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Quand le pivot lituanien Jonas Valanciunas faisait de la danse et empilait des cercueils
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Adversaire de l’équipe de France à l’EuroBasket, le pivot lituanien des New Orleans Pelicans Jonas Valanciunas (2,13 m, 30 ans) a révélé lors d’une émission à la TV de son pays qu’il a eu une activité quelque peu forcée quand il était enfant, et qui ne correspond pas forcément à sa très grande taille.\n\n« Gamin, qu’est-ce que tu vas faire du basket ? Tu ne vas pas en vivre. La danse est au moins agréable à regarder. C’était un ordre pour moi d’y aller. J’allais danser les lundis, mardis et mercredis, puis en prime, j’avais des entraînements de basket les jeudis et vendredis. Je me souviens d’un mercredi, j’ai essayé de m’éclipser des cours de danse pour aller à l’entraînement de basket. Ma mère l’a découvert d’une manière ou d’une autre, s’est rendue à l’école de basket-ball et m’a traînée hors de là alors que je me tenais au milieu du terrain. Je ne suis pas allée à l’entraînement le lendemain, j’étais tellement gênée. »\n\nIl n’y avait pas que la danse dans l’enfance de Jonas Valanciunas. Il a eu également l’occasion de se consacrer à un autre passe-temps pour le moins original :\n\n« J’avais l’habitude de passer mes étés dans un village près de ma ville natale avec ma tante et mon oncle. Je conduisais avec mon oncle et il transportait des cercueils. Il travaillait dans une fabrique de cercueils et les transportait. Enfant, j’ai toujours voulu aider mais je ne savais pas exactement comment. Alors il avait l’habitude d’empiler les cercueils des adultes et je faisais la même chose avec les cercueils des enfants. »\n\nPhoto : FIBA
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Retro Spécial Limoges : Clarence Kea, le petit Kea des grands chocs
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Ne jamais se fier aux apparences avec lui. Ça oui... Avec sa bonne bouille ronde et joviale, ses gros yeux de clown malicieux et ses rondeurs de gros nounours indolent, c’est tout le portrait d’un ptit père tranquille, Clarence. Seulement voilà... En NBA, sous le maillot n°53 des Dallas Mavericks, on l’appelait le « taureau furieux”, et, avec son 1,98m, il a quand même tiré de sacrées bourres à Jabbar puis aux meilleurs pivots d’Europe. Et il continue avec Limoges. En Coupe d’Europe et en championnat. Clarence Kea est depuis six ans le plus petit pivot d’Europe. Mais aujourd’hui, on dit Monsieur Kea.\n\nCette semaine, place à quatre joueurs américains, qui ont fait la gloire du Limoges CSP dans les années 80-90 et dont Liliane Trévisan avait brossé le portrait à l’époque pour le mensuel Maxi-Basket. Clarence Kea (lundi), Michael Brooks (mardi), Don Collins (mercredi) et Michael Young (jeudi).\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nDeux saisons de NBA, une nomination dans le second cinq All-Star de la vénérable association, un titre de champion d’Italie avec Bancoroma, une coupe d’Europe des champions, toujours sous le maillot du cinq de Valerio Bianchini, et peut-être bientôt l’alléchante perspective d’un doublé Coupe des Coupes et championnat de France avec ses petits camarades limougeauds, tout ça sent quand même le joueur qui n’a pas trop perdu son temps.\n\nA 29 ans tout juste (le 2 février dernier), Clarence Kea peut-être satisfait de ce qu’il trimballe dans ses valises. Depuis qu’il les a posées sur le sol européen, (alors qu’il débarquait en cette fin de saison 82-83 sous le soleil romain pour prendre en marche le train des playoffs avec Bancoroma), Clarence brûlait, dirons-nous, d’une espèce d’envie de... faire le point. Eu égard notamment à sa relative petite taille et aux moues dubitatives qui s’en suivaient.\n\nFaut dire que les 110 kilos généreusement répartis sous le mètre 98 ne donnaient pas le profil-type du bon pivot américain. D’accord, le beau bébé né du côté de Wilmington (charmante bourgade de North Carolina ou vit le jour aussi un de ses grands copains, un certain Michael Jordan...), pouvait étaler sous son maillot une paire d’épaules copieusement musclées, qui n’auraient rien eu à envier sur le ring d’Atlantic City à celles de Mike Tyson. D’accord, ça vous avait en plus le dos large et la croupe puissante, et des appuis qui promettaient d’être redoutables, le tout pouvant se révéler à l’usage assez tonique.\n\nSeulement voilà. On a beau être bâti comme un respectable boxeur “catégorie lourds », ça ne suffit pas forcément pour tailler des costards dans la raquette aux costauds d’en face qui vous surplombent d’une tête ou plus... Surtout en NBA. Et pourtant, c’est bien ce qui le travaillait le jeune Kea. Le basket, la NBA, le grand trip quoi... L’inévitable et incontournable rêve du gamin qui voudrait grandir plus et plus vite pour brûler les étapes.\n\n\nLa boxe d’abord\n\nConfortablement enfoncé dans le canapé de son salon, Clarence Kea va à la pêche aux souvenirs avec une bonhomie naturelle dont il ne se départit jamais... Sauf sur le terrain, à la pêche aux rebonds... Mais on n’en est pas encore là, et pour l’instant le pivot chéri du public de Beaublanc se marre franchement. Ah oui, il aime bien rire Clarence. Un rire de colosse, gargantuesque, qui le secoue des pieds à la tête, lui fait se taper sur les cuisses ou vous envoyer (gentiment...) une petite tape sur l’épaule.\n\nCordial, bon enfant, chaleureux et vraiment nature, le « taureau » des Dallas Mavericks, les bras, énormes, croisés sur des pectoraux qui mettent à rude épreuve les coutures d’un tee-shirt dangereusement exigu (quelle taille le tee-shirt ?..). On a tellement dit de Clarence Kea qu’il était « une bête”, une force de la nature qu’il est difficile de l’oublier. Dans le guide des Dallas Mavericks, il avait déjà droit à son couplet particulier : « Clarence Leroy Kea – ailier – entre sur le terrain en chargeant comme un taureau furieux – les vies de ses adversaires sont sérieusement menacées quand le gaillard propulse sa masse aux alentours du panier – un « énorme » physique – chausse du 56. »\n\nOn n’a donc rien inventé. Mais ce qu’ils ne savaient pas dans le guide, c’est que le jeune Kea doit certainement une bonne part de sa musculature à la pratique, démarrée très tôt, de... la boxe. La première victoire sportive du jeune Kea était bien un match de boxe : les « Golden Gloves’ (gants d’or). « J’ai commencé la boxe vers 13 ans, » se souvient Clarence. « En high-school. Et j’ai pratiqué pendant 4 ans, jusqu’à ce que je rentre au Collège. A l’âge de 15-16 ans, je boxais dans ce qui pouvait être considéré comme une catégorie junior, et j’ai gagné les Golden Gloves. C’était une compétition qui réunissait des boxeurs venus de Philadelphie et New-York, et pas mal de gars qui venaient de départements de l’armée. Je ne sais plus comment j’ai fait, mais c’est vrai, j’ai gagné... En fait, je m’étais tourné vers la boxe parce que je n’avais rien d’autre à faire, et que j’avais des problèmes à la maison... Après, j’ai laissé tomber... »\n\nParce qu’il était peut-être plus facile, et plus raisonnable aussi, de se tourner vers les structures plus attirantes du Lamar College (Texas) et du basket. Et Clarence Kea, en élève intéressé rejoignait en 76 le campus de Lamar à ... 17 ans, avec un an d’avance sur une scolarité normale. Quand il en sortira, quatre ans après, avec toujours cette année d’avance, Clarence n’aura pas eu trop de mal à faire son trou dans l’équipe des universitaires texans. Et au centre s’il vous plaît. « Au Collège, j’ai toujours joué pivot, toujours » aime à rappeler Clarence. Qui découvre aussi que son premier amour – toujours, c’est déjà le rebond. Et qui va s’employer à faire fructifier cette affinité pour les frictions intérieures d’une année sur l’autre.\n\nDéjà crédité d’une moyenne approchant les 9 rebonds en première année, l’élève Kea sortira en quatrième année avec une moyenne de 9,9 rebonds associée à une moyenne de 15 points par match. Faisant preuve par la même d’une belle constance dans sa réussite aux tirs qui tourne autour des 52,5%. Peut mieux faire sûrement. C’est sans doute ce qu’on se dira aux Dallas Mavericks. Un physique, un potentiel en devenir, mais seulement, un peu juste en taille... Mais après tout, le garçon n’a tout juste que 21 ans... Alors le tout jeune club texan, qui commence seulement à exister et vient d’obtenir sa franchise en cette année 80, tourne ses yeux pleins d’espoir vers ce gaillard bien trempé, qui comme lui, a tout à attendre de l’avenir... Clarence Kea sera le 8e tour de draft des Dallas Mavericks.\n\n\nDallas, ton univers si remarquable...\n\n« Quand j’ai terminé ma high-school, j’allais sur mes 17 ans. Ma mère aurait aimé me retenir encore à la maison un an ou deux, car elle estimait que je n’étais pas vraiment assez mature pour entrer au Collège » raconte Clarence. « Elle a essayé. Mais je suis parti quand même; parce que je voulais jouer au basket, je voulais entrer chez les pros. Alors Dallas, c’était un rêve qui devenait réalité, un rêve qui me suivait depuis la high-school. C’était le temps ou je jouais au basket en NBA...» Mais les choses n’auront pas été si simples que ça au début. Sûr que maman Kea a pu se faire encore quelques cheveux blancs pour la carrière de son rejeton.\n\nEn effet, Clarence est d’abord recalé du camp des Mavericks le 8 octobre 80. En même temps qu’un autre Américain qu’il connaît mieux maintenant : Ken Dancy, le naturalisé du Tours BC faisait lui aussi partie de la liste des recalés. L’occasion pour Clarence Kea de faire un passage en salle d’attente par la CBA, aux Lehigh Valley Jets. Puis arrive le 10 février 81, Dallas signe Clarence Kea pour 10 jours. Le 19 février, on établit un deuxième contrat pour dix jours, et enfin le 2 mars 81, les Dallas Mavericks engagent définitivement Clarence Kea...\n\nC’est le début du rêve. Qui s’achèvera le 2 octobre 82, Kea sera coupé par son club. Mais d’un bout à l’autre, à Dallas allait se révéler un petit pivot qui deviendrait pour l’Europe le grand Clarence Kea. Attention, on vous voit venir en amateurs éclairés... Dallas ? Ce ne sont pas des nuls. Ils sont plutôt bien ces dernières saisons. Se sont offerts trois fois les Lakers pendant la saison dernière, et puis comptent dans leurs rangs les deux Allemands Detlef Schrempf et Uwe Blab. Sans parler de leu gâchette panaméenne, Rolando Blackman. Tout juste. Mais en 80, les Mavericks étaient encore des apprentis sorciers.\n\nBlackman était déjà là, comme Mark Aguirre, Brad Davis et Pat Cummings (parti rejoindre aujourd’hui l’autre Pat, Ewing, aux N.Y Knicks). Il y avait aussi Jay Vincent (actuel Denver Nuggets), un guard prometteur, formé un an avec Magic à Michigan State et dont on disait alors qu’il avait les mouvements d’un jeune Julius Erving. Et surtout, il y avait le coach. Dick Motta, celui dont tout le monde savait que le premier match de NBA qu’il ait vu, de ses yeux vu, était... Le premier match qu’il a coaché avec les Chicagos Bulls en 68. A 37 ans !\n\nMotta n’avait jamais mis les pieds, ni vu de près un parquet de NBA. A tel point que les gars du service d’ordre du Madison Square Garden lui refusèrent ce soir-là l’entrée de la salle, refusant d’admettre qu’il était le headcoach des Bulls ! Et qu’il fallut l’intervention d’un dirigeant du club qui réponde de lui pour que Motta puisse rejoindre le banc... C’est ça Dick Motta, plus un titre de « ‘coach of the year » en 71, et le titre de champion de NBA avec Washington en 77-78. C’était ça les Dallas Mavericks quand Clarence Kea est arrivé.\n\n\n13 rebonds face à ... Jabbar\n\nUne équipe solide sur 4 des 5 postes. Mais avec un trou important au centre, et une défense quelque peu chaotique qui constituaient le point faible de l’ensemble. Une aubaine en quelque sorte pour notre Limougeaud : « Pendant ma première saison, parce qu’on a eu énormément de problèmes de pivot, et parce qu’ils n’étaient que deux, j’ai été amené assez souvent d jouer au centre. Et je me souviens parfaitement avoir eu à jouer contre Jabbar. »\n\nPendant cette saison, Clarence jouera 16 matches, à raison de 12,4 minutes de jeu en moyenne, prendra 4,2 rebonds et inscrira 7,3 points par match. Face à des adversaires à qui il rendait un lourd handicap de taille. Kea se taillera même quelques jolies perfs. Ainsi le 21 février 81 : Dallas reçoit les Lakers qui l’emportent 99-107. Et Clarence Kea, avec 13 rebonds, sera le meilleur rebondeur d’un match où Jabbar sera le meilleur marqueur avec 35 points. Meilleur rebondeur encore (10 prises) dans le match contre les Indiana Pacers, et meilleur marqueur (22 points) – meilleur rebondeur (10 encore) du match contre les San Antonio Spurs... La saison suivante sera un peu plus austère : 35 matches, mais 7,1 minutes de jeu, 1,7 rebond et 2,3 points par match.\n\nKea sait pertinemment qu’on lui reproche son manque de taille, qu’on le trouve un peu petit, même utilisé en ailier fort. « Pendant ma première saison, j’ai joué la moitié des matches comme starter, et l’autre moitié, je rentrais en cours de jeu. Ensuite je suis resté le 7e-8e homme des Mavericks. Ça restera une expérience extraordinaire. J’avais de super relations avec les autres joueurs, les entraîneurs. Mon coach Dick Motta était un type bien ; il m’a fait beaucoup travailler, et a toujours été très réglo avec moi. Le propriétaire de l’équipe et sa femme m’aimaient beaucoup. Je n’avais aucun problème à ce niveau-là. Seulement voilà. La seule raison pour laquelle Dallas m’a laissé, c’était ma taille. Dick disait que j’étais un peu juste pour jouer ailier fort. A l’époque, il était inconcevable qu’un ailier fort ne fasse pas au moins 2,03 m, ou 2,06 m. Si tu regardes la NBA maintenant, c’est devenu moins évident. On trouve des « power forward » comme Charles Barkley à 1,98m... En fait, je pense que je suis arrivé en pro trop vite et trop tôt aussi. Je venais tout juste d’avoir 21 ans, et j’aurais dû attendre encore, venir jouer en Europe un an ou deux, puis retourner tenter ma chance là-bas. Si j’ai eu des regrets ? Une fois ou deux. Mais c’est quelque chose que je ne peux plus changer. Il faut vivre avec. Je voulais jouer au basket pro, j’ai joué, et je n’ai pas été trop mal. Ça restera une grande expérience... »\n\n\nBanco ... à Roma\n\nIl en faut plus pour démonter un Clarence Kea, qui retrouve le chemin de la CBA. Avec les Anchorage Northern Knights, puis en 82-83 avec les Detroit Spirits où il se propulse allègrement aux sommets des stats en cueillant ses 15,6 rebonds par match. Et il inscrira même son nom comme 1er rebondeur de tous les temps sur les tablettes des Detroit Spirits en arrachant 25 rebonds face aux Ohio Mixers ! Tout en étant ce jour là aussi meilleur marqueur avec 25 points... C’était le 1er avril 83, mais ce n’était pas une plaisanterie... Alors que, là-bas en Italie, Valerio Bianchini, (encore un coach en or), se fait beaucoup de souci pour son équipe : Bancoroma va disputer les playoffs du championnat italien, mais Kim Hughes, son pivot américain (ex-NBA lui aussi) a de graves problèmes de ménisque. La solution s’appellera Clarence Kea. Qui pose ses valises à Rome, retrouve le génial Larry Wright, l’ex-meneur remplaçant des Washington Bullets, et une tripotée de bons joueurs italiens style Solfrini, Polesello et autres Enrico Gilardi. Le tout sous la houlette magique de Bianchini, et hop. Envoyez, c’est pesé...\n\nEn 9 matches, avec 12,4 rebonds et 11,4 points de moyenne, Clarence Kea devient « campionissimo » 82-83 avec Bancoroma. Banco sur toute la ligne. Opération réussie. Elle le sera aussi la saison suivante, mais sur le plan européen seulement, pourrait-on dire. Paradoxalement, Kea est jugé un peu juste pour le championnat, remplacé par Darell Lockhart. Puis rappelé in extremis pour la Coupe d’Europe, après que Jim Chones (ex-Lakers) se soit fait la malle, direction « home, sweet home ». Et voilà donc Clarence Kea, en raccroc, mais en Coupe d’Europe... Dans des circonstances pas vraiment gratifiantes, mais qui n’ont entamé ni le moral de l’homme, ni celui du joueur.\n\n« Il est vrai que certaines équipes en Europe gagneraient à laisser une meilleure chance aux joueurs qui arrivent. Au lieu de les couper prématurément, sans qu’on leur ait vraiment laissé le temps de s’exprimer. Je ne parle pas plus pour moi que pour un autre. Mais simplement parce que j’ai connu un peu cette situation. Ce n’était pas comparable à celle de Tom Scheffler à Orthez par exemple. Parce que moi, je n’avais pas commencé à jouer le championnat, il était bien entendu que je ne ferais que la Coupe des champions. La situation était claire. Et cela ne m’a pas affecté. D’abord, parce que cette Coupe, on l’a gagnée, et ensuite, parce qu’en championnat, Bancoroma n’a terminé que 9e... Ça ne pouvait donc pas me toucher, ni me perturber. J’avais fait mon travail, on avait gagné, et je n’avais rien à me reprocher... »\n\nAh oui, il l’avait fait son boulot Clarence. Et en ce mois d’avril 84, à Genève, la défense de fer des Italiens et le génie de Larry Wright ont fait le reste : Rome a battu le grand Barcelone 79-73. Et, à lui tout seul, Clarence Kea a fait quasiment jeu égal avec Mike Davis et Marcellus Starks : 17 points et 10 rebonds, contre 15 points (12 à Starks, 3 à Davis) et 13 rebonds (6 A Starks et 7 à Davis) aux deux Ricains du Barça... Clarence Kea et son 1,98 m faisaient maintenant partie des grands d’Europe.\n\n\nLimoges, Gomez, et l’Europe encore\n\nOn peut quasiment refermer l’album aux souvenirs. Il y aura une saison tranquille à Hapoel Holon en Israël en 84-85. Un retour en Italie à Udine (A2 en 85-86) où Clarence retrouve ses 13 rebonds et ses 16 points de moyenne avec 64,4% de réussite) et son pote Larry Wright. Et enfin, la saison dernière, le Limoges CSP entame l’ère Gomez et découvre Clarence Kea. Le championnat de France aussi.\n\n« Kea ? Il a beaucoup de force, mais il sait surtout jouer l’anti-jeu, » dit de lui Félix Courtinard. « On ne parle pas de Clarence Kea, on ne le juge pas. On le regarde jouer sur un terrain, et on voit ce qu’il fait, on lit ses stats... Ça parle pour lui... » L’hommage est de Tom Scheffler. « Clarence Kea ? C’est un grand. Et un chic type, » dit de lui le Nantais Andy Fields, son concurrent direct au titre de joueur le plus complet du championnat. Et il nous souvient de Wiley Brown, l’ancien pivot mulhousien, pas un enfant de choeur puisqu’il avait tâté du foot américain, qui sortait de Beaublanc éberlué de s’être fait frotter pendant tout un match : « Kea, je n’ai jamais vu quelqu’un pousser comme lui... Mais qu’est-ce qu’il joue...» Oui, il joue le pivot limougeaud.\n\nMalgré ses allures de diesel constamment en tour de chauffe, sa façon de courir à petites foulées nonchalantes en balançant lourdement les épaules, il est bien souvent le premier là où il faut... L’expérience, le sens du placement, et toutes les ficelles du métier, c’est un peu tout ça la subtilité de Clarence Kea. Pour le reste, quand il s’en vient prendre position, placer un bloc d’enfer ou monter au rebond offensif, c’est assez percutant dans l’ensemble. Kea est toujours adroit, 62,59 %, (se paye même le luxe d’un 4 sur 8 à 3 pts à mi-saison...) et 7e rebondeur du championnat (9.6 rbds) dans un domaine qu’il doit pourtant partager avec Vestris et Ostrowski (excusez du peu...). Et voilà aujourd’hui Limoges bien parti pour une finale de Coupe des coupes et un titre.