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Régulation métabolique : La thyroxine joue un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme basal, c'est-à-dire la quantité d'énergie que le corps dépense au repos. Une production accrue de thyroxine augmente le taux métabolique, tandis qu'une diminution entraîne une réduction du métabolisme.
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Développement et croissance : Chez les jeunes, la thyroxine est essentielle pour la croissance normale et le développement, en particulier pour le développement neurologique.
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Effets thermogéniques : La thyroxine contribue à la production de chaleur dans le corps, ce qui est particulièrement important pour maintenir la température corporelle.
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Synthèse protéique : La T4 stimule la synthèse protéique, favorisant ainsi la croissance et la maturation des tissus.
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Effets cardiovasculaires : La thyroxine augmente la fréquence cardiaque et la force de contraction, ce qui peut augmenter le débit cardiaque. Elle favorise également la vasodilatation, ce qui réduit la résistance périphérique.
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Système nerveux : La T4 influence la fonction du système nerveux central et périphérique, jouant un rôle dans la régulation de l'humeur et de la cognition.
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Cette conversion est assurée par l'action des enzymes déiodinases.
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Mécanisme d'action : Comme toutes les hormones stéroïdiennes, la thyroxine exerce ses effets en se liant à des récepteurs spécifiques situés dans le noyau des cellules cibles. Une fois liée à son récepteur, la T4 (ou T3) régule l'expression de certains gènes, modifiant ainsi l'activité de la cellule.
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Les anomalies de la production ou de l'action de la thyroxine peuvent entraîner diverses pathologies. Une production insuffisante de T4 (et de T3) entraîne une hypothyroïdie, qui se manifeste par une fatigue, une prise de poids, une sensibilité au froid, une peau sèche, et d'autres symptômes. Inversement, une production excessive de ces hormones provoque une hyperthyroïdie, caractérisée par une perte de poids, une intolérance à la chaleur, des palpitations, une nervosité accrue, entre autres symptômes.
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La thyroxine, également connue sous le nom de T4 en raison de ses quatre atomes d'iode, est une des principales hormones produites par la glande thyroïde. La T4 est produite en plus grande quantité que la triiodothyronine (T3), bien que la T3 soit plus active sur le plan métabolique. Une fois produite, la T4 est libérée dans la circulation sanguine et est convertie en T3 (la forme active) dans les cellules cibles de divers tissus de l'organisme.
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Les troubles thyroïdiens sont des conditions qui affectent la glande thyroïde, un organe en forme de papillon situé à la base du cou. Ces troubles peuvent perturber la production normale des hormones thyroïdiennes, ce qui peut avoir des répercussions importantes sur de nombreuses fonctions métaboliques du corps.
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Définition : Production excessive d'hormones thyroïdiennes.
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Symptômes : Perte de poids, palpitations, nervosité, transpiration excessive, intolérance à la chaleur, tremblements, augmentation du rythme cardiaque.
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Causes courantes : Maladie de Graves (une maladie auto-immune), nodules thyroïdiens toxiques, thyroïdite.
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Causes courantes : Thyroïdite de Hashimoto (une maladie auto-immune), traitement à l'iode radioactif, chirurgie thyroïdienne, certains médicaments.
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Définition : Augmentation de la taille de la glande thyroïde.
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Causes : Carence en iode (surtout dans certaines parties du monde), inflammation, tumeurs, hyperthyroïdie ou hypothyroïdie.
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Définition : Excroissances ou lésions de la glande thyroïde.
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Causes : Plusieurs types de nodules peuvent se former, et la plupart d'entre eux sont bénins. Cependant, un faible pourcentage peut être malin (cancer).
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Définition : Inflammation de la glande thyroïde.
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Types courants : Thyroïdite de Hashimoto, thyroïdite post-partum, thyroïdite subaiguë.
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Définition : Croissance maligne au sein de la glande thyroïde.
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Types courants : Carcinome papillaire, carcinome folliculaire, médullaire et anaplasique.
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Symptômes : Nodule au niveau du cou, douleur à la base du cou, modification de la voix, difficultés respiratoires ou à avaler, toux persistante.
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Définition : Condition où les symptômes d'hyperthyroïdie coexistent avec une TSH élevée.
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Causes : Généralement due à une résistance des tissus aux hormones thyroïdiennes.
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Définition : Exacerbation soudaine et sévère des symptômes d'hyperthyroïdie.
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Symptômes : fièvre, confusion, agitation, jaunisse, nausées, vomissements, rythme cardiaque irrégulier et rapide, hypertension.
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Ces troubles peuvent avoir des origines variées et des impacts très différents sur la santé. Il est essentiel de consulter un endocrinologue ou un médecin généraliste pour le diagnostic et le traitement approprié en cas de suspicion de trouble thyroïdien.
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La thyroïde produit 2 hormones qu'elle libère dans le flux sanguin : la triiodothyronine (aussi appelée T3) et la thyroxine (T4). Elles régulent bien des choses dans l'organisme, notamment la température et le poids corporels, la force musculaire, l'appétit, la respiration, la croissance, le système reproducteur ainsi que le fonctionnement de nos principaux organes. Lorsque ces hormones sont en quantité excessive ou insuffisante dans le sang, cela indique un trouble thyroïdien.
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La TSH est elle aussi une hormone (Thyroid Stimulating Hormone). Elle est le principal régulateur de la glande thyroïde et aide à garantir le bon équilibre des hormones thyroïdiennes dans notre sang. En sécrétant la TSH, l'hypophyse antérieure du cerveau régule les niveaux de T3 et T4 dans le sang. Si les taux sont trop faibles, elle libère plus de TSH, ordonnant ainsi à la thyroïde de produire plus d'hormones thyroïdiennes. Une fois le taux devenu suffisant, la production de TSH s'arrête sous l'effet d'un rétro-contrôle effectué par les hormones T3 et T4.
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Les personnes souffrant d'insuffisance thyroïdienne peuvent avoir un taux trop élevé de TSH : cela vient du fait qu'il n'y a pas assez de T3 ou de T4 dans le sang pour indiquer au cerveau d'arrêter de produire de la TSH. C'est ce qu'on appelle l'hypothyroïdie. Les personnes dont la thyroïde est hyperactive peuvent avoir trop de T3 et T4 dans le sang, ce qui freine la production de TSH au niveau du cerveau. C'est ce qu'on appelle l'hyperthyroïdie.
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Quiconque présentant des symptômes d'hyper ou d'hypothyroïdie doit en parler à un médecin. Les symptômes d'hypothyroïdie les plus courants sont les suivants : fatigue, douleurs musculaires, faiblesse générale, prise de poids , fréquence cardiaque basse ;sensibilité au froid. Les symptômes de l'hyperthyroïdie les plus courants sont les suivants : sensibilité à la chaleur ; perte de poids ; anxiété ; irritabilité ; fréquence cardiaque inhabituellement élevée ;insomnies ;essoufflement. Dans les deux cas, des troubles psychologiques, comme la dépression, peuvent également être présents. En cas de troubles de la fertilité, il convient également de demander un examen de la thyroïde. Vous vous inquiétez pour la santé de votre thyroïde ? Prenez rendez-vous avec un médecin.
