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Quelles sont les dispositions de la publication ?
Bofip, ACTU-2016-00069
Série / divisions : RSA - CHAMP, RSA - BASE Texte : Sont mis à jour pour l'imposition des revenus au titre de 2015 : - le montant minimum et le plafond de l'abattement de 10 % pour frais professionnels, soit 426 € (937 € pour certains demandeurs d'emploi) et 12 170 € ; - le montant horaire du Smic pour le calcul de l'abattement forfaitaire des assistantes maternelles, soit 9,61 € ; - la limite d'exonération des rémunérations perçues, d'une part, par les étudiants (4 373 €) et, d'autre part, par les stagiaires et les apprentis (17 490 €). Actualité liée : x Documents liés : BOI-RSA-CHAMP-10-20-10 : RSA - Champ d'application - Définition des revenus imposables - Rémunérations des titulaires d'un statut particulier - Statut des activités ou des professions commençant par " A ". BOI-RSA-CHAMP-20-50-50 : RSA - Champ d'application - Éléments du revenu imposable - Exonérations diverses BOI-RSA-BASE-30-50-20 : RSA - Base d'imposition des traitements, salaires et revenus assimilés - Charges déductibles du revenu brut - Dépenses professionnelles des salariés - Déduction forfaitaire de 10 %. Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Génère l'ensemble du texte contenu dans la publication.
Bofip, ACTU-2016-00086
Série / Division : BIC - RICI Texte : Le prêt ne portant pas intérêts, dénommé PTZ+, et octroyé aux personnes physiques par les établissements de crédit et les sociétés de financement pour financer la première accession à la propriété a été aménagé par l'article 107 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016. Ainsi, pour les offres de prêts émises à compter du 1er janvier 2016, le dispositif a été étendu à l'ensemble du territoire lorsqu'il participe au financement de l'achat d'un logement ancien sous la condition d'y réaliser des travaux. Par ailleurs, les plafonds relatifs aux conditions de ressources de l'emprunteur ont été rehaussés et la quotité du coût total de l'opération déterminant le montant du prêt applicable aux logements neufs ainsi qu’aux logements anciens sous condition de travaux est désormais plafonnée à 40 % sur l'ensemble du territoire. En conséquence, le plafond du montant des crédits d'impôt afférents aux PTZ+ émis sur une même période de douze mois, mentionné à l'article 244 quater V du code général des impôts, est porté à 2,1 milliards d'euros. En outre, la condition de résidence principale est assouplie afin de favoriser la mobilité des accédants à la propriété. Ainsi, la durée de l'obligation d'occupation du logement en tant que résidence principale est ramenée à six ans et s'applique également, en cas d'accord de l'emprunteur et de l'établissement de crédit ou de la société de financement, aux PTZ+ versés depuis le 1er janvier 2011. La présente publication a pour objet d'actualiser les commentaires relatifs au crédit d'impôt PTZ+ et de mettre à jour les références au code général des impôts et au code de la construction et de l'habitation. Actualité liée : x Documents liés :  BOI-BIC-RICI-10-140 : BIC - Réductions et crédits d'impôt - Crédit d'impôt au titre de prêts à taux zéro (PTZ+) pour la première accession à la propriété des personnes physiques BOI-BIC-RICI-10-140-10 : BIC - Réductions et crédits d'impôt - Crédit d'impôt au titre de prêts à taux zéro (PTZ+) pour la première accession à la propriété des personnes physiques - Champ d'application BOI-BIC-RICI-10-140-20-20 : BIC - Réductions et crédits d'impôt - Crédit d'impôt au titre de prêts à taux zéro (PTZ+) pour la première accession à la propriété des personnes physiques - Remise en cause Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale.
Composer l'intégralité de la publication sous forme écrite.
Bofip, ACTU-2016-00182
Séries / Divisions : IR - LIQ, RSA - BASE,  RSA - PENS Texte : Les limites d'exonération applicables pour l'imposition des revenus de 2015 à certains revenus de remplacement sont actualisées. Il s'agit de l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), de l'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI), des pensions de retraite ou d'invalidité de faible montant, de la majoration pour assistance d'une tierce personne et de l'indemnité allouée aux tuberculeux de guerre.  Par ailleurs, le régime fiscal des reversements de cotisations d'assurance vieillesse effectués en application de l'article L. 161-22-2 du code de la sécurité sociale (CSS) et celui des pensions servies dans les conditions prévues à l'article L. 173-1-3 du CSS sont précisés. Actualité liée : X Documents liés : BOI-IR-LIQ-20-30-20 : IR - Liquidation - Modalités particulières d'imposition – Imposition des revenus exceptionnels ou différés selon le système du quotient BOI-RSA-BASE-20-10 : RSA - Détermination du revenu imposable - Revenu brut - Éléments constitutifs et période d'imposition BOI-RSA-PENS-10-10-10-10 : RSA - Pensions et rentes viagères - Revenus imposables - Pensions de vieillesse et de retraite - Principes d'imposition BOI-RSA-PENS-10-10-10-20 : RSA - Pensions et rentes viagères - Revenus imposables - Pensions de vieillesse et de retraite - Cas particuliers BOI-RSA-PENS-10-10-10-30 : RSA - Pensions et rentes viagères - Pensions de vieillesse et de retraite - Prestations de retraite en capital BOI-RSA-PENS-10-20-20 : RSA - Pensions et rentes viagères - Revenus imposables - Allocations versées par des régimes de prévoyance ou des régimes complémentaires obligatoires et prestations servies sous forme de rente BOI-RSA-PENS-20-20-10 : RSA - Pensions et rentes viagères - Pensions d'invalidité - Exonération des pensions servies en vertu des dispositions du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Rédigez l'ensemble du texte qui constitue la publication.
Bofip, ACTU-2016-00203
Série / Division : BA - BASE Texte : Le Bulletin officiel des finances publiques - Impôts a été mis à jour des dispositions de l'article 34 de la loi n° 2015-1786 du 29 décembre 2015 de finances rectificative pour 2015 qui qualifie de bénéfices agricoles les revenus qui proviennent de la mise à disposition des droits à paiement de base (DPB). Par ailleurs, il a précisé les règles de rattachement des aides directes au revenu versées aux exploitants agricoles en application du régime des DPB. Le II-C § 310 à 410 du BOI-BA-BASE-20-10-10 modifié à cette occasion a été soumis à consultation publique du 6 avril 2016 au 29 avril 2016 inclus. La présente publication se substitue aux commentaires précédemment mis en consultation publique. Actualité liée : 06/04/2016 : BA - IS - Consultation publique - Mise à disposition des droits au paiement de base et rattachement des aides directes découplées (loi n° 2015-1786 du 29 décembre 2015 de finances rectificative pour 2015, art. 34) Document lié : BOI-BA-BASE-20-10-10: BA - Base d'imposition - Régimes réels d'imposition - Période d'imposition et détermination du bénéfice imposable Signataire du document lié : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Développez la publication dans son ensemble par écrit.
Bofip, ACTU-2016-00057
Séries / Divisions : X Texte : Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées chaque semaine depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.  Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.). Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la doctrine antérieure font l'objet d'actualités. Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS "dernières publications"  recevront un message pour chacun des documents republiés.  Compte tenu du nombre important de documents susceptibles d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS "Actualités" qui ne signale que les évolutions doctrinales. Signataire des documents liés : Patrice Laussucq, Sous-directeur du contentieux des impôts des professionnels
Rédigez la totalité du texte de la publication en entier.
Bofip, ACTU-2018-00094
Séries / Divisions : CAD - MAJ, FORM - CAD Texte : L'extension du périmètre de l'application Télé@ctes permet désormais la transmission dématérialisée des actes accompagnés d'un document d'arpentage. Cette nouvelle possibilité modifie le circuit de traitement des documents d'arpentage selon la nature de la demande des propriétaires présente en quatrième page de la chemise 6463 N du document d'arpentage.  A cet effet, la chemise 6463 N est mise à jour et le circuit de traitement des documents d'arpentage est modifié (BOI-CAD-MAJ-10-30). Par ailleurs, indépendamment de cette évolution doctrinale, des compléments en matière de formalisme et de signature de documents d'arpentage sont apportés aux BOI-CAD-MAJ-10-20-10 et BOI-CAD-MAJ-10-20-20. Actualité liée : X Documents liés : BOI-CAD-MAJ-10-20-10 : CAD - Mise à jour du plan - Confection des documents d'arpentage - Formalisme à respecter BOI-CAD-MAJ-10-20-20 : CAD - Mise à jour du plan - Confection des documents d'arpentage - Travaux et signature BOI-CAD-MAJ-10-30 : CAD - Mise à jour du plan - Documents d'arpentage - Vérification et renvoi des documents BOI-CAD-MAJ-10-50 : CAD - Mise à jour du plan - Cas particuliers de documents d'arpentage BOI-FORM-000049 : FORMULAIRE - CAD- Demande de modification du parcellaire cadastral 6463-N-SD (Procès-verbal de délimitation ou Esquisse) Signataire des document liés : Gradzig EL KAROUI, Sous-directeur des missions foncières, de la fiscalité du patrimoine et des statistiques.
Formuler le contenu intégral de la publication en entier.
Bofip, ACTU-2017-00025
Série / Division : IS - RICI Texte : Le crédit d'impôt pour dépenses de production de spectacles vivants musicaux ou de variétés, prévu aux articles 220 quindecies du code général des impôts (CGI) et 220 S du CGI a été modifié par l'article 66 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017. Dans ce cadre, le délai pour obtenir l'agrément définitif a ainsi été réduit, par cohérence avec les règles de la prescription fiscale. L'entreprise doit désormais reverser le crédit d'impôt dont elle a bénéficié en cas de non-obtention de l'agrément définitif dans les 36 mois (au lieu de 42 mois auparavant) à compter de l'agrément provisoire. A défaut, le crédit d'impôt fait l'objet d'une reprise au titre de l'exercice au cours duquel intervient la décision de refus de l'agrément définitif. Cette disposition s'applique aux crédits d'impôt calculés au titre des exercices clos à compter du 31 décembre 2016. Par ailleurs, des précisions sont apportées quant aux modalités de déduction des subventions publiques de l'assiette du crédit d'impôt et concernant les obligations déclaratives. Actualité liée : x Documents liés :  BOI-IS-RICI-10 : IS - Réductions et crédits d'impôt - Crédits d'impôt BOI-IS-RICI-10-45 : IS - Réductions et crédits d'impôt - Crédit d'impôt pour dépenses de production de spectacles vivants musicaux ou de variétés Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Écrivez la totalité du contenu de la publication.
Bofip, ACTU-2017-00054
Série / Divisions : BIC - CHG, BIC - PVMV, BIC - AMT Texte : L'article 70 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 modifie le plafond de déductibilité fiscale des amortissements des véhicules de tourisme acquis ou loués à compter du 1er janvier 2017. Ainsi, pour 2017, le plafond de déductibilité est fixé à : - 30 000 euros pour les véhicules émettant moins de 20 grammes de CO2 par kilomètre ; - 20 300 euros pour ceux dont le taux d'émission de CO2 est supérieur ou égal à 20 grammes et inférieur à 60 grammes par kilomètre ; - 18 300 euros pour ceux dont le taux d'émission de CO2 est supérieur ou égal à 60 grammes et inférieur ou égal à 155 grammes par kilomètre ; - 9 900 euros pour ceux dont le taux d'émission de CO2 est supérieur à 155 grammes par kilomètre. Le taux d'émission de CO2 applicables aux deux dernières tranches ci-dessus (18 300 euros et 9 900 euros) est ramené de 155 grammes par kilomètre à : - 150 grammes pour les véhicules acquis ou loués entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2018 ; - 140 grammes pour ceux acquis ou loués entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2019 ; - 135 grammes pour ceux acquis ou loués entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2020 ; - et 130 grammes pour ceux acquis ou loués à compter du 1er janvier 2021. Actualité liée : X Documents liés : BOI-BIC-CHG-30-10 : BIC - Frais et charges - Dépenses somptuaires - Règles applicables à l'ensemble des dépenses somptuaires BOI-BIC-CHG-40-60-10 : BIC - Charges d'exploitation - Relevé de certains frais généraux - Chiffres limites et contenu des catégories de dépenses BOI-BIC-PVMV-20-10 : BIC - Plus-values et moins-values - Régime fiscal des plus et moins values à court terme et à long terme - Définition des plus-values et des moins-values à court terme BOI-BIC-AMT-20-40-10-20 : BIC - Amortissements - Régimes particuliers - Biens donnés en location ou mis à disposition - Calcul de l'amortissement fiscalement déductible BOI-BIC-AMT-20-40-50 : BIC - Amortissements - Régimes particuliers - Amortissements des véhicules de tourisme Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale.
Composer l'intégralité de la publication sous forme écrite.
Bofip, ACTU-2017-00091
Série / divisions : TVA - CHAMP, TVA - DED,  TVA - DECLA, TVA - PROCD Texte : L'article 87 de la loi de finances rectificative pour 2016 n° 2016-1918 du 29 décembre 2016 a modifié le dispositif de l'autoliquidation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) afférente à certaines opérations d'importation précisant les conditions à remplir par les assujettis souhaitant en bénéficier. A compter du 1er janvier 2017, les personnes assujetties à la TVA, redevables de la taxe pour des opérations mentionnées aux premier et dernier alinéas du I de l'article 1695 du code général des impôts (CGI) et établies sur le territoire douanier de l'Union européenne (UE), ont la possibilité, sur autorisation et par dérogation aux mêmes alinéas, de porter le montant de la TVA constatée par l'administration des douanes sur leur déclaration de chiffre d'affaires, lorsqu'elles remplissent les conditions cumulatives suivantes : - avoir effectué au moins quatre importations au sein du territoire de l'UE au cours des douze mois précédant la demande ; - disposer d'un système de gestion des écritures douanières et fiscales permettant le suivi des opérations d'importation ; - justifier d'une absence d'infractions graves ou répétées aux dispositions douanières et fiscales ; - justifier d'une solvabilité financière leur permettant de s'acquitter de leurs engagements au cours des douze derniers mois précédant la demande. Les personnes assujetties à la TVA et titulaires du statut d'opérateur économique agréé, visé au 2 de l'article 38 du règlement (UE) n° 952/2013 du Parlement européen et du Conseil du 9 octobre 2013 établissant le code des douanes de l'Union, sont réputées remplir l'ensemble des conditions mentionnées ci-dessus. En outre, les personnes non établies sur le territoire de l'UE peuvent demander l'autorisation de porter la TVA afférente à leurs opérations d'importation sur leur déclaration de chiffre d'affaires, lorsqu'elles effectuent leurs opérations de dédouanement par l'intermédiaire d'un représentant en douane titulaire d'un statut d'opérateur économique agréé pour les simplifications douanières mentionné au a du 2 de l'article 38 du même règlement. Les options pour l'autoliquidation de la TVA à l'importation obtenues selon les dispositions antérieurement en vigueur valent autorisation, au sens de la nouvelle rédaction du II de l'article 1695 du CGI, sans pour autant bénéficier de la tacite reconduction. Actualité liée : X Documents liés : BOI-TVA-CHAMP-10-20-40 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations imposables par disposition expresse de la loi - Autres opérations BOI-TVA-CHAMP-30-40 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations exonérées à l'importation BOI-TVA-CHAMP-40-10-30 : TVA - Champ d'application et territorialité - Régime suspensif - Opérations réalisées sous un régime douanier communautaire - Sortie des biens du régime douanier communautaire BOI-TVA-CHAMP-40-20-50 : TVA - Champ d'application et territorialité - Régime suspensif - Opérations réalisées sous un régime ou un entrepôt fiscal suspensif - Sortie des biens du régime ou de l'entrepôt BOI-TVA-DED-40-10-30 : TVA - Droits à déduction - Conditions formelles d'exercice du droit à déduction - Importation de biens meubles corporels BOI-TVA-DECLA-20-20-10-20 : TVA - Obligations et formalités déclaratives - Déclarations des opérations réalisées et paiement de l'impôt - Service compétent BOI-TVA-PROCD : TVA - Recouvrement, contrôle et contentieux Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2017-00176
Série / Division : RPPM - RCM Texte : L'article 22 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 a modifié le II de l'article 1678 quater du code général des impôts (CGI) en élargissant le champ d'application de l'acompte de prélèvement forfaitaire à la retenue à la source prévue au 1 de l'article 119 bis du CGI appliquée sur les produits mentionnés à l'article 1678 bis du CGI ainsi qu'aux prélèvements ou retenues à la source prévus au 2 de l'article 119 bis du CGI, au II de l'article 125-0 A du CGI ainsi qu'à l'article 125 A du CGI et à l'article 990 A du CGI. Actualité liée : X Documents liés : BOI-RPPM-RCM-30-10-10-40 : RPPM - Revenus de capitaux mobiliers, gains et profits assimilés - Modalités particulières d'imposition - Régime fiscal des produits de placements à revenu fixe et gains assimilés - Retenue à la source - Calcul et recouvrement BOI-RPPM-RCM-30-10-20-20 : RPPM - Revenus de capitaux mobiliers, gains et profits assimilés - Modalités particulières d'imposition - Régime fiscal des produits de placements à revenu fixe et gains assimilés - Cas d'imposition à taux forfaitaire - Prélèvement forfaitaire libératoire applicable aux produits des bons ou contrats de capitalisation et d'assurance-vie BOI-RPPM-RCM-30-10-20-30 : RPPM - Revenus de capitaux mobiliers, gains et profits assimilés - Modalités particulières d'imposition - Régime fiscal des produits de placements à revenu fixe et gains assimilés - Cas d'imposition à taux forfaitaire - Prélèvement obligatoire applicable aux bons anonymes et aux produits d'épargne solidaire BOI-RPPM-RCM-30-20-60 : RPPM - Revenus de capitaux mobiliers, gains et profits assimilés - Modalités particulières d'imposition - Prélèvement forfaitaire non libératoire de l'impôt sur le revenu applicable aux produits de placements à revenu fixe et aux revenus distribués depuis le 1er janvier 2013 - Obligations déclaratives et recouvrement du prélèvement prévu à l'article 125 A du CGI BOI-RPPM-RCM-30-30-10-70 : RPPM - Revenus et profits du patrimoine mobilier, gains et profits assimilés - Modalités particulières d'imposition - Régime fiscal des revenus distribués par les sociétés françaises à des non-résidents - Retenue à la source applicable aux produits distribués par des sociétés françaises à des personnes dont le domicile ou le siège est situé hors de France - Mode de paiement Signataire des documents liés : Véronique Rigal, Sous-directrice des professionnels et de l'action en recouvrement
Formule la totalité du texte présent dans la publication.
Bofip, ACTU-2018-00001
Série / Divisions : TVA - CHAMP, TVA - DED Texte : Par deux arrêts du 23 novembre 2015 (CE, arrêts du 23 novembre 2015, n° 375054, ECLI:FR:CESSR:2015:375054.20151123 et n° 375055, ECLI:FR:CESSR:2015:375055.20151123), le Conseil d’État a jugé que les dispositions de l'article 257 bis du code général des impôts (CGI) sont applicables à la revente, dès son acquisition, d’un immeuble par un crédit preneur ayant préalablement levé l’option d’achat auprès du crédit bailleur, lorsque le nouvel acquéreur poursuit l’activité de location des locaux. Dans la continuité de cette jurisprudence, des précisions relatives à l'application des dispositions de l'article 257 bis du CGI aux opérations effectuées dans le cadre de transmissions de contrat de crédit-bail sont apportées. Ces précisions sont sans incidence sur les règles applicables aux cessions d'immeubles réalisées par des assujettis ayant une activité d'achat-revente d'immeubles, dont le régime visé au IV-D § 285 du BOI-TVA-DED-60-20-10 demeure toujours applicable. Actualité liée : X Documents liés : BOI-TVA-CHAMP-10-10-50-10 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations imposables en raison de leur nature - Opérations portant sur les fonds de commerce BOI-TVA-DED-60-20-10 : TVA - Droits à déduction - Remise en cause de la déduction : Régularisations - Régularisations globales se traduisant par le reversement d'une fraction de la taxe initialement déduite ou la déduction complémentaire - Événements rendant exigible une régularisation de la taxe initialement déduite Signataires des documents liés : Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale
Génère l'ensemble du texte contenu dans la publication.
Bofip, ACTU-2018-00036
Série / Divisions : IS - AUT, IS - GPE Texte : Dans une décision n° 2017-660 QPC du 6 octobre 2017, le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution le premier alinéa du paragraphe I de l'article 235 ter ZCA du code général des impôts (CGI) relatif à la contribution additionnelle à l'impôt sur les sociétés de 3 % au titre des montants distribués. La déclaration d'inconstitutionnalité de la contribution intervient à compter du 6 octobre 2017 et est applicable à toutes les affaires non jugées définitivement à cette date. En outre, l'article 37 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 a supprimé la contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés de 3 % au titre des montants distribués, pour les montants distribués dont la mise en paiement intervient à compter du 1er janvier 2018. Actualité liée : X Documents liés : BOI-IS-AUT : IS - Contributions et impositions liées à l'IS BOI-IS-AUT-30 : IS - Contribution additionnelle à l'IS au titre des montants distribués BOI-IS-GPE-30-30-10 : IS - Régime fiscal des groupes de sociétés - Paiement de l'impôt sur les sociétés dans le cadre du régime des groupes BOI-IS-GPE-30-30-20 : IS - Régime fiscal des groupes de sociétés - Paiement de la contribution sociale dans le cadre du régime des groupes Signataire des documents liés : Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale.
Formule le contenu intégral de la publication en entier.
Bofip, ACTU-2017-00170
Séries / Divisions : X Texte : Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées régulièrement depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.  Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.). Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la doctrine antérieure font l'objet d'actualités. Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS "dernières publications"  recevront un message pour chacun des documents republiés.  Compte tenu du nombre important de documents susceptibles d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS "Actualités" qui ne signale que les évolutions doctrinales. Signataire des documents liés : Patrice Laussucq, Sous-directeur du contentieux des impôts des professionnels
Générer l'ensemble du texte contenu dans la publication.
Bofip, ACTU-2018-00110
Séries / Divisions : ENR - TIM ; BAREME Texte:  L'article 36 de la loi n°2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 modifie les modalités de calcul de la taxe additionnelle à la taxe sur la délivrance des certificats d'immatriculation due lors des immatriculations postérieures à la première immatriculation prévue à l'article 1010 bis du code général des impôts (CGI). Par ailleurs, l'article 51 de la loi n°2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 modifie le barème du malus applicable à la première immatriculation en France prévue à l'article 1011 bis du CGI. Enfin, l'article 34 de la loi n°2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 crée une nouvelle taxe additionnelle à la taxe sur la délivrance des certificats d'immatriculation due lors des immatriculations de véhicules d'une puissance fiscale égale ou supérieure à 36 CV codifiée à l'article 1010 ter du CGI. Actualité liée : X Documents liés : BOI-ENR-TIM-20-60 : ENR - Timbres et taxes assimilés - Documents relatifs à la conduite des véhicules à moteur BOI-ENR-TIM-20-60-30 : ENR - Timbre et taxes assimilées - Taxes additionnelles à la taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules (ou cartes grises) BOI-BAREME-000011 : BAREME - ENR - Certificats d'immatriculation assujettis à une taxe fixe Signataire des documents liés : Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale
Produis l'intégralité de la publication en écriture.
Bofip, ACTU-2018-00113
Série / Division IR - RICI Texte : L'article 71 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 a modifié la période, le champ et les modalités d'application de la réduction d'impôt au titre des travaux de réhabilitation et de confortation contre le risque sismique portant sur des logements situés en outre-mer et achevés depuis plus de vingt ans, prévue au e du 2 de l'article 199 undecies A du code général des impôts (CGI) : - en prorogeant pour trois ans, soit jusqu'au 31 décembre 2020, sa période d'application ; Remarque : Les autres investissements mentionnés aux a à d et aux f et g de l'article 199 undecies A du CGI ne sont plus éligibles au bénéfice de la réduction d'impôt depuis le 1er janvier 2018. - en étendant son champ d'application, sur la période prorogée, aux travaux de confortation contre le risque cyclonique ; - en introduisant une clause de non cumul pour exclure de la déduction d’un revenu catégoriel une dépense ayant ouvert droit à la réduction d’impôt et en permettant la reprise de la réduction d’impôt si les dépenses ayant ouvert droit à l’avantage fiscal sont ultérieurement remboursées au contribuable, sauf lorsque le remboursement fait suite à un sinistre. Actualité liée : X Documents liés : BOI-IR-RICI-80 : IR - Réduction d'impôt au titre des investissements réalisés outre-mer par les personnes physiques BOI-IR-RICI-80-10 : IR - Réduction d'impôt au titre des investissements réalisés outre-mer par les personnes physiques - Champ d'application BOI-IR-RICI-80-10-20-10 : IR - Réduction d'impôt au titre des investissements réalisés outre-mer par des personnes physiques - Investissements dans le secteur du logement - Investissements éligibles BOI-IR-RICI-80-10-20-20 : IR - Réduction d'impôt au titre des investissements réalisés outre-mer par des personnes physiques - Investissements dans le secteur du logement - Affectation des investissements BOI-IR-RICI-80-20-10 : IR - Réduction d'impôt au titre des investissements réalisés outre-mer par les personnes physiques - Modalités d'application - Règles générales BOI-IR-RICI-80-30 : IR - Réduction d'impôt au titre des investissements réalisés outre-mer par des personnes physiques - Obligations des contribuables et des sociétés dont les titres ouvrent droit à la réduction d'impôt BOI-IR-RICI-80-40 : IR - Réduction d'impôt au titre des investissements réalisés outre-mer par des personnes physiques - Remise en cause de la réduction d'impôt BOI-ANNX-000052 : ANNEXE - IR - Réduction d’impôt au titre des investissements réalisés outre-mer (CGI, art. 199 undecies A) Signataire des documents liés : Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale
Quelles sont les dispositions de la publication ?
Bofip, ACTU-2019-00132
Série / Division : TCAS - ASSUR Texte : L'article 123 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 exclut de l'exonération de taxe spéciale sur les conventions d'assurance (TSCA) prévue au 5° de l'article 995 du code général des impôts (CGI) les contrats d'assurance en cas de décès souscrits en garantie du remboursement d'un prêt conclus à compter du 1er janvier 2019. Par ailleurs, conformément à l'article 103 de la loi n° 2015-1786 du 29 décembre 2015 de finances rectificative pour 2015, la gestion des garanties publiques pour le commerce extérieur, exercée jusqu'alors par la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (COFACE) est transférée à l’État qui confie cette activité, pour son compte, sous son contrôle et en son nom à l'organisme mentionné au premier alinéa de l'article L. 432-2 du code des assurances, soit Bpifrance. Enfin, l'article 125 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 maintient, sans limitation de durée, la réduction de moitié des tarifs de la TSCA applicables aux primes afférentes à des risques situés dans le département de Mayotte. Actualité liée :        X Documents liés : BOI-TCAS-ASSUR-10-40-30-10 : TCAS - Taxe sur les conventions d'assurances - Exonérations - Contrats couvrant des risques particuliers - Assurances sur la vie et contrats de rente viagère BOI-TCAS-ASSUR-10-40-30-60 : TCAS - Taxe sur les conventions d'assurance - Exonérations - Contrats couvrant des risques particuliers - Crédits à l'exportation BOI-TCAS-ASSUR-30-10 : TCAS - Taxe sur les conventions d'assurances - Tarifs applicables Signataire des documents liés : Christophe Pourreau, directeur de la législation fiscale
Composez l'intégralité du contenu textuel de la publication.
Bofip, ACTU-2019-00014
À compter du 1er janvier 2019, la publication des instructions fiscales concernant les entreprises et les professionnels intervient désormais tous les mercredis (au lieu du premier mercredi de chaque mois). Série / Division : CF - CPF Texte : La liste des imprimés bénéficiant de l'agrément LASER est actualisée suite à la modification des déclarations de résultats des sociétés immobilières non soumises à l'impôt sur les sociétés. Actualité liée : X Document lié : BOI-CF-CPF-20-20-20 : CF - Obligations des contribuables liées au contrôle - Obligations déclaratives - Édition laser d'imprimés fiscaux autres qu'en matière de TVA Signataire des commentaires : Carine BERNARD, Sous-directrice des professionnels et de l'action en recouvrement par intérim.
Composez l'intégralité de la publication sous forme écrite.
Bofip, ACTU-2019-00075
Série / Division : IR - PAS Texte : Des précisions sont apportées sur les modalités de recouvrement, de sanctions, de contrôle et de contentieux du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu (acompte contemporain). Une voie de recours spécifique est par ailleurs offerte aux contribuables ayant, par suite d’une erreur, supporté un acompte excédentaire ou fait l’objet d’un excédent de retenue à la source, afin de leur éviter d’attendre la liquidation de l’impôt en N+1. Enfin, la présente publication procède à des mises à niveau au plan formel des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.). Actualité liée :          X Documents liés : BOI-IR-PAS-20-20-30-20 : IR - Prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu - Recouvrement, sanctions, contrôle et contentieux BOI-IR-PAS-30-10 : IR - Prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu - Modalités d'application du prélèvement - Modalités d'application de la retenue à la source BOI-IR-PAS-30-10-30-20 : IR - Prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu - Modalités d'application du prélèvement - Modalités d'application de la retenue à la source - obligations de la personne tenue d'effectuer la retenue à la source - Obligations de paiement/reversement BOI-IR-PAS-30-20 : IR - Prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu - Modalités d'application du prélèvement - Modalités d'application de l'acompte BOI-IR-PAS-30-20-10 : IR - Prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu - Modalités d'application du prélèvement - Modalités d'application de l'acompte - Modalités de versement et de paiement de l'acompte BOI-IR-PAS-30-20-20 : IR - Prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu - Modalités d'application du prélèvement - Modalités d'application de l'acompte - Echelonnement infra-annuel pour les titres de bénéfices industriels et commerciaux, non commerciaux et agricoles BOI-IR-PAS-30-20-30 : IR - Prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu - Modalités d'application du prélèvement - Modalités d'application de l'acompte - Recouvrement, sanctions et contentieux Signataire des documents liés : Édouard MARCUS, chef du Service juridique de la fiscalité
Écrivez la totalité du contenu de la publication.
Bofip, ACTU-2012-00044
Séries / Divisions : BNC-CHAMP BNC-CESS BIC-CHAMP Texte : Le statut des intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP) a été aménagé par le décret n° 2012-101 du 26 janvier 2012 pris en application de l'article 36 de la loi n° 2010-1249 du 22 octobre 2010 de régulation bancaire et financière. Le régime fiscal applicable aux IOBSP est précisé par le rescrit N°2012/41 publié ce jour dans les documents liés. En fonction des conditions effectives d'exercice de leur activité, l'activité de ces intermédiaires relève en principe soit des bénéfices industriels et commerciaux (courtiers), soit des bénéfices non commerciaux. Sous réserve que l'intermédiaire poursuive dans les mêmes conditions l'activité précédemment exercée, il est par ailleurs admis que l'adoption d'un des statuts d'IOBSP n'entraîne pas les conséquences fiscales de la cessation d'entreprise. Actualité liée : X Documents liés : BOI-BNC-CHAMP-10-30-50 : BNC - Champ d'application - Activités et revenus imposables - Administrateurs, assurances, commissaires BOI-BNC-CESS-10-10 : BNC - Cession ou cessation d'activité - Imposition immédiate des bénéfices - Champ d'application BOI-BIC-CHAMP-60-10 : BIC - Champ d'application et territorialité - Précisions doctrinales ou jurisprudentielles relatives à certaines professions - Agents d'affaires, intermédiaires du commerce et de l'industrie et assimilés. Signataire des commentaires liés : Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale
Écrivez la publication dans son intégralité en termes de texte.
Bofip, ACTU-2012-00047
Série / division : CTX - JUD Texte : Il ressort de l'article R* 202-1 du livre des procédures fiscales (LPF) que par principe le tribunal de grande instance (TGI) territorialement compétent est celui dans le ressort duquel se trouve le service chargé du recouvrement de l'impôt, mais que s'agissant des contestations relatives à la valeur vénale d'un immeuble, il est possible de saisir le tribunal de grande instance dans le ressort duquel se situe l'immeuble. Actualité liée : X Document lié : BOI-CTX-JUD-10-10 : CTX - Contentieux de l'assiette de l'impôt - Procédure devant le tribunal de grande instance (TGI) - Compétence du TGI. Signataire des commentaires liés : Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité.
Formulez le contenu intégral de la publication en entier.
Bofip, ACTU-2013-00031
Séries / divisions : TVA-BASE, ANNX Texte : A la suite d'un problème informatique, les documents  BOI-ANNX-000443 et BOI-TVA-BASE-10-20-60  dont la consultation a été prolongée depuis le 30/01/2013 sont erronés, et font l'objet d'une nouvelle publication. Le délai de mise en consultation publique n'est pas modifiée et cours jusqu'au 28/02/2013 inclus.  Actualité liée : 09/10/2012 : Consultation publique partielle. Mise à jour des précisions sur les règles de détermination de la base d'imposition de la TVA à l'importation (article 292 du CGI) Documents liés : BOI-ANNX-000443 : Prestations de service susceptibles de constituer des frais accessoires effectuées pour les besoins directs des bateaux et des aéronefs et de leurs cargaisons désignés à l'article 262 du CGI. BOI-TVA-BASE-10-20-60 : TVA - Base d'imposition - Règles applicables à des opérations déterminées - Modalités particulières de détermination de la base d'imposition Signataire des commentaires liés : Antoine Magnant, sous-directeur de la législation fiscale
Quelles sont les dispositions énoncées dans la publication ?
Bofip, ACTU-2013-00062
Séries / divisions : IS - BASE, BIC - BASE, BIC - PVMV, IS - RICI, IS - FUS, IS - GPE Texte :  Le plan de classement et les documents liés composant le titre 2 de la division IS-BASE, qui regroupe les dispositions spécifiques aux entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés en ce qui concerne la détermination des plus-values et moins-values, a été corrigé pour mieux répondre à la structuration propre au régime particulier des plus-values à long terme. Les documents liés composant le titre 2 de la division IS-BASE sont également modifiés afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Les autres documents liés, qui n'appartiennent pas au titre 2 de la division IS-BASE, ont été modifiés uniquement pour corriger les liens renvoyant vers le titre 2 de la division IS-BASE, dès lors que les identifiants juridiques ont changé pour correspondre à la nouvelle structuration. Ces modifications agissent de la façon suivante sur le plan de classement : I - Plan du titre 2 de la division IS-BASE avant modification : Titre 2 : Plus-values Chapitre 1 : Plus-values bénéficiant d'un taux réduit d'imposition ou exonérées Section 1 : Plus-values de cession de titres de participation Section 2 : Plus-values de cession de titres de capital-risque Sous-section 1 : Fonds communs de placement à risque (FCPR) Sous-section 2 : Sociétés de capital-risque (SCR) Section 3 : Produits de la propriété industrielle Section 4 : Plus-values sur titres de participation détenus dans les sociétés à prépondérance immobilière cotées Section 5 : Plus-values relatives à la cession d'un droit de surélévation Section 6 : Plus-values de cession de locaux à usage de bureaux ou à usage commercial destinés à être transformés en local d'habitation Sous-section 1 : Champ d'application Sous-section 2 : Modalités d'imposition - Engagement de transformation - Rupture de l'engagement et conséquences Chapitre 2 : Réserve spéciale des plus-values à long terme II - Plan du titre 2 de la division IS-BASE après modifications : Titre 2 : Plus-values et moins-values Chapitre 1 : Fait générateur et assiette imposable des plus-values ou moins-values - Régime fiscal des plus-values ou moins-values à court terme Chapitre 2 : Régime fiscal des plus-values ou moins-values à long terme Section 1 : Plus-values ou moins-values sur cession de titres de participation  Sous-section 1 : Champ d'application Sous-section 2 : Modalités d'imposition Sous-section 3 : Plus-values de cession de titres de sociétés à prépondérance immobilière cotées Section 2 : Réserve spéciale des plus-values à long terme Section 3 : Distributions et plus-values de cession de titres de capital-risque Sous-section 1 : Fonds communs de placement à risque (FCPR) Sous-section 2 : Sociétés de capital-risque (SCR) Section 4 : Produits de la propriété industrielle Chapitre 3 : Régimes particuliers applicables aux plus-values ou moins-values réalisées par les sociétés passibles de l'impôt sur les sociétés Section 1 : Plus-values de cession de locaux à usage de bureaux ou à usage commercial destinés à être transformés en local d'habitation   Sous-section 1 : Champ d'application  Sous-section 2 : Modalités d'imposition - Engagement de transformation  Section 2 : Moins-values de cession de titres de participation entre entreprises liées Section 3 : Transferts de compte à compte portant sur des parts ou actions de sociétés Le tableau qui suit affiche la correspondance entre l'ancien et le nouvel identifiant juridique pour les documents dont le positionnement a été modifié : Ancien identifiant juridique Ancien titre du document Nouvel identifiant juridique Nouveau titre du document IS-BASE-20-10 IS – Base d'imposition – Plus-values bénéficiant d'un taux réduit d'imposition ou exonérées IS-BASE-20-20 IS – Base d'imposition - Régime fiscal des plus-values ou moins-values à long terme IS-BASE-20-10-10 IS – Base d'imposition – Plus-values bénéficiant d'un taux réduit d'imposition ou exonérées – Plus-value de cession de titres de participation IS-BASE-20-20-10-20 IS – Base d'imposition - Modalités d'imposition des plus-values ou moins-values sur cession de titres de participation IS-BASE-20-10-20 IS – Base d'imposition – Plus-values bénéficiant d'un taux réduit d'imposition ou exonérées – Plus-values de cession de titres de capital-risque IS-BASE-20-20-30 IS – Base d'imposition – Distributions et plus-values de cession de titres de capital-risque IS-BASE-20-10-20-10 IS – Base d'imposition – Plus-values bénéficiant d'un taux réduit d'imposition ou exonérées – Fonds communs de placement à risque (FCPR) IS-BASE-20-20-30-10 IS – Base d'imposition – Distributions et plus-values de cession de titres de capital-risque - Fonds communs de placement à risque (FCPR) IS-BASE-20-10-20-20 IS – Base d'imposition – Plus-values bénéficiant d'un taux réduit d'imposition ou exonérées – Sociétés de capital-risque (SCR) IS-BASE-20-20-30-20 IS – Base d'imposition - Distributions et plus-values de cession de titres de capital-risque – Sociétés de capital-risque (SCR) IS-BASE-20-10-30 IS – Base d'imposition- Plus-values bénéficiant d'un taux réduit d'imposition ou exonérées – Produits de la propriété industrielle IS-BASE-20-20-40 IS – Base d'imposition - Produits de la propriété industrielle IS-BASE-20-10-40 IS – Base d'imposition – Plus-values bénéficiant d'un taux réduit d'imposition ou exonérées – Plus-values sur titres de participation détenus dans les sociétés à prépondérance immobilière cotées IS-BASE-20-20-10-30 IS – Base d'imposition - Plus-values de cession de titres de sociétés à prépondérance immobilière cotées IS-BASE-20-10-50 IS - base d'imposition - Plus-values bénéficiant d'un taux réduit ou exonérées - Exonération des plus-values de cession d'un droit de surélévation IS-BASE-20-30 IS - Base d'imposition - Régimes particuliers applicables aux plus-values ou moins-values réalisées par les sociétés passibles de l'impôt sur les sociétés IS-BASE-20-10-60 IS - Base d’imposition - Plus-values de cession de locaux à usage de bureaux ou à usage commercial destinés à être transformés en local d'habitation IS-BASE-20-30-10 IS - Base d’imposition - Régime des plus-values de cession de locaux à usage de bureaux ou à usage commercial destinés à être transformés en local d'habitation IS-BASE-20-20 IS – Base d'imposition – Plus-values – Réserve spéciale des plus-values à long terme IS-BASE-20-20-20 IS – Base d'impositions - Réserve spéciale des plus-values à long terme table de correspondance IS-BASE-20 Actualité liée : X Documents liés : BOI-IS-BASE-20 : IS – Base d'imposition – Plus-values et moins-values BOI-IS-BASE-20-10 : IS- Base d'imposition - Fait générateur et assiette imposable des plus-values ou moins-values - Régime fiscal des plus-values ou moins-values à court terme BOI-IS-BASE-20-20 : IS – Base d'imposition - Régime fiscal des plus-values ou moins-values à long terme BOI-IS-BASE-20-20-10 : IS - Base d'imposition - Régime fiscal des plus-values ou moins-values sur cession de titres de participation BOI-IS-BASE-20-20-10-10 : IS - Base d'imposition - Régime fiscal des plus-values ou moins-values sur cession de titres de participation - Champ d'application BOI-IS-BASE-20-20-10-20 : IS – Base d'imposition - Modalités d'imposition des plus-values ou moins-values sur cession de titres de participation BOI-IS-BASE-20-20-10-30 : IS – Base d'imposition - Plus-values de cession de titres de sociétés à prépondérance immobilière cotées BOI-IS-BASE-20-20-20 : IS – Base d'impositions - Réserve spéciale des plus-values à long terme BOI-IS-BASE-20-20-30 : IS – Base d'imposition – Distributions et plus-values de cession de titres de capital-risque BOI-IS-BASE-20-20-30-10 : IS – Base d'imposition – Distributions et plus-values de cession de titres de capital-risque - Fonds communs de placement à risque (FCPR) BOI-IS-BASE-20-20-30-20 : IS – Base d'imposition - Distributions et plus-values de cession de titres de capital-risque – Sociétés de capital-risque (SCR) BOI-IS-BASE-20-20-40 : IS – Base d'imposition - Produits de la propriété industrielle BOI-IS-BASE-20-30 : IS - Base d'imposition - Régimes particuliers applicables aux plus-values ou moins-values réalisées par les sociétés passibles de l'impôt sur les sociétés BOI-IS-BASE-20-30-10 : IS - Base d’imposition - Régime des plus-values de cession de locaux à usage de bureaux ou à usage commercial destinés à être transformés en local d'habitation BOI-IS-BASE-20-30-10-10 : IS - Base d’imposition - Régime des plus-values de cession de locaux à usage de bureaux ou à usage commercial destinés à être transformés en local d'habitation - Champ d'application BOI-IS-BASE-20-30-10-20 : IS - Base d’imposition - Régime des plus-values de cession de locaux à usage de bureaux ou à usage commercial destinés à être transformés en local d'habitation - Modalités d'imposition - Engagement de transformation BOI-IS-BASE-20-30-20 : IS - Base d'imposition - Régime des moins-values de cession de titres de participation entre entreprises liées BOI-IS-BASE-20-30-30 : IS - Base d'imposition - Transferts de compte à compte portant sur des parts ou actions de sociétés BOI-BIC-BASE-10-20 : BIC - Base d'imposition - Définition de la part de bénéfices imposables en cas de participations dans une société de personnes BOI-BIC-PVMV-10-10-30 : BIC - Plus-values et moins-values - Règles générales - Opérations ou événement ayant pour effet soit une sortie d'actif, soit une dépréciation totale de l'élément – Date de réalisation BOI-BIC-PVMV-10-20-10 : BIC - Plus-values et moins-values – Règles générales - Calcul des plus-values et des moins-values - Détermination du prix de réalisation BOI-BIC-PVMV-20-20-40 : BIC - Plus-values et moins-values – Régime des plus-values et moins-values des entreprises relevant de l'impôt sur le revenu - Définition des plus-values et moins-values à long terme - Plus-values ou profits autres que ceux résultant d'opérations portant sur les droits de la propriété industrielle soumis au régime des plus-values à long terme BOI-BIC-PVMV-30-30-10 : BIC - Plus-values et moins-values - Principes applicables aux cessions de titres de portefeuille BOI-BIC-PVMV-30-30-20 : BIC – Plus-values et moins-values - Plus-values et moins-values du portefeuille-titres – Cession des titres du portefeuille – Dispositions particulières aux droits de souscription BOI-BIC-PVMV-30-30-60-30 : BIC - Plus-values et moins-values du portefeuille-titres - Cession des titres du portefeuille - Dispositions particulières aux échanges d'actions résultant d'une offre publique d'échange – Régime d'imposition des opérations en sursis d'imposition BOI-BIC-PVMV-30-30-70 : BIC – Plus-values et moins-values – Plus-values et moins-values du portefeuille-titres – Cession des titres du portefeuille – Dispositions particulières aux échanges résultant d'opérations de fusion ou de scission de sociétés d'investissement à capital variable et de fonds communs de placement BOI-BIC-PVMV-30-30-90 : BIC – Plus-values et moins-values du portefeuille-titres – Cession des titres du portefeuille – Dispositions particulières à des opérations diverses portant sur les titres du portefeuille BOI-BIC-PVMV-40-40-20 : BIC - Plus-Values et Moins-values – Régimes particuliers - Conséquences de l'annulation de la cession, de la résolution ou de la réduction du prix de cession d'un élément de l'actif immobilisé - Modalités d'application BOI-IS-BASE-50 : IS – Provisions pour dépréciation du portefeuille-titres BOI-IS-BASE-60-20-30-10 : IS – Base d'imposition – Dispositifs particuliers - Règles spécifiques aux FCPR fiscaux – Investissement direct ou indirect dans des sociétés européennes et régime des porteurs de parts BOI-IS-RICI-30-20 : IS – Réductions et crédits d'impôt - Dispositifs particuliers d'imputation BOI-IS-FUS-10-20-40-10 : IS - Régime spécial des fusions - Obligations de la société absorbante - Personne morale passible de l'impôt sur les sociétés d'après le régime de droit commun sur l'intégralité de ses résultats - Règles indépendantes du mode de transcription des apports BOI-IS-GPE-20-20-60 : IS - Régime fiscal des groupes de société - Retraitements nécessaires à la détermination du résultat et de la plus ou moins-value d'ensemble - Traitement de la quote-part de frais et charges relative aux plus ou moins-values de cession de titres de participation BOI-IS-GPE-30-20 : IS - Régime fiscal des groupes de sociétés - Imposition de la plus ou moins-value d'ensemble Signataire des commentaires liés : Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité.
