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"https://persist.lu/ark:/70795/k0fjrq/articles/DTL165"
"newspaper/lunion/1862-06-06"
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"Publicité 1 Page 4"
"L'UNION."
"Amtsstnbe des Notais L. Ruth in Mersch. Bedeutende Mobel- und Waaren- Versteigerung zu Mersch, wegen Wohnungsveranderung und Ausverkauf. Millwoch 11. Douuerstag 12. und Freilaa 13. Jirni 1862, jedesmal dcs Morgens 9 Uhr anfangend, werden «uf Austehen des Herrn A. Rouff, mann m Mersch, die hiernach bezeichnelen Mobel und Waaren, meistbietend versteigert werden, aïs: Mittwochs: Hausmobel aller Art, worunter: Tische, Stiihle, Vettstellen, Canapé s, Kommoden, Selrelcire, Federbetle, Matratzen, Wollene- und Steppdecken, Spiegel; eine grohe Answahl Tableaux, eine fchoile parifer Pendule, Hausuhren, goldene und giberne Tascheiuihien, Stubbfen und Kochofen, eiserne Topfe, Kuchengerathe, ©laser, Flaschen. Fasser 57er uud 59er Wormeldinger-Wein, Quelschenund Kornbranntwein n. s. w. Donnerstags und Freitags: Gin grohes Assortiment von Gllenwaaren, nls: wollene Tricher, Hosenzeuge aller Art, Mérinos, Poils de Chèvre, Cattune, Hansmacher, grohe Auswahl in Schals und Leinwand u. s. w. Auf ZahluiigZ-Termin. Gegeustandc, welche nicht 5 Fr. ubersteigen, werden aber baar zu zahlen sein. Mersch, am 24. Mai 1862. (957) Rutl), Notar. BAINS DE fflONDORF. Saison de 1862. Ouverture au 2 juin. (961) En vente dans la librairie de HEINTZÉ frères: E. LEBliAIC. TARIF DD POIDS DES FERS CARRÉS, MÉPLATS ET RONDS; du calcul fait du poids des tuyaux en fonte, en plomb et en cuivre, des métaux laminés en feuille, des fils de fer etc., du poids approximatif des plaques en fonte, fourneaux et poissoniëres avec leurs grils etc. 1 vol. relié en toile anglaise. Prix: fr. 3 To. Zu Eische», Gemeiiide Hobscheid, sind 80» Biildm Loh zu Derïmifen. Liebhabcr wollen sich au den tumigni Fbrster Goubin oder au den Feldhiiter MllNs wcndcu. (939)"
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
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256
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"newspaper/lunion/1862-06-06"
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"L'UNION."
"ANNONCES. Gras- und Geummet- Versteigerungen im Kantone Mersch, wiihrend des Monates Iuni 1862. A) Auf Grsuchm dei Grben des HauftZ von Arenberg: 1) Am Dienstag, bett 17., um 1 Uhr Nachmittags, zu Huuzdorff, im Kicllshof: £ie Grnte in ihren Wiefen auf den Bannen voit Hiiiisdorff, Boffn-dingcn und Loreutzwciler. 2) Am Gonntag, dm 22., um 5UhrAtachmitlaas, bei dem Hcmse P»swret zu Bisscn i Die Grute im grohen Pesch genannt Herrenbriill zu Bissen, und in uerschiedenen aiidem Wiefen. 3) Am Montag, den 23., um2Uhr Nachmittags, im ©chlojje zu Pettingen; Die Ernte in ihren Wiefen auf den Banncii von Pettingen, Efsingcn und Lintgcn. B) Auf Erfuchen der Famiiie Servais uou Mersch: 4) Am Dienstag, den24., um 1 Uhr Nachmittags, im Hôtel Brandenburger zu Merfch: Die Crnte in 17 Hectaren Wiefen auf dem Banne von Mersch und den umliegeuden Bannen. C) Auf Ersuchen von Fraulein Elise Collart von Cxrandvoir : 5) Am Sonntag, den29,, um 3 Uhr Nachmittags, zu Lintgm im Hôtel Dondelinger: Die Ernte in 44 Wiefen, gelegen anf dcm Vanne von Lintgen nnd den nmliegeilden Vaniien. Mersch, am 1. Iuni 1862. (963) Beschemont, Notar. Librairie de HEINTZE frères à Luxembourg, PARIS GUIDE PRATIQUE DU VOYAGEUR TRADUIT d'après la troisième édition de l'ouvrage allemand DE K. BAEDEKER avec additions et corrections ACCOMPAGNÉ D'UN PLAN GÉNÉRAL DE PARIS, D'UNE CARTE DES ENVIRONS DE PARIS ET DES PLANS DU LOUVRE, DU JARDIN DES PLANTES, DU PÈRE LACHAISE, DU BOIS DE BOULOGNE DE VERSAILLES ET DU MUSÉE DE VERSAILLES. 1 beau Tourne cart. toile. 4 frs 40 cent. Allé ©ortcn Oeljmben u. Firnisse ftrtig zum Anstrich. WECKBECKER & GLIEDENER Technische Material- und Faibwaarenhandiung en g-i'os. (949) Prima wafftrMks Mineralol billigst bei <950) WMbrordus-Vau-Verein der Stadt Echternach. Pfingstmontag, 9. Iuni 1H62, 2 Uhr Nachmittags, General-Versamiillung im Schulsaale. Tagesordnung: Wahl des definitiven Vorstandes. (962) Der prov. Vorstand $3»? Von heute ab ist auf dem Hûttenwerk in Hollerich taalich frischer Klllk zu haben (958)"
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
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315
"https://persist.lu/ark:/70795/k0fjrq/articles/DTL167"
"newspaper/lunion/1862-06-06"
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"L'UNION."
"UW»ML VAMUL nouveau papier de correspondance BREVETE S. G. D. G. en France et à l'Etranger. «AnAl\ 11-L contre la violabilité du secret des lettres et la soustraction des valeurs qui souvent leur sont confiées. r_LKMJlil L1KL de la lettre rendue facile et parfaite par le tracé des plis marqués à l'avance ainsi que par la disposition de ses pattes de scellement interne. , JWJ IxlJiiM llL>liJCi postale assurée à la lettre simple comme à la lettre recommandée, le DISCREET-PAPER portant lui-même son enveloppe. AôfeUKAllL'.L qu'à une lettre chargée, il ne pourra plus être substitué une enveloppe à une autre; circonstance qui n'a que trop souvent favorisé le délit d'infidélité. DÉPÔT POUR LE GRAHD-DUCHÉ chez M. HEINTZE frères, libraires à Luxembourg. PRIX de la rame 4° fr. 22,00; 21,00; 19,00; 15,00; 14,50; 13,50; 13,00- 1200 PRIX de la rame 8° fr. 15,00; 13,00; 11,00; 10,75; 10,50; 10,00; 9,50. Le format in-8° se vend également en boîtes de 12 feuilles fr> Q40 25 feuilles ' o/70 50 feuilles 125 Luxembourg-. — Imn-tmerla de Heintzé frères"
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
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174
"https://persist.lu/ark:/70795/k0fjrq/articles/DTL49"
"newspaper/lunion/1862-06-06"
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"Ligne de France."
"L'UNION."
"Ligne de France. Déoarts de Luxembourg: 5 h. 25 matin; 8h.43 matin; 3 h. 40 et 7 h. 35 soir. Arr. à Luxembourg: 8,08 et 11,45 matin; 7,35 et 10,35 soir."
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
31
"https://persist.lu/ark:/70795/k0fjrq/articles/DTL40"
"newspaper/lunion/1862-06-06"
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"Italie."
"L'UNION."
"Italie. Nous extrayons les passages suivants d'une lettre adressée de Rome à la Patrie sous la date du 27 mai: La question romaine paraît sommeiller en ce moment; d'un côté, la population a perdu l'espoir de la voir se résoudre avant la canonisation prochaine, comme on le lui avait promis ; d'un autre côté, Sa Sainteté aurait, dit-on, reçu depuis quelques jours des nouvelles plus rassurantes. Toujours est-il qu'il y a une espèce de répit; le parti pontifical en profite pour fortifier autant que possible sa position et peser sur l'opinion publique. Le 18, à Sainte-Marie-Majeure, le Pape a été l'objet d'une rnaniiestation très-sympathique ; elle était faite en grande partie par des catholiques étrangers. Le 26, il y a eu une manifestation plus chaleureuse encore, lorsque le Saint-Père est sorti du Vatican pour se rendre à l'église de. St-Philippe-de-Néry. L'ovation s'est renouvelée au moment où le Pape est rentré à son palais. On a remarqué à ces manifestations que les Romains étaient eu plus grand nombre que d'habitude. Tous les partisans du Pape semblaient, d'ailleurs, s'y être donné rendez-vous; tous les mouchoirs s'agitaient et les cris de vive Pie IX ne cessaient point sur le passage du Pontife suprême. Il faut bien dire que la circonspection romaine se laissait vaincre encore en ce cas par l'enthousiasme et la pétulance des étrangers, et que beaucoup d'ecclésiastiques français, entr'autres, peuvent revendiquer une large part dans les transports qu'on a fait éclater. Au pont Saint-Ange, après la rentrée du Pape, Mgr Dupanloup, évoque d'Orléans, a reçu à son tour une ovation qu'il n'est pas permis d'oublier. Mgr d'Orléans est aujourd'hui le prélat le plus fêté de tous les évoques français, et même de tous les prélats étrangers arrivés à Rome. Le parti pontifical lui prodigue les caresses et les éloges ; on le couvre de fleurs, on l'accable de visites: c'est l'hosannah après le toile et le cn,.rifige_ C'est Mgr d'Orléans qui portera la parole dans une des solennités les plus imposantes dont Rome va être témoin pendant la canonisation des bienheureux Japonais. Le 3 juin , tous les évoques présents à Rome se réuniront dans une basilique; on ne sait encore si c'est à Saint-Jean-de-Latran ou à Saint-André-della-Valle. Les primat des Arméniens, assisté des prékts orientaux, célébrera une messe. A l'évangile, Mgr Dupanloup prendra la parole en fiançais en faveur de la réunion des églises occidentale et orientale. A la fin du service, une quête sera faite pour les chrétiens d'Orient. On pense que cette marque de sympathie, accordée par l'Eglise d'Occident à sa sœur d'Orient, aura une influence très-salutaire et précipitera le mouvement religieux qui pousse les chrétiens orientaux vers Rome. Mgr. Lavigerie, auditeur de Rote pour la France, est le promoteur de la grande cérémonie qui aura lieu le ?> juin. Les évêques et les prêtres continuent d'arriver de toutes les parties du monde et principalement de la France. L'examen des causes de la canonisation est fini; il ne reste plus qu'à procéder à la canonisation elle-même. Les zouaves pontificaux venaient d'arriver de Marino ; ils campent sous la tente, à l'ancien camp prétorien. Les Romains ont fait, à leur ordinaire, une pasquinade au sujet de l'ornementation en carton de la basilique de Saint- Pierre. Pasquin aborde Marforio : « Quelle nouvelle, Marforio? — Une seule, c'est que le Pape part. — Comment? d'où le sais-tu? — Ne fait-il pas mettre dans des papiers (incartare, envelopper, emballer) Saint- Pierre ? » Les dominicains vont tenir un chapitre pour l'élection d'un général de leur ordre. On attend avec impatience le résulte.! ,;u cette réunion. Turin, 28. Mai. General Birio, ber stit vieizchn Tagen uanzlich verschollen war, ist plol)lich gestern, man weih nicht woher. in ®t* nu a wieder aufgctaucht und hat mit seinem Frcunde, dem Minister Dcpretis, eine Untercdung gehabt. Die Polcmik uber die Vorgange in Vrescia dauert in den Iournalcn mit groher Hcftigkeit fort; Dic Organe der Actionsparlei aiihern sich mit grohtcr Geringschatziing fibcr dic von dcr Regierung in Aussicht gestellte Amxestie. Miltlenveile dauern die Haussuchungen in Genua fort und ebenso die Untersuchuugcn gegeii die Thcilnehmer am letzten Attentat. Der Zusammcnhang dcsselben mit dem Parodi'schen Raube tritt immer dcntlicher hcrvor. Der Oberst Cattabeni wird auf's strengste bewacht und mehrere Berhaftungen campromittirter Personcn haben in lctztcr Zeit stattgefundcn, unter andern die einco Grafcn G... aus Bologna, cines jungcn «Zlcgants, dcr lange zu Geuua iu deu voinehinstcn Kreiseu lebtc. Da uun ohne Zwcifel von dièse» Heneii, namentlich abcr dem Obersten Caitabeni noch oft die Rede sein wird, so wollen wir eine der Kreuzzeitung uber ihn gemachte Mittheilung nicht fibergehen, ohne die> selbc indcsi als verburgt anzuuehmen. Der Berichtcrstattcr sagt: „Ich habe bas Vergnugen gehabt, diescii Herrn pcrsbiilich zu kenncn; derselbe spielle schon eine Rolle im Iahre 1849, damais ernauute ihn Mazziui iu Rom zum Bairikadeu-Chcf (uud zu seinem Secretar). Er ist ein bis znr Tollheit verwegener Partci> ganger. Alo ich ihn kennen lerutc, war er noch cin ganz ansgezeichnct schoner Mann, und Graf Cavour bezeichnete ihn einst nicht uupasseub als dcn Don Juan dcr Mazzinisten-Partei. Oberst Cattabeni hat fast allé Lander Europa's besncht, scinc Avcuturcn sind zahllos, namentlich machte» die i» Hollanb und Belgieu uugcheuères Auffchen, wcil da eine sehr vornchme Dame mitspieltc. Hier in Paris ging es ihm fchlecht, er wurde iiebst einer Dame, weiche ich nicht ncnncn will, wcgcn „strafbarer Untcrhaltung" vor das Zuchtpoliccigericht gestellt. Seitdcm hatte ich von dicscm allcrdings intercssantcn Manne nichts vernommen, und uuii spreugt seine Vcrhaftnng das letzte Vand zwischcn Va» tcr Garibaldi nnd Victor Emmannel." Turin, 30. Mai. Die kurze Ansprache, welche Garibaldi in Vatesc gehalte», zcigt un» cndlich dciulich, bah der gesnnde Einn des Ge< nerals liber dic Einfliisterungen stiucs mazziuimfôen Stabes triumphirt hat. „In Italien". sagte er miter Andereni, „gibt es keine Kasten; *o(f, Armée, Naiionalgarde, Freiwillige, allé sind Bnifn- ! Uiiserc Feinbe sind in Rom und Venedig, nnd Niemand kann fiir sich das Monopol jur Aekampfllng dcr Fcindc des VaterlanDcs vcrlangen." Also auch die Actionspartei nicht! Man hatte in Como Allés anfgebotcn, lilli Garibaldi zu verleiten, die Organisation der Echntzcnvcrcine fortznsctzen. Namentlich wolltc nian in Binese, dem Willen der Behdrde zum ciu Privat-Schcibciischicsicn vcranstalten. Dcr Gcncral hat jedoch den Borschlag zuriickge- wenn ihn anch dic von Rattazzi angeorducte Suopensions-Mafiregel empsindlich bcrnhrt habcn mag. — Naltazzi sieht dcn hci§cn Tage», welche ihm die Linkc unter der Fuhl'iuig Crispi's nach Wiedereroffnung des Parlamcilts berci'cn wird, mit grosicr Nuhe eutgcgen. Er ist einer auperst bedeutendcn Majoritat gewii), wenn die Affaire von Brescia znm Gegen» stande eincr Interpellation gemacht wird. Garibaldi wird, wie nian jetzt mit Grund glaubt, nicht im Parlamentc crschcincn. Was das Bercinsgcsetz betrifft. so ist Rattazzi entschlosscn, dièse Vorlagc zn eincr Cabinetsfrage zn machen. neuesten lZrcignissc gebcn ihm hinreichcnde dasi er auch in dicscr Frage Siéger dlcibcn wird. «Zinen ziemlich schwcrcn Stand wird Dcpretis habcn. Dic Opposition von der «$te„ bleibt niiii ciumal dabei, dicscn ehcma« "M Fnhier der Linken fnr einen Bcrtrctcr des rochni Gespenstcs zu halten; die Linke aber be£'t*,l>U ""l"diugs als einen Ucberlanfer dcr fchluninste» Sorte. Jedoch hat er die neapolltanlschcn Depntirieli fast sammtlich fur sich gewonnen durch den ©fer, mit welche.n er die Forderung dcr miUn Oscnbahnbaute» u»b anfera grohen Arbeiten uniernomincii. - In den. Personal der kn wird man in einigcn Tagcn gronc vornchmcn. Bei dicicr Gclcgcnhcit wird allcr Wahrschcinlichkcit nack' General Lamarmora seines Civilpostens "Uhoben, wle er schon lângst Das der im Slïde» stchc»bcn Trrppen "balt cr bci. Sonut trâtc denn auch in normale Verhaltnisse. 31. Mai. Wie wir berichm ha. ben ift \)(x ?Qmn Nicotera, ein betanntcr Re. publikaiicr in Folgc der lctzten Garibalo'schen Kundgebung in Neapel mit einer gewissen feier. lichen Protestation aus der dortigen Nationalgarde ausgetreten. Bei dieser Vcranlassung erzâchlcn die neapolitanischen Blatter einige interessante Worte, welche der Kdnig bei Em< pfang eincr Députation an den Genanuten soll gerichtet haben. „Mein lieber Nicotera, sagte er, allé Tage geschehen Schritte zur endlichen Losung der romischen Frage, und man wurde noch crgiebigcre machcn, wenn wir recht einig waren. Ich sage dics zu Ihnen, weil ich weil), dah Sie Republikaner sind. Ietzt kdnnen wir keine Republil machen. Lasscn Sic mich Italien einigen, und dann mag Italien immcrhin eine Rcpublik werden; ich ziehe mich mit mei< ncr Familic znnick. Ich habe zu lebeu; mit eiuem Hund und einer Fliute wcrde ich mir meine Tage zu erheitern wissen." Wenn dcr Konig wirklich in solcher Weisc spricht, so ist es weniger zu verwundern, dah er povusar. als dah er nicht noch popularer ist. St. Vl."
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
1,396
"https://persist.lu/ark:/70795/k0fjrq/articles/DTL41"
"newspaper/lunion/1862-06-06"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1542371#panel:pp|issue:1542371|article:DTL41"
"Angleterre."
"L'UNION."
"Angleterre. Lon don, 31. Mai. Die Kbnigin wird Valmoral am Montag géant Mittag verlassen und am Tac>c nm 9 Uhr Morgens iu Windsor cintreffen. — Dcr Hcrzog von Ar° gyll, welcher bas Ministerinm bishcr am Hoflager vcrtretcn hatte, ist bereits auf dem Wcge nach dcr Hauptstadt. Heute Nachmittag gibt Carl Grant'ille der Ausstelliing ;u Ehren eine <irol)c Gesellschaft in dcm halbwcas zwischcn hier nnd Richnwnd gclcgeuen, durch seine schoncn Gartcn-Anlagcn bekannten Chiswick Housc. Biele dcr Commift sare und der Vertreter der auswartiçjen Presse haben Ciuladungeu «halte». Bei den Soirée», wclche Lord Ashbnrton, der Herzoc> von Northnmderland, Lord Palmerston, Monckton Milnes und Andere in der letztcn Zeit c>cgebcn haben, waren cbenfalls cine arohc Auzahl fremdcr Gaste und Iourualistcn qeladen, Wer diesmal nur eiuige wcuige gnte Empfehlnngsbriefc mitbringt, wird sich liber Manqel an Einladungen in die vornehmsten Hanser des Landes schwerlich zn bettagen haben."
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
142
"https://persist.lu/ark:/70795/k0fjrq/articles/DTL42"
"newspaper/lunion/1862-06-06"
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"Espagne."
"L'UNION."
"Espagne. On lit dans une correspondanse adressée de Madrid à l'Ind. belge en date du 28 mai. Le gouvernement communiquera samedi prochain, au Congrès, toutes les instructions, notes diplomatiques, en un mot, tous les documents relatifs à la question mexicaine, de façon à ce que les débats puissent s'engager lundi ou mardi. Les conseillers delà couronne paraissent avoir une confiance absolue dans le résultat satisfaisant de ces débats <it dans l'approbation, à peu près unanime, que recevra la politique suivie dans cette question importante. Des renseignements puisés à bonne source me permettent, en effet, d'assurer qu'il sera difficile aux esprits les plus prévenus de trouver la moindre contradiction dans les instructions envoyées au général en chef des troupes espagnoles comme dans les notes échangées entre les puissances alliées. On a dit, à Madrid, à Paris et ailleurs que le cabinet avait donné son approbation à la candidature de l'archiduc Maximilien; rien n'est moins exact, et il sera prouvé que, dès le moment où cette candidature fut mise en avant, M. le ministre d'Etat fit savoir à Paris, à Londres et à Vienne même, que l'Espagne, fidèle à ses traditions historiques et aux puissants intérêts qui l'unissaient à un pays sur lequel elle avait tendu autrefois sa domination, ne devait, ne pouvait point appuyer la candidature d'un prince étranger; qu'elle resterait strictement attachée au stipulations du traité de Londres et qu'elle ne pourrait donner suite à l'expédition si une des puissances alliées cherchait à violenter le moins du monde la liberté des Mexicains quant au choix delà forme du gouvernement qui leur conviendrait le mieux. Si les citoyens de la république, dans la plénitude de leur liberté et de leur spontanéité, en dehors de toute pression de la part des armées européennes, votent en faveur de la monarchie; s'ils veulent même faire asseoir sur le trône un archiduc autrichien, rien de mieux. L'Espagne ne saurait s'y opposer ; elle se réjouira sincèrement si ce trône peut se consolider et assurer à ce malheureux pays, si longtemps déchiré par les discordes civiles, une ère de prospérité. L'original de cette dépêche est, je crois, écrit tout entier de la main de M. le ministre d'Etat. Quant aux instructions données au général Prim, elles ont été constamment uni: formes: tout en lui laissant la faculté d'agir selon que le permettraient les circonstances, le gouvernement, dans ses dépêches officielles, M. le ministre d'Etat, dans ses lettres privées, recommandaient à l'honorable général de manifester un grand esprit de conciliation dès que les Mexicains prouveraient un désir sincère de donner satisfaction à l'Espagne et beaucoup d'énergie du moment que cette sincérité pourrait être suspectée. Il sera prouvé que les Français avaient, dès le principe, formé la parti pris de n'accepter aucune espèce d'arrangement: leurs prétentions dépassaient, vous le savez, de beaucoup les exigences formulées par l'Angleterre et l'Espagne. Celle-ci fut plus modérée que ses deux alliées. Du reste, la somme demandée par la Grande-Bretagne dépassant, si je ne me trompe, soixante millions de piastres, vous pouvez vous faire une idée des sommes demandées par la France. Les trois nations s'étant engagées à appuyer leurs réclamations mutuelles, ce fut là la première cause de dissentiment, et si MM. Jurien de Lagravière et de Saligny signèrent la convention de la Soledad, ce fut évidemment dans le seul but de gagner du temps et d'attendre les renforts envoyés de France. Pour ne pas trop m'étendre, je ne dirai rien des autres documents confirmant tout ce que l'on sait déjà et justifiant pleinement la conduite du général Prim; puisque la politique suivie par l'Espagne dans la question mexicaine a reçu l'approbation des jour naux indépendants les plus importants de l'Europe, je suis heureux d'avoir à vous donner l'assurance que les prochains débats ne seront pas de nature à atténuer cette approbation et qu'ils prouveront que l'Espagne n'a pas cessé de se conformer avec toute la loyauté désirable aux clauses du traité de Londres. '"
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
653
"https://persist.lu/ark:/70795/k0fjrq/articles/DTL43"
"newspaper/lunion/1862-06-06"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1542371#panel:pp|issue:1542371|article:DTL43"
"Grèce."
