role
stringclasses
2 values
content
stringlengths
4
43k
user
Léo Westermann quitte l’Euroleague et la France pour Obradoiro, en Espagne
assistant
Monbus Obradoiro et le meneur international Leo Westermann (1,98 m, 30 ans) ont trouvé un accord pour la saison 2022-23.\n\nLéo Westermann sort d’une saison à l’AS Monaco avec en moyenne 4,9 points et 3,4 passes en 17 minutes (34 matchs) en Betclic Elite, et 4,8 points et 2,5 passes en 17 minutes (22 matchs) en Euroleague. Il a eu du mal à trouver sa place dans une équipe hyper athlétique.\n\nL’Alsacien possède à son actif dix saisons en Euroleague, avec différentes équipes : Asvel, Partizan Belgrade, FC Barcelone, Zalgiris Kaunas, CSKA Moscou, Fenerbahçe et Monaco. Il a été champion en France, Espagne, Lituanie, VTB League et Adriatic League.\n\n« Leo n’a pas besoin d’être présenté. Nous amenons un meneur avec une grande expérience au plus haut niveau européen, une connaissance du jeu et une capacité de passe, qui, nous l’espérons, nous rendra meilleurs en tant qu’équipe des deux côtés du terrain », a déclaré le directeur général du club, Jose Luis Mateo.\n\nObradoiro a terminé 15e de la saison 2021-22 de la liga Endesa avec 12 victoires et 22 défaites.
user
Vidéo : Le portrait de Anaïa Hoard, artiste-basketteuse
assistant
Anaïa Hoard, 21 ans, été choisie pour la campagne NBA Creator Series, une série d’œuvres commandées par la ligue américaine à des artistes en France, Grèce, Italie, Espagne et Royaume-Uni afin de célébrer le 75e anniversaire de la ligue en 2021-22.\n\nAnaïa est la soeur cadette de Jaylen, le joueur de NBA, qui se retrouve aux portes de l’équipe de France, et la fille de Antwon, ancien joueur professionnel, qui a fait principalement sa carrière en France, et de Katia Foucade, ancienne internationale, médaillée d’argent au championnat d’Europe de 1993.\n\nAnaïa Hoard a été elle-même championne d’Europe U16 et vice-championne du Monde U17. Elle est passée par l’INSEP et Wake Forest.\n\nChapeau l’artiste !\n\nPhoto : Evan Fournier par Anaïa Hoard
user
Vice-champion du Monde U17, Maxime Carène sera entre la 2e et la 4e division espagnole
assistant
Maxime Carène (2,08 m, 21 ans) poursuit sa carrière en Espagne. Le vice-champion du Monde U17 en 2018 va évoluer à San Sebastian, en 2e mais aussi 4e division espagnole.\n\nDepuis sa sortie de l’INSEP, Maxime Carène n’a pas encore eu l’occasion de percer, que ce soit à Limoges, à La Rochelle (N1), à Limburg (BNXT League) et à Estudiantes Madrid. Il a dû se contenter la saison dernière des équipes B de l’équipe belge puis de celle d’Estudiantes.\n\n« C’est un joueur avec des perspectives d’avenir, avec un talent physique et athlétique, » certifie le club espagnol à propos du Martiniquais.\n\n\nMAXIME CARENE LLEGA AL ACUNSA GIPUZKOA\n\n✍️ Jugador con proyección futura, talento físico y atlético llega por un año.\n\n📝 https://t.co/4XoGtipO9D\n\n👋 Ongi etorri Maxime!#AcunsaGipuzkoa pic.twitter.com/F0ycvLp8D2\n\n— Guuk Gipuzkoa Basket (@gipuzkoabasket) August 3, 2022\n
user
Préparation Eurobasket : La Belgique vainqueur en Finlande
assistant
Alors qu’elle doit désormais faire sans son retraité international, Sam Van Rossom, la Belgique s’est imposée en Finlande, 71-75.\n\nL’éphémère meneur de Pau, Manu Lecomte (1,80 m, 26 ans) est en pleine forme. Après ses 11 passes face à la Slovaquie et ses 16 points en Serbie, il en a planté 18 face aux Finlandais étant ainsi le meilleur marqueur du match.\n\nNé aux Etats-Unis, ayant grandi en Australie, Marshall Nelson (1,84 m, 28 ans) a été testé pendant 12 minutes de jeu marquant 4 points. Hans Vanwijn (Nanterre) a inscrit 8 points et Retin Obasohan (ASVEL) 6. Une victoire encourageante pour les Belges, même s’il faut signaler que Lauri Markkanen était absent côté finlandais.\n\nLa Belgique sera l’adversaire de la France le 18 août à Montpellier.\n\nPhoto : Retin Obasohan (FIBA)
user
Préparation EuroBasket : La Slovénie s’impose aux Pays-Bas avec le retour de Klemen Prepelic
assistant
Au dixième jour de préparation à l’EuroBasket, les Slovènes ont passé leur premier test, s’imposant aux Néerlandais, à Clej, 83-76.\n\nLa Slovénie a joué sans la plupart de ses meilleurs joueurs, soit les trois joueurs NBA, Luka Dončić, Goran Dragić et Vlatko Čančar, ainsi qu’Edo Murić, Zoran Dragić, et Mike Tobey. An revanche, Klemen Prepelic (1,91 m, 29 ans) a fait son retour à la compétition après une absence de plusieurs mois, en raison d’une fracture au bras gauche, marquant 11 points. La Slovénie a fait la différence dans les dix dernières minutes avec un 24-15.\n\n« Je voulais revenir le plus tôt possible, j’aurais un mois supplémentaire pour la rééducation. Le match contre le Monténégro samedi sera bien meilleur », a commenté Klemen Prepelic. « La concurrence ici est forte et je crois que les garçons ressentent la pression, donc même certains tirs à trois-points ne vont pas dans le panier. »\n\nLa Slovénie sera dans le groupe de la France à l’EuroBasket, alors que les Pays-Bas seront son adversaire dimanche à Rouen en préparation.\n\nPhoto : FIBA
user
EuroBasket : Il pourrait y avoir 11 naturalisés dont 10 d’origine américaine
assistant
Selon les calculs du quotidien As, 11 joueurs naturalisés devraient participer à l’EuroBasket.\n\nCelui-ci qui a été exposé à la lumière médiatique -et aux critiques-, c’est l’Américano-Espagnol Lorenzo Brown. Il y a 9 autres Américains naturalisés : Dee Bost (ex-Monaco et Strasbourg) avec la Bulgarie, Thad McFadden avec la Georgie, Kendrick Perry avec le Monténégro, Shane Larkin avec la Turquie, Mike Tobey avec la Slovénie, Tyler Dorsey avec la Grèce, John Petrucelli avec l’Italie, et deux autres bien connus en France, AJ Slaughter avec la Pologne et John Roberson avec la Bosnie. Ajoutons le Marocain d’origine Mohamed Kherrazi avec les Pays-Bas.\n\nBien qu’il possède également la nationalité américaine, Terry Tarpey a pu prouver à la FIBA qu’il est Français de naissance.\n\nRappelons que la Fédération Internationale autorise seulement un naturalisé par équipe nationale. Un garde-fou indispensable car certains pays n’hésiteraient pas à nourrir leur équipe nationale avec des joueurs d’origine étrangère à qui ils accordent des passeports de complaisance.\n\nPhoto : Shane Larkin (FIBA)
user
Julien Monclar (Directeur des opérations ADA Blois) : «C’est un privilège d’être là, mais le but n’est pas de prendre des photos»
assistant
L’ADA Blois va découvrir pour la première fois de son histoire la Betclic Élite. L’occasion de retrouver son Directeur des opérations, Julien Monclar, pour faire un état des lieux à l’aube de la pré-saison. En passant d’une finale de playoffs face à son frère où « il ne dormait pas bien » à la découverte de l’Élite, il évoque tous les sujets. Le tout sans langue de bois.\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nAprès cette saison historique, quel est votre état d’esprit ?\n« Nous sommes heureux de ce que nous avons pu vivre. Je répète depuis longtemps que la Betclic Élite n’est pas un pur objectif pour notre club puisque nous avons des limites que l’on connait. Pour autant, avec ce qui nous est arrivés pendant plusieurs saisons, 2018, 2020 et même 2021, le fait d’obtenir ce sésame qui n’est pas contesté, c’est une sorte de soulagement. On se dit que nous allons pouvoir vivre une aventure qui est largement méritée. Méritée cela ne veut pas dire grand chose, le sport ne fonctionne pas au mérite, disons qu’elle n’est pas usurpée. Maintenant, il se pose la question de ce que nous allons en faire sans trop de pression. »\n\nAprès vos deux échecs administratifs pour la montée, pour un centre de formation non conforme et la seconde fois en raison du Covid, aviez-vous pensé que vous étiez maudits, que le possibilité d’accéder à l’élite était passée ?\n« C’est un échec relatif je pense puisque nous avions remporté deux fois le championnat. Ce sont plutôt des victoires mais qui n’ont pas été suivies d’effet. Quand tu remportes la Pro B lors de ta deuxième saison, ce n’est pas un échec. Deux ans après, tu te relèves avec 80% de l’équipe qui change. Le Covid arrive, t’es à 19 victoires pour 4 défaites, le deuxième est à 15 victoires, ce n’est pas un échec non plus, il s’agit même d’une saison magnifique. Maudit, je ne pense pas qu’il y ait de poupée vaudou nulle part. Mais on pense à un amoncèlement d’éléments contraires. On s’y remet, la preuve est que non au final (rires). »\n\nAvez-vous pu mesurer l’effervescence dans la ville de Blois et le département du Loir-et-Cher avec cette accession ?\n« Oui, clairement. Nous avons connu des grandes joies par le passé avec le titre de N1 et la montée en 2016, le titre de Pro B en 2018. Le succès en N1 était assez fou parce qu’il y avait un véritable projet Pro B. Le club était fait pour la Pro B, construit pour et devait monter. Ce fut un véritable aboutissement. En 2018, le soir même, dieu sait que c’était une belle fête pourtant, j’avais en tête que des problèmes existaient. Je le savais mais pas les gens. Et malgré tout cela, l’effervescence a été encore plus forte. Le club a confirmé dans le temps ce qu’il pouvait faire, renforçant l’identification. Ce qui est paradoxal aussi, mais le fait d’avoir gagné à l’extérieur, le retour sur Blois, ce sont des émotions très très fortes. L’accueil que nous avons eu par nos supporters. Pour un retour de car, presque un millier de personnes nous attendait, c’était impressionnant ! On sent encore cette énergie. J’ai des commerciaux qui sont sur le terrain, qui rencontrent les partenaires, ils ressentent l’effervescence. La campagne d’abonnement a été spectaculaire aussi avec une vraie croissance. »\n\nQue racontent les premiers retours au sujet de votre campagne, justement ?\n« Sur la première campagne, nous avons déjà plus d’abonnés que l’an passé, avec une évolution tarifaire aussi. Nous sommes à plus 30 % très facilement. Dans nos données grand public, nous en espérions plus de 500. Nous les avons déjà. Se rajoute à cela les partenaires, qui seront pas loin d’un millier. La salle va être bien pleine, c’était attendu. On veut que la faiblesse relative d’une salle limitée s’inverse en effet bénéfique par le fait qu’elle soit vivante, active, mobilisée. »\n\n\n« Le basket possède un déficit de notoriété sur le très grand public »\n\nLa salle du Jeu de Paume ne risque pas alors de s’avérer trop petite (2 339 places) ? \n« Elle s’avère déjà trop petite depuis longtemps mais ce n’est plus le débat. Avant même qu’elle ne sorte, nous évoquions le fait qu’elle le soit. Ce n’est pas grave, elle ne pourra pas s’agrandir donc nous faisons avec. Bien sûr que 1 000 places en plus pour un club pro, avec nos pratiques tarifaires de petit Betclic Élite ou de belle Pro B, cela équivaut à une fourchette large entre 600 000 et 1 million d’euros par an de chiffre d’affaire en plus. Mais c’est comme ça. Nous l’avons déjà assez dit, avant même d’avoir remporté les playoffs. »\n\nQuels ont été les retours des matches diffusés sur France 3 Régions ?\n« Très fort. France 3 a été très satisfait sur la finale. Cette saison, il n’y a eu qu’un seul match de diffusé. L’an dernier, nos rencontres face à Fos-sur-Mer et Quimper ont été retransmises. Ce sont de très bons chiffres, une belle exposition. Bien sûr qu’il faut, pour un bon modèle économique dans le sport de haut niveau, une monétisation de ses droits, mais le basket possède un déficit de notoriété sur le très grand public. Le fait d’avoir un accès gratuit, que les gens puissent y accéder à travers les décrochages régionaux, c’est clairement une caisse de résonance pour valoriser le produit. Cela fait partie des initiatives prises dans le vide de la retransmission télévisuelle que nous avons vécue en 2021-2022, même si heureusement beIN est arrivé. Cette idée, bien qu’elle soit ponctuelle, elle a eu je pense son sens. »\n\nOù en sont les travaux au niveau du Centre de performance, étape cruciale dans votre développement ?\n« Nous attendions des éléments nouveaux avec les permis de construire. Nous en espérons d’autres en septembre sur le financement qui vont décider pas mal de choses. Le concept est monté, il est prêt sur le papier, maintenant il faut lever des fonds. Certains éléments sont en cours, qui ont pris un peu de temps avec le Covid, la crise des matières premières, l’inflation... Si tout est favorable, nous optons pour un début de construction en septembre. C’est juste présumer des choses. Nous sommes en wait and see mais nous avons rempli notre part du travail. »\n\nPour clore la partie accession en Betclic Élite, est-ce émotionnellement perturbant d’avoir joué une finale d’accession en Betclic Élite face à Antibes et votre frère Benjamin ?\n« (Il soupire) Non, mais j’ai conscience que l’histoire est incroyable. Une finale, c’est émotionnellement perturbant quand nous ne sommes pas joueurs. Je ne dormais pas normalement, clairement pas. Quand on est dirigeant, directeur, manager, que sais-je, que nous sommes un pas derrière, nous vivons les choses différemment. Oui, c’était chargé, mais le fait de gagner cela à Antibes, devant ma famille, mes amis très proches, mon frère en face bien sûr, dans des endroits que je connais depuis l’enfance, alors que je suis avec Blois, c’était très particulier. J’y suis retourné en vacances il y a dix jours, c’était spécial. Déjà, être en finale, c’est un privilège, ensuite il faut se surpasser pour trouver un petit truc en plus et nous l’avons fait. C’est tout le mérite des joueurs. Mais pour mon frère, tout va bien pour lui, il est content. »\n\n\n« Je trouve qu’à notre niveau, nous avons quelque chose de cohérent »\n\nPassons désormais à la saison prochaine, quelle était la priorité de votre mercato ?\n« D’essayer de mettre l’équipe au niveau, de rester dans nos moyens mais surtout de la faire progresser. Nous savons que nous sommes un petit Poucet mais la priorité était d’avoir un joueur « taulier » sur les postes arrières pour accompagner Thomas (Cornely) et Timothé (Vergiat). Thomas a fait une très belle saison. Timothé, pour sa première année chez nous, a très bien fini avec des sacrés playoffs. Je pense que nous avons trouvé les bonnes personnes. Jaime Smith revient de blessure mais c’est quelqu’un qui possède un gros parcours. On ne savait pas si nous pouvions trouver un tel joueur, qui pencherait plus sur le poste 1 ou le poste 2, sachant que nous voulions un joueur polyvalent comme Thomas et Timothé. Le second sur la ligne arrière est étranger, comme vous le savez. Nous avons eu des idées sur des jeunes joueurs français mais rien n’a suivi derrière. Jaime Smith est un taulier, Keandre Cook est un jeune joueur qui va amener beaucoup d’énergie, du talent. Il est en phase ascendante dans sa carrière puisque la Hongrie, ce n’est pas la Betclic Élite, même s’il a réalisé de très belles choses là-bas pour sa première saison en Europe. Nous sommes plutôt satisfaits sur les postes arrières. Il y a de la complémentarité et quand on ajoute au poste d’ailier Paul Rigot et Mbaye Ndiaye, je trouve qu’à notre niveau nous avons quelque chose de cohérent.\n\nNous travaillons maintenant sur le secteur intérieur. Nous avons Tyren (Johnson) qui prolonge l’aventure avec nous. C’est génial, que ce soit sur le terrain et pour l’histoire aussi. Ce sera sa sixième saison au club. Nous avons Brice Dessert qui sera en découverte de ce niveau-là, mais c’est un garçon qui va beaucoup travailler, qui possède beaucoup de potentiel d’après nous. Il nous faut encore deux joueurs plus confirmés par leur talent, leur âge. Aujourd’hui (l’entrevue a été réalisée lundi), nous allons annoncer un poste 5 (Amadou Sow). Puisque nous sommes un petit budget, ce sera un joueur rookie mais il a réalisé un parcours universitaire complet de qualité. Il nous reste encore un joueur à trouver avec un profil polyvalent 4/5. »\n\n\n🐝 AMADOU SOW 💚\n\nNous avons le plaisir d'accueillir Amadou Sow (Poste 5, 2m06, 23 ans) qui lancera sa carrière professionnelle à l'ADA ! 💚\n\nBienvenue à Blois @amadou_sow23 ! 👋\n\nLe communiqué 👉 https://t.co/NcTqjrzsbW #ADABlois #BetclicElite pic.twitter.com/cBrwuS1NeK\n\n— 🐝 ADA Blois Basket 41 (@ADABloisBasket) August 1, 2022\n\n\nEst-il simple d’avoir ce que l’on veut quand on est promu ?\n« Cet été, on découvre quelque chose. Nous sommes un petit parmi les gros. Nous étions plutôt le premier choix en Pro B par rapport aux accomplissements du club, sa notoriété. Nous avons poursuivi des pistes que n’avons pas pu finaliser, parfois sur des joueurs internationaux. Ils ont été plutôt à l’écoute, en respectant ce que l’on proposait mais nous sommes un promu avec des petits moyens. C’est aussi pour cela que nous avons été obligés de prendre notre temps. Nous ciblions un gros paquet de joueurs mais ce n’est pas attendre pour attendre. Nous avons tenté certaines choses, ce n’est pas passé, c’est ainsi. »\n\nMalgré toutes ces pistes avortées, êtes-vous satisfait de ce recrutement ?