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La thyréostimuline, souvent désignée par son acronyme TSH (pour "Thyroid Stimulating Hormone" en anglais), est une hormone produite par l'antéhypophyse (une partie de la glande pituitaire située à la base du cerveau). Elle joue un rôle central dans la régulation de la fonction thyroïdienne. Voici quelques points clés à propos de la TSH : Fonction principale : Comme son nom l'indique, la principale fonction de la TSH est de stimuler la glande thyroïde pour produire et libérer des hormones thyroïdiennes, principalement la thyroxine (T4) et, dans une moindre mesure, la triiodothyronine (T3). Régulation par rétroaction négative : Le niveau de TSH est régulé par un mécanisme de rétroaction négative. Lorsque les niveaux d'hormones thyroïdiennes (T3 et T4) dans le sang sont bas, l'hypothalamus produit la thyrotropine-releasing hormone (TRH), qui à son tour stimule la glande pituitaire à produire plus de TSH. Cette augmentation de la TSH stimule la glande thyroïde à produire et à libérer davantage d'hormones thyroïdiennes. Inversement, lorsque les niveaux d'hormones thyroïdiennes sont élevés, la production de TSH est réduite. Tests de diagnostic : Les tests sanguins mesurant les niveaux de TSH sont couramment utilisés pour évaluer la fonction thyroïdienne. Un niveau élevé de TSH suggère souvent une hypothyroïdie (où la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d'hormones), tandis qu'un faible niveau de TSH peut indiquer une hyperthyroïdie (où la glande thyroïde produit trop d'hormones).
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Pathologies associées : Hypothyroïdie : C'est une affection où la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d'hormones. Dans le cas d'une hypothyroïdie primaire (le problème réside dans la thyroïde elle-même), la TSH sera élevée. Hyperthyroïdie : C'est le contraire de l'hypothyroïdie. Dans cette situation, la glande thyroïde produit un excès d'hormones, conduisant à des niveaux faibles de TSH dans le sang. Tumeurs de la glande pituitaire : Bien qu'elles soient rares, certaines tumeurs peuvent entraîner une production excessive de TSH. Traitement basé sur les niveaux de TSH : Pour les patients atteints d'hypothyroïdie, le traitement le plus courant est la lévothyroxine, une forme synthétique de T4. Le dosage est ajusté en fonction des niveaux de TSH pour s'assurer que la glande thyroïde fonctionne correctement. La TSH est un indicateur précieux de la fonction thyroïdienne et est largement utilisée en médecine pour diagnostiquer et traiter les troubles de la thyroïde.
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La TSH, ou thyréostimuline, est une hormone liée à la fonction thyroïdienne. Voici un champ lexical ou jargon autour de la TSH, des hormones thyroïdiennes et de la glande thyroïde:TSH (Thyréostimuline): Hormone produite par l'hypophyse qui stimule la glande thyroïde à produire et à libérer des hormones thyroïdiennes. Thyroïde: Une glande en forme de papillon située à la base du cou qui produit des hormones thyroïdiennes. T3 (Triiodothyronine): Une des principales hormones thyroïdiennes. Elle joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme. T4 (Thyroxine): Une autre principale hormone thyroïdienne. Elle est convertie en T3 dans les tissus périphériques. Hypophyse: Une glande située à la base du cerveau qui produit la TSH.
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Ce sont quelques-uns des termes associés à la TSH, à la glande thyroïde et aux hormones thyroïdiennes. La thyroïde est un sujet complexe, et il existe de nombreux autres termes liés à son fonctionnement, ses pathologies et ses traitements. L'endocrinologie est la branche de la médecine qui étudie les glandes endocrines, leurs sécrétions hormonales, et leurs effets sur le corps. Voici un champ lexical autour de l'endocrinologie: Hormone: Substance chimique sécrétée par une glande endocrine qui agit sur d'autres organes ou tissus pour réguler leur fonction. Glande endocrine: Glande qui libère ses sécrétions (hormones) directement dans la circulation sanguine. Glande exocrine: Glande qui libère ses sécrétions par des canaux, comme les glandes salivaires ou sudoripares. Pancréas: Glande qui produit l'insuline, le glucagon et d'autres hormones impliquées dans la régulation de la glycémie. Diabète: Maladie caractérisée par une hyperglycémie due à un défaut de production ou d'action de l'insuline. Insuline: Hormone produite par le pancréas qui régule la glycémie en favorisant l'entrée du glucose dans les cellules.
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Goitre: Une augmentation de taille de la glande thyroïde, souvent due à une production insuffisante ou excessive d'hormones thyroïdiennes ou à une carence en iode. Hyperthyroïdie: Condition où la glande thyroïde produit trop d'hormones thyroïdiennes. Hypothyroïdie: Condition où la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d'hormones thyroïdiennes. Thyroidite: Inflammation de la glande thyroïde, qui peut être due à de multiples causes. Nodule thyroïdien: Une petite masse ou une bosse dans la glande thyroïde. Cancer de la thyroïde: Une tumeur maligne de la glande thyroïde. Iode: Un élément essentiel pour la production d'hormones thyroïdiennes. Anticorps antithyroïdiens: Protéines produites par le corps qui peuvent attaquer la glande thyroïde, souvent associées à des maladies auto-immunes de la thyroïde comme la maladie de Hashimoto. Lévothyroxine: Un médicament souvent prescrit pour traiter l'hypothyroïdie. Il est une forme synthétique de T4. Endocrinologie: La branche de la médecine qui étudie les glandes endocrines et les hormones, y compris la glande thyroïde et la TSH.
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L'hyperthyroïdie est une condition où la glande thyroïde produit trop d'hormones thyroïdiennes. Plusieurs affections et maladies peuvent provoquer une hyperthyroïdie. Voici les principales : Maladie de Basedow (ou maladie de Graves): C'est la cause la plus fréquente d'hyperthyroïdie. Il s'agit d'une maladie auto-immune où le système immunitaire attaque la glande thyroïde, la stimulant à produire trop d'hormones. Nodules thyroïdiens autonomes (ou toxiques): Des nodules ou des tumeurs bénignes de la glande thyroïde peuvent produire des quantités excessives d'hormones thyroïdiennes. Lorsqu'un seul nodule est responsable, on parle de "nodule toxique". Lorsque plusieurs nodules sont impliqués, il s'agit d'un "goitre multinodulaire toxique". Thyroïdite: Inflammation de la glande thyroïde qui peut parfois provoquer une libération excessive d'hormones stockées dans la glande. Cela peut être dû à des infections virales (thyroïdite subaiguë) ou à d'autres causes, comme la thyroïdite post-partum après l'accouchement.