Formule la totalité du texte présent dans la publication.
Bofip, ACTU-2013-00067
Séries / divisions : BIC - RICI, BIC - PTP Texte : L’article 66 de la loi n° 2012-1510 du 29 décembre 2012 de finances rectificative pour 2012 a instauré un crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), dont les commentaires ont été publiés au BOI-BIC-RICI-10-150, le 26 février 2013. Le Collège de l’Autorité des normes comptables (ANC), lors de sa séance du 28 février 2013, a examiné le traitement comptable du produit résultant du crédit d’impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il considère que, en raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, sa comptabilisation, dans les comptes individuels, au crédit d'un sous-compte dédié du compte 64 "charges de personnel" est justifiée. Sa position rendue publique le 1er mars 2013 est consultable sur le site www.anc.gouv.fr. Le traitement fiscal du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi est précisé en matière d'impôt sur les bénéfices, en matière de contribution sur la valeur ajoutée des entreprises, ainsi qu'en matière de participation des salariés. Actualité liée : Actualité publiée le 26/02/2013 Documents liés : BOI-BIC-RICI-10-150-30 : BIC - Réductions et crédits d'impôt - Crédits d'impôt - Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi - Utilisation du crédit d'impôt  BOI-BIC-RICI-10-150-30-10 : BIC – Réductions et crédits d'impôt – Crédits d'impôt –Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi - Utilisation du crédit d'impôt - Comptabilisation - Imputation du crédit d'impôt - Remboursement immédiat de l'excédent pour certaines entreprises BOI-BIC-PTP-10-10-20-10 : BIC – Intéressement et participation - Participation des salariés aux résultats de l'entreprise – Modalités de calcul de la participation globale des salariés aux résultats des entreprises de 50 salariés et plus - Définition des éléments à prendre en compte pour le calcul de la réserve spéciale de participation - Bénéfice net BOI-BIC-PTP-10-10-20-30 : BIC - Participation des salariés aux résultats de l'entreprise - Définition des éléments concourant au calcul de la réserve spéciale - Salaires et la valeur ajoutée Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale.
Développez la publication dans son ensemble par écrit.
Bofip, ACTU-2013-00056
Série / Division : TVA - DED Texte : Des documents du Bulletin officiel des finances publiques sont modifiés afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Les documents  concernés sont recensés ci-après. Actualité liée : x Document lié :  BOI-TVA-DED-50-20-30-10 : TVA - Droits à déduction - Remboursement de la TVA supportée en France par les assujettis non établis en France mais dans un autre État membre de l'Union européenne Signataire du commentaire lié : Jean-Luc Barçon-Maurin, Sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement.
Formule le contenu intégral de la publication en entier.
Bofip, ACTU-2013-00130
Série / Division : RSA - CHAMP Texte : La limite d'exclusion de l'assiette de l’impôt sur le revenu des cadeaux d'une valeur modique offerts par l'entreprise à ses salariés est actualisée pour tenir compte de l'évolution du plafond mensuel de la sécurité sociale. Pour 2013, cette limite s'établit à 154 €. Actualité liée : X Document lié : RSA-CHAMP-20-30-10-10 : RSA - Champ d'application - Éléments du revenu imposable - Revenus accessoires - Indemnités, primes, allocations, gratifications - Salariés du secteur privé. Signataire du document lié : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Formule le contenu intégral de la publication en entier.
Bofip, ACTU-2013-00092
Série / Division :  RSA - PENS Texte : Un document du Bulletin officiel des finances publiques est modifié afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Le document  concerné est recensé ci-après. Actualité liée : x Document lié :  BOI-RSA-PENS-10-20-20 : RSA – Pensions et rentes viagères - Revenus imposables - Allocations versées par des régimes de prévoyance ou des régimes complémentaires obligatoires et prestations servies sous forme de rente Signataire du document lié : Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale
Rédiger l'ensemble du texte qui constitue la publication.
Bofip, ACTU-2013-00104
Série / Division : CF - CPF, ANNX Texte : La procédure de délivrance de l'agrément LASER aux concepteurs de logiciels d'édition a fait l'objet d'une actualisation publiée au BOI-CF-CPF-20-20-20 le 26 mars 2013. En lien avec cette précédente publication, deux annexes ont été actualisées avec les données de 2013. Actualité liée : 26/03/2013 : CF - Actualisation des obligations des contribuables liées au contrôle - Edition LASER d'imprimés fiscaux autres qu'en matière de TVA Documents liés : BOI-ANNX-000272 : ANNEXE - CF - Liste des concepteurs agréés en 2013 par l'ESI de Reims pour les déclarations de résultats, de participation au développement de la formation professionnelle continue, de participation des employeurs à l'effort de construction BOI-ANNX-000273 : ANNEXE - CF - Liste des imprimés ayant été agréés en 2013 pour chaque concepteur par l'ESI de Reims pour les déclarations de résultats, de participation au développement de la formation professionnelle continue, de participation des employeurs à l'effort de construction Signataire des documents liés : Jean-Luc Barçon-Maurin, sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement
Génère l'ensemble du texte contenu dans la publication.
Bofip, ACTU-2013-00126
Série / Division : TVA - LIQ Texte : Un document du Bulletin officiel des finances publiques est modifié afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Le document  concerné est recensé ci-après. Actualité liée : x Document lié :  BOI-TVA-LIQ-40-20 : TVA - Liquidation - Taux - Prestations de services imposables au taux particulier de 2,10 % Signataire du document lié : Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale
Rédiger la totalité du texte de la publication en entier.
Bofip, ACTU-2013-00182
Série / Division : RPPM - RCM Texte : Un document du Bulletin officiel des finances publiques est modifié afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Actualité liée : x Document lié :  BOI-RPPM-RCM-30-30-30-10 : RPPM – Revenus et profits du patrimoine mobilier, gains et profits assimilés – Modalités particulières d'imposition – Régime fiscal des revenus distribués par les sociétés françaises à des non-résidents – Retenue à la source applicable aux produits distribués par les sociétés étrangères exerçant une activité en France – Régime de droit commun Signataire du document lié : Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité
Formuler le contenu intégral de la publication en entier.
Bofip, ACTU-2013-00209
Série / Divisions : TVA - CHAMP, TVA - DED, PAT - ISF, ENR - DMTG Texte : Des documents du Bulletin officiel des finances publiques sont modifiés afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Les documents  concernés sont recensés ci-après. Actualité liée : x Documents liés :  BOI-TVA-CHAMP-30-30-50 : TVA - Champ d'application et territorialité - Exonérations - Achats en franchise BOI-TVA-CHAMP-30-30-50-20 : TVA - Champ d'application et territorialité - Exonérations - Exportations et opérations assimilées - Achats en franchise - Formalités BOI-TVA-DED-30-30-20 : TVA - Droits à déduction - Exclusions du droit à déduction - Limitations concernant certains biens et services - Véhicules ou engins de transport de personnes BOI-PAT-ISF-30-40-60-20 : PAT - ISF - Assiette - Exonérations partielles des parts ou actions objets d'un engagement collectif de conservation - Portée de l'exonération et conséquences du non respect des conditions d'application BOI-ENR-DMTG-10-20-40-20 : ENR - Mutations à titre gratuit - Successions - Champ d'application des droits de mutation par décès - Exonérations et régimes spéciaux - Exonération partielle en raison de la nature du bien transmis - Remise en cause du régime de transmission des parts ou actions de société ayant une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale Signataire des documents liés : Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité
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Bofip, ACTU-2013-00240
Série/Division : BIC - CHG Texte : Le taux de référence servant au calcul du plafonnement des intérêts déductibles en application des dispositions du 3° du 1 de l'article 39 du code général des impôts (CGI) a été mis à jour pour les exercices de douze mois clos du 30 septembre 2013 au 30 décembre 2013. Actualité liée : X Document lié : BOI-BIC-CHG-50-50-30 : BIC - Frais et charges - Charges financières - Intérêts des avances consenties par les associés en sus de leur capital - Taux d'intérêt limite Signature du document lié : Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2015-00198
Séries / Divisions : BIC - DECLA, TVA - DECLA Texte: L'article 371 AJ du code général des impôts a transféré les missions de centres de formalités des entreprises des services impôts des entreprises (SIE) vers les centres de formalités des entreprises (CFE) institutionnels. Ces transferts ne concernent pas les greffes des tribunaux civils statuant en matière commerciale en Alsace-Moselle, ni les greffes des tribunaux mixtes dans les départements d'outre-mer. Par ailleurs, le SIE de la Direction des résidents à l'étranger et des services généraux (DRESG) conserve ses attributions quant aux formalités des entreprises étrangères. Actualité liée: X Documents liés : BOI-BIC-DECLA-30 : BIC - Obligations déclaratives BOI-TVA-DECLA-20-10-10-10 : TVA - Régimes d'imposition et obligations déclaratives et comptables  - Obligations et formalités déclaratives - Obligations et formalités à caractère administratif - Les centres de formalités des entreprises (CFE) - Déclarations à souscrire BOI-TVA-DECLA-20-10-10-20 : TVA - Régimes d'imposition et obligations déclaratives et comptables - Obligations et formalités déclaratives - Obligations et formalités à caractère administratif - Les centres de formalités des entreprises (CFE) - Détermination du centre de formalités des entreprises compétent Signataire des documents liés :  Laurent Martel, Sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement
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Bofip, ACTU-2014-00087
Séries / Divisions : ENR - DMTG, PAT - ISF, CF - INF Texte : 1/ L'article 32 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 crée un compte d'investissement forestier et d'assurance (CIFA) ouvert aux personnes physiques, groupements forestiers et sociétés d'épargne forestière. Alimenté par le produit de coupes des bois et forêts, le CIFA ouvre droit, sous certaines conditions, à une exonération partielle de droits de mutation à titre gratuit (code général des impôts (CGI), art. 793) et d'impôt de solidarité sur la fortune (CGI, art. 885 H), à concurrence des trois quarts du montant des sommes qui y sont déposées. Ces dispositions s'appliquent: - s'agissant des droits de mutation à titre gratuit,  aux successions ouvertes et donations consenties à compter du 31 décembre 2013 ; - s'agissant de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), à compter de l'ISF dû au titre de 2014. 2/ Par ailleurs, l'article 885 H précité du CGI prévoit, sous certaines conditions, une exonération partielle d'ISF pour les biens ruraux loués par bail à long terme ou donnés à bail cessible et pour les parts de groupements fonciers agricoles (GFA) ou de groupements agricoles fonciers (GAF), qui ne sont pas exonérés en totalité de cet impôt au titre du régime des biens professionnels en application respectivement de l'article 885 P du CGI et de l'article 885 Q du CGI.  Cette exonération est acquise à hauteur de 75%, puis de 50% au-delà d'une limite révisée dans la même proportion que la limite supérieure de la première tranche de l'impôt sur le revenu, le résultat étant arrondi à l'euro le plus proche. En application de l'article 2 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014, pour l'ISF dû au titre de l'année 2014, les biens ruraux loués par bail à long terme ou donnés à bail cessible et les parts de GFA ou de GAF sont exonérés, dans les conditions prévues à l'article 885 H du CGI : - à concurrence de 75 % de leur valeur, lorsque la valeur totale des biens loués, quel que soit le nombre de baux, ou lorsque la valeur totale des parts, n'excède pas 102 717 € (au lieu de 101 897 € antérieurement) ; - à concurrence de 50 % au-delà de cette limite. Cette actualisation figure dans le document PAT- ISF-30-40-10 § 210. Actualité liée : X Documents liés : BOI-ENR-DMTG-10-20-30 : ENR - Mutations à titre gratuit - Successions - Champ d'application des droits de mutation par décès - Exonérations en raison de la nature des biens transmis BOI-ENR-DMTG-10-20-30-10 : ENR - Mutations à titre gratuit - Successions - Champ d'application des droits de mutation par décès - Exonération en raison de la nature des biens transmis - Bois et forêts, compte d'investissement forestier et d'assurance (CIFA) et parts de groupements forestiers BOI-ENR-DMTG-10-20-30-20 : ENR - Mutations à titre gratuit - Successions - Champ d'application des droits de mutation par décès - Exonérations en raison de la nature des biens transmis – Bien rural donné à bail à long terme BOI-ENR-DMTG-10-20-30-30 : ENR - Mutations à titre gratuit - Successions - Champ d'application des droits de mutation par décès - Exonérations en raison de la nature des biens transmis - Parts de groupements fonciers agricoles BOI-ENR-DMTG-10-20-30-40 : ENR - Mutations à titre gratuit - Successions - Champ d'application des droits de mutation par décès - Exonérations en raison de la nature des biens transmis – Parts de groupements fonciers ruraux BOI-ENR-DMTG-10-20-30-50 : ENR - Mutations à titre gratuit - Successions - Champ d'application des droits de mutation par décès - Exonérations en raison de la nature des biens transmis - Propriétés non bâties incluses dans certains espaces naturels BOI-PAT-ISF-30-40 : PAT - ISF - Assiette - Autres exonérations BOI-PAT- ISF-30-40-10 : PAT - ISF - Assiette - Autres exonérations - Bois et forêts, compte d'investissement forestier et d'assurance (CIFA), parts de groupements forestiers, biens ruraux loués à long terme et parts de groupements fonciers agricoles non exploitants qui ne peuvent être qualifiés de biens professionnels BOI-CF-INF-20-30 : CF - Infractions et sanctions - Infractions et pénalités particulières aux droits d'enregistrement et à la taxe de publicité foncière Signataire des document liés : Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale
Quelles sont les dispositions de la publication ?
Bofip, ACTU-2014-00027
Série / Division : TVA - SECT Texte : A compter du 1er février 2014, le taux de TVA applicable aux services de presse en ligne reconnus comme tels en application de l'article 1er de la loi n° 86-897 du 1er août 1986 portant réforme du régime juridique de la presse est le taux particulier de 2,10 %. Actualité liée : X Documents liés : BOI-TVA-SECT-40 : TVA - Régimes sectoriels - Régime de la presse BOI-TVA-SECT-40-40 : TVA - Régimes sectoriels - Régime de la presse - Régime applicable aux services de presse en ligne BOI-TVA-GEO-20-10 : TVA - Taux applicables dans les DOM Signataire des documents liés : Bernard CAZENEUVE, Ministre chargé du budget
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Bofip, ACTU-2013-00261
Séries / Divisions : X Texte : Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées chaque semaine depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.  Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.). Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la doctrine antérieure font l'objet d'actualités. Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS "dernières publications"  recevront un message pour chacun des documents republiés.  Compte tenu du nombre important de documents susceptibles d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS "Actualités" qui ne signale que les évolutions doctrinales. Signataire des documents liés : Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité
Développer la publication dans son ensemble par écrit.
Bofip, ACTU-2014-00113
Série / Division : TFP - IFER Texte : L'article 87 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 a étendu l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) prévue par l'article 1519 HA du code général des impôts (CGI) - imposition portant déjà sur les installations gazières et les canalisations de transport de gaz naturel et d'autres hydrocarbures - aux canalisations de transport de produits chimiques. Cette disposition s'applique à compter du 1er janvier 2014. Actualité liée : X Documents liés : BOI-TFP-IFER : TFP - Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) BOI-TFP-IFER-60 : TFP - IFER sur les installations gazières et les canalisations de transport de gaz naturel, d'autres hydrocarbures et de produits chimiques Signataire des document liés : Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale.
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Bofip, ACTU-2014-00061
Série / Division : CF - INF Texte: Des précisions sont apportées sur l'interprétation de la réponse ministérielle Valleix (RM Valleix n°39810, JO AN 17 juin 1991 p. 2382) concernant les modalités de prise en compte des acomptes versés pour la calcul de la majoration au taux de 40% résultant du dépôt tardif d'une déclaration de succession. Actualité liée : x Document lié : BOI-CF-INF-10-20-10 : Infractions et sanctions - Infractions relatives à l'assiette de l'impôt - Défaut ou retard dans la souscription d'une déclaration ou la présentation d'un acte à la formalité Signataire du document lié : Rémi Van Lede, Sous-directeur du contentieux des impôts des particuliers
Composer l'intégralité de la publication sous forme écrite.
Bofip, ACTU-2014-00206
Séries / Divisions : RPPM - RCM, IS - BASE, LETTRE Texte : L'article 23 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 a procédé à l'actualisation, à l'article 119 ter du code général des impôts (CGI), de la référence à la directive relative aux sociétés mères et filiales, dont la dernière refonte a été réalisée par la directive 2011/96/UE du Conseil du 30 novembre 2011 concernant le régime fiscal commun applicable aux sociétés mères et filiales d’États membres différents. En vertu de cette disposition, les dividendes distribués par une société française à une société non résidente sont exonérés, sous conditions, de retenue à la source. La doctrine est mise à jour sur ce sujet. Par ailleurs, des précisions sont apportées quant aux sociétés éligibles (le régime des sociétés mères est applicable aux sociétés soumises à l'impôt sur les sociétés au taux de 15 % prévu au b du I de l'article 219 du CGI). Actualité liée : X Documents liés : BOI-RPPM-RCM-30-30-20-10 : RPPM – Revenus et profits du patrimoine mobilier, gains et profits assimilés – Modalités particulières d'imposition – Régime fiscal des revenus distribués par les sociétés françaises à des non-résidents – Exonérations totales ou partielles de retenue à la source (CGI, art. 119 bis, 2) – Régime de droit commun pour les dividendes distribués aux sociétés mères d'États membres de l'Union européenne BOI-RPPM-RCM-30-30-20-30 : RPPM - Revenus et profits du patrimoine mobilier, gains et profits assimilés - Modalités particulières d'imposition - Régime fiscal des revenus distribués par les sociétés françaises à des non-résidents - Exonérations totales ou partielles de retenue à la source (CGI, art. 119 bis, 2) - Modalités applicables pour les dividendes distribués aux sociétés mères d'États membres de l'union européenne BOI-RPPM-RCM-30-30-20-40 : RPPM - Revenus et profits du patrimoine mobilier, gains et profits assimilés - Modalités particulières d'imposition - Régime fiscal des revenus distribués par les sociétés françaises à des non-résidents - Exonérations totales ou partielles de retenue à la source (CGI, art. 119 bis, 2) - Exonérations doctrinales prévues pour les dividendes distribués aux sociétés mères d'États membres de l'Union européenne BOI-IS-BASE-10-10-10-10 : IS - Base d'imposition - Produits de participation reçus dans le cadre du régime fiscal des sociétés mères et filiales - Conditions relatives aux sociétés éligibles BOI-IS-BASE-10-10-10-20 : IS - Base d'imposition - Produits de participation reçus dans le cadre du régime fiscal des sociétés mères et filiales - Conditions relatives aux participations éligibles au régime spécial BOI-LETTRE-000077 : LETTRE - RPPM - Attestation à produire par une société-mère résidente d'un État membre de l'Union européenne pour bénéficier en France du dispositif de suppression de la retenue à la source sur les dividendes de source française Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Formulez la totalité du texte présent dans la publication.
Bofip, ACTU-2014-00153
Série / Division : BIC - AMT Texte : L'article 20 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 permet un amortissement exceptionnel sur vingt-quatre mois des manipulateurs multi-applications reprogrammables commandés automatiquement, programmables dans trois axes ou plus, qui sont fixés ou mobiles et destinés à une utilisation dans des applications industrielles d'automation. Ce dispositif est prévu en faveur des petites et moyennes entreprises et est placé sous encadrement de minimis. Ce dispositif s'applique aux équipements acquis ou fabriqués entre le 1er octobre 2013 et le 31 décembre 2015. Actualité liée : x Documents liés : BOI-BIC-AMT-20-30 : BIC - Amortissements - Régime des amortissements exceptionnels BOI-BIC-AMT-20-30-110 : BIC - Régime des amortissements exceptionnels - Manipulateurs multi-applications reprogrammables destinés à une utilisation dans des applications industrielles d'automation Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Rédigez l'ensemble du texte qui constitue la publication.
Bofip, ACTU-2014-00129
Série / Division : IS - BASE / IS - GPE Texte : L'article 37 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013  aménage le dispositif de plafonnement général des charges financières applicable aux sociétés soumises à l'impôt sur les sociétés  membres (CGI, art. 223 B bis) ou non membres (CGI, art. 212 bis) d'un groupe fiscal intégré. Ne sont désormais pas prises en compte dans la base du plafonnement les charges financières afférentes aux contrats de financement des stocks de produits faisant l'objet d'une obligation de conservation et dont le cycle de rotation est supérieur à trois ans (CGI, art. 212 bis, IV bis et art. 223 B bis, IV bis). Cette exclusion s'applique aux exercices clos à compter du 31 décembre 2013. Actualité liée : X Documents liés : BOI-IS-BASE-35-40 : IS - Base d'imposition - Limitation de la déduction des charges financières nettes BOI-IS-GPE-20-20-110 : IS - Régime fiscal des groupes de sociétés - Retraitements nécessaires à la détermination du résultat et de la plus ou moins-value d'ensemble - Limitation de la déduction des charges financières nettes Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Écrire la totalité du contenu de la publication.
Bofip, ACTU-2016-00139
Série / division : IR - CHAMP Texte : En application du 4 de l'article 6 du code général des impôts (CGI), les époux ou partenaires de pacte civil de solidarité (PACS) font l'objet d'impositions distinctes dans certaines situations et, en particulier, lorsqu'ils sont séparés de biens et ne vivent pas sous le même toit. Cette règle s'applique aux personnes mariées sous le régime de la participation aux acquêts qui font l'objet d'impositions distinctes lorsqu'elles ne vivent pas sous le même toit. Par ailleurs, plusieurs précisions jurisprudentielles ont été apportées en ce qui concerne les conditions d'application des différents cas d'impositions distinctes. Les commentaires relatifs aux situations d'impositions distinctes obligatoires des époux et partenaires de PACS sont complétés en ce sens. Actualité liée :       X Document lié : BOI-IR-CHAMP-20-20-10 : IR - Champ d'application et territorialité - Dérogations obligatoires à la règle de l'imposition par foyer fiscal Signataire du document lié : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Écrivez la publication dans son intégralité en termes de texte.
Bofip, ACTU-2014-00272
Série / Division : IS - BASE Texte : Un document du Bulletin officiel des finances publiques est modifié afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Le document concerné est recensé ci-après. Actualité liée : x Document lié : BOI-IS-BASE-35-20-20-20 : IS - Base d'imposition - Charges - Limitation des intérêts dans le cadre du dispositif de lutte contre la sous-capitalisation - Intérêts visés Signataire du document  lié : Patrice Laussucq, Sous-directeur du contentieux des impôts des professionnels
Quelles sont les dispositions énoncées dans la publication ?
Bofip, ACTU-2014-00281
Série / Division : IR - RICI Texte : Afin de garantir la qualité de l'installation ou de la pose des équipements, matériaux et appareils, le second alinéa du 2 de l'article 200 quater du code général des impôts (CGI) conditionne le bénéfice du crédit d'impôt, pour certains travaux, au respect de critères de qualification par l'entreprise qui procède à la fourniture et à l'installation des équipements, matériaux et appareils. L'article 46 AX de l'annexe III au CGI, dans sa rédaction issue du décret n° 2014-812 du 16 juillet 2014 pris pour l'application du second alinéa du 2 de l'article 200 quater du CGI et du dernier alinéa du 2 du I de l'article 244 quater U du CGI liste les catégories de travaux pour lesquels l'entreprise qui procède à la fourniture et à l'installation des équipements, matériaux et appareils est soumise au respect de critères de qualification. Il précise que l'entreprise réalisant les travaux doit être titulaire d'un signe de qualité afférent aux travaux pour justifier du respect de ces critères de qualification. Sous réserve de dispositions transitoires, ces nouvelles conditions d'application du crédit d'impôt s'appliquent aux dépenses payées à compter du 1er janvier 2015 en France métropolitaine et du 1er octobre 2015 dans les départements d'outre-mer. Actualité liée :  X Documents liés : BOI-IR-RICI-280 : IR - Crédit d'impôt afférent aux dépenses en faveur du développement durable BOI-IR-RICI-280-10-30 : IR - Crédit d'impôt afférent aux dépenses en faveur du développement durable - Nature des dépenses éligibles au crédit d'impôt BOI-IR-RICI-280-20 : IR - Crédit d'impôt afférent aux dépenses en faveur du développement durable - Conditions d'application BOI-IR-RICI-280-20-30 : IR - Crédit d'impôt afférent aux dépenses en faveur du développement durable - Conditions tenant au respect de critères de qualification de l'entreprise réalisant les travaux BOI-IR-RICI-280-40 : IR - Crédit d'impôt afférent aux dépenses en faveur du développement durable - Modalités d'application Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale
Formulez la totalité du texte présent dans la publication.
Bofip, ACTU-2014-00216
Séries / Divisions : X Texte : Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées chaque semaine depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.  Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.). Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la doctrine antérieure font l'objet d'actualités. Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS "dernières publications"  recevront un message pour chacun des documents republiés.  Compte tenu du nombre important de documents susceptibles d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS "Actualités" qui ne signale que les évolutions doctrinales. Signataire des documents liés : Patrice Laussucq, Sous-directeur du contentieux des impôts des professionnels
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Bofip, ACTU-2015-00053
Séries / Divisions : RFPI - PVI, BA - BASE, BNC - BASE, BIC - PVMV, IS - BASE Texte : L'article 238 octies A du code général des impôts (CGI) et l'article 210 F du CGI prévoient respectivement un régime d'exonération des plus-values de cession d'un droit de surélévation réalisées par les entreprises relevant de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés et un régime d'imposition au taux réduit d'impôt sur les sociétés de 19 % des plus-values nettes réalisées par une personne morale soumise à l'impôt sur les sociétés lors de la cession de locaux à usage de bureau ou à usage commercial destinés à être transformés en immeubles d'habitation. Le 9° du II de l'article 150 U du CGI prévoit également une exonération, sous conditions, de la plus-value résultant de la cession d'un droit de surélévation par des personnes physiques ou des sociétés ou groupements qui relèvent de l'article 8 du CGI, de l'article 8 bis du CGI, et de l'article 8 ter du CGI, passibles de l'impôt sur le revenu dans les conditions prévues à l'article 150 U du CGI, en vue de la réalisation de locaux destinés à l'habitation. L'article 10 de la loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015 proroge l'application de ces dispositifs, qui visaient initialement les cessions réalisées au plus tard le 31 décembre 2014, aux cessions réalisées au plus tard le 31 décembre 2017. Actualité liée : X Documents liés : BOI-RFPI-PVI-10-40-40 : RFPI - Plus-values immobilières - Exonération de la cession d'un droit de surélévation. BOI-BA-BASE-20-20-30-80 : BA - Base d'imposition - Plus-values et moins-values de cessions d'éléments d'actif - Exonération des plus-values de cession de droit de surélévation BOI-BNC-BASE-30-30-30-40 : BNC - Base d’imposition - Plus-values ou moins-values - Modalités d'imposition - Exonération des plus-values de cession d'un droit de surélévation BOI-BIC-PVMV-40-10-80 : BIC - Plus-values et moins-values - Régimes particuliers - Plus et moins-values en cours d'exploitation - Exonération des plus-values de cession d'un droit de surélévation BOI-IS-BASE-20-30 : IS - Base d'imposition - Régimes particuliers applicables aux plus-values ou moins-values réalisées par les sociétés passibles de l'impôt sur les sociétés BOI-IS-BASE-20-30-10 : IS - Base d'imposition - Régime des plus-values de cession de locaux à usage de bureaux ou à usage commercial destinés à être transformés en local d'habitation Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Quelles dispositions sont incluses dans la publication ?
Bofip, ACTU-2015-00064
Séries / Divisions : RSA - CHAMP, BAREME, ANNX Texte : Pour la détermination de l'assiette de l'impôt sur le revenu au titre des revenus de l'année 2015, les montants suivants sont mis à jour : - la limite d'exclusion de l'assiette de l'impôt sur le revenu des cadeaux d'une valeur modique offerts par l'entreprise à ses salariés est actualisée pour tenir compte de la revalorisation du plafond mensuel de la sécurité sociale en 2015. Elle est ainsi fixée à 159 euros pour l'année 2015 ; - les limites d'exonération des indemnités forfaitaires pour frais professionnels, ainsi que le montant des avantages en nourriture et logement, sont revalorisés de 0,9 % en 2015, conformément au taux prévisionnel d'inflation fixé en annexe du projet de loi de finances pour 2015. Actualité liée : X Documents liés : BOI-RSA-CHAMP-20-30-10-10 : RSA - Champ d'application - Éléments du revenu imposable - Revenus accessoires - Indemnités, primes, allocations, gratifications - Salariés du secteur privé  BOI-RSA-CHAMP-20-50-10-20 : RSA - Champ d'application - Éléments du revenu imposable - Exonération des allocations pour frais d'emploi - Cas particulier des allocations forfaitaires BOI-BAREME-000002 : BAREME - RSA - Barème d'évaluation forfaitaire de l'avantage en nature logement applicable  BOI-BAREME-000014 : BAREME - RSA - Évaluation forfaitaire de l'avantage en nature nourriture BOI-ANNX-000062 : ANNEXE - RSA - Indemnités de grand déplacement allouées aux salariés envoyés à l'étranger Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, directrice de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2015-00118
Séries / Divisions : IR - RICI, ANNX Texte : L'article 28 de la loi n° 2014-1655 du 29 décembre 2014 de finances rectificative pour 2014 abroge, à compter de l'imposition des revenus de 2015, l'article 200 sexies du code général des impôts. La prime pour l'emploi due au titre des revenus perçus en 2014 reste attribuée en 2015 dans les conditions de droit commun. En revanche, la prime pour l'emploi ne sera plus attribuée à compter de 2016 au titre des revenus perçus à compter du 1er janvier 2015. Elle sera remplacée une nouvelle prestation, dénommée prime d'activité, versée par les caisses d'allocations familiales à compter de 2016. Actualité liée : x Documents liés : BOI-IR-RICI-150-20: IR - Réductions et crédits d’impôt - Sommes versée pour l'emploi d'un salarié à domicile, à une association agréée ou à un organisme habilité ou conventionné ayant le même objet - modalités d'application et cas de remise en cause BOI-IR-RICI-310: IR - Réductions et crédits d’impôt - Prime pour l'emploi BOI-IR-RICI-310-10: IR - Réductions et crédits d’impôt - Prime pour l'emploi - Conditions d'éligibilité à la prime pour l'emploi BOI-IR-RICI-310-10-10: IR - Réductions et crédits d’impôt - Prime pour l'emploi - Conditions d'éligibilité - Conditions tenant aux personnes bénéficiaires BOI-IR-RICI-310-10-20: IR - Réductions et crédits d’impôt - Prime pour l'emploi - Conditions d'éligibilité - Nature des revenus professionnels BOI-IR-RICI-310-10-30: IR - Réductions et crédits d’impôt - Prime pour l'emploi - Conditions d'éligibilité - Niveau du revenu BOI-IR-RICI-310-20: IR - Réductions et crédits d’impôt - Prime pour l'emploi - Détermination de la prime pour l'emploi BOI-ANNX-000025 : ANNEXE - IR - Seuils, limites de revenus servant au calcul de la prime pour l'emploi (revenus 2011) BOI-ANNX-000026 : ANNEXE - IR - Modalités de calcul de la prime pour l'emploi pour chaque membre du foyer fiscal (revenus 2011) BOI-ANNX-000028 : ANNEXE - IR - Majorations de la prime pour l'emploi en fonction de la situation de famille (revenus 2011) Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Développe la publication dans son ensemble par écrit.
Bofip, ACTU-2015-00149
Série / Division : IS  - BASE Texte : L'article 75 de la loi n° 2014-1655 du 29 décembre 2014 de finances rectificative pour 2014 modifie certaines règles du régime de la taxation au tonnage, prévu à l'article 209-0 B du code général des impôts (CGI). Deux évolutions visent à assurer la compatibilité du régime avec le droit européen de la concurrence. En premier lieu, l'option pour le régime ne peut plus être exercée que si l'entreprise de transport maritime exploite une proportion au moins égale à 25 % de tonnage net sous pavillon d'un État membre de l’Union européenne ou d'un État partie à l'accord sur l'Espace économique européen. Cette règle ne modifie pas la condition tenant à l'engagement que doit prendre l'entreprise de maintenir ou augmenter la proportion de tonnage net qu'elle exploite sous ces pavillons à la date d'ouverture du premier exercice de la période décennale, l'engagement pouvant donc porter sur le respect d'une proportion supérieure à 25 %. En second lieu, la proportion de tonnage net sous pavillon européen s'apprécie en tenant compte des navires battant pavillons de l'Espace économique européen. Par ailleurs, l'appréciation de cette proportion au niveau du groupe fiscal devient la règle, au lieu d'être utilisée à titre subsidiaire lorsque l'une des sociétés du groupe ne respecte pas son engagement individuel. Ces dispositions s'appliquent aux entreprises qui exercent l'option au titre d'un exercice clos à compter du 27 novembre 2014. Pour les entreprises qui, à cette même date, ont déjà exercé l'option, le respect de l'engagement mentionné au deuxième alinéa du I de l'article 209-0 B du CGI, dans sa rédaction antérieure à l'article 75 de la loi n° 2014-1655 de finances rectificative pour 2014, s'apprécie, au titre de leurs exercices clos à compter de ladite date, compte tenu du tonnage net exploité sous pavillon d'un Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen et dans le cas des sociétés membres d'un groupe, compte tenu de la proportion de tonnage net total exploité par les sociétés membres du groupe. Enfin, l'article 75 de la loi précitée inclut dans le champ du régime les navires armés au commerce pris en location dans le cadre d'une opération de crédit-bail ou de location assortie d'une option d'achat. Les nouveaux commentaires figurant au BOI-IS-BASE-60-40-20-20 et au BOI-IS-BASE-60-40-20-30 font l'objet d'une consultation publique du 1er juillet 2015 au 24 juillet 2015 inclus pour permettre aux personnes intéressées d'adresser leur remarques éventuelles à l'administration. Ces remarques doivent être formulées par courriel adressé à l'adresse suivante : bureau.b1-dlf@dgfip.finances.gouv.fr . Seules les contributions signées seront examinées. Dès la présente publication, vous pouvez vous prévaloir de ces commentaires jusqu'à leur éventuelle révision à l'issue de la consultation. Actualité liée : x Documents liés :  BOI-IS-BASE-60-40-10 : IS - Base d'imposition - Dispositifs particuliers - Régime optionnel de taxation au tonnage des entreprises de transport maritime - Champ d'application BOI-IS-BASE-60-40-20 : IS - Base d'imposition - Dispositifs particuliers - Régime optionnel de taxation au tonnage des entreprises de transport maritime - Option, conditions d'éligibilité et sanctions BOI-IS-BASE-60-40-20-20 : IS - Base d'imposition - Dispositifs particuliers - Régime optionnel de taxation au tonnage des entreprises de transport maritime - Conditions d'éligibilité BOI-IS-BASE-60-40-20-30 : IS - Base d'imposition - Dispositifs particuliers - Régime optionnel de taxation au tonnage des entreprises de transport maritime - Sanction du non respect des conditions d'éligibilité Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Écris la totalité du contenu de la publication.
Bofip, ACTU-2019-00167
Séries / Divisions : BA - RICI ; BIC - CHG ; BIC - RICI  ; IS - GPE ; FORM Texte : Le dispositif de réduction d'impôt en faveur du mécénat d'entreprise, prévu à l'article 238 bis du code général des impôts (CGI), a été modifié par les articles 61, 148 et 149 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019. Ainsi, le dispositif du mécénat est étendu aux versements effectués au profit d'organismes publics ou privés ayant pour activité principale la présentation au public d’œuvres audiovisuelles, dans les conditions prévues au e du 1 de l'article 238 bis du CGI (loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, art. 61). Cette mesure s'applique à l'impôt sur le revenu dû au titre de l'année 2018 et des années suivantes et à l'impôt sur les sociétés dû au titre des exercices clos à compter du 31 décembre 2018. Par ailleurs, un nouveau plafond de versements a été instauré. Ainsi, les versements effectués par les entreprises ouvrent droit à la réduction d'impôt dans la limite de 10 000 € ou de 5 ‰ du chiffre d'affaires lorsque ce dernier montant est plus élevé (loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, art. 148). Ce nouveau plafond concerne également les dépenses effectuées au titre du dispositif de déduction spéciale en faveur des entreprises qui achètent des œuvres originales d'artistes vivants, prévu à l'article 238 bis AB du CGI. Cette mesure s'applique aux versements effectués au cours des exercices clos à compter du 31 décembre 2019. En outre, les entreprises qui effectuent au cours d'un exercice plus de 10 000 € de dons et versements ouvrant droit à la réduction d'impôt doivent désormais déclarer à l'administration fiscale le montant et la date de ces dons et versements, l'identité des bénéficiaires ainsi que, le cas échéant, la valeur des biens et services reçus, directement ou indirectement, en contrepartie (loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, art. 149). Cette mesure est applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. Enfin, les conditions d'application et le taux de l'amende prévue à l'article 1740 A du CGI ont été modifiés par l'article 203 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019. Désormais, les organismes ne respectant pas les conditions posées par l'article 238 bis du CGI et qui délivrent sciemment des certificats, reçus ou attestations permettant à un contribuable d’obtenir indûment cette réduction d’impôt sont passibles d’une amende fiscale égale à 60 % des sommes indûment mentionnées sur les documents délivrés au contribuable. Lorsque ces documents ne mentionnent pas une somme, l'amende est égale au montant de la réduction d'impôt indûment obtenue. Actualité liée : X Documents liés : BOI-BA-RICI-10-20 : BA - Réductions d'impôt - Mécénat ou réduction d'impôt pour dons en faveur des œuvres ou organismes visés à l'article 238 bis du CGI BOI-BIC-CHG-70 : BIC - Frais et charges - Dépenses non liées à l'objet de l'entreprise rendues déductible par la loi : mesures en faveur du mécénat BOI-BIC-CHG-70-10 : BIC - Frais et charges - Dépenses non liées à l'objet de l'entreprise rendues déductibles par la loi en faveur du mécénat - Dépenses d'acquisition d'œuvres d'artistes vivants ou d'instruments de musique BOI-BIC-RICI-20 : BIC - Réductions et crédits d'impôt - Réductions d'impôt BOI-BIC-RICI-20-30 : BIC - Réductions d'impôts - Mécénat ou réduction d'impôt pour les dons en faveur des œuvres et organismes visés à l'article 238 bis du CGI BOI-BIC-RICI-20-30-10-10 : BIC - Réductions d'impôts - Mécénat ou réduction d'impôt pour les dons en faveur des œuvres et organismes visés à l'article 238 bis du CGI - Champ d'application - Entreprises concernées et organismes bénéficiaires des dons BOI-BIC-RICI-20-30-10-15 : BIC - Réductions d'impôt - Mécénat ou réduction d'impôt pour les dons en faveur des œuvres et organismes visés à l'article 238 bis du CGI - Champ d'application - Cas particuliers BOI-BIC-RICI-20-30-10-20 : BIC - Réductions d'impôts - Mécénat ou réduction d'impôt pour les dons en faveur des œuvres et organismes visés à l'article 238 bis du CGI - Champ d'application - Conditions relatives aux versements effectués par les entreprises BOI-BIC-RICI-20-30-10-30 : BIC - Réductions d'impôts - Mécénat ou réduction d'impôt en faveur des œuvres et organismes visés à l'article 238 bis du CGI - Champ d'application - Sanctions et procédure de rescrit BOI-BIC-RICI-20-30-20 : BIC - Réductions d'impôts - Mécénat ou réduction d'impôt pour les dons en faveur des œuvres et organismes visés à l'article 238 bis du CGI - Détermination de la réduction d'impôt BOI-BIC-RICI-20-30-30 : BIC - Réductions d'impôts - Mécénat ou réduction d'impôt pour les dons en faveur des œuvres et organismes visés à l'article 238 bis du CGI - Utilisation de la réduction d'impôt BOI-IS-GPE-30-30-30-30 : IS - Régime fiscal des groupes de sociétés - Paiement de l'impôt - Utilisation de créances et imputation de crédits d'impôt - Réduction d'impôt mécénat BOI-FORM-000040 : FORMULAIRE - BIC - Réserve spéciale constituée en application de l'article 238 bis AB du CGI Signataire des documents liés : Christophe Pourreau, Directeur de la législation fiscale
Composez l'intégralité de la publication sous forme écrite.
Bofip, ACTU-2019-00186
Séries / Division : DAE, CF - INF Texte : L'article 5 de la loi n° 2018-727 du 10 août 2018 pour un État au service d'une société de confiance instaure une réduction de moitié du montant de l'intérêt de retard, codifiée au V de l'article 1727 du code général des impôts, lorsque le contribuable de bonne foi dépose spontanément une déclaration rectificative et paie les droits correspondants. Des précisions sont apportées sur les modalités d'application de ces nouvelles dispositions relatives à l'exercice du droit à l'erreur en matière fiscale. Par ailleurs, ces documents sont modifiés par l'article 55 de la loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificatives pour 2017 qui fixe le taux de l'intérêt de retard à 0,20 % courant du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2020. Actualité liée : X Documents liés : BOI-DAE : Droit à l’erreur BOI-DAE-10 : Droit à l’erreur - Exercice du droit à l’erreur en matière fiscale BOI-DAE-20 : Droit à l’erreur - Dispositions fiscales intégrant le droit à l'erreur BOI-DAE-20-10 : Droit à l’erreur - Dispositions fiscales intégrant le droit à l'erreur - Réduction de moitié de l’intérêt de retard en cas de dépôt spontané d’une déclaration rectificative BOI-CF-INF-10-10-20 : CF - Infractions et sanctions - Infractions et pénalités fiscales communes à tous les impôts - Calcul de l'intérêt de retard BOI-CF-INF-10-30 : CF - Infractions et sanctions - Infractions et pénalités fiscales communes à tous les impôts - Infractions relatives au recouvrement Signataire des documents liés : Édouard Marcus, Chef du service juridique de la fiscalité
