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Espagne : Aday Mara Gomez (2,20 m), le nouveau Nikola Jokic ?
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Le pivot espagnol Aday Mara Gomez a été l’une des grandes révélations de la Coupe du Monde U17, qui s’est tenue à Malaga. Il mesure 2,20 m.\n\nLe géant se situe à un centimètres de Roberto Duenas, le plus grand international espagnol de l’histoire, et à deux centimètres de Vincent Pourchot, le plus grand basketteur français. Il est le fils de Francisco Javier Mara, qui a joué 5 matches avec le CAI Saragosse dans les années 1980, et de la volleyeuse internationale Geli Gómez. Aday a commencé par jouer au football, mais il a bifurqué vers le basket à l’âge de 8 ans alors qu’il mesurait déjà... 1,70 m.\n\nL’année dernière, il était passé sous les radars car l’Espagne n’avait pas pu participer au FIBA Challenger en raison de plusieurs cas de Covid-19, mais il s’est fait remarquer à l’Adidas Next Generation en 2021, et en faisant ses débuts dans la LEB Oro avec Levitec Huesca contre TAU Castelló. Ce jour-là, il a terminé avec huit points, cinq rebonds et trois contres pour 13 d’évaluation. Il a joué aussi 6 minutes en FIBA Europe Cup avec Saragosse contre Regio Emilia.\n\nLe quotidien sportif As rapporte que certains scouts présents à la Coupe du Monde U17 n’ont pas hésité à le comparer au double MVP de la NBA, le Serbe Nikola Jokic.\n\n« Il a une capacité de passe qui ne s’enseigne pas : sa vision du terrain, il semble avoir des yeux derrière la tête, son timing, sa précision... Il a une excellente capacité à comprendre ce qui se passe sur le terrain. Depuis Jokic, je n’ai vu aucun autre centre européen aussi bon passeur que lui, » a témoigné l’un d’entre-eux.\n\nEn demi-finale face à la France, il a été fondamental : 16 points et 6 rebonds. Il a terminé le tournoi avec une moyenne de 12,6 points, 5 rebonds et 1,9 contre après avoir signé un 16+7+5 en finale contre les États-Unis, en plus d’avoir apporté 3 passes décisives et d’avoir obtenu la meilleure évaluation (25) de l’équipe espagnole.\n\nAday Mara est né le 7 avril 2005. On s’impatiente de le voir se mesurer à Victor Wembanyama, d’un an son aîné.\n\nPhoto : FIBA
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Rachid Meziane, coach de Villeneuve d’Ascq : « Un recrutement à la hauteur de nos ambitions » (2/2)
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Au-delà de sa casquette d’adjoint de la sélection belge, Rachid Meziane est surtout à la tête de Villeneuve d’Ascq, deuxième de la saison régulière 2021-2022 en LFB. Une belle saison qui permet au club d’atteindre le tournoi de qualification à l’Euroleague. Avec le départ de certaines cadres, il a fallu restructurer, mais les noms annoncés font saliver.\n\nL’interview est en deux parties, l’une consacrée à la Belgique, l’autre à l’ESBVA-LM. Voici la deuxième.\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nQuelles étaient les priorités pour ce recrutement ? « On a l’opportunité de participer un tournoi de qualification à l’Euroleague donc potentiellement la jouer. Il fallait donc construire une équipe compétitive donc je sous-entends avoir des joueuses qui possèdent des compétences pour nous permettre d’exister dans cette compétition mais aussi de performer en championnat de France où tous les samedis, c’est la bataille. À cela, nous devions chercher des filles expérimentées. C’est le type de compétition qui exige de l’expérience. Cela ne veut pas dire que je cherchais des joueuses âgées mais au moins des filles qui ont disputé des compétitions européennes. »\n\nComment allez-vous compenser les départs des cadres, qui possédaient plus qu’un rôle sur le terrain ? « Nous devons combler la présence de Jo (Johanne Gomis, retraite) qui était la leader de l’équipe, de vestiaire. On va essayer de le faire en interne avec une Caroline Hériaud qui, pour moi, possède les caractéristiques pour devenir un leader, une capitaine. Si cela ne peut pas se faire avec qu’une seule joueuse, on va faire en sorte que l’équipe soit son propre leader avec ma responsabilité de capitaine de navire à mettre l’équipe dans les meilleures dispositions. On a perdu des éléments très expérimentés comme Sandra Ygueravide (NDLR : elle retourne en Espagne à Guernica) qui apportait de la stabilité émotionnelle au sein du groupe. Je pense que j’ai besoin de découvrir les joueuses. J’en connais certaines très bien, d’autres moins. Je les ai eu au téléphone mais on ne peut pas dire que j’ai cerné les personnages. Des filles vont en tout cas prendre le lead pour que l’équipe trouve une forme de cohésion et qu’elles puissent performer ensemble. »\n\nPouvez-vous décrire à nos lecteurs chacune de vos recrues ? « On a d’abord conservé un noyau de quatre joueuses avec Caroline Hériaud (meneuse), Janelle Salaun (ailière forte), Christelle Diallo (pivot) et Kariata Diaby (pivot).\n\nKennedy Burke (1,85 m, 25 ans, Gérone / Washington Mystics) : C’est une poste 4 très polyvalent, très mobile. Elle est un peu « undersize » par rapport à ce que l’on peut voir habituellement dans le championnat de France. Pour moi, elle sera très complémentaire de Christelle et/ou Kariata sur le poste 5 mais surtout d’une Maia Hirsch qui mesure 1,96 m. C’est une fille qui est capable d’étirer les défenses parce qu’elle a une vraie qualité de tir extérieur. Elle sait driver, monter la balle.\n\nHind Ben Abdelkader (1,70 m, 26 ans, Nika Syktyvkar) : Dans la construction de l’équipe avec Caroline Hériaud en seule meneuse de métier, on souhaitait une poste 2-1 à côté d’elle. Hind est connue pour sa capacité à scorer, jouer autour des pick and roll. C’est une joueuse très intelligente qui a l’approche du poste 2 mais peut glisser au poste 1.\n\nKamiah Smalls (1,78 m, 24 ans, Lublin) : C’est une poste 2, meneuse parfois qui peut même jouer en 3. Elle est très athlétique, une joueuse de un contre un qui peut se créer ses propres tirs. C’est quelque chose qui nous avait un peu manqué cette année.\n\nMyriam Djekoundade (1,85 m, 24 ans, Saint-Amand) : Une poste 3 vraiment « role player ». Pour moi, c’est un vrai couteau suisse. Elle peut défendre sur les postes 1-2-3-4 peut-être même des pivots de petite taille. En attaque, elle peut évoluer sur le poste 3 ou 4 en étant capable d’agresser le panier. Elle va nous apporter des deuxièmes chances grâce à sa science du rebond. C’est un vrai stopper défensif mais nous allons essayer de lui greffer des habilités offensives pour la rendre un peu plus dangereuse.\n\nMaïa Hirsch (1,96 m, 18 ans, Charnay) : Gros prospect. Pour moi, elle fait partie de l’avenir du basket français. Elle possède une vraie qualité de tir à trois points couplée à un bon jeu de passe. Sa taille lui permet de débloquer des situations. Elle a fait une saison intéressante à Charnay donc nous allons l’accompagner dans son projet de développement. C’est une fille qui va faire progresser l’équipe plus elle va gagner en expérience.\n\n\n« On avait besoin d’une fer de lance »\n\nManoé Cissé (1,81 m, 18 ans, Pôle France) : C’est une fille que nous venons de signer du centre fédéral. Elle a évolué en Ligue 2, elle a choisi l’ESBVA-LM dans son plan de carrière. Elle vient avec un double projet. Se développer individuellement et s’entraîner avec le groupe professionnel. Elle sera notre « deuxième meneuse ». Avec l’équipe du centre de formation, elle aura des missions de leaders.\n\nMaëlle Blein (1,78 m, 18 ans, Pôle France) : Pareil, elle a joué en Ligue 2 l’année dernière. Elle évolue au poste 2 voire 3. C’est une shooteuse, elle a été capable de très bonnes séries à trois points dans l’antichambre. Elle vient à Villeneuve pour progresser, apporter son leadership au groupe Espoirs et apprendre le métier avec l’effectif professionnel.\n\nEloïse Pavrette (1,91 m, 19 ans, Centre de formation) : C’est une joueuse de notre centre de formation que nous intégrons en douzième (elle a joué quelques fins de matches l’an passé). C’est une poste 4 shooteuse, nous partons là aussi dans l’idée de la faire progresser. »\n\nKennedy Burke, huitième meilleure marqueuse de l’Euroleague la saison précédente, a été le dernier nom et ponctue votre mercato de la plus belle des manières...\n« C’est sûr que son CV est flatteur. Elle va découvrir le championnat de France, j’espère qu’elle va vite s’approprier ses responsabilités. Je suis persuadé qu’elle sera à la hauteur de la Ligue féminine, le championnat le plus dense en Europe. On a recruté ces joueuses-là avec cette intention. On avait besoin d’avoir, je ne sais pas si c’est le terme, mais d’une fer de lance. On est ambitieux et c’est important de faire un recrutement à la hauteur de nos ambitions. »\n\nVous avez recruté Kamiah Smalls que vous avez rencontré deux fois cette saison en Eurocup, est-ce que vous étiez déjà en contact avant ou cette double confrontation a tout décidé ?\n« Il y avait des discussions déjà avant. Le marché du basket féminin s’ouvre très tôt donc on avait déjà prospecté. Ce sont des individus que l’on suit et l’on ne recrute pas sur un coup de tête. On essaie d’avoir une lecture plus globale, on ne s’est pas limité à ses performances face à nous pour nous dire « C’est elle que nous devons signer ! » C’est vraiment une joueuse que l’on suivait avant, que l’on a continué de suivre après parce qu’elle a aussi une compétence que l’on recherchait : cette capacité à franchir, percer les défenses. »\n\nVous avez parlé d’apporter de l’expérience mais finalement, vous avez également apporté beaucoup de jeunes talents...\n« Oui, parce que nous devons penser à l’avenir. L’ESBVA, ce n’est pas que la saison 2022-2023. Quand on voit qu’il est de plus en plus compliqué, sur le plan financier, de signer les joueuses françaises internationales, notre stratégie est de pouvoir recruter les jeunes prospects qui, plus tard, seront des internationales. On a envie de construire avec elles le projet de demain. »\n\nQuand on fait un bilan de ce recrutement, on vous imagine confiant pour poursuivre la belle saison passée ?\n« Il n’y a que l’avenir qui nous le dira. Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. On a fait une superbe saison même s’il existe des regrets sur le parcours en Eurocup. Pour moi, cette élimination me semble un petit peu prématurée. Elle demeure encore à ce jour frustrante. Le constat était qu’il manquait un peu de fraîcheur, de sang jeune on va dire pour jouer ces deux matches consécutifs mais c’était un cas tellement particulier. Je pense aussi que les joueuses expérimentées nous ont permis de faire ce que nous avons fait cette saison. Rajeunir, c’est toujours un pari. Voilà, on essaie d’emmener de l’expérience puisqu’elles ne sont pas âgées elles sont malgré tout expérimentées. Elles ont joué des Euroleague, Eurocup donc elles ont l’habitude des deux matches par semaine et c’était important pour nous. Il fallait trouver le juste milieu entre ce que nous voulions faire et la réalité économique. Aujourd’hui, par rapport à notre budget, je suis très satisfait de ce recrutement. »\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nQuelles étaient les priorités pour ce recrutement ? « On a l’opportunité de participer un tournoi de qualification à l’Euroleague donc potentiellement la jouer. Il fallait donc construire une équipe compétitive donc je sous-entends avoir des joueuses qui possèdent des compétences pour nous permettre d’exister dans cette compétition mais aussi de performer en championnat de France où tous les samedis, c’est la bataille. À cela, nous devions chercher des filles expérimentées. C’est le type de compétition qui exige de l’expérience. Cela ne veut pas dire que je cherchais des joueuses âgées mais au moins des filles qui ont disputé des compétitions européennes. »\n\nComment allez-vous compenser les départs des cadres, qui possédaient plus qu’un rôle sur le terrain ? « Nous devons combler la présence de Jo (Johanne Gomis, retraite) qui était la leader de l’équipe, de vestiaire. On va essayer de le faire en interne avec une Caroline Hériaud qui, pour moi, possède les caractéristiques pour devenir un leader, une capitaine. Si cela ne peut pas se faire avec qu’une seule joueuse, on va faire en sorte que l’équipe soit son propre leader avec ma responsabilité de capitaine de navire à mettre l’équipe dans les meilleures dispositions. On a perdu des éléments très expérimentés comme Sandra Ygueravide (NDLR : elle retourne en Espagne à Guernica) qui apportait de la stabilité émotionnelle au sein du groupe. Je pense que j’ai besoin de découvrir les joueuses. J’en connais certaines très bien, d’autres moins. Je les ai eu au téléphone mais on ne peut pas dire que j’ai cerné les personnages. Des filles vont en tout cas prendre le lead pour que l’équipe trouve une forme de cohésion et qu’elles puissent performer ensemble. »\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto : Rachid Meziane
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Grèce : Le 5 all-stars du championnat a été dévoilé, Sasha Vezenkov MVP
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Deux joueurs de l’Olympiakos, un du Panathinaikos, un de Patras et un autre de Larissa, ont été élus dans le 5 all-Stars de la Basket League pour 2021-22.\n\nIl s’agit de Sasha Vezenkov et Kostas Sloukas (Olympiakos) Giorgos Papagiannis (Panathinaikos), Stefan Moody (Larissa) et Dimitris Agravanis (Promethea Patras).\n\nOn avait appris en amont que Sasha Vezenkov avait été élu MVP, un trophée qu’il avait déjà obtenu en 2015 quand il portait le maillot de l’Aris Salonique. Le Gréco-Bulgare est arrivé en tête des suffrages aussi bien chez les capitaines/entraîneurs que chez les médias et auprès des fans.\n\nPhoto : Sasha Vezenkov (Euroleague)
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Euroleague : Nick Calathès trop cher pour le Panathinaikos
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Nick Calathès (1,98 m) était prêt à revenir au Panathinaikos où il a déjà passé huit saisons, mais le meneur gréco-américain n’a pas voulu se « brader ».\n\nLe Panathinaikos a fait une première offre de 2,7 millions d’euros pour un contrat de deux ans. Bien que le Floridien soit déjà âgé de 33 ans, le joueur et son agent ont voulu une durée d’engagement plus importante. Le Pana est revenu à la charge avec une proposition portant sur trois ans et 4 millions d’euros. Avec une deadline...\n\nLe joueur du Barça a fait encore monté les enchères. D’après les médias grecs, il a exigé 4,5M€ toujours sur trois ans, et là le club athénien a dit stop ! Il est parti sur un plan B. Il pourrait se tourner vers le meneur américain Nate Wolters, passé par Chalon, alors que Calathès aurait une touche avec Fenerbahçe.\n\nPhoto : Euroleague
