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Rediff – Massimo Cancellieri, coach Limoges : «Je suis comme je suis, entier»
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Pour sa première saison hors d’Italie, Massimo Cancellieri réalise un exercice fantastique avec le Limoges CSP. À bientôt 50 ans, le coach italien se raconte à Basket Europe.\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nIl réalise aves ses joueurs une saison bien au-delà des attentes au Limoges CSP. Arrivé l’été dernier dans l’un des temples du basket français, l’Italien Massimo Cancellieri a été adopté par une ville et une équipe. Ses inspirations, ses expériences passées, sa personnalité, son identité défensive... Le coach de 49 ans s’est livré. Entretien.\n\nQu’est-ce qui vous a décidé à partir pour la première fois de votre carrière à l’étranger, à près de 50 ans ?\nC’est seulement une question d’opportunité car je voulais partir avant la cinquantaine mais ça n’a jamais été possible. C’est la seule véritable opportunité que j’ai eu d’aller à l’étranger jusqu’à présent. Et je l’ai prise tout de suite. J’ai 50 ans, je me sens encore assez en forme, c’était le bon moment... Et je touche du bois.\n\nD’autant que vous aviez donné votre accord à un club italien avant de vous engager ici cet été...\nVous êtes bien informé (rires). Avant de venir ici, j’ai eu un accord oral avec une autre équipe. Même si Limoges était bien sûr une meilleure opportunité, j’ai décidé de dire oui à cet autre club. Mais heureusement ou non, les choses se sont immédiatement passées relativement mal avec l’autre club. C’était simple, on a eu une discussion quelques jours après l’accord et à la fin de cette discussion, on a compris qu’on n’était pas fait l’un pour l’autre. Et donc j’ai recontacté Crawford (Palmer) pour lui expliquer que j’étais toujours disponible pour cette opportunité à Limoges. J’ai eu de la chance qu’elle soit encore là.\n\nVous êtes à Limoges depuis une saison maintenant, on commence à vous connaître...\n(Il coupe) Je pense que oui, je dis ce que je pense !\n\nC’est vrai, vous êtes quelque peu... atypique ?\nJ’essaie d’être « everything like insane », entier, et même fou. Je suis comme ça, j’essaie d’être entier. A 50 ans passés, comme me le disait un de mes anciens préparateurs physiques à Biella : « Tu es la meilleure estime de toi-même ». J’ai découvert qu’il valait mieux être soi-même et faire découvrir aux autres les différents traits de ma personnalité plutôt que faire semblant d’être quelqu’un d’autre. Je veux montrer tout ce que je suis, c’est ce que je pense. Je suis comme je suis. J’essaie parfois de me contrôler mais souvent, je fais simplement ce que je pense.\n\nVous avez déjà proposé à Hugo Invernizzi de prendre une cigarette à l’entraînement... quelle est votre marque de fabrique pour gérer votre groupe ?\nIl n’y a pas de marque déposée. Je pense que la relation se construit à l’intérieur du groupe. Et c’est un très bon groupe de l’intérieur, selon moi. Ils connaissent le basket et pour moi, c’est suffisant pour construire une bonne relation. Et donc, un jour, si je vois quelqu’un qui s’endort 1-2 minutes, je le vois et je dis « OK, si tu veux dormir, je te donne un cocktail et une cigarette ». Et comme on plaisante beaucoup ensemble, il a dit « OK, files en une » et je lui ai mis une cigarette à l’oreille » Je lui ai aussi apporté des roses pour son anniversaire. C’est juste amusant.\n\n\n« Une partie de Limoges aime ma façon d’être quoi qu’il en soit, pas tout le monde mais une partie l’aime »\n\nEstimez-vous que votre tempérament colle avec celui des Ultras du CSP ?\nJe l’espère. Ce qu’ils montrent y ressemble. Pour être honnête, ce que j’aime, c’est que je ne le fais pas exprès, je ne joue pas un rôle. Je ne le savais pas avant de venir ici, mais ce sont les résultats qui m’ont aidé. Si j’ai un gros tempérament et que nous perdons, ils pourraient dire que je suis trop dur, et ça pourrait être un désastre. Imaginez... Mais ça marche parce que je suis dur de manière générale avec les joueurs et ça nous permet de gagner des matchs. Je ne pense pas que les Limogeauds seraient contents si on ne gagnait pas, personne ne le serait. Ce qui m’aide, c’est de gagner des matches. Mais je pense qu’une partie du peuple de Limoges aime ma façon d’être quoi qu’il en soit, pas tout le monde mais une partie l’est.\n\nAu-delà de votre attitude, vous êtes en charge de la meilleure défense du championnat. D’où vous viennent vos inspirations tactiques ?\nDu tout début de ma carrière. C’était un processus. Généralement, les entraîneurs apprennent les bases puis apprennent à développer ces bases. Pour ma part, au début, ce n’était pas linéaire, j’avais beaucoup de choses tactiques et puis j’ai appris les bases pour apporter cette part d’expérience. Mais je l’utilise quand j’en ai besoin. Peut-être que l’année prochaine, j’entraînerai une équipe avec que des bons défenseurs donc je n’aurai pas besoin de l’utiliser. J’ai une tablette dans mon sac à dos, et si j’en ai besoin, je l’utilise. Parfois c’est du travail, parfois non. C’est une façon d’essayer de gagner des matchs.\n\nVous êtes resté six ans à Milan en tant que numéro deux de Jasmin Repesa, Luca Banchi, Simone Pianigiani entre 2013 et 2019 et maintenant, vous êtes numéro un depuis trois ans...\n(Il interrompt) C’est différent. Avoir des responsabilités est la plus grande partie du job. Si vous aimez ce travail, c’est probablement que vous aimez ce poste. Quand tu es sur le banc et que tu gagnes, il n’y a pas de meilleure position. Mon expérience à Milan a complètement changé ma vision et mon approche de tout : le basket, l’éthique du travail, la communication, ce que ça fait d’avoir le basket dans sa vie... Ça a tout changé.\n\nAvez-vous le sentiment d’être bien accepté par vos collègues français ?\nQuand je parle avec eux, ils sont bienveillants envers moi. Je n’en ai pas vu un seul discuter avec moi sans être au moins curieux de me connaître. J’ai eu de très bons retours et quand j’ai commencé à établir des liens avec certains d’entre eux, je pense qu’ils étaient honnêtes. Si quelqu’un vous dit que vous faites du bon travail... il n’a pas à le dire s’il ne pense pas et s’il n’aime pas ce que je fais. Donc, pour moi, « jusqu’ici tout va bien » avec mes collègues entraîneurs. Gagner des matchs dans ce championnat est difficile. Chaque match est une grande bataille.\n\nQue pensez-vous du championnat de France ?\nPour le moment, nous sommes à 19-12 et nous ne sommes pas encore qualifiés pour les playoffs. C’est la meilleure réponse que je puisse vous donner. Je ne suis pas le mieux placé pour évaluer le championnat mais je vois au quotidien une grande compétition homogène. Avec 19 victoires et 3 matchs à jouer, nous ne sommes pas encore en playoffs. Bien sûr nous sommes en bonne position mais nous ne le sommes pas encore mathématiquement. Ce n’est pas anodin. Le niveau moyen est très élevé. En Italie, certaines équipes font les playoffs avec un bilan négatif. Mais ça s’explique aussi car il y a 18 équipes en France et 16 en Italie.\n\nQue pensez-vous des joueurs français comparativement aux Italiens ?\nNe me laissez pas dire comparer. Les Français sont bons mais ils sont aussi davantage en termes de nombre. Il suffit de compter le nombre de joueurs français en NBA... bien sûr, la qualité est bonne. Et aussi, j’ai deux gros joueurs français et nous sommes Limoges, nous sommes maintenant dans une très bonne position mais nous n’étions pas censés être là. Cela signifie quelque chose.\n\nConnaissiez-vous Frédéric Forte avant de venir ? Quels sont vos relations avec sa femme Céline et sa fille ?\nJe n’ai pas eu le plaisir de le rencontrer personnellement mais il a joué en Italie durant sa carrière. Je le sais parce l’un de mes entraîneurs renommés l’a entraîné et lui a montré un grand respect pour ce qu’il a fait dans la dernière partie de sa carrière. Et ma relation avec la famille Forte est juste. On ne se parle pas beaucoup parce que c’est normal, mais c’est juste. Je me sens plus que bien dans cette relation.\n\nOù en sont les négociations pour une prolongation de votre contrat avec le CSP ?\nLes négociations sont en cours. C’est la seule chose que je peux vous dire.\n\nSavoir que le CSP est le club qui a le plus usé de coaches en 30 ans en France ne vous fait pas peur ?\nCela ne me fait pas peur. Je comprends la pression liée à ma position mais je m’en fiche complètement car cela fait partie de notre travail. J’aurais peut-être dû avoir peur d’accepter de travailler. Mais maintenant que je suis dedans, je me bats tous les jours. Vous voyez que je « n’abandonne pas le combat « , comme l’a dit Bob Marley (littéralement « I don’t give up the fight »). Ce club a remporté beaucoup de titres. J’ai été à Milan par le passé, je connais ce genre d’ambiance. Quand vous gagnez des titres, vous ne pouvez pas vous présenter sur le parquet et dire « nous voulons juste rester dans la ligue ». Mais en même temps, vous devez aussi gérer le reste, surtout le budget. L’année dernière, la situation était difficile pour chaque équipe de survivre avec le Covid et sans le soutien des supporters.\n\nOn connaît votre parcours d’entraîneur mais pas celui de joueur...\n(Il coupe) Je ne sais pas pourquoi vous (les journalistes) continuez à me poser des questions à ce sujet. J’ai souvent dit que j’étais nul au basket. Je n’étais même pas près d’être un joueur pro, j’étais à des lustres. C’est pourquoi, pour le respect du basket, je ne joue plus. Je ne sais pas si je respecte le basket en tant qu’entraîneur mais je suis sûr à 100% qu’en tant que joueur, je n’étais pas fait pour ce sport. Alors j’ai arrêté très vite. J’étais si soft. C’est pourquoi je continue de dire que je déteste les joueurs softs parce que j’en étais un. Mais je suis sur le banc maintenant.\n\nVotre signe distinctif est la barbe. Depuis quand la portez-vous ? Pourquoi ?\nC’est un truc avec ma belle-mère. Un jour, on était chez belle-mère, on habitait en haut, ils habitaient en bas. J’avais l’habitude de porter une barbe plus courte et un jour, j’ai juste coupé la barbe. Et je suis descendu dire à ma belle-mère « Tu vois comme je suis beau ? » et elle s’est moquée de moi et m’a dit « Non, tu étais beau avec la barbe, pas maintenant ». J’étais tellement bouleversé que le lendemain je me suis dit « OK je vais vous montrer qui je suis », j’ai commencé à laisser pousser ma barbe. Dès que je me suis senti à l’aise avec, je l’ai gardée. Je n’imite personne, c’est juste le résultat d’une bagarre entre moi et ma belle-mère (rires).\n\nIl parait que vous mangez « pour survivre », vous suivez un régime sans viande ni poisson. C’est vrai ?\nCe choix vient du passé. Je suis né en 1962 dans un petit village, une ville pauvre sans restaurant ni grande nourriture de manière général. Nous avions l’habitude de cuisiner ce que nous avions sur le lieu où nous vivions. Je me souviens que ma mère faisait une sorte de menu de la semaine. J’ai donc grandi en ne sortant pas beaucoup et en ne mangeant pas de nourriture gastronomique. Je suis un italien typique, et bien sûr j’aime la nourriture, mais je préfère boire une bonne bière que de manger des plats gastronomiques au restaurant. A 31 ans, j’en avais juste assez de manger de la viande et du poisson, alors j’ai arrêté. Mais ça ne me coûte pas car je n’aime pas manger en général. Si vous m’invitez, emmenez-moi au bar (rires).\n\nVous rêviez également d’être journaliste ou professeur de lettres classiques, c’est bien ça ?\nOuais, j’ai commencé à étudier les lettres classiques quand j’étais jeune mais j’ai arrêté par amour pour le basket. Mais j’essaie toujours d’enseigner, c’est le même métier mais dans un sport et pas à l’école.\n\nVous aviez promis d’apprendre le français. Où en êtes-vous ?\nÇa va de mieux en mieux mais c’est toujours difficile pour moi. Je prends des cours... mais je n’étudie pas (rires). J’ai beaucoup de connaissances mais je ne m’en souviens pas. Je suis confiant pour combler l’écart pendant l’intersaison. Comparé au premier jour où j’étais ici, j’ai progressé. Mais je dois encore travailler.\n\nVous êtes malgré tout capable de dire « Crusol, je t’aime » (en référence à une victoire alors qu’il était absent, cause Covid)...\n(Rires) C’était la première et dernière fois, juste parce que je n’en avais pas fini avec le Covid !\n\n\n📞 Allô Massimo ?\nLa joie de nos joueurs après cette incroyable victoire ! 👏🏻❤️ pic.twitter.com/G9vG25PDvC\n\n— Limoges CSP (@limogescsp) March 20, 2022\n\n\nAvez-vous eu le temps de faire un peu de tourisme en France ?\nNon, zéro. Je ne connais rien à part les salles, les hôtels et les routes. Mais j’aurai peut-être la chance de le faire. J’espère rester longtemps dans ce pays. Je m’y sens très bien. Donc si je reste ici, l’été prochain sera une grande opportunité pour le faire.\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nIl réalise aves ses joueurs une saison bien au-delà des attentes au Limoges CSP. Arrivé l’été dernier dans l’un des temples du basket français, l’Italien Massimo Cancellieri a été adopté par une ville et une équipe. Ses inspirations, ses expériences passées, sa personnalité, son identité défensive... Le coach de 49 ans s’est livré. Entretien.\n\nQu’est-ce qui vous a décidé à partir pour la première fois de votre carrière à l’étranger, à près de 50 ans ?\nC’est seulement une question d’opportunité car je voulais partir avant la cinquantaine mais ça n’a jamais été possible. C’est la seule véritable opportunité que j’ai eu d’aller à l’étranger jusqu’à présent. Et je l’ai prise tout de suite. J’ai 50 ans, je me sens encore assez en forme, c’était le bon moment... Et je touche du bois.\n\nQuelle est votre façon d’être ?\nJ’essaie d’être « everything like insane », entier, et même fou. Je suis comme ça, j’essaie d’être entier. Comme me le disait un de mes anciens préparateurs physiques à Biella...\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto : Massimo Cancellieri (Jacques Cormarèche)
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Rediff – Mam Jaiteh: «Quand tu réussis à performer dans des championnats différents, il y a de quoi être encore plus fier»
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Animé par un nouveau statut, Mam Jaiteh (2,08 m, 27 ans) est revenu en force chez les Bleus, au point de bousculer la hiérarchie établie. Entretien avec le MVP de la saison d’Eurocup.\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nMouhammadou « Mam » Jaiteh a franchi plusieurs échelons depuis qu’il a quitté Limoges et la France en 2018. Ses différents séjours à l’étranger (Turin, Saratov, Gaziantep puis la Virtus Bologne) lui ont fait un bien fou, et il concrétise les immenses espoirs placés en lui quand il a commencé sa carrière professionnelle au SOM Boulogne. A l’époque, il avait décroché le trophée de MVP français de la Pro B, à seulement 19 ans.\n\nCette saison a été celle de la consécration avec la Virtus Bologne : la victoire en Eurocup synonyme de qualification à l’Euroleague, et pour Mam le trophée de MVP de la saison régulière suite à ses performances XXL. Dans une véritable all-stars team, il a réussi à cumuler une moyenne de 12,8 points à 71,1 % de réussite à 2-points, et 7,5 rebonds pour une évaluation de 18,1 – la 5e de la compétition – sur seulement 22 minutes.\n\nA 20 ans, Mam Jaiteh était déjà en équipe de France, sur le bout du bout du banc, mais il a eu ensuite des sélections par saccades et il n’en totalise aujourd’hui que 28. Ce sont les fenêtres internationales qui lui ont permis de remettre le pied à l’étrier. Il s’est ainsi fendu sur quatre matches de qualifications à la Coupe du monde, de 10,8 points à... 83,3 % de réussite aux tirs, 3 rebonds et 12,3 d’évaluation.\n\nAu-delà des deux fenêtres estivales réservées aux qualifications à la Coupe du monde 2023, se profile l’EuroBasket en Allemagne, en septembre. Mam est un vrai postulant aux Bleus, mais déboulonner le trio Rudy Gobert – Moustapha Fall – Vincent Poirier est un véritable tour de force. Dans son histoire, l’équipe de France a souffert de sa pénurie de big men. Elle est aujourd’hui dans une période d’abondance.\n\n\n« Il y a quelques années, il y avait des craintes d’effectif vis-à-vis des Etats-Unis, et c’est de moins en moins le cas »\n\nCes deux matches contre le Monténégro et la Hongrie sont-ils un moyen pour vous de montrer les progrès accomplis sur ces dernières années dans l’optique d’avoir votre place dans l’équipe pour le championnat d’Europe ?\nJe prends ces deux matches comme une opportunité. Je suis vraiment heureux de pouvoir être là. Mon but, c’est de rester dans ma lignée et d’être le plus efficace possible pour pouvoir aider l’équipe à gagner ces deux matches-là. Après, ce qui va en découler, je n’y pense pas trop, je veux faire les choses étape par étape.\n\nDepuis toujours en équipe de France, rien n’est acquis pour vous, vous êtes habitué à devoir gagner votre place ?\nOui. Je pense que de toutes façons, peu de choses sont acquises dans la vie. Mais que ce soit acquis ou pas, ce n’est pas quelque chose qui va influer sur mon approche du match et ce que je compte faire. Je reste focalisé sur le fait qu’il faut que j’aide au maximum l’équipe, être le plus productif sur ce que je peux apporter, et ensuite, on verra. Je ne me projette pas sur ce qui est acquis ou pas acquis.\n\nVous avez certainement suivi l’équipe de France, notamment aux Jeux Olympiques de Tokyo, lorsque vous n’étiez pas avec. Qu’en avez-vous pensé ?\nDéjà, je suis vraiment fier de tous ces résultats de ces dernières années de l’équipe de France. Quelque part, ça a bénéficié à tout le monde. C’est une fierté de voir la France avec tout le talent que l’on a qui réussit de plus en plus à concrétiser ça. A nous maintenant, à chaque été, à chaque fenêtre, de jouer sur cette continuité.\n\nLe niveau n’a jamais été aussi fort, à commencer par le jeu intérieur. Quand vous avez commencé, ce n’était pas comme ça ?\nCe qui est bien, c’est qu’il y a un essor de joueurs en France. C’est un peu un cercle vertueux, ça pousse tout le monde vers le haut, à en faire davantage. Il y a quelques années, il y avait des craintes d’effectif vis-à-vis des Etats-Unis, et c’est de moins en moins le cas. Ça montre la mentalité, le niveau qu’il y a, et le travail qui est fait derrière.\n\n\n« En terme d’atmosphère à Bologne, c’est vraiment spécial, surtout que l’on a eu une année avec beaucoup de victoires »\n\nVous avez énormément progressé au fil du temps. Quelle analyse portez-vous sur votre saison à la Virtus Bologne ? C’était un cap supplémentaire ?\nC’est une continuité de plusieurs choses. C’est le résultat de beaucoup de travail et d’abnégation. Je suis très heureux de cette année. Cela a été une fierté, et ça m’incite à vouloir en faire plus pour être le plus efficace possible en tant que joueur.