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    "Transcript": "P1 : je vous propose de passer au thème suivant qui concerne l'économie et l'emploi. Ce qui nous a frappé quand on regarde vos programmes respectifs, ou ce qui était le programme de François Bayrou, c'est que vous même Ségolène Royal à villepinte, vous avez après avoir parlé à ceux que vous aviez rencontré lors des débats participatifs, vous avez dit je veux vous parler de la dette, le poids de la dette, la question de la dette est une question insupportable, insoutenable. Et vous François Bayrou dans votre programme vous disiez la lutte contre la dette est la priorité des priorités. Après on a le sentiment que vous ne traitiez pas exactement de la même manière, cette chose là. Et vous même François Bayrou l'autre jour dans votre conférence de presse vous avez attaqué, je mets ça entre guillemets c'est pas comme ça vous l'avez dit, mais l'étatisme en gros du pacte présidentiel d'intervention de l'état sur bien des points dans le domaine économique. Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ?  FB : En effet si on voulait schématiser le débat, on a des accords, on a des convergences du point de vue institutionnel de l'évolution de la démocratie française. Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. Je veux dire rapidement pourquoi. D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. Au même niveau. L'addition de ces promesses je dois ajouter que c'est vrai Nicolas Sarkozy a proposé en plus une baisse des prélèvements obligatoires, ce qui déséquilibre encore plus les plateaux de la balance, je pense qu'il le dit et qu'il le fera pas, évidemment. Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix. Et que d'ailleurs ça ne sera pas soutenable comme on dit en écologie. Et donc sur ce point je suis en désaccord. Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. Parce que ça n'a jamais marché et ça ne peut pas marcher notamment dans une économie ouverte comme la nôtre. Ce qu'il faut c'est rendre la France capable d'être créative, d'être compétitive d'être ce que l'Allemagne a réussi à faire en quelques années après la politique de Schreder et d'Angela Merkel, un pays qui se développe et créé, et est plus fort que les autres. Ce n'est pas en distribuant de l'argent qu'on n'a pas qu'on va rendre au notre pays plus fort que les autres, voilà mon désaccord sur ce point, c'est un des chapitres où nous sommes en désaccord.  P2 : Ségolène Royal ?  SR : D'abord je constate avec satisfaction que nous venons d'acter déjà des convergence sur la réforme des institutions, sur l'état impartial, sur une certaine visions de l'Europe et en particulier sur le dernier point qui a été évoqué, pour moi les pays situés le plus à l'est de l'Europe ne sont pas des ennemis, bien au contraire, et j'ai même avancé souvent l'idée d'un plan marchal pour que ces pays accélèrent leurs rattrapages comme l'ont fait effectivement l'Espagne et le Portugal pour le bienfait de toute l'Europe. C'est aussi un aspect économique c'est pour ça que je tenais à apporter ces précisions. Sur la question sur la question économique nous avons des désaccords et mon objectif ici n'avait pas de chercher à convaincre François Bayrou puisque le pacte présidentiel que j'ai proposé sera mis en application si les Français me confient cette responsabilité.  P1 : pardon quand j'ai posé la question à François Bayrou je lui ait demandé : est-ce qu'il y a un dogme idéologique dans le programme du pacte présidentiel. Alors quelle est votre réponse à ça à cet aspect là très précisément des choses ?  SR : mais vous savez je ne suis pas une femme de dogme. Je suis libre, j'ai travaillé ce pacte, pourquoi je parle d’un pacte ? Parce que je l'ai travaillé avec les Français au cours d'une campagne participative. Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle. Donc je suis au contact du tissu économique et social du pays, et c'est ce qui m'a conduit d'ailleurs en effet comme vous l'avez rappelé à commencer la présentation du pacte présidentiel. Pacte parce que c'est un contrat que je noue avec les Français. Ils l'on fait avec moi c'est à eux que je rendrai des comptes, et nous avancerons ensemble pour mettre en place ce pacte, pour l'améliorer pour l'orienter pour l'adapter à la façon dont les différentes décisions politiques vont agir et rétroagir dans le pays, dans une écoute permanente et dans un aller-retour permanent, avec en plus le débat parlementaire démocratisé dont nous parlions tout à l'heure, mais je ne lâcherai pas le dialogue direct avec le pays au cours de mes 5 années de mandat si je suis élue. Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. Eriksson a supprimé plus de 10 000 emplois sans un seul jour de grève et a fini par reconquérir ses emplois, et parce que les suédois ont mis en place comme les Danois la sécurité sociale professionnelle que François Bayrou appelle étatique, mais moi je considère que c'est en consolidant ces services publics fondamentaux que l'on sécurise à la fois les salariés, et les entreprises. C'est le nouveau pacte économique que je veux nouer avec les entreprises.  