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Agglomération de Pau : «L’étape qui s’ouvre maintenant est la recherche d’éventuels investisseurs»
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Suite au refus du Conseil Supérieur de Gestion d’engager l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez dans la Ligue Nationale de Basket, l’agglomération de Pau, dont le président est François Bayrou, a fait part de son point de vue dans un communiqué :\n\n“La décision des instances nationales de Basket était prévisible dès l’instant que des garanties nouvelles n’étaient pas apportées par les propriétaires américains. »\n\n“L’étape qui s’ouvre maintenant est la recherche d’éventuels investisseurs qui pourraient proposer de reprendre le club. Un certain nombre d’entre eux se sont proposés mais il reste à vérifier la solidité des plans qu’ils pourraient présenter. Naturellement, il faut le faire vite parce que d’éventuels recours ou appels doivent intervenir dans un délai très bref. »\n\n“Bien que n’étant pas parties prenantes dans le club, la Ville et l’Agglomération sont assez attachées aux patrimoines sportif et culturel que représente l’Elan Béarnais pour apporter notre soutien à des solutions robustes. »\n\nPhoto : FFBB
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Le Conseil Supérieur de Gestion refuse l’engagement de l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez dans le basket professionnel
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Très mauvaise nouvelle pour l’Elan Béarnais : en appel, le Conseil Supérieur de Gestion a refusé son engagement aussi bien en Betclic Elite qu’en Pro B.\n\n« La Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion des Clubs Professionnels\n(DNCCGCP) de la Ligue Nationale de Basket s’est réunie le 11 juillet 2022 dans le cadre\ndu recours gracieux sollicité par le club ELAN BEARNAIS PAU LACQ ORTHEZ.\nLe Conseil Supérieur de Gestion, sur proposition de la Commission de Contrôle de\nGestion, a décidé de confirmer sa décision de refuser l’engagement du club ELAN\nBEARNAIS PAU LACQ ORTHEZ en Championnat de France de Betclic ELITE et PRO B\npour la saison 2022-2023.\nCette notification est donnée pour information et ne remplace en rien la décision\nmotivée qui sera notifiée au club ELAN BEARNAIS PAU LACQ ORTHEZ par lettre\nrecommandée avec accusé de réception et anticipée par courriel dans les meilleurs\ndélais.\nLe club a la possibilité de faire appel de cette décision auprès de la FFBB dans un délai\nde dix jours ouvrables, » peut-on lire dans un communiqué.\n\nLes propriétaires américains de CSG n’ont donc pas convaincu la DNCCGCP de leur solvabilité et l’Elan Béarnais est plus que jamais au bord du gouffre -une descente en Nationale 3, au mieux en Nationale 1- mais la FFBB peut éventuellement examiner la possibilité d’un plan de reprise.\n\n« En état de mort clinique, l’Elan conserve cependant un espoir de survie. Il passe par un pool de repreneurs que le maire de Pau, François Bayrou, aurait convaincu de venir à son secours et qui se composerait d’investisseurs d’envergure nationale, épaulés par des actionnaires minoritaires. À cette heure, leur identité n’a pas filtré et aucun plan de reprise n’a été présenté. Un premier contact aurait été établi mais le montant exigé par CSG serait jugé trop important par les repreneurs », indique Sud Ouest.\n\nPhoto : Elan Béarnais
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Le coach Sasa Obradovic prolonge de trois ans à Monaco : «On doit s’implanter encore plus haut dans le paysage européen»
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L’AS Monaco annonce avoir conclu un accord jusqu’en 2025 avec son coach serbe Sasa Obradovic, 53 ans.\n\nArrivé en février 2019 sur le Rocher, Sasa Obradovic en était parti dès la fin de la saison pour l’Etoile Rouge de Belgrade, mais il y est revenu en décembre 2021 pour remplacer le Monténégrin Zvezdan Mitrovic. Sous sa gouvernance, la Roca Team est parvenue en quart-de-finale de l’Euroleague et en finale de la Betclic Elite.\n\nDans une interview sur le site du club, il évoque la saison écoulée :\n\n« Il manque ce titre au bout. Mis à part ça, quand je suis arrivé, la situation n’était pas bonne. Beaucoup de choses devaient changer au sein de l’équipe pour qu’une alchimie soit trouvée et créée entre les joueurs. Et quand on voit le bilan final, on peut se dire que nous avons réalisé du très bon travail au vu du chemin parcouru. On est parvenu à se qualifier pour le top 8 de l’Euroleague, ce qui n’était pas du tout envisageable avant que j’arrive. Et nous sommes allés jusqu’en finale du championnat de France. Je pense que c’est d’ailleurs ce parcours en Euroleague qui nous a coûté le titre. La fatigue accumulée, tant physique que mentale a eu raison de nous. On peut aussi retenir l’intérêt des fans qui ne cesse de grandir, et on a pu le constater en tribunes. C’est quelque chose de louable. Nous avons bien représenté Monaco sur la scène nationale mais aussi européenne. »\n\nEt aussi l’avenir :\n\n« La France est reconnue au niveau international avec de très bons joueurs NBA mais aussi pour sa capacité à figurer parmi les meilleures sélections mondiales. Maintenant l’ASVEL et Monaco s’installent au plus haut niveau européen avec l’Euroleague, et veulent bâtir de sérieux projets. Ça ne fera que grandir d’année en année. Notre défi sera de répondre présent, mais aussi d’avoir l’ambition de franchir des paliers. Nous bâtissons un effectif pour conserver ce standing européen acquis cette année. Le top 8 sera bientôt l’objectif minimal à atteindre pour nous, et non plus le but ultime (...) (Les ambitions) Elles seront encore plus élevées que lors de la précédente saison, et on ne doit pas s’en cacher, bien au contraire. Gagner le championnat de France est important pour le club, pour Monaco, pour les fans. Et on doit s’implanter encore plus haut dans le paysage européen en Euroleague. L’année prochaine mais aussi dans le futur avec les saisons qui suivront. »\n\nPhoto : Sasa Obradovic (Thomas Savoja)
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L’international slovène Gregor Hrovat passe de Pau à Dijon
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L’international slovène Gregor Hrovat (1,96 m, 27 ans) s’engage avec la JDA Bourogne Dijon pour une saison.\n\nAprès Cholet, Gregor Hrovat sort d’une saison à Pau à 12,6 points, 4,1 rebonds, 2,6 passes décisives en 28 minutes de jeu.\n\nCette arrivée suit celle de Jonathan Rousselle, la prolongation du contrat de Gavin Ware, les renouvellements de Jacques Alingue et Robin Ducote ainsi que la poursuite des contrats de David Holston, Chase Simon et Abdoulaye Loum.\n\n« Nous cherchions un joueur au poste d’arrière qui avait l’expérience de la Betclic Elite et de la BCL. Il n’est pas du tout étranger à la très bonne saison de Pau. Il vient de gagner la Coupe de France et a joué les demi-finales des Playoffs en étant performant. Gregor nous donne aussi des garanties humaines, c’est un joueur qui aime s’insérer dans des projets collectifs. Il nous apportera sa capacité de création, ses qualités de percussion mais aussi une vraie menace sur le tir extérieur. Son expérience et sa polyvalence nous seront précieuses cette saison. Il sera peut-être amené à arriver tardivement car il pourra disputer le prochain championnat d’Europe », explique Fabien Romeyer, le directeur sportif de la JDA.\n\nPhoto : Elan Béarnais
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Euroleague : Le Lituanien Marius Grigonis vers le Panathinaikos
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Selon les médias grecs, l’ailier lituanien Marius Grigonis (1,98 m, 28 ans) est en passe de signer un contrat de deux ans pour le Panathinaikos.\n\nMarius Grigonis est toujours sous contrat avec le CSKA Moscou qu’il a quitté suite à l’invasion de l’Ukraine. Le Pana est près à payer un buyout à un « tarif raisonnable ». Totalbasket.gr a annoncé dimanche que le joueur et le club étaient déjà parvenus à un accord.\n\nGrigonis avait également des contacts avec le Zalgiris Kaunas et Valence. Il sort d’une saison avortée en Euroleague à 8,5 points (43% à trois-points), 1,4 rebond, 1,9 passe décisive et 7,4 d’évaluation en 19 minutes.\n\nPhoto : FIBA
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Hyères-Toulon est maintenu en Nationale 1
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Dans un communiqué sur sa page Facebook, le Hyères Toulon Var Basket annonce qu’il va pouvoir jouer en Nationale 1 la saison prochaine.\n\n« Après de longues journées d’attente, et 3 semaines d’un travail acharné pour assainir la situation financière du club, la décision est enfin arrivée... La Team HTV est heureuse de vous annoncer que la CCG a donné un avis favorable à l’engagement de son équipe première en NM1.\n\nNous tenons tout d’abord à remercier les collectivités pour leur soutien indéfectible en ces jours compliqués; notamment Jean-Pierre Giran, Maire de Ville d’Hyères , ainsi qu’ Hubert Falco Président de Toulon Provence Méditerranée, Maire de Ville de Toulon pour l’aide exceptionnelle et décisive qu’ils nous ont apportée, nos plus fidèles partenaires et ceux qui nous ont rejoint ces dernières semaines, ainsi que les mécènes privés qui ont cru en nous !\n\nCette décision nous réjouit et nous donne une énergie incommensurable pour vivre avec vous, licenciés petits et grands, supporters, bénévoles, coachs, cette nouvelle saison !!! Une mention particulière à l’ensemble de notre équipe NM2 sans qui cette accession n’aurait pas été possible ! Maintenant place au travail pour continuer de grandir ensemble. »\n\nL’ancien international et joueur du HTV, Vincent Masingue avait pris la présidence du club après la démission de Gilles Garcia, celle du coach Laurent Sciarra, et la découverte d’un déficit de 270 000 euros. Auparavant, le club varois était devenu champion de France de Nationale 2.
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L’ASVEL modifie son organigramme avec trois Directeurs Généraux Adjoints
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Dans un communiqué, l’ASVEL annonce qu’autour du président Tony Parker et du président délégué Gaëtan Muller, trois personnes ont été nommées aux postes de Directeur Général Adjoint au sein de l’organigramme.\n\n« Actuel directeur du développement du club, Stéphane Morot-Sir est promu Directeur Général Adjoint en charge des opérations et du business. Il supervisera les secteurs marketing, commercial, production, merchandising food and beverage et coordonnera les sujets de communications confiés à Infinity Nine Media. Homme de réseaux et acteur du sport business depuis 25 ans, Stéphane a occupé auparavant notamment des fonctions de direction au sein des sociétés Occade Sport et Canal+ Events, organisatrices d’événements internationaux dans différents disciplines (tennis, golf, running...) et prestataires en régie marketing pour des clubs professionnels. Sa solide expérience dans le marketing sportif accompagnera les ambitions structurelles du club, symbolisées notamment par l’entrée dans la nouvelle Arena, fin 2023.\n\nAdrien Tallec, fraîchement arrivé au club en provenance de Poitiers, intègre LDLC ASVEL en qualité de Directeur Général Adjoint en charge de l’administratif et des finances. Adrien fut le premier salarié « hors-terrain » du Poitiers Basket 86, dont il occupa le poste de Directeur Général de 2005 à 2022. De la structuration du club de la Nationale 1 aux Playoffs de Pro A (2010), à la création de la Société Sportive SASP PB86, en passant par le pilotage d’un changement de salle avec l’intégration de l’Arena Futuroscope, Adrien a tout connu avec Poitiers Basket, participant à sa construction et son développement. Au sein de LDLC ASVEL, il pilotera les relations avec les instances sportives, tant avec la LNB que l’EuroLeague.\n\nEnfin, Michel Veyronnet, arrivé au club à l’été 2021, sera le Directeur Général Adjoint du club en charge du pôle sportif. Fort d’une expérience de plus trente ans dans le basket professionnel, Michel a notamment coaché Evreux et le SPO Rouen, dont il fut ensuite nommé Manager Sportif. Ex assistant-coach de l’équipe de France masculine, le Normand assure au quotidien le lien entre la direction, le staff sportif et les joueurs. En contact permanent avec le coach TJ. Parker et l’ensemble du staff sportif, Michel veille également au confort de tous, en organisant de la manière la plus optimale possible le planning de la saison de l’équipe professionnelle. »\n\nPhoto : Michel Veyronnet (ASVEL)
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Espagne : L’ancien shooteur letton de l’ASVEL, Rihards Lomazs, à Saragosse
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Depuis qu’il a quitté l’ASVEL après une saison et demie discrète, le shooteur d’élite letton Rihards Lomazs (1,93 m, 26 ans) a suivi une belle trajectoire.\n\nLors de la saison 20-21, Rihards Lomazs a fait partie du BG Gottingen, marquant une moyenne de 16,6 points en avec un record de 38 points sur un seul match. Il était la saison dernière dans l’équipe turque de Merkezefendi où il a tourné à 14,9 points, 2,3 rebonds et 4,9 passes décisives par match.\n\nLe voici qui monte en grade puisque Casademont Saragosse vient de lui faire signer un contrat.\n\n\nRihards Lomazs makes the move to the ACB LEAGUE, joining @CasademontZGZ on a two year deal with an option after the first season 🔥\n\nTime to light up the @ACBCOM league, @RihardsLomazs 👀#teambsa pic.twitter.com/81vc4QpNNv\n\n— BSA BASKETBALL (@BSAagency) July 11, 2022\n\n\nPhoto : Euroleague
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Pro B : Le Bahamien Travis Munnings recrue de Boulazac
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L’international bahamien, Travis Munnings (1,98m, 27 ans), un poste 2-3, arrive à Boulazac\n\nFormé à University of Louisiana at Monroe, le natif de Freeport au Bahamas a lancé sa carrière professionnelle à La Rochelle en Nationale 1 avec 14,5 points, 8 rebonds et 3,8 passes décisives lors des 6 rencontres qu’il a disputé avant que la saison ne soit arrêtée par le Covid. Il a joué ensuite au Portugal, à Oliveirense puis au Benfica Lisbonne. Il a participé à la Fiba Europe Cup et remporté le championnat du Portugal.\n\nLe natif de Freeport est donc le 8ème joueur de l’effectif pour la saison prochaine. Il s’ajoute à Nic Moore, Paul Billong, Bathiste Tchouaffé et Clément Cavallo dans le secteur extérieur et aux intérieurs Louis Cassier, Olivier Cortal et et Nicolas de Jong. Il manque deux joueurs pour compléter l’effectif 2022-2023, l’un dans le secteur extérieur et l’autre à l’intérieur.
