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2002 en Colombie-Britannique
Cette page concerne des événements d'actualité qui se sont produits durant l'année 2002 dans la province canadienne de Colombie-Britannique. Politique Premier ministre : Gordon Campbell Chef de l'Opposition : Lieutenant-gouverneur : Iona Campagnolo Législature : Événements Mise en service : à Burnaby : de la Brentwood Town Centre SkyTrain Station, station de la Millennium line du SkyTrain de Vancouver. de la Gilmore SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. de la Holdom SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. de la Lougheed Town Centre SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. de la Production Way – University SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. de la Sperling–Burnaby Lake SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. à New Westminster : de la Braid SkyTrain Station , station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. de la Sapperton SkyTrain Station, station de la Millennium Line du SkyTrain de Vancouver. à Port Coquitlam : du Castle Park-Citadel Landing Pedestrian Bridge , passerelle pour piétons en arc métallique à Vancouver : de la Renfrew SkyTrain Station , station de la Millennium line du SkyTrain de Vancouver. de la Rupert SkyTrain Station , station de la Millennium line du SkyTrain de Vancouver. de l' Escala, immeuble de logements à structure béton de 30 étages (99.50 mètres de hauteur) situé 323 Jervis Street. Naissances Décès 4 janvier à Vancouver : Douglas Jung, CM OBC CD MP (chinois traditionnel : 鄭天華 ; chinois simplifié : 郑天华 ; pinyin : Zhèng Tiānhuá), né le à Victoria en Colombie-Britannique , avocat, homme politique, officier militaire et agent secret de la Direction des opérations spéciales. Conservateur, il est le premier membre d'une minorité visible élu au Parlement du Canada, ainsi que le premier membre du Parlement canadien (MP) d'origine chinoise et asiatique à la Chambre des communes du Canada. Voir aussi L'année 2002 dans le monde 2002 au Canada, 2002 en Alberta, 2002 au Nouveau-Brunswick, 2002 en Ontario, 2002 au Québec, 2002 aux États-Unis, 2002 en France, 2002 en Suisse, 2002 en Italie Notes et références Chronologie de la Colombie-Britannique 2002 au Canada
Alphabétisme informatique
L’expression « alphabétisme informatique » désigne la capacité à se servir des ordinateurs et des nouvelles technologies de façon efficace. Cette expression peut aussi désigner en particulier le niveau d’aisance d’une personne face à des programmes informatiques et des techniques qui y sont habituellement associés. La connaissance du fonctionnement des ordinateurs constitue également une autre part importante de l’alphabétisme informatique. Dans les pays développés, les compétences de base en informatique sont un atout important. La définition précise de l’alphabétisme informatique peut varier selon les personnes. En dehors du contexte informatique, le mot alphabétisé qualifie habituellement une personne capable de lire n’importe quel livre dans sa langue maternelle et qui, lorsqu’elle rencontre un mot inconnu, peut éventuellement faire une recherche sur ce dernier. De la même manière, pour un professionnel de l’informatique, la capacité à s’auto-former (c.-à-d. apprendre à utiliser de nouveaux programmes ou réaliser de nouvelles tâches) est une partie importante de l’alphabétisation informatique. Ainsi, dans le langage courant, un « alphabétisé informatique » est souvent une personne qui est capable de faire plus que de simplement utiliser plusieurs logiciels précis (il s’agit souvent des produits Microsoft Word, Internet Explorer et Outlook ) pour des usages précis et dont la technique d’apprentissage se résume en grande partie à du par cœur. On pourrait comparer cette situation à celle d’un enfant affirmant savoir lire, alors qu’il se serait simplement contenté d’apprendre par cœur quelques livres simples pour enfant. Pour ces personnes, les vraies difficultés apparaîtront lorsqu’elles seront amenées à découvrir un nouveau programme. L’une des qualités d’une personne dite « alphabétisée informatiquement » est donc l’adaptation et la capacité à faire face à de nouveaux outils. On parle plus couramment de maîtrise de l'informatique. Articles connexes Illectronisme Fracture numérique (générationnelle) Fracture numérique (géographique) Fracture sociale Littératie numérique Qualification informatique
Ricardo Mannetti