Écrivez la publication dans son intégralité en termes de texte.
Bofip, ACTU-2019-00066
Série / Division :      X Texte : Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées régulièrement depuis l'ouverture de la base documentaire. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.  Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.). Signataire des documents liés : Florence LERAT, Sous-directrice du contentieux des impôts des professionnels
Quelle est la lettre de la publication ?
Bofip, ACTU-2020-00041
Séries / Division : BIC - CHAMP ; RES Texte : Aux termes de l’article 44 quaterdecies du code général des impôts (CGI), les sociétés soumises à l'impôt sur le revenu ou l'impôt sur les sociétés peuvent bénéficier d'un abattement sur les bénéfices provenant d'une exploitation dans une zone franche d'activité (ZFA) dans un département outre-mer. Des précisions doctrinales sont apportées concernant la situation d’entreprises qui exercent à titre principal une activité de transport par véhicule sanitaire léger (VSL). Actualité liée : X Documents liés : BOI-BIC-CHAMP-80-10-85 : BIC - Champ d'application et territorialité - Exonérations - Exploitations situées dans les zones franches d'activité nouvelle génération dans les départements d'outre-mer (DOM) BOI-RES-000062 : RESCRIT - BIC - Zones franches d'activités (ZFA) situées dans les départements d'outre-mer - Éligibilité de l'activité de transport par véhicule sanitaire léger (VSL) à l'abattement prévu à l'article 44 quaterdecies du CGI Signature des documents liés : Édouard Marcus, chef du service juridique de la fiscalité
Produis l'intégralité de la publication en écriture.
Bofip, ACTU-2019-00171
Série / Division :      X Texte : Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées régulièrement depuis l'ouverture de la base documentaire. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.  Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.). Signataire du document lié : Florence LERAT, Sous-directrice du contentieux des impôts des professionnels
Composez l'intégralité de la publication sous forme écrite.
Bofip, ACTU-2020-00134
Série / Division : ENR - DMTOI Texte : L'article 17 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 étend et clarifie le périmètre de l'exonération des droits d'enregistrement et de la taxe de publicité foncière dont bénéficient les opérations réalisées par les établissements publics d'enseignement supérieur et de recherche en application de l'article 1040 du code général des impôts (CGI). Par ailleurs, des précisions sont apportées concernant l'application aux syndicats mixtes de l'exonération prévue par l'article 1042 du CGI. Actualité liée : 30/07/2020 : ENR - Mutations à titre gratuit - Successions - Terme de l'exonération de DMTG prévue à l'article 794 du CGI au profit des collectivités territoriales et de certains organismes publics - Clarification du champ d'application de l'exonération de DMTG prévue à l'article 1040 du CGI au profit de l'État et de certains établissements publics (loi n°2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, art. 17 et 136) Documents liés : BOI-ENR-DMTOI-10-80 : ENR - Mutations de propriété à titre onéreux d'immeubles - Mutations autres que les échanges - Régimes applicables aux opérations réalisées par les collectivités publiques ou par des organismes parapublics BOI-ENR-DMTOI-10-80-10 : ENR - Mutations de propriété à titre onéreux d'immeubles - Mutations autres que les échanges - Régimes applicables aux opérations réalisées par les collectivités publiques ou par des organismes parapublics - Régime fiscal privilégié des acquisitions réalisées par les personnes de droit public en raison de leur qualité Signataire des documents liés : Bruno Mauchauffée, adjoint du directeur de la législation fiscale
Quelles dispositions sont incluses dans la publication ?
Bofip, ACTU-2020-00235
Séries / Division : TVA - CHAMP ; ANNX Texte : Le 4° du II de l'article 262 du code général des impôts (CGI) prévoit que sont exonérées de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) les opérations de livraison, de transformation, de réparation, d'entretien, d'affrètement et de location portant sur des aéronefs utilisés par des compagnies de navigation aérienne dont les services à destination ou en provenance de l'étranger représentent au moins 80 % des services qu'elles exploitent. Cette condition d'éligibilité est appréciée au vu des déclarations souscrites par les compagnies aériennes auprès de leur ministère de tutelle. En vue de bénéficier de cette exonération, les compagnies aériennes sont tenues de délivrer à chacun de leurs fournisseurs une attestation certifiant qu'elles remplissent bien les conditions leur permettant de prétendre au dispositif. Afin de simplifier cette obligation, sont réputées satisfaire à cette condition et sont donc dispensées de produire les attestations les compagnies aériennes françaises mentionnées au BOI-ANNX-000215. La liste publiée au BOI-ANNX-000215 est actualisée en fonction des données de trafic de l'année 2019. Actualité liée :         X Document lié : BOI-ANNX-000215 : ANNEXE - TVA - Liste des compagnies aériennes françaises réputées remplir les conditions du 4° du II de l'article 262 du CGI et pouvoir bénéficier de la dispense d'attestations auprès de leurs fournisseurs Signataire du document lié : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
Formulez le contenu intégral de la publication en entier.
Bofip, ACTU-2017-00075
Séries / Division : BA - BASE, IS - BASE Texte : Sur les plans comptable et fiscal, les aides agricoles découplées (aides européennes directes au revenu) doivent être rattachées à la date de dépôt de leur demande. Toutefois, il était admis, sous certaines conditions, qu'elles puissent être rattachées à la date de réception de la lettre de fin d'enregistrement puis, dans le cadre de la mise en place du régime de paiement de base et des paiements connexes (DPB), à la date de réception de la lettre de fin d'instruction. Compte tenu de la disparition à terme de ces lettres, est substituée à la date de leur réception celle du 16 octobre, date à partir de laquelle les États membres sont autorisés à verser des avances aux exploitants agricoles au titre des aides relevant de la politique agricole commune. Par ailleurs, les exploitants clôturant leur exercice du 15 mai au 14 juin de chaque année sont autorisés fiscalement à rattacher les créances correspondant aux DPB 2016 à la date du 15 mai 2016, nonobstant le report exceptionnel de la date limite de dépôt des demandes d'aides au 15 juin 2016. Actualité liée : X Documents liés : BOI-BA-BASE-20-10-10 : BA - Base d'imposition - Régimes réels d'imposition - Période d'imposition et détermination du bénéfice imposable BOI-IS-BASE-60-30 : IS - Base d'imposition - Autres dispositifs particuliers Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Formulez le contenu intégral de la publication en entier.
Bofip, ACTU-2017-00085
Séries / Divisions : IR - CHAMP, IR - BASE, IR - LIQ, IR - RICI, IR - DOMIC, BAREME Texte : L'article 2 de la loi n° 2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 prévoit : - l'indexation, au taux de 0,1 %, des limites des tranches du barème de l'impôt sur le revenu et des seuils et limites qui lui sont associés. Cette revalorisation qui s'applique à compter de l'impôt dû en 2017 sur le revenu de 2016, concerne notamment le plafonnement de l'avantage maximal en impôt procuré par les demi-parts supplémentaires de quotient familial ; - la création d'une réduction d'impôt codifiée au b du 4 du I de l'article 197 du code général des impôts (CGI). Elle s'applique à compter de l'impôt dû en 2017 sur le revenu de 2016. En matière de fiscalité directe locale, l'article 49 de la loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016 de finances rectificative pour 2016 adapte les montants de revenus retenus pour établir le droit aux dispositifs d'allègement de taxe d'habitation et de taxe foncière sur les propriétés bâties à Mayotte. Cette mesure s'applique aux impositions dues au titre des années 2017 à 2019. Enfin, conformément au I de l'article 1414 A du CGI et au III de l'article 1417 du CGI, le montant des abattements prévus au I de l'article 1414 A du CGI et celui des revenus prévus aux I, I bis et II de l'article 1417 du CGI retenus pour les allègements de fiscalité directe locale des ménages sont indexés comme la limite supérieure de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu, soit 0,1 %. Cette revalorisation s'applique pour la taxe d'habitation et la taxe foncière sur les propriétés bâties dues au titre de 2017 Actualité liée : X Documents liés : BOI-IR-CHAMP-20-10 : IR - Champ d'application et territorialité - Principe de l'imposition par foyer fiscal BOI-IR-BASE-40 : IR - Base d'imposition - Abattements spéciaux pour personnes âgées, invalides ou enfants à charge ayant fondé un foyer distinct BOI-IR-LIQ-20-10 : IR - Liquidation - Détermination de l'impôt brut BOI-IR-LIQ-20-20 : IR - Liquidation - Corrections affectant le montant de l'impôt brut BOI-IR-LIQ-20-20-10 : IR - Liquidation - Corrections affectant le montant de l'impôt brut - Plafonnement global de certains avantages fiscaux BOI-IR-LIQ-20-20-10-10 : IR - Liquidation - Corrections affectant le montant de l'impôt brut - Plafonnement global de certains avantages fiscaux - Champ d'application BOI-IR-LIQ-20-20-20 : IR - Liquidation - Corrections affectant le montant de l'impôt brut - Plafonnement des effets du quotient familial BOI-IR-LIQ-20-20-30 : IR - Liquidation - Corrections affectant le montant de l'impôt brut - Décote et réduction d'impôt prévues au 4 du I de l'article 197 du code général des impôts BOI-IR-LIQ-20-20-40 : IR - Liquidation - Autres corrections affectant le montant de l'impôt brut BOI-IR-LIQ-20-30-10 : IR - Liquidation - Modalités particulières d'imposition - Départements d'outre-mer BOI-IR-RICI-30 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre des frais de scolarité des enfants poursuivant des études secondaires ou supérieures BOI-IR-DOMIC-10-20-10 : IR - Situations particulières liées au domicile - Application du droit interne en l'absence de conventions fiscales internationales - Modalités d'imposition - Base et calcul de l'impôt sur le revenu BOI-BAREME-000006 : BAREME - IF - Limites d'application des abattements, exonérations et dégrèvements de taxe foncière sur les propriétés bâties et de taxe d'habitation Signataire des documents liés : Véronique Bied-Charreton, Directrice de la législation fiscale
Composez l'intégralité du contenu textuel de la publication.
Bofip, ACTU-2019-00061
Séries / Divisions : BIC - CHAMP ; BIC - PVMV Texte : 1/ L'article 155 du code général des impôts (CGI) prévoit que l’activité de loueur en meublé est exercée à titre professionnel lorsque trois conditions sont cumulativement réunies : - un membre du foyer fiscal au moins est inscrit au registre du commerce et des sociétés (RCS) en qualité de loueur professionnel, - les recettes annuelles retirées de cette activité par l'ensemble des membres du foyer fiscal excèdent 23 000 €, - les recettes excèdent les revenus du foyer fiscal soumis à l'impôt sur le revenu. Ces dispositions, anciennement prévues à l'article 151 septies du CGI, ont été transférées à l'article 155 du CGI par l'article 13 de la loi n° 2010-1658 du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010. Dans une décision n° 2017-689 QPC du 8 février 2018, le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution, pour la qualification de loueur en meublé à titre professionnel, la condition tenant à l’obligation d’inscription d’un des membres du foyer fiscal au RCS prévue alors au VII de l'article 151 septies du CGI. À compter de cette décision, la condition d'inscription au RCS figurant dans les dispositions actuelles de l'article 155 du CGI n'est plus exigée pour la qualification de loueur en meublé professionnel. 2/ Par ailleurs, l'article 35 bis du CGI prévoit que les personnes qui louent ou sous-louent une partie de leur habitation principale sont exonérées d'impôt sur le revenu pour les produits de cette location lorsque les pièces louées constituent pour le locataire ou le sous-locataire en meublé sa résidence principale et que le prix de la location est fixé dans des limites raisonnables. Pour apprécier si le prix de la location est raisonnable, l'administration publie deux plafonds selon les régions, réévalués chaque année, en deçà desquels le loyer est réputé raisonnable. Pour 2019, les plafonds annuels de loyer par mètre carré de surface habitable, charges non comprises, sont fixés à 187 euros en Ile-de-France et à 138 euros dans les autres régions. Actualité liée : X Documents liés : BOI-BIC-CHAMP-40-10 : BIC - Champ d'application et territorialité - Location meublée - Champ d'application et détermination du caractère professionnel de l'activité BOI-BIC-CHAMP-40-20 : BIC - Champ d'application et territorialité - Location en meublé - Régime fiscal BOI-BIC-PVMV-40-20-20-20 : BIC - Plus-values et moins-values - Régimes particuliers - Exonération des plus-values professionnelles réalisées lors du départ à la retraite du cédant - Conditions de l'exonération tenant à la nature des biens cédés Signataire des documents liés : Bruno Mauchauffée, Adjoint du Directeur de la législation fiscale
Développer la publication dans son ensemble par écrit.
Bofip, ACTU-2014-00219
Série / Division : ENR - JOMI Texte : Les baux réels immobiliers définis à l'article L. 254-1 du code de la construction et de l'habitation (CCH) sont exonérés de taxe de publicité foncière en application des dispositions du 1° de l'article 743 du code général des impôts (CGI) lorsqu'ils sont consentis à un preneur avec obligation de construire et, sur délibération des conseils généraux, en application des dispositions de l'article 1594 J du CGI, lorsqu'ils sont consentis à un preneur avec obligation de réhabiliter des constructions existantes. Actualité liée : X Document lié : BOI-ENR-JOMI-10 : ENR - Mutations de jouissance à titre onéreux - Baux d'immeubles Signataire du document lié : Antoine Magnant, sous-directeur de la fiscalité des transactions
Rédiger l'ensemble du texte qui constitue la publication.
Bofip, ACTU-2015-00014
Séries / divisions : TCA - FIN, TCA - FTPV,  CF - PGR Texte : L'article 20 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 introduit de nouvelles modalités déclaratives pour les redevables de la taxe sur les ordres annulés dans le cadre d'opérations à haute fréquence (CGI, art. 235 ter ZD bis) et du prélèvement sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations théâtrales à caractère pornographique (CGI, art. 1605 sexies). La taxe sur les ordres annulés dans le cadre d'opérations à haute fréquence ainsi que le prélèvement sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations théâtrales à caractère pornographique sont déclarés et liquidés sur l'annexe à la déclaration de TVA n° 3310 A (CERFA n° 10960) ou sur la déclaration n° 3517 (CERFA n° 11417)  pour les opérateurs relevant du régime simplifié d'imposition (déclarations disponibles en ligne sur www.impots.gouv.fr, à la rubrique "Recherche de formulaires"). Sont également modifiés les commentaires relatifs au délai de reprise de l'administration concernant le prélèvement sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations théâtrales à caractère pornographique. Actualité liée : 04/02/2015 :TFP - Obligations déclaratives et tarification de l'imposition forfaitaire sur les pylônes - Obligations déclaratives de la taxe sur les éoliennes maritimes (Loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013, art. 20) Documents liés : BOI-TCA-FIN-20  : TCA - Taxe sur les ordres annulés dans le cadre d'opérations à haute fréquence BOI-TCA-FTPV :TCA - Prélèvement sur les films pornographiques ou d'incitation à la violence et sur les représentations théâtrales à caractère pornographique BOI-CF-PGR-10-30 : CF - Prescription du droit de reprise de l'administration - Délais de reprise en matière de taxes sur le chiffre d'affaires et taxes assimilées et d'impôts directs locaux Signataire des documents liés : Laurent Martel, Sous-directeur des professionnels et de l'action en recouvrement
Rédige l'ensemble du texte qui constitue la publication.
Bofip, ACTU-2016-00136
Séries / Divisions : X Texte : Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées régulièrement depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.  Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.). Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la doctrine antérieure font l'objet d'actualités. Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS "dernières publications"  recevront un message pour chacun des documents republiés.  Compte tenu du nombre important de documents susceptibles d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS "Actualités" qui ne signale que les évolutions doctrinales. Signataire des documents liés : Patrice Laussucq, Sous-directeur du contentieux des impôts des professionnels
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Bofip, ACTU-2020-00268
Série / Division : RFPI - PVINR Texte : Par convention signée le 1er octobre 2020, la société à responsabilité limitée Honoré Patrimoine (SIREN 752 484 568) est désormais agréée pour représenter, au sens de l'article 289 A du code général des impôts (CGI), tout redevable, personne physique ou morale, établi ou domicilié hors de France au titre des prélèvements visés à l'article 244 bis A du CGI et à l'article 244 bis B du CGI. Actualité liée :            X Document lié : BOI-RFPI-PVINR-30-20 : RFPI - Prélèvement sur les plus-values immobilières des non-résidents - Recouvrement - Désignation d'un représentant accrédité Signataire du document lié : Carine Bernard, cheffe du bureau droit et outils du recouvrement
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Bofip, ACTU-2020-00310
Série / Division : TFP - PYL Texte : Conformément à l'article 1519 A du code général des impôts (CGI), les montants de l'imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes sont révisés chaque année proportionnellement à la variation du produit de la taxe foncière sur les propriétés bâties constatée au niveau national. Le coefficient de cette variation entre 2019 et 2020 est de 1,0227522. Les montants de l'imposition forfaitaire sur les pylônes au titre de 2021 sont donc ceux appliqués au titre de 2020 multipliés par ce coefficient. Ils sont par conséquent égaux à : - 2 601 € en ce qui concerne les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est comprise entre 200 et 350 kilovolts ; - 5 196 € en ce qui concerne les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est supérieure à 350 kilovolts. Actualité liée : X Document lié : BOI-TFP-PYL : TFP - Imposition forfaitaire sur les pylônes Signataire du document lié : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2021-00063
Séries / Division : TVA - CHAMP; RES Texte : S’agissant des groupements de moyens constitués en application de l’article 261 B du code général des impôts dans des secteurs exonérés pour raisons d’intérêt général, il est apporté des précisions sur les modalités d’exonération de la TVA des prestations de services rendues à des membres exonérées ou non assujettis à la TVA. Actualité liée : X Documents liés : BOI-TVA-CHAMP-30-10-40 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations exonérées en régime intérieur - Services rendus à leurs membres par certains groupements BOI-RES-000082 : RESCRIT - TVA - Assouplissement des conditions pour le recours aux groupements de moyens dans les secteurs poursuivant une activité exonérée pour des raisons d’intérêt général Signataire des documents liés : Matthieu Deconinck, sous-directeur de la fiscalité des transactions, fiscalité énergétique et environnementale
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Bofip, ACTU-2021-00102
Série / Division : BA - BASE Texte : L’article 12 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 a étendu le bénéfice de la déduction pour épargne de précaution (DEP) prévue à l'article 73 du code général des impôts (CGI) aux exploitants agricoles qui exercent des activités qui relèvent du règlement (UE) n° 717/2014, du 27 juin 2014, relatif à l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aux aides de minimis dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture ou du règlement (UE) n°1407/2013, du 18 décembre 2013, relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis. Cet aménagement s'applique aux déductions pratiquées au titre d'exercices clos à compter du 31 décembre 2020. Par ailleurs, compte tenu des hésitations qui sont apparues quant à l'application de la majoration de l'intérêt de retard en cas de vente des stocks épargnés dans le cadre de la DEP, des précisions sont apportées dans le cadre de la présente mise à jour. Actualité liée :          X Documents liés : BOI-BA-BASE-30-45-10 : BA - Base d'imposition - Abattements et déductions - Déduction pour épargne de précaution - Champ d'application BOI-BA-BASE-30-45-20 : BA - Base d'imposition - Abattements et déductions - Déduction pour épargne de précaution - Modalités de détermination du plafond de déduction Signataire des documents liés : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2021-00133
Série / Division : IS - GPE ; RES - IS Texte : La condition tenant à la permanence de détention des filiales, prévue à l’article 223 A du code général des impôts, est considérée comme remplie lorsque l’acquisition de titres d’une société permettant d’atteindre le seuil de détention d’au moins 95 % est réalisée le jour de l’ouverture de l’exercice de la société acquéreuse et de la société acquise. Actualité liée :   X Documents liés : BOI-IS-GPE-10-20-10 : IS - Régime fiscal des groupes de sociétés - Formation du groupe - Conditions tenant à la détention du capital des sociétés du groupe - Conditions tenant à la société mère et à la détention des filiales BOI-RES-IS-000088 : RES - Impôt sur les sociétés - Régime fiscal des groupes de sociétés - Condition tenant à la permanence de détention - Acquisition de titres d’une société le premier jour de l’exercice de la société acquéreuse Signataire des documents liés : Florence Lerat, sous-directrice de la sécurité juridique des professionnels
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Bofip, ACTU-2021-00144
Série / Division : IF - TFPB Texte : L’article 128 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 permet aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de fixer librement, à concurrence de 30 %, 40 %, 50 %, 60 %, 70 %, 80 %, 90 % ou 100 %, le taux initialement fixé à 30 % de l'abattement facultatif de taxe foncière sur les propriétés bâties prévu à l'article 1388 octies du code général des impôts (CGI) en faveur des logements faisant l'objet d'un bail réel solidaire conclu dans les conditions prévues de l'article L. 255-2 du code de la construction et de l'habitation (CCH) à l'article L. 255-19 du CCH. Ces dispositions sont applicables à compter du 1er janvier 2021. Les délibérations qui ont institué l'abattement au taux de 30 % votées en application de l’article 1388 octies du CGI dans sa version en vigueur au 31 décembre 2020, restent applicables tant qu'elles n'ont pas été rapportées ou modifiées. L’article 128 de la loi n° 2020-1721 prévoit que les logements qui auraient bénéficié, au titre de 2021, de l'abattement prévu à l'article 1388 octies du CGI dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2020, continuent à en bénéficier dans les conditions prévues à l'article 1388 octies du CGI dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2020 pour la durée restant à courir. Actualité liée :   X Document lié : BOI-IF-TFB-20-30-60 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Abattements spéciaux - Logements faisant l'objet d'un bail réel solidaire Signataire du document lié : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2021-00172
Séries / Divisions : IS - CHAMP, TVA - CHAMP ; TVA - DECLA Texte : Conformément aux dispositions du 1 bis de l'article 206 du code général des impôts (CGI) et du deuxième alinéa du b du 1° du 7 de l'article 261 du CGI, le seuil de la franchise d'impôt sur les sociétés (IS) et de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dont bénéficient les organismes sans but lucratif au titre de leurs recettes d'exploitation provenant de leurs activités lucratives accessoires, est indexé, chaque année, sur la prévision de l'indice des prix à la consommation, hors tabac, retenue dans le projet de loi de finances de l'année. Ce dispositif est également applicable en matière de contribution économique territoriale (CET). Ce seuil est porté à 72 432 € : - pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2020 en matière d'IS ; - pour l'année 2021 en matière de CET ; - pour les recettes encaissées à compter du 1er janvier 2021 en matière de TVA. Cependant, le bénéfice de la franchise de TVA pour l'année 2021 sera acquis dès lors que le seuil de chiffre d'affaires réalisé en 2020 ne dépasse pas 72 432 €. Les conditions d'application de la franchise demeurent inchangées. Actualité liée : X Documents liés : BOI-IS-CHAMP-10-50-10-10 : IS - Champ d'application et territorialité - Collectivités imposables - Organismes privés autres que les sociétés - Conditions générales d'assujettissement des organismes privés - Présentation générale des conditions d'assujettissement BOI-IS-CHAMP-10-50-20-20 : IS - Champ d'application et territorialité - Collectivités imposables - Organismes privés autres que les sociétés - Organismes réalisant des activités lucratives accessoires - Franchise BOI-TVA-CHAMP-30-10-30-10 : TVA - Champ d'application et territorialité - Exonérations - Opérations exonérées en régime intérieur - Organismes d'utilité générale - Principes généraux applicables aux organismes sans but lucratif BOI-TVA-CHAMP-30-10-30-30 : TVA - Champ d'application et territorialité - Opérations exonérées en régime intérieur - Organismes d'utilité générale - Organismes philosophiques, religieux, politiques, patriotiques, civiques ou syndicaux BOI-TVA-DECLA-20-30-20-10 : TVA - Régimes d'imposition et obligations déclaratives et comptables - Obligations et formalités déclaratives - Obligations et formalités particulières - Mesures propres à certaines entreprises - Régime applicable aux organismes sans but lucratif Signataire des documents liés : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2021-00191
Série / Division : IR - RICI Texte : L'article 2 de la loi n° 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 instaure un crédit d'impôt sur le revenu au profit des contribuables domiciliés fiscalement en France qui réalisent des versements, avant le 31 décembre 2022, au titre du premier abonnement, pour une durée minimale de douze mois, à un journal, à une publication de périodicité au maximum trimestrielle ou à un service de presse en ligne d'information politique et générale. Le taux de ce crédit d'impôt est de 30 %. Il est accordé une fois pour un même foyer fiscal jusqu'au 31 décembre 2022. Conformément au II de l'article 2 de la loi n° 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020, le crédit d’impôt s'applique aux versements effectués à compter d'une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus d'un mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer le dispositif législatif lui ayant été notifié comme conforme au droit de l'Union européenne en matière d'aides d'État pour les abonnements souscrits à compter de cette même date. En application de l’article 1er du décret n° 2021-560 du 7 mai 2021 fixant la date d'entrée en vigueur du crédit d'impôt sur le revenu pour le premier abonnement à un journal, à une publication périodique ou à un service de presse en ligne d'information politique et générale instauré par l'article 2 de la loi n° 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020, le crédit d’impôt s’applique aux versements effectués à compter du 9 mai 2021, à raison des abonnements éligibles souscrits à compter de cette même date. Actualité liée :   X Documents liés : BOI-IR-RICI : IR - Réductions et crédits d'impôtBOI-IR-RICI-390 : IR - Réductions et crédits d'impôt - Crédit d’impôt pour le premier abonnement à un journal, à une publication périodique ou à un service de presse en ligne d'information politique et générale Signataire des documents liés : Christophe Pourreau, directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2021-00227
Série / Division : ENR - DMTG Texte : L'article 158 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 a modifié le 4° de l'article 795 du code général des impôts (CGI). Il légalise la doctrine de l’administration selon laquelle une association simplement déclarée qui poursuit un but exclusif d'assistance et de bienfaisance peut bénéficier d’une exonération de droits de mutation à titre gratuit sur les dons et legs reçus. Par ailleurs, il supprime la référence à l’agrément des services préfectoraux préalable à l’acceptation de la libéralité, devenue obsolète en raison des modifications apportées à la capacité des associations à recevoir des libéralités par la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. Actualité liée : X Document lié : BOI-ENR-DMTG-10-20-20 : ENR - Mutations à titre gratuit de meubles ou d'immeubles - Successions - Champ d'application des droits de mutation par décès : exonérations et régimes spéciaux - Exonérations motivées par la qualité du défunt ou du successeur : personnes morales Signataire du document lié : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2021-00224
Séries / Divisions : IR - RICI ; SJ - AGR Texte : En application de l’article 199 unvicies du code général des impôts (CGI), les contribuables domiciliés fiscalement en France bénéficient d’une réduction d’impôt au titre des souscriptions en numéraire réalisées entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2020 au capital des sociétés anonymes agréées qui ont pour activité exclusive le financement en capital d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA). L’article 115 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 proroge ce dispositif jusqu'au 31 décembre 2023 et modifie les critères d'agrément des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles que les SOFICA doivent financer pour qu'une souscription à leur capital ouvre droit à la réduction d'impôt prévus à l'article 238 bis HF du CGI. L'article 116 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 élargit par ailleurs les investissements que doivent réaliser les SOFICA aux versements en numéraire réalisés par contrat d'association à la distribution (CGI, art. 238 bis HG). Actualité liée : X Documents liés : BOI-IR-RICI-180 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA) BOI-IR-RICI-180-10 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA) - Économie du dispositif de financement des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles BOI-IR-RICI-180-20 : IR - Réduction d'impôt accordée au titre du financement en capital d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA) - Modalités d'application de la réduction d'impôt BOI-SJ-AGR-50-60-20 : SJ - Mesures fiscales soumises à agrément préalable - Agréments en faveur du patrimoine artistique national - Autres agréments - Avantages fiscaux au titre des souscriptions au capital des sociétés pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (SOFICA) Signataire des documents liés : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2021-00225
Série / Division : BIC - CHG Texte : Le taux de référence servant au calcul du plafonnement des intérêts déductibles en application des dispositions du 3° du 1 de l'article 39 du code général des impôts a été mis à jour pour les exercices de douze mois clos du 30 juin 2021 au 29 septembre 2021. Actualité liée : X Document lié : BOI-BIC-CHG-50-50-30 : BIC - Frais et charges - Charges financières - Intérêts des avances consenties par les associés en sus de leur part de capital - Taux d'intérêt limite Signataire du document lié : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2021-00293
Série / Division : CVAE - BASE Texte : Par trois décisions du 24 février 2020 (CE, décision du 24 février 2020, n°433881, Société de restauration du musée d’Orsay ; CE, décision du 24 février 2020, n°433882, SOFEREST ; CE, décision du 24 février 2020, n°433883, Société européenne des bars restaurants), le Conseil d'État a considéré que les charges qui ont pour contrepartie la mise à disposition de biens corporels pris en location, en sous-location pour une durée de plus de six mois, en crédit-bail ou en location-gérance, ne sont pas déductibles de la valeur ajoutée quand bien même elles auraient été exposées par le contribuable en exécution d'une convention de délégation de service public. En conséquence, ces redevances qui étaient considérées comme déductibles par la doctrine administrative, lorsqu'elles relèvent d'une convention de délégation de service public, ne le sont plus. La présente publication corrige les commentaires de doctrine pour tenir compte des dispositions telles qu'elles résultent de ces décisions. Ces modifications s'appliquent au titre des impositions dues à compter de 2022. Actualité liée : X Document lié : BOI-CVAE-BASE-20-20 : CVAE - Base d'imposition - Règles de détermination du chiffre d'affaires et de la valeur ajoutée - Régime de droit commun - Calcul de la valeur ajoutée et plafonnement Signataire du document lié :  Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2021-00045
Série / Division : CF - INF Texte : Par mesure de tempérament, il est admis que les établissements de crédit ou sociétés de financement conservent à la disposition de l’administration la déclaration des avances remboursables octroyées au cours de l’année précédente prévue à l’article 344 G quinquies de l'annexe III au code général des impôts (CGI). Actualité liée : 06/08/2020 : RPPM - BIC - Simplification des obligations des gérants ou dépositaires de fonds communs de placement à risques ou de fonds professionnel de capital investissement et des établissements de crédit ou de sociétés de financement Documents liés : BOI-CF-INF-10-40-30 : CF - Infractions et sanctions - Infractions et pénalités fiscales communes à tous les impôts - Infractions commises par les tiers déclarants BOI-CF-INF-20-10-50 : CF - Infractions et pénalités particulières aux impôts directs et taxes assimilées - Sanctions relatives aux manquements aux obligations déclaratives concernant les comptes, contrats d'assurance-vie et trust à l'étranger Signataire des documents liés : David Trutet, chef du bureau modernisation des méthodes et des outils
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Bofip, ACTU-2017-00157
Séries / Divisions : X Texte : Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées régulièrement depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.  Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.). Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la doctrine antérieure font l'objet d'actualités. Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS "dernières publications"  recevront un message pour chacun des documents republiés.  Compte tenu du nombre important de documents susceptibles d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS "Actualités" qui ne signale que les évolutions doctrinales. Signataire des documents liés : Patrice Laussucq, Sous-directeur du contentieux des impôts des professionnels
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Bofip, ACTU-2012-00051
Séries/ Divisions : IF - TFB, ANNX Texte : Des documents du Bulletin officiel des finances publiques sont modifiés afin de rétablir la doctrine administrative telle qu'elle était avant l'ouverture au public du site. Les documents  concernés sont recensés ci-après. Actualité liée :      X Documents liés :  BOI-IF-TFB-20-10-10 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Principes généraux BOI-IF-TFB-20-10-10-10 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Principes généraux - Définition de la valeur locative cadastrale et du revenu net imposable BOI-IF-TFB-20-10-10-20 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Principes généraux - Date de référence des évaluations BOI-IF-TFB-20-10-10-30 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Principes généraux - Règles d'évaluation - Dispositions communes BOI-IF-TFB-20-10-20-10 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Locaux d'habitation ou à usage professionnel ordinaires - Règles générales d'évaluation des locaux d'habitation ou à usage professionnel ordinaires BOI-IF-TFB-20-10-20-20 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Locaux d'habitation ou à usage professionnel ordinaires - Décomposition de chaque propriété ou fraction de propriété BOI-IF-TFB-20-10-20-30 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Locaux d'habitation ou à usage professionnel ordinaires - Classification communale des locaux BOI-IF-TFB-20-10-20-40 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Locaux d'habitation ou à usage professionnel ordinaires - Classement BOI-IF-TFB-20-10-20-50 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Locaux d'habitation ou à usage professionnel ordinaires - Détermination de la surface pondérée du local BOI-IF-TFB-20-10-20-60 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Locaux d'habitation ou à usage professionnel ordinaires - Tarifs d'évaluation BOI-IF-TFB-20-10-20-70 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Locaux d'habitation ou à usage professionnel ordinaires - Calcul des valeurs locatives individuelles BOI-IF-TFB-20-10-30-10 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Locaux commerciaux et biens divers ordinaires - Définition des biens relevant du groupe des locaux commerciaux et biens divers BOI-IF-TFB-20-10-30-20 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Locaux commerciaux et biens divers ordinaires - Règles d'évaluation BOI-IF-TFB-20-10-30-30 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Locaux commerciaux et biens divers ordinaires - Modalités de l'évaluation BOI-IF-TFB-20-10-30-40 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Locaux commerciaux et biens divers ordinaires - Établissements spéciaux BOI-IF-TFB-20-10-40 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Maisons exceptionnelles BOI-IF-TFB-20-10-50 : IF- Taxe foncière sur les propriétés bâties – Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Établissements industriels BOI-IF-TFB-20-10-50-10 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale - Établissements industriels - Définition et consistance des établissements industriels BOI-IF-TFB-20-10-50-20 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale - Établissements industriels - Méthodes d'évaluation BOI-IF-TFB-20-10-50-30 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties – Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale - Etablissements industriels - Modalités d'évaluation BOI-IF-TFB-20-10-50-40 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale - Établissements industriels - Abattements et réductions sur la valeur locative BOI-IF-TFB-20-10-60 : IF- Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Détermination de la valeur locative cadastrale 1970 - Établissements industriels et commerciaux situés dans différentes communes et présentant des caractéristiques analogues BOI-IF-TFB-20-20 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Base d'imposition - Mise à jour des valeurs locatives BOI-IF-TFB-20-20-10-10 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties – Base d'imposition - Mise à jour des valeurs locatives - Définition des changements à prendre en compte BOI-IF-TFB-20-20-10-20 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties – Évaluation des changements BOI-IF-TFB-20-20-10-30 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties – Base d'imposition - Changements de caractéristiques physiques et d’environnement - Lissage des augmentations de valeur locative des locaux affectés à l’habitation BOI-IF-TFB-20-20-20 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties – Base d'imposition – Mise à jour des valeurs locatives - Actualisations des évaluations foncières BOI-IF-TFB-20-20-20-10 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties – Base d'imposition – Mise à jour des valeurs locatives – Actualisations des évaluations foncières – Actualisation triennale BOI- IF-TFB-20-20-20-20 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties – Base d'imposition – Mise à jour des valeurs locatives - Actualisation des évaluations foncières – Majorations forfaitaires annuelles – Cas particulier des départements d'Outre Mer - Révision générale BOI-IF-TFB-40 : IF - Taxe foncière sur les propriétés bâties - Obligations des propriétaires et sanctions BOI-ANNX-000238 : Tarif d'évaluation des immobilisations affectées à la radiodiffusion et à la télévision BOI-ANNX-000240 : Tarif d'évaluation des immobilisations affectées à la production publique d'énergie électrique par des centrales hydro-électriques BOI-ANNX-000241 : Tarif d'évaluation des immobilisations affectées à la production publique d'énergie électrique par des centrales thermiques BOI-ANNX-000242 : Tarif d'évaluation des immobilisations affectées à la distribution publique d'énergie électrique BOI-ANNX-000243 : Tarif d'évaluation des immobilisations affectées à la production et à la distribution publique de gaz BOI-ANNX-000244 : Tarif d'évaluation des immobilisations affectées au transport public par voie ferrée Signataire des commentaires liés : Thierry Dufant, sous-directeur des missions foncières, de la fiscalité du patrimoine et des statistiques
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Bofip, ACTU-2020-00302
Quatre tutoriels présentent les principales évolutions du nouveau site BOFiP-Impots. Ils sont disponibles dans le menu Informations et Contact / Aide situé en bas de la page d'accueil et ci-dessous. Concernant les nouvelles modalités d'accès aux versions antérieures d'un BOI, il convient de se reporter au tutoriel relatif à la "Recherche avancée" : Présentation : https://youtu.be/tf9zf92vzaM Navigation : https://youtu.be/MDGd6-7Xp70 Recherche simple : https://youtu.be/-FDWl9wsyfc Recherche avancée : https://youtu.be/A9-Awgt_L9E ou bien sous le format suivant : Présentation : http://video.oc.dgfip:9090/video.htm?n=presentation&w=900&dir=jf2a/bofip Navigation : http://video.oc.dgfip:9090/video.htm?n=navigation&w=900&dir=jf2a/bofip Recherche simple : http://video.oc.dgfip:9090/video.htm?n=recherche_simple&w=900&dir=jf2a/bofip Recherche avancée : http://video.oc.dgfip:9090/video.htm?n=recherche_avancee&w=900&dir=jf2a/bofi
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Bofip, ACTU-2013-00042
Séries(s)/ Divisions(s) : X Texte : Des opérations de remise à niveau au plan formel des documents du Bulletin officiel des finances publiques-impôt sont réalisées chaque semaine depuis l'ouverture de l'application. Ces modifications génèrent de nouvelles versions pour chacun des documents concernés. Vous pouvez prendre connaissance de ces modifications par le dispositif des fils RSS.  Ces nouvelles publications ne constituent pas des mises à jour doctrinales mais une correction de la présentation formelle des documents (formatage des documents, correction d'erreurs orthographiques, réparation des liens internes et externes, etc.). Seules les évolutions ou nouveautés doctrinales ou corrections d'erreurs dans la reprise de la doctrine antérieure font l'objet d'actualités. Les usagers abonnés dans leur messagerie au fil RSS "dernières publications"  recevront un message pour chacun des documents republiés.  Compte tenu du nombre important de documents susceptibles d'êtres concernés, il est recommandé de privilégier l'abonnement au fil RSS "Actualités" qui ne signale que les évolutions doctrinales. Signataire des documents liés : Jean-Pierre Lieb, chef du service juridique de la fiscalité
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Bofip, ACTU-2022-00068
Série / Division : TVA - LIQ Texte : Conformément au B de l'article 278-0 bis du code général des impôts (CGI), le taux réduit de 5,5 % de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) s'applique aux abonnements relatifs aux livraisons d'électricité, de gaz naturel combustible et d'énergie calorifique. Ces dispositions constituent une règle ad hoc qui déroge aux principes généraux de détermination du taux résultant de la lecture combinée de l'article 257 ter du CGI et de l'article 278-0 du CGI relatifs au traitement des offres composites et fondés sur l'unicité du taux et la non-prise en compte des éléments accessoires. Actualité liée : X Document lié : BOI-TVA-LIQ-30-20-20 : TVA - Liquidation - Taux - Taux réduits - Prestations de services imposables aux taux réduits - Abonnements à l'électricité, au gaz, à l'énergie calorifique et fourniture de chaleur distribuée par réseaux Signataire du document lié : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2022-00020
Série / Division : BIC - RICI Texte : Le 3° du I de l’article 19 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 double, pour les entreprises dont l’effectif est inférieur à 10 personnes et dont le chiffre d’affaires ou le total du bilan n’excède pas 2 M€, le montant du crédit d’impôt pour la formation des dirigeants, au titre des heures de formation effectuées à compter du 1er janvier 2022 (code général des impôts [CGI], art 244 quater M, I bis). Le bénéfice de ce doublement est subordonné au respect de la règlementation européenne applicable en matière d’aides de minimis (CGI, art. 244 quater M, III bis). La présente publication commente ces aménagements. En outre, elle adapte certains commentaires, afin de tenir compte de la modification des dispositions du code du travail (C. trav.) (notamment, C. trav, art. L. 6313-1 et C. trav, L. 6353-1). Actualité liée : X Document lié : BOI-BIC-RICI-10-50 : BIC - Réductions et crédits d'impôt - Crédit d'impôt pour dépenses de formation des dirigeants Signataire du document lié : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2022-00074