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Surconsommation d'iode: L'iode est essentiel pour la production d'hormones thyroïdiennes. Cependant, une surconsommation peut parfois déclencher une hyperthyroïdie, en particulier chez les personnes qui ont déjà des nodules thyroïdiens ou d'autres problèmes de thyroïde sous-jacents. Médicaments: Certains médicaments contenant du T3 ou du T4 (comme la lévothyroxine) peuvent provoquer une hyperthyroïdie s'ils sont pris en quantités excessives. Tumeur de l'hypophyse: Bien que rare, une tumeur de l'hypophyse peut produire des niveaux excessifs de TSH, stimulant ainsi la glande thyroïde. Tumeurs ovariennes ou testiculaires: Certaines tumeurs peuvent produire des hormones thyroïdiennes, entraînant une hyperthyroïdie. Thyrotoxicose factice: C'est une hyperthyroïdie provoquée par la prise délibérée d'hormones thyroïdiennes, souvent sans raison médicale. Elle peut survenir, par exemple, chez des personnes qui consomment des médicaments thyroïdiens pour perdre du poids. Il est essentiel de consulter un médecin ou un endocrinologue si l'on suspecte une hyperthyroïdie, car un diagnostic précoce et un traitement approprié peuvent aider à prévenir des complications graves.
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Thyroïdite de Hashimoto (ou thyroïdite chronique auto-immune): Il s'agit de la cause la plus courante d'hypothyroïdie. Le système immunitaire attaque et détruit progressivement la glande thyroïde, réduisant sa capacité à produire des hormones. Traitement pour une hyperthyroïdie: Les personnes traitées pour une hyperthyroïdie (par exemple, avec de l'iode radioactif ou par chirurgie) peuvent finir par développer une hypothyroïdie. Chirurgie thyroïdienne: La suppression d'une partie ou de la totalité de la glande thyroïde peut conduire à une insuffisance en hormones thyroïdiennes. Radiothérapie: Les personnes qui reçoivent une radiothérapie pour des cancers de la tête ou du cou peuvent développer une hypothyroïdie si la glande thyroïde est touchée par le rayonnement. Médicaments: Certains médicaments peuvent affecter la fonction thyroïdienne, conduisant à une hypothyroïdie. Parmi eux, l'amiodarone (utilisée pour traiter les arythmies cardiaques) et le lithium (utilisé pour les troubles bipolaires) sont couramment associés à l'hypothyroïdie.Déficit en iode: L'iode est nécessaire à la production d'hormones thyroïdiennes. Dans certaines régions du monde où l'apport en iode est insuffisant, l'hypothyroïdie peut être courante.
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Atteinte de l'hypophyse: Si l'hypophyse ne produit pas suffisamment de TSH (thyréostimuline), la glande thyroïde ne sera pas correctement stimulée pour produire des hormones thyroïdiennes.Thyroïdite post-partum: Après l'accouchement, certaines femmes peuvent développer une inflammation de la glande thyroïde, conduisant d'abord à une hyperthyroïdie temporaire suivie d'une hypothyroïdie. Thyroïdite silencieuse ou subaiguë: C'est une inflammation de la glande thyroïde qui cause d'abord une hyperthyroïdie temporaire, qui évolue ensuite vers une hypothyroïdie avant de revenir à la normale. Congénitale: Dans de rares cas, certains bébés naissent avec une glande thyroïde dysfonctionnelle ou sans glande thyroïde. Il est crucial de consulter un médecin ou un endocrinologue si l'on suspecte une hypothyroïdie, car elle peut entraîner divers symptômes et complications si elle n'est pas traitée. Une simple prise de sang permet généralement de poser le diagnostic et d'initier un traitement adapté.
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La maladie de Basedow, également connue sous le nom de maladie de Graves, est une affection auto-immune qui affecte la glande thyroïde. C'est la cause la plus courante d'hyperthyroïdie. Voici une description détaillée de cette maladie : Nature de la maladie: - C'est une maladie auto-immune. Cela signifie que le système immunitaire attaque par erreur la glande thyroïde, la stimulant à produire une quantité excessive d'hormones thyroïdiennes. Symptômes : - Palpitations cardiaques - Tremblements - Perte de poids malgré un appétit accru - Intolérance à la chaleur et transpiration excessive - Fatigue - Diarrhée ou selles fréquentes - Irritabilité ou nervosité - Changements menstruels - Gonflement et rétraction des paupières, yeux exorbités (ophtalmopathie de Basedow) - Augmentation de la taille de la thyroïde (goitre)
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Signes distinctifs: - L'ophtalmopathie de Basedow est l'un des signes distinctifs de cette maladie. Elle peut causer une rétraction des paupières, des yeux exorbités, une double vision, et parfois une perte de la vision. - Un autre signe moins courant est le myxœdème prétibial, qui est un épaississement et un rougissement de la peau, généralement sur le devant des jambes. Causes: - Bien que la cause exacte soit inconnue, plusieurs facteurs peuvent contribuer à l'apparition de la maladie, dont des facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux. Diagnostic : - La maladie est généralement diagnostiquée par des tests sanguins qui montrent des niveaux élevés d'hormones thyroïdiennes (T3 et T4) et un faible niveau de TSH. D'autres tests, comme la scintigraphie thyroïdienne, peuvent aussi être utilisés.
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Signes distinctifs : - L'ophtalmopathie de Basedow est l'un des signes distinctifs de cette maladie. Elle peut causer une rétraction des paupières, des yeux exorbités, une double vision, et parfois une perte de la vision. - Un autre signe moins courant est le myxœdème prétibial, qui est un épaississement et un rougissement de la peau, généralement sur le devant des jambes. Causes : - Bien que la cause exacte soit inconnue, plusieurs facteurs peuvent contribuer à l'apparition de la maladie, dont des facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux. Diagnostic : - La maladie est généralement diagnostiquée par des tests sanguins qui montrent des niveaux élevés d'hormones thyroïdiennes (T3 et T4) et un faible niveau de TSH. D'autres tests, comme la scintigraphie thyroïdienne, peuvent aussi être utilisés.
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Traitement : - Médicaments antithyroïdiens (comme le méthimazole ou le propylthiouracile) qui réduisent la production d'hormones thyroïdiennes. - Iode radioactif pour détruire une partie de la glande thyroïde. - Chirurgie pour retirer tout ou partie de la glande thyroïde. - Pour l'ophtalmopathie, des corticostéroïdes, la radiothérapie ou la chirurgie peuvent être nécessaires.
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La maladie de Basedow peut être une affection à vie, mais avec un traitement approprié, beaucoup de personnes peuvent mener une vie normale. Certains patients peuvent même entrer en rémission et arrêter le traitement, bien que la surveillance soit toujours nécessaire.
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Sans traitement, l'hyperthyroïdie sévère peut entraîner une crise thyréotoxique (ou tempête thyroïdienne), une affection potentiellement mortelle. D'autres complications comprennent des problèmes cardiaques et une faiblesse osseuse. Il est crucial de consulter un médecin ou un endocrinologue si l'on suspecte une maladie de Basedow pour obtenir un diagnostic précis et un traitement approprié. Les hormones thyroïdiennes jouent un rôle essentiel dans de nombreux aspects du métabolisme et du développement du corps. Elles sont produites par la glande thyroïde, située à la base du cou. Les principales hormones thyroïdiennes sont la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3).
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Les hormones thyroïdiennes augmentent le métabolisme basal, c'est-à-dire la quantité d'énergie dépensée au repos. Elles augmentent la production de chaleur et la consommation d'oxygène par les tissus, en particulier dans les muscles.