Ricardo Giovanni Mannetti, né le à Windhoek, est un ancien footballeur international namibien. Biographie International namibien, il participe à la CAN 1998, ce qui constitue la première participation du pays à cette compétition. Lors de ce tournoi, il joue deux matchs, inscrivant un but contre la Côte d'Ivoire (défaite 4-3). De 2013 à , puis depuis , il officie comme sélectionneur national de la Namibie. Il réussit à qualifier le pays CAN 2019, ce qui constituera la troisième participation de la Namibie à cette compétition, après 1998 et 2008. But en sélection Palmarès En tant que joueur Championnat d'Afrique du Sud Champion en 2001-2002 En tant qu'entraîneur Coupe de Namibie Vainqueur en 2008 Coupe COSAFA Vainqueur en 2015 Notes et références Liens externes Footballeur international namibien Entraîneur namibien de football Sélectionneur de l'équipe de Namibie de football Naissance en avril 1975 Naissance à Windhoek
Hanviller
Hanviller est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine et en région Grand Est. Le village fait partie du pays de Bitche, du parc naturel régional des Vosges du Nord et du bassin de vie de la Moselle-Est. En , la population légale est de habitants, appelés les Hanvillerois. Géographie Le village se situe au bord de la Horn, dans le pays de Bitche, au milieu des forêts largement entamées par les clairières de défrichement, en pays couvert. Non loin du village se trouve un camp militaire servant aux soldats du 16° Bataillon de chasseur stationné à Bitche. Localités avoisinantes Écarts et lieux-dits La ferme de Gentersberg. Le moulin de la Schwingmühle. Le rocher du Krackerfelsen. La source de Guterbrunne. Urbanisme Typologie Hanviller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bitche, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,9 %), terres arables (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie 1493 : Hanwylr, 1544 : Hanweiller, 1594 : Hanweiller, 1755 : Hanwiller, 1793 : Hanweiller, 1801 : Hamveiller, : Hanwiller, 1918 : Hanviller-lès-Bitche. Honnwiller et Hawiller en francique lorrain, Hanweiler en allemand. Histoire Le village est mentionné dès 1493 sous la forme Hanwylr, du nom d'homme germanique Hanno et du substantif vilare, weyler, le village. Il a fait partie de la seigneurie de Bitche et de la mairie de Schorbach à la fin du . Avait une verrerie en 1779, fondée par le marquis de l'Aubespin : verrerie royale de Saint-Agricole. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le village est évacué le à Bréville, dans le département de la Charente. Cultes Du point de vue spirituel, le village est succursale de Schorbach, avant d'être érigé en paroisse de l'archiprêtré de Bitche en 1804. L'église paroissiale, construite dans les années 1786-1787 en remplacement d'une chapelle, est détruite en 1944 et reconstruite en 1960. Actuellement, la paroisse de Hanviller s'intègre dans une communauté de paroisses associant les villages de Schorbach, Bousseviller, Haspelschiedt, Liederschiedt, Roppeviller, Waldhouse et Walschbronn:la communauté de paroisse Saint-Benoît. Politique et administration Du point de vue administratif, le village fait partie depuis 1790 du canton de Bitche. En 2017, le maire du village, Bernard Stecklé, avait une note de 20/20 en économie par le site Contribuables Associés. Démographie La population a considérablement diminué, passant de 457 habitants en 1817 à 187 au recensement de 1982, après en avoir compté 563 en 1844. Statistiques détaillées En 2007, le taux de célibataires dans la commune était de 33,9%; le taux de couple marié de 56,6 %, 2,6 % des couples étant divorcés. Le nombre de veufs et veuves de 6,9 %. Le taux d'activités de 69,4 % en 2007 et 74,3 % en 1999 et le taux de chômage y était de, en 2007, de 13,5%; en 1999 de 8,9 %. Les retraités représentaient 14,3 % de la population en 2007. Économie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Le château fort de Gentersberg, construit au sud-ouest du village, dans la forêt du Dittenbacherwald, l'actuel bois de la Redoute, est acquis avant 1436 par Frédéric le Vieux, de la maison seigneuriale de Bitche, dit de Gentersberg. Propriété ducale au , il est déjà en ruine à cette époque. Au nord-ouest du village, la ferme de Gentersberg a laissé la place, dans les premières décennies du , à un château du même nom. Édifié par Jean-Fréderic Dithmar, substitut et receveur des finances du duc de Lorraine au comté de Bitche. Les façades et les toitures sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du . À côté de cet ancien château se trouve un cimetière anabaptiste inscrit aux monuments historiques. La ferme de Gentersberg. Le moulin de la Schwingmühle. Le rocher du Krackerfelsen. La source de Guterbrunne. Édifice religieux L'église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix, construite