\n« Oui, nous sommes heureux de ce que nous avons mais cela prend beaucoup de temps, beaucoup d’énergie. Mais nous en avons, donc cela tombe bien. »\n\nVotre prochain joueur, qui sort de la fac (Amadou Sow), peut-on considérer cela comme un pari ?\n« Forcément, mais tout joueur est un pari. Nous se savons pas comment il va s’adapter à l’environnement, au pays, au jeu, au coach... En étant à la dix-septième masse salariale déclarée de Betclic Élite, forcément il y aura des paris. Nous pensons que le joueur qui arrive possède tous les outils pour s’exprimer en France. La question est : le fera-t-il dès sa première année ou pas ? Il progressera c’est sûr, c’est quelqu’un qui arrive avec beaucoup d’atouts. »\n\nVous évoquez la masse salariale, quels seront votre budget et votre masse salariale la saison prochaine ?\n« Notre budget sera autour des 3,5 millions et la masse salariale sportive déclarée à la LNB est un peu au-dessus du million d’euros. »\n\nNous avons évoqué les recrues mais il y a eu aussi des départs, de certains cadres d’ailleurs, quelles sont vos réactions ?\n« Si on prend la liste des départs, je mets à part les pigistes et les étrangers. Le premier est évidement Alexis (Tanghe). C’était évident que la page allait se tourner parce qu’il y avait un cycle important (NDLR : il était au club depuis trois ans). À ce stade, par rapport à l’état de nos contrats, des besoins que l’on avait, lui trouver une place qui puisse lui convenir allait être compliquée. C’est tout à fait logique qu’il soit parti (NDLR : au Stade Rochelais) et je pense qu’il le partage. Je reste un humain et émotionnellement ça me fait chier. On sait tous son histoire. C’est un gagneur exceptionnel à l’échelle de la Pro B et qui, parfois par sa faute ou parce qu’il était en fin de contrat l’année où il a fait monter son équipe, n’est pas allé à l’étage supérieur. Cela lui est arrivé plusieurs fois. Il est monté avec Bourg, il est parti, pareil avec Boulazac. Avec Roanne, il voulait rester mais il n’a pas été conservé et avec nous il savait que ce serait sa dernière année. Il ne goûte pas à la Pro A donc c’est frustrant. Il faut que l’on soit réaliste et arriver à cranter le niveau. Nous ne pouvons pas nous faire diriger par les sentiments. Mais je fais un vrai hommage à Alexis, qui a réalisé de très beaux playoffs et, si nous en sommes là, il y est pour beaucoup.\n\nOn peut faire aussi un hommage aux autres, à commencer par Lucas Hergott. Avec les joueurs français, il y a toujours un attachement particulier. Ce n’était pas une année simple pour lui, en étant de retour de blessure. Il n’a jamais rien lâché, il est toujours resté positif dans le groupe. Je suis très content qu’il ait trouvé un point de chute (Aix-Maurienne) où il pourra s’exprimer en Pro B. Je lui souhaite vraiment le meilleur. Il y a nos jeunes aussi, notamment Hugo Bequignon. Derrière ce sont les étrangers, ils n’étaient pas calibrés Pro A que ce soit Kentan, Laurence qui était blessé et Zeke. Il y a eu des départs mais on arrive quand même avec une base Cornely, Vergiat, Ndiaye, Rigot, Johnson. On rajoute Brice Dessert que nous suivons depuis très longtemps. »\n\nD’ailleurs votre nouvel intérieur a été très intéressant lors de l’EuroBasket U20 malgré la mauvaise performance globale...\n« (Il coupe) Oui, même si il a été perturbé par une blessure, un petit problème à l’ischio. C’est pour cela qu’il n’a pas disputé les deux premiers matches. Il a été un peu géré, il ne sentait pas à 100 %. Ils ont fait un résultat décevant au regard du potentiel de l’équipe mais Brice, quand je l’ai aperçu pour sa dernière saison à l’INSEP, je suis convaincu que s’il fait bien les choses, il évoluera pendant dix ans en tant que professionnel. Il a tout cela en lui. Jusqu’où ? Cela lui appartient et nous allons travailler cela ensemble. »\n\nQuel va être le projet autour de lui ? Sera-t-il déjà responsabilisé avec des minutes ?\n« Il est dans les dix joueurs, dans les quatre intérieurs même si Mbaye Ndiaye peut alterner entre 3 et 4. Clairement, l’idée est d’avoir trois joueurs qui font 4 au large, 4/5 et 5. Tyren Johnson sera le 4 au large, un 4/5 que l’on recherche et le 5 en la personne de la recrue de ce soir. Et Brice... c’est le jeune. Il commence derrière ces trois-là dans la hiérarchie des postes intérieurs mais c’est tout à fait normal. Il a 19 ans, il n’a joué qu’un tiers de saison en Pro B (Rouen). Par contre, il a tous les outils pour s’exprimer en Betclic Élite. Le coach fonctionne toujours pareil, bien sûr il existe une hiérarchie mais le mérite est là. Cela commence par le travail mis en oeuvre tous les jours pour être prêt pour les matches. Des minutes il en aura. »\n\nHalvine Dzellat-Diakeno lui aussi dispute actuellement une compétition internationale (EuroBasket U18), comment l’incorpore-t-on au projet ?\n« Il va avoir un rôle important en Espoirs. L’an passé, il disputait deux rencontres par week-end. Cette saison, il n’en jouera qu’une. Il va devoir se concentrer, il a un vrai développement physique mis en cours et basket bien sûr. C’est un garçon qui comprend pleins de choses, possède vraiment de grandes qualités. Il a eu son bac, il va avoir plus de temps pour s’entraîner avec l’équipe professionnelle. Nous avons beaucoup de chance d’avoir ces deux jeunes internationaux, qui ont un beau potentiel, chez nous. C’est super excitant, ils font partie intégrante de notre projet. »\n\nUn autre joueur de votre effectif a vécu un sacré été. Il s’agit de Mbaye Ndiaye, avec son aventure en Summer League (NBA) avec les Denver Nuggets...\n« Je ne l’ai eu qu’au téléphone puisqu’il prend un peu de temps pour lui en famille au Sénégal. C’est forcément une super expérience pour lui : les conditions d’entraînement, l’opposition, une autre manière de travailler. Il espérait peut-être un peu plus de temps de jeu, il s’est rendu compte que c’était un peu le Far West là-bas. Je sais que cela lui fait envie, le motive si besoin il le fallait car il était déjà hyper enthousiaste de jouer en Betclic Élite avec nous. Il a été formé à Bourg mais nous sommes le premier club à lui avoir donné sa chance en pro. Il a de belles choses à montrer. »\n\nQuelle est votre relation avec votre président et votre coach, comment arrivez-vous à huiler tous ces rouages ?\n« C’est un peu vaste comme question (rires). Mon président me laisse beaucoup de libertés. Sur la partie sportive, il me donne carte blanche avec Mickaël (Hay) ce qui est très bien. Avec Mickaël, cela fait dix ans que l’on travaille ensemble, donc on se connait. Sur le reste des bureaux et de l’activité, j’évolue avec des personnes mobilisées. Des forces vives, des salariés hyper motivés, investis. Ils apportent beaucoup au club, comme les bénévoles qui donnent un coup de main. Je commence toujours par les salariés, car ce sont le nucléus du club. Derrière ces rôles, le plus important est simplement de bien communiquer, d’établir un projet avec une certaine cohérence tout en essayant de relativiser. Nous faisons du sport, on donne du plaisir aux gens, des émotions. Nous avons beaucoup de chance de faire cela. Le reste suit tout seul avec de l’investissement. »\n\nPrenez-vous conseil auprès de votre père, Jacques ?\n« Tout dépend pourquoi, mais oui un petit peu. Ce sont plus des conseils personnels. En ce moment, c’est plus sur l’appréhension d’une montée. Il faut aussi être humble. Nous avons montré que nous pouvions faire des choses en Pro B, dans un univers que nous maitrisions bien. La Betclic Élite, Mickaël a coaché quatre ou cinq matches à Chalon avant de nous rejoindre, il était assistant il y a longtemps. Moi, je n’ai jamais exercé dans un club de Pro A. C’est peut-être plus difficile sur le recrutement, on pèse, on soupèse, on repèse un petit peu plus parce que c’est un univers que nous ne connaissons pas. Bien sûr que son expérience est utile, mon père a connu beaucoup de choses dans le basket, même si cet univers a beaucoup changé, nous discutons. Mais ce n’est pas en fonction de ce qu’il me dit que je fais quelque chose ou non. Ce n’est pas ça. Ce sont plutôt des discussions. »\n\nVotre début de saison commence par Roanne, à l’extérieur, l’Asvel au Jeu de Paume, pas mal comme première réception...\n« Il va y avoir 34 matches relevés. C’est un privilège d’être là mais le but n’est pas de prendre des photos. Quand on a la chance de se retrouver ici, l’objectif c’est d’en profiter. Le meilleur moyen de le faire, c’est de s’investir à bloc. Pour le premier match du club, du territoire, du département, dans la ville dans l’élite d’un sport, recevoir non seulement le champion de France, le club du président Tony Parker, le meilleur basketteur français de tout les temps mais surtout un club de légende avant lui, c’est juste génial. L’histoire est très belle. J’espère que Nando de Colo sera aussi du déplacement. On ne se rend peut-être pas compte du joueur que nous avons sous les yeux dans notre championnat de France. On parle beaucoup de NBA mais la carrière de Nando de Colo en Europe, c’est peut-être la plus belle d’un Français en Europe avec Antoine Rigaudeau. Et encore. Ils ont une saison énorme qui les attendent avec l’Euroleague donc forcément il y aura des gros joueurs. Mais, une fois de plus, les joueurs n’auront pas les iPhone pour prendre les photos. »\n\nEst-ce bateau de dire que pour un promu, il faut prendre match après match ?\n« Nous ne prenons même pas match après match mais jour après jour. Quelle cohésion nous bâtissons, quel travail nous mettons en oeuvre. C’est l’ADN de Mickaël et du club. C’est complètement bateau mais c’est comme cela que nous marchons. Décréter un objectif en août pour mai, cela ne sert à rien. C’est souvent éloigné de la vérité. Nous pouvons avoir une appréhension des choses mais les objectifs et les ambitions se construisent au quotidien, par le travail, l’humilité, l’attitude. Nous avons pu l’observer depuis des années. »\n\nQuand on voit votre calendrier et les deux dernières rencontres face à l’Asvel et Monaco, y a-t-il une pression supplémentaire en vue du maintien ?\n« Non, pas de pression pour se maintenir. Nous ne sommes pas là en nous disant « il faut se maintenir ». Si on se dit cela, si nous n’y arrivons pas, c’est la catastrophe. Alors que non, c’est le sport. C’est sûr que si nous devions faire 2/2 sur ces rencontres, nous ne sommes pas favoris. Mais on s’en fout de cela, de toute façon, il faut jouer l’Asvel et Monaco. Nous considérons que de les jouer c’est un privilège, en étant prêt à être à la hauteur en terme d’attitude. Nous allons jouer au basket, les choses vont se construire jour après jour sans préjuger du calendrier, du nombre de victoires que nous devons avoir à tel moment. Si nous commençons à penser comme cela, nous allons mal appréhender les choses, nous embarquer vers la mauvaise direction. Nous n’allons pas faire un Powerpoint de début de saison pour dire « il faut se maintenir, il faut douze victoires », ce sont des conneries tout cela. Le sport ne marche pas ainsi. »\n\nPhoto : Julien Monclar (Basket Europe)\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nAprès cette saison historique, quel est votre état d’esprit ?\n« Nous sommes heureux de ce que nous avons pu vivre. Je répète depuis longtemps que la Betclic Élite n’est pas un pur objectif pour notre club puisque nous avons des limites que l’on connait. Pour autant, avec ce qui nous est arrivés pendant plusieurs saisons, 2018, 2020 et même 2021, le fait d’obtenir ce sésame qui n’est pas contesté, c’est un espèce de soulagement. On se dit que nous allons pouvoir vivre une aventure qui est largement méritée. Mérité cela ne veut pas dire grand chose, le sport ne fonctionne pas au mérite, disons qu’elle n’est pas usurpée. Maintenant, il se pose la question de ce que nous allons en faire sans trop de pression. »\n\nAprès vos deux échecs administratifs pour la montée, pour un centre de formation non conforme et la seconde fois en raison du Covid, aviez-vous pensé que vous étiez maudits, que le possibilité d’accéder à l’élite était passée ?\n« C’est un échec relatif je pense puisque nous avions remporté deux fois le championnat. Ce sont plutôt des victoires mais qui n’ont pas été suivies d’effet. Quand tu remportes la Pro B lors de ta deuxième saison, ce n’est pas un échec. Deux ans après, tu te relèves avec 80% de l’équipe qui change. Le Covid arrive, t’es à 19 victoires pour 4 défaites, le deuxième est à 15 victoires, ce n’est pas un échec non plus, il s’agit même d’une saison magnifique. Maudit, je ne pense pas qu’il y ait de poupée vaudou nulle part. Mais on pense à un amoncèlement d’éléments contraires. On s’y remet et puis la preuve est que non au final (rires). »\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
user
Sébastien Ménard, président de Pau : «Je porte un projet à taille humaine»
assistant
Le nouveau président de l’Elan Béarnais, Sébastien Ménard, est un inconnu dans le milieu du basket. C’est pourquoi les interviews se multiplient pour qu’il se fasse connaître. C’est autour du site du club de faire les présentations :\n\n« Comme la presse l’a présenté, je suis un passionné de basket et fan, comme vous, de l’Élan Béarnais. Très simplement, je suis un fan parmi les fans. A 43 ans, je suis un papa fou de ses enfants, mais aussi un basketeur amateur, et un multi-entrepreneur. Depuis le début d’année 2022, je préside les sociétés du groupe Eat4Good, dont l’une des marques est Beautysané. Vivant à Biarritz en famille, j’y suis élu local depuis 2020. »\n\nA propos du chantier en cours, il confie :\n\nLa tâche est, il est vrai herculéenne. Rien n’est simple mais le match n’est pas plié... Les cyniques et les cassandres spéculaient sur la disparition de notre Club. Il nous avait dit que c’était impossible, alors nous l’avons fait. Nous y sommes arrivés. C’est la première victoire. Cette première victoire est collective car c’est grâce à notre mobilisation collective et au soutien de Monsieur François Bayrou, que notre Club, l’Élan Béarnais, reste à la place qui doit être la sienne : en Betclic Elite (...) Le bilan sportif de la saison passée est positif. Pour 2022-2023, nous avons des joueurs talentueux, courageux et sollicités qui nous font le privilège et l’honneur de poursuivre avec nous cette nouvelle aventure. Nous avons aussi la chance d’avoir à nos côtés un coach (Eric Bartecheky), émérite, engagé et reconnu. Et une équipe technique, autour de lui, qui est l’une des plus qualifiées de France. Tous ensemble nous allons travailler pour proposer aux amoureux du basket, d’ici et d’ailleurs, une belle équipe. Pour 2022-2023, et comme l’inestimable grand Président, Monsieur Pierre Seillant, je porte un projet à taille humaine, enraciné dans le réel avec tous ceux qui font tourner le club: joueurs, staff, bénévoles, supporters, partenaires. Comme lui, j’aime le beau jeu, le sport spectacle et la fraternité sportive. La victoire est certes importante et même si elle n’est pas déterminante, nous allons tout faire pour ...gagner ! »\n\nPhoto : Sébastien Ménard, à gauche, avec son associé Sylvain Bonnet.
user
La grand-mère de William Howard est la plus vieille licenciée de basket en France
assistant
Anne-Marie Grenier est la grand-mère de l’international William Howard, mais son autre particulier est d’être à 89 ans la plus vieille licenciée de basket en France. C’est ce que révèle Le Progrès.\n\nAnne-Marie Grenier est aussi une fervente du tennis qu’elle a pratiqué très longtemps, et son autre petit-fils, Hugo Grenier, est joueur de tennis professionnel.\n\n« J’ai commencé la basket santé au BCMF en étant très vieille pour remplacer ma gym du lundi matin. Et quand je marque un panier, je pense à William. Je me dis : ‘’Il aurait été content’’ ! » Lequel William Howard ajoute : « L’anecdote est marrante parce qu’elle a commencé il y a trois, quatre ans seulement. »\n\nLa grand-mère est en fait pluridisciplinaire :\n\n« J’aimais beaucoup le tennis. Mon mari était 15/4. Mon fils Hervé a été 28e joueur français. Moi, j’ai plafonné à 15/5. J’ai commencé vers 25, 26 ans. Je jouais à Montbrison, on faisait des matchs par équipe. C’était sympa comme tout (...) J’ai regardé l’équipe de France féminine de foot hier soir. J’aime bien le foot ».\n\nPhoto : Infinity Nine Media
user
Moustapha Fall est forfait pour l’EuroBasket
assistant
Le pivot, médaillé d’argent à Tokyo, Moustapha Fall (2,18 m, 30 ans) est contraint de déclarer forfait, à la suite d’une blessure contractée lors d’un entraînement, mercredi.\n\nMoustapha Fall a ressenti, lors de l’entraînement de mercredi, une douleur musculaire au niveau de la cuisse. Les examens réalisés ce jour, mettent en évidence une lésion, qui ne lui permettra pas de poursuivre la préparation avec le groupe France.\n\nLe coach Vincent Collet a fait appel à Ismaël Kamagate (2,11 m, 21 ans) comme partenaire d’entraînement. Il rejoindra le groupe à Montpellier.\n\nLa voie semble ainsi ouverte pour Mam Jaiteh pour compléter le duo Rudy Gobert-Vincent Poirier au poste de pivot.\n\nPhoto : FIBA
user
Brittney Griner condamnée à 9 ans de prison !