FB : Une réflexion puisque ce que je mets en cause vous avez au début dit on va faire ça avec les partenaires sociaux. Pourquoi cette affaire de sécurité sociale professionnelle, ou flexi sécurité, je sais pas comment ça s'appelle. Pourquoi voulez-le faire faire par l'État ? Faites-le faire par les partenaires sociaux, chacun d'entre eux a dit, nous avons progressé dans cette voie. Très bien. Qu'est-ce que vous allez aller mêler l'État à cela. Il a déjà tellement de choses à faire qu'il n'arrive pas à faire, et c'est cette approche que j'ai critiquée. Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. C'est fini. Je vous assure du, enfin c'est en tout cas ma vision, c'est faire rêver les gens que de leur laisser imaginer que l'État va faire les choses à leur place, il n'y arrivera plus. Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité. Et je me demande sur ce point, le projet je ne dis pas vous, parce que je sais pas ce que vous en pensez exactement, mais le projet en tout cas c'est quelque chose qui à mon sens est régressif de ce point de vue là.   P1 : Ségolène Royal, répondez et ensuite j'ai une question précise à vous poser sur l'emploi.  SR : Mais je ne sais pas si vous avez bien lu ce projet ou si vos collaborateurs vous on fait de mauvaise blagues.  FB : Non mais je l'ai lu, je suis allé pêcher sur votre site, et il y a marqué textuellement : sécurité sociale professionnelle garantie par l'État.  SR : Mais ce n'est pas la même chose.  FB : Et donc je dis, laissez faire, laissez faire les partenaires sociaux, c'est eux qui devraient être en situation de responsabilité.  SR : Mais vous êtes un excellent défenseur du pacte présidentiel !  FB : Formidable, si vous n'avez que des défenseurs comme moi je vous conseille de vous inquiéter.  SR : Contrairement à ce que vous dites, même si je comprends bien que politiquement ça soit toujours agréable de rejeter la gauche vers l'étatisme. Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle. D'ailleurs je l'ai dit tout à l'heure plus aucune réforme du code du travail ne se fera sans une négociation préalable des partenaires sociaux. Moi je fais respirer la société française. Je fais confiance aux syndicats, aux associations, à la société civile, aux élus de proximité. Et vous ne verrez dans le pacte présidentiel aucune déclaration aucun écrit, aucune affirmation selon laquelle c'est l'état qui fait tout cela au contraire.  FB : Je peux en citer deux.  SR : Au contraire. Finissons quand même sur la question de l'économie parce que c'est quand même très important. Ce n'est pas l'état qui va faire la sécurité sociale professionnelle. Ce sont les partenaires sociaux d'ailleurs pourquoi ? Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident. Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprimé 900 emplois, et ça n'a rien coûté. Parce que c'est en faisant des économies sur des dépenses mal orientées que l'on cible sur des dépenses mieux orientées, et en particulier comme je viens de le dire, il vaut mieux faire de la sécurité sociale professionnelle, c'est à dire payer des salariés qui gardent leur dignité au travail leur contrat de travail, plutôt que de les faire basculer dans le trou du chômage et donc ça veut dire qu'avec   P1 : Madame Royal.  SR : C'est très important.  P1 : Je ne conteste pas du tout l'importance de ce que vous voulez simplement, on a un très gros décalage de temps de parole.  SR : Parce que le pacte présidentiel n'est pas un pacte étatique, bien au contraire. Et c'est ça sa grande modernité. C'est à dire que toutes les réformes économiques et sociales sont faites en partenariat, sont faites sous forme de contrat. Il y a le nouveau contrat. Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover. Et le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards mais 35 et ce sont des dépenses actives. C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent. Parce que ce sont des dépenses actives dans la formation, dans l'éducation dans l'innovation. Et ce sont ces dépenses dans le développement écologique, et ce sont ces investissements qui vont créer les emplois de demain. Voilà la nouvelle croissance durable, que j'appelle de mes vœux et que je réussirai à faire, et j'espère que j'aurai aussi une large majorité pour le faire, même si nous sommes en désaccord sur la façon de voir les choses, mais vous voyez bien qu'en discutant les rapprochements ne sont pas impossibles.  P1 : Madame Royal, sur une autre chaine de télévision Nicolas Sarkozy à qui on demandait quelle est la qualité de Ségolène Royals il a répondu la pugnacité. En tout cas  quand vous avez la parole, vous êtes très pugnace, car on arrive pas à vous la reprendre  SR : C'est parce que je crois à ce que je dis et que je construis cela avec les Français.  