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Euro U20 : La France bousculée mais qualifiée en quarts de finale
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Face à des Portugais tenaces, l’équipe de France U20 s’est imposée ce mercredi soir dans la douleur (54-41). Les Bleuets seront opposés demain à la Lituanie (21h), tombeur de l’Allemagne un peu plus tôt (75-70).\n\nAprès la déroute lundi soir face aux Slovènes, les Bleuets sont revenus à Podgorica, capitale du Monténégro avec de meilleures intentions dès le début de la rencontre. Les hommes de Frédéric Crapez, par l’intermédiaire d’Ilias Kamardine et ses six points consécutifs, se détachent très vite (19-9, 10′).\n\nMais bien bloquée par la défense de zone portugaise, l’équipe de France se fragilise et voit revenir les Ibériques avant la pause (28-27, 20′), portés par Andre Cruz à seize points.\n\nDans un match compliqué avec peu d’adresse des deux côtés, les Bleuets se détachent en fin de troisième quart-temps (43-36, 30′). Yvan Ouedraogo a été très précieux au rebond offensif (cinq). Le pivot termine même en double-double (douze points, douze rebonds). Un écart que les Français ont réussi à maintenir jusqu’à la fin, Jayson Tchicamboud scellant la qualification avec une bombe longue distance (51-40, 48′).\n\nBoxscore U20 France / U20 Portugal\n\nPhoto : Matthew Strazel (FIBA)
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Rétro Limoges : Michael Young, le bras de Dieu
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C’est le joueur offensif le plus phénoménal qu’on ait vu en France ces dernières années. Un gaucher foudroyant, une gâchette qui fait mouche, et une confiance inébranlable. Michael Young est bien la perle américaine que Limoges attendait depuis longtemps. Dévastateur et omniprésent sur le terrain, l’ex-dunkeur fou de Houston est le plus doux et le plus discret des hommes en dehors. La vie de Michael Young est un long fleuve tranquille où il mène sagement sa barque, fidèle à sa famille, à sa religion, à son Dieu...\n\nCette semaine, place à quatre joueurs américains, qui ont fait la gloire du Limoges CSP dans les années 80-90 et dont Liliane Trévisan avait brossé le portrait à l’époque pour le mensuel Maxi-Basket. Clarence Kea (lundi), Michael Brooks (mardi), Don Collins (mercredi) et Michael Young (jeudi).\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nSa main gauche est au moins aussi célèbre et redoutée aujourd’hui sur les terrains de France que l’était celle de William Harrington Boney dit «Billy The Kid» dans la légende du grand Ouest américain. Mais, pour être une terreur des raquettes, Michael Young n’en est pas pour autant un hors-la-loi. C’est plutôt un personnage hors du commun, à mille lieues du stéréotype de l’Américain flambeur, rouleur de mécaniques et amateur de whisky et de petites pépées.\n\nIl n’est pas caractériel, ne considère pas la France comme le Tiers-Monde du basket, ne crie pas «Fuck» à chaque décision d’arbitre, bosse comme les autres à l’entraînement, n’utilise pas le mot «dollar» ou «money» toutes les 5 minutes, et ne considère pas la vie comme une histoire de «business»... On en connaît peu comme ça, on vous le dit... Et pourtant si, si, il est Américain et joueur de basket, ça existe. À Beaublanc, ce petit matin du vendredi 5 février flotte encore dans l’air un léger parfum d’amertume. Le tableau d’affichage est éteint mais personne n’a encore oublié. qu’il s’est arrêté la veille alors que clignotaient en rouge les 8 points d’avance qui officialisaient la victoire de Badalone sur le parquet limougeaud (65-73).\n\nPas d’entraînement au programme de la matinée, mais Forté, Bilba et Vérove se sont donné rendez-vous pour une petite séance. Interrogation de Jimmy Vérove: « Vous venez faire un papier sur Michael Young ? » Avant d’ajouter: « Il était temps...» Respect d’un coéquipier.. « Indépendamment du fait que c’est un très grand joueur, c’est aussi un homme très bien » nous a dit d’entrée John Dearman, le General Manager du Limoges CSP. « C’est un garçon sympathique, très calme, très gentil, toujours disponible. Quelqu’un de vraiment bien...»\n\n\nUn scoreur qui sait tout faire\n\nVoilà donc un charmant garçon dont on semble apprécier la personnalité. C’est pourtant le même qui donne bien des cauchemars à la majorité de ses adversaires. Qui ont beau étudier le jeu limougeaud et échafauder des réjouissances défensives diverses, mais n’en finissent pas moins, au bout de 40 minutes, par constater les dégâts. Non seulement il est gaucher, mais en plus c’est un vrai scoreur. Il combine un super jump-shoot, un tir rapide et fiable, des aptitudes à manier la balle tranquillou, et une confiance sans faille. A 6,25m ou n’importe où ailleurs sur le terrain quels que soient l’angle, la distance et le nombre de défenseurs accrochés à ses basques.\n\nMais attention aux étiquettes ! Ce n’est pas parce qu’il est incontestablement le meilleur marqueur de Limoges et le 3ème marqueur du championnat (20,7 points) que Michael Young ne doit être considéré que comme un scoreur expérimenté. C’est sa tasse de thé, d’accord, mais depuis le college, en passant par la CBA, l’Espagne, l’Italie, Mike a prouvé qu’il savait aussi mouiller son maillot dans d’autres secteurs du jeu. Par exemple, il n’est jamais le dernier à aller au charbon en-dessous; comme il le faisait déjà à Houston où il était le 2eme rebondeur de l’équipe derrière... Hakeem Olajuwon himself!\n\nRien d’étonnant alors à ce qu’il soit aujourd’hui, devant Jim Bilba, le meilleur rebondeur limougeaud (5,9 rebonds). Et attention, contrairement à ce qu’on pourrait croire, il abat bien plus de besogne au rebond défensif (4.7 rebonds). Toujours opportuniste, il a également un sacré feeling de l’interception (1,8), ce qui en fait un des meilleurs spécialistes de la chose sur nos terrains. Etonnez-vous après celà qu’avec 44% d’adresse à 3-points il figure en bonne place au classement du joueur le plus complet (5ème).\n\nBref, si Michael Young n’est pas manchot, ce n’est pas non plus un ingrat. Ce qu’avait probablement bien flairé Bozidar Maljkovic dans son désir de donner une dimension défensive au basket de Limoges. Et qui savait bien que cet oiseau là, pour bien des raisons, ferait son affaire. « Le travail de Maljkovic, ce qu’il m’a apporté au plan défensif, c’est surtout le mental » analyse Michael. « Tout se passe d’abord mentalement : Malikovic prépare vraiment son équipe à être «mentalement » défensive. Et quand tu as acquis ça, quand tu rentres sur le terrain l’esprit concentré sur l’importance de la mission défensive, le reste de ton jeu suit. Et ça, qu’il s’agisse de défense au plan individuel ou collectif. Bon, et on travaille très dur à l’entraînement, et ça aussi ça m’aide beaucoup. Côté défense et côté attaque. Quand je rentre sur un terrain, je sais ce qui m’attends, j’y suis bien préparé, et je sais que j’ai les arguments pour affronter la situation. C’est énorme et ça m’aide beaucoup à avoir confiance... »\n\n\nSa confiance : Romains, chapitre 8, verset 31...\n\nAh, la confiance de Michael Young... La confiance, l’amie la plus infidèle du shooteur, celle qui peut faire toute la différence. Celle qui fait que jamais le bras ne tremble, même sur les dernières secondes du «money-time»..... La confiance, c’est sans doute une des plus belles qualités de Michael Young. Michael Young ne doute jamais, même s’il sait qu’il n’est pas infaillible.\n\n« C’est le genre à rentrer sur le terrain, à l’aligner trois tirs à 3-points dans les premières minutes, et s’il ne les met pas -ça ne se voit pas trop souvent malheureusement- il remet ça dès qu’il peut. Rien ne l’arrête » constate, amusé, Jean-Luc Monschau, ci-devant coach du Mans, avec le recul de l’adversaire qui a expérimenté la chose. C’est sûr, dans sa tête, rien ne peut arrêter Michael Young. Championnat de France ou championnat d’Europe, il ne laisse aucune pression le perturber. Son secret ? Allez dis, Michael.\n\n« Je ne me mets jamais dans une situation de pression. Je ne m’inquiète jamais de savoir si on me met telle ou telle pression sur mes épaules. » Une pause, un regard lucide et bienveillant, il enchaîne: « Tu vois, je suis profondément religieux. Je crois en Dieu. Et j’ai toujours en tête une phrase de la Bible (NDLR: Romains, Chapitre &, verset 31) qui dit: «Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?» Et j’y crois. Et c’est le plus important pour moi. Alors, la pression n’existe pas. Parce que je sais que je donne simplement tout ce que je peux, au mieux de mes capacités. C’est tout ce qu’un joueur peut faire. Après, quoi qu’il arrive, que les gens autour de toi soient satisfaits ou mécontents, toi tu sais que tu as donné tout ce que tu pouvais. Donc être prêt mentalement, rentrer vraiment dans son match, chaque match... Ma confiance vient de là... »\n\n\nIl suffit de lui refiler la balle\n\nOn en reste assez abasourdi. Comme les adversaires du dit Michael. Ou ses coéquipiers parfois. Qui, devant les fabuleuses prouesses réalisées par leur ailier, en oublient parfois un peu leurs propres responsabilités offensives. Il est capable d’être fort, si fort Michael. A Badalone, à Pesaro, contre Tel-Aviv, il suffit de lui refiler la balle et il est capable de faire basculer le match tout seul, de prendre toutes les responsabilités, et d’emmener toute l’équipe au septième ciel. Seulement voilà, le jour où il est à côté, c’est tout le jeu offensif de Limoges qui cafouille. On se décharge tellement sur lui à longueur de match qu’on en oublie, quand ça va mal, de réciter son propre basket. C’est le revers de la médaille et de systèmes offensifs construits, pour la plupart, autour de lui.\n\n« Quel que soit le type de systèmes que mon coach applique, je peux y adhérer. Mais, c’est vrai que dans nos systèmes actuels je prends la plus grande partie des tirs. Mais il y a toujours des arrangements, des options prévues pour que d’autres que moi puissent également prendre leur chance suivant les circonstances. Et on a des joueurs de qualité, capables de faire ça. Des garçons comme Fred (Forte), Jurij (Zdovc) ou Richard (Dacoury). Bilba aussi sait le faire. On a quand même une équipe assez polyvalente » précise Michael.\n\nAvant de reconnaître que parfois, il arrive quand même à cette équipe de manquer de lucidité dans l’équilibre du jeu intérieur/extérieur. Comme cette défaite à domicile face à Badalone par exemple : « Maintenant que le match est terminé, que tu peux t’asseoir et y réfléchir, tu vois des choses qui te sont passées à côté dans le feu de l’action. Sur ce match, Willy Redden a effectivement fait du bon boulot en première mi-temps, et on aurait dû le servir plus souvent en deuxième mi-temps ; ce qui n’a pas été fait. »\n\n\nSa religion, c’est sa force\n\nIl fut un temps où, à Limoges, un Américain de cette trempe, aussi omniprésent sur le terrain, véritable star du championnat, n’aurait pas tardé à provoquer certains ressentiments. Et on aurait très vite entendu cris et grincements de dents monter du banc limougeaud. Aujourd’hui, on n’en est pas là. D’abord parce que Young fait bien son boulot, sur le terrain et à l’entraînement. Ensuite parce que la personnalité d’un Michael Young incite plutôt à l’union et au respect qu’aux règlements de compte. Il n’y a pas une once de prétention, de provocation, d’arrogance ou de vantardise chez cet homme-là.\n\nEt ça, même s’ il est estampillé comme un membre de la fameuse «Phi-Slama-jama», la confrérie des dunkers fous de l’Université de Houston dont les simples échauffements d’avant-match provoquaient l’hystérie dans les gradins. Il y avait du beau linge à cette époque chez les Cougars: Hakeem « The Dream » Olajuwon, Clyde « The Glide » Drexler, Larry « Mr Clean » Micheaux, Greg « Cadillac » Anderson, Alvin « Feeling » Franklin et .. Michael « the Clutch » Young.\n\nAujourd’hui encore, chaque été, Michael retrouve certains d’entre eux sur les playgrounds du Fonde Recreation Center à Houston. Mais Michael était-il vraiment un dunker fou ? Moue gentiment amusée: « C’était notre surnom, et à cette époque, c’était vraiment marrant. On se souvenait de l’équipe pour ça, ça faisait notre notoriété. Porter ce nom, ça voulait dire aussi que parfois tu te sentais obligé de dunker sur certaines actions alors qu’en fait, normalement, tu ne l’aurais pas fait. Mais on se devait d’honorer ce nom, même si on courait le risque d’être stéréotypé à cause de ça. »\n\nSouvenirs, souvenirs... Mais, déjà à cette époque dorée des années de college, Michael n’était pas tout à fait comme les autres. Pas un marginal, ça non, mais il avait déjà une certaine idée de la morale, et de la religion surtout. Alors comme il dit, s’il a été un étudiant normal, il a tout fait « pour se tenir à l’écart des ennuis, de tout ce qui pouvait poser problème » Sa force de caractère Michael Young l’a puisée dans l’éducation religieuse que lui ont dispensé très tôt ses parents, de confession baptiste (religion protestante des Etats-Unis).\n\n\nLes boîtes ? L’alcool ? Les jolies femmes ? Il évite...\n\n« C’est le début de mon histoire. J’ai cru en Dieu dès mon enfance, Puis les années ont passé. Quand j’ai rencontré ma femme, Tina, notre foi, nos croyances se sont unies. Ca a été comme une renaissance chrétienne, pour elle et moi. Elle et moi, on est comme ça (il serre ses deux mains très fort l’une contre l’autre, solidement). On est très forts ensemble. On ne fait pas que lire la Bible, on y croit, et on la met en pratique. »\n\nAie. Là on se dit, pauvre garçon, dans ce milieu la, où faire la bringue -et le reste- est considéré comme une saine vertu, il doit être confronté à bien des obstacles. Lutter contre des tentations permanentes. Livré aux foules, adulé, recherché souvent sur les routes... ce ne sont pas les meilleures conditions pour exercer la foi. Et pourtant, Michael y tient à sa foi. Et il tient ferme.\n\n« Ce n’est pas difficile. Si tu y crois vraiment, tu y arrives. Ma femme et moi, on est très proche, et c’est déjà une façon d’éviter la tentation, comme celle de commettre l’adultère par exemple, de faire des choses contraires aux principes de la Bible. Mais ce n’est pas si dur. C’est mener une vie normale. Bon je ne sors pas en boîte. Jamais. Et alors ? Qu’est-ce que je vais trouver en boîte ? Je ne bois pas, je ne fume pas, toutes ces choses qu’on y fait. Et il y a aussi beaucoup de jolies femmes en boîte. Mais qu’est-ce que j’irais faire là ? Je suis marié... Alors j’évite... »\n\nOn vous l’a déjà dit, ce garçon n’est pas comme les autres. Mais n’allez pas croire que c’est un triste sire et un rabat-joie austère. Ou un illuminé extatique. Et il ne vit pas en ermite non plus. Michael Young est simplement bien dans sa vie, équilibré en toutes choses. Il y a ce rayonnement tranquille des gens sereins. Et ses coéquipiers ? Ça doit quand même beaucoup les changer du profil type de l’Américain tel qu’il en court beaucoup sur les terrains... non ?”\n\n« Je ne sais pas. Je ne suis pas arrivé en disant «salut les mecs, je suis religieux...» Je ne leur en parle pas. Je me conduis de façon tout à fait normale. Ils savent que je ne bois pas, que je ne fume pas et que je ne vais pas en boite. Mais ça ne nous empêche pas de plaisanter, de rire ensemble. Comme tout le monde..»\n\nEt ça ne les empêche pas non plus de continuer à lui filer la balle même si ça les oblige parfois à se mettre un peu en retrait, chacun dans leur registre. Si ce n’est pas par pure charité chrétienne (n’est-il pas dit dans la Bible qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ?), c’est en tout cas avec une belle abnégation et au nom d’une formidable réussite collective. Et ça, Michael Young tient à le leur rendre: « On est vraiment un groupe très solidaire, très soudé. Sans doute le plus solide que j’ai pu connaître depuis que je joue en Europe. Je n’y sens aucune jalousie, aucun ressentiment. Et personnellement, je suis très heureux de jouer avec des gens de cette qualité. Et j’espère sincèrement que c’est réciproque...»\n\n\nMichael Young et le Final Four : pas de chance\n\nLe moins qu’on puisse dire c’est que les finales ne réussissent pas aux Cougars de Houston. Les coéquipiers de Michael Young ont pourtant connu une période faste dans les années 80 puisque trois saisons de suite (82-83-84), ils ont fait partie du fameux carré d’As du Final Four.\n\nEn 82, la belle aventure s’arrête en 1⁄2 finale.\n\nEn 83, Houston s’ouvre les portes de la finale, face à North Carolina State. Et là, surprise, les dunkers fous des Cougars se cassent les dents : North Carolina bat Houston 54-52. Aux côtés de Michael Young, il y avait alors Drexler, Olajuwon, Franklin. Young quitte le terrain avec 6 points, 3/10 aux tirs (0/4 aux lancers-francs), 8 rebonds. C’est Olajuwon qui sera le meilleur marqueur de la finale avec 20 points.\n\nEn 84, on remet ça. Face à Georgetown et Pat Ewing. Houston n’est pas dans le coup, et c’est Georgetown qui sera sacré champion NCAA. Les hommes de John Thompson s’imposent 84-75. Pat Ewing a marqué 10 points et pris 9 rebonds. Quant à Michael Young il a été plus prolifique que l’an passé : 18 points (8/21 aux tirs, 2/3 aux lancers-francs), 5 rebonds. C’est encore un joueur de Houston, Franklin (21 points) qui sera le meilleur marqueur de la finale. Michael Young aura tout de même la consolation d’être sélectionné dans la All-Tournament Team en compagnie de Pat Ewing, Michael Graham, Hakeem Olajuwon et Alvin Franklin.