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Quel est le meilleur produit contre le mildiou ?
La bouillie bordelaise peut être remplacée par du bicarbonate de soude. Préparer une solution de 1 L d'eau, 3 cuillère à café de bicarbonate de soude alimentaire, 1 cuillère à soupe d'huile ou de savon noir. A appliquer en préventif et dès les premières tâches.
https://www.fermedesaintemarthe.com/lutter-contre-le-mildiou-p-17303#:~:text=La%20bouillie%20bordelaise%20peut%20%C3%AAtre
Traitement
C’est quoi l’oïdium ?
L’oïdium est un champignon qui se remarque par des taches poussiéreuses grises et blanches sur les feuilles de la vigne, ainsi que sur ses rameaux verts. Une contamination précoce avant la floraison fera tomber les raisins. Si elle est plus tardive, les raisins se couvrent de poussière grisâtre puis éclatent. La particularité de l’oïdium est qu’il reste sur la vigne pendant l’hiver malgré son état inactif. Vous devrez donc être particulièrement vigilant l’année suivante ou il se déclarera à nouveau.
https://www.cmonjardinier.com/traitement-des-vignes/
Maladies
Quel est le meilleur produit contre l’oïdium ?
Le traitement préventif conseillé est tout d’abord une aération de la vigne en donnant de l’espace. D'abord, il faut couper les grappes en excédent et enlever les feuilles qui couvrent ces grappes à partir de la véraison, pour éviter l’humidité propice au développement de l’oïdium. Puis essayez l’utilisation du souffre mouillable en quantité de 8 g par litre d'eau avant la floraison et 4 g par litre d'eau par la suite. Quand ? Il doit être commencé en même temps que le traitement pour le mildiou (15 mai) jusqu’à la véraison, lorsque le raisin prend sa couleur, vers la fin juillet. Après une pluie excessive qui aura fait disparaître le produit, renouvelez absolument. Remarque : Respectez un minimum d’une semaine entre le dernier traitement et la récolte, 3 semaines si vous voulez être sûr d’éviter la formation de mercaptan. Traitement curatif : Couper les branches malades et brulez les pour éviter la propagation du champignon. Vous pouvez utiliser une solution de lait en quantité d’1/2 litre de lait pour 4,5 litres d’eau. On conseille une fois tous les 10 jours jusqu'à disparition totale. Si cette solution naturelle reste inefficace sur le traitement des vignes, vous pouvez avoir recours à un fongicide actif (triadiménol) contre l’oïdium.
https://www.cmonjardinier.com/traitement-des-vignes/
Traitement
C’est quoi la Pourriture grise ou Botrytis ?
Le botrytis est plus occasionnel que le mildiou et l’oïdium. Il se reconnaît aux feuilles couvertes de taches brunes et d’un feutrage blanc-gris. Si votre vigne a subi une attaque hâtive avant la floraison, vous remarquerez que les raisins se dessèchent mais si elle est plus tardive, alors ils pourrissent. A savoir, les cépages à peaux fines y sont le plus sensibles.
https://www.cmonjardinier.com/traitement-des-vignes/
Maladies
Quel est le meilleur produit contre la pourriture grise ?
Le traitement préventif conseillé est le même que pour l’oïdium. Vous pouvez aussi ensacher vos raisins pour les protéger des vers de la grappe qui amèneront plus facilement le botrytis à attaquer vos vignes. Vous pouvez utiliser des produits anti-pourritures que vous trouverez facilement en magasins de jardinerie. Ceux ci permettront de donner des raisins sains. Si vous possédez des vignes étendues et que les traitements naturels ne sont pas suffisant pour la quantité et le rendement souhaités, vous trouverez des programmes de traitement plus complet avec des produits biologiques sur des sites destinés aux vignerons tels que BASF Agro.
https://www.cmonjardinier.com/traitement-des-vignes/
Traitement
Quel est le meilleur moment pour tailler les vignes ?
On taille la vigne à 2 reprises, à la fin de l’hiver après les fortes gelées et en été lors de la fructification. On en profite également pour s’occuper des arbres fruitiers, c’est la garantie d’une récolte abondante. Tailler la vigne en hiver : La vigne est, à ce moment, en repos végétatif et la sève est descendue. La période idéale est donc entre février et mars, en évitant les périodes de gelées. Certains des hivers sont très doux en Aquitaine, il est, alors, possible de commencer la taille de la vigne dès la chute des feuilles.
https://www.la-grande-jaugue.fr/actualite/fevrier-la-periode-ideale-pour-la-taille-de-la-vigne/#
Entretien
Comment tailler les vignes ?
La taille de la vigne est un peu moins facile que celles d'autres arbres fruitiers. Il est néanmoins possible de repérer les bourgeons à fruits selon leur emplacement sur le cep, ou selon la forme que vous distinguez à l'oeil nue : Les yeux d'une tige à fruits sont plus gros, plus resserrés, plus fragiles et plus tendres. Ceux d'une tige à bois classique sont plutôt petits, pointus et durs, comme des dards. Par contre, c'est leur emplacement sur le sarment qui va déterminer s'ils seront stériles, ou s'ils se transformeront en grappe de raisin. C'est donc ce critère qu'il vous faudra prendre en compte au moment de pré-tailler ou tailler. Généralement les bourgeons à la base ou en extrémité sont rarement productifs.
https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne
Entretien
Avec quel matériel tailler la vigne ?
Les outils et le matériel nécessaire à la taille de la vigne dépendent de votre budget, la quantité de pieds et vos besoins. En ce sens, pour une petite quantité de ceps, il n'est pas nécessaire de recourir à un matériel professionnel de vigneron. Pour cela, un simple sécateur à une main ou à deux mains permettent de tailler les branches non souhaitées et garantir une taille de pied correcte, surtout sur de jeunes plants de vigne au jardin. Néanmoins si votre budget ou la dimension de votre vignoble vous le permettent, il sera bien sûr davantage facile et rapide de tailler votre pied de vigne de table traditionnel ou résistant au travers de sécateurs électriques avec une batterie portable qui vont décupler votre force face aux gros sarments sur plusieurs hectares. Sans compter que ce matériel ne nécessite qu'une seule main, laissant l'autre libre pour écarter et tenir les sarments et rameaux lors de la taille pour pouvoir les tirer ensuite.
https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne
Entretien
Il y a t-il des méthodes sans taille ?
Il s’agit d’une nouvelle méthode testée par certains viticulteurs (notamment en Australie) qui consiste à laisser pousser la végétation du plant de vigne comme bon lui semble dans le verger ou jardin sans tailler la vigne. Cette technique est aussi utilisée sur d'autres arbres fruitiers. Il s’avère néanmoins qu’au bout de quelques saisons le plant s’affaiblisse. Ceci même s’il se trouve planté dans un sol riche, car il risque quoi qu'il en soit de végéter et mourir. La méthode sans taille est donc une technique que je ne conseille pas aux amateurs, le cep de vigne produit chaque année de petits raisins qui ne sont pas du tout comparables à un cep bien taillé et bien palissé chaque hiver en octobre ou novembre pour rajeunir la vigne. En cas de doute, vous pouvez m’envoyer une photo de vos plants, j'indiquerais les points de coupe par des tirets et je vous renverrai l’image, vous n’aurez qu’a suivre les instructions. Quoi qu'il en soit je vous recommande à minima de couper les sarments qui peuvent aller sur d'autres vignes, si le cépage n'est pas résistant, afin de diminuer la propagation des maladies telles que l'oïdium et le Mildiou.
https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne
Entretien
C’est quoi la taille en Gobelet ?
C'est un type de taille très populaire des vignerons dans ma région (Languedoc-Roussillon) qui nous vient des romains. La taille en gobelet se distingue par un tronc solide et des bras terminés par un ou deux coursons portant chacun deux ou trois bourgeons. La taille en gobelet est très répandue étant donné qu'elle ne nécessite pas de mettre en place des fils de palissage et résiste bien aux régions venteuses comme les plaines ou les montagnes. Par contre cette technique n'est pas forcément compatible à la mécanisation selon le matériel que vous utilisez. Pour y parvenir, dès la seconde année, on fait monter un rameau d’environ 60 cm que l’on taille. On le lie à un tuteur afin que le plant soit droit, et l’année suivante on obtient le fameux gobelet avec 4 ou 5 bras secondaires.
https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne
Entretien
C’est quoi la taille en Guyot ?
Ce type de taille mixte (combinant taille courte et longue sur le même pied) se caractérise également par un tronc solide et vertical, mais celle fois-ci, elle comporte un courson avec deux bourgeons sur sa partie courte, et une longue branche de sarment avec environ six bourgeons sur sa partie longue. Le côté positif évident de la taille en Guyot est la facilité et productivité inhérente à la forme permettant de récolter vos grappes de raisin de table facilement sur chaque plant dans une rangée après la fructification. Par contre, on dénote une tendance a épuiser le plant de part l'éclosion de nombreux bourgeons sur le sarment pouvant diminuer sa productivité et longévité. Pour cette méthode, il s’agit de ceps de vigne montés sur des fils, que l’on taille en laissant 3 ou 4 coursons à 2 yeux, plus une bûche d’environ 60 ou 70 cm que l’on attache au fil porteur.
https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne
Entretien
C’est quoi la taille en cordon de Royat ?
Il s'agit d'une taille courte caractérisée par un tronc vertical supportant une ou deux charpentes horizontales soutenant de nombreux coursons. Cette méthode de taille est prônée par de nombreux viticulteurs vu qu'elle permet la mécanisation des étapes de vendanges mécanique, de rognage écimage ou pré-taillage (passage plus facile dans les rangs). Grâce à la taille en cordon de Royat, il y a également beaucoup moins de disparités entre les raisins car ils sont exposés au soleil de la même façon et se retrouvent à la même hauteur sur les tiges. Cependant, le temps nécessaire lors de la préparation et plantation est beaucoup plus long puisqu'il faut palisser l'intégralité du vignoble. Pour cela, sur les 3 premières années, montez 2 bûches de chaque côté du tronc, liez-les au fil porteur (elles serviront de charpente pour la saison suivante) puis taillez 3 à 4 coursons à 2 yeux (chaque année du cycle de taille).
https://viticabrol.fr/content/13-quand-et-comment-tailler-une-vigne
Entretien
Comment gérer les maladies des vignes de manière biologique ?
La protection de la vigne en culture biologique passe par la prévention. La sensibilité de la vigne aux ravageurs et aux maladies est étroitement dépendante de son état physiologique général, et donc de son mode de conduite. Maîtriser la vigueur : L’excès de vigueur de la vigne, est favorable au développement du botrytis, du mildiou, des acariens. C’est ainsi qu’une fumure azotée excessive favorise le développe- ment du botrytis et du mildiou et que l’engazonnement le réduit. Aérer : L’aération des grappes peut être modifiée par le palissage, le choix du mode de taille, l’effeuillage. Un manque d’aération favorise le développement du botrytis et des vers de la grappe, il empêche un bon positionnement des produits de traitements. Préserver la faune auxiliaire : La préservation de la faune auxi- liaire joue un rôle particulière- ment important dans la maîtrise des populations d’acariens, mais également des autres ravageurs de la vigne. La protection de la vigne en agriculture biologique ne consiste pas seulement à choisir des produits agréés par le cahier des charges. Il s’agit aussi de savoir observer les maladies et les ravageurs, ainsi que les auxiliaires, d’évaluer l’impor- tance des attaques, de les pré- dire avec l’aide de l’agromé- téorologie et de la modélisation, bref de mettre en œuvre toutes les méthodes développées par l’agriculture raisonnée. Il faut aussi tenir compte des interférences avec d’autres paramètres (itinéraire tech- nique mis en œuvre sur la par- celle, travaux en verts…). Bref, la protection phytosanitaire du vignoble fait intervenir un ensemble de facteurs et fait appel à la capacité du vigneron à gérer son vignoble. C’est pourquoi cette fiche technique ne donne pas de plans de traitement ni de recettes, mais apporte des éléments qui permettront à l’utilisateur de mieux raisonner la lutte. Pour plus de précisions sur l’emploi des produits de traitement, reportez vous à la fiche technique “Choix des produits de traitement en agriculture biologique”.
http://www.itab.asso.fr/downloads/Fiches-techniques_viti/viti Protection Vigne.pdf
Traitement
Quand est-il temps de récolter les raisins pour obtenir la meilleure maturité ?