\n\nComment est le championnat italien vis-à-vis du français ou du turc ?\nChaque championnat a ses spécificités, ses normes, sa manière de jouer. Ce qui est bien, c’est que j’ai fait plusieurs championnats où ça s’est bien passé à chaque fois. J’ai fait aussi la Russie avant la Turquie. Il faut trouver le moyen de s’adapter, de comprendre le fonctionnement. Les demandes des coaches, des systèmes de jeu sont quand même assez différents. Quand tu réussis à performer dans des championnats différents, il y a de quoi être encore plus fier. Ça montre que ce n’est pas juste une année, mais que c’est vraiment toi.\n\nL’ambiance à la Virtus est assez extraordinaire, les supporters ont l’air très chaud. C’est le maximum vis-à-vis de ce que vous avez vécu jusqu’ici ?\nClairement. J’ai vécu des ambiances vraiment chaudes à Limoges, mais en terme d’atmosphère à Bologne, c’est vraiment spécial surtout que l’on a eu une année avec beaucoup de victoires, ce qui a fait qu’il y a eu un vrai engouement, des salles pleines, une ambiance telle qu’on ne s’entendait pas sur le terrain. Je suis très content d’être dans un club qui a une fan base et des supporters incroyables.\n\nAvez-vous appris l’italien ?\nPas vraiment. Mais disons que je peux comprendre quand les gens parlent, je ne sais pas trop comment ! Je me contente de ça.\n\nIls ont le culte des anciens joueurs à la Virtus, sachant qu’Antoine Rigaudeau et Manu Ginobili ont, par exemple, joué là-bas. Vous en entendez parler tout le temps de cet héritage ?\nTout le temps, non, mais quand on a joué contre Valence, Antoine Rigaudeau était là, et là tu vois qu’il est quasiment adulé. C’est un public qui a une très bonne mémoire, qui est très reconnaissant, et quand il donne, c’est de manière très forte, très passionnée. Maintenant, je suis au courant de la façon dont il l’appelle : le Roi. Respect à lui. Et ça prouve que les supporters n’ont pas la mémoire courte.\n\nÇa fait du bien d’avoir un coéquipier français, Isaïa Cordinier, dans l’équipe ?\nOui, clairement. J’ai vécu trois années à l’étranger sans autres Français. Déjà en avoir un c’est bien, mais c’est mieux encore quand c’est un Français avec qui tu t’entends bien. Ça aurait pu être un Français avec qui tu as moins d’affinités, de feeling. Là, clairement, on se parle et on s’aide beaucoup. C’est très bien dans un environnement où la compétition est rude et les attentes élevées avec une direction très exigeante.\n\nLorsque vous étiez en Russie, vous vous sentiez isolé ?\nPartout où je suis parti, c’était quand même assez difficile. Même à Turin, qui n’est pas loin de la France, ça l’était. A partir du moment où tu quittes la France, que tu es dans un autre pays avec une autre culture, que tu es étranger et que l’on attend de toi que tu performes, que tu ne connais personne là où tu arrives, c’est forcément difficile. Après, j’essaye au maximum de me concentrer sur le fait d’être à la salle, de performer et de trouver juste deux ou trois lieux où je peux manger. A partir de là, ça peut être n’importe où, je m’adapte dans n’importe quelle circonstance.\n\nLa cuisine italienne est l’une des meilleures du monde ?\nLa cuisine turque est très bonne aussi, la russe aussi. Chaque pays a sa bonne cuisine.\n\n\n« Je suis passé par beaucoup de situations difficiles et beaucoup de remises en question »\n\nAvoir le trophée de MVP de l’Eurocup, c’est un aboutissement, une reconnaissance ?\nOui. J’étais le premier Français et le premier joueur en Italie à avoir cette distinction. Je suis passé par beaucoup de situations difficiles et beaucoup de remises en question. Je ne pense pas avoir été en bas, mais j’ai dû faire face à des situations où j’étais presque à zéro, et me retrouver là maintenant, c’est la plus grande fierté. C’est un bon exemple de persévérance, de ne pas lâcher, de croire en soi.\n\nVous avez donc gagné le droit de jouer en Euroleague, mais vous n’êtes pas encore certain de rester à la Virtus ?\nÀ l’heure actuelle, je me concentre sur l’équipe de France. J’essaye de ne pas être concentré sur mon avenir en club et je laisse mes agents travailler dessus, et puis on verra ce qu’il en est.\n\nVous allez aussi participer cet été à un camp organisé par Yacine Aouadi, qui est assistant coach à Limoges. C’est une façon de continuer à s’entretenir, à se perfectionner durant l’été ?\nÇa ne s’arrête jamais ! En ce moment, il y a beaucoup de polémiques sur la durée des saisons. Nous aussi, on se sent beaucoup fatigués. Les équipes qui jouent deux compétitions par semaine se sentent exténuées à la fin de la saison, mais malgré tout ça fait partie du job. Les étés, entre les rendez-vous de l’équipe nationale, on essaie de trouver du temps pour continuer à s’améliorer. C’est comme ça que l’on maintient un certain niveau de performance. Quand on commence à se reposer sur ses lauriers, on progresse moins.\n\nAvec la prochaine fenêtre à la fin août puis l’EuroBasket, ça réduit le temps de repos ?\nJe vais avoir une semaine après les qualifs. Et ça sera mes vacances. C’est peu, mais ça fait partie des sacrifices quand on est sportif de haut niveau. On a des avantages et on a des inconvénients, comme tout métier, et il faut savoir assumer ça.\n\nVos genoux fatiguent un peu (après l’entraînement, ils sont enserrés dans des poches de glace) ?\nOh ! Mes genoux vont tenir ! Mon corps va tenir !\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nMouhammadou « Mam » Jaiteh a franchi plusieurs échelons depuis qu’il a quitté Limoges et la France en 2018. Ses différents séjours à l’étranger (Turin, Saratov, Gaziantep puis la Virtus Bologne) lui ont fait un bien fou, et il concrétise les immenses espoirs placés en lui quand il a commencé sa carrière professionnelle au SOM Boulogne. A l’époque, il avait décroché le trophée de MVP français de la Pro B, à seulement 19 ans.\n\nCette saison a été celle de la consécration avec la Virtus Bologne : la victoire en Eurocup synonyme de qualification à l’Euroleague, et pour Mam le trophée de MVP de la saison régulière suite à ses performances XXL. Dans une véritable all-stars team, il a réussi à cumuler une moyenne de 12,8 points à 71,1 % de réussite à 2-points, et 7,5 rebonds pour une évaluation de 18,1 – la 5e de la compétition – sur seulement 22 minutes.\n\nA 20 ans, Mam Jaiteh était déjà en équipe de France, sur le bout du bout du banc, mais il a eu ensuite des sélections par saccades et il n’en totalise aujourd’hui que 28. Ce sont les fenêtres internationales qui lui ont permis de remettre le pied à l’étrier. Il s’est ainsi fendu sur quatre matches de qualifications à la Coupe du monde, de 10,8 points à... 83,3 % de réussite aux tirs, 3 rebonds et 12,3 d’évaluation.\n\nAu-delà des deux fenêtres estivales réservées aux qualifications à la Coupe du monde 2023, se profile l’EuroBasket en Allemagne, en septembre. Mam est un vrai postulant aux Bleus, mais déboulonner le trio Rudy Gobert – Moustapha Fall – Vincent Poirier est un véritable tour de force. Dans son histoire, l’équipe de France a souffert de sa pénurie de big men. Elle est aujourd’hui dans une période d’abondance.\n\nDepuis toujours en équipe de France, rien n’est acquis pour vous, vous êtes habitué à devoir gagner votre place ?\nOui. Je pense que de toutes façons, peu de choses sont acquises dans la vie. Mais que ce soit acquis ou pas, ce n’est pas quelque chose qui va influer sur mon approche du match et ce que je compte faire. Je reste focalisé sur le fait qu’il faut que j’aide au maximum l’équipe, être le plus productif sur ce que je peux apporter, et ensuite, on verra. Je ne me projette pas sur...\n\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto : Mam Jaiteh (FIBA)
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Euroleague : Milan s’est assuré les services de DeShaun Thomas
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EA7 Emporio Armani Milan a confirmé avoir signé l’ailier-fort DeShaun Thomas (2,01 m, 30 ans).\n\n« DeShaun apportera à notre équipe expérience, tir et polyvalence : c’est le joueur que nous recherchions pour avoir plus de profondeur et plus de solutions. Nous sommes heureux qu’il fasse partie de notre équipe », a déclaré le directeur général d’Olimpia, Christos Stavropoulos.\n\n« Je suis heureux qu’Olimpia m’ait voulu et m’ait choisi. C’est une bénédiction pour moi et ma famille d’avoir cette opportunité de se battre et de concourir pour une équipe aussi historique et d’aider à gagner autant de matchs que possible, à la fois en Euroleague et en championnat italien. J’ai hâte de commencer, de travailler et de connaître tout le monde dans l’organisation », a affirmé Thomas.\n\nDeShaun Thomas a entamé sa carrière professionnelle à Nanterre en 2013 et depuis, il a fréquenté des clubs prestigieux comme Barcelone, Anadolu Efes, le Maccabi Tel-Aviv, Panathinaikos et le Bayern Munich après un transit au Japon.\n\nPhoto : Euroleague
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Euroleague : Jaylen Adams boucle le recrutement de l’Etoile Rouge de Belgrade
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Champion et MVP de la ligue australienne, le meneur de jeu Jaylen Adams (1,83 m, 26 ans) vient renforcer l’Etoile Rouge de Belgrade.\n\nIl s’agira de la première expérience en Europe de Jaylen Adams, qui jusqu’ici a joué 41 matches de NBA, en G-League, ainsi qu’en NBL aux Sydney Kings. Avec eux, il est devenu champion et MVP de la ligue grâce à ses 20,1 points, 6,0 passes décisives, 5,1 rebonds, 1,1 interception et 0,3 contre en saison régulière, et 25,7 points, 5,0 rebonds et 3,0 passes décisives en playoffs. Une entorse aux ischio-jambiers de faible intensité l’a forcé à manquer les deux derniers matchs de la finale.\n\nIl complète les arrivées de Ben Bentil, John Holland, Dalibor Ilic, Hassan Martin, Nemanja Nedovic et Filip Petrusev, alors que Ognjen Dobric, Nikola Ivanovic, Ognjen Kuzmic, Stefan Lazarevic, Branko Lazic, Stefan Markovic, Luka Mitrovic et Aaron White demeurent à l’Etoile Rouge.
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Victor Wembanyama forfait pour l’EuroBasket !
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Toujours pas remis d’une blessure contractée pendant la saison avec son ancien club de l’ASVEL, Victor Wembanyama (2,19 m, 18 ans) est forfait pour les matches de qualifications à la Coupe du Monde et l’EuroBasket.\n\nAprès avoir fait parvenir ses derniers examens médicaux au staff médical de l’Équipe de France, et après un échange entre le médecin du joueur et le médecin de l’équipe nationale, il a été convenu qu’il n’était pas possible d’intégrer Victor Wembanyama à la préparation des Bleus pour l’EuroBasket, explique la FFBB dans un communiqué, précisant que Vincent Collet n’a pas prévu de remplacer, pour le moment, le joueur.\n\nLa préparation des Bleus a débuté à l’INSEP (Paris), par des tests médicaux, ce vendredi 29 juillet à midi. Les joueurs de Vincent Collet entameront la pratique du basket à partir du dimanche 31 juillet, au Palais des Sports de Nanterre, avant d’enchaîner sur une préparation avec six rencontres au programme avant le début de l’EuroBasket le 1er septembre en Allemagne.\n\nLe groupe France de 16 joueurs retenus pour la préparation à l’EuroBasket 2022\n\nNomPrénomNaissanceTaillePosteSélectionsPointsClub ALBICYAndrew21/03/19901,78176215Gran Canaria CB (Espagne)CORDINIERIsaïa28/11/19961,9121381Virtus Bologne (Italie)FALLMoustapha23/02/19922,16521132Olympiakos BC (Grèce)FOURNIEREvan29/10/19921,992/380878New York Knicks (NBA)GOBERTRudy26/06/19922,16574614Utah Jazz (NBA)HEURTELThomas10/04/19891,88184598Real Madrid (Espagne)HOWARDWilliam25/10/19932,023515LDLC ASVEL (BC Elite)JAITEHMouhammadou27/11/19942,06530127Virtus Bologne (Italie)LUWAWU-CABARROTTimothé09/05/19951,9831283Atlanta Hawks (NBA)MALEDONThéo12/06/20011,911758Oklahoma City Thunder (NBA)M’BAYEAmath14/12/19892,06430223Pinar Karsiyaka SK (Turquie)NTILIKINAFrank28/07/19981,98121129Dallas Mavericks (NBA)OKOBOElie23/10/19971,902/11056LDLC ASVEL (BC Elite)POIRIERVincent17/10/19932,135/440214Real Madrid (Espagne)TARPEYTerry02/03/19941,962621Le Mans (BC Elite)YABUSELEGuerschon17/12/19952,0141192Real Madrid (Espagne)\n\nPhoto : Thomas Savoja
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Trevon Scott, un «vrai couteau suisse» à Fos/Mer
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Fos Provence Basket a bouclé son recrutement estival avec l’arrivée de l’ailier-fort américain Trevon Scott (2,03m, 25 ans).\n\nFormé à Cincinnati où il a terminé à 11,4 points et 10,5 rebonds en moyenne par match lors de son année senior en 2019-2020, Trevon Scott s’est montré plutôt productif en G-League, aux Salt Lake City Stars sur la saison 2020-2021 (10 points, 5,3 rebonds en moyenne) puis au Cleveland Charge, l’équipe de réserve des Cleveland Cavaliers. Il a d’ailleurs disputé deux matchs NBA avec les Cavs en décembre dernier après avoir signé un contrat de dix jours.\n\nL’effectif complet pour la saison 2021-2022 :\n\nMilan Barbitch, Stephen Brown Jr, Gabe DeVoe, Dylan Affo-Mama, Jordan Degre, Garlon Green, Allan Dokossi, Trevon Scott, Johan Passave-Ducteil, Shevon Thompson.\n\nLe mot du coach, Rémy Valin :\n\n« J’espère que ce sera un bon coup. Ça n’a pas été simple de le faire venir. Il a fallu être patient. Trevon est un joueur hyper polyvalent, qui peut quasiment jouer sur les postes 3,4 et 5. Il sera prioritairement utilisé sur le poste 4 chez nous. C’est un vrai couteau suisse, qui peut tout faire, tirer, driver, poster, passer. Il est aussi reconnu pour être un excellent défenseur, et un joueur d’équipe comme en témoignent ses deux distinctions individuelles (joueur ayant le plus progressé et meilleur défenseur en 2019-2020) en AAC qui est une très bonne conférence et son « sportsmanship award », qui récompense un joueur pour son état d’esprit, son comportement et son esprit d’équipe (également obtenu en 2020). Il a aussi une énorme envergure, de belles qualités athlétiques, qui nous permettront également d’être plus solides au rebond. Ce sera sa première expérience européenne. Après avoir réussi à jouer deux matchs en NBA avec Cleveland, il a l’ambition de se lancer sur le marché européen et d’y réussir. Il a aussi une connexion avec Shevon Thompson avec qui il a joué sur la fin de saison en G-League pour les Clippers ».
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Le chiffre : Une quarantaine de joueurs NBA à l’EuroBasket, le record pour la France
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Selon les calculs d’Eurohoops, 41 NBAers devraient participer à l’EuroBasket 2022 dont 5 Français.\n\nCe nombre peut évidemment varier à la marge. Parmi les stars prévues, on trouve Nikola Jokic (Serbie), Giannis Antetokounmpo (Grèce), Luka Doncic (Slovénie), et bien sûr Rudy Gobert.\n\nL’équipe de France devrait comporter Evan Fournier (New York Knicks), Rudy Gobert (Minnesota Timberwolves), Timothé Luwawu-Cabarrot (Atlanta Hawks), Théo Maledon (Oklahoma City Thunder) et Frank Ntilikina (Dallas Mavericks), même si ce dernier n’est pas certain de se rendre en Allemagne.\n\nL’Allemagne et la Turquie dénombre 4 joueurs NBA, et -signe des temps-, la Serbie et l’Espagne 3 seulement.\n\nPhoto : Rudy Gobert (FIBA)
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Le sniper Keith Hornsby passe de Boulogne-Levallois à Nanterre
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Après avoir quitté les Mets, le poste 2 américain, Keith Hornsby (1,91 m, 30 ans) se retrouve à Nanterre 92.\n\nL’Américain sort d’une saison à 11,8 points à 49,2% à trois-points (2e du championnat) en Betclic Elite, et 9,5 points à 39,1% à trois-points en Eurocup. Il avait notamment marqué 24 points à 4/7 à trois-points lors de la victoire en prolongation (104-102) des Metropolitans face aux Nanterriens.\n\nhttps://www.youtube.com/watch?v=4H4z2ZVfddQ&ab_channel=PremierHighlights\n\nPhoto : Thomas Savoja
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NM1 : La composition des deux poules a été dévoilé
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La FFBB a annoncé ce jour la répartition des poules de Nationale Masculine 1 pour la saison 2022-2023*. Ces poules ont été constituées en s’appuyant sur des critères géographiques, économiques et sportifs.\n\nPoule A :\n\n * CEP LORIENT BREIZH BASKET\n * UNION RENNES BASKET 35\n * VITRE AURORE\n * VENDEE CHALLANS BASKET\n * LES SABLES VENDEE BASKET\n * TOURS METROPOLE BASKET\n * UNION POITIERS BASKET 86\n * UNION TARBES LOURDES PYRENEES BASKET\n * TOULOUSE BASKET CLUB\n * C’CHARTRES BASKET\n * RUEIL AC\n * PÔLE FRANCE BASKETBALL\n * BERCK/RANG DU FLIERS\n * LOON PLAGE AS\n\nPoule B :\n\n * CAEN BASKET CALVADOS\n * SAINT THOMAS BASKET LE HAVRE\n * ROUEN METROPOLE BASKET\n * CERGY-PONTOISE BASKETBALL\n * SO MARITIME BOULOGNE\n * BC ORCHIES\n * AS KAYSERSBERG AMMERSCHWIHR BCA\n * MULHOUSE BASKET AGGLOMERATION\n * BESANCON AVENIR COMTOIS\n * SO PONT DE CHERUY CHARVIEU CHAVANOZ BASKET-BALL\n * LYONSO BASKET\n * FEURS EF\n * ANDREZIEUX BOUTHEON ALS BASKET\n * HYERES TOULON VAR BASKET\n\n*Les calendriers définitifs de la première phase de championnat seront communiqués le 3 août 2022, à la suite de la réunion d’harmonisation des clubs de la division.\n\nPhoto : Caen BC
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L’ailier-fort Aamir Simms rejoint le Paris Basketball via la G-League
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Deuxième recrue de la saison au Paris Basketball, l’ailier-fort Aamir Simms (2,03 m, 23 ans).\n\nAamir Simms a été formé chez les Clemson Tigers. Avec 122 matchs à son actif, le natif du New Jersey, s’était imposé comme un joueur de premier plan pour l’équipe universitaire de Caroline du Sud avec 13,4 points, 6,4 rebonds et 2,7 passes décisives lors de sa dernière année universitaire.\n\nNon drafté en 2021, il a évolué la saison dernière en G-League chez les Westchester Knicks réalisant 11,3 points, 5,4 rebonds et 1,6 passe décisive.\n\n« Aamir est un autre jeune joueur talentueux capable d’avoir un impact sur le jeu de presque toutes les manières. Il est également un leader éprouvé qui apporte de la joie à chaque entraînement et match auquel il participe, » commente le nouveau coach Will Weaver.\n\n« Je suis tellement excité de rejoindre Paris Basketball. Je tiens à remercier l’organisation pour cette opportunité. Je suis prêt à me mettre au travail et à montrer comment je peux utiliser le ballon des deux côtés. J’ai hâte de rencontrer mes nouveaux entraîneurs et coéquipiers, et j’ai hâte d’explorer la belle ville de Paris », ajoute l’intéressé.
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Officiel : Joffrey Lauvergne à l’ASVEL pour trois saisons !