assistant
La sentence est tombée plus rapidement que prévu : Brittney Griner, 31 ans, a été condamnée à 9 ans de prison dans une « colonie pénitentiaire » par le tribunal de Khimki, près de Moscou, pour avoir délibérément introduit des cartouches de vapotage infusées de cannabis en Russie.\n\nLa peine est très légèrement inférieure aux neuf ans et demi requis par le procureur, mais comporte également un million de roubles d’amende soit 16 000 euros. La joueuse a écouté l’énoncé du verdict enfermée dans une cage réservée aux accusés dans la salle d’audience, tête baissée. Avant le verdict, elle avait supplié le juge de ne pas « mettre fin à ses jours » avec une lourde peine de prison, avant de fondre en larmes devant le tribunal. Ses avocats vont faire appel.\n\n«C’est inacceptable et je demande à la Russie de la libérer immédiatement afin qu’elle puisse retrouver sa femme, ses proches et ses coéquipières», a déclaré le président américain Joe Biden dans un communiqué à l’annonce du verdict.\n\nPar ailleurs, la Fédération américaine de basket-ball a partagé sa déception et sa frustration dans un communiqué :\n\n« La Fédération américaine de basket-ball est déçue de l’issue du procès de Griner. Nous espérons que les procédures diplomatiques l’aideront à rentrer chez elle. Nous continuons à soutenir Griner et continuons à travailler avec le Département d’État américain, qui travaille difficilement pour la ramener dans son pays natal. La performance de courage de Greiner face à ces circonstances inimaginables en dit long sur sa force. Nous n’aurons pas de repos tant que Greiner ne reviendra pas aux États-Unis et retrouvera sa famille et ses coéquipières. »\n\nLors de son interrogatoire devant le tribunal, l’Américaine a plaidé coupable, mais a souligné qu’elle avait mis l’huile de hasch dans son sac à la hâte et sans intention de faire passer de la drogue.\n\nSeul un échange de prisonniers peut maintenant la sortir du pétrin.
user
Euro U18 : La France est éliminée par la Slovénie !
assistant
Au terme d’un match brouillon, l’équipe de France U18 passe à la trappe dès les quarts de finale de l’EuroBasket. Ce jeudi, à Izmir (Turquie), les Bleuets s’inclinent d’un souffle contre la Slovénie (57-58).\n\nLa Slovénie n’aura menée que 36 secondes dans ce match. Et pourtant, c’est bien elle qui l’a remporté face aux Bleuets, qui possédaient pourtant toutes les cartes en main. Les hommes de Lamine Kebe menaient de deux points à trente secondes de la fin, avec la possession (57-55). Mais suite à un passage en force évitable de Sidy Cissoko puis un tir primé du Slovène Nal Belko, la France se retrouvait au pied du mur à six secondes du buzzer (57-58). La dernière possession était à l’image du match, brouillonne (22 pertes de balles, paniers faciles manqués en contre-attaque, avec une adresse médiocre à 39% aux tirs dont 3/19 à longue distance), et les deux dernières tentatives manquaient la cible.\n\nPourtant, comment les Bleuets ont pu lâcher un match qui semblait maitrisé ? Ils menaient de quinze points à la pause, au terme d’une première période régit par une belle agressivité défensive (31-16, 20′). Tout a glissé dans le troisième quart-temps. En quatre minutes, les Français encaissaient un 0-10 et la Slovénie se positionnait à cinq unités (31-26, 24′). Au final les Slovènes revenaient à deux longueurs, assénant un 10-23 sur l’ensemble du quart-temps. La suite ? Un bras de fer où chacun lançait une série et où les partenaires de Zacharie Perrin vont mener de six points à six minutes du terme (51-45, 36′).\n\nL’équipe de France U18 disputera ce week-end les matches de placement pour la cinquième place qualificative pour la Coupe du Monde. Comme pour son homologue U20, c’est bien en dessous des espoirs placés dans cette belle génération 2004.\n\nBoxscore U18 France / U18 Slovénie\n\nPhoto : Melvin Ajinca (FIBA)
user
Brittney Griner : Les procureurs russes demandent une peine de 9 ans et demi de prison
assistant
Les procureurs russes ont demandé au tribunal de condamner la star américaine Brittney Griner à 9 ans et demi de prison alors que les plaidoiries finales de son procès pour possession de cannabis ont été faites ce jeudi.\n\nLe procès touche à sa fin près de six mois après l’arrestation de Brittney Griner dans un aéroport de Moscou. Bien qu’une condamnation semble presque certaine, étant donné que les tribunaux russes acquittent rarement les accusés et que Griner a reconnu avoir des cartouches de vapotage contenant de l’huile de cannabis dans ses bagages, les juges disposent d’une latitude considérable en matière de condamnation.\n\nUne avocate de l’équipe de défense de Griner a fait valoir que la joueuse américaine avait apporté les cartouches avec elle en Russie par inadvertance et n’avait utilisé du cannabis que comme médicament et uniquement en Arizona, où la marijuana médicale est légale. Un procureur, Nikolai Vlasenko, a fait valoir que Griner avait délibérément emballé l’huile de cannabis.\n\nOn ne sait pas quand le verdict sera annoncé. Si Brittney Griner n’est pas libérée, il lui restera la possibilité de bénéficier d’un échange de prisonniers.
user
Le CSKA Moscou va participer en septembre à un tournoi en Turquie
assistant
Le CSKA Moscou a annoncé son programme de préparation. Trois matches en Turquie contre des équipes turques y figurent.\n\nLes clubs russes ont été bannies des compétitions européennes, et plus généralement les athlètes russes sont mis au banc du mouvement sportif mondial. Pourtant, on découvre que le CSKA Moscou de Livio Jean-Charles va effectuer un séjour en Turquie, en septembre, avec trois matches dont l’un face au champion d’Europe, Anadolu Efes. Les autres matches au programme se feront tous face à des équipes russes.\n\nLa présence du CSKA au tournoi de Belek ne peut se faire évidemment qu’avec l’accord du gouvernement turc. La Turquie est membre de l’OTAN mais a souvent des positions ambigües en matière de politique étrangère.\n\n4-12 septembre. Campement à Belek (Turquie). Gloria Sports Arena\n7 septembre. Match amical. Anadolu Efes – CSKA\n9 septembre. Match amical. Tofas – CSKA\n11 septembre. Match amical. Bursaspor – CSKA\n\nPhoto : Alexey Shved (Euroleague)
user
Pro B : L’international britannique Kavell Bigby-Williams complète la raquette de Boulazac
assistant
Le BBD annonce l’arrivée du pivot britannique Kavell Bigby-Williams (2,11 m, 26 ans).\n\nEn 2018-2019, le Londonien achève son cursus universitaire à la Louisiana State University avant d’entamer sa carrière professionnelle en G-League. La saison suivante, il rejoint les rangs de Cantù en première division italienne avant de signer pour les Telenet Giant d’Anvers en Belgique toujours en première division.\n\nL’an dernier pour sa 2ème saison en Europe, il signe pour l’équipe d’Anwil Wloclawek, en 1ère division polonaise équipe avec laquelle il cumule 8 points, 6,3 rebonds et 1,3 contre avant de continuer la saison en G-League. Actuellement, le nouveau pivot boulazacois dispute les finales pour le titre en République Dominicaine avec les Indios de San Francisco. International anglais, il participera fin août aux fenêtres internationales pour se qualifier à la Coupe du monde.\n\nPoste 5 doté d’une belle mobilité, il est capable de jouer au-dessus du cercle grâce à ses qualités athlétiques. Bon rebondeur offensif notamment, il arrive pour apporter de la dissuasion et de la complémentarité au secteur intérieur déjà en place. 9ème joueur de l’effectif, il reste au staff un joueur à trouver pour attaquer la saison 2022-2023. Il s’agira d’un arrière.
user
Alpha Kaba a signé à Buducnost
assistant
L’intérieur franco-guinéen Alpha Kaba (2,08 m, 26 ans) jouera pour le KK Buducnost Voli, engagé en Adriatic League, la saison prochaine.\n\nAlpha Kaba vient de réaliser une saison splendide à Gaziantep (13,6 points à 59,9% aux tirs, et 10,7 rebonds), qui lui a valu d’être élu MVP de la saison en Turquie.\n\nNé à Blois, formé à Pau, Alpha Kaba a joué pour Meka Leks, l’ASVEL, Boulazac et Nanterre.\n\n\n✍️MVP turskog šampionata novi je košarkaš Budućnost Volija!🔵⚪️https://t.co/gUMo4pTRXN#ajmoplavobijeli #KKB #WeOwnTheFuture pic.twitter.com/ZBGp5lko63\n\n— KK Budućnost VOLI (@KKBuducnostVOLI) August 4, 2022\n
user
Antoine Eito : «L’idée de jouer des Jeux Olympiques en France en 2024, c’est un sentiment unique»
assistant
Antoine Eito est né à Barbezieux-Saint-Hilaire en Charente, et c’est à La Charente Libre qu’il fait part de son amour du 3×3 et de son objectif de disputer les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Il aura alors 36 ans.\n\nLe joueur de l’Elan Chalon a été médaillé de bronze aux championnats du monde, mais il n’a pu disputer la finale en raison d’une blessure.\n\n« Il est vrai qu’aujourd’hui (le week-end dernier à Cognac) je participe, mais sans prendre de risque, c’est surtout le plaisir de se retrouver entre copains. Je suis très content de l’évolution de ma blessure. On m’avait annoncé une coupure de 4 à 6 semaines et je suis revenu plus rapidement. Je continue de m’entretenir, de m’entraîner avant d’aller au Québec du 17 au 23 août avec l’équipe de France. »\n\nA propos de la suite à donner à sa carrière, il confie :\n\n« Je suis encore sous contrat pour deux saisons avec Chalon soit jusqu’aux JO de Paris, je fais donc encore les deux. Je me dis que c’est peut-être l’occasion de boucler la boucle. Pour cela, il faut déjà que l’on se qualifie pour les Jeux. Porter le maillot de l’équipe de France ça décuple la notion de plaisir. À vivre, le 3X3 c’est une aventure magnifique, l’adrénaline est à son apogée. L’idée de jouer des Jeux Olympiques en France en 2024, c’est un sentiment unique. J’espère que l’on va se qualifier et que je ferais partie de l’aventure. »\n\nPhoto : FIBA
user
Euro U18 : France-Slovénie en quarts-de-finale sur YouTube, à 12h45
assistant
Le quart-de-finale de l’Euro U18, France-Slovénie, est diffusé ce jeudi à 12h45 sur la chaîne YouTube de la FIBA.\n\nAlors que la France est invaincue dans la compétition, la Slovénie a concédé une défaite d’entrée face à la Serbie (52-70) avant de battre la République tchèque (68-58), la Grèce (73-61) et la Croatie en 8e de finale (85-83). A surveiller de près la paire Clope Kocevar (9,8 points et 5,0 rebonds – Arne Osojnik (9,8 points et 7,0 rebonds)\n\nLes autres quarts-de-finale : Turquie-Lituanie, Israël-Serbie et Espagne-Italie.\n\nPhoto : Sidy Cissoko (FIBA)
user
Mi-temps avec... Janelle Salaun (Villeneuve d’Ascq) : « Voir mon nom sur la liste en équipe de France, c’est énorme »
assistant
Élément majeur dans la réussite de Villeneuve d’Ascq la saison dernière, Janelle Salaun (1,88 m, 21 ans) a été récompensée par Jean-Aimé Toupane et son staff : une première sélection en équipe de France A et pourquoi pas le Mondial.\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\n\nQT1 – Dans le rétroviseur\n\n\n« Des coups de gueules, il y en a eu plein, ce n’est pas drôle sinon »\n\nLa personne sans qui vous n’auriez pas fait carrière ?\n« Il n’y a pas de personne en particulier. Forcément, il y a ma famille qui m’a toujours soutenue. J’ai rencontré des personnes qui m’ont aidée mais il n’y en a pas une qui a été indispensable à ma réussite. C’est juste moi et ma tête. Au début, je faisais de l’athlétisme, j’aimais beaucoup. Puis un jour j’ai tout simplement regardé les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Je me suis penchée sur le basket et cela m’a plu, je me suis décidé à en faire. Je ne me suis pas dit tout de suite que je voulais être pro mais je souhaitais faire du sport études. J’ai cherché un endroit où je pouvais le faire, j’en ai trouvé un dans le 16e arrondissement de Paris. L’ambition (d’être professionnelle) est venue au fur et à mesure. »\n\nLe(s) coach(es) qui vous a (ont) le plus marqué ?\n« Je dirais déjà Rachid Meziane, mon coach actuel mais aussi Jérôme Fournier, mon coach en équipe de France U20. Ce sont les deux coachs qui m’ont le plus marquée, ceux avec qui je me suis le plus entendue. C’est un climat de confiance que j’ai avec ces deux coachs. Il y a vraiment cet aspect de travail qui est important pour moi. Quand je sens que le coach a confiance en moi, cela change tout. Je ne suis pas proche en dehors du basket avec mes entraîneurs, je tiens toujours à garder ce lien professionnel mais dans le basket, il reste encore des choses à travailler dans notre relation mais elle va dans le bon sens. »\n\nLe plus grand coup de gueule que vous avez vécu (dans un vestiaire ou sur le terrain) ?\n« Des coups de gueules, il y en a eu plein (rires). Ce n’est pas drôle sinon. Il en faut, car de mon point de vue, si je veux atteindre le haut niveau du basket féminin, il doit y avoir des remises en question, que quelqu’un me fasse des rappels que tout n’est pas acquis. »\n\nLes joueuses qui vous ont rendu meilleure ?\n« Un peu toutes à vrai dire. Surtout à Villeneuve, que ce soit l’équipe de l’année dernière ou celle de cette saison, les étrangères (Sandra Igueravide, Jolene Anderson...) qui étaient les plus expérimentées m’ont apportée quelque chose. Que ce soit dans un domaine ou dans un autre. Je me nourris de tout cela, je prends ce que chacune m’a apportée et je l’ajoute à mon bagage. Des filles expérimentées, -Johanne Gomis aussi- comme cela, on n’en croise pas tous les jours. Au début, je n’allais pas trop vers elles et quand j’ai appris à les connaître, de savoir à quel point ces échanges sont importants avec ce genre de joueuses, j’avais vers elle sans problème. »\n\nLe match le plus mémorable que vous avez joué ?\n« Je dirais cette saison face à Charleville (26 mars dernier). Cette fameuse remontada de 27 points (NDLR : à la mi-temps, le score était de 22-46). C’était vraiment un match magnifique avec la victoire derrière (78-74). En plus face à mon ancienne équipe, c’était un petit cadeau supplémentaire. J’avais à coeur de montrer ce que je valais, que beaucoup de temps est passé depuis mon départ de Charleville et mon arrivée à Villeneuve, que je progresse (NDRL : elle inscrit 15 points et 6 rebonds). »\n\nLa musique que vous écoutez en avant-match ?\n« Je change tout le temps de playlist à vrai dire. Je ne peux pas donner un son. J’aime bien Damso. Je peux passer du rap français au rap américain voire des sons un peu plus dance soul. J’adore varier. »\n\nCe que vous faites en premier en arrivant à l’entraînement ?\n« Ma routine est d’arriver une heure à une heure trente avant l’entraînement collectif. Je fais de la répétition au niveau du tir. J’en effectue entre trois cents et quatre cents que ce soit à deux-points ou derrière l’arc. Après l’entraînement collectif, il m’arrive parfois de rester. »\n\nPourquoi portez-vous le numéro 31 ?\n« Quand je suis rentrée à l’INSEP, je voulais porter le numéro 13 sauf qu’une fille le portait déjà. J’avais déjà porté plein de numéros quand j’étais plus jeune comme le 10, le 8 et le 13. Ces numéros font la somme de 31 et puisque le 31 est le numéro miroir du 13, j’ai souhaité le prendre. Il me porte chance on va dire cela mais je préfère reprendre le 13 dès que je suis en équipe nationale. J’espère l’avoir pour le stage, je l’ai demandée après est-ce que je vais l’avoir ? C’est une autre question (rires). »\n\nLa routine dont vous ne pouvez pas vous passer à l’entraînement ?\n« Je n’en ai pas vraiment. Je suis quelqu’un qui aime tester de nouvelles choses. Je ne suis pas superstitieuse donc cela ne me dérange pas de changer mes routines, les adapter au fur et à mesure car les oppositions ne sont pas les mêmes tout le temps. »\n\n\nQT2 – Au révélateur\n\n\n« J’ai appris la nouvelle en voyant mon nom sur la liste. J’avais entendu des rumeurs... je voulais vraiment attendre l’annonce officielle. »\n\nQuel bilan dressez-vous de votre saison au niveau collectif ?\n« Je retiens que c’est une très belle saison. Nous sommes arrivées deuxièmes de saison régulière, nous avons été jusqu’en demi-finale de LFB. En Coupe de France nous avons été fortes (NDRL : défaite en demi-finale face à Bourges), il y a juste en Eurocup où l’aventure a été plus dure (NDLR : élimination face à Lublin en seizièmes de finale). Mais il nous a manqué ce petit plus pour décrocher une finale, un titre. Je retiens juste le positif, que nous allons peut-être jouer en Euroleague en fonction du tournoi de qualification. C’est juste énorme. Nous passons quand même de cinquièmes pour terminer deuxièmes, ce n’est pas rien. Avec la manière en plus. »\n\nQuel est ce petit plus qui vont a manqué ?\n« Malheureusement c’est le sport. Quand on voit Bourges qui rafle presque tout, surtout quand nous n’étions pas si loin que cela en Coupe de France. On sent que notre équipe avait toutes les armes pour déjouer Bourges. »\n\nÀ titre individuel vous avez rayonné...