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2SFz4wCBXbc.txt
Les raisons derrière. a baisse de durabilité d'abord, on a la baisse d'économie. pour faire simple, ça veut dire que pour produire une certaine vitesse ou puissance, il te faut plus de ventilation. donc, c'est plutôt une conséquence, c'est pas vraiment la cause. donc, dans l'exemple des cyclistes, le VO2 avait augmenté, par exemple, de 4 %, 2, on a la disponibilité en glucide ou en glucose, alors la concentration en glycogène est forcément plus élevée. quand à un apport de glucide exogène, donc qui vient de l'extérieur, ça permet de préserver la performance et maintenir la concentration en glucose. concrètement, ça fonctionne de la manière suivante: en fait, le coût énergétique pour convertir du glucose en ATP, donc en énergie, est bien plus bas que pour convertir des lipides en énergie.
{'source': 'remirvt', 'title': "Les raisons derrière. a baisse de durabilité d'abord, on a la baisse d'économie. pour faire simple, ça veut dire que pour produire une certaine vitesse ou puissance, il te faut plus de ventilation. donc, c'est plutôt une conséquence, c'est pas vraiment la cause. donc, dans l'exemple des cyclistes, le VO2 avait augmenté, par exemple, de 4 %, 2, on a la disponibilité en glucide ou en glucose, alors la concentration en glycogène est forcément plus élevée. quand à un apport de glucide exogène, donc qui vient de l'extérieur, ça permet de préserver la performance et maintenir la concentration en glucose. concrètement, ça fonctionne de la manière suivante: en fait, le coût énergétique pour convertir du glucose en ATP, donc en énergie, est bien plus bas que pour convertir des lipides en énergie."}
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9X7Y5qb55is.txt
Le débat sur les méthodes d'observation des changements physiologiques, d'ailleurs, directement, pour commencer, dans le papier de jamnick. je te mettrai Dee façon tous les papiers en description. mais il dit une chose très intéressante. il dit qu'au final, vu que toutes les méthodes cherchent toujours à observer un petit changement ou une perturbation au niveau de la physiologie, toutes les méthodes pourraient être valides parce qu'elles observe tout un changement après. la question, c'est de savoir à partir de quelle augmentation on considère que c'est un vrai changement. c'est ça en fait le débat. par exemple, on pourrait un peu pinailler sur le fait qu'il faut une incrémentation minimale de 0,5 mimol au niveau du lactate pour définir le premier seuil, tandis que quelqu'un d'autre pourrait dire: non, non, c'est 1 mimolle. donc, dans les deux cas, on a une perturbation de la charge interne, mais on n'est pas capable de dire quelle méthode permet de mieux délimiter les domaines d'intensité. les deux ont du sens puisque les deux observent un changement. donc, d'emblé, ça semble compliqué de dire qu'une méthode est mieux que les autres et au final, c'est pas plus mal.
{'source': 'remirvt', 'title': "Le débat sur les méthodes d'observation des changements physiologiques, d'ailleurs, directement, pour commencer, dans le papier de jamnick. je te mettrai Dee façon tous les papiers en description. mais il dit une chose très intéressante. il dit qu'au final, vu que toutes les méthodes cherchent toujours à observer un petit changement ou une perturbation au niveau de la physiologie, toutes les méthodes pourraient être valides parce qu'elles observe tout un changement après. la question, c'est de savoir à partir de quelle augmentation on considère que c'est un vrai changement. c'est ça en fait le débat. par exemple, on pourrait un peu pinailler sur le fait qu'il faut une incrémentation minimale de 0,5 mimol au niveau du lactate pour définir le premier seuil, tandis que quelqu'un d'autre pourrait dire: non, non, c'est 1 mimolle. donc, dans les deux cas, on a une perturbation de la charge interne, mais on n'est pas capable de dire quelle méthode permet de mieux délimiter les domaines d'intensité. les deux ont du sens puisque les deux observent un changement. donc, d'emblé, ça semble compliqué de dire qu'une méthode est mieux que les autres et au final, c'est pas plus mal."}
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t-5PdTkRk2o.txt
Le second problème des capteurs de puissance en course à pied- second problème des capteurs aussi- c'est qu'on sait pas comment ils réagissent avec un changement de surface. par exemple, si tu cours sur une surface molle compliante, les accélérations que les accéléromètres vont subir seront forcément différentes. donc la puissance affichée sera peut-être pas représentative. pareil pour les chaussures. est-ce que les épaisseurs de mousse des chaussures peuvent changer le comportement des accéléromètres? bref, il y a plein de choses comme ça, qu'on sait pas réellement quand on utilise ce genre de capteur. mais si tu veux retenir deux choses, tu devrais retenir ça. en vélo, la puissance fonctionne bien parce que la puissance mécanique sur les pédales est proportionnelle à la puissance métabolique et c'est pour ça qu'on utilise la puissance et que ça fonctionne extrêmement bien. en course à pied, la pente change la relation entre la puissance mécanique et puissance métabolique et rend l'interprétation de la valeur assez difficile.
{'source': 'remirvt', 'title': "Le second problème des capteurs de puissance en course à pied- second problème des capteurs aussi- c'est qu'on sait pas comment ils réagissent avec un changement de surface. par exemple, si tu cours sur une surface molle compliante, les accélérations que les accéléromètres vont subir seront forcément différentes. donc la puissance affichée sera peut-être pas représentative. pareil pour les chaussures. est-ce que les épaisseurs de mousse des chaussures peuvent changer le comportement des accéléromètres? bref, il y a plein de choses comme ça, qu'on sait pas réellement quand on utilise ce genre de capteur. mais si tu veux retenir deux choses, tu devrais retenir ça. en vélo, la puissance fonctionne bien parce que la puissance mécanique sur les pédales est proportionnelle à la puissance métabolique et c'est pour ça qu'on utilise la puissance et que ça fonctionne extrêmement bien. en course à pied, la pente change la relation entre la puissance mécanique et puissance métabolique et rend l'interprétation de la valeur assez difficile."}
de715041-bfde-4a34-b035-749680728290
msm21HXo4NI.txt
La durée des paliers sur les tests à l'effort. ce concept, il est crucial à comprendre, surtout pour le test avec le lactate. imagine deux scénarios. scénario 1: tu fais un test incrémental en augmentant la vitesse d'un kmh toutes les 1 minutes. si tu démarres à 10 kmh les tests, le test va durer 15 minutes au maximum. donc, c'est très, très court. scénario 2: tu fais un test incrémental en augmentant la vitesse d'un km/h toutes les 5 minutes. donc, tu sais très bien que le test va durer bien plus longtemps. et vu que dans le scénario 2, tu vas accumuler plus de fatigue, les vitesses associées au seuil et aussi la fréquence cardiaque vont sûrement être différentes. la question, c'est de savoir quel test utiliser, puisque tes valeurs de zone vont changer. pourquoi ça c'est important? bah, par exemple, si tu fais de la longue distance, tu seras sûrement exposé à l'entraînement à des intervalles beaucoup plus longs: 5, 10, voire 20 minutes. donc, si tu utilises des valeurs physiologiques d'un test sur palier court, tu es quasi certain de surestimer tes zones et donc, potentiellement, tu vas constamment être en surrégime à l'entraînement. dans une logique de contrôle de l'intensité, c'est important de prendre en compte la spécificité du test.
{'source': 'remirvt', 'title': "La durée des paliers sur les tests à l'effort. ce concept, il est crucial à comprendre, surtout pour le test avec le lactate. imagine deux scénarios. scénario 1: tu fais un test incrémental en augmentant la vitesse d'un kmh toutes les 1 minutes. si tu démarres à 10 kmh les tests, le test va durer 15 minutes au maximum. donc, c'est très, très court. scénario 2: tu fais un test incrémental en augmentant la vitesse d'un km/h toutes les 5 minutes. donc, tu sais très bien que le test va durer bien plus longtemps. et vu que dans le scénario 2, tu vas accumuler plus de fatigue, les vitesses associées au seuil et aussi la fréquence cardiaque vont sûrement être différentes. la question, c'est de savoir quel test utiliser, puisque tes valeurs de zone vont changer. pourquoi ça c'est important? bah, par exemple, si tu fais de la longue distance, tu seras sûrement exposé à l'entraînement à des intervalles beaucoup plus longs: 5, 10, voire 20 minutes. donc, si tu utilises des valeurs physiologiques d'un test sur palier court, tu es quasi certain de surestimer tes zones et donc, potentiellement, tu vas constamment être en surrégime à l'entraînement. dans une logique de contrôle de l'intensité, c'est important de prendre en compte la spécificité du test."}
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t9iss67fk2Q.txt
Lactate et durée. deuxième limite, le lactate. il est aussi influencé par la durée du palier. donc, en gros, ça revient un peu à ce que je disais avant, mais je vais le dire d'une manière différente. exemple: si tu cours à 15 km/h pendant 3 minutes versus 10 minutes, même si la vitesse est la même, on n'ura pas la même cinétique de lactate, parce que sur 10 minutes, tu as plus de chances de dériver. ce qui veut dire que dans le protocole de test, la durée des paliers a aussi une importance cruciale. ça veut dire que c'était pas toujours une question de vitesse, mais aussi une question de durée. mais vu que 500 m, c'est plus court que 2000 m et que la cinétique de lactate est influencée par la durée, mais peut-être sur des valeurs de lactate assez similaires. donc, même si dans le cas 2, je suis théoriquement en dessous, physiologiquement je suis peut-être pas loin et je suis peut-être même au-dessus, probablement même que tu Seris audessus. et ce concept là, il est assez crucial parce qu'il montre qu'on peut manipuler les durées et même les temps de récupération entre les répétitions pour rester dans une zone physiologique spécifique.
{'source': 'remirvt', 'title': "Lactate et durée. deuxième limite, le lactate. il est aussi influencé par la durée du palier. donc, en gros, ça revient un peu à ce que je disais avant, mais je vais le dire d'une manière différente. exemple: si tu cours à 15 km/h pendant 3 minutes versus 10 minutes, même si la vitesse est la même, on n'ura pas la même cinétique de lactate, parce que sur 10 minutes, tu as plus de chances de dériver. ce qui veut dire que dans le protocole de test, la durée des paliers a aussi une importance cruciale. ça veut dire que c'était pas toujours une question de vitesse, mais aussi une question de durée. mais vu que 500 m, c'est plus court que 2000 m et que la cinétique de lactate est influencée par la durée, mais peut-être sur des valeurs de lactate assez similaires. donc, même si dans le cas 2, je suis théoriquement en dessous, physiologiquement je suis peut-être pas loin et je suis peut-être même au-dessus, probablement même que tu Seris audessus. et ce concept là, il est assez crucial parce qu'il montre qu'on peut manipuler les durées et même les temps de récupération entre les répétitions pour rester dans une zone physiologique spécifique."}
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1XTSi6BUCrc.txt
La clé de la performance en endurance: intensité pyramidale ou polarisée. par exemple, si tu regardes la distribution d'intensité des meilleurs marathoniens, ils sont pas polarisés, mais pyramidales, et c'est d'ailleurs pour ça que, d'année en année, le tempo run devient de plus en plus important, tout comme la haute intensité. d'ailleurs, si tu regardes la distribution sur du triathlon longue ou moyenne distance, pareil pourquoi? parce que l'intensité cible de ces épreuves ne demande pas forcément d'être performant sur des hauts pourcentages de VO2 max, mais plutôt de maintenir des hautes fractions sur une très longue durée. vu qu'il existe une relation inverse entre le volume que tu peux accumuler et l'intensité prescrite, il faut que tu décides ce qui te donnera le plus de retours sur investissement: soit faire du très, très intense, mais diminuer le volume- donc tu respectes ton modèle polarisé- soit faire des fois du moyennement intense, en gardant un volume conséquent, sur un modèle qui sera du coup plus pyramidal. et c'est d'ailleurs à partir de ce constat que cassado explique que le tempo run contribue à la performance, parce que ça permet d'accumuler beaucoup de volume à une intensité plus ou moins spécifique. donc, à toi de choisir.
{'source': 'remirvt', 'title': "La clé de la performance en endurance: intensité pyramidale ou polarisée. par exemple, si tu regardes la distribution d'intensité des meilleurs marathoniens, ils sont pas polarisés, mais pyramidales, et c'est d'ailleurs pour ça que, d'année en année, le tempo run devient de plus en plus important, tout comme la haute intensité. d'ailleurs, si tu regardes la distribution sur du triathlon longue ou moyenne distance, pareil pourquoi? parce que l'intensité cible de ces épreuves ne demande pas forcément d'être performant sur des hauts pourcentages de VO2 max, mais plutôt de maintenir des hautes fractions sur une très longue durée. vu qu'il existe une relation inverse entre le volume que tu peux accumuler et l'intensité prescrite, il faut que tu décides ce qui te donnera le plus de retours sur investissement: soit faire du très, très intense, mais diminuer le volume- donc tu respectes ton modèle polarisé- soit faire des fois du moyennement intense, en gardant un volume conséquent, sur un modèle qui sera du coup plus pyramidal. et c'est d'ailleurs à partir de ce constat que cassado explique que le tempo run contribue à la performance, parce que ça permet d'accumuler beaucoup de volume à une intensité plus ou moins spécifique. donc, à toi de choisir."}
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8ckMs9k8R2U.txt
Le mystère de la distribution d'intensité, pourquoi ça varie. ça rejoint un point qui, personnellement, me dérange: ne pas prendre en compte l'indicateur d'intensité quand on parle de distribution d'intensité. il y a quelque chose de magique. c'est que si tu utilises des zones de vitesse pour faire ta distribution d'intensité, tu peux tomber sur une répartition polarisée, mais si, en parallèle, tu regardes tes zones cardiaques, tu peux te retrouver avec un modèle totalement différent, parce que la fréquence cardiaque possède de l'inertie, on le sait tous. donc, les modèles de distribution d'intensité sont toujours dépendants de l'indicateur que tu prends. ça veut pas dire qu'il existe un indicateur mieux que les autres, simplement que la distribution peut varier de manière gr en fonction de l'indicateur.
{'source': 'remirvt', 'title': "Le mystère de la distribution d'intensité, pourquoi ça varie. ça rejoint un point qui, personnellement, me dérange: ne pas prendre en compte l'indicateur d'intensité quand on parle de distribution d'intensité. il y a quelque chose de magique. c'est que si tu utilises des zones de vitesse pour faire ta distribution d'intensité, tu peux tomber sur une répartition polarisée, mais si, en parallèle, tu regardes tes zones cardiaques, tu peux te retrouver avec un modèle totalement différent, parce que la fréquence cardiaque possède de l'inertie, on le sait tous. donc, les modèles de distribution d'intensité sont toujours dépendants de l'indicateur que tu prends. ça veut pas dire qu'il existe un indicateur mieux que les autres, simplement que la distribution peut varier de manière gr en fonction de l'indicateur."}
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Jgi8CrLLFPU.txt
La polarisation, la clé de la performance pour les sports intenses. lorsqu'en 2004, seller publie son papier sur la distribution optimale de l'intensité, il conclut que le polarisé est supérieur et, honnêtement, c'est pas étonnant. si tu dézoomes 2 secondes sur le ski ou l'aviron, tu t'aperçois d'une chose: ce sont des disciplines qui sont soit assez courtes- le cas de l'aviron- ou qui demandent de réitérer des efforts très intenses- cas du ski de Font- et dans ce contexte, développer des qualités sur des pourcentages élevés de VO2 max fait totalement sens, simplement parce que c'est la spécificité de l'activité. donc, le modèle polarisé fonctionne très bien et c'est pas à remettre en question. maintenant, si tu calques modèles sur des disciplines longue distance, pas sûr que tu a les mêmes résultats.
{'source': 'remirvt', 'title': "La polarisation, la clé de la performance pour les sports intenses. lorsqu'en 2004, seller publie son papier sur la distribution optimale de l'intensité, il conclut que le polarisé est supérieur et, honnêtement, c'est pas étonnant. si tu dézoomes 2 secondes sur le ski ou l'aviron, tu t'aperçois d'une chose: ce sont des disciplines qui sont soit assez courtes- le cas de l'aviron- ou qui demandent de réitérer des efforts très intenses- cas du ski de Font- et dans ce contexte, développer des qualités sur des pourcentages élevés de VO2 max fait totalement sens, simplement parce que c'est la spécificité de l'activité. donc, le modèle polarisé fonctionne très bien et c'est pas à remettre en question. maintenant, si tu calques modèles sur des disciplines longue distance, pas sûr que tu a les mêmes résultats."}
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a0Vu0CGKMcM.txt
Découvrez le paramètre secret pour transformer votre résilience physique en durabilité, en endurance. on parle souvent de paramètres comme VO2 max, les seuils aérobi ou anaérobi, la vitesse, tout ça, tu as forcément déjà entendu. ça permet de donner des modèles de performance, par exemple, comme celui-ci, où la performance en Endurance est dictée par VO2 max, l'économie et les seuils. mais il y a un paramètre dont personne ne parle, un paramètre qui prend en considération tous les autres mais rajoute une dimension. ce paramèttrre là, Jones le définit comme la résilience physiologique, un synonyme pour parler de la durabilité.
{'source': 'remirvt', 'title': "Découvrez le paramètre secret pour transformer votre résilience physique en durabilité, en endurance. on parle souvent de paramètres comme VO2 max, les seuils aérobi ou anaérobi, la vitesse, tout ça, tu as forcément déjà entendu. ça permet de donner des modèles de performance, par exemple, comme celui-ci, où la performance en Endurance est dictée par VO2 max, l'économie et les seuils. mais il y a un paramètre dont personne ne parle, un paramètre qui prend en considération tous les autres mais rajoute une dimension. ce paramèttrre là, Jones le définit comme la résilience physiologique, un synonyme pour parler de la durabilité."}
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cWSw2MEZGCk.txt
Optimisez vos performances en endurance avec l'entraînement polarisé. dans un papier récent, on a vu que c'était plus efficace de faire pyramidal, puis polariser pour maximiser la performance en endurance. avant de tirer une conclusion de bourrin, on devrait se poser une question: par quel critère objectif ils ont pu dire que la performance était meilleure? et dans ce cas précis, ils ont. on pris deux VO2 max, comme toujours, et la performance sur un 5 km. c'est sûr que quand tu valalue ta logique polarisée à partir d'un test sur 5 km où tous les athlètes vont le plier en 16 minutes, envoyer des 4 x 7 minutes à VO2 max à l'entraînement fait 100. donc oui, faire du polarisé proche d'un 5 km, essens, mais c'est surtout ça la conclusion à donner.
{'source': 'remirvt', 'title': "Optimisez vos performances en endurance avec l'entraînement polarisé. dans un papier récent, on a vu que c'était plus efficace de faire pyramidal, puis polariser pour maximiser la performance en endurance. avant de tirer une conclusion de bourrin, on devrait se poser une question: par quel critère objectif ils ont pu dire que la performance était meilleure? et dans ce cas précis, ils ont. on pris deux VO2 max, comme toujours, et la performance sur un 5 km. c'est sûr que quand tu valalue ta logique polarisée à partir d'un test sur 5 km où tous les athlètes vont le plier en 16 minutes, envoyer des 4 x 7 minutes à VO2 max à l'entraînement fait 100. donc oui, faire du polarisé proche d'un 5 km, essens, mais c'est surtout ça la conclusion à donner."}
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Vitesse critique et performance sportive. à l'inverse, si tu fais un test de vitesse critique, tu vas définir un peu plus précisément cette valeur au seuil puisque, par définition, la vitesse critique est plus ou moins ta vitesse au seuil de, et on va y revenir par la suite. donc, cette vitesse est discriminante pour la plupart des activités, allant du 10 km jusqu'au marathon et même plus.
{'source': 'remirvt', 'title': "Vitesse critique et performance sportive. à l'inverse, si tu fais un test de vitesse critique, tu vas définir un peu plus précisément cette valeur au seuil puisque, par définition, la vitesse critique est plus ou moins ta vitesse au seuil de, et on va y revenir par la suite. donc, cette vitesse est discriminante pour la plupart des activités, allant du 10 km jusqu'au marathon et même plus."}
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8hKm57oB9xo.txt
Boostez vos performances avec la durabilité physiologique. alors, c'est quoi ce concept? pour t'illustrer ça, je vais donner un exemple hyper simple. si, aujourd'hui, tu réalises n'importe quel test- vitesse critique, VO2 max, les seuils VMA- tu vas atteindre une certaine performance. maintenant, imagine que tu réalises le même test, mais après avoir passé de ou 3 heures à t'entraîner ou accumuler un certain travail. en ajoutant ce travail, tu vas accumuler de la fatigue, cette diminution qui est quasi inévitable. c'est ce qu'on appelle la durabilité ou résilience physiologique.