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Valériane Ayayi-Vukosavljević à Prague, c’est signé
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L’internationale Valériane Ayayi-Vukosavljević (1,84 m, 28 ans) va retourner à l’USK Prague où elle a signé un contrat de deux ans, a annoncé le club tchèque.\n\nLa Bordelaise avait joué deux saisons à Prague avant de retourner à Basket Landes, disputer les JO de Tokyo et faire un enfant. Elle est revenue sur les terrains en fin de saison dernière (1 match de saison régulière et 5 de playoffs à 7,8 points et 8,8 d’évaluation). Elle a décliné la possibilité d’être retenue en équipe de France cet été.\n\nPhoto : FIBA
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All-Star Game WNBA : Kelsey Plum MVP, un dunk de Sylva Fowles pour ses adieux
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L’équipe Wilson a battu l’équipe Stewart, 134-112, lors du WNBA All-Star Game, et Kelsey Plum des Las Vegas Aces a été élu MVP après avoir marqué 30 points, ce qui a égalé le record du All-Star Game précédemment établi par Maya Moore en 2015.\n\nL’autre vedette de la journée a été Sylva Fowles, 36 ans, qui prendra sa retraite à la fin de la saison. La joueuse du Minnesota Lynx a marqué un panier à trois-points, elle qui en n’avait tenté qu’un seul au cours de sa carrière de 15 saisons. Ensuite, après avoir volé le ballon à Jackie Young, elle est allée d’un bout à l’autre du terrain pour réaliser un dunk qui a fait lever les bancs des deux équipes.\n\nÀ la mi-temps, les deux équipes ont changé de maillot pour honorer la star du Phoenix Mercury, Brittney Griner, qui est toujours détenue en Russie pour trafic de drogue. Griner a été nommée All-Star honoraire cette année, et les deux équipes portaient des maillots avec son nom et le numéro 42 dans le dos.\n\n« Comme nous le disons, nous sommes honnêtement la ligue la plus unie au monde et porter ces maillots était une déclaration pour montrer que nous sommes BG », a déclaré A’ja Wilson. « BG est l’une d’entre nous. C’est notre sœur et en fin de compte, nous allons faire tout ce que nous pouvons pour amplifier la plate-forme que nous avons pour nous assurer que tout le monde fait ce qu’il faut. Ils doivent tout faire pour s’assurer qu’elle rentrera chez elle en toute sécurité. »\n\n\n30 PTS and a flurry of triples 🔥\n\nKelsey Plum set an All-Star Game scoring record (30 PTS) on her way to winning her first #WNBAAllStar MVP award! pic.twitter.com/CH4I5FZVp8\n\n— WNBA (@WNBA) July 10, 2022\n\n\n\nSylvia Fowles flying high in #phantomcam 🎥@ATT #WNBAAllStar now on ABC! pic.twitter.com/JEaJK9zAgq\n\n— WNBA (@WNBA) July 10, 2022\n\n\nLa boxscore est ICI.\n\nPhoto : Sylva Fowles (WNBA)
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Equipe de France U18 : Trois cartons au tournoi de Bellegarde
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Les Bleuets ont dominé de la tête et des épaules le tournoi de Bellegarde préparatif à l’EuroBasket U18.\n\nL’équipe de France a vaincu l’Allemagne (97-65), la Lituanie (109-63), et la Croatie en finale (92-66).\n\nLes marqueurs français en finale : Romain-Thomas Parmentelot (18), Bilal Coulibaly (14), Rayan Rupert (14), Daryl Ayrton Doualla (10), Melvin Ajinca (10), Simon Correa (9), Zati Kevin Loubaki (6), Alexandre Bouzidi (5), Halvine Dzellat-Dialeno (4), Izan Le Meut (2).\n\nLe championnat d’Europe aura lieu à Izmir, en Turquie, du 30 juillet au 7 août. La France sera dans un groupe avec la Grande-Bretagne, Israël et la Macédoine du Nord.\n\nPhoto : Ryan Rupert (FFBB)
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Turquie : Jerry Boutsiele (ex-Monaco), officiellement à Bahçeşehir
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Le club turc de Bahçeşehir a rendu officiel l’arrivée du pivot international Jerry Boutsiele (2,04 m, 29 ans) en provenance de l’AS Monaco.\n\nAprès des saisons réussies à Cholet et Limoges, Jerry Boutsiele a eu son temps de jeu et son rendement drastiquement réduits sur le Rocher : 14′ de moyenne en Betclic Elite pour 3,5 points et 3,5 rebonds, et 1,8 point et 2,6 rebonds en 16 matches d’Euroleague.\n\nBahçeşehir a terminé 6e du championnat turc 2021-22 avec 18 victoires et 12 défaites.\n\n\n🙌🏻 Jerry Boutsiele, Bahçeşehir Koleji'nde!\n\n🤝🏻 Son olarak AS Monaco'da forma giyen Fransız milli oyuncu ile 2022-23 sezonu için anlaşma sağladık.\n\n🙋🏻‍♂️ Welcome to our family, @JBoutsiele !\n\n❤💙 #FlyHighTogether pic.twitter.com/TbkGxCgoUM\n\n— Bahçeşehir Koleji Spor Kulübü (@BKBasketbol) July 10, 2022\n\n\nPhoto : Thomas Savoja
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Vasilije Micic : «Je suis prêt à aller en NBA»
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A 28 ans, le double vainqueur de l’Euroleague et MVP du Final Four, le Serbe Vasilije Micic devrait se lancer en NBA.\n\n« Je peux dire que cette année, je suis prêt à aller en NBA et que c’est le moment », a déclaré Vasilije Micic lors d’un entretien avec Cosmote TV. « L’année dernière, je n’étais pas prêt mentalement parce que je voulais une autre année en Europe, mais nous verrons. Je suis également très heureux à Efes et nous verrons ce qui se passera. Je profite du moment. Honnêtement, je n’y pense pas beaucoup. Je joue depuis l’âge de 16 ans et je contrôle la pression. »\n\nMicic a été drafté en 52e position, en 2014, par les Philadelphia Sixers, et depuis il a joué au Bayern Munich, à l’Etoile Rouge de Belgrade, à Tofas Bursa, au Zalgiris Kaunas, et depuis quatre saisons à Anadolu Efes. Ses droits NBA appartiennent aujourd’hui au Oklahoma Thunder.\n\nPhoto : Euroleague
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U23 Féminine : La France dominée en finale par le Canada au Globl Jam
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A Toronto, le Canada a battu la France en finale du Globl Jam 78-60, un tournoi amical réservé aux U23.\n\nShy Day-Wilson a guidé le Canada avec 19 points et neuf passes, tandis qu’Aaliyah Edwards a ajouté 13 points, sept rebonds, quatre passes, deux interceptions et un contre.\n\nMarine Fauthoux et Tima Pouye ont été les deux meilleures marqueuses françaises avec 11 points. Les Bleuettes n’ont pas marqué un seul point pendant 3’50 dans le deuxième quart-temps jusqu’à un trois-points de Margot De Freitas, et le retard était de 16 points (58-42) après trois périodes.\n\nLa boxscore est ICI.\n\nPhoto : Tima Pouye (FIBA)
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Coupe du Monde U17 : Les Etats-Unis reçus 6/6
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Les États-Unis ont battu l’Espagne, 79-67, en finale de la Coupe du Monde U17, raflant un 6e trophée en 6 éditions.\n\nJeremy Fears a inscrit 17 points en tant que meilleur marqueur des Américains tandis que Ron Holland a marqué 13 points et Cooper Flagg a ajouté 10 points, 17 rebonds, 8 interceptions et 4 contres pour une évaluation de 30. Flagg a été exceptionnel tout au long du match tandis que Fears fut une étincelle majeure dans la séquence décisive de 22-4 des Américains au troisième quart-temps.\n\nCette poussée a porté les États-Unis à un sixième titre consécutif en Coupe du monde U17 après 2010, 2012, 2014, 2016 et 2018. Dans chacun de ces tournois, les États-Unis ont traversé la compétition sans défaite et l’équipe de l’entraîneur Sharman White a terminé le travail lors de la finale à Malaga.\n\nLes États-Unis avaient dominé tout le tournoi, remportant chaque match par au moins 26 points et améliorant leur record absolu à 43-0 avant la finale. Mais soutenue par près de 7 000 spectateurs, l’Espagne a relevé le défi. Les Espagnols avaient une avance de sept points après 10 minutes et l’ont augmenté à huit points au deuxième quart-temps. Les hôtes menaient 38-33 à l’entracte.\n\nL’Espagne était toujours en tête à 47-40 avec 7 minutes à jouer au troisième quart-temps lorsque la pression défensive des États-Unis a commencé à forcer les pertes de balles et a abouti à un run de 22-4 pour mener 62-51 après trois quarts-temps. L’élan avait changé et les États-Unis ont résisté à tous les défis dans les dernières minutes.\n\nClassement final :\n\n1. États-Unis\n2. Espagne\n3. France\n4. Lituanie\n5. Serbie\n6. Australie\n7. Slovénie\n8. Pologne\n9. Canada\n10. Égypte\n11. Argentine\n12. Nouvelle-Zélande\n13. République dominicaine\n14. Japon\n15. Mali\n16. Liban\n\nPhoto : Jeremy Fears, FIBA
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Coupe du Monde U17 : L’Espagnol Izan Almansa MVP, Ilane Fibleuil dans le 5 All-Stars
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L’Espagnol Izan Almansa (2,07 m) a été élu MVP de la Coupe du Monde U17 2022, malgré la défaite de son équipe en finale face aux Etats-Unis.\n\nAlmansa a combiné 9 points, 15 rebonds, 2 passes décisives et 2 interceptions en finale. Il a été une force dominante durant toute la compétition et ses performances ont aidé le pays hôte à dépasser le cap des demi-finales pour la première fois de l’histoire de la Coupe du monde U17 et à remporter leur première médaille.\n\nAlmansa a terminé le tournoi avec une moyenne de 12,1 points, 11,9 rebonds, 1,6 passe décisive, 1,1 interception et 1,6 contre par match tout en transformant 55,7% de ses shoots.\n\n« Je suis tellement fier d’avoir reçu le trophée. Je ne m’attendais pas à l’obtenir, mais pour moi, cela signifie beaucoup, et cela signifie beaucoup pour mes coéquipiers et le travail de tout le staff et de tous les entraîneurs. En ce moment nous sommes tristes, mais nous réfléchirons à ce que nous avons fait à l’avenir », a déclaré Almansa.\n\n\nPhoto : Izan Almansa (FIBA)\n\nAlmansa a été rejoint dans le All-Star Five par le duo américain Cooper Flagg et Koa Peat, son coéquipier espagnol Lucas Langarita et le Français du Centre Fédéral Ilane Fibleuil (1,95 m).\n\nFlagg a joué un rôle majeur dans la victoire des États-Unis en finale avec 10 points, 17 rebonds, 2 passes décisives, 8 interceptions (!) et 4 contres. Au cours du tournoi, il a obtenu en moyenne 9,3 points, 10,0 rebonds, 1,9 passe décisive, 2,4 interceptions et 2,9 contres par match. Peat pour sa part s’est fendu de 3 points, 4 rebonds et 1 contre dans le match pour le titre. Au cours des sept matchs, il a atteint 9,6 points, 4,3 rebonds, 1,4 passe décisive et 1,0 contre en moyenne.\n\nLangarita a quant à lui récolté 11,1 points, 2,4 rebonds, 2,9 passes décisives et 1,4 interception par match pour l’Espagne, et Fibleuil 12,6 points, 5,9 rebonds et 1,9 passe décisive par match pour la France.\n\nPhoto : Ilane Fibleuil (FIBA)
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Rachid Meziane, entraîneur adjoint de la Belgique : « Si on peut rencontrer la France le plus loin possible, c’est mieux » (1/2)
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Ancien adjoint de l’équipe de France féminine (2014-2021), Rachid Meziane a décidé de relever un nouveau challenge à l’international. En janvier dernier, le technicien de l’ESBVA-LM a rejoint la Belgique et le staff de Valéry Demory. Avec, en tête, les Jeux Olympiques de Paris en 2024.\n\nL’interview est en deux parties, l’une consacrée à la Belgique, l’autre à l’ESBVA-LM. Voici la première.\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nComment votre nomination s’est-elle déroulée ? Avez-vous proposé vos services ou la Belgique souhaitait vous enrôler ?\n« Il y avait un intérêt de la Belgique déjà à me recruter dans leur staff. Une volonté de Valéry Demory de « profiter » de mon expérience au niveau international et de mes années passées avec l’équipe de France. C’est quand même de 2014 à 2021 deux Coupes du monde, quatre Championnats d’Europe et deux Jeux Olympiques. Quand Valéry me sollicite, quand la Fédération belge me sollicite, même s’il y a eu une réflexion personnelle de peut-être prendre un petit peu de recul, l’envie m’a vite rattrapé (rires). La perspective des JO à Paris, à la maison, c’est aussi un challenge que j’avais envie de relever et de vivre. »\n\nEn quoi consiste votre rôle d’assistant ? Est-il comme avec l’équipe de France (analyste vidéo et en charge des séances individuelles) ?\n« Avec Pierre (Cornia, autre assistant), on essaie de proposer au sélectionneur, par rapport à ce que l’on peut observer, analyser. Les entraînements sont assez dynamiques dans la mesure où il y a un échauffement animé par un préparateur physique (Pierre-Yves Kaiser) puis c’est un travail par poste où nous intervenons, Pierre et moi. Ensuite, il y a une partie collective où l’on essaie d’être le plus acteur possible avec l’envie de faire progresser les joueuses à part entière et puis l’équipe dans ses repères collectifs. Cela se passe plutôt bien. Tout le monde est actif dans son champ de compétences. Voilà, c’est agréable, c’est le début pour moi. Je n’ai assisté qu’à la fenêtre internationale de février et ce stage. »\n\nComment s’est déroulé ce premier stage début juin ?\n« Bien, déjà. C’était un stage d’évaluation des joueuses cadres disponibles à ce moment-là parce que toutes ne l’étaient pas. Mais c’était aussi un test pour nos moins de 23 qui sont actuellement à Toronto pour disputer le tournoi face au Canada, États-Unis, France. Tout s’est déroulé dans de bonnes conditions. Cela nous a permis de faire un état des lieux des individus, mettre en place deux-trois petites choses, essayer de gagner un peu de temps. La véritable préparation pour la Coupe du monde débutera le 9 août. »\n\n\n« La Belgique reste un pays francophone avec des joueuses qui évoluent dans notre championnat. Je n’ai pas vécu ça comme du dépaysement »\n\nEst-ce que ça ne fait pas un peu bizarre de travailler pour une autre délégation ?\n« Non, vous savez on travaille pour le basket et lui reste universel. Dans les repères au départ, certaines choses étaient peut-être différentes mais franchement, je ne me suis pas posé la question. L’aventure avec l’équipe de France s’est terminée à Tokyo, j’étais entre guillemets libre de tout engagement après ça. La Belgique reste un pays francophone avec des joueuses qui évoluent dans notre championnat. Je n’ai pas vécu ça comme du dépaysement, je ne l’ai pas vu sous cet angle-là. Alors oui, on sera des adversaires, mais si on peut les rencontrer le plus loin possible (à la Coupe du monde), ce sera bien pour tout le monde (rires). Quarts de finale par exemple. »\n\nCe match de préparation face à la France, prévu le jeudi 18 août à Montpellier, ne veut donc pas dire grand chose pour vous ?\n« Ces matches veulent tout et rien dire à la fois. Les effectifs à ce moment-là ne seront pas au complet pour les deux équipes. Des joueuses participent à la WNBA donc on ne pourra pas tirer des conclusions de ces résultats. Comme leur nom l’indique, ce ne sont que des rencontres pour se préparer. »\n\nEst-ce que les joueuses ne sont pas trop fatiguées ?\n« Nous avons de la chance que la compétition en Australie se dispute fin septembre (22 septembre – 1er octobre). Les filles ont un petit peu de temps pour se régénérer et du temps pour travailler. Mais la question peut se poser pour celles qui ont enchaîné les JO de Tokyo, la saison 2021-2022, la WNBA, la Coupe du monde. Et pire, certaines vont continuer avec la saison 2022-2023 et le championnat d’Europe 2023. Cela risque de faire une grosse période qui, espérons, ne fera pas de dégâts. »\n\nQuel est l’objectif de la Belgique pour cette Coupe du monde ?\n« Nous avons très peu évoqué le sujet pour l’instant. Je pense que nous avons une génération belge assez intéressante qui, depuis quelques années, vise les podiums sur la scène européenne et intercontinentale. Je pense que l’objectif aujourd’hui est le même mais je pense qu’il faudra poser la question un peu plus tard dans la préparation. Il peut se passer beaucoup de choses d’ici-là. »\n\nComment gérez-vous la reprise avec l’ESBVA et la Coupe du monde avec la Belgique ?\n« J’ai la chance de démarrer la saison avec mon équipe parce que la Belgique est un pays frontalier donc nous allons pouvoir effectuer des stages pas très loin. Je vais être là un petit peu au début (reprise le 27 août), pouvoir mettre des choses en place puis Antonio De Barros, mon fidèle adjoint, va prendre le relais sur les différents projets à faire avancer. Je vais récupérer l’équipe le 2 octobre après la Coupe du Monde avec un début de compétition le 12. Il restera du temps pour peaufiner la préparation sachant que je ne connais pas une équipe qui peut se prétendre totalement prête au début du championnat. Elle progresse toujours au cours de la saison et ce sera notre objectif. C’est quelque chose que j’ai déjà eu à manager quand j’étais à Montpellier, Nice où j’ai été absent mais mes collaborateurs ont toujours bien su combler. »\n\nDeuxième partie d’entretien mardi, où l’entraîneur villeneuvois nous livre ses réactions sur un mercato où Villeneuve d’Ascq a fait très fort !\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nComment votre nomination s’est-elle déroulée ? Avez-vous proposé vos services ou la Belgique souhaitait vous enrôler ?\n« Il y avait un intérêt de la Belgique déjà à me recruter dans leur staff. Une volonté de Valéry Demory de « profiter » de mon expérience au niveau international et de mes années passées avec l’équipe de France. C’est quand même de 2014 à 2021 deux Coupes du monde, quatre Championnats d’Europe et deux Jeux Olympiques. Quand Valéry me sollicite, quand la Fédération belge me sollicite, même s’il y a eu une réflexion personnelle de peut-être prendre un petit peu de recul, l’envie m’a vite rattrapé (rires). La perspective des JO à Paris, à la maison, c’est aussi un challenge que j’avais envie de relever et de vivre. »\n\nÇa ne fait pas un peu bizarre de travailler pour une autre délégation ?\n« Non, vous savez on travaille pour le basket et lui reste universel. Dans les repères au départ, certaines choses étaient peut-être différentes mais franchement, je ne me suis pas posé la question. L’aventure avec l’équipe de France s’est terminée à Tokyo, j’étais entre guillemets...\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto : Rachid Meziane (ESBVA-LM)
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La photo rétro : Le premier France-Espagne en 1943 à Toulouse
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C’est au Stade des Minimes à Toulouse qu’eut lieu le premier France-Espagne de l’histoire, le 7 mars 1943. En pleine deuxième guerre mondiale, à Toulouse, et devant 7 000 spectateurs. Henri Lesmayoux donna la victoire à la France, 25 à 24.\n\nC’est Frank Cambus qui a déniché ce document photographique où l’on voit Charles Pilé, le président « zone libre » de la FFBB, et Joseph Pascot, Ministre du Régime de Vichy, saluer les joueurs avant le match.\n\nVous pouvez en savoir davantage sur hoopdiary.net.\n\nL’équipe française :\nRobert BUSNEL (Grenoble)\nGeorges COULON (Paris UC)\nRoland ETIENNE (US Metro)\nWladimir FABRIKANT (Grenoble)\nHenri LESMAYOUX (Championnet)\nJean NICHIL (Toulouse UC)\nAndré SIENER (ACS Est)\nAndré TARTARY (US Metro)
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Serbie : Après 12 clubs dans 7 pays, Vladimir Micov se retire
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A 37 ans, l’ancien international serbe Vladimir Micov prend sa retraite après une carrière bien remplie de vagabond.\n\n« Depuis 21 ans, j’ai le privilège de faire de mon travail un jeu, de gagner, de perdre, d’apprendre, de repousser les limites et de battre mes propres records après la défaite. À chaque fois, c’était un honneur, un privilège et un plaisir d’aller sur le terrain et de simplement jouer au basket. J’ai eu la chance de travailler aux côtés de certains des meilleurs entraîneurs et joueurs que je connaisse » a t-il déclaré.\n\nVladimir Micov est passé par le Partizan Belgrade, Vitoria, le CSKA Moscou, Milan, deux fois Buducnost...\n\n« Après deux décennies, 12 clubs, huit villes et sept pays, je sors du jeu comblé et satisfait. Je ne regrette rien. Avec cette dernière saison, j’ai bouclé la boucle. Merci à tous ceux qui étaient à mes côtés de quelque manière que ce soit à tout moment. »\n\nMicoc a également joué pour l’équipe nationale serbe entre 2006 et 2014, mais il s’est retiré en raison d’un conflit avec l’entraîneur de l’époque, Sasa Djordjevic.\n\nPhoto : Euroleague
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Euro U20 Féminin : La France s’effondre en deuxième mi-temps face à la Hongrie
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A Sopron, soit à domicile, la Hongrie a terrassé l’équipe de France en deuxième mi-temps pour s’imposer 64-80.\n\nQui pouvait deviner pareil sort funeste à la mi-temps ? Les Bleuettes menaient alors 43-37. Seulement, la révolte des Hongroises a été violente. La France n’a marqué que 21 points en deuxième mi-temps, tout en en prenant 43. Elles ont perdu un total de 27 balles...\n\nEn l’absence de Pauline Astier, c’est Aminata Gueye qui a été la plus réaliste avec 10 points, 8 rebonds et 2 passes. Il est rare qu’une équipe prenne un tel bouillon alors qu’elle a dominé pareillement au rebond : 42-23 !\n\nL’équipe de France termine donc la phase de groupe avec 2 défaites (République Tchèque et Hongrie) pour 1 victoire (Pays-Bas). Les 8e de finale auront lieu mardi.\n\nLa boxscore est ICI\n\nPhoto : FIBA
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Coupe du monde U17 : L’équipe de France en bronze !
