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mildiou
Taches jaune-vert sur la face supérieure de la feuille (tache d’huile), plus tard duvet fongique blanchâtre sur la face inférieure de la feuille ; lors d’attaques importantes, les feuilles deviennent brunes, sèchent et meurent. • Les jeunes grappes sont couvertes d’un duvet fongique et meurent. • Les attaques tardives (quand les grains ont la taille d’un pois) provoquent une coloration bleu violacé, les baies se dessèchent et tombent. C’est le rot brun. • Lors d’une attaque importante, les autres parties vertes de la plante sont également atteintes.
• Passe l’hiver sur les feuilles mortes (oospores) ; infection primaire par des zoospores, qui sont projetées sur la plante par des éclaboussures et pénèt- rent à travers les stomates grâce à un tube germinatif. • Les conditions pour une infection primaire sont : une somme de tempéra- tures dépassant les 170 °C (base 8 °C), une humidité suffisante du sol, une température minimale de 8 °C, de fortes éclaboussures, 10 heures pendant lesquelles les feuilles mesurant 2 cm (stade 3 feuilles) sont mouillées. • Le temps d’incubation est de 4 à 12 jours selon les températures. • Les conditions pour une sporulation sont : taches d’huile à maturité, obscurité (de 22h–5h), température nocturne de 11 °C au minimum et une humidité relative de plus de 95 % (pluie ou rosée) pendant 4 heures au minimum. Les pluies orageuses et la rosée qui se forme lors de nuits chaudes sont très dangereuses. • La durée de vie des spores (de quelques heures à trois jours), dépend fortement des conditions météorologiques. • Les fleurs, les grappes au stade nouaison et les jeunes baies sont particu- lièrement sensibles. • Un recouvrement avec un dépôt fongicide biologique doit être fait avant une infection primaire et avant les cycles d’infection suivants. • Afin de protéger valablement la vigne, les feuilles doivent être entièrement recouvertes. Un traitement en fin de floraison est particulièrement important puisque le dépôt fongicide disparaît avec l’expulsion du capuchon.
• Planter des variétés tolérantes aux maladies cryptogamiques. • Favoriser la décomposition des feuilles et des spores en stimulant l’activité du sol par l’application d’un compost. • Permettre aux feuilles de sécher rapidement en pratiquant un effeuillage à la bonne période et une aération optimale. • Une vigne large, enherbée et une élévation de la branche à fruits, permettent aux feuilles de sécher et réduisent les risques d’une première infection. •Coupe de l’enherbement à la bonne période.
Premier traitement dès que l’infection primaire peut apparaître (suivant les données des services phytosanitaires), si possible avant les prochaines précipitations prévues. Les conditions d’infection se situent en général, entre le stade F–G, lorsque les rameaux mesurent 30–50 cm de long. • Suivant les conditions d’infection, et suivant la croissance des rameaux pendant les périodes les plus à risque, il faut traiter tous les 6–8 jours. Il est fortement conseillé de traiter une fois avant floraison et à la fin de la floraison. • Après des précipitations intenses (plus de 25 mm), il est nécessaire de renouveler la couverture avant la prochaine période infectieuse. •Choix du produit : - Choisir plutôt les produits à base d’alumine avant la floraison et lors de traitements en été. - Concentrer les produits à base de cuivre pour les périodes où le risque d’infection est grand (avant et surtout après floraison), ainsi que pour les traitements finaux. - Afin d’éviter les risques de phytotoxicité, n’alterner les produits à base de cuivre et ceux à base d’alumine que lorsque 10 mm de pluie sont tombés depuis la dernière application
Bicarbonate de soude Un traitement hors floraison à l’aide du bicarbonate de soude est une solution intéressante pour protéger vos plantes du mildiou. Le bicarbonate de soude est biodégradable, non toxique pour l’environnement et pour la santé en plus d’être économique. Vaporisez le mélange d’une cuillère à café de bicarbonate de soude, d’un litre d’eau et d’une cuillère à café de savon noir sur la totalité des plants. Décoction de prêle Cette astuce est valable pour l’ensemble des maladies cryptogamiques. Parce que le prêle est riche en silice, il augmente la résistance des plantes à ces infections. Récoltez, séchez, émiettez puis entreposez la plante dans un endroit sec. Pour la décoction, trempez un kilo de prêle dans dix litres d’eau de pluie pendant 24 heures. Cuire ensuite une trentaine de minutes à petits bouillons. Laissez refroidir pendant 12 heures et filtrez. Infusion de sauge Les infusions de sauge officinale sont particulièrement efficaces sur les tomates. Recueillez plus ou moins 200 grammes de sauge officinale et faites chauffer dans 10 litres d’eau frémissante. Diluez à 10 % et pulvérisez sur la tige des plantes.  Lait écrémé  Le fongicide à base de lait constitue une autre solution à considérer pour la santé de vos cultures. Pour sa préparation, ajoutez huit parts d’eau à deux parts de lait écrémé ainsi que 20 grammes de bicarbonate de soude par litre de mélange. Vaporiser sur toute la plante. Huile essentiel  Bon nombre d’huiles essentielles possèdent une action fongicide, telles que l’huile essentielle d’origan, de citronnelle, de giroflier, de sauge sclarée et officinale, d’arbre à thé et plusieurs autres. Il suffit de dissoudre une vingtaine de gouttes d’huile essentielle dans une cuillère à café de savon noir puis d’ajouter un verre d’eau afin d’homogénéiser le tout
Le nom de la maladie des vignes: mildiou. Les traitements efficaces: Bicarbonate de soude Un traitement hors floraison à l’aide du bicarbonate de soude est une solution intéressante pour protéger vos plantes du mildiou. Le bicarbonate de soude est biodégradable, non toxique pour l’environnement et pour la santé en plus d’être économique. Vaporisez le mélange d’une cuillère à café de bicarbonate de soude, d’un litre d’eau et d’une cuillère à café de savon noir sur la totalité des plants. Décoction de prêle Cette astuce est valable pour l’ensemble des maladies cryptogamiques. Parce que le prêle est riche en silice, il augmente la résistance des plantes à ces infections. Récoltez, séchez, émiettez puis entreposez la plante dans un endroit sec. Pour la décoction, trempez un kilo de prêle dans dix litres d’eau de pluie pendant 24 heures. Cuire ensuite une trentaine de minutes à petits bouillons. Laissez refroidir pendant 12 heures et filtrez. Infusion de sauge Les infusions de sauge officinale sont particulièrement efficaces sur les tomates. Recueillez plus ou moins 200 grammes de sauge officinale et faites chauffer dans 10 litres d’eau frémissante. Diluez à 10 % et pulvérisez sur la tige des plantes.  Lait écrémé  Le fongicide à base de lait constitue une autre solution à considérer pour la santé de vos cultures. Pour sa préparation, ajoutez huit parts d’eau à deux parts de lait écrémé ainsi que 20 grammes de bicarbonate de soude par litre de mélange. Vaporiser sur toute la plante. Huile essentiel  Bon nombre d’huiles essentielles possèdent une action fongicide, telles que l’huile essentielle d’origan, de citronnelle, de giroflier, de sauge sclarée et officinale, d’arbre à thé et plusieurs autres. Il suffit de dissoudre une vingtaine de gouttes d’huile essentielle dans une cuillère à café de savon noir puis d’ajouter un verre d’eau afin d’homogénéiser le tout. Comment reconnaître cette maladie ? Taches jaune-vert sur la face supérieure de la feuille (tache d’huile), plus tard duvet fongique blanchâtre sur la face inférieure de la feuille ; lors d’attaques importantes, les feuilles deviennent brunes, sèchent et meurent. • Les jeunes grappes sont couvertes d’un duvet fongique et meurent. • Les attaques tardives (quand les grains ont la taille d’un pois) provoquent une coloration bleu violacé, les baies se dessèchent et tombent. C’est le rot brun. • Lors d’une attaque importante, les autres parties vertes de la plante sont également atteintes. . Comment lutter efficacement dans les vignes ? Premier traitement dès que l’infection primaire peut apparaître (suivant les données des services phytosanitaires), si possible avant les prochaines précipitations prévues. Les conditions d’infection se situent en général, entre le stade F–G, lorsque les rameaux mesurent 30–50 cm de long. • Suivant les conditions d’infection, et suivant la croissance des rameaux pendant les périodes les plus à risque, il faut traiter tous les 6–8 jours. Il est fortement conseillé de traiter une fois avant floraison et à la fin de la floraison. • Après des précipitations intenses (plus de 25 mm), il est nécessaire de renouveler la couverture avant la prochaine période infectieuse. •Choix du produit : - Choisir plutôt les produits à base d’alumine avant la floraison et lors de traitements en été. - Concentrer les produits à base de cuivre pour les périodes où le risque d’infection est grand (avant et surtout après floraison), ainsi que pour les traitements finaux. - Afin d’éviter les risques de phytotoxicité, n’alterner les produits à base de cuivre et ceux à base d’alumine que lorsque 10 mm de pluie sont tombés depuis la dernière application. Quelle prévention contre cette maladie ? • Planter des variétés tolérantes aux maladies cryptogamiques. • Favoriser la décomposition des feuilles et des spores en stimulant l’activité du sol par l’application d’un compost. • Permettre aux feuilles de sécher rapidement en pratiquant un effeuillage à la bonne période et une aération optimale. • Une vigne large, enherbée et une élévation de la branche à fruits, permettent aux feuilles de sécher et réduisent les risques d’une première infection. •Coupe de l’enherbement à la bonne période.
oïdium
• Couche farineuse, gris-blanc sur les feuilles (principalement sur la face supérieure), les rameaux et les raisins. • Lors d’une attaque précoce les sarments sont déformés et portent avec des feuilles recroquevillées, couvertes d’une poussière blanchâtre. • Une attaque précoce des raisins provoque l’éclatement de ces derniers. • Taches foncées sur le bois.
• Une forte attaque l’année précédente avec et un hiver doux, favorisent la pression de la maladie. • Passe l’hiver sous forme de mycélium dans les bourgeons et/ou sous forme de spores (ascospores dans des cleistothèces). • Suivant l’attaque de l’année précédente, la première infection peut déjà apparaître au stade 3–4 feuilles. La propagation la plus importante a lieu durant les mois d’été. • Les journées chaudes et les nuits fraîches favorisent l’apparition de l’oïdium. • Pour une infection, il faut une humidité relative de l’air importante (plus de 80 %), mais pas de feuilles mouillées. • Suivant les températures, la durée d’incubation est de 5 à 14 jours. • Les fleurs, les grappes au stade nouaison et les jeunes raisins sont particulièrement sensibles. • Toutes les variétés européennes sont plus ou moins sensibles (particulièrement le Riesling Sylvaner et le Chardonnay). Certaines variétés interspécifiques comme le Maréchal Foch et le Léon Millot sont moins sensibles.
• Choisir des variétés résistantes à l’oïdium. • Lors de la taille, choisir des branches à fruits saines. • Evacuer précocement les parties atteintes de la vigne. • Pratiquer une fumure azotée raisonnée empêche une croissance démesurée des sarments et le développement du champignon. • Favoriser une bonne aération du feuillage avec un effeuillage précis à la bonne période
Contrôle : • Lors de la taille, observer les symptômes d’une attaque sur le bois. Début du traitement : • A partir du stade 3–4 feuilles après une année avec une forte atteinte de la vigne et des symptômes sur le bois. • A partir du stade 5–6 feuilles dans les autres cas. • Traitements complémentaires après 6 à 12 jours, suivant les conditions climatiques et la croissance. (Les traitement avant floraison sont les plus importants. Si le printemps est doux, deux traitements sont suffisants, alors que s’il est chaud, il est important de réduire les intervalles entre chaque application.) Choix du produit : • Soufre mouillable combiné avec des produits à base d’alumine ou de cuivre. • Lors d’une forte attaque, on peut également utiliser des produits à base d’alumine soufrée en ajoutant 1–2 kg de soufre pour améliorer l’effet. • Afin de réduire les problèmes de bock dans le vin, utiliser plutôt la lécithine de soja ou des préparations d’huile de fenouil pour les derniers traitements.
Taegro  Pour lutter contre l’oïdium, Taegro est conseillé à la dose de 0,185 kg/ha en complément de programmes à base de Thiovit® Jet Microbilles ou d’anti-oïdium conventionnels. Luna® Sensation  Composé de fluopyram, le viticulteur protège sa vigne contre l’oïdium pour une durée de 21 jours. Le produit apporte un haut niveau de protection et s’utilise en préventif, de préférence au stade boutons floraux séparés. Les bons résultats de Luna Sensation® ont été démontrés dans les essais conduits par Bayer et ses partenaires de 2012 à 2018. Soufre mouillable  En quantité de 8 g par litre d'eau avant la floraison et 4 g par litre d'eau par la suite. Couper et solution de lait  Couper les branches malades et les brûler  pour éviter la propagation du champignon. Vous pouvez utiliser une solution de lait en quantité d’1/2 litre de lait pour 4,5 litres d’eau. On conseille une fois tous les 10 jours jusqu'à disparition totale.