\n\nAujourd’hui, l’ailier limougeaud ne fait pas une maladie de ces deux échecs successifs en finale. « Je préfère voir les choses d’un oeil positif: on a été présents trois fois, et ça compte aussi. Ceci dit, se dire qu’on ne l’a jamais eu ce Final Four, ça reste toujours gravé quelque part dans un coin de mon esprit... Mais il n’y a pas à en avoir honte. Au contraire, ça a été une bonne raison de continuer à travailler encore plus... »\n\n\nMichael Young et la NBA : allers-retours express\n\nMichael Young avait pourtant le talent nécessaire pour se faire une place en NBA. Comme « big guard » ou « small forward » ? C’est le dilemme qui se pose souvent aux joueurs de son type et de sa taille en NBA. Joueurs au profil incertain qu’on promène souvent d’une position à l’autre, et qui, la plupart du temps, ne sont pas assez bons manieurs de ballons pour jouer arrière et pas assez costauds pour jouer plus en dessous. « Ce n’était pas mon problème » commente l’intéressé. « Je suis assez polyvalent et complet pour jouer les deux. »\n\nComment alors expliquer qu’après sa draft par les Celtics, Michael se soit trouvé écarté des projecteurs de la NBA ? « J’ai été drafté par Boston alors qu’ils n’avaient pas vraiment besoin de moi. Ils ont simplement pris ce qui restait de plus avantageux et de disponible sur le marché à ce moment précis de la draft. Par conséquent, quand ils ont compris qu’ils n’avaient pas besoin de moi, ils m’ont coupé. On s’est dit « tiens, celui-là, Boston n’en a pas voulu, on ne sait pas trop quoi en penser... » Mon nom n’a pas été retenu et personne ne voulait risquer sa chance sur moi. »\n\nEn fait, comme beaucoup d’autres l’ont expérimenté, Michael Young a surtout souffert de ne pas être « the right man in the right place ». L’homme qui tombe à pic. Celui qui correspond juste aux besoins précis d’une équipe particulière. Il a sans aucun doute le talent pour jouer en NBA. Le problème c’est qu’il a été drafté par les Cellics. « S’il avait été drafté par une équipe comme Cleveland cette année-là, il jouerait sûrement » commente Walter Jordan, adversaire de Young avec les Albany Patroons (CBA). « Il peut scorer de n’importe quel endroit du terrain, face à n’importe quel joueur de deux mètres et lutter au rebond avec la plupart. Je pense qu’il lui faut juste une chance de jouer et la bonne situation » précise Bob Weinhauer, qui a coaché Michael en CBA sous le maillot des Detroit Spirits. Or de la chance et du temps, Michael n’en a pas vraiment eu. Comme en témoignent ces allers-retours express effectués entre NBA et CBA pour des «dépannages» provisoires.\n\nA Phoenix, Il joue deux matches à 5 minutes de moyenne. A Philadelphie, 5 matches, mais reste en moyenne 1 minute sur le terrain. Difficile d’exploser la baraque dans ces conditions. Quand il revient en NBA, pour une saison aux Clippers (89-90), il ne garde pas longtemps ses illusions: « Quand je suis arrivé il y avait des blessés dont Danny Manning. Quand ces joueurs sont revenus, automatiquement, j’ai perdu beaucoup de mon temps de jeu. C’est la loi de la NBA. La NBA, bien sûr tu en rêves quand tu es au collège. Mais quand tu découvres la réalité des choses, tu te rends compte qu’il y a peu de joueurs qui en profitent un maximum. Jouer en NBA ? Super. Mais si tu ne peux pas y faire une grande et bonne carrière, c’est tout de suite beaucoup moins engageant. »\n\nLes années 80 ne se termineront pas que sur la frustration de deux finales envolées.\n\nBoudé par la NBA, Michael Young part cartonner en CBA. Sous le maillot des Detroit Spirits, il tourne cette saison-là à 26,8 points de moyenne, 8,5 rebonds et 53,6% de réussite aux tirs. Il sera récompensé de sa constance et de son efficacité par le titre de MVP 86. Et par une sélection pour le All-Star Game de CBA qui se tient le 11 février à Tampa. Sous les regards des scouts de 19 clubs de NBA venus renifler le bon coup. Mais Michael Young n’aura pas vraiment l’occasion de se mettre en valeur. Il a droit à 17 minutes de jeu qui se soldent par 8 points (3/6 aux tirs 2/2 aux LF) et 1 passe.\n\nCommentaire de l’intéressé: « Le All-Star Game était une grande expérience. Mais parfois, juste parce que c’est un All-Star Game, tu dois partager ton temps de jeu, et tu laisses passer ta chance...»\n\nx\n\n[armelse]\n\nSa main gauche est au moins aussi célèbre et redoutée aujourd’hui sur les terrains de France que l’était celle de William Harrington Boney dit «Billy The Kid» dans la légende du grand Ouest américain. Mais, pour être une terreur des raquettes, Michael Young n’en est pas pour autant un hors-la-loi. C’est plutôt un personnage hors du commun, à mille lieues du stéréotype de l’Américain flambeur, rouleur de mécaniques et amateur de whisky et de petites pépées.\n\nIl n’est pas caractériel, ne considère pas la France comme le Tiers-Monde du basket, ne crie pas «Fuck» à chaque décision d’arbitre, bosse comme les autres à l’entraînement, n’utilise pas le mot «dollar» ou «money» toutes les 5 minutes, et ne considère pas la vie comme une histoire de «business»... On en connaît peu comme ça, on vous le dit... Et pourtant si, si, il est Américain et joueur de basket, ça existe. À Beaublanc, ce petit matin du vendredi 5 février flotte encore dans l’air un léger parfum d’amertume. Le tableau d’affichage est éteint mais personne n’a encore oublié. qu’il s’est arrêté la veille alors que clignotaient en rouge les 8 points d’avance qui officialisaient la victoire de Badalone sur le parquet limougeaud (65-73).\n\nPas d’entraînement au programme de la matinée, mais Forté, Bilba et Vérove se sont donné rendez-vous pour une petite séance. Interrogation de Jimmy Vérove: « Vous venez faire un papier sur Michael Young ? » Avant d’ajouter: « Il était temps...» Respect d’un coéquipier.. « Indépendamment du fait que c’est un très grand joueur, c’est aussi un homme très bien » nous a dit d’entrée John Dearman, le General Manager du Limoges CSP. « C’est un garçon sympathique, très calme, très gentil, toujours disponible. Quelqu’un de\n\n[/arm_restrict_content]\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhotos : Maxi-Basket\n\nArticles parus dans Maxi-Basket en mars 1993
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Grèce : Les internationaux sur les avions de la compagnie Aegean Airlines
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La fédération grecque et Aegean Airlines ont renouvelé leur partenariat et des internationaux figurent sur les avions de la compagnie en amont de l’EuroBasket.\n\nGiannis et Thanasis Antetokounmpo, Nick Calathès, Kostas Sloukas, Giorgos Papagiannis et Kostas Papanikolaou sont quelques-uns des internationaux dont les personnages sont désormais à bord des avions d’Aegean Airlines.\n\n« J’ai réalisé à quel point vous, chez Aegean, vous aimez les équipes nationales. Vous n’êtes pas qu’un sponsor, vous êtes notre transporteur national et vous êtes la chair de notre chair. Nous voulons retourner en Grèce avec cet avion dans les années à venir avec des trophées et des médailles. L’image de l’avion avec les joueurs grecs n’est pas une simple image, elle symbolise la foi dans le basket grec. Je souhaite qu’aussi haut que cet avion vole, le basket grec et l’équipe nationale volent également, a déclaré Vangelis Liolios, le président de la fédération . »\n\n\nΗ @aegeanairlines και η Εθνική Ομάδα πετάνε μαζί! Η εικόνα των διεθνών συντροφεύει κάθε ταξίδι με το βλέμμα πάντα ψηλά!!! #weflytogether #HellasBasketball 🏀🇬🇷 pic.twitter.com/JUFhm1Hyj8\n\n— Hellenic Basketball (@HellenicBF) July 19, 2022\n
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Euroleague : Achille Polonara, du Fenerbahçe à Anadolu Efes
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Anadolu Efes a officiellement annoncé l’arrivée de l’ailier italien Achille Polonara (2,05 m, 30 ans) avec un contrat de 1+1.\n\nPolonara a quitté Sassari et l’Italie en 2019 pour rejoindre Vitoria où il a joué pendant deux saisons et remporté le titre de champion d’Espagne en 2020. Il vient d’effectuer une saison à Fenerbahçe obtenant en moyenne 7,3 points et 4,3 rebonds en Euroleague.\n\nAvec le Fener, Polonara s’est adjugé la Ligue turque cette année après avoir battu... Efes en finale.\n\nPhoto : Euroleague
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Roanne : Kyle Foster, une gâchette pour clore le recrutement
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L’arrière US Kyle Foster (1,97 m, 25 ans) est la dernière recrue de la Chorale Roanne Basket pour la saison 2022-23.\n\nKyle Foster va débuter sa carrière professionnelle sous les ordres de Jean-Denys Choulet, présent à Las Vegas où il a vu à l’œuvre l’ancien étudiant de Howard lors de la Summer League du 7 au 17 juillet sous le maillot des Detroit Pistons (13,8 points à 40% à trois-points).\n\nNatif de Hampton en Virginie sur la Côte Est, Kyle Foster a effectué l’intégralité de son cursus NCAA avec l’université de Howard à Washington DC, où il a notamment saisi l’opportunité de réaliser une seconde année senior pour atteindre 15,8 points à 46% à trois-points en 29 minutes en moyenne en 2021/22. Une fiabilité remarquable à longue distance, puisqu’il s’agit de la gâchette la plus adroite à trois-points toutes conférences comprises lors de la saison écoulée ! Il est par ailleurs le quatrième joueur universitaire au nombre de paniers primés marqués en moyenne sur le dernier exercice (3,6). Cela lui a notamment valu de décrocher le titre de joueur de l’année HBCU All-Stars Willis Reed NCAA Division I National, trophée décerné par un regroupement d’universités historiquement noires auquel appartient Howard.\n\nKyle Foster : «Je suis très excité à l’idée de lancer ma carrière professionnelle à Roanne. Je suis impatient de me mettre au travail.»
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EuroBasket : La Slovénie avec Luka Doncic, Gregor Hrovat, Mike Tobey et peut-être Goran Dragic
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Le coach Aleksander Sekulić, qui est également devenu aujourd’hui officiellement le nouvel entraîneur du Lokomotiv Kouban, a donné une liste de 20 joueurs dans laquelle figurent Luka Dončić, Goran Dragić, Gregor Hrovat (Dijon), et encore le naturalisé Mike Tobey.\n\nLes 25 et 28 août, les matches d’ouverture de la deuxième partie de la qualification pour la Coupe du monde 2023 attendent les Slovènes, et le 1er septembre débute l’EuroBasket, où les Slovènes, tenants du titre, seront dans le groupe de la France.\n\nGoran Dragić a souligné à plusieurs reprises ces derniers jours qu’il n’avait pas encore pris de décision définitive quant à la possibilité de continuer à jouer pour l’équipe nationale, Vlatko Čančar et Klemno Prepelič, qui ont été contraints de manquer les derniers matches internationaux en raison de blessures pas encore guéries, et le jeune Žigo Samar, qui est récemment devenu membre de l’Alba de Berlin, sont inclus dans la liste comme le nouveau joueur de la JDA Dijon, Gregor Hrovat.\n\nLes 20 présélectionnés : Jaka Blažič, Saša Ciani, Vlatko Čančar, Jakob Lovrenc Čebašek, Žiga Dimec, Luka Dončić, Goran Dragić, Zoran Dragić, Gregor Glas, Gregor Hrovat, Robert Jurković, Jurij Macura, Edo Muric, Aleksej Nikolić, Bine Prepelič, Klemen Lukapeli Rupnik, Žiga Samar, Luka Ščuka et Mike Tobey.\n\nPhoto : Luka Doncic (FIBA)
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Une seconde édition en septembre des Paris European Games
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En attendant de disputer l’Eurocup, le Paris Basketball organise les 10 et 11 Septembre, à la Halle Georges-Carpentier, la seconde édition des Paris European Games.\n\nDéjà présentes l’année dernière, LDLC Asvel (Champion de France) et l’Alba Berlin (Champion d’Allemagne) sont de nouveau de la partie, rejointes par le Maccabi Tel Aviv.\n\nSamedi 10 Septembre 2022\n14h : LDLC Asvel Vs Maccabi Tel Aviv\n16h15 : Paris Basketball Vs Alba Berlin\n\n\nDimanche 11 Septembre 2022\n14h : LDLC Asvel Vs Alba Berlin\n16h15 : Paris Basketball Vs Maccabi Tel Aviv\n\n« Nous sommes heureux de participer au tournoi de Paris. C’est un tournoi de haut niveau avec de grandes équipes. C’est une très bonne opportunité pour nous de façonner notre système et notre identité de basket-ball et de travailler sur nos caractéristiques en tant qu’équipe. » Oded Kattash – Coach Maccabi Tel Aviv\n\n« LDLC ASVEL est très heureux et très fier de participer pour la deuxième année consécutive aux PEG organisé de manière remarquable par le club du Paris Basketball. C’est un moment important de notre préparation qui nous permet de nous mesurer à des équipes d’Euroligue et de préparer dans les meilleures conditions la saison à venir. » Michel Veyronnet – Directeur sportif LDLC ASVEL\n\n\n« Nous sommes ravis de revenir au tournoi. Il a été établi comme un tournoi de pré-saison de haut niveau et j’espère qu’il durera longtemps. C’est un excellent point de rencontre pour de nombreux entraîneurs, cadres et fans dans une grande ville. » Himar Ojeda – Sports Directeur Sportif Alba Berlin\n\nPhoto : Nando De Colo (FFBB)
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Euroleague : L’AS Monaco vise une wild card en attendant une licence permanente
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Au fur et à mesure des jours, l’AS Monaco fait part de son recrutement estival princier. Selon Monaco Tribune, le budget devrait approcher les 20 millions d’euros. Le manager general Oleksiy Yefimov livre d’autres informations capitales sur le devenir du club.\n\nA propos du nouveau président de l’ASM, il affirme :\n\n« Aleksej Fedoricsev est pleinement engagé dans le projet et il prêt à augmenter sa contribution financière. Le Gouvernement de Monaco nous apporte également un énorme soutien, mais selon les règles du fair-play financier de l’Euroleague, les actionnaires des clubs ne peuvent pas injecter plus de 50% du budget total. Nous travaillons donc à la création d’un département des opérations commerciales qui aura pour but d’augmenter les revenus du club. » Il reprend : « Au cours des douze derniers mois, nous sommes passés du statut d’équipe « sans nom » à celui d’un candidat au Final Four. Notre combat épique en quart de finale contre l’Olympiakos a suscité un intérêt énorme en France et dans toute l’Europe. Selon les derniers rapports des consommateurs, la Roca Team est devenue la marque de basket-ball la plus reconnue en France, devant l’ASVEL et Limoges. »\n\nL’AS Monaco ne veut pas être un épiphénomène et à l’intention de s’installer durablement en Euroleague :\n\n« L’objectif majeur est de devenir un actionnaire de l’Euroleague, mais d’abord, nous allons nous approcher d’une wild-card sur plusieurs années. Pour cela, nous devons montrer que Monaco est un projet solide et durable avec une vision de développement sportif, économique et d’infrastructure à long terme. En septembre, nous serons en mesure d’accueillir les fans dans un gymnase d’une capacité de 5 000 places, ce qui évitera tout conflit avec la capacité minimale requise par l’Euroleague. Le Gouvernement de Monaco fait de vrais miracles. »\n\nPhoto : Oleksiy Yefimov (AS Monaco)
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Pro B : Brandon Edwards, de Rouen à Denain
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L’intérieur Brandon Edwards (1,98 m, 30 ans) arrive à Denain, en provenance de Rouen, qui est tombé en Nationale 1.\n\nL’Américain sort d’une saison à 12,6 points de moyenne, 6,8 rebonds (6ème meilleur de la ligue), 1,3 passe pour 14,9 d’évaluation avec le RMB.\n\nIl est également passé par Gries-Souffel lors de la saison 2020-2021 avec 14,2 points et 6,2 rebonds dans sa besace.\n\nPhoto : Maeva Parmentier (RMB)
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La prolongation d’Alpha Diallo à Monaco pour trois saisons est confirmée
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C’est au tour d’Alpha Diallo (2,01m , 25 ans) de voir sa prolongation de contrat de trois ans officialisée par l’AS Monaco.\n\nL’Américano-guinéen a été l’auteur de 11,5 points, 5,3 rebonds, 2,1 passe et 1,1 interception en Betlic Elite, et s’est fait remarquer par son activité en défense.\n\n« Mon choix de continuer ma carrière à Monaco est basé sur l’envie d’être compétitif et de gagner des titres en ligue française mais aussi en Euroleague. Je pense que Monaco a de grandes chances de se battre pour ces titres, et c’est pour cela que j’ai signé à nouveau. De plus, le but sera d’améliorer l’équipe, être là les uns avec les autres, et de continuer à se battre pour le trophée, » assure t-il.\n\nPhoto : Thomas Savoja
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Pro B : Le Lituanien Dovydas Redikas choisit de poursuivre sa carrière à l’ASA
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Arrivé en Alsace en février dernier, le Lituanien Dovydas Redikas (1,93 m, 29 ans) restera à l’ASA la saison prochaine.\n\nIl s’agit de sa quatrième saison en France après Kaysersberg puis Besançon, en Nationale 1. Le Lituanien avait remplacé Nisre Zouzoua à l’ASA et ne fut pas étranger au redressement des Alsaciens avec 12 victoires en 19 matches en sa présence.\n\nAprès Cyrille Eliezer-Vanerot, Jérome Cazenobe, Luis Gavrilovic, Sofiane Briki et Anthony Racine, Dovydas Redikas est donc le sixième joueur à prolonger l’aventure avec l’ASA.