\n\n« On a une belle chance de remporter la Coupe et le championnat cette année, » apprécie Clarence. « « Tout le monde joue bien, on est ensemble, et plus on joue de matches, mieux on est. Pesaro ? Je pense qu’on doit pouvoir s’en sortir. En plus, je connais bien leur coach, c’était celui que j’avais à Bancoroma, Bianchini. On va gagner chez nous et on doit pouvoir gagner là-bas. En fait, Limoges n’a pas tellement changé d’une saison sur l’autre. Le deuxième Américain a changé. On a gardé la même équipe, qui se connaît depuis un moment et on y a ajouté le bon joueur, le joueur juste comme l’est Collins. Peut-être parce qu’il court beaucoup plus et garde moins la balle. Certains disaient que Thompson aimait trop la balle. Notre jeu s’est amélioré parce que Collins fait toutes ces choses qu’on attendait de Thompson la saison dernière : il court, n’a pas peur de monter et descendre sur le terrain, joue la défense et marque. Pour moi, sa présence rend les choses plus faciles. Parce que je peux me consacrer au rebond, à la défense. La saison passée, j’avais plus de travail. Aujourd’hui, je n’ai plus à me soucier de marquer avec des garçons comme Dom, Steph ou Richard qui peuvent tourner à 20 points par match... »\n\nAlors, si Clarence Kea se sentait déjà à Limoges la saison passée, il s’y sent encore mieux maintenant. D’autant plus qu’avec sa bonhomie naturelle, son grand sourire rayonnant de gamin toujours prêt à vous en sortir une bien bonne, il passe bien auprès de tout le monde : ses coéquipiers, son coach, et le public de Beaublanc dont il est un peu l’enfant chéri, et à qui il le rend bien : « j’ai appris à aimer la France, et les gens d’ici. Surtout, j’adore le public ; parce que Limoges est vraiment une ville de basket. Et c’est important. »\n\n\n«Gomez, dans le « top-five » européen»\n\n« Clarence, c’est celui que tout le monde charrie dans l’équipe, celui qu’on aime embêter gentiment. Parce qu’il le prend toujours avec bonne humeur, il est toujours prêt à rire. » Parler de son pivot. Michel Gomez le fait visiblement avec un réel plaisir. « C’est un garçon que j’apprécie énormément. Car il a un cœur, une sensibilité qu’il transmet sur le terrain. Le terrain est pour lui une façon de s’exprimer, de s’extérioriser. Alors, on a souvent dit qu’il était le plus petit pivot d’Europe. Moi je dis qu’ils n’y en a pas beaucoup qui l’ont dominé en Coupe d’Europe. Mc Dowell, celui de Barcelone, Clarence l’a bouffé deux fois quand on a joué Saragosse... Il a un mental extraordinaire. Il est toujours prêt le jour J, on est sûr de pouvoir compter sur lui chaque fois que c’est important. Par contre, parfois, sur des matches de moindre importance, il faut parfois le pousser un petit peu au cul, parce qu’il se met un peu en retrait, laisse aller le jeu... Clarence est quelqu’un de très lucide, quand ça va mal aussi, il reste objectif. Si c’est lui, il sait le dire et le reconnaître. Quand j’ai parlé de Kea pour la première fois, on m’a dit : c’est pas un joueur d’attaque. Il a prouvé qu’à ce niveau là, il avait aussi augmenté son bagage... La seule chose qu’il n’ait pas encore réussie, c’est de me battre aux tirs à 3 points...»\n\nLa réflexion fait éclater de rire le pivot limougeaud. Lui et Gomez s’en sont payé de sacrées parties de rigolades, en se défiant après les entraînements aux tirs à 3 points. Un pari, pour une bière souvent, qui est devenu presque une habitude. Et qui explique les toutes récentes velléités de « long-range shooter » de Clarence. « Parce que même pour rire, comme ça, Clarence déteste perdre... ,» précisera encore le coach du CSP. Incontestablement, le courant passe bien entre les deux hommes. « Michel et moi, on s’apprécie énormément, on parle et on rit beaucoup ensemble. On a des relations super... Pour certaines personnes, il peut apparaître comme quelqu’un de nerveux, de perturbé. Mais il aime rire et plaisanter. Parfois, on n’est pas d’accord. Alors on discute. Mais je le respecte comme coach. Je ne serai peut-être plus à Limoges la saison prochaine, lui non plus, mais où qu’il aille, j’aimerais bien y aller. Michel peut faire des erreurs. Mais pas souvent. Il sait ce qu’il veut, il a ses idées, ses schémas. D’ailleurs, ça m’épate réellement de voir toutes les idées que certains coaches européens peuvent avoir dans leur conception du jeu. Michel doit être le meilleur en France. A mon avis, il fait partie du « top five » des coaches européens... Je pense que son rêve serait d’aller aux States et de coacher là-bas. Je pense qu’il en serait capable...»\n\n\n« Le basket est fait de patience... »\n\nOn reste tout pantelant devant ce coup de chapeau au coach. Mais on a tout de même tiqué. Kea pourrait ne plus être limougeaud ? Qu’est-ce à dire ?\n\n« J’en parlais récemment avec M. Biojout. je lui demandais ce qu’il voulait exactement à Limoges : garder une vraie équipe sur 3-4 ans, ou changer chaque année. On ne joue pas au basket en 1 ou 2 ans. Le basket est fait de patience. Une équipe se fait sur des années, et il faut préparer l’avenir. Mais trop souvent on ne veut pas attendre, on veut des résultats, plus et plus vite. Wallace Bryant était un super à Barcelone. Ils ont voulu plus, ont refusé de lui donner ce qu’il demandait, et ont payé 400 000 $ pour Audie Norris ! Ils peuvent avoir des regrets maintenant. Trop souvent, on oublie beaucoup de choses. Qu’il faut aussi former des joueurs. Leur laisser le temps de prouver. Regardes ce qui arrive à Butter. C’est le joueur français qui a, de loin le plus progressé en un an. Il m’a surpris à Caen. A Orthez, on ne l’a jamais vu jouer. Donnez-lui un an ou deux, et il sera le premier pivot français. Pareil pour un garçon comme Gadou, celui-là, si on lui fait confiance, il ne lui faudra pas deux ans pour faire partie des meilleurs. Alors, je le disais à Michel, l’an prochain, il y aura sûrement deux nouvelles équipes en NBA, une autre ligue qui va commencer en mai, qui offrira pas mal d’argent, et du coup, les équipes européennes vont avoir beaucoup plus de mal à trouver des joueurs de talent. Qu’est-ce qui va se passer alors ? Qu’est-ce qui va se passer à Limoges quand Greg (Beugnot )et Jacques (Monclar) ne seront plus là ? Qui sera prêt derrière eux ? Honnêtement, quand je suis venu en France, je pensais que c’était une des plus faibles ligues européennes. Et, je constate qu’en deux ans le basket français a fait un grand bond. Et cette année devrait être déterminante pour lui, avec le soutien de la presse et la télé. Mais il faut travailler et préparer l’avenir en pensant à ses points faibles. Quant à moi, j’ai dit à Biojout que des équipes m’appelaient déjà de toute l’Europe. Parfois je ne peux plus dormir parce que le téléphone n’arrête pas de sonner. Et je ne pourrais pas rester assis ici à attendre que Limoges se décide au dernier moment, comme l’été dernier. Tout dépend d’eux. Moi je me verrais bien rester ici. J’y suis bien. Mais s’il faut partir, je partirai. Je suis un pro, et je suis payé pour jouer au basket. C’est mon boulot... » Michel Gomez nous avait bien dit que Clarence Kea était lucide. Pas vraiment nombriliste en tout cas, comme le sont pas mal de ses compatriotes. « Je ne me considère pas comme une star, » avait encore dit Clarence.\n\nLe « taureau » des Dallas Mavericks a fait un sacré bout de chemin en tout cas. Et il a encore des beaux jours devant lui. A Limoges ou ailleurs. C’est un peu ce que semblait penser Michel Gomez qui nous disait si joliment : « Clarence Kea, c’est un vieux percheron qui sait mener sa carrière.» Et ce soir-là, il y avait vraiment beaucoup d’affection dans la formule du coach...\n\nx\n\n[armelse]\n\nDeux saisons de NBA, une nomination dans le second cinq All-Star de la vénérable association, un titre de champion d’Italie avec Bancoroma, une coupe d’Europe des champions, toujours sous le maillot du cinq de Valerio Bianchini, et peut-être bientôt l’alléchante perspective d’un doublé Coupe des Coupes et championnat de France avec ses petits camarades limougeauds, tout ça sent quand même le joueur qui n’a pas trop perdu son temps.\n\nA 29 ans tout juste (le 2 février dernier), Clarence Kea peut-être satisfait de ce qu’il trimballe dans ses valises. Depuis qu’il les a posées sur le sol européen, (alors qu’il débarquait en cette fin de saison 82-83 sous le soleil romain pour prendre en marche le train des playoffs avec Bancoroma), Clarence brûlait, dirons-nous, d’une espèce d’envie de... faire le point. Eu égard notamment à sa relative petite taille et aux moues dubitatives qui s’en suivaient.\n\nFaut dire que les 110 kilos généreusement répartis sous le mètre 98 ne donnaient pas le profil-type du bon pivot américain\n\n[/arm_restrict_content]\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nArticle paru dans Maxi-Basket en mars 1988
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Rediff – Will Cummings (Boulogne-Levallois), unique en son genre
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Cette saison, le meneur de Boulogne-Levallois fut l’une des très grosses pointures du championnat. Son impact sur le jeu et les résultats de son équipe, sa régularité et son talent individuel ont fait de lui le MVP de la saison régulière de Betclic Elite. Déjà distingué (meilleur marqueur du championnat allemand et grec), Will Cummings (1,88 m, 29 ans) n’en finit pas de s’élever. Un parcours remarquable pour ce natif de Floride (Jacksonville), issu d’une famille... sans aucun vécu basket, et jamais drafté. Basket Europe l’a rencontré.\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nOn est à quelques journées de la fin, un match à Cholet se profile le lendemain, et en cette fin de matinée, ce lundi là, les Metropolitans démarrent l’échauffement qui précède l’entraînement. L’ambiance est décontractée, les rires et les conversations vont bon train, et le capitaine Lahaou Konaté déclenche un mini débat... footballistique, en comparant les mérites respectifs du jeu du PSG et de Liverpool. « Liverpool , c’est le meilleur jeu que l’on peut voir à l’heure actuelle », assène Konate, un avis qui n’est évidemment pas partagé par tout le monde. Un peu largué sur le sujet, Vince Hunter embraye en lançant la conversation sur le jeu de Golden State.\n\nDans le cercle formé par les joueurs de Vincent Collet autour du préparateur physique, Will Cummings observe tout ce petit monde, un léger sourire au coin des lèvres, il travaille, effectue consciencieusement chaque mouvement, il ne dit rien. Le seul jeu qui intéresse le meneur des Métros, c’est celui de son équipe, le sien diront ses détracteurs, ce qui est tout de même un peu réducteur, même si effectivement le meneur floridien a un impact démesuré sur son équipe. Oui le jeu des banlieusards tourne énormément autour de son talent, oui il est un vrai joueur dominant, en championnat, où il squatte le top 10 dans plusieurs catégories statistiques : 4e scoreur (17,3 points de moyenne), 5e à l’évaluation (16,9), 9e passeur (5,0), et 10e aux interceptions (1,5). Et il s’est montré tout aussi efficace en Eurocup, dont il est le 2e scoreur (17,9 points) et le 2e à l’évaluation (21,1). Il a même quitté la compétition sur un feu d’artifice, lors de l’élimination en quarts de finale face à Valence (98-85) où il a battu son record de points en carrière (31) et à l’évaluation (37). Mais oui, Will Cummings a besoin de la balle et n’est pas un acharné de la passe décisive.\n\nCe que ne nie pas son coach Vincent Collet. « Mais j’ai parlé avec lui, pour qu’on puisse améliorer son jeu en utilisant ses capacités et en passant plus la balle. Peut-être que ses coéquipiers vont trouver qu’il ne le fait pas assez, mais il le fait un peu plus. Mais c’est important aussi de respecter sa nature, et le laisser utiliser au mieux ses points forts, en essayant de continuer à développer le reste », analyse le technicien des Métros, où l’emprise de Cummings sur le jeu devient encore plus cruciale, puisqu’il est seul à la mène, depuis la blessure de David Michineau en février.\n\nL’impact limité à la passe de son meneur, Vincent Collet ne le découvre pas. « Dans tous les clubs où il est passé avant, il est en dessous de quatre passes décisives. C’est un scoreur, il a été meilleur marqueur du championnat de Grèce (avec l’Aris Salonique en 2017), tout ça je le savais. Pour nous, c’était aussi une garantie, en termes d’agressivité offensive, qui pose à chaque fois problème à nos adversaires, par sa capacité à franchir le rideau défensif ».\n\n\nDes qualités individuelles faites pour le basket moderne : « Je n’avais pas vu ça depuis Tony » (Vincent Collet)\n\nWill Cummings n’a en effet pas à faire la preuve de sa redoutable efficacité offensive. En pénétration, à la finition, de loin, il a un registre parfaitement maîtrisé et redoutable, de virtuose doué, qui peut ne pas faire plaisir à tout le monde. « C’est mon travail aussi d’expliquer ça aux autres, quand le bureau des pleurs s’ouvre. C’est important l’acceptation dans une équipe, de chercher ensemble à mettre en valeur les meilleurs qualités de chacun, de savoir accepter aussi les petites faiblesses, l’ombre et la lumière ».\n\nQuant à l’intéressé, il est lucide sur le sujet. Sa meilleure moyenne de passes, avant d’arriver à Boulogne-Levallois, date du Lokomotiv Kuban en 2020-21 (3,3 passes), il est donc en progrès avec l’équipe des Hauts-de-Seine. « C’est parfois compliqué de mener le jeu et d’être une menace offensive. Tu rentres sur le terrain en essayant de faire les deux, en te disant que l’équilibre idéal, c’est que tu puisses faire les deux, scorer et passer. Puis tu avances dans le match, tu lis le jeu, la défense et tu dois t’ajuster », développe-t-il. « Il y a des matches où mes équipiers ont besoin que je score, d’autres où je vois que l’un ou l’autre est chaud, bien dans son jeu, et qu’il faut s’orienter vers lui. Tout ça s’ajuste avec le match. Ça demande une observation permanente de l’évolution du match. Mais je pense que ça se passe bien, que mes coéquipiers sont en phase avec ça. »\n\nCeux qui l‘affrontent ont bien noté cette capacité et l’intelligence de Will Cummings à s’adapter à une défense, au flot d’un match. Et les Metros ne peuvent pas trop faire la fine bouche sur un joueur doté d’un tel talent individuel qui a été souvent décisif dans des moments délicats. Vincent Collet est franchement admiratif quand il raconte « ses qualités individuelles hyper importantes dans le basket moderne : sa vitesse et sa qualité de finition, cette association vitesse de démarrage et sa capacité à finir, je n’ai pas vu ça depuis Tony (Parker), ça m’impressionne ».\n\nPascal Donnadieu, l’entraîneur de Nanterre qui a payé pour voir, lors des deux défaites de son équipe face aux Metros (19 et 24 unités de Cummings) est lui aussi un grand fan du joueur. « C’est un des plus forts joueurs qu’on ait vu en LNB. Non seulement un fort joueur, avec une bonne attitude, mais il se comporte vraiment comme un leader, avec beaucoup de sang-froid et de maitrise », décrypte l’entraîneur de Nanterre, également assistant de Vincent Collet chez les Bleus. « Face à eux, alors qu’on était dominants en première mi-temps, il nous met dix points, et il leur permet de revenir. Il est souvent en contrôle. C’est un meneur scoreur, oui, mais pas un meneur croqueur », résume-t-il joliment. « Et j’aime beaucoup son « body language » et ses attitudes. C’est un grand seigneur, ça doit être un plaisir de le coacher », conclut-il.\n\n\n« Paris est une ville formidable, un meilleur environnement, ma femme est venue, on est beaucoup mieux ici »\n\nEt comme les belles histoires entre un coach et un joueur commencent souvent de façon contrariée, la solide relation entre Vincent Collet et son meneur n’échappe pas à la règle. Cummings avait d’abord laissé une belle addition face à la SIG Strasbourg, en BCL, en 2017. Ce fut un coup de semonce et un coup de foudre pour Vincent Collet qui ne perdra pas de vue le joueur. « Il m’avait vraiment impressionné, j’ai essayé de l’avoir mais il est parti à Darussafaka, avec qui il gagne l’Eurocup (2018). Ensuite, il est revenu à Oldenbourg, et j’ai loupé opportunité à ce moment. Et comme il finit MVP du championnat allemand (2019), il est reparti en Russie (Lokomotiv Kuban) ».\n\nCe sont ces deux saisons à Krasnodar, l’arrivée de sa petite fille, il y a un an, qui décideront Cummings à changer d’air, et à accepter quelques concessions (200 000 euros la saison) pour trouver un championnat compétitif mais aussi un cadre de vie plus propice, apaisant et agréable pour sa petite famille. Non pas que les hivers russes le rebutent. « Hey, j’ai joué à Temple (en college) et j’ai vécu quatre ans à Philadelphie, il y fait extrêmement froid aussi l‘hiver », s’amuse-t-il.\n\nIl a adoré le challenge sportif en Russie : « la VTB League permet de jouer de forte équipes » – et un club aux petits soins – « s’il te manquait quoique ce soit, tu passais un coup de fil et le club s’en occupait » – mais il sentait bien que se femme n’était pas heureuse à Krasnodar. « Ca a été très dur pour elle, elle s’est retrouvée isolée. Et puis il y a eu ma petite fille. Donc je voulais des conditions de vie qui soient plus agréables pour ma famille. Et Paris était une ville formidable, un meilleur environnement, ma femme est venue, on est beaucoup mieux ici. Il y a une belle atmosphère dans cette ville, des sorties à faire, de bons restaurants, c’est très agréable pour ma famille ».\n\n\n« Je n’avais pas de pedigree basket. Je ne sais pas d’où me vient mon amour de ce sport »\n\nEt la famille c’est primordial, pour ce joueur plutôt tranquille, en paix avec lui-même, né et grandi à Jacsksonville (Floride) et issu d’une famille aimante, qui lui a beaucoup donné. « Mon enfance était plutôt heureuse, facile » raconte-t-il. « Je le dois à mes parents qui ont tout fait pout nous aider à grandir sereinement. Je n’ai pas eu, avec mon frère et ma sœur, mes aînés, à vivre des moments durs. Mes parents sont toujours ensemble, et j’ai grandi dans un environnement stable. J’étais un gamin dans le sport en permanence, baseball, football américain, et basket aussi bien sûr. Je jouais au basket non -stop ; mes parents organisaient leurs vacances pour qu’on puisse voyager là où il y a avait du basket, des tournois pour moi, et à dix ans, je jouais un peu partout. Et pourtant je n’avais pas un pedigree basket, personne dans ma famille ne jouait au basket, je suis le seul », sourit-il en secouant la tête doucement comme s’il cherchait une réponse à cette bizarrerie.\n\n« Je ne sais pas d’où ça me vient », insiste-t-il. « Ok, je suis le plus grand de ma famille, plus grand que mon père et mon frère. Mon père était un pratiquant d’athlétisme, de course, en université. Je pense que c’est de lui que je tiens mon agilité et ma vitesse. Mon frère aîné jouait beaucoup dehors, avec ses potes, et je jouais pendant des heures avec eux, sur des parkings parfois. Et puis j’ai commencé à être bon, on a commencé à parler de moi, et ensuite les choses s’enchaînent, et tu rentres dans le système ».\n\nDans sa trajectoire, il y a pourtant un élément majeur qui l’a guidé, une fascination, une admiration, une star. « Par contre, j’ai grandi en adorant et en suivant Allen Iverson. J’étais attiré par son jeu, c’est lui qui m’a donné cet amour du jeu. Je l’imitais, dans le look, dans le jeu. C’est lui qui m‘a influencé dans mon choix d’université, quand j’ai choisi d’aller vers Temple donc Philadelphie. C’est comme ça que j’ai grandi avec le basket, alors que rien dans ma famille ne m‘y prédisposait. Je suis vraiment le seul à avoir le basket dans le sang comme ça. Je devais être fait pour ça ».