{'source': 'remirvt', 'title': "Boostez vos performances avec la durabilité physiologique. alors, c'est quoi ce concept? pour t'illustrer ça, je vais donner un exemple hyper simple. si, aujourd'hui, tu réalises n'importe quel test- vitesse critique, VO2 max, les seuils VMA- tu vas atteindre une certaine performance. maintenant, imagine que tu réalises le même test, mais après avoir passé de ou 3 heures à t'entraîner ou accumuler un certain travail. en ajoutant ce travail, tu vas accumuler de la fatigue, cette diminution qui est quasi inévitable. c'est ce qu'on appelle la durabilité ou résilience physiologique."}
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Les seuils en endurance utiles, les seuils lactiques, les seuils ventilatoires, la vitesse critique VMA. quand on essaie de distinguer les zones d'entraînement ou domaine d'intensité, on n pas vraiment de consensus et, pour être honnête, c'est même un peu le bazar. mais vu qu'il y a pas de consensus sur la bonne chose à faire, l'idée, ce serait d'essayer de parler de toutes les méthodes et les distinction et tu feras ton choix après. je t'annonce cette vidéo. elle est un peu brouillon. donc, si tu veux te faciliter la tâche, t'ai fait un PDF que tu retrouveras dans le module gratuit. c'est le premier lien en bio. bon, déjà, une très bonne nouvelle, c'est que, peu importe ce que tu fais avec tes seuils, tu te rapprochera forcément d'une méthodologie qui a déjà été décrite dans la littérature. en fait, il y en a tellement que tu peux pas non plus totalement te tromper. c'est Imposs, possible d'ailleurs directement, pour commencer, dans le papier de jamnick. je te mettrai de toute façon tous les papiers en description. mais il dit une chose très intéressante. il dit qu'au final, vu que toutes les méthodes cherchent toujours à observer un petit changement ou une perturbation au niveau de la physiologie, toutes les méthodes pourraient être valides parce qu'elles observent tout un changement. après, la question, c'est de savoir à partir de quelle augmentation on considère que c'est un vrai changement. c'est c'est ça, en fait, le débat. par exemple, on pourrait un peu pinailler sur le fait qu'il faut une incrémentation minimale de 0,5 mimol au niveau du lactate pour définir le premier seuil, tandis que quelqu'un d'autre pourrait dire: non, non, c'est 1 mimol. donc, dans les deux cas, on a une perturbation de la charge interne, mais on n'est pas capable de dire quelle méthode permet de mieux délimiter les domaines d'intensité. les deux ont du sens, puisque les deux observent un changement. donc, d'emblé, ça semble compliqué de dire qu'une méthode est mieux que les autres, et au final, c'est pas plus mal. et en parlant de méthode, c'est important de savoir quelle méthode il est existe pour déterminer les seuils. donc, on a plusieurs façons. d'abord, la ventilation, donc là, on met un masque qui mesure les échanges ventilatoires, et ensuite, on observe le rationo entre l'oxygène inspiré et le CO2 expiré de. on a le lactate. là, on pique soit le doigt, soit l'oreille pour avoir une représentation de la glycolyse, parce que le lactate, c'est avant tout un sucre. plus la concentration en lactate est importante, plus la glycolyse est présente. donc, on a bien une méthodologie qui permet d'observer l'intensité. 3, on a l'oxymétrie. là, on mesure localement, sur la jambe par exemple, la saturation d'un muscle. l'intensité augmente plus le muscle va utiliser de l'oxygène localement et va donc désaturer, et à partir de la courbe de désaturation, on peut observer différentes zones d'intensité. et enfin, on a les tests basés sur la puissance ou la vitesse, comme le test de vitesse critique de VMA. ici, on a un regard qui est plus objectif. on réalise des tests qui sont dit terrain, entre guillemets. là, on veut définir des vitesses qui seront ensuite associées aux différentes intensités d'embla. il y a un truc qui ressort des fois: les tests sont basés sur des indicateurs internes- ventilation, lactate, oxymétrie- ou basé sur des indicateurs externes- vitesse ou puissance. dans les deux cas, évidemment, nous, ce qui nous intéresse, c'est d'avoir des vitesses ou des puissances associées, ou même des fréquences cardiaques associées, pour qu'on puisse s'entraîner. en gros, toi, ce qui t'intéresse, c'est, par exemple, de savoir quelle vitesse est associé à ton second seuil ventilatoire, comme ça, pendant tes entraînements au seuil, tu vas courir autour de cette vitesse. et pareil pour la fréquence cardiaque. tu veux savoir à quelle fréquence cardiaque est associé ton premier seuil pour pouvoir courir dessous la majorité du temps, par exemple. bon, maintenant, quelles sont les différences dans les méthodes? si on compare par exemple le lactate avec la ventilation et cetera. on va commencer par le seuil 1, donc le SE. seuil 1, il délimite le domaine modéré et le domaine élevé. pour le lactate, on considère que le LT1 représente une élévation de +, 0,5 mimol par rapport à ta valeur de base. donc, dès que tu vois que ça augmente de plus de 0,5 mimol, tu es sûrement au seuil 1. petite note: par rapport à ça de base, il y a certains chercheurs qui avaient exprimé les valeurs en lactate avec des valeurs absolues: 2 et 4 millimol. ça tu oublie. on sait que les seuils ne surviennent pas à ces valeurs fixes. donc, tu te tires une balle dans le pied si tu donnes de manière arbitraire ces valeurs là. parenthèse fermée, on reprend avec ce seuil 1, avec la ventilation. donc pas le lactate, mais avec le masque, le seuil ventilatoire 1 semble plus ou moins au même endroit que le seuil lactique 1, donc, que tu te piques le doigt ou que tu prennes des valeurs de ventilation, on est probablement assez proche. par exemple, dans le papier de palarz, on avait une différence de 14 W entre les deux. ça peut paraître énorme, 14 W, mais en fait, vu qu'ils incrémentaient la puissance de 25 W par palier, le saut entre deux paliers était important et du coup, ça explique le nombre un peu gros. autre méthode, l'oxymétrie pour définir le seuil 1, alors, c'est moins connu, mais il y a un truc qui est intéressant avec cette méthode, c'est qu'elle s'intéresse à ce qui se passe de de manière locale, parce que lorsqu'on utilise la ventilation ou lactate, on a toujours une vision macroscopique de la physiologie. l'avantage de l'oxymétrie, c'est qu'on cible mieux le muscle. c'est local. globalement, on voit que le seuil ventilatoire 1 est plus ou moins au même niveau que le seuil évalué à partir de l'oxymétrie. je vais pas trop m'avancer parce que les populations étudiées sont pas énormes et c'est pas des athlètes confirmés. donc, c'est quand même une méthodologie à prendre avec des pincettes pour l'instant. ensuite, on passe au seuil 2, et c'est là où c'est le bordel. ce seuil 2, il délimite le domaine élevé à sévère. globalement, on a plus de 30 méthodes pour déterminer ce seuil au lactate. autant dire, on en a aucune. il y a des méthodes qui disent que ces base line plus 3 mmol, d'autres un peu à l'ancienne, qui parlent d'bla 4 millmol, d'autres qui estiment qu'on devrait regarder le graphique et l'estimer un peu comme ça, à vu de nez, et il y en a encore plein d'autres. la seule méthode qui semble obtenir des résultats pas trop trop mal, ce serait le Dmax, que je te détaillerai dans le PDF. mais encore une fois, il y a aussi des limites. comme le seil lactique 2 était un peu sujet au bon jugement de tout le monde et étit pas ouf, la notion de MLSS a été introduite. tu vas voir qu'on troque pas forcément LT2 pour quelque chose de mieux. MLSS, ou maximal lactat steady state, c'est une valeur ou un test, au final, qui permet d'observer un état stable au niveau du lactate. en gros, ce MLSS, c'est l'intensité, vitesse ou puissance dans le domaine élevé qui peut être maintenu pendant 30 minutes sans augmentation conséquente du lactate. on souhaite moins de 1 mimol en terme d'augmentation. en tout cas, c'est la définition originale. est-ce qu'on peut considérer qu'une élévation de 1 mimol est vraiment un état stable? ça, c'est une question à débat, mais peu importe. en fait, avec ce MLSS, on cherche la limite subtile qui évite de te faire passer dans le domaine sévère. donc, on parle bien de ce seuil 2. le problème avec ce MLSS, c'est qu'il semblerait qu'il indique pas vraiment la transition élevée sévère et du coup, nous indique pas vraiment seuil 2, par exemple, si tu fais courir des athlètes un petit peu au-dessus du MLSS. théoriquement, tu es dans le domaine sévère, mais tu observes pas de composant l de VO2. donc, par définition, tu as toujours pas dépassé ton seuil 2. donc, dernière partie, pour déterminer ce seuil 2, la vitesse ou la puissance critique, mon préféré, pour plein de raison, et j'en ai même fait une vidéo à ce sujet. en fait, la question, comme cette métanalyse l'explique, c'est: est-ce que la puissance critique et la meilleure frontière, un petit peu, ou le meilleur test pour délimiter ces deux domaines d'intensité? déjà une question d'emblé, c'est: est-ce que la puissance ou vitesse critique a un rapport avec le seuil ventilatoire 2 et le MLSS, donc le lactate et la ventilation? alors, il semblerait que la puissance critique est largement au-dessus du MLSS, mais en dessous du seuil ventilatoire 2, ou plus ou moins au même endroit. donc, potentiellement, la puissance critique te donne une bonne représentation de ce que tu pourrais avoir avec un masque VO2 et par rapport au MLSS, la puissance critique est environ 10 % au-dessus, ce qui est massive. John explique d'ailleurs que le MLSS et la puissance critique ne devrai pas être interchangé et ne sont pas du tout des synonymes. pourtant, théoriquement, les deux permettent de distinguer le domaine élevé à s verre et ça te montre à quel point les seuils sont des plages et pas des intensités qui sont spécifiques. pourquoi, moi, je considère que la puissance critique semble un meilleur candidat à déterminer cette transition élevée sévère. c'est simplement que lorsque tu fais courir ou pédaler des gens, la puissance critique et quasi certain d'obtenir une composante lente et donc, par définition, tu es bien au seuil de et tu vas atteindre VO2 max. donc, pour moi, c'est bien mieux. après, chacun fait comme il veut. donc. donc, petit résumé: SV1 et LT1 semblent assez proche. pour le lactat, faut utiliser des paliers de 3 minutes en considérant que LT1, c'est une élévation de 0,5 mimol par rapport à la valeur de base. SV2, MLSS et la puissance critique, c'est le bordel. SV2 et puissance critique semble assez proche, par contre, MLSS et les deux autres sont vraiment éloignés. personnellement, je teste rarement le second soy au lactate parce que les méthodologies sont pourries et, au final, ça donne rien d'utile pour l'entraînement. je teste exclusivement le premier seuil et je fais un test de puissance ou vitesse critique pour déterminer le second seuil. donc, personnellement, pour le second seuil, moi, le lactate, je l'utilise pas réellement. j'utilise le lactate à entraînement simplement pour me donner une vision et créer une tendance sur le long terme et voir l'amélioration au fil du temps. si tu trouves ça compliqué, je te rassure, c'est compliqué. m moi je trouve ça compliqué, mais tiens jusqu'au bout. il reste une dernière partie: quels sont les limites à prendre en compte lors des testings? problème 1 ou limite numéro 1: les vitesses associées au seuil et même les fréquences cardiaques associé au seuil, vont dépendre de la durée des paliers. ce concept, il est crucial à comprendre, surtout pour le test avec le lactate. imagine deux scénarios. scénario 1: tu fais un test incrémental en augmentant la vitesse d'un km/h toutes les 1 minutes. si tu démarre à 10 km/h les tests, le test va durer 15 minutes au maximum. donc, c'est très, très court. scénario 2: tu fais un test incrémental en augmentant la vitesse d'un km/h toutes les 5 minutes. donc, tu sais très bien que le test va durer bien plus longtemps. et vu que dans le scénario 2, tu vas accumuler plus de fatigue, les vitesses associé au seuil et aussi la fréquence cardiaque vont sûrement être différentes. la question, c'est de savoir quel test utiliser, puisque tes valeurs de zone vont changer. pourquoi ça, c'est important? bah, par exemple, si tu fais de la longue distance, tu seras sûrement exposé à l'entraînement à des intervalles beaucoup plus longs: 5, 10, voire 20 minutes. donc, si tu utilise des valeurs physiologiques d'un test sur palier court, tu es quasi certain de surestimer tes zones et donc, potentiellement, tu vas constamment être en surrégime à l'entraînement. dans une logique de contrôle de l'intensité, c'est important de prendre en compte la spécificité du test. deuxième limite, le lactate. il est aussi influencé par la durée du palier. donc, en gros, ça revient un peu à ce que je disais avant, mais je vais le dire d'une manière différente. exemple: si tu cours à 15 kmh pendant 3 minutes versus 10 minutes, même si la vitesse est la même, on aura pas la même cinétique de lactate, parce que sur 10 minutes, tu as plus de Chan de dériver. ce qui veut dire que dans le protocole de test, la durée des paliers a aussi une importance cruciale. petit bonus complexe pour finir: cette vidéo, c'est plus une considération pratique pour l'entraînement. donc pense que ça devrait t'intéresser, en tout cas si tu regardes déjà la vidéo jusque là. si la durée des paliers influence la concentration de lactate, c'est une manière de dire qu'on peut manipuler la durée d'intervalle des intervalles pour cibler une certaine quantité de lactat. ça veut dire que c'éit pas toujours une question de vitesse, mais aussi une question de durée. par exemple, si je souhaite faire une séance pour pousser mon seuil 2, mais sans dépasser de grosses valeur de lactate. on va comparer deux séances d'entraînement. séance une, je vais faire 20 x 500 m à 105 % de ma vitesse critique ou de mon seuil 2. séance 2, je vais faire 5 x 2000 m, donc 2 km à 95 % de ma vitesse critique ou de mon seuil 2, dans le premier cas, je suis au dessus de ma vitesse au seuil et le second cas, je suis en dessous de ma vitesse au seuil. mais dans les deux cas, on a bien 10 km plus ou moins couru à une allure au seuil. mais vu que 500 m, c'est plus court que 2000 m et que la cinétique de lactate est influencée par la durée, on est peut-être sur des valeurs de lactate assez similaires. donc, même si dans le cas 2, je suis théoriquement en dessous, physiologiquement je suis peut-être pas loin et je suis peut-être même au-dessus, probablement même que tu Seris au-udessus. et ce concept là, il est assez crucial parce qu'il montre qu'on peut manipuler les durées et même les temps de récupération entre les répétitions pour rester dans une zone physiologique spécifique. et ça, ça a rendu populaire des méthodologies d'entraînement comme le ultra short trace space training, qui consiste à faire un large volume de petites répétitions et en faire beaucoup, ce qui, à la fin de ta séance, accumule un gros volume. c'est personnellement une méthodologie que j'utilise énormément en notation ou même en course à pied. pourquoi c'est cool? bah, parce que tu peux avoir des contraintes de vitesse ou de puissance, qui sont assez importantes, sur un grand volume, tout en maîtrisant la contrainte physiologique. alors, c'est qu'une hypothèse, mais je pense que c'est aussi la raison pour laquelle des athlètes comme blomenfelt ou les Norvégiens ont tendance à faire beaucoup de répétitions assez courtes, proche de l'allure course, parce qu'ils veulent maximiser la spécificité de la charge externe en contrôlant la charge interne. bref, j'espère qu'à travers cette vidéo, je t'ai pas trop embrouillé. comme je te le disais, je t'ai fait un PDF, mais si tu as des questions, hésite pas à les mettre en commentaire et je tâcherai d'y répondre.