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Pro B : Michael Akuchie à Angers, Ryan Rhoomes à Nantes
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Angers annonce la signature de l’ailier Michael Akuchie (2,02 m, 23 ans), et Nantes celle de l’ailier Ryan Rhoomes (2,03 m, 29 ans).\n\nMichael Akuchie arrive directement de NCAA (Yougstown State) où il s’est fendu de 13,7 points et 7,8 rebonds en seniors.\n\nPendant ce temps, Ryan Rhoomes quitte Saint-Vallier pour Nantes, qui sera son 4e club français de Pro B, sachant qu’il a joué quatre saisons à Saint-Quentin en trois temps. Il a réalisé 11,6 points et 7,0 rebonds à Saint-Vallier la saison dernière.\n\nPhoto : Michael Akuchie
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Euroleague : Filip Petrusev a signé à l’Etoile Rouge de Belgrade
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Pas de NBA pour le Serbe Filip Petrusev (2,11 m, 22 ans), qui jouera la saison prochaine à l’Etoile Rouge de Belgrade.\n\nAprès une saison à Efes Pilsen Istanbul, où il a été davantage mis à contribution dans la ligue turque (15,2 points et 6,2 rebonds) qu’en Euroleague (5,2 points et 1,6 rebond en 9′ de moyenne), le jeune serbe retourne ainsi dans son pays d’origine.\n\nNemanja Nedović, John Holland, Hasan Martin et Dalibor Ilić sont les autres recrues estivales de l’Etoile Rouge.\n\nPhoto : Euroleague
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Allemagne : Dennis Schroder, Franz et Moritz Wagner, et Daniel Theis en têtes d’affiche pour l’EuroBasket
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L’ entraîneur Gordon Herbert a donné une liste de 16 joueurs pour préparer l’EuroBasket. L’Allemagne sera dans le groupe de la France à Cologne.\n\nDennis Schroder, Franz et Moritz Wagner, et Daniel Theis sont les leaders de l’équipe alors que Isaac Bonga, après avoir fait la saison en G-League, est blessé et a subi une intervention chirurgicale. Il n’est donc pas disponible cet été. Maximilian Kleber (7,0 points et 5,9 rebonds avec les Dallas Mavericks) ne jouera pas non plus pour l’Allemagne.\n\n« Après deux années épuisantes façonnées par la pandémie avec seulement de courtes pauses estivales, je vais profiter de cet été pour faire une pause mentale et physique. Depuis 2019, cet été est la première occasion de le faire. Bien que j’adorerais jouer pour l’équipe nationale, j’ai pris la décision difficile de ne pas jouer le Championnat d’Europe cet été. Je souhaite à Coach Herbert et aux garçons tout le meilleur et j’espère une médaille ! » a t-il commenté.\n\n– Robin Benzing (Fortitudo Bologna/ITA, 25 janvier 1989, ailier, 210 cm, 165 sélec.)\n\n– Niels Giffey (dernier club : Zalgiris Kaunas/LTU, 08 juin 1991, Ailier, 200 cm, 81 sélec.)\n\n– Justus Hollatz (CB Breogán/ESP, 21 avril 2001, meneur, 191 cm, 9 sélec. )\n\n– David Kramer (Basketball Löwen Braunschweig, 14 janvier 1997, arrière, 197 cm, 7 sélec.)\n\n– Leon Scratches (Telekom Baskets Bonn), 4 février 1997, centre, 212 cm, 7 sélec.)\n\n– Maodo Lo (ALBA BERLIN, 31.12.1992, meneur, 191 cm, 68 sélec.)\n\n– Andreas Obst (FC Bayern Munich, 13 juillet 1996, arrière, 191 cm, 38 sélec.)\n\n– Kenneth Ogbe (EWE Baskets Oldenburg, 16/11/1994, arrière-ailier, 198 cm, 6 sélec.)\n\n– Dennis Schröder (Agent Libre, 15/09/1993, meneur, 188 cm, 51 sélec.)\n\n– Christian Sengfelder (Brose Bamberg, 28 février 1995, ailier, 205 cm, 14 sélec.)\n\n– Daniel Theis (Indiana Pacers/USA, 4 avril 1992, ailier-centre, 204 cm, 44 sélec.)\n\n– Johannes Thiemann (ALBA BERLIN, 9 février 1994, ailier-centre, 205 cm, 54 sélec.)\n\n– Johannes Voigtmann (CSKA Moscou/RUS, 30/09/1992, centre, 211 cm, 78 sélec.)\n\n– Franz Wagner (Orlando Magic/USA, 27 août 2001, arrière/ailier, 206 cm, 0 sélec)\n\n– Moritz Wagner (Orlando Magic/USA, 26 avril 1997, Ailier/Centre, 211 cm, 14 sélec.)\n\n– Jonas Wohlfarth-Bottermann (Hamburg Towers, 20.02.1990, centre, 208 cm, 8 sélec.)\n\nL’Allemagne accueillera le groupe B du tour préliminaire de l’EuroBasket, à Cologne. Ses adversaires seront la France, la Bosnie-Herzégovine, la Lituanie, la Slovénie et la Hongrie du 1er au 7 septembre.\n\nAu préalable, fin août, l’Allemagne se rendra en Suède et accueillera la Slovénie pour les qualifications à la Coupe du monde 2023.\n\nPhoto : Moritz Wagner (NBA)
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Goran Dragic : «La Grèce, la Serbie et la France sont les favoris de l’EuroBasket... avec la Slovénie»
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Pour sportal.blic.rs, le meneur slovène des Chicago Bulls, Goran Dragic (1,90 m, 36 ans), a donné ses favoris pour l’EuroBasket et avoué qu’il ne sait toujours pas s’il sera de la partie.\n\n« La Grèce, la Serbie et la France sont les favoris. Je dois aussi dire la Slovénie, car nous avons une bonne équipe. Cependant, étant donné la façon dont le basket est joué maintenant, il n’y a pas d’adversaires faciles, tout le monde va bien. L’Eurobasket est plus difficile que la Coupe du monde ou les Jeux olympiques, donc ce sera intéressant. »\n\nLe retour de Goran Dragic, il y a quelques jours, sous le maillot national sera t-il un one shot ?\n\n« Il y a une envie de revenir. Je suis revenu après cinq ans (pour les qualifications à la Coupe du monde), je me sentais un peu bizarre, surtout jouer devant nos fans. Ce qui m’a rendu heureux, c’est que ce n’était pas un match d’adieu, mais un match officiel et nous avons gagné. C’était magnifique, dans une salle pleine. Maintenant, il y a de la pression pour jouer à l’Eurobasket, mais nous allons voir ce qui se passe. Je dois d’abord régler quelques affaires personnelles, je ne sais pas ce que je vais faire ».\n\nPhoto : FIBA
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Retro Spécial Limoges – Don Collins : «J’ai traversé un grave, un long problème de drogue»
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D’abord il y a un masque, un visage dur, fermé, et le regard presque hostile. Celui de Don Collins. Ensuite il y a un joueur et ce jeu âpre, sans concession, terriblement efficace mais si tranchant... Comme un diamant. Restait à trouver l’homme. Le diamant avait plusieurs facettes. Don Collins, c’est aussi une vie, le souvenir d’une errance.. La drogue, le mal, souffrir, s’en sortir.. Don Collins a parlé. Vraiment. Avec le cœur au bord des mots.\n\nCette semaine, place à quatre joueurs américains, qui ont fait la gloire du Limoges CSP dans les années 80-90 et dont Liliane Trévisan avait brossé le portrait à l’époque pour le mensuel Maxi-Basket. Clarence Kea (lundi), Michael Brooks (mardi), Don Collins (mercredi) et Michael Young (jeudi).\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nM-B: On n’a pas beaucoup vu Don Collins s’exprimer dans la presse nationale. C’était quand la dernière fois ?\n\nD.C.: Ça remonte à l’année dernière. Je parle beaucoup avec Jacques, un journaliste de Limoges (NDLR: Jacques Deglane, notre sémillant confrère du « Populaire du Centre »), mais une interview dans ce style, ça ne m’est pas souvent arrivé. La dernière fois, ça fait un moment. Ça devait être il y a un an, quelque chose comme ça.\n\nM-B: Ah oui, et c’était pour « Le sport ». Tu avais même déclaré à cette occasion que c’était ta dernière interview. Pourquoi cette drôle de réaction ?\n\nD.C.: Ah....... Eh bien... Je ne me sentais pas « apprécié », je me sentais... C’était ma première saison, et j’avais démarré doucement, c’est vrai. Mais au cours de la saison, j’étais devenu de plus en plus fort, l’équipe aussi. Et finalement, on a tout gagné, mais personne n’a semblé remarquer particulièrement ma contribution. On parlait toujours de l’équipe, essentiellement, ou de certains joueurs de l’équipe, mais on ne s’attardait pas vraiment sur ce que j’étais, ce que j’apportais. Alors, j’étais un peu, comment dire amer ou.... jaloux, oui, c’est ça, j’étais jaloux.\n\nM-B: A ce point là ? Tu aimes tant que ça que les médias s’intéressent à toi ? Tu as besoin de ça ?\n\nD.C.: Non, ce n’est pas vraiment ce dont j’ ai besoin. Mais c’était ma première année en France, et je ne pense pas qu’il y ait eu beaucoup de joueurs qui au cours de leur première saison aient fait ce que j’ai fait, ou eu la chance, si tu préfères, de réussir ce que j’ai réussi avec Limoges cette année là. Alors, on aurait peut-être du mal à donner des interviews. Ça compte aussi...\n\nM-B: Tu penses donc que c’était une lacune que « Maxi-Basket » n’ait rien fait sur toi l’an dernier?\n\nD.C.: (hésitation amusée..) Ah... Oui, je pense... Enfin, non... Non je dirai plutôt que j’ai été déçu. Parce que c’est quand même le premier magazine de basket en France, tout le monde lit Maxi-Basket. Mais c’était juste une déception, rien de personnel contre Maxi-Basket...\n\nM-B: Et aux États-Unis, tu avais de bonnes relations avec la presse?\n\nD.C.: Oh oui, j’aime bien le contact avec les journalistes. Et aux States, j’avais pas mal d’amis journalistes. J’aime parler. On a trop souvent tendance à croire que certains joueurs ne savent pas s’exprimer, en public, ou lors des interviews. Je ne pense pas faire partie de ceux-là. Et aux Etats-Unis, j’avais plutôt souvent bonne presse.\n\nM-B: Le problème avec toi, c’est que, quand on ne te connaît pas, et qu’on te regarde, on voit quelqu’un avec un visage impassible, fermé, presque antipathique, tellement tu as toujours l’air taciturne, très froid, très distant. Il se dégage quelque chose de dur de ta personne. Ça ne facilite pas forcément le contact. Tu en es conscient?\n\nD.C.: Bien sûr, je m’en rends compte. Mais tu sais, mes amis, les gens qui sont très proches de moi te diront que c’est pas du tout ça. Ils m’apprécient énormément aussi parce que je suis quelqu’un d’amusant. Mais généralement, en public, je suis quelqu’un de sérieux, et la plupart du temps c’est vrai que j’ai l’air plutôt... grave. Mais j’adore m’amuser, jouer, plaisanter. Sauf quand je joue. Sur le terrain c’est toujours le sérieux d’abord.\n\nM-B: Mais on peut être sérieux sans avoir l’air dur. Toi, on n’a pas envie d’aller te déranger quand on te voit. On a l’impression que tu préfères rester à l’écart, seul. C’est parce que tu te méfies des autres? Ou Don Collins serait-il un loup solitaire ?\n\nD.C: (sourire de protestation...) Non, non... Je ne suis pas un solitaire. Je suis un peu... singulier dans la mesure où je ne cherche pas vraiment à me lier avec beaucoup de gens. La plupart du temps, je reste avec des gens de mon équipe, comme Michael (Brooks) et Ken (Dancy). C’est vrai qu’on ne me verra pas souvent rechercher la compagnie d’autres personnes. Ah, les gens. C’est pas si facile que ça. Ça me fait penser à Robert Parish ; tout le monde dit qu’il n’est pas drôle, ne sourit pas, ne plaisante jamais. A peu près comme moi. Mais c’est un type marrant aussi, je peux te l’assurer, parce que je le connais bien personnellement, et ce n’est pas le... « mec au cœur froid » qu’on voudrait qu’il soit. Quant à moi, je ne me sens ni gêné, ni perturbé dans mes relations avec les autres. Aucun problème de communication.\n\nM-B: C’est vrai que pour avoir parlé de toi avec des gens qui l’avaient connu et apprécié, j’ai toujours entendu dire que tu étais quelqu’un de charmant, de sympa...\n\nD.C.: Oh, j’essaye en tout cas. Tu sais, je mets un point d’honneur à traiter les autres comme j’aimerais qu’on me traite. Alors, je ne suis certainement pas le mec le plus sensible du monde, mais... j’ai appris depuis que je suis arrivé en France à être sympathique... (Ca le fait franchement marrer... Et c’est quelque chose d’appréciable de voir rire Don Collins.)\n\nM-B : Bien, alors comme tu m’es sympathique, je te laisse le choix : on continue de parler de l’homme, de sa vie ou plutôt du joueur et de sa carrière ?\n\nD.C.: (Son visage a déjà repris une expression plus lointaine, soucieuse. Un silence, une réflexion...) Ma vie ? Oui, j’aimerais bien qu’on en parle. De certaines choses de ma vie, de ma vie privée... (Il s’arrête encore, ses mains s’agitent nerveusement. Il semble réfléchir à 100 à l’heure. Les mots ne viennent pas facilement... Silence.)\n\nM-B: Don, ce qui frappe parfois chez toi, c’est que tu as l’expression des gens qui ont souffert...\n\nD.C.: Mmmh... Je pense que... Non.. Ce que je voudrais dire, c’est que... Enfin, on ne peut pas dire que j’ai vraiment eu une enfance malheureuse, non. Ce qui m’a fait mal, très mal, c’est de devenir un adulte. Tu vois, on ne le sait pas vraiment, mais j’ai traversé un grave, un long problème de drogue... J’ai plongé dans la drogue assez tôt. Et ça a été sérieux... Je suis passé deux fois en cure de désintoxication. La première fois, quand j’ai commencé, j’avais 21 ans. La deuxième fois, quand j’ai replongé, j’en avais 23... Pourquoi ? Evidemment, pourquoi ?... (Il cherche ses mots, le visage dans une main..) Et bien c’était... c’était... Comme un défi, un autre défi... Quelque chose que je ne pouvais pas ne pas essayer. Quelque chose que je devais expérimenter moi-même. Alors je l’ai fait, et avant que je ne m’en rende compte, j’étais déjà pris dans l’engrenage, plus que je ne l’aurais voulu.\n\nM-B: Tu étais vraiment complètement accroc, alors...\n\nD.C.:.Je l’étais... Je le suis encore et je le serai sans doute toujours... Intérieurement. C’est à dire que je ne touche plus à la drogue, mais quand tu as vécu ça, tu n’oublies pas. Psychologiquement, dans ta tête, ça reste. Tu n’oublies jamais que tu as été accroc. Mais... Aujourd’hui je prends la vie comme elle vient, un jour après l’autre... C’est fou, mais... Mais depuis que je suis en France, c’est comme si je commençais juste à réaliser combien la vie peut être belle. Je me sens tellement plus tranquille maintenant. Loin du chaos et du chahut de l’Amérique. Je bosse deux à quatre heures par jour, et j’ai la chance, oui la chance, de pouvoir m’asseoir à une terrasse de café, et me laisser vivre. Juste apprécier la vie. Depuis que je suis en France, ça fait quoi, 14 mois, quelque chose comme ça... C’est fantastique pour moi. Je ne pensais pas que la vie pouvait être si plaisante. J’étais toujours tellement bousculé, ballotté... Jamais eu le temps de m’asseoir un instant, pour me dire « maintenant, relax... Ou plutôt, je n’ai jamais pris le temps... De profiter de la vie. D’être bien, d’être connu, et d’apprendre à apprécier les gens.. Ici, maintenant j’ai pas mal d’amis. Et puis...(Un nouveau silence.) Et puis, il y a une autre part importante de ma vie, où, là aussi, j’ai eu très mal. C’est quand mon père est mort l’an dernier. Ça a été terrible pour moi. Parce que... Oh, on était si proches l’un de l’autre... Mais moi, je n’étais pas là. J’étais en France. Quand je l’ai appris, on revenait de notre match à Pesaro. Et, je ne sais pas pourquoi, pendant tout le voyage retour vers Limoges, dans ma tête, quelque chose me répétait tout le temps, sans que je sache pourquoi : « Don, appelle à la maison, il faut que tu appelles à la maison. » J’ai appelé ma sœur qui a décroché. Elle m’a dit que mon père venait de mourir... Ça a été affreux. Mais j’essayais de penser que le bon côté des choses, c’est que je ne l’avais pas vu souffrir. Il avait un cancer, et la dernière image que j’avais de lui était belle : quand j’étais rentré à la maison pour Noël, il s’était levé, était resté avec nous, avait semblé si bien, et pour la première fois depuis treize ans, tous mes frères et soeurs étaient là, on était tous réunis. On avait eu un fabuleux Noël... (S’arrête, pose ses mains. Laisse passer l’émotion.) Après sa mort, ça a été une période noire pour moi. J’ai failli ne pas revenir en France. L’équipe allait bien à ce moment-là, on jouait vraiment bien... Mais je voulais rester à la maison, être avec ma famille. J’en ai parlé avec ma mère...\n\nM-B: Ton père, ta mère, on sent qu’ils ne t’ont jamais lâché...