\n\nSa belle carrière universitaire aux Temple Owls (2011-2015) ne lui ouvrira pourtant pas les portes de la draft 2015. Il tente bien quelques camps d’été, les Summer Leagues, la G-League – avec les Rio Grande Valley Vipers, équipe affiliée aux Houston Rockets – puis se tourne résolument vers l’Europe, sans aucune amertume, ni regrets lancinants. « Ne pas être drafté, ça n’a pas tué un rêve », résume-t-il. Et il rebondit joliment sur notre continent, où il s’impose très vite comme un joueur d’impact. Ses premiers pas sont pour les playoffs du championnat italien, il arrive au débotté pour un dépannage de quinze jours avec Trente, qui affronte Milan, et joue trois matches (dont le premier à... 24 points !) « On peut dire que ça m’a introduit tout de suite à ce qu’était le jeu européen de haut niveau », sourit-il. Tu débarques là-dedans, c’est dur, mais j’ai assimilé beaucoup de choses pendant cette expérience, c’est entré en moi, et ça m’a beaucoup aidé ».\n\n\n« C’est rude ! Après la fenêtre de novembre, je suis devenu une cible. Je paye un sacré tribut physiquement »\n\nEt il prend tout aussi vite la mesure du championnat français, pourtant réputé un des plus athlétiques, ce qui ne le gêne pas. Même s’il reconnait y laisser de la gomme tant il est secoué physiquement. « Vu son jeu, ses pénétrations, et comme il est attendu, il se fait beaucoup toucher, prend pas mal de coups. Et notamment au niveau des genoux », souligne Vincent Collet. Ce qui explique pourquoi Cummings, depuis quelques semaines arbore une genouillère, sur les conseils du kiné, pour protéger son genou gauche.\n\nIl rit et soupire tout à la fois quand on lui demande comment tient son physique. « C’est rude ! Je paye un sacré tribut physiquement. D’ailleurs, cette saison est sans doute une de celles où je suis le plus vigilant sur ma santé, sur le fait de bien prendre soin de mon corps. En novembre, après la fenêtre internationale, je suis clairement devenu une cible. En début de saison, les adversaires me laissaient un peu driver, prendre le coin, créer mon jeu. Après novembre, ça a été terminé. C’est devenu plus dur, j’hérite toujours du meilleur défenseur adverse, les équipes cherchent de stratégies différentes sur moi. Comme Limoges qui m’avait joué en « box and one ». Ou Nanterre, qui m’avait mis Adam Mokoka sur le dos, tout le match, sur tout le terrain ». Et on voit défiler dans ses yeux des minutes douloureuses, qui le poussent « à plonger vite dans le bain de glace après les matches », mais ne le freinent pas.\n\nIl s’épanouit dans le jeu parisien, et d’autant plus qu’il a créé avec son coach une relation forte, structurée et confiante, faite de nombreuses discussions, d’échanges entre deux passionnés qui confrontent leur expertise et avancent ensemble. Collet connait les points forts de son meneur, les choses qu’il fait moins bien aussi. « Il n’est pas régulier dans l’effort défensif. Mais des fois, il les fait ces efforts et il prend une autre dimension », et lui prend un plaisir essentiel à échanger franchement avec lui. « Oui, on se parle beaucoup, il y a beaucoup d’échanges, beaucoup de respect, c’est très important, à cette position, entre un meneur et un coach », apprécie l’entraîneur.\n\nhttps://www.youtube.com/watch?v=baOsZ7irO-M\n\n\n« C’est un des Américains les plus forts que j’ai vus ces dernières saisons. Surtout, on ne mesure pas à quel point il est consistant, régulier. Il fait un beau MVP » (son coéquipier Tomer Ginat),\n\n« C’est probablement une des meilleures relations que j’ai jamais eue avec un coach, ici, et en Allemagne, à Oldenbourg avec Mladen (Drijencic).... On parle beaucoup, on échange énormément, sur nos idées, la vision du jeu, et il me fait entièrement confiance », confirme le joueur. On n’est pas toujours d’accord, c’est normal. Mais je lui fais confiance, il essaye de me mettre dans la meilleure situation possible, il me laisse être moi-même, de mon côté, j’essaye d’élever mon jeu de faire ce qu’il faut pour que l’équipe tourne et ça fonctionne à merveille. Il est fort, et l’équipe en est là aussi grâce à lui ».\n\nOui, grâce à tout ça, les Metropolitans 92 vont arriver aux playoffs dans le top 3, et Will Cummings est un grand favori au titre de MVP. Il dit ne pas en faire une formalité, puisqu’il a déjà vécu des trophées personnels – il vient d’être inclus dans l’Eurocup First Team -, mais sent l’opportunité se rapprocher avec excitation. « Quand tu rentres dans une saison, être MVP n’est pas un but. Tu as des objectifs individuels de progression, ben sûr, mais surtout des objectifs d’équipe. Et je dis toujours que si l’équipe va bien, si l’équipe gagne, c’est que tout le monde va bien. Mon rôle, c’est d’être dominant en mettant l’équipe dans les meilleures conditions. C’est comme ça que j’approche une saison. Car même si je mettais 25 points par match, et que mon équipe perde, personne ne se soucierait de moi. Le succès il vient avec l’équipe. Moi je suis concentré sur les matches à gagner, et tout ce qui viendra en plus, ce sera du bonus ».\n\nLe vote final dira bientôt si Will Cummings est officiellement le meilleur joueur du championnat cette saison. Pour son coéquipier Tomer Ginat, « Will est fantastique. Il fait un super job, c’est un bonheur de jouer avec lui. Je pense que c’est un des Américains les plus forts que j’ai vus ces dernières saisons. Surtout, on ne mesure pas à quel point il est consistant, régulier. Il fait un beau MVP, pas de doutes » conclut l’intérieur des Metros.\n\nMais le vote ne dira pas à quelle place ranger Cummings, dans la liste des Américains ayant dominé et enflammé le championnat de France. On avance les noms de Don Collins, Michael Young, Michael Brooks (tous limougeauds), Delaney Rudd... « C’est pour moi le MVP en puissance, de loin. Je pense qu’on peut le ranger au niveau de ces très grands joueurs », affirme Pascal Donnadieu.\n\n« Je pense qu’il n’est pas loin de cette lignée de grands joueurs américains vus en France. C’est le plus fort meneur que j’ai jamais eu sous la main, le plus dominant, et j’en ai eu quelques-uns », répond Vincent Collet. Effectivement, ça en dit long... Et après tout, Will Cummings porte plutôt bien le numéro 1 sur son maillot.\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nOn est à trois journées de la fin, un match à Cholet se profile le lendemain, et en cette fin de matinée, ce lundi là, les Metropolitans démarrent l’échauffement qui précède l’entraînement. L’ambiance est décontractée, les rires et les conversations vont bon train, et le capitaine Lahaou Konaté déclenche un mini débat... footballistique, en comparant les mérites respectifs du jeu du PSG et de Liverpool. « Liverpool , c’est le meilleur jeu que l’on peut voir à l’heure actuelle », assène Konate, un avis qui n’est évidemment pas partagé par tout le monde. Un peu largué sur le sujet, Vince Hunter embraye en lançant la conversation sur le jeu de Golden State.\n\nDans le cercle formé par les joueurs de Vincent Collet autour du préparateur physique, Will Cummings observe tout ce petit monde, un léger sourire au coin des lèvres, il travaille, effectue consciencieusement chaque mouvement, il ne dit rien. Le seul jeu qui intéresse le meneur des Métros, c’est celui de son équipe, le sien diront ses détracteurs, ce qui est tout de même un peu réducteur, même si effectivement le meneur floridien a un impact démesuré sur son équipe. Oui le jeu des banlieusards tourne énormément autour de son talent, oui il est un vrai joueur dominant, en championnat, où il squatte le top 10 dans plusieurs catégories statistiques : 4e scoreur (17,3 points de moyenne), 5e à l’évaluation (16,9), 9e passeur (5,0), et 10e aux interceptions (1,5). Et il s’est montré tout aussi efficace en Eurocup, dont il est le 2e scoreur (17,9 points) et le 2e à l’évaluation (21,1). Il a même quitté la compétition sur un feu d’artifice, lors de l’élimination en quarts de finale face à Valence (98-85) où il a battu son record de points en carrière (31) et à l’évaluation (37). Mais oui, Will Cummings a besoin de la balle et n’est pas un acharné de la passe décisive.\n\nCe que ne nie pas son coach Vincent Collet. « Mais j’ai parlé avec lui, pour qu’on puisse améliorer son jeu en utilisant ses capacités et en passant plus la balle. Peut-être que ses coéquipiers vont trouver qu’il ne le fait pas assez, mais il le fait un peu plus. Mais c’est important aussi de respecter sa nature, et le laisser utiliser au mieux ses points forts, en essayant de continuer à développer le reste », analyse le technicien des Métros, où l’emprise de Cummings sur le jeu devient encore plus cruciale, puisqu’il est seul à la mène, depuis la blessure de David Michineau en février.\n\nL’impact limité à la passe de son meneur, Vincent Collet ne le découvre pas. « Dans tous les clubs où il est passé avant, il est en dessous de quatre passes décisives. C’est un scoreur, il a été meilleur marqueur du championnat de Grèce (avec l’Aris Salonique en 2017), tout ça je le savais. Pour nous, c’était aussi une garantie, en termes d’agressivité offensive, qui pose à chaque fois problème à nos adversaires, par sa capacité à franchir le rideau défensif ».\n\n\nDes qualités individuelles faites pour le basket moderne : « Je n’avais pas vu ça depuis Tony » (Vincent Collet)\n\nWill Cummings n’a en effet pas à faire la preuve de sa redoutable efficacité offensive. En pénétration, à la finition, de loin, il a un registre parfaitement maîtrisé et redoutable, de virtuose doué, qui peut ne pas faire plaisir à tout le monde. « C’est mon travail aussi d’expliquer ça aux autres, quand le bureau des pleurs s’ouvre. C’est important l’acceptation dans une équipe, de chercher...\n\n[/arm_restrict_content]\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto d’ouverture : Will Cummings (Thomas Savoja)
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Euroleague : L’ancien NBAer Markus Howard à Vitoria
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Le meneur de jeu Markus Howard (1,79 m, 23 ans) arrive à Baskonia Vitoria en provenance des Denver Nuggets.\n\nFormé à l’Université de Marquette, Markus Howard a joué pour les Nuggets au cours des deux dernières saisons où il a disputé un total de 68 matchs avec une moyenne de 3,4 points (34,1% à trois-points).
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Espagne : Direction Obradoiro pour Marcus Paige (Orléans)
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Le Monbus Obradoiro a informé de la signature du shooting guard américain Marcus Paige (1,83 m, 29 ans), qui arrive d’Orléans\n\nMarcus Paige sort d’une saison à 9,9 points, 3,4 passes décisives, et 1,1 interception en 30,1 minutes et 27 matchs.\n\n« Avec Marcus, nous incorporons un générateur de jeu sur le périmètre, avec une expérience européenne et capable d’évoluer à divers postes. Il distribue bien le jeu et sa polyvalence et son intelligence seront importantes pour l’équipe », a déclaré le directeur général du club, José Luis Mateo .
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Coupe du monde U17 féminines : La France décroche le bronze, Dominique Malonga en superwoman !
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Au bout d’une fin de rencontre irrespirable, l’équipe de France a remporté de justesse le match de la troisième place face au Canada (82-84). La Lyonnaise Dominique Malonga (35 d’évaluation) a été éblouissante. Les Bleuettes accompagnent sur le podium l’Espagne et les États-Unis, qui vont en découdre ce soir.\n\nElles peuvent exulter et se congratuler sur le parquet ! L’équipe de France U17 sera sur le podium ce soir. À Debrecen (Hongrie), les filles de Vincent Bourdeau ont résisté au retour des Canadiennes en seconde période.\n\nAprès vingt minutes maitrisées (37-45 à la pause), avec un duo Marine Dursus / Dominique Malonga à déjà 28 points, les Bleuettes ont vu revenir le Canada à seulement un petit point avant le dernier acte (62-63, 30′).\n\nAvec toujours un point d’écart à un minute de la fin (78-79), la victoire s’est dessinée grâce au tir primé d’Ines Salahy, le seul de la seconde période côté français (4/15 dans l’exercice ce dimanche). Une victoire qui couronne cette belle génération 2005, qui pouvait être déçue après la demi-finale perdue face à l’Espagne.\n\nÀ noter la performance XXL de Dominique Malonga. Opposé à Toby Lee Fournier, une des meilleures joueuses du tournoi, le pivot de l’ASVEL ne s’est pas laissée impressionnée, au contraire. Son bilan : 28 points (dont neuf points consécutifs dans le troisième quart-temps), 17 rebonds et 2 contres. Un énième double-double dans cette compétition. À coup sûr, elle sera présente dans le cinq all-stars de la compétition.\n\nBoxscore U17 Canada / U17 France\n\nPhoto : L’équipe de France U17 (FIBA)
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Monaco confirme la venue de John Brown
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L’AS Monaco confirme la signature pour les deux prochaines saisons de l’ailier fort américain John Brown III (2,03m, 30 ans) en provenance de Brescia.\n\nJohn Brown a effectué l’essentiel de sa carrière en Italie, de 2016 à 2020, à Rome (1 an), Trévise (1 an), et Brindisi (2 ans) avant de rejoindre Kazan. Il détient le record du nombre d’interceptions en Euroleague en une seule saison, avec 66. Il est retourné en Italie, à Brescia, en cours de saison dernière en raison de l’invasion de l’Ukraine.\n\nLe site du club monégasque lui demande pourquoi il a choisi de rejoindre la Principauté :\n\n« Déjà l’environnement est magnifique. J’étais déjà venu quelques fois que ce soit en Eurocup ou en Euroleague, mais avec le Covid c’était forcément particulier. Alors que là quand je suis revenu, j’ai pu me rendre compte de la beauté de cet endroit avec le soleil. C’était plus ce que j’espérais surtout après avoir été en Russie. De voir la plage, le soleil, je trouve que c’est un bon retour à la réalité (rires). Plus sérieusement, d’un point de vue basket, j’ai rejoint Monaco car le projet est ambitieux, et le club se donne les moyens d’y croire en mettant les ingrédients nécessaires pour atteindre ses objectifs. »
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Nando De Colo et les JO de 2024 : «Ce n’est pas nous surestimer de se projeter sur la médaille d’or»
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Dans une interview à BasketUSA, Nando De Colo revient sur les raisons qui l’ont amené à signer pour l’ASVEL, il y a quelques jours.\n\n« Je n’ai pas de titre de champion de France déjà, donc on peut commencer par là. Après, le projet en général m’a plu. Pour être honnête, j’étais en contact avec deux, trois clubs : Monaco et Valence surtout. À chaque fois qu’on m’a posé la question, je l’ai expliqué : Valence n’a qu’un an d’Euroleague, donc c’est compliqué pour moi de me projeter. Monaco, c’était un peu la même histoire. J’ai tellement de respect pour Valence (ndlr : où il a joué de 2009 à 2012) que ça m’embêtait de retourner là-bas pour une année et voir après ce qui pouvait se passer, si je devais repartir... Au final, cela s’est joué entre l’Asvel et le Fenerbahce. Je sors de trois années là-bas où, globalement, ça a été compliqué parce qu’on change d’entraîneur et d’effectif chaque année. On arrive quand même à accrocher un titre de champion de Turquie cette année. Mais repartir de zéro, ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux si on veut aller le plus loin possible. Lyon a sa petite expérience de l’Euroleague et a des ambitions de Top 8. C’est bien, il faut y aller étape après étape et aller chercher ce 4e titre (de suite) de champion de France. Il ne faut pas aller trop vite, ça va pas être facile. Le club essaie de structurer, j’espère pouvoir apporter mon expérience et faire avancer les choses. »\n\nLe Nordiste explique que son objectif est de faire les Jeux Olympiques de Paris 2024 et que pour cela, il a besoin de faire un break cet été :\n\n« Aujourd’hui, je suis bien. J’ai au moins deux grosses saisons qui s’annoncent à l’Asvel. Puis les JO, ce sera très probablement ma dernière avec les Bleus. Je ne le vois pas comme une préretraite avec l’équipe de France. Je veux faire partie de l’équipe parce que je peux apporter et parce qu’on veut aller chercher un résultat. Ce n’est pas juste faire mes adieux, je m’en fous un peu. Là, je dois expliquer le pourquoi du comment par rapport à cet été. Mais si la médaille d’argent à Tokyo avait été mon dernier match avec les Bleus, je n’aurais pas eu besoin que tout le monde le sache avant que ça se passe. Je veux faire une grosse saison avec l’Asvel, faire un bon championnat du monde (2023) pour préparer les JO où on visera la médaille d’or. Tout en restant modeste, je pense qu’on a les qualités et l’effectif pour aller la chercher. Ce n’est pas nous surestimer de se projeter sur la médaille d’or. On sait que l’équipe américaine est toujours très forte et que d’autres nations vont commencer à s’élever. Mais se concentrer sur nous, c’est le plus important. Derrière, il me restera sûrement un dernier contrat. On verra comment ça se passe. »\n\nPhoto : FIBA
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Vidéo : Juhann Begarin dans la lumière en Summer League avec les Boston Celtics
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Drafté en 45e position par les Boston Celtics en 2021, le Parisien Juhann Begarin (1,96 m, 19 ans) essaye cet été de séduire sa franchise pour décrocher un contrat. Cette nuit, il a fait parler la poudre.\n\nFace aux Brooklyn Nets, il a enchaîné 25 points (3/6 à trois-points), 7 rebonds, 3 passes et 2 interceptions en 35 minutes.\n\nAu Paris Basketball, on est impatient d’en savoir davantage sur son avenir, ainsi que sur celui de Ismaël Kamagate, qui est lui aussi en summer league avec les Denver Nuggets. NBA or not ?\n\n\nJUHANN. B. 🇫🇷\n\n25 POINTS\n7 REB / 3 AST / 3 STL @BegarinJuhann x @celtics ☘️ pic.twitter.com/7jMXRA5LfT\n\n— NBA France (@NBAFRANCE) July 17, 2022\n\n\nPhoto : Thomas Savoja
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Italie : La Virtus Bologne en négociations avec le Villeurbannais William Howard
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Selon la Gazzetta dello Sport, la Virtus Bologne est proche d’un accord avec l’ailier villeurbannais William Howard (2,03 m, 28 ans).\n\nPré-sélectionné en équipe de France pour l’EuroBasket, William Howard s’est rendu célèbre par sa capacité à scorer de très loin. Il a été l’auteur de 7,3 points (19/44 à trois-points), 3,2 rebonds et 1,0 passe et 1,0 interception la saison écoulée en Euroleague.\n\nLa Virtus a déjà deux Français dans son effectif avec Mam Jaiteh et Isaïa Cordinier.\n\nPhoto : Infinity Nine Media
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Tony Parker sur Victor Wembanyama : «Le ciel est la limite pour lui.Il peut faire tout ce qu’il veut»