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Les hormones thyroïdiennes sont cruciales pour le développement du cerveau pendant la vie fœtale et la petite enfance. Elles jouent également un rôle dans la maturation des autres organes pendant le développement fœtal.
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Le cancer de la thyroïde est une forme de cancer qui se développe dans la glande thyroïde, une petite glande en forme de papillon située à la base du cou, juste en dessous de la pomme d'Adam. La thyroïde joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement du corps en produisant des hormones thyroïdiennes.
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Carcinome papillaire : C'est le type le plus courant de cancer de la thyroïde, il se développe à partir des cellules folliculaires et a tendance à croître lentement. Il est généralement associé à un bon pronostic. Carcinome vésiculaire : Ce type provient également des cellules folliculaires et a une tendance à se propager aux ganglions lymphatiques et éventuellement à d'autres parties du corps. Carcinome médullaire : Il se développe à partir des cellules C de la thyroïde, qui sont responsables de la production de calcitonine. Ce type de cancer peut être lié à des prédispositions génétiques. Carcinome anaplasique : C'est une forme rare mais très agressive de cancer de la thyroïde qui peut se propager rapidement et causer des symptômes graves. Lymphome thyroïdien : Il s'agit d'un cancer du système lymphatique situé dans la thyroïde. Il est également rare.
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Les symptômes du cancer de la thyroïde peuvent varier, mais ils peuvent inclure des nodules thyroïdiens palpables, des changements dans la voix, des problèmes de déglutition, un gonflement du cou et une fatigue inexpliquée. Le traitement du cancer de la thyroïde dépend du type et de la gravité de la maladie. Il peut inclure la chirurgie pour enlever tout ou partie de la glande thyroïde (thyroïdectomie), la radiothérapie et la prise d'hormones thyroïdiennes synthétiques pour compenser la fonction thyroïdienne altérée après la chirurgie. Le pronostic du cancer de la thyroïde est généralement positif, en particulier pour les carcinomes papillaires et vésiculaires. La détection précoce et le traitement approprié jouent un rôle essentiel dans les résultats. Les patients atteints de cancer de la thyroïde doivent être suivis régulièrement par un médecin pour surveiller la progression de la maladie et ajuster les traitements si nécessaire.
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La glande thyroïde est une glande endocrine située à la base du cou, juste en dessous de la pomme d'Adam. Voici une description de son apparence et de sa structure: Forme et position : La thyroïde a une forme qui ressemble à un papillon ou à la lettre "H". Elle est composée de deux lobes (droit et gauche) reliés par un isthme central. L'isthme recouvre généralement les 2e et 3e anneaux trachéaux, bien qu'il puisse parfois être absent, auquel cas les deux lobes sont séparés. Taille : La taille de la glande thyroïde peut varier d'une personne à l'autre. Chez l'adulte, chaque lobe mesure habituellement environ 4 à 6 cm de longueur, 1,5 à 2 cm de largeur, et 1 à 1,5 cm d'épaisseur. L'isthme mesure habituellement environ 1,2 à 1,5 cm en largeur. La glande entière pèse généralement entre 15 et 25 grammes. Couleur et texture : La glande thyroïde a une couleur rougeâtre à brunâtre. Elle est ferme mais légèrement compressible au toucher. Structure interne : À l'intérieur, la glande thyroïde est constituée d'unités folliculaires remplies de colloïde. Ce colloïde contient la thyroglobuline, une protéine nécessaire à la synthèse des hormones thyroïdiennes.
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L'emplacement de la thyroïde, à la base du cou, la rend sensible à la palpation, surtout si elle est agrandie ou si elle présente des nodules. Lors d'une palpation normale, elle est généralement lisse. Cependant, des nodules ou une inflammation peuvent rendre sa surface irrégulière. Il est à noter que la description ci-dessus correspond à une glande thyroïde normale. Des conditions telles que les nodules thyroïdiens, la thyroïdite, le goitre et d'autres affections peuvent modifier la taille, la forme et la consistance de la glande.
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L'isthme est une structure anatomique qui, dans le contexte de la glande thyroïde, fait référence à la portion étroite de la glande qui relie ses deux lobes principaux, le lobe droit et le lobe gauche.
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Position : L'isthme se situe à la base du cou et recouvre généralement les 2e et 3e anneaux de la trachée, juste en dessous de la pomme d'Adam. Il est antérieur à la trachée. Taille : L'isthme mesure habituellement entre 1,2 et 1,5 cm de large. Sa hauteur et son épaisseur peuvent varier, mais en général, sa taille est relativement petite par rapport aux lobes de la thyroïde. Forme et structure : C'est une bande de tissu thyroïdien qui est généralement plus mince que les lobes eux-mêmes. Comme le reste de la glande thyroïde, l'isthme est composé de follicules thyroïdiens remplis de colloïde. Variabilité : Chez certaines personnes, l'isthme peut être absent ou très mince, ce qui donne à la thyroïde une apparence de deux lobes distincts sans connexion palpable entre eux. Parfois, il peut aussi y avoir une protubérance ou un lobe pyramidal qui s'étend vers le haut à partir de l'isthme.
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Il est à noter que l'isthme peut être le siège de nodules ou de pathologies, tout comme les lobes de la glande thyroïde. En cas de suspicion de problème thyroïdien, un professionnel de santé peut palper l'isthme et les lobes adjacents pour détecter toute irrégularité ou gonflement.
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L'hyperthyroïdie désigne l'hyperfonctionnement de la glande thyroïde qui accroît la production des hormones thyroïdiennes dont la conséquence est la thyrotoxicose. On distingue : l'hyperthyroïdie clinique (encore appelée patente ou avérée) correspondant à l'association de signes cliniques francs et d'une biologie perturbée (TSH basse, T4 et/ou T3 élevées) ;
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L'échoguidage est l'utilisation de l'échographie pour guider la progression de l'aiguille depuis sa pénétration cutanée jusqu'à la cible (le nodule). L'échoguidage apporte la preuve visuelle que le prélèvement a bien porté sur le nodule cible, réduit la proportion de prélèvements non contributifs (56) et la fréquence des complications (49). L'échoguidage suppose une échographie mode B temps réel (ce qui est actuellement disponible sur tous les échographes). Les dispositifs de guide de ponction ne sont pas adaptés à la cytoponction thyroïdienne : le guide induit un espace mort qui nécessiterait des aiguilles d'une longueur excessive compte tenu du petit calibre utilisé. En outre ce dispositif interdit les prélèvements radiaires. Il n'est donc pas utilisé pour la thyroïde. La technique utilisée est la ponction dite " à main libre ", l'opérateur tenant l'aiguille dans sa main dominante et la sonde dans l'autre.
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On réalise de petits mouvements de va-et-vient sans ressortir du nodule pour prélever en différentes zones (prélèvement radiaire). La procédure de cytoponction échoguidée est rapide (environ 15 min), réalisée en ambulatoire au cabinet médical, par un seul opérateur, quasiment indolore en des mains expérimentées. Elle nécessite un apprentissage qui doit être maintenu par une pratique régulière.