\n« Je me suis sentie plus que bien sur les parquets. L’an passé je tournais à trois points de moyenne je crois, cette saison à onze. J’ai fait un énorme bond. Que ce soit au niveau de mes responsabilités, mon temps de jeu, dans le scoring, un peu partout quoi ! C’est une « ascension » rapide et forte. Après je suis un peu perfectionniste et je sais que certains matches, je n’étais pas satisfaite, et je sais que je pouvais faire mieux, que je dois faire mieux même. C’est une première pour moi, mais il faut confirmer. »\n\nUne progression qui vous permet d’intégrez l’équipe de France A en août, quel est votre sentiment quand vous avez appris la nouvelle ?\n« J’ai appris la nouvelle en voyant mon nom sur la liste. J’avais entendu des rumeurs et on le sait, cela peut tout dire donc je voulais vraiment attendre l’annonce officielle. Et voir mon nom, (elle soupire), cela m’a procuré quelque chose. C’était énorme ! C’est un premier pas, tout n’est pas fait. Les portes sont ouvertes mais il faut faire le reste. »\n\nQuel va être votre objectif pour ce rassemblement ?\n« L’objectif principal est forcément de rentrer dans l’équipe finale. Mais franchement, je ne prends pas la tête. C’est ma première fois en équipe de France A, j’y vais, j’apprends au maximum, je découvre et je vais m’imposer là-bas. Je vais faire ce que je sais faire et on verra la suite. Malheureusement, il y a des choses que je ne contrôle pas, ce n’est pas moi qui possède le dernier choix. C’est génial aussi de retrouver sa partenaire en plus Caro (Carolie Hériaud), je m’entends super bien avec elle. C’est que du plaisir d’être avec une personne que l’on connait, avec qui on a l’habitude de jouer. Forcément, cela va m’aider dans mon intégration et ma découverte de l’équipe de France, surtout qu’elle a déjà eu des sélections. »\n\nEst-ce qu’avoir eu un titre en équipe de France jeunes (championne d’Europe U16 en 2017) est plus fort que la sélection chez les A ?\n« Non être appelée en A, c’est plus fort que tout. C’est énorme d’avoir ce palmarès avec les équipes de France jeunes mais l’équipe de France A est une consécration. Cela n’a rien à voir, c’est complètement différent. On sait que ce sont les meilleures des meilleures qui sont appelées chez les A, c’est autre chose comme sentiment. »\n\nQuels sont vos axes de progression ?\n« Techniquement, je dois m’améliorer dans la justesse de mes choix. Je peux faire beaucoup de choses sur le terrain. Il faut savoir quand utiliser quel outil. J’estime aussi que même mes points forts je dois les améliorer. Que ce soit mon tir, ma défense, le rebond etc, cela peut toujours être mieux. Mais voilà, l’axe numéro un reste mes prises de décision et mon jeu sans ballon. »\n\nCette saison, vous avez beaucoup tiré à 0 degrés, est-ce un côté préférentiel ou une volonté du coach ?\n« Non ce n’est pas préférentiel, c’est tout simplement que dans les systèmes de jeu, je me retrouve très souvent dans le corner. Je dois être adroite et mettre les paniers ici plus que sur les autres spots. Mais j’espère que dans les prochains systèmes de jeu je jouerai un peu moins dans le corner car il n’y a pas beaucoup d’espace (rires). C’est un peu difficile de jouer dans ces endroits. »\n\nLa partenaire la plus travailleuse ?\n« Il y en avait plusieurs. Je dirai Caro (Hériaud) et Clarince (Djaldi-Tabdi). Elles venaient avant les entraînements, elles faisaient beaucoup de travail individuel. Ce sont des choses simples mais qui font que l’on travaille plus que les autres. »\n\nLa plus chambreur, drôle ?\n« La plus drôle je dirais Clarince mais je pense aussi à Christelle (Diallo) pour celle qui chambre le plus. Elle adore ça. Il y a des moments pour rigoler d’autre non mais Clarince était la personne qui mettait la bonne ambiance dans l’équipe. »\n\nLe plus mauvais perdant ?\n« Je ne sais pas trop, je dirai Caro. Elle a du caractère et il en faut pour s’imposer. »\n\nLa meilleure joueuse actuelle de LFB ?\n« Je pense à Regan Margarity (Basket Landes). »\n\nLes supporters les plus fervents ?\n« Les Z’hurlants forcément (NDLR : le nom du groupe de supporters de Villeneuve d’Ascq). C’était dingue l’ambiance qu’ils ont mis dans ce nouveau Palacium. »\n\n\nQT3 – Dans le viseur\n\n\n« Surmonter les prochains obstacles qui vont se dresser sur ma roue car forcément il y en aura »\n\nLes club où vous aimeriez évoluer ?\n« Il y en a quelques uns mais je ne me dis pas que j’aimerais aller à tel endroit et nulle part ailleurs. On verra ce que je réalise sur ma saison. Déjà, je me concentre là où je suis, le prochain club on verra. Des clubs en particuliers ? Je dirai tous les clubs d’Euroleague un peu. »\n\nLe titre qu’il faut impérativement gagner dans votre carrière ?\n« Je n’en ai pas tellement. Vous savez, par rapport aux titres, c’est forcément un objectif mais je me concentre sur là où je suis, à faire gagner mon équipe. On verra plus tard. »\n\nAvec le recrutement de votre équipe, cela peut être envisageable...\n« C’est un gros recrutement et je suis impatiente de découvrir toutes ces filles et pouvoir jouer avec elle ! »\n\nEst-il possible de vous voir entamer une reconversion dans le 3×3 d’ici la fin de votre carrière ?\n« Le 3×3 n’est pas quelque chose qui m’attire. Ce n’est pas mon truc, je suis plus 5×5. »\n\nSi vous ne jouiez pas au basket, que feriez-vous ?\n« Non pas du tout, rien ne me branchait forcément. »\n\nAvez-vous déjà entraîné des jeunes ? Ça vous dirait ?\n« Non je n’en ai jamais fait. La partie coaching ne m’intéresse pas forcément. »\n\nUn vœu à faire pour le Mondial féminin ou le basket féminin en général ?\n« J’espère qu’il va gagner en reconnaissance, en visibilité. Que l’on soit de plus en plus reconnu. »\n\nUne prédiction pour vous en 2022 ?\n« Ce serait de réussir ma saison. Que tout se passe bien, que j’arriver à surmonter les prochains obstacles qui vont se dresser sur ma roue car forcément il y en aura. Et voilà, juste être bien où je suis, répondre au moment présent ! »\n\n\nQT4 – Le quiz... Au buzzer !\n\nLe meilleur résultat de l’équipe de France féminine dans un Mondial ?\n« Il me semble, si je ne dis pas de bêtises, c’est troisième. »\nBonne réponse : Une performance réalisée en 1958\n\nDans quel club votre coach a-t-il débuté ?\n« Euh Challes-les-Eaux. »\nBonne réponse : Rachid Meziane a commencé le coaching en tant qu’assistant en 2006\n\nQuel trophée votre club a-t-il soulevé en 2015 ?\n« C’est la Coupe d’Europe. »\nBonne réponse : C’était l’Eurocup\n\nVous avez réalisé un double double cette saison, c’était quand ?\n« C’était contre Landerneau. »\nBonne réponse : Dix points, onze rebonds le 2 avril dernier\n\nVous rentrez en sélection, quelle est le nombre de capes de Johanne Gomis en équipe de France (16 sélections) ?\n« J’avoue que je ne sais pas trop. Je dirai une dizaine. »\nMauvaise réponse : Johanne Gomis a eu seize sélections\n\nKennedy Burke arrive, l’an dernier elle a terminé à quelle position au rang de meilleure marqueuse en Euroleague ?\n« Non je ne sais pas tout. »\nMauvaise réponse : À Gerone, elle a été sixième meilleure marqueuse\n\nEn quelle année a joué Alina Iagupova à l’ESBVA ?\n« Je dirai la saison 2018. »\nMauvaise réponse : C’était la saison 2016-2017\n\nCombien de joueuses ont plu de 200 capes en équipe de France ? (16)\n« (Elle énumère) Il y a je pense Céline Dumerc, Sandrine Gruda, Endy Miyem, Cathy Melain et après j’avoue que je ne connais pas trop trop. »\nMauvaise réponse : Seize joueuses possèdent 200 sélections en Bleues\n\nEn quelle décennie a été créée la ligne à 3-points dans le basket mondial ?\n« Je ne sais pas du tout mais cela doit dater un peu (rires). Je dirai dans les années 80. »\nBonne réponse : La règle a été instaurée en 1984\n\nQui a été élu meilleur coach de la saison 2021 en LFB ? (Olivier Lafargue)\n« Oui le coach de Bourges... euh Lafargue. »\nBonne réponse : Olivier Lafargue a fait le back-to-back cette saison.\n\n\nScore : 6/10\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\n\nQT1 – Dans le rétroviseur\n\n\n« Des coups de gueules, il y en a eu plein, ce n’est pas drôle sinon »\n\nLa personne sans qui vous n’auriez pas fait carrière ?\n« Il n’y a pas de personne en particulier. Forcément, il y a ma famille qui m’a toujours soutenue. J’ai rencontré des personnes qui m’ont aidée mais il n’y en a pas une qui a été indispensable à ma réussite. C’est juste moi et ma tête. Au début, je faisais de l’athlétisme, j’aimais beaucoup. Puis un jour j’ai tout simplement regardé les Jeux Olympiques de Londres en 2012. Je me suis penchée sur le basket et cela m’a plu, je me suis décidé à en faire. Je ne me suis pas dit tout de suite que je voulais être pro mais je souhaitais faire du sport études. J’ai cherché un endroit où je pouvais le faire, j’en ai trouvé un dans le 16e arrondissement de Paris. L’ambition (d’être professionnelle) est venue au fur et à mesure. »\n\nLe(s) coach(es) qui vous a (ont) le plus marqué ?\n« Je dirais déjà Rachid Meziane, mon coach actuel mais aussi Jérôme Fournier, mon coach en équipe de France U20. Ce sont les deux coachs qui m’ont le plus marquée, ceux avec qui je me suis le plus entendue. C’est un climat de confiance que j’ai avec ces deux coachs. Il y a vraiment cet aspect de travail qui est important pour moi. Quand je sens que le coach a confiance en moi, cela change tout. Je ne suis pas proche en dehors du basket avec mes entraîneurs, je tiens toujours à garder ce lien professionnel mais dans le basket, il reste encore\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto d’ouverture : Janelle Salaun (FIBA)
user
WNBA : Becky Hammon appelle à la libération de Brittney Griner
assistant
Actuellement entraîneur des Las Vegas Aces, Becky Hammon a appelé le président russe Vladimir Poutine à « faire ce qu’il faut » pour libérer rapidement Brittney Griner toujours emprisonnée à Moscou.\n\nEn plus de la nationalité américaine, Becky Hammon a été naturalisée russe, ce qui lui a permis de participer aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, et d’y gagner une médaille de bronze.\n\n« C’est quelque chose qui me touche évidemment de très près et je demande donc simplement au gouvernement russe de faire ce qu’il faut. Il n’est jamais trop tard pour faire ce qu’il faut », a déclaré Hammon à Reuters. « Nous demandons la clémence. Nous demandons la grâce. Et nous demandons de ramener BG à la maison. »\n\nLe secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré la semaine dernière que les États-Unis avaient fait une « offre substantielle » à la Russie pour libérer la double championne olympique et l’ancien Marine Paul Whelan, que les États-Unis considèrent également comme détenu à tort en Russie. Une source a déclaré que Washington était disposé à échanger le trafiquant d’armes Viktor Bout, connu sous le nom de « Marchand de la mort », qui purge une longue peine de prison aux Etats-Unis. Il est peu probable qu’un échange ait lieu avant un verdict dans le procès de Griner, mais cela pourrait avoir lieu dans les prochains jours.\n\nBecky Hammon, qui est le premier entraîneur de la WNBA à être payé plus d’un million de dollars, a décrit Brittney Griner comme « l’un des plus grands joueurs à avoir jamais joué », et a déclaré qu’il était possible que la détention d’un athlète masculin au même niveau aurait suscité une plus grande réponse.\n\n« Il est difficile d’imaginer, cependant, que si c’était, vous savez, LeBron James, qu’il serait toujours assis là-bas en prison », a déclaré Hammon.\n\nPlusieurs autres joueuses qui ont joué en Russie ont également appelé à la libération de Brittney Griner. C’est le cas de Breanna Stewart, de l’Espagnole Marta Xargay et encore de Diana Taurasi.\n\n« Nous avons appelé la Russie notre deuxième maison pendant de nombreuses années. Je demande, pour le caractère sacré du sport, d’avoir pitié et compréhension pour notre bien-aimée Brittney Griner », a déclaré Diana Taurasi.\n\nHammon a déclaré qu’en tant qu’athlète, elle n’était pas politique, mais a appelé Poutine et les autorités russes à faire preuve de « miséricorde » et à laisser Griner retourner auprès de sa femme aux États-Unis.\n\nLes équipes sportives et les athlètes russes ont été exclus de certains événements internationaux suite à l’invasion de l’Ukraine, et les responsables olympiques ont déclaré que la Russie pourrait être exclue des Jeux de 2024 à Paris.\n\n« Je pense que M. Poutine est un assez grand fan de sport pour ne pas mettre en péril tous ces athlètes, je veux dire, ce serait vraiment malheureux », a déclaré Hammon. « Si Brittney Griner devait purger une peine (de prison), je pense qu’il y aurait de mauvaises implications au niveau international sur le monde du sport. Il y a certains moyens de faire pression sur la Russie. Espérons que cela n’en vienne pas là. »\n\nPhoto : Becky Hammon sous le maillot de la Russie
user
Le Champagne Basket se montre ambitieux à plusieurs niveaux
assistant
Descendu en Pro B, le Champagne Basket se montre ambitieux, dévoilant un projet pour l’horizon 2025, avec comme objectifs l’occupation complète de la nouvelle arena, le retour rapide en Betclic Elite et aussi la montée de l’équipe féminine en Ligue.\n\nVoici le contenu du communiqué de presse :\n\nUn club à la croisée des chemins.\n\nLoin d’être moribond malgré la descente en Pro B, nous repartons conquérants pour un nouveau cycle avec l’objectif avoué d’une remontée dans l’élite dans les 2 à 3 années à venir grâce au soutien de tous.\n\nCet objectif de remontée accompagne une ambition encore plus forte pour le club. La vision dont nous considérons qu’elle est la seule qui promet la garantie d’un projet de basket-ball de très haut niveau pour notre territoire marnais dont nous savons l’attachement particulier et historique à la balle orange.\n\nUn projet reposant sur trois piliers, de même importance, et dont chacun est une condition indispensable à sa réalisation.\n\n-En premier lieu, la Reims Arena devra être, dès notre remontée dans l’élite, le lieu de la tenue de l’ensemble des matchs du Champagne Basket Masculin.\n\nL’Arena sera un levier économique considérable, nous permettant d’y développer une véritable offre de sport/spectacle dans un équipement prévu à cet effet pour un objectif : atteindre Top 10 de l’Elite, et sortir définitivement de la dynamique de ces dernières saisons.\n\n-Le second pilier consiste en la montée en puissance du Champagne Basket Féminin. L’objectif est clair : l’accession à la LFB (1ère division féminine) dans le même laps de temps que celui donné à l’équipe masculine pour retrouver l’élite.\n\nEn s’inspirant des projets les plus réussis dans le basket féminin ces dernières années (Bourges, Mont-de-Marsan, Landerneau, Charleville etc...), nous souhaitons pouvoir durablement installer le basket féminin à Châlons où se dérouleraient tous les matchs, considérant le territoire et ses infrastructures comme le cadre idéal au passage d’un nouveau palier sportif pour nos féminines.\n\nL’objectif est de devenir une équipe féminine d’élite, à même de jouer la Coupe d’Europe à Coubertin dès 2025, permettant d’offrir à l’agglomération et au territoire, une vitrine nationale et internationale et d’en être un acteur du dynamisme incontournable.\n\n-Le troisième pilier, le plus innovant, sera l’élément de différenciation de notre club et porteur d’une forte valeur ajoutée pour notre territoire et ses habitants.\n\nCe « navire-amiral » du club que nous souhaitons voir naitre et que nous avons modélisé dès 2020 sera un véritable lieu de vie, culturel et sportif, ouvert au public et dédié au croisement des arts et des sports. « Tiers-lieu » qui regroupera de multiples usages et activités (restauration, commerce de proximité, ateliers de pratiques artistiques et sportives ouverts à tous, laboratoire de recherche sur la performance de haut-niveau, bureaux, salle de spectacles et d’événements...), il sera aussi le lieu de vie et d’entrainement des équipes pros et espoirs (masculines et féminines) et permettra au club de se doter de ses propres équipements, garantie de son développement au plus haut niveau.\nNaturellement, nous projetons l’implantation de ce nouveau lieu à Châlons où des réflexions sont en cours sur certains sites. Nous souhaitons pouvoir convaincre dans les mois à venir toutes les parties de la légitimité de ce nouveau lieu et de sa valeur afin qu’il puisse voir le jour en 2025.\n\nEn cela, le temps nécessaire à la remontée de l’équipe masculine dans l’élite est une opportunité pour faire aboutir l’ensemble de ces discussions et faire rayonner durablement notre territoire ! »\n\nPhoto : Reims Arena GL Events
user
Rediff – Lauren Jackson, le retour de Superwoman
assistant