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Tony Parker n’est pas rancunier. Alors que Victor Wembanyama quitte l’ASVEL pour Boulogne-Levallois, le président villeurbannais en a fait l’éloge sur ESPN.\n\n« En tant que personne, c’est un être humain formidable, un enfant formidable. Et il est très très doué. Difficile de savoir jusqu’où il peut aller. C’est la beauté de la chose et c’est pourquoi je pense que chaque directeur général de la NBA pense qu’il va être le numéro un. Le ciel est la limite pour lui. Il peut faire tout ce qu’il veut. »\n\nRappelons que Victor Wembanyama a tourné à 6,5 points, 3,8 rebonds, 1,9 contre, 0,5 passe décisive et 0,4 interception en 15 matches d’Euroleague, et 8,3 points, 4,5 rebonds, 1,6 contre, 0,8 interception et 0,7 passe décisive en Betclic Elite. Il a été présélectionné pour l’EuroBasket en septembre.\n\n« Non », a-t- il souligné quand il lui a été demandé s’il pouvait être comparé à un autre joueur, « C’est pourquoi quand les gens me demandent à qui pouvez-vous le comparer, je ne sais pas à qui le comparer. Il est totalement unique car il court comme un arrière, il tire comme un arrière mais il mesure 2,19 m et il est super long, son envergure est incroyable. Il veut gagner et son mental est excellent aussi. Mentalement, il veut être le meilleur. Donc, c’est la meilleure partie de celui-ci.«\n\nPhoto : Infinity Nine Media
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EuroBasket U20 Féminin : Une neuvième couronne pour l’Espagne
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L’Espagne s’est imposée 47-42 contre la République tchèque en finale du Championnat d’Europe Féminin U20 pour décrocher une neuvième couronne et son cinquième titre lors des six dernières éditions de la compétition.\n\nTenant son adversaire à seulement 14 points en première mi-temps, l’Espagne a fait une première différence, et elle a su garder son sang-froid lorsque les Tchèques sont revenues à la charge. Les 16 points marqués par Txell Alarcón et les 14 rebonds capturés par Noa María Djiu ont contribué à la victoire espagnole dans un match à faible score qui n’a été résolu qu’au dernier quart-temps. Mama Dembele a mis le lay-up décisif dans les dernières secondes.\n\nL’Espagnole Claudia Contell a été couronnée MVP du tournoi, et a été rejointe dans le All-Star Five par sa coéquipière Noa Maria Djiu, la Tchèque Valentyna Kadlecova, la Hongroise Reka Dombai, et l’Italienne Ilaria Panzera.\n\nL’Espagne domine plus que jamais le basket européen des jeunes quand on sait que les U17 sont en finale de la Coupe du monde.\n\n\nClassement final\n\n1. Espagne\n2. République tchèque\n3. Italie\n4. France\n5. Hongrie\n6. Portugal\n7. Pologne\n8. Serbie\n9. Finlande\n10. Lettonie\n11. Suède\n12. Lituanie\n13. Belgique\n14. Pays-Bas\n15. Bulgarie\n16. Irlande\n\nPhoto : FIBA
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Féminines : La fin de l’Eldorado russe pour les joueuses WNBA
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Malgré l’invasion de l’Ukraine, plusieurs joueurs américains vont continuer de fréquenter les clubs russes la saison prochaine. Ce ne sera probablement plus le cas des Américaines.\n\nSi UMMC Ekaterinbourg, et à une moindre mesure le Dynamo Koursk, ont régné sur l’Europe du basket féminin, c’est grâce à un apport massif de main d’oeuvre étrangère, principalement américaine. La saison dernière, Brittney Griner, Allie Quigley, la Belge Emma Meesseman, la Bosniaque Jonquel Jones ont porté le maillot d’UMMC, et Natasha Howard et Epifanny Prince celui du Dynamo. Si les meilleures joueuses du monde se rendaient en Russie après la saison WNBA, c’était évidemment en raison des salaires offerts.\n\n« En 2018, nous avons remporté le championnat de la WNBA, je suis devenue MVP et j’ai gagné environ 56 000 dollars », a déclaré Breanna Stewart. « Ensuite, je suis allé en Russie et j’en ai gagné 900 000 par saison. Donc, pour un mois de match en Russie, je gagne plus que pour toute la saison en WNBA. Les gens ne comprennent pas pourquoi je joue là-bas, mais je pense que la réponse à cette question est évidente. »\n\nMême si la WNBA a augmenté sensiblement les salaires, on est loin des émoluments démentiels proposés en Russie. Stewart ne touche pas plus de 228 000 $ la saison avec le Seattle Storm. Mais la porte s’est probablement fermée à double tour suite à la mésaventure survenue à Brittney Griner accusée de trafic de drogue (!) et enfermée depuis février dans une prison de Moscou. Ca ne donne pas envie de tenter l’aventure même pour beaucoup d’argent.\n\n« De toute évidence, il n’y aura probablement pas d’Américaines dans les clubs russes dans les années à venir », a déclaré lucide Victoria Sgonnikova, directrice exécutive du Dynamo Koursk à Sport Express.\n\nIl convient également de noter qu’à partir de la saison prochaine, la limite de joueuses étrangères en Premier League deviendra également plus stricte : un maximum de cinq pour la saison, et seulement trois sur la feuille de match. La saison dernière, il y en avait respectivement six et quatre, et... la possibilité de participer aux coupes européennes.\n\nA défaut, les principaux clubs russes font de la surenchère sur les joueuses russes. Ainsi, Ekaterinbourg a conclu un contrat à long terme avec le principal talent du basket-ball féminin russe, Anastasia Olairi Kosu. Cette mise en valeur correspond à la politique de la Fédération russe, qui vise à relancer une équipe nationale forte. Rappelons que la Russie, qui a terminé troisième aux Championnats du monde à trois reprises et a remporté le bronze aux Jeux olympiques deux fois de suite, n’a pas été qualifiée pour les deux derniers Jeux olympiques. Il sera également difficile d’obtenir un billet pour Paris 2024, mais pour une autre raison. Du fait des sanctions de la FIBA, il est peu probable que les Russes puissent participer à l’EuroBasket 2023, premier juge de paix sur le chemin des JO.\n\nPhoto : Breanna Stewart (FIBA)
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Espagne : Nicolás Laprovittola prolonge à Barcelone jusqu’en 2026
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Nicolás Laprovittola et le Barça sont parvenus à un accord pour prolonger le contrat du meneur argentin jusqu’au 30 juin 2026.\n\nLaprovittola n’avait plus qu’une saison en tant que joueur du Barça à son contrat, et celui-ci a donc été prolongé de trois saisons. L’Argentin a été très endurant la saison écoulée, disputant 89 des 90 matches du Barça avec 9,5 points et 2,5 passes en moyenne en liga Endesa.\n\nBarcelone est le 5e club du joueur après Estudiantes Madrid, Vitoria, Badalone et le Real Madrid.\n\nPhoto : Euroleague
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Espagne : L’Argentin Patricio Garino (ex-Nanterre) rebondit à Gérone
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L’ailier argentin Patricio Garino (2,01 m, 29 ans) est la recrue de Gérone pour la saison 2022-2023.\n\n« Pato » Garino possède un CV très solide. International argentin, il a joué en NBA, à Vitoria et au Zalgiris Kaunas, mais suite à une opération au genou, ce n’est que l’ombre de lui-même que l’on a vu évoluer sous le maillot de Nanterre la saison dernière (4,0 points et 3,0 rebonds en 8 matches) avant qu’il se retire sur la pointe des pieds.\n\nGérone est le club dont le président/pivot est Marc Gasol, et qui a déjà enrôlé le meneur andorran ‘Quino’ Colom, pour sa promotion en liga Endesa.\n\nPhoto : FIBA
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Rediff – Il y a 30 ans, le Partizan Belgrade était champion d’Europe sur un fabuleux buzzer beater de Sasa Djordjevic
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16 avril 1992. Les gamins du Partizan Belgrade du coach Zeljko Obradovic étaient sacrés champions d’Europe par la grâce d’un buzzer beater d’anthologie de Sasa Djordjevic.\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nRadojica Nikcevic a été assassiné au matin du 7 octobre 1993 alors qu’il sortait de sa Mercedes. Un témoin a vu deux hommes vêtus d’une salopette le guetter et l’un d’eux a tiré à bout portant dans la nuque de l’homme d’affaires millionnaire. Radojica Nikcevic était le fondateur de la première station de radio privée de Belgrade, directeur d’une coopérative d’habitation, proche du régime du président serbe de l’époque, Slobodan Milosevic, et président du Partizan Belgrade. Le lendemain, les condoléances du trop célèbre narcotrafiquant Pablo Escobar ont été publiées dans les journaux du pays, preuve ultime de l’aspect sulfureux de Nikcevic. Les assassins n’ont jamais été retrouvés.\n\n20 ans plus tard, dans un film sur l’épopée du Partizan, l’illustre coach Zeljko Obradovic a déclaré que le triomphe en Euroleague en 1992 ne se serait pas produit sans Radojica Nikcevic. « C’est lui qui m’a convaincu que je pouvais diriger l’équipe. »\n\n\nDragan Kicanovic choisit Zeljko Obradovic\n\nOn peut rembobiner le film jusqu’en 1989. Cette année-là, Cantu coaché par Carlo Recalcati, fait figure de favori pour décrocher la Coupe Korac (C3) avec Antonello Riva, 26 ans, surnommé Superman en raison de ses larges épaules. Riva va marquer un total de 55 points sur les deux matches de la finale, mais ni sa performance, ni les 13 points d’avance pris par l’équipe italienne à l’aller, ne vont empêcher le Partizan de remporter le trophée grâce à un succès de 19 points au retour.\n\nLe choc, en finale du championnat yougoslave, face au Jugoplastika Split, qui venait de remporter le premier de ses trois trophées consécutifs dans le championnat d’Europe des clubs -l’ancêtre de l’Euroleague- était attendu comme une sorte de Super Coupe d’Europe, mais il fut le théâtre d’un scandale. En colère à cause de l’arbitrage et le jet d’une pièce de monnaie sur Vlade Divac, les joueurs du Partizan quittèrent le terrain au milieu du deuxième match et Split du coach Bozidar Maljkovic fut reconnu comme le champion national.\n\nL’homme qui était à la base de la génération montante du Partizan était le directeur sportif Dragan Kicanovic, l’un des meilleurs basketteurs du monde dit amateur des années 70. Il savait à la fois critiquer ses joueurs et aussi distribuer généreusement des compliments, sans jamais faire état de son illustre passé de joueur. « Mais l’administration du Partizan ne s’est pas développée aussi vite que l’équipe », a regretté plus tard Vlade Divac. « Cela a conduit au chaos. On faisait ce que l’on voulait, et à cause de notre jeunesse, on a fait des bêtises qui ont eu un impact négatif sur le jeu. Une fois, sans prévenir, je suis parti pendant trois jours en Italie et je n’avais aucune raison de faire ça. »\n\nLe Partizan va ensuite assister à une véritable fuite des cerveaux. Le meneur de jeu Sasa Djordjevic est parti faire son service militaire, Vlade Divac et Zarko Paspalj s’en sont allés en NBA, et l’entraîneur Dusko Vujosevic à Grenade. Sans eux, l’équipe de la capitale ne termina que huitième du championnat suivant. Un an plus tard, Vujosevic revint à Belgrade, mais à l’Etoile Rouge. Ranko Zeravica fut à même de reprendre le job de coach, mais rechigna à s’occuper de ce fardeau. Dragan Kikanovic fut en quête d’un nouvel entraîneur mais sans pouvoir lui offrir des perspectives financières alléchantes ; le club était si pauvre qu’il demanda à l’agent Luciano Capicchioni de lui fournir des paires de basket. C’est alors que se produit le déclic.\n\nMeneur de jeu de la sélection yougoslave, Zeljko Obradovic avait 31 ans. Cinq ans auparavant, il avait suivi une formation d’entraîneur et il s’était occupé de Predrag Danilovic lorsqu’il avait 16 ans. Sa carrière fut interrompue lorsqu’il a dû purger une peine de deux ans de prison pour avoir causé la mort d’un piéton lors d’un accident de voiture. Il avait repris place sur le terrain au Partizan et en équipe nationale lorsque se profila l’Eurobasket à Rome. « Je n’ai pas d’entraîneur pour la saison prochaine », lui a avoua Kicanovic. « Eh bien, il s’avère que j’ai un entraîneur pour toi », a répondu Zeljko. « Et qui est-ce ? », a demandé Kicanovic. « Moi-même », a tranché Obradovic qui a relevé ce pari risqué en sacrifiant le championnat d’Europe qui vit le sacre de la Yougoslavie pourtant privée de Drazen Petrovic et sur la fin de Jure Zdovc.\n\n\nDjordjevic-Danilovic, un tandem qui ne se parlait pas\n\nSasa Djordjevic a été un temps tenu à l’écart de l’équipe nationale du fait du conflit entre son père et le coach Dusan Ivkovic, ainsi que son incompatibilité de jeu avec Drazen Petrovic, qui avait besoin autour de lui de forts défenseurs comme Jure Zdovc. Djordjevic a été couronné champion d’Europe à Rome, en compagnie de Predrag Danilovic.\n\nNatif de Sarajevo, Danilovic accepta l’offre de Dusko Vujosevic de rejoindre le Partizan malgré les protestations de sa mère et l’interdiction du Bosna Sarajevo. « Son président, Mirza Delibasic ne m’a pas laissé partir, mais je suis quand même parti, ce qui, selon les règles de l’époque, signifiait une interdiction d’un an », s’est souvenu Danilovic. « Puis, pour une raison quelconque, le président de la fédération l’a prolongé d’un an et je me suis envolé pour l’Amérique, où j’ai terminé mes études et amélioré mon anglais. Quand je suis revenu au Partizan, je me suis entraîné 7 à 8 heures par jour, j’ai joué sous un faux nom et, à cause du surmenage, j’ai provoqué une bagarre dans l’un des matchs. » Danilovic a marqué 10 points dans chacun des deux matches de la finale de la Coupe Korac 89, mais en raison d’une fracture de la jambe, il a raté presque toute la saison suivante et la Coupe du monde en Argentine. A son retour de l’infirmerie, et Djordjevic de l’armée, le Partizan a obtenu la meilleure ligne arrière d’Europe.\n\nEt pourtant, les deux joueurs s’ignoraient en dehors du parquet. « Ils ont cessé de parler après un conflit à l’entraînement », a écrit Aleksa Nikolic sur le site de la Radio Télévision de Serbie. « Tous deux ont montré leur fierté. Même assis avec des copines à la même table de café, ils ne se parlaient pas. Mais dans les matches, personne n’a remarqué les désaccords. » « Ils étaient de vrais amis sur le terrain », a ajouté Zeljko Obradovic . « Ils se comprenaient parfaitement, même s’ils ne communiquaient pas ensemble. Je dis souvent aux basketteurs : « Trouver un ami dans un café, c’est facile. Mais un ami qui vous aidera dans le jeu est beaucoup plus difficile ». Danilovic et Djordjevic formaient un duo phénoménal. »\n\nAvec en plus le départ de Miroslac Pecarski en Grèce, la frontline du Partizan était déficitaire. Aussi, elle s’enrichit de Slavisa Koprivica du BMI Belgrade et d’un couple de jeunes centres, Mladjan Silobad de l’Etoile Rouge et Zeljko Rebraca de Novi Sad. Tous les joueurs du Partizan étaient serbes, sauf Ivo Nakic, qui était croate. Ils avaient 21 ans et demi de moyenne d’âge. Zeljko Obradovic fit par ailleurs appel à la science du professeur Aleksandar Nikolic, le démiurge du basket yougo. « Nikolic ne s’est pas assis sur le banc et n’est pas allé à des matches en dehors de Belgrade », a témoigné Vladimir Stankovic, journaliste au magazine Kos, « mais il a participé à l’entraînement, éliminant les erreurs et les mauvaises habitudes des joueurs. Et Zeljko a regardé et appris. »\n\nEn raison de la guerre en cours en Yougoslavie, les trois équipes yougos ont été obligées de jouer l’ensemble de leurs matches à domicile en dehors de leur pays. Le maire de Fuenlabrada, une ville proche de Madrid, qui avait poussé à l’édification d’une salle, baptisée du nom de Fernando Martín en l’honneur du premier joueur espagnol en NBA, décédé dans un accident de voiture en 1989, voulait impliquer ses administrés dans le basket, et c’est pourquoi il pris la décision d’accueillir le Partizan, alors que le Cibona Zagreb était hébergé à Puerto Real et Jugoplastika Split à La Corogne. Il s’attendait à rassembler tout au plus un millier de spectateurs à chaque match, il y en eut trois à quatre fois plus. Le Partizan a même été activement soutenu lors de ses déplacements à Estudiantes Madrid, à la Joventud Badalona, aux entraînements, alors que ses joueurs se sont vu offrir des gâteaux aux anniversaires.\n\nJouer ses matches de coupe d’Europe à l’étranger n’était pas pour autant une sinécure. Il est arrivé que l’équipe soit le mercredi soir en Espagne, et prenne l’avion après dîner pour arriver par avion à Belgrade vers 5 heures du matin, s’entraîne le soir, et ait sur l’agenda un match de championnat le lendemain. Les joueurs ont souffert d’insomnie, et souvent se réveillaient sans savoir dans quelle ville ils étaient.\n\nCes va-et-vient n’ont pas pour autant perturbé la marche en avant du Partizan. Ils se sont sortis avec quelques égratignures du groupe préliminaire mais bien vivants, avant d’éliminer le Knorr Bologne, deux manches à une, en quart-de-finale, en ayant la possibilité de jouer un match au Pionir de Belgrade, à moitié vide. « Le club voulait gagner de l’argent et en a fait trop avec le prix des billets », a admis le manager du Partizan, Dragan Todoric. « Seulement 2000-2500 personnes sont venues au seul vrai match à domicile de cette Euroleague. »\n\n\n« Incroyable ! Incroyable ! »\n\nLe Final Four d’Istanbul, qui fut couvert par 75 chaînes de télévision, se tint dans un contexte douloureux pour les Yougos. « Au printemps 1992, le chaos régnait à Sarajevo. Les parents de Sasa (Danilovic) sont restés là-bas et j’ai vécu avec lui dans la même pièce et j’ai vu à quel point il était nerveux, il ne pouvait pas dormir. Il était constamment dans une attente anxieuse et a appelé chez lui, persuadant ses parents de déménager à Belgrade, mais ils ne voulaient pas quitter leur appartement à Sarajevo », rapporte Mladan Silobad.\n\nLe Partizan eut comme premier adversaire le Phillips Milan de l’ex-star de NBA, le pétulant Darry Dawkins, et trois finalises de l’EuroBasket 1991, Antonello Riva, Davide Pessina et Riccardo Pitis. Zeljko Obradovic sut motiver ses troupes en leur déclarant : « Les journalistes italiens estiment nos chances de gagner à 15 % ». « Nous étions comme des bébés qui apprenaient à marcher », se souvient le centre Mladjan Silobad. « Ils ne savaient pas ce qu’étaient les chutes et la douleur. Et donc nous avons avancé dans le tournoi. Avais-je peur de Dawkins ? Oui, j’ai juste joué du mieux que je pouvais, et puis, il s’avère que je l’ai arrêté. Certes, il pesait 130 kg et moi 94. Seul Rebraca était plus léger que moi avec ses 92 kilos. » Zoran Stevanovic se souvient parfaitement de sa rencontre avec le colosse américain : « Dawkins m’a donné un coup de coude dans la gorge. Pendant deux jours, je n’ai pas pu récupérer et même prendre une gorgée d’eau. » Le tournant du match se situa à trois minutes de la fin lorsque Chocolate Thunder Dawkins (21 points et 19 rebonds) écopa d’une sévère cinquième faute. Le Partizan s’imposa 82-75. Le plus beau était encore à venir.\n\nQuelques secondes auparavant, l’affaire paraissait enveloppée. Tomas Jofresa, l’une des figures-clé de l’équipe de la Joventud Badalone, avec son frère Rafa et Jordi Villacampa, venait de marquer son 18e point. Les Espagnols, qui quelques mois auparavant avaient fait trembler les Los Angeles Lakers à Paris, avaient neuf doigts et demi sur le trophée de la Ligue des Champions, l’appellation de l’Euroleague à l’époque. On a alors vécu l’un des plus grands moments de l’histoire du basket européen. Il restait 9 secondes à jouer. Slavisa Koprivica a passé le ballon dare-dare à Sasa Djorjevic, qui a couru sur le côté droit et fait un coast to coast. Djordjevic n’a pas pensé à un seul moment assurer un panier à deux-points. Il s’est dit : banco ! Il a fait un bond des deux pieds conservant son équilibre en l’air, et envoyé la balle au-delà de la ligne située alors à 6,25m. « Au moment où Predrag Danilović a été éliminé en raison de fautes, tout le monde savait que Djordjevic prendrait ce tir décisif. Tomas Jofresa l’a suivi pendant le sprint à Abdi Ipekci Hall à Istanbul, mais il n’a pas réussi à voler le ballon à un moment crucial. « Morales est venu l’aider, mais il était en retard et personne n’a pu arrêter ce tir du gars, qui jouera plus tard pour Barcelone et le Real Madrid », a écrit un journaliste espagnol.