{'source': 'remirvt', 'title': "Les seuils en endurance utiles, les seuils lactiques, les seuils ventilatoires, la vitesse critique VMA. quand on essaie de distinguer les zones d'entraînement ou domaine d'intensité, on n pas vraiment de consensus et, pour être honnête, c'est même un peu le bazar. mais vu qu'il y a pas de consensus sur la bonne chose à faire, l'idée, ce serait d'essayer de parler de toutes les méthodes et les distinction et tu feras ton choix après. je t'annonce cette vidéo. elle est un peu brouillon. donc, si tu veux te faciliter la tâche, t'ai fait un PDF que tu retrouveras dans le module gratuit. c'est le premier lien en bio. bon, déjà, une très bonne nouvelle, c'est que, peu importe ce que tu fais avec tes seuils, tu te rapprochera forcément d'une méthodologie qui a déjà été décrite dans la littérature. en fait, il y en a tellement que tu peux pas non plus totalement te tromper. c'est Imposs, possible d'ailleurs directement, pour commencer, dans le papier de jamnick. je te mettrai de toute façon tous les papiers en description. mais il dit une chose très intéressante. il dit qu'au final, vu que toutes les méthodes cherchent toujours à observer un petit changement ou une perturbation au niveau de la physiologie, toutes les méthodes pourraient être valides parce qu'elles observent tout un changement. après, la question, c'est de savoir à partir de quelle augmentation on considère que c'est un vrai changement. c'est c'est ça, en fait, le débat. par exemple, on pourrait un peu pinailler sur le fait qu'il faut une incrémentation minimale de 0,5 mimol au niveau du lactate pour définir le premier seuil, tandis que quelqu'un d'autre pourrait dire: non, non, c'est 1 mimol. donc, dans les deux cas, on a une perturbation de la charge interne, mais on n'est pas capable de dire quelle méthode permet de mieux délimiter les domaines d'intensité. les deux ont du sens, puisque les deux observent un changement. donc, d'emblé, ça semble compliqué de dire qu'une méthode est mieux que les autres, et au final, c'est pas plus mal. et en parlant de méthode, c'est important de savoir quelle méthode il est existe pour déterminer les seuils. donc, on a plusieurs façons. d'abord, la ventilation, donc là, on met un masque qui mesure les échanges ventilatoires, et ensuite, on observe le rationo entre l'oxygène inspiré et le CO2 expiré de. on a le lactate. là, on pique soit le doigt, soit l'oreille pour avoir une représentation de la glycolyse, parce que le lactate, c'est avant tout un sucre. plus la concentration en lactate est importante, plus la glycolyse est présente. donc, on a bien une méthodologie qui permet d'observer l'intensité. 3, on a l'oxymétrie. là, on mesure localement, sur la jambe par exemple, la saturation d'un muscle. l'intensité augmente plus le muscle va utiliser de l'oxygène localement et va donc désaturer, et à partir de la courbe de désaturation, on peut observer différentes zones d'intensité. et enfin, on a les tests basés sur la puissance ou la vitesse, comme le test de vitesse critique de VMA. ici, on a un regard qui est plus objectif. on réalise des tests qui sont dit terrain, entre guillemets. là, on veut définir des vitesses qui seront ensuite associées aux différentes intensités d'embla. il y a un truc qui ressort des fois: les tests sont basés sur des indicateurs internes- ventilation, lactate, oxymétrie- ou basé sur des indicateurs externes- vitesse ou puissance. dans les deux cas, évidemment, nous, ce qui nous intéresse, c'est d'avoir des vitesses ou des puissances associées, ou même des fréquences cardiaques associées, pour qu'on puisse s'entraîner. en gros, toi, ce qui t'intéresse, c'est, par exemple, de savoir quelle vitesse est associé à ton second seuil ventilatoire, comme ça, pendant tes entraînements au seuil, tu vas courir autour de cette vitesse. et pareil pour la fréquence cardiaque. tu veux savoir à quelle fréquence cardiaque est associé ton premier seuil pour pouvoir courir dessous la majorité du temps, par exemple. bon, maintenant, quelles sont les différences dans les méthodes? si on compare par exemple le lactate avec la ventilation et cetera. on va commencer par le seuil 1, donc le SE. seuil 1, il délimite le domaine modéré et le domaine élevé. pour le lactate, on considère que le LT1 représente une élévation de +, 0,5 mimol par rapport à ta valeur de base. donc, dès que tu vois que ça augmente de plus de 0,5 mimol, tu es sûrement au seuil 1. petite note: par rapport à ça de base, il y a certains chercheurs qui avaient exprimé les valeurs en lactate avec des valeurs absolues: 2 et 4 millimol. ça tu oublie. on sait que les seuils ne surviennent pas à ces valeurs fixes. donc, tu te tires une balle dans le pied si tu donnes de manière arbitraire ces valeurs là. parenthèse fermée, on reprend avec ce seuil 1, avec la ventilation. donc pas le lactate, mais avec le masque, le seuil ventilatoire 1 semble plus ou moins au même endroit que le seuil lactique 1, donc, que tu te piques le doigt ou que tu prennes des valeurs de ventilation, on est probablement assez proche. par exemple, dans le papier de palarz, on avait une différence de 14 W entre les deux. ça peut paraître énorme, 14 W, mais en fait, vu qu'ils incrémentaient la puissance de 25 W par palier, le saut entre deux paliers était important et du coup, ça explique le nombre un peu gros. autre méthode, l'oxymétrie pour définir le seuil 1, alors, c'est moins connu, mais il y a un truc qui est intéressant avec cette méthode, c'est qu'elle s'intéresse à ce qui se passe de de manière locale, parce que lorsqu'on utilise la ventilation ou lactate, on a toujours une vision macroscopique de la physiologie. l'avantage de l'oxymétrie, c'est qu'on cible mieux le muscle. c'est local. globalement, on voit que le seuil ventilatoire 1 est plus ou moins au même niveau que le seuil évalué à partir de l'oxymétrie. je vais pas trop m'avancer parce que les populations étudiées sont pas énormes et c'est pas des athlètes confirmés. donc, c'est quand même une méthodologie à prendre avec des pincettes pour l'instant. ensuite, on passe au seuil 2, et c'est là où c'est le bordel. ce seuil 2, il délimite le domaine élevé à sévère. globalement, on a plus de 30 méthodes pour déterminer ce seuil au lactate. autant dire, on en a aucune. il y a des méthodes qui disent que ces base line plus 3 mmol, d'autres un peu à l'ancienne, qui parlent d'bla 4 millmol, d'autres qui estiment qu'on devrait regarder le graphique et l'estimer un peu comme ça, à vu de nez, et il y en a encore plein d'autres. la seule méthode qui semble obtenir des résultats pas trop trop mal, ce serait le Dmax, que je te détaillerai dans le PDF. mais encore une fois, il y a aussi des limites. comme le seil lactique 2 était un peu sujet au bon jugement de tout le monde et étit pas ouf, la notion de MLSS a été introduite. tu vas voir qu'on troque pas forcément LT2 pour quelque chose de mieux. MLSS, ou maximal lactat steady state, c'est une valeur ou un test, au final, qui permet d'observer un état stable au niveau du lactate. en gros, ce MLSS, c'est l'intensité, vitesse ou puissance dans le domaine élevé qui peut être maintenu pendant 30 minutes sans augmentation conséquente du lactate. on souhaite moins de 1 mimol en terme d'augmentation. en tout cas, c'est la définition originale. est-ce qu'on peut considérer qu'une élévation de 1 mimol est vraiment un état stable? ça, c'est une question à débat, mais peu importe. en fait, avec ce MLSS, on cherche la limite subtile qui évite de te faire passer dans le domaine sévère. donc, on parle bien de ce seuil 2. le problème avec ce MLSS, c'est qu'il semblerait qu'il indique pas vraiment la transition élevée sévère et du coup, nous indique pas vraiment seuil 2, par exemple, si tu fais courir des athlètes un petit peu au-dessus du MLSS. théoriquement, tu es dans le domaine sévère, mais tu observes pas de composant l de VO2. donc, par définition, tu as toujours pas dépassé ton seuil 2. donc, dernière partie, pour déterminer ce seuil 2, la vitesse ou la puissance critique, mon préféré, pour plein de raison, et j'en ai même fait une vidéo à ce sujet. en fait, la question, comme cette métanalyse l'explique, c'est: est-ce que la puissance critique et la meilleure frontière, un petit peu, ou le meilleur test pour délimiter ces deux domaines d'intensité? déjà une question d'emblé, c'est: est-ce que la puissance ou vitesse critique a un rapport avec le seuil ventilatoire 2 et le MLSS, donc le lactate et la ventilation? alors, il semblerait que la puissance critique est largement au-dessus du MLSS, mais en dessous du seuil ventilatoire 2, ou plus ou moins au même endroit. donc, potentiellement, la puissance critique te donne une bonne représentation de ce que tu pourrais avoir avec un masque VO2 et par rapport au MLSS, la puissance critique est environ 10 % au-dessus, ce qui est massive. John explique d'ailleurs que le MLSS et la puissance critique ne devrai pas être interchangé et ne sont pas du tout des synonymes. pourtant, théoriquement, les deux permettent de distinguer le domaine élevé à s verre et ça te montre à quel point les seuils sont des plages et pas des intensités qui sont spécifiques. pourquoi, moi, je considère que la puissance critique semble un meilleur candidat à déterminer cette transition élevée sévère. c'est simplement que lorsque tu fais courir ou pédaler des gens, la puissance critique et quasi certain d'obtenir une composante lente et donc, par définition, tu es bien au seuil de et tu vas atteindre VO2 max. donc, pour moi, c'est bien mieux. après, chacun fait comme il veut. donc. donc, petit résumé: SV1 et LT1 semblent assez proche. pour le lactat, faut utiliser des paliers de 3 minutes en considérant que LT1, c'est une élévation de 0,5 mimol par rapport à la valeur de base. SV2, MLSS et la puissance critique, c'est le bordel. SV2 et puissance critique semble assez proche, par contre, MLSS et les deux autres sont vraiment éloignés. personnellement, je teste rarement le second soy au lactate parce que les méthodologies sont pourries et, au final, ça donne rien d'utile pour l'entraînement. je teste exclusivement le premier seuil et je fais un test de puissance ou vitesse critique pour déterminer le second seuil. donc, personnellement, pour le second seuil, moi, le lactate, je l'utilise pas réellement. j'utilise le lactate à entraînement simplement pour me donner une vision et créer une tendance sur le long terme et voir l'amélioration au fil du temps. si tu trouves ça compliqué, je te rassure, c'est compliqué. m moi je trouve ça compliqué, mais tiens jusqu'au bout. il reste une dernière partie: quels sont les limites à prendre en compte lors des testings? problème 1 ou limite numéro 1: les vitesses associées au seuil et même les fréquences cardiaques associé au seuil, vont dépendre de la durée des paliers. ce concept, il est crucial à comprendre, surtout pour le test avec le lactate. imagine deux scénarios. scénario 1: tu fais un test incrémental en augmentant la vitesse d'un km/h toutes les 1 minutes. si tu démarre à 10 km/h les tests, le test va durer 15 minutes au maximum. donc, c'est très, très court. scénario 2: tu fais un test incrémental en augmentant la vitesse d'un km/h toutes les 5 minutes. donc, tu sais très bien que le test va durer bien plus longtemps. et vu que dans le scénario 2, tu vas accumuler plus de fatigue, les vitesses associé au seuil et aussi la fréquence cardiaque vont sûrement être différentes. la question, c'est de savoir quel test utiliser, puisque tes valeurs de zone vont changer. pourquoi ça, c'est important? bah, par exemple, si tu fais de la longue distance, tu seras sûrement exposé à l'entraînement à des intervalles beaucoup plus longs: 5, 10, voire 20 minutes. donc, si tu utilise des valeurs physiologiques d'un test sur palier court, tu es quasi certain de surestimer tes zones et donc, potentiellement, tu vas constamment être en surrégime à l'entraînement. dans une logique de contrôle de l'intensité, c'est important de prendre en compte la spécificité du test. deuxième limite, le lactate. il est aussi influencé par la durée du palier. donc, en gros, ça revient un peu à ce que je disais avant, mais je vais le dire d'une manière différente. exemple: si tu cours à 15 kmh pendant 3 minutes versus 10 minutes, même si la vitesse est la même, on aura pas la même cinétique de lactate, parce que sur 10 minutes, tu as plus de Chan de dériver. ce qui veut dire que dans le protocole de test, la durée des paliers a aussi une importance cruciale. petit bonus complexe pour finir: cette vidéo, c'est plus une considération pratique pour l'entraînement. donc pense que ça devrait t'intéresser, en tout cas si tu regardes déjà la vidéo jusque là. si la durée des paliers influence la concentration de lactate, c'est une manière de dire qu'on peut manipuler la durée d'intervalle des intervalles pour cibler une certaine quantité de lactat. ça veut dire que c'éit pas toujours une question de vitesse, mais aussi une question de durée. par exemple, si je souhaite faire une séance pour pousser mon seuil 2, mais sans dépasser de grosses valeur de lactate. on va comparer deux séances d'entraînement. séance une, je vais faire 20 x 500 m à 105 % de ma vitesse critique ou de mon seuil 2. séance 2, je vais faire 5 x 2000 m, donc 2 km à 95 % de ma vitesse critique ou de mon seuil 2, dans le premier cas, je suis au dessus de ma vitesse au seuil et le second cas, je suis en dessous de ma vitesse au seuil. mais dans les deux cas, on a bien 10 km plus ou moins couru à une allure au seuil. mais vu que 500 m, c'est plus court que 2000 m et que la cinétique de lactate est influencée par la durée, on est peut-être sur des valeurs de lactate assez similaires. donc, même si dans le cas 2, je suis théoriquement en dessous, physiologiquement je suis peut-être pas loin et je suis peut-être même au-dessus, probablement même que tu Seris au-udessus. et ce concept là, il est assez crucial parce qu'il montre qu'on peut manipuler les durées et même les temps de récupération entre les répétitions pour rester dans une zone physiologique spécifique. et ça, ça a rendu populaire des méthodologies d'entraînement comme le ultra short trace space training, qui consiste à faire un large volume de petites répétitions et en faire beaucoup, ce qui, à la fin de ta séance, accumule un gros volume. c'est personnellement une méthodologie que j'utilise énormément en notation ou même en course à pied. pourquoi c'est cool? bah, parce que tu peux avoir des contraintes de vitesse ou de puissance, qui sont assez importantes, sur un grand volume, tout en maîtrisant la contrainte physiologique. alors, c'est qu'une hypothèse, mais je pense que c'est aussi la raison pour laquelle des athlètes comme blomenfelt ou les Norvégiens ont tendance à faire beaucoup de répétitions assez courtes, proche de l'allure course, parce qu'ils veulent maximiser la spécificité de la charge externe en contrôlant la charge interne. bref, j'espère qu'à travers cette vidéo, je t'ai pas trop embrouillé. comme je te le disais, je t'ai fait un PDF, mais si tu as des questions, hésite pas à les mettre en commentaire et je tâcherai d'y répondre."}
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UM_DgXbBtEU.txt
Entrainement en chaleur. hemoglobine: pour donner une idée, on estime que chaque gramme d'hémoglobine en plus permettrait d'améliorer VO2 max de 3,6 ml minute. donc, forcément, on cherche tous des stratégies pour augmenter cette masse en hémoglobine. certains athlètes vont en altitude parce que c'est une des manières de le faire, d'autres font des trucs pas très légals et il reste une autre stratégie, du coup l'entraînement en chaleur. du coup en chaleur, c'est un peu différent, puisqu'on monte pas vraiment en altitude. en fait, quand on pratique un exercice dans un environnement chaud, le corps, il subit quand même un stress et ce stress, ça se traduit par une augmentation du volume plasmatique et, en fait, tu as une petite protéine, l'albumine, qui est censée garder l'eau à l'intérieur des cellules. mais après un exercice en chaleur, on a une diminution de sa concentration et l'eau a tendance à sortir pour aller dans le sang. donc, ça augmente le plasma.
{'source': 'remirvt', 'title': "Entrainement en chaleur. hemoglobine: pour donner une idée, on estime que chaque gramme d'hémoglobine en plus permettrait d'améliorer VO2 max de 3,6 ml minute. donc, forcément, on cherche tous des stratégies pour augmenter cette masse en hémoglobine. certains athlètes vont en altitude parce que c'est une des manières de le faire, d'autres font des trucs pas très légals et il reste une autre stratégie, du coup l'entraînement en chaleur. du coup en chaleur, c'est un peu différent, puisqu'on monte pas vraiment en altitude. en fait, quand on pratique un exercice dans un environnement chaud, le corps, il subit quand même un stress et ce stress, ça se traduit par une augmentation du volume plasmatique et, en fait, tu as une petite protéine, l'albumine, qui est censée garder l'eau à l'intérieur des cellules. mais après un exercice en chaleur, on a une diminution de sa concentration et l'eau a tendance à sortir pour aller dans le sang. donc, ça augmente le plasma."}
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Exploitez votre réserve d'énergie pour courir plus vite. W prime, c'est ce qu'on appelle la réserve anaérobie. c'est une réserve d'énergie qui se situe dans les intensités, mais au-dessus de la vitesse critique. vois ça comme un budget qui est plus ou moins grand suivant les individus, et qui va dicter la durée que tu pourras tenir au-dessus de ta vitesse critique ou du moins le travail que tu pourras fournir. parce que, de base, W prime on l'exprime en joule, au-dessus de la vitesse critique, W prime est utilisé. donc on a une déplession W Prim et en dessous, W prime se régénère. concrètement, ça veut dire que quand tu cours plus vite que la vitesse critique, tu vas puiser dans cette réserve d'énergie, cette réserve anaérobi, ce W prime.
{'source': 'remirvt', 'title': "Exploitez votre réserve d'énergie pour courir plus vite. W prime, c'est ce qu'on appelle la réserve anaérobie. c'est une réserve d'énergie qui se situe dans les intensités, mais au-dessus de la vitesse critique. vois ça comme un budget qui est plus ou moins grand suivant les individus, et qui va dicter la durée que tu pourras tenir au-dessus de ta vitesse critique ou du moins le travail que tu pourras fournir. parce que, de base, W prime on l'exprime en joule, au-dessus de la vitesse critique, W prime est utilisé. donc on a une déplession W Prim et en dessous, W prime se régénère. concrètement, ça veut dire que quand tu cours plus vite que la vitesse critique, tu vas puiser dans cette réserve d'énergie, cette réserve anaérobi, ce W prime."}
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9By_F3J8rrQ.txt
L'entrainement en chaleur similaire à l'altitude. une autre stratégie du coup, l'entraînement en chaleur. quel type de protocole on pourrait mettre en place alors? la littérature sur le sujet montre qu'on devrait réaliser, en gros, 3 à 5 entraînements par semaine, de 30 minutes à 1hure, et ça pendant environ 3 semaines. l'intensité devrait être basse, autour de 60 à 70 % de la fréquence cardiaque maximale, et généralement sous le premier seuil ventilatoire ou autour du premier seuil, et ça, c'est hyper important de le souligner. en réalité, on veut pas faire de la haute intensité en chaleur, puisque ce qu'on recherche, c'est avant tout un stress constant. on parle d'ailleurs de protocole isothermique ou d'hyperthermie contrôlé, c'est-à-dire que tu augmentes la température jusqu'à une zone de chaleur interne, de stress thermique, généralement autour de 38°gr, puis tu maintiens cette intensité le temps de l'entraînement. la dernière chose qu'on souhaite, c'est de contrôler l'entraînement à partir de la puissance ou de la vitesse. dans l'entraînement chaleur, les métriqu objectifes sont secondaires. maintenant, comment mettre concrètement l'entraînement en chaleur en place?
{'source': 'remirvt', 'title': "L'entrainement en chaleur similaire à l'altitude. une autre stratégie du coup, l'entraînement en chaleur. quel type de protocole on pourrait mettre en place alors? la littérature sur le sujet montre qu'on devrait réaliser, en gros, 3 à 5 entraînements par semaine, de 30 minutes à 1hure, et ça pendant environ 3 semaines. l'intensité devrait être basse, autour de 60 à 70 % de la fréquence cardiaque maximale, et généralement sous le premier seuil ventilatoire ou autour du premier seuil, et ça, c'est hyper important de le souligner. en réalité, on veut pas faire de la haute intensité en chaleur, puisque ce qu'on recherche, c'est avant tout un stress constant. on parle d'ailleurs de protocole isothermique ou d'hyperthermie contrôlé, c'est-à-dire que tu augmentes la température jusqu'à une zone de chaleur interne, de stress thermique, généralement autour de 38°gr, puis tu maintiens cette intensité le temps de l'entraînement. la dernière chose qu'on souhaite, c'est de contrôler l'entraînement à partir de la puissance ou de la vitesse. dans l'entraînement chaleur, les métriqu objectifes sont secondaires. maintenant, comment mettre concrètement l'entraînement en chaleur en place?"}
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Lq_PS5ukmyE.txt
L'entrainement en chaleur mieux que l'altitude, l'entraînement en chaleur pour améliorer la performance en endurance. récemment, on a eu pas mal de littérature et même d'athlètes qui faisaient de l'entraînement en chaleur. on va voir plusieurs choses: comment ça fonctionne, quel type de protocole, comment mettre ça en place concrètement et combien de temps durent les effets. déjà, comment ça fonctionne. dans le sang, on a du plasma, des globules rouges et des globules blancs. les globules rouges, ils permettent le transport de l'AUE. ça, c'est quand même assez bien connu. mais pour transporter l'E, il faut ce qu'on appelle de l'hémoglobine. et l'hémoglobine, c'est une protéine présente dans les globules rouges qui transportent l'oxygène des poumons vers les tissus du corps. pour donner une idée, on estime que chaque gramme d'hémoglomine en plus permettrait d'améliorer VO2 max de 3,6 ml minute. donc, forcément, on cherche tous des stratégies pour augmenter cette masse en hémoglobine. certains athlètes vont en altitude parce que c'est une des manières de le faire, d'autres font des trucs pas très légals et il reste une autre stratégie. du coup, l'entraînement en chaleur partie une. comment ça fonctionne? pour dire au corps d'augmenter la quantité ou la masse en hémoglobine, il faut un stress ou un changement dans les équilibres sanguins. en altitude, c'est très bien connu, puisque le stress déclenchant, c'est une baisse de la fixation en O2. lorsque le corps est exposé à un environnement haute altitude, où la pression est réduite, il y a une baisse de disponibilité en oxygène. ça veut pas dire qu'il y a moins d'oxygène, simplement qu'on fixe moins bien et ce stress déclenche une réponse physiologique visant à augmenter la production d'hémoglobine, ce qui permet une meilleure capture et un transport accru d'oxygène vers les tissus. du coup, en chaleur, c'est un peu différent, puisqu'on monte pas vraiment en altitude. en fait, quand on pratique un exercice dans un environnement chaud, le corps, il subit quand même un stress et ce stress, ça se traduit par une augmentation du volume plasmatique et, en fait, tu as une petite protéine, l'albumine, qui est censée garder l'eau à l'intérieur des cellules. mais après un exercice en chaleur, on a une diminution de sa concentration et l'eau a tendance à sortir pour aller dans le sang. donc, ça augmente le plasma. si tu augmentes le volume plasmatique, tu changes les proportions de plasma, globules rougge et globules blancs dans le sang. par exemple, on entend souvent parler d'hématocrite ou tau d'hématocrite. ce passage-là, il est super important, puisque c'est vraiment la clé de l'entraînement en chaleur. l'hématocrite, c'est un ratio entre les globules rouges et le volume total sanguin et tu imagines bien qu'en augmentant le volume plasmatique, on va diluer un peu le sang, donc notre hématocrite va baisser. on prend un exemple concret, comme ça, ce sera plus facile. scénario 1: globule rouge: on va dire 2,5 l. volume sanguin, 5 L. donc, 2,5/ 5, on a 50 % d'hématocrite. scénario 2: globule rouge, 2,5 l, on va le garder. exactement pareil volume sanguin, par contre 6 L, puisque le la chaleur a augmenté le volume plasmatique. 2,5 / 6, on a 41 % d'hémat. donc, là, on a juste manipulé le volume sanguin, on n' pas changé le contenu en globule rouge. et le corps faut savoir qu'il déteste les déséquilibres. donc, quand tu passes de 50 % à 41 %, il se dit qu'il y a un souci. et le corps se fiche un peu si ça vient de ton volume plasmatique. lui, tout ce qu'il veut, c'est que l'hématocrite revienne à un taux normal et dans ce cas présent, 50 %, c'est un exemple he. 50 %, ça reste extrêmement élevé, mais c'est pour expliquer le principe. donc, qu'est-ce qui se passe? bah, en gros, les reins, ils vont agir comme un capteur de régulation pour restaurer cet équilibre et au lieu de diminuer le plasma, qui est finalement inerte à l'entraînement en chaleur, ils vont plutôt augmenter la quantité de globules rougge et la masse en hémoglobine. comme ça, on retrouve des proportions correctes. et si tu augmentes la masse en hémoglobine, théoriquement tu améliores le transport de l'oxygène. ça, on l'a vu au début. donc, en fait, c'est là tout le cœur de l'entraînement en chaleur. on s'expose à la chaleur, on booste le volume plasmatique, le sang se retrouve au final dilué et le RIN signal, se déséquilibre et demande d'augmenter la masse en hémoglobine. partie 2: quel type de protocole on pourrait mettre en place alors? la littérature sur le sujet montre qu'on devrait réaliser, en gros, 3 à 5 entraînements par semaine, de 30 minutes à 1 heure, et ça pendant environ 3 semaines. l'intensité devrait être basse, autour de 60 à 70 % de la fréquence cardiaque maximale, et généralement sous le premier seuil ventilatoire ou autour du premier seuil, et ça, c'est hyper important de le souligner. en réalité, on veut pas faire de la haute intensité en chaleur, puisque ce qu'on recherche, c'est avant tout un stress constant. on parle d'ailleurs de protocole isothermique ou d'hyperthermie contrôlé, c'est-à-dire que tu augmentes la température jusqu'à une zone de chaleur interne, de stress thermique, généralement autour de 38°gr, puis tu maintiens cette intensité le temps de l'entraînement. la dernière chose qu'on souhaite, c'est de contrôler l'entraînement à partir de la puissance ou de la vitesse. dans l'entraînement en chaleur, les métriques objectives sont secondaires et ça, il faut vraiment le retenir. maintenant, comment mettre concrètement l'entraînement en chaleur en place? là, tu as deux solutions. soit tu utilises la perception de l'effort pour te guider dans entraînement. donc, tu vas te mettre dans un environnement chaud- typiquement c'est souvent sur homeom trainer ou sur tapis- tu vas empiler des couches de vêtements pour provoquer la sudation et tu va réaliser ton entraînement. comme ça. c'est vraiment pas cadeau comme entraînement et c'est pas du tout agréable au début. sur cette méthode, tu sais pas trop où tu te situes en terme d'intensité, mais si tu restes à une perception de 6, 7 sur 10, tu devrais pas être trop loin de cette hyperthermie contrôlée. deuxième solution: tu utilise un capteur de température pour guider l'entraînement, ce qui te permet de monitorer et gérer l'intensité de manière précise. alors, c'est pas indispensable, puisqu'on a plein de protocoles, même en recherche, qui ont utilisé la perception et obseré des bons gains. donc, te prends pas forcément la tête à acheter un capteur. pour commencer, partie 3: combien de temps durent les effets d'un entraînement chaleur? là, encore une fois, il y a différentes réponses pour différentes stratégies. soit tu continue de stimuler l'entraînement chaleur le reste des semaines après le développement pour tenter de maintenir les gains. donc, là, faudrait faire au moins deux séances par semaine pour maintenir les gains. soit tu arrêtes complètement et dans ce cas-là, on estime la diminution des gains après deux ou 3 semaines. en fait, le volume plasmatique redescendra et tu commenceras à perdre les bénéfices. moi, ce que je recommande, c'est de cycler l'entraînement en chaleur, par exemple, faire 3 semaines hors saison, puis prendre du temps sans stimulation et, pourquoi pas, recommencer. donc, si tu devais retenir trois choses de cette vidéo, ce serait: un: l'entraînement en chaleur, c'est de l'hyperthermie contrôlée, de on se fout de la vitesse ou de la puissance, on cherche avant tout un stress thermique qui est constant et tr en environ 3 semaines, on s'adapte à l'entraînement en chaleur et on perd les gains 3 semaines après arrêt. si un truc que tu as loupé ou que tu as pas compris, hésite pas à poser tes questions en commentaire. j'essaierai d'y répondre et abonne-toi aussi. 600 abonnés, c'est pas assez.
