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Pierre d'Autancourt
Pierre d'Autancourt (ou Dautancourt), né le à Montigny-sous-Marle et mort à Nevers le , est un général français de la Révolution et de l’Empire. Biographie Fils de Pierre Dautancourt, sous-brigadier des employés, demeurant à Montigny-sous-Marle, et Marie Antoinette Petrot (ou Fetrot), il naît et est baptisé le , à Montigny-sous-Marle (Aisne). Il épouse Sophie Justine Cécile Josèphe d’Hardivillier (fille de Jean Joseph d'Hardivillier, receveur de la régie des domaines nationaux), le et sont domiciliés au 22, rue du Faubourg-du-Roule, à Paris (Seine). Campagnes militaires Le général Dautancourt participe à l'arrestation, et assiste au procès et à l'exécution du duc d'Enghien (1804). Le , il devient colonel-major des chevau-légers polonais de la Garde. Il participe à la guerre d'Espagne en 1808, où il est présent à la bataille de Somosierra le où a lieu la charge des chevau-légers polonais. Il combat par la suite à Essling et à Wagram en 1809. Il est fait Chevalier de l'Empire en 1808, puis baron de l'Empire en 1810. Il prend également part à la campagne de Russie en 1812. Il commande les quatre régiments des gardes d’honneur à la bataille de Leipzig, depuis le , au matin, et jusqu’au au soir. Il sert durant la campagne de France de 1814 à Brienne et La Rothière. À Montmirail, le , Dautancourt charge les Russes à la tête des dragons de la Garde impériale et enfonce ses adversaires. Lors de la bataille de Paris le , il prend le commandement de la brigade de cavalerie de la Garde avec laquelle il affronte les armées coalisées à Clichy et Montmartre. Une rue porte désormais son nom à Paris . Pierre Dautancourt meurt à Nevers (Nièvre), le , et est inhumé dans le cimetière Jean-Gautherin à Nevers, où sa sépulture est encore visible de nos jours. La Garde nationale lui élève un monument. État de service Entré au service comme volontaire au de Vervins dans l'Aisne depuis sa formation le ; Caporal le ; Quartier-maître-trésorier le 26 nivôse an II () ; Incorporé au de volontaires de la Vienne le 5 pluviôse an II () ; Grenadier le an II () ; Officier de police militaire (juge militaire), avec rang de capitaine, à l’Armée du Nord le 2 fructidor an II () ; Quartier-maître-trésorier de la Gendarmerie dans les départements réunis le 28 fructidor an IV () ; Lieutenant le 29 pluviôse an VI () ; Employé depuis le 20 messidor an VI () à l’organisation de la gendarmerie dans les 4 départements du Rhin ; Capitaine de gendarmerie à Mayence le 7 germinal an VIII () ; Capitaine de cavalerie dans la gendarmerie d’élite, le complémentaire du calendrier républicain de l’an IX () ; Capitaine adjudant-major, le 2 pluviôse an XII () ; Adjudant-major le ; Chef d’escadron le 26 germinal an XII () ; Major du de chevau-légers lanciers polonais de la Garde impériale le ; Général de brigade le ; Commandant de la de cavalerie de la Garde Impériale ( - ) ; Mis en non-activité le ; Commandant de la Gendarmerie de la Garde Impériale ( - ) ; Mis en non-activité le ) ; Admis en retraite comme maréchal de camp le ; Réactivé comme commandant de la (départements de la Nièvre et de l'Allier) de la militaire ( - ). Décorations Légionnaire par décret impérial du 26 prairial an XII (), puis Officier par décret impérial du 8 germinal an XIII, puis, Commandeur de la Légion d'honneur par décret impérial du ; Chevalier (3e classe) de l’Ordre militaire Virtuti Militari de Pologne (ou du Grand Duché de Varsovie) par décret du . Hommages, honneurs, mentions… Pensions, rentes Donataire d’une rente annuelle de francs sur Rome, le . Armoiries Notes et références Sources . . Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. cote : 8 Yd 1 599. Liens externes Biographie sur lesapn.forumactif.fr : Les Amis du Patrimoine Napoléonien. Général du Premier Empire promu en 1813 Naissance en février 1771 Naissance dans la province d'Île-de-France Décès en janvier 1832 Décès à Nevers Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de l'Empire Baron de l'Empire Décès à 60 ans
Jacques Bérard
Jacques Bérard, né le à Bédarrides (Vaucluse) et mort le à Villeneuve-lès-Avignon (Gard), est un avocat et homme politique français. Mandats électifs Député de 1958 à 1978 (sauf 1967-1968), sous les étiquettes UNR, UNR-UDT, UD-, UDR et RPR Conseiller général de Vaucluse, élu dans le canton d'Orange-Est, de 1967 à 2004 Maire d'Orange de 1971 à 1977 Président du conseil général de Vaucluse du à 2001 Sénateur, élu dans le Vaucluse, de 1986 à 1995 Liens externes Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale Sa fiche sur le site du Sénat Naissance en juin 1929 Député de Vaucluse Député de la IIe législature de la Ve République Député de la IVe législature de la Ve République Député de la Ire législature de la Ve République Député de la Ve législature de la Ve République Maire de Vaucluse Personnalité de l'Union des démocrates pour la République Personnalité de l'Union pour la nouvelle République Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire Personnalité du Rassemblement pour la République Président du conseil général de Vaucluse Sénateur de Vaucluse Sénateur de la Cinquième République française Décès en juin 2014 Décès à 84 ans Décès à Villeneuve-lès-Avignon
Georges Saakadzé
Georges Saakadzé (en géorgien : , Giorgi Saakadze ; né vers 1570, mort le ), également connu sous le nom de Grand Mouravi (en géorgien : , didi mouravi), de Mūrāv-Beg en Iran et de Maghraw-Bey dans l’Empire ottoman, est un noble géorgien qui a exercé les fonctions de Mouravi (« bailli » ou « gouverneur ») de Tiflis et joue un rôle politique et militaire important dans la Géorgie orientale au début du . Biographie La famille Saakadzé est issue de la petite noblesse des aznauri, mais Georges n'est pas un parvenu d’origine roturière comme le voudront ses adversaires nobles ni un « fils du peuple » comme le présenteront ses thuriféraires marxisants. Son père Siaush Saakadzé est un officier qui joue un rôle important dans l’armée du roi Simon de Karthli, dans laquelle Georges fait ses premières armes (1588-1593). Au début du règne du jeune roi Louarsab II de Karthli, Georges Saakadzé est promu en 1608 à la fonction de Mourav de Tbilissi, Tskhinvali, et Dvaleti. L’influence et le prestige de Saakadze s’accroissent lorsqu’en juin 1609 il détruit à Tashiskari une armée d’invasion de Tatars de Crimée menée par Djelal Pacha qui, après la prise de Bagdad par l'Iran, vient renforcer les troupes ottomanes qui opèrent en Géorgie et qui ont pour mission de s’emparer du roi Louarsab II. En 1611, le roi Louarsab II épouse Macrine, la sœur de Georges Saakadzé, ce qui accroît le ressentiment de la haute noblesse à son égard, qui craint l’ambition et les aspirations au pouvoir de ce parvenu représentant d’une classe sociale qu’elle juge inférieure et qui est devenu l’homme le plus puissant du Karthli. La noblesse de Karthli se divise en deux partis : l’un mené par Parsardam II Tsitsischvili, prince de Satsitsiano (1609-1640), et Shadiman Baratashvili, et l’autre par Saakadzé et ses partisans. Le premier triomphe en mai 1612 lorsque la haute noblesse persuade le roi Louarsab II de la trahison de Georges Saakadzé, qui est obligé de s’enfuir en Iran pour sauvegarder sa vie, et lorsque le roi Louarsab II accepte d’annuler son union avec Macrine pour épouser une princesse de Mingrélie. À la cour d’Ispahan, Georges Saakadzé, qui se convertit à l’islam, est reçu avec faveur. Il sait faire rapidement apprécier ses compétences militaires dans la guerre contre l’Empire ottoman et gagne la confiance de Chah Abbas dont il devient en outre le conseiller pour les affaires géorgiennes. En 1614, Saakadzé prend ainsi sa revanche sur la haute noblesse et le roi en participant à l’invasion du Karthli par l’armée de Chah Abbas qui met fin au règne de Louarsab II, qui doit s’enfuir en Iméréthie comme Teimouraz de Kakhétie. Pendant la période 1613-1617, environ Géorgiens sont déportés en Iran afin de développer l’agriculture et l’artisanat des provinces. En 1619, le Chah le nomme vekil (« régent ») du roi Bagration musulman Bagrat Khan, qu’il installe à la tête du Karthli. Georges Saakadzé devient ainsi le maître du royaume. En 1623, Kakhétes qui résistaient à la déportation sont massacrés par les Perses. L’attitude de Saakadzé lors de ce drame demeure discutable. Lors de la reprise des hostilités avec l’Empire ottoman, Saakadzé sert comme général dans l’armée perse de 1621 à 1623. Sa valeur militaire amène Chah Abbas à le promouvoir au printemps 1625 dans l’état-major de Kartchika-Khan qui commande une armée de hommes destinée à mettre fin à la rébellion en Géorgie orientale. Cette dernière est menée par le propre beau-frère de Saakadzé, le prince Zourab Sidamoni d’Aragvi (1620-1630), et le roi Teimouraz de Kakhétie, beau-frère de Louarsab II de Karthli qui veut recueillir sa succession. Saakadzé ne tarde pas à prendre contact avec les deux chefs de l’insurrection. La rencontre décisive intervient lors de la bataille de Martqopi le . L’armée iranienne, forte de hommes commandés par le général en chef en personne, se présente devant les forces géorgiennes réunies. Georges Saakadzé, qui est dans les rangs perses, tue de sa lance Kartchika-Khan devant sa tente avant de retourner ses troupes et de les unir à l’armée géorgienne qui écrase les envahisseurs ; la capitale Tiflis est prise et les Géorgiens interviennent en Kakhétie. En représailles, Chah Abbas fait mettre à mort Paata, le jeune fils de Georges Saakadzé qui a été laissé en otage à la cour d’Ispahan. Cette grande victoire met fin à la tentative d’implantation de nomades turcomans qizilbash en Géorgie à la place des populations locales précédemment déportées en Iran. Les troupes de Kakhétie et de Karthli unies mènent une expédition contre les garnisons perses de Gandja et du Karabagh. La contre-offensive iranienne ne tarde pas à s’organiser et la nouvelle armée d’invasion de hommes commandés par le renégat Isa Khan, le propre gendre d’Abbas , remporte le contre les hommes des forces géorgiennes du Karthli et de la Kakhétie réunis la coûteuse victoire de Marabda près de la rivière Algeti, où périssent Géorgiens et Qizilbash. À la fin de 1625, Saakadzé met en déroute les Iraniens près d’Aspindza et s’empare des importantes forteresses d’Atskuri et de Khertvisi. Il invite alors Teimouraz de Kakhétie à prendre la couronne de Karthli et à unir de facto les deux principautés. Saakadzé se retire ensuite dans les montages du Caucase où il organise une puissante résistance contre les forces du Chah et tue soldats iraniens dans la vallée de la Ksani. Abbas sera finalement obligé de reconnaître Teimouraz comme roi de Karthli en 1629. Bien qu’au début de l’année 1626, Georges Saakadzé expulse encore les garnisons iraniennes de plusieurs forteresses du Karthli, l’unité des Géorgiens éclate bientôt du fait de l’opposition entre Saakadzé et le roi Teimouraz au sujet du contrôle du gouvernement du Karthli. Le conflit se termine sur un champ de bataille fratricide près du lac Bazaleti à l’automne 1626. La victoire de l’armée royale géorgienne oblige Georges Saakadzé à s’exiler à Constantinople et à entrer au service du sultan Ibrahim . Saakadzé n’hésite pas à revenir à l’islam et obtient le gouvernement de Konya. Il combat contre les Iraniens à Erzurum en 1627-1628 et au Samtskhe en 1628. Cependant le Grand vizir Ekrem Hüsrev Pacha ne tarde pas à l’accuser de trahison et le fait exécuter avec son fils aîné Avtandil et 40 personnes de son entourage géorgien le . Union et descendance Selon Cyrille Toumanoff, Georges Saakadzé a épousé Nino Sidamoni, fille Baadour Sidamoni et sœur de Nougzar Sidamoni, duc d'Aragvi, dont : Paata, exécuté comme otage en Iran en 1623 ; Avtandil, exécuté avec son père par les Ottomans ; Vakhtang ; Kai-Khosrov ; Tarkhan, ancêtre de la famille princière géorgienne des Tarkhan-Mouravi ; Béjan ou Agapet, abbé de Kvatakhevi (1643) ; Jotham ou Joram (1643-1663) ; Christophe, abbé de Kvatakhevi (1663) ; David, vers 1663 ; Schiosh, vers 1663, père de Joseph Saakadzé, métropolitain de Tiflis (1662-1688) ; Djandier, vers 1663 ; Marie, épouse de Parad, Pacha d'Aspindza ; Ne, épouse de Schoschita II, duc de Ratcha (?-1684) ; Ne, épouse de Théïmouraz II de Mukhran ; Ne, épouse de Jessé II, duc de Ksani (1659-1675). Notoriété posthume Giorge Saakadzé demeure un des personnages les plus populaires mais également des plus controversés de l’histoire de la Géorgie. L’historiographie traditionnelle, largement influencée par le prince Vakhoucht Bagration et Marie-Félicité Brosset, le considère comme un aventurier féodal, un ambitieux et un fauteur de troubles. La première tentative de réhabilitation de Georges Saakadzé est l’œuvre de son petit-fils, le métropolitain de Tiflis Joseph Saakadzé, qui a écrit sur lui un long poème intitulé « Le Grand Mouravi » (en géorgien , didmouraviani, 1681-1687). Les historiens nationalistes modernes soulignent le rôle qu’il a joué dans la mise en échec en 1625 du plan de Chah Abbas de transformer l’est de la Géorgie en un khanat qizilbash. Les historiens d’obédience marxiste de la République socialiste soviétique de Géorgie l’ont présenté comme un héros national populaire luttant contre les forces féodales et les impérialismes étrangers. À l'époque de la Seconde Guerre mondiale, Staline lui-même n’a pas hésité en 1940 à proclamer que « le Grand Mouravi avait été pour la Géorgie un espoir d’unification et d’établissement de l’absolutisme royal visant à la liquidation du pouvoir des princes ». À une époque où les films historiques et les biographies d’inspiration patriotiques sont très prisés en URSS, le metteur en scène Michael Tchiaourelli consacre en 1942-1943 un film à la gloire de Georges Saakadzé. Dans l’édition française de son Histoire de la Géorgie de 1951, Alexandre Manvelichvili qualifie Georges Saakadzé de « glorieux patriote ». Notes et références Voir aussi Bibliographie . Marie-Félicité Brosset, Histoire de la Géorgie depuis l'Antiquité jusqu'au , partie 2 : Histoire moderne. Livraison 1, Adamant Media Corporation , & 489-497. . . Liens externes . Noblesse géorgienne Décès en octobre 1629 Date de naissance non renseignée (XVIe siècle)
Tsingtauer Neueste Nachrichten
Le Tsingtauer Neueste Nachrichten ("Dernières Nouvelles de Qingdao" en allemand, Tsingtau Sin Pau, Chinois traditionnel: 青島新報, chinois simplifié: 青岛新报, Hanyu pinyin: Qīngdǎo Xīnbào) était un journal allemand qui a été publié à Qingdao. Voir aussi Deutsche Shanghai Zeitung Der Ostasiatische Lloyd Références Kreissler, François. L'Action culturelle allemande en Chine: de la fin du XIXe siècle à la Seconde guerre mondiale. Les Editions de la MSH, 1989. , 9782735102778. - "Tsingtauer Neueste Nachrichten" est mentionné dans les pages 73 et 86-88. Notes Loir aussi Kim, Chun-shik. Deutscher Kulturimperialismus in China: Deutsches Kolonialschulwesen in Kiautschou(China) 1898-1914. Franz Steiner Verlag, 2004. , 9783515085700. Miscellaneous series, Issues 7-11. Département du Commerce des États-Unis, Bureau of Foreign and Domestic Commerce, 1912. Walravens, Hartmut. "German Influence on the Press in China." - In: Newspapers in International Librarianship: Papers Presented by the Newspaper Section at IFLA General Conferences. Walter de Gruyter, . , 9783110962796. Aussi disponibles dans (Archive) le site web de la Bibliothèque de Queens - Cette version ne comprend pas les notes qui sont visibles dans la édition Walter de Gruyter. Aussi disponibles dans: Walravens, Hartmut and Edmund King. Newspapers in international librarianship: papers presented by the newspapers section at IFLA General Conferences. K.G. Saur, 2003. , 9783598218378. Presse écrite en allemand Qingdao
Maëva Manceau
Maëva Manceau est une joueuse internationale de rink hockey née le . Formée à l'ASTA Nantes et au Nantes ARH, elle participe en 2013 et 2015 au championnat d'Europe senior. Parcours sportif En 2013, elle participe au championnat d'Europe. Elle bénéficie du fait que le sélectionneur veut faire acquérir de l'expérience à de jeunes joueuses en vue d'en intégrer certaines dans le groupe senior pour le championnat du monde suivant, durant lequel la France défend son titre à domicile. En 2015, elle est de nouveau sélectionnée en championnat d'Europe. En 2016, elle participe au championnat du monde disputé au Chili à l'issue duquel la France termine quatrième. Annexes Liens externes Fiche de Maëva Manceau sur le site de la FFRS Fiche de Maëva Manceau sur le site du CERS Fiche de Maëva Manceau sur le site rinkhockey.net Références Naissance en janvier 1997 Joueuse française de rink hockey
Ricardo Bernal
Ricardo Bernal (Mexique, , 1970) est un ténor mexicain. Biographie Ténor Né au Mexique, actuellement il habite à Barcelone. Il a commencé à étudier le chant à l'âge de 16 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique (Mexique) avec la soprano Irma González, puis le professeur de chant Enrique Jaso. Par la suite il intègre le programme Merola du San Francisco Opera (États-Unis) et Opernstudio de Zurich (Suisse). Il a travaillé répertoire avec la mezzo-soprano roumaine Viorica Cortez. Ses débuts il les a fait à l´âge de 18 ans, dans le rôle de Beppe de l´opéra Pagliacci, au Palacio de Bellas Artes (Mexique). La facilité qu´il possède dans le registre supérieur l'a amené dans ses débuts à aborder un répertoire de ténor léger, se faisant ressortir pour sa performances dans les opéras de Rossini. La couleur de sa voix et tessiture l'a amené à embrasser des répertoires lyriques, actuellement son répertoire est de ténor lyrique et lyrique léger. Il a gagné le premier prix des concours suivants : "Voix du Pacifique" (San Francisco), "Peters Kaffe" (Vienne), la version nationale du concours "Operalia II" réalise au Mexique par Plácido Domingo (1995) et Francisco Alonso (Madrid). En 1996, entré comme ténor soliste du théâtre de Zurich (Suisse) et l'année suivante, à Bonn et à Trèves théâtre jusqu'en l´an 2000, tout en étant invité a théâtres de première ligne comme Berlin, Cologne, Hambourg et Baden-Baden, dans lesquelles il joue différents rôles. Dans l’actualité il participe dans les plus importants théâtres d'opéra au Costa Rica, Venezuela, Colombie, l'Argentine, le Panama et le Mexique. Il a chanté à Covent Garden, à l'Opéra de Copenhague, La Fenice de Venise, Théâtre philharmonique de Vérone, Teatro Carlo-Felice de (Gênes), Teatro San Carlo de (Naples), Teatro Politeama (Palerme), Catane, San Francisco Opera, Washington National Opera, l'Opéra de Marseille et Montpellier, entre autres. En Espagne il a chante à Las Palmas de Gran Canaria, Tenerife, Valladolid, Espagne Théâtre de Madrid, Palais Euskalduna (Bilbao), le Grand théâtre du Liceu, le Teatro Real, le Teatro de la Zarzuela, entre autres. Il a chanté avec des grands chanteurs d'opéra du monde, comme Mariella Devia, Sonia Ganassi, Dolora Zajick, Isabel Rey, Inva Mula, Patrizia Ciofi, Plácido Domingo, José Carreras, Juan Pons, Justino Diaz, Carlos Álvarez, Carlos Chausson, entre autres. Il a joué également sous la direction de Nello Santi administration, Pinchas Steinberg, Fabio Luisi, Pier Luigi Pizzi, Jean-Louis Pichon, entre autres. Catalogue de rôles Opéra Giacomo Puccini La Bohème – Rodolfo Gianni Schicchi - Rinuccio Madame Butterfly - Pinkerton Vincenzo Bellini I Capuleti e i Montecchi - Tebaldo I Puritani - Arturo Giuseppe Verdi Rigoletto - Duque de Mantua La traviata - Rodolfo Un ballo in maschera - Riccardo Gaetano Donizetti L'elisir d'amore – Nemorino Lucia di Lammermoor - Sir Edgardo de Ravenswood Maria Stuarda – Leicester Gioachino Rossini Otello – Otello Guillaume Tell – Arnold Manuel Penella Moreno El gato montés - Rafael Ruiz Don Gil de Alcalá - Don Gil de Alcalá Emilio Arrieta Marina - Jorge Richard Strauss Der Rosenkavalier - Cantante italiano Wolfgang Amadeus Mozart Die Zauberflöte - Tamino Don Giovanni - Don Ottavio Opérette Federico Moreno Torroba Luisa Fernanda - Aníbal Amadeo Vives Doña Francisquita - Fernando Pablo Sorozábal La tabernera del puerto - Leandro La eterna canción – Montilla Discographie Carmina Burana de C. Orff (Mexique) Matilde di Shabran de G. Rossini (Allemagne) Gala Latina: Pópera (Espagne) Goyescas de Granados (France) Références Operabase présentations Calendrier Ricardo Bernal dans "Anaclase la musique au jour le jour" Liens externes Chanteur mexicain d'opéra Chanteur mexicain Ténor Naissance en mars 1970 Naissance à Mexico
Saison 5 de Un, dos, tres
{{Infobox Saison de série télévisée | nom = Saison 5 de Un, Dos, Tres | image = | légende = | série = Un, dos, tres | pays = | chaine = Antena 3 | nombre épisodes = 22 | liste des épisodes = Liste des épisodes de Un, dos, tres | saison précédente = Saison 4 de Un, dos, tres | saison suivante = Saison 6 de Un, dos, tres }} Cet article présente le guide des épisodes de la cinquième saison de la série télévisée espagnole Un, dos, tres''.Remarque: Étant donné que le format des épisodes diffère de la chaine de diffusion d’origine et la France, il est donc impossible de donner les titres originaux des épisodes. Distribution Acteurs principaux Beatriz Rico : Diana de Miguel (épisodes 1 à 3) Víctor Mosqueira : Cristóbal Soto (épisodes 1 à 3) Alfonso Lara : Juan Taberner Esther Arroyo : Irene Miró Fabián Mazzei : Horacio Alonso Toni Acosta : Jacinte « JJ » Jiménez Fanny Gautier : Alicia Jáuregui Pablo Puyol : Pedro Salvador Beatriz Luengo : Lola Fernández Miguel Ángel Muñoz : Roberto Arenales Mónica Cruz : Silvia Jáuregui Silvia Marty : Ingrid Muñoz Raúl Peña : Jerónimo « Jero » Ruiz Dafne Fernández : Marta Ramos Pedro Peña : Antonio Milá Juan Echanove : Mariano Cuéllar Lola Herrera : Carmen Arranz Acteurs récurrents Marta Ribera : Eva Ruiz Chiqui Fernández : Paula Lacarino Mario Martín : Román Fernández Yotuel Romero : Pável Rodríguez (épisodes 6 et 7) Arantxa Valdivia : Luisa Ruiz Erika Sanz : Erika Sanz Omar Muñoz : Jorge Fernández Israel Rodríguez : Friqui Alex Gonzalez : Ufo José Ángel Egido : Víctor Arenales Jonatan Cerrada : Jonatan Fernández Jorge Sanz : Manuel Víctor Valverde : Federico Pilar Bardem : Nuria Casado Amparo Soler Leal : Amelia Bilbao Patricia Arizmendi : Sonia Sonia Castelo : Paloma Herrera : Nacho Salinas (épisode 20) Épisode 1 : Le Bossu de Notre Dame Numéro : 87 (5-01)Scénariste : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Après son accident, Carmen sort de l'hôpital et retourne à l'école. Cependant, son retour ne se fait pas sans problème. Comme si ça ne suffisait pas, Cristobal veut épouser Diana. Juan le prend mal. Épisode 2 : Peine de Cœur Numéro : 88 (5-02)Scénariste : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Diana refuse la demande en mariage de Cristobal, ce qui arrange Juan dans un premier temps, mais voyant que ses deux amis sont malheureux, il fait tout pour les aider. Marta se présente à un casting mais il se trouve que le directeur l'a filmée à son insu alors qu'elle se changeait. La vidéo se retrouve sur un site porno et Roberto la voit. Pedro est prêt à reconnaître le bébé d'Erika et pour cela, il choisit de quitter l'école. Sa décision se voit modifiée par l'avortement de la jeune femme, qui ne veut pas gâcher la vie de son ancien amant. Irène, la nouvelle professeur de danse classique et amie d'Alicia, ne laisse pas Juan indifférent. Épisode 3 : Mariage Royal Numéro : 89 (5-03)Scénariste : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Lola et Pedro ont la chance de pouvoir chanter lors du mariage du Prince Felipe et Letizia. Lola est complètement époustouflé par tout ce luxe mais aussi par le jeune homme qui organise la cérémonie. Cristobal souhaite adopter le fils de Diana ce qui déplaît particulièrement à Juan. Épisode 4 : L’Héritage Numéro) : 90 (5-04)Scénariste : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : L'école est en danger, surtout avec tous les départs qui s'annoncent. Cristobal et Diana partent vivre à Séville avec Juanito et Carmen se voit dans l'obligation d'engager une nouvelle professeur de danse moderne : Eva Ruiz. Pour remplacer Cristobal, elle reprend Horacio. Juan devient en tout point odieux lorsqu'il hérite d’un terrain qu'il pense vendre assez cher. Épisode 5 : Bye Bye Hollywood Numéro : 91 (5-05)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Les rêves de Juan s'évanouissent quand il se rend compte qu'il ne pourra pas vendre son héritage. Le concours inter-école se déroule à Barcelone et plusieurs filles de l'école s'y rendent. Malheureusement, tout ne se déroule pas comme prévu... Pedro et Roberto ne se parlent plus à cause d'un boulot. Épisode 6 : Les Veuves Joyeuses Numéro : 92 (5-06)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Carmen se voit proposer un rôle-titre dans une pièce de théâtre : Les Veuves. Elle accepte de rejouer la pièce et retrouve une ancienne amie qui ne semble pas heureuse de la revoir. Le niveau de l'école énerve Mariano qui prend des mesures plus que strict pour le remonter. Silvia n'apprécie pas ces mesures surtout que Pavel est menacé. Pour Ingrid, tout va pour le mieux car elle vient d'être engagée pour animer une émission TV. Épisode 7: La Manière Forte Numéro : 93 (5-07)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé :  Le petit-copain d'Ingrid a fait des photos d'elle nue qu'il a vendu à un magazine de charme. À cause de ça, Ingrid est virée de son job à la TV et elle lui en veut beaucoup. Les relations entre Mariano et les autres professeurs s'enveniment à cause des mesures que ce dernier a prises. Roman est de retour prématurément mais il n'est pas porteur de bonnes nouvelles. Épisode 8: L’Insulte Numéro : 94 (5-08)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Roman refuse de continuer le traitement contre son cancer et Pedro fait tout pour qu'il comprenne que Lola a besoin de son père, vivant. Juan a écrit une liste d'insultes envers Mariano sur une feuille. Malheureusement pour lui, la feuille se retrouve dans son CV. Mariano le renvoi de l'école. Marta et deux de ses camarades doivent tourner un court métrage et pour cela, ils ont besoin d'une voiture. La jeune femme emprunte donc celle de Roberto à son insu... Épisode 9: Suivez le Guide Numéro : 95 (5-09)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Roberto a besoin de 2000 euros et son père accepte de lui prêter de l'argent à une condition : il doit faire visiter la ville à des Japonais, potentiels acheteurs de l'entreprise. Roberto accepte et joue le guide en compagnie de Marta. Rien ne va plus entre Pedro et Lola car celle-ci lui rend la vie impossible, ce qu'il n'accepte plus. Irène ment à Alicia à propos de son rendez-vous avec Horacio. Juan, qui doit écrire une musique de film, fait écouter par erreur la composition de Jero. La réalisatrice est séduite et Juan dans de beaux draps. Épisode 10: Faux et Usage de Faux Numéro : 96 (5-10)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Le père de Roberto lui coupe les vivres après que celui-ci ait fait capoter le contrat avec les Japonais. Juan a utilisé la musique de Jero malgré son refus et l'élève doit bien avouer à son professeur que ce n'est pas lui qui l'a réellement composé... En fait, il a téléchargé le morceau pour l'examen. Lola et Pedro couchent ensemble pour la première fois sur leur lieux de travail. Épisode 11: Harcèlement Numéro : 97 (5-11)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé :  Le cousin français de Lola est très intéressé par Silvia, qui supporte de moins en moins les attentions du jeune homme. Le pseudo-suicide de Roberto prend de plus en plus d'ampleur et il va jusqu'à inventer un sauveur imaginaire. Ingrid en a marre de ce mensonge mais elle n'est pas au bout de ses surprises. Ce mystérieux sauveur est finalement sorti de l'anonymat et il s'agit de Jero ! Lola et Pedro filent le parfait amour et tentent par tous les moyens de se retrouver seuls. Marta s'est blessée lors d'un cours d'Eva et elle décide de se venger en lui rendant la vie impossible. Eva culpabilise mais va vite se rendre compte que son élève est loin d'être invalide ! Épisode 12: Le Scoop Numéro : 98 (5-12)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé :  Ingrid doit présenter un autre sujet à son patron si elle veut garder son emploi. Très vite, une idée germe en elle. Roman doit se faire opérer mais avant cela, il souhaite savoir si Pedro épousera Lola. Jonatan, le cousin de Lola, en parle à Silvia et très vite la nouvelle se répand à l'école. Épisode 13: Petites Cachoteries Numéro : 99 (5-13)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Roberto quitte son travail et doit donc quitter l'école. Marta n'est pas de son avis et lui paye son trimestre. Le sujet qu'Ingrid a filmé pour son interview arrive entre les mains des professeurs qui n'apprécient pas la vision que l'élève donne de l'école. JJ revient en coup de vent à Madrid pour récupérer son passeport et Juan en profite pour lui déclarer sa flamme. Lola et Pedro se produisent en duo mais seul Pedro obtient un contrat. Épisode 14: En Solo Numéro : 100 (5-14)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Lola supporte mal l'idée que Pedro se lance dans la musique, seul. Paula accueille M. Lissitzy, directeur du Bolschoï, à la place d'Alicia. Celle-ci s'en rend compte et la renvoie. Seulement, l'accord ne se fera qu'avec Paula. Juan arrive à racheter le vinyle qui lui venait de son père grâce à Irène et Eva. Le revolver qu'Ufo cachait se retrouve comme accessoire de l'extrait de "Chicago". Lors des répétitions, Marta le blesse gravement à l’épaule... Épisode 15: Ah L’Amour…Toujours l’Amour Numéro : 101 (5-15)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé :  La fête d'anniversaire d'Irène tourne au désastre quand elle sert des gâteaux contenant de la marijuana. Conséquence : Juan se réveille aux côtés d'Eva alors qu'Alicia se réveille seule après avoir couché une nouvelle fois avec Horacio. Alicia est très exigeante avec sa nièce à l'occasion des auditions face à des compagnies professionnelles. Malheureusement, Silvia se blesse et demande à Lola et Pedro de prendre sa place. Épisode 16: Aux Grands Maux… Numéro : 102 (5-16)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Les résultats des troisième année lors des auditions déçoivent Mariano qui souhaite démissionner. Irène se laisse convaincre par Eva et chante en play-back. Épisode 17: …Les Grands Remèdes Numéro : 103 (5-17)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé :  L'école organise une fête consacrée au flamenco mais tout tourne au vinaigre quand un délégué des écoles d'arts scéniques débarque dans l'établissement. Roberto pose toujours nu pour des cours de dessin, mais malheureusement, sa mère suit ces cours ! Eva continue de mentir au producteur de musique et lui fait croire qu'elle a le physique d'Irène afin qu'il daigne venir la voir. Épisode 18: Une Affaire de Dupes Numéro : 104 (5-18)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : L'ancien petit-copain d'Ingrid réapparaît et lui propose de vivre avec lui. Il a besoin d'elle et surtout de son argent. Ingrid sacrifie donc les économies qu'elle mettait de côté pour offrir un voyage à sa mère et sa grand-mère. Épisode 19: Les Chevaliers de la Table Ronde Numéro : 105 (5-19)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé :  Le cousin de Juan a décidé de s'établir chez celui-ci au grand dam du professeur. Irène est toujours amoureuse d'Horacio mais celui-ci s'est engagée auprès d'Alicia... Épisode 20: Un Inconnu Numéro : 106 (5-20)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé :  Un inconnu envoie des cadeaux à Ingrid et, intriguée, elle décide de le rencontrer. Roberto doit affronter un nouveau problème : Ufo refuse de jouer nu dans la pièce de théâtre... Épisode 21: Fuir le Bonheur Numéro : 107 (5-21)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé : Pedro est engagé pour tourner un film à Hollywood tandis que Lola se voit offrir un rôle dans une comédie musicale espagnole. Les professeurs se voient dans l'obligation de cacher aux élèves que leur cursus est prolongé d'une année. Roberto découvre tout et c'est la mobilisation générale pour protester ! Alors qu'elle doit se marier dans 2 jours, Alicia ne sait pas si elle peut avoir confiance en Horacio et Irène. Épisode 22: Jour de Fête Numéro : 108 (5-22)Scénaristes : Réalisateur : Diffusions : : Résumé''' : Alicia doit épouser Horacio le jour-même mais elle doute et arrive avec 20 minutes de retard... JJ revient sans prévenir mais malheureusement, elle retrouve Juan dans les bras d'une autre. Carmen accepte de donner les diplômes aux élèves mais ceux qui veulent faire une quatrième année peuvent rester... Notes et références 5
Spin (magazine)
Spin est un magazine musical fondé aux États-Unis en 1985. Histoire Spin fut fondé en 1985 par l'éditeur Bob Guccione Jr. Le magazine se positionne rapidement comme principal compétiteur du Rolling Stone, duquel il se démarque en se rapprochant davantage de la musique underground, et en ignorant souvent, plus particulièrement dans les années 1990 et 2000 les vedettes pop. Guccione a vendu le magazine aux propriétaires du magazine Vibe, fondé par Quincy Jones, en 1997 dans une transaction évaluée à 45 millions de dollars US. En 2006, Vibe s'est départi de Spin pour seulement 5 millions de dollars. Les nouveaux propriétaires sont Hartle Media. Critiques L'arrivée de l'ancien rédacteur en chef de Blender, Andy Pemberton, a créé une vague de mécontentement chez les lecteurs. La plupart des collaborateurs ont été remplacés, ayant été congédiés ou ayant choisi de partir d'eux-mêmes, et le premier numéro publié sous les ordres de Pemberton, en , fait montre d'un important changement de direction. Le nouveau style de Spin a été décrié comme trop proches de celui des tabloïds à potins, trop éloigné du style habituel, qui se rapprochait de la scène du rock indépendant. Le magazine ira jusqu'à mettre Kevin Federline en couverture cette année-là. Le , Andy Pemberton démissionne. Anecdotes L'ancienne rédactrice en chef, Sia Michel, fut la première femme à être nommé à ce poste prestigieux par un magazine musical. Madonna était en couverture du tout premier numéro de Spin. Lien externe Site officiel de Spin Presse consacrée au rock Titre de presse créé en 1985 Magazine musical américain Presse mensuelle aux États-Unis
Pierre Belon Lapisse