\n\nLa balle est entrée dans le filet. 71-70. Le Partizan Belgrade et son équipe de 21 ans et demi de moyenne d’âge était champion d’Europe. « Incroyable, incroyable ! », a crié de dépit l’entraîneur de la Juventud Lolo Sainz. « Mon rêve d’enfant est devenu réalité ! En tant qu’enfants, jouant dans les cours d’école, sur du béton, nous avons souvent imaginé de tels matches : le temps presse et il faut marquer le dernier point, tout le monde est debout. Je suis un homme heureux parce que mon rêve est devenu réalité. Je ne me suis jamais senti aussi bien qu’alors », a déclaré Djordjevic aux médias en Serbie des années après son exploit d’anthologie. « Ce panier a changé ma carrière, a augmenté ma confiance en moi. Depuis lors, j’ai toujours pris la responsabilité de prendre ce dernier shoot. Certaines balles ne sont pas entrées, mais il y a eu plus de moments heureux que de déceptions. »\n\nLe panier de Djordjevic a changé non seulement sa carrière, mais aussi le destin du Partizan et de son coach, Zeljko Obradovic. « Ce shoot a changé toutes nos vies. L’émotion que j’ai ressentie avec ce titre, je ne l’ai plus jamais ressentie de ma vie », avoue Obradovic, qui cumule depuis un Championnat d’Europe et une Coupe du monde, une médaille d’argent olympique, et neuf Euroleague avec cinq équipes différentes, dont une avec la Joventut, deux ans plus tard à Tel-Aviv.\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nRadojica Nikcevic a été assassiné au matin du 7 octobre 1993 alors qu’il sortait de sa Mercedes. Un témoin a vu deux hommes vêtus d’une salopette le guetter et l’un d’eux a tiré à bout portant dans la nuque de l’homme d’affaires millionnaire. Radojica Nikcevic était le fondateur de la première station de radio privée de Belgrade, directeur d’une coopérative d’habitation, proche du régime du président serbe de l’époque, Slobodan Milosevic, et président du Partizan Belgrade. Le lendemain, les condoléances du trop célèbre narcotrafiquant Pablo Escobar ont été publiées dans les journaux du pays, preuve ultime de l’aspect sulfureux de Nikcevic. Les assassins n’ont jamais été retrouvés.\n\n20 ans plus tard, dans un film sur l’épopée du Partizan, l’illustre coach Zeljko Obradovic a déclaré que le triomphe en Euroleague en 1992 ne se serait pas produit sans Radojica Nikcevic. « C’est lui qui m’a convaincu que je pouvais diriger l’équipe. »\n\n\nDragan Kicanovic choisit Zeljko Obradovic\n\nOn peut rembobiner le film jusqu’en 1989. Cette année-là, Cantu coaché par Carlo Recalcati, fait figure de favori pour décrocher la Coupe Korac (C3) avec Antonello Riva, 26 ans, surnommé Superman en raison de ses larges épaules. Riva va marquer un total de 55 points sur les deux matches de la finale, mais ni sa performance, ni les 13 points d’avance pris par l’équipe italienne à l’aller, ne vont empêcher le Partizan de remporter le trophée grâce à un succès de 19 points au retour.\n\nLe choc, en finale du championnat yougoslave, face au Jugoplastika Split, qui venait de remporter le premier de ses trois trophées consécutifs dans le championnat d’Europe des clubs -l’ancêtre de l’Euroleague- était attendu comme une sorte de Super Coupe d’Europe, mais il fut le théâtre d’un scandale. En colère à cause de l’arbitrage et le jet d’une pièce de monnaie sur\n\n[/arm_restrict_content]\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto d’ouverture : Partizan
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Euroleague : L’Etoile Rouge de Belgrade vise Miroslav Raduljica et Milos Teodosic
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Après Nemanja Nedović, Dalibor Ilić, John Holland et Hasan Martin, l’Etoile Rouge ambitionne de recruter Miroslav Raduljica (2,13 m, 34 ans), qui a passé ces dernières années en Chine, et Milos Teodosic (1,96 m, 35 ans), le meneur de la Virtus Bologne.\n\n« Lorsque vous construisez une équipe, vous avez le désir d’acheter tout ce qui a de la valeur, » a expliqué le président Nebojša Čović à l’Expres. « Nedović est revenu, nous avons essayé avec Bjelica et Marjanović et nous avons échoué. Maintenant, l’accent est mis sur Teodosić et Raduljica. Il y a aussi des joueurs plus jeunes. Nous avons également plusieurs juniors, beaucoup de talentueux qui sont allés au FMP et dans d’autres clubs. Certains resteront avec l’équipe première. L’un d’eux est le très talentueux Nikola Topić, le fils de notre ancien as Milenko Topić. »\n\nPetit problème : Teodosić est toujours sous contrat avec la Virtus et son salaire y est très élevé.\n\nPhoto : Milos Teodosić (Eurocupbasketball)
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EuroBasket U20 Féminines : Pas de médaille pour les Françaises
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Grosse déception pour l’équipe de France, qui a été sèchement battue par l’Italie lors du match pour la médaille de bronze (48-64).\n\nLa cause semblait déjà perdue à la mi-temps puisque les Italiennes menaient 41-23. Une meilleure résistance par la suite n’a pas été suffisante pour effacer cette ardoise. Les Bleuettes ont obtenu une adresse générale supérieure à leurs adversaires, mais on perdu 26 ballons !\n\nLa pivot Aminata Gueye (22 points et 12 rebonds) a été la principale satisfaction individuelle\n\nLa boxscore est ICI.\n\nPhoto : Amniata Gueye (FIBA)
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Demi-finale Coupe du Monde U17 Féminines : La France perd pied dans le dernier quart-temps face à l’Espagne
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Après avoir longtemps mené au score, l’équipe de France n’a pas tenu bon tout le match face à l’Espagne (59-66), et se contentera de jouer demain la médaille de bronze, probablement contre le Canada.\n\nLes Françaises ont tout de suite montré leurs crocs. Les Espagnoles ont mis 3’36 pour inscrire leurs premiers points, concédé 6 balles perdues dans le premier quart-temps et loupé deux tirs sur trois. C’est ainsi qu’elles étaient menées 20-8 à la 8e minute.\n\nOn appréciait la conduite de balle des meneuses et aussi, forcément, l’impact des deux côtés du terrain de Dominique Malonga et son 1,98m, déjà en double double à la mi-temps (11 points et 10 rebonds). Ramouna Vitta (1,90 m) étant sa parfaite alter-égo. Seulement, deux paniers à trois-points de suite des Espagnoles leur permettaient de revenir à cinq points (26-21), après en avoir compté treize de retard (24-11), alors que les Bleuettes étaient en panne d’adresse.\n\nLa résistance des Espagnoles était farouche. Elles étaient toujours dans la roue des Bleuettes à la mi-temps (33-26). Et si un nouveau coup de chaud de Dominique Malonga (21 points et 14 rebonds au final) permettait aux Françaises de se constituer un nouveau matelas d’avance (43-29), l’Espagne revenait à la charge notamment sur des paniers improbables de Iyana Carrion. On le sait : les Espagnol(e)s n’abandonnent jamais, et les voilà qui étaient revenues à 45-42, dans la dernière minute du 3e quart-temps.\n\nPeu à peu, l’avance des Bleuettes était rabotée, au point que l’Espagne passa en tête à 4’30 de la fin du match (53-51). Awa Fam Thiam (12 points, 9 rebonds) les martyrisait dans la peinture, la zone press entraînait des pertes de balle, et elles étaient complètement à sec en attaque. Pourtant, aux forceps, les Françaises vont remettre un court instant le nez à la fenêtre grâce encore et toujours à Dominique Malonga (59-58), mais le momentum était espagnol, à l’image de la main de Iyana Carrion (20 points, 7 passes), qui ne tremblait pas aux lancers-francs et encore d’une dernière interception fatale.\n\nL’équipe de France rencontrera pour la médaille de bronze, demain dimanche, le vaincu d’Etats-Unis/Canada, sachant que les Américaines ont faire boire le bouillon à toutes leurs adversaires jusqu’ici, notamment à la Corée-du-Sud en 8e de finale (114-29) et au Japon en quart (112-38). Des monstres.\n\nLa boxscore est ICI.\n\n\nIf you want to dance with Salahy, be careful... 🛼#FIBAU17 | @ffbasketball 🇫🇷 pic.twitter.com/HPeDLqSXVU\n\n— NextGen Hoops (@NextGenHoops) July 16, 2022\n\n\nPhoto : Dominique Malonga (FIBA)
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Euro U20 : Une victoire sur la Croatie pour la France en ouverture
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Pour son ouverture dans l’EuroBasket, à Podgorica, au Monténégro, l’équipe de France s’est imposée à la Croatie (76-65).\n\nLes Français ont provoqué une cassure dans le score dès le premier acte : 23-11. Ce, notamment grâce aux 9 points du meneur villeurbannais Matthew Strazel, très rapide en contre-attaque et auteur de 2 trois-points. C’était fluide, un peu moins ensuite mais l’avantage montait tout de même à dix-huit points (38-20,18e). Les Croates perdaient pas mal de possibilités de se faire justice sur la ligne des lancers-francs, tout en voyant trouble à trois-points : 2/17.\n\nLe jeu croate a pris alors de la consistance avec plus d’agressivité et un étincelant Leo Menalo (25 points à... 10/11 aux tirs) à la finition. Les Bleuets ont vu leurs adversaires revenir sur leurs talons (45-40). Pour éviter une mauvaise surprise, Matthew Strazel (22 points) et Clément Frisch (12 points, 9 rebonds, 5 passes) prenaient leurs responsabilités, la défense reprenait de la vigueur, et la France s’échappait de nouveau (64-50, 33e). Le gain du match était assuré, même si des gains de productivité sont à la portée des Français.\n\nLa boxscore est ICI.\n\nPhoto : Matthew Strazel (FIBA)
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Vince Hunter, de Boulogne-Levallois à Kazan
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Bien qu’ils soient bannis des coupes d’Europe, les clubs russes parviennent tout de même à attirer des joueurs étrangers. C’est le cas d’UNICS Kazan, qui vient de signer un contrat de deux ans avec Vince Hunter (2,03 m, 27 ans).\n\nL’Américain sort d’une saison aux Metropolitans 92 à 12,4 points, 6,6 rebonds et 2,0 passes pour 16,7 d’évaluation. A son CV figurent 3 matches de NBA, le Panathinaikos et encore la Virtus Bologne.\n\nPhoto : Eurocupbasketball
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Assistant-coach aux Houston Rockets, Will Weaver serait en approche du Paris Basketball
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Selon Emiliano Carchia de Sportando, l’assistant coach des Houston Rockets Will Weaver pourrait rejoindre le Paris Basketball.\n\nWill Weaver, 38 ans, a été assistant-coach à l’université puis en NBA, à Philadelphie et Brooklyn, en G-League -il a été élu Coach of the Year en 2019-, puis dans la ligue australienne, aux Sydney Kings, qu’il a emmené en finale. En novembre 2022, il avait été embauché comme assistant-coach aux Houston Rockets. L’américain est également coach adjoint de l’équipe d’Australie.\n\n\nSources say Will Weaver is expected to join Paris Basketball.\nWeaver was most recently an assistant coach for the Houston Rockets\n\n— Emiliano Carchia (@Carchia) July 16, 2022\n
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C’est officiel, Jordan Loyd à Monaco : «Le club a de gros rêves, je sais qu’on pourra les atteindre»
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Ce n’est pas un scoop, c’est une confirmation. L’AS Monaco officialise la signature pour les deux prochaines saisons de l’arrière américain Jordan Loyd (1,93m , 28 ans) en provenance du Zenit Saint-Petersbourg.\n\nLe natif d’Atlanta en Géorgie a disputé 11 matchs sous les couleurs des Toronto Raptors en 2018-19. Il est donc champion NBA. Après cela, il a enchaîné Valence, puis l’Etoile Rouge de Belgrade sous la houlette notamment de Sasa Obradovic. Il s’est situé à 13,2 points, 4 rebonds, 3,9 passes, 14,4 d’évaluation la saison dernière en Euroleague avant l’exclusion des clubs russes, et de plus il a gagné le championnat de la VTB League.\n\nSes motifs d’avoir choisi la Roca Team, il les expose sur le site du club :\n\n« Il y a plusieurs raisons. Évidemment les ambitions du club arrivent en priorité. Les dirigeants m’ont directement fait part des objectifs de la saison et ça m’a tout de suite convaincu. J’ai gardé un œil sur l’équipe l’année dernière. Leur combativité en Euroleague, le sérieux du staff et de la direction m’ont donné envie de rejoindre Monaco. Le club a de gros rêves je sais qu’on pourra les atteindre. J’ai hâte de débuter la saison. »\n\nA propos de Sasa Obradovic, qui avait été écarté de l’Etoile Rouge en cours de saison, il expose :\n\n« Sasa et moi avons une relation particulière. C’était dur pour lui son départ mais aussi pour les joueurs et pour moi. A l’époque, on avait su garder ce bon état d’esprit pour rester forts tous ensemble. Ce n’était pas facile. Je serai toujours reconnaissant auprès de Sasa, il m’a beaucoup fait confiance, il m’a béni avec de nombreuses opportunités au Red Star et je le lui ai dit. On parlait de temps en temps ensemble, on prenait de nos nouvelles respectives pour savoir si on allait bien. C’est un coach très passionné, qui va te faire travailler, te faire repousser tes limites, mais t’encourager sans cesse. Grace à sa confiance, j’ai réussi à me surpasser. Depuis Belgrade on a toujours été sur la même longueur d’onde. C’est parfait d’être coaché dans ces conditions, ça ne peut que fonctionner. Je suis donc très content d’être réuni avec lui encore. C’est une des raisons de ma signature. »\n\nhttps://www.youtube.com/watch?v=h84lP4yigoU&ab_channel=RealSPGHighlights\n\nPhoto : Euroleague
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L’ancien joueur de LNB, Chima Moneke, vers les Sacramento Kings
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Selon FOX40, les Sacramento Kings ont conclu un accord avec l’intérieur nigérian Chima Moneke (1,98 m, 26 ans).\n\nAprès avoir été non drafté en 2018, Chima Moneke a joué pour Rouen, Denain, Quimper et Orléans, et la saison écoulée, avec Manresa, il a obtenu 14,3 points, 7,6 rebonds, 1,4 passe décisive, 1,5 interception et 0,5 contre par match entre la Basketball Champions League et le championnat espagnol. Il a été élu MVP de la BCL.\n\nMoneke a été sous les ordres du coach des Kings Mike Brown lorsqu’il a joué pour l’équipe nationale nigériane.\n\nA l’inverse, il apparaît que le Bulgare Sasha Vezenkov ne va pas signer avec les Sacramento Kings, qui ont acquis ses droits pour la NBA. Le MVP de la ligue grecque devrait ainsi rester une saison de plus à Olympiakos.\n\nPhoto : FIBA
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Italie : Marcquise Reed (ex-Gravelines) a signé à Brindisi
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Happy Casa Brindisi annonce avoir acquis les services de l’Américain Marcquise Reed (1,91 m, 27 ans), en provenance de Gravelines-Dunkerque.\n\nSon expérience en Europe a débuté en 2019 à Roanne avant d’enchaîner Nanterre et Gravelines-Dunkerque après une parenthèse de quelques mois en Ukraine à Prometey.\n\nLa saison dernière, au BCM, Marcquise Reed a tourné à 13,8 points, 4,0 rebonds et 2,4 passes pour 14,2 d’évaluation.\n\nPhoto : BCM
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Euroleague : Derrick Williams, une troisième recrue de suite pour le Panathinaikos
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Après Marius Grigonis et Nate Wolters, le Panathinaikos s’est enrichit cette semaine de l’ailier américain Derrick Williams (2,03 m, 31 ans), qui arrive du Maccabi Tel-Aviv.\n\nEn 35 matches lors de la saison précédente, Derrick Williams a affiché 10,6 points. 3,5 rebonds et une évaluation de 11,2.\n\nL’Américain fut le numéro 2 de la Draft NBA 2011 et il possède une solide expérience en Europe puisqu’il a joué également pour le Bayern Munich, le Fenerbahçe et Valence.\n\nPhoto : Euroleague
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Le Français Yohan Rosso a arbitré à la NBA Summer League de Las Vegas
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Six arbitres de la FIBA dont le Français Yohan Rosso ont passé la première quinzaine de juillet aux États-Unis à arbitrer des matchs de la NBA Summer League à Las Vegas et à en apprendre davantage sur leur métier.\n\nLe Letton Martin Kozlovskis, le Slovène Boris Krejic, l’Italien Manuel Mazzoni, le Français Yohan Rosso, l’Américain Grant Todey et le Portoricain Roberto Vazquez étaient les six arbitres de la FIBA présents à Las Vegas. Tous les six ont officié à de nombreux événements FIBA, y compris les Coupes du monde, les Coupes du monde de jeunes et les tournois de basket-ball des Jeux olympiques.\n\nDes arbitres de la FIBA arbitrent les matchs de la Summer League depuis 2012. La FIBA et les départements d’arbitrage de la NBA travaillent en étroite collaboration dans les coulisses avec différentes méthodes de coopération pour améliorer l’arbitrage au plus haut niveau, les départements d’arbitrage de la NBA ayant tout leur staff et les meilleurs arbitres à la Ligue d’été pour fournir des conseils.\n\n« Le staff des départements d’arbitrage de la NBA a partagé ses attentes en tant que managers des arbitres de la NBA et de la G-League. Cela m’a donné l’occasion de voir comment ils décomposent toutes les situations ; de ressentir leurs attentes élevées concernant la connaissance des règles ; et le respect de la mécanique », a déclaré Yoan Rosso. « Bien que les mécanismes et certaines règles soient différentes, ils ont pour la plupart la même philosophie à propos du basket-ball. Comme nous ne cessons jamais d’apprendre en tant qu’arbitre, je suis très reconnaissant à la FIBA d’avoir cette merveilleuse expérience d’apprentissage. »
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Equipes de France U15 : Les Bleuets vainqueurs du Tournoi de l’Amitié, les Bleuettes deuxièmes
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Les Français ont remporté le traditionnel tournoi de l’Amitié des U15, à Melilla, en Espagne, alors que les Françaises ont décroché la 2e place.\n\nAkram Naji (1,90m, Villemomble) a été élu MVP du tournoi et Meissa Faye a été inclus avec lui dans le 5 All-stars. Akram Naji a notamment marqué 17 points contre la Grèce et 15 contre l’Espagne pour 23 d’évaluation. Hugo Yimga Moukouri a marqué deux fois 16 points contre l’Italie et la Grèce. C’est dans le troisième quart-temps (25-11) que les Français ont fait la différence face à l’Espagne.\nFrance b. Italie : 101-69\nFrance b. Grèce : 103-68\nFrance b. Espagne : 78-69\n\n\nL’Espagne a pris sa revanche via les filles. L’écart était important après trois quarts-temps (44-61), et les Bleuettes ont eu une belle réaction. Auteur de 15 points face à l’Italie et de 10 points et 15 d’évaluation contre l’Espagne, Alicia Tournebize (1,92 m, Cournon d’Auvergne), fille de l’ancienne internationale Isabelle Fijalkowski, a été incluse dans le 5 All-stars du tournoi.\nFrance b. Italie : 82-50\nFrance-Grèce (annulé)\nEspagne b. France : 70-64\n\n\nPhoto : Akram Naji (Thomas Puentes, Ligue Ile-de-France- de basketball.)