 Séries / Divisions :
 
 BA - CHAMP ; BA - BASE ; BA - LIQ ; BA - DECLA ; BA - CESS ; BNC - SECT ; BNC - CESS ; BIC - PDSTK ; BIC - PVMV ; IS - FUS ; FORM ; LETTRE
 
 Texte :
 
 L'article 10 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 créé un dispositif de report d'imposition des plus-values d'apport et d'échange de titres constatées à l'occasion d'une opération de fusion, de scission ou d'apport partiel d'actif portant sur une branche complète d'activité réalisée entre sociétés civiles agricoles dont les bénéfices relèvent exclusivement de la catégorie des bénéfices agricoles.
 
 Ce dispositif, codifié au deuxième alinéa du I de l'article 151 octies A du code général des impôts, s'applique à l'impôt sur le revenu dû au titre de l'année 2021 et des années suivantes.
 
 La présente mise à jour a pour objet de commenter ce dispositif. Des corrections d'ordre rédactionnel sont par ailleurs apportées en matière d'obligations déclaratives applicables aux exploitants agricoles relevant du régime réel simplifié d'imposition.
 
 Actualité liée :
 
 X
 
 
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 BOI-BNC-CESS-20-10 : BNC - Cession ou cessation d'activité - Exclusion possible des créances acquises et des dépenses engagées - Champ d'application
 
 BOI-BIC-PDSTK-10-30-10-20 : BIC - Produits et stocks - Subventions d'équipement
 
 BOI-BIC-PVMV-40-10-10-30 : BIC - Plus-values et moins-values - Régimes particuliers - Exonération des plus-values réalisées par les petites entreprises - Effets de l'exonération
 
 BOI-BIC-PVMV-40-20-30-20 : BIC - Plus-values et moins-values - Régimes particuliers - Plus et moins-values réalisées en fin d'exploitation - Transmission d'une entreprise individuelle par voie d'apport en société - Régime d'imposition des plus-values d'apport et des bénéfices de l'entreprise apportée
 
 BOI-IS-FUS-60-10-10 : IS - Fusions et opérations assimilées - Obligations déclaratives - État de suivi - Entreprises et régimes concernés
 
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 BOI-IS-FUS-60-20 : IS - Fusions et opérations assimilées - Obligations déclaratives - Registre
 
 BOI-FORM-000017 : FORMULAIRE - IS - Etat de suivi des sursis et reports d'imposition prévu au I de l'article 54 septies du code général des impôts
 
 BOI-FORM-000093 : FORMULAIRE - BIC - IS - Etat de suivi prévu au II de l'article 151 octies du code général des impôts
 
 BOI-LETTRE-000187 : LETTRE - BNC - Modèle d'option pour l'application du dispositif de report d'imposition (CGI, art. 151 octies A, I-al. 1)
 
 BOI-LETTRE-000262 : LETTRE - BA - Modèle d'option pour l'application du dispositif de report d'imposition prévu au deuxième alinéa du I de l'article 151 octies A du CGI
 
 
 
 
 Signataire des documents liés :
 
 Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
 
 
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Bofip, ACTU-2021-00253
Séries / Divisions : BIC - CHAMP ; IF - CFE Texte : Après une première prorogation de deux ans par l'article 223 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, les exonérations fiscales s'appliquant dans les zones d’aide à finalité régionale (AFR) (impôts sur les bénéfices, taxe foncière sur les propriétés bâties, cotisation foncière des entreprises et cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises), codifiées respectivement à l'article 44 sexies du code général des impôts (CGI), à l'article 1383 A du CGI, à l'article 1464 B du CGI, à l'article 1465 du CGI et à l'article 1586 nonies du CGI ont été prorogées pour une année supplémentaire par l'article 68 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, soit jusqu'au 31 décembre 2023. Par ailleurs, conformément au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aide compatibles avec le marché commun en application des articles 107 et 108 du traité et à la décision de la Commission C (2022) 3093 du 16 mai 2022, le décret n° 2022-968 du 30 juin 2022 relatif aux zones d'aide à finalité régionale et aux zones d'aide à l'investissement des petites et moyennes entreprises pour la période 2022-2027 définit la nouvelle carte française des zones AFR et des zones d'aide à l'investissement des petites et moyennes entreprises pour la période du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2027. Actualité liée : X Documents liés : BOI-BIC-CHAMP-80-10-10-10 : BIC - Champ d'application et territorialité - Exonérations - Entreprises ou activités implantées dans certaines zones du territoire - Entreprises nouvelles - Entreprises et zones éligiblesBOI-IF-CFE-10-30-40-20 : IF - Cotisation foncière des entreprises - Champ d'application - Personnes et activités exonérées - Exonérations facultatives temporaires accordées dans le cadre de l'aménagement du territoire - Entreprises implantées dans les zones d'aide à finalité régionaleBOI-IF-CFE-10-30-40-30 : IF - Cotisation foncière des entreprises - Champ d'application - Personnes et activités exonérées - Exonérations facultatives temporaires accordées dans le cadre de l'aménagement du territoire - Entreprises implantées dans les zones d'aide à l'investissement des PME Signataire des documents liés : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2023-00060
Série / Division :
 
 DJC - OA
 
 Texte :
 
 Conformément aux principes généraux régissant le contrat d’association encadré par l'article 1er de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association, les statuts des centres de gestion agréés (CGA), des associations agréées (AA) et des organismes mixtes de gestion agréés (OMGA) peuvent prévoir plusieurs catégories de membres adhérents et notamment une catégorie spécifique de membres adhérents pour lesquels l’organisme effectuera exclusivement les prestations facultatives mentionnées à l'article 371 A bis de l'annexe II au code général des impôts (CGI) et à l'article 371 M bis de l’annexe II au CGI au profit des entreprises et professionnels visés par ces articles.
 
 Les avantages fiscaux attachés à l’adhésion à un organisme de gestion agréé ne s’appliquent pas à cette catégorie d’adhérents non soumis aux missions obligatoires de prévention fiscale et bénéficiant des seules prestations facultatives.
 
 Actualité liée :
 
 X
 
 
 Document lié :
 
 
 BOI-DJC-OA-20-10-70 : DJC - Centres de gestion, associations agréés et organismes mixtes agréés (CGA, AA et OMGA) - Fonctionnement des CGA, des AA et des OMGA - Missions des organismes agréés - Missions accessoires au profit des non-adhérents et des adhérents
 
 
 
 
 Signataire du document lié :
 
 Véronique Rigal, sous-directrice des professionnels et de l'action en recouvrement
 
Quelles sont les dispositions énoncées dans la publication ?
Bofip, ACTU-2022-00106
Séries / Divisions : RPPM - RCM ; INT - DG Texte : Pour l'imposition des revenus réalisés par l'intermédiaire de structures soumises hors de France à un régime fiscal privilégié en application de l'article 123 bis du code général des impôts (CGI), l'article 133 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 crée une présomption de détention du trust au sens de l’article 792-0 bis du CGI par le constituant ou le bénéficiaire réputé constituant, limitant ainsi les risques d’abus par l’intermédiaire de trusts créés dans des États bénéficiant d’un régime fiscal privilégié. Le contribuable conserve la faculté d’apporter la preuve contraire, laquelle ne saurait résulter de la stipulation du caractère irrévocable du trust et du pouvoir discrétionnaire de gestion de son administrateur. Cette mesure est codifiée au a du 4 ter de l’article 123 bis du CGI. Actualité liée : X Documents liés : BOI-RPPM-RCM-10-30-20 : RPPM - Revenus de capitaux mobiliers, gains et profits assimilés - Champ d'application - Revenus de valeurs mobilières étrangères et revenus assimilés - Cas particulier des revenus réalisés par l'intermédiaire de structures soumises hors de France à un régime fiscal privilégiéBOI-RPPM-RCM-10-30-20-10 : RPPM - Revenus de capitaux mobiliers, gains et profits assimilés - Champ d'application - Revenus de valeurs mobilières étrangères et revenus assimilés - Cas particulier des revenus réalisés par l'intermédiaire de structures soumises hors de France à un régime fiscal privilégié - Champ d'applicationBOI-RPPM-RCM-10-30-20-20 : RPPM - Revenus de capitaux mobiliers, gains et profits assimilés - Champ d'application - Revenus de valeurs mobilières étrangères et revenus assimilés - Cas particulier des revenus réalisés par l'intermédiaire de structures soumises hors de France à un régime fiscal privilégié - Modalités d'applicationBOI-RPPM-RCM-10-30-20-30 : RPPM - Revenus de capitaux mobiliers, gains et profits assimilés - Champ d'application - Revenus de valeurs mobilières étrangères et revenus assimilés - Cas particulier des revenus réalisés par l'intermédiaire de structures soumises hors de France à un régime fiscal privilégié - Élimination des doubles impositionsBOI-INT-DG-20-50-20 : INT - Dispositions communes - Droit conventionnel - États et territoires non coopératifs - Dispositions applicables aux résidents de France effectuant des transactions avec un État ou un territoire non coopératif Signataire des documents liés : Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
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Bofip, ACTU-2023-00074
Séries / Divisions :
 
 IR - RICI ; IS - RICI ; BAREME
 
 Texte :
 
 1/ L’article 13 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 proroge les dispositifs d’aide fiscale à l’investissement en outre-mer prévus à l'article 199 undecies C du code général des impôts (CGI), à l'article 244 quater X du CGI et à l'article 244 quater Y du CGI jusqu’au 31 décembre 2029.
 
