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EuroBasket : Les NBAers Alex Len et Svi Mykhailiuk de retour avec l’équipe d’Ukraine
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Son équipe nationale étant qualifiée pour le prochain EuroBasket (1-18 septembre), la Fédération ukrainienne a annoncé le retour de certains cadres dont deux joueurs NBA, Oleksiy « Alex » Len et Svi Mykhailiuk.\n\nAlors que l’équipe d’Ukraine débute sa préparation jeudi pour les qualifications à la Coupe du Monde 2023 et à l’EuroBasket 2022, le sélectionneur Ainars Bagatskis pourra compter sur le retour de nombreux cadres. Parmi eux, Alex Len (Sacramento Kings) et Svi Mykhailiuk (Toronto Raptors) vont pouvoir participer à la fenêtre.\n\nLe premier n’a plus disputé de rencontres avec son équipe nationale depuis les qualifications à la Coupe du monde 2019.\n\nPhoto : Alex Len (FIBA)
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Betclic Elite : Tyrone Wallace, première recrue du Paris Basketball
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Le club de la capitale tient enfin sa première recrue. La venue de Tyrone Wallace a été officialisée ce jeudi. Il arrive en provenance de G-League pour une saison.\n\nDifficilement maintenu l’an dernier, le Paris Basketball lance enfin son mercato. Avec une belle arrivée qui plus est. Le meneur Tyrone Wallace (1,96 m, 28 ans), drafté en 2016 par le Utah Jazz, en 60e position, va effectuer sa première saison en Europe.\n\nL’Américain arrive avec une expérience en NBA. 114 rencontres à son actif en passant par quatre franchises. L’an passé, le meneur a évolué en G-league avec les Long Island Nets où il a cumulé 21,2 points, 5,9 rebonds et 4,9 passes décisives.\n\n« Tyrone est un meneur polyvalent qui peut défendre toutes les positions. Il va nous aider à jouer plus rapidement en transition avec ses interceptions et ses rebonds. Nous sommes impatients de l’accueillir lui et sa jeune famille à Paris », a commenté le nouvel entraîneur parisien, Will Weaver.\n\nPhoto : Tyrone Wallace (Inside Basket)
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La ministre des Sports a rencontré les championnes du monde de 3×3
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Ce mardi, à l’INSEP, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques est allée à la rencontre de l’équipe de France féminine de 3×3.\n\nÀ deux ans des Jeux Olympiques de Paris 2024, le sprint final est lancé. L’occasion pour la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de se rendre à l’INSEP pour rencontrer l’équipe de France féminine de 3×3. Amélie Oudéa-Castéra a pu discuter entre autre avec Laetitia Guapo et Hortense Limousin, deux des championnes du Monde à Anvers en juin dernier.\n\nPour rappel, hier, le président du COJO (Comité d’organisation des Jeux Olympiques), Tony Estanguet accompagné du président de la République, Emmanuel Macron, ont dévoilé le slogan de Paris 2024 : « Ouvrons grand les Jeux ».\n\n\nMme la Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques @AOC1978 est actuellement en visite à l’#INSEP afin de rencontrer l’équipe de France féminine de #basket 3×3 🏀 L’occasion de motiver nos récentes Championnes du Monde à 2 ans des Jeux de #Paris2024 🇫🇷 pic.twitter.com/7VO1VhONGA\n\n— INSEP (@INSEP_PARIS) July 26, 2022\n\n\nPhoto : équipe de France féminine 3×3 (FIBA)
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Betclic Élite : Yves Pons, un as de la défense à l’ASVEL
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Le club lyonnais a annoncé ce mardi la signature de l’energiser Yves Pons. Le jeune français s’est engagé pour les deux prochaines saisons.\n\nYves Pons (1,98 m, 23 ans) a décidé d’atterrir chez le champion en titre, l’ASVEL. Après une année outre-Atlantique partagée entre les Memphis Grizzlies (NBA, 12 matches) et la G-league, l’ailier-fort vient dans le Rhône avec l’ambition d’enfin lancer sa carrière professionnelle. Avec ses deux ans de contrat, il va découvrir l’Euroleague et le « jeu européen » puisque celui qui est né à Port-au-Prince, en Haïti, évoluait aux État-Unis depuis 2017.\n\nL’an passé, en G-league, Yves Pons s’est illustré avec 9,2 points et 4,9 rebonds par match.\n\n« C’est une excellente nouvelle de voir Yves rejoindre notre projet. C’est un joueur que nous suivons depuis plusieurs années déjà, très athlétique, fort sur l’homme, avec une marge de progression importante. Sa verticalité devrait ravir notre public de l’Astroballe et nul doute que son état d’esprit de guerrier sera très apprécié ! », commente Gaëtan Muller, président délégué de l’ASVEL.\n\nIl a été médaillé d’or à l’Euro U16 en 2014 et, en 2019, il s’est vu attribuer le trophée de Defensive Player of The Year de la SEC (Southeastern Conference).\n\nPhoto : Yves Pons (FIBA)
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EuroBasket : Giannis Antetokounmpo dans la liste grecque
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La Fédération grecque de basketball a annoncé ce mardi une liste de 23 joueurs afin de préparer l’EuroBasket. Une belle pré-sélection, dans laquelle figure bien le double MVP NBA, Giannis Antetokounmpo.\n\nGiannis Antetokounmpo (2,11 m, 27 ans) avait annoncé un peu plus tôt dans l’été qu’il participerait à l’EuroBasket en septembre prochain (1 au 18), c’est un homme de parole. Et il sera bien épaulé. La Fédération grecque a communiqué ce mardi un pré-sélection de 23 joueurs où figurent ses trois frères : Thanasis, Alex et Kostas, joueur de l’ASVEL.\n\nKostas Sloukas (Olympiakos), Nick Calathes (Barcelone), Ioannis Papapetrou (Partizan Belgrade), Kostas Papanikolaou (Olympiakos)... le sélectionneur Dimitris Itoudis possède un beau groupe pour travailler. À noter la présence sur cette liste de Tyler Dorsey, nouveau joueur des Dallas Mavericks (NBA).\n\nLes Grecs débuteront leur préparation à l’EuroBasket lundi prochain avec notamment deux rencontres (Serbie le 25 août, Belgique le 28) comptant pour les éliminatoires à la Coupe du monde 2023.\n\nLa liste complète est à retrouver ici.\n\nPhoto : Giannis Antetokounmpo (FIBA)
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Euroleague : Mike Tobey signe à Barcelone
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Non reconduit par Valence, l’international slovène Mike Tobey a signé avec Barcelone pour une saison.\n\nMike Tobey (2,13 m, 27 ans), pivot américain au passeport slovène – équipier de Luka Doncic en équipe nationale – va rejoindre le FC Barcelone, après cinq saisons à Valence. Le club l’a annoncé ce mardi midi dans un communiqué.\n\nUne signature dans la raquette qui va composer la longue absence de Nikola Mirotic, touché au tendon d’Achille. L’an dernier, en Eurocup avec Valence, Tobey a tourné à 10,2 points de moyenne et 5,7 rebonds.\n\n\n🏀 @miketobey10, nou jugador del Barça!\n\n— Barça Basket (@FCBbasket) July 26, 2022\n\n\nPhoto : Mike Tobey (FIBA)
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Euroleague : Yanni Wetzell, de Baskonia à Berlin
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L’Alba Berlin vient d’officialiser ce mardi l’engagement de l’ancien pivot de Vitoria Yanni Wetzell. L’international néo-zélandais s’est engagé pour les trois prochaines saisons.\n\nÀ 26 ans, le pivot néo-zélandais Yanni Wetzell (2,07 m) va découvrir un nouveau championnat pour sa deuxième saison en Europe. Ayant passé une partie de la saison passée à Vitoria, Yanni Wetzell poursuit sa carrière avec l’Alba Berlin, pour les trois saisons à venir.\n\nUn choix audacieux de la part du champion d’Allemagne puisque le pivot n’a pas été utilisé l’an dernier en Euroleague par le Baskonia Vitoria, alors qu’en Liga Endesa, il n’a participé qu’à 11 rencontres pour une petite moyenne de 3,6 points et 2,9 rebonds en 13 minutes.\n\n\nDone Deal ✍️💙💛\n\nDer 26-jährige neuseeländische Nationalspieler @YWetzell hat einen Vertrag über drei Jahre unterschrieben. Willkommen in Berlin, Yanni! 🙏 pic.twitter.com/mwGVsABHXn\n\n— ALBA BERLIN (@albaberlin) July 26, 2022\n\n\nPhoto : Inigo Foronda
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Euroleague : Le Bayern Munich signe Freddie Gillespie
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Le Bayern Munich a annoncé hier l’arrivée du pivot américain Freddie Gillespie en provenance de l’Orlando Magic. Les deux parties ont paraphé un contrat de deux ans.\n\nFreddie Gillespie, pivot américain (2,06 m, 111 kg, 25 ans) va vivre sa première expérience en Europe. Formé à Baylor, il vient de s’engager avec le Bayern Munich jusqu’en 2024.\n\nNon-drafté en 2020, le natif de Saint-Paul (Minnesota) a alterné la saison dernière entre le Orlando Magic (NBA) et l’équipe de G-league des Memphis Grizzlies, les Hustle. Il a disputé 29 matches NBA dans sa carrière dont 9 la saison dernière. Ses moyennes avec le Magic s’élevaient en 2021-22 à 2,3 points et 4,0 rebonds. En G-league, il affichait 9,1 points, 6,1 rebonds et 1,3 contre en 22 rencontres.\n\n« Je suis sûr que l’Europe, et surtout le Bayern, est l’endroit idéal pour développer mon jeu et m’améliorer », déclare l’intéressé.\n\n\n🇺🇸 After stints with the @OrlandoMagic, @MemphisHustle and @Raptors, @freddieg_33 now reps Munich! The @BaylorMBB and @CarletonKnights alumnus signs until 2024!#FCBB #WeBallTogether #Gillespie2024 @pioneerpress @thecarletonian @euroleague\n\n— FC Bayern Basketball (@FCBBasketball) July 25, 2022\n\n\nPhoto : Freddie Gillespie (NBA)
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Armel Traoré pour deux saisons à Boulogne-Levallois
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Les Metropolitans enchaînent avec le recrutement du poste 3 Armel Traoré (2.03 m, 19 ans) pour deux saisons.\n\nFormé au Pôle France de l’INSEP (2018-2021), Armel Traoré avait choisi à sa sortie de rejoindre l’AS Monaco pour débuter sa carrière professionnelle, mais il a été prêté à l’ALM Evreux (Pro B) dès mars 2022 dans le but de retrouver du temps de jeu. Il a tourné alors à 6,7 points, 5,8 rebonds en 19′ de jeu sur la fin desaison.\n\nArmel Traoré a été vice-champion du monde U19 avec l’équipe de France aux côtés de Victor Wembanyama, autre recrue estivale de l’équipe de Vincent Collet.\n\nPhoto : FIBA
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Sébastien Ménard, nouveau président de Pau : «Chikoko et Oniangue vont prendre un gros pourcentage de la masse salariale»
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Le Biarrot Sébastien Ménard est le nouveau président de l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez. C’est sa société qui a racheté les parts aux Américains de CSG. Il a donné une interview à Sud Ouest apportant quelques éclaircissements sur la reprise du club sauvé in-extremis d’une descente aux enfers.\n\n« Ce sauvetage est le fruit du travail de quatre acteurs déterminants. François Bayrou qui a mouillé le maillot et aidé à prendre des dispositions pour que l’histoire ne s’arrête pas ; Thierry Braillard et Didier Guillaume (NDLR, ancien secrétaire d’État et ministre) deux compagnons de longue date sans qui cela ne se serait pas fait ; mon associé Sylvain Bonnet qui m’a accordé sa confiance ».\n\nSébastien Ménard certifie ne pas être venu à Pau pour « spolier » les 400 fans qui ont acheté des tokens à CSG et « pour lesquels nous allons essayer de trouver une solution. » Il annonce que la dette d’environ 2 millions d’euros sera étalée sur trois ans.\n\nLe budget, qui était de 7,8 millions la saison dernière va descendre à 4,8 millions, c’est à dire au niveau où il était avant le passage furtif des Américains. Il devra être validé, ainsi que la masse salariale, auprès de la DNCCG.\n\n« Chikoko et Oniangue, vont prendre un gros pourcentage de la masse salariale et cela complique la donne puisqu’il ne reste plus beaucoup d’argent pour compléter l’effectif. »\n\nSelon nos chiffres, Vitalis Chikoko était la saison dernière à 270 000 euros et Giovan Oniangue à 110 000.\n\nPhoto : Vitalis Chikoko (FFBB)
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Camp Upsilon et Basket Center de Strasbourg – Mam Jaiteh : «Il y a tout ici»
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Jeudi dernier, à Strasbourg, s’est achevé un camp particulier dans un endroit particulier, au Basket Center de Strasbourg. Et le pivot international Mam Jaiteh a beaucoup apprécié.\n\nLe camp « Upsilon », était une première, une initiative de Yacine Aouadi, assistant en charge du développement des joueurs au CSP Limoges, et présente la particularité d’être réservé aux joueurs pros. Ce qui en fait un camp hors norme, où les joueurs trouvent sur place un encadrement de haut-niveau, pour les accompagner non seulement sur le plan basket, mais aussi en matière d’accompagnement mental, psychologique, avec bien sûr un encadrement en kinésithérapie, et même un nutritionniste pour assurer l’équilibre alimentaire des participants.\n\nEt comme se tient parallèlement, le camp basket organisé chaque été, par Nicolas Lang et Leo Westermann, il y avait du beau monde pour ce match de clôture très attractif, disputé jeudi soir. Car le camp Upsilon avait séduit aussi bon nombre de pros. Lahaou Konaté (Boulogne-Levallois) était déjà reparti. Mais étaient donc présents sur le parquet ce soir-là, entre autres, les pros alsaciens Nico Lang, Leo Westermann, Hugo Invernizzi, Ludovic Beyhurst mais aussi Jonathan Rousselle, Jacques Alingue, Gaylor Curier, Jessie Begarin, Alex Gavrilovic, Bodian Massa, qui évoluera à la SIG cette saison. Mam Jaiteh, le MVP de l’Eurocup avec Bologne était là aussi, ainsi que quelques jeunes prometteurs comme Tom Digbeu, sous les yeux de son père, Alain, encadrant du camp, ou Nadir Hifi (Le Portel), récent MVP du Quai 54 dont le fan club était au rendez-vous.\n\nTout ça donna lieu à un match enlevé, résolument offensif et spectaculaire, un score fleuve dans une ambiance joyeuse et festive devant près de 800 spectateurs, et dans un endroit unique, ce fameux Basket Center de Strasbourg. Opérationnel en octobre 2021, ce complexe de 3 000 m2, situé à deux pas du stade de la Meinau, antre du Racing Strasbourg, est lui aussi unique en son genre. Il offre, sept jours sur sept, de 8h à 23 h, trois terrains de basket (modulables en six terrains de 3X3) pour une pratique loisir du basket, de l’escalade aussi avec un mur dédié. Mais il est également équipé pour recevoir de équipes, comme en témoignent la salle de muscu, l’espace bien –être (sauna, cryothérapie, espace de massage), la salle de réunion, le restaurant...\n\nRetour sur ce camp pas comme les autres dans un endroit pas comme les autres, avec un Mam Jaiteh satisfait, qui ne regrettait pas le déplacement.