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L’ailier Terry Allen renforce Le Portel
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L’ESSM Le Portel a recruté Terry Allen (2,03 m, 29 ans), déjà vu en France à Gravelines.\n\nAvec le BC Körmend, en Hongrie, l’ailier américain avait terminé 2e marqueur de la FIBA Cup. C’est ensuite qu’il est arrivé à Gravelines et y effectua une saison 2017-18 à 11,4 points et 3,5 rebonds. Il est passé ensuite par Nahariya (Israël), puis s’installa en Allemagne à Gottingen, Hambourg et Bayreuth. Sa dernière saison chiffrée : 12,6 points (46,8% à trois-points), 4,5 rebonds et 2,0 passes en 30 minutes.\n\n« Teddy possède beaucoup d’éléments que nous recherchions pour remplacer Devin : l’expérience en Europe et même de la LNB à ses débuts. Une grande capacité à être performant à 3 points, un ratio positif entre les passes décisives et balles perdues (rare pour un intérieur), et une capacité à intercepter qui montre son implication en défense. Il ne manque désormais plus qu’un dernier intérieur afin de compléter définitivement notre équipe, » commente le coach Eric Girard.\n\nhttps://www.youtube.com/watch?v=3ChSBFRFDLc&ab_channel=PremierHighlights
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La phrase : «Même la nouvelle direction de l’Euroleague semble déterminée à continuer la guerre»
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A la lecture du calendrier de l’Euroleague, il est apparu clairement que celle-ci ne cherche pas à fumer le calumet de la paix avec la FIBA.\n\nUne fois encore, l’Euroleague a placé pour la saison 2022-23 des journées de compétition lors des « fenêtres FIBA » réservées pour les qualifications à la Coupe du Monde 2023.\n\n« L’Espagne et l’Italie s’affrontent le même jour alors qu’Armani Milano et Virtus Bologna jouent pour l’Euroleague. Le chevauchement des rencontres est si évident qu’il devient impossible de ne pas croire que cela a été fait exprès. Même la nouvelle direction de l’Euroleague semble déterminée à continuer la guerre « , écrit la Reppublica de Bologne.\n\nCette concurrence sportive a des retombées au niveau télévisuelle. Ce sera le cas en France puisque les matches de l’équipe nationale seront diffusés sur France 4 et -on peut l’espérer- ceux de Villeurbanne et Monaco sur une autre chaîne, probablement à la même heure. Cela s’appelle se tirer plusieurs balles dans le pied.\n\nOn croyait pourtant que l’Euroleague était revenue à de meilleures intentions, surtout avec le départ annoncé de son PDG Jordi Bertomeu. A ce sujet, si sa mise à l’écart paraissait actée, elle n’a pas encore été officialisée. Peut-on craindre un revirement de dernière minute sous l’impulsion des clubs espagnols et turcs ? On constate que, pour le moins, son empreinte nocive est toujours visible, et pour la bonne santé du basket européen, il est temps qu’il quitte le plancher.\n\nPhoto : Jordi Bertomeu (Euroleague)
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Royaume Uni : L’ancien NBAer Kosta Koufos aux London Lions
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Après les signatures d’Ovie Soko et Mo Soluade, les London Lions font de nouveau le buzz en enrôlant le pivot américano-grec Kosta Koufos (2,13 m, 33 ans).\n\nLe basket britannique se réveille... Kosta Koufos a derrière lui 686 matches de saison régulière en NBA, et 37 en playoffs. Du jamais vu en BBL.\n\n« Nous sommes totalement ravis de l’arrivée de Kosta dans notre organisation. Signer quelqu’un de son calibre avec l’expérience qu’il apporte est inestimable et ajoute de la profondeur à notre jeu aux côtés d’Ovie et Josh », commente le coach Ryan Schmidt.\n\nIl faut toutefois tempérer l’enthousiasme de Ryan Schmidt. La dernière apparition de Koufos en Euroleague remonte à la saison 2020-21 avec Olympiakos Pour 8 matches, 4,6 points et 2,3 rebonds en et 10 minutes en moyenne. Il a juste participé à un match de G-League depuis.\n\nLes London Lions sont engagés en Eurocup pour la prochaine saison.\n\nPhoto : FIBA
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Rediff – Mi-temps avec... Héléna Ciak (ASVEL) : «Mon objectif ultime, c’est d’aller aux Jeux de Paris 2024»
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Triple médaillée d’argent aux championnats d’Europe, médaillée de bronze olympique à Tokyo avec les Bleues, vainqueur de l’Euroleague avec Koursk et de l’Eurocup avec Bourges, double championne de France – et MVP en 2019 – et même médaillée d’argent au mondial de 3×3 en 2012... Héléna Ciak a l’un des plus beaux palmarès du basket français. À 32 ans, la plus grande joueuse de l’équipe de France par la taille (1,97 m) rêve de continuer jusqu’à ce que son corps ne réponde plus, et pourquoi pas jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris 2024. La joueuse de l’ASVEL est l’invitée de notre rubrique « mi-temps avec ».\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\n\nQT1 – Dans le rétroviseur : « Une médaille olympique, c’est tellement difficile à avoir. Rien que d’en parler, les émotions montent »\n\nLa personne sans qui vous n’auriez pas fait carrière ?\n« Instantanément, je pense à François Gomez. Il a été mon entraîneur quand je suis passée pro. C’est un entraîneur assez dur, assez cash. Quand j’ai débuté, j’ai pris cher, clairement (rires). Il était souvent derrière moi, à me pousser. Parfois, j’ai eu envie d’abandonner parce que c’était vraiment intense. Mais j’ai continué, et j’ai compris qu’il faisait ça parce qu’il croyait en moi. Et, au final, ça m’a donné confiance. Aussi, je ne pourrais pas répondre à cette question sans citer mon agent Jérémy (NDLR : Medjana, de Comsport). Il a toujours été là. Ça va faire 10 ans qu’on travaille ensemble. Franchement, j’ai une confiance aveugle en lui, on a une très bonne relation et j’ai toujours suivi. Sans lui, je n’aurais pas eu toutes ces opportunités dans ma carrière. »\n\nLe coach qui vous a le plus marqué ?\n« Hormis François (Gomez), qui a été l’un de mes meilleurs coachs, Lucas Mondelo m’a marqué quand j’étais en Russie (NDLR : au Dynamo Koursk entre 2016 et 2018). Tactiquement, c’est un des meilleurs que j’ai eus. J’ai énormément appris et j’ai vraiment apprécié de travailler avec lui, au-delà et de sa personnalité atypique. C’est un gagneur mais il a aussi un côté humain, c’est ce que j’ai apprécié chez lui. Grâce à lui, j’ai adoré cette expérience en Russie. »\n\nLe plus grand coup de gueule que vous avez vécu ?\n« Je n’en ai pas connu énormément. Des « petits » coups de gueule arrivent souvent après une défaite, mais un « gros » coup de gueule... Je me rappelle de celui de Tenerife avec l’équipe de France à la Coupe du monde 2018. On avait perdu en quarts de finale face à la Belgique, et de beaucoup (NDLR : 86-65), c’était un match horrible, un non-match. Après ce match, c’était assez chaud dans le vestiaire, aussi bien de la part de la coach Valérie (Garnier) que des leaders, Sandrine (Gruda) avait pris la parole... On avait un match pour la 5e place même pas 24h après, c’est sûr qu’il fallait se remobiliser tout de suite parce qu’on n’avait pas le temps. Mais c’était une très grosse désillusion. »\n\nLe moment le plus mémorable de votre carrière ?\n« Le titre d’Euroleague, forcément. Des années auparavant, je n’aurais jamais imaginé gagner un titre comme celui-là. C’est dur, on sait le boulot que c’est. D’autant que lors de ma première saison en Russie, on est restées invaincues du premier match jusqu’au dernier. On a tout gagné. Et ce titre, j’avais tellement d’émotions... Pour moi, c’était vraiment la consécration, l’aboutissement de toutes ces années de travail où je n’ai pas lâché. Surtout que cette année-là, j’étais clairement partie dans un bled en Russie. Heureusement qu’à la fin, on gagne le titre (rires). Ça a vraiment une saveur particulière. Et je rajouterais aussi cet été avec l’équipe de France aux Jeux Olympiques de Tokyo avec cette médaille de bronze... On revient de loin ! En poules, on ne gagne qu’un seul match, on se qualifie in extremis, et on arrive à gagner cette médaille à l’arrachée. Une médaille olympique, c’est tellement difficile à avoir. Rien que d’en parler, les émotions montent. C’est l’un de mes meilleurs souvenirs. »\n\nLa 3e mi-temps la plus folle à laquelle vous avez participé ?\n« On rentre dans les dossiers là (rires). Evidemment, quand on a des titres, on doit les fêter. Quand on est rentrées à Koursk pour célébrer le titre d’Euroleague, on a fait une première partie avec les dirigeants, les joueuses, il y avait des grandes tables avec des gens dont on ne savait même pas qui c’était, des gens hauts placés. Et ils ont la tradition des shots de vodka. Là-bas, c’était à chaque discours. Et c’était limite « si tu bois pas, tu es malpolie ». Et pour moi, c’était assez chaud, parce que je ne suis pas trop fan de ça, mais c’était l’euphorie. Puis nous avons fait la deuxième partie entre nous, les joueuses, et... on l’a bien fêté ce titre ! La suite n’appartient qu’à nous. Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas (rires). »\n\nPourquoi portez-vous le numéro 16 à Lyon et 8 en équipe de France ?\n« Quand j’étais plus jeune, c’était « les grands numéros pour les grandes ». A chaque fois, j’avais le 15, le 14, je ne pouvais pas aller en-dessous, c’était comme ça. Plus tard, j’ai commencé à prendre le 8 parce que j’étais fan de Yannick Souvré. Rien à voir avec mon poste de jeu mais j’aimais beaucoup son leadership, ses qualités en tant que joueuse. Je me souviens de l’Euro 2001, je l’admirais. J’aimais bien Isabelle Fijalkowski aussi, mais c’est le numéro 8 qui est resté. Et ensuite, j’ai pris le 11 et le 16... Pourquoi d’ailleurs ? Le 8 devait être pris (rires). »\n\n\nQT2 – Au révélateur : « C’est un petit chaudron à Mont-de-Marsan. Le public, j’ai l’impression que c’est la foire pendant 40 minutes. J’entends l’orchestre, les supporters, c’est impressionnant. Quand on va là-bas, on sait que ça va être plein et qu’il y aura du bruit. »\n\nQuel bilan dressez-vous de votre début de saison ?\n« Après un été très intense (NDLR : EuroBasket suivi des Jeux Olympiques avec les Bleues), la transition a été très rapide. Il a fallu enchaîner, et pas que physiquement, parce que mentalement aussi, l’année a été très intense, notamment le fait de jouer avec des bulles sanitaires, je ne peux pas le cacher. Puis je suis revenue à l’ASVEL après ma parenthèse à Fenerbahçe (transfert avorté). Tony (Parker) a été énorme, il m’a accueilli encore une fois à bras ouverts. Il a ensuite fallu un temps d’adaptation car, même si c’est le même club, il y a un nouvel entraîneur, de nouvelles joueuses, et un jeu vraiment différent de celui qu’on a pu avoir auparavant avec Valéry Demory. En tout cas, j’adore ce groupe. Il y a une bonne entente entre nous, il y a une bonne ambiance. C’est un plaisir de travailler avec elles. Sur le terrain, on a eu besoin de temps pour avoir les connexions et s’approprier le jeu. Si on fait abstraction du match d’hier (NDLR : interview réalisée au lendemain du quart de finale aller d’Eurocup perdu contre Mersin), on est sur une pente ascendante. On finit par récolter les fruits d’un grand travail en première partie de saison et on ressent que ça prend. On ne perd pas de vue l’objectif, celui d’aller chercher des titres. »\n\nQue manque-t-il à votre équipe pour atteindre le top de sa performance ?\n« Il ne nous manque que du temps. En fait, je suis vraiment confiante pour la fin de saison, je ne sais pas comment l’expliquer. L’équipe a grandi depuis le début de saison, chacune a trouvé ses marques. En début de saison, c’est sûr qu’on a eu des doutes. Mais, d’un autre côté, on a fait confiance au coach. Il fallait laisser du temps au temps. »\n\nLa coéquipière la plus bosseuse à l’ASVEL ?\n« Les jeunes. Juste (Jocyte) et Dominique (Malonga), elles sont très souvent à la salle avant ou après l’entraînement. Forcément, la jeunesse, ça bosse beaucoup. Julie (Allemand) bosse aussi énormément. Je la vois souvent pour des extras muscu ou des séances de shoot. »\n\nLa plus drôle ?\n« Le duo Alexia Chartereau – Marine Johannès. Ces deux-là, elles me font trop rire ! Quand elles sont ensemble, c’est quelque chose, on se marre tellement (rires). »\n\nLa plus râleuse ou mauvaise perdante ?\n« Elle va m’en vouloir si je dis ça (rires) mais c’est Julie (Allemand). C’est mignon, ce n’est pas râleuse relou, c’est râleuse drôle. Elle peut râler dans le vestiaire mais après, elle va taper un gros entraînement. Et sur le terrain, elle fait du Julie. »\n\nLa joueuse la plus coriace que vous avez affronté cette saison en championnat ?\n« Ça fait quelques années maintenant qu’on s’affronte mais c’est Isabelle Yacoubou. C’est hyper dur. Forcément, elle fait le double en carrure, elle est hyper physique. Même les bras en l’air, elle arrive à marquer. C’est vraiment la joueuse sur laquelle j’ai le plus de mal à défendre. Il y a des fois où je me questionne en me disant : « qu’est-ce que je vais faire pour essayer de l’arrêter ? » »\n\nLes supporters les plus fervents en Ligue Féminine ?\n« La salle la plus chaude, c’est à Basket Landes. C’est le petit chaudron à Mont-de-Marsan. Le public, j’ai l’impression que c’est la foire pendant 40 minutes. J’entends l’orchestre, les supporters. Et puis c’est la fête pendant tout le match, c’est impressionnant. Quand on va là-bas, on sait que ça va être plein et qu’il y aura du bruit. C’est chaud. »\n\n\nQT3 – Dans le viseur : « Ici à Lyon, je suis vraiment bien. C’est presque ma ville de coeur. Je suis hyper reconnaissante par rapport à Tony (Parker) et ce qu’il fait pour le basket féminin. »\n\nVous n’êtes jamais restée plus de deux ans dans un club, hormis Lyon si on fait abstraction du transfert avorté à Fenerbahçe. Pourquoi ?\n« Le fait de rester deux ans à chaque fois, c’est vraiment par opportunité. Je ne me suis jamais dit « c’est bon, deux ans, j’ai fait mon temps ». Vraiment, ce sont souvent des opportunités que je ne pouvais pas refuser. C’était des choix sportifs avant des choix financiers. Mais je n’ai jamais fui un club, c’est l’étranger ou l’occasion d’aller découvrir un autre club qui m’ont attiré. A chaque fois, j’étais émerveillée. Chaque année, je me fixais des objectifs et j’ai eu l’occasion de pouvoir les accomplir. Coïncidence, c’est arrivé à chaque fois au bout de deux ans dans ma carrière, mais ce n’était pas prémédité. »\n\nVous auriez pu découvrir la Turquie cette saison. Est-ce que l’étranger reste une possibilité pour vous dans la suite de votre carrière ?\n« J’ai adoré découvrir une autre culture à l’étranger. J’ai toujours eu tendance à dire que l’étranger, je suis un peu restée sur ma faim. Si une offre se présente, un club, une expérience de fou, ce sera difficile de ne pas l’étudier, on reste des sportifs et l’aspect compétition est super important. Après, j’arrive en fin de carrière, même si j’ai un peu de mal à me l’avouer et que je me sens bien, je suis obligée de voir année après année pour étudier ce qui se présente. J’ai un peu plus de mal à me projeter loin. Mais quand une opportunité nouvelle se présente, j’ai du mal à faire semblant, je réfléchis forcément à deux fois. Après, ici à Lyon, je suis vraiment bien. C’est presque ma ville de coeur. Je suis hyper reconnaissante par rapport à Tony (Parker) et ce qu’il fait pour le basket féminin. C’est ce qui m’a séduit. »\n\nPeut-on encore progresser à 32 ans ?\n« Evidemment. Je suis une éternelle bosseuse. Jusqu’à ce que je raccroche, je serai toujours là pour travailler et faire des extras. Je l’ai toujours fait, et j’aime le faire. Je m’arrête jamais. C’est vrai que, parfois, on me dit « tu n’as plus 20 ans », mais je me sens tellement bien physiquement. Je fais tout pour me sentir bien jusqu’au bout. J’ai envie de continuer le plus longtemps possible, donc je fais le maximum pour, et je me sens en forme. Et il faut aussi dire que je continue d’apprendre au quotidien, notamment avec Pierre (Vincent). Là, je viens de me blesser, c’est un coup du sort (NDLR : fissure de fatigue au pied, quatre à six semaines). Le corps répond moins bien qu’il y a quelques années, ça commence à plier un peu. Quand je me suis blessée il y a quelques jours, je me suis dit « je ne suis pas fatiguée, pourquoi j’ai ça ? ». Et peut-être que si, inconsciemment, mon corps a peut-être beaucoup donné. A part ça, je garde la même éthique de travail. »\n\nVous avez 32 ans. A quel âge vous verriez-vous prendre votre retraite sportive ?