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L'association
L'abeille noire
Médias
Nous contacter
L'acquisition de notre génétique est conditionnée par l'adhésion au Conservatoire pour l'année en vigueur (12€ pour l'année 2013).
Une réservation n'est effective qu'après réception du règlement et est prise en compte dans l'ordre chronologique d'arrivée des règlements.
L'encaissement n'est réalisé qu'après la livraison. .
2-Les reines
- Reines d'abeilles noires (mellifera mellifera) écotype breton élevées dans les ruchers de l'île de Ouessant et maintenues trois semaines minimum en nucléi afin de permettre un développement suffisant des phéromones ; du volume de ponte et vérifier la qualité de leur ponte.
- Les Reines fécondées (fécondation dirigée) sont disponibles à partir du 20 ou 25 juillet pour les reines de l'année ou de début avril ou début mai (selon la météo) pour les reines hivernées. Date limite de livraison en fin de saison : le 15 septembre.
- Expédition par colis Chronopost ou Colissimo des reines fécondées à la charge et au risque du client .Néanmoins dans l'éventualité d'une mortalité pendant l'acheminement le Conservatoire demande que les reines mortes lui soient retournées sous huit jours.
- Prix 2013 : 30€ l'unité et 25€ à partir de 10.
Deux modes d'expéditions sont possibles, prix indicatifs :
Le plus rapide : Poste express Chronopost 24 heures = 27.50 €.
Livraison dans vos heures habituelles de distribution par la Poste : Colissimo 48 heures = 10 €
Contact sera pris avec l'acquéreur avant expédition, surtout ne faites aucuns travaux de division ou de suppression de reine sur votre cheptel pour préparer la réception des reines sans avoir eu la confirmation du départ de votre commande par l'expéditeur.
Nota: Nous n'avons plus de reine hivernée disponible. Les reines 2013 le seront mi juillet.
3-Les essaims
- Essaim avec reine hivernée marquée, livré sur le continent en ruchette récente 6 cadres Dadant. Disponibilité début mai
- Pour les livraisons, par voie routière, au plus prés de chez l'acquéreur, il est demandé une participation de 15€ par essaim.
- Prix 2013 : 140€ l'unité.
Nota : Nous n'avons plus aucun essaim disponible pour 2013
4-Bulletin de commande
Si vous souhaitez vous porter acquèreur d'essaims ou de reines veuillez prendre contact par l'intermèdiaire du site avec le Conservatoire. Nous vous transmettrons par mail le bulletin de commande. | <urn:uuid:b6a62f81-458a-4f70-a8ac-8bc6b5dfc17e> | CC-MAIN-2013-20 | http://abeillenoireouessant.fr/index.php/reines-et-essaims-2 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.996321 |
Tous les prix, spécifications et offres promotionnelles sont assujettis aux erreurs
, modifications et/ou remplacements par Dell à sa discretion unique à tout moment et sans communication préalable. Dell n'est pas responsable des erreurs d'image ou typographiques. Dell se réserve le droit d'annuler les commandes résultant de telles erreurs. Sauf si cela est spécifiquement publié autrement, les offres promotionnelles ne peuvent pas être combinées avec d'autres offres promotionnelles ou des escomptes de volume ou d'autres rabais auxquels vous pouvez avoir droit. Les configurations et les offres de temps limitées publiées sont admissibles seulement aux entreprises canadiennes avec plus de 200 employés. Tous les achats sont assujettis aux modalités de l'entente de client Dell et aux conditions de vente standard Dell, aux conditions de garantie limitée de Dell et à l'entente de service conclue avec Dell ou avec un tiers. Des exemplaires sont offerts sur demande ou sont accessibles à l'adresse www.dell.ca/garantie
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Note : Les produits qui ne sont pas de marque Dell sont garantis par leur fabricant respectif et non par Dell. | <urn:uuid:4de673b7-e463-48a5-9017-f9e097dd9928> | CC-MAIN-2013-20 | http://accessories.dell.com/sna/category.aspx?c=ca&category_id=5541&cs=calca1&l=fr&s=biz&~ck=anav&nf=2698~0~12168&navla=2698~0~12168 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998202 |
31/08/2010La Jazz Hybrid fera sa première apparition publique lors du Mondial de l'Automobile de Paris en septembre. Avec cette toute nouvelle version de la gamme Jazz, la technologie hybride est disponible pour la première fois au monde sur un véhicule du segment B.
Le moteur électrique et la gestion du système hybride parallèle IMA (Integrated Motor Assist : assistance électrique intégrée) sont partagés avec les hybrides Honda Insight et CR-Z, profitant de la fiabilité éprouvée de cette technologie. La nouvelle Jazz Hybrid disposera de la même motorisation que l'Insight ; le moteur 1.3 i VTEC de 88 ch est couplé à une boîte de vitesses automatique à variation continue CVT, avec un moteur électrique de 14 ch pris en sandwich entre les deux, complétant le système hybride parallèle. Comme les modèles Insight ou Civic Hybrid, la Jazz Hybrid sera capable de rouler uniquement à l'énergie électrique selon les conditions de conduite, particulièrement à vitesse modérée.
Visuellement, la Jazz Hybrid se distingue de l'actuelle gamme Jazz par ses phares avant revus et cerclés de bleu, ses feux arrière clairs, une nouvelle calandre, des pare-chocs redessinés et une garniture de hayon chromée. La nouvelle Jazz Hybrid sera disponible dans une large gamme de coloris extérieurs existants et en complément, une nouvelle couleur spécifique Citron Vert Métallisé.
A l'intérieur, l'habitacle se voit également revu, avec un tableau de bord de couleur unie plus sombre, qui contraste fortement avec l'éclairage bleu des compteurs et du système audio.
La Jazz Hybrid sera commercialisée dans certains pays européens au début de 2011, les prix et les caractéristiques complètes seront connus ultérieurement.
Aux côtés de la Jazz Hybrid, le stand Honda accueillera une série spéciale de la Civic produite en Europe, l'Insight année-modèle 2011, le coupé hybride CR-Z, l'actuelle Jazz en motorisation essence, le SUV compact CR-V, l'Accord et sa variante break Accord Tourer. | <urn:uuid:b8908ec0-4fa6-4ef1-a064-abf0b945cb8f> | CC-MAIN-2013-20 | http://auto.vlan.be/fr/actualite-auto/Honda/Jazz/Honda-Jazz-Hybrid-a-Paris-2010?id=32301 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.997805 |
Un grand merci à Aurélie, de LinuxChixFrance (le lien est dans la colonne de droite) pour avoir entrepris cette action.
- de signer une déclaration d'utilisation des Logiciels Libres
- de proposer aux candidats aux élections présidentielles françaises d'avril prochain un questionnaire et une liste de propositions et d'engagements
Les réponses des candidats seront mises en ligne. La même démarche sera entreprise pour les élections suivantes.
J'ai signé la pétition, mais ce n'est pas ce qui importe ici.
Le logo de http://candidats.fr/ a changé depuis aujourd'hui.
À l'origine, les pictogrammes représentaient deux pictogrammes « femmes » en jupe (le premier commentaire qui parle d'hommes en quilt : dehors :-þ) et 5 « hommes » dont l'un est ceint de l'écharpe de l'Élu.
Après une discussion sur la liste de diffusion de LinuxChixFrance, Aurélie a donc contacté candidats.fr, et ils ont changé leur logo. Ils ont ajouté un pictogramme « femme », argumentant que la Marianne est figure féminine, et qu'il y avait donc égalité des représentations.
Enfin bon, Marianne représente la République, femmes et hommes confondus, et l'Élu est toujours … l'Élu. Les bannières que l'on peut placer sur son site web ne présentent toujours qu'une seule femme. À ces _détails_ près, je voulais quand même saluer ce petit pas, qui semble toujours si difficile à franchir, vers l'intégration dans les esprits et dans les faits, des femmes dans la communauté des Logiciels Libres.
Puisque nous sommes dans les symboles, je voulais aussi remercier Effraie :-) | <urn:uuid:06a632ce-66f1-4d14-9467-d988fdc96254> | CC-MAIN-2013-20 | http://bapoumba.wordpress.com/2007/02/06/les-symboles-toujours-les-symboles/ | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998692 |
Il y a 61 ans le match le plus long de l'histoire
Le 6 janvier 1951 les Rochester Royals recevaient les Indianapolis Olympians pour ce qui allait être le match le plus long de l'histoire. Rochester qui sortait d'une victoire face aux Knicks de New York en prolongation étaient sur une série de 7 victoires avant la réception d'Indianapolis. Au final un match remporté au bout de la nuit par les Olympians en 6 prolongations et un tout petit score de 75 à 73. les équipes n'avaient shooté que 23 fois au total des 6 prolongations! (l'horloge de tir n'était pas encore utilisée)
Ce match reste à ce jour le plus long de l'histoire avec 78 minutes de jeu. | <urn:uuid:5013b1b9-5092-40f8-8d79-c517970dd814> | CC-MAIN-2013-20 | http://basket-infos.com/2012/01/06/il-y-a-61-ans-le-match-le-plus-long-de-lhistoire/ | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.999436 |
Et voilà je l'annonçais sur Facebook, ou bien sur mon boubouk comme disent les hanounamis, j'ai décidé de repasser par la case coloration. Alors non pas de grand changement en vue, je ne suis pas devenue blonde. Même si c'est un peu plus blond que ce que j'avais. Rassurez-vous, on reste dans le naturel et dans des choses qui voient mais qui ne se voient pas.
Pour réaliser cette oeuvre capillaire, je suis allée dans le nouveau salon Coiffirst qui a ouvert il y a environ une semaine au 52 rue du Faubourg Saint Honoré.
Je me suis laissée guider par l'excellent Martial à qui j'ai donné les indications suivantes : je veux quelque chose de naturel, qui apporte de la lumière et qui vieillisse bien parce qu'il est hors de question que je reviennent toutes les 6 semaines pour faire les racines. Et bim bam boum, voilà le résultat ! | <urn:uuid:2d726892-8341-4847-9494-280a1378f75a> | CC-MAIN-2013-20 | http://beaute-blog.blogspot.com/2012/04/nouvelle-couleur.html?showComment=1335092953887 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.999482 |
Hopeulà, une ptite pré-visu d'un ptit planchage d'essai, histoire de voir de quoi je suis capable. La suite bientôt. Les gens de l'IRL ont déjà vu tout ça, désolée pour eux, bientôt du neuf !
La colo est vraiment à titre indicatif là hein, c'est juste pour donner une vague idée des espaces.
Allez la semaine ne fait que commencer huhuuu | <urn:uuid:effe077d-387a-4cbb-bb2a-4c133a35f5f9> | CC-MAIN-2013-20 | http://beyondzerabbit.blogspot.com/2009/03/try-it.html | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.99978 |
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POPE, JOSEPH, homme d'affaires, fonctionnaire, officier de milice et homme politique, né le 20 juin 1803 à Turnchapel, Angleterre, fils de Thomas Pope et d'Ann Hase ; le 19 août 1824, il épousa, probablement à Charlottetown, Lucy Colledge (décédée en 1828), et ils eurent deux fils, William Henry* et James Colledge*, puis le 18 février 1830, probablement à Bedeque, comté de Prince, Eliza Campbell, et enfin le 21 novembre 1848, à Liverpool, Angleterre, Eliza M. Cooke ; décédé le 3 septembre 1895 à Charlottetown.
Le père de Joseph Pope était marchand et constructeur de navires à Plymouth. Son frère et ses demi-frères devinrent marchands ou ministres méthodistes. Lui-même fit ses études à West Hore, Plymstock, et en 1819 il rejoignit son frère William et son demi-frère John Pope à l'Île-du-Prince-Édouard, où ils exploitaient une entreprise dès 1817. Les Pope faisaient partie des marchands du sud-ouest de l'Angleterre qui faisaient le commerce du bois de l'île afin de profiter des débouchés qu'avait créés le blocus des ports de la Baltique par Napoléon. Le centre de la plupart de leurs activités se trouvait à Bedeque, sur la côte sud, et les Pope devinrent des notables de ce petit village à prédominance méthodiste en combinant l'abattage et l'expédition du bois à l'approvisionnement de la population agricole de plus en plus nombreuse qui vivait sur les rives de la baie Bedeque. John rentra en Angleterre en 1823, puis William fit de même en 1828 ; Joseph avait alors pris en main les affaires familiales dans la colonie et était même en passe d'être le plus gros marchand à l'ouest de Charlottetown. Devenu en 1828 agent de Horatio Mann, qui possédait des terres près de Bedeque, il le resterait jusqu'à son départ de l'île, en 1853. Son fils James prendrait sa succession et achèterait la propriété de Mann trois ans plus tard. De plus, Joseph construisait des navires ; les registres le désignent comme propriétaire et constructeur de quatre bâtiments lancés entre 1838 et 1850.
Même avant d'entrer en politique, Joseph Pope accumula des commissions et des charges qui reflètent l'influence qu'il avait dans son milieu. Une liste dressée en 1838 énumère 18 postes qu'il avait occupés au fil des ans, dont celui de major de la milice du comté de Prince, receveur des taxes foncières et percepteur de l'impôt et de l'accise. Les honoraires que rapportaient bon nombre de ces fonctions s'ajoutaient à sa fortune, qui neçessait de croître.
Pope avait amorcé sa carrière politique à l'automne de 1830 en remportant l'un des sièges de la circonscription de Prince à la chambre d'Assemblée. Il succédait à son beau-père, Alexander Campbell, et fut constamment réélu jusqu'à son départ de l'île en 1853. À la chambre, il se passionnait pour les questions d'intérêt local, telle la nécessité de nommer des sous-receveurs des douanes dans les petits ports de pêche (on créa un poste de ce genre à Bedeque en 1832 qu'il fut d'ailleurs le premier à occuper). C'est en s'opposant au groupe de l'escheat, porté au pouvoir en 1834, qu'il commença à se distinguer comme l'un des porte-parole des propriétaires. L'un de ses premiers grands discours suivit, en 1836, la présentation à la chambre d'une requête dans laquelle des cultivateurs à bail de la circonscription de Prince réclamaient la confiscation des terres dont les propriétaires n'avaient pas rempli leurs engagements. Présent à la réunion au cours de laquelle on avait rédigé la pétition, il prétendait, dans ce discours, que les participants s'étaient laissés berner par quelques orateurs habiles venus de l'extérieur du comté. Il rejeta la requête car, disait-il, elle ne reflétait pas du tout la volonté des résidents de Prince. L'année suivante, il dirigea un groupe de députés dans leur tentative de se dissocier des propositions incendiaires adoptées le 20 décembre 1836 à la réunion de Hay River, où William Cooper* avait joué un rôle important. Les partisans de l'escheat, déclara-t-il, n'étaient qu'« une poignée d'individus mécontents, intrigants et ignorants ». On ne saurait douter que ses commentaires envenimèrent un débat déjà passionné (à un moment donné, Cooper, John Windsor LeLacheur et John MacKintosh* furent expulsés de la chambre).
Pope fit partie de la délégation choisie par l'Île-du-Prince-Édouard pour aller rencontrer lord Durham [Lambton*] à Québec en 1838. Dans une note d'introduction, le lieutenant-gouverneur, sir Charles Augustus FitzRoy*, le qualifiait d'« homme réaliste très astucieux ». Comme Pope et les autres délégués, dont George R. Dalrymple*, Robert Hodgson* et George Wright*, présentèrent à Durham des opinions conformes à celles qu'avait déjà exprimées FitzRoy, ils eurent peu d'influence sur les conclusions auxquelles Durham en arriva au sujet de la colonie.
FitzRoy éleva Pope au Conseil exécutif en 1839. Tout en étant un honneur, cette nomination l'exposait davantage à des critiques de la part de l'Assemblée, qui était populiste. La constante opposition du conseil aux propositions du parti de l'escheat en vue d'une réforme du régime foncier accrut les conflits entre les deux groupes. En 1841, l'Assemblée adopta une proposition où l'on énumérait les liens de parenté qui existaient entre les conseillers législatifs et exécutifs. Certains avaient des liens serrés, mais Pope n'était, par alliance, que le parent éloigné d'un conseiller, Wright. Pourtant, la proposition le qualifiait de « partisan du gouvernement » et d'« agent des propriétaires ». Comme il était l'un des principaux porte-parole des propriétaires fonciers, la seconde épithète lui fit peut-être plaisir. En 1836, il avait défendu sa position sur la question foncière en sommant les députés de dire si l'un d'entre eux « refuserait un poste d'agent foncier » si on le lui offrait. En sa qualité d'agent foncier, Pope appartenait effectivement à un groupe d'intérêts bien déterminé dans la vie politique de l'île. Rarement propriétaires eux-mêmes de biens-fonds de quelque valeur, les agents avaient beaucoup à perdre d'un bouleversement du régime foncier. Après la débâcle du parti de l'escheat au scrutin de 1842, Pope vit son leadership du groupe conservateur de l'Assemblée confirmé par son élection à la présidence de la chambre en 1843.
L'arrivée de sir Henry Vere Huntley* en 1841 avait inauguré une période au cours de laquelle Pope, jouant le double rôle de conseiller exécutif et, de 1843 à 1849, de président de l'Assemblée, entra directement en conflit avec le lieutenant-gouverneur. De son fauteuil de président, il appuya l'Assemblée lorsqu'elle tenta d'obtenir la haute main sur les revenus de la couronne et bloqua une proposition qui visait à augmenter le salaire de Huntley, geste pour le moins inattendu de la part d'un conseiller du lieutenant-gouverneur. Selon l'historien Walter Ross Livingston, le conflit entre Pope et Huntley s'inscrivait dans la lutte pour obtenir un gouvernement responsable dans la colonie, et l'on a communément accepté de voir en Pope un homme qui tentait d'arracher la direction des affaires publiques au lieutenant-gouverneur. Pourtant, la correspondance qu'ils adressèrent au ministère des Colonies révèle aussi bien une animosité personnelle qu'un désaccord constitutionnel. En 1845, étant donné que la précarité des finances de la colonie et que sa dépendance à l'égard des bons du Trésor soulevaient des inquiétudes, l'Assemblée et le Conseil législatif adoptèrent un projet de loi en vue d'augmenter le nombre de ces bons. Pope crut que Huntley avait consenti à en recommander l'acceptation à Londres. Or, l'année suivante, on apprit que Huntley avait plutôt déconseillé la sanction royale et commenté favorablement une requête contre le projet de loi qu'il avait transmise au ministère des Colonies. Pope condamna sévèrement ces gestes au cours d'un débat à l'Assemblée, et après avoir lu, dans l'Islander, le compte rendu de ces violents commentaires, Huntley le suspendit du Conseil exécutif. En agissant sans consulter les autres conseillers comme il était tenu de le faire, Huntley allait s'aliéner totalement Pope et le ministère des Colonies. L'Assemblée appuya Pope et déclara qu'en le suspendant, Huntley brimait la liberté des débats à la chambre. Le mécontentement que suscitait le lieutenant-gouverneur, et qui avait amené conservateurs et réformistes à s'entendre pour demander son rappel, se cristallisa autour du conflit de Pope et Huntley.
Le secrétaire d'État aux Colonies, William Ewart Gladstone, refusa de sanctionner un changement dans la composition du conseil sans que les membres en aient discuté. Après avoir lu la volumineuse correspondance sur le sujet, son successeur, lord Grey, accepta l'opinion du ministère des Colonies, à savoir que toute cette affaire était « futile et insensée », et en septembre 1846 il ordonna à Huntley de réintégrer Pope dans ses fonctions. À peine Huntley l'avait-il fait que Pope démissionna. Sa lettre de démission, qui s'étalait sur 19 pages, était si haineuse (il accusait Huntley d'avoir « l'esprit dérangé ou [d'être dans] une disposition des plus méchantes ou injustes ») que le ministère des Colonies accepta son départ sans hésiter. À l'été de 1847, Pope, Andrew Duncan et Edward Palmer*, tous des conservateurs en vue, traversèrent l'Atlantique pour réclamer le rappel à Londres de Huntley. En décembre, ils revenaient en compagnie du nouveau lieutenant-gouverneur, sir Donald Campbell* ; ils s'attribuèrent le mérite de sa nomination mais, en fait, elle était décidée avant leur arrivée en Angleterre. Puis, pendant la session de 1849, à mesure que le mouvement en faveur du gouvernement responsable prenait de l'ampleur, Pope, par instinct de survie politique, abandonna les conservateurs et appuya les réformistes sur plusieurs questions. Aux élections de février 1850, ce n'était plus lui mais Palmer qui dirigeait les tories. Même s'il ne figurait pas au Conseil exécutif – ou cabinet (le premier à être formé sous le gouvernement responsable) – dont George Coles* annonça la formation en avril 1851, il fut invité à s'y joindre ce mois-là à titre de trésorier de la colonie.
De toute évidence, Pope avait envisagé dès 1850 de procéder à un grand changement dans sa vie, car il avait alors mis toutes ses propriétés en vente. À ce moment-là, il possédait, à Bedeque, une vaste ferme où étaient situés le chantier naval et le commerce qui lui avaient assuré la plus grande partie de ses revenus. Bien qu'il n'ait pas été un grand propriétaire terrien, il avait d'autres propriétés, dont un millier d'acres de terre en friche et au moins six autres fermes. Cependant, il ne s'illusionnait guère sur le sort d'un fermier sans ressources et, en 1842, il avait conseillé à son fils William d'éviter une « vie de pénible labeur » en choisissant l'étude du droit. À la fin de juillet 1853, il quitta le Conseil exécutif, refusa de se présenter aux élections générales qui devaient se tenir cet été-là et abandonna les nombreuses petites fonctions qu'il exerçait. À la mi-août, il quitta l'île avec sa femme à bord d'un schooner qu'il avait aménagé « dans un style élégant » afin d'aller s'installer en Australie. Le mal de mer dont souffrit Mme Pope imposa toutefois une fin prématurée au voyage à Liverpool, où Pope allait demeurer 15 ans. Son frère William y exerçait alors la fonction d'inspecteur pour la Lloyd's de Londres, et peut-être avait-il d'autres parents dans la ville. Dans les bottins municipaux, il figure comme constructeur de navires et marchand. Il dirigea la section anglaise d'une entreprise transatlantique de courtage et de commerce maritime dont son fils James était le principal représentant à l'Île-du-Prince-Édouard. Il vendit d'ailleurs sur le marché de Liverpool des navires construits dans l'île, dont un bon nombre provenaient des chantiers de James.