\n\nD.C.: Pendant mes problèmes de drogue, ils ne comprenaient pas. Ce qui m’arrivait leur échappait complètement. C’était un problème d’une autre génération, ça les dépassait. Mon père a été très dur. Ils m’ont fait comprendre que c’était à moi seul de prendre ma décision: où je choisissais de m’en sortir ou je tombais encore plus bas que je ne l’étais déjà. Mais ils m’ont toujours donné leur soutien. Quand on a commencé à raconter des horreurs sur moi, que les rumeurs couraient ici et là, ils ne m’ont jamais laissé tomber. Ils étaient toujours derrière moi, ne m’ont jamais accablé. Ils étaient à mon côté, à 100%.\n\nM-B: Et ta famille à toi, dans tout ça ? Parce que tu t’es marié plutôt jeune, non ?\n\nD.C. Quand je me suis marié, j’avais 17 ans. Mais ma femme et moi sommes séparés depuis trois ans, et nous sommes actuellement en instance de divorce. Et j’ai deux filles... Oh oui, deux filles superbes de 6 et 9 ans... Ça a été dur de les élever, à cause de tous ces problèmes de drogue. Mon mariage n’allait plus très bien. Et quand j’ai décidé de prendre du recul... Et bien... Il fallait que je le fasse, je veux dire, il fallait... Il fallait que je prenne une décision, tu comprends, que je fasse quelque chose... Je me droguais toujours... Ça a duré si longtemps, 4 ou 5 ans. Et, quitter mes enfants, ça m’a déchiré. Mais je pensais que c’était une question de survie pour nous tous, et puis, pour elles, le meilleur moyen d’avoir la vie que je rêvais qu’elles aient... Je DEVAIS partir... Et aujourd’hui, je pense que c’est la meilleure décision que j’ai pu prendre dans ma vie. A ce moment-là, je n’en étais pas sûr. Mais c’est à partir de ce moment que ma vie, ma carrière ont pris une autre direction. Et aujourd’hui, je me sens comme au sommet du monde. Alors qu’il y a quelques années, j’étais plus bas que terre.\n\nM-B: C’est important pour toi de parler de tout ça ?\n\nD.C.: C’est important qu’on sache par où je suis passé. Tout le monde a tendance à penser que la vie est merveilleuse pour Don Collins, il est Américain, il a joué cinq ans en NBA, il fait du bon travail en France. Mais tout ça n’a pas été facile. Ça a été une lutte, oui vraiment, une lutte de tous les instants. Pour sortir de la drogue, pour vivre loin de mes enfants, pour m’habituer à la vie européenne... Aujourd’hui, ça va mieux. Je ne parle pas encore le français, mais j’apprends. Je peux aller au restaurant, écouter et comprendre mes amis, parce qu’ils sont patients avec moi, et font l’effort de parler lentement. Et je vais commencer à suivre des cours. J’ai signé un contrat pour deux ans avec Limoges, et j’en suis heureux. Parce que c’est une forme de stabilité pour moi. J’ai une fiancée, qui travaille dans l’armée, au Japon, mais elle doit venir à Limoges dès janvier-février 89. Et c’est une bonne chose pour moi. Parce que je ne peux pas rester seul, livré à moi-même, et au basket, comme ça, tout le temps. Comme ces dernières années. Ce n’est pas une vie. J’ai besoin d’avoir quelqu’un près de moi, à la maison, quelqu’un à qui penser. Une famille. Tout ça devrait améliorer encore ma vie, et mon basket... Je serai là, elle sera là, je pourrai me concentrer uniquement sur le basket... Pour avancer dans la vie, il faut faire des sacrifices. Quand je suis parti, c’est ce que j’ai fait. Mes filles me manquent terriblement, mais je pense que maintenant tout va aller mieux. Je sais que je vais rester à Limoges. J’ai une super situation puisque je joue pour la meilleure équipe française, avec les meilleurs joueurs français. Je ne peux pas demander plus.\n\nM-B: Tu devrais donc te sentir maintenant bien dans ta tête, beaucoup plus fort ?\n\nD.C.: Depuis que j’ai signé ce contrat, oui. Parce que je sais ce que seront ces deux années à venir. Je me sens plus en sécurité. Je n’ai plus envie de faire d’erreurs, Je me sens tellement mieux maintenant qu’à la fin de la saison dernière. D’ailleurs, je voulais signer pour trois ans, mais ils ont préféré qu’on s’arrange pour deux. En tout cas, pour moi, c’est une garantie de stabilité, de sécurité. Et quand tu as ça, tout le reste n’est que détail...\n\nM-B: C’est uniquement pour ça alors que Don Collins, le meilleur Américain du championnat de France, a choisi de rester à Limoges?\n\nD.C.: En fait, j’ai eu des propositions, de Pesaro notamment, et d’une équipe israélienne. Pour certainement plus d’argent qu’ici. Mais je ne me voyais pas quitter cette situation confortable qui est la mienne. Je suis quand même un des Américains les plus payés en France, je joue avec les meilleurs joueurs. Ça rend les choses plus faciles. Quand je jouais en CBA, par exemple, j’étais une figure dominante de l’équipe, et toute la pression était sur moi, il fallait que j’apporte tout à chaque match. Ici, je peux marquer pendant un match, et le match d’après, passer, ou jouer plus en défense. Si j’étais parti ailleurs, j’aurais dû tout recommencer. Encore une fois. Je suis établi en France, et je vais avoir trente ans ce mois-ci, et je peux jouer peut-être encore cinq ou six ans. Alors pourquoi vouloir repartir encore de zéro ? Et puis, il y a la Coupe d’Europe. La seule chose dont on entend parler quand on vient en Europe. On vient pour jouer cette Coupe. D’ailleurs, ça me rend hystérique rien que d’y penser. (Mine réjouie).\n\nM-B: Pourtant, après la fabuleuse victoire de Grenoble en Coupe des Coupes, dans l’euphorie ambiante, tu as eu une réponse très dure dans les vestiaires. A quelqu’un qui te demandait ce que représentait pour toi cette coupe d’Europe, tu aurais répondu froidement : « Money »...\n\nD.C: Oui. Parce que c’est vraiment ce que ça représentait sur le moment. De l’argent, des primes importantes. C’est parce que je ne me rendais pas compte. Parce que beaucoup de choses m’échappaient alors. Quand on a gagné cette Coupe des coupes, c’était la première fois qu’une équipe française réussissait ça. Mais ça m’était complètement étranger. Je n’arrivais pas à rejoindre l’excitation générale. Pourtant, la ville était comme folle. Je me sentais juste concerné par les matches. Et au fur et à mesure qu’on avançait de plus en plus loin dans cette Coupe, jusqu’à la victoire, je voyais tout Limoges devenir de plus en plus fou. Et j’étais incapable d’apprécier cette folie. J’étais heureux sans plus, mais pas capable de goûter tout ça à sa juste valeur. Parce que je ne savais rien de tout ce que cette Coupe représentait pour tout le monde. Mais aujourd’hui, je le sens, je le sais. Et cette coupe des Champions m’excite complètement. Comme tous les joueurs de l’équipe. Les Français plus que les Américains. Parce qu’ils savent ce que c’est, c’est leur rêve à portée de la main. Tout comme je rêvais, quand j’étais en NBA de jouer les finales. Je n’ai jamais eu cette chance... Mais, maintenant, je comprends leur excitation.\n\nM-B: Parlons donc de la NBA, puisqu’on y est. On a créé deux nouvelles équipes cette année. Ça aurait pu être une bonne opportunité pour toi de retenter ta chance en NBA, non?\n\nD.C.: En ce qui concerne Miami et Charlotte, non pas vraiment. Mais peut-être en ce qui concerne la nouvelle équipe qui va être créée la saison prochaine, celle de Minnesota. Il y a de fortes chances, parce que le coach de cette équipe a été notre coach à Michael et à moi, en CBA, avant qu’on vienne en France. (NDLR: Il s’agit de Bill Musselmann, CBA Coach of the Year en 88 et champion CBA en 86-87 avec les Rapid City Thrillers...). Il a déjà coaché en NBA (NDLR: aux Clevelands Cavaliers). Il est complètement branché par nous. Et je l’aime beaucoup. Michael aussi. Et Bill nous a toujours dit que s’il arrivait à avoir ce poste à Minnesota, il y aurait de la place pour Michael et moi. Mais, à y penser aujourd’hui, je me dis qu’à moins qu’ils me garantissent un contrat de trois ans à 500.000 $ par an, je préfère rester en France... Parce que, la vie en NBA... n’est pas sûre. En NBA, tu as jusqu’en février pour gagner ta place dans l’équipe. Si tu passes février, ton salaire est garanti pour le reste de l’année. Mais si tu es jeté avant février, tu perds tout. Tu n’as plus grand chose... Je ne pense plus vraiment à la NBA comme j’y pensais avant, quand je suis parti. C’est vrai, ça me traversait souvent l’esprit, je serais un menteur si je te disais le contraire... Mais aujourd’hui, ça ne m’apparait plus aussi brillant, rutilant et excitant qu’avant... Et puis le basket ici est bon. Partout où on va, les gens viennent nous voir. On est un peu comme les Lakers. Tout le monde veut voir Limoges. C’est vraiment une bonne situation... Et puis, je ne sais pas pourquoi, mais les gens veulent me voir. Et j’aime ça; les gens qui me reconnaissent partout où je vais, où je joue, qui apprécient ma façon de jouer...\n\nM-B: Tu as quand-même joué cinq années en NBA, dont quatre saisons pleines, où tu jouais vingt bonnes minutes par match, en marquant régulièrement 10-11 points. Tu en as sûrement gardé quelques souvenirs intéressants ? Pas que des impressions négatives ?\n\nD.C.: J’ai eu des difficultés en NBA, je veux dire au niveau humain aussi. Parce que j’étais quelqu’un de carré, de franc. J’avais mon franc-parler, et on n’aimait pas ça. Mais c’était ma seule façon d’être moi... Ça n’a pas toujours bien passé. Mais je crois que mes moments les plus mémorables, je les ai vécus pendant ma première année avec Washington. Je suis arrivé l’année où Wes Unseld se retirait. Mais j’ai joué avec Unseld, Elvin Hayes, Bobby Dandrige, Austin Carr, Kevin Grevey, Mitch Kupchak. C’était quand même une équipe de valeurs sûres, et j’en faisais partie. Je veux dire, je jouais... Je n’étais pas seulement là, à occuper une place...Je jouais avec eux, vraiment. Et c’était quelque chose d’avoir contribué comme ça à la dernière saison de Wes Unseld... Oui, ça fait partie des meilleurs moments dont je me rappelle en NBA. C’était grand, c’était fantastique.\n\nM.B : Et puis, après quatre saisons bien remplies, à Washington puis Golden State, à partir de 81, il y a une méchante chute dans ta carrière. Tu ne joues presque plus en NBA, et on te retrouve dans plusieurs équipes de CBA... Toujours la drogue?\n\nD.C.: En fait, quand j’ai commencé à arrêter de jouer en NBA, c’était effectivement dû aux conséquences de mes problèmes de drogue. Ça a beaucoup influé. Mon tempérament aussi. J’avais du mal à réaliser ma transition vers l’âge adulte. C’était très dur pour moi, et je n’appréciais même pas vraiment ma chance d’être en NBA. Je ne considérais pas ça comme mon travail, mon métier. Non je voyais ça comme des vacances, tout ce que je cherchais c’était m’amuser, me faire plaisir tout le temps. Sur le terrain je jouais bien, mais en dehors, je menais une vie détraquée. Ça m’a pris toutes ces années où je ne jouais plus en NBA pour réaliser ce que j’avais fait. Comme si la seule façon d’être conscient de ce que tu fais, c’est de faire tes propres erreurs et de prendre, après, tes décisions toi-même.\n\nC’est ce que j’ai fait. Sans que personne ne m’aide, ou me conseille.... Tu dois apprendre les choses par toi-même. C’est ce que j’ai fait. Mais j’ai choisi le chemin le plus dur. Aujourd’hui je n’ai pas de regrets. Aucun. Et, même si je le pouvais, je pense que je ne changerais rien à ce que j’ai vécu. J’ai tellement appris... La plupart des gars qui ont suivi le même chemin que moi à l’époque n’ont plus aucune place dans le basket aujourd’hui... Et j’ai fait tellement de trucs insensés. Ils sont tombés très bas... J’ai été béni. Puis j’ai eu de la chance... Je le sais maintenant, et je m’en rends compte quand je pense à eux. Parce qu’ils n’ont pas su reconnaître leurs erreurs...\n\nM-B: Tu as quand même joué pour 9 équipes en 7 ans de carrière aux States. Ça n’était peut-être pas sans rapport avec ton instabilité personnelle?\n\nD.C.: Pas vraiment... Enfin, disons plutôt qu’en NBA, la plupart du temps quand je changeais d’équipe, c’est parce que le « management » pensait que ce serait une bonne chose pour l’équipe. Pas forcément pour moi, pour mes problèmes. Non, pour l’équipe. C’était juste du business... Et en CBA, quand j’ai été vendu de Baltimore à Tampa Bay, c’est une des meilleures choses qui soient arrivées dans ma carrière. Parce qu’à Baltimore, on avait du mal à être payé, les chèques arrivaient tard, ou même n’arrivaient pas. Et je m’en suis plaint ouvertement dans la presse, je suis allé voir les journalistes et leur ait expliqué d’où venaient tous les problèmes de Baltimore. Au club, ils n’ont pas apprécié, parce qu’ils essayaient depuis un bout de temps de dissimuler leurs problèmes financiers et de garder le secret... C’était l’année du All-Star game, où je devais jouer avec les All-Stars contre Tampa Bay. Quand je suis arrivé pour le match, on m’a appris que finalement je jouerai, mais avec Tampa Bay, contre les All Stars... Parce qu’entre-temps j’avais été vendu... (Nouveau sourire amusé... Et NDLR: c’est au cours de ce All-Star Game que Don Collins sera élu MVP. Amusant, non?) C’était une bonne affaire pour moi, puisque c’est là que j’ai rencontré Musselmann. Il a été le premier coach depuis longtemps à me dire qu’il croyait en moi. Il a fait tourner ma carrière, parce qu’il a eu confiance en moi. En NBA, je n’ai jamais vraiment eu la chance d’exprimer mon vrai talent. Ils pensaient que je n’étais pas un bon shooteur. Alors ils ne me laissaient pas shooter. On me demandait de jouer à l’intérieur. Alors que ma place est dans le champ, pour courir, jouer la contre attaque ou le un-contre-un. Musselmann m’a donné cette opportunité. Et mon jeu s’est amélioré, à tous les niveaux. Je jouais en défense aussi. J’avais une chance d’être enfin moi-même, et c’était bon.\n\nM-B: Tout de même, ça n’a pas dû être évident de passer du rôle d’un joueur à temps plein en NBA, à celui.. d’intérimaire qu’on prend pour boucher un trou sur 10 jours ? Comme tu l’as fait à Milwaukee !\n\nD.C.: Ça a été un sale moment à passer. Quand Washington m’a lâché la première fois, ça a été une grosse dépression. J’ai voulu abandonner le basket, je me suis réfugié encore dans la drogue. Puis il y a eu Golden State, en Californie. Ca semblait reparti. Et eux m’ont lâché alors que j’avais fait une bonne saison. C’était l’enfer... Mais je me disais que les choses ne pouvaient que s’arranger. C’est ce qui s’est passé. Je suis venu à Limoges. Tu sais, il y a encore des gens chez moi qui disent: « Don Collins ? C’est pas possible... Comment est-ce qu’il peut encore jouer au basket ? »\n\nM-B: Limoges justement, comment y es-tu arrivé?\n\nD.C: Quand je jouais à Tampa, après qu’on ait gagné le championnat, Didier Rose est venu me voir. Mais à ce moment, il ne parlait pas un mot d’anglais. (Là, bruyante interruption de séance. Le temps que Don rappelle au calme Earnie, un jeune chiot chow-chow de 3 mois qui batifole dans la pièce. Nouvel éclat de rire...) Et il a essayé de m’expliquer que je pouvais me faire des centaines de milliers de dollars en France. Mais je me disais qu’il n’était pas trop crédible. Il est revenu l’année d’après. Il parlait à peine mieux, et il avait un interprète. Et il m’a dit les mêmes choses. Et moi je me disais: « Mmmh... ce type... je sais pas trop... J’y croyais pas vraiment.... » Et ma dernière année de CBA, il est revenu. Seul cette fois. Et on a pu enfin se parler. Lentement, mais on se comprenait à peu près. Je me suis dit que j’avais gagné deux titres de CBA, été meilleur marqueur de la ligue pendant mes trois saisons, et élu MVP. Il n’y avait plus grand chose que je puisse encore faire ici. Je me suis dit « Don, tente ta chance maintenant »... Et j’ai signé avec lui. Je suis venu visiter Limoges à l’occasion du premier All-Star Game. J’ai rencontré Clarence, et les autres. Ils m’ont demandé ensuite de jouer un match amical avec l’équipe, parce qu’ils n’avaient pas vu de cassette sur moi... OK. Je joue, et je marque 48 points. Mais ça ne suffisait pas. Ils ont voulu que j’en joue un autre. OK. Je joue encore, et j’ai dû marquer 50-52 points. Je leur ai dit: « bon, je suis prêt à signer maintenant, qu’est-ce qu’on attend? »... Ils n’étaient pas vraiment décidés. Alors je leur ai dit que je ne jouerai pas un match de plus, et que j’étais prêt à repartir aux Etats-Unis le lendemain. Que j’étais juste venu pour signer, et rien d’autre. Ils ont appelé le président, et ils m’ont finalement fait signer.