La saison des raisins est très attendue par les jardiniers, elle intervient généralement 1 à 2 mois après la nouaison (se référer si besoin à l'article sur le cycle de la vigne), c'est à dire entre les mois d'août et novembre. C'est le moment où les baies changent de couleur et passent du vert au jaune (pour les raisins blancs) ou au rouge voire violet (pour les raisins rouges). En parallèle, on observe également une hausse des sucres et une baisse des acides à l'intérieurs des fruits. Malgré tout, il n'est jamais évident de définir le moment parfait pour récolter le raisin ou réaliser les vendanges. Dans un contexte professionnel, les vignerons utilisent un réfractomètre portable qui mesure la teneur en sucre des raisins (12 à 20 degrés Brix). Pour un particulier, la meilleure façon de connaître si le raisin est mûr est de l'observer et le goûter. Avec l'expérience, vous verrez si la coloration du raisin est correcte, et reconnaîtrez le goût d'un raisin mûr et son équilibre en sucre et en acidité. Il est préférable, de récolter les grappes au fur et à mesure en commençant naturellement par les plus mûres. Cela vous permet de déguster petit à petit les premières grappes de votre vigne tout en laissant les autres pousser progressivement. Sur un même plant de vigne, la récolte dure environ un mois. D'ailleurs, l'avantage de diversifier les variétés de cépages dans le jardin est d'étaler la récolte sur la durée étant donné que chacun arrive à maturité à une date différente.  Cependant, certains facteurs externes peuvent vous pousser à accélérer, anticiper ou reculer les périodes de récolte. D'un côté, de fortes chaleurs peuvent attirer les guêpes, frelons et oiseaux qui se feront un malin plaisir à déguster vos baies de raisins sucrées. D'un autre côté, en période humide, les vendangeurs doivent anticiper la récolte même s'il n'est pas assez mûr pour éviter la pourriture des grappes.
https://viticabrol.fr/content/22-recolte-raisin
Entretien
Quelle est la meilleure méthode de récolte pour préserver la qualité des raisins ?
La récolte manuelle des raisins offre de nombreux avantages en termes de qualité. En effet, cette technique traditionnelle permet de garantir un tri minutieux des raisins et d’assurer que seuls les fruits les plus sains et mûrs sont récoltés. Les vendangeurs peuvent évaluer chaque grappe individuellement, en évitant celles qui sont endommagées ou malades. Ils peuvent également s'assurer que les raisins sont au stade optimal de maturité, un facteur crucial pour la qualité du vin. La récolte manuelle permet également de préserver l'intégrité des raisins. Dans la récolte mécanique, les raisins peuvent être endommagés par les machines, ce qui peut entraîner l'oxydation des jus et affecter la qualité du vin. En revanche, la récolte manuelle avec des sécateurs réduit le risque de dommages aux raisins, permettant de conserver la qualité maximale du fruit jusqu'à la cave. Un autre avantage de la récolte manuelle est le respect du cycle de la vigne. Cette méthode de récolte est plus douce et moins stressante pour la plante, ce qui favorise sa santé à long terme et sa productivité future. Cela se traduit par une meilleure qualité de raisin récolté au fil des ans. Enfin, la récolte manuelle permet également de récolter les raisins à des moments spécifiques de la journée, lorsque les températures sont plus fraîches. Cela permet de conserver les arômes et les saveurs des raisins, ce qui peut être crucial pour la qualité du vin final. En bref, bien que la récolte manuelle soit plus coûteuse et plus lente que la récolte mécanique, elle offre des avantages indéniables en termes de qualité. C'est pourquoi de nombreux viticulteurs de renom continuent de privilégier cette méthode pour garantir la meilleure qualité possible de leurs raisins.
https://www.aveniragricole.fr/techniques-maximiser-qualite-raisins-moment-recolte.html
Entretien
Comment optimiser le rendement sans compromettre la qualité ?
Optimiser la qualité et le rendement des vins est l’une des préoccupations premières des viticulteurs pour une production rentable.  Le rendement fait partie des paramètres à adapter pour obtenir un vin d’excellence. C’est pour cette raison que nous vous recommandons d’ajuster votre stratégie de rendement au mieux pour gagner en qualité de vin. En France, on produit en moyenne 65 hectolitres par hectare, soit environ 8 500 bouteilles par hectare (source : Vinsolite). Néanmoins, selon la qualité du vin, on peut monter jusqu’à 12 000 bouteilles sur un hectare (pour du vin de table) et ce chiffre peut être réduit à moins de 4 000 bouteilles pour un vin prestigieux d’excellence. Votre défi est de trouver le meilleur compromis possible entre qualité et rendement. Un rendement élevé est intéressant si vous souhaitez produire du vin de table. Mais nous vous recommandons d’arbitrer et d’avoir une production modérée sur votre domaine. Vous pourrez consacrer davantage de temps et de ressources à chaque vigne, garantissant des raisins mieux soignés et une meilleure qualité de vin. La gestion précise de la vigne permet d’assurer un bon équilibre entre les feuilles et les raisins, favorisant une maturation homogène et de meilleure qualité. Des raisins plus sains et mûrs conduisent à des vins avec une intensité de saveurs supérieure et une meilleure expression du terroir.
https://agrilor.fr/optimiser-qualite-rendement-vins/
Entretien
Quelle est la meilleure méthode de pressurage des raisins ?
L’étape de pressurage est capitale pour l’obtention d’un vin blanc de qualité. Une fois les raisins cueillis dans des paniers ou cagettes, ils doivent être conduits au plus vite au centre de pressurage. Un premier et léger foulage est opéré afin de débarrasser les raisins d’un premier jus, que l’on mettra à part car il contient généralement des impuretés et peut déjà avoir subi une certaine oxydation. Il faut ensuite presser les raisins au plus vite: ils sont placés sur la maie (table du pressoir destinée à recevoir les raisins) des pressoirs verticaux traditionnels, ou dans la corbeille des pressoirs horizontaux modernes. Les raisins sont alors serrés lentement par une pression progressive et discontinue appliquée par un plateau supérieur sur le marc pour les pressoirs verticaux, ou par des membranes gonflables pour les pressoirs horizontaux. Lorsque le jus cesse de couler, on arrête le pressurage: le marc a pris l’aspect d’un gâteau dont les contours sont constitués de raisins encore gorgés de jus car moins soumis à la pression que les raisins du centre. Il faut alors procéder à une opération dite de retrousse, qui consiste à tailler ou casser les bords du gâteau pour  les ramener au centre, puis on serre de nouveau. L’opération est renouvelée trois ou quatre fois (on parle de trois ou quatre serres) et le jus ainsi obtenu est appelé vin de cuvée, jus de goutte ou de coule. Le reste du moût est alors pressé une cinquième et sixième fois, c’est le vin dit de presse ou tailles, que l’on stocke à part.
https://blog.vignartea.fr/pressurage-vins-blancs-champagnes/
Entretien
Combien de temps faut-il laisser fermenter le moût ?
La vendange de raisin blanc ou rouge à jus blanc, subit donc un pressurage rapide, qui isole le moût avant fermentation. Celui-ci est mis à cuver, de deux jours à une semaine. Puis, la fermentation alcoolique peut durer de cinq à quinze jours, période pendant laquelle tout risque brusque de température est banni.
https://www.viniphile.fr/content/29-elaboration-du-vin-et-vinification#:~:text=La vendange de raisin blanc,brusque de température est banni.
Entretien
Quel type de fûts ou cuves utiliser pour le vieillissement du vin ?
Les vignerons font vieillir le vin en fût de chêne afin de lui donner des arômes boisés. Le fût de chêne n'est autre qu'un tonneau de bois, mais la qualité et la provenance du matériau peuvent jouer un rôle dans le résultat final. Tous les chênes ne se valent pas, et différents tonneaux de chêne peuvent livrer des arômes très différents. Le mode de conception du tonneau peut aussi avoir une influence sur les transferts aromatiques entre le bois et le breuvage. Son âge et ses précédents usages ont aussi leur importance. Au fil des fermentations et des maturations, une couche se forme à l’intérieur du fût, réduisant les échanges entre la surface du bois et le vin. Les transferts aromatiques sont ainsi plus vigoureux dans un fût de chêne qui n’a encore jamais servi. L’élevage en fût de chêne peut offrir des résultats très variables, des plus qualitatifs aux plus médiocres. La simple mention « en fût de chêne » ne nous dit rien sur la qualité du vin. Elle nous renseigne sur un certain potentiel aromatique, qui, s’il est bien maîtrisé, peut donner des résultats exceptionnels. L’élevage du vin en cuve d’acier inoxydable : acier inoxydable forme un récipient étanche, neutre et insensible aux variations extérieures. Ces cuves préviennent les apports de saveurs et offrent un environnement sous contrôle aux vignerons pour surveiller chaque paramètre de la vinification comme la température ou l’hygrométrie. Les cuves d’acier peuvent être utilisées tout au long du processus ou pour la fermentation seule, avant que le vin ne rejoigne un fût de chêne pour une maturation plus aromatique. L’élevage du vin en cuve de béton : La cuve béton offre des conditions d’élevage du vin plus stables que le fût de chêne et plus aromatiques que la cuve d’acier. Grâce à la micro-oxygénation permise par le béton, le vin respire en phase de vieillissement. La porosité du matériau autorise le passage très léger de bulles d’air à l’intérieur de la cuve. Les tanins du vin élevé en cuve de béton sont assouplis pour un rendu très aromatique.  
https://www.cuves-a-vin.com/elevage-vin-fut-de-chene-ou-cuve/#:~:text=Les vignerons font vieillir le,rôle dans le résultat final.
Entretien
Comment contrôler la fermentation alcoolique et malolactique ?
Limiter les sulfitages des moûts aux valeurs minimales Maintenir la température du vin après fermentation alcoolique vers 20-22°C Eviter les acidités trop fortes. Si besoin, ne pas hésiter à désacidifier légèrement un lot Suivre le déroulement de la fermentation malolactique 1 à 3 fois / semaine suivant la vitesse du phénomène. La chromatographie sur papier est suffisante pour observer le début et le déroulement général, mais la fin doit être suivie par dosage enzymatique. On considère la FML achevée lorsque la teneur en acide malique résiduel est inférieure à 0.2 g/l Dès la disparition de l’acide malique, les bactéries peuvent transformer l’acide citrique en diacéthyle (odeur beurrée), et produire de l’acidité volatile à partir des traces de sucres résiduels. Le vin doit être soutiré et sulfité pour obtenir 25-35 mg/l de SO2 libre. 4.5-5 g/hl suffisent en règle générale Procéder à l’ensemencement naturel à l’aide des lies non sulfitées issues d’une cuve ayant connu une bonne FML. Attention au risque de contamination croisée en Brettanomyces d’une cuve à l’autre !! Utiliser des bactéries sélectionnées. L’ensemencement bactérien peut permettre de réduire les coûts liés au chauffage, de préserver les qualités organoleptiques et hygiéniques du vin, tout en respectant les délais de commercialisation
https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/la-maitrise-de-la-fermentation-malolactique-ou-fml/
Entretien
Quelles sont les meilleures pratiques pour clarifier et filtrer le vin ?
Pour clarifier les vins, il existe deux grandes méthodes : le collage et le filtrage. Le collage consiste à ajouter dans les cuves des protéines (généralement issues du blanc d'œuf) qui vont coaguler avec les microparticules solides issues du raisin.
https://avis-vin.lefigaro.fr/wine-box-par-my-vitibox/o119350-qu-est-ce-que-la-clarification-des-vins#:~:text=Pour clarifier les vins, il,microparticules solides issues du raisin.