Le nom de la maladie des vignes: oïdium. Les traitements efficaces: Taegro  Pour lutter contre l’oïdium, Taegro est conseillé à la dose de 0,185 kg/ha en complément de programmes à base de Thiovit® Jet Microbilles ou d’anti-oïdium conventionnels. Luna® Sensation  Composé de fluopyram, le viticulteur protège sa vigne contre l’oïdium pour une durée de 21 jours. Le produit apporte un haut niveau de protection et s’utilise en préventif, de préférence au stade boutons floraux séparés. Les bons résultats de Luna Sensation® ont été démontrés dans les essais conduits par Bayer et ses partenaires de 2012 à 2018. Soufre mouillable  En quantité de 8 g par litre d'eau avant la floraison et 4 g par litre d'eau par la suite. Couper et solution de lait  Couper les branches malades et les brûler  pour éviter la propagation du champignon. Vous pouvez utiliser une solution de lait en quantité d’1/2 litre de lait pour 4,5 litres d’eau. On conseille une fois tous les 10 jours jusqu'à disparition totale.. Comment reconnaître cette maladie ? • Couche farineuse, gris-blanc sur les feuilles (principalement sur la face supérieure), les rameaux et les raisins. • Lors d’une attaque précoce les sarments sont déformés et portent avec des feuilles recroquevillées, couvertes d’une poussière blanchâtre. • Une attaque précoce des raisins provoque l’éclatement de ces derniers. • Taches foncées sur le bois. . Comment lutter efficacement dans les vignes ? Contrôle : • Lors de la taille, observer les symptômes d’une attaque sur le bois. Début du traitement : • A partir du stade 3–4 feuilles après une année avec une forte atteinte de la vigne et des symptômes sur le bois. • A partir du stade 5–6 feuilles dans les autres cas. • Traitements complémentaires après 6 à 12 jours, suivant les conditions climatiques et la croissance. (Les traitement avant floraison sont les plus importants. Si le printemps est doux, deux traitements sont suffisants, alors que s’il est chaud, il est important de réduire les intervalles entre chaque application.) Choix du produit : • Soufre mouillable combiné avec des produits à base d’alumine ou de cuivre. • Lors d’une forte attaque, on peut également utiliser des produits à base d’alumine soufrée en ajoutant 1–2 kg de soufre pour améliorer l’effet. • Afin de réduire les problèmes de bock dans le vin, utiliser plutôt la lécithine de soja ou des préparations d’huile de fenouil pour les derniers traitements.. Quelle prévention contre cette maladie ? • Choisir des variétés résistantes à l’oïdium. • Lors de la taille, choisir des branches à fruits saines. • Evacuer précocement les parties atteintes de la vigne. • Pratiquer une fumure azotée raisonnée empêche une croissance démesurée des sarments et le développement du champignon. • Favoriser une bonne aération du feuillage avec un effeuillage précis à la bonne période
rougeot
• Taches jaunâtres, puis brunes (variétés de blancs), taches rouges (variétés de rouges). • Taches souvent localisées entre les nervures ou sur les bords de la feuille. • Les feuilles atteintes durcissent et tombent précocement. • Petites taches noires sur les grappes ; lors d’une attaque importante, durcissement des grappes.
• Passe l’hiver sur les feuilles mortes ; au printemps, à partir d’une somme de température de 160 °C et lorsqu’il pleut, des ascospores se forment et atteignent les feuilles à l’aide du vent ou des éclaboussures ; le champignon peut pénétrer la feuille par la face supérieure ou inférieure. • L’infection est possible jusqu’en juillet. • Le temps d’incubation est de 2–4 semaines, suivant l’évolution de la température. • L’apparition du rougeot se limite en général à certains endroits, et varie d’année en année. • Toute les variétés européennes et interspécifiques sont sensibles.
• L’apport d’un compost mûr permet de favoriser l’activité du sol et la décomposition des feuilles et des spores. • Une couverture végétale du sol réduit le risque d’attaque
• Lutter dans les lieux favorables au rougeot ou lors d’une forte attaque l’année précédente. • Traitements à partir du stade 3–4 feuilles avant les précipitations, sur la base des informations des services phytosanitaires. • Prochains traitements après 6–10 jours, en tenant compte des conditions météorol. et jusqu’au début des traitements contre le mildiou. • Après des pluies intenses de plus de 25 mm, renouveler le traitement avant la prochaine période d’infection. • Produit commercialisé : Myco-San
Le rougeot parasitaire est contrôlé essentiellement par la lutte chimique préventive dès l’éclatement des bourgeons. Les traitements effectués contre le mildiou réprimeraient en partie la maladie. L’élimination du feuillage tombé au sol l’année précédente et les feuilles atteintes au cours de la saison permettent de limiter le développement de la maladie. Assurer une bonne fertilisation et un apport en eau régulier, car les plants carencés ou en déficit hydrique seraient plus vulnérables à la maladie. Le fongicide d’ADAMA (VINERGY) Très efficace contre le mildiou, le black-rot et le rougeot parasitaire. Sa formulation unique de Folpel et de Phosphonate de potassium offre 5 actions en 1 application. Vinergy® est un fongicide préventif qui agit sur le Mildiou , le Black Rot et le Rougeot Parasitaire. Le Phosphonate de Potassium pénètre rapidement dans la plante assurant sa mise à l’abri du lessivage. La double systémie ascendante et descendante de cette matière active garantit sa répartition homogène et la protection des organes néoformés. Le Phosphonate de Potassium a un mode d’action particulier, il stimule la défense des plantes (SDP). En cas d’attaque, les réactions de défense sont plus rapides et plus fortes. Le folpel est une molécule polyvalente qui forme une barrière protectrice à la surface du végétal empêchant la germination du mildiou.  •    application en préventif tout au long de la saison : du stade feuilles étalées (BBCH 14) à la véraison (BBCH 85) •    application sur chaque face de chaque rang fortement conseillée •    traitement en dehors des heures chaudes de la journée •    délai de passage : 12 jours minimum entre 2 traitements successifs de VINERGY •    volume d’eau conseillé : 250 L/ha •    ajout de VINERGY® lorsque la cuve est remplie à moitié, après activation de l’agitation •    ne pas ajouter de formulations à base d’huile
Le nom de la maladie des vignes: rougeot. Les traitements efficaces: Le rougeot parasitaire est contrôlé essentiellement par la lutte chimique préventive dès l’éclatement des bourgeons. Les traitements effectués contre le mildiou réprimeraient en partie la maladie. L’élimination du feuillage tombé au sol l’année précédente et les feuilles atteintes au cours de la saison permettent de limiter le développement de la maladie. Assurer une bonne fertilisation et un apport en eau régulier, car les plants carencés ou en déficit hydrique seraient plus vulnérables à la maladie. Le fongicide d’ADAMA (VINERGY) Très efficace contre le mildiou, le black-rot et le rougeot parasitaire. Sa formulation unique de Folpel et de Phosphonate de potassium offre 5 actions en 1 application. Vinergy® est un fongicide préventif qui agit sur le Mildiou , le Black Rot et le Rougeot Parasitaire. Le Phosphonate de Potassium pénètre rapidement dans la plante assurant sa mise à l’abri du lessivage. La double systémie ascendante et descendante de cette matière active garantit sa répartition homogène et la protection des organes néoformés. Le Phosphonate de Potassium a un mode d’action particulier, il stimule la défense des plantes (SDP). En cas d’attaque, les réactions de défense sont plus rapides et plus fortes. Le folpel est une molécule polyvalente qui forme une barrière protectrice à la surface du végétal empêchant la germination du mildiou.  •    application en préventif tout au long de la saison : du stade feuilles étalées (BBCH 14) à la véraison (BBCH 85) •    application sur chaque face de chaque rang fortement conseillée •    traitement en dehors des heures chaudes de la journée •    délai de passage : 12 jours minimum entre 2 traitements successifs de VINERGY •    volume d’eau conseillé : 250 L/ha •    ajout de VINERGY® lorsque la cuve est remplie à moitié, après activation de l’agitation •    ne pas ajouter de formulations à base d’huile. Comment reconnaître cette maladie ? • Taches jaunâtres, puis brunes (variétés de blancs), taches rouges (variétés de rouges). • Taches souvent localisées entre les nervures ou sur les bords de la feuille. • Les feuilles atteintes durcissent et tombent précocement. • Petites taches noires sur les grappes ; lors d’une attaque importante, durcissement des grappes. . Comment lutter efficacement dans les vignes ? • Lutter dans les lieux favorables au rougeot ou lors d’une forte attaque l’année précédente. • Traitements à partir du stade 3–4 feuilles avant les précipitations, sur la base des informations des services phytosanitaires. • Prochains traitements après 6–10 jours, en tenant compte des conditions météorol. et jusqu’au début des traitements contre le mildiou. • Après des pluies intenses de plus de 25 mm, renouveler le traitement avant la prochaine période d’infection. • Produit commercialisé : Myco-San. Quelle prévention contre cette maladie ? • L’apport d’un compost mûr permet de favoriser l’activité du sol et la décomposition des feuilles et des spores. • Une couverture végétale du sol réduit le risque d’attaque
excoriose
• Petites bandes violet-noir, orientées dans le sens des sarments et pouvant éclater lors d’une croissance prononcée du diamètre. • Lors d’une attaque importante, les yeux de base meurent (dégât principal). • Sur les sarments lignifiés, petits points noirs sur l’écorce qui se décolore et devient blanchâtre. • A partir de début juin, taches sombres sur les feuilles, entourées d’un cercle clair. • On constate des symptômes semblables au dessèchement de la rafle sur les rafles et les grappes. • Les fleurs infestées meurent
• Infection possible dès le stade « pointe verte » et jusqu’en été. • Passe l’hiver dans les fructifications, l’écorce et le tronc. • Les spores atteignent au printemps les parties vertes de la vigne grâce aux éclaboussures. • Infection à travers des surfaces saines et à travers des blessures. • Conditions pour le germination des spores : minimum 1 °C et plus de 86 % d’humidité relative de l’air. • Des traitements précoces au stade pointe verte sont nécessaires afin d’éviter une infection des entre-nœuds inférieurs. • Toutes les variétés européennes, mais également les interspécifiques sont sensibles. Le Riesling X Sylvaner et, dans une moindre mesure le Chasselas, sont particulièrement sensibles
• Aucune mesure culturale n’est possible. • Recouvrir les grandes plaies de taille avec une pâte cicatrisante ; en cas de forte attaque, remonter le cep à partir d’un gourmand. • Afin d’éviter des blessures qui favorisent une infection, ébourgeonner si possible par temps sec et avant un traitement aux fongicides. • Ne pas cultiver des variétés sensibles dans les sites où sévit l’excoriose. • Le bois coupé doit rapidement être broyé
Contrôle : • Observer les symptômes lors de la taille. Traitements : • Lors d’un risque d’excoriose, traitement avec 16 kg par ha de soufre mouillable au stade C. • Lorsque le risque d’attaque se maintient, traiter après 7–10 jours, avec 4–5 kg de soufre mouillable (également efficace contre l’acariose et l’érinose). • La lutte contre le mildiou et l’oïdium comprend aussi celle de l’excoriose.
La lutte contre l’excoriose au vignoble dépend de l’historique de la parcelle. Les traitements sont à réaliser obligatoirement de manière préventive pendant la phase de sensibilité de la vigne, entre le stade D et E. Si des symptômes sont observés à la taille sur rameaux, il sera nécessaire d’envisager une protection, à moins que les prévisions météorologiques ne garantissent un temps très sec. Deux stratégies sont envisageables: Application d’un fongicide de contact aux stades D (30 à 40% des bourgeons au stade D) et E (40% des bourgeons au stade E) application au stade D d’une spécialité à base de fosétyl-al associé à un fongicide de contact Les spécialités autorisées pour la lutte contre l’excoriose sont nombreuses. Il est conseillé de réaliser les traitements contre l’excoriose à des volumes par hectare importants (de 400 à 600 L/ha), de façon à bien mouiller les bourgeons et les bois de taille. Ces traitements peuvent être réalisés sous une pluie légère. Mikal®Flash La deuxième stratégie est plus simple à mettre en œuvre. Elle repose sur une application unique avec un fongicide à base de fosétyl-Al au tout début du stade "éclatement des bourgeons". Mikal®Flash, composé de 50% de fosétyl-aluminium et de 5% de folpel, apportera une protection efficace.