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Classiquement les résultats cytologiques étaient regroupés en quatre groupes : bénin, malin, suspects et non contributifs. Dans un but d'uniformisation des pratiques et des comptes rendus cytologiques, une conférence de consensus internationale s'est réunie à Bethesda aux États-Unis en 2010. Elle a élaboré un système en six groupes. À chaque groupe sont associés une description cytologique, un risque de cancer et une conduite à tenir. Une deuxième version de cette classification a été publiée en 2017 (57). Tous les comptes rendus de cytologie thyroïdienne devraient actuellement être fournis selon cette classification de Bethesda.
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Ses indications ne sont pas consensuelles, certaines équipes la réalisant systématiquement en association avec la cytoponction (59), d'autres l'utilisant uniquement en cas de cytologies non diagnostiques à deux reprises, voire en cas de résultats indéterminés (60). Bien utilisée, ses complications sont rares, de l'ordre de 1 % pour les équipes qui la pratiquent régulièrement (61, 62). Une méta-analyse d'études observationnelles publiée en 2018 (39 études, 14 818 patients) a montré que le taux global de complications après micro-biopsie était de 1,11 % (IC95% 0,64 à 1,51) dont 0,06 % (IC95% 0,02 à 0,10) de complications graves (changement permanent de la voix, hématome nécessitant une hospitalisation, pseudo-anévrysme) (61). La principale limite diagnostique de la micro-biopsie est qu'elle ne peut pas formellement éliminer un cancer vésiculaire.
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Une étude observationnelle prospective menée auprès de 263 endocrinologues français sur 992 patients consécutifs avec un diagnostic d'hyperthyroïdie a montré la réalisation d'une échographie chez 94 % de ceux-ci, quel que soit le diagnostic évoqué (Basedow, goitre multinodulaire ou nodule toxique). La scintigraphie était réalisée chez 40 % des patients, mais de manière différenciée selon le diagnostic évoqué (31,1 % en cas de Basedow, 67,6 % en cas de goitre multinodulaire, 89,4 % en cas d'adénome toxique). Enfin, cette étude a montré que les anticorps anti-récepteurs de la TSH n'étaient dosés que dans 61 % des cas de Basedow
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Ces techniques qui s'appliquent sur les prélèvements cytologiques (immunocytochimie) ou microbiopsiques (immunohistochimie) ne sont pas des techniques communément utilisées en routine clinique en France. Elles consistent à révéler la présence de molécules que l'on sait être sur- ou sousexprimées en cas de cancer (thyroperoxydase TPO, HBME1, CK19, Galectine 3, CK19) ou être la traduction d'une mutation de BRAFV600E. Elles sont surtout utilisées dans le cas de cytologies indéterminées (Bethesda III et IV) (63) ou de micro-biopsies.
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À la différence de la cytologie qui va étudier l'aspect des cellules thyroïdiennes, la micro-biopsie va fournir un fragment de tissu qui va permettre d'étudier son architecture et permettre de mettre en évidence d'éventuelles invasions tumorales intravasculaires. Toutefois, la micro-biopsie est un examen plus lourd dans sa mise en œuvre, nécessitant une anesthésie locale soigneuse, plan par plan jusqu'à la capsule thyroïdienne. En effet, elle est réalisée avec des aiguilles de gros calibre (16 à 18G). Elle ne peut être réalisée par un seul opérateur qui doit bénéficier de l'aide d'un assistant. Une étude balistique soigneuse permet d'optimiser la zone de tir et le choix du pistolet à biopsie : tir automatique avec une meilleure efficacité dans les nodules fermes, mais avec un tir en avant de l'extrémité de l'aiguille dans le positionnement ou tir semi-automatique sans avance de l'extrémité de l'aiguille, mais moins efficace si le nodule est ferme.
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Également appelés dosages in situ, ils consistent à doser, lors d'une cytoponction, une substance marqueur d'une pathologie. Ainsi la thyroglobuline est le marqueur du tissu thyroïdien et sa découverte dans le produit de ponction d'une adénopathie est en faveur d'une métastase d'un cancer thyroïdien de souche vésiculaire (58). De même, la thyrocalcitonine est en faveur d'un cancer médullaire et la parathormone en faveur d'un tissu parathyroïdien. Ces dosages s'effectuent en rinçant l'aiguille qui a servi à la cytoponction (et après qu'on a réalisé l'étalement) avec un millilitre de sérum physiologique poussé dans une seringue.
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Le système inclut également le pourcentage que chaque catégorie devrait représenter afin que chaque intervenant (cytopathologiste et préleveur) puisse auto-évaluer sa pratique. Ainsi les frottis non diagnostiques ne devraient pas dépasser 15 % (on doit viser 10 %). La première cytologie est diagnostique dans 65 à 68 % des cas (bénins : 60 % ; malins : 5 à 8 %). Le reste constitue 6 Noninvasive follicular thyroid neoplasm with papillary-like nuclear features (NIFTP) considérés comme bénins. HAS Exploration des pathologies thyroïdiennes chez l'adulte : pertinence et critères de qualité de l'échographie, pertinence de la cytoponction échoguidée septembre 2021 29 les indéterminés (dont 2 à 8 % de suspects qui seront opérés). Ce sont eux qui posent les principaux problèmes de conduite à tenir.
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L'hyperthyroïdie infraclinique (encore appelée fruste ou asymptomatique) correspondant aux cas où la symptomatologie est fruste et où la biologie est perturbée (le taux de TSH est bas, les taux de T4 et/ou de T3 sont normaux ou à la limite supérieure de la normale). La TSH, la T4 libre (T4L) et la T3 libre (T3L) ont été qualifiées d'anormales lorsque leurs valeurs étaient supérieures ou inférieures aux bornes de normalité données par le laboratoire
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En ce qui concerne les conditions de prélèvement et d'analyse, il est recommandé ce qui suit : Le biologiste doit indiquer la méthode d'analyse utilisée et préciser les valeurs de l'intervalle de référence à prendre en compte pour l'interprétation. La méthode de dosage de la TSH fait appel de préférence aux dosages de 3e génération
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Une fois le dosage de la TSH effectué, le sérum devrait être conservé au laboratoire (au maximum 7 jours à + 4 °C). Ceci permettrait d'effectuer les éventuels examens de seconde intention qui seraient nécessaires sans avoir à reprélever le patient. Lorsqu'un dosage de T4 ou de T3 est nécessaire il est recommandé de doser uniquement la fraction libre des hormones. Les examens utiles au diagnostic positif de l'hyperthyroïdie, sans préjuger de l'étiologie, sont : la TSH, la T4L et exceptionnellement la T3L (hyperthyroïdie à T3). Quant à la surveillance, il s'y ajoute les anticorps antirécepteurs de la TSH dans le cas d'une maladie de Basedow.
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la TSH est basse voire indétectable et la T4L élevée : hyperthyroïdie franche ,une TSH basse voire indétectable avec un dosage de la T4L normal ou limite, poursuivre impérativement le bilan par un dosage de la T3 libre chez un patient symptomatique, T3L augmentée : hyperthyroïdie à T3, chez un patient paucisymptomatique ou monosymptomatique, T3 libre normale : hyperthyroïdie infraclinique cas particulier : lorsque la TSH est basse, mais voisine de l'intervalle de référence, il est recommandé, si la conviction clinique persiste, d'effectuer un nouveau dosage de la TSH avec une méthode de 3e génération connue pour sa bonne spécificité et un dosage de la T4L.