Qualité
Comment ajuster les niveaux d'acidité et de sucre pour obtenir le profil de saveur souhaité ?
L’acidité totale d’un vin est composée de l’acidité fixe et de l’acidité volatile. L’acidité fixe est l’ensemble des acides naturels du vin que nous avons déjà vu plus haut (tartrique, malique, citrique, succinique et lactique). Le plus important d’entre eux est l’acide tartrique, c’est pourquoi l’acidité fixe est mesurée en grammes d’acide tartrique par litre. Les acides qui composent l’acidité fixe permettent de préserver les qualités naturelles du vin, ainsi que sa couleur. La volatilité des acides dans les vins est très faible, ce qui est un bon signe que le vin a la qualité que le vigneron recherche pour sa commercialisation. Toutefois, il peut être nécessaire de corriger l’acidité au moyen de certaines techniques parfaitement légales, en l’augmentant (acidification) ou en la réduisant (désacidification). Techniques pour corriger l’acidité naturelle des vins : L’ajout d’acide tartrique peut se faire avant, pendant et après la fermentation. Il s’agit d’une procédure très courante qui augmente l’acidité totale du produit. L’ajout d’acide citrique, bien que quelque peu instable, a peu d’influence sur l’acidité globale. Une quantité trop importante donnera un goût amer au vin. L’utilisation d’acide malique, qui est également instable, donne une saveur agressive et un goût vert au vin. L’acide lactique adoucit le vin et lui confère des arômes agréables sous forme de goûts laiteux. Comme mentionné ci-dessus, les vins peuvent être désacidifiés à l’aide de certaines levures ou par la fermentation malolactique. Dans les deux cas, on agit sur l’acide malique pour obtenir une baisse de l’acidité du produit. Il existe d’autres techniques de désacidification chimique : Avec du carbonate de calcium. Ajouté au vin, il réagit avec l’acide tartrique, formant du tartrate de calcium neutre, qui précipite pour réduire l’acidité. Bicarbonate de potassium. Lorsqu’il est ajouté au vin, il réagit avec l’acide tartrique, formant du bitartrate de potassium qui précipite en désacidifiant plus efficacement que le carbonate de calcium. Tartrate de potassium neutre. Une molécule de ce composé réagit avec l’acide tartrique en précipitant, ce qui réduit l’acidité du vin. Ce n’est pas une méthode très utilisée car elle n’a pas une grande capacité à réduire l’acidité du produit.
https://agrovin.com/fr/techniques-pour-corriger-lacidite-du-vin/
Qualité
Comment évaluer la qualité du vin en cours de production ?
L'évaluation de la qualité du vin en cours de production est un processus crucial pour les vignerons. Voici quelques étapes et critères généraux qui peuvent être utilisés pour évaluer la qualité du vin pendant sa production : Analyse sensorielle : - Effectuer des dégustations régulières pour évaluer les caractéristiques sensorielles du vin, y compris la couleur, l'arôme, la saveur et la texture. Analyse chimique : - Mesurer les niveaux d'acidité, de sucre résiduel, d'alcool, de tanins et d'autres composants clés du vin pour garantir qu'ils correspondent aux normes établies. Contrôle de la fermentation : - Suivre de près le processus de fermentation, en surveillant la température, le taux de fermentation, et en effectuant des tests pour s'assurer qu'elle progresse comme prévu. Évaluation microbiologique : - Surveiller la santé microbiologique du vin en effectuant des tests pour détecter la présence de levures, bactéries indésirables ou autres micro-organismes. Clarté et stabilité : - Contrôler la clarté du vin en vérifiant la présence de particules en suspension. Assurer la stabilité du vin en évitant les précipitations indésirables. Contrôle des défauts : - Être attentif à tout signe de défauts tels que l'oxydation, la réduction, les arômes indésirables ou les contaminations, et prendre des mesures correctives si nécessaire. Analyses en laboratoire : - Utiliser des analyses en laboratoire pour des mesures plus précises, comme la chromatographie pour les composés spécifiques, la spectrophotométrie pour la couleur, etc. Évaluation de la structure : - Évaluer la structure du vin, y compris la présence de tanins pour les vins rouges, l'équilibre entre acidité et douceur, et la complexité aromatique. Comparaisons avec les standards de qualité : - Comparer les caractéristiques du vin en cours de production avec les standards de qualité établis par la cave ou la région viticole. Réajustements si nécessaires : - En fonction des évaluations, être prêt à apporter des ajustements tels que des corrections d'acidité, des mélanges ou des modifications du processus de vinification. L'évaluation continue et la documentation des résultats sont essentielles pour garantir la cohérence de la qualité du vin tout au long de sa production. Chaque vigneron peut avoir des protocoles spécifiques en fonction de son style de vinification et de ses objectifs de qualité.
null
Qualité
Comment assurer la stabilité du vin pendant le stockage ?
Conservez vos bouteilles dans un endroit adapté où la température est comprise entre 10 et 16°C. Equipez votre cave d’un thermomètre qui permette de contrôler la température. L’idéale est que la température se situe aux alentours de 12°C. Il est important d'éviter les variations de température, sans quoi le vin risque de se fatiguer. Equipez également votre cave d’un hygromètre dont l’hygrométrie doit se situer au minimum à 70%, en deçà les bouchons se déshydratent et perdent de leur souplesse laissant ainsi passer l’air, ou provoquant des fuites. Les vins craignent la lumière, n’utilisez surtout pas de néon dans le local où vous conservez le vin. Il est nécessaire aussi que le local ne subisse pas de vibration et qu’aucune odeur ne vienne perturber le vin. Les casiers à bouteilles permettent un rangement idéal de vos bouteilles en filtrant les vibrations qui peuvent être nuisibles au vin.
https://embouteille.com/content/7-embouteiller-son-vin#:~:text=Lorsque
Qualité
Quel est le meilleur moment pour embouteiller le vin ?
Lorsque vous décidez d’embouteiller vos vins, choisissez de préférence un temps sec et frais. Mars et Septembre sont généralement des mois favorables.
https://embouteille.com/content/7-embouteiller-son-vin#:~:text=Lorsque
Qualité
Quel type de bouchon utiliser pour le scellage des bouteilles ?
Il existe une grande variété de bouchons de bouteille utilisés pour sceller et préserver le contenu de la bouteille. L'industrie du vin utilise prioritairement les bouchons de liège. C'est sans doute le plus grand consommateur de ces bouchons dans le monde entier.Ne lésinez pas sur la qualité des bouchons. Pour faciliter l’opération de bouchage, il est recommandé de tremper les bouchons quelques minutes dans de l’eau tiède, avant l’embouteillage. Pour procéder au bouchage des bouteilles, utilisez la boucheuse manuelle à levier ou la boucheuse sur pieds. Une fois les bouteilles bouchées, vous pouvez les capsuler avec soit de la cire à cacheter, soit avec des capsules de surbouchage afin de préserver les bouchons des parasites, d’empêcher l’introduction de l’air dans la bouteille et de contribuer à la conservation du vin. Laissez reposer les bouteilles bouchées quelques heures debout avant de les coucher.
https://embouteille.com/content/7-embouteiller-son-vin#:~:text=Lorsque
Qualité
Comment gérer l'irrigation de manière efficace?
Si vous décidez de vous équiper d’un système de goutte à goutte, il y a de grandes chances pour que vous fassiez appel à un prestataire qui s’occupera du dimensionnement du réseau. Afin d’avoir un regard critique sur les propositions, voici quelques informations concernant le dimensionnement du réseau. On estime que la perte en pression entre le compteur (la source) et l’arroseur ne doit pas dépasser les 0,8 bars ou kg/cm2. Cette perte de pression varie principalement en fonction du débit, de la longueur du réseau, du diamètre des conduites, des raccords et de la dénivellation montante. A titre d’information, la vitesse d’écoulement se situe en général autour de 1,50 m/s et le diamètre des conduites entre 25 et 40 mm. Il est conseillé afin de limiter les pertes de charge du réseau d’installer le compteur le plus près possible de l’arroseur. L’IFV Sud-Ouest vient de mettre en ligne un formulaire permettant de mesurer ses besoins en eau en fonction des d’apports souhaités (en équivalent de hauteur de précipitation).
https://www.vignevin-occitanie.com/fiches-pratiques/irrigation-de-la-vigne/
Qualité
Quel type de fûts ou cuves dois-je utiliser pour l'élevage?
Une fois les vendanges terminées, vient le temps de la vinification, puis de l’élevage. Deux principaux contenants sont utilisés : La cuve ou la barrique. Certains vignerons utilisent des techniques plus ancestrales qui reviennent petit à petit tel que l’Amphore, mais cela reste rare. Pour les rouges, la vinification se fait en cuve en béton, en chêne, en inox ou en fibre. Les raisins fermentent jusqu’à conversion totale du sucre en alcool. Puis ils macèrent avec le jus durant plusieurs jours ou semaines. Concernant nos cuvées parcellaires, la durée de macération varie selon les millésimes mais elle est en général d’un minimum de trois semaines. Ce n’est qu’une fois la macération terminée que nous pouvons écouler les cuves et ensuite choisir où élever le vin : en cuve ou en fût ? Tout dépendra du profil recherché pour la cuvée, de l’âge de la vigne et du type de cépage. Barriques en fût de chêne pour les blancs, il peut être intéressant de terminer la fermentation en fût, pour apporter une plus grande complexité au vin, du gras, une belle rondeur et une palette aromatique spécifique. Cette pratique est de moins en moins répandue mais se fait encore dans la région bourguignonne et bordelaise.
https://www.blanville.com/magazine/elevage-en-fut-de-chene/
Qualité
Quel profil pour quel mode d’élevage ?
Plutôt fruité, gardant la fraîcheur, avec une belle acidité et que l’on ne souhaite pas garder des années en cave ? La cuve est alors préconisée, c’est ce que l’on appelle un élevage neutre, l’inox n’apportant aucun arôme, étant fermé hermétiquement. Vous souhaitez d’apporter de la complexité, de la rondeur et créer des vins de garde aux arôme spécifiques ? Il vaut mieux se tourner vers un élevage en barriques, ou élevage « non-neutre ». Le fût en bois va apporter trois caractéristiques principales : La Micro-oxygénation. Le bois étant un matériau fibreu, le vin va pouvoir s’oxygéner tout au long de son élevage (pouvant durer plusieurs années) et ainsi se stabiliser dans le temps. C’est pourquoi les vins élevés en barriques ont souvent une plus grande capacité de garde, des tanins plus fins. D’ailleurs ce sont des jus tanniques à forte concentration que l’on met souvent en barriques. Les Arômes : Le bois est une matière vivante. En contact avec le jus, il va transmettre des arômes spécifiques. Les plus connus sont des notes de : vanille, toast, torréfaction. Plus le fût est neuf, plus la transmission d’arômes sera importante. Les Tanins : le bois, comme tout végétal, a ses propres tanins. Une caractéristique étonnante mais bien utile de la barrique, est que les tanins du bois couplés à ceux du raisins ne va pas décupler cette sensation d’assèchement et d’astringence, mais bien au contraire va permettre d’arrondir et d’assouplir le vin en bouche. C’est pourquoi il est conseillé d’entonner des cépages assez puissants et tanniques pour que la barrique ne l’écrase pas et que l’équilibre se créé naturellement.
https://www.blanville.com/magazine/elevage-en-fut-de-chene/
Qualité
Quels sont les différents fûts ?
Ce que l’on appelle « Fût » peut prendre différentes formes. On peut les distinguer par trois critères principaux : La matière le plus communément utilisé est le Chêne. Ce dernier peut-être de différentes origines : française, américaine, autrichienne….
Ce qui est important à prendre en compte dans l’origine de la barrique va être le grosseur de son grain. Plus une barrique aura un grain fin, plus il va transmettre d’arômes. A l’inverse, plus le grain sera gros, plus le processus de micro-oxygénation sera important et transmettra les tanins du bois.
