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Gustavsberg
Gustavsberg est une ville de la commune de Värmdö dans le Comté de Stockholm en Suède. Elle est le chef-lieu de la commune. Sa population était de en 2010. La ville est connue pour sa manufacture de porcelaine créée en 1825. Notes et références Voir aussi Ville en Suède Comté de Stockholm
Lerista quadrivincula
Lerista quadrivincula est une espèce de sauriens de la famille des Scincidae. Répartition Cette espèce est endémique d'Australie-Occidentale en Australie. Publications originales Shea, 1991 : A replacement name for Lerista concolor Storr, 1990 (Squamata: Scincidae). Records of the Western Australian Museum, , , (texte intégral). Storr, 1990 : A new Lerista (Lacertilia: Scincidae) from the Pilbara. Records of the Western Australian Museum, , , (texte intégral). Liens externes Notes et références Saurien (nom scientifique) Sphenomorphinae Faune endémique d'Australie-Occidentale
Ángel Espada
Ángel Espada est un boxeur portoricain né le à Salinas. Carrière Passé professionnel en 1966, il remporte le titre vacant de champion du monde des poids welters WBA le en battant aux points Clyde Gray. Espada conserve son titre face à Johnny Gant puis est battu par Pipino Cuevas le . Il met un terme à sa carrière en 1981 sur un bilan de 44 victoires, 11 défaites et 4 matchs nuls. Référence Lien externe Boxeur portoricain Champion du monde de boxe WBA Naissance en février 1948 Naissance à Salinas (Porto Rico)
Àngel Guimerà
Àngel Guimerà i Jorge (prononciation catalane : ), né le à Santa Cruz de Tenerife et mort le à Barcelone, est un dramaturge et poète espagnol de langue catalane. Son œuvre est connue pour réunir sous des aspects romantiques les principaux éléments du réalisme. C'est l'un des principaux représentants de la renaissance catalane de la fin du . Biographie Production théâtrale En 1879 il commence une carrière d'écrivain et de tragédies en vers avec la Gal·la Placídia. Hommages et influences En son honneur, le Théâtre Guimerá, principal théâtre de Santa Cruz de Tenerife et le plus ancien des îles Canaries, porte son nom. Sur la façade du Musée municipal des beaux-arts de Santa Cruz de Tenerife sont un certain nombre de bustes en marbre représentant ténérifains célèbres, parmi eux Àngel Guimerà. Sur la Plaça del Pi de Barcelone est située une statue en bronze assis représentant Àngel Guimerà, qui est une réplique fidèle de celle qui se trouve en face du Théâtre Guimerá de Santa Cruz de Tenerife. Ce théâtre est situé dans l'avenue Ángel Guimerá, qui est sa rue natale. De même, une statue semblable se trouve dans la municipalité d'El Vendrell, dans la province de Tarragone. Ces trois statues ont été faites par le sculpteur Josep M. Codina i Corona à partir d'un moule réalisé par Josep Cardona i Furró. Il a également été nommé fils adoptif de Barcelone. Une rue et une station de métro de Valence portent son nom. Œuvres Poésie Lo rei y'l conceller, 1870 Indíbil y Mandoni (Guimerà)|Indíbil y Mandoni, 1875 Cleopatra (Guimerà)|Cleopatra, 1876 L'any mil, 1877 Romiatge (poesia)|Romiatge, 1877 Lo darrer plany d'En Clarís, 1877 Poesías, 1887 . Cants a la Patria, 1906 Segon llibre de poesies, 1920 Poblet (poema) Notes et références Voir aussi Bibliographie . Articles connexes Terra baixa Jeux floraux (Catalogne et Valence) Liens externes Membre de la Section de philologie de l'IEC Écrivain catalan Écrivain de la Renaixença Poète catalan Dramaturge catalan Naissance en mai 1845 Naissance à Santa Cruz de Tenerife Décès en juillet 1924 Décès à Barcelone Décès à 79 ans Histoire de Tenerife
Monastère de Bešenovo
Le monastère de Bešenovo (en serbe : et ) est un monastère orthodoxe serbe situé dans la région de Syrmie, en Voïvodine. Il est situé dans la municipalité de Sremska Mitrovica et dans l'éparchie de Syrmie. Il fait partie des 16 monastères de la Fruška gora. L'église du monastère est dédiée aux saints archanges Gabriel et Michel ; elle est communément appelée Assemblée des saints Archanges. Localisation Le monastère de Bešenovo se trouve à au nord de Kuveždinski Prnjavor, dans un site vallonné, à la limite d'une vallée située entre les monts de la Fruška gora. Histoire Selon la légende, le monastère de Bešenovo aurait été fondé par le roi Stefan Dragutin à la fin du . En ravanche, le premier document historique attestant de l'existence du monastère est un recensement ottoman datant de 1545. Au milieu du , les moines du monastère de Vitovnica, près de Požarevac, vinrent s'y réfugier, fuyant les exactions des Turcs. Le recensement de 1753, qui détaille particulièrement l'église du monastère, précise que l'édifice est construit en briques, sans ajouter de précision sur la date de sa construction ; on y évoque également des bâtiments d'hébergement (konak), eux aussi construits en brique et datant de 1730 ; il est également fait mention d'une iconostase ancienne, qui, en 1770, sera partiellement repeinte par Vasilije Romanovič. Selon ce recensement, le monastère comptait 13 moines, ainsi que douze familles de laïcs. Selon ce recensement, le monastère comptait 13 moines, ainsi que douze familles de laïcs. En 1771, il est fait mention pour la première fois de l'existence d'un beffroi et, en 1783, une chapelle dédiée à saint Cyriaque et à sainte Julita est elle aussi mentionnée ; le recensement de 1783 évoque également les fresques de la chapelle, réalisées par Kuzman Kolarić, tandis que l'icône représentant les saints avait été peinte en 1766 par Dimitrije Bačević. En 1909, l'iconstase de l'église principale fut complétée par Stevan Aleksić, qui, toujours en 1909, peignit également pour l'église une toile monumentale intitulée La destruction des reliques de Saint Sava, toile qui, après la Seconde Guerre mondiale, fut transférée au Musée municipal de Vukovar. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le monastère de Bešenovo fut pillé et détruit. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des monastères orthodoxes serbes Liens externes Notice sur le monastère Besenovo Église en Serbie
Life in 1472
Life in 1472 est le premier album studio de Jermaine Dupri, sorti le . L'album s'est classé au Top R&B/Hip-Hop Albums et au Billboard 200 et a été certifié disque de platine par la Recording Industry Association of America (RIAA) le . Liste des titres Notes et références Album de Jermaine Dupri Album musical sorti en 1998 Album produit par Jermaine Dupri Album produit par DJ Premier Album produit par DJ Quik Album produit par Kanye West Album publié par Columbia Records Album publié par So So Def Recordings Album numéro un au Top R&B/Hip-Hop Albums Album certifié disque de platine aux États-Unis
Cortex visuel primaire
Le cortex visuel primaire ou cortex strié ou aire V1 constitue la porte d'entrée dans le cortex visuel des informations visuelles provenant du corps genouillé latéral et plus en amont de la rétine de l’œil. Cette aire visuelle est située pour l'essentiel sur la face interne du lobe occipital de chaque hémisphère, enfouie à l'intérieur de la scissure calcarine, sur ses berges supérieure et inférieure (rendues visibles sur la fig 0 en les dépliant par gonflement). Elle correspond à l'aire de Brodmann 17, une aire bien délimitée par une frontière myéloarchitectonique la séparant de l'aire de Brodmann 18 qui l'entoure. Carte rétinotopique L'aire V1 réalise une carte rétinotopique donnant une représentation déformée mais homéomorphe du champ visuel (voir cortex visuel, pour les principes d'application rétinotopique). Les hémichamps visuels se projettent contralatéralement : l'hémichamp gauche se projette sur l'hémisphère droit et inversement. Hormis cette discontinuité (le long du méridien vertical du champ visuel), l'application rétinotopique réalise une déformation continue en passant de l'image rétinienne à l'image corticale. La région de la fovéa occupe une aire plus importante que les régions périphériques semblables de la rétine. Les quadrants supérieurs se projettent sur les berges inférieures des scissures calcarines et inversement. Organisation stratigraphique en couches cellulaires Le cortex cérébral varie en épaisseur, allant de au fond d'un sillon à au sommet d'une circonvolution. Il comporte principalement des cellules pyramidales (excitatrices, glutamergiques, de projection) et des cellules étoilées (dites aussi granulaires) lisses (interneurones locaux inhibiteurs, GABAergiques) ou à épines (interneurones excitateurs). Comme tout le néocortex, le cortex strié est divisé en 6 couches cellulaires suivant le type et la taille des neurones et la densité des regroupements cellulaires. La présence d'une strie, bien visible à l’œil nu, dans l'une des couches corticales, lui a valu le nom de cortex strié. La numérotation commence à la surface externe : la couche I, couche moléculaire, est le plus souvent composée essentiellement d'axones et de dendrites orientés horizontalement, sans corps cellulaires la couche II, couche granulaire externe, est composées de cellules granulaires étroitement regroupéesLes couches I-II reçoivent des rétroactions du cortex extrastrié la couche III, couche pyramidale externe, est une couche relativement épaisse dominée par les cellules pyramidales de taille petite ou moyenne. Elle émet des connexions cortico-corticales efférentes. Les couches II-III sont des zones localement riches en cytochrome oxydase CO. La teneur en CO est révélée par un réactif produisant une mosaïque de taches sombres (ou blobs en anglais), de forme ellipsoïde, à plus forte teneur, séparées par des régions claires, pauvres en CO et appelées intertaches (ou interblobs). Les cellules des blobs sont sensibles aux informations sur la couleur, celles des interblobs sont sensibles aux informations sur la luminance et donc aux contours (Shipp et Zeki 1985). Les couches II et III reçoivent leurs afférences de la couche IVC (cellule 4Cβ) et envoient des projections excitatrices sur les bandes minces et les interbandes de l'aire V2 et sur d'autres régions extrastriées V3, V4, MT, etc. la couche IV, couche granulaire interne, est constituée d'un regroupement dense de cellules granulaires épineuses et lisses qui reçoivent des projections du corps géniculé latéral. Elle est subdivisée en 4 sous-couches , 4B, 4Cα et 4Cβ. La sous-couche 4B comporte une strie grise, bien visible à l’œil nu, formée par les axones myélinisés arrivant du corps géniculé latéral (CGL). Elle porte le nom de strie de Gennari, car l'anatomiste italien Francisco Gennari fut le premier à la décrire en 1782. Cette strie qui s’interrompt brusquement à la frontière avec l'aire V2 a motivé le qualificatif de strié appliqué au cortex de V1. Les sous-couches et 4C comportent des neurones étoilés épineux, point d'aboutissement des afférences du CGL. la couche V, couche pyramidale interne, est le lieu des efférences primaires du cortex. À la frontière des couches 5-6 se trouvent de grosses cellules pyramidales dites de Meynert. la couche VI, couche des cellules polymorphes. Les couches V-VI contiennent de nombreuses projections excitatrices sur le CGL qui assurent un rôle de rétroaction sur ce relais. Les neurones de chacune de ces couches établissent des connexions interlaminaires surtout dans la direction « verticale » (perpendiculaire à la surface corticale, radialement). Ainsi, les neurones de la couche IV se projettent principalement à la verticale sur les couches III et V. Organisation en colonnes Un principe fondamental de l'organisation corticale est que les neurones donnant des réponses similaires sont regroupés en colonnes « verticales » de 30 à de large. En se connectant, ces neurones d'une même colonne participent collectivement à la transformation du signal visuel et forment une unité de traitement de l'information. Un regroupement plus étendu des colonnes de même type forme un module fonctionnel. Pour chaque type de traitement de l'information visuelle (orientation préférée, direction préférée, dominance oculaire), les colonnes spécialisées sont régulièrement réparties sur le cortex en cartes de motifs périodiques. Les colonnes voisines codent des valeurs voisines des paramètres caractéristiques. Le cortex strié est couvert de plusieurs cartes superposées, chacune spécialisée dans une analyse particulière. La carte de dominance oculaire sont partiellement responsable de la perception de la profondeur, celle des taches de CO (cytochrome oxydase) traite des couleurs et celle de la sélectivité à l'orientation de l'analyse des formes. On appelle hypercolonne un volume du cortex, d'environ 1 × , dont tous les neurones ont leur champ récepteur dans la même région de la rétine et où sont représentées toutes les orientations, toutes les fréquences spatiales et tous les degré de binocularité. Colonnes de dominance oculaire Le cortex strié reçoit les informations de l'hémichamp contralatéral. Mais chaque hémisphère reçoit de l'information visuelle venant des deux yeux. Par exemple, l'hémisphère droit reçoit les signaux provenant de l'hémichamp visuel gauche, captés par l'hémirétine nasale de l’œil gauche et l'hémirétine temporale de l’œil droit. Cette ségrégation des deux yeux s'observe dans le CGL, puisque les couches 1, 4, 6 du CGL reçoivent les axones de l'hémirétine nasale controlatérale et les couches 2, 3, 5 du CGL reçoivent les axones de l'hémirétine temporale homolatérale (fig. 4). La ségrégation oculaire se poursuit dans le cortex de l'Homme et de la plupart des primates. Les afférences de chaque œil dans la couche IV ne sont pas distribuées au hasard mais réparties régulièrement en bandes (de de large) provenant alternativement de l’œil gauche et droit (Hubel et Wiesel 1974). On observe donc ce qu'on appelle des colonnes de dominance oculaire : au niveau de la couche 4C d'une de ces colonnes, toutes les fibres géniculo-striées y arrivant transmettent des signaux provenant du même œil. Par contre, dans les couches supérieures et inférieures, la moitié des cellules sont influencées par l’œil non dominant. Une électrode descendue verticalement dans le cortex strié, rencontre des neurones de même préférence oculaire (totalement ou principalement activés soit par l’œil gauche soit par l’œil droit). Il faut déplacer l'électrode d'environ à la surface du cortex pour obtenir un échantillon complet de toutes les valeurs de dominance oculaire. Ces colonnes de dominance oculaire ont aussi été mises en évidence chez le singe, en inoculant un traceur radioactif (un acide aminé, la proline tritiée) dans un œil. Ce marqueur est incorporé dans une protéine puis transporté jusqu'aux synapses. Une petite partie du marqueur est réabsorbée par le neurone postsynaptique et transportée jusqu'au cortex strié. Lorsqu'on examine des coupes du cortex visuel avec un éclairage en fond noir, les bandes de dominance oculaire de la couche IV ressortent avec vigueur (fig. 5). La comparaison des informations arrivant des yeux droit et gauche, permet d'évaluer la disparité oculaire et d'extraire des informations sur la sensation de profondeur (stéréopsie). Colonnes de taches (blobs), riches en CO Un autre type de colonne a été mis en évidence par la coloration d'un réactif par le cytochrome oxydase (CO). Le cytochrome oxydase est une enzyme qui catalyse l'oxydation du cytochrome c réduit. Le test met en évidence les régions à forte activité où la teneur du cytochrome c de la chaîne respiratoire est importante. Appliquée au cortex strié, cette technique de coloration révèle une activité métabolique répartie en une mosaïque de taches, riches en CO, régulièrement réparties sur la surface (fig. 6). Les régions à haute activité sont appelées blobs ou patches, taches ou amas en français, et les régions plus claires, interblobs, intertaches. Les blobs contiennent une prédominance de cellules sensibles aux couleurs (et manquant d'une forte sélection à l'orientation) et les régions interblobs une prépondérance de cellules sensibles à l'orientation et aux contrastes de luminance (et non sensibles aux couleurs). Les blobs se connectent aux bandes fines de l'aire V2 et les interblobs aux bandes pâles et épaisses de V2. La ségrégation du traitement de la couleur et de l'orientation est donc conservée en passant dans l'aire V2. L'interprétation dichotomique proposée par Livingstone et Hubel dès 1984 a suscité une controverse dans la communauté scientifique. Certains groupes n'ont pas trouvé une ségrégation claire entre cellules sensibles aux couleurs ou à l'orientation. D'autres ont observé un large recouvrement entre les amas de cellules sensibles à la couleur et les blobs mais sans qu'il y ait identité. Une étude récente (2008) a montré un alignement précis des cartes de sensibilité à la couleur dans V1 (tracées par imagerie optique) avec les blobs à CO des tissus du cortex. Colonnes de sélection d'orientation David Hubel et Torsten Wiesel ont montré que les neurones du cortex strié ne répondaient pas aux mêmes types de stimuli que les cellules ganglionnaires de la rétine ou que les neurones du CGL. Alors que ces derniers ont une organisation de leur champ récepteur en centre et pourtour, les neurones corticaux répondent vigoureusement à des bords ou des barres de contrastes, à condition qu'ils soient présentés dans leur champ récepteur selon une orientation particulière. Toutes les orientations sont détectées dans le cortex. Mais les neurones situés dans des colonnes perpendiculaires à la surface corticale détectent préférentiellement la même orientation. Ainsi si l'on descend une électrode perpendiculairement à la surface, tous les neurones ont la même orientation préférentielle (fig. 7). Si on l'introduit obliquement, les orientations préférentielles se décalent progressivement. Les colonnes adjacentes codent des orientations changeant de en , dans la même région du champ visuel. Dans un déplacement tangentiel de 3/4 de millimètre, on observe un cycle complet de changement d'orientation. On estime que 90 % des cellules du cortex strié présentent une sélectivité à l'orientation. Le développement dans les années 1990, d'une technique d'imagerie optique a permis de saisir directement le niveau global d'activation de la surface corticale sur un animal vivant (anesthésié) qui peut être soumis à plusieurs sessions de stimulations sensorielles. On capte avec une caméra ultra-sensible, les figures d'activité des neurones marqués par un colorant réactif au potentiel ou on capte simplement les changements intrinsèques des propriétés optiques du tissu cérébral actif. En répétant les prises de vue pour des stimuli visuels d'orientation différente, on peut construire une carte de sélectivité à l'orientation dans laquelle chaque point reçoit une couleur correspondant à l'orientation l'activant le plus (fig. 8). Chez le chat et les primates, la carte d'orientation contient des zones où l'orientation varie continûment et progressivement et des zones où elle varie rapidement autour de singularités. Ce sont des points où toutes les orientations de 0 à sont disposées en étoile. Leur nom de pinwheel en anglais vient de ce que les secteurs colorés semblent tourner autour d'un axe comme les ailes d'un moulinet (jouet). Ces singularités sont une nécessité mathématique sur une carte possédant par ailleurs une variation continue des orientations, car la seule autre possibilité serait que la carte soit formée de lignes d'iso-orientation parallèles. Le centre des moulinets tend fortement à se trouver sur un pic de dominance oculaire (donc au milieu des bandes). Si deux lignes d'orientation font un angle θ autour de la singularité, les orientations associées du champ visuel font un angle de θ/2. C'est pourquoi deux rayons opposés du moulinet correspondent à des orientations perpendiculaires (comme mauve et jaune). Superposition de cartes La technique d'imagerie optique a permis de voir comment s'organisaient les unes par rapport aux autres, les cartes de dominance oculaire, d'orientation préférée et de blobs, responsables respectivement, de la perception de la profondeur, de la forme et des couleurs. Grinvald et son équipe (2001) dégagent les relations suivantes (fig. 9) : l'orientation préférée est organisée en figures disposées radialement autour d'un point, en forme d'ailes de moulinet (pinwheel) les domaines d'orientation sont continus et ont des frontières floues les lignes d'iso-orientation tendent à croiser perpendiculairement les frontières de dominance oculaire les moulinets d'orientation sont centrés sur les colonnes de dominance oculaire les blobs sont aussi centrés sur les colonnes de dominance oculaire les centres des blobs et les centres des moulinets d'orientation sont disjoints Une étude d'imagerie optique associée à des mesures électrophysiologiques faites avec des électrodes implantées directement sur le cortex a confirmé ces résultats sauf sur le point de la relation entre blob et perception des couleurs. Lorsque des macaques sont soumis à des stimuli formés de grilles colorées (barres rouges et vertes en alternance, suivant diverses orientations), la caméra capte des taches d'activation réparties régulièrement sur le cortex strié. L'implantation d'électrodes sur le cortex confirme que ces taches d'activation plus foncées correspondent à des cellules nerveuses à sélection de couleur. En construisant des cartes de blobs (riche en CO), les auteurs ont montré que les taches de sensibilité à la couleur sont fortement liées aux blobs sans être identiques. L'étude récente de Lu et Roe (2008) ne confirme pas ces résultats puisque pour eux . La raison viendrait que la méthode électrophysiologique pourrait produire un échantillonnage biaisé alors que l'imagerie fonctionnelle donnerait une réponse moyennée sur tout le domaine. Pour eux, l'organisation fonctionnelle du cortex n'implique pas une stricte ségrégation puisque chaque organisation peut comporter des neurones de sélectivités différentes. Mais globalement, chaque population peut donner des réponses différentes. L'organisation en formes périodiques des colonnes a d'abord été découverte avec les colonnes d'orientation préférée et de préférence oculaire. Depuis ces premiers travaux, des études ont montré que d'autres caractéristiques du stimulus, comme sa couleur, la direction de son déplacement, ou sa fréquence spatiale, se répartissent aussi en motifs répétitifs systématiquement liés les uns aux autres. Le cortex strié assure les fonctions suivantes : codage des orientations de contour codage de la direction des mouvements codage de la profondeur relative codage des fréquences spatiales codage des contrastes chromatiques Le cortex strié représente la totalité du champ visuel sous forme d'une carte corticale homéomorphe où les objets proches de l'espace visuel sont traités par des neurones proches du cortex. Puis localement, chaque caractéristique du stimulus visuel (orientation, mouvement) est traitée séparément par un module de neurones spécialisés avant d'être recombinée avec les autres. Cette organisation est parfois expliquée par la nécessité de combiner des informations provenant d'endroits proches de l'image pour pouvoir traiter de la profondeur, du mouvement ou de la couleur. La rétinotopie en minimisant les connexions serait particulièrement efficace. Les connexions On peut suivre les projections partant de la rétine allant sur le CGL puis repartant sur le cortex strié V1 suivant les 3 voies indépendantes, dites magno, parvo et konio (M, P, K). À l'étage supérieur, dans l'aire V2, la coloration au CO (cytochrome oxydase) a révélé trois types de compartiments, organisés en un système répétitif de bandes épaisses-pâles-fines-pâles s'étendant à travers tout V2. La tentation des chercheurs a été de faire se poursuivre les 3 voies M, P et K indépendamment l'une de l'autre, à travers V1 pour se projeter respectivement sur les 3 bandes (épaisses, pâles et fines) de V2 et pour aboutir au niveau supérieur à un traitement séparé de l'information sur le mouvement et la profondeur dans l'aire MT (voie M) et de la forme (voie P) et de la couleur (voie K) dans V4. Il fut cependant montré que les projections de V1 sur V2 ne se faisait pas à partir de trois mais de deux compartiments, les blobs et les interblobs. Les blobs se projettent sur les bandes fines et les interblobs sur les bandes épaisses et pâles. En injectant des traceurs rétrogrades dans des bandes épaisses et pâles adjacentes, on observe qu'un tiers des cellules atteintes reçoivent un double marquage, indiquant par là, qu'elles se projettent indistinctement sur les deux bandes. Ainsi, les projections des interblobs sur les bandes pâles et épaisses de V2 fusionnent les données des voies P et M. Sincich et Horton (2005) qui défendent le modèle biparti, pensent que les connexions intracorticales de V1 brouillent complètement la distinction des voies arrivant du CGL, en mélangent les données magno, parvo et konio dans des cellules individuelles. Les attributs de couleur, de forme et de mouvement ne seraient donc pas triés dans V1 et envoyés dans des compartiments différents de V2. Les trois voies peuvent donc se décrire ainsi : la voie M provenant des 2 couches ventrales magnocellulaires du CGL (et en amont des cellules ganglionnaires en parasol de la rétine), arrive dans l'aire V1, directement dans les couches 4Cα et 6. La couche 4Cα envoie des projections sur les couches 2/3 et 4B-. Cette voie se termine probablement dans les blobs et interblobs et aboutit sur les couches épaisses et pâles de V2. la voie P provenant des 4 couches parvocellulaires du CGL (et en amont des cellules ganglionnaires naines, à opposition de couleurs de la rétine), arrive dans les couches 4Cβ et 6 de l'aire V1. Les cellules cibles de 4Cβ se projettent ensuite sur les couches 2-3, puis sur les bandes épaisses et pâles de V2. la voie K provenant des 6 sous-couches koniocellulaires du CGL (et en amont des cellules ganglionnaires bistratifiées, bleu-ON jaune OFF, de la rétine), arrive sur les blobs des couches 2-3 de V1 puis se projettent dans les bandes fines de V2. Le modèle biparti présente donc une ségrégation entre les deux voies provenant des taches à CO (blobs) et les intertaches. L'aire V2 reçoit aussi d'importantes projections venant du pulvinar, un relais thalamique de haut-niveau. Il s'agit d'une rétroaction sur V2 car le pulvinar reçoit des projections de V1. Notes Références Liens internes Vue Système visuel Cortex visuel Liens externes Visuel Anatomie du système visuel
Aéroport Neil Armstrong
L'aéroport Neil Armstrong est un aéroport à usage public situé à New Knoxville, Ohio, à huit miles nautiques au sud-ouest du quartier central des affaires de Wapakoneta. Il appartient à l'Autorité aéroportuaire du comté d'Auglaize. Références Neil A Neil Armstrong
Transition Coster-Kronig
La transiton Coster-Kronig est un cas particulier de transition Auger dans lequel la vacance est remplie par un électron provenant d'une sous-couche de plus haute énergie de la même couche. Si, en plus, l'électron émis (l'« électron Auger ») appartient également à la même couche, on parle de transition super Coster–Kronig. Historique Le processus a été observé pour la première fois par les physiciens néerlandais Dirk Coster et Ralph Kronig en 1935. Il a permis d'expliquer certains comportements de inexpliqués jusqu'alors. Références Physique atomique
Serge Martel (hockey sur glace)
Serge Martel, né le à Montréal (Québec) au Canada, est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace. Statistiques 1969-1972 Maple Leafs de Verdun (QMJHL) 1973-1974 Nordiques du Maine (NAHL) 1974-1975 National de Laval (QMJHL) 1976-1980 CP Berne (LNA) 1980-1982 HC Bienne (LNA) 1982 HC Martigny (LNB) Distinctions Meilleur buteur de la LNA en 1977 et en 1980 avec le CP Berne Palmarès 3x Champion Suisse de LNA en 1977 et 1979 avec le CP Berne et en 1981 avec le HC Bienne Références Fiche de carrière sur www.hockeydb.com Statistiques LNA de 1955 à 2007 Voir aussi Naissance en juillet 1952 Joueur québécois de hockey sur glace Joueur des Maple Leafs de Verdun Joueur des Nordiques du Maine Joueur du National de Laval Joueur du CP Berne Joueur du HC Bienne Joueur du HC Martigny Attaquant de hockey sur glace
Louis Comfort Tiffany (Sorolla)
Louis Comfort Tiffany est une peinture à l'huile sur toile de Joaquim Sorolla représentant l'artiste américain Louis Comfort Tiffany. La toile peinte en 1911 est exposée à l'Hispanic Society of America à New York. Sorolla voyagea aux États-Unis en 1905 et en 1909 pour y réaliser deux expositions qui lui valurent chacune un triomphe. Louis Tiffany semble avoir choisi son peintre lors de la seconde exposition, en 1909, mais il fallut attendre le retour de Sorolla aux États-Unis pour qu'il puisse le réaliser. Ce fut en 1911, durant un voyage pour la commande de l'Hispanic Society of America, que Sorolla revint en Amérique et qu'il peignit ce tableau dans les jardins de son modèle. Durant des années le tableau fut exposé à quelques pas du jardin où il a été peint à Laurelton Hall avant que la famille Tiffany en fasse don à Hispanic Society. Il s'agit d'un des plus spectaculaires des 54 portraits peints par Sorolla aux États-Unis Références Portrait d'homme Tableau de Joaquim Sorolla Tableau réalisé en 1911 Œuvre conservée à l'Hispanic Society of America
Eviation Alice
L' Eviation Alice est un projet d'avion électrique conçu pour accueillir neuf passagers et deux membres d'équipage. en cours de développement, sa construction intègre 95% de matériau composite, il est propulsé par deux moteurs électriques, et il dispose d'une queue en T. Développement Eviation a été créé en 2015 par Omer Bar-Yohay, Omri Regev et Aviv Tzidon. Les partenariats de partage des risques ont permis à la société de se développer. En février 2018, un modèle réduit UAV de 290 kg été piloté pour valider l'aérodynamique et les commandes de vol. Kokam a été sélectionné pour fournir des batteries lithium-polymère de poche pour alimenter le prototype à grande échelle. Les travaux sur le système d'alimentation et la chaîne cinématique ont commencé. Eviation s'est associé à Embry-Riddle Aeronautical University (ERAU) pour lancer un programme de recherche et développement au printemps 2019 sur le campus de l'ERAU à Prescott, en Arizona. Le programme se concentrerait sur l'analyse, la validation et les tests des performances, ainsi que sur la conception préliminaire et les tests à petite échelle des futurs concepts de conception de propulsion électrique et de cellule. Début 2019, Eviation a obtenu 200 millions de dollars d'investissements pour couvrir la certification et la production tandis que le premier prototype était assemblé à Vannes, dans le nord-ouest de la France. En avril 2019, Eviation a sélectionné les moteurs électriques MagniX Magni250s de 375 shp (280 kW) tournant à 1 900 tr/min comme option d'alimentation alternative aux moteurs Siemens de 260 kW. Au salon du Bourget de juin 2019, un Alice statique grandeur nature était exposé. La première compagnie aérienne cliente a été annoncée : Cape Air, basée à Hyannis, dans le Massachusetts. Cape Air a commandé 92 avions, au prix de 4 millions de dollars chacun. L'investisseur MagniX Clermont Group de Singapour a pris une participation de 70 % dans Eviation Aircraft en août 2019. En octobre 2019, plus de 150 avions Alice avaient été commandés par deux sociétés américaines. Un investissement supplémentaire de 500 millions de dollars était encore nécessaire pour commencer la production en série. Le 22 janvier 2020 le prototype est en partie détruit par un incendie . Personne n'a été blessé. L'incendie s'est déclaré dans un compartiment batterie sous plancher situé dans la « zone opérateur/passagers ». Le 18 mai 2020, GKN Aerospace a annoncé son partenariat avec Eviation sur la conception et la fabrication de l'aile, de l'empennage et du système d'interconnexion de câblage électrique des cellules Alice suivantes. Conception Deux variantes de l'Alice étaient initialement prévues. Le modèle initial, sans pressurisation, est destiné aux opérations de taxi aérien, avec de l'énergie stockée dans une batterie lithium-ion. Eviation travaillait à la construction d'un prototype qui devait voler début 2019. En 2017, un deuxième modèle pressurisé devait être un avion d'affaires ER à rayon d'action étendu disponible d'ici 2023 pour 2,9 millions de dollars, avec une batterie aluminium-air plus puissante avec un tampon lithium-polymère, une cabine pressurisée à 1200 m (4000 pieds) au FL 280, avionique G5000, une vitesse de croisière de 444 km/h (240 kn) et 1367 km (738) nmi) d'autonomie. En octobre 2019, Eviation n'a présenté que l'Alice Commuter pressurisé avec une vitesse de croisière de 260 kn (480 km/h). Avec des cellules de 260 Wh/kg, la capacité de la batterie de 900 kWh (3,460 kg, 7 630 lb) est initialement estimée pour donner une autonomie de 540–650 nmi (1 000-1 200 km) à 240 nœuds et 10,000 pieds (3 048 m) . Cela devrait augmenter à mesure que la technologie des batteries s'améliore. Les batteries ont été testées sur plus de 1 000 cycles, soit l'équivalent de 3 000 heures de vol, et devront ensuite être remplacées pour un coût de 250 000 $, soit la moitié du coût d'exploitation direct, similaire à une révision d' un moteur à pistons. Sur la base des prix de l'électricité industrielle aux États-Unis, le coût d'exploitation direct avec neuf passagers et deux membres d'équipage, volant à 240 kn (440 km/h), est prétendument de 200 $ l'heure, ce qui se compare à 600 à 1 000 $ l'heure pour les aéronefs existants de prix d'achat similaire tels que les Cessna 402, Pilatus PC-12 et Beechcraft King Air, pour les opérations sur des routes de moins de 500 nmi (930 km). 45% des routes aériennes actuelles sont opérables avec cet aéronef et ses 565 NMI (1050 km) d'autonomie à 260 noeuds (482 km / h), soit 55% des vols d'avion selon Flightglobal données Cirium s ». La transmission électrique aura une tension plus élevée que les systèmes électriques actuels. Trois moteurs 260 kW (350 ch) entraînent deux hélices propulsives montées sur les extrémités des ailes, situées dans les tourbillons pour améliorer l'efficacité, et une troisième montée dans la queue. L' avion non pressurisé a un fuselage inférieur plat. La société italienne Magnaghi Aeronautica fournit des trains d'atterrissage et a déjà produit le train pour le Piaggio P.180 Avanti de taille similaire. Il sera construit avec une technologie existante, notamment une cellule composite, la propulsion par trois moteurs électriques Siemens et les systèmes de commandes de vol Honeywell, y compris l'atterrissage automatique. À 3 700 kg (8 200 lb), les batteries représentent 60 % de la masse au décollage de l'avion. La fabrication est prévue aux États-Unis. L'entreprise prévoit que la recharge soit effectuée par des véhicules de recharge mobiles, similaires aux camions de carburant d'aviation. Chaque heure de vol devrait nécessiter un temps de charge de 30 minutes. Les cellules sont similaires à celles des batteries de l'industrie automobile. Nouveau design En décembre 2020, Eviation prévoyait de lancer une nouvelle configuration en 2021, avec les moteurs de bout d'aile déplacés, visant une certification au second semestre 2023. En juillet 2021, Eviation a dévoilé cette nouvelle configuration présentant un empennage en T et deux moteurs électriques Magni650 de 850 ch (634 kW) de chaque côté du fuselage arrière, en vue d'un premier vol la même année. Il devrait voler à 220 kn (407 km/h, contre 240 kn), avoir une autonomie de 440 nmi (815 km), soit 100 nmi (185 km) de moins qu'auparavant, être alimenté par une batterie lithium-ion de 820 kWh pesant 3 720 kg (8 200 lb), contre une batterie de 920 kWh pesant 3 600 kg, aurait une masse maximale au décollage de 6 350 kg, contre 6 668 kg, un plafond d'altitude de 32 000 pieds et une charge utile maximale de 1 134 kg. Commandes Le premier acheteur de l'Alice était Cape Air, une compagnie aérienne régionale desservant le nord-est des États-Unis ainsi que les Caraïbes. En août 2021, Deutsche Post DHL a annoncé avoir commandé 12 avions pour le transport de fret aérien, à livrer d'ici 2024. Caractéristiques (prévues) Données provenant d'Eviation Caractéristiques générales Équipage : 2 Capacité : 9 passagers Longueur : 17.09 m (56 ft 1 in) Largeur d'aile : 18 m (59 ft 1 in) Hauteur : 3.84 m (12 ft 7 in) Poids maximal au décollage : 7,484 kg (16,500 lb) Charge de passagers : 1,100 kg (2,400 lb) Charge de fret : 1,100 kg (2,500 lb) Moteurs : 2 × magniX 650 Electrical Power Unit , 640 kW (860 ch) chacun Performance Vitesse de croisière : 407 km/h (253 mph, 220 kn) Autonomie : 815 km (506 mi, 440 nmi) Plafond : 9,800 m (32,200 ft) Altitude de croisière : 3,000 m (10,000 ft) Longueur de piste pour décollage : 790 m (2,600 ft) Distance d'attérissage : 730 m (2,400 ft) Balanced Field Takeoff (Dry, ISA, Sea Level): 1,100 m (3,500 ft) Voir aussi Zunum Aero Liens externes Notes et références Avion électrique Pages avec des traductions non relues