Le nom de la maladie des vignes: excoriose. Les traitements efficaces: La lutte contre l’excoriose au vignoble dépend de l’historique de la parcelle. Les traitements sont à réaliser obligatoirement de manière préventive pendant la phase de sensibilité de la vigne, entre le stade D et E. Si des symptômes sont observés à la taille sur rameaux, il sera nécessaire d’envisager une protection, à moins que les prévisions météorologiques ne garantissent un temps très sec. Deux stratégies sont envisageables: Application d’un fongicide de contact aux stades D (30 à 40% des bourgeons au stade D) et E (40% des bourgeons au stade E) application au stade D d’une spécialité à base de fosétyl-al associé à un fongicide de contact Les spécialités autorisées pour la lutte contre l’excoriose sont nombreuses. Il est conseillé de réaliser les traitements contre l’excoriose à des volumes par hectare importants (de 400 à 600 L/ha), de façon à bien mouiller les bourgeons et les bois de taille. Ces traitements peuvent être réalisés sous une pluie légère. Mikal®Flash La deuxième stratégie est plus simple à mettre en œuvre. Elle repose sur une application unique avec un fongicide à base de fosétyl-Al au tout début du stade "éclatement des bourgeons". Mikal®Flash, composé de 50% de fosétyl-aluminium et de 5% de folpel, apportera une protection efficace.. Comment reconnaître cette maladie ? • Petites bandes violet-noir, orientées dans le sens des sarments et pouvant éclater lors d’une croissance prononcée du diamètre. • Lors d’une attaque importante, les yeux de base meurent (dégât principal). • Sur les sarments lignifiés, petits points noirs sur l’écorce qui se décolore et devient blanchâtre. • A partir de début juin, taches sombres sur les feuilles, entourées d’un cercle clair. • On constate des symptômes semblables au dessèchement de la rafle sur les rafles et les grappes. • Les fleurs infestées meurent . Comment lutter efficacement dans les vignes ? Contrôle : • Observer les symptômes lors de la taille. Traitements : • Lors d’un risque d’excoriose, traitement avec 16 kg par ha de soufre mouillable au stade C. • Lorsque le risque d’attaque se maintient, traiter après 7–10 jours, avec 4–5 kg de soufre mouillable (également efficace contre l’acariose et l’érinose). • La lutte contre le mildiou et l’oïdium comprend aussi celle de l’excoriose.. Quelle prévention contre cette maladie ? • Aucune mesure culturale n’est possible. • Recouvrir les grandes plaies de taille avec une pâte cicatrisante ; en cas de forte attaque, remonter le cep à partir d’un gourmand. • Afin d’éviter des blessures qui favorisent une infection, ébourgeonner si possible par temps sec et avant un traitement aux fongicides. • Ne pas cultiver des variétés sensibles dans les sites où sévit l’excoriose. • Le bois coupé doit rapidement être broyé
pourriture
• Sur les raisins mûrs, moisissures brunes, couvertes d’un duvet fongique gris. • Coloration brune, dessèchement et chute d’une partie ou de la totalité de la grappe. • Taches brunes partant des nervures des feuilles, qui se recouvrent d’un duvet gris lors d’une humidité constante
• Passe l’hiver sous forme de mycélium ou de sclérotes sur l’écorce du bois d’un an ou sur les restes morts tombés au sol. • La présence de films d’eau et des températures de plus de 0 °C pendant 2 heures sont nécessaires à la germination des spores. • Le champignon pénètre activement à travers les surfaces saines de la plante. • Les variétés Gamaret (Gamay X Reichenstein), le clone Pinot noir « Mariafeld » et plusieurs variétés interspécifiques sont peu sensibles à la pourriture grise. (Régent est sensible à l’infection des jeunes grappes mais tolérant au stade des raisins mûrs). • Des blessures provoquées par la deuxième génération du vers de la grappe, les guêpes, la grêle etc. sont des endroits idéaux pour la pénétration du champignon. Le risque d’infection augmente au fur et à mesure que les raisins mûrissent, car ils sont plus vulnérables aux blessures.
Ne pas planter de variétés ou de clones sensibles sur des sites peu adaptés. Favoriser un développement aéré, à l’aide de sarments hauts et de grands espacements entre chaque plant. Favoriser un feuillage aéré en pratiquant un effeuillage adapté au bon moment. Dès la période de floraison, permettre un bonne luminosité sur la grappe ; juste avant maturité, éliminer les feuilles autour des grappes. Fumure azotée raisonnée : empêcher une mobilisation tardive de l’azote en ne faisant pas d’apport tardif d’engrais organique ni de travail du sol. Ne pas laisser un enherbement trop haut sous la vigne. Lutter contre la deuxième génération du vers de la grappe
Les traitements à base de cuivre apportent un résultat partiel : - Contre le botrytis de la grappe, 400–600 g de cuivre pur par ha avant et après la floraison. - Contre le botrytis des baies appliquer une à deux fois 600–800 g par ha dans la zone des raisins entre la véraison et la maturité
Les fongicides spécifiques au parasite, des produits anti-mildiou ont un effet secondaire freinant sur le développement du botrytis. Outre les méthodes prophylactiques, il n’existe qu’une seule autre forme de lutte : la lutte chimique. Elle s’articule autour de 4 périodes clés pour la réalisation des traitements préventifs : fin floraison/chute des capuchons floraux ou stade A fermeture de grappe ou stade B début véraison ou stade C trois semaines avant la récolte ou stade D, le problème avec ce dernier étant le délai avant récolte. La stratégie raisonnée consiste à appliquer les traitements au stade A et C. Il est indispensable d’alterner les matières actives dans la saison et d’une année sur l’autre, afin de limiter les phénomènes de résistance qui leur sont liés. Une bonne protection implique que les fongicides sont appliqués directement sur la zone des grappes Il existe également des traitement mais qui sont dangereux pour l’environnement comme :  Carboxamide Boscalid (Cantus, 1.2 kg/ha)  Appliquer aux stades A ou B ou C. Cas de résistances spécifiques DRE 6 heures, DAR 21 jours NB : Le Boscalid est une matière active également présente dans le produit. Collis homologué pour l’oïdium. Hydroxyanilide Fenhexamid (Teldor, Lazulie, 1.5 kg/ha) Appliquer aux stades A ou B ou C ou D. Cas de résistances spécifiques DRE 6 heures, DAR 14 jours Phenylpyrrole Fludioxonil (Geoxe WG, Safir WG, 1 kg/ha) Appliquer aux stades A ou B .Absence de résistance spécifique. Attention ! DRE 48 heures, DAR 60 jours Anilino-pyrimidine Pyrimethanil (Scala, Toucan, 2.5 L/ha) Appliquer aux stades A ou B ou C. Cas de résistances spécifiques DRE 6 heures, DAR 21 jours Phenylpyrrole+anilino - pyrimidine Fludioxonil + cyprodinil (Switch, 1.2 kg/ha) Appliquer aux stades A ou B ou C. Cas de résistances spécifiques DRE 48 heures, DAR 21 jours Il existe également des traitement homologués en Agriculture Biologique :  BOTECTOR (Levure : Aureobasidium pullulans), Non classé. DRE : 6 h ; DAR : 3 jours ; Non lessivable Appliquer en préventif strict, en l’absence de symptôme - Antagoniste : la levure s’insère dans les microfissures et concurrence le botrytis - Appliquer seul. Dose recommandée: 400g/ha, mouiller à 150 L/ha est suffisant - Stockage au frigo obligatoire - Phytotoxicité si températures > 30°C - 3 APPLICATIONS maximum SERENADE MAX (Bactérie : Bacillus Subtilis); Non classé; DRE : 6 h; DAR : 3 jours; Lessivable à 30 à 40 mm Appliquer en préventif, dès l’apparition des premiers symptômes et avec des conditions humides. - Antagoniste et éliciteur : la bactérie se développe au dépend du champignon (concurrence pour l’eau, les sucres et la niche écologique), et elle stimule aussi les défenses naturelles (production de phytoalexines…) - Appliquer en face par face, au point de ruissellement, en conditions chaudes et humides : température supérieure à 15°C, et forte hygrométrie (après une pluie, un orage, ou avec de la rosée) ARMICARB (Bicarbonate de potassium, libération d’ions carbonates); Non classé; DRE : 6 h; DAR : 1 jour; Lessivable à 20 mm Appliquer à partir du début véraison, en curatif, donc en présence de botrytis - Agit par changement pression osmotique et de pH : dessèchement du botrytis - Dose recommandée : 3 kg/ha, mouiller à 150 L/ ha en dirigé Conditions d’application : forte hygrométrie (après une pluie, un orage, ou avec de la rosée) Phytotoxicité si pas d’humidité (forte libération de carbonates) et températures > 30°C
Le nom de la maladie des vignes: pourriture. Les traitements efficaces: Les fongicides spécifiques au parasite, des produits anti-mildiou ont un effet secondaire freinant sur le développement du botrytis. Outre les méthodes prophylactiques, il n’existe qu’une seule autre forme de lutte : la lutte chimique. Elle s’articule autour de 4 périodes clés pour la réalisation des traitements préventifs : fin floraison/chute des capuchons floraux ou stade A fermeture de grappe ou stade B début véraison ou stade C trois semaines avant la récolte ou stade D, le problème avec ce dernier étant le délai avant récolte. La stratégie raisonnée consiste à appliquer les traitements au stade A et C. Il est indispensable d’alterner les matières actives dans la saison et d’une année sur l’autre, afin de limiter les phénomènes de résistance qui leur sont liés. Une bonne protection implique que les fongicides sont appliqués directement sur la zone des grappes Il existe également des traitement mais qui sont dangereux pour l’environnement comme :  Carboxamide Boscalid (Cantus, 1.2 kg/ha)  Appliquer aux stades A ou B ou C. Cas de résistances spécifiques DRE 6 heures, DAR 21 jours NB : Le Boscalid est une matière active également présente dans le produit. Collis homologué pour l’oïdium. Hydroxyanilide Fenhexamid (Teldor, Lazulie, 1.5 kg/ha) Appliquer aux stades A ou B ou C ou D. Cas de résistances spécifiques DRE 6 heures, DAR 14 jours Phenylpyrrole Fludioxonil (Geoxe WG, Safir WG, 1 kg/ha) Appliquer aux stades A ou B .Absence de résistance spécifique. Attention ! DRE 48 heures, DAR 60 jours Anilino-pyrimidine Pyrimethanil (Scala, Toucan, 2.5 L/ha) Appliquer aux stades A ou B ou C. Cas de résistances spécifiques DRE 6 heures, DAR 21 jours Phenylpyrrole+anilino - pyrimidine Fludioxonil + cyprodinil (Switch, 1.2 kg/ha) Appliquer aux stades A ou B ou C. Cas de résistances spécifiques DRE 48 heures, DAR 21 jours Il existe également des traitement homologués en Agriculture Biologique :  BOTECTOR (Levure : Aureobasidium pullulans), Non classé. DRE : 6 h ; DAR : 3 jours ; Non lessivable Appliquer en préventif strict, en l’absence de symptôme - Antagoniste : la levure s’insère dans les microfissures et concurrence le botrytis - Appliquer seul. Dose recommandée: 400g/ha, mouiller à 150 L/ha est suffisant - Stockage au frigo obligatoire - Phytotoxicité si températures > 30°C - 3 APPLICATIONS maximum SERENADE MAX (Bactérie : Bacillus Subtilis); Non classé; DRE : 6 h; DAR : 3 jours; Lessivable à 30 à 40 mm Appliquer en préventif, dès l’apparition des premiers symptômes et avec des conditions humides. - Antagoniste et éliciteur : la bactérie se développe au dépend du champignon (concurrence pour l’eau, les sucres et la niche écologique), et elle stimule aussi les défenses naturelles (production de phytoalexines…) - Appliquer en face par face, au point de ruissellement, en conditions chaudes et humides : température supérieure à 15°C, et forte hygrométrie (après une pluie, un orage, ou avec de la rosée) ARMICARB (Bicarbonate de potassium, libération d’ions carbonates); Non classé; DRE : 6 h; DAR : 1 jour; Lessivable à 20 mm Appliquer à partir du début véraison, en curatif, donc en présence de botrytis - Agit par changement pression osmotique et de pH : dessèchement du botrytis - Dose recommandée : 3 kg/ha, mouiller à 150 L/ ha en dirigé Conditions d’application : forte hygrométrie (après une pluie, un orage, ou avec de la rosée) Phytotoxicité si pas d’humidité (forte libération de carbonates) et températures > 30°C. Comment reconnaître cette maladie ? • Sur les raisins mûrs, moisissures brunes, couvertes d’un duvet fongique gris. • Coloration brune, dessèchement et chute d’une partie ou de la totalité de la grappe. • Taches brunes partant des nervures des feuilles, qui se recouvrent d’un duvet gris lors d’une humidité constante . Comment lutter efficacement dans les vignes ? Les traitements à base de cuivre apportent un résultat partiel : - Contre le botrytis de la grappe, 400–600 g de cuivre pur par ha avant et après la floraison. - Contre le botrytis des baies appliquer une à deux fois 600–800 g par ha dans la zone des raisins entre la véraison et la maturité. Quelle prévention contre cette maladie ? Ne pas planter de variétés ou de clones sensibles sur des sites peu adaptés. Favoriser un développement aéré, à l’aide de sarments hauts et de grands espacements entre chaque plant. Favoriser un feuillage aéré en pratiquant un effeuillage adapté au bon moment. Dès la période de floraison, permettre un bonne luminosité sur la grappe ; juste avant maturité, éliminer les feuilles autour des grappes. Fumure azotée raisonnée : empêcher une mobilisation tardive de l’azote en ne faisant pas d’apport tardif d’engrais organique ni de travail du sol. Ne pas laisser un enherbement trop haut sous la vigne. Lutter contre la deuxième génération du vers de la grappe
blackrot
• Petites taches brunes de 2–10 mm avec des pycnides noires sur les feuilles, bords bien limités. • Sur les grappes, tout d’abord points blancs de 1 mm qui brunissent et qui se développent sur toute la baie ; elle prend une couleur violette, se dessèche et meurt. Formation de pycnides sur la peau des baies
• N’apparaît qu’au Tessin et, de manière limitée, en Suisse romande. S’établit particulièrement dans les vignobles avec récoltes mécanisées. • De la floraison au stade « grappe fermée », les jeunes sarments de 10–20 cm de long et les grappes sont très sensibles. • Passe l’hiver sur des baies momifiées. • Dispersion des ascospores dès la sortie des feuilles et jusqu’à la mi-juillet. • Infection possible par des températures de 10 °C et une période de 24 h durant laquelle les feuilles sont mouillées
• Les parties atteintes doivent être éloignées de la vigne et compostées à au moins 60 °C. • Un travail superficiel du sol après la taille favorise la décomposition des spores.