"L'UNION."
"Grèce. Ath e u, 24. Mai. «Zin neues Cabinet wurde bis hcnte noch nicht gebildct, das EntlassungSgesuch der biSherigen Ministcr weder angenommcn noch vcrwcigert, so dafi wir unS fortwah' rend so zu sagen ohne Regierung beftndeu. Ganz abgescheii von dcm Antagonismus der Bolts> und Hofpartei, welchcr das gauze Land iu zwci, freilich hdchst unaleiche Theile treunt und taglich an Heftigkcit zuuimmt, streitcn sich am Hofe felbst zwei Parteien um die Herrschaft, beide machtig, beide eiuftlchreich, in den mahgebeuden Kreiseu. Hiedurch werden auch sofortige Eut» schliissc gchemmt und wahrscheiulich durfte daher das officiel abgeiretene Ministerium uoch fiïr unbestimmte Zeit bleiben und die bereits ausge» arbeiteten Gesetz'Vorschlage mit den Kammern zn vercinbaren suchen. Die wichtigeren d'erselben sind die lZirichtling der Nationalgarde uud ein nenes Wahlgefctz, welches die Iahl der Wachler nnd der zu wahlcndcu Bolksvcrtrctcr bcfchranken soll. — (Sine Auftosung der Kammer und cinc sofortige iiene Wahl ist nicht mchr wahrscheinlich uud eben so wcnig die Uebertragung der ausubendeu Gewalt an die bekannten Fuhrer der Opposition. Man beabsichtigt viclmehr die Bildung eines ..Uebergangs-Ministeriums", welches mit dcr jetzigen geflïgigcn Kammer in Verathliug trcteu soll, und schwankt nur uoch in der Wahl dcr Pcrfoncn. ■— Dle Abgcordncten erwâhlten vorgestern mit 80 gegen 20 Stimmen Herrn Petmesa zum Prasideuten der Kammer. K. Z. Ath e n, 24. Mai. Es hciht, die Reglerung wolle sich fiir dic Anslagen, welche die Rébellion verulsachtc, durch Confiscation dcs Bermogens der Anstiftcr entschadigcn. Das Gericht von Chalkis ladet den Advocaten Petzalis von Nau> plia vor und halt ihn zur Bezahluug von 2 Milliouen Drachmen an. Cinstweilen wird ein ihm gchoriges Dorf séquestrât. Die englische Flotte sammclt sich im Piracus. Die griechische Dampfschifffahrts-Gesellschaft hat allé Echiffe nach Syra znruck berufeu, die Maunsckaft eut» lassen und die Fahrten eiugestellt. W. Vl."
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
289
"https://persist.lu/ark:/70795/k0fjrq/articles/DTL44"
"newspaper/lunion/1862-06-06"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1542371#panel:pp|issue:1542371|article:DTL44"
"Mexique."
"L'UNION."
"Mexique. On écrit d'Orizaba, 26 avril, à la Patrie: Les insultes de Juarez ont, au moment où on s'y attendait le moins, rendu au général' commandant en chef l'expédition française toute sa liberté d'action; des malades que l'armée avait laissés ici en se retirant, après les conférences de Tehuacan, conformément à la convention de Soledad, étaient menacés; le 19, au matin, le général de Lorencez convoque tous les chefs de corps, donne ses ordres, et à trois heures de l'après-midi, les soldats, pleins d'enthousiasme, revenaient en colonne serrée de Cordova sur Orizaba. Cette première journée de marche a eu ses coups de feu, heureux augure: à l'extrémité d'un pont de pierre jeté sur un ravin et appelé Fortino, l'avant-garde, composée de chasseurs d'Afrique, s'est trouvée face à face avec un peloton de 40 cavaliers mexicains, qui tirèrent sept ou huits coups de carabine. Les chasseurs y répondirent par une magnifique charge, et au bout de quelques minutes, 11 de ces imprudents étaient en leur pouvoir ; guidés par le capitaine d'état-major Capitan, ils allaient arrêter le chef, le colonel Dias, aide de camp de Juarez, lorsque le général espagnol Milans, qui arrivait derrière escortant la litière de Madame Prim, donna sa parole d'honneur que cet officier mexicain était attaché à sa personne, et on crut à sa parole. La colonne, forte de 4000 hommes et de dix pièces de canon, campa le soir à Cualtapa, et, malgré la pluie, repartait le lendemain dès quatre heures du matin pour Orizaba. Aux portes mêmes de la ville, le général de Lorencez et l'amiral Jurien de La Gravière rencontrèrent le général Prim, plus hautain que jamais, et furieux sans doute de passer devant toute l'armée à laquelle il était obligé d'abandonner le terrain. Dès sa rentrée à Orizaba, le général de Lorencez adressa à la population mexicaine, une proclamation qui a produit le plus heureux effet parmi tous ces esprits plus timorés que belliqueux; le soir même il y avait sur la place principale un pronunciamento en faveur de la France et du général A.lraonte, que l'armée ramène avec elle Le lendemain un Te Deum a été chanté à la cathédrale. Deux jours après, le général Galvez, naguère partisan dévoué de Juarez, venait faire sa soumission à Almonte, avec une petite colonne de 200 fantassins et 60 cavaliers ; ce sont ces nouvelles recrues qui vont protéger, désormais Cordova et Orizaba, pendant que l'armée française marchera sur Puebla et Mexico. Elle se met en marche demain 27, et doit arriver à Puebla en dix étapes. L'amiral Jurien de La Gravière et son étatmajor ne l'accompagneront plus: une dépêche, arrivée de France ce matin par le paquebot espagnol, le rappelle au commandement de son escadre des Antilles. M. Dubois de Saligny reste seul plénipotentiaire et le général de Lorencez devient général de division, à la satisfaction de tous ceux qui ont pu apprécier sa distinction calme, son esprit prudent et son énergie. On annonce l'arrivée du général Douay, comme général de brigade, vers le 20 mai. Juarez vient de répandre dans le pays une infâme proclamation contre la France et son gouvernement ; il en sera fait bonne justice. Cagnada, 29 avril. Une victoire vient de donner à l'expédition du Mexique son lustre militaire ; les épaulettes de général de division, arrivées la veille au général de Lorencez, ont reçu leur baptême du feu. La journée du 28 avril s'appellera désormais pour nous le combat des Combrès. (Combrès en espagnol veut dire faîte) c'est un nom spécial donné au point le plus élevé de la première chaîne des Cordilières. La colonne expéditionnaire, partie d'Orizaba le 27 avril, à six heures du matin, avait bivouaqué le soir autour de Tecuinalacan, une hacienda ou ferme, où l'eau se trouvait en abondance, et arrivait en une seconde étape au village d'Aculcingo, situé au pied même des Combrès, entouré de leurs premiers contreforts. A 2 kilomètres environ de ce village, l'avant-garde de la colonne gravissait un monticule qui, resserré entre deux chaînes de montagnes, commandait toute la vallée par laquelle nous arrivions ; à quinze cents mètres de distance, elle essuya le feu de cent-cinquante ou deux cents cavaliers, qui s'enfuirent immédiatement sans attendre la riposte de nos troupes; quelques chasseurs à pied eurent à peine le temps de faire usage de leurs carabines à longue portée. Lorsque le général et son état-major arrivèrent sur le plateau qu'ils avaient ainsi fait semblant de défendre, une épaisse fumée commençait à s'élever au-dessus du village d'Aculcingo. Les soldats de Zaragoza, général en chef de l'armée dirigée contre nous, brûlaient dans leur retraite les maisons de ceux qui ne voulaient pas venir grossir leur armée. Une demi-heure après, nous entrions dans le village, où les habitants reprenaient confiance en nous voyant. Dès que les troupes sont campées, le général de Lorencez et le colonel Valazé son chef d'état-major, poussent une reconnaissance du côté de la montagne ; quelques habitants leur signalent et ils distinguent nettement une batterie d'artillerie qui des hauteurs dominait toute la route, et devait en rendre le passage difficile si on attendait jusqu'au lendemain. Ordre est donné immédiatement au commandant Mangin, du 1. bataillon de chasseurs à pied, de la taire enlever par ses soldats. Vers midi, ils s'avancent sans bruit dans le cercle de montagnes où se déroule en trente-huit lacets la route qui franchit le sommet des Combrès. Aussitôt les obus, les boulets et les balles pleuvent autour d'eux, et révèlent que toutes les hauteurs sont couronnées de troupes mexicaines. Le tir ne manque que de justesse, et c'est là ce qui protège nos soldats, leur conserve la vie, malgré le bruit formidable qui en quelques instants a mis tout le camp en émoi. Les Mexicains, animés, soutenus par la présence de Zaragoza, leur général en chef, et les généraux Ortega et Negrete, ses brigadiers, ont deux batteries volontés qui remontent de lacet en lacet, et ne font feu que par intervalles, lorsqu'elles peuvent balayer la portion de cette route en spirale irrégulière -, impossible de les prendre, elles reculent sans cesse, et en se maintenant à près de mille mètres de distance de nos soldats. Le général de Lorencez, intrépide et calme au milieu du feu, fait appuyer les chasseurs par un bataillon de zouaves à droite, celui du commandant Morand, qui gravit, comme un troupeau de chèvres, un piton à pic de deux cents mètres de hauteur. Un second bataillon de zouaves est sur la gauche pour douhler le feu de mousqueterie ; le 99° de ligne tout entier, conduit par le colonel Lhérillier, entre en ligne de bataille dans le fond du ravin, prêt à prendre aussi une belle part à l'affaire, et l'artillerie montée arrive au galop de ses chevaux ; mais dans cet entonnoir, dont les parois sont à pic, celle-ci ne peut faire usage de ses pièces. La situation paraît difficile; mais la valeur de nos soldats va suppléer à tout. Les tirailleurs s'élancent de toutes parts ; zouaves et chasseurs tiennent à soutenir leur belle réputation. Pendant deux heures la fusillade se continue sans interruption ; deux officiers sont blessés à quelques pas du général, quelques soldats restent morts sur la route, les autres cernent l'artillerie mexicaine, qui, après une dernière et vigoureuse décharge, qui tombe du sommet comme le feu du ciel, disparaît derrière la montagne, laissant sur le terrain de la lutte environ cent-cinquante morts ou blessés, parmi lesquels deux ou trois femmes. Les Mexicains, dans leurs expéditions, se font suivre de leurs femmes', qui sont chargées de préparer leur nourriture. Le 99. de ligne s'élance alors à la poursuite des fuyards, occupe toutes les positions enlevées, couronne les crêtes et entre dans le village de Puente-Collorado, situé sur le revers de la première chaîne des Combrès. Un de ses avant-postes tombe sur une batterie de position, et enlève deux obusiers, qui sont amenés en triomphe devant la tente du général. On s'attendait à ce que la seconde chaîne des Combrès, qui se trouve immédiatement au dessus de la première serait également défendue; et aujourd'hui même le général voulut y surprendre les Mexicains. Malgré la fatigue du combat et d'une montée si longue et si rapide, le camp de Pueme- Collorado était levé à une heure de l'aprèsmidi, et toute la colonne s'engageait sur la seconde montagne, où la route serpente comme ce!le qui franchit le Mont Cenis au dessus de Lanslebourg. Mais toute résistance avait disparu, et l'armée arriva sans brûler une amorce jusqu'au village de Cagnada; les troupes vont pouvoir se reposer trente-six heures dans la plus belle plaine que nous ayions rencontrée jusqu'ici au Mexique. On nous y apprend que dans le combat de la veille le général Zaragoza a eu un cheval tué sous lui, et que ses deux généraux de brigade, Orleaga et Negrete, ont été blessés. Ils témoigneront ainsi devant Juarez que leur résistance a été sérieuse, et chacun de nous avoue qu'il ne s'attendait pas à en rencontrer une aussi grande dans l'armée mexicaine. Nos ennemis ont une valeur réelle, et un autre gouvernement, plus juste et mieux assis, trouvera dans le pays tous les éléments d'une véritable armée. Nous serons prochainement à Puebla, où Zaragoza concentre toutes les forces du gouvernement mexicain."
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"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
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"newspaper/lunion/1862-06-06"
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"Variétés."
"L'UNION."
"Variétés. Le Dispatch, de Eichmond, et le Daily- Boclc, de Norfolk, contiennent les détails suivants sur le procès, la condamnation et l'exécution d'un nommé Timothy Webster, arrêté comme espion. C'est le 2 avril que la cour martiale s'est réunie pour juger Webster. Il était accusé d'espionnage, à Richmond, le 1. avril dernier, et à Memphis, vers le 1. juillet 1861. Déclaré coupable sur le premier chef et non coupable sur le second, à la majorité des deux tiers, il a été condamné à la peine de mort par la corde. Le 5 avril, le commandant général du département de Henrico a éprouvé la sentence. L'exécution a été fixée au 29 avril, entre 6 heures du matin et midi. En apprenant le sort qui l'attendait, le prisonnier a annoncé qu'il ferait des révélations qui feraient trembler plus d'une des personnes attachées au département de la guerre ; mais il n'en a rien fait. Dans les premiers jours, il était dans un état de surexcitation nerveuse qui ne lui laissait pas de repos. Durant la nuit qui a précédé le jour de l'exécution, il a demandé au révérend M. Woodbridge, qui l'assistait, de lui lire le psaume de David appelant la vengeance céleste sur ses ennemis. Sur le refus de l'ecclésiastique, il entra dans une colère qui força M. Woodbridge à le quitter. L'exécution a été marquée par un incident émouvant. La corde était en coton, le nœud coulant se défit, Webster tomba par terre sur le dos, à demi asphyxié; on dut le relever, se procurer une autre corde et le pendre de nouveau. Il était alors onze heures vingt-cinq minutes. C'est à six heures du matin qu'on l'avait extrait de la prison pour le mener au supplice. Sa femme a été arrêtée avec lui, et est encore sous les verrons; il est probable qu'elle sera expulsée du territoire confédéré- On mande de Vienne, le 24 mai, à la Patrie : Voici un triste épisode de l'affaire de l'employé des postes Kallab, qui en peu d'années, a détourné des milliers de lettres. Un petit propriétaire de la Moravie, dont le fils faisait ses études à l'université de Vienne, avait reçu, il y a quelques mois la triste nouvelle que son fils s'était tué. Malgré les recherches les plus actives, le malheureux père n'avait pu découvrir le véritable motif de cette triste et folle résolution. Ou l'avertit seulement que son fils avait emprunté de petites sommes à plusieurs de ses amis pendant les dernières semaines qui précédèrent sa mort, circonstance qui l'étonna, car le jeune homme menait une vie trè-srégulière et recevait de sa famille une subvention mensuelle pouvant largement suffire à ses besoins. Mais la distribution tardive qui vient d'être faite des lettres que la poste avait saisies au domicile de Kallab a apporté au malheureux père du jeune étudiant plusieurs lettres de son fils, écrites quelques semaines avant sa mort, l'explication du suicide. Dans les mois d'août et de septembre, Kallab avait détourné les lettres adressées au jeune étudiant et contenant en billets de banque la pension mensuelle que lui faisait son père. L'employé infidèle avait eu soin de retenir aussi toutes les lettres mises à la poste de Vienne à l'adresse du père de l'étudiant. Ce jeune homme qui n'avait pas reçu pendant deux mois la subvention mensuelle de son père, se trouvait ainsi dans le plus grand dénûment, comme cela est prouvé par les lettres remises récemment à son père. Le malheureux étudiant, ne recevant ni argent ni réponse, avait pensé qu'il était tombé en disgrâce et que son père ne voulait plus entendre parler de lui. Il le croyait d'autant plus, qu'il avait retardé d'une année son examen. Pressé par le besoin et désespéré de l'oubli où le laissait son père, il n'eut pas le courage de surmonter son infortune passagère et prit la coupable résolution de se donner la mort. Pierre Heintze rédacteur responsable,"
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
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"COTES des bourses principales."
"L'UNION."
"COTES des bourses principales. précédent. Dernier COUTS. «* IttlSi ,ond terd. 3 juin. Dlcact.Jîi/spc. ■res ,4 juin. 3 p.ct. cons . ; 3 p, c. comptant 4 i/« — I Obligations rentenaires. I Banque de France lCrédit mobiler lCh. de fer du Nord ... 7 — Est ( — Autrichiens. — Guill.-Luxb. JObl.Ch. d. fer du Nord, I — Est 5 p. c f - 8p.c. ! — Autrichiens. — Lomb. Vén. i — Guill.-Lxb.. ' Emp. piémont. 5 p. c. Emp. 4 i/ï p. c. 1857.. \— ville, 1843, a p. c . / — ville, 1853, 3 p. c. \ Banque nationale 1 — de Belgique [ Grand-Lux. Actions ... id. Oblig. 1 Emprunt 4 1/2 p. c I — nouveau 5 p. c. ( Ch. de fer Coln-Minden' J — Rhin-Nahe.. — du Rhin , Banque internationale.. l Métall. autr. obi. 5 p. c. JEmpruntnat.autrAp.c, .'Crédit, mob. autrichien. J Banque de Darmstadt / Ch. d. f. Ludwh-Bexb, \ Banq. int. Luxembourg. Emp. Luxemb. 4 p. c.. 63 92 1/4 7'45 97 3135 827 50 1060 566 25 517 DO 615 497 50 301 25 270 268 75 99 30 99 30 100 50 104 1930 1046 377 50 381 101 1/4 107 Ui 180 32 94 63 92 i/* 70 25 97 463 75 3135 827 50 1055 560 517 50 315 500 301 25 270 270 72 30 99 45 100 50 104 1927 50 1042 50 377 50 480 75 101 ip 107 1/2 180 iU 32 3/4 94 100 53 ih 63 il» 196 Ha 220 136 100 3/8 95 1.S s" . is '3 «'^ co 53 il* 13 195 218 172 135 s/s 99 3/4 95 1/8"
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"Heintzé Frères"
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"Embranch de Bettembourg à Esch s/A."
"L'UNION."
"Embranch de Bettembourg à Esch s/A. (Trajet en 30 minutes.) Départs de Bettembourg : 6,05 matin ; et 4,25 soir. Départs d'Esch s/A.: 6,55mat.; 5,25 soir. Nota. L'heure de Paris est en retard de 27 minutes sur celle de Luxembourg."
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"Heintzé Frères"
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"Embranch de Bettembourg à Ottange."
"L'UNION."
"Embranch de Bettembourg à Ottange. Départs de Bettembourg : 9,25 matin ; et 2,35 soir. Départs d'Ottange : 10,25 m.; et 3,35 soir."
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"Heintzé Frères"
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"Ligne de Belgique."
"L'UNION."
"Ligne de Belgique. Départs de Luxembourg: 8,30 matin'. 1,55 et 7,50 soir. Arrivées à Luxembourg: 7,53du matin, midi 50 et 7,05 soir."
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"Heintzé Frères"
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"Ligne d'Allemagne."
"L'UNION."
"(Heures de Cologne.) Ligne d'Allemagne. Départs ]de Luxembourg: 8,56 matin; 1,26 et 8,16 soir. Arrivées à Luxembourg: 8,11 matin-2,06 et 7,16 soir."
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"Heintzé Frères"
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9 (ARTICLE)
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"LUXEMBOURG, 5 Juin."
"L'UNION."