Otto de Habsbourg-Lorraine (1865-1906)
Otto de Habsbourg-Lorraine (Graz, – Vienne, ), est un archiduc d'Autriche. Il est notamment le père de Charles d'Autriche, le dernier souverain de la famille de Habsbourg-Lorraine. Biographie Fils de l'archiduc Charles-Louis d'Autriche et de Marie-Annonciade de Bourbon-Siciles, l'archiduc Otto est le neveu de l'empereur François-Joseph et de l'empereur Maximilien du Mexique. À sa naissance, l'archiduc est quatrième dans l'ordre de succession au trône. Otto de Habsbourg-Lorraine épouse en 1886 Marie-Josèphe de Saxe (1867 – 1944). Deux fils sont issus de cette union : Charles François Joseph (1887 – 1922), qui succède en 1916 à son grand-oncle François-Joseph ; il épouse en 1911 Zita de Bourbon-Parme (1892 – 1989), et postérité ; Maximilien-Eugène d'Autriche (1895 – 1952), en 1917 il épouse Françoise de Hohenlohe-Waldenburg-Schillengsfürst (1897 – 1989), et postérité. Otto de Habsbourg-Lorraine est le grand-père de son homonyme, Otto de Habsbourg-Lorraine (1912 – 2011), chef de la Maison impériale d'Autriche de 1922 à 2007. Surnommé Otto der Schöne qui se traduit par Otto le beau ou encore le bel Archiduc, sa vie dissolue et ouvertement scandaleuse (il entra un jour au café Sacher, de Vienne, vêtu de son seul sabre) amène l'archiduchesse à vivre séparément de son époux. Politiquement, les écarts d'Otto contraignent son oncle, l'empereur et roi François-Joseph , à accepter — sous conditions — le mariage morganatique de son frère aîné, l'archiduc François-Ferdinand (1863 – 1914), alors héritier de l'empire austro-hongrois. L'empereur et roi ne pouvait en effet admettre de laisser la couronne à un prince menant une vie aussi indigne de son rang. Mais Otto meurt prématurément de la syphilis, contractée en 1904. Otto de Habsbourg-Lorraine est inhumé dans la crypte des Capucins à Vienne aux côtés de ses ancêtres. Liens externes Noblesse autrichienne Dynastie de Habsbourg-Lorraine Grand-croix de l'ordre de Louis de Hesse Chevalier grand-croix de l'ordre de Saint-Étienne de Hongrie Chevalier de l'ordre autrichien de la Toison d'Or (XIXe siècle) Naissance en avril 1865 Naissance à Graz Naissance dans le duché de Styrie Décès en novembre 1906 Décès à Vienne (Autriche) Décès en Autriche-Hongrie Décès à 41 ans Mort de la syphilis Personnalité inhumée dans la crypte des Capucins
Puerto Milán
Puerto Milán (ou plus simplement Milán) est une municipalité située dans le département de Caquetá, en Colombie. Références Ville en Colombie Municipalité dans le département de Caquetá
Espagne noire
L'« Espagne noire » désigne un courant pictural espagnol, contemporain de la génération de 98 en littérature, qui s’est attaché à donner une image sombre, douloureuse, dramatique de l’Espagne. Histoire Le nom de ce courant vient des cahiers España negra, édités en 1899, consistant en des notes de voyages d'Émile Verhaeren et des dessins et gravures de Darío de Regoyos : compilation de ruines, cimetières, novilladas, processions catholiques. Au tournant des s, alors que l'Espagne est plongée dans une profonde crise politique et morale, plusieurs peintres ont ainsi recherché et souligné les détails les plus misérables, lugubres voire violents de la société et de la culture de leur pays, particulièrement de la Castille rurale et conservatrice. Leur pessimisme empreint de romantisme prolonge le mythe de la légende noire espagnole et les peintures noires de Francisco de Goya, sans exclure une certaine tendresse pour leurs personnages de paysans, marginaux et autres manolos. L'expressionniste José Gutiérrez-Solana, qui publie en 1920 un ouvrage lui aussi intitulé L'Espagne noire, affirme ainsi que « ce qui est noir est beau, est vrai ». L'Histoire de l'art oppose cette « Espagne noire » avec l'« Espagne blanche » de Joaquín Sorolla ou Ramon Casas. Artistes associés Darío de Regoyos Ignacio Zuloaga Ricardo Baroja Ramón Pichot Isidre Nonell José Gutiérrez-Solana Quelques œuvres Bibliographie Notes et références Mouvement artistique Génération de 98
Fritz Pfenninger
Fritz Pfenninger (né le et mort le à Zurich) est un coureur cycliste suisse. Il a notamment brillé dans les courses de six jours, remportant un total de 33 succès entre 1956 et 1970, dont 19 avec Peter Post. Palmarès sur piste Six Jours 1956 : Aarhus (avec Oscar Plattner) 1957 : Copenhague (avec Jean Roth) 1958 : Münster, Zurich (avec Jean Roth) 1960 : Münster (avec Hans Junkermann) 1961 : Berlin, Francfort (avec Klaus Bugdahl) 1962 : Essen, Francfort, Zurich (avec Klaus Bugdahl) 1963 : Cologne, Zurich, Bruxelles (avec Peter Post) 1964 : Dortmund (avec Rudi Altig), Anvers (avec Noël Foré et Peter Post), Berlin, Bruxelles, Zurich (avec Peter Post) 1965 : Berlin, Dortmund, Zurich (avec Peter Post) 1966 : Essen, Gand, Amsterdam (avec Peter Post), Anvers (avec Jan Janssen et Peter Post), Québec (avec Sigi Renz) 1967 : Brême, Essen, Francfort (avec Peter Post), Anvers (avec Jan Janssen et Peter Post) 1968 : Montréal (avec Louis Pfenninger), Zurich (avec Klaus Bugdahl) 1970 : Zurich (avec Peter Post et Erich Spahn) Championnats d'Europe Champion d'Europe de l'américaine en 1962 (avec Klaus Bugdahl), 1964 et 1967 (avec Peter Post) Palmarès sur route 1955 du Tour des Quatre Cantons Liens externes Coureur cycliste suisse Coureur cycliste sur piste Naissance en octobre 1934 Décès en mai 2001 Naissance à Zurich Sportif zurichois Décès à 66 ans
Rouslan Fedotenko
Rouslan Viktorovitch Fedotenko - en ukrainien et en anglais : - (né le à Kiev en République socialiste soviétique d'Ukraine) est un joueur professionnel retraité de hockey sur glace ukrainien. Biographie Carrière en club Il commence sa carrière dans le championnat d'Europe de l'Est de hockey sur glace en 1995-96 pour l'équipe de sa ville natale, le SHVSM Kiev. L'année suivante, il rejoint le TPS Turku du championnat de Finlande junior. Il joue également en division inférieure pour l'équipe senior du club de Kiekko-67 Turku. Pour la saison suivante, il rejoint l'Amérique du Nord et la Ligue de hockey junior de la Saskatchewan pour la franchise des Mustangs de Melfort. En 1999-2000, il commence la saison dans l'ECHL avec les Titans de Trenton avant de rejoindre la Ligue américaine de hockey avec les Phantoms de Philadelphie. Il vient en effet de signer un contrat avec les Flyers de Philadelphie de la Ligue nationale de hockey sans passer par les repêchages. En 2000-2001, il commence la saison avec l'équipe de la LAH mais très vite il va faire ses premiers matchs dans la LNH avec les Flyers. Après deux saisons, il prend la direction du Lightning de Tampa Bay avec deux choix de repêchage contre leur premier choix lors du repêchage 2002 (le choix sera Joni Pitkänen). Il gagne avec l'équipe 2003-2004 du Lightning la Coupe Stanley après avoir marqué les deux seuls buts de l'équipe lors d'une victoire 2-1 au septième match de la finale contre les Flames de Calgary. En juillet 2006, le Lightning re-signe Fedotenko pour un contrat d'un an d'un montant de 1,65 million de dollars. Le , il signe un contrat avec les Penguins de Pittsburgh de un an d'une valeur estimée de 2,25 millions de dollars. Lors d'une réunion d'équipe avec le nouvel entraîneur, Dan Bylsma, il suggère à l'équipe un style de jeu offensif, comme celui utilisé lorsqu'il était avec le Lightning de Tampa Bay. Ce style de jeu les avait mené à la Coupe. Lors des séries de 2009, il récolte sept buts, sept passes en 24 matches alors que les Penguins remportent la coupe Stanley. Début , il prolonge d'un an son contrat avec les Penguins. Le il signe un contrat d'une saison de 575 000$ avec le Wild du Minnesota. Il annonce son retrait de la compétition le . Carrière internationale Fedotenko a représenté l'Ukraine lors des Jeux olympiques d'hiver de 2002 à Salt Lake City (États-Unis) mais n'aura joué qu'un seul match (un but inscrit et 4 minutes de pénalités). Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. En club | 1995-1996 || SHVSM Kiev || VEHL || 33 || 9 || 11 || 20 || 12 || - || - || - || - || - |- | 1995-1996 || HK Sokol Kiev || Superliga || 2 || 0 || 0 || 0 || 0 || - || - || - || - || - |- |1996-1997 || TPS Turku || Jr. A SM-Liiga || 11|| 1 || 1 || 2 || 2 || - || - || - || - || - |- |1996-1997|| TPS Turku || Jr. B SM-sarja || 3|| 3 || 2 || 5 || 2 || - || - || - || - || - |- |1996-1997 || Kiekko-67 Turku || I Divisioona || 22 || 4 || 3 || 7 || 16 || - || - || - || - || - |- |1996-1997|| Kiekko-67 Turku || II Divisioona || - || - || - || - || - || 3|| 1|| 0|| 1|| 2 |- | 1997-1998 || Mustangs de Melfort || LHJS || 68 || 35 || 31 || 66 || 55|| - || - || - || - || - |- | 1998-1999 || Musketeers de Sioux City || USHL || 55 || 43 || 34 || 77 || 139 || 5 || 5 || 1 || 6 || 9 |- | 1999-2000 || Titans de Trenton || ECHL || 8 || 5 || 3 || 8 || 9 || - || - || - || - || - |- | 1999-2000 || Phantoms de Philadelphie || LAH || 67 || 16 || 34 || 50 || 42 || 2 || 0 || 0 || 0 || 0 |- | 2000-2001 || Phantoms de Philadelphie || LAH || 8 || 1 || 0 || 1 || 8 || - || - || - || - || - |- | 2000-2001 || Flyers de Philadelphie || LNH || 74 || 16 || 20 || 36 || 72 || 6 || 0 || 1 || 1 || 4 |- | 2001-2002 || Flyers de Philadelphie || LNH || 78 || 17 || 9 || 26 || 43 || 5 || 1 || 0 || 1 || 2 |- | 2002-2003 || Lightning de Tampa Bay || LNH || 76 || 19 || 13 || 32 || 44 || 11 || 0 || 1 || 1 || 2 |- | 2003-2004 || Lightning de Tampa Bay || LNH || 77 || 17 || 22 || 39 || 30 || 22 || 12 || 2 || 14 || 14 |- | 2005-2006 || Lightning de Tampa Bay || LNH || 80 || 26 || 15 || 41 || 44 || 5 || 0 || 0 || 0 || 20 |- | 2006-2007 || Lightning de Tampa Bay || LNH || 80 || 12 || 20 || 32 || 52 || 4 || 0 || 0 || 0 || 4 |- | 2007-2008 || Islanders de New York || LNH || 67 || 16 || 17 || 33 || 40 || - || - || - || - || - |- | 2008-2009 || Penguins de Pittsburgh || LNH || 65 || 16 || 23 || 39 || 44 || 24 || 7 || 7 || 14 || 4 |- | 2009-2010 || Penguins de Pittsburgh || LNH || 80 || 11 || 19 || 30 || 50 || 6 || 0 || 0 || 0 || 4 |- | 2010-2011 ||Rangers de New York ||LNH || 66 || 10 || 15 || 25 || 25 || 5 || 0 || 2 || 2 || 4 |- | 2011-2012 || Rangers de New York ||LNH || 73|| 9|| 11|| 20|| 16|| 20|| 2|| 5|| 7|| 8 |- | 2012-2013|| Donbass Donetsk || KHL || 33|| 8|| 10|| 18|| 22|| -|| -|| -|| -|| - |- |2012-2013 || Flyers de Philadelphie || LNH || 47|| 4|| 9|| 13|| 12|| -|| -|| -|| -|| - |- | 2013-2014|| Donbass Donetsk || KHL || 46|| 7|| 10|| 17|| 42|| 13|| 0|| 6|| 6|| 35 |- | 2014-2015 || Wild de l'Iowa || LAH || 13 || 3 || 0 || 3 || 6 || - || - || - || - || - |- | 2015-2016 || Wild de l'Iowa || LAH || 16 || 0 || 4 || 4 || 8 || - || - || - || - || - | 863 || 173 || 193 || 366 || 472 || 108 || 22 || 18 || 40 || 66 Au niveau international Notes et références Naissance en janvier 1979 Naissance en RSS d'Ukraine Naissance à Kiev Joueur international ukrainien de hockey sur glace Joueur des Musketeers de Sioux City Joueur des Islanders de New York Joueur des Flyers de Philadelphie Joueur du Lightning de Tampa Bay Joueur des Penguins de Pittsburgh Joueur des Rangers de New York Joueur des Phantoms de Philadelphie Joueur du HK Sokol Kiev Joueur des Titans de Trenton Champion de la Coupe Stanley Joueur de hockey sur glace aux Jeux olympiques d'hiver de 2002 Joueur du Donbass Donetsk Attaquant de hockey sur glace Joueur du Wild de l'Iowa Joueur du Kiekko-67 Turku Joueur de la Ligue nationale de hockey non repêché
Áno Viranepiskopí
Áno Viranepiskopí, en , est un village du dème de Réthymnon, en Crète, en Grèce. Selon le recensement de 2011, la population d'Áno Viranepiskopí compte . Le village est situé à une altitude de et à une distance de à l'est de Réthymnon. Notes et références Notes Références Localité du dème de Réthymnon
Provection
En linguistique, la provection est un type de mutation consonantique par durcissement observé en particulier dans les langues brittoniques. Elle se manifeste par le dévoisement des consonnes occlusives ou fricatives sonores dans certains contextes grammaticaux. En gallois, la provection ne s'observe qu'à l'intérieur des mots, où elle accompagne l'ajout de certains suffixes, notamment ceux formant : les degrés de comparaison de l'adjectif : teg « beau » → comparatif tecach « plus beau », superlatif tecaf « le plus beau », équatif teced « aussi beau » les verbes en -a et -au : pysgod « poissons » → pysgota « pêcher », gwag « vide » → gwacau « vider ». Elle a également lieu dans la formation de certains mots composés : ex. pobi « cuire » + tŷ « maison » → popty « four » En breton et en cornique, la provection s'observe également en interne, de façon comparable au gallois. Exemples en breton : degrés de comparaison : kozh « vieux » → comparatif koshoc'h « plus vieux », superlatif koshañ « le plus vieux », exclamatif koshat « combien vieux ! » verbes : merc'hed « filles » → merc'heta « courir les filles », breud « débat » → breutaat « débattre » Mais elle s'observe aussi au début de mots, où elle est intégrée au système plus vaste de mutations consonantiques initiales de ces langues. Dans la terminologie grammaticale du breton, on parle dans ce cas de mutation durcissante. Elle est déclenchée par certains possessifs. Exemples bretons avec ho « votre » : breur « frère » → ho preur « votre frère » dorn « main » → ho torn « votre main » glin « genou » ~ ho klin « votre genou » Voir aussi Mutation consonantique Mutations du breton Durcissement (phonétique) Phonétique historique Phonétique des consonnes Modification phonétique Morphophonologie Langue brittonique
Macrochelys apalachicolae
est une espèce de tortues cryptodires de la famille des . Aire de répartition Ce proche parent de la Tortue alligator () est endémique des États-Unis. Il se rencontre dans le Choctawhatchee et l'Ochlockonee (comprenant l'Alabama, la Géorgie et la Floride). Étymologie L'épithète spécifique est nommée en référence à la localité type : l'Apalachicola. Taxinomie Cette espèce a été décrite pour la première fois en 2014 par les naturalistes Travis M. Thomas, Michael C. Granatosky, Jason R. Bourque, , Paul E. Moler, Tony Gamble, Eric Suarez, Erin Leone, Kevin M. Enge et Joe Roman. Notes et références Annexes Bibliographie . Référence taxinomique . Lien externe . Tortue (nom scientifique) Chelydridae Faune endémique des États-Unis
Famille Cavelier de Cuverville
Albert Cavelier de Cuverville (1892-1928) : officier de marine et aviateur français; Jules Cavelier de Cuverville (1834-1912) : officier de marine et homme politique français; Louis-Paul Cavelier de Cuverville (1802-1893) : homme politique français.
Chapelle du cimetière de Saint-Florent-le-Vieil
La chapelle du cimetière de Saint-Florent-le-Vieil est une chapelle située à Saint-Florent-le-Vieil, en France. Localisation La chapelle est située dans le département français de Maine-et-Loire, sur la commune de Saint-Florent-le-Vieil. Description Historique Galerie L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1862. Annexes Articles connexes Liste des monuments historiques de Maine-et-Loire Liens externes Références cimetiere Saint-Florent-le-Vieil Monument historique classé en 1862
Marcos Hocevar
Marcos Hocevar, né le à Ijuí, est un ancien joueur de tennis professionnel bresilien. Carrière Bien que méconnu du grand public, il a pourtant à son actif un fait unique dans l'histoire du tennis de compétition. En effet il est le seul joueur à avoir encaissé un « set d'or » (set sans marquer un seul point) depuis le début de l'ère Open en 1968. C'était le au tournoi de Delray Beach en Floride. Son "bourreau" était l'Américain Bill Scanlon. Il perdit le match 6-2, 6-0. Ses résultats plus positifs incluent des victoires contre Vitas Gerulaitis (Quito, 1980), Henri Leconte (Kitzbühel, 1982) et Andrés Gómez (Barcelone, 1982). Il a arrêté sa carrière en 1985 mais a continué à jouer jusqu'au début des années 1990 en tant que partenaire de double de son frère Alexandre dans des tournois Challenger brésiliens. Palmarès Finales en simple (2) Titre en double (1) Finales en double (2) Notes et références Liens externes Joueur brésilien de tennis Naissance en septembre 1955 Naissance à Ijuí
Poczekajka (Ruda-Huta)
Poczekajka (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Ruda-Huta dans le powiat de Chełm de la voïvodie de Lublin dans l'est de la Pologne, à la frontière avec l'Ukraine. Il se situe à environ au nord-est de Chełm (siège du powiat) et à l'est de Lublin (capitale de la voïvodie). Histoire De 1975 à 1998, le village est attaché administrativement à la voïvodie de Chełm. Depuis 1999, il fait partie de la voïvodie de Lublin. Références Village dans la voïvodie de Lublin Powiat de Chełm
Bayantsagaan
Le sum de Bayantsagaan () est situé dans l'aimag (ligue) de Bayankhongor, en Mongolie. Références Liens externes District de Bayankhongor
Johan Garpenlöv
Johan Garpenlöv (né le à Stockholm en Suède) est un joueur professionnel de hockey sur glace qui évoluait au poste d'ailier gauche. Carrière de joueur Il joua pour le Nacka HK, le Djurgårdens IF Stockholm, les Red Wings de Détroit, les Sharks de San José, les Panthers de la Floride et les Thrashers d'Atlanta. D'abord repêché par les Wings au repêchage d'entrée dans la LNH 1986 du Nacka HK de la seconde division suédoise, il passa par la suite quatre ans avec Djurgården de l'Elitserien avant de se joindre aux Red Wings. Il remporta avec Djurgården deux championnats consécutifs en 1989 et 1990 ; il prit aussi part aux Championnats du monde junior de 1987 (où il remporta le bronze) et de 1988 ; il remporta l'argent au Championnat du monde de hockey sur glace 1990. Lors de sa saison recrue dans la Ligue nationale de hockey, Garpenlöv marqua 39 points, dont une soirée de 4 buts contre les Blues de Saint-Louis le . Il remporta l'or avec le Tre Kronor au Championnat du monde de hockey sur glace 1991 et prit part à la dernière édition de la Coupe Canada. Il est échangé aux Sharks pendant la saison 1991-1992 de la LNH. En 1993-1994, lui et ses compagnons de ligne Igor Larionov et Sergueï Makarov aident la jeune équipe à atteindre, contre toute attente, la finale de l'association de l'Ouest. En mars 1995, Garpenlöv est cédé aux Panthers de la Floride contre des considérations futures. En 1995-1996, il marque un sommet personnel de 23 buts avec les Panthers, alors à leur troisième saison dans la ligue. Le , Garpenlöv inscrit le premier coup du chapeau de l'histoire de l'équipe lors d'une victoire 5-4 contre les Capitals de Washington. Il aide l'équipe à atteindre la finale de la Coupe Stanley, où ils s'inclinent face à l'Avalanche du Colorado. Il fit face à des blessures au cours des trois saisons suivantes, puis fut choisi par les Thrashers lors du repêchage d'expansion de la LNH 1999. Il prit part à la saison inaugurale des Thrashers, puis, avant la saison 2000-2001, il revient jouer dans son pays avec Djurgården avant de mettre un terme à sa carrière un an plus tard. Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. |1988-1989 || Djurgardens IF Stockholm || Elitserien || 36 || 12 || 19 || 31 || 20 ||   ||   ||   ||   ||   |- |1989-1990 || Djurgardens IF Stockholm || Elitserien || 39 || 20 || 13 || 33 || 35 || 8 || 2 || 4 || 6 || 4 |- |1990-1991 || Red Wings de Détroit || LNH || 71 || 18 || 21 || 39 || 18 || 6 || 0 || 1 || 1 || 4 |- |1991-1992 || Red Wings de l'Adirondack || LAH || 9 || 3 || 3 || 6 || 6 ||   ||   ||   ||   ||   |- |rowspan="2"| 1991-1992 || Red Wings de Détroit || LNH || 16 || 1 || 1 || 2 || 4 ||   ||   ||   ||   ||   |- | Sharks de San José || LNH || 12 || 5 || 6 || 11 || 4 ||   ||   ||   ||   ||   |- |1992-1993 || Sharks de San José || LNH || 79 || 22 || 44 || 66 || 56 ||   ||   ||   ||   ||   |- |1993-1994 || Sharks de San José || LNH || 80 || 18 || 35 || 53 || 28 || 14 || 4 || 6 || 10 || 6 |- |rowspan="2"| 1994-1995 || Sharks de San José || LNH || 13 || 1 || 1 || 2 || 2 ||   ||   ||   ||   ||   |- | Panthers de la Floride || LNH || 27 || 3 || 9 || 12 || 0 ||   ||   ||   ||   ||   |- |1995-1996 || Panthers de la Floride || LNH || 82 || 23 || 28 || 51 || 36 || 20 || 4 || 2 || 6 || 8 |- | 1996-1997 || Panthers de la Floride || LNH || 53 || 11 || 25 || 36 || 47 || 4 || 2 || 0 || 2 || 4 |- | 1997-1998 || Panthers de la Floride || LNH || 39 || 2 || 3 || 5 || 8 ||   ||   ||   ||   ||   |- | 1998-1999 || Panthers de la Floride || LNH || 64 || 8 || 9 || 17 || 42 ||   ||   ||   ||   ||   |- | 1999-2000 || Thrashers d'Atlanta || LNH || 73 || 2 || 14 || 16 || 31 ||   ||   ||   ||   ||   |- |2000-2001 || Djurgardens IF Stockholm || Elitserien || 29 || 8 || 7 || 15 || 80 ||   ||   ||   ||   ||   | 609 || 114 || 197 || 311 || 276 || 44 || 10 || 9 || 19 || 22 Références Voir aussi Naissance à Stockholm Naissance en mars 1968 Joueur international suédois de hockey sur glace Choix de repêchage des Red Wings de Détroit Joueur des Red Wings de Détroit Joueur des Sharks de San José Joueur des Panthers de la Floride Joueur des Thrashers d'Atlanta Joueur des Red Wings de l'Adirondack Joueur du Djurgårdens IF (hockey sur glace) Champion du monde de hockey sur glace Attaquant de hockey sur glace
Koyote
Koyote (코요태) est un groupe sud-coréen de dance hip-hop, composé de trois membres : Kim Jong Min, Shin Ji, et Bbaek Ga. Ce groupe est principalement connu pour ses musiques dance-pop. Histoire Koyote fait ses débuts en 1998, composé des membres Shin Ji, Cha Seung Min, et Kim Goo. Récompenses En 2005, Koyote remporte le Daesang KBS (équivalent du Grammy Award) dans la catégorie "artiste de l'année". Groupe de K-pop Groupe sud-coréen d'idoles Groupe sud-coréen de hip-hop Trio musical sud-coréen Groupe musical formé en 1998
Îlot N'Do
L’îlot N'Do est un îlot de Nouvelle-Calédonie appartenant administrativement à Nouméa. Il est situé à à l'ouest de l'îlot Uere. Article connexe Géographie de la Nouvelle-Calédonie Notes et références Lien externe Vue satellite Île inhabitée en Nouvelle-Calédonie Nouméa
Audouville-la-Hubert
Audouville-la-Hubert (prononcer //) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de . Géographie Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste Marie du Mont », sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont, mise en service en 1997 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Audouville-la-Hubert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des , ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,8 %), zones agricoles hétérogènes (35,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Le nom de la localité est attesté sous la forme Aldulfivilla vers 1040. Il s'agit d'une formation toponymique médiévale dont le premier élément Audou- représente un anthroponyme. C'est peut-être le nom de personne scandinave AldulfR, anglo-saxon ou germanique continental Aldulfus (comprendre Aldulf, la désinence -us est destinée à latiniser dans des textes rédigés en latin médiéval), d'où le sens global de « domaine rural d’Aldulf ». Remarque : un Aldulfi curtis est mentionné en 843 en Picardie (Tessier, Actes de Charles le Chauve), peut-être Audecourt à Viry-Noureuil. Il s'agit dans ce cas du nom de personne germanique continental Le déterminant -la-Hubert est un ajout postérieur, évoquant le nom du seigneur local. Il apparaît au . Il a servi à distinguer cette paroisse de celle d’Audouville-Haveron, aujourd'hui Saint-Martin-d'Audouville. Histoire Cette commune a été lourdement touchée par les combats de la bataille de Normandie. Jouxtant Saint-Martin-de-Varreville abritant de puissantes fortifications de la Wehrmacht et garnison du Ost-Bataillon 795 composé entre autres de Hiwi géorgiens, elle a reçu dans la nuit du au . Des unités de la aéroportée américaine dans le cadre des opérations Albany et Boston y ont livré des combats soutenus. Le , au matin, trente prisonniers allemands de la d'infanterie allemande sont hâtivement exécutés par des parachutistes américains à la ferme de la Herguerie. Politique et administration Démographie Économie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Manoir de Pierreville du . Église romane Sainte-Honorine du avec retable du en bois. Ses plages du débarquement (Utah Beach). La Vierge qui veille sur le carrefour. Manoir de la Cour d'Audouville : des avec armoiries sur la porte charretière. Ferme-manoir de Pierreville . Ferme-manoir d'Aigremont . Ferme manoir de Plat-Marais. Personnalités liées à la commune Voir aussi Liste des communes de la Manche Liens externes Résumé statistique d'Audouville-la-Hubert sur le site de l'Insee Notes et références Notes The Horror of D-Day : A New Openness to Discussing Allied War Crimes in WWII [archive] - Der Spiegel, 4 mai 2010 (part 1) Références Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014) Audouville-la-Hubert Ville titulaire de la croix de guerre 1939-1945 Commune membre du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin
Heptathlon aux Jeux olympiques d'été de 1984
L'épreuve de l'heptathlon aux Jeux olympiques de 1984 s'est déroulée les et au Memorial Coliseum de Los Angeles, aux États-Unis. Elle est remportée par l'Australienne Glynis Nunn. L'heptathlon féminin est disputé pour la première fois dans le cadre des Jeux olympiques, succédant à l'épreuve du pentathlon. Résultats Finale Notes et références Légende Lien externe Compte-rendu de l'épreuve sur sports-reference.com 1984 Athlétisme aux Jeux olympiques d'été de 1984 Jeux olympiques d'été de 1984
Jan Costin Wagner
Jan Costin Wagner, né le à Langen, est un écrivain allemand, auteur de roman policier. Biographie Jan Costin Wagner est titulaire d'une licence d'allemand et d'histoire de l’Université de Francfort-sur-le-Main, avec une thèse sur Adalbert Stifter. Ses romans ont pour cadre la Finlande, d’où sa femme est originaire. Son roman intitulé Le Silence est adapté au cinéma en 2010 par Baran bo Odar sous le titre Il était une fois un meurtre. Œuvre Romans Série Kimmo-Joentaa Romans indépendants Adaptation cinématographique 2010 : Il était une fois un meurtre (Das letzte Schweigen), film allemand réalisé par Baran bo Odar, d'après le roman Le Silence (Das Schweigen, 2007), avec Ulrich Thomsen Notes et références Liens externes Naissance en octobre 1972 Naissance à Langen (Hesse) Écrivain allemand du XXIe siècle Auteur allemand de roman policier Romancier allemand Étudiant de l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main Auteur de la Série noire
Mike Corren
Mike Corren, né le à Millicent, est un joueur professionnel de squash représentant l'Australie. Il atteint en la mondiale sur le circuit international, son meilleur classement. Il est champion d'Australie en 2007. Avec sa victoire en juin 2013, il devient le joueur le plus âgé à remporter un tournoi PSA, record amélioré avec une dernière victoire en juin 2017. Palmarès Titres Open de Kuala Lumpur : 2002 Championnats d'Australie : 2007 Notes et références Voir aussi Articles connexes Équipe d'Australie masculine de squash Liens externes Champion d'Australie de squash Naissance en février 1974
Volksberg
Volksberg est une commune française du département du Bas-Rhin, en Alsace, dans la région administrative Grand Est. Géographie Localisation Volksberg se trouve dans la région naturelle de l'Alsace Bossue et fait partie du parc naturel régional des Vosges du Nord. Écarts ou lieux-dits Roesert ; Erzberg à l'ouest, ancien moulin de Volksberg ; Ziegelhuette, proche de la route vers Weislingen. Urbanisme Typologie Volksberg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,2 %), forêts (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), prairies (5 %), zones urbanisées (2,7 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Dans les mentions les plus anciennes, qui remontent au , le village est orthographié Follsberg ou Vollesberg, le « k » n’apparaissant que trois siècles plus tard. Or, en vieil allemand, le sanglier s’appelle « Vol ». Vol(k)sberg serait donc, non pas la « montagne du peuple », mais la « montagne des sangliers » ou la « montagne à sangliers ». Histoire Le nom du village apparaît pour la première fois en . Cette année-là, les seigneurs de Lichtenberg achètent la moitié du village aux seigneurs Obrecht et Johann de Byseck. L’autre moitié appartient-elle déjà aux acquéreurs ? Toujours est-il qu’en , Jacob et Louis de Lichtenberg se partagent la seigneurie du même nom, Volksberg faisant partie du lot qui échoit à Louis avec l’ensemble du bailliage d'Ingwiller. Treize ans plus tard les deux tiers du village sont entre les mains des Lichtenberg. Lorsque cette famille s’éteint en , le village entre dans le patrimoine de Simon Wecker IV, comte de Deux-Ponts et Bitche, époux d'Elisabeth, fille de Louis V de Lichtenberg. Vers le milieu du , Volksberg devient possession palatine et intègre le comté de la Petite-Pierre dont il va partager le sort jusqu’à la Révolution. Le comte palatin Georges-Jean introduit la Réforme en . Volksberg, dont l’église est placée sous le patronage de saint Sébastien, est alors une succursale de Waldhambach, siège par ailleurs de l’écoutèterie, c’est-à-dire de l’administration seigneuriale. Avec le nous découvrons, pour la première fois, les habitants du village dans leurs occupations. Depuis le début du siècle se développe à Volksberg une intense activité industrielle : des verriers sont domiciliés au village en et une verrerie pourrait être installée dès ce moment-là. Sa présence est attestée en . Une seconde verrerie, dont l'activité s’arrête en par manque de bois, s'élevait à l’ouest du village, au bord de la « Mittelbach », non loin du site du futur moulin. Un moulin qui a été construit peu après près de l’emplacement d'une ancienne verrerie sur les bords de la « Mittelbach ». Volksberg est également le siège, depuis la fin du , d’une industrie métallurgique peu connue. Le comte palatin Georges-Jean, particulièrement entreprenant, y aurait créé une forge qui est encore mentionnée avant . Au début du , la croissance de la population est encore lente. Georges Fleischmann, originaire du moulin de Meisenthal, entreprend néanmoins, malgré une clientèle potentiellement réduite, de reconstruire le moulin de Volksberg, détruit ou abandonné depuis longtemps. L'autorisation lui est donnée le et, dix ans après, il cède le moulin pour à un nouveau meunier. Quelques années plus tard, vers , une mine de fer est ouverte, au-dessus du moulin, sur le versant nord de la vallée, en un endroit qui s’appellera désormais « Erzberg ». Le minerai alimente le haut fourneau installé à Frohmuhl qui approvisionne lui-même le martinet de Tieffenbach. Héraldique Politique et administration Démographie Lieux et monuments Église Saint-Sébastien. Volksberg est l'une des quelque 50 localités d'Alsace dotées d'une église simultanée, accueillant simultanément le culte protestant et catholique. Église orientée datant de 1774 (date inscrite sur le linteau de la porte d'entrée), elle domine le village, entourée d'un enclos comprenant le cimetière. La nef est éclairée par trois fenêtres hautes cintrées, le chevet est plat et un campanile essenté d'ardoises se trouve au droit du pignon ouest. Le cimetière, agrandi en 1849 (date inscrite sur le portail d'entrée), est également partagé par les catholiques et les protestants. Spitzstein, site mégalithique. Jardin des Sonneurs, primé en 2020. Jardin naturel privé visitable. Il accueille une belle diversité de faune et de flore, avec notamment des sonneurs à ventre jaunes, petits batraciens qui ont donné leur nom au jardin. Personnalités liées à la commune Le pasteur Bastian, en poste à Volksberg pendant la seconde guerre mondiale, aidé du pasteur Henri (dit Charles) Fricker de Tieffenbach, de François Jaming, surnommé "Émile", et des habitants de Volksberg, mirent en place un réseau de résistance appelé le Maquis de Volksberg. Ce maquis coordonna des groupes de résistants dans le nord du Bas-Rhin ainsi que l'évasion de prisonniers de guerre français vers la France. Arrêté par la Gestapo en 1944 et déporté au camp de Schirmeck, le pasteur Bastian revint du camp au lendemain de l’Armistice du et se rendit à Volksberg, où il termina l’année, avant de s’installer à Lingolsheim. Il fut décoré de la Légion d’Honneur en 1970. Voir aussi Liste des communes du Bas-Rhin Bibliographie Rodolphe Brodt, Habitat rural ancien en Alsace bossue : Volksberg, Société d'histoire et d'archéologie de Saverne et environs, Saverne, 4 vol. ; vol. 1, 1995, 81 p. ; vol. 2, 1996, 72 p. ; vol. 3, 1998, 65 p. ; vol. 4, 1999, 75 p. Liens externes Volksberg sur le site de l'Insee Volksberg sur le site de la communauté de communes de l'Alsace Bossue Notes et références Notes Références Commune de la communauté de communes de l'Alsace Bossue Commune dans le canton de Drulingen Commune dans le Bas-Rhin Commune du parc naturel régional des Vosges du Nord