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L’intérieur Joffrey Lauvergne (2,11 m, 30 ans) avait annoncé en amont sur les réseaux sociaux son départ du Zalgiris Kaunas où il a passé deux ans. En fin de matinée, l’ASVEL a confirmé sa venue pour trois saisons.\n\nStéphane Lauvergne a été champion d’Europe 2013, aux côtés notamment de Tony Parker, Nicolas Batum, Nando De Colo, Charles Kahudi et Antoine Diot, puis médaillé de bronze à la Coupe du Monde 2014 et à l’EuroBasket 2015.\n\nIl est passé auparavant par le Centre Fédéral, puis démarré chez les pros à Chalon-sur-Saône (2009) et rapidement ouvert un palmarès bien fourni. Une décennie plus tard, l’armoire à trophées est remplie après avoir connu de prestigieux clubs européens (Valence, Partizan Belgrade, Khimki Moscou, Fenerbahce et Zalgiris Kaunas). Passé également par la NBA entre 2015 et 2018 (210 matchs joués avec Denver, Oklahoma City, Chicago et San Antonio), le fils de l’ancien international Stéphane Lauvergne dispose d’une expérience du très haut niveau peu comparable.\n\nAvec 117 matchs d’Euroleague au compteur (9,1 points et 5 rebonds de moyenne en carrière), le meilleur rebondeur de la compétition en 2014 est un « energizer » hors pair, un combattant dans l’âme, et un grand plus dans le collectif 2022-2023 de LDLC ASVEL. En raison d’une blessure à l’épaule, il n’a joué que 13 matches d’Euroleague lors de la dernière saison pour 8,3 points et 3,4 rebonds en 15 minutes.\n\nComme Nando De Colo, autre recrue star de l’été, Joffrey Lauvergne devient Ambassadeur de Smart Good Things, nouveau partenaire majeur du club, afin de promouvoir, entre autres, la Smart Good Alliance au service des aînés.\n\nTony PARKER – Président de LDLC ASVEL : « Les arrivées de Nando et Joffrey représentent beaucoup ! C’est dans la continuité de notre projet, amener LDLC ASVEL le plus haut possible en Europe en mettant le basket français en avant. Leurs expériences vont être extrêmement précieuses pour encadrer ce groupe très ambitieux. »\n\nTJ.PARKER – Coach de LDLC ASVEL : « C’est un plaisir de faire revenir un autre International français au club. Joffrey est doté d’une expérience et d’un QI basket qui nous seront très utiles tout au long de cette saison en Euroleague mais aussi dans le championnat de France, dans lequel il a déjà exercé. Il très mobile, amène une énergie incroyable à chaque fois qu’il met le pied sur le terrain. C’est aussi quelqu’un à qui l’on peut donner la balle au poste bas, pour marquer mais aussi pour passer. »\n\n\nThank you @bczalgiris , Zalgiris fans, city of Kaunas for these 2 years that we spent together.\nWishing the club the best for the future ! 👍🏼 pic.twitter.com/BSJ8BB35vJ\n\n— Joffrey Lauvergne (@1JOLOLO) July 29, 2022\n
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EuroBasket U18 : Les Français débutent demain face à la Grande-Bretagne
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Demain, samedi, débute à Izmir, en Turquie, l’EuroBasket des U18. Les Bleuets visent une médaille et la qualification pour la Coupe du Monde U19.\n\nAlors qu’elle est privée de Victor Wembanyama, déjà retenu chez les séniors, l’équipe de France aligne des extérieurs de qualité comme Rayan Rupert, Melvin Ajinça, Sidy Cissoko, Kimany Houinsou ou Daryl Doualla, et aussi Mael Hamon-Crespin à l’intérieur.\nLes Bleuets ont gagné 4 de leurs 5 matches de préparation. La seule défaite est contre l’Espagne qu’ils ont également battu.\n\n\nJoueur Naissance Taille Poste Club 2021-22\nMelvin Ajinça 26/06/2004 2,00 3 Pôle France\nAlexandre Bouzidi 02/02/2004 1,97 1 Pôle France\nSidy Cissoko 02/04/2004 1,97 2 Iraurgi Saski Baloia (Espagne)\nBilal Coulibaly 26/07/2004 2,00 3 Metropolitans\nDaryl Doualla 21/06/2004 1,95 2 Nevezis (Lituanie)\nHalvine Dzellat 29/01/2004 2,07 5 ADA Blois\nMael Hamon-Crespin 03/09/2004 2,06 4 Pôle France\nKymany Houinsou 06/01/2004 1,97 1 Saint-Quentin\nZati Loubaki 02/12/2004 2,02 5 Gravelines-Dunkerque\nRomain Parmentelot 27/01/2004 1,90 1 LDLC ASVEL\nZacharie Perrin 30/08/2004 2,08 4-5 Antibes\nRayan Rupert 31/05/2004 1,99 2 Pôle France\nEntraîneur : Lamine Kebe\nAssistants : Nicolas Corbe, Pierre Tillay\n\nPréparation:\n8 juillet : France-Allemagne (97-65)\n9 juillet : France-Lituanie (109-63)\n10 juillet : Croatie-France (92-66)\n21 juillet : France-Espagne (71-64)\n22 juillet : Espagne-France (70-62)\n\nEuro U18 à Izmir, Turquie\n30 juillet : France-Grande Bretagne (12h45 – YouTube)\n31 juillet : France-Macédoine (12h45 – YouTube)\n1er août : France-Israël (17h15 – YouTube)\n3 août : Huitièmes de finale\n4août : Quarts de finale\n6 août : Demi-finales\n7 août : Finale\n\nPhoto : Kymany Houinsou (Infinity Nine Media)
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Euroleague : L’ancien Villeurbannais Kevarrius Hayes rejoint le Zalgiris Kaunas
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L’Américain Kevarrius Hayes (2,06 m, 25 ans) remplace Joffrey Lauvergne au Zalgiris Kaunas. Il a signé un contrat 1+1.\n\nLa saison dernière, Hayes a joué pour les Turcs de Bursa Frutti Extra, qui ont atteint la finale de l’Eurocup. Connu pour ses qualités athlétiques, il a obtenu en moyenne 9,7 points, 6,1 rebonds et 1,4 contre par match dans le championnat turc.\n\nL’Américain avait porté le maillot de l’ASVEL lors de la saison précédente. Et en 2019-20, il s’était signalé dans le championnat italien en réalisant 2,6 contres par match avec Cantu.\n\nPhoto : Eurocupbasketball
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WNBA : Diana Taurasi marque 30 points à 40 ans rejoignant Michael Jordan et Dirk Nowitzki dans la légende
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Lors de la victoire du Phoenix Mercury sur les Los Angeles Sparks (90-80), Diana Taurasi a marqué 30 points. C’est la première joueuse WNBA a réalisé cet exploit. Seuls Michael Jordan (Washington Wizards) et Dirk Nowtizki (Dallas Mavericks) en avaient fait autant en NBA.\n\nDiana Taurasi est née le 11 juin 1982 en Californie et elle joue au Mercury depuis 2004, sans compter ses saisons en Russie et en Turquie.\n\nFace aux Sparks, elle a transformé 7 de ses 18 tirs du champ dont 5/13 à trois-points et 11 de ses 12 lances-francs. Elle a ajouté 6 rebonds, 5 passes et 2 interceptions.\n\nIl y a quelques jours, lorsque sa compère Sue Bird a annoncé que cette saison WNBA serait la dernière, elle a déclaré :\n\n« En y repensant, c’est incroyable de travailler avec votre meilleure amie pendant 20 ans. Vous ne pouvez pas faire ça, la plupart des gens ne le font dans aucun travail, sans parler du basket-ball. Donc, ça a été un voyage incroyable. À la fin de la saison, je serai agent libre et je verrai ce qui est le mieux pour moi. »\n\n\nDiana Taurasi joins Michael Jordan and Dirk Nowitzki as the only players in WNBA/NBA history to record a 30-point game at age 40 or older 👏 pic.twitter.com/UEL9Y8dREp\n\n— ESPN (@espn) July 29, 2022\n
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EuroBasket : De Jeremy Sochan (Spurs) à Dominik Olejniczak (Gravelines), les pré-sélectionnés en équipe de Pologne
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Le Franco-Polonais Aaron Cel, le pivot de Gravelines Dominik Olejniczak, Michał Michalak (ex-Boulogne-Levallois), Jakub Schenk (Tours), Jeremy Sochan (San Antonio Spurs) et encore le naturalisé AJ Slaughter font partie de la pré-sélection polonaise pour l’EuroBasket.\n\n« Je suis content qu’après un mois de pause, nous puissions reprendre le travail dans un instant. Nous avons un mois d’août très chargé qui nous attend, qui se terminera par deux matches de qualification importants et on se rendra ensuite à l’EuroBasket à Prague », explique l’entraîneur Igor Milicic.\n\nPour le compte des qualifications à la Coupe du Monde 2023, les Polonais doivent rencontrer la Croatie et l’Autriche. A l’EuroBasket, ils seront à Prague avec la République tchèque, la Finlande, Israël, les Pays-Bas et la Serbie.\n\n« Il y a un autre camp d’entraînement très important qui nous attend, pendant lequel nous avons la possibilité de travailler plus longtemps avec les joueurs. Je suis heureux que nous puissions jouer cinq matchs de préparation avec des adversaires difficiles avant les matchs contre la Croatie, l’Autriche et l’EuroBasket lui-même. J’espère que l’énergie, l’intensité et la volonté de travailler seront les mêmes qu’avant, » a déclaré le coach.\n\nAaron Cel revient dans l’équipe après une pause d’un an.\n\n« Aaron était censé être avec nous aux camps d’entraînement en février et juin, mais au début, nos plans ont été contrecarrés par sa blessure, puis par des problèmes privés. Je suis très heureux qu’il soit avec nous au camp d’entraînement, » souligne Milicić.\n\nNé d’une mère polonaise et d’un père américain, Jeremy Sochan (2,06 m, 19 ans), qui a récemment été drafté en 9e position par les San Antonio Spurs, a été inclus dans la liste, mais sa présence est incertaine.\n\n« Jeremy est en NBA avant sa première saison, et nous comprenons à quel point c’est important pour lui et les San Antonio Spurs. Nous travaillons constamment à trouver la meilleure solution, » a déclaré Łukasz Koszarek, directeur sportif de l’équipe nationale polonaise.\n\n\n\nMeneurs :\n\nŁukasz Kolenda, WKS Śląsk Wrocław\nJakub Schenk, Union Tours Metropole Basket (France)\nAJ Slaughter, Herbalife Gran Canaria (Espagne)\n\nArrières :\n\nJakub Garbacz, Arged BM Stal Ostrów Wielkopolski\nFilip Matczak, King Szczecin\nMichał Michalak, Boulogne-Levallois Metropolitans 92 (France)\n\nAiliers :\n\nMichał Kolenda, Trefl Sopot\nMateusz Ponitka\nMichał Sokołowski, Nutribullet Treviso Basket (Italie)\n\nAiliers forts\n\nAaron Cel, Twarde Pierniki Toruń\nJakub Coulibaly, Trefl Sopot\nJeremy Sochan, San Antonio Spurs (États-Unis)\nJarosław Zyskowski, Trefl Sopot\n\nPivots\n\nAleksander Balcerowski, Herbalife Gran Canaria (Espagne)\nAleksander Dziewa, WKS Śląsk Wrocław\nDominik Olejniczak, BCM Gravelines Dunkerque (France)\n\nCoach : Igor Milicić\n\nPhoto : Dominik Olejniczak (FIBA)
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Espagne : Il n’y a plus un joueur du Barça en équipe nationale !
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Pour la première fois depuis neuf ans, soit l’EuroBasket 2013, aucun joueur du FC Barcelone ne figure dans la liste des joueurs de l’équipe nationale pour l’EuroBasket 2022. D’autant plus étonnant que celle-ci en contient vingt-deux.\n\nLe coach Sergio Scariolo donné le nom de ceux qui font défaut dans cette liste :\n\n« Par transparence, je veux ajouter les noms des huit joueurs que nous aurions aimé avoir dans ce rassemblement, mais qui ne peuvent l’être pour des raisons physiques, familiales ou politiques de leurs clubs : Álex Abrines, Santi Aldama, Víctor Claver, Dani Díez, Sergi Martínez, Pierre Oriola, Ricky Rubio et Guillem Vives ».\n\nSur les huit joueurs, trois appartiennent actuellement au Barça : Alex Abrines, Sergi Martínez et Pierre Oriola. On pourrait ajouter Nikola Mirotic, même si celui-ci est actuellement blessé au Tendon d’Achille. De toutes façons, il n’était pas partant pour retourner en équipe nationale.\n\nOn doit aussi remarquer que sur les 15 joueurs actuellement listés au Barça... 11 sont des étrangers. CQFD.\n\nSergio Scariolo a commenté le virage que doit prendre l’équipe nationale désormais privée des frères Gasol et de Sergio Rodriguez.\n\n« Nous connaissons la difficulté. En ce moment, le changement de génération dans lequel nous sommes est un grand défi, un grand stimulant et, bien sûr, nous sommes très clairs sur le fait que les valeurs de l’équipe nationale ne changent pas. Cela fait varier le niveau de talent. La générosité, la cohésion, la camaraderie, partager le ballon sur le terrain, s’entraider en défense, produire un effort dont tous les fans sont fiers sont des choses qui nous ont rendus célèbres, admirés et enviés dans le monde entier. Ce sont les valeurs avec lesquelles nous élevons si soigneusement nos jeunes joueurs qui sortent des équipes de l’académie, très bien préparés par les clubs, et que nous voulons qu’ils maintiennent ».\n\nPhoto : Alex Abrines (Euroleague)
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Jeremy Senglin ne reste pas à Nanterre
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Le meneur américain Jeremy Senglin (1,88 m, 27 ans) ne restera pas à Nanterre une deuxième saison. Il a rompu son contrat et devrait se retrouver à Fuenlabrada, en Espagne.\n\nAprès une première saison en 2018-19, le joueur originaire de Kansas City était revenu la saison dernière au sein de l’équipe de Pascal Donnadieu, en principe pour deux ans, mais d’un « commun accord » les deux parties se séparent.\n\nSelon Encestando, Jeremy Senglin pourrait se retrouver à Fuenlabrada. Il a déjà opéré en Espagne, à Andorre, de 2019 à 2021.\n\nSon apport à Nanterre a été, la saison dernière, de 11,3 points, 2,5 rebonds et 2,5 passes.\n\n\nEl @BFuenlabrada sigue dando pasos para ir haciendo la plantilla, como hemos contado esta mañana en cuanto a renovaciones.\nPara el puesto de escolta están trabajando en el posible regreso de Senglin a la ACB tras su paso por el Andorra pic.twitter.com/I22UvXB6N1\n\n— www.encestando.es (@webEncestando) July 25, 2022\n\n\nPhoto : Thomas Savoja
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Brittney Griner fait la couverture du prestigieux magazine Time
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La détention en Russie de Brittney Griner a provoqué une onde de choc mondiale, et sa libération est une cause nationale aux Etats-Unis. L’hebdomadaire Time en a fait sa couverture.\n\nFondé en 1923, Time diffuse chaque semaine à plus de trois millions d’exemplaires. C’est la photographe et artiste multimédia Lorna Simpson qui a réalisé cette couverture.\n\n« En février, alors que les menaces d’invasion de la Russie en Ukraine s’intensifiaient, regarder la vidéo de surveillance de l’aéroport de Brittney Griner passant par la sécurité m’a fait fondre le cœur », a déclaré Simpson. « L’une de mes plus grandes peurs en tant qu’adolescente grandissant dans le Queens, NY, a toujours été l’emprisonnement. »\n\nPour la couverture de ce numéro du magazine, Lorna Simpson a créé une image qui a réinventé un portrait standard des médias, par le photographe Stephen Gosling, de Griner dans son maillot WNBA. Le collage centre le regard inébranlable de Griner, mais avec son maillot remplacé par une superposition céleste de pluies de météorites – tirée d’une gravure du XIXe siècle – qui s’étend en arrière-plan.\n\n« Pour moi, la forte impression de cette image de Griner n’est pas seulement ce qui pourrait être interprété comme la solennité de son expression mais aussi la symétrie des tatouages d’étoiles sur ses épaules », a déclaré Simpson à Time. L’inversion de l’illustration est un moyen de « mettre en évidence à quel point sa vie a été bouleversée, l’urgence de sa libération et de son retour en toute sécurité aux États-Unis, et la préciosité du temps qui passe ».