en 1786, détruite en 1944, reconstruite et inaugurée en 1965. En 2005, le conseil de fabrique a organisé, lors du repas paroissial, une exposition photo retraçant les 40 années de l'église. Entre le village et son voisin Bousseviller, une petite chapelle existe. En 2017, le village disposait de quelque 6 entreprises; les sociétés Mazzouz, Troiano, Damien, PEC SAS... Vie du village le Vélo Club L'éclair, qui depuis de nombreuses années fait vivre le village par ses sorties dominicales, sa passion pour les jeunes avec notamment son école cyclo, et la randonnée annuelle au mois d'avril. le club de gymnastique qui se réunit hebdomadairement. Personnalités liées à la commune Héraldique Sources Les moulins et scieries du Pays de Bitche, Joël Beck, 1999. Le Pays de Bitche 1900-1939, Joël Beck, 2005. Contribuables associés. Voir aussi Liste des communes de la Moselle Liens externes Site web officiel de Hanviller Hanviller sur le site du Bitscherland Hanviller sur le site des Pays de Bitche et de la Sarre Hanviller sur le site de l'Institut Géographique National Notes et références Notes Références Hanviller Commune en Moselle Commune du parc naturel régional des Vosges du Nord
Abarema microcalyx
Abarema microcalyx est une espèce d'arbres de la famille des Fabaceae. Description Répartition Liste des variétés Selon (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) : variété Abarema microcalyx var. enterolobioides Barneby & J.W. Grimes variété Abarema microcalyx var. microcalyx variété Abarema microcalyx var. parauaquarae Barneby & J.W. Grimes Notes et références Liens externes Fabaceae Espèce de Fabaceae (nom scientifique)
Botoš
Botoš (en serbe cyrillique : ; en hongrois : ) est une localité de Serbie située dans la province autonome de Voïvodine et sur le territoire de la Ville de Zrenjanin, district du Banat central. Au recensement de 2011, elle comptait habitants. Botoš est officiellement classé parmi les villages de Serbie. Géographie Histoire Démographie Évolution historique de la population Répartition de la population (2002) Économie Personnalité Le mathématicien et académicien Bogoljub Stanković est né dans le village en 1924. Notes et références Voir aussi Articles connexes Église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste de Botoš Localités de Serbie Villes de Voïvodine Villes de Serbie Liens externes Localité dans la municipalité de Zrenjanin
Bactériostatique
Un bactériostatique est une substance qui inhibe la multiplication des bactéries sans les tuer. Selon leur application, il est possible de distinguer les antibiotiques bactériostatiques, les désinfectants, les antiseptiques et les conservateurs. Les bactériostatiques sont souvent utilisés dans les plastiques pour empêcher la croissance des bactéries sur les surfaces. Antibiotiques bactériostatiques Un antibiotique est bactériostatique s'il modère la croissance bactérienne en interférant avec : la synthèse des protéines bactériennes ; la production d'ADN bactérien ; le métabolisme cellulaire bactérien. Les antibiotiques bactériostatiques inhibent la croissance et la reproduction des bactéries, mais ne les tuent pas, alors que les antibiotiques bactéricides tuent les bactéries. Les agents bactériostatiques doivent collaborer avec le système immunitaire pour évincer les micro organismes du corps. De hautes concentrations de la plupart des agents bactériostatiques sont également bactéricides, alors que les basses concentrations d'agents bactéricides ne sont pas bactériostatiques. Ce groupe comprend les cyclines, les tetracyclines, les sulfamidés, le triméthoprime, le chloramphénicol, les macrolides et les lincosamides. Références Microbiologie Antimicrobien
SvalRak
SvalRak (Svalbard Rakettskytefelt) est une base de lancement de fusées sondes située près de Ny-Ålesund au Spitzberg au large de la Norvège. Le site, mis en service en 1997, est particulièrement bien placé pour le lancement de fusées-sondes destinées à étudier le champ magnétique terrestre dans les régions polaires. SvalRak est gérée par la base de lancement norvégienne d'Andøya. Liens externes SvalRak site www.astronautix.com Base de lancement de fusée-sonde Spitzberg Bâtiment au Svalbard Science au Svalbard
Seigneurie d'Hébron