\n\nM-B: Et puis tes débuts n’ont pas été évidents...\n\nD.C.: J’avais très peur de revenir. Et puis finalement, ça n’a pas été aussi mauvais que je le craignais. La plupart de mes coéquipiers parlaient bien l’anglais, et ça a rendu mon adaptation beaucoup plus facile. Alors je me suis battu au début pour que les gens m’aiment, qu’ils m’apprécient. Au lieu de jouer mon basket comme j’en avais l’habitude, j’essayais de tout faire bien, de ne faire aucune erreur, et... je faisais tout de travers. Finalement, après 3 ou 4 matches, je me suis dit « Don, joue ton basket comme tu sais. S’ils n’apprécient pas, et bien, tu n’auras qu’à rentrer à la maison.... » Et tout s’est remis en place, j’ai trouvé ma place dans l’équipe, et on a gagné...\n\nM-B: Tout gagné, oui. Même le titre de meilleur Américain du championnat. Penses-tu réellement être aujourd’hui le meilleur Américain en France?\n\nD.C.: Non, plus aujourd’hui. Je le serai probablement encore, mais actuellement il y en a quelques autres qui jouent un peu mieux que moi. Ne serait-ce que Michael (Brooks). Il est plus consistant, plus important. Mais je pense aussi que mon rôle dans l’équipe a changé cette année, par rapport à la saison passée. Et je commence à m’adapter à ma nouvelle situation. Je n’ai pas besoin de marquer autant de points cette saison, je ne suis plus le facteur dominant de l’équipe. Mais, parce que je l’étais la saison passée, aujourd’hui, tout le monde est sur moi. Ça facilite les choses pour mes coéquipiers, mais il a fallu que j’adapte mon jeu, et ça a pris quelques semaines pour que je m’y fasse.\n\nM-B: Justement, c’était pas plus confortable pour toi de jouer avec un centre comme Clarence Kea, un poste 5, qui était plus ton complément, plutôt qu’avec un joueur type Brooks, dont le style de jeu ressemble pas mal au tien ?\n\nD.C.: Pas vraiment. Clarence est un super joueur, en plus on est vraiment bons amis, et c’est un joueur que je respecte. Mais Michael fait tellement plus de choses que Clarence. Il prend autant de rebonds que lui et...\n\nM.B: Oui, mais tout de même, Michael Brooks aime beaucoup la balle, Ostrowski aussi, Don Collins également... Il y a tout de même beaucoup de joueurs qui demandent la balle cette saison..\n\nD.C.: Oui... Mais Michael donc, prend des rebonds, va au contre, à l’interception, et joue la contre-attaque... Il est plus grand aussi. Et l’équipe avait besoin de grandir, en vue de la coupe d’Europe. Et puis Michael s’extériorise plus que Clarence. En dehors du terrain aussi. Je veux dire, les gens aimaient bien Clarence. Mais ils aiment aussi Michael. Avec une différence. Parce que Michael aime les gens quand il est sur le terrain, mais aussi en dehors. Il s’est adapté à la façon de vivre française.\n\nM-B: Michael Brooks et toi, vous avez joué ensemble, vous êtes super copains.. Mais est-ce qu’on t’a demandé ton avis, quand il a été question de trouver le nouvel Américain du CSP?\n\nD.C.: Non. C’est étonnant, mais non. Ils m’ont juste appelé au Japon pour me dire qu’ils l’avaient fait signer. J’étais très surpris, parce que je savais qu’ils étaient sur Dan Gay quand je suis parti. J’ai demandé Michael Brooks, « le » Michael Brooks ? C’était une sacrée nouvelle pour moi. Parce que c’est toujours bien de jouer avec quelqu’un que tu connais, avec qui tu as déjà joué. Et, en plus c’est vrai qu’on est très proches, vraiment très amis. Alors je pense que ça rend cette saison plus... excitante pour moi. Je savais qui était Clarence, mais je ne le connaissais pas vraiment quand je suis arrivé. On a appris à être amis, avec le temps. Et il me manque parfois, parce qu’on a eu de bons moments... Mais avec Michael, c’est différent. On se connait déjà tellement mieux.\n\nM-B: Mais tout de même, tu n’aurais pas aimé donné ton avis, AVANT qu’on décide du choix du deuxième Américain ?\n\nD.C.: Et bien... On en avait parlé avant que je quitte Limoges. Je ne voyais personne. Je leur ai dit, pour être honnête, que j’aimerai bien continuer avec Clarence. On gagnait, on jouait bien. C’est aussi pour ça que les Lakers vont si bien: parce qu’ils ne changent pas leur équipe. Le changement a été une surprise pour moi. Mais au fond, pour l’instant, ce n’est pas une mauvaise chose. En championnat, on est dans la même position que l’année dernière à cette époque. C’est quand on va commencer en Coupe d’Europe qu’on verra si la différence est vraiment grande. Tout le monde dit que cette Coupe sera plus difficile. Mais j’ai confiance dans notre équipe, même sans savoir exactement la valeur des autres. Mais si on joue sur notre valeur propre, je nous vois sans problème dans le Final Four.\n\nM-B: Tu penses donc que l’équipe est plus forte cette saison ?\n\nD.C.:... Oui, je pense. Mais ça prendra encore du temps pour qu’on soit complètement ensemble. En tout cas, on sera une super équipe de contre-attaque. Simplement, en ce qui concerne le championnat, il faut bien dire qu’il est plus équilibré cette année. Il y a le Racing, Villeurbanne qui pour l’instant joue bien, Cholet qui malheureusement va perdre beaucoup avec Austin, Monaco aussi... Ce qui fera aussi la différence, c’est qu’à Limoges, on est neuf à être forts.\n\nM-B: Et le basket français, ça te fait quelle impression ?\n\nD.C.: Je l’ai trouvé plus physique qu’on me l’avait dit. Ça pousse pas mal, ça serre pas mal, et ça court quand même. Mais j’aime ça, courir. C’est excitant pour moi de jouer en France. Quand je suis venu, c’était pour l’argent..\n\nM-B: C’est un secret de savoir combien tu gagnes à Limoges?\n\nD.C.: Non. J’ai une salaire de base de 150 000 $, qui n’inclut pas les primes. Mais maintenant je reste pour le basket. Il y a certains talents chez les joueurs français. Je les ai trouvés meilleurs que ce que j’attendais. Mais j’ai beau jeu de donner ce genre d’opinion, vu que je joue avec les meilleurs. Je dirai juste que je les trouve un peu... fragiles. Ils ont toujours de petites blessures, de petits trucs qui ne vont pas... Mais en tout cas ici à Limoges, ils s’entraînent dur...\n\nM-B: Puisqu’on parle de dureté, parlons un peu de ton jeu. Tu affectionnes visiblement le jeu âpre, tu es plutôt un joueur rude dans ton style...\n\nD.C.: Et bien... Tu sais, j’ai un frère aîné, qui était à l’université quand j’étais encore en high-school. Quand il avait du temps libre, il venait à la maison, et on avait l’habitude de se faire des petits matches. A cette époque, j’étais un des meilleurs joueurs de high-school, et lui quand il jouait contre moi, il me pressait comme un fou, et il ne me laissait aucun répit, jusqu’à ce qu’il me batte... Quand je lui demandais: « Hey, mais pourquoi tu joues aussi dur? ». Iil répondait juste: « Quand on est chacun d’un côté de la ligne, tu n’es plus mon frère. Juste mon adversaire.. Et ça m’est resté. Sur le terrain, je n’ai plus d’amis...\n\nM-B: Ca se voit. Tu adores le basket agressif, le corps à corps...\n\nD.C.: Oui. Et j’aime jouer physique. Je ne suis pas un joueur physiquement costaud, impressionnant, mais je suis plus fort qu’on ne pourrait le croire...\n\nM-B: Tu es carrément un joueur agressif, non?\n\nD.C.: Oui, je pense que c’est vrai.\n\nM-B: Parce que je me souviens t’avoir vu réagir plutôt violemment dans certaines situations, notamment lors du tournoi des As, où tu as eu un accrochage avec Mustapha N’Doye, puis à Mulhouse où tu as eu un très vilain geste sur Philip Szanyiel. C’est dans ton tempérament de faire le coup de poing comme ça ?\n\nD.C.: Non, tout de même pas. Mais à Mulhouse, un de mes coéquipiers (NDLR: en l’occurrence Stéphane Ostrowski) avait des problèmes. Je vis avec lui, je joue avec lui, je devais l’aider. On n’a pas forcément les mêmes conceptions en dehors du terrain, mais sur le terrain, on ne fait qu’ un. Si un se bat, les autres se battent. J’ai été élevé comme ça.\n\nM-B: Visiblement, tu n’as aucun regret...\n\nD.C.: Non... Si ça devait arriver encore une fois, je referai la même chose. C’est un gars de mon équipe, et c’est tout ce qui compte. Et Stéphane était vraiment en difficulté ce jour-là... Oui, je le ferai encore s’il fallait. Je ne cherche pas la bagarre, mais si elle éclate, je ne me défile pas.\n\nM-B: D’accord. Mais à Mulhouse tu aurais dû être sanctionné pour ce genre d’agression. Or, les arbitres ne t’ont rien dit. Tu ne penses pas être un peu... protégé ?\n\nD.C.: Oh non... Non. A Mulhouse, Stéphane était blessé, il saignait et a été obligé de sortir... C’est la seule raison je pense pour laquelle les arbitres ne m’ont pas sanctionné. S’il était resté sur le terrain, je pense qu’ils m’auraient sorti.\n\nM-B: ... Oui. Enfin, quand tu joues, tu n’as pas peur de l’appuyer sur ton adversaire quand tu shootes. C’est souvent limite, mais en général, tu t’en tires souvent bien avec les arbitres...\n\nD.C: (Monumental et franc éclat de rire...) Hey... Mais de quel côté tu es ?... Surement que les défenseurs ne sont pas toujours en bonne position... Non, sincèrement, je ne pense pas être protégé. Je prends pas mal de coups aussi, et ça, on ne siffle pas toujours non plus. Si je devais tirer tous les lancers francs qu’on me doit, je serais le premier du championnat..\n\nM-R : Bon. Mais indépendamment de tout ca, tu dois bien te rendre compte que dans le basket français, Limoges est considéré comme un modèle de réussite, une image de référence, LE premier club français à tous points de vue...\n\nD.C.: Et bien... Je ne sais pas vraiment comment ça se passe exactement dans les autres clubs. Mais Limoges est incontestablement un club... de classe. On y fait tout en première classe: s’organiser, se préparer, voyager, manger... Mais le secret de tout ça, c’est les victoires. GAGNER. On doit gagner pour rester en première classe. A Limoges, tout va bien, tant qu’on gagne. Quand on a perdu deux matches cette saison, on a tout de suite eu des réunions de mise au point. Quand on a perdu contre Gravelines, c’était le grand scandale, la grande disgrâce... Et il y a eu la défaite face au Racing aussi. Oui, il y a eu du remue-ménage dans la maison. Mais depuis, on est à nouveau sur les rails...\n\nM-B: Bref aujourd’hui, tout va bien à Limoges, il n’y a rien qui te dérange?\n\nD.C.: Rien dont j’ai à me plaindre... Disons juste que. Parfois je pense que le... « management » a... tendance à ... comment dire... vouloir s’occuper un peu trop du basket, alors que ce n’est pas forcément son domaine. Comment on s’entraîne, combien de temps, je ne pense pas que ce soit vraiment à eux de s’en occuper. Plutôt au coach. Michel (Gomez) contrôle bien les choses, jusqu’à un certain point.. Je n’ai jamais vraiment vécu ça avant. Je ne m’en plains pas personnellement. Ces gens travaillaient pour le CSP avant, et ils continuent aujourd’hui. Et le club marche comme ça..\n\nM-B: Pour en revenir à toi, il semblerait qu’en dehors du terrain tu sois plutôt du genre « noctambule invétéré », le style bars, boîtes...\n\nD.C.: Oui, c’est vrai. J’aime sortir. Mais il faut comprendre aussi que je ne peux pas rester assis toute la journée chez moi, à regarder la télé, et des films américains que j’ai déjà vu cent fois... Tant que je n’arrive pas en retard aux entraînements, que je bosse dur, et que je fais mon boulot, on ne peut rien me reprocher...\n\nM-B: Il parait que tu aimes beaucoup les femmes, aussi.\n\nD.C.: Hey... Je ne connais pas beaucoup d’hommes qui ne les aiment pas. Et je suis un homme. Oui, c’est vrai... Mais je pense que les femmes m’aiment beaucoup aussi... Il y a un peu des deux.\n\nM-B: Don, qu’est-ce que tu voudrais qu’il reste au juste de cette interview ?\n\nD.C.: Ce qui me paraît important, c’est que les gens aient appris à me connaître un peu mieux. A savoir que je ne suis pas... cette image mythique du type dur au cœur froid qu’on a trop souvent de moi...\n\nM-B: Et qu’est ce qui donne un sens à la vie de Don Collins aujourd’hui ?\n\nD.C.: La recherche de la paix de l’esprit. Le sens profond de la vie pour moi aujourd’hui, c’est la paix de l’esprit. Tu peux avoir l’argent, le confort matériel, si tu n’as pas l’esprit en paix, tu n’as rien.. La sérénité. Une fois que tu as atteint cette sérénité, tu as tout. Tout le reste est en plus.\n\nM-B: Et..tu penses y arriver !\n\nD.C.: Non, pas encore pour le moment. Mais j’y aspire, et j’y arriverai... Peut-être dans 4-5 ans. Parce que je veux pouvoir en profiter, apprécier la vie. Je ne veux pas attendre d’avoir 60 ans.\n\nx\n\n[armelse]\n\nM-B: On n’a pas beaucoup vu Don Collins s’exprimer dans la presse nationale. C’était quand la dernière fois ?\n\nD.C.: Ça remonte à l’année dernière. Je parle beaucoup avec Jacques, un journaliste de Limoges (NDLR: Jacques Deglane, notre sémillant confrère du « Populaire du Centre »), mais une interview dans ce style, ça ne m’est pas souvent arrivé. La dernière fois, ça fait un moment. Ça devait être il y a un an, quelque chose comme ça.\n\nM-B: Ah oui, et c’était pour « Le sport ». Tu avais même déclaré à cette occasion que c’était ta dernière interview. Pourquoi cette drôle de réaction ?\n\nD.C.: Ah....... Eh bien... Je ne me sentais pas « apprécié », je me sentais... C’était ma première saison, et j’avais démarré doucement, c’est vrai. Mais au cours de la saison, j’étais devenu de plus en plus fort, l’équipe aussi. Et finalement, on a tout gagné, mais personne n’a semblé remarquer particulièrement ma contribution. On parlait toujours de l’équipe, essentiellement, ou de certains joueurs de l’équipe, mais on ne s’attardait pas vraiment sur ce que j’étais, ce que j’apportais. Alors, j’étais un peu, comment dire amer ou.... jaloux, oui, c’est ça, j’étais jaloux.\n\nM-B: A ce point là ? Tu aimes tant que ça que les médias s’intéressent à toi ? Tu as besoin de ça ?\n\nD.C.: Non, ce n’est pas vraiment ce dont j’ ai besoin. Mais c’était ma première année en France, et je ne pense pas qu’il y ait eu beaucoup de joueurs qui au cours de leur première saison aient fait ce que j’ai fait, ou eu la chance, si tu préfères, de réussir ce que j’ai réussi avec Limoges cette année là. Alors, on aurait peut-être du mal à donner des interviews. Ça compte aussi...\n\nM-B: Tu penses donc que c’était une lacune que « Maxi-Basket » n’ait rien fait sur toi l’an dernier?\n\nD.C.: (hésitation amusée..) Ah... Oui, je pense... Enfin, non... Non je dirai plutôt que j’ai été déçu. Parce que c’est quand même le premier magazine de basket en France, tout le monde lit Maxi-Basket. Mais c’était juste une déception, rien de personnel contre Maxi-Basket...\n\nM-B: Et aux États-Unis, tu avais de bonnes relations avec la presse?\n\nD.C.: Oh oui, j’aime bien le contact avec les journalistes. Et aux States, j’avais pas mal d’amis journalistes. J’aime parler. On a trop souvent tendance à croire que certains joueurs ne savent pas s’exprimer, en public, ou lors des interviews. Je ne pense pas faire partie de ceux-là. Et aux Etats-Unis, j’avais plutôt souvent bonne presse.\n\nM-B: Le problème avec toi, c’est que, quand on ne te connaît pas, et qu’on te regarde, on voit quelqu’un avec un visage impassible, fermé, presque antipathique, tellement tu as toujours l’air taciturne, très froid, très distant. Il se dégage quelque chose de dur de ta personne. Ça ne facilite pas forcément le contact. Tu en es conscient?\n\nD.C.: Bien sûr, je m’en rends compte. Mais tu sais, mes amis, les gens qui sont très proches de moi te diront que c’est pas du tout ça. Ils m’apprécient énormément aussi parce que je suis quelqu’un d’amusant. Mais généralement,\n\n[/arm_restrict_content]\n\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nArticle paru dans Maxi-Basket en décembre 1988.