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Martial Gitton, un jeune coach à la tête du Centre de formation de Bourges
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Enfant du Cercle Jean Macé (CJM), club amateur du Tango Bourges Basket (TBB), Martial Gitton a grimpé les échelons, de simple observateur à coach dans les catégories de jeunes. Âgé de 23 ans, il vient d’être nommé au poste d’entraîneur du centre de formation du TBB. Un honneur, mais ce n’est que le début de l’aventure.\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nPour perpétuer ses valeurs, quoi de mieux de choisir dans ses propres rangs ? Suite à la promotion de Virgile Abel, qui devient le second assistant à temps plein d’Olivier Lafargue, le Tango Bourges Basket a fait le choix de la jeunesse pour désigner le nouvel entraîneur de son centre de formation. Martial Gitton, 23 ans, a découvert le basket vers sept ans au Cercle Jean Macé (CJM), la partie associative du Tango Bourges Basket. D’abord joueur, il expérimente par hasard le coaching. « J’ai commencé à entraîner avec des U11. Je restais donner des coups de mains quand j’avais 14-15 ans, je passais l’après-midi au Prado (NDLR : le parquet du TBB est commun à celui du CJM) sans avoir d’équipes attitrées », glisse t-il.\n\nUne expérience qui influence ses désirs professionnels. Le Berruyer embarque son sifflet et sa plaque de coach à Orléans. Là-bas, il obtient sa licence STAPS option entraînement sportif en 2020. En restant toujours lié au CJM. « Sur ma dernière année d’études, j’étais entraîneur sur des U13 garçons. J’ai fait mon stage (de validation de licence) avec Jérôme Authier, coach adjoint des Tango. À la fin de celui-ci, je me suis dit que je n’irai pas en master, cela ne m’intéressait pas forcément. »\n\nUn choix osé mais qui porte ses fruits. Malgré l’arrivée du Covid et une saison tronquée à la tête d’une équipe de U13 féminines régionales, le jeune entraîneur trouve une autre façon de travailler. « Nous n’avons eu que très très peu de matches, que des entraînements. J’avais alors beaucoup de temps libre. Je l’ai utilisé pour assister aux séances de l’équipe professionnelle, à celles du centre de formation. J’ai passé mon année à faire cela : tous les jours à rester aux séances collectives, individuelles, vidéos avec un petit cahier où je prenais des notes. »\n\nEn plus de rester dans les gradins du Prado, il lui est même arrivé d’entrer sur le parquets pendant les entraînements de l’effectif professionnel. « Au départ, pour faire des passes, matcher les joueuses pendant leur échauffement. Petit à petit, j’ai encadré une séance individuelle puis une séance complète parce qu’une joueuse avait besoin d’un travail individuel. » Il travaille alors avec Alexia Chartereau, Iliana Rupert, Pauline Astier ou encore Laetitia Guapo.\n\n\nUne progression linéaire\n\nEnsuite, Martial gravit échelon après échelon. Chaque saison, il reçoit un rôle un peu plus important que le précédent. L’an passé, en plus des U13, il accède au centre de formation en tant qu’assistant des U18 nationales. « Je venais en tant que bénévole, je donnais des coups de main, pour m’instruire. En même temps j’ai passé mon diplôme d’État, que j’ai validé. Pour l’anecdote, je passe ma dernière épreuve de CQP (Certificat de Qualification Professionnelle), épreuve terrain, avec le groupe professionnel pendant les demi-finales du championnat de France. C’était assez marrant et une très bonne expérience. C’était une année plus que chargée, bien fatigante mais qui a payé », confie-t-il.\n\nLa consécration est venue de Valentin Cavelier, directeur général du TBB. « Il m’a contacté durant l’année pour me proposer le poste. Je lui ai bien évidemment répondu oui (rires), que j’étais son homme. C’était pour moi un rêve », en sourit encore Martial. L’an prochain, le jeune entraîneur sera à temps plein sur le centre de formation, basé au CREPS de Bourges, avec plusieurs casquettes. Accompagné de Benoit Peyrot, responsable sportif du centre et Sébastien Corvillo à la préparation physique, Martial Gitton va jongler avec plusieurs casquettes. « Mes missions sont les mêmes que celles de Benoît : entraîner les joueuses au niveau individuel ou collectif, effectuer du travail vidéo, jeter un oeil sur la prépa physique, gérer les relations avec le CREPS même si Philippe Peyrot (NDLR : directeur administratif du centre de formation) nous aide beaucoup. Le week-end, je serai en charge de l’équipe U18 Élites et Benoit des NF2 Espoirs. Sébastien sera mon assistant car nous sommes obligés d’en avoir un en U18. Depuis des années, Bourges a le fonctionnement suivant : quand les Espoirs joueront à domicile, je serai l’assistant de Benoit mais pas à l’extérieur. Et inversement chez les U18. À domicile, Benoît viendra comme second assistant. »\n\n\nUne promesse qui commence à devenir réalité\n\nDe nouvelles responsabilités qui ne l’effraient pas, au contraire. Dans son club de coeur, l’entraîneur de 23 ans sait qu’il part sans trop de pression, avec tout à découvrir. « Le gros avantage que j’ai, c’est que le TBB est mon club depuis que je suis tout petit. Je connais tous les gens qui travaillent dans cet écosystème, c’est facilitant. Je ne débarque pas dans un endroit que je ne connais pas avec un gros poste. Cela enlève un peu de pression, facilite un peu les échanges avec les différents acteurs. » Se considérant encore comme un « entraîneur en formation », beaucoup de coachs pourraient envier Martial et reprocher au TBB le choix de l’inexpérience. Un argument que balaye avec conviction l’intéressé. « Je pense que l’âge apporte de l’expérience mais l’âge n’est pas non plus gage de compétences. Je ne dis pas que je suis la personne la plus compétente du monde, loin de là, j’ai beaucoup à apprendre et j’ai soif d’apprendre. Mais la chose donc je suis sûr c’est que je suis hyper motivé, que je ne compte pas mon temps. Je pense que dans cette optique-là, avec du travail, ça paie. Je ne mets pas de pression particulière, mes dirigeants non plus. Il faut juste faire confiance à son travail. »\n\nUne confiance et une détermination au service de ses rêves. Mais surtout d’une promesse qu’il s’est faite quand il a reçu son diplôme. « Cette nomination, je ne la vois pas comme un aboutissement. C’est une superbe étape mais ce n’est que le début de l’aventure. Quand j’ai terminé mes études il y a deux ans, je me suis promis que si je m’investissais dans le basket, ce serait à fond. Pendant un certain nombre d’années, je donne tout pour réussir et pour évoluer. Pour l’instant, cela se passe très bien. »\n\n\nApprendre au contact d’Olivier Lafargue\n\nSans véritable « plan de bataille » pour l’avenir comme il le dit, l’entraîneur possède malgré tout un objectif à l’abord de ce premier acte. « J’ai très envie de m’inscrire dans la durée du centre tout en apportant ma patte. J’aimerais, un jour si je dois le quitter, que les gens disent « Quand Martial est arrivé, le centre était au point A, maintenant il a évolué positivement ». Ce serait une vraie réussite pour ma part. C’est un super lieu pour apprendre mais surtout former des jeunes joueuses », explique-t-il.\n\nEt pour progresser en tant qu’entraîneur, quoi de mieux que d’évoluer près d’un staff champion de France et d’un Olivier Lafargue, nommée trois fois meilleur entraîneur de LFB. Une apport non négligeable, qui l’a déjà aidé pendant son apprentissage l’an dernier. « La meilleure façon dont ces entraîneurs peuvent faire pour m’accompagner, c’est juste en me laissant assister à leurs entraînements. Rien que ça, n’importe quel entraîneur apprendra des choses. Ils possèdent une telle connaissance du basket que ce sont des puits de savoir. Et je mets encore plus l’accent sur Virgile Abel puisque j’ai été son assistant toute l’année et qu’il a été mon tuteur de diplôme d’entraîneur. Nous avons échangé toute l’année pour le passage des différentes épreuves. Je les effectuais, il les relisait, regardait ce que l’on pouvait modifier ensemble avant de les envoyer au jury. Nous avons fait des points tout au long de l’année sur ce que je pouvais changer, ce que je devais améliorer, ce que je faisais de bien. J’ai énormément appris à ses côtés, c’est un entraîneur que j’admire », détaille avec minutie Martial.\n\nEn dehors de cette aventure, le duo Virgile/Martial a vécu avec les U18 de beaux épisodes, qui forgent déjà le jeune entraîneur. « Ce qui te renforce en tant que coach, selon moi, ce sont les grands matches. Tu ne comprends pas certaines choses tant que tu ne les vis pas, l’intensité qu’il faut, l’aspect technique et tactique. Cette année, nous avons pu jouer le Finale Four Espoirs, le Final Four U18 et un quart de finale de Coupe de France U18. Ce sont des événements qui te changent, te marquent. »\n\nDésormais, Martial va tenter de vivre ces émotions en tant que coach principal. Il va disposer d’un effectif de 21 joueuses, dont 19 en U18 (deux ont dépassé la limité d’âge), composé de plusieurs internationales comme Jade Ferre et Maëva Marcq, médaillées de bronze au Championnat du monde U17. « Nous n’avons pas un roster définit, nous essayons même de faire l’inverse, de faire jouer un maximum de joueuses en N2 et en U18. Nous considérons que les deux catégories sont formatrices grâce aux styles de jeu différents. C’est bien de goûter aux deux. Sur le génération rentrée la saison passée, les 2006, quasiment toutes ont joué en U18 et en N2. »\n\nPlace donc à la pré-saison, qui débutera le lundi 15 août prochain. Martial aura encore plus de responsabilités puisque Benoit Peyrot fera partie du staff de l’équipe de France U16 féminines qui disputera l’Euro fin août prochain (19 au 27). Il sera donc absent d’une partie de la préparation. De quoi accélérer la plongée de Martial dans le grand bain.\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nPour perpétuer ses valeurs, quoi de mieux de choisir dans ses crus. Suite au départ relatif de Virgile Abel, qui deviendra le second assistant à temps plein d’Olivier Lafargue, le Tango Bourges Basket a fait le choix d’opter sur la jeunesse pour son centre de formation. Une personne qu’elle possède dans son giron depuis pas mal d’années, sans le savoir. Martial Gitton, 23 ans, a découvert le basket vers ses sept ans dans un club : le CJM, la partie associative du Tango Bourges Basket. D’abord joueur, il expérimente par hasard le coaching. « J’ai commencé à entraîner avec des U11. Je restais donner des coups de mains quand j’avais 14-15 ans, je restais l’après-midi au Prado (NDLR : le parquet du Tango est commun à celui du CJM) sans avoir des équipes attitrées », glisse t-il.\n\nUne expérience qui influence ses désirs professionnels...\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto : Martial Gitton (Tango Bourges Basket)
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Espagne : A 34 ans, Clevin Hannah signe à Fuenlabrada
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Cela remonte à la période 2012-14 lorsque le meneur américain Clevin Hannah (1,79 m) a joué pour Evreux et Nancy. Il a bien bourlingué depuis.\n\nHannah a joué ensuite en Turquie et Lituanie, puis 223 matchs dans la ligue espagnole en défendant les couleurs de la Joventut Badalona (2014-2015), Bilbao Basket (2015-2016), UKAM Murcia (2017-2018), Gran Canaria (2018- 2019 ) et Andorre (2019-2022). Il a aussi obtenu le passeport sénégalais...\n\nIl vient de signer un contrat de deux ans avec le Basketball Fuenlabrada.\n\n« Avec l’arrivée de l’Américain, l’équipe ajoute l’un des joueurs avec le plus de poids et la meilleure carrière de l’ACB de ces dernières années », a commenté le club.\n\nL’année dernière, Hannah a joué pour Morabanc Andorre dans plus de 50 matchs officiels avec des moyennes de 12 points et 3 passes décisives, combinant compétition nationale et européenne.\n\nPhoto : FIBA
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Le CSKA Moscou pourrait demander en justice un dédommagement pour le transfert de Kevin Pangos à Milan
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« Le club envisage la possibilité d’aller en justice pour recevoir le rachat prévu par le contrat avec le CSKA », peut-on lire sur le site du CSKA Moscou à propos du meneur canadien Kevin Pangos, qui vient de signer pour Armani Milan.\n\nEn fait, Kevin Pangos (1,85 m, 29 ans) avait signé pour le CSKA en février dernier, mais n’a pas honoré son contrat de deux ans du fait de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe.\n\nSelon Eurohoops, le club milanais n’a pas l’intention de payer un rachat pour Kevin Pangos, ni pour le transfert de l’Allemand Johannes Voigtman, également en provenance du CSKA.\n\nA voir ce qu’en pense la Fédération Internationale.
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Italie : De la difficulté à établir un calendrier pour le championnat national
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Lors de la conférence de presse de présentation du calendrier du championnat 2022-23, le président de la Ligue italienne, Umberto Gandini, s’est notamment exprimé sur la difficulté de concilier les calendriers nationaux et européens.\n\n« Construire le calendrier du championnat national qui arrive à la fin de ceux des coupes d’Europe est un travail complexe, a t-il déclaré. « Il faut essayer d’éviter les matchs trop rapprochés, les répétitions de matchs déjà vus peu de temps auparavant, faire face aux désagréments de construire un calendrier qui est de toute façon créé par un logiciel qui reçoit une série d’informations. Nous faisons partie de l’ULEB, l’association des ligues européennes de basket-ball, qui il y a 22 ans était l’un des fondateurs de l’Euroleague et est toujours actionnaire et impliqué dans ce nouveau cours de l’Euroleague, de l’Eurocup et de sa relation avec la FIBA. Nous continuerons à participer activement à ce que nous pourrions faire mais notre compétence reste limitée à notre championnat que nous essaierons de défendre par tous les moyens et de gérer de la manière la plus appropriée compte tenu de son importance. L’urgence demeure de rationaliser les engagements compétitifs, dont un système de qualification pour les coupes d’Europe, différent aujourd’hui des structures que nous avons l’habitude de connaître dans d’autres sports à travers le système pyramidal du sport européen. Nous ne pouvons qu’espérer qu’à partir de la FIBA vers le bas, il y aura bientôt ces clarifications nécessaires qui permettront à toutes les ligues européennes de pouvoir gérer le championnat national avec une plus grande tranquillité d’esprit et moins de problèmes. «\n\nIl a ajouté :\n\n« Le calendrier asymétrique, comme l’année dernière, prévoit un premier tour aller différent du retour. L’indisponibilité des salles de sport à certaines dates et les concomitances avec d’autres manifestations sportives ont été prises en compte, ainsi que les engagements des équipes engagées dans les Coupes d’Europe. Cette année, l’Italie aura deux équipes au départ de l’Euroleague, ce qui a conduit à se concentrer davantage sur l’évolution du calendrier au cours de la saison. Cette structuration asymétrique du calendrier nous a également garanti une plus grande flexibilité en période de pandémie Covid, nous permettant de mieux gérer toutes les reprises de la saison dernière. Un problème que nous espérons ne plus avoir à affronter compte tenu des difficultés que nous avons eues ces deux dernières années pour pouvoir boucler nos championnats aux dates prévues. Nous espérons tous avoir une saison à 100% de capacité et sans aucun accroc. »\n\nBref, en Italie, il y a les mêmes problématiques à régler qu’en France.\n\nPhoto : Umberto Gandini
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ASVEL : Marcos Knight prend la direction de Samara, en Russie
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L’ancien joueur de l’ASVEL, Marcos Knight (1,88 m, 32 ans) jouera la saison prochaine avec le club russe de Samara, qui vient d’obtenir sa place en VTB League.\n\nMarcos Knight vient d’effectuer deux saisons en Betlic Elite, une première à Monaco et une deuxième avec l’ASVEL, obtenant, en 2021-22, 9,4 points et 4,2 rebonds dans le championnat national et 8,2 points et 4,6 rebonds en Euroleague.\n\nPhoto : Infinity Nine Media
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Zvezdan Mitrovic vs ASVEL : La décision reportée au 15 septembre
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La décision des Prud’hommes dans le contentieux qui oppose l’ASVEL et son ancien entraîneur Zvezdan Mitrovic, qui devait être rendue le 21 juillet, a été prorogée au 15 septembre, indique Le Progrès.\n\nAlors qu’il lui restait un an de contrat, le coach monténégrin avait été licencié en mai 2020 par le club villeurbannais pour faute grave. Comme il n’y avait pas eu de règlement à l’amiable, il avait saisi les Prud’hommes et réclamé 1,167 millions d’euros de dommages et intérêts, ainsi que les frais de procédure.\n\nPhoto : Infinity Nine Media
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Israël : Chris Horton (Nanterre) a signé à l’Hapoël Tel-Aviv
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Pivot marquant des quatre dernières années de Betclic Elite, Chris Horton (2,03 m, 28 ans) s’en va à l’Hapoël Tel-Aviv.\n\nDepuis 2019, Chris Horton a joué pour Cholet, Gravelines, de nouveau Cholet et Nanterre où il a assuré 13,7 points à 62,0% aux tirs, 8,1 rebonds (1ère de la ligue), 1,8 contre (1er) et 1,9 interception (3e).\n\n« Je suis heureux d’accueillir Chris dans notre équipe. C’est un grand gars athlétique avec un large éventail de compétences des deux côtés du terrain », a déclaré l’entraîneur de l’Hapoel, Danny Franco.\n\nPhoto : Thomas Savoja
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LFB : Le calendrier de la saison 2022-23 a été dévoilé
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Le calendrier de la saison 2022-23 de la Ligue Féminine a été publié ce jour. Le premier rendez-vous est programmé pour le vendredi 21 octobre avec le Match des Champions entre Basket Landes et Bourges à la Halle Georges-Carpentier, à Paris, dans le 13e arrondissement.\n\nCe retard à l’allumage est dû à la Coupe du Monde, qui va se tenir à Sydney, du 22 septembre au 1er octobre.\n\nLa première journée s’ouvrira sur le choc entre deux des plus grosses écuries du championnat, Villeneuve d’Ascq et Lyon ASVEL Féminin.\n\nVendredi 21 octobre 2022/ Match des Champions\nBasket Landes – Bourges Basket\n\nSamedi 29 et dimanche 30 octobre 2022/ Journée 1\nAngers – Montpellier\nRoche Vendée – Bourges\nCharleville-Mézières – Saint-Amand\nVilleneuve d’Ascq – Lyon\nToulouse – Basket Landes\nTarbes – Landerneau\n\nLa saison régulière (22 journées) se déroulera entre le 29 octobre 2022 et le 25 avril 2023. A noter que les dates et horaires sont susceptibles d’évoluer en fonction des retransmissions TV des rencontres de la division.\n\nLe calendrier est disponible dès maintenant sur le site de la Fédération Française de BasketBall.\n\nLes playdowns commenceront le week-end du 29 et 30 avril 2023 et les playoffs débuteront le 2 mai 2023.\n\nPlayoffs\nQuart de finale : 2 et 6 mai 2023\nDemi-finale : 9 et 13 mai 2023\nFinale : 17, 20 et 22 mai 2023\n\nPlaydowns\n29 avril, 3, 6, 10, 13 et 16 mai 2023\n\nPhoto : Bourges Basket (FFBB)
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Espagne : Le naturalisé Lorenzo Brown dans une liste de 22 joueurs
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Tout juste nanti d’un passeport espagnol, le combo guard américain Lorenzo Brown (1,96 m, 31 ans) figure dans une liste de 22 joueurs sélectionnés par le coach Sergio Scariolo en vue de l’EuroBasket.\n\nLes anciens Rudy Fernandez et Sergio Llull et les frères Hernangomez seront les leaders de la sélection espagnole, qui aura également à livrer des matches contre l’Islande et les Pays-Bas dans le cadre des qualifications à la Coupe du Monde. La surprise est l’inclusion de deux champions d’Europe U20 2022. Il s’agit de Juan Núñez (Real Madrid) et Héctor Alderete (Estudiantes).\n\nJOUEURÉQUIPEAlberto DiazUnicaja MálagaJuan NunezReal MadridQuino ColomBasket GéroneJaime FernándezLenovo TénérifeLorenzo BrownMaccabi Tel-AvivSergio LlullReal MadridDario BrizuelaUnicaja MálagaRudy FernándezReal MadridAlberto AbaldéReal MadridSanti YustaCasademont SaragosseXabi Lopez-ArosteguiBasket ValenceJoel ParraJoventut BadalonaHector AldereteEstudiantes MadridJuancho HernangomezToronto RaptorsJonathan BarreiroUnicaja MálagaJaime PradillaBasket ValenceMiguel SalvoGran CanariaUsman GarubaHouston RocketsWilly HernangomezNew Orleans PelicansYankuba SimaVeniseSébas SaizAlvark TokyoFran GuerraLenovo Ténérife\n\nPhoto : Lorenzo Brown (Euroleague)
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Betclic Élite : Darrin Govens de Cholet à Limoges
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Le CSP Limoges vient d’annoncer la signature pour la saison à venir du combo guard Darrin Govens, arrivant directement en provenance de Cholet.\n\nAuteur d’une bonne saison à Cholet (10,4 points, 42,2 % à trois-points, 3,8 passes pour 11,3 d’évaluation), le meneur-arrière Darrin Govens (1,85 m, 34 ans) vient de s’engager avec le CSP Limoges, où il devrait compléter les lignes arrière en sortie de banc.\n\nAprès une carrière universitaire à Saint Joseph’s (11,0 points et 3,0 passes de moyenne), il a écumé les championnats européens (Grèce, Islande, Hongrie, VTB League), étant élu MVP du championnat hongrois en 2018 et 2021. Avant de rejoindre Cholet, il évoluait au Nijni Novgorod (Russie, VTB League).\n\nPour le coach, Massimo Cancellieri, il doit apporter à l’équipe par son engagement :\n\n“En termes d’expérience et d’imprévisibilité en sortie du banc, Darrin est le joueur que nous recherchions. Il doit nous apporter du scoring et une attitude de compétiteur. Nous sommes convaincus qu’il est la « pièce manquante de l’échiquier ».”\n\nPhoto : CB Cholet/Melvin Augas
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DJ Stephens retourne en Ukraine, à Prometey
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Le meilleur dunkeur jamais vu en France, DJ Stephens (1,98 m, 31 ans) a signé un contrat d’un an à Prometey, en Ukraine.\n\nVu au Mans, vainqueur deux fois du concours de dunk du All-Star Game (2017 et 2019), DJ Stephens avait effectué les deux dernières saisons à Prometey, mais la deuxième avait été interrompue par l’invasion de l’Ukraine. Il avait alors rejoint Fos/Mer où il a joué 12 matches à 11,8 points et 5,3 rebonds, participant au maintien en Betclic Elite du club provençal.\n\nDJ Stephens apprécie visiblement l’Ukraine puisqu’il a également porté le maillot du BK Boudivelnyk Kiev en 2016-17.\n\nPrometey jouera la saison prochaine l’Eurocup.\n\nPhoto : LNB
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WNBA : Bria Hartley va être opérée une deuxième fois du genou
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Les images le laissaient craindre, et c’est malheureusement confirmé : la Franco-Américaine Bria Hartley (1,73 m, 29 ans) a été victime pour la deuxième fois en deux ans d’une rupture des ligaments croisés d’un genou et elle va devoir être opérée.\n\nL’accident s’est déroulé lors du match Connecticut-Sun vs Minnesota Lynx. Bria Hartley venait de rejoindre le Connecticut le 18 juillet, en provenance du Indiana Fever, et c’était son troisième match sous ses nouvelles couleurs.\n\nSa saison WNBA est bien sûr terminée et elle va devoir faire preuve de nouveau de patience. Elle avait été victime de la même blessure, il y a deux ans, à l’autre genou, ce qui lui avait notamment rendu impossible une participation aux Jeux Olympiques de Tokyo.