L’Australienne Lauren Jackson (41 ans) a fait en avril son retour à la compétition, en deuxième division de son pays, qui rêve d’un retour de Superwoman en équipe nationale, à l’occasion de la Coupe du monde en septembre.\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nOn l’a découvert mondialement aux Jeux Olympiques de Sydney, en 2000. Elle était très vite identifiable avec son 1,95 m pour 85 kg, ses épaules carrées, son corps svelte moulé dans le maillot des Opals. Elle courait, sautait, bougeait comme si elle faisait vingt centimètres de moins. Elle avait cumulé 17 points et 12 rebonds face aux Bleues, à 19 ans. Le tout avec une confiance qui confinait à l’arrogance. « Elle est imbue d’elle-même et passe son temps à insulter les autres », nous avait révélé la capitaine de l’équipe de France, Yannick Souvré.\n\nLauren Jackson était déjà une star en Australie. Elle était programmée pour ça. Son père, même taille, avait été membre de l’équipe nationale, et sa mère était, disait-on, solide comme un taureau, pouvait jouer sans se plaindre avec une épaule ou un nez cassé. « J’avais programmé de disputer les Jeux Olympiques dès l’âge de deux ans. Je l’avais dit à ma tante et j’ai attendu ce jour avec impatience. C’est arrivé et je n’ai que 19 ans », avait-elle alors confié.\n\nÀ 14 ans, elle avait été sélectionnée dans l’équipe nationale des moins de 21 ans, et à 16 ans dans l’équipe A. Un record de précocité en Australie. Son équipière Michelle Timms avait assuré : « Elle pourrait être la Michael Jordan que le basket féminin n’a jamais eu. » Le compliment ultime.\n\nÀ Sydney, l’Australie ne fut mise à terre que par les Etats-Unis (76-54) et Lauren Jackson fut élue dans le deuxième cinq all-stars de la compétition. Le début d’une longue série de trophées avec trois fois celui de MVP de la WNBA, quatre fois de la WNBL – la ligue australienne -, sept fois All-Star de la WNBA, gagnant en équipe trois Euroleague avec deux clubs, trois médailles d’argent olympiques, une de bronze, et un titre de championne du monde en 2006. Pas tout à fait Michael Jordan, non, mais l’une des meilleures joueuses du monde de tous les temps, et assurément la numéro 1 hors Etats-Unis si l’on exclut la Soviétique Ouliana Semenova, hors concours avec ses 2,20 m.\n\n\n6 ans d’absence, 2 bébés\n\nLe clap de fin remonte après les Jeux Olympiques de Rio en 2016. Ses genoux la faisaient trop souffrir et elle avait déjà 35 ans, un âge où l’on a le droit au repos de la guerrière et aussi, pour une femme, où il devient urgent de fonder une famille. A ce sujet, deux ans auparavant, à ESPN, l’Australienne avait avoué : « C’est vraiment difficile d’être une femme et d’être une athlète professionnelle, car il y a tellement de choses à prendre en considération. Et si j’avais eu des enfants à un âge précoce, je l’aurais peut-être regretté car je n’aurais pas été capable de faire ce que j’ai fait. »\n\nSix mois après sa retraite sportive, la star a annoncé qu’elle était enceinte de son premier enfant. Sa popularité était si forte que c’est tout le pays qui se demanda qui était le père sachant que Lauren avait conservé secrètes toutes ses relations intimes. Beaucoup de rumeurs ont circulé, sur sa relation supposée avec le géant Yao Ming, sur son homosexualité. « Je n’ai pas vraiment de vie privée. En tant qu’athlète, j’ai eu du mal à entretenir une relation », avait-elle déclaré un jour. « Ce n’est pas l’un de mes meilleurs points, mais j’ai une famille et des amis qui compensent ça. Quand j’étais plus jeune, je sortais et je m’amusais beaucoup, et il y a eu des moments où les gens me reprochaient ça, et vous savez quoi, j’étais jeune, j’allais faire ça, et si quiconque allait m’en vouloir pour ça... Je m’en fichais vraiment. » Lorsqu’elle a posé nue pour le magazine australien Black+White, cela fut considéré comme une œuvre artistique dans son pays, mais choqua quelques bien pensants aux Etats-Unis.\n\nAllait-elle élever le bébé toute seule ? La réponse fut apportée un peu plus tard lorsqu’il s’avéra qu’elle s’était mariée avec celui qui était en fait son petit ami de longue date, Paul Bryne, un ancien basketteur devenu journaliste. En février 2017, elle donna naissance à Harry et l’année suivante à un deuxième enfant, Lenny. Lauren est devenue consultante à la télévision, a écrit un livre, présidé le syndicat des joueuses de son pays, et elle a travaillé pour les Melbourne Boomers comme directrice des opérations commerciales.\n\n\nLe cannabis thérapeutique\n\nSon retour à la compétition, annoncé en janvier et ayant pris effet en avril, a fait l’effet d’une bombe. Le président d’Albury Wodonga Bandits, Luke Smith, était aux anges. « Nous sommes ravis que Lauren joue pour sa ville natale et son club. C’est énorme pour les Bandits et pour la communauté d’Albury Wodonga. » Le club en question joue en NBL1, une ligue semi-professionnelle, qui correspond plus ou moins à la Ligue 2 française. « Je pense que ça va être une très grande année et nous avons vraiment hâte qu’elle joue dans un salle qui porte son nom et devant ses amis, sa famille et ses deux garçons. Ils sont à l’âge où ils pourront se souvenir d’avoir vu leur mère jouer, non seulement au basket, mais aussi au basket à la maison. Nos jeunes joueuses vont avoir une énorme opportunité de jouer et de s’entraîner avec sans doute la meilleure joueuse de basket-ball au monde. C’est énorme pour elles, c’est énorme pour chaque enfant et c’est énorme pour chaque basketteur d’Albury Wodonga. »\n\nDerrière cet étonnant come-back se cachent une perte de poids de 17 kilos et un traitement au cannabis médicinal. L’Australienne s’est entraînée intensivement pendant environ 13 semaines, six jours par semaine, tout en travaillant à temps partiel pour Basketball Australia et en s’occupant de ses deux enfants.\n\nPour se lancer dans cette nouvelle aventure, Lauren Jackson a demandé une autorisation pour avoir recours au cannabis à des fins thérapeutiques, mais elle a averti qu’elle s’arrêtera si on s’oppose à ce traitement. « Cela a été essentiel dans ma capacité à récupérer et à revenir, ça m’a aidé dans la façon dont je me suis entraînée », a-t-elle déclaré. « Je suis vraiment reconnaissante d’avoir participé à cet essai et j’explorerai mes options pour obtenir cette exemption. Les derniers matches, il y avait tellement de douleur et que ça a mis fin à ma carrière là, mais je ne ressens plus ça. »\n\nLa championne a dû également vaincre un mal tout aussi sournois : le manque de sommeil qui, selon une étude, touche sérieusement 27 % des Australiennes. Son remède ? « Pas de café après le déjeuner, pas d’appareils numériques pendant l’heure avant de se coucher. Trouver des moyens de me calmer après l’entraînement du soir, que ce soit en méditant ou en respirant profondément. Alors quand je vais me coucher, je vais me coucher, ce n’est pas pour regarder la télévision ou travailler, étudier au lit, bref tout sauf dormir. Cela semble être une chose vraiment simple, mais ça ne l’est pas quand tu as des habitudes comme moi. ».\n\nhttps://www.youtube.com/watch?v=dLztS5n_Rmg Avec les Bandits...\n\n\nElle carbure à 31,8 points et 12,5 rebonds\n\nPour commenter son retour, Lauren Jackson a été très prudente. « Je n’ai pas joué depuis six ans... Je suis peut-être affreuse. Il y a tellement d’inconnues à ce stade et j’ai 40 ans. Les planètes se sont vraiment alignées pour moi en ce moment... être sans douleur, entrer sur le terrain et bouger à nouveau, c’est ce que j’espère. J’étais vraiment vidée, le basket-ball m’avait beaucoup affecté émotionnellement, donc ça va être une nouvelle expérience pour moi et je suis tellement excitée. » En fait, ses débuts ont été... tonitruants pour une joueuse de cet âge, qui s’est donc privée de six ans de compétition.\n\nPour son premier match, elle a planté 21 points, et pour son retour à la maison, au bien nommé Lauren Jackson Sports Centre, après seize ans d’absence, elle a cumulé 31 points et 24 rebonds en seulement 29 minutes. Elle a aussi totalisé 41 points contre Inner West Bulls. « Avant le premier match de retour de Lozz, je ne savais pas où elle en était physiquement », a témoigné la coach des Newcastle Falcons, Chloe Mullaney. « Elle a marqué 15 points sur la ligne des trois points. Je pensais qu’elle ne voulait peut-être pas se cogner à l’intérieur. Le match suivant, elle a marqué 40 points et la plupart d’entre eux étaient dans la peinture. » En cinq matches – que des victoires -, elle carbure à 31,8 points et 12,5 rebonds. À ce niveau, c’est toujours une superwoman.\n\nLa machine médiatique s’est très vite emballée avec cette question pleine d’espoirs : si Lauren Jackson faisait son retour en équipe nationale pour la Coupe du monde qui va se tenir en septembre en Australie ?\n\nL’interrogation survient alors que les Opals connaissent un sérieux passage à vide. Elles se sont fait éliminer sans gloire en quart-de-finale des Jeux Olympiques – une seule victoire face à Porto-Rico -, alors que leur atout maître, la pivot Liz Cambage, semble avoir fait des adieux définitifs à la sélection. « C’était vraiment difficile », a déclaré Marianna Tolo. « Surtout son forfait est survenu si près des Jeux Olympiques, nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous adapter. Je pense que c’était la chose la plus importante. Nous avons l’habitude de jouer avec elle et de jouer d’une certaine manière, trouver nos fondamentaux après cela ne nous a pas semblé aussi confortable. » Megan Hustwaite, une journaliste australienne, qui a eu le scoop du retour de Lauren Jackson, estime que « regarder les Opals aux Jeux olympiques a peut-être attisé le feu dans son ventre. »\n\nJackson a le soutien de l’entraîneur des Opals, Sandy Brondello, et de ses coéquipières potentielles. La co-capitaine des Opals, Cayla Francis, a déclaré qu’elle accueillerait favorablement son retour en équipe nationale, mais elle demeure prudente. « Elle bouge bien et elle joue bien, elle a son toucher mais elle n’a pas joué au basket international depuis longtemps. Elle était mon idole en grandissant, j’avais des photos d’elle sur mes manuels scolaires. J’ai joué avec elle lors de ses derniers matchzs avec les Opals, la boucle serait bouclée. Ce serait vraiment cool. C’était une joueuse phénoménale et, à son apogée, la meilleure au monde, et à 41 ans, elle serait toujours très précieuse. »\n\nLauren Jackson à la Coupe du monde ? Après tout, l’Espagnole Laia Palau avait presque 42 ans aux Jeux Olympiques de Tokyo. Mais, elle n’avait pas interrompu sa carrière pendant six ans.\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nOn l’a découvert mondialement aux Jeux Olympiques de Sydney, en 2000. Elle était très vite identifiable avec son 1,95 m pour 85 kg, ses épaules carrées, son corps svelte moulé dans le maillot des Opals. Elle courait, sautait, bougeait comme si elle faisait vingt centimètres de moins. Elle avait cumulé 17 points et 12 rebonds face aux Bleues, à 19 ans. Le tout avec une confiance qui confinait à l’arrogance. « Elle est imbue d’elle-même et passe son temps à insulter les autres », nous avait révélé la capitaine de l’équipe de France, Yannick Souvré.\n\nLauren Jackson était déjà une star en Australie. Elle était programmée pour ça. Son père, même taille, avait été membre de l’équipe nationale, et sa mère était, disait-on, solide comme un taureau, pouvait jouer sans se plaindre avec une épaule ou un nez cassé. « J’avais programmé de disputer les Jeux Olympiques dès l’âge de deux ans. Je l’avais dit à ma tante et j’ai attendu ce jour avec impatience. C’est arrivé et je n’ai que 19 ans », avait-elle alors confié.\n\nÀ 14 ans, elle avait été sélectionnée dans l’équipe nationale des moins de 21 ans, et à 16 ans dans l’équipe A. Un record de précocité en Australie. Son équipière Michelle Timms avait assuré : « Elle pourrait être la Michael Jordan que le basket féminin n’a jamais eu. » Le compliment ultime...\n\n[/arm_restrict_content]\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto d’ouverture : FIBA
user
WNBA : Marine Johannes et le New York Liberty se rapprochent des playoffs
assistant
Le New York Liberty compte 13 victoires et 18 défaites, et se retrouve à la huitième position avec une égalité à trois avec le Atlanta Dream et le Phoenix Mercury.\n\nLa saison de Sabrina Ionescu (1,80 m, 24 ans) ne passe inaperçue. À 24 ans, l’Américaine a rejoint Candace Parker en tant que seule joueuse avec au moins 500 points, 200 rebonds et 150 passes décisives sur une saison WNBA.\n\nLors de la victoire face aux Sparks, l’arrière du Liberty a compilé 31 points, 6 rebonds, 4 passes et 3 récupérations en seulement 24 minutes. Ionescu a aussi réussi 16 passes lors de la victoire sur Phoenix, un nombre que seules Sue Bird, Courtney Vandersloot et Ticha Penicheiro avaient atteint auparavant.\n\nMarine Johannes participe largement à le belle saison du Liberty. Alors qu’elle a pris le train en marche après la finale perdue de Ligue Féminine avec Lyon et face à Bourges (19 des 30 matches), elle atteint le 4e temps de jeu de l’équipe de Big Apple avec 27 minutes. Elle a également la 3e moyenne aux points (9,7) et la 3e aux passes (3,8).\n\nIl reste encore 5 matches aux New Yorkaises pour s’assurer d’un spot en playoffs.\n\n\nMarine Johannes, c'est le tweet. pic.twitter.com/A2vtxmEfLP\n\n— The Daily Dunk (@TheDailyDunkfr) August 4, 2022\n\n\n\nMJ for the fast 3️⃣! pic.twitter.com/anvXV92RcL\n\n— New York Liberty (@nyliberty) August 2, 2022\n\n\nPhoto : New York Liberty
user
Vidéo : A la découverte du nouveau président de Pau
assistant
France 3 Nouvelle-Aquitaine a réalisé un reportage qui présente Sébastien Ménard, le nouveau président de l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez, qui parle de la situation du club et de la saison à venir.\n\nPhoto : Eat4Good
user
Serbie : Aleksej Pokuševski (Oklahoma Thunder) et Nikola Jovic (Miami Heat) privés d’Euro par leurs franchises
assistant
L’ailier-fort Aleksej Pokuševski (2,13 m, 21 ans) du Oklahoma City Thunder, et Nikola Jovic (2,08 m, 19 ans), le rookie du Miami Heat, ne sont pas présents au rassemblement de l’équipe serbe. Ils n’ont pas eu l’autorisation de leurs franchises NBA.\n\nDes cas qui sont analogues à celui de Théo Maledon l’année dernière, qui avait été privé d’une éventuelle participation aux Jeux Olympiques, pour « travailler » durant l’été avec le Thunder.\n\n« Je suis heureux que la plupart des joueurs soient ici, a commenté le coach Svetislav Pesic. Boriša Simanić et Balsa Koprivica sont malades, ils sont actuellement à la maison, j’espère qu’ils seront là dans un jour ou deux. Jović et Pokuševski sont notre avenir et notre présent, nous n’avons pas eu de permission pour eux. Ils doivent préparer la saison, en particulier Jović, qui est maintenant parti (en NBA). Au niveau de la FIBA, nous n’avons aucune obligation pour les joueurs d’assumer les conséquences s’ils ne jouent pas pour l’équipe nationale, c’est une décision volontaire du joueur. Si vous avez déjà décidé de jouer pour l’équipe nationale, cela signifie que vous passez le mois d’août avec l’équipe nationale, alors c’est bien, mais nous devons suivre toutes les règles qui s’appliquent à l’équipe nationale. De cette façon, la le problème de la conscience de soi et de la discipline sont soulevés. »\n\nPesic a également donné ses favoris pour l’Euro :\n\n« On verra qui jouera avec quelles équipes, mais le premier groupe de favoris est la Slovénie, la France, l’Espagne et la Grèce. De ce point de vue, les choses changent très souvent alors que nous ne sommes que le 3 août, des joueurs sont forfaits, une ou deux blessures peuvent changer les plans. Le corona peut revenir, tout ce qui peut affecter d’une manière ou d’une autre l’Allemagne, l’Italie qui après tant d’années sera complète, la Turquie, donc je ne laisserais personne de côté. L’Euro est toujours exigeant car il se joue tous les deux jours. Tout est ouvert en phase à élimination directe, tout peut se terminer très vite pour l’un des favoris. »\n\nPhoto : Nikola Jovic
user
Euro U18 : La France se qualifie pour les quarts de finale
assistant