\n\nMam, pourquoi avez-vous choisi de vous plonger dans ce genre de camp ?\n\nPour moi, c’est d’abord une sorte de décrassage. Car j’ai eu une saison vraiment longue, j’ai coupé après la fenêtre de l‘équipe de France, un peu. Donc, ça me permet de pouvoir reprendre dans un cadre très professionnel, avec des joueurs professionels, donc d’un certain niveau. Et malheureusement, en France – moi je suis de la région parisienne – on a de grandes difficultés à trouver des opportunités comme celle là, et aussi des espaces comme celui-là. Il y a tout ici. Pas qu’une salle de basket. Et à Paris pour trouver ça...\n\nIndépendamment du basket, comment jugez-vous l’accompagnement qui vous est proposé ?\n\nIci, il y a tout, et un suivi pour la préparation mentale et psychologique. Ca me permet de pouvoir penser basket, mais aussi d’explorer ce que je peux améliorer, dans quelle direction je vais travailler, sur d’autres plans ; là, par exemple, je ne suis pas encore en forme, et ce camp me permet de trouver un endroit, ici, où il y a une prise en charge assez complète. Il y a kiné, préparateur physique, mais aussi des choses plus diversifiées qui permettent de voir autre chose, de se voir autrement ; et ça permet, bien sûr, de jouer au basket, dans un cadre assez différent où on n’a pas ce côté systèmes, enjeu collectif. C’est le meilleur moyen de reprendre le basket.\n\nIl y avait beaucoup de décontraction dans ce match, c’est une bonne chose ?\n\nC’était un vrai plaisir. Ce n’est pas avec tout le monde qu’on peut jouer correctement ce genre de match. Souvent quand tu joues avec des joueurs d’un niveau moindre, ils ont tendance à ne pas se contrôler. Et ce sont pourtant des matches où tu dois avoir un certain contrôle, et être vigilant, car on n’est pas forcément en pleine forme. Avec des joueurs de ce niveau, on sait tous où on en est dans nos états de forme, et tout le monde joue avec une certaine propreté. C’est parfait pour moi, en tout cas, pour me remettre en forme, parce qu’il y a l’Equipe de France qui arrive dans une semaine.\n\nEt ça fait quoi quand on est MVP de l’Eurocup de jouer sur le même terrain que le MVP du Quai 54 ?\n\nEntre MVP, on se comprend (il rit). Ca fait plaisir, je suis très heureux de voir ce qu’il est capable de faire, l’évolution de son jeu. Il démarre sa carrière pro. Et je suis curieux de voir à quel point c’est aussi un bon garçon. Ca fait plaisir tout ça. »\n\nPhoto d’ouverture : Mam Jaiteh. Toutes les photos: Upsilon
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La phrase : «Si on m’avait donné le droit d’utiliser 200 000€ que je n’avais pas, je vous assure que je ne serais pas descendu»
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Tout le monde se réjouit du sauvetage de l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez. Sauf peut-être à Orléans. Ca peut se comprendre.\n\nL’OLB aurait été probablement repêchée si l’EBPO avait chuté dans les championnats nationaux. Ce qui rend les Orléanais amers, c’est que les Palois ont construit une équipe avec de l’argent qu’il n’avait pas, ce qui fait dire au coach Germain Castano dans La République du Centre :\n\n« Nous, on est très précis à Orléans dans l’utilisation de l’argent dont on dispose. Si on m’avait donné le droit d’utiliser 200 000€ que je n’avais pas, je vous assure que je ne serais pas descendu. »\n\nLe président Olivier Rouet ajoute :\n\n« Pau a gagné le droit de rester en Betclic Elite sur le terrain administratif, nous allons aller chercher la remontée sur le terrain sportif. »\n\nPhoto : Germain Castano (Jacques Cormarèche)
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Tashawn Thomas (Le Mans) a signé à Perth en Australie
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Changement de continent pour l’ancien pivot du Mans, Tashawn Thomas (2,03 m, 29 ans), qui prendra un vol pour Perth en Australie.\n\nLe pivot américain a compilé 13,7 points, 6,2 rebonds et 2,2 passes la saison dernière et a fait partie des trois finalistes pour le trophée de MVP de la saison avec Will Cummings et David Holston.\n\n« C’est une opportunité incroyable pour moi de faire partie d’un club avec une grande histoire, une énorme base de fans et un super roster », a déclaré Thomas. « Je considère que ma force est ma polyvalence. Je vais apporter beaucoup d’énergie à cette équipe et je pense que les fans verront un gars qui fera tout pour aider son équipe à gagner. »\n\nPhoto : FIBA
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LFB : Angers officialise le départ de son coach David Gautier pour l’ASVEL
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La venue de David Gautier, 42 ans, comme nouveau coach de l’ASVEL a été officialisée par Angers qui dans la même occasion le perd. Le club lyonnais a par la suite confirmé l’information.\n\nLe communiqué de l’UFAB :\n\n« Difficile, de se contenter de quelques lignes pour résumer 7 années de coaching d’un entraineur qui à marquer l’histoire du club. On aura vécu toutes les émotions aux côtés de David: de la joie à la déception, les victoires et les défaites.\n\nDavid Gautier est ancré dans l’histoire de l’UFAB49, en 2015 il intègre le club en tant que responsable du CDF puis gravit les échelons pour prendre le poste d’entraineur de l’équipe professionnelle en 2017. Son accompagnement tout au long de ces 7 dernières années a été le moteur de l’UFAB49.\n\nGrâce à son expérience du terrain il a su mener avec audace l’équipe une durant 5 saisons jusqu’au plus haut niveau de la ligue féminine. Une fin en apothéose pour la carrière de Mr Gautier au sein del’UFAB49 avec cette sélection en Euro cup.\n\nIl est dorénavant tant de laisser David saisir de belles opportunités professionnelles nous ne pouvons qu’être fière de son parcours au sein du club et nous lui souhaitons de s’épanouir aux côtés de l’ASVEL pour cette saison. »\n\nDavid Gautier remplace ainsi à l’ASVEL Pierre Vincent, qui a été débarqué après une seule saison. C’est Aurélie Bonnan qui devrait prendre sa succession sur le banc angevin.\n\nLa déclaration de Tony Parker, président de l’ASVEL :\n\n« On est très contents d’avoir trouvé un accord avec David et Brito de Sousa, Président de l’UFAB49. C’est un entraîneur très prometteur, il va apporter beaucoup de fraîcheur et d’enthousiasme à notre effectif expérimenté. Nous avons hâte de commencer cette nouvelle aventure avec lui. Et nous lui souhaitons en attendant un été victorieux avec l’équipe de France et nos Lionnes qui seront à ses côtés à la Coupe du Monde. »\n\nPhoto : UFAB
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Italie : Tous les transferts de l’été, club par club
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Voici un point des mouvements estivaux dans la Serie A italienne.\n\nARRIVÉES\n\nStefano Bossi, meneur de jeu (ITA) d’Urania Milano\nAJ Pacher, ailier / centre (USA) de Top Secret Ferrara\nGiovanni Vildera, centre (ITA) de Top Secret Ferrara\nFrank Bartley IV, arrière (USA) d’ Ironi Ness Ziona\n\nMarco Legovich, entraîneur (ITA) de l’Allianz Pallacanestro Trieste (assistant)\nMassimo Maffezzoli, entraîneur adjoint (ITA) du LUX Chieti Basket 1974\n\nDÉPARTS\n\nFabio Mian, ailier (ITA)\nAndrejs Grazulis, ailier (LAT)\nSagaba Konate, centre (MLT)\nMarcos Delia, centre (ARG/ITA)\nJason Clark, arrière (USA)\nAdrian Banks, arrière (USA/ISR)\nMatteo Schina, meneur de jeu (ITA) – prêt\nAndrea Arnaldo, arrière (ITA) – prêt\nTommaso Fantoma, arrière / ailier (ITA) – prêt\nLorenzo Guerrieri, centre (ITA) – prêt\n\nFranco Ciani, entraîneur (ITA)\n\nRENOUVELLEMENT\n\nCorey Davis, meneur (États-Unis)\n\nARRIVÉES\n\nStefano Tonut, arrière (ITA) de Umana Reyer Venezia\nBrandon Davies, centre (USA) du FC Barcelone\nNazareth Mitrou – Long, meneur de jeu (CAN/GRE) de Germani Brescia\nBilly Baron, arrière (USA) du Zenit S. Petersburg\n\nDan Shamir, entraîneur (ISR) de New Zealand Breakers\nGiuseppe Poeta, entraîneur adjoint (ITA) de Vanoli Basket Cremona\n\nDÉPARTS\n\nTrey Kell, meneur (USA / SYR)\nTroy Daniels, meneur (USA)\nMalcolm Delaney, meneur (USA)\nSergio Rodriguez, meneur (ESP)\nJerian Grant, meneur / meneur (USA)\nKaleb Tarczewski, centre (USA)\nBen Bentil, ailier (GHA)\nGiordano Bortolani, garde (ITA) – prêt\n\nGianmarco Pozzecco, entraîneur adjoint (ITA)\nMarco Esposito, entraîneur adjoint (ITA)\n\nRENOUVELLEMENT\n\nKyle Hines, centre (USA)\nGigi Datome, ailier (ITA)\nPaul Biligha, centre (ITA)\nDevon Hall, arrière (USA)\n\n\n\nARRIVÉES\n\nChris Dowe, arrière (USA) de Brose Bamberg\nJamal Jones, ailier (USA) de Bahcesehir Istanbul\nChinanu Onuaku, centre (USA) de Bnei Herzliya\n\nDÉPARTS\n\nJason Burnell, ailier (USA)\nMiro Bilan, centre (HRV)\nDavid Logan, arrière (POL / USA)\n\nRENOUVELLEMENT\n\nGerald Robinson, meneur de jeu (USA)\nEimantas Bendzius, ailier (LTU)\nKaspar Treier, ailier (EST/ITA)\nOusmane Diop, ailier (SEN/ITA)\nFilip Kruslin, arrière (HRV)\nStefano Gentile, meneur de jeu/arrière (ITA)\nGiacomo Devecchi , ailier (ITA)\n\nARRIVÉES\n\nSemaj Rakim Christon, meneur (USA) de Ratiopharm Ulm\nLeonardo Candi, meneur (ITA) de UNAHOTELS Reggio Emilia\nDemonte Harper, arrière (USA) de CSP Limoges\nNiccolò Filoni, arrière / ailier (ITA) de Top Secret Ferrara\nLeonardo Okeke, centre ( ITA) de Novipiù JB Monferrato\nLeon Radosevic, centre (HRV / GER) de Bayern Munich\n\nDÉPARTS\n\nBruno Mascolo, arrière (ITA)\nJalen Cannon, ailier / centre (USA)\nJamarr Sanders, arrière / ailier (USA)\n\nRENOUVELLEMENT\n\nAriel Filloy, arrière (ITA/ARG)\nTyler Cain, centre (USA)\nMike Daum, ailier (USA)\nJP Macura, ailier (USA)\nLuca Severini, ailier (ITA)\nRiccardo Tavernelli, meneur de jeu / arrière (ITA)\n\nARRIVÉES\n\nRiccardo Visconti, arrière (ITA) de Happy Casa Brindisi\nValerio Mazzola, ailier (ITA) de Umana Reyer Venezia\nVasilis Charalampopoulos, ailier (GRE) de Fortitudo Kigili Bologne\nMuhammad-Ali Abdur-Rahkman, arrière (USA) de Legia Varsovie\n\nJasmine Repesa, entraîneur (HRV)\n\nDÉPARTS\n\nSimone Zanotti, ailier (ITA)\nTyrique Jones, centre (USA)\n\nLuca Banchi, entraîneur (ITA)\n\nRENOUVELLEMENT\n\nMatteo Tambone, arrière (ITA)\n\nARRIVÉES\n\nMattia Udom, ailier (ITA) de Happy Casa Brindisi\nAndrejs Grazulis, ailier (LAT) de Allianz Pallacanestro Trieste\n\nDÉPARTS\n\nCameron Reynolds, ailier (USA)\nQuinn Ellis, meneur (GBR) – prêt\nAndrea Mezzanotte, ailier (ITA) – prêt\n\nRENOUVELLEMENT\n\nToto Forray, meneur (ITA/ARG)\nDiego Flaccadori, meneur (ITA)\n\n\n\nARRIVÉES\n\nDavid Cournooh, meneur / arrière (ITA) de Givova Scafati Basket\nCJ Massinburg, arrière (USA) du CSP Limoges\nNicola Akele, ailier (ITA) de Nutribullet Treviso Basket\nTroy Caupain, meneur (USA) de Darussafaka Istanbul\nTai Odiase, centre (NGR / USA) par EWE Basket Oldenburg\n\nDÉPARTS\n\nAmedeo Della Valle, arrière (ITA)\nLee Moore, arrière (USA)\nNazareth Mitrou-Long, meneur (CAN/GRE)\nSalvatore Parrillo, arrière (ITA)\nJohn Brown III, ailier / centre (USA)\nPaul Eboua, ailier (CMR / ITA)\n\nRENOUVELLEMENT\n\nJohn Petrucelli, arrière / ailier (USA / ITA)\nMike Cobbins, centre (USA)\nTommaso Laquintana, meneur (ITA)\nKenny Gabriel, ailier (USA)\nChristian Burns, ailier / centre (USA / ITA)\n\nAlessandro Magro, entraîneur (ITA)\n\nARRIVÉES\n\nJordan Howard, meneur (USA) de SIG Strasbourg\nDavid Michineau, meneur (FRA) de Boulogne Metropolitans 92\nSimone Zanotti, ailier (ITA) de Carpegna Prosciutto Pesaro\nJaCorey Williams, centre (USA) de JL Bourg-En-Bresse\nElijah Stewart , arrière / ailier (USA) de U-BT Cluj-Napoca\n\nDÉPARTS\n\nPierpaolo Marini, arrière / ailier (ITA)\nMarkis McDuffie, ailier (USA)\nJordan Parks, ailier (USA)\nJason Rich, arrière (USA)\nArturas Gudaitis, centre (LTU)\nArnas Velicka, meneur (LTU)\n\nARRIVÉES\n\nMyke Henry, ailier (USA) de Iraklis Thessaloniki\nJulyan Stone, ailier (USA) de Umana Reyer Venezia\nKruize Pinkins, ailier / centre (USA) de CSP Limoges\nAristide Landi, ailier / centre (ITA) de Reale Mutua Torino\n\nDÉPARTS\n\nDavid Cournooh, arrière (ITA)\nJoseph Mobio, ailier (ITA/CIV)\nEd Daniel, centre (USA)\n\nRENOUVELLEMENT\n\nRiccardo Rossato, arrière (ITA)\nDiego Monaldi, meneur de jeu (ITA)\nIris Ikangi, ailier (ITA)\nQuirino De Laurentiis, centre (ITA)\n\nARRIVÉES\n\nJordan Bayehe, ailier / centre (CAM / ITA) de Acqua S.Bernardo Cantù\nBruno Mascolo, meneur de jeu / arrière (ITA) de Bertram Derthona Basket Tortona\nJonaas Riisma, arrière / ailier (EST) de Giorgio Tesi Group Pistoia\nMarcquise Reed, arrière ( USA) de BCM Gravelines-Dunkerque\nJason Burnell, ailier (USA) de Banco di Sardegna Sassari\nAndrea Mezzanotte, ailier (ITA) de Dolomiti Energia Trentino\n\nFabio Corbani, entraîneur (ITA) d’ Agribertocchi Orzinuovi\n\nDÉPARTS\n\nAlessandro Zanelli, meneur de jeu (ITA)\nRiccardo Visconti, arrière (ITA)\nMattia Udom, ailier (ITA)\nRaphael Gaspardo, ailier (ITA)\nLucio Redivo, arrière (ARG/ITA)\nWes Clark, arrière (USA)\nNathan Adrian, ailier (USA) ) )\nScott Ulaneo, ailier / centre (ENG / ITA)\n\nAlberto Morea, entraîneur adjoint (ITA)\n\nARRIVÉES\n\nAlessandro Zanelli, meneur (ITA) de Happy Casa Brindisi\nMikael Jantunen, ailier (FIN) de Filou Oostende\nPaulius Sorokas, ailier / centre (LTU) de Openjobmetis Varese\nAdrian Banks, arrière (USA / ISR) de Allianz Pallacanestro Trieste\nAlessandro Simioni, centre (ITA) de OraSì Ravenna\nAlvise Sarto, ailier (ITA) de Novipiù JB Monferrato\nIke Iroegbu, meneur de jeu (NGR / USA) de Hapoel Galil Elyon\nDerek Cooke Jr., centre (USA) de Hapoel Gilboa Galil\n\nAlberto Morea, entraîneur adjoint ( ITA) de Happy Casa Brindisi\n\nDÉPARTS\n\nDeWayne Russell, meneur de jeu (USA)\nNicola Akele, ailier (ITA)\nMatteo Imbrò, meneur de jeu (ITA)\nMatteo Chillo, ailier (ITA)\nGiordano Bortolani, arrière (ITA)\nHenry Sims, centre (USA)\nAaron Jones, centre (USA)\nTomas Dimsa, arrière (LTU)\n\nFrancesco Tabellini, entraîneur adjoint (ITA)\n\nRENOUVELER\nMarcelo Nicola, entraîneur (ARG/ESP)\n\n\n\nARRIVÉES\n\nTariq Owens, centre (USA) de Long Island Nets\nMarkel Brown, arrière (USA) de Telenet Antwerp Giants\nColbey Ross, meneur (USA) de ERA Nymburk\n\nMatt Brase, entraîneur (USA) de Portland Trail Blazers\nPaolo Galbiati, entraîneur adjoint (ITA) de Vanoli Basket Cremona\n\nDÉPARTS\n\nMarcus Keene, meneur / arrière (USA)\nPaulius Sorokas, ailier / centre (LTU)\n\nRENOUVELLEMENT\n\nGiovanni De Nicolao, meneur de jeu (ITA)\nMatteo Librizzi, meneur de jeu (ITA)\n\nARRIVÉES\n\nAlessandro Cappelletti, meneur de jeu (ITA) d’Apu Old Wild West Udine\nMatteo Imbrò, meneur de jeu (ITA) de Nutribullet Treviso Basket\n\nDÉPARTS\n\nLorenzo Penna, meneur (ITA)\nMarco Spanghero, meneur (ITA)\nSasha Grant, arrière / ailier (ITA)\nGiovanni Pini, ailier / centre (ITA)\n\nRENOUVELER\n\nFrancesco Candussi, centre (ITA)\nDavide Casarin, arrière (ITA)\nKarvel Anderson, arrière (USA)\nXavier Johnson, ailier (USA)\nLiam Udom, arrière / ailier (ITA)\n\nARRIVÉES\n\nRiccardo Moraschini, arrière / ailier (ITA)\nJayson Granger, meneur de jeu (URY / ITA) de Bitci Baskonia\nMatteo Chillo, ailier (ITA) de Nutribullet Treviso Basket\nAmedeo Tessitori, centre (ITA) de Virtus Segafredo Bologna\nDerek Willis, ailier (USA) de Joventut Badalona\nJordan Parks, ailier (USA) de GeVi Napoli Basket\nMarco Spissu, meneur de jeu (ITA) de UNICS Kazan\nAllerik Freeman, arrière (USA) de CSKA Moscou\n\nDÉPARTS\n\nJordan Theodore, meneur (MKD/USA)\nJordan Morgan, centre (SLO/USA)\nMartynas Echodas, centre (LTU)\nBruno Cerella, arrière (ITA/ARG)\nValerio Mazzola, ailier (ITA)\nAustin Daye, ailier (USA)\nJulyan Stone , ailier (USA)\nStefano Tonut, arrière (ITA)\n\nARRIVÉES\n\nNathan Reuvers, ailier / centre (USA) de Cibona Zagreb\nSacar Anim, garde / ailier (USA) de Medi Bayreuth\nGabriele Stefanini, ailier (ITA) de l’Université de San Francisco\n\nMassimiliano Menetti, entraîneur (ITA)\nMarco Esposito, entraîneur adjoint ( ITA) de A | X Armani Exchange Milano\nGiuseppe Mangone, coach de développement des joueurs (ITA) de Vanoli Young Cremona\n\nDÉPARTS\n\nLeonardo Candi, arrière (ITA)\nStephen Thompson Jr., arrière (USA)\nBryant Crawford, meneur (USA)\nJustin Johnson, ailier (USA)\nFilippo Baldi Rossi, ailier (ITA)\nJacopo Soviero, meneur de jeu (ITA)\nRiccardo Carta, ailier ( ITA) – prêt de\nJacopo Soliani, garde (ITA) – prêt\nde Carlo Porfilio, guiardia (ITA) – prêt\n\nAttilio Caja, entraîneur (ITA)\n\nRENOUVELLEMENT\n\nAndrea Cinciarini, meneur de jeu (ITA)\nMikael Hopkins, centre (HUN / USA)\n\nARRIVÉES\n\nJordan Mickey, ailier / centre (USA) du Zenit S. Petersburg\nIsmael Bako, centre (BEL) du BAXI Manresa\nGabriel Lundberg, arrière (DNK) des Phoenix Suns\n\nDÉPARTS\n\nAmar Alibegovic, ailier (BIH/ITA)\nAmedeo Tessitori, centre (ITA)\n\nPhoto : Gabriel Lundberg (Euroleague)