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NextGen Hoops pour la prochaine génération de hoopers
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L’intérêt pour le basketball des jeunes augmente à travers le monde, aussi la FIBA a officiellement lancé une nouvelle chaîne de médias sociaux avec NextGen Hoops mettant en évidence le meilleur de la prochaine génération de hoopers.\n\n\n⭐THE FUTURE IS NOW ⭐\n\nFollow @nextgenhoops for the best content of the next generation of hoops stars 🔥🏀 pic.twitter.com/TszP6eAFFn\n\n— NextGen Hoops (@NextGenHoops) July 13, 2022\n\n\nNextGen Hoops by FIBA a créé des comptes sur Facebook , Instagram et Twitter et est une plateforme couvrant la scène et les événements du basket-ball pour les jeunes sur tous les continents. Menée par l’équipe des médias sociaux de la FIBA, la nouvelle chaîne a promis de respecter la barre élevée de la qualité du contenu fourni depuis longtemps par l’instance dirigeante mondiale du basket-ball.\n\n\nProud Champ x Proud Dad 🥰\n\nNBA legend Zach Randolph celebrated his daughter Mackenly, who’s now a World Champion 🤩#FIBAU17 | @usabasketball pic.twitter.com/zksp7LtQ05\n\n— NextGen Hoops (@NextGenHoops) July 18, 2022\n\n\n\nL’objectif de NextGen Hoops est de faire connaître aux fans de basket-ball toutes les histoires fascinantes, les angles intrigants, les grandes personnalités et le contenu entourant le jeu des jeunes à travers le monde – sans parler des faits saillants des meilleurs jeunes basketteurs du monde entie
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Strasbourg : Ike Udanoh à l’arrêt pour 10 à 12 semaines
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Le pivot américano nigérian Ike Udanoh (2,02 m, 32 ans) a subi une opération à la suite d’une blessure persistante survenue lors des playoffs. Celui-ci est mis au repos pour une durée de 10 à 12 semaines.\n\nBlessé lors de la série de Playoffs face à Monaco, Ike Udanoh souffrait d’une blessure au poignet gauche nécessitant du repos. Celle-ci ne s’améliorant pas, la décision a été prise de l’opérer.\n\nL’intervention chirurgicale effectuée sur le ligament de son poignet gauche s’est déroulé sans problème, mais celle-ci a pour conséquence la mise à l’arrêt du joueur. Il faudra 10 à 12 semaines à Ike Udanoh avant de pouvoir reprendre officiellement la compétition.\n\nPhoto : FIBA
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Vidéo Rétro : France-Grèce à l’EuroBasket 1991
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Retour en arrière avec ce France-Grèce datant de juin 1991, retransmis par FR3 et retrouvé par Darluque. A cet EuroBasket à Rome, l’équipe de France se classa 4e. Bien. Mais en perdant 4 matches sur 5. C’est ce qui s’appelle optimiser ses résultats !
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ASVEL : Youssoupha Fall prolonge son contrat jusqu’en 2024
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\nYoussoupha Fall (2,21 m, 27 ans) a prolongé de deux saisons son contrat pour se lier à LDLC ASVEL jusqu’en 2024.\n\nLe pivot franco-sénégalais a apporté 5,8 points (70,5% de réussite aux tirs) et 3,6 rebonds en Euroleague, et 9 points, 6,1 rebonds et 0,9 contre pour 12,8 d’évaluation en 21 minutes en playoffs pour la quête du titre de champion de France.\n\nPhoto : Infinity Nine Media
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L’Open de France 3×3 à partir de jeudi à Reims
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De jeudi 21 à samedi 23 juillet, Reims accueillera le plus grand événement français de basket 3×3, à la Porte de Mars. En parallèle des matches entre les meilleurs joueuses et joueurs du circuit français, Caisse d’Epargne, partenaire majeur de l’événement, proposera de nombreuses animations comme des initiations de 3×3, de basket freestyle, de parkour ou encore des démonstrations de breaking. L’occasion pour la banque de démontrer à nouveau les liens forts qui l’unissent avec ces sports urbains à l’approche des Jeux de Paris 2024 dont elle est partenaire Premium.\n\nLes amateurs de sensations fortes sous les paniers seront comblés ! En cette fin de semaine, Reims sera la place forte du basket 3×3. Depuis mai dernier, les meilleures équipes féminines et masculines de l’hexagone s’affrontent au fil des Open Plus de la Superleague 3×3, le circuit dédié à la discipline. Les meilleures d’entre elles ont ainsi gagné leur ticket pour l’événement final, l’Open de France.\n\nIls disputeront donc le tournoi national le plus prestigieux pendant 3 jours, de jeudi à samedi, afin de déterminer quelle sera la meilleure équipe féminine et masculine de la saison. Les matches s’annoncent particulièrement disputés avec un niveau et une densité physique et tactique plus relevés chaque année. La médaille de bronze de l’Équipe de France masculine et le titre de Championnes du Monde remporté par les joueuses de l’Équipe de France féminine il y a un mois l’ont démontré de façon éclatante. Sacrée avec les Bleues, Laëtitia Guapo ne pouvait manquer le rendez-vous rémois et sera donc présente. Cet événement se veut festif, ouvert à tous et interactif : en plus du spectacle proposé par les 32 équipes engagées, des initiations seront proposées durant tout le week-end au public.\n\nLe breaking une nouvelle fois à l’honneur\n\nComme chaque année, la finale de la Superleague 3×3 sera ponctuée par des shows de breakdance avec les meilleurs danseurs français grâce à la Caisse d’Epargne. En effet, la Caisse d’Epargne accompagne depuis 2020 le collectif Blacklist, présent à Reims avec certains de ces athlètes les plus prometteurs et membres de l’Équipe de France : Carlota Dudek (soutenue par la Caisse d’Epargne CEPAC), Kimie Alvarez et son frère Marlone (soutenus par la Caisse d’Epargne Hauts de France). Tous rêvent de participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et sont accompagnés dans leur démarche par la banque, soucieuse de les emmener au plus haut niveau.\nDes initiations seront également proposées au public, vendredi et samedi (de 11h à 12h).\n\nPar sa présence et son implication à l’Open de France 3×3, la Caisse d’Epargne poursuit une action débutée en 2019 afin de contribuer au développement et au rayonnement du basket 3×3. Soutien de la Fédération Française de Basket-Ball, partenaire Premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et des Équipes de France, la banque est présente dans tous les événements marquants de ce sport, à l’image de son implication lors de la ‘Caisse d’Epargne FIBA 3×3 Europe Cup’, les championnats d’Europe organisés à Paris l’an dernier.\n\nEn plus de fédérer et structurer le haut niveau français, la Caisse d’Epargne souhaite encourager la pratique du plus grand nombre. Elle participe ainsi au ‘Plan Infra FFBB’, une initiative visant à la rénovation ou à la construction de terrains partout en France. Ainsi, plus de 65 terrains de basket ont déjà été réalisés ou programmés. Afin de participer au mieux-vivre ensemble et de fédérer les publics, un artiste est associé à chaque projet pour réaliser le design de ces nouvelles installations. Le street-artiste L’Atlas avait ainsi participé à la décoration du tout premier terrain du ‘Plan Infra parisien’, dans le 13e arrondissement de Paris en 2021, d’autres ont suivi.\n\nDans cette volonté de renforcer les liens avec des artistes contemporains et de favoriser l’émergence de nouveaux talents, la Caisse d’Epargne a lancé un concours de création graphique en début d’année. Objectif ? Proposer à des jeunes de moins de 30 ans de renouveler l’univers graphique de la Caisse d’Epargne lié au basket 3×3. Le gagnant sera d’ailleurs révélé durant cet Open de France 3×3, samedi 21 juillet à 16h20. De quoi s’ajouter au show, sur le terrain et en dehors, et garantir à chaque spectateur trois jours riches en intensité et en émotion sportive.© Tony Voisin / FFBB© Juliette Pavy / Caisse d’Epargne\n\nProgramme Open de France 3×3 et animations de la\nCaisse d’Epargne Grand Est Europe\n\nTous les jours de 10h à 20h des jeux et distributions de goodies auront lieu sur le stand Caisse d’Epargne\n\nJeudi 21 juillet :\n13h – 22h : Tournois de qualification – terrain central et terrain annexe.\n\nVendredi 22 juillet :\n10h – 11h : Découverte du basket 3 x 3 – terrain annexe\n11h – 12h : Initiation Parkour + freestyle + breakdance – terrain annexe\n14h – 16h : Présence de la mascotte sur le stand et proche du terrain de breakdance\n15h – 22h : Phases de poule de qualification + démonstration Blacklist – terrain central.\n\nSamedi 23 juillet :\n9h – 12h : Colloque des coachs des équipes de basket 3 x 3, sur le terrain central11h – 12h : Initiation Parkour + basket freestyle + breakdance – terrain annexe\n14h – 16h – sur le stand :\n – Présence de joueuses et joueurs du Champagne Basket et de leur mascotte, pour une séance de dédicaces et distribution de leur calendrier de la saison\n – démonstration de breakdance\n14h – 22h – terrain central : \n – Phases finales du tournoi\n – Révélation, par la Caisse d’Epargne Grand Est Europe, du gagnant du concours graphique lancé avec le Centre Pompidou – Metz\n – Shows de breaking avec Blacklist\n – Remise des prix MVP\n\nPhoto : Laétitia Guapo (FIBA)
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Landerneau : Margaux Galliou-Loko fait une pause maternité, l’Américaine Jaisa Nunn arrive
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Landerneau a annoncé que Margaux Galliou-Loko manquera la prochaine saison en raison d’une maternité, et l’embauche de l’Américaine Jaisa Nunn (1,90 m, 24 ans).\n\nMargaux Galliou-Loko était arrivée à Landerneau à l’été 2021 après trois saisons à Tarbes. Elle a généré 9,8 points et 3,6 rebonds sur l’exercice précédent.\n\nJaisa Nunn est une pivot qui était la saison écoulée à Montbrison, en Ligue 2, et elle a frôlé le double double de moyenne (21,3 points à 57,8 % aux tirs et 9,6 rebonds).\n\n« Révélation en Ligue 2 l’an dernier, Jaisa viendra pour se révéler à l’étage supérieur, comme d’autres intérieures l’ont fait avant elle au LBB », est-il écrit dans le communiqué du club.\n\nIl s’agit de la sixième recrue du Landerneau Bretagne Basket après Laura Evrard (poste 1), Rennia Davis (poste 3/4), Anna Ngo Ndjock (poste 2/3), Leia Dongue (poste 4/5) et Chloé Wells (poste 2/1).
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Après quatre saisons en France, Rasheed Sulaimon prend la direction de la Turquie
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L’arrière américano-nigérian Rasheed Sulaimon (1,94m, 28 ans) jouera la saison prochaine à Beysu Konyaspor, en Turquie.\n\nSulaimon a joué pour Dijon, Boulogne-Levallois, Dijon une deuxième fois après un saut à Sagarosse, et Bourg-en-Bresse. Il était la saison dernière à 13,2 points, 3,4 points et 2,9 passes avec la JL.\n\n\n🤝 Beysu Konyaspor'umuza hoş geldin Rasheed Sulaimon!\n\nGeçtiğimiz sezon Fransa ligi takımı JL Bourg Basket'te oynayan Rasheed Sulaimon, yeni sezonda Beysu Konyaspor forması giyecek.\n\n💚 pic.twitter.com/UpMhK727ya\n\n— AYOS Konyaspor Basketbol (@konyasporbasket) July 19, 2022\n\n\nPhoto : Thomas Savoja
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Paris, Pau et Trélazé vont recevoir l’équipe de France
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La FFBB a officialisé les sites qui vont accueillir l’équipe de France dans le cadre des qualifications à la Coupe du Monde. Paris, Pau et Trélazé dans la banlieue d’Angers, sont les villes retenues.\n\nDès aujourd’hui, la plateforme de billetterie de la FFBB permet aux fans d’acheter leurs billets ou bien d’être alerté lors de l’ouverture des billetteries des prochaines rencontres : https://billetterie.ffbb.com/\n\nQualifications à la Coupe du Monde 2023 – Seconde phase – Groupe K\n\nMercredi 24 août 2022 – 20h30France – République TchèqueAccor Aréna – ParisSamedi 27 août 2022Bosnie Herzégovine – FranceVendredi 11 novembre 2022Lituanie – FranceLundi 14 novembre 2022France – Bosnie HerzégovinePau – Palais des SportsJeudi 23 février 2023République Tchèque – FranceDimanche 26 février 2023France – LituanieTrélazé – Aréna Loire\n\nPhoto : Accor Arena (FFBB)
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Le chiffre : 10M€ sur trois ans pour les droits du championnat italien
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C’est la chaîne Eleven Sports qui a obtenu, en Italie, les droits du championnat de Serie A pour la somme de 10 millions d’euros sur trois ans.\n\nEleven Sports détenait déjà au préalable les droits de l’Euroleague, de l’Eurocup et des compétitions FIBA. Un abonnement coûte 7,99 euros par mois.\n\n« Nous sommes très satisfaits du résultat obtenu, déclare le président de la LBA Umberto Gandini. Malgré la difficile période de pandémie qui a lourdement pénalisé les deux dernières saisons, grâce au grand engagement des clubs et à leurs investissements importants, nous avons doublé le valeur de la licence atteignant un total global de plus de 10 millions d’euros pour les trois prochaines années. C’est une confirmation de la valorisation de la Serie A à laquelle le groupe Eurosport Sas a contribué ces cinq dernières saisons, et je les remercie pour la compétence et la passion avec lesquelles ils nous ont suivis. »\n\nIl reste maintenant à la ligue italienne à trouver une chaîne pour diffuser des matches en clair, ce que faisait jusqu’ici la RAI.
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Monaco confirme l’arrivée de Jaron Blossomgame : «C’est une équipe incroyable !»