La seigneurie d'Hébron est un des fiefs du royaume de Jérusalem. Elle est aussi nommée la seigneurie de Saint-Abraham. Histoire Hébron est l'un des châteaux francs les plus anciens du royaume. Il fut régulièrement donné à des chevaliers du royaume, puis de retour à la Couronne. La seigneurie fut définitivement conquise par Saladin en 1187. Étendue géographique C'est la région au sud de Jérusalem. Féodalité Suzerain : le roi de Jérusalem Vassal : le seigneur de Bethgibelin Liste des seigneurs 1100-1101 : Galdemar Carpinel 1101-1102 : Roger d'Haifa 1102-1104 : domaine royal 1104-1104 : Hugues d'Hébron 1104-1108 : domaine royal 1108-1118 : Gautier Mahomet 1118-1120 : domaine royal 1120-1136 : Baudouin de Saint-Abraham 1136-1149 : Hugues II de Saint-Abraham 1149-1177 : Onfroy II de Toron 1177-1187 : Renaud de Châtillon 1188-1191 : Jacques d'Avesnes Hébron
Nielsenia
Nielsenia est un genre éteint de poissons préhistoriques dipneustes qui vivait lors du Dévonien. Une seule espèce est rattachée au genre, Nielsenia nordica. Publication originale . Notes et références Liens externes † Genre de sarcoptérygiens préhistoriques (nom scientifique) Ostéichthyen du Dévonien Poisson décrit en 1959 Taxon fossile décrit en 1959
De l'amitié (Matteo Ricci)
De l’amitié (ou Traité de l’amitié) est une œuvre de Matteo Ricci, écrite en chinois en 1595. Premier écrit chinois du sinologue et missionnaire jésuite, le traité est également le tout premier livre écrit en chinois par un européen. Le traité fut copié, imprimé, traduit et réimprimé de très nombreuses fois, jusqu’en ce . Origine Matteo Ricci explique ainsi l’origine de ce petit opuscule : « Le prince de Kienan [Prince Zhu Duojie] me fit asseoir comme un hôte de marque, m’offrit du vin doux et avec un grand geste de respect des deux mains me dit : ‘Lorsqu’un homme de qualité et grande vertu visite mon pays je l’invite chez moi et le traite avec honneur, comme un ami. L’Extrême-Occident est le pays de la perfection et de la raison. Je voudrais connaître ce que l’on y dit à propos de l’amitié’. Je me retirai et composai un court traité de l’amitié avec tout ce que j’avais entendu depuis mon enfance. Je le lui offris avec respect » Contenu Pour composer son traité Ricci, qui avait une excellente mémoire, rassemble dictons et sentences des grands philosophes grec et latins, de l’antiquité et de l’ère chrétienne, avec également des citations de pères de l'Église, n’hésitant pas à en modifier le texte s’il était besoin de les adapter à la sensibilité d’hommes de lettres chinois. Parmi les auteurs cités, se trouvent Horace (‘mon ami n’est rien d’autre que la moitié de moi-même et je dois le traiter comme moi-même’), Aristote (‘un monde sans amitié serait un monde sans joie’), Plutarque, Sénèque, Cicéron (‘le monde sans amitié serait comme le ciel sans soleil’), Quintilien (‘Si je vis en permanence dans la prospérité sans jamais connaître le malheur, comment pourrais-je reconnaître l’ami vrai du faux ?’), Saint Augustin (‘Celui auquel je peux ouvrir complètement mon cœur devient un ami très intime’), Saint Ambroise et d’autres. Importance Bon connaisseur de la sagesse et philosophie confucéenne Ricci est conscient de ce que, d’après le grand Sage chinois le rapport ami-ami est une des cinq relations de base fondant l’harmonie sociale, avec la relation mari-femme, souverain-sujet, père-fils et ainé-puiné. L’opuscule restant populaire, Ricci en compose une seconde version plus longue comprenant une centaine de maximes. Elle a autant de succès que la première. Plus d’un siècle après sa mort, en 1736, durant le règne de Qianlong le Traité de l’amitié est repris dans la collection des livres les plus significatifs publiés en Chine, de même d’ailleurs que le ‘traité élémentaire de géométrie’ et d’autres œuvres de Matteo Ricci. Bibliographie Édition récente en français : Matteo Ricci, Traité de l'amitié'', Éditions Noé, 2006. 78pp. Notes et références Littérature chrétienne Publication jésuite Livre sur l'amitié
Hydra the Revenge
Hydra the Revenge sont des montagnes russes sans sol du parc Dorney Park & Wildwater Kingdom, situé à South Whitehall Township, en Pennsylvanie, aux États-Unis. Le circuit Le circuit fait sept inversions: une heartline roll, un looping plongeant incliné, un zero-G roll, un tire-bouchon, un cobra roll (deux inversions) et un deuxième tire-bouchon. Statistiques Trains : 2 trains de 8 wagons. Les passagers sont placés à 4 de front sur un seul rang pour un total de 32 passagers par train. Lieu : Bâti où les montagnes russes en bois Hercules se situaient jusqu'en 2003. Galerie Notes et références Voir aussi Liens internes Montagnes russes sans sol Dorney Park & Wildwater Kingdom Bolliger & Mabillard Liste des montagnes russes de Bolliger & Mabillard Liens externes Hydra sur le site de Dorney Park Fiche de Hydra the Revenge (RollerCoaster DataBase) Montagnes russes en métal Montagnes russes sans sol Montagnes russes assises Bolliger & Mabillard Attraction d'un parc Cedar Fair Montagnes russes en Pennsylvanie