Pour certains blancs il peut être aussi intéressant d’utiliser des barriques en acacia, en particulier sur des cépages secs tel que le chasselas. Sa taille: En France nous utilisons beaucoup des barriques de 225L (dites bordelaises) ou 228L (dites bourguignonnes). Celles de 500L sont également courantes et, un peu moins courantes en raison de leur prix, des 600L. Enfin, beaucoup plus gros, les foudres dominent dans certaines caves avec des dimensions similaires aux cuves (de 35 à 130HL généralement). Bien qu’imposants et magnifiques, leur impact est en réalité moindre que les petites barriques. En effet, plus le fût sera petit, plus l’impact sera grand, ce qui s’explique tout simplement par le volume de vin en contact direct avec le bois. Son âge et la chauffe dont il a bénéficié. Un fût neuf va apporter des arômes spécifiques cités ci-dessus. Ces arômes auront une intensité différente selon la chauffe de la barrique. Une chauffe moyenne aura plus de vanille qu’une forte chauffe où le toasté ressortira plus. Un vieux fût, que l’on appelle « de plusieurs vins » gardera les caractéristiques d’un fût neuf en termes de micro-oxygénation et apportera rondeur, tanins et complexité, mais ne transmettra pas les mêmes arômes, qu’il aura déjà épuisés dans les précédents élevages.
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Qualité
Quels tests analytiques doivent être effectués pour assurer la qualité?
Sucres : Ils sont l’enjeu principal des vinifications. Doivent-ils fermenter entièrement (très grande majorité des vins) ou pas (VDN, vendanges tardives, sucrosité souhaitée) ? Il faut doser les sucres fermentescibles : glucose et fructose, voire le saccharose pour les vins chaptalisés. Dosage de 0 à 900 g/L. Alcool : Certains rattachent le vin aux boissons alcoolisées. C’est vrai puisque la fermentation des sucres produit de l’alcool. C’est aussi à ce jour le seul paramètre analytique qui figure obligatoirement sur les étiquettes (% vol). Mais le vin c’est beaucoup d’autres choses. Dosage de 0 à 19 % vol pour les vins (un peu plus pour les alcools). Acidité totale et ph : Le vin est une boisson acide. Cette acidité est, avec l’alcool et les tanins, le gage de sa bonne conservation. L’acidité totale (AT) est, en quelque sorte, l’estimation de la réserve acide du vin. Le pH exprime son acidité immédiate. Dosage habituel de 1,2 à 8 g/L (exprimée en H2SO4) pour l’acidité totale, de 2,9 à 5,3 pour le pH. Acidité volatile : C’est la part de «vinaigre» contenue dans le vin. Elle raconte un peu l’histoire des fermentations et évolutions microbiennes (un raisin sain n’a pas d’acidité volatile !). Elle est limitée par la législation. Il est de bon ton de la limiter. Mais elle est aussi, parfois, un exhausteur de goût. Dosage de 0,0 g/L à 1,5 g/L (exprimée en H2SO4). So2 : C’est un conservateur du vin, mais il a beaucoup d’autres fonctions. Limiter sa dose est devenu, à juste raison, un enjeu majeur pour les vignerons et les œnologues. Mais il est difficile de s’en passer totalement. Il existe sous 3 formes : libre, combiné ou actif. Il peut aussi être produit par les levures elles-mêmes (à qui se fier?). Dosage de 10 à 210 mg/L selon les types de vins et leur qualité. Acides malique et lactique : Le raisin contient de l’acide malique, mais pas de lactique. La transformation du premier en second est le fait de bactéries lactiques. Cette désacidification rend les rouges plus aimables mais fait perdre de la fraîcheur aux blancs. « Fermentation malolactique or not fermentation malolactique ? » reste donc une question à régler lors de chaque millésime. En assurer le suivi et le bon déroulement est capital. Dosage de 0 à 5 g/L en moyenne. INDICE DE POLYPHÉNOLS TOTAUX (IPT) C’est la mesure des tanins contenus dans le vin. Les blancs et rosés en présentent peu, les rouges peuvent en contenir beaucoup. Mais quantité n’est pas toujours synonyme de qualité. C’est un indicateur important durant les vinifications. Dosage de 4 à 120 (est-ce bien raisonnable ?). Co2 : Les phénomènes fermentaires concernant le vin (fermentation alcoolique, fermentation malolactique) produisent du CO2. Tout l’art du vigneron est d’amener le vin nouveau très chargé en CO2 au vin en bouteilles parfaitement dosé sur ce point (300 à 500 mg/L pour les rouges, 600 à 1200 mg/L pour les blancs et les rosés). Pour les vins effervescents, on exprime ce CO2 en surpression. Dosage de 30 à 1500 mg/L ou de 0 à 8 bars. INTENSITÉ COLORANTE : C’est en résumé la quantité de couleur. On la mesure par des densités optiques à différentes longueurs d’ondes : 420, 520, 620 mm. La rapport entre ces absorbances permet aussi d’estimer la teinte ou la nuance. Un vin blanc est jaune vert plus ou moins intense quand il est jeune et évolue par le jaune orangé. Un rouge passe du violet au brun au fil du temps.
https://www.labonatoli.fr/vin/
Qualité
Quelles pratiques respectueuses de l'environnement puis-je adopter?
À la place, on privilégie des méthodes naturelles pour protéger les vignes, comme l'utilisation de compost naturel, le recours à des préparations à base de plantes et la promotion de l'équilibre naturel de l'écosystème viticole.
https://lagrappe.ch/blogs/le-blog-des-grappistes/types-de-production#:~:text=À
Environnement
Comment minimiser l'empreinte carbone de ma production?
Les pratiques viticoles, avec notamment les machines. « Le bon réglage des tracteurs et des pulvérisateurs permet de limiter la consommation d’énergie »
https://www.sudouest.fr/vin/vignoble-bordelais-les-pistes-pour-reduire-l-empreinte-carbone-13817017.php
Environnement
Quelles certifications puis-je obtenir pour garantir la qualité de mes vins?
Il n’est pas toujours facile de distinguer et de comprendre les différentes certifications présentes sur les étiquettes de nos bouteilles de vin. Depuis quelques années, les labels environnementaux ont le vent en poupe quand il s’agit de garantir le respect des terroirs et des pratiques viticoles pour encadrer la production de vins français. On peut trouver les 7 certifications : Terra Vitis, Haute Valeur Environnementale, Agriculture Biologique, Biodynamie, Nature,  Vegan, Viticulture durable en Champagne.
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Qualité
Quelles sont des principaux bioagresseurs de la vigne ?
Des maladies comme : Mildiou,Oïdium,Botrytis,Blackrot,Excoriose,Eutypiose,Esca-BDA,Necrosebacterienne. Vous pouvez retrouver également des ravageurs comme : Acariose,Erinose,Pyrale,Cochenilles,Drosophilasuzukii,Mangebourgeons,Escargots,Phylloxera.
https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/GUIDE_VIGNE_COMPLET.pdf
Maladie
Comment observer les bioagresseurs de la vigne ?
Les observations terrain régulières sont indispensables à la bonne gestion de la pression sanitaire des parcelles. elles permettent de détecter au plus tôt la présence des bio-agresseurs, ce qui rend leur gestion plus aisée. Voici quelques conseils pour vous aider dans vos observations. Choisissez au hasard 4 rangs (ou inter-rangs), de façon à être représentatif de la parcelle. Les pieds de vigne observés sont choisis au hasard. Suivez un rang et observez plusieurs pieds de vigne préalablement repérés d’une face puis observez l’autre face. Ou choisissez un inter-rang et observez plusieurs pieds de vigne des deux rangs (sur une face chacun). Pour chaque bio-agresseur, il faut observer un nombre d’organes (ceps, feuilles, grappes) mi- nimum. Ce nombre est précisé dans chaque fiche bio-agresseur (50 ceps, 100 grappes, …). En fonction de ce que vous voulez potentiellement observer sur vos parcelles, munissez-vous de divers outils : une loupe de poche (type compte-fils, grossissement minimum 8 voire 10) pour observer les insectes, les débuts d’attaque (d’oïdium par exemple) mais également les auxiliaires. De quoi noter : grilles de notation adaptées, bloc-notes, stylos... un appareil photo ou un smartphone. Observer les ceps mais également leur environnement (sol, habitats semi-naturels environnants,...). En effet, les symptômes de maladies peuvent parfois être confondus avec, par exemple, des marques dues aux embruns de produits phytosanitaires. En cas de doute, prenez une photo, notez le cep touché et revenez l’observer une semaine plus tard*. Si les symptômes se sont étendus, prélevez un organe atteint et gardez le en culture pour identifier avec certitude la maladie (technique de la chambre humide pour mildiou, oïdium, excoriose). Vous pouvez également contacter votre conseiller ou bien l’animateur du BSV vigne qui pourront vous aider à identifier votre échantillon, avec la photo d’ensemble du cep en appui. Dans tous les cas, la prise en compte de l’environnement du cep ainsi que de la période d’observation permettra de diminuer les risques de confondre des symptômes de maladies avec de simples salissures. Quand vous observez les organes comme les grappes, pensez à regarder au cœur de la souche, et à observer toutes les faces (parfois, les maladies commencent à attaquer les faces cachées). Prenez le temps de bien observer les feuilles, regardez-les sous différents angles, en particulier la face inférieure et évitez de faire des conclusions hâtives : il faut accepter le doute pour éviter de mauvais diagnostics ! Prenez en compte la sensibilité connue du cépage et l’historique de vos parcelles : certaines d’entre elles sont peut-être particulièrement sujettes à certaines maladies comme l’oïdium (ce qui peut être dû à leur contexte microclimatique). Gardez à l’esprit que tous les symptômes ne sont pas aisés à repérer. dans tous les cas, il faut s’exercer afin d’observer efficacement et sans confusion !
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Maladie
Comment suivre un témoin non traité (tnt) ?
Un TnT est une portion de parcelle qui ne reçoit aucun traitement fongicide et qui permet : d’informer de la présence/absence des maladies dans son vignoble et de mieux cerner sa situation sanitaire. D’évaluer le niveau de pression du parasite en fonction de l’expression des symptômes relevés, et de suivre son évolution (l’expression n’étant plus « faussée » par les traitements). D’alimenter le réseau régional d’observation, pour bénéficier des observations effectuées sur l’ensemble du vignoble et évaluer la cohérence de comportement du parasite sur son secteur. l’analyse des résultats du tnt sur plusieurs campagnes permet de mieux appréhender la sensibilité du vignoble et d’évaluer la pertinence des résultats délivrés par les modèles. Une étude des programmes de protection mis en œuvre en fonction des symptômes observés sur le témoin, des symptômes observés sur parcelles traitées et des données météorologiques, peut amener à une réflexion sur une optimisation des interventions (positionnement, réglages matériel...) et une suppression des traitements superflus. Comment installer un TNT? : La parcelle choisie est soit une des plus sensibles de l’exploitation pour servir d’alerte, soit une des plus représentatives de l’exploitation. Le TnT sera positionné en priorité en bordure de parcelle et en amont des vents dominants, pour limiter les éventuelles dérives. Le TnT est constitué de 4 rangs consécutifs au minimum : des rangs de garde doivent assurer une zone tampon avec les rangs traités. Les observations porteront sur 50 ceps. Durant la campagne, on observe toujours les mêmes ceps.
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Maladie
Pourquoi faire un signalement ponctuel ?
Les observations au vignoble, alimentant le réseau bulletin de santé du végétal, peuvent être réalisées : - sur des parcelles traitées fixes dites « de référence », visitées chaque semaine ; - en complément, sur des évènements locaux relevés en dehors des parcelles de référence (observations ponctuelles ou parcelles flottantes). Ces observations permettent de signaler les premières sorties de taches de mildiou, des évènements très localisés (orages de grêle...), ou l’émergence de nouveaux parasites par exemple. Les observations concernent : Les maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium, black rot, pourriture grise…),Les ravageurs (cicadelles, cochenilles, acariens…),Les maladies du bois (ESCa-BDa, Eutypiose…),Les accidents climatiques (gel, grêle…).