{'source': 'remirvt', 'title': "L'entrainement en chaleur mieux que l'altitude, l'entraînement en chaleur pour améliorer la performance en endurance. récemment, on a eu pas mal de littérature et même d'athlètes qui faisaient de l'entraînement en chaleur. on va voir plusieurs choses: comment ça fonctionne, quel type de protocole, comment mettre ça en place concrètement et combien de temps durent les effets. déjà, comment ça fonctionne. dans le sang, on a du plasma, des globules rouges et des globules blancs. les globules rouges, ils permettent le transport de l'AUE. ça, c'est quand même assez bien connu. mais pour transporter l'E, il faut ce qu'on appelle de l'hémoglobine. et l'hémoglobine, c'est une protéine présente dans les globules rouges qui transportent l'oxygène des poumons vers les tissus du corps. pour donner une idée, on estime que chaque gramme d'hémoglomine en plus permettrait d'améliorer VO2 max de 3,6 ml minute. donc, forcément, on cherche tous des stratégies pour augmenter cette masse en hémoglobine. certains athlètes vont en altitude parce que c'est une des manières de le faire, d'autres font des trucs pas très légals et il reste une autre stratégie. du coup, l'entraînement en chaleur partie une. comment ça fonctionne? pour dire au corps d'augmenter la quantité ou la masse en hémoglobine, il faut un stress ou un changement dans les équilibres sanguins. en altitude, c'est très bien connu, puisque le stress déclenchant, c'est une baisse de la fixation en O2. lorsque le corps est exposé à un environnement haute altitude, où la pression est réduite, il y a une baisse de disponibilité en oxygène. ça veut pas dire qu'il y a moins d'oxygène, simplement qu'on fixe moins bien et ce stress déclenche une réponse physiologique visant à augmenter la production d'hémoglobine, ce qui permet une meilleure capture et un transport accru d'oxygène vers les tissus. du coup, en chaleur, c'est un peu différent, puisqu'on monte pas vraiment en altitude. en fait, quand on pratique un exercice dans un environnement chaud, le corps, il subit quand même un stress et ce stress, ça se traduit par une augmentation du volume plasmatique et, en fait, tu as une petite protéine, l'albumine, qui est censée garder l'eau à l'intérieur des cellules. mais après un exercice en chaleur, on a une diminution de sa concentration et l'eau a tendance à sortir pour aller dans le sang. donc, ça augmente le plasma. si tu augmentes le volume plasmatique, tu changes les proportions de plasma, globules rougge et globules blancs dans le sang. par exemple, on entend souvent parler d'hématocrite ou tau d'hématocrite. ce passage-là, il est super important, puisque c'est vraiment la clé de l'entraînement en chaleur. l'hématocrite, c'est un ratio entre les globules rouges et le volume total sanguin et tu imagines bien qu'en augmentant le volume plasmatique, on va diluer un peu le sang, donc notre hématocrite va baisser. on prend un exemple concret, comme ça, ce sera plus facile. scénario 1: globule rouge: on va dire 2,5 l. volume sanguin, 5 L. donc, 2,5/ 5, on a 50 % d'hématocrite. scénario 2: globule rouge, 2,5 l, on va le garder. exactement pareil volume sanguin, par contre 6 L, puisque le la chaleur a augmenté le volume plasmatique. 2,5 / 6, on a 41 % d'hémat. donc, là, on a juste manipulé le volume sanguin, on n' pas changé le contenu en globule rouge. et le corps faut savoir qu'il déteste les déséquilibres. donc, quand tu passes de 50 % à 41 %, il se dit qu'il y a un souci. et le corps se fiche un peu si ça vient de ton volume plasmatique. lui, tout ce qu'il veut, c'est que l'hématocrite revienne à un taux normal et dans ce cas présent, 50 %, c'est un exemple he. 50 %, ça reste extrêmement élevé, mais c'est pour expliquer le principe. donc, qu'est-ce qui se passe? bah, en gros, les reins, ils vont agir comme un capteur de régulation pour restaurer cet équilibre et au lieu de diminuer le plasma, qui est finalement inerte à l'entraînement en chaleur, ils vont plutôt augmenter la quantité de globules rougge et la masse en hémoglobine. comme ça, on retrouve des proportions correctes. et si tu augmentes la masse en hémoglobine, théoriquement tu améliores le transport de l'oxygène. ça, on l'a vu au début. donc, en fait, c'est là tout le cœur de l'entraînement en chaleur. on s'expose à la chaleur, on booste le volume plasmatique, le sang se retrouve au final dilué et le RIN signal, se déséquilibre et demande d'augmenter la masse en hémoglobine. partie 2: quel type de protocole on pourrait mettre en place alors? la littérature sur le sujet montre qu'on devrait réaliser, en gros, 3 à 5 entraînements par semaine, de 30 minutes à 1 heure, et ça pendant environ 3 semaines. l'intensité devrait être basse, autour de 60 à 70 % de la fréquence cardiaque maximale, et généralement sous le premier seuil ventilatoire ou autour du premier seuil, et ça, c'est hyper important de le souligner. en réalité, on veut pas faire de la haute intensité en chaleur, puisque ce qu'on recherche, c'est avant tout un stress constant. on parle d'ailleurs de protocole isothermique ou d'hyperthermie contrôlé, c'est-à-dire que tu augmentes la température jusqu'à une zone de chaleur interne, de stress thermique, généralement autour de 38°gr, puis tu maintiens cette intensité le temps de l'entraînement. la dernière chose qu'on souhaite, c'est de contrôler l'entraînement à partir de la puissance ou de la vitesse. dans l'entraînement en chaleur, les métriques objectives sont secondaires et ça, il faut vraiment le retenir. maintenant, comment mettre concrètement l'entraînement en chaleur en place? là, tu as deux solutions. soit tu utilises la perception de l'effort pour te guider dans entraînement. donc, tu vas te mettre dans un environnement chaud- typiquement c'est souvent sur homeom trainer ou sur tapis- tu vas empiler des couches de vêtements pour provoquer la sudation et tu va réaliser ton entraînement. comme ça. c'est vraiment pas cadeau comme entraînement et c'est pas du tout agréable au début. sur cette méthode, tu sais pas trop où tu te situes en terme d'intensité, mais si tu restes à une perception de 6, 7 sur 10, tu devrais pas être trop loin de cette hyperthermie contrôlée. deuxième solution: tu utilise un capteur de température pour guider l'entraînement, ce qui te permet de monitorer et gérer l'intensité de manière précise. alors, c'est pas indispensable, puisqu'on a plein de protocoles, même en recherche, qui ont utilisé la perception et obseré des bons gains. donc, te prends pas forcément la tête à acheter un capteur. pour commencer, partie 3: combien de temps durent les effets d'un entraînement chaleur? là, encore une fois, il y a différentes réponses pour différentes stratégies. soit tu continue de stimuler l'entraînement chaleur le reste des semaines après le développement pour tenter de maintenir les gains. donc, là, faudrait faire au moins deux séances par semaine pour maintenir les gains. soit tu arrêtes complètement et dans ce cas-là, on estime la diminution des gains après deux ou 3 semaines. en fait, le volume plasmatique redescendra et tu commenceras à perdre les bénéfices. moi, ce que je recommande, c'est de cycler l'entraînement en chaleur, par exemple, faire 3 semaines hors saison, puis prendre du temps sans stimulation et, pourquoi pas, recommencer. donc, si tu devais retenir trois choses de cette vidéo, ce serait: un: l'entraînement en chaleur, c'est de l'hyperthermie contrôlée, de on se fout de la vitesse ou de la puissance, on cherche avant tout un stress thermique qui est constant et tr en environ 3 semaines, on s'adapte à l'entraînement en chaleur et on perd les gains 3 semaines après arrêt. si un truc que tu as loupé ou que tu as pas compris, hésite pas à poser tes questions en commentaire. j'essaierai d'y répondre et abonne-toi aussi. 600 abonnés, c'est pas assez."}
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kAXMEALTAUA.txt
Le problème des capteurs de puissance en course à pied? en course à pied, elle l' pas forcément. et c'est là tout le problème des capteurs de puissance. prenons un coureur. imagine que tu développes 300 W en courant sur du plat. sur le plat, on a souvent plus de pliométrie, plus de contribution d'énergie passive- entre guillemets- tu rebondis plus en gros et généralement, on est plutôt économique à plat. imagine maintenant que tu développes ce même 300 W, mais sur un gradient élevé, disons 20 % de pente. on a beaucoup moins de pliométrie, on a tendance à plus s'écraser, les temps de contact au sol sont plus longs, c'est plus musc, même si ça veut rien dire. donc, la demande interne à l'intérieur du corps est sûrement plus élevée dans le second cas, alors que la puissance externe- le 300 W sur la monte- reste la même.
{'source': 'remirvt', 'title': "Le problème des capteurs de puissance en course à pied? en course à pied, elle l' pas forcément. et c'est là tout le problème des capteurs de puissance. prenons un coureur. imagine que tu développes 300 W en courant sur du plat. sur le plat, on a souvent plus de pliométrie, plus de contribution d'énergie passive- entre guillemets- tu rebondis plus en gros et généralement, on est plutôt économique à plat. imagine maintenant que tu développes ce même 300 W, mais sur un gradient élevé, disons 20 % de pente. on a beaucoup moins de pliométrie, on a tendance à plus s'écraser, les temps de contact au sol sont plus longs, c'est plus musc, même si ça veut rien dire. donc, la demande interne à l'intérieur du corps est sûrement plus élevée dans le second cas, alors que la puissance externe- le 300 W sur la monte- reste la même."}
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HT1rZ-zf6CA.txt
Booste tes performances d'entraînement avec le lactate et repousse tes limites. j'utilise le lactate à l'entraînement simplement pour me donner une vision et créer une tendance sur le long terme et voir l'amélioration au fil du temps. si tu trouves ça compliqué, je te rassure, c'est compliqué. m moi je trouve ça compliqué, mais tiens jusqu'au bout. il reste une dernière partie: quelles sont les limites à prendre en compte lors des testings? problème 1 ou limite numéro 1: les vitesses, associé au seuil, et même les fréquences cardiaques, associé au seuil, vont dépendre de la durée des paliers.
{'source': 'remirvt', 'title': "Booste tes performances d'entraînement avec le lactate et repousse tes limites. j'utilise le lactate à l'entraînement simplement pour me donner une vision et créer une tendance sur le long terme et voir l'amélioration au fil du temps. si tu trouves ça compliqué, je te rassure, c'est compliqué. m moi je trouve ça compliqué, mais tiens jusqu'au bout. il reste une dernière partie: quelles sont les limites à prendre en compte lors des testings? problème 1 ou limite numéro 1: les vitesses, associé au seuil, et même les fréquences cardiaques, associé au seuil, vont dépendre de la durée des paliers."}
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_LIZzJaRTCY.txt
Entrainer le paramètre durabilité, alors, malheureusement, les papiers n'ont pas de réponse toute faite, mais il y a des trucs quand même qui sont assez évidents. au final, si on cherche à être plus résilient sur de la longue durée, ça paraît évident de s'exposer à la longue durée. la haute intensité sur une courte durée ne pourra jamais compenser la spécificité de la longue distance et c'est pour ça que le volume d'entraînement et même les sorties longues sont souvent très corrélés à la performance. c'est du non négociable de on va pas se mentir: si, de base, tu as des seuils, un VO2 max très élevé, une bonne économie, tu as déjà des prérequis qui te permettront d'être plus durable. donc, toutes les modalité d'entraînement plus haute intensité vont t'aider. 3, alors, en terme de séance, tu peux utiliser différentes stratégies. un, les séances progressives, ça, c'est assez connu des marathonien, ça vise à augmenter l'intensité au fil de l'entraînement. donc, tu travailles la durabilité parce que tu accumules d'abord du temps à des intensité moyenne, puis tu travailles ensuite à plus haute intensité sur fatigue.
{'source': 'remirvt', 'title': "Entrainer le paramètre durabilité, alors, malheureusement, les papiers n'ont pas de réponse toute faite, mais il y a des trucs quand même qui sont assez évidents. au final, si on cherche à être plus résilient sur de la longue durée, ça paraît évident de s'exposer à la longue durée. la haute intensité sur une courte durée ne pourra jamais compenser la spécificité de la longue distance et c'est pour ça que le volume d'entraînement et même les sorties longues sont souvent très corrélés à la performance. c'est du non négociable de on va pas se mentir: si, de base, tu as des seuils, un VO2 max très élevé, une bonne économie, tu as déjà des prérequis qui te permettront d'être plus durable. donc, toutes les modalité d'entraînement plus haute intensité vont t'aider. 3, alors, en terme de séance, tu peux utiliser différentes stratégies. un, les séances progressives, ça, c'est assez connu des marathonien, ça vise à augmenter l'intensité au fil de l'entraînement. donc, tu travailles la durabilité parce que tu accumules d'abord du temps à des intensité moyenne, puis tu travailles ensuite à plus haute intensité sur fatigue."}
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MAaNMUYmxxU.txt
Rejetez le modèle parfait et réussissez en adaptant à la demande. donc, conclusion de ce débat: existe-t-il un modèle optimal? non, il existe pas de modèle optimal. au lieu de cultiver une approche du modèle Optim, on devrait plutôt cultiver une approche basée sur la demande de l'épreuve. on analyse l'épreuve, on regarde les prérequis pour y performer. ça nous donne un certain modèle, une certaine distribution et une fois qu'on a ça, on sait que, de toute façon, éloigné de l'échéance, on va probablement pas être sur ce modèle et
{'source': 'remirvt', 'title': "Rejetez le modèle parfait et réussissez en adaptant à la demande. donc, conclusion de ce débat: existe-t-il un modèle optimal? non, il existe pas de modèle optimal. au lieu de cultiver une approche du modèle Optim, on devrait plutôt cultiver une approche basée sur la demande de l'épreuve. on analyse l'épreuve, on regarde les prérequis pour y performer. ça nous donne un certain modèle, une certaine distribution et une fois qu'on a ça, on sait que, de toute façon, éloigné de l'échéance, on va probablement pas être sur ce modèle et"}
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Un mythe brisé: pas besoin de courir à VMA pour améliorer votre VO2max. la composante rapide, bah, ça correspond à l'augmentation rapide de VO2 qu'on observe typiquement lors d'exercices à haute intensité, comme à VMA. la composante lente, en revanche, ça se réfère à l'augmentation qui est un petit peu plus graduelle et soutenue du VO2, souvent observé lors d'exercices à la vitesse critique. c'est là où on comprend qu'on a pas besoin de courir à VM1 pour travailler VO2 max. ça, c'est un myth qui doit être brisé.
{'source': 'remirvt', 'title': "Un mythe brisé: pas besoin de courir à VMA pour améliorer votre VO2max. la composante rapide, bah, ça correspond à l'augmentation rapide de VO2 qu'on observe typiquement lors d'exercices à haute intensité, comme à VMA. la composante lente, en revanche, ça se réfère à l'augmentation qui est un petit peu plus graduelle et soutenue du VO2, souvent observé lors d'exercices à la vitesse critique. c'est là où on comprend qu'on a pas besoin de courir à VM1 pour travailler VO2 max. ça, c'est un myth qui doit être brisé."}
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nqozhZAk7UQ.txt
Optimisez votre entraînement avec le modèle pyramidal polarisé. dans le modèle pyramidal, on a encore une majorité à basse intensité et le reste se distribue entre la zone 3 et 4, donc, on garde de la très haute intensité au-dessus du second soil, mais on réalise aussi une partie en zone 3, donc, déjà une chose à retenir: la seule chose qui change, c'est pas la basse intensité, c'est la manière dont on distribue la plus haute intensité. maintenant, quel est le meilleur modèle? ce qui est horrible dans cette question, c'est qu'elle demande de répondre sans aucun contexte de la pratique de la personne ou même de la personne en elle-même. et juste avant, je pense que c'est important de rappeler d'où vient le modèle du polar M.
{'source': 'remirvt', 'title': "Optimisez votre entraînement avec le modèle pyramidal polarisé. dans le modèle pyramidal, on a encore une majorité à basse intensité et le reste se distribue entre la zone 3 et 4, donc, on garde de la très haute intensité au-dessus du second soil, mais on réalise aussi une partie en zone 3, donc, déjà une chose à retenir: la seule chose qui change, c'est pas la basse intensité, c'est la manière dont on distribue la plus haute intensité. maintenant, quel est le meilleur modèle? ce qui est horrible dans cette question, c'est qu'elle demande de répondre sans aucun contexte de la pratique de la personne ou même de la personne en elle-même. et juste avant, je pense que c'est important de rappeler d'où vient le modèle du polar M."}
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YakZOr_MxD8.txt
Vitesse critique et durabilité. mais en réalité, on peut pas. ça veut dire que on a toujours une représentation assez biaisée de ce qui se passe au-delà de 40 minutes et qu'on ne devrait pas croire le modèle au-delà de cette durée. dernière limite, qui est inerte au final à n'importe quel test, c'est l'évolution de la vitesse critique en fonction de la fatigue et on parle ici indirectement du paramètre durabilité. pour illustrer ça, on peut utiliser l'exemple des marathoniens. on sait qu'entre le début du marathon et la fin du marathon, si on faisait deux tests prép de vitesse critique, on aurait deux valeurs de vitesse critique différentes, avec une diminution d'environ 5 %.