Luciano Petech
Luciano Petech ( à Trieste, en Littoral autrichien – , Rome) est un historien et érudit italien, spécialiste de l'histoire de l'Himalaya et des premières relations entre le Tibet, le Népal et l'Italie. Le plus connu des étudiants du célèbre tibétologue Giuseppe Tucci, il a été titulaire de la chaire d' « histoire de l'Asie orientale » à l'Université de Rome de 1955 à 1984. Biographie Luciano Petech est né en 1914 et a pris sa retraite en 1984. Il maîtrise presque toutes les langues européennes, ainsi que le tibétain, le chinois, le japonais, le newari, le sanskrit, l'arabe, le hindi et l'ourdou. Rapports avec Giuseppe Tucci Le don de Luciano Petech pour les langues et l'étendue de ses travaux scientifiques sur l'Asie auraient été considérés comme prodigieux si l'homme n'avait été précédé sur le terrain par celui qui fut son maître, Giuseppe Tucci. On a décrit ce dernier, à l'occasion du centenaire de sa naissance, comme « una sorta di Mozart della filologia classica », un génie précoce qui a écrit son premier article à 17 ans. Tucci enseigna à l'université Rabindranath Tagore-Shanti Niketan, près de Calcutta en Inde, au cours des années 1920, et se rendit au Tibet pour la première fois en 1929, avant de mettre en place l'institut italien pour le Moyen et l'Extrême-Orient en 1933. Petech appelle son mentor « mon gourou et ami ». Selon Jan Willem de Jong, . Comme l'écrira Petech plus tard, cet ouvrage « semblait répondre à un besoin réel et continua à rendre service pendant plusieurs années ». L'ouvrage était une histoire politique plutôt que culturelle du Ladakh comme le montre la suite sous forme de monographie qu'il publia 40 ans plus tard. Dans ce dernier ouvrage, il dit que l'histoire culturelle a été volontairement exclue, car déjà couverte de façon bien plus satisfaisante par David Snellgrove. Carrière universitaire C'est en 1938, à l'âge de 25 ans, que Petech commence sa carrière dans l'enseignement, en tant que lecteur d'italien à l'université d'Allahabad en Inde. Il y restera jusqu'en 1946. Son premier article connu est pour la revue Calcutta Review en 1939. Le sujet en est les drames et les récits du grand auteur italien Luigi Pirandello, qui vient de mourir deux ans après avoir reçu le prix Nobel de littérature. Il dit que « le peuple » en Italie a injustement tourné le dos à l'intellectuel Pirandello, trouvant qu'il n'était pas représentatif de l'époque et qu'il ne parlait pas à leur cœur. Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Petech, du fait qu'il est un Italien en Inde britannique, se retrouve dans un camp d'internement pour civils. À l'instar de Tucci, qui, âgé d'une vingtaine d'années, avait lu des textes de sanskrit dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, il met à profit cette situation pour étudier la littérature tibétaine et écrire un article sur le système chronologique des Blue Annals of Tibet du . Petech rentre en Europe en 1947, à la suite de sa nomination temporaire à un poste d'enseignant à l'Institut oriental de Naples et à l'université de Rome. Pendant les huit années qui suivent, il écrit trente articles de longueur variable sur l'Asie, toujours axés sur la rencontre des différentes cultures de l'Asie ou de l'Europe, dans les zones frontalières de l'Inde. Titulaire de la chaire d'histoire de l'Asie orientale à l'université de Rome de 1955 à 1984, il publie 14 livres et plus de 80 articles sur l'Asie. Au terme de cette période, la préface à l'anthologie de ses articles choisis, réalisée à l'occasion de son départ à la retraite, salue son « jugement objectif, calme et sensé, son empressement à collaborer et son érudition ». Œuvre Ces caractéristiques transparaissent à l'évidence dans ses nombreux ouvrages. Dans ses livres sur le Ladakh, le Népal et le Tibet du Moyen Âge aux temps modernes, sa méthode, débarrassée de la philosophie ou de la superstition, a l'apparence de l'« histoire », dévoilée par l'examen critique des sources historiques, lesquelles sont décrites avant même les événements qu'elles rapportent. Il partage l'intérêt géographique plus large de Tucci, mais sans les « grandes » idées, comme la royauté sacrée au Tibet, qui créent des modèles pour l'étude de l'Asie. De ses livres, seul Le Tibet central et les Mongols, publié en 1990, six ans après son départ à la retraite, contient un chapitre de conclusion, et encore s'agit-il de remarques élégantes plutôt que d'une grande théorie. Elles sont plutôt des vues d'ensemble du flux et du reflux du pouvoir séculier dans les institutions royales et religieuses à des moments précis à peine entrevus par d'autres historiens. Dans des ouvrages comme son 'I Missionari Italiani nel Tibet e nel Nepal en sept volumes, on perçoit comme une vocation au dialogue avec « l'Orient », vocation qui est non pas celle d'un missionnaire mais plutôt celle d'un ambassadeur. Il semble être un émissaire politique de l'Himalaya à Rome, faisant des rapports incisifs sur les missions politiques ou religieuses des autres. Les monographies de Petech tentent de faire revivre l'histoire de l'Himalaya à la lumière de l'histoire mondiale. Cet objectif a toujours été apprécié et, comme le note Herbert Franke en 1950 à la suite de la publication par Petech de La Chine et le Tibet au début du XVIIe siècle : Toutefois, les premières tentatives de Petech ont également tendance à intégrer des événements originaux dans les cadres explicatifs occidentaux. En 1947, il écrit : Cette tentative d'universaliser la construction d'un empire a également une connotation très politique à une époque où l'Italie échoue à restaurer l'Empire romain, contrecarrée qu'elle est par les puissances impériales sur le déclin que sont la Grande-Bretagne et la France et par le nouvel empire, l'Amérique. Quand il aborde à nouveau le sujet du Ladakh en 1977, il admet . Sa nouvelle approche est plus nuancée, et il explique enfin l'effondrement du pouvoir Ladakhi en mettant l'accent sur les contraintes économiques liées à sa trop grande extension. Le Tibet central et les Mongols, le dernier livre de Petech, est un récit écrit de façon plus fluide, à la tonalité plus psychologique et plus descriptive. Il fait toujours autorité, et dépasse naturellement le travail que Tucci avait consacré à la même période. Comme le fait remarquer Elliot Sperling dans son compte rendu de 1995 : Voilà manifestement un hommage rendu à l'œuvre originale du plus doué des élèves de Tucci. Il reste à voir si, comme dans l'épitaphe pour Pirandello, le « "Petechisme" mourra avec Petech », l'un des meilleurs écrivains italiens du tout en n'étant pas le fondateur d'une nouvelle école ». Élèves Les élèves de Petech les plus en vue sont Piero Corradini, spécialiste des études est-asiatiques, et Elena Filibeck, spécialiste des études tibétaines. Décès Luciano Petech est mort à son domicile le . Publications Bibliographies Pour les travaux de Luciano Petech jusqu'en 1986, voir : Luciano Petech, Selected Papers on Asian History (Choix d'articles sur l'histoire asiatique), Roma, Istituto Italiano per il Medio Oriente ed Estremo (Serie Orientale Roma, Vol. LX), 1988, pp. XI-XVIII (Bibliography of Luciano Petech till 1986). Pour les publications ultérieures, jusqu'à 1989, voir : Paolo Daffinà (dir.), Indo-Sino-Tibetica. Studi in onore di Luciano Petech, Bardi editore (Università di Roma ‘La Sapienza’. Studi orientali, IX), Roma, 1990 (Nota bibbliografica). Pour les années 1990-2000, voir : Elena De Rossi Filibeck, Il contributo di Luciano Petech, alla storia del Tibet, in “Rivista degli Studi Orientali”, a. LXXVIII, n. 1-2, 2004, (). Livres A Study on the Chronicles of Ladakh, New Delhi, Low Price Publications, 1999, 189 p. [réédition de 1937] Northern India according to the Shui-Ching-Chu (= Serie Orientale Roma, Vol. 2), Istituto Italiano per il medio ed estremo oriente, Roma, 1950. China and Tibet in the early 18th century. History of the establishment of Chinese protectorate in Tibet (= T'oung pao: archives concernant l'histoire, les langues, la géographie, l'ethnographie et les arts de l'Asie orientale, monographie 1, ), Brill, Leiden, 1972. Aristocracy and government in Tibet, 1728–1959 (= Serie Orientale Roma, Vol. 45), Istituto italiano per il medio ed estremo Oriente, Roma, 1973. The Kingdom of Ladakh, Roma, IIMEO, 1977, 191 p. Articles The Succession to the Tibetan Throne in 704-5, in Orientalia Iosephi Tucci Memoriae Dicata, Serie Orientale, Roma, 41.3, 1988, . Notes et références Liens externes Luciano Petech sur ippolito-desideri.net (en italien) Personnalité italienne du XXe siècle Universitaire italien Historien italien Tibétologue italien Naissance en juin 1914 Naissance à Trieste Naissance dans le Littoral autrichien Décès en septembre 2010 Décès à Rome Décès à 96 ans
(46793) Phinney
(46793) Phinney est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Description (46793) Phinney est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Il fut découvert le à Haleakala par le programme NEAT. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,25 UA, une excentricité de 0,18 et une inclinaison de 6,6° par rapport à l'écliptique. Il est nommé d'après Jeffrey L. Phinney. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (46001-47000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1998 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste nommé d'après un astronome professionnel Objet céleste découvert par le programme NEAT
Baie Novik
La baie Novik () est une profonde baie de l'île Rousski en Russie dans le kraï du Primorie. Longue d'environ pour de large maximum à son entrée, elle ouvre sur la baie de l'Amour au nord-ouest de l'île Rousski et coupe presque entièrement celle-ci en deux. La péninsule Sapiorny qui borde la baie à l'est n'est rattachée au reste de l'île que par une bande de terre d'environ située au sud-est de celle-ci. Notes et références Amour
François Le Clerc
François Le Clerc ou Francis Le Clerc (mort en 1563) aussi connu sous le nom de « jambe de bois » était un corsaire et pirate français originaire de Normandie qui a vécu au . Biographie Originaire de Réville ou de Gréville-Hague, il est reconnu comme le premier pirate de l'ère moderne à avoir une jambe de bois. Il est également le premier à avoir obtenu une lettre de marque qu'il reçut d'Henri II. Il était souvent le premier à aborder un vaisseau lors d'une attaque ou d'un raid. C'est à cause de ce caractère effronté qu'il a perdu une jambe et a reçu une blessure grave à un bras en combattant les Anglais à Sercq et Guernesey en 1549. Alors que d'autres pirates auraient cessé leur carrière en raison d'une telle blessure, Le Clerc refusa de prendre sa retraite et au contraire étendit la portée de son activité de piraterie en finançant les voyages et les attaques d'autres pirates. Malgré ses blessures, Le Clerc a mené des grandes attaques contre les Espagnols qui l'ont d’ailleurs surnommé « Pata de Palo » (jambe de bois). Le roi Henri II l’anoblit en 1551 et rend hommage à sa hardiesse. En 1553, il prit en charge la commande de six galions, huit caravelles et quatre pataches montés par 800 marins. Ces derniers furent commandés par lui-même, Jacques de Sores et Robert Blundel. La même année, il mena une attaque contre la ville de Santa Cruz de La Palma aux îles Canaries. Il la pille et y met le feu ce qui détruisit un grand nombre de bâtiments. Avec cette flotte puissante, il attaque et pille également l'île de San Germán à Porto Rico ainsi que les ports d'Hispaniola du Nord au Sud, les îles Mona et Saona, Yaguana… en emportant tous les canons qu'il trouvait. En 1553, Le Clerc reçoit le commandement du navire "Le Claude", l'un des 12 navires garde-côtes de Normandie. En 1554, la flotte mit à sac la ville de Santiago de Cuba. Elle occupa la ville pendant un mois et partit avec un trésor de pesos. La ville, qui était la capitale de Cuba à l'époque, fut tant ravagée qu'elle fut rapidement éclipsée par La Havane et ne retrouva jamais sa prospérité d'autrefois. Par la suite il se dirige vers les Açores. La flotte embaucha Richer Booty lors du voyage retour et pilla la ville de Las Palmas de Gran Canaria sur l'île de Grande Canarie. François Le Clerc et sa flotte de 330 hommes furent les premiers Européens à s'installer à Sainte-Lucie. Il établit son repaire dans un îlot nommé « Pigeon Island » car l’endroit était idéal pour s’élancer à l’abordage des galions espagnols qui passaient au large de la Martinique. En 1560, alors qu'il attendait un vaisseau espagnol qui transportait des lingots d'or, il ravage les villes situées sur la côte de Panama. En avril 1562, les protestants de plusieurs villes de Normandie se rebellent contre leur roi catholique. Élisabeth d'Angleterre envoya des troupes anglaises pour occuper Le Havre jusque 1563. Le Clerc rejoint les forces britanniques et ravage les vaisseaux français. En , il demanda à la reine Élisabeth une grosse somme d'argent en récompense de ses actions. Blessé dans son orgueil lorsque la reine rejette sa demande, il met les voiles vers les Açores, où il est tué la même année en traquant des galions espagnols remplis d'or. Le Clerc fit construire le manoir de la Crasvillerie (commune de Réville), où il accueillit l'Amiral Gaspard II de Coligny. Notes et références Voir aussi Liens externes page de François Le Clerc sur le site de wikimanche Chasse au trésor mettant en scène François Le Clerc Le le plus riche, selon Forbes Magazine avec une fortune estimée à 7,5 millions de dollars actuels Corsaire français Pirate français Naissance à Réville Naissance dans la Manche Décès en 1563
Accent circonflexe
L’accent circonflexe ‹ ◌̂ › (du latin , « fléchi autour ») est un diacritique de l’alphabet latin hérité de l’accent circonflexe grec. C’est, graphiquement, la réunion d’un accent aigu et d’un accent grave. Il fait ses premières apparitions dans les langues modernes en français au . En 1560, l'imprimeur tourangeau Plantin systématise l'usage de l'accent circonflexe pour remplacer le s (comme dans tête pour teste). Il existe un autre symbole diacritique similaire à l'accent circonflexe, le caron. Ce dernier ressemble à un circonflexe avec la pointe vers le bas, et est surtout présent dans les langues slaves ou dans les langues tonales. Utilisation dans les langues à écriture latine Le circonflexe est un diacritique très utilisé. Il est principalement en usage dans les langues à écriture latine suivantes (cette liste n’est bien sûr pas exhaustive) : Afrikaans Ê ê [ɛː], Î î, [iː], Ô ô [ɔː], Û û [yː].L’afrikaans, outre dans les mots d’emprunt, se sert du circonflexe sur e et o pour marquer la quantité longue ainsi que le caractère ouvert. Par exemple : wêreld, « monde », goeiemôre « bonjour ». Ailleurs, il note la seule quantité longue : wîe, « cale », brûe, « ponts». L’utilisation du circonflexe est assez rare pour ê et ô, très rare pour î et û, l’orthographe prévoyant d’autres graphies plus communes pour noter les mêmes sons. Breton Ê ê. Introduit dans la graphie dite universitaire pour remplacer la diphtongue ae, dont la prononciation diffère selon les dialectes ([ɛː], [aɛ], [ae], [ea]). Chichewa Ŵ ŵ [β]. Le w marqué du circonflexe s’oppose à la lettre simple, qui vaut [w]. Espéranto Ĉ ĉ [tʃ], Ĝ ĝ [dʒ], Ĥ ĥ [x], Ĵ ĵ [ʒ], Ŝ ŝ [ʃ]. (Il n’y a pas d’û en espéranto, mais un u avec une brève ŭ.) Français  â [ɑ], Ê ê [ɛ], Î î [i], Ô ô [o], Û û [y]. Avec le, il produit le même résultat que l'accent grave. L'accent circonflexe résulte généralement de la disparition d'une lettre, bien souvent un s (Pâques/pascal, fenêtre/défenestré, épître/épistolaire, hôpital/hospitalisation). Il peut aussi servir à indiquer une voyelle longue (grâce/gratia, âme/animé, âge pour aage, rôle pour roole/roule/rolle, piqûre pour picqueure). Un autre usage est d'indiquer la prononciation particulière d'une voyelle (théâtre, sans doute par analogie phonétique avec les mots suffixés en -âtre, l'oméga grec de cône ou diplôme), même si cet usage n'est pas systématique (zone). Enfin, l'accent circonflexe est utilisé comme discriminant orthographique (le dû du travailleur). Les rectifications orthographiques de 1990 ont recommandé de ne plus noter l'accent circonflexe sur le i et le u, sauf exceptions : dans la conjugaison où il marque une terminaison (passé simple, imparfait du subjonctif, plus-que-parfait), dans les mots où il apporte une distinction de sens utile (crû, dû, jeûne, mûr, sûr). Toutefois, cette réforme a été adoptée différemment selon le pays. Par exemple en France, selon une enquête de 2002, seuls 3,3 % des étudiants français savent quand elle permet de supprimer l’accent circonflexe sur le i. Frioulan  â [aː] Ê ê [eː] Î î [iː] Ô ô [oː] Û û [uː]. Selon la graphie Faggin-Nazzi, le circonflexe s’utilise notamment sur la voyelle d’une syllabe de fin de mot quand elle est longue. Par exemple : fîl [fiːl], « fils », clamâ [klamaː], « appeler ». Gallois  â, [aː] Ê ê, [eː] Î î, [iː] Ô ô, [oː] Û û, [ɨː]/[iː] Ŵ ŵ, [uː] Ŷ ŷ [ɨː]/[iː]. Première valeur : au Nord, seconde : au Sud. Un circonflexe indique que la voyelle qui en est affectée est longue alors que le contraire était attendu, ce qui arrive notamment dans les mots d’emprunt. Les voyelles longues ne sont autrement pas distinguées, mais peuvent être largement déduites des représentations orthographiques fonction des consonnes environnantes et de l’accentuation, selon des règles assez complexes. Le circonflexe permet aussi préciser la prononciation de la diphtongue wy : ŵy = [uɨ̯] mais wŷ = [wɨː]. Hébreu Dans une transcription fine de l’hébreu, il est possible de noter par le circonflexe les voyelles longues écrites dans le texte original au moyen des tandis que le macron frappe les voyelles longues qui ne sont pas écrites. Par exemple : (sans les signes de vocalisation : () bəʿênêḵā, « dans tes yeux ». Dans les transcriptions plus courantes, de même que pour un très grand nombre de langues, le circonflexe remplace simplement le macron et note la quantité longue, quelle que soit son origine. Italien En italien, dans une écriture soignée, quand il s'agit de distinguer deux i contractés (par exemple pour distinguer au pluriel gene (gène) et genio (génie), on a le doublon geni/genî ou encore principe (prince) et principio (principe), qui donnent principi/principî). Japonais (Kunrei, Nippon-shiki, Hepburn) Dans les romanisations Kunrei et Nippon-shiki, les voyelles longues () sont normalement marquées par le circonflexe : , « romanisation ». Dans la méthode Hepburn, c’est le macron qui est utilisé : le même mot japonais se romanise . Cependant, pour des raisons de facilité, le circonflexe remplace souvent ce macron ou est simplement omis. Norvégien Ô ô, Ê ê. Ces deux lettres, outre dans des emprunts, sont employées dans de très rares mots issus du vieux norrois (ainsi que leurs dérivés) : fôr et le verbe fôre (norrois fóðr), « nourriture pour animaux » et « donner de la nourriture aux animaux », vêr, « temps (qu’il fait) » ou « bélier » (norrois veðr), lêr, « peau » (norrois leðr). Néerlandais et anglais L’accent circonflexe se trouve principalement sur des voyelles de mots empruntés ou cités, surtout au français, comme Nîmes ou rôle. Portugais  â, ['ɐ] Ê ê, ['e] Ô ô ['o]. En portugais, l’accent circonflexe joue deux rôles : outre qu’il indique la qualité plus fermée de la voyelle, il marque aussi le fait qu’elle est tonique dans le mot. Il s’oppose en cela à l’accent aigu, qui ne frappe aussi que les voyelles toniques mais indique une qualité ouverte. Par exemple : câmara ['kɐmɐɾɐ] « chambre », quê ['ke] « (lettre) q », pôde « il/elle a pu ». Roumain  â, [ɨ] Î î [ɨ]. Les deux graphèmes représentent le même phonème.  ne s’emploie qu’en milieu de mot, î à l’initiale et à la finale de radicaux (c’est-à-dire qu’on peut trouver î en milieu de mot composé). Ainsi : în română [ɨn romɨnə], « en roumain ». Avant une récente réforme de l’orthographe, seul le mot român, « roumain », et ses dérivés utilisaient le â. On trouvera plus de détails dans l’article consacré à cette langue. Slovaque En slovaque, l’accent circonflexe peut apparaître sur la lettre ô, qui marque la diphtongue . Turc  â, [ɑː]/[ʲɑ] Î î, [iː] Û û, [uː]/[ʲu]. L’accent circonflexe sert principalement à deux usages. Tout d’abord, il indique la quantité longue vocalique dans des mots d’emprunt arabo-persans : âdet [ɑːdɛt], « coutume », ilmî [ilmiː], « scientifique », sükût [sykuːt], « silence ». Son emploi n’est pas obligatoire mais il est souvent conservé quand il permet de distinguer des homographes : tarihî [tɑɾihiː], « historique » mais tarihi, « son histoire ». D’autre part, â et û servent à indiquer qu’un /k/, /g/ ou /l/ précédents dans un mot d’emprunt est palatalisé (ou, pour le phonème /l/, qu’il n’est pas vélarisé), ce qui est normalement réservé aux mêmes consonnes devant les graphèmes e, i, ö et ü. Dans ce cas, la voyelle n’est pas allongée : gâvur [gʲavuɾ], « infidèle », mahkûm [mɑkʲum], « condamnée », plâj [plɑʒ], « plage ». Encore une fois, le circonflexe n’est pas obligatoire mais se conserve surtout quand il évite des confusions dues à une homographie potentielle : kâr [kʲɑɾ], « profit » mais kar [kɑɾ], « neige ». Ses deux rôles, quantité longue de /a/ et /u/ et palatalisation de la consonne précédente, l’empêchent de permettre la notation de consonnes non palatalisées suivies d’un /a/ ou /u/ longs : katil se prononce [katil] quand le mot signifie « tuant » (de l’arabe qatl) mais [kɑːtil] quand le mot signifie « tueur » (de l’arabe qātil). La graphie kâtil pour cette dernière forme serait fausse : le /k/ n’est pas palatalisé. Vietnamien  â, [ɐ] Ê ê, [e] Ô ô [o]. En quốc ngữ, le circonflexe indique que la voyelle est plus fermée que sa variante non diacritée. En fait, ce sont les mêmes usages qu’en portugais, ce qui s’explique quand on sait qu’Alexandre de Rhodes écrivait en portugais et s’est inspiré des travaux de missionnaires d’origine portugaise pour mettre au point la romanisation du vietnamien. Au circonflexe peuvent s’ajouter les diacritiques tonaux :â → ấ, ầ, ẩ, ẫ, ậ ;ê → ế, ề, ể, ễ, ệ ;ô → ố, ồ, ổ, ỗ, ộ. Alphabet phonétique international En API, l’accent circonflexe marque les tonèmes mélodiques ou modulés descendants. Il peut se placer sur n’importe quel symbole vocalique ou bien consonantique vocalisé. Par exemple, en ngbaka, [kpâ], « feuille », en mandarin 四 sì [ŝ̩] (/s/ vocalisé descendant), « quatre ». Romanisations récentes, transcriptions et translittérations Le circonflexe est souvent utilisé, dans les transcriptions, en remplacement du macron pour noter, sur les voyelles, la quantité longue. C’est le cas dans la transcription, par exemple, de l’arabe ou du sanskrit. Informatique Unicode Unicode prévoit un grand nombre de caractères précomposés comprenant un accent circonflexe. Cependant, plusieurs caractères ne sont pas définis comme caractères précomposés, comme le x accent circonflexe de l’aléoute, l’o ouvert circonflexe ou l’epsilon circonflexe. Pour ces derniers caractères, il est nécessaire d’utiliser un accent circonflexe sans chasse (bloc de caractères des diacritiques), qui se combinera à tout autre caractère latin : il est situé à l’emplacement U+0302. Par exemple, =̂ est une composition utilisant ce caractère au-dessus du signe égal. Il existe aussi un accent circonflexe chassant, ˆ U+02C6 (bloc des lettres modificatives avec chasse). Ce dernier ne doit pas être confondu avec la pointe de flèche orientée vers le haut, ˄ U+02C4, présente dans le même bloc. Mentionnons aussi l’existence de l’accent chassant circonflexe en ASCII, ^ (U+005E), aussi appelé (en latin « il est privé de » ou « il manque »), qui signale en informatique un point d’insertion ou de remplacement (cf. caractères de contrôle) . Le caret est aussi présent dans le bloc de la ponctuation générale, ‸ U+2038 (chevron d’insertion). Le signe typographique correspondant est le lambda d’insertion, ⁁''' U+2041 (même bloc). Transcription en ASCII L’ASCII de base (caractères 0 à 127) ne contient pas de lettre accentuée. À l’époque où c’était la seule page de code disponible, certains simulaient l’accent circonflexe en plaçant une apostrophe devant la lettre et une apostrophe inversée derrière : par exemple, ils écrivaient « 'e`tre » pour « être ». Pour le VIQR, la solution retenue est de mettre un accent circonflexe vierge derrière la lettre, par exemple écrire « e^ » pour « ê ». Cet accent circonflexe chassant (ASCII : 0x54), est disponible sur plusieurs agencements de clavier, soit directement à l’aide d’une touche même, soit comme à l’aide d’une touche morte formant une lettre accentué ( donne ) avec laquelle il peut être obtenu en le suivant d’une combinaison non existante comme elle-même ou l’espace ( donne ou donne ). Sur Windows, il peut aussi être obtenu en tapant . Touche Contrôle L’accent circonflexe est parfois utilisé pour désigner la touche Contrôle d’un clavier d’ordinateur. Ainsi, « ^A » signifiera la combinaison de touches . Caractères de contrôle Utilisé dans la notation caret, l'accent circonflexe, plus précisément le caret (l'accent chassant circonflexe en ASCII, ^ (U+005E)), permet de représenter les 33 caractères de contrôle non affichables de la table ASCII. Ainsi ^A'' représente le caractère SOH (Start of Header). En sciences L’accent circonflexe peut désigner l’exponentiation : 2^3 = 8 (« 2 puissance 3 égale 8 »). Dans certains langages de programmation, il correspond à un XOR (Fonction OU exclusif) : 2^3 = 1. En mathématiques, l'accent circonflexe peut servir à dénoter un objet introduit secondairement à un premier objet dans le but de mettre en valeur la relation entre les deux objets. À l'oral, on lira, par exemple, en « x circonflexe » ou « x chapeau ». Un exemple similaire de recours à une diacritique en mathématiques est le tilde. Par exemple, l'accent circonflexe est souvent utilisé pour dénoter la transformée de Fourier d'une fonction. En particulier, en statistique, l'accent circonflexe sert généralement à désigner un estimateur (ou la valeur estimée) d'une variable donnée. Par exemple, dans l'expression , il désigne le résidu de la quantité théorique qu'est l'erreur statistique, . En mathématiques ensemblistes, un élément noté avec accent circonflexe signifie que cet élément a été retiré de l'ensemble de référence. En géométrie, dans la notation vectorielle, l'accent circonflexe peut désigner un vecteur unitaire (i.e. de magnitude égale à 1). Dans la notation usuel d'un système de coordonnées cartésiennes, désigne ainsi le vecteur unité selon l'axe horizontal (axe ). Références Voir aussi Articles connexes caron () diacritique ; diacritiques de l’alphabet latin ; diacritiques utilisés en français ; alphabet latin. Lien externe Explication de Bernard Cerquiglini en images Diacritique de l'alphabet latin Diacritique de l'alphabet phonétique international
Thermes romains d'Évaux-les-Bains
Les thermes romains d'Évaux-les-Bains étaient des thermes romains d'un vicus qui se situait sur le territoire de l'actuelle commune d'Évaux-les-Bains dans le département de la Creuse. Les vestiges de ces thermes antiques sont classés monuments historiques sur la liste de 1840. Le vicus Le vicus gallo-romain d'Evaux est lié aux sources thermales qui jaillissent dans un vallon étroit aux pentes abruptes, à au nord du bourg. À ce rôle initial, a dû s'ajouter la fonction de carrefour routier avec tous les échanges que cela peut impliquer. Le vicus doit son nom à la divinité locale des sources nommée IVAOS, connue par une dédicace tracée sur le manche d'une patère en bronze : VIMPVRO FIRMI LIB. IVAV V.S.L.M. Les lettres sont formées par des points obtenus avec un poinçon. Afin de capter les sources aux propriétés curatives, les bâtisseurs ont profondément décaissé la roche pour constituer une vaste plate-forme horizontale de , à l'endroit où les sources jaillissaient. Ils ont coulé une immense dalle de béton atteignant d'épaisseur dans laquelle une quarantaine de puits furent aménagés, à l'aplomb des points d'émergence. Histoire C'est probablement dans la seconde moitié du premier siècle de notre ère  que les thermes et la galerie furent construits. Ils furent détruits par un incendie au IIIe siècle (après 260). La partie ouest, probablement restaurée, fut remise en service au . Les thermes Les thermes sont célèbres dès l'Antiquité dans le traitement de l'insuffisance veineuse comme l'indique une patère de bronze dédiée par un légionnaire portant l'inscription « Je remercie Evaux d’avoir soigné les maux de mes jambes ». Les thermes furent construits sur une superficie d'environ 25 ha. Encastrés entre les falaises, les thermes antiques forment un bâtiment presque carré auquel on accède, depuis le vicus, par une galerie longue de , large intérieurement de , qui débouche dans une cour intérieure où se trouve la façade monumentale de l'édifice, face à l'accès. Son départ se situe vraisemblablement à l’emplacement de l’église actuelle ou devait se trouver un temple. La partie nord de l'établissement renferme de grands bassins richement ornés. Les salles situées à l'est de la cour, et probablement celles situées à l'ouest, abritent des baignoires. Les salles à absides du sud, à l'endroit où jaillissent des sources très chaudes (60 degrés) seraient des étuves destinées aux bains de vapeur. Un aqueduc enterré l'alimentait en eau potable depuis Reterre où il recueillait les sources de la Valazière. Son tracé, guidé par les courbes de niveau, fait de nombreux détours et sa longueur est estimée à . Sur cette distance, il passe de à , soit une dénivellation totale de . Vestiges plus de 40 puits aménagés sur 350 m ; 5 piscines dont un caldarium circulaire ; des baignoires (parc des thermes actuels) ; un aqueduc de 17 km ; le mur d'une galerie couverte de 700 m, vestige d'un temple ? Notes et références Bibliographie Bosvieux, « Bains romains d'Évaux », dans Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1854, tome 5, (lire en ligne) J. Dequaire, « L'aqueduc gallo-romain d'Evaux-les-Bains » in Mémoires de la Société des Sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, n° 35, fascicule 3, 1965, p. 602-616. Dr G. Janicaud, « Evaux gallo-romain » in Mémoires de la Société des Sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, n° 25, fascicule 3, 1934, p. 401-431. G. Lintz, « Evaux (Creuse) » in Villes et agglomérations urbaines antiques du Sud-Ouest de la Gaule, sixième supplément à Aquitania, 1992, p. 90-95. G. Lintz, « Evaux gallo-romain: la galerie d'accès aux thermes » in Mémoires de la Société des Sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, n° 42, fascicule 2, 1985, p. 277-293. Articles connexes Thermes romains Liste des monuments historiques de la Creuse Liens externes Persée : Thermes romains d'Évaux-les-Bains Vandalisme des vestiges des thermes d'Evaux-les-Bains Thermes romains en France Monument historique classé en 1840 Monument historique dans la Creuse Site archéologique monument historique en France Evaux-les-Bains
DOK Dwingeloo (volley-ball féminin)
DOK (Door Oefening Kampioen) Dwingeloo est un club néerlandais de volley-ball fondé en 1962 et basé à Dwingeloo qui évolue pour la saison 2014-2015 en Dames Promotieklasse B. Historique Palmarès Effectifs Saison 2011-2012 Entraîneur : Bram Leijssenaar Notes et références Annexes Articles connexes Championnat des Pays-Bas de volley-ball féminin Coupe des Pays-Bas de volley-ball féminin Supercoupe des Pays-Bas de volley-ball féminin Lien externe Site officiel du club Dwingeloo Club sportif dans la province de Drenthe Westerveld
Néfertoum
Dans la mythologie égyptienne, Néfertoum est le fils de Ptah et de Sekhmet dans la théologie memphite de l'ancien Empire. Évoquant le parfum du lotus, il est représenté par un lion ou plus souvent par un jeune homme portant une fleur de lotus dans les cheveux. Il est le dieu de la résurrection et de l'immortalité. Nefertoum est un nom composé, Nefer signifiant « beauté », « accomplissement parfait », et Toum (ou Atoum) le principe créateur. C’est-à-dire que le principe créateur trouve son accomplissement en Nefertoum. Notes et références Index égyptologique Divinité égyptienne
Archevêché orthodoxe grec d'Amérique
L'archevêché orthodoxe grec d'Amérique est une juridiction de l'Église orthodoxe aux États-Unis qui est rattachée canoniquement au Patriarcat œcuménique de Constantinople. L'archevêque porte le titre d'Archevêque d'Amérique. Le siège de son archevêché est à New York. L'archevêché est membre de la Conférence permanente des Évêques orthodoxes canoniques des Amériques. Histoire Le patriarche Athénagoras de Constantinople exerçait son ministère épiscopal dans cet archevêché quand il a été élu sur le siège de Constantinople. Organisation L'archevêché comprend plusieurs métropoles : Archevêché de New York Métropole de Chicago Métropole du New Jersey Métropole d'Atlanta Métropole de Denver Métropole de Pittsburgh Métropole de Boston Métropole de Détroit Métropole de San Francisco Vicariat pour les communautés palestiniennes/jordaniennes aux États-Unis Liste des archevêques d'Amérique 1922-1930 : Monseigneur Alexandre (1876-1942) 1930-1948 : Monseigneur Athénagoras (1886-1972) 1949-1949 : Monseigneur Timotheos (1880-1949) 1949-1958 : Monseigneur Michel (1892-1958) 1959-1996 : Monseigneur Iakovos (1911-2005) 1996-1999 : Monseigneur Spyridon (1944) 1999-2019 : Monseigneur Demetrios (1928) Depuis 2019 : Monseigneur Elpidophoros (1967) Voir aussi Articles connexes Liens externes Site officiel Orthodoxy in America Patriarcat œcuménique de Constantinople Grec Amerique
Kim Kuk-hyang
Kim Kuk-hyang (haltérophilie) (1993-), une haltérophile nord-coréenne. Kim Kuk-hyang (plongeon) (1999-), une plongeuse nord-coréenne.