Pierre Belon Lapisse, né le à Lyon et mort le à Santa Olalla en Espagne, des suites de ses blessures reçues à la bataille de Talavera, est un général français de la Révolution et de l’Empire. Il s'enrôle à dans l'armée française sous le règne de Louis XVI et participe à la guerre d'indépendance américaine. Officier au moment où éclate la Révolution française, son beau comportement à l'armée d'Italie lui vaut le grade de général de brigade en 1799. Il s'illustre au sein du corps d'armée à Dornbirn, Iéna, Czarnowo, Golymin et Eylau. Promu à la tête d'une division du corps de Victor, il se signale encore à la bataille de Friedland le . En 1808, Lapisse, titré baron de l'Empire, est envoyé dans la péninsule espagnole, toujours comme divisionnaire de Victor. Il prend une part décisive à la victoire d'Espinosa au mois de novembre, mais brille moins lors de son commandement au Portugal en se laissant manœuvrer par une troupe largement inférieure en nombre. Le général se rattrape le à Casa de Salinas où il surprend et vainc une division d'infanterie britannique. Il est mortellement blessé le lendemain alors qu'il mène ses hommes à l'assaut au cours de la meurtrière bataille de Talavera. L'un de ses contemporains a écrit à son propos qu'. Biographie Pierre Belon Lapisse naît le 25 novembre 1762 à Lyon dans une famille de tapissiers. Le 5 avril 1779, à l'âge de 16 ans, il s'engage au régiment d'Armagnac — dédoublement du régiment de Navarre — et participe comme simple soldat à la guerre d'indépendance américaine de 1780 à 1783. Il est promu au grade de sergent en 1784 à l'issue de la campagne. Sous la Révolution française et le Consulat La Révolution française éclate le 14 juillet 1789. La carrière de Lapisse prend alors un nouveau tournant. Le 10 décembre de la même année, il est nommé lieutenant dans la compagnie franche des chasseurs corses, puis passe avec sa compagnie dans le d'infanterie légère avec le grade d'adjudant-major le 9 mai 1793. Ce même forme ensuite le noyau de la légère. Lapisse devient capitaine le 2 août suivant et chef de bataillon le 22 mars 1794. Il sert en Corse pendant deux ans, notamment au siège de Bastia où il est blessé. Fait chef de brigade le 26 mars 1795, il est envoyé dans le Piémont et reçoit une nouvelle blessure devant Ormea. Quelques mois plus tard, le 8 novembre, il est fait commandant de la de ligne. Au début de l'année 1796, Lapisse et sa sont affectés à l'armée d'Italie dans la du général André Mouret. Après le « deuxième amalgame » de l'armée française au mois de mai, la devient la , avec Lapisse en tant que chef de brigade à partir du 19 juin 1796. La se distingue dès le 3 août à la bataille de Lonato, au sein de la brigade Victor ; elle fait ensuite partie de la réserve mixte de l'armée d'Italie avec le de chasseurs à cheval. Le 15 janvier 1797 la de Lapisse est engagée à Rivoli et contribue à défaire la colonne du marquis de Lusignan. Les combats se renouvellent dès le lendemain à La Favorite où la repousse cette fois la garnison autrichienne de Mantoue puis aide à la capitulation du corps de Provera. Elle participe enfin à la campagne de printemps en Carinthie et se signale à la bataille de Valvasone le 16 mars. Son beau comportement au cours de la campagne lui vaut le surnom de « La Terrible ». La toujours sous les ordres de Lapisse quitte le front d'Italie en 1798 pour être employée à l'armée d'Angleterre et peu après, à celle de Mayence. Le 10 juin 1799, Lapisse est transféré à l'armée du Danube comme colonel de la de ligne. À la mi-septembre, la est à l'armée d'Helvétie dans la division du général Jean-de-Dieu Soult. Lors de la bataille de Zurich — du 25 au 26 septembre 1799 —, Lapisse est chargé, de concert avec le chef de brigade Pierre-Charles Lochet, d'effectuer le passage de la Linth par le pont de Grynan. Lochet parvient dans un premier temps à se déployer sur l'autre rive ; mais alors qu'il est vigoureusement attaqué par trois bataillons russes, le pont s'effondre. Lapisse entre à son tour dans l'action et par un feu de mousqueterie bien dirigé, met le désordre dans les rangs ennemis que Lochet achève de culbuter à la baïonnette. Le général en chef autrichien Friedrich von Hotze est tué au cours de la bataille et son armée mise en déroute. Lapisse est promu général de brigade sur le champ de bataille, grade qui lui est confirmé le 27 septembre. Il se distingue encore par la suite à l'armée d'Italie sous les ordres de Brune et de Moncey. Le 12 janvier 1801, son cheval est tué sous lui lors d'un accrochage à Castelfranco Veneto, alors qu'il dirige la française d'avant-garde. Après la signature de la paix, il fait partie de la division française à la solde de la République ligurienne de 1801 à 1803 avant d'être fait chevalier de la Légion d'honneur le 11 décembre de la même année. Général d'Empire Premières campagnes napoléoniennes Fait commandeur de la Légion d'honneur le 14 juin 1804, il prend le commandement d'une brigade de la du corps du maréchal Pierre Augereau, qui stationne à cette période au camp de Brest. Le général est présent avec le reste de sa division lors de la capitulation autrichienne de Dornbirn, le 13 novembre 1805, qui livre aux Français le feld-maréchal-lieutenant Jelačić, trois généraux, 160 officiers et soldats. Le corps d'Augereau ne participe pas à la bataille d'Austerlitz mais se rattrape lors de la campagne de Prusse et de Pologne. Le 14 octobre 1806 à Iéna, il sert une nouvelle fois comme brigadier sous le général Jacques Desjardin. À la tête de quatre bataillons du d'infanterie légère, Lapisse mène l'assaut de la sur le col de Schneke face aux Saxons de von Zeschwitz. Le village d'Isserstadt tombe aux mains du corps à . Le combat se poursuit l'après-midi et s'achève par la reddition de la quasi-totalité de la division saxonne, soit environ hommes. Les opérations se poursuivent ensuite contre les Russes. Un affrontement a lieu le 24 décembre à Czarnowo où Lapisse fait montre de ses capacités. Alors que le gros de la division Desjardin parvient à franchir la Wkra et à établir une tête de pont à Kołoząb en dépit d'une furieuse résistance, Lapisse se porte en aval sur le pont de Pruszkowo, en surprend la garde et ouvre un point de passage supplémentaire. Il donne de sa personne à la bataille de Golymin deux jours plus tard et est élevé au grade de général de division le 30 décembre 1806. Le 8 février 1807, Lapisse participe à la bataille d'Eylau où le corps est quasiment anéanti. Chargés d'attaquer l'aile gauche des Russes, les soldats d'Augereau se perdent dans une tempête de neige et viennent donner sur le centre ennemi, défendu par une batterie de 70 pièces de canons. La mitraille hache des milliers d'hommes et contraint les survivants à refluer vers l'arrière, sabrés par la cavalerie russe. Les pertes sont si énormes que le corps est dissous après la bataille et ses éléments répartis dans les autres formations françaises. Lapisse se retrouve alors au corps du général de division Victor avec le commandement de la . Ses unités comprennent le léger et le de ligne de la brigade Pacthod ainsi que les et de ligne de la brigade Darricau, à deux bataillons pour chaque régiment, soit au total hommes. Le 14 juin 1807 Napoléon affronte à nouveau l'armée russe à Friedland. Le corps du maréchal Ney passe à l'attaque sur le flanc droit mais se retrouve bientôt en difficulté. Napoléon envoie pour le soutenir le corps de Victor. Celui-ci parvient à bousculer le centre russe tandis que Ney relance ses soldats sur la droite ; dans le même temps l'artillerie du corps remarquablement dirigée par le général Sénarmont creuse de larges sillons dans les rangs ennemis. La Garde impériale russe est refoulée et l'infanterie française s'empare de Friedland, donnant la victoire à Napoléon. Dans la péninsule Ibérique Par lettres patentes du 26 octobre 1808, Lapisse est créé baron de Sainte-Hélène et de l'Empire puis chevalier de l'ordre de la Couronne de fer. Le même mois, le corps de Victor — qui a reçu son bâton de maréchal à l'issue de la campagne de 1807 — fait marche vers la péninsule Ibérique. Lapisse est du voyage. Sa division, la , est composée des mêmes régiments qu'à Friedland mais à trois bataillons chacun. Le 10 novembre 1808, lors de la bataille d'Espinosa, Victor se heurte de front à l'armée espagnole du général Blake. Villatte lance son infanterie à l'assaut sans attendre les renforts de Victor. L'attaque française est toutefois repoussée par les réguliers de la División del Norte du marquis de La Romana. Victor arrive à son tour sur le champ de bataille avec ses deux divisions Lapisse et Ruffin dont une partie vient renforcer Villatte. Une nouvelle attaque est lancée au même endroit mais est derechef rejetée par La Romana que Blake a néanmoins dû faire soutenir. Les combats s'interrompent au cours de la journée en raison d'un épais brouillard. Le 11, Victor estimant que Blake doit s'attendre à une attaque sur sa droite comme les deux précédentes, change de stratégie et envoie Lapisse assaillir le flanc gauche espagnol. Cette fois, les défenseurs ne sont pas de la même qualité que les réguliers de La Romana : après la mise hors de combat de leurs principaux officiers, les Espagnols se replient. Le général Maison, l'un des subordonnés de Lapisse, mène sa brigade sur le centre espagnol juste au moment où Victor ordonne une attaque frontale avec le reste du corps. Sous le poids de l'attaque française, l'armée espagnole craque et se désagrège dans les montagnes environnantes. Les Français ont perdu un millier d'hommes, morts ou blessés, mais leurs adversaires laissent sur le terrain hommes environ dont un tiers pour la seule División del Norte. Au 21 novembre 1808, la division Lapisse est forte de hommes répartis en deux brigades sous les généraux Laplane et Darricau. Le janvier 1809, Napoléon donne l'ordre à Lapisse d'opérer indépendamment du corps dans la province de León. Il se voit adjoindre pour cette mission, en plus de sa division, les brigades de cavalerie Rioult-Davenay et Maupetit. Mécontent de cet état de fait qui l'ampute d'une partie de ses effectifs, Victor demande avec insistance que la division Lapisse lui soit à nouveau rattachée, ce que le roi Joseph Bonaparte se refuse obstinément à faire. Décevant les espérances du maréchal, Napoléon a projeté l'invasion du Portugal en trois axes : au nord, Soult et ses hommes ; à l'est, soldats sous les ordres de Lapisse ; enfin, au sud, le corps de Victor. Face à Lapisse, le général britannique Wilson avec ses réguliers portugais emploie une tactique agressive dans le but d'impressionner le général français. La manœuvre réussit brillamment : Lapisse, persuadé d'être en infériorité numérique devant l'audace de son adversaire, interrompt sa progression. Finalement, déconcerté par les méthodes de Wilson, il renonce et bat en retraite pour faire sa jonction avec Victor. Il tombe en chemin sur les miliciens et réguliers portugais du colonel Mayne qu'il disperse à la bataille d'Alcantara, le 14 mai 1809. Les Portugais dénombrent 250 tués ou blessés alors que les pertes françaises sont minimes. Les troupes de Lapisse en profitent pour mettre la ville à sac avant de rejoindre Victor à Mérida. Deux jours auparavant, l'armée britannique commandée par le général Wellesley bat le maréchal Soult lors de la seconde bataille de Porto et le contraint à évacuer le Portugal, mettant un terme à la seconde invasion française du pays. Le 27 juillet 1809, alors que Victor poursuit l'armée espagnole de la Cuesta, Wellesley tente de couvrir la retraite de son allié au passage de l'Alberche. Après avoir supervisé l'opération avec succès, la britannique du général Alexander Randoll Mackenzie repasse sur la rive ouest. La cavalerie britannique s'est retirée car les bois entourant le village de Casa de Salinas, où s'est installée la division Mackenzie, ne permettent pas son utilisation. La division Lapisse survient sur ces entrefaites et, franchissant à son tour l'Alberche sans être repérée, parvient à s'approcher très près des positions anglaises en raison de l'absence de piquets. L'attaque soudaine de Lapisse contre l'aile gauche de Mackenzie surprend complètement ses adversaires — y compris Wellesley, présent dans le secteur à ce moment. Le d'infanterie légère, soutenu par le reste de la division, se jette sur la brigade Donkin et rompt successivement trois bataillons des , et britanniques qui perdent 80 prisonniers. Les et parviennent quant à eux à tenir leur position et couvrent la retraite de leurs infortunés camarades. Bien que pressée vivement par les Français, la division Mackenzie fait retraite en bon ordre, avec l'appui opportun du Light Dragoons et de la cavalerie légère de la King's German Legion. Le combat de Salinas coûte aux Britanniques 447 pertes, parmi lesquelles 70 tués, 284 blessés et 93 disparus. À titre d'exemple, le a perdu à lui seul 198 hommes. Les pertes françaises sont nettement inférieures, probablement en-dessous de la centaine. Le lendemain le corps de Victor et le de Sébastiani, avec l'appoint de la garnison de Madrid sous la direction d'ensemble du roi Joseph, se présentent face aux troupes de Wellesley retranchées sur les hauteurs de Talavera. La division Lapisse compte alors organisés de la même manière qu'à Espinosa. Deux attaques menées au matin par la division du général Ruffin ont déjà échoué. Joseph et son chef d'état-major, le maréchal Jourdan, arrivent sur le champ de bataille à . Le roi reste d'abord circonspect à l'idée d'un troisième assaut que Jourdan pour sa part juge « suicidaire » ; cependant, devant l'impétuosité de Victor, Joseph donne son accord pour tenter une ultime percée. À , 80 canons français ouvrent le feu sur les positions ennemies. Sous l'orage de fer, les 36 pièces anglo-espagnoles sont rapidement démontées. La division allemande de Leval s'avance la première sur la gauche mais, accablée par un feu nourri, recule avec de lourdes pertes. À , c'est au tour de Lapisse et de Sébastiani, respectivement à droite et au centre, d'engager le combat avec la division Sherbrooke — brigades Langwerth et Löw renforcées du du . Le léger et le de ligne de la brigade Laplane, formés en colonnes par divisions, repoussent les tirailleurs ennemis et commencent à fusiller l'infanterie britannique qui reste impassible. Les Français ne sont plus qu'à lorsque les Britanniques libèrent une salve dévastatrice. Fauchés à bout portant, les fantassins de Lapisse s'effondrent par centaines tandis que les survivants prennent la fuite, poursuivis la baïonnette dans les reins par les hommes de Sherbrooke. Dans leur élan, les Guards britanniques et quelques unités de la King's German Legion poussent trop loin leur avantage et sont décimés à leur tour par la seconde brigade de Lapisse restée en arrière. Le de la KGL perd 387 hommes en tandis que le abandonne une centaine de prisonniers aux Français. Le général Langwerth est tué. Sébastiani et Lapisse reprennent leur progression et arrivent une nouvelle fois au contact de la ligne britannique que Wellesley a fait renforcer par des troupes fraîches. Le duel de mousqueterie dégénère en un combat acharné. hommes tombent de part et d'autre. Finalement, esseulés, les Français battent en retraite. Le général Lapisse est mortellement blessé en conduisant l'assaut du léger. Transporté à Santa Olalla, il y meurt deux jours plus tard. Regards des contemporains Dans son Journal de campagne, le colonel François Vigo-Roussillon, alors chef de bataillon au régiment d'infanterie de ligne, porte un jugement sévère sur le général Lapisse : Titres de Sainte-Hélène et de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 26 octobre 1808 à Paris). Jean-Pierre Tarin précise que . Décorations Légion d'honneur : Légionnaire le 19 frimaire an XII, puis, Commandant de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII. Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer. Armoiries Hommage, honneurs, mentions… L'Empereur, par décret du janvier 1810, ordonne que sa statue serait placée sur le pont de la Concorde, mais les événements de l'époque s'opposent à l'exécution de ce projet. Le nom de est gravé sous le pilier Ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris. Annexes Notes et références Notes Références Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . Voir aussi Articles connexes d'infanterie de ligne Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire Ordre de bataille français lors de la campagne de Prusse et de Pologne (1806-1807) Ordre de bataille lors de la bataille d'Iéna Armorial des barons de l'Empire Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile Général de la Révolution française promu en 1799 Naissance en novembre 1762 Naissance à Lyon Décès en juillet 1809 Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de l'ordre napoléonien de la Couronne de fer Mort lors des guerres napoléoniennes Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile Décès à 46 ans
L'Ordre des morts-vivants
L'Ordre des morts-vivants est le de la saison 2 de la série télévisée Angel. Synopsis Des policiers s'en prennent aux jeunes sans abri du centre dirigés par Anne (voir Anne), sans raisons apparentes. Cette dernière, connaissant Gunn, va lui demander de se renseigner, et voir s'il n'y a rien de bizarre. Angel les guette dans l'ombre, sans pour autant les approcher, et se fait corriger par un policier, qui s'avère être, après un combat futile, un mort-vivant. Relevant son matricule, il va trouver Kate Lockley pour avoir des informations sur ce policier, et ainsi se rendre compte que plusieurs corps de policiers morts récemment ont été exhumés. De son côté, Gunn qui ignore encore que les policiers violents sont en fait des morts-vivants, veut tendre un piège à un de ces policiers, à l'aide d'une caméra (et donc se filmer en train de se faire violenter sans raison). Arrive Wesley, qui désapprouve ce plan, et qui se fait tirer dessus par le policier. Une bataille s'ensuit, suivi d'un coup de feu : l'ami de Gunn a tué le policier, qui se relève pendant que Gunn et ses amis portent Wesley blessé. Une ambulance arrive, mais se retrouve rapidement piégée par les policiers morts-vivants. L'ambulancier tué, c'est Gunn qui prend le volant, et les conduit jusqu'au foyer des sans abri. L'armée des policiers morts-vivants veut tuer les personnes du foyer et ainsi éliminer des rues tous ces délinquants (ce que pense celui qui les contrôle). Encerclés, Gunn et les jeunes tentent de protéger du mieux qu'ils peuvent les entrées du foyer. Mais les policiers arrivent tout de même à entrer. En parallèle, Angel se retrouve dans le bureau du policier à l'origine des morts-vivants, et tente de stopper l'attaque. Angel arrive à briser la statue du dieu des zombies à temps, avant qu'un carnage ne se produise au centre, où les policiers avaient réussi à entrer et ces derniers se décomposent. Angel va voir Kate à son bureau pour lui dire qu'il a résolu l'affaire, et apprend de celle-ci que Wesley est à l'hôpital. Il va à l'hôpital prendre des nouvelles de Wesley, mais tombe nez à nez avec une Cordelia blessée et remontée, qui lui dit qu'ils non plus besoin de lui, et qu'il doit les laisser tranquilles. Statut particulier Pour Noel Murray, du site The A.V. Club, l'épisode commence bien mais se révèle finalement être une car il est . Ryan Bovay, du site , lui donne la note de C+, estimant que c'est . L'intrigue est mais l'épisode comporte néanmoins quelques dialogues et consacre du temps bien utilisé à développer les personnages de Wesley, Gunn et Cordelia. Distribution Acteurs crédités au générique David Boreanaz : Angel Charisma Carpenter : Cordelia Chase Alexis Denisof : Wesley Wyndam-Pryce J. August Richards : Charles Gunn Acteurs crédités en début d'épisode Elisabeth Röhm : Kate Lockley Julia Lee : Anne Steele Mushond Lee : Jackson Jarrod Crawford : Rondell Acteurs crédités en fin d'épisode Leah Pipes : Stephanie Matthew James : Merl Darris Love : George Camille Mana : Les Brenda Price : Callie Références Liens externes Épisode d'Angel, saison 2 Épisodes télévisés sur les zombies
Rivecourt
Rivecourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Rivecouriens ou plus couramment les Rivecourtois. Géographie La commune est située dans le département de l'Oise, près de la rive droite de l'Oise et près de la voie ferrée de Creil à Aulnoye-Aymeries, non loin de Compiègne, au pied du versant sud d'une butte-témoin boisée dite La Butte du Moulin culminant à au-dessus du niveau de la mer. L'Oise matérialise la limite sud du territoire communal, partagé entre surfaces agricoles et parcelles boisées. Avec une petite superficie de seulement , Rivecourt se classe en des 664 communes de l'Oise. Rivecourt est une commune résidentielle à caractère rural, en dehors de toute agglomération. La distance orthodromique avec la capitale, au sud-ouest, est de . Le chef-lieu d'arrondissement de Compiègne est éloigné de , et le chef-lieu de département Beauvais de . L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à au sud. Sur le plan des voies de communication, deux routes départementales sont présentes à Rivecourt et traversent le territoire communal dans un sens nord-est, sans passer par le centre du village. La RD 13 est une route de desserte locale de la moyenne vallée de l'Oise et relie Compiègne à Pont-Sainte-Maxence. Les grands flux de circulation sont quant à eux absorbés par la voie rapide de la RD 200 Creil - Compiègne, qui passe entre la voie ferrée et l'Oise. L'échangeur le plus proche qui y donne accès se situe sur la commune voisine du Meux, à une distance routière de environ. La RD 200 établit la liaison avec d'autres routes importantes, dont l'autoroute A1 par son échangeur n° 9 « Pont-Sainte-Maxence / Compiègne sud » sur la commune voisine de Longueil-Sainte-Marie. Pour l'atteindre, il faut toutefois passer par Le Meux, dans le sens opposé. Rivecourt ne possède pas de gare sur son territoire, mais la gare de Longueil-Sainte-Marie n'est éloignée que de . Elle est desservie par les trains omnibus TER Picardie de la relation n° 12 Compiègne - Paris. Du lundi au vendredi, s'y arrêtent neuf trains dans chacun des deux sens, la fréquence étant moindre le week-end. Le temps de parcours est de 54 min pour Paris et de 13 min pour Compiègne. Il n'existe pas de ligne de transport en commun à Rivecourt, hormis la ligne départementale n° 33B (renforts scolaires) permettant aux élèves de rejoindre les différents établissements de Compiègne. Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Margny-les-Compiègne », sur la commune de Margny-lès-Compiègne, mise en service en 1994 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Rivecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Elle appartient à l'unité urbaine de Lacroix-Saint-Ouen, une agglomération intra-départementale regroupant et en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47 %), eaux continentales (22,3 %), forêts (19,8 %), zones urbanisées (9,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Histoire La commune de Rivecourt est réputée pour son prieuré qui fut fondé au , à la suite d'un don du roi à l'abbaye de Saint-Wandrille (charte royale de 693 confirmée en 704). L'église et le prieuré de Rivecourt ont été reconstruits après l’incendie de 895 à la suite des invasions normandes, puis vers 1513 sous Louis XII. Le prieuré de Rivecourt a abrité jusqu’en 1596, date à laquelle il fut sécularisé, une communauté de douze moines qui suivaient la règle de saint Benoît. Ils sont à l'origine de la construction de l'église Saint-Wandrille. Lors d'épisodes orageux la nuit du 26 au , la commune est touchée par d'importantes chutes de grêlons. D'après le maire, les deux tiers des toitures des habitations sont endommagées et de nombreuses voitures ont la toiture enfoncée. Héraldique Politique et administration Population et société Démographie Évolution démographique Pyramide des âges La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 20,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 50,33 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. Lieux et monuments Monument historique Rivecourt ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire. Église Saint-Wandrille (inscrite monument historique par arrêté du , avec le cimetière attenant) : Elle a été fondée par l'abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle à l'époque mérovingienne, en 693. Primitivement, la paroisse de Rivecourt s'étend sur les villages voisins de Longueil-Sainte-Marie et Chevrières. Jusqu'à la fin du , l'abbaye entretient un prieuré près de l'église. Il devient un simple bénéfice en 1596. La construction de l'église actuelle aurait débuté en 1513, et sa grande homogénéité stylistique permet de déduire que le chantier progresse assez rapidement, avec un achèvement vers 1530. L'ensemble de l'édifice est de style gothique flamboyant, et malgré ses petites dimensions et sa hauteur modeste, son architecture est de bon niveau. Le portail occidental est l'un des plus richement décorés de la région, et l'espace intérieur bénéficie de piliers ondulés et d'une modénature aboutie, hormis dans le bas-côté. Cependant, la mise en œuvre n'est pas toujours soignée. Sur le portail, l'emploi d'une pierre trop tendre s'est soldé par une perte d'une partie importante du décor sculpté, et les voûtes du transept sont très irréguliers. Dans son ensemble, l'église Saint-Wandrille demeure pour autant un témoin précieux de la reconstruction flamboyante après la guerre de Cent Ans en milieu rural, et les restaurations modernes se limitent à une réfection partielle du décor du portail. Autres éléments du patrimoine Château de Rivecourt, rue du Château : son jardin d'agrément datant pour partie du , sinon du troisième quart du , a été retenu pour le pré-inventaire des jardins remarquables. Le château abrite aussi le chenil de l'équipage de chasse à courre qui déclencha une polémique dans la presse après avoir abattu un cerf célèbre. Personnalités liées à la commune Le Grand Ferré (vers 1330-1358), héros populaire de la guerre de Cent Ans. Voir aussi Bibliographie Articles connexes Église Saint-Wandrille de Rivecourt Liste des communes de l'Oise Liens externes Rivecourt sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes Références Commune dans l'Oise
Gentiana zollingeri
La Gentiane de Zollinger (Gentiana zollingeri) est une espèce végétale de la famille des Gentianaceae. C'est une plante originaire du Japon, de Chine et de Corée du Sud. Nom vernaculaire Au Japon, la Gentiane de Zollinger est nommée en raison de la forme de son bouton qui rappelle celle de la pointe d'un pinceau de calligraphie. Synonymie Ciminalis zollingeri (Fawc.) Zuev Gentiana aomorensis Leveille Gentiana japonica Maxim. Gentiana taquetii Leveille Gentiana thunbergii Sieb. & Zucc. Gentiana zollingeri f. albiflora Tuyama Gentiana zollingeri f. yaichiana H. Toyokuni & Y. Toyokuni Varasia zollingeri (Fawc.) Sojak Notes et références Voir aussi Article connexe Gentiana Liens externes Gentianaceae Espèce d'Angiospermes (nom scientifique)
Félix Poulat
Félix Poulat né à Grenoble (Isère) le et décédé à Saint-Égrève le , fut maire de Grenoble pendant 6 mois. Après ses études de droit, il s'engage dans le parti républicain. En 1870, il est condamné à deux mois de prison pour avoir traité Napoléon III de bandit couronné. Pendant la guerre de 1870, il s'engage dans le zouave. Il est fait prisonnier à Sedan, mais réussit à s'échapper. Il est envoyé à Nice pour combattre une insurrection séparatiste. Attaqué un soir par des insurgés, il est blessé de 17 coups de couteau. Il rejoint ensuite l'armée de la Loire. Il s'oppose plus tard aux militaires qui veulent diriger sur Paris des armes (les fameuses mitrailleuses de Grenoble) contre la Commune, ce qui lui vaut une arrestation et une comparution en Cour d'Assises avec douze autres inculpés. Tous seront acquittés à la suite d'une belle plaidoirie de l'avocat viennois Antoine Ronjat. Il abandonne son cabinet d'avocat pour devenir rédacteur du Réveil du Dauphiné. Il en deviendra le président du Conseil d'Administration en 1886. Il était aussi franc-maçon, initié à la loge des Arts réunis. Il est porté à la mairie de Grenoble le , mais il meurt accidentellement le de la même année lors d'un accident de calèche près de Saint-Égrève. Il est inhumé au cimetière Saint-Roch de Grenoble. Sur sa tombe, son buste en bronze réalisé par Henri Ding est surmonté de l'inscription « Il fut l’ami du peuple ». Durant son court mandat, il inaugure en l’École préparatoire de médecine et de pharmacie dans la rue Lesdiguières, ainsi que le monument à Doudart de Lagrée au square des Postes (actuel square Docteur-Martin). Une rue de l'hyper-centre de Grenoble porte son nom aujourd'hui. Voir aussi Liste des maires de Grenoble Sources Pierre Barral, Le département de l'Isère sous la Troisième République 1870-1940, Librairie Armand Colin, 1962 Les dictionnaires départementaux: Isère, Librairie Flammarion, 1906, p. 805-814 Notes Maire de Grenoble Naissance en juin 1846 Naissance à Grenoble Décès en septembre 1896 Décès à 50 ans
Camille Léopold Simonin
Camille Léopold Simonin (, Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle)-, Brou (Eure-et-Loir)) est professeur à la Faculté de médecine de l'université de Strasbourg. Il est directeur de l'Institut de médecine légale et de médecine sociale de l'université de Strasbourg en 1955. Éléments biographiques Camille Léopold Simonin est né le à Rosièrs-aux-Salines, (Meurthe-et-Moselle) . Il est maire de Schirmeck de 1918 à 1925 et député de 1919 à 1924 de centre-droit, d'influence protestante et également conseiller général du canton de Schirmeck. Œuvre Camille Simonin. Recherches médico-légales sur l'intoxication alcoolique aigue. Texte imprimé. Strasbourg: Éditions universitaires de Strasbourg, 1926. Camille Simonin. L'État d'ivresse, son importance judiciaire, son diagnostic médico-légal. Texte imprimé. Préface de Louis Hugueney. Paris: Librairie du Recueil Sirey, 1928. Camille Simonin. L'Automobile homicide. Étude médico-légale et médico-sociale des accidents d'automobiles. Paris: Baillière, 1931 Camille Simonin. L'Œuvre du professeur Giraud. Alger, 1941. Camille Simonin. Médecine légale judiciaire. . Texte imprimé. Paris: Maloine, 1947. Camille Simonin. Les sciences médicales au service du travail humain. Conférences organisées et publiées par Instituto de Aposentadoria Pensoes dos Maritimos. Texte Imprimé. Rio de Janeiro, 1954. Camille Simonin. Médecine légale judiciaire: 70 expertises médico-judiciaires. entièrement revue et augmentée. Paris: Maloine, 1955. En collaboration Jean Fourcade et Camille Simonin. Cheveux arrachés et cheveux chus spontanément. Texte imprimé. 1944. Éditeur Camille Simonin, L. Bender, M. Buch et al. Médecine du travail. Texte imprimé. Paris: Maloine, 1950. Camille Simonin, P. Andlauer, L. Bender, M. Buch et al. Médecine du travail. Texte imprimé. entièrement revue et augmentée. Paris: Maloine, 1956. Préfaces Astrid Schweitzer. Silico-tuberculose: pathogénie, anatomie pathologique, clinique, traitement, problèmes de réparation. Préace du Professeur Camille Simonin. Paris: Maloine, 1956 Bibliographie Giles Scott-Smith. Networks of Empire: The US State Department's Foreign Leader Program in the Netherlands, France, and Britain 1950-1970. Peter Lang, 2008. Subventions Il reçoit des subventions du gouvernement des États-Unis. Notes et références Naissance en Meurthe-et-Moselle Naissance en mai 1891 Décès en septembre 1961 Décès en Eure-et-Loir Médecin légiste français Criminologue français Abus d'alcool Santé publique Enseignant à l'université de Strasbourg Décès à 70 ans
Höfen (Tyrol)
Höfen est une commune autrichienne du Tyrol. Géographie Histoire Commune au Tyrol
Fuchiba venteri
Fuchiba venteri est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Trachelidae. Distribution Cette espèce est endémique du Cap-Occidental en Afrique du Sud. Elle se rencontre vers Jakobsbaai. Description Les mâles mesurent de à et les femelles de à . Étymologie Cette espèce est nommée en l'honneur de Jonathan Venter. Publication originale Haddad & Lyle, 2008 : Three new genera of tracheline sac spiders from southern Africa (Araneae: Corinnidae). African Invertebrates, , , . Liens externes Notes et références Trachelidae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique d'Afrique du Sud
Supercoupe de Tanzanie de football
La Supercoupe de Tanzanie de football ou Tanzanian Community Shield (Ngao ya Jamii) est une compétition de football opposant le champion de Tanzanie au vainqueur de la coupe de Tanzanie. Histoire Palmarès Bilan par édition Bilan par club Notes et références Compétition de football en Tanzanie Tanzanie
Records du Maroc d'athlétisme
Un record du Maroc d'athlétisme est la meilleure performance réalisée par un Marocain ou une Marocaine et homologuée par la Fédération royale marocaine d'athlétisme. Actuellement, 5 records du Maroc, détenus par Hicham El Guerrouj sont également des records du monde (3 en extérieur et 2 en salle). Cet article donne la liste des records du Maroc actuels. Extérieur Hommes Femmes En salle Hommes Femmes Liens externes Site de la FRMA Records du Maroc Règlements techniques 2014-2015, p. 26-29 IAAF Statistics Book – IAAF World Championships, Beijing 2015 IAAF Statistics Book – IAAF Statistics Book – IAAF World Indoor Championships, Sopot 2014 Notes et références Voir aussi Records du monde en athlétisme Records d'Afrique d'athlétisme Maroc Athlétisme au Maroc
Marc Thomas
Marc Thomas, né le à Paris et mort dans la même ville le est un musicien de jazz français. Joueur reconnu de saxophone et chanteur à la voix de crooner, on le surnommait « roi du scat à la française ». Biographie Il commence sa carrière entre la Métropole et l'Outremer en 1978. Nommé aux Victoires de la musique 1998, Marc Thomas se produit notamment aux Duc des Lombards, et parcourt le monde accompagné de son High Society Orchestra. Marc Thomas effectue une reprise de la célèbre chanson de Sacha Distel La Belle Vie. Celle-ci est présente sur son album Pardon My French publié en 2014. Il participe à la comédie musicale Gospel sur la Colline en septembre 2015. Marc Thomas est retrouvé mort dans son appartement le , peu avant ses 56 ans. Discographie Leader 2002 - Marc Thomas, Le Soir, Black & Blue 287.2 - CD 2003 - Marc Thomas Quartet, Quai West, Ze Famous Productions - CD 2009 - Marc Thomas Sessions, Love Songs, docnaud prod - CD 2011 - Marc Thomas New Quartet, Shining Hours, Amazone - CD 2014 - Marc Thomas, Pardon My French, Ze Famous Productions - CD Sideman 1987 - Black Label, Tierra, OMD 1519 - CD 1991. Black Label, Blue Light, OMD 4795 - CD 1991 - Papa Wemba, Le Voyageur, Real World Records 20 - CD 1994 - , Vendredi 14, Elabeth 612017 - CD 1996 - 6 ½, New York – Paris – Nice, Dreyfus 36584-2 - CD 1999. 6 ½, Toi ma vie, Virgule 5 Productions V5P99081 - CD 1999 - Claude Bolling Big Band, A Tone Parallel to Harlem, Fremeaux & Associés 499 - CD 2000 - Claude Bolling Big Band, Paris Swing, Milan Records 80484-2 - CD 2006 - 6 ½ - Six voix dix doigts, Chante Claude Nougaro, Ames - CD 2009 - Coutissimo (avec & Marc Thomas), A Basie Vocal Celebration, Frémeaux & Associés 518 - CD 2010 - Warsaw Paris Jazz Quintet & Orchestra Symphonic, Perfect Girls & Friends, Chopin Symphony Jazz Project, Blue Note Pologne - CD Bibliographie Notes et références Liens externes Saxophoniste français de jazz Chanteur français du XXe siècle Chanteur français du XXIe siècle Naissance à Paris Naissance en décembre 1959 Décès en novembre 2015 Décès à Paris Décès à 55 ans
Octonoba paralongshanensis
Octonoba paralongshanensis est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Uloboridae. Distribution Cette espèce est endémique du Guangxi en Chine. Elle se rencontre dans le xian de Shangsi. Description La femelle holotype mesure . Publication originale Dong, Zhu & Yoshida, 2005 : Twelve new species of the family Uloboridae (Arachnida: Araneae) from China. Acta Arachnologica, , , (texte intégral). Liens externes Notes et références Uloboridae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique du Guangxi
L'Association
L'Association est une maison d'édition française de bande dessinée, fondée en mai 1990 par Jean-Christophe Menu, Lewis Trondheim, David B., Mattt Konture, Patrice Killoffer, Stanislas et Mokeït (ce dernier s'en retirant peu après). Issue directement de l'AANAL et de Labo, et indirectement de Futuropolis, elle fait partie de la bande dessinée alternative des années 1990 et 2000 en gardant le statut associatif de ses débuts. Elle a également réédité Massimo Mattioli, Gébé, Charlie Schlingo ou Jean-Claude Forest et a publié ce qu'elle estime les meilleures œuvres d'Edmond Baudoin, depuis 1995. Histoire La naissance de l'Association En prenant appui sur les expériences les plus enthousiasmantes des décennies précédentes (éditions du Square ou Futuropolis, revues (À suivre) et Charlie), refusant de se cantonner au fanzinat, l'Association a en quelques années élaboré une manière particulière d'éditer de la bande dessinée : des auteurs au pouvoir, , un noir et blanc exigeant (et non synonyme de manque d'argent), des formats très divers. Croissance Une exposition rétrospective d'envergure a été consacrée en 2000 à cet éditeur à l'occasion du Festival International de la bande dessinée d'Angoulême. Le succès avec Persépolis (2001-2005) Persepolis est une série de bande dessinée autobiographique en noir et blanc de Marjane Satrapi dont les quatre volumes ont été publiés par L'Association entre 2000 et 2003. Séparations, continuation (depuis 2005) Dans son essai Plates-Bandes (2005), Jean-Christophe Menu revient sur ces années et évoque ses craintes quant à l'avenir : le succès de livres tels que Persépolis a fortement impressionné des éditeurs traditionnels qui chercheraient d'après lui à occuper le créneau de la bande dessinée « indépendante » avec des productions insincères. Après le départ de David B. au printemps 2005, Lewis Trondheim décide à l'automne 2006 de quitter l'Association, suivi peu après par Stanislas et Killoffer. Par ailleurs, Joann Sfar annonce qu'il ne publiera plus de livre chez l'éditeur. Le « comité de rédaction » est alors dissous ; depuis l'origine il était composé des fondateurs de L'Association. Après la fermeture du Comptoir des indépendants, la suppression de trois ou quatre postes sur les sept salariés de l'éditeur est annoncée. Les salariés de l’Association se mettent en grève le . Joann Sfar qualifie à cette occasion la direction de l'éditeur comme étant une . La grève se termine un mois plus tard avec la promesse que les licenciements seront réexaminés et l'annonce d'une prochaine assemblée générale. À la suite de cette assemblée générale qui s'est tenue le , on retrouve à la tête de L'Association les cofondateurs qui l'avaient quitté quelques années auparavant (président : David B. ; secrétaire : Killoffer ; trésorier : Lewis Trondheim), tandis que Jean-Christophe Menu annonce qu'il quitte L'Association pour fonder une nouvelle maison d'édition, L'Apocalypse. Céline Merrien assure l'animation du comité de lecture. David B., Mattt Konture, Patrice Killoffer, Étienne Lécroart, Lisa Mandel, Jochen Gerner, François Ayroles et Jérome Mulot en sont membres. Codes barres L'Association avait toujours refusé la présence de codes-barres sur ses livres, pour conserver la cohérence graphique de chaque volume, y compris en quatrième de couverture, et pour que les choix artistiques de la maquette ne soient pas bridés par l'obligation de faire une place à cet élément relevant du seul marketing. Cherchant à répondre au souhait des libraires, pour qui les codes-barres sont utiles, l'Association avait décidé d'imprimer les code-barres sur autocollants, lesdits autocollants étant assortis de ce texte explicatif : Dès ses premières publications en (Viva la vida d'Edmond Baudoin et Troubs et La Bande à Foster de Conrad Botes & Ryk Hattingh), le nouveau bureau imprime les codes-barres sur la quatrième de couverture des livres. Lewis Trondheim s'en explique, sur le blog de l'Association, dans un paragraphe intitulé Fichus codes-barres : Mon Lapin quotidien En , l'association lance Mon Lapin Quotidien (ou MLQ), un journal de très grand format, de 16 pages en noir et blanc, qui paraît tous les trois mois. Il prend le relais de Lapin et de Mon Lapin. Catalogue Le catalogue de l'Association, qui a fait sa réputation, se divise en diverses collections qui reposent sur des critères formels (dans un premier temps) comme thématiques. Il possède une grande cohérence. Des collections généralistes Les collections généralistes de la maison d'édition sont les suivantes : « Éperluette » accueille depuis 1991 des œuvres au format A4, parmi lesquelles Moins d'un quart de seconde pour vivre (Lewis Trondheim et Jean-Christophe Menu), Conte démoniaque (Aristophane), des bandes dessinées d'Edmond Baudoin et Max Andersson, les six volumes de L'Ascension du Haut Mal (David B.), Varlot soldat (Didier Daeninckx et Jacques Tardi), les rééditions de Gébé (notamment L'An 01) et Jean-Claude Forest. « Ciboulette », collection inaugurée en par Le Cheval blême de David B., est la collection qui a popularisé le format roman (déjà approché par Les Humanoïdes Associés au début des années 1980, sans succès) dans la bande dessinée alternative. Y ont été publiés entre autres Journal d'un album (Dupuy-Berberian), Lapinot et les carottes de Patagonie (Trondheim), le Livret de phamille (Menu), Daddy's girl (Debbie Drechsler), les deux premiers récits de voyages de Guy Delisle, La Guerre d'Alan (Emmanuel Guibert), Klas Katt (Gunnar Lundkvist) et le livre à succès de l'éditeur, le million d'exemplaires vendus a été atteint en 2006, Persépolis de Marjane Satrapi. L'Association a également publié à ce format Lapin, revue de création, à un rythme soutenu de 1992 à 1999, et en 2001 à 2002, plus irrégulièrement depuis. Les plupart des livres à succès de l'Association appartiennent à ces deux collections généralistes, qui lui ont permis de bâtir son image « littéraire ». « Patte de mouche », apparue en 1995 dans sa forme actuelle mais qui existait déjà aux temps de l'AANAL, et dans une première formule avec couverture couleur en 1992 à l'Association, concerne de très courts récits (24 pages) petit format (10,5 x ). « Mimolette », au format des « Ciboulette » mais d'un nombre de pages compris entre 32 et 48 et de fabrication moins onéreuse accueille des récits plus courts, à « vocation novelliste ». De nombreux Mattt Konture, Pascin de Joann Sfar, les créations oubapiennes d'Étienne Lécroart en font partie. « Espôlette ». Fin 2007, à l'occasion de la réédition de Ma Circoncision (Riad Sattouf) et de la parution d'un nouvel ouvrage d'Aleksandar Zograf, L'Association crée une nouvelle collection de format intermédiaire entre « Ciboulette » et « Côtelette ». Des collections thématiques et des ouvrages hors collection Les collections créées entre 1997 et 2005 sont plus thématiques : « OuBaPo » publie les productions du groupe (des bandes dessinées au ScrOUBAbble) depuis 1997, « Côtelette », créée en 2002, regroupe des journaux (carnets de Joann Sfar, de Trondheim), des manuscrits dessinés (Julie Doucet, Luz) et divers ouvrages « s'adaptant à son petit format et à sa densité romanesque », « Éprouvette », créée en 2005, est consacrée aux essais critiques (sous forme textuelle ou dessinée), « Archives », créée la même année, accueille les travaux inédits des premiers auteurs de l'Association. Depuis 1997, de plus en plus d'ouvrages sont publiés hors collection, pour diverses raisons (format nécessairement particulier, quadrichromie), comme le collectif de Comix 2000, 676 apparitions de Killoffer (Patrice Killoffer), Bleu (Trondheim), les rééditions d'œuvres majeures de Jean-Claude Forest, du Sergent Laterreur (Touïs et Frydman), de M le magicien (Massimo Mattioli) ou de bandes d'Henriette Valium, les traductions de Quimby the Mouse (Chris Ware) ou des ouvrages de Matti Hagelberg. Hors collection, on trouve également quelques ouvrages d'art et un recueil de textes. Il existe également des publications internes, offertes (jusqu'en 2006) ou réservées aux adhérents. Dans le cadre des adhésions, l'Association a ainsi édité un CD, un disque, un tarot de Marseille, une nappe décorée, un recueil d'entretiens, de nombreuses petites images à collectionner (jusqu'en 2004), de nombreuses bandes dessinées et informations sur la vie de l'Association Depuis 2006, les adhérents ne reçoivent plus que leur carton d'adhésion et une petite création pour le nouvel an. Ils ont cependant accès à un catalogue réservé leur offrant des éditions limitées et d'autres documents rares. Notes et références Annexes Documentation Articles Evariste Blanchet, « Assemblée générale extraordinaire. Mélodrame », in Bananas n°6, 2014. Critique. Benjamin Caraco, « La communication éditoriale : un outil de légitimation. Le cas de L’Association », Comicalités. Etudes de culture graphique, . Jean-Philippe Martin, « L’irrésistible ascension de l'édition indépendante », in Revue Art, , CNBDI, 2000 . Entretiens Collectif, Entretien avec Jean-Pierre Mercier, 07-09-1999, L'Association, Paris, 2001. Cadeau-adhérents. Collectif, L'Association. Une utopie éditoriale et esthétique, Les Impressions Nouvelles, coll. « Réflexions faites », 2011, 224 p. Collectif, Assemblée générale extraordinaire. Mélodrame, L'Association, Paris, 2013. Cadeau-adhérents. Compte-rendu de l'AG du . Les divers catalogues de l'Association, en particulier Jean-Christophe Menu, Catalogue 2008, L'Association, Paris, 2007. Liens externes Débats à propos de la grève et ses suites Maison d'édition associative Association fondée en 1990 Association