"LUXEMBOURG, 5 Juin. Dernières nouvelles. Toulon, 3 juin. L'amiral Bouet-Willaumez a dirigé sur la frégate blindée la Gloire les expériences des nouveaux appareils de chauffage. La réussite a été complète. L'énorme économie de charbon obtenue au moyen de ces appareils permettra aux vaisseaux de longues traversées sur l'Atlantique. Toulouse, 3 juin. La commission du ministre des travaux publics vient de recevoir la ligne de Toulouse à Montrejean. Le service public fera établi lundi 9 juin. Turin. 3 juin. Garibaldi est parti ce matin pour Belgirate. On croit que l'exposé de la situation financière sera communiqué dans la séance d'aujourd'hui. La Correspondance franco-italienne annonce que l'Autriche a résolu de remplacer les troupes hongroises qui sont en Vénétie par des régiments bohèmes. Turin, 3 juin. La Chambre des députés a repi'is aujourd'hui ses séances. Le président a lu une lettre de Garibaldi qui donne des explications sur l'événement de Sarnico. L'ex-dictateur nie que les volontaires eussent l'intention de passer la frontière autrichienne, et développe un programme politique. Le président du conseil, M. Ratazzi, répond en se rapportant au programme du ministère. Ses paroles sont accueillies par de vifs applaudissements. Turin, 3 juin. A la Chambre des députés , M. Ratazzi présente la loi sur les associations. La discussion engagée sur la lettre de Garibaldi continuera demain. Les journaux publient la lettre de Garibaldi. L'ex-dictateur dit qu'il a quitté Caprera sur l'invitation de M. Ricasoli, pour instituer le tir national, et que son mandat a été confirmé par le nouveau ministère. On devait créer deux bataillons de carabiniers génois. Beaucoup de jeunes gens sont accourus pour s'enrôler. Le projet ayant avorté, quelques centaines de ces jeunes gens, ne pouvant pas retourner dans leurs foyers, se sont réunis en Lombardie pour s'exercer au maniement des armes. Le gouvernement s'est trompé sur le but de leur réunion. On a fait des arrestations. Les journaux ministériels ont affirmé qu'on voulait tenter une invasion du Tyrol. C'est faux, Notre programme est toujours: « Italie et Victor- Emmanuel. » Il faut accomplir l'armement de la nation et donner aux Italiens une organisation semblable à celle de la Prusse et de la Suisse. Alors, la couronne et le peuple seront soustraits à toute influence illégitime. Turin, 3 juin. La Chambre continuant à s'occuper de l'affaire de Sarnico, M. Crispi assure que les volontaires n'avaient pas l'intention de passer la frontière du Tyrol, et qu'il s'agissait d'une expédition d'outremer. Le gouvernement connaissait le but qu'on se proposait et avait promis des armes et de l'argent. M. Ratazzi nie que le gouvernement eût connaissance d'aucune expédition. Il se serait opposé à toute tentative qui aurait pu compromettre sa loyauté et les relations internationales. On avait demandé des secours pour des émigrés qui voulaient se rendre à l'étranger; mais le gouvernement n'a jamais promis des armes. M. le ministre Depretis proclame le droit de faire des armements, mais l'initiative de la guerre appartient au gouvernement. Rome, 3 juin. L'infante Isabelle, ancienne régente du Portugal, le cardinal Gousset et huit évoques sont arrivés aujourd'hui. L'évêque d'Orléans a prêché ce matin, à l'église St-André en faveur des chrétiens d'Orient. Son discours a été interrompu plusieurs fois par les applaudissements de l'auditoire, dans lequel on remarquait 10 cardinaux et 140 évoques. Marseïl, 3 juin. Les lettres de Rome du 31 mai disent que le duc de Bellune, chargé des affaires de l'ambassade de France, est allé recevoir à leur arrivée les cardinaux Morlot et Mathieu. Le cardinal Morlot est logé au palais Ruspoli, dans les appartements qu'occupait M. de Goyon. Trois cents prélats et deux mille prêtres se trouveront réunis à Rome le jour de la Pentecôte. Il se confirme que la municipalité conférera à tous les évêques étrangers le titre de nobles romains. Vienne, 3 juin. L'empereur est revenu ce matin de Munich. Berlin, 3 juin. Les lettres de Saint- Pétersbourg annoncent que les bases de la nouvelle organisation judiciaire ont été votées dans la dernière séance du conseil d'Etat. Désormais aucune peine ne pourra être infligée que par les tribunaux compétents. Le conseil a adopté en même temps la publicité de la procédure et l'institution du jury. New-Yorh, 21 mai. — L'armée du général Mac-Clellan a pascé le fleuve Chiekahoming. L'avant-garde de l'armée fédérale est à cinq milles de Richemond. Les séparatistes opposaient peu de résistance à la marche des fédéraux. Des nouvelles émanées de sources différentes constatent cependant que les séparatistes sont décidés à se défendre énergiquement à Richmoud. La flotte fédérale, arrivée à Wicksburg, serait partie de là pour Memphis. Des dépêches semi-officielles de Washington constatent que la visite de M. Mercier à Richmond n'avait aucun caractère officiel, et qu'elle a été faite avec l'approbati n de M. Lincoln. Le Yorl; journal du commerce, pense qu'il n'y a aucune raison de croire que la guerre soit terminée cet été, à moins qu'une révolution n'ait lieu dans le Sud. Le maire et le conseil municipal de Norfolk ont refusé de prêter serment de fidélité au gouvernement fédéral. Ce fait a encouragé l'esprit de révolte dans la ville. Le commandant fédéral Wool a proclamé la loi martiale, en déclarant que Norfolk serait privé de commerce si le peuple ne rentrait pas dans la soumission due au gouvernement fédéral. Un rapport officiel du général Banks constate que les confédérés ont chassé les forces fédérales du colonel Bentley de Port-Royal, et qu'un grand nombre de fédéraux ont été tués ou blessés. Il est probable que les confédérés occupent aujourd'hui Port-Royal. Les journaux de New-York publient des nouvelles du Mexique qui vont jusqu'au 12. Juarez et ses ministres s'étaient enfuis à Queretano. La population de la Vera-Cruz s'est formellement prononcée pour AL monte. D'après des dépêches de Washington, la nouvelle de la fuite de Juarez serait coutrouvée, et M. Corsin aurait conclu un traité par lequel le gouvernement fédéral s'engagerait à prêter dix millions de dollars au Mexique. Les mêmes dépêches prétendent que les Mexicains auraient occupé Soledad, Cordova, et intercepteraient les communications de l'armée française avec la mer. La presse, qui doit être l'école du peuple, devient coupable, lorsqu'elle se laisse entraîner, par passion ou par légèreté, à lancer dans la population des faits faux et des considérations menteuses pour détruire la confiance que le public peut avoir dans le Gouvernement du pays. Le Wœchter vient d'exploiter un de ces faits menteurs en l'assaisonnant par des remarques plus menteuses encore, à l'exemple du Courrier dont il est devenu la digne doublure. Le Wœchter donc nous dit, avec cette assurance qui distingue nos infaillibles, qu'au mois de novembre dernier, lors de la session des Etats, M. le directeur-général Jonas, sur une question qui lui avait été posée au sujet de la nomination des magistrats judiciaires, et en reconnaissant toute l'importance des fonctions de procureur d'état a Luxembourg, aurait promis de remplir, dans le délai le plus court, cette grave lacune dans notre magistrature , ce que cependant il n'aurait pas exécuté jusqu'ici. Après avoir allégué ce fait, le Wœchter en tire une masse de récriminations contre M. Jonas, à qui il impute un manque de volonté ou de force, et la mauvaise foi de vouloir se défendre en trompant la représentation nationale. Il ne veut pas même énumérer les diverses interprétations auxquelles a donné lieu dans tout le pays cette conduite de M. le directeur-général de la justice, et il prétend que ces interprétations ne sont nullement flatteuses ni pour lui ni pour le Gouvernement dont il fait partie. Eh bien, le fait sur lequel toute cette diatribe se rapporte est faux. La place de procureur d'Etat à Luxembourg n'était pas vacante en novembre dernier,lors delà session des Etats; elle n'est devenue vacante qu'à la fin de mars écoulé par la promotion de M. Laval au siège de conseiller à la cour. Cette promotion donne lieu à un mouvement ascensionnel dans une grande partie de notre magistrature, et il n'est pas trop de quelques mois pour instruire et coordonner toutes les prétentions et toutes les convenances qu'il faut consulter en pareil cas. Nous sommes, du reste, informé que la série de nominations à faire, à cette occasion, est sur le point d'être arrêtée. Le gouvernement fait mieux de peser mûrement et avec calme tous les graves intérêts qui sont attachés à sa décision que de se laisser emporter par des considérations qui ne seraient pas assez réfléchies ou même par l'impatience de certains candidats trop pressés. Nous faisons donc au Wœchter le plus grave reproche que l'on puisse adresser à une feuille publique, celui de supposer des faits faux, de tromper par là la bonne foi de la population, et de lui inspirer, par des mensonges, la défiance contre le gouvernement du pays. Ces écarts sont tels qu'ils pourraient être réprimés par la loi pénale. Il ne manque pas de points de comparaison qui permettent de soutenir que, dans le grand-duché, la dépense qu'occasionne à l'Etat le contrôle de la comptabilité publique, est exagérée. En Belgique, où les plaintes sur le trop grand nombre de fonctionnaires ont retenti' à la tribune parlementaire, en Belgique, la cour des comptes est desservie par 45 personnes seulement. Dans le grand-duché de Luxembourg, le nombre du personnel de la chambre des comptes est de 10. Et la besogne pour toute la Belgique, ne serait-elle bien que quatre et demi fois ce qu'elle est pour le grandduché ? On a beau s'évertuer, se tordre l'esprit, inventer des sophismes, crier, insulter, on ne parviendra pas à détruire l'effet de ce simple rapprochement de deux chiffres. On est allé jusqu'à nier l'exactitude des chiffres comparatifs que nous citions dernièrement, mais on s'est bien gardé d'en produire d'autres. Si nous citons aujourd'hui le nombre du personnel, est-ce pour dire que les personnes qui font le service de la chambre des comptes ne sont pas suffisamment occupées? Ce ne peut pas être notre pensée. Mais qu'il nous soit permis de relever, à ce sujet, une observation du correspondant du Courrier. „On va jusqu'à blâmer sa grande „minutie", dit-il (et comme c'est bien dit!) „dans l'examen des affaires de „comptabilité, comme si cette minutie(!) „n'était pas plutôt un mérite qu'un dé„faut dans une institution de cette na„ture." Nous n'aurions pas eu, nous, l'impertinence de blâmer les procédés de la chambre des comptes et de dire qu'elle s'arrête à des minuties. Mais si elle le fait, comme vous le dites, il ne faut pas l'en approuver,assurément. Sa qualité dominante, ce doit être l'exactitude, ni plus ni moins. L'excès dans un sens est aussi nuisible que l'excès dans l'autre sens, et l'extrême attachement aux petites choses empêche de voir les grandes et produit les mêmes effets que la négligence. Cette tendance à se préoccuper de formes oiseuses et à s'appesantir sur des détails infimes, s'il est vrai qu'elle est passée dans les habitudes de la chambre des comptes, expliquerait déjà la présence d'un personnel luxuriant qui pourtant est constamment occupé. Mais à part cela, la réorganisation de la chambre des comptes et la réduction de son personnel ne se ferait convenablement, et nous le disions dès l'abord, qu'à la condition d'une réforme rationnelle des errements de la comptabilité. Que l'on compare la législation belge sur cette matière avec la nôtre, et l'on se rendra compte comment, en Belgique, un personnel de contrôle qui n'est que quatre et demi fois le nôtre, peut accomplir des travaux qui sont incomparablement plus nombreux et plus étendus que chez nous. Et l'on ne dira pas que les opérations de la comptabilité générale, en Belgique, ne sont pas conduites avec netteté, précision, exactitude et prestesse, et que les finances y sont à la merci du désordre. Notre contradicteur avance que „la proposition de l'Union tendrait à des„tituer, sans égard aux droits acquis „et aux lois en vigueur, les fonction„naires qu'elle juge être de trop ou „pouvoir être remplacés." C'est là une sotte méchanceté, bien digne de ce piètre homme. Les droits des fonctionnaires sont sacrés. A défaut même d'une loi positive qui les garantît, l'honnêteté publique en commande le respect. Il est rare qu'un changement d'organisation ne vienne pas se heurter à des questions de personnes. C'est pour l'Etat un devoir impérieux de veiller à ce que les transitions se fassent sans froissements pour les intérêts individuels."
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
2,024
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"newspaper/lunion/1862-06-06"
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"Allemagne."
"L'UNION."
"Allemagne. On écrit de Munich: On sait qu'une commission spéciale composée d'officiers supérieurs de toutes armes, appartenant à différents Etats de la confédération germanique, s'est réunie à Hambourg, afin d'aviser aux moyens de protéger efficacement les embouchures des principaux fleuves qui se jettent dans la mer du Nord et dans la Baltique, sur le territoire allemand. Les conférences, ouvertes le 16 avril, ont été closes le 24 mai, et les délégués militaires qui en faisaient partie ont quitté la ville hanséatique pour aller rendre compte à leurs gouvernements respectifs du résultat des délibérations. Une inspection avait eu lieu dans l'intervalle, afin de déterminer les principaux points du littoral susceptibles d'être fortifiés avec le plus d'avantage. Il a paru à la commission que, du côté de la mer du Nord, Bremerhaven et Cuxhaven, et sur la Baltique les ports de Travemunde et de Rostock, devaient tout d'abord attirer l'attention des ingénieurs. Cuxhaven surtout, qui commande l'entrée de l'Elbe, en face d'Helgoland, petite île possédée par l'Angleterre, exigera de grands travaux. Déjà, pendant l'occupation française, il avait été résolu de faire de Cuxhaven un port maritime, et des bassins avaient été creusés à cet effet, quand les événements de 1812 sont venus interrompre l'entreprise commencée. Il s'agirait, après l'adoption des plans qui doivent être au préalable soumis à la diète et lorsque les fonds nécessaires auront été votés, de mettre la main à l'œuvre dès le printemps de 1803, et cela dans plusieurs localités à la fois. On estime à 4 millions d'écus le montant des dépenses indispensables pour ces constructions et armements, sans se dissimuler que ce premier devis ne saurait manquer d'être dépassé comme il arrive d'habitude en pareil cas. Le peuple allemand attache une si grande importance à la défense des côtes maritimes que les subsides nécessaires ne feront pas défaut. La réforme de la constitution fédérale est plus que jamais à l'ordre du jour en Allemagne. Les gouvernements comprennent la nécessité de donner, sous ce rapport, une satisfaction quelconque à l'opinion, afin d'éviter une turbulente et dangereuse initiative de la part des sociétés populaires, auxquelles cette question sert de drapeau, et dont elle abrite les plans désorganisateurs. On assure qu'à Vienne la chose a parti assez sérieuse pour provoquer entre les délégués de plusieurs membres du corps germanique des conférences où serait examiné avec soin un projet émané de M. le baron Dalwigck, président du conseil des ministres à Darmstadt. Ce plan, comme on sait, consisterait à établir auprès de la diète, à Francfort, une sorte de conseil suprême, composé de députés choisis dans le sein des diverses représentations nationales allemandes. Ce conseil s'occuperait surtout d'introduire dans tous les Etats de la confédération une législation civile et criminelle identique, et en général de tout ce qui judiciairement et administrativement tendrait à faciliter l'unité germanique par des moyens de droit graduels, et en respectant l'indépendance et l'autonomie de chacun des confédérés. Il y a des gouvernements, comme celui de Hanovre, qui voudraient que rien ne fût innové dans le pacte fédéral. Quant aux progressistes, de pareils moyens lents, liédes et timides, ne sauraient leur convenir. L'Electeur de Hess-Cassel s'est enfin décidé, sur les instances pressantes de l'Autriche et de la Bavière, à congédier ses ministres. Ce ne sera pas chose facile de pourvoir à leur remplacement et de trouver des hommes intègres, capables, avisés, qui cachent captiver à la fois la confiance du prince et du pays. Comme il faut à tout prix sortir de la voie périlleuse clans laquelle on est engagé, le patriotisme et le dévouement aideront à la formation du nouveau cabinet. Kassel, 1. Iuni. Mit der grohten Epanuiiug werden hier die Adrch'Vcrhaildlnngcii des Hanses dcr Llbgeordnctcll l'n Berlin mvartet. llnscrc schwcbende Ministcr-Krisis kann die Ge» muthcr kanm lebhafter bcschaftisscn, als der 9toi griff, welcher gegen die prenftischcn Munster be< vorsteht. Wir bedaueru dabei, das nach Privât- Nachrichten ans Berlin uiiscrc eiticnc Angelcgeuheit in dcr Adresse wahri'cheinlich kcine Erwahnnng sinden wird. Dcr beschlosscne Comissions-Entwnrf schwcisst davon. Zwar hcifit es, dah Herr v. Eybel noch mit dem Gcdanken cines Berbesserinigs-Antrages umgchc; allei» sckwerlich wird sich in dcr Kammcr dieieilige wnnschcnswcl'the Eillignnq erzieleii lassen, wclche in der Commission mitzlnngen ist. Wie dics moglich oder uuvermcidlich gewescn, beareife» wir hier nicht lcicht. Allem Anschcine nach hat die Furcht, dem Ministcrium zn viel Vertrancn nnd Anerkenniinss ailsziidl'ûcke,!, in dcn Partci- und CommissionS-Vcl-handliinacn cinc durchschlagcndc Wirkuug gchadt; aber warum uicht das Anerkcniliiligswcrthe ailerkcnncn. zumalwcnn «ah?» lich noch genug zu tadcln filma, blcibt? Ancl) ift es ja bckannt genug, dah uicht dicses Wiuisterinm, soiidcrn der Konig selbst unscre Ber° in letzter Zcit so nachdnicklich gefordert hat. Warum also nicht in einer Adresse an den Konig dics frcndig anerkcniien? Das beklagenswcrthe Vcrhalten der prclimschcn Regieruna hinsichtlich dcr Wahlgc- >viïrdc,ai!f dicsc Wcisc nui uni so grcller haben hervorgckchrt werden konnen. Darmstadt, 30 mai. Ce matin, à onze heures, a eu lieu un service funèbre pour le repos de l'âme de S. A. R. Mme la grande-duchesse Mathilde de liesse et du Rhin. Un catafalque magnifique avait été élevé au centre de l'église catholique. S. A. R. le grand-duc, le prince Luitpold de Bavière, frère de l'auguste défunte, LL. AA. G. et R. le prince Charles et Mino la princesse, le prince Al xandre de Hesse et tous les princes et princesses de la maison grandducale ont assisté a cette triste et douloureuse cérémonie. Les ministres étrangers résidant à Darmstadt, MM. le comte de Lutzow, le baron de Labensky, le comte de Reiset, le baron de Ganitz, ainsi que tous le; ministres accrédités à la cour grandducale qui résident à Francfort, ont témoigné par leur présence la vive part qu'ils ont prise à la perte que vient de faire le grand-duc. Tous les seigneurs médiatisés du grand-duché, tels que le prince de Solms-Lich, le comte de Solms-Laubach, les comtes d'Erbach, de Stolberg, de Gœrtz, tous les membres de la chambre des députés, les généraux, les ministres, les fonctionnaires civils et militaires, le clergé catholique et le clergé protestant se sont réunis dans la vaste enceinte de cette église pour prier pour le repos de l'âme de l'excellente princesse que nous venons de perdre. (Journal de Francfort.)"
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
1,021
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"newspaper/lunion/1862-06-06"
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"Autriche."
"L'UNION."
"Autriche. Wi e n , 30. Mai. Ucber dic weitcre Haltmic, Pl-euhens in der lurhessischen AiigelezieliKeit ist man hier an gewisstr Stelle in groher Besorgiiift, iveil jedei- A!!haltsplini.-t zn sichei-cn Coin» binationen fehlt und man in Berlin, wie es schcint, cinc ziigeknbpfte Haltung beobachtet, wclche sammtlichc dentschen Diplomaten dastlbst in gclinde Verzweistnncl, verscht. — Gegcu die von ber Donan-Zcitiiiig kurzlich stark mitgenommené, „Zur Einigling Ocsterrcichs" betiteltc Broschlirc war bercits ein Preyproceh im Ail' zugc, indeh wnrde davon abgeschen, weil die Broschlirc nur als Manuscript gcdruckt uud iu sehr geriuacr Anzabl von Etemplaren vertheilt wordcn ist. — In Walsch-Tyrol sollcn an ver» sd)icdcncn Orlen Vei-bastuiigeli, Beschlagnahnle von Papieren, Wasscn nnd Miuiitioiisvorrathcn vorgcnonimen wordcn sein. Langs dcr ganzen italicnischen Granze wurde cin sehr scharfer dm* fâcher Cordon von Militar und Fiuanuvachemannschaft gezogen. Wien, 31. Mai. Die Ernennung des Groh' ftirsten Konstaiitin zuni Bicekbnia von Polcn hat lncr nichts weniaer als angcnebm berûhrt, insbesondere da Wielopolski ihm zur Tcite bleibt, dessen Programm ans mehr als eincr Ursache hier in Wicn perhorrescirt wird. Hier hatte man den Grohflîrsten Michael weit lieber an dcr Tpitze der Nerwaltung des Kdnigreiches Polcn gesthen, da man wenigstens weih, dah dieser Prinz kcinen pauslawistischeu Tcndenzen hnldigt, was man bekanntlich von dein Groh» fûrstcn Koustaiitin nicht sageu kauu."
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
208
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"newspaper/lunion/1862-06-06"
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"France."
"L'UNION."
"France. Paris, 3 juin. Des nouvelles du Mexique publiées par le Moniteur annoncent qu'un succès vient encore d'être obtenu par les soldats français sur la route de Mexico. Les fortes positions de la montagne des Cimbrès, occupées par l'année du général Sarragosa, forte de six mille hommes, ont été enlevées, et les pertes du détachement français n'ont été que d'une trentaine de blessés. Ce glorieux combat devra produire un effet moral considérable. La population mexicaine se montre de plus en plus favorable, à l'intervention française, et, au dire d'une dépêche de l'amiral Jurien de La Gravière, l'armée opposante est déjà en pleine dissolution. L'amiral Jurien de La Gravière revient en France. Ses lettres du 10 mai attestent que l'état sanitaire est excellent dans l'armée et dans la flotte. L'épidémie à la Vera- Cruz est entrée dans sa période décroissante. Les dépêches officielles mentionnent en outre l'heureuse impression produite par le maintien des seules troupes françaises au Mexique. On appréciera comme on voudra à Londres et à Madrid ce fait curieux, qui montre combien est populaire partout le nom français; on y discutera l'influence morale qu'exerce sur tous les peuples la vue du glorieux drapeau de la France. Mais nous ne saurions, quant à nous, trop insister sur cette preuve nouvelle de la justice d'une cause aujourd'hui désertée par l'Espagne et l'Angleterre et dont la France poursuit le triomphe avec tant de désintéressement. Quant aux opinions hostiles qui, en France même, sont venues contrarier le sentiment national, nous j misons qu'elles ne seront plus soutenues. Trois fois déjà le sang français a coulé au Mexique ; trois fois les soldats français se sont montrés dignes de leur réputation d'héroïsme. C'est donc plus que jamais une question d'honneur national qui s'agite maintenant dans le pays mexicain, et tous les vœux doivent accompagner une armée qui défend par delà l'Atlantique, avec la gloire du drapeau, les intérêts de l'humanité et de la civilisation !"
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
321
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"newspaper/lunion/1862-06-06"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1542371#panel:pi|issue:1542371|article:DTL26"
"L'UNION. Jg. 3, n° 132"
"L'UNION."
".M 132 ■PRIX DE L'ABONNEMENT. 5 fr. par trimestre pour la ville. 650 fr. partrimestre/ratteo dans tout le Grand-Duché. 8 fr. 50 franco pour la Belgique et la Hollande. 11 fr. 50 pour la France et l'Allemagne. ANNONCES: 20 centimes la ligne. 15 centimes pour les abonnés. VENDREDI L'UNION. 6 Juin 1862. L'Union paraît tous les jours, excepté les dimanches et les jours de fêtes légales. Les abonnements, insertions, correspondances, annonces, etc. doivent être adressés/niMCO à Heintzé frères éditeurs de l'Union, 4, rue de la Reine. Prix d'un numéro : 15 centimes."
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
17 (ISSUE)
92
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"newspaper/lunion/1862-06-06"
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"Chemins de fer – Service d'été. (Heures de Paris)."
"L'UNION."
"Chemins de fer - Service d'été. (Heures de Paris)."
"1862-06-06T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
8 (SECTION)
9
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"newspaper/lunion/1871-03-31"
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"Publicité 1 Page 3"
"L'UNION."
"ANNONCES. Holz-Versteigerung Um D i e nsta g den 4. April 1871, gegen 10 Uhi" des Morgmi wird auf Anstchen von Peter B ertr an g von Weyer und Wittwe Michel Laur von Sck««g offentlich und auf Borg versteigert werden, m ihren Wàïbera genannt „Hohwald". „D«enlocher" und „Scheidgeu", Bann Weyer, 480 Stères Buchenscheitholz, ttnb 4000 Faschen. Der Anfang im Wald genannt „Hohwald". Mersch, den 23. Miirz 1871. 140 CLÉMENT, Nol«"
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
14 (ADVERTISEMENT)
70
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"newspaper/lunion/1871-03-31"
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"Publicité 2 Page 4"
"L'UNION."