 2/ L’article 14 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 procède à divers ajustements de la réduction d’impôt prévue à l’article 244 quater Y du CGI :
 
 il précise les modalités de détermination de l’assiette de la réduction d’impôt au titre des équipements et opérations de pose de câbles sous-marins et câbles de secours et des investissements consistant en l’acquisition de navires de croisière d’une capacité maximum de 400 passagers ;
 Cette disposition s’applique aux investissements réalisés à compter du 1er janvier 2023.
 
 il supprime les modalités particulières de détermination de l’assiette de la réduction d’impôt au titre des investissements consistant en des travaux de rénovation et de réhabilitation d’hôtel, de résidence de tourisme et de village de vacances classés ;
 Cette disposition s’applique au titre des travaux achevés à compter du 1er janvier 2023.
 
 il prévoit, pour les investissements réalisés dans le secteur du logement, une durée minimale de conservation des parts et actions par les associés ou membres de sociétés soumises au régime d'imposition prévu à l'article 8 du CGI, à l'exclusion des sociétés en participation, ou de groupements mentionnés à l'article 239 quater du CGI ou à l'article 239 quater C du CGI.
 Cette disposition s'applique aux investissements réalisés à compter du 1er janvier 2023.
 
 3/ Par ailleurs, les plafonds de loyers et de ressources applicables aux logements sociaux ouvrant droit aux dispositifs d'aide fiscale prévus à l'article 199 undecies C du CGI, à l'article 244 quater X du CGI et à l'article 244 quater Y du CGI, ainsi que le plafond de la base de calcul de l'avantage fiscal, sont actualisés pour 2023.
 
 Les commentaires doctrinaux sont mis à jour en conséquence.
 
 Actualité liée :
 
 X
 
 
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 BOI-IS-RICI-20-40-20 : IS - Réductions et crédits d’impôt - Réduction d’impôt en faveur des investissements réalisés dans les collectivités d’outre-mer et en Nouvelle-Calédonie - Nature et localisation des investissements éligibles
 
 BOI-IS-RICI-20-40-20-20 : IS - Réductions et crédits d’impôt - Réduction d’impôt en faveur des investissements réalisés dans les collectivités d’outre-mer et en Nouvelle-Calédonie - Nature et localisation des investissements éligibles - Investissements réalisés dans le secteur du logement locatif
 
 BOI-IS-RICI-20-40-30 : IS - Réductions et crédits d’impôt - Réduction d’impôt en faveur des investissements réalisés dans les collectivités d’outre-mer et en Nouvelle-Calédonie - Modalités de détermination et d’utilisation de la réduction d’impôt
 
 BOI-IS-RICI-20-40-40 : IS - Réductions et crédits d’impôt - Réduction en faveur des investissements réalisés dans les collectivités d’outre-mer et en Nouvelle-Calédonie - Obligations de conservation des biens, obligations déclaratives, contrôle et sanctions
 
 BOI-BAREME-000019 : BAREME - IR - Plafonds annuels des ressources et des loyers applicables entre 2017 et 2023 pour certains investissements réalisés outre-mer et plafonds de la base de calcul de l'avantage fiscal applicables entre 2019 et 2023 (CGI, art. 199 undecies C ; CGI, art. 244 quater X et CGI, art. 244 quater Y)
 
 
 
 
 Signataire des documents liés :
 
 Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
 
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Bofip, ACTU-2023-00058
Séries / Division :
 
 IF - COLOC ; ANNX
 
 Texte :
 
 L’article 14 de la loi n° 2022-1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022 modifie la répartition du produit de l’imposition forfaitaire des entreprises de réseaux (IFER) relative aux centrales photovoltaïques installées à compter du 1er janvier 2023 sur le territoire d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité professionnelle unique (FPU).
 
 Ainsi, s’agissant des installations photovoltaïques répondant à ces critères, la répartition de la composante de l’IFER, prévue à l’article 1519 F du code général des impôts (CGI), est opérée par l’application combinée du 11° du I de l’article 1379 du CGI, du 3° du I de l’article 1586 du CGI et du c du 1 du I bis de l’article 1609 nonies C du CGI, de la façon suivante :
 
 20 % pour les communes membres de l’EPCI à FPU ;
 50 % pour l’EPCI à FPU, proportion pouvant être portée jusqu’à 70 % si la commune d’implantation décide, sur délibération, de céder tout ou partie de sa part en faveur de l’EPCI à FPU (CGI, art.1609 nonies C, I bis-1 ter) ;
 30 % au département.
 Pour les autres centrales photovoltaïques, la répartition du produit de l’IFER demeure inchangée.
 
 Actualité liée :
 
 X
 
 
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 Signataire des documents liés :
 
 Christophe Pourreau, directeur de la législation fiscale
 
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Bofip, ACTU-2023-00096
Séries / Divisions :
 
 IR - PAS ; ANNX
 
 Texte : 
 
 L'article 3 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 aménage le prélèvement à la source (PAS) de l'impôt sur le revenu. Il prévoit :
 
 d'une part, de diminuer le seuil à partir duquel un contribuable est autorisé à moduler à la baisse le montant de son PAS, en l'abaissant de 10 % à 5 % ;
 d'autre part, d'adapter le régime du PAS afin de simplifier sa mise en œuvre pour les employeurs étrangers de salariés fiscalement domiciliés en France qui ne sont pas à la charge d'un régime obligatoire de sécurité sociale français, mais qui exercent ponctuellement leur activité en France, en substituant à la retenue à la source le régime de l'acompte.
 En outre, l'article 35 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 confirme la soumission au régime de l'acompte de PAS des indemnités et pensions versées aux députés européens.
 
 Actualité liée :
 
 X
 
 
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 Signataire des documents liés :
 