Les Retours d'Iznogoud
Les Retours d'Iznogoud est le vingt-quatrième album de la série de bande dessinée Iznogoud. Le scénario est de René Goscinny et le dessin est de Jean Tabary ; il a été publié en 1994, même si les textes dataient d'avant. L'album est censé expliquer comment Iznogoud parvient à chaque aventure à revenir à sa situation normale comme si de rien n'était, bien qu'à la fin de l'aventure précédente, il fût coincé dans une situation quelconque (transformé en chien, perdu dans un labyrinthe, vendu en esclave... souvent un sort qu'il voulait réserver au calife). Chaque « épisode d'un retour » est introduit par la dernière case de l'histoire dont il est la suite, et prend deux pages, à l'exception de La Flûte à Toutous qui prend six pages. Commentaire Il n'aurait pas été possible en un seul album d'expliquer les retours d'Iznogoud à partir de tous les épisodes précédents où il était piégé. C'est pourquoi seulement une partie des épisodes est traitée (et un autre album « à retours » ne semble pas prêt à voir le jour). De plus, plusieurs de ses « retours » ne montrent aucunement le retour d'Iznogoud, mais le laissent coincé dans une autre situation inextricable, ce qui va à l'encontre du titre / concept de l'album. Album de bande dessinée sorti en 1994 Album d'Iznogoud
Canton de Condom
Le canton de Condom est une ancienne division administrative française située dans le département du Gers et la région Occitanie. Après le redécoupage cantonal de 2014, Condom est devenu le bureau centralisateur du nouveau canton de Baïse-Armagnac. Géographie Ce canton était organisé autour de Condom dans l'arrondissement de Condom. Son altitude variait de 62 m (Condom) à 222 m (Blaziert) pour une altitude moyenne de 128 m. Composition Le canton de Condom regroupait treize communes et comptait habitants (population municipale) au janvier . |- | Beaumont || align="right" | 112 || align="right" | 32100 || align="right" | 32037 |- | Béraut || align="right" | 319 || align="right" | 32100 || align="right" | 32044 |- | Blaziert || align="right" | 124 || align="right" | 32100 || align="right" | 32057 |- | Cassaigne || align="right" | 186 || align="right" | 32100 || align="right" | 32075 |- | Castelnau-sur-l'Auvignon || align="right" | 161 || align="right" | 32100 || align="right" | 32080 |- | Caussens || align="right" | 549 || align="right" | 32100 || align="right" | 32095 |- | Condom || align="right" | 7 251 || align="right" | 32100 || align="right" | 32107 |- | Gazaupouy || align="right" | 297 || align="right" | 32480 || align="right" | 32143 |- | Larressingle || align="right" | 200 || align="right" | 32100 || align="right" | 32194 |- | Ligardes || align="right" | 250 || align="right" | 32480 || align="right" | 32212 |- | Mansencôme || align="right" | 73 || align="right" | 32310 || align="right" | 32230 |- | Mouchan || align="right" | 365 || align="right" | 32330 || align="right" | 32292 |- | La Romieu || align="right" | 532 || align="right" | 32480 || align="right" | 32345 |} Histoire Administration Conseillers généraux de 1833 à 2015 Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940) Le canton de Condom avait deux conseillers d'arrondissement. Démographie Voir aussi Gers Arrondissements du Gers Cantons du Gers Communes du Gers Liste des conseillers généraux du Gers Liens externes Le canton de Condom sur le site de l'Insee plan du canton de Condom sur Mapquest Localisation du canton de Condom sur une carte de France Notes et références Condom
Gare de Prelles
La gare de Prelles est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Veynes à Briançon, située sur le territoire de la commune de Saint-Martin-de-Queyrières, près du hameau de Prelles, dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est mise en service en 1884 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) et fermée au cours de la deuxième moitié du par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). Situation ferroviaire Établie à d'altitude, la gare de Prelles est située au point kilométrique 343,602 de la ligne de Veynes à Briançon (voie unique), entre les gares de L'Argentières-les-Écrins (ouverte) et de Briançon (ouverte). Histoire Gare PLM La station de Prelles est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre au service la section de Mont-Dauphin à Briançon. Elle dispose d'un bâtiment à deux ouvertures et un étage sous une couverture à deux pans. En 1911, la gare de Prelles, est située sur la « ligne de Livron à Briançon ». C'est une gare ouverte aux services complets de la grande et petite vitesse, à l'exclusion des chevaux chargés dans des wagons-écuries s'ouvrant en bout et des voitures à 4 roues, à deux fonds et à deux banquettes dans l'intérieur, omnibus, diligences, etc. Le livret Chaix, de 1915, pour la ligne de Livron à Briançon indique qu'il y a quotidiennement deux trains de voyageurs, dans chaque sens, sur la relation Veynes - Briançon. Ces omnibus qui s'arrêtent à toutes les gares, et notamment à Prelles, mettent un peu moins de sept heures pour effectuer la totalité du parcours. Gare SNCF En 1961, la gare de Prelles figure sur le carnet de profil SNCF de la région méditerranée, c'est une gare de la ligne de Veynes à Briançon. Elle est fermée après 1961 et avant 2011, par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). Patrimoine ferroviaire L'ancien bâtiment voyageurs, fermé et désaffecté du service ferroviaire est utilisé par une entreprise commerciale. La gare a conservé ses deux quais et l'abri du deuxième quai, elle est traversée par la ligne à voie unique. Notes et références Voir aussi Bibliographie . Articles connexes Liste de gares en France Ligne de Veynes à Briançon Schéma de la ligne de Veynes à Briançon Gare fermée dans les Hautes-Alpes Ligne de Veynes à Briançon Gare mise en service en 1884
Synagogue B'nai Sholom (Huntsville, Alabama)
La synagogue B'nai Sholom de Huntsville a été édifiée en 1899. C'est la plus vieille synagogue de l'État en fonctionnement continu depuis son inauguration. Elle figure depuis le sur le Alabama Register of Landmarks and Heritage (Registre des monuments et du patrimoine de l'Alabama). Huntsville est le siège du comté de Madison, dans l'État de l'Alabama, aux États-Unis. Elle est située à environ 175 km au sud de Nashville et à 340 km à l'est de Memphis. Elle compte actuellement un peu plus de habitants. Histoire de la communauté juive Les débuts et le déclin Les premiers Juifs qui arrivèrent à Huntsville sont les deux frères Zalegman et Joseph Andrews qui exploitent une mercerie. Comme la plupart des émigrés aux États-Unis du début et du milieu du siècle, ils étaient probablement originaires d'une petite ville d'Allemagne, et suivaient une pratique réformée de la religion juive, qui permettait un plus grand accommodement avec la société chrétienne que les formes plus orthodoxes du judaïsme. La communauté juive de Huntsville se développe et devient suffisamment importante pour se doter d'institutions religieuses. En 1874, elle achète un terrain à Maple Hill pour en faire un cimetière juif. Une branche du B'nai B'rith est formée en 1875 et l'année suivante la communauté B'nai Sholom (Fils de la Paix) est fondée avec 32 membres. Comme la majorité des communautés juives du sud des États-Unis, elle est affiliée au mouvement réformateur du judaïsme basé à Cincinnati (Ohio), dont elle est actuellement toujours membre. Presque jusqu'à la fin du siècle, les membres de B'nai Sholom prient dans une salle louée à la loge maçonnique sur Lincoln Street. En 1892, la communauté engage son premier rabbin à plein temps, A. M. Bloch de Port Gibson, Mississippi). Le rabbin Bloch reste moins d'une année, car ses sermons sont jugés désagréables à l'ensemble de la communauté. En effet, il avait l'habitude de nommer les absents pendant les offices. Son remplaçant, le rabbin I. E. Waggenheim, est le premier des sept rabbins qui vont rester entre un et trois ans à B'nai Sholom. Pendant une courte vacance du poste de rabbin, en 1905, la communauté accepte l'offre du Révérend W. N. Claybrook, un pasteur de l'Église épiscopale de la Nativité voisine, de conduire l'office du vendredi soir, sur une base de volontariat. En mai 1898, la communauté juive achète un terrain à l'angle de la rue Lincoln et de l'avenue Clinton et démarre la construction de sa synagogue. Son coût à l'époque est de dollars, soit environ un demi-million de dollars actuels. Après son inauguration le , le Huntsville Weekly Democrat écrit: L'édification de ce temple nous donne à réfléchir sur l'assiduité des gens qui l'ont bâti. Les Juifs de Huntsville sont des exemples d'efforts et d'efficacité…Ce sont des marchands juifs qui arrivèrent dans cette ville avec à peine plus que leurs habits…et sont devenus les principaux commerçants et des citoyens honorables…On ne peut s'empêcher d'admirer un peuple qui par ses efforts a obtenu de tels résultats en si peu d'années. L'immigration juive continue à la fin du siècle et au début du , mais cette période marque aussi le début du déclin de la population juive dans cette région. Les adhésions à la communauté juive B'nai Sholom de Huntsville culminent en 1907 avec 38 familles. En 1940, leur nombre a chuté à 23 familles en incluant celles de Decatur et d'Athens, dont les communautés ont été dissoutes dans les années 1930. En 1913, B'nai Sholom laisse partir son dernier rabbin à plein temps, et durant la Grande Dépression, ne peut même pas s'offrir un étudiant rabbin pour conduire les offices pendant les grandes fêtes. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la communauté ne compte plus que 16 familles cotisantes. Le renouveau de la communauté Avec l'arrivée du U.S. Army Missile Command et du Centre de vol spatial Marshall, la population juive de la région recommence à augmenter. Des élèves rabbins sont engagés pendant les années 1950, et en 1956, la communauté achète le bâtiment adjacent à la synagogue dans la rue Lincoln afin d'augmenter le nombre de classes pour l'école religieuse. Ce bâtiment sera rasé en 1968 et remplacé par le bâtiment scolaire actuel. Les cérémonies de confirmation sont réinstitués dans les années 1950 et la synagogue célèbre sa première Bar Mitzvah et Bat Mitzvah respectivement en 1958 et 1967. Finalement en 1963 après un hiatus d'un demi-siècle, la synagogue engage de nouveau un rabbin à plein temps, ce qu'elle continue de faire. Pendant les années de vaches maigres du milieu du , quand les fonds étaient limités, la maintenance de la synagogue a souvent été reportée. Finalement en 1975, une rénovation totale a été entreprise qui a été terminée à temps pour la célébration du centenaire de la communauté. Des réparations structurelles importantes de l'Arche Sainte ont eu lieu en 1993-1994. Les deux terrains achetés antérieurement par la communauté ont été convertis en espace vert et en terrain de jeu pour les enfants de la communauté. En 1997, la synagogue devient le lieu de dépôt permanent d'une Torah de la Shoah. Le Dr Louis Weiner est à l'origine de l'acquisition de ce Sefer Torah, qu'il a dédié à la mémoire de sa fille Julie Ann morte en 1971 à l'âge de 11 ans. Le Sefer Torah est déposé dans l'Arche Sainte. Ce rouleau de Torah provient d'une ville inconnue de la République tchèque et a été sauvé miraculeusement de la destruction pendant la Seconde Guerre mondiale. Engagée comme rabbin de la communauté en 2009, le rabbin Elizabeth Bahar quitte son poste en 2018, et est remplacée par le rabbin Eric Berk. La synagogue Le plan de l'intérieur de la synagogue peut se décomposer en un ensemble de figures géométriques, chacune possédant une valeur symbolique: l'espace de prière est un carré à pans coupés, de façon à définir un octogone. L'axe principal de l'entrée, des sièges et de la Bimah se trouve de façon non conventionnelle à 45 degrés, sur une des diagonales du carré. Le haut plafond vouté en bois est une pyramide tronquée à 24 plans inclinés. Le carré au sommet de la pyramide tronquée est entouré de 48 lampes à ampoule nue, 12 par côté, donnant un effet splendide à la charpente. La Bimah est située dans le coin sud-est et a sa partie avant arrondie, correspond aux courbes des bancs d'origine. Les lattes de bois du plancher épousent exactement les mêmes courbes mettant ainsi en valeur la Bimah. Cet arrangement permet aux fidèles d'être le plus près possible du rabbin et accroit le sentiment communautaire, ce qui est moins le cas pour un positionnement des sièges perpendiculaire à 90 degrés. Cet aménagement est connu sous le nom de plan Akron d'après une église méthodiste de la fin du siècle, conçu par l'architecte Jacob Snyder et située à Akron dans l'État de l'Ohio. Deux très grands vitraux, de plus de 7,50 mètres de large chacun, encadrant de façon symétrique l'axe central à 45 degrés, sont disposés afin d'éclairer la Bimah, sans éblouir les fidèles. Le ton marron foncé du bois naturel du plafond contraste avec la couleur claire de l'enduit des murs et la brillante couleur des larges vitraux, où dominent les tons chauds et l'or. Adjacent à l'endroit principal de prière, se trouve un espace qui jusque dans les années 1970 était séparé de la pièce principale par une cloison repliable en bois, qui délimite deux salles de classe ou qui ouverte permet d'agrandir la salle de prière. Les salles de classe sont équipées d'une cheminée et servent aussi de salles de réunion ou de réception. À l'origine, l'alcôve située sur le mur sud de la salle de prière, était encadrée par des rinceaux en bois et cette alcôve contenait un petit orgue à tuyaux dorés, situé à côté de la fenêtre de l'alcôve. La balustrade en bois était centrée sur l'alcôve. Il y a environ 25 ans, la balustrade a été décalée d'environ 1,5 mètre vers l'ouest afin d'agrandir la Bimah. L'orgue a tuyaux a été remplacé par un orgue électrique. L'extérieur de la synagogue B'nai Sholom ne donne qu'un faible aperçu de la sophistication géométrique de l'intérieur. La forme basique de l'extérieur est celle d'une structure centrale à toit à pignon avec la façade ouest flanquée de deux tours jumelles de hauteur différente . La tour la plus importante sert d'entrée principale, tandis que les entrées secondaires se trouvent dans les plus petites tours. Il est difficile de donner un style à la synagogue car l'architecte a mélangé habilement des styles de différentes époques. L'influence principale de l'extérieur de la synagogue est le style roman du au siècle en Europe, remis à l'honneur au milieu du siècle sous le nom de style néo-roman. Parmi les éléments typiquement romans, on trouve la tour octogonale avec des petites tourelles à chaque coin de la base octogonale, les arcs en plein cintre au-dessus des fenêtres et des portes et la multitude de fleurons sur les parapets et les tours. La frise dentée en brique à la base du pignon ouest est une réinterprétation des mâchicoulis médiévaux. Les fenêtres principales, composées d'une fenêtre centrale à arc en plein cintre, flanquée de deux fenêtres rectangulaires étroites sont inspirées du style vénitien ou palladien du siècle, originaire du nord de l'Italie, mais s'intègrent parfaitement dans l'ensemble roman. Quant à la conception de la façade ouest, elle rappelle fortement le style baroque des monuments du siècle hollandais. De même cette influence baroque se retrouve dans les vitraux avec leurs motifs curvilignes. Le bâtiment est construit en briques rouges pressées à très haute pression de tailles parfaitement uniformes permettant de les joindre avec du mortier de très faible épaisseur, inférieure à cinq millimètres, donnant l'apparence d'une construction monobloc. Pour renforcer cet aspect monolithique, le mortier utilisé a été coloré en rouge-brun. Lors d'une restauration antérieure, les responsables avaient décidé de retracer en blanc les joints, altérant l'apparence du bâtiment. La dernière restauration est revenue à la conception originale. Le toit d'origine de la synagogue en ardoise vert-gris est toujours en place après plus de cent ans. Un certain nombre d'ardoises brisées ont été changées, et le revêtement en métal galvanisé a été remplacé en 1994 par du cuivre longue durée. Les nombreux poinçons en métal galvanisé ont aussi été remplacés à la même date par des pièces en cuivre par la société Copperwork de Decatur. Comme l'intention initiale était que les poinçons ressemblent à des sculptures en pierre, le cuivre a été peint dans la couleur d'un calcaire gris-blanc, pour s'assortir avec le calcaire des allèges et des linteaux du bâtiment. Lors de la dernière restauration, plusieurs arbres d'ombrage feuillus ont été plantés le long des rues Lincoln et Randolph pour adoucir l'apparence de la synagogue comme on la voit sur des photographies du début du siècle. L'architecte de la synagogue, Mr B.H. Hunt de Chattanooga a réalisé dans plusieurs états du sud-est des États-Unis, de nombreux bâtiments religieux, de diverses croyances, comme la First Baptist Church aussi à Huntsville, construite au début du siècle et qui se trouvait à l'intersection des rues Clinton et Church. En 1968, un bâtiment moderne sur un seul niveau en brique rouge est ajouté à la partie sud de la synagogue. Les architectes pour cette aile font partie du cabinet Jones, Crow & Mann d'Huntsville. Pour la restauration de 1994, l'entrepreneur est Craftsmen Builders d'Huntsville. Cette restauration a été faite en recherchant l'aspect architectural d'origine de la synagogue voulu par son architecte. Notes et références Liens externes : site de la synagogue : Bob Gathany: Sacred Spaces - Temple B'nai Sholom in downtown Huntsville; 2015 : The Huntsville Jewish Heritage Center – Huntsville’s Museum with a Mighty Purpose; Historic Huntsville Foundation : Vue à 360° de l'intérieur de la synagogue; site: Synagogues360 Huntsville Huntsville (Alabama)
Bataille de Yaguachi
La bataille de Yaguachi ou bataille de Cone est livrée le entre les troupes indépendantistes commandées par Antonio José de Sucre et l'armée espagnole dirigée par le colonel Francisco González. L'affrontement prend fin avec la victoire des patriotes. Contexte Après les défaites de Huachi, Verdeloma et Tanizahua, les villes de Cuenca, Riobamba, Ambato et Latacunga sont repassées sous le contrôle des royalistes sous la garde du commandant Puyol et du capitaine . Au début de janvier 1821, Bolívar envoie à Guayaquil le général José Mires et les aides Pombo et Morán avec l'ordre d'effectuer toutes les actions nécessaires à la libération de Quito. Ils amènent avec eux , , de silex, et de pistolets. Le , Bolívar envoie son meilleur général, Antonio José de Sucre en remplacement de Mires. Il est nommé par le gouvernement de Guayaquil chef suprême de l'armée et établit son quartier général à Samborondón d'où il envoie des troupes à Babahoyo sous le commandement du lieutenant-colonel Nicolás López. Les forces que commande le général Sucre comptent environ . Un groupe de conspirateurs se constitue, dirigé par le colonel Juan de Dios Araujo, commandant de la province, le lieutenant-colonel Nicolas Lopez, commandant du bataillon « Libertadores », le commandant Bartholomew Salgado, second commandant du bataillon « Libertadores » et le lieutenant Ramón Ollague, chef de la flotte stationnée dans la río Guayas se composant d'un brick, un sloop, deux goélettes et 10 canonnières. La sédition est effectuée les 16, 17, 18 et , mais ne parvient pas à provoquer une adhésion des troupes libératrices à leur cause. Quelques traîtres coupent alors la route Guaranda-Riobamba. Le général Sucre charge le lieutenant-colonel Cestáris et le commandant Vicente Castro de poursuivre les rebelles. Le premier les rejoint à Palo Largo et les vainc, tandis que le second les contacte à Playas et réintègre 300 des mutins dans l'armée patriote. Pendant ce tems, le général Melchor Aymerich atteint Riobamba avec et établit son quartier général dans la ville. Au courant de la situation, Aymerich décide de diviser ses forces et d'attaque sur deux fronts, le premier suivant le trajet Riobamba-Guaranda-Balzapamba-Babahoyo et l'autre division sous le commandement du colonel Francisco González suivant le trajet Cuenca-Tambo-Suscal-Boliche-Yaguachi Viejo-Babahoyo, les deux fronts devant se réunir à Babahoyo le . González quitte Cuenca le , laissant une garnison dans la ville commandée par le capitaine Agustín Agualongo et le lieutenant-colonel Carlos José Marín. Sucre, disposant d'une force inférieure en nombre, analyse la situation et décide de concentrer ses forces pour attaquer le colonel González aux alentours de Yaguachi. Il organise une force de réserve qu'il place sous le commandement du commandant Sebastián Pinilla et envoie à Portoviejo, ordonne l'avance de l'avant-garde dirigée par le général Mires jusqu'au point nommé « Boca de Montaña » et programme la marche de ses propres troupes pour le . Ce jour-là les armées patriotes avancent à marche forcée sur pour atteindre Yaguachi. Le matin du les forces patriotes sortent de Yaguachi et occupent les positions préalablement définies par le lieutenant-colonel Cestáris. Elles trouvent sur leur chemin les troupes royalistes du colonel González. Déroulement Une fois en route le général Sucre atteint la « boca de montaña » de Yaguachi à l'endroit appelé Cone. Le terrain malgré son caractère plat est recouvert d'une haute forêt dans laquelle des forces ne peuvent pas pleinement se déployer en raison de la route étroite qui ne permet pas le passage de deux hommes de front. Cependant, la compagnie de chasseurs du bataillon "Santander" se met en position des deux côtés de la route pour prendre les royalistes dans un feu croisé soutenu jusqu'à ce que le reste du bataillon trouve un moyen d'attaquer l'ennemi, les obligeant à se replier à un point où ils peuvent essayez de résister aux attaques patriotes. Le commandant patriote Félix Soler brise finalement le front et les soldats royalistes battent en retraite, donnant ainsi une nouvelle victoire pour la cause indépendantiste. Conséquences Le nombre de victimes parmi les troupes est assez élevée. Le colonel Gonzalez réussit à s'échapper avec seulement et retourne à Cuenca. Frustré de la défaite espagnole, Melchor Aymerich, décide de retourner à Riobamba avec un contingent de et , pour repenser sa stratégie de combat. Références Voir aussi Articles connexes Liste de batailles des Guerres d'indépendances de l'Amérique espagnole Lien externe Combate de Cone o YAguachi - 19 de Agosto de 1821, sur independencia.ec Yaguachi Bataille de 1821 1821 en Équateur Bataille impliquant la Colombie
Géza Egger
Géza Egger est un romancier, acteur et producteur de cinéma hongrois, né le à Etyek, dans le nord de la Hongrie. Théâtre 2005 : Macbeth de William Shakespeare, dirigé par Emese Vasvari, au Fuggetlen Produkciok, Macbeth 2007 : Romeo es Julia de William Shakespeare, dirigé par Ivan Funk au Gergely Csiky Theatre, Kaposvar : Benvolio 2013 : Coriolanus de William Shakespeare, dirigé par Geza Bodolay au Zsigmond Moricz Theatre, Budapest : Titus Lartius Filmographie Cinéma 2017 : Örök tél : Szász Attila Séries télévisées 2019 : Nofilter : Dani 2017 : Tóth János : Pultos Liens externes de l'acteur Naissance dans le comitat de Fejér Naissance en janvier 1987 Acteur hongrois de cinéma Acteur hongrois de théâtre Acteur hongrois de télévision
Ciniod mac Uurad
Ciniod mac Uurad roi des Pictes de 842 à 843 Second fils de Uurad mac Bargoit, il succède à son frère Brude mac Uurad. la Chronique Picte lui attribue également un règne d'une seule année. Sources J.M.P Calise Pictish Soourcebook, Document of Medieval Legend and Dark Age History Greenwood Press (Londres 2002) William Arthur Cumming The Age of the Picts Sutton Publishing (1998) . William Forbes Skene Chronicles Of The Picts,Chronicles Of The Scots, And Other Early Memorials Of Scottish History. H.M General Register House Edinburgh (1867) Reprint par Kessinger Publishings's (2007) . Ciniod 02 Personnalité du haut Moyen Âge par nom Noblesse picte
Maltulose
Le maltulose est un diholoside constitué de glucose et de fructose liés par une liaison osidique ; il s'agit plus précisément du -. Il peut être obtenu à partir d'hydrolysat de l'amidon de maïs par l'α-amylase. Le maltose des aliments est converti naturellement en maltulose lors de leur cuisson à haute température, de sorte qu'un ratio élevé est un bon indicateur d'une cuisson douce à température modérée. Notes et références Diholoside
SMS Cap Trafalgar
Le SMS Cap Trafalgar est le plus gros paquebot à vapeur de la compagnie maritime allemande, la , à son lancement. Il fut mis en ligne pour desservir le Brésil, l'Uruguay et l'Argentine, via l'Espagne et le Portugal. Il est réquisitionné par la marine impériale allemande en 1914, pour être transformé en croiseur auxiliaire et coulé le par le Carmania lors de la première bataille navale entre paquebots. Historique Le bateau est construit par le chantier naval de la , filiale de la et mis à l'eau en . Il mesure de long, de large et a une vitesse de 17 nœuds. Il dessert la ligne de Hambourg en Amérique du Sud et transporte nombre d'émigrants d'Allemagne vers le Brésil, ou l'Argentine. Il se trouve en Amérique du Sud, lorsque la déclaration de guerre est proclamée et il est donc réquisitionné par la marine impériale allemande selon les lois militaires en vigueur. Tous les passagers sont donc débarqués à Montevideo, tandis que du personnel allemand enrôlé, venant des ports et des entreprises commerciales sud-américaines les remplace. Le paquebot mouille ensuite à l'île de Trindade au large du Brésil, pays neutre jusqu'en 1917, avec le vapeur allemand Steiermark, de la Hamburg America Line, et la canonnière SMS Eber. Celle-ci transfère au paquebot ses munitions, ses armes ses officiers et la majeure partie de son équipage, pour transformer le navire en croiseur auxiliaire, déguisé en paquebot britannique Carmania et sous le commandement du korvettenkapitän Wirth. Par coïncidence, c'est justement ici que le croiseur original de la Royal Navy RMS Carmania, ancien paquebot de la , le découvre, ainsi que deux navires allemands transportant du charbon, au petit matin du . Les deux navires se dirigent vers la haute mer pour faciliter leurs manœuvres. Le Cap Trafalgar envoie des messages chiffrés annonçant la position de 35 degrés ouest et de 26 degrés sud, et l'affrontement imminent avec le Carmania, qui avait pour mission d'empêcher les Allemands de transformer l'île en base de ravitaillement et donc de détruire leurs bateaux. Les deux navires ennemis se tournent ensuite l'un vers l'autre et commencent une bataille navale qui va durer deux heures. Le Carmania est sérieusement touché, mais le Cap Trafalgar commence à descendre ses canots de sauvetage, car il est atteint sous sa ligne de flottaison et commence à couler. Deux cent soixante-dix-neuf marins parviennent à s'en échapper et sont sauvés par les transporteurs de charbon. Cinquante-et-un sont tués pendant l'affrontement, dont le capitaine Wirth. Du côté britannique, neuf marins sont tués. C'est alors que le SMS Kronprinz Wilhelm arrive pour porter secours aux Allemands, mais le code SOS étant envoyé aussi en anglais par le Carmania, il craint un piège des Britanniques et change de route. Les survivants du Cap Trafalgar sont finalement débarqués à Montevideo et les Britanniques au Brésil. Notes et références Annexes Bibliographie Eberhard von Mantey, Die deutschen Hilfskreuzer, Berlin, 1937 Colin Simpson, The Ship That Hunted Itself, Penguin Books, 1977 Fedor von Zobeltitz, « Cap Trafalgar ». Eines deutschen Hilfskreuzer Glück und Ende, Stuttgart, 1915 Article connexe Cap Arcona Navire de la Kaiserliche Marine Transatlantique Croiseur auxiliaire Croiseur de la Première Guerre mondiale Bateau lancé en 1913 Navire construit à Hambourg Navire coulé en 1914
Championnat de France de hockey sur glace 1982-1983
La saison 1982-1983 est la du championnat de France de hockey sur glace. Le championnat élite porte le nom de Nationale A. Équipes engagées Elles sont au nombre de 12 : Amiens Briançon Chamonix Épinal Gap Grenoble Lyon Megève Saint-Gervais Tours Villard-de-Lans Viry-Châtillon Les Brûleurs de loups de Grenoble sont champions en titre. Épinal, Briançon et Amiens sont promus. Formule de la saison Toutes les équipes se rencontrent sur un aller-retour. Les résultats définissent la constitution des poules lors de la . Deux poules sont constituées : une poule finale regroupant les 8 meilleures équipes de la phase préliminaire, qui se rencontrent à nouveau en aller-retour. Les points de la première phase sont conservés. L'équipe première au classement final est championne de France. une poule de promotion/relégation regroupant les 4 équipes restantes avec quatre équipes provenant de Nationale B et se rencontrant en aller-retour. Les quatre dernières équipes au classement final sont reléguées en Nationale B la saison suivante, les autres premières restent (ou accèdent) à la nationale A. Phase préliminaire Meilleurs pointeurs Poule Finale Classement cumulé avec la phase préliminaire : Poule de Promotion/Relégation Anglet, Dijon, Caen et Paris viennent de Nationale B. Caen fait son retour en Nationale A à la place de Lyon. Bilan de la saison Quatrième titre pour le Sporting Hockey Club Saint Gervais. Meilleur joueur français : Christophe Ville (Saint-Gervais). Meilleur gardien : Charles Thillien (Tours). Meilleur espoir : Laurent Lecomte (Viry-Châtillon). Trophée du '' : Briançon. Meilleur arbitre : Michel Abravanel. Notes et références Résultats de la saison sur hockeyarchives.info 1982-1983 Hockey sur glace 1982-1983 Hockey sur glace 1982-1983 Ligue Magnus Ligue Magnus
Bystrzyca (rivière)
La Bystrzyca (en allemand Weistritz ou Schweidnitzer Weistritz) est une rivière, tributaire gauche de l'Oder, qui coule en Silésie en Pologne. Géographie Le cours de la rivière fait de sa source dans les Sudètes (village de Bartnica dans la montagne de Góry Sowie) jusqu'à sa jonction avec l'Oder. La Bystrzyca passe par les villes de Leśnica, Kąty Wrocławskie, Jedlina-Zdrój, Głuszyca et Świdnica. Près de Lubachów, le lac de Bystrzyca est formé par un barrage sur la rivière. Voir aussi Świdnica Lien externe Photographies de la rivière Notes et références Cours d'eau en Pologne 1Bystrzyca
(9428) Angelalouise
(9428) Angelalouise est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Description (9428) Angelalouise est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Il fut découvert le à Church Stretton par Stephen P. Laurie . Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,71 UA, une excentricité de 0,18 et une inclinaison de 17,6° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (9001-10000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1996 Astéroïde de la ceinture principale
San Rafael (Iloilo)
San Rafael est une municipalité de la province d'Iloilo, aux Philippines. En 2015, la localité compte habitants. Histoire Démographie Notes et références Liens externes Municipalité dans la province d'Iloilo
Mound
Mound, Mont en anglais, peut faire référence à: Mound (Louisiane), un village de la Paroisse de Madison en Louisiane aux États-Unis Mound (Minnesota), une ville dans le comté de Hennepin dans l'État du Minnesota aux États-Unis Voir aussi Mound Builders, un ensemble de peuples amérindiens disparus avant l'arrivée des Européens
Constitution de la Nouvelle-Zélande
La Constitution de la Nouvelle-Zélande consiste en un ensemble de lois, traités, décrets du Conseil, lettres de patente, décisions de Cours, et de conventions constitutionnelles non-écrites. Il n'existe pas de document suprême la contenant, la constitution néo-zélandaise n'étant pas codifiée. Celle-ci est donc similaire à la constitution britannique ou israélienne. La Nouvelle-Zélande est une monarchie constitutionnelle munie d'un système de gouvernement parlementaire. Ce système est souvent appelé système de Westminster. Le chef d'État et source nationale du pouvoir exécutif, judiciaire et législatif en Nouvelle-Zélande est le monarque néo-zélandais, actuellement la reine Élisabeth II via le principe d'union personnelle des Couronnes des deux pays. Bien que portée par la même personne, la Couronne de Nouvelle-Zélande est constitutionnellement pleinement distincte de la Couronne du Royaume-Uni, et régie exclusivement par la Constitution de la Nouvelle-Zélande. La reine est représentée dans le royaume de Nouvelle-Zélande par un gouverneur général. Les sources de la loi constitutionnelle La constitution s'inspire notamment des éléments suivant: Éléments de la constitution L'acte constitutionnel de 1986 décrit les trois branches du gouvernement en Nouvelle-Zélande : les pouvoirs exécutif (le souverain et le Cabinet), législatif (le Parlement) et judiciaire (les tribunaux). Le souverain La première partie de l'acte de 1986 décrit le "Souverain", le monarque régnant, qui est le chef d'État de la Nouvelle-Zélande. La seconde section (1) désigne "Le Souverain de droit de Nouvelle-Zélande" comme chef d'État, la section 5(1) déclare le successeur du souverain comme "déterminé en accord avec l'acte d'établissement du Parlement d'Angleterre". Ceci signifie que quiconque est le chef d'État du Royaume-Uni sera également le chef d'État de la Nouvelle-Zélande, de par l'acte d'établissement de 1701. Le monarque La monarchie constitutionnelle en Nouvelle-Zélande est légalement distincte de la monarchie britannique. Il y a eu quelques propositions d'abolir la monarchie, et d'établir une république. Cependant, contrairement à son voisin l'Australie, la Nouvelle-Zélande n'a pas encore tenu de référendum sur la question, mais un certain nombre de personnalités politiques influents (dont l'actuelle Première ministre) sont d'avis qu'un changement éventuel vers un régime républicain est inévitable. Des sondages d'opinions ont toutefois démontré que la majorité de la population restait en faveur de la monarchie. Le gouverneur général Le représentant de la reine en Nouvelle-Zélande est le gouverneur général. Sa fonction est largement protocolaire, et il doit rester neutre, mais il conserve néanmoins un certain nombre de « pouvoirs de réserves ». Le Premier ministre informe la reine de la personne qui doit être nommée à ce poste. De plus en plus, le gouverneur général représente la Nouvelle-Zélande à l'étranger, et se voit accorder les mêmes privilèges et le même respect qu'un chef d'état. Celui-ci peut être considéré comme le chef d'État de facto, tandis que la reine reste chef d'État de jure. Pouvoir exécutif Le chef du gouvernement néo-zélandais est le Premier Ministre de Nouvelle-Zélande. Le Cabinet néo-zélandais, qui est responsable du Parlement, exerce le pouvoir exécutif. Le Premier Ministre, en tant que chef du parti ou de la coalition de partis qui détient la majorité des sièges à la Chambre des Représentants, dirige le Cabinet. Tous les ministres du Cabinet doivent être des députés élus, et sont responsables devant le Parlement. Pouvoir législatif La Nouvelle-Zélande possède un parlement monocaméral appelée Chambre des Représentants de Nouvelle-Zélande, normalement composée de 120 sièges. Depuis 1996, c'est le système de représentation proportionnelle mixte, qui consiste essentiellement en un système de scrutin proportionnel plurinominal. Plusieurs sièges sont actuellement réservés pour des élus issus de bulletins māori séparés. Toutefois, les Māori peuvent choisir de se présenter sur les listes conventionnelles, et plusieurs sont entrés au parlement de cette façon. La législature dure au maximum trois ans, bien que des élections anticipées puissent être déclenchées en tout temps. En Nouvelle-Zélande, le suffrage est universel pour tous les citoyens âgés de 18 ans et plus, les femmes ayant obtenu le droit de vote en 1893. Pouvoir judiciaire Le système judiciaire néo-zélandais comprend de l'instance supérieure à l'inférieure, la Cour suprême de Nouvelle-Zélande, la Cour d'appel de Nouvelle-Zélande, la Haute-Cour de justice de Nouvelle-Zélande, et les Cours de districts. Ces cours sont toutes de juridiction générale. Il existe également toute une série de cours spécialisées, incluant le Tribunal familial, le Tribunal des jeunes, le Tribunal de l'emploi, le Tribunal de l'environnement et le Tribunal des Māori. Il existe de plus un certain nombre de tribunaux avec des capacités quasi-judiciaires, comme le Tribunal des disputes, le Tribunal du logement et le Tribunal Waitangi. La loi néo-zélandaise provient de trois sources principales : la common law anglaise (certains statuts votés par le Parlement britannique avant 1947) et les statuts du Parlement de Nouvelle-Zélande. En interprétant la common law, les tribunaux se sont efforcés de préserver l'uniformité avec l'interprétation qui en a été faite au Royaume-Uni, et dans les juridictions qui s'y rapportent. Jusqu'en 2004, la conservation du Conseil privé de Londres en tant qu'instance suprême d'appel en Nouvelle-Zélande, ainsi que la pratique, courante chez les juges, de suivre les décisions britanniques même s'ils n'y étaient pas techniquement contraint, servait à appuyer cette uniformité. Toutefois, en octobre 2003, la Chambre des Représentants adopte une loi pour mettre fin à ce droit d'appel et établir la Cour suprême de Nouvelle-Zélande à Wellington, qui commence à entendre des appels en juillet 2004. Le traité de Waitangi La place qu'occupe le traité de Waitangi dans la constitution est sujette à beaucoup de débats en Nouvelle-Zélande. De plus en plus, le traité est considéré comme une source importante pour la loi constitutionnelle. En effet, des références aux Principes du Traité de Waitangi apparaissent dans plusieurs statuts, bien que les principes eux-mêmes n'aient pas encore fait l'objet d'une définition dans un statut. Ils sont plutôt définis par une décision de droit commun de la Cour d'appel de Nouvelle-Zélande de 1987 (New Zealand Maori Council v Attorney-General). Il y avait à l'époque de graves inquiétudes au sein des communautés maori concernant la réforme en cours de l'économie néo-zélandaise, et plus particulièrement par le transfert d'actifs des anciens départements du gouvernement vers des entreprises appartenant à l'État. En effet, ces entreprises, propriétés de l'État, consistant essentiellement en des firmes privées dans lesquelles le gouvernement détenait une part majoritaire, elles empêcheraient les actifs donnés par les Māori afin d'être utilisés par l'État d'être retournés aux Māori par le Tribunal Waitangi. Le Conseil māori réclamait l'application de la section 9 de lActe sur les Compagnies Propriétés