FB : J'accepte volontiers que Ségolène Royal puisse parler quelques minutes de plus, on n'est pas dans l'égalité. Je veux illustrer ce que j'ai dit. On a identifié tous les deux dans la campagne un problème qui se pose à beaucoup de Français et de jeunes Français, et de Français avec des situations moins florissantes. C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd. On a apporté deux réponses différentes qui illustrent me semble-t-il assez bien l'approche. Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. Et vous voyez toujours l'état, un service public. Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. Exactement comme l'assurance automobile. C'est comme si on avait dit on va faire un service public de l'assurance automobile, c'est pas à l'état de faire ça. Vous pouvez parfaitement demander à des assurances ou à des mutuelles de dire, on va proposer que les cautions et dépôts de garantie soient pris en charge. J'ai fait calculer ça, ça fait de l'ordre de 5 à 6 euros par mois sur un loyer, et vous n'avez pas besoin d'alourdir l'état, au contraire vous l'allez l’alléger.  P1 : François Bayrou il faut qu'on avance parce qu'il y a quand même des thèmes qu’on doit traiter. Elle a dit c'est pas l'état.  SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté.  FB : Les régions et l'état c'est pareil.  SG : Non, les régions apportent simplement une garantie.  FB : C’est la puissance publique. Ne donnez pas tout à la puissance publique  SG : Mais pas du tout.  P1 : Sur l'emploi, tout de même, moi j'aimerais savoir sur les 35 heures.  SG : Il faut bien un partenariat entre propriétaires locataires. Et ce que les régions réussissent à faire lorsqu'elles prennent en charge les cautions des jeunes qui n'arrivent pas à se loger parce que les jeunes, les propriétaires ont peur de les accepter. Les jeunes n'arrivent pas à se loger, même ceux qui ne sont pas jeunes parce que la précarité du travail empêche les locataires de se loger et donc qu'on fait certaines régions elles ont simplement apporté une garantie d'assurance sur les cautions qui sont versées, et donc font l'avance, garantie  à ce propriétaire qu'en cas de difficulté. ",
    "Abstractive_1": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'économie française. François Bayrou commence en expliquant que le programme de Ségolène Royal coûte trop cher. François Bayrou explique que donner de l'argent aux Français ne relance pas la machine économique. Ségolène Royal explique que son programme économique a été créé au contact des Français. Ségolène Royal explique qu'il faut de la compétitivité économique et sociale. François Bayrou explique que le programme dépend trop de l'état. Ségolène Royal explique que ses projets comme la sécurité sociale professionnelle ne seront pas financés par l'état. Ségolène Royal explique qu'elle souhaite cibler les financements aux entreprises qui en ont le plus besoin, et explique que ses dépenses sont créatrices de richesse.\n",
    "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent du futur de l'économie française. Selon François Bayrou, les dettes de l'état forcent une politique d'austérité qui est incompatible avec les dépenses sociales de Ségolène Royal. Ségolène Royal justifie ses dépenses par la relance de l'économie qui en résulte, notamment à travers l'investissement dans la recherche, et la consommation des ménages. Selon Ségolène Royal, l'état ne joue qu'une petite partie dans les dépenses prévues.\n",
    "Abstractive_3": "Dans ce débat, Ségolène Royal et François Bayrou discutent de l’économie. Le présentateur commence par rappeler que les débatteurs sont tous deux préoccupés par le poids de la dette. Toutefois, François Bayrou est en désaccord avec l’orientation générale du programme économique de Ségolène Royal en raison de ses dépenses excessives (60 milliards). Il pense également que la redistribution à outrance ne permet pas la relance et n’est donc pas souhaitable. Après avoir rappelé ses convergences avec François Bayrou sur l’Europe et les institutions, Ségolène Royal explique qu’elle a élaboré ses propositions avec les Français dans le cadre d’une campagne participative. Elle entend concentrer ses efforts sur la compétitivité économique et sociale, avec notamment une sécurité sociale professionnelle. Mais pour Bayrou, la sécurité sociale professionnelle renforcerait le rôle d’un État déjà trop présent dans la vie économique du pays, sans pour autant être efficace. Il faudrait selon lui accorder plus de place aux partenaires sociaux. Ségolène précise alors que son programme repose justement sur la mise en avant des syndicats et de la société civile. Elle ajoute que son programme compte en réalité 35 milliards de dépenses (et non 60), lesquels créeront des emplois grâce à la formation et à l’innovation. François Bayrou n’est pas convaincu et prend en exemple les cautions locatives pour expliquer la différence entre les deux programmes : Ségolène Royal veut que l’État se porte garants, alors que lui souhaite supprimer les cautions et mettre en place un système d’assurance (Étatisme contre responsabilité individuelle).\n",