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Les Bleuets se sont parfaitement remis de leur déception survenue en demi-finale face à l’Espagne, en empochant la médaille de bronze sur le dos de la Lituanie (66-58).\n\nDeux chiffres pour montrer que c’est par une défense agressive que les Bleuets ont fait la différence. Ils ont réalisé 19 interceptions (7 pour les Lituaniens) et les Baltes ont perdu 23 ballons (15 pour les Français).\n\nL’équipe de France a été menée en tout début de match, et sous l’impulsion d’Alexandre Sarr, elle est passée en tête à 16-9, pour la conserver définitivement. Il y avait 10 points de marge (28-18) à la 14e minute et 15 (47-32) à la 24e. Ce n’est que dans les dernières secondes que les Baltes sont revenus sous la barre des 10 points. D’ailleurs la différence à l’évaluation (84-59) est encore plus significative que le score final.\n\nIlane Fibleuil (1,95 m), le shooting guard du Centre Fédéral a été le meilleur marqueur avec 16 points à 7/12 aux tirs, avec Noah Penda, auteur de 12 points.\n\nIl s’agit de la deuxième médaille dans la catégorie, créée en 2010, après celle en argent en 2018.\n\nLa boxscore est ICI.\n\n\nDon't play with Alex Sarr ❌ ✋ #FIBAU17 | @ffbasketball pic.twitter.com/dvhF51MACm\n\n— NextGen Hoops (@NextGenHoops) July 10, 2022\n\n\nPhoto : Ilane Fibleuil FIBA
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All-Star Game WNBA : Allie Quigley fait mieux que Larry Bird
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La joueuse du Chicago Sky, Allie Quigley (1,78 m, 36 ans), a remporté le concours à 3-points du All-Star Game de la WNBA, qui a eu lieu dans sa ville. C’est la première fois qu’une joueuse de WNBA ou un joueur de NBA gagne quatre fois le trophée.\n\nAllie Quigley a battu en finale Ariel Atkins (Washington Mystics) et Rhyne Howard (Atlanta Dream). Elle avait déjà remporté le concours en 2017, 2018 et 2021. Elle fait ainsi mieux que les légendaires Larry Bird et Craig Hodges, qui ont soulevé le trophée à trois reprises.\n\n« C’est vraiment cool d’être dans les livres d’histoire avec autant de grands shooteurs », a déclaré Quigley. « Larry Bird, et je ne sais pas qui d’autre, mais Larry Bird me suffit ! »\n\n« Ce fut le point culminant de mon week-end », a déclaré le Franco-Américain, James Wade, directeur général et coach du Chicago Sky. »Pour elle, avoir ce moment dans sa ville ajoute à la légende de Quigley. J’ai hâte de voir le film. »
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Coupe du Monde U17 Féminines : La France passe haut la main l’obstacle slovène
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Après l’Argentine (+63), l’équipe de France a dominé la Slovénie lors de la deuxième journée de la Coupe du Monde U17 Féminines, 93 à 56.\n\nLes Bleuettes ont tout de suite fait une différence au score (22-9) et elles ont gagné aussi les trois quarts-temps suivants. Cinq Françaises ont obtenu au moins 14 d’évaluation, et la meneuse Téa Cléante s’est particulièrement mise en valeur avec 19 points (7/9 aux tirs) et 23 d’évaluation.\n\nLa France présente quatre joueuses à 1,90 m et plus, et elle a été solide au rebond (44 prises pour 33 aux Slovènes). Surtout, les Bleuettes ont été adroites (55% de réussite générale dont 8/15 à trois-points).\n\nLe prochain rendez-vous est fixé mardi contre l’Australie, qui a perdu face à la Slovénie (81-87) dans le match inaugural.\n\nLa boxscore est ICI.\n\nPhoto : Marine Dursus (FIBA)
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Vidéo : L’incroyable facilité gestuelle de Dominique Malonga à la Coupe du Monde féminine U17
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21 points, 10 rebonds pour 28 d’évaluation. C’est ce qu’a réalisé Dominique Malonga pour son entrée en matière à la Coupe du monde U17 face à l’Argentine lors d’une large victoire des Bleuettes (98-35). Mais davantage encore que les chiffres, ce qui est impressionnant, c’est la gestuelle de la Lyonnaise, sa facilité. Rappel : elle mesure 1,98 m, et elle n’a que 16 ans.\n\n\nBienvenue à Debrecen, Dominique 🇫🇷\n\nA very impressive debut for the French rising star: 21 PTS / 10 REB / 28 EFF in only 19’ 🤩#FIBAU17 | @ffbasketball 🇫🇷 pic.twitter.com/UYihiFQA3F\n\n— NextGen Hoops (@NextGenHoops) July 9, 2022\n\n\nPhoto : FIBA
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Pro B : Tray Boyd III, un meneur pour Vichy-Clermont
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Vichy-Clermont a fait signer le combo guard Tray Boyd III (1,92 m, 23 ans), qui arrive de Finlande.\n\nFormé à East Tennessee State, Tray Boyd III était la saison dernière à Kouvot, en Finlande, pour 22,1 points -2e marqueur du championnat-, 4,4 rebonds et 3,6 passes, puis en Nouvelle-Zélande, aux Nuggets, où il a également beaucoup scoré sur 4 matches : 21,8 points.
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Cholet toujours en négociations avec Yoan Makoundou
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Yoan Makoundou (2,07 m, 21 ans) est devenu l’un des piliers de Cholet Basket, mais son avenir au sein de l’équipe du Maine-et-Loire est incertain.\n\nLe président Jérôme Mérignac s’exprime à ce sujet dans l’édition de ce dimanche du Courrier de l’Ouest.\n\n« L’avenir de Yoan, c’est en quelque sorte le feuilleton de l’intersaison. Notre volonté est très clairement de le conserver, mais on sait aussi que c’est un joueur qui est de grande valeur, et qu’il est convoité. On discute toujours avec ses conseillers, et je pense que ça pourrait prendre encore quelques semaines avant d’arriver à une issue. »\n\nLe hic, c’est que Yoan Makoundou veut jouer une coupe d’Europe. Or, Cholet Basket doit passer par les qualifications de la FIBA Europe Cup (C4). CB pourrait d’ailleurs se positionner pour organiser l’un des tournois.\n\nPhoto : Thomas Savoja
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Euroleague : Dante Exum rejoint le Partizan Belgrade dont il adore les fans
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Selon Mozzarsport, le combo guard australien Dante Exum (1,96 m, 26 ans) prend la direction du Partizan Belgrade.\n\nCinquième choix de la draft en 2014, l’Australien a livré 245 matches en NBA à 5,7 points en moyenne. Il portait la saison dernière le maillot du FC Barcelone pour 6,3 points, 2,5 rebonds et 1,6 passe. Prémonitoire, il commentait il y a peu à propos de son départ de la NBA :\n\n« Je pense que l’envie décisive était de jouer devant les supporters. J’ai toujours été fan... Tu sais, un de mes coéquipiers adorait le Partizan et il me montrait toujours des vidéos des matchs de son équipe et des fans fous du Partizan. Surtout lors des matchs contre l’Etoile Rouge, donc je pense que c’est ce qui m’a le plus attiré. Ensuite, je suis venu à Barcelone, qui a aussi de grands fans.«\n\nPhoto : Euroleague
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U23 Féminine : La France en finale du tournoi Globl Jam
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L’équipe de France s’est imposée à la Belgique, 74-73, et se retrouve ainsi en finale du tournoi Globl Jam où elle rencontrera une nouvelle fois le Canada.\n\nAprès un départ laborieux (12-20), les Bleuettes sont parvenues à effacer leur ardoise, mais tout s’est joué au finish. Si Marine Fauthoux (14 points) a été la meilleure marqueuse de l’équipe de France, Janelle Salun (9 points et 10 rebonds) et Kadiatou Sissoko (12 points et 9 rebonds) ont frôlé le double double.\n\nLa boxscore est ICI.\n\nPhoto : Janelle Salaun (FFBB)
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Eurobasket 2022 : L’Allemagne devrait pouvoir aligner 6 joueurs de NBA
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L’entraîneur de l’équipe nationale Gordon Herbert pourra probablement compter sur presque tous les NBAers allemands pour l’EuroBasket, et la fédération promet de résoudre les problèmes d’assurance.\n\n« Je compte sur Dennis Schröder, Daniel Theis, les frères Wagner, Isaac Bonga et Maximilian Kleber. Tout le monde a exprimé sa volonté d’être là cet été », a déclaré Herbert.\n\nSeul Isaiah Hartenstein manquera à l’appel. Début juillet, Schröder et Bonga ont déjà participé aux qualifications à la Coupe du monde en Estonie et contre la Pologne. Theis (Boston Celtics), Moritz et Franz Wagner (Orlando Magic) et Kleber (Dallas Mavericks) seraient ainsi de nouveaux ajouts d’importance.\n\nReste le toujours délicat problème des assurances. L’année dernière, la participation de Dennis Schröder à la qualification olympique à Split et aux Jeux Olympiques à Tokyo a échoué car aucune compagnie d’assurance ne voulait assurer les hauts salaires en NBA que Schröder visait.\n\n« Aucun joueur ne manquera de participer pour des raisons d’assurance », a promis le secrétaire général de la fédération Wolfang Brenscheidt, qui faisant référence à l’abondance de joueurs d’Euroleague, ajoute : « Ce sera une grande tâche pour notre entraîneur national de constituer l’équipe. »\n\nL’Allemagne se veut très ambitieuse pour cet Euro qu’elle organise, à partir du 1er septembre. Elle sera dans le groupe de la France à Cologne avec également la Slovénie, la Lituanie, la Bosnie et la Hongrie.\n\nPhoto : Daniel Theis (FIBA)
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David Kahn, président du Paris Basketball : «Paris est l’épicentre du basket européen»
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La montée en puissance du Paris Basketball, le fait que le club soit entre les mains d’investisseurs américains, sa participation à l’Eurocup la saison prochaine, l’organisation d’un match à Roland-Garros, tout cela interpelle le milieu du basket européen. C’est pourquoi le site grec SDNA a sollicité le président du club, David Kahn.\n\nSi on lui demande pourquoi l’Euroleague s’intéresse à son club, la réponse de l’Américain est clair :\n\n« Paris est l’épicentre du basket européen. Demandez à Adidas, Nike, Jordan, demandez à la NBA. Le nombre de joueurs, la culture basket brillante, la mode, la musique, tout est là. Ce n’est pas un hasard si la NBA organise désormais ses matchs de saison régulière à Paris et non plus à Londres. Nous travaillons sans relâche dans le but de faire de Paris une autre raison pour laquelle Paris sera un must du basket européen. »\n\nA propos de la possibilité d’alterner plus tard des matches entre l’Arena de la Porte de la Chapelle et l’Accor Hôtel Arena, David Kahn explique :\n\n« La ville de Paris construit un nouveau stade de 9 000 places pour les Jeux Olympiques à la porte de la Chapelle, située dans la partie nord de la ville. Nous serons les locataires exclusifs de ce domaine pendant dix ans. Aussi, la société qui gère le nouveau stade est la même que celle qui gère l’Accor Arena, d’une capacité de 17 000 spectateurs. Cela peut nous aider dans les années à venir si on nous demande de changer de lieu pour un match, que ce soit pour des raisons de revenus ou de comptabilité. »\n\nQue le club parisien veuille organiser à la rentrée un match sur le cour Philippe-Chatrier de Roland-Garros interpelle :\n\n« C’est vrai ! Ce sera un match de championnat de France le 16 octobre. Je suis un grand partisan de la logique de faire les choses hors des sentiers battus, surtout quand on est en train de construire une marque. L’opportunité qui nous a été donnée de travailler avec Roland Garros, une marque emblématique, s’est présentée lorsque le tournoi a mis un toit sur le Chatrier et a commencé à regarder le marché, dans le but d’en faire une installation qui sera utilisée toute l’année. »\n\n\n\nPhoto : David Kahn (Thomas Savoja)
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Rediff – James Wade, le coach franco-américain champion WNBA: «C’est un rêve, comme un film»
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C’est une success story comme on les aime aux Etats-Unis. Celle d’un joueur lambda devenu coach en WNBA récompensé par le trophée de MVP puis de champion. Et c’est l’histoire d’un Américain naturalisé français. Celle de James Wade, mari de l’ancienne internationale Edwige Lawson.\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nJames Wade est sous contrat avec le Chicago Sky, comme directeur général et head coach jusqu’à la fin de la saison 2024-2025. Une prolongation méritée de par son trophée de coach de l’Année en 2019 et son titre de champion en 2021 avec une franchise qui jusque-là n’avait jamais gagné et s’était contentée d’une finale. Le Sky a pris tout le monde par surprise puisque son bilan en saison régulière avait été tout juste équilibré ; il a ensuite gagné 8 de ses 10 matches en playoffs. James « Coco » Wade a également remporté l’Euroleague en 2018, avec UMMC Ekaterinbourg, comme assistant-coach.\n\n« James a fait un travail remarquable pour établir un environnement, une culture et une camaraderie d’équipe de gagnants », a déclaré le propriétaire du Sky, Michael Alter. « C’est un excellent professeur et entraîneur, sur et en dehors du terrain. Cette prolongation bien méritée représente une continuité pour notre équipe et nous sommes fiers que James nous mène vers l’avant. » Sa notoriété aux Etats-Unis est telle qu’il a intégré en février le staff de Team USA comme assistant dans l’équipe féminine.\n\nJames Wade est arrivé de nulle part. Ou plutôt de France où il a effectué une bonne partie de sa carrière de joueur. Meneur de jeu de petite taille, il a vagabondé dans différentes ligues mineures, Newcastle Eagles (Royaume-Uni), à Cambrai en N3, puis deux saisons à Samara (SuperLeague russe B), à Castro (LEB 2 espagnole), Alicante (LEB Gold espagnole), Labem (République Tchèque), Nivelles (D2 belge), et enfin en France, à Carquefou (N2), Vitré (N2), Golbey-Épinal (N1) et Castelnau-le-Lez (N3). Le natif de Memphis a commencé sa trajectoire de coach comme stagiaire avec les San Antonio Stars en 2012, où il est passé assistant-coach l’année suivante, un rôle qu’il a eu ensuite au Minnesota Lynx en 2017, avant de devenir head coach au Chicago Sky deux ans plus tard.\n\nLa rencontre qui a tout changé dans la carrière et la vie de James Wade, c’est celle avec Edwige Lawson, une Bretonne, qui a gagné deux Euroleague avec Valenciennes et une avec Samara, une médaille d’argent aux Jeux de Londres, qui fut championne d’Europe en 2001, deux fois en argent, une fois en bronze, finaliste WNBA avec San Antonio. C’est elle qui, en quelque sorte, a mis le pied à l’étrier à son mari, qui a servi d’étincelle. Elle fut ensuite general manager à Lattes-Montpellier, vice-présidente de la ligue féminine, et membre du comité directeur de la fédération. Elle fut et est toujours l’assistante numéro un de son mari.