• Jusqu’à maintenant, pas de préparation efficace.
Il n’existe pas de traitements spécifiques contre le black-rot. En revanche, les spécialités de contact anti-mildiou et anti-oïdium sont homologuées pour des applications en préventif ou en curatif. Pour la viticulture bio, des traitements à base de cuivre et de soufre sont possibles en pleine végétation, selon la contamination, l’historique de la parcelle et la sensibilité du cépage : entre 100 et 450 g/hectare de cuivre entre 2 et 10 kg/hectare de soufre
Le nom de la maladie des vignes: blackrot. Les traitements efficaces: Il n’existe pas de traitements spécifiques contre le black-rot. En revanche, les spécialités de contact anti-mildiou et anti-oïdium sont homologuées pour des applications en préventif ou en curatif. Pour la viticulture bio, des traitements à base de cuivre et de soufre sont possibles en pleine végétation, selon la contamination, l’historique de la parcelle et la sensibilité du cépage : entre 100 et 450 g/hectare de cuivre entre 2 et 10 kg/hectare de soufre. Comment reconnaître cette maladie ? • Petites taches brunes de 2–10 mm avec des pycnides noires sur les feuilles, bords bien limités. • Sur les grappes, tout d’abord points blancs de 1 mm qui brunissent et qui se développent sur toute la baie ; elle prend une couleur violette, se dessèche et meurt. Formation de pycnides sur la peau des baies. Comment lutter efficacement dans les vignes ? • Jusqu’à maintenant, pas de préparation efficace.. Quelle prévention contre cette maladie ? • Les parties atteintes doivent être éloignées de la vigne et compostées à au moins 60 °C. • Un travail superficiel du sol après la taille favorise la décomposition des spores.
dessèchement
• Premiers symptômes (nécroses) sur la rafle, lors du changement de couleur et de l’amollissement des baies. • Une partie ou toute la rafle sèche
• Les variétés particulièrement sensibles sont : Riesling X Sylvaner, Chasselas blanc ou rose, Gewürztraminer, Räuschling, Cabernert Sauvignon, Dechaunac, et le clone Pinot Noir Mariafeld. • Un déséquilibre dans les éléments nutritifs (rapport potassium/calcium + magnésium) ou des changements hormonaux au début du mûrissement des baies peuvent causer la maladie. Facteurs déclencheurs : • Un apport trop important d’azote pendant les périodes de floraison ou de mûrissement peut provoquer des problèmes d’absorption du potassium, du calcium et du magnésium. • Un effeuillage extrême de la vigne après floraison peut favoriser le développement du dessèchement de la rafle. • Des températures basses et des précipitations importantes pendant la floraison sont également des facteurs importants. • Un déséquilibre existe entre le feuillage et le fruit : soit une surcharge des grappes soit trop peu de grappes et une vigueur trop importante
• Lors du choix des plants, prendre en compte la sensibilité des variétés et des clones. • L’enherbement crée un effet tampon sur l’offre d’éléments nutritifs et permet d’équilibrer le rapport potassium/calcium + magnésium. • Favoriser une croissance équilibrée par une fumure raisonnée ainsi qu’en intégrant un mulch à la bonne période. • Ne pas surcharger les ceps. • Un effeuillage autour des grappes leur permet de mieux sécher et d’avoir une bonne aération. Il facilite le traitement des grappes
• Une application de sulfate de magnésium permettant d’augmenter le contenu en magnésium doit être déclarée aux organisations de contrôle. Elle dépend de conditions précises. • Traiter en présence de variétés sensibles et lors d’un danger de dessèchement de la rafle (suivre les conseils des services phytosanitaires) à la véraison (lorsque 10 % des baies ont changé de couleur). • Quantités à utiliser : 18–20 kg par ha de sulfate de magnésium dans 600 l d’eau (turbo), jusqu’à 1200 l d’eau (gun), sur la zone des grappes.
YaraVita™ Hydromag 500™ L’usage d’une solution foliaire nutritive enrichie en magnésium (typiquement un oxyde de magnésium YaraVita™ Hydromag 500™) à appliquer 2 à 3 fois, au début de la véraison, avec 10 à 15 jours d’intervalle. Ces applications d’engrais foliaires permettent une réduction notable jusqu’à 80%. Mais il faut également modifier ses pratiques culturales, et agir de manière préventive pour obtenir une efficacité maximale. Jusqu'à 4 l/ha dans 200 l d'eau aux stades fermeture, véraison et 15 jours après. Sur raisin de table, préférer les applications précoces, les applications tardives pouvant laisser un dépôt blanchâtre sur les baies.
Le nom de la maladie des vignes: dessèchement. Les traitements efficaces: YaraVita™ Hydromag 500™ L’usage d’une solution foliaire nutritive enrichie en magnésium (typiquement un oxyde de magnésium YaraVita™ Hydromag 500™) à appliquer 2 à 3 fois, au début de la véraison, avec 10 à 15 jours d’intervalle. Ces applications d’engrais foliaires permettent une réduction notable jusqu’à 80%. Mais il faut également modifier ses pratiques culturales, et agir de manière préventive pour obtenir une efficacité maximale. Jusqu'à 4 l/ha dans 200 l d'eau aux stades fermeture, véraison et 15 jours après. Sur raisin de table, préférer les applications précoces, les applications tardives pouvant laisser un dépôt blanchâtre sur les baies.. Comment reconnaître cette maladie ? • Premiers symptômes (nécroses) sur la rafle, lors du changement de couleur et de l’amollissement des baies. • Une partie ou toute la rafle sèche . Comment lutter efficacement dans les vignes ? • Une application de sulfate de magnésium permettant d’augmenter le contenu en magnésium doit être déclarée aux organisations de contrôle. Elle dépend de conditions précises. • Traiter en présence de variétés sensibles et lors d’un danger de dessèchement de la rafle (suivre les conseils des services phytosanitaires) à la véraison (lorsque 10 % des baies ont changé de couleur). • Quantités à utiliser : 18–20 kg par ha de sulfate de magnésium dans 600 l d’eau (turbo), jusqu’à 1200 l d’eau (gun), sur la zone des grappes.. Quelle prévention contre cette maladie ? • Lors du choix des plants, prendre en compte la sensibilité des variétés et des clones. • L’enherbement crée un effet tampon sur l’offre d’éléments nutritifs et permet d’équilibrer le rapport potassium/calcium + magnésium. • Favoriser une croissance équilibrée par une fumure raisonnée ainsi qu’en intégrant un mulch à la bonne période. • Ne pas surcharger les ceps. • Un effeuillage autour des grappes leur permet de mieux sécher et d’avoir une bonne aération. Il facilite le traitement des grappes
Vers
1ère génération : • Lésions en juin sur les bourgeons et les fleurs. • Présence de fils ou feutrage. 2ème génération : • Dès juillet, les raisins sont troués et certains sont entièrement vidés. • Souvent toute une grappe est détruite et les chenilles confectionnent un glomérule (amas de plusieurs baies réunies par un tissage) sur les raisins. • Les grappes sont ensuite la plupart du temps attaquées par la pourriture grise. Papillon : • Cochylis : ailes antérieures jaunes, barrées d’une bande brunâtre, très visible. • Eudémis : ailes antérieures bariolées de jaune roussâtre et de brun, à dessins très irréguliers Larve (à partir du 2ème stade larvaire) : • Cochylis : tête noire • Eudémis : tête jaune
• Les dégâts causés par la première génération sont en général minimes. Les dégâts de la 2ème génération sont importants à cause de l’attaque secondaire de botrytis (en fonction de la variété et des conditions météorologiques). • Les variétés et les clones ayant des grappes compactes sont particulièrement touchés. Cycle de développement de la 1ère génération : • Hiverne à l’état de chrysalide sous l’écorce des ceps. • Les papillons éclosent vers la fin avril et déposent 40–60 œufs sur les capuchons floraux ou les pédoncules après 2–4 semaines de vol et fécondation. • Après 10–14 jours, les œufs donnent naissance à des chenilles qui, après 25 jours d’activité de nutrition et plusieurs mues, se transforment en chrysalide dans la grappe. Après une période de nymphose de 8–10 jours, la deuxième génération apparaît. • Vol à partir de début juillet. • Durée du vol de 2–6 semaines et fécondation. • Dépôt des œufs sur les baies. • Les larves éclosent après 4–6 jours et pénètrent directement dans les baies. • Les larves attaquent plusieurs baies contigues. • Peu avant la vendange, les chenilles se transforment en chrysalide
• Favoriser les auxiliaires : les prédateurs importants sont les araignées, les perce-oreilles, les trichogrammes etc.)
Contrôle / seuil de tolérance : • 1ère génération : plus de 30 % des grappes sont infestées avant la floraison (stade H). • 2ème génération : contrôle à l’aide de pièges phéromones dès le stade I : plus de 15 papillons par piège et par semaine. • Contrôle de la déposition des œufs dès le début juillet : plus de 5 chenilles par 100 grappes. Confusion : • Lors d’une faible attaque l’année précédente (moins de 2 %) et dans les grands vignobles (plus de 5 ha), la technique de confusion par dispersion de phéromones peut être employée au stade D. Les deux espèces de vers sont traitées séparément ou en combinaison selon le type d’attaque. Traitement au Bacillus thuringiensis : • Contre la 1 ère génération 8–10 jours après le vol principal. • Contrôle des vols à l’aide de pièges sexuels ou/et par les information des stations de contrôles. • Traiter Bacillus thuringiensis et 10–15 kg de sucre par hectare dans la zone des grappes. • Lors d’une forte attaque et lors d’une longue période de vol, ainsi que pour des variétés ou clones sensibles au botrytis, il faut répéter le traitement 6–8 jours après. • Meilleure efficacité contre l’eudémis que contre le cochylis
Bacillus thurengiensis En agriculture biologique, les moyens pour contrôler les populations de tordeuses sont limités. Deux types de produits, autorisés par le cahier des charges agriculture biolo- gique, présentent des spécialités commerciales homologuées contre les vers de la grappe. Bactospéine SC vendu par Novo Nordisk 0.1L/ha Bactura vendu par Valent Biosciences 0,75 kg/ha Biobest BT vendu par Abbot France Division Agriculture 0,5 kg/ha
Le nom de la maladie des vignes: Vers. Les traitements efficaces: Bacillus thurengiensis En agriculture biologique, les moyens pour contrôler les populations de tordeuses sont limités. Deux types de produits, autorisés par le cahier des charges agriculture biolo- gique, présentent des spécialités commerciales homologuées contre les vers de la grappe. Bactospéine SC vendu par Novo Nordisk 0.1L/ha Bactura vendu par Valent Biosciences 0,75 kg/ha Biobest BT vendu par Abbot France Division Agriculture 0,5 kg/ha. Comment reconnaître cette maladie ? 1ère génération : • Lésions en juin sur les bourgeons et les fleurs. • Présence de fils ou feutrage. 2ème génération : • Dès juillet, les raisins sont troués et certains sont entièrement vidés. • Souvent toute une grappe est détruite et les chenilles confectionnent un glomérule (amas de plusieurs baies réunies par un tissage) sur les raisins. • Les grappes sont ensuite la plupart du temps attaquées par la pourriture grise. Papillon : • Cochylis : ailes antérieures jaunes, barrées d’une bande brunâtre, très visible. • Eudémis : ailes antérieures bariolées de jaune roussâtre et de brun, à dessins très irréguliers Larve (à partir du 2ème stade larvaire) : • Cochylis : tête noire • Eudémis : tête jaune. Comment lutter efficacement dans les vignes ? Contrôle / seuil de tolérance : • 1ère génération : plus de 30 % des grappes sont infestées avant la floraison (stade H). • 2ème génération : contrôle à l’aide de pièges phéromones dès le stade I : plus de 15 papillons par piège et par semaine. • Contrôle de la déposition des œufs dès le début juillet : plus de 5 chenilles par 100 grappes. Confusion : • Lors d’une faible attaque l’année précédente (moins de 2 %) et dans les grands vignobles (plus de 5 ha), la technique de confusion par dispersion de phéromones peut être employée au stade D. Les deux espèces de vers sont traitées séparément ou en combinaison selon le type d’attaque. Traitement au Bacillus thuringiensis : • Contre la 1 ère génération 8–10 jours après le vol principal. • Contrôle des vols à l’aide de pièges sexuels ou/et par les information des stations de contrôles. • Traiter Bacillus thuringiensis et 10–15 kg de sucre par hectare dans la zone des grappes. • Lors d’une forte attaque et lors d’une longue période de vol, ainsi que pour des variétés ou clones sensibles au botrytis, il faut répéter le traitement 6–8 jours après. • Meilleure efficacité contre l’eudémis que contre le cochylis. Quelle prévention contre cette maladie ? • Favoriser les auxiliaires : les prédateurs importants sont les araignées, les perce-oreilles, les trichogrammes etc.)