"Holz-Versteigerung zu Lintgen. Auf Anstehen der Gemeinde-Veiwallung von Ltntgen wnd in dem diesjahrtgen «ewiihnlichen bllzscklctg der Section Lintgen im Walde genannt .lZtdenlchleidt", an Tagen jedesmal gegen 10 Uhr des Morgens offentlich verstet«ert wetden, namlich: 1) Am Dienstag, den 11. April 1871, 1234 Stères gutes Vuchenbrennholz. 2) Am M i t t w o ch, den 12. Aprll 1871, 104 Eichenbaume, 1? Buchen. 1400 Fafchcn, und 8 Loosen Spcine. Mersch, den 89. Marz 1871. 141 Clément, Notar. Holz-Versteigenmg nachst Kreuhhoff, Gemeinde Roser. Am ncichsten Monlag, den 3. April 1871, um i Uhr Nachrnittaas prazis, laht der Herr Nicolas Michel G o e d e r t von Riiser in feincm Nufche Ort gettaïutt .Schleidelinq" nachst Krentzhoff: • circa 6000 Faschen, ffentlich aufVorg versteigern. Vcltemburg, den 28. Marz 1871. Gras, Nolar. En vente â la librairie de HEINTZÉ fréres~a f Luxembourg ! I Coquelin et Gutllaumin. Dictionnaire de l'écono" mie politique. 2 vol. g"1 in 8° rel. l>rix 33 Fr Joigneaux. — Les champs et les prés.- Économie du ménage. Rel. ~ 1 Fr. 50 C. Joigneaux. — De l'éducation des abeilles. — Culture du topinambour. —Fumiers couverts Reproduction des animaux domestiques, rel .3F. Les nuits d'Young- 2 vol. rel. — I Fr. 50C. Joigneaux — Dictionnaire d'agriculture pratique. 2 vol. rel. -- 12 Fr. Destoueb.es. — Oeuvres avec grav. 6 vol. rel. Carré. — Le droit français dans ses rapports avec la juridiction des justices de paix. 4 vol rel. 5 Fr. Pasinomie luxembourgeoise 1830—1837. 3 vol. rel. 2ô Fr. La Jérusalem délivrée, traduite en vers français avec le texte français eu re pauâpar Faunay. 2 vol rel. 7 Fr." Bignon. — Histoire de France depuis !<, 18 Brumaire, (novembre 179!), jusqu'à la paix de Ttlsitt. (Juillet 1807) rel. 6 Fr. Maurenbrecher. — GrundsStze des heutigen deutsgben Staatsreclits. rel. 5 Fr. Rotteck's allgemeine Gechichte bis auf unsere Zeiten. 11 vol. rel. 17 Fr. Zimmermann. — -Geschiehte der labre 1840 bis 1860. Bel. 2 Fr. 5.J WSIt^r\~ Geschichte des romischen Recbts. Rel. 6 Fr. Gothe's sammtliche Werke. 4C vol. uebst Nach trâge von Boas 3 vol. rel. 30 Fr. Ampère. — Littérature et voyages. 2 vol. Prix 1 fr. 50 c. Baron. — Mosaïque belge, mélanges historiques , et littéraires. — 65 cent, de Beaumarchais. — Œuvres complètes. 6 vol. rel. — U fr. Ï5 c. da Beaumont. — Lettres d'Émerance à Lucie. 2 vol. rel. — 2 fr. Bernard. — L'art d'aimer. — 2 fr. Berthet. — Le manoir de Mont-Cruel. — 75 et. Bouilly. — Contes à ma 211e. 2 vol. avec grav. 2 fr. 50 c. id. Conseils à ma fille, 2 vol. avec grav. 2 fr. 50 c. id. Les jeunes femmes. 2 vol. avec grav 2 fr. 50 c. Id. Encouragements de la jeunesse. 2 vol. avec grav. — 2 fr. 50 c. Les cent nouvelles nouvelles. 4 vol. — 3 fr. 75 c Cbénier. André. — Œuvres. — 75 c. Clavareau. — Le tombeau, — 75 c.' Cooper. — Le bourreau de Berne. Avec grav. rel. 2 fr. 50 c. id. Les deux amiraux. Avec grav. re! 2 fr. 50 c. Deslys. — Naufrage de la Méduse. — 75 c. Dumas. Impressions de voyage. 4 vol. rel. 4 fr. 50. id. Nouvelles impressions de voyage. 2 vol rel. - 2 fr. Fénélon. — Les aventures de Télémaque fils d'Ulysse. Avec notes 1 fr. 25 c. Épiîepsie est curable ! I i Une instruction pour guérir radicale- § ment à laide d'unremèdeuniversel non B ■ médical ré.iilepsîc (convulsion 1 cpileptique) dans un court espace de g temps. Éditée par Fr. A. Quanc, I porteur de plusieurs médailles pour le 1 mérite, propriétaire de fabrique à | [ Warendorf en Wcstphalie (Prusse) § ) et contenant une grande quantité 1 J d'attestations et de lettres de re- i merciments soit vidimees officiellement, i soit, affirmées par serment de la part 1 de personnes guéries des cinq parties 1 du monde. Envoi gratuit sur demande 1 affranchie par l'Editeur. 29 ..atL^T^t».— , |||i|||||il||||H|H|imiH|i 1 '; - ■ i_ .__tl^i_—J I I I jffO'OJ&S IÉËiB de Steinsel. —— A partir de ce toutes les farines ' des meilleurs qualités à des prix défiant ' toute concurrence. j Seigle ègrugé sur Commande à 1 3 frn. I les 50 kilos. S'adresser à M. A. Erpelding, meunier J à Steinsel."
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
14 (ADVERTISEMENT)
718
"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL196"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL196"
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"L'UNION."
"N. Mackel, vétérinaire. ci-devant à Bettembourg, demeure Grand rue 1 à Luxembourg. Amtsstube des Notars I. C. F u u ck zu Caap. Vienuholz und , Gichenstammeversteigerung zu Kopstal. Am D o n n e r st a g, 13. Aftril t., um 1 Uhr Nachmittags, auf Anstchen des Hrn. H. Eigenthumor zu Tuntittgen, im Walde fflttrmt „Eisch litlipgerr", zwiichm Koftslal und Kehlen/vun/ 200 Steren Buchenscheitholz, ' 3000 Buchenfaschen, 20 schonen Eichenstiimmen Ï33 Jon. cam. iiiiirt, Notar. . Brennholz- Versteigerung zu Kahler. Am Dien stag, den 2». lâq f., um 1 Uhr Nachmittag, iafet Hr. E Kayl, G:genthumer z»i Kahler, im ', bei 'Kahler, 2f>0 Steren Buchenscheitholz 2000 Buchenfaschen, offentlich versteigern. 131 Joh. (uni. Funck, Notar !*«8» M. Michel dentiste, de plômé de Namur, a l'honneur d'informer sa clientèle, qu'il pourra être consulté à l'hôtel de Cologneà Luxembourg, le Mardi, 4 avril et Mercredi, 5 avril prochain. Spécialité de dents et de dentiers. Succès garanti. Dépôt de poudre et d'élixir dentifrix chez M' MERSCH-ADAM à Luxembourg geraumiges Wohuhaus mit Stallungen und Garten, fiir Wirth- gnt gelegen ist unter vortheilhaften Bedingungen zu verkaufen. 135 Joh. Cam, l'unck, Notai"
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
14 (ADVERTISEMENT)
187
"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL197"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
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"L'UNION."
"I Wem- und Brllnntwcin-Vcrkauf. j M M W Zwetschen-Branntwein, i M W Korn- „ M 1 Kirsch- , ; m g Heftn- n i. Qualitat. A R Cognac, K N Rhum, 1 M D Mosel-, Saar- und Rhein-Wein, ! J stets zu haben zu billigen Preifen> per Hotte und Liter, bei M J Wittwe JLente-Ftmcft m 5 Luremburg. D Mais©n de Confiance. âMM. CHARLIER frères, rue de la Collégiale 8, Parvis, S*° Gudule, à Bruxelles, ont l'htonneur de porter à la connaissance du public qu'on trouvera toujours dans leurs magasins tous les systèmes de véritables machines à coudre américaines garanties, médaillées et diplômées dans toutes les ex- Les systèmes les plus simples et les pluz solides, pouvant faire tous les ouvrages depuis la batiste jusqu'au gros cuir sans rien faufiler; depuis le prix de 400 francs. Seuls propriétaires de la nouvelle machine perfectionnée pour coudre les gants de peau, pou" le prix de 400 francs. Apprentissage gratis et réparations tous les systèmes. Pour toutes commandes, s'adresser à Madame CUNOCHARLIEE, rue de la boucherie, 22 à Luxembourg. DEPOT de la fabrique WECKBEeKER-MEYER CAMISOLES DE SANTÉ CHEMISES EN TRIGOT pour hommes et pour dames VENTE EN DETAIL AUX PRIX DE FABRIQUE. chez N. WARNIMONT Coin de la rue de la reine et place Guillaume."
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
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"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL198"
"Publicité 5 Page 4"
"L'UNION."
"Gichenstammeversteigerung zu Schweich (Nedingen). Am Mittwoch. 12 Avril t., um 1 Uhr Nachmittags laht Hr. J Collart, HittterrbcsilM zu Steiusort, tm Wlllde gen. : „.£>arbt" bei Schweich, 200 Etchenstcimme von verfchiedmen Di« menstonen, offentlich uerstetgern. 132 Joh. Catu. Funck, Notai:. Stiidtische Wasftrleitung. Am Dienitag. II. d. l. Mts. Aptil, um 11 Uh Vormittags, follen die Arbeiteu und Lieferungen behufs Herstellung von concedirten Zweigrohrenlettuitgen von der Hauvtivasseileitttitg nach den PrivalbefitztmIen, attf die Datter von 4 Iahren, offentlich, dem Vleistbiettitdcn in Vcrding gegeben werden. Das Vedingnrhhcst der Entreprise ist rm Stadthause, wo die Versteigerung stallftnden wird, zur Eiusicht niedergelegt. den 22. Marz 1871. Das Colleginm der Nurgermeifter und Schoffen, I. Mersch-Wittenauer, Prasidcut. 119 Weyer, Sekret8r. Die Holzliaiidlinig Gaasch «fc Schaack ails Vctteinbiirg hat vori'tïthig: Tannenborde Oëlmts), Gicheu- und Taunen-Bretter, Schiefer, Dachziegel, Schmiedekohlen und 4000 St. EistnblihnschwMn. Ment reich assortiras ix%tx vou MM ZM den 1,1 «l utts 180? preisg kiontkN (iHi-tlaille d'or; N<ih 3Mi* maschiuen Wheeler & Wilson & Elias Howe in Ncw-Jorl; foie allé neueren System? als «inger, Graver 6$ Hacker eic. etc. balte ich einem geehrten Pub lu m bestens empfoblen. AureM burg (nouveau quartier.) General-Actentin fiir bas Grotzberz. «uxemburg En vente a la librairie 6e HEINTZÉ frères à Luxembourg: Almanach américain 1871. Prix " 1 Fr, 25 Cent,"
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"Heintzé Frères"
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"newspaper/lunion/1871-03-31"
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"L'UNION."
"Messieurs les actionnaires de la Caisse commerciale et industrielle sont convoqué* en Assemblée générale, pour Jeudi, 30 mars courant, 2 heures de l'après-midi, au siégO social, à, l'effet d'entendre le rapport de 1» Gérance et du Conseil de surveillance et d'arrêter le bilan de 1870. Luxembourg, le 24 mars 1871. 137 F. Berger «fc C'\ Hslz-Versteigerung iwMariminelbustH bit Beffelbittgen. Am Montag, 3. April 1871, prazis UM 10 Uhr Vormittags, wird Herr Theod»r Pescator, Eigenthilmer zn Bofferdingen, in feinem Walde zwischcn Heiodorf und Bofferdingen, Ort genannt .Maximinerbusch", gegeniiber Bofferdingen: 800 Steiee (400 Korden) Buchen» Scheitholz und Kniippelholz, 5000 Faschen, auf 'Borg versteigern lasfen. Luzemburg, am 15. Marz 187 l. (115) L. Mlljerus, Notar. Holz-VerstcigerullF im Eicheibilsch. Am Donnerstaq, den 6. April 1871, prazil um , die Mitlagsstunde, wird Herr Tl'eodor P t S e a 10 r t, Eigenthurrier rtttd Rcttti « ;« Bofferdingen, in feinem Walde genannt cbtt Riitgsberg beim Dudeihof: 250 Korden Buchenscheitholz, 100 Korden Kliippelholz, 5000 in zwei Seile gebundene Fcischen, 30 Eichenbaume, brauchbar zu Eifmbilhnschwellen, Bau- und Wagnergehttz, Borg versteigern lassen. Luremburg, den 21. M«rz 1S71. 118 L. M»j«u«, Notar. Holz-V»ersteigerung zu Ctrafjen. Am Dienstag, 4 April 1871, pr5zil um 9 Uhi Vormittags, wird bie Gcmeinde-NerwaNung von Strahen, ru bem dieijahrigen Holzschlage, Ort ae. nannt „Iurtgcitl'usch", bei der Neumithle:' 403 Eichenbaume, brauchbar zu Eisenbahn' schwellen, Bau- und WagnergehSlz, 20 Loosen Tannen'Stangen, 14 Kantone Spane, die 3iaracke, offentlich an Oit nnd ©telle verstetgem lassen. 9tnfang_ der Versteigernng mit den Tplirten und TannlwStangm. Luremburg, am 25. 2)ïfir 1871. L Majerus, N°t ar Amllstube des Notar» Funck zu Caap. Die Loh-Ansbeute vou 16 Hectare,» Lohhecken steht bei untcrzeichnetcm Notar ans fréter Hand zu verkaufen. 184 .loi». Cam. Funck, Notar. Buchhan'olung von Gebl. Heintze. Geschaftskalender 1871 in Cambric 1 60 Notizllllender 1871 id. 1 id. in Leder als Brieftasche 2 Pliimienlllleudti. 50"
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"Heintzé Frères"
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"newspaper/lunion/1871-03-31"
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"BULLETIN POLITIQUE. M. THIERS AU PEUPLE FRANÇAIS."
"L'UNION."
"BULLETIN POLITIQUE. M. THIERS AU PEUPLE FRANÇAIS. Si nona étions, M. Thiers, nous adresse'ions au peuple français un manifeste dans le genre de celui-ci : «Grand peuple, France intelligence l »J'ai été on ne peut plus touché de la ûaitfo marque de confiance que vous m'avez donnée au déclin de ma vie, en me nomrnaat< député dans un grand nombre de départements Vous avez cru sans doute que rn» vieille expérience politique et mon détournent sans borne à h patrie pouvaient être utiles à la France dans les circonstances graves, où elle se trouve. En me plaçant à la <ète du gouvernement, l'Assemblée n'a fait que suivre les indications ' que vous lui donniez. Permettez moi donc, puisque tous m'avez honoré de votre suprême confiance* de voua parler à cœur ouvert. „Jc suis de plus en plus flatté de la façon si honorablo av«c laquelle: vous écoutez «es' conseils. C'est absolument comme en 1849. A cette époque, je vous ai dessillé les yeux sur les menées du Bonaparte. Je vous ai même annoncé avant le 2 décembre que, si Vous n'y preniez garde, l'empire était fait. Vous vous souvenez avec quelle intelligence vous avez entrevu la restaura- tion du trône des Napoléon. L'empire sortit tout armé de la nuit du 2 décembre que Vous n'y aviez vu que du feu. -Ebloui par les rayonnements glorieux de ce nouveau trône, vous, grand et intelligent peuplé, vous n'avez pas hésité à lui confier votre bourse, votre bonheur, votre gloire et votre avenir. Je ne sache pas que vous ayez jamais fait beaucoup d'attention à cette époque aux avertissements du vieux bonhomme Thiers. Je vous ai dit vingt fois: Prenez garde 1 ce trône doré est plus ver- UiOulu que vous ne eroyez. Les lauriers dont l'Empire vous accable vous écraseront «n jour; ils vous coûteront horriblement °W, et dans le fond de votre bourse vide s° logera un beau jour le diable aveo toutes le« horreurs qu'il est capable de déchaîner . *"l une sotte nation. Je me rappelle avec 0rSpeil combien vous avez attaché de prix a Nies pronostics. J'aurais été une vieille radotcuse que vous ne m'auriez pa* cru autrement. . „La guerre étant devenue une nécessité pour raftermir l'Empire ébranlé, je me suis empressé de vous prédire les glorieux suc«> que vous alliez obtenir en attaquant , l'Allemagne, sous le futile prétexte de plaire à votre illustre maître. J'ai poussé le cri ■ d'alarme que vous savez, je me suis fait l'oie de votre Capitole qui courait les plus : grands dangers. L'Europe sait le succès . 9.H6 j'ai obtenu. Je n'ai pas arrêté un instant votre marche guerrière. Vous vouliez *Uer à Berlin a cheval sur le fameux aigle de Boulogne. Vous savez où cet oiseau fatal vous a mené. Comme je l'avais près, -enti, l'Empire, désarçonné, est tombé à Sedan, entraînant dans l'abîme l'honneur de l* France, sa puissance, l'intégrité de son ••■°1» sa fortune entière. -Vous n'ignorez pas ce que l'Empire a • *ait de vous, ce qu'il a fait de cette grande • dation que tout le monde respectait sur lo patinent. Il faudrait être trois fois aveugle pour ne pa,s s'en apercevoir. -Heureux d'être aux moins débarrassé -?? l'Empire, vous avez voulu fonder la ■République, qui peut aussi bien que la lNonarchie, être un gouvernement d'ordre «t d'honnêteté. Je me suis rangé avec bon,k°ur à votre avis. Tout fier de votre confiance, j'ai pris en main les rênes du pou»*»ir, sûp d'être écouté comme toujours! par des citoyens que l'école de malheur a rendus sages. Je vous ai dit que pour réparer les maux de la guerre et solder la carte de nos défaites, il fallait consolider l'ordre qui ramène la prospérité; je vous ai dit que pour guérir la France des plaies béante», de la lutte et des ruines de l'invasion, il fallait une administration économe et sér ense et que, pour régénérer la nation, abrutie par vingt ans de despotisme, il lui fallait un régime de libertés sagement compris, sons 1 «ile tutélaire duquel tous les partis vi ndraient, sans passion et sans haine, s'abriter pour sauver en commun la patrie. „Lcs événements qui se déroulent à Paris et dans les départements, prouvent avec quel soin vous avez pris mes paroles eu considération. Aux horreurs de la guerre ont succédé les horreurs des luttes civiles', aux réquisitions des Prussiens, les réquisitions de l'émeute, aux glorieux combats, les plus tristes assassinats; à la concorde, les dissensions les plus Lonteuses. Le spectacle que m'offre la France est bien fait pour m'encourager dans la tâche que je m'étais imposée, à votre demande. J'entrevois, dans l'avenir, les scènes les plus écœurantes et de nouvelles infortunes pour mon pays. Franchement, je commence à être convaincu qu'un si grand peuple que vous, n'a guère besoin de mes conseils. Quand lo grand parti de l'ordre fait preuve d'un pareil courage et d'une si sublime énergie, il ne faut désespérer de rien. „Si vous continuez encore à montrer une si intelligente entente de vos intérêts, si voua persistez à prouver ainsi à votre pays combien vous êtes dévoué à sa grandeur, à son avenir et à son bonheur, il ne me restera qu'un mot à vous dire pour ma propre dignité. "Peuple français, que j'ai servi jusqu'au dernier jour de ma vie avec l'âme ardente d'un patriote et le dévouement d'un enfant pour sa mère, vous dont j'ai cherché pendant un demi-siécle à sauver les libertés et à consolider la puissance, j'ai bien l'honneur de vous saluer." Et carrément, après avoir ainsi parlé, nous nous en irions, dussions-nous emporter dans l'exil nos ossements, qu'une aussi sotte et aussi ingrate patrie ne rrérite pas de posséder. Au moins, nous ncus consolerions en pendant que nous avons i rempli un grand devoir en disant une J bonne fois la vérité à cette nation-jç>rot%«e en l'honneur de laquelle on tuerait volon tiers le veau gras, si elle prenait la résolution de rentrer ad bercail de l'ordre et de la raison. MaiaJiélasI nous craignons bien que le veau n'ait lo temps de devenir bœuf! Les résultats des élections communales j de Paris connus. Les membres du comité j révolutionnaire et les chefs de la déma-1 gogie les plus connus ont été nommés. Dans lo 1er, le 2e et le ?e arrondissement, les candidats de l'ordre légal l'ont emporté. Les abstentions ont été nombreuses. Nous avons parcouru la .liste des élu?. A part MM. Pyat, Flourens, Deioscluze, Garabon, etc., tous les noms sont absolument inconnus. Voilà donc Paris aux mains de la Commune qui, s'il faut en croire ses journaux, va s'inspirer des charmantes théories de son aïeule de 1793. Tu l'as voulu/Paris-Dandin, tu en subiras les conséquences. La capitale ne sernblo guère s'inquiéter de sa situation, elle est, dit-on, très-calme. A Versailles, il n'eu est pas de mémo et on continue à y réunir dé fortes niasses de troupes pour parer aux éventualités. Ou y parlait, avant-hier, de la prochaine démission de M. Thiers. Il ne manquerait plus que ce malheur a la France. Le pays serait, dans ce cas, livré bientôt aux luttes civiles les plus sanglantes. Les blancs et les ronges resteraient, pour ainsi dire, seuls en présence. On signale déjà de graves désordres dans les départements. Le duc d'Aumale est à Versailles. Le Journal officiel du comité de Paris s'étonne qu'on n'ait pas encore trouvé un citoyen pour le tuer. Cela promet. Les nouvelles des autres pays présentent peu d'intérêt. L'Allemagne victorieuse, au lieu de se jeter dans les ivresses du triomphe, commence à jouir chez elle des c> armes de la paix. On craignait que tant de succès ne la rendissent, orgueilleuse et menaçante; elle se complaît à prouver le contraire. C'est un bel exemple qu'elle donne à l'Europe."
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"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
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"newspaper/lunion/1871-03-31"
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"TROUBLES A MARSEILLE."
"L'UNION."
"TROUBLES A MARSEILLE. Marseille, 24 mars. La journée d'aujourd'hui s'est pa<sé sans autre incident que l'apparition du drapeau rouge au balcon de la préfecture. Le comité départemental s'y refusait d'abord; le président ou préfet provisoire, l'avocat Gaston Crémieux, a lutté, mais vainement, contre cette exi.ence des civiques et des garibaldiens, leurs auxiliaires. On voulait en faire autant à l'hôtel de ville; le maire Bory, autre avocat démocrate, a aussi résisté et a réussi à gagner du ternes. Il est personnellement plutôt rose que rouge, et la majeure partie du conseil muiiicipal est de la même nuance modérée. Ce conseil fut élu en novembre dernier comme protestation contre la commune révolutionnaire qui venait de régner pendant trois jours avec le fameux général Cluseret, qui était son épée. La situation est donc au fond toujours la même. Aujourd'hui comme au temps de la dictature d'Esquircs, la préfecture et l'hôtel de ville s'entendent peu; mais la première est tout occupée de se défondre contre un retour offensif de la garnison. Le général Espivant, commandant la division, ayant réussi à se soustraire à ceux qui ont fait prisonnier le général de brigade, a emmené les troupes hors de Marseille pendant la nuit dernière. Imitant le général Vinoy, il a pris position dars la petite ville d'Aubagne et appelé à lui 3,000 hommes de Toulon. Cependant les bataillons qui se sont emparés de la préfecture viennent d'y transporter des munitions comme pour y soutenir un siège. Les artilleurs de la garde nationale, la plupart anciens civiques, ont à leur disposition une quantité de canons attelés. Il est cependant douteux qu'ils sachent les manœuvrer et qu'ils veuillent braver les chances d'une guerre civile. Le Progrès de Lyon nous apporte le récit suivant des événements qui se sont produits à Lyon dans les journées des 23 et 24 mars: „Nous avons parcouru, dans la soirée d'hier, les différents quartiers de la ville pour nous rendre un compte exact de la situation. -Nons avons commencé notre tournée par le 6e arrondissement est des plus satisfaisante : pas trace de désordre, pas de groupes, aucun déploiement de force armée; le Palais de Justice est, comme en temps ordinaire, gardé par un poste de gardes nationaux. „Mais sur l'autre rive de la Saône, dans le quartier de Perrache, nous voyons qu'il a été pris des mesures militaires sérieuses. Aux angles de toutes les rues qui convergent vers l'arsenal, on a placé des cavaliers en vedette. On a voulu mettre l'arsenal à l'abri de toute surprise. „Aux abords de la gare de Perrache, il y a toute une petite armée; des chasseurs, des lanciers, des cuirassiers, bivaquent sur le cours du Midi. „Les baraques, occupées il y a quelques jours par le bétail, sont remplies de chevaux et de soldat?; tous les chevaux n'ont pu même être contenus dans les baraques, et il y en a qui sont attachés au piquet absolument comme aux bivac en campagne, Les armes des cavaliers sont en faisceaux et les chevaux sont tout sellés. „La gare de Pe» rache est transformée en une sorte de forteresse; quatorze canons sont rangés sur la terrasse au devant de la gare, de nombreuses sentinelles sont placées aux abords de la gare. Une troupe d'infanterie, composée de marins, de soldats de la ligne et de gendarmes, occupe la terrasse. Les fusils sont rangés en faisceaux non loin des canons. „A la prison de Perrache, il a été là encore pris des mesures militaires. Des canons ont été placés, nous dit-on, dans la cour intérieure, mais nous ne pouvons les apercevoir. Ce sont les marins qui montent la garde à l'extérieur. Quelques cavaliers en vedettes sont aussi placés aux abords de la prison. „A la Croix-Rousse, où nous nous tracsportions après avoir quitté Perrache, le spectacle est tout différent. Pas l'ombre d'un militaire à la Croix-Rousse. La „commune" paraît régner là eu souveraine. A la mairie flotte un drapeau rouge dont la hambe est surmontée d'un bonnet phrygien. «De nombreux gardes nationaux occupent le poste. En outre, sur le boulevard des Tapis et sur la place de la Croix-Rousse, quelques compagnies de gardes nationaux sont échelonnées ; leurs fusils sont en faisceaux. L'effectif de toutes les compagnies réunies n'est cependant pas bien considérable, et il ne dépasse pas mille hommes. «Il est évident que la majorité de la population dos faubourgs reste indifférente au moovemnnt, et nous avons la satisfacd'entendre battre un grand nombre de métiers dans tous les quartiers de la Croix- Rouàê'e que nous visitons. D'ailleurs, nulle part de barricades,] de préparatifs sérieux d'émeute. „Le bruit avait couru qu'aux Brotteaux l'on avait construit des barricades. C'est inexact. Dans ce quartier, pas plus qu'à la Croix Rousse, l'on n'a remué un seul pavé. „A la Guillotière, toutes les démonstrations se sont réduites à l'exhibition d'un drapeau rouge au balcon tJe la mairie. Dans ce faubourg encore, la population, en gr. ndo majorité, n'a point pris parti pour la "
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"Heintzé Frères"
"fr"
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"Espagne."