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L’Australie s’empare de la Coupe d’Asie
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L’Australie a battu le Liban, 75-73 , lors d’une finale passionnante pour remporter son deuxième titre consécutif en Coupe d’Asie, tandis que la Nouvelle-Zélande a vaincu la Jordanie, 83-75, dans la bataille pour la troisième place.\n\nThon Maker (2,16 m, 25 ans, Hapoël Jerusalem) a mené l’Australie en marquant 14 points tandis que Mitchell McCarron (1,89 m, 30 ans, Adelaïde 36ers) a également eu un match très productif de 12 points, 4 rebonds, 5 passes décisives et 4 interceptions. Pendant ce temps, le Libanais Wael Arakji (1,93 m, 27 ans) a récolté 28 points, 7 rebonds et 5 passes décisives et a été élu MVP.\n\nDans le match pour la troisième place, la Nouvelle-Zélande est revenue de l’arrière sur un panier à trois points de Tohi Smith-Milner au quatrième quart-temps pour remporter la victoire sur la Jordanie. Il s’agit de sa toute première médaille dans une Coupe d’Asie après avoir terminé 4e en 2017.\n\nPhotos : FIBA
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Endy Miyem (Bourges) : « J’ai en ligne de mire les JO de 2024 »
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Tout comme son frère, Essomé, l’internationale Bleue Endy Miyem (1,88 m, 34 ans), a manqué une bonne partie de la saison dernière. Pire, l’ailière forte, toujours plâtrée à la jambe gauche, à cause d’une blessure à la cheville, a dû renoncer au Mondial fin septembre. Un moment inédit dans son immense carrière avec 235 sélections internationales, qui lui permet de prendre du recul.\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nPour la famille Miyem, cette saison aura vraiment été chaotique avec des blessures, vous et votre frère...\n« Oui c’est clair (rires). C’est sûr que c’est un petit peu compliqué au niveau physique. Il y a des moments plus difficiles que d’autres, cela fait partie de la vie d’un sportif de haut niveau. Justement, il faut l’appréhender, rester patiente, ce qui est gage de réussite ensuite. »\n\nC’est une saison historique pour votre club (doublé Europcup/Championnat de France) mais pour vous aussi avec cette blessure longue durée (fissure au tendon de la cheville gauche) ?\n« C’est sûr qu’à titre individuel c’était un petit peu plus compliqué. Jusque là, j’étais plutôt épargnée, je n’ai jamais eu d’aussi longue blessure dans ma carrière. Je n’ai jamais raté de compétitions avec l’équipe de France depuis 2009 au moins. Il y a des gens qui arrivent à passer au travers, certains sont gênés dès le départ et moi finalement, j’ai été assez tranquille jusqu’à cette saison. Je le prends comme un challenge. Je n’avais pas envie de me dire que je vais laisser cette blessure arrêter ma carrière, voilà. Je vais tout faire pour revenir à mon meilleur niveau. En tout cas, moi, je donnerai tout, il y a des choses que l’on ne comprend pas. Si le corps décide que non, ce sera non (rires). Le but c’est de se relever et de continuer à travailler. »\n\nSurtout quand on sait qu’il y a de beaux objectifs derrière...\n« Exactement, il y a de belles choses en perspective avec le retour en Euroleague. Pour moi, j’ai juste envie de dire, juste jouer une saison entière ce serait un très bel objectif. Ensuite j’ai en ligne de mire les JO de 2024. C’est ce que j’ai envie de viser et je sais que cela passe par la saison prochaine. Step by step. »\n\nCette blessure, est-ce finalement un mal pour un bien pour mieux repartir ?\n« On peut le transformer comme ça. J’essaie de garder le moral, de continuer à travailler. Je vais à la musculation, même si je ne peux faire que le haut du corps pour l’instant. Je me dis que ce temps où je suis arrêtée me permet de me reposer parce que cela fait un moment que j’enchaîne. Mais c’est un repos actif. Je continue de travailler pour être prête pour reprendre dans les meilleures conditions. Me reposer physiquement, mentalement pour pouvoir entamer cette dernière ligne droite. »\n\nLes JO 2024 devraient se tenir au Stade Pierre Mauroy de Villeneuve d’Ascq. En êtes-vous satisfaite ?\n« Honnêtement, si je parle que de mon point de vue, j’ai envie de dire n’importe où pour moi c’est bon (rires). Si aujourd’hui on me dit « Tu peux être dans l’équipe, tu seras en pleine forme, en bonne santé », je signe maintenant. À Lille, au Parc des expo je ne sais où, je signe. C’est vrai qu’avant ça, j’étais un peu triste que ce ne soit pas à Paris. Forcément, on parle des JO de Paris donc on s’attend à être dans une des nombreuses salles que possède Paris. Maintenant, si cela ne se fait pas, tant pis. J’espère pour le basket français le fait que ce soit à Lille ne change rien, qu’il y aura beaucoup de monde. Généralement voilà, aux JO de Tokyo, on s’attend à être à Tokyo. D’autant plus que c’est chez nous. Paris c’est spécial. Mais bon, je sais que dans le Nord, c’est une bonne terre de basket, on est toujours bien reçu. Je ne doute pas que les gens viendront nombreux et nombreuses à supporter le basket français. »\n\n\n« On était tous les quatre et on se dit : « Bon les gars, il faut que l’on aille jusqu’à Paris 2024. On ne peut pas s’arrêter maintenant, ce n’est pas possible ! »\n\nEst-ce que les JO à Paris seront le clap de fin de votre carrière internationale ?\n« Oui je pense, sûrement. J’essaie d’arrêter de vouloir lire dans l’avenir. Je sais qu’à un moment, je me disais « non c’est mort, j’arrête après les JO 2020. Je n’irai pas jusqu’à Paris, c’est foutu « . Finalement, je me prends à rêver de Paris. Je vais juste essayer de vivre l’instant présent comme on dit. Après ce gros objectif, c’est un peu flou, on verra. Je n’ai pas envie de fermer de porte mais c’est vrai que pour l’instant je suis plus sur Paris 2024. »\n\nQuand on voit une équipière comme Sandrine Gruda qui pousse ses limites année après année, cela ne donne pas envie de suivre son exemple ?\n« C’est vrai qu’on en a discuté, je ne sais plus en quelle année mais elle me dit : « Allez Endy, on va jusqu’à Paris 2024 ! « . Je lui rétorque, « ça ne va pas ou quoi ! 36 ans, mais jamais ! Je pense que je serai fatiguée, j’en aurai marre « . Et puis, à Tokyo, je me souviens qu’on s’est réuni avec Nico Batum, Nando de Colo, Sandrine et moi. On était tous les quatre et on se dit : « bon les gars, il faut que l’on aille jusqu’à Paris 2024. On ne peut pas s’arrêter maintenant, ce n’est pas possible ! » (rires). C’est vrai que je lui ai avoué que je l’envisageais un petit peu plus. Physiquement je me sentais plutôt bien même mieux que ces dernières années. Bon il se trouve que je me suis blessée mais globalement avant ça, je me sentais très bien. »\n\nAvant cette blessure vous aviez retrouvé votre meilleur niveau ?\n« C’est vrai mais parce que j’ai aussi fait pas mal de travail physique pour ça. J’ai travaillé avec mon coach individuel de basket, mon préparateur physique qui m’a fait un programme de nutrition. Donc voilà, j’étais suivie là-dessus et on s’était mis un bel objectif au niveau physique pour moi pour que je puisse encore me sentir mieux et que je puisse repousser ces limites. »\n\nNous avons évoqué l’équipe de France et les Jeux Olympiques mais quelle est votre analyse sur cette liste pour le Mondial ?\n« Elle est très belle, dans la continuité de ce qui se faisait. Je suppose qu’il y aura un groupe un petit peu plus réduit au moment du premier stage (NDLR : le stage débute le 9 août à l’INSEP). Mais il y a quand même de gros talent, des filles qui sont là depuis un moment, d’autres un peu moins mais qui sont talentueuses. Après on sait que le Mondial c’est toujours une compétition assez compliquée. Il me semble que le meilleur résultat qu’on ait fait c’est cinquième (NDLR : troisième en 1953). Je leur souhaite de faire mieux. Il faut vraiment y arriver prêt, le couteau entre les dents. Je ne vais pas dire que c’est comme les JO mais presque. Il y a les mêmes adversaires, le niveau est très haut. »\n\nComment sentez-vous ce nouveau staff (Jean-Aimé Toupane, Cathy Melain, David Gautier) qui va débuter sa première grosse compétition ?\n« Au final, je ne le sens pas trop. Je n’ai pu partager avec eux qu’en novembre seulement. En février, vu que j’étais blessée, je n’ai pas pu participer à la fenêtre. J’ai donc très très peu de vécu avec eux. Tout ce que je sais c’est qu’ils sont dynamiques, motivés. Ils sont arrivés avec un vrai axe de travail, une vraie volonté de tourner le jeu un peu différemment. C’était assez clair. Maintenant, on sentait qu’il fallait travailler sur ces nouveaux principes de jeu pour retrouver du liant, des automatismes. Je pense qu’il faut du temps à ce nouveau staff tout comme à l’effectif qui est aussi un peu nouveau. Je pense que cet été est le moment de pouvoir consolider le travail établi en novembre et en février. »\n\nVous parliez d’un effectif nouveau, une petite nouvelle que vous connaissez très bien sera partenaire d’entraînement, votre équipière à Bourges Pauline Astier, auteur d’un bel Euro U20?\n« C’est vrai que j’ai regardé son Euro, je lui écrivais des petits messages après ses matches. Je suis très contente pour elle parce qu’elle a montré de très belles choses cette saison. Elle a confirmé sur cet Euro où il me semble, elle a pas mal dominé, je pense qu’elle a bien tiré son équipe. C’est bien, elle ait montré du leadership. C’est une belle récompense pour elle, un petit encouragement pour lui dire de continuer de travailler comme elle le fait parce que l’équipe de France A, ce n’est pas si loin que ça (rires). »\n\nEn parlant de Bourges, que pouvez-vous nous dire que les nouvelles venues ?\n« Il y a de belles arrivées. Yvonne Anderson, j’ai plus joué contre elle en sélection notamment à l’Euro. C’est vrai que quand on a joué contre Venise, j’étais blessée donc c’est un peu différent. Mais on a vu tout l’étendu de son talent, donc c’est bien de se dire que l’on va avoir cette fille avec nous pas face à nous. »\n\nEst-ce que vous avez suivi le tirage des phases de poule d’Euroleague, réalisé la semaine dernière ? « Oui je l’ai vu passer, sympa le groupe (rires). Il y aura de beaux déplacements. Je n’attendais que ça de pouvoir rejouer en Euroleague (NDLR : elle n’a pas participé à cette compétition depuis la saison 2017-2018 avec Schio en Italie). C’est ce que l’on veut, qu’on attend avec impatience : des bons matches comme cela, avec une bonne opposition. C’est top ! »\n\nVous allez retrouver en plus une de vos anciennes partenaire, Iliana Rupert...\n« Oui direct. À voir comment elle va réussir à s’acclimater à Bologne. J’espère qu’elle va réussir à avoir le même rôle et la même efficacité qu’elle a pu avoir à Bourges. »\n\nQuel est donc la suite de cet été, alors que vous espérez un retour à la compétition fin octobre ?\n« J’ai le plâtre jusqu’au 3 août. Ensuite, je vais avoir une botte pendant environ un mois. Le temps où je l’aurais, je vais pouvoir commencer les soins de kiné. Recommencer à mobiliser la cheville, recommencer à marcher (rires). Puis, petit à petit, je pense sur le troisième-quatrième mois, ce sera la reprise de la muscu parce que c’est vrai que là j’ai un mollet (rires) qui s’atrophie et une jambe gauche globalement qui a perdu en tonus musculaire, clairement. Tout cela, il va falloir le reprendre pour éviter les blessures au moment de la course. »\n\nQuand on voit Céline Dumerc revenir de blessure à 39 ans, cela vous donne des « motifs d’espoir » même si vous êtes bien plus jeune que votre amie (34 ans) ?\n« Oui mais Céline est une tarée (rires). C’est une tarée. Elle, je ne sais pas comme elle fait franchement à 40 ans. »\n\nVous avez accordé récemment une interview au journal L’Union et vous dites vouloir terminer votre carrière à Bourges, est-ce toujours le cas ?\n« C’est vrai que je souhaitais revenir à Bourges, éventuellement finir là-bas. Maintenant, encore une fois, je relativise pas mal et je me dis on verra. En tout cas, je voulais revenir à Bourges, c’est chose faite, derrière, l’avenir nous le dira. »\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto : Endy Miyem (FIBA)
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Rediff – Jean-Michel «Mac» Veaudor, le kiné devenu international