 Bruno Mauchauffée, adjoint au directeur de la législation fiscale
 
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Bofip, ACTU-2021-00212
Série / Divisions : RFPI - PVI ; RFPI - PVINR ; RFPI - SPI ; RFPI - TPVIE Texte : L'article 38 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 instaure un abattement exceptionnel, codifié à l'article 150 VE du code général des impôts (CGI), sur les plus-values, déterminées dans les conditions prévues de l'article 150 V du CGI à l'article 150 VD du CGI, résultant de la cession de biens immobiliers bâtis ou de droits relatifs à ces mêmes biens, situés pour tout ou partie de leur surface dans le périmètre des grandes opérations d'urbanisme fixé par l'acte mentionné au second alinéa de l'article L. 312-4 du code de l'urbanisme ou dans le périmètre des opérations de revitalisation des territoires, tel que délimité par les conventions mentionnées au II de l'article L. 303-2 du code de la construction et de l'habitation (CCH), à la double condition que la cession : soit précédée d'une promesse unilatérale de vente ou d'une promesse synallagmatique de vente, signée et ayant acquis date certaine à compter du 1er janvier 2021 et au plus tard le 31 décembre 2023 ; soit réalisée au plus tard le 31 décembre de la deuxième année suivant celle au cours de laquelle la promesse unilatérale de vente ou la promesse synallagmatique de vente a acquis date certaine. Pour l'application de l'abattement, le cessionnaire s'engage, par une mention portée dans l'acte authentique d'acquisition, à démolir la ou les constructions existantes ainsi qu'à réaliser et à achever, dans un délai de quatre ans à compter de la date d'acquisition, un ou plusieurs bâtiments d'habitation collectifs dont le gabarit est au moins égal à 75 % du gabarit maximal autorisé tel qu'il résulte de l'application des règles du plan local d'urbanisme ou d'un document d'urbanisme en tenant lieu. Le taux de l'abattement est de 70 %. Ce taux est porté à 85 % lorsque le cessionnaire s'engage à réaliser et à achever des logements sociaux ou intermédiaires, tels que définis, respectivement, aux 3° et 5° de l'article L. 831-1 du CCH et à l'article L. 302-16 du CCH, dont la surface habitable représente au moins 50 % de la surface totale des constructions mentionnées sur le permis de construire du programme immobilier. En cas de non-respect de ses engagements, le cessionnaire est redevable d'une amende d'un montant égal à 10 % du prix de cession mentionné dans l'acte. Actualité liée : X Documents liés :BOI-RFPI-PVI-20-20 : RFPI - Plus-values de cession d'immeubles ou de droits relatifs à un immeuble - Plus-values immobilières - Base d'imposition - Détermination de la plus-value imposableBOI-RFPI-PVINR-20-10 : RFPI - Prélèvement sur les plus values immobilières des non-résidents - Liquidation - Assiette du prélèvementBOI-RFPI-SPI-20 : RFPI - Plus-values de cession de titres de sociétés à prépondérance immobilière - Détermination de la plus-value imposableBOI-RFPI-TPVIE-20 : RFPI - Taxe sur les plus-values immobilières élevées - Modalités de détermination Signataire des documents liés : Christophe Pourreau, directeur de la législation fiscale
Quelles sont les dispositions énoncées dans la publication ?
Bofip, ACTU-2023-00130
Séries / Division :TVA - CHAMP ; ANNXTexte :La liste des compagnies aériennes réputées remplir la condition d'exonération de taxe sur la valeur ajoutée prévue au 4° du II de l'article 262 du code général des impôts, publiée le 4 octobre 2023, est complétée des noms de deux compagnies, ASL Airlines France et IXAIR. Ces deux compagnies sont réputées satisfaire à la condition d'exonération de façon rétroactive, à compter du 4 octobre 2023.Actualité liée :04/10/2023 : TVA - Mise à jour de la liste des compagnies aériennes réputées remplir la condition de l'exonération de TVA prévue au 4° du II de l'article 262 du CGIDocument lié :BOI-ANNX-000215 : ANNEXE - TVA - Liste des compagnies aériennes françaises réputées remplir les conditions du 4° du II de l'article 262 du CGI et pouvoir bénéficier de la dispense d'attestations auprès de leurs fournisseursSignataire du document lié :Laurent Martel, directeur de la législation fiscale
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Bofip, BOI-CTX-RDI-20
1 La procédure de l'action en dommages et intérêts soulève, en matière fiscale, des problématiques de délimitation de compétence entre les deux grands ordres juridictionnels, le judiciaire et l'administratif. Cette complexité résulte de la combinaison de trois principes attributifs de compétence : - selon le principe de la séparation des autorités administratives et judiciaires, le juge administratif est normalement compétent pour connaître de toutes les actions en dommages-intérêts dirigées contre l'État ; En ce sens, tribunal des conflits, arrêt du 8 février 1873, n° 00012. - le juge fiscal, « juge de l'impôt », relève soit de l'ordre administratif (impôts directs, taxes sur le chiffre d'affaires) soit de l'ordre judiciaire (enregistrement, timbre, taxe de publicité foncière, impôt de solidarité sur la fortune et impôt sur la fortune immobilière) ; - le juge judiciaire est compétent pour connaître de la régularité en la forme des actes de poursuites (livre des procédures fiscales (LPF), art. L. 281). 10 La conciliation de ces différents principes a conduit les hautes juridictions saisies (tribunal des conflits, Conseil d'État et Cour de cassation) à opérer une distinction selon que le dommage résulte d'une faute affectant les opérations d'assiette, de recouvrement ou une activité extra-fiscale. I. Fautes affectant les opérations d'assiette 20 Au terme d'une évolution jurisprudentielle, les tribunaux font désormais prévaloir la théorie des « blocs de compétence » qui attribue le contentieux de la responsabilité au juge compétent en matière d'assiette (LPF, art. L. 199). Le juge administratif est en conséquence compétent pour les litiges indemnitaires relatifs aux impôts directs, aux taxes sur le chiffre d'affaires ou aux taxes assimilées. C'est au contraire le juge judiciaire qui est compétent pour les litiges indemnitaires qui concernent les droits d'enregistrement, la taxe de publicité foncière, le timbre, l'impôt de solidarité sur la fortune et l'impôt sur la fortune immobilière. Ainsi, sont de la compétence de l'ordre administratif les actions en responsabilité engagées par les contribuables en raison d'agissements imputables à des agents des services de la direction générale des Finances publiques (DGFiP) pour des impositions relevant de cet ordre juridictionnel (Conseil d'État, arrêt du 27 janvier 1989, n° 68448). De même il a été jugé que sont compétents les tribunaux de l'ordre judiciaire pour connaître d'une demande d'indemnisation fondée sur le préjudice causé par l'émission irrégulière de procès-verbaux établis en matière de droit de timbre sur les affiches dont le contentieux relevait de ces mêmes juridictions (tribunal des conflits, arrêt du 14 mai 1984, n° 02302). (30) II. Fautes affectant les opérations de recouvrement 40 Le partage des compétences entre les deux ordres de juridictions est fondé sur une distinction entre la faute commise dans l'exécution des poursuites, le juge judiciaire ayant une compétence exclusive quel que soit l'impôt ou la créance concernée, et la faute qui réside dans la décision d'engager les poursuites ou dans le choix des mesures de poursuite. Dans cette dernière hypothèse, le juge compétent pour statuer sur les contestations relatives à l'impôt concerné est également compétent pour connaître des actions en responsabilité de l'État. 50 Ainsi, le Conseil d'État décline sa compétence pour connaître de la mise en jeu de la responsabilité de l'État à l'occasion d'une faute qu'aurait commise le service chargé du recouvrement de la contribution des patentes en faisant procéder à la saisie et à la vente d'objets appartenant au contribuable, au motif que seuls les tribunaux judiciaires sont compétents pour connaître des responsabilités que l'État peut avoir encourues à raison des fautes prétendument commises au cours de la procédure d'exécution (CE, arrêt du 30 mars 1960, Leb., p. 240). 55 La juridiction judiciaire est seule compétente pour trancher les contestations relatives à l'existence et à la portée du privilège du Trésor, qu'il s'agisse de la contestation d'un acte de poursuite, d'une demande de restitution de l'impôt acquitté à la demande de l'administration ou d'une demande de remboursement présentée sur le fondement de la responsabilité pour faute de l'administration (CE, arrêt du 22 février 2017, n° 394647). (60) 70 La juridiction administrative est par ailleurs incompétente pour connaître de conclusions tendant à la mise en cause de la responsabilité des services fiscaux à raison d'une faute consistant dans le recours à une voie d'exécution pour le recouvrement d'une imposition que le requérant a contestée et dont il a ultérieurement été dégrevé ; en effet, cette faute n'est pas détachable de la procédure de recouvrement de droits d'enregistrement, dont le contentieux relève des juridictions de l'ordre judiciaire (CE, arrêt du 6 janvier 1986, n° 47111). Cependant, le juge administratif est compétent pour se prononcer sur la responsabilité de l’État en raison des fautes de service consistant dans la décision du directeur général des impôts d'assigner une société en liquidation de biens devant le tribunal de commerce sur les bases d'une créance relative aux taxes sur le chiffre d'affaires dont le montant était erroné (CE, arrêt du 26 mars 1982, n° 22557). III. Fautes diverses imputées aux services de la direction générale des Finances publiques (DGFiP) 80 La mise en jeu de la responsabilité des services de la DGFiP à raison des dommages causés, en dehors de toute contestation relative à l'assiette ou à la perception de l'impôt, relève de la compétence de la juridiction administrative. Remarque : Sur la juridiction compétente pour connaître d'une demande indemnitaire mettant en cause la responsabilité de l'État sur le fondement de la faute personnelle d'un agent de l'administration, et non sur le fondement de la faute de service, il convient de se reporter au BOI-CTX-RDI-10. Ainsi la juridiction administrative est compétente pour connaître des demandes indemnitaires relatives : - à la faute qu'aurait commise un agent de l'enregistrement en fournissant un document qui serait de complaisance (CE, arrêt du 21 décembre 1962, n°36207, Leb., p. 701) ; - au dommage résultant du retard du ministre à statuer sur une demande en remise gracieuse (CE, arrêt du 24 juin 1953, n°15135, Leb. p. 317) ; - au dommage résultant de renseignements erronés donnés par l'administration (CE, arrêt du 16 janvier 1935, Leb., p. 62 et CE, arrêt du  9 mars 1960, Leb. p. 190). 90 En revanche, l'appréciation des conséquences dommageables de l'engagement de poursuites pénales pour fraude fiscale relève de la compétence des tribunaux judiciaires. En effet, il a été jugé que la décision d'engager ces poursuites n'est pas détachable de la procédure pénale à laquelle elle a donné lieu (Cass. civ., 1er décembre 1987, n° 86-12244).
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Bofip, BOI-CTX-ADM-10-70-20
Le tribunal administratif jouit de pouvoirs étendus. Sauf à respecter le caractère contradictoire de la procédure au cours de l'instruction de l'instance, il dispose d'une grande indépendance de jugement. Il peut soulever d'office les moyens d'ordre public, décider soit d'un non-lieu à statuer, soit d'un sursis à statuer et rendre ses jugements dans l'ordre qui lui convient (I). Il peut procéder, dans certains cas, à la jonction d'instances présentant entre elles une étroite connexité (II). S'il est tenu de statuer sur toutes les conclusions des parties (III), il ne peut cependant se prononcer au-delà de ces conclusions (IV). Enfin le tribunal peut effectuer des compensations (V) et prononcer une majoration pour demande abusive (VI). I. Pouvoirs généraux du tribunal administratif A. Respect du caractère contradictoire de la procédure 1 Au cours de l'instruction de l'instance, le juge de l'impôt est tenu de respecter le caractère contradictoire de la procédure (Code de justice administrative (CJA), art. L5). Exception faite du cas où le président a décidé qu'il n'y avait pas lieu à instruction (CJA, art. R611-8 ), le jugement serait irrégulier s'il était rendu sans que l'Administration ait été appelée à fournir ses observations sur l'affaire. C'est seulement dans le cas où l'Administration s'est abstenue de produire ses observations dans les délais prévus aux articles R612-6 du CJA, R* 200-5 du livre des procédures fiscales (LPF)), que le tribunal administratif peut statuer en considérant que l'Administration est réputée avoir acquiescé aux faits invoqués par le requérant (cf. BOI-CTX-ADM-10-30-II-C-2). La procédure serait également entachée d'irrégularité si le tribunal administratif rendait son jugement sans avoir communiqué à l'Administration un mémoire produit par le contribuable au cours de l'instruction ou à l'audience, et contenant des moyens nouveaux qu'il aurait retenus (cf. BOI-CTX-ADM-10-30-I). De même, la procédure contradictoire n'est pas respectée dès lors que le tribunal n'a pas communiqué au contribuable le texte d'une question écrite et la réponse donnée par le ministre, adressée par l'Administration accompagnée d'un commentaire approprié (CE, arrêt du 16 janvier 1980, n° 09587). Le tribunal tranche entre les argumentations des parties. B. Indépendance du jugement du tribunal administratif 1. Au regard des avis donnés au cours de l'instruction 10 Le tribunal administratif n'est lié par aucun des avis donnés au cours de l'instruction. De fait, il a été jugé que : - le tribunal administratif n'est lié ni par l'avis du maire, ni par celui de la majorité des experts , ni par les propositions de dégrèvement de l'administration défenderesse (CE, 30 avril 1975, n° 92488) ; - le tribunal administratif n'est pas obligé de suivre l'avis des experts (CE, arrêt du 11 janvier 1943, RO, p. 264) ; - le tribunal administratif peut prendre les éléments de son appréciation dans les renseignements recueillis par l'instruction et fournis par l'Administration en dehors de l'expertise (CE. arrêt du 23 mai 1870, n° 43685, RO, 2231, Leb. chron., p. 625). 2. Au regard des mesures d'instruction 30 La jurisprudence fournit un registre assez varié de diverses circonstances relatives à l'instruction qui ne font pas obstacle à ce que le tribunal se prononce valablement. Ainsi, le tribunal peut statuer immédiatement sur le fond du litige : - après avoir constaté dans le jugement définitif qu'une expertise ordonnée dans un précédent jugement est devenue inutile (CE, arrêt du 25 octobre 1968, n°s 73905 et 74657) ; - alors même que le contribuable aurait déféré au Conseil d'État (ou à la cour administrative d'appel) le jugement rejetant sa demande de récusation d'expert, car les pourvois n'ont pas d'effet suspensif ; - même si le contribuable a critiqué l'irrégularité de la procédure d'imposition, dès lors que le tribunal a écarté ce moyen car celui-ci ne constitue pas une conclusion de nature à justifier un jugement avant dire droit (CE, arrêt du 6 avril 1959, n° 43323, RO, p. 390). D'autre part, le jugement du tribunal n'est pas entaché d'irrégularité par : - des opérations d'expertise viciées. Jugé que lorsque les opérations d'expertise ont été viciées du fait que tous les documents produits par le contribuable n'ont pas été examinés par les experts, le jugement du tribunal administratif rendu à la suite de cette mesure d'instruction ne se trouve pas, de ce fait même, entaché d'irrégularité, dès lors que les premiers juges ont été mis en possession de la totalité desdits documents et ont pu, en conséquence, prendre leur décision en pleine connaissance de cause (CE, arrêt du 11 février 1966, n° 57479, RO, p. 61). - le défaut de communication d'un document. Il appartient au tribunal administratif de former sa conviction sur l'ensemble des résultats de l'expertise qu'il a ordonnée et d'en tirer les conclusions qui lui paraissent utiles (CE, arrêt du 19 juin 1974, n° 88130). Un tribunal peut dès lors valablement écarter l'avis d'un expert qui n'a formulée que des hypothèses sur les pièces manquantes d'une comptabilité comportant de graves irrégularités et des suppositions sur les omissions du vérificateur (CE, arrêt du 9 décembre 1981, n° 25437). En effet, la circonstance que l'Administration n'a pu produire le document dont la communication avait été ordonnée par un jugement avant dire droit, n'a pas pour effet par elle-même d'entacher en la forme ou au fond la régularité du jugement définitif par lequel le tribunal, s'estimant suffisamment éclairé, a rejeté l'opposition du contribuable (CE, arrêt du 27 février 1967, n° 65930). 3. Au regard de certaines circonstances affectant le déroulement de l'instance 30 Certaines circonstances affectant le déroulement de l'instance ne font cependant pas obstacle à ce que le tribunal se prononce valablement. Il en est ainsi par exemple en cas de : - requête égarée. Jugé que, lorsqu'une requête a été égarée, le tribunal administratif peut passer outre et procéder au jugement de l'affaire si le requérant a été préalablement informé de cette circonstance et mis à même de produire de nouvelles observations (CE, arrêt du 4 décembre 1874, n° 47698,RO, 2619, Leb. chron., p. 952) ; - décès du requérant. Le décès du requérant ne fait pas obstacle à ce que le tribunal administratif statue sur le litige dont il est saisi, même lorsque les héritiers n'ont pas déclaré reprendre l'instance, dès lors que l'affaire se trouvait en état d'être jugée à l'époque du décès (CE, arrêt du 20 avril 1959, n° 45990. RO, p. 410). En revanche, lorsqu'un contribuable est décédé postérieurement à l'instruction de sa requête et que l'affaire n'est pas en état d'être jugée à la date à laquelle ce décès a été porté à la connaissance du tribunal administratif , celui-ci doit, dès lors qu'aucun des héritiers n'a repris l'instance, décider qu'il n'y a pas lieu, en l'état, de statuer sur la requête du de cujus (CE, arrêt du 17 décembre 1975, n° 89472). Remarque :II appartient à la direction chargée de suivre le contentieux de notifier le décès au tribunal administratif. 4. À l'égard d'autres juridictions 40 Au regard de la qualification des faits, le tribunal n'est pas lié par les décisions définitives émanant d'autres juridictions, en particulier des juridictions répressives. Ainsi, par exemple, la circonstance qu'une ordonnance de non-lieu aurait été rendue par le juge pénal en faveur d'un contribuable poursuivi pour opposition à contrôle fiscal ne fait pas obstacle à ce que le juge de l'impôt recherche si l'intéressé avait ou non empêché, par son fait, le contrôle fiscal de s'exercer (CE, arrêt du 6 mars 1961, n° 45970, RO, p. 310). Mais le tribunal est en droit de se référer à un jugement rendu par le juge pénal en matière de fraude fiscale, même s'il a été frappé d'appel, comme à l'une des pièces du dossier de nature à établir la réalité des faits relevés par l'administration fiscale (CE, arrêt du 22 novembre 1972, n° 77490). Remarque : cf BOI-CTX-DG-20-30-40. C. Pouvoir de soulever d'office les moyens d'ordre public 50 Le tribunal peut soulever d'office les moyens d'ordre public. Ainsi en est-il de la tardiveté de la réclamation préalable à l'Administration. En revanche, ne sont pas d'ordre public et ne peuvent être relevés d'office, les moyens tirés : - de la prescription (CE, arrêt du 22 mars 1967, n°s 60778 et 60795) ; - de la méconnaissance par l'Administration de l'obligation qui lui est faite d'avertir le contribuable de la faculté qu'il a de se faire assister, lors de la vérification de sa comptabilité, d'un conseil de son choix (CE, arrêt du 15 mai 1968, n° 69440) ; - de l'irrégularité de la procédure suivie devant la commission départementale des Impôts (CE, arrêt du 6 octobre 1972, n°s 81674 et 81758) ; - de la méconnaissance par l'Administration des dispositions de l'article 175 A du CGI relatives à la procédure de rectification des déclarations (CE, arrêt du 7 février 1966, Hugues, RO, p. 48) ; - du défaut d'élection de domicile en France (LPF art. R*197-5) du requérant qui, bien qu'il se trouve en pays étranger lors de sa requête, ne peut être regardé comme étant domicilié hors de la métropole (simple séjour en hôtel) (CE, arrêt du 25 octobre 1963, n°s 52334 à 52336, RO, p. 424) ; - de ce que le contribuable aurait pu être taxé d'office par l'Administration (CE, arrêt du 15 octobre 1975, n° 93725). Sauf dans les cas mentionnés à l'article R222-1 et à l'article R611-8 du CJA (cf. respectivement BOI-CTX-ADM-10-70-10-II, et BOI-CTX-ADM-10-30-I-A), lorsque la décision lui paraît susceptible d'être fondée sur un moyen relevé d'office, le président de la formation de jugement en informe les parties avant la séance de jugement et fixe le délai dans lequel elles peuvent, sans qu'y fasse obstacle la clôture éventuelle de l'instruction, présenter leurs observations sur le moyen communiqué (CJA, art. R611-7 ; les dispositions de cet article sont étudiées BOI-CTX-ADM-20-30-III). D. Non-lieu à statuer 60 Le tribunal peut à bon droit décider qu'il n'y a pas lieu de statuer : - Lorsque la demande du contribuable a été reconnue entièrement fondée et accueillie intégralement par l'Administration ou qu'elle a donné lieu à un dégrèvement gracieux total. Le tribunal constate alors dans son jugement que la demande est devenue sans objet et qu'il n'y a pas lieu d'y statuer. Ainsi, lorsque la cotisation litigieuse a été remise par le directeur, la requête la concernant se trouve sans objet et il n'y a pas lieu, pour le tribunal administratif, de statuer (CE, arrêt du 21 avril 1947, n° 77503, RO, p. 197) ; - Lorsque le requérant fait défaut et que l'affaire n'est pas en état d'être jugée. Dès lors qu'une société a cessé d'exister, sans qu'aucun organisme liquidateur soit connu -ainsi que cela ressort de la lettre du préfet- et qu'à cette date l'affaire n'était pas en état d'être jugée, la société requérante n'ayant pas encore reçu, comme elle l'avait demandé, communication des observations présentées par le ministre, il n'y a pas lieu en l'état de statuer sur la requête (CE, arrêt du 18 mai 1960, n° 14988, BOCD, 1961-11-1475). - En cas de décès, cf. ci-dessus I-B-3. E. Sursis à statuer 70 Cf. BOI-CTX-DG-20-70-20. F. Ordre et indépendance des décisions 80 Le principe de l'annualité de l'impôt s'oppose à ce qu'une décision rendue pour une année soit étendue aux années ultérieures quand bien même le litige concernerait le même impôt établi au nom du même contribuable. Jugé que les décisions des tribunaux administratifs rendues pour une année ne constituent pas un droit acquis en faveur des contribuables pour les années suivantes (CE, arrêt du 31 janvier 1855, n° 26266,RO, 299, Leb. chron., p. 85). Par conséquent, sauf jonction d'instances (cf. § 90), le tribunal administratif doit prendre autant de décisions qu'il est saisi de demandes et il peut les prendre dans n'importe quel ordre. Ainsi, les impôts directs étant établis annuellement, la décision rendue sur une demande relative à l'un de ces impôts pour une année déterminée ne peut entraîner la solution d'un litige concernant le même impôt établi au nom du même contribuable pour une année ultérieure. Dès lors, et en l'absence de disposition légale ou réglementaire contraire, le tribunal administratif, saisi de plusieurs requêtes présentées par un contribuable et portant sur le même impôt pour des années successives, peut valablement statuer sur la réclamation afférente à l'année la plus récente avant de se prononcer sur celles relatives aux années antérieures (CE, arrêt du 24 juillet 1939, RO, p. 428). II. Jonction d'instances Lorsque plusieurs instances portées séparément devant lui présentent entre elles une étroite connexité, le tribunal administratif peut, en vue de simplifier la procédure, joindre ces instances pour y statuer par un même jugement. A. Caractère non obligatoire de la jonction d'instances 90 La jonction de plusieurs instances, même connexes, n'est jamais obligatoire pour le juge, et, s'il refuse de l'ordonner, les parties ne sont pas recevables à demander, de ce chef, l'annulation de ses jugements. Ainsi, le tribunal administratif, saisi de deux demandes distinctes visant des impositions de même nature établies au titre d'années différentes, n'est tenu ni de joindre les instances ni, pour statuer sur l'une d'elles, de se référer aux justifications produites par le contribuable à l'appui de l'autre . De même, il a été jugé que si le juge, saisi de plusieurs affaires présentant à juger la même question ou des questions connexes, a la faculté de joindre ces affaires pour y statuer par une seule décision, il n'en a jamais l'obligation (CE, arrêt du 20 mars 1968, n° 69240, Sté technique des appareils centrifuges industriels). B. Instances pouvant être jointes 100 Le tribunal juge ainsi valablement les demandes d'un même contribuable concernant des impositions de même nature établies, soit pour des années ou périodes différentes, soit pour la même année ou période dans des communes différentes, soit encore, sous réserve des dispositions exposées ci-dessous, les demandes émanant de contribuables ayant des intérêts communs. En ce qui concerne ces derniers, il peut s'agir des membres d'une même société : ainsi, par exemple, il peut être statué par une seule décision sur les demandes en décharge de taxe professionnelle (actuelle cotisation économique territoriale) présentées simultanément par chacun des membres d'une société en nom collectif (CE, arrêt du 4 juillet 1938, RO, p. 358). C. Instances ne pouvant être jointes 110 En revanche, le tribunal statue irrégulièrement, par une seule décision, sur plusieurs demandes produites séparément par des contribuables ayant des intérêts distincts ou compte tenu de la nature de certains impôts. 1. Contribuables ayant des intérêts distincts Est susceptible d'être annulé un jugement unique s'appliquant à des requêtes présentées séparément par des contribuables ayant des intérêts distincts (CE, arrêt du 1er mai 1896, n° 84945, RO, 3591, Leb. chron., p. 356) et qui, d'ailleurs, ne présentent pas à juger que des questions semblables (CE, arrêt du 27 mars 1963, section du contentieux, n° 55168, RO, p. 319, Leb., p. 211). 2. Nature de certains impôts Compte tenu de la nature de certains impôts, le Conseil d'État a, dans de nombreux cas, jugé impossible la jonction de demandes émanant de contribuables distincts, quels que soient leurs liens de droit ou de fait. Il en est ainsi des demandes relatives à l'impôt sur le revenu, à l'impôt sur les sociétés, à l'impôt sur le revenu et à l'impôt sur les sociétés. III. Omission de statuer 120 Le tribunal administratif doit statuer sur toutes les conclusions des parties, soit par un motif unique et d'ensemble, soit par des motifs spéciaux à chacune de ses conclusions. Sa décision peut d'ailleurs être implicite. L'omission de statuer n'entraîne pas nécessairement l'annulation intégrale du jugement ; celui-ci subsiste si l'omission porte sur des chefs de demande qui n'ont avec les autres aucune connexité et, notamment, quand il s'agit d'impositions différentes. Dans le cas contraire, le jugement est susceptible d'être annulé dans son entier. La jurisprudence, abondante sur ce sujet, s'est prononcée au regard de divers points. A. En toute matière fiscale ressortissant à la compétence du tribunal 130 Le Conseil d'État a décidé que doit être annulé : - le jugement dans lequel le tribunal administratif a omis de viser un mémoire et de statuer sur les moyens qu'il contenait (CE, arrêt du 26 juin 1968, n° 58221 et 58269) ; - le jugement dans lequel le tribunal administratif, saisi d'un litige portant sur plusieurs impositions, a omis de se prononcer sur l'une d'elles (CE, arrêt du 5 juillet 1952, n° 14065, société Shell française, RO, p. 80) ; - le jugement qui omet de statuer sur les conclusions subsidiaires du contribuable tendant à obtenir une réduction de l'imposition contestée pour le tout au principal (CE, arrêt du 19 février 1936, n° 22220 Bull., n° 10, 1936, p. 156, TJCA, n° 195001, Leb. chron., p. 220). En outre, en cas de désistement non valable du contribuable, le tribunal administratif est tenu de se prononcer sur le bien-fondé de l'imposition litigieuse (CE, arrêt du 2 mai 1973 n° 81587). B. En matière de pénalités 140 Il a été jugé que lorsque, saisi par le directeur de conclusions tendant à appliquer aux droits contestés la majoration pour ajournement abusif du versement de l'impôt prévue à l'article L280 du LPF, le tribunal administratif, tout en rejetant la demande du contribuable, ne statue pas sur ces conclusions, il y a lieu à annulation, sur ce point, de son jugement pour omission de statuer et à renvoi du contribuable devant les premiers juges (CE, arrêt du 23 décembre 1966, n° 69569, RO, p. 318). De même, doit être annulé le jugement qui omet de statuer sur les conclusions relatives aux pénalités. Il appartient alors au juge d'appel, en vertu de son droit d'évocation, de fixer le montant desdites pénalités (CE, arrêt du 23 juillet 1938, Bull., n° 23, 1938, p. 632, TJCA, n° 17023). C. En matière de recouvrement 1. Saisie 150 Doit être annulé le jugement qui omet de statuer sur les conclusions d'un contribuable tendant à l'annulation d'un procès-verbal et à la mainlevée d'une saisie (CE, arrêt du 28 mars 1938, n° 28983, Bull., n° 13, 1938, p. 414, TJCA, n° 17022, Leb. chron., p. 318, 2e esp.). 2. Validation de l'avis de mise en recouvrement 160 Il y a omission de statuer dans la mesure où le tribunal administratif, saisi d'un litige dans lequel le contribuable n'a contesté qu'une partie des droits et pénalités réclamés par un avis de mise en recouvrement, s'est borné, tout en rejetant cette demande, à ne valider ledit avis qu'à concurrence des droits et pénalités contestés et non à concurrence des droits et pénalités sur lesquels portait l'avis (CE, arrêt du 26 avril 1968, n° 71074). Mais néanmoins, le rejet de la requête par laquelle un contribuable demande l'annulation d'un avis de mise en recouvrement fait, à lui seul, produire à cet avis son plein effet, sans qu'il soit besoin pour le tribunal de le valider (CE, arrêt du 21 juillet 1972, n° 85709). 3. Non-valeurs 170 Pour décider qu'il n'y a lieu de statuer sur une réclamation, le tribunal administratif ne peut se fonder sur la circonstance que, par suite de l'insolvabilité du réclamant, la cotisation en litige a été admise en non-valeurs, car cette mesure n'éteint pas la dette de l'intéressé envers le Trésor (CE, arrêt du 11 juillet 1938, n° 59385, RO, p. 373., Leb. chron., p. 658, 2e esp.). D. En matière de prescription 180 Est irrégulier le jugement qui omet de statuer sur les conclusions d'un contribuable tendant à ce qu'il lui soit donné acte de ses offres de paiement et invoquant le bénéfice de la prescription en ce qui concerne les droits afférents à une période déterminée (CE, arrêt du 22 mai 1940, n° 40325, Bull. n° 10, 1940, p. 194, TJCA, n° 195005). Doit être annulé de ce chef le jugement qui omet de statuer sur l'exception de prescription invoquée par le contribuable (CE, arrêts des 22 mai 1940, n° 34196, Bull. n° 9, 1940, p. 181, TJCA, n° 195003 et 20 mai 1944, n° 66484, 1944, p. 158, TJCA, n° 195003). En revanche, le demandeur qui se borne dans ses conclusions à affirmer que l'impôt n'est pas dû, ne saurait faire grief aux premiers juges d'avoir omis de statuer sur une question de prescription qui n'avait fait l'objet d'aucune conclusion spéciale (CE, arrêt du 5 mai 1933, n° 1058, Bull., n° 16, 1933, p. 278, TJCA, n° 207003, Leb. chron., p. 487). E. En matière de demande d'expertise 190 Si le tribunal administratif n'est pas tenu, lorsqu'il s'estime suffisamment informé pour trancher valablement le litige, d'ordonner une expertise régulièrement demandée par le contribuable, il n'en doit pas moins répondre aux conclusions dont il est saisi de ce chef. Aussi, un jugement qui ne contient aucune réponse à la demande d'expertise doit-il être annulé sur ce point (CE, arrêt du 21 juillet 1972, n° 81380). En revanche, lorsqu'il résulte clairement de l'ensemble des motifs du jugement que le tribunal administratif a entendu écarter comme inutile en l'espèce pour la solution du litige la demande d'expertise présentée par le réclamant, le jugement qui ne se prononce pas explicitement sur cette demande n'est pas entaché d'une omission de statuer (CE, arrêt du 16 juin 1971, n° 79272). De même, un tribunal a régulièrement motivé sa décision en se référant aux conclusions d'une précédente expertise ordonnée par un tribunal correctionnel (CE, arrêt du 20 octobre 1982, n° 19211). F. En matière de décision implicite 200 Il n'y a pas omission de statuer toutes les fois que le tribunal a implicitement pris position. Il en est ainsi, par exemple, lorsque le tribunal a rejeté « en bloc » les prétentions du contribuable. Jugé que manque en fait le moyen tiré de ce que le tribunal administratif aurait omis de statuer sur une demande d'expertise si le jugement attaqué précise que « tous autres moyens et conclusions des parties sont rejetés » (CE, arrêt du 17 avril 1937, Bull. n° 13, 1937, p. 319, TJCA, n° 119015). Dans le même ordre d'idées, le Conseil d'État a décidé qu'un redevable ayant demandé que fût versée au dossier de l'instance concernant les taxes sur le chiffre d'affaires une décision de la commission départementale intervenue en matière d'impôt sur le revenu des personnes physiques, n'est pas fondé à contester la régularité en la forme du jugement en soutenant que le tribunal administratif a omis de se prononcer sur cette demande, dès lors que le tribunal a écarté comme inopérante l'argumentation à l'appui de laquelle cette production était demandée (CE, arrêt du 10 juillet 1972, n° 82537, RJ n° IV, p. 45). G. En matière d'impôts locaux 210 Un contribuable qui, dans sa demande au tribunal administratif, s'est borné à mettre en cause la taxe professionnelle (actuelle contribution économique territoriale) n'est pas fondé à soutenir qu'en ne se prononçant pas sur la taxe sur la valeur locative des locaux servant à l'exercice d'une profession, à laquelle il avait été également assujetti, les premiers juges auraient rendu une décision entachée d'une omission de statuer (CE, arrêt du 10 janvier 1966, RO, p. 10). H. En matière de frais d'expertise 220 Est irrégulier le jugement qui omet de statuer sur la répartition des frais d'expertise, (CE, arrêt du 24 février 1982, n° 18276). I. Moyens inopérants 230 L'omission à statuer à l'égard d'un moyen inopérant n'entache pas d'irrégularité une décision juridictionnelle (CE, arrêt du 4 mars 1985, n° 36049). IV. « Ultra petita » S'il est tenu de se prononcer sur toutes les conclusions des parties, y compris, le cas échéant, les conclusions reconventionnelles, le tribunal administratif doit se renfermer dans les limites de ces conclusions et il ne peut statuer au-delà desdites conclusions. A. Cas dans lesquels le tribunal statue « ultra petita » 240 Le tribunal statue « ultra petita » lorsqu'il accorde à un contribuable la décharge d'une imposition alors qu'il n'est demandé qu'une réduction. Par exemple, le tribunal statue au-delà des conclusions dont il est saisi et excède ses pouvoirs : - lorsqu'il accorde la décharge de droits et pénalités non contestés (CE, arrêt du 16 janvier 1974, n° 89168) ; - lorsqu'il prononce la décharge de l'impôt contesté alors que le contribuable s'est borné dans sa réclamation initiale à en demander la réduction, même si la procédure d'établissement dudit impôt a été entachée d'irrégularité (CE, arrêt du 19 novembre 1955, n°s 33409 et 33410, RO, p. 439, arrêt du 7 juillet 1982, n° 18533 et 18534). Par suite, le dégrèvement à accorder à un contribuable qui a demandé une réduction de son imposition alors qu'il avait droit à la décharge doit être limité à celui primitivement sollicité En ce sens : CE, arrêt du 28 juin 1929, n° 99344, RO, 5365. 250 Il est est de même lorsqu'il accorde une réduction plus importante que celle qui est demandée. En effet, les dispositions de l' article R* 200-2 du LPF s'opposent à ce que le tribunal administratif, s'il estime une demande fondée, prononce un dégrèvement supérieur à celui que le contribuable a sollicité dans sa réclamation devant le directeur (CE, arrêt du 29 juin 1960, n° 25242, RO, p. 113). 260 Le tribunal statue au delà de l'objet du litige lorsqu'il accorde une réduction sur une pénalité ou un impôt non visé par la demande Ainsi, le tribunal administratif, saisi d'une demande de dégrèvement de taxe foncière des propriétés bâties par un redevable prétendant avoir droit à une exemption temporaire ne peut décider que l'intéressé ne sera pas assujetti à cette taxe pour des années autres que celle pour laquelle l'imposition a été établie (CE, arrêt du 12 juillet 1932, n° 19553, RO, 5828, Leb. chron., p. 706, 2e esp.). De même, le titre exécutoire attaqué étant pour partie relatif à des pénalités afférentes à des droits non contestés, c'est à tort qu'à défaut de tout moyen dirigé contre le bien-fondé desdites pénalités, le tribunal administratif en a prononcé la décharge (CE, arrêt du 6 décembre 1967, n° 66459, RJ, 2e partie, p. 238). 270 Il en est de même lorsqu'il octroie des intérêts moratoires Ainsi, lorsqu'il procède à un dégrèvement, le tribunal administratif ne peut décider en même temps que l'Administration devra verser au contribuable des intérêts sur des sommes qu'elle avait perçues, aucun litige né et actuel n'existant devant lui sur ce point (CE, arrêt du 15 mai 1968, n° 72215). Remarque : Il est rappelé qu'en vertu de l'article L208 du LPF, il appartient au comptable de payer d'office les intérêts en même temps que les sommes remboursées en raison des dégrèvements prononcés. 280 Enfin, le tribunal statue « ultra petita » lorsqu'il enjoint d'office au contribuable de représenter, même pour les besoins de l'instruction, ses documents comptables. En ce sens : CE, arrêt du 26 juin 1968, n° 72321, RJ, 2ème partie. B. Cas dans lesquels le tribunal ne statue pas « ultra petita » 290 Le tribunal ne statue pas « ultra petita » lorsque les moyens invoqués à l'appui d'une réclamation sont de nature à entraîner nécessairement la décharge de l'imposition ou une réduction plus importante que le dégrèvement demandé. Ainsi, lorsque les moyens invoqués à l'appui d'une demande en réduction sont de nature, s'ils sont reconnus fondés à entraîner nécessairement la décharge de l'imposition, le tribunal administratif ne statue pas « ultra petita » en prononçant cette décharge (CE, arrêt du 17 décembre 1955, n° 33554, RO, p. 447, Leb. chron., p. 674 et 681). V. Augmentation de l'imposition et compensation 300 Sous réserve du droit dont dispose l'Administration de déposer dans certains cas des conclusions reconventionnelles (cf. BOI-CTX-ADM-10-60-III), le tribunal administratif ne peut statuer que dans les limites de l'imposition sur laquelle porte le litige ; il ne peut notamment majorer les droits portés au rôle (CE, arrêt du 19 avril 1929, n° 90104, RO, 5347, Leb. chron., p. 396, 1re esp.). Toutefois, il peut effectuer les compensations convenables, compte tenu des règles propres à chaque nature d'impôt, s'il est saisi par l'Administration d'une demande en ce sens. En effet, il ne peut opérer d'office cette compensation sans excéder ses attributions (CE, arrêt du 13 février 1974, n°s 80476, 80478 et 80479). Sur cette question, cf. BOI-CTX-DG-20-40. VI. Amende pour recours abusif 310 En application des dispositions de l'article R741-12 du CJA, le tribunal, lorsqu'il estime qu'une requête présente un caractère abusif, peut condamner le requérant à une amende qui ne peut excéder 3 000 euros. L'appréciation du caractère abusif de la requête relève du pouvoir souverain du juge, sous le contrôle du juge d'appel (CE, arrêt du 3 mars 1982, n° 33280).
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Bofip, BOI-TVA-DED-30-10
1 En application d’une jurisprudence communautaire constante, lorsqu’un bien ou un service est affecté initialement aux besoins de l’entreprise, la TVA correspondante peut faire l’objet d’une déduction dans les conditions de droit commun et sous réserve que le bien ou le service ne soit pas visé par une mesure d’exclusion particulière. 10 En contrepartie de cette déduction de la TVA initiale, l’assujetti doit procéder sur le fondement des dispositions du II de l’article 257 du code général des impôts (CGI) à la taxation d’une prestation de service à soi-même lors de l’utilisation à des fins non professionnelles du bien. Toutefois, en application du 1° du 2 du IV de l’article 206 de l'annexe II au CGI, un assujetti ne peut pas déduire la TVA ayant grevé les biens ou les services qui sont utilisés à plus de 90 % à des fins étrangères à son entreprise. Corrélativement, cet assujetti est dispensé d’imposer la prestation de service à soi-même résultant de l’utilisation privative du bien. Si le bien, après avoir ouvert droit à déduction, devient au cours d’une des quatre ou des dix neuf années suivantes,selon qu’il s’agit de meubles ou d’immeubles, exclu du droit à déduction par suite d’une utilisation privative supérieure à 90%, la taxe à reverser est calculée conformément aux dispositions du 3 du 1 du III de l’article 207 de l’annexe II au CGI dans les conditions posées au 3 du 2 du III de l'article 207 de l'annexe II au CGI. RES N°2007/41 (TCA) du 23 octobre 2007 : Modalités de déduction de la taxe sur la valeur ajoutée dans le cadre de la refonte de l'annexe II au code général des impôts. Notion d'affectation aux besoins de l'exploitation. Question : Le dispositif issu du décret n° 2007-566 du 16 avril 2007 continue t-il de conditionner l'exercice de la déduction de la TVA afférente à une dépense supportée par un assujetti à la circonstance que cette dépense soit nécessaire à son exploitation ? Réponse : Les dispositions du nouvel article 206, IV-2-1° de l'annexe II au CGI ne reprennent pas la condition de « nécessité » qui figurait à l'article 230-1 de l'annexe II du CGI. De fait, ces dispositions reviennent sur la distinction opérée par le Conseil d'État dans son arrêt « Disvalor » (CE, arrêt du 06/03/06 n° 281034). A compter du 1er janvier 2008, les assujettis sont donc fondés à déduire la TVA qui grève leurs dépenses pour autant que, sur le fond, celles-ci ne soient pas visées par une mesure d'exclusion particulière et qu'elles soient utilisées pour les besoins de leurs opérations ouvrant droit à déduction (CGI, art. 271, II-1 du CGI). Il importera donc que la dépense en cause soit affectée par l'assujetti à son activité économique, c'est-à-dire qu'elle réponde aux besoins de son exploitation. En revanche, comme par le passé, il y a lieu d'exclure toute déduction lorsqu'une dépense est utilisée à plus de 90 % par l'assujetti à des fins étrangères à son entreprise : le coefficient d'admission attribué à une telle dépense est alors égal à zéro, tandis que son coefficient d'assujettissement se situe entre 0,01 et 0,09. Ce faisant, des régularisations annuelles pourront ainsi être constatées si le bien cesse d'être utilisé à plus de 90 % à des fins étrangères à l'entreprise, et pour autant que le produit des coefficients d'assujettissement et de taxation de l'année vienne à différer du produit des coefficients d'assujettissement et de taxation de référence de plus d'un dixième.
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Bofip, BOI-PAT-ISF-30-40-60-10
1 L'article 31 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 a abrogé l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et instauré l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui est codifié de l'article 964 du code général des impôts (CGI) à l'article 983 du CGI et commenté au BOI-PAT-IFI. Les commentaires contenus dans le présent BOI sont retirés à compter de la date de publication mentionnée ci-dessus. Pour prendre connaissance des commentaires antérieurs, vous pouvez consulter les différentes versions précédentes de ce document dans l'onglet « Versions publiées du document ». Rappel : Lorsque vous cliquez sur les liens hypertextes figurant dans un BOI, vous êtes redirigés par défaut vers la dernière version publiée des autres BOI de la base. 10 Concernant les engagements collectifs de conservation en cours au 1er janvier 2018 et qui ont été signés jusqu'au 31 décembre 2017, il résulte des dispositions de l'article 885 I bis du CGI dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2017, que les redevables sont tenus de respecter l'ensemble des conditions requises, notamment celles afférentes à la durée minimale de six ans de conservation, à peine de remise en cause du bénéfice de l'exonération partielle d'ISF dans le délai de prescription de droit commun prévu à l'article L. 180 du livre des procédures fiscales (LPF) et à l'article L. 186 du LPF. 20 En tout état de cause, les obligations déclaratives afférentes à l'exonération partielle prévue à l'article 885 I bis du CGI dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2017 continuent d'incomber aux personnes ayant bénéficié de ce régime de faveur ou leurs ayants-cause à titre gratuit.