"L'UNION."
"Espagne. Madrid, 27 mars. — Une bande de carlistes a été battue et dispersée à Lcrida. Il y a une agitation républicaine en Andalousie. Des tentatives de désordres ont été réprimées dimanche à Cordouc, à Saragosse et à Valence. Il y a eu des manifestations carlistes dans les provinces basques. Le représentant, de l'Espagne, avec deux frégates do guerre, est arrivé à Tanger pour faire valoir des réclamations de son gouvernement."
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
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"Allemagne."
"L'UNION."
"Allemagne. L'empereur d'Allemagne a adressée à l'armée, à son départ de France, l'ordre du jour suivant: „ Soldats de l'armée allemande I „ Je quitte en ce jour le sol de la Franco sur lequel le nom allemand a récolté tant de nouveaux honneurs militaires, mais qui a été trempé aussi de tant de sang précieux. Une paix honorable est maintenant assurée et le retour des troupes dans la patrie a commencé en partie. „Je vous dis adieu, et c'est le cœur pénétré de reconnaissance que jo vous remercie encore une fois pour tout ce que vous avez montré de valeur et de persévérance dans cette campagne. Vous retournez dans vos foyers avec la fière conviction que vous avez fait une des guerres les plus formidables dont l'histoire ait jamais été témoin; que notre chère patrie a été garantie contre toute incursion ennemie et que l'empire allemand a recouvré des pays qu'il avait depuis longtemps perdus. Puisse l'armée de l'Allemagne désormais unie, se souvenir toujours que ce n'est qu'en tâchant sans cesse d'atteindre à la perfection qu'elle, peut conserver sa haute enommée ractuelle; c'est alors que nous pourrons envisager l'avenir avec confiance. «Berlin, le 15 mars 1871. „ Guillaume. « On écrit de Wissembourg, 15 mars, au Journal de Francfort: «Je vous ai déjà fait remarquer une fois que la plus grande partie de notre population, si on lui laissait le choix entre deux inévitables maux, préférerait le moins grand. celui d'une annexion à la Bavière avec lequel pays elle a le plus d'affinité, aussi bien sous le rapport industriel et linguistique que sous le rapport religieux. Il en est de même encore aujourd'hui, et d'après les affirmations positives des fonctionnaires bavarois d'ici l'annexion, malgré tous les démentis officiels, serait une affaire décidée. Wissembourg aurait déjà été promis à la Bavière depuis le commencement de la guerre et une majorité serait dés ce moment acquise dans le Parlement à ce projet. Les fonctionnaires bavarois, qui semblent avoir reçu à cet égard des instructions de haut lieu, prennent déjà leurs mesures pour s'établir définitivement à Wissembourg et ils se trouvent en très-bons termes avec les habitants.""
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
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"Trier, den 24 März."
"L'UNION."
"Trier, den 24 März. THir. Sflt. Pf«. Hafer per Scheffel 1 25 2 Wllizeu 3 22 6 Mrschel 3 20 Karlofseln per 100 Psund 1 5 6 Heu 2 17 6 ©trot) ' 2"
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
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"newspaper/lunion/1871-03-31"
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"JOURNAL DES DEMOISELLES 1 BOULEVARD DES ITALIENS. 1 (Chez HEINTZÉ frères à Luxembourg.)"
"L'UNION."
"JOURNAL DES DEMOISELLES 1 BOULEVARD DES ITALIENS. 1 (Chez HEINTZÉ frères à Luxembourg.) L'administration du Journal des Demoiselles informe ses abonnées que, vu l'interruption des communications pendant les premiers mots de l'année 1871, les abonnements pour cette année au lieu de partir de janvier pour finir en décerà bre, ne commenceront que d'avril, et qu'exceptionnellement ces abonnements ne seraient quede neuf mois. Le prix des abonnetrents est naturellement réduit d'un quart, et les abonnements pour cette année exceptionelle de neuf mois seront de : Édition mensuelle 10 fr. 75 c Edition bi-mensuelle (bleue) avec gravures 15 — 75 — Édition bi-mensuelle (verte) avec gravures et patrons 19 — 50 — Édition hebdomadaire la plus complète, chaque trimestre .... 10 — 00 —"
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"Heintzé Frères"
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"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL51"
"COTES des bourses principales."
"L'UNION."
"COTES des bourses principales. Court pracédwil Dernwr Coum AswterdT&l mars II" act 2'/,pc Londres, 27 mars» 3 po. cons . 3 pc. comptant i4'/> , - Banque de Fr*:oe Crédit mobilier Chemin do fer du Nord. — Est — Autrichiens. — Lombards... — Guill.-Luxem Obi Ch. de fer du Nord — Est J pc — — 3 po.... — Autrichiens. — Lornb. Vén.. — Romains.... — Guill.-Lux. 5 pc Obi. Dom. aurrich Emp; i italien jS pc Emp. rou-ain 5 po. /Emp. ïqf. pc 1857. | — ville, 1853, C pc.. 5* 3 I Banque nationale =j «M _ de Belgique § rp l Grand-Luxemib. Actions. £ *» id. Obligations Guill.-Ltixemb. Actions.. — Obi. 3 p. a Empr. 4'/, pc m — nouveau 5 pc... .* « Chem. de férColn-Minden t " ( — du Bhin... «300 jBanquo internationale... I Met. autr. obi. 5 pc. a 'Emp nat. autr. 5 pc <tz /Crédit mob. autrichien., o S I Banque de Darmstadt .. « œ < Banque int. Luxembourg. S55 JEmp.Luxemb.4pc. 1859 ri: I — po- 1863 A sut* tond 52 92 '/. 52 92 V. « . — 10193 99 WI 91 99 2390 • 942 10 942 10 445 15 • 441 25 .jf S (S 00 270 50 93'/. 100"/, 132 '/. 120 126 94 100 '/. 132 ns 7. 126.7, !» il la I: 254 324 . 126'/. '85 trfUKrV 250'/, 330 126 •/. «4 •/. JL.84'/."
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"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
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"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL40"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL40"
"Correspondances sur le chemin de fer de ceinture. Sanem, le 28 Mars 1871."
"L'UNION."
"Correspondances sur le chemin de fer de ceinture. Sanem, le 28 Mars 1871. Monsieur le Rédacteur, Vous avez hésité à insérer mon petit communiqué concernant les prétendues acquisitions faites dans notre commune par la société des Bassins houillers. Pour votre propre tranquillité et pour mettre vos lecteurs à même de juger en toute connaissance dé cause, je vous adresse ci joint la copiVdo l'acte que j'ai passé avec M. Bach. Je me dispense de tout commentaire la lecture de l'acte que j'ai signé — pareequ'on m'a menacé d'un procès — doit suffire. Recevez, M. le rédacteur, etc. X. Notre correspondant a parfaitement raison, la simple lecture de cet acte suffit et explique tout. Nous nous bornons a le publier aujourd'hui; a demain nos observations. Voici ce curieux spécimen: GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG."
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"Heintzé Frères"
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"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL59"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL59"
"Promesse de vente,"
"L'UNION."
"Promesse de vente, Entre le Gouvernement Grand-Ducal, représenté par M agissant tant pour ledit Gouvernement qu'au nom de la S ciété anonyme du chemin de fer de , dont il est délégué, d'une part ; Et M de seconde part, Il a été fait et convenu ce qui suit: L'exécution du chemin de fer de décrété d'utilité publique par arrêté royal du nécessitant 1 emprise détaillée dans le tableau ci-après : Art. 1. Le prénommé de seconde part promet vendre, céder et transporter au Gouvernement grand-ducal le terrain nécessaire à l'établissement du chemin de fer et de ses dépendances, d'une contenance provisoire de., sauf à se tenir compte récipro quement du plus ou moins trouvé, après l'abornement, suivant arpentage qui se«a fait 'contradictoircment à l'achèvement des travaux, et si, par suite d'éboulements des terres, .ou pour d'autres causes imprévues et résultant de l'exécution des travaux , la surface de emprise vendue devait être augmentée, lé terrain qui devra être empris supplémentairement sera vendu sur le pied des présentes. Art. 2. La présente vente est faite et consentie au prix de... Art. 3. Ce prix comprend toutes le» indemnités auxquelles le vendeur pourrait avoir droit du chef de la destination que le bien voulu recevra. Art. 4. Le vendeur déclare renoncer au droit de préemption établi par l'article 54 de la loi du 17 décembre 1859 sur l'ex» pr priation pour cause d'uti ité publique. Art. 5. L'acte de vente par-devant notaire sera passé au jour à fixer par l'acquéreur et à ses frais. Le choix du notaire est réservé à l'acquéreur. Art. 6. Le prix de la présente vente sera payé lors de la passation de l'acte notarié. Art. 7. Le vendeur, avant de toucher le montant de la vente, devr produire à feais, lors de la passation de l'acte notarié un certificat des hypothèques constatant que le bien vendu est quitte et libre de toutes charges, et justifier la possession trentenaire. Le bien vendu devra être garant) par le vendeur libre de toute occupation et usufruit. Art. 8. Le vendeur s'engage à passer acte authentique de vente à première réquisition. Art. 9. Le vendeur autorise la prise de possession avant la passation de l'acte définitif, si celui-ci n'a pu être passé dans le délai fixé per l'article précédent. Fait en..., à..., le.."
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
383
"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL42"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL42"
"Nos institutions communales et notre clergé."
"L'UNION."
"Nos institutions communales et notre clergé. Nous parlons assez souvent de notre constitution, de nos institutions libérales pour qu'il soit du plus haut intérêt pour le journaliste, de jeter de temps en temps un rayon de lumière sur les us et ;Coutumes administratives. Une de nos libertés publiques les plus chères, fruit de longues et d'amères luttes, c'est l'indépendance complète qu'accordent nos lois aux administrations civiles vis-à-vis des autorités ecclésiastiques. Cette indépendance se trouve inscrite dans toutes nos lois, mais dans la pratique des choses elle est loin d'être exercée dans les termes et dans l'esprit de la loi. A qui la faute ? — Nous le savons bien. C'e?t la faiblesse de caractère des fonctionnaires civils qui souvent n'ont ni le courage ni les moyens pour lutter efficacement contre les envahisseurs tonsurés, à laquelle il faut s'en prendre. Mais si nos édiles des communes n'ont pas la force de se débarasser des fourches candines de nos curés, la faute en est pour beaucoup dans lo manque d'appui du gouvernement d'un côté, et dans la plus complète indifférence du même gouvernement dans beaucoup d'autres cas. Nous le constatons avec plaisir, nos tri» bunttux plus jaloux de consacrer au pou voir civil sa juste et indispensable autorité, fustigent,d'une manière sévère les empiétements des agents ecclésiastiques, toutes les fois que les lois pénales permettent 4e es atteindre. Nos parquets, disons-le, poursuivent avec un louable zèle les infractions de ce genre. En est-il de même du Gouvernement l — Nous l'avons dit, beaucoup, de nos bourgmestres sont impuissants pour lutter contre nos curés et conserver leur indépendance. Mais que fait le Gouvernement pour les appuyer ? — Il ne fait rien. — Le Gouvernement actuel n'est pas seul dans ce cas. Ses prédécesseurs en ont agi de même comme nous irons bientôt le prouver par des exemples. Quel sera le résultat de cette indifférence ? — Nul homme raisonnable ne peut en douter. Nous marchons à pas accélérés vers l'époque où, comme des bons vieux temps, nos curés réuniront dans leurs mains tout le pouvoir. — Qu'on ne taxe pas notre proposition d'exagérée. Voyez plutôt les faits. ' Que se passe-t-il dans nos communes rurales et même dans nos localités qui se donnent le titre de villes? — Si vous avez le malheur de ne pas vous mettre dans les bonnes grâces des curés, et tout le monde sait bien ce qu'il faut faire pour y arriver , vous êtes perdus. Si vous êtes maire, il faut vous accomoder à faite les fonctions de bedeau de M. le curé. Sa maison simple et convenable ne lui convient plus. Il faut une nouvelle maison di<me de la Grandeur qui l'habite. Le curé pensera-t-il un seul moment aux besoins des pauvres habitants ? Vous croiriez qu'un disciple de Jésus se demanderait avant tout si par le luxe qu'il se procure il n'ôte pas le pain aux pauvres. Pas du tout. Allez, par exemple, à Steinsel et vous trouverez un modèle de cette simplicité chrétienne. Par ces temps si chers, tout un Conseil n'hésite pas à construire pour le curé une maison, mais non ce n'est plus une maison, c'est un château. — Il n'y avait aux bons vieux temps pas de seigneur hautjusticier qui eût eu un logement exécuté avec autant de luxe. Et comment le bon curé est-il» parvenu à se procurer ce riche manoir ? — C'est la question que je me suis posée et je l'ai faite à un habitant de Steinsel que j'ai rencontré au cabaret Reckinger. Voici ce qu'il m'a dit et affirmé être la pure et la plus nue vérité : L'arrangement du plan a été débattu chez M. le curé, dans son salon et sous l'influence des bouteilles de sa «ave. Soit— cela était dans les convenances. — Les plans finis, l'architecte les a soumis au conseil. Celui-ci naturellement n'y a vu que du feu. Il s'agissait pour le moins de les faire examiner ou do les faire étudier par un homme à même de renseigner le conseil. — Pas du tout. — L'affaire pressait. — M. le curé s'est rendu en séance du conseil et sa voix convaincue n'a pas manqué de convaincre bientôt les bons conseillers de l'excellence du projet. — Tout fut approuvé, signé et scellé au moyen dos bouteilles que cette fois M. le curé n'hésitait même pas à faire couler au secrétariat même. Le Gouvernement, me direz-vous, aura nu moins dû reconnaître l'exagération de la dépense du projet. Mais non. C'était du temps de li gcs'ion de M. de Blochausen. Le projet revint avec une célérité foudroyante — approuvé sans réserve. Acceptez-vous une fonction quelconque r'ans la commune, tâchez, si vous voulez la conserver, de ne pas vous brouiller avec le curé. Nous ne parlerons pas des fonctions plus on moins dépendantes de celles du curé, par exemple, de celles d'instituteur, de secrétaire communal. Si ceux-ci ont le malheur de déplaire au curé, ils peuvent se préparer d'avance à faire leurs malles. Par contre, si vous avez le talent de vous effacer entièrement pour ne parler et n'agir que par la personne do votre bon curé, en d'autres termes, si vous êtes sa per-onne gruta, votre salut est assuré pour e.i mond« comme pour l'autre. Voici un exemple de la ruse cléricale qui .-s'est produite, toujours dans la même commune de Steinsel, du temps du gouvernement de M. Limons père. Il nous a été raconté avec les apparences d'une parfaite sincérité, de manière que nous n'hésitons pas à le placer sous les yeux de nos lecteurs. Le bourgmestre de cette époque voulait faire écarter le trésorier de la fabrique contra lequel il avait différents projets de plainte. Le curé convoque le conseil de fabrique à l'issue du sermon de la grand'messe, pour la même après-midi après vêpres. Le conseil se réunit; on procède à l'élection pressante pour le renouvellement du trésorier. Le scrutin dépouillé, le trésorier sortant est éliminé, pour ne plus avoir obtenu qu'une faible minorité de voix. — Voilà que M. le curé objecte que l'élection est nulle, parce que la décision du conseil qu'il . avait cependant lui-même convoqué, était nulle pour ne pas avoir été préalablement autorisée. , Et l'élection d'être annulée par arrêté de M. le ministre d'Etat Simons. Toujours dans la même commune de Steinsel il doit, au dire de mon intelligent interlocuteur, s'être passé tout récemment un autre fait, non moins caractéristique de l'influence cléricale. Voici dont il retourne : Il y a à Steinsel, le jour de la »Kermcsse", un pèlerinage en l'honneur de Saint Pierre de Milan. Une procession, faisant le tour du village, célèbre la mémoire du vieux saint. Ce jour-là, comme dirait P. L. Courrier, les jeunes garçons et les jeunes filles aiment à danser le soir, après avoi*-, le matin, adressé leurs prières ferventes aux saints et saintes du ciel. C'est tout naturel. Du moins voilà des siècles qu'on en a agi ainsi. Les vieux Steinsellois se rappellent encore avec plaisir, m'a dit mon narrateur, de ce jour des plaisirs les plus innocents. Le bon curé a trouvé que la danse du soir cadrait mal avec le pèlerinage du nutin. Il a tonné pendant plusieurs années du haut de la chaire contre cet usage diabolique. Mais n'en n'y peut remédier. Il fallut donc recourir à l'autorité civile puisque les moyens tout spirituelles, restaient inefficaces. Voici comment notre curé s'y prit. Il se rendait purement et simplement au conseil et fit adopter un règlement écrit sous sa dictée par le secrétaire. Ce règlement doit renfermer les dispositions suivantes : 10 II est défendu à tout cabaretier de tenir danse ou bal à moins d'une autorisation. Une telle autorisation n'est jamais accord 'e pour au-delà de minuit et sans qu'il fut payé pour chaque jour et nuit suivante, une rétribution de 50 francs dans la caisse communale. 2o II est défendu de tenir danse ou bal, dans toute la commune pendant les heures de l'office divin, soit du matin, soit de l'après dîner ou du soir. Directement, on ne pouvait pas défendre la danse, parce que notre constitution nous permet de danser et quand et tant que nous voudrons, si nous ne troublons pas nos concitoyens. 11 fallait cependant cette défense au curé et il y est parvenu fort adroitement d'une m.inière indirecte. Si vous ôtez de la journée du dimanche, le temps des vêpres, du salut avec sermon du soir, il ne reste pas même trois heures utiles pour vous amuser. Pour une permission de danser pendant 3 heures on a introduit une taxe «le 50 frs. Que dire d'une combinaison aussi ingénieuse ? Au curé, on ne peut en vouloir tant, parce qu'il ne fait que se conformer au précepte universel de !'église catholique: dominer partout et surtout quand même. Mais que dire de nos autorités civiles? Que dire d'un conseil, d'un bourgmestre qui n'ont pas honte de souscrire de tels actes ? Que dire enfin d'un Gouvernement qui ne s'aperçoit pas même de tels faits ou du moins qui a tout l'air de ne pas s'en apercevoir. Espérons que ces réflexions suffiront pour au moins relever tant soit peu le pouvoir civil de la léthargie dans laquelle il paraît être tombé. —-— —•— « i i "
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
1,536
"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL63"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
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"Avis-postes."
"L'UNION."
"Avis-postes. Les services des postes françaises a recommencé à fonctionner dans les parties de la France où il avait été suspendu pendant la guerre et qui n'ont pas été cédées à l'Allemagne; En conséquence les relations portâtes du Grand-Duché de Luxembourg avec tout le territoire français, à l'exception de la partie cédée, sont complètement rétablies et replacées sous l'empire des taxes et conditions fixées par le traité portai franco-luxembourgeois. Quant aux correspondances portâtes du Grand-Duché avec les parties, du territoire de l'Alsace et de la Lorraine cédées à l'Allemagne, elle continueront à fonctionner sur le pied actuel et restent en conséquence soumises aux mêmes taxes et conditions que celles à destination de l'Allemagne. Luxembourg, le 29 mars 1871."
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
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"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL64"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
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"Chemina de fer de l'Est. Relations internationales.-Interruption."
"L'UNION."
"Chemina de fer de l'Est. Relations internationales.-Interruption. I. Le trafic des marchandises à petite vitesse vers Magdebourg et au-delà est suspendu jusqu'à nouvel ordre. > Les expéditions en cours de route doivent être arrêtées. II, Pour extension des dispositions con tenues dans le § 2 de la circulaire No 58 du 20 et, le trafic des marchandises à petite vitesse est et demeure suspendu, jusqu'à nouvel ordre, vers le chemin de fer de M in-Weser et au-delà. Bruxelles, le 25 Mars. * Il résulte d'une communication de la Société Royale de Sarrebruck que le transport des chevaux et autres animaux est soumis, pendant la durée de la suspension du trafic sur ses lignes, aux conditions suivantes. Ie Le transport ne peut avoir lieu par trains de voyageurs, mais, par trains de marchandises seulement; 2« La lettre de voiture devra stipuler formellement que l'expéditeur accepte l'expédition par train de marchandises et exonère les transporteurs de toute responsabilité quant au délai. Bruxelles, le 25 Mars. (Communiqué par la Chambre de comutrece.) (1) Francfort a M. à Cat>sel."
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
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"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL44"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
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"La Conférence de Bruxelles."
"L'UNION."
"La Conférence de Bruxelles. La première séance des conférences pour la paix a eu lieu lundi, au ministère des affaires étrangères, à deux heures. Le ministre de France a présenté dimanche à M. le ministre des affaires étrangères son collègue, M. de Goulard, ainsi que M. de Clercq, qui vient d'arriver à Bruxelles. Les noms des négociateurs sont: Pour l'Allemagne: M. de Balan, ministre de l'Empire germanique à Bruxelles; M. le comte Harry d'Arnim, ministre de l'Empire germanique à Rome; M. le comte de Quadt-Wickradt Isny, avant la guerre, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire do Bavière à Paris; M. le comte d'Uexkiill, conseiller de légation au ministère des affaires étrangères de "Wurtemberg. Pour la France: M. le baron Baude, ministre de France à Bruxelles, et M. de Goulard, membre de l'Assemblée nationale, plénipotentiaires; M. de Clercq, ministre plénipotentiaire, j et M. le général Doutrelaine, commissaires j à la Conférerrce. Des secrétaires et attachés de légation ont été adjoints à la mistion de quelques uns des négociateurs. M. d'Arnim e*t accompagné du secrétaire de légation comte d'Arnim-Boytzembourg ; M. do Quadt, du conseiller de légation M. Gédéon Rudh art et de l'attaché de légation comte Hugo de Lcrchenfeld ; M. d'Uexkiill, du secrétaire de légation baron de Mander. La légation de France a subi quelques j modifications. M. Tiby en est devenu le J premier secrétaire, en remplacement de M. de Laboulaye; M. le comte de Béarn y a été adjoint comme troisième secrétaire, et M. Max Fourchon comme attaché. Plusieurs salons de l'hôtel du ministère des affaires étrangères ont été mis à la disposition des négociateurs. La salle principale des délibérations sera la même que celle où s'est réunie, en 1863, la conférence internationale pour le rachat du péage de l'Escaut."
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
291
"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL69"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL69"
"(Journée de lundi, 27 mars.)"
"L'UNION."
"(Journée de lundi, 27 mars.) } Le Journal officiel publie un article disant que la commune de Paris doit imposer à l'Assemblée nationale la promulgation d'une loi électorale dans laquelle le vote des villes ne soit plus absorbé et noyé* dans le vote des campagnes. Tant qu'une pareille loi ne sera pas appliquée, l'unité nationale, brisée, ne pourr» pas se rétablir. La Nouvelle République conseille à I» commune de prononcer la dissolution de l'Assemblée et de mettre en accusation se» membres. Le vote a eu lieu, hier, partout tuf désordre. Le résultat n'est pas encore connu. »x plumier, le deuxième, le septième et quelques autres arrondissements, des maires et adjoints ont été élus. Un assure qu'il y a environ 250 mille ««tentions. Six heures du soir. — A. la Bourse, les affaires sont nulles. T Clôture: Rente, 50-65; Emprunt 52-10 ; "alien, 54. w"
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
144
"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL70"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL70"
"(Journée de mardi, 23 mars.)"