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Australie : Un an après son hospitalisation aux JO de Tokyo, Aron Baynes va reprendre la compétition
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L’Australien Aron Baynes (2,08 m, 35 ans) va reprendre sa carrière avec les Brisbane Bullets de la NBL. Il a signé un contrat de deux ans avec une clause de départ pour la NBA.\n\nEn plein Jeux olympiques de Tokyo, Aron Baynes avait été hospitalisé pour un grave problème à la colonne vertébrale. Il avait perdu connaissance lorsqu’il était tombé en allant aux toilettes entre le troisième et le quatrième quart-temps d’un match de la phase de groupes contre l’Italie. Sa blessure à la colonne vertébrale l’a obligé à être hospitalisé pendant deux mois au Japon et en Australie, car il a dû effectuer une rééducation approfondie pour réapprendre à marcher. Il n’a pas rejoué depuis.\n\nBaynes a passé 9 saisons en NBA. Lors de la saison 2020-21, il a joué pour les Toronto Raptors pour 6,1 points et 5,2 rebonds. Il avait des offres d’équipes en Europe et en Chine, mais ces accords n’auraient pas permis à l’Australien de retourner en NBA, ce qui est son objectif après avoir démontré sa guérison en Australie.\n\nPhoto : FIBA\n
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Le président des Etats-Unis a proposé que Brittney Griner soit échangée contre un trafiquant d’armes
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Le président américain Joe Biden a proposé de libérer le marchand d’armes russe Viktor Bout, en échange du retour au pays de la joueuse Brittney Griner et de Paul Whelan.\n\nSelon un responsable du Conseil de sécurité nationale, cette proposition d’échange de prisonniers a été communiquée aux Russes il y a plusieurs semaines, mais il n’a pas précisé si Moscou a été réceptif.\n\n« Nous espérons certainement que la Russie s’y engagera favorablement, mais je ne veux pas entrer dans plus de détails à ce sujet », a-t-il déclaré. « Nous pensons que c’est une proposition sérieuse, et nous voulons que les Russes la prennent également au sérieux ».\n\nViktor Bout, surnommé le Marchand de Mort, purge actuellement une peine de 25 ans de prison pour trafic d’armes, alors que Brittney Griner est emprisonnée depuis plus de cinq mois pour possession de cannabis. M. Whelan est un ancien marine américain emprisonné en Russie depuis 2018 pour espionnage.\n\nJoe Biden s’est personnellement impliqué dans l’affaire Griner. Il a confirmé qu’il avait lu une lettre que la double championne olympique lui avait envoyée de prison.
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WNBA : L’Australienne Liz Cambage a quitté les Los Angeles Sparks en raison d’une brouille avec ses équipières
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L’Australienne Liz Cambage (2,06 m, 30 ans) a quitté les Los Angeles Sparks suite à un « divorce contractuel ». Ce sont des rapports conflictuels avec ses équipières qui ont poussé les deux parties à se séparer.\n\nLa star australienne a été signée par la franchise de L.A. en tant que free agent en février. Elle a personnellement négocié son contrat d’un an de 170 000 $ après s’être séparée de son agent de longue date, Allison Galer.\n\nSelon Yahoo ! Sports, un incident avec ses équipières est survenu samedi lors du match face à son ancienne équipe, les Las Vegas Aces. La quadruple All-Star de la WNBA s’est plaint de ne pas recevoir assez la balle et, par agacement, ses équipières ont commencé à la lui donner, quel que soit le play censé être joué. Après la défaite 84-66, elle s’est précipitée au vestiaire et a quitté la salle laissant un message où elle a écrit : « Je ne peux plus faire ça. Bonne chance à vous les filles. »\n\nLiz Cambage est une personne erratique, qui a déjà eu des comportements répréhensibles. Avant les Jeux de Tokyo, elle aurait qualifié les joueuses nigérianes de « singes » pendant un entraînement. Cambage a continué de nier les allégations, mais les soeurs Nneka et Chiney Ogwumike, d’origine nigériane, et qui jouent pour les Sparks, auraient pris l’insulte comme argent comptant.\n\nPlus tard, Cambage a refusé de disputer les Jeux Olympiques, invoquant des problèmes de santé mentale, ce qui a déstabilisé les Opals.\n\nUne anecdote significative survenue en pré-saison : Cambage a demandé à porter le numéro 8, mais les Sparks l’ont informée que le numéro serait retiré pour honorer DeLisha Milton-Jones. Elle a donc exigé le numéro 1, mais celui-ci appartenait à l’ailière Amanda Zahui. Le coach Derek Fisher aurait demandé à Zahui de donner le numéro à Cambage, mais la Suédoise a poliment refusé, expliquant que le numéro signifiait beaucoup pour elle. Cambage s’est entêtée à toujours vouloir le numéro. Le temps a passé et la direction de la franchise a finalement donné le numéro à l’Australienne. Zahui a appris la nouvelle via les réseaux sociaux !\n\nIl s’agit de la troisième rupture de Liz Cambage avec une équipe WNBA en 5 ans. Quant à Dereck Fisher, il a été viré en juin.
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Euroleague : Le Canadien Kevin Pangos, une recrue de choix pour Milan
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Olimpia Milan a convaincu le combo guard Kevin Pangos (1,88 m, 28 ans) de signer pour deux saisons.\n\n« Nous pensons que Kevin Pangos arrive à Milan au meilleur moment de sa carrière : il a l’expérience de l’Euroleague, c’est un joueur gagnant, il a le bon âge et les caractéristiques techniques et de caractère que nous recherchions chez notre meneur. Nous sommes heureux de l’avoir avec nous », déclare le directeur général d’Olimpia, Christos Stavropoulos. « Je suis heureux d’avoir l’opportunité de jouer avec une organisation de ce niveau et de pouvoir représenter la ville de Milan. J’ai hâte de commencer, de travailler avec ce groupe de joueurs et d’aider l’équipe à gagner le plus possible », ajoute Kevin Pangos.\n\nEn fait, après plusieurs saisons au plus haut niveau européen, l’international canadien a tenté la saison dernière sa chance en NBA mais cela a fait flop (des miettes de temps de jeu sur 24 matches) et après de la G-League, il s’est rabattu sur le CSKA Moscou... juste au moment de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Si bien qu’il n’a jamais porté le maillot du club de l’Armée.\n\nPhoto : Euroleague
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Rediff – Le grand état des lieux du PDG de la BCL sur les compétitions européennes
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Lors du Final Four de la BCL à Bilbao, Patrick Comninos a dressé un état des lieux des compétitions européennes lors d’une conférence de presse. Le PDG grec de la BCL en a rappelé ses principes fondateurs basés sur des critères sportifs et appelé l’Euroleague à se remettre autour de la table pour plus de clarté dans le paysage européen.\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nEn six ans d’existence, plusieurs équipes se sont fait un nom en BCL comme Monaco ou la Virtus Bologne. A quel point est-ce important pour la compétition de produire des équipes parmi les meilleures du continent, à la mentalité de gagnantes ?\n« Je ne dirais pas que nous sommes nécessairement en train de construire une mentalité de gagnants pour que les équipes aillent gagner dans les autres compétitions (sourire). Je pense que nous avons des équipes avec un très fort niveau de compétitivité qui jouent chaque année dans la compétition, Tenerife en est une. Ceux qui suivent Tenerife depuis plusieurs saisons savent qu’elle arrive chaque année à performer en BCL et en ACB, ce qui prouve sa compétitivité. C’est une approche à prendre en compte.\n\nMaintenant, le fait que des équipes comme Monaco, la Virtus, ou d’autres, aient opéré un changement dans leur sélection de participation aux compétitions européennes, cela fait partie d’un problème plus important qui existe dans le basket européen. C’est le fait qu’il n’y ait aucune certitude, aucune sécurité, aucune cohérence ou clarté quant à la façon dont les équipes participent en Europe et que nous ayons cette situation inévitable mais malheureuse chaque avril, mai et juin où les équipes font en quelque sorte leur shopping, se déplacent et essaient de trouver leurs propres repères basés sur leurs ambitions et leur expérience passée.\n\nJe dois dire que nous avons eu cette saison trois des cinq derniers vainqueurs de l’Eurocup. Les équipes qui ont remporté l’Eurocup et sont allées en Euroleague et ont eu cette expérience de courte durée, et ils sont aujourd’hui engagés en BCL. Cela donne une indication de leur propre expérience et approche par rapport à la clarté recherchée. Je le répète : ce n’est pas une situation qui aide à promouvoir le basket européen, ça n’aide pas ni à fournir de la clarté ni la certitude nécessaire pour mieux commercialiser la marque. Voilà la situation, elle n’est pas idéale pour la promotion du deuxième sport le plus populaire au monde. »\n\nL’Euroleague s’apprête à changer de PDG. Comment la FIBA compte-t-elle convaincre l’Euroleague d’un rapprochement en sachant que les équipes qui disposent d’une licence A comptent garder leur propre autonomie ?\n« Tout d’abord, nous n’essayons pas de convaincre personne. Nous essayons d’ouvrir le débat où chacun des participants pourrait exprimer ses idées et que de ces échanges en résultent une approche commune. En revanche, nous ne voulons ramener personne du côté de la FIBA. Nous respectons le système tel qu’il existe, notre but n’est pas nécessairement de changer la structure de l’Euroleague, de ses licences A, et notre but n’est pas de mettre tout le monde du côté de la FIBA. Ce sont des organisations indépendantes.\n\nMais la question qu’on doit se poser est : comment faisons-nous pour créer un environnement sain qui vise à aider tout le monde ? Car le système actuel est censé aider certains clubs mais en réalité, il n’aide peut-être ni les clubs ni l’écosystème. Là, tout le monde souffre. À la fin, nous devons trouver une formule qui permette à chacun de continuer de grandir, y compris sur la question principale du calendrier. Ce n’est pas une question de convaincre ou d’influencer mais de trouver un terrain d’entente pour que chacun puisse continuer d’organiser ses compétitions sans mettre en péril l’autre. L’histoire ne doit pas être oubliée mais nous devons trouver une manière d’aller au-delà pour le basketball. »\n\nOù en sont les discussions entre FIBA et NBA ?\n« Depuis l’été dernier, la FIBA a pris l’initiative d’inviter à la fois les équipes et la direction de l’Euroleague mais aussi la NBA, à s’asseoir à table et à essayer de trouver enfin la meilleure façon possible d’aborder cette situation. Le message le plus important qui ressort de ces discussions est que tout le monde s’accorde à dire que quelque chose doit changer. Personne ne regarde le paysage actuel et ne dit : « Tout va bien, le produit marche parfaitement, tout le monde est content, commercialement c’est parfaitement logique, on gagne beaucoup d’argent, laissons ça comme ça ». Pas une seule personne dans la salle n’est de cet avis. Au moins, il y a un consensus sur la nécessité d’établir un niveau de clarté et de certitude, en distinguant la pertinence des équipes nationales, des compétitions nationales et des compétitions internationales. C’est un pas en avant. Maintenant, la FIBA et la BCL, qui ne font qu’une voix, tentent d’avancer encore. La NBA a accepté notre invitation et je suis personnellement optimiste quant au fait que, une fois la saison terminée, on aura une chance de se rassoir à la table et d’examiner les différentes façons de faire progresser le basket européen. »\n\n\n« La première chose que nous devons revoir, c’est le nombre de compétitions et l’accès à ces competitions. Quand nous aurons répondu à cette question, ce sera plus clair. Mais nous ne pouvons pas répondre à cette question tous seuls »\n\nQuelles que soient les discussions en cours, les fans en Europe attendent depuis plusieurs années d’entendre une nouvelle qui aille dans le bon sens commun. Qu’avez-vous à leur dire ?\n« Vous avez raison. J’admire les fans qui comprennent la structure actuelle du basket européen, car c’est effectivement très compliqué à comprendre : le fait d’avoir quatre compétitions, pour certaines avec des licences, d’autres basées sur des classements ou même un choix de manière aléatoire. La première chose que nous devons revoir, c’est le nombre de compétitions et l’accès à ces competitions. Quand nous aurons répondu à cette question, ce sera plus clair et plus simple. Mais le fait est que nous ne pouvons pas répondre à cette question tous seuls. En tant que représentant de la FIBA, nous n’organisons que deux des quatre compétitions. Mais je suis 100 % d’accord avec vous, c’est difficile pour les fans d’arriver à suivre, c’est une raison pour lesquelles c’est difficile d’attirer des fans. Ce qu’il faut aussi redire, pour tout fan de sport, c’est que les compétitions de club ne peuvent avoir lieu en même temps que les sélections nationales. En tant que fan, je ne peux pas le comprendre. C’est un challenge qu’on doit relever, tout le monde est d’accord que ça n’a aucun sens et que ça n’aide pas à promouvoir le jeu. On doit offrir aux fans les solutions que les fans attendent, et qu’ils méritent. Je suis pleinement prêt à relever ce défi et la FIBA a pris l’initiative de mettre tout le monde derrière la table en juillet dernier. »\n\nQuelles sont les ambitions de la BCL pour les 2-3 prochaines années ?\n« Comme je l’ai dit, personne n’est convaincu que le modèle actuel fonctionne parfaitement. Le basket en Europe n’est pas joué par 11 ou 13 équipes mais par des centaines. Notre responsabilité commune est de créer un environnement viable, durable et agréable, qui soit positif sur le plan commercial pour la majorité des clubs. Cela doit inclure de donner l’opportunité à tous les clubs européens de participer, c’est le modèle que nous défendons. En six ans, nous sommes très heureux d’avoir eu 130 clubs différents qui sont venus jouer dans la compétition, avec des belles histoires à raconter. Quand on regarde cette saison, l’histoire de Cluj-Napoca (NDLR : club roumain arrivé en quarts de finale dans une Arena de 10 000 personnes) est fantastique. C’est tout ce que le sport représente, et ce que la BCL cherche à véhiculer. Ceux qui m’entendent parler depuis le premier jour savent que nous avons trois principes fondamentaux : l’éthique sportive, l’intégration tout le monde et l’impact sur le paysage européen.\n\nQuant à notre futur, l’aspect dont nous avons le plus discuté avec les parties prenantes dans nos rencontres, c’est d’opter pour une chose : de la clarté. Si nous sommes clairs dès le départ sur les façons de participer aux compétitions européennes, sur ce qui est obligatoire d’avoir et comment l’obtenir, nous aurons fait un énorme pas en avant. Pour le moment, nous n’avons pas encore assez de clarté. Encore hier, des présidents de clubs m’ont encore demandé s’ils pouvaient jouer la BCL l’an prochain, mais ce n’est pas comme ça que ça doit marcher, on ne peut pas donner accès à des équipes sur d’autres critères que le critère sportif. C’est la même chose pour les sponsors, les diffuseurs, ils ne demandent que de la clarté. Notre ambition principale, c’est de simplifier les choses. Nous pensons que nos efforts communs nous permettront de créer un environnement sain. Ca débute par le format, le calendrier et la commercialisation. Ça semble simple mais ça ne l’est évidemment pas. »\n\n\n« En six ans, je crois que nous avons démontré notre attachement aux 130 équipes qui ont participé à la compétition, notre qualité d’organisation et notre envie féroce de contribuer à changer le paysage du basketball européen »\n\nAprès deux dernières éditions fortement perturbées par la situation sanitaire, quel représente le fait d’organiser ce Final Four à Bilbao, avec du public ?\n« En tant qu’organisateur, ça nous donne énormément de plaisir de retrouver un peu de normalité. Le monde entier du sport et tout loisir en direct a été affecté pendant deux ans. Quand le Covid a frappé en mars 2020, on a pris la décision de continuer la saison. Il était impératif de couronner un champion, cela fait partie de nos principes sportifs et éthiques. On a organisé le Final Eight de la saison 2019-2020 en octobre 2020 à Athènes, à huis clos. C’était un bel événement si l’on prend en considération tout ce qui s’est passé en amont. L’an dernier à Nijny, on pouvait accueillir jusqu’à 60 % de la capacité totale en raison des restrictions sanitaires de la Russie, et nous étions très heureux d’avoir rempli ces 60 % même quand l’équipe locale était éliminée. Ce qui est une belle démonstration de l’envie intacte de regarder du sport en live. Retrouver une Arena à 100 % de sa capacité, c’est énormément de plaisir pour les organisateurs mais surtout pour les fans. C’est le message qu’on veut faire passer. »\n\nA Bilbao, il s’agit du premier Final Four en terrain neutre. Avez-vous déjà choisi un pays ou une ville pour l’organisation du prochain ?\n« Par terrain neutre, précisons que l’on entend une ville dont l’équipe n’est pas en lice dans la compétition. Sinon, oui, nous avons initié des discussions concernant la prochaine organisation et nous espérons que nous pourrons faire une annonce avant le début de saison. Ce n’est pas facile de faire un choix car il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte. En tout cas, l’expérience de Bilbao est très utile, elle nous permet de construire notre modèle, basé non plus sur un club mais sur une ville. C’est une approche différente. Et nous sommes vraiment très heureux d’avoir beaucoup d’intérêts : des villes, équipes et arénas qui ne sont pas directement liées à la compétition sont intéressées. Ce Final Four à Bilbao nous donne de la crédibilité. C’est aussi l’opportunité pour une ville de montrer ses qualités. En tout cas, Bilbao est un choix justifié, avec une vraie communauté locale, un très beau club et une région active. C’était exactement ce que nous espérions en choisissant ce lieu, qui en plus voit deux équipes espagnoles s’affronter en finale. »\n\nSelon vous, quelles ont été les principales étapes du développement de la BCL ?\n« Je considère que l’étape la plus importante est le Final Four 2019 à Anvers. Notre premier Final Four s’était tenu en 2017 à Tenerife, le second en 2018 à Athènes, deux équipes qui ont remporté la compétition. En 2019, Anvers a accueilli le Final Four mais n’est pas arrivé en finale. Pourtant, il y avait 17 000 spectateurs dans l’Arena en finale. Quand on regarde en arrière, on réalise que nous avons pris un tournant à ce moment-là parce que nous avons rempli cette Arena grâce au spectacle produit par les deux équipes finalistes. C’est à ce moment qu’on réalise qu’on a fait les choses comme il fallait. Les deux éditions suivantes ont été impactées par le Covid, on a dû s’adapter notamment au niveau du calendrier, des spectateurs, des sponsors et opter pour un Final Eight sans modifier nos prize money. Nous nous sommes battus pour que nos compétitions aillent à leur terme car nous en avions la responsabilité vis-à-vis de son fans et de notre produit. En six ans, je crois que nous avons démontré notre attachement aux clubs, aux 130 équipes qui ont participé à la compétition, notre qualité d’organisation et notre envie féroce de contribuer à changer le paysage du basketball européen. La BCL a proposé un modèle différent, c’est une bonne initiative. Nous pensons que c’est le bon moment pour essayer de passer à l’étape supérieur dans cette compétition. Nous sommes optimistes et excités à ce propos. »\n\n\n« En 2016, quand nous avons lancé la BCL. Nous avions qu’une seule équipe espagnole qui nous avait appelé : Tenerife. Cette saison, il y en a huit. La saison prochaine, il y en aura certainement plus. Les équipes voient bien ce que la BCL peut offrir. »\n\nLa saison de BCL n’a pas vraiment été impactée par la guerre en Ukraine cette année. Qu’en sera-t-il la saison prochaine ?