    "Extractive_1": "P1 : Ce qui nous a frappé quand on regarde vos programmes respectifs, ou ce qui était le programme de François Bayrou, c'est que vous même Ségolène Royal à villepinte, vous avez après avoir parlé à ceux que vous aviez rencontré lors des débats participatifs, vous avez dit je veux vous parler de la dette, le poids de la dette, la question de la dette est une question insupportable, insoutenable.  P1 : Et vous François Bayrou dans votre programme vous disiez la lutte contre la dette est la priorité des priorités. FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond. FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards. FB :  Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine. SR : Parce que je l'ai travaillé avec les Français au cours d'une campagne participative.  SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers. SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson. FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société. FB : Et donc je dis, laissez faire, laissez faire les partenaires sociaux, c'est eux qui devraient être en situation de responsabilité. SR :  Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle.  SR : Je fais confiance aux syndicats, aux associations, à la société civile, aux élus de proximité. SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas. SR : Et le pacte présidentiel ne coûte pas 60 milliards mais 35 et ce sont des dépenses actives. FB : Je veux illustrer ce que j'ai dit. FB : Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution. FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire. SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté. ",
    "Extractive_2": "P1 : Est-ce que vous avez, si ça vous va je vais me tourner vers vous en premier et puis ensuite naturellement vous répondrez, est-ce que vous avez le sentiment que le pacte présidentiel présenté par Ségolène Royal est marqué par un dogme idéologique économique ou pas ?  FB : Je suis en désaccord avec l'orientation économique défendue par Ségolène Royal et le Parti socialiste, en désaccord assez profond.  FB : D'abord parce que en dépit de la phrase prononcée par Ségolène Royal sur la dette, eh bien l'addition des promesses électorales, qui sont au même niveau que les promesses électorales de Nicolas Sarkozy à peu près 60 milliards, 62 milliards.  FB : Mais ces deux sommes de dépenses, plus de 60 milliards d'euros, c'est à dire un déséquilibre considérable, supplémentaire à porter à nos dépenses publiques, je pense que cela est un mauvais choix.  FB : Et je suis en désaccord avec une deuxième idée, qui consiste à penser, même si elle est attrayante comme ça au premier abord, qu’en donnant de l'argent un grand nombre de catégories de français on va relancer comme on dit la machine.  SR : Je les ai écoutés, c'est mon expérience d'élue de longue date, je suis élue d'une circonscription rural, je suis présidente de région donc je suis attelée à la question du chômage, et je gère l'aide aux entreprises et les aides à la formation professionnelle.  SR : Il n'y a pas de dogme il y a une nouvelle vision du développement économique, je considère aujourd'hui que la nouvelle croissance économique s'appuie sur 3 piliers.  SR : Le pilier de la compétitivité économique, le pilier de la compétitivité sociale comme cela se fait dans tous les pays les plus performants de l'Europe, je suis allé voir l'exemple suédois par exemple je suis allé dans une entreprise Eriksson.  FB : Je pense que dans votre projet ce qui est frappant c'est que vous en revenez à mon sens trop souvent à l'idée que l'État peut faire les choses à la place de la société.  FB : Il a été endetté, il n'a plus un sous, il faut le réformer il faut faire vivre la société française en face de l'État comme une autre légitimité.  SR : Mais c'est précisément tout le contraire que je propose dans le pacte présidentiel, ce n'est pas l'État qui va mettre en place la sécurité sociale professionnelle.  SR : Parce qu'il faut recycler les fonds du chômage, et ça ce sont les partenaires sociaux qui en décident.  SR : Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprimé 900 emplois, et ça n'a rien coûté.  SR : Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas.  SR : C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover.  SR : C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent.  FB : C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd.  FB : Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution.  FB : Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire.  SG : C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté.  FB : Les régions et l'état c'est pareil.",
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            "abstractive": {
                "text": "Dans ce débat, François Bayrou et Ségolène Royal discutent de l'économie française."