\n« Mon objectif ultime à long terme, c’est d’aller aux Jeux de Paris 2024. Ce serait le bouquet final. Je verrai forcément comment le corps et la tête réagissent d’ici là. Mais, tant que le corps suit, je continuerai. J’ai encore très envie de jouer, j’ai du mal à me donner un âge (rires). Peut-être que j’aurai des objectifs personnels à accomplir aussi. »\n\nQue comptez-vous faire après votre carrière de basketteuse ?\n« Je commence à y penser. Il faut, parce qu’une carrière de joueuse passe très vite. J’avoue que j’ai vraiment commencé à y réfléchir pendant le confinement. J’étais à fond. J’ai commencé à me renseigner. C’est hyper compliqué parce qu’on a tellement l’impression d’être dans un autre monde, le monde sportif... C’est tellement différent de la vie de quelqu’un qui se lève pour aller au bureau, on est tellement loin, c’est difficile de savoir dans quoi on se voit plus tard. Je ne sais pas encore précisément ce que je veux faire mais je sais que je ne me verrais pas dans un bureau, toute seule, toute la journée. Au quotidien, je suis entourée et j’ai besoin de ça, d’être active, de voir de nouvelles choses. Je suis très maternelle (rires). Il y a une période où j’aurais bien voulu faire kiné. J’ai un bac scientifique, j’ai fait un an et demi de fac de science avant de me lancer complètement dans le basket. Je dois encore réfléchir. Peut-être que des opportunités s’ouvriront après ma carrière, je ne sais pas. »\n\nAvant-même l’équipe de France, vous avez joué au 3×3. Quel est votre regard sur cette discipline ?\n« Avant tout, le 3×3, c’est l’une de mes plus belles expériences. En 2012, j’ai fait partie de l’équipe médaillée d’argent aux premiers championnats du monde. On faisait office de pionniers quand même. J’en garde un excellent souvenir. L’ambiance fille-garçon, j’avais l’impression d’être en colonie de vacances, c’était génial. Quand je regarde le 3×3 aujourd’hui, je vois l’évolution de la discipline... Et je suis tellement impressionnée. Surtout les Jeux Olympiques l’été dernier, le niveau d’intensité a tellement augmenté par rapport à 2012. J’ai été bluffée. Ça a pris de l’ampleur. Je me suis presque demandée si j’aurais été capable de rejouer au 3×3, même si j’adorerais, c’est devenu tellement athlétique et intense. En tout cas, je suis très heureuse que la discipline ait grandi depuis 2012, ça a super bien marché d’ailleurs, et qu’elle soit devenue une discipline olympique. »\n\n\nQT4 – Le quiz... Au buzzer : « Quand j’ai su qu’il n’y aurait pas Sandrine (Gruda) ni Endy (Miyem) ni Sarah (Michel), je me suis dit sur le moment : « mais est-ce que c’est à moi d’avoir ce rôle de leader ? ». Je n’étais pas prête. »\n\nCombien comptez-vous de sélections en équipe de France, à 10 exceptions près ?\n« Dernièrement, on a fait la remise des maillots à la fédé. Je crois que j’en suis à... 109 ou 110 ? »\nBonne réponse : 119 sélections, pour 668 points inscrits.\n\nContre quelle(s) équipe(s) avez-vous inscrit votre record de points (17 points) ?\n« Je dirais l’Espagne et la Corée à Angers, ou quelque chose comme ça. »\nBonne réponse : contre le Japon, le 26 mai 2016 en amical à Angers, et l’Espagne, toujours en amical, le 17 novembre 2019 (victoire 65-58).\n\nQui détient le record de sélections en équipe de France, et surtout, avec combien de sélections, à 10 près ?\n« Céline Dumerc, 262 sélections ? »\nBonne réponse : Céline Dumerc, 262 sélections, devant Paoline Ekambi, 254 sélections, et Elisabeth Riffiod, 247 sélections.\n\nQui a dit en février dernier : « On manque de leaders pour hausser la voix. Je prends conscience que je dois être un peu plus méchante. S’il faut le faire, je le ferai. Et, à l’avenir, je saurai que je peux le faire » ?\n« C’est moi (rires). Quand j’ai su qu’il n’y aurait pas Sandrine (Gruda) ni Endy (Miyem) ni Sarah (Michel), je me suis dit sur le moment : « mais est-ce que c’est à moi d’avoir ce rôle de leader ? ». Je n’étais pas prête. Après la défaite contre le Nigéria, je me suis rendue compte que j’aurais dû le faire. Mais ce n’est pas quelque chose d’instantané. Ce rôle-là, ce n’est pas quelque chose d’inné chez moi. »\nBonne réponse : pour la première fois, elle était la doyenne du groupe en équipe de France en l’absence notamment de Sandrine Gruda.\n\nQuelle est la plus jeune joueuse de l’effectif pro à l’ASVEL cette saison ?\n« La dernière fois, je crois que j’étais trompée. C’est Dom ? »\nMauvaise réponse : Juste Jocyte (19 novembre 2005, 16 ans), trois jours plus tard que Dominique Malonga (16 novembre 2005, 16 ans).\n« Juste a tellement pris en maturité cette année que j’ai l’impression qu’elle a pris cinq ans en deux ans (rires). »\n\nEn quelle année est né le FC Lyon Basket Féminin, qui est ensuite devenu en 2017 Lyon ASVEL féminin, à trois ans près ?\n« C’est chaud là... Je me souviens des années où elles jouaient en robe. Je dirais 2008 ?\nMauvaise réponse : en 2000.\n\nHormis Pierre Vincent, pouvez-vous me citer quatre coachs passés par le club depuis 2008 ?\n« Pierre Bressant (de 2008 à 2012 et 2017), Valéry Demory forcément (de 2017 à 2021), Marina Maljkovic (de 2013 à 2016) et... je donne ma langue au chat. »\nMauvaise réponse : il y avait également Laurent Buffard (de 2012 à 2013), Etienne Faye (de 2016 à 2017) et Gurvan Morvan (2017).\n\nEn parlant de Pierre Vincent, pouvez-vous me citer les quatre autres clubs hormis l’ASVEL féminin dans lesquels il a coaché en pro ?\n« Il y a Orléans (2015-2017), Schio (2017-2021), l’ASVEL masculin (2011-2014) et... et bien oui, Bourges (2003-2011) ! »\nBonne réponse : il a également coaché l’équipe de France féminine et en équipe de France jeunes.\n\nHormis vous, quelles sont les 8 autres joueuses rentrées en jeu avec le Dynamo Koursk le soir de la finale d’Euroleague 2017 remportée face à Fenerbahçe ?\n« Nnemkadi Ogwumike, Epiphanny Prince, Angel McCoughtry, Maria Vadeeva, Anna Cruz, Elena Kirillova, Anastasiaia Logunova et Ksenia Levchenko. J’ai adoré ce groupe. »\nBonne réponse : équipe coachée par Lucas Mondelo\n\nCombien y’a-t-il de licenciés de basket en France, à 50 000 près, en 2019 ?\n« 620 000 licenciés. »\nBonne réponse : 668 367 licenciés.\n\n\nSCORE : 7/10\n\nLE CLASSEMENT « MI-TEMPS AVEC » – SAISON 2021-2022\n1. Jessie Begarin\n1. Hugo Robineau\n3. Amara Sy\n3. Alex Chassang\n3. Youssou Ndoye\n3. Héléna Ciak\n7. Gérald Ayayi\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\n\nQT1 – Dans le rétroviseur : « Une médaille olympique, c’est tellement difficile à avoir. Rien que d’en parler, les émotions montent »\n\nLa personne sans qui vous n’auriez pas fait carrière ?\n« Instantanément, je pense à François Gomez. Il a été mon entraîneur quand je suis passée pro. C’est un entraîneur assez dur, assez cash. Quand j’ai débuté, j’ai pris cher, clairement (rires). Il était souvent derrière moi, à me pousser. Parfois, j’ai eu envie d’abandonner parce que c’était vraiment intense. Mais j’ai continué, et j’ai compris qu’il faisait ça parce qu’il croyait en moi. Et, au final, ça m’a donné confiance. Aussi, je ne pourrais pas répondre à cette question sans citer mon agent Jérémy (NDLR : Medjana, de Comsport). Il a toujours été là. Ça va faire 10 ans qu’on travaille ensemble. Franchement, j’ai une confiance aveugle en lui, on a une très bonne relation et j’ai toujours suivi. Sans lui, je n’aurais pas eu toutes ces opportunités dans ma carrière. »\n\nLe coach qui vous a le plus marqué ?\n« Hormis François, Lucas Mondelo m’a marqué quand j’étais en Russie (NDLR : au Dynamo Koursk entre 2016 et 2018). Tactiquement, c’est un...\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto : Héléna Ciak (FIBA)
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Audio : Un entretien avec Rodrigue Beaubois (Anadolu Efes)
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Nouvelle interview pour le podcast Espwa, celui de Rodrigue Beaubois, qui revient sur les étapes de sa carrière, de Pointe à Pitre à Anadolu Efes, en passant par la NBA. Il a été champion avec les Dallas Mavericks et deux fois avec Efes.\n\n« Les doutes et les obstacles ont été omniprésents. Rodrigue revient sur les étapes de son apprentissage et l’importance de son entourage pour atteindre le haut niveau du basket mondial. »\n\nA écouter ICI.\n\nPhoto : Euroleague
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Euro U20 féminine : La France s’incline d’un souffle en demi-finale
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L’équipe de France U20 féminines n’aura pas réussi à prendre sa revanche face à la République Tchèque, ce vendredi soir, concédant une courte défaite (65-63).\n\nÀ Sopron (Hongrie), les Bleuettes se sont compliquées la tâche suite à un premier quart-temps difficile (21-14, 10′), notamment dû à sept pertes de balles.\n\nMais sous l’impulsion de Pauline Astier, omniprésente pendant la première période (8 points, 3 rebonds, 6 passes), l’équipe de France parvint à revenir et même à passer en tête avant la pause (32-36, 20′). La meneuse de Bourges aura tout tenté. Déjà meilleure passeuse de la compétition (7,5 offrandes de moyenne), Astier a été proche d’inscrire un triple-double (18 points, 7 rebonds, 8 passes, plus 3 interceptions, 3 contres).\n\nBien parties dans le troisième quart-temps (39-47, 26′), les Bleuettes ont déchanté pendant douze minutes. Elles encaissaient alors une série violente de 22 à 5 (39-47, 30′ ; 61-56, 38′).\n\nMalgré le tir primé d’Astier pour revenir à seulement deux points à 37 secondes de la fin (63-61 ), les Bleuettes iront jouer la médaille de bronze face à l’Italie qui s’est incliné face à l’Espagne (56-40).\n\nBoxscore U20 République Tchèque / U20 France\n\nPhoto : Pauline Astier (FIBA)
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Coupe du monde U17 féminine : La France rejoint l’Espagne en demi-finale
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L’équipe de France U17 féminine a facilement évincé l’Allemagne en quarts de finale (63-40), ce vendredi à Debrecen (Hongrie). Les Bleuettes affronteront samedi l’Espagne, vainqueur de l’Australie ce midi (51-62).\n\nLes filles de Vincent Boudeau se sont détachées très rapidement dans ce match, avec un 8-0 d’entrée (5′). Elles ont marqué ce quart de finale par une défense impressionnante. Très agressives sur porteur, les Bleuettes ont poussé plusieurs fois les Allemandes au buzzer des vingt-quatre secondes.\n\nRésultat : seulement un panier encaissé dans le jeu au bout du premier quart-temps (20-4), trois à la mi-temps (36-11, 20′). Un écart qui a stagné autour des trente points toute la seconde période.\n\nDominique Malonga, future partenaire d’entrainement des A, a continué son chantier dans cette Coupe du monde. La pivot, déjà auteure de deux double-double en phase de poule (face à l’Argentine et l’Australie), n’était pas loin d’un troisième. L’espoir de l’ASVEL a terminé avec seize points, huit rebonds et trois contres.\n\nBoxscore U17 France / U17 Allemagne\n\nPhoto : Téa Cleante (FIBA)
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Monaco : L’Australien Brock Motum prend la direction du Japon
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L’Australien de l’AS Monaco Brock Motum (2,07 m, 31 ans) s’en va au Japon, à Levanga Hokkaido.\n\nBrock Motum est arrivé en cours de saison 2021-22 à Nanterre avant d’enchaîner à Monaco. Barré par l’excédent de joueurs étrangers dans la Roca Team, il a joué 20 matches de Betclic Elite pour 7,8 points et 3,6 rebonds.\n\n« J’ai hâte d’avoir l’opportunité de jouer pour ce club et les fans. J’ai entendu de bonnes choses sur le pays du Japon et je veux aider à remporter autant de victoires que possible cette saison », a t-il commenté.\n\nPhoto : Euroleague
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Espagne : Will Thomas (Monaco) retourne à Malaga
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Unicaja Malaga a conclu un accord avec le pivot américain, au passeport géorgien, Will Thomas (2,03 m, 36 ans), qui a déjà fait partie de ses rangs lors des saisons 2014-15 et 2015-16.\n\nThomas arrive à Malaga pour une saison avec l’option d’une autre après avoir disputé la finale de la Betclic Elite et les quarts-de-finale de l’Euroleague avec Monaco. En Euroleague, il s’est fendu de 8,1 points et 4,3 rebonds en 35 matches dont 28 dans le 5 de départ.\n\nPhoto: Thomas Savoja
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EuroBasket : Dans le groupe de la France, la Lituanie dévoile une liste de 16 noms
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Kazys Maksvytis, le coach de la Lituanie, a sélectionné 16 joueurs pour la préparation menant à l’Eurobasket et à deux matchs de qualification pour la Coupe du monde 2023.\n\nLe Monégasque Donatas Motiejunas ne figure pas dans la liste, mais Maksvytis a déclaré qu’il est en réserve en cas de blessures à l’intérieur.\n\n« Le roster n’est pas ce que j’imaginais au début de la saison. Cependant, je pense qu’il n’est pas mauvais. Certains ont refusé, d’autres ne peuvent pas en raison de blessures, mais l’essentiel est que nous ayons constitué une bonne équipe », a commenté Maksvytis. « J’ai eu une conversation avec Motiejūnas. Il a demandé à manquer le championnat pour des raisons personnelles. Si l’équipe nationale en a besoin, si l’un de nos big men se blesse, il sera prêt à rejoindre et à aider. »\n\nLa Lituanie est dans le même groupe que la France à la fois à l’EuroBasket et dans la deuxième phase des qualifications à la Coupe du monde.\n\nJoueurclubArnas ButkeviciusZalgiris KaunasDomantas SabonisSacramento Kings (NBA)Eigirdas ŽukauskasBursa Tofaş (Turquie)Gediminas OrelikLietkabelis PanevėžysGytis MasiulisVilnius RytasIgnas BrazdeikisOrlando Magic (NBA)Jonas ValančiūnasNew Orleans Pélicans (NBA)Kristupas ZemaitisVilniusLaurynas BirutisZalgiris KaunasLukas LekaviciusZalgiris KaunasMarius GrigonisPanathinaikos Athènes (Grèce)Martyn EchodasZalgiris KaunasMindaugas KuzminskasRocher GiedraitisBasconia Vitoria (Espagne)Rokas JokubaitisFC Barcelone (Espagne)Thomas DimsaNutriBullet Trévise (Italie)\n\nPhoto : Domantas Sabonis (FIBA)
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Après l’Espagne, direction la Turquie pour Axel Bouteille
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Après trois saisons en Espagne, dont les deux dernières à Malaga, l’international français Axel Bouteille (2,01 m, 27 ans) s’est engagé avec le Turk Telekom Ankara.\n\nIl n’y aura pas de retour en France cet été pour Axel Bouteille. Après trois saisons en Espagne, une moitié de saison à Bilbao suivie de deux ans et demi à Malaga, l’international français (12 sélections) poursuit son périple en Turquie, avec le Turk Telekom Ankara.\n\nIl jouera le championnat national mais aussi l’Eurocup, avec comme première réception celle du Paris Basketball le 11 octobre prochain. Le champion de France 2017 avec Chalon, son club formateur, tournait cette saison à 10,1 points (dont 41,1 % à 3-points) et 2,5 rebonds en 22 minutes de moyenne en Liga Endesa, et 11,3 points et 2,8 rebonds en 23 minutes en BCL.\n\nSon nouveau club avait auparavant sécurisé les arrivées de Jerian Grant, Semih Erden ou encore Tony Taylor, mais aussi de l’ancien assistant du Utah Jazz, Erdem Can, comme coach principal.\n\n\nYeni sezonda Axel Bouteille Türk Telekom'da! ✍️👏\n\nGeçtiğimiz sezon Unicaja Malaga forması giyen Axel Bouteille'i renklerimize bağladık. Ailemize hoş geldin #AxelBouteille!🔥 pic.twitter.com/qEVP3M6u9f\n\n— Türk Telekom Basketbol (@TT_Basketbol) July 15, 2022\n\n\nPhoto : Axel Bouteille (FIBA)
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Élie Okobo s’engage à Monaco pour les deux prochaines saisons !