Quand Pope retourna à l'Île-du-Prince-Édouard, en 1868, la question de l'heure était la Confédération. Ses deux fils appuyaient ce projet et jouaient un rôle important dans le débat, et apparemment il ne tarda pas à leur apporter son soutien. Au début de 1870 eut lieu la fondation de la Union Association of Prince Edward Island, dont il devint l'un des vice-présidents. En septembre, James devint premier ministre de l'île et nomma son père trésorier de la colonie et directeur de la Savings Bank de Charlottetown. Dès lors, Joseph Pope fut rarement loin des cercles d'administration financière. Après l'entrée de l'île dans la Confédération, en juillet 1873, son poste à la banque passa sous la compétence du dominion, et il devint vérificateur et directeur. Sa nomination devint officielle au début de novembre, mais le nouveau gouvernement d'Alexander Mackenzie l'annula seulement une semaine plus tard. Après ce revers, il devint trésorier de la province puis, deux ans plus tard, commissaire des terres de la couronne et des terres publiques. Les conservateurs, qui avaient repris le pouvoir à Ottawa en 1878, le réintégrèrent dans ses fonctions fédérales en 1880. En 1879, son fils James, alors ministre du cabinet fédéral, avait tenté de le faire nommer lieutenant-gouverneur de l'île, mais le poste était allé à Thomas Heath Haviland. En 1883, à l'âge de 80 ans, Joseph Pope prit enfin sa retraite ; il coula des jours paisibles jusqu'à sa mort, 12 ans plus tard. Ses deux enfants étaient décédés avant lui.
Contrairement à son fils William Henry, qui anima les rubriques des journaux à la fois à titre de rédacteur en chef et de collaborateur, Pope figura rarement dans la presse, sinon lorsque l'on rapportait les débats de l'Assemblée. En fait, il avait protesté en 1836 qu'« il n'avait pas de don pour scribouiller ». Par contre, il était redoutable dans les débats. Lorsqu'il démissionna de l'Assemblée, la Royal Gazette déclara qu'on avait rarement vu, à la chambre, un meilleur président et un homme d'État plus chevronné. Pourtant, ses interventions n'avaient pas toujours été élégantes, surtout dans les premiers temps de sa carrière. Par exemple, en 1836, on l'avait sommé de s'excuser de sa conduite envers le président et, comme il refusait les termes de l'excuse dictée par la chambre, il passa plus d'une semaine sous la garde du sergent d'armes avant de se soumettre. Bien que les élans de passion et les insultes n'aient pas été rares à l'Assemblée coloniale, il apparaît que Pope avait un tempérament particulièrement vif et qu'il était enclin aux fortes aversions. Dans ses dernières années, la notoriété politique de ses fils éclipsa la sienne. Il survécut à presque tous ses collègues politiques et, à la fin de sa vie, il semble qu'il se soit isolé des querelles de l'Assemblée provinciale. Ses notices nécrologiques furent assez brèves et signalèrent qu'il avait été lié à d'importants événements politiques survenus près d'un demi-siècle auparavant.
La renommée de Joseph Pope tient en partie à sa longévité et à ses acrobaties politiques. La facilité avec laquelle il abandonna les conservateurs et entra au premier cabinet réformiste formé sous le gouvernement responsable laisse penser qu'il pourrait bien mériter le qualificatif que James Murray Beck a donné au Néo-Écossais Joseph Howe*, celui de « réformiste conservateur ». Toutefois, elle pourrait aussi être un indice du pragmatisme avec lequel l'homme d'affaires qu'était Pope envisageait la politique. Après avoir vécu près de 15 ans loin de la mesquinerie de la politique coloniale, il put revenir sous les traits d'un grand homme d'État et bénéficier du parrainage de son fils.
AN, MG 24, A27, 19 : 624 ; MG 26, A : 15600.— Devon Record Office (Exeter, Angl.), 694/5 (Turnchapel, reg. of births, marriages, and burials, 1789–1812).— PAPEI, Acc. 2574 ; RG 9, 2 ; RG 16, land registry records.— P.E.I. Museum, File information concerning Joseph Pope and his family.— PRO, CO 226/70 : 171, 208, 296.— Î-P.-É., House of Assembly, Journal, 17–23 févr. 1836, 3 févr. 1837, 23 avril 1841 ; app., 1840–1841.— Charlottetown Herald, 4 sept. 1895.— Daily Examiner (Charlottetown), 3 sept. 1895.— Daily Patriot (Charlottetown), 3 sept. 1895.— Examiner (Charlottetown), 18 déc. 1848.— Haszard's Gazette (Charlottetown), 2 sept. 1851, 27 janv. 1852.— Islander, 28 janv. 1870.— P.E. Island Agriculturist (Summerside), 7 sept. 1895.— Prince Edward Island Register (Charlottetown), 23 févr. 1830.— Royal Gazette (Charlottetown), 29 mars 1836.— Canadian biog. dict.— Gore's directory of Liverpool and its environs [...] (Liverpool, Angl.), 1855 ; 1857 ; 1862.— Bolger, P.E.I. and confederation, 205.— G. A. Leard, Historic Bedeque ; the loyalists at work and worship in Prince Edward Island : a history of Bedeque United Church (Bedeque, 1948).— W. R. Livingston, Responsible government in Prince Edward Island : a triumph of self-government under the crown (Iowa City, 1931).
Fonctionnaires, Fonctionnaires -- Gouvernement fédéral, Fonctionnaires -- Gouvernements provinciaux et territoriaux, Forces armées, Forces armées -- canadiennes, Gens d'affaires, Gens d'affaires -- Commerce, Gens d'affaires -- Énergie et ressources, Gens d'affaires -- Immobilier, Gens d'affaires -- Manufactures, Gens d'affaires -- Transport, Hommes politiques, Hommes politiques -- Gouvernements provinciaux et territoriaux | <urn:uuid:f6010e38-b462-4a9c-9958-b2e136aa6f4b> | CC-MAIN-2013-20 | http://biographi.ca/009004-119.01-f.php?id_nbr=6371 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.996712 |
Depuis le passage du ministre de l'Éducation à «Tout le monde en parle», il semble que les bonnes bonnes nouvelles s'accumulent. La journée même où il poste aux parents un document d'information sur le renouveau pédagogique, une nouvelle coalition de partisans s'affiche publiquement dans l'actualité et sur un site Web:
«Il nous importe en effet de dissiper certains malentendus, de corriger les faussetés qui circulent, de rassurer les parents et de soutenir les enseignants désireux de faire réussir tous leurs élèves et déjà engagés ou non dans un tel projet professionnel.»
J'aime bien les pistes de solution avancées :
- De la part de l'autorité ministérielle, donner un signal clair sur la volonté de poursuivre et de réussir la réforme.
- Restaurer un climat serein, non conflictuel et ouvert, favorisant la prise de parole de tous les acteurs concernés, en particulier les enseignants.
- Constituer une commission de « sages » dont le mandat serait de formuler des pistes de solutions concrètes aux problèmes les plus difficiles à résoudre.
- Se doter d'indicateurs d'implantation et de réalisation des objectifs et les documenter à partir de données continues et de qualité.
- Promouvoir le dialogue entre tous ceux et celles qui œuvrent à la présente réforme et surtout qui veulent qu'elle réussisse. | <urn:uuid:002ced75-b277-43b3-968a-0b2fec4c40cd> | CC-MAIN-2013-20 | http://blogue.marioasselin.com/2006/11/reussir_la_refo/ | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998583 |
Bon, je me suis fait avoir. Mince consolation : je ne suis pas le seul !
Cette histoire d'aigle ayant tenter d'agripper un bambin sur le mont Royal, scène captée « par hasard »…
… est en fait l'oeuvre d'étudiants en animation 3D de l'école NAD.
Notre homme Tristan Péloquin a parlé à Robin Tremblay qui dirige le cours Simulation de production. «La vidéo a été présentée mardi. Les élèves ont réalisé qu'ils avaient frappé un circuit en se levant mercredi matin», a-t-il dit à Tristan.
Un circuit ? Un grand chelem, oui, avec en prime la balle qui sort du stade. Le canular a fait le tour du monde et du web, récoltant près de trois millions de vues sur YouTube, en quelques heures et inspirant même sa part de mèmes…
Extrait du communiqué du centre NAD :
La vidéo Golden Eagle Snatches Kid publiée sur YouTube le 18 décembre en soirée a été produite par Normand
Archambault, Loïc Mireault, Antoine Seigle et Félix Marquis-Poulin, étudiants au Centre NAD dans le cadre du cours « Atelier de simulation de
production » du baccalauréat en animation 3D et design numérique. La vidéo montre un aigle royal agrippant un jeune enfant qui joue sous la
surveillance de son père avant de le relâcher quelques mètres plus loin. L¹enfant et l¹aigle ont été créés en animation 3D par les étudiants puis intégrés dans un tournage réel.
Bravo, MM. Archambault, Mireault, Seigle et Marquis-Poulin. | <urn:uuid:925a72a1-a5ea-4527-b474-096b81f443cc> | CC-MAIN-2013-20 | http://blogues.lapresse.ca/lagace/2012/12/19/laigle-voleur-denfant-le-canular-volant/ | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998735 |
Mais à propos de ça, je pense que la question à se poser c'est "est-ce que je suis prêt à payer pour Twitter?"
Oui et non. C'est notamment pour ça que App.net ne m'attire pas.
Twitter est utile et bien parce qu'il y a du monde. Si ça devient payant, ça réduit l'adoption, et par conséquent, l'utilité du service.
Je suis juste embêté par le fait qu'en voulant monétiser son business, Twitter est en train de tuer tout l'attrait que j'ai pour le service : les applis tierces - qui sont quand même bien meilleures que le service de base. Sans elles, je n'utiliserais pas Twitter - le site est tellement peu pratique... | <urn:uuid:393e6bf4-0e33-4915-a70b-fd5e27e9f97e> | CC-MAIN-2013-20 | http://branch.com/b/twitter-is-closing-up-ouch?ref=just_started | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998958 |
Au Mexique, il rencontre Fidel Castro et décide de faire partie de son armée de rebelles. Le Che se révèle rapidement un des leaders de la guérilla. Fin décembre 1958, sa colonne porte un coup décisif à l'armée du dictateur.
« La révolution n'est pas une pomme
qui tombe de l'arbre lorsqu'elle est mure.
ll faut la faire tomber.
Et c'était précisement cela notre rôle historique...
(1)
celui de Fidel surtout. »
Arrivé en Mexique, Che Guevara essaie de gagner sa vie comme photographe dans les jardins publics. Au début de 1955, il trouve du travail comme médecin dans « l'Hospital Central » de la ville. En juin, il rencontre Raúl Castro. Ils sympathisent et deviennent amis.
Le 8 juillet, Fidel débarque dans la capitale mexicaine. A propos de leur première rencontre, le Che déclarera : « J'ai appris à le connaître au cours d'une de ces nuits fraîches de Mexique et je me souviens que notre première discussion tournait autour de la politique internationale. Quelques heures plus tard, au cours de cette même nuit - le matin approchait - j'étais un des futurs participants à l'expédition du Granma. » Fidel Castro dira de cette rencontre: « ll connaissait beaucoup de choses sur le marxisme-léninisme, il était autodidacte, très désireux d'apprendre, et c'était un convaincu. Lorsque nous avons rencontré le Che pour la première fois, c'était déjà un révolutionnaire formé. »
Che en Fidel in de gevangenis in Mexico
Le 24 juin 1956
, Che Guevara est arrêté par la police mexicaine, en même temps que des camarades cubains. Le 3 juillet, l'agence de presse UPI annonce: « Le médecin argentin Guevara va être déporté vers son pays d'origine, du fait de sa participation présumée à la conjuration avortée contre le gouvernement cubain de Fulgencio Batista. »
L'ancien président du Mexique, Lázaro Cárdenas, intervient afin de défendre les révolutionnaires cubains. Fin juillet, les derniers, parmi lesquels Che Guevara, sont libérés. Désormais, c'est dans la clandestinité qu'ils poursuivent leurs activités révolutionnaires.
25 novembre 1956. Le yacht Granma, avec 82 hommes à bord, quitte le Mexique par l'embouchure du fleuve Tuxpán. C'est une nuit de tempête. Le Che fait partie de la direction de l'expédition. Le 2 décembre, après que le yacht surchargé d'hommes eut tourné en rond pendant plusieurs jours dans une tempête effroyable, ils accostent à Los Cayelos, sur la côte orientale de Cuba.
Leur arrivée est découverte et on les pourchasse. Le groupe éclate. Le 5 décembre, à Alegría del Pino, Che Guevara tombe dans une embuscade. Avec l'aide des autres, il peut s'enfuir dans les cannes à sucre. Dans ces circonstances, le Che a dû faire le choix entre sa tache comme médecin ou son devoir comme soldat révolutionnaire. Pour fuir, il doit choisir entre un sac à dos rempli de médicaments et une caisse de balles. II est impossible de les emporter tous les deux. Le Che prend la caisse de balles et se hâte de disparaître dans les cannes à sucre. Le 21 décembre, le groupe du Che atteint enfin la plantation de café où Fidel l'attend déjà depuis quelques jours.
Le 17 janvier 1957, ils attaquent la caserne de La Plata. Le Che: « La Plata a été notre première victoire. Pour tout le monde, il était clair que I'Armée Rebelle existait et qu'elle était prête pour la lutte. Pour nous, c'était la confirmation des chances de victoire finale. » Les embuscades et les combats s'intensifient en nombre. L'armée se livre à des bombardements.
En avril, il organise sur ordre de Fidel des contacts de plus en plus étendus avec les paysans afin de créer des bases de soutien à travers le territoire. Des années plus tard, le Che décrira: « La guérilla et les paysans se sont progressivement unifiés, sans que l'on puisse dire quand cette véritable unité s'est vraiment accomplie. Je sais seulement que ces contacts avec les paysans des montagnes ont fait rapidement basculer la décision spontanée dans une relation sereine et sérieuse. Ces habitants honnêtes et opprimés de la Sierra Maestra n'ont jamais su quel rôle important ils ont joué dans la formation de notre idéologie révolutionnaire. » (2)
En juillet, le Che commence l'alphabétisation de Joel et d'Israel, ainsi que d'autres guérilleros. Les autres aussi sont organisés en cercles d'étude, sur l'histoire de Cuba, sur les caractéristiques de l'année de la tyrannie et sur l'importance de la lutte armée. Le 21 juillet, Fidel nomme le Che au grade de commandant. A ce sujet, le Che écrit: « De façon très informelle, j'ai été nommé commandant de la seconde colonne de l'armée de guérilla. (...) Ce jour-là, la dose de vanité que chacun porte en soi a fait de moi l'homme le plus fier du monde. »
Le 18 février 1958 commencent les premières véritables émissions de Radio Rebelde. A propos de ces premières expériences, le Che fait le commentaire suivant: « Les seuls auditeurs que nous avions à l'époque étaient Pelencho, un paysan dont la cabane se trouvait sur une déclivité exactement en face de notre émetteur, et Fidel, qui était en visite à notre camp en préparation de l'attaque contre Pino de Agua. » A ce sujet, le journal Tiempo, à La Havane, écrit: « Des groupes de rebelles, sous la direction d'un agent communiste international, connu sous le nom de Che Guevara, et un des lieutenants de Fidel Castro dans la Sierra Maestra, ont lancé une attaque surprise contre la caserne de Pino de Agua. »
Au cours du ce même mois de février, le Che est interviewé devant les micros de Radio El Mundo de Buenos Aires: « Je suis tout simplement venu ici parce que je pense que la seule manière de libérer l'Amérique des dictateurs consiste à les battre. Je veux donner toute l'aide possible pour les faire tomber, et le plus vite sera le mieux. »
Ne craignez-vous pas que votre intervention soit cataloguée d'ingérence étrangère ?
« Pour commencer, je ne considère pas la seule Argentine comme ma patrie, mais toute l'Amérique. Sur ce plan, je m'en réfère à des exemples comme Martí, et c'est précisément sur sa terre natale que je veux concrétiser sa doctrine. En outre, on peut quand même difficilement appeler cela une ingérence lorsque je veux me donner personnellement et totalement - en allant jusqu'à donner mon sang - à une cause qui me semble juste et qui est totalement celle du peuple. Un peuple qui veut se libérer d'une tyrannie qui elle-même acclama sérieusement l'ingérence armée d'une puissance étrangère - des avions, des armes et des conseillers militaires. Jusqu'à présent, il n'est pas un seul pays qui ait dénoncé cette ingérence nord-américaine dans les affaires cubaines, pas un seul journal qui n'accuse les Yankees d'aider Batista à massacrer son peuple. »
Les 24 et 25 mai, les troupes dictatoriales attaquent deux mines dans la Sierra Maestra. C'est le début d'une grande offensive. Avec sa colonne, le Che participe à la défense du bastion de l'Armée Rebelle dans la Sierra Maestra. Les troupes ennemies font irruption le 19 juin en différents points de la Sierra Maestra et menacent de progresser. En outre, elles occupent les lignes de ravitaillement et de communication. Au cours des jours qui suivent, le Che participe à une contre-attaque qui se solde par une défaite de l'ennemi, une force militaire de plus de 10.000 hommes.
Le 21 août
, Fidel écrit: « La mission d'accompagner une colonne à partir de la Sierra Maestra jusqu'à la province de 'Las Villas', et là, d'opérer selon le plan stratégique de l'Armée Rebelle, est confiée au commandant Ernesto Che Guevara. (...) Il est également nommé chef de toutes les unités du MR-26 Julio qui opèrent dans cette province, tant dans les villes qu'à la campagne. (...) La huitième colonne aura comme but stratégique de harceler sans cesse l'ennemi au centre de Cuba et d'intercepter les mouvements au sol des troupes ennemies de l'Ouest vers l'Est jusqu'à ce qu'ils soient complètement paralysés. »
Le Che dirige ses troupes à travers le Cuba central, en direction de Santa Clara. Au cours d'actions qui ont lieu en novembre-décembre, le Che réorganise et unifie les troupes de guérilla. II lance le projet de réforme agraire dans la Sierra libérée d'Escambray.
Les services de renseignements révolutionnaires tiennent le Che au courant des préparatifs d'un train blindé. II savait que ce dernier devait être tracté par deux locomotives et qu'il compterait 19 wagons. A l'intérieur, on avait installé des lance-grenades, des mortiers et des mitrailleuses, une abondance de munitions et quatre cents soldats. Che ordonne de poursuivre le dynamitage systématique des ponts et de toutes les autres liaisons. Le 16 décembre, le pont qui enjambe la rivière Falcon, sur la Route Centrale, saute, et de ce fait, désormais, toutes les villes situées à I'est de Santa Clara sont hors d'atteinte à partir de Cuba.
Le 28 décembre, accompagné de ses troupes, il arrive dans les parages de l'université de Santa Clara. Le Che installe un poste de commandement et improvise une clinique dans la faculté de pédagogie. A 8h35, les forces aériennes bombardent les quartiers extérieurs et mitraillent tout ce qui se trouve à la ronde. Une bombe pulvérise la maternité et détruit huit maisons. Les forces de combat de Batista se composent de 3000 hommes couverts par le train blindé, des chars et des avions de combat. Les bombardements se poursuivent. Sur la radio, le Che adresse un message à la population et lui demande de collaborer avec les rebelles.
Le lendemain, dès l'aube, il fait démolir la voie de chemin de fer et ses troupes entrent en ville. A 15 heures, le train blindé entame sa manoeuvre de recul et finit par dérailler sur la voie déboulonnée. Quelques heures plus tard, les militaires complètement désemparés se rendent à la guérilla.
La presse internationale avait annoncé au monde que le Che avait été tué au combat. En guise de démenti, Radio Rebelde avait annoncé: « Dernière nouvelle de la plus grande importance! Grande victoire de la huitième colonne de Las Villas. Des troupes sous la direction de Che Guevara se sont emparées d'un train blindé, et trois cents soldats avec leur équipement complet ont été faits prisonniers en même temps que deux wagons chargés de dynamite et d'un nombre incalculable d'armes. Afin de rassurer les membres des familles en Amérique du Sud et parmi la population cubaine, nous assurons qu'Ernesto Che Guevara est en vie et qu'il continue à combattre sur la ligne de front, à partir de laquelle il ne va pas tarder à s'emparer de la ville de Santa Clara qui est assiégée depuis plusieurs jours déjà. »
Notes
(1) Interview, 17-23 maart 1965.
(2) Escritos y Discursos, Tome II, p. 85. | <urn:uuid:ea004b44-3c0d-4bd8-84cd-ae21bf20287f> | CC-MAIN-2013-20 | http://cubanismo.net/cms/fr/articles/biographie-de-che-guevara-4-la-sierra-maestra-1955-58 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998785 |
03 mai 2007
cheesecake ou brownie ? le cheese-brownie, le gateau qui réconcilie tout le monde !
Ce week end, déjeuner chez mes parents et comme je le fais assez souvent, j'amène le dessert. Je voulais depuis longtemps faire un cheesecake mais je n'etais pas sure que tout le monde aimerait.... ce qui est sur c'est que tout ceux qui étaient présent aimaient les gâteaux au chocolat.... dilemne, je ne peux pas toujours faire un gateau au choco.... En farfouillant un peu sur le net j'ai finalement trouvé une recette chez ellie à partir de laquelle j'ai trouvé l'idée qu'il me fallait...
Et pourquoi ne pas faire les 2, un cheesecake sur une couche de brownie ?