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Jean-Michel Veaudor est dans son domaine une sommité. Mais sa sélection en équipe de France est enveloppée d’un voile de mystère.\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nLe site de la fédération ne fait pas réellement état de son statut d’international. Un Veaudor est mentionné dans la liste des Bleus de tous les temps, à la date du 5 août 1979, pour un match amical à Cotonou contre le Bénin ponctué par un score fleuve : 118-93. Le Veaudor en question a marqué 2 points, se prénomme Marc et aucun club n’est identifié à son sujet. Etrange.\n\nJean-Michel Veaudor a fait son premier strapping à 22 ans, alors qu’il effectuait sa dernière année d’étude de kiné. Son patient était illustre : Alain Gilles, meilleur basketteur du XXe siècle. En fait, son frère François était pote avec Michel Buffière, le fils d’André, qui était alors l’entraîneur de l’ASVEL. Et son deuxième client fut son équipier de la JALT Le Mans, Gilles Prod’homme, le père d’Elise, ancienne joueuse de Ligue Féminine, et aujourd’hui coach des espoirs de la JDA Dijon. Jean-Michel Veaudor était à bonne école avec deux pionniers, Alain Roux et Jacques Lamy, qui avaient un cabinet de kinésithérapie à Coulaines, dans la banlieue du Mans, qui sera plus tard connu pour abriter, à la Jeunesse Sportive, le tennisman Jo-Wilfried Tsonga, ainsi que Jérémy Leloup, Iliana Rupert et Alexia Chartereau.\n\n« Alain était précurseur des soins des sportifs car il avait connu Wanono, une sorte de guérisseur sur Paris, qui a exercé jusqu’au début des années 70. Celui-ci avait été le premier à comprendre le traitement manuel sur la pathologie musculaire, en particulier sur le traitement des claquages. Ça reste pour moi le traitement essentiel des blessures musculaires. Alain avait ramené ça dans sa pratique. Il a été le premier à établir les protocoles en pathologie musculaire des sportifs. Il a été le kiné en équipe de France de basket jusqu’en 1976. Sur un tournoi pré-olympique aux Pays-Bas, il avait vu un traineur américain qui avait amené des Etats-Unis les premières bandes avec les techniques de strapping. C’est lui qui avait mis en pratique les premiers strappings sur les chevilles. J’avais appris ça avec eux et c’est sûr que c’est dans le basket, en France, que les premiers strappings ont été posés, alors que le premier kiné dans le foot, c’est Jean-Paul Serini. »\n\nAlain Roux a eu également entre ses mains les basketteurs du Mans, de Berck, de Tours, des équipes de foot, et ouvert au Mans une pizzeria, Maio, qui sera l’un des centres névralgiques de la vie mancelle. Jean-Michel Veaudor est entré dans le cabinet Roux-Lamy, et tout naturellement, il a pris la succession d’Alain Roux, au sein de l’équipe de France et du SCM Le Mans, avec qui il a participé à la conquête de trois titres de champion de France. De décembre 1976 lors d’un match France-Finlande à Evry, jusqu’aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, Jean-Michel Veaudor a sacrifié ses vacances à sa passion. Il a joué à la JALT jusqu’à la Nationale IV, puis avec l’équipe réserve et les anciens.\n\n\n« Mac, tu rentres ! »\n\nL’année 1979 fut particulièrement riche en compétitions. Après une série de matches de préparation, l’équipe de France gagna ses trois matches de l’éphémère Coupe intercontinentale dont l’un contre les Etats-Unis à Lyon-Gerland (98-86) ; le premier succès de l’histoire face aux Américains, qui n’avaient dépêché, il est vrai, en France, que des acteurs de Série C. Elle a eu ensuite à avaler, en mai, des qualifications au championnat d’Europe, puis, quinze jours plus tard, fatiguée, l’Euro proprement dit en Italie avec une huitième place à la clé. Après une coupure en juillet, les Bleus eurent à leur agenda une tournée en Afrique, et la suite de la Coupe intercontinentale, au Mexique, à Porto-Rico et en Argentine !\n\nLe coach Pierre Dao avait le chic pour dégotter des fonds dans le cadre d’échanges culturels et sportifs, et c’est ainsi que l’équipe de France se retrouva sur le continent africain, pour un match à Dakar contre le Sénégal, deux contre le Bénin à Cotonou et Porto-Novo, et un petit denier à Bamako contre le Mali. Avec autant de victoires à la clé. Mais comment donc, Jean-Michel Veaudor s’est-il retrouvé sous le maillot national ? Il raconte.\n\n« Ils n’avaient sélectionné que dix joueurs et au moment de partir, il en manquait un. Je crois que c’était Bill Cain. Il n’y avait pas de chef de délégation. C’était le médecin, Jacques Huguet, qui faisait fonction. Il y avait aussi avec nous un arbitre, qui a arbitré le premier match contre le Sénégal avec un arbitre africain. L’ambassadeur était venu dans les vestiaires nous prévenir avant le match pour nous demander de gagner. La salle était hostile. Un concours de sifflets entre notre arbitre et l’arbitre sénégalais. Le match s’est terminé à 4 contre 4. Cela avait été plus que tendu. Même s’il y avait trois classes d’écart, l’arbitre africain avait massacré le match. L’équipe de France avait gagné parce que notre arbitre avait pris les choses en mains dans les trois dernières minutes. Je crois que c’est Eric Beugnot qui avait mis les derniers paniers à l’arrache pour gagner. Sauf que derrière on s’est retrouvé bloqué deux heures dans les vestiaires. On était sorti grâce à Mathieu Bisseni qui s’était mis devant le bus pour écarter les gens. Dao dit alors « on n’a que 9 mecs sur la feuille. On finit à 4, ce n’est pas possible. » C’est Eric qui lui a dit « tu n’as qu’à mettre Mac sur la feuille. » « Mais Mac ne sait pas jouer au basket ! » « Si, il est capable de tenir le ballon et comme ça, on sera dix. » Je me suis retrouvé inscrit sur la feuille le match d’après. J’ai mis un maillot et un short. Mon anniversaire est le 6 août, là c’était le 5. Le match au Bénin s’est joué en plein air avec des militaires cubains autour du stade. Pareil, le match ne se déroule pas très bien sur le plan de l’ambiance. Finalement, ça se décante dans les dix dernières minutes. Je pense que c’est Eric qui a concocté un truc avec Dao : « s’il y a de l’écart, on fait entrer Mac. » C’est ce qui s’est passé à 5-6 minutes de la fin. Dao fait changement. « Mac, tu rentres ! » C’est comme ça que je me suis retrouvé à jouer 5-6 minutes. Il y a eu deux points et un lancer-franc. Un mec m’avait grimpé dessus... Voilà comment j’ai joué en équipe de France (rires). »\n\nSi la FFBB a officiellement retenu une sélection, Jean-Michel « Mac » Veaudor est formel, il a marqué 3 points la première fois contre le Bénin et joué deux ou trois minutes, la deuxième rencontre contre le même adversaire. Evidemment, de tels moments, ça ne s’oublie pas. « Tout ça est devenu important beaucoup plus tard, quand tu regardes un peu dans le rétro. Aujourd’hui, évidemment, plus rien de ça ne serait possible ! »\n\nA l’époque, le basket n’était pas professionnel -surtout dans ses structures-, pas d’Internet, pas un seul journaliste français était sur place, aussi le kiné a joué ses deux matches d’internationaux dans la clandestinité. Même la revue fédérale Basketball sera très discrète sur ce voyage au long cours. « Si, on a été suivi par un mec de Jeune Afrique, qui était un journaliste extrêmement virulent, qui faisait de la politique sur la tournée de l’équipe de France, et qui nous assassinait en disant que l’on était les nouveaux colons sportifs de l’Afrique. Quand il était avec nous, il était gentil-gentil, mais on était tombé sur l’un de ses articles via Jacky Lamothe. Les mecs l’avaient chopé dans sa chambre et balancé à l’eau dans la piscine de l’hôtel. Sauf qu’il ne savait pas nager ! On l’avait récupéré à la petite cuillère et derrière, il nous avait assassinés. »\n\n\nUne der avec l’ami Greg Beugnot\n\nDonc, vous avez compris, Marc Veaudor, c’est en fait Jean-Michel Veaudor de son surnom Mac. Rien à voir avec les MacIntosh, mais il y a un rapport avec le basket américain. « C’était au retour d’un match à Orthez, que l’on avait terminé au petit matin en mangeant des huitres. J’avais un match le lendemain avec la JALT, le dimanche après-midi. Je jouais encore en équipe Une. Il y avait à la JALT un Américain qui s’appelait Christopher Lynch. Une pince, qui prenait tous les tickets shoots. Jacky Lamothe et Greg Beugnot étaient venus voir le match. Lynch ne mettait pas un panier. Les mecs sur le banc disent, ‘il faut faire jouer Veaudor’. Je rentre en deuxième mi-temps. Ce fut l’état de grâce. J’aurais pu tirer les yeux fermés, ça serait rentré. J’ai eu quatre ou cinq positions de shoots. J’ai dû louper un shoot, mettre 15 ou 20 points. Le journaliste a titré « Mac Veaudor, l’Américain de la JALT ». Derrière ça, les mecs m’ont tous appelé Mac. Dans le basket, je suis resté Mac. »\n\nLes Jeux de Los Angeles de 1984 ont laissé un goût amer aux internationaux et aussi à leur kiné. La mise à l’écart d’Eric Beugnot avait alors précipité le retrait de Jean-Michel Veaudor de l’équipe de France. Il a continué à recevoir des basketteurs de haut niveau dans son cabinet, comme Jean-Michel Sénégal, Bob Riley, Antoine Rigaudeau et ceux des équipes de Greg Beugnot. Et de d’autres disciplines, et sa notoriété d’ostéopathe s’est décuplée lorsqu’il a été rendu public qu’il avait soulagé le judoka David Douillet de ses douleurs dorsales. Aujourd’hui, à 67 ans, Jean-Michel Veaudor a mis la pédale douce, mais il met son doigté au service des footballeurs du PSG, comme consultant référent ostéopathe. Il se rend chaque semaine au Camp des Loges et en cas d’urgence.\n\nSa dernière apparition dans le basket pro remonte à 2012, lorsque l’Elan Chalon, de l’inévitable Greg Beugnot, a réalisé le fameux triplé. « Après son dernier échec en finale avec l’ASVEL, on avait passé la nuit ensemble, il était effondré de tristesse. Je lui avais dit : tu vas reprendre un club, et tant que tu ne seras pas champion, je reste avec toi. Il est parti ensuite en Italie et quand il est revenu, il a pris Chalon. Il les a sauvés de la relégation in-extremis en fin de saison et après j’ai enclenché avec lui. J’avais beaucoup de plaisir à bosser là-bas en étant en osmose avec l’entraîneur, le préparateur physique, je crois que je n’ai jamais aussi bien bossé que cette année-là avec des résultats sportifs issus du suivi et en récup et en blessures que l’on a fait ensemble. C’est un souvenir de boulot extraordinaire. Il y a des images que je n’oublierai pas. Je lui avais dit que jamais je ne m’assiérai sur un banc de touche sauf quand il jouerait une finale. La finale du championnat était contre Le Mans, je l’ai faite sur le banc, et à deux minutes de la fin, quand le score était assuré, qu’il a vu que c’était gagné, il a fait un aller-retour le long du banc. On ne s’est rien dit, mais on s’est regardé dix secondes les yeux dans les yeux, on s’était compris. S’il y avait eu une autre reconstruction d’équipe, j’aurais continué avec lui pour finir dans le basket. »\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nLe site de la fédération ne fait pas réellement état de son statut d’international. Un Veaudor est mentionné dans la liste des Bleus de tous les temps, à la date du 5 août 1979, pour un match amical à Cotonou contre le Bénin ponctué par un score fleuve : 118-93. Le Veaudor en question a marqué 2 points, se prénomme Marc et aucun club n’est identifié à son sujet. Etrange.\n\nJean-Michel Veaudor a fait son premier strapping à 22 ans, alors qu’il effectuait sa dernière année d’étude de kiné. Son patient était illustre : Alain Gilles, meilleur basketteur du XXe siècle. En fait, son frère François était pote avec Michel Buffière, le fils d’André, qui était alors l’entraîneur de l’ASVEL. Et son deuxième client fut son équipier de la JALT Le Mans, Gilles Prod’homme, le père d’Elise, ancienne joueuse de Ligue Féminine, et aujourd’hui coach des espoirs de la JDA Dijon. Jean-Michel Veaudor était à bonne école avec deux pionniers,\n\n[/arm_restrict_content]\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto d’ouverture : Au TQO de Paris, en 1984 (Maxi-Basket)
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Joe Young, fils de la légende de Limoges, Michael Young, arrive en Europe
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C’est anecdotique, mais ça réveillera des souvenirs aux fans du Limoges CSP des années glorieuses. Joe Young, fils de Michael Young, qui fut champion d’Europe avec le club limougeaud en 1993, arrive en Europe, à Promitheas Patras.\n\nJoe Young est né à Houston -la ville du paternel- et il avait donc un an lorsque papa a été champion d’Europe -est-ce lui avec la peluche ? Il a mené une belle carrière faisant notamment trois saisons aux Indiana Pacers. Il l’a complété avec de la G-League et jusqu’ici en Chine. A 30 ans, ce combo guard d’1,90 m va donc découvrir le Vieux-Continent.
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Turquie : Shane Larkin plutôt que Scottie Wilbekin comme naturalisé avec la Turquie
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La Fédération turque a publié une liste de 19 noms pour l’EuroBasket contre 24 pour la précédente. On y constate que Shane Larkin (Anadolu Efes), qui était déjà en place, a été préféré à Scottie Wilbekin (Fenerbahçe).\n\nLes NBAers Cedi Osman, Furkan Korkmaz, Alperen Sengun et Omer Yurtseven, sont toujours inclus dans la liste ci-dessous :\n\nAlperen Sengun, Berk Ugurlu, Bugrahan Tuncer, Cedi Osman, Dogus Ozdemiroglu, Egehan Arna, Furkan Haltali, Furkan Korkmaz, Kartal Ozmizrak, Melih Mahmutoglu, Mtetecan Birsen, Muhsin Yasar, Onuralp Bitim, Omer Faruk Yurtseven, Sadik Emir Kabaca, Sertac Sanli, Shane Larkin, Sehmus Hazer et Yigitcan Saybir.\n\nPhoto : Shane Larkin, Euroleague
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Féminines : 7 matches de préparation pour les Belges dont 3 contre la France
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Pour préparer la Coupe du Monde à Sydney, du 22 septembre au 1er octobre 2022, les Belgian Cats joueront 7 matches de préparation dont 3 contre la France.\n\nL’équipe du coach Valéry Demory ont au programme deux matches contre la Serbie, un contre Porto-Rico, un autre face à la Chine, avant d’affronter deux fois la France, à Pau, les 1er et 2 septembre -premier match à huis clos-, et une autre fois à Courtrai, le 4.\n\n« Le 9 septembre, nous nous rendrons à Sydney, où nous jouerons deux autres matches d’entraînement contre le Japon et l’Australie les 16 et 18 septembre, ajoute le General Manager Koen Umans. En plus de notre base principale de Courtrai, nous avons désormais le soutien de Louvain, Malines et Ostende, ce qui nous réjouit bien sûr. »\n\nAux Championnats du monde en Australie, les Cats ont été placés dans une poule avec la Bosnie, Porto Rico, les États-Unis, la Corée et la Chine.\n\nPhoto : Julie Allemand (FIBA)
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Pau reste en Betclic Elite, un monument national est sauvé !