Barsac (Gironde)
Barsac (Barçac en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Barsacais et les Barsacaises. Géographie Située sur la rive gauche de la Garonne et traversée par le Ciron, la commune se trouve à au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à au sud-est de Podensac, chef-lieu de canton. Les communes limitrophes en sont Cérons au nord-ouest, Illats à l'ouest, Pujols-sur-Ciron au sud-ouest, Preignac au sud-est ; sur la rive droite de la Garonne, se trouvent Loupiac à l'est et Cadillac au nord sur environ . La principale voie de communication routière est la route départementale , ancienne (Bordeaux-Marseille), qui mène, vers le nord-est, à Cérons et Podensac et au-delà à Bordeaux et, vers le sud-ouest, à Preignac et au-delà à Langon. Deux routes départementales commencent à partir de cette et mènent toutes deux vers le sud-ouest, la vers Illats et Landiras et la vers Pujols-sur-Ciron. L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le de Podensac, distant de vers l'ouest-sud-ouest. L'accès de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à vers le sud. La commune dispose d'une gare SNCF sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Aquitaine. Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000, à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Barsac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de ou plus (hors Paris). Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64,9 %), terres arables (14,9 %), forêts (8,9 %), zones urbanisées (7,7 %), eaux continentales (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Attestations anciennes Le nom de la ville de Barsac apparait sous différentes formes dans les documents au Moyen Âge : En 1242 : Berzac dans un acte émis par le roi d'Angleterre Henri III. En 1274 : Barssiaco dans un acte où Petrus Bertrandi, chevalier résidant sur le territoire de la prévôté de Barsac, prête hommage au roi d'Angleterre Édouard Ier. En 1277 : Berzaco à l'occasion de la nomination de Johan Ferre comme prévôt royal par Édouard Ier. En 1285 : Barsaco ou Barssaco lors de l'affermage de la charge de prévôt royal par Édouard Ier à Johan Alegre pour 145 livres bordelaises. En 1356 : Brassak dans une lettre de Sir John Wingfield adressée à Richard de Stafford au sujet de la campagne militaire du Prince Noir en Guyenne. Etymologie Dans son ouvrage sur la Toponymie générale de la France, le professeur Ernest Nègre indique que le nom de Barsac est composé de deux éléments. Le premier est une base venant d'un anthroponyme, nom propre d'origine germanique Bertus et le second du suffixe -iacum. Histoire Antiquité Trois objets de bronze, un poignard à quatre rivets et un autre à deux rivets ainsi qu'une pointe de lance, ont été recueillis entre 1952 et 1982, dans une carrière d’extraction d’argile à briques située en bordure de la rive droite du Ciron, dans une prairie au lieu-dit Tournet. Ils ne proviennent pas du même dépôt car leur patine est différente. Les deux poignards étaient probablement utilisés comme couteaux de poche. Ces trois objets témoignent des influences de la civilisation des Tumulus du Bronze moyen du sud-ouest de l’Allemagne. Deux dépôts monétaires découverts en 1848 (l'un comprenant 300 pièces de bronze datant de l'époque des Antonins, l'autre près de 1400 monnaies dont l'époque n'est pas connue) attestent de la présence romaine sur le territoire de la commune. Plusieurs découvertes archéologiques sont attribuables à l'antiquité gallo-romaine ou mérovingienne : la commune était en effet traversée par la voie romaine reliant Bordeaux (Burdigala) et Agen (Aginnum). Cette voie romaine est toujours visible au lieu-dit Peybale. Moyen Âge Chef-lieu de la prévôté royale de Barsac, dont la juridiction s'étendait au Moyen Âge sur une grande partie de la « terre Gasque ». Du siècle au siècle, la prévôté de Barsac fait partie du Duché d'Aquitaine contrôlé alors par le roi d'Angleterre. Au début du siècle, autour de 1208, le roi d'Angleterre Jean Sans Terre accorde à Jean de Canaud l'autorisation de bâtir un moulin à l'embouchure du Ciron près de la Garonne (sur le site de l'actuel moulin du pont toujours visible au bord de la route départementale 1113 entre Barsac et Preignac). Le 8 février 1254, le roi d'Angleterre Henri III autorise les habitants de Barsac (hominibus de Berzac) à clore et fortifier leur ville. Durant la Guerre de Cent Ans, le 22 janvier 1356, lors d'une campagne militaire en Guyenne, Sir John Wingfield, chevalier combattant au sein de l'armée du Prince Noir, indique dans une lettre avoir pris plusieurs