"L'UNION."
"(Journée de mardi, 23 mars.) Matin. — Le Journal officiel de Paris publie le résultat du vote de dimanche •ans indiquer le chiffre des votants. Le Soir dit qu'il n'y a eu que 180000 votants, moitié moins que pour le plébiscite du mois de novembre. Lo Journal officiel de Paris pub'ie un article s'étonnant que le duc d'Aumale ait Pu venir en France sans qu'il se soit trouvé un citoyen pour le tuer. Ce journal ">t: «Autrefois le tyranuicide était la loi. ■aujourd'hui, une prétendue morale nomme cet acte de justice." * ♦ Londre», 28 mars. — Le Times publie «ne dépêche de Paris disant: » Dimanche Paris avait presque son aspect ordinaire. Sur 500,000 électeurs, 200,000 seulement ont voté. 20 membres °u comité ont été élus. On croit que Blanqui sera président de nouveau gouvernement. Quatre généraux sont occupés à Versaitles à. réorganiser les troupes* Los Prussiens demandent journellement au gouvernement de Versailles de leur permettre d'occuper Paris. Chaque fois cette Autorisation a été refusée."
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
9 (ARTICLE)
166
"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pi|issue:1589371|article:DTL26"
"L'UNION. Jg. 12, n° 78"
"L'UNION."
"12. Année Abanaenieuta. 3 7o par trimestre pourjla ville. 4 75 — le plat pays 5 75 — la Belgique. 7 75 — la France.v i 50 — l'Allemagne Prix du numéro: 20 cent. BUREAUX: Rue du Fossé. L'UNION. On n'abonne aux Bureaux de Poste, ehez les agents de «elle administration et chez Heintzé frères, imprimeurs du journal. VENDREDI, 31 Mars'1871. JOURNAL QUOTIDIEN. N° 78 Annonce». 20 centiinesïla [ligne de petit texte. 15 » pour les abonnés. Faits divers et Réclames: 5 francs la ligne de Petit-Romain. On traite à forfait. BUREAUX : Rue du Fossé."
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
17 (ISSUE)
96
"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL41"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL41"
"CHEMIN DE FER"
"L'UNION."
"CHEMIN DE FER de Commune d "
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
8 (SECTION)
6
"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL43"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL43"
"Chronique de l'Intérieur."
"L'UNION."
"Chronique de l'Intérieur."
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
8 (SECTION)
3
"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL45"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL45"
"Les troubles de Paris."
"L'UNION."
"Les troubles de Paris. La Nouvelle République annonce que les propositions suivantes seront déposées sur le bureau de la commune, à l'ouverture de ses travaux : I. — Les séances de la commune ne sont pas publiques. IL — Il n'y a pas de tribune. La commune est un comité d'action et non une assemblée d'avocats. III. — Il ne sera pas publié de compte rendu des séances de la commune, mais seulement un procès-verbal quotidien de ses actes. IV. — Il y a incompatibilité entre le mandat de la commune et celui de représentant à 1 Assemblée de Versailles. Le Daily-News a reçu les nouvelles suivantes de Paris: „Le comité central nie qu'il ait autorisé le paiement de plus de trente sous par jour aux gardes nationaux, et demandent que tous les gardes qui ont reçu davantage j fassent connaître la source d'où leur est ! venu l'argent. „On s'étonne beaucoup de l'indécision de l'Assemblée nationale. On ne comprend pas qu'elle ait employé la journée d'hier àdiacuter la question du remplacement des t juges alors que tant d'affaires urgentes attendent une solution. „Les élections se passent tranquillement, \ On ne s'atten ait pas à ce que tant de ; pers unes appartenant aux quartier» pai! siblet de la ville prissent part au vote. L'in surection est tlelement puissante qu'il faut qu'on s'y soumette. Tonte la ville a été livrée aujourd'hui à l'autorité du comité central. Ses gardes sont partout et la tranquillité s'est trouvée rétablie par le fait de la révolution. „ L'amiral Sai-set a dispersé son étatmajor et s'est retiré à Versailles. Il dit t que 300,000 hommes serait nécessaires pour i dominer la révolution. j „0n pense quavant la fin t'e la semaine | la révolution se sera étendue à toute les \ grandes villes de la France et q, o l'art!-f tude des villes libre» rendra l'Assemblée - nationale impuissante à se faire respecter ? dans les districts ruraux. La • conduite du ', gouvernement a été si peu énergique et si ! inactive que beaucoup de juges compétents . sont d'avis qu'il ne pourra plus se sou' tenir longtemps. j Dimanche après midi. | Toute la populaton est dans les rues. < Les élections se passent sans troubles. Plu! sieurs agents orléanistes sont à l'oeuvre. Le» comités rouges distribuent, dit-on, de l'ar» j gent parmi les ouvriers. La grande agita» : tion qui existait place de la Bastille a été i calmée par un discours de M. Grelier. Les i troupes de la commune prennent des mesures contre une surprise de Versailles. „M. de Kératry s'est hâté de revenir de Toulouse où il avait été envoyé pour calmer les républicains ronges. » „J'apprends que le duc d'Aumale à of! fert ses services contre les Arabes rebelles de l'Algérie. Paris, dimanche soir. „Les élections continuent de se faire paisiblement; la circulation est libre partout, mais les sentinelles sont très-nombreuses aux divers postes. ne croit que la lutte soit finie. Elle ne fait, au contraire, que commencer. La méfiance est partout et on prend des précautions les uns contre les ! autres. Le comité central est convaincu que le gouvernement joue un jeu double et qu'il ne cédera pas un pouce de terrain. La population de Bellevillo est trèsirritée, parce que le comité central a con! senti à des arrangements avec les maires.""
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
8 (SECTION)
556
"https://persist.lu/ark:/70795/dhnjqm/articles/DTL46"
"newspaper/lunion/1871-03-31"
"http://www.eluxemburgensia.lu/webclient/DeliveryManager?pid=1589371#panel:pp|issue:1589371|article:DTL46"
"France."
"L'UNION."
"France. On écrit de Paris. 28 mars matin : J'ai souvent essayé de faire parler les partisans du comité, et j'ai chaque fois vu par leurs discours que ce qui exerce le plus d'influence sur eux, c'est un mot: la commune, bien qu'il n'y en ait peut-être pas deux d'entre eux qui entendent ce mot exactement de la même façon. Cela n'étonnera, du reste, aucun de ceux qui, •yant suivi attentivement les faits et gestes du comité, ont pu se convaincre, par les contradictions de sa conduite et de ses programmes, qu'il ne sait pas lui-même d'une façon précise ni ce qu'il veut ni où il va. Pour nos émeutiers, la Commune est un mot magique, un véritable talisman qui doit guérir tous les maux dont ils souffrent, même ceux qui dérivent le plus directement des vices et de l'inconduite des individus. La Commune doit régler, à la satisfaction de tous, la question des trente sous de U garde nationale, celles des échéances et des loyers; elle doit faire couler le kactole en France et particulièrement à elle fera régner enfin la liberté, égalité et la fraternité, par elle, la Ré- Publique deviendra une vérité. Telle est, au fond, l'idée que ces braves gens se forgent da la commune, et il n'y «n a qu'un très-petit nombre parmi eux qui se bornent à voir dans l'atonomie munie pale l'objet unique et précis du mouvement actuel. Leur conviction à cet égard est d'autant plus forte qu'elle est basée sur leur passion politique et que les plus ardent» sont précisément ceux £qui songent le moins à se demander par quels moyens la commune pourra réaliser tout le bien qu'on attend d'elle. La commune e?t pour eux quelque chose do sacré qui, ne doit pas être discuté ; c'est une maîtresse dont ils sont éi.erdûuient épris et on qui leur passion ne leur permet pas de voir autre chose que des perfections. O puissance des mots l* Le succès du comité démontre une fois de plus qu'en France les plus ragues «ont les meilleurs. Le Journal officiel de ce matin ne donne pas encore le chiffre des votants et celui des inscrits. On calcule que 180.000 électeurs ont pris part au vote d! ier. Au plébiscite du 8 mai 1870, il y eut 277,627 votants sur 246.749 inscrits. Le nombre des oui fut de 111.363 et celui des non de 156,377. Au vote du 3 novembre, le vote de Paris donna 321,373 oui et 53,585 non. Ces chiffres comprennent le vote des populations réfugiées mais non celui do l'armée, des Marins et des mobiles qui donna 236,623 oui et 9,053 non. Le Journal officiel de ce matin publie un article du citoyen Vaillant, délégué à l'intérieur, qui s'étonne que le duc d'Aumale ait pu venir en France sans qu'il se soit trouvé encore personne pour l'assassiner. Après avoir arrêté leurs plus hauts fonctionnaires militaires, voici que les membres du comité central c'arrêtent maintenant entre eux. C'est là, du moins, ce qui est arrivé à M. Chouteau, considéré un moment par ses collègues comme un agent bonapartiste. Son innocence a été reconnue le jour même et il a été mis en liberté. Il paraît que le comité a eu la pensée de supprimer les trains de Versailles. L'ordre avait même été envoyé à la Compagnie. Sur les observations qui lui ont éé faites, le comi'é aurait renoncé à réaliser son projet. On prépare à l'hôtel de ville la salle Saint-Jean pour y tenir les séances de la commune. D'après la diminution qu'a subie la con sommation du pain, on calcule qu'il est parti de Paris, depuis le 18 mars, environ 130,000 individus. Une foule de personnes qui s'étaient éloignées avant le siège et qui se disposaient à revenir, ont de plus, jugé à propos d'ajourner l'exécution de ce projet. Si l'on songe au trouble profond que les derniers événements ont apporté dans le commerce et l'industrie, aux dépenses militaires et autres qu'ils ont occasionnées et qu'ils peuvent encore occasionner, enfin à l'abaissement probable du taux auquel nous pourrons contracter l'emprunt nécessaire pour payer les Prussiens, c'est par certaines de millions qu'il faut cal culer le dommage matériel que l'entreprise du comité central aura causé à la France. Les lettres et journaux venant des pays occupés par les Prussiens, surtout de ceux que l'ennemi était à la veille d'abandonner et où des contre - ordres récents le retiennent, constatent la profonde irritation produite sur la population . par les événements de Paris. Au reste, à part la fraction la plus exaltée de deux ou trois grandes villes, il n'y a qu'un cri dans toute la France, contre les hommes qui sont venus inopinément faire peser sur le pays la menace de la guerre civile, et entraver l'œuvre déjà si difficile de notre réorganisation politique, militaire et financière. Le drapeau rouge flotte sur plusieurs de nos édifices publics, entre autres l'hôtel de ville, le ministère de l'intérieur et l'Elysée."
"1871-03-31T00:00:00"
"Heintzé Frères"
"fr"
8 (SECTION)
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"Sanb(\ut--Serftetgerung ju Œoetfàette, nädffk SWambtu^. «m ©onnerjlofl, 9. bcS 2Konat« 2M fünftig, um 1 Uhr tes Nachmittags, läßt §err ?cter SÇolftr, ©cfieufwivtf) 51t fioetfdjette (auf bem SBtantad)) unb feine Siubcr, burch bas Stmt bc« Unlerjeidjneten, mit ber ©iimabme beauftragten Notars: 3fiv ju Soet'djette gelegene«, neu erbaute«, in ©chiefern gebedtc«, unter bem Dîamen „Sflarnadj" Befannte« Sßo&nuaitS, fammt Stallungen unb ©arten; gerner 7 §eîtareu 68 ïïren SBiefcit, Sellier unb #etfeit, mooon 4 §eltoren bei bem genannten §aufc, öffentlich auf auêgebefjnle 3a&tung8termine »erfteigern. SBcfagteS SSobufoauS, an ber Sreujuug jweier ©trafjen gelegen, eignet fid) wegen feiner ttorttjeitftaftcn Sage befouber« jur gortfefeung ber ©afiwirtbfctjaft, roeldje fd)on feit 30 Sabren mit (Sifotg bavin Betrieben würbe. Dtambrud), am 15. Slbrif 1866. 4182 6ö. »roffel. §eu^erftetgerung ju Raffel im (oflcuauutcu Hiflculjnitic Wm SDienftag, ben 23. ?lpri( 1867, um 1 Ufjr be« 9iarbmittafl«, raffen bie SBittroe nnb geben be« ju Raffer ucvflorbciicn 2(ctcrtr8 «ifola« ßltllOtlitt), 13,000 ftiluiT-rtimiur« Soeu auf SBorg öctftcigent. _____ ®er Sttotar «effeï. Am gteitag, 26. Stpril 1867, um 10 Übe be« Morgens, wirb bie ®emeinbe*SSerwaltung bon Äopftal in bem bteejäbrigen §orjfcf)lage, Drt genannt „SW08« berg", nabe an ber Sanbftrafje, 04 glrljeif nun 24 »udjenftämmc, 368 Sorben ©ifieit- ttnn gJnifjelbolj, 20 Steifer ©aufeu iiub 6 Soofe ©haue, öffentlich »erfteigern (äffen. 4193 ®er 'öürgermeiflcr 9». «toll?.. IWadjrtdjt. muZ?a,^a*< 27- 1867, um 1 Ufit Wach* ■ Z, Jaßt bic ©emcinbe-Serwattmifl Bon Söccvfd), !î«if*l'» «LV flenannl in ber (Sifcb", il™ *a8*_"'flen unb 2Kavieiitf,af, öffentlich, öerflet« fchiebeuèi, ■&■?«"e««f«« Xaitnenfianaen »on »et. Sefferit « f 011™- brauchbar für ©artenöfäfife, wl!tXlÛmm* B«.*"»»* «» Ort unb ©teile. W*m ben 19. atfrrf! 1867# ®0« Soïïegium ber SBürgermetfler u. ©chöffen, 4195 3- ©ertialS, M. GlOOS, ©efretär. L, . AVIS. fera ftv„ini8trat-on communale rte Nomniorn 1867 à pijb,iqupm(*nt vendredi, 26 avril pytrfl,>^- heure de relevée, dans la coupe BPftion înîlre fle bois> d(- cetfe année- de Ia section de Nommern, »u bois dit Bollert, 265 stères de bois de hêtre, 24 arbres chênes et hêtres et 1500 fagots. Merseh, le 19 avril 1867. CLEMENT, notaire. ÏÏSevfteiQetMtQ einer SBiefe, Ovl: flcnonnt „«BnidEmte«", ©arm SRöfer, givifc^cn nub (Stienne, ftofjenb ouf (Stiemte unb inniger, enthottenb 22 are«, 9{m ajouta g, 22. 9lpnf 1867, Nachmittag 5« t1-')'', S» 9töfcr in ber ©djenfe Noue, «Auf Crfiirhen ber gljckute Wester-Hemmer aitë (ùonterii. 4167 Majerus, Notar 311 SDafljeim."
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
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"§olj-33erftetgenmgen jtt Jpeffmgeit u. Vtculanb. ©icnflog, 23. unb 2Kittmodj, 24. ïïprii c, irtt«« mal be« SKorgenä 10 Ufiv präji« anfangtnb, lägt bit ©emeinbcStm-oItung Bon oerfleigent: A. ©tenftag, im @cbrog non Çeffingen, ©ijtrit „aWercfieehecI" unb „§od)emi>", an ber fanbftrafie B»n §efiingen nacn SReutanb. 1. 30 gegrabene @id)enftämme; 2. 41 mittlere unb fleinere Êidjenftamme; 3. 200 (Stère« £>ofj unb 2000 pfdiem B. 9Jtittroodj, im ©djfag Bon SReufaiib, an bec Sfeouffee Bon §efftngen naefi Sungtinfler (bequeme «b-fuljr nad) ïuremburg.) 1. 20 eichen» unb Sudjcnft&mme; 2.3000 gäfcfjen, unb 3. 420 ©tere« ungemifchteô »ucbenfcfpnt-2Ker[d), am 10. «prit 1867. «so Ruth, 9?otar. COMMUNE DE STEINSEL VENTE DE BOIS. La vente déjà annoncée des produits de la coupe de Steinsel est fixée au mardi, 23 avril courant, à 9 heures du matin. Elle comprend : 400 stères de bois de fente ; 700 stères de rondins; 100 gros chênes; 20 troncs de hêtres, 50 baliveaux; la baraque et les copeaux. Steinsel, le 16 avril 1867. L'administration communale, HINTGEN, bourgmestre. *180 Stumpek, secrétaire. VENTE DE BOIS. L'administration communale de Walferdange fera vendre publiquement le jeudi, 25 avril ct., savoir: dans la coupe de HELMSANGE : 150 cordes (300 stères) de bois de fente; 100 chênes et hêtres en grume; 1500 fagots et les ételles; dans la coupe de WALFERDANGE: 100 cordes {200 stères) de bois de quartier; 12 gros corps d'arbres; des chevrons, des lattes et les copeaux. L'adjudication se fera au parterre des coupes et commencera à 9 heures du matin, avec celle de Walferdange. Walferdange, le 15 avril 1867. BOFFERDING, bourgmestre. 4l8! Stumper, secrétaire. Etude de M< J.-C. Funck, notaire à Caap. VENTËDËBOIS. . L'administration communale de Kehlen fera vendre aux enchères publiques : I. le* MARDI, 23 avril, n2}iSe,ct\0D £e NosPelt, dans le bois dit in Wolkert, lez Nospelt, à 9 heures précises 70 corps de chêne, 80 stères de bois de hêtre. 20 lots de ramilles. b) section de Kehlen, dans le bois dit m Emmericht, lez Kehlen, à 1 heure de l'aprèsdîner : 60 corps de chêne et de hêtre, 170 stères de bois de hêtre, 60 lots de ramilles. II. le VElîDREDI, 26 avril, à 1 heure de l'après-midi, section de Keispelt, dans le bois dit im Wald, lez Keispelt : 26 corps de chêne et de hêtre, 300 stères de bois de hêtre, fendus et rondins, copeaux. Caap, le 17 avril 1867. J--C FUNCK, notaire. Ouverture du il" Jardin LIEZ. Lundi, <-!l 11SM II t ICTIOYIE. 3m Siinons'fc&en SoFale aœ .îôetHaett.-CSetff, Montas, *8. April, Grosses Concert, bem Eonjert, SHettffag, 23. Wptil, CONCERT, Anfang <& Uhr, " 4197 Ufllci. W"W) fo»>ie eigne« Aï'- ttu# *raffî«arf »nb State- Ken b l fortoöörenb ju C. MANDERSCHEID, 4196 ont »afin&of i« %tltr."
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
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"(Mter^Berftetgerwtg 3« Slam&rttcfr. Stm Si enfla g, 23. Sfpvil riinftig, nm 1 llfjr bc8 Nachmittags, wirb auf Srfudjcu ber ®ame SBittroe Ulrich, 9îcntnciïn ju SDictirch, burd) ba8 Stmt be8 Unterseidjneten mit ber (Sinuahme beauftragten DîotarS jur Bffenttidjen Sierftctgentitg auf auêgcbetjnte ßahtungS» termine fofgenber gefehritte« werben: 1) SiueS geräumigen, feft gebauten, i« ber 3Jîitte be8 SorfeS gelegenen 2Hotjltl|nu)c«, uebft ©djciuie unb ©taiïuugcn, aile« in ©ihiefern gebecft, §of« räum, ©arten unb einem circa 3 älcorgen großen $ef(h barau, ba8 ©anje begrenjt burd) farei SBcge unb bie ©trage ; 2) giner SBtefe, gelegen auf bem 23amte bon 9lain= brudj, nädjft bem ®orfe mit 6 großen 2ßeiS)ern, entbattenb 8 ojectaren, bon einem jäljrüdjen ©r» trag an £eu bon 30 bis 35 SEaufenb îpfunb erfter Ouatität; 3) gerner 10 §eltaren 98 Streu Selber, £erfett unb iöüiiher. gür bie Sebingungen wenbe man ftdj an bie ®ame Ulrtdj ober an §errn Sleumatt, 33ater, unb ju 9tam« brudj an ben unterjeidjneteii 9îotar, unb jur Scftdjti* gung bei fraglichen ©üter an ben 93erwalter §. 3obann Xenical in 9îambruch. ®ie Sßecfteigeruug wirb ftattfinben in ber 93erjaujung bes §. ©inion>îbenicat. «RamBrudj, am 15. Stprit 1867. 4182 m. »raffet. Am Le mardi, 23 avril 1867, à 3 heures de relevée, il sera procédé à la requête de la veuve et des enfants du défunt sieur François THEISEN de Bonnevoie, à la vente publique et à crédit : a. 1) d'une maison d'habitation avec grange, écuries, place, cave, hangar et jardin, située à Bonnevoie et bornée par Hilaire Schmit, la veuve Tremont, Jean-Pierre Lalcaff, Jean Pierre Gehlen et une autre maison des vendeurs. 2) d'une autre maison «l'habitation; avec écuries et jardin, située à Bonnevoie et bornée par Jean-Pierre Gehlen, le chemin et la maison précédente. b. des immeubles suivants, situés sur le territoire de la commune de Hollerich, savoir : h. a. 1) une pièce de terre avec pré, au lieu dit « im Schlammfeld », d'une contenance de » 70 2) une pièce de terre, » im Rangfeld», 1 » 3) une autre, « im Howald», . . » 63 4) une autre, « im », . 2 70 5) une autre, «auf den Erzkaulen», » 81 6) une autre, «auf der Roseiskopp», » 45 7) une autre, « in der Bongescbgewann »45 8) une autre, «beim Birkeribuscb.», » 36 Contenance totale . 7 10 La vente aura lieu à Bonnevoie, en la maison du sieur Warnhnont, cabaretier. Luxembourg, le 16 avril 1867. 4U9 Jules REUTER, notaire. AVIS. Jeudi, 25 avril 1867, à 9 heures précises du matin, l'administration communale de Lintgen fera vendre par adjudication publique, dans sa coupe ordinaire de bois de cette année, au bois dit Hohvald, 500 stères de bois de chauffage, 61 arbres chênes et hêtres, 8,400 fagots, 9 chevrons et G.lots de copeaux. Mersch, le 17 avril 1867. 4184 CLEMENT, notaire. §olj=35erftetgerung im C-«i*imeirwalil. 9tot Si enfla g, ben 23. Slptil 1867, iDîorgcn« 10 Uhr anfangenb, läßt bie SBerwaltung ber $rioat<So. mauen ©. S. §. be8 Çrinjen Heinrich ber «Rte» berlanbe, im SDifftitt „Stjert" (©rünenwafb), öffentlich unb auf Sorg betfteigern : a) 14000 ©tiief SBudjcnt-oeHcn (gdfcrjcn) ; b) 15 fdjöne @id)cnftämme; c) 3 Soofe ©flaue. Unb am barauffotgenben Soniterflag, ben 25. Stprit 1867, ebenfalls um 10 Uf)r SWorgenS anfangenb, im Siftrift „@ïél)weher" (©rünenwatb), beSgleichen: a) 8000 <_tiicfc 23udjenwellen (gäfdjen); b) CO l*id)cnftämme, worunter gau3 fdjroere Säume ; c) 3 Coofe «Späne. 417é V KLEIN, Notar."