À Izmir, en Turquie, l’équipe de France U18 n’a pas tremblé en huitièmes de finale de l’EuroBasket face à l’Allemagne (74-51) ce mercredi. Les Bleuets affronteront demain, en quarts, la Slovénie vainqueur de la Croatie, 85-83.\n\nLes partenaires de Rayan Rupert poursuivent leur sans faute dans cet EuroBasket U18. Opposé à l’Allemagne sevrée de victoires, les Bleuets ne se sont faits peur que sept minutes. Menés (7-11, 7′), à cause de six pertes de balle, les hommes de Lamine Kebe se sont alors réveillés. Ils ont infligé aux Allemands un 14-1 à cheval entre les deux premiers quart temps (21-12, 11′).\n\nEmmenés par un travail phénoménal de Zacharie Perrin, quasiment en double double avant la pause (9 points, 9 rebonds ; 18 points, 13 rebonds au final), les Bleuets se sont envolés. Avec de nombreuses interceptions permettant des paniers faciles en transition, ils sont rentrés aux vestiaires avec quatorze unités d’avance (39-25, 20′).\n\nConcernée d’entrée, l’équipe de France U18 a enterré les derniers espoirs allemands en milieu de troisième acte. Elle a relégué l’Allemagne à vingt-deux unités en assenant un 12-0 déjà fatal (43-33, 22′ ; 55-33, 25′). Une belle maitrise, à confirmer demain.\n\nBoxscore U18 France / U18 Allemagne\n\nPhoto : Sidy Cissoko (FIBA)
user
Vidéo : La préparation des Bleus, Episode 1, Retrouvailles
assistant
L’équipe de France a lancé sa préparation estivale le vendredi 29 juillet, à l’INSEP. Avec Quotidien, la fédération la suit au plus près dans les coulisses.\n\nPhoto : Rudy Gobert (FFBB)
user
Nikola Jokic de retour avec la Serbie : «Nous n’aimons pas le basket, nous aimons gagner»
assistant
Le double MVP de la NBA, Nikola Jokic (2,11 m, 27 ans), est de retour avec l’équipe nationale et cela provoque une effervescence dans les médias serbes.\n\n« L’ambiance est super comme toujours. Notre objectif est de nous qualifier pour la Coupe du monde, de continuer à jouer les grandes compétitions et ce que les anciens nous ont laissé« , a déclaré Nikola Jokić à de nombreux journalistes réunis à Stara Pazova.\n\nLorsqu’on lui a demandé ce que jouer pour la Serbie signifiait pour lui, Jokić a répondu :\n\n« Donc beaucoup, j’en ai parlé avec la famille, c’est un sentiment totalement différent quand tu joues pour l’équipe nationale, je me suis senti différent quand je suis venu ici, que quand je vais à Denver.«\n\nSur le plan des perspectives, Nikola Jokic se montre prudent :\n\n« L’objectif principal est de se qualifier pour la Coupe du monde, donc nous verrons jusqu’où nous pouvons aller pour l’Eurobasket, toutes les équipes viennent avec l’objectif de gagner une médaille, nous ne devrions pas aller avec un objectif excessif, mais lentement, jour après jour, avec prudence. Les Serbes et notre mentalité sont comme ça, nous n’aimons pas le basket, nous aimons gagner, tout le monde aimerait avoir une médaille, mais c’est encore loin.«\n\nPhoto : FIBA
user
Le meneur Justin Robinson revient en France, à Gravelines
assistant
Justin Robinson (1,74 m, 27 ans), qui a joué pour Chalon-sur-Saône de 2018 à 2020, sera le meneur du BCM Gravelines-Dunkerque la saison prochaine.\n\nJustin Robinson avait terminé sa première saison en France à 15,1 points, 3,0 rebonds et 8,2 passes décisives. Il avait remporté également le concours des meneurs du All Star Game et finit meilleur passeur du championnat avec quelques cartons à la clef : 33 points contre LDLC ASVEL, 15 passes décisives contre Cholet....\n\nLors de la saison suivante en Saône-et-Loire, il avait été en retrait avec 11,6 points et 5,9 passes. Il est passé ensuite par Pesaro (Italie) et Bamberg (Allemagne). Sur cette dernière année, sa ligne de stats a été de 12,4 points (38,7% à trois-points) et 5,3 points.\n\n« On cherchait quelqu’un qui puisse jouer avec Matthieu Gauzin et DJ Seeley qui sont des 2 qui peuvent jouer 1. On voulait vraiment un vrai meneur de jeu. Le championnat français le connait bien puisqu’il a joué à Chalon. Il est très vif, capable de voir des changements de direction très important. De sa petite taille, son centre de gravité est très bas. C’est un excellent passeur avec des pourcentages qui sont corrects à 3-points qui flirtent les 40%. On est très content en fin de marché de trouver ce type de joueur. Maintenant il faut que la mayonnaise prenne et que ces 3 arrières soient vraiment des joueurs capables d’accélérer le jeu et de faire la différence, » analyse le directeur sportif Olivier Bourgain.\n\nPhoto : Elan Chalon
user
Pro B : Le Canado-Jamaïcain Jarred Ogungbemi-Jackson a signé à Orléans
assistant
Le Canado-Jamaïcain Jarred Ogungbemi-Jackson (1,78 m, 30 ans) sera le nouveau meneur d’Orléans Loiret Basket pour la prochaine saison.\n\nFormé à l’Université Calgary au Canada, il a joué par la suite au Portugal, en deuxième division espagnole, à Aix-Maurienne (saison 2018-19 avec 13,1 points, 3,1 rebonds et 3,4 passes), Finlande et Pays-Bas.\n\nIl était la saison dernière aux Bakken Bears. Dans le championnat danois, il s’est fendu de 16,2 d’évaluation en championnat grâce à 14,8 points, 51% de réussite à trois-points, 3,0 rebonds, et 4,4 passes décisives, et 14,9 d’évaluation en Fiba Europe Cup avec 15,9 points, 3,3 rebonds, et 4,8 passes décisives.\n\n\n« C’est un garçon qui a connu le championnat français il y a 5 ans avec Aix-Maurienne. Son jeu a connu une bonne évolution depuis. C’est un vrai poste 1/2, avec un magnifique bras qui lui confère un vrai shoot. Cela le rend dangereux sur son adresse. Il a la faculté à provoquer, attaquer dans un jeu très rapide. Il aime le jeu de relance. Avec sa maturité, on attend de lui qu’il soit un vrai leader, » commente le coach Germain Castano.\n\nPhoto : FIBA
user
EuroBasket et Qualification Coupe du Monde : Les Tchèques avec Tomas Satoransky et Jan Vesely
assistant
Les Tchèques ont commencé cette semaine leur préparation pour le Championnat d’Europe de septembre et les deux matches de qualification à la Coupe du Monde dont l’un contre la France, le 24 août à Paris-Bercy. L’entraîneur Ronen Ginzburg a publié une liste préliminaire de 15 noms\n\n« Je ne sais pas si c’est l’équipe tchèque la plus forte de l’histoire, mais sur le papier c’est probablement la meilleure de ces dernières années. Je suis content que chacun des joueurs soit arrivé et représente son pays », a déclaré le coach.\n\nEn plus de Tomas Satoranský, Jan Veselý et Vit Krejčí, il y a aussi d’autres piliers de ces dernières années, Ondřej Balvín, Patrik Auda, Jaromír Bohačík et le capitaine Vojtěch Hruban. Le noyau est composé de joueurs qui ont pris part à la sixième place du Championnat du monde il y a trois ans ou qui ont disputé les Jeux olympiques de Tokyo l’année dernière.\n\n« Nous sommes tous excités. C’est l’aboutissement d’une génération qui n’existe plus depuis de nombreuses années, et je pense que cela peut être un grand succès », a déclaré l’ailier Tomáš Kyzlink, qui était absent de ces deux événements.\n\nVeselý a raté les derniers matches contre la Bosnie-Herzégovine et la Lituanie en raison d’un temps de repos après sa saison au Fenerbahce, Krejčí se remettait d’une arthroscopie du genou. Veselý, qui vient de signer à Barcelone, rejoindra l’équipe samedi. Le meneur du Oklahoma Thunder, Krejčí (6,2 points et 3,4 rebonds en 30 matches), qui est désormais le seul Tchèque en NBA, ne peut participer à un entraînement commun que jeudi en raison des règles de la ligue américaine.\n\n« C’est une affaire similaire que Tomáš Satoranský a traitée avant la dernière qualification pour la Coupe du monde. Vítek se préparera sous notre direction, mais il ne pourra pas participer à l’entraînement commun avant jeudi. À partir de la semaine prochaine, cependant, l’équipe sera complète et sans limites « , a déclaré le directeur sportif Michal Šob.\n\nL’équipe tchèque aura des matchs de préparation à Pardubice contre la Bulgarie (12 août) et la Croatie (14 août), avant une semaine plus tard le traditionnel tournoi d’Hambourg et à la fin du mois deux matchs de la deuxième phase de qualification pour la Coupe du monde 2023. L’un contre la France le 24 août, et trois jours plus tard, à domicile, face à la Hongrie à Chomutov.\n\n« Nous ne considérons pas ces matches comme des matches amicaux, mais il sera important de faire de notre mieux car nous avons encore également une chance d’accéder à la Coupe du monde. Notre événement principal est le Championnat d’Europe, mais nous attendons également avec impatience ces deux matches. Nous voulons les gagner et garder une chance au championnat du monde », a ajouté Ginzburg.\n\nA l’Euro, les Tchèques affronteront la Serbie, les Pays-Bas, la Finlande, Israël et la Pologne dans le groupe de Prague.\n\nArrières : Tomáš Satoranský (Barcelone/Esp.), Ondřej Sehnal (Braunschweig/Allemagne), Viktor Půlpán (Brno), Tomáš Vyoral (Pardubice).\n\nAiliers : Jaromír Bohačík, Tomáš Kyzlink (tous deux Bamberg/Allemagne), Vojtěch Hruban (Londres/Grande-Bretagne), Lukáš Palyza (Nymburk), David Jelínek (Murcie/Espagne), Vít Krejčí (Oklahoma Thunder/NBA),\n\nPivots : Jan Veselý (Barcelone/(Esp.), Martin Kříž (Nymburk), Patrik Auda (Yokohama/Japon), Ondřej Balvín (Prometheus/Ukr.), Martin Peterka (Braunschweing/Allemagne).\n\nPhoto : Jan Vesely (FIBA)
user
LFB : Ana-Maria Filip fait une pause bébé
assistant
En posant avec son compagnon, Ana-Maria Filip (1,94 m, 33 ans) a annoncé sur Instagram qu’elle va faire un pause la saison prochaine en raison d’une maternité.\n\n« Petite pause sportive pour la plus belle des raisons... 😍 #gratitude #maternity #happiness\n#love #sportsmama #mummyinprogress«\n\nAna-Maria Filip a la particularité d’avoir été internationale de 5×5 puis de 3×3, en ayant été notamment couronnée deux fois championne d’Europe 3×3 en 2018 et 2019 -en étant désigné MVP- et en participant au Final Four de l’Euroleague de 5×5 en 2008 avec Bourges.\n\nLors de la saison dernière, avec Lattes-Montpellier, elle a tourné à 6,1 points et 3,1 rebonds en 14 matches.\n\nPhoto : FIBA
user
EuroBasket : La Slovénie dans l’attente de la décision de Goran Dragic qui vient de signer aux Chicago Bulls
assistant
Cette nuit, les Chicago Bulls ont annoncé officiellement la signature de Goran Dragic (1,90 m, 36 ans) pour un an et 2,9 millions de dollars. Plus rien, semble t-il, ne s’oppose à sa participation à l’EuroBasket. L’équipe nationale slovène est dans l’attente.\n\nL’équipe slovène est entrée dans la deuxième semaine de préparation du Championnat d’Europe. Elle jouera ses premiers matchs amicaux jeudi et samedi, et elle attend cette semaine la décision de Goran Dragić sur son éventuel participation à l’Euro.\n\nL’entraîneur Aleksander Sekulić aura de nouveaux renforts cette semaine, à savoir Vlatko Čančar et Mike Tobey qui arriveront le 4 août. Luka Dončić sera le dernier à intégrer l’équipe nationale, juste avant de partir pour Istanbul, où la Slovénie affrontera la Turquie et l’Ukraine les 12 et 13 août.\n\nC’est à Dragić de décider s’il jouera à nouveau pour la Slovénie dans une compétition majeure, après avoir pris sa retraite de l’équipe nationale en 2017, puis brièvement enfilé son maillot il y a un mois.\n\n« Nous attendrons Goran jusqu’à la fin de la semaine, lorsqu’il reviendra des États-Unis. La décision lui appartient entièrement, nous ne pouvons qu’espérer que ce sera comme nous le souhaitons tous », a déclaré le directeur de l’équipe nationale, Matej Likar.\n\nPhoto : FIBA
user
Lorenzo Brown, nouveau naturalisé de l’équipe d’Espagne : Une belle opération de com’
assistant
La fédération espagnole a présenté hier les 22 joueurs pré-sélectionnés pour l’EuroBasket, ce qui a été aussi une opération de communication pour faire avaler à tous la pilule de l’arrivée de Lorenzo Brown (1,96 m, 31 ans), cet Américain naturalisé qui va honorer sa première sélection avec la Roja, alors qu’il n’a jamais joué en Espagne et qu’il ne parle pas la langue.\n\nLe meneur du Maccabi Tel Aviv a déclaré à plusieurs reprises:\n\n« L’honneur que signifie porter ce maillot et l’ambition que lui procure le fait de faire partie d’une équipe avec autant de succès que celle d’Espagne. Jouer avec ces joueurs va me faire grandir car ils font partie de grandes équipes en Europe et en NBA. »\n\nQuand on lui a demandé ce qu’il pense de Rudy Fernandez et Sergio Llull, il n’a pas hésité à déclarer :\n\n« J’avais l’habitude de voir Rudy à Portland ,c’était l’un de mes joueurs préférés dans cette équipe. Grand shooteur et grande personne hors du terrain. » Et à propos de Llull : « Depuis mon arrivée ici, j’ai entendu toutes les grandes choses qu’il a accomplies. Je dois apprendre et devenir un meilleur joueur. »\n\nLe coach Sergio Scariolo y est allé aussi de son petit couplet :\n\n« C’est un de plus. Ni le lieu de naissance ni la couleur de la peau n’ont jamais été une valeur identitaire de cette équipe. Il est important que les joueurs soient unis, qu’ils fassent le travail nécessaire pour former une équipe. Il faut apprécier l’engagement dont Lorenzo Brown a fait preuve en exprimant sa volonté de faire partie de cette équipe. À partir de là, nous choisirons ceux qui, selon nous, ont le plus de sens pour faire partie de l’équipe. »\n\nLe 8 juillet, Rudy Fernandez avait grogné à l’annonce de la naturalisation de l’Américain :\n\n« J’avais comme référence d’avoir joué avec Nikola Mirotic et Serge Ibaka. C’était des joueurs étrangers mais ils avaient été formés dans une Académie espagnole depuis leur prime jeunesse, et en ce sens, ils avaient un lien spécial avec notre pays. Si (Lorenzo Brown) est là, il faut essayer de l’aider au maximum car au final il nous aidera aussi à jouer. Mais il y a beaucoup de joueurs espagnols qui ont mérité d’occuper les postes de meneur et à la fin, ils n’auront peut-être pas la reconnaissance qu’ils méritent. »\n\nUne position à l’unisson de celle du syndicat des joueurs. Moins d’un mois plus tard, le vétéran du Real Madrid a fait volte-face :\n\n« En fin de compte, il y a beaucoup de joueurs qui ont joué dans les fenêtres de la FIBA et maintenant ils ne peuvent pas être ici, mais en parlant avec la Fédération, je suis ravi que Brown soit là. »\n\nUne belle opération de communication, on vous a dit.\n\nPhoto : Lorenzo Brown et le président de la fédération, Jorge Garbajosa
user
Grèce : Les clubs n’ont pas touché l’argent des paris
assistant
La Ligue Grecque, ESAKE, est mécontente car ces clubs n’ont pas reçu l’argent qui doit provenir des paris sportifs et cela les met en difficulté.\n\nCertains clubs voulaient reporter le début du championnat en guise de protestation, mais une majorité a voté contre cette mesure extrême pour ne pas nuire au partenariat avec la chaîne de la télévision d’Etat, ERT.\n\nVoici le communiqué publié par ESAKE :\n\n« Le basket professionnel grec au cours de ses 30 années d’existence a offert aux sportifs grecs et aux fans grecs de grandes joies et émotions et 17 titres européens. L’activité économique du basket professionnel grec a créé du travail avec des droits réservés à des centaines de professionnels et le gouvernement grec a collecté des millions d’euros d’impôts. Le basket-ball professionnel grec ne formule pas d’exigences déraisonnables et injustifiées, mais revendique ses droits et son égalité de traitement par rapport au reste des sports grecs à l’imposition des gains des jeux de hasard. De plus, les équipes de Basket League qui ont participé aux compétitions européennes la saison dernière, 2021-22, n’ont pas reçu leur juste part de l’imposition des gains de jeu. Nous sommes sûrs que le gouvernement comprendra notre demande et veillera à ce que l’égalité de traitement soit rétablie et que le basket-ball professionnel grec reçoive ce à quoi il a droit. »\n\nPhoto : Olympiakos, champion de Grèce 2022
user
Russie : Ancien vainqueur de l’Euroleague, KC Rivers signe à Samara
assistant
Vainqueur en 2015 de l’Euroleague avec le Real Madrid, KC Rivers (1,96 m, 35 ans) va découvrir le championnat russe avec Samara. Le club a communiqué son arrivée ce mardi.\n\nIl a quasiment tout gagné en Europe, sauf en France avec la Chorale de Roanne en 2010-2011 . L’expérimenté ailier KC Rivers rejoint le club russe de Samara, nouveau venue en VTB League. Vainqueur de l’Euroleague (2015), de championnat d’Espagne (2015, 2016), de Serbie (2019) ou de Grèce (2017, 2018), l’Américain arrive avec un impressionnant CV.\n\nL’an passé, il a quitté le Zenit en cours de saison pour rejoindre Jerusalem. Là-bas, en 18 recontres, Rivers a tourné à 10,6 points, 5,5 rebonds et 2,4 passes décisives.\n\nIl rejoint à Samara l’ancien Villeurbannais Marcos Knight qui a signé la semaine passée.\n\nPhoto : K.C Rivers (Euroleague)
user
Betclic Élite : Brynton Lemar de retour au Mans
assistant
Pigiste médical de Scott Bamforth en fin de saison avant de se blesser, Brynton Lemar reste dans la Sarthe. Il a paraphé un contrat d’une saison.\n\nIl est le dixième joueur professionnel sous contrat au Mans. Brynton Lemar (1,91 m, 27 ans) aura le droit à une saison complète. Pigiste médical fin avril en provenance de Russie (Enisey Krasnoyarsk), l’arrière a fait l’unanimité en seulement huit rencontres. Une blessure au genou face au Portel a malheureusement ponctué sa saison prématurément.\n\nEn sortie de banc, l’Américain au passeport jamaïcain a inscrit 14 points (42,3% aux tirs dont 53,8% à longue distance), 3,2 passes décisives, 3,2 rebonds avec 13,1 d’évaluation.\n\n« Brynton est un joueur complet que vous avez découvert l’an passé. Son adaptation éclair avait fait l’unanimité, tout comme son engagement total envers l’équipe et l’institution MSB. C’est donc un grand plaisir de pouvoir conserver Brynton pour une saison supplémentaire », déclare Elric Delord, entraîneur du MSB.\n\nLe MSB est encore à la recherche d’un pivot.\n\nPhoto : Brynton Lemar (Jacques Cormarèche)