erinose
• Symptômes foliaires : - Face supérieure de la feuille : cloques, boursouflures, au début plutôt rougeâtres et ensuite pustules vertes. - Face inférieure : feutrage filamenteux blanc-brun à la base des pustules. Si l’attaque est sévère, couverture de toute la face inférieure des feuilles. • Une infection des bourgeons est peu fréquente : les bourgeons ne débourrent pas et meurent, ou on observe un développement chétif des sarments. • Ces acariens mesurant 0.15 mm, sont uniquement reconnaissables à la loupe. • Feutrage blanchâtre sur les grappes
• Les acariens ne créent que rarement des dégâts. La plupart du temps, seules les feuilles du bas sont infestées et éventuellement, lors d’un pullulement en été, les feuilles des entre-cœurs. • Une atteinte de la jeune grappe provoque un millerandage. • Cycle de développement : - Hivernent comme acariens adultes principalement dans les bourgeons. - Les acariens apparaissent au printemps au débourrement des bourgeons. • Jusqu’à 7 générations par an
• Favoriser ou introduire des auxiliaires, particulièrement les typhlodromes (Typhlodromus pyri)
Contrôle / Seuil de tolérance : • Contrôle de l’infection au débourrement et en été sur les entre-cœurs; marquer les foyers d’infection pour un éventuel traitement l’année suivante. • Seuil de tolérance : foyer de 20 ceps infestés. • Les parcelles ou les lieux qui ont été infestés l’année précédente, sont à traiter dès les stades B et C avec 10–15 kg de soufre mouillable et 600–800 l d’eau par ha, par des températures supérieures à 15 °C. Traiter également les troncs et les sarments de réserve contre le gel
L’érinose est une maladie due aux acariens qui s’installent sur le dessous des feuilles et les piquent, ce qui leur donne un aspect feutré blanc tandis que sur le dessus des feuilles, on remarque des boursouflures ou des cloques. Toutes les variétés de vignes ne sont pas attaquées. Il existe cependant un traitement préventif à l’huile blanche préconisé en hiver, mais il est facultatif car l’érinose est une maladie bénigne. Pareillement pour le traitement curatif, vous pouvez essayer le soufre mouillable en pulvérisation. Mais encore une fois ce n’est pas forcément nécessaire puisque l’érinose n’affecte pas le rendement des récoltes et disparaît grâce à l’autorégulation de la nature. 1.25kg/hl
Le nom de la maladie des vignes: erinose. Les traitements efficaces: L’érinose est une maladie due aux acariens qui s’installent sur le dessous des feuilles et les piquent, ce qui leur donne un aspect feutré blanc tandis que sur le dessus des feuilles, on remarque des boursouflures ou des cloques. Toutes les variétés de vignes ne sont pas attaquées. Il existe cependant un traitement préventif à l’huile blanche préconisé en hiver, mais il est facultatif car l’érinose est une maladie bénigne. Pareillement pour le traitement curatif, vous pouvez essayer le soufre mouillable en pulvérisation. Mais encore une fois ce n’est pas forcément nécessaire puisque l’érinose n’affecte pas le rendement des récoltes et disparaît grâce à l’autorégulation de la nature. 1.25kg/hl. Comment reconnaître cette maladie ? • Symptômes foliaires : - Face supérieure de la feuille : cloques, boursouflures, au début plutôt rougeâtres et ensuite pustules vertes. - Face inférieure : feutrage filamenteux blanc-brun à la base des pustules. Si l’attaque est sévère, couverture de toute la face inférieure des feuilles. • Une infection des bourgeons est peu fréquente : les bourgeons ne débourrent pas et meurent, ou on observe un développement chétif des sarments. • Ces acariens mesurant 0.15 mm, sont uniquement reconnaissables à la loupe. • Feutrage blanchâtre sur les grappes. Comment lutter efficacement dans les vignes ? Contrôle / Seuil de tolérance : • Contrôle de l’infection au débourrement et en été sur les entre-cœurs; marquer les foyers d’infection pour un éventuel traitement l’année suivante. • Seuil de tolérance : foyer de 20 ceps infestés. • Les parcelles ou les lieux qui ont été infestés l’année précédente, sont à traiter dès les stades B et C avec 10–15 kg de soufre mouillable et 600–800 l d’eau par ha, par des températures supérieures à 15 °C. Traiter également les troncs et les sarments de réserve contre le gel. Quelle prévention contre cette maladie ? • Favoriser ou introduire des auxiliaires, particulièrement les typhlodromes (Typhlodromus pyri)
acariose
• L’acarien mesure 0.15 mm et ne peut être reconnu qu’au microscope. • Les piqûres provoquent des difformités et des ralentissements de la croissance des sarments et des feuilles. Les jeunes feuilles se recroquevillent et les sarments qui poussent des stipulaires prennent la forme d’un balai (pousses chétives avec entre-nœuds raccourcis). • Sur les feuilles principales on peut observer des taches transparentes autour des piqûres. • Les jeunes grappes sont partiellement ratatinées. • En août/septembre coloration rouge-brun de la face supérieure des vieilles feuilles et éclaircissement des jeunes feuilles des entre-cœurs
• N’apparaît que dans de petits foyers, principalement dans des jeunes vignes. • Peut aussi provoquer des pertes de rendement importantes lorsque le printemps est frais et que le débourrement est retardé. • Cycle de développement : - Les acariens passent l’hiver comme adultes dans les bourgeons ou dans les replis de la base du sarment de l’année et dans la partie supérieure du tronc. - Ils commencent à piquer au gonflement du bourgeon. - Au débourrement, ils migrent vers la pointe des rameaux. - Multiplication par le dépôt d’œufs entre mai et juin et entre juillet et août. - Après 8–10 jours, les œufs éclosent ; deux semaines plus tard, les larves atteig- nent la maturité sexuelle. - 3–4 générations par année. • Les typhlodromes sont les auxiliaires principaux de l’acariose qui peut ainsi être maintenue sous contrôle
Favoriser ou introduire les typhlodromes
Contrôle / Seuil de tolérance : • Contrôle de l’infestation après la sortie des feuilles et en été sur les entre-cœurs. • Eventuellement marquer les foyers d’infestation pour un traitement l’année suivante. • Seuil de tolérance : foyer avec 5 ceps infestés. Lutte : • Les parcelles ou les lieux qui ont été infestés l’année précédente, sont à traiter si possible dès les stades « bourgeon dans le coton » (B) et « pointe verte » (C) avec 10–15 kg de soufre mouillable et 600–800 l d’eau par ha, par des températures supérieures à 15 °C. (Traiter également les troncs et les sarments de réserve contre le gel.) • Lors d’un débourrement ralenti (lié à un climat frais) et d’une infestation importante, il est nécessaire de faire des traitements supplémentaires avec 5–10 kg de soufre mouillable par ha (maximum jusqu’au stade C–D) après 8–10 jours
En cas de présence de l’acariose l’année précédente, intervenir au stade 03 « bourgeon dans le coton » : soufre mouillable à 2 kg/hl (1 600 g de matière active/hl), en mouillant les ceps à la limite du ruissellement. Toute application de soufre après le stade « bourgeon dans le coton » est inefficace. Si la croissance de la vigne est fortement perturbée au printemps : utiliser un acaricide homologué. Le renouvellement est parfois nécessaire.
Le nom de la maladie des vignes: acariose. Les traitements efficaces: En cas de présence de l’acariose l’année précédente, intervenir au stade 03 « bourgeon dans le coton » : soufre mouillable à 2 kg/hl (1 600 g de matière active/hl), en mouillant les ceps à la limite du ruissellement. Toute application de soufre après le stade « bourgeon dans le coton » est inefficace. Si la croissance de la vigne est fortement perturbée au printemps : utiliser un acaricide homologué. Le renouvellement est parfois nécessaire.. Comment reconnaître cette maladie ? • L’acarien mesure 0.15 mm et ne peut être reconnu qu’au microscope. • Les piqûres provoquent des difformités et des ralentissements de la croissance des sarments et des feuilles. Les jeunes feuilles se recroquevillent et les sarments qui poussent des stipulaires prennent la forme d’un balai (pousses chétives avec entre-nœuds raccourcis). • Sur les feuilles principales on peut observer des taches transparentes autour des piqûres. • Les jeunes grappes sont partiellement ratatinées. • En août/septembre coloration rouge-brun de la face supérieure des vieilles feuilles et éclaircissement des jeunes feuilles des entre-cœurs. Comment lutter efficacement dans les vignes ? Contrôle / Seuil de tolérance : • Contrôle de l’infestation après la sortie des feuilles et en été sur les entre-cœurs. • Eventuellement marquer les foyers d’infestation pour un traitement l’année suivante. • Seuil de tolérance : foyer avec 5 ceps infestés. Lutte : • Les parcelles ou les lieux qui ont été infestés l’année précédente, sont à traiter si possible dès les stades « bourgeon dans le coton » (B) et « pointe verte » (C) avec 10–15 kg de soufre mouillable et 600–800 l d’eau par ha, par des températures supérieures à 15 °C. (Traiter également les troncs et les sarments de réserve contre le gel.) • Lors d’un débourrement ralenti (lié à un climat frais) et d’une infestation importante, il est nécessaire de faire des traitements supplémentaires avec 5–10 kg de soufre mouillable par ha (maximum jusqu’au stade C–D) après 8–10 jours. Quelle prévention contre cette maladie ? Favoriser ou introduire les typhlodromes
acarien
• Œufs d’hiver mesurant 0.15–0.2 mm, rouge-brillant autour des nœuds du vieux bois. • Symptômes foliaires : - Les feuilles prennent une couleur rouge-brun après leur sortie, demeurent petites et meurent lors d’une forte attaque. - On peut observer en contre-jour une grande densité de petites piqûres provoquant des décolorations ponctuelles, avec un bord brun. - En été, les feuilles passent de la couleur jaune clair au brun rouille
• L’acarien rouge provoque rarement des dégâts importants dans les vignobles biologiques. • Une attaque massive provoque des pertes quantitatives et qualitatives, dues à une diminution de la surface d’assimilation des feuilles, ainsi qu’à une mauvaise maturité du bois. Ceci provoque ensuite une mauvaise résistance à l’hiver. • Cycle de développement : - Passe l’hiver à l’aisselle des bourgeons et/ou dans l’écorce du vieux bois. - Les œufs éclosent principalement au stade « deux feuilles », au plus tard jusqu’à la mi-juin (en fonction des conditions météorologiques). - Les larves vivent sur les trois premières feuilles des pousses. - 4–6 générations qui se chevauchent par période de végétation. • Une multiplication massive en été peut être provoquée par des températures élevées, un manque d’auxiliaires ou des apports trop élevés d’azote
Favoriser ou introduire les auxiliaires, principalement le typhlo-drome (Typhlodromus pyri)
• Contrôle sur le bois taillé : plus de 80 % des yeux occupés par des œufs rouges. • Contrôle au stade « trois feuilles » (E) : plus de 70 % des feuilles sont occupées. Lutte : • Une lutte n’est généralement pas indispensable. • Lors d’une attaque importante l’année précédente, prendre contact avec la section viticulture de l’IRAB.