\n\nInterview avec un Franco-Américain qui transpire la modestie, qui s’est fait à la force du poignet, et qui n’a pas dans l’Hexagone la reconnaissance qu’il mérite.\n\nCroyez-vous qu’il y a beaucoup de gens en France qui savent qu’il y a un Français qui est champion WNBA comme coach ?\nC’est difficile... Même si je me considère moi-même comme un Français, mon fils est né ici, ma femme a joué pour l’équipe nationale pendant longtemps, plus de 200 matches, j’habite ici, je ne pense pas que la plupart des gens me considère comme un Français. Malheureusement.\n\nQuand avez-vous été naturalisé français ?\nAvec mon mariage, il y a 15 ans. Ça fait longtemps que je suis un vrai Français ! (sourire). Et j’avais vécu auparavant plusieurs années en France... C’est quelque chose qui me fait un peu mal.\n\nCombien de temps vivez-vous par an en France et aux Etats-Unis ?\nJe partage, six mois, six mois. Ma maison est près de Montpellier. Je suis vraiment maintenant un gars du sud (sourire).\n\nC’est lorsqu’Edwige était joueuse aux San Antonio Silver Stars que vous avez pu entrer en contact avec Dan Hugues, qui était le head coach et le manager general de la franchise ? Vous avez intégré le staff comme stagiaire et ensuite vous êtes devenu assistant-coach ?\nOui, c’était vraiment par chance. Je regardais les matches avec toute la famille, les maris, les parents, frères, sœurs, cousins, cousines, tout ça. J’allais aussi de temps en temps aux entraînements. Un jour, j’ai déjeuné avec Dan Hugues, et on a fait connaissance. Il m’a demandé ce que je voulais faire après le basket, et je lui ai expliqué que je voulais peut-être devenir coach, au niveau du lycée, cadets, cadettes, je ne savais pas... Il m’a dit qu’après ma carrière de joueur, peut-être qu’il pourrait m’aider. On est resté en contact. Mais, tu sais, aux Etats-Unis, tout le monde parle comme ça, pour rester poli. Mais, en fait, après un an et demi, il m’a appelé dans la période de Noël et il m’a offert un poste de stagiaire dans son groupe. J’ai accepté tout de suite (sourire). C’était une opportunité d’une vie ! Je n’avais jamais imaginé que je puisse travailler en WNBA. Ma femme vivait son rêve d’y jouer, et pour moi c’était suffisant.\n\nEn même temps, vous étiez deuxième assistant à Lattes-Montpellier, auprès de Valéry Demory et Guy Prat. Cela a commencé avant ou après la WNBA ?\nC’était directement après. En fait, j’ai été stagiaire à San Antonio, et l’année suivante, j’étais accepté comme assistant-coach, et c’est après que j’ai été assistant à Montpellier. Comme stagiaire, j’étais en charge du perfectionnement individuel. C’était un vrai job. C’est juste qu’il y a des règles aux Etats-Unis qui font que tu ne peux avoir que deux assistants. J’étais le troisième, aussi je ne pouvais pas être sur le banc, mais derrière. Je n’étais pas non plus payé comme les assistants, mais, oui, c’était du vrai boulot. J’étais surpris parce qu’il m’a donné beaucoup de responsabilités, et je ne sais pas si j’étais prêt pour ça. J’ai essayé de donner le meilleur de moi-même.\n\nC’est plus dur d’être head coach en WNBA quand on n’a pas joué en NBA ?\nJe ne pense pas car j’ai passé toute ma vie dans le basket. J’ai eu des expériences différentes, je pense différemment, et si vous avez tout le monde avec le même background, la même façon de faire, ce n’est pas bon pour le basket. Je pense qu’il y a toujours besoin de gens comme moi.\n\nVotre femme a dit de vous que vous étiez une encyclopédie du basket...\nOui. Je suis quelqu’un qui est dans le basket tout le temps. Je connais beaucoup de trucs de basket, et j’en suis très fier, et j’essaye de toujours apprendre un maximum.\n\nUne fois que vous étiez lancé, c’est plus facile ? Le plus dur, c’est le premier pas, entrer dans l’univers de la WNBA ?\nOui, avec l’expérience, avec le fait de toujours apprendre. A certains moments, c’était dur mais quand vous gagnez la confiance, c’est comme en voiture, ça roule facilement.\n\n\n« Je sais que mon CV ne serait pas le même, je n’aurais pas gagné la même chose, si elle n’avait pas été là à mes côtés »\n\nQuelle sensation ça fait de faire une parade dans les rues de Chicago ?\nC’est quelque chose que je ne peux pas traduire par des mots. Parfois, quand j’y pense, je n’y crois pas. Je ne peux pas imaginer que l’on dise à un stagiaire, t’inquiète, dans dix ans, tu vas être champion de WNBA avec une équipe qui n’avait pas la réputation de rivaliser avec les équipes de haut de tableau, et tu vas gérer cette équipe. Lorsque j’ai pris l’équipe, elle était en bas de tableau. Elle avait fini 10e. Et trois ans plus tard, on gagne le trophée. C’est un rêve, comme un film. La dernière fois où il y avait eu une parade à Chicago, c’était pour les Bulls de Michael Jordan, il y a vingt-quatre ans. Pour nous, c’est énorme.\n\nDans le staff du Sky, il y a Yoann Cabioc’h, le coach de Cherbourg en Ligue 2, qui est analyste vidéo. Comment s’est fait son recrutement ?\nJe le connaissais par le biais de ma femme. Ils sont originaires de la même ville, Pacé (NDLR : en Ille-et-Vilaine) et en allant là-bas pour visiter sa mère, on a fait connaissance, on est resté en contact. Je savais que c’était un bosseur, quelqu’un qui a la même passion pour le basket que moi.\n\nAnn Wauters est désormais assistante au Sky. C’est quelqu’un que vous avez rencontré aussi par le biais d’Edwige ?\nOui. C’est quelqu’un que je connais depuis vingt ans et même plus.\n\nCette année, il y aura deux autres Belges dans l’équipe, Julie Allemand et Emma Meesseman. C’est une volonté d’avoir des Européennes ou est-ce le hasard ?\nJ’adore les Européennes... Les Européennes avec beaucoup de talent (rires). Ce sont des joueuses qui ont prouvé qu’elles peuvent jouer à un niveau exceptionnel. Ce sont peut-être les meilleures à leur position en Europe.\n\nPensez-vous que les meilleures européennes ont progressé au point d’être au niveau des Américaines ?\nJe ne sais pas. Je pense que les Américaines sont toujours à un niveau exceptionnel, et elles gagnent toujours, mais le niveau mondial est monté très haut.\n\nAviez-vous joué un rôle dans la venue de Gabby Williams, qui était à l’époque au Chicago Sky, à Montpellier ?\nNon, c’était ma femme. Elle appréciait vraiment son jeu. On avait eu des discussions à son sujet, elle m’avait posé des questions, ce n’est pas moi qui ai pris une décision, mais j’étais d’accord.\n\nEn plus de votre job de head coach au Sky, vous êtes aussi assistant-coach au sein de l’équipe américaine. C’est quoi votre travail ?\nC’est du scouting, apporter mon expérience du scouting européen. Je peux aider là-dessus.\n\nVous êtes coach et aussi directeur général au Chicago Sky. Quelle est la part de travail supplémentaire ?\nBeaucoup. Je construis l’équipe, je négocie les contrats, je m’occupe de la préparation des salles, les dates pour la cérémonie de remise des bagues. C’est beaucoup de choses différentes qui prennent du temps.\n\nAuparavant, vous étiez à la fois en France, aux Etats-Unis et aussi à Ekaterinbourg comme assistant-coach, au fond de la Russie. C’est vous qui aviez souhaité arrêter cette collaboration ?\nJ’ai arrêté à la fin de mon contrat. C’était très difficile pour moi d’avoir les deux boulots en même temps. Il fallait aussi que je passe du temps avec ma famille. Les deux premières années, je suis allé là-bas avec ma femme et mon fils, mais pas la troisième année car mon fils a commencé l’école en petite section. Pour moi, c’était dur. J’ai de bons souvenirs avec eux, j’ai passé trois bonnes années.\n\nVotre fils parle français, anglais et russe ?\nOui, et moi aussi. Je continue de prendre des leçons de russe chaque semaine depuis quatre ans. Ici, en France, on a une nounou qui est russe et elle ne parle que russe avec mon fils. Tu peux gagner de l’argent dans ta vie, c’est important, mais le plus important ce sont les souvenirs et les amis. L’argent, c’est quelque chose qui passe et pouvoir parler aux russes dans leur langue, parler trois langues, c’est quelque chose qui est pour moi plus important.\n\nSeriez-vous intéressé à l’avenir pour être coach de l’équipe de France ?\nJe suis fier d’être français, mais je ne sais pas si c’est quelque chose qui peut intéresser la fédération française. Je ne suis pas né ici, je ne sais pas si je serais accepté. Je reste à ma place, je continue de supporter la France de loin. Maintenant, je suis avec l’équipe des Etats-Unis et je suis fier d’être avec eux.\n\nEdwige a joué un rôle important dans votre carrière. Votre réussite, c’est celle d’un couple ?\nOui. Elle m’a aidé dans toutes les étapes dans ma carrière. Elle m’a donné de bons conseils. Je suis célébré pour certaines décisions que je prends, alors qu’en fait c’est elle (rires). C’est quelqu’un qui est vraiment très intelligent, c’est une winner. Elle a gagné à tous les niveaux. C’est quelqu’un qui a eu le poste de manager général (NDLR : à Lattes-Montpellier) avant moi, elle a de l’expérience. Je sais que mon CV ne serait pas le même, je n’aurais pas gagné la même chose, si elle n’avait pas été là à mes côtés. Là, elle fait beaucoup de scouting pour nous. Elle m’aide comme mes assistants, elle fait un boulot très important. Elle est avec moi 24 heures sur 24. Je peux appeler mes assistants dans la journée quand j’en ai besoin, mais j’ai un autre coach avec moi à la maison.\n\nRétro : «C’est la future Madame Wade !»\n\nEn octobre 2013, Edwige Lawson et James Wade nous avaient confié pour Basket Hebdo comment il s’étaient rencontrés.\n«C’est toi qui a flashé, c’est toi qui doit parler », demande en souriant Edwige à son mari. Alors James « Coco » Wade, meneur de jeu de poche, raconte comment il est tombé amoureux virtuellement d’Edwige Lawson, jugée de par son nom, son apparence et son style de jeu comme la plus Américaine des internationales françaises. Nous sommes à l’été 2001. James mène déjà une vie de vagabond. Il a fréquenté trois facs, des ligues américaines mineures, et effectué cinq matches aux Newcastle Eagles, au Royaume-Uni. Il vient de signer avec Cambrai, en Nationale 3. James est avec l’un de ses coéquipiers quand il tombe sur un exemplaire du numéro 226 de Maxi-Basket. Il ne comprend pas un traitre mot, se contente de tourner les pages pour regarder les photos, et tombe en arrêt sur celles d’une jeune femme métis de 22 ans qui explique que la France à « 99,9% de chances d’aller en finale ».\nEdwige est alors considérée comme une meneuse à l’avenir radieux et l’US Valenciennes Olympique, aux dents longues, vient de la convaincre de quitter Aix-en-Provence et de rejoindre le pays des Ch’tis. En attendant, elle prépare l’EuroBasket qui va se tenir en septembre et où les « filles en or » seront consacrées. James livre sa confidence : « J’ai fait une blague avec mon coéquipier, je lui ai dit : c’est ma future femme !»\nCe n’est pas à une basketteuse que l’on va apprendre que dans la vie, la motivation est un facteur fondamental de réussite. Or, James a désormais une idée fixe. « Une semaine plus tard, on est dans le bureau de mon président à Cambrai et, en voyant un poster de l’équipe de France, mon équipier dit : c’est la future Madame Wade ! Le président rigole et il me dit que la fille joue à trente minutes de là et qu’elle doit faire un match amical dans notre salle la semaine suivante. » Évidemment, James se rend au match, un Valenciennes-Villeneuve d’Ascq d’avant saison. « Mon président et mon entraineur m’ont invité au repas d’après match », continue James. « Devant tout le monde mon président a annoncé mon intention de me marier avec Edwige ! »\n« Le président est venu me voir et il m’a dit : mon meneur américain voudrait t’épouser », se marre aujourd’hui Edwige. Sauf qu’évidemment, sur le moment, la Rennaise se fait chambrer par toute la tablée. « Et moi, je ne comprenais rien du tout, c’est quelqu’un qui me traduisait », se souvient James. La suite de leur relation intime n’appartient qu’à eux...\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nJames Wade est sous contrat avec le Chicago Sky, comme directeur général et head coach jusqu’à la fin de la saison 2024-2025. Une prolongation méritée de par son trophée de coach de l’Année en 2019 et son titre de champion en 2021 avec une franchise qui jusque-là n’avait jamais gagné et s’était contentée d’une finale. Le Sky a pris tout le monde par surprise puisque son bilan en saison régulière avait été tout juste équilibré ; il a ensuite gagné 8 de ses 10 matches en playoffs. James « Coco » Wade a également remporté l’Euroleague en 2018, avec UMMC Ekaterinbourg, comme assistant-coach.\n\n« James a fait un travail remarquable pour établir un environnement, une culture et une camaraderie d’équipe de gagnants », a déclaré le propriétaire du Sky, Michael Alter. « C’est un excellent professeur et entraîneur, sur et en dehors du terrain. Cette prolongation bien méritée représente une continuité pour notre équipe et nous sommes fiers que James nous mène vers l’avant. » Sa notoriété aux Etats-Unis est telle qu’il a intégré en février le staff de Team USA comme assistant dans l’équipe féminine.\n\nJames Wade est arrivé de nulle part. Ou plutôt de France où il a effectué une bonne partie de sa carrière de joueur. Meneur de jeu de petite taille, il a vagabondé dans différentes ligues mineures, Newcastle Eagles (Royaume-Uni), à Cambrai en N3, puis deux saisons à Samara (SuperLeague russe B), à Castro (LEB 2 espagnole), Alicante (LEB Gold espagnole), Labem (République Tchèque), Nivelles (D2 belge), et enfin en France, à Carquefou (N2), Vitré (N2), Golbey-Épinal (N1) et Castelnau-le-Lez (N3). Le natif de Memphis a commencé sa trajectoire de coach comme stagiaire avec les San Antonio Stars en 2012, où il est passé assistant-coach l’année suivante, un rôle qu’il a eu ensuite au Minnesota Lynx en 2017, avant de devenir head coach au Chicago Sky deux ans plus tard.\n\nLa rencontre qui a tout changé dans la carrière et la vie de James Wade, c’est celle avec Edwige Lawson, une Bretonne, qui a gagné deux Euroleague avec Valenciennes et une avec Samara, une médaille d’argent aux Jeux de Londres, qui fut championne d’Europe en 2001, deux fois en argent, une fois en bronze, finaliste WNBA avec San Antonio. C’est elle qui, en quelque sorte, a mis le pied à l’étrier à son mari, qui a servi d’étincelle. Elle fut ensuite...\n\n[/arm_restrict_content]\n[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
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Rediff – ASVEL-Monaco, vers une domination sans partage en France, comme ailleurs en Europe ?