user
Betclic Élite : Justin Patton, dernière recrue dans la raquette de Cholet
assistant
Cholet vient d’annoncer sa dernière pierre dans sa raquette 2022-2023. Après l’arrivée de Neal Sako ce mardi midi, Justin Patton complète la raquette choletaise. Il s’est engagé pour une saison.\n\nUne recrue de choix pour conclure le recrutement dans la raquette de CB. Justin Patton (2,16 m, 25 ans), 16e choix de la draft 2017, a disputé une vingtaine de match en NBA en passant des Chicago Bulls aux Houston Rockets.\n\nL’an passé, le pivot a quitté les États-Unis pour jouer en Israël du côté de l’Hapoel Eilat. Dans le championnat israélien, il a réalisé une belle saison avec 11,4 points, 5,7 rebonds, 1,7 passe de moyenne en 26 rencontres.\n\n« J’ai l’impression que son projet et le nôtre s’accordent bien ensemble. Il connait toute l’étendue de son potentiel, qu’il n’a pas forcément exprimé jusqu’à aujourd’hui et il a l’intention de tout donner cette saison pour révéler son talent et toutes ses forces. Il est à un moment clé de sa carrière pour passer un cap vraiment important. Justin est un joueur très mobile, athlétique, qui a de bonnes mains et peut shooter jusqu’à 3 points. Tout le monde va pouvoir constater son énorme potentiel, il a quand même été drafté en 16ème position en 2017, il a joué en G-League, en NBA. Nous allons pouvoir l’aider dans ce développement et c’est d’ailleurs le deal que nous avons passé entre nous », s’est félicité Laurent Vila, entraîneur de Cholet.\n\nPhoto : Justin Patton (FIBA)
user
Vincent Collet et l’avenir de Joël Embiiden équipe de France : «Je ne vois pas pourquoi je ne le sélectionnerais pas»
assistant
Thomas Heurtel et l’obligation de ne pas jouer pour un club russe, la situation de Joël Embiid en équipe de France, deux matches de qualification à la Coupe du monde en amont de l’EuroBasket, le forfait de Victor Wembanyama, l’absence de Nicolas Batum et Nando De Colo... Vincent Collet, coach des Bleus, et le general manager Boris Diaw ont balayé l’actualité lors d’une conférence de presse ce mardi à Nanterre.\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nA propos de l’état de forme des joueurs :\n\nBoris Diaw : C’est un début de préparation un peu différent vis à vis de d’habitude car il y a deux objectifs : les qualifications à la Coupe du monde avec une quatrième fenêtre et ensuite l’EuroBasket. C’est la première fois que l’on va avoir ce type d’été, et là, la montée en puissance va être différente. Il va falloir être prêt dès la fenêtre. Il ne faudra pas se servir des derniers matches, comme on fait d’habitude avant l’EuroBasket, pour faire les derniers réglages. Il faudra tout de suite être performant. On a donc deux absents vis-à-vis de la liste des 17, Andrew Albicy et Victor Wembanyama, qui n’étaient pas aptes. Victor ne nous a pas rejoint et Andrew a quitté le groupe.\n\nVincent Collet : Les joueurs maintenant se préparent avant de se rassembler. Je me souviens d’une époque où ce n’était pas toujours le cas. Aujourd’hui, il faut les féliciter pour leur professionnalisme car ils sont plutôt en bonne condition.\n\nA propos de la sélection à faire, passer de 15 à 12 joueurs :\n\nVC : Je ne sais pas quand on la fera. Le docteur a déjà commencé à la faire avec deux joueurs. Pour les trois autres, ce n’est pas encore pour l’instant établi (...) Dans le passé, on a souvent coupé des joueurs dès le premier stage, et là ça ne sera pas probablement le cas. On n’aura pas la sélection définitive dimanche après le match des Pays-Bas. Il faudra attendre la deuxième session, le deuxième bloc qui se termina à Montpellier le 18.\n\nA propos du fait d’enchaîner qualification à la Coupe du Monde et EuroBasket :\n\nFranchement, c’est bizarre. La défaite au Monténégro n’était pas très grave en soi, à la condition que l’on assure sur les deux matches à venir dans la fenêtre d’août. D’autant que l’on va être privé de beaucoup de joueurs à partir de la fenêtre du mois de novembre. Il y a encore des joueurs qui sont partis en Euroleague. Le réservoir se tarit un peu. Donc, il faut vraiment que l’on gagne ces deux matches contre la République tchèque et la Bosnie. Ce ne seront pas que des matches de préparation, même si on s’en servira aussi pour préparer l’Euro. Mais, malgré tout, on va quand même perdre un peu de temps. Normalement, des matches comme ça on ne les prépare pas trop en amont, alors que là, les deux jours qui vont précéder le 24, on ne sera que sur la République tchèque, et pareil pour la Bosnie. Donc, on va avoir une parenthèse dans notre préparation. Cette préparation sera davantage dédiée aux matches de la qualif qu’au championnat d’Europe. On joue le 27 contre la Bosnie, alors que c’est normalement déjà une période où l’on devrait travailler sur l’Allemagne, ça ne sera pas le cas. On commencera le 28... et en plus on sera en récupération (...) On a utilisé chaque jour à notre disposition en fonction de ce qui est imposé pour les joueurs NBA. J’aurais aimé commencer le lundi plutôt que le vendredi, mais on ne pouvait pas. On était obligé de respecter ça car sinon on ne pourrait pas utiliser nos joueurs NBA et ça n’aurait pas eu de sens. Ça devient de plus en plus complexe car on a de moins en moins de jours pour se préparer.\n\n\n« Victor va devoir consacrer beaucoup d’énergie à renforcer son corps, c’est sûr »\n\nA propos de la Bosnie qui connaît des problèmes financiers et dont la fédération a laissé planer la possibilité d’un forfait :\n\nBD : On a lu des articles comme quoi ils envisageaient de ne pas participer aux compétitions cet été, filles et garçons, en raison de problèmes budgétaires. Par contre, on a été en contact pour le match et le déplacement avec la fédération de Bosnie et on ne nous a pas dit qu’il faudrait peut-être ne pas venir. On a avancé normalement, on a réservé les avions, les hôtels.\n\nVC : Il y a eu un écho comme quoi la diaspora bosnienne s’est engagée à payer pour permettre à son équipe nationale de jouer. Apparemment, ça serait des gens qui sont aux Etats-Unis qui auraient dit pouvoir payer pour au moins l’équipe masculine, afin qu’elle puisse faire à la fois la fenêtre et le championnat d’Europe. A suivre.\n\nA propos de Victor Wembanyama et de ses blessures récurrentes, qui peuvent être une épée de Damoclès au-dessus de sa tête pour la suite de sa carrière :\n\nVC : C’est dur d’y répondre. Il faudrait demander au staff médical qui travaille avec lui. On voit par contre comme vous qu’il est pour l’instant fragile, mais après il faut espérer qu’en prenant de l’âge, il va se renforcer. En plus, il y travaille au quotidien. Il est certain que le fait d’être aussi grand fait que la structure supporte des contraintes qui sont supérieures à un joueur de petite taille. Cela a été un vrai à un moment donné pour Rudy (Gobert). Il est aujourd’hui très gainé mais ça n’a pas toujours été comme ça. Victor va devoir consacrer beaucoup d’énergie à renforcer son corps, c’est sûr.\n\nA propos de l’absence de Nicolas Batum et Nando De Colo :\n\nVC : Pour n’importe quelle équipe, le fait d’être privé de joueurs majeurs, ça oblige à compenser, à reconstruire une équipe qui va être forcément différente dans sa façon de jouer par rapport à celle qui a fait médaille d’argent aux Jeux Olympiques. On ne peut pas considérer que ça puisse être négligeable, ça serait sous-estimer l’énorme apport qu’ils ont pu avoir l’un et l’autre ces dernières années. C’est à nous de chercher un autre chemin vers le niveau de performance que l’on se fixe, qui est le plus haut niveau. On sait que ce n’est pas facile, mais on va essayer (...) Nico et Nando, c’était 30 minutes de moyenne par match, donc c’est plus d’un quart de l’équipe qui n’est pas là et qu’il faut remplacer. Il faut réécrire une histoire, en essayant d’aller vite. On n’avait pas réussi à le faire en 2017 (NDLR : La France avait été éliminée par l’Allemagne en 8e de finale, 84-81). Pour Boris, c’était sa dernière campagne importante. On avait essayé tous les deux, lui dans son rôle de capitaine, moi de coach, d’inculquer certaines valeurs à l’équipe, mais on n’avait pas su le faire. Mais d’un autre côté, cela avait été un nouveau point de départ. Cela nous avait permis de ne pas faire les mêmes erreurs à la Coupe du Monde 2019. Là, il y a une vraie différence : on a un socle d’équipe qui connaît ça. C’est ce que je ressens depuis le début de la préparation, on est vraiment sur ces valeurs-là.\n\nA propos de la densité de l’EuroBasket :\n\nVC : Le fait, depuis 2017, de ne faire qu’un seul Euro par olympiade donne davantage d’importance à cette compétition. Dans le temps, l’Euro post olympique était moins relevé que l’Euro pré olympique. On voit bien que cette année, tout le monde fourbit ses armes. Il y a des équipes qui sont vraiment impressionnantes sur le papier. Quand bien même nous avons les objectifs les plus élevés qui soit, celui de gagner, on connait la difficulté de la tâche. Ce qui est important, c’est de nous préparer à ce qui nous attend avec ambitions. On sait très bien que les obstacles vont être rudes et dès le début. L’Allemagne dès le premier jour sera une sacrée difficulté sur notre chemin, mais on est déterminé et on verra ce que ça nous permettra de faire réellement. On est en train d’apprendre là les bases offensives et défensives de notre jeu. On veut présenter très vite un basket cohérent. On va essayer de faciliter l’intégration des nouveaux et surtout leur positionnement. La performance que l’on a obtenu l’an passé, on l’a obtenu bien sûr avec le talent de nos joueurs, mais aussi une cohésion qui était très importante, sans failles. Chacun connaissait son rôle et apportait sa pierre à l’édifice. On ne sait pas comment ça va se passer cette année, mais on sait que ces conditions-là sont sine qua non pour espérer quelque chose. Si on y va de façon dispersée, même avec des qualités, on ne va pas faire grand-chose. Il faut que l’on soit en ordre de marche. Les semaines qui viennent vont servir à ça. Ce n’est pas qu’un travail de staff à joueurs mais aussi de joueurs à joueurs.\n\n\n« On est bien entendu au courant qu’il y a des clubs russes qui ont proposé des choses aux agents de Thomas »\n\nA propos de Joël Embiid et de sa future intégration à l’équipe de France :\n\nBD : On est concentré sur les échéances de cet été, et pas sur les intégrations futures. C’est un joueur qui a obtenu la nationalité française et l’étape suivante sera de demander une licence FIBA pour qu’il participe avec nous aux matches avec l’équipe de France (...) Je suis en relation avec lui de temps en temps. A l’époque où j’étais joueur, on jouait les uns contre les autres. On s’est toujours apprécié. Il y a quelques années déjà, il avait dit qu’il souhaiterait jouer en équipe de France. Depuis, il a passé le pas puisqu’il a fait sa demande de naturalisation en vue de représenter la France. Son intégration représenterait une force en plus, une personne sélectionnable en plus pour Vincent avec un joueur dont on connaît les qualités au sein d’une équipe (...) Là, il y avait une question de timing : avoir la nationalité, le passeport, et puis la licence FIBA, mais il aurait souhaité jouer cet été. S’il n’avait pas été blessé, on se serait posé la question (...) D’après ce que je sais, savoir parler français est une condition que l’on demande pour obtenir la nationalité française. Il y a eu beaucoup de relations entre la France et le Cameroun, ça compte également. Et je pense sur ce dossier-là, c’est surtout qu’il puisse apporter quelque chose à la France, de par ses activités, de son travail qu’il fait. Toutes ces choses-là ont bien sûr été considérées.\n\nVC : Quand il va être totalement sélectionnable, à la fois pour des raisons de papier et aussi d’état physique, je ne vois pas pourquoi je ne le sélectionnerai pas. Autant faire se peut, on a toujours pris les meilleurs joueurs.\n\nA propos de la décision de la fédération d’interdire l’équipe nationale aux joueurs/coaches qui jouent pour un club russe, ce qui concerne Louis Labeyrie (Zenit Saint-Petersbourg), Livio Jean-Charles (CSKA Moscou). La rumeur veut que Thomas Heurtel soit en contact avancé avec le Zenit, mais il a signé le document qui veut qu’il n’a pas signé pour un club russe :\n\nBD : Le Bureau fédéral a mis en place une attestation pour demander aux joueurs de l’équipe de France de prouver qu’ils n’ont pas signé avec un club russe. Il fallait savoir s’il y avait des joueurs qui sont sélectionnables aujourd’hui qui ont signé avec des clubs russes. A partir du moment où tous les joueurs ont signé cette attestation, il n’y a aucun problème là-dessus, et on peut continuer la préparation normalement. La porte n’est pas fermée si le conflit s’arrête. Mais donc, pour l’instant, les joueurs qui ont un contrat avec les clubs russes ne sont pas sélectionnables (...) Tous les joueurs qui sont free agents peuvent potentiellement signer avec un club russe. Il n’y a pas que Thomas qui est free agent ! Thomas a des agents qui discutent avec des tas de clubs. On est bien entendu au courant qu’il y a des clubs russes qui ont proposé des choses aux agents de Thomas. D’autres clubs aussi. Ce n’est pas le fait de proposer des contrats qui pose problème, ça serait bien entendu de signer pour un club russe durant la préparation. C’est pour cela qu’il a signé cette attestation pour rassurer Vincent. Aujourd’hui, on n’a pas de sujet à ce niveau-là.\n\nx\n\n[armelse]\n\nA propos de l’état de forme des joueurs :\n\nBoris Diaw : C’est un début de préparation un peu différent vis à vis de d’habitude car il y a deux objectifs : les qualifications à la Coupe du monde avec une quatrième fenêtre et ensuite l’EuroBasket. C’est la première fois que l’on va avoir ce type d’été, et là, la montée en puissance va être différente. Il va falloir être prêt dès la fenêtre. Il ne faudra pas se servir des derniers matches, comme on fait d’habitude avant l’EuroBasket, pour faire les derniers réglages. Il faudra tout de suite être performant. On a donc deux absents vis-à-vis de la liste des 17, Andrew Albicy et Victor Wembanyama, qui n’étaient pas aptes. Victor ne nous a pas rejoint et Andrew a quitté le groupe.\n\nVincent Collet : Les joueurs maintenant se préparent avant de se rassembler. Je me souviens d’une époque où ce n’était pas toujours le cas. Aujourd’hui, il faut les féliciter pour leur professionnalisme car ils sont plutôt en bonne condition.\n\nA propos de la sélection à faire, passer de 15 à 12 joueurs :\n\nVC : Je ne sais pas quand on la fera. Le docteur a déjà commencé à la faire avec deux joueurs. Pour les trois autres, ce n’est pas encore pour l’instant établi (...) Dans le passé, on a souvent coupé des joueurs dès le premier stage, et là ça ne sera pas probablement le cas. On n’aura pas la sélection définitive dimanche après le match des Pays-Bas. Il faudra attendre la deuxième session, le deuxième bloc qui se termina à Montpellier le 18.\n\nA propos du fait d’enchaîner qualification à la Coupe du Monde et EuroBasket :\n\nFranchement, c’est bizarre. La défaite au Monténégro n’était pas très grave en soi, à la condition que l’on assure sur les deux matches à venir dans la fenêtre d’août. D’autant que l’on va être privé de beaucoup de joueurs à partir de la fenêtre du mois de novembre. Il y a encore des joueurs qui sont partis en\n\n[/arm_restrict_content]\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
user
Allemagne : L’Espoir de l’ASVEL Zaba Bangala rejoint Bonn
assistant
Zaba Bangala, ailier-fort de 20 ans, quitte les rangs Espoirs de l’Asvel pour l’Allemagne. Il rejoint Bonn pour un contrat d’une saison.\n\nLe jeune Suédois Zaba Bangala (2,00 m, 20 ans) quitte les Espoirs de l’Asvel, avec lesquels il a remporté le championnat de France Espoirs, pour s’engager en Allemagne dans le cadre d’un double programme. L’ailier-fort fera partie de la rotation élargie de Bonn en Bundesliga mais évoluera également dans l’antichambre allemande sous le maillot de Rhöndorf.\n\n« Il est rapide, explosif, possède un bon corps. Il jouera ponctuellement en BBL et en Pro B à Rhöndorf. Il aura ainsi une excellente opportunité de progresser », a déclaré son futur entraîneur, Tuomas Lisalo.\n\nLe Suédois a été formé aux États-Unis dans le New Jersey puis dans le Nevada avant de rejoindre l’ASVEL l’an passé. Dans le championnat Espoirs, Zaba Bangala a inscrit 13 points de moyenne, accumulé 6,6 rebonds en quasiment 25 minutes de temps de jeu.\n\nPhoto : Zaba Bangala (Franck Malizia)