Ingrédients :
pour le brownie : 150g de beurre (demi-sel c'est encore mieux) - 200g de chocolat - 2 oeufs - 150g de sucre - 40g de poudre d'amandes - 45g de farine
pour le cheesecake : 400g de fromage frais nature - 2 oeufs - 80g de sucre
Pour le dessus : gelée de groseille (ou autre gelée ou confiture aux fruits rouges)
Sortir le fromage frais du frigo pour qu'il s'assouplisse un peu puis préparer d'abord le brownie. Faire fondre le chocolat avec lebeurre au micro onde. Quand le mélange est bien lisse et brillant, ajouter le sucre, les oeufs, la farine et la poudre d'amandes. Verser dans un moule à charnière. Faire cuire 15 à 20 min a 175°.
Pendant la cuisson du brownie, préparer le cheesecake : battre les oeufs avec le sucre et le fromage. Quand le brownie est cuit, verser le mélangeà cheesecake dessus puis remettre au four à 160° pendant 20 à 25min.
Laisser refroidir, puis mettre au frigo au moins 4h (il a passé la nuit au frigo). Je l'ai recouvert d'une couche de gelée de groseille (2 cuillère à soupe environ que j'ai bien mélangée pour la détendre avant de l'étaler).
Vous en prendrez bien une petite part ?
Verdict : tout le monde s'est régalé, en plus d'être beau il était bon, Je vous conseille vivement d'essayer. Le brownie est un peu riche on dirait plutot un fondant au chocolat (mmhh trop bon !) et le cheesecake a vraiment une super texture et le bon gout de cheesecake que j'avais mangé à new york... | <urn:uuid:5adbd3f2-df9d-48f1-a65d-81880ea381aa> | CC-MAIN-2013-20 | http://cuisinedegaelle.canalblog.com/archives/2007/05/03/4813506.html | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998144 |
L'existence d'un monastère fortifié au Pazica au 11ème siècle (située à l'ouest Spisska Kapitula) peut être considérée comme la raison de l'organisation d'un centre religieux important administrative ici. Le prieuré a été créé en 1198, la ville de Spisska Kapitula développée peu de temps après.
Dans la seconde moitié du 15ème siècle, un nouveau sanctuaire et une chapelle de la tombe de haut de la famille Zapolsky ont été ajoutés à la vieille cathédrale. Son intérieur est orné d'une statue romane d'un lion assis en travertin connu sous le nom Leo Albus, White Lion (voir l'image ci-dessous)
La poste Slovaquie édita un timbre à l'effigie de ce patrimoine culturel slovaque (l'image sur le timbre représente une statue romane d'un lion assis en travertin)
Thème : Architecture (classique) Religions et croyances (Arts religieux et icônes)
Sujet : Patrimoine culturel slovaque - L'église St Martin de Spisska Kapitula
Pays : Slovaquie.
État de timbre : oblitéré
Mises en vente : 2 Janvier 2009
Dentelure : 12.5 x 12.5
Taille réelle du timbre : Largeur : 2.65cm Hauteur : 2.2cm
Description du pays : Slovaquie
Située à l'extrémité occidentale des Carpates.
Sa capitale est située près de la frontière autrichienne.
Située au sud de la Pologne. Sur son drapeau sont représentés les trois massifs des Tatra, Matra et Fatra.
Superficie : 49.000km²
5.4 Millions habitants
Capitale : Bratislava (EUROPE) | <urn:uuid:16e3783e-9c7f-45fb-83cc-078cc6b421c4> | CC-MAIN-2013-20 | http://defakystamps.blogspot.com/ | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.984363 |
Des amis très chers qui sautent dans un TGV pour venir nous voir et nous montrer un ventre rebondi de promesses,
Des projets, des envies, des choix de vie qui s'imposent et façonnent l'avenir,
De la lumière le soir, des réveils au petit jour changés, des couleurs et des fleurs de printemps,
Très bonne semaine... | <urn:uuid:9c4e3747-6e00-4a80-af18-83f6e425c7bc> | CC-MAIN-2013-20 | http://dererumnatura-locusamoenus.blogspot.fr/2010_03_01_archive.html | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998671 |
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Tore Supra est un des seuls tokamaks français en activité après l'arrêt du TFR (Tokamak de Fontenay-aux-Roses) et de Petula (à Grenoble). Son nom est dérivé de tore et supraconducteur, car Tore Supra est le seul parmi les grands tokamaks à disposer de bobines (aimants) supraconductrices, permettant de générer un champ magnétique important et sur une longue durée. Il est également le seul tokamak à pouvoir extraire en continu la puissance injectée dans le plasma grâce à des composants face au plasma refroidis par une boucle d'eau pressurisée.[réf. nécessaire]
Tore Supra est situé à Cadarache, l'un des sites du CEA. Il a commencé son activité en 1988 et a pour objectif de produire des plasmas de longue durée ; il détient à ce jour le record de durée de fonctionnement pour un tokamak (6 minutes 30 secondes et plus de 1000 MJ d'énergie injectés puis extraits en 2003), et a permis de tester de nombreux équipements (paroi intérieure refroidie activement[réf. nécessaire], bobines supraconductrices) qui seront utilisés dans son successeur : ITER. | <urn:uuid:ad71e084-3053-48f7-a57b-e047df9cabca> | CC-MAIN-2013-20 | http://dictionnaire.sensagent.com/Tore%20Supra/fr-fr/ | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.991525 |
Au début, le système des poubelles à Tsukuba me semblait assez simple, puisque binaire : ce qui brûle et ce qui ne brûle pas. Le tout séparé en deux compartiments dans les espèces de clapiers à lapins pour poubelles placées devant chez moi.
Mais ça, c'était avant qu'on me distribue le planning des poubelles, gentiment apporté par mes éboueurs préférés. Il y a donc des jours pour les déchets ménagers (ceux qui brûlent) et ceux qui ne brûlent pas, auxquels il faut ajouter le verre, les canettes en métal, les bouteilles en plastique, les bombes en spray, les encombrants et les vieux papiers et cartons. Le planning est assez compliqué, mais c'était sans compter les mises à jour régulières que je reçois dans ma boîte aux lettres, du type "Nous vous informons que le mercredi 8 juin, jour de ramassage prévu pour les bouteilles en plastique, est remplacé par un jour de ramassage du verre. Veuillez nous excuser pour le désagrément."
Sachant que si on se trompe, les éboueurs, rancuniers comme pas deux, boudent et ne ramassent plus les poubelles de l'immeuble pendant une semaine (c'est comme une punition).
Avec tout ça, je m'y perds parfois un peu. J'ai ainsi raté le dernier jour des bouteilles en plastique et je n'ai plus qu'à patienter jusqu'à la prochaine fois. D'ici là, je parfais ma collection. | <urn:uuid:8b9f3e7a-7960-4474-ab5a-08008074cfb7> | CC-MAIN-2013-20 | http://ecureuilvolant.blogspot.com/2011/07/le-tri-selectif-pour-les-nuls.html | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998889 |
Accueil CMBV > Boutique éditions > Abréviations utiliséesInstruments et voix du baroque français
Petit aperçu des particularités
L'instrumentarium baroque, et notamment français, est assez différent de celui de la période classique. Nous vous proposons une petite visite des grandes familles utilisées tout au long du catalogue des éditions du Centre de Musique Baroque de Versailles pour vous permettre de décrypter rapidement nos abréviations.
La basse continue bien-sûr est typique de la période baroque. Cette partie s'articule autour d'une basse que l'interprète "réalise" en fonction des chiffrages indiqués par le compositeur ou, à défaut, en réduisant les autres parties. La notion d'improvisation de cette partie est fondamentale puisqu'elle permet à l'interprète de s'adapter aux différents effectifs qui souvent s'offrent à l'exécution d'une œuvre. Cette partie est en général tenue par un orgue, un clavecin ou un théorbe que l'on peut renforcer à loisir d'une basse de viole, d'une basse de violon, d'un violoncelle, d'un basson, d'un serpent, etc.
La disposition harmonique est, en France, assez particulière, et influence aussi bien la disposition de l'orchestre que du chœur. La partie supérieure, ou "dessus", se trouve dégagée du reste de l'harmonie qui se concentre alors vers le grave. Schématiquement, le dessus se jouerait à la main droite d'un clavier, et le remplissage et la basse à la main gauche, contrairement à une disposition "à l'italienne" -qui deviendra à la période classique "la norme"- où le dessus et l'harmonie se jouent à la main droite tandis que la basse seule se joue à la main gauche.
Par conséquent, il existe un vide entre le dessus et les autres parties : "le trou français".
Cette disposition influe directement sur l'orchestre qui s'articule principalement autour de deux "standards" :
L'orchestre à quatre parties "à la française" (Dvn, Hcvn, Tvn, Bvn/bc) ;
L'orchestre à cinq parties "à la française" (Dvn, Hcvn, Tvn, Qvn, Bvn/bc).
Le premier se compose d'un pupitre de violons (Dvn), d'un pupitre de hautes-contre de violon (Hcvn) (que l'on peut remplacer par des altos), d'un pupitre de tailles de violon (Tvn) (que l'on remplace également par des altos), d'un pupitre de basses de violon (Bvn) (qui équivaut au violoncelle) et enfin de la basse continue.
Le second comprend un pupitre supplémentaire de quintes de violon (Qvn) qui se remplace également par des altos.
Le constat de cette disposition est bien sûr la présence d'une seule partie de violon contre deux ou trois parties d'altos. Certains ensembles ont tendance à remplacer les parties de hautes-contre de violon par une seconde partie de violon. En effet, cet instrument se trouve entre le violon et l'alto et descend excessivement rarement en-dessous du sol du violon. Nous préférons, au Centre de Musique Baroque de Versailles, privilégier le remplacement par un alto dont la couleur plus sombre accentuera l'effet de "trou français". Si toutefois cette partie de haute-contre était jouée par un violon, il est préférable de ne pas la doubler par la flûte ou le hautbois : lorsque le compositeur souhaite une seconde partie de bois, il divise le pupitre de "dessus".
La disposition du chœur se trouve adaptée à ce principe harmonique. Les voix d'hommes y sont majoritaires et le chœur
mixte ne comprend souvent qu'une seule partie pour les femmes ou les enfants. On retrouve comme pour l'orchestre :
Le chœur à quatre parties "à la française" (D, Hc, T, B) ;
Le chœur à cinq parties "à la française" (D, Hc, T, Bt, B).
Le premier se compose donc d'un pupitre de dessus (D - sopranos), un pupitre de hautes-contre (Hc - ténors légers), un pupitre de tailles (T - ténors) et un pupitre de basses. Le second ajoute une partie de basse-taille (baryton).
Comme pour l'orchestre, il est souvent possible de remplacer les hautes-contre par des voix d'altos. Toutefois, si c'est l'option choisie, l'adjonction à ce pupitre de quelques hommes permettra d'obtenir une couleur plus homogène de l'harmonie.
Dire à un ami | <urn:uuid:4c2f60dd-ab21-4bea-8f72-be00edeed90d> | CC-MAIN-2013-20 | http://editions.cmbv.fr/lire/article_details.php?rubid=4 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.999343 |
mardi 31 janvier 2012
Depuis quelques jours maintenant, les fichiers de notre prochain titre sont entre les mains de notre imprimeur. c'est quoi la politique ? Pour celles et ceux qui souhaitent être avertis par mail de la date de sa sortie, un petit clic ci-dessous : Sinon, guettez le blog, c'est pour bientôt maintenant !
lundi 8 août 2011
Mardi c'était donc un grand moment pour nous chez notre imprimeur à Turin. Calage et impression des deux prochains titres qui sortiront en septembre... On observe, on scrute, on s'inquiète, on s'extasie... Gabrielle au compte-fils, Matteo au dessin Et maintenant, on est impatient !
mardi 22 février 2011
Nos petits livres sèchent à présent quelque part en Italie. Je les imagine sur une corde à linge balancés par un léger souffle d'air entre soleil et oliviers. En fait, ils sont dans l'entrepôt grisâtre de l'imprimeur, près de Turin où il fait tout moche en ce moment... En les attendant, on a plein de choses à faire. Préparer leur arrivée ici, puis leur première sortie, commander tout ce qui les habillera, répondre déjà aux premières invitations et penser dès à présent à leurs petits frères et petites soeurs. On s'impatiente...... [Lire la suite]
mercredi 9 février 2011
J'étais donc penchée sur ma copie, à coller mes hirondelles, bichonner mes pantones et remanier mes mots dans les petits carrés, j'y aurais bien passé ma vie... quand une ombre s'est soudain approchée et penchée sur moi. J'ai alors entendu ceci : maintenant c'est fini, vous rendez immédiatement votre copie, vous avez largement épuisé tout le temps qui vous était imparti. Il a donc fallu tout lâcher... rendre mes petits fichiers... Les petits fichiers sont donc passés... [Lire la suite] | <urn:uuid:79300d5a-3bf7-4285-b2ea-8a1ec059637d> | CC-MAIN-2013-20 | http://epiceriedelorage.canalblog.com/tag/imprimer | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.999068 |
Modérateur: Vilains modOOs
jonyep a écrit:Bonjour,
Je voudrais savoir s'il est possible dans Calc d'élaborer des graphiques à partir de tableaux et que ceux-ci puissent contenir les valeurs.
Par exemple, un graphique en fromage, avec les pourcentages indiqués dessus ou à côté des parts respectives.
J'ai beau essayé mais je n'y arrive pas. Je peux juste mettre des légendes, mais pas indiquer les valeurs dans le graphique.
Merci pour votre aide!
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invité(s) | <urn:uuid:9969502f-a77b-484e-bec9-5d1d0d2dcc52> | CC-MAIN-2013-20 | http://forum.openoffice.org/fr/forum/viewtopic.php?f=4&t=1793 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.996898 |
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|Charis Black|
|Informations biographiques|
|Sexe||
Femme
|Naissance|
|Mort|
|Famille||
|Sang|
|Affiliation|
|Coulisses|
|Première apparition|
Charis Croupton née Black était une sorcière de sang pur, la fille d'Arcturus Black II et Lysandra Yaxley et la sœur de Callidora et Cedrella. Elle a épousé Caspar Croupton et le couple a eu un fils et deux filles.
AnecdotesModifier
- Charis Black est peut-être liée à Barty Croupton Sr. et Barty Croupton Jr.
- Elle a eu un fils dont il est même possible qu'elle soit la mère de Barty Sr. | <urn:uuid:7975f310-4b57-4a90-9ad2-d6e6b5431478> | CC-MAIN-2013-20 | http://fr.harrypotter.wikia.com/wiki/Charis_Black | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.990548 |
Après en dévoilé le clip, la chanteuse canadienne Leslie Feist propose désormais son remix. L'artiste permet ainsi à la chanson "Bittersweet Melodies" d'être parée pour assurer la poursuite de la promotion de son quatrième album "Metals", sorti en fin d'année dernière.
La chanteuse Feist a donné carte blanche à Christian Strobe pour qu'il remixe son nouveau single "Bittersweet Melodies". Une mise en valeur un peu tardive pour ce nouveau single dont le clip a été dévoilé au mois d'avril. La chanteuse n'a pas pour habitude de se précipiter. On se souvient que pour le clip de la chanson "How Come You Never Go There", premier extrait de son nouvel album "Metals" sorti en octobre 2011, il avait fallu attendre la fin du mois de novembre... Entre ces deux singles, un autre titre avait fait office de deuxième extrait : "The Bad In Each Other".
Prendre son temps lui réussit car ce nouveau remix apporte une toute autre dimension à cette chanson. Le tempo de "Bittersweet Melodies" n'évolue guère et c'est avant tout dans les arrangements qu'il faut voir des changements. Feist a fait appel à Christian Strobe, aussi discret que les touches qu'il a apportées au morceau, et dont on connaît l'EP Love Without Love" sorti au mois de mars. Déjà pour le titre "How Come You Never Go There", Feist proposait un remix au public. Celui-ci fut signé par Beck, plus populaire en France pour sa collaboration avec Charlotte Gainsbourg.
L'album "Metals" fait suite à "The Reminder", paru en 2007. Feist réussit là un joli tour de force avec ce quatrième opus : elle surprend avec des titres faussement calmes et finalement rythmés. La voix et l'effet de résonance des churs n'y sont pas pour rien et la force des percussions tranche avec la douceur de la guitare sèche. Côté production, elle s'est pour cela entourée de Chilly (...) Lire la suite sur purecharts.fr
F. Hardy pas sûre de pouvoir payer ses impots
Eve Angeli évoque sa rivalité avec... Lorie !
A. Bourgeois : "Je ne vends pas de disques"
Francis Lalanne : un titre pour Laurent Blanc
Axl Rose trébuche et tombe au Hellfest | <urn:uuid:14a3fd10-a7bc-44e6-8586-48fe0a0bf6fd> | CC-MAIN-2013-20 | http://fr.news.yahoo.com/feist-remixe-bittersweet-melodies-092500775.html | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.997752 |
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PokerNews.com est le leader mondial de l'information en ligne sur le poker. Pokernews propose des articles quotidiens sur le jeu, les joueurs, les tournois live ou les tournois en ligne les plus intéressants mais aussi un forum et des blogs rassemblant une communauté active de joueurs, des vidéos exclusives, une sélection des meilleures salles de poker en ligne proposant pour les seuls lecteurs Pokernews des tournois de poker gratuit, des qualifications pour les tournois live et les meilleurs bonus immédiats du net. La version française de Pokernews accueille plus de 400.000 joueurs par mois.
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Le Capitaine Fracasse/Chapitre XVII
XVII
LA BAGUE D'AMÉTHYSTE
Montant les degrés quatre à quatre, Malartic, Bringuenarilles, Piedgris et Tordgueule accoururent dans la chambre d'Isabelle pour soutenir l'assaut et porter aide à Vallombreuse, tandis que La Râpée, Mérindol et les bretteurs ordinaires du duc, qu'il avait amenés avec lui, traversaient le fossé dans la barque afin d'opérer une sortie et de prendre l'ennemi en queue. Stratégie savante et digne d'un bon général d'armée !
La cime de l'arbre obstruait la fenêtre, d'ailleurs assez étroite, et ses branches s'étendaient presque jusqu'au milieu de la chambre ; on ne pouvait donc présenter aux assaillants un assez large front de bataille. Malartic se rangea avec Piedgris d'un côté contre la muraille, et fit mettre de l'autre côté Tordgueule et Bringuenarilles pour qu'ils n'eussent pas à supporter la première furie de l'attaque et fussent plus à leur avantage. Avant d'entrer dans la place, il fallait franchir cette haie de gaillards farouches qui attendaient l'épée d'une main et le pistolet de l'autre. Tous avaient repris leurs masques, car nul de ces honnêtes gens ne se souciait d'être reconnu au cas où l'affaire tournerait mal, et c'était un spectacle assez effrayant que ces quatre hommes au visage noir, immobiles et silencieux comme des spectres.
« Retirez-vous ou masquez-vous, dit Malartic d'une voix basse à Vallombreuse, il est inutile qu'on vous voie en cette rencontre.
— Que m'importe, répondit le jeune duc, je ne crains personne au monde, et ceux qui m'auront vu n'iront pas le dire, ajouta-t-il en agitant son épée d'une façon menaçante.
— Emmenez au moins dans une autre pièce Isabelle, l'Hélène de cette autre guerre de Troie, qu'une pistolade égarée pourrait gâter d'aventure, ce qui serait dommage. »
Le duc, trouvant le conseil judicieux, s'avança vers Isabelle qui se tenait abritée avec Chiquita derrière un bahut de chêne, et la prit dans ses bras quoiqu'elle s'accrochât de ses doigts crispés aux saillies des sculptures et fît aux efforts de Vallombreuse la résistance la plus vive ; cette vertueuse fille, surmontant les timidités de son sexe, préférait rester sur le champ de bataille, exposée à des balles et pointes d'épée qui n'eussent tué que sa vie, à demeurer seule avec Vallombreuse abritée du combat, mais exposée à des entreprises qui eussent tué son honneur.
« Non, non, laissez-moi, » s'écriait-elle en se débattant et en se rattrapant d'un effort désespéré au chambranle de la porte, car elle sentait que Sigognac ne pouvait être loin. Enfin le duc parvint à entr'ouvrir le battant, et il allait entraîner Isabelle dans l'autre pièce, lorsque la jeune femme se dégagea de ses mains et courut vers la fenêtre ; mais Vallombreuse la reprit, lui fit quitter la terre et l'emporta vers le fond de l'appartement.
« Sauvez-moi, cria-t-elle d'une voix faible, se sentant à bout de force, sauvez-moi, Sigognac ! »
Un bruit de branches froissées se fit entendre, et une forte voix qui semblait venir du ciel jeta dans la chambre ces mots : « Me voici ! » et avec la vitesse de l'éclair, une ombre noire passa entre les quatre bretteurs, poussée d'un tel élan qu'elle était déjà au milieu de la pièce lorsque quatre détonations de pistolets éclatèrent presque simultanément. Des nuages de fumée se répandirent en épais flocons qui cachèrent quelques secondes le résultat de ce feu quadruple ; quand ils furent un peu dissipés, les bretteurs virent Sigognac, ou pour mieux dire le capitaine Fracasse, car ils ne le connaissaient que sous ce nom, debout, l'épée au poing et sans autre blessure que la plume de son feutre coupée, les batteries à rouet des pistolets n'ayant pu partir assez vite pour que les balles l'atteignissent en ce passage aussi inattendu que rapide. Mais Isabelle et Vallombreuse n'étaient plus là. Le duc avait profité du tumulte pour emporter sa proie à moitié évanouie. Une porte solide, un verrou poussé s'interposaient entre la pauvre comédienne et son généreux défenseur, déjà bien empêché par cette bande qu'il avait sur les bras. Heureusement, vive et souple comme une couleuvre, Chiquita, dans l'espérance d'être utile à Isabelle, s'était glissée par l'entre-bâillement de la porte sur les pas du duc, qui, en ce désordre d'une action violente, au milieu de ces bruits d'armes à feu, ne prit pas garde à elle, d'autant plus qu'elle se dissimula bien vite dans un angle obscur de cette vaste salle, assez faiblement éclairée par une lampe posée sur une crédence.