Traitement préventif En cas d'attaque l'année passée, pulvérisez un mélange de savon noir (15 à 30 g), d'alcool à brûler 10 g et d'eau (1 L)* dès l'ouverture des bourgeons. Traitement curatif Dès les premiers symptômes, supprimez les feuilles atteintes. Si nécessaire, traitez au soufre mouillable, dès l’apparition des galles, à la dose homologuée contre l’oïdium. Pratiquez 1 à 2 pulvérisations sous les feuilles à 15 jours d’intervalle.
Le nom de la maladie des vignes: acarien. Les traitements efficaces: Traitement préventif En cas d'attaque l'année passée, pulvérisez un mélange de savon noir (15 à 30 g), d'alcool à brûler 10 g et d'eau (1 L)* dès l'ouverture des bourgeons. Traitement curatif Dès les premiers symptômes, supprimez les feuilles atteintes. Si nécessaire, traitez au soufre mouillable, dès l’apparition des galles, à la dose homologuée contre l’oïdium. Pratiquez 1 à 2 pulvérisations sous les feuilles à 15 jours d’intervalle.. Comment reconnaître cette maladie ? • Œufs d’hiver mesurant 0.15–0.2 mm, rouge-brillant autour des nœuds du vieux bois. • Symptômes foliaires : - Les feuilles prennent une couleur rouge-brun après leur sortie, demeurent petites et meurent lors d’une forte attaque. - On peut observer en contre-jour une grande densité de petites piqûres provoquant des décolorations ponctuelles, avec un bord brun. - En été, les feuilles passent de la couleur jaune clair au brun rouille. Comment lutter efficacement dans les vignes ? • Contrôle sur le bois taillé : plus de 80 % des yeux occupés par des œufs rouges. • Contrôle au stade « trois feuilles » (E) : plus de 70 % des feuilles sont occupées. Lutte : • Une lutte n’est généralement pas indispensable. • Lors d’une attaque importante l’année précédente, prendre contact avec la section viticulture de l’IRAB.. Quelle prévention contre cette maladie ? Favoriser ou introduire les auxiliaires, principalement le typhlo-drome (Typhlodromus pyri)
acarienjaune
• Symptômes foliaires : - Les piqûres provoquent un jaunissement ponctuel. - Des infestations importantes provoquent des déformations chez les jeunes feuilles, des ponctuations ou des taches jaunâtres et, finalement, des zones nécrotiques. - Les feuilles fortement infestées se dessèchent et tombent. • L’acarien jaune commun (avec ses deux taches sombres très caractéristiques sur le dos) forme des filaments soyeux sur la face inférieure de la feuille.
• L’acarien jaune ne provoque que rarement de gros dégâts dans les vignobles biologiques, puisqu’il est souvent maîtrisé par les auxiliaires. • Le plus grand danger se situe dans les jeunes vignes. • Cycle de développement : - Hiverne à l’état de femelle adulte sous l’écorce, dans les fissures des tuteurs de la vigne, sous les pierres ou dans les anfractuosités du terrain. - Multiplication au printemps dans la couche herbeuse sous les ceps. - Dans le courant de l’été, ils migrent vers la vigne. - 6–10 générations par année. • Une multiplication massive en été peut être provoquées par des températures élevées, un manque d’auxiliaires et des apports trop élevés d’azote
Favoriser ou introduire des auxiliaires, particulièrement le typhlodrome (Typhlodromus pyri)
Seuil de tolérance : • En mai/juin 30–40 %, en juillet/août 20–30 % des feuilles occupées. • En général, une lutte n’est pas nécessaire. • Si les seuils de tolérance sont dépassés, prendre contact avec le service de conseil de l’IRAB
Lutte biologique Les principaux prédateurs des tétranyques sont les acariens typhlodromes. Une forme mobile de typhlodrome par feuille est nécessaire pour maintenir les populations de tétranyques en dessous du seuil d’intervention. Introduire des typhlodromes et favoriser leur installation permet généralement de contenir ces ravageurs. Le choix des produits phytosanitaires nécessaires pour lutter contre les autres ravageurs et pathologies de la vigne, est déterminant pour le maintien du prédateur. Pour les cultures conduites en système intégré, il convient de choisir des produits neutres ou faiblement toxiques pour les typhlodromes. Lutte chimique Au printemps, il faut intervenir lorsque 70 % des feuilles comptent au moins un tétranyque. Un larvicide ou un adulticide ayant une bonne action choc est pulvérisé. En été, le seuil d’intervention est une occupation de 30 % des feuilles par au moins une forme mobile. Un produit ayant une action ovicide, larvicide et adulticide avec une bonne persistance d’action est alors appliqué.
Le nom de la maladie des vignes: acarienjaune. Les traitements efficaces: Lutte biologique Les principaux prédateurs des tétranyques sont les acariens typhlodromes. Une forme mobile de typhlodrome par feuille est nécessaire pour maintenir les populations de tétranyques en dessous du seuil d’intervention. Introduire des typhlodromes et favoriser leur installation permet généralement de contenir ces ravageurs. Le choix des produits phytosanitaires nécessaires pour lutter contre les autres ravageurs et pathologies de la vigne, est déterminant pour le maintien du prédateur. Pour les cultures conduites en système intégré, il convient de choisir des produits neutres ou faiblement toxiques pour les typhlodromes. Lutte chimique Au printemps, il faut intervenir lorsque 70 % des feuilles comptent au moins un tétranyque. Un larvicide ou un adulticide ayant une bonne action choc est pulvérisé. En été, le seuil d’intervention est une occupation de 30 % des feuilles par au moins une forme mobile. Un produit ayant une action ovicide, larvicide et adulticide avec une bonne persistance d’action est alors appliqué.. Comment reconnaître cette maladie ? • Symptômes foliaires : - Les piqûres provoquent un jaunissement ponctuel. - Des infestations importantes provoquent des déformations chez les jeunes feuilles, des ponctuations ou des taches jaunâtres et, finalement, des zones nécrotiques. - Les feuilles fortement infestées se dessèchent et tombent. • L’acarien jaune commun (avec ses deux taches sombres très caractéristiques sur le dos) forme des filaments soyeux sur la face inférieure de la feuille. . Comment lutter efficacement dans les vignes ? Seuil de tolérance : • En mai/juin 30–40 %, en juillet/août 20–30 % des feuilles occupées. • En général, une lutte n’est pas nécessaire. • Si les seuils de tolérance sont dépassés, prendre contact avec le service de conseil de l’IRAB. Quelle prévention contre cette maladie ? Favoriser ou introduire des auxiliaires, particulièrement le typhlodrome (Typhlodromus pyri)
cicadelle
• De nombreuses exuvies restent sur la face inférieure de la feuille. La cicadelle mesure 3 mm de long et est de couleur verte à rouge clair. • Symptômes foliaires : - Dès juillet/août, les vieilles feuilles ont des taches à angles aigus (mosaïques) limitées par les nervures depuis le bord de la feuille ; elles sont brun-rouge (cépages rouges) ou jaune-vert (cépages blancs). - Plus tard le bord de la feuille s’enroule vers le bas, et les endroits nécrosés meurent. • Le vol des cicadelles vertes (stade F–H) peut être contrôlé avec des pièges jaunes (« Rebelle giallo »)
• Apparaît principalement dans les régions chaudes du Tessin (le Merlot est particulièrement sensible), et dans le Valais. • Les dégâts sont rarement importants puisque les symptômes surgissent tard et principalement sur les feuilles du bas qui n’ont de toute manière plus la même performance (ceci si les entre-cœurs ne sont pas enlevés)
• Favoriser les auxiliaires. • Principal auxiliaire : une petite guêpe (Anagrus atomus) parasitoïde des œufs. Pour l’hivernage du parasitoïde, différentes cicadelles des haies (plantes hautes : églantiers, mûres, noisetiers) sont indispensables. • Une flore diversifiée empêche l’apparition des cicadelles
Seuil de tolérance : • 4–5 larves par feuille au stade I (1ère génération) et au stade L (2ème génération). Lutte : • Compenser la perte des feuilles atteintes par un cisaillage léger des entre-cœurs. • En général, une lutte directe n’est pas indispensable. • Lorsque le seuil de tolérance est atteint, prendre contact avec la section viticulture de l’IRAB. • Pour l’instant aucun produit n’est autorisé pour la lutte directe
Le seuil d’intervention est de 100 larves pour 100 feuilles autour de la floraison, et 50 larves pour 100 feuilles en été. Mais la révision de ces seuils est en cours. Il est actuellement envisagé des seuils de 100 larves pour 100 feuilles même en été. Des populations de 200 larves pour 100 feuilles ont déjà été observées, sans conséquence sur la qualité et la maturité du raisin. De plus, il semble exister un rôle cumulatif des larves : le cumul de la population sur une longue période semble plus intéressant que le niveau de population à un moment donné (par exemple : 15 jours d’occupation de 100 feuilles par 50 larves, pourrait être un seuil à retenir). Il n’existe pas de lutte biologique au sens strict.
Le nom de la maladie des vignes: cicadelle. Les traitements efficaces: Le seuil d’intervention est de 100 larves pour 100 feuilles autour de la floraison, et 50 larves pour 100 feuilles en été. Mais la révision de ces seuils est en cours. Il est actuellement envisagé des seuils de 100 larves pour 100 feuilles même en été. Des populations de 200 larves pour 100 feuilles ont déjà été observées, sans conséquence sur la qualité et la maturité du raisin. De plus, il semble exister un rôle cumulatif des larves : le cumul de la population sur une longue période semble plus intéressant que le niveau de population à un moment donné (par exemple : 15 jours d’occupation de 100 feuilles par 50 larves, pourrait être un seuil à retenir). Il n’existe pas de lutte biologique au sens strict.. Comment reconnaître cette maladie ? • De nombreuses exuvies restent sur la face inférieure de la feuille. La cicadelle mesure 3 mm de long et est de couleur verte à rouge clair. • Symptômes foliaires : - Dès juillet/août, les vieilles feuilles ont des taches à angles aigus (mosaïques) limitées par les nervures depuis le bord de la feuille ; elles sont brun-rouge (cépages rouges) ou jaune-vert (cépages blancs). - Plus tard le bord de la feuille s’enroule vers le bas, et les endroits nécrosés meurent. • Le vol des cicadelles vertes (stade F–H) peut être contrôlé avec des pièges jaunes (« Rebelle giallo »). Comment lutter efficacement dans les vignes ? Seuil de tolérance : • 4–5 larves par feuille au stade I (1ère génération) et au stade L (2ème génération). Lutte : • Compenser la perte des feuilles atteintes par un cisaillage léger des entre-cœurs. • En général, une lutte directe n’est pas indispensable. • Lorsque le seuil de tolérance est atteint, prendre contact avec la section viticulture de l’IRAB. • Pour l’instant aucun produit n’est autorisé pour la lutte directe. Quelle prévention contre cette maladie ? • Favoriser les auxiliaires. • Principal auxiliaire : une petite guêpe (Anagrus atomus) parasitoïde des œufs. Pour l’hivernage du parasitoïde, différentes cicadelles des haies (plantes hautes : églantiers, mûres, noisetiers) sont indispensables. • Une flore diversifiée empêche l’apparition des cicadelles
punaise
Symptômes foliaires : - Les piqûres des larves forment de petites ponctuations jaunâtres puis brunes sur les jeunes feuilles. Elle sont reconnaissables à la loupe. - Lors de la croissance du limbe, les zones nécrotiques se déchirent et créent des trous de forme et de grandeur variables. - Les feuilles apparaissent trouées, déformées et déchiquetées. - A la différence des dégâts créés par la pluie ou le vent, seuls certains ceps sont touchés. • Symptômes aux entre-nœuds des entre-cœurs : - Les traces de piqûres sont déposées en lignes. - Les tissus voisins sont boursouflés. - Les entre-nœuds peuvent croître en zigzag. • Après la floraison, les grappes présentent des taches noires et une coulure se manifeste
• N’apparaît que très localement et sur les rangées du bord. • Les symptômes sont observables dès la fin mai.