Heym
Georg Heym (1887-1912), poète expressionniste allemand ; Johann Christian Andreas Heym (1769-1829), géographe et grammairien allemand ; Stefan Heym (1913-2001), écrivain allemand. Patronyme germanique
Prise de Tunis (1357)
La prise de Tunis de 1357 oppose les forces mérinides, menées par le sultan Abu Inan Faris, aux armées hafsides d'. Elle entraîne la capture de la ville par les Mérinides pour la deuxième fois de l'histoire. Contexte En 1348, à la suite de la bataille de Kairouan, le sultan mérinide Abu al-Hasan est vaincu, puis assiégé par les tribus arabes devant Tunis. L'intervention de la flotte mérinide, mouillant alors dans le port de Sousse, permet de lever le siège. Cependant, l'agitation s'étend rapidement dans toute l'Ifriqiya. Constantine et Béjaïa se révoltent et repassent sous autorité hafside. Entre-temps, son fils Abu Inan Faris, alors gouverneur de Tlemcen, se proclame sultan. Il abandonne Tlemcen pour aller se faire reconnaître au Maroc, où il bat l'armée de son neveu El Mansour, gouverneur de Fès. Sa victoire lui permet de recevoir l'allégeance des tribus locales. Fin 1349, le sultan Abu al-Hasan décide de quitter Tunis par la mer mais fait naufrage, en raison d'une tempête devant les côtes de Béjaïa. Il survit à l'accident, et parvient difficilement à atteindre Alger, où il est bien accueilli par les tribus de la région. Entre-temps, les Zianides et Maghraouas, qui lui ont fait défection à Kairouan, reprennent Ténès, Mazouna, Miliana, Cherchell puis Tlemcen. Il réorganise son armée pour reprendre Tlemcen aux Zianides mais est battu par ces derniers et doit se replier vers le Sahara. Il tente alors de rentrer au Maroc pour contester le règne de son fils, mais battu près de l'oued Oum Errabiâ, il abandonne alors ses prétentions au trône et se réfugie auprès de la tribu masmouda Hintata, dans le Haut Atlas, jusqu'à sa mort. Abu Inan Faris, désireux de reprendre les territoires perdus après la défaite de Kairouan et la guerre civile avec son père, lance une campagne pour reprendre le Maghreb central. En 1352, il reprend Tlemcen et tue le sultan zianide Abou Saïd Uthman II, puis s'empare d'Alger et Médéa, annexant ainsi totalement le royaume zianide. Abu Inan Faris continue sa conquête vers l'est, et s'empare ensuite de Bejaïa et Constantine. Il s'empare ensuite d'Annaba, d'où il reçoit la soumission de nombreuses tribus arabes de la région. Déroulement Suite à la prise d'Annaba, le sultan mérinide Abu Inan Faris décide de marcher sur Tunis. Les forces mérinides, placées sous le commandement de Yahya ben Rahho et soutenues par de nombreuses tribus arabes, marchent sur la ville, en coordination avec une attaque de la flotte mérinide par mer. et Ibn Tafraguine, n'arrivant pas à mobiliser les habitants de Tunis pour la défense, fuient et se réfugient à Mahdia. Les Mérinides s'emparent donc de la capitale hafside pour la deuxième fois, parvenant à réunifier à nouveau le Maghreb. Conséquences Cependant, comme sous le règne d'Abu al-Hasan, la domination mérinide sur la région ne dure pas longtemps. En effet, Abu Inan Faris qui s'était notamment appuyé sur les tribus arabes Sadwikis et Dawawida, entre en conflit contre certaines fractions de ces mêmes tribus. Ainsi, en voulant enlever le droit de protection dont bénéficiaient ces tribus sur les sédentaires, il va provoquer leur révolte. Abu Inan Faris décide de les châtier, et les poursuit jusqu'à Tolga, près de Biskra, en vain. Le sultan hafside en profite pour les attirer dans ses rangs. Il prépare alors une attaque pour reprendre Tunis. Abu Inan lève une armée pour le combattre mais, après trois jours de marche, il est abandonné par un grand nombre de ces troupes. De plus, le vizir Fares ben Oudrar est à l'origine d'un complot visant à le remplacer par le prince Idriss Aboul Ala. Abu Inan Faris abandonne alors Tunis et se replie sur Constantine. Le gouverneur hafside Ibn Tafraguine en profite pour reprendre la ville abandonnée par les Mérinides. Rentré à Fès en 1357, Abu Inan Faris fait tuer le vizir Fares ben Oudrar, puis tombe grièvement malade. Il meurt en 1358, ce qui provoque la première éclipse mérinide, qui affaiblie gravement le royaume. Notes et références Bibliographie . . . . . Tunis (1357) Tunis (1357) Histoire de Tunis
Relations entre le Liechtenstein et la Slovaquie
Les relations entre la Liechtenstein et la Slovaquie ont été rompues avec la disparition de la Tchécoslovaquie en 1939. Après la guerre, la Tchécoslovaquie a édicté les décrets Beneš qui ont exproprié le prince de Liechtenstein de ses terres principalement sur le territoire actuel de la République tchèque. Ces décrets sont toujours d'application. De ce fait, les relations diplomatiques entre les deux États n'ont été ouvertes que le . Le Liechtenstein est le dernier État Européen avec lequel la Slovaquie a noué des relations diplomatiques. Il n'y a pas de représentation diplomatique slovaque au Liechtenstein ni de représentation du Liechtenstein en Slovaquie. Voir aussi Politique étrangère du Liechtenstein Politique étrangère slovaque Notes et références Slovaquie Liechtenstein
Velles (Haute-Marne)
Velles est une commune française, située dans le département de la Haute-Marne en région Grand Est. Géographie Urbanisme Typologie Velles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,1 %), forêts (18,8 %), terres arables (15,5 %), zones urbanisées (6 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Histoire Politique et administration Liste des maires Population et société Démographie Économie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Personnalités liées à la commune Voir aussi Bibliographie Articles connexes Communauté de communes Vannier Amance Liste des communes de la Haute-Marne Liens externes Velles sur le site de l'Insee Notes et références Notes Références Velles
Mutrux
Mutrux est un patronyme et toponyme pouvant désigner : Patronyme Floyd Mutrux (né en 1941), réalisateur et scénariste américain ; (né en 1945), producteur de film américain. Toponyme Mutrux, commune de Vaud. Homonymie de patronyme
Zalužnje
Zalužnje (en serbe cyrillique : ) est un village de Serbie situé sur le territoire de la Ville de Leskovac, district de Jablanica. Au recensement de 2011, il comptait 422 habitants. Démographie Notes et références Voir aussi Articles connexes Localités de Serbie Villes de Serbie Liens externes Localité dans la municipalité de Leskovac
Muhammad Al-Arifi
Muhammad Al-Arifi est un théologien et prédicateur saoudien né le . Il exerce la fonction d'imam de la Mosquée de l’académie « Roi Fahd » de la Marine saoudienne. Il est un élève de Mohamad Tablaoui. Ses prêches diffusés par internet sont très suivis dans le monde musulman et connus pour sa vision salafiste Idéologie Il a grandi dans la ville de Dammam, et y a étudié ses premières étapes de l'éducation, il a étudié au lycée ''Asamhudy'' et voulait étudier la médecine, puis a rejoint la Faculté de la Charia, et évoluer vers des études supérieures à l'Université islamique du ''Imam Muhammad bin Saoud''. A la fin des années 1980, alors que sa formation le destine a priori à devenir un obscur prêcheur dans une petite ville, il se rend compte de l'influence que peut exercer la diffusion de ses prêches par des moyens modernes comme des enregistrements audio et video, qui lui permettent de se créer une audience. Il met à profit l'Internet pour élargir encore cette audience. Il dispose de plus de dix-neuf millions de followers sur les réseaux sociaux et il est vraisemblable que ses prêches soient vus par beaucoup d'autres. Il n'hésite pas à créer des controverses pour attirer l'attention. Ainsi, avant un voyage pour l'Europe, il avait déclaré que « les femmes danoises ont tellement d'amants qu'elles sont incapable de désigner le père de leurs enfants ». Il s'en prend également aux juifs notamment en lien avec le conflit israélo-palestinien, aux homosexuels et aux chiites et tient en général un discours assez rigoriste au point que le Royaume-Uni a décidé en 2014 de lui interdire l'accès à son territoire. Bien que ses discours constituent aussi une menace pour la stabilité royaume saoudien, sa popularité le met à l'abri de pressions gouvernementales. En outre, ses prêches peuvent à l'occasion soutenir la politique de l'état, comme c'est le cas lors de la crise du Golfe qui oppose l'Arabie saoudite et plusieurs de ses alliés régionaux au Qatar. Ceci explique probablement pourquoi il n'a pas été inquiété lors du coup de filet du début qui a vu l'arrestation de plus de deux cents personnes pour raison de corruption, alors même que son initiateur, le prince héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud explique vouloir promouvoir un islam modéré. Œuvres al-Mufid fi taqrib ahkam al-adhan : 124 fatwá tahummu al-mu'adhdhin wa-sami` al-adhan, Dar al-Hijrah, al-Riyad, 1995 (sur la prière et sur les fatwas) al-Durar al-bahiyah fi al-alghaz al-fiqhiyah : akthar min 300 lughz fiqhi muntakhabah min kutub al-fiqh, mudhayyalah bi-lata'if wa-fawa`id, Maktabat al-Ma`arif lil-Nashr wa-al-Tawzi`, al-Riyad, 2000 (sur le droit musulman et sur les Hanbalites) Lien externe Références Théologien musulman Théologien saoudien Écrivain saoudien Imam Naissance à Dammam Naissance en juillet 1970 Critique de l'athéisme
MTV Unplugged: Live at Roundhouse, London
est le troisième album live du groupe écossais de rock alternatif Biffy Clyro, publié le par Warner Bros. Records. Il provient de leur prestation du au Roundhouse de Londres pour l'émission MTV Unplugged. Fiche technique Liste des chansons Interprètes Biffy Clyro Simon Neil: chant, guitare James Johnston: basse, chœurs Ben Johnston: batterie, chœurs Références Album live sorti en 2018 Album de Biffy Clyro Album publié par 14th Floor Records Album publié par Warner Bros. Records
Équipe de Côte d'Ivoire de rugby à XV
Léquipe de Côte d'Ivoire de rugby à rassemble les meilleurs joueurs ivoiriens et est membre de Rugby Afrique. Elle est engagée en Silver Cup, le deuxième niveau de compétition de la Coupe d'Afrique. L'équipe de la Côte d'Ivoire occupe la du classement World Rugby avant le début de l'édition 2018 de la Coupe d'Afrique. Historique La Fédération ivoirienne de rugby, la fédération nationale des syndicats de rugby, a été créée en , le même mois que son adhésion à l'International Rugby Board. Ils se sont qualifiés pour la Coupe du Monde pour la première fois en 1995 et ont perdu face à l'Écosse, la France et aux Tonga. Avec une petite base de joueurs, les résultats de l'équipe se sont détériorés au cours des dernières années. Les défaites récentes face au Maroc ne signifient pas pour autant qu'elle soit moins bien classée que celui-ci au sein de Rugby Afrique. Sa participation à la Coupe du Monde 1995 a été médiocre et la Côte d'Ivoire n'est pas parvenue à obtenir de victoire. Sa lourde défaite 89-0 contre l'Écosse dans le tournoi a posé la question sur la présence des équipes mineures dans la compétition. La Côte d'Ivoire, cependant, a beaucoup mieux joué lors du match suivant, en perdant face à la France par 54-18, avec deux essais marqués. Le dernier match contre les Tonga, perdu par 29-11, a vu une grande tragédie lorsque Max Brito a subi une blessure à la colonne cervicale qui l'a laissé tétraplégique. Après la Coupe du Monde 1995, l'équipe de Côte d'Ivoire a connu une éclipse de trois ans avant de participer aux qualifications de la Coupe du Monde de Rugby 1999 en . La Côte d'Ivoire a enchainé trois défaites face à la Namibie (10-22 ), au Zimbabwe (0-32) et au Maroc (3-6) dans un tournoi qui s'est déroulé à Casablanca. Après une autre absence de deux ans et demi, les Éléphants ont participé à la Coupe d'Afrique 2001 et ont perdu leurs deux confrontations face au Maroc (11-18 à la maison et 18-20 au retour), réalisé un match nul (11-11) en Tunisie et remporté une victoire à domicile (46-0) face à cette même Tunisie. La Côte d'Ivoire a raté sa qualification à la Coupe du Monde de Rugby 2003 après des défaites face à la Tunisie (8-13) et au Maroc (21-23). Dans les qualifications de la Coupe du Monde 2007, les Ivoiriens ont commencé de façon prometteuse avec deux victoires sur le Sénégal (20-6) et le Zimbabwe (33-3) dans le tour 1, mais ont obtenu des résultats mitigés contre le Maroc (match nul 9-9 à Abidjan et défaite 7-23 à Casablanca) et l'Ouganda (défaite 7-32 à Kampala et 18-9 à Abidjan) et ont donc été éliminés. Les Ivoiriens ont atteint le de qualification pour la phase finale de la Coupe du monde 2011 après une surprenante victoire 21-9 au Maroc et contre la Zambie. Au , ils font face à la Namibie contre laquelle ils obtiennent un 13-13 à Abidjan, mais perdent par 14-54 à Windhoek. En qualification pour la Coupe du monde 2015, la Côte d'Ivoire termine du tour 2 derrière le Botswana, vainqueur du tournoi à 5 à la meilleure différence de points. Palmarès Coupe du monde 1995 : ( de la poule D) Coupe d'Afrique 2000 : forfait 2001 : de la zone nord 2002 : de la poule nord 2003 : de la poule A 2004 : de la zone nord 2005 : de la poule B 2006 : de la poule B 2007 : 2008-2009 : Demi-finaliste 2010 : de la poule A 2011 : forfait 2012 : de la division 1C 2013 : Champion de la division 1C 2014 : Finaliste de la division 1B 2015 : de la division 1B 2016 : de la poule B (div. 1B) 2017 : de la Silver Cup (ancienne division 1B) Effectif Avants Arrières Joueurs emblématiques Toussaint Djehi Djakaria Sanoko Ismaila Lassissi Célestin N'Gbala Frédéric Dupont Édouard Angoran Max Brito Emmanuel Amapakabo Olivier Diomandé Bedel Dogoui Hervé Gregoire-Mazzocco Silvère Tian Jean-Maurice Oulouma Notes et références Liens externes Blog sur le rugby ivoirien Rugby a Xv Cote d'Ivoire Equipe nationale
Sebastian (musicien)
SebastiAn, de son vrai nom Sébastien Akchoté, né le à Boulogne-Billancourt, est un musicien, disc jockey, producteur, mixeur et compositeur français de musique électronique. Il travaille comme remixeur pour des groupes et chanteurs tels que Charlotte Gainsbourg, Daft Punk, Beastie Boys, Bloc Party et Nero. Il compose également et produit des morceaux pour Charlotte Gainsbourg, Philippe Katerine, Kavinsky, Frank Ocean, Uffie et Woodkid. Il compose des bandes originales pour les films comme Notre jour viendra (2010) ou Steak (2007), dans lequel il joue, crédité sous le nom de Sebastian Akchoté. Nombre de ses titres sont utilisés à la télévision et dans les jeux vidéo. Il est signé sur le label électronique français Ed Banger Records. Biographie Né à Boulogne-Billancourt en région parisienne, le musicien est originaire de l'ex-Yougoslavie et possède des origines serbes et a grandi entre Belgrade et Paris. Il est le frère cadet du guitariste indépendant Noël Akchoté. Ses premières années d’éveil musical incluent à la fois le jazz et les influences expérimentales de son frère aîné ainsi que des influences hip-hop d’artistes comme DJ Premier. À 15 ans, il commence à manipuler platines et machines avec les membres du groupe de rap Cercle vicieux. À cette époque, il fait la connaissance de Jean-Louis Costes, artiste performeur et figure radicale de l'underground parisien, dont il produit l'album intitulé Nik Ta Race. La découverte de la musique électronique intervient en 1996, via l'album Homework de Daft Punk, qui est une révélation pour SebastiAn. Alors qu’il travaille avec un groupe de hip-hop en 2005, SebastiAn obtient le numéro de téléphone d’Ed Banger Records de l’un des membres du groupe, qui l’avait trouvé dans un journal. Il contacte Pedro Winter, le fondateur du label, qui accepte de le produire. Il signe 2 EP, Smoking Kills (?) et H.A.L.. De nombreux remixes suivent, parmi lesquels ceux pour Annie, Cut Copy, Revl9n, Uffie (sa collègue de label), et Daft Punk dans le cadre de leur album Human After All: Remixes. En 2006, il sort le maxi Ross Ross Ross, constitué de morceaux électro-funk syncopés. C'est cet album qui le fait connaitre aux yeux d'un public plus large. La pochette du maxi dessinée par So Me devient l'emblème du musicien. Il sort également de nombreux remixes. En 2007, il compose la bande originale du film Steak de Quentin Dupieux aux côtés de Sébastien Tellier et Mr. Oizo. Il apparait également dans le film dans le rôle de Félix, l’un des membres des Chivers. Il produit aussi de nombreux remixes et, en sortant son EP Walkman 2, SebastiAn rejoint Kavinsky pour ouvrir avec un DJ sets Daft Punk sur leur tournée Alive 2007. En 2008, il sort Motor, un EP avec trois titres originaux. Il publie ensuite A Fine Selection of Remixes, une compilation de 17 titres mettant en vedette divers remixes qu'il a produits. SebastiAn produit le single Difficult pour Uffie en 2010 sur son premier album Sex Dreams and Denim Jeans et réalise un remix intitulé Difficult (2006 Parties Remix by SebastiAn). Il publie également un titre expérimental Threnody sur la compilation Ed Banger Records Christmas. En 2010, SebastiAn signe la BO du film Notre jour viendra de Romain Gavras, en compagnie de L'enfance d'un chien de Sébastien Tellier. 2011-2013 : Total En 2011, Sebastian publie le titre Enio sur l’album de compilation Ed Banger Let the Children Techno. Plus tard, son premier album Total est annoncé, via la sortie d'un teaser nommé X rated publié sur le site Dailymotion. La publication de la vidéo est suivie de l'apparition du premier single Embody accompagné d'un vidéo-clip. L'album Total, qui comprend notamment une collaboration avec M.I.A., sort finalement le en Europe et le en Amérique du Nord. Le morceau Tetra est utilisé dans la publicité de la Citroën DS3, et dans le film Spring Breakers. La sortie de l'album est suivie par les sorties des singles C.T.F.O. et Love In Motion. 2011 est également l’année de la première tournée de Sebastian, le Primary Tour, de 2011, parfois accusé de faire des références fascistes. Trois remixes sortent également cette année-là, dont un pour les Beastie Boys. 2012 voit sortir des remixes de SebastiAn pour les groupes Nero, The Shoes, Van She et Woodkid. La sortie de The EP Collection, sous forme d'un coffret de vinyles, regroupe des singles de Total avec leur remixes accompagnés du morceau Organia et du morceau inédit Holloback. Un remix de SebastiAn de New Lands de Justice sort également le . 2013-2019 : Production pour d'autres artistes En 2013, Kavinsky sort son premier album, OutRun, dont SebastiAn produit 9 titres. En , l’album est récompensé d'une Victoires de la musique dans la catégorie « Album électronique, groove, dance de l’année ». La même année, il compose, produit et arrange le titre Stabat Mater de Woodkid, qui figure sur l'album The Golden Age. En 2014, SebastiAn compose et produit le titre American Beauty, American Psycho du groupe Fall Out Boy sur leur album du même nom. La même année, il compose, produit et mixe l’album Magnum de Philippe Katerine. C’est Katerine qui a proposé de travailler avec lui, parce qu’il apprécie, comme il l’a dit, la « tension sexuelle » de ses compositions. SebastiAn a proposé des parties instrumentales, sur lesquelles Katerine place sa voix et écrit les textes par la suite. L’album sort le chez Barclay. En 2015, Pedro Winter, propriétaire d’Ed Banger, annonce que SebastiAn a fini de produire des chansons pour Frank Ocean, ce qui lui permet de travailler sur son prochain album. SebastiAn apparait sur la piste Facebook Story et participe en tant qu’instrumentiste à White Ferrari et Godspeed sur l’album de Frank Ocean, Blonde, sorti en 2016. Depuis 2017, SebastiAn compose les bandes originales des défilés de mode de la marque Yves Saint Laurent. SebastiAn et Charlotte Gainsbourg travaillent ensemble pour l’album Rest en 2017. Avant de travailler avec elle, il remixe sa reprise de Hey Joe, sortie en 2014. Lorsqu’ils se rencontrent pour la première fois, il propose à Charlotte Gainsbourg de travailler avec elle, mais il veut que le projet soit fait en français, ce qu'elle refuse. Un an plus tard, après la mort de sa sœur Kate Barry, Charlotte Gainsbourg le contacte et lui confie qu’elle aimerait exprimer certaines choses et qu’elle ne peut dire qu’en français. C'est ainsi qu'ils commencent à travailler sur Rest à New York. L'album, qu’il produit et compose, sort le . Charlotte Gainsbourg reçoit une Victoire de la musique dans la catégorie « Artiste féminine de l’année » en 2018. L’année suivante, il compose et produit 3 nouveaux titres, qui figurent sur son EP Take 2. En 2019, Charlotte Gainsbourg apparaît sur le deuxième album studio de SebastiAn, Thirst, sur le titre Pleasant. SebastiAn crée la bande originale pour la collection « Hiver 18 » de Yves Saint Laurent, qui se tient le à Paris. Il co-compose la bande originale du film Le Monde est à toi, réalisé par Romain Gavras, avec Karim Leklou, Isabelle Adjani et Vincent Cassel. 2019-… : Thirst En 2019, SebastiAn sort deux nouveaux titres, Thirst (avec son clip réalisé par Gaspar Noé) et Run for Me, avec le chanteur américain Gallant pour promouvoir son nouvel album Thirst. Le , SebastiAn sort un troisième single intitulé Beograd. Le quatrième single Better Now, avec Mayer Hawthorne, sort le . Le cinquième et dernier single, Sober, avec Bakar, sort le . L’album sort le chez Ed Banger Records. Le , il sort Hysterias, qui est la bande originale de la collection « Homme printemps–été 2021 » d'Yves Saint Laurent. Le 1er juillet 2021, l'ensemble de ses précédents travaux pour Yves Saint Laurent sont mis en ligne sur les plateformes de streaming. Hysterias est renommé Saint Laurent Men's Spring Summer 2021 pour l'occasion. Du 3 au 12 septembre 2021, il est membre du jury de la édition du Festival du cinéma américain de Deauville. Le jury est présidé par Charlotte Gainsbourg. La même année il produit le titre The Mission pour le musicien Bakar, ainsi que les titres Le Dernier Jour du Disco, Qu'importe, Je ne pense qu'à ça, Vertigo (sur lequel il chante) et Sauver Ma Vie, sur l'album Brûler le feu de Juliette Armanet. Discographie Albums studio Compilations Productions EP {{Album|titre = Motor • Momy • Army |année = 2008 |label = Ed Banger Records |contenu = Motor Motor (awfare remix) Momy Army}} Singles Bandes Originales de Film Remixes Samples Autres Réalisations En février 2007, un autre titre de SebastiAn intitulé Greel est sorti en tant qu'inédit sur Ed Rec Vol. II, la deuxième compilation CD du label Ed Banger Records. En 2008, il réalise un nouveau titre présent sur la troisième compilation du label Ed Banger Records Ed Rec Vol. III et qui s'intitule Dog, qui deviendra plus tard Doggg dans son album Total. Sur internet, dans une vidéo où l'ont voit Thomas Bangalter (Daft Punk), Busy P joue un beat de SebastiAn, sequence faite en très peu de temps juste pour la soirée. Busy P annonce la musique en disant put your hands up in the air for Thomas (Tous les mains en l'air pour Thomas), mais certaines personnes ont entendu Crevasse, donc sur internet la musique circule sous le nom de Crevasse. Il s'agit en fait de Organia, un bonus-track de l'album Total. En , SebastiAn passe pour la seconde fois à la radio de sa vie, sur la BBC1, dans le Kissy Sell Out Show. Dans son set, il joue une musique qui n'était ni achetable ni téléchargeable à ce moment. Il s'agissait de Fried, chanson sortie sur l'album Total. Toujours en 2009, le groupe Hey Today! diffuse un podscat contenant un titre inédit de SebastiAn, qui n'a encore jamais vu le jour et crédité Untitled''. En Septembre 2016, il produit, pour le défilé Hiver 2017 de la marque Yves Saint Laurent, un mix d'une durée de 13 minutes. Notes et références Annexes Articles connexes Justice Daft Punk Artiste d'Ed Banger Records Musicien français de musique électronique Disc jockey français Producteur français de musique électronique Nom de scène Naissance en février 1981 Naissance à Boulogne-Billancourt
Association belge de football en salle
L’Association belge de football en salle (A.B.F.S.) compte environ affiliés et clubs, répartis au sein des 10 provinces de Belgique. Elle gère une compétition nationale (d’une centaine de clubs) et chapeaute 2 ligues, une francophone (la Ligue Francophone de Football en Salle) et une néerlandophone, qui organisent, elles, les différents championnats provinciaux. La Ligue Francophone de Football en Salle a en 2012 clubs et licenciés. Son siège se situe à Liège au 72 quai du Roi Albert. L'A.B.F.S. est membre de l'Union européenne de Futsal (UEFS) et y est représenté par Monsieur Vrijens membre du comité exécutif ainsi que de la fédération de Futbol Saloa (FIFUSA) fondatrice du football en salle en 1932, devenue l'association mondiale de Futbol Salao (AMF) jusqu'en 2017. Elle n'est plus membre de l'AMF après son refus d'intégrer la nouvelle confédération européenne affiliée à l'AMF, la Futsal European Federation (FEF) qui remplace l'UEFs auprès de l'AMF. La fédération dispose évidemment d’une équipe nationale qui participe à diverses rencontres sur le plan mondial et européen. Dans chaque province, sont également organisés des championnats de dames, de jeunes (de diablotins à juniors) ainsi que de nombreuses confrontations interscolaires (pour écoles primaires, secondaires et supérieures). Elle gère en collaboration avec l’ADEPS, une école d’entraîneurs performante, installée dans les 5 provinces francophones. Et, les entraîneurs, une fois diplômés, trouvent de l’embauche dans les clubs (des écoles de jeunes naissent un peu partout) ou s’occupent de la formation des éléments les plus doués au sein de la fédération. Le but principal avoué des dirigeants, à l’aube du est en effet de développer au maximum le travail en faveur de la jeunesse, afin de faire naître à l’avenir de « vraies vocations de joueurs de salle » et de faire perdre ainsi au minifoot son caractère peu flatteur, de « petit frère de l’autre ». Liste de Références Lien externe Site officiel Site officiel de la Ligue Francophone de Football en Salle Futsal en Belgique Club sportif à Bruxelles
Jeanne Laplanche
Jeanne Laplanche, née Jeanne Euranie Boucher à Paris le et morte à Mâcon le , est une photographe française, active dans les années 1860 dans le quartier des Batignolles. Biographie Jeanne Boucher naît en 1816 à Paris, dans la paroisse Saint-Eustache, fille de Jean Baptiste Boucher et de Sophie Pauline Leroy. En 1837, elle épouse aux Batignolles Saint-Ange Laplanche, élève architecte. Le couple s'établit au 43 rue des Dames. En avril 1853, un jugement du tribunal de la Seine acte la séparation de biens des époux Laplanche, initialement mariés sous le régime de la communauté. En juin, Jeanne Laplanche fait l'acquisition en son nom d'un terrain situé au 34, rue d’Orléans-Batignolles, qui deviendra leur nouvelle adresse, ainsi que l'adresse professionnelle de son mari, désormais architecte-vérificateur et franc-maçon. Vers 1863, Jeanne Laplanche fonde la société J. Laplanche et et reprend l'atelier qu'une autre photographe, Madame Vaudé-Green, a ouvert juste à côté, au numéro 36, vers 1859, sous le nom de Photographie catholique. Jeanne Laplanche, qui conserve cette dénomination, publie à ses débuts une reproduction photographique du Musée français de Simon-Célestin Croze-Magnan, initialement édité en 1803. Après que la rue d'Orléans a été renommée, en 1865, l'adresse des Laplanche devient le 87 rue Legendre. La maison J. Laplanche et propose les traditionnels portraits cartes-de-visite de l'époque, mais aussi des travaux plus singuliers. Ainsi, vers 1866, à l'instar du photographe Pierre-Ambroise Richebourg, elle signe plusieurs vues de l'intérieur et des extérieurs de la Maison pompéïenne du prince Jérôme Napoléon, située avenue Montaigne. Plusieurs de ces photographies sont reproduites sous forme de gravures dans Le Monde illustré du , afin d'illustrer un article intitulé « La maison pompéienne du prince Napoléon ». De même, dans l'édition du du même journal est publiée une gravure de la chapelle et du puits de Sainte-Geneviève à Nanterre, d'après les photographies de J. Laplanche. En 1869, Saint-Ange Laplanche meurt à leur domicile. Sa femme poursuit un temps son activité de photographe sous la raison commerciale « Veuve J. Laplanche et », puis l'arrête vers 1870. L'atelier du 87 rue Legendre devient la succursale de la photographe Angelina Trouillet jusqu’en 1876. En 1872, Jeanne Laplanche est établie dans le hameau de Fayolles à Laizé, en Saône-et-Loire. Elle meurt à Mâcon à la Maison des Saints-Anges le . Photographies Simon-Célestin Croze-Magnan. Le Musée français (XIII-1805) des tableaux, statues et bas-reliefs qui composent la collection nationale, avec explication des sujets. Reproduction photographique. livraison. in-4°, 4 pages et 2 pl. Saint- Cloud, imprim. Belin ; Paris, J. Laplanche et , 1863 [Recueil. Photographies positives. Œuvre de J. Laplanche], [1863-1865], Bibliothèque nationale de France, Estampes et photographie, Paris (inv. EO-311-BOITE FOL A) [Recueil. Œuvre de J. Laplanche], Bibliothèque nationale de France, Estampes et photographie, Paris (inv. SNR-1 (LAPLANCHE, J.)) Série de vues de la Maison pompéïenne du prince Jérôme Napoléon, vers 1866, musée Carnavalet, Paris. Partiellement reproduites sous forme de gravures dans Le Monde illustré du . La Neuvaine de Sainte-Geneviève, patronne de Paris. — Le Puits et la Chapelle de Sainte-Geneviève à Nanterre. Gravure d'après les photographies de J. Laplanche et , parue le dans Le Monde illustré. Notes et références Notes Références Liens externes Photographe du XIXe siècle Photographe française Naissance en octobre 1816 Naissance dans l'ancien 3e arrondissement de Paris Décès à Mâcon Décès en décembre 1894 Décès à 78 ans