« Misérables, où est Isabelle ? cria Sigognac en voyant que la jeune comédienne n'était pas là ; j'ai tout à l'heure ouï sa voix.
— Vous ne nous l'avez pas donnée à garder, répondit Malartic avec le plus beau sang-froid du monde, et nous sommes d'ailleurs d'assez mauvaises duègnes. »
Et, en disant ces mots, il fondait l'épée haute sur le Baron, qui le reçut de la belle manière. Ce n'était pas un adversaire à dédaigner que Malartic ; il passait, après Lampourde, pour le gladiateur le plus adroit de Paris, mais il n'était pas de force à lutter longtemps contre Sigognac.
« Veillez à la fenêtre tandis que je m'occupe avec ce compagnon », dit-il tout en ferraillant, à Piedgris, Tordgueule et Bringuenarilles, qui rechargeaient leurs pistolets en toute hâte.
Au même instant un nouvel assiégeant débusqua dans la chambre en faisant le saut périlleux. C'était Scapin à qui son ancien métier de bateleur et de soldat donnait des facilités singulières pour ces sortes d'ascensions obsidionales. D'un coup d'œil rapide, il vit que les mains des bretteurs étaient occupées à verser de la poudre et des balles dans leurs armes, et qu'ils avaient déposé leurs épées à côté d'eux ; aussi prompt que l'éclair, il profita d'un moment d'incertitude chez l'ennemi étonné de son entrée bizarre, ramassa les rapières et les jeta par la fenêtre ; puis il courut sur Bringuenarilles, le saisit à bras-le-corps et se fit de son ennemi un bouclier, le poussant devant lui et le tournant de manière à le présenter aux gueules des pistolets braqués sur lui.
« De par tous les diables, ne tirez pas, hurlait Bringuenarilles à demi suffoqué par les bras nerveux de Scapin, ne tirez pas. Vous me casseriez les reins ou la tête, et cela me serait particulièrement dur d'être meurtri par des camarades. »
Pour ne pas donner à Tordgueule et à Piedgris la facilité de le viser par derrière, Scapin s'était prudemment adossé à la muraille, leur opposant Bringuenarilles comme rempart ; et, dans le but de changer le point de mire, il secouait çà et là le bretteur, qui, encore que ses pieds touchassent parfois la terre, ne reprenait pas de nouvelles forces comme Antée.
Ce manège était fort judicieux ; car Piedgris, qui n'aimait pas beaucoup Bringuenarilles et se souciait de la vie d'un homme autant que d'un fétu, cet homme fût-il son compagnon, ajusta la tête de Scapin dont la taille dépassait un peu celle du spadassin ; le coup partit, mais le comédien s'était baissé haussant Bringuenarilles pour se garantir, et la balle alla trouer la boiserie, emportant l'oreille du pauvre diable qui se prit à hurler : « Je suis mort ! je suis mort ! » avec une vigueur qui prouvait qu'il était bien vivant.
Scapin, qui n'était pas d'humeur à attendre un second coup de pistolet, sachant bien que le plomb passerait pour l'atteindre à travers le corps de Bringuenarilles, sacrifié par des amis peu délicats, et le pourrait encore navrer grièvement, se servit du blessé comme d'un projectile et le lança si rudement contre Tordgueule, qui s'avançait abaissant le canon de son arme, que le pistolet lui échappa de la main et que le bretteur roula pêle-mêle sur le plancher avec son camarade, dont le sang lui jaillissait au visage et l'aveuglait.
La chute avait été si roide qu'il en resta quelques minutes étourdi et froissé, ce qui donna le temps à Scapin de repousser du pied le pistolet sous un meuble et de mettre sa dague au vent pour recevoir Piedgris qui le chargeait avec furie, un poignard au poing, enragé d'avoir manqué son coup.
Scapin se baissa, et de sa main gauche saisit au poignet le bras dont Piedgris tenait le poignard et le força à rester en l'air, tandis que de l'autre main armée d'une dague il portait à son ennemi un coup qui certainement l'eût tué sans l'épaisseur de son gilet en buffle. La lame traversa pourtant le cuir, ouvrit les chairs, mais glissa sur une côte. Quoiqu'elle ne fût ni mortelle ni même bien dangereuse, la blessure étonna Piedgris et le fit chanceler ; en sorte que le comédien, imprimant au bras qu'il n'avait pas lâché une brusque saccade, n'eut pas de peine à renverser son ennemi affaissé déjà sur un genou. Par surcroît de précaution, il lui martela quelque peu la tête avec le talon pour le faire tenir tout à fait tranquille.
Pendant que ceci se passait, Sigognac s'escrimait contre Malartic avec la furie froide d'un homme qui peut mettre une profonde science au service d'un grand courage. Il parait toutes les bottes du spadassin, et déjà il lui avait effleuré le bras, comme le témoignait une rougeur subite à la manche de Malartic. Celui-ci, sentant que si le combat se prolongeait il était perdu, résolut de tenter un suprême effort, et il se fendit à fond pour allonger un coup droit à Sigognac. Les deux fers se froissèrent d'un mouvement si rapide et si sec, que le choc en fit jaillir des étincelles ; mais l'épée du Baron, vissée à un poing de bronze, reconduisit en dehors l'épée gauchie du bretteur. La pointe passa sous l'aisselle du capitaine Fracasse, lui égratignant l'étoffe du pourpoint sans en entamer le moule. Malartic se releva ; mais, avant qu'il se fût remis sur la défensive, Sigognac lui fit sauter la rapière de la main, posa le pied dessus, et lui portant la lame à la gorge, lui cria : « Rendez-vous, ou vous êtes mort ! »
À ce moment critique, un grand corps, brisant les menues branches, fit son entrée au milieu de la bataille, et le nouveau venu, avisant la situation perplexe de Malartic, lui dit d'un ton d'autorité : « Tu peux te soumettre, sans déshonneur, à ce vaillant ; il a ta vie au bout de son épée. Tu as loyalement fait ton devoir ; considère-toi comme prisonnier de guerre. »
Puis se tournant vers Sigognac : « Fiez-vous à sa parole, dit-il, c'est un galant homme à sa manière, et il n'entreprendra rien sur vous désormais. »
Malartic fit un signe d'acquiescement, et le Baron abaissa la pointe de sa formidable rapière. Quant au bretteur, il ramassa son arme d'un air assez piteux ; la remit au fourreau, et alla s'asseoir silencieusement sur un fauteuil où il serra de son mouchoir son bras dont la tache rouge s'élargissait.
« Pour ces drôles plus ou moins blessés ou morts, dit Jacquemin Lampourde (car c'était lui), il est bon de s'en assurer, et nous allons, s'il vous plaît, leur ficeler les pattes comme à des volailles qu'on porte au marché la tête en bas. Ils pourraient se relever et mordre, ne fût-ce qu'au talon. Ce sont de pures canailles capables de feindre d'être hors de combat, afin de ménager leur peau, qui pourtant ne vaut pas grand'chose. »
Et se penchant vers les corps gisants sur le plancher, il tira de son haut-de-chausses des bouts de fine corde dont il lia avec une dextérité merveilleuse les pieds et les mains de Tordgueule, qui fit mine de résister, de Bringuenarilles, qui se mit à pousser des cris de geai plumé vif, et même de Piedgris, quoiqu'il ne bougeât non plus qu'un cadavre dont il avait la pâleur livide.
Si l'on s'étonne de voir Lampourde au nombre des assiégeants, nos répondrons que le bretteur s'était pris d'une admiration fanatique à l'endroit de Sigognac, dont la belle méthode l'avait tant charmé dans sa rencontre avec lui sur le Pont-Neuf, et qu'il avait mis ses services à la disposition du Capitaine ; services qui n'étaient pas à dédaigner en ces circonstances difficiles et périlleuses. Il arrivait d'ailleurs souvent que dans ces entreprises hasardeuses, des camarades soldés par des intérêts divers se rencontrassent la flamberge ou la dague au vent, mais cela ne faisait point scrupule.
On n'a pas oublié que La Râpée, Agostin, Mérindol, Azolan et Labriche, franchissant le fossé dans la barque dès le commencement de l'attaque, étaient sortis du château pour opérer une diversion et tomber sur les derrières de l'ennemi. Ils avaient en silence contourné le fossé et étaient arrivés à l'endroit où, détaché de son tronc, le grand arbre tombé en travers de l'eau servait à la fois de pont volant et d'échelle aux libérateurs de la jeune comédienne. Le brave Hérode, comme on le pense bien, n'avait pas manqué d'offrir son bras et son courage à Sigognac, qu'il prisait fort et qu'il eût suivi jusque dans la propre gueule de l'enfer, quand bien même il ne se fût point agi de la chère Isabelle aimée de toute la troupe et de lui particulièrement. Si on ne l'a pas encore vu figurer au plus fort de la bataille, cela ne tient nullement à sa couardise ; car il avait du cœur, bien qu'histrion, autant qu'un capitaine. Il s'était engagé sur l'arbre à califourchon, comme les autres, se soulevant des mains et avançant par secousses aux dépens de sa culotte dont le fond s'éraillait aux rugosités de l'écorce. Devant lui chevauchait tant bien que mal le portier de la comédie, déterminé gaillard habitué à jouer des poings et à se débattre contre les assauts de la foule. Le portier, arrivé à l'endroit où les rameaux se bifurquaient, empoigna une grosse branche et continua son ascension ; mais, parvenu au bout du tronc, Hérode, doué d'une corpulence de Goliath, très-bonne aux rôles de tyran, mal propre aux escalades, sentit le branchage plier sous lui et craquer d'une façon inquiétante. Il regarda en bas et entrevit dans l'ombre, à une trentaine de pieds de profondeur, l'eau noire du fossé. Cette perspective le fit réfléchir et prendre son assiette sur une portion de bois plus solide, capable de porter son corps.
« Humph ! dit-il mentalement, il serait aussi sage à un éléphant de danser sur un fil d'araignée qu'à moi de me risquer sur ces brindilles que ferait courber un moineau. Cela est bon à des amoureux, à des Scapins et autres gens agiles forcés d'être maigres par leur emploi. Roi et tyran de comédie plus adonné à la table qu'aux femmes, je n'ai pas de ces légèretés acrobatiques et funambulesques. Si je fais un pas de plus pour aller au secours du Capitaine, qui doit en avoir besoin, car je comprends aux détonations des pistolets et au martèlement des épées que l'affaire doit être chaude, je tombe dans cette eau stygienne épaisse et noire comme encre, verdie de plantes visqueuses, fourmillante de grenouilles et de crapauds et je m'y enfonce en la vase jusque par-dessus la tête, mort inglorieuse, tombeau fétide, fin du tout misérable et sans profit aucun, car je n'aurai navré nul ennemi. Il n'y a point de vergogne à retourner. Le courage ici ne peut rien. Fussé-je Achille, Roland ou le Cid, je ne saurais m'empêcher de peser deux cent quarante livres et quelques onces sur une branche grosse comme le petit doigt. Ce n'est plus affaire d'héroïsme mais de statique. Donc, volte-face ; je trouverai bien quelque moyen subreptice de pénétrer en la forteresse et d'être utile à ce brave Baron, qui doit présentement douter de mon amitié, s'il a le temps de penser à quelqu'un ou à quelque chose. »
Ce monologue achevé, avec la rapidité de la parole intérieure plus prompte cent fois que l'autre, à laquelle cependant le bon Homérus donne l'épithète d'ailée, Hérode fit un brusque tête-à-queue sur son cheval de bois, c'est-à-dire sur le tronc de l'arbre, et commença prudemment sa descente. Tout à coup il s'arrêta. Un léger bruit comme d'un frottement de genoux contre l'écorce, et d'une haleine d'homme s'efforçant pour gravir parvenait à son oreille, et quoique la nuit fût obscure et rendue plus opaque encore que l'ombre du château, il lui semblait démêler une vague forme faisant une gibbosité à la ligne droite de l'arbre. Pour n'être point aperçu il se pencha, s'aplatit autant que lui permettait son bedon majestueux, et laissa venir, immobile et retenant son haleine. Il releva un peu la tête au bout de deux minutes, et voyant l'adversaire tout près de lui, il se redressa soudainement présentant sa large face au traître qui le pensait surprendre et frapper dans le dos. Pour ne se point gêner les mains occupées à l'escalade, Mérindol, le chef d'attaque, portait son couteau entre les dents, ce qui à travers l'ombre lui donnait l'air d'avoir de prodigieuses moustaches. Hérode avec sa forte main lui saisit le col, et lui serra la gorge de telle sorte, que Mérindol, étranglé comme s'il eût eu la tête passée dans le nœud de la hart, ouvrit le bec afin de reprendre son vent et laissa choir son couteau qui tomba au fossé. Comme la pression à la gorge continuait, ses genoux se desserrèrent, ses bras flottants firent quelques mouvements convulsifs ; et bientôt le bruit d'une lourde chute résonna dans l'ombre, et l'eau du fossé rejaillit en gouttes jusque sous les pieds d'Hérode.
« Et d'un, se dit le Tyran ; s'il n'est pas étouffé, il sera noyé. Cette alternative m'est douce. Mais poursuivons cette descente périlleuse. »
Il avança encore de quelques pieds. Une petite étincelle bleuâtre tremblotait à une petite distance de lui, trahissant une mèche de pistolet ; le déclic du rouet joua avec un bruit sec, une lueur traversa l'obscurité, une détonation se fit entendre et une balle passa à deux ou trois pouces au-dessus d'Hérode, qui s'était baissé dès qu'il avait vu le point brillant et avait rentré la tête en ses épaules comme une tortue en sa carapace, dont bien lui prit.
« Triple corne de cocu ! grogna une voix rauque, qui n'était autre que celle de La Râpée, j'ai manqué mon coup.
— Un peu, mon petit, répondit Hérode, je suis pourtant assez gros ; il faut que tu sois diantrement maladroit ; mais toi, pare celle-là. »
Et le Tyran leva un gourdin attaché à son poignet par un cordon de cuir, arme peu noble, mais qu'il maniait avec une dextérité admirable, ayant longtemps, en ses tournées, pratiqué les bâtonnistes de Rouen. Le gourdin rencontra l'épée que le spadassin avait tirée de son fourreau, après avoir remis le pistolet inutile dans sa ceinture, et la fit voler en éclats comme verre, de sorte qu'il n'en demeura que le tronçon au poing de La Râpée. Le bout du gourdin lui atteignit même l'épaule et lui fit une contusion assez légère à la vérité, la force du coup ayant été rompue.
Les deux ennemis se trouvant face à face, car l'un descendait toujours et l'autre s'efforçait de monter, s'empoignèrent à bras-le-corps et tâchèrent de se précipiter dans le gouffre du fossé noir et béant sous eux. Quoique La Râpée fût un maraud plein de vigueur et d'adresse, une masse comme celle du Tyran n'était pas facile à ébranler. Autant eût valu essayer de déraciner une tour. Hérode avait entrelacé ses pieds sous le tronc de l'arbre, et il y tenait comme avec des crampons rivés. La Râpée, serré entre ses bras non moins musculeux que ceux d'Hercule, suait et soufflait d'ahan. Presque aplati sur le large buste du Tyran, il lui appuyait les mains sur les épaules, pour tâcher de se soustraire à cette formidable étreinte. Par une feinte habile, Hérode desserra un peu l'étau et le spadassin se haussa aspirant une large et profonde gorgée d'air, puis Hérode, le lâchant tout à coup, le reprit plus bas au défaut des flancs, et, l'élevant en l'air, lui fit quitter son point d'appui. Maintenant il suffisait au Tyran d'ouvrir les mains pour envoyer La Râpée faire un trou aux lentilles d'eau du fossé. Il ouvrit les mains toutes grandes et le bretteur tomba ; mais c'était un gaillard leste et robuste, comme nous l'avons dit, et de ses doigts crispés, il se retint à l'arbre, faisant osciller son corps suspendu sur l'abîme, pour tâcher de rattraper le tronc avec les pieds ou les jambes. Il n'y réussit pas et resta allongé comme un I majuscule, le bras horriblement tenaillé par le poids du reste. Les doigts, ne voulant pas lâcher prise, s'enfonçaient dans l'écorce comme des griffes de fer, et les nerfs se tendaient sur la main près de se rompre, ainsi que les cordes d'un violon dont on tourne trop les chevilles. S'il eût fait clair, on eût pu voir le sang jaillir des ongles bleuis.
La position n'était pas gaie. Accroché par un seul bras qu'étirait affreusement le poids de son corps, La Râpée, outre la souffrance physique, éprouvait la vertigineuse horreur de la chute mêlée d'attirance qu'inspire la suspension au-dessus d'un gouffre. Ses yeux dilatés regardaient fixement la profondeur sombre ; ses oreilles bourdonnaient ; des sifflements traversaient ses tempes comme des flèches ; il avait des envies de se précipiter que réfrénait l'instinct toujours vivace de la conservation : il ne savait pas nager, et pour lui, ce fossé c'était le tombeau.
Malgré son air farouche et ses sourcils charbonnés, au fond Hérode était assez bonasse. Il eut pitié de ce pauvre diable qui pendillait dans le vide depuis quelques minutes longues comme l'éternité, et dont l'agonie se prolongeait avec des angoisses atroces. Se penchant sur le tronc d'arbre, il dit à La Râpée :
« Coquin, si tu me promets sur ta vie en l'autre monde, car en celui-ci elle m'appartient, de rester neutre dans le combat, je vais te déclouer du gibet d'où tu pends comme le mauvais larron.
— Je le jure, râla d'une voix sourde La Râpée à bout de forces ; mais faites vite, par pitié, je tombe. »
De sa poigne herculéenne, Hérode saisit le bras du maraud et remonta, grâce à sa vigueur prodigieuse, le corps jusque sur l'arbre où il le mit à cheval en face de lui, le maniant avec autant d'aisance qu'une poupée de chiffon.
Quoique La Râpée ne fût pas une petite maîtresse sujette aux pâmoisons, il était presque évanoui lorsque le brave comédien le retira de l'abîme, où, sans la large main qui le soutenait, il serait retombé comme une masse inerte.
« Je n'ai pas de sels à te faire respirer ni de plumes à te brûler sous le nez, lui dit le Tyran, en fouillant à sa poche ; mais voici un cordial qui te remettra, c'est de la pure eau-de-vie d'Hendayes, de la quintessence solaire. »
Et il appliqua le goulot de la bouteille aux lèvres du bretteur défaillant.
« Allons, tète-moi ce petit-lait ; deux ou trois gorgées encore, et tu seras vif comme un émerillon qu'on décapuchonne. »
Le généreux breuvage agit bientôt sur le spadassin, qui remercia Hérode de la main et agita son bras engourdi pour lui faire reprendre sa souplesse.
« Maintenant, dit Hérode, sans plus nous amuser à la moutarde, descendons de ce perchoir où je n'ai pas toute mes aises, sur le sacro-saint plancher des vaches qui sied mieux à ma corpulence. Va devant, » ajouta-t-il, en retournant La Râpée et le mettant à califourchon dans l'autre sens.
La Râpée se laissa glisser et le Tyran le suivit. Arrivé au bas de l'arbre, ayant Hérode derrière lui, le spadassin discerna sur le bord du fossé un groupe en sentinelle composé d'Agostin, d'Azolan et de Basque. « Ami, » leur cria-t-il à haute voix, et tournant la tête, il dit à voix basse au comédien : « Ne sonnez mot et marchez sur mes talons. »
Quand ils eurent pris pied, La Râpée s'approcha d'Azolan et lui souffla le mot d'ordre à l'oreille. Puis il ajouta : « Ce compagnon et moi nous sommes blessés et nous allons nous retirer un peu à l'écart pour laver nos plaies et les bander. »
Azolan fit un signe d'acquiescement. Rien n'était plus naturel que cette fable. La Râpée et le Tyran s'éloignèrent. Quand ils furent engagés sous le couvert des arbres qui, bien que dénués de feuilles, suffisaient à les cacher, la nuit aidant, le spadassin dit à Hérode : « Vous m'avez généreusement octroyé la vie. Je viens de vous sauver de la mort, car ces trois gaillards vous eussent assommé. J'ai payé ma dette, mais je ne me regarde point comme quitte ; si vous avez jamais besoin de moi, vous me trouverez. Maintenant allez à vos affaires. Je tourne par ici, tournez par là. »
Hérode, resté seul, continua à suivre l'allée, regardant, à travers les arbres, le maudit château où il n'avait pu pénétrer à son grand regret. Aucune lumière ne brillait aux fenêtres, excepté du côté de l'attaque, et le reste du manoir était enseveli dans l'ombre et le silence. Cependant, sur la façade en retour, la lune qui se levait commençait à répandre ses molles lueurs et glaçait d'argent les ardoises violettes du toit. Sa clarté naissante permettait de voir un homme en faction promenant son ombre sur une petite esplanade au bord du fossé. C'était Labriche, qui gardait la barque au moyen de laquelle Mérindol, La Râpée, Azolan et Agostin avaient traversé le fossé.
Cette vue fit réfléchir Hérode. « Que diable peut faire cet homme tout seul à cet endroit désert pendant que ses camarades jouent des couteaux ? Sans doute de peur de surprise ou pour assurer la retraite, il garde quelque passage secret, quelque poterne masquée par où, peut-être, en l'étourdissant d'un coup de gourdin sur la tête, je parviendrai à m'introduire en ce damné manoir et montrer à Sigognac que je ne l'oublie pas. »
En ratiocinant de la sorte, Hérode, suspendant ses pas et ne faisant non plus de bruit que si ses semelles eussent été doublées de feutre, s'approchait de la sentinelle avec cette lenteur moelleuse et féline dont sont doués les gros hommes. Quand il fut à portée, il lui assena sur le crâne un coup suffisant pour mettre hors de combat, mais non pour tuer celui qui le recevait. Comme on l'a pu voir, Hérode n'était point autrement cruel et ne désirait point la mort du pécheur.