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Bofip, BOI-IF-CFE-20-50-30
I. Bases pour l'année du changement 1 Conformément aux dispositions du IV de l'article 1478 du code général des impôts (CGI) : - si le changement intervient en cours d'année, le cédant reste imposé pour l'année entière. Le cessionnaire n'est pas imposable ; - si le changement prend effet au 1er janvier, le nouvel exploitant est imposé, l'année du changement, sur les bases relatives à l'activité de son prédécesseur. Toutefois, lorsque le changement ne porte que sur une partie de l'activité exercée et dès lors que les éléments cédés constituent un établissement au sens de l'article 310 HA de l'annexe II au CGI, le nouvel exploitant n'est imposé que sur les bases correspondant aux éléments acquis. Le cédant, sauf cessation complète, reste imposable sur les éléments de l'activité poursuivie. II. Bases pour les deux années suivant celle du changement 10 Les deux années suivant l’année du changement, le nouvel exploitant est imposé à raison de la valeur locative des biens passibles d'une taxe foncière dont il a disposé au 31 décembre de sa première année d'activité. En ce qui concerne les obligations déclaratives concernant les changements d'exploitants, il convient de se reporter au BOI-IF-CFE-30-20 au § 1.
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Bofip, BOI-TVA-SECT-90
1 Des règles particulières en matière de TVA s'appliquent aux opérations portant sur les biens d'occasion, œuvres d'art, objets de collection ou d'antiquité. Le régime de ces biens est défini par la 7ème directive communautaire qui précise que le régime de droit commun applicable aux transactions portant sur ces biens est le régime de la marge. 10 Seront successivement étudiés : - la définition des biens concernés (BOI-TVA-SECT-90-10) ; - les principes d'imposition (BOI-TVA-SECT-90-20) ; - les dispositions particulières applicables aux biens d'occasion (BOI-TVA-SECT-90-30) ; - les dispositions particulières applicables aux œuvres d'art, objets de collection ou d'antiquité (BOI-TVA-SECT-90-40) ; - les ventes aux enchères publiques (BOI-TVA-SECT-90-50) ; - les opérations effectuées entre deux États membres (BOI-TVA-SECT-90-60) ; - les opérations effectuées avec des pays tiers à l'Union européenne (BOI-TVA-SECT-90-70) ; - les obligations des redevables (BOI-TVA-SECT-90-80).
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Bofip, BOI-TVA-LIQ-30-10-60
1 Le taux réduit de 10 % s'applique : - aux médicaments destinés à l'usage de la médecine humaine (sous réserve des médicaments et produits sanguins pour lesquels le taux particulier de 2,10 % trouve à s'appliquer, BOI-TVA-LIQ-40-10) ; - aux livraisons d’œuvres d'art effectuées à titre occasionnel lorsqu'elles ont ouvert droit à déduction chez les personnes qui les ont utilisées pour les besoins de leurs exploitations. Le taux réduit de 5,5 % s'applique : - aux préservatifs masculins et féminins ; - aux importations d'œuvres d'art, d'objets de collection ou d'antiquité ; - aux acquisitions intracommunautaires d'œuvres d'art, d'objets de collection ou d'antiquité effectuées par un assujetti ou par une personne morale non assujettie qui les ont importés sur le territoire d'un autre État membre de l'Union européenne ; - aux acquisitions intracommunautaires d’œuvres d'art qui ont fait l'objet d'une livraison dans un autre État membre par d'autres assujettis que des assujettis revendeurs ; - aux livraisons d’œuvres d'art par leur auteur ou ses ayants droit ; - aux produits de protection hygiénique féminine ; - aux autotests de détection de l'infection par les virus de l'immunodéficience humaine (VIH). I. Médicaments destinés à l'usage de la médecine humaine et produits sanguins d'origine humaine 10 En vertu de l'article 278 quater du code général des impôts (CGI), la TVA est perçue au taux réduit de 10 % en ce qui concerne les opérations d'achat, d'importation, d'acquisition intracommunautaire, de vente, de livraison, de commission, de courtage ou de façon, portant sur les préparations magistrales, produits officinaux et médicaments ou produits pharmaceutiques destinés à l'usage de la médecine humaine et faisant l'objet de l'autorisation de mise sur le marché prévue à l'article L. 5121-8 du code de la santé publique (CSP), qui ne sont pas visés à l'article 281 octies du CGI. (20 - 30) 40 Sont également soumis au taux réduit de 10 % : - les médicaments décrits aux § 1 à 30 du BOI-TVA-LIQ-40-10 qui ne sont pas remboursables ou pris en charge par la sécurité sociale ; - les matières premières qui constituent des produits officinaux non remboursables destinées soit à la fabrication de médicaments à l'usage de la médecine humaine, soit à être utilisées en l'état pour des soins médicaux ; - les gaz médicaux. En effet, les gaz médicaux ne répondent pas aux conditions fixées par l'article L. 5123-2 du CSP et l'article L. 5123-3 du CSP et par l'article L. 162-17 du code de la sécurité sociale (CSS). Dans ces conditions, les gaz médicaux, tels que l'oxygène médical ou le protoxyde d'azote, doivent être soumis au taux réduit de la taxe, en application de l'article 278 quater du CGI, dès lors que ces produits sont des produits officinaux inscrits à la pharmacopée française ; - certains honoraires ou indemnités perçus par les pharmaciens d'officine (BOI-TVA-LIQ-40-10 au I-D-7 § 340) dès lors qu'ils se rattachent à la livraison de médicaments non remboursables et qu'ils constituent un élément incontestable du prix de vente au consommateur ; - la gélatine destinée à la fabrication de gélules renfermant des médicaments (I-D-4 § 310 du BOI-TVA-LIQ-40-10). En effet, la gélatine utilisée pour la fabrication de gélules qui sont des formes pharmaceutiques ne peut être considérée comme une matière première utilisée pour la fabrication de médicaments. Les dispositions prévues au I-D-3 § 300 du BOI-TVA-LIQ-40-10 ne lui sont donc pas applicables. Toutefois, cette gélatine présente les mêmes caractéristiques essentielles que celle qui est utilisée pour des usages alimentaires. Or, la gélatine à usage alimentaire relève du taux réduit de 5,5 % de la TVA. Dans ces conditions, il est admis que la gélatine soit soumise au taux réduit de 5,5 % de la TVA, dès lors qu'elle est propre à être ingérée, soit comme produit alimentaire, soit comme contenant d'un produit médicamenteux. 45 Par ailleurs, l'article 281 octies du CGI dispose que le taux particulier de 2,10 % est applicable aux opérations portant sur : - les préparations magistrales, les médicaments officinaux et les médicaments ou produits pharmaceutiques faisant l'objet de l'autorisation de mise sur le marché prévue à l'article L. 5121-8 du CSP et destinés à l'usage de la médecine humaine (ces produits sont décrits au BOI-TVA-LIQ-40-10 au I-A § 40 à 120) ; - qui sont remboursables aux assurés sociaux par les organismes de sécurité sociale conformément à l'article L. 162-17 du CSS ou qui sont agréés à l'usage des collectivités et divers services publics (hôpitaux, cliniques, etc.) en application de l'article L. 5123-2 du CSP et de l'article L. 5123-3 du CSP (BOI-TVA-LIQ-40-10). Le taux particulier de 2,10 % s'applique également aux opérations portant sur les produits sanguins d'origine humaine lorsqu'ils ne sont pas exonérés (BOI-TVA-LIQ-40-10). 50 Demeurent soumis au taux normal : - les matières premières qui ne sont pas inscrites à la pharmacopée française ou européenne en tant que médicament officinal (BOI-TVA-LIQ-40-10 au I-D-3 § 300) ; - les formes pharmaceutiques telles qu'elles sont définies au I-D-5 § 320 du BOI-TVA-LIQ-40-10 ; - les médicaments vétérinaires ainsi que les médicaments destinés à être administrés à des animaux. II. Préservatifs masculins et féminins 60 Le taux réduit de 5,5 % de la taxe sur la valeur ajoutée est applicable aux opérations d'achat, d'importation, d'acquisition intracommunautaire, de vente, de livraison, de commission, de courtage ou de façon portant sur les préservatifs masculins et féminins. Le taux réduit s'applique en France continentale et dans les départements de la Corse. Ce taux s'applique quel que soit le lieu de vente des préservatifs. III. Œuvres d'art originales, objets de collection et antiquités 70 Les œuvres d'art originales, objets de collection et antiquités sont définis aux II à IV § 130 à 370 du BOI-TVA-SECT-90-10. En application de l'article 278 septies du CGI, le taux réduit de 10 % s'applique aux livraisons d’œuvres d'art effectuées à titre occasionnel par les personnes qui les ont utilisées pour les besoins de leurs exploitations et chez qui elles ont ouvert droit à déduction.  Par ailleurs, conformément au I de l'article 278-0 bis du CGI, la TVA est perçue au taux réduit de 5,5 % sur les importations d'œuvres d'art, d'objets de collection ou d'antiquité, sur les acquisitions intracommunautaires d'œuvres d'art, d'objets de collection ou d'antiquité effectuées par un assujetti ou par une personne morale non assujettie qui les ont importés sur le territoire d'un autre État membre de l'Union européenne ainsi que sur les livraisons d’œuvres d'art par leur auteur ou ses ayants droit. Les acquisitions d’œuvres d'art qui ont fait l'objet d'une livraison dans un autre État membre par d'autres assujettis que des assujettis-revendeurs bénéficient également du taux réduit de 5,5 %. Par ailleurs, des règles particulières en matière de TVA (régime de la marge) s'appliquent aux opérations portant les œuvres d'art. L'ensemble des règles applicables aux œuvres d'art, objets de collection et antiquités en matière de TVA est commenté au BOI-TVA-SECT-90-40. IV. Produits de protection hygiénique féminine 80 Le taux réduit de 5,5 % est applicable aux opérations d’achat, d’importation, d’acquisition intracommunautaire, de vente, de livraison, de commission, de courtage ou de façon portant sur les produits de protection hygiénique féminine (CGI, art. 278-0 bis, A-1° bis). Sont concernés, qu'ils soient à usage unique ou lavables, les serviettes périodiques, les tampons, les protège-slips, les coupes menstruelles, les éponges naturelles destinées au recueil des fluides menstruels et d'une manière générale tous les dispositifs de protection hygiénique destinés à répondre aux pertes menstruelles. V. Autotests de détection de l'infection par les virus de l'immunodéficience humaine (VIH) 90 Le taux réduit de 5,5 % est applicable aux autotests de détection de l'infection par les virus de l'infection de l'immunodéficience humaine (CGI, art. 278-0 bis, K). Remarque : Conformément aux dispositions de l'article L. 5221-2 du CSP et de l'article R. 5221-10 du CSP, ces dispositifs médicaux de diagnostic in vitro doivent être revêtus du marquage CE pour leur mise sur le marché.
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Bofip, BOI-CF-PGR-30-40-10
I. Principes généraux 1 L'article L. 77 du livre des procédures fiscales (LPF) permet aux contribuables d'obtenir, sous certaines conditions (cf. III- A- 1 § 170), que les suppléments de droits simples résultant d'une vérification de comptabilité ou d'un examen de comptabilité soient admis en déduction des rectifications apportées aux bases d'autres impôts également vérifiés, l'imputation s'effectuant dans l'ordre où les droits rappelés auraient dû normalement influencer ces bases si les déclarations fiscales avaient été correctement souscrites. Toutefois, le deuxième alinéa de l'article L. 77 du LPF exclut l'application du mécanisme de déduction en cascade et de la déduction prévue par les dispositions prévues au 4° du 1 de l'article 39 du code général des impôts (CGI), pour les rappels de taxe sur la valeur ajoutée se rapportant à des opérations d'auto-liquidation (cf. II- D § 120). 10 Ce système dit de la « déduction en cascade » permet ainsi de placer les contribuables vérifiés dans la situation où ils se seraient trouvés s'ils n'avaient commis aucune infraction. Il comporte deux mesures : la cascade simple et la cascade complète. A. Cascade simple 20 La cascade simple consiste en la déduction, pour l'assiette de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés, de la charge constituée par les suppléments de taxes sur le chiffre d'affaires. De tels suppléments sont normalement une charge déductible de l'exercice au cours duquel ils sont mis en recouvrement. Le système de la cascade autorise leur imputation immédiate sur les résultats de chacun des exercices vérifiés au cours duquel ont été réalisées les opérations passibles des dites taxes sur le chiffre d'affaires. Le contribuable se trouve dès lors dans la même situation que si les taxes rappelées avaient été, à l'origine, régulièrement acquittées. B. Cascade complète 30 La cascade complète vise le cas où, dans les sociétés de capitaux, les bénéfices compris dans les rectifications effectuées sont considérés comme distribués, dès lors qu'ils ne sont pas demeurés investis dans l'actif social. C'est normalement sur le montant intégral de ces bénéfices, c'est-à-dire sur le total des sommes désinvesties, que sont assis les impôts éventuellement dus à raison de la distribution, qu'il s'agisse : - de la retenue à la source, applicable aux produits distribués à des personnes dont le domicile fiscal ou le siège est situé hors de France ; - ou de l'impôt sur le revenu à la charge des bénéficiaires connus ou désignés. Le procédé de la cascade permet, pour l'assiette de ces impôts, d'imputer sur les bénéfices réputés distribués , déjà diminués le cas échéant du supplément de taxes sur le chiffre d'affaires y afférent , le rappel d'impôt sur les sociétés correspondant au rehaussement effectué. Ce procédé s'applique sous la condition expresse que les bénéficiaires de la distribution reversent dans la caisse sociale le montant des taxes sur le chiffre d'affaires et de l'impôt sur les sociétés rappelé et, le cas échéant, la retenue à la source se rapportant aux sommes qu'ils ont appréhendées. La retenue à la source et l'impôt sur le revenu exigibles du fait de la distribution peuvent alors être établis comme si cette dernière avait été effectuée dans des conditions régulières excluant toute rectification. L'institution du système de la déduction en cascade présente, généralement, des avantages pour les contribuables vérifiés. Supprimant la superposition des impôts, ce système aboutit, en effet, à un allégement immédiat de la charge que constituent pour la trésorerie des entreprises les rappels de droits simples résultant de la vérification. Il entraîne, par ailleurs, une réduction définitive des pénalités proportionnelles encourues, dont les bases de calcul et parfois les taux subissent une diminution corrélative à celle des droits simples. II. Champ d'application de la cascade A. Impôts dont la déduction en cascade est autorisée 40 Il résulte des dispositions de l'article L. 77 du LPF que les seuls impôts dont la déduction en cascade est autorisée sont : - les taxes sur le chiffre d'affaires et taxes assimilées ; - l'impôt sur les sociétés. D'une part, la retenue à la source sur le revenu des capitaux mobiliers éventuellement exigible en vertu des dispositions du 2 de l'article 119 bis du CGI n'est l'objet d'aucune imputation et ouvre seulement droit à un crédit d'impôt utilisable par les bénéficiaires dans les conditions habituelles. D'autre part, seuls les suppléments de droits simples sont imputables, à l'exclusion des pénalités encourues. B. Vérifications pouvant donner lieu à l'application de la cascade 1. Vérification générale, vérification simultanée ou examen de comptabilité 50 Le système de la déduction en cascade est applicable en cas de vérification générale ou de vérification simultanée des taxes sur le chiffre d'affaires et taxes assimilées et de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés. 55 Le mécanisme de la cascade est également applicable dans le cadre d'un examen de comptabilité dans les mêmes conditions qu'en vérification de comptabilité. 2. Vérifications séparées 60 Dans cette hypothèse, la déduction prévue des suppléments de taxes sur le chiffre d'affaires n'est autorisée que si la vérification de comptabilité ou l'examen de comptabilité de ces taxes a été achevée avant celle des impôts sur le revenu (sur la notion de vérification achevée, BOI-CF-PGR-20-40 au I § 10). Cette disposition restrictive, motivée par le souci d'éviter la remise en cause d'impositions supplémentaires déjà arrêtées, ne devra pas être systématiquement opposée aux contribuables. Par contre, le service devra s'en prévaloir lorsqu'en raison, notamment, des risques de prescription, il ne lui sera pas possible de tirer en temps utile, pour l'assiette des impôts sur les revenus, les conséquences des rectifications opérées à l'occasion de la vérification des taxes sur le chiffre d'affaires. Il est rappelé que tout contribuable faisant l'objet d'une vérification de comptabilité ou l'examen de comptabilité portant seulement, soit sur les taxes sur le chiffre d'affaires, soit sur les impôts sur les revenus, a toujours la faculté de demander que cette vérification de comptabilité ou l'examen de comptabilité soit étendue à l'ensemble de ces taxes et impôts, afin de pouvoir bénéficier éventuellement de l'intégralité des déductions prévues dans le système de la cascade (BOI-CF-PGR-20-50). 3. Nature des vérifications visées par l'article L. 77 du LPF 70 L'article L. 77 du LPF ne donne aucune indication sur la nature de la vérification simultanée et des vérifications séparées visées à l'article L. 79 du LPF. Par ces expressions, il faut entendre essentiellement les contrôles comptables généraux ou simples et les vérifications de comptabilité proprement dites, qu'il s'agisse de vérifications générales ou de vérifications simples. À défaut de précision contraire dans le texte, on admettra également l'application du procédé de la cascade dans le cas de rectifications résultant de l'examen sur place des documents dont la tenue et la communication sont prescrites aux contribuables dispensés, en raison de leur régime fiscal, de présenter une comptabilité complète. 80 La cascade peut également être appliquée lorsque la rectification des déclarations de l'entreprise résulte de travaux de bureau, c'est-à-dire d'un contrôle sur pièces. Tel est le cas, par exemple, lorsque l'examen de la déclaration et des documents annexes, complété au besoin par les renseignements obtenus du contribuable, aboutit à réintégrer dans les résultats passibles de l'impôt sur les sociétés des dépenses considérées comme des revenus distribués, sous la double condition prévue par l'article L. 77 du LPF du reversement et d'une demande du contribuable visant à obtenir l'imputation du supplément d'impôt sur les sociétés pour l'assiette des impôts dus à raison de la distribution (retenue à la source éventuellement due par la société et impôt sur le revenu dû par les bénéficiaires désignés). 4. Procédures de reprise ou de rectification compatibles avec la déduction en cascade 90 Compte tenu des termes généraux de l'article L. 77 du LPF, la procédure de la cascade doit pouvoir s'appliquer aussi bien en cas d'évaluation d'office que de taxation d'office, sous réserve que les impositions supplémentaires aient été arrêtées à la suite d'une vérification effective de comptabilité permettant, notamment, au service de connaître le montant des taxes sur le chiffre d'affaires pris en charge par l'entreprise afin d'éviter tout double emploi avec la déduction en cascade des taxes rappelées. 5. Application de la cascade en l'absence de toute rectification des bénéfices 100 Le service ne refusera pas d'effectuer l'imputation d'un rappel de taxes sur le chiffre d'affaires, même lorsque la vérification n'aura pas conduit à une rectification en matière d'impôt sur le revenu ou d'impôt sur les sociétés. C. Contribuables pouvant prétendre à la déduction en cascade 110 Les dispositions de l'article L. 77 du LPF trouvent essentiellement leur application à l'égard des sociétés et personnes morales de toute nature passibles de l'impôt sur les sociétés ainsi que des entreprises industrielles et commerciales (sociétés de personnes ou exploitants individuels) soumises au régime du bénéfice réel, normal ou simplifié, pour l'assiette des impôts sur les revenus. Elles s'appliquent en outre aux contribuables exerçant une profession non commerciale imposée selon le régime de la déclaration contrôlée, qui sont assujettis à la TVA ou qui ont opté pour le paiement de cette taxe, et également aux exploitants agricoles imposés selon le régime du bénéfice réel normal ou simplifié et assujettis obligatoirement ou par option à la TVA selon le régime simplifié de l'agriculture. Par contre, ne sauraient prétendre à la déduction en cascade les exploitants agricoles imposés forfaitairement à l'impôt sur le revenu dès lors que le forfait collectif tient compte implicitement des taxes sur le chiffre d'affaires normalement dues. D. Exclusion du mécanisme de déduction en cascade dans le cas d'opérations auto-liquidées 120 Le deuxième alinéa de l'article L. 77 du LPF exclut l'application du mécanisme de déduction en cascade pour les rappels de taxe sur la valeur ajoutée se rapportant à des opérations d'auto-liquidation dès lors que la taxe ne constitue pas, dans ces hypothèses, une charge pour l'entreprise. 1. Portée de la mesure a. Application de la mesure à tous les rappels portant sur des opérations d'auto-liquidation 130 Les opérations d'auto-liquidation sont celles pour lesquelles la taxe déductible est acquittée par les redevables eux-mêmes Il s'agit notamment des opérations suivantes : - acquisitions intracommunautaires (CGI, art. 256 bis) ; - prestations immatérielles visées à l'article 259 B du CGI ; - transports intracommunautaires de biens meubles (CGI, art. 259, 1° et CGI, art. 259 A, 3°) ; - prestations accessoires aux transports intracommunautaires (CGI, art. 259, 1° et CGI, art. 259 A, 6°-a) ; - travaux et expertises sur biens meubles corporels (CGI, art. 259, 1° et CGI, art. 259 A, 6°-b) ; - prestations des intermédiaires sur des opérations portant sur des biens meubles autres que celles visées aux 3° et 6° de l'article 259 A du CGI ; - livraisons à soi-même de biens taxables en application des dispositions des I et II de l'article 257 du CGI. b. Application de la mesure aux seuls rappels de taxe effectivement déductible 140 Ainsi : - lorsque l'opération non déclarée n'ouvre pas droit à déduction, le rappel de TVA correspondant demeure dans le champ d'application du premier alinéa de l'article L. 77 du LPF ; - lorsque l'opération ouvre intégralement droit à déduction, le rappel de TVA correspondant est totalement exclu du mécanisme de la cascade prévu par les dispositions de l'article L. 77 du LPF ; - lorsque l'opération non déclarée ouvre partiellement droit à déduction, seule la partie du rappel qui correspond à la fraction de TVA effectivement déductible est exclue des dispositions du premier alinéa de l'article L. 77 du LPF. Par ailleurs, il est rappelé que, dans un arrêt du 6 octobre 1997, le Conseil d'État a jugé dans le cas de prestations rendues en France par des entreprises étrangères et relevant de l'article 259 B du CGI que le profit sur le Trésor ne pouvait être constaté tant que le droit à déduction n'était pas ouvert à l'entreprise (CE, arrêt du 6 octobre 1997, n° 147611, SCI HURKS Réalisations immobilières) Cette décision jurisprudentielle est transposable à tous les cas d'auto-liquidation de la TVA. En conséquence, les rappels portant sur des opérations d'auto-liquidation pour lesquelles le droit à déduction est total, ne donnent lieu ni à notification du profit sur le Trésor, ni à déduction en cascade des droits rappelés. 2. Mesures de simplification pour la déduction de la taxe afférente aux rappels effectués au titre d'opérations non déclarées par le redevable et ouvrant droit à déduction 150 Pour les opérations d'auto-liquidation, la doctrine administrative prévoit l'imputation de la taxe déductible rappelée dans le cadre de la procédure de rectification, en cas de défaut de déclaration par un redevable de bonne foi. Le contenu de cette mesure de simplification qui a pour effet de neutraliser le montant du rappel, restreint la portée du dispositif présenté aux II-D-1 § 130 et § 140. Les dispositions codifiées sous le deuxième alinéa de l'article L. 77 du LPF ne trouvent plus, de ce fait, à s'appliquer qu'aux seuls rappels pour lesquels le manquement délibéré est établi. Dans cette hypothèse, le bénéfice de la tolérance administrative est, en effet, écarté. III. Conditions d'application de la cascade 160 Les conditions d'application du système dit de la déduction en cascade sont les suivantes. A. Cascade dite « simple » 1. Application automatique 170 Le premier alinéa de l'article L. 77 du LPF prévoit que, en cas de vérification simultanée des taxes sur le chiffre d'affaires et taxes assimilées, de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés, le supplément de taxes sur le chiffre d'affaires et taxes assimilées afférent aux opérations d'un exercice donné est déduit, pour l'assiette de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés, des résultats du même exercice. Cette déduction est appliquée automatiquement par l'administration, quelle que soit la procédure de rectification utilisée dans la proposition de rectification qui doit expressément mentionner : - le montant du revenu catégoriel soumis à l'impôt sur le revenu ou les bases de l'impôt sur les sociétés avant imputation des rappels de taxes sur le chiffre d'affaires et taxes assimilées ; - le montant des rappels de taxes sur le chiffre d'affaires et taxes assimilées imputé ; - le montant du revenu catégoriel soumis à l'impôt sur le revenu ou les bases de l'impôt sur les sociétés après imputation. Ces dispositions s'appliquent quel que soit le mode de comptabilisation utilisé par le contribuable. À cet égard, lorsque le rappel effectué en matière de taxes sur le chiffre d'affaires et taxes assimilées est, pour le contribuable vérifié, générateur d'un profit qui n'a pas été inclus dans les bénéfices déclarés du fait du jeu des écritures comptables, celui-ci doit être ajouté au montant des rehaussements effectués en matière d'impôts directs avant toute application de la cascade (BOI-CF-PGR-30-40-20 au I § 10). 2. Possibilité pour le contribuable de renoncer au bénéfice de la cascade 180 L'article L. 77 du LPF prévoit la possibilité pour le contribuable de renoncer au bénéfice de la déduction en cascade. Cette demande doit être formulée de manière expresse dans le délai de trente jours (le cachet de la poste faisant foi, LPF, art. L. 286) à compter de la réception de la proposition de rectification. Cette disposition s'applique quelle que soit la procédure de rectification utilisée. 190 La prescription est réputée interrompue à hauteur du revenu catégoriel soumis à l'impôt sur le revenu ou des bases de l'impôt sur les sociétés notifiées avant déduction du supplément de taxes sur le chiffre d'affaires et taxes assimilées. B. Cascade dite « complète » 200 Dans le cas où l'entreprise vérifiée est soumise à l'impôt sur les sociétés, les troisième et quatrième alinéas de l'article L. 77 du LPF prévoient que, lorsque le bénéfice correspondant aux rectifications effectuées est considéré comme distribué à des associés, les impôts exigibles à raison de cette distribution sont établis sur le montant de la rectification soumise à l'impôt sur les sociétés diminué du montant de ce dernier impôt. Il est rappelé que les impôts exigibles du fait de la distribution sont : - l'impôt sur le revenu ou l'impôt sur les sociétés dû par le bénéficiaire ; - la retenue à la source, prévue au 2 de l'article 119 bis du CGI, due par la société distributrice lorsque le bénéficiaire est domicilié hors de France. 210 La demande du contribuable doit être effectuée, de manière expresse, dans le délai de trente jours consécutifs à la réception : - de la réponse à ses observations prévue à l'article L. 57 du LPF ; - ou, à défaut, d'un document spécifique l'invitant à formuler sa demande. C. Précision 220 Dans le cas d'une demande tendant à obtenir la déduction d'un rappel de taxes sur le chiffre d'affaires lorsque la vérification n'entraîne l'exigibilité d'aucune cotisation supplémentaire d'impôt sur le revenu ou d'impôt sur les sociétés au titre de la période vérifiée, on admettra que l'entreprise dispose, pour la formuler, du même délai de trente jours, à compter de la réception de l'avis l'informant de l'absence de rectification. D. Condition particulière : reversement dans la caisse sociale, par les bénéficiaires des distributions, des suppléments d'impôts imputés en cascade 230 Lorsque l'entreprise vérifiée est soumise à l'impôt sur les sociétés et que les bénéfices correspondant au rehaussement sont considérés, en totalité ou en partie, comme distribués, l'octroi du bénéfice de la déduction en cascade pour la liquidation de la retenue à la source, éventuellement exigible de la société distributrice, et de l'impôt sur le revenu (ou de l'impôt sur les sociétés) dû, le cas échéant, par les bénéficiaires de la distribution suppose que lesdits bénéficiaires prélèvent sur les sommes qui leur ont été distribuées celles qui sont nécessaires au paiement des taxes sur le chiffre d'affaires, de l'impôt sur les sociétés et de la retenue à la source. Étant donné que ces impôts doivent être acquittés par la société, le sixième alinéa de l'article L. 77 du LPF subordonne expressément le bénéfice de l'imputation prévue aux troisième et quatrième alinéas de l'article L. 77 du LPF à la condition que les associés, actionnaires ou tiers (BOI-CF-PGR-30-40-20 au II-B § 150) bénéficiaires de la distribution, reversent dans la caisse sociale les suppléments de taxes sur le chiffre d'affaires, d'impôt sur les sociétés et, le cas échéant, de la retenue à la source prévue au 2 de l'article 119 bis du CGI, afférents aux sommes qui leur ont été distribuées. Le vérificateur doit n'accorder l'imputation demandée qu'après s'être assuré que le reversement a été matériellement effectué et constaté dans la comptabilité de la société par une écriture du type : « banque » ou « caisse » ou « compte courant personnel » à « provision spéciale pour impôts à payer » (« reversement par X. d'impôts correspondant à une distribution antérieure de bénéfices »). Le reversement par prélèvement sur le compte courant personnel du bénéficiaire de la distribution ne sera admis, bien entendu, que dans la mesure où le solde créditeur dudit compte courant autorisera semblable prélèvement. Le reversement est limité au montant des seuls droits simples admis en déduction pour l'application du procédé de la cascade. En cas de reversement partiel des sommes nécessaires au paiement des taxes sur le chiffre d'affaires et de l'impôt sur les sociétés rappelés au titre de plusieurs années, il y a lieu d'affecter le reversement à la dette la plus ancienne à défaut d'indication particulière donnée par le bénéficiaire de la distribution (CE, arrêt du 8 février 1980, n° 99992). 240 En outre, le droit à l'imputation doit être apprécié au regard de chacun des bénéficiaires des sommes distribuées. C'est ainsi que, si l'un d'entre eux a reversé dans la caisse sociale la part de taxes et impôts lui incombant, la cascade s'applique en ce qui le concerne, même si les autres bénéficiaires se sont abstenus de tout versement. 250 Enfin, dans le cas où le service est amené, à défaut de reversement, à refuser le bénéfice des imputations prévues aux troisième et quatrième alinéas de l'article L. 77 du LPF pour l'assiette des impôts dus à raison de la distribution de bénéfices, la société vérifiée conserve, en tout état de cause, le bénéfice, pour l'assiette de l'impôt sur les sociétés, de la déduction du supplément de taxes sur le chiffre d'affaires prévue au premier alinéa de l'article L. 77 du LPF. E. Remarques 1. Demande visant respectivement à renoncer au bénéfice de l'imputation et à solliciter celui de l'imputation prévue aux troisième et quatrième alinéas de article L. 77 du LPF 260 Il ne sera pas accepté de demande visant, pour un exercice donné, à obtenir l'application de l'imputation prévue aux troisième et quatrième alinéas de l'article L. 77 du LPF, lorsque le contribuable a renoncé au bénéfice de celle prévue au premier alinéa de l'article L. 77 du LPF. Cette demande implique, en effet, l'application des dispositions du premier alinéa de l'article L. 77 du LPF à condition, bien entendu, qu'un rappel de taxes sur le chiffre d'affaires ait été effectué au titre de l'exercice considéré. 2. Demande limitée à certains des exercices vérifiés 270 Lorsque la vérification a porté sur plusieurs exercices, le contribuable n'est pas autorisé à limiter la demande de déduction en cascade à certains de ces exercices seulement. Dans le cas où, pour l'un des exercices vérifiés, une restitution de taxes sur le chiffre d'affaires serait prévue, le montant de cette restitution serait à rattacher à l'exercice au cours duquel cette somme constitue une créance acquise par l'entreprise, c'est-à-dire certaine dans son principe et déterminée dans son montant (BOI-BIC-BASE-20-10 et BOI-CF-PGR-30-40-30 au I-B § 10).
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Bofip, BOI-TVA-LIQ-40-10
1 L'article 278 quater du code général des impôts (CGI) soumet les médicaments à usage humain et certains produits sanguins au taux réduit de 10 % (BOI-TVA-LIQ-30-10-60 au I § 10 et 40). Certains produits bénéficient du taux particulier de 2,10 % de TVA comme les médicaments destinés à l'usage de la médecine humaine et les préparations effectuées à partir du sang et de ses composants lorsqu'elles ne sont pas destinées à un usage thérapeutique direct, en application de l'article 281 octies du CGI. 10 Le taux particulier prévu par l'article 281 octies du CGI s'applique aux opérations d'achat, d'importation, d'acquisition intracommunautaire, de vente, de livraison, de commission, de courtage ou de façon portant sur les préparations magistrales, médicaments officinaux, médicaments ou produits pharmaceutiques définis à l'article L. 5121-8 du code de la santé publique (CSP), qui remplissent les conditions de l'article L.162-17 du code de la sécurité sociale (CSS) ou qui sont agréés dans les conditions prévues par l'article L. 5123-2 du CSP et par l'article L. 5123-3 du CSP, et sur les produits sanguins qui répondent aux critères exposés au II § 350 à 370. 20 Lorsqu'ils ne sont pas exonérés de la TVA, les produits sanguins d'origine humaine bénéficient donc du taux particulier (II § 350 à 370). 30 Le taux particulier s'applique également aux opérations d'importation, d'acquisition intracommunautaire ou de livraison portant sur les médicaments soumis à autorisation temporaire d'utilisation (ATU) visés à l'article L. 5121-12 du CSP. I. Médicaments destinés à l'usage de la médecine humaine 35 Aux termes du premier alinéa de l'article L. 5111-1 du CSP, « on entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l'homme ou chez l'animal ou pouvant leur être administrée, en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique ». A. Produits remboursables soumis au taux particulier 40 Les produits médicamenteux imposables au taux particulier sont les produits correspondants à la réglementation de la sécurité sociale en matière de préparations magistrales, de médicaments officinaux, de médicaments ou produits pharmaceutiques faisant l'objet de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) prévue à l'article L. 5121-8 du CSP. 50 Pour bénéficier du taux particulier, ces produits doivent en outre pouvoir bénéficier du remboursement ou être pris en charge, en totalité ou partiellement, par la Sécurité sociale. Il s'agit des médicaments spécialisés, des médicaments officinaux et des préparations magistrales qui sont : - remboursables aux assurés sociaux conformément à l'article L. 162-17 du CSS ; ou - agréés à l'usage des collectivités et divers services publics en application de l'article L. 5123-2 du CSP et de l'article L. 5123-3 du CSP. (60) (70) 1. Préparations magistrales 80 Les préparations magistrales sont les médicaments préparés selon une prescription médicale destinée à un malade déterminé en raison de l'absence de spécialité pharmaceutique disponible (CSP, art. L. 5121-1, 1°). 2. Médicaments officinaux 90 Selon le 3° de l'article L. 5121-1 du CSP, les préparations officinales sont les médicaments préparés en pharmacie, inscrits à la pharmacopée (qu'elle soit française ou européenne) ou au formulaire national et destinés à être dispensés directement aux patients approvisionnés par cette pharmacie. 100 Remarque : En ce qui concerne les médicaments officinaux et les préparations magistrales, l'article R. 163-1 du CSS détermine les règles selon lesquelles certaines catégories de ces médicaments sont exclues du remboursement par les organismes de Sécurité sociale. 3. Médicaments ou produits pharmaceutiques 110 Une spécialité pharmaceutique est un médicament préparé à l'avance, présenté sous un conditionnement particulier et caractérisé par une dénomination spéciale (CSP, art. L. 5111-2). Selon les dispositions de l'article L. 5121-8 du CSP, toute spécialité pharmaceutique ou tout autre médicament fabriqué industriellement ou selon une méthode dans laquelle intervient un processus industriel ainsi que tout générateur, trousse ou précurseur qui ne fait pas l'objet d'une autorisation de mise sur le marché délivrée par l'Union européenne, doit faire l'objet, avant sa mise sur le marché ou sa distribution à titre gratuit, d'une autorisation de mise sur le marché délivrée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. L'autorisation, délivrée pour une durée de cinq ans pouvant ensuite ensuite être renouvelée, peut être assortie de conditions appropriées, notamment l'obligation de réaliser des études de sécurité ou d'efficacité post-autorisation. 120 Les spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux ou agréées à l'usage des collectivités figurent sur des listes établies par arrêté publié au Journal officiel sous le timbre du ministère chargé de la santé. Le taux particulier s'applique dès lors que le médicament spécialisé figure sur l'une de ces listes. B. Médicaments soumis à autorisation temporaire d'utilisation 130 L'article L. 5121-12 du CSP autorise l'utilisation, à titre exceptionnel, de médicaments qui, n'ayant pas une autorisation de mise sur le marché, sont titulaires d'une autorisation temporaire d'utilisation. Le taux particulier s'applique également aux médicaments destinés à l'usage de la médecine humaine, titulaires d'une telle autorisation temporaire d'utilisation (CGI, art. 281 octies, al. 2). 1. Caractéristiques des médicaments soumis à autorisation temporaire d'utilisation (ATU) 140 L'autorisation temporaire d'utilisation permet d'utiliser, à titre exceptionnel et pour une durée limitée, des médicaments destinés à traiter des maladies rares ou graves pour lesquelles il n'existe pas de traitement approprié, lorsque la mise en œuvre du traitement ne peut pas être différée, avant que ces médicaments n'aient obtenu éventuellement l'autorisation de mise sur le marché prévue à l'article L. 5121-8 du CSP. a. Médicaments concernés par l'ATU 150 L'article L. 5121-12 du CSP définit deux catégories de médicaments soumis à autorisation temporaire d'utilisation. 1° Médicaments titulaires de l'ATU « cohorte » 160 Les médicaments titulaires de l'ATU cohorte sont des médicaments dont l'efficacité et la sécurité sont fortement présumées, au vu des résultats d'essais thérapeutiques auxquels il a été procédé en vue d'une demande d'autorisation de mise sur le marché qui a été déposée ou que l'entreprise intéressée s'engage à déposer dans un délai déterminé. 2° Médicaments titulaires de l'ATU « nominative » 170 Les médicaments titulaires de l'ATU nominative, le cas échéant importés, sont prescrits, sous la responsabilité d'un médecin, à un patient nommément désigné et ne pouvant participer à une recherche impliquant la personne humaine, dès lors qu'ils sont susceptibles de présenter un bénéfice pour lui et que leur efficacité et leur sécurité sont présumées en l'état des connaissances scientifiques. Le médecin prescripteur doit justifier que le patient, son représentant légal ou la personne de confiance qu'il a désignée a reçu une information adaptée à sa situation sur l'absence d'alternative thérapeutique, les risques courus, les contraintes et le bénéfice susceptible d'être apporté par le médicament. La procédure suivie est inscrite dans le dossier médical. b. Conséquences et durée de validité de l'ATU 180 Sauf cas particuliers, les médicaments titulaires de l'autorisation temporaire d'utilisation sont, tant pour leur prescription que leur délivrance, réservés à l'usage hospitalier. Compte tenu de sa durée de validité limitée, l'autorisation temporaire d'utilisation d'un médicament peut être renouvelée ; elle devient caduque dès que ce dernier bénéficie d'une autorisation de mise sur le marché. L'autorisation temporaire d'utilisation peut être suspendue ou retirée si les conditions prévues à l'article L. 5121-12 du CSP ne sont plus remplies, ou pour des motifs de santé publique. 2. Conséquences en matière de taux de TVA a. Principes 190 Les médicaments bénéficiant d'une autorisation temporaire d'utilisation sont soumis au taux particulier pendant la durée de validité de l'autorisation. Ces médicaments sont donc soumis au taux normal : - avant la date d'obtention de l'autorisation temporaire d'utilisation ; - à compter de la date de retrait, de suspension ou de la date d'expiration de l'autorisation. Les médicaments dont l'autorisation temporaire d'utilisation cesse avant qu'ils n'aient obtenu l'autorisation de mise sur le marché ne peuvent en principe pas faire l'objet d'une commercialisation. En tout état de cause, ils ne pourraient qu'être soumis au taux normal. Si le médicament obtient ultérieurement l'autorisation de mise sur le marché, il doit alors être soumis au taux des spécialités pharmaceutiques prévu à l'article 278 quater du CGI ou à celui prévu à l'article 281 octies du CGI. b. Cas particuliers 200 Il s'agit des médicaments soumis à autorisation temporaire d'utilisation qui obtiennent une autorisation de mise sur le marché avant que n'intervienne la date d'expiration normale de l'ATU. L'autorisation de mise sur le marché a pour conséquence de rendre l'autorisation temporaire d'utilisation caduque. Dès lors, en principe, les médicaments qui obtiennent une autorisation de mise sur le marché avant que n'expire la date de validité de l'autorisation temporaire d'utilisation doivent être soumis au taux réduit à compter de la date de notification de l'autorisation de mise sur le marché jusqu'à ce qu'ils obtiennent, le cas échéant, leur inscription sur la liste des médicaments agréés aux collectivités ou des médicaments remboursables aux assurés sociaux. Il est admis que ces médicaments continuent de bénéficier du taux particulier entre la date d'obtention de l'autorisation de mise sur le marché et la date d'effet de l'agrément ou de l'inscription sur la liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux prévue à l'article L. 162-17 du CSS. 210 L'application du taux particulier est toutefois subordonnée aux deux conditions suivantes : - la demande d'agrément ou d'inscription sur la liste des médicaments remboursables doit être parvenue à l'administration compétente dans les deux mois qui suivent la notification de l'autorisation de mise sur le marché ; n'étant pas encore agréés aux collectivités et divers services publics, ces médicaments ne peuvent, en principe, être vendus à ces établissements. Mais le ministère chargé de la santé autorise leur commercialisation avant leur agrément aux collectivités lorsque la demande d'inscription sur la liste des médicaments agréés est parvenue à la direction de la sécurité sociale du ministère chargé de la sécurité sociale dans les deux mois qui suivent la notification de l'autorisation de mise sur le marché à son titulaire. C'est la raison pour laquelle cette même condition de délai est reprise pour étendre le bénéfice du taux particulier ; - les médicaments ayant obtenu l'autorisation de mise sur le marché doivent être ultérieurement agréés aux collectivités ou inscrits sur la liste des médicaments remboursables. Dès lors, deux situations peuvent se présenter pour ces médicaments bénéficiaires d'une autorisation de mise en vente sur le marché et titulaires auparavant d'une autorisation temporaire d'utilisation. 220 Dans le premier cas, le médicament est agréé aux collectivités ou inscrit sur la liste des médicaments remboursables postérieurement à l'obtention de l'AMM. L'agrément ou l'inscription peuvent eux-mêmes intervenir à différents moments. Les dispositions énoncées aux  alinéas 1 et 2 de l'article 281 octies du CGI, ainsi que leurs extensions à la situation qui répond aux deux conditions exposées au § 210, conduisent à l'application du taux particulier quels que soient les différents moments où est prononcé(e) : - l'agrément aux collectivités ; - ou l'inscription sur la liste des médicaments remboursables. 