Kurt Himer
Kurt Himer ( à Cottbus - ) est un général de division allemand. Biographie Il débute dans l'armée comme cadet le . Il devient lieutenant d'infanterie le . Il participe à la Première Guerre mondiale comme lieutenant. Il est nommé général le . En , il commande la 216e division d'infanterie (Allemagne). Au printemps 1941, il devient général allemand des forces de l'armée hongroise. Après la campagne dans les Balkans, il devient diplomate pour rendre la Hongrie pro-allemand. En , il commande la 46e division d'infanterie (Allemagne). La division participe à la conquête allemande de la Crimée à Sébastopol. La division est prise au piège vers Kertch. Le , il est blessé par un tir de mortier soviétique et il est forcé d'amputer sa jambe. Il meurt une semaine plus tard à l'hôpital à Simferopol. Décorations Croix de fer (1914) Références Generalleutnant de la Heer de la Wehrmacht Leutnant prussien Hauptmann de la Reichswehr Militaire allemand de la Première Guerre mondiale Militaire allemand de la Seconde Guerre mondiale Naissance en décembre 1888 Naissance à Cottbus Naissance en province de Brandebourg Décès en avril 1942 Décès à 53 ans
Cryptocarya sheikelmudiyana
Cryptocara sheikelmudiyana est une espèce de plantes (un arbre plus précisément) de la famille des Lauraceae. Elle est originaire d'Inde. Cette espèce a été décrite pour la première fois en l'an 2020. Étymologie Le nom de cette espèce vient de la localité de Sheikelmudi, là où cette espèce d'arbre a été découverte. Sheikelmudi est un nom d'origine Kadar, "Shekel" signifiant "Sacré" et "Mudi" signifiant "Sommet de la montagne". "Sheikelmudi" veut donc dire "Sommet sacré de la montagne". Description Cryptocarya sheikelmudiyana est un arbre pouvant atteindre 25 à 35 mètres de haut. Les feuilles sont simples, alternes, verdâtres, de forme elliptique à oblongue, à apex aigüe à apiculée, mesurant entre 8 et 20 cm de longueur pour 3 à 9 cm de largeur et elles sont constituées de 7 à 8 paires de nervures secondaires. Le pétiole mesure entre 1 et 1,5 cm de long. Les fleurs sont bisexuelles, de couleur jaune crème, mesurant 4 mm de long sur 2,5 mm de large et pubescentes. Les fruits sont oblongs, non lenticellés et striés longitudinalement avec une constriction en dessous du milieu des fruits. La floraison et la fructification se déroulent de septembre à avril. Distribution et habitat Cryptocarya sheikelmudiyana a été découverte en Inde, plus précisément dans le sud des Ghats occidentaux au Kerala, à environ 1100 mètres d'altitude. Au total, 13 arbres de cette espèce ont été trouvés, 12 à Skeikelmudi et 1 à Malakkappara. Cette espèce d'arbres vit dans les collines et plus spécifiquement dans les forêts sempervirentes humides. Notes et références Références biologiques Articles connexes Plante Arbre Magnoliophyta (Angiospermes) Lauraceae Asie Inde Kerala Colline Ghats occidentaux Espèce d'Angiospermes (nom scientifique) Lauraceae Flore originaire d'Inde
Pièce de 100 francs Clovis
La pièce de 100 francs français Clovis est une pièce commémorative française émise en 1996. Frappes Sources "Valeur des Monnaies de France" de René Houyez éditions GARCEN Articles connexes Liste des émissions de franc français depuis 1960 Notes et références Clovis 100 francs Clovis
Laurent Houssin
Laurent Houssin est un auteur de bande dessinée français né à Lens en 1967. Biographie Après avoir participé à divers fanzines dont Jade et Caca bémol et à des magazines, notamment Métal hurlant et L'Écho des savanes, Laurent Houssin entame une carrière dans le multimédia, travaillant notamment pour la chaine Canal+. Revenant au Neuvième Art, il participe à de nombreux albums collectifs, notamment pour les éditions Petit à Petit, sur les biographies en bande dessinée des Beatles (2008) et de Michael Jackson (2009). A partir de 2010, il lance avec le scénariste Stephan Valentin une nouvelle collection de bande dessinée jeunesse à vocation pédagogique intitulée La Bande à Loulou (éditions Jouvence Jeunesse). Le premier album intitulé Tom aime ses amis parait début 2010. Il collabore, à partir de 2011 au magazine Fluide glacial. En 2019, il est lauréat du Prix Schlingo avec Jorge Bernstein pour l'album Tendre enfance. Publications BD Allée des rosiers - 1. Tuile sur tuile, avec Séverine Lambour (scénario) et Olivier Martin et Benoît Springer (dessin et couleur), Éditions Carabas, 2007 Chuche Mouleau - 1. Rendez-nous Miss Moule ! , avec Roger Facon (scénario), Imbroglio, 2008 King Bling, scénario de Mo/CDM, Vide Cocagne, 2017 Tendre enfance, avec Jorge Bernstein, Éditions Rouquemoute, 2018. Prix Schlingo 2019 La Vie en rouge, scénario de Lindingre, Fluide Glacial, 2018 Les Vraies Gens, avec Lindingre (scénario), Éditions Rouquemoute, 2019 Le Potager Rocambole, avec Luc Bienvenu, Futuropolis, 2021 BD jeunesse La Bande à Loulou, avec Stephan Valentin (textes), série (plusieurs albums à partir de 2010), éditions Jouvence Jeunesse Références Annexes Bibliographie Univers BD - Laurent Houssin, site Festival BD de Montréal, 2020. Liens externes Naissance en août 1967 Naissance à Lens (Pas-de-Calais) Auteur français de bande dessinée Collaborateur de Fluide glacial Lauréat du prix Schlingo
Pierre-Alexandre Parenteau
Pierre-Alexandre Parenteau (né le à Hull, province de Québec au Canada) est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace. Biographie Carrière en club Il commence sa carrière en 1999 dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec en jouant pour les Wildcats de Moncton. Il est choisi en 2001 au cours du repêchage d'entrée dans la Ligue nationale de hockey par les Mighty Ducks d'Anaheim lors du , en . De 2003 à 2007, il alterne entre deux ligues nord-américaines, la Ligue américaine de hockey et l'ECHL. En 2006, il joue ses premiers matchs en LNH sous les couleurs des Blackhawks de Chicago. Le , il signe un contrat d'un an avec les Islanders de New York. Le , il signe un contrat de quatre ans et d'une valeur de 16 millions de dollars avec l'Avalanche du Colorado. Le , il est échangé aux Canadiens de Montréal en compagnie d'un choix de en 2015 contre Daniel Brière. Le , l'organisation du Canadiens met le nom de Pierre-Alexandre Parenteau au ballotage, mais il n'est pas réclamé. Marc Bergevin, directeur général du Canadiens de Montréal, décide de racheter son contrat une journée plus tard. Le , il signe un contrat d'un an avec les Maple Leafs de Toronto pour un montant de 1,5 million de dollars. Le , il effectue un retour avec les Islanders de New York avec lesquels il s'entend pour une saison. Le , il est réclamé au ballottage par les Devils du New Jersey. Le , il est échangé aux Predators de Nashville en retour d'un choix de 6e ronde au repêchage de 2017. Depuis 2018, il est commentateur à TVA Sports. Carrière internationale Il a représenté l'Équipe du Canada lors des Championnat du monde juniors 2003. Parenté dans le sport Il est le cousin de Pierre-Marc Bouchard. Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. En club |2000-2001 || Wildcats de Moncton || LHJMQ || 45 || 10 || 19 || 29 || 38 || -|| -|| -|| -||- |- | 2000-2001 || Saguenéens de Chicoutimi || LHJMQ || 28 || 10 || 13 || 23 || 14 || 7 || 4 || 7 || 11 || 2 |- | 2001-2002 || Saguenéens de Chicoutimi || LHJMQ || 68 || 51 || 67 || 118 || 120 || 4 || 3 || 1 || 4 || 10 |- | 2002-2003 || Saguenéens de Chicoutimi || LHJMQ || 31 || 20 || 35 || 55 || 56 || -|| -|| -|| -||- |- | 2002-2003 || Castors de Sherbrooke || LHJMQ || 28 || 13 || 35 || 48 || 84 || 12 || 8 || 11 || 19 || 6 |- | 2003-2004 || Mighty Ducks de Cincinnati || LAH || 66 || 14 || 16 || 30 || 20 || 7 || 1 || 2 || 3 || 6 |- | 2004-2005 || Mighty Ducks de Cincinnati || LAH || 76 || 17 || 24 || 41 || 58 || 9 || 2 || 0 || 2 || 8 |- |2005-2006 || Pirates de Portland || LAH || 56 || 22 || 27 || 49 || 42 || 19 || 5 || 17 || 22 || 24 |- | 2005-2006 || Lynx d'Augusta || ECHL || 2 || 0 || 1 || 1 || 0 || -|| -|| -|| -||- |- | 2006-2007 || Pirates de Portland || LAH || 28 || 15 || 13 || 28 || 35 || -|| -|| -|| -||- |- | 2006-2007 || Admirals de Norfolk || LAH || 40 || 15 || 36 || 51 || 12 || 6 || 2 || 1 || 3 || 2 |- | 2006-2007 || Blackhawks de Chicago || LNH || 5 || 0 || 1 || 1 || 2 || -|| -|| -|| -||- |- | 2007-2008 || Wolf Pack de Hartford || LAH || 75 || 34 || 47 || 81 || 81 || 5 || 3 || 2 || 5 || 13 |- | 2008-2009 || Wolf Pack de Hartford || LAH || 74 || 29 || 49 || 78 || 142 || -|| -|| -|| -||- |- | 2009-2010 || Wolf Pack de Hartford || LAH || 35 || 20 || 25 || 45 || 63 || -|| -|| -|| -||- |- | 2009-2010 || Rangers de New York || LNH || 22 || 3 || 5 || 8 || 4 || -|| -|| -|| -||- |- | 2010-2011 || Islanders de New York || LNH || 81|| 20|| 33|| 53|| 46|| -|| -|| -|| -||- |- | 2011-2012 || Islanders de New York || LNH || 80|| 18|| 49|| 67|| 89|| -|| -|| -||- || - |- | 2012-2013 || Avalanche du Colorado|| LNH || 48|| 18|| 25|| 43|| 38|| -|| -|| -|| -|| - |- | 2013-2014 || Avalanche du Colorado || LNH || 55 || 14 || 19 || 33 || 30 || 7 || 1 || 2 || 3 || 2 |- | 2014-2015 || Canadiens de Montréal || LNH || 56 || 6 || 14 || 22 || 30 || 8 || 1 || 1 || 2 || 2 |- | 2015-2016 || Maple Leafs de Toronto || LNH || 77 || 20 || 21 || 41 || 68 || - || - || - || - || - |- | 2016-2017 || Devils du New Jersey || LNH || 59 || 13 || 14 || 27 || 35 || - || - || - || - || - |- | 2016-2017 || Predators de Nashville || LNH || 8 || 0 || 1 || 1 || 0 || 5 || 0 || 0 || 0 || 0 |- | 2017-2018 || Avtomobilist Iekaterinbourg || KHL || 20 || 3 || 10 || 13 || 4 || 5 || 0 || 1 || 1 || 2 | 491 || 114 || 182 || 296 || 342 || 20 || 2 || 3 || 5 || 4 Au niveau international | 2003 || Championnat du monde junior || 6 || 4 || 3 || 7 || 2 || align=left| Médaille d'argent Trophées et honneurs personnels Ligue américaine de hockey : nommé dans la d'étoiles en 2009 Notes et références Naissance en mars 1983 Naissance en Outaouais Personnalité du sport liée à Gatineau Joueur québécois de hockey sur glace Choix de repêchage des Mighty Ducks d'Anaheim Joueur des Wildcats de Moncton Joueur des Saguenéens de Chicoutimi Joueur des Castors de Sherbrooke Joueur des Blackhawks de Chicago Joueur des Rangers de New York Joueur des Mighty Ducks de Cincinnati Joueur des Pirates de Portland Joueur des Admirals de Norfolk (LAH) Joueur des Lynx d'Augusta Joueur du Wolf Pack de Hartford Joueur des Islanders de New York Joueur de l'Avalanche du Colorado Attaquant de hockey sur glace Joueur des Canadiens de Montréal Joueur des Maple Leafs de Toronto Joueur des Devils du New Jersey Joueur des Predators de Nashville
Moulin de l'évêque
Le Bisschopsmolen est un moulin à eau de taille moyenne situé sur le Geer dans le Jekerkwartier, au centre-ville de Maastricht. Le bâtiment actuel date du . Histoire Le moulin date du . Son nom actuel vient du lorsque son propriétaire, le duc Godefroy de Bouillon, le loua, ainsi qu'une partie de ses biens, à l'évêque de Liège, pour financer sa première croisade. Selon les conditions, si le duc ne revenait pas de la croisade, ses actifs étaient donnés à l'évêque. Quand le duc, qui était célibataire et sans enfant, en 1099 a succombé à ses blessures à Jérusalem, le moulin devint la propriété de l'évêque de Liège, et il prit dès lors le nom de Bisschopsmolen (« moulin de l’évêque »). En 1442, le moulin était détenu par les brasseurs maastrichtois de la Armentafel van de Heilige Gees. Trois ans plus tard, la guilde est entrée en possession du moulin du duc, toujours sur le Geer, qu'elle louait depuis 1426. À cette époque, les brasseurs maastrichtois devaient obligatoirement moudre leur malt dans ces moulins. Les deux moulins ont été exploités pendant 350 ans par les brasseurs, jusqu'en 1795, lorsque le bien fut confisqué à la guilde et vendu par les Français. Le moulin est ensuite entré en possession de Henry Fabry de Hasselt, mais il l'a vendu peu de temps après aux marchands Lenaerts et aux frères Lemaire, dont Pieter Willem Lemaire qui était déjà en possession du moulin des cinq coupes, du moulin du Steenen Brug et d'un moulin à vapeur à Liège. Lemaire a fait installer un moulin à broyer ainsi qu'une machine à vapeur auxiliaire car la roue existante, avec son diamètre de six mètres et une largeur de 0,9 m avec une hauteur de lame de 0,36 m est trop peu puissante pour le moulin à broyer. En outre, la diminution d'un mètre du niveau du Geer rend la roue trop petite pour obtenir de l’énergie hydroélectrique. Après la mort des deux frères en 1847, l'usine revint à Hubert Lemaire. En 1851, du fait des nuisances sonores, il fit des aménagements pour rendre le moulin silencieux. Après sa mort, le moulin fut loué par sa veuve à Willem Hubertus Peusens, qui lui acheta en 1891 pour déménager à Liège. Il est resté propriétaire de l'usine jusqu'en 1920 quand il l'a vendu à la ville de Maastricht. La municipalité confia son exploitation à Frans Crijns. En 1924, une nouvelle roue à aubes en fer riveté a été montée, d'un diamètre de six mètres et une largeur de 0,92 m, sur un socle de brique. Le moulin est entraîné par deux couples : l'un par la roue à eau et le second par un moteur électrique monté en 1924. Utilisation Le moulin a été restauré en 2004 et remis en service en 2005 pour broyer l’épeautre. Le moulin produit de la mouture pour la brasserie Gulpener utilisée pour le brassage de la bière Korenwolf notamment. Le moulin comprend aussi une boulangerie et un petit restaurant. Galerie Sources Compléments Articles connexes Liste des monuments nationaux de Maastricht Jekerkwartier Liens externes Bases de données des moulins néerlandais Vereniging De Hollandsche Molen Eveque Monument national aux Pays-Bas Monument à Maastricht Jekerkwartier (Maastricht)
Edda (opéra)
Edda est un opéra de Carl Martin Reinthaler sur un livret d'Emil Hopffer, adaptation du drame du même nom de Josef Weilen. Argument La Frise orientale pendant la guerre de Trente Ans. Premier acte Dans la maison des Allmers, on prépare le mariage d'Anna, la fille, avec Erich. L'ambiance s'assombrit quand Allmers voit sa sœur Ersabe venir. Ersabe veut bénir Anna - à la mémoire de sa propre fille, Edda - mais Allmers veut la renvoyer, car il est convaincu qu'une malédiction repose sur elle. Apparaît un messager qui rapporte l'invasion des troupes de Mansfeld dans la Frise orientale. Le colonel Carpezan apparaît avec sa troupe et tente de rassurer les habitants. Il révèle son plan à sa femme Edda, qu'il a à peine vue depuis le mariage et qu'il a amenée ici : il veut prendre le pouvoir sur la terre des Frisons du comte déchu. Edda lui confie sa peur. Deuxième acte Les Frisons se rencontrent à l'initiative d'Allmers pour une réunion autour du légendaire Upstalborn. Ersabe entre et se fait connaître comme la mère d'Edda, mais Edda ne la croit pas. Edda essaie à nouveau de dissuader Carpezan de son plan présomptueux. Il la rejette brusquement. Edda lui dit au revoir et confesse son origine frisonne. Elle veut servir sa patrie maintenant. Troisième acte Edda révèle son histoire à Edda : elle a sauvé du naufrage Konrad von Wildau. Il lui a promis le mariage, elle est tombée enceinte, mais il a disparu et plus tard l'enfant, Edda, a été enlevé. Ersabe a essayé en vain de le retrouver et l'enfant et est revenue comme un déshonneur à la maison d'Allmers. Les Frisons conseillent à Upstalsbom de se mettre en garde contre les troupes étrangères. Erik, qui a tué un soldat, semble protéger Anna contre le viol. Maintenant, il est menacé de vengeance. Edda prétend être une frisonne et clame son soutien. Quatrième acte Le mariage d'Anna avec Erik pourrait finalement avoir lieu et Edda est célébrée comme une combattante. Mais quand Carpezan est amené prisonnier, les Frisons veulent l'exécuter. Edda intervient pour lui et s'éloigne quand ils ne l'écoutent pas. Au loin, on entend un tir, le quartier-maître Jan apparaît et se vante d'avoir tué la traître Edda. Les Frisons pardonnent à Carpezan, qui renonce à son armée. Histoire Le livret d'Emil Hopffer se base sur le drame de Josef Weilen paru en 1864. Reinthaler reçoit le texte en mai-juin 1870 lors d'une visite à Berlin. Il commence immédiatement à composer. Le travail prend plusieurs années pendant lesquelles il correspond avec Johannes Brahms à ce sujet. Brahms l'aide également à trouver un lieu de spectacle. En 1872, Reinthaler négocie sur la recommandation de Brahms avec l'éditeur Fritz Simrock sur une publication de l'opéra, sans succès. À la fin de l'été 1873, il fait les dernières corrections et prévoit la première au Stadttheater Bremen pour la fin de la saison 1873-1874, qui est repoussée cependant. Les négociations de Brahms sur une représentation à Cassel échouent. Entre-temps, l'ouverture à Leipzig est publiée par Kistner Verlag, et Brahms fait campagne pour une représentation à Vienne. L'ouverture devient l'œuvre orchestrale la plus jouée de Reinthaler. La première de l'opéra a finalement lieu le sous la direction de Theodor Hentschel au Stadttheater Bremen. C'est un succès, les critiques du Bremer Courier et du Allgemeine musikalische Zeitung sont bonnes. Néanmoins, Reinthaler revoit le quatrième acte avec l'auteur Heinrich Bulthaupt. Malgré sa popularité à Brême, l'opéra dans la nouvelle version n'est jouée qu'à partir du à Hanovre. Source de la traduction Liens externes Œuvre de Carl Martin Reinthaler Opéra en allemand Opéra créé en Allemagne Opéra allemand Opéra des années 1870 Adaptation d'une pièce de théâtre à l'opéra
Thomas Elliott
Thomas Elliott ou Tom Elliott est un nom pouvant désigner: Thomas Elliott (1890-après 1924), joueur de football anglais Thomas Elliott (1879-1939), joueur de cricket australien Thomas Elliott (1867-?), joueur de cricket néo-zélandais C. Thomas Elliott (né en 1939), scientifique britannique Thomas Elliott (1898-?), officier britannique de la RAF Thomas Renton Elliott (1877-1961), médecin et physiologiste britannique Thomas Elliott, avocat américain, impliqué dans le New Deal Tom Elliott (né en 1963), homme politique nord-irlandais Tom Elliott (né en 1990), joueur de football anglais Tom Elliott (1901-1974), joueur australien de football australien Tom Elliott (né en 1967), investisseur et présentateur de radio australien Voir aussi Thomas Jane (né en 1969), acteur américain né Thomas Elliott III Homonymie de personnes
Wasilków
Wasilków est le nom : de la gmina de Wasilków, dans le powiat de Białystok, dans la voïvodie de Podlachie de la ville de Wasilków, chef-lieu de cette gmina
Archives municipales de Nantes
Les Archives municipales de Nantes sont un service de la Ville de Nantes chargé de la conservation et de la communication des archives. Localisation Le bâtiment qui les abrite est situé dans le centre-ville, au 1, rue d'Enfer à proximité de l'hôtel de ville. Histoire Les origines L'intérêt que porte l'administration civile de la ville de Nantes pour la conservation de ses archives est précoce, puisque dès l'an 1436, les comptes du miseur du conseil des bourgeois, constitué par lettres ducales signées de Jean V en 1410, fait état de l'achat de trois clefs pour le coffre renfermant les lettres et comptes de la cité. Ainsi, tout au long des , le conseil, puis la mairie (créée en 1560 par lettres patentes du roi François II), s'efforcent de protéger ces documents permettant avant tout de préserver les droits de la communauté vis-à-vis du pouvoir royal. Successivement, la ville acquiert un coffre carré garni de fer blanc et des étuis du même métal pour abriter les sceaux en 1466. Puis c'est l'achat de deux armoires et d'une malle de cuir noir. En 1568, le coffre est doté de trois clefs conservées par le maire et deux personnes de confiance. En 1574, on confectionne deux nouvelles armoires volumineuses. Durant la même période, on réalise des fac-similés des documents les plus importants pour les préserver et les communiquer en cas de nécessité administrative. Malgré toutes ses précautions prises, ces archives font fréquemment l'objet de dégradations, de dispersions et de pertes. Régulièrement la municipalité est contrainte d'intervenir pour faire réintégrer des documents égarés. Ainsi, en 1517, un monitoire est pris contre les détenteurs de papiers et lettres de la ville. En 1566, la mairie demande à l'ancien procureur des bourgeois ainsi qu'à l'ancien maire de rapporter des lettres subtilisées. De plus différents documents ne sont pas détenus par la ville, mais sont en la possession des particuliers pour des commodités administratives. Sans compter que des documents sont perdus lorsque les archives furent l'objet de déménagements pour vérification ou pour être réinstallées. Une destruction volontaire de certains documents ordonnée par les notables nantais eux-mêmes n'est pas à exclure : ainsi, les registres des délibérations des années 1584-1586 et 1590-1596, recélant des documents compromettants, furent brûlés par la édiles de la ville, alors ligueuse avant la venue du roi Henri IV, en mars 1598, pour signature de l'édit de Nantes. Les archives, conservées jusqu'ici dans l'hôtel de la Prévôté, située place du Change, sont transférées à l'hôtel de Derval acquis en 1578 et devenu depuis le cœur historique de l'actuel hôtel de ville. À partir de cette période, des efforts d'organisation se succèdent, notamment le 9 juillet 1615, où le bureau de la municipalité décide d'exécuter l'inventaire des titres de la ville. Son principal rédacteur, Guillaume Guillocheau, déjà contrôleur, est nommé « garde des archives », le 2 juillet 1617. Ainsi, la mairie charge spécifiquement pour la première fois un préposé de la conservation et des prêts des documents. Celui-ci détient l'une des trois clefs des archives avec le maire et le procureur syndic. Cependant, la charge de « garde des chartes » est supprimée par le bureau de la municipalité en 1691. Cette mission, mal rémunérée avec 30 livres par an (soit trois fois moins que le concierge de la ville), semblait démotiver beaucoup de ces titulaires. L'état déplorable du dépôt et le renouvellement des intentions de classement, en sera la conséquence comme le mentionnent plusieurs témoignages d'époque. Toutefois, Jacques Fremon, maire de 1679 à 1682, consacre les deux dernières années de sa fonction à l'élaboration d'un inventaire pour lequel les archives sont rangées dans vingt sacs. Ce manuscrit se présente sous la forme d'un grand volume in-folio de 149 feuillets. Dès 1691, le secrétaire-greffier endosse également une partie des fonctions du contrôleur dont celle de garde des chartes. Ainsi Mathurin Lecourbe, ancien notaire royal, exerça cette fonction jusqu'en 1709. René Préau, garde des archives de la Chambre des Comptes de Bretagne, lui succède. Cependant, il n'en demeure pas moins que la conservation des documents reste aléatoire : ainsi, à plusieurs reprises, le bureau doit se rendre chez les héritiers d'anciens maires ou greffiers pour récupérer des actes appartenant à la ville. Il faudra attendre l'installation, le juillet 1720, de Gérard Mellier à la tête de la mairie pour qu'une organisation suivie des archives soit décidée. Mellier entend, en premier lieu, faire confirmer par le roi les privilèges de la communauté. Pour cela une connaissance parfaite des titres est nécessaire et donc un classement rigoureux doit être adopté. Parallèlement l'exécution d'un inventaire « exact et raisonné » est confié à Triberge, garde des archives de la Chambre des Comptes de Bretagne. Dix-huit mois de travail seront nécessaires à ce dernier pour établir une organisation rigoureuse : les pièces qui lui sont délivrées sont précédemment mentionnées sur un récépissé, contrôlé et signé par le greffier qui doit travailler uniquement dans la salle des archives. Toutefois, quelques-unes de pièces sont inventoriées et empilées dans 53 sacs, sans qu'il soit possible « d'observer l'ordre chronologique ni mettre les matières de même nature ensemble ». Mellier maintiendra ensuite une politique continue de contrôle et d'amélioration de la conservation des archives. Des arrêtés furent pris pour y déposer les documents importants, qui sont conservés dans des armoires fermées par trois clefs détenues par le maire, le procureur syndic et le greffier. Tout prêt de documents est enregistré par le greffier, qui conserve la responsabilité des archives, et l'inventaire est remis à jour régulièrement. Après le décès de Mellier en 1729, des mesures ponctuelles sont prises, mais demeurent insuffisantes. Si bien que la situation des archives s'aggrave de nouveau au fil des ans et aboutit au constat du procureur syndic auprès du bureau municipal, le 3 octobre 1772 : La nomination, le 7 prairial an XI (27 mai 1803), du nouveau maire, Augustin de Loynes va encore aggraver cette situation par le fait que celui-ci accepte un logement à l'hôtel de ville. Les locaux destinés au maire devant être libérés nécessitent le déménagement en catastrophe des archives qui sont alors jetées pêle-mêle sous les combles et dans les greniers. Dans un questionnaire adressé en 1812 par le Préfet au maire Jean-Baptiste Bertrand-Geslin sur la question des archives, ce dernier lui indique que les recherches faites dans le dépôt des archives de la commune par les différentes autorités dans les premières années de la Révolution ont causé un tel désordre que l'on ne peut préciser ni même donner par aperçu le nombre des liasses, cartons et portefeuilles des archives antérieures à 1789. Seuls, les registres de délibérations, de l'ancienne et de la nouvelle administration, sont eux conservés dans des armoires, tandis que les autres archives sont réparties dans les divers bureaux. L'arrêté du 28 janvier 1816, portant sur la nomination d'un archiviste, chargé du contentieux, Germain Faye met fin à la situation. Les documents épars sont alors réunis dans une petite pièce située à l'extrémité Ouest de la galerie du premier étage de l'hôtel de ville. Des travées et rayons y sont installés. Faye se borne à classer les titres déjà inventoriés et annotés à différentes époques qui remplissent environ 150 cartons mais la plus grande partie des archives de la ville reste néanmoins sur les étagères des bureaux, au fond de vieilles armoires ou dans les greniers. En 1820, 312 cartons remplis de pièces de l'administration de Gérard Mellier comme subdélégué de l'intendant et comme maire sont mis à jour à l'occasion de la démolition d'anciennes constructions