\n« Je ne dirais pas que nous n’avons pas été impactés car nous avons malheureusement dû faire face au retrait d’une équipe qui jouait plutôt bien, Prometey, le champion d’Ukraine, en huitièmes de finale. Ils ont également été contraints de jouer un match en dehors de l’Ukraine et cela a eu un impact. Alors que nous regardons vers l’avenir, je pense que nous faisons partie d’un environnement beaucoup plus vaste qui est affecté et impacté par la situation malheureuse qui se produit sur notre continent. Nous suivrons ce que les instances dirigeantes du sport et la FIBA décideront, et on s’attend à ce qu’au cours des prochaines semaines, une décision soit prise à ce sujet. »\n\nIl y avait cinq équipes turques sur 32 qualifiées au tour principal, Bahcesehir vient de remporter la FIBA Europe Cup. Y’a-t-il une possibilité d’avoir six équipes turques la saison prochaine ?\n« L’intérêt de la Turquie pour la BCL est très élevé. La moitié de la ligue turque veut jouer en BCL, ce qui est très appréciable. Cependant, il y a une limite au quota qui peut être dédié à un pays. Cette saison, le conseil d’administration avait envoyé une de nos quatre invitations possibles à Galatasaray, qui n’avait pas été bien classé. En fin de compte, nous verrons combien de clubs postuleront et combien recevront des invitations. Nous devons voir combien d’équipes postuleront et quel est leur classement pour prendre une décision pour la saison prochaine. 13 000 supporters sont venus voir la finale de la FIBA Europe Cup à Bahcesehir contre Reggio Emilia, c’est une preuve de l’amour témoigné par les Turcs pour le basket. »\n\nSur le même sujet, combien de places seront réservées à l’Espagne et à la Liga ACB ? Malaga, 12e, qui participe à une coupe d’Europe sans discontinuer depuis 1995, pourrait-elle ne pas recevoir d’invitation ?\n« En préambule, je dois dire que cette énorme intérêt, qu’il vienne de Turquie, d’Espagne ou d’ailleurs, est la nouvelle la plus satisfaisante qu’il soit pour un organisateur. Cela dit, nous ne pouvons pas encore dire si telle équipe ou une autre participera ou non en raison de ce manque de clarté déjà évoqué. Mais si je peux me permettre un flashback six années en arrière, en 2016, quand nous avons lancé la BCL, nous n’avions qu’une seule équipe espagnole qui nous avait appelé : Tenerife. Cette saison, il y en a huit. La saison prochaine, il y en aura certainement plus. Les équipes voient ce que la BCL peut offrir.\n\nMalheureusement, nous devons respecter le nombre total de places finales dans la compétition et nous devons ainsi baser notre sélection sur des critères objectifs. Dans le cas de Malaga, qui a signé une « licence » avec nous, celle-ci ne garantit pas que le club participe automatiquement à la BCL, il faut d’abord que le club le justifie de par son classement dans sa ligue nationale. Je le redis, la BCL est une compétition basée exclusivement sur des principes sportifs. Parfois, j’entends ou je lis que la BCL doit aussi faire face à des problèmes de licences (NDLR : sous-entendu au même titre que l’Euroleague). Ce n’est pas une affirmation précise de ce qui se passe réellement. L’exemple de Malaga nous rappelle, malheureusement pour eux, que nous n’irons pas à l’encontre de ces principes. J’ai rencontré le président hier, je lui ai dit que leur participation dépendra de leurs résultats et du nombre de clubs intéressés qui seront devant eux au classement de l’ACB. Nous prendrons ensuite une décision. Pour le moment, je ne peux pas dire ce qu’il en sera. »\n\nSan Pablo Burgos a remporté deux fois de suite la compétition (2020, 2021) et ne sera à coup sûr pas compris dans le ranking cette année. Avez-vous considéré un système de wild card pour ces cas particuliers ?\n« Burgos a utilisé le même argument que vous (rires)... Mais comme je l’ai dit, ce n’est pas un processus facile auquel nous faisons face. Notre position est toujours de prendre en compte les résultats du championnat domestique de l’année qui précède. Malheureusement pour Burgos, ils ne font pas une bonne saison dans cette très compétitive Liga ACB... Ils se battaient pour le titre européen l’an dernier et cette année pour éviter de descendre, c’est la dure loi du championnat espagnol. Notre règlement stipule que nous pouvons inviter jusqu’à quatre équipes, saison régulière et qualifications, c’est ce qui avait été utilisé dans le cas de Galatasaray la saison dernière. Mais c’est un tout petit pourcentage. Nous avons gardé cette règle dans notre dernier board, on en parle à chaque meeting. »\n\n\n« Nous avions cette saison 32 équipes venant de 18 pays, c’est un record pour une compétition européenne de cette taille ces 20 dernières années. Ça montre bien notre désir de nous ouvrir à d’autres marchés ou territoires. »\n\n52 équipes ont participé à la compétition cette saison, saison régulière et qualifications comprises. Avez-vous prévu d’étendre ce nombre ? Souhaitez-vous donner plus d’importance à certains pays émergeant dans la compétition, comme la Hongrie, la Roumanie ou la Tchéquie ?\n« Notre ADN, c’est nos principes d’inclusion. Je pense que nous avons trouvé le bon équilibre en prenant en compte les considérations qu’impliquent le paysage du basket européen. La saison dernière, 28 équipes ont participé au tour qualificatif, et ces 28 équipes venaient de 28 pays différents. C’est ma définition de l’inclusion. Peu importe qu’ils soient de Roumanie, de Finlande, du Portugal ou de Chypre, tous les champions des pays d’Europe peuvent candidater : notre nom, Basketball Champions League, est bien choisi. En saison régulière, nous avions 32 équipes venant de 18 pays, ce qui est un record pour une compétition européenne de cette taille dans les 20 dernières années. Ça montre bien notre désir de nous ouvrir à d’autres marchés ou territoires. Même dans les pays les plus importants en nombre comme en Espagne et en Turquie, nous avons des équipes de qualité. Par le passé, nous avons eu le champion de Chypre, du Danemark, de Biélorussie, de Hongrie, de Roumanie en saison régulière. Et le format choisi fait que chaque match a de l’importance. A l’instant T, je pense que c’est le meilleur équilibre possible. »\n\nEtes-vous en contact avec des clubs serbes ?\n« On est en contact avec toutes les ligues et tous les clubs qui le veulent, notre communication est ouverte. Maintenant, la région des Balkans est compliquée à appréhender en raison de la double casquette ABA League plus championnat domestique. Les clubs n’ont pas les mêmes positions et approches au sein même d’une ligue, donc nous espérons discuter et trouver des solutions ensemble car tous les pays des Balkans sont intéressants pour le basket européen. Nous espérons avoir plus d’équipes des Balkans à l’avenir. »\n\nPropos recueillis à Bilbao (Espagne)\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nEn six ans d’existence, plusieurs équipes se sont fait un nom en BCL comme Monaco ou la Virtus Bologne. A quel point est-ce important pour la compétition de produire des équipes parmi les meilleures du continent, à la mentalité de gagnantes ?\n« Je ne dirais pas que nous sommes nécessairement en train de construire une mentalité de gagnants pour que les équipes aillent gagner dans les autres compétitions (sourire). Je pense que nous avons des équipes avec un très fort niveau de compétitivité qui jouent chaque année dans la compétition, Tenerife en est une. Ceux qui suivent Tenerife depuis plusieurs saisons savent qu’elle arrive chaque année à performer en BCL et en ACB, ce qui prouve sa compétitivité. C’est une approche à prendre en compte.\n\nMaintenant, le fait que des équipes comme Monaco, la Virtus, ou d’autres, aient opéré un changement dans leur sélection de participation aux compétitions européennes, cela fait partie d’un problème plus important qui existe dans le basket européen. C’est le fait qu’il n’y ait aucune certitude, aucune sécurité, aucune cohérence ou clarté quant à la façon dont les équipes participent en Europe et que nous ayons cette situation inévitable mais malheureuse chaque avril, mai et juin où les équipes font en quelque sorte leur shopping, se déplacent et essaient de trouver leurs propres repères basés sur leurs ambitions et leur expérience passée.\n\nJe dois dire que nous avons eu cette saison trois des cinq derniers vainqueurs de l’Eurocup. Les équipes qui ont remporté l’Eurocup et sont allées en Euroleague et ont eu cette expérience de courte durée, et ils sont aujourd’hui engagés en BCL. Cela donne une indication de leur propre expérience et approche par rapport à la clarté recherchée. Je le répète : ce n’est pas une situation qui aide à promouvoir le basket européen, ça n’aide pas ni à fournir de la clarté ni la certitude nécessaire pour mieux commercialiser la marque. Voilà la situation, elle n’est pas idéale pour la promotion du deuxième sport le plus populaire au monde. »\n\nL’Euroleague s’apprête à changer de PDG. Comment la FIBA compte-t-elle convaincre l’Euroleague d’un rapprochement en sachant que les équipes qui disposent d’une licence A comptent garder leur propre autonomie ?\n« Tout d’abord, nous n’essayons pas de convaincre personne. Nous essayons d’ouvrir le débat où chacun des participants pourrait exprimer ses idées et que de ces échanges en résultent une approche commune. En revanche, nous ne voulons ramener personne du côté de la FIBA. Nous respectons le système tel qu’il existe, notre but n’est pas nécessairement de changer la structure de l’Euroleague, de ses licences A, et notre but n’est pas de mettre tout le monde du côté de la FIBA. Ce sont des organisations indépendantes.\n\nMais la question qu’on doit se poser est : comment faisons-nous pour créer un environnement sain qui vise à aider tout le monde ? Car le système actuel est censé aider certains clubs mais en réalité, il n’aide peut-être ni les clubs ni l’écosystème. Là, tout le monde souffre. À la fin, nous devons...\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto : Patrick Comninos (FIBA)
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Rediff – Le destin tragique du géant Alexandre Sizonenko
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Son corps immense, estimé jusqu’à 2,45 m, a permis, un temps, au Soviétique Alexandre Sizonenko d’atteindre un bon niveau comme joueur, mais fut toujours pour l’homme la source de souffrances incurables.\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nAlexandre Sizonenko est à ranger dans la catégorie des supergéants produits par l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, en compagnie de Janis Krumins, Uvais Akhtaev, Vladimir Tkatchenko et Arvidas Sabonis. Alexandre Sizonenko était le plus grand de tous. Il était tout simplement l’homme le plus grand de l’immense Russie. Sa taille ? A son époque de joueur, il était listé à 2,37 m pour 200 kilos et une pointure de 58. Il est même le plus grand basketteur de tous les temps derrière le Lybien Suleiman Ali Nashnush dont la carrière fut éphémère et sans grand intérêt. Mais Sizonenko a continué ensuite de grandir pour finir à une taille proche de celle de Ali Nashnush, soit 2,45 m.\n\nD’ailleurs, l’Ukrainien ne connaissait pas lui-même sa mensuration exacte. « Quand je jouais, ils me donnaient des tailles différentes », expliqua-t-il un jour. « Ils me prenaient en photo avec quelqu’un à côté de moi puis, avec une règle, ils mesuraient notre différence de taille, et estimaient la mienne par rapport à celle de l’autre personne. En fait, je m’en fiche ! 2,40 m, 2,50 m... Dieu, donnez-moi la santé, et j’accepte de grandir davantage. Tant que tu ne ressens pas de douleurs... »\n\nPourquoi était-il si grand, si difforme ? Là aussi, c’était un mystère pour l’intéressé. Sa mère mesurait 1,60 m et son père et ses deux frères moins d’1,80 m. « Je ne me suis pas beaucoup démarqué dans la petite enfance. Et puis, à l’école, j’ai soudainement commencé à grandir à pas de géant, et les médecins ont découvert que j’avais un dysfonctionnement de l’hypophyse. À 14 ans, je me suis allongé pour la première fois sur une table d’opération. À l’âge scolaire, bien sûr, j’étais inquiet. Maintenant, je m’en fous, mais à cette époque... j’ai réalisé que j’étais différent des autres enfants. De plus, d’autres ont commencé à me traiter différemment. Je n’étais pas obligé de faire quoi que ce soit à la maison, j’étais moins susceptible d’être appelé au tableau noir par les profs. Qui sait ce que je serais devenu si je n’avais pas eu le sport. Le basket m’a ramené à la vie, m’a fait me sentir comme une personne à part entière. » A la fin de sa période scolaire, il avait poussé jusqu’à 2,18 m et les médecins avaient annoncé qu’il avait tout au plus devant lui vingt ans à vivre. Effrayant de connaître une telle prédiction ? « Au contraire, cela ne fait que me stimuler. » Et à la question de savoir s’il existait un moyen médical de stopper sa croissance folle, il avait répondu un jour : « Il existe différents médicaments, pilules. Mais ils ne peuvent pas arrêter complètement ma croissance. Et en plus, ils coûtent très cher. »\n\n\nCompétitif avec les big men de l’URSS\n\nAlexandre Sizonenko était originaire d’un petit village et c’est un instituteur qui l’a initié au basket. Mais à cette époque, il ne voyait pas l’intérêt de se consacrer à un sport. Son esprit était entièrement accaparé par l’allongement de sa carcasse. « Dans une tentative d’arrêter ma croissance, les médecins m’ont pratiqué deux craniotomies. Cela n’a pas aidé, j’ai continué à grandir. De plus, quelque chose a commencé à couler du nez. J’étais gêné d’en parler tout de suite aux médecins. Comme il s’est avéré plus tard, c’était du liquide céphalo-rachidien, et je pouvais en mourir... Ce cas n’est pas le seul cas. Dans ma vie, je me suis retrouvé plus d’une fois entre ce monde et l’autre. »\n\nC’est à l’université que la pratique du basket-ball est devenu pour lui une activité sérieuse. Il a été remarqué dans un bus par l’entraîneur de Nikolaev. Et par le bouche à oreille, son nom et sa taille ont interpellé Vladimir Kondrachine, le coach de l’équipe d’URSS qui a fait chuter les Etats-Unis aux Jeux Olympiques de Munich en 1972, et qui fut aussi longtemps celui du Spartak Leningrad. Le géant était visiblement doué pour la balle orange. « Lors de la première séance d’entraînement, j’ai marqué 19 lancers francs d’affilée, tout le monde est resté bouche bée. J’ai un shoot, apparemment, naturel », raconta t-il. Mais au Spartak, Sizonenko se retrouva barré par des intérieurs d’expérience, comme Alexandre Belov, le héros de Munich, avant que celui-ci décède d’une maladie cardiaque. « En 1978, après la mort de Belov, les exigences pour les athlètes ayant des problèmes de santé ont été renforcées. Une commission de Moscou est arrivée, des contrôles médicaux ont commencé... En conséquence, Kondrashine m’a conseillé de partir pour Kouïbishev. Comme ils l’ont dit plus tard, Kondrachine a regretté de devoir se séparer de moi. Non sans raison, en jouant contre le Spartak pour Stroïtel, j’ai rarement marqué moins de 30 points. »\n\nAu Stroïtel Kouïbishev, Alexandre Sizonenko a connu une sorte de période de grâce. Il a rivalisé avec les meilleurs big men soviétiques de sa génération, Vladimir Tkatchenko, Alexander Belostenny, et même Arvidas Sabonis. En défense, c’était une sacrée muraille ! « Une fois, Volodia Tkachenko, qui a joué pour Kiev n’a marqué que 2 points dans un match contre nous. Tkachenko est un colosse et il était habitué au fait que personne ne pouvait lui faire face. Et quand il est tombé sur moi, il était confus. J’ai marqué 42 points contre Sabonis en Lituanie. Certes, ce match avec le Zalgiris était amical et s’est déroulé presque sans spectateurs. Brejnev (NDLR : Léonid Brejnev était le secrétaire-général du Parti Communiste) est mort juste avant le match. »\n\nNicolas Remise, alias Jean Bogey, qui était alors le correspondant en URSS pour le mensuel Maxi-Basket est l’un des très rares occidentaux à avoir vu à l’œuvre le Soviétique dans son championnat national. Son jugement était sévère : « Sizonenko est très lent. Il a une malformation du bassin qui l’oblige à tenir fesses et épaules en arrière et à marcher (pas courir vu sa taille...) en se déhanchant. Il smashe en se mettant sur la pointe des pieds ! »\n\nD’ailleurs, les experts d’URSS estimaient que Sizonenko savait se positionner sur le terrain, qu’il maîtrisait l’art de la passe, mais qu’il n’était pas assez rapide pour être compétitif au plus haut niveau. Il a joué 12 fois pour l’équipe nationale soviétique. Le coach Alexander Gomelski croyait en ses possibilités, mais il rata un voyage à Porto Rico pour un problème de visa et le train poursuivit son chemin sans lui. A l’époque, la peinture des Reds était bien garnie. Il a reçu des propositions d’autres clubs, y compris yougoslaves, mais à Kouïbishev, il gagnait 250 roubles, ce qui était le salaire d’un chef d’une grande entreprise en URSS.\n\nLes plus surpris par les performances sur le terrain du géant, c’était ses toubibs. « Je me souviens que lorsque ma carrière était à son apogée, j’ai rencontré à Kiev ces médecins qui ont pratiqué une fois une opération sur ma glande pituitaire. Alors, ayant appris que je jouais sérieusement au basket, ils sont presque devenus fous. ‘Ce n’est pas possible’, disaient-ils. ‘L’activité physique est généralement contre-indiquée pour quelqu’un comme vous’. Mais j’ai quand même joué. J’ai enduré à la fois la douleur et les coups de mes adversaires. »\n\n\nUn calvaire\n\nL’accalmie fut de courte durée. Sizonenko a cessé de jouer au basket en 1986, à 28 ans. Il a eu un nouveau problème hormonal et, selon ses dires, les nouveaux entraîneurs du Stroïtel ne se sont pas souciés de ses douleurs, qui sont devenues insupportables. Il fut obligé de prendre plusieurs semaines de repos, et son salaire lui fut retiré avant même la fin de sa dernière saison. Avec le recul, le géant a pris tout ça avec philosophie, et lorsqu’un journaliste lui demanda s’il fut difficile d’interrompre la pratique du basket, qui est associée à la meilleure période de sa vie, en regardant son fils de dix ans, il répondit : « La meilleure période est celle où mon fils est né. Oui, le basket m’a aidé à me réaliser, à me débarrasser des complexes. Mais le sport va et vient. Mais lui sera avec moi jusqu’à la fin. »\n\nLes années post-basket d’Alexandre Sizonenko sont celles d’un calvaire, étape par étape. Déjà, une telle taille provoque des tracasseries quotidiennes. Comme il lui fut demandé où il s’habillait, il répondit : « juste ici au coin de la rue. Je plaisante. À l’époque soviétique, il y avait un magasin Bogatyr qui vendait des chaussettes et des jeans surdimensionnés. Mais les boutiques actuelles pour grandes personnes ne me conviennent pas. Il y a des affaires de grandes tailles, mais trop courtes. J’utilise donc du vieux stock. En 1988, à Nikolaev, ils m’ont habillé sur commande spéciale, donc ce pantalon d’il y a 16 ans est toujours sur moi. Ils respirent l’encens, mais il tient encore. C’est une bonne chose que je ne sorte pas très souvent. »\n\nL’entreprise où il avait investi de l’argent a fait faillite. Il a déménagé à Saint-Petersbourg. Alexandre a divorcé de sa femme Svetlana. Il a appris que son fils, dont il avait à charge, avait une malformation cardiaque congénitale. Invalide, Alexandre ne pouvait plus trouver un emploi. Il vivait dans un appartement sans chauffage et eau chaude et se déplaçait à l’aide d’une canne en bois. A l’époque, il touchait 830 roubles de retraite et 300 autres roubles en tant que vétéran du sport. Soit une centaine d’euros... Suffisant ? « Heureusement, je ne mange pas beaucoup. Avec une telle croissance et mes articulations, un surplus de poids est inutile. Le matin, une petite théière avec des biscuits et du fromage, au déjeuner, une pomme. C’est mon régime. Je ne mange pas après six heures. Je bouge un peu. Je ne peux pas rester debout longtemps, même en m’appuyant sur une canne. Par conséquent, je sors toujours avec un tabouret. »\n\nAu préalable, le Soviétique avait pu gagner un peu d’argent en interprétant le rôle d’un... géant dans le long métrage tchécoslovaque « The Brave Little Taylor ». Il ne reçut que la moitié de ses honoraires, le reste tombant dans les poches d’officiels moscovites. Il participa aussi plusieurs fois à une émission TV intitulée « Les meilleures personnes du monde » qui réunissait les représentants les plus insolites de la race humaine.