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L’AS Monaco a attendu plusieurs jours pour apporter une confirmation à ses recrues estivales. C’est aujourd’hui le tour de l’ailier fort américain Jaron Blossomgame (1,98m , 28 ans).\n\nCelui-ci était la saison écoulée à Ulm, en Allemagne, où il a compilé 16,2 points (41,9% à trois-points), 7,6 rebonds, et 19,8 d’évaluation en Eurocup, ce qui lui a permis d’être distingué dans la All-Eurocup First Team. Auparavant, il avait joué deux matches en NBA, ainsi qu’en G-League de 2017 à 2020, et en Israël (Ironi Nahariya) pour 18,5 points et 6,5 rebonds en moyenne.\n\n« Je savais que mon profil les intéressait », indique t-il sur le site du club à propos de son recrutement. « Mon agent était en contact avec le club et il me tenait au courant de l’avancée des discussions au fur et à mesure. J’étais donc au courant de leur intérêt tout au long de l’exercice précédent. Moi je suivais de près leur parcours en Euroleague, avec cette belle performance de n’échouer qu’à un match du Final Four. Et pour l’année à venir avec les nouvelles signatures de ces derniers jours, on voit que le club a de très grandes ambitions. Et je veux faire partie d’une équipe qui travaille sans relâche, d’un groupe qui prône la culture de la gagne, dans un environnement sain. De par mon profil assez polyvalent, je pense que ça va coordonner avec ce que Sasa Obradovic veut mettre en place, et sa philosophie du basket. Je suis très excité de faire partie de l’équipe et de jouer au plus haut niveau. »\n\nA propos de la construction de l’équipe monégasque, il commente :\n\n« C’est une équipe incroyable. Les joueurs clés ont été conservés, et les nouveaux ont un gros potentiel à apporter. Les ambitions sont clairement élevées. L’année dernière, ils sont allés au-delà de leurs espérances en gagnant le respect de l’Europe entière au terme d’une série incroyable face à l’Olympiakos. Avec ce boulot effectué par les dirigeants à l’intersaison, on sait clairement où on veut être. »\n\nhttps://www.youtube.com/watch?v=v_2e5e_mdvI&ab_channel=PowerForward
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A 95 ans, le père de Vincent Collet va assister au match France vs Pays-Bas
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Le coach de l’équipe de France, Vincent Collet, a fait ses classes à la salle Sibran de l’AL Montivilliers, un club dont son père fut un dirigeant historique, et qui sera présent à la Kindarena de Rouen pour le premier match de préparation de la saison estivale des Bleus (17h sur BeIN Sport 1).\n\nC’est à l’AL Montivilliers que Vincent Collet a remporté un titre de champion de France en minimes en 1978 et un autre en juniors en 1981. Il était dominant et c’est ainsi qu’il a rejoint ensuite le SCM Le Mans. Ce soir, il est donc de retour dans sa Normandie natale, et on attend 5 800 personnes à la Kindarena pour voir les Pays-Bas, une équipe que la France n’a pas affronté depuis 33 ans. Parmi eux, son père.\n\n« Mon papa sera là, a indiqué le natif de Sainte-Adresse, à Paris Normandie. Il est à l’Ehpad à Montivilliers, il regarde les matches à la télé mais, à 95 ans, c’est beaucoup moins fréquent qu’il puisse les voir des gradins. Sa présence me touche particulièrement. »\n\nPhoto : Vincent Collet (FIBA)
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Vidéo : La première fois avec... Evan Fournier
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Première sélection, premier dunk, premier frisson, premier point, les Bleus version 2022 se souviennent de leurs premières fois en sélection. L’occasion de tester la mémoire des internationaux et de revivre les moments qui les ont marqués avec l’Équipe de France. Aujourd’hui... Evan Fournier.\n\nImages : Dan Javourez Montage : Gaëtan Carrasset/FFBB\n\nPhoto : FIBA
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Allemagne : Dennis Schröder rêve d’une médaille aux Championnats d’Europe
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Le meneur Dennis Schröder (1,85 m, 28 ans) rêve d’une médaille avec l’équipe d’Allemagne au Championnat d’Europe et l’a fait savoir au magazine spécialisé BIG.\n\n« Si nous pouvions faire cela, ce serait vraiment fou ». Mais il se montre prudent : « même si cela semble stupide, je veux penser match par match. L’effectif est très bon, mais cela n’a rien à voir avec le fait que nous jouons bien en équipe ou pas ».\n\nLe NBAer a un mauvais souvenir en tête. Le résultat n’avait pas été au rendez-vous à la Coupe du Monde 2019 en Chine alors que là aussi le roster était de qualité.\n\n« Chacun doit connaître son rôle et apporter ce dont l’équipe a besoin pour le jeu », a t-il souligné. Lui-même est prêt à endosser un costume de leader : « vous ne pouvez pas demander quelque chose que vous ne faites pas vous-même. J’essaie toujours d’être celui qui s’entraîne le plus. C’est comme ça que je veux impliquer l’équipe. » Après la compétition, Schröder aimerait « lire dans les journaux que l’Allemagne est fière de nous ».\n\nA Cologne, l’Allemagne sera dans le groupe de la France, de la Lituanie, de la Slovénie, de la Bosnie-Herzégovine et de la Hongrie.\n\nPhoto : FIBA
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EuroBasket – Joel Parra (Espagne) : «Qu’on ait des légendes ou pas, on est toujours compétitifs»
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L’ailier Joel Parra (2,01 m, 22 ans), élu meilleur jeune joueur de la Ligue Endesa, a pour ambition d’être sélectionné dans les 12 pour l’EuroBasket, et estime que même sans les stars qui ont pris leur retraite ou qui sont actuellement blessées, l’Espagne demeure très compétitive.\n\n« Qu’on ait des légendes ou pas, au final on est des joueurs d’Espagne, et on est toujours compétitifs », a clamé le joueur de la Joventut Badalona, dans une interview à l’Agence EFE.\n\nInterrogé sur le rôle de sixième favori que la FIBA accorde à l’Espagne dans son ranking pour le prochain EuroBasket, il rétorque :\n\n« C’est juste un classement, le terrain va nous mettre à la place où nous devons être, espérons-le, qui sera plus élevée, mais nous irons toujours à la compétition comme le fait l’Espagne et nous nous battrons au maximum, avec la même ambition que chaque année. Il n’y a pas de pression, on y va avec beaucoup d’enthousiasme, il faut y aller avec le plus d’enthousiasme possible. »\n\nJoel Parra apprécie de se retrouver parmi quelques légendes du basket espagnol :\n\n« Je viens ici avec la mentalité de m’amuser le plus possible, à la fois à l’intérieur comme à l’extérieur du terrain. Je veux profiter de chaque minute que je peux, et surtout apprendre des joueurs les plus expérimentés, comme Rudy (Fernández), (Sergio) Llull, Quino (Colom), Juancho ou Willy (Hernangómez). Ce qu’on dit sur ‘la famille’ est tout à fait vrai. Dès le premier jour, les vétérans ont très bien accueilli les nouveaux, et ils essaient de faire le maximum pour que nous soyons à l’aise. »
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EuroBasket : Nikola Ivanovic (Monténégro) vers un forfait
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Une mauvaise nouvelle pour le Monténégro : Nikola Ivanovic (1,90 m, 28 ans), manquera très probablement le Championnat d’Europe et aussi les deux matches de qualification à la Coupe du Monde.\n\nLe meneur de jeu de l’Etoile Rouge de Belgrade a des problèmes avec son tendon d’Achille et suit une thérapie à Munich depuis plusieurs jours. Il ne pourra probablement pas être sur pied avant le 1er septembre, date du début du Championnat d’Europe. Ni évidemment pour les matches contre la Bosnie-Herzégovine, et trois jours plus tard, contre la Lituanie. Ces équipes sont dans le même groupe que la France.\n\nA l’EuroBasket, le Monténégro jouera dans le groupe A à Tbilissi, et ses adversaires seront la Turquie, l’Espagne, la Belgique, la Bulgarie et la Géorgie.\n\nNikola Ivanovic pointe à 11,5 points et 6,5 points en 2 matches de qualification à la Coupe du monde.\n\nPhoto : FIBA
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Euro U18 féminines : Les Françaises réussissent leur examen d’entrée face à l’Allemagne
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L’équipe de France s’est imposée à l’Allemagne lors de la 1ère journée de l’Eurobasket U18 féminines (59-42).\n\nC’est dans le troisième quart-temps (19-8) que les Bleuettes ont créé un écart irrémédiable (+16) grâce notamment à une défense agressive (15 interceptions, 24 balles perdues pour les Allemandes) et une bonne circulation de balle. Elles ont su ensuite maintenir le cap avec une quinzaine de points d’avance.\n\nLeila Lacan (15 points et 6 rebonds) et Anaëlle Dutat (9 points et 9 rebonds) ont été les Françaises les plus performantes.\n\nLa France affrontera demain, dimanche, Israël, à 20h15. La Bosnie-Herzégovine est la 4e équipe de la poule.\n\nLa boxcore est ICI.\n\nPhoto : Laura Evrard (FIBA)
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EuroBasket U18 : L’Espagne a décroché une cinquième médaille cet été
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L’Espagne s’est qualifiée pour la finale de l’EuroBasket U18 après avoir martyrisé l’attaque serbe (38-60). Elle est déjà assurée de décrocher une cinquième médaille en jeune, garçons et filles, cet été, confirmant sa nette suprématie continentale.\n\nLe pivot du Real Madrid Izan Almansa (2,07 m) a inscrit 21 des 60 points espagnols avec une grande précision (10/15 aux shoots) et en récoltant 12 rebonds. Après avoir été menée 7-12 à l’issue du premier quart-temps, l’Espagne a gagné les trois suivants. Les Serbes se sont contentés d’un pourcentage misérable aux shoots (21,1%), en raison de leur fiasco à trois-points (1/24 !). De plus, les Espagnols ont totalement sécurisé le rebond : 55-34.\n\nL’Espagne affrontera demain le vainqueur de Slovénie-Turquie.\n\nPhoto : FIBA
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Giannis Antetokounmpo (Grèce) : «Nous ne sommes pas encore prêts pour les médailles»
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La Grèce s’agite car sa mégastar Giannis Antetokounmpo (2,11 m, 27 ans) a rejoint la sélection nationale. Mais les acteurs demeurent très prudents lorsqu’on leur parle de médaille à l’EuroBasket, à commencer par l’intéressé.\n\n« Nous ne sommes pas encore devenus une équipe, » juge le nouveau coach Dimitris Itoudis. Papagiannis nous manque, il ne s’entraîne pas avec nous. Aucune conclusion ne peut être tirée. Thanasis, Giannis et Tyler (Dorsey) ont commencé à s’entraîner le 4 du mois. Le temps presse et nous avons besoin de chaque seconde. Evidemment le mot podium est quelque chose qui ne nous touche pas. Cela nous touche comme une idée ou un rêve mais nous ne sommes pas là pour rêver. »\n\nA propos de l’utilisation de Giannis Antetokounmpo, le coach grec déclare :\n\n« Il faut s’adapter à Giannis et lui à nous. Nous sommes chanceux et bénis d’avoir un athlète de classe mondiale. En même temps, nous avons beaucoup de bons athlètes dans la zone européenne qui peuvent créer par eux-mêmes. Il faut marier ces deux éléments, avec un bon espacement et une compréhension de ce que quelqu’un peut faire sur le terrain, soit Nick (Calathès) avec le ballon dans les mains, soit Giannis, Kostas, Tyler. Cela demande de la pratique, il n’y a pas de formule magique. Ici sur le terrain, replay, vidéo, correction... »\n\nMême son de cloche du côté du double MVP de la NBA (2019 et 2020) :\n\n« A en juger par l’entraînement d’hier, nous ne sommes pas encore prêts pour une médaille, mais nous avons nos chances. Peu importe ce que le monde attend, c’est ce que l’équipe attend. Dans toutes les compétitions auxquelles j’ai participé avec la Grèce, nous n’avons même pas atteint les quarts de finale. Nous ne sommes pas prêts pour les médailles ou les trophées. Nous devons créer la chimie et la bonne atmosphère. Allons-y et faisons de notre mieux. J’ai des objectifs réalistes, je dois m’améliorer. Nous avons trois semaines pour nous lier. Je m’adapterai à ce que l’équipe nationale attend de moi et non l’inverse. Notre entraîneur (Dimitris Itoudis) fait un travail incroyable et nous devons faire de notre mieux ».
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Euro U18 : La France s’impose face à la Lituanie et rêve encore de Coupe du Monde
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Pour le compte des matches de classement de l’EuroBasket, l’équipe de France U18 a écarté la Lituanie (80-60) ce samedi à Izmir (Turquie). Les Bleuets tenteront de décrocher la cinquième place demain, face à l’Israël ou l’Italie, synonyme de qualification à la prochaine Coupe du monde U19.\n\nUn match cette fois-ci contrôlé jusqu’à la fin. Face à la défense de zone lituanienne, les Bleuets ont su faire abstraction de la désillusion de jeudi en quarts de finale. Là encore, ils ont accéléré dans le second quart-temps. Alors à égalité (24-24 13′), l’équipe de France a infligé un 16-2 (40-28 19′), impulsé par Mael Hamon, déjà à dix points à la pause.\n\nÀ l’inverse du retour des vestiaires loupé contre la Slovénie, les hommes de Lamine Kebe ont su maintenir l’avantage (48-30, 23′). Avec deux dunk consécutifs de Zacharie Perrin (13 points et 6 rebonds), ils enfonçaient les Lituaniens pour définitivement tuer le match.\n\nUne victoire sans trembler afin d’achever une dernière mission : terminer cinquième de cet EuroBasket, synonyme de qualification pour la Coupe du monde U19. Il s’agit du dernier billet accessible puisque seulement cinq équipes européennes pourront s’envoler vers l’Asie l’été prochain.\n\nBoxscore U18 France / U18 Lituanie\n\nPhoto : Mael Hamon (FIBA)
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Josh Carlton, un pivot qui sort de NCAA, au Mans
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Le Mans Sarthe Basket boucle son recrutement avec la signature du pivot étatsunien Josh Carlton (2,06 m, 23 ans).\n\nTout juste sorti des rangs de l’université de Houston, dans le Texas, ce rookie va débuter sa carrière professionnelle après avoir réussi une excellente dernière année NCAA et s’être distingué lors de la summer league de Las Vegas sous les couleurs des San Antonio Spurs.\nAuparavant titulaire à UConn en sophomore et junior, il avait perdu sa place en quatrième année là-bas. Suite au covid, les étudiants pouvaient bénéficier d’une cinquième année de rab dans le cursus. Diplôme en sciences politiques en poche, Josh Carlton a joué son va-tout en transférant pour l’un des programmes les plus ambitieux et exigeants du paysage.\n\nGrand et très long, avec une envergure de 2,15 m et une toise à 2,78 m les bras levés, doté de bonnes mains pour attraper les ballons, ce féroce rebondeur offensif, défenseur attentif, est un joueur d’équipe par excellence, généreux dans l’effort, qui devrait se fondre avec succès dans le collectif voulu par le staff manceau.\n\nL’Américain(JNFL) est, avec Kenny Baptiste (JFL), Valentin Chéry (JFL), Marcus Gomis (JFL), Kaza Kajami-Keane (COT), Brynton Lemar (COT), Matt Morgan (JNFL), Williams Narace (JFL), Terry Tarpey (EUR), Tres Tinkle (JNFL) et Mathias van den Beemt (JFL), le onzième et dernier élément sous contrat professionnel avec le MSB pour la saison prochaine. Les Espoirs stagiaires Raphaël Djasrambaye (2003) et Noah Goudou-Sinha (2022, Nanterre) seront intégrés au groupe. L’international Hugo Mienandi (stagiaire, 2003) a été prêté à l’ALM Evreux (Pro B) pour y parfaire sa post-formation.\n\nDéclaration d’Elric Delord :\n\n« Contrairement aux deux dernières saisons, nous voulions un véritable poste 5, un joueur qui sert de point d’ancrage à l’intérieur tout en gardant notre marque de fabrique, à savoir de la mobilité, du rebond et un gros volume défensif. Nous voulions aussi que ce joueur soit un compétiteur, travailleur et avec un état d’esprit exemplaire. Dans un marché qui n’a jamais été aussi tendu, avec une concurrence très forte de la G-League, des pays asiatiques et de l’Australie, nous avons saisi l’opportunité d’accueillir Josh qui correspond en tout point à ce que nous souhaitions. Issu d’un programme universitaire riche, il a convaincu bon nombre d’observateurs lors de son passage réussi en Summer League. Josh a préféré nous rejoindre alors même que les Spurs l’avaient invité à leur camp de présaison et qu’il disposait d’une offre d’un club évoluant en Eurocup. Nous avons décidé de lancer un joueur à fort potentiel dans le grand bain car, comme le dit le dicton, « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». »\n\nRepères\nClubs : Connecticut (NCAA) de 2018 à 2021. Houston (NCAA) en 2022.\nStatistiques 2022 (NCAA) : 11,6pts à 62.6% aux tirs et 57.9% aux lancers-francs, 6,2rbds, 1,2ctre, 0,8pd et 14,3 d’évaluation en 38 matches (22 min/m).\nTrophées : Champion de la saison régulière et vainqueur du tournoi de la conférence AAC en 2022.\nDistinctions individuelles : Élu dans le meilleur cinq de la conférence AAC en 2022. Joueur ayant le plus progressé de la conférence AAC en 2019.\nSigne particulier : Pour sa dernière année universitaire à Houston, Josh a eu comme assistant-coach un certain Hollis Price, qui avait lui-même lancé sa carrière professionnelle au MSB en 2003-2004 à sa sortie de Oklahoma.