villes fortifiées dont celle de Barsac. Époque moderne (- siècles) Au siècle, la prévôté royale de Barsac regroupe les paroisses de Barsac, Cérons, Preignac, Pujols, Sauternes, Bommes, Saint-Selve, Saint-Morillon et Villagrains. Mais en 1643, le roi Louis XIII démembre la prévôté pour offrir le droit de justice sur les paroisses de Saint-Selve, Saint-Morillon et Villagrains à Guillaume de Guérin, seigneur du Puch. En 1770, la crue de la Garonne cause une inondation très importante au point de submerger l'église Saint Vincent. Des centaines de Barsacais doivent trouver refuge à l'étage de la tribune avant d'être secourus par des marins. Sous le règne de Louis XV, l'ingénieur et géographe Pierre de Belleyme cartographie la Guyenne à l'échelle 1/43 200. La ville de Barsac apparait sur le fascicule 34 de la Carte de Guyenne. Le 17 avril 1770, une crue millénaire de la Garonne, aussi appelée la Grande Souberne des Rameaux, inonde entièrement la commune. Une marque dans l'Eglise de Saint-Vincent indique encore le niveau de la crue. Pour plus d'information sur l'état de la commune au , voir l'ouvrage de Jacques Baurein. À la Révolution, la paroisse de Saint-Vincent de Barsac forme la commune de Barsac. Époque contemporaine ( siècle à nous jours) En mars 1838, suite à une crue de la Garonne, un pied d'eau inonde la route royale traversant le bourg. En juin 1840, lors d'une crue de la Garonne, plusieurs milliers d'habitants des villes de Barsac, Preignac et Toulenne se coordonnent pour renforcer les digues en urgence et éviter une inondation des bourgs. Au milieu du siècle, la ville de Barsac est réputée en France pour sa fabrication de tonneaux. Le 6 mars 1930, une crue centennale de la Garonne atteint 11,90 mètres dans la commune. La Garonne s'étend au delà de la voie ferrée jusqu'aux châteaux Piada, Coutet, Menauta et Myrat. Près de 500 habitations sont sinistrées. Héraldique Politique et administration En 2010, la commune de Barsac a été récompensée par le label « Ville Internet @@ ». Administration municipale Intercommunalité La commune fait partie de la communauté de communes Convergence-Garonne depuis le 1er janvier 2017. Auparavant, entre 2003 et 2016, la commune appartenait à la communauté de communes de Podensac. Population et société Démographie Évolution et structure de la société en 2018 Engagement durant les guerres siècle à nous jours Économie Emploi En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1299 personnes, parmi lesquelles on comptait 1005 actifs, soit 77,36 % d'actifs dont 70,4 % ayant un emploi et 6,96 % de chômeurs. Entreprises et activités Viticulture : barsac, sauternes (vignoble de Sauternes), graves. Maïsiculture en bord de Garonne. Lieux et monuments L'église Saint-Vincent construite au , classée monument historique depuis 1908 : façade très sobre, clocher avec dôme d'ardoise ; mobilier : maître-autel et retable de Vernet, boiseries de chœur de Simon, fonts en marbre de Quéva, tribune d'orgue de Mollié, boiseries de Combes dans la sacristie, retable de Barthélemy Cabirol.L'un des murs du porche intérieur de l'église présente une curiosité : à environ un mètre au-dessus du sol, un trait indique une crue exceptionnelle de la Garonne avec la mention « LE 7 AVRIL ANO 1770 DEBORDEMANT ». Château de Bastard . Château de Rolland, vestiges médiévaux. Châteaux du vignoble sauternais, appellation barsac. Nombreuses maisons du dans le village. Chemin de Croix. Voie empierrée au . La digue de la Garonne. Elle protège la commune des crues de la Garonne. Elle est construite entre 1855 et 1856. Ce n'est alors qu'une simple digue en terre gazonnée s'élevant à 8,35 mètres de hauteur s'étirant sur plus de 5 kilomètres. Mais après les inondations du 6 mars 1930, la digue est rehaussée à 9 mètres et recouverte de sacs de ciment. Depuis le 20 avril 2020, la communauté de communes Convergence-Garonne est la gestionnaire de l'ouvrage. Personnalités liées à la commune Marie-Thérèse Charlotte de Lamourous (1754-1836), née à Barsac le 1er novembre 1754, directrice de la Miséricorde de Bordeaux au service de laquelle elle fonde la congrégation des Sœurs de la Miséricorde. Paul Lapeyre (1910-1991), militant anarchiste retiré à Barsac à la fin de sa vie. Tony Frank né Christian Danglade, né à Barsac en août 1946, artiste de variétés avec son groupe de musiciens, a animé de nombreux galas dansants en France dans les années 1960 et 1970. Passionné par les arts du cirque et forains il collectionne tout ce qui se rapporte à ce thème qu'il expose dans divers lieux culturels, Photographe et chroniqueur dans des revues spécialisées, il œuvre à valoriser les arts du cirque par l'intermédiaire d'une association loi 1901 le « Centre d'Enseignement et de Valorisation des Arts du Cirque » (CEVAC). En 1981, il est président fondateur de l'École de Cirque de Bordeaux. Victor de Bastard d'Estang est un militaire et homme politique français. Jumelages Voir aussi Articles connexes Communes de la Gironde La Petite Gironde, quotidien régional (1872-1944) créé par la famille barsacaise Gounouilhou. Liens externes de la commune Résultats du recensement de la population de Barsac sur le site de l'INSEE, consulté le 23 février 2010. Barsac sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Commune en Gironde Ville Internet Aire urbaine de Bordeaux