Aussi surpris que si la foudre fût tombée sur sa tête par un temps serein, Labriche roula les quatre fers en l'air et ne bougea plus ; car la force du choc l'avait étourdi et fait se pâmer. Hérode s'avança jusqu'au parapet du fossé et vit qu'à une étroite coupure du garde-fou aboutissait un escalier diagonal taillé dans le revêtement de la douve, et qui menait au fond du fossé ou du moins jusqu'au niveau de l'eau clapotant sur ses dernières marches. Le Tyran descendit les degrés avec précaution et se sentant le pied mouillé s'arrêta, tâchant de percer l'obscurité du regard. Il démêla bientôt la forme de la barque, rangée à l'ombre du mur, et l'attira par la chaîne qui l'amarrait au bas de l'escalier. Rompre la chaîne ne fut qu'un jeu pour le robuste tragédien, et il entra dans le bateau que son poids pensa faire tourner. Quand les oscillations se furent apaisées et que l'équilibre se fut rétabli, Hérode fit jouer doucement l'aviron unique placé en la poupe pour servir à la fois de rame et de gouvernail. La barque, cédant à l'impulsion, sortit bientôt de la tranche d'ombre pour entrer dans la tranche de lumière, où sur l'eau huileuse tremblotaient comme des écailles d'ablette les paillons de la lune. La clarté pâle de l'astre découvrit à Hérode, dans le soubassement du château, un petit escalier pratiqué sous une arcade de brique. Il y aborda, et suivant la voûte, il parvint sans encombre à la cour intérieure, complètement déserte en ce moment.
« Me voici donc au cœur de la place, se dit Hérode en se frottant les mains ; mon courage a meilleure assiette sur les larges dalles bien cimentées que sur ce bâton à perroquet d'où je descends. Çà, orientons-nous et allons rejoindre les compagnons. »
Il avisa le perron gardé par les deux sphinx de pierre et jugea fort sainement que cette entrée architecturale conduisait aux plus riches salles du logis, où sans doute Vallombreuse avait mis la jeune comédienne et où devait s'agiter la bataille en l'honneur de cette Hélène sans Ménélas et vertueuse surtout pour Pâris. Les sphinx ne firent pas mine de lever la griffe pour l'arrêter au passage.
La victoire semblait restée aux assaillants. Bringuenarilles, Tordgueule et Piedgris gisaient sur le plancher comme veaux sur la paille. Malartic, le chef de la bande, avait été désarmé. Mais en réalité les vainqueurs étaient captifs. La porte de la chambre, fermée en dehors, s'interposait entre eux et l'objet de leur recherche, et cette porte, d'un chêne épais, historiée d'élégantes ferrures en acier poli, pouvait devenir un obstacle infranchissable à des gens qui ne possédaient ni haches ni pinces pour l'enfoncer. Sigognac, Lampourde et Scapin appuyant l'épaule contre les battants s'efforçaient de la faire céder, mais elle tenait bon et leurs vigueurs réunies y mollissaient.
« Si nous y mettions le feu, dit Sigognac, qui se désespérait, il y a des bûches enflammées dans l'âtre.
— Ce serait bien long, répondit Lampourde ; le cœur de chêne brûle malaisément ; prenons plutôt ce bahut et nous en faisons une sorte de catapulte ou bélier propre à effondrer cette barrière trop importune. »
Ce qui fut dit fut fait, et le curieux meuble ouvragé de délicates sculptures, empoigné brutalement et lancé avec force, alla heurter les solides parois, sans autre succès que d'en rayer le poli et d'y perdre une jolie tête d'ange ou d'amour mignonnement taillée qui formait un de ses angles. Le Baron enrageait, car il savait que Vallombreuse avait quitté la chambre emportant Isabelle, malgré la résistance désespérée de la jeune fille.
Tout à coup un grand bruit se fit entendre. Les branchages qui obstruaient la fenêtre avaient disparu et l'arbre tombait dans l'eau du fossé avec un fracas auquel se mêlaient des cris humains, ceux du portier de comédie qui s'était arrêté dans son ascension, la branche étant devenue trop faible pour le supporter. Azolan, Agostin et Basque avaient eu cette triomphante idée de pousser l'arbre à l'eau afin de couper la retraite aux assiégeants.
« Si nous ne jetons bas cette porte, dit Lampourde, nous sommes pris comme rats au piège. Au diable soient les ouvriers du temps jadis qui travaillaient de façon si durable ! Je vais essayer de découper le bois autour de la serrure avec mon poignard pour la faire sauter, puisqu'elle tient si fort. Il faut sortir d'ici à tout prix ; nous n'avons plus la ressource de nous accrocher à notre arbre comme les ours à leur tronc dans les fossés de Berne en Suisse. »
Lampourde allait se mettre à l'œuvre, quand un léger grincement pareil à celui d'une clef qui tourne, résonna dans la serrure, et la porte inutilement attaquée s'ouvrit d'elle-même.
« Quel est le bon ange, s'écria Sigognac, qui vient de la sorte à notre secours ! et par quel miracle cette porte cède-t-elle toute seule après avoir tant résisté ?
— Il n'y a ni ange ni miracle, répondit Chiquita en sortant de derrière la porte et fixant sur le Baron son regard mystérieux et tranquille.
— Où est Isabelle ? » cria Sigognac, parcourant de l'œil la salle faiblement éclairée par la lueur vacillante d'une petite lampe.
Il ne l'aperçut point d'abord. Le duc de Vallombreuse, surpris par la brusque ouverture des battants, s'était acculé dans un angle, plaçant derrière lui la jeune comédienne à demi pâmée d'épouvante et de fatigue ; elle s'était affaissée sur ses genoux, la tête appuyée à la muraille, les cheveux dénoués et flottants, les vêtements en désordre, les ferrets de son corsage brisés tant elle s'était désespérément tordue entre les bras de son ravisseur, qui, sentant sa proie lui échapper, avait essayé vainement de lui dérober quelques baisers lascifs, comme un faune poursuivi entraînant une jeune vierge au fond des bois.
« Elle est ici, dit Chiquita, dans ce coin, derrière le seigneur Vallombreuse ; mais pour avoir la femme, il faut tuer l'homme.
— Qu'à cela ne tienne, je le tuerai, fit Sigognac en s'avançant l'épée droite vers le jeune duc déjà tombé en garde.
— C'est ce que nous verrons, monsieur le capitaine Fracasse, chevalier de bohémiennes, » répondit le jeune duc d'un air de parfait dédain.
Les fers étaient engagés et se suivaient en tournant autour l'un et l'autre avec cette lenteur prudente qu'apportent aux luttes qui doivent être mortelles les habiles de l'escrime. Vallombreuse n'était pas d'une force égale à celle de Sigognac ; mais il avait, comme il convenait à un homme de sa qualité, fréquenté longtemps les académies, mouillé plus d'une chemise aux salles d'armes, et travaillé sous les meilleurs maîtres. Il ne tenait donc pas son épée comme un balai, suivant la dédaigneuse expression de Lampourde à l'adresse des ferrailleurs maladroits qui, selon lui, déshonoraient le métier. Sachant combien son adversaire était redoutable, le jeune duc se renfermait dans la défensive, parait les coups et n'en portait point. Il espérait lasser Sigognac déjà fatigué par l'attaque du château et son duel avec Malartic, car il avait entendu le bruit des épées à travers la porte. Cependant, tout en déjouant le fer du Baron, de sa main gauche il cherchait sur sa poitrine un petit sifflet d'argent suspendu à une chaînette. Quand il l'eut trouvé, il le porta à ses lèvres et en tira un son aigu et prolongé. Ce mouvement pensa lui coûter cher ; l'épée du Baron faillit lui clouer la main sur la bouche ; mais la pointe, relevée par une riposte un peu tardive, ne fit que lui égratigner le pouce. Vallombreuse reprit sa garde. Ses yeux lançaient des regards fauves pareils à ceux des jettatores et des basilics, qui ont la vertu de tuer ; un sourire d'une méchanceté diabolique crispait les coins de sa bouche, il rayonnait de férocité satisfaite, et sans se découvrir il avançait sur Sigognac, lui poussant des bottes toujours parées.
Malartic, Lampourde et Scapin regardaient avec admiration cette lutte d'un intérêt si vif d'où dépendait le sort de la bataille, les chefs des deux partis opposés étant en présence et combattant corps à corps. Même Scapin avait apporté les flambeaux de l'autre chambre pour que les rivaux y vissent plus clair. Attention touchante !
« Le petit duc ne va pas mal, dit Lampourde appréciateur impartial du mérite, je ne l'aurais pas cru capable d'une telle défense ; mais s'il se fend, il est perdu. Le capitaine Fracasse a le bras plus long que lui. Ah ! diable, cette parade de demi-cercle est trop large. Qu'est-ce que je vous disais ? voilà l'épée de l'adversaire qui passe par l'ouverture. Vallombreuse est touché ; non, il a fait une retraite fort à propos. »
Au même instant un bruit tumultueux de pas qui approchaient se fit entendre. Un panneau de la boiserie s'ouvrit avec fracas, et cinq ou six laquais armés se précipitèrent impétueusement dans la salle.
« Emportez cette femme, leur cria Vallombreuse, et chargez-moi ces drôles. Je fais mon affaire du Capitaine ; » et il courut sur lui l'épée haute.
L'irruption de ces marauds surprit Sigognac. Il serra un peu moins sa garde ; car il suivait des yeux Isabelle tout à fait évanouie que deux laquais, protégés par le duc, entraînaient vers l'escalier, et l'épée de Vallombreuse lui effleura le poignet. Rappelé au sentiment de la situation par cette éraflure, il porta au duc une botte à fond qui l'atteignit au-dessus de la clavicule et le fit chanceler.
Cependant Lampourde et Scapin recevaient les laquais de la belle manière ; Lampourde les lardait de sa longue rapière comme des rats, et Scapin leur martelait la tête avec la crosse d'un pistolet qu'il avait ramassé. Voyant leur maître blessé qui s'adossait au mur et s'appuyait sur la garde de son épée, la figure couverte d'une pâleur blafarde, ces misérables canailles, lâches d'âme et de courage, abandonnèrent la partie et gagnèrent au pied. Il est vrai que Vallombreuse n'était point aimé de ses domestiques, qu'il traitait en tyran plutôt qu'en maître, et brutalisait avec une férocité fantasque.
« À moi, coquins ! à moi, soupira-t-il, d'une voix faible. Laisserez-vous ainsi votre duc sans aide et sans secours ? »
Pendant que ces incidents se passaient, comme nous l'avons dit, Hérode montait d'un pas aussi leste que sa corpulence le permettait, le grand escalier, éclairé, depuis l'arrivée de Vallombreuse au château, d'une grande lanterne fort ouvragée et suspendue à un câble de soie. Il arriva au palier du premier étage, au moment même où Isabelle échevelée, pâle, sans mouvement, était emportée comme une morte par les laquais. Il crut que pour sa résistance vertueuse le jeune duc l'avait tuée ou fait tuer, et, sa furie s'exaspérant à cette idée, il tomba à grands coups d'épée sur les marauds, qui, surpris de cette agression subite dont ils ne pouvaient se défendre, ayant les mains empêchées, lâchèrent leur proie et détalèrent comme s'ils eussent eu le diable à leurs trousses. Hérode, se penchant, releva Isabelle, lui appuya la tête sur son genou, lui posa la main sur le cœur et s'assura qu'il battait encore. Il vit qu'elle ne paraissait avoir aucune blessure et commençait à soupirer faiblement comme une personne à qui revient peu à peu le sentiment de l'existence.
En cette posture, il fut bientôt rejoint par Sigognac, qui s'était débarrassé de Vallombreuse, en lui allongeant ce furieux coup de pointe fort admiré de Lampourde. Le baron s'agenouilla près de son amie, lui prit les mains et d'une voix qu'Isabelle entendait vaguement comme du fond d'un rêve, il lui dit : « Revenez à vous, chère âme, et n'ayez plus de crainte. Vous êtes entre les bras de vos amis, et personne maintenant, ne vous saurait nuire. »
Quoiqu'elle n'eût point encore ouvert les yeux, un languissant sourire se dessina sur les lèvres décolorées d'Isabelle, et ses doigts pâles, moites des froides sueurs de la pâmoison, serrèrent imperceptiblement la main de Sigognac. Lampourde considérait d'un air attendri ce groupe touchant, car les galanteries l'intéressaient, et il prétendait se connaître mieux que pas un aux choses du cœur.
Tout à coup, une impérieuse sonnerie de cor éclata dans le silence qui avait succédé au tumulte de la bataille. Au bout de quelques minutes elle se répéta avec une fureur stridente et prolongée. C'était un appel de maître auquel il fallait obéir. Des froissements de chaînes se firent entendre. Un bruit sourd indiqua l'abaissement du pont-levis ; un tourbillonnement de roues tonna sous la voûte, et aux fenêtres de l'escalier flamboyèrent subitement les lueurs rouges de torches disséminées dans la cour. La porte du vestibule retomba bruyamment sur elle-même, et des pas hâtifs retentirent dans la cage sonore de l'escalier.
Bientôt parurent quatre laquais à grande livrée, portant des cires allumées avec cet air impassible et cet empressement muet qu'ont les valets de noble maison. Derrière eux, montait un homme de haute mine, vêtu de la tête aux pieds d'un velours noir passementé de jayet. Un ordre, de ceux que se réservent les rois et les princes, ou qu'ils n'accordent qu'aux plus illustres personnages, brillait à sa poitrine sur le fond sombre de l'étoffe. Arrivés au palier, les laquais se rangèrent contre le mur, comme des statues portant au poing des torches, sans qu'aucune palpitation de paupière, sans qu'un tressaillement de muscles indiquât en aucune façon qu'ils aperçussent le spectacle assez singulier pourtant qu'ils avaient sous les yeux. Le maître n'ayant point encore parlé, ils ne devaient pas avoir d'opinion.
Le seigneur vêtu de noir s'arrêta sur le palier. Bien que l'âge eût mis des rides à son front et à ses joues, jauni son teint et blanchi son poil, on pouvait encore reconnaître en lui l'original du portrait qui avait attiré les regards d'Isabelle en sa détresse, et qu'elle avait imploré comme une figure amie. C'était le prince père de Vallombreuse. Le fils portait le nom d'une duché, en attendant que l'ordre naturel des successions le rendît à son tour chef de famille.
À l'aspect d'Isabelle, que soutenaient Hérode et Sigognac, et à qui sa pâleur exsangue donnait l'air d'une morte, le prince leva les bras au ciel en poussant un soupir. « Je suis arrivé trop tard, dit-il, quelque diligence que j'aie faite, » et il se baissa vers la jeune comédienne, dont il prit la main inerte.
À cette main blanche comme si elle eût été sculptée dans l'albâtre, brillait au doigt annulaire une bague dont une améthyste assez grosse formait le chaton. Le vieux seigneur parut étrangement troublé à la vue de cette bague. Il la tira du doigt d'Isabelle avec un tremblement convulsif, fit signe à un des laquais porteurs de torche de s'approcher, et à la lueur plus vive de la cire déchiffra le blason gravé sur la pierre, mettant l'anneau tout près de la clarté et l'éloignant ensuite pour en mieux saisir les détails avec sa vue de vieillard.
Sigognac, Hérode et Lampourde suivaient anxieusement les gestes égarés du prince, et ses changements de physionomie à la vue de ce bijou qu'il paraissait bien connaître, et qu'il tournait et retournait entre ses mains, comme ne pouvant se décider à admettre une idée pénible.
« Où est Vallombreuse, s'écria-t-il enfin d'une voix tonnante, où est ce monstre indigne de ma race ? »
Il avait reconnu, à n'en pouvoir douter, dans cette bague, l'anneau orné d'un blason de fantaisie avec lequel il scellait jadis les billets qu'il écrivait à Cornélia mère d'Isabelle. Comment cet anneau se trouvait-il au doigt de cette jeune actrice enlevée par Vallombreuse et de qui le tenait-elle ? « Serait-elle la fille de Cornélia, se disait le prince, et la mienne ? Cette profession de comédienne qu'elle exerce, son âge, sa figure où se retrouvent quelques traits adoucis de sa mère, tout concorde à me le faire croire. Alors, c'est sa sœur que poursuivait ce damné libertin ; cet amour est un inceste ; oh ! je suis cruellement puni d'une faute ancienne. »
Isabelle ouvrit enfin les yeux, et son premier regard rencontra le prince tenant la bague qu'il lui avait ôtée du doigt. Il lui sembla avoir déjà vu cette figure, mais jeune encore, sans cheveux blancs ni barbe grise. On eût dit la copie vieillie du portrait placé au-dessus de la cheminée. Un sentiment de vénération profonde envahit à son aspect le cœur d'Isabelle. Elle vit aussi près d'elle le brave Sigognac et le bon Hérode, tous deux sains et saufs, et aux transes de la lutte succéda la sécurité de la délivrance. Elle n'avait plus rien à craindre ni pour ses amis, ni pour elle. Se soulevant à demi, elle inclina la tête devant le prince, qui la contemplait avec une attention passionnée, et paraissait chercher dans les traits de la jeune fille une ressemblance à un type autrefois chéri.
« De qui, mademoiselle, tenez-vous cet anneau qui me rappelle certains souvenirs ; l'avez-vous depuis longtemps en votre possession ? dit le vieux seigneur d'une voix émue.
— Je le possède depuis mon enfance, et c'est l'unique héritage que j'aie recueilli de ma mère, répondit Isabelle.
— Et qui était votre mère, que faisait-elle ? dit le prince avec un redoublement d'intérêt.
— Elle s'appelait Cornélia, repartit modestement Isabelle, et c'était une pauvre comédienne de province qui jouait les reines et les princesses tragiques dans la troupe dont je fais partie encore.
— Cornélia ! Plus de doute, fit le prince troublé, oui, c'est bien elle ; mais, dominant son émotion, il reprit un air majestueux et calme, et dit à Isabelle : Permettez-moi de garder cet anneau. Je vous le remettrai quand il faudra.
— Il est bien entre les mains de Votre Seigneurie, répondit la jeune comédienne, en qui, à travers les brumeux souvenirs de l'enfance, s'ébauchait le souvenir d'une figure que, toute petite, elle avait vue se pencher vers son berceau.
— Messieurs, dit le prince, fixant son regard ferme et clair sur Sigognac et ses compagnons, en toute autre circonstance je pourrais trouver étrange votre présence armée dans mon château ; mais je sais le motif qui vous a fait envahir cette demeure jusqu'à présent sacrée. La violence appelle la violence, et la justifie. Je fermerai les yeux sur ce qui vient d'arriver. Mais où est le duc de Vallombreuse, ce fils dégénéré qui déshonore ma vieillesse ? »
Comme s'il eût répondu à l'appel de son père, Vallombreuse, au même instant, parut sur le seuil de la salle, soutenu par Malartic ; il était affreusement pâle, et sa main crispée serrait un mouchoir contre sa poitrine. Il marchait cependant, mais comme marchent les spectres, sans soulever les pieds. Une volonté terrible, dont l'effort donnait à ses traits l'immobilité d'un masque en marbre, le tenait seule debout. Il avait entendu la voix de son père, que, tout dépravé qu'il fût, il redoutait encore, et il espérait lui cacher sa blessure. Il mordait ses lèvres pour ne pas crier, et ravalait l'écume sanglante qui lui montait aux coins de la bouche ; il ôta même son chapeau, malgré la douleur atroce que lui causait le mouvement de lever le bras, et resta ainsi découvert et silencieux.
« Monsieur, dit le prince, vos équipées dépassent les bornes, et vos déportements sont tels, que je serai forcé d'implorer du roi, pour vous, la faveur d'un cachot ou d'un exil perpétuels. Le rapt, la séquestration, le viol ne sont plus de la galanterie, et si je peux passer quelque chose aux égarements d'une jeunesse licencieuse, je n'excuserai jamais le crime froidement médité. Savez-vous, monstre, continua-t-il en s'approchant de Vallombreuse et lui parlant à l'oreille de façon à n'être entendu de personne, savez-vous quelle est cette jeune fille, cette Isabelle que vous avez enlevée en dépit de sa vertueuse résistance ? — votre sœur !
— Puisse-t-elle remplacer le fils que vous allez perdre, répondit Vallombreuse, pris d'une défaillance qui fit apparaître sur son visage livide les sueurs de l'agonie ; mais je ne suis pas coupable comme vous le pensez. Isabelle est pure, je l'atteste sur le Dieu devant qui je vais paraître. La mort n'a pas l'habitude de mentir, et l'on peut croire à la parole d'un gentilhomme expirant. »
Cette phrase fut prononcée d'une voix assez haute pour être entendue de tous. Isabelle tourna ses beaux yeux humides de larmes vers Sigognac, et vit sur la figure de ce parfait amant qu'il n'avait pas attendu, pour croire à la vertu de celle qu'il aimait, l'attestation in extremis de Vallombreuse.
« Mais qu'avez-vous donc, dit le prince en étendant la main vers le jeune duc qui chancelait malgré le soutien de Malartic.
— Rien, mon père, répondit Vallombreuse d'une voix à peine articulée…, rien… Je meurs ; et il tomba tout d'une pièce sur les dalles du palier sans que Malartic pût le retenir.
— Il n'est pas tombé sur le nez, dit sentencieusement Jacquemin Lampourde, ce n'est qu'une pâmoison ; il en peut réchapper encore. Nous connaissons ces choses-là, nous autres hommes d'épée, mieux que les hommes de lancette et les apothicaires.
— Un médecin ! un médecin ! s'écria le prince, oubliant son ressentiment à ce spectacle ; peut-être y a-t-il encore quelque espoir. Une fortune à qui sauvera mon fils, le dernier rejeton d'une noble race ! Mais allez donc ! que faites-vous là ? courez, précipitez-vous ! »
Deux des laquais impassibles qui avaient éclairé cette scène de leurs torches sans faire même un clignement d'œil se détachèrent de la muraille et se hâtèrent pour exécuter les ordres de leur maître.