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
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"§ûl^35erfteigerungen in ben gectionäv Wialbunften bon Mlt$in#en nnb Sfctfl. Stuf Stnftetjeit ber ©cmeinbe-Skrwnttung bon £>e8= beringen werben narbaugegebene §o(jfortcn öffenttid) berfteigert, nämtich: «m greitag, ben 26. Slprit 1867, bc« Morgens 10 llfjr in ber Stlötngcr orbinären Soupe, Sifirift „in ©refgen", 80 tëiajcnfiomme, 200 ©tere§ ©rfjeitfjolj, 9000 ffiföni, 15 yanfen SBtïïen, urtti am ©autftag, be« 27. »prit 1867, beS gjMltag« 1 Uhr in ber 3t?iger orbinäcc« Soupe, ©ifttift „iu SSeifdjett", 30 ßidjenftiimme, 120 Steven ©rtjeüljoi*, 20 f?ttitfeu Sßcricu. Siefe SSerfleigerungen finbe« in be« refpeït. ot3«-fdjfagen ftatt, 417-j ftlein, Notar. §olj--5Berfteigerung in ben (Sommunnl-gorjiett ber ©eftion Warner. ©ounerftag, ben 25. Stpvit c, gegen 1 llbv 9catf)= mittags, foCen in bcm biesjäbrigeu geroöfjnlidjcn Çoljfchlage ber ©eflioit Manier, Siftrift „(Sngelsrath" an Ort unb ©teile pm öffentfidjen S3ertaufe aiiêgeboten roerben : 150 gitÇcit'ftuiftlnmme tum betten ftd) w«5terc jn îRarinenholjcr eiauen. SKamer, ben 17. Stprit 1867. 4187 Set SBürgenneifter, J. B. RISCH. Deffentïtdjer §ol^35erfauf Stuf Stnfteben ber ©cmeinbe=S5evwattung bon Svmj. borff, an folgenben £ageu, jebeSmat um 9 Uljr an« fangenb, an Drt unb ©telle : I. am SD t e n fr a g , 23. Stpril 18G7, für bie Section ©tenett, im „Sangenfjeiibufd)" : 60 tîidjeit* unb 33ndienftämme . 268 ©tête« SBrcnntjolg, banad) bie StitSbcittc ber fiohe auf b"-. gurjc i« "ncr Sohbcde „im S3ebert", bon 66 SlieS, wtfdjeu bem Sieircher „Öcbcvt" unb ©tegeuev 9ßc- lularen; II. ant SK i 11 m o d), 24. Slpr' ( ct., für bie ©ectiou goltenbiuBCH, im „äBintgenbufd)" (coupeordiu*: . 8 (âidjenfrnmme, 138 Stereo SSrennljotj-825 £)örim"gafd;inen;' in ben „SSpcn" (coupe extraord ) : 19 (Sid-cnftämme üon fefiroerem Saliner 120 tere-S 33rcnnl)olj, 1730 ftctgotô; III. am 2) o u n c ï ft a g , 25. Stpvit ct., für bie Section (grmSoorff, im ©c mctnbe»S5ßotb „Sßcifevt": 32 ßidicnftäitime 58 Steve« aôrennfjot-,, 735 (VCiçptë, bor unterjetchnetem Kotot SEYLER. _4162 Beinueiftetgerimg. ■ Stuf Stnfteîicn be8 §crrn SSenirj. iß au en, ®ut86e» ftfcer in £rier wohnenb, wirb ber unterseichticte 9r.otaic am SDÎoutag, ben 2». Stpvi! b. 3-, SSormittagS 10 Uljv, im ©aatc bc8 Çerrn gvanj Sjatlcnbcv, bie rein a,e()altenftt 3Beine oerfieigern. 16 guber 1865er 4 „ 1865er _liïffcvatïjcr, 4 „ 1865er ïrittcnljcimcr, 11 „ 1855er Sljronev, 2 „ 1865ev 2öi(tina,cr, 2 „ 1865er Sljicrgärtuev, 25 - 1865ev fytf. 64 Suber, roo.on bie groben bei bev SSerfleigerung unb 8 Sage borber, bie ipicsportev in OSieaport bei bem SBerfmann 3of. Sirftcn bafelbfi, unb bie übrigen in beu Ment bes <Sigentt)ümevS ju £rier berabrcid)t werben. Stier, ben 10. Stpril 1867. 4160 ©Of*!* 9Jotat- AT OTT UD örand'ruc 27 , le premieiiUll—U étage, composé de 7 chara bres, cave, grenier etc. Entrée en jouissance le 15 avril. 4048 ïlâlTSÔbriï ;u petite». griffer Salf ju 10 gr. per DJÎeter. JrnnSpovt und) bcm 33atjnl)of oon (Sttelbriicî mit Êinlnbcn in bie „açjgoit« 1 gr. pn _}etev. 5_cftcUungcu finb bittet bei bem Söerfcnbcr j« madjen. 4i52 J.-P. SCHARLÉ."
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
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"3Sein-25erftetgeruug. 2lm greitag, beit 3. SRaï l. $., unb cuent. am barauf folgenben Stage, jebeemat 33ormit* tag« 10 UI)r beginnenb, werben $u STrier im ©aale beö Gerrit gr. SBaUenbcr bie itadjbcäeidmeten, auf ben (Mtent bc8 @r(ijnd} 1). iîcfîelftatt'fdieu aRûioratê=9iejcruefonbë fetbilgewon« nencit unb reiugcbalteiten 1865er „eine becfleigevt: 7 guber @rbeit*8öf}eutd)er, 52 „ 3ofepb>l)öfer, 45 „ Sßiegporter, guf. 104 guber, roetdje alfe in £rier ragent, unb roooott bie groben bei ber SJerftetgcrmtg unb 3 Sage uorfitr an ben gäffern burd) ben Süfcrmeifler S oben öecabreicfit werben. Euer, ben 28. 3Kärj 1867. 4125 Schily, STCotar."
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
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"CAFÉ-BRASSERIE DE MUNICH 3, Avenue Duquesne, 3. ttnteräctdrjneter empfiehlt allen 33efudjem bon 9ßari§ fein elegantes Sotal. §ür gute ©eträufe unb ©peifen, tute aucf) aufmctffame SSebienung ift l)auptfäd)Iitt; ©orge getragen. C-elger-Brebeck, 4I"3 vls-à-Ti, dor Exposition und der Ecole militaire. »r I17ÏTD1_T propriétaire de l'hôtel W Uli In, de Cologne à Luxembourg, a l'houneur d'annoncer à son honorable clientèle, son retour du Hanovre avec un remarquable choix «le chevaux de luxe, selle et attelage. un"
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
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"COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG."
"La Maison de Nouveautés SCHWEICH & MAYER, a l'honneur de faire part, qu'elle vient de recevoir ses nouveautés en étoffe» de soie, mi-soie et laine. Ses magasins sont également bien assortis en draps, gilets, cravates, toiles de ménage, etc., etc. Elle recommande surtout pour la saison d'été une collection riche et choisie de confections pour Dames, *U4 Saison d'été* Nous avons l'honneur d'informer le public de notre retour de Paris avec les plus riches assortiments de nouveautés pour hommes et pour dames. Étoffes anglaises et françaises pour pardessus, paletots et pantalons, nuances Bismarck et autres. Grand choix de gilets velours, cachemire et piqué, écharpes, cols, cravates et Lavallières. Nouveautés pour robes, telles que: soieries, popelines laine et lainecoton, mousselines et jaconats. Confections pour dames les plus élégantes. LEICK & WARNIfflONT, 4166 Successeurs de M' v" Hoffmann- PLUS DE MÉDECINE. SANTÉ et ÉNERGIE. Rendues sans médecine, sans purgation et sans frais, par la délicieuse FARINE DE SANTÉ: D17 _ AT ENTA ABABTfA DU baret qui guérit radicalement et sans frav tlH VÜL—il lü ÜAiiDluxi de Londres les mauvaises digestions ('dyspepsies) gastrites, gastralgies, constipations habituelles, hämorrhoides, glaires, vents, palpitations) diarrhée, gonflement, étourdissement, bruit dans les oreilles, acidité, pituite, migraine, surdité, renvois, nausées et vomissements après repas et en grossesse; douleurs, aigreurs, crampes, spasmes et inflamation d'estomac, des reins, du ventre, du cœur, des côtés et du dos, tout désordre du foie, des nerfs, de la gorge, des bronches, de l'haleine, membranes muqueuses, vessie et bile ; insommnies, toux, oppression, asthme, catarrhe, bronchite, phtisie, (consomption), dartres, éruption, mélancolie, dépérissement, épuisement, paralysie, perte de mémoire, diabètes, rhumathisme, foutte, fièvre, hystérie, la danse de Saint-Guy, irritation des nerfs, névralgie, vice et pauvreté du sang, chlorose, suppression, hydropisie, rhumes; grippe, manque de fraîcheur et d'énergie, hypocondrie. Elle est aussi le meilleur fortifiant pour les entants iaibles et les personnes de tout âge, formant des hors muscles et des chairs fermes. Extrait de 65,000 guerisons —CM] HMZ I»tf PAPE i .Rome, 21 juillet 1866. La santé du Saint* tPère est excellente, surtout depuis que, s'abstenan de tout autre remèd?, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barry, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer le* avantage: qu'elle ressent de cette excelle.ite farine dont elle prend une assiettée à chaque rc-)as» Correspondant de la Gazette du Midi. — N" 52,081 : M. le duc de Pluskow, Maréchal de cour, d'une gastrite.—' N" 63,184 : la femme de M. L.-J. Dury, Jumet près Charleroi, de plusieurs années de souffrances ir.toW* râbles dans l'estomac, les jambes, les reins, les nerfs, les yeux et la tête. —N* 62,815 M. J.-J. Noa'! <*e 20 ans de gastralgie et souffrances des nerfs et de 1\ stomac. — N" 62,476: Sainte-Romainc-des-IsleS (Saône-et-Loire). — Dieu soit béni I La Revalenta Arabica a mis fin à mes 18 ans de souffrance» horrible» de l'estomac, de sueurs nocturnes et mauvaise digestion. J. Comparet, curé. — N" 44,816 : M. l'archidiacre Alex. Smart, de 3 ans d'horribles souffrances des nerfs, de rhumatisme aigu, insomnie et dégoût de la vie« — N° 40,210: M. le docteur-médecin Martin, d'une gastralgie et irritation d'estomac qui lo faisait vomif 15 à 16 fois par jour pendant huit ans. — N° 46,218: le colonel Watson, de la goutte, névralgie et constipation opiniàrc. -N° 49,422: M. Baldwin, du délabrement le plus complet, paralysie des membres, pa' uite d'excès de jeunesse. — N* 53,860 : M110 Gallard, rue du Grand-Saint-Michel, 17, à Paris, d'une phthisi« pulmonaire, après avoir été déclarée incurable en 1855 et qu'elle n'eût que quelques mois à vivre. Aujour' d'hui, 18t>6, elle jouit toujours d'une bonne santé. Elle économise mille fois son prix en d'autre; remèdes et a opéré 65,000 guerisons rebelles à toi* autre traitement.—DU BARRY «* Ce, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles—1/4 kil., 2 fr. 25; 1/2 kW 4 fr. ; 1 kil., 7 fr. ; 6 kil., 32 fr.; 12 kil., franco, 60 fr., contre bon de pos e. LA REVALENTA CHOCOLATÉE DU BARRY, EN POUDRE. Aliment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, s'assimilant et fortifiant les nerts et le' chairs, sans causer de maux de tête, ni échauffement, ni les autres inconvénients des chocolats ordinaifj ment en usage. Boîte pour faire 12 tasses, fr. 2 25; id. pour faire 24 tasses, fr. 4; id. pour faire 4» tasses, fr. 7; id. pour faire 288 tasses, fr. 32; id. pour faire 576 tasses, fr. 60.—Se vend dans toute» l«1 villes, chez les premiers Pharmaciens et Ép;ciers. Dépôt à Iiuxeiiiboiirg, chez H. Delahaye, négociant, Place-d'Armes, et a Arlon, che' Holleiifelti», pharmacien. 3848^"
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"Théophile Schroell"
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"newspaper/courriergdl/1867-04-21"
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"Revue politique."
"COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG."
"LUXEMBOURG, 20 AVRIL. Revue politique. Le récit qu'a fait le Journal des Débats des rapports les plus récents entre la Prusse et les Pays-Bas, récit que nous avons analysé, en faisant explicitement nos réserves, est démenti par les organes de M. de Bismarck. Ce ministre n'aurait jamais adressé aucune menace au gouvernement hollandais. « C'est là, dit le journal officieux de Berlin, tromper audacieusement l'opinion publique, c'est jouer frivolement avec la paix de l'Europe.» Ce qui nous paraît avéré à cet égard , c'est que le gouvernement prussien a pris prétexte de la peste bovine pour exercer contre les Hollandais des vexations qui n'ont point paru de bon augure; mais il nous paraît impossible que M. de Bismarck ait fait des ouvertures au gouvernement des Pays Bas pour l'inviter à s'incorporer à l'Allemagne. Le parti libéral anglais est un peu en désarroi. Le ivhipver-in du parti, M. Brind, renonce à ses fonctions; il doit être remplacé après les vacances de Pâques. On sait que le whipperin est le député chargé de convoquer les membres du parti, de s'assurer de leur vote, de les faire venir aux séances importantes, etc. Les démonstrations réformistes vont reprendre de plus belle. La ligue de réforme a nommé Garibaldi président honoraire. Un meeting doit avoir lieu lundi dans Hyde-Park, et un autre à Birmingham. Berlin, 18 avril. — La Gazette de VAllemagne du Nord dément la nouvelle, donnée par certains journaux, que la Prusse menacerait l'indépendance des Pays-Bas, et qu'elle aurait demandé l'annexion de ce pays ou du Luxembourg à la Confédération du Nord. «C'est là, dit-elle, tromper audacieusement l'opinion publique, c'est jouer frivolement avec la paix de l'Europe. L'assertion du correspondant parisien d'un journal belge, d'après laquelle M. de Bismarck aurait adressé, il y a deux mois, des paroles de menace à l'envoyé de Hollande, est une invention calculée.» Berlin, 18 avril. — La Norddeutsche Allgemeine Zeitung (feuille ministérielle), d'après de nouvelles venant de différents côtés et concordant entre elles, annonce que des armements ont commencé en France. En mentionnant un récent télégramme de Paris, la feuille officieuse fait observer que son exactitude en est d'autant moins douteuse, que des journaux français même admettent Que désarmements se font. Le même journal ajoute : « Il paraît qu'il est maintenant seulement question d'une augmentation de l'effectif de l'armée et de l'armement des forteresses de l'Est. » Vienne, 19 avril. — La Presse dit que la mission du conseiller ministériel bavarois comta de Taufkirchen , arrivé mercredi à Vieune, a pour objet «de faire servir l'attitude des Etats du Sud à opérer un rapprochement entre l'Autriche et la Prusse. Dans le cas où la guerre éclaterait, le cabinet de Vienne, dont la conduite aura en vue, en première ligne, une médiation bien intentionnée, se résoudrait à la neutralité la plus impartiale, et chercherait à s'y maintenir autant que possible. Belgrade, 18 a eu lieu la remise de la forteresse. Les troupes turques et serbes étaient sous les armes. Le prince a donné lecture du firman de cession. Trieste, 16 avril.—La malle du Levant apporte des nouvelles d'Athènes du 13 avril. D'après les bruits de source grecque, l'insurrection crétoise se maintient. Le gouvernement aurait reçu une note énergique de * Po rte, à laquelle le ministre des affaires bangeres, M. Trikoupis, aurait répondu. Le roi devait partir le 24 avril. projet d'emprunt de 25 millions de fr. destiné aux dépenses de l'armée et de la marine avait été présenté à la Chambre. Orner-Pacha était arrivé avec 3,000 hommes à Candie. Le Mémorial diplomatique publie la dépêche suivante : Berlin, 19 avril. Je puis vous affirmer aujourd'hui d'une manière certaine que, quelle que soit la solution qui intervienne, la Prusse n'évacuera pas le Luxembourg. Elle prend même des mesures pour s'y fixer et faire élargir les parcs d'artillerie. ' Un mot d'ordre, dans le sens de la non évacuation, a été donné ta la presse officieuse. On attend avec impatience la réunion de la Chambre. La Correspondance officielle dit que l'évacuation serait l'abdication. Le Mémorial ajoute : « Les dernières informations que nous recevons de Berlin, ne confirment pas les impressions pacifiques que nous avaient communiquées antérieurement nos correspondants. »D'après les bruits les plus répandus, la Prusse n'aurait fait encore aucune concession sérieuse sur la question de l'évacuation du Luxembourg; et dans d'autres cercles , on ajoute même qUe ies conditions qu'elle y mettrait seraient pires que l'occupation ellemême. Nous avons dit hier que la réunion de notre pays à la France serait préjudiciable, fatale à toutes nos industries sans exception ; que tous les capitaux qui s'y trouvaient engagés étaient compromis, que nos industriels, après avoir travaillé pendant vingt-cinq ans à se créer des relations en Allemagne et à. mettre leurs produits en rapport avec les besoins de ses habitants, devraient recommencer aujourd'hui dans un pays que, sous ce rapport, ils ne connaissent pas, et où ils ne retrouveront ni des débouchés aussi étendus, ni les mêmes conditions de sécurité; que tout dans les changements que l'on propose serait préjudice pour l'industrie, sans compensation d'aucune espèce. Nous voulons établir aujourd'hui que l'agriculture, à son tour, a tout à perdre et rien à gagner à l'annexion du pays à la France, et ceux qui veulent faire croire à nos paysans que cet événement politique leur serait favorable, que le marché français leur donnerait des avantages qu'ils n'ont pas aujourd'hui, les trompent en invoquant les souvenirs d'une époque où la situation économique de la France était toute autre que celle où elle se trouve aujourd'hui. En quoi consistent[les produits de notre agriculture ? En chevaux, bétail, porcs, moutons et céréales. Sauf la Moselle qui cultive le vin, nous ne produisons pas de plantes industrielles. Auquel de ces produits le marché français va-t-il offrir un débouché plus avantageux que ceux que nous possédons aujourd'hui? Aux chevaux? Mais il n'est personne dans le pays qui ne sache que l'Allemagne achète dans le pays beaucoup plus de chevaux que la France. Seraientce les bœufs, les vaches, les porcs, les moutons que nous placerions dans de meilleures conditions si nous étions réunis à la France? Mais pour ces objets le marché français nous est ouvert, car les droits dont ils sont frappés à l'entrée sont tout à fait insignifiants. Ainsi les droits d'entrée en lrancesont,pourlesbœufs, de trois francs; sur les vaches, d'un franc; sur les veaux et les moutons, de 25 centimes; sur les agneaux et les cochons de lait de 10 centimes par tête. Ces droits sont assurément si peu élevés que l'on peut dire que leur disparition complète sera sans la moindre influence sur nos relations avec la France. Ils seraient supprimés demain par l'annexion ou par une simple mesure douanière prise par la France, que nous ne vendrions ni une tête de ces animaux déplus, ni à un centime plus cher. Ainsi pour les chevaux, le bétail, porcs, moutons, qui forment une des principales richesses de l'agriculture, rien, absolument rien à gagner à une réunion à la France. Qu'en est-il quant aux céréales? Ouvrez les tarifs, consultez la statistique, vous verrez ce que sous ce rapport l'agriculture a à attendre. Les droits sur les céréales, à leur entrée en France, sont peu élevés et cependant nous n'y exportons rien. Qu'arrivet-il au contraire? C'est que les farines françaises, malgré le droit de 3 fr. 75 c. par 100 kil. qu'elles doivent payer à leur entrée dans le Grand-Duché, pénètrent dans notre pays et y font une concurrence redoutable et aux céréales indigènes et à l'industrie de la meunerie. Au lieu donc de trouver en France un débouché avantageux pour nos grains, nous y rencontrerons au contraire des producteurs qui arriveront sur notre propre marché et qui nous y feront la concurrence. C'est du reste un fait incontestable que les départements français qui nous avoisinent produisent bien plusdecéréalesqu'ils n'en consomment; qu'ils sont eux-mêmes forcés de chercher des débouchés tantôt vers la Belgique et la Hollande, et tantôt vers 1 intérieur de la France; or nos voisins étant encombrés eux-mêmes, comment trouverions-nous chez eux un écoulement? Nous venons de nous occuper de l'agriculture en général, si nous examinons ce que la spécialité de la Moselle, la viniculture, a à attendre d'une annexion, nous trouvons que cet événement serait pour elle un véritable désastre. Les vins de la Moselle trouveraient dans les produits similaires de la Moselle française une concurrence bien plus redoutable que celle qu'ils ont dans les vins allemands, et ce n'est pas tout : aujourd'hui les vins ne payent dans notre pays que des droits tout à fait insignifiants et qui sont sans influence sur la vente, sur la consommation. En France, au contraire, ils seront soumis à des taxes qui s'élèvent jusqu'au tiers de sa valeur, c'est-à-dire à des droits qui réduisent la consommation et prennent au producteur le plus clair de ses bénéfices. Voilà le régime qui attend la Moselle. Si ses habitants ne bénissent pas les annexionistes, ils seront d'une impardonnable ingratitude. N°us n'avons pas tout dit encore sur la question agricole, et nous continuerons dans un prochain numéro."
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
"fr"
9 (ARTICLE)
1,501
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"newspaper/courriergdl/1867-04-21"
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"Derniers cours des fonds publics."
"COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG."
"Derniers cours des fonds publics. | rrécéd. | i clôture. ! Derme cours. Amati «T ■S- § <** c3 Ci 1-1 I a* îrd. 17 avril. Dtoact.27»of Emp. 4 V- % 1857 . . » ville, 1853 . . . » ville, 1862. . . Banque nationale . . > de Belgique . . Oblig. Qrand-Luxemb . » Guill-Luxcmb . . Actions id. 3 p. o. comptant .... 4 > ». ... 5 p. c. italien 1863 . . Crédit mobilier Ch. de fer du Nord aDc. Eat. . . > Autrichiens . » sud-autr.-lomb » Guill.-Luxb Obi. ch.de fer Est 5 p. c. > 3 p. c. » Nord. 3 p. c. > Autrichiens. t Lomb'Yén. » Guill.-Luxb. -es, 1 9avril.Conso. . . . Emprunt 4 ljt P- C. . . » nouveau 5 p. c. >Y° Met. autrich. . . . )*/• Emp. nat. autrich. . Banque do Brusse. . . Banque int. de Lux . Jh. de fer Cöln-Minden.'. * du Rhin . . Métall. autr. cbl.5 p, c Emprunt national 5p.r. Banque nat. do Vienne! 5'/« Obligations russes. . Crédit, mob. autrichien. Banque de Darmstadt. . Ch. de fer Rhin Nahe . » Ludwh-Bexbach.. Banq. int. Luxemburg. Luxemb. 4 p. c. / 52 18/i« 98 70A 9G 98 50 2117 50 997 A 2J0 140 66 40 95 50 47 25 360 1117 50 525 375 366 25 135 505 304 50 311 50 214 CO 52 V« 98 80A 96 98 50 2120 A 996 A 426 240 P 137 50 65 80 95 45 50 352 50 1090 513 75 352 50 352 50 125 503 25 303 310 219 75 ■ond. 91 97 G 102 Vu 44 7< 52 V* 147 83 G 137 ■/» 108 »/« 38 «/• 50 »/• 636 97 101 »/* 44 •/» 51 V« 147 82 135 106 V« 38 '/« b,° 640 *sC *» 5 a r*- '- fc*-* 150 191 152 192 153 •/« 154 — J _"
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
"fr"
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"newspaper/courriergdl/1867-04-21"
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"COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG."