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La TSH est élevée Lorsque la TSH est élevée et la conviction clinique d'hyperthyroïdie persiste, le dosage de la T4L doit être réalisé en seconde intention. Une T4L élevée évoquera une hyperthyroïdie d'origine hypothalamo-hypophysaire ou un syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes.
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SURVEILLANCE BIOLOGIQUE D'UNE HYPERTHYROÏDIE Aucune étude n'a été faite à ce jour, évaluant différentes stratégies de surveillance à court, moyen ou long terme. HYPERTHYROÏDIE PATENTE Les modalités de la surveillance biologique de l'hyperthyroïdie avérée dépendent du type de traitement.
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Traitement par antithyroïdiens de synthèse (ATS) À la phase d'acquisition de l'euthyroïdie , après instauration du traitement, un dosage de la T4L ou de la T3L (s'il s'agit d'une hyperthyroïdie à T3) est à réaliser à partir de la 4e semaine. L'obtention de l'euthyroïdie est affirmée par la normalisation de la T4L (ou de la T3L) dont le dosage est répété selon la clinique. Le dosage de la TSH n'est d'aucune utilité à cette phase du traitement. À la phase d'entretien, une fois l'euthyroïdie obtenue (notamment en cas de maladie de Basedow), les modalités de surveillance dépendent de l'option thérapeutique. Soit le traitement est poursuivi par ATS seul, soit des hormones thyroïdiennes sont associées pour compenser une hypothyroïdie iatrogène induite par les ATS à dose fixe. Dans le premier cas, le dosage de T4L (ou T3L) est à répéter (en fonction des données cliniques) pour adapter la dose des ATS.
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Dans le second cas, le plus courant, il suffit de doser la TSH et la T4L (ou T3L) tous les 3 à 4 mois durant toute la période de traitement restante (la durée totale est en moyenne de 18 mois). En raison de la toxicité hématologique des ATS, une surveillance de la NFS et des plaquettes est indispensable tout au long du traitement : tous les 10 jours pendant les Diagnostic et surveillance biologiques de l'hyperthyroïdie de l'adulte ANAES
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Le dosage des anticorps antirécépteurs de la TSH est utile dans la prédiction d'une récidive de la maladie de Basedow (grade B). Lorsqu'ils restent élevés à la fin du traitement médical, la rechute est quasi inéluctable et précoce. Une surveillance annuelle clinique et biologique en cas d'anomalie clinique (TSH, T4L ou T3L) est nécessaire dans les 2 à 3 années suivant l'arrêt du traitement en raison du risque de récidive. Traitement par iode radioactif Les patients traités par l'iode radioactif doivent être contrôlés toutes les 4 à 6 semaines par un dosage de la T4L (ou de la T3L) durant les 3 premiers mois de traitement. Par la suite la surveillance se fera selon la situation clinique. L'objectif du traitement étant d'éradiquer l'hyperthyroïdie au prix d'un risque important d'hypothyroïdie à moyen ou à long terme, il est recommandé de doser la TSH et la T4L dans les 3 à 6 mois qui suivent le traitement. Une surveillance annuelle basée sur le dosage de la TSH seule est recommandée dans le but de reconnaître une éventuelle hypothyroïdie iatrogène ou une récidive de l'hyperthyroïdie. Traitement chirurgical Après thyroïdectomie, la surveillance postopératoire se fonde sur le dosage de la TSH et de la T4L dès le premier mois, puis tous les 3 mois pendant 1 an. Par la suite la surveillance sera annuelle avec dosage de la TSH.
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Hyperthyroïdie fruste ou infraclinique Elle est définie par une diminution isolée de la TSH. En cas d'abstention thérapeutique, un suivi clinique et biologique (TSH complété ou pas par T4L et T3L) est réalisé à 3 mois puis tous les 6 mois, si nécessaire. Hyperthyroïdie et amiodarone Il est recommandé de réaliser de façon systématique un dosage de la TSH avant l'instauration d'un traitement par l'amiodarone. En cours de traitement, la TSH doit être dosée tous les 6 mois à 12 mois y compris l'année qui suit l'arrêt du traitement et en cas de signes d'appel clinique de dysthyroïdie.
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Lorsque la TSH est abaissée, faire un dosage de la T4L et de la T3L : – si la T4L est normale ou à peine augmentée et la T3L normale, l'interruption de l'amiodarone est à discuter avec le cardiologue. Une surveillance clinique et biologique est à renforcer (contrôle de TSH, T4L et T3L tous les 2 à 3 mois jusqu'à normalisation de la TSH) si la T4L et la T3L sont augmentées, l'hyperthyroïdie est patente. L'interruption de l'amiodarone est quasi impérative sauf cas exceptionnels (arythmie ventriculaire maligne). La surveillance rejoint celle d'une hyperthyroïdie patente. Hyperthyroïdie et grossesse – Diagnostic En présence d'une conviction clinique de thyrotoxicose, il est recommandé d'effectuer un dosage de la TSH et de la T4L (et de la T3L, si la T4L est normale). En cas de maladie de Basedow, un dosage des anticorps antirécepteurs de la TSH est aussi indispensable pour évaluer le risque de thyrotoxicose fœtale. – Surveillance Chez une femme enceinte traitée par ATS, une surveillance rapprochée (toutes les 2 à 4 semaines) fondée sur le dosage de T4L ou T3L (hyperthyroïdie à T3) est nécessaire jusqu'à l'acquisition de l'euthyroïdie (normalisation du taux de l'hormone thyroïdienne en cause).
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La chirurgie en semi-urgence est réservée aux formes graves, avec complications cardiaques, altération de l'état général, pour lesquels l'aggravation malgré une thérapeutique médicamenteuse maximale fait craindre une évolution fatale. Des données récentes insistent sur l'intérêt d'une indication de thyroïdectomie relativement précoce chez les sujets fragiles afin de leur éviter les complications de la corticothérapie [15]. La plasmaphérèse (si elle est bien tolérée sur le plan volémique) permet en 1 ou 2 séances de normaliser ou presque le taux d'hormones libres et de pratiquer une anesthésie générale dans de meilleures conditions de sécurité. Le traitement par le radio-iode est impossible en cas de scintigraphie blanche et nécessite de fortes activités dans les autres cas en raison de l'effet de dilution isotopique, ce qui impose une hospitalisation de quelques jours.