de l'État de 1986 : . Le texte du traité en lui-même se trouve dans l'''Acte du Traité de Waitangi de 1975, une loi qui établissait le Tribunal Waitangi pour trancher les questions de violation du traité. En 1985, il a été amendé afin d'inclure pour la première fois le texte en langage māori. Déclaration des droits La loi concernant la déclaration des droits de Nouvelle-Zélande de 1990 établit les droits des citoyens néo-zélandais vis-à-vis les trois branches du gouvernement, et certaines entités gouvernementales. La loi n'est ni entérinée, ni une loi suprême, et peut être modifiée par une simple majorité au Parlement. Histoire Origines Avant l'arrivée des Européens en Nouvelle-Zélande, la société māori est constituée essentiellement de tribus, sans aucun organe gouvernemental national. À mesure que les contacts avec les Européens augmentent, le besoin d'une entité gouvernementale unifiée se fait sentir. À la suite d'un état croissant de non-loi, et à des transactions douteuses entre Māori et Européens concernant des terres, le Bureau colonial britannique nomme James Busby en tant que Résident Britannique en Nouvelle-Zélande. Celui-ci rassemble la Confédération des Chefs des Tribus Unies de Nouvelle-Zélande, qui approuva la Déclaration d'indépendance de la Nouvelle-Zélande à Waitangi en 1835. Bien que cette déclaration soit reconnue par le roi Guillaume IV, elle ne fournit aucune solution permanente au problème de gouvernance. En 1839, des lettres de patentes supposées étendre la juridiction de la colonie de Nouvelle-Galles du Sud à la Nouvelle-Zélande sont émises, avec pour effet d'annexer . L'effet légal exact de ces lettres est inconnu, mais le Bureau Colonial reconnait qu'il n'avait pas annexé la Nouvelle-Zélande. Il charge ensuite le capitaine William Hobson d'acquérir la souveraineté britannique sur les îles par traité. Le , le Traité de Waitangi (Te Tiriti o Waitangi) est d'abord signé à Waitangi. Le , Hobson proclame la souveraineté de la Grande-Bretagne sur la Nouvelle-Zélande, fondant sa déclaration sur la découverte de l'île du Sud et le traité pour l'île du Nord. Les proclamations sont faites largement en réponse à l'établissement de colonies par la compagnie de Nouvelle-Zélande (Wellington et Britannia, plus tard Petone), et au fait que celles-ci mettent en place leur propre conseil gouvernemental composé de 12 membres. Hobson cherche à éviter la création de ce qu'il voyait comme une « république », c'est-à-dire un État en dehors de sa juridiction. Plus tard, des Lettres de Patentes sont émises, reconnaissant que la Nouvelle-Zélande constitue une dépendance de la Nouvelle-Galles du Sud. Hobson est ensuite déclaré lieutenant-gouverneur de Nouvelle-Zélande, et divise la sous-colonie en deux provinces (Île du Nord — New Ulster, Île du Sud — New Munster) d'après les comtés irlandais respectivement les plus au nord et sud. En 1841, la Nouvelle-Zélande est établie en tant que colonie à part entière. Gouvernement autonome Le Parlement impérial vote la première loi constitutionnelle donnant des pouvoirs au gouvernement en Nouvelle-Zélande en 1846. La Loi devait être appliquée entièrement en 1848, mais n'est jamais mise en place, car le Gouverneur-en-Chef de l'époque, Sir George Grey, refuse son application. La loi est dès lors suspendue pour cinq ans. Grey gouverne avec les pouvoirs d'un dictateur durant cette période, nommant les conseils provinciaux selon son bon plaisir. Après cette suspension, le Parlement impérial travaille de nouveau pour un gouvernement autonome en Nouvelle-Zélande en 1852. La loi qui est alors votée est presque entièrement basée sur un brouillon rédigé par Grey, avec pour principale différence le fait que le Gouverneur était nommé par le Secrétaire des Colonies, et non par la Chambre des Représentants de Nouvelle-Zélande. La loi n'est pas mise en application avant 1853. La Loi déclare : Que la Nouvelle-Zélande soit divisée en six provinces. Chacune d'entre elles élit un Surintendant, et a le pouvoir de passer des ordonnances, c'est-à-dire des lois peu importantes. Le Gouverneur garde le droit de veto sur toute Ordonnance, et la Couronne possède également un droit de désaveu pour deux ans après l'adoption de la loi. Une Assemblée générale comprenant la Chambre des représentants (élue), le Conseil législatif (nommé), et le Gouverneur est constitué dans le but d'adopter des lois la . La création d'un Conseil exécutif consistant du Gouverneur et des Ministres. Une des premières actions du premier parlement élu sous cette loi est de voter la loi sur le droit anglais de 1854, qui affirme que toutes les lois anglaises en existence au s'appliquent en Nouvelle-Zélande ; et plus particulièrement la Déclaration des droits, et lhabeas corpus. Les pouvoirs du parlement néo-zélandais sont clarifiés par la Loi sur la validité des lois coloniales de 1865, qui autorise dans une certaine mesure une indépendance légale. D'après cette loi, le parlement néo-zélandais peut passer des lois qui ne se conforment pas aux statuts britanniques ou la common law, tant que les lois Impériales ne sont pas applicables pour la Nouvelle-Zélande. Là où c'est le cas, la loi néo-zélandaise est nulle. La première réforme majeure de la loi de 1852 vient en 1876 avec la loi sur l'abolition des provinces, qui abolit les provinces à partir du , et centralise par conséquent le gouvernement néo-zélandais en son parlement bicaméral. En 1891 la composition du Conseil législatif est modifié : les conseillers ne sont plus nommés à vie, mais plutôt pour des mandats d'une durée de cinq ans. Dominion et royaume La conférence impériale de 1907 décide de permettre à certaines colonies de devenir des États indépendants, nommés dominions. Après la conférence, la Chambre des Représentants adopte une motion demandant que le roi Édouard VII . Le Premier ministre Joseph Ward encourage la Nouvelle-Zélande à se lever, et assure qu'il n'en ressortirait que du bien pour le pays. Le , une proclamation royale accordant le statut de dominion à la Nouvelle-Zélande est promulguée par le roi. Celle-ci prend effet le . En conséquence, le gouverneur devient gouverneur général en 1917 afin de refléter de manière plus complète le statut de dominion. En 1908, deux lois d'importance constitutionnelle sont adoptées : la loi judiciaire (Judicature Act), qui décrit les juridictions de la justice néo-zélandaise ; et la Loi sur la législature (Legislature Act), qui définit les pouvoirs du parlement. Cette dernière est maintenant largement abrogée, mais préserve toujours les privilèges parlementaires. La conférence impériale de 1926 proclame l'égalité parmi les dominions britanniques. Concernant le gouverneur général, la déclaration affirme qu'il détient que celle occupée par le monarque au Royaume-Uni. Le gouverneur général est donc lié par l'avis de ses Ministres responsables. Pour que les déclarations de la conférence de 1926 prennent effet, le Statut de Westminster de 1931 est adoptée, annulant en conséquence les restrictions créées par la loi sur la validité du droit colonial de 1865, en autant que la Nouvelle-Zélande adopte le Staut dans le droit néo-zélandais. Cela est fait en 1947 avec la loi sur l'adoption du Statut de Westminster. À la requête du parlement néo-zélandais, Westminster vote la Loi constitutionnelle de la Nouvelle-Zélande (New Zealand Constitution Act), afin que le Statut prennent effet. Ainsi, le parlement néo-zélandais obtient les pleins pouvoirs pour amender sa propre loi constitutionnelle, bien que Westminster puisse encore adopter des lois à la demande du parlement néo-zélandais. La Nouvelle-Zélande devient donc un Royaume. Ce n'est cependant pas avant 1983 et le premier amendement des Lettres de Patentes depuis 1917 que la Nouvelle-Zélande est correctement appelée le Royaume de Nouvelle-Zélande. Lors de l'élection d'un gouvernement National promettant d'abolir le Conseil législatif en 1950, le conseil est manipulé afin de permettre sa dissolution. Malgré des propositions pour rétablir la chambre haute, notamment par Jim Bolger en 1990, le parlement néo-zélandais demeure monocaméral. En 1960 la Société constitutionnelle pour la liberté économique et la justice (Constitutional Society for Economic Freedom and Justice) est créée, afin de revendiquer une constitution écrite, la restauration de la Chambre haute du parlement et une déclaration des droits. La société présente au parlement une pétition pour une constitution écrite en 1961. Réforme gouvernementale du « Fourth Labour » À la suite des élections d'un gouvernement travailliste réformiste an 1984, une crise constitutionnelle est déclenchée. Le Premier ministre sortant, Sir Robert Muldoon, refuse d'appliquer les instructions du Premier ministre-désigné David Lange, qui demande de dévaluer le dollar néo-zélandais pour couper court aux tendances spéculatives sur le dollar. La crise est résolue lorsque Muldoon cède trois jours plus tard, sous la pression de son propre Cabinet, qui menace d'installer le procureur-général Jim McLay à la place de Muldoon. Le nouveau gouvernement met en place un Comité officiel sur la réforme constitutionnelle, afin de réviser le transfert de pouvoirs à la suite de la crise constitutionnelle ayant eu lieu plus tôt dans l'année. Les conclusions de ce comité conduisent le gouvernement travailliste à publier le « papier blanc » de la déclaration des droits (Bill of Rights White paper), et également à introduire la Loi constitutionnelle de 1986, qui était la première révision importante de la constitution néo-zélandaise depuis 134 ans. Avant la loi de 1986, seulement 12 des 82 dispositions présentes dans la loi de 1852 étaient toujours d'application. La loi se compose de cinq parties principales : Le souverain ; L'exécutif ; La législature ; Le système judiciaire ; Dispositions diverses En même temps que cette loi, le parlement vote également une loi sur l'application du droit impérial, afin de clarifier quels lois anglaises sont applicables dans le droit néo-zélandais. Le gouvernement vote également une loi amendant le traité de Waitangi en 1985, qui amende la précédente loi sur le traité de Waitangi, et qui fait une loi du Traité de Waitangi pour la première fois, et crée le tribunal quasi-judiciaire Waitangi, afin de répondre aux violations du traité. L'amendement de 1985 inclut la version māori du traité (Te Tiriti o Waitangi) dans les lois pour la première fois, et accorde au tribunal Waitangi la compétence de traiter des cas remontant jusqu'en 1840. Le quatrième gouvernement travailliste ('fourth labour') commença également la réforme électorale. Il créa la commission royale sur le système électoral en 1986. Celle-ci suggéra que la Nouvelle-Zélande passe au système électoral de représentation proportionnelle mixte. La dernière réforme majeure de ce gouvernement est la loi sur la déclaration des droits néo-zélandaise de 1990. Celle-ci inclut dans le droit néo-zélandais les engagements pris par la Nouvelle-Zélande en signant le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1977. Cependant cette loi n'est pas protégée ni loi suprême, et peut donc être abrogée à la majorité simple au parlement. Réforme Comme elle n'est pas constituée en loi suprême, la constitution néo-zélandaise est relativement facile à modifier, car il suffit d'une majorité simple au parlement, comme démontré par l'abolition du Conseil législatif en 1950. Référendums Il n'est pas légalement nécessaire d'organiser un référendum pour valider un changement de la constitution en Nouvelle-Zélande. Cependant, un certain nombre de référendums ont été organisés dans l'histoire de la Nouvelle-Zélande, dont récemment pour décider de la nature d'une réforme électorale en Nouvelle-Zélande. Plusieurs mouvements réclament le recours au référendum pour les réformes constitutionnelles. Cependant, récemment, le gouvernement a remplacé le Conseil privé en tant que Cour supérieure d'appel par la Cour suprême de Nouvelle-Zélande, malgré l'appel au référendum fait par divers partis politiques, dont Nouvelle-Zélande d'abord, le New Zealand National Party et ACT New Zealand. La loi sur les référendums initiés par les citoyens (Citizens Intiated Referenda Act) de 1993 autorise la tenue de référendums sur toute question, en autant qu'une pétition signée par au moins 10 % des électeurs soit soumise au parlement. Ces référendums ne sont toutefois pas contraignants pour celui-ci. Lors des élections générales de 1999, un tel référendum eut lieu, concernant la réduction du nombre de parlementaires de 120 à 99. Le résultat était très largement en faveur de la proposition, mais il n'y eut aucune initiative pour changer la loi électorale de 1993 en ce sens avant 2006, lorsqu'une déclaration introduite par une parlementaire du parti Nouvelle-Zélande d'abord proposant de réduire la taille du parlement à cent sièges fut votée en première lecture par 61 voix contre 60. Il est peu probable que cette proposition soit votée en tant que loi, étant donné que plusieurs partis ont déclaré ne la soutenir que jusqu'au niveau du comité de sélection. Le manque de mise en application des référendums par les gouvernements successifs a provoqué plusieurs appels pour rendre ces référendums contraignants pour le gouvernement, en introduisant ainsi un système de démocratie directe tel que pratiqué en Suisse. Tant le parti New Zealand First que le Parti pour la démocratie directe soutiennent un tel changement. Liste de référendums sur des sujets constitutionnels en Nouvelle-Zélande : Propositions de réformes Le très minoritaire Libertarianz Party a produit une constitution écrite visant à la création de la Republic of New Freeland'' (République de Nouvelle Terre Libre). Enquête concernant les arrangements constitutionnels existant En 2005, une commission de la Chambre des représentants mène une enquête à propos des arrangements constitutionnels existant en Nouvelle-Zélande. Cette enquête est conduite d'après cinq directives : a) Le développement de la constitution depuis 1840 ; b) les éléments-clés de la structure constitutionnelle de la Nouvelle-Zélande, et les relations entre ces éléments ; c) les sources de la constitution; d) les moyens que d'autres pays ont utilisés pour entreprendre des réformes constitutionnelles ; e) les moyens qui seraient adéquats si la Nouvelle-Zélande envisageait de modifier sa constitution de manière significative. À l'issue de l'enquête, la commission remet trois recommandations importantes au gouvernement : Que les principes généraux doivent sous-tendre toute discussion concernant des changements constitutionnels en l'absence d'un processus prescrit, Que des efforts accrus soient faits dans l'éducation civique et concernant le rôle du citoyen dans les écoles, Que le gouvernement examine si un institut privé pourrait améliorer la compréhension publique, et provoquer un débat sur la constitution de la Nouvelle-Zélande. Le , le gouvernement répond au rapport de la commission, approuvant les deux premières recommandations, mais ne soutenant pas la troisième. Notes et références Annexes Articles connexes Droit constitutionnel Monarchie en Nouvelle-Zélande Liens externes Electoral Commission Cabinet Manual on the constitution Constitutional Arrangements Committee of the House of Representatives. Report of the Constitutional Arrangements Committee Response of the Government to the Report of the Constitutional Arrangements Committee The Process of Future Constitutional Change in New Zealand by N J Christiansen. Better Democracy - Group advocating binding citizens-initiated referendums. Guide to New Zealand's constitution by Lewis Holden. Politique en Nouvelle-Zélande
Uloborus filidentatus
Uloborus filidentatus est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Uloboridae. Distribution Cette espèce est endémique du Guyana. Publication originale Hingston, 1932 : Araneae. A naturalist in the Guiana forest, London, . Liens externes Notes et références Uloboridae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique du Guyana
Calyptoproctus elegans
Calyptoproctus elegans est une espèce d'insectes hémiptères de la famille des Fulgoridae, de la sous-famille des Poiocerinae, de la tribu des Poiocerini et de la sous-tribu des Calyptoproctina. Elle est trouvée au Brésil, en Guyane, au Honduras et au Suriname. Références Fick, W. 1985. Zur Morphologie und histologie des Darmtraktes von Hyalodictyon truncatum, Calyptoproctus elegans und Fulgora laternaria (Homoptera, Auchenorrhyncha, Fulgoromorpha). Mitteilungen der Deutschen Gesellschaft für Allgemeine und Angewandte Entomologie 4(4-6): 180-183. Liens externes Fulgoridae Espèce d'Hémiptères (nom scientifique)
Notre-Dame-du-Bon-Conseil (paroisse)
Notre-Dame-du-Bon-Conseil est une municipalité de paroisse dans la municipalité régionale de comté de Drummond au Québec (Canada), située dans la région administrative du Centre-du-Québec. Géographie Municipalités limitrophes Toponymie Le nom de la municipalité provient d'une apparition mariale dans la ville de Genazzano en 1467. Histoire Démographie Administration Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers. Notes et références Liens externes Municipalité au Centre-du-Québec Municipalité dans Drummond
(9289) Balau
(9289) Balau est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Description (9289) Balau est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Il fut découvert le à La Silla par Henri Debehogne. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,60 UA, une excentricité de 0,16 et une inclinaison de 13,5° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (9001-10000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1981 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par Henri Debehogne
Mikhaïl Rodzianko
Mikhaïl Vladimirovitch Rodzianko (en ; - ), président de la quatrième et dernière Douma, de 1912 à 1917, a été un personnage clé dans les événements qui ont abouti à l'abdication de Nicolas II, le . Début de carrière D'origine noble, Rodzianko est le fils d'un propriétaire foncier du gouvernement de Iekaterinoslav. Il commence par faire carrière dans l'armée et devient officier de cavalerie. Il s'intéresse rapidement à la politique. Plutôt conservateur, il s'allie vite aux centristes et Alexandre Goutchkov, et est l'un des membres fondateurs du mouvement octobriste, qui appuie le Manifeste du 30 octobre 1905, prélude à la Constitution octroyant, en plus d'un Parlement élu (la Douma), le droit de conscience et d'association. En avril 1906, il présente sa candidature comme député du gouvernement de Iekaterinoslav aux élections de la première Douma mais il les perd. Il doit attendre les élections de l'automne 1907 pour être élu à la troisième Douma. Le Mouvement octobriste est majoritaire à la Chambre et Goutchkov, son chef, en est le président. En 1911, Alexandre Goutchkov, qui s'oppose de plus en plus aux politiques de Piotr Stolypine, démissionne de la présidence, et y est remplacé par Rodzianko. Celui-ci remporte les élections de la quatrième Douma, à l'automne 1912, et il obtient sans problème la présidence de la Chambre. Présidence de la Douma Sans le vouloir, Rodzianko se met rapidement à dos Nicolas II et surtout la tsarine Alexandra Fiodorovna, lorsqu'il autorise une enquête sur les agissements de Raspoutine en 1913. L'empereur ne tient aucun compte du rapport qui prouve pourtant indubitablement que le starets n'est pas le saint homme qu'il prétend être. Au début de la Première Guerre mondiale, de nouvelles sources de désaccords surgissent entre Rodzianko et le tsar. En 1915, le président de la Douma s'oppose à ce que Nicolas II prenne le commandement suprême des armées. Il critique de plus en plus la nomination de certains ministres qu'il qualifie d'incompétents. En 1916, il propose la nomination d'Alexandre Protopopov comme ministre du Commerce. Protopopov, député octobriste, est vice-président de la Chambre. Après quelques hésitations, Nicolas II le nomme ministre de l'Intérieur. Rodzianko, qui apprend bientôt que Protopopov est un grand partisan de Raspoutine et que c'est grâce à lui qu'il a obtenu ce poste, le croit incapable d'assumer cette charge et proteste en vain auprès du souverain. Protopopov tente de le mettre de son côté en lui affirmant qu'il peut l'aider à obtenir les charges de premier ministre et de ministre des Affaires étrangères. Rodzianko émet des conditions qui lui sont refusées: le plein pouvoir de choisir les ministres et l'exil de l'impératrice en Crimée jusqu'à la fin de la guerre. Révolution de février Les émeutes du dans Petrograd (révolution de Février dans le calendrier julien) prennent Rodzianko complètement au dépourvu. Sa première décision est d'envoyer un télégramme à la Stavka (Quartier Général de l'État Major) de Moghilev, où se trouve Nicolas II, pour lui demander les pleins pouvoirs : "La situation est grave. La capitale est livrée à l'anarchie. Le gouvernement est paralysé. L'acheminement des denrées et du combustible est complètement désorganisé... Il faut qu'une personnalité reconnue par le pays soit chargée de former un ministère". Croyant à de l'exagération, le tsar ne tient aucun compte du message. Le 12 mars, Rodzianko réitère ses demandes dans un second télégramme et y ajoute : "Si le mouvement gagne l'armée, l'Allemand triomphera, la Russie sombrera inéluctablement et, avec elle, la dynastie". Le tsar répond qu'il revient dans sa capitale y rétablir l'ordre et, qu'en attendant, il proroge la Douma. Mais il est déjà trop tard. Les soldats, cantonnés à Petrograd, se mutinent et se joignent aux révolutionnaires. Le même jour, faisant fi des directives du tsar, des membres de la Douma (Rodzianko, Goutchkov, Pavel Milioukov) créent un Comité provisoire de la Douma d'Empire, dont Rodzianko est président. En même temps, des comités d'ouvriers et de soldats fondent le Soviet des députés ouvriers et des soldats, qui obtient un véritable pouvoir parallèle face au Comité. Dès lors, Rodzianko, laissant tomber le souverain, décide d'émettre des directives visant à protéger le nouveau gouvernement. Il envoie des télégrammes aux généraux Mikhail Alekseïev, commandant suprême des armées, et Nikolaï Rouzski, commandant du Front nord, pour leur demander expressémemt de ne faire avancer aucune troupe vers Petrograd. Comme le tsar est maintenant à Pskov, quartier général du Front nord, il demande également à Rouzski de tout mettre en œuvre pour le persuader d'abdiquer. Fin de carrière Rodzianko ne reste chef de gouvernement que deux jours. Le 15 mars, après des pourparlers serrés entre le Comité provisoire et le Soviet, on en vient à un compromis pour former le premier gouvernement provisoire. Le Soviet accepte la nomination de la plupart des ministres choisis par le Comité mais refuse le choix de Rodzianko comme premier ministre parce que jugé trop proche de l'ancien régime. Il lui préfère celui de Georges Lvov, président libéral de la Croix-Rouge des zemstvos. Dès lors, Rodzianko se retire peu à peu de l'avant-scène, puisque la Douma d'empire est également dissoute. En 1918, peu après la prise du pouvoir par le Parti bolchévik, il quitte Moscou pour la Crimée. Après la défaite de Wrangel, en 1920, il émigre en Yougoslavie. Ses dernières années le rendent amer car les monarchistes le tiennent responsable du renversement du régime tsariste. Il écrit ses Mémoires et meurt à Belgrade le . La version française sera publiée chez Payot dès 1928, sous l'intitulé "Le règne de Raspoutine". Notes et références Bibliographie Soljénitsyne, Alexandre. Mars dix-sept. Fayard. 1993. Massie, Robert K.. Nicolas et Alexandra. Stock. 1969. Mikhaïl Vladimirovitch Rodzianko, "Le règne de Raspoutine", Mémoires de M.V. Rodzianko, dernier président de la Douma de l'Empire, Payot, 1928 Liens externes Personnalité politique russe Empire russe Personnalité de la révolution russe Naissance en mars 1859 Décès en janvier 1924 Décès à 64 ans Octobriste
Ulla-Maj Wideroos
Cecilia Ulla-Maj Wideroos, née le à Jakobstad, est une femme politique finlandaise, membre du Parti populaire suédois (SFP). Biographie Formation Carrière politique En 1986, elle est élue maire de la petite ville d'Oravais, poste qu'elle occupe jusqu'à son élection comme députée à la Diète nationale, en 1995. Devenue vice-présidente du groupe parlementaire du SFP trois ans plus tard, elle en prend la présidence en 1999. Elle est nommée ministre déléguée au ministère des Finances le , dans le gouvernement de la libérale Anneli Jäätteenmäki. Reconduite dans le cabinet que doit former, le 24 juin suivant, le libéral Matti Vanhanen, elle est réélue présidente du groupe du Parti populaire suédois à la suite des élections législatives de . À l'issue du scrutin parlementaire d', elle devient première vice-présidente. Vie privée Voir aussi Articles connexes Gouvernement Jäätteenmäki Gouvernement Vanhanen I Liens externes Naissance en octobre 1951 Naissance à Jakobstad Ministre finlandaise Député de la 35e législature de l'Eduskunta Circonscription de Vaasa Ministre finlandais des Finances
Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif
L’Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif (IRCAD) est un centre privé de recherche médicale (sous forme d'association de droit local alsacien-mosellan), fondé par Jacques Marescaux en 1994 et situé sur le site des hôpitaux universitaires de Strasbourg. Avec à son actif plus de , l’IRCAD est reconnu comme le . Cette a permis à l’IRCAD d’ouvrir quatre instituts jumeaux : en mai 2008 à Taïwan (IRCAD Taiwan), en juillet 2011 dans l’État de Sao Paulo au Brésil, en à Rio de Janeiro au Brésil (les deux instituts brésiliens formant l'IRCAD América Latina), et en juillet 2019 au Liban (IRCAD Lebanon). Deux autres projets complètent cette initiative et devraient voir le jour en 2021 au Rwanda (IRCAD Africa) et en Chine (IRCAD China). de mondialiser son enseignement, l’IRCAD a créé en 2000 WebSurg (World electronic Book of Surgery), une université virtuelle gratuite vouée à la formation médico-chirurgicale continue. Histoire Activités De formation De recherche Les équipes de recherche et développement de l’IRCAD pour prévenir les cancers, améliorer le diagnostic précoce et élaborer de nouvelles stratégies thérapeutiques par les technologies innovantes de la chirurgie augmentée. Elles combinent réalité augmentée, robotique et intelligence artificielle au service du chirurgien. WebSurg WebSurg () constitue l’université en ligne de l’IRCAD. C’est un site web gratuit consacré à la formation médico-chirurgicale continue, spécialisé dans les techniques opératoires de chirurgie mini-invasive. Ce site a été créé à l’initiative du Professeur Jacques Marescaux et de ses équipes en 2000. Il a été développé par des chirurgiens pour des chirurgiens, et s'adresse aux membres de la communauté chirurgicale dans son ensemble (chirurgiens, anesthésistes, personnel soignant, etc.). Il s’est rapidement imposé comme la référence mondiale en ligne pour la formation à distance en chirurgie mini-invasive. WebSurg publie mensuellement du contenu multimédia spécialisé en chirurgie mini-invasive dans différentes spécialités : chirurgie générale et digestive, pédiatrique, thoracique, endoscopique, etc. La quasi-intégralité du contenu du site internet est développé à l’IRCAD Strasbourg. Il existe plusieurs catégories de vidéos, en haute définition : 4424 procédures chirurgicales : vidéos décrivant des opérations chirurgicales, filmées en haute définition pour une compréhension fine. 751 avis d’experts : différents types de vidéos tels que des conférences, des analyses d’experts, des débats, etc. 108 techniques opératoires : vidéos interactives intégrant des illustrations médicales pour présenter les étapes d’opérations chirurgicales dans les moindres détails. 380 contributions : vidéos adressées par les membres du site ; une fois révisées et approuvées par le comité éditorial, elles seront destinées à publication sur le site. Aujourd’hui, les membres WeBSurg utilisent la version du site internet disponible en 8 langues (français, anglais, espagnol, russe, japonais, portugais, chinois traditionnel et simplifié) et sur tous types de supports (ordinateur, téléphone, Apple TV, etc.). Avec plus de membres originaires de 254 pays dans le monde, WeBSurg est devenu une référence mondiale en ligne pour la formation médicochirurgicale continue en chirurgie mini-invasive. C’est l’une des plus grandes communautés de chirurgiens à l’échelle internationale. Implantations et extensions Le site strasbourgeois L’Institut est implanté au cœur de l’Hôpital civil de Strasbourg et fait partie du campus de médecine formé par les Hôpitaux universitaires de Strasbourg et l’Université de Strasbourg. Il occupe un bâtiment de construit en 1993. , l’IRCAD décide en 2014 d’ouvrir une seconde plate-forme d’enseignement et de chirurgie expérimentale dans un nouveau bâtiment de , l’IRCAD 2, accolé au bâtiment historique. L’Institut y accueille deux géants mondiaux de l’industrie chirurgicale, Medtronic et Intuitive Surgical, sur les 4 niveaux que compte le bâtiment. En 2011, l’IRCAD a choisi de se lancer dans la rénovation des Haras Nationaux de Strasbourg, classés au titre des monuments historiques, pour y installer une Brasserie gérée par le chef triplement étoilé Marc Haeberlin, un hôtel 4* et un biocluster : pépinière d’entreprises dont l’objectif est de favoriser le transfert de technologie dans le domaine du dispositif médico-chirurgical. En 2013, l’IRCAD s’est porté acquéreur de la Clinique des Diaconesses avec deux projets : l’extension de l’hôtel des Haras, doublant ainsi sa capacité d’accueil, la création d’un hospitel (hôtel pour patients), qui va permettre de réduire considérablement le temps d’hospitalisation des patients grâce au contrôle à distance des paramètres vitaux que permettent les nouvelles technologies de transfert de données. Extensions internationales L’IRCAD compte trois centres à l’étranger. Le premier, l’IRCAD Taiwan, a été inauguré le , en partenariat avec le Show Chwan Memorial Hospital de Taiwan. C’est le plus important centre de formation voué à la chirurgie mini-invasive sur le continent asiatique, il est doté d’une superficie de . Le second est l’IRCAD América Latina, inauguré en à Barretos dans l’État de Sao Paulo au Brésil. Il est issu d’un partenariat avec l’Hospital de Cancer de Barretos. Le , l’IRCAD a inauguré une troisième antenne à Rio de Janiero, en partenariat avec la mutuelle américaine United Health. Un nouvel institut ouvrira ses portes sur le continent africain, à Kigali, au Rwanda. Notes et références Voir aussi Articles connexes Jacques Marescaux, le président et fondateur de l'institut Campus Médecine de Strasbourg Hôpitaux universitaires de Strasbourg Opération Lindbergh Liens externes Site officiel de WeBSurg Site web de l'European Institute of TeleSurgery Université de Strasbourg Médecine en France Informatique médicale Recherche médicale Chirurgie Recherche à Strasbourg Organisme fondé en 1994 Hôpital civil à Strasbourg Association ou organisme ayant son siège à Strasbourg
Cum sicut nuper
Cum sicut nuper peut faire référence à: Cum sicut nuper, bulle pontificale de Jules III de l'année 1554 Cum sicut nuper, bulle pontificale de Pie IV de l'année 1561
Mibu no hana taue
ou rituel du repiquage du riz à Mibu est un rituel japonais de repiquage de riz de la ville de Kitahiroshima dans la préfecture de Hiroshima. Il fait partie du patrimoine culturel immatériel de l'humanité depuis 2011. Description Mibu no hana taue est célébré le premier dimanche du mois de juin. Des bœufs ornés de belles selles labourent les champs tandis que des jeunes filles alignées en rang procèdent au repiquage du riz. Notes et références Voir aussi Lien externe . Fête au Japon Patrimoine culturel immatériel de l'humanité au Japon
L'Annonciation (Francesco Mochi)
L'Annonciation (dénommé en italien : L'annunciazione) est un groupe de deux sculptures en marbre de Francesco Mochi réalisé entre 1603 et 1608 pour la cathédrale d'Orvieto en Ombrie, Italie. L'importance de ce groupe est de tout premier ordre puisque d'une part la représentation de cette scène religieuse est rarement traitée par la sculpture, notamment en ronde-bosse, et que d'autre part ces deux œuvres sont considérées comme l'élément fondateur du style baroque en sculpture. Il est aujourd'hui visible à l'église San Agostino d'Orvieto faisant partie du Museo dell'Opera del Duomo di Orvieto (MODO). Historique Le sculpteur arétin Francesco Mochi réalise le groupe de l' Annonciation sur une commande de la famille Farnese, et du duc Mario Farnese en particulier qui fut son protecteur, pour la partie gauche du chœur de cathédrale Santa Maria d'Orvieto. Quatre lettres écrites entre le et le scellent les termes du contrat. Mochi se rend immédiatement le à Carrare chercher les blocs de marbre des deux sculptures, bien que n'ayant reçu la commande que du seul Ange, et se met aussitôt au travail lorsqu'il les reçoit à Orvieto le de la même année. Novateur dans son approche esthétique, il décide de s'éloigner de la représentation classique de cette scène de l'Évangile, c'est-à-dire de celle canoniquement utilisée par les primitifs italiens et reprise par ses contemporains, qui met en scène l'annonce faite à Marie telle que figurée par exemple dans le bas-relief de la façade du duomo d'Orvieto réalisée par Lorenzo Maitani au tout début du et qui aurait pu lui servir de modèle. L'Ange annonciateur fut la première sculpture réalisée de 1603 à 1605, en raison de la volonté de Farnèse d'évaluer le travail du jeune Mochi. La sculpture est terminée le , pour une somme totale de 600 scudi par mensualité de 15 scudi. Elle est alors placée dans le chœur de la cathédrale alors que le sculpteur la souhaitait positionnée sur la balustrade. Les ébauches de la Vierge annoncée furent réalisées quasiment de manière parallèle à l'ange, principalement de 1605 à 1608. L'œuvre lui fut toutefois formellement commandée en pour un total de seulement 525 scudi car il fut alors pensé qu'il s'était donné moins de mal à la réaliser que l'Ange. Le groupe, après avoir été déplacé un temps hors de la cathédrale, fut remis près du maître-autel en 1856 sur ordre du pape Pie IX puis restauré vers 1880. Il resta à cette place jusqu'à 1896 où il fut transporté au palazzo Soliano. Ce travail, qui constitue l'un des chefs-d'œuvre de Mochi et annonce en deux sculptures distinctes ce qui sera intégré dans une pièce unique avec sa Sainte Véronique (1629-1640) de la basilique Saint-Pierre de Rome, est considéré comme une œuvre essentielle fondatrice de la sculpture baroque dont il est l'un des initiateurs. Elle aura une influence importante sur Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin, qui fréquenta Mochi à Rome. Description Le groupe est composé de deux sculptures indépendantes en marbre de Carrare l'une représentant la vierge Marie annoncée, surprise dans sa lecture par la visite de l'archange Gabriel en vol, descendant du ciel, lui annonçant qu'elle enfantera du fils de Dieu et qui constitue l'autre sculpture. L'Ange (d'une hauteur de ) dont la géométrie trace une diagonale descendant d'en haut à droite vers le bas à gauche est enveloppé d'un tissu au mouvement tourbillonnant décrivant une importante spirale particulièrement remarquable esthétiquement et techniquement. L'archange possédait autrefois un lys dans la main droite qui est aujourd'hui brisé ainsi que le bout de son index. L'expressivité de cette sculpture est particulièrement forte, tant dans le mouvement général que dans le visage de l'ange où se mêlent douceur et rictus quasi-sardonique. La Vierge annoncée (d'une hauteur de ) est, elle, prise dans la stupeur, figée dans un mouvement où, lisant, elle se lève brusquement de sa chaise, qui est prête à tomber retenue par sa seule main, et se couvre de son manteau. La différence de taille des deux pièces impliquait nécessairement une disposition spatiale particulière, en hauteur pour l'ange en vol et légèrement décalée, pour restaurer une perspective et une échelle de taille et de proportions. Cet effet de proportions ajoute une valeur cinétique et théâtrale particulièrement importante à l'œuvre pourtant composée de deux éléments distincts. L'opposition entre les deux sculptures est particulièrement remarquable, avec un Ange tout en technique et mouvement aérien, inspiré selon certains critiques du Mercure de Giambologna, s'affrontant à une Vierge compacte aux formes généreuses et empreinte d'une analyse psychologique et naturaliste subtile, inspirée elle des statues antiques spartiates. Notes et références Sculpture en marbre Sculpture baroque Sculpture en Italie Sculpture du XVIIe siècle Statue de la Vierge Marie Mochi Orvieto
Set the Fire to the Third Bar
est le quatrième single tiré de l'album de Snow Patrol, sorti en 2006. Martha Wainwright y assure le chant en compagnie de Gary Lightbody. Enregistrement et composition C'est la dernière chanson de l'album Eyes Open à avoir été enregistrée, Gary Lightbody l'ayant composée spécialement vers la fin des sessions d'enregistrement pour proposer ce duo à Martha Wainwright. Il écrit les paroles, qui évoquent une relation à distance, en à peine vingt minutes. La « troisième barre » du titre se réfère à un radiateur électrique que la grand-mère de Lightbody lui permettait parfois de mettre à pleine puissance, sur la troisième barre, quand il faisait particulièrement froid. Clip Le clip de la chanson a été réalisé par Paul McGuigan et utilise la technique de l'écran divisé pour montrer un couple à la fois très proche et très éloigné. Interprétations Lors d'interprétations de la chanson en concerts, plusieurs chanteuses irlandaises ou britanniques ont partagé le chant avec Gary Lightbody, notamment Cheryl Cole, Andrea Corr, Maria Doyle Kennedy et Lisa Hannigan. Classements Références Chanson interprétée par Snow Patrol Single musical sorti en 2006
Championnat du Chili de football 1940
La saison 1940 du Championnat du Chili de football est la huitième édition du championnat de première division au Chili. Les dix meilleures équipes du pays sont regroupées au sein d'une poule unique, où elles s'affrontent deux fois, à domicile et à l'extérieur; il n'y a ni promotion, ni relégation à l'issue de la saison. C'est le CF Universidad de Chile qui remporte la compétition, après avoir terminé en tête du classement final, avec trois points d'avance sur Audax Italiano et quatre sur Santiago National Juventus. C'est le tout premier titre de champion du Chili de l'histoire du club. Les clubs participants Compétition Le barème utilisé pour établir le classement est le suivant : Victoire : 2 points Match nul : 1 point Défaite : 0 point Classement |valign=top align=left width=50%| |} Bilan de la saison Voir aussi Références Liens internes Championnat du Chili de football Liens externes Résultats complets sur RSSSF Championnat du Chili de football Chili 1940 au Chili
Miodrag Milošević