{'source': 'remirvt', 'title': "Vitesse critique et durabilité. mais en réalité, on peut pas. ça veut dire que on a toujours une représentation assez biaisée de ce qui se passe au-delà de 40 minutes et qu'on ne devrait pas croire le modèle au-delà de cette durée. dernière limite, qui est inerte au final à n'importe quel test, c'est l'évolution de la vitesse critique en fonction de la fatigue et on parle ici indirectement du paramètre durabilité. pour illustrer ça, on peut utiliser l'exemple des marathoniens. on sait qu'entre le début du marathon et la fin du marathon, si on faisait deux tests prép de vitesse critique, on aurait deux valeurs de vitesse critique différentes, avec une diminution d'environ 5 %."}
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as5iX7xyg54.txt
Comprendre la vitesse critique (adieu la VMA). classiquement, les gens utilisent la VMA comme référence d'entraînement. dans le bon contexte, cette valeur peut avoir du sens, mais dans 90 % des cas, c'est peu utile. première chose: physiologiquement, la VMA correspond à pas grand-chose. on dit souvent que VMA, c'est la plus petite vitesse pour atteindre VO2 max. mais c'est faux. pour rappel, VO2 max, c'est un volume qui est mesuré en millilitr minute, kilo. on y associe souvent une vitesse, mais de base, c'est une mesure d'échange ventilatoire, donc on s'en fiche de la vitesse. peut-être qu'il y a plusieurs façons d'atteindre VO2 max. au final, et en réalité, dès lors qu'on situe dans le domaine sévère et on va y revenir par la suite, on finira par dériver jusqu'à VO2 max, simplement parce qu'on est dans une intensité qui est non stable physiologiquement et qu'il y aura un phénomène de dérive qui va nous pousser jusqu'au VO2 max. concrètement, ça veut dire que VMA n'est pas la plus petite vitesse pour atteindre VO2 max, mais qu'il faut nécessairement se trouver dans le domaine d'intensité sévère. et cette première vitesse, où commence le domaine sévère, s'appelle la vitesse critique. donc, concrètement, la vitesse critique, c'est une meilleure référence physiologique, simplement parce qu'elle délimite deux domaines d'intensité, alors que VMA se situe un peu nulle part, la seule différence entre les deux, c'est que, forcément, tu atteindras plus rapidement VO2 max à VMA qu'avec la vitesse critique, simplement parce que c'est plus intense à VMA et que ta cinétique de VO2 sera plus rapide. mais dans les deux conditions, c'est possible d'atteindre VO2 max. d'ailleurs, en physiologie, on utilise souvent deux termes pour distinguer ces deux cinétiques: la composante rapide ou la composante lente de VO2. la composante rapide, bah, ça correspond à l'augmentation rapide de VO2 qu'on observe typiquement lors d'exercices à haute intensité, comme à VMA. la composante lente, en revanche, ça se réfère à l'augmentation qui est un petit peu plus graduelle et soutenue du VO2, souvent observé lors d'exercices à la vitesse critique. c'est là où on comprend qu'on a pas besoin de courir à VM1 pour travailler VO2 max. ça, c'est un myth qui doit être brisé. maintenant. je t'ai parlé de domaine d'intensité et on va mettre ça au clair. en endurance, on parle souvent de zone d'intensité, donc le modèle à 5 ou trois zones, et on utilise ces zones parce qu'elles permettent de délimiter des domaines d'intensité et des domaines où on a 4, le domaine modéré, élevé, sévère, et ensuite on en a un autre, on va l'appeler extrême, modéré. l'intensité est facile, l'exercice peut être maintenu pendant de longues périodes et la fin de ce domaine. c'est en gros le premier seuil ventilatoire, donc le SV1 et la fin de ta zone 2 sur un modèle à 5 zones élevé. alors, à ce niveau-là, l'intensité augmente, le corps commence à accumuler un peu de lactate et il arrive encore à l'éliminer efficacement. on est typiquement dans le tempo et même le début de la zone 4. ensuite, on a le domaine sévère. alors là, c'est un niveau d'intensité élevé et c'est là la limite dont je te parlais tout à l'heure. en gros, si la durée de l'effort est assez long, on va finir par dériver jusqu'à VO2 max. et ensuite, on a le domaine extrême. alors ça, c'est le niveau d'intensité vraiment maximal, qui va être soutenu sur de très courtes périodes. on va pas forcément en parler ici. maintenant, quel rapport avec la vitesse critique? alors, la vitesse critique, ça représente la vitesse maximale à laquelle un athlète peut courir de manière stable, sans épuisement rapide, et ça indique donc le début du domaine sévère. donc, physiologiquement, c'est une zone qui est cruciale et c'est d'ailleurs à partir de là que tu pourras stimuler la composante land de VO2 max dont on parlait tout à l'heure. maintenant, une question, forcément, tout le monde se pose: comment déterminer cette vitesse critique? alors, l'idée, c'est de récolter des vitesses record sur différentes durées, entre 3 et 12 minutes. par exemple, tu cours 3 minutes le plus rapidement possible et tu notes ta vitesse moyenne. tu cours 12 minutes le plus rapidement possible et tu notes ta vitesse moyenne. ensuite, ces pointsl de vitesse, ben, tu peux les mettre sur un graphique, avec la durée sur l'axe des X et la vitesse sur l'axe des Y, donc l'intensité, et vu que plus tu cours longtemps, moins tu cours vite. normalement, tu vas avoir un style de courbe un peu décroissant. ensuite, vu que la vitesse critique, c'est une intensité que tu peux tenir très longtemps sans épuisement, les hauteurs se sont entendus sur une fonction, avec ce qu'on appelle une asymptote horizontale sur la fin et rappelle une asymptote, c'est une ligne qui s'approche d'une courbe mais ne la rencontre jamais. la raison de cette asymptote ou de cette stabilisation, c'est que la vitesse critique, ça représente un équilibre. en dessous de la vitesse critique, le corps peut assez bien gérer, éliminer les sous-produits métaboliques, ce qui évite l'accumulation de la fatigue, et au-dessus de la vitesse critique, ces sous-produits s'accumule plus rapidement que le corps ne peut les éliminer, ce qui va conduire à l'épuisement. petite note, mais si tu veux calculer cette vitesse critique, j'ai créé un calculateur pour la course à pied, le cyclisme et même la natation, dans un module gratuit qui se trouve juste en dessous. donc, maintenant, tu es capable de calculer cette vitesse critique. mais au-delà de cette vitesse critique, il y a un autre paramètre qui est intéressant, parce que ce modèle donne un paramètre qui s'appelle d prime ou double V prime, et on va utiliser W prime pour expliquer. W prime, c'est ce qu'on appelle la réserve anaérobi, c'est une réserve d'énergie qui se situe dans les intensités, mais au-dessus de la vitesse critique. voit ça comme un budget qui est plus ou moins grand suivant les individus, et qui va dicter la durée que tu pourras tenir au-dessus de ta vitesse critique ou du moins le travail que tu pourras fournir. parce que, de base, W prime on l'exprime en joule, au-dessus de la vitesse critique, W prime est utilisé. donc, on a une déplession W Prim et en dessous, W prime se régénère. concrètement, ça veut dire que quand tu cours plus vite que ta vitesse critique, tu vas puiser dans cette réserve d'énergie, cette réserve anaérobi, ce W prime. et une autre note: plus c'est intense, plus la dépression sera rapide. moins c'est intense, plus la déplession sera lente. exemple concret: si je fais un wing gate, donc un effort maximum de 30 secondes, je vais être bien au-delà de la vitesse ou puissance critique. je vais avoir une déplession prononcée de W prime. à l'inverse, si je suis 1 % au-dessus de la vitesse critique, je vais avoir une déplession de W prime, mais beaucoup plus lente. alors, la beauté de ce modèle mathématique de vitesse critique, c'est que W prime peut changer, peut évoluer, même en ayant la même vitesse critique. en fait, sachant que W prime dépend de la forme de la courbe initiale, et donc de ttess de 3 et 12 minutes, on peut atteindre la même vitesse, donc la même asymptote finale de la courbe, pour deux W prime différents. et tu vas me dire: mais à quoi ça sert? bah, en terme d'entraînement, c'est quand même assez important. si tu as quelqu'un qui a plus de W Prim, ça veut dire qu'il a plus de réservve anaérobie. donc, tu vas gérer les intervalles d'entraînement un peu différ, diffment, pour que ce soit suffisant. à l'inverse, celui qui a moins de réserve àaérobi, tu sais qu'il va arriver à l'échec probablement plus rapidement. donc, faut manipuler les intervalles en conséquence. et il y a même d'autres modèles, comme le modèle de W balallle, qui permet d'observer ça et de gérer l'entraînement en fonction. je vais, par exemple, te donner un exemple concret avec mon profil. moi, si je fais un 6 x 5 minutes à 105 % de ma vitesse critique, avec 2 minutes de repos entre chaque, ça donne ça. donc, ici, la courbe noire montre ma réserve anaérobique qui s'épuise, puis se resynthétise sur les phases de récupération, je vais probablement finir la séance sans aller à l'échec. mais si, au lieu de faire ce 6 x 5 minutes, je fais 6 FO 6 minutes, je vais probablement être à l'échec à la 4e ou 5e répétition, et ça pour l'une des deux raisons suivantes: un, l'intensité est trop importante, donc la déplession est trop rapide pour la récupération, qui est bien trop courte. ou alors deux, bah, c'est que la récupération, elle, est trop courte entre deux répétition, et pour éviter d'aller à l'échec, il faudrait plutôt que j'augmente la durée de récupération. donc, à partir de ça, en fait, en fait, on comprend rapidement que ça peut au moins aiguiller l'athlète ou l'entraîneur sur les formats de séance, qui sont d'ailleurs réalisables ou non, et ça permet de moduler les périodes de travail et de récupération en fonction du profil de l'athlète. est-ce que tu veux jouer sur l'intensité ou la durée de la répétition, donc en ayant une grande déplession de W prime? mais dans ce cas, tu vas devoir augmenter un peu la récupération ou alors garder des récupérations assez pincées, mais en faisant des répétition ou en faisant des répétitions plus modérées. en fait, c'est à toi de choisir. maintenant, qu'est-ce que la littérature raconte sur le sujet de la vitesse critique? alors, comme tout modèle, il y a toujours des avantages et des inconvénients. premier avantage, c'est que tu peux observer un comportement et un profil à partir de ce W prime. est-ce que tu as une tendance à être puissant et rapide versus endurant? est-ce que tu as un gros W prime ou pas? suivant l'activité dans laquelle tu comptes performer ce profil, il a de l'importance. deuxième avantage, c'est très corrélé à la performance et c'est souvent plus déterminant dans la performance qu'une valeur de VMA, simplement parce que VMA, tu peux la maintenir autour de, on va dire, 6 à 10 minutes, alors que la vitesse critique, tu peux la maintenir entre 20 et 40 minutes, suivant les profils. donc, dans la plupart des épreuves, la vitesse critique fait beaucoup plus sens parce que c'est beaucoup plus proche de la spécificité de l'activité. troisème avantage, ça permet d'avoir une meilleure indication de ton seuil anaérobi. classiquement, les gens font un test VMA, prennent 85 ou 90 % de leur valeur et estime que c'est l'allure au seuil. pourquoi 85 %? aucune idée, c'est complètement imprécis. à l'inverse, si tu fais un test de vitesse critique, tu vas définir un peu plus précisément cette valeur au seuil puisque, par définition, la vitesse critique est plus ou moins ta vitesse au seuil de, et on va y revenir par la suite. donc, cette vitesse est discriminante pour la plupart des activités, allant du 10 km jusqu'au marathon et même plus bon. maintenant passons aux limites de la vitesse critique, parce qu'il y a des limites. premièrement, la vitesse critique, même si elle délimite de domaines d'intensité, ne se trouve pas exactement au même endroit qu'un second seuil que tu pourrais trouver au lactate ou à la ventilation. c'est bien plus précis qu'une VMA, mais c'est pas extrêmement précis. généralement, la vitesse critique se trouve un peu au-dessus. donc, concrètement, ça veut dire que si tu tu fais l'entraînement au seuil et que tu veux contrôler un maximum l'intensité, tu devras te placer sous cette vitesse critique, autour de 80- 155 %. généralement, ça marche bien, parce que si tu te mets à 100 %, tu vas être probablement trop haut en terme d'intensité. une autre limite, c'est que le modèle de vitesse critique laisse à penser qu'on pourrait estimer la performance sur des durées très longues, mais en réalité, on peut pas. ça veut dire que on a toujours une représentation assez biaisée de ce qui se passe au-delà de 40 minutes et qu'on ne devrait pas croire le modèle au-delà de cette durée dernière limite, qui est inerte au final à n'importe quel test, c'est l'évolution de la vitesse critique en fonction de la fatigue et on parle ici indirectement du paramètre durabilité. pour illustrer ça, on peut utiliser l'exemple des marathonien. on sait qu'entre le début du marathon et la fin du marathon, si on faisait deux tests pré et post de vitesse critique, on aurait deux valeurs de vitesse critique différente, avec une diminution d'environ 5 %, ce qui veut dire que la vitesse critique n'est pas une valeur fixe, mais une valeur qui évolue avec la fatigue. donc, si jamais tu mets en place des entraînements longs, il faut considérer que ta vitesse critique va probablement évoluer au sein de ta séance, donc dans une logique de contrôle de l'intensité. c'est hyper important. si on devait résumer en trois points, la vitesse critique est plus pertinente que la VMA pour l'entraînement en endurance, car elle indique la limite entre deux domaines d'intensité. la vitesse critique, elle, est déterminée par des tests de performance et aide à personnaliser l'entraînement en fonction de la réserve anaérobi, donc le W prime de l'athlète, et est bien qu'utile. la vitesse critique a ses limites, notamment pour les performances sur longue durée et l'aspect durabilité, qui est pas toujours très bien reflété.
{'source': 'remirvt', 'title': "Comprendre la vitesse critique (adieu la VMA). classiquement, les gens utilisent la VMA comme référence d'entraînement. dans le bon contexte, cette valeur peut avoir du sens, mais dans 90 % des cas, c'est peu utile. première chose: physiologiquement, la VMA correspond à pas grand-chose. on dit souvent que VMA, c'est la plus petite vitesse pour atteindre VO2 max. mais c'est faux. pour rappel, VO2 max, c'est un volume qui est mesuré en millilitr minute, kilo. on y associe souvent une vitesse, mais de base, c'est une mesure d'échange ventilatoire, donc on s'en fiche de la vitesse. peut-être qu'il y a plusieurs façons d'atteindre VO2 max. au final, et en réalité, dès lors qu'on situe dans le domaine sévère et on va y revenir par la suite, on finira par dériver jusqu'à VO2 max, simplement parce qu'on est dans une intensité qui est non stable physiologiquement et qu'il y aura un phénomène de dérive qui va nous pousser jusqu'au VO2 max. concrètement, ça veut dire que VMA n'est pas la plus petite vitesse pour atteindre VO2 max, mais qu'il faut nécessairement se trouver dans le domaine d'intensité sévère. et cette première vitesse, où commence le domaine sévère, s'appelle la vitesse critique. donc, concrètement, la vitesse critique, c'est une meilleure référence physiologique, simplement parce qu'elle délimite deux domaines d'intensité, alors que VMA se situe un peu nulle part, la seule différence entre les deux, c'est que, forcément, tu atteindras plus rapidement VO2 max à VMA qu'avec la vitesse critique, simplement parce que c'est plus intense à VMA et que ta cinétique de VO2 sera plus rapide. mais dans les deux conditions, c'est possible d'atteindre VO2 max. d'ailleurs, en physiologie, on utilise souvent deux termes pour distinguer ces deux cinétiques: la composante rapide ou la composante lente de VO2. la composante rapide, bah, ça correspond à l'augmentation rapide de VO2 qu'on observe typiquement lors d'exercices à haute intensité, comme à VMA. la composante lente, en revanche, ça se réfère à l'augmentation qui est un petit peu plus graduelle et soutenue du VO2, souvent observé lors d'exercices à la vitesse critique. c'est là où on comprend qu'on a pas besoin de courir à VM1 pour travailler VO2 max. ça, c'est un myth qui doit être brisé. maintenant. je t'ai parlé de domaine d'intensité et on va mettre ça au clair. en endurance, on parle souvent de zone d'intensité, donc le modèle à 5 ou trois zones, et on utilise ces zones parce qu'elles permettent de délimiter des domaines d'intensité et des domaines où on a 4, le domaine modéré, élevé, sévère, et ensuite on en a un autre, on va l'appeler extrême, modéré. l'intensité est facile, l'exercice peut être maintenu pendant de longues périodes et la fin de ce domaine. c'est en gros le premier seuil ventilatoire, donc le SV1 et la fin de ta zone 2 sur un modèle à 5 zones élevé. alors, à ce niveau-là, l'intensité augmente, le corps commence à accumuler un peu de lactate et il arrive encore à l'éliminer efficacement. on est typiquement dans le tempo et même le début de la zone 4. ensuite, on a le domaine sévère. alors là, c'est un niveau d'intensité élevé et c'est là la limite dont je te parlais tout à l'heure. en gros, si la durée de l'effort est assez long, on va finir par dériver jusqu'à VO2 max. et ensuite, on a le domaine extrême. alors ça, c'est le niveau d'intensité vraiment maximal, qui va être soutenu sur de très courtes périodes. on va pas forcément en parler ici. maintenant, quel rapport avec la vitesse critique? alors, la vitesse critique, ça représente la vitesse maximale à laquelle un athlète peut courir de manière stable, sans épuisement rapide, et ça indique donc le début du domaine sévère. donc, physiologiquement, c'est une zone qui est cruciale et c'est d'ailleurs à partir de là que tu pourras stimuler la composante land de VO2 max dont on parlait tout à l'heure. maintenant, une question, forcément, tout le monde se pose: comment déterminer cette vitesse critique? alors, l'idée, c'est de récolter des vitesses record sur différentes durées, entre 3 et 12 minutes. par exemple, tu cours 3 minutes le plus rapidement possible et tu notes ta vitesse moyenne. tu cours 12 minutes le plus rapidement possible et tu notes ta vitesse moyenne. ensuite, ces pointsl de vitesse, ben, tu peux les mettre sur un graphique, avec la durée sur l'axe des X et la vitesse sur l'axe des Y, donc l'intensité, et vu que plus tu cours longtemps, moins tu cours vite. normalement, tu vas avoir un style de courbe un peu décroissant. ensuite, vu que la vitesse critique, c'est une intensité que tu peux tenir très longtemps sans épuisement, les hauteurs se sont entendus sur une fonction, avec ce qu'on appelle une asymptote horizontale sur la fin et rappelle une asymptote, c'est une ligne qui s'approche d'une courbe mais ne la rencontre jamais. la raison de cette asymptote ou de cette stabilisation, c'est que la vitesse critique, ça représente un équilibre. en dessous de la vitesse critique, le corps peut assez bien gérer, éliminer les sous-produits métaboliques, ce qui évite l'accumulation de la fatigue, et au-dessus de la vitesse critique, ces sous-produits s'accumule plus rapidement que le corps ne peut les éliminer, ce qui va conduire à l'épuisement. petite note, mais si tu veux calculer cette vitesse critique, j'ai créé un calculateur pour la course à pied, le cyclisme et même la natation, dans un module gratuit qui se trouve juste en dessous. donc, maintenant, tu es capable de calculer cette vitesse critique. mais au-delà de cette vitesse critique, il y a un autre paramètre qui est intéressant, parce que ce modèle donne un paramètre qui s'appelle d prime ou double V prime, et on va utiliser W prime pour expliquer. W prime, c'est ce qu'on appelle la réserve anaérobi, c'est une réserve d'énergie qui se situe dans les intensités, mais au-dessus de la vitesse critique. voit ça comme un budget qui est plus ou moins grand suivant les individus, et qui va dicter la durée que tu pourras tenir au-dessus de ta vitesse critique ou du moins le travail que tu pourras fournir. parce que, de base, W prime on l'exprime en joule, au-dessus de la vitesse critique, W prime est utilisé. donc, on a une déplession W Prim et en dessous, W prime se régénère. concrètement, ça veut dire que quand tu cours plus vite que ta vitesse critique, tu vas puiser dans cette réserve d'énergie, cette réserve anaérobi, ce W prime. et une autre note: plus c'est intense, plus la dépression sera rapide. moins c'est intense, plus la déplession sera lente. exemple concret: si je fais un wing gate, donc un effort maximum de 30 secondes, je vais être bien au-delà de la vitesse ou puissance critique. je vais avoir une déplession prononcée de W prime. à l'inverse, si je suis 1 % au-dessus de la vitesse critique, je vais avoir une déplession de W prime, mais beaucoup plus lente. alors, la beauté de ce modèle mathématique de vitesse critique, c'est que W prime peut changer, peut évoluer, même en ayant la même vitesse critique. en fait, sachant que W prime dépend de la forme de la courbe initiale, et donc de ttess de 3 et 12 minutes, on peut atteindre la même vitesse, donc la même asymptote finale de la courbe, pour deux W prime différents. et tu vas me dire: mais à quoi ça sert? bah, en terme d'entraînement, c'est quand même assez important. si tu as quelqu'un qui a plus de W Prim, ça veut dire qu'il a plus de réservve anaérobie. donc, tu vas gérer les intervalles d'entraînement un peu différ, diffment, pour que ce soit suffisant. à l'inverse, celui qui a moins de réserve àaérobi, tu sais qu'il va arriver à l'échec probablement plus rapidement. donc, faut manipuler les intervalles en conséquence. et il y a même d'autres modèles, comme le modèle de W balallle, qui permet d'observer ça et de gérer l'entraînement en fonction. je vais, par exemple, te donner un exemple concret avec mon profil. moi, si je fais un 6 x 5 minutes à 105 % de ma vitesse critique, avec 2 minutes de repos entre chaque, ça donne ça. donc, ici, la courbe noire montre ma réserve anaérobique qui s'épuise, puis se resynthétise sur les phases de récupération, je vais probablement finir la séance sans aller à l'échec. mais si, au lieu de faire ce 6 x 5 minutes, je fais 6 FO 6 minutes, je vais probablement être à l'échec à la 4e ou 5e répétition, et ça pour l'une des deux raisons suivantes: un, l'intensité est trop importante, donc la déplession est trop rapide pour la récupération, qui est bien trop courte. ou alors deux, bah, c'est que la récupération, elle, est trop courte entre deux répétition, et pour éviter d'aller à l'échec, il faudrait plutôt que j'augmente la durée de récupération. donc, à partir de ça, en fait, en fait, on comprend rapidement que ça peut au moins aiguiller l'athlète ou l'entraîneur sur les formats de séance, qui sont d'ailleurs réalisables ou non, et ça permet de moduler les périodes de travail et de récupération en fonction du profil de l'athlète. est-ce que tu veux jouer sur l'intensité ou la durée de la répétition, donc en ayant une grande déplession de W prime? mais dans ce cas, tu vas devoir augmenter un peu la récupération ou alors garder des récupérations assez pincées, mais en faisant des répétition ou en faisant des répétitions plus modérées. en fait, c'est à toi de choisir. maintenant, qu'est-ce que la littérature raconte sur le sujet de la vitesse critique? alors, comme tout modèle, il y a toujours des avantages et des inconvénients. premier avantage, c'est que tu peux observer un comportement et un profil à partir de ce W prime. est-ce que tu as une tendance à être puissant et rapide versus endurant? est-ce que tu as un gros W prime ou pas? suivant l'activité dans laquelle tu comptes performer ce profil, il a de l'importance. deuxième avantage, c'est très corrélé à la performance et c'est souvent plus déterminant dans la performance qu'une valeur de VMA, simplement parce que VMA, tu peux la maintenir autour de, on va dire, 6 à 10 minutes, alors que la vitesse critique, tu peux la maintenir entre 20 et 40 minutes, suivant les profils. donc, dans la plupart des épreuves, la vitesse critique fait beaucoup plus sens parce que c'est beaucoup plus proche de la spécificité de l'activité. troisème avantage, ça permet d'avoir une meilleure indication de ton seuil anaérobi. classiquement, les gens font un test VMA, prennent 85 ou 90 % de leur valeur et estime que c'est l'allure au seuil. pourquoi 85 %? aucune idée, c'est complètement imprécis. à l'inverse, si tu fais un test de vitesse critique, tu vas définir un peu plus précisément cette valeur au seuil puisque, par définition, la vitesse critique est plus ou moins ta vitesse au seuil de, et on va y revenir par la suite. donc, cette vitesse est discriminante pour la plupart des activités, allant du 10 km jusqu'au marathon et même plus bon. maintenant passons aux limites de la vitesse critique, parce qu'il y a des limites. premièrement, la vitesse critique, même si elle délimite de domaines d'intensité, ne se trouve pas exactement au même endroit qu'un second seuil que tu pourrais trouver au lactate ou à la ventilation. c'est bien plus précis qu'une VMA, mais c'est pas extrêmement précis. généralement, la vitesse critique se trouve un peu au-dessus. donc, concrètement, ça veut dire que si tu tu fais l'entraînement au seuil et que tu veux contrôler un maximum l'intensité, tu devras te placer sous cette vitesse critique, autour de 80- 155 %. généralement, ça marche bien, parce que si tu te mets à 100 %, tu vas être probablement trop haut en terme d'intensité. une autre limite, c'est que le modèle de vitesse critique laisse à penser qu'on pourrait estimer la performance sur des durées très longues, mais en réalité, on peut pas. ça veut dire que on a toujours une représentation assez biaisée de ce qui se passe au-delà de 40 minutes et qu'on ne devrait pas croire le modèle au-delà de cette durée dernière limite, qui est inerte au final à n'importe quel test, c'est l'évolution de la vitesse critique en fonction de la fatigue et on parle ici indirectement du paramètre durabilité. pour illustrer ça, on peut utiliser l'exemple des marathonien. on sait qu'entre le début du marathon et la fin du marathon, si on faisait deux tests pré et post de vitesse critique, on aurait deux valeurs de vitesse critique différente, avec une diminution d'environ 5 %, ce qui veut dire que la vitesse critique n'est pas une valeur fixe, mais une valeur qui évolue avec la fatigue. donc, si jamais tu mets en place des entraînements longs, il faut considérer que ta vitesse critique va probablement évoluer au sein de ta séance, donc dans une logique de contrôle de l'intensité. c'est hyper important. si on devait résumer en trois points, la vitesse critique est plus pertinente que la VMA pour l'entraînement en endurance, car elle indique la limite entre deux domaines d'intensité. la vitesse critique, elle, est déterminée par des tests de performance et aide à personnaliser l'entraînement en fonction de la réserve anaérobi, donc le W prime de l'athlète, et est bien qu'utile. la vitesse critique a ses limites, notamment pour les performances sur longue durée et l'aspect durabilité, qui est pas toujours très bien reflété."}
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H9AweNLmN7c.txt
Calculer gratuitement sa vitesse critique. maintenant, une question que forcément tout le monde se pose: comment déterminer cette vitesse critique? alors, l'idée, c'est de récolter des vitesses record sur différentes durée, entre 3 et 12 minutes. par exemple, tu cours 3 minutes le plus rapidement possible et tu notes ta vitesse moyenne. tu cours 12 minutes le plus rapidement possible et tu notes ta vitesse moyenne. ensuite, ces pointsl de vitesse, ben, tu peux les mettre sur un graphique, avec la durée sur l'axe des X et la vitesse sur l'axe des Y, donc l'intensité, et vu que plus tu cours longtemps, moins tu cours vite, normalement, tu vas avoir un style de courbe un peu décroissant.