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Hyperthyroïdie fruste ou infraclinique Elle est définie par une diminution isolée de la TSH. En cas d'abstention thérapeutique, un suivi clinique et biologique (TSH complété ou pas par T4L et T3L) est réalisé à 3 mois puis tous les 6 mois, si nécessaire. Hyperthyroïdie et amiodarone Il est recommandé de réaliser de façon systématique un dosage de la TSH avant l'instauration d'un traitement par l'amiodarone. En cours de traitement, la TSH doit être dosée tous les 6 mois à 12 mois y compris l'année qui suit l'arrêt du traitement et en cas de signes d'appel clinique de dysthyroïdie. Lorsque la TSH est abaissée, faire un dosage de la T4L et de la T3L : – si la T4L est normale ou à peine augmentée et la T3L normale, l'interruption de l'amiodarone est à discuter avec le cardiologue. Une surveillance clinique et biologique est à renforcer (contrôle de TSH, T4L et T3L tous les 2 à 3 mois jusqu'à normalisation de la TSH) ; – si la T4L et la T3L sont augmentées, l'hyperthyroïdie est patente. L'interruption de l'amiodarone est quasi impérative sauf cas exceptionnels (arythmie ventriculaire maligne). La surveillance rejoint celle d'une hyperthyroïdie patente. Hyperthyroïdie et grossesse – Diagnostic En présence d'une conviction clinique de thyrotoxicose, il est recommandé d'effectuer un dosage de la TSH et de la T4L (et de la T3L, si la T4L est normale).
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Les maladies de la thyroïde, dont l'hypothyroïdie et l'hyperthyroïdie, sont fréquentes en France. Encore aujourd'hui, leur prise en charge et leur suivi ne sont pas toujours optimaux. Après avoir publié des travaux sur la pertinence des soins et des examens d'imagerie dans l'exploration de ces pathologies, la Haute Autorité de santé publie aujourd'hui des recommandations complètes pour améliorer la prise en charge des personnes atteintes d'hyperthyroïdie ou d'hypothyroïdie. Elle distingue dans ce dernier cas, la situation spécifique des femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse et des personnes âgées de plus de 65 ans. Les dysfonctionnements de la thyroïde (ou dysthyroïdies) toucheraient environ 2 % de la population française[1]. On distingue l'hypothyroïdie, liée à une diminution ou à une absence de production des hormones thyroïdiennes, et l'hyperthyroïdie, conséquence d'un excès d'hormones thyroïdiennes.
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La Haute Autorité de santé a déjà publié des travaux sur les maladies thyroïdiennes : en 2019, une fiche sur la pertinence des soins de l'hypothyroïdie qui regroupe 10 messages courts sur le diagnostic, le traitement et le suivi des patients, puis en 2021 une fiche sur la pertinence des examens d'imagerie dans l'exploration des pathologies thyroïdiennes, réalisée en partenariat avec le G4[2]. Aujourd'hui, la HAS publie un socle complet de recommandations de bonne pratique sur la prise en charge des dysthyroïdies. Elle y décrit, pour chacune, les étapes du diagnostic, les examens biologiques à réaliser, les stratégies thérapeutiques ainsi que le suivi adapté. Comme dans ses travaux précédents, la HAS réaffirme la nécessité de n'utiliser les bilans biologiques thyroïdiens que lorsqu'ils sont pertinents. Elle formule également des recommandations spécifiques concernant l'hypothyroïdie de la personne âgée et de la femme enceinte ou ayant un projet de grossesse, deux populations pour lesquelles le diagnostic et les traitements sont à adapter.
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La HAS rappelle que la prise en charge d'une dysthyroïdie se fait dans le cadre d'une décision médicale partagée tenant compte des préférences des patients après explication par le praticien des différentes options thérapeutiques avec leurs avantages et inconvénients. La HAS met également à disposition des professionnels de santé six arbres décisionnels déclinant la prise en charge des différentes situations ainsi que deux fiches de synthèse. Hypothyroïdie : un diagnostic et une prise en charge adaptés selon le profil du patient
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Le dosage des anticorps anti-TPO (thyroperoxydase) n'est pas nécessaire pour le diagnostic d'hypothyroïdie. Il est utile pour rechercher une origine auto-immune de la maladie (par exemple, une maladie de Hashimoto) et sera enclenché par le médecin s'il cherche à comprendre l'origine d'une d'hypothyroïdie confirmée. La HAS rappelle que les examens d'imagerie ne sont pas utiles dans la prise en charge de l'hypothyroïdie, exceptées dans des indications précises qu'elle a déjà mentionnées lors de ses précédents travaux. En cas d'hypothyroïdie avérée, l'instauration d'un traitement par lévothyroxine est indiquée. En revanche, il n'est pas systématique en cas d'hypothyroïdie fruste. Pour ces patients, le traitement doit être discuté en prenant en compte le contexte clinique, le risque d'évoluer vers une forme avérée et le ressenti de la personne.
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Une évaluation ciblée et un diagnostic fondé sur le dosage de la TSH seule Quel que soit le profil du patient, si la présence de plusieurs symptômes fait suspecter une hypothyroïdie, la HAS recommande la réalisation des analyses biologiques de manière séquencée, selon un procédé appelé " en cascade " : le médecin établit une seule et même ordonnance dans laquelle il liste les différents dosages utiles, à commencer par celui de la thyréostimuline (TSH). Un seul prélèvement sanguin est réalisé, le biologiste n'enclenchant les dosages complémentaires que si le résultat de la TSH est d'emblée anormal (ou confirmé anormal après quelques semaines). Cette modalité de prescription permet d'éviter des prises de sang répétées et inutiles pour la personne. Pour les patients dont le dosage de la TSH est anormal, le laboratoire d'analyse dosera la tétra-iodothyronine libre (T4L) pour distinguer une hypothyroïdie avérée d'une hypothyroïdie fruste.
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Le seul fait d'avoir plus de 65 ans ne justifie pas de réaliser un dosage de la TSH pour dépister une hypothyroïdie. Celui-ci est recommandé dans certaines situations : si des signes cliniques évocateurs font suspecter une hypothyroïdie, lors de la découverte d'un déclin cognitif récent, si des troubles neurocognitifs connus s'aggravent de manière inexpliquée ou encore en cas de traitement par amiodarone. En effet, les hypothyroïdies liées aux traitements médicamenteux comme l'amiodarone prescrit en cas de troubles du rythme cardiaque, sont potentiellement plus fréquentes chez les personnes âgées. Si elles n'impliquent pas nécessairement une décision de traitement par lévothyroxine, une surveillance régulière de la TSH est néanmoins requise. Pour interpréter le résultat, la HAS recommande d'adapter la valeur haute de référence de la TSH à l'âge des personnes lorsqu'elles ont plus de 60 ans. Par ailleurs, si l'instauration d'un traitement par lévothyroxine est nécessaire, celui-ci doit débuter à une faible posologie.
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La HAS rappelle que la prise en charge d'une hypothyroïdie peut être réalisée par le médecin généraliste. Néanmoins une consultation avec un endocrinologue est recommandée dans certains cas : patient non équilibré, antécédent de cardiopathie ischémique, présence d'un nodule, d'un goitre, grossesse ou désir de grossesse. Après 65 ans, le diagnostic, le traitement et le suivi de l'hypothyroïdie doivent être adaptés Le vieillissement s'accompagne de modifications anatomiques et fonctionnelles progressives de la thyroïde. Il est donc important pour les professionnels de santé de distinguer ce qui relève d'un processus physiologique d'une pathologie thyroïdienne pouvant conduire à une hypothyroïdie.