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Entretien
Comment faire un signalement ponctuel ?
Ces informations sont autant que possible, géo-référencées via googlemaps et automatiquement insérées dans une couche cartographique libre d’accès sur Epicure. L’ensemble de la communauté technique, y compris viticulteurs, peut ainsi visualiser la localisation de ces évènements repérés. la saisie directe des observations depuis la parcelle est possible : - via le module décliné pour Smartphones : www.webalertevigne.com - ou en accès libre avec identification sur la plateforme EPICurE : www.vignevin-epicure.com L’IfV garantit la confidentialité des informations saisies. Les enregistrements réalisés alimenteront également par ce biais la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) et enrichiront le réseau de parcelles témoins déjà existantes.
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Entretien
Il faut mettre quelles informations dans un signalement ponctuel ?
Selon le cas, il s’agit de préciser l’arrivée, la présence / absence de tel ravageur ou tel phénomène, et autant que possible la fréquence d’observation des dégâts/cep. exemple : mildiou - description - 0  rien à signaler ;-1  1 à plusieurs foyers au sol (plantules, pampres, sarments, rejets…);-2  1 à plusieurs foyers dans la végétation (feuilles ou grappes);-3  foyers réguliers / végétation >= 10 foyers par parcelle ou +/- 1 foyer/100 ceps;-4  foyers réguliers / végétation >= 100 foyers par parcelle ou +/- 1 foyer/10 ceps;-5  foyers très réguliers ou +/- 1 foyer/1 cep.
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Entretien
Comment calculer la fréquence et l’intensité d’attaque sur la parcelle ?
L’importance de l’attaque d’un bio-agresseur se traduit par 3 indicateurs :- la fréquence d’attaque de la parcelle : nombre d’organes atteints par rapport au nombre d’organes observés ;-l’intensité d’attaque de la parcelle : somme des intensités des organes touchés divisée par le nombre total d’organes. Dans tous les cas, une intensité d’attaque de la parcelle ne peut pas être supérieure à la fréquence d’attaque de la parcelle. Exemple : observation de 100 grappes 8 grappes sont attaquées par le mildiou : fréquence d’attaque = 8% Chaque grappe attaquée est notée selon le protocole (% de dégâts observés).
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Entretien
Quelles sont les mesures prophylactiques ?
La prophylaxie a pour objectif de limiter, de façon préventive, le développement des maladies et des ravageurs des cultures. Cela passe par la combinaison de méthodes ayant pour but de placer les plantes cultivées dans les meilleures dispositions possibles pour résister à l’ensemble de leurs bio- agresseurs, mais aussi pour éviter des situations favorables au développement des parasites. La mise en œuvre de mesures prophylactiques est donc la première étape de toute protection du vignoble. Ces mesures viennent en amont des bulletins de santé du végétal et/ou de l’utilisation d’un modèle de prévision de risque. Les mesures prophylactiques spécifiques seront détaillées dans chaque fiche bio-agresseur. Voici les principales mesures « générales » à mettre en oeuvre : favoriser la présence d’auxiliaires (voir fiche auxiliaires) : préserver / installer des haies, des nichoirs, choisir des produits de traitements respectueux de la faune auxiliaire, etc. - limiter la vigueur par le raisonnement, dès la mise en place de la vigne, du choix d’un porte-greffe adapté, et éventuellement du cépage et du clone. Sur une vigne en production, la vigueur peut se maîtriser par la gestion des apports (notamment azotés) et par l’enherbement (spontané ou semé). En fonction des possibilités techniques et de la diminution de vigueur recherchée, les espèces semées et la largeur de la bande enherbée pourront être modulées. - Epamprer les ceps.
- Effectuer les levages et relevages à temps (ne pas attendre que les rameaux tombent vers le sol). -Rogner régulièrement pour éliminer la jeune végétation (très sensible au mildiou) et permettre une meilleure pénétration de la pulvérisation, améliorant ainsi l’efficacité de la protection. - Aérer la zone fructifère et le feuillage pour faciliter le passage de la lumière et la pénétration des traitements, et limiter les zones humides, par une taille et un mode de palissage qui assurent une répartition homogène des grappes. L’ébourgeonnage, le rognage, l’échardage et, éventuellement, l’éclaircissage permettent d’éviter l’entassement de la végétation. L’effeuillage en saison, localisé au niveau de la zone des grappes côté soleil levant, est également un moyen de lutte efficace contre le botrytis par exemple. - Limiter les blessures engendrées lors des opérations en vert comme le relevage ou l’effeuillage mécanique par exemple en effectuant les réglages adéquats du matériel utilisé. - Eliminer tous les organes (bois de taille, pampres à la base des souches, baies momifiées, rafles, plantules issues de la germination de pépins, feuilles infectées tombées au sol, ...) qui favorisent l’installation des foyers primaires des maladies et participent au démarrage précoce de l’épidémie. - Repérer et signaler les vignes abandonnées, sources potentielles d’inoculum (Draaf-SraL / frEDOn). - Eviter la stagnation d’eau sur les parcelles, la formation de mouillères, en réalisant un drainage du sol dans des parcelles, en curant les fossés, en remodelant les allées.... L’objectif est de retrouver le circuit naturel de passage de l’eau. - Eviter d’utiliser le tracteur sur les parcelles gorgées d’eau (parcelles sensibles).
https://nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Nouvelle-Aquitaine/GUIDE_VIGNE_COMPLET.pdf
Entretien
Quelle est la fréquence des traitements pour la vigne dans le vignoble de Jongieux ?
C’est très variable d’un millésime à l’autre ; cela correspond surtout aux conditions climatiques qui influencent majoritairement la pression des maladies. Une année pluvieuse nécessitera plus de traitements qu’une année très sèche. Dans tous les cas, le vigneron cherchera à limiter les traitements qui génèrent une charge de travail et des frais généraux très importants. Il n’y a donc aucun intérêt à traiter plus qu’il ne faut
https://www.jongieux.fr/questions-reponses-sur-le-metier-de-vigneron/
Traitement
Pourquoi traiter tôt le matin ou tard le soir ?
Les début et fin de journée sont les plus efficaces pour les traitements car la vigne est plus réceptive. La vitesse du vent ne doit pas excéder 19km/h. A Jongieux, comme vous avez pu les constater, le vent est très fréquent dès l lever de soleil, notamment sur le coteau de Marestel, expliquant les traitements généralement appliqués très tôt le matin.
https://www.jongieux.fr/questions-reponses-sur-le-metier-de-vigneron/
Traitement
Comment calculer la quantité de produit (fongicide, insecticide) à appliquer par hectare en viticulture ?
Dosage « standard » (adapté au stade phénologique de la vigne). Pour calculer la quantité de produit à appliquer par hectare, il convient de multiplier la concentration homologuée du produit (exprimée en %) par un volume d’eau théorique.
https://www.vitival.ch/media/document/0/dosage_des_produits_en__viticulture.pdf
Traitement
Quelles sont les mélanges interdits ?
Un produit toxique identifié par la tête de mort ne se mélange pas (H300, H301, H310, H311, H330, H331) ou les mentions H340, H350, H360, H370, H372 - Les mélanges de 2 PPP avec certaines mentions sont
interdits (cf tableau)
- 1 PPP dont la ZNT est > 100m, ne se mélange pas. 1 PPP à base de pyréthrinoïde et 1 PPP à base de triazole ou d'imidazole ne se mélangent pas en période de floraison ou de production d’exsudat.
https://tarn.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Occitanie/074_Inst-Tarn/1-PRODUCTIONS_TECHNIQUES/Viticulture/fiche_bonnes_conditions_phyto_viti2017_A4.pdf
Traitement
Comment limiter les pollutions ponctuelles ?
Pour protéger la ressource en eau, un dispositif anti-retour est obligatoire au remplissage du pulvérisateur (utilisation d'une cuve intermédiaire et d'une potence par exemple). De même, pour éviter le débordement lors du remplissage de la cuve, un dispositif anti-débordement est nécessaire (une surveillance attentive peut suffire).
https://tarn.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Occitanie/074_Inst-Tarn/1-PRODUCTIONS_TECHNIQUES/Viticulture/fiche_bonnes_conditions_phyto_viti2017_A4.pdf
Traitement
Que faire avec les emballages de produits phytosanitaires ?
Après usage, les emballages de produits liquides doivent être rincés à l'eau claire et l'eau de rinçage doit être traitée comme un effluent. Les emballages sont ensuite égouttés puis stockés en attendant la collecte Adivalor. Généralement, dans le Tarn, elle a lieu chez tous les distributeurs la première semaine de juin et de décembre. Le justificatif qui vous est remis est à conserver.
https://tarn.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Occitanie/074_Inst-Tarn/1-PRODUCTIONS_TECHNIQUES/Viticulture/fiche_bonnes_conditions_phyto_viti2017_A4.pdf
Traitement
Quel condition climatique pour utiliser des produits phytosanitaires ?
Interdiction de traiter en cas de vent supérieur à force 3 sur l'échelle de Beaufort (19 km/h) - Pour les fongicides et les insecticides traiter avec une température comprise entre 5 et 25°C (idéalement entre 12 et 20°C) et par une hygrométrie supérieure à 60% - Éviter tout traitement foliaire si une pluie risque de survenir dans les 6h qui suivent - Éviter le désherbage chimique en période de forte amplitude thermique, et/ou sur vigne peu vigoureuse,
et/ou par forte
Rosée (pour les herbicides Foliaires) conseil : respecter les préconisations (cf. tableau).
https://tarn.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Occitanie/074_Inst-Tarn/1-PRODUCTIONS_TECHNIQUES/Viticulture/fiche_bonnes_conditions_phyto_viti2017_A4.pdf
Traitement
Quelles sont les cépages pour la région Bordeaux ?
Les cépages rouges dans cette région sont Merlot;Cabernet-Sauvignon;Cabernet-Franc;Petit Verdot;Malbec. Les cépages blancs dans cette région sont Sémilion;Ugni-blanc;Sauvignon;Muscadelle
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
Information
Quelles sont les cépages pour la région Loire ?
Les cépages rouges dans cette région sont Cabernet-Franc;Gamay;Grolleau. Les cépages blancs dans cette région sont Melon de Bourgogne;Chenin;Sauvignon;Folle Blanche (Gros Plant)
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
Information
Quelles sont les cépages pour la région Alsace ?
Les cépages rouges dans cette région est le Pinot-noir. Les cépages blancs dans cette région sont Riesling;Sylvaner;Pinot-blanc;Gewurztraminer;Auxerrois;Pinot-gris
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
Information
Quelles sont les cépages pour la région Savoie ?
Les cépages rouges dans cette région sont Gamay-noir;Mondeuse;Pinot-noir. Les cépages blancs dans cette région sont Roussette;Chardonnay;Aligoté;Jacquère
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
Information
Quelles sont les cépages pour la région Jura ?
Les cépages rouges dans cette région sont Poulsard;Trousseau;Pinot-noir. Les cépages blancs dans cette région sont Chardonnay;Savagnin
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
Information
Quelles sont les cépages pour la région Côtes du Rhône ?
Les cépages rouges dans cette région sont Grenache;Syrah;Carignan;Cinsault. Les cépages blancs dans cette région sont Viognier;Roussanne;Marsanne;Muscat Petit Grain
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
Information
Quelles sont les cépages pour la région Bourgogne ?
Les cépages rouges dans cette région est le Pinot-noir. Les cépages blancs dans cette région sont Chardonnay;Aligoté
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
Information
Quelles sont les cépages pour la région Beaujolais ?
Les cépages rouges dans cette région est le Gamay-noir. Les cépages blancs dans cette région est le Chardonnay
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
Information
Quelles sont les cépages pour la région Languedoc Roussillon ?