Miodrag Milosevic est un réalisateur, scénariste et monteur yougoslave né en 1929 à Brestovac (Yougoslavie). Filmographie Comme réalisateur 1966 : Montreal: Expo 67, Greenfield, Panta Rei 1967 : Naftasi 1969 : Av - Av 1971 : Kolt 15 GAP 1972 : Trznica 1972 : 25 godina Poljoprivrednog kombinata Beograd 1974 : Eraj 1975 : PKB - 30 godina 1977 : Meteori 1977 : Zivot u Hilandaru 1977 : Hilandarsko blago 1978 : Pas i njegov covek 1978 : Sent Andreja 1978 : Energetsko blago Srbije 1979 : Mleko 1990 : Skazanje o Svetom Savi Comme scénariste 1966 : Montreal: Expo 67, Greenfield, Panta Rei 1967 : Naftasi 1969 : Av - Av 1971 : Kolt 15 GAP 1972 : Trznica 1972 : 25 godina Poljoprivrednog kombinata Beograd 1974 : Eraj 1975 : PKB - 30 godina 1977 : Meteori 1977 : Zivot u Hilandaru 1977 : Hilandarsko blago 1978 : Pas i njegov covek 1978 : Sent Andreja 1978 : Energetsko blago Srbije 1979 : Mleko Comme monteur 1966 : Montreal: Expo 67, Greenfield, Panta Rei 1967 : U traganju za Lenjinom 1968 : Legenda o Vojvodi 1968 : Klizaci 1972 : Pogibija 1973 : Kumasi - Krusevac 1973 : Crvena zastava - Krusevac Liens externes Réalisateur yougoslave Scénariste yougoslave de cinéma Monteur yougoslave Naissance en 1929
Cherrueix
Cherrueix est une commune française située en bord de mer dans le département d'Ille-et-Vilaine, en Région Bretagne, entre Saint-Malo et Le Mont-Saint-Michel et peuplée de . Géographie Cherrueix est une commune littorale située au nord du département d'Ille-et-Vilaine. Bordée par la Manche, cette commune de se situe au cœur de la partie bretonne de la baie du mont Saint-Michel, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Malo et à de Dol-de-Bretagne (TGV pour Paris). Du bord de mer on voit par temps clair de gauche à droite Cancale, les îles Chausey, Granville et enfin le mont Saint-Michel. Biogéographie Du point de vue de la richesse de la flore, Cherrueix compte parmi les communes du département possédant dans leurs différents biotopes un nombre important de taxons, soit 429 pour une moyenne communale de et un total départemental de (). Plus que ce nombre, il faut considérer à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; protégés et 21 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237). Géologie et relief Concernant le relief, Cherrueix est sur un banc de sable assez plat, l'arrière pays est plus bas que le bord de mer, la grande partie de la commune (bande de 300 à du bord de mer) est de 2 à d'altitude. Aucune inondation à Cherrueix n'est à déplorer à ce jour. Une inondation a été observée à Dol-de-Bretagne à la suite du débordement du fleuve côtier, le Guyoult, après un an de pluies intenses en 1910. Un plan du gouvernement contre des inondations (le PPR) fut bouclé en 2014 pour les communes du littoral breton et pourrait inclure un renforcement de la digue de la Duchesse Anne. Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cancale », sur la commune de Cancale, mise en service en 1944 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000, à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Cherrueix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), zones urbanisées (8,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %), zones humides côtières (0,1 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Le nom de la localité est attesté sous les formes Cherri au (forme non assurée) ; Queruer en 1170 ; Charruërs et Charruiers en 1181; Cherruers au ; Charruers et Charruiers en 1200 ; Cherrueys au ; Cherruiers en 1420 ; Cherrueys en 1516 ; Cherruiers en 1624 ; Chervez en 1630 ; Cherveix en 1779. Comme les toponymes brittoniques s'avancent jusqu'au Couesnon et que l'on compte quelques communes portant un nom breton dans la région , une étymologie bretonne a été proposée. D'après les formes anciennes dont on dispose, il peut s'agir du vieux breton kêr « lieu habité, village », dont le [k], noté Qu- ou Ch- dans les formes primitives, se serait palatalisé selon l'évolution phonétique régulière typique du gallo-roman (cf. CABALLU > cheval), à l'exception du normanno-picard. La forme de l'ancien breton est plutôt caer « endroit fortifié, citadelle, forteresse », semblable au gallois caer de même sens, ce qui rend d'autant plus plausible cette explication. D'ailleurs, on dit en gallo local Chaéruér. Le breton Kerruer est basé sur la forme Queruer de 1170. L'analyse du second élément -ruer ou -uer pose davantage de problèmes, le breton ru « rue » aurait donné *Cherru, ce qui s'accorde mal avec les attestations anciennes. En outre, la majeure partie des toponymes en Car-, Quer-, Ker- remontant au brittonique sont composés avec un nom de personne. Le gentilé est Cherrulais. Histoire La paroisse de Cherrueix faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de Notre Dame. Les seigneurs dudit lieu sont désignés de Charuers, de Cheruers ou de Cherrueix, de Laumosne, du Préjan, etc - Famille de l'Évêché de Dol, possessionnée dans le Clos-Poulet au . Développement de la commune Plusieurs auteurs ont prétendu que le village s'était développé autour d'une forteresse édifiée vers 1030 par le duc Robert de Normandie lors de sa guerre contre les Bretons. C'est une erreur, le château signalé par les chroniqueurs de l'époque était celui de Charuel à Sacey dans la Manche. Le développement de Cherrueix s’est surtout effectué en bordure de mer où se sont développés de nombreux petits hameaux qui forment le bourg de Cherrueix. Les terres étant autrefois principalement affectées à l’activité agricole. Les constructions traditionnelles étaient faites à partir de murs en torchis et une couverture en chaume. Ces constructions ont été abandonnées avec le temps et ont quasiment disparu au profit des murs en pierre (granite notamment) et de la couverture en ardoise. Développement récent : Avec l'arrivée en 2005 du TGV Paris ↔ Dol-de-Bretagne et Saint-Malo, le village est en plein développement, la population est en croissance constante. Depuis 2017, la LGV Bretagne-Pays de la Loire met Dol-de-Bretagne à moins de de Paris. De petits lotissements (une dizaine de maisons) font leurs apparitions ces dernières années ou sont en cours de création. Un avantage de Cherrueix par rapport aux d'autres villages de la baie est que la départementale passe derrière le village, ce qui donne une tranquillité et une sécurité recherchée par les habitants. À la suite de la tempête Xynthia en Vendée, les permis de construire sont suspendus sur une bande de derrière la digue car de nouvelles mesures de protection sont à l'étude pour les zones à risque comme obligation des chambres à l'étage concernant les zones inondables d'un mètre d'eau. Une partie de Cherrueix est donc en zone submersible. (voir le plan de prévention des risques de submersion dirigé par l'État). Plusieurs associations écologiques veillent à la protection et à la qualité de vie de ce village de bord de mer. Il y a récemment un foyer de vie pour handicapés et un nouveau centre médical. Héraldique Politique et administration Démographie Économie Les trois principales activités économiques de Cherrueix sont la mytiliculture, l'agriculture et le tourisme. Le port du Vivier-Cherrueix est le mytilicole de France. La moule de bouchot de la baie du Mont Saint-Michel représente 1/6 de la production nationale. Elle est le seul produit de la mer à avoir réussi à décrocher la très enviée Appellation d'Origine Contrôlée (AOC). Ce label a été obtenu en 2006 et s'étend sur sept communes dont Cherrueix. 99 % des producteurs locaux, soit 60 entreprises, ont adhéré au cahier des charges très strict qui encadre l'AOC, synonyme de terroir et de qualité. Il y a maintenant la Maison des produits du terroir et de la gastronomie. L'agriculture est une activité très ancienne sur la commune de Cherrueix qu'il s'agisse d'élevage, de production céréalière ou de production légumière. Toutefois l'élevage a progressivement disparu ces 30 dernières années au profit de la production. céréalière et surtout maraîchère. La principale production de la commune est l'ail. Cet ail est en attente de certification IGP afin de protéger sa production et imposer des règles de production précises. La réglementation impose que la pêche à pied (crevette, coques) soit effectué par un professionnel ou en présence d'une personne habilitée. En période estivale, l'activité touristique soutient fortement l'économie de la commune. Cherrueix étant accessible facilement par l'autoroute A84 (E03) et maintenant par le TGV à deux heures de Paris en 2017, la commune possède deux campings, de nombreux gîtes et chambres d'hôtes qui accueillent les estivants. Toutefois le stationnement des camping-cars sur le territoire de la commune et l'utilisation du domaine public maritime durant cette période et durant les périodes de fêtes par la pratique du char à voile pose quelquefois problème et suscite la réaction d'associations écologistes. La commune bénéficie de tous les commerces de nécessité : une boulangerie, une boucherie, une épicerie, un bar tabac-restaurant, un coiffeur, un institut du bien-être, une kinésithérapeute, deux restaurants, un garage automobile sans compter les ventes de produits locaux comme le foie gras d'oie, les moules, les légumes etc. Il y a un foyer de vie pour handicapés et un nouveau centre médical. Il y avait aussi le dernier fabricant de dranets. Lieux et monuments La commune compte trois édifices inscrits au titre des monuments historiques : le moulin de la Saline, le moulin de la Colimassière, le moulin des Mondrins. Ces trois moulins à vent du siècle ont été inscrits par arrêté du 7 septembre 1977. Ils illustrent l'importante activité céréalière du marais de Dol. Sur l'ensemble du territoire de la commune, on a compté jusqu'à 11 moulins en activité. Plus aucun moulin n'est aujourd’hui en activité. Autres sites et monuments intéressants de la commune : L’église Notre-Dame. Elle présente un plan en croix latine couvert de lambris. De l'édifice roman subsiste les murs nord et sud de la nef (petites fenêtres ébrasées et contreforts plats). Au , le chœur et le transept sont construits. Au , on construit la sacristie (1819) et la tour à l'ouest (1830). On remanie l'intérieur et certaines fenêtres de la nef sont agrandies. Notre-Dame-de-la-Garde. Statue de la Vierge érigée en 1888 sur la digue face à la grève et à la Manche qui à marée basse se retire à . Le 7 mai 1888, l'abbé Richard et l'abbé Blanchard, ont rendu visite aux paroissiens en leur demandant s'ils voulaient faire une offrande afin d'ériger un rocher surmonté d'une statue en fonte de la Vierge. Grâce à la générosité de chacun, la somme a été rapidement réunie. Munie des autorisations des Digues et marais, et de l'accord du cardinal Charles Place de Rennes pour donner le nom de Notre-Dame-de-la-Garde à ce futur monument, la statue a été érigée afin de protéger la baie, les pêcheurs, les marins et les cultivateurs. L'inauguration a eu lieu le 19 août 1888, avec tout le clergé et les prêtres de nombreuses communes environnantes. Les chemins sont transformés en avenue de feuillage, des arcs de triomphe élevés, des ancres tout cela fait en coquillages. Dans la procession on remarque que les enfants portent les attributs des corps de métier de la commune, gerbe de blé, filet de pêcheur. Six mille personnes assistent à la bénédiction de la statue après avoir entendu le canon annonçant la cérémonie. Maison du bord de mer. Bâtiment autrefois utilisé comme école publique des filles et restauré en 2005. Elle accueille désormais la bibliothèque municipale, un espace d’exposition et de réunion et les associations cherrulaises. Le monument aux morts de la Grande Guerre. Construit en 1921 et devenu vétuste, il a été reconstruit en 2006. Sur pression de militants de la laïcité, la croix qui le surmontait a été sciée, bien que le monument initial en comportant une, avait été béni et que l'immense majorité des morts pour la France de ce village breton était chrétienne. Le manoir de l'Aumône. Le château, demeure des "sires de l'Aumosne". Les terres appelées aumônes, au Moyen Âge, étaient toujours propriété d'église, offertes à Dieu par piété. Le mot aumône désigne une maison qui a appartenu à une église ou à un monastère et à laquelle étaient annexés des revenus destinés aux pauvres. Il est probable que ce manoir eut une origine religieuse puis fut sécularisé par la suite. C'est une construction Louis XIII, avec des gerbières à frontons arrondis et des corniches modillonnées ; sa porte est surmontée d'une arcature en arc brisé (datée 1619). Il était aux Uguet seigneurs de Cherrueix en 1460, aux de Cherrueix en 1513, aux Franchet pendant la Ligue, aux Uguet au . Le seigneur de l'Aumône était considéré comme seigneur fondateur de la paroisse. Après être devenu une ferme, il est maintenant aménagé en gîte rural et gîte d'étape (22 places pour chevaux). Un camping y est également aménagé et peut recevoir tentes et caravanes. Le chemin Dolais. C'est une ancienne voie côtière, dont une branche, à l'est du bourg a produit le nom du lieu-dit le Bas-Chemin, et qui passe à à l'ouest du village au hameau de la Rue. À de Cherrueix, l'antique chapelle Sainte-Anne (Saint-Broladre) marque la limite orientale de l'ancien cordon dunaire sur lequel fut aménagé, tôt dans le Moyen Âge ce chemin. Le banc des Hermelles. Récif sableux élaboré par de petits vers marins constructeurs, qui en font leur habitat. Le Banc des Hermelles s'étend sur 100 ha et atteint de hauteur. C'est un site unique en Europe La digue de la Duchesse-Anne ou digue de Bretagne. Digue datant du et s’étendant sur de long de Saint-Méloir-des-Ondes (pointe de château Richeux) jusqu’à la chapelle Sainte-Anne. Tout au long de cette digue, les promeneurs et les joggeurs peuvent contempler une diversité de paysages : marais, polders, grèves. Le train marin permet de découvrir en fonction des marées le banc des Hermelles et les pêcheries en bois datant du . La plage offre une vue magnifique sur la mer, les bouchots en marée basse, Cancale et le mont Saint-Michel. De nombreux chars à voile animent le paysage. Les bouchots. Ces piquets (pieux) de bois entourés de moules en pleine baie visibles à marée basse. La chapelle Sainte-Anne, sur le territoire de Saint-Broladre mais plus proche du bourg de Cherrueix, se trouve au bord de la digue de la Duchesse-Anne. L’opération "Grand site" menée dans la baie par les collectivités territoriales et le ministère de l'écologie et du développement durable prévoit la mise en valeur du patrimoine et de Cherrueix ainsi qu'une politique rigoureuse de protection de l'environnement. Elle prévoit notamment l'effacement partiel des réseaux, la création d'une maison de la Baie au moulin de la Saline et des aménagements destinés à concilier fréquentation touristique et protection de la nature. Activité et manifestations Sports Le char à voile est pratiqué sur les sept kilomètres de plage de la commune depuis plus de quarante ans. La commune a déjà accueilli le championnat d’Europe (18-23 août 1969) ainsi que le championnat de France et a accueilli du 8 au 15 juillet 2012 les championnats du monde de char à voile organisés à Cherrueix. Elle s'est porté candidate pour l'organisation des championnats d'Europe. Le jogging (course à pied) est pratiqué le plus souvent sur la digue, le long de la mer, des moulins jusqu'à la chapelle Sainte-Anne. Les balades à vélo et le cyclotourisme, jusqu'au mont Saint-Michel et son nouveau barrage sur le Couesnon, à travers les polders sans croiser une automobile. Du côté de la chapelle Sainte-Anne se trouve un centre équestre. Manifestations Marathon de la baie du mont Saint-Michel (en juin) : ; Cherrueix est à mi-parcours du marathon. Fête de l'ail (en juillet) : en moyenne, la s'est déroulée le dimanche 26 juillet 2009. Challenge Revert (en août) : compétition de char à voile Compétition 2008 de char classe 8 appelé aussi Kite buggy. Couleur en Musique : galerie d'art et salle de concerts. De nombreux artistes sont venus chercher l'inspiration et ont créé des œuvres comme Charles Forget et autres. Jumelages Cherrueix est membre du Comité de jumelages européen de la baie du mont Saint-Michel. . . . Personnalités liées à la commune César Julien Jean Legallois, anatomiste et physiologiste né à Cherrueix le février 1770 et décédé au Kremlin-Bicêtre le 10 février 1814. Considéré comme l'un des pères de la chirurgie cardiaque moderne. Après des études au collège de Dol-de-Bretagne où il remporta tous les premiers prix de rhétorique, il poursuivit ses études à l'université de Caen. Il y consacra deux années aux mathématiques et à la philosophie. Âgé de 19 ans, il commença à étudier l'anatomie à Caen avant de poursuivre ses études médicales à Paris. Tombé malade, il revient dans sa famille et recouvre la santé. Désireux de retourner dans la capitale, mais opposé à la Convention, il s'allie aux Fédéralistes avec quelques anciens condisciples caennais. Après la victoire de la Convention, il échappe de peu à l'échafaud en raison de son instruction qui lui vaudra d'être envoyé dans son département pour y suivre l'exploitation des salpêtres et la fabrication de la poudre. En 1795, les écoles de médecine rouvrent leurs portes et il fut envoyé par son district à Paris. Il demanda, avec d'autres étudiants, la création d'une chaire de médecine pratique (ou médecine clinique) en sollicitant qu'elle fut attribuée au citoyen Jean-Nicolas Corvisart. Reçu docteur en 1801, après avoir soutenu une thèse intitulée "Le sang est-il identique dans tous les vaisseaux qu'il parcourt ?", César Legallois devint rapidement, grâce aux fruits de nombreuses expériences sur les animaux, un très grand physiologiste. En 1803, il fit imprimer "Des Recherches chronologiques sur Hippocrate" où il affirme l'existence du "père de la médecine" là où certains de ses confrères la contestaient. Quelque temps plus tard, il publia "Sur la Contagion de la fièvre jaune". Après ces premières publications, l'ouvrage pour lequel César Legallois obtint une renommée internationale dans le milieu médical est celui qu'il publia en 1812 et consacré aux "Expériences sur le principe de la vie" dans lequel il ébauche les techniques de transfusion et de transplantation d'organes. Cet ouvrage fut traduit aux États-Unis d'Amérique et en Italie peu de temps après sa parution en France. En 1813, il fut nommé directeur de l'hôpital de Bicêtre. Peu de temps avant sa mort, il rédigea également l'article sur le cœur dans le dictionnaire des sciences médicales. Son fils unique, Eugène Legallois, également médecin, mourut en 1831, de retour de Pologne où il combattait une épidémie de choléra. Henri Busson, universitaire et homme de lettres né à Cherrueix le 12 janvier 1885 et décédé à Bordeaux le 29 décembre 1970. Reçu docteur ès lettres en 1922, avec comme thèse principale "Les sources et le développement du rationalisme dans la littérature française de la Renaissance", il devint professeur honoraire de la faculté des Lettres d'Alger, titulaire de la chaire de langue et littérature françaises du avril 1933 au 12 janvier 1955. Récipiendaire du "prix François Duine 1962" . Auteur, entre autres, de : Les sources et le développement du rationalisme dans la littérature française de la Renaissance (1533-1601), publié en 1922 Charles d'Espinay, évêque de Dol, et son œuvre poétique (1531?-1591), publié en 1922 La Pensée religieuse française de Charron à Pascal, publié en 1933 La Religion des classiques, publié en 1948 Littérature et théologie, publié en 1962 Joseph Lemarié, homme d'Église et homme de lettres né à Cherrueix le 27 juillet 1917 et décédé à Chartres le 15 septembre 2008. Notes et références Notes Références Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du mars 2015) Voir aussi Articles connexes Liste des communes d'Ille-et-Vilaine Bibliographie La Fée des Grèves (Roman) de Paul Féval, La baie du Mont-Saint-Michel : Denis Clavreul La baie du Mont-Saint-Michel () : Jean-Claude Lefeuvre Moule de bouchot de la baie du Mont-Saint-Michel (Reportage) : Julie Deffontaines La baie du Mont-Saint-Michel et l'estuaire de la Rance: Environnements...par Chantal Bonnot-Courtois, Bruno Caline, Alain L'Homer, Monique Le Vot Cherrueix (35) - Décès de 1793 à 1902 de Julien Thomas-Cadiou et Jean Alain Deroff Pierre Bauduin, Le Monde franc et les Vikings (VIII -X siècle), Paris, Albin Michel, 2009, 455 p. ce livre parle de saint Malo sauvant les habitants de Cherrueix des Normands. Liens externes Site officiel Résumé statistique de Cherrueix sur le site de l'Insee Histoire de Cherrueix Histoire de Cherrueix Commune en Ille-et-Vilaine Commune touristique en France Paroisse ou trève de l'évêché de Dol Tourisme en Ille-et-Vilaine
Mark Henley
Mark Henley est un photographe documentaire britannique né en 1966 à Oxford au Royaume Uni. Il est nommé photographe suisse de l’année en 2012 puis en 2014 par le Swiss Press Photo Award. Biographie Mark Henley naît en 1966 à Oxford au Royaume Uni. Il est le fils d’un père militaire et d’une mère médecin. Il est diplôme de l’Université d'York et hésite entre le travail d’écrivain ou de photographe. En 1989, dans le cadre d’un voyage au long cours commencé en Inde il arrive en Japon où il vit entre 1989 et 1995, avant de s’installer à Hong Kong puis au Japon, mais il photographie en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe. En 2003, il s’installe en Suisse à Genève . Il a aussi passé six ans à Zurich. Photographe indépendant, il est accrédité aux Palais des Nations depuis 1999 où il suit régulièrement les travaux de la Conférence mondiale pour le désarmement. Ses photographies publiées dans la presse internationale, sont distribuées par Panos Pictures à Londres et Jiji Press Photos à Tokyo. Mark Henley a été primé à de nombreuses reprises par le Swiss Press Photo Award et nommé photographe suisse de l’année en 2012 et en 2014. Publication China [sur]real: A Photo Essay, Timezone 8, 2007 Prix et récompenses 2012 : Photographe Swiss Press de l’année Swiss Press Photo Award 2012 : 1er prix Swiss Press Photo Award, catégorie actualité, series Bank on Us 2012 : Swiss Photo Award, ewz selection, catégorie Photographie rédactionnelle & Publikumspreises, series Bank on Us 2012 : Prix du public, Les Nuits Photographique, Paris, pour The Vaults 2014 : prix Swiss Press Photo Award, catégorie actualité 2014 : Photographe Swiss Press de l’année Swiss Press Photo Award pour son travail sur les négociations sur le nucléaire iranien 2014 : Shortlist World Photography Awards pour son travail sur les négociations sur le nucléaire iranien, catégorie reportage 2016 : prix Swiss Press Photo Award, catégorie histoires suisses 2016 : Prix Nicolas Bouvier, catégorie photographes 2017 : prix Swiss Press Photo Award, catégorie portrait 2018 : Award of Exellence, Pictures of the Year International, catégorie portrait, avec la série Facing Prejudice 2022 : Shortlist World Photography Awards pour son travail UN Renovations, catégorie Architecture & Design Références Liens externes Naissance en 1966 Naissance à Oxford Photographe britannique Photographe suisse
Déclaration et programme d'action de Vienne
La Déclaration et le programme d'action de Vienne (ou VDPA) est une déclaration des droits de l'homme adoptée par consensus lors de la Conférence mondiale sur les droits de l'homme le à Vienne en Autriche. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a été créé par l'admission de cette déclaration en l'Assemblée générale des Nations unies (résolution 48/121). Le contenu de la Déclaration Cette Déclaration est constituée de deux sections. La première porte sur les principes généraux des droits de l'homme et comporte 39 paragraphes, la deuxième section est plus concrète et porte sur les droits et sur le système de l'Organisation des Nations unies qui permet de renforcer les droits de l'homme ainsi que les libertés fondamentales et comporte 100 paragraphes. La VDPA réaffirme la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et la Charte des Nations unies. Son Préambule affirme que « La Conférence mondiale sur les Droits de l'Homme, considérant que la promotion et la protection des Droits de l'Homme sont une question de priorité pour la communauté internationale, et que la Conférence permet une opportunité unique d'effectuer une analyse complète du système international des Droits de l'Homme et des dispositifs de protection des Droits de l'Homme, afin d'améliorer et de promouvoir ainsi une mise en conformité plus complète de ces droits de manière juste et objective. » Le Préambule affirme également que : « Invoquant l'esprit de notre époque et les réalités qui appellent les peuples du monde et de tous les États Membres des Nations Unies de leur consacrer de nouveau un travail global pour la promotion et la protection de tous les Droits de l'Homme et des libertés fondamentales afin de garantir une complète et universelle jouissance de leurs droits ». Préambule La VDPA reflète le fait que la Conférence mondiale sur les Droits de l'Homme marque un tournant pour l'Organisation des Droits de l'Homme, à la fin de la Guerre froide. La VDPA revient en arrière avec le Préambule affirmant : Rappelant également la détermination exprimée dans le Préambule de la Charte des Nations unies de préserver les nations futures du fléau qu'est la guerre, pour établir les conditions permettant que la justice et le respect des devoirs découlant des traités et autres sources du droit international puissent être soutenues, pour promouvoir le progrès social et de meilleures normes de vie avec une plus grande liberté, pour exercer la tolérance et le bon voisinage, et d'utiliser le dispositif international pour la promotion de l'avancement économique et social de tous les peuples. Droits de l'Homme en tant que norme universelle Et la VDPA cherche à réaffirmer les droits de l'Homme comme universels et pertinents. Le Préambule affirme que : Les Droits de l'Homme comme indivisibles, interdépendants et intimement liés La VDPA souligne que tous les Droits de l'Homme sont d'égale importance, qu'ils cherchent à mettre fin à la division qualitative entre les droits civiques et les droits économiques, sociaux et culturels prononcés lors de la période de la guerre froide. La Partie I, paragraphe 5 affirme que "Tous les Droits de l'Homme sont universels, indivisibles, interdépendants et intimement liés. La communauté internationale doit traiter les Droits de l'Homme dans le monde de façon égale et équitable, de la même manière et avec la même importance. Alors que l'importance des particularités nationales et régionales et des diverses origines historiques, culturelles et religieuses doit être prise en compte, c'est le devoir des États, indépendamment de leurs systèmes politiques, économiques et culturelles de promouvoir et de protéger tous les Droits de l'Homme et les libertés fondamentales." Cette phrase est également citée dans la Déclaration de Montréal sur les droits humains des LGBT tout comme dans les Principes de Jogjakarta et la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Démocratie, Développement et Droits de l'Homme contre le Terrorisme La VDPA tire aussi un lien direct entre le respect des Droits de l'Homme, démocratie et développement international, et déclare Partie I, paragraphe 8 que : « la démocratie, le développement et le respect des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales sont liés et se renforcent mutuellement. La démocratie repose sur la volonté exprimée librement des personnes à déterminer leur propre système politique, économique, sociale et culturel tout comme leur entière participation dans tous les aspects de leur vie. Dans le contexte de ce qui précède, la promotion et la protection des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales au niveau national et international devraient être universelles et menées sans conditions liées. La communauté internationale devrait soutenir le renforcement et la promotion de la démocratie, le développement et le respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales dans le mode entier." Et Partie I, paragraphe 17 que « l'action, les méthodes et pratiques de terrorisme sous quelque forme que ce soit » tout comme le trafic de stupéfiants « sont des activités visant à la destruction des Droits de l'Homme, des libertés fondamentales et de la démocratie. » et que « la communauté internationale devrait prendre les mesures nécessaires pour renforcer la coopération afin de prévenir et combattre le terrorisme ». Pauvreté et exclusion sociale La VDPA fait un lien direct entre la pauvreté et l'exécution des droits de l'Homme. La Partie I, paragraphe 14 affirme que: La VDPA cesse de déclarer la pauvreté comme étant en soi une violation des droits de l'Homme, mais affirme en Partie I, paragraphe 25 que : Le droit au développement La VDPA réaffirme que le droit au développement, bien qu'il soit considéré comme controversé par des spécialistes des droits de l'Homme et des États membres. La Partie I, paragraphe 9 réaffirme que les pays les moins avancés, la plupart étant en Afrique, doivent s'engager vers un processus de démocratisation et de réformes économiques et devraient être pris en charge par la communauté internationale afin de réussir leur transition vers la démocratie et le développement économique. Partie I, paragraphe 10, elle avance que : La Partie I, paragraphe 11 affirme que : Droit de demande d'asile et aide humanitaire Dans la Partie I, paragraphe 23, la VDPA réaffirme que chacun, sans distinction d'aucune sorte, a le droit à la suite de persécutions de chercher et de trouver asile dans d'autres pays, de même le droit de retourner dans son propre pays. À cet égard, elle souligne l'importance de la Déclaration universelle des droits de l'homme, de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, de son protocole de 1967 et des instruments régionaux. Il exprime sa gratitude aux États qui continuent de laisser entrer et d'accueillir un grand nombre de réfugiés sur leur territoire, ainsi qu'au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés pour son dévouement dans cette tâche. Il exprime également sa reconnaissance à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. Et la VDPA reconnaît que, compte tenu des complexités de la crise globale des réfugiés et en accord avec la Charte des Nations unies, des instruments internationaux adéquats et à la solidarité internationale tout comme à l'esprit de partage de la charge, une approche globale de la communauté internationale est nécessaire en coordination et en coopération avec les pays et les organisations concernés, en gardant à l'esprit le mandat du Haut Commissariat aux Nations unies pour les réfugiés. Cela devrait comprendre le développement de stratégies pour traiter les causes profondes et les effets des mouvements de réfugiés et autres personnes déplacées en renforçant les dispositifs de préparation et de réponse d'urgence, la mise à disposition d'une protection efficace et d'une assistance, en gardant à l'esprit les besoins particuliers des femmes et des enfants, ainsi que la réalisation de solutions pérennes, principalement par le biais de solutions privilégiées que sont les rapatriements volontaires dignes et sûrs, y compris les solutions comme celles adoptées par les conférences internationales des réfugiés et souligne les responsabilités des États, notamment en ce qui concerne les pays d'origine. Et à propos des catastrophes, en conformité avec la Charte des Nations unies et le principe de droit humanitaire, la VDPA met l'accent sur l'importance et la nécessité d'une aide humanitaire aux victimes de catastrophes naturelles ou liées à l'homme. Contre le racisme, la xénophobie et l'intolérance Dans la Partie II, paragraphe 20, la VDPA prie instamment tous les gouvernements à prendre des mesures immédiates et à élaborer des politiques fortes pour prévenir et combattre toute forme et manifestation de racisme, de xénophobie ou relative à l'intolérance religieuse, où il est nécessaire via la promulgation de la lois appropriées, y compris la mesure pénale et fait aussi appel à tous les États de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale d'envisager de faire la déclaration prévue par l'article 14 de la Convention. Personnes faisant partie des minorités Partie II, paragraphe 25, la VDPA demande à la Commission des Droits de l'Homme d'examiner les moyens de promouvoir et de protéger efficacement les droits des personnes appartenant à des minorités comme énoncé dans la Déclaration des Droits des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques. Dans ce contexte, la VDPA demande au Centre pour les Droits de l'Homme de fournir, à la demande des Gouvernements concernés et faisant partie de son programme de services consultatifs et d'assistance technique, une expertise qualifiée sur les questions relatives aux minorités et les Droits de l'Homme, autant sur la prévention que la résolution des différends, afin d'aider les situations existantes et potentielles concernant les minorités. Et au paragraphe 26, la VDPA prie instamment les États et la communauté internationale de promouvoir et de protéger les droits des personnes appartenant aux minorités nationales et ethniques, religieuses et linguistiques en accord avec la Déclaration sur les Droits des Personnes appartenant aux minorités national et ethniques, religieuses et linguistiques. Plus loin, au paragraphe 95, la VDPA souligne l'importance de préserver et de renforcer le système par des procédures spéciales, rapporteurs, représentants, experts et groupes de travail de la Commission des Droits de l'Homme et de la Sous-Commission sur la Prévention des Discriminations et la Protection des Minorités, afin de leur permettre d'accomplir leurs mandats dans tous les pays au travers le monde, en leur fournissant les ressources humaines et financières nécessaires. Les procédures et les dispositifs doivent permettre d'harmoniser et rationaliser leur travail grâce à des réunions périodiques. Tous les États sont invités à collaborer pleinement avec ces dispositifs et procédures. Les populations autochtones Dans la Partie II, paragraphe 29, la VDPA recommande que la Commission sur les Droits de l'Homme considère le renouvellement et la mise à jour du mandat du groupe de travail sur les populations autochtones concernant un complément au projet d'élaboration de la Déclaration des droits des peuples autochtones. Et plus loin, au paragraphe 32, elle recommande que l'Assemblée Générale déclare une décennie internationale des peuples autochtones du monde à partir de , avec des programmes orientés vers l'action, menés en partenariat avec les peuples autochtones. Un fonds approprié par des contributions volontaires devrait être mis en place à cet effet. Dans le cadre de cette décennie, l'établissement d'un forum permanent pour les peuples autochtones au sein des Nations unies devrait être envisagé. Droits des travailleurs migrants Dans la Partie II, paragraphe 34, la VDPA demande aux États de considérer la possibilité de signer et de ratifier le plus tôt possible la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Droits des Femmes et Violence conjugale La VDPA attire l'attention sur l'importance des Droits des femmes et les Droits de la “jeune fille”, la Partie I, paragraphe 18 déclarant que : « Les Droits des Femmes et de la jeune fille sont une partie inaliénable, intégrante et indissociable des Droits universels de l'Homme. La pleine et égale participation des femmes à la vie politique, civile, économique, sociale et culturelle au niveau national, régional et international et l'élimination de toute forme de discrimination liée au sexe sont des objectifs prioritaires de la communauté internationale. » La VDPA reconnaît ainsi explicitement la violence conjugale, le harcèlement sexuel et l'exploitation, la Partie I, paragraphe 18 déclarant que : « la violence conjugale et toute forme de harcèlement sexuel ainsi que l'exploitation, y compris celle résultant de préjugés culturels et du trafic international, sont incompatibles avec la dignité et la valeur de la personne humaine et doivent être éradiqués. Ceci peut être réalisé par des mesures juridiques et au travers d'action nationale et une coopération internationale dans des domaines comme le développement économique et social, l'éducation, la maternité sans danger et les soins de santé et l'aide sociale. » La VDPA conclut en déclarant que les Droits des femmes et l'exploitation liée au sexe comme étant des questions légitimes pour la communauté internationale. La Partie I, paragraphe 19 concluant que : « Les droits des femmes devraient faire partie intégrante des activités des Droits de l'Homme des Nations Unies, y compris la promotion de tous les dispositifs relatifs aux femmes. La Conférence Mondiale des Droits de l'Homme recommande vivement aux gouvernements, aux institutions, aux organisations intergouvernementales et non-gouvernementales d'intensifier leurs efforts pour la protection et la promotion des droits des femmes et des jeunes filles. » La VDPA, dans la Partie II, paragraphe 38, appelle également à l'Assemblée Générale d'adopter le projet de Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes et invite les États à combattre la violence contre les femmes, conformément à ses dispositions. Et que « les violations des droits de l'Homme concernant les femmes dans des situations de conflit armé sont des violations des principes fondamentaux des droits de l'homme internationaux et du droit humanitaire. Toutes les violations de ce genre, incluant en particulier le meurtre, le viol systématique, l'esclavage sexuel et la grossesse forcée exigent une réponse propre et efficace. » Les droits de l'enfant Dans la Partie II, paragraphe 45, la VDPA réitère les principes de « premier appel pour les enfants » et à cet égard souligne l'importance des efforts majeurs du point de vue national et international, notamment ceux du Fonds des Nations unies pour l'enfance pour promouvoir le respect des droits de l'enfant, de la survie, de la protection, de son développement et de sa participation. Au paragraphe 46, la VDPA affirme que des mesures devraient être prises pour obtenir la ratification de la Convention relative aux droits de l'enfant en 1995 et que la « Déclaration mondiale sur la survie, la protection et le développement des enfants ainsi que le plan d'action », adoptée par le Sommet mondial pour les Enfants soit unanimement signée. Et au paragraphe 47, la VDPA prie instamment toutes les nations à prendre des mesures pour étendre au maximum leurs ressources disponibles, avec le soutien de la coopération internationale pour atteindre les objectifs du plan d'action du sommet mondial. Il appelle les États à inscrire la Convention sur les droits de l'enfant dans leurs plans d'action nationaux. Au moyen de ces plans d'action nationaux et au travers d'efforts internationaux, une attention particulière devrait être portée sur la réduction des taux de mortalité infantile et maternelle, la réduction des taux de malnutrition et d'analphabétisme et fournir l'accès à l'eau potable ainsi qu'à une éducation de base. À chaque fois qu'elle est appelée, des plans nationaux d'action devraient être conçus pour lutter contre les situations d'urgence dévastatrices résultant de catastrophes naturelles et conflits armés et le problème aussi grave des enfants en situation d'extrême pauvreté. Et au paragraphe 48, la VDPA recommande vivement à tous les États d'aborder le programme des enfants en situation financière précaire. L'exploitation et l'abus d'enfants devraient être activement combattu, notamment en s'attaquant aux causes profondes. Des mesures efficaces sont requises contre l'infanticide des filles, le préjudiciable travail des enfants, trafic d'enfants et d'organes, prostitution enfantine, pornographie enfantine, ai,si que toute forme d'abus sexuel. Paragraphe 50, la VDPA appuie fortement la proposition que le Secrétaire Général amorce une étude en vue d'améliorer la protection des enfants dans les conflits armés. Et que les normes humanitaires devraient être mises en œuvre