\n\nIl aurait même pu s’assurer une retraite adoucie lorsqu’à la fin des années 90, le controversé médecin allemand Günter Hagens, fondateur de la tristement célèbre exposition « 3Body of the World » lui proposa de lui donner son corps après sa mort moyennant une coquette somme d’argent. « J’ai été invité en Allemagne, semble-t-il, pour un traitement », a partagé Sizonenko dans ses souvenirs. « Mais il s’est avéré que Hagens n’avait pas besoin de moi vivant. Il voulait récupérer mon cadavre pour l’exposer dans un musée. Lors du dîner de gala, on m’a proposé de signer le contrat correspondant. J’ai répondu que j’étais croyant et que je voulais être enterré après ma mort, et non exhibé comme un épouvantail. Il rangea rapidement ses affaires et partit. » L’histoire ne s’est pas arrêtée là. Au bout d’un certain temps, le médecin proposa de nouvelles conditions : 40 000 marks immédiatement et 400 marks par mois pour le reste de sa vie. Le basketteur a de nouveau refusé. « La dernière fois que l’entourage de Hagens est entré en contact, c’était en 2001. Ensuite, ils ont proposé 100 000 marks pour mon corps. Mais je n’accepterai jamais d’être un épouvantail. »\n\nIl a tenu sa promesse. Son rapport avec l’argent s’est toujours fait avec détachement. A propos d’Arvidas Sabonis, le Lituanien qui s’est enrichi en Espagne puis en NBA, il a confié : « J’ai également entendu dire que Sabas, ayant appris ma situation, avait transféré de l’argent sur un compte. Mais je n’ai pas reçu cet argent. Sabonis a fait son travail. Bien sûr, c’est dommage que son aide ne me soit pas parvenue, mais l’essentiel est l’attention. C’est bien que Sabas se souvienne de moi. »\n\nAprès un séjour à l’hôpital, Alexandre Sizonenko a été renvoyé chez lui. Son visage était hagard, il avait vieilli prématurément. Il est tombé dans son appartement et il ne pouvait plus de déplacer seul. Une infirmière lui apportait des soins à domicile, avec de nombreuses interruptions dues à un financement défaillant. A l’été 2011, la ville lui promis un lit spécial mais il tarda à arriver à destination. Il n’a jamais recherché la pitié, mais il a été aidé par le NBAer Andrei Kirilenko, et des fonds ont été trouvés pour son traitement et quelques aménagements dans son appartement. On lui a offert un poste de télévision. Il s’est éteint dans son lit le 5 janvier 2012, à 53 ans, et il a été enterré dans un cimetière de Saint-Petersbourg aux côtés de Kondrachine, Belov et d’autres joueurs du Spartak.\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nAlexandre Sizonenko est à ranger dans la catégorie des supergéants produits par l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, en compagnie de Janis Krumins, Uvais Akhtaev, Vladimir Tkatchenko et Arvidas Sabonis. Alexandre Sizonenko était le plus grand de tous. Il était tout simplement l’homme le plus grand de l’immense Russie. Sa taille ? A son époque de joueur, il était listé à 2,37 m pour 200 kilos et une pointure de 58. Il est même le plus grand basketteur de tous les temps derrière le Lybien Suleiman Ali Nashnush dont la carrière fut éphémère et sans grand intérêt. Mais Sizonenko a continué ensuite de grandir pour finir à une taille proche de celle de Ali Nashnush, soit 2,45 m.\n\nD’ailleurs, l’Ukrainien ne connaissait pas lui-même sa mensuration exacte. « Quand je jouais, ils me donnaient des tailles différentes, » expliqua-t-il un jour. « Ils me prenaient en photo avec quelqu’un à côté de moi puis, avec une règle, ils mesuraient notre différence de taille, et estimaient la mienne par rapport à celle de l’autre personne. En fait, je m’en fiche ! 2,40 m, 2,50 m... Dieu, donnez-moi la santé, et j’accepte de grandir davantage. Tant que tu ne ressens pas de douleurs... »\n\nPourquoi était-il si grand ? Si difforme ? Là aussi, c’était un mystère pour l’intéressé. Sa mère mesurait 1,60 m et son père et ses deux frères moins d’1,80 m. « Je ne me suis pas beaucoup démarqué dans la petite enfance. Et puis, à l’école, j’ai soudainement commencé à grandir à pas de géant, et les médecins ont découvert que j’avais un dysfonctionnement de l’hypophyse. À 14 ans, je me suis allongé pour la première fois sur une table d’opération. À l’âge scolaire, bien sûr, j’étais inquiet. Maintenant, je m’en fous, mais à cette époque... j’ai réalisé que j’étais différent des autres enfants. De plus, d’autres ont commencé à me traiter différemment. Je n’étais pas obligé de faire quoi que ce soit à la maison, j’étais moins susceptible d’être appelé au tableau noir par les profs. Qui sait ce que je serais devenu si je n’avais pas eu le sport. Le basket m’a ramené à la vie, m’a fait me sentir comme une personne à part entière. » A la fin de sa période scolaire, il avait poussé jusqu’à 2,18 m et les médecins avaient annoncé qu’il avait tout au plus devant lui vingt ans à vivre. Effrayant de connaître une telle prédiction ? « Au contraire, cela ne fait que me stimuler. » Et à la question de savoir s’il existait un moyen médical de stopper sa croissance folle, il avait répondu un jour...\n\n[/arm_restrict_content]\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
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La photo rétro : Les Américaines bousculées par l’URSS à la Coupe du Monde 1964
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Cette photo doit être appréciée dans son contexte puisqu’elle date de 1964. Elle est en couleur alors que les documents de cette époque sont quasiment toujours en noir et blanc. Elle a été prise lors du championnat du monde féminin, au Pérou.\n\nA cette époque, l’Europe de l’Est a pris le pouvoir avec le trio composé de l’Union soviétique, de la Tchécoslovaquie et de la Bulgarie. Et cette année-là, non seulement les\n\nÉtats-Unis ont raté la possibilité d’un troisième titre mondial -ils avaient triomphé en 1953 et 57 mais ils n’avaient pas participé à l’édition de 59 à Moscou- mais ils n’ont pas réussi à monter sur le podium. L’URSS a remporté de son côté ses 9 matches avec Ravila Samilova (13,1 points) et Skaidrite Smildzinia-Budovska (12,1 points) en leaders, mettant une trempe aux Américaines : 71-37 !\n\nImpossible de donner la valeur de l’équipe américaine engagée. On remarque seulement qu’elle était construite autour de cinq joueuses d’un collège baptiste de Wayland et de trois autres d’une école de commerce de Nashville. La plus grande faisait 1,85 m et trois autres pointaient à 1,80 m. La meilleure marqueuse, une certaine Doris Rogers, s’est contentée de 9,6 points. Il est vrai que l’on jouait en plein air. Il n’échappe à personne en consultant les photos que toutes les Américaines étaient blanches. Nous étions en pleine ségrégation raciale.\n\nLa Tchécoslovaquie n’a perdu qu’une seule fois, face à l’Union soviétique, et a récupéré l’argent, alors que la Bulgarie s’est attribuée le bronze avec Niza Borisova une vraie star, qui a inscrit 16,4 points par match.\n\nL’équipe de France a terminé à la 10e place. Yannick Stephan a été la meilleure marqueuse avec 12 points. Nicole Pierre en a inscrit 14 contre les Etats-Unis.\n\nUn temps lointain...\n\nPhoto d’ouverture : FIBA
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EuroBasket : La Croatie avec Bojan Bogdanovic et Jaleen Smith dans un groupe de 24 joueurs
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La Fédération croate a publié une liste préliminaire de 24 joueurs convoqués par le coach Damir Mulaomerovic, dont l’Américain Jaleen Smith, qui est en cours de naturalisation.\n\nA l’EuroBasket, la Croatie sera dans un groupe, à Milan, avec l’Italie, la Grèce, l’Ukraine, la Grande-Bretagne et l’Estonie, mais au préalable, elle doit disputer deux matches de... pré-qualification pour l’EuroBasket de 2025. Elle est dans un groupe avec la Pologne, la Suisse et l’Autriche.\n\nDragan Bender\nBojan Bogdanovic (Utah Jazz)\nDario Dreznjak (Zadar)\nMateo Dreznjak (SC Derby)\nGoran Filipovic (Cedevita Olimpija)\nLovro Gnjidic (Cedevita Olimpija)\nMario Hezonja (Real Madrid)\nPavle Marcinkovic (Zadar)\nKarlo Matkovic (Cedevita Olimpija)\nDominik Mavra (Zadar)\nToni Nakic (Rio Breogan)\nToni Perkovic (Split)\nRoko Prkacin (Girona)\nKresimir Radovcic (Cibona)\nIvan Ramljak (Slask Wroclaw)\nRoko Rogic (Acqua S.Bernardo Cantu)\nMatej Rudan (Mega MIS)\nZeljko akic (Lietkabelis)\nDario Saric (Phoenix Suns)\n\nKrunoslav Simon)\nSven Smailagic (Nevezis-OPTIBET)\n\nJaleen Smith (Alba Berlin)\nAnte Zizic (Anadolu Efes)\nIvica Zubac (Los Angeles Clippers)\n\nPhoto : Bojan Bogdanovic (FIBA)
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LFB : Aurélie Bonnan est la nouvelle coach d’Angers
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Suite au départ de David Gautier pour l’ASVEL, l’Union féminine Angers basket a enrôlé Aurélie Bonnan, 38 ans, comme coach.\n\nAurélie Bonnan fut comme joueuse une figure de la Ligue Féminine, internationale, spécialisée dans le rebond, avant de réaliser une carrière de coach notamment à Montpellier, Nantes-Rezé, et elle est de plus assistante de Julie Barennes en équipe nationale des Pays-Bas, et coach des U20.\n\n“J’ai déjà entraîné Nabala puisqu’elle s’est déjà retrouvée à Nantes sur une fin de saison, explique t-elle sur le site du club. Kekely, nous avons évolué ensemble sur des stages d’équipes de France où nous étions partenaires d’entraînement. Et il y a aussi Isis avec qui j’ai joué 1 an et que je connais très bien depuis très longtemps. Après forcément les autres joueuses je les connais à travers tous les matchs que je regarde, je suis venu plusieurs fois la saison passée voir des matchs de l’UFAB49. En tant qu’entraineur on regarde tellement de matchs on connaît quasiment la globalité des joueuses qui évoluent en championnat de France finalement.”\n\nPhoto : FFBB
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Les Russes d’UNICS Kazan annoncent la venue de Louis Labeyrie
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L’international Louis Labeyrie (2,09 m, 30 ans) jouera la saison prochaine pour le club russe d’UNICS Kazan, engagé en VTB League.\n\nMalgré la guerre en Ukraine, et après Livio Jean-Charles au CSKA Moscou, Louis Labeyrie est le deuxième Français a opté pour un club russe, alors que de nombreux basketteurs occidentaux ont préféré quitter le pays.\n\nLouis Labeyrie sort de quatre saisons avec Valencia Basket, la dernière à 6,1 points et 4,2 rebonds en 20′ de moyenne dans le championnat national. Valencia a obtenu une wild card en Euroleague, mais le Français n’a pas été conservé.\n\nUNICS Kazan est engagé en VTB League et, comme les autres équipes russes, exclu des coupes d’Europe.\n\nPhoto : FIBA
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Qualifications Coupe du Monde : La star Kristaps Porzingis (Washington Wizards) va renforcer la Lettonie
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L’ailier-pivot Kristaps Porzingis (2,21 m, 26 ans) rejoindra l’équipe nationale estonienne en août à l’occasion des qualifications à la Coup du Monde.\n\nLe franchise player des Washington Wizards a obtenu le feu vert de son équipe, indique la fédération lettone, pour disputer les matches contre la Turquie et la Grande-Bretagne comptant pour les qualifications à la Coupe du Monde.\n\n« Cinq ans se sont écoulés depuis la dernière fois que j’ai porté le maillot de l’équipe nationale. J’ai hâte de recommencer pour profiter du basket avec mes coéquipiers et chanter l’hymne national avec le « 6ème joueur ». Rendez-vous le 19 août à l’Arena Riga pour le match avec l’équipe nationale estonienne et le 25 août pour le match super important avec l’équipe turque ! », commente t-il.\n\nKristaps Porzingis a joué dans l’équipe nationale à l’été 2017, représentant la Lettonie lors de deux matchs de préparation et lors de la phase finale du Championnat d’Europe. En moyenne, il a passé près de 28 minutes sur le terrain, marqué 22,8 points et capté 7 rebonds. Il a conclu sa 7e saison de NBA à 20,2 points et 8,1 rebonds.\n\nAvec 3 victoires et 1 défaite, la Lettonie est 2e du Groupe I des qualifications à la Coupe du Monde, mais elle n’est pas qualifiée pour l’EuroBasket.\n\nPhoto : FIBA
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3×3 : Quatre joueuses sélectionnées pour les Women’s Series d’Edmonton
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Quatre joueuses ont été retenues pour la sixième étape du FIBA 3×3 Women’s Series qui aura lieu à Edmonton, au Canada, les 28 et 29 juillet.\n\nOn retrouve l’inévitable Laetitia Guapo, MVP de la Coupe du Monde 2022, et trois joueuses titrés au début du mois lors de l’étape de Ulaanbaatar (Mongolie) : Romane Bernies, Victoria Majekodunmi et Marie Mané.\n\nLe Canada, finaliste de la Coupe du Monde 2022, marquera son entrée dans la compétition tout comme les États-Unis qui présenteront deux équipes pour l’occasion. L’Allemagne emmenée par les numéros un et deux mondial (Sonja Greinacher et Luana Rodefeld) sera également de la partie lors de cette sixième étape du circuit international 3×3.\n\nNOMPrénomNé leTailleClub Saison 2021-22BERNIESRomane27/06/1993170Lattes Montpellier LFB)GUAPOLaëtitia25/10/1995182Bourges Basket (LFB)MAJEKODUNMIVictoria30/12/1996175Champagne Basket(LF2)MANÉMarie12/12/1995184Landerneau Bretagne Basket (LFB)\n\n29 juillet – 22h25 : France – Force 10\n\n30 juillet – 01h15 : France – Canada\n\n30 juillet – 03h15 : Roumanie – France\n\nLes rencontres seront à suivre en direct sur YouTube.com/FIBA3x3\n\nPhoto : Laetitia Guapo (FIBA)
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Brandon Garrett, un intérieur pour Le Portel – Eric Girard : «Le groupe paraît séduisant sur le papier»
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Brandon Garrett, un intérieur américain de 2,06 m et 32 ans clôture le recrutement de l’ESSM Le Portel.\n\nBrandon Garrett est passé par l’Espagne (2e et 3e division), la Suisse, l’Islande, le Portugal, la Hongrie et la Grèce. Il a commencé sa saison 2021-22 en Hongrie (16,8 points et 7,4 rebonds en 9 matchs) pour ensuite s’envoler vers la Grèce où il termina 4ème rebondeur du championnat (13,0 points et 7,9 rebonds en 18 matchs).\n\n« Brandon va compléter notre équipe et spécialement le secteur intérieur, analyse le coach Eric Girard sur la page facebook du club. Il était important de trouver un joueur polyvalent pouvant jouer et être complémentaire aux côtés d’Emmanuel, Terry ou Yvann. Homme reconnu pour ses qualités humaines, marié avec un enfant, travailleur, expérimenté pour aider nos jeunes joueurs à s’épanouir, il aura un rôle important surtout défensivement pour stabiliser notre raquette. Pouvant défendre autant sur les 5 lourds que des 4 mobiles, il sort aussi offensivement d’une belle saison en Hongrie pour un remplacement de joueur blessé et en Grèce où ses stats furent véritablement intéressantes. Notre équipe est ainsi complète, ajoute t-il. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur 7 pros expérimentés, Nadir qui va devoir confirmer tout le bien que l’on pense de lui et 4 jeunes qui vont découvrir le haut niveau petit à petit. Ce groupe parait séduisant sur le papier, surement le plus jeune du championnat qui développera beaucoup d’enthousiaste encadré de quelques « sages » qui apporteront toute leur expérience. Le travail ne manquera pas puisque nous repartons quasiment d’une feuille blanche mais cela ne nous empêchera pas d’être ambitieux. »\n\nhttps://www.youtube.com/watch?v=HAe1Z2By2OM&ab_channel=SKG%E2%80%A2EliteBasketballHighlights\n\nPhoto : FIBA
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Euroleague : Le Real Madrid officialise la venue de Petr Cornelie
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C’était dans l’air depuis quelques semaines, cela vient d’être officialisé par le club : l’intérieur Petr Cornelie (2,11 m, 27 ans) sera dans l’effectif du Real Madrid la saison prochaine.\n\nFormé au Mans, Petr Cornelie a joué en pro pour le MSB, Boulogne-Levallois et Pau avant de partir aux Etats-Unis pour participer à 13 matches avec les Denver Nuggets, et passer le restant de la saison 2021-22 en G-League pour 17,8 points et 12,7 rebonds.\n\nCornelie a été membre de l’équipe de France vice-championne olympique à Tokyo, mais n’a pas été retenu dans le groupe pour le prochain EuroBasket.\n\nComme Français, il remplace numériquement au Real Thomas Heurtel, aux côtés de Fabien Causeur, Vincent Poirier et Guerschon Yabusele.\n\n\n🙌 #WelcomeCornelie 🙌 pic.twitter.com/hGDMrsqUsb\n\n— Real Madrid Basket (@RMBaloncesto) July 27, 2022\n\n\n\n👶 @Petr_Cornelie et Estelle sont devenus parents d’une petite Hana, née lundi au Pôle Santé Sud ! 😃\n\nFélicitations ! 😀 pic.twitter.com/cB68MLolGd\n\n— MSB_Officiel 🦁 (@MSB_Officiel) July 17, 2022\n\n\nPhoto : Real
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Le Nigérian Stan Okoye fait son entrée à la SIG Strasbourg
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L’arrière-ailier Stan Okoye (1,98 m, 31 ans) est né aux Etats-Unis et possède comme beaucoup de joueurs nigérians en sus la nationalité américaine.\n\nIssu de Virginia Military, son expérience en Europe est déjà très dense avec des séjours en Israël, Italie puis en Espagne à Saragosse, Grand Canaria avant un retour à Saragosse. Ses stats : 10,4 points (31,1% à trois-points) et 3,9 rebonds. International, il a notamment participé à la Coupe du Monde 2019 pour 5,2 points, 1,8 rebond, 2,0 passes et 6,4 d’évaluation.\n\nIl porte ainsi à neuf le nombre de joueurs sous contrats pour la saison 2022-23.\n\nLe directeur sportif Nicola Alberani commente :\n\n« Nous sommes ravis d’avoir l’opportunité de signer Stan Okoye. Je pense que c’est un joueur qui colle parfaitement au style de jeu de la Betclic Elite. Il est athlétique, peut jouer sur deux postes, aussi bien en attaque qu’en défense. Stan joue très dur et, en prime, shoote très bien. Au regard de tout ceci, Stan est clairement une très bonne pièce pour notre puzzle et je suis certain qu’il entrera parfaitement dans le collectif que nous voulons mettre en place ».\n\nLe coach Lassi Tuovi ajoute :\n\n« Stan a un profil de joueur de haut niveau dont le style entre parfaitement dans notre collectif, mais également pour la Betclic Elite. Il va contribuer énormément à l’équipe et pas seulement grâce à son excellente habilité aux tirs. Il va nous apporter la taille dont nous avons besoin et notamment en défense, pas seulement verticalement mais aussi latéralement. Je suis impatient de voir s’exprimer sa motivation après sa dernière saison qui a été difficile pour lui. Il a montré qu’il continuait à progresser et qu’il pouvait être un top joueur en ACB. Il est très motivé à l’idée de venir, j’ai pu le ressentir lors de notre échange téléphonique ».
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ABA League : Le Cibona Zagreb au bord du gouffre
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A l’instar de l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez, qui est finalement sorti d’affaires, le Cibona Zagreb est au bord du gouffre. Le média croate Sportske Novosti rapporte que la dette de ce club prestigieux est de l’ordre de 5 millions d’euros.\n\nSportske Novosti écrit que le club ne compte plus que trois membres dans le personnel administratif, soit le directeur Ivan Matasic, Tomislav Seric, et le directeur sportif Marin Rozic. De plus, il n’y a que deux joueurs dans l’équipe pour le moment, Kresimir Radovcic et Luka Krajnovic.\n\nL’ancien joueur et entraîneur du Cibona, Alexandar Petrovic a lancé une collecte de fonds il y a plusieurs mois pour aider son ancien club. Il espérait récolter au moins deux millions d’euros mais il a fini par en avoir seulement entre 400 et 500 mille. Petrovic a tweeté, il y a quelques jours, que le Cibona était sur le point de disparaître alors qu’un autre club, le Partizan Belgrade, a une dette de 7M€ et va jouer en Euroleague.\n\nCibona a quatre affaires en suspens devant le tribunal arbitral du basket-ball de la FIBA contre des joueurs la saison dernière : Donatas Sabeckis (30 000 € de salaire), Luka Zoric (35 000 €), Fran Pilepic (9818 €) et Roberto Kovac (7042 €).\n\nNéanmoins, le club a déjà déposé une candidature pour participer à la Ligue ABA la saison prochaine, et s’est doté d’un nouvel entraîneur avec Josip Sesar.\n\nLe Cibona Zagreb a été champion d’Europe en 1985 et 86 avec la légende Drazen Petrovic, le frère d’Alexandar.