Les cépages rouges dans cette région sont Carignan-noir;Grenache-noir;Cinsaut;Syrah. Les cépages blancs dans cette région sont Grenache-blanc;Macabeu;Chardonnay;Picpoul;Roussanne;Marsanne
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
Information
Quelles sont les cépages pour la région Sud-Ouest ?
Les cépages rouges dans cette région sont Merlot;Malbec;Cabernet-Sauvignon;Cabernet-Franc;Jurançon-noir;Fer Servadou;Abouriou;Tannat. Les cépages blancs dans cette région sont Ugni-blanc;Gros Manseng;Petit Manseng;Sauvignon;Muscadelle Colombard
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
Information
Quelles sont les cépages pour la région Provence ?
Les cépages rouges dans cette région sont Grenache;Carignan;Cinsaut;Tibouren. Les cépages blancs dans cette région sont Ugni-blanc;Clairette;Vermentino
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
Information
Quelles sont les cépages pour la région Corse ?
Les cépages rouges dans cette région sont Cinsaut;Carignan;Nielluccio;Grenache. Les cépages blancs dans cette région sont Vermentino;Muscat-blanc;Grenache-blanc;Chardonnay
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
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Quelles sont les cépages pour la région Champagne ?
Les cépages rouges dans cette région sont Pinot-meunier;Pinot-noir. Les cépages blancs dans cette région est le Chardonnay
https://www.viniphile.fr/content/28-cepages-et-terroirs
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Dans quelle région planter la vigne ?
Beaucoup de personnes s’interrogent sur la possibilité de planter de la vigne dans des régions froides (Nord, Normandie, Belgique, Suisse, ...), des lieux chauds (Espagne, DOM-TOM, ...), des terrains pentus (Alsace, Massif central, …), en pleine ville entouré d’immeubles (Paris, Lyon, Luxembourg, …). Sachez que c’est possible, les vignes peuvent être plantées dans toutes les régions. La meilleure preuve est devant vos yeux, à domicile ou en vacances. On peut par exemple citer le magnifique vignoble en terrasse dans le nord-est de la France et en Suisse, le merveilleux vin issu des vignobles basques pourtant marqués par un climat humide et pluvieux, des vitis vinifera plantés dans les îles à quelques pas de la plage ou la fameuse butte Montmartre à Paris dont les vignes sont une excellente vitrine du savoir-faire français dans la viticulture.
https://viticabrol.fr/content/7-plantation-de-la-vigne#preparer-plantation
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Combien de pieds de vigne un particulier peut planter ?
La législation française est assez complète sur la quantité de plants de vigne qu'un particulier peut planter au maximum. Cela passe par 3 critères : La vigne doit être réservée à la consommation familiale uniquement, elle ne peut pas être exploitée par un viticulteur produisant des vins à des fins commerciales, et la superficie ne doit pas excéder 0,1 ha (soit un rectangle de 40 mètres x 25 mètres par exemple). Il existe cependant de nombreuses exceptions permettant de planter davantage de plants de vigne pour un particulier, notamment pour les variétés ne figurant pas dans le classement national. Vous pouvez trouver un détail des règlements et régime d'autorisation sur France Agrimer
https://viticabrol.fr/content/7-plantation-de-la-vigne#preparer-plantation
Travaux
Quand planter la vigne ?
En fonction de l'âge et le conditionnement du cep que vous souhaitez planter, la période de plantation va différer. En effet, il est nécessaire de se limiter à certains mois de plantation pour s'adapter au cycle du cep s'il est encore jeune, ou au contraire de prendre quelques précautions supplémentaires pour planter tout au long de l'année (pot ou godet). En racines nues, la jeune vigne se plante généralement à l’arrivée des beaux jours lorsque les gros froids hivernaux sont passés, que les sols se réchauffent et que la plante est en arrêt végétatif. En effet, de fortes températures négatives (-15/-18°) qui surviendraient juste après la plantation risqueraient de causer le dessèchement de ces jeunes soudés greffés. Privilégiez donc les mois de Février-Juin pour la zone méditerranéenne, Mars-Juin pour les autres régions françaises, et Avril-Juin pour les zones froides. Il est donc nécessaire d'adapter la plantation en fonction de votre zone géographique (ou de recouvrir les plants d’une couche de paille). Nous disposons d'une infrastructure complète et d'un climat favorable à la bonne santé de ces végétaux pendant l'hiver afin de les expédier à la période idéale. Les années suivantes, la problématique se révèle moins grave vu que les racines sont déjà correctement ancrées et profondes, le cep sera plus à même de se relever de telles gelées. Il est envisageable de planter la vigne en pot toute l'année (sous réserve que la variété de raisin soit disponible à la vente à ce moment-là de l'année. Les racines s'étant déjà bien développées sur ces plantes généralement âgées de 1 ou 2 ans, le pied repartira malgré les températures froides de l'hiver, ou les fortes chaleurs de l'été. Cependant, dans une région froide, il est nécessaire de consciencieusement respecter les précautions classiques aux végétaux, c'est à dire les pailler afin de gagner quelques degrés précieux face aux hivers froids. De plus, n'hésitez pas à retailler les sarments s'il s'avérait qu'ils soient  excessivement développés ou que des raisins soient encore présents dessus. Ce travail essentiel de retrait de grappes de raisins ou branches permettra d'avoir davantage de force pour mieux s'adapter au sol et au froid imminent de l'hiver, et ses gelées associées. L'idéal si possible, serait de les mettre dans une serre ou une véranda afin qu'elles soient au chaud tout en profitant du soleil.
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Travaux
Ou planter un pied de vigne ?
La vigne de table ou de cuve est une plante qui, par chance, arrive à croître dans pratiquement tous les types de sol, y compris les sols caillouteux, argileux ou sableux. D'ailleurs, les cailloux permettent de réfléchir le soleil la journée pour réchauffer son entourage, puis accumuler la chaleur pour la redistribuer durant la nuit. En ce sens, privilégiez les sites ensoleillés correspondant à une exposition sud ou sud-ouest. De plus, le soleil va également limiter l'humidité ambiance favorable au développement des maladies. En complément, choisissez dans l'idéal un emplacement protégé du vent qui a parfois tendance à apporter les gelées hivernales, ou à transmettre les maladies d'un cep à l’autre. Pour l'emplacement, laissez libre cours à vos envies. Les murs ou grillages sont des supports intéressants pour faire croître une vigne en treille, cacher un vis-à-vis avec vos voisins ou dissimuler une clôture gâchant l'esthétique du jardin. D'un point de vue décoratif, ce petit arbre permet aussi de créer une pergola fleurie, être palissé sur une tonnelle, décorer une piscine ou d'ombrer une terrasse avec les feuilles très nombreuses.
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Travaux
A quelle distance et espacement entre les pieds de vignes ?
Pour créer un rang de vigne, espacez les pieds de 1 à 2 mètres l'un de l'autre. La distance moyenne est de 1,20 mètres mais il s'agit d'un standard pour les vignerons afin d'optimiser la rentabilité du vignoble, tout en laissant passer les machines dans les rangs (machine à vendanger, tracteur, ...). Dans une plantation telle qu'un jardin particulier, on peut considérer un mètre comme le minimum, ou augmenter encore l'éloignement si cela cadre davantage avec l'organisation de votre espace vert, potager ou verger. De plus, séparez-les d'environ 50 centimètres à un mètre du mur quand la plantation a pour finalité d'être adossée à une façade, clôture, pergola ou maison afin de vous assurer que les fortes racines ne déforment pas celui-ci. Ensuite, dès que le plant grandit, guidez le vers le mur choisi. Concernant les variétés, vous pouvez panacher et mélanger les cépages sans aucun souci avec pour grand avantage de pouvoir espacer les périodes de récoltes mais surtout mêler les plaisirs, les goûts et les couleurs.
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Travaux
Est-il indispensable de laisser reposer le sol avant la plantation ?
Il est fortement conseillé en toutes circonstances de respecter un minimum de 18 à 24 mois entre arrachage et replantation, mais les réalités économiques font que cette préconisation n’est souvent pas respectée. Outre les avantages liés à la structuration du sol et à la reconstitution du stock d’humus, un repos de 5 à 7 ans est efficace pour retarder la contamination des jeunes plants par le court-noué, virose transmise par des nématodes du sol et qui affecte de très nombreuses parcelles. La dévitalisation avant arrachage et l’extirpation soignée d’un maximum de racines permettent d’améliorer significativement l’efficacité du repos, et limiteront aussi les risques de pourridié racinaire. Certains couverts végétaux à base de plantes antagonistes du nématode Xiphinema index (avoine, trèfle violet, lupin blanc, sainfoin, Lotier, luzerne…) peuvent réduire les populations du vecteur dans le sol, tout en ayant pour certaines un effet « engrais vert » intéressant.
https://www.vignevin-occitanie.com/5-etapes-pour-la-plantation-dune-vigne/
Travaux
Quand c’est la saison les pleurs ?
C'est la première étape par laquelle passe la vigne après s'être reposée durant son cycle hivernal. Au début du printemps, dès l'arrivée du mois de mars, le cycle végétatif commence. La vigne qui a été taillée durant l'hiver présente alors des plaies de coupe. Avec le réchauffement du sol à cette période de l'année, la sève présente dans la plante se remet à circuler. La sève va alors commencer à couler au niveau des plaies de coupe de la vigne. Ce sont alors ces "pleurs" de sève qui signalent au viticulteur la reprise de l'activité du système racinaire de la plante.
https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons
Travaux
Quand c’est la saison de débourrement ?
Il intervient entre 20 et 35 jours après les pleurs. De fin mars à début avril, des bourgeons apparaissent sur la vigne le long des sarments. Très vite les bourgeons gonflent et s'ouvrent pour laisser apparaître une jeune pousse. Enfin, ils finissent par se fendre. En effet, après la cicatrisation des plaies de coupe. Le système de circulation de la vigne est très agité notamment grâce à l'augmentation des températures qui dépassent les 10°, et aux effets de l'humidité.
https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons
Travaux
Quand c’est la saison de feuillaison ?
Cette période se situe courant avril. C'est le moment où les feuilles commencent à se développer. En effet, les bourgeons se transforment en jeunes pousses qui se transforment à leur tour petit à petit en feuilles. Les feuilles se déroulent et vont prendre leur apparence définitive.
https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons
Travaux
Quand c’est la saison de floraison ?
Entre fin mai et début juin, après l’apparition des feuilles, c'est le tour de la floraison, qui correspond au développement des grappes de fleurs. Désormais, les températures sont plus élevées et le soleil plus présent. Ce sont ces conditions qui vont permettre à la vigne de faire épanouir ses fleurs qui seront plus tard remplacées par les raisins. C'est une étape très courte puisqu'elle ne dure que dix jours. Les petites fleurs blanches qui apparaissent durant ce laps de temps sont déjà en forme de grappes. Les fleurs de vigne ont la particularité d'éclore par le bas. La qualité de la floraison va renseigner le viticulteur sur le rendement de sa récolte. Il existe d'ailleurs une règle qui fixe la date des vendanges à 100 jours après celle de la floraison.
https://domainedugout.com/fr/content/46-le-cycle-et-les-differents-travaux-de-la-vigne-au-fil-des-saisons
Travaux
Quand c’est la saison nouaison ?
Toujours au mois de juin, les fleurs se fanent et laissent peu à peu place aux futurs grains de raisins. On appelle cette étape nouaison car le grain de raisin qui apparaît est comme "noué" au rameau. A ce stade, le raisin possède la grosseur d'un graine de poivre, il est très ferme et c'est le moment où il est le plus sensible aux maladies. Si la floraison ne s'est pas déroulée comme prévu, les grappes présentent des grains de tailles inégales. C'est ce qu'on nomme le millerandage.
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Travaux
Quand c’est la saison d’effeuillage ?