BN LRV
Le BN LRV pour est un type d'automotrice électrique pour métro léger et tramway construit par La Brugeoise et Nivelles (BN) pour la Société nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV) dans les années . Histoire Le matériel roulant de la SNCV à la fin des années 1970 En , l'atelier SNCV de Cureghem livre la motrice S 9785, deux-centième et dernière motrice de la série. La SNCV possède alors un effectif de motrices modernes assez important. La SNCV étant en pleine crise de suppression des services ferrés, ce parc est suffisant pour remplacer les anciens véhicules subsistants et sera très pléthorique. Ceci entraîne le déclassement rapide des petites séries, leur vente à l'étranger ou la transformation de trams en remorques y compris des type S. Le concept du métro léger Dans le même temps, la SNCV met en œuvre suivant les plans établis pour le réseau de Charleroi dans les années la conversion de certaines lignes en métro léger par la construction d'emprises en site séparé et site propre intégral en remplacement des anciens tracés en chaussée. Elle suit le même principe sur la ligne de la côte en construisant de nouvelles sections en site séparé en remplacement des anciens tracés en chaussée. Pour accompagner cette évolution de modèle, la SNCV décide d'étudier la conception d'une nouvelle motrice inspirée du principe de métro léger. Elle se présente comme une motrice articulée à 2 caisses déclinée en 2 versions, unidirectionnelle pour la côte et bidirectionnelle pour Charleroi, elle est par ailleurs conçue pour desservir des stations de métro à quai haut ainsi que des arrêts en chaussée. Le , la SNCV passe commande de deux prototypes, l'un unidirectionnel (n° de série 6000) pour le littoral, l'autre bidirectionnel (n° de série 6100) pour Charleroi. Alors que les prototypes n'ont pas encore été livrés, la SNCV passe commande le pour une série de 105 véhicules dont 50 motrices unidirectionnelles pour la ligne de la côte et 55 motrices bidirectionnelles pour le réseau de Charleroi. Mise en service des prototypes La BN, incapable de tenir ses engagements contractuels va livrer les prototypes avec presque un an de retard. Au printemps , le constructeur présente la voiture 6000 terminée mais à trois éléments au lieu de deux commandés. La SNCV exige le démontage de cet élément ayant commandé des voitures à deux éléments. La 6000 sera finalement livrée à l'atelier d'Ostende le (avec deux éléments). Des essais sont alors effectués au sein du dépôt et dès le lendemain, sur la digue entre Mariakerke et Middelkerke. À partir du septembre, quelques services commerciaux seront assurés. La 6100 est livrée au dépôt d'Anderlues le . Les essais se dérouleront de nuit du 18 au sur la ligne 90 à Fontaine l'Evêque. La nuit du 29 au , elle sera transférée à Jumet pour des essais d'endurance. Livraison et premières affectations À la suite de la livraison des deux prototypes 6000 et 6100, la BN commence la livraison des motrices de type 6100 pour la plupart livrées à Ostende pour circuler sur la ligne de la côte. À partir du , elles sont également engagées sur la ligne 62 entre Charleroi et Gosselies jusqu'en et à la remise en service de la ligne 90 à la fin des travaux de modernisation en , elles sont engagées sur la ligne 90 et ses services partiels. Elles vont également servir à partir du sur la ligne 41 à la limitation de celle-ci à Jumet Gohyssart et ce jusqu'à sa suppression en . En et , la BN livre les motrices de type 6000 entraînant la mutation vers le Hainaut des motrices de type 6100. Essais pour les voitures de Manille Par ailleurs, la BN a reçu une commande pour un véhicule similaire au LRV pour le métro de Manille mais en 3 caisses et uniquement prévu pour une exploitation métro. Pour permettre de tester les bogies à voie normale destinés aux voitures construites pour Manille, la 6106, entre et , et le 6145, en , sont équipées de bogies à voie normale et sont essayés