D'autres domestiques, avec toutes les précautions imaginables, soulevèrent le corps de Vallombreuse, et, sur l'ordre de son père, le transportèrent à son appartement, où ils le déposèrent sur son lit.
Le vieux seigneur suivit d'un regard où la douleur éteignait déjà la colère ce cortège lamentable. Il voyait sa race finie avec ce fils aimé et détesté à la fois, mais dont il oubliait en ce moment les vices pour ne se souvenir que de ses qualités brillantes. Une mélancolie profonde l'envahissait, et il resta quelques minutes plongé dans un silence que tout le monde respecta.
Isabelle, tout à fait remise de son évanouissement, se tenait debout, les yeux baissés, près de Sigognac et d'Hérode, rajustant d'une main pudique le désordre de ses habits. Lampourde et Scapin, un peu en arrière, s'effaçaient comme des figures de second plan, et dans le cadre de la porte on entrevoyait les têtes curieuses des bretteurs qui avaient pris part à la lutte et n'étaient pas sans inquiétude sur leur sort, craignant qu'on ne les envoyât aux galères ou au gibet pour avoir aidé Vallombreuse en ses méchantes entreprises.
Enfin le prince rompit ce silence embarrassant et dit : « Quittez ce château à l'instant, vous tous qui avez mis vos épées au service des mauvaises passions de mon fils. Je suis trop gentilhomme pour faire l'office des archers et du bourreau ; fuyez, disparaissez, rentrez dans vos repaires. La justice saura bien vous y retrouver. »
Le compliment n'était pas fort gracieux ; mais il eût été hors de propos de montrer une susceptibilité trop farouche. Les bretteurs, que Lampourde avait déliés dès le commencement de cette scène, s'éloignèrent sans demander leur reste, avec Malartic leur chef.
Quand ils se furent retirés, le père de Vallombreuse prit Isabelle par la main, et la détachant du groupe où elle se trouvait, la fit ranger près de lui et lui dit : « Restez là, mademoiselle ; votre place est désormais à mes côtés. C'est bien le moins que vous me rendiez une fille puisque vous m'ôtez un fils. » Et il essuya une larme qui, malgré lui, débordait de sa paupière. Puis se retournant vers Sigognac avec un geste d'une incomparable noblesse : « Monsieur, vous pouvez vous en aller avec vos compagnons. Isabelle n'a rien à redouter près de son père, et ce château sera dès à présent sa demeure. Maintenant que sa naissance est connue, il ne convient pas que ma fille retourne à Paris. Je la paye assez cher pour la garder. Je vous remercie, quoiqu'il m'en coûte l'espoir d'une race perpétuée, d'avoir épargné à mon fils une action honteuse, que dis-je, un crime abominable ! Sur mon blason je préfère une tache de sang à une tache de boue. Puisque Vallombreuse était infâme, vous avez bien fait de le tuer ; vous avez agi en vrai gentilhomme, et l'on m'assure que vous l'êtes, en protégeant la faiblesse, l'innocence et la vertu. C'était votre droit. L'honneur de ma fille sauvé rachète la mort de son frère. Voilà ce que la raison me dit ; mais mon cœur paternel en murmure et d'injustes idées de vengeance pourraient me prendre dont je ne serais pas maître. Disparaissez, je ne ferai aucune poursuite, et je tâcherai d'oublier qu'une nécessité rigoureuse a dirigé votre fer sur le sein de mon fils !
— Monseigneur, répondit Sigognac sur le ton du plus profond respect, je fais à la douleur d'un père une part si grande, que j'eusse sans sonner mot accepté les injures les plus sanglantes et les plus amères, bien qu'en ce désastreux conflit ma loyauté ne me fasse aucun reproche. Je ne voudrais rien dire, pour me justifier à vos yeux, qui accusât cet infortuné duc de Vallombreuse ; mais croyez que je ne l'ai point cherché, qu'il s'est jeté de lui-même sur ma route et que j'ai tout fait, en plus d'une rencontre, pour l'épargner. Ici même, c'est sa fureur aveugle qui l'a précipité sur mon épée. Je laisse en vos mains Isabelle, qui m'est plus chère que la vie, et me retire à jamais désolé de cette triste victoire pour moi véritable défaite, puisqu'elle détruit mon bonheur. Ah ! que mieux eût valu que je fusse tué et victime au lieu de meurtrier ! »
Là-dessus, Sigognac fit au prince un salut, et lançant à Isabelle un long regard chargé d'amour et de regret, descendit les marches de l'escalier, suivi de Scapin et de Lampourde, non sans retourner plus d'une fois la tête, ce qui lui permit de voir la jeune fille appuyée contre la rampe de peur de défaillir, et portant son mouchoir à ses yeux pleins de larmes. Était-ce la mort de son frère ou le départ de Sigognac qu'elle pleurait ? Nous pensons que c'était le départ de Sigognac, l'aversion que lui inspirait Vallombreuse n'ayant point encore eu le temps de se changer chez elle en tendresse à cette révélation de parenté subite. Du moins le Baron, quelque modeste qu'il fût, en jugea ainsi, et, chose étrange que le cœur humain, s'éloigna consolé par les larmes de celle qu'il aimait.
Sigognac et sa troupe sortirent par le pont-levis, et tout en longeant le fossé pour aller reprendre leurs chevaux dans le petit bois où ils les avaient laissés, ils entendirent une voix plaintive s'élever du fossé à l'endroit même que comblait l'arbre renversé. C'était le portier de la comédie, qui n'avait pu se dégager de l'enchevêtrement des branches, et criait piteusement à l'aide, n'ayant que la tête hors de l'eau, et risquant d'avaler ce fade liquide qu'il haïssait plus que médecine noire, toutes les fois qu'il ouvrait le bec pour appeler au secours. Scapin, qui était fort agile et délié de son corps, se risqua sur l'arbre et eut bientôt repêché le portier tout ruisselant d'eau et d'herbes aquatiques.
Les chevaux n'avaient point bougé de leur couvert, et bientôt enfourchés par leurs cavaliers, ils reprirent allégrement la route de Paris.
« Que vous semble, monsieur le Baron, de tous ces événements ? disait Hérode à Sigognac, qui cheminait botte à botte avec lui. Cela s'arrange comme une fin de tragi-comédie. Qui se fût attendu au milieu de l'algarade, à l'entrée seigneuriale de ce père précédé de flambeaux, et venant mettre le holà aux fredaines un peu trop fortes de monsieur son fils ? Et cette reconnaissance d'Isabelle au moyen d'une bague à cachet blasonné ? ne l'a-t-on pas déjà vue au théâtre ? Après tout, puisque le théâtre est l'image de la vie, la vie lui doit ressembler comme un original à son portrait. J'avais toujours entendu dire dans la troupe qu'Isabelle était de noble naissance. Blazius et Léonarde se souvenaient même d'avoir vu le prince, qui n'était encore que duc, lorsqu'il faisait sa cour à Cornélia. Léonarde plus d'une fois avait engagé la jeune fille à rechercher son père ; mais celle-ci, douce et modeste de nature, n'en avait rien fait, ne voulant pas s'imposer à une famille qui l'eût rejetée peut-être, et s'était contentée de son modeste sort.
— Oui, je savais cela, répondit Sigognac ; sans attacher autrement d'importance à cette illustre origine, Isabelle m'avait conté l'histoire de sa mère et parlé de la bague. On voyait bien d'ailleurs à la délicatesse de sentiment que professait cette aimable fille qu'il y avait du sang illustre dans ses veines. Je l'aurais deviné quand même elle ne me l'eût pas dit. Sa beauté chaste, fine et pure, révélait sa race. Aussi mon amour pour elle a-t-il toujours été mêlé de timidité et de respect, quoique volontiers la galanterie s'émancipe avec les comédiennes. Mais quelle fatalité que ce damné Vallombreuse se trouve précisément son frère ! Il y a maintenant un cadavre entre nous deux ; un ruisseau de sang nous sépare, et pourtant je ne pouvais sauver son honneur que par cette mort. Malheureux que je suis ! j'ai moi-même créé l'obstacle où doit se briser mon amour, et tué mon espérance avec l'épée qui défendait mon bien. Pour garder ce que j'aime, je me l'ôte à jamais. De quel front irai-je me présenter les mains rouges de sang, à Isabelle en deuil ? Hélas, ce sang, je l'ai versé pour sa propre défense, mais c'était le sang fraternel ! Quand bien même elle me pardonnerait et me verrait sans horreur, le prince, qui maintenant a sur elle des droits de père, repoussera, en le maudissant, le meurtrier de son fils. Oh ! je suis né sous une étoile enragée.
— Tout cela sans doute est fort lamentable, répondit Hérode, mais les affaires du Cid et de Chimène étaient encore bien autrement embrouillées comme on le voit en la pièce de M. Pierre de Corneille, et cependant, après bien des combats entre l'amour et le devoir, elles finirent par s'arranger à l'amiable, non sans quelques antithèses et agudezzas un peu forcées dans le goût espagnol, mais d'un bon effet au théâtre. Vallombreuse n'est que d'un côté frère d'Isabelle. Ils n'ont point puisé le jour au même sein, et ne se sont connus comme parents que pendant quelques minutes, ce qui diminue fort le ressentiment. Et d'ailleurs notre jeune amie haïssait comme peste ce forcené gentilhomme, qui la poursuivait de ses galanteries violentes et scandaleuses. Le prince lui-même n'était guère content de son fils, lequel était féroce comme Néron, dissolu comme Héliogabale, pervers comme Satan, et qui eût été déjà vingt fois pendu, n'était sa qualité de duc. Ne vous désespérez donc point ainsi. Les choses prendront peut-être une meilleure tournure que vous ne pensez.
— Dieu le veuille, mon bon Hérode, répondit Sigognac, mais naturellement je n'ai point de bonheur. Le guignon et les méchantes fées bossues présidèrent à ma nativité. Il eût été vraiment plus heureux pour moi d'être tué, puisque, par l'arrivée de son père, la vertu d'Isabelle était sauve sans la mort de Vallombreuse, et puis, il faut tout vous dire, je ne sais quelle horreur secrète a pénétré avec un froid de glace jusqu'à la moelle de mes os, lorsque j'ai vu ce beau jeune homme si plein de vie, de feu et de passion, tomber tout d'une pièce, roide, froid et pâle devant mes pieds. Hérode, c'est une chose grave que la mort d'un homme, et quoique je n'aie point de remords n'ayant pas commis de crime, je vois là Vallombreuse étendu, les cheveux épars sur le marbre de l'escalier et une tache rouge à la poitrine.
— Chimères que tout cela, dit Hérode, vous l'avez tué dans les règles. Votre conscience peut être tranquille. Un temps de galop dissipera ces scrupules qui viennent d'un mouvement fiévreux et du frisson de la nuit. Ce à quoi il faut aviser promptement, c'est à quitter Paris et à gagner quelque retraite où l'on vous oublie. La mort de Vallombreuse fera du bruit à la cour et à la ville, quelque soin qu'on prenne de la celer. Et, encore qu'il ne soit guère aimé, on pourrait vous chercher noise. Or çà, sans plus discourir, donnons de l'éperon à nos montures et dévorons ce ruban de queue qui s'étend devant nous, ennuyeux et grisâtre, entre deux rangées de manches à balai, sous la lueur froide de la lune. »
Les chevaux, sollicités du talon, prirent une allure plus vive ; mais pendant qu'ils cheminent, retournons au château, aussi calme maintenant qu'il était bruyant tout à l'heure, et entrons dans la chambre où les domestiques ont déposé Vallombreuse. Un chandelier à plusieurs branches, posé sur un guéridon, l'éclairait d'une lumière dont les rayons tombaient sur le lit du jeune duc, immobile comme un cadavre, et qui semblait encore plus pâle sur le fond cramoisi des rideaux et aux reflets rouges de la soie. Une boiserie d'ébène, incrustée de filets en cuivre, montait à hauteur d'homme et servait de soubassement à une tapisserie de haute lice représentant l'histoire de Médée et de Jason, toute remplie de meurtres et de magies sinistres. Ici, l'on voyait Médée couper en morceaux Pélias, sous prétexte de le rajeunir comme Éson. Là, femme jalouse et mère dénaturée, elle égorgeait ses enfants. Sur un autre panneau, elle s'enfuyait, ivre de vengeance, dans son char traîné par des dragons vomissant le feu. Certes, la tenture était belle et de prix, et de main d'ouvrier ; mais ces mythologies féroces avaient je ne sais quoi de lugubre et de cruel qui trahissait un naturel farouche chez celui qui les avait choisies. Dans le fond du lit, les rideaux relevés laissaient voir Jason combattant les monstrueux taureaux d'airain, défenseurs de la Toison-d'or, et on eût dit que Vallombreuse, gisant inanimé au-dessous d'eux, fût une de leurs victimes.
Des habits de la plus somptueuse élégance, essayés et dédaignés ensuite, étaient jetés çà et là sur les chaises, et dans un grand cornet du Japon, chamarré de dessins bleus et rouges, posé sur une table en ébène comme tous les meubles de la chambre, trempait un magnifique bouquet formé des fleurs les plus rares et destiné à remplacer celui qu'avait refusé Isabelle, mais qui n'était pas arrivé à destination à cause de l'attaque inopinée du château. Ces fleurs épanouies et superbes, témoignage encore frais d'une préoccupation galante, faisaient un contraste étrange avec ce corps étendu sans mouvement, et un moraliste aurait trouvé là de quoi philosopher tout le saoul.
Le prince, assis dans un fauteuil auprès du lit, regardait d'un œil morne ce visage aussi blanc que l'oreiller de dentelles qui ballonnait autour de lui. Cette pâleur même en rendait encore les traits plus délicats et plus purs. Tout ce que la vie peut imprimer de vulgaire à une figure humaine y disparaissait dans une sérénité de marbre, et jamais Vallombreuse n'avait été plus beau. Aucun souffle ne semblait sortir de ses lèvres entr'ouvertes, dont les grenades avaient fait place aux violettes de la mort. En contemplant cette forme charmante qui bientôt allait se dissoudre, le prince oubliait que l'âme d'un démon venait d'en sortir, et il songeait tristement à ce grand nom que les siècles passés s'étaient respectueusement légué et qui n'arriverait pas aux siècles futurs. C'était plus que la mort de son fils qu'il déplorait, c'était la mort de sa maison : une douleur inconnue aux bourgeois et aux manants. Il tenait la main glacée de Vallombreuse entre les siennes, et y sentant un peu de chaleur, il ne réfléchissait pas qu'elle venait de lui et se laissait aller à un espoir chimérique.
Isabelle était debout au pied du lit, les mains jointes et priant Dieu avec toute la ferveur de son âme pour ce frère dont elle causait innocemment la mort, et qui payait de sa vie le crime d'avoir trop aimé, crime que les femmes pardonnent volontiers, surtout lorsqu'elles en sont l'objet.
« Et ce médecin qui ne vient pas ! fit le prince avec impatience, il y a peut-être encore quelque remède. »
Comme il disait ces mots, la porte s'ouvrit et le chirurgien parut, accompagné d'un élève qui lui portait sa trousse d'instruments. Après un léger salut, sans dire une parole, il alla droit à la couche où gisait le jeune duc, lui tâta le pouls, lui mit la main sur le cœur et fit un signe découragé. Cependant, pour donner à son arrêt une certitude scientifique, il tira de sa poche un petit miroir d'acier poli et l'approcha des lèvres de Vallombreuse, puis il examina attentivement le miroir ; un léger nuage s'était formé à la surface du métal et le ternissait. Le médecin étonné réitéra son expérience. Un nouveau brouillard couvrit l'acier. Isabelle et le prince suivaient anxieusement les gestes du chirurgien, dont le visage s'était un peu déridé.
« La vie n'est pas complètement éteinte, dit-il enfin en se tournant vers le prince et en essuyant son miroir ; le blessé respire encore, et tant que la mort n'a pas mis son doigt sur un malade, il y a de l'espérance. Mais, pourtant, ne vous livrez pas à une joie prématurée qui rendrait ensuite votre douleur plus amère : j'ai dit que M. le duc de Vallombreuse n'avait point exhalé le dernier soupir ; voilà tout. De là à le ramener en santé, il y a loin. Maintenant je vais examiner sa blessure, laquelle peut-être n'est point mortelle puisqu'elle ne l'a point tué sur-le-champ.
— Ne restez pas là, Isabelle, fit le père de Vallombreuse, de tels spectacles sont trop tragiques et navrants pour une jeune fille. On vous informera de la sentence que portera le docteur quand il aura terminé son examen. »
La jeune fille se retira, conduite par un laquais qui la mena à un autre appartement, celui qu'elle occupait étant encore tout en désordre et saccagé par la lutte qui s'y était passée.
Aidé de son élève, le chirurgien défit le pourpoint de Vallombreuse, déchira la chemise et découvrit une poitrine aussi blanche que l'ivoire où se dessinait une plaie étroite et triangulaire, emperlée de quelques gouttelettes de sang. La plaie avait peu saigné. L'épanchement s'était fait en dedans ; le suppôt d'Esculape débrida les lèvres de la blessure et la sonda. Un léger tressaillement contracta la face du patient dont les yeux restaient toujours fermés, et qui ne bougeait non plus qu'une statue sur un tombeau, dans une chapelle de famille.
« Bon cela, fit le chirurgien en observant cette contraction douloureuse ; il souffre, donc il vit. Cette sensibilité est de favorable augure.
— N'est-ce pas qu'il vivra, fit le prince ; si vous le sauvez, je vous ferai riche, je réaliserai tous vos souhaits ; ce que vous demanderez, vous l'obtiendrez.
— Oh ! n'allons pas si vite, dit le médecin, je ne réponds de rien encore ; l'épée a traversé le haut du poumon droit. Le cas est grave, très-grave. Cependant, comme le sujet est jeune, sain, vigoureux, bâti, sans cette maudite blessure, pour vivre cent ans, il se peut qu'il en réchappe, à moins de complications imprévues : il y a pour de tels cas des exemples de guérison. La nature chez les jeunes gens a tant de ressources ! La sève de la vie encore ascendante répare si vite les pertes et rajuste si bien les dégâts ! Avec des ventouses et des scarifications, je vais tâcher de dégager la poitrine du sang qui s'est répandu à l'intérieur et finirait par étouffer M. le duc, s'il n'était heureusement tombé entre les mains d'un homme de science, cas rare en ces villages et châteaux loin de Paris. Allons, bélître, continua-t-il en s'adressant à son élève, au lieu de me regarder comme un cadran d'horloge avec tes grands yeux ronds, roule les bandes et ploie les compresses, que je pose le premier appareil. »
L'opération terminée, le chirurgien dit au prince : « Ordonnez, s'il vous plaît, monseigneur, qu'on nous tende un lit de camp dans un coin de cette chambre et qu'on nous serve une légère collation, car moi et mon élève, nous veillerons tour à tour M. le duc de Vallombreuse. Il importe que je sois là, épiant chaque symptôme, le combattant s'il est défavorable, l'aidant s'il est heureux. Ayez confiance en moi, monseigneur, et croyez que tout ce que la science humaine peut risquer pour sauver une vie, sera fait avec audace et prudence. Rentrez dans vos appartements, je vous réponds de la vie de M. votre fils… jusqu'à demain. »
Un peu calmé par cette assurance, le père de Vallombreuse se retira chez lui, où toutes les heures un laquais lui venait apporter des bulletins de l'état du jeune duc.
Isabelle trouva dans le nouveau logis qu'on lui avait assigné cette même femme de chambre, morne et farouche, qui l'attendait pour la défaire ; seulement l'expression de sa physionomie était totalement changée. Ses yeux brillaient d'un éclat singulier, et le rayonnement de la haine satisfaite illuminait sa figure pâle. La vengeance arrivée enfin d'un outrage inconnu et dévoré silencieusement dans la rage froide de l'impuissance, faisait du spectre muet une femme vivante. Elle arrangeait les beaux cheveux d'Isabelle avec une allégresse mal dissimulée, lui passait complaisamment les bras dans les manches de sa robe de nuit, s'agenouillait pour la déchausser, et paraissait aussi caressante qu'elle s'était montrée revêche. Ses lèvres, si bien scellées naguère, petillaient d'interrogations. Mais Isabelle, préoccupée des tumultueux événements de la soirée, n'y prit pas garde autrement, et ne remarqua pas non plus la contraction de sourcils et l'air irrité de cette fille lorsqu'un domestique vint dire que tout espoir n'était pas perdu pour M. le duc. À cette nouvelle, la joie disparut de son masque sombre, éclairé un instant, et elle reprit son attitude morne jusqu'au moment où sa maîtresse la congédia d'un geste bienveillant.
Couchée dans un lit moelleux, bien fait pour servir d'autel à Morphée, et que pourtant le sommeil ne se hâtait pas de visiter, Isabelle cherchait à se rendre compte des sentiments que lui inspirait ce revirement subit de destinée. Hier encore elle n'était qu'une pauvre comédienne, sans autre nom que le nom de guerre par lequel la désignait l'affiche aux coins des carrefours. Aujourd'hui, un grand la reconnaissait pour sa fille ; elle se greffait, humble fleur, sur un des rameaux de ce puissant arbre généalogique dont les racines plongeaient si avant dans le passé, et qui portait à chaque branche un illustre, un héros ! Ce prince si vénérable, et qui n'avait de supérieur que les têtes couronnées, était son père. Ce terrible duc de Vallombreuse, si beau malgré sa perversité, se changeait d'amant en frère, et s'il survivait, sa passion, sans doute, s'éteindrait en une amitié pure et calme. Ce château, naguère sa prison, était devenu sa demeure ; elle y était chez elle, et les domestiques lui obéissaient avec un respect qui n'avait plus rien de contraint ni de simulé. Tous les rêves qu'eût pu faire l'ambition la plus désordonnée, le sort s'était chargé de les accomplir pour elle et sans sa participation. De ce qui semblait devoir être sa perte, sa fortune avait surgi radieuse, invraisemblable, au-dessus de toute attente.