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Excellente nouvelle pour le club, le Sud-Ouest, et tout le basket français : l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez va demeurer en Betclic Elite.\n\nLa section financière de la chambre d’appel de la FFBB a donné son feu vert, ce lundi, au plan de reprise de l’Elan Béarnais.\n\nEn un an, les Américains de Counterpointe Sport Group avait mené financièrement le club béarnais droit dans le mur, aussi deux fois -le 23 juin et le 11 juillet-, le Contrôle de Gestion de la Ligue Nationale de Basket (DNCCG) avait refusé son engagement, mais en rachetant leurs parts, Sébastien Ménard, PDG de Eat4 Good, a permis au club historique de Betclic Elite d’éviter la liquidation et de sauver sa place dans le basket professionnel français.\n\nCe sauvetage a notamment été salué par l’ancien ministre Thierry Braillard, qui a joué un rôle d’intermédiaire dans ce rachat.\n\nLe budget de l’Elan Béarnais pour la saison 2022-23 tournera autour de 5 millions d’euros. Trois joueurs sont encore sous contrat : Gérald Ayayi, Vitalis Chikoko, et Giovan Oniangue.\n\nOrléans, qui pouvait espérer un repêchage dans l’élite, sera donc inclus dans le championnat de Pro B en 2022-23.\n\nLe communiqué de la FFBB :\n\nRéunie ce lundi 25 juillet, la section financière de la Chambre d’Appel de la FFBB a auditionné, en présence de la LNB, l’Elan Béarnais qui faisait l’objet d’un refus d’engagement dans les championnats professionnels.Au regard des récentes évolutions du dossier et des garanties apportées quant à la continuité d’exploitation du club, la Chambre d’Appel a décidé de réformer la décision du Conseil Supérieur de Gestion du 11 juillet 2022 et d’émettre un avis favorable à l’engagement du club en Championnat de Betclic Elite pour la saison 2022/2023. Elle a également saisi la Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion des clubs professionnels de la LNB qui devra procéder à la validation du budget et à l’encadrement de la masse salariale du club pour la saison 2022/2023.\n\nLe communiqué de l’Elan Béarnais :\n\n« C’est avec un immense plaisir que le club a appris ce jour la décision de la Chambre d’appel de la FFBB de valider l’engagement de l’équipe professionnelle en Championnat de Betclic ELITE pour la saison 2022-2023. La préparation de cette prochaine saison va enfin pouvoir débuter et va permettre à l’ensemble du club de se tourner vers l’avenir. »\n\n\n@EBPLO jouera l’an prochain en Betclic élite @LNBofficiel la saison prochaine. Décision de la chambre d’appel de la @ffbasketball. Merci Eat4good et Beautysane.\n\n— Thierry Braillard (@Th_Braillard) July 25, 2022\n\n\nPhoto : FFBB
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Raphaël Desroses est le nouveau coach des espoirs du Paris Basketball
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Raphaël Desroses, 41 ans, prend en mains les espoirs du Paris Basketball. Il remplace Emmanuel Coeuret parti à Orléans.\n\nRaphaël Desroses est un ancien joueur de Pro A et de Pro B, deux fois champion de France de Pro B, meilleur joueur français de Pro B lors de la saison 2005-06, qui était jusqu’ici entraîneur assistant à Cergy-Pontoise, et qui a été consultant TV pour RMC Sport, Canal+ et France 3.\n\n\nDébut d'une nouvelle vie... ou plutôt nouveau départ !!!\nUn grand merci à @CPBB_Officiel de m'avoir permis d'apprendre pendant mon année de formation. Une pensée aux joueurs et aux coachs pour la saison exceptionnelle en N1 pour un promu.\nHeureux de rejoindre @ParisBasketball 💪🏽 https://t.co/8s1ViyUCmh\n\n— Raphaël Desroses (@rosesd17) July 25, 2022\n\n\nPhoto : SFR
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L’ancien NBAer Tyrone Wallace proche de signer au Paris Basketball
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Selon Emiliano Carchia de Sportando, le combo guard Tyrone Wallace (1,96 m, 28 ans) est en pourparlers avancés pour signer au Paris Basketball.\n\nTyrone Wallace possède à son CV 112 matches en NBA dans trois franchises, mais sans jamais véritablement s’imposer (5,1 points, 2,1 rebonds et 1,1 passe en moyenne), mais en G-League, il a cartonné, notamment la saison dernière avec les Long Island Nets : 21,2 points, 5,9 rebonds et 4,9 passes.\n\nAffaire à suivre.\n\n\nTyrone Wallace is close to signing a deal with Paris Basketball, sources tell @Sportando.\nWallace has played 112 games in the NBA averaging 5 points.\nHe had a MONSTER year in G League last season averaging 21.2 points, 5.9 rebounds and 4.9 assists\n\n— Emiliano Carchia (@Carchia) July 25, 2022\n
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Pro B : L’international congolais Henry Pwono à La Rochelle
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C’est l’international congolais Henry Pwono (2,01 m, 31 ans) qui a été choisi par le Stade Rochelais pour pourvoir le poste d’ailier.\n\nNé à Pittsburgh et formé aux États-Unis, Henry Pwono possède également la nationalité américaine. Il est passé par la Finlande, l’Allemagne, le Luxembourg et il était la saison écoulée en Australie.\n\n« Je suis heureux de rejoindre le club pour sa première saison de Pro B, dit-il. J’ai hâte de rencontrer les gars et le staff, de jouer ces premiers matchs et de commencer la compétition. Julien Cortey et Aymeric Jeanneau m’ont dit des choses merveilleuses sur la ville. Je suis excité de rejoindre le club et je ferai tout pour aider à faire perdurer cette culture de la victoire ici, » commente t-il.\n\nPour sa part, le coach Julien Cortey ajoute :\n\n« Henry arrive du championnat australien après avoir évolué au Luxembourg pour la saison 21-22. Il est international congolais et possède une expérience européenne intéressante. Il va nous apporter ses qualités physiques et son volume athlétique des deux côtés du terrain. C’est un joueur d’équipe capable d’apporter au scoring de différentes façons. Il est également très présent aux rebonds. Il évoluera sur le poste 3 avec Victor. »
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Pro B : Jazzmarr Ferguson pour suppléer Gerry Blakes à Saint-Vallier
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A défaut de l’ancien Limougeaud Gerry Blakes, qui finalement a préféré rejoindre le VEF Riga en Lettonie, Saint-Vallier a recruté Jazzmarr Ferguson (1,85 m, 33 ans), qui arrive de Nardo, en deuxième division italienne.\n\nCet arrière américain a beaucoup fréquenté l’Italie puisque depuis 2015, il a joué en deuxième division, à Biella, Verone, Piacenza et donc Nardo où il affichait de belles stats : 17,8 points, 4,5 rebonds et 4,5 passes pour 15,9 d’évaluation.\n\n\n« Nous avons le plaisir d’accueillir Jazzmarr Ferguson suite à la défection de Gerry Blakes, commente le coach Philippe Namyst. Jazzmarr a connu la même mésaventure avec un club de 1ère division italienne. C’est ce qui a permis cette union entre Jazzmarr et le SVBD. Joueur ayant une grosse expérience notamment en Italie où il a souvent été élu dans le meilleur cinq de la ligue, Jazz va amener à notre équipe ses qualités de scoring que ce soit sur le drive ou par son tir à 3-pts assassin mais aussi ses qualités de création puisqu’il était à la fois le 3ème marqueur et le 2ème passeur de Lega Due la saison dernière. Bienvenue à lui ! »
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TV : Les phases finales de l’Open de France 3×3 sur Sport en France
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Les phases finales de l’Open de France 3×3, qui vont se tenir à Reims, seront diffusés ce samedi 23 juillet sur Sport en France, à partir de 15h30.\n\nAux commentaires, Lukas Nicot, Mélissa Diawakana et Raphaël Desroses.\n\nPhoto : FFBB
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Israël : Khadeen Carrington (Dijon) s’en va à l’Hapoël Jérusalem
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Khadeen Carrington (1,93 m, 26 ans) ne sera resté qu’une saison à la JDA Dijon. Il a signé à l’Hapoel Bank Yahav Jérusalem.\n\nLe combo guard trinidadien-américain s’est fendu, la saison dernière, de 12,7 points, 2,7 passes, 2,4 rebonds et 1,3 interception par match en BCL et 14,1 points, 3,0 passes, 2,0 rebonds et 1,0 interception en Betclic Elite.\n\nIl a joué auparavant pour Coosur Real Betis, AS Monaco, MHP Riesen Ludwigsbourg, Hubo Limbourg United et Mornar.\n\nPhoto : FIBA
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Euroleague : Ioannis Papapetrou rejoint le Partizan Belgrade
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Le Grec Ioannis Papapetrou (2,06 m, 28 ans) est le quatrième renfort des Noir et Blanc cet été après Danilo Andjusic, Dante Exum et James Nunally. Il arrive en provenance du Panathinaikos.\n\nPapapetrou a porté 4 ans le maillot du Pana après avoir arboré 5 ans celui d’Olympiakos. Il était la saison dernière à 12 points et 3,6 rebonds en Euroleague. Cinq fois champion de la ligue grecque, il en a été le MVP en 2021.\n\nPhoto : Euroleague
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N2 : Vincent Pourchot (2,22 m) jouera à Metz, sa ville de naissance
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Vincent Pourchot, l’homme le plus grand de France du haut de ses 2,22m, jouera pour les Canonniers de Metz la saison prochaine.\n\nLe géant est né à Metz en 1992 et c’est donc un retour au pays pour lui. Il a atteint depuis quelque temps une célébrité via TikTok où il compte 1,4 million d’abonnés.\n\n« C’est une star. Il fait des millions de vues, il va être ambassadeur du Conseil départemental pour les JO-2024. Sa venue est un événement pour Metz », se félicite Lionel Gocel, le vice-président des Canonniers dans Le Républicain Lorrain.\n\nVincent Pourchot sort de trois saisons à Tours marquées par une rupture des ligaments croisés du genou. Ses stats étaient de 3,1 points et 3,1 rebonds la saison dernière en Pro B.\n\n\n\nPhoto : Canonniers
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Espagne : Unicaja Malaga, un budget à 11 millions d’euros
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Unicaja Malaga va augmenter son budget pour la saison prochaine. Il sera de l’ordre de 11 millions d’euros selon Diario Sur.\n\nL’équipe de Malaga bénéficiera à nouveau de la contribution budgétaire de la Fondation bancaire Unicaja, une institution qui avait abandonné son soutien financier à l’équipe depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19, et qui va apporter près de deux millions au budget du club, tandis que la banque, qui fait fonction de sponsor principal depuis des années, versera plus de trois millions d’euros. De leur côté, les institutions publiques appartenant à l’Andalousie telles que la Junte, le Conseil provincial, la Mairie de Malaga ou la Mairie de Benahavís apporteront, à elles toutes, un peu plus de deux millions d’euros.\n\nUnicaja Málaga aura ainsi le cinquième budget le plus élevé de la liga Endesa derrière le Real Madrid, le FC Barcelone, Valencia Basket et Bitci Baskonia Vitoria, les quatre clubs espagnols qui sont engagés en Euroleague. Malaga n’a terminé que 13e du championnat national la saison dernière.\n\nPhoto : Ray Mccallum (Unicaja)
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WNBA : Bria Hartley passe d’Indiana à Connecticut
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Le Connecticut Sun a annoncé la signature de la Franco-Américaine Bria Hartley (1,75 m, 29 ans) pour un contrat de fin de saison.\n\nBria Hartley a disputé trois saisons avec Washington et New York, deux saisons avec Phoenix et dix matchs cette saison avec Indiana.\n\nEn WNBA, elle a obtenu en moyenne 7,9 points, 2,2 rebonds, 2,6 passes décisives, 0,6 interception et 0,1 contre par match. Alors qu’elle tournait à 14,6 points, 2,9 rebonds, 4,5 passes décisives et 1,2 interception par match pour le Mercury, en août 2020, Hartley s’est blessée au genou, ce qui l’a privé de la possibilité de participer à l’EuroBasket 2021 et aux JO de Tokyo. Gabby Williams a pris sa place comme « naturalisée FIBA » en équipe de France.\n\nEn 10 matches avec le Indiana Fever cette saison, ses stats sont tombées à 2,5 points, 1,0 rebond et 1,0 passe.\n\nPhoto : WNBA
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Rétro Spécial Limoges : Michael Brooks est de retour
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La vie de Michael Brooks a dérapé deux fois en cinq ans. Une première fois dans la douleur, en NBA. Une deuxième fois dans la douceur, à Limoges. La NBA a trop longtemps oublié ce joueur qu’on croyait cassé. C’est Limoges qui l’a retrouvé. Au top niveau. Brooks aujourd’hui, c’est un joueur tout neuf dans une vie toute neuve...\n\nCette semaine, place à quatre joueurs américains, qui ont fait la gloire du Limoges CSP dans les années 80-90 et dont Liliane Trévisan avait brossé le portrait à l’époque pour le mensuel Maxi-Basket. Clarence Kea (lundi), Michael Brooks (mardi), Don Collins (mercredi) et Michael Young (jeudi).\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nA Tel-Aviv, dans l’antre du Maccabi, les égarements des officiels lui avaient valu de quitter le combat prématurément pour une cinquième faute parfaitement fantaisiste. Du coup, on avait vu les 2,01 m de Michael Brooks terminer le match à quatre pattes, rampant fiévreusement le long du banc limougeaud en hurlant des encouragements aux petits camarades...\n\nA Limoges, face à Den Helder, Brooks n’a pas terminé le match à quatre pattes. Den Helder, si. Car cette fois, les 2,01 m du n°8 limougeaud étaient bel et bien dépliés sur le terrain. Sur le terrain et au-dessus de tout le monde. Une vraie déferlante. C’est peu dire que ce soir-là, Michael Brooks a survolé le match. Il a fait voir toute l’étendue de sa polyvalence, et un registre de jeu, cultivé entre college-NBA-équipe nationale US, qui l’avait fait passer là-bas de deuxième arrière à intérieur, en passant par toutes les variantes de l’ailier. Bref, il a été partout, tentaculaire, percutant, inévitable. Comme ses stats qu’on vous ressort rien que pour le plaisir : 23 points, 10 sur 16 aux tirs (62% de réussite), 3 sur 5 aux lancers francs, 17 rebonds, 4 contres, 5 interceptions, 3 dunks bien saignants,3 passes,3 fautes personnelles... Ah oui, on oublierait presque, une balle perdue. Et le tout en 27 petites minutes de jeu... Jouer en face de Brooks ce soir-là, ça donnait plutôt envie de tout remballer et d’aller se reconvertir dans le commerce des bicyclettes aux Pays-Bas. C’est moins fatigant, et surtout, ça va moins vite. On ne sait pas si c’est ce que va faire Tito Cooper, mais il avait l’air bien atteint en quittant les vestiaires, répondant d’un geste vaguement las à la simple évocation du nom de Brooks, dans le style « qu’on ne me parle plus jamais de ce mec-là... »\n\nPourtant, il y en a des choses à dire sur Michael Anthony Brooks. Ne serait-ce que parce que, quand ce vrai-faux pivot est arrivé à Limoges, on avait là-bas comme ailleurs, quelques doutes à son sujet. Doutes sur ses qualités physiques (ce genou était-il vraiment guéri ?), ses facultés d’adaptation, au basket français, à une équipe de tempérament, et à un poste qui n’était pas vraiment le sien. Doutes enfin sur l’issue de la confrontation entre Brooks et les «big men » du top européen... Bref s’inquiétait-on, ce Brooks-là, à 30 ans, ne serait-il pas encore qu’un autre vieux cheval de retour, fourbu en plus, que la NBA aurait viré de ses écuries ? La réponse est simple aujourd’hui. Brooks crève l’écran, n’a pas fait un mauvais match depuis le début de la saison, prend aussi bien avec la même énergie et la même hargne 20 rebonds contre Saint-Quentin, que 17 face à Den Hendler. Brooks assure. Brooks est présent. Mais, il n’en a pas toujours été ainsi. La saison dernière Michael Brooks a fait des erreurs. A eu des manquements, des absences. Sur le terrain comme en dehors. Il s’en explique aujourd’hui. Avec une belle franchise, et un rien de candeur enthousiaste, comme celle d’un gamin qui sait très bien qu’on lui a pardonné, puisqu’aujourd’hui, il est irréprochable.