et les mesures prises afin de protéger et de faciliter l'assistance aux enfants en zone de guerre. La mesure devrait inclure la protection des enfants contre l'utilisation aveugle de toute arme de guerre, notamment les mines anti-personnel. Le besoin de suivi médical et la réadaptation d'enfants traumatisés par la guerre doit être abordée d'urgence. Protection contre la Torture Dans la Partie II, paragraphe 54, le VDPA se réjouit de la ratification par de nombreux États de la Convention contre la torture et paragraphe 61, réaffirme que l'effort d'éradication de la torture devrait d'abord et avant tout se concentrer sur la prévention et par conséquent appelle à l'adoption rapide d'un protocole facultatif de la Convention contre la Torture, qui vise à établir un système préventif par des visites régulières dans les lieux de détention. Disparitions forcées Dans la Partie II, paragraphe 62, le VDPA, se réjouissant de l'adoption par l'Assemblée Générale de la Déclaration sur la Protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, appelle tous les États à prendre toute mesure efficace du point de vue législatif, administratif, judiciaire ou autre pour empêcher, interrompre et punir les faits de disparition forcée. C'est l'origine de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. Droits des personnes handicapées Dans la Partie II, paragraphe 63, la VDPA réaffirme que tous les Droits de l'Homme et les libertés fondamentales sont universels et donc s'appliquent sans réserve à toute personne atteinte de handicap. Tous les êtres humains naissent égaux et ont les mêmes droits dans la vie, pour les prestations sociales, l'éducation et l'emploi, à une vie indépendante et a une participation active dans tous les aspects de la société. Toute discrimination directe ou autre traitement discriminatoire d'une personne handicapée est donc une violation de ses droits. Et paragraphe 64, la VDPA affirme que la place des personnes handicapées est partout. Le handicap devrait garantir l'égalité des chances grâce à l'élimination de toutes les barrières déterminées socialement, qu'elles soient physiques, financières, sociales ou psychologiques, qui excluent ou limitent l'entière participation des personnes handicapées dans la société. Les Droits de l'Homme, la responsabilité de l’État La Partie I, paragraphe 1 de la VDPA commence avec « La Conférence mondiale sur les Droits de l'Homme réaffirme l'engagement solennel pris par tous les États de s'acquitter de leurs obligations afin de promouvoir le respect universel et par l'observation de la protection de l'ensemble des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales pour tous conformément à la charte des Nations Unies, d'autres instruments touchant les Droits de l'Homme, et du droit international. Le caractère universel de ses droits et de ses libertés est incontestable. » La VDPA reconnaît que la coopération internationale dans le domaine des Droits de l'Homme est vitale, la Partie I, paragraphe 1 continue en exprimant que : « Dans ce cadre, le renforcement de la coopération internationale dans le domaine des Droits de l'Homme est essentielle pour la pleine réalisation des objectifs des Nations Unies. » Cependant, la VDPA place fermement la responsabilité finale pour la réalisation des Droits de l'Homme avec l’État, ou de leur gouvernement respectif, la Partie I, paragraphe 1 conclut que les : « Droits de l'Homme et les libertés fondamentales sont le droit imprescriptible de tout humain ; leur protection et promotion est la responsabilité première des Gouvernements. » Reconnaissant l'importance croissante des ONG, la VDPA affirme Partie I, paragraphe 13 : « Il y a nécessité pour les États et les organisations internationales, en coopération avec les organisations non gouvernementales de créer les conditions favorables au niveau national, régional et international permettant la jouissance pleine et effective des Droits de l'Homme. Les États devraient éradiquer toute violation des Droits de l'Homme et leurs causes, tout comme les obstacles à la jouissance de ses droits. » Et sur la ratification du droit international des droits de l'homme, la VDPA affirme Partie I, paragraphe 26 qu'il « salue les progrès réalisés dans la codification des instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme, qui est un processus dynamique et évolutif, et prie instamment la ratification universelle des traités des droits de l'homme. Tous les États sont encouragés à adhérer à ces instruments internationaux ; tous les États sont encouragés à éviter autant que possible, le recours aux réservations. » Et sur le remède et la réparation des violations aux Droits de l'Homme, la VDPA affirme Partie I, paragraphe 27 qu'"il faudrait qu'il y ait dans chaque État un ensemble de recours efficace pour remédier aux griefs ou violations des Droits de l'Homme. L'administration judiciaire, avec l'application de la loi et les organismes du procureur et, notamment un système judiciaire indépendant et une profession juridique en pleine conformité avec les normes applicables énoncées dans les instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme, sont essentiels à la réalisation entière et non discriminatoire des Droits de l'Homme et indispensable à la démocratie et au développement durable ». Éducation aux Droits de l'Homme Dans la Partie II, paragraphe 78, la VDPA considère l'éducation aux Droits de l'Homme, l’information du public et la formation comme essentielle à la promotion et la réalisation de relations stables et harmonieuses entre les communautés et favoriser la compréhension mutuelle, la tolérance religieuse et la paix. Et au paragraphe 79 que les États devraient s'efforcer d'éradiquer l'analphabétisme et devraient orienter l'éducation vers le plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des Droits de l'Homme et des libertés fondamentales. La VDPA appelle tous les États et toutes les institutions à inclure le droit international des droits de l'homme, le droit international humanitaire, la démocratie et la primauté du droit en tant que sujets de programmes d'études dans tous les établissements d'enseignement que ce soit dans des contextes formels ou informels. Et paragraphe 80 que l'éducation dans les Droits de l'Homme devrait inclure la paix, la démocratie, le développement et la justice sociale, comme énoncés dans les instruments internationaux et régionaux des Droits de l'Homme, pour atteindre une compréhension et une conscience commune en vue de renforcer l'engagement universel des Droits de l'Homme. Et plus loin, paragraphe 81, la VDPA affirme que la prise en compte du Plan d'action mondiale sur l’Éducation et la Démocratie pour les Droits de l'Homme, adoptée en par le Congrès international des Droits de l'Homme sur l'éducation et la démocratie de l'UNESCO, et les autres instruments des Droits de l'Homme, la VDPA recommande en outre que les États élaborent des programmes spécifiques et des stratégies pour assurer une éducation plus large des Droits de l'Homme et la diffusion de l'information du public, en tenant particulièrement compte que les Droits de l'Homme parlent des femmes. Les méthodes de surveillance et de mise en œuvre Dans la Partie II, paragraphe 83, la VDPA exhorte les Gouvernements à intégrer la norme figurant dans les instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme dans la législation nationale et renforcer les structures nationales, les institutions et les organes de la société qui jouent un rôle dans la protection et la sauvegarde des Droits de l'Homme. Le Paragraphe 84 recommande le renforcement des activités des Nations unies et des programmes pour répondre aux demandes d'assistance des États qui souhaitent établir ou renforcer leurs propres institutions nationales des Droits de l'Homme pour la promotion et la protection des Droits de l'Homme. Dans la Partie II, paragraphe 92, la VDPA recommande que la Commission des Droits de l'Homme examine la possibilité d'une meilleure mise en œuvre des instruments existants concernant les Droits de l'Homme au niveau national et régional et encourage la Commission du droit international de poursuivre ses travaux sur une Cour pénale internationale. Et le paragraphe 93 appelle les États qui ne l'ont pas encore fait à adhérer aux Conventions de Genève de 1949 et aux Protocoles s'y rapportant, et de prendre toutes les mesures nationales appropriées, y compris législatives, pour une mise en œuvre complète. Et le paragraphe 96 recommande que les Nations unies assument un rôle plus actif dans la promotion et la protection des Droits de l'Homme pour assurer le plein respect du droit international humanitaire dans toutes les situations de conflit armé, conformément aux buts et principes de la Charte des Nations unies. Et le paragraphe 97, la VDPA, reconnaissant le rôle important des composants des droits de l'Homme dans des dispositions spécifiques liées aux opérations des Forces de maintien de la paix des Nations unies, recommande que le Secrétaire-Général prenne en compte les rapports, l'expérience et l'aptitude du Centre des Droits de l'Homme et des dispositifs des Droits de l'Homme, conformément à la Charte des Nations unies. Suivi Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme La VDPA considère l'adaptation et le renforcement du dispositif des Nations unies pour les Droits de l'Homme, y compris pour la question de l'établissement d'un Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme. La Partie II, paragraphe 17 déclare que « La Conférence Mondiale sur les Droits de l'Homme reconnaît la nécessité d'une adaptation continue du dispositif des Nations Unies pour les Droits de l'Homme pour les besoins actuels et futurs en matière de protection et de protection des Droits de l'Homme, comme en témoigne la présente Déclaration... Notamment les structures des Nations Unies pour les Droits de l'Homme devraient améliorer leur coordination, leur rendement et leur efficacité. » Par la suite, la VDPA déclare, Partie II, paragraphe 18, que « La Conférence Mondiale sur les Droits de l'Homme recommande à l'Assemblée Générale que lorsqu'on examine le rapport de la conférence de sa quarante huitième session, elle commence, comme une question prioritaire, par l'examen de la question de la création d'un Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme pour la promotion et la protection de tous les Droits de l'Homme. » L’assemblée Générale des Nations Unies a ensuite créé le poste de Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme le (résolution 48/141). Plans d'action nationaux La Conférence mondiale sur les Droits de l'Homme recommande que chaque État envisage l'opportunité d'élaborer un plan national d'action identifiant les étapes par lequel cet État améliorerait la promotion et la protection des droits de l'Homme. VDPA, Partie II, paragraphe 71. À ces fins, le Bureau du Haut Commissariat aux droits de l'homme inclut des bureaux sur le terrain et des expertises techniques dans ses missions. En outre, le programme de développement des Nations unies a identifié la promotion des institutions nationales comme l'une de ses principales préoccupations. Références Voir aussi Articles connexes Droit international des droits de l'homme Droit international humanitaire Instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme Justice sociale État de droit Liens externes Full text of the Vienna Declaration and Programme of Action Déclaration et programme d'action de Vienne (texte complet) Droits fondamentaux Droits des personnes handicapées Juin 1993
Highbury
Highbury est un district du borough londonien d'Islington. Son code postal est N5. On y trouve notamment l'Emirates Stadium, le stade d'Arsenal, un des principaux clubs de football du pays. À proximité se trouve également, Highbury Square, un ensemble immobilier bâti à l'emplacement de l'ancien stade du club Arsenal Stadium, plus connu d'après le nom du quartier Highbury et Highbury Fields, le plus grand espace vert du quartier. Accès La gare de Drayton Park est située dans le quartier de Highbury, tout près de l'Emirates Stadium sur Drayton Park. Arsenal Stadium En 1913, Woolwich Arsenal FC. se déplace vers le nord de Londres, à Highbury, laissant tomber Woolwich de son nom, devenant donc Arsenal. Leur président, Sir Henry Norris, a pris un bail de sur une partie du terrain de St John's Hall pour . Le nouveau stade d'Arsenal (également appelé Highbury) a été construit là-bas. St John's Hall, initialement appelé Highbury College (of Divinity), a été construit en 1825 sur ce qui est aujourd'hui le parc Aubert et était un grand bâtiment de style ionique, qui rappelle le British Museum. St John's Hall a été incendié en 1946 et remplacé par un immeuble. Le club a prospéré et, en 1925, a acheté la propriété franche. Le succès ultérieur d'Arsenal a fait connaître Highbury, dont le stade a longtemps été considéré comme le berceau du club d'Arsenal. En 2006, le club a déménagé à l'Emirates Stadium,sur le côté ouest de Drayton Park à Highbury. L'ancien stade a été converti en un complexe de logements de luxe connu sous le nom de Highbury Square, avec les deux principales tribunes classées en appartements. Les deux autres tribunes, North Bank et Clock End, ont été démolies pour faire place à des immeubles entièrement neufs. Le terrain a été converti en un jardin, avec salle de gym privée et piscine située en dessous. Aujourd'hui, la propriété dans la zone autour de l'ancien stade de Highbury est très recherchée, et les prix des appartements dans le stade commencent à . Highbury dans les arts De 1965 à 2005, Highbury New Park a accueilli les Studios Wessex. Créés par le producteur des Beatles Sir George Martin (qui a grandi sur Drayton Park à Highbury), les studios ont vu l'enregistrement de certains des albums les plus connus créés par des groupes tels que Queen, Genesis, The Rolling Stones, Sex Pistols et Clash. Le bâtiment est maintenant un bloc d'appartements résidentiels appelé "The Recording Studio" et situé au 106, Highbury New Park. Notes et références Annexes District dans le borough londonien d'Islington Ville dans le Grand Londres
La Lettre (film, 1999)
La Lettre est un film franco-hispano-portugais réalisé par Manoel de Oliveira, sorti en 1999. Synopsis Cette adaptation du roman La Princesse de Clèves parle de l'amour contrarié de Catherine de Chartres qui, après une déception amoureuse, décide d'épouser un médecin très réputé Jacques de Clèves sans éprouver pour lui aucun amour. À la suite de cela, elle tombe amoureuse d'un chanteur à la mode Pedro Abrunhosa. Avant son décès, la mère de Catherine essaie de la séparer de l'homme pour lequel elle est passionnée. Elle se retrouve alors à la mort de sa mère tiraillée entre le désir d'être avec ce chanteur et la volonté d'être fidèle à son mari. Une amie religieuse auprès de laquelle elle se confie, tente de l'aider afin de faire la part des choses. Fiche technique Titre : La Lettre Réalisation : Manoel de Oliveira Scénario : Manoel de Oliveira d'après La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette Traduction française : Jacques Parsi Producteur : Paulo Branco Photographie : Emmanuel Machuel Montage : Valérie Loiseleux Décors : Ana Vaz da Silva et Ann Chakraverty Costumes : Judy Shrewsbury Pays d'origine : | | Format : Couleurs Genre : Film dramatique Durée : 107 minutes Date de sortie : 1999 Distribution Chiara Mastroianni : Catherine de Clèves Pedro Abrunhosa : Pedro Abrunhosa (Le duc de Nemours) Antoine Chappey : Louis de Clèves Leonor Silveira : La religieuse Françoise Fabian : de Chartres Maria João Pires : Maria João Pires Anny Romand : de Silva Luís Miguel Cintra : M. Da Silva Stanislas Merhar : M de Guise Claude Lévèque : Le médecin de de Chartres Récompenses et distinctions Prix du jury au Festival de Cannes 1999 Liens externes Film portugais sorti en 1999 Film français sorti en 1999 Film espagnol sorti en 1999 Film dramatique portugais Film dramatique français Film dramatique espagnol Film réalisé par Manoel de Oliveira Film produit par Paulo Branco Adaptation d'un roman français au cinéma Film tiré d'une œuvre de Madame de La Fayette Film tourné à Paris Prix du jury au Festival de Cannes Film en portugais Film en français La Princesse de Clèves
Plateau granitique d'Autriche
Le plateau granitique d'Autriche forme l'une des cinq unités géographiques principales de l'Autriche. Il se subdivise entre la Haute et Basse-Autriche pour former respectivement le Mühlviertel et le Waldviertel. Il correspond, d'un point de vue géologique, à la moitié autrichienne du massif de Bohême. Relief et paysages L'Autriche comprend trois unités de relief bien distinctes : les Alpes autrichiennes, les Préalpes et le bassin préalpin, et le plateau granitique. Le plateau granitique est l'unité la plus septentrionale et la moins étendue d'Autriche, puisqu'il ne recouvre que 10 % de la superficie du pays. Il s'étend pour l'essentiel au nord du Danube, dans les Länder de Basse-Autriche (Weinviertel, Waldviertel) et de Haute-Autriche (Mühlviertel). Au sud, il est limitrophe des Préalpes d'Autriche (avec quelques prolongements ponctuels au sud du Danube), à l'est du Tullnerfeld et du Weinviertel. Au nord, la frontière austro-tchèque coïncide avec la limite de cette région. Sur le versant tchèque, elle se prolonge par les monts de Bohême-Moravie (Vysočina), la chaîne de Gratzen (monts de Nové Hrady) – dont la frontière avec l'Autriche est appelée Freiwald – et la forêt de Bohême (Šumava). Par l'ouest, elle est frontalière de la Bavière, avec la forêt de Bavière et la forêt de Neuburg. Le plateau granitique est une région de moyenne montagne, dont la partie centrale est vallonnée et arrondie, mais la périphérie accidentée, avec par endroits d'imposants escarpements, d'une altitude moyenne de . Ce paysage est dit de pénéplaine : un massif ancien érodé, qui se rattache au massif de Bohême. Subdivision du massif Le nord-ouest du massif se confond avec les contreforts de la forêt de Bohême ; la chaîne centrale est celle de la haute forêt de Bohême et le sud constitue les collines du Mühlviertel. La dépression de la Feldaist, large de entre le Sternstein () et le Viehberg (), sépare la forêt de Bohême des monts de Gratzen (Freiwald), et son altitude de seulement (à Summerau) en fait un col naturel entre la vallée du Danube et celle de la Moldava, dans le Mühlviertel. Le Mühlviertel et le Waldviertel sont séparés l'un de l'autre par Freiwald et la (on appelle cette zone, avec Ostrong et Jauerling, le « Haut-Waldviertel »). L'est (le Waldviertel) surplombe la vallée du Danube par des coteaux abrupts, et s'abaisse vers le nord, avant de se prolonger par les monts de Bohême-Moravie. Les sommets dépassent rarement l'étage collinéen : le point culminant est le Plöckenstein, dans la chaîne de la haute forêt de Bohême, avec . Les autres sommets sont le Sternstein () et le Viehberg (), dans le Mühlviertel, ainsi que le Tischberg (), le () et l'Ostrong (), dans le Waldviertel. Le coteau oriental forme le Manhartsberg (). Le centre du plateau est encaissé entre ces sommets : dans le Mühlviertel, les collines du Mühlviertel central avec le bassin de Freistadt, les contreforts méridionaux de la forêt de Bohême avec la vallée de la Mühl, les coteaux du Mühlviertel méridional (bassin de Klam, bassin de Gallneukirchen) et les collines de Leonfelden, les ballons d'Aist-Naarn, le Freiwald et la . À l'est, le bas-Waldviertel comprend le pays de Zwettl, avec le plateau d'Ottenschlag, les coteaux de Kamp-Krems et le plateau de Gföhl. À la limite nord, la falaise de Gmünd forme la moitié méridionale du bassin du Wittingau, débordant en territoire tchèque (Třeboňská), le Litschau et – séparé par le Wieningerberg (Predigtstuhl) et la Wild – les collines et la haute-vallée de la Thaya. Le bassin de Horn dessine la frontière avec le Weinviertel. Les bancs rocheux entaillés par la vallée du Danube et leurs cluses appartiennent aussi au plateau granitique autrichien : le Sauwald (), entre Eferding et Passau, avec la vallée du Danube, entre la boucle de Schlögen et Aschach, la forêt de Kürnberg (cluse de Linz), l'éperon cristallin de Wallsee, la dépression de Neustadtl et le Strudengau (cluse de Grein), le Hiesberg au sud du Nibelungengau, la forêt de Dunkelstein () et la Wachau. Végétation et climat Si l'agriculture a modelé largement le paysage des vallées et des plaines, les collines et les coteaux sont couverts de forêts mixtes de conifères et de hêtres (type subhercynien), souvent exploitées par la sylviculture. Les forêts de plaine sont des forêts mixtes de hêtres, mais il y a également des charmes et, à l'est, des pins sylvestres. Les tourbières ne sont pas rares : avec l'anmoor et les prairies, elles sont d'ailleurs constitutives du paysage du Waldviertel. Le climat est froid et sec, atlantique à subarctique : le climat pluvieux de la moitié occidentale est parfois qualifié de climat de transition d’Europe centrale, tandis que le climat froid et sec du Weinviertel est influencé par le climat pannonien, de caractère nettement continental. L’étagement est de 100 à inférieur à celui du massif de Rax et Schneeberg, et la température moyenne annuelle, inférieure de . Quant au reste, le climat n'est pas différent de celui du reste des Alpes septentrionales, et l'agriculture est encore possible jusqu'à 900– d'altitude (mais limitée au pacage dans les Préalpes). Les brumes sont fréquentes, mais le volume des précipitations est faible (entre 700 et ). Vers l'est, balayé par des vents permanents de nord/nord-ouest, il s'abaisse jusqu'à . La région présente donc un contraste climatique extrême : le nord-ouest du massif, très exposé, est l'une des régions les plus pluvieuses d'Autriche avec , alors que le nord-est (vallée de Horn) est l'une des plus arides () ; Zwettl détient le record de froid d'Autriche (température moyenne annuelle de ; minimum historique de , en ), et n'est qu'à de la Wachau, vignoble de réputation mondiale (moyenne de ). Les terres appartiennent majoritairement à la série des sols bruns-podzols et sont, de par leur forte altération, généralement peu fertiles. Ce n'est que dans la moitié orientale que l'on retrouve des sols lourds, le long des coteaux cénozoïques du Weinviertel à la couverture de lœss périglaciaire. Géologie Le plateau, comme l'indique son nom allemand, est majoritairement formé de granite et de gneiss, roches qui constituent le massif de Bohême. Le granite est prépondérant au centre du plateau, tandis que le gneiss est présent à l'ouest et à l'est du massif. La « série bigarrée » fait exception : cette langue de terrain présente diverses roches, comme le marbre ou le kaolin (à Schwertberg). Ces roches et minéraux ont été extraits abondamment (carrières du Herschenberg, de Neuhaus, d'Aalfang, de Hartberg, sables granitiques de Schrems, syénite de Gebharts, marbre de Wachau). Il y a d'abondants chaos granitiques, aux formes caractéristiques de mers de rochers, de pierres branlantes et d'à-plombs. Le massif de Bohême est un massif ancien du centre de l'Europe, vestige de la chaîne hercynienne. La plus grande partie du plateau autrichien est le produit de l'épisode moldanubien, une phase ancienne du cycle varisque (entre 350 et 400 millions d'années). Il a repoussé le « moravicien », qui est la moitié orientale du plateau, le long d'une ligne sinueuse Schönberg am Kamp – Geras – Frain (Vranov). Il s'en distingue par un moindre degré de métamorphisme et une présence plus importante de gneiss anté-hercynien (orogenèse cadomienne, il y a 650 à 545 millions d'années). Mais les roches les plus anciennes du massif sont encore les gneiss de Dobra, qui remontent à millions d'années. Hydrologie La région est drainée presque en totalité par le Danube et de là par la mer Noire : les coteaux méridionaux, aux vallées méandreuses abruptes s'y déversent directement. Le nord est drainé par la Moldava, vers l'Elbe et la mer du Nord ; la ligne de partage des eaux traverse ainsi ce plateau de granite et de gneiss. Bibliographie Notes et références Montagne en Autriche Géologie en Europe
Lyon Parc Auto
Lyon Parc Auto (LPA) est une société d'économie mixte<ref>[https://www.infogreffe.fr/societes/entreprise-societe/969505452-lyon-parc-auto-lpa-societe-pour-la-realisation-et-la-gestion-d-equipements-690169B005450000.html Lyon Parc Auto - LPA - Société pour la réalisation et la gestion d'équipements à Lyon (969505452)], Infogreffe</ref>, opératrice de stationnement située à Lyon. Elle gère les services d'autopartage Citiz (précédemment Autolib') et Yea! dans l'agglomération lyonnaise. Activité Le stationnement En 2019, Lyon Parc Auto avait en gestion 20 820 places (mais aussi 1 159 places vélos et 1 013 places motos), 96 bornes électriques sur 35 parcs de stationnement et 45 129 sur la voie publique via horodateurs. Ces chiffres font de LPA une des principales sociétés locales de gestion de stationnement en France avec la SAEMES de Paris. Lyon Parc Auto assure plusieurs missions : la conception d’ouvrages de stationnement, la gestion d’ouvrages, l’exploitation du stationnement payant sur voirie, ainsi que des missions de conseil, que ce soit auprès des collectivités ou d’autres opérateurs de stationnement. Lyon Parc Auto dispose aussi d'un important pole recherche et développement. Le service LPA&CO promeut depuis 2018 le parking partagé afin de trouver un substitut à la construction de nouveaux parkings. 1 100 places situées dans 100 parkings sous-utilisés d’immeubles d'habitation ou d'entreprises dans l'agglomération lyonnaise complètent l'offre de stationnement de Lyon Parc Auto. Ce service compte des partenaires dans le logement social (SACVL, Grand Lyon Habitat, ICF Habitat Sud-Est Méditerranée, DCD Habitat), de la promotion immobilière (DCB International) ou encore la clinique St-Charles. L'autopartage LPA développe une offre d'autopartage depuis 2008 sous la marque Autolib' qui intègre ensuite le réseau Citiz. Cette offre se complète avec l'arrivée de Yea! en octobre 2017, 100 véhicules sont alors disponibles en libre service (free-floating), 150 en . La logistique urbaine LPA met en place des Espaces de Logistique Urbaine (ELU) en conséquence de l'augmentation du flux de colis et de marchandises dans l'espace urbain. Il en existe au sein des parcs Cordeliers et Les Halles et prochainement au parc P2 Cité Internationale. Le Lab LPA Créé en 2018, le Lab LPA regroupe des startups qui travaillent sur des thématiques liées à la mobilité et à la ville intelligente. Historique LPA voit le jour le à la suite d'un vote de la Communauté Urbaine de Lyon sous le mandat de Louis Pradel, maire de Lyon et président de la Courly. Cela devait répondre à un besoin de stationnement dans l’agglomération lyonnaise alors que l'automobile prenait une place de plus en plus importante parmi les modes de déplacements. Le capital social est alors de francs. Il passe à francs le . Dès 1969, Lyon Parc Auto se voit confier la gestion des 200 places du parc Lafayette. LPA construit lors de ses deux premières années d'existence les parcs les Halles ( arrondissement de Lyon), Cordeliers ( arrondissement de Lyon) et Saint-Antoine ( arrondissement de Lyon). Puis s'ajoutent rapidement les parcs St-Jean, Perrache et Part-Dieu Centre Commercial. Les années 1970 sont une période d'expansion et de développement économique pour l'agglomération lyonnaise : en 1979, soit 10 ans après sa création, LPA a construit 6 parcs de stationnements et exploite 7 000 places en voirie. Durant les années 1990, Lyon Parc Auto investit près de 700 millions de francs pour la construction de nouveaux parcs de stationnement dont l'emblématique parc Célestins ( arrondissement de Lyon) et son œuvre d'art imaginée par Daniel Buren. Un programme de construction engagé par le maire Michel Noir en presqu'île et dans des quartiers moins centraux comme le parc Berthelot ( arrondissement de Lyon). C'est aussi à cette période que LPA intègre architecture, design et art dans les processus de conception de ses parkings, ce qui en fait aujourd'hui sa marque de fabrique. A partir de 2001, sous la mandature de Gérard Collomb, est entamé une troisième phase de développement avec les parcs Fosse aux Ours ( arrondissement de Lyon), Gros Caillou ( arrondissement de Lyon) ou encore Hôtel de Ville (Villeurbanne). L'entreprise reprend en 2008 la gestion d'un service d'autopartage géré par l'association La voiture Autrement et la baptise Autolib' qui devient Citiz LPA en 2015. En , un nouveau service d'autopartage en free-floating complète cette offre sous le nom de Yea!, un réseau déjà présent à Bordeaux, Strasbourg, Grenoble et Toulouse. Aujourd'hui, le service propose plus de 250 voitures en libre-service à Lyon et ses alentours. En septembre 2018 l'entreprise a ouvert le Lab LPA, un espace de coworking accueillant les startups Carl, ARSKAN, Mob-Energy, Shipotsu et Silex Lab. 2018 est aussi l'ouverture du parc Marché Gare dans le quartier de la Confluence dont la gestion est assurée par LPA pour la SPL Lyon-Confluence. Cette même année marque le lancement du service de parking partagé LPA&CO. Les projets de réhabilitation du parc Antonin Poncet ( arrondissement de Lyon) et de construction du parc St-Antoine ( arrondissement de Lyon) devraient se concrétiser en 2020. Lancement des services 1975 : Premier système d'encaissement électronique 1980 : Mise en place d'un système de gestion centralisé des abonnements 1992 : Installation des premières bornes de rechargements électrique au parc Bourse ( arrondissement de Lyon) 1997 : Installation des espaces de stationnement pour les vélos dans les parcs de stationnement 2002 : Création d'une zone moto au parc Terreaux ( arrondissement de Lyon) 2008 : Lancement du service d'autopartage Autolib' (qui deviendra Citiz) 2014 : Création des espaces sécurisés vélos avec casiers et recharges de vélos électriques 2017 : Lancement de l'application Lyon Parking et dématérialisation du ticket 2017 : Lancement de l'autopartage en free-floating avec Yea! 2018 : Lancement de LPA&CO et de son application smartphone dédiée 2019 : Implantation de la 4G dans 16 parkings souterrains Gouvernance Depuis sa création, 10 présidents se sont succédé à la tête de LPA. Organisation Actionnariat 61,8 % : Collectivités locales (37,8 % Métropole de Lyon ; 21,6 % Ville de Lyon ; 2,4 % Conseil départemental) 38,2 % : Autres (21,5 % Caisse des Dépôts et Consignations ; 3,9 % Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon ; 3,9 % Dexia Crédit Local ; 3,8 % Crédit Agricole ; 1,6 % CIC Lyonnaise de Banque ; 1,5 % BNP Paribas ; 1,2 % Société Générale ; 0,9 % Caisse d'Epargne de Lyon) Conseil d'Administration Le Conseil d’Administration est constitué de douze membres : quatre pour la Communauté Urbaine de Lyon trois pour la Ville de Lyon un pour le Conseil Général du Rhône un pour la Caisse des Dépôts et Consignations un pour Dexia Crédit Local un pour la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon un pour le Crédit Agricole. Les parcs de stationnement LPA Lyon Parc Auto compte 35 parcs de stationnement à Lyon et dans son agglomération. L'art dans les parkings Sous l'impulsion de Serge Guinchard en 1989, LPA intègre des œuvres d'art dans ses parkings avec de grandes signatures de l'art contemporain comme Daniel Buren ou François Morellet. Toute la signalétique des parcs LPA a été conçue par le graphiste-signaléticien Yan D. Pennor’s. Œuvres pérennes Aurélie Pétrel Abscisses et ordonnées est une installation de Aurélie Pétrel au parc Marché Gare ( arrondissement de Lyon) ouvert en 2018. C'est une installation photographique en volume de 20 mètres de haut composée de 40 éléments d'acier, verre et bois, accrochés à un maillage de fils d'acier visible depuis tous les étages du parking. Œuvres temporaires Depuis 2016, La Place de l'Art forme un cycle d'expositions éphémères inauguré avec la Biennale d'Art Contemporain. Ce cycle d'expositions se déploie tout au long de l'année principalement au parc République ( arrondissement de Lyon) et au parc Fosse aux Ours ( arrondissement de Lyon). Elles sont réalisés en résonance avec des événements culturels ou expositions organisées par les principales institutions culturelles lyonnaises. 2017 : La BD en 7 leçons de Jérôme Jouvray au parc République en partenariat avec Lyon BD Festival 2017 : J'irai fleurir sous tes reins de Laure-Marie Couégnias au parc Grolée en partenariat avec le Musée d'Art Contemporain de Lyon 2017 : eL Seed au parc St-Jean en partenariat avec la Biennale d'Art Contemporain 2017 : Jet Martinez au parc Hôtel de Ville en partenariat avec la Biennale d'Art Contemporain 2017 : Maya Hayuk au parc Fosse aux Ours en partenariat avec la Biennale d'Art Contemporain 2017 : Zoer au parc P0 Cité Internationale en partenariat avec la Biennale d'Art Contemporain 2018 : La ville mode d'emploi au parc République en partenariat avec le Musée urbain Tony Garnier 2018 : Voisins de Karen Keyrouz, Tracy Chahwan, Joseph Kai, Barrack Rima et Raphaelle Macaron au parc Fosse aux Ours en partenariat avec Lyon BD Festival 2018 : Andy Warhol Morningstar de Gaelle Loth au parc République en partenariat avec le Musée de l'Imprimerie et de la Communication Graphique de Lyon 2018 : Spectacle de dance en ouverture de la Biennale de la Danse au parc Cordeliers avec la chorégraphie de Lali Ayguadé et Nicolas Ricchini en parallèle de la projection du court métrage Timecode 2018 : Claude, un empereur au destin singulier au parc République en partenariat avec le Musée des Beaux-Arts de Lyon 2019 : Géologie des Flux au parc République en partenariat avec Mirage Festival 2019 : Le Sel et le Ciel de Marc-Antoine Matthieu au parc Fosse aux Ours en partenariat avec Lyon BD Festival 2019 : Mx. Butterflies's Private Party de Trevor Yeung au parc Cordeliers et au parc République en partenariat avec la Biennale d'Art Contemporain 2019 : Au bord des lignes et un peu plus de Julie Digard au parc Grôlée en Résonance de la Biennale d'Art Contemporain 2019 : Firebird de Maxime Lamarche au parc P0 2020 : VinylAfrica'' au parc République en partenariat avec Sofa Records et le Musée de l'Imprimerie et de la Communication Graphique de Lyon Notes et références Voir aussi Gestion du stationnement Stationnement Transport à Lyon Société d'économie mixte Entreprise ayant son siège à Lyon
Bataille de l'Ochsenfeld
Cette bataille, appelée bataille des Vosges, bataille en Alsace ou bataille de l'Ochsenfeld, au vu de l'incertitude sur sa localisation, voit la victoire des Romains commandés par Jules César, général et proconsul des Gaules, sur le chef suève Arioviste, selon certaines sources dans le sud de l’Alsace et selon d'autres en moyenne Alsace, chassant les Germains de l'autre côté du Rhin. C'est la deuxième bataille majeure de la Guerre des Gaules après celle de Bibracte contre les Helvètes et les Boïens. Prémices Il semble qu'Arioviste ait traversé le Rhin vers 72 av. J.-C., ainsi que des populations suèves des vallées du Neckar et du Main. Au fil des ans, les peuples germaniques traversent le Rhin et atteignent près de . Les Éduens et leurs alliés affrontent les Germains aidés de leurs alliés gaulois Arvernes et Séquanes, mais sont sévèrement battus, perdant une grande part de leur aristocratie. Les Séquanes sont pourtant les principales victimes de l'invasion germanique, Arioviste s'étant emparé de leurs terres pour les siens et , peuplade germanique alliée. Ainsi, petit-à-petit, de nombreux Germains s'installent en Gaule, où les terres sont plus fertiles que celles d'outre-Rhin. Les Séquanes s'unissent alors aux Éduens et d'autres peuples gaulois pour leur faire face. Mais cette coalition est défaite le 15 mars 60 av. J.-C. à la sanglante bataille de Magetobriga ou Admagetobriga. Après ces événements, Arioviste se conduit en despote envers ses vassaux gaulois. Les Éduens envoient alors des ambassadeurs à Rome réclamer de l'aide. Dans l'espoir d'amadouer Arioviste et de calmer ses appétits de conquête, le Sénat lui octroie le titre d'« Ami du peuple romain ». Jules César, nommé Consul des Gaules en 59 av. J.-C. s'efforce de convaincre le chef germain de suspendre ses interventions en Gaule. Cependant ce dernier continue de harceler ses voisins gaulois et invite d'autres tribus d'outre-Rhin à le rejoindre en Alsace. Cette menace incite Éduens et Séquanes à en appeler à César, récent vainqueur des Helvètes. Il est le seul à pouvoir empêcher militairement Arioviste d'étendre sa domination sur le nord-est de la Gaule depuis ses bases alsaciennes et franc-comtoises. Jules César décide de repousser Arioviste, estimant qu'il est dangereux pour l'avenir de laisser des Germains traverser le Rhin en grand nombre, et craignant qu'une fois la Gaule soumise, les Germains ne s'en prennent à la Transalpine et à l'Italie même, comme les Cimbres et les Teutons l'avaient fait quelque quarante années auparavant. Tout d'abord, il envoie des ambassadeurs à Arioviste, lequel refuse un entretien en terre gauloise et déclare que les Romains n'ont pas à s'occuper des affaires germano-gauloises. De plus, il fait valoir son droit de rester en Gaule sur des terres qu'il a conquises. César envoie alors un ultimatum au chef germain, davantage pour l'irriter que pour l'effrayer et l'amener à s'exposer, lui signalant qu'il ne serait encore considéré comme un « ami du peuple romain » que s'il respecte les exigences suivantes : ne plus transférer des populations germaniques d'outre-Rhin en Gaule ; restituer les otages éduens qu'ils détiennent et d'accepter des Séquanes qu'ils en fassent autant ; ne pas provoquer de nouvelles guerres contre les Éduens et leurs alliés. S'il refuse ces conditions, César lui fait également savoir que le Sénat autorise le proconsul à défendre les Éduens et les autres alliés de Rome. Arioviste répond avec hauteur que les Éduens sont ses vassaux par le droit de la guerre, il met au défi César de l'emporter sur lui en lui rappelant la valeur de son armée, jamais défaite à ce jour. De plus, des Suèves pourraient encore grossir ses rangs. Arioviste se met en marche en direction de Vesontio (aujourd'hui Besançon), la capitale des Séquanes. C'est le prétexte que souhaitait César pour partir en campagne. Il s'avance à marche forcée pour rejoindre l'oppidum gaulois avant le Germain. Une fois entré dans la ville, il y installe une garnison. À ce moment, l'armée romaine est saisie d'une vive inquiétude à l'idée d'affronter des ennemis précédés d'une redoutable réputation et qui se renforcent de jour en jour. César doit haranguer ses soldats pour leur redonner courage. Campagne avant la bataille Début août, peu de jours après son entrée à Vesontio, César reprend sa progression vers Arioviste qui se situe peut-être à une quarantaine de kilomètres. C'est alors que le chef germain demande à son tour une entrevue à César dans une vaste plaine, à mi-distance des deux camps. César y réitère ses exigences et Arioviste lui rappelle que ce sont les Gaulois qui l'ont initialement appelé sur leurs terres, qu'il a vaincu les Éduens sur le champ de bataille, et que le droit de la guerre l'autorise à en faire ses vassaux. César refuse ces arguments et se retire, aussi parce que les cavaliers germains provoquent la garde qui l'accompagne. Arioviste déplace son camp et s'approche à une dizaine de kilomètres de César. Le lendemain, il tente de couper le ravitaillement romain en traversant la forêt. De nombreuses escarmouches ont lieu mais Arioviste refuse le combat en ligne et préfère envoyer et autant de fantassins pour déstabiliser son ennemi. Après plusieurs journées d'escarmouches, César fait édifier un second camp plus proche de celui des Germains tandis que les efforts de ces derniers pour l'en empêcher échouent. Des deux côtés, des affrontements de cavaliers entraînent d'importantes pertes, et les Germains manquent de s'emparer du camp romain par surprise. Déroulement de la bataille Le lendemain, César veut en finir. Il déploie ses troupes, les auxiliaires devant le second camp, et les six légions s'étendant jusqu'au premier camp, sur trois lignes. Puis il fait avancer son armée forte d'environ . Arioviste, qui en a presque le double, dispose ses guerriers regroupés par tribus : Harudes, Marcomans, Triboques, Vangions, Némètes, Sédusiens et Suèves. Autour de ses troupes, des chariots interdisent aux hommes la fuite. Le combat s'engage sur l'aile droite romaine et tourne immédiatement à un furieux corps à corps, les soldats n'ayant pas eu le temps d'envoyer leurs armes de jet avant le contact. Les Germains se regroupent en phalanges. Ils sont enfoncés sur leur aile droite mais se renforcent à gauche et, sous le nombre, les Romains plient. Le jeune lieutenant de César qui mène la cavalerie, Publius Crassus, prend l’initiative d’envoyer la troisième ligne des légions à l’appui de l’aile gauche qui perd pied. Cette initiative assure la victoire. À partir de ce moment, les restes de l'armée ennemie sont massacrés avec une partie des femmes et des enfants qui étaient en arrière, ou rejetés au-delà du Rhin. Arioviste, blessé, réussit à repasser le fleuve sur une barque, faisant de ce fleuve une frontière naturelle pour les prochains siècles. Appien parle de du côté des Germains, chiffre probablement exagéré, mais repris cependant par Carcopino . Conséquences Après cette victoire, César ajoute à son proconsulat les territoires évacués par les Germains. Ayant mis fin en une seule campagne à la migration des Helvètes puis à l'invasion germanique, il installe les quartiers d'hiver de son armée chez les Séquanes puis regagne la Gaule cisalpine, laissant à Titus Labienus le commandement des légions. Cette campagne de 59 av. J.C. donne à Rome un droit de regard sur les terres reconquises, que César ne réclame ni ne rejette. À Rome, ses adversaires réagissent négativement : son affrontement contre Arioviste, qui a la qualité d’« ami du peuple romain », accordée d'ailleurs sous le consulat de César, scandalise Caton qui proclame qu’il faut laver cette trahison de la parole romaine en livrant César aux Germains. César se justifiera longuement dans ses Commentaires en détaillant ses négociations avec l’agressif Arioviste, lui faisant même dire que . Lieu de la bataille Par le passé, des historiens situent la bataille dans la plaine d'Alsace, soit tout près de Belfort, soit au pied des Vosges entre Mulhouse et Aspach. La distance donnée par César de jusqu'au Rhin correspondrait à la Haute-Saône. Des fouilles entreprises entre Cernay et Wittelsheim ont permis dans les années 1970 de mettre au jour les vestiges d'un camp romain sur la plaine de l'Ochsenfeld. Cette localisation dans la plaine d'Alsace est aujourd'hui acceptée par la majorité des historiens. Mais la localisation précise de la bataille reste indéterminée. Voir aussi Sources Jules César (trad. Désiré Nisard), La Guerre des Gaules, Didot, Paris, 1865 (lire en ligne). Carcopino, Jérôme, Jules César, PUF ( éd.), 1990 . Notes et références Articles connexes Guerre des Gaules Liste de batailles de l'Antiquité Création légendaire de Mulhouse Ochsenfeld Liens externes la bataille de l'Ochsenfeld Bataille de la guerre des Gaules impliquant Jules César Ochsenfeld Bataille de l'Ochsenfeld Bataille du Ier siècle av. J.-C. Bataille sur le sol français Bataille de l'Ochsenfeld Bataille de l'Ochsenfeld