"CURE DU PAPE: «Home, 21 juillet 1866: Ln sauié du Saiiu Père est excellente, surtout depuis que, n'abstenant de tout anlre remède, il fait ses repas .le (a REVA:.EXTA ARABICA DU BARRY, qui » n|ié>'é des iffeis Miiprinaui* sur lui Sa S.iin(elé ne p. ni ass*z louer tes avantages qu'edes rcs.se.ii de ciu rxcvlleolt farine dont elle prend une ass.etiée à cha*|ue repas, d ( „rrcspoiiilaiit de U Gazelle du Midi. 1) ns lïntérêi de l'humanité, rntis iloniio'.iS encore un peut extrait des 65,0oo guéris..ns obérées sans médecine par la délicieuse Revalenta Arabica Du, Barry, qui, à quelques sous par jour, économise cinquante fois son pris cn d'aunes remèdes. — Guerisons: N" 53.860: Mlle Gallar.l, rue du Grand Michel, 17, à Paris, dune pbfhisie pulmonaire (cniiaoniplioii), après avoir clé déclarée incurable, el ilt: n'avoir plus que (jnelq'ics mois à vivre. Au jourd'hui 1866, elle i»-uN 'l'une santé parfaite; preuve vivante que la [>h'his;e «si guérie par 1» Revalenta 63.982.: M. Ans. Hecque, d'une I.Mlni isic el maladie u foie. — N" 44,019: Aime Woodliniise, d'une coiistipaiion opiniâtre, (Je nausées et vomisscmeiiis pendant sa grossesse. — 1>U BARRY, 12, roc le l'Empi rcur, Bruxelles — En boites de l/4kil.. 2 fr. 25> 1/2 id., 4 fr.; 1 kil., 7 :r.; 2 1/2 kil., 16 fr.; « kil, 32 fr,; 12 kil., franco. 60 fr. Cmiirc bon de poste. - La Revalenta chocolatée Du Barry, c» pondre. Alun,m exquis p. ur déjeuner il souper, eminemine-l num lif, assimilant ci fortifiai!' les norls et les chairs, sans causer de maux do tête, ni e.haulTenienl, m les autres inconvénients des chocolals ordinairement i n usage. En Imites lle n ,asses> ■"■'• 2 2J2J-24 l lSse.«, Ir. 4,- 4-î lasses, fr. 7; 2s8 lasses, Ir. 32; 576 Insses, Ir. G0. Se vend à Luxcmboirff, -vhe* H. DELAHAYE, négociant, Place d'armes, el a Ailon, ehez HOLLENFÊI,Z, pliarmai icn. 2"
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
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9 (ARTICLE)
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"https://persist.lu/ark:/70795/q4715b/articles/DTL46"
"newspaper/courriergdl/1867-04-21"
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"CHEMINS DE FER. – Service à partir du 20 février 1867."
"COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG."
"CHEMINS DE FER. - Service à partir du 20 février 1867. L'heure au méridien de Paris est en retard de »* ****** «* Luxembourg, celle de Cologne de « minutes & celle de Bruxelles de I* minutes. Ligne »or Dép. de Lux. Arr. Mersch. _ Ettelbr . — Diekirch — 8 Vierges — Stavelot. — Spa . .. —Pepinstei Dp Pepinster — Spa . . . — Stavelot. — 3 Vierges -- Diekir.. — àEttellr. — Mersch. Arr. Luxem- d.(L 5Bln 6s9 7.7 7» 838 lOi« 11m 11" hure. |llio- midii» midiis lu- 2u 3n Ain 6ob Brux< 2n Sst 4i< 4*\ 6i7 * Mes) 84»' m lOi» 10*» Ligne de France. (Heures de Fart. — Luxe. 9!-;4*'"j 7" -;D. Paris. 7"' 9 —Jette- g &£| 94!-4**6-j 8" -j- Paie.. 2CC- « -Thion 7s8- 10,0-!58B-| 9«»--Strash 9" • # — Metz. 8*-- midi 6bo-10"- — 6<e _ Nancy 1088- l"'^'0- l'0» - Metz..:4« - 9«" — Stras. 3,0s 6" - „ 6" - —Thion. 6n - 10ic - _ âle..i > , L mid^-Eettc-^-ll06- — Paris. 1090- 8,"-|4l!"*'|ll,'"n|A. Lnxg.|7c 11»- Pour aris 1"' seulert' à 9 8<,m j De Paria 1»» seule m 0f i**» & secondes à 4" ". et 1"' & seconde 88B"" 7l.B e«- 500- IOïo • midrt B.»' £«* 444 • S • ÖBO- &07- 6t8- £ P enl à 8 es - Bà75V Embranch. (H. 1 de Bettemb 4""n Dép.d'Eschs./A. 610- Arr. àBetterr.bg. 6e»- — LuxemLg. .|7<s- Dep.de Luxemb. 6oo- — de Bettemb. 72o- KxT.Olttxfn0ebM- Dép.d'Ottauge.. . 9m- Air.àBettcmhg [9a*- }aris.) 9bb»j5m ' 108» 6do - ll.t|6V 11 4. 730 • 12a«,8.e» 2oo " 4st - 2<5 » 8 11 9 4 OB » 440 » L. d'Allem Dép. de Lux Arr. à Trèv. — Sarrebr. — Mayenc' — Francfo. Dép.Francf. — Mayenc" — Sarrebr. — Trêves.. Arr. à Lux. Bg.fi/. Cologne) 786-i l"8" 7l.' 9so • 3o6 - 9i» - 11JT • 487 - 11 - 4.« - 9b. • „ 4bs - 1047 - ,, „ o8"- 10u" „ 6"-11b.- » lÛ4.m 61»- 7'ini l2»o - 7io- 8b.- 20•" 9m- (H. Paris da Dép.Luxem Arr. Bettin — Arlon.. — Namur — Liège . — Charl'0i — Brux.. — Anvers — Ostende Ligne ans le Orar ilô"*" 2«' 9» - 3«b - '.)«. 3»o - 1« ' 74. - 2ae - 8se 268 - 10«, 3iB • 9u - 5b» - 9 9l«-| 9 de Belgique, td-Duché é en Beh |8o« ■ Dép.Ostend' 8<o • — Anvers 9so • — Brux.. » —Charl'" » — Liège.. » — Namur » — Arlon.. » — Betting > Arr. Luxem giqUi 9 9 9 9 iB.l 9 9 Ü80m 6«e - 7i6- 8U. 12io 1'-!■.-. 12 r. Iruar. y.o» 10*»- 12».' loe • ho- 2io. 5et - 6m- Cbb- » 9 i > 9 7«" Su 9m Ils» midi» l.i ' 1» t t A 3«» S«< i» G«* 7»> 10 1>> 0" 9 9 » 9 gO.iu 6'l•- 7è». 9 9 5» 640 7.» 9 &m» h il o_ _ _ 1*1 -I •i 9io 2»"
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"Théophile Schroell"
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"Service des Diligences."
"COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG."
"Service des Diligences. service des ifiiigenvra. t -* nnn. t»p r>ipWb î, Vianden 8 00™ 4 45'IDe Mer.ch à Larochette 7.45"> 4.30' D'Echternach à Waeserbillig. 5.00'lDe St Vitn à Trois-Vierges 12.30 Hosingen à Wilwerwiltz 5.ï£ 6!s° tv.?ÄVrg* 520" 2.16. WaeaerbiUig à Echternach?. 9.16» Tro.s-Vierges à -t-V-th . 11.CO-Wilwerwiltz à Hosing. 7.60 inachàLuxemboarf* ■ 6.00 De Yanden à Di. kircb .20 a.uu 4 2o.'EchtM..ach à Trèvef. . . 8.30» De Will« à Wilwerwillz. . 4 40» D« Vianden à Pruu.. . • g> DeLuxemb.àBascharage. . 4.00- Te à Echtornach. 2.0£ D MteU £«>. . . 4-0. l> FeMernacb. . . MO- De Wilwerwilte à Wiltz. . 2 50-Prüm à Vianden . * ■ % i0 BascharageàLuxembcurg. . 6.30" Echternach à . . 6.4 ft à w " ' ' 5500. D,0etrange à Eemich. 8.03« 1.47-Pe Wiltz à B.stegne . . 8.(0-» EcbternacherbröckaB^^^ ; S£l$Siïîi£iï?'. : •" iiJwaÄttribn«*. : : : 9V Remich äVange. 546- à WilU, ... bourg à Echte-*.^-"
"1867-04-21T00:00:00"
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"Allemagne."
"COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG."
"Allemagne. La Correspondance de Berlin publie l'article suivant : * Tout le monde s'occupe, aujourd'hui, des traités de 1839, mais, généralement, on n en connaît guère que la date et l'objet principal, c'est-à-dire le règlement territorial entre la Hollande et la Belgique. »Il existe, cependant, à côté des traités qui fixent les conditions de paix et les frontières des deux Etats hollandais et belge, un autre traité corollaire, lequel peut avoir son importance, au moment où l'examen des droits de souveraineté est soumis à la diplomatie.Nous croyons utile de mettre ce traité, comme pièce au procès, sous les yeux du public, et d'en résumer les dispositions. >RappeIons d'abord que la dynastie qui occupe présentement le trône de Hollande est la branche Othon de Nassau, branche cadette. Les traités de Vienne (1815) avaient réservé expressément les droits de la branche aînée de Nassau, branche Walram, sur le grandduché de Luxembourg, en cas d'extinction de la branche Othon. »Lorsqu'en 1839, le roi de Hollande se vit contraint de céder à la Belgique une portion du Grand-Duché, il ne put faire cette cession sans avoir le consentement de ses agnats. C'est alors qu'intervint entre les deux branches de Nassau le traité du 27 juin 1839, ratifié à Wiesbade, le 9 juillet de la même année. En voici la teneur : »Art. 1". La branche Walram de Nassau renonce formellement aux droits de sa maison sur la partie du Luxembourg qui est cédée à la Belgique par le traité du 19 avril 1839. »Art. 2. S. M. le roi de Hollande ne pouvant donner aux aînés de sa famille aucune compensation ni en argent ni en territoire, s'oblige à leur payer la somme de 750,000 thalers. »Art. 3. Le paiement de cette somme devra s'effectuer, à Wiesbaden ou à Francfort s/M., trois mois de date de la signature du traité, et la renonciation faite par le duc de Nassau ne sera définitive qu'après l'exécution de cette clause. »Art. 4. Les droits de la ligne Walram de la maison de Nassau sur « lapartie du grand»duché de Luxembourg dont la couronne de »Hollande conserve la possession—y compris »la ville et la forteresse de Luxembourg,— »restent dans leur farce originaire, el sous »les mêmes garanties stipulées par le congrès »de Vienne. » »Or, personne n'ignore qu'à la suite des événements de 1866, le dernier duc de Nassau a cédé tous ses droits de souveraineté à f.',w „Je/oi de Prusse> — qui se trouve ainsi substitué, en ce qui concerne le grand-duché Hol ;?dembrg' ' ragnat ,é«itime d« rolde Hollande, et pourrait réclamer contre un projet de cession le bénéfice de l'art. 4 du traité de Wiesbaden, ci-dessus. » Un de nos correspondants du centre de l'Allemagne (Wiesbaden), dit le Journal des Débats, nous donne d'intéressants détails sur la disposition des esprits allemands à l'égard de la question du Luxembourg. Nous reproduisons, comme de coutume, ces détails soua toute réserve : « Si vieux que soit le spectacle offert par l'aveuglement de l'esprit de parti, il ne laissa pas de causer une douloureuse surprise toutes les fois qu'il se produit de nouveau ; mais ce sentiment pénible devient plus intense encore quand on voit cet aveuglement gagner peu à peu les nations elles-mêmes au point de leur faire perdre la juste appréciation des faits et de la valeur des intérêts mis en jeu par ces faits. Ce qui se passe aujourd'hui en Allemamagne est de nature à éveiller chez tous les amis de la paix cet étonnement mêlé d'impatience dont je viens de parler. »Que la question du Luxembourg ait été soulevée à un moment inopportun, personne n'y contredira ; mais, puisqu'elle est soulevée, il faudrait savoir accepter la conséquence de ce fait, et c'sst ce qu'on ne veut pas dans beaucoup de cercles allemands. Quelle est cette conséquence, en effet? Il semble facile de l'établir. Une pomme de discorde a été jetée entre la France et l'Allemagne; il ne reste qu'une chose à taire, c'est de la détruire ou Je l'écarter. Neutraliser le grand-duché de Luxembourg par quelque combinaison que ce soit, telle est aujourd'hui l'idée qu'essaient de faire prévaloir tous les gens sensé3, tous les esprits libéraux des deux côtés du Rhin; tel est au fond le désir de millions d'hommes qui redoutent les horreurs d'une guerre de haine et d'amour-propre qu'aucun grand intérêt ne justifie; telle est peut être aussi la tâche que s'est proposée la diplomatie, mais telle n'est pas la solution qui convient aux hommes de parti. »Chose étrange! c'est sans contredit pour le Sud que la France a de tout temps réservé ses sympathies dans les complications allemandes, si elle a marqué parfois quelque froideur aux peuples d'outre-Rhin, c'est àla Prusse et non à la Bavière ni au Wurtemberg que s'adressait cette antipathie instinctive. Eh bien, c'est précisément l'Allemagne du Sud, peu sensible à ces préférences françaises, qui est devenue le foyer de la petite croisade factice piêchée contre la France. Tandis qu'à Berlin une assemblée populaire qui se propose de provoquer les susceptibilités françaises ne réunit pas 200 personnes et passe complètement inaperçue, des meetings s'organisent à Heilbronn, Mannheim, Stuttgard, pour dénoncer «l'ambition française»; tandis que les journaux prussiens, ceux de Berlin comme ceux de Cologne et de Breslau, ne cessent de faire appel à la modération, les gazettes du Midi jettent feu et flamme contrôle «traître» (M. de Bismarck), qui a déclaré que les Luxembourgeois ne veulent pas devenir Allemands, et qui laisse échapper ainsi un des «joyaux de la cuiironne allemande »; tandis que toutes les lettres particulières qui nous viennent du Nord respirent le calme et la confiance dans le maintien de la paix, celles du Midi semblent écrites au milieu d'un peuple en ébullitioD, à la veille d'une guerre nationale. »II n'est que trop aisé de comprendre la tactique des partis hostiles au Nord et particulièrement au parti libéral modéré, qui fait en ce moment, quoi qu'on en puisse dire, cause commune avec de Bismark. Sans doute le souvenir des échecs militaires de l'an dernier fait désirer à plus d'un Allemand du Sud l'occasion de montrer ce qu'il vaudrait s'il était conduit par des généraux capables; sans doute l'impuissance où se trouvent momentanément les Etats du Sud, leur exclusion même du lien fédéral, sont autant de raisons pour affirmer plus bruyamment encore leurs sentiments patriotiques; pourtant, ces sentiments ne sont pas assez sérieuses pour se manifester avec tant de tapage, et c'est dans les passions surexcitées d'un faux germanisme qu'il fa ut chercher la cause première de ce mouvement artificiel entretenu avec soin par des excitations incessantes. »Le parti radical, en effet, vaincu il y a neuf mois à peine, trouve l'occasion excellente de se relever en se couvrant du manteau du patriotisme blessé. Après avoir accusé pendant plus de six mois le gouvernement prussien d'avoir déchiré la grande patrie par la ligne du Mein, il s'est trouvé sur le point de perdre tout crédit en apprenant l'existence des traités du mois d'août dernier. Après avoir pronostiqué un Reichstag qui serait docile et soumis aux volontés de M. de Bismark.ila été réduit au silence par la conduite remplie de dignité et d'indépendance du parti libéral dans cette assemblée. Aujourd'hui le moment lui semble venu de prendre sa revanche en éveillant lès susceptibilités nationales et en montrant la Prusse prête à trahir la cause allemande. Ce mouvement cependant n'est guère qu'à la surface, et s'il est difficile auxjournaux modérés du Midi, bien rares malheureusement, de so faire entendre au milieu du bruit confus et passionné des déclamatcurs chauvins, dans les conversitions et parmi les hommes modérés ce bruit n'a guère d'écho. En vain rappellent ils le mot d'Hamlcr, «qu'il est grand de lutter pour une paille, lorsque l'honneur est en jeu,» les Allemands, même dans le Midi, trouvent que la paille est vraiment par trop petite. »On croit volontiers en France que M. de Bismarck, s'il ne le provoque pas, ne voit pas en tout cas sans déplaisir ce déchaînement des passions patriotiques; on se détromperait bien vite si l'on se donnait la peine d'étudier le jeu des partis en Allemagne. Si le président du conseil de Berlin désirait une pression populaire, c'est dans la Confédération du Nord qu'il la provoquerait; ce n'est que dans un parti, et dans celui qui s'est rallié à lui, qu'il pourrait la provoquer. Or, le Nord reste singulièrement impassible, et les journaux qui sont sous l'influence directe du gouvernement et de la majorité libérale du Reichstag ne parlent depuis quinze jours que pour apaiser les passions. Déjà, dans le camp radical, on a fait à M. de Bismark lui-même un reproche de l'attitude de la Gazette de VAllemagne du Nord et de la Correspondance provinciale; déjà on est allé jusqu'à accuser la Gazette de Cologne de s'être vendue à la France, la Gazette nationale de trahir la cause allemande, et la Gazette de la Croix, l'organe de feu le parti téodal, gourmande avec une vivacité extrême les journaux du parti gallophobe qui, com nue..la Gazette d'Augsbourg et l'Observateur de Stuttgardt, ne cessent de surexciter la fibre nationale. Or, ce lait est général; le ton modéré des journaux de Berlin se retrouve partout dans le Nord, et ce sont les ennemis jurés de la politique prussbnue, et los journaux qui depuis trois mois n'ont pas eu assez d'invectives pour le Reichstag et le gouvernement fédéral, ce sont les vaincus irréconciliés de l'année dernière qui poussent seuls ces cris sauvages qui irritent avec raison les nerfs français; et s'il y a une chose faite pour étonner, c'est quel'opinion duNord ait pu conserver son calme et ne se soit pas laissé entraîner dans ce mouvement désordonné et impétueux, comme l'a fait une partie des populations du Midi. Ne faut-il pas voir là une fois de plus un signe de la supériorité politique du parti libéral et des Allemands du Nord sur les partis et les peuples du Midi, dont la surexcitation fébrilecontraste si étrangement avec la modération et le bon sens dont les hommes d'Etat et les journanx du Nord ne sont pas départis depuis le commencement de la crise actuelle' »Cette conduite des chefs du parti et de la presse hostiles à la Prusse, et qui saisissent avec une avidité si mal dissimulé«1 l'occasion de perdre le gouvernement prussien aux yeux de la population , en le dénonçant comme traître à la patrie et en interprétant son désir de conserver la paix comme une lâche condescendance visa vis de «l'ennemi héréditaire,» cette conduite, dis-jo , est d'autant plus coupable, que ce ne sont pas les armées bavaroise et wurtembourgeoise, mais bien celles de la Prusse et de la Saxe qui seraient obligées de supporter tout le poids d'une guerre qu'allumerait follement l'aveugle fureur des «mangeurs deFrauça's» de Munich et deStut'gard. Vaincus sur les champs de bataille , vaincus au scrutin, vaincus dans la discussion parlementaire , condamnés par l'opinion, les hommes extrêmes, ennemis du parti libéral et unitaire, espèrent aujourd'huipouvoir prendre revanche clans une guerre extérieure, ou au moins pouvoir discréditer le nouveau gouvernement fédéral, qui, malgré ses forces imposantes, consent à abandonner une terre allemande que la faible Diète elle-même a su conserver à la patrie commune. »Ou le voit, c'est la même tactique, c'est toujours aussi le même ton qui ont régné pendant tantôt vingt ans parmi les politiques violents de l'Allemagne méridionale. N'était le retentissement que ces voix trouvent de l'autre côté du Rhin et dans la presse parisienne, nous les mépriserions volontiers, comme nous l'avons fait depuis leur déconfiture de l'an dernier. Malheureusement l'opinion française croit entendre l'Allemagne quand ce n'est qu'un parti, minime mais remuant, qni poursuit la satisfaction de ses haines en essayant d'ameuter ses placides compatriotes. Dieu veuille qu'il ne réussisse pas dans cette tâche criminelle dont il ne se, rend peut-être pas bien compte lui-même. Espérons que M. de Bismark et le Reichstag sauront résister à ce courant un peu factice, braver les fausses interprétations, affronter une impopularité momentanée dans l'Allemagne, du Sud, et attendre avec confiance le jugement de l'histoire, qui les acquittera du reproche de trahison quand ils auront su éviter à l'Allemagne et au monde une guerre funeste, allumée pardes passions haineuses et jalousesquinesont plus de notre temps; espérons que la sagesse aura aussi le courage et la iorce, car le courage et la force sont nécessaires pour savoir mépriser les dénigrements et les calomnies ; espérons que le gouvernement prussien ne cédera pas aux impulsions venues de ses ennemis, dût-il retarder ainsi de quelques années l'entrée des Etats du Sud dans la Confédération du Nord, qui semblait devoir avoir lieu sous peu de jours; espérons, en un mot, que M. de Bismark et le Reichstag sauront, tn écartant l'objet du litige , écarter le litige lui-même. Ne serait-il pas honteux pour l'Europe si l'histoire enregistrait ce fait monstrueux : deux nations qui ne sont plus dans l'enfance, en plein dix-neuvième siècle, croisant le fer parce qne, comme deux étudiants, eues ont tenu à honneur de ne pas se céder le haut du pavé? La question du Luxembourg n'est pas autre chose.» — La déclaration du comte de Bismark au sujet des tiaiteraents des députés est interprétée dans ce sens qu'il leur sera permis de recevoir les indemnités que les ressources privées mettent à leur disposition. —On lit dans une feuille de Berlin, l'Avenir, qui e3t considérée comme l'organe du parti démocratique le plus avancé : « Comme représentant de l'idée démocratique, nous croyons qu'il est de notre droit et de notre devoir d'employer tous les moyens pour que la question de la paix ou delà guerre, qui occupe à présent tous les esprits, ne soit pas résolue sous l'influence des passions populaires, souvent violentes et injustes, pour le plus grand préjudice des intérêts matériels et moraux de deux grandes nations et de toutes les nations de notre continent. »De tous les points qu'oninvoqueenfaveur de la guerre, il n'y en a pas un seul qui mérite d'être pris en considération. Le devoir et l'honneur des deux peuples exigent que ces idées soient exprimées franchement et solennellement. »Une guerre entre la France et l'Allemagne serait le plus grand malheur qui pourrait frapper la civilisation moderne: ce serait une honte éternelle pour la génération actuelle. Tout appel prématuré aux armes constituerait un crime contre la civilisation moderne et contre le bien-être du peuple. »"
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
"fr"
9 (ARTICLE)
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"France."
"COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG."
"France. Paris, 18 avril. — M. de Girardin, rédacteur en chef de la Liberté, a été condamné à 5,000 fr. d'amende , avec circonstances atténuantes, pour son article intitulé: Ce qu'il en coûte de dire la vérité. L'imprimeur a été condamné à 100 fr. Les étudiants français ayant envoyé, il y a peu de temps, une adresse à leurs «onfrères allemands, pour protester du désir de la P'rance de rester en paix avec l'Allemagne, le Journal de Erancfort publie maintenant un apppel aux étudiants allemands les invitant à répondre à cette adresse. La Gazette de l'Oder publie également un appel adressé par un ouvrier allemand à ses confrères français, par lequel il les invite à faire tous leurs efforts pour maintenir la paix entre les deux nations."
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
"fr"
9 (ARTICLE)
127
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"Hongrie."
"COURRIER DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG."
"Hongrie. Pesth, 17 avril. — On assure que le comte Andrassy contresignera le rescrit de convocation de la Diète croate. Les élections municipales ont été calmes. Le bin de Cro ttie a protesté énergiquement contre l'envoi du commissaire hongrois à Fiume."
"1867-04-21T00:00:00"
"Théophile Schroell"
"fr"
9 (ARTICLE)
41

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