\n\nEt puis, de toute façon, Michael avait envie de parler de Brooks, et le joueur de l’homme. Et Michael aime parler. Parce qu’il est plutôt du genre chaleureux et communicatif. Un Brooks, ça vous parle comme ça joue avec générosité, enthousiasme, un rien d’exubérance, ça pétille, ça s’excite, ça bouge tout le temps, ça va vite et ça s’arrête difficilement. Le genre d’interviewé qui fait rendre l’âme aux Duracel du magnéto et épuise très vite le stock des cassettes. Ce garçon-là a visiblement de l’énergie à revendre.\n\n\nLa Salle ? « Comme Joe Bryant... »\n\nNul doute qu’avec un rejeton pareil, Mme Brooks mère (d’origine italienne) n’a pas eu le temps de s’ennuyer du côté de Philadelphie. C’est en Pennsylvanie que le petit Mike grandit au milieu de ses deux jeunes sœurs. Et le basket ne lui occupe pas vraiment l’horizon. Ses trucs, ce sont plutôt le foot et le baseball. C’est simplement parce qu’un jour il va gagner un séjour dans un camp d’été, que Michael se rend compte qu’il a certaines... facilités. Il va même tellement progresser à la West Catholic high-school de Phila (une école très chrétienne), de sophomore en senior, que quelques collèges s’intéressent à lui: Memphis State, St.John’s, Villanova, La Salle.\n\nPour Michael, ce sera La Salle, même si maman n’est pas tout à fait d’accord. « J’ai choisi La Salle, d’abord parce que ce collège était régi par les Christian Brothers, dont faisait partie ma high-school. Ensuite parce que j’aimais bien le coach, Paul Westhead. Et, en plus, comme beaucoup de gamins de ma région, j’avais une idole, Joe Bryant, qui vivait dans le coin. Bryant, Il était passé à La Salle, avant d’être drafté par Golden State puis vendu aux Sixers. C’était une vedette. Ma mère, elle, aurait préféré me voir partir à St. John’s, pour l’enseignement, parce que c’était tenu par les Jésuites. » Mais Mike préfère suivre les traces de Joe Bryant.\n\nSimplement, on ne sait pas si Bryant, lui, a eu un méchant coup de spleen en se retrouvant dans sa chambre à La Salle. Michael, si. « L’université avait beau être située au voisinage de la ville, mes premières nuits de freshman, je me suis senti bien seul, et bien loin de tout. Je pleurais, j’étais seul dans ma chambre. Il n’y avait pas beaucoup d’étudiants noirs qui vivaient sur le campus. C’était difficile de s’adapter. Comme étudiant aussi. Les cours c’était important à La Salle. On se souciait peu de savoir si tu étais basketteur, athlète ou nageur. Et comme c’était une petite école, on était une vingtaine, au maximum une trentaine par classe. Si tu n’allais pas aux cours, ça se savait. En plus, Westhead avait une règle : si tu manquais la classe une première fois, tu n’avais pas le droit de t’entraîner, si tu manquais encore tu ne jouais pas. » Visiblement Michael était plutôt bon élève. Il n’a pas dû sécher beaucoup de cours, car il a beaucoup joué. Et le minot de 18 ans qui se morfondait dans sa chambre a vite fait de gagner ses galons de vedette. La presse, de Phila et d’ailleurs, et les coaches s’extasient sur cet ailier profilé et caréné comme une statue de Rodin. « Michael est le meilleur joueur à l’Est, et il n’y en a pas beaucoup comme lui à travers tout le pays, » clame Massimino le coach de Villanova.\n\n« Brooks, c’est grandiose, » s’époumone Digger Phelpa de Notre-Dame. Ca l’est même tellement que Bobby Knight le sauvage sort de son antre d’Indiana et convoque Brooks au camp de sélection pour les Jeux Panaméricains en 79.\n\n\nBobby Knight l’aime avec ou sans moustache\n\nEt Brooks s’échine sous le coaching d’acier de Knight. Brooks gagne sa place, aux côtés des jeunes laiah Thomas, Ralph Sampson et autres Kevin McHale. « Quand j’ai su que j’étais retenu, je suis allé le voir pour le remercier. Il m’a répondu «Michael, je ne t’ai pas choisi dans cette équipe. C’est toi qui a choisi d’en faire partie en jouant comme tu l’as fait. » Alors, je lui ai posé une deuxième question : « Coach, je sais que vous n’aimez pas que vos joueurs à Indiana portent la barbe ou la moustache. Alors... Est ce que je dois raser ma moustache ? Non. Pas la peine. Ca c’est valable pour mon équipe uniquement. » Avec ou sans moustache, Brooks va faire très mal.\n\nA La Salle, Brooks, ailier naturel, avait aussi l’habitude de glisser au poste bas et Westhead ne se privait pas d’utiliser à l’intérieur les qualités athlétiques, la prise de balle et la mobilité de son joueur. Bobby Knight, lui, va en faire carrément un deuxième arrière. Expérience concluante : les Ricains gagnent la médaille d’or et Michael termine les Jeux à 17 points de moyenne. Sa carrière est lancée : élu meilleur joueur de l’année 80 par un jury de journalistes et de coaches. Il quitte La Salle avec 23,1 points de moyenne, 12 rebonds et 2628 points, le record du meilleur marqueur de tous les temps de l’université (record qui sera battu par Lionel Simmons). On l’annonce comme capitaine de la prochaine sélection US pour les jeux de Moscou, et San Diego le drafte au premier tour. Bref, en ce début des années 80, la vie et le basket sourient à Michael Brooks.\n\nEt le soleil de Californie va éclairer pendant ses deux premières saisons le basket de Michael Brooks. 33 minutes de jeu, 50,4% de réussite aux tirs, 15,6 points, 7,6 rebonds de moyenne, Michael est gagneur dans une équipe qui perd. Les premiers nuages assombrissent l’horizon après que certains bouleversements remuent l’équipe des Clippers: changement de propriétaire, arrivée de premiers tours de draft comme Tom Chambers, Terry Cummings, puis changement de coach, de general manager.\n\nAlors, côté terrain, insensiblement on pousse légèrement Brooks plus souvent vers le banc pour faire de la place aux nouveaux venus. Michael ne joue plus que 29 minutes lors de sa quatrième saison, mais tourne toujours à 11,3 points et 7,2 rebonds de moyenne. Et surtout, il répond toujours présent. Même si le courant ne passe plus vraiment avec les Clippers. Et qu’il a des envies d’évasion... « A cette époque, j’étais naïf. Je pensais qu’être fidèle à un club, une équipe, c’était important. Si j’avais su ce que je sais aujourd’hui, je n’aurais sans doute pas fait les même choix. Je n’aurais pas joué certains matches. Pendant trois ans et demi je n’ai pas raté un match. J’ai joué dans des conditions parfois difficiles, comme cette fois où j’ai joué alors qu’on venait de m’arracher une dent de sagesse, j’avais mal mais j’ai joué jusqu’au bout..... Parce que j’étais naïf, il ne me venait pas à l’idée de dire « ce soir, je ne joue pas parce que je suis malade. Je pensais qu’on s’en souviendrait un jour... » Compte-là dessus Mike... Les Clippers, eux, s’en foutaient royalement.\n\n\nFini, brisé, foutu – « J’ai pleuré comme un gosse... »\n\nQuatre ans de bons et loyaux services, mais parce qu’un soir du 4 février 84, Michael Brooks va s’effondrer sur le parquet de Cleveland et ne se relèvera pas, les Clippers n’auront plus aucun regard pour leur joueur. Michael se souvient bien : « on jouait en défense, et moi je défendais sur Paul Thompson. Ils avaient la balle, mais je réussis à la dévier pour nous sur Billy McKinney. Qui relance tout de suite. Je suis parti très vite, mais Thompson était en face de moi. Il a touché la balle du bout des doigts. Alors je me suis bloqué net dans mon élan et j’ai voulu me retourner pour revenir sur la balle. Et je suis tombé... J’ai senti que quelque chose n’allait plus. J’ai essayé de me relever, mais je n’ai pas pu...» Et pour cause. Le genou droit a sauté. Tout, ligaments, cartilages, ménisque. Brooks est rapatrié sur San Diego. Le diagnostic est pessimiste et l’opération inévitable. « Mon docteur m’avait dit: «Mike, tu ne pourras plus jouer cette saison... Et tu ne pourras sans doute jamais plus jouer en pro...» Jusqu’à ce moment, je m’étais cru indestructible, invulnérable. Je n’avais jamais raté un match, j’avais la vie devant moi, et là, dans cette chambre d’hôpital, toute ma vie s’effondrait en quelques instants. Alors, j’ai pleuré. Pleuré comme un gosse, pendant vingt minutes. C’était tout ce que je pouvais faire...»\n\nEt puis, c’est le début du cercle infernal : opération, puis fièvre, infection, complications, réopération. Le soleil de Californie éclaire la galère d’un Brooks exsangue, affaibli et salement largué par les Clippers. Bien sûr, Mike perçoit toujours son salaire, mais aucun dirigeant du club ne passera le voir ou prendre de ses nouvelles. Aucun signe, ni du coach, ni du propriétaire. Les seuls de l’équipe à visiter Mike sur son lit d’hôpital seront Norm Nixon et Bill Walton. Un Walton fiévreux et malade, et qui va, ironie du sort, contaminer son copain Mike qui n’avait pas besoin de ça... « Mais, avec le recul, ce qui m’a fait le plus mal, c’est que, excepté Norm et Bill, personne des Clippers ne soit venu me voir. J’ai su, dès ce moment, que quoiqu’il arrive, je ne jouerai plus jamais pour eux...»\n\nHeureusement pour lui tenir chaud au cœur, Mike reçoit des centaines de lettres, fleurs et bonbons de fans de la région, qui eux ne l’ont pas oublié. Il distribue gentiment tout ça au personnel médical, prend ses affaires, et ce qui lui reste de courage, à deux mains pour remonter la pente. Cahin-caha, le nez dans le guidon, au bord de l’abandon, Michael Brooks mettra plus de deux ans pour revenir dans le peloton de la NBA.\n\n\nDéprime, cafard, rumeurs – «Mais je voulais revenir...»\n\nAprès avoir failli tout foutre en l’air. Après avoir abandonné pendant un moment sa rééducation, écoeuré de voir sa jambe toujours aussi inerte. Amertume, écoeurement, cafard, idées noires, Brooks ne sort plus, ne vit plus. S’enferme chez lui, change de numéro de téléphone et se coupe de tous ses amis. « Quand je me réveillais le matin, je me regardais dans la glace, puis je voyais ma jambe, maigre, squelettique. Je n’étais pas heureux, je gâchais ma vie, je n’étais plus Michael... J’étais complètement déprimé. Tellement déprimé qu’on a commencé à répandre le bruit que je me droguais..»\n\nMais Michael ne se droguait pas. Ou alors, à la revanche. « Non, jamais je n’avais eu l’idée de renoncer au basket. Je voulais être un de ceux qui étaient revenus...»\n\nAlors il reviendra. Après avoir ramé et trimé en rééducation. Et surmonté l’instant douloureux où il a refait ses premiers pas sur un terrain comme un infirme. « J’étais incapable de courir. C’était presque ridicule. Tout ce que je pouvais faire, c’était rester planté là et shooter... » Sa vraie chance de jouer, il la retrouve plus de deux ans après, en CBA avec Bill Musselmann et... Don Collins. Du coup les Pacers lui proposent deux intérims de dix jours. Puis c’est Charleston. Mike termine la saison avec les Gunners en CBA. Et sent lui revenir au fond du ventre la faim du terrain. Alors, il bouffe du basket en USBL, tape en passant dans l’oeil de l’agent Didier Rose, avant d’aller rejoindre Musselmann à nouveau. A Albany pour une saison d’enfer en 87-88: MVP de la CBA, nommé dans le All-Star team, meilleur rebondeur de la ligue (11.9 rbds), Michael n’a pas encore retrouvé ses gambettes d’avant. Maís il a fait un grand bond en avant. Qui lui vaut d’être appelé par Denver. 16 matches sous le maillot des Nuggets, où Michael joue les dépanneurs. Mais c’est là-bas qu’il enlèvera enfin, pour la première fois, cet appareillage de contention qui lui maintenait le genou.\n\n« A Denver, leur kiné, c’était une légende vivante pour ce qui était de faire revenir les joueurs blessés. Il m’a dit un jour qu’il voulait me voir m’entrainer sans ma protection. J’hésitais. Le docteur de l’équipe m’a dit que ma jambe avait l’air parfaitement saine et forte. J’hésitais encore. Puis finalement, je l’ai enlevé... » Et j’ai repris la thérapie, les entrainements spécifiques, les un-contre-un avec Wayne Cooper, qui lui revenait d’une blessure au dos... La confiance revenait enfin à Brooks. Pourtant, malgré le désir des Nuggets de le voir à leur prochain camp, malgré sa draft par les Charlotte Hornets. Michael brooks va quitter la NBA. De son plein gré cette fois. Pour venir en France, à Limoges. Maman Brooks toujours présente s’inquiète : « Mais Michael, tu ne veux donc plus rejouer en NBA ? » Oui il voulait mais... «J’étais fatigué. Fatigué de négocier avec les équipes de passer des heures à discuter, envoyer des lettre, de demander des contrats garantis... et puis, je n’avais plus 20 ans, mais 30... » Alors, voilà notre Michael Brooks excité comme un gamin à Noël, qui cherche partout Limoges sur les cartes chez lui puis saute par-dessus l’Atlantique pour débarquer en Limousin dans les bras du président Xavier Popelier venu l’accueillir a l’aéroport.\n\n\nDoutes, pivot, pas pivot – « Je hais le mot « pivot »... »\n\n« Des doutes? Bien sûr qu’on a eu des doutes au sujet de Michael, » confie le coach du CSP Michel Gomez. « Bien sûr j’aurais voulu un vrai pivot. En plus, il avait été blessé. Quand on l’avait eu, on a fait quelques tests avec lui , il n’était pas encore tout à fait au top physiquement. D’ailleurs, compte tenu de sa blessure, il y a par exemple certains gestes qu’il ne peut plus faire en tant qu’ailier. Et puis, il a fallu qu’il s’adapte au niveau jeu. Avec Steph (Ostrowski) par exemple au début, ils se marchaient un petit peu sur les pieds... »\n\nEt puis, comme l’avait dit un jour Don Collins, Michael a du faire face à Limoges au syndrôme « Clarence Kea »...» D’un côté un des plus petits pivots d’Europe, mais un vrai, et de plus, vieux baroudeur titré du basket européen. De l’autre un ailier naturel reconverti, encore vulnérable physiquement et qui débarquait dans le basket européen. Passe encore pour le championnat de France, mais on avait peur que ça fasse un peu léger comme pivot en coupe d’Europe.