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Deux plus gros budgets de l’histoire du championnat de France, les deux finalistes de l’édition 2022 de Betclic Elite, l’ASVEL et Monaco, écrasent économiquement le reste des clubs français. Alors que l’écart financier pourrait encore s’agrandir dans les futures années, ne risque-t-on pas d’avoir un championnat outrageusement dominé par les deux équipes d’Euroleague, comme ailleurs en Europe ? Eléments de réponse.\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\nPendant de – trop – nombreuses saisons, la France a souffert d’un manque de continuité pour couronner son champion. Sur les vingt dernières années, on dénombre dix vainqueurs différents (l’ASVEL, Le Mans, Chalon, Limoges, Nanterre, Nancy, Cholet, Strasbourg, Roanne, Pau), auxquels il faut rajouter quatre autres finalistes (Monaco, Dijon, Orléans, Gravelines), et quasiment autant de participants différents à la compétition européenne la plus renommée, l’Euroleague... quand la Pro A avait au moins un représentant, ce qui n’a pas toujours été le cas. Pas facile d’ainsi s’identifier à un championnat de France, qui reste l’un des meilleurs d’Europe, mais qui peine toujours à faire l’unanimité.\n\nSi on resserre la comparaison sur les quatre dernières saisons, on remarque que l’ASVEL et Monaco installent progressivement une rivalité à un degré supérieur : finalistes l’un contre l’autre en 2019 et cette saison, en 2022, ils étaient aussi co-leaders du championnat à son arrêt en 2020 et, sans des séries en match sec en 2021, il y a fort à parier que ce duo aurait pu se reformer pour une série vers le titre. « Cette finale entre l’ASVEL et Monaco, c’est ce que tout le monde voulait », selon T.J. Parker. Après une saison exceptionnelle de la Roca Team en Euroleague (défaite au match 5 des quarts de finale contre l’Olympiakos), difficile de donner tort au coach villeurbannais tant ce duel était attendu, sur le papier, entre les deux effectifs les plus larges de Betclic Elite. Cette affiche peut devenir un classique, un vrai, sur le moyen terme.\n\n\n« Retrouver l’ASVEL et Monaco en finale, c’est l’évolution logique du développement de ces deux grosses écuries » – Paul Lacombe (ASVEL)\n\nDepuis trois ans, les deux organisations ont consolidé leur budget (15,1 millions d’euros pour l’ASVEL, 14,1 pour Monaco), et ainsi accentué leur domination financière sur l’Hexagone. Lors de la saison 2018-2019, il ne dépassait pas les 10 millions d’euros annuels dans les deux cas (9,2 millions pour l’ASVEL, 8,1 pour Monaco) mais l’écart avec ses poursuivants était très faible (Strasbourg à 7,7 millions et Limoges à 7,0). Cette année, les deux poursuivants principaux en termes de budget, Boulogne-Levallois et Pau, annonçaient une budget supérieur à 7 millions d’euros, une barre qui ne sera pas atteinte la saison prochaine pour ces deux clubs en difficulté financière. À l’inverse, les deux cadors du championnat cherchent encore à faire gonfler leurs chiffres pour exister davantage en Euroleague. Le budget prévisionnel monégasque pour la saison prochaine était d’environ 18 millions d’euros il y a quelques mois. Lyon-Villeurbanne et la Roca Team disposent donc d’au moins deux fois plus de moyens que tous les autres, et l’écart risque de grandir un peu plus dans un futur proche.\n\nSans compter l’aspect purement sportif : l’ASVEL est devenue membre permanente de l’Euroleague en s’associant à l’OL, en misant sur les jeunes et les Français, Monaco a atteint la C1 en remportant l’Eurocup et en constituant une armada à tonalité américaine autour de la superstar Mike James, appuyée par l’arrivée d’Aleksei Fedorychev à la place de président. Une rivalité s’était d’ailleurs installée dès leur première confrontation européenne et ce tir au buzzer vainqueur du milieu du terrain de William Howard à Monaco. « Retrouver ces deux clubs en finale, c’est l’évolution logique du développement de ces deux grosses écuries, dont les projets doivent tirer le championnat vers le haut, aujourd’hui et demain », schématise Paul Lacombe, formé à l’ASVEL, passé à Monaco, et revenu dans son club formateur, qui dispute sa huitième finale nationale d’affilée. Les deux formations sont tellement proches que personne ne s’est amusé à clairement poser l’étiquette de favori sur son équipe. « C’est du 50/50 », résumait le Lyonnais d’origine Yakuba Ouattara, arrière de la Roca Team, en amont du match 1 de la finale.\n\nComme les deux équipes sont dans les mêmes sphères économiques, elles se battent aussi pour les mêmes joueurs. Paul Lacombe, Marcos Knight, Léo Westermann, mais aussi Moustapha Fall, Eric Buckner, Norris Cole sont passés par les deux clubs ces dernières saisons... Jerry Boutsiele avait été approché par l’ASVEL l’été dernier quand Monaco a réussi à le signer. Cette saison, le Villeurbannais Elie Okobo est courtisé par la Roca Team, le Monégasque Yakuba Ouattara par l’ASVEL. Et l’on sait aussi que les deux cadors tricolores ont toujours un oeil sur des joueurs français comme Nando De Colo, Joffrey Lauvergne ou Adrien Moerman. Citons aussi le coach Zvezdan Mitrovic, qui a disputé l’Euroleague avec les deux clubs... Bref, ils sont sur le même marché. « C’est génial d’avoir un concurrent comme ça. Cela tire tout le monde vers le haut, plaidait le président Tony Parker en début de saison. Aujourd’hui, nous avons deux vraies locomotives dans le basket français. J’adore le fait que nous ayons un tel concurrent. Avec Monaco, c’est une grande histoire d’amour depuis 2016. »\n\n\nLe championnat de France ressemblera-t-il aux autres championnats européens ?\n\nToujours est-il que retrouver la même finale en 2019 et en 2022 est un signe que les deux équipes s’échappent du reste du peloton. Un phénomène qui s’accroît, comme un peu partout en Europe. On ne compte plus les exemples. En Espagne, on dénombre huit finales Barcelone – Madrid sur les onze dernières. En Grèce, si l’on fait abstraction des trois saisons de relégation de l’Olympiakos en D2 sur fond de désaccord avec la ligue, il faut remonter à 2005 pour trouver la trace d’un autre finaliste que le Panathinaïkos et l’Olympiakos, c’était l’AEK Athènes. En Turquie, il n’y a plus eu d’autre finaliste que Fenerbahçe et l’Anadolu Efes depuis le Tofas Bursa en 2018.\n\nDans les Balkans, l’ABA League – ligue des anciens pays yougoslaves – a couronné l’Etoile Rouge six fois lors des sept dernières finales et le Partizan Belgrade, qui a retrouvé des couleurs cette année avec le retour de Zeljko Obradovic, risque de ramener cette dualité au sommet pendant de longues années. En Italie, depuis une dizaine d’années, Milan participait une année sur deux aux finales nationales, mais le phénomène s’est accéléré depuis deux saisons, où les deux plus gros budgets – l’Olimpia et la Virtus Bologne – s’affrontent en finale. Les exceptions qui confirment la règle : le Maccabi Tel Aviv et le Zalgiris Kaunas ont tous deux perdu avant la finale d’Israël et de Lituanie cette année, alors qu’ils restaient sur plusieurs titres consécutifs.\n\nLe phénomène observé en France est davantage comparable à celui de l’Allemagne, où quatre des cinq dernières finales ont opposé ses deux principaux représentants européens, le Bayern Munich, dépositaire d’une licence permanente en Euroleague en même temps que l’ASVEL, et l’ALBA Berlin, petit poucet financier de la compétition invité pour deux saisons européennes et aux résultats sportifs plus qu’honorables, dans la même lignée que Monaco mais avec moins de moyens. L’Allemagne a toutefois eu des cycles plus prononcés en termes de domination nationale avec sept titres en huit saisons pour Bamberg entre 2010 et 2017, sept titres consécutifs de l’ALBA entre 1997 et 2003 qui faisaient eux-mêmes suite à sept titres d’affilée pour le Bayer Leverkusen entre 1989 et 1996.\n\n\nWilliam Howard : « On n’est jamais à l’abri qu’une équipe fasse une grosse saison, et des projets comme celui du Paris Basketball peuvent changer la donne »\n\nPourtant, de l’avis des joueurs, voir chaque année Monaco et l’ASVEL en finale dans un championnat de France qui reste homogène n’a rien de sûr. « Je ne pense pas forcément que nous sommes partis pour retrouver tout le temps l’ASVEL et Monaco en finale en fin de saison ces prochaines années, affirme le capitaine monégasque, Léo Westermann, ayant débuté chez les pros à Villeurbanne. C’est sûr qu’avoir des gros moyens donne un avantage, mais on a vu en Lituanie ou en Israël que Kaunas et le Maccabi n’ont pas été au rendez-vous. Pour notre part, nous avons joué deux prolongations contre Strasbourg et aurions pu jouer un cinquième match contre Pau. Et l’ASVEL était également à deux doigts de tomber contre Cholet. C’est un avantage, mais un match de basket reste un match de basket. Et les quarts de finale sont très traitres en France. Alors, oui, il y aura beaucoup d’ASVEL – Monaco, mais ce n’est pas une garantie. »\n\n« On peut penser que l’ASVEL et Monaco se retrouveront chaque année en finale parce que c’est souvent ceux qui ont le plus d’argent et qui arrivent à conserver le plus de joueurs qui sont en finale. Mais on n’est jamais à l’abri qu’une équipe fasse une grosse saison, et il peut y avoir des projets comme celui du Paris Basketball qui peuvent changer ça, concède le Villeurbannais William Howard. Mais c’est vrai que c’est souvent les gros budgets qui sont au rendez-vous à la fin, comme on l’a vu en Euroleague, où nous sommes, à l’ASVEL, dans les petits poucets. Et, l’an dernier, Mous (Fall) et Guerschon (Yabusele) nous ont quittés pour rejoindre de plus grands clubs. »\n\nSi l’on regarde à moyen terme, et compte tenu des incertitudes liées aux projets de Boulogne-Levallois et Pau, il apparait qu’un seul club est effectivement en mesure de concurrencer l’ASVEL et Monaco dans un futur proche : le Paris Basketball. Invité en Eurocup la saison prochaine, sans équité sportive (il a terminé 15e de la saison régulière) et après une seule saison dans l’Elite, le club accélère aussitôt son développement. Si son budget n’était que très légèrement supérieur à 5 millions d’euros, il y a fort à parier qu’il dépassera tout prochainement celui de Strasbourg, qui se maintient depuis quelques années autour des 7 millions d’euros. Au-delà du budget, la dimension américaine du projet du club de David Kahn attire. Ce n’est pas un hasard si Victor Wembanyama, potentiel numéro un de la Draft NBA 2023, réfléchit notamment à activer sa clause de sortie avant le 26 juin pour rejoindre la capitale, ou que l’international Axel Toupane y a posé ses valises.\n\nQuoi qu’il en soit, le Paris Basketball n’en est qu’à sa quatrième année d’existence et devra se construire sur plusieurs saisons avant d’atteindre les résultats de l’ASVEL ou de Monaco. Les deux cadors du championnat ne se sont pas faits en un jour, et si les deux équipes récoltent le fruit de leur investissement seulement ces dernières saisons, ce sont des décisions prises bien en amont qui leur permettent aujourd’hui d’être sous le feu des projecteurs.\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\nPendant de – trop – nombreuses saisons, la France a souffert d’un manque de continuité pour couronner son champion. Sur les vingt dernières années, on dénombre dix vainqueurs différents (l’ASVEL, Le Mans, Chalon, Limoges, Nanterre, Nancy, Cholet, Strasbourg, Roanne, Pau), auxquels il faut rajouter quatre autres finalistes (Monaco, Dijon, Orléans, Gravelines), et quasiment autant de participants différents à la compétition européenne la plus renommée, l’Euroleague... quand la Pro A avait au moins un représentant, ce qui n’a pas toujours été le cas. Pas facile d’ainsi s’identifier à un championnat de France, qui reste l’un des meilleurs d’Europe, mais qui peine toujours à faire l’unanimité.\n\nL’ASVEL et Monaco ont depuis quelques années installé une rivalité à un degré supérieur...\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhoto : Elie Okobo (Infinity Nine Media)
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Vidéo rétro : L’extraordinaire finale de l’EuroBasket 1995
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C’est peut-être le plus grand match de l’histoire des EuroBasket. En tous les cas, la finale Yougoslavie-Lituanie de 1995, qui eut lieu à Athènes, fut chargée d’une émotion incroyable. Sarunas Marciulionis, Arvidas Sabonis, Dejan Bodiroga, Sasa Obradovic, Vlade Divac, Sasa Djordjevic étaient à la manoeuvre. George Eddy et Bruno Poulain aux commentaires sur Eurosport. Via Darluque.\n\nPhoto : Arvidas Sabonis (FIBA)
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Coupe du Monde U17 : La France dérape contre l’Espagne en demi-finale
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Chez elle, à Malaga, l’Espagne a privé l’équipe de France d’une finale contre les Etats-Unis (53-68). Une fâcheuse maladresse aux lancers-francs dans un moment-clé à coûté cher.\n\nPendant 3’15, on a eu une fausse impression de ce qui allait advenir de cette demi-finale. Au cours de ce laps de temps, les Espagnols n’ont pas mis un point pris dans les griffes des hyper athlétiques français. 8-1. Seulement, ces mêmes Espagnols ont vite retrouvé le Nord, et montré aux Bleuets qu’eux aussi savent défendre dur, collectivement. Et aussi que leur maîtrise traditionnelle des fondamentaux ne les empêche pas de posséder aussi une dimension athlétique.\n\nDe plus, l’Espagne possède un géant de 2,20 m, en la personne de Aday Mara Gomez, qui fait mal. Quand il était sur le terrain, ce n’était pas la même chanson, mais ses équipiers ont prouvé qu’ils pouvaient jouer sans lui quand il a été barré par les fautes.\n\nTrois chiffres piquent les yeux : le 36-54 aux rebonds en faveur des Espagnols, le 2/19 à trois-points des Bleuets et surtout leur 11/25 aux lancers-francs. Cette maladresse sur la ligne de réparation a coûté cher lorsqu’ils ont mené 48-42 à 2 minutes de la fin du 3e quart-temps car, à ce moment-là, ils auraient pu faire fructifier leur avantage. La France aura manqué aussi d’un go to guy que ne furent ni Noah Penda, imparfaitement remis de son entorse à la cheville, ni Ilian Pietrus, qui ont marqué 5 points chacun. Au final, c’est Zacharie Risacher qui est sorti du terrain avec la meilleure évaluation (10), mais en n’inscrivant que 2 points.\n\nPar la suite, les garçons de Bernard Faure se sont effondrés face à des Espagnols qui sont montés en puissance. Un trois-points de Lucas Langarita, à 3 minutes de la fin a été une sorte de coup de grâce (53-62). Ensuite, il ne restait plus qu’à compter les dégâts.\n\nDans l’autre demi-finale, les Etats-Unis ont battu la Lituanie 89-62. Si bien que, les Espagnols affronteront l’invincible armada américaine en finale, et les Français les Baltes.\n\nLa boxscore est ICI.\n\nPhoto : Ilian Pietrus (FIBA)
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Euro U20 Féminine : La France tombe face à la République Tchèque
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Face à la République tchèque, qui avait dominé la Hongrie la veille (50-63), l’équipe de France a subi une défaite pour son deuxième match de groupe, 59-54\n\nLes Tchèques ont toujours eu la main sur le match, menant 11-20 au début du deuxième quart-temps, et 29-38 à la mi-temps. Elles ramassaient quantité de rebonds offensifs (13 à la mi-temps contre 2 rendus !), fruit d’un très bon jeu en mouvement.\n\nLes Bleuettes étaient gênées par la défense agressive des Tchèques, mais elles ont tout de même réussi à recoller à 47-47, animées par les 15 points de Célia Cardinal, la présence dans la peinture de Aminata Gueye (6 points, 9 rebonds et aussi 6 balles perdues), et par l’inévitable Pauline Astier (10 points mais à 3/14 aux shoots, 7 passes, 6 rebonds et 3 interceptions). Seulement, dans le money time, la République Tchèque a refait une différence.\n\nDeux chiffres expliquent en grande partie la défaite des Françaises : le 2/20 à trois-points -même si leurs adversaires ont été aussi maladroites avec un 1/15- et surtout le 8-18 aux rebonds offensifs.\n\nLa boxscore est ICI.\n\nPhoto : Aminata Gueye et Sara Roumy (FIBA)
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Donatas Motiejunas aurait re-signé à Monaco
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Selon le site lituanien BasketNews, le pivot Donatas Motiejunas (2,13 m, 31 ans) aurait signé un nouveau contrat de deux ans avec l’AS Monaco.\n\nLa saison dernière en Euroeague, le big man lituanien s’est fendu de 9,7 points (63,5% à deux-points et 32,7% à trois-points), 4,6 rebonds et 10,8 d’évaluation. Ses stats sont montées à 12,4 points, 4,9 rebonds et 13,6 d’évaluation en Betclic Elite.\n\nDe 2012 à 2021, Motiejunas a passé son temps en NBA, G-League et Chine.\n\n.Photo : Euroleague
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Euoleague : L’ancien Palois Marko Simonovic devient assistant-coach à l’Etoile Rouge
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A 36 ans, le Serbe Marko Simonovic remise short et maillot pour devenir assistant coach à l’Etoile Rouge de Belgrade.\n\nMarko Simonovic a disputé 388 matchs en 10 saisons sous le maillot de l’Etoile Rouge le plaçant quatrième sur la liste de tous les temps derrière Branko Lazic, Slobodan Nikolic et Predrag Bogosavljev. Il a eu plusieurs expériences à l’étranger dont l’une à Pau lors de la saison 2014-15.\n\n« Le choix était facile et simple car ce qui se passe à Zvezda est une belle histoire. Il y a une ambiance familiale dans le club et cela signifie beaucoup dans tous les sens, il y a des gens en qui j’ai confiance, et qui sont actuellement dans la direction à partir du président, en passant par les entraîneurs jusqu’au vestiaire. Tout cela coïncide avec mes ambitions et visions que j’ai personnellement, mais aussi où j’aimerais faire ce travail. Je suis extrêmement heureux que tout se soit passé ainsi.«\n\nPhoto : Euroleague
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Coupe du monde U17 féminines : Les Bleuettes sans forcer face à l’Argentine
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Pour leur entrée dans la compétition ce samedi, les filles de Vincent Bourdeau n’ont pas fait de détail en Hongrie. Elles ont largement dominé l’Argentine (98-35). Prochain match demain face à la Slovénie (15h), tombeuse de l’Australie un peu plus tôt (81-87 ap).\n\nSérieuse et concernée, l’équipe de France féminine U17 a parfaitement lancé sa campagne mondiale à Debrecen. Dès le début de la rencontre, les Bleuettes ont asphyxié des Argentines submergées en défense (26-9 après dix minutes).\n\nÀ la pause, emmenée par Dominique Malonga, espoir de l’ASVEL féminin, en feu (quatorze points, cinq rebonds en huit minutes de jeu), l’équipe de France a compté 35 unités d’avance (53-18, 20′). L’intérieure termine en double double avec 21 points et dix rebonds.\n\nCopier coller en seconde période. L’écart va grimper jusqu’à 63 points. Une belle entrée en matière avant de défier un plus gros calibre, la Slovénie.\n\nBoxscore U17 France / U17 Argentine\n\n\nBienvenue à Debrecen, Dominique 🇫🇷\n\nA very impressive debut for the French rising star: 21 PTS / 10 REB / 28 EFF in only 19’ 🤩#FIBAU17 | @ffbasketball 🇫🇷 pic.twitter.com/UYihiFQA3F\n\n— NextGen Hoops (@NextGenHoops) July 9, 2022\n\n\nPhoto : Dominique Malonga (FIBA)
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Italie : Mediapro cherche à acquérir les droits de la Serie A
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Après son expérience tragico-comique dans le football français, le groupe audiovisuel Mediapro cherche à acquérir les droits du championnat de la ligue italienne de basket.\n\nSelon SportBusiness, le groupe fondé par Jaume Roures est en concurrence avec Eurosport et Eleven Sports pour la diffusion de la compétition pendant trois saisons.\n\nJusqu’à présent, c’est la RAI qui détenait les droits de diffusion gratuite tandis que Discovery, via Eurosport, proposait le contenu payant. Les droits de la RAI incluaient le match du dimanche soir, tandis que Discovery détenait les droits de tous les autres matches, ainsi que de la Super Coupe et de la Coppa Italia, avec un accord payant de 1,5 million d’euros par saison, tandis que la RAI déboursait un demi-million d’euros par an.\n\nMediapro a bouclé en juin un refinancement d’une dette de plus de 900 millions d’euros. La société a clôturé son exercice 2021 avec un chiffre d’affaires de 1 218 millions d’euros et enregistre un résultat brut d’exploitation de 168 millions d’euros.