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Après Mike James, l’AS Monaco vient d’officialiser la signature du Villeurbannais Élie Okobo (1,91 m, 24 ans). Le champion de France s’est engagé avec la Roca Team jusqu’en 2024.\n\nBourreau de la Roca Team avec l’ASVEL en finale de Betclic Elite, Élie Okobo portera le maillot de l’AS Monaco la saison prochaine. Le club de la Principauté a confirmé vendredi la signature du meneur international, champion de France et MVP de la finale avec Villeurbanne. Il formera une ligne arrière redoutable aux côtés de Mike James, qui vient tout juste de prolonger.\n\n« Monaco est une équipe très compétitive, on a pu le voir en Euroleague avec leur très beau parcours. Ça s’est joué à très peu pour qu’ils aillent au Final Four, a commenté Okobo sur le site de son nouveau club. Le Final Four, c’est quelque chose que je veux. Et je sais que cette équipe en a les capacités. »\n\nDe retour en France après un début de carrière en NBA puis en G-League gâché par les blessures, Élie Okobo fut meilleur marqueur de l’Euroleague en première partie de saison, avant de voir son rendement légèrement perturbé par une blessure à l’épaule ensuite (14,5 points, 3,9 passes).\n\nAvant de rejoindre l’équipe de Sasa Obradovic, lui aussi prolongé, l’ancien Palois espère disputer l’EuroBasket avec l’équipe de France en septembre prochain. Il fait partie des 17 joueurs convoqués par Vincent Collet pour le début de la préparation, le 29 juillet.\n\nA plus long terme, Elie Okobo garde un oeil sur les Etats-Unis. « Pour la NBA, on verra quand je serai prêt. Avant ça, je veux développer mes qualités et continuer de progresser », a-t-il rappelé dans le communiqué d’annonce.\n\nL’info en plus\nSelon Basket News, l’AS Monaco aurait également conclu des prolongations de contrat avec Donta Hall (trois ans), Alpha Diallo (trois ans), Donatas Motiejunas (deux ans) et les arrivées de John Brown, Jordan Loyd et Jaron Blossomgame. Ajoutons à cette liste l’accord conclu avec Adrien Moerman, qui rejoint la Roca Team pour deux ans, selon nos informations.\n\nPhoto : Elie Okobo (Infinity Nine Media)
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Voici les groupes de l’Euroleague Féminine
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L’Euroleague féminine a tiré au sort ses groupes pour l’édition 2022-2023. Basket Landes et Bourges sont évidemment dans des groupes différents, alors que Villeneuve d’Ascq doit passer par les qualifications.\n\n * \n\nGroupe A : Fenerbahçe, USK Prague, Bourges Basket, Valencia Basket, KSC Szekszard, BC Polkowice, Virtus Bologne, Olympiakos/Sepsi/Etoile Rouge\n\nGroupe B : Sopron Basket, Perfumerías Avenida, Famila Schio, Basket Landes, Çukurova, Kangoeroes Malines, Spar Girona/ Villeneuve d’Ascq, Ramla/Hun-Therm/Botas\n\nVilleneuve d’Ascq doit donc éliminer Girone pour accéder à la saison régulière (matches en aller-retour), sinon le club nordiste sera reversé en Eurocup. Initialement, la Virtus Bologne devait participer à un tournoi à trois équipes, mais suite à la défection du TTT Riga, l’équipe italienne a été incluse directement en saison régulière.\n\nL’édition 2022-23 de l’Euroleague débutera le 12 octobre.\n\nPhoto : Marie-Eve Paget (Basket Landes, FIBA)
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Voici les groupes de l’Eurocup Féminine
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Les groupes de l’Eurocup Féminine de la saison 2022-23 ont été dévoilés. Lyon, La Roche Vendée, Charleville et Angers sont directement qualifiés pour la saison régulière, alors que Lattes-Montpellier doit passer par les qualifications.\n\nQualifications\n\nConférence 1\n\n * 1 : Elitzur Holon contre Espérides Kallithéas\n * 2 : Hatay contre Dafni Agiou Dimitriou\n * 3 : Basket 25 Bydgoszcz contre OA Chanion\n * 4 : Eleftheria Moschatou contre Slavia Banska Bystrica\n * 5 : Ludovika Csata contre Ramat Hasharon\n\nConférence 2\n\n * 6: Dinamo Sassari contre House of Talents Spurs\n * 7 : Lattes-Montpellier contre ZKK Plamen Pozega\n * 8 : Lointek Gernika contre Phantoms Basket Boom\n * 9: Hôtels Grengewald contre Sportiva-Azoris\n\nPhoto : Marine Johannes (FIBA)
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Le calendrier de l’Eurocup a été publié
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Le calendrier de l’Eurocup pour la saison 2022-23, qui concerne la JL Bourg et le Paris Basketball, a été publié.\n\nLa saison régulière comprend 20 équipes et s’ouvrira le mardi 11 octobre. Les équipes doivent jouer pendant quatre semaines consécutives pour commencer la saison, puis revenir à l’action le 23 novembre et jouer pendant cinq semaines supplémentaires pour conclure la première moitié de la saison régulière. Les neuf autres manches de la saison régulière auront lieu en 2023, à partir du 10 janvier. Il y aura une pause d’un mois entre la journée 14 et la journée 15, du 8 février au 8 mars, et la saison régulière se poursuivra sans interruption jusqu’à la fin.\n\nLa saison régulière doit se terminer le 29 mars 2023, lorsque les huit meilleures équipes de chaque groupe se qualifieront pour les playoffs, qui pour la deuxième saison consécutive consistent en huitièmes de finale, quarts de finale, demi-finales et finales, tous joués dans un format de match unique dans lequel l’équipe la mieux classée de la saison régulière aura l’avantage du terrain.\n\nLes huitièmes de finale devraient commencer le 12 avril 2023, suivis du quart de finale le 19 avril et des demi-finales le 26 avril. La date de la finale de l’EuroCup en un seul match est fixée au 3 mai.\n\nVous pouvez télécharger le calendrier ICI.\n\nPhoto : Axel Julien (Thomas Savoja)
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L’ailier germano-polonais David Brembly arrive à Dijon
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La JDA Bourgogne Dijon tient sa dernière recrue. Le club officialise aujourd’hui la signature de David Brembly (1,98 m, 29 ans) au poste d’ailier pour une saison.\n\nLe joueur, qui a la double nationalité allemande et polonaise, vient compléter les arrivées de Jonathan Rousselle, Gregor Hrovat et Markis McDuffie annoncées ces derniers jours. David Brembly a évolué dans les championnats polonais et allemand de première division au cours de sa carrière ainsi que dans la VTB League. Il était depuis quatre saisons à Zielona Gora pour 6,6 points et 4,2 rebonds en VTB League en 2021-22.\n\nFabien Romeyer, directeur sportif de la JDA Bourgogne Dijon, explique ce recrutement :\n\n« Pour cet ultime poste, nous recherchions un profil très spécifique. Nous souhaitions un joueur avec un vrai dimensionnement défensif, notamment dans les duels. De plus, sur la défense sans ballon, il a une vraie énergie, il couvre beaucoup d’espace et répond présent sur les aides défensives. La deuxième qualité recherchée était une adresse sur le tir extérieur. Partout où David est passé, il a fait preuve de justesse sur ce domaine. Enfin, sa capacité à se décaler sur le poste 4 pourra être précieuse à certains moments de la saison. »
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Euroleague : Nate Wolters au Panathinaikos, c’est officiel
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Le Panathinaikos a officiellement annoncé l’arrivée de Nate Wolters (1,93 m, 31 ans) en provenance de l’Etoile Rouge de Belgrade.\n\nDepuis son départ de Chalon en 2019, le meneur américain a joué pour le Zalgiris Kaunas, le Maccabi Tel-Aviv, UNICS Kazan et donc l’Etoile Rouge où il a tourné à 10,9 points, 3,6 passes décisives et 2,6 rebonds en 31 matches d’Euroleague.\n\nLe Pana vient d’embaucher le Lituanien Marius Grigonis, finalise un contrat avec le combo guard américain Andrew Andrews et serait en contact avec Joffrey Lauvergne.\n\n\nWelcome to the Greens @NateWolters! ☘✍ #WeTheGreens #paobc pic.twitter.com/1yfMlG66OA\n\n— Panathinaikos BC (@paobcgr) July 15, 2022\n\n\nPhoto : Euroleague
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Son ancien club d’Ekaterinbourg défend Brittney Griner
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De manière inattendue, Brittney Griner, détenue dans une prison moscovite, a bénéficié de plusieurs témoignages de membres de son ancien club, UMMC Ekaterinbourg, lors de son audition devant le tribunal de la ville de Khimki. C’est ce que révèle Sport Express.\n\n« Nous avons vu notre basketteuse pour la première fois depuis sa détention. Dieu merci, elle se sent bien, » a ainsi déclaré le directeur d’UMMC Maxim Ryabkov aux journalistes après l’audience. « Notre tâche était de faire part au tribunal de ses traits de personnalité en tant qu’athlète et en tant que personne. Nous avons noté son grand rôle dans le succès du club et dans le développement de tout le basket russe. Grâce à elle, nous avons grimpé dans les classements de l’Euroleague. Nous avons essayé de répondre aux questions du procureur. Pour le moment, le contrat de Greiner a expiré. C’est arrivé pendant l’enquête. Mais nous essaierons de lui apporter l’aide que nous pouvons en tant que camarade sportive. Mais en même temps, nous essaierons d’apporter notre aide à l’enquête. »\n\nLa capitaine d’UMMC, Evgenia Belyakova, a également apporté son témoignage :\n\n« Je peux dire que Brittney a toujours été une bonne coéquipière, c’est pourquoi mon rôle ici est de la soutenir et d’être là pour elle dans de tels moments. Elle nous manque beaucoup, son énergie nous manque. J’étais très contente de la voir. J’espère que le processus se terminera bien pour elle bientôt. Brittney est le leader et le cœur de notre équipe, une basketteuse unique et intelligente. Avec son arrivée, nous avons eu des résultats grandioses. Avec elle, je suis devenue quatre fois championne de l’Euroleague. Être sur le terrain avec elle est un plaisir. Les fans l’adorent. »\n\nLe médecin d’UMMC Anatolie Kalabine a pris la parole devant le tribunal, et a certifié que la joueuse n’avait jamais été vue en train de consommer de la drogue, et selon un spécialiste sollicité par Business FM, durant les sept années durant lesquelles Greiner a joué pour le club d’Ekaterinbourg, aucune sanction disciplinaire ne lui a été appliquée. Cependant, après que l’Américaine ait contracté le coronavirus en février 2022, elle a développé un trouble déficitaire de l’attention. À cause de ce problème, elle a commencé à prendre certains médicaments qui lui avaient été prescrits aux États-Unis.\n\n« La personne ne peut pas se concentrer. La mémoire se détériore, des maux de tête surviennent, des complications du système nerveux central apparaissent », a déclaré le médecin.\n\nKalabine a également révélé que l’Américaine souffre d’arthrose des articulations du genou, de problèmes à la cheville, à la colonne cervicale, qui provoquent des douleurs régulières. Tous ces symptômes pourraient être la raison de l’utilisation de l’huile de hasch, qui est autorisée dans de nombreux pays d’Europe et d’Amérique pour les troubles psychosomatiques.\n\n« Greiner est constamment sous le contrôle de l’AMA et de la RUSADA, dont les employés peuvent effectuer un test d’utilisation de substances interdites n’importe quel jour. La marijuana en fait partie. En trouver peut entraîner une disqualification. Mais cela ne se produit que pendant la période de compétition, de telles substances ne sont pas interdites en dehors de la compétition », a déclaré le médecin.\n\nOn apprend par ailleurs que la double championne olympique ne s’est pas plaint aux autorités russes de ses conditions de détention, qu’elle a lu en prison un roman de Dostoïevski et une biographie des Rolling Stones.\n\n« La procédure judiciaire de Griner est en cours, jusqu’à la conclusion de laquelle il est prématuré de discuter des options pour son retour à la maison », a déclaré à RIA Novosti, Maria Zakharova, la représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères. « Lorsqu’un vrai travail est en cours, il ne s’accompagne pas de battage médiatique, mais on assiste à une campagne d’information classique. Nous regrettons que les États-Unis suivent cette voie au lieu d’un dialogue professionnel non public. Le public américain, qui s’intéresse tant au sort de ses citoyens, devrait comprendre que plus il y a de gens qui veulent s’exprimer sur ce sujet au micro de Washington, moins ils font un vrai travail productif. »
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L’EuroBasket U20 débute demain et sera diffusé sur La Chaîne L’Equipe !
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Le Championnat d’Europe U20 démarre demain, samedi, au Monténégro. Il sera diffusé en clair sur La Chaîne L’Equipe. Une grande première.\n\nL’Équipe de France sera en partie remaniée par rapport à l’effectif U19 qui avait pris part à la Coupe du Monde l’an passé. Entre les blessés (Rudy Demahis-Ballou, Armel Traoré, Kévin Marsillon-Noléo), les indisponibles (Lucas Ugolin, Moussa Diabaté) et ceux qui ne font pas partie de la liste pour diverses raisons (Louis Lesmond, Victor Wembanyama, Juhann Begarin, etc.), le groupe des 12 Bleuets sera différent de ce qu’il aurait pu être. Mais dans une classe d’âge où la NBA peut faire un appel du pied à certains via la Summer League et où d’autres contraintes liées à des débuts professionnels peuvent apparaître, les effectifs estivaux U20 sont souvent remaniés. Pour autant, pas question de se fixer des objectifs à la baisse pour la France, la sélection tricolore ayant un vivier presque inégalé sur le continent européen.\n\nD’ailleurs, certains éléments clés ayant décroché la médaille d’argent mondiale l’année dernière à Riga (Lettonie) seront présents et apporteront leur expérience. Ce sera le cas de Matthew Strazel, Yvan Ouedraogo, Brice Dessert, Guillaume Eyango et Clément Frisch. La saison de chacun d’entre eux a été bien différente entre l’Euroleague, la Betclic Élite, la Pro B et le championnat Espoirs, mais leur expérience engrangée durant l’été 2021 pourrait faire la différence dans une poule relevée (Croatie, Belgique et Slovénie).\n\nLes Français débutent leur compétition demain samedi face à la Croatie (14h15).\n\nLes matches de l’Équipe de France U20 seront diffusés en live sur la chaîne L’Équipe (hormis le premier contre la Croatie qui sera retransmis en live sur la plateforme web [live.lequipe.fr] et en différé à l’antenne).\n\nNOMPrénomNaiss.Taille PosteClub 2021/2022BALAdama18/12/20031972/1ARIZONA WILDCATS BEAUFORTLucas24/05/20021921/2AIX MAURIENNEDESSERTBrice25/03/20032105ROUEN EYANGOGuillaume06/02/20022014/3NANTESFRISCHClément07/01/20022014/3DENAINKAMARDINEIlias01/10/20031932/1DIJONKASIAMAKenny05/03/20032043ASVELMIENANDIHugo23/05/20032014LE MANSOUEDRAOGOYvan22/03/20022045GRAND CANYON ANTELOPESSHAHRVINEnzo13/02/20032015/4PAUSTRAZELMatthew05/08/20021841ASVELTCHICAMBOUDJayson28/01/20021951TOURS\n\n\nEntraîneur : Frédéric CRAPEZ\nAdjoints : Mehdy MARY et Guillaume VIZADE\n\n\nPréparation\n16-28 juin : Stage au Temple-sur-Lot (47)\n26 juin : France-République Tchèque (96-53)\n27 juin : France-République Tchèque (105-36)\n\n2-7 juillet 2022 : Stage à l’INSEP\n\n8-10 juillet 2022 : Matches à Vršac (Serbie)\n9 juillet : Serbie-France (79-70)\n10 juillet : Serbie-France (76-71)\n\n11-15 juillet 2022 : Stage à Podgorica (Monténégro)\n\nChampionnat d’Europe U20 (Podgorica – 16-24 juillet)\n16 juillet : Phase de poule – France-Croatie (14h15)\n17 juillet : Phase de poule – France-Belgique (21h00)\n18 juillet : Phase de poule – France-Slovénie (16h30)\n20 juillet : Huitièmes de finale\n21 juillet : Quarts de finale\n23 juillet : Demi-finales\n24 juillet : Finale (20h30)\n\nPhoto : Matthew Strazel (Infinity Nine Media)
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Demi-finale Euro U20 féminines : Les Françaises en quête d’une revanche face à la République Tchèque
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Ce vendredi, à 20h15, les Bleuettes sont en demi-finale de l’EuroBasket U20.\n\nLeur démarrage fut poussif avec deux défaites en trois matches contre la République Tchèque et la Hongrie, mais les Bleuettes ont su ensuite parfaitement négocié les deux matches couperet, face à la Suède (+16) et le Portugal (+42). Elles doivent maintenant prendre leur revanche face à la République Tchèque si elles veulent parvenir en finale. Celle-ci s’était imposée 59-54 lors de la 2e journée emmenée par Julia Vydrova en double double (11 points et 11 rebonds).\n\nDepuis le début du tournoi, la meneuse berruyère Pauline Astier est le moteur de l’équipe, étant sa meilleure passeuse (7,5), intercepteuse (2,3) sa 2e marqueuse (9,8) et aussi sa 2e rebondeuse (5,8)... Et forcément la meilleure à l’évaluation (15,3). La MVP espoir de la ligue féminine touche énormément de ballons, ce qui explique par ailleurs ses nombreuses pertes de balle (3,0).\n\nLouise Bussière et son bras gauche (44,3% à trois-points), la puissante Aminata Gueye (1,94 m, 6,2 rebonds), deux joueuses de Mondevile, et la Landaise Sara Roumy (8,8 points) jouent également un rôle majeur dans les résultats de l’équipe nationale.\n\nPhoto : Pauline Astier (FIBA)
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Adrien Moerman, un contrat de deux ans à l’AS Monaco
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En quête de JFL référencés, l’AS Monaco a mis la main sur Adrien Moerman (2,02 m, 33 ans). Selon nos informations, l’international français s’est engagé pour un contrat de deux ans.\n\nAlors que des interêts de la Chine avaient été soulevés, Adrien Moerman a bel et bien paraphé un contrat avec l’AS Monaco. Vainqueur de l’Euroleague en 2021 et 2022 avec l’Anadolu Efes Istanbul, après avoir atteint le finale en 2019, l’international français (12 sélections) va amener son expérience à la Roca Team jusqu’en 2024, a-t-on appris.\n\nChampion de France en 2007 avec Roanne puis en 2014 et 2015 avec Limoges, le Francilien fait ainsi son retour en France, après six saisons en Turquie et une en Espagne. Il tournait cette saison à 8,4 points à 48,6 % aux tirs et 5,3 rebonds pour 10,8 d’évaluation en Euroleague.\n\nPhoto : Adrien Moerman (Euroleague)
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Euroleague : Le Partizan Belgrade a une dette de 5,53 millions d’euros
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Le président du Partizan Belgrade, Ostoja Mijailović, a révélé combien son club doit à l’État en impôts.\n\nDans une déclaration au portail 24sedam, il a déclaré que le club de la capitale serbe travaille intensivement à la conclusion d’un accord de rééchelonnement de cette dette et a ajouté que le Partizan offrira des terres agricoles dans le nord de la Serbie en garantie. Comme on peut le constater cette dette est colossale si on prend notre grille de lecture pour les clubs de Betclic Elite en référence.\n\n« Le Partizan est aux prises avec des dettes fiscales depuis 20 ans. Comme on le sait, j’ai hérité d’une dette fiscale en venant au Partizan, ainsi que de nombreuses dettes envers les joueurs et les employés du club, qui ont été payées à ce jour. Maintenant, nous travaillons intensément pour résoudre la dette fiscale restante. La dette fiscale du Partizan s’élève actuellement à 649,7 millions de dinars, » a t-il déclaré. « La solution à ce problème serait de conclure un accord avec l’Etat sur la reprogrammation de cette dette. En garantie, nous offrirons une terre agricole très précieuse située dans le nord de la Serbie, et nous y travaillons déjà dur. Dans les prochains jours, en coordination avec l’Etat, nous mettrons en œuvre ces travaux. Avec ce terrain, qui a plus de valeur que la dette fiscale du Partizan, nous garantirons que grâce à la reprogrammation, nous paierons la dette fiscale à temps. »\n\n649,7 millions de dinars, cela fait donc 5,53M€... Rappelons que le Partizan vient d’obtenir une wild card en Euroleague, et aurait conclu un accord avec Mathias Lessort pour la prochaine saison à hauteur de 600 000 euros. Sans commentaires.\n\nPhoto : Mathias Lessort (ABA League)