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o58WK3U7nm4.txt
Les capteurs de puissance en course à pied gadget. est-ce que les capteurs de puissance fonctionnent vraiment en course à pied? récemment, j'ai eu plusieurs questions et j'ai trouvé intéressant de faire une vidéo un petit peu plus longue. en fait, j'ai expliqué que les capteurs de puissance étaient bien, mais seulement sur le plat, et je vais t'expliquer pourquoi. on va voir trois choses: comment ça fonctionne déjà et est-ce que tu peux croire la valeur affichée sur la montre, et surtout, comment l'utiliser, ce qui t'intéresse probablement le plus. mais déjà, comment est-ce qu'on peut calculer la puissance à partir d'un gadget qu'on attache au pied? la puissance, c'est une mesure qui prend en compte un travail en joule sur une durée en secondes et le travail en jou, ça représente une force sur une distance. quand, par exemple, en vélo, on parle de puissance, elle est calculer en mesurant la force appliquée sur les pédales en Newton et en multipliant cette force par la distance qu'on parcourt au niveau du pédalier. en gros, évidemment, on regarde la durée pour réaliser ça en secondes. donc, on a bien un travail en joule effectué chaque seconde pour faire avancer notre vélo et plus la force est grande et plus la cadence de pédalage est élevée, plus la puissance générée par le cycliste est importante. mais on n'est pas sûr sur un vélo, quand on court. donc, comment ça marche en course à pied? bah, au final, pour calculer la puissance en course à pied, la durée, tu l'as, la distance, tu l'as aussi, il te manque seulement les forces. généralement, les modèles, à l'intérieur des capteurs, vont estimer les forces. au sol, on n pas de plateforme de force, donc on peut seulement estimer et pour ça, on va utiliser les vitesses, puisqueà la base, ces petits outils, ce sont des accélérométrries, permettre de voir les accélérations. en fait, et dans le capteur, on a trois directions: vertical, à avant, arrière et latéral. et si la force, c'est le produit de la masse, par l'accélération, on peut estimer les forces. donc, en gros, on a tout pour représenter la puissance. mais il y a un petit problème, c'est qu'on s'intéresse seulement à la puissance externe et pas à la puissance totale. alors, qu'est-ce que c'est que la puissance externe et qu'est-ce que c'est que la puissance totale? imagine un sauteur en hauteur. si on prend seulement la hauteur du saut, la vitesse, on peut mesurer la puissance. on a toutes nos informations externes, très mécaniques, pour définir cette puissance. elle est donc externe, mais ça vous donne pas d'information sur les mécanismes internes. par exemple, est-ce qu'il y a une contribution des tendons, un effet pliométrie, et cetera. et cette distinction, elle est importante, puisque nous, on veut une représentation de ce qui se passe en interne. tu vas me dire: ok, mais au final, nous, on veut juste la puissance externe, comme en vélo, et la puissance totale, on s'en fout. sauf que non, on s'en fout pas. la seule raison pour laquelle on utilise des capteurs de puissance en course à pied ou à vélo, c'est pour avoir une caractéristique instantanée de la demande, parce que l'avantage, c'est que c'est une valeur qui est très réactive, à l'averse de la fréquence cardiaque qui exprime, par exemple, une certaine inertie. donc, quand on utilise des capteurs de puissance, on part du principe que si la production de puissance externe est bien corrélée à la production de puissance interne, donc à l'intérieur, les capteurs de puissance sont utiles puisqu'ils représentent la demande instantanée et on peut rapidement mettre en relation la puissance qu'on voit sur la montre et estimer que c'est proportionnel à ce qui se passe à l'intérieur du corps. et cette relation, elle est vrai en vélo: plus tu pousses, plus le travail augmente, c'est-à-dire que la puissance mécanique, celle que tu développes sur les pédales, évolue de manière linéaire avec la puissance métabolique, celle que tu produis à l'intérieur. en course à pied? elle l' pas forcément, et c'est là tout le problème des capteurs de puissance. prenons un coureur: imagine que tu développes 300 W en courant sur du plat. sur le plat, on a souvent plus de pliométrie, plus de contribution d'énergie passive- entre guillemets- tu rebondis plus en gros, et généralement, on est plutôt économique à plat. imagine, mainant ant, que tu développes ce même 300 W, mais sur un gradient élevé, disons 20 % de pente. on a beaucoup moins de pliométrie, on a tendance à plus s'écraser, les temps de contacts au sol sont plus longs, c'est plus musculaire, même si ça veut rien dire. donc, la demande interne à l'intérieur du corps est sûrement plus élevée dans le second cas, alors que la puissance externe, le 300 W sur la monte, reste la même. et ça, c'est un problème maintenant, on pourrait se dire. mais ils ont sûrement dû prendre ça en compte et ajuster la valeur en fonction de la pente. oui, ils l'ont sûrement fait, mais on sait pas du tout comment. parce que, rappelle-toi, vu qu'on a un accéléromètre à trois directions, on peut estimer les énergies potentielles, donc celles qui te font aller vers le haut, et cinétique, celles qui te permettent de continuer le mouvement. en gros, sur du plat, on peut estimer que la relation entre potentiel et cinétique. c'est assez constant et c'est facile à caractériser. mais sur une côte, c'est différent. on donne plus d'importance à l'énergie potentielle, puisqu'on cherche à monter et la demande interne augmente forcément. et c'est d'ailleurs pour ça qu'en cô ou en monté, on a toujours des fréquences cardiaques qui sont plus importantes, parce qu'on est naturellement moins économique. maintenant, la question, c'est de savoir quelle influence tu donnes à l'augmentation de notre gradient ou de notre pente sur la puissance interne métabolique, celle à l'intérieur. par exemple, si on prend un Kyan Jnet sur un gradient à 20 %, il va- ê, il va- beaucoup moins souffrir de la pente. il y a pas besoin de science pour l'expliquer, parce qu'il est plus économique. donc, sa relation entre puissance interne et externe est peut-être assez linéaire. pour moi, par exemple, probablement pas, parce que je suis bien moins économique que lui. et c'est ça en fait le problème des capteurs de puissance. second problème des capteurs aussi, c'est qu'on sait pas comment ils réagissent avec un changement de surface. par exemple, si tu cours sur une surface molle compliante, les accélérations que les accéléromètres vont subir seront forcément différentes. donc la puissance affichée sera peut-être pas représentative. pareil pour les chaussures. est-ce que les épaisseur de mousse des chaussures peuvent changer le comportement des accéléromètres. bref, il y a plein de choses comme ça qu'on sait pas réellement quand on utilise ce genre de capteur. mais si tu veux retenir deux choses, tu devrais retenir ça. en vélo, la puissance fonctionne bien parce que la puissance mécanique sur les pédales est proportionnelle à la puissance métabolique et c'est pour ça qu'on utilise la puissance et que ça fonctionne extrêmement bien. en course à pied, la pente change la relation entre la puissance mécanique et puissance métabolique et rend l'interprétation de la valeur assez difficile. si, par exemple, tu fait du trail, ne cherche pas à courir à 300 W en montée, seulement parce que ton seuil est à 300 W à plat, c'est la pire erreur à faire. crois-moi le corps, il subit pas du tout le même stress. bon, maintenant, je te rassure, il y a quand même des points positifs. il faut qu'il y en ait globalement. sur le plat, ça fonctionne ex extrêmement bien et donc, tu peux utiliser des modèles comme par exemple la puissance critique pour affiner ton entraînement en intervalle. deuxième point, les paramètres comme les temps de contact au sol, la longueur de la foulée et même la raidur sont globalement assez précis. donc, tu peux observer et voir l'évolution de ces paramètres dans diverses situations, comme par exemple sur faatigue à la fin d'une course, un marathon, un smiarathon, du coup, est-ce que la puissance, elle est utile? ma courte réponse: à plat, oui, et de ce que j'observe, c'est plutôt bon. jusqu'à 6 à 8 % de pente, donc. pour la plupart des courses sur route ou du triathlon, c'est généralement top. au-delà de 10 % de pente, tu vas sûrement obtenir une valeur non représentative qui va forcément t'induire en erreur.
{'source': 'remirvt', 'title': "Les capteurs de puissance en course à pied gadget. est-ce que les capteurs de puissance fonctionnent vraiment en course à pied? récemment, j'ai eu plusieurs questions et j'ai trouvé intéressant de faire une vidéo un petit peu plus longue. en fait, j'ai expliqué que les capteurs de puissance étaient bien, mais seulement sur le plat, et je vais t'expliquer pourquoi. on va voir trois choses: comment ça fonctionne déjà et est-ce que tu peux croire la valeur affichée sur la montre, et surtout, comment l'utiliser, ce qui t'intéresse probablement le plus. mais déjà, comment est-ce qu'on peut calculer la puissance à partir d'un gadget qu'on attache au pied? la puissance, c'est une mesure qui prend en compte un travail en joule sur une durée en secondes et le travail en jou, ça représente une force sur une distance. quand, par exemple, en vélo, on parle de puissance, elle est calculer en mesurant la force appliquée sur les pédales en Newton et en multipliant cette force par la distance qu'on parcourt au niveau du pédalier. en gros, évidemment, on regarde la durée pour réaliser ça en secondes. donc, on a bien un travail en joule effectué chaque seconde pour faire avancer notre vélo et plus la force est grande et plus la cadence de pédalage est élevée, plus la puissance générée par le cycliste est importante. mais on n'est pas sûr sur un vélo, quand on court. donc, comment ça marche en course à pied? bah, au final, pour calculer la puissance en course à pied, la durée, tu l'as, la distance, tu l'as aussi, il te manque seulement les forces. généralement, les modèles, à l'intérieur des capteurs, vont estimer les forces. au sol, on n pas de plateforme de force, donc on peut seulement estimer et pour ça, on va utiliser les vitesses, puisqueà la base, ces petits outils, ce sont des accélérométrries, permettre de voir les accélérations. en fait, et dans le capteur, on a trois directions: vertical, à avant, arrière et latéral. et si la force, c'est le produit de la masse, par l'accélération, on peut estimer les forces. donc, en gros, on a tout pour représenter la puissance. mais il y a un petit problème, c'est qu'on s'intéresse seulement à la puissance externe et pas à la puissance totale. alors, qu'est-ce que c'est que la puissance externe et qu'est-ce que c'est que la puissance totale? imagine un sauteur en hauteur. si on prend seulement la hauteur du saut, la vitesse, on peut mesurer la puissance. on a toutes nos informations externes, très mécaniques, pour définir cette puissance. elle est donc externe, mais ça vous donne pas d'information sur les mécanismes internes. par exemple, est-ce qu'il y a une contribution des tendons, un effet pliométrie, et cetera. et cette distinction, elle est importante, puisque nous, on veut une représentation de ce qui se passe en interne. tu vas me dire: ok, mais au final, nous, on veut juste la puissance externe, comme en vélo, et la puissance totale, on s'en fout. sauf que non, on s'en fout pas. la seule raison pour laquelle on utilise des capteurs de puissance en course à pied ou à vélo, c'est pour avoir une caractéristique instantanée de la demande, parce que l'avantage, c'est que c'est une valeur qui est très réactive, à l'averse de la fréquence cardiaque qui exprime, par exemple, une certaine inertie. donc, quand on utilise des capteurs de puissance, on part du principe que si la production de puissance externe est bien corrélée à la production de puissance interne, donc à l'intérieur, les capteurs de puissance sont utiles puisqu'ils représentent la demande instantanée et on peut rapidement mettre en relation la puissance qu'on voit sur la montre et estimer que c'est proportionnel à ce qui se passe à l'intérieur du corps. et cette relation, elle est vrai en vélo: plus tu pousses, plus le travail augmente, c'est-à-dire que la puissance mécanique, celle que tu développes sur les pédales, évolue de manière linéaire avec la puissance métabolique, celle que tu produis à l'intérieur. en course à pied? elle l' pas forcément, et c'est là tout le problème des capteurs de puissance. prenons un coureur: imagine que tu développes 300 W en courant sur du plat. sur le plat, on a souvent plus de pliométrie, plus de contribution d'énergie passive- entre guillemets- tu rebondis plus en gros, et généralement, on est plutôt économique à plat. imagine, mainant ant, que tu développes ce même 300 W, mais sur un gradient élevé, disons 20 % de pente. on a beaucoup moins de pliométrie, on a tendance à plus s'écraser, les temps de contacts au sol sont plus longs, c'est plus musculaire, même si ça veut rien dire. donc, la demande interne à l'intérieur du corps est sûrement plus élevée dans le second cas, alors que la puissance externe, le 300 W sur la monte, reste la même. et ça, c'est un problème maintenant, on pourrait se dire. mais ils ont sûrement dû prendre ça en compte et ajuster la valeur en fonction de la pente. oui, ils l'ont sûrement fait, mais on sait pas du tout comment. parce que, rappelle-toi, vu qu'on a un accéléromètre à trois directions, on peut estimer les énergies potentielles, donc celles qui te font aller vers le haut, et cinétique, celles qui te permettent de continuer le mouvement. en gros, sur du plat, on peut estimer que la relation entre potentiel et cinétique. c'est assez constant et c'est facile à caractériser. mais sur une côte, c'est différent. on donne plus d'importance à l'énergie potentielle, puisqu'on cherche à monter et la demande interne augmente forcément. et c'est d'ailleurs pour ça qu'en cô ou en monté, on a toujours des fréquences cardiaques qui sont plus importantes, parce qu'on est naturellement moins économique. maintenant, la question, c'est de savoir quelle influence tu donnes à l'augmentation de notre gradient ou de notre pente sur la puissance interne métabolique, celle à l'intérieur. par exemple, si on prend un Kyan Jnet sur un gradient à 20 %, il va- ê, il va- beaucoup moins souffrir de la pente. il y a pas besoin de science pour l'expliquer, parce qu'il est plus économique. donc, sa relation entre puissance interne et externe est peut-être assez linéaire. pour moi, par exemple, probablement pas, parce que je suis bien moins économique que lui. et c'est ça en fait le problème des capteurs de puissance. second problème des capteurs aussi, c'est qu'on sait pas comment ils réagissent avec un changement de surface. par exemple, si tu cours sur une surface molle compliante, les accélérations que les accéléromètres vont subir seront forcément différentes. donc la puissance affichée sera peut-être pas représentative. pareil pour les chaussures. est-ce que les épaisseur de mousse des chaussures peuvent changer le comportement des accéléromètres. bref, il y a plein de choses comme ça qu'on sait pas réellement quand on utilise ce genre de capteur. mais si tu veux retenir deux choses, tu devrais retenir ça. en vélo, la puissance fonctionne bien parce que la puissance mécanique sur les pédales est proportionnelle à la puissance métabolique et c'est pour ça qu'on utilise la puissance et que ça fonctionne extrêmement bien. en course à pied, la pente change la relation entre la puissance mécanique et puissance métabolique et rend l'interprétation de la valeur assez difficile. si, par exemple, tu fait du trail, ne cherche pas à courir à 300 W en montée, seulement parce que ton seuil est à 300 W à plat, c'est la pire erreur à faire. crois-moi le corps, il subit pas du tout le même stress. bon, maintenant, je te rassure, il y a quand même des points positifs. il faut qu'il y en ait globalement. sur le plat, ça fonctionne ex extrêmement bien et donc, tu peux utiliser des modèles comme par exemple la puissance critique pour affiner ton entraînement en intervalle. deuxième point, les paramètres comme les temps de contact au sol, la longueur de la foulée et même la raidur sont globalement assez précis. donc, tu peux observer et voir l'évolution de ces paramètres dans diverses situations, comme par exemple sur faatigue à la fin d'une course, un marathon, un smiarathon, du coup, est-ce que la puissance, elle est utile? ma courte réponse: à plat, oui, et de ce que j'observe, c'est plutôt bon. jusqu'à 6 à 8 % de pente, donc. pour la plupart des courses sur route ou du triathlon, c'est généralement top. au-delà de 10 % de pente, tu vas sûrement obtenir une valeur non représentative qui va forcément t'induire en erreur."}
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IrcMgXVKrdc.txt
Les différences entre le lactate et la ventilation au seuil 1. bon maintenant, quelles sont les différences dans les méthodes, si on compare par exemple le lactate avec la ventilation, et cetera? on va commencer par le seuil 1. donc, le seuil 1, il délimite le domaine modéré et le domaine élevé. pour le lactate, on considère que le LT1 représente une élévation de plus 0,5 mmol par rapport à ta valeur de base. donc, dès que tu vois que ça augmente de plus de 0,5 mimol, tu es sûrement au seuillant. petite note: par rapport à ça de base, il y a certains chercheurs qui avaient exprimé les valeurs en lactate avec des valeurs absolues: 2 et 4 mm. ça tu oublie. on sait que les seuils ne surviennent pas à ces valeurs fixes. donc, tu te tires une balle dans le pied si tu donnes de manière arbitraire ces valeurs là. parenthèse fermée: on reprend avec ce seuil 1, avec la ventilation. donc pas le lactate, mais avec le masque. le seuil ventilatoire 1 semble plus ou moins au même endroit que le seuil lactique 1.