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L’Arena de la Porte de la Chapelle à Paris s’appellera Adidas Arena
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Le Conseil de Paris a voté majoritairement en faveur d’Adidas pour avoir, durant cinq ans, le naming de l’Arena de la Porte de la Chapelle dont la livraison est prévue pour 2023, et dont le Paris Basketball sera le club résident.\n\nL’Adidas Arena, annoncée à -seulement- 7 800 places, accueillera les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique, ainsi que celles de para badminton et para haltérophilie durant les Jeux Olympiques de Paris 2024.\n\nLe naming rapportera 14 millions d’euros sur la période à la Ville de Paris. Certains élus souhaitaient que l’Arena prenne le nom d’Alice Milliat (1884-1957), qui fut une pionnière du sport féminin. C’est en définitive la place sur laquelle l’Arena est construite qui portera son nom.
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Espagne : Barcelone a payé 500 000 euros pour avoir les droits sur Nikola Kalinic
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Le FC Barcelone a annoncé avoir acquis les droits sur le Serbe Nikola Kalinic (2,02 m, 30 ans), au cas où celui-ci reviendrait en Espagne. La somme versée est de 500 000 euros\n\nLes droits sur Kalinic appartenait jusqu’ici à Valence, le club dont il a porté le maillot lors de la saison 2020-21 avant de passer à l’Etoile Rouge de Belgrade. La prochaine étape pour le Barça est de conclure un accord avec le joueur. Probablement ont-ils pris leurs précautions en amont.\n\nKalinic a assuré 12,6 points, 3,9 rebonds et 3,4 passes pour 11,7 d’évaluation, en Euroleague, la saison dernière.\n\nLe Barça a déjà annoncé les arrivées des Tchèques Jan Vesely et Tomas Satoransky, et pourrait bientôt également confirmer la venue de l’Allemand Oscar da Silva (Alba Berlin). Au chapitre des départs, il y a le pivot Brandon Davies, et les ailiers Rolands Smits et Nigel-Hayes Davis.\n\nPhoto : Euroleague
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Ovie Soko retourne aux London Lions pour accompagner la croissance du basket britannique
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L’ancien joueur anglais de Boulazac et du Mans, Ovie Soko (2,01 m, 31 ans), retourne aux London Lions pour accompagner la montée en puissance du club et du basket britannique.\n\nOvie Soko s’est rendu célèbre au Royaume Uni via une émission de téléréalité. Il avait alors continué à jouer au basket aux London Lions, ce qui semblait être une semi-retraite. Mais, en fait, il avait conservé tout son punch et fait très forte impression l’année suivante au Mans, et si des pépins physiques et le Covid n’avaient pas nui à sa fin de saison, il aurait pu prétendre au trophée de MVP de Jeep Elite.\n\nL’international britannique ne fait rien comme tout le monde puisqu’il a ensuite émigré au Japon, pour retourner aux London Lions à la rentrée prochaine, en compagnie d’un autre international, Mo Soluade (1,96 m, 26 ans), qui a passé dix ans en Espagne. Les Lions joueront l’Eurocup, et c’est un évènement majeur pour le basket de sa Gracieuse Majesté puisqu’ils sont la première équipe de BBL à être incluse dans la compétition depuis le Guildford Heat en... 2007.\n\nCela vient après une saison mémorable non seulement pour les London Lions, mais pour le basket-ball britannique dans son ensemble. Les Lions sont devenus la première équipe britannique à se qualifier pour le deuxième tour de la FIBA Europe Cup après avoir conclu par 5 victoires et 1 défaite le premier tour. L’équipe basée dans la capitale a battu l’équipe danoise des Bakken Bears lors de l’étape suivante, entrant dans l’histoire en tant que première équipe britannique à remporter le deuxième tour de la FIBA Europe Cup.\n\nLe retour au pays des deux stars est salué comme il se doit sachant que le roster pour le dernier match de qualification de la Grande-Bretagne pour la Coupe du monde 2023 contre la Turquie ne comprenait que trois joueurs évoluant au Royaume-Uni. Au début de 2022, 67 Britanniques jouaient dans la division 1 de la NCAA illustrant le riche vivier de talents que la Grande-Bretagne a à offrir. Cependant, en raison d’un grave manque de financement pour le sport au Royaume-Uni, les joueurs manquent cruellement d’opportunités pour passer professionnels et choisissent de partir à l’étranger. Bien que l’on estime que 1,3 million de personnes jouent régulièrement au basket-ball au Royaume-Uni, et que ce sport affiche le pourcentage le plus élevé de joueurs d’origine britannique non blanche (47%), il se classe toujours au 12e rang pour le financement de base au cours de la dernière décennie. En tant que deuxième sport d’équipe le plus populaire du pays après le football, le niveau de financement gouvernemental qu’il reçoit indique une forte disparité entre sa valeur sociale et le niveau correspondant de soutien financier.\n\nEntre 2013 et 2017, le basket n’a reçu que 9,25 £ par participant en financement, contre 70,72 £ pour le cricket et près de 60 £ pour le rugby, malgré un nombre beaucoup plus élevé de jeunes s’adonnant à la balle orange. Les arrivées de Soluade et Soko représentent non seulement des ajouts précieux au roster des Lions, mais également un changement d’attitude et de sentiments envers le basket-ball au Royaume-Uni, la BBL devenant plus attrayante qu’auparavant.\n\n« Alors que nous continuons à construire cette organisation, il est essentiel d’avoir un noyau qui représente la ville de Londres à la fois sur et en dehors du terrain, et nous sommes ravis qu’Ovie et Mo prennent cette direction. Le calibre des joueurs qui décident de venir en BBL démontre la croissance et la progression du basket-ball au Royaume-Uni, » certifie le Directeur Général des Lions, Brett Burman.\n\nPhoto : FIBA\n\n‍\n\n‍ ‍ ‍
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Quand Michael Jordan rencontre Francis... Jordane
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Basket Le Mag fête les 30 ans des Jeux Olympiques de Barcelone en consacrant une large pagination à la Dream Team de Michael Jordan, Magic Johnson et Larry Bird. On peut notamment y lire une intéressante interview du coach de l’équipe de France de l’époque, qui avait un nom prédestiné, Francis Jordane.\n\nIl faut se rappeler que l’équipe de France, qui n’avait pas obtenu sa place pour Barcelone, avait été appelée pour servir de sparring partner aux Américains en amont des Jeux Olympiques, à Monaco. Que de bons souvenirs pour Francis Jordane.\n\n« On a vu des joueurs et un encadrement, qui se sont comportés d’une manière tout à fait normale, sympathique. On était logé dans le même hôtel, au Loews à Monaco. Dans la semaine, les joueurs se sont rapprochés, il y a eu des amitiés naissances, des camaraderies, idem avec le staff. Ce n’était pas un monde à part, au contraire. Eux aussi nous ont facilité la tâche par leur approche facile. Dans leur façon d’être, les Américains rentrent très vite dans l’amitié. C’est une amitié relative, mais elle est là. On avait des points de rencontre, il y avait une salle de jeu au rez-de-chaussée, les Américains en étaient friands, les Français aussi, de temps en temps (Richard) Dacoury, (Stéphane) Ostrowski et d’autres allaient y faire un tour. Les rencontres se faisaient ici, et au bar. Et puis il y avait les soirées, et là, il n’y avait pas les Américains d’un côté et les Français de l’autre. » « À l’hôtel, ils avaient demandé à avoir une salle de musculation, et tous les jours, les gars étaient à la salle, révèle t-il par ailleurs. Tous les jours. C’était musculation le matin, il y avait aussi des footings qui étaient organisés, pas trop, mais c’était pour s’aérer, ensuite il y avait des entraînements plus les scrimmages. Ça remplit bien les journées. Et entre, ils avaient des créneaux pour être avec leurs familles, et là, ils devenaient comme les touristes qu’on voit sur la Côte d’Azur. Ensuite aux JO, j’en ai vu certains se promener sur les Ramblas en pleine compétition. Cela fait partie de leurs habitudes : on ne les prive pas de certains plaisirs. Là, j’ai appris beaucoup, dans la gestion humaine. »\n\nAu fait, que se sont-ils raconté entre Jordan(e) ?\n\n« Au début, quand on a été présenté, on lui a dit : « Tu sais que le coach français s’appelle comme toi ? » Lui, ça l’a fait un peu tiquer : « Jordan, what ? » On a discuté, il voulait savoir quelles étaient mes origines, si c’était américain – il s’avère que ma famille est du côté de l’Espagne, la Catalogne. On a évoqué ce point, les médias se sont empressés de faire une photo, et il était tout heureux. Une approche facile. Avec lui comme avec tous les autres. »
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Rediff – Le fabuleux rebond d’Étienne Ca, basketteur prématurément retraité devenu star des réseaux sociaux
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Forcé de mettre un terme à sa carrière de basketteur professionnel à seulement 24 ans, Étienne Ca se sait chanceux malgré tout. De sportif de haut niveau à influenceur star sur les réseaux, récit d’une transition toute trouvée mais surtout, tombée à point nommé.\n\nDurant l’été, la rédaction de Basket Europe vous propose de relire une sélection de quelques uns de nos articles premium. Pour les lire, mais aussi découvrir plus de 2 000 autres contenus de qualité (guide de la saison, dossier salaires, interviews, analyses, séries et dossiers), abonnez-vous !\n\n[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]\n\n« Ça m’a un peu sauvé... » Ça, ce n’est autre que les réseaux sociaux. Ou plus particulièrement la communauté qui suit le travail fourni au quotidien par Étienne Ca sur ces mêmes réseaux sociaux, et qui, désormais, lui permet de vivre de sa seconde passion : faire des vidéos. Une activité dans laquelle il s’est véritablement lancé il y a quelques années maintenant, sans savoir que cette petite vidéo humoristique comme il y en a tant d’autres, qu’il a fini par publier, un après-midi comme il y en a tant d’autres, l’a peut-être finalement « sauvé ». Car, à seulement 24 ans, le destin du jeune homme, qui se rêvait basketteur professionnel et qui vivait de son rêve, a précipitamment été chamboulé.\n\n\n« Un inévitable déclin » précipité par une grave blessure au poignet\n\nÉté 2021. Étienne Ca sort d’une saison pleine avec les Sharks d’Antibes, avec qui il avait signé pour trois saisons en juin 2020. Pas moins de 30 matchs joués, pour une moyenne de 16 minutes passées sur les terrains de Pro B et un apport de 4,7 points et 3,2 rebonds pour 5,9 d’évaluation. De quoi réjouir celui qui avait tout pour s’épanouir sur la Côte d’Azur : « J’étais content parce qu’Antibes est vraiment un super club, dans un super cadre et je m’y sentais vraiment bien. » Seulement voilà, un doute s’installe dans la tête d’Étienne Ca. « Je ressentais déjà une gêne au poignet, explique-t-il. Je savais, au fond de moi, que j’allais devoir refaire quelque chose par rapport à ça. »\n\n« Refaire » car, pour sa dernière saison sous le maillot de l’Elan Chalon, en 2019-2020, le natif d’Écully, dans le Rhône, avait déjà été écarté des parquets à cause de ce même poignet. « Le droit, ma main forte », comme il le rappelle avant d’expliquer la nature même de cette blessure handicapante : « Je me suis rompu un ligament, il y a un moment déjà. Je ne sais pas exactement quand parce que je ne l’ai pas senti, ce n’était pas très douloureux. À force de continuer à jouer de manière quotidienne et professionnelle, j’ai eu un début d’arthrose au niveau de ce poignet. » Pour essayer d’arranger le tout, Étienne Ca a dû se faire opérer pour mettre un implant au niveau de l’os impacté et essayer de réduire la douleur. « Mais ce n’est pas vraiment une solution qui était adaptée à la pratique du basket à haut niveau dans le sens où, si mon poignet continuait à être sollicité de manière intense et répétée, la douleur allait perdurer... » Pas manqué. Après seulement deux entraînements pour préparer la saison 2021-2022 avec les Sharks, il doit de nouveau s’arrêter. « J’ai subi des chocs au niveau de mon poignet, qui s’est bloqué à cause de l’arthrose, je ne pouvais plus tirer ni rien », déplore-t-il.\n\n« Ce n’était pas facile au début », se remémore celui qui, à ce moment-là, ne s’accroche plus qu’à un mince espoir de pouvoir un jour refouler les parquets : « Je sentais bien que même si je revenais, je ne pourrais jamais retrouver ne serait-ce que le niveau auquel j’étais avant. Ça n’aurait été qu’un inévitable déclin. Mais je pensais tout de même que j’allais pouvoir jouer à nouveau, même en étant limité. » Au fond de lui, Étienne Ca n’a alors qu’un seul souhait, pouvoir aller à la fin de son contrat avec Antibes et prendre une décision par la suite. « Mais ça ne s’est pas passé comme ça... »\n\n\n« Quand on commence une carrière de basketteur professionnel, on ne s’imagine pas devoir tout arrêter d’un coup comme ça... »\n\n« J’ai continué à avoir des douleurs. On a fait des examens pour voir s’il y avait une quelconque possibilité d’améliorer l’état de mon poignet. Malheureusement, il n’y avait pas vraiment de solutions... » Condamné à devoir prendre une décision plus rapidement que prévu au vu de l’avancée de sa blessure, Étienne Ca comprend rapidement qu’à ce moment-là, « il n’y a plus vraiment de retour en arrière ». Les seuls retours qu’il reçoit sont tous plus pessimistes les uns que les autres. Débutent alors des discussions entre l’intérieur formé à LyonSO et celles et ceux qui l’entourent : médecins, famille, agent et autres personnes du club d’Antibes. « Au final, la meilleure solution, c’était d’arrêter », admet-il, comme un déchirement, avant d’avouer que « quand on commence une carrière de basketteur professionnel, on ne s’imagine pas devoir tout arrêter d’un coup comme ça ».\n\nEt pour cause, à 24 ans, Étienne Ca vivait du rêve qu’il chérissait depuis qu’il était enfant. « Petit, je rêvais d’être basketteur professionnel. J’avais réussi, je pensais pouvoir faire de très belles choses mais voilà... » Déjà déçu de ne pas avoir pu montrer pleinement ce dont il était capable, devoir mettre un terme définitif à sa carrière est pour lui « une véritable déception, un crève-cœur ». « Enfin bref, c’est comme ça... », conclut-il, désireux de passer à autre chose, de tirer un trait sur ce sujet qui l’affecte encore grandement malgré le fait que quelques mois se soient écoulés depuis cette prise de décision.\n\n« J’ai eu un petit peu de temps pour essayer de tourner la page et de faire mon deuil entre guillemets », admet Étienne Ca et ce, malgré le fait que les douleurs persistent dans certains gestes du quotidien : « Aujourd’hui encore, je continue d’avoir mal. Forcément, la douleur est moindre que quand je faisais du basket tous les jours mais je la ressens toujours et ça me gêne par moment. » Une douleur contre laquelle il ne peut plus rien, ou presque. La seule solution serait pour lui de subir une opération qu’il décrit comme « bien plus lourde », qui consisterait à enlever une partie de l’articulation touchée, et donc une grosse partie de la douleur. Mais cette solution n’en est pas vraiment une selon lui : « Ça rendrait mon poignet extrêmement raide... Je suis encore jeune, j’ai encore un peu de temps et de courage pour serrer les dents. Et puis ça reste supportable pour le moment. » Après cette période au cours de laquelle il s’est mis en retrait du monde du basket professionnel, est venu pour lui le temps de rendre public sa décision, en février dernier.