\n\nPivot... Michael n’a fait qu’un bond sur son siège... « Pivot? je hais ce mot, je le déteste ! Quand tu dis «pivot» on s’attend à voir un monstre de 2,10m et 130 kilos. C’est ce que Limoges attendait, je sais. Mais ce que tu as, c’est ce que tu vois. Avant ils avaient Kea. Il était plus petit que moi. Plus lourd, plus épais d’accord, mais il ne pourrait pas faire certaines choses que je fais. Alors, je ne fais pas 2,14m, mais je pense en faire autant qu’un joueur de cette taille. J’apporte ce qu’on attend de moi : augmenter le capital rebonds, points, jouer au poste, défendre poste haut, et puis contre le grand d’en face qui est obligé de me tenir, je peux souvent exploiter ma vitesse... Bon, je ne contre peut-être pas beaucoup. Mais je pense que pour quelques désavantages que j’ai, j’ai des avantages de l’autre côté. »\n\nLimoges a appris à exploiter les avantages, Et Michael à se positionner sur le terrain sans empiéter sur le rayonnement de Stéphane Ostrowski. Il glisse du 4 au 5 suivant que Vestris soit ou non sur le terrain. Mais, pour sa première saison, Brooks coince encore parfois. Il n’est pas encore vraiment un super. Un certain manque de constance, de consistance montre deux visages du même Brooks. Surtout dans son registre offensif. D’un côté il est capable de protéger et de glisser dans le filet le plus pourri des ballons au milieu de la pire des mêlées, et de l’autre il est capable de rater en fin de contre-attaque le plus facile des lay-up, ou d’expédier un véritable «air-ball» sur un tir pourtant préparé et en position. Comme s’il disjonctait son basket l’espace de quelques secondes. A s’arracher les cheveux. Manque de concentration ? « Ça faisait partie de nos doutes,» dit Gomez. « Michael manque parfois de concentration. Il se disperse. Ce qui nous a valu quelques doutes sur ses facultés de compréhension, d’approche du basket européen. C’était visible pendant certaines préparations de matches. Et puis, sur des ballons décisifs par exemple, il était parfois pris en défaut. C’est un garçon qui aime les situations difficiles, mais qui négocie mal certaines situations faciles. »\n\n\nErreurs, bars, nuits blanches – « Tout ça, c’est fini. Ma vie a changé »\n\nCa c’est l’explication côté terrain. Mais honnêtement, il n’ y avait pas que ça. Michael le sait. Et il est honnête. Et suffisamment franc pour reconnaître lucidement que certaines de ses lacunes l’an dernier résultaient du fait qu’il menait une vie nocturne «difficile ». Michael Brooks n’est pas homme à se défiler. Et il reconnaît aujourd’hui qu’il avait gaspillé dans quelques bars l’énergie qui lui a parfois fait défaut sur le terrain. «Je suis sans doute sorti plus que je n’aurais dû l’an dernier. Mais c’était naturel je crois. Je me sentais seul, un peu largué, et il n’y avait rien pour me retenir à la maison. Des erreurs ? Quand j’ai raté l’entraînement avant Split, c’était une énorme faute. Heureusement, on a gagné. Oui, j’ai fait des erreurs. Qui n’ont pas été énormément graves pour le club, mais qui l’étaient pour moi, personnellement. Sortir chaque nuit, traîner, boire plus que de raison en sachant qu’il faudra se lever le matin pour l’entraînement... Ce n’était pas bon pour moi physiquement, et ce n’était pas la meilleure image que je pouvais projeter à mes coéquipiers. Alors cet été, je me suis assis à ma table, et j’ai écrit ce que je pouvais faire et ne pas faire. Ce que je ne pouvais plus faire, c’était sortir et rentrer ivre, rater l’entraînement ou arriver en sentant encore l’alcool. Pour Limoges mais aussi pour moi. Parce que, sur certains matches, j’ai senti que, parce que j’avais peut-être un peu trop bu la veille, ou que j’étais rentré trop tard... et bien... physiquement j’étais pas capable de prendre le rebond en plus, ou de marquer le panier important... Mais tout ça, c’est fini. Cette année sera différente. Je suis beaucoup plus sérieux... »\n\nSérieux ? On pourrait tout aussi bien dire amoureux. Tout simplement. Si la vie de Michael Brooks a changé, c’est parce que contrairement à ce qu’il s’était toujours juré, Michael s’est marié cet été. C’est simple la vie comme ça. Michael a craqué pour la blondeur et les grands yeux de Patricia, et il sera papa en février d’une petite fille. Qui arrivera au monde le mois où son papa, actuellement en période de probation, sera considéré comme un citoyen français. «Je sais ce que les gens peuvent raconter dans ce genre de situation, et je voudrais que ça se sache. Je me suis marié par amour. Et pour avoir ce bébé. Pas parce que je pouvais devenir un joueur français. Si ça avait été le cas, j’aurais pu très facilement me marier l’an dernier. Mais je suis heureux aujourd’hui. Parce que j’ai envie de faire ma vie en Europe, et pourquoi pas en France. II se passe trop de mauvaises choses aux Etats-Unis, et je ne veux pas que ma fille soit soumise à tout ça. Ceux qui se sont mariés par intérêt, n’ont jamais cherché à s’intégrer à la vie française. Moi, je pense qu’il faut être très respectueux du mode de vie français. Et je crois aussi que les gens, ici, savent faire la différence entre celui qui est honnête et sincère, et celui qui ne l’est pas. »\n\nVoilà. Michael sera bientôt français, et Brooks autorisé dans trois ans à jouer comme français. Et ce Brooks-là, son rêve, ce serait de porter le maillot tricolore aux JO... Avec Demory, Dacoury, Ostrowski, Vestris... Entre Limougeauds quoi... Bon malgré la FIBA, Michael ne serait pas le premier à avoir porté dans une carrière le maillot de deux sélections nationales. On peut rêver. Mais il y a toujours trois ans de délai. Ça risque de faire un peu juste pour les JO, Mike.\n\n\nL’Europe, le Final Four – « Pour moi, c’est l’année décisive »\n\nAlors en attendant 92, reste 90. Et la coupe d’Europe, le Final Four. Limoges et Brooks ont fait une entrée fracassante chez les Champions. Invaincus en championnat, les Limougeauds ont démarré sur le même mode en Coupe d’Europe. Malgré ce qu’on avait senti de pression, de tensions et de relations plus ou moins conflictuelles en ce début de saison. « Il y aura toujours des divergences dans une équipe,» répond Michael. « Mais le seuil de perturbation, il est déterminé par les victoires et les défaites. Tu ne peux pas laisser des problèmes humains perturber ton boulot. Si tu n’y arrives pas, c’est que tu n’es pas pro. Parfois, peut-être, tu dois te retenir, te mordre la langue. Ça fait un peu mal. Mais je préfère me mordre la langue que de provoquer des problèmes. Et puis, on peut dire ce qu’on veut, la meilleure réponse, c’est qu’on continue à gagner.»\n\nVous l’aurez compris, Brooks n’est pas un caractériel. Et, chez lui, l’enthousiasme finit toujours par reprendre le dessus. C’est ce qu’apprécie aussi Gomez chez son joueur. Ce désir juvénile, cette impatience gamine de toujours vouloir en faire plus, en savoir plus. « Ce qu’il y a de formidable chez lui, c’est son envie de toujours vouloir donner le meilleur de lui-même. Il est toujours curieux, à la recherche d’informations, avec Frédéric (Sarre), avec moi. Il a ce désir de toujours vouloir apprendre... » De son coach, Brooks dit « Il m’a redonné l’esprit du college ». Ça promet pour la suite. On n’a visiblement pas fini de voir Brooks courir comme un lapin sur les parquets européens. D’autant, qu’au fond de lui-même, Michael a une revanche personnelle à prendre sur cette satanée coupe d’Europe.\n\n« Dans cette coupe d’Europe, ce qui est important pour moi, c’est que c’est à son niveau que je veux me juger. Parce que l’an dernier, contre les Russes, les Yougos, ou même contre les Espagnols, je ne me suis pas senti fort. J’ai même eu le sentiment d’être dominé parfois. Cette année je serai là. Parce que tout me revient en même temps: le mental, la confiance, le physique. Alors, pour moi l’année décisive, ça doit être maintenant...»\n\nIl y a presque six ans Brooks paraissait perdu pour la NBA. Aujourd’hui, la NBÁ en voudrait bien car ce Brooks 90 vaut bien celui d’avant la blessure. Trop tard. Pour une fois la NBA a quelques années de retard, qui permettent aujourd’hui à Limoges de compter quelques longueurs d’avance...\n\nx\n\n[armelse]\n\nA Tel-Aviv, dans l’antre du Maccabi, les égarements des officiels lui avaient valu de quitter le combat prématurément pour une cinquième faute parfaitement fantaisiste. Du coup, on avait vu les 2,01 m de Michael Brooks terminer le match à quatre pattes, rampant fiévreusement le long du banc limougeaud en hurlant des encouragements aux petits camarades...\n\nA Limoges, face à Den Helder, Brooks n’a pas terminé le match à quatre pattes. Den Helder, si. Car cette fois, les 2,01 m du n°8 limougeaud étaient bel et bien dépliés sur le terrain. Sur le terrain et au-dessus de tout le monde. Une vraie déferlante. C’est peu dire que ce soir-là, Michael Brooks a survolé le match. Il a fait voir toute l’étendue de sa polyvalence, et un registre de jeu, cultivé entre college-NBA-équipe nationale US, qui l’avait fait passer là-bas de deuxième arrière à intérieur, en passant par toutes les variantes de l’ailier. Bref, il a été partout, tentaculaire, percutant, inévitable. Comme ses stats qu’on vous ressort rien que pour le plaisir : 23 points, 10 sur 16 aux tirs (62% de réussite), 3 sur 5 aux lancers francs, 17 rebonds, 4 contres, 5 interceptions, 3 dunks bien saignants,3 passes,3 fautes personnelles... Ah oui, on oublierait presque, une balle perdue. Et le tout en 27 petites minutes de jeu... Jouer en face de Brooks ce soir-là, ça donnait plutôt envie de tout remballer et d’aller se reconvertir dans le commerce des bicyclettes aux Pays-Bas. C’est moins fatigant, et surtout, ça va moins vite. On ne sait pas si c’est ce que va faire Tito Cooper, mais il avait l’air bien atteint en quittant les vestiaires, répondant d’un geste vaguement las à la simple évocation du nom de Brooks, dans le style « qu’on ne me parle plus jamais de ce mec-là... »\n\nPourtant, il y en a des choses à dire sur Michael Anthony Brooks. Ne serait-ce que parce que, quand ce vrai-faux pivot est arrivé à Limoges, on avait là-bas comme ailleurs, quelques doutes à son sujet. Doutes sur ses qualités physiques (ce genou était-il vraiment guéri ?), ses facultés d’adaptation, au basket français, à une\n\n[/arm_restrict_content]\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\n\n\n\nArticle paru dans Maxi-Basket en février 1990\n\nPhoto d’ouverture : Maxi-Basket
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Turquie : Dee Bost renouvelle son contrat avec Galatasaray
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Le meneur de jeu américain au passeport bulgare, Dee Bost (1,88 m, 32 ans) voit son contrat à Galatasaray prolongé d’une saison avec une option pour une supplémentaire.\n\nDee Bost a obtenu en moyenne 13,7 points, 5,3 passes décisives et 4,0 rebonds en Basketball Champions League, et 14,4 points et 6,7 passes décisives en Ligue turque BSL. Il a joué auparavant pour Monaco et Strasbourg.
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Euroleague : Le Lituanien Arturas Gudaitis au Panathinaikos
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SDNA rapporte que le Panathinaikos a conclu un accord avec le Lituanien Arturas Gudaitis (2,08 m, 29 ans).\n\nL’intérieur lituanien a commencé la saison 2021-22 avec le Zenit Saint-Pétersbourg et a obtenu en moyenne 6,7 points, 4,2 rebonds et 8,6 d’évaluation en 17 matchs d’Euroleague. Suite à la guerre en Ukraine, il a quitté la Russie pour se retrouver à Naples, en Italie, où il s’est fendu de 7,4 points et 5,3 rebonds dans la ligue italienne.\n\nAu cours de l’été, le Panathinaikos a déjà signé Paris Lee, Nate Wolters, Andrew Andrews, Panagiotis Kalaitzakis, Marius Grigonis, Derrick Williams et a remplacé le coach Georgios Vovoras par Dejan Radonjic.\n\nPhoto : Euroleague
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EuroBasket : Contre la France, la Bosnie aura Jusuf Nurkić (Portland Trailblazers) et Džanan Musa (Real Madrid) comme leaders
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La Bosnie-Herzégovine sera par deux fois l’adversaire de la France cet été, pour le compte des qualifications à la Coupe du monde et à l’EuroBasket. Elle a sorti l’artillerie lourde.\n\nSon leader sera Džanan Musa (2,06 m, 26 ans), le MVP de la ligue espagnole et que le Real Madrid vient de s’offrir. On y trouve aussi deux joueurs bien connus en France, l’intérieur Miralem Halilović (2,08 m, 30 ans, Nanterre) et le meneur naturalisé John Roberson (1,80 m, 30 ans, ex-Strasbourg), et surtout le pivot Jusuf Nurkić (2,13 m, 27 ans), qui sort d’une saison à 15,0 points et 11,1 rebonds en NBA.\n\nLa liste des pré-sélectionnés : Miralem Halilović (Nanterre, France), Edin Atić (Budućnost, Monténégro), John Roberson (Manisa, Turquie), Džanan Musa (Real Madrid, Espagne), Jusuf Nurkić (Portland Trail Blazers, USA) , Emir Sulejmanović (Tenerife, Espagne), Luka Garza (pas de club), Amar Alibegović (Cedevita Olimpija, Slovénie), Amar Gegić (Cibona, Croatie), Kenan Kamenjaš (Buducnost, Monténégro), Sani Čampara (Split, Croatie), Ismet Sejfić (Golden Eagle Ylli, Kosovo), Rijad Avdić (WWU Baskets Munster, Allemagne), Adin Vrabac (Mons, Belgique), Ajdin Penava (Mons, Belgique), Jure Zubac (Inter Bratislava, Slovaquie), Haris Delalić (Igokea) , Aleksandar Lazić (Marin, Monténégro).\n\nDans le cadre des qualifications à Coupe du monde, les Dragons se rendront au Monténégro le 24 août, et trois jours plus tard, ils accueilleront la France. A l’EuroBasket, ils seront dans le groupe B avec les sélections d’Allemagne, de la Lituanie, de la France, de la Hongrie et de la Slovénie. Un adversaire très coriace.\n\nPhoto : Jusuf Nurkić
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Euro U20 : La France s’écroule en seconde période face à la Slovénie, une défaite sans conséquence
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Sans ses cadres Matthew Strazel et Clément Frisch laissés au repos toute la rencontre, les Bleuets se sont inclinés ce lundi face à la Slovénie (74-63) à Pogdorica (Monténégro). Une défaite sans gravité puisque l’équipe de France U20 était assurée de terminer à la première place du groupe A.\n\nUn match pour du beurre, mais une défaite qui peut laisser des traces. Les Bleuets ont été dépassés par des Slovènes redoutables à longue distance (9/20) et en transition.\n\nLes Français, malgré une entame compliquée (7-0, 4′), ont réussi à revenir avant la pause et même virer en tête (31-36). Brice Dessert (dix points, meilleur marqueur français), pour ses première minutes dans la compétition, a produit un bel effort dans la raquette avec Enzo Shahrvin (huit points).\n\nMais les Bleuets chavirent dans le troisième quart-temps avec un 24-11 encaissé (55-47, 30′). Les Slovènes, en début de quatrième assènent trois tirs primés consécutifs, augmentant l’écart à dix-sept unités (64-47, 32′). Un écart trop grand pour être comblé.\n\nLa France affrontera en huitièmes de finale, mercredi, le Portugal, dernier du groupe B (une victoire, deux défaites).\n\nBoxscore U20 Slovénie / U20 France\n\nPhoto : Enzo Shahrvin (FIBA)
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Yoan Makoundou (Cholet) aurait signé pour trois saisons à Monaco
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Selon Dylan De Abreu de BasketActu, Yoan Makoundou (2,07 m, 21 ans), quitterait Cholet Basket pour l’AS Monaco avec un contrat de trois ans.\n\nYoan Makoundou a été formé dans le club du Maine-et-Loire et sort d’une saison à 10,2 points (53,9% de réussite aux tirs) et 5,4 rebonds, ce qui lui a valu d’être pré-sélectionné dans le groupe France mais sans faire partie des 17 joueurs retenus par Vincent Collet pour la préparation à l’EuroBasket.\n\n\nUn accord a été trouvé entre Monaco et Yoan Makoundou pour une durée de trois ans #BetclicELITE\n\n— Dylan De Abreu (@DylanDA_) July 18, 2022\n\n\nPhoto : Thomas Savoja
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Javontae Hawkins, nouvel ailier américain de Limoges – «Il sera un de nos leaders sur et en dehors des terrains...»