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EuroBasket : Domantas Sabonis et Jonas Valanciunas ont rejoint l’équipe de Lituanie
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L’équipe lituanienne est désormais au complet avec les arrivées de Domantas Sabonis (2,11 m, 26 ans) et Jonas Valanciunas (2,11 m, 30 ans).\n\nLes 16 candidats sont désormais regroupés. Jonas Valančiūnas, Domantas Sabonis, Ignas Brazdeikis et Mindaugas Kuzminskas n’ont pas disputé le premier match de préparation contre l’Estonie, que la Lituanie a remporté 84-70.\n\nL’équipe lituanienne jouera six matches de préparation supplémentaires avant deux matches comptant pour les qualifications à la Coupe du Monde (Hongrie et Monténégro) et l’EuroBasket. Dans les deux compétitions, elle se retrouve dans le même groupe que la France.\n\nJoueurClubArnas ButkeviciusZalgiris KaunasDomantas SabonisSacramento Kings (NBA)Donatas TarolisOradea CSM (Roumanie)Eigirdas ŽukauskasVilniusGytis MasiulisVilniusIgnas BrazdeikisZalgiris KaunasJonas ValančiūnasNew Orleans Pelicans(NBA)Kristupas ZemaitisLietkabelisLaurynas BirutisZalgiris KaunasLukas LekaviciusZalgiris KaunasMarius GrigonisPanathinaikos Athènes (Grèce)Martyn EchodasVilniusMindaugas KuzminskasSans clubRocher GiedraitisBaskonia Vitoria (Espagne)Rokas JokubaitisBarcelone (Espagne)Thomas DimchaZagiris Kaunas\n\nPhoto : Domantas Sabonis (FIBA)
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EuroBasket : Jusuf Nurkić (Portland Trailblazers) a rejoint la sélection de Bosnie-Herzégovine
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Après des vacances, le pivot des Portland Trail Blazers Jusuf Nurkić (2,13 m, 27 ans) a rejoint l’équipe nationale de Bosnie dans les montagnes, à Vlašić, et sera au centre de son dispositif, lors des qualifications à la Coupe du Monde et à l’EuroBasket où elle affrontera les deux fois la France.\n\nAprès avoir commencé le basket sur le tard, à 14 ans, Jusuf Nurkić a joué au Cedevita et à Zadar avant d’être drafté en 16e position par les Chicago Bulls. Depuis, il a aligné 411 matches en NBA, à Denver et Portland. Son efficacité peut se mesurer à ses stats de la saison écoulée : 15,0 points (53,5% aux tirs), et 11,1 rebonds.\n\nLes Bosniaques vont poursuivre leur préparation à Vlašić jusqu’au 11 août, date à laquelle est prévu un déplacement en Estonie, où l’équipe de l’entraîneur Adis Bećiragić disputera deux matchs amicaux.\n\nLe match de qualifications à la Coupe du Monde contre la France est programmé le 27 août.\n\nIl n’est plus fait mention pour l’instant de problèmes financiers qui remettaient en cause la participation des équipes de Bosnie-Herzégovine aux compétitions de l’été.
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Equipe de France : Un staff de 20 personnes
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L’équipe de France, c’est 12 joueurs, mais aussi un staff. Celui pour l’EuroBasket est composé de 20 personnes. Les voici avec leurs fonctions :\n\nGeneral Manager :\nBoris DIAW\nGeneral Manager adjoint :\nYann BARBITCH\nEntraîneur :\nVincent COLLET\nAssistants :\nPascal DONNADIEU\nLaurent FOIREST\nRuddy NELHOMME\nAssistant en charge de la vidéo :\nBryan GEORGE\nAssistant en charge du développement individuel :\nJoseph GOMIS\nPréparateur Physique :\nManuel LACROIX\n\nMédecin :\nGeoffrey WANDJI\nKinésithérapeutes :\nSerge KRAKOWIAK\nNicolas BARTH\nOstéopathes :\nBenoit MAHIEU\nFabrice GAUTIER\nThérapeute neuromusculaire :\nDoris MARTEL\nIntendant :\nThéo GALLOIS\nAttaché de presse :\nFabrice CANET\nResponsable des contenus :\nJulien GUERINEAU\nChargé de Communication :\nClément DANIOU\nVidéaste :\nTommy HOMBERT\n\nPhoto : FFBB
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La photo : Les frères Antetokounmpo réunis sous le maillot grec
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Giannis, Thanasis, Kostas et Alex Antetokounmpo ont été photographiés ensemble sous le maillot de la Grèce. Il est rarissime que quatre frères appartiennent ainsi à la même équipe nationale, même s’il s’agit pour l’instant d’une pré-sélection.\n\n« Heureux que nous puissions faire cela ensemble », a écrit Giannis.\n\nGiannis (2,11 m, 27 ans) est bien sûr la superstar des Milwaukee Bucks.\n\nThanasis (1,98 m, 30 ans) est son équipier aux Bucks.\n\nKostas (2,08 m, 24 ans) sort d’une saison à l’ASVEL.\n\nAlex (2,03 m, 20 ans) est en G-League, au Wisconsin Herd pour la prochaine saison.\n\nA l’EuroBasket, la Grèce est dans un groupe à Milan avec la Croatie, l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Ukraine et l’Estonie. L’équipe grecque n’a plus rien gagné dans un tournoi international depuis la médaille de bronze de l’EuroBasket 2009.
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Vidéo : Le quotidien des Bleus, Episode 2
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Alors que se profile le premier match de préparation ce week-end à Rouen, les Bleus ont bénéficié d’une semaine complète d’entraînement à Nanterre. Travail tactique « piétons » le matin, opposition l’après-midi, les Bleus ont sué sous la direction des 7 membres du staff technique.\n\nImages et montage : Tommy Hombert – Interviews : Julien Guérineau\n\nPhoto : Théo Maledon et France Ntilikina (FFBB)
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L’ailier Aaron Henry a signé à Boulogne-Levallois
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L’ailier américain Aaron Henry (1,98 m, 22 ans) s’est engagé pour les Metropolitans 92 pour la saison 2022-23.\n\nOriginaire de Louisville dans le Kentucky, Aaron Henry a joué trois ans pour Michigan State (15,4 points et 5,6 rebonds), se faisant notamment remarquer par ses qualités défensives. Il a ensuite signé un two-way contract, ce qui lui a permis d’entrer six fois sur les parquets sous le maillot des Philadelphia Sixers. Pas le temps de faire des étincelles. Par contre, il a livré 27 matches en G-League à 13,3 points (36,8% à trois-points, 4,6 rebonds et 2,5 passes.
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Les fils de LeBron James, Scottie Pippen et Penny Hardaway à Nanterre
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Des lycéens américains dont les deux fils de LeBron James, ceux de Scottie Pippen et Penny Hardaway seront présents à Nanterre, le 15 août, pour un match face à une sélection de jeunes prospects français.\n\nUne tournée intitulée AXE Euro Tour va emmener des lycéens américains du California Basket Club à Londres, le 11 août, Nanterre le 15 août, et Rome, le 18 août. Parmi eux des fils de bonnes familles : Bronny James, Bryce James, Ashtton Hardaway et Justin Pippen.\n\nFace à eux, selon les informations de BasketUSA, sera constituée une équipe par l’agence Comsport, avec Ilane Fibleuil, Bilal Coulibaly, Melvin Ajinca, Tidjane Salaun et encore Maxime Logue.\n\nL’accès à la salle pour les spectateurs se fera uniquement en prévente (11 euros). Voir ICI. Le match sera par ailleurs diffusé sur ESPN 2.\n\nPhoto : Bronny James
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6 joueurs de l’équipe de France on été faits chevaliers de l’ordre du mérite
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Evan Fournier, Guerschon Yabusele, Thomas Heurtel, Timothé Luwawu-Cabarrot, Vincent Poirier et Moustapha Fall ont été faits chevaliers de l’ordre du mérite par le président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, en raison de leur médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Tokyo.\n\nIls rejoignent Rudy Gobert, Nicolas Batum, Nando De Colo, Frank Ntilikina et Petr Cornelie qui avaient déjà été récompensés au cours de l’année. Andrew Albicy sera également fait chevalier de l’ordre du mérite.\n\nL’ordre national du mérite récompense les mérites distingués, militaires ou civils, rendus à la nation française.\n\n\nEvan Fournier, Guerschon Yabusele, Thomas Heurtel, Timothé Luwawu-Cabarrot, Vincent Poirier et Moustapha Fall ont été faits chevaliers de l'ordre du mérite par le président de la @ffbasketball, @jpsiutat, suite à leur médaille d'argent aux derniers Jeux Olympiques 👏 pic.twitter.com/4XJZHcbKqt\n\n— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) August 5, 2022\n\n\nPhoto : FIBA
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Evan Fournier est le nouveau capitaine des Bleus
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Evan Fournier, 29 ans, s’était déjà imposé à l’extérieur comme le porte-voix de l’équipe de France, notamment de par ses prises de position sur les sites des Jeux Olympiques de Paris 2024. Il en sera désormais le capitaine, et aura comme adjoint son copain de promotion Rudy Gobert, 30 ans.\n\n\nDeux leaders. Un capitaine et un vice-capitaine 🤝\n\nEvan Fournier est le nouveau capitaine des Bleus, Rudy Gobert est lui vice-capitaine 🤞#TeamFranceBasket x @EvanFourmizz x @rudygobert27 | #PassionnémentBleu pic.twitter.com/gfI8pY7N7A\n\n— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) August 5, 2022\n\n\nPhoto : FIBA
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Slovénie : Goran Dragic va jouer l’EuroBasket !
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Goran Dragić (1,91 m, 36 ans) a annoncé la nouvelle que toute la Slovénie attendait depuis si longtemps via son réseau social. Le meneur de jeu des Chicago Bulls portera à nouveau le maillot de l’équipe nationale et participera à la défense du titre de champion d’Europe conquis en 2017 .\n\n« Je suis de retour », a écrit en anglais Goran Dagic en publiant une photo de lui sous le maillot de l’équipe slovène sur ses réseaux sociaux. Ainsi, il a pris la décision que le moment n’était pas encore venu pour un dernier adieu à l’équipe nationale.\n\n« Aujourd’hui est un jour heureux », a déclaré la fédération slovène en réponse à l’annonce de celui qui avait été élu MVP de l’Euro en 2017.\n\nA l’Euro 2022, à Cologne, la Slovénie sera dans le groupe de la France, de l’Allemagne, de la Lituanie, de la Bosnie-Herzégovine et de la Hongrie.\n\n\nI’M BACK ..... 🇸🇮🇸🇮🇸🇮 #TheDragon 🐲🔥 @kzs_si @EuroBasket pic.twitter.com/ebV1VnnqM6\n\n— Goran Dragić (@Goran_Dragic) August 5, 2022\n\n\n\nHappy day today. 👇 🙌 https://t.co/nsZEdR5Wxb\n\n— Košarkarska zveza SIovenije (@kzs_si) August 5, 2022\n\n\nPhoto : FIBA
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Euroleague : Le CSKA Moscou va devant le tribunal
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Le CSKA Moscou a décidé de déposer plainte contre l’Euroleague pour son exclusion de la saison 2022-23.\n\nDécidément, il y a régulièrement des vagues en Euroleague, et celle-ci était à craindre. Le CSKA Moscou est l’une des 11 équipes-actionnaires de la compétition avec des contrats garantis en Euroleague, et n’apprécie pas du tout d’avoir été exclu de la compétition.\n\nEn mars dernier, après l’expulsion de son club en raison de l’invasion russe de l’Ukraine, le président du CSKA, Andreï Vatoutine, avait lâché : « nos avocats décideront de la manière dont nous agirons ». Il est passé aux travaux pratiques.\n\n« Le CSKA a effet fait appel devant le tribunal de Luxembourg, où est enregistrée la société ECA, qui gère l’Euroleague », a expliqué le président de l’équipe Andrei Vatoutine, propos rapportés par Eurohoops. « Nous contestons la décision de son conseil d’administration de retirer notre club du tournoi, malgré le statut d’actionnaire et titulaire d’une licence « A ». Nous pensons que la décision a été prise sans fondement légal. Nous n’avons aucune illusion sur l’hypothétique participation à la saison prochaine, également parce que la décision du tribunal prendra du temps. Il est important pour nous d’obtenir une évaluation juridique, quelle qu’elle soit. L’Euroleague est un tournoi commercial, le fait que nous n’y soyons pas nous prive d’une partie importante de nos revenus. En fait, nous sommes privés de la possibilité de percevoir des revenus d’une entreprise à la création et à la gestion de laquelle nous avons été directement impliqués.«\n\nLe verdict est attendu dans quelques jours au tribunal de Luxembourg.\n\nPhoto : Andrei Vatoutine (CSKA)
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Selon son avocat, Brittney Griner est dans un état dépressif
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L’avocat russe de Brittney Griner, Alexander Boykov, s’est exprimé auprès de l’agence TASS suite à la peine de prison de neuf ans infligée à sa cliente pour « possession et trafic de drogue. »\n\n« Je lui ai parlée après la réunion. Brittney est dans un état dépressif », a déclaré Boikov. « Nous ne sommes pas d’accord avec une peine aussi sévère. Dans la pratique judiciaire normale, en vertu de cet article, cela vaut cinq à six ans, des peines avec sursis, c’est une peine extraordinaire dans notre jurisprudence. Il est nécessaire de faire appel. »\n\nSelon l’avocat, le dépôt et l’examen de l’appel prendront jusqu’à trois mois :\n\n« En pratique, trois mois sont considérés comme normaux. Après un verdict aussi strict, il y a peu de chances de satisfaire l’appel, mais cela vaut la peine d’essayer ».\n\nTASS a par ailleurs recueilli l’avis de Vladimir Gomelski, fils du pape du basket soviétique Alexandre Gomelski, lui même ancien joueur au CSKA Moscou, coach, devenu journaliste et écrivain. Il estime que les joueurs étrangers n’ont rien à craindre de spécial en Russie.\n\n« À un moment donné, j’ai étudié attentivement le code pénal. Il y a un article qui décrit le crime commis par Greiner. Je n’ai pas été surpris du verdict, une amende d’un million de roubles pour elle n’est rien. Comme pour les joueurs américains qui sont restés en Russie, cette histoire peut effrayer les stupides et les analphabètes, mais elle ne devrait pas effrayer ceux qui savent lire. »\n\nIl ne s’agit évidemment d’un avis qui ne n’engage que M. Gomelski.
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EuroBasket U18 Féminine : Les Françaises pour perpétuer la tradition
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L’Equipe de France U18 féminine débute son Euro samedi, à Héraklion, en Grèce, avec l’ambition de faire beaucoup mieux que les garçons qui se sont arrêtés en quart-de-finale.\n\nLes U18 ont gagné neuf médailles lors des dix dernières éditions, et étant donné les performances au Challenger 2021, il n’y a pas de raison que cette génération revienne bredouille. Pourtant, comme l’on démontré les garçons, rien n’est jamais acquis.\n\n6 août à 20h15 : France-Allemagne\n\n7 août à 20h15 : France-Israël\n\n8 août à 18h00 : France-Bosnie-Herzégovine\n\n10 août : Huitième de finale; 11 août : Quart de finale ; 13 août : Demi-finale; 14 août : Finale\n\nNomPrénomNaissanceTaillePosteClubBLEINMaëlle21/04/20041792PFBB (Sapela Basket 13)CISSÉManoé08/05/20041631PFBB (Paris Basket 18)DURSUSMarine26/08/20051732PFBB (SIG)DUTATAnaëlle03/07/20041824-3USO MONDEVILLE BASKETEVRARDLaura24/09/20041661SAINT-AMAND HAINAUT BASKETLACANLeïla02/06/20041811PFBB (Rodez Basket Aveyron)LE SEYECRosanne05/03/20041975PFBB (ES Saint-Avé Basket)PERDRIAUCindy01/10/20041925UF ANGERS BASKET 49TOURÉFatoumata09/02/20041722PFBB (USM Saran)TRAOREAmina06/02/20041884PFBB (Marne-la-Vallée Basket)ZEMOURAElena21/02/20041843BASKET LATTES-MONTPELLIERZODIAJess-Mine22/12/20041925CJM BOURGES BASKET\n\nEntraîneur : Julien Egloff\nAssistants : Priscilla Roger, Kevin Brohan\n\nPhoto : Marine Dursus (FIBA)
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EuroBasket : Le naturalisé Nick Weiler-Babb renforce l’équipe d’Allemagne
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Un naturalisé de plus ! L’équipe nationale allemande voit arriver l’ailier Nick Weiler-Babb (1,97 m, 27 ans) comme renfort pour les qualifications à la Coupe du Monde et l’EuroBasket où elle sera dans le groupe de la France.\n\nSi Nick Weiler-Babb est un « naturalisé FIBA », il faut préciser que ses grands-parents maternels sont des citoyens allemands et qu’il vient de passer trois saisons en Allemagne, une à Ludwigsbourg et les deux autres au Bayern Munich. ll a d’ailleurs prolongé son contrat avec le club bavarois pour deux années supplémentaires. Le Texan était à 6,2 points et 4,2 rebonds la saison dernière en Euroleague.\n\n« Bien sûr, c’est une décision très importante, très personnelle et mûrement réfléchie que j’ai prise il y a quelque temps » a t-il déclaré après avoir reçu le certificat de naturalisation à Munich. « Je suis très reconnaissant et heureux de l’initiative de la fédération allemande et du soutien de nombreux côtés. J’ai une relation particulière avec l’Allemagne et le basket allemand et je me sens très à l’aise ici avec ma femme. Après la grande expérience avec le Bayern en Euroleague, j’ai hâte d’avoir l’opportunité de faire mes preuves au haut niveau des équipes nationales. La perspective durable avec un Championnat d’Europe en Allemagne, avec un peu de chance une Coupe du Monde, des Jeux Olympiques avec l’équipe nationale allemande et bien plus encore, ça me plaît énormément. Une période très excitante m’attend à partir de demain et j’espère que nous réussirons ensemble. »\n\n« Nick était enthousiasmé par la perspective de jouer tout de suite pour l’Allemagne. C’est une bonne chose pour nous en tant que DBB ainsi que pour lui ! C’est un gars formidable qui s’intégrera bien à l’équipe nationale. Il a joué en Allemagne pendant plusieurs années et j’ai vraiment hâte d’avoir Nick dans l’équipe », a ajouté pour sa part le coach Gordon Herbert.\n\nPhoto : Bayern