Isabeau de Craon
Isabeau de Craon, morte le , de son chef dame de Craon et de Sainte-Maure, dame de Sully par son ou , et dame douairière de Laval et d'Acquigny par son . Famille Elle est issue d'une importante famille de l'Anjou dans laquelle l'office de Sénéchal d'Anjou et du Maine était devenu héréditaire. Elle est la fille de de Craon, seigneur de Craon, de Sablé, et de Sainte-Maure, mort le , et de Marguerite de Mello, sa femme. Elle est la sœur d', mort le , dont elle hérita ; de Yolande de Craon ; de Jeanne de Craon, épouse du seigneur Renaud de Montbazon. Elle est également la petite-fille d', sénéchal d'Anjou. Biographie Elle est le dernier membre de la branche aînée de la famille de Craon, et la seigneurie de Sainte-Maure, passa avant 1386 et donc de son vivant, dans la branche cadette de sa maison : à , son cousin germain. À la mort de de Laval et à la suite d'un accord signé à Château-Gontier, le douaire d'Isabeau fut assigné sur les terres d'Acquigny, de Sainte-Marguerite, de Crèvecœur et de Frego, en Normandie. Au même moment, des guerres désolaient la Normandie à cette époque, le château d'Acquigny fut pris par le parti de . Une sentence de Pierre Pépin, vicomte d'Acquigny, le , est donnée en son nom sous cette forme : En la vicomte d'Acquigny en la part de Monsieur Suly et de Madame sa femme dame de Laval à cause de douaire. Isabeau finit ses jours le (v. st.), et fut inhumée aux Cordeliers d'Angers où reposent les corps de ses ancêtres. Mariages et descendance Elle a épousé : par contrat le , ; Jean/Robert Bertrand de Bricquebec, vicomte de Fauguernon (grand-cousin du maréchal) ? ; Louis de Sully, souverain de Boisbelle, dont elle eut une fille : Marie de Sully, dame de Craon et de Sully, mariée (ou fiancée) d'abord à Charles comte de Montpensier fils du duc Jean de Berry, puis à de La Trémoille (d'où Georges), enfin en troisièmes noces au connétable . Cette dernière alliance place Isabeau dans les ancêtres d'. Bibliographie Mémoires de la Société archéologique de Touraine, 1855 ; Annuaire administratif, statistique et historique du département de l'Eure. 1862. Articles connexes Famille de Craon Notes et références Notes Références Noble du Moyen Âge Famille de Craon Décès en 1394
Françoise Kucheida
Françoise Kucheida, née en 1946 à Marles-les-Mines dans le Pas-de-Calais, est une chanteuse française. Françoise Kucheida est l'épouse de Jean-Pierre Kucheida. Biographie Françoise Kucheida a reçu le Grand prix de l’Académie Charles-Cros en 1996. Discographie Tous les albums de Françoise Kucheida ont été publiés aux Éditions Saravah de la Scarpe à la Seine, 1995 Cris du cœur, 1998 Liévin sur scène, (album concert) 2002 la mémoire sépia, 2006 Participation à l'album les Années Saravah 1967-2002 Notes et références Liens externes Sa fiche sur le site de son label Chanteuse française du XXe siècle Naissance en 1946 Chanteuse française du XXIe siècle Naissance à Marles-les-Mines
Teuchitlán
Teuchitlán est un village et une municipalité de l'État de Jalisco au Mexique. La municipalité a en 2015. Elle est connue principalement pour le site archéologique de Guachimontones et pour avoir donné son nom à la culture de Teuchitlan. Héraldique On trouve dans le blason de la municipalité, de haut en bas : deux glyphes de l'« homme aux oiseaux » qui symbolise Ehecatl, dieu du vent et divinité principale de la culture de Teuchitlan étudiée par l'anthropologue Phil C. Weigand ; l'importance donnée au vent, facteur de pluie et de sécheresse à la fois, témoigne d'une forme de dualisme fondamental dans les cultures mésoaméricaines ; la devise de la municipalité : « travail, histoire et foi » ; des plants de maïs et de canne à sucre en tant que produits essentiels de l'économie locale ; la pyramide conique « La Iguana », caractéristique du site archéologique de Guachimontones et de la culture de Teuchitlan ; l'aqueduc qui alimentait la fabrique de mezcal de l'hacienda de Las Fuentes ; ses nombreuses arches figurent les villages de la municipalité : Teuchitlán, La Estanzuela, La Mora, El Amarillo, La Vega ; le glyphe de l'eau, coloré en bleu, qui symbolise le lac de barrage de La Vega ainsi que toutes les sources et cours d'eau de la municipalité. Le blason n'a qu'un seul ornement extérieur : le nom Teuchitlán. Il a été adopté le 13 août 2002 par la municipalité. Géographie La municipalité est située à d'altitude dans la région Valle au centre de l'État de Jalisco, à environ à l'ouest de Guadalajara et une vingtaine de kilomètres au sud du volcan de Tequila. L'essentiel du territoire est plat ou peu accidenté avec des collines. La majorité des terres est utilisée pour l'élevage (volailles, bovins, chèvres, porcins, ruches) et en second lieu pour l'agriculture (canne à sucre, maïs et agave). Toutes les cours d'eau de la municipalité se jettent dans le lac de barrage de La Vega et de là dans l'Ameca. Le poisson Ameca splendens qui tient son nom de l'Ameca vivait aussi dans la rivière Teuchitlán avant son extinction à l'état sauvage. Le poisson Zoogoneticus tequila qui est originaire de la même zone, n'y existe plus qu'en très petit nombre, il est considéré comme en danger critique d'extinction dans le classement de l'UICN. La température moyenne annuelle est de . Les vents dominants varient selon les saisons. Les précipitations annuelles moyennes dépassent . Il pleut principalement de juillet à septembre. Il y a moins de de gel par an en moyenne. Histoire Époque préhispanique Le site archéologique de Guachimontones, fouillé depuis 1999, est un centre cérémoniel et une ancienne cité préhispanique comprenant de nombreuses petites structures, des podiums et au moins un jeu de balle ainsi qu'une dizaine de structures circulaires entourant des pyramides coniques très caractéristiques. Les premières traces de cette architecture apparaissent dès 300 et font suite à la culture des tombes à puits mais la culture de Teuchitlan () ne prend son essor que vers 200 ou 300 à la fin de la période préclassique. Les habitants sont des agriculteurs qui utilisent l'obsidienne pour la fabrication d'outils et la sculpture. Ils maintiennent un important système d'irrigation. Aux environs de 900 , les ensembles concentriques laissent subitement la place à une architecture rectangulaire et la culture de Teuchitlan disparaît, peut-être du fait d'une expansion du Royaume tarasque. Les populations nahuatl arrivent dans la région au . La fondation d'une ville, sur la colline de Guachimontón au nord du chef-lieu moderne, . Le nom de Teuchitlán dérive de Teotzitlán ou Teutzitlán qui signifierait « lieu dédié à la divinité ». À la veille de la conquête espagnole, Teuchitlán est un cacicazgo (caciquat) dépendant d'Etzatlán. La rivière Teuchitlán sert de frontière entre la Nouvelle-Galice et la Nouvelle-Espagne à l'époque de la première organisation territoriale de la vice-royauté du Mexique (1531-1786). Entrée au patrimoine mondial Le site archéologique de Guachimontones et ses alentours sont entrés en 2006 dans la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en tant que partie sud du site « Paysage d'agaves et anciennes installations industrielles de Tequila ». La partie nord du site « Paysage d'agaves et anciennes installations industrielles de Tequila », beaucoup plus vaste que la partie sud, s'étend dans la vallée de Tequila et d'Amatitán, entre le volcan de Tequila et le canyon du río Grande de Santiago. L'agave bleu de la région sert à fabriquer des textiles et produire des boissons fermentées depuis au moins. Le cœur d'agave (ananas) fermenté puis distillé produit la tequila depuis le . La zone Teuchitlán/Guachimontones figurait d'autre part dans la liste de l'observatoire mondial des monuments (2008) des 100 bâtiments et chefs-d'œuvre de l'architecture parmi les plus menacés en 2008. Démographie La municipalité compte en 2010, pour une superficie de , dont 58 % de population rurale. Elle comprend dont les plus importantes sont le chef-lieu Teuchitlán ( en 2010), La Estanzuela ( en 2010), La Vega (), La Mora (693) et El Amarillo (596). Au recensement de 2015, la population de la municipalité passe à . Points d'intérêt Un centre archéologique est en cours d'aménagement sur le site de Guachimontones. La région est connue aussi pour ses paysages. On y produit des sandales huaraches et des poteries artisanales. Notes et références Notes Références Liens externes Ville dans l'État de Jalisco Municipalité du Jalisco
Gitologie
La gitologie est la science qui étudie les gisements (ou gîtes) de minerais exploitables. Son principal objectif est donc la prospection de concentrations minérales économiquement intéressantes. Aujourd'hui, elle a aussi pour but de minimiser l'impact environnemental de leur exploitation. Géologie économique
Om Namah Shivay
Om Namah Shivay est un album de Nina Hagen sorti en 1999. Liste des titres Shank - Ganesh Mantra - OM und Didge Durga Kali Mantra Mother Aarti Mritunya Mantra Jai Mata Kali Hare Krishna He Shiva Shankar Om Namah Shivay Gayatri Mantra Haidhakandeshvari Ma Sankirtan Amarnatha Gange Shanti Mantra Album de Nina Hagen Album musical sorti en 1999 Album publié par SPV GmbH
Muazzez İlmiye Çığ
Muazzez İlmiye Çığ, née le à Bursa (alors dans l'Empire ottoman), est une archéologue turque, spécialiste des civilisations hittite et sumérienne. Elle a notamment permis de déchiffrer tablettes en écriture cunéiforme. Travaux En 2005, elle a publié un pamphlet intitulé Mes réactions citoyennes, qui lui vaut d'être accusée d'insulte et de provocation à la haine raciale et religieuse pour avoir comparé le voile islamique aux voiles que portaient les femmes de Sumer, 4 000 ans av. J.-C. : « Le fait de se couvrir la tête est apparu bien avant l'ère chrétienne, mais pas pour des motifs religieux. Il servait à montrer le rang social d'une femme. C'est juste un fait historique ». Elle comparut devant une cour d'Istanbul le 2006, qui l'a innocentée. Elle risquait en théorie jusqu'à trois ans de prison. Références Liens externes Archéologue turc Femme archéologue Assyriologue Centenaire turc Étudiant de l'université d'Ankara Docteur honoris causa de l'université d'Istanbul Naissance en juin 1914 Naissance à Bursa Naissance dans l'Empire ottoman
Frank Duff
Frank Duff (1889 - 1980) est un militant catholique irlandais qui fonda la Légion de Marie. La cause pour sa béatification est en cours. Biographie Né à Dublin, en Irlande, le , il est l'aîné de sept enfants d'une famille catholique aisée. En 1913, il se joint à la Société de Saint Vincent de Paul et est profondément influencé par son esprit. Il en vient peu à peu à avoir un grand amour des pauvres et des défavorisés dans lesquels, comme en tous ceux qu'il rencontre, il reconnaît et honore le Christ. En 1916, il publie sa première brochure, Un saint, moi? Pourquoi pas? Il y exprime les plus fortes convictions de sa vie : tous sont appelés à la sainteté, et la foi catholique donne tous les moyens nécessaires. En 1917, il découvre le Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge de saint Louis-Marie Grignion de Montfort qui change toute sa vie. Le , il fonde la Légion de Marie, organisation apostolique de laïcs au service de l'Église, sous une direction ecclésiale. Son double objectif est le développement spirituel de ses membres et l'avancement du règne du Christ par Marie. La Légion se compose de membres actifs et auxiliaires (priants) et s'étend dans le monde entier. En 1965, le pape Paul VI l'invite à prendre part au Concile Vatican II en tant qu'observateur laïc, ce qui est une marque de reconnaissance pour l'énorme travail de la Légion de Marie dans l'apostolat des laïcs. Il meurt le et est enterré au cimetière Glasnevin, à Dublin. Béatification Sa cause de béatification est ouverte en juillet 1996 par l'archevêque de Dublin, Desmond Connell. Liens externes Le site de la Légion de Marie de France Site international de la Légion de Marie Site Marie de Nazareth Bibliographie Thomas O'Flynn, Frank Duff tel que je l'ai connu, Éditions Téqui, Paris, 1983 Hilde Firtel, Un pionnier de l'apostolat laïc - Frank Duff et la Légion de Marie, rééimpression par la Légion de Marie, Paris, 2004 Robert Bradshaw, Frank Duff tel que je l'ai connu Éditions Téqui, Paris, 1990 Frank Duff, Les débuts de la Légion de Marie - Ambassadeurs de Marie auprès des prostituées, Éditions Le Chalet Mame, Paris, 1993 Léon Joseph Cardinal Suenens, Frank Duff, précurseur et pionnier de la nouvelle évangélisation, Éditions Fiat, Belgique, 2001 Père Bede Mac Gregor, Frank Duff et la Légion de Marie, édité par la Légion de Marie, Paris Enda Dunleavy, Frank Duff, mystique et homme d'action - Conférence d'Enda Dunleavy, édité par la Légion de Marie, Paris, 2005 Père Jean Hémery, Frank Duff (1889 - 1980), dans Jean Hémery, La Mère de Jésus était là - Vingt-cinq témoins de la spiritualité mariale, Éditions P. Lethielleux, Paris, 2000 , 173-180. Père Jean Hémery, Frank Duff (1889 - 1980), Le Règne de Jésus par Marie, 1995, 2, 16-18 Naissance en juin 1889 Décès en novembre 1980 Personnalité irlandaise du XXe siècle Naissance à Dublin Décès à Dublin Décès à 91 ans
Jenišovice (district de Chrudim)
Jenišovice est une commune du district de Chrudim, dans la région de Pardubice, en République tchèque. Sa population s'élevait à habitants en 2020. Géographie Jenišovice se trouve à au nord du centre de Luže, à à l'est de Chrudim, à au sud-sud-est de Pardubice et à à l'est-sud-est de Prague. La commune est limitée par Chroustovice au nord-ouest et au nord, par Vinary au nord, par Řepníky à l'est, par Luže et Lozice au sud, et par Rosice à l'ouest. Histoire La première mention écrite de la localité date de 1088. Administration La commune se compose de cinq quartiers : Jenišovice Martinice Mravín Štěnec Zalažany Notes et références Commune dans le district de Chrudim
Staatliches Museum Schwerin
Le Staatliches Museum Schwerin (musée d'État de Schwerin) est un musée situé à Schwerin en Allemagne. Il a été fondé par le grand-duc Frédéric-François II de Mecklembourg-Schwerin en 1882 dans un bâtiment spécialement construit à cet effet sous le nom de Staatsgalerie près du . Des collections appartenant au musée sont aussi exposées au et au château de Ludwigslust. Collections Ses collections médiévales sont réputées, comme l'autel de Neustädt. Le musée est aussi fameux pour ses peintures flamandes du et ses porcelaines de Fürstenberg. Le Staatliches Museum Schwerin possède l'une des plus importantes collections animalières de Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) achetée par les ducs de Mecklembourg-Schwerin et quatre-vingt-dix œuvres de Marcel Duchamp, une des plus importantes collections d'Europe concernant cet artiste dadaïste. Le musée est membre de la qui regroupe plus d'une vingtaine d'institutions culturelles de l'ancienne Allemagne de l'Est. Bibliographie Karin Annette Möller: Porzellan aus Fürstenberg. Katalog, Schwerin, 2002, Liens externes Staatliches Museum Schwerin La collection Duchamp du Staatliches Museum Schwerin Site du centre de recherche Duchamp Musée d'art en Allemagne Musée fondé en 1882 Musée en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale Schwerin
2007 en sociologie
Cet article présente les événements de l'année 2007 dans le domaine de la sociologie. Publications Livres Luc Boltanski, La condizione fetale, Feltrinelli, Milano (prefazione di homepage.mac.com, traduzione di Lucia Cornalba). Breviglieri, M., Lafaye, C., Trom, D. (dir.), Sens critique, sens de la justice, Paris, Economica Jean-Philippe Cazier [dir.], Abécédaire de Pierre Bourdieu, Editions Sils Maria, 222 p. Pascal Duret, Le couple face au temps, Armand Colin, Paris, Michel Lallement, Le travail. Une sociologie contemporaine, Gallimard Michel Wieviorka [dir.], Les sciences sociales en mutation, Ed. Sciences Humaines (contribution de 40 chercheurs éminents, parmi lesquels Clifford Geertz, Ulrich Beck et Dan Sperber) Articles En ligne Dan Ferrand-Bechmann, « À propos de Henri Lefebvre et Henri Raymond », Socio-logos, n° 2, Lire en ligne, consulté le Irony and Sadness-After Jean Baudrillard 2, sur l'ironie et la tristesse radicale, correspondance par courriel entre Geert Lovink et McKenzie Wark, publiée dans le site Network Cultures Michel Grossetti, Frédéric Godart, « Harrison White : des réseaux sociaux à une théorie structurale de l'action », SociologieS, Lire en ligne Harrison White, « Réseaux et histoires », SociologieS, Lire en ligne Congrès Récompenses Naissances Décès : Jean Duvignaud (né le ), écrivain, critique de théâtre, sociologue, dramaturge, essayiste, scénariste et anthropologue. : Jean Baudrillard (né le ), sociologue et philosophe français. : Juan Carlos Portantiero (né le 1934), sociologue argentin, spécialisé dans l'étude des travaux d'Antonio Gramsci. Autres Frances Fox Piven devient de l'Association américaine de sociologie. Voir aussi Articles connexes Histoire de la sociologie 2007 en littérature 2007 en philosophie
Rhinella pombali
Rhinella pombali est un amphibien qui résulte de l'hybridation entre deux espèces : Rhinella ornata et Rhinella crucifer. Répartition Cet hybride est endémique de l'État du Minas Gerais au Brésil. Elle se rencontre de la forêt atlantique au Cerrado entre et d'altitude. Description Les mâles mesurent de à et les femelles de à . Taxinomie Rhinella pombali a été décrite en tant qu'espèce. Thomé, Zamudio, Haddad et Alexandrino en 2012 ont démonté qu'il s'agissait d'un hybride de Rhinella ornata avec Rhinella crucifer. Étymologie Rhinella pombali a été nommée en l'honneur de José Perez Pombal Jr.. Publication originale Baldissera, Caramaschi & Haddad, 2004 : Review of the Bufo crucifer species group, with descriptions of two new related species (Amphibia, Anura, Bufonidae). Arquivos do Museu Nacional, Rio de Janeiro, , , (texte intégral). Liens externes Notes et références Hybride d'anoures (nom scientifique) Bufonidae Faune endémique du Minas Gerais
Nandabayin
Nanda, Nanda Bayin ou Nandabayin (birman ), fut le quatrième souverain de la dynastie Taungû de Birmanie de 1581 à 1599. Son règne, marqué par des révoltes et une guerre à mort contre le royaume d'Ayutthaya, se conclut par la quasi-désintégration du royaume. Biographie Aîné du roi Bayinnaung, il fut nommé prince héritier en , au couronnement de son père, et à ce titre il commanda l'expédition qui soumit le Lanna et mit Vientiane à sac en 1565. Il participa aussi aux campagnes de Bayinnaung contre le royaume d'Ayutthaya, conclues en 1569 par la prise de sa capitale Ayutthaya. À la mort de son père en 1581, Nanda lui succéda sur le trône de Pégou ; il nomma son fils aîné Minchit (ou Mingyi Swa) prince héritier. Son le vice-roi d'Ava n'assista pas au couronnement, en raison du comportement du prince envers son épouse, qui était une de ses filles. Nandabayin, furieux de ce manquement, ordonna le massacre de ses partisans et se prépara à la guerre contre Ava. Il demanda des troupes auxiliaires à Prome, Taungû et Ayutthaya. Les premières l'aidèrent à prendre Ava, où il installa son fils cadet Minyekyawswa I. L'armée siamoise, commandée par le prince Naresuan, traîna les pieds et marcha sur Pégou. Nanda se replia vers le Sud en catastrophe, seulement pour découvrir que Naresuan s'était retiré en pillant les villes mônes au passage. Comme le Siam avait aussi cessé de payer son tribut, Nandabayin envoya contre lui en 1584 ses armées commandées par le prince Mingyi Swa. Cette campagne fut un échec. Le roi conduisit lui-même une nouvelle offensive en 1586 : il atteignit Ayutthaya, qu'il assiégea cinq mois sans effet. Durant sa retraite, il fut harcelé par les troupes siamoises. En 1590, il marcha à nouveau contre le Siam avec Mingyi Swa à l'avant-garde, mais celui-ci fut encore une fois défait par Naresuan. Nandabayin rassembla toutes les forces à sa disposition. En 1592, une offensive massive ramena à nouveau les armées birmanes à proximité d'Ayutthaya, sous le commandement du prince Mingyi Swa. Le , au cours de la bataille, celui-ci affronta Naresuan en combat singulier à dos d'éléphant, et y perdit la vie. Nandabayin nomma alors prince héritier son fils Minyekyawswa I, déjà vice-roi d'Ava. Des révoltes soutenues par le royaume d'Ayutthaya éclatèrent dans le sud de la Birmanie, autour de Martaban et Moulmein. En 1594, Naresuan, avec l'aide des môns, envahit à son tour la Birmanie et mit le siège devant sa capitale Pégou. Il fut repoussé grâce aux vice-rois de Prome et Taungû. En 1595, le vice-roi de Prome (lui aussi fils de Nandabayin) lança une grande révolte : il prit Taungû et une large fraction nord du royaume et se proclama roi. Nandabayin perdit alors toute confiance en ses vassaux et leur demanda d'envoyer leurs fils en otage à Pégou. Le vice-roi de Taungû, Minye Thihathu, fit ensuite appel au roi d'Arakan pour envahir Pégou et se proclama lui-même roi de Taungû. Minyekyawswa I repoussa l'invasion arakanaise, mais se rendit devant Taungû, où il fut tué par Natshinnaung, fils de Minye Thihathu. Choqué par la mort de son fils et sa propre défaite, Nandabayin abdiqua en faveur du roi de Taungû en 1599 et fut transféré dans cette ville – d'où l'épithète Toungooyauk Min ( ; le roi captif à Toungoo). Nandabayin vécut un an en captivité, avant d'être assassiné par Natshinnaung en . Selon certains auteurs, Nandabayin . Notes et références La fresque historique de six films sur le roi Naresuan réalisée de 2007 à 2015 par le prince Chatrichalerm Yukol, tournée avec des moyens considérables (le plus gros budget de l'histoire du cinéma thaïlandais), aux personnages complexes et aux décors somptueux, raconte la version officielle thaïlandaise de la guerre entre le roi Naresuan et le roi Nandabayin. Mais des historiens thaïlandais ont de sérieux doutes sur la véracité de cette histoire officielle. Par exemple, en 2014, Sulak Sivaraksa a mis en doute la véracité de la bataille des éléphants entre le roi Naresuan et le prince héritier birman Minchit Sra (Mingyi Swa) en 1593. Liens externes Myanmar History: King Nanda Roi de Birmanie Personnalité du XVIe siècle Date de naissance non renseignée (XVIe siècle) Décès en novembre 1600 Souverain assassiné
Belonidae
Les aiguillettes ou aiguilles de mer (Belonidae) forment une famille de poissons de l'ordre des Beloniformes représentée par dix genres et 34 espèces. Liste des genres Selon et : Ablennes Jordan et Fordice, 1887 — (1 espèce) Belone Cuvier, 1816 — (2 espèces) Belonion Collette, 1966 — (2 espèces) Petalichthys Regan, 1904 — (1 espèce) Platybelone Fowler, 1919 — (1 espèce) Potamorrhaphis Günther, 1866 — (3 espèces) Pseudotylosurus Fernández-Yépez, 1948 — (2 espèces) Strongylura van Hasselt, 1824 — (14 espèces) Tylosurus Cocco, 1833 — (6 espèces) Xenentodon Regan, 1911 — (2 espèces) Références taxinomiques Notes et références Belonidae
Hans Zatzka
Hans Zatzka, né le à Vienne (Autriche) et mort le , est un peintre autrichien de style académique et religieux. Il est aussi connu sous les noms de P. Ronsard, Pierre de Ronsard, ou H. Zabateri. De plus, il a signé beaucoup de ses tableaux en tant que Joseph Bernard, J. Bernard, ou Bernard Zatzka. Élève de l'Académie des Beaux-Arts de Vienne de 1877 à 1882. Il est l'auteur, entre autres, de nombreuses décorations d'églises à Vienne, Mayerling, Olmütz et Innsbruck. Il est le frère de l'architecte et l'arrière-grand-oncle de l'actrice viennoise . Expositions Une rétrospective de son œuvre eut lieu en 2010 : Hans Zatzka, ein bedeutender Kunstmaler aus Breitensee au Bezirksmuseum Penzingau à Vienne (Autriche). Bibliographie E. Bénézit. Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. 1976. Tome 10, page 874. Wolfgang Brückner : Elfenreigen – Hochzeitstraum. Die Öldruckfabrikation 1880–1940. DuMont-Kunst-Taschenbücher, Band 22. DuMont Schauberg, Köln 1974, . Wolfgang Brückner : Der Wiener Mädel-Maler Hans Zatzka und die Kunst für das Volk. In: Wolfgang Brückner: Kunst und Konsum – Massenbilderforschung (=Veröffentlichungen zur Volkskunde und Kulturgeschichte 82), S. 517–544, . Herbert Nikitsch (Hrsg.): Volkskunst. Referate der Österreichischen Volkskundetagung 1995 in Wien. Buchreihe der Österreichischen Zeitschrift für Volkskunde, Band N.S.,14. Selbstverlag des Vereins für Volkskunde, Wien 1997, , S. 201–. Liens externes Quelques-unes de ses œuvres : Naissance en mars 1859 Naissance à Vienne (Autriche) Peintre autrichien Décès en décembre 1945 Étudiant de l'académie des beaux-arts de Vienne Décès à 86 ans Personnalité connue sous un pseudonyme
Glabella faba
Glabella faba est une espèce de mollusques gastéropodes de la famille des Marginellidae. Description Taille : 2,5 cm. Répartition et habitat Côtes de l'Afrique de l'ouest. Taxonomie Cette espèce, décrite en 1758 par Carl von Linné sous le nom Voluta faba, présente plusieurs autres synonymes considérés comme invalides : Marginella faba (Linnaeus, 1758) Marginella laevilabris Jousseaume, 1875 Pterygia erminea Röding, 1798 Liens externes Espèce de gastéropodes (nom scientifique) Marginellidae
Sobůlky
Sobůlky est une commune du district de Hodonín, dans la région de Moravie-du-Sud, en République tchèque. Sa population s'élevait à habitants en 2020. Géographie Sobůlky se trouve à à l'ouest-nord-ouest de Kyjov, à au nord-nord-ouest de Hodonín, à au sud-est de Brno et à au sud-est de Prague. La commune est limitée par Ostrovánky au nord, par Bukovany au nord, par Kyjov à l'est, par Svatobořice-Mistřín au sud, par Šardice au sud, et par Stavěšice et Věteřov à l'ouest. Histoire La première mention écrite de la localité remonte à 1131. Notes et références Commune dans le district de Hodonín Vignoble de Slovaquie morave
Bataille de la Madonne de l'Olmo
La bataille de la Madonne de l'Olmo (connue aussi comme bataille de Coni) est une importante victoire des armées franco-espagnoles contre le Royaume de Sardaigne, durant la guerre de Succession d'Autriche. Elle s'est déroulée dans les environs de Coni le . La bataille Elle fait suite à une tentative des Sardes de venir au secours de Coni, assiégée par les alliés des Bourbons. Charles-Emmanuel III de Sardaigne rassemble une armée consistante, et ébranle les lignes franco-espagnoles. De fait, Louis François de Bourbon-Conti n'avait plus beaucoup de réserves, ses troupes étaient fatiguées d'une longue campagne, et ses lignes de communications trop tendues. Mais Français et Espagnols ne reculèrent pas : Charles-Emmanuel fut repoussé et perdit ; les Français en avaient perdu et les Espagnols 900. Conti fut blessé deux fois et deux chevaux furent tués sous lui. Mais cette victoire impressionnante n'eut pas beaucoup d'effets à long terme. Grâce à un renfort d'un millier d'hommes que, grâce à la confusion de la mêlée, les Sardes avaient réussi à faire entrer dans la ville assiégée, ainsi que de tout un convoi de ravitaillement, les défenseurs de Coni résistèrent en effet. De leur côté, les assiégeants étaient toujours sujets aux épidémies et aux difficultés de ravitaillement, les montagnards ne ménageant pas les embuscades au long de ces lignes de communications trop étendues ; à la fin de l'automne, le , l'armée franco-espagnole levait le siège, se retirant par la vallée de la Stura di Demonte, passant par Demonte, avant de se rendre en France, sans avoir réussi à faire la jonction avec les armées espagnoles du Sud. Voltaire conclut : « C’est presque toujours le sort de ceux qui combattent vers les Alpes, et qui n’ont pas pour eux le maître du Piémont, de perdre leur armée, même par des victoires. » Régiments français engagés Régiment de Beauce Régiment de Blaisois Régiment de Flandre Régiment de Périgord Régiment de Vivarais Liens externes Page sur la guerre de Succession d'Autriche, avec quelque détails sur la bataille de la Madonne de l'Olmo Notes et références Madonne de l'Olmo Madonne de l'Olmo Madonne de l'Olmo Madonne de l'Olmo Histoire de l'Italie au XVIIIe siècle Histoire du Piémont 1744 en Italie Madonne de l'Olmo Septembre 1744 Coni
Sudatorium
Le sudatorium (du latin sudare, « suer ») était dans les habitations romaines une petite salle où la température était très élevée et où l'on venait pour transpirer, comparable au hammam actuel (étuve humide). Il y avait un sudatorium dans les thermes romains, mais aussi un laconicum ou laconium (étuve sèche), comparable au sauna de notre époque. La salle était parfois « surmontée d'une coupole à ouverture circulaire, fermée par un disque de bronze suspendu par des chaînes. Le baigneur réglait la chaleur en approchant ou en éloignant le disque de l'ouverture ». Notes et références Sudatorium Habitation de la Rome antique
Musée alpin suisse
Le musée alpin suisse est un musée consacré aux Alpes suisses situé dans la ville de Berne, en Suisse. Histoire Le musée alpin suisse a été fondé en 1905 par la section bernoise du club alpin suisse. Tout d'abord situé dans une ancienne auberge, il est transféré dans son bâtiment actuel sur l' en 1933 ; ce bâtiment, construit par les architectes Klauser et Streit dans un style Nouvelle Objectivité, a été totalement rénové entre 1990 et 1993. Depuis 1933, le musée est contrôlé par une fondation dirigée par le club alpin suisse, l'université de Berne, l'office fédéral de l'environnement et l'office de la culture du canton de Berne. Son budget annuel d'environ 1,8 million de francs est assuré à 60 % environ par des subventions publiques. En 2008, le financement de l'institution a été âprement discuté entre les différentes agences fédérales et cantonales, remettant même en cause son existence ; c'est finalement l'Assemblée fédérale qui est intervenue pour régler le différend. Le musée est inscrit comme bien culturel suisse d'importance nationale. Collections Le musée alpin suisse présente des collections concernant la géologie, la tectonique, la glaciologie, la météorologie, la flore, la faune, la cartographie, l'agriculture, le folklore, l'alpinisme, le tourisme, les activités sportives et la protection des Alpes suisses. Il possède également une collection d'arts visuels sur le même sujet. Au total, les collections se montent à objets, photographies, 600 imprimés et 180 peintures d'artistes. Références Sources Liens externes Musée à Berne Bien culturel d'importance nationale dans le canton de Berne Musée bien culturel d'importance nationale en Suisse Écomusée Musée alpin
Schtreimel
Le schtreimel (Yiddish: שטרײַמל, pl. שטרײַמלעך shtreimlech) est un chapeau de fourrure porté par de nombreux Juifs, plus particulièrement par des membres de groupes hassidiques, pendant le chabbat, les fêtes religieuses et autres célébrations. Dans certaines familles, plus particulièrement celles de Jérusalem, les garçons ne commencent à porter le schtreimel qu’après leur mariage. Description Le schtreimel est un chapeau de véritable fourrure à large bord fait de treize queues, en règle générale, de zibeline canadienne ou russe, parfois de marte, fouine ou même de renard gris américain. Ces treize queues sont censées représenter les treize aspects de la miséricorde divine. Le schtreimel est la pièce de l’habillement hassidique la plus chère, son prix pouvant aller de à . Habituellement, le père de la mariée achète le schtreimel du futur époux pour ses noces. Il est désormais coutume d’acheter deux schtreimels. L’un, meilleur marché (environ 600-), appelé regen schtreimel (« schtreimel de pluie »), s’emploie quand le schtreimel plus onéreux pourrait être endommagé. On trouve des fabricants de schtreimels à Montréal, en Israël et à New York. Histoire Ce chapeau à large bord entouré de zibeline, que l’on trouvait jadis chez les Tatars était initialement une adaptation à l’hiver continental d’Europe orientale, protégeant du soleil éclatant et de la neige, avant de devenir un élément identitaire des Hassidim, à côté du spodik porté surtout par les Gerrer de Pologne, Lituanie et Biélorussie. Culture Cinéma Dans le film Les Aventures de Rabbi Jacob (Gérard Oury, 1973), Louis de Funès, déguisé en Rabbi Jacob, porte un schtreimel, occasionnant une scène drôle lorsqu'il croise la mère de son potentiel gendre portant un chapeau de fourrure. Dans la série Netflix Unorthodox, les juifs orthodoxes portent également un schtreimel. Notes et références Voir aussi Liste de couvre-chefs Habit juif Hassidisme Chapeau
Pianottoli-Caldarello
Pianottoli-Caldarello est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Freto. La commune portait le nom de Caldarello jusqu'en 1921. Géographie Situation Pianottoli-Caldarello se situe dans le Freto. Le village est limitrophe de Monacia-d'Aullène et d'une infime partie de la commune de Sartène au nord et de Figari à l'est. Relief La commune est dominée par la pointe de l'Omu di Cagna visible depuis l'extrême nord de la Sardaigne. Elle s'étend de Monacia-d'Aullène à la Punta di Ventilegne. La réserve naturelle des Bruzzi se trouve aussi sur le territoire de Pianottoli. Urbanisme Typologie Pianottoli-Caldarello est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Porto-Vecchio, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (62,2 %), zones agricoles hétérogènes (18 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,6 %), prairies (6,2 %), forêts (4,8 %), zones urbanisées (1,8 %), eaux maritimes (0,4 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Le nom en corse de la commune est , principal lieu habité de la commune lors de sa création en 1864. La commune de Caldarello a vu son nom officiel modifié en Pianottoli-Caldarello en 1921. Histoire Temps modernes Caldarello était autrefois rattaché à la commune de Zérubia jusqu'en 1864. En 1864, la commune de Zérubia cède par un transfert de territoires communaux, des terres pour la création de la commune de Caldarello. La nouvelle commune de Caldarello se trouve dans le canton de Serra-di-Scopamène, dans l'arrondissement de Sartène et dans le département de Corse. Époque contemporaine 1921 - La commune prend le nom de Pianottoli-Caldarello qu'elle a toujours. 1973 - Pianottoli-Caldarello passe dans le canton de Figari. 1975 - L'île est à nouveau scindée en deux départements : Haute-Corse et Corse-du-Sud. Pianottoli-Caldarello se retrouve dans ce dernier. Politique et administration Démographie Tourisme Le territoire côtier de Pianottoli-Caldarello se découpe sur environ . Son petit port de plaisance en est probablement le premier attrait mais quelques plages de la marine, dont « Arbitro », « Chevanu », « Saint-Jean » ainsi que 2 campings, « Le Damier » et « le Kevano », semblent au fil des ans de plus en plus fréquentés. Lieux et monuments Site archéologique de Saint-Jean Les vestiges de ce site ainsi que les terrains qui l'entourent aux lieudits Padula et Paccial di San Giovanni, sont inscrits Monument historique par arrêté du . Architecture civile Tour de Figari La tour de Figari ou de Caldarello est une tour génoise ronde, de la fin du . Elle se situe au milieu de la côte occidentale de la baie de Figari, et est en excellent état. Elle joua un rôle stratégique au début du en tant que poste avancé de la citadelle de Bonifacio. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du . Autres Monument aux morts avec la statue d'un poilu de la guerre 1914-1918. Architecture sacrée Église paroissiale de l'Annonciation. Personnalités liées à la commune Hervé Chevreau, Maire d'Épinay-sur-Seine, Conseiller départemental de la Seine-Saint-Denis (président du groupe centriste) et vice-président de la Communauté d'agglomération Plaine Commune Mylène Farmer a une maison dans le village. Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Liste des communes de la Corse-du-Sud Commune en Corse-du-Sud
Dobieszyn (Mazovie)