Favoriser les auxiliaires
Contrôle, seuils de tolérance : • Contrôle des dégâts lors de l’effeuillage en juin. • Seuil de tolérance : Foyer avec 5 ceps infestés. Lutte : • Les foyers importants doivent être marqués et traités l’année suivante avec un produit à base de pyrèthre / roténone
null
Le nom de la maladie des vignes: punaise. Les traitements efficaces: None. Comment reconnaître cette maladie ? Symptômes foliaires : - Les piqûres des larves forment de petites ponctuations jaunâtres puis brunes sur les jeunes feuilles. Elle sont reconnaissables à la loupe. - Lors de la croissance du limbe, les zones nécrotiques se déchirent et créent des trous de forme et de grandeur variables. - Les feuilles apparaissent trouées, déformées et déchiquetées. - A la différence des dégâts créés par la pluie ou le vent, seuls certains ceps sont touchés. • Symptômes aux entre-nœuds des entre-cœurs : - Les traces de piqûres sont déposées en lignes. - Les tissus voisins sont boursouflés. - Les entre-nœuds peuvent croître en zigzag. • Après la floraison, les grappes présentent des taches noires et une coulure se manifeste . Comment lutter efficacement dans les vignes ? Contrôle, seuils de tolérance : • Contrôle des dégâts lors de l’effeuillage en juin. • Seuil de tolérance : Foyer avec 5 ceps infestés. Lutte : • Les foyers importants doivent être marqués et traités l’année suivante avec un produit à base de pyrèthre / roténone. Quelle prévention contre cette maladie ? Favoriser les auxiliaires
phylloxera
Génération gallicole : • Forme des petites galles munies de pics sur la face inférieure de la feuille. • Sur la face supérieure, excavations avec de nombreux poils sur leurs bords. Génération radicicole : • Les piqûres arrêtent la croissance des cellules sur une face, courbant les organes et créant une déformation renflée, appelée nodosité. • Mort des racines et de la souche
Génération radicicole : • Peut provoquer la mort du cep. • Les variétés européennes non greffées sont sensibles ; la vigne américaine et les porte-greffes sont plus résistants. Génération gallicole : • Apparaît fortement chez les américaines, les variétés interspécifiques, les porte-greffes et, plus rarement, chez les européennes. Cycle de développement : • Au stade 2–4 feuilles, les œufs éclosent (1ère génération) et créent des galles principalement près des bords de la feuille. • Un mois au minimum après éclosion, les femelles adultes déposent une centaine d’œufs d’où sortent de nouvelles larves (2ème génération). Elles colonisent les jeunes feuilles et créent de nouvelles galles. • 3–5 autres générations par période de végétation
Le greffage de variétés européennes sur des porte-greffes résistants empêche les dégâts de la génération radicicole
• Eliminer les foyers de galles au printemps ; faire un contrôle 10 jours après. • Une lutte directe avec un insecticide n’est actuellement pas possible
Lutte chimique : historiquement la lutte contre le Phylloxera a débuté par l’injection au niveau des racines de substances chimiques non toxiques pour la vigne comme le sulfure de carbone. Longue, onéreuse et peu efficace sur les racines profondes, cette technique a néanmoins permis d’assurer la survie de certains vignobles en attendant l’arrivée de nouvelles méthodes de lutte. Afin de détruire les œufs d’hiver, certains badigeonnent les souches avec un mélange d’eau, de chaux vive, de naphtalène brute et d’huile lourde de houille Par des méthodes culturales : par submersion du vignoble en asphyxiant l’insecte, ou par culture de la vigne dans des sols sablonneux. Ce type de culture est encore utilisé sur le littoral méditerranéen comme c’est le cas au Domaine de l’Espiguette, implanté dans du sable pur
Le nom de la maladie des vignes: phylloxera. Les traitements efficaces: Lutte chimique : historiquement la lutte contre le Phylloxera a débuté par l’injection au niveau des racines de substances chimiques non toxiques pour la vigne comme le sulfure de carbone. Longue, onéreuse et peu efficace sur les racines profondes, cette technique a néanmoins permis d’assurer la survie de certains vignobles en attendant l’arrivée de nouvelles méthodes de lutte. Afin de détruire les œufs d’hiver, certains badigeonnent les souches avec un mélange d’eau, de chaux vive, de naphtalène brute et d’huile lourde de houille Par des méthodes culturales : par submersion du vignoble en asphyxiant l’insecte, ou par culture de la vigne dans des sols sablonneux. Ce type de culture est encore utilisé sur le littoral méditerranéen comme c’est le cas au Domaine de l’Espiguette, implanté dans du sable pur. Comment reconnaître cette maladie ? Génération gallicole : • Forme des petites galles munies de pics sur la face inférieure de la feuille. • Sur la face supérieure, excavations avec de nombreux poils sur leurs bords. Génération radicicole : • Les piqûres arrêtent la croissance des cellules sur une face, courbant les organes et créant une déformation renflée, appelée nodosité. • Mort des racines et de la souche . Comment lutter efficacement dans les vignes ? • Eliminer les foyers de galles au printemps ; faire un contrôle 10 jours après. • Une lutte directe avec un insecticide n’est actuellement pas possible. Quelle prévention contre cette maladie ? Le greffage de variétés européennes sur des porte-greffes résistants empêche les dégâts de la génération radicicole
thrips
• Ravageur : - Œufs : 0.19 mm , blanc vitreux. - Larves : 0.3–0.8 mm, blanc à jaune clair. - Thrips adulte : 0.6–0.9 mm, mince, jaune à brun clair avec le bout des ailes noir. • Symptômes sur la vigne : - Nécroses brunes sur les faces supérieurs et inférieurs de la feuille pouvant former des trous. - Les jeunes feuilles se recroquevillent et prennent la forme d’une cuillère. - Sur les autres parties de la plante, formation de liège, en forme de grillage. • Une attaque importante provoque une déformation des sarments (croissance en zigzag, raccourcissement des entre-nœuds)
• N’apparaît que rarement et les dégâts sont souvent ponctuels. • Les gros dégâts apparaissent lors de mauvaises conditions de croissance. • Cycle de développement : - Les femelles fécondées passent l’hiver puis déposent leurs œufs en avril/mai dans l’épiderme de la feuille. - Après deux stades larvaires, transformation en chrysalide sur les feuilles ou au sol. - En Suisse romande on observe en général 4 générations alors qu’en Suisse allemande il n’y en a que 3
Favoriser les auxiliaires : les plus importants sont les Thrips prédateurs et le typhlodrome (Typhlo-dromus pyri)
• Contrôle des dégâts lors de la taille et après le débourrement. Marquer les foyers importants. • En général, un traitement n’est pas nécessaire. • Si l’infestation a été importante l’année précédente, prendre contact avec la section viticulture de l’IRAB.
Decis Protech®  Le thrips peut être présent et envahir rapidement la parcelle. Le seuil de nuisibilité est atteint lorsque’en moyenne, un insecte est observé par pied dès que 80 % des plantes sont levées. Un traitement à base de deltaméthrine, contenue dans Decis Protech® offre une bonne efficacité contre le thrips.  Les thrips sont à surveiller à partir de 80 % de plantes levées jusqu’au stade 5-6 feuilles. Ensuite, le pois n’est plus sensible. Petite astuce pour dénombrer les thrips : prélevez une dizaine de plantes au hasard, avec leurs graines, débarrassées de leur terre ; placez-les dans un sac plastique transparent, fermé, et laissez le sac quelques minutes au soleil ; Après avoir secoué le sac, il ne reste plus qu’à compter les insectes.  Pour lutter contre les thrips, Decis Protech (15 g/l de deltaméthrine) s’utilise à la dose de 0,42 l/ha.  La deltaméthrine, pyréthrinoïde de synthèse qui a fait ses preuves depuis de longues années, présente un large spectre d'activités sur les insectes nuisibles et une excellente persistance d’action. Cette substance active, efficace à faible dose, agit à la fois par contact et par ingestion : de quoi atteindre tous les insectes, qu’ils soient baladeurs ou piqueurs.
Le nom de la maladie des vignes: thrips. Les traitements efficaces: Decis Protech®  Le thrips peut être présent et envahir rapidement la parcelle. Le seuil de nuisibilité est atteint lorsque’en moyenne, un insecte est observé par pied dès que 80 % des plantes sont levées. Un traitement à base de deltaméthrine, contenue dans Decis Protech® offre une bonne efficacité contre le thrips.  Les thrips sont à surveiller à partir de 80 % de plantes levées jusqu’au stade 5-6 feuilles. Ensuite, le pois n’est plus sensible. Petite astuce pour dénombrer les thrips : prélevez une dizaine de plantes au hasard, avec leurs graines, débarrassées de leur terre ; placez-les dans un sac plastique transparent, fermé, et laissez le sac quelques minutes au soleil ; Après avoir secoué le sac, il ne reste plus qu’à compter les insectes.  Pour lutter contre les thrips, Decis Protech (15 g/l de deltaméthrine) s’utilise à la dose de 0,42 l/ha.  La deltaméthrine, pyréthrinoïde de synthèse qui a fait ses preuves depuis de longues années, présente un large spectre d'activités sur les insectes nuisibles et une excellente persistance d’action. Cette substance active, efficace à faible dose, agit à la fois par contact et par ingestion : de quoi atteindre tous les insectes, qu’ils soient baladeurs ou piqueurs.. Comment reconnaître cette maladie ? • Ravageur : - Œufs : 0.19 mm , blanc vitreux. - Larves : 0.3–0.8 mm, blanc à jaune clair. - Thrips adulte : 0.6–0.9 mm, mince, jaune à brun clair avec le bout des ailes noir. • Symptômes sur la vigne : - Nécroses brunes sur les faces supérieurs et inférieurs de la feuille pouvant former des trous. - Les jeunes feuilles se recroquevillent et prennent la forme d’une cuillère. - Sur les autres parties de la plante, formation de liège, en forme de grillage. • Une attaque importante provoque une déformation des sarments (croissance en zigzag, raccourcissement des entre-nœuds). Comment lutter efficacement dans les vignes ? • Contrôle des dégâts lors de la taille et après le débourrement. Marquer les foyers importants. • En général, un traitement n’est pas nécessaire. • Si l’infestation a été importante l’année précédente, prendre contact avec la section viticulture de l’IRAB. . Quelle prévention contre cette maladie ? Favoriser les auxiliaires : les plus importants sont les Thrips prédateurs et le typhlodrome (Typhlo-dromus pyri)
nécrose
sur bourgeons : pas de débourrement ou dessèchement au stade 2-3 feuilles sur feuilles : dans le cas d’une contamination par les vaisseaux, les feuilles présentent des dessèchements sectoriels du limbe de couleur « havane » . Ces feuilles se décolorent entièrement et tombent. Dans le cas d’une contamination des parenchymes, les feuilles présentent des petites taches brunes à noirâtres polygonales entourées d’un halo jaune huileux sur rameaux et sarments, après le stade 4-5 feuilles étalées, on peut noter l’apparition de taches linéaires brunes entourées d’une marge huileuse qui évoluent en chancre par un éclatement ou des mérithalles formant une profonde crevasse brune ou noire selon les cépages. Les ceps les plus atteints présentent une végétation rabougrie sur inflorescence et grappes, on observe un noircissement et un phénomène de coulure des boutons floraux, un éclatement de la rafle
La bactérie n’existe pas spontanément dans un vignoble et doit y être introduite. La contamination initiale peut soit se faire par du matériel végétal infecté, soit par du matériel agricole pollué susceptible de blesser les ceps (sécateurs, prétailleuses, écimeuses…) ou par le vent et la pluie lorsqu’il existe une parcelle contaminée dans le voisinage immédiat. La bactérie peut ensuite contaminer le cep par deux voies différentes à deux périodes distinctes du cycle externe de développement de la vigne : au débourrement par voie externe avec extériorisation de symptômes : la bactérie est présente dans les pleurs qui s’écoulent. La bactérie est présente dans les pleurs qui s’écoulent lors du débourrement et est ainsi « véhiculée » jusqu’aux bourgeons, feuillage et jeunes rameaux. Elle pénètre dans les tissus végétaux où elle provoque l’apparition de symptômes typiques (chancres et taches foliaires). Ensuite, elle envahit les vaisseaux du bois (xylème) et colonise les ceps à contre-courant du flux de sève brute en atteignant ainsi progressi-vement le vieux bois pendant l’hiver par voie interne sans engendrer de symptôme : le vieux bois est à l’origine d’une contamination interne directe qui se produit lors du repos hivernal par l’intermédiaire de la sève brute, transportant la bactérie jusque dans les sarments aoûtés. Ce type de contamination passe complètement inaperçu car il ne s’accompagne d’aucun symptôme. Lors de la reprise d’activité, les sarments contaminés émettent alors des pleurs infectés qui seront source de contamina-tions secondaires si le climat est favorable (printemps doux et humide) La vigne est particulièrement sensible aux contaminations du débourrement jusqu’au stade 5-6 feuilles étalées environ. Les vendanges représentent également une période critique dans les vignobles récoltés mécaniquement.