230 Dans le second cas, le médicament ayant obtenu initialement l'ATU n'obtient finalement pas l'agrément aux collectivités ou l'inscription sur la liste des médicaments remboursables postérieurement à l'obtention de l'AMM. Ce médicament doit alors être soumis au taux réduit de façon rétroactive, depuis la date de notification de l'autorisation de mise sur le marché. Les redevables sont tenus de procéder aux régularisations utiles dans les conditions de droit commun. 3. Opérations concernées 240 Le taux particulier s'applique aux opérations d'importation, d'acquisition intracommunautaire ou de livraison portant sur les médicaments destinés à l'usage de la médecine humaine et soumis à autorisation temporaire d'utilisation visés à l'article L. 5121-12 du CSP. C. Opérations passibles du taux particulier 250 Le taux particulier s'applique aux opérations d'achat, d'importation, d'acquisition intracommunautaire, de vente (aussi bien par les fabricants que par les grossistes et les détaillants), de livraison, de commission, de courtage ou de façon portant sur les médicaments désignés ci-dessus (I-A § 40 et suivants). 260 Par opérations de façon, il faut entendre essentiellement les prestations des professionnels qui se chargent de tout ou partie de la fabrication des médicaments en utilisant principalement des matières premières apportées par le donneur d'ouvrage et restituées à ce dernier à l'identique, après mise en œuvre. 270 Certains honoraires ou indemnités perçus par les pharmaciens d'officine (I-D-7 § 340) bénéficient également du taux particulier. D. Précisions complémentaires 1. Cas de certaines ventes réalisées par les pharmaciens d'officine 280 En dehors  faisant l'objet de l'autorisation de mise sur le marché, le taux particulier s'applique aux seuls médicaments officinaux qui sont des médicaments non spécialisés préparés conformément à la pharmacopée (française ou européenne) ou au formulaire national et qui sont remboursables par la Sécurité sociale. Les produits qui ne répondent pas à la définition des préparations magistrales,des spécialités pharmaceutiques ou des médicaments officinaux  (I-A § 80 à 120) restent soumis au taux qui leur est propre, même s'ils figurent éventuellement au « tarif pharmaceutique national », document qui fixe les prix limites de vente au public, TVA comprise, de certains médicaments (les médicaments non spécialisés) et aussi d'autres produits dont la vente est réservée aux pharmaciens (tels que, par exemple, les produits de droguerie pharmaceutique ou d'herboristerie). 2. Médicaments livrés à usage vétérinaire 290 Demeurent passibles du taux normal les médicaments de toute nature qui font l'objet d'usage vétérinaire établi de façon incontestable. Cette réglementation s'applique non seulement aux spécialités exclusivement à usage vétérinaire, mais aussi aux spécialités destinées normalement à l'usage humain mais qui sont, soit délivrées par un pharmacien d'officine sur prescription vétérinaire, soit fournies par les laboratoires aux vétérinaires, groupements de vétérinaires ou cliniques vétérinaires pour usage animal après ré-étiquetage opéré conformément à la réglementation prévue par le ministère de la Santé. 3. Produits utilisés comme matières premières 300 Les matières premières utilisées pour la fabrication des préparations magistrales, des médicaments officinaux ou des spécialités pharmaceutiques sont imposables au taux qui leur est propre. Cependant, les matières premières qui constituent des médicaments officinaux conformes à la pharmacopée, c'est-à-dire lorsque ces matières premières font l'objet d'une monographie à la pharmacopée française ou européenne, et qui sont destinées, soit à la fabrication de médicaments à l'usage de la médecine humaine, soit à être utilisées en l'état pour des soins médicaux, suivent le même régime que les médicaments officinaux tel qu'il est décrit ci-dessus. Remarque : Par souci de simplification, cette condition de destination sera réputée satisfaite lorsque les matières premières seront livrées aux secteurs médical, paramédical, pharmaceutique ou hospitalier et sous réserve que les fournisseurs portent sur leurs factures une mention précisant que ces produits sont livrés en vue d'une des utilisations énumérées ci-dessus à laquelle s'attache l'application du taux réduit ou du taux particulier. Ainsi le taux particulier est applicable si les médicaments officinaux en cause sont pris en charge par la Sécurité sociale ; dans le cas contraire, c'est le taux réduit qui s'applique. Il en résulte qu'un médicament officinal est remboursable dès lors qu'il n'est composé que de produits mentionnés dans la 1ère partie de l'annexe I à l'arrêté du 12 décembre 1989 fixant la liste des substances, compositions et formes pharmaceutiques mentionnée à l'article R. 163-1 a du code de la sécurité sociale, à l'exclusion de tout autre. Remarque : Il a été admis, dans un souci de simplification, que le taux particulier de la TVA soit appliqué à l'ensemble des produits figurant sur cette liste, même si, pour certains de ces produits, la prescription du produit isolé en tant que médicament n'est que théorique. Cette disposition s'applique notamment au saccharose. 4. Gélatine destinée à la fabrication de gélules renfermant des médicaments 310 La gélatine utilisée pour la fabrication de gélules qui sont des formes pharmaceutiques ne peut être considérée comme une matière première utilisée pour la fabrication de médicaments. Les dispositions prévues au § 300 ne lui sont donc pas applicables. 5. Formes pharmaceutiques 320 Bien qu'étant des médicaments officinaux, les formes pharmaceutiques qui font l'objet d'une monographie à la Pharmacopée française ne peuvent être considérées comme des matières premières destinées à la fabrication de médicaments à l'usage de la médecine humaine ou destinées à être utilisées en l'état pour des besoins médicaux. Leur nature et leur utilisation leur confèrent la qualité d'articles de conditionnement (ampoules, capsules, récipients, etc.) ou d'administration des médicaments (seringues, aiguilles nécessaires à perfusion, etc.). Ces produits ne peuvent donc bénéficier, ni du taux particulier, ni du taux réduit. Lorsque ces formes pharmaceutiques contiennent un médicament à usage humain, le taux applicable à la vente de l'ensemble est le taux particulier si le produit est remboursable ou le taux réduit dans le cas contraire. 6. Gaz médicaux 330 Les gaz médicaux ne répondent pas aux conditions fixées par l'article L. 5123-2 du CSP, par l'article L. 5123-3 du CSP et par l'article L. 162-17 du CSS. Cependant, les gaz médicaux tels que l'oxygène médical ou le protoxyde d'azote peuvent être soumis au taux réduit de la taxe, en application de l'article 278 quater du CGI (BOI-TVA-LIQ-30-10-60 § 10 à 40). 7. Cas de certains honoraires ou indemnités perçus par les pharmaciens d'officine 340 Les pharmaciens d'officine perçoivent fréquemment des indemnités ou honoraires liés à la préparation ou à la commercialisation de médicaments. Tel est le cas, par exemple : - des indemnités de manipulation perçues à propos des préparations magistrales ; - des « suppléments d'honoraires des pharmaciens » accordés pour la vente de certaines spécialités ; - des honoraires d'urgence (tarifés forfaitairement et décomptés par ordonnance médicale) qui sont éventuellement perçus pour la vente des médicaments par les pharmacies de garde. Ces indemnités ou honoraires sont soumis au taux particulier dès lors qu'ils se rattachent à la livraison de médicaments désignés à l'article 281 octies du CGI et qu'ils constituent un élément incontestable du prix de vente au consommateur. II. Produits sanguins d'origine humaine 350 Selon l'article 281 octies du CGI, la TVA est perçue au taux particulier en ce qui concerne les opérations d'achat, d'importation, d'acquisition intracommunautaire, de vente, de livraison, de commission, de courtage ou de façon portant sur les produits visés à l'article L. 1221-8 du CSP sous réserve de l'exonération prévue pour le sang humain au 2° du 4 de l'article 261 du CGI (BOI-TVA-CHAMP-30-10-20-30). 360 Le taux particulier s'applique donc aux produits sanguins d'origine humaine prévus par l'article L. 1221-8 du CSP, qui ne sont pas à usage thérapeutique direct, définis selon les règles fixées par l'arrêté du 15 novembre 1993 portant homologation du règlement de l'Agence française du sang relatif aux caractéristiques de certains produits sanguins labiles et pris en application de l'article L. 666-8 du code de la santé publique. 370 Les honoraires de transmission qui sont éventuellement perçus par les intermédiaires (dépositaires ou pharmaciens) intervenant dans la livraison de ces produits sont imposables à la TVA au taux particulier. Les réactifs obtenus par génie génétique ou génie cellulaire sont soumis au taux normal.
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Bofip, BOI-CF-PGR-10-50
I. Prorogation du délai de reprise en cas d'agissement frauduleux 1 Aux termes de l'article L. 187 du livre des procédures fiscales (LPF), l'administration, en cas de découverte d'agissements frauduleux entraînant le dépôt d'une plainte, peut, nonobstant les dispositions de l'article L. 51 du LPF, opérer des contrôles et procéder à des rehaussements au titre des deux années qui excèdent le délai ordinaire de prescription. A. Champ d'application et étendue de la mesure prévue par l'article L. 187 du LPF 1. Délais de prescription visés par la mesure 10 La mesure instituée par l'article L.187 du LPF vise uniquement le délai normal de reprise. Cette prorogation ne se cumule donc pas avec les délais spéciaux de reprise prévus à l'article L.169 du LPF, l'article L. 174 du LPF et l'article L. 176 du LPF (BOI-CF-PGR-10-70 § 250 et suivants). Elle semble devoir affecter, dans la pratique, surtout les délais applicables en matière d'impôts sur les revenus et de taxes sur le chiffre d'affaires et qui viennent à expiration à la fin de la troisième année suivant, soit celle au titre de laquelle l'imposition est due, soit celle de la clôture de l'exercice au cours duquel ont été réalisées les opérations taxables. Mais elle peut aussi trouver à s'appliquer en matière de droits d'enregistrement et de taxe de publicité foncière. 20 Il est à noter que cette mesure n'a pas de conséquence au regard de la prescription pénale. Pour plus de précisions sur la prescription pénale, il convient de se reporter au BOI-CF-INF-40-10-10-20. 2. Dérogation à l'article L. 51 du LPF 30 Les dispositions de l'article L. 51 du LPF, qui interdisent de renouveler une vérification de comptabilité déjà effectuée pour un même impôt et une même période, ne peuvent mettre obstacle à la prorogation de délai prévue par l'article L. 187 du LPF. 3. Personnes auxquelles la mesure est applicable 40 Cette prorogation de délai est opposable non seulement aux auteurs des agissements frauduleux, mais aussi à leurs complices ainsi qu'aux personnes physiques ou morales pour le compte desquelles la fraude a été commise. Il a été jugé qu'en cas de dépôt d'une plainte pour fraude fiscale, l'administration a la faculté de procéder à l'égard de toute personne qui a été à l'origine, a été complice ou a bénéficié de la fraude commise, à des contrôles et à des rehaussements portant sur les impositions de toute nature au titre des deux années excédant le délai ordinaire de prescription (CE, arrêt du 7 décembre 1981, n° 17826). La faculté ainsi donnée à l'administration : - n'est pas subordonnée à l'existence d'un lien entre la nature des agissements frauduleux dont la découverte a motivé le dépôt de la plainte et les rehaussements effectués ; - lui permet de procéder, sans attendre la décision du juge pénal, à l'établissement de l'impôt qu'elle estime être dû par l'intéressé au titre des deux années en cause et de prendre à cet effet une décision de mise en recouvrement dont seule l'exécution doit être suspendue jusqu'à la décision du juge pénal, si le contribuable a constitué des garanties. B. Conditions d'application de la mesure 50 L'exercice des droits de vérification et de reprise de l'administration sur deux années supplémentaires est subordonné au dépôt d'une plainte en vue de faire sanctionner sur le plan pénal les agissements frauduleux commis par les contribuables. Mais il n'a pas un caractère automatique et constitue une simple possibilité offerte à l'administration. La décision à prendre en ce domaine appartient au directeur départemental des finances publiques compétent ou au directeur dont relève le service de vérification. Pour conserver à la mesure toute son efficacité, il importe toutefois que la plainte soit déposée à une date aussi rapprochée que possible de la date d'achèvement de la vérification portant sur la période soumise au délai normal de reprise (pour le dépôt de la plainte, BOI-CF-INF-40-10-10-20). Un nouvel avis de vérification sera alors adressé au redevable par l'inspecteur. 60 Par ailleurs, il a été jugé que la faculté donnée à l'administration d'opérer des contrôles et de procéder à des rehaussements au titre des deux années excédant le délai ordinaire de prescription, n'est pas subordonnée à la condition que les agissements frauduleux ayant donné lieu au dépôt de la plainte aient été commis pendant les deux années excédant le délai ordinaire de prescription (CE, arrêt du 26 juillet 1978, n° 4851 et 4851 bis). Cette plainte doit être déposée, au plus tard, à la date même de l'envoi au contribuable de la proposition de rectification envisagée pour la période excédant le délai normal de prescription, ou, le cas échéant, à la date à laquelle est engagée une procédure de vérification de la comptabilité de la période en cause (CE, arrêt du 25 février 1981, n° 18515). Il résulte de cette décision : - s'agissant de la prorogation du délai de reprise, que le délai de prescription est valablement prorogé par le dépôt d'une plainte le jour même de l'envoi de la proposition de rectification envisagée. Mais, l'effet interruptif de la proposition de rectification s'appréciant à la date de réception par le contribuable de la proposition, cette dernière doit parvenir à l'intéressé au plus tard le 31 décembre de la cinquième année suivant celle au titre de laquelle l'imposition est due ; - s'agissant de la prorogation de la période sur laquelle l'administration peut exercer son droit de vérification, que la plainte peut être déposée le jour même de l'envoi au contribuable de l'avis de vérification indiquant la nouvelle période vérifiée. C. Computation du nouveau délai de prescription 70 Pour la computation du nouveau délai de prescription, il convient de tenir compte de la date du dépôt de la plainte. Le nouveau délai expire à la fin de la deuxième année qui suit le point d'arrivée du délai ordinaire de prescription. C'est ainsi que, si une vérification effectuée en matière d'impôt sur le revenu et portant sur les années N-3, N-2 et N-1 donne lieu à une proposition de rectification le 10 août N et au dépôt d'une plainte le 11 septembre N, le vérificateur peut faire porter son nouveau contrôle sur les années N-5 et N-4 et procéder à un rehaussement au titre de ces deux années, étant précisé que pour l'année N-5, le rehaussement doit être notifié avant le 31 décembre N. D. Mesures garantissant les droits des contribuables 1. Sursis de paiement 80 Il est sursis jusqu'à la décision de la juridiction pénale au recouvrement des impositions complémentaires afférentes à la période excédant de deux années le délai ordinaire de prescription. Ce sursis n'est, cependant, accordé que moyennant constitution de garanties suffisantes. Pour que le comptable soit éventuellement en mesure de réclamer au contribuable la constitution de ces garanties, il est nécessaire qu'il soit informé que les impositions dont il est chargé d'assurer le recouvrement ont été établies en exécution de l'article L. 187 du LPF. 2. Caducité des impositions complémentaires 90 Les impositions complémentaires susvisées deviennent caduques si l'information consécutive à la plainte est close par une ordonnance de non-lieu ou si les personnes poursuivies bénéficient d'une décision de relaxe. Le service prononcera d'office les dégrèvements correspondants. II. Prorogation du délai de reprise en cas de non-déclaration d'avoirs détenus à l'étranger ou de revenus provenant de l'étranger 100 Afin de permettre à l'administration de lutter plus efficacement contre la fraude et l'évasion fiscale, les dispositions de l'article L. 169 du LPF prolongent de trois à dix ans le délai de reprise en matière d'impôt sur le revenu et d'impôt sur les sociétés (4ème alinéa de l'article L.169 du LPF) lorsque les obligations déclaratives prévues à l'article 123  bis du CGI, l'article 209 B du CGI, l'article 1649 A du CGI, l'article 1649 AA du CGI et l'article 1649 AB du CGI n'ont pas été respectées. A. Dispositions applicables en matière de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales via les paradis fiscaux (régime issu de la loi de finances rectificative pour 2008) 110 Pour que le délai de reprise de dix ans puisse être mis en œuvre, l'article 52 de la loi n° 2008-1443 de finances rectificative pour 2008 du 30 décembre 2008 prévoit deux conditions cumulatives : une des obligations déclaratives prévues à l'article 123  bis du CGI, à l'article 209 B du CGI, à l'article 1649 A du CGI et à l'article 1649 AA du CGI n'a pas été respectée et cette obligation concerne un État ou territoire n'ayant pas conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires. 1. Obligations déclaratives concernées 120 Il s'agit : - de l'obligation prévue au 5 de l'article 123 bis du CGI de déclarer, en même temps que sa déclaration de revenus, les personnes morales, organismes, fiducies ou institutions comparables établis ou constitués hors de France, bénéficiant d'un régime fiscal privilégié, et dont l'actif ou les biens sont principalement constitués de valeurs mobilières, de créances, de dépôts ou de comptes courants dans lesquelles le contribuable détient une participation directe ou indirecte d'au moins 10 %. Les modalités et le contenu de l'obligation déclarative sont fixés à l'article 50 septies de l'annexe II au CGI (BOI-RPPM-RCM-10-30-20-40) ; - de l'obligation prévue au IV de l'article 209 B du CGI de déclarer, en même temps que sa déclaration de résultats, les entreprises et entités juridiques établies ou constituées hors de France, bénéficiant d'un régime fiscal privilégié, dans lesquelles le contribuable détient une participation directe ou indirecte de plus de 50 % (5 % en cas de fractionnement des participations). Les modalités et le contenu de l'obligation déclarative sont fixés à l'article 102 Z de l'annexe II du CGI (BOI-IS-BASE-60-10-50) ; - de l'obligation prévue au 2ème alinéa de l'article 1649 A du CGI de déclarer, en même temps que la déclaration de revenus ou de résultats, les références des comptes à l'étranger au cours de l'année ou de l'exercice. Les modalités et le contenu de l'obligation déclarative sont fixés à l'article 344 A de l'annexe III au CGI et à l'article 344 B de l'annexe III au CGI (BOI-CF-CPF-30-20) ; - de l'obligation prévue à l'article 1649 AA du CGI de déclarer, en même temps que la déclaration de revenus, les références du ou des contrats d'assurance-vie souscrits auprès d'organismes d'assurance et assimilés établis hors de France, les dates d'effet et de durée de ces contrats, ainsi que les avenants et opérations de remboursement effectués au cours de l'année civile. Les modalités et le contenu de l'obligation déclarative sont fixés à l'article 344 C de l'annexe III du CGI (BOI-IR-DECLA-20-20). 130 Le non respect des obligations déclaratives prévues  à l'article 123  bis du CGI, l'article 209 B du CGI, l'article 1649 A du CGI et l'article 1649 AA du CGI vise à la fois les situations de non-dépôt de déclaration et les situations de dépôt de déclaration incomplète. En effet, l'économie du système déclaratif des articles en cause consiste, d'une part, à déposer une seule déclaration annuelle, annexée aux déclarations de revenus ou de résultats des personnes, mentionnant selon les cas les références des comptes, des contrats d'assurance-vie ou les entités détenus à l'étranger et, d'autre part, à compléter cette déclaration pour chacun d'eux de renseignements ou documents, listés dans la partie législative et réglementaire référencée au II-A-1 § 120. 140 Lorsqu'une personne morale établie en France a indiqué par une mention expresse qu'elle entend se prévaloir de la clause de sauvegarde prévue au II ou III de l'article 209 B du CGI, et se limite par conséquent à indiquer dans sa déclaration les renseignements mentionnés aux a et b du I de l'article 102 Z de l'annexe II du CGI, elle est considérée comme ayant rempli l'obligation déclarative prévue à l'article 209 B du CGI. Par conséquent, le délai de reprise de dix ans ne s'applique pas. Toutefois, aucune mention expresse n'est possible en présence d'une entreprise ou d'une entité juridique établie ou constituée dans un Etat ou territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du CGI (CGI,art. 209 B, III bis). 2. Définition des États ou territoires visés par la mesure 150 L'extension du délai de reprise suppose que le non-respect des obligations déclaratives mentionnées au II-A-1 § 120 concerne un État ou un territoire qui n'a pas conclu avec la France une convention d'assistance administrative permettant l'accès aux renseignements bancaires. Ainsi, l'extension du délai de reprise ne s'applique qu'aux contribuables qui n'ont pas déclaré un compte bancaire, un contrat d'assurance-vie ou une entité bénéficiant d'un régime fiscal privilégié détenu dans un État ou territoire qui n'a pas conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires. 160 La notion de « convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires » vise en pratique à cibler la mesure sur les pays qui ne satisfont pas les standards fixés par l'OCDE en matière d'accès aux informations bancaires. Tel est notamment le cas des pays qui ne peuvent pas échanger d'informations bancaires dans le cadre conventionnel du fait de l'existence d'un secret bancaire dans leur droit national ou qui opposent l'absence d'intérêt fiscal national pour refuser d'échanger de l'information. Il n'est pas nécessaire que le texte de la convention prévoie expressément un tel échange. Il faut et il suffit que celui-ci soit effectivement possible. 170 La liste des Etats ou territoires avec lesquels la France a conclu une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires figure au BOI-ANNX-000270. Les Etats ou territoires concernés par la mesure sont donc ceux qui ne figurent pas sur cette liste. Les Etats ou territoires qui ont conclu une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires entrée en vigueur au cours de l'année civile précédente sont intégrés dans cette liste. 180 La conclusion d'une telle convention emporte les conséquences suivantes : - elle produit uniquement des effets pour l'avenir, le délai de reprise normal de 3 ans prévu au 1er alinéa de l'article L. 169 du LPF s'appliquant à compter de la date d'entrée en vigueur de la convention ; - en revanche, elle ne produit pas d'effet sur le délai de reprise applicable aux exercices ou années antérieurs à son entrée en vigueur. Ainsi le délai de reprise étendu tel que prévu au 4ème alinéa de l'article L. 169 du LPF s'applique. Exemple : Un contribuable personne physique utilise depuis N un compte bancaire hors de France et ne l'a jamais déclaré lors du dépôt de sa déclaration de revenus. L'Etat de l'établissement dans lequel le compte bancaire est ouvert a conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires entrée en vigueur au 1er janvier N+4. L'administration fiscale effectue en N+8 le contrôle de ce contribuable. - Le délai de reprise étendu s'applique au titre des années N à N+3 dès lors que, précédemment à l'entrée en vigueur de la convention, l'Etat ne figure pas sur la liste des Etats ou territoires ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales qui permet l'accès aux renseignements bancaires ; - Le délai de reprise triennal s'applique à compter de l'année N+4. Dès lors, l'année N+4, pour laquelle le délai de reprise a expiré le 31 décembre N+7, ne peut plus faire l'objet de reprise en N+8. Les rehaussements pourront être proposés au titre des années N+5 à N+7. B. Dispositions applicables en matière de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales quel que soit l'Etat ou le territoire concerné (régime issu de la loi de finances rectificative pour 2011 et de la loi  relative à la lutte contre la fraude du 23 octobre 2018) 182 L'article 58 de la loi n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011 a étendu le champ d'application du délai de reprise prorogé en ce qui concerne les obligations déclaratives et les États ou les territoires concernés. L'article 9 de la loi n° 2018-898 du 23 octobre 2018 relative à la lutte contre la fraude a étendu l'application du délai de reprise prorogé en cas de non-respect de l'obligation déclarative prévue à l'article 1649 A du CGI. 1. Obligations déclaratives concernées 185 Il s'agit de l'ensemble des obligations déclaratives visées au II-A-1 § 120. Il s'agit également, à compter de l'entrée en vigueur de la loi n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011, de l'obligation prévue à l'article 1649 AB du CGI de déclarer la constitution, la modification, l'extinction et le contenu des termes du trust, et la valeur vénale au 1er janvier de l'année des biens et droits placés dans le trust et de leurs produits capitalisés (BOI-PAT-IFI-20-20-30-20). Le non-respect de l'obligation déclarative prévue à l'article 1649 AB du CGI vise  à la fois les situations de non dépôt de déclaration et les situations de dépôt de déclaration incomplète. 2. Définition des États ou territoires visés par la mesure 187 L'article 58 de la loi n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011 a supprimé la référence aux Etats ou territoires n'ayant pas conclu de convention d'assistance administrative permettant l'accès aux renseignements bancaires, étendant ainsi l'application du délai de reprise de dix ans à tout État ou territoire étranger où seraient détenus les avoirs. C. Impôts concernés 190 L'article L. 169 du LPF vise expressément l'impôt sur le revenu et l'impôt sur les sociétés. D. Portée de la prorogation 200 Le délai spécial de reprise permet à l'administration d'effectuer des rehaussements d'impôt jusqu'au 31 décembre N + 10 pour une déclaration relative à l'année N ou à l'exercice clos au cours de l'année N. 210 Le délai spécial de reprise ne s'applique qu'aux seuls revenus ou bénéfices afférents aux obligations déclaratives qui n'ont pas été respectées. Exemple : Une personne morale de droit français a joint à sa déclaration annuelle de résultats, conformément aux dispositions de l'article 209 B du CGI, une déclaration comportant, pour les entités établies hors de France soumises à un régime fiscal privilégié, les renseignements et documents prévus à l'article 102 Z de l'annexe II du CGI. Toutefois, elle a omis de déclarer une entité bénéficiant d'un régime fiscal privilégié. Dans ce cas, le délai spécial de reprise trouvera à s'appliquer à raison des seuls revenus réputés distribués par cette entité. 215 En cas de non-respect de l’obligation déclarative prévue à l’article 1649 A du CGI, la loi n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011 a précisé que le délai spécial de reprise étendu ne s’applique pas lorsque le contribuable apporte la preuve que le total des soldes créditeurs de ses comptes à l’étranger est inférieur à 50 000 € au 31 décembre de l’année au titre de laquelle la déclaration devait être faite. L'article L. 169 du LPF, tel que modifié par l'article 9 de la loi n°2018-898 du 23 octobre 2018 relative à la lutte contre la fraude, prévoit que ce délai spécial de reprise étendu s'applique dès lors que le total des soldes créditeurs des comptes à l’étranger détenus par un contribuable a excédé 50 000 € à un moment quelconque de l’année au titre de laquelle la déclaration devait être faite. Le total des soldes créditeurs peut être apprécié après chaque écriture enregistrée sur les comptes. E. Conséquences sur certains délais de la prorogation du délai de reprise prévu en cas de non-déclaration d'avoirs détenus à l'étranger ou de revenus provenant de l'étranger 1. Sur le droit de reprise 220 Conformément aux principes en matière d'allongement des délais de reprise, les dispositions prévoyant cet allongement ne peuvent remettre en cause des prescriptions acquises lors de son entrée en vigueur. Les dispositions prévues en matière de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales via les paradis fiscaux, issues de l'article 52 de la loi n° 2008-1443 du 30 décembre 2008 de finances rectificative pour 2008, s'appliquent aux délais de reprise venant à expiration postérieurement au 31 décembre 2008. Les dispositions en matière de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales issues de l’article 58 de la loi n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011 s'appliquent aux délais de reprise venant à expiration postérieurement au 31 décembre 2011, sous réserve de la précision apportée au II-D § 215. Les dispositions prévues en matière de lutte contre la fraude issues de l'article 9 de la loi n°2018-898 du 23 octobre 2018 modifiant l'article L. 169 du LPF, s'appliquent aux déclarations souscrites non prescrites au moment de l'entrée au vigueur de la loi, soit le 25 octobre 2018. En conséquence, en cas de manquement à l'obligation déclarative prévue à l'article 123 bis du CGI, à l'article 209 B du CGI, à l'article 1649 A du CGI, à l'article 1649 AA du CGI et à l'article 1649 AB du CGI, l'administration pourra exercer son droit de reprise prévu au 4ème alinéa de l'article L. 169 du LPF jusqu'au 31 décembre N + 10 pour une déclaration relative à l'année N ou à l'exercice clos au cours de l'année N, avec les réserves suivantes : - en cas de manquement aux obligations déclaratives prévues à l'article 1649 AB du CGI, l'administration pourra exercer son droit de reprise prévu au 4ème alinéa de l'article L. 169 du LPF à compter de la première année au titre de laquelle l'imposition est due, c'est-à-dire à compter de l'imposition due au titre de l'année 2011 ;  - en cas de manquement à l'obligation déclarative prévue à l'article 1649 A du CGI, l'administration pourra exercer son droit de reprise prévu au 4ème alinéa de l'article L. 169 du LPF selon les modalités exposées au BOI-ANNX-000468. 2. Interruption de la prescription 230 La proposition de rectification ou la notification d'office ouvre un nouveau délai qui est de même nature et de même durée que celui qui est interrompu (LPF, art. L. 189). La mise en recouvrement peut donc s'opérer, pour l'ensemble des impositions dues au titre de la période, jusqu'au terme de ce délai. Compte tenu de l'entrée en vigueur progressive de l'allongement du délai de reprise (II-E-1 § 220, BOI-ANNX-000468), le délai dont disposera l'administration pour mettre en recouvrement les impositions dues au titre de la période correspondra au délai qui aura été effectivement interrompu par la proposition de rectification ou la notification d'office. Exemple : Le 29 janvier 2020, l’administration adresse une proposition de rectification à un contribuable personne physique qui a omis de déclarer ses comptes à l'étranger dont le total des soldes créditeurs dépasse  le montant de 50 000 € à un moment quelconque de l'année mais est inférieur à ce montant au 31 décembre, au titre des années 2015 à 2018. Le délai de reprise effectivement interrompu étant un délai de cinq ans (BOI-ANNX-000468), la mise en recouvrement peut s’effectuer jusqu’au 31 décembre 2025 pour les impositions relatives aux années 2015 à 2018. Ce n'est que lorsque le droit de reprise pourra s'exercer effectivement sur dix années consécutives que la mise en recouvrement pourra s'opérer, pour l'ensemble des impositions dues au titre de la période, jusqu'au 31 décembre de la dixième année suivant celle de la réception de la proposition de rectification ou de la notification d'office. 240 Cela étant, la prorogation de délai de mise en recouvrement ne concerne que les rectifications pour lesquelles le délai spécial est mis en œuvre. La mise en recouvrement s'effectue dans les conditions normales pour les rectifications qui sont effectuées dans le cadre du délai général. Exemple : Le 12 juillet 2020, l'administration adresse une proposition de rectification à un contribuable personne physique qui a omis de déclarer, d'une part, au titre des années 2015 à 2018, sa participation à hauteur de 50 % dans une entité financière telle que définie à l’article 123 bis du CGI et située dans un Etat ou territoire n'ayant pas conclu avec la France une convention d'assistance administrative permettant l'accès aux renseignements bancaires, et d'autre part, au titre des années 2017 à 2018 (droit de reprise de droit commun), des revenus fonciers. La proposition de rectification interrompra alors deux délais de prescription distincts et fera courir deux délais distincts de même durée que ceux interrompus. En conséquence, la mise en recouvrement pourra s'effectuer : - jusqu'au 31 décembre 2023 pour les rappels relatifs aux revenus fonciers non déclarés car c'est le délai triennal qui est interrompu ; - jusqu'au 31 décembre 2030 pour les rappels issus de l'omission de déclaration des participations dans l'entité financière car c'est un délai de dix ans qui est effectivement interrompu (II-E-1 § 220). (250) 3. Délai spécial de réclamation 255 Dans la mesure où il a fait l'objet d'une procédure de reprise sur la période décennale, le contribuable dispose, en application de l'article R*. 196-3 du LPF, d'un délai spécial de réclamation qui expire le 31 décembre de la dixième année qui suit celle de la proposition de rectification. Compte tenu de l'entrée en vigueur progressive de l'allongement du délai de reprise (II-E-1 § 220, BOI-ANNX-000468), le délai spécial de réclamation dont disposera le contribuable correspondra au délai qui aura été effectivement interrompu par la proposition de rectification ou la notification d'office. III. Prorogation du délai de reprise en cas de dépôt de plainte pour fraude fiscale 260 En application de l'article L. 188 B du LPF, lorsque l'administration a, dans le délai de reprise, déposé une plainte ayant abouti à l'ouverture d'une enquête judiciaire pour fraude fiscale dans les cas visés aux 1° à 5° du II de l'article L. 228 du LPF, les omissions ou insuffisances d'imposition afférentes à la période couverte par le délai de reprise peuvent, même si celui-ci est écoulé, être réparées jusqu'à la fin de l'année qui suit la décision qui met fin à la procédure et, au plus tard, jusqu'à la fin de la dixième année qui suit celle au titre de laquelle l'imposition est due (BOI-CF-INF-40-10-10-30).
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Bofip, BOI-TVA-DECLA-30-10-20-10
1 La ventilation des recettes en fonction des différents taux d’imposition est susceptible de présenter des difficultés pour les entreprises dont les ventes, ordinairement faites au comptant à des consommateurs, ne donnent pas lieu à une facturation. Tel est le cas des négociants qui exploitent des magasins à rayons multiples (grands magasins, supermarchés, centres distributeurs, etc.) et, plus généralement, de tous commerçants qui vendent des produits soumis à plusieurs taux (cf. I § 10 et suivants). C’est pourquoi l’administration a estimé possible d’autoriser ces entreprises à répartir leurs recettes au moyen des méthodes de reconstitution à caractère empirique analysées ci-après (cf. II § 40 et suivants). Ces méthodes doivent permettre aux entreprises de déterminer par taux d’imposition, le montant des recettes à mentionner dans les déclarations de TVA. I. Entreprises concernées Peuvent avoir recours à ces méthodes, les entreprises qui effectuent des reventes en l’état de produits soumis à des taux d’imposition différents et dont les ventes ne donnent pas lieu à facturation. A. Entreprises ayant pour activité la revente en l'état de produits soumis à la TVA selon deux taux différents au moins 10 Les entreprises doivent avoir pour activité la revente en l’état des produits soumis à la TVA selon deux taux différents au moins. Les recettes afférentes à la livraison de produits exonérés de la TVA doivent obligatoirement être suivies à part. Les entreprises de négoce qui, à titre accessoire, commercialisent des produits fabriqués par leurs soins à partir de produits d’achat peuvent, bien entendu, bénéficier de ces régimes pour assurer la répartition, entre les divers taux, des recettes provenant de la revente des produits en l’état. Sous réserve des adaptations évoquées au II-A § 60, l’administration ne s’oppose pas, cependant, à ce que les entreprises en cause puissent également répartir de cette manière les recettes provenant de la livraison des produits fabriqués par elles. De même, les entreprises qui vendent à consommer sur place ou rendent des services peuvent recourir à ces méthodes pour leurs activités de pur négoce mais elles doivent agencer leur comptabilité de manière à suivre à part les recettes afférentes aux ventes à consommer sur place ainsi qu’aux services rendus, et ce, éventuellement, par taux d’imposition. B. Entreprises n'établissant pas de factures 20 Cette condition a pour effet d’exclure de la mesure les entreprises tenues de s'assurer qu'une facture est émise en application du I de l'article 289 du CGI. 30 Toutefois, il est admis que la mesure puisse bénéficier aux entreprises de négoce qui, à titre exceptionnel, réalisent quelques livraisons donnant lieu à facturation. Lorsqu’au contraire les livraisons donnant lieu à la délivrance d’une facture sont importantes par rapport à l’ensemble des livraisons, les entreprises demeurent tenues de procéder à la répartition directe de l’ensemble de leurs recettes. II. Méthodes autorisées 40 Quel que soit le système retenu, les entreprises doivent respecter les règles de droit commun qui conditionnent l’exercice de la déduction de la TVA grevant leurs acquisitions. 50 Ces méthodes (présentées et détaillées au BOI-TVA-DECLA-30-10-20-20) exigent la connaissance exacte du montant global des recettes réalisées, dont elles n’ont d’autre objet que de faciliter la ventilation par taux d’imposition. Elles présentent, par ailleurs, un certain nombre de caractères communs. A. Comptabilisation précise et exacte, par taux, du montant des achats de produits commercialisés 60 En premier lieu, la comptabilité doit faire apparaître distinctement les achats de produits destinés à être revendus en l’état, ceux qui sont destinés à être revendus après transformation ou complément de fabrication, de manière à faciliter le contrôle du pourcentage de bénéfice brut appliqué. Elle doit, au surplus, faire apparaître les produits qui ont été utilisés à un autre usage (consommation personnelle notamment). En outre, les achats doivent être classés d’après le taux de la TVA applicable lors de la revente. Généralement, ce taux correspond à celui qui figure sur la facture d’achat remise par le fournisseur. L’article 242 nonies A de l’annexe II au CGI fait obligation aux assujettis à la TVA de mentionner sur leurs factures, pour chacun des biens livrés ou des services rendus, le taux de taxe sur la valeur ajoutée légalement applicable ou, le cas échéant, le bénéfice d’une exonération. Lorsque l'assujetti apporte aux produits achetés des transformations entraînant un changement dans le taux d’imposition applicable, les achats correspondants doivent être comptabilisés d’après le taux applicable à la revente et non d’après le taux indiqué sur la facture. B. Application non obligatoire à toutes les livraisons réalisées par l'entreprise intéressée 70 Si, grâce à son organisation comptable, une entreprise connaît avec précision les recettes afférentes à la vente d’une ou plusieurs catégories de produits, elle doit, en principe, dans ces secteurs, déterminer les recettes à soumettre à l’impôt sans avoir recours à un système particulier de ventilation. En outre, dans les cas où une entreprise ne pourrait adopter la méthode de répartition qui repose sur la comptabilisation des achats en prix d’achat (méthode A présentée au I-A § 10 et suivants du BOI-TVA-DECLA-30-10-20-20) en raison d’une trop grande disparité de ses marges, elle aurait la possibilité de lever cet obstacle en procédant à la comptabilisation directe de la fraction de ses recettes provenant de la livraison de produits dont la marge de commercialisation excéderait les limites prévues. Une telle solution pourrait, d’ailleurs, d’une manière générale, faciliter la recherche de méthodes particulières dans les conditions précisées plus loin au II-D § 90. C. Connaissance des taux de marge appliqués par l'entreprise 80 Les taux de marge à retenir sont ceux qui sont pratiqués effectivement par l’entreprise intéressée et non pas, s’ils sont différents, ceux généralement pratiqués dans la branche professionnelle concernée. D. Régularisation annuelle 90 En principe, une régularisation annuelle est exigée afin de tenir compte de la variation des stocks. Cette variation doit être appréciée, non en fonction de la valeur globale de ces stocks, mais en fonction de la répartition par taux des produits composant le stock. La régularisation doit être effectuée au cours du premier trimestre de chaque année ; ses résultats font l’objet d’une déclaration spéciale qui doit parvenir au service avant le 25 avril. Le cas échéant, le versement du complément d’imposition que la régularisation fait apparaître doit être effectué dans le même délai. Toutefois, les entreprises sont dispensées d’opérer une telle régularisation lorsque la structure du stock ne s’est pas sensiblement modifiée entre le début et la fin de l’année. À cet effet, à la fin de chaque année, il convient de dégager, pour chaque catégorie de produits soumis à un même taux d’imposition, le rapport entre la valeur du stock des produits composant cette catégorie et la valeur du stock total. Le pourcentage obtenu est rapproché du pourcentage correspondant dégagé à la fin de l’année précédente. Si, pour aucune catégorie de produits, les variations mises en évidence par ce rapprochement n’excèdent pas dix points, la régularisation n’a pas à être effectuée. 100 Pour les entreprises dont l’exercice comptable ne coïncide pas avec l’année civile, et à l’exception de celles qui bénéficient du régime des acomptes provisionnels, l’exercice comptable est substitué à l’année civile dans le fonctionnement des méthodes décrites ci-après. Dans ce cas, les régularisations annuelles n’interviennent qu’au terme de chacun des exercices comptables entièrement écoulés. La comparaison entre les stocks ne pouvant être significative que si ses deux termes sont déterminés de manière identique, il convient de ventiler les stocks de produits selon les taux applicables au 1er janvier de chaque année (RM Liot n° 9699, JO Sénat du 16 octobre 1970, p. 1508). E. Ventilation des recettes d'un mois donné au prorata des achats effectués au cours du même mois 110 Les méthodes nécessitent une ventilation des recettes d’un mois donné au prorata des achats. Il s’agit des achats effectués au cours du même mois, comptabilisés à des valeurs différentes selon les méthodes, et regroupés par taux d’imposition à la TVA. Les entreprises doivent donc, chaque mois, déterminer les coefficients de répartition applicables aux recettes du mois considéré. Par mesure de simplification, les entreprises sont autorisées à ventiler leurs recettes en leur appliquant des coefficients prenant en considération la totalité des achats de l’année précédente. Le montant des achats est évalué, selon les méthodes, au prix d’achat ou au prix de vente. Cette tolérance ne s’étend pas aux entreprises qui assureraient au cours de l’année à venir la commercialisation de marchandises différentes de celles dont elles ont assuré la commercialisation l’année précédente. Cette possibilité est offerte aux entreprises dès la deuxième année d’application de la méthode retenue. Les entreprises doivent choisir en début d’année la solution qui a leur préférence. Ce choix est valable pour l’année entière et ne peut être modifié au cours de ladite année. Si le calcul des coefficients de répartition afférents à la totalité des achats de l’année précédente a été effectué postérieurement à la déclaration du chiffre d’affaires des mois de janvier et février, les redevables doivent : - au moment de la souscription des déclarations des mois de janvier et février, ventiler les recettes en partant des achats effectués au cours des mois de janvier et février ; - au moment de la souscription de la déclaration afférente au mois de mars, régulariser les recettes déclarées au titre des mois de janvier et février en fonction des pourcentages de répartition afférents à la totalité des achats de l’année précédente. Il peut être admis que les recettes d’un mois donné soient ventilées au prorata des achats du mois précédent. Bien entendu, les régularisations éventuelles de fin d’année doivent être néanmoins effectuées en retenant les achats de l’année.