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Le CSP Limoges a fait affaire avec l’ailier américain Javontae Hawkins (1,96 m, 28 ans).\n\nAprès trois universités, Javontae Hawkins est passé par la Finlande (Vilpas Vikings), puis la Grèce (Holargos) et l’Allemagne. Tout d’abord à Ludwisbourg, où il a connu une rupture des ligaments croisés avant même la saison, puis la saison dernière à Bonn où il a tourné à 15,4 points (36,7% à trois-points), 3,5 rebonds et 1,3 passe. Il peut évoluer aux postes 2, 3 et 4.\n\nKevin Anstett, Directeur sportif du Limoges CSP : “La venue de Javontae a été un travail de longue haleine pendant cet été. Je ne pensais pas que nous aurions nos chances de le signer après son énorme saison à Bonn mais il était le joueur parfait pour compléter notre ligne arrière à côté de Bryce et Nicolas. Javontae est polyvalent car il peut jouer sur 3 positions différentes en attaque comme en défense. Il a toutes les qualités nécessaires pour jouer au plus haut niveau en Europe. Il sera un de nos leaders sur et en dehors des terrains et les informations que nous avons récupérées à ce sujet nous ont aussi poussé à tout tenter pour signer Javontae. Je suis extrêmement content de pouvoir le compter dans notre effectif et j’ai hâte de le voir à l’œuvre à Beaublanc.”\n\nMassimo Cancellieri, entraîneur du Limoges CSP : “Javontae donnera de la taille et de la polyvalence à notre package de guards et un grand engagement également. Il est capable de jouer avec différentes configurations et aidera l’équipe à créer de nombreuses alternatives en attaque et en défense.”
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Pablo Laso, ex-coach du Real Madrid : «Mon cœur fonctionne normalement, il est parfait»
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L’ancien coach du Real Madrid, Pablo Laso, s’est exprimé aujourd’hui, lundi, lors d’une conférence de presse pour la première fois depuis la crise cardiaque qui a mis fin à sa saison et à sa relation avec son club.\n\n« Je vais vraiment bien. Mon cœur fonctionne normalement, il est parfait. C’était une mini crise cardiaque, comme me l’ont expliqué les médecins.\n\nVisiblement, Laso ne comprend pas pourquoi le Real ne lui fait plus confiance :\n\n« S’ils étaient si inquiets pour moi, j’apprécierais qu’ils partagent tous les rapports médicaux. J’ai eu la chance d’être soigné par des médecins compétents. Je fais confiance à leurs consultations. Les médecins qui m’ont soigné m’ont assuré que je suis en parfaite santé. Je n’ai pas ces rapports de Madrid. Je n’ai pas été entraîneur lors des finales ACB parce que je ne le voulais pas », a-t- il précisé concernant son statut à la fin de la saison 2021-22. « Cela m’attriste de ne pas entraîner le Real Madrid la saison prochaine. Je ne suis plus le head coach du Real Madrid. Après onze ans au club, je ne peux qu’être reconnaissant. Le Real Madrid est ma maison. C’est ma vie. Cela ne changera pas. »\n\nA propos de la suite à donner à sa carrière, il a ajouté :\n\n« J’adore coacher, c’est ma vie. J’espère que j’aurai une opportunité et que cette opportunité me passionne.«\n\nPhoto : Euroleague
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Officiel : Sergio Rodriguez retourne au Real Madrid
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Le Real Madrid a officialisé sa deuxième signature de l’été. Après Dzanan Musa, il annonce le retour du meneur de jeu Sergio Rodriguez (1,91 m, 36 ans).\n\nEl Chacho vient de passer les trois dernières saisons à Milan et a obtenu 10,3 points et 4,7 passes en Euroleague lors de la saison 2021-22. Il a déjà joué au Real de 2010 à 2016 avant de partir en NBA -une saison aux Sixers-, puis au CSKA Moscou et donc à Milan.\n\n\n🔙 ¡El Chacho está de vuelta!@SergioRodriguez regresa al @RMBaloncesto para la temporada 2022-23.#MercadoACB#LigaEndesa pic.twitter.com/Yw9iuVsPfD\n\n— Liga Endesa (@ACBCOM) July 18, 2022\n\n\nPhoto : Euroleague
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Les calendriers de Betclic Elite et Pro B dévoilés avec toujours une incertitude pour Pau
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La Ligue Nationale de Basket a publié les calendriers de Betclic Elite et Pro B pour la saison 2022-23. On observe qu’un X figure en Betclic Elite à la place de Pau, qui a fait appel de sa rétrogradation dans les championnats amateurs devant la FFBB.\n\nLa Betclic Elite reprendra le samedi 24 septembre et la Pro B le vendredi 14 octobre, mais sera précédée de la Leaders Cup.\n\nLe match à Roland-Garros du 16 octobre opposera le Paris Basketball à Monaco.\n\nBetclic ELITE : cliquez ici\n\nLes Playoffs de dérouleront du 23 mai au 24 juin 2023\n\nPROB : cliquez ici\n\nLes Playoffs d’Accession se dérouleront du 19 mai au 13 juin 2023.\n\nLe 1er de la saison régulière accède directement à la Betclic ELITE, puis le vainqueur des playoffs d’accession est également promu.\n\nLeaders Cup PROB : cliquez ici
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Endy Miyem (Bourges) : «Je devrais revenir en octobre»
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Endy Miyem (1,88 m, 34 ans) comptabilise 235 sélections en équipe de France, à laquelle elle appartient depuis 2008, mais elle ne sera pas de la campagne 2022 pour des raisons médicales. Elle donne de ses nouvelles à L’Union.\n\nActuellement, la Berruyère a le pied gauche dans le plâtre et elle s’appuie sur des béquilles pour marcher.\n\n« C’est une blessure que je traîne depuis fin janvier. Au début, ça ne devait être qu’une simple tendinite... puis on a découvert une fissure au tendon. Le repos a fonctionné, mais j’ai fait une rechute en fin de saison. Finalement, j’ai dû être opérée le 28 juin, et je porte un plâtre jusqu’au 3 août. Si tout se passe bien, je devrais revenir fin octobre ».\n\nPas de Coupe du Monde en Australie, en septembre, mais Endy a l’intention de poursuivre sa carrière internationale jusqu’en 2024 et les Jeux Olympiques de Paris. Et après ?\n\n« Je ne suis pas vraiment attirée par le coaching, le plus dur sera de trouver un domaine où je prends autant de plaisir qu’en jouant au basket, car c’est toute ma vie. Mais ce que je sais, c’est que je veux m’arrêter au Tango. J’ai toujours en tête les images de Cathy Melain et Emmeline Ndongue qui finissent leurs carrières Bourges, ce serait magnifique de faire pareil ! »\n\nPhoto : FIBA
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C’est officiel, Donta Hall demeure à Monaco pour trois saisons
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L’AS Monaco officialise petit à petit son recrutement, et c’est aujourd’hui le tour du pivot américain Donta Hall (2,07 m, 24 ans), qui poursuit l’aventure en Principauté pour trois saisons.\n\n« Sous la houlette de Sasa Obradovic, il a formé un secteur intérieur redoutable en Euroleague avec ses compères Donatas Motiejunas et Will Thomas », écrit le club monégasque, qui estime qu’il a « dynamité la raquette asémiste tout au long de cette année, de par ses dunks ahurissants qui ont fait chavirer Gaston Médecin à de nombreuses reprises. Sans oublier son apport défensif crucial de par ses contres et sa présence dans la peinture qui en a fait hésiter plus d’un tant sur la scène hexagonale qu’européenne. Il a été l’un des principaux artisans de cette qualification historique aux playoffs d’Euroleague pour une première participation dans la compétition. Convaincu par le projet et de l’équipe qui se bâtit au fil des semaines cet été, Donta Hall a fait le choix de rester en Principauté pour viser encore plus haut. «\n\nPhoto : Euroleague
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Livio Jean-Charles a signé au CSKA Moscou !
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Voilà une nouvelle surprenante et qui va faire jaser : Livio Jean-Charles (2,06 m, 28 ans) a apposé sa signature sur un contrat le liant au CSKA Moscou (1+1).\n\nL’ancien joueur de l’ASVEL sort d’une saison à Olympiakos à 6,3 points et 3,0 rebonds en Euroleague. En deux ans avec le club du Pirée, il a remporté la Ligue grecque et la Coupe de Grèce et a participé au Final Four de l’Euroleague 2022.\n\nSi cette signature est inattendue c’est que les clubs russes sont bannis des coupes européennes en raison de l’invasion de l’Ukraine et que rares sont les sportifs occidentaux qui sont sous contrat avec eux.\n\nEmil Rajkovic, entraîneur du CSKA :\n\n« Livio a l’expérience de jouer en Euroleague avec l’Olympiakos au cours des deux dernières saisons et avec l’ASVEL l’année précédente. C’est un big man dynamique et athlétique qui peut couvrir les positions 5 et 4. Il est polyvalent offensivement car il peut rouler vite et finir au-dessus du cercle, mais il peut également mettre des tirs ouverts à partir de la ligne à 3-points. Livio est un très bon joueur défensif qui peut garder les « gros » à l’intérieur de la peinture mais aussi les arrières sur le périmètre. Je pense qu’il s’intégrera bien dans notre système et deviendra un élément important de plus dans notre équipe. »\n\nLivio Jean-Charles :\n\n« Le CSKA est l’un des clubs européens avec une longue histoire glorieuse, et je suis ravi d’en faire partie. Et j’attends vraiment beaucoup cette saison à venir. »\n\nPhoto : Euroleague
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Euroleague : L’Italien Simone Fontecchio (Vitoria) rejoint le Utah Jazz
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L’Italien de Baskonia Vitoria, Simone Fontecchio (2,03 m, 26 ans), signera un contrat de deux ans avec le Utah Jazz pour vivre sa première expérience en NBA, et pour 6,25 millions de dollars.\n\nLe représentant américain de Fontecchio a confirmé l’accord à Adrian Wojnarowski d’ESPN, et le club basque va percevoir une compensation d’un millions d’euros.\n\nLa saison dernière, Fontecchio a obtenu 11,0 points (40,2% à trois-points), 4,4 rebonds et 2,4 passes décisives en 22 matchs d’Euroleague avec Baskonia.\n\nLors des Jeux olympiques de Tokyo, Fontecchio avait tourné à 19,3 points de moyenne, inscrivant 23 points contre la France en quarts-de-finale.\n\nhttps://www.youtube.com/watch?v=T4O8VRFtN3Q&ab_channel=RealSPGHighlights\n\nPhoto : Euroleague
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Euroleague : Mathias Lessort va rester au Partizan Belgrade
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Arrivé au Partizan Belgrade en décembre dernier, l’international Mathias Lessort (2,06 m, 26 ans) va rester au sein du club serbe, selon une information de Mozzart Sport.\n\nMathias Lessort avait débuté la saison 2021-22 au Maccabi Tel Aviv après la blessure d’Ante Zizic qui a écarté le Croate des terrains pendant près de deux mois. Il a ensuite rejoint le Partizan pour s’élever à 13,1 points, 6,4 rebonds, 1,0 passe décisive et 19,3 de PIR (évaluation) sur 10 matchs d’Eurocup.\n\nL’Antillais a joué au préalable pour Chalon, Nanterre, l’Etoile Rouge, Malaga, le Bayern Munich et Monaco.\n\nPhoto : ABA League
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Coupe du Monde U17 Féminines : Dominique Malonga dans le 5 All-Stars
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L’Américaine JuJu Watkins a été élue MVP de la Coupe du Monde U17 Féminines. La Lyonnaise Dominique Malonga figure dans le cinq All-Stars du tournoi.\n\nJuju Watkins a terminé la compétition avec une moyenne de 13,1 points, 6,4 rebonds, 2,4 passes décisives et 2,3 interceptions par match.\n\n« Ce fut un long voyage et remporter l’or est un rêve devenu réalité », a déclaré l’Américaine après avoir reçu le trophée. « Ce groupe est incroyable et c’est génial d’être entouré de ces filles et de ces entraîneurs incroyables, l’Espagne est une super équipe et nous avons dû vraiment nous préparer pour elles. Nous avons gardé notre sang-froid tout au long pour remporter la victoire. »\n\nDans le Cinq All-Stars, Watkins a été rejointe par sa coéquipière américaine Jaloni Cambridge, dont l’excellent début de match pour le titre a permis à son équipe de voler vers la victoire. Le guard a obtenu en moyenne 9,4 points, 5,1 passes décisives, 3,9 rebonds et 2,4 interceptions.\n\nIyana Martin Carrion a décroché une médaille d’argent, et l’as espagnole a été reconnue pour être la meilleure marqueuse de son équipe et a obtenu une place dans le All-Star Five. Elle a accumulé 13,4 points, 6,1 passes décisives, et 2,9 interceptions.\n\nDominique Malonga a été phénoménale dans le match pour la troisième place, enchaînant 28 points et 17 rebonds, ce qui lui a permis d’obtenir en moyenne un double-double lors du tournoi de 18 points et 10 rebonds.\n\nQuant à Cassandre Prosper, elle est repartie sans médaille avec le Canada, mais elle a gagné un immense respect pour ses efforts en scellant la dernière place du All-Star Five. Sa capacité à faire des plays aux deux extrémités du terrain a impressionné et elle a récolté un excellent 14,0 points, 9,6 rebonds, 4,6 interceptions et 2,4 passes décisives par match.\n\nDe gauche à droite : Dominique Malonga, Cassandre Prosper, Iyana Martin Carrion, Jaloni Cambridge et JuJu Watkins (FIBA)
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Coupe du Monde U17 Féminine : Une nouvelle couronne pour les Etats-Unis
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Les États-Unis ont remporté une victoire, en finale, 84-62 contre l’Espagne pour s’assurer leur cinquième titre en Coupe du Monde U17 Féminine en six éditions.\n\nPrenant une avance de 24-13 au premier quart-temps, les États-Unis ont confectionné le matelas nécessaire pour garder l’Espagne à bonne distance. Alors que les Espagnoles continuaient à pousser fort pour combler le déficit, y compris en remportant le deuxième quart-temps, elles n’avaient pas la même profondeur et les mêmes options que leurs rivales pour vraiment menacer le résultat final.\n\nLes États-Unis ont été guidés par les 16 points, 9 passes décisives et 6 rebonds de Jaloni Cambridge en zone arrière, tandis que Breya Cunningham a excellé en zone avant avec un double-double de 10 points et 10 rebonds. L’Espagne a décroché sa troisième médaille d’argent, après avoir terminé deuxième en 2012 et 2014.\n\nDans le match pour la troisième place, la France a battu le Canada 84-82 avec Dominique Malonga à 28 points et 17 rebonds. Il s’agit d’un troisième podium pour les Françaises, ajoutant le bronze aux médailles d’argent qu’elles avaient amassées en 2010 et lors de l’édition précédente en 2018.\n\nClassement final :\n\n1. États-Unis\n2. Espagne\n3. France\n4. Canada\n5. Australie\n6. Hongrie\n7. Allemagne\n8. Japon\n9. Slovénie\n10. Mali\n11. Égypte\n12. Nouvelle-Zélande\n13. Belgique\n14. Corée\n15. Argentine\n16. Mexique\n\nPhoto : FIBA
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Euro U20 : La France enchaîne face à la Belgique
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L’équipe de France U20 a facilement disposé des Belges (86-65), ce dimanche soir à Pogdorica (Monténégro). Avec cette victoire, les Bleuets sont assurés de terminer premiers de leur poule avant le dernier match face à la Slovénie (16h30).\n\nAprès la Croatie hier, Matthew Strazel et sa bande ont parfaitement géré le second épisode de leur Euro. Les Bleuets réalisent un départ plus qu’idéal avec un 14-0 infligé dès les trois premières minutes du match.\n\nUn écart maintenu toute la première période (43-29, 18′) malgré la défense de zone mise en place côté Belge. Le duo Clément Frisch (dix points) / Matthew Strazel (douze points) permettait même à l’écart de grimper à dix-sept à la pause (46-29).\n\nLes Bleuets sont restés appliqués en seconde période à l’image d’Yvan Ouedraogo. L’imposant pivot a fait parler sa puissance dans la peinture. Moves au poste bas / poste haut, tirs mi-distance, il inscrit neuf de ses treize points dans le troisième quart-temps (68-44, 30′). Frédéric Capez, le sélectionneur, avec un tel écart, s’est même permis de faire reposer les cadres tout le dernier acte.\n\nBoxscore U20 France / U20 Belgique\n\nPhoto : Yvan Ouedraogo (FIBA)