La lutte contre la nécrose bactérienne est uniquement préventive. Il convient : de définir un itinéraire technique : les opérations culturales pouvant blesser les ceps (prétaillage, taille, écimage, travail du sol…) commenceront toujours par les vignes apparemment saines de nettoyer et de désinfecter le matériel entre chaque parcelle et en fin de journée avec de l’eau de javel ou de l’alcool (à l’aide d’une pompe à dos sur le terrain ou d’un nettoyeur haute pression sur l’exploitation)
utiliser du matériel propre et désinfecté pour toutes les opérations culturales pouvant blesser les ceps (prétaillage, taille, écimage, travail du sol…) désinfecter le matériel entre chaque parcelle La prétaille est déconseillée ainsi que l’épamprage mécanique (préférer le chimique ou manuel). sortir et brûler rapidement les bois de taille dans les parcelles ayant exprimé la maladie au cours du printemps précédent attacher les lattes et arquets rapidement pour limiter la contamination des bourgeons par les pleurs appliquer rigoureusement au minimum 2 traitements de printemps, le premier au gonflement des bourgeons, le deuxième au stade 2-3 feuilles à l’aide d’une bouillie bordelaise à 2%. En cas de lessivage et de fortes pluies (20-25 mm), il est nécessaire de renouveler la protection. à partir du moment où la lutte contre le mildiou devient nécessaire et jusqu’au stade floraison, il convient de réaliser une lutte mixte nécrose-mildiou en utilisant des produits autorisés pour les 2 usages associant cuivre et dithiocarbamates
Bordelais à 2% En cas d’épamprage mécanique, le faire suivre d’une bouillie bordelais à 2% (400 g de cuivre métal/hl) ou d’un organo-cuprique autorisé en ayant soin de bien mouiller le cep
Le nom de la maladie des vignes: nécrose. Les traitements efficaces: Bordelais à 2% En cas d’épamprage mécanique, le faire suivre d’une bouillie bordelais à 2% (400 g de cuivre métal/hl) ou d’un organo-cuprique autorisé en ayant soin de bien mouiller le cep. Comment reconnaître cette maladie ? sur bourgeons : pas de débourrement ou dessèchement au stade 2-3 feuilles sur feuilles : dans le cas d’une contamination par les vaisseaux, les feuilles présentent des dessèchements sectoriels du limbe de couleur « havane » . Ces feuilles se décolorent entièrement et tombent. Dans le cas d’une contamination des parenchymes, les feuilles présentent des petites taches brunes à noirâtres polygonales entourées d’un halo jaune huileux sur rameaux et sarments, après le stade 4-5 feuilles étalées, on peut noter l’apparition de taches linéaires brunes entourées d’une marge huileuse qui évoluent en chancre par un éclatement ou des mérithalles formant une profonde crevasse brune ou noire selon les cépages. Les ceps les plus atteints présentent une végétation rabougrie sur inflorescence et grappes, on observe un noircissement et un phénomène de coulure des boutons floraux, un éclatement de la rafle. Comment lutter efficacement dans les vignes ? utiliser du matériel propre et désinfecté pour toutes les opérations culturales pouvant blesser les ceps (prétaillage, taille, écimage, travail du sol…) désinfecter le matériel entre chaque parcelle La prétaille est déconseillée ainsi que l’épamprage mécanique (préférer le chimique ou manuel). sortir et brûler rapidement les bois de taille dans les parcelles ayant exprimé la maladie au cours du printemps précédent attacher les lattes et arquets rapidement pour limiter la contamination des bourgeons par les pleurs appliquer rigoureusement au minimum 2 traitements de printemps, le premier au gonflement des bourgeons, le deuxième au stade 2-3 feuilles à l’aide d’une bouillie bordelaise à 2%. En cas de lessivage et de fortes pluies (20-25 mm), il est nécessaire de renouveler la protection. à partir du moment où la lutte contre le mildiou devient nécessaire et jusqu’au stade floraison, il convient de réaliser une lutte mixte nécrose-mildiou en utilisant des produits autorisés pour les 2 usages associant cuivre et dithiocarbamates. Quelle prévention contre cette maladie ? La lutte contre la nécrose bactérienne est uniquement préventive. Il convient : de définir un itinéraire technique : les opérations culturales pouvant blesser les ceps (prétaillage, taille, écimage, travail du sol…) commenceront toujours par les vignes apparemment saines de nettoyer et de désinfecter le matériel entre chaque parcelle et en fin de journée avec de l’eau de javel ou de l’alcool (à l’aide d’une pompe à dos sur le terrain ou d’un nettoyeur haute pression sur l’exploitation)
pyrale
Chenilles de 2.5–3 cm de long, vert sale à foncé ; tête brillante brune à noire. Les chenilles de pyrale de la vigne se développent rapidement en dévorant les jeunes feuilles et l'apex du rameau. Larve, chenille de 20 à 30 mm, de couleur vert sale plus ou moins foncée, tête marron-noir brillant. Adulte, papillon de 20 à 25 mm d'envergure, aux ailes antérieures beiges traversées par trois bandes plus foncées.
De juillet à août, la femelle pond 100 à 400 œufs en groupes (ooplaques) comptant 30 à 50 œufs, sur la face supérieure des feuilles. Les œufs éclosent au bout de 12 jours. La larve de premier stade, se réfugie aussitôt sous l’écorce afin de passer l’hiver dans son cocon. Au printemps, les sorties s’échelonnent sur 3 à 4 semaines. Dès le stade 1-2 feuilles étalées, la chenille s’installe à l’extrémité des bourgeons et dévore les jeunes feuilles. Quand elles atteignent 1 cm, elles se répartissent sur l’ensemble du cep. Chaque chenille fabrique son nid en accolant des feuilles et des inflorescences par des fils de soie. La pyrale peut causer ainsi d’importants dégâts.  La nymphose a lieu en juin-juillet sur le cep, ce stade dure environ 15 jours. Le vol des adultes est ensuite très étalé dans le temps.
Pour lutter contre ce fléau, lorsque les chenilles mesurent 4 à 5 mm, il est possible d’utiliser des insecticides neurotoxiques classiques. Il existe aussi un insecticide à base de spinosad, une molécule issue d’une bactérie, Saccharopolyspora Spinosa. Cette matière active d’origine naturelle contre les ravageurs de la vigne ne présente pas de risque particulier pour les utilisateurs. Elle est sans effet sur les fermentations et les qualités organoleptiques du vin. Elle se dégrade rapidement dans les milieux naturels et est utilisable en agriculture biologique. Cet insecticide agit très rapidement après contact ou ingestion par l’insecte. Après ingestion, les symptômes se manifestent rapidement, notamment par une paralysie de l’insecte qui ne peut plus s’alimenter. Appliqué sur grappes, cet insecticide détruit les vers et parasites de la grappe grâce à un effet ovicide et surtout une très bonne action larvicide.
La lutte contre les larves consiste en un traitement insecticide sur les larves hivernantes ou au printemps dès leur apparition hors de leur lieu d’hivernage.
- Phéromone contre la Pyrale de la vigne (Sparganothis pilleriana). Réduction de la reproduction, détection, suivi des vols Phéromone. La capsule de phéromone doit obligatoirement être manipulée avec des gants ou des pinces afin de ne pas être altérée et ouvrir le sachet d’emballage et placer la capsule à l’intérieur du piège en respectant les instructions du mode d’emploi. Diffusion : 4 à 6 semaines selon la température. Le stockage dans son emballage d’origine au réfrigérateur (2-5°C) et au sec jusqu’à son utilisation. Peut-être stockée au congélateur (-18°C) jusqu’à 2 ans après la date de fabrication. Produits polyvalents Tordeuses de la famille des Pyréthrinoïdes ou Oxadiazines ou Benzhydrazides ou Toxines de saccharopolyspora spinosa.Il faut traiter les feuilles, et viser les chenilles jeunes avant la première intervention sur la G1 d’Eudémis. Possible renouvellement pour la G1 d’Eudémis à 10-14 jours afin de contrôler l’étalement des sorties.Exemples de spécialités homologuées : - Cajun, Ducat, à 0,4l/ha - Décis protech, Deltastar à 0,5l/ha - Explicit, Steward EC à 0,25l/ha - Confirm à 0,6l/ha ;- Success4, Musdo4 (AB) à 0,1l/ha - Radiant à 0,3l/ha
Le nom de la maladie des vignes: pyrale. Les traitements efficaces: - Phéromone contre la Pyrale de la vigne (Sparganothis pilleriana). Réduction de la reproduction, détection, suivi des vols Phéromone. La capsule de phéromone doit obligatoirement être manipulée avec des gants ou des pinces afin de ne pas être altérée et ouvrir le sachet d’emballage et placer la capsule à l’intérieur du piège en respectant les instructions du mode d’emploi. Diffusion : 4 à 6 semaines selon la température. Le stockage dans son emballage d’origine au réfrigérateur (2-5°C) et au sec jusqu’à son utilisation. Peut-être stockée au congélateur (-18°C) jusqu’à 2 ans après la date de fabrication. Produits polyvalents Tordeuses de la famille des Pyréthrinoïdes ou Oxadiazines ou Benzhydrazides ou Toxines de saccharopolyspora spinosa.Il faut traiter les feuilles, et viser les chenilles jeunes avant la première intervention sur la G1 d’Eudémis. Possible renouvellement pour la G1 d’Eudémis à 10-14 jours afin de contrôler l’étalement des sorties.Exemples de spécialités homologuées : - Cajun, Ducat, à 0,4l/ha - Décis protech, Deltastar à 0,5l/ha - Explicit, Steward EC à 0,25l/ha - Confirm à 0,6l/ha ;- Success4, Musdo4 (AB) à 0,1l/ha - Radiant à 0,3l/ha. Comment reconnaître cette maladie ? Chenilles de 2.5–3 cm de long, vert sale à foncé ; tête brillante brune à noire. Les chenilles de pyrale de la vigne se développent rapidement en dévorant les jeunes feuilles et l'apex du rameau. Larve, chenille de 20 à 30 mm, de couleur vert sale plus ou moins foncée, tête marron-noir brillant. Adulte, papillon de 20 à 25 mm d'envergure, aux ailes antérieures beiges traversées par trois bandes plus foncées. . Comment lutter efficacement dans les vignes ? La lutte contre les larves consiste en un traitement insecticide sur les larves hivernantes ou au printemps dès leur apparition hors de leur lieu d’hivernage.. Quelle prévention contre cette maladie ? Pour lutter contre ce fléau, lorsque les chenilles mesurent 4 à 5 mm, il est possible d’utiliser des insecticides neurotoxiques classiques. Il existe aussi un insecticide à base de spinosad, une molécule issue d’une bactérie, Saccharopolyspora Spinosa. Cette matière active d’origine naturelle contre les ravageurs de la vigne ne présente pas de risque particulier pour les utilisateurs. Elle est sans effet sur les fermentations et les qualités organoleptiques du vin. Elle se dégrade rapidement dans les milieux naturels et est utilisable en agriculture biologique. Cet insecticide agit très rapidement après contact ou ingestion par l’insecte. Après ingestion, les symptômes se manifestent rapidement, notamment par une paralysie de l’insecte qui ne peut plus s’alimenter. Appliqué sur grappes, cet insecticide détruit les vers et parasites de la grappe grâce à un effet ovicide et surtout une très bonne action larvicide.
autres
• Ravageurs : - Noctuelle : les chenilles sont différentes suivant l’espèce ; elles mesurent en général entre 4–5 cm. - Boarmie des bourgeons de la vigne : chenilles de 4–8 cm de long, brun-gris. • Symptômes : - Les bourgeons sont rongés ou entièrement vidés au printemps. - Plus tard les chenilles rongent les jeunes sarments et les feuilles depuis le bord.
• La période de dégâts se limite en général au stade des gonflements du bourgeon (à partir de mi-mars). • Les chenilles sont des ravageurs occasionnels qui apparaissent surtout aux bordures des vignobles, ainsi que sur les parcelles sans couverture du sol ou avec une couverture paillée. • Si l’attaque est importante, les dégâts peuvent être grands. • Il y a différentes espèces avec différents modes de vie. • Les chenilles sont actives la nuit et vivent le jour dans le sol, aux abords du tronc.
Favoriser une couverture du sol permanente
• Contrôler les traces de morsures dès le stade B–C, surtout en bordure de vigne. • Récolter les chenilles dès le crépuscule. • Jusqu’à maintenant aucun produit n’est autorisé. • Lors d’une attaque prendre contact avec la section viticulture de l’IRAB
Decis protech : Deltaléthrine 0,5L; 3 applications Max;  DRE 6h; DAR 14 jours Success 4 : Spinosad 0,1 L ; 2 applications Max; DRE 6h; DAR 14 jours
Le nom de la maladie des vignes: autres. Les traitements efficaces: Decis protech : Deltaléthrine 0,5L; 3 applications Max;  DRE 6h; DAR 14 jours Success 4 : Spinosad 0,1 L ; 2 applications Max; DRE 6h; DAR 14 jours. Comment reconnaître cette maladie ? • Ravageurs : - Noctuelle : les chenilles sont différentes suivant l’espèce ; elles mesurent en général entre 4–5 cm. - Boarmie des bourgeons de la vigne : chenilles de 4–8 cm de long, brun-gris. • Symptômes : - Les bourgeons sont rongés ou entièrement vidés au printemps. - Plus tard les chenilles rongent les jeunes sarments et les feuilles depuis le bord.. Comment lutter efficacement dans les vignes ? • Contrôler les traces de morsures dès le stade B–C, surtout en bordure de vigne. • Récolter les chenilles dès le crépuscule. • Jusqu’à maintenant aucun produit n’est autorisé. • Lors d’une attaque prendre contact avec la section viticulture de l’IRAB . Quelle prévention contre cette maladie ? Favoriser une couverture du sol permanente
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