Si comblée de bonheurs, Isabelle s'étonnait de ne pas éprouver une plus grande joie ; son âme avait besoin de s'accoutumer à cet ordre d'idées si nouveau. Peut-être même, sans bien s'en rendre compte, regrettait-elle sa vie de théâtre ; mais ce qui dominait tout, c'était l'idée de Sigognac. Ce changement dans sa position l'éloignait-il ou la rapprochait-il de cet amant si parfait, si dévoué, si courageux ? Pauvre, elle l'avait refusé pour époux de peur d'entraver sa fortune ; riche, c'était pour elle un devoir bien cher de lui offrir sa main. La fille reconnue d'un prince pouvait bien devenir la baronne de Sigognac. Mais le Baron était le meurtrier de Vallombreuse. Leurs mains ne sauraient se rejoindre par-dessus une tombe. Si le jeune duc ne succombait pas, peut-être garderait-il de sa blessure et de sa défaite surtout, car il avait l'orgueil plus sensible que la chair, un trop durable ressentiment. Le prince, de son côté, était capable, quelque bon et généreux qu'il fût, de ne pas voir de bon œil celui qui avait failli le priver d'un fils ; il pouvait aussi désirer pour Isabelle une autre alliance ; mais, intérieurement, la jeune fille se promit d'être fidèle à ses amours de comédienne et d'entrer plutôt en religion, que d'accepter un duc, un marquis, un comte, le prétendant fût-il beau comme le jour et doué comme un prince des contes de fées.
Satisfaite de cette résolution, elle allait s'endormir, lorsqu'un bruit léger lui fit rouvrir les yeux, et elle aperçut Chiquita, debout au pied de son lit, qui la regardait en silence et d'un air méditatif.
« Que veux-tu, ma chère enfant ? lui dit Isabelle de sa voix la plus douce, tu n'es donc pas partie avec les autres ; si tu désires rester près de moi, je te garderai, car tu m'as rendu bien des services.
— Je t'aime beaucoup, répondit Chiquita ; mais je ne puis rester avec toi tant qu'Agostin vivra. Les lames d'Albacète disent : « Soy de un dueño, » ce qui signifie : « Je n'ai qu'un maître, » une belle parole digne de l'acier fidèle. Pourtant j'ai un désir. Si tu trouves que j'aie payé le collier de perles, embrasse-moi. Je n'ai jamais été embrassée. Cela doit être si bon !
— Oh ! de tout mon cœur ! fit Isabelle en prenant la tête de l'enfant et en baisant ses joues brunes, qui se couvrirent de rougeur tant son émotion était forte.
— Maintenant, adieu ! » dit Chiquita, qui avait repris son calme habituel.
Elle allait se retirer comme elle était venue, lorsqu'elle avisa sur la table le couteau dont elle avait enseigné le maniement à la jeune comédienne pour se défendre contre les entreprises de Vallombreuse, et elle dit à Isabelle :
« Rends-moi mon couteau, tu n'en as plus besoin. »
Et elle disparut. | <urn:uuid:1240ccec-c6ca-4ed7-96e3-d857902970a9> | CC-MAIN-2013-20 | http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Capitaine_Fracasse/Chapitre_XVII | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.999024 |
Les membres du Conseil de sécurité ont remercié le Secrétaire général de l'exposé qu'il a fait sur ses récents déplacements.
Les membres du Conseil se sont félicités de la tenue à Londres, le 28 janvier dernier, de la Conférence internationale sur l'Afghanistan, organisée conjointement par les Gouvernements afghan et britannique et par le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies.
Les membres du Conseil ont accueilli favorablement le communiqué de la Conférence de Londres, qui comporte un plan d'action clair et des priorités concertées pour la future marche à suivre concernant l'Afghanistan, sur la base d'une stratégie globale que se devra de poursuivre le Gouvernement afghan, avec le soutien de la région et de la communauté internationale.
Les membres du Conseil ont exprimé leur appui aux priorités définies lors de la Conférence de Londres concernant la sécurité, la bonne gouvernance et le développement économique, ainsi que la coopération régionale/l'architecture internationale, et en ont encouragé la pleine mise en œuvre.
Les membres du Conseil ont également pris acte du Sommet régional qui s'est tenu le 26 janvier à Istanbul et auquel ont participé des Etats voisins de l'Afghanistan et certains observateurs, notamment l'ONU et d'autres organisations internationales et régionales. Le Sommet a donné lieu à la définition d'une vision commune de la coopération régionale et permis aux Etats voisins de réaffirmer, dans la déclaration publiée à l'issue du Sommet, leur ferme engagement en faveur de la souveraineté, de l'indépendance, de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale de l'Afghanistan ainsi que de leurs voisins.
Les membres du Conseil ont souligné le rôle central de la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) pour la coordination des efforts civils internationaux en Afghanistan. Ils ont remercié M. Kai Eide pour sa contribution exceptionnelle au travail de la MANUA et se sont réjouis de collaborer avec le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général, M. Staffan de Mistura.
Les membres du Conseil se sont réjouis à la perspective de la conférence qui se tiendra à Kaboul avant la fin de l'année et permettra au Gouvernement afghan d'aller de l'avant en assortissant son programme de travail de plans d'action concrets en faveur du peuple afghan. | <urn:uuid:98a748bf-1d68-43b5-a53b-dbca65d4b98b> | CC-MAIN-2013-20 | http://franceonu.org/la-france-a-l-onu/espace-presse/declarations-presse/points-de-presse/article/5-fevrier-2010-afghanistan | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.997273 |
Je ne connaissais pas l'expression. Heureusement, on trouve quelques blogs qui l'expliquent. C'est un terme spécifique aux jeux de ballon, surtout au football mais aussi au handball ou au basket. D'après Gilonimo :
Manger la feuille ne signifie pas que le joueur est végétarien mais qu'il a raté un But tout fait.
Rater un but tout fait ne veut pas dire que le joueur n'est même pas capable de construire un but qui est déjà fait mais qu'il a loupé une occasion en or.
Bon, je passe la suite, ça veut dire qu'un joueur a tiré vers le but, que le but semblait facile à marquer (au moins du point de vue du spectateur), mais que le joueur a raté le but.
Choa-Garra-Charrua explique plaisamment comment utiliser cette expression dans la vie de tous les jours (d'un spectateur de foot).
On trouve souvent l'expression plus complète « manger la feuille de match ». (La feuille de match, c'est une feuille de papier où l'on note les noms des joueurs et le nombre de buts qu'ils marquent.) Je pense que l'expression est similaire à « manger son chapeau » : quelque chose que l'on fait par dégoût d'avoir échoué sur un but que l'on pensait acquis. Manger la feuille de match peut être une punition infligée au joueur qui a ainsi raté une occasion de marquer un point.
L'expression se trouve dans la variante « bouffer la feuille » sur le lexique du football de Wikipédia, qui lui donne le sens plus général d'un joueur dont l'action cause la perte du match par son équipe.
Pour en savoir plus, Google Books suggère deux références que je n'ai pas consultées :
- Argots et néologismes du sport : dictionnaire historique et critique (du XVIe siècle à nos jours), par Albert Doillon (Les Amis du lexique français, 1993).
- « Un Lexique-grammaire du football », par Paul Sabatier, dans Linguisticae investigationes 21:1, 1997. | <urn:uuid:46093565-ea21-45af-96db-a360afc02249> | CC-MAIN-2013-20 | http://french.stackexchange.com/questions/4508/que-veut-dire-manger-la-feuille/4515 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.99899 |
29 juin 2009
34°...Duo coco-mangue
Une association exquise et d'une simplicité...qui vous fera voyager de l'autre coté du monde !!! Cette recette très fraîche est idéal pour les périodes de grosses chaleurs comme aujourd'hui.
Recette pour 6 panna cottas
20cl de crème liquide
40cl de lait de coco
2 cuillères a soupe de noix de coco râpée
15g de sucre vanillé
5 feuilles de gélatine
1 mangue
1 citron vert
25g de sucre
Faites tremper les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide. Dans une casserole, mélanger la crème liquide avec le lait de coco, le sucre vanillé et la noix de coco râpée. Porter à ébullition puis ajouter la gélatine ramollie. Bien mélanger et verser dans vos verrines. Mettre au réfrigérateur.
Pendant ce temps, éplucher la mangue et coupé la en petits cubes. Ajouter le zeste et le demi-jus du citron vert ainsi que le sucre. Porter le mélange à ébullition, couvrer et laisser mijoter 7 minutes sur feu moyen. Laisser refroidir puis filmer au contact et mettre au réfrigérateur.
Au moment de servir déposer un peu de mangue sur les panna cottas et servez aussitôt. A déguster bien frais pendant les grosses chaleurs !!! | <urn:uuid:a5064b06-de93-4fdb-ba9b-e38f4c0957ad> | CC-MAIN-2013-20 | http://gourmands.canalblog.com/archives/2009/06/29/14072276.html | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.98434 |
Fournir à l'internaute, à partir de leur cadre d'usage (Unités d'Enseignement), un ensemble des ressources pédagogiques utilisés dans les 11 écoles de ParisTech.
Engagement 1 : ParisTech s'engage à ce que les ressources pédagogiques mises à disposition respectent la législation en terme de droits d'auteur des tiers. Si toutefois un problème était détecté par un usager, il pourrait le faire savoir immédiatement en utilisant l'adresse mél mise à disposition ("Vos critiques").
Engagement 2 : ParisTech s'engage, pour chaque ressource pédagogique mise à disposition, après l'avoir défini avec les enseignants auteurs, à définir un droits d'usage de celle-ci.
Engagement 3 : ParisTech s'engage à ce que chaque ressource pédagogique mise à disposition ait suivi un processus et des critères de qualification.
Engagement 4 : ParisTech s'engage à ce que les ressources pédagogiques mises à disposition fassent partie de celles qui sont actuellement utilisées par les élèves des Ecoles de ParisTech.
Engagement 5 : Chaque école de ParisTech s'engage à favoriser la mise à disposition et la création de ressources pédagogiques en déployant une politique et des actions internes adaptées facilitant la capitalisation et la valorisation de ces ressources pédagogiques.
Si les ressources pédagogiques mises à disposition vous intéressent, pensez à vérifier sur le site pédagogique les usages autorisés.
Nous sommes à l'écoute de toutes critiques ! N'hésitez pas à nous faire parvenir vos remarques, propositions, idées, etc.
email@example.com
|8 supports de cours trouvés||Résultats/page : 20 / 50 / 100| | <urn:uuid:38baab05-88a9-45fb-8af1-58a109e2b072> | CC-MAIN-2013-20 | http://graduateschool.paristech.fr/index.php?id=8&domaine=44 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.990214 |
Antares : un télescope au fond de la méditerranée
PlanHaut de page
Texte intégral
1L'expérience de physique des particules Antares a entrepris d'immerger au large des côtes provençales, par 2 400 mètres de fond, un télescope d'un genre entièrement nouveau. Son objectif : détecter les neutrinos de haute énergie, qui sont des particules précieuses pour la compréhension de l'Univers. Ils sont produits, par exemple, au cœur des pulsars et des restes de supernovae, ce qui en fait de véritables messagers cosmiques qui nous en apprendront beaucoup sur ces objets célestes mystérieux. Les neutrinos aideront également à résoudre une des énigmes les plus complexes de l'astrophysique, celle de la masse manquante de l'Univers. L'expérience Antares est le fruit d'une collaboration entre plusieurs laboratoires de recherche européens.
2Notre planète est sans cesse bombardée par un flux de particules infinitésimales venues de l'espace, les rayons cosmiques. Si la lumière des étoiles est aisément captée par les miroirs des télescopes, des rayons beaucoup plus énergétiques échappent aux appareils des astrophysiciens. C'est le cas des neutrinos de haute énergie, pratiquement insaisissables, que cherche à détecter Antares.
3Pourquoi traquer ces particules, capables de traverser la Terre sans même être freinées ou arrêtées ? Les intérêts sont multiples. Tout d'abord, ces neutrinos s'échappent facilement de sources en partie méconnues : pulsars, restes de supernovae, trous noirs ou quasars, véritables accélérateurs cosmiques auprès desquels on trouve les champs magnétiques et gravitationnels les plus intenses. Antares permettra de mieux connaître ces objets célestes intrigants en mesurant la direction et l'énergie des neutrinos cosmiques.
4Ce détecteur contribuera aussi à résoudre le mystère de la masse manquante de l'Univers. Cette matière noire, dont on soupçonne l'existence depuis 70 ans sans jamais l'avoir observée directement, aurait été produite sous forme de particules appelées Wimps lors du big-bang, il y a environ 14 milliards d'années. Représentant 90 % de la masse totale de l'Univers, les Wimps se seraient accumulés, entre autres, au centre des étoiles et des planètes, et produiraient des neutrinos. La détection par Antares de signaux en provenance du centre de la Terre constituerait alors une preuve éclatante de l'existence de la matière noire. Enfin, Antares apportera des éléments de réponse à la question, toujours en débat, de la masse des neutrinos.
5Avec Antares, c'est donc une nouvelle fenêtre d'observation de l'Univers qui va être ouverte, indispensable à la progression des connaissances dans un domaine qui mobilise des milliers de chercheurs à travers le monde.
6Comment observer une particule aussi furtive que le neutrino, qui traverse le plus souvent notre planète sans même en être affectée ? Un seul moyen : utiliser un énorme détecteur placé dans un milieu naturel, comme la Méditerranée, qui offre à volonté une eau très transparente... et gratuite !
7Parfois, un neutrino percute un atome de matière non loin du détecteur.
8Cette collision entraîne sa conversion en une autre particule, appelée muon : celle-ci porte une charge électrique et provoque dans l'eau de mer un sillage de lumière bleue, appelé rayonnement Tcherenkov. C'est cette lumière ténue que va détecter Antares au moyen de capteurs très sensibles appelés photomultiplicateurs. Chacun d'eux est capable d'amplifier le signal électrique causé par un seul photon.
9Les photomultiplicateurs d'Antares seront immergés par 2400 mètres de fond, ce qui les protégera des rayons cosmiques qui nous bombardent constamment, moins intéressants pour l'astrophysique. Mais ils devront alors résister à la pression qui règne au fond : 250 fois la pression atmosphérique ! Pour cela, le détecteur va utiliser des appareils appelés modules optiques. Ce sont des sphères de 43 centimètres de diamètre, fabriquées dans un verre de deux centimètres d'épaisseur pour supporter la pression ambiante, qui contiennent les photomultiplicateurs.
10Abrités par une épaisse chape d'eau, 900 modules optiques, fixés à 10 longues lignes réparties dans 10 millions de mètres cubes d'eau, guetteront les éclairs fugaces des neutrinos cosmiques. Tous ces signaux seront numérisés sur place et transiteront par une boîte de jonction. De là, ils seront transmis à la station de la Seyne-sur-Mer par les fibres optiques d'un câble sous-marin, pour y être analysés.
11Depuis 1996, les scientifiques de plusieurs laboratoires européens se sont engagés dans l'aventure d'Antares pour prouver la faisabilité du détecteur. Les physiciens et les ingénieurs du projet ont embarqué sur des navires scientifiques du CNRS, afin de perfectionner le déploiement des lignes comprenant les modules optiques. Ainsi, ils ont pu vérifier que la perte de lumière due au dépôt de sédiments sur les modules optiques était négligeable.
12Au mois de décembre 1998, le Nautile, submersible de l'Ifremer, a effectué plusieurs plongées pour réaliser des tests de connexion sous-marine et repérer visuellement les fonds marins. Si divers objets ont été observés, parmi lesquels des vestiges archéologiques, cette campagne a confirmé que le site pouvait accueillir le détecteur dans d'excellentes conditions. Au début de l'année 2000, une ligne longue de 350 mètres et supportant 32 sphères en verre, dont six équipées de capteurs divers et huit de photomultiplicateurs, a été immergée pendant plusieurs mois au large de Marseille. Cette opération a prouvé la validité d'Antares en détectant des rayons cosmiques.
13En 2004, le télescope Antares ouvrira véritablement ses yeux qui guetteront leurs premiers neutrinos cosmiques, pour percer les secrets des coins les plus reculés de l'Univers.
14Fortement ancrée en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Antares est une collaboration entre de nombreux laboratoires européens, qui ont été attirés par la qualité des infrastructures scientifiques et technologiques de la Région.
15Plus d'une centaine de physiciens et d'ingénieurs sont concernés par l'expérience. Le budget d'Antares s'élève à plus de 15 millions d'euros, grâce à la contribution de la France (CNRS/IN2P3, CEA, collectivités territoriales), de l'Union européenne, et de cinq pays (Pays-Bas, Italie, Espagne, Royaume-Uni, Russie).
Les laboratoires partenaires
- Centre de physique des particules de Marseille (CPPM), CNRS/IN2P3 et université de la Méditerranée, Aix-Marseille II ;
- Département d'astrophysique, de physique des particules, de physique nucléaire et d'instrumentation associée (DAP-NIA), CEA/DSM, Saclay ;
- Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Werner), centres de Toulon, de La Seyne-sur-Mer et de Brest ;
- Centre de physique théorique, CNRS/SPM, Marseille ;
- Laboratoire d'astrophysique de Marseille, CNRS/INSU et université de Provence, Aix-Marseille I ;
- Centre d'océanologie de Marseille, CNRS/INSU et université de la Méditerranée, Aix-Marseille II ;
- Institut des sciences de l'ingénieur deToulon et du Var, université deToulon et du Var, La Garde ;
- Groupe de recherches en physique des hautes énergies, université de Haute-Alsace, Mulhouse ;
- Institut de recherches subatomiques, CNRS/IN2P3 et université Louis-Pasteur, Strasbourg ;
- Laboratoire de NIKHEF, Amsterdam, Pays-Bas ;
- Institut national de physique nucléaire, Bari, Bologne, Catane, Gênes, Rome, Italie ;
- Institut de physique corpusculaire, Valence, Espagne ;
- Universités d'Oxford et de Sheffield, Royaume-Uni ;
- Institut de physique théorique et expérimentale, Moscou, Russie.
Pour citer cet article
Référence électronique
Pedro Lima, « Antares : un télescope au fond de la méditerranée », La revue pour l'histoire du CNRS [En ligne], 6 | 2002, mis en ligne le 05 juillet 2007, consulté le 19 mai 2013. URL : http://histoire-cnrs.revues.org/3671Haut de page | <urn:uuid:9ba0d4c8-c0e8-49e9-a744-efad6bd07ab6> | CC-MAIN-2013-20 | http://histoire-cnrs.revues.org/3671 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.995456 |
Bonsoir tous le monde ; ces jours ci le monde arabe vie une etat de choc politique puisque tous les jeunes se manifestes pour avoir leurs libertés naturelles . mais quelle sera l'impacte sur les relations internationales orient occident surtout que les atouts de l'occident sont en jeux puisque les chefs d'États arabes tombes l'un après l'autre et que beaucoup des enjeux politiques et économiques risquent de changer vis avis des gouvernements a venir ; penser vous que les chefs d'États occidentaux ne vont pas s'introduire pour orienter les choix des peuples .
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Commenter | <urn:uuid:23646158-3403-4cc7-b850-f7cc5eab3989> | CC-MAIN-2013-20 | http://horslesmurs.ning.com/profiles/blogs/limpacte-des-mouvements | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998856 |
Une nouvelle force économique
|Conformément à son programme, l'Union des Industries du Bois s'est implantée dans
de nouveaux locaux en janvier 1998 au 33, rue de Naples - 75008 PARIS.
Rappelons que cette union est née d'une volonté commune, le 14 mai 1996. Elle regroupe plus de trente syndicats spécialistes des industries du bois.
L'union des industries du bois réunit ainsi un ensemble d'activités industrielles, telles que :
Cette organisation représente 873 entreprises, notamment P.M.E., 40.000 emplois directs, 35 milliards de chiffre d'affaires, et transforme l'équivalent de plus de 25 millions de m3 de bois par an.
Par cette union et en se rassemblant en une même structure, les secteurs industriels concernés ont renforcé leur cohésion interne, et dégagé de nouvelles synergies pour faire face à la concurrence internationale et à la concurrence intermatériaux :
Certains secteurs sont, en effet, confrontés depuis de nombreuses années a des marchés ouverts (pâte à papier, contreplaqué), d'autres ont été soumis plus récemment à la mondialisation, mais tous ont à s'affirmer dans un contexte de dévaluations compétitives, d'émergences des économies de l'est portées à investir sur la transformation de leurs ressources forestières et plus généralement d'application des accords internationaux de libre échange.
Par ailleurs, malgré une tradition séculaire dans l'utilisation du bois et la force de ses savoirs-faire, la France a, tout au long des décennies passées, privilégié les matériaux concurrents : béton, acier, plastique… Les produits à base de bois ont ainsi progressivement perdu significativement leurs parts de marchés dans de nombreux secteurs (menuiseries, parquets, traverses de chemin de fer ou pylônes, constructions et ouvrages d'art, etc…).
Et cependant, paradoxalement, la France dispose d'un potentiel croissant de la seule matière première renouvelable, biodégradable, recyclable et recyclée, faiblement exigeante en énergie pour sa transformation…, le bois.
Face à ces évolutions, l'Union des Industries du Bois a décidé d'agir pour créer un environnement plus favorable à la croissance et à la compétitivité internationale de ses industries et pour faire reconnaître la qualité d'écomatériau aux produits dérivés du bois.
L'union des industries du bois marque aussi son implication vis-à-vis de la forêt française, dont elle traite plus de la moitié de la production.
Tout d'abord, en rappelant que ces secteurs industriels ont investi massivement dans les années 1980 pour construire des outils technologiquement avancés et de capacité en rapport avec une ressource forestière en expansion :
En effet, il apparaît que la récolte de bois et sa valorisation par une industrie performante et compétitive représentent le défi majeur d'une gestion durable des forêts françaises.