donnant sur la rue Saint-Léonard, voie longeant l'ouest de l'hôtel de ville. Faye démissionne en 1823, et les archives restent à l'abandon pendant une quinzaine d'années. L'historien Camille Mellinet, alors conseiller municipal, alerte ses collègues sur l'état déplorable des archives, le 21 août 1841. Il obtient du conseil municipal qu'un budget de soit alloué pour la rémunération d'un archiviste. Armand Le François est alors nommé conservateur des archives par arrêté du 3 mai 1842, puis Gatien O'Sullivan et Chevas lui succède de juillet 1847 à octobre 1848. Mais c'est surtout la nomination, le 13 octobre 1848, d'Hippolyte-Jean Étiennez (1813-1871), père adoptif du futur maire Hippolyte-Étienne Étiennez, qui va apporter de grands changements dans l'organisation des archives municipales nantaises. Fils de l'ancien secrétaire en chef de la mairie, Étiennez centralise les archives dans un appartement situé au second étage de l'aile Ouest de l'hôtel de ville. Jusqu'à son décès, le 3 juillet 1871, âgé de 59 ans, il opère le tri et le classement par ordre alphabétique de matières des documents contenus dans les 930 cartons qu'il mentionne dans son rapport en 1865, année durant laquelle il est nommé historiographe de la ville, . Un an plus tard, le nouveau maire, Évariste Colombel, sur proposition d'Étiennez, y fait ajouter les documents antérieurs à 1848 conservés dans les bureaux. Une semaine après la mort d'Étiennez, son successeur Stéphane de La Nicollière-Teijeiro, prend ses fonctions le 10 juillet 1871. Le service dont il a la charge consiste en un bureau et trois salles d'archives situés sous les combles du bâtiment central de la mairie. Il s'attèle aussitôt à faire appliquer la circulaire ministérielle du 25 août 1857 qui impose le classement par séries méthodiques, et reprend le classement effectué par son prédécesseur. Il débute ainsi en 1872, l'inventaire des archives antérieures à 1789 et les complète par des séries anciennes, en faisant entrer, en 1878, la collection des registres paroissiaux conservés depuis la Révolution au service de l'état civil, en effectuant des copies ou en tentant d'acquérir les pièces intéressantes pour pallier les lacunes. Le premier tome de l'« Inventaire sommaire des archives communales antérieures à 1789 », qui en comprend quatre, parait en 1888, le deuxième en 1899. Les deux autres tomes (dont le tome 3 qui avait été à peine commencé), ainsi que la table générale alphabétique, seront l'œuvre de son successeur, René Blanchard, et paraîtront en 1919 et 1948. À l'initiative de La Nicollière le maire René de Cornulier prescrit, par arrêté du 24 octobre 1874, le versement aux archives des dossiers et cartons des services de la période 1849-1860. En 1878, l'encombrement des bureaux conduit à étendre les versements aux documents des années 1870. La saturation des locaux d'archives est atteinte en 1881 au point que son engorgement compromet la solidité des planchers. La Nicollière, soutenu par les inspecteurs des Archives de France, sollicite avec insistance l'attribution d'un local plus vaste dans ses rapports annuels. Paul Eudel décrit dans Figures nantaises : Même si la décision de construire un bâtiment spécial est prise par la municipalité Normand, l'édifice qui ne voit vraiment le jour qu'en 1900, est le quatrième projet soumis au conseil. Approuvé par la municipalité le 25 février 1898. L'emplacement retenu est celui de l'ancienne église Saint-Léonard, située à l'angle des rues Garde-Dieu et Saint-Léonard. Le bâtiment est composé, au sous-sol, du logement du concierge avec entrée de service sur la rue Garde-Dieu. Au rez-de-chaussée, on trouve un vestibule avec entrée principale sur le jardin de l'hôtel de ville, le cabinet de l'archiviste et de trois salles de dépôt. Aux deux étages, on trouve également d'autres salles de dépôt. L'ensemble représente une surface totale de , auxquels s'ajoutent de combles. Son coût est évalué à Francs. Première moitié de La Nicollière meurt le 17 juin 1900, un an avant le déménagement des archives dans le nouveau bâtiment, le seul construit spécifiquement pour celles-ci par la ville de Nantes. Ces opérations sont menées à bien entre 28 mai au 3 juillet 1901 par son successeur René Blanchard, attaché en qualité de paléographe à la bibliothèque, nommé conservateur des archives et historiographe de la ville, le 23 juin 1900. Blanchard consacre une grande partie de son activité à la rédaction du troisième tome de l'Inventaire sommaire imprimé en 1919, et dont les deux premiers furent rédigés par son prédécesseur. Il rédige également de la Table générale alphabétique qui ne paraîtra en 1948 que, revue, corrigée et augmentée par son successeur, Marcel Giraud-Mangin. En 1908, il voit le dépôt s'enrichir de trois fonds importants : les papiers de commerce et titres de la famille Dobrée, ainsi que les archives des communes de Chantenay-sur-Loire et Doulon, annexées à la ville de Nantes cette année-là. René Blanchard décède en janvier 1920, et Marcel Giraud-Mangin, alors conservateur de la Bibliothèque municipale de Nantes, obtient sur sa proposition, que la municipalité signe un arrêté le 31 janvier 1920, par lequel lui-même et son adjoint Louis Grimault, sont autorisés à cumuler leurs charges avec celle de « conservateurs des archives », recevant à ce titre des indemnités annuelles respectives de et Francs. Cette situation de rattachement du service des Archives à la bibliothèque municipale ne cessera qu'après le classement du dépôt en 1 catégorie par décision ministérielle du 25 avril 1975. À partir de 1922, des employés administratifs aident les bibliothécaires-archivistes à assurer la conduite quotidienne du service, puis remplissent l'ensemble des fonctions d'archiviste au fur et à mesure que le temps consacré aux archives par les bibliothécaires diminue. Ainsi, Étienne Ravilly, nommé en 1950 à la tête du service des Archives, verra son emploi de rédacteur principal transformé, par délibération du 19 mai 1969, en emploi d'archiviste de . De 1945 à la fin du Les trois décennies suivant la Seconde Guerre mondiale voient une augmentation significative du nombre de personnes fréquentant le service des archives (des généalogistes et, dans une moindre proportion, des étudiants). On passe ainsi de 77 lecteurs pour 278 séances de travail par an, en 1936, à 329 lecteurs pour séances, en 1975. Lors du départ à la retraite de Ravilly en 1981, le service est complètement engorgé. Depuis 1961, le conservateur mentionnait dans son rapport annuel que le bâtiment n'était plus suffisant pour prévoir l'entreposage des versements futurs. Son successeur, Christine Nougaret, fraichement diplômée de l'École nationale des chartes, aura donc pour mission de procéder au transfert des archives dans de nouveaux locaux. En 1980, un premier projet, consistant à répartir le service sur deux sites différents : les archives anciennes entreposées dans la médiathèque Jacques-Demy sur le quai de la Fosse, et les archives contemporaines restant à proximité de l'hôtel de ville est abandonné par la nouvelle municipalité Chauty élue en mars 1983. On lui substitue la solution du relogement de l'ensemble du dépôt dans les locaux libérés par le Centre communal d'action sociale (CCAS), transféré dans de nouveaux bâtiments sis place Saint-Similien. L'édifice construit en 1955, situé à l'angle des rues Garde-Dieu et d'Enfer, remplaçait des immeubles acquis par la ville en 1908 et 1909, pour y installer les services de la police et de l'octroi, et furent sinistrés durant la guerre. Les dépenses des travaux de la nouvelle construction avaient été couvertes par un emprunt et par l'indemnité représentative des dommages de guerre. Le bâtiment fut cédé au Bureau d'aide social l'année même de son achèvement, pour la somme de Francs. Les travaux de restructuration de l'ancien CCAS commencent alors en mai 1984 et consistent dans l'aménagement, au rez-de-chaussée : d'un hall d'accueil, d'une salle de lecture, d'un bureau, d'une salle de tri et de deux magasins, l'un de équipé en rayonnages mobiles et l'autre de ; au : on trouve de cinq bureaux et de deux magasins de 70 et ; au deuxième étage, d'un magasin de et de combles de , pour un coût total de Francs dont Francs pour l'installation des rayonnages. Les sont alors occupés par d'archives. En 1984, le personnel du service était constitué de 7 personnes : le conservateur, une sous-archiviste, deux agents principaux, un commis, un surveillant et une sténodactylo. Ce nouvel équipement va permettre aux Archives municipales de mieux remplir ses trois missions que sont : la collecte des documents, leur traitement et conservation, ainsi que leur mise en valeur. Après le départ de Christine Nougaret en septembre 1991 pour la Direction des Archives de France. Deux femmes lui succèderont à ce poste : Annie Denizart, de juillet 1992 à son départ en avril 2000 pour les Archives départementales de l'Hérault, et Véronique Guitton, qui exerce la fonction de conservateur depuis novembre 2000. Durant les onze années écoulées depuis l'aménagement du nouveau bâtiment, il entrait aux Archives en moyenne linéaires par an de nouveaux documents par versements des services municipaux. Le tri et le classement, notamment des archives modernes, de 1789 à 1940, sont facilités matériellement. Mais le manque de personnel qualifié (seulement un conservateur et une assistante qualifiée de conservation du patrimoine, ancienne sous-archiviste), se fait sentir jusqu'en mars 1993, date de recrutement d'un deuxième assistant. Il ne permet cependant pas de résorber rapidement le retard accumulé dans le traitement de ces archives, dont la plupart n'ont pu être répertoriées que succinctement et dont une partie encore conséquente reste dans les services. Les archives centenaires de l'ancien bureau de l'hygiène, n'ont ainsi été versées qu'en 1993, sauvegardées de la destruction de la station de la rue des Chambelles dans lesquelles elles étaient entreposées. Néanmoins, la mise à disposition du public et la mise en valeur du patrimoine documentaire nantais est améliorée grâce à la publication d'un guide des Archives (1991), de plusieurs inventaires et catalogues de fonds d'archives (registres paroissiaux et d'état civil, cartes et plans des archives anciennes, cadastre et contributions, affiches administratives, affiches du théâtre, fonds de la commune annexée de Doulon), ainsi que par l'édition de cartes postales et de posters à partir du fonds photographique original constitué dans l'Entre-deux-guerres. L'accès aux documents est aussi facilité par la constitution d’une base de données réalisée avec le logiciel Avenio, regroupant l’ensemble des descriptifs des documents d’archives ainsi que les sources complémentaires constituées par les ouvrages de la bibliothèque et des articles de la presse quotidienne et de périodiques. Cette base de données est en constante accroissement et regroupe déjà une grande partie des versements contemporains, plusieurs séries modernes. La numérisation de nombreux documents, comme l'intégralité des plans des et une partie de ceux du améliore également leur consultation et leur préservation. En plus des informations sur le service, le site Internet des Archives municipales donne accès à distance à ces documents et aux inventaires du fonds d’archives. Les Archives municipales affirment également leur rôle culturel, notamment auprès d'un public plus large que celui les fréquentant habituellement, par l'organisation d'expositions liées à la commémoration d'évènements, d'abord organisées dans le hall du dépôt, celui-ci ne comportant pas de salle d'exposition, elles sont depuis 1993 installées dans les lieux extérieurs. Projet de transfert sur un nouveau site Cependant, les problèmes de saturation de ses magasins surgissent de nouveau au début du . Ainsi, à la fin de l'année 2001, Sur les équipés (soit m.l. d’étagères et 10 meubles à plans contenant au total 120 tiroirs) seul linéaires étaient disponibles. De nombreux cartons à dessin sont, par exemple, empilés faute de place, sur les meubles à plans, pour un contenu équivalent à linéaires. La collecte des archives contemporaines de la ville est de fait quasiment interrompue depuis 10 ans. Afin de remédier à ce problème d'encombrement, la municipalité avait pris la décision en janvier 2010, de transférer les Archives dans l'ancien dépôt de tramways de Morrhonnière situé boulevard Michelet qui serait alors réhabilité. En avril 2014, ce projet alors en sommeil fut relancé dans le cadre de la création d'un « centre d'histoire » qui occuperait les lieux. Cette nouvelle structure inclurait le Centre d'histoire du travail (CHT) situé actuellement à la Maison des Hommes et des Techniques. Cependant, le 27 février 2015, une assemblée générale extraordinaire du CHT décida à une très large majorité d'autoriser le conseil d'administration à engager des discussions avec la municipalité en vue du transfert sur le site de la Morrhonnière à l'horizon 2020. Au début de l'été 2015, la ville de Nantes décidait de « réinterroger le projet », en ajournant celui-ci. Il est donc probable que ce projet de transfert ne sera pas mené à son terme à la date prévue. Références Voir aussi Articles connexes Histoire de Nantes Liens externes Culture à Nantes Nantes
Shared Hope International
Shared Hope International (SHI) est une organisation non gouvernementale chrétienne qui lutte contre le trafic sexuel et s'occupe des femmes et des enfants victimes de ce trafic. Elle conduit des actions aux États-Unis, en Inde, au Népal et en Jamaïque. Shared Hope International est fondée en 1998 par l'ancienne parlementaire américaine . Actions de l'organisation SHI, qui reçoit des fonds du gouvernement américain, s'engage dans des campagnes de protection, de poursuites judiciaires et de prévention relatives à la traite sexuelle. L'organisation a écrit un rapport sur le trafic sexuel dans plusieurs pays : au Japon, en Jamaïque, aux Pays-Bas et aux États-Unis. Elle remet également un rapport annuel sur l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales sur le territoire des États-Unis : le Domestic Minor Sex Trafficking (DMST). Ce rapport est publié presque chaque année depuis environ 2010. Références Annexes Articles connexes Traite des êtres humains Esclavage sexuel ; prostitution forcée Trafic d'enfants Lien externe Site officiel Association ou organisme pour la défense des droits et des libertés Organisme fondé en 1998 Association ou organisme de lutte contre la traite des êtres humains
Baie Yendegaia
La baie Yendegaia, en est une baie située dans la partie chilienne de la grande île de Terre de Feu, dans la région de Magallanes et de l'Antarctique chilien, à deux milles de la frontière avec la République argentine. La baie est située à l’extrémité orientale de la cordillère Darwin, aux pieds des champs de glace de cette même cordillère. La baie marque l'embouchure de la qui se jette dans le canal Beagle. Le seul établissement humain sur ses rives est une estancia à Caleta Ferrari et un poste de douane sur l’autre rive. En 1998, les terres situées autour de la baie Yendegaia sont acquises par le Conservation Land Trust, une fondation américaine appartenant à Douglas Tompkins. De l’unique estancia présente dans la baie, il est possible de faire un trek depuis la baie jusqu'au glacier Stoppani. En , l'Armée chilienne commence la construction d'une route afin de relier le fleuve Azopardo à la baie Yendegaia, qui fournira le premier accès routier à la partie chilienne du canal de Beagle. En 2014, la baie fait partie de la création d’un nouveau parc national éponyme de . Notes et références Baie au Chili
Nikujaga
Le est un plat japonais constitué de viandes, pommes de terre et oignons cuits dans un bouillon sucré au soja, inventé à la fin du . Recette Le nikujaga est un plat constitué de viandes, pommes de terre et oignons cuits dans un bouillon sucré au soja, parfois avec du ito konnyaku et des légumes. Le plus souvent, la viande utilisée est du bœuf coupé en fines lamelles, mais le bœuf haché est aussi courant. Cependant, on le remplace généralement par du porc dans l'est du Japon. C'est un plat communément préparé en hiver, servi avec un bol de riz blanc et de soupe miso. On en trouve parfois dans les izakaya. Le nikujaga est considéré comme un plat réconfortant, et de nombreux Japonais affirment en avoir très envie s'ils n'en ont pas mangé depuis une longue période. Histoire Le nikujaga aurait été inventé par des chefs cuisiniers de la Marine impériale japonaise à la fin du . Il serait inspiré des ragoûts de bœuf servis dans la Royal Navy britannique que le futur amiral Heihachirō Tōgō aurait découverts alors qu'il étudiait les sciences navales à Portsmouth en Angleterre. Dès son retour au Japon, il aurait commandé une version japonaise du plat pour ses valeurs nutritionnelles, devant être utilisée dans la Marine japonaise. Le premier nikujaga aurait été cuisiné dans la base de Maizuru ou dans celle de Kure. Notes et références Voir aussi Articles connexes Chronologie de la pomme de terre Cuisine de la pomme de terre Liens externes . Nimono Cuisine japonaise Spécialité à base de pommes de terre
Papieże
Papieże (prononciation ) est un village de la gmina de Grabica, du powiat de Piotrków, dans la voïvodie de Łódź, situé dans le centre de la Pologne. Il se situe à environ à l'est de Grabica (siège de la gmina), au nord-ouestde Piotrków Trybunalski (siège du powiat) et au sud de Łódź (capitale de la voïvodie). Histoire Administration De 1975 à 1998, le village était attaché administrativement à l'ancienne voïvodie de Piotrków. Depuis 1999, il fait partie de la nouvelle voïvodie de Łódź. Références Village dans la voïvodie de Łódź Powiat de Piotrków
Svätý Jur
Svätý Jur (nom de 1960 à 1990 : Jur pri Bratislave, , ) est une ville de la région de Bratislava, en Slovaquie, à au nord-est de Bratislava. Sa population est de . Histoire La plus ancienne mention de Svätý Jur remonte à 1209. Galerie Liens externes Site municipal (en anglais) Notes et références Svaty Jur Commune dans le district de Pezinok
Représentations diplomatiques en Irlande
Les représentations diplomatiques en Irlande sont actuellement au nombre de 62. Il existe de nombreuses délégations et bureaux de représentations des organisations internationales et d'entités infranationales dans la capitale Dublin. Ambassades à Dublin Voir aussi Articles connexes Politique en Irlande Représentations diplomatiques de l'Irlande Liens externes . Irlande Politique étrangère de l'Irlande
Basile le Jeune
Basile le Jeune († 944 ou 952), l'un des , est un saint chrétien célébré le 26 mars. Biographie Anachorète des environs de Constantinople, arrêté comme espion et torturé par les officiers de l'empereur, il eut la vie sauve en raison des miracles advenus à sa prière. On doit le récit de sa vie à son disciple Georges. Références Saint catholique et orthodoxe du Xe siècle Saint catholique ou orthodoxe du Moyen-Orient Décès en 952 Personnalité du haut Moyen Âge par nom
Philipp Camerarius
Philipp Camerarius (né le à Tübingen, mort le à Nuremberg) est un juriste et polymathe allemand. Biographie Camerarius est le fils de l'humaniste Joachim Camerarius l'Ancien et le frère du médecin et botaniste Joachim Camerarius le Jeune. D'abord élève de son père en latin et en grec, il fréquente les écoles saxonnes de Pforta et Meissen, où Georg Fabricius est son professeur. Après un séjour à Leipzig, il étudie en 1559 à Tübingen et de 1560 à 1562 à Strasbourg. De 1563 à 1565, il effectue un voyage éducatif en Italie où il est détenu à Rome pendant deux mois en 1565 par l'Inquisition, menacé d’exécution et relâché grâce à l’intervention de son compagnon de voyage Peter Rieter. Camerarius écrit un récit de sa captivité, écrit à la main et imprimée qu’en 1740. En 1569, Camerarius obtient son doctorat à Bâle sous la direction de Kaspar Herwagen, et s'installe à Nuremberg. Le , il épouse Helena, fille du patricien Martin Pfinzing, avec qui il a sept filles et un fils. Au début de 1573, Camerarius est nommé au conseil de Nuremberg à Rechtsdingen. En 1581, il devint le premier chancelier de la nouvelle université d'Altdorf et occupe ce poste jusqu'à sa mort. Il participe à la vie littéraire à travers des discours académiques, une correspondance importante et le soutien de son frère dans l'édition des œuvres de son père. Son œuvre la plus importante est Les Méditations Historiques agrandie à plusieurs reprises et traduites dans les principales langues européennes. Camerarius mélange divers éléments, y compris ses propres expériences et parties de ses discours universitaires, en un ensemble divertissant et instructif, à la manière des écrivains antiques comme Aulu-Gelle et Athénée de Naucratis. Camerarius propose une série d'essais essentiellement organisés selon des aspects scéniques inspirés d'un mélange d'exemples d'histoire, de politique et d'histoire naturelle tirés des connaissances académiques et extra-académiques du passé et du présent, fournit un extrait compressé de divers sources et auteurs aux lecteurs qui ne sont pas disponibles ou qui n'ont pas le temps de les lire eux-mêmes. Il peut donc être considéré comme un précurseur de la littérature analogique qui commence peu après avec des auteurs, notamment des villes du sud de l'Allemagne (Martin Zeiller, Erasmus Francisci et Georg Philipp Harsdörffer). Notes et références Bibliographie Liens externes Écrivain allemand du XVIe siècle Écrivain allemand de langue latine Juriste allemand Naissance en mai 1537 Naissance à Tübingen Décès en juin 1624 Décès à Nuremberg Décès à 87 ans
Óscar Sánchez (cyclisme, 1988)
Óscar Sánchez Caballero (né le à Ronda en Andalousie) est un coureur cycliste espagnol, membre du CC Vigués. Biographie D'abord concentré sur le VTT, Óscar Sánchez commencer à se consacrer à la cyclisme sur route à partir de 2014, avec la formation Andalucía-PC Trebujena. Cette année-là, il remporte entre autres la Vuelta a Cabra ainsi qu'une étape du Tour de Galice, s'emparant à cette occasion du maillot de leader. Il termine par ailleurs cinquième du Tour d'Ávila. En 2015, il rejoint l'équipe Mutua Levante-Valencia Terra i Mar. Sous ses nouvelles couleurs, il réalise le meilleur temps sur la Cronoescalada de Cártama, seconde manche de la Coupe d'Andalousie. Il s'impose également à la Almuñécar Cota 1200, une autre classique du calendrier andalou. Sur les courses par étapes, il prend la quatrième place du Gran Premio Villareal et la dixième du Tour de Zamora, deux compétitions remportées par son coéquipier Iván Martínez. En 2016, il est recruté par le club Dare-Gobik-Murcia. Il signe son premier succès dès le mois de février, sur la Subida Virgen de la Sierra, disputée sous des conditions météorologiques glaciales. Engagé aux championnats d'Andalousie, il se classe deuxième de l’épreuve contre-la-montre puis sixième de la course en ligne. Il prend aussi la troisième place de la Almuñécar Cota 1200. En fin d'année, il obtient deux autres succès, à la Subida a la Reina Triaworld et à la Cronoescalada Villa de Mija. Il conclut cette saison à la troisième place au classement final du calendrier andalou de cyclisme sur route. Il passe professionnel en 2017, au sein de la petite équipe continentale serbe Dare Viator Partizan. Il dispute sa première compétition à ce niveau au Tour de Murcie, où il abandonne. Deux mois plus tard, il participe à la Klasika Primavera, qu'il termine à la place. En fin d'année, il se classe onzième du Taiwan KOM Challenge, une course cycliste considérée comme étant l'une des plus difficiles au monde. Palmarès sur route 2007 Sufrida Arriate 2012 Sufrida Arriate 2013 Sufrida Arriate Subida La Reina Málaga Subida Cicloturista al Pico del Veleta Subida a las Palomas Clásica del Pavo Cómpeta 2014 Ranking Andaluz Tour de Cabra b étape du Tour de Galice La Sufrida Arriate Subida a las Palomas Subida a Peñas Blancas Subida Almogía Cronoescalada Hirmes Desafio Aspromanis Subida Almogia 2015 Cronoescalada de Cártama Almuñécar Cota 1200 La Sufrida Arriate Cronoescalada Hirmes Subida a las Palomas Sierra de Grazalema 2016 Subida a las Palomas Sierra de Grazalema Subida a los Portales Subida Virgen de la Sierra Subida a la Reina Triaworld Cronoescalada Villa de Mijas 2018 Subida Mirador de Vallejos Subida a los Castillejos Cronoescalada Villa de Mijas 2019 Cronoescalada Sercopan de Cártama Cronoescalada Cumbres Verdes Mémorial Paco Pérez XXVI Clasica del Pavo Palmarès en VTT 2012 Villa de Arriate Homenaje a la Guardia Civil Ronda Acinipo Ronda 2013 Homenaje la Legión 101 Ronda Homenaje a la Guardia Civil Ronda// 2019 Maratón BTT Ciudad de Álora Acinipo Ronda Cortes Extrema Cortes de la Frontera 2014 Acinipo Ronda Subida mogote Subida a los Portales 2015 Acinipo Ronda Subida Mogote Subida a los Portales Notes et références Liens externes Coureur cycliste espagnol Coureur de VTT Naissance en juillet 1988 Naissance à Ronda (Espagne) Sportif andalou
Ā̈
Ā̈ (minuscule : ā̈), appelé A macron tréma, est une lettre latine utilisée dans la romanisation du svane. Elle est formée de la lettre A avec un macron suscrit et un tréma. Utilisation Dans la romanisation du svane, translittère le . Représentations informatiques Le A macron tréma peut être représenté avec les caractères Unicode suivants : décomposé et normalisé NFC (latin étendu A, diacritiques) : décomposé (latin de base, diacritiques) : Notes et références Bibliographie Voir aussi A (lettre) Macron Tréma Lettre A diacritée Lettre latine comportant un tréma
Seuil
Noms communs Un seuil est la base d'une porte, généralement marquée par une pierre. Un seuil est une valeur limite, notamment en statistiques. En toxicologie et en écotoxicologie des seuils désignent les limites au-delà desquelles certains effets toxiques (ou la mort pour le dernier seuil) apparaissent. Certaines normes environnementales se réfèrent à ces seuils. Un seuil est un ouvrage ou une embacle naturelle situé en travers du lit d'une rivière ou une section moins profonde et moins large d'une rivière. Un seuil est en géographie une zone de contact et de circulation entre deux bassins ou régions, à l'image d'un col. Le seuil décalé d'une piste d'aéroport correspond en aviation au commencement et à la fin de la piste. En sciences, un effet de seuil désigne l'apparition d'un phénomène à partir d'une certaine valeur d'une variable. Dans le domaine maritime, un seuil peut être un ouvrage artificiel se trouvant en travers de l'entrée d'un bassin, ce peut être également le haut-fond naturel dans un chenal d'accès. Toponymes Seuil est une commune française située dans le département des Ardennes. Le Seuil est un hameau de l'ancien village de Troins, aujourd'hui intégré dans la commune de Saint-André-les-Alpes Le seuil de Naurouze (ou seuil du Lauragais) est un col du sud-ouest de la France situé sur la ligne de partage des eaux entre l’océan Atlantique et la mer Méditerranée. Le seuil du Poitou est un plateau du département de la Vienne séparant les Bassins parisien et aquitain d'une part et les Massifs armoricain et central d'autre part. Seuil-d'Argonne est une commune française, située dans le département de la Meuse. Le château du Seuil est une propriété vinicole en territoire d'appellation « Graves » situé à Cérons dans le département de la Gironde. Le château du Seuil est une propriété vinicole en territoire d'appellation « Coteaux d'Aix-en-Provence » situé à Puyricard dans le département des Bouches-du-Rhône. Patronymes Pierre de Chertemps, Chevalier du Seuil, fut intendant en France sous l’Ancien Régime. Augustin Du Seuil (ou Duseuil), relieur français du . Cinéma Au seuil de la vie est un film suédois d'Ingmar Bergman, sorti en 1958. Littérature Les éditions du Seuil sont une maison d'édition française. Seuils est un livre de Gérard Genette, paru en 2002 dans la collection Points Essais, éditions du Seuil.