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                {
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        {
            "abstractive": {
                "text": "Elle ajoute que son programme compte en réalité 35 milliards de dépenses (et non 60), lesquels créeront des emplois grâce à la formation et à l’innovation."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "Ségolène Royal",
                    "text": "Il faut recycler les fonds de la formation professionnelle et ça ce sont les régions qui en décident puisque ce sont elles qui gèrent les fonds de la formation professionnelle, et c'est si vrai que dans la région que je préside, j'ai expérimenté la sécurité sociale professionnelle dans une entreprise automobile qui a supprimé 900 emplois, et ça n'a rien coûté."
                },
                {
                    "speaker": "Ségolène Royal",
                    "text": "Il y a un nouveau pacte avec les petites et moyennes entreprises pour en finir avec les aides uniformes aux entreprises, les soixante trois milliards d’aides publiques que paient le contribuable à l'ensemble des entreprises qu'elles aient de l'argent ou qu'elles n'en aient pas, qu'elles en aient besoin ou qu'elles n'en aient pas besoin, qu'elles soient florissantes ou qu'elles ne le soient pas."
                },
                {
                    "speaker": "Ségolène Royal",
                    "text": "C'est terminé, les aides économiques aux entreprises iront à celles qui en ont besoin, c'est à dire les entreprises qui grandissent qui ont à ce moment la besoin d'un investissement, les entreprises qui ont besoin d'innover."
                },
                {
                    "speaker": "Ségolène Royal",
                    "text": "C'est à dire que je considère, je termine juste cette phrase, que toutes les dépenses publiques qui sont proposées dans ce pacte rapportent davantage qu'elles ne coûtent."
                }
            ]
        },
        {
            "abstractive": {
                "text": "François Bayrou n’est pas convaincu et prend en exemple les cautions locatives pour expliquer la différence entre les deux programmes : Ségolène Royal veut que l’État se porte garants, alors que lui souhaite supprimer les cautions et mettre en place un système d’assurance (Étatisme contre responsabilité individuelle)."
            },
            "extractive": [
                {
                    "speaker": "François Bayrou",
                    "text": "C'est le problème des cautions et des pots de garantie qu'il faut perpétuellement chercher quand on est un jeune homme ou une jeune fille, auprès de qui, sa famille n'a pas d'argent, c'est trois mois qu'il faut donner, c'est lourd."
                },
                {
                    "speaker": "François Bayrou",
                    "text": "Ségolène Royal dit, je vais faire un service public de la caution."
                },
                {
                    "speaker": "François Bayrou",
                    "text": "Et pour moi c'est, demander simplement, interdire les cautions et les dépôts de garantie, et rendez une assurance obligatoire."
                },
                {
                    "speaker": "Ségolène Royal",
                    "text": "C'est pas l'état, juste un mot, c'est pas l'état ce sont les régions qui ont déjà expérimenté."
                },
                {
                    "speaker": "François Bayrou",
                    "text": "Les régions et l'état c'est pareil"
                }
            ]
        }
    ]
}