L'union des industries du bois affirme son projet tout en s'attachant à établir des relations confiantes et partenariales avec les organisations professionnelles de la filière et des secteurs connexes, ainsi qu'avec les organisations européennes et les ministères concernés par son activité. L'importance des enjeux susvisés est à la mesure de sa détermination à offrir à ses membres de réelles avancées.
Grâce à la mise en commun des compétences et des ressources de tous les adhérents, l'Union des Industries du Bois peut maintenant mieux faire entendre sa voix lorsque des décisions économiques, techniques, environnementales ou sociales sont en gestation.
Des liaisons permanentes ont été établies entre les organisations professionnelles adhérentes, sur des sujets
multiples, économiques, techniques, environnementaux,
fiscaux ou sociaux.
Poids économique
| <urn:uuid:fc9757ca-6e62-460e-9ca8-bd8cc32c99d9> | CC-MAIN-2013-20 | http://industriesdubois.com/main_poids_eco.php3 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.997802 |
" Pendant les troubles [Irlandais], le JSG opérait sous le nom de couverture de Forces Research Unit (FRU), qui entre le début des années 80 et la fin des années 90 s'est débrouillé pour pénétrer au cœur même de l'IRA. En ciblant puis en 'retournant' les membres de l'organisation paramilitaire grâce à une variété 'd'incitations' allant du chantage aux pots-de-vin, les opérateurs du FRU ont produit des agents à pratiquement chaque niveau de commandement de l'IRA, " explique Sean Rayment.
Même un cancre, armé des critères de recherche appropriés et de Google, peut avec une brève commande faire le rapprochement et découvrir qu'une grande partie du terrorisme en Irlande du Nord a été orchestrée par le FRU et le gouvernement britannique, y compris la méprisable technique de la " bombe humaine ", c'est-à-dire " forcer des civils à conduire des véhicules chargés d'explosifs à des points de contrôle de l'armée, " selon The Gardian.
Naturellement, tout cela jette une nouvelle lumière sur les deux employés britanniques du SAS attrapés à Bassora, conduisant par-ci par-là une voiture chargée d'explosifs et déguisée en arabes en 2005.
Assassiner les civils irlandais faisait partie intégrante " d'une opération du renseignement qui avait été ratifiée aux niveaux les plus élevés de l'armée britannique et du service de sécurité britannique, le MI5, " selon ED Moloney, écrivant pour le Sunday Tribune.
En plus du meurtre pur et simple, le renseignement britannique a encouragé la torture. Robert Stevens décrit l'UDA comme une infâme " organisation paramilitaire fasciste et loyaliste, " faisant marcher les brigades de la mort.
Les documents du Sunday Telegraph " confirment qu'en tant que premier officier du renseignement de l'UDA [Brian] Nelson a fait passer les noms, les photographies et les adresses des membres suspects de l'IRA, des dossiers du Renseignement de l'Armée aux terroristes de l'UDA et qu'il a effectué des assassinats sous la direction de l'armée. " Patrick Finucane a été apparemment assassiné par une brigade de la mort autorisée par le FRU. L'avoué de Belfast a été abattu devant son épouse et ses enfants.
" Débutant dans les années 80, le très secret FRU a été envoyé en l'Irlande du Nord pour recruter et entraîner des agents doubles afin de travailler à l'intérieur des groupes paramilitaire, " écrit Michael S. Rose. " Le FRU a combattu le terrorisme de l'IRA en utilisant des informateurs payés, le chantage, le guet-apens, et d'autres méthodes non approuvées par la convention de Genève. Dans les pires des cas, les officiers britanniques décidaient que quand il serait difficile d'amener les terroristes suspects de l'IRA devant la justice par des moyens légitimes, la FRU enrôlerait des groupes de guérilleros hors la loi qui avaient le désir et les moyens d'assassiner les hommes de l'IRA. Selon Stevens Three, le FRU a aidé les terroristes protestants à effectuer ce qui étaient, en fait, des assassinats de catholiques par procuration. Afin de forger de telles alliances, les officiers britanniques ont dû négliger le fait que les intérêts des brigades de la mort protestantes n'étaient pas celles du Royaume-Uni et de son gouvernement. "
En Irak, le " JSG est l'arme secrète de la coalition, " une source de la défense a dit le Telegraph. " Leur boulot est de recruter et de diriger des agents ou des sources de renseignement humaines secrètes -- nous n'employons jamais le terme indicateur. Les étasuniens craignent l'unité parce qu'ils n'ont rien de semblable chez leurs militaires. "
Original : http://kurtnimmo.com/?p=751
Traduction de Pétrus Lombard | <urn:uuid:82302f6e-546e-46b9-9ad5-64c2d80e0daa> | CC-MAIN-2013-20 | http://islamic-intelligence.blogspot.com/2007/02/blair-et-olmert-organisent-la-guerre.html | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.997878 |
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Je suis Béné, j'ai 22 ans. Je recherche une relation sérieuse. Je suis institutrice. Je suis quelqu'un d'ouverte d'esprit, de sympa, je suis à l'écoute des autres. Afin assez parlé de moi si tu veux en savoir plus laisse un message. :)
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Coucou les filles! Comment allez vous ?
Me voilà de retour après quelques jours de break à Nice. Quel bonheur de décrocher un peu de la blogo, pour décompresser et mieux revenir :) Aujourd'hui, un petit post piscine dans les hauteurs de Nice ♥♥
Maillot Princesse Tam Tam, panier en osier La Roca Village, chaussures Sessun, capeline New Look, lunettes Asos, bracelet Zara ( merci ma Fleur ♥), ombrelle japonaise ( merci Denise ♥).
Je porte mon nouveau maillot Princesse Tam Tam vert, j'adore son gros noeud girly et son dos nu. Je commence à être de plus en plus fan des maillots une pièce, ça cache tout ce qu'il faut ou il faut :)
Un petit panier en osier, shoppé à La Roca Village, un village multi marques qui font de belles réductions, situé à Barcelone. Il est parfait pour embarquer mes indispensables de l'été :)
Je ne suis jamais à l'aise pour me montrer en maillot sur le blog, mais j'espère que vous aimerez quand même cette série :) J'attends vos avis, comme d'habitude ♥
Allez à très vite pour plein de looks !!
Bisous mes poulettes ♥♥♥
Leeloo | <urn:uuid:84b1297b-6162-4fa5-a033-741d1752fde3> | CC-MAIN-2013-20 | http://ledressingdeleeloo.blogspot.com/2012/07/swimming-pool.html | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998322 |
Windshift : Stupeur et querelles de bac à sable (« C'est pas moi qui l'a dit »), c'est la foire!!.. Voila ou en sont les technocrates payés pour être prévoyants… Et n'oublions pas l'info de la mise sous perspective négative du FESF par Moody's A moins que tout cela n'ait un but?
L'Espagne, en pleine tourmente financière qui fait craindre pour sa solvabilité, a provoqué mardi la « stupeur » de ses partenaires européens, en publiant une « prétendue » déclaration commune sur l'exigence d'une application immédiate des accords du sommet européen.
En début d'après-midi, le ministère espagnol des Affaires étrangères a publié un communiqué sibyllin avec ce titre: « l'Espagne, l'Italie et la France exigent l'application immédiate des accords du dernier sommet européen » de fin juin.
Alors que « la rapidité est une condition essentielle du succès de toute initiative européenne », « il y a un décalage préoccupant entre la décision qu'a prise le Conseil européen et l'application de ces accords », affirme le secrétaire d'Etat espagnol pour l'Union européenne Estado Mendez de Vigo, cité dans ce texte.
Le communiqué cite nommément le ministre français des Affaires européennes, Bernard Cazeneuve, et son homologue italien, Moavero Milanesi, qui ont demandé avec M. Vigo « l'application immédiate des accords » de ce sommet.
SEC DÉMENTI
Mais aussitôt Rome et Paris démentent sèchement et en des termes peu diplomatiques.
Le gouvernement italien exprime par communiqué « sa stupeur » à propos de l'initiative annoncée par Madrid, « concernant une prétendue déclaration conjointe entre l'Espagne, l'Italie et la France, initiative dont le gouvernement n'est pas informé ».
« C'est hallucinant », rétorque M. Cazeneuve. « Il n'y a pas eu de démarche commune avec l'Italie et l'Espagne. Je n'ai pas demandé d'application immédiate des accords. On suit les décisions prises au sommet européen et on travaille dessus », a-t-il déclaré, interrogé par l'AFP.
« Cela n'a aucun sens d'affirmer cela. Cela n'a pas été évoqué entre nous », a-t-il ajouté.
RECAPITALISATION DES BANQUES EN DIFFICULTÉ
Interrogé sur ces vives réactions, le ministère des Affaires étrangères n'a pas fourni d'explication. Mais en fin de journée, le communiqué avait disparu des sites du ministère et du gouvernement espagnols.
A l'issue du sommet européen des 28 et 29 juin, Rome et Madrid ont notamment obtenu que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et son remplaçant, le Mécanisme européen de stabilité (MES), puissent recapitaliser directement les banques en difficulté sans alourdir les finances publiques du pays.
Mais il reste encore des inconnues, en particulier quant au lancement du MES, pare-feu permanent de la zone euro, et à son fonctionnement, alors que l'Allemagne refuse une mutualisation de la dette.
Le MES ne sera pas sur pied avant fin septembre au mieux, car la Cour constitutionnelle allemande doit se prononcer le 12 septembre sur cet instrument doté d'une capacité de prêt de 500 milliards d'euros.
En attendant, la zone euro doit faire avec le fonds de secours existant, le FESF, qui dispose d'environ 200 milliards d'euros. Une somme jugée insuffisante par les experts pour « sauver » un pays comme l'Italie, lestée par une dette colossale, ou pour prêter à l'Espagne.
« S'il faut intervenir massivement en août, il y a un problème », admettait récemment un diplomate européen.
La crédibilité de l'Espagne sur les marchés a subi un nouveau coup mardi alors qu'après Valence, la Catalogne, l'une de ses régions les plus riches, a reconnu ses importantes difficultés financières et pourrait avoir besoin d'une aide du gouvernement. | <urn:uuid:6c52ab0e-1ece-4815-89fd-c53c0627d962> | CC-MAIN-2013-20 | http://lesbrindherbes.org/2012/07/25/uecrise-de-leuro-madrid-cree-la-stupeur-chez-ses-partenaires-europeens/ | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998213 |
A quoi aurait ressemblé Drive tourné avec James Dean dans les années 50?
Et si Trainspotting était un film de la Nouvelle Vague?
Star Wars 10 ans plus tôt avec Jane Fonda?
Je suis récemment tombé sur 2 artistes qui revisitent les affiches de cinéma du siècle passé... à un détail près: soit ces films n'ont jamais existé, soit les acteurs sont carrément d'une autre époque.
Je vous ai choisi mes affiches préférées dans l'esprit 70s mais vous pouvez retrouver en ligne toute les affiches de Peter Stult et Sean Hartter. | <urn:uuid:18ace23d-1ddd-45f0-b1b3-f1a8fd79df2f> | CC-MAIN-2013-20 | http://lostintheseventies.blogspot.com/2012/01/des-affiches-faussement-vintage.html | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.995433 |
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Traité européen : qui sont les députés PS qui ont voté "non" ?
Le Monde.fr | • Mis à jour le
"La gauche s'est réunie pour voter ce traité, elle n'aurait pas eu besoin des voix de la droite", a déclaré François Hollande, après que le traité budgétaire a enfin été adopté, mardi 9 octobre. De fait, si la gauche n'a pas atteint la majorité du nombre total de députés, elle a obtenu la majorité des voix exprimées. Pourtant, vingt membres du groupe qui rassemble les socialistes (SRC) ont voté contre le texte, malgré les nombreuses mises en garde de l'exécutif et des partisans du "oui". Neuf autres députés du groupe SRC se sont abstenus.
Les membres du groupe qui n'ont pas voté le texte sont en très grande majorité issus de l'aile gauche du PS, le courant hamoniste et emmanuelliste. Un courant qui s'est divisé sur la question de défendre ou pas sa propre motion au prochain congrès du parti. Beaucoup ont préféré, comme le ministre Benoît Hamon, rejoindre le texte majoritaire porté par Jean-Marc Ayrault et Martine Aubry, défenseurs du "oui" au traité.
Cette aile gauche du PS compte au total 22 députés, dont quasiment aucun n'a finalement voté pour le texte, à l'exception de Germinal Peiro, qui a voté oui.
20 VOTES CONTRE, 9 ABSTENTIONS
Parmi les députés PS qui ont refusé le traité, on trouve notamment Jérôme Guedj, qui a été en première ligne dans les médias pour défendre le "non" socialiste et qui a fait le choix de rejoindre la motion de l'aile gauche.
Mais on trouve également des signataires de la motion Ayrault-Aubry : Henri Emmanuelli, figure de l'aile gauche, ainsi que Razzy Hammadi, autre animateur souvent présent dans les médias, ont voté contre, ainsi que Pascal Cherki. Se sont abstenus et n'ont donc pas voté le texte : Olivier Dussopt, Régis Juanico, ou encore Philippe Mallé, le suppléant de Benoît Hamon.
Leur vote pose la question de la cohérence de leur ligne, ou souligne tout du moins qu'ils n'ont pas estimé que signer la motion Ayrault-Aubry, favorable au "oui", impliquait pour autant de voter en faveur du texte européen.
On trouve enfin sans surprise dans les nonistes du groupe, trois députés du MRC, le parti de Jean-Pierre Chevènement, opposé au texte : Marie-Françoise Bechtel, Christian Hutin et Jean-Luc Laurent. Et Jean-Pierre Blazy, ancien chevènementiste.
La liste des 17 députés du groupe SRC qui ont voté contre le traité
M. Pouria Amirshahi, Mme Marie-Françoise Bechtel, M. Jean-Pierre Blazy, Mmes Fanélie Carrey-Conte, Nathalie Chabanne, MM. Pascal Cherki, Henri Emmanuelli, Mme Linda Gourjade, MM. Jérôme Guedj, Razzy Hammadi, Mathieu Hanotin, Christian Hutin, Mme Chaynesse Khirouni, MM. Jean-Luc Laurent, Christophe Léonard, Michel Pouzol, Mme Marie-Line Reynaud, M. Denys Robiliard, Mme Barbara Romagnan et M. Gérard Sebaoun.
La liste des députés du groupe SRC qui se sont abstenus
Mme Isabelle Bruneau, MM. Olivier Dussopt, Daniel Goldberg, Régis Juanico, Jean-Philippe Mallé, Mmes Dolores Roqué, Suzanne Tallard, MM. Stéphane Travert et Michel Vergnier.
Voir la liste complète : Traité européen : la liste intégrale des votes des députés | <urn:uuid:2cc0180f-d2ab-4adb-ad7c-0d45d99c608f> | CC-MAIN-2013-20 | http://mobile.lemonde.fr/politique/article/2012/10/09/qui-sont-les-deputes-ps-qui-n-ont-pas-vote-le-traite-europeen_1772656_823448.html | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.994878 |
Lorsque l'on regarde un match de Football, la beauté d'une rencontre peut s'apprécier selon deux principaux critères. Nous pouvons prendre du plaisir à regarder évoluer une belle attaque alternant puissant jeu au sol et jeu aérien inspiré, ou nous pouvons apprécier une défense agressive ou une jolie bataille de tranchée faite de Blocks féroces. Il est a priori déjà beaucoup plus rare de s'enflammer et d'attendre impatiemment l'entrée d'une Special Team. Il est pourtant un joueur qui a été capable de faire changer d'avis ceux qui l'ont vu jouer, j'ai nommé le meilleur Special Teamer de tous les temps, Steve Tasker.
En 1985, à sa sortie du College de Northwestern, Steve Tasker est sélectionné par les Houston Oilers au 9ème tour de la Draft (Pick 226…). Receveur de formation, Steve Tasker est assez vite barré par plus fort que lui, et surtout freiné par son gabarit (1.75 m pour 83 kilos). Il ne joue donc qu'une seule saison à Houston dans un rôle anecdotique et est coupé en fin d'exercice. Les Bills ont cependant cru voir en lui certaines qualités en Special Team et le font venir chez eux pour la saison 1986.
Steve Tasker sait quand il arrive qu'il aura très peu de chances de jouer puisque Buffalo possède déjà un Go-To-Guy à la position de receveur en la personne d'Andre Reed et que les Bills croient également beaucoup en Chris Burckett. Le début de la saison va d'ailleurs dans ce sens puisque Tasker n'a au final l'occasion de s'exprimer qu'au poste de Slot Receiver dans de très rares occasions… Mais au lieu de laisser tomber, le joueur décide de mettre sa fougue, son envie et ses aptitudes physiques au service de l'équipe spéciale des Bills. Il devient très rapidement un Special Teamer renommé à la position de Gunner. Quant on sait que la position est également surnommée "Kamikaze", on a une idée du rôle à tenir…
Pour faire simple, et pour faire découvrir cette position à ceux qui ne la connaisse pas encore, le Gunner est un joueur rapide et agile qui doit courir le plus vite possible près de la Sideline et se ruer sur le porteur du ballon (le Kick ou Punt Returner) afin de le plaquer dans son propre camp.
Le but étant d'éviter les Blocks, le Gunner se doit d'avoir des appuis foudroyants et d'être capable de changer de direction très rapidement. En plus de ça, il doit bien entendu être capable de bloquer le Gunner adverse lorsque c'est son équipe qui Punte, et doit également savoir recevoir le ballon le cas échéant (les Gunners sont le plus souvent des DB's, des WR's ou des RB's, Backups de préférence).
La position est peu enviée dans une équipe et elle demande une abnégation et un sacrifice total. Il faut se livrer à 100 %, ne pas craindre les coups ni les blessures et ne pas rechercher les honneurs. Un rôle besogneux dans lequel excelle Steve Tasker, d'autant qu'après seulement quelques matchs, le joueur a acquis une belle réputation de Hard Hitter et qu'il est capable d'effrayer le Catcher adverse, d'autant qu'il est très difficile à museler.
Au fil du temps, le public apprend à aimer Steve Tasker et se met attendre le numéro 89 avec impatience. Il faut dire qu'il est toujours le premier sur le Returner adverse et qu'il est toujours là pour apporter le momentum à son équipe en réalisant des Forced Fumbles, des plaquages dévastateurs et bloquer des Kicks, bref, créer des Turnovers. De plus, Tasker est réputé pour apporter une présence importante dans les vestiaires.
En quelques saisons, et grâce à son jeu électrique, il est même devenu l'un des chouchous du public du Ralph Wilson Stadium, et même si ses statistiques dans le jeu sont anecdotiques – 51 Catches pour 779 yards et 9 TD's, 1 200 yards en retour de Kicks – son apport se mesure autrement. Il suffit de regarder une vidéo pour se rendre réellement compte de l'impact du joueur.
Certes, il serait peut-être exagéré de dire que Steve Taker a joué un rôle prépondérant dans les 4 Super Bowls disputés consécutivement par les Bills (malheureusement perdus…). Il a néanmoins tenu un rôle essentiel grâce à l'élan qu'il a su apporter à son équipe. Cela se traduit d'ailleurs par 7 sélections pour le Pro Bowl de 1987 à 1995 (nommé MVP du Pro Bowl en 1993), 7 sélections All Pro et une place dans le Top 50 Bills Of All Time. Il n'a pour le moment toujours pas gagné le droit de faire son entrée à Canton et a échoué en demi-finale des sélections pour le Hall Of Fame.
Peut-être est-ce du à son geste lors de son dernier match professionnel – une défaite à Green Bay – lors duquel il a "bumpé" un arbitre après une décision contestable. Ses détracteurs, quant à eux, disent que sa position et ses statistiques sont rédhibitoires pour un jour être lauréat. Quoi qu"il en soit, Steve Tasker peut au moins se targuer d'être l'un des rares joueurs – avec peut-être mais dans un tout autre registre Dante Hall et Devin Hester – à être devenu une Superstar en jouant uniquement en Special Team. Son ancien coéquipier Jim Kelly Himself l'a déclaré meilleur Special Teamer de tous les temps, c'est pour dire ! | <urn:uuid:8274b18c-ea0e-4cae-ab2d-f37f178092c5> | CC-MAIN-2013-20 | http://nflbook.wordpress.com/2012/08/08/un-gunner-nomme-steve-tasker/ | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.998576 |
TRES INTERESSANTS ARTICLES, VOICI NOTRE TRACT EN SOLIDARITE AVEC LES MINEURS EN GREVE :
Quand les profits des capitalistes s'effondrent, ceux-ci répondent à la résistance prolétarienne par un bain de sang ! Ce ne sont pas ces meurtres qui mettront un terme au défi prolétarien en Afrique du Sud !
Lorsque des mineurs de la mine de Marikana (d'où sont extraits 12% du platine produit dans le pays et qui est en même temps la plus riche mine de platine au monde), ainsi que des habitants du coin qui survivent dans des taudis misérables, ont manifesté le 15 août 2012 pour l'amélioration de leurs conditions (...) | <urn:uuid:ea414e05-fc19-45d8-95ba-62c3af535f97> | CC-MAIN-2013-20 | http://oclibertaire.free.fr/index/www.rvk9.org/IMG/rtf/ecrire/spip.php?page=forum&id_article=1224&id_forum=1831 | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.992731 |
pour faire briller un peu ce temps tout blanc de fin janvier...
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7 ANS...
Déjà 7 ans pour ma Kat...
Pour marquer le coup, le magnifique modèle Demoiselle arc-en-ciel de Solenn...» Lire la suite
SALANDER
J'ai flashé sur le modèle de Nadia Crétin-Léchenne publié dans Lait Fraise, Salender.
J'ai mis du temps à...» Lire la suite | <urn:uuid:ee478b1c-2124-4c38-a5bb-dbdebf16649e> | CC-MAIN-2013-20 | http://odalinetricot.canalblog.com/archives/2013/01/30/25664476.html | s3://commoncrawl/crawl-data/CC-MAIN-2013-20/segments/1368696384213/warc/CC-MAIN-20130516092624-00033-ip-10-60-113-184.ec2.internal.warc.gz | fra | 0.967505 |
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