Jelah Polje
Jelah Polje (en cyrillique : ) est un village de Bosnie-Herzégovine. Il est situé dans la municipalité de Tešanj, dans le canton de Zenica-Doboj et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine. Selon les premiers résultats du recensement bosnien de 2013, il compte habitants. Avant 1991, le village était rattaché à la localité de Miljanovci ; depuis 1991, il est recensé comme une entité administrative à part entière. Géographie Le village est situé au bord de la rivière Usora. Histoire Démographie Évolution historique de la population dans la localité Répartition de la population par nationalités (1991) Notes et références Voir aussi Articles connexes Villes de Bosnie-Herzégovine Municipalités de Bosnie-Herzégovine Localité de Tešanj
1870 en musique
Événements Argentine Vers 1870 : des émigrants et des marins allemands et italiens introduisent le bandonéon en Argentine ; cet instrument est utilisé pour le tango, genre alors naissant . France Les soldats du département du Nord partant pour la guerre font du P'tit Quinquin leur chanson de marche. Le Régiment de Sambre-et-Meuse, chant patriotique français composé par Robert Planquette sur des paroles de Paul Cézano, arrangé en marche militaire par François-Joseph Rauski. Drapeau rouge, chanson militante française composée par Justin Bailly, qui se chante sur l'air du Chant du départ. Le Sire de Fisch Ton Kan, chanson attaquant Napoléon III, écrite par Paul Burani sur une musique d'Antonin Louis, créée par Joseph Arnaud au Théâtre de l'Ambigu. États-Unis Date précise inconnue : années 1870 : The Old Chisholm Trail, chanson de cowboy. vers 1870 : débuts de la danse cake-walk, qui influencera le jazz ragtime. Wesley Duke, dit West Duke, est le premier leader noir d'un orchestre noir à Memphis (Tennessee). Suisse Le Locle accueille la Fête fédérale des musiques, festival de fanfares, harmonies et brass bands. Naissances 12 février : Marie Lloyd, chanteuse de music-hall et actrice anglaise, morte en 1922. 27 mars : William Tyers, pianiste et compositeur américain de musique ragtime, mort en 1924. 1er avril : Esther Lekain, chanteuse française, morte en 1960. 12 avril : Eugénie Fougère, chanteuse et danseuse de music-hall († après ). 15 avril : Adeline Lanthenay, chanteuse de café-concert et artiste de revue française, morte en 1952. 11 mai : Henri Vilbert, chanteur de café-concert comique-troupier et comédien français, mort en 1926. 17 juillet : Harry P. Guy, pianiste et compositeur américain de musique ragtime, mort en 1950. 1er août : Georges Millandy, nom d'artiste de Maurice Nouhaud, parolier français, auteur de chansons et interprète, mort en 1964. 9 août : Adolphe Bérard, chanteur français, mort en 1946. 21 novembre : Gaston Dona, chanteur de café-concert français († ). 13 décembre : George Chepfer, chansonnier et humoriste français, actif à Paris et en Lorraine, mort en 1945. 15 décembre : Dufleuve, chanteur de café-concert et auteur de chansons français, mort en 1945. Date précise inconnue : Samuel Cohen, musicien moldave, installé en Palestine, compositeur de la musique de l'hymne national de l'État d'Israël, mort en 1940. Mohamed Ben Teffahi, musicien de gharnati algérien, mort en 1944. Décès 24 avril : Charles Wérotte, chansonnier belge de langue wallonne, né en 1795. 25 juillet : Pierre Dupont, chansonnier, poète et goguettier français, né en 1821. 12 septembre : Charles Colmance, chansonnier et goguettier français, né en 1805. 15 septembre : Alexandre Flan, chansonnier, vaudevilliste, poète et goguettier français, né en 1827. 21 novembre : Karel Jaromír Erben, poète tchèque, collecteur de chansons populaires tchèques († ). Notes et références Musique Chronologie de la musique
(33297) 1998 KW44
est un objet de la ceinture principale d'astéroïdes extérieure de de diamètre découvert en 1998. Description a été découvert le à l'observatoire Magdalena Ridge, situé dans le comté de Socorro, au Nouveau-Mexique (États-Unis), par le projet Lincoln Near-Earth Asteroid Research (LINEAR). Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,11 et une inclinaison de 13,22° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe entre 3,2 et , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes extérieure. Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 13,0 et un albédo estimé à 0,070, ce qui permet de calculer un diamètre de . Ces résultats ont été obtenus grâce aux observations du Wide-Field Infrared Survey Explorer (WISE), un télescope spatial américain mis en orbite en 2009 et observant l'ensemble du ciel dans l'infrarouge, et publiés en 2011 dans un article présentant les premiers résultats concernant les astéroïdes de la ceinture principale. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (33001-34000) Ceinture d'astéroïdes Liens externes Références Objet céleste découvert en 1998 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par LINEAR Objet céleste découvert à l'observatoire Magdalena Ridge
Zygomaturus
Zygomaturus est un genre éteint de marsupiaux géants de la famille des Diprotodontidae, ayant vécu en Australie au Pléistocène. Systématique Ce genre, que Paleobiology Database considère avoir été créé par Richard Owen en 1858, est parfois attribué à William Sharp Macleay en 1857. De fait il semblerait que la description faite par ce dernier, dans une revue non scientifique, était incomplète. Description Avec une taille de de longueur et un poids de , c'est le deuxième plus grand marsupial de tous les temps connu à ce jour, derrière Diprotodon. Liste des espèces Selon : Zygomaturus diahotensis Guerin , 1981 Zygomaturus gilli Stirton, 1967 Zygomaturus keanei Stirton, 1967 Zygomaturus nimborensis Hardjasasmita, 1985 Zygomaturus trilobus Macleay, 1857 - espèce type Publication originale Références taxinomiques Notes et références Bibliographie John A. Long, Michael Archer, Timothy Flannery et Suzanne Hand, 2002 : « Prehistoric Mammals of Australia and New Guinea: One Hundred Million Years of Evolution » (page 88) Diprotodontidae † Mammifère du Pléistocène Paléontologie en Australie Taxon fossile décrit en 1858
Madison (Maine)
La ville de (auparavant Norridgewock) est située dans le comté de Somerset, dans l’État du Maine, aux États-Unis. Sa population s’élevait à lors du recensement , estimée à . Démographie Traduction Liens externes Town dans le Maine Localité dans le comté de Somerset (Maine)
Harewood
Toponymie Harewood, Angleterre Harewood est un village dans le Yorkshire de l'Ouest en Angleterre. Harewood House est un domaine situé près ce village et le siège des comtes de Harewood. Harewood: est une banlieue de Christchurch,située dans l’Île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Patronymie George Lascelles, comte de Harewood (1923-2011), est un membre de la famille royale britannique et un historien de la musique. Dorian Harewood (1950- ) est un acteur et compositeur américain. David Harewood (1965- ) est un acteur britannique. Marlon Harewood (1979- ) est un footballeur anglais. Homonymie de toponyme Homonymie de patronyme
Triomphe de la Mort
Le Triomphe de la Mort est le titre de plusieurs tableaux : Le Triomphe de la Mort de Brueghel Le Triomphe de la Mort de Buonamico Buffalmacco
Association canadienne de hockey
L'Association canadienne de hockey (ACH) est une ligue professionnelle de hockey sur glace qui est fondée en décembre 1909. Elle est le résultat d'un conflit interne de l' qui scinde la ligue entre l'ACH et l'Association nationale de hockey. La ligue n'existe que jusqu'en janvier 1910 où elle est dissoute. Elle est brièvement détentrice de la Coupe Stanley grâce au Ottawa Hockey Club qui remporte le trophée contre les Professionnels de Galt. Histoire Lors de la réunion annuelle de l' qui se tient à l'hôtel Windsor à Montréal le , trois équipes décident de quitter la ligue et de former l'Association canadienne de hockey. Cette décision prise par les Bulldogs de Québec, les Shamrocks de Montréal et le Ottawa Hockey Club fait suite à la vente des Wanderers de Montréal à des propriétaires qui veulent déménager le club de l'Aréna de Montréal vers la plus petite Aréna Jubilée. La CHA dont les trois équipes ne veulent jouer qu'à l'Aréna de Montréal ouvre également ses portes au National de Montréal et au All-Montreal, équipe de l'ancien joueur des Wanderers Art Ross, mais en refuse l'entrée aux Vanderers. Le premier match de la ligue a lieu le entre l'équipe du All-Montréal et celle du National. Après quelques matchs, il devient évident que la ligue n'attire pas les foules comme en atteste les seulement 800 spectateurs présents lors de la rencontre entre le National et les Shamrocks. Le , après le match opposant le All-Montreal et Ottawa qui est suivi par personnes, Art Ross pense à suspendre l'activité de son équipe et à rejoindre les Comets de Haileybury de l'Association nationale de hockey (ANH) en comagnie de Paddy Moran ; le secrétaire de la ligue informe l'équipe d'Ottawa que la situation est sans espoir et les Shamrocks annoncent qu'ils quittent la ligue. Les propriétaires de l'ACH décident alors de fusionner leur ligue avec l'ANH en lui donnant le nouveau nom de . Une réunion avec l'ANH est prévue le 15 janvier pour discuter de la fusion entre les deux ligues. La fusion n'est jamais évoquée et l'ANH intègre uniquement Ottawa et les Shmarocks tout en offrant au National la franchise des Canadiens mais ces derniers refusent en partie à cause du bail des Canadiens avec l'Aréna Jubilee. Quant aux équipes de Québec et du All-Montréal, elles ne sont pas invitées et l'ACH cesse ainsi ses opérations. Durant sa courte existence, l'ACH voit le Ottawa Hockey Club remporter la Coupe Stanley contre le club des Professionnels de Galt, champions de l' (OPHL). Saison Classement Résultats des matchs L'équipe visiteuse est inscrite en premier. 30 décembre 1909 : All-Montreal 7-2 National janvier 1910 : Bulldgos 7-6 Shamrocks 4 janvier : Shamrocks 6-3 All-Montreal 8 janvier : All-Montreal 5-1 Québec Ottawa 14-4 National 11 janvier : National 8-17 Shamrocks 13 janvier : Ottawa 15-5 All-Montreal 15 janvier : National 11-12 Québec Shamrocks 3-15 Ottawa Coupe Stanley Durant la saison de l'ACH, Ottawa dispute deux rencontres contre l'équipe de Galt, championne de l'Ontario Professional Hockey League, et elle remporte la série 15 buts 4. Marty Walsh est le meilleur buteur des Sénateurs avec six buts. Le match met en opposition Jim Mallen, joueur de Galt, et son frère cadet Ken, joueur d'Ottawa. Résultats Notes et références Compétition de hockey sur glace en Amérique du Nord
Jardin botanique de New York
Le jardin botanique de New York (New York Botanical Garden en anglais), situé à New York, est l'un des premiers jardins botaniques des États-Unis. Situation Le jardin botanique de New York est localisé entre le , le et la East Fordham Road qui le sépare du zoo du Bronx situé au sud. Il occupe du Bronx Park dans l'arrondissement du Bronx. Il accueille plusieurs laboratoires botaniques parmi les plus réputés au monde. Le complexe est composé de 48 jardins et collections de plantes différents. Les touristes visitant le jardin peuvent ainsi passer toute une journée dans un parc de rempli de chênes, hêtres d'Amérique, cerisiers, bouleaux et frênes blancs, dont certains ont plus de 200 ans. Historique Le jardin a été fondé en 1891 sur une partie du domaine «Belmont», propriété du magnat du tabac Pierre Lorillard IV (1833-1901) grâce à une collecte de fonds organisée par le botaniste de l'université Columbia Nathaniel Lord Britton (1859-1934) qui voulait suivre l'exemple des Jardins botaniques royaux de Kew situés près de Londres. Description Parmi les autres lieux importants du parc, on retrouve une authentique serre en fer forgé datant des années 1890, et réalisée par Lord & Burnham, le Peggy Rockefeller Memorial Rose Garden (érigé par Beatrix Farrand en 1916), un jardin à la japonaise, et une exposition de conifères de . En outre, le parc est muni de complexes de recherche, d'une bibliothèque de ouvrages, ainsi que des archives d'herbiers qui recensent plus de sept millions d'espèces végétales, collectées durant les trois derniers siècles. Au cœur du Jardin, une forêt de restée vierge symbolise l'ancienne forêt qui recouvrait la ville de New York avant l'arrivée des colons européens au . La forêt elle-même est coupée en deux par la Bronx River, et comprend un petit canyon ainsi que des rapides, et le moulin à tabac Lorillard situé sur ses rivages remonte aux années 1840. Liens externes Site officiel du jardin botanique New York Parc ou jardin public à New York Fondation en 1891 National Historic Landmark à New York National Historic Landmark en 1967 Registre national des lieux historiques dans le Bronx Registre national des lieux historiques en 1967
Constant-Louis-Alexandre de Suzannet
Louis-Constant-Alexandre, comte de Suzannet (, Orléans - , Brest), est un homme politique français. Biographie Il est le fils du général vendéen Pierre Constant de Suzannet et de Charlotte de Loynes d'Autroche. Il a tout juste un an, lorsque son père meurt à la bataille de Rocheservière, lors du dernier soulèvement vendéen de 1815. En souvenir des services rendus par son père à la monarchie, Charles X l'appelle à la pairie le 5 novembre 1827. N'ayant pas encore atteint l'âge nécessaire pour prendre séance avant la révolution de 1830, il voit sa nomination annulée par l'article 68 de la nouvelle Charte. Dans les années 1830, ses études de droit terminées, il consacre alors six années à parcourir le monde. Un premier voyage, l'amène à travers la Grèce, la Turquie, l'Arménie, la Géorgie, la Perse. Enfin, lors d'une seconde expédition, il franchit l'Atlantique et explore le Mexique et le Brésil. De ses deux voyages, il publie plusieurs articles dans la revue des Deux Mondes (1841 et 1844) parfois sous le pseudonyme Louis de Chavagnes, dans les Nouvelles annales des voyages de 1847, puis un livre en 1846 Souvenirs de Voyages, Les provinces du Caucase, l'empire du Brésil aux éditions Dentu. De retour en France, privé de ses droits de législateur héréditaire par la Monarchie de juillet, le comte de Suzannet n'accepte jamais de mandat politique. Il use par contre de son influence en faveur des Bourbons détrônés. Malgré ses opinions légitimistes, Louis Constant de Suzannet évolue dans les milieux libéraux parmi les écrivains et les artistes de son époque. A l'âge de vingt ans, il fréquentait George Sand, Chopin, Liszt, la comtesse d'Agoult. Il épouse Pauline Piscatory de Vaufreland, petite-fille du général Achille Victor Fortuné Piscatory de Vaufreland . Notes et références Bibliographie Naissance en janvier 1814 Naissance à Orléans Décès en février 1862 Pair de France (Restauration) Décès à 48 ans
Benhammou
Fouad Benhammou (1972-), un réalisateur, scénariste et monteur français ; Mohammed Benhammou (1957-), un universitaire et politologue marocain ; Mourad Benhammou (1969-), un batteur et compositeur français de jazz.
Bumpe
Bumpe est une ville située dans la province du Sud, en Sierra Leone. Source Ville en Sierra Leone
Institut montpelliérain Alexander Grothendieck
L’Institut Montpelliérain Alexander Grothendieck (IMAG) est une unité mixte de recherche entre le CNRS et Université de Montpellier (UMR n°5149) Historique L’Institut Montpelliérain Alexander Grothendieck (IMAG) a été créé en 2004 suite au regroupement de trois laboratoires de mathématiques montpelliérains : mathématiques pures, analyse et statistique. Ces trois groupes étaient jusqu’alors indépendants : les spécialistes de l'analyses (théorique et numérique), un des champs de force à Montpellier, très lié à la mécanique des milieux continus, les mathématiques pures construites autour de la géométrie, et les statisticiens, très connectés sur les problématiques appliquées en médecine et agronomique. Le CNRS a regroupé ces trois équipes sous une même UMR (Unité mixte de recherche) pour réunir tout le spectre des mathématiques à Montpellier, des mathématiques les plus abstraites aux mathématiques appliquées, en passant par la didactique, la diffusion et l’enseignement. Une quatrième équipe s’est ajoutée en 2015 aux trois équipes existantes: Didactique et Épistémologie des Mathématiques (DEMa), qui étudie l’art d’enseigner les mathématiques. L’IMAG est devenu le principal laboratoire de mathématiques du Languedoc-Roussillon, notamment grâce à l’augmentation du nombre de chercheurs affectés par le CNRS. Les enseignants-chercheurs de l’IMAG interviennent dans de nombreux établissements montpelliérains : la Faculté des Sciences, l’université Paul-Valéry, Polytech Montpellier, la Faculté de pharmacie… Dénommé dans un premier temps « Institut de Mathématiques et Modélisation de Montpellier » (I3M), l’institut a été rebaptisé « Institut Montpelliérain Alexander Grothendieck » le 17 juin 2015, à l’occasion d’une cérémonie d’hommage à Alexander Grothendieck, éminent mathématicien français décédé en novembre 2014. Alexander Grothendieck fut étudiant à l’Université de Montpellier juste après la Seconde Guerre mondiale et y revint comme professeur des universités en 1973. L’intitulé « Institut Montpelliérain Alexander Grothendieck » est également issu de négociations avec le CNRS qui a demandé l’ajout du terme « Montpelliérain », pour ne pas le confondre avec le « Laboratoire Alexander Grothendieck », une unité mixte de recherche de l’Institut des Hautes Études Scientifiques, de l’Université Paris-Saclay et du CNRS. Les archives montpelliéraines Grothendieck La période montpelliéraine (1973—1988) Alexander Grothendieck, médaillé Fields 1966, revient enseigner à Montpellier en 1973, après s’être éloigné de la communauté scientifique. Toute sa vie, il a noirci des milliers de pages, de pensées mathématiques mais aussi philosophiques. Pendant sa période montpelliéraine, de 1973 à 1988, il a rédigé pas moins de 20 000 pages, « des cartons pleins avec mes gribouillis, que je dois être le seul à pouvoir déchiffrer ». Il les a confiées à l’un de ses anciens élèves, Jean Malgoire, enseignant-chercheur à l’Université de Montpellier, en deux temps, en juillet 1990 et le 28 juillet 1995. Malgré la consigne qui lui avait été faite de les amener dans un centre de récupération de papiers, Jean Malgoire ne peut se résoudre à se débarrasser de ces documents et conserve à son domicile les archives Grothendieck jusqu’en 2010, date à laquelle elles sont déposées à l’Université de Montpellier. Négociations avec les enfants d’Alexander Grothendieck Au décès d’Alexander Grothendieck en 2014, les enfants du mathématicien font appel à un expert en manuscrits scientifiques, Jean-Bernard Gillot, et à une avocate, Corinne Hershkovitch, qui a longtemps travaillé sur la spoliation des biens juifs durant l'Occupation. Ils veulent connaître la valeur de ces archives dont ils sont les héritiers. A l’issue de négociations entre les enfants Grothendieck et l’université, l’Université de Montpellier obtient le droit de numériser les documents pour les diffuser sur Internet, tandis que les enfants obtiennent la propriété physique des fonds. Les originaux en version papier doivent rejoindre les 65 000 autres pages que le mathématicien a laissées à Lasserre, le village en Ariège où il s’est retiré en 1991. Mais pour transporter ces documents de valeur, une assurance est nécessaire. Le montant très élevé demandé par les compagnies d’assurance dissuadent les descendants Grothendieck de récupérer ces originaux, qui sont pour l’instant conservés par l’Université de Montpellier. L’IMAG assure la mise en ligne des 20 000 pages de documents mathématiques manuscrits et tapuscrits rédigés par Grothendieck. Des manuscrits inédits Les documents présents dans le fonds sont majoritairement des notes manuscrites, des tapuscrits mais aussi des lettres. Ils constituent une mine d’or pour comprendre le processus intellectuel du mathématicien. Alexandre Grothendieck réutilise fréquemment les versos ce qui propose plusieurs niveaux de lecture de son travail. Ainsi, on peut trouver de la correspondance ou encore des tapuscrits annotés sur un verso et, au recto, des notes manuscrites mathématiques. Les Directeurs Prof. Daniele Antonio Di Pietro (2021—présent) Prof. Jean-Michel Marin (2015—2020) Prof. Paul-Emile Paradan (2011—2014) Prof. Bijan Mohammadi (2009—2010) Prof. Claude Cibils (2005—2008) Prof. Jacques Lafontaine (2004) Voir aussi Articles connexes Liste des unités mixtes de recherche Notes et références Liens externes Site officiel Haut conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES), Évaluation du HCERES sur l’unité : Institut Montpelliérain Alexander Grothendieck, 2020, 6 p. https://www.hceres.fr/sites/default/files/media/downloads/a2021-ev-0342321n-der-pur210019367-031329-rf.pdf Productions scientifiques de l'IMAG sur HAL Ressources relatives à la recherche : Centre national de la recherche scientifique Fonds Grothendieck Notice d'autorité Worldcat id Enseignement supérieur à Montpellier
Son (Pays-Bas)
Son est un village situé dans la commune néerlandaise de Son en Breugel, dans la province du Brabant-Septentrional. Le , le village comptait . Personnalités Ernst Bagelaar (1775-1837), soldat avec le grade de major et dessinateur, graphiste et graveur à l'eau forte, est mort à Son. Son en Breugel Localité dans la province de Brabant-Septentrional
Alessandro d'Este (cardinal)
Alessandro d'Este (né le à Ferrare, en Émilie-Romagne, alors capitale du duché de Ferrare et mort le à Rome) est un cardinal italien du et . Il est un fils naturel d'Alphonse d'Este, marquis de Montecchio, et le frère de César d'Este, le premier duc de Modène. Il est un parent des cardinaux Ippolito I d'Este (1493), Ippolito II d'Este (1538), Luigi d'Este (1561), Rinaldo d'Este (1641) et Rinaldo d'Este (1686). Biographie Alessandro d'Este est prieur de Santa Maria della Pomposa et archiprêtre de Bondeno. Le pape Clément VIII le crée cardinal lors du consistoire du . Il est nommé évêque de Reggio d'Émilie en 1621. Le cardinal d'Este participe aux deux conclaves de 1605 (élection de Léon XI et Paul V), ainsi qu'à ceux de 1621 (élection de Grégoire XV) et de 1623 (élection d'Urbain VIII). Voir aussi Articles connexes Liste des cardinaux créés par Clément VIII Diocèse de Reggio d'Émilie Sources Fiche du cardinal Alessandro d'Este sur le site fiu.edu Alessandro Évêque de Reggio d'Émilie Cardinal italien du XVIe siècle Cardinal italien du XVIIe siècle Cardinal créé par Clément VIII Naissance à Ferrare Naissance dans le duché de Ferrare Naissance en mai 1568 Décès en mai 1624
Charles Pinet
Charles Pinet, (Paris, - ) est un aquafortiste, artiste dessinateur et peintre français. Biographie Charles Pinet est né à Paris le d'une famille originaire de Cogny dans le Beaujolais. Sa mère, Marie Lambert, est couturière rue Mazarine. Son père, Étienne Marie Jean Baptiste Stéphane Pinet, reconnaît l'enfant. Il est pensionnaire au collège de Thoissey, dans l'Ain, jusqu'au baccalauréat. Il y est initié à la gravure à l'eau-forte par le chanoine Paul Taconnet, professeur de mathématiques et de dessin. Élève de Gustave Moreau, il s'installe à Paris où il se consacre à l'eau-forte. Il se marie le à Paris avec Marguerite Le Maout. Il meurt le et ses œuvres sont données à la ville de Villefranche-sur-Saône. Il possède également une rue à son nom dans cette ville. Œuvre Des œuvres de jeunesse : Le Vieil Annecy, Croquis et Souvenirs. Des menus (gravures), des dessins au crayon gras, des fusains, des aquarelles, des huiles sur toile et sur bois. Gravures de copies de dessins d'artistes connus, dont Jean-Baptiste Camille Corot et Honoré Daumier. Production de séries de cartes postales (format 8 × 13 cm) sur Rouen, Strasbourg, Colmar, Trianon dans le parc du château de Versailles, et surtout Paris (plusieurs séries identifiées « LA SEINE À PARIS », « PARIS » et « CH. PINET, SCULP. »). Production d'eaux-fortes de moyen ou grand format sur les villes françaises, particulièrement Paris, où il se spécialise dans des œuvres monumentales (voûtes d'édifices religieux) qui trouvent leur apogée dans le triptyque composé de trois gravures de verrières en couleur (Chartres, Saint-Germain-des-Prés et Saint-Étienne-du-Mont). Catalogue de l'œuvre gravé Composé d'eaux-fortes de moyen ou grand format (quelques eaux-fortes de très grand format) Villes étrangères Algérie : Rue de la Casbah à Alger Belgique : Quai du Rosaire & Béguinage & Hôpital Saint-Jean à Bruges ; Rue Chair et Pain à Bruxelles ; Porte d'Ostende Cambodge : Le Temple d'Angkor Pays-Bas : Le Port de Dordrecht ; Le Moulin de Haarlem France Alsace Colmar (Haut-Rhin) : Cathédrale (= Collégiale Saint-Martin), Maison Pfister, Rue des Marchands (en direction de la Maison Pfister, en direction du Kaufhaus) Eguisheim (Haut-Rhin) Obernai (Bas-Rhin) Riquewihr (Haut-Rhin) Strasbourg (Bas-Rhin) : plusieurs vues du quartier de La Petite France (une vue est intitulée à tort La Petite Venise), anciennes tanneries, rue du Bain aux Plantes, Cathédrale vue de la Rue Mercière, Cathédrale Porte Saint-Laurent, Cour du Corbeau Thann (Haut-Rhin) : La Vieille Tour Paris arr. : Église Saint-Germain-l'Auxerrois, La Sainte Chapelle, Le Pont Neuf arr. : Saint-Martin-des-Champs arr. : Notre-Dame de Paris, Église Saint-Gervais arr. : Saint-Séverin, Saint-Étienne-du-Mont, Montagne Sainte-Geneviève arr. : Saint-Germain-des-Prés, École de Médecine arr. : La Madeleine, Le Marché aux Fleurs, Ruines du Parc Monceau arr. : Le Moulin de la Galette Gravures grand format en couleur Saint-Étienne-du-Mont Saint-Germain-des-Prés Les verrières de Chartres Catalogue des cartes postales gravées Les cartes postales de Charles PINET sont des eaux-fortes de format : 79 × 128 mm, à petites marges gaufrées. Séries province et Versailles (Trianon) Série Rouen (12 cartes numérotées à l'intérieur d'une pochette) 1. La Cathédrale 2. La Cour d'Albane 3. Rue de l'Épicerie 4. La Tour de Beurre 5. Rue Saint Romain 6. L'Église Saint-Maclou 7. Rue du Gros Horloge 8. Fontaine du Gros Horloge 9. Le Palais de Justice 10. Rue Damiette 11. Hôtel du Bourgtheroulde (Hôtel de Bourgtheroulde) 12. La Fierte de Saint-Romain (fierte = châsse) Série Strasbourg (12 cartes numérotées à l'intérieur d'une pochette) 1. Les Ponts Couverts 2. La Cathédrale 3. Façade de la Cathédrale 4. Chevet de la Cathédrale 5. Place du Marché aux Cochons-de-Lait 6. Cours du Corbeau 7. Pont du Corbeau 8. Maison Kammerzell 9. La Petite France 10. Les Tanneries, Rue du Bain-aux-Plantes 11. Rue du Bain-aux-Plantes 12. Place du Corbeau Série Colmar (6 cartes numérotées) 1. Cathédrale (= Collégiale Saint-Martin) 2. Kaufhaus. Fontaine Schwendi 3. Maison Pfister 4. Maison des Têtes 5. Rue des Marchands 6. La Petite Venise Série Versailles, Trianon (cartes non numérotées) La Tour de Malboroug La Maison du Seigneur L'Escalier du Moulin Le Moulin Le Temple de l'Amour Séries Paris Série « La Seine à Paris » (22 cartes numérotées 1 à 22 ?) 1. ... 2. Le Louvre et le Pont des Saints-Pères 3. Le Pont de la Concorde 4. Institut et Square du Vert-Galant 5. Le Pont Neuf et la Cité 6. Le Pont au Change et le Palais de Justice 7. Le Pont Neuf sous la Neige 8. La tour saint jacques 9. Le Pont Neuf de la berge 10.Perspective du pont Alexandre ... 11. ... 12. Pont Royal - Pavillon de Flore 13. Quai de Montebello, vu de Notre-Dame 14. Le Pont des Saints-Pères pendant une Crue de la Seine 15. Notre-Dame en Hiver 16. Inondations de 1910 - Maison des Étudiants 17. Paris - Cour de l'École des beaux-Arts 18. ... 19. Paris & Notre-Dame 20. Vue prise du Pavillon de Flore 21. Notre-Dame, vue du Pont de la Tournelle 22. ... Série « PARIS » (26 cartes numérotées 23 à 48 ?) 23. Boulevard de la Madeleine 24. Chapelle du Val-de-Grâce 25. Entrée du Musée de Cluny 26. ... 27. Église Saint-Merri 28. Église Saint-Eustache, Marché des Halles 29. Église Saint-Gervais 30. L'Opéra 31. La Sainte Chapelle 32. ... 33. Tombeau de Napoléon aux Invalides 34. ... 35. Église Saint-Étienne-du-Mont 36. Basilique du Sacré-Cœur, le Campanil 37. Place du Théâtre-Français 38. Statue de Strasbourg par Pradier (Jean-Jacques PRADIER, alias James Pradier, sculpteur français né en 1792 à Genève et mort en 1862 à Bougival) 39. Arc de Triomphe de l'Étoile 40. Église de Saint-Germain-des-Prés 41. Notre-Dame 42. Fontaine Médicis 43. ... 44. Notre-Dame - Les Chimères, le Stryge 45. ... 46. Saint-Séverin 47. Cour du Musée de Cluny 48. Notre-Dame vue de la Place Maubert Série « CH. PINET, SCULP. » (Ch. Pinet, sculptor = Ch. Pinet, graveur) (numérotées 1 à 60 ?) 1. Notre-Dame, effet de Lune 2. Notre-Dame et le Petit Pont 3. Le Pont de l'Archevêché 4. La Seine vue des Tours de Notre-Dame 5. Chimères de Notre-Dame de Paris ; Effet de Neige 6. Saint-Séverin 7. Église Saint-Germain-des-Prés 8. La Tour Saint-Jacques 9. Le Pont Neuf vu de la Berge 10. Perspective du Pont Alexandre 11. La Tour de l'Horloge 12. La Fontaine de Carpeaux, au Luxembourg (Jean-Baptiste Carpeaux, sculpteur, peintre et dessinateur français, est né en 1827 à Valenciennes et mort en 1875 à Courbevoie) 13. Avenue de l'Opéra 14. Square du Musée de Cluny 15. Musée de Cluny 16. La Fontaine de Médicis 17. Rue de la Montagne-Sainte-Geneviève ; Saint-Étienne-du-Mont 18. Le Panthéon, vu de Saint-Étienne-du-Mont 19. Le Jubé de Saint-Étienne-du-Mont 20. Tombeau de Sainte-Geneviève, Saint-Étienne-du-Mont 21. Le Panthéon 22. Jardin et Palais du Luxembourg 23. La Sainte Chapelle 24. Le Pont de la Tournelle 25. Pont de l'Estacade 26. ... 27. Église Saint-Étienne-du-Mont 28. La Colonne de Juillet, Place de la Bastille 29. Place et église Saint-Sulpice (Église Saint-Sulpice) 30. La Grand Nef de Notre-Dame de Paris 31. Basilique du Sacré-Cœur, vue de la rue de la Barre 32. Rue des Saules à Montmartre 33. La Cité 34. Arc de Triomphe de l'Étoile 35. Statue de Jeanne d'Arc par Frémiet (Emmanuel Frémiet, sculpteur français, est né en 1824 et mort en 1910 à Paris) 36. Moulin de la Galette à Montmartre 37. ... 38. ... 39. Église de Saint-Nicolas-du-Chardonnet (Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet Paris ) 40. Rue des Archives ; Porte de l'Hôtel d'Olivier de Clisson 41. Rue Vieille du Temple et des Francs Bourgeois 42. La Seine, vue du Pont de la Concorde 43. Hôtel Colbert, Rue de la Bûcherie (à Paris , donnant sur le Port aux Bûches) 44. Le Stryge. Célèbre Chimère de Notre-Dame 45. Dôme des Invalides 46. Notre-Dame de Paris 47. ... 48. Tour Eiffel 49. Église Saint-Sulpice, rue du Vieux-Colombier (Église Saint-Sulpice) 50. Parc Monceau. Les Ruines 51. ... 52. Chimères - Notre-Dame de Paris 53. Hôtel de Ville 54. Le Pont Neuf - Le Louvre 55. Notre-Dame de Paris - Gargouilles 56. Pont Royal - Pavillon de Flore 57. ... 58. Hôtel de Sens 59. Basilique de Sainte-Clotilde 60. L'Institut Cartes postales « inclassables » --. Tour et Église Saint-Germain-l'Auxerrois (cette carte postale est inclassable car elle ne comporte pas de numéro, n'a pas de libellé en bas à gauche et, par contre, a le libellé : "EAU FORTE ORIGINALE PAR CH. PINET" en bas à droite) 16. Porte Saint-Denis (cette carte postale porte le numéro 16 et les libellés "PARIS" en bas à gauche et "EAU-FORTE PAR CH. PINET" en bas à droite) 1. L'accordée de village (d'après GREUZE, carte numérotée 1) --. Bonne année 1920 --. Le coq national Notes et références Liens externes Site express pour Charles Pinet donnant quelques sites annexes : Essai de construction d'un catalogue. Une galerie virtuelle de Charles Pinet : survol de ses œuvres. Naissance dans le 6e arrondissement de Paris Naissance en janvier 1867 Décès en août 1932 Graveur français du XIXe siècle Graveur français du XXe siècle Aquafortiste français Graveur sur bois Dessinateur français Décès à 65 ans
Sympathy for Delicious