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iFEc8Ee84ts.txt
Trail et capteur de puissance. l'erreur jou sur une durée en secondes. quand, par exemple, en vélo, on parle de puissance, elle est calculée en mesurant la force appliquée sur les pédales en Newton et en multipliant cette force par la distance qu'on parcourt au niveau du pédalier. en gros, évidemment, on regarde la durée pour réaliser ça en secondes. donc, on a bien un travail en jou, effectuer chaque seconde pour faire avancer notre vélo. et plus la force est grande et plus la cadence de pédalage est élevée, plus la puissance générée par le cycliste est importante. mais on n'est pas sur un vélo quand on court. donc, comment ça marche en course à pied? bah, au final, pour quelqu calcul la puissance en course à pied, la durée, tu l'as, la distance, tu l'as aussi, il te manque seulement les forces et généralement, les modèles à l'intérieur des capteurs vont estimer les forces. au sol, on n' pas de plateforme de force, donc, on peut seulement estimer et pour ça, on va utiliser les vitesses, puisque'à la base, ces petits outils, ce sont des accéléromètrries. il permettent de voir les accélérations, en fait.
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Le double seuil Canova et Bakken. ce qui est marrant, c'est que pour lui, c'était comme un progressive run étalé sur une journée, même s'il y avait une pause au milieu. donc, tu commences assez conservateur sur la première séance du matin et en fin de journée, tu pousses un petit peu plus le curseur de l'intensité. et le double seuil norvégien, il suit exactement le même schéma en général: des répétitions longues le matin, plutôt sur une intensité du type MLSS, et ensuite des répétitions plus courtes l'après-midi, plutôt orienté vitesse critique. maintenant, en quoi ça peut aider? alors, pour moi, il y a pas de logique et de théorie, bien particul. l'idée, c'est juste de jouer sur la proximité de deux séances intenses et faire l'effet d'une petite périodisation par bloc, mais à l'échelle d'une journée.
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Al-A5pbbkb8.txt
Optimiser vos performances de course avec une nouvelle approche d'entraînement et je pense que c'est une distinction importante à faire. pour moi, alur logique consiste à microdoser l'intensité au-dessus de l'allure de course tout en maximisant l'économie sur des vitesses sous l'allure de course. avec cette logique anentonoire, il laisse la spécificité pour la fin et l'entraîne juste avant les compétitions, tout ça en espérant que ça booste l'allure de course. donc, leur particularité, c'est qu'ils ont une logique un peu de périodisation inversée: au loin de l'échéance, ils vont faire peu de spécificité, mais vont travailler autour de l'allure et, proche de la compétition, ils vont remettre de la spécificité, un modèle qui, au final, est c'est classique. maintenant, conclusion par rapport à tout ça:
{'source': 'remirvt', 'title': "Optimiser vos performances de course avec une nouvelle approche d'entraînement et je pense que c'est une distinction importante à faire. pour moi, alur logique consiste à microdoser l'intensité au-dessus de l'allure de course tout en maximisant l'économie sur des vitesses sous l'allure de course. avec cette logique anentonoire, il laisse la spécificité pour la fin et l'entraîne juste avant les compétitions, tout ça en espérant que ça booste l'allure de course. donc, leur particularité, c'est qu'ils ont une logique un peu de périodisation inversée: au loin de l'échéance, ils vont faire peu de spécificité, mais vont travailler autour de l'allure et, proche de la compétition, ils vont remettre de la spécificité, un modèle qui, au final, est c'est classique. maintenant, conclusion par rapport à tout ça:"}
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6p0offACmec.txt
Optimiser vos entraînements, Découvrez la méthode polarisée. quand on parle de polarisé pyramidale, on parle de la distribution d'intensité dans les différentes zones d'entraînement ou domaines d'intensité. dans le modèle polarisé, on estime qu'une majorité est réalisée à très basse intensité, donc sous le premier seuil ventilatoire, et le reste au-dessus du second seuil ventilatoire. donc, soit c'est peu intense, soit c'est très intense.
{'source': 'remirvt', 'title': "Optimiser vos entraînements, Découvrez la méthode polarisée. quand on parle de polarisé pyramidale, on parle de la distribution d'intensité dans les différentes zones d'entraînement ou domaines d'intensité. dans le modèle polarisé, on estime qu'une majorité est réalisée à très basse intensité, donc sous le premier seuil ventilatoire, et le reste au-dessus du second seuil ventilatoire. donc, soit c'est peu intense, soit c'est très intense."}
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Le double seuil norvégien. le double seuil joue donc sur un paramètre qui est, au final, assez peu décrit dans l'entraînement, en tout cas pas à l'échelle d'une journée: la notion de densité. parce que lorsqu'on s'entraîne, on a plusieurs paramètres à manipuler: l'intensité, quelle vitesse tu cours ù tu fais ton exercice. le volume, donc, combien temp fait la fréquence, combien de fois par semaine tu fais ça et ça, on doit l'organiser au sein d'une semaine. et un dernier paramètre oublié, comme je disais, la densité. les triathlètes, par exemple, sont bien familiarisés avec ça, puisqu'ils vont souvent faire deux séances dures sur la même journée: vélo et course à pied, par exemple, de natation, course à, et cetera. pour le renforcement, on a aussi tendance à utiliser une logique de cluster, en faisant une séance intense en renforcement et une séance intense dans l'activité. c'est un schéma, d'ailleurs, que warolm utilise souvent, en tout cas il me semble. donc, le double seuil, ou le fait de faire deux séances intenses dans la journée, joue sur ce paramètre densité et permet de faire l'effet d'un petit bloc d'entraînement. on pourrait donner d'autres mécanismes un peu plus sophistiqués, même si je pense que c'est pas nécessaire.
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0PiZDFcMeyU.txt
Le polarisé n'est peut être pas le meilleur choix. le grand débat est ouvert: polarisé ou pyramidal pour performer en endurance? quand on parle de polarisé pyramidal, on parle de la distribution d'intensité dans les différentes zones d'entraînement ou domaines d'intensité. dans le modèle polarisé, on estime qu'une majorité est réalisée à très basse intensité, donc sous le premier seuil ventilatoire, et le reste au-dessus du second seuil ventilatoire. donc, soit c'est peu intense, soit c'est très intense, et on reviendra sur la littitérature juste après. dans le modèle pyramidal, on a encore une majorité à basse intensité et le reste se distribue entre la zone 3 et 4, donc on garde de la très haute intensité au-dessus du second soil, mais on réalise aussi une partie en zone 3. donc déjà une chose à retenir: la seule chose qui change, c'est pas la basse intensité, c'est la manière dont on distribue la plus haute intensité. maintenant, quel est le meilleur modèle? ce qui est horrible dans cette question, c'est qu'elle demande de répondre sans aucun contexte de la pratique de la personne ou même de la personne en elle-même. et juste avant, je pense que c'est important de rappeler d'où vient le modèle du polarisé. les premiers papiers qui sont intéressés au modèle du polarisé ont étudié principalement l'aviron et le skit de fond. lorsqu'en 2004, seller publie son papier sur la distribution optimale de l'intensité, il conclut que le polarisé est supérieur et, honnêtement, c'est pas étonnant. si tu dézoomes 2 secondes sur le ski ou l'aviron, tu t'aperçois d'une chose: ce sont des disciplines qui sont soit assez courtes- le cas de l'aviron- ou qui demande de réitérer des efforts très intenses- cas du skit de fond- et dans ce contexte, développer des qualités sur des pourcentages élevés de VO2 max fait totalement sens, simplement parce que c'est la spécificité de l'activité. donc, le modèle polarisé fonctionne très bien et c'est pas à remettre en question. maintenant, si tu calques ce modèle sur des disciplines longue distance, pas sûr que tu a les mêmes résultats. par exemple, si tu regardes la distribution d'intensité des meilleurs marathoniens, ils sont pas polarisés, mais pyramidal, et c'est d'ailleurs pour ça que, d'année en année, le tempo run devient de plus en plus important, tout comme la haute intensité. d'ailleurs, si tu regardes la distribution sur du triathlon longue ou moyenne distance, pareil pourquoi? parce que l'intensité cible de ces épreuves ne demande pas forcément d'être performant sur des hauts pourcentages de VO2 max, mais plutôt de maintenir des hautes fractions sur une très longue durée. vu qu'il existe une relation inverse entre le volume que tu peux accumuler et l'intensité prescrite. il faut que tu décide ce qui te donnera le plus de retours sur investissement: soit faire du très, très intense, mais diminuer le volume- donc tu respectes ton modèle polarisé- soit faire des fois du moyennement intense en gardant un volume conséquent sur un modèle qui sera du coup plus pyramidal. et c'est d'ailleurs à partir de ce constat que cassado explique que le tempo run contribue à la performance, parce que ça permet d'accumuler beaucoup de volume à une intensité plus ou moins spécifique. à toi de choisir. second paramètre à prendre en compte pour répondre à la question du polarisé: où est-ce que tu te situes par rapport à ton échéance finale en 2023? bon papier sur la distribution d'intensité sur toute une année. ils ont voulu voir ce que les élites faisaient. bon, il y a plein de limites, mais il y a quand même quelque chose d'assez évident: éloigner de la phase de compétition, la distribution est différente. donc, on manipule bien la distribution d'intensité en fonction des phases de l'année. bon, maintenant on rajoute une petite couche de complexité. dans le papier de berlich, il est mentionné, les méthodes utilisées pour quantifier la distribution varie énormément et, par conséquent, en gros, il nous manque du contexte. il faut prendre avec des pincettes l'interprétation de cette distribution. ça rejoint un point qui, personnellement, me dérange: ne pas prendre en compte l'indicateur d'intensité. quand on parle de distribution d'intensité, il y a quelque chose de magique. c'est que si tu utilises des zones de vitesse pour faire ta distribution d'intensité, tu peux tomber sur une répartition polarisée. mais si, en parallèle, tu regardes tes zones cardiaques, tu peux te retrouver avec un modèle totalement différent, parce que la fréquence cardiaque possède de l'inertie. on le sait tous. donc, les modèles de distribution d'intensité sont toujours dépendants de l'IND, indicateur que tu prends. ça veut pas dire qu'il existe un indicateur mieux que les autres, simplement que la distribution peut varier de manière drastique en fonction de l'indicateur. encore une fois, en 2004, quand seller observe la distribution d'intensité optimale, il explique que si tu utilises le temps total basé dans les zones, tu te retrouveras avec 91 % s le premier seuil, 6,4 % entre les deux seuils et 2,6 % au-dessus du second seuil. et, marrant, c'est plus pyramidal que polarisé. du coup, ce qu'ils ont fait, c'est qu'ils ont pris la fréquence cardiaque, cible théorique de la séance, et là, effectivement, on revenait sur du polarisé. mais du coup, quel est? quelle est la distribution qu'on prend réellement en compte, celle réelle ou celle théorique? passons en 2023: berlich publie un papier sur l'influence de l'indicateur utilisé sur la distribution d'intensité finale. chez des kayquistes, c'est la même chose que c l'UR conclusion du papier. la méthode de quantification affecte la distribution d'intensité et chaque méthode possède ses avantages et inconvénients. si tu prends le lactate et la fréquence cardiaque, tu es en pyramidale, si tu prends la vitesse, tu es en polarisé. encore une fois, qu'est-ce qu'on doit prescrire? avant de passer une question un petit peu plus ouverte, je voulais donner une grande limite aussi de l'analyse de la distribution d'intensité. quand ouvre un papier sur le polarisé versus pyramidal, ils étudient souvent différents groupes qui vont soit faire polariser, soit pyramidal, soit enchaînement polarisé, pyramidal, ou inversement. dans un papier récent, on a vu que c'était plus efficace de faire pyramidal puis polariser pour maximiser la performance en endurance. avant de tirer une conclusion de bourrin, on devrait se poser une question: par quel critère objectif ils ont pu dire que la performance était meilleure? et dans ce cas précis, ils ont npris deux VO2 max, comme toujours, et la performance sur un 5 km. pour donner une idée, ils tournent tous le 5 km en 16 minutes et c'est vraiment important de retenir ça. maintenant, regardons le type d'entraînement qu'ils ont pu mettre en place dans le polarisé. alors je te montre un extrait juste ici, mardi: 4 x 7 minutes au-dessus du seuil 2, donc 28 minutes de temps de maintien à très haute intensité, effectivement, c'est polarisé. c'est sûr que quand tu valalue ta logique polarisée à partir d'un test sur 5 km où tous les athlètes vont le plier en 16 minutes, envoyer des 4 x 7 minutes à VO de Max à l'entraînement fait sens. tu es limite en train de faire le test à chaque entraînement. donc, oui, faire du polarisé proche d'un 5 km fait sens, mais c'est surtout ça la conclusion à donner. si tu fais une épreuve qui demande de courir moins de 20 minutes, évidemment que le polarisé sera intéressant, mais on peut pas dire que ça améliorera la performance sur toutes les épreuves d'endurance, et c'est un problème de faire cette conclusion là. dernière question, qui est plus une ouverture: est-ce que les modèles de distribution d'intensité sont vraiment utiles et même recherchés? c'est une question d'ailleurs que j'aurais dû plutôt répondre au début. au final, est-ce que la distribution de l'intensité ne devrait pas découler de l'analyse de l'activité et et pas l'inverse comme on a tendance à faire? par exemple, si tu cherches à performer sur des disciplines courtes comme le 5 km, on pourrait estimer que le polarisé est un meilleur choix, surtout proche de l'échéance. en ce sens, tous les autres modèles devraient être utilisés en amont pour préparer cette spécificité. à l'inverse, sur des disciplines moyennes ou longu, on pourrait estimer que le format pyramidal est un meilleur choix, simplement parce que les intensités cibles de l'échéance sont orienté pyramidal et, en sens, on pourra utiliser le polarisé en amont pour préparer le format pyramidal. bon petit bonus: est-ce que les Norvégiens sont vraiment pyramidales? récemment, on a une vague sur l'approche norvégienne, qui avait l'air d'être assez pyramidale, assez seuil, et cetera. alors, je parle pas de tous les Norvégiens, mais je vais te présenter un cas spécifique, celui de bloomenfeld, un triathlète norvégien. alors, je prends spécifiquement cet exemple parce que, après les précédents Jo, il a fait une transition sur format Iron Man. donc, il est passé d'un format très court, le format olympique, entre guillemets court- à un format très, très long, Iron Man. alors, si vraiment il existait un modèle de distribution optimale, on s'attend à avoir plus ou moins la même distribution entre les deux épreuves. donc, je me suis amusé, j'ai pris les séances de blomenfelt avant les J et j'ai regardé la distribution d'intensité. bon, seulement en course à pied, parce qu'il y avait que ça de disponible, d'ailleurs petit placement. mais j'ai fait un module complet sur ce sujet dans un produit gratuit. c'est le premier lien en description. donc, première chose qu'on observe: sur 18 séances, il y en a six qui étaient haute intensité et en terme de distribution, on éétait pas vraiment pyramidal. il avait une partie au seuil et même au-dessus. pourquoi? bah, simplement parce que la spécificité de l'épreuve au Jio demande d'atteindre des vitesses importantes. donc, bah, faut s'y exposer sur format Iron Man, il a jamais utilisé la même distribution, il était bien plus pyramidal. donc, conclusion de ce débat: existe-t-il un modèle optimal? non, il existe pas de modèle optimal. au lieu de cultiver une approche du modèle Optim, on devrait plutôt cultiver une approche basée sur la demande de l'épreuve. on analyse l'épreuve, on regarde les prérequis pour y performer. ça nous donne un certain modèle, une certaine distribution, et une fois qu'on a ça, on sait que, de toute façon, éloigné de l'échéance, on va probablement pas être sur ce modèle, et proche de l'échéance, on va revenir sur ce modèle. et ensuite, tu traces un fil rouge entre les deux avec une logique qui est pas trop trop déconnante.