\n\n\n« 99% de mes abonnés ont appris la fin de ma carrière sans même savoir qu’elle était commencée »\n\nCar oui, l’absence prolongée d’Étienne Ca, disparu des radars qui scrutent les abords des terrains de basket, n’est pas totalement passée inaperçue. Notamment auprès des fins connaisseurs de ce sport, qui ne sont pas sans savoir que cet intérieur longiligne de 2,08 m a fait parler sa domination par le passé, alors qu’il fréquentait le championnat Espoirs sous le maillot de l’Elan Chalon. Auteur notamment d’une pointe à 51 d’évaluation lors de la saison 2017-2018, grâce à 34 points inscrits à 16/17 aux tirs et 15 rebonds pris, il s’est fait une petite place au sein de l’effectif professionnel de la formation bourguignonne avant d’y signer son premier contrat pro et de, plus tard, filer à Antibes. Mais depuis août 2021, silence radio.\n\n« Je n’ai pas trop communiqué sur le sujet, avoue-t-il, et je recevais tout plein de messages me demandant pourquoi est-ce qu’on ne me voyait plus sur les terrains. C’était important pour moi de répondre à ces questions et d’expliquer la situation aux gens. » Ces gens, ce ne sont autre que sa communauté, constituée de millions d’abonnés qui, pour la plupart, se sont mis à le suivre pour une toute autre raison que pour le fait qu’il soit basketteur, mais plutôt pour le travail qu’il fournit et les vidéos humoristiques qu’il publie sur les réseaux sociaux. À commencer par TikTok, où il a percé après s’y être lancé un peu par hasard, en parallèle de sa carrière de basketteur.\n\nC’est donc tout naturellement par le biais d’une vidéo qu’Étienne Ca a décidé d’officialiser l’arrêt de sa carrière de basketteur professionnel. Un choix judicieux, qui l’a aidé à tourner la page. « J’ai reçu beaucoup de messages de soutien ! Ça fait du bien au moral et ça montre que j’ai une communauté derrière moi, qui me suit et qui me soutient. » Des réactions qui le confortent dans ses futurs projets, lui qui s’avoue finalement « soulagé » de pouvoir vivre de sa seconde passion. « Certaines personnes m’ont dit à quel point elles étaient déçues du fait que je sois obligé d’arrêter le basket, d’autres ne savaient même pas que je faisais du basket, raconte-t-il. Parce que 99% de mes abonnés me suivent pour les vidéos que je fais, pas pour le fait que je fasse du basket, donc ils ont appris la fin de ma carrière sans même savoir qu’elle était commencée (rires). » Il poursuit, affirmant : « Au final, heureusement, j’ai cette deuxième activité, qui fonctionne super bien et qui me plaît beaucoup. J’ai eu un peu de chance, je l’avoue. Ça m’a ouvert un nouvel horizon et je suis tout de même heureux malgré tout ce qui s’est passé dernièrement. Parce que jouer au basket, au quotidien, avec les douleurs, ça serait devenu une véritable corvée. »\n\n\nC’est officiel, je dois mettre fin à ma carrière de basketteur professionnel. Heureusement vous êtes là. Et je vous assure que si vous continuez à me suivre vous ne serez pas déçus. ❤️ pic.twitter.com/zZFPGDLr5W\n\n— Daetienne (@etienne_ca) February 21, 2022\n\n\n\n« Sur les 6 à 8 derniers mois, ce que je fais sur les réseaux me rapporte plus que le basket »\n\nLa page de basketteur professionnel tournée, c’est celle d’influenceur star sur les réseaux sociaux qui s’ouvre à 100 %. « Avant, je partageais ma vie entre le basket et les vidéos. Mais maintenant, je vais me consacrer entièrement à ce que je fais sur les réseaux sociaux. » À savoir des concepts décalés, souvent sous la forme de micro-trottoirs réalisés avec des inconnus rencontrés dans la rue, qu’Étienne Ca publie sur plusieurs plateformes. De quoi faire décoller sa notoriété, comme en atteste son nombre d’abonnés du TikTok, qui s’élève à 1,7 million. Ce qui n’est pas pour lui déplaire : « Toute ma communauté, qui me reconnaît et qui vient me voir dans la rue, c’est super cool, ça me permet de garder le sourire toute la journée ! » Et ça lui permet aussi et surtout d’en vivre. « Sur les 6 à 8 derniers mois, ce que je fais sur les réseaux me rapporte plus que le basket. Et c’est encore sur une pente ascendante donc ça me permet même de mettre de côté. »\n\nEt d’emménager sur Paris, plaque tournante du monde dans lequel il évolue désormais, où il souhaite poursuivre sa jeune carrière d’influenceur. Avec un véritable objectif pour 2022 : « atteindre les 2 millions d’abonnés évidemment, toujours plus ! » Mais au-delà des chiffres, c’est dans le contenu qu’Étienne Ca se fixe des objectifs : « Ce que je souhaite par-dessus tout, c’est de me renouveler constamment, de continuer sur ma lancée. » De quoi fidéliser encore davantage sa communauté, mais aussi s’ouvrir à de nouvelles possibilités pour essayer de séduire un public qui ne le connaîtrait pas encore. Pour cela, le jeune créateur fourmille d’idée : « Je vais notamment lancer un compte TikTok en anglais. Ça sera à peu de choses près pareil que ce que je fais actuellement, mais avec pour but de toucher un public anglophone. »\n\nEt c’est justement ça qui anime vraiment Étienne Ca dans cette activité. Au-delà du fait qu’il puisse vivre de sa deuxième passion, c’est la remise en question quotidienne et l’inconnu dans lequel il se lance. « Je ne sais pas vraiment où tout ça va me mener mais c’est aussi ça qui me plaît, se réjouit-il. On verra bien ! » Sans oublier le fait qu’il puisse désormais être libre de gérer son temps, de travailler quand il veut et où il veut. Cette liberté et cette notoriété, c’est notamment par une professionnalisation de son activité, qu’Étienne Ca parvient à les acquérir.\n\n\nCollaborations, placements de produits... « Je me suis professionnalisé dans ma manière de faire mes vidéos »\n\nÉtienne Ca affirme que, depuis ses grands débuts sur TikTok, par une vidéo pleine d’autodérision sur sa taille, son activité n’a pas beaucoup évolué : « C’est juste devenu mon travail à plein temps, ça me prend plus de temps mais ça ne me déplait pas du tout, au contraire. » Et c’est pourtant bien cela qui lui a permis de continuer à se professionnaliser. « J’ai augmenté le rythme de mes vidéos avec pour objectif d’en sortir au moins cinq par semaine mais il y a des fois où je n’y arrive même pas, constate-t-il. Parce que ce sont des vidéos assez courtes, on pourrait croire que c’est facile et rapide mais en fait, le temps de tournage plus le temps de montage, ça prend pas mal de temps. Il faut être assez bien organisé sinon, on peut vite être submergé. » Pour cela, rien de mieux selon lui que de bien s’entourer, à commencer par d’autres créateurs qui vivent du même métier que lui, qui se sont constitués une communauté en même temps que lui et qui ont évolué ensemble, en même temps que le réseau social. Un point positif important pour Étienne Ca : « C’est ce que j’aime bien dans le monde de TikTok, c’est que la grande majorité des créateurs sont assez “nouveaux”, comme moi. Du coup, on a tous le même état d’esprit. Et maintenant, il y a plein d’événements qui ont pour but de nous réunir. Ça permet de rencontrer plein de personnes vraiment très sympas et puis ça permet de faire des vidéos en collaboration avec d’autres créateurs, qui ont des communautés différentes et de mixer le tout. »\n\n\n@daetienne\n\nEp 189: T’as déjà stiné stambou ? 🎤 Aujourd’hui c’est mon anniversaire, un beau cadeau de ta part ? T’abonner à mon insta 🙂 #microtrogrand\n\n♬ son original – Etienne\n\n\nUn tout rendu possible par tout un système professionnel et par une agence, avec qui Étienne Ca travaille en collaboration, et qui lui permet de « bosser sur plein de projets super intéressants ». Le plus gros d’entre eux, c’est une collaboration avec Netflix, sur laquelle Étienne Ca revient fièrement. « Ils voulaient faire un format type micro-trottoir sur leur chaîne YouTube. Et il y a certains membres de leur équipe qui étaient déjà abonnés à moi et qui aimaient bien ce que je faisais de mon côté. Ils m’ont contacté pour savoir si ça m’intéressait et avec mon agence, on a monté un dossier pour qu’ils voient ce qu’on pouvait faire. Ça leur a plu et on s’est lancé ! » Depuis juillet 2021, le désormais ex-basketteur professionnel réalise des interviews, une semaine sur deux, de personnes dans la rue, qui consiste à leur demander leur avis à propos des séries sorties récemment. Un concept qui plaît à Étienne Ca, mais pas que : « C’était un contrat de six mois à la base, qui a finalement été prolongé. Et on va sans doute partir pour une deuxième saison. C’est cool ! »\n\nPour ce genre de projet, les marques comme Netflix investissent des sommes qui peuvent « facilement atteindre plusieurs milliers d’euros » selon Étienne Ca, qui développe : « Ce budget comprend vraiment tout, le créateur mais aussi les cadreurs, l’équipe de production, les monteurs, etc. Le tout pour des vidéos qui n’ont pas pour but de faire de la rentabilité mais plutôt d’entretenir l’image de la marque. » Un cercle lucratif qui s’accompagne également de divers placements de produits, que l’ancien pivot de Pro B décide ou non d’accepter, en fonction de s’il trouve la marque et le projet intéressants. « Je trie énormément les propositions que je reçois mais il y a de nombreuses marques qui ont des projets super cool, qui nous laissent pas mal de liberté créative et qui nous permettent d’allier leur projet avec le mien. » Ce fut notamment le cas récemment, avec des collaborations avec le réseau social TikTok lui-même, pour des vidéos « sur le thème de la prévention face aux challenges dangereux que l’on peut trouver sur les réseaux sociaux », ou encore avec Paris 2024, « pour promouvoir les Jeux Olympiques en France, en allant à la rencontre d’athlètes par exemple ».\n\nEn général, Étienne Ca se dit « toujours partant pour ce genre de propositions » qui lui permet de faire des vidéos « plus longues, à plus gros budget ». Des vidéos qu’il est notamment possible de retrouver sur sa chaîne YouTube.\n\n\n« Mon but ultime ? Rendre aux abonnés tout ce qu’ils m’apportent »\n\n« J’ai plein d’autres gros projets qui arrivent. Je ne peux pas trop en parler pour le moment mais il y a des concepts variés qui vont débarquer sur plusieurs plateformes. » À commencer par YouTube donc, où Étienne Ca a notamment pour ambition de réaliser les rêves de certains de ses abonnés. Un concept qui a vu le jour en septembre 2021 avec un premier épisode réalisé un peu à l’improviste, au cours duquel l’ancien basketteur a emmené deux personnes faire un tour d’hélicoptère au-dessus de Monaco et de Nice. « Ça m’a permis de parler et d’échanger avec des personnes qui me suivent mais que je ne connaissais pas, tout en vivant avec eux quelque chose d’unique et de super fort. C’était marrant et puis évidemment, j’en ai profité aussi parce que c’est quelque chose que je n’avais encore jamais fait », plaisante-t-il avant d’affirmer plus sérieusement : « C’est un peu grâce à mes abonnés que je peux faire ces vidéos et vivre de ça. Ça me parait important de pouvoir leur rendre ce qu’ils m’apportent, dans une certaine mesure donc forcément, j’aimerais refaire des concepts de ce genre-là. »\n\nAinsi, Étienne Ca a invité ses abonnés à lui dire certains de leurs rêves. Et même s’il ne sait pas encore vraiment comment il va procéder, que ce soit sous la forme d’un concours où en en sélectionnant simplement certains qui lui paraissent réalisables, il sait qu’il réalisera ce projet qui lui tient à cœur. « C’est comme si mes abonnés m’avaient sauvé la vie, je le ressens vraiment comme ça. Si je n’avais pas eu cette communauté avec moi, j’aurais peut-être dû me lancer dans quelque chose qui ne m’aurait pas plu et qui ne m’aurait pas rendu heureux du tout. Alors que là, c’est l’inverse, je suis heureux en faisant ça, donc je les remercie. »\n\n.\n\n.\n\n[armelse]\n\n« Ça m’a un peu sauvé... » Ça, ce n’est autre que les réseaux sociaux. Ou plus particulièrement la communauté qui suit le travail fourni au quotidien par Étienne Ca sur ces mêmes réseaux sociaux, et qui, désormais, lui permet de vivre de sa seconde passion : faire des vidéos. Une activité dans laquelle il s’est véritablement lancé il y a quelques années maintenant, sans savoir que cette petite vidéo humoristique comme il y en a tant d’autres, qu’il a fini par publier, un après-midi comme il y en a tant d’autres, l’a peut-être finalement « sauvé ». Car, à seulement 24 ans, le destin du jeune homme, qui se rêvait basketteur professionnel et qui vivait de son rêve, a précipitamment été chamboulé.\n\n\n« Un inévitable déclin » précipité par une grave blessure au poignet\n\nÉté 2021. Étienne Ca sort d’une saison pleine avec les Sharks d’Antibes, avec qui il avait signé pour trois saisons en juin 2020. Pas moins de 30 matchs joués, pour une moyenne de 16 minutes passées sur les terrains de Pro B et un apport de 4,7 points et 3,2 rebonds pour 5,9 d’évaluation. De quoi réjouir celui qui avait tout pour s’épanouir sur la Côte d’Azur : « J’étais content parce qu’Antibes est vraiment un super club, dans un super cadre et je m’y sentais vraiment bien. » Seulement voilà, un doute s’installe dans...\n\n[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2′′ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]\n\nPhotos : Étienne Ca (Instagram – etienneca6)
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Un repreneur français à Pau ?
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Selon la toujours bien informée République des Pyrénées, un projet de reprise 100% français de l’Elan Béarnais existe en coulisses.\n\nLundi, Counterpointe Sports Group va passer en appel devant la DNCCG, et les observateurs sont pessimistes quant aux chances des propriétaires américains de faire fléchir le gendarme financier de la Ligue Nationale de Basket. En cas de feu rouge, l’Elan aura toujours la possibilité de faire appel auprès des instances fédérales, et c’est là que pourrait se manifester un nouveau projet.\n\n« Une fenêtre largement suffisante pour permettre aux repreneurs, tous Français cette fois. Des personnalités qui s’engageraient à reprendre la dette du club et à régler le montant lié au rachat des 72 % des actions à la mairie (les fameux 800 000 euros toujours pas réglés par CSG), puis sortiraient de l’ombre et dévoileraient leur projet pour que le club soit de nouveau engagé dans l’élite à la rentrée, ce, de façon durable au fil des prochaines années », écrit le quotidien palois.\n\nCela constituerait un nouveau rebondissement dans l’histoire de l’illustre club béarnais très mouvementée depuis quelques mois. Si, au bout du processus, issue favorable il y a, il ne resterait plus alors qu’à constituer une équipe pour le terrain...\n\nPhoto : FFBB