Sympathy for Delicious est un film américain réalisé par Mark Ruffalo, sorti en 2010. Synopsis Dean, surnommé "Delicious", est un DJ prometteur. Mais à la suite d'un accident de moto, il devient paraplégique. Ayant tout perdu, il vit dans sa voiture dans le quartier de Skid Row, « habités » par les clochards de Los Angeles. Après une cérémonie religieuse, Dean s'aperçoit qu’il a le pouvoir de guérir par le magnétisme. Il ne peut cependant que guérir les autres, ce pouvoir n'ayant aucun effet sur lui-même. Dean devient alors un héros local, notamment dans la mission du Père Joe Roselli. Contre l'avis du religieux, Dean décide d’utiliser ce don pour en tirer de la gloire et de l'argent... Fiche technique Titre : Sympathy for Delicious Réalisation : Mark Ruffalo Scénario : Christopher Thornton Directeur de la photographie : Chris Norr Montage : Pete Beaudreau Distribution des rôles : Heidi Levitt Création des décors : Michael Grasley Direction artistique : Michael Hersey Décorateur de plateau : Gregory S. Webb Création des costumes : Erin Benach Producteurs : Scott Prisand, Mark Ruffalo, Andrea Sperling, Christopher Thornton et Matt Weaver Coproducteurs : Jeff Davis, Andrew Renzi et Israel Wolfson Producteur associé : Tom Pellegrini Producteur exécutifs : Marc Bell, Mike Crawford, Barry Habib, Joanne Jacobson, Dean M. Leavitt, Marcelo Paladini, Gina Resnick, Michael Roban et Robert Stein Sociétés de production : Corner Store Entertainment, Crispy Films et Volume One Entertainment Distribution : : Maya Entertainment : Films sans Frontières Format : 2.35:1 - 35 mm (anamorphose) - Tourné en couleur Pays : Genre : comédie dramatique Durée : 96 minutes Dates de sortie en salles : : (Festival du film de Sundance) : (sortie limitée) : Distribution Christopher Thornton : « Delicious » Dean O'Dwyer Orlando Bloom : The Stain Juliette Lewis : Ariel Lee Mark Ruffalo : Père Joe Roselli Laura Linney : Nina Hogue John Carroll Lynch : Healer Noah Emmerich : Rene Faubacher Robert Wisdom : Prendell Production Casting James Franco devait tenir le second rôle, mais il est finalement remplacé par Orlando Bloom peu de temps avant le début du tournage. Tournage Le film a été tourné à Los Angeles entre le et . Récompense 2010 : Grand prix spécial du jury au Festival de Sundance Liens externes Notes et références Film américain sorti en 2010 Film tourné à Los Angeles Comédie dramatique américaine Film récompensé au Festival du film de Sundance
Fédération française de ball-trap
La Fédération française de ball-trap (FFBT), dans son appellation simplifiée, ou Fédération française de ball-trap et de tir à balle dans son appellation historique, est une fédération qui encourage toutes les disciplines de ball-trap. Historique Le Comte Justinien Clary a été le fondateur en 1925 de la Fédération française de tir aux armes de chasse, qui regroupait aussi le tir sur cible. Celui-ci ayant pris de l’importance, cette pratique a été regroupée dans l'Union des Sociétés de Tir de France (USTF), renommée Fédération française des sociétés de tir en 1953. En 1967, la Fédération Française de tir aux armes de chasse fusionne avec l'Union pour donner naissance à la Fédération française de tir (FFT). En 1985, la section ball trap de la FFT retrouve finalement ses origines en redevenant la Fédération française de ball trap. Celle-ci compte désormais plus de et . Structures Statuts Elle a pour objet : de promouvoir toutes les disciplines de ball-trap : la fosse universelle (FU), le Parcours de Chasse (PC), le Compak Sporting (CS), la Fosse Euro (DTL), le sanglier courant (SC), les hélices (ZZ), l'english sporting (ES) ; de promouvoir également toutes les disciplines de tir aux armes de chasse que l'assemblée générale viendrait à reconnaitre comme nouvelle discipline fédérale, et d'encourager leurs connaissances par le grand public. de réunir les associations ou groupements de personnes pratiquant les disciplines des armes de chasse. d'organiser les compétitions de tir aux armes de chasse, notamment les championnats de France, de délivrer les titres fédéraux, en particulier les titres de champion de France de la disci^pline concernée, de proposer un projet de performance fédéral constitué d'un programme d'excellence sportive et d'un programme d'accession au haut niveau, de proposer l'inscription sur la liste des sportifs, entraineurs, arbitres et juges sportifs de haut niveau, sur la liste des sportifs espoirs et sur la liste des sportifs des collectifs nationaux et de sélectionner les tireurs en vue de leur participation aux épreuves internationales. de developper la pratique de loisir, de compétition amateur et professionnel aux armes de chasse à canon lisses et/ou à canons rayés sur les cibles mobiles, de concourir à l'initiation des chasseurs débutants aux règles de tir en plein air, et de la sécurité dans la pratique de la chasse, par tous les moyens appropriés, dans la métropole, ainsi que dans les régions et collectivités d'outre-mer et en Nouvelle-Calédonie. d'inciter à la création de stades et/ou stands de tirs, d'aider à assurer leur pérennité. d'encourager et de soutenir les efforts de toutes les associations qui lui sont affiliés et de susciter la formation d'associations nouvelles. de représenter ses membres toutes les fois qu'une action collective doit être exercée en la matière. la fédération a en outre compétence pour donner son avis sur les autorisations d'acquisition et de détention d'armes exclusivement utilisées à la chasse, en conformité avec les dispositions et législatives et réglementaires en vigueur. Siège La FFBT a son siège au à Malakoff dans les Hauts-de-Seine. Organigramme Un président : Jean-Michel Moutoufis, membre du comité de direction de la FITASC. Le bureau fédéral est composé de : un président ; un vice-président et secrétaire général ; un trésorier ; et cinq autres membres. Un comité directeur composée de : élu pour quatre ans. Affiliation Les disciplines de la Fédération Française de ball-trap sont gérées au niveau mondial par la Fédération Internationale de Tir aux Armes Sportives de Chasse (FITASC). Notes et références Voir aussi Articles connexes Fédération Internationale de Tir aux Armes Sportives de Chasse Liens externes Esprit bleu - le site des équipes de France - Le ball-trap Tir sportif en France ball-trap Organisme fondé en 1985
Puszcza (Mazovie)
Puszcza (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Rościszewo dans le powiat de Sierpc de la voïvodie de Mazovie dans le centre-est de la Pologne. Histoire De 1975 à 1998, le village appartenait administrativement à la voïvodie de Płock. Depuis 1999, il appartient administrativement à la voïvodie de Mazovie Références Village dans la voïvodie de Mazovie Powiat de Sierpc
Pierre de Chantelouve
La Pierre de Chantelouve, ou Pierre des Saints, est une pierre à cupules située à Lanslevillard, dans le département de la Savoie, en France. Localisation La pierre de Chantelouve est située sur le même axe que la grande majorité des gravures rupestres du Grand roc Noir. Sur un axe nord-ouest / sud-est et sur quelques kilomètres, les sites d'art rupestre s'échelonnent sur les flancs nord et sud du sommet du Grand roc Noir. Protection La pierre de Chantelouve a été classée monument historique en 1911. Références Annexes Articles connexes Liste de pierres à cupules en France Liste des monuments historiques de la Savoie Gravures rupestres du Grand roc Noir Rocher du Château Liens externes Chantelouve Site mégalithique en Savoie Monument historique à Val-Cenis Monument historique classé en 1911
Christophe Arfeuillère
Christophe Arfeuillère, né le à Ussel, est un homme politique français. Membre du parti Les Républicains, il est maire d'Ussel depuis 2014 et premier vice-président du conseil départemental de la Corrèze depuis 2015. Biographie Formation et carrière Christophe Arfeuillère a étudié au lycée Bernart-de-Ventadour à Ussel. Il a été directeur de la concession automobile Opel d'Ussel. En 2004, il préside l’instance de coordination de gérontologie des cantons d’Ussel. À partir de 2015, il est aussi président de Corrèze Habitat. Parcours politique Christophe Arfeuillère est maire délégué de la commune associée de La Tourette de 2001 à 2014. Il est candidat en position non éligible sur la liste UMP aux élections régionales de 2010 en Limousin. La liste arrive en deuxième position lors du second tour avec 32,9 % des voix face à la liste du PS. Lors des élections cantonales de 2011, il est élu conseiller général dans le canton d'Ussel-Ouest, en battant dès le premier tour la conseillère générale sortante et maire d'Ussel, Martine Leclerc (PS). En , Christophe Arfeuillère annonce sa candidature aux élections municipales pour la sous-préfecture de la Corrèze, Ussel. Sa liste est élue le avec 60,9 % des suffrages exprimés contre celle de Martine Leclerc. Le , il est élu maire d'Ussel par le conseil municipal. Christophe Arfeuillère est élu conseiller départemental dans le canton d'Ussel lors des élections départementales de 2015, avec Marilou Padilla-Ratelade. Le binôme l'emporte au premier tour avec 50,5 % des suffrages exprimés, devant le binôme du PS. Le , il devient premier vice-président du conseil départemental de la Corrèze chargé du développement du territoire, du maintien des services publics et de l'administration générale de la collectivité. Il assiste, le , au premier mariage homosexuel d'un parlementaire français, le sénateur Luc Carvounas. Le , Christophe Arfeuillère est candidat à la présidence de la Haute-Corrèze Communauté. Alors qu'il est en tête du scrutin, il retire sa candidature à l'issue du second tour au profit de Pierre Chevalier et en devient le premier vice-président. En , il annonce qu'il briguera un nouveau mandat de maire lors des élections municipales de 2020. Alors qu’il apparaît affaibli par des dissensions au sein de sa majorité , il reçoit en le soutien de Christophe Jerretie, député LREM de la première circonscription de la Corrèze. Le , la liste de Christophe Arfeuillère arrive en tête du premier tour avec 48,2 % des suffrages, se qualifiant ainsi pour le second tour. Sa liste remporte le scrutin le suivant avec 55,2 % des voix, face à celle du socialiste Pierrick Cronnier qui recueille 44,7 % des suffrages. Christophe Arfeuillère est réélu maire d'Ussel par le conseil municipal le , avec et blancs. Peu après, il est réélu à la vice-présidence de la Haute-Corrèze Communauté avec sur 101, face à Daniel Delpy et Daniel Couderc. Candidat à sa réélection dans le canton d'Ussel lors des élections départementales de 2021, il arrive largement en tête au premier tour avec 57,4 % des suffrages exprimés, mais la forte abstention ne lui permet pas d’être directement élu. Au second tour, Christophe Arfeuillère est réélu conseiller départemental avec 64,3 % des suffrages exprimés. Lors de l'installation du conseil départemental, le il est réélu premier vice-président chargé du développement territorial, de la proximité et de l'évaluation des politiques publiques. Il soutient Valérie Pécresse lors du Congrès des Républicains en vue de l'élection présidentielle de 2022. Vie privée Christophe Arfeuillère est marié et père de deux enfants. Controverses et polémiques En , une polémique éclate entre Christophe Arfeuillère et sa première adjointe au sujet de la construction prévue d'un centre commercial sur la commune. Le , Françoise Béziat, première adjointe au maire d'Ussel, s’interroge sur le projet et se dit inquiète pour le centre-ville. Elle s'oppose en cela à Christophe Arfeuillère, qui parle d'un . Le , Christophe Jerretie, député de la Corrèze, décide d'intervenir dans ce débat en soutenant le projet et demande aux élus d'Ussel de revoir la place de Françoise Béziat au sein du conseil municipal : . Cette intervention est jugée par Françoise Béziat, qui avait aussi été candidate aux élections législatives de 2017, et par Jean-Daniel Vilatte, président de la fédération LR de la Corrèze. En , Christophe Arfeuillère accuse la Police nationale de faire preuve de . Il déclare au journal La Montagne : . Le , Françoise Béziat démissionne du conseil municipal, invoquant des divergences importantes avec le maire d'Ussel. Il s'agit de la troisième démission au sein de l'équipe municipale en moins d'un an, deux élus ayant démissionné en avril et . Détail des mandats et fonctions Premier vice-président de la Haute-Corrèze Communauté (depuis 2017). Premier vice-président du conseil départemental de la Corrèze (depuis 2015). Conseiller départemental de la Corrèze, élu dans le canton d'Ussel (depuis 2015). Maire d'Ussel (depuis 2014). Conseiller général de la Corrèze, élu dans le canton d'Ussel-Ouest (2011-2015). Maire délégué de La Tourette (2001-2014). Résultats électoraux Élections cantonales et départementales Élections municipales Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Conseil départemental de la Corrèze Liste des maires d'Ussel (Corrèze) Élections municipales de 2014 en Corrèze Élections municipales de 2020 en Corrèze Liens externes sur le site du conseil départemental de la Corrèze. Ussel (Corrèze) Personnalité liée à Ussel Maire d'Ussel (Corrèze) Conseiller général de la Corrèze Conseiller départemental de la Corrèze Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire Personnalité des Républicains Naissance en août 1968 Naissance à Ussel (Corrèze)
John Chambers (entrepreneur)
John Chambers, né le à Cleveland (Ohio), est président exécutif du conseil d'administration de Cisco Systems. Il a rejoint la société en 1991 et a été son CEO de janvier 1995 à . Surnommé « Monsieur Internet » par le magazine Business Week, il a auparavant travaillé pour IBM et les laboratoires Wang. Biographie Formation Il possède un Bachelor of Science en commerce de l'université de Virginie-Occidentale et un MBA de la Kelley school of Business de l'université d'Indiana. Carrière Débuts Commençant sa carrière en 1976 chez IBM, il y reste 7 ans avant de rejoindre la société informatique Wang Laboratories en qualité de directeur général pour les opérations américaines. Cisco John Chambers a été président directeur-général de Cisco en 1995, avant d'être remplacé en par Chuck Robbins. En 2006 , Chambers est aussi nommé président du conseil, puis Président Exécutif en 2015. Au cours des vingt années qu'il passe à la tête de Cisco, il transforme profondément l'entreprise en lui donnant une dimension mondiale, passant de 1,2 milliard de dollars de chiffre d'affaires à 47 milliards, et de 2 500 salariés à plus de 70 000. Pour y parvenir, il mène une politique d'acquisition vigoureuse, rachetant un total de 168 entreprises, et de diversification des activités. Au-delà des infrastructures de réseau (1/3 de part de marché au niveau mondial) et des serveurs (7%), le groupe est également investi dans les activités liées à la voix, la vidéo, les réseaux de stockage, les capteurs et la cybersécurité. Vie privée John Chambers est le fils d'une psychiatre et d'un obstétricien. Prix et récompenses CNN's Top 25 des personnes les plus puissantes au monde Time Magazine's "Les 100 personnes les plus puissantes au monde" Clinton Global Citizen Award U.S. State Department Top Corporate Social Responsibility Award Reconnu "Patron le plus puissant des États-Unis" par le magazine spécialisé Network World Nommé "Meilleur patron de l'année" par la chaîne de télévision américaine ABC Notes et références Liens externes Biographie officielle - site Cisco Chambers, John Chambers, John Personnalité en réseau informatique Étudiant de l'université de Virginie-Occidentale Naissance à Cleveland Naissance en août 1949
Edmond Marin la Meslée
Edmond Marin la Meslée, né le à Valenciennes et tué au combat le à Dessenheim (Haut-Rhin), est l'as de l'aviation française le plus titré de la campagne de France avec seize victoires aériennes confirmées (et quatre autres probables) remportées entre janvier et juin 1940. Roland Dorgelès présenta ce héros de la chasse aérienne mort avant la victoire finale comme le « Guynemer de la guerre 1939-1945 ». Biographie Son enfance et sa formation (1912-1931) Edmond Marin la Meslée naît le à Valenciennes. Cinquième enfant d'une famille de dix, dont trois intégreront l'armée de l'air, il est le fils de l'un des « pères de l'aviation » dans le nord du pays : Athelstan Marin la Meslée, cofondateur du club d'aérostation et d'aviation de Valenciennes et secrétaire général honoraire de l'Aéro-club de Lille. Après des études effectuées au collège Notre-Dame de sa ville natale puis au collège Saint-Joseph de Lille, nouvelle résidence familiale, il obtient deux baccalauréats en 1929. Il commence alors, pour plaire à ses parents, des études à la faculté de droit. Pourtant, sa passion est celle du pilotage depuis que son père lui a offert un baptême de l'air. Ayant réussi à obtenir une bourse de pilotage offerte par l'État, il reçoit son brevet de pilote le à l'école Morane-Saulnier de Villacoublay. Pilote dans l’armée de l’air avant guerre (1931-1939) Âgé de dix-neuf ans, breveté pilote le 1 août 1931 à l'école Morane-Saulnier de Villacoublay, Edmond Marin la Meslée devance son appel pour effectuer son service militaire. Incorporé fin novembre 1931, il fréquente en tant qu’élève officier de réserve les écoles d’Istres puis d’Avord où il est major de promotion. Nommé sous-lieutenant de réserve le 20 septembre 1932, il intègre le de chasse de Strasbourg. Cependant, étant limité par le statut d'officier de réserve et son contrat annuel expirant, Edmond Marin la Meslée, plus que jamais motivé par la carrière militaire, n’a d’autre choix que de poursuivre par un nouvel engagement de deux années (novembre 1932-1934) avec le grade de sergent. Voulant redevenir officier, Edmond Marin la Meslée tente sans succès les concours d'entrée à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr puis ceux de l'école des élèves-officiers d'active de l'Armée de l'air, à Versailles (1933). Le 10 juin 1935, il épouse Élisabeth Joliet, fille d'une vieille famille bourguignonne, à Perrigny-lès-Dijon. En septembre 1936, il parvient enfin à rejoindre l'établissement versaillais, alors École de l'Air (future base aérienne 134 Versailles). Titulaire du brevet d'observateur il est promu une nouvelle fois, mais dans l'active, sous-lieutenant en octobre 1937 et choisit de rejoindre la de chasse stationnée sur la base aérienne 112 de Reims. Il intègre la SPA 67, première escadrille du groupe de chasse I/5 volant sur Dewoitine 500 depuis 1936. La campagne de France (1939-1940) Le , Edmond Marin la Meslée est nommé lieutenant et commandant en second de l'escadrille SPA 67 derrière le capitaine Accart. Le Groupe de chasse I/5 équipé quelques mois plus tôt de Curtiss H-75 Hawk est mis sur le pied de guerre le 23 août 1939 et déménage vers son terrain d’opérations de Suippes (51) le 27 août. Sur ces lieux, sont alignés 23 pilotes, 27 avions, 39 mécaniciens et 200 hommes de troupe. Le jeune pilote se montre pressé d'en découdre avec l'ennemi. Le 11 janvier 1940, il remporte sa première victoire en abattant un Dornier Do 17 dans le secteur de Longwy (l'avion se pose en catastrophe et on ne déplore qu'un seul blessé parmi l'équipage). Puis, à partir du déclenchement de l'offensive allemande, il accumule les victoires : trois Stukas abattus le 12 mai, un chasseur Messerschmitt Bf 109 détruit le lendemain, trois bombardiers Heinkel He 111 le 18 mai... Le groupe de chasse I/5 est déplacé à Saint-Dizier le 14 mai. Le 2 juin 1940, le lieutenant Marin la Meslée prend le commandement de l'escadrille en remplacement du capitaine Accart, grièvement blessé à la tête en combat aérien la veille. La majorité du groupe de chasse est ensuite progressivement repliée dans le sud du pays : Saint-Parres-les-Vaudes (11 juin), Avallon (12 juin), Bourges (13 juin) et Carcassonne (17 juin). Le 20 juin, le groupe de chasse I/5 traverse la Méditerranée et est affecté en Afrique française du Nord, d'abord en Algérie (Alger-Maison Blanche le 20 juin, Saint-Denis-du-Sig le 22 juin, Oran-La Sénia le 9 juillet) puis au Maroc (14 juillet). Au total, durant cette campagne de France, le groupe de chasse I/5 du commandant Jacques-Louis Murtin s’est bien battu : il a remporté cent onze victoires (dont quatre-vingt-cinq confirmées), d’où son surnom de « groupe des 111 ». Sur les dix pilotes « français » ayant abattu au moins dix avions ennemis, sept appartiennent au GC I/5 dont quatre à l’escadrille SPA 67. Il s'agit de Jean-Mary Accart, du Tchécoslovaque Frantisek Périna, de François Morel et surtout d'Edmond Marin la Meslée. En effet, celui-ci totalise à la fin de cette campagne vingt victoires, dont seize sûres, remportées au cours de cent une missions de guerre. Il est alors l'as de la chasse aérienne française le plus titré d'avant armistice. « Ce que j’ai fait ne sort pas de l’ordinaire. Beaucoup d’autres en auraient fait autant s’ils n’avaient pas été engagés, la plupart du temps, dans des attaques de chars, métier sans gloire et dangereux, ou envoyés en chasse sur des Morane 406 qui ne pouvaient même pas tirer les bombardiers, parce qu’ils allaient moins vite qu’eux… » dira Edmond Marin la Meslée quant à cette période de sa vie. L'Afrique du Nord et le retour en métropole (1940-1945) Après l'armistice, au cours de l'été 1940, son groupe de chasse est affecté au Maroc : Meknès le 14 juillet, Fès le 23 juillet et finalement Rabat le 17 août. Il fait partie des unités de l'armée de Vichy chargées d'assurer la surveillance de cette partie du Maghreb français. Marin la Meslée, nommé capitaine en décembre 1941, succède officiellement au capitaine Accart à la tête de la du GC I/5. Le groupe combat les alliés au sein de l'armée de Vichy lors du débarquement de novembre 1942. Au terme des accords conclus entre l'amiral Darlan et les autorités américaines, les troupes du régime de Vichy en Afrique du Nord rallient officiellement le camp allié et sont engagées contre l'armée allemande dès la fin du mois de novembre 1942. Les Américains équipent le GC I/5 de Curtiss P-40 (novembre 1942) puis de Bell P-39 Airacobra (juin 1943). Le 8 août 1943, Edmond Marin la Meslée, qui commandait la , devient le second d'un groupe qui est intégré au dispositif aérien allié (BCC, ou Bône Coastal Command) et qui s’installe sur les terrains de Médiouna () puis de Tafaraoui (2 septembre 1943). Ses missions sont alors la protection des convois et la surveillance des côtes oranaises. Le général de Gaulle visite l'unité de 13 avril 1944. Devenu « commandant effectif » d'un groupe de chasse basé à Oran-La Sénia (depuis le 3 janvier 1944), Edmond Marin la Meslée est promu officiellement au grade de commandant en juin 1944. Le 30 septembre 1944, un mois et demi après le débarquement de Provence, ses dix-huit Bell P-39 Q se posent sur le sol français, à Salon-de-Provence (qu'ils quitteront pour Le Vallon le 11 octobre). Début novembre, les avions sont remplacés par des chasseurs-bombardiers Republic P-47 Thunderbolt. Quant aux missions, il s'agit d'appuyer au sol les troupes françaises et alliées qui pourchassent les Allemands le long de la vallée du Rhône sans oublier quelques vols sur l'Italie du nord. Le 4 décembre 1944, le GC I/5, appartenant dorénavant à la TAF (Tactical Air Force) et formant la de chasse avec le GC I/4 Navarre, quitte son théâtre d'opérations pour se déployer à Ambérieu-en-Bugey afin de soutenir les efforts de la Armée française engagée dans la bataille d'Alsace. Les pilotes sont alors hébergés dans un château appartenant à la famille de Saint-Exupéry. Les nouvelles missions du groupe I/5, avec ses vingt-cinq avions et ses 32 pilotes répartis en deux escadrilles (spa 67 et spa 75), sont alors l'appui direct, le bombardement et le mitraillage. Le 29 décembre 1944, cette de chasse, dont le groupe I/5 de Marin la Meslée réduit à seulement treize appareils disponibles, est avancé jusqu'à la base de Tavaux, près de Dole (Jura). La dernière mission (4 février 1945) Le 4 février 1945, veille de l'anniversaire de ses trente-trois ans, Edmond Marin la Meslée décolle pour sa deux cent trente-deuxième mission de guerre ("mission AO-82") à la tête d'une formation de trois patrouilles (commandant Marin la Meslée comme chef de dispositif, sous-lieutenant Muselli et lieutenant Tesseraud, en tant que chefs de patrouille). Les onze chasseurs bombardiers P-47 portent chacun deux bombes de 500 livres, sept portant des bombes explosives et quatre des bombes incendiaires. L'objectif fixé par le commandement du aérien de Mulhouse est initialement un village allemand, Hügelsheim, au nord-est du célèbre pont de Chalampé. Il est finalement modifié par le PC aérien Remedy vers un objectif secondaire : le pont de bateaux, ou « portière », enjambant le Rhin à quelques kilomètres de Neuf-Brisach. Cette opération, qui intervient dans le cadre des combats de la poche de Colmar, est un succès : la cible est traitée sans pertes. Au retour du bombardement, un nouvel objectif est communiqué par radio : il s'agit de mitrailler les routes à l'ouest du Rhin, entre Neuf-Brisach et Ensisheim. Le commandant Marin la Meslée repère une colonne ennemie circulant au nord de la forêt de la Hardt, sur la départementale 13 reliant Balgau à Dessenheim. Une première passe atteint le convoi mais emporte le sergent-chef Uhry, équipier gauche, qui est touché de plein fouet par la DCA et s'écrase sur une ferme. La fumée dégagée par un véhicule en flammes gêne la vision. Alors qu’il effectue un second passage sur l'objectif pour observer les résultats du straffing, l'avion du commandant est touché par un obus tiré par la flak, la défense antiaérienne allemande. Le P-47 s'écrase dans un champ de seigle entre Rustenhart et Dessenheim. L'avion glisse sur le sol, se morcelle mais ne s'embrase pas. Edmond Marin la Meslée, un éclat d'obus logé dans le cervelet, est dégagé du cockpit et sa dépouille mortelle transportée par les troupes allemandes à Rustenhart. L'aviateur, à qui un peloton ennemi rend les honneurs, est laissé à l'abbé Weber qui se charge de ses funérailles. Le 10 février, le groupe GC I/5 apprend la nouvelle de la découverte du corps du pilote, la veille, par des unités alliées. Des obsèques ont lieu le 12 février à Rustenhart. Le 26 février 1945, une cérémonie solennelle est célébrée en la collégiale Notre-Dame de Dole, ville d'affectation de son unité, en présence du général commandant le Corps aérien français et du général Bouscat, inspecteur général de l'armée de l'air et commandant les forces aériennes engagées. Celui-ci termine son hommage par ces mots : « Marin la Meslée, je ne salue pas en vous un mort. Rien ne peut mourir de ce qui demeure de vous parmi nous. L’aviation française est marquée à jamais de votre empreinte. Aussi bien sentons-nous le besoin, nous qui vivons loin de terre, d’être guidés dans le ciel par des phares bâtis sur des sommets inaccessibles. L’autre guerre nous a donné Guynemer ; l’entre-deux-guerres a vu grandir et mourir Mermoz. Cette guerre-ci restera éclairée pour toujours par votre lumineuse figure, Marin la Meslée, pur et grand soldat de l’Air ». Le héros de l'aviation de chasse française Liste des victoires aériennes créditées Décorations Le commandant Edmond Marin la Meslée, chevalier de la Légion d’honneur (1940), était titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 avec onze palmes et une étoile d'argent, et de la distinguished flying cross américaine. Il a été cité dix fois à l'ordre de l'armée et avait accompli 232 missions de guerre en 334 h 20 de vol. Citations Peu après la fin de la guerre, à Dessenheim, sur les lieux mêmes du crash de son P-47 Thunderbolt, une gigantesque étoile de pierre à cinq branches, celle du personnel navigant, d'une trentaine de mètres de diamètre est aménagée afin de garder le souvenir du sacrifice d'Edmond Marin la Meslée ; ce monument sera inauguré le 29 juin 1946. Le corps du commandant Edmond Marin la Meslée y repose depuis le 13 juin 1950, après avoir été enterré pendant quelques années au cimetière de Rustenhart. Parlant de ce « mausolée », Jules Roy écrira en 1948 : « À l'endroit de sa chute, ses compagnons d'armes ont dessiné une étoile à cinq branches... Maintenant son étoile répond de la terre noire à toutes celles qui s'allument le soir au-dessus d'elle ». L'écrivain évoquera encore le pilote disparu dans certains de ses ouvrages : Retour de l'Enfer (1951 ; il l'appelle alors l'« Archange »), L'Homme à l'épée (1957), Mémoires Barbares (1989). Jules Roy préface aussi une première biographie du héros (publiée en 1952 par Michel Mohrt, cf. bibliographie) : « Il était déjà touché par l'immortalité qui l'attendait quatre ans plus tard, dans le fracas de sa chute en Alsace, trop beau, mais surtout trop pur pour un long passage sur la terre... ». Souvenir Les villes de Valenciennes (Nord) , Reims (Marne), Colmar (Haut-Rhin), Créteil (Val-de-Marne) et Antony (Hauts-de-Seine), tout comme les communes de Dessenheim (Haut-Rhin), Rustenhart (Haut-Rhin), Courcy (Marne), d'Audresselles (Pas-de-Calais) d'Apt (Vaucluse), du Port-Marly (Yvelines) et de Pessac (Aquitaine) ont rendu hommage au héros en donnant son nom à l'une de leurs rues. À Valenciennes , une résidence porte le nom du héros rue Bauduin l'Edifieur et à Audresselles, village de pêcheurs, une plaque commémorative gravée à la mémoire d'Edmond Marin la Meslée a été fixée sur la maison familiale de vacances des Marin la Meslée. La Base aérienne 112 de Reims, qui fut la première de France à recevoir un nom de baptême, a porté son nom à partir du 14 février 1953 (à l'initiative de l'as de guerre Jean-Mary Accart, colonel qui commandait alors la base), et ce jusqu'à sa dissolution le 30 juin 2011. Toujours à Reims, une salle du musée de la Base aérienne 112 et de l'Aéronautique locale lui était entièrement consacrée ; ce musée présentait notamment le réservoir auxiliaire largable retrouvé sur les lieux du crash du P-47 qu'il pilotait le 4 février 1945. À Reims encore, le 2 février 2012, dans le contexte de la célébration du centenaire de sa naissance, a été inaugurée à sa mémoire en centre-ville, sur l'un des murs de l'office de tourisme (situé au pied de Notre-Dame), une plaque de marbre rappelant l'endroit où le futur as des as de la campagne de France 1939-1940 résida durant ses années d'affectation sur la base aérienne 112 (plaque visible face au de la rue Guillaume-de-Machault, où il résida avant-guerre). L'École de l'Air de Salon-de-Provence abrite un grand amphithéâtre portant son nom. Enfin, Perrigny-lès-Dijon, village natal de son épouse, Élisabeth Marin la Meslée, née Joliet, a, très symboliquement, planté l'arbre de la liberté commémoratif de 1789 au milieu du square Marin-la-Meslée. Voir aussi Bibliographie . . Michel MOHRT, Marin la Meslée, Flore, Paris, 1952, 224 p. (avec une préface de Jules Roy). . Liens externes La biographie du commandant Edmond Marin la Meslée sur le site de la Base aérienne 112 de Reims Edmond Marin la Meslée, le grand prince Fiche d'Edmond Marin la Meslée sur le site "Les as français de 1939-1945" Site Histavia21 Notes, sources et références Naissance à Valenciennes Naissance en février 1912 Décès en février 1945 Décès dans le Haut-Rhin Aviateur français de la Seconde Guerre mondiale As de l'aviation français Militaire français de l'armée de Vichy Mort dans un accident aérien Mort à la guerre lors de la Seconde Guerre mondiale Chevalier de la Légion d'honneur Titulaire de la croix de guerre 1939-1945 As de l'aviation
Église Saint-Victor de Bussac
L'église Saint-Victor de Bussac est une église catholique française du dont les décors intérieurs et l'autel sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du . Elle est située en Auvergne sur la commune de Massiac. Situation L'église est située au centre du village de Bussac. Ce village, qui fait partie de la commune de Massiac, est placé en bordure d'un plateau basaltique et surplombe la vallée du ruisseau de Bussac. Ce sont les premières marches des monts du Cézallier. Description L'ensemble est voûté d'ogives. L'essentiel de l'intérêt de cet édifice réside dans son décor peint, entièrement conçu et réalisé dans l'esprit néo-gothique. Le mobilier, entièrement en place, date également du . Histoire Le chœur de l'église actuelle correspond à une chapelle qui fut construite vers le milieu du dans le hameau de Bussac. En 1852 la chapelle fut agrandie pour former l'église actuelle qui accéda au rang d'église paroissiale. Son achèvement date de 1855. Le décor intérieur ne fut terminé que six années plus tard. le vitrail du chœur est signé J.F. Faure et date de 1861. Après son rattachement à Massiac, l'église perdit son statut d'église paroissiale. Elle continue à servir occasionnellement au culte. Voir aussi Articles connexes Liste des monuments historiques du Cantal Massiac Liens externes Loomji Église St-Victor de Bussac Notes et références Bussac Victor Bussac Bussac Victor Monument historique dans le Cantal Monument historique inscrit en 1998