Dobieszyn (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Stromiec dans le powiat de Białobrzegi de la voïvodie de Mazovie dans le centre-est de la Pologne. Il se situe à environ 7 kilomètres au sud-est de Stromiec (siège de la gmina), 17 kilomètres à l'est de Białobrzegi (siège du powiat) et à 68 kilomètres au sud de Varsovie (capitale de la Pologne). Le village possède approximativement une population de 370 habitants en 2006. Histoire De 1975 à 1998, le village appartenait administrativement à la voïvodie de Radom. Références Village dans la voïvodie de Mazovie Powiat de Białobrzegi
Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
La communauté de communes Causses Aigoual Cévennes est une communauté de communes française, située dans le département du Gard et la région Occitanie. Histoire La communauté de communes regroupe l'ancienne communauté de communes de l'Aigoual, l'ancienne communauté de communes de la Vallée Borgne et les communes de Lasalle et Soudorgues. La prise d'effet de cette nouvelle communauté de communes a été fixée au . Le , Notre-Dame-de-la-Rouvière et Valleraugue fusionnent pour constituer Val-d'Aigoual. Territoire communautaire Géographie Composition La communauté de communes est composée des suivantes : La communauté de communes fait partie du pays Aigoual Cévennes Vidourle. Démographie Administration Siège Le siège de la communauté de communes est situé à L'Espérou, 30570 Val-d'Aigoual (Valleraugue). Les élus Présidence Compétences Régime fiscal et budget Le régime fiscal de la communauté de communes est la fiscalité additionnelle (FA). Projets et réalisations Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Liste des intercommunalités du Gard. Liens externes Office de tourisme Sud Cévennes Statistiques (dossier complet) de la CC Causses Aigoual Cévennes (200034601)., sur le site de l'Insee. Pays de l'Aigoual
Josef Jelínek (basket-ball)
Josef Jelínek, né le , à Kutná Hora, en Tchécoslovaquie, est un ancien joueur et entraîneur de basket-ball tchèque. Il évolue durant sa carrière aux postes d'arrière et d'ailier. Il est le père de David Jelínek. Biographie Palmarès Notes et références Liens externes Joueur international tchécoslovaque de basket-ball Joueur international tchèque de basket-ball Joueur du BC ŽS Brno Joueur du BK Klosterneuburg Joueur du BK Nový Jičín Joueur du ČEZ Basketball Nymburk Entraîneur tchèque de basket-ball Naissance en décembre 1966 Naissance à Kutná Hora Naissance en Tchécoslovaquie
Le Bon Parti
Le Bon Parti ( ou İYİ) est une formation nationaliste et laïque fondée le par Meral Akşener avec des dissidents du Parti d'action nationaliste (MHP, extrême droite) et rejoints par des éléments de l'aile droitière du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste). Ce mouvement a pour objet premier de trouver un champ d'expression politique à la droite conservatrice laïque, aux militants du MHP déçus de l'alliance de Devlet Bahçeli avec Recep Tayyip Erdoğan, à l'occasion du référendum constitutionnel du 16 avril 2017, ainsi qu'aux kémalistes du CHP désireux d'une confrontation plus frontale avec le pouvoir islamo-conservateur qu'incarne le Parti de la justice et du développement. Histoire La date choisie pour l'élection présidentielle turque de 2018 et les élections législatives est le , soit quatre jours avant que le Bon Parti soit autorisé à participer au scrutin, ce qui peut empêcher la formation d'y participer. Pour cette raison, dans le but de permettre au parti de participer malgré tout au scrutin, le , 15 députés du CHP décident de rejoindre le parti, qui peut ainsi former un groupe parlementaire. La plupart des dirigeants du parti viennent du Parti d'action nationaliste (MHP). Le , Le Bon Parti, le Parti républicain du peuple, le Parti de la félicité et le Parti démocrate annoncent la formation d'une coalition électorale, l'Alliance de la nation, pour les législatives. Enfin, Meral Akşener, est la candidate du parti à l'élection présidentielle. Arrivée quatrième du scrutin, avec 7,29 % des voix, elle démissionne de la tête du parti le . Candidate unique, elle est réélue lors du congrès extraordinaire tenu le suivant. Idéologie Le parti est décrit comme nationaliste, conservateur et kémaliste, le parti se déclare pour sa part comme centriste. Pour Ahmet İnsel, les électeurs du Bon Parti sont des « nationalistes laïcs ». Programme Comme décrit dans son programme officiel, les principaux objectifs du parti sont : Faire de la Turquie l'une des 10 premières économies du monde ; Augmenter le revenu national moyen à américain d'ici cinq ans ; Atteindre un âge moyen d'éducation de ; Atteindre un taux d'alphabétisation de 100 % pour les femmes de moins de dans les cinq ans ; Être parmi les 40 premiers pays de l'indice de prospérité Legatum dans les cinq ans ; Accueillir 50 millions de touristes étrangers qui dépenseraient en moyenne américains chacun, pour visiter la Turquie chaque année Retour au système parlementaire avec une nouvelle constitution dans la première année ; Créer une loi sur les partis politiques démocratiques au cours de la première année ; Atteindre de plantations par an et lutter contre l'érosion ; Être parmi les 20 premiers pays au classement mondial de l'éducation PISA ; Réduire le taux de chômage à 8 % d'ici cinq ans ; Parvenir à la quatrième révolution industrielle et mettre en œuvre l'industrie 4.0 ; Diffuser dans la société ; Mettre immédiatement en œuvre les normes de l'Union européenne en matière de liberté de la presse ; Rendre les passeports turcs . Résultats électoraux Élections législatives Élection présidentielle Notes et références Laïcité en Turquie Parti politique en Turquie Parti politique fondé en 2017 Parti politique nationaliste turc
Loge de Kerhir
La loge de Kerhir est une maison remarquable située à coté de la chapelle Notre-Dame à Plounévez-Quintin, dans le département des Côtes-d'Armor. La maison a la particularité d'avoir des murs constitués de grandes dalles de schiste (orthostates), typique de l'habitat du pauvre. La maison a été inscrite aux Monuments historiques par arrêté du . Notes et références Article connexe Men zao Monument historique dans les Côtes-d'Armor Monument historique inscrit en 2020 Plounévez-Quintin
Coupe des champions masculine de volley-ball 1986-1987
La coupe des champions est la plus importante compétition de club, de la saison 1986-1987, en Europe. Participants Compétition Premier tour Deuxième tour Troisième tour Poule finale |valign="top" | |} |} Références Liens externes Site officiel Ligue des champions masculine de volley-ball Volley-ball en 1986 Volley-ball en 1987 Volley-ball M1
Gorlice
Gorlice (en allemand Görlitz) est une ville polonaise du powiat de Gorlice dans la voïvodie de Petite-Pologne depuis 1999 ; entre 1975 et 1998, cette ville fit partie de la voïvodie de Nowy Sącz. Histoire Gorlice fut fondée en 1352, sous le règne de Casimir III de Pologne, par des colons allemands provenant de la ville lusacienne de Görlitz. En 1915, durant la première Guerre mondiale, l'offensive de Gorlice-Tarnów est destinée à rompre le front de l'Est. Succès austro-allemand, cette offensive permet la conquête de la Pologne Russe et l'affirmation définitive du Reich face à son partenaire austro-hongrois. Références Liens externes Ville dans la voïvodie de Petite-Pologne Powiat de Gorlice
Championnats d'Asie d'escrime 2005
Les championnats d'Asie d'escrime se déroulent à Kota Kinabalu en Malaisie du 25 au . Médaillés Tableau des médailles Notes et références 2005 Escrime Escrime 2005 Asie 2005 Asie Sport en Malaisie en 2005 Sport en juillet 2005
Dragan Bender
Dragan Bender, né le à Čapljina, en Bosnie-Herzégovine, est un joueur croato-bosnien de basket-ball. Il évolue aux postes d'ailier fort et de pivot. Biographie Croatie (2012-2014) Bender fait ses débuts professionnels à l'âge de 15 ans avec le KK Split. Il joue seulement six minutes durant lesquelles il marque deux points et prend un rebond. Pour la saison suivante, Bender reste en Croatie et signe avec le qui fait partie de la deuxième division du pays. Avec son aide, l'équipe est promue en A-1 Liga, la première division croate. Plus particulièrement, il marque le panier de la victoire à trois secondes de la fin contre le assurant à son équipe la montée à l'échelon supérieur. Plus tard, en février 2014, Bender rejoint l'équipe junior du KK Cedevita pour participer à l'Euroleague junior. Lors du match contre l'équipe serbe junior du KK Mega Basket, il termine avec 21 points, 9 rebonds et 6 passes décisives. Israël (2014-2016) En 2014, Bender signe un contrat de sept ans avec le Maccabi FOX Tel Aviv, une équipe qui fait partie de la première division israélienne et participe à l'Euroligue. Mais, il est prêté au Maccabi Ironi Ramat Gan, une équipe de deuxième division israélienne. Bender passe la saison 2014-2015 avec Ironi. Il fait ses débuts le 21 octobre 2014 où il termine la rencontre contre Ramat HaSharon avec 13 points, 13 rebonds et 4 passes décisives. Le 12 décembre, il réalise un nouveau double-double avec 23 points et 12 rebonds dans la victoire contre le Maccabi Ra'anana. Le janvier 2015, Bender réalise son meilleur match de la saison en termes de points avec 25 unités lors de la victoire de son équipe d'un point contre . Après 28 matches, il termine la saison avec des moyennes de 9,7 points, 7,4 rebonds, 2,6 passes décisives et 1,1 contre. En 2014-2015, lors d'un match d'Euroleague junior, il marque 43 points et prend 21 rebonds en 35 minutes. À la fin de la saison, Bender retourne au Maccabi Tel-Aviv où il joue durant la saison 2015-2016. Bender fait ses débuts avec le Maccabi Tel-Aviv en première division israélienne le 11 octobre 2015 et termine la rencontre avec 5 points, 3 rebonds et 3 contres dans la victoire contre le . Il marque plus de 10 points pour la première fois de la saison lors d'un autre match contre Kiryat Gat, avec 15 points. Le 31 décembre 2015, il établit son meilleur total en termes de points de la saison avec 16 unités lors de la victoire de son équipe contre l'Hapoël Holon. Durant sa seconde année avec le Maccabi Tel-Aviv, Bender est nommé parmi les All-Star dans la sélection étrangère. Suns de Phoenix (2016-2019) Saison 2016-2017 Le 6 avril 2016, il annonce sa candidature à la draft 2016 de la NBA. Dans le cas où une équipe NBA le choisit lors de cette draft et qu'elle voudrait le faire jouer en NBA avant la fin de son contrat avec le Maccabi, Bender et l'équipe NBA auraient à payer un total de 1,3 million de dollars pour racheter son contrat en Israël. Le 23 juin 2016, plus jeune joueur de la draft, il est choisi en par les Suns de Phoenix. Il est largement considéré comme le meilleur prospect international disponible dans cette draft, très apprécié pour sa capacité technique au poste de pivot et son potentiel globalement inexploité sur d'autres facettes d'un match. En étant sélectionné en quatrième position, Bender devient le joueur drafté le plus haut par les Suns depuis Armen Gilliam, drafté en seconde position en draft 1987, et le Croate sélectionné le plus haut dans une draft NBA. Le 7 juillet, Bender signe un contrat rookie avec les Suns et rejoint l'équipe pour la NBA Summer League 2016. En cinq matchs de Summer League, Bender a des moyennes de 8,6 points, 5,6 rebonds, 1,0 passe décisive, 1,0 interception et 1,0 contre par match. Malgré son inconstance tout au long du tournoi (principalement dans la réussite au tir), Bender reçoit les éloges des scouts pour ses capacités sur le terrain. Bender est venu à Phoenix avec un entraîneur personnel, le Croate Mladen Sestan, qui travaille avec Bender presque tous les jours au cours des six années précédant son entrée en NBA. Il continue à travailler avec Sestan en dehors des entraînements des Suns durant sa première saison NBA. Le 26 octobre 2016, Bender fait ses débuts avec les Suns lors du match d'ouverture de la saison contre les Kings de Sacramento ; en seulement 12 minutes en étant remplaçant, il marque 10 points à 4 sur 5 au tir dans la défaite des siens 113 à 94. Avec Bender jouant aux côtés de Devin Booker et de l'autre rookie des Suns Marquese Chriss, les Suns deviennent la première équipe NBA à mettre trois jeunes joueurs de moins de 20 ans sur le terrain dans le même match. Bender rejoint également Booker et Giánnis Antetokoúnmpo comme les seuls joueurs de 18 ans à marquer au moins 10 points dans un match depuis 2006-2007. Il réalise son second match avec au moins 10 points le 8 novembre lors de la défaite 138 à 109 chez les Warriors de Golden State. Le 26 décembre, Bender réalise son premier double-double en carrière avec 11 points et 13 rebonds, ses records en carrière lors de la défaite 131 à 115 chez les Rockets de Houston. Le 8 février 2017, Bender subit une opération arthroscopique de routine réussie sur sa cheville droite pour enlever un éperon osseux. De ce fait, il manque quatre à six semaines de compétition. Le 2 avril 2017, il fait son retour sur les parquets contre Houston. Saison 2017-2018 En juillet 2017, Bender participe à la NBA Summer League 2017 avec les Suns. En cinq maches, il a des moyennes de 14,2 points, 6,0 rebonds et 2,4 passes décisives par match. Il part ensuite avec la sélection croate disputer le Championnat d'Europe. Bucks de Milwaukee (2019-2020) Le 25 juillet 2019, il s'engage pour deux saisons avec les Bucks de Milwaukee. Il est licencié le 8 février afin de laisser sa place dans l'effectif à Marvin Williams. Warriors de Golden State (2020) Le 21 février 2020, il signe un contrat de 10 jours avec les Warriors de Golden State. Maccabi Tel-Aviv (depuis 2020) En septembre 2020, Bender retourne au Maccabi Tel-Aviv avec lequel il signe un contrat de 3 mois. Palmarès En club Champion d'Israël en 2015, 2016, 2021 Distinctions personnelles All-Star du championnat d'Israël en 2016. Statistiques en NBA |- | align="left" | 2016-2017 | align="left" | Phoenix | 43 || 0 || 13,2 || 35,4 || 27,7 || 36,4 || 2,40 || 0,53 || 0,23 || 0,51 || 3,40 |- | align="left" | 2017-2018 | align="left" | Phoenix | 82 || 37 || 25,2 || 38,6 || 36,6 || 76,5 || 4,40 || 1,59 || 0,27 || 0,65 || 6,48 |- | align="left" | 2018-2019 | align="left" | Phoenix | 46 || 27 || 18,0 || 44,7 || 21,8 || 59,3 || 3,98 || 1,22 || 0,39 || 0,48 || 5,00 |- | rowspan="2" style="text-align:left;"| 2019-2020 | align="left" | Milwaukee | 7 || 0 || 13,0 || 47,6 || 44,4 || 66,7 || 2,86 || 1,29 || 0,00 || 0,71 || 3,71 |- | align="left" | Golden State | 9 || 3 || 21,6 || 43,7 || 32,4 || 72,7 || 5,89 || 2,11 || 0,44 || 0,44 || 9,00 |-bgcolor=#e9d9ff | align="left" colspan="2" | Total | 187 || 67 || 20,1 || 39,9 || 32,3 || 65,4 || 3,85 || 1,27 || 0,29 || 0,57 || 5,42 Mise à jour le 12 mars 2020 Records sur une rencontre en NBA Les records personnels de Dragan Bender, officiellement recensés par la NBA sont les suivants : Double-double : 9 Triple-double : 0 Dernière mise à jour : Salaires Références Liens externes Joueur international croate de basket-ball Joueur bosnien de basket-ball Naissance en novembre 1997 Naissance à Čapljina Joueur du KK Split Joueur du Maccabi Tel-Aviv (basket-ball) Joueur du Maccabi Ironi Ramat Gan Joueur drafté par les Suns de Phoenix Joueur des Suns de Phoenix Joueur des Bucks de Milwaukee Joueur du Herd du Wisconsin Joueur des Warriors de Golden State
Krannón
Krannónas (grec démotique ), officiellement Crannon ou Krannón (grec ancien et katharévousa : ), est un village de Grèce en Thessalie. Originellement nommé Chatzilar (), il a été renommé en 1919 du nom de la cité antique de , connue pour la bataille qui y eut lieu en 322 av. J-C. Le nom de Crannon a aussi été donné à un ancien dème existant de 1883 à 1912 (siège à Tsourmakli, devenu Ayii Anaryiri en 1918) puis à une communauté existant de 1927 à 1997 (siège à Krannón), puis à un ancien dème existant de 1997 à 2010 (siège à Ayii Anaryiri), devenu depuis un district municipal du nouveau dème de Kileler. La « communauté locale » de Krannón comprend les localités de Krannón (109 hab.) et de Kambos (68 hab.). Notes et références Liens externes Ville en Thessalie
Pesée hydrostatique
La pesée hydrostatique est une méthode utilisée pour déterminer la masse volumique des solides et des liquides. Elle est s'appuie sur le principe de la poussée d'Archimède. Procédure En marine, la pesée hydrostatique est une procédure qui consiste à déterminer la masse d'un navire, ou déplacement, en calculant le volume d'eau déplacé, grâce d'une part, à la lecture des tirants d'eau, et d'autre part aux courbes ou tables hydrostatiques déterminées par le constructeur, tout en tenant compte de la densité d'un prélèvement d'eau. La densité de l'eau de mer est variable géographiquement (eau douce, eau saumâtre, eau de mer) et également de manière saisonnière. On considère une moyenne de la densité de l'eau de mer aux alentours de 1,025, soit de sel par litre d'eau de mer. Les tirants d'eau donnent, pour chaque navire, à partir des tables hydrostatiques propres à ce dernier, un certain volume de carène immergé (volume déplacé), ce volume () et la densité de l'eau ou la masse volumique de l'eau () permettent d'en déduire le déplacement du navire, généralement nommé P ou . Le déplacement est égal au produit du volume par la masse volumique : Cette technique est utilisée pour mesurer la masse d'une cargaison, en procédant à des comparaisons de masse avant et après le chargement. Les professionnels chargés de cette mesure s'appellent des sapiteurs. Sur les navires à passagers, la pesée hydrostatique devra être effectuée à des intervalles n'excédant pas 5 ans. Voir aussi Articles connexes Expérience de stabilité Lien externe La balance hydrostatique Notes et références Grandeur physique Technologie maritime
In the Wake of Poseidon
est le deuxième album du groupe de rock progressif anglais, King Crimson. Il sort, au Royaume -Uni, le sur le label Island Records et est produit par Robert Fripp et Peter Sinfield. Historique À la fin de la tournée américaine de In the Court of the Crimson King, Ian McDonald, Greg Lake et Michael Giles quittent le groupe. Après avoir participé à l'enregistrement de l'album, Lake rejoint Keith Emerson et Carl Palmer pour former le trio Emerson, Lake and Palmer. Quant à Ian McDonald, il enregistre l'unique album McDonald and Giles avec le batteur Michael Giles. En 1970, Fripp et Sinfield poursuivent l'aventure en studio avec divers musiciens proches de Keith Tippett. Robert Fripp a demandé à ce dernier de rejoindre la formation, mais Tippett décline poliment. Il y apportera néanmoins sa collaboration. Le groupe enregistre alors cet album, avec les frères Michael et Peter Giles ainsi que Greg Lake, qui adopte une structure et un imaginaire proche de l'album précédent, lui permettant de renforcer son succès. Les nouveaux musiciens Gordon Haskell et Mel Collins participent sur l'album à titre d'invités, ils se grefferont au groupe officiellement sur le prochain disque. Description et spécificités Paru quelques mois seulement après leur premier album, il est souvent considéré comme le petit frère de celui-ci : les accords puissants de Pictures of a City rappellent clairement les cris de la guitare sur 21st Century Schizoid Man, Cadence and Cascade fait écho à I Talk to the Wind, et la chanson titre, In The Wake of Poseidon, est très proche de Epitaph. En revanche, King Crimson signe ici son premier titre entièrement instrumental, avec la longue pièce The Devil's Triangle. Une partie de cette pièce est par ailleurs inspirée du premier mouvement de la suite symphonique Les Planètes, de Gustav Holst : Mars. Le titre Cat Food a une mesure en 19/8, inhabituelle pour un groupe de rock. Cat Food est également parue en single la même année, dans une version raccourcie d'environ deux minutes. La face B, Groon, est une pièce presque entièrement improvisée par Robert Fripp, et les frères Michael et Peter Giles. À l'occasion du de In the Wake of Poseidon, une version de l'album contenant les deux titres de ce single est publiée. Liste des titres Version originale (1970) Version 30e anniversaire (2000) À l'occasion du de l'album, une réédition, contenant des titres bonus, a été publiée : ces deux titres sont ceux parus sur le EP Cat Food/Groon. Peace – A Beginning – 0:49 Pictures of a City – 8:03 Cadence and Cascade – 4:27 In the Wake of Poseidon – 7:56 Peace – A Theme – 1:15 Cat Food – 4:54 The Devil's Triangle – 11:39 Merday Morn Hand of Sceiron Garden of Worm Peace – An End – 2:54 Titres bonus Cat Food (Single Version) - 2:47 Groon - 3:32 Version 40e anniversaire (2010) À l'occasion du de l'album, une version remasterisée, contenant de nombreux titres bonus (prises alternatives, inédits...) est parue. CD (Original Album 2010 Mix) Peace – A Beginning – 0:49 Pictures of a City – 8:03 Cadence and Cascade – 4:27 In the Wake of Poseidon – 7:56 Peace – A Theme – 1:15 Cat Food – 4:54 The Devil's Triangle – 11:39 Merday Morn Hand of Sceiron Garden of Worm Peace – An End – 1:53 Titres bonus Groon (2010 Mix) - 3:35 Peace - An End (Alternate Mix) - 2:06 Cadence and Cascade (Greg Lake Vocal) - 4:32 DVD-A MLP Lossless 5.1 Surround/DTS 5.1 Digital Surround - 2010 mix Peace – A Beginning Pictures of a City Cadence and Cascade In the Wake of Poseidon Peace – A Theme Cat Food The Devil's Triangle, part I The Devil's Triangle, part II The Devil's Triangle, part III Peace – An End Groon MLP Lossless/LPCM - 2010 Stereo Mix Peace – A Beginning Pictures of a City Cadence and Cascade In the Wake of Poseidon Peace – A Theme Cat Food The Devil's Triangle, part I The Devil's Triangle, part II The Devil's Triangle, part III Peace – An End Groon Original 1970 Stereo Mix, 30e anniversaire Remaster Peace – A Beginning Pictures of a City Cadence and Cascade In the Wake of Poseidon Peace – A Theme Cat Food The Devil's Triangle, part I The Devil's Triangle, part II The Devil's Triangle, part III Peace – An End Titres Bonus Cat Food (single version) Groon (single b-side) Cadence and Cascade (unedited master) Cadence and Cascade (Greg Lake guide vocal) Cadence and Cascade (instrumental take from Wessex Studios) Groon (take 1) Groon (take 5) Groon (take 15) The Devil's Triangle (rehearsal version from Wessex Studios) Peace – An End (alternative mix) Musiciens King Crimson Robert Fripp : guitare, mellotron (A2, A4, B3), célesta (A3), Höhner Pianet (B3) Peter Sinfield : EMS VCS3 (sauf A1, B1, B4) Accompagnateurs Anciens musiciens de King Crimson Greg Lake : chant (sauf A3, B1, B3), guitare acoustique (B1) Michael Giles : batterie (sauf A1, B1, B4) Futurs musiciens de King Crimson Gordon Haskell : chant, guitare acoustique (A3) Mel Collins : saxophone (A2), flûte (A3) Musiciens additionnels Peter Giles : basse (sauf A1, B1, B4) Keith Tippett : piano (A3, B2, B3) Production Robert Fripp, Peter Sinfield : Production, Direction Tony Page & Robin Thompson : Ingénieurs Tammo De Jong : Pochette extérieure Peter Sinfield : Pochette intérieure Charts Références Album de King Crimson Album musical sorti en 1970 Album publié par Island Records Album publié par Atlantic Records Album publié par Virgin Records Album publié par E.G. Records Album publié par Polydor Album enregistré aux studios Wessex Album produit par Peter Sinfield Album produit par Robert Fripp
Pontic
Le Pontic est un transbordeur à bagages et navire transporteur d'eau mis en service par la en 1894. Construit par les chantiers Harland & Wolff de Belfast, il est destiné à remplacer le vieux Traffic. Durant vingt-cinq ans, le Pontic est employé dans le port de Liverpool par la compagnie afin d'embarquer les bagages sur les paquebots qui le desservent. Il est associé à un autre transbordeur, pour sa part chargé des passagers : le Magnetic. En 1919, devenu inutile à la compagnie, il est vendu à la société qui lui conserve son nom et ses fonctions, mais l'utilise également parfois comme grue flottante, ou pour transporter de petites cargaisons à Manchester. En 1925, il est vendu pour démolition à John Donaldson, de Glasgow. Une collision ayant retardé sa démolition, il est finalement utilisé pendant cinq ans comme barge à charbon et transporteur, avant d'être démoli en 1930. Histoire Dans les années 1870, afin de faciliter le chargement des bagages à bord de ses navires au départ de Liverpool, la met en service un petit transbordeur à coque en bois, le Traffic, qui la sert durant vingt années. Avec les années, cependant, la compagnie met en service de nouveaux paquebots de prestige comme le Teutonic et le Majestic. Pour faire embarquer leurs passagers, un transbordeur est rapidement construit, le Magnetic. Pour l'accompagner, il devient vite nécessaire de lui adjoindre un nouveau transbordeur à bagages remplaçant le Traffic. Contrairement à ce dernier, construit en bois et dans des chantiers proches de Liverpool, le nouveau transbordeur, le Pontic, est construit dans les chantiers Harland & Wolff de Belfast, constructeurs attitrés de la . Bien qu'il soit construit dans les mêmes chantiers que les plus prestigieux paquebots de la compagnie, le Pontic est un navire purement fonctionnel : ses machines à triple expansion, chaudières et sa petite cheminée sont en effet placées tout à l'arrière, afin de laisser un maximum d'espace libre sur le pont pour disposer les bagages. Le transbordeur est lancé le et livré à la compagnie le suivant, pour être mis en service peu après. Avec ses 395 tonneaux de jauge brute, et ses sur 8, c'est un navire très modeste, bien qu'il soit deux fois plus volumineux que le Traffic et moitié plus long. Outre ses ponts à bagages, il est également conçu pour transporter de l'eau et dispose de trois citernes d'une capacité de litres. Il est un temps commandé par le capitaine Ponting, la similitude entre le nom du capitaine et de son navire ne manquant pas d'être relevée à l'époque. Durant vingt-cinq ans, le Pontic remplit son rôle sans encombre. Finalement, le , il n'est plus jugé utile par la compagnie, et est vendu à la de Liverpool pour livres sterling. Il ne change pas de nom, et occupe principalement les mêmes fonctions. Il arrive cependant que sa nouvelle compagnie l'utilise également comme grue flottante sur la Mersey, ou lui fasse transporter des marchandises devant être embarquées à Manchester en passant sur le canal maritime, afin d'éviter à de plus gros navires de payer inutilement les frais de passage. Le , le Pontic est vendu pour livres à John Donaldson, démolisseur de Glasgow. Une collision avec un vaisseau feu au large de Birkenhead entraîne cependant des réparations, et le navire n'est finalement pas détruit. Amené à Glasgow, il est exploité par la qui en fait un charbonnier, et l'utilise également parfois pour transporter du ballast. Le navire est finalement démoli en 1930. Notes et références Annexes Bibliographie Articles connexes White Star Line Port de Liverpool Liens externes « Titanic » and Other White Star Ships, site consacré à la White Star Line avec une liste de navires Titanic-Titanic.com, site de référence sur le Titanic contenant des pages sur la plupart des navires de la compagnie Nom de bateau Bateau lancé en 1894 Bateau de la White Star Line Bateau de service portuaire Navire construit à Belfast Navire démoli en 1930
The Days (série télévisée)
The Days est une série télévisée américaine en six épisodes de 42 minutes, créée par John Scott Shepherd et diffusée entre le 18 juillet et le sur le réseau ABC. En France, le premier épisode a été diffusé le sur Série Club dans les Screenings 2006. Synopsis Chacun des épisodes de cette série met en scène 24 heures de vie des Day, une famille de Philadelphie. Distribution David Newsom : Jack Day Marguerite MacIntyre : Abby Day Laura Ramsey : Natalie Day Evan Peters : Cooper Day Zach Maurer : Nathan Day Anastasia Corbett : Maria Romorez Épisodes Titre français inconnu (Day 1,412) Titre français inconnu (Day 1,403) Titre français inconnu (Day 1,385) Titre français inconnu (Day 1,375) Titre français inconnu (Day 1,370 [1/2]) Titre français inconnu (Day 1,370 [2/2]) Voir aussi Liens externes Série télévisée créée en 2004 Série télévisée américaine des années 2000 Série télévisée d'American Broadcasting Company Série télévisée se déroulant à Philadelphie WPP
Pi Lupi
Pi Lupi (en abrégé π Lup) est une étoile multiple de la constellation du Loup. Distant de 440 années-lumière du Soleil, le système fait partie du sous-groupe Haut-Centaure Loup de l'association Scorpion-Centaure, comme Alpha Lupi, Beta Lupi et d'autres étoiles de la constellation. Le système pourrait compter jusqu'à quatre étoiles. En apparence, Pi Lupi est une binaire visuelle composée de Pi Lupi A, une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B5 et de Pi Lupi B, une étoile bleu-blanc sous-géante de type spectral B5. Il semblerait que toutes deux soient elles-mêmes des binaires spectroscopiques, possédant chacune un compagnon qui n'est séparable à l'aide d'un télescope. Références Liens externes Constellation du Loup Étoile multiple Binaire spectroscopique Étoile de type spectral BIV Étoile de type spectral BV Association du Haut-Centaure-Loup Lupi, Pi 133242/3 073807 5605/6
Por un Mundo más Justo
(« Pour un Monde plus Juste », M+J ou PUM+J) est un parti politique espagnol, créé en 2004, dont l'objectif principal est, selon ses statuts, l'éradication de la pauvreté et la réussite de l'égalité dans le monde. Il promeut l'accomplissement décidé des Objectifs de Développement Durable, un accroissement de la quantité et qualité de l'Aide Officielle au Développement (AOD), la fermeture des Centres Fermés d'étrangers (CIEs en espagnol) et quelques règles justes en matière fiscale et commercial à niveau national et à niveau international. Il est inscrit sur le Registre de Partis Politiques du Ministère d'Intérieur de l'Espagne depuis le . Programme et idéologie L'objectif principal de M+J est établi, selon les milieux officiels du parti, dans le premier article de la Déclaration universelle des droits de l'homme : L'idéologie de la formation se base sur trois piliers : l'éradication de l'extrême pauvreté et de la dégradation environnementale, la non-discrimination vers des personnes d'autres nationalités et la recherche d'accords globaux entre les gouvernements des divers pays. Résultats électoraux Depuis mai de 2015, le parti compte avec un Conseiller municipal en Santurce qu'a participé à la candidature . Pour un Monde plus Juste a aussi soutenu la candidature de « Ahora Madrid » (Maintenant Madrid) de Manuela Carmena aux élections communales de Madrid. Dans les élections au Parlement Européen de 2014 il a participé dans la coalition Printemps Européen qui a obtenu un eurodéputé. En 2016, quelques-uns de ses membres ont fait partie (en tant qu'indépendants) dans les listes de la coalition Ensemble nous Pouvons par Madrid, pour les élections générales de 2016. Ils ont entamé cette campagne électorale avec une collée de panneaux dans la Haie du Tarajal, à Ceuta. Références Parti politique fondé en 2004 Parti politique en Espagne Pages avec des traductions non relues
Epinephelus tauvina
Le Mérou loutre (Epinephelus tauvina) est un poisson marin appartenant à la famille des Serranidae. Liens externes Fiche du mérou loutre souslesmers.fr : Epinephelus tauvina Bibliographie Siliotti A. (2006) Poissons de la Mer Rouge. Geodia Edizioni, Vérone, 287 p. Serranidae Perciformes (nom scientifique)
Marco Travaglio
Marco Travaglio (né le à Turin) est un journaliste et un écrivain italien, célèbre pour ses enquêtes et ses essais sur la vie politique et sociale en Italie. Biographie Marco Travaglio passe sa maturité de Lettres classiques au lycée salésien Valsalice de Turin, et obtient ensuite une maîtrise en histoire contemporaine à l'université de Turin. Il devient journaliste indépendant auprès de petits journaux catholiques comme Il nostro tempo. Il est présenté à Indro Montanelli qui le fait collaborer à Il Giornale en 1988. Ce dernier dit de lui : « Non, Travaglio ne tue personne. Avec un poignard. Il utilise une arme nettement plus raffinée et qu'il est impossible de poursuivre pénalement : les archives ». Depuis 2009, il est un des principaux collaborateurs de Il fatto quotidiano et, depuis , de l'émission « Servizio Pubblico » de Michele Santoro. Prix internationaux L'Association des journalistes allemands (DJV) "Deutscher Journalisten-Verband" a attribué à Marco Travaglio le prix pour la "Liberté de la Presse" en l'an 2009. La décision, prise par le jury de sept membres de l'association, a été accompagnée par la déclaration suivante de Michael Konken, président de l'association des journalistes allemands. Konken a déclaré: «Nous rendons hommage à Marco Travaglio un collègue courageux et talentueux, pour sa lutte pour défendre la liberté d'expression et de presse en Italie contre de nombreux obstacles». Parmi les autres récipiendaires du Prix au cours des années précédentes le journaliste Miroslav Filipovic et la journaliste russe Olga Kitova. Filipović a reçu le prix pour ses articles sur les atrocités commises contre des civils au Kosovo par l'armée yougoslave, tandis qu'Olga Kitova a été honorée pour sa lutte pour dénoncer la corruption en Russie. Œuvres Palle mondiali; disegni di Marco Scalia. Milan: A. Mondadori 1994 (Biblioteca umoristica Mondadori) Stupidario del calcio e di altri sport; disegni di Marco Scalia Milan: A. Mondadori 1994 Il pollaio delle libertà. Florence: Vallecchi 1995 (avec Peter Gomez): La repubblica delle banane; prefazione di Curzio Maltese; Rome: Editori Riuniti 2001 (avec Elio Veltri): L'odore dei soldi. Origini e misteri delle fortune di Silvio Berlusconi. Rome: Editori riuniti 2001 Montanelli e il cavaliere: storia di un grande e di un piccolo uomo. Prefazione di Enzo Biagi, Milan: Garzanti 2004 Berluscomiche. Bananas 2 la vendetta: le nuove avventure del cavalier Bellachioma dal kapo al kappao; prefazione di Antonio Padellaro. Milan: Garzanti 2005 Bananas: un anno di cronache tragicomiche dallo stato libero di Berlusconia; Milan: Garzanti 2007 La scomparsa dei fatti: si prega di abolire le notizie per non disturbare le opinioni, Milan 2007 u. ö. Per chi suona la banana: il suicidio dell'Unione Brancaleone e l'eterno ritorno di Al Tappone. Milan: Garzanti 2008 Liens externes Il Fatto Quotidiano journal indépendant dont Travaglio est le vice-directeur. Voglio scendere Blog par Travaglio et ses collègues journalistes et auteurs Pino Corrias et Peter Gomez * La Télévision de Marco Travaglio Naissance à Turin Écrivain italien du XXe siècle Écrivain italien du XXIe siècle Journaliste italien Naissance en octobre 1964 Étudiant de l'université de Turin Éditorialiste italien
Weintrauboa
Weintrauboa est un genre d'araignées aranéomorphes de la famille des Linyphiidae. Distribution Les espèces de ce genre se rencontrent en Chine, au Japon et en extrême-orient russe. Liste des espèces Selon : Weintrauboa chikunii (Oi, 1979) Weintrauboa contortipes (Karsch, 1881) Weintrauboa insularis (Saito, 1935) Weintrauboa linguiforma Yang & Chen, 2019 Weintrauboa plana Xu & Li, 2009 Weintrauboa pollex Xu & Li, 2009 Weintrauboa yele Hormiga, 2008 Weintrauboa yunnan Yang, Zhu & Song, 2006 Systématique et taxinomie Ce genre a été déplacé de la famille des Pimoidae à la famille des Linyphiidae par Hormiga, Kulkarni, Moreira, da Silva et Dimitrov en 2021. Étymologie Ce genre est nommé en l'honneur de Robert Louis Weintraub. Publication originale Hormiga, 2003 : « Weintrauboa, a new genus of pimoid spiders from Japan and adjacent islands, with comments on the monophyly and diagnosis of the family Pimoidae and the genus Pimoa (Araneoidea, Araneae). » Zoological Journal of the Linnaean Society, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Linyphiidae Genre d'araignées (nom scientifique)
Justin Bibbs
Justin Michael Bibbs, né le à Dayton dans l'Ohio, est un joueur américain de basket-ball évoluant au poste d'arrière. Biographie Après ses quatre ans en université avec les Hokies de Virginia Tech, il se présente à la draft 2018 de la NBA mais n'est pas drafté. Il participe alors à la Summer League de Las Vegas avec les Celtics de Boston et rejoint finalement la franchise de G-League affiliée aux Celtics, les Red Claws du Maine. Le , il signe un contrat de 10 jours avec les Clippers de Los Angeles. Le , il signe un second contrat de 10 jours avec les Clippers de Los Angeles. Il n'est pas prolongé à l'issue de son contrat. Il n'aura pas joué la moindre minute sous le maillot de la franchise californienne, étant envoyé la majorité du temps du côté de la NBA G League et des Clippers d'Agua Caliente. Le 18 mai 2021, il signe pour sa première expérience à l'étranger aux Auckland Huskies dans le championnat néo-zélandais. Notes et références Liens externes Joueur américain de basket-ball Naissance en janvier 1996 Naissance à Dayton (Ohio) Joueur de basket-ball des Hokies de Virginia Tech Joueur des Red Claws du Maine Joueur des Clippers d'Agua Caliente
Mostyska
Mostyska (en ) ou Mostiska (en ; en polonais : Mościska) est une ville de l'oblast de Lviv, en Ukraine. Sa population s'élevait à habitants en 2019. Géographie Mostyska est située à à l'ouest de Lviv. Histoire La localité est fondée en 1244 et reçoit le droit de Magdebourg. Aux et s, Mościska est plusieurs fois détruite et la population appauvrie est exemptée d'impôts par le roi de Pologne. À la fin du , elle compte habitants, dont 58 % de catholiques, 31,2 % de juifs et 10,8 % de catholiques grecs. Depuis le premier partage de la Pologne en 1772 jusqu'en 1918, la ville (nommée MOŚCISKA) fait partie de la monarchie autrichienne (empire d'Autriche), puis Autriche-Hongrie (Cisleithanie après le compromis de 1867), chef-lieu du district de même nom, l'un des 78 Bezirkshauptmannschaften (powiats) en province (Kronland) de Galicie en 1900. Le sort de cette province fut dès lors disputé par la Pologne et la Russie soviétique, jusqu'à la Paix de Riga le , attribuant la Galicie orientale à la Pologne. Au début du , la population atteint habitants, répartis entre 45,7 % de juifs, 43,5 % de catholiques et 10,8 % de catholiques grecs. Entre 1919 et 1939, la ville appartient à la voïvodie de Lviv. À la suite du pacte germano-soviétique, les troupes soviétiques pénètrent dans l'est de la Pologne le et Mostyska, qui compte alors habitants subit d'abord l'occupation puis l'annexion soviétique. En , l'armée allemande occupe à son tour la ville. En , un ghetto est créé, où sont regroupés environ Juifs. La quasi-totalité d'entre eux périssent dans le camp d'extermination de Bełżec et le camp de travail forcé de Janowska. En 1944, la Galicie orientale est annexée par l'Union soviétique et rattachée à la république socialiste soviétique d'Ukraine, après l'occupation de la ville en par l'Armée rouge. À l'automne 1945, la plupart des Polonais de la ville sont transférés en Pologne. Population Recensements (*) ou estimations de la population : Transports Mostyska se trouve sur la route européenne 40 (route ukrainienne M11). Notes et références Liens externes Informations officielles Cartes topographiques Ville en Ukraine Ville dans l'oblast de Lviv Ghetto de la Seconde Guerre mondiale
Amadou Dia
Amadou Dia est un footballeur franco-américain né le à Nantes. Il joue au poste d'arrière gauche à Louisville City en USL Championship. Biographie Le , Dia est échangé contre Cameron Porter et rejoint l'Impact de Montréal. Le , après six mois sans club, Dia s'engage avec le Rising de Phoenix et retrouve son ancien coéquipier à Montréal, Didier Drogba. Notes et références Liens externes Joueur américain de soccer Footballeur français Joueur de soccer des Tigers de Clemson Joueur du Sporting de Kansas City Joueur du CF Montréal Joueur du Rising de Phoenix Joueur du Louisville City FC Naissance en juin 1993 Naissance à Nantes