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Chez les femmes ayant des risques accrus de développer une hypothyroïdie (antécédants familiaux de dysthyroïdies, maladies auto-immune…), ou rencontrant des difficultés de procréation (infertilité, fausses couches…) ou encore en parcours PMA, la HAS recommande de doser la TSH en période préconceptionnelle ou en début de grossesse. L'évaluation de la fonction thyroïdienne se fait comme pour tous les patients, par le dosage de la TSH seule. Toutefois, les valeurs seuils doivent être adaptées en fonction du trimestre de grossesse.
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La grossesse entraine d'importantes variations physiologiques de la fonction thyroïdienne : on estime que l'activité de la thyroïde augmente d'environ 50 % pour maintenir l'équilibre thyroïdien et compenser les besoins. En cas d'hypothyroïdie maternelle avérée, il peut y avoir des conséquences pour la mère et le fœtus (fausse couche, naissance prématurée, faible poids de naissance, troubles d'apprentissage…). C'est la raison pour laquelle il est impératif d'informer les femmes en âge de procréer (ou qui ont un projet de grossesse), et ayant une hypothyroïdie connue et traitée, de l'importance de consulter rapidement leur médecin dès connaissance de la grossesse. Les doses de lévothyroxine doivent alors être majorées de 20 % à 30 % en début de grossesse. Dans l'éventualité où la patiente n'a pas accès rapidement à un médecin et si elle n'a pas d'ordonnance établie à l'avance avec des doses augmentées, elle doit augmenter d'elle-même ses doses de lévothyroxine en attendant la consultation. Pour ce faire, elle devra prendre 2 doses quotidiennes de plus par semaine soit 9 comprimés par semaine au lieu de 7 (par exemple, 2 comprimés au lieu de 1 comprimé les lundi et jeudi et 1 comprimé les autres jours de la semaine).
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En cas d'hypothyroïdie diagnostiquée en début de grossesse, la monothérapie par la lévothyroxine est le traitement de référence. Chez la femme enceinte, la monothérapie par liothyronine est contre-indiquée. Après l'accouchement, il est recommandé de diminuer la dose de lévothyroxine, à la dose préconceptionnelle et de doser la TSH six semaines après cette diminution. Si le traitement a été introduit durant la grossesse, l'arrêt du traitement par levothyroxine est possible après avis spécialisé, notamment en cas de faible dose.
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Face à des symptômes évocateurs d'hyperthyroïdie (palpitations, nervosité, irritabilité…), la confirmation du diagnostic repose sur le seul dosage de la TSH. D'autres examens biologiques peuvent être effectués en cascade (c'est-à-dire à partir d'une même ordonnance et d'un même prélèvement sanguin) lorsque le résultat du dosage de la TSH est anormal, pour compléter le diagnostic (hyperthyroïdie fruste ou avérée), et déterminer la cause de la maladie (maladie de Basedow, adénome toxique…). Le recours à l'imagerie n'est, elle, utile que dans des cas précis, par exemple lorsque la palpation révèle des nodules ou des ganglions cervicaux suspects, ou lorsqu'un traitement radical est envisagé (irathérapie[6] ou chirurgie). La HAS rappelle que la scintigraphie n'est pas indiquée dans le cadre du diagnostic d'une maladie de Basedow, la présence d'anticorps anti-récepteurs de la TSH suffisant à confirmer le diagnostic.
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On estime que l'hyperthyroïdie touche environ 0,4 % de la population. Elle apparait en général entre 40 et 60 ans. Dans 70 % des cas, elle est la conséquence d'une maladie auto-immune, la maladie de Basedow. Le traitement de l'hyperthyroïdie repose, selon les cas, sur un traitement médical (antithyroïdiens de synthèse) ou radical (iode radioactif ou chirurgie). Pour diagnostiquer une hyperthyroïdie, le dosage de la TSH est suffisant en première intention
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Si c'est une maladie de Basedow qui est à l'origine de l'hyperthyroïdie, le traitement médical par antithyroïdien de synthèse pourra être poursuivi. En cas de nodules sécrétant des hormones thyroïdiennes (goitre multinodulaire toxique ou adénome toxique), le traitement de première intention est l'irathérapie. La HAS rappelle que la chirurgie en cas d'hyperthyroïdie ne doit être pratiquée qu'en dernier recours et qu'en présence d'un goitre volumineux compressif ou en cas de suspicion de malignité, ou si un traitement radical par irathérapie n'est pas adapté.
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L'initiation d'un traitement dépend de l'intensité de l'hyperthyroïdie, du contexte clinique ainsi que de la préférence du patient. En cas d'hyperthyroïdie fruste, les patients ont peu, voire pas, de symptômes. Pour contrôler l'évolution de l'hyperthyroïdie de ces patients, la HAS recommande d'instaurer une surveillance avec un dosage de la TSH tous les 6 à 12 mois. Le traitement pourra être discuté avec le patient dans certaines situations spécifiques (comme en cas de pathologie cardiaque, de facteurs de risques cardiovasculaires ou d'ostéoporose). En revanche, l'hyperthyroïdie avérée requiert la mise en route d'un traitement, par antithyroïdiens de synthèse car la priorité est de restaurer un fonctionnement normal de la thyroïde. Une fois cet objectif atteint, plusieurs options thérapeutiques sont ensuite possibles pour le long terme selon le contexte clinique et les préférences du patient : poursuite de ce traitement, traitement radical par irathérapie ou chirurgie.
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La TSH est l'hormone impliquée dans les dysfonctionnements de la thyroïde. Sa mesure par prise de sang permet de diagnostiquer une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie. On vous explique comment interpréter vos résultats.
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La TSH sert à réguler la quantité d'hormones thyroïdiennes, la T3 et la T4 dans le sang. Quand il y en a trop, la TSH baisse pour diminuer la production de T3 et de T4 par la thyroïde. A l'inverse, s'il n'y en a pas assez, elle augmente pour stimuler la production.
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La TSH se mesure par une simple prise de sang. Elle est habituellement comprise entre 0,4 et 4 mUI/l chez l'adulte, en sachant que ces taux peuvent varier selon les laboratoires et les techniques (source : Vidal). Il est inutile d'être à jeun pour le dosage ; si l'on est sous traitement antithyroïdien ou lévothyroxine, il est conseillé de faire ses prises de sang à la même heure pour ne pas fausser le dosage.
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Les problèmes thyroïdiens peuvent être liés à une atteinte soit de la glande thyroïde soit des glandes qui la commande et qui sont situées dans le cerveau, l'hypothalamus ou l'hypophyse. Quand elle est liée à un problème initial de thyroïde, l'hypothyroïdie, par atteinte initiale de la thyroïde, est caractérisée par une TSH élevée et des hormones thyroïdiennes basses. Le corps fonctionne au ralenti, on est frileux, constipé, angoissé on réfléchit moins vite. Une prise de poids est souvent constatée alors que l'on mange moins. L'hypothyroïdie peut entainer des troubles cardiaques, comme un rythme cardiaque trop lent (ce que l'on appelle une bradycardie), ou une tension artérielle trop basse.
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