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WNBA : Les Las Vegas Aces et Iliana Rupert remportent la Commissioner’s Cup
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A trois semaines de la fin de la saison régulière, les Las Vegas Aces ont battu le Chicago Sky, 93-83, dans la Commissioner’s Cup.\n\nLes coaches, le Franco-Américain James Wade (Chicago) et la Russo-Américaine Becky Hammon (Las Vegas), ont tous deux souligné le fait d’avoir joué des matches de Coupes similaires en Europe, et qu’ils aiment la façon dont la WNBA organise désormais son propre tournoi en cours de saison.\n\n« Je pense que c’est vraiment intéressant », a déclaré Wade avant le match. « Je pense qu’au fil du temps, à mesure que la tradition se développe, vous verrez de plus en plus d’équipes en être fières, surtout lorsque vous ajoutez l’élément de la cause caritative pour laquelle vous jouez, cela ajoute encore plus d’incitation. »\n\nKelsey Plum (Las Vegas) a été la meilleure marqueuse avec 24 points, mais c’est sa coéquipière Chelsea Gray, qui a été élue MVP après avoir compilé 19 points, 5 passes et 4 rebonds. Iliana Rupert n’a eu droit qu’à 6 minutes de temps de jeu du côté de Las Vegas, et la Belge Julie Allemand 18 avec le Sky. Aucune n’a marqué de points.\n\nChaque joueuse des As a reçu 30 000 $, Gray remportant 5 000 $ supplémentaires pour avoir été élue MVP. Chaque joueuse du Sky a gagné 10 000 $. Coinbase, le sponsor de la Coupe, a accordé également un bonus supplémentaire de crypto-monnaie de 5 000 $ pour chaque joueuse.\n\nMalgré la défaite, le Sky (21-7), champion en titre, reste à la première place du classement de la WNBA et les Aces (20-8) à la deuxième. Ces deux équipes sont les deux seules à avoir déjà décroché des places pour les playoffs.
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Le chiffre : Plus de 4 000 abonnés à Olympiakos
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Suite à la très bonne saison de l’équipe rouge et blanche, présente au Final Four de l’Euroleague et championne de Grèce, Olympiakos enregistre déjà plus de 4 000 abonnés pour 2022-23.\n\nSelon le club, la demande ne cesse d’augmenter. Dans certaines sections les sièges sont déjà tous attribués et d’autres espaces ont été mis à disposition pour de futurs abonnés. L’année dernière, Olympiakos avait enregistré un peu plus de trois milliers d’abonnements.\n\nPhoto : Euroleague
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EuroBasket : Une liste de 18 Israéliens dévoilés avec Deni Avdija (Washington Wizards) en leader
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Israël a publié une liste de 18 joueurs pour entamer la préparation à l’EuroBasket 2022.\n\nLe talentueux Deni Avdija, 2,06 m, 21 ans, ailier des Washington Wizards, devrait faire son retour dans l’équipe nationale, et on note la présence des anciens joueurs du championnat de France, Raphaël Menco et Tomer Ginat.\n\nL’équipe :Deni AvdijaTamir BlatteGabriel ChachashviliJake CohenJohn DiBartolomeoNoam DovratTomer GinatNimrod LéviYam-MadarGal MekelRaphaël MencoNiv MisgavGuy PiniRomain SorkinBar TimorIdan ZalmansonYiftah ZivYovel Zoosman\n\n\nLa campagne israélienne de l’EuroBasket débutera à Prague quand ils affronteront la République tchèque, pays hôte du groupe D, ainsi que la Serbie, la Pologne, la Finlande et les Pays-Bas, du 2 au 8 septembre 2022. En ce qui concerne les qualifications à la Coupe du Monde, Israël affrontera la Finlande et la Suède.\n\nPhoto : Deni Avdija (Euroleague)
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Rediff – Le championnat espagnol est-il plus fort que jamais ?
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Considéré comme le meilleur en Europe, le championnat espagnol, la Liga Endesa ou Liga ACB, a réussi la prouesse de voir six de ses clubs sur douze possibles dans les derniers carrés des trois compétitions européennes majeures lors de la saison 2021-2022. Une ville espagnole, Bilbao, a également obtenu l’organisation du premier Final Four de la BCL en terrain neutre. Le basket en Espagne se porte-t-il mieux que jamais ?\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nDans une semaine, le Real Madrid et le FC Barcelone s’affronteront pour une place en finale de l’Euroleague. Le weekend dernier, Tenerife et Manresa se défiaient dans un Final Four de la Basketball Champions League (BCL) épique, dont le premier cité est sorti vainqueur de la finale. Ajoutez également Valence et Andorre, deux clubs déchus en demi-finale de l’Eurocup, et vous obtenez six clubs espagnols sur douze dans le dernier carré des trois compétitions européennes majeures. Une prouesse remarquable.\n\nLa saison 2021-2022 est un très grand cru pour les représentants espagnols mais cette nation de basket en a pris l’habitude : elle a toujours vu au moins deux clubs se qualifier pour les demi-finales des trois compétitions depuis la création de la BCL lors de la saison 2016-2017. Sur les six derniers exercices, l’Espagne a remporté une Euroleague (via le Real Madrid en 2018, et elle aura un club en finale samedi prochain), deux Eurocup (via Malaga en 2017 et Valence en 2019) et surtout quatre BCL (via Tenerife en 2017 et 2022 et San Pablo Burgos en 2020 et 2021). À titre de comparaison, le championnat de France n’a eu « que » cinq clubs en demi-finale sur la période (en BCL : Monaco en 2017 et 2018, Dijon en 2020 et Strasbourg en 2021 ; en Eurocup : Monaco en 2021), et un seul titre, l’épopée de la Roca Team en Eurocup la saison dernière.\n\nLe succès européen des clubs espagnols ne garantit pas pour autant une réussite dans le championnat local tant il est relevé et homogène. Les exemples sont nombreux. La saison dernière, l’historique Estudiantes Madrid est descendu en deuxième division pour la première fois de son histoire. Double tenant du titre de BCL, San Pablo Burgos est cette saison dernier de Liga Endesa à une journée de la fin (10 victoires, 23 défaites). La course au maintien risque d’être folle car, avant cette dernière journée, quatre équipes sont à 11 victoires, dont Morabanc Andorre, qui a perdu énormément d’énergie dans la longue saison régulière de l’Eurocup, et Saragosse, présent lors des deux éditions précédentes du Final Four de la BCL. Européen chaque saison depuis 1995, le club de Malaga, 12e, n’est lui pas certain de jouer une coupe d’Europe la saison prochaine.\n\n\n« Il peut y avoir pas mal de surprises en Liga Endesa, même face aux grosses équipes, car elles peuvent jouer en semaine à l’autre bout de l’Europe et arriver le weekend avec moins de force et d’énergie »\n– Le capitaine français de Bilbao Jonathan Rousselle\n\nParti à Bilbao à l’été 2019, l’international français Jonathan Rousselle ne regrette pas son choix d’avoir quitté le championnat de France pour la compétitivité de la ligue espagnole. « Il y a deux championnats en un, celui avec les plus gros budgets qui ont des effectifs pléthoriques comme le Real Madrid, Barcelone, Baskonia, Valence pour jouer l’Euroleague et l’Eurocup, et qui se retrouvent quasiment chaque année en playoffs sauf accident industriel comme Andorre cette année, et celui des autres où c’est plus ouvert, plus homogène. Il peut y avoir pas mal de surprises, même face aux grosses équipes, car elles peuvent jouer en semaine à l’autre bout de l’Europe et arriver le week-end avec moins de force et d’énergie. On le voit encore cette année avec des clubs comme Murcie ou le promu Breogan qui peuvent accrocher les playoffs. Ça rend le championnat hyper intéressant. »\n\nLa présence des deux mastodontes – le Real Madrid et le FC Barcelone, à quasi 44 millions d’euros de budget cette année – crée une émulation vers le haut avec un top 10 au très gros pouvoir financier, et le reste du championnat doit suivre. « Il y a plus d’argent, c’est un fait. Les salaires sont meilleurs en Espagne. Ça crée de la compétitivité et des joueurs de meilleure qualité », appuie le capitaine de Bilbao. Pour autant, huit équipes sur les dix-huit présentes cette saison en Liga Endesa ont présenté un budget annuel inférieur à 4 millions d’euros. En parallèle, seulement deux clubs sont sous cette barre en première division française (Fos et Le Portel), un argument qui laisse à penser que l’homogénéité du championnat dans l’Hexagone est d’aussi belle facture. La fracture entre les budgets des équipes espagnoles du haut et du bas de tableau reste notoire.\n\nMais l’écart ne l’est pas autant concernant les masses salariales. Sur le papier, les différences ne sont pas si flagrantes. En réalité, les salaires sont bien plus juteux en Espagne, et cela s’explique par un taux d’imposition plus faible. Ainsi, quand un joueur est payé 100 000 euros net la saison, il est rétribué environ 180 000 euros brut en France (hors Monaco) ou en Allemagne contre 150 000 euros en Italie ou en Israël, 140 000 euros en Lituanie ou 110 000 euros en Serbie. En Espagne, chaque région à ses spécificités fiscales, ce qui rend les comparaisons plus délicates. Mais il apparaît que les joueurs touchant 100 000 net la saison seraient en réalité payés 148 000 euros bruts à Barcelone et moitié moins dans certaines régions comme le pays basque, notamment à Vitoria.\n\n« La grosse différence avec la France, c’est que les clubs paient moins d’impôts et peuvent ainsi s’offrir des très bons joueurs. Les taux d’imposition sont bien plus favorables aux joueurs, note Jonathan Rousselle. On le voit avec Manresa (tout récent finaliste de la BCL), qui a un budget vraiment très moyen (2,7 millions d’euros, 17e budget du championnat) mais qui arrive à signer Ismael Bako qui était à l’ASVEL et même le récent MVP de BCL Chima Moneke qui s’était affirmé en France. De manière générale, le challenge sportif en Espagne est difficilement égalable, que ce soit en France, en Italie ou ailleurs, car il y a énormément de clubs qui jouent en coupe d’Europe (12 cette saison, 3 en Euroleague, 4 en Eurocup et 4 en BCL, auquel il faut ajouter une équipe cette année en FIBA Europe Cup, Saragosse). Par le challenge sportif et l’attrait financier, c’est très intéressant pour les joueurs. Ça peut aussi être un vrai tremplin pour avoir de l’exposition et, derrière, passer sur un marché européen plus relevé, de calibre coupe d’Europe. Je pense que pas mal de joueurs réfléchissent de cette façon-là. »\n\n\nLa ferveur espagnole\n\nOutre la compétition ou l’attrait financier, il faut souligner la vraie ferveur du peuple espagnol pour le sport collectif, et notamment le basket. La présence continue de centaines de personnes, jeunes et moins jeunes, sur les deux terrains installés à la fan zone de Bilbao pendant le Final Four de la BCL ainsi que celle de quelques dizaines d’aficionados du club local dans les rues à toute heure de la journée nous rappellent à quel point la France a encore du retard sur son voisin. Manresa, ville de Catalogne de 75 000 personnes, l’a également montré en réunissant à Bilbao – à plus de 5 heures de route – plus de 3 000 supporters le vendredi en demi-finale et 5 000 supporters le dimanche en finale. Tous vêtus de rouge, un maillot sur le dos ou une écharpe aux couleurs de leur équipe préférée. Évidemment, ils ont mis de l’ambiance avant, pendant et après les matches (vidéo ci-dessous)... et après la défaite en finale, ils ont même chanté en choeur au nom de l’équipe qui les a empêché de fêter le premier titre européen de leur histoire : Tenerife.\n\n\n👏 Grand moment de fair-play après la victoire de Tenerife en finale de la BCL, les 5 000 supporters de Manresa ont chanté en l'honneur... des vainqueurs. Unique. pic.twitter.com/p4CnfRMKov\n\n— Basket Europe (@basketeurope) May 8, 2022\n\n\n\n👉Mi-temps de la finale de la BCL à la Bilbao Arena. Manresa, ses 5 000 spectateurs et Sylvain Francisco 🇫🇷 (5 points) mènent d'un petit point (50-49). Frissons garantis en deuxième mi-temps ! pic.twitter.com/ohdt69cMYL\n\n— Basket Europe (@basketeurope) May 8, 2022\n\n\nLa Liga Endesa dispose par ailleurs des meilleures structures en Europe, avec des salles dont la capacité moyenne flirte cette saison avec les 8 500 places. « L’Espagne a une vraie culture basket, probablement à un degré supérieur qu’en France. C’est vraiment le sport qui est juste derrière le foot ici, c’est un sport très important, détaille Jonathan Rousselle. Chaque match passe à la télé. Il y a un très gros contrat TV, avec une case pour chaque équipe, pour le premier comme le dernier au classement. Il y a de vraies grosses salles, des infrastructures très belles... C’est important pour la qualité des championnats et l’économie qui en résulte. » Il faut aussi noter le coût de la vie moins cher en Espagne et le climat le plus ensoleillé d’Europe. « La qualité de vie rentre aussi en compte... Tout ça mis bout à bout, ça fait pas mal de choses qui rendent le championnat hyper attractif. »\n\n\nLe Final Four de la BCL en terrain neutre, le choix de Bilbao « justifié »\n\nCe n’est pas un hasard si la FIBA a choisi un terrain neutre, à savoir dont l’équipe de la ville ne figurait pas parmi les concurrents de la compétition, en l’occurrence Bilbao et son Arena de 10 000 places, pour l’organisation du Final Four de la BCL. « Nous avions l’intention de changer notre approche en organisant le Final Four dans un lieu neutre, c’est-à-dire non lié directement aux clubs participants, expliquait le patron de la Ligue des Champions, Patrick Comninos. Bilbao est un choix justifié, avec une vraie communauté locale, un très beau club et une région active. C’était exactement ce que nous espérions en choisissant ce lieu, qui en plus voit deux équipes espagnoles s’affronter en finale. »\n\n« C’est simplement la meilleure ligue d’Europe, c’est normal qu’elle ait des représentants qui aillent loin dans les compétitions européennes », commentait sobrement John Patrick, l’entraîneur de Ludwigsbourg, après sa défaite en demi-finale contre Manresa, pas contredit le lendemain par l’entraîneur de Tenerife Txus Vidorreta et son joueur Kyle Wiltjer.\n\nL’avis du capitaine Jonathan Rousselle sur Bilbao :\n« Bilbao est une vraie ville de sport. Le club de foot reste le club phare de la ville mais le basket arrive juste derrière. C’est un club moderne, très bien structuré et organisé. Il dispose d’une superbe salle de 10 000 personnes, ce sont des conditions optimales même pour un club qui ne fait pas partie des plus gros budgets. L’Arena est toujours remplie pour les gros matches, et il y a quand même 7 à 8 000 personnes pour les matches contre des clubs de deuxième partie de tableau. C’est sans aucun doute la meilleure ambiance que j’ai connu depuis le début de ma carrière (NDLR : Jonathan Rousselle est passé par Gravelines, Cholet et Limoges). Il y a une très grosse ferveur, une vraie connaissance du basket. Cette salle te pousse à faire des exploits, elle te donne beaucoup d’énergie, elle met beaucoup de pression sur les adversaires, les arbitres. (...) Je ne dirais pas que c’est une ville qui respire le basket mais les gens sont très attachés au club, ils ont connu des grandes heures de basket (NDLR : finale de Liga ACB en 2011, quarts de finale d’Euroleague en 2012, finale d’Eurocup en 2013) avant leurs problèmes financiers. Mais depuis que je suis arrivé ici en 2019, le club n’a jamais eu aucun souci de paiement, ils sont mêmes souvent en avance. La dette d’il y a 5-10 ans est encore en train d’être épongée mais elle est étalonnée dans le temps, raison pour laquelle le club est tombé en deuxième division et le budget ne monte pas très haut (3,8 millions d’euros). Mais le club est sain, il a vraiment appris de ses erreurs.»\n\n\nMais une Liga Endesa en manque de joueurs locaux\n\nMais le basket espagnol n’est-il pas pour autant en danger ? L’Espagne est championne du monde en titre, ses équipes de jeunes montent régulièrement sur les podiums internationaux, sa ligue reste la référence sur le continent. Mais le joueur espagnol est en danger d’extinction. Cette saison, seulement 13 joueurs hispaniques bénéficient d’un temps de jeu de vingt minutes de moyenne en Liga, contre 39 en France, soit le triple. En Euroleague, si l’Etoile Rouge de Belgrade ou l’ASVEL utilisent plus de 50 % de joueurs locaux, Baskonia n’attribue que quelques bribes de minutes à son seul joueur espagnol, Alejandro Barrera. Le règlement du championnat espagnol obligeant à un minium de quatre joueurs formés localement (JFL) sur la feuille de match, la plupart des clubs atteignent le quota en recrutant très tôt des jeunes joueurs étrangers, qui deviennent alors JFL en trois ans. L’an dernier, on comptait en Liga Endesa deux fois plus d’U21 étrangers qu’espagnols... Le dernier rapport de la FIBA montre aussi que l’ACB est le championnat européen avec le plus de joueurs étrangers (70 %), largement devant l’Allemagne (57 %) et la France (54 %). « Les clubs sont conscients de la situation, mais il n’y a pas de volonté globale de s’asseoir et de la corriger », déplorait le président de l’association des joueurs professionnels Alfonso Reyes dans le numéro de mars de Basket Le Mag.\n\nL’intérêt du championnat souffre également d’une baisse d’audience. La meilleure affiche diffusée le dimanche après-midi sur Vamos ne réunit qu’entre 50 000 et 100 000 personnes (diffuseur payant) quand l’audience moyenne de l’ACB atteignait le million il y a 25 ans (à la télévision publique). Le produit global est surtout de plus en plus concurrencé par l’Euroleague, qui a considérablement réduit l’intérêt du championnat au fil des saisons. Est-ce que cela finira par influencer négativement la Roja ? Le sélectionneur national, l’Italien Sergio Scariolo, convenait il y a quelques mois dans les colonnes d’El Pais que les « ces données sont très inquiétantes », soulignant également que cela pouvait se répercuter directement dans les fenêtres internationales de qualification aux grandes compétitions : « le fait que l’Espagne soit le pays au monde dans lequel la ligue compte le moins de joueurs nationaux rend la route plus difficile ». La Liga Endesa ne reste pas moins un rouleur compresseur qui a rappelé lors des compétitions européennes de cette saison qu’il n’était pas prêt à laisser la place.\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nLe Real Madrid et le FC Barcelone s’affronteront cette semaine pour une place en finale de l’Euroleague. Le weekend dernier, Tenerife et Manresa se défiaient dans un Final Four de la Basketball Champions League (BCL) épique, dont le premier cité est sorti vainqueur de la finale. Ajoutez également Valence et Andorre, deux clubs déchus en demi-finale de l’Eurocup, et vous obtenez six clubs espagnols sur douze dans le dernier carré des trois compétitions européennes majeures. Une prouesse remarquable.\n\nLa saison 2021-2022 est un très grand cru pour les représentants espagnols mais cette nation de basket en a pris l’habitude : elle a toujours vu au moins deux clubs se qualifier pour les demi-finales des trois compétitions depuis la création de la BCL lors de la saison 2016-2017. Sur les six derniers exercices, l’Espagne a remporté une Euroleague (via le Real Madrid en 2018, et elle aura un club en finale samedi prochain), deux Eurocup (via Malaga en 2017 et Valence en 2019) et surtout quatre BCL (via Tenerife en 2017 et 2022 et San Pablo Burgos en 2020 et 2021). À titre de comparaison, le championnat de France n’a eu « que » cinq clubs en demi-finale sur la période (en BCL : Monaco en 2017 et 2018, Dijon en 2020 et Strasbourg en 2021 ; en Eurocup : Monaco en 2021), et un seul titre, l’épopée de la Roca Team en Eurocup la saison dernière.\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto : Nikola Mirotic (Euroleague)