{'source': 'remirvt', 'title': "Le polarisé n'est peut être pas le meilleur choix. le grand débat est ouvert: polarisé ou pyramidal pour performer en endurance? quand on parle de polarisé pyramidal, on parle de la distribution d'intensité dans les différentes zones d'entraînement ou domaines d'intensité. dans le modèle polarisé, on estime qu'une majorité est réalisée à très basse intensité, donc sous le premier seuil ventilatoire, et le reste au-dessus du second seuil ventilatoire. donc, soit c'est peu intense, soit c'est très intense, et on reviendra sur la littitérature juste après. dans le modèle pyramidal, on a encore une majorité à basse intensité et le reste se distribue entre la zone 3 et 4, donc on garde de la très haute intensité au-dessus du second soil, mais on réalise aussi une partie en zone 3. donc déjà une chose à retenir: la seule chose qui change, c'est pas la basse intensité, c'est la manière dont on distribue la plus haute intensité. maintenant, quel est le meilleur modèle? ce qui est horrible dans cette question, c'est qu'elle demande de répondre sans aucun contexte de la pratique de la personne ou même de la personne en elle-même. et juste avant, je pense que c'est important de rappeler d'où vient le modèle du polarisé. les premiers papiers qui sont intéressés au modèle du polarisé ont étudié principalement l'aviron et le skit de fond. lorsqu'en 2004, seller publie son papier sur la distribution optimale de l'intensité, il conclut que le polarisé est supérieur et, honnêtement, c'est pas étonnant. si tu dézoomes 2 secondes sur le ski ou l'aviron, tu t'aperçois d'une chose: ce sont des disciplines qui sont soit assez courtes- le cas de l'aviron- ou qui demande de réitérer des efforts très intenses- cas du skit de fond- et dans ce contexte, développer des qualités sur des pourcentages élevés de VO2 max fait totalement sens, simplement parce que c'est la spécificité de l'activité. donc, le modèle polarisé fonctionne très bien et c'est pas à remettre en question. maintenant, si tu calques ce modèle sur des disciplines longue distance, pas sûr que tu a les mêmes résultats. par exemple, si tu regardes la distribution d'intensité des meilleurs marathoniens, ils sont pas polarisés, mais pyramidal, et c'est d'ailleurs pour ça que, d'année en année, le tempo run devient de plus en plus important, tout comme la haute intensité. d'ailleurs, si tu regardes la distribution sur du triathlon longue ou moyenne distance, pareil pourquoi? parce que l'intensité cible de ces épreuves ne demande pas forcément d'être performant sur des hauts pourcentages de VO2 max, mais plutôt de maintenir des hautes fractions sur une très longue durée. vu qu'il existe une relation inverse entre le volume que tu peux accumuler et l'intensité prescrite. il faut que tu décide ce qui te donnera le plus de retours sur investissement: soit faire du très, très intense, mais diminuer le volume- donc tu respectes ton modèle polarisé- soit faire des fois du moyennement intense en gardant un volume conséquent sur un modèle qui sera du coup plus pyramidal. et c'est d'ailleurs à partir de ce constat que cassado explique que le tempo run contribue à la performance, parce que ça permet d'accumuler beaucoup de volume à une intensité plus ou moins spécifique. à toi de choisir. second paramètre à prendre en compte pour répondre à la question du polarisé: où est-ce que tu te situes par rapport à ton échéance finale en 2023? bon papier sur la distribution d'intensité sur toute une année. ils ont voulu voir ce que les élites faisaient. bon, il y a plein de limites, mais il y a quand même quelque chose d'assez évident: éloigner de la phase de compétition, la distribution est différente. donc, on manipule bien la distribution d'intensité en fonction des phases de l'année. bon, maintenant on rajoute une petite couche de complexité. dans le papier de berlich, il est mentionné, les méthodes utilisées pour quantifier la distribution varie énormément et, par conséquent, en gros, il nous manque du contexte. il faut prendre avec des pincettes l'interprétation de cette distribution. ça rejoint un point qui, personnellement, me dérange: ne pas prendre en compte l'indicateur d'intensité. quand on parle de distribution d'intensité, il y a quelque chose de magique. c'est que si tu utilises des zones de vitesse pour faire ta distribution d'intensité, tu peux tomber sur une répartition polarisée. mais si, en parallèle, tu regardes tes zones cardiaques, tu peux te retrouver avec un modèle totalement différent, parce que la fréquence cardiaque possède de l'inertie. on le sait tous. donc, les modèles de distribution d'intensité sont toujours dépendants de l'IND, indicateur que tu prends. ça veut pas dire qu'il existe un indicateur mieux que les autres, simplement que la distribution peut varier de manière drastique en fonction de l'indicateur. encore une fois, en 2004, quand seller observe la distribution d'intensité optimale, il explique que si tu utilises le temps total basé dans les zones, tu te retrouveras avec 91 % s le premier seuil, 6,4 % entre les deux seuils et 2,6 % au-dessus du second seuil. et, marrant, c'est plus pyramidal que polarisé. du coup, ce qu'ils ont fait, c'est qu'ils ont pris la fréquence cardiaque, cible théorique de la séance, et là, effectivement, on revenait sur du polarisé. mais du coup, quel est? quelle est la distribution qu'on prend réellement en compte, celle réelle ou celle théorique? passons en 2023: berlich publie un papier sur l'influence de l'indicateur utilisé sur la distribution d'intensité finale. chez des kayquistes, c'est la même chose que c l'UR conclusion du papier. la méthode de quantification affecte la distribution d'intensité et chaque méthode possède ses avantages et inconvénients. si tu prends le lactate et la fréquence cardiaque, tu es en pyramidale, si tu prends la vitesse, tu es en polarisé. encore une fois, qu'est-ce qu'on doit prescrire? avant de passer une question un petit peu plus ouverte, je voulais donner une grande limite aussi de l'analyse de la distribution d'intensité. quand ouvre un papier sur le polarisé versus pyramidal, ils étudient souvent différents groupes qui vont soit faire polariser, soit pyramidal, soit enchaînement polarisé, pyramidal, ou inversement. dans un papier récent, on a vu que c'était plus efficace de faire pyramidal puis polariser pour maximiser la performance en endurance. avant de tirer une conclusion de bourrin, on devrait se poser une question: par quel critère objectif ils ont pu dire que la performance était meilleure? et dans ce cas précis, ils ont npris deux VO2 max, comme toujours, et la performance sur un 5 km. pour donner une idée, ils tournent tous le 5 km en 16 minutes et c'est vraiment important de retenir ça. maintenant, regardons le type d'entraînement qu'ils ont pu mettre en place dans le polarisé. alors je te montre un extrait juste ici, mardi: 4 x 7 minutes au-dessus du seuil 2, donc 28 minutes de temps de maintien à très haute intensité, effectivement, c'est polarisé. c'est sûr que quand tu valalue ta logique polarisée à partir d'un test sur 5 km où tous les athlètes vont le plier en 16 minutes, envoyer des 4 x 7 minutes à VO de Max à l'entraînement fait sens. tu es limite en train de faire le test à chaque entraînement. donc, oui, faire du polarisé proche d'un 5 km fait sens, mais c'est surtout ça la conclusion à donner. si tu fais une épreuve qui demande de courir moins de 20 minutes, évidemment que le polarisé sera intéressant, mais on peut pas dire que ça améliorera la performance sur toutes les épreuves d'endurance, et c'est un problème de faire cette conclusion là. dernière question, qui est plus une ouverture: est-ce que les modèles de distribution d'intensité sont vraiment utiles et même recherchés? c'est une question d'ailleurs que j'aurais dû plutôt répondre au début. au final, est-ce que la distribution de l'intensité ne devrait pas découler de l'analyse de l'activité et et pas l'inverse comme on a tendance à faire? par exemple, si tu cherches à performer sur des disciplines courtes comme le 5 km, on pourrait estimer que le polarisé est un meilleur choix, surtout proche de l'échéance. en ce sens, tous les autres modèles devraient être utilisés en amont pour préparer cette spécificité. à l'inverse, sur des disciplines moyennes ou longu, on pourrait estimer que le format pyramidal est un meilleur choix, simplement parce que les intensités cibles de l'échéance sont orienté pyramidal et, en sens, on pourra utiliser le polarisé en amont pour préparer le format pyramidal. bon petit bonus: est-ce que les Norvégiens sont vraiment pyramidales? récemment, on a une vague sur l'approche norvégienne, qui avait l'air d'être assez pyramidale, assez seuil, et cetera. alors, je parle pas de tous les Norvégiens, mais je vais te présenter un cas spécifique, celui de bloomenfeld, un triathlète norvégien. alors, je prends spécifiquement cet exemple parce que, après les précédents Jo, il a fait une transition sur format Iron Man. donc, il est passé d'un format très court, le format olympique, entre guillemets court- à un format très, très long, Iron Man. alors, si vraiment il existait un modèle de distribution optimale, on s'attend à avoir plus ou moins la même distribution entre les deux épreuves. donc, je me suis amusé, j'ai pris les séances de blomenfelt avant les J et j'ai regardé la distribution d'intensité. bon, seulement en course à pied, parce qu'il y avait que ça de disponible, d'ailleurs petit placement. mais j'ai fait un module complet sur ce sujet dans un produit gratuit. c'est le premier lien en description. donc, première chose qu'on observe: sur 18 séances, il y en a six qui étaient haute intensité et en terme de distribution, on éétait pas vraiment pyramidal. il avait une partie au seuil et même au-dessus. pourquoi? bah, simplement parce que la spécificité de l'épreuve au Jio demande d'atteindre des vitesses importantes. donc, bah, faut s'y exposer sur format Iron Man, il a jamais utilisé la même distribution, il était bien plus pyramidal. donc, conclusion de ce débat: existe-t-il un modèle optimal? non, il existe pas de modèle optimal. au lieu de cultiver une approche du modèle Optim, on devrait plutôt cultiver une approche basée sur la demande de l'épreuve. on analyse l'épreuve, on regarde les prérequis pour y performer. ça nous donne un certain modèle, une certaine distribution, et une fois qu'on a ça, on sait que, de toute façon, éloigné de l'échéance, on va probablement pas être sur ce modèle, et proche de l'échéance, on va revenir sur ce modèle. et ensuite, tu traces un fil rouge entre les deux avec une logique qui est pas trop trop déconnante."}
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IsJqMOLuyWo.txt
Distances courtes approche par l'intensité ou le volume. alors, dans ce papier, ils ont pris des athlètes performants sur des distances courtes, ce qui rend le truc encore plus intéressant parce que, naturellement, si on s'intéresse à la performanceces sur des durées inférieures- on va dire à 15 minutes- on est un peu à l'interface de deux méthodologies. une méthodologie, s'agit de maximiser la composante plutôt anaérobie- même si le terme est mal choisi- de pousser la vitesse réserve, c'est-à-dire la différence entre ta vitesse de sprint maximale et ta vitesse de course, et généralement, l'objectif est de pousser la composante glycolytique à son maximum. en gros, sur ce schéma, tu es sûrement pas très, très, très économique, mais par contre, tu as une puissance de sortie assez énorme et pour des distances courtes, c'est hyper intéressant. et une seconde méthodologie de maximiser la composante aérobi, de maximiser l'économie sur des vitesses sousmaximales et de rarement solliciter la composante anaerobi, sauf proche des compétitions. on parle souvent du coup du modèle de ben, puisque Marius Ben a été un athlète très performant et l'un des premiers à utiliser cette méthodologie un peu norvégienne.
{'source': 'remirvt', 'title': "Distances courtes approche par l'intensité ou le volume. alors, dans ce papier, ils ont pris des athlètes performants sur des distances courtes, ce qui rend le truc encore plus intéressant parce que, naturellement, si on s'intéresse à la performanceces sur des durées inférieures- on va dire à 15 minutes- on est un peu à l'interface de deux méthodologies. une méthodologie, s'agit de maximiser la composante plutôt anaérobie- même si le terme est mal choisi- de pousser la vitesse réserve, c'est-à-dire la différence entre ta vitesse de sprint maximale et ta vitesse de course, et généralement, l'objectif est de pousser la composante glycolytique à son maximum. en gros, sur ce schéma, tu es sûrement pas très, très, très économique, mais par contre, tu as une puissance de sortie assez énorme et pour des distances courtes, c'est hyper intéressant. et une seconde méthodologie de maximiser la composante aérobi, de maximiser l'économie sur des vitesses sousmaximales et de rarement solliciter la composante anaerobi, sauf proche des compétitions. on parle souvent du coup du modèle de ben, puisque Marius Ben a été un athlète très performant et l'un des premiers à utiliser cette méthodologie un peu norvégienne."}
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TnCDZ1M2vW8.txt
Entraînement en chaleur. quel protocole- partie 2- quel type de protocole on pourrait mettre en place alors? la littérature sur le sujet montre qu'on devrait réaliser en gros, 3 à 5 entraînements par semaine, de 30 minutes à 1 heure, et ça pendant environ 3 semaines. l'intensité devrait être basse, autour de 60 à 70 % de la fréquence cardiaque maximale et généralement sous le premier seuil ventilatoire ou autour du premier seuil, et ça, c'est hyper important de le souligner. en réalité, on veut pas faire de la haute intensité en chaleur, puisque ce qu'on recherche, c'est avant tout un stress constant. on parle d'ailleurs de protocole isothermique ou d'hyperthermie contrôlé, c'est-à-dire que tu augmentes la température jusqu'à une zone de chaleur interne, de stress thermique, généralement autour de 38°r, puis tu maintiens cette intensité le temps de l'entraînement. la dernière chose qu'on souhaite, c'est de contrôler l'entraînement à partir de la puissance ou de la vitesse. dans l'entraînement en chaleur, les métriques objectives sont secondaire et ça, il faut vraiment le retenir. maintenant, comment mettre concrètement l'entraînement en chaleur en place?
{'source': 'remirvt', 'title': "Entraînement en chaleur. quel protocole- partie 2- quel type de protocole on pourrait mettre en place alors? la littérature sur le sujet montre qu'on devrait réaliser en gros, 3 à 5 entraînements par semaine, de 30 minutes à 1 heure, et ça pendant environ 3 semaines. l'intensité devrait être basse, autour de 60 à 70 % de la fréquence cardiaque maximale et généralement sous le premier seuil ventilatoire ou autour du premier seuil, et ça, c'est hyper important de le souligner. en réalité, on veut pas faire de la haute intensité en chaleur, puisque ce qu'on recherche, c'est avant tout un stress constant. on parle d'ailleurs de protocole isothermique ou d'hyperthermie contrôlé, c'est-à-dire que tu augmentes la température jusqu'à une zone de chaleur interne, de stress thermique, généralement autour de 38°r, puis tu maintiens cette intensité le temps de l'entraînement. la dernière chose qu'on souhaite, c'est de contrôler l'entraînement à partir de la puissance ou de la vitesse. dans l'entraînement en chaleur, les métriques objectives sont secondaire et ça, il faut vraiment le retenir. maintenant, comment mettre concrètement l'entraînement en chaleur en place?"}
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j0YASfBs4Ls.txt
Double seuil, les règles. alors, il y a des règles à bien respecter, en tout cas de ce qu'on peut lire sur le sujet. règle numéro une: déjà bien comprendre que la première séance n'est pas au seuil, même si le seuil, on sait pas trop ce que c'est, mais sous le seuil, probablement au niveau du MLSS ou de la vitesse marathon. je t'invite à regarder la vidéo sur les seuil, si tu te souviens pas. donc, il y a une nécessité de contrôler un maximum l'intensité, et c'est d'ailleurs pour ça que les Norvégiens ont tendance à monitorer à l'aide de la fréquence cardiaque ou du lactate les séances d'entraînement. c'est souvent dans une logique de contrôle plus que de prescription. la première séance doit être extensive, plutôt longue, et la seconde séance doit être intensive, plutôt courte. un exemple qu'on pourrait donner, je sais pas: le matin, un 4 x 4 minutes, contrôlé à 90 % de la vitesse critique, et l'après-midi, un 10 x 2 minutes à 98 ou 100 % de la vitesse critique. règle numéro 2: le reste des séances dans la semaine doit être ridiculeusement facile. pour faire ce genre de journée, faut forcément compenser le reste de la semaine. donc, faut veiller à l'aspect récupération nutritionnelle.
{'source': 'remirvt', 'title': "Double seuil, les règles. alors, il y a des règles à bien respecter, en tout cas de ce qu'on peut lire sur le sujet. règle numéro une: déjà bien comprendre que la première séance n'est pas au seuil, même si le seuil, on sait pas trop ce que c'est, mais sous le seuil, probablement au niveau du MLSS ou de la vitesse marathon. je t'invite à regarder la vidéo sur les seuil, si tu te souviens pas. donc, il y a une nécessité de contrôler un maximum l'intensité, et c'est d'ailleurs pour ça que les Norvégiens ont tendance à monitorer à l'aide de la fréquence cardiaque ou du lactate les séances d'entraînement. c'est souvent dans une logique de contrôle plus que de prescription. la première séance doit être extensive, plutôt longue, et la seconde séance doit être intensive, plutôt courte. un exemple qu'on pourrait donner, je sais pas: le matin, un 4 x 4 minutes, contrôlé à 90 % de la vitesse critique, et l'après-midi, un 10 x 2 minutes à 98 ou 100 % de la vitesse critique. règle numéro 2: le reste des séances dans la semaine doit être ridiculeusement facile. pour faire ce genre de journée, faut forcément compenser le reste de la semaine. donc, faut veiller à l'aspect récupération nutritionnelle."}
16ecc22a-8ffa-4ea6-b52d-0b4697ab889c
JIxrzxt-AP8.txt
La limite subtile du MLSS. comment dépasser ton seuil 2? mais peu importe. en fait, avec ce MLSS, on cherche la limite subtile qui évite de te faire passer dans le domaine sévère. donc, on parle bien de ce seuil 2, le problème avec ce MLSS, c'est qu'il semblerait qu'il indique pas vraiment la transition élevée sévère et, du coup, nous indique pas vraiment seil de. par exemple, si tu fais courir des athlètes un petit peu au-dessus du MLSS, théoriquement tu es dans le domaine sévère, mais tu observes pas de composant land de VO2. donc, par définition, tu as toujours pas dépassé ton seuil de. donc, dernière partie pour déterminer ce seuil 2: la vitesse ou la puissance critique, mon préféré, pour plein de raisons, et j'en ai même fait une vidéo à yeah.
{'source': 'remirvt', 'title': "La limite subtile du MLSS. comment dépasser ton seuil 2? mais peu importe. en fait, avec ce MLSS, on cherche la limite subtile qui évite de te faire passer dans le domaine sévère. donc, on parle bien de ce seuil 2, le problème avec ce MLSS, c'est qu'il semblerait qu'il indique pas vraiment la transition élevée sévère et, du coup, nous indique pas vraiment seil de. par exemple, si tu fais courir des athlètes un petit peu au-dessus du MLSS, théoriquement tu es dans le domaine sévère, mais tu observes pas de composant land de VO2. donc, par définition, tu as toujours pas dépassé ton seuil de. donc, dernière partie pour déterminer ce seuil 2: la vitesse ou la puissance critique, mon préféré, pour plein de raisons, et j'en ai même fait une vidéo à yeah."}
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OzF4FPkm4FU.txt
Les tests à l'effort, comment choisir ses zones? quand on essaie de distinguer les zones d'entraînement ou domaines d'intensité, on n pas vraiment de consensus et, pour être honnête, c'est même un peu le bazar. mais vu qu'il y a pas de consensus sur la bonne chose à faire, l'idée ce serait d'essayer de parler de toutes les méthodes et les distinctions et tu feras ton choix après. je t'annonce cette vidéo. elle est un peu brouillon. donc, si tu veux te faciliter la tâche, t'es fait un PDF que tu retrouveras dans le module gratuit. c'est le premier lien en bio. bon, déjà, une très bonne nouvelle, c'est que, peu importe ce que tu fais avec tes seuils, tu te rapprocheras forcément d'une méthodologie qui a déjà été décrite dans la littérature. en fait, il y en a tellement que tu peux pas non plus totalement te tromper, c'est impossible.
{'source': 'remirvt', 'title': "Les tests à l'effort, comment choisir ses zones? quand on essaie de distinguer les zones d'entraînement ou domaines d'intensité, on n pas vraiment de consensus et, pour être honnête, c'est même un peu le bazar. mais vu qu'il y a pas de consensus sur la bonne chose à faire, l'idée ce serait d'essayer de parler de toutes les méthodes et les distinctions et tu feras ton choix après. je t'annonce cette vidéo. elle est un peu brouillon. donc, si tu veux te faciliter la tâche, t'es fait un PDF que tu retrouveras dans le module gratuit. c'est le premier lien en bio. bon, déjà, une très bonne nouvelle, c'est que, peu importe ce que tu fais avec tes seuils, tu te rapprocheras forcément d'une méthodologie qui a déjà été décrite dans la littérature. en fait, il y en a tellement que tu peux pas non plus totalement te tromper, c'est impossible."}
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wI0Wf16Sr4A.txt
Des solutions pour maximiser l'efficacité de votre entraînement. là, tu as deux solutions. soit tu utilises la perception de l'effort pour te guider dans l'entraînement. donc, tu vas te mettre dans un environnement chaud- typiquement c'est souvent sur home trainer ou sur tapis- tu vas empiler des couches de vêtements pour provoquer la sudation et tu vas réaliser ton entraînement. comme ça. c'est vraiment pas cadeau comme entraînement et c'est pas du tout agréable. au début. sur cette méthode, tu sais pas trop où tu te situes en terme d'intensité. mais si tu restes à une perception de 6, 7/ 10, tu devrais pas être trop loin de cette hyperthermie contrôlée. deuxième solution, tu utilises un capteur de température pour d l'entraînement, ce qui te permet de monitorer et gérer l'intensité de manière précise. alors, c'est pas indispensable, puisqu'on a plein de protocoles, même en recherche, qui ont utilisé la perception et observer des bons gains. donc, te prends pas forcément la tête à acheter un capteur pour commencer.
{'source': 'remirvt', 'title': "Des solutions pour maximiser l'efficacité de votre entraînement. là, tu as deux solutions. soit tu utilises la perception de l'effort pour te guider dans l'entraînement. donc, tu vas te mettre dans un environnement chaud- typiquement c'est souvent sur home trainer ou sur tapis- tu vas empiler des couches de vêtements pour provoquer la sudation et tu vas réaliser ton entraînement. comme ça. c'est vraiment pas cadeau comme entraînement et c'est pas du tout agréable. au début. sur cette méthode, tu sais pas trop où tu te situes en terme d'intensité. mais si tu restes à une perception de 6, 7/ 10, tu devrais pas être trop loin de cette hyperthermie contrôlée. deuxième solution, tu utilises un capteur de température pour d l'entraînement, ce qui te permet de monitorer et gérer l'intensité de manière précise. alors, c'est pas indispensable, puisqu'on a plein de protocoles, même en recherche, qui ont utilisé la perception et observer des bons gains. donc, te prends pas forcément la tête à acheter un capteur pour commencer."}
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ZO5U6LQC8w0.txt
Optimisez vos entraînements avec les seuils ventilatoires et cardiaques. en gros, toi, ce qui t'intéresse, c'est par exemple de savoir quelle vitesse est associé à ton second seuil ventilatoire, comme ça, pendant tes entraînements au seuil, tu vas courir autour de cette vitesse. et pareil pour la fréquence cardiaque. tu veux savoir à quelle fréquence cardiaque est associé ton premier seuil pour pouvoir courir dessous la majorité du temps. par exemple,
{'source': 'remirvt', 'title': "Optimisez vos entraînements avec les seuils ventilatoires et cardiaques. en gros, toi, ce qui t'intéresse, c'est par exemple de savoir quelle vitesse est associé à ton second seuil ventilatoire, comme ça, pendant tes entraînements au seuil, tu vas courir autour de cette vitesse. et pareil pour la fréquence cardiaque. tu veux savoir à quelle fréquence cardiaque est associé ton premier seuil pour pouvoir courir dessous la majorité du temps. par exemple,"}
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IRedogheuX8.txt
Des méthodes innovantes pour mesurer l'intensité de l'exercice physique. donc là, on met un masque qui mesure les échanges ventilatoires et ensuite, on observe le ratio entre l'oxygène inspiré et le CO2 expiré de. on a le lactate. la concentration en lactate est importante. plus la glycolyse est présente, TR. on a l'oxymétrie: l'intensité augmente, plus le muscle va utiliser de l'oxygène localement et va donc désaturer. et à partir de la courbe de désaturation, on peut observer différentes zones d'intensité. et enfin, on a les tests basés sur la puissance ou la vitesse, comme le test de vitesse critique de VMA.
{'source': 'remirvt', 'title': "Des méthodes innovantes pour mesurer l'intensité de l'exercice physique. donc là, on met un masque qui mesure les échanges ventilatoires et ensuite, on observe le ratio entre l'oxygène inspiré et le CO2 expiré de. on a le lactate. la concentration en lactate est importante. plus la glycolyse est présente, TR. on a l'oxymétrie: l'intensité augmente, plus le muscle va utiliser de l'oxygène localement et va donc désaturer. et à partir de la courbe de désaturation, on peut observer différentes zones d'intensité. et enfin, on a les tests basés sur la puissance ou la vitesse, comme le test de vitesse critique de VMA."}
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