Durant l'été, l’effeuillage est un moment important dans le travail du viticulteur. Cette étape consiste à enlever et couper les feuilles qui pourraient masquer les grappes de raisins du soleil. Le but étant qu'elles reçoivent un ensoleillement maximal pour permettre une meilleure maturation et diminuer l’apparition de certaines maladies. Ce travail d'effeuillage peut s'effectuer de manière manuelle ou mécanisée.
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Travaux
Quand c’est la saison de la véraison ?
A partir de mi-juillet, la phase de croissance de la vigne ralentit. Les grains de raisins qui étaient alors encore verts et durs se colorent baie par baie. Ainsi, les baies iront du translucide au doré pour les cépages blancs et du vert au rose puis du bleu/rouge au noir pour les cépages rouges. La véraison s'étend sur 10 à 15 jours. Le raisin qui prend sa couleur définitive commence aussi à se gorger de sucre même s'il reste encore très acide en cette période.
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Travaux
Quand c’est la saison de la maturation ?
A partir d'août, l'acidité des raisins atteint son pic. Ainsi, elle va diminuer au fur et à mesure que le sucre va s'accumuler. La peau du grain devient également moins épaisse. Entre alors la phase de maturation. C'est l'étape cruciale qui va déterminer les caractéristiques du vin. La phase de maturation dure entre 35 et 55 jours, d'août à octobre. Soit le temps pour les baies de se gorger de sucre au maximum. C'est en particulier la météo qui va jouer sur la maturation du raisin. Plus le temps sera frais et plus le raisin sera acide. En revanche, le soleil et la chaleur donneront un raisin beaucoup plus sucré. Lorsque les quantités de sucre et d'acides se complètent plus ou moins, c'est que le raisin est arrivé à maturité. La période des vendanges peut alors commencer.
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Travaux
Quand c’est la période de la dormance ?
A partir de mi-novembre, les feuilles changent de couleur pour devenir rouges ou jaunes, puis elles commencent à tomber. La sève descend dans le tronc et les racines. La vigne entre alors en phase d'hibernation jusqu'au mois de mars et son prochain cycle végétatif.
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Travaux
Quelles sont les importances du débourrement ?
Si le débourrement est si important, c’est parce que la durée sur laquelle il se déroule a un impact important sur les raisins qui seront vendangés plus tard dans la saison. Si le débourrement est long, cela signifie que les différents bourgeons auront éclos à des moments différents, et donc que les grappes se formeront en décalé. C’est alors que les niveaux de maturité des raisins au sein d’une même vigne risquent d’être disparates au moment de la vendange. C’est un réel problème pour le vigneron, car la récolte peut-être plus faible, mais également car cela peu provoquer une acidité si certaines petites grappes sont récoltées en même temps que celles considérées comme mature. Au contraire, si le débourrement est court, les raisins seront synchronisés et le vigneron pourra tout vendanger à un niveau optimal de maturité pour obtenir des belles grappes et espérer de grands vins ! Cette étape du débourrement est donc particulièrement percutante quant à l’importance de comprendre les millésimes !
https://www.covigneron.com/le-debourrement-de-la-vigne-2/#:~:text=Le
Travaux
Quels sont les risques associés au débourrement ?
Le risque majeur est incontestablement la gelée, celle qui fait trembler les vigneronnes et vignerons à l’annonce de températures nocturnes négatives qui entraîneront la mort des jeunes bourgeons et, par conséquent, l’absence de grappe. Il est donc très important d’adapter, dès la plantation de la vigne, un cépage à son terroir. Une variété à débourrement tardif doit être privilégiée sur une vigne sensible aux gelées, située en fond de vallée ou entourée de haie, parce que favorable à la stagnation de l’air froid et donc au gel. Ces jolis bourgeons, tendres à souhait, peuvent aussi faire le quatre-heures de certains ravageurs, comme les escargots ou les lapins (dans les jeunes vignes). Le débourrement lance aussi le début de la sensibilité à certaines maladies de la vigne comme le mildiou.
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Travaux
Quelles sont les solutions pour protéger la vigne des températures basses ?
Alors que la vigne supporte des températures extrêmes en hiver, puisque les bourgeons sont bien à l’abri dans leurs écailles et dans leur “bourre”, les nouvelles pousses qui se développent sont extrêmement fragiles. Il suffit d’une température inférieure à 0 °C durant quelques heures pour détruire ces jeunes rameaux, provoquant des pertes de récolte non-négligeables. Le gel peut entraîner une future récolte désastreuse laissant alors peu de solutions aux viticulteurs. Aujourd’hui, nombreuses sont les solutions qui permettent de limiter le nombre de pertes. Il existe alors une multitude de méthodes de lutte contre celles-ci dans les vignes… Et le moins que l’on puisse dire c’est que les vignerons ne lésinent pas sur les efforts pour leur vignoble ! Les bougies Les bougies, aussi appelées chaufferettes sont des blocs de paraffine dans des boîtes métalliques disposés tous les 10 mètres pour réchauffer l’air près du sol autour des vignes. Les bougies sont plutôt adaptées aux petites parcelles, elles ne représentent pas un investissement fixe, mais elles représentent tout de même un coût assez élevé qui semble cependant nécessaire pour espérer ne pas perdre un nombre de grappes trop important. Leur approvisionnement est compliqué en cas de prévisions de gelées, beaucoup de vignerons achètent ces bougies et leur stock est très souvent limité. L’aspersion De l’eau est pompée et aspergée sur les vignes pour former un cocon de glace autour du bourgeon. Le bourgeon est protégé grâce à un type d’igloo. La transformation de l’eau en glace produit de l’énergie et donc de la chaleur ce qui aide à maintenir la température du bourgeon à 0 °C alors que la température extérieure continue à descendre. L’aspersion nécessite très peu de main d’œuvre et est efficace jusqu’à -9 °C. C’est la technique la plus efficace et la plus respectueuse de l’environnement, car elle ne pollue pas. Néanmoins, l’installation est très onéreuse et requiert la présence d’une rivière ou d’un réservoir d’eau à proximité. Les câbles chauffants sont fixés le long du fil de palissage et sont reliés à une armoire de régulation qui réchauffe directement les parties sensibles. L’investissement lié à l’implantation de ces câbles dans la vigne est non négligeable. L’installation se limite généralement aux petites parcelles, à proximité des villages, car l’accès à l’électricité est indispensable.
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Travaux
Combien coûte l’effeuillage mécanique ?
L’effeuillage mécanique s’est fortement développé pour des raisons économiques. En effet, l’effeuillage manuel est intéressant pour la douceur et la maîtrise de la quantité de feuilles enlevées. En revanche, il représente un temps de travail conséquent, de 20 à 30 heures par hectare selon les enquêtes au vignoble (soit 300 à 450 €). Une fois mécanisée cette opération ne demande plus qu’une heure et demie à deux heures par hectare en vignes larges, soit au maximum 70 € de main d’œuvre et traction. L’amortissement d’une machine coûtant jusqu’à 20000 € sur 7 ans et 30 hectares représente 100 € par hectare et par an. Le coût total de l’effeuillage mécanique ne dépasse donc pas 200 € par hectare et par an. L’utilisation en CUMA permet de faire baisser nettement le coût de l’amortissement. Les coûts pratiqués en CUMA fluctuent ainsi de 30 à 50 € par hectare effeuillé avec la machine (hors traction et main d’œuvre)
https://www.vignevin.com/publications/fiches-pratiques/leffeuillage-de-la-vigne/
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Quel sont les effets négatifs de l’effeuillage ?
Lorsqu’il est réalisé de manière judicieuse, l’effeuillage n’a pas d’effets négatifs et n’a aucun impact sur : le rendement final le risque d’échaudage, quand il est réalisé sur une seule face (est ou nord). Cependant, il existe des risques de brûlures si la face effeuillée est exposée plein soleil l’après-midi, et si l’effeuillage est réalisé à la fermeture de la grappe ou à la véraison juste avant de grosses chaleurs le potentiel photosynthétique et le taux de sucre lorsqu’il est réalisé sur une seule face. Sur deux faces on peut observer une légère perte du degré potentiel.
https://www.vignevin.com/publications/fiches-pratiques/leffeuillage-de-la-vigne/
Travaux
Quelles sont les différentes techniques d’effeuillage ?
Il existe plusieurs manières d’éliminer les feuilles avec une machine. PNEUMATIQUES Les machines pneumatiques déchiquettent les limbes des feuilles grâce à un flux d’air projeté à haute vitesse. L’air est compressé en utilisant l’énergie de la prise de force du tracteur. La hauteur d’effeuillage est ajustable par la position du cache ajouré devant les buses rotatives qui expulsent l’air. La pression d’air est réglable pour jouer sur l’intensité d’effeuillage. Ces machines donnent des résultats très homogènes en termes de qualité d’effeuillage et de respect des grappes. THERMIQUES L’effeuillage thermique est une technique sans contact: un radiant alimenté au gaz propane provoque un choc thermique dans les cellules végétales des feuilles ciblées, provoquant leur dessèchement en quelques jours. Le résultat est donc progressif, pas immédiat. La vitesse d’avancement est un facteur d’accentuation ou de diminution de l’intensité de chaleur reçue, et donc de l’intensité d’effeuillage. L’effeuillage par aspiration et barre de coupe implique la présence sur la machine d’une turbine qui est là soit pour créer directement une dépression qui amène les feuilles vers la barre de coupe, soit pour la créer indirectement (flux d’air à haute vitesse sur une plaque qui crée un effet venturi). L’aspiration directe est très efficace mais implique que les feuilles passent par les pales de la turbine, avec un encrassement progressif, alors que l’aspiration indirecte permet d’éviter ce phénomène. PALES-COUTEAUX Les machines à pales-couteaux sont parmi les plus simples: l’aspiration et la coupe sont réalisées par le même organe, protégé par une grille qui se positionne contre la végétation. L’inclinaison de cette grille et la vitesse de rotation, donnée par le débit hydraulique sont les principaux réglages. La technique qui semble s’imposer chez un grand nombre de constructeurs dernièrement est celle des «rouleaux happeurs». Ceux-ci, réalisés dans une matière permettant une bonne préhension des feuilles, sont complétés d’un ventilateur à l’arrière pour créer une faible dépression, et parfois d’une barre de coupe pour finaliser l’effeuillage. Pour ces différentes machines, l’enjeu est de pouvoir s’approcher suffisamment des grappes sans les abîmer. Les constructeurs ont donc équipé certaines des machines de capteurs de suivi de végétation qui interagissent avec le matelas végétatif pour ajuster la position de la tête d’effeuillage. De telles différences de conception ont un impact marqué en terme de consommation d’énergie au vignoble.
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Travaux
Quelles sont les effets d’effeuillage sur les arômes des vins ?
L’impact majeur de l’effeuillage porte sur la molécule responsable de l’arôme de poivron vert dans les vins, l’IBMP. Cette molécule se retrouve fortement dans les raisins de Fer Servadou et les Cabernet. Elle est sensible à la chaleur et à la lumière. L’effeuillage favorise ainsi sa dégradation, et permet une baisse des notes végétales au profit des notes fruitées dont l’arôme de cassis. L’effeuillage semble avoir un impact également sur les thiols variétaux (3MH et A3MH), molécules à l’origine des arômes de buis et de fruits tropicaux dans les vins de Colombard. Sur certains millésimes, suite à un effeuillage, une augmentation de la teneur en 3MH et une baisse de l’A3MH ont été observées.Il faut tout de même moduler ces derniers résultats en fonction des millésimes.
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Travaux
Quelles sont les outils pour aider les vignerons ?
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Travaux
Peut-on utiliser du soufre durant l’été ?