user
Euroleague : Guerre interne au Partizan Belgrade
assistant
Suite aux nombreuses révélations du président de la section basket Ostoja Mijailovic à l’encontre du club omni-sports du Partizan Belgrade, son président, Milorad Vucelic, a souhaité répondre dans un communiqué.\n\nLa saison n’a même pas débuté que des tensions sont déjà apparentes entre les dirigeants du Partizan Belgrade. Il y a deux semaines, Ostoja Mijailovic se plaignait de la mauvaise gestion du club (englobant toutes les disciplines) en expliquant que toutes les autres sections du club pourraient vivre des revenus du club de football. Il a également rappelé que la partie basket est endettée à hauteur de 5,53 millions d’euros.\n\nLe président du club omni-sports, Milorad Vucelic, s’est défendu dans un communiqué. Il annonce que la dette va être résolue en offrant des terres agricoles en contrepartie. Il ne s’est pas privé de tacler les résultats sportifs de son club de basket, où évolue le Français Mathias Lessort.\n\n« Si Mijailovic savait quelque chose sur JSD (Jugoslovensko sportsko društvo Partizan – le terme général pour toute l’organisation), ce qu’il ne sait pas, et s’il se souciait des faits, il devrait dire qu’il y a 18 disciplines du club qui utilisent les locaux du stade de Humska, et parmi elles, étonnamment, le basket-ball, qui ne verse aucune compensation pour cela, cela est fait exclusivement par le FK Partizan [...] Il est vrai que les clubs du Partizan ont obtenu des résultats pires que prévu au cours des huit ou neuf dernières années. Parmi eux, à notre plus grand regret, se trouve le célèbre club de basket du Partizan qui, sous la direction d’Ostoja Mijailovic, n’a réussi qu’à remporté trois éditions de la Coupe de Serbie au cours des cinq dernières années, et dans d’autres compétitions, il a pris les cinquième, quatrième, septième et deuxième places. »\n\nPhoto : Mathias Lessort (Euroleague)
user
Betclic Élite : Neal Sako de Champagne Basket à Cholet
assistant
Le Cholet Basket vient d’annoncer ce mardi la signature de Neal Sako en provenance de Champagne Basket. L’intérieur français a paraphé un contrat de deux saisons.\n\nUn second joueur de Champagne Basket rejoint les rangs choletais. L’intérieur français, Neal Sako (2,10 m, 23 ans) accompagne son ancien partenaire Enzo Goudou-Sinha dans le Maine-et-Loire.\n\nL’an dernier, pour sa première véritable saison dans l’Élite après son départ de Boulogne-Levallois, le pivot s’est imposé comme un élément incontournable de la raquette champenoise et comme l’un des très bons intérieurs français du championnat. Neal Sako est tout simplement le troisième meilleur rebondeur de Betclic Élite. En 33 rencontres, il a culminé à 7,6 rebonds mais aussi 10,1 points pour 13,7 d’évaluation, la meilleure de son équipe.\n\nUne recrue essentielle pour le club des Mauges, qui lui permet de compenser le départ de Yoan Makoundou à Monaco.\n\n« Neal était ma priorité de recrutement cette année. Je le suis depuis un certain temps et j’ai trouvé sa progression très intéressante. Il a été très productif la saison dernière, performant dans le secteur du rebond et dans son jeu en général. C’est un joueur qui a de grosses ambitions, il a travaillé cet été dans ce sens et il va continuer à se développer cette année. C’est un jeune intérieur mobile, qui a de bonnes mains, qui excelle dans le pick and roll, dans le short roll et qui a un petit floater main gauche. C’est l’un des meilleurs rebondeurs de Betclic ÉLITE la saison dernière avec Châlons-Reims. Il va retrouver Enzo Goudhou-Sinha, qu’il a côtoyé au CCRB et avec lequel il s’entend très bien. Cela va faciliter l’expression du jeu collectif. A nous maintenant de l’intégrer dans notre dispositif, dans notre jeu et d’avoir avec lui un process de développement pour l’accompagner encore dans sa progression sportive. Je crois beaucoup en lui et je suis très content qu’il ait fini par signer à Cholet Basket », a commenté Laurent Vila, son futur entraîneur.\n\n\n🚨 Info Recrutement 🚨\n\nCHOLET BASKET est heureux de vous annoncer la signature de l'intérieur français Neal SAKO pour deux saisons.\n\nPlus d'infos 👉 https://t.co/OOtPFVP5nK#CBFAMILY #BetclicELITE @LNBofficiel pic.twitter.com/jilrDQEOkh\n\n— Cholet Basket (@CB_officiel) August 2, 2022\n\n\nPhoto : Neal Sako (Thomas Savoja)
user
La vidéo du jour : Nicolas Batum à la rencontre de l’équipe de France
assistant
Les Bleus ont débuté leur stage de préparation à l’EuroBasket dimanche à Nanterre. L’occasion pour Nicolas Batum, ce mardi, d’aller saluer ses partenaires.\n\nNicolas Batum ne sera pas de la partie, mais il a tout de même venu saluer l’équipe de France au Palais des Sports de Nanterre. L’ailier aux 155 sélections a décidé de ne pas participer à l’EuroBasket en septembre prochain, tout comme Nando de Colo. Mais il n’en reste pas moins attaché aux Bleus, une nouvelle preuve en est.\n\nSur les réseaux sociaux, la Fédération française de basketball a partagé une petite vidéo où le joueur des Los Angeles Clippers retrouve Vincent Collet et Rudy Gobert.\n\nLa préparation des Bleus est à retrouver ici.\n\n\nOn a revu quelqu'un qu'on connaît bien au Palais des Sports de Nanterre 🙌#TeamFranceBasket x @nicolas88batum | #PassionnémentBleu pic.twitter.com/U85IWQMlxO\n\n— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) August 2, 2022\n\n\nPhoto : Nicolas Batum (FIBA)
user
Euroleague : Mike James donne son cinq majeur de la compétition
assistant
Dans une interview donnée à Basket News, le meneur de l’AS Monaco dévoile son meilleur cinq actuel en Euroleague. En toute modestie...\n\nMike James, qui a résigné pour deux ans avec Monaco, a accordé une entrevue sur le Rocher à Martyna Motum, journaliste du site lituanien Basket News. Pendant une dizaine de minutes, le meneur évoque de nombreux sujets dont son meilleur cinq actuel en Euroleague.\n\nCe cinq est le suivant : Shane Larkin (Anadolu Efes), Will Clyburn (Anadolu Efes), Vasilije Micic (Anadolu Efes), Nikola Mirotic (FC Barcelone) et... Mike James.\n\nÊtes-vous d’accord avec lui ? Argumentez en commentaires !\n\nPhoto : Mike James (Basket Europe)
user
Basketball Champions League : l’AEK Athènes s’offre Akil Mitchell
assistant
Le club grec a annoncé ce mardi l’arrivée de l’ailier fort Akil Mitchell. Le Panaméen rejoint l’AEK pour une saison.\n\nAkil Mitchell (2,06 m, 30 ans) renforce la raquette de l’AEK Athènes. L’ailier fort (passé par Antibes en 2015-16 et Boulazac en 2018-19) arrive en provenance de Turquie, où il évoluait avec Pinar Karsiyaka, après avoir débuté sa saison avec Bamberg (12,7 points, 7,0 rebonds).\n\nL’international panaméen va découvrir pour la seconde saison consécutive la BCL. L’an dernier, avec seulement trois matches disputés, a accumulé 9 points et 6.3 rebonds de moyenne.\n\nLe tirage des phases de poule de la BCL à retrouver ici.\n\n\nΣτα «κιτρινόμαυρα» ο διεθνής αθλητής, Ακίλ Μίτσελ ✍️\n\nΔιαβάστε περισσότερα ΕΔΩ: https://t.co/ioB7HVbCgq\n\n🟡#AEKBC #Queen ⚫ pic.twitter.com/QOJJwFwIOW\n\n— AEK B.C. (@aekbcgr) August 2, 2022\n\n\nPhoto : Akil Mitchell (FIBA)
user
Eurobasket : La Grèce a débuté son stage sans Giannis Antetokounmpo
assistant
La sélection grecque a retrouvé les parquets lundi sans plusieurs cadres. Le double MVP, Giannis Antetokounmpo ainsi que Nick Calathes, entre autres, manquaient à l’appel.\n\nÀ l’OAKA Arena d’Athènes, la pré-sélection grecque, sous la houlette de Dimitris Itoudis, s’est retrouvée pour la première fois en vue de la préparation pour l’Euro. Mais ils n’étaient que 19 parmi les 23 sélectionnés grecs à s’entraîner lundi. Giannis Antetokounmpo, le leader de la sélection n’était pas présent hier tout comme son frère Thanasis. Nick Calathes et Tyler Dorsey sont les deux autres absents.\n\nLes quatre joueurs sont attendus sur les parquets jeudi 4 août, selon Basket News. À noter que deux autres joueurs sont restés sur la touche pour des légères blessures : le meneur Lefteris Bochoridis et le pivot Giorgos Papagiannis. Le dernier a repris l’entraînement ce mardi matin.\n\n\nΤο πρώτο «Ελλάς» και η προετοιμασία της Εθνικής Ανδρών αρχίζει! #HellasBasketball 🏀🇬🇷 pic.twitter.com/Nvexsb3g12\n\n— Hellenic Basketball (@HellenicBF) August 1, 2022\n\n\nPhoto : Giannis Antetokounmpo (FIBA)
user
Amara Sy et sa retraite des parquets : «Amara, pourquoi tu veux arrêter? On dirait que tu as 25 ans»
assistant
Après une riche carrière avec notamment 21 saisons en LNB, Amara Sy, 41 ans en août, a donc tiré un trait sur son parcours de basketteur professionnel pour intégrer le staff du Paris Basketball. Il est aussi le président du Syndicat des Joueurs et c’est sur le site du SNB qu’il répond à l’inévitable question : comment se passe ta retraite des parquets ?\n\n« Je me sens bien ! C’était prévu depuis 3 ans maintenant, depuis que je suis arrivé au Paris Basket. Ce n’est pas un arrêt brutal, je l’avais en tête depuis des années donc c’était en quelque sorte programmé. Honnêtement, je ne suis même pas dans l’acceptation parce que je sais que j’ai encore 2 ou 3 ans dans les jambes. D’ailleurs, mon coach et mes coéquipiers ont passé l’année à me dire « Amara, pourquoi tu veux arrêter ? On dirait que tu as 25 ans » (rires). Ce n’est pas du tout parce que j’aime moins le basket, j’adore le basket ! Je ne passe pas 2 ou 3 jours sans jouer. On se retrouve régulièrement à la Hoops Factory avec d’autres joueurs pros. Il y a quelques jours, je jouais là-bas avec Mathias Lessort, qui me demandait la même chose. Je pense juste qu’il faut savoir passer à autre chose et puis je préfère m’arrêter maintenant, alors que je suis encore bien, plutôt que d’attendre et arrêter quand je serai dégoûté. J’ai cette chance d’être encore bien physiquement. Quand j’écoute les autres joueurs quel que soit leur niveau, je me rends compte que beaucoup ont des douleurs au réveil, ont du mal à marcher donc je me dis qu’il faut que je me préserve de ça tant que je peux. J’ai aussi pas mal de projets et ça devient compliqué de tout faire en même temps, donc c’était le bon timing. Mais, en parallèle, je compte bien continuer à jouer. Je prends toujours du plaisir à jouer avec mes potes et je me sens bien donc je ne vois pas pourquoi je couperais complètement. »\n\nPhoto : Thomas Savoja
user
Eurobasket U18 : France-Allemagne en 8e de finale
assistant
Après avoir surclassé la Grande-Bretagne (+52), le Monténégro (+57) et Israël (+16), la France va jouer demain, mercredi, à 13h45, l’Allemagne en 8e de finale de l’EuroBasket U18.\n\nL’Allemagne a terminé 4e du groupe B sans victoire. Elle a échoué face à l’Espagne (-45), la Pologne (-7) et la Turquie (-4). Son joueur le plus efficient est Killian Brockhof, meilleur marqueur (12,2 points) et rebondeur (5,3) de l’équipe.\n\nCôté français, ce sont Bilal Coulibaly (13,7 points et 5,0 rebonds) et Zacharie Perrin (13,3 points et 7,7 rebonds) qui se sont particulièrement illustrés jusqu’ici. Les Bleuets ont marqué 94,3 points en moyenne et intercepté 17 balles par match. Le seul véritable point faible est l’adresse à trois-points (27%). En cas de victoire sur l’Allemagne, ils seront opposés au vainqueur de Slovénie-Croatie.\n\n * France – Allemagne\n * Slovénie – Croatie\n * Turquie – Grande-Bretagne\n * Lituanie – République Tchèque\n\n * Israël – Pologne\n * Serbie – Monténégro\n * Espagne – Macédoine du Nord\n * Italie – Grèce\n\nPhoto : Zacharie Perrin (FIBA)
user
Tenu à l’écart en NBA, le Turc Enes Kanter-Freedom aimerait jouer au Panathinaikos
assistant
Le Turc Enes Kanter (2,08 m, 30 ans), qui se fait désormais appeler Freedom, est à la croisée des chemins et pourrait revenir en Europe, au Panathinaikos.\n\n« La fenêtre de la free agency s’est ouverte il y a un mois, et dans une situation normale, j’aurais déjà reçu pas mal d’offres. Cet été, je n’ai pas reçu une seule offre », avoue t-il au site israélien Walla.\n\nLe Turc, qui a obtenu en moyenne 11,2 points et 7,8 rebonds en 11 saisons en NBA, et gagné plus de 102 millions de dollars au cours de sa carrière est aussi célèbre pour s’être bravement opposé au régime de Recep Tayyip Erdogan. A la question de savoir pourquoi aucune équipe veut de lui, il répond :\n\n« Parce que ces derniers mois, je me suis prononcé contre ce qui se passe en Chine », explique le joueur, faisant référence à un tweet dans lequel il a exprimé son soutien au Tibet, et a poussé les Chinois à arrêter de diffuser, la saison dernière, les matchs de son équipe, les Boston Celtics. « Écoutez, le marché chinois est une part importante des affaires de la NBA. Ils vous permettront donc de parler librement de ce que vous voulez, jusqu’à ce que cela leur fasse mal. Dès que vous ferez cela, ils vous couperont. C’est très triste et inacceptable. »\n\nLe joueur a payé le prix fort à l’expression de ses opinions politiques, mais il assume à 100%.\n\n« Je savais d’avance que je paierais ce prix, et je ne regrette rien. Ces choses sont plus grandes que moi, plus grandes que la NBA et plus grandes que le basket. Pendant que je dribble en Amérique, des gens sont tués partout dans le monde ou emprisonnés et torturés dans les prisons. Si c’est le sacrifice que je dois faire, je suis prêt à vivre avec. J’aimerais pouvoir vous répondre que la Turquie est ma maison, mais je ne suis plus sûr de pouvoir la définir ainsi. J’y étais pour la dernière fois en 2015, et je n’ai pas rencontré ma famille depuis. Ça fait très mal. Les personnes les plus proches de moi ont payé un prix terrible. Papa Mine était en prison, mon frère a été expulsé de l’équipe dans laquelle il jouait, ma sœur est allée à l’école de médecine et ne trouve pas de travail. Les autorités ont dit qu’ils les laisseraient tranquille, mais ce n’est pas vrai. Ils les ont forcés à publier une déclaration me reniant, ont retiré les appareils électriques de leur maison. Ils ont même pris leurs passeports, donc ils ne peuvent pas non plus quitter la Turquie. Je suis en contact avec mon frère, qui joue dans des équipes étrangères, et à travers lui, je me tiens au courant et j’entends ce qui se passe avec le reste de la famille. »\n\nEnes Kanter Freedom a une petite idée sur la suite à donner à sa carrière :\n\n« La vérité, c’est que cette équipe, c’est le Panathinaikos. J’ai adoré cette équipe pendant des années. Quand j’étais enfant, je regardais beaucoup de matchs de l’équipe, comme au Maccabi, il y a un an, un bon ami à moi, Mario Hezonia, y jouait. Dites à tous ceux qui liront ceci que je ne pourrai peut-être pas jouer les matchs à l’extérieur à Istanbul, mais j’aimerais jouer dans l’équipe. »
user
Le Malien Amadou Sow arrive directement de NCAA à Blois
assistant
Pour sa première saison en Betclic Elite, l’ADA Blois Basket fait confiance au pivot malien Amadou Sow (2,06 m, 23 ans).\n\nNé à Ségou, Amadou a tout d’abord joué au football avant d’arriver au basket à l’âge de 13 ans, son gabarit et ses facilités lui offrent alors la possibilité de partir aux Etats-Unis à tout juste 15 ans. Il quitte sa famille et découvre un nouveau continent à Napa, en Californie, où il montre rapidement son potentiel sur le terrain et attire l’attention de plusieurs universités.\n\nIl va faire le choix de la proximité et s’engager avec UC Santa Barbara où il va d’emblée se montrer performant et devenir l’élément majeur de l’équipe pendant 4 saisons (15,6 points, 8,4 rebonds la saison écoulée saison). Elu dans le meilleur 5 de sa conférence lors des deux dernières saisons, Amadou Sow a su faire évoluer son jeu en ajoutant un bon shoot à son gabarit et son explosivité.\n\nEn plus d’Amadou Sow, le secteur intérieur de l’ADA sera composé de Tyren Johnson en poste 4 et de Brice Dessert en pivot spécifique. Un dernier joueur viendra clôturer le recrutement, le staff est à la recherche d’un profil polyvalent capable d’évoluer sur les deux positions intérieures.\n\nLa réaction du GM, Julien Monclar : « Dès les premières images, le potentiel d’Amadou est évident. Bien sûr c’est un rookie mais il porte son équipe depuis plusieurs saisons et a tous les outils de l’intérieur de Betclic Elite. C’est un garçon très agréable et travailleur, son parcours de vie mérite le respect et son intégration sera facilité par sa parfaite maîtrise du français. »\n\nLa réaction du coach, Mickaël Hay : « Amadou sort d’un cursus universitaire réussi, il a les qualités athlétiques et techniques pour continuer sa progression avec nous. »\n\nL’effectif de l’ADA 2022-2023 :\n\nThomas Cornely – Jaime Smith – Timothé Vergiat – Keandre Cook – Paul Rigot – Mbaye Ndiaye – Tyren Johnson – Amadou Sow – Brice Dessert