Attention au risque de phytotoxicité du soufre en cas de fortes chaleurs Si le soufre est une base dans la lutte contre l’oïdium, les épisodes caniculaires du début de l’été 2019 avec des températures qui ont atteint 40 à 46° sous abris, ont rappelé aux vignerons que les applications de soufre pouvaient engendrer des risques de phytotoxicité avec des brulures de feuilles. « Avec les températures extrêmes observées fin juin 2019 et surtout une brusque montée en température, les applications de soufre qui ont précédé cet épisode caniculaire ont en effet pu constituer un phénomène aggravant dans certaines situations » observe Jean-Baptiste Drouillard. Le soufre est en effet une molécule qui agit par sublimation, plus il fait chaud, plus la sublimation est forte. Plus précisément, plus les particules de soufre sont fines (de 1 à 2 µm), plus la sublimation est rapide et plus le risque de phytotoxicité est élevé, mais si les particules de soufre sont trop grosses (au-delà de 8 µm), c’est l’efficacité qui est moindre. En fait, précise l’expert, « au-delà de la taille des particules, c’est surtout la régularité qui est importante. De ce point de vue, la spécialité Thiovit Jet Microbilles® offre une concentration de particules autour de 4 µm ce qui lui confère un excellent compromis entre une bonne efficacité et un faible risque de phytotoxicité »
https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/vigne-gerer-soufre-face-oidium
Traitement
Quel impact sur la qualité des vins ?
Les résidus de soufre ne pénalisent pas la fermentation alcoolique, mais les teneurs en résidus de soufre les plus élevées (environ 2 mg/kg) peuvent altérer la qualité des vins par une augmentation des notes de « réduit », « amer » et diminution des notes « fruits frais », « intensité florale » (Leroux 2014). Ces phénomènes peuvent être accentués par certains process de vinification comme la distillation à Cognac, vignoble où l’utilisation du soufre (à dose d’homologation) est déconseillée par le BNIC après la nouaison.  En effet, les teneurs en résidus de soufre semblent assez bien corrélées avec le délai entre le dernier traitement et la récolte.
https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/vigne-gerer-soufre-face-oidium
Traitement
Comment limiter les doses de soufre grâce aux biocontrôles ?
Pour bénéficier des avantages du soufre dans les conditions optimales, la réduction des doses de soufre au cours de la campagne peut être recommandée, « une stratégie envisageable est d’associer  le soufre avec des produits de biocontrôle comme Fytosave® / Esdeaine® ou Taegro® qui permettent à la fois de sécuriser les applications de soufre et de réduire les doses » explique Jean Litoux, ingénieur conseil culture Syngenta dans le sud-est.
https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/vigne-gerer-soufre-face-oidium
Traitement
Pourquoi le soufre a une action multisite ?
Le soufre agit à plusieurs niveaux des processus métaboliques des champignons, notamment en bloquant la respiration cellulaire, en inhibant la synthèse de l’acide nucléique ainsi que la formation de protéines et en ayant une action globale de perte d’énergie des cellules. Cette action multisite réduit très fortement le risque d’apparition de souches de champignons résistantes à ce fongicide. Sur l’oïdium, les vapeurs de soufre ont une triple action : préventive sur les conidies (avant et après leur germination), curative sur la croissance du mycélium et éradicante sur le dessèchement des conidiophores et du mycélium.
https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/vigne-gerer-soufre-face-oidium
Traitement
Pourquoi le soufre peut être phytotoxique ?
La phytotoxicité du soufre est due à l’oxydation du S (issu de la sublimation qui dépend de la température) en S02, lui-même converti en SO3 avec l’air humide des stomates. Le SO3 est absorbé dans l’eau et produit de l’acide sulfurique H2SO4 qui brûle les tissus des plants. Les facteurs qui augmentent les risques de phytotoxicité sont : la dose de soufre, la température au moment et dans les 24 heures qui suivent l’application (Barchietto, 2015). Il est difficile de fixer un seuil de température au-delà duquel les brûlures se manifestent, ce seuil dépend en effet de nombreux autres facteurs comme l’humidité relative de l’air, l’état d’alimentation hydrique de la plante, les doses d’usage du soufre, le cépage.
https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/vigne-gerer-soufre-face-oidium
Traitement
Comment maîtriser le black-rot avec moins de solutions fongicides ?
La problématique majeure à laquelle les vignerons sont déjà confrontés et le seront encore plus dans les années à venir est la restriction des solutions fongicides.  Le mancozèbe, substance active qui permettait de contrôler le black-rot et le mildiou est désormais interdit, plusieurs triazoles ont été retirées du marché depuis 3 ans et les vignerons se préparent d’ores et déjà au retrait d’une autre matière active» observe Jean-Baptiste Drouillard, Expert Technique cultures spécialisées chez Syngenta. Pour commencer la protection, les vignerons peuvent s’appuyer sur des solutions fongicides à base de cuivre comme la spécialité CUPROCOL® Duo, en association avec du soufre à la dose de 6 à 8 kg/ha. « Pour protéger les vignes du black-rot en début de campagne, il faut des doses de cuivre métal de 400 g/ha minimum. Le saviez-vous ? Les baies atteintes de black-rot se dessèchent rapidement, elles restent sur la rafle et sur le cep de vigne, on les appelle « momies ». La vendange mécanique n’élimine pas ces momies, source d’inoculum pour l’année suivante si la prophylaxie n’est pas bien réalisée à la taille. C’est pourquoi, la vigilance est de rigueur sur les parcelles à historique.
https://www.syngenta.fr/cultures/vigne/article-fongicide/maitriser-black-rot-avec-moins-fongicides
Maladie
Qu’est-ce que le surgreffage et pourquoi surgreffer une vigne ?
Le surgreffage désigne un greffage pratiqué sur des vignes agées et productives qui permet d’unir deux éléments, le plus souvent une partie aérienne, le greffon, à une partie souterraine, le porte-greffe, en ajustant les cambiums pour qu’ils se soudent entre eux au moyen d’un cal de cicatrisation. Le surgreffage offre de nombreuses possibilités par rapport à une replantation : modifier son encépagement en 1 année avec une seule perte de récolte, un gain qualitatif sur vin par préservation d’un système racinaire en place depuis plusieurs années, préserver le palissage en place. Par contre, le surgreffage ne permet pas de rajeunir une vigne ni de la soigner (flavescence dorée, eutypiose, esca) et doit donc être pratiqué sur une vigne en bonne santé. Le surgreffage est actuellement couramment pratiqué dans le vignoble de Moissac pour remplacer le Chasselas par d’autres variétés de raisins de table.
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Quelles sont les principales causes d’échec du surgreffage de la vigne ?
La réussite d’un surgreffage dépend d’un grand nombre de points de détail. En cas de taux de reprise insuffisant (<80%), l’échec peut en général être expliqué par l’une des causes suivantes : manque de dextérité des praticiens. Pour un bon ajustement des cambiums, les greffons doivent posséder des longueurs de biseaux importantes et les coupes doivent être de qualité, mauvaise qualité et manque de fraîcheur des greffons. Idéalement, le matériel végétal doit être conditionné sous film plastique en chambre froide à 4°C et 90% d’humidité immédiatement après la taille, afin d’éviter toute déshydratation, causes météorologiques. Des températures chaudes sont les meilleurs garants du succès d’un surgreffage et permettent une bonne alimentation en sève du greffon. En complément un arrosage et/ou un maintien d’un rameau tire-sève peuvent être réalisés.
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Comment préparer le surgreffage de la vigne ?
La réussite d’un surgreffage est liée à un important travail de préparation qui consiste à : collecter et à conserver les greffons (en prévoir 2 par souche). Attention à éviter toute dessication, écorcer les souches sur la zone d’intervention. Débarrasser la souche des toutes les écorces mortes sans atteindre les parties vivantes, supprimer les liens existants (si besoin) et écarter les tuteurs, réaliser les démarches administratives auprès de l’INAO, du Service de la Viticulture et de FranceAgriMer. Les travaux de surgreffage sont en général réalisés par un prestataire de service, mais peuvent également être réalisés soi-même à l’aide de kits de surgreffage.
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La greffe en T-Bud ?
La greffe en T-Bud s’opère dès le décollement de l’écorce de la vigne, qui correspond à une intense montée de sève, caractéristique de la période de floraison. Il s’agit de la plus accessible et de la plus performante des méthodes de surgreffage. Cependant, elle ne peut être réalisée que sur une période assez brêve (15 jours environ, durant la floraison). La cadence de réalisation est élevée et les risques d’accidents sont réduits. L’ajustement se fait sous l’écorce avec un potentiel de contact optimal tant sur la zone dorsale du greffon, que sur le biseau facial. La réalisation de l’incision sur la souche est facilement accessible aux néophytes par contre, une très bonne technicité reste nécessaire pour la réalisation du greffon. La greffe en T-Bud ne peut pas être réalisée sur des petits sujets (porte-greffe de diamètre inférieur à 2 cm) par contre il n’existe pas de limite d’âge des ceps ni de diamètre supérieur pour la réalisation de cette greffe.
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La greffe en Chip-Bud ?
Le greffon est similaire à celui utilisé pour la greffe en T-Bud. Contrairement à la greffe en T-Bud, la greffe en Chip-Bud peut être réalisée sur tous les diamètres de sujets, avec la seule obligation celle d’avoir des sujets dont le diamètre est supérieur à celui des greffons (environ 12 mm). Elle est donc réalisable en plein champ sur des porte-greffes de 1 an vigoureux ou de 2 ans moyennement vigoureux. La période d’intervention de la greffe en Chip-Bud est plus large que celle en T-Bud et peut commencer au début du printemps et s’achever au début de l’été. La préservation d’un rameau tire-sève permet de sécuriser la survie de la plante en cas d’échec.
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Qu’est-ce que le surgreffage en fente ?
C’est la technique la plus ancienne. Le greffage en fente traditionnel peut se pratiquer également sur un jeune plant. Il doit être effectué au printemps, en montée de sève, lorsque les risques de refroidissement brutal sont moindres. En effet, un arrêt ou un ralentissement durable de la montée de la sève après l’opération est la cause majeure des échecs constatés pour cette technique. Le tronc de la souche à greffer est coupé quelques centimètres au-dessus du sol. On pratique avec un outil bien affûté une fente en son milieu, qu’on maintient ouverte avec un petit coin. Selon le diamètre du tronc fendu, un ou deux greffons taillés en biseau sont introduits dans la fente aux deux extrémités, de façon à ce que l’écorce des greffons soit en parfaite continuité avec celle du tronc. Le biseau pratiqué sur les greffons doit être net et régulier, de façon à ce que la longueur du greffon taillé représente 5 à 6 fois son diamètre. Les assises génératrices doivent être parfaitement en contact. L’assemblage doit être ligaturé avec un lien dégradable, et recouvert de terre fine. La réussite de la greffe est concrétisée quelques semaines plus tard (variable selon les conditions), par le débourrement des bourgeons du greffon, et par l’apparition des premières feuilles hors de la butte. Selon l’aspect des buttes, la nature de la terre utilisée et les conditions météo, on pourra être amené à les arroser pour conserver une humidité suffisante autour de la greffe. Il faudra également dégarnir les plants durant la saison afin d’éviter l’affranchissement du greffon (émission de racines au nouveau point de greffe).
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Quels sont les autres variantes de sugreffage ?
Méthode à la mousse et au sable (évite le buttage), Méthode à la bouteille et au sable (praticable en fente sur coursons hauts)
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Quels sont les travaux d’entretien des greffes ?
Il ne faut pas sous-estimer l’importance des travaux d’entretien des greffes qui représentent un besoin en main d’œuvre important. Ce besoin est estimé pour un chantier de 4500 pieds à une personne à plein temps pendant 3 mois. Ces travaux consistent à : supprimer la végétation (décapitation), épamprer de manière hebdomadaire les souches sur la zone d’intervention, à arroser les greffes (1 à 2 fois), à tuteurer et à palisser les greffes, à réaliser les traitements phytosanitaires
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Le coût d’un surgreffage ?
Le coût d’un surgreffage réalisé en prestation de service est variable suivant la quantité de pieds à surgreffer et peut varier de 1,35 à 2,05 € HT par pied. Les travaux de préparation et d’entretien sont à la charge du viticulteur. Les principaux prestataires de service sont Worlwide Vineyards, Vitivista et l’Epibiote.
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