de nuit sur la ligne 44 à Bruxelles. La régionalisation de 1991 En , à la suite de la régionalisation, la Société nationale des chemins de fer vicinaux est remplacée par 2 sociétés régionales la Société régionale wallonne du transport (SRWT) sous la dénomination commerciale TEC en Wallonie et la Vlaamse Vervoermaatschappij sous la dénomination commerciale De Lijn en Flandre. De Lijn conserve les motrices de type 6000 (série 6000-6049) ainsi que les motrices 6102, 6107 et 6131. Le TEC conserve les motrices de type 6100 à l'exception des 6102, 6107 et 6131, ces motrices vont par ailleurs être renumérotées en 74xx (série 7400..7454). À De Lijn Au TEC À la suite de la suppression des dernières lignes vicinales en (41 et 62) et de la ligne 90 le , les motrices de type 6100 en service à Charleroi restent en service sur l'ancien service partiel 89 de la ligne 90 entre Charleroi et Anderlues puis sont engagées à partir de sur la ligne 54 du métro léger vers Gilly. À la réorganisation du réseau du métro léger de Charleroi le et à l'ouverture complète de la nouvelle ligne de Gosselies au les motrices continuent de servir sur le réseau du métro léger de Charleroi sur les lignes M1/M2, M3 et M4. Par ailleurs, le TEC a lancé le un appel d'offres pour la rénovation de 46 motrices, le contrat a été attribué le à la société Alstom. Le programme de rénovation commencera en avec la réalisation d'un prototype et durera 5 ans avec 12 motrices rénovées par an. Caractéristiques Conception Le véhicule se présente comme une motrice articulée sur 2 caisses et 3 bogies, d'une longueur totale de et d'une largeur totale de , unidirectionnelle pour le type 6000 et bidirectionnelle pour le type 6100. nc. non concerné. Bogies Les types 6000 et 6100 comportent d'origine 1 bogie porteur sous l'articulation et 2 bogies moteurs (1 à chaque extrémité). Les bogies moteurs comme porteur ont un empattement de , munis de 2 essieux classiques dotés de roues de Ø de diamètre. Ils disposent de roues élastiques, d'une suspension primaire caoutchouc-métal type clouth et secondaire pneumatique qui supporte la traverse danseuse munie d'une couronne à billes pour la liaison caisse-bogie. Les 2 bogies moteurs sont du type monomoteur, munis d'un moteur ACEC ME084S de disposé longitudinalement au centre du bogie entrainant chacun les 2 essieux du bogie. Les bogies sont équipés sur chaque essieu d'une unité de frein à disque à fonctionnement électropneumatique ainsi que de 2 patins électromagnétiques. Motorisation et freinage La commande de traction-freinage est effectuée au moyen de 3 pédales sur le modèle des tramways PCC : veille automatique (homme mort), freinage et traction. Les 6000 unidirectionnelles sont par ailleurs équipées d'un poste de conduite annexe à l'arrière de la motrice. Les 2 moteurs de traction ME084S des ACEC par véhicule disposent d'une puissance unitaire unihoraire de ( continue) pour une puissance totale disponible par véhicule de . Le véhicule dispose de 3 modes de freinage : de service, de secours et d'urgence. Le freinage de service est le mode courant utilisé lors du cycle de freinage, il comporte 7 crans de freinage. Jusqu'à , le freinage est dynamique (régénératif ou rhéostatique), sur les crans 6 et 7, il est assisté du freinage à disque sur le bogie porteur. En dessous de et jusqu'à l'arrêt du véhicule, le freinage est uniquement à disque sur les bogies moteurs et le bogie porteur. Le freinage d'urgence est assuré par la combinaison du frein de service et des patins électromagnétiques. Le frein de parking est assuré par l'application des freins à disque des bogies moteurs. Aménagement Les plans d'origine prévoient que les véhicules soient exploités par 2 agents avec un poste fixe pour receveur, les motrices unidirectionnelles disposent d'un poste de receveur à la dernière porte, les motrices bidirectionnelles disposent de 2 postes de receveur, 1 à chaque porte d'extrémité. Cependant, la SNCV décide d'abandonner l'installation du poste de receveur et la BN livre les véhicules sans ce dernier. Les motrices disposent de 4 doubles portes, du côté droit sur les 6000 et de 4 doubles portes de chaque côté pour les 6100, ces portes pivotantes-intérieures à fonctionnement électropneumatique imposent une marche à l'intérieur du véhicule d'aspect trapézoïdale pour leur permettre de pivoter. Le plancher est à sur l'ensemble des motrices à l'exception des marches intérieures au niveau des portes. Selon le type d'arrêt utilisé, l'accès à la motrice impose 1 marche avec des quais haut, ou 3 marches dont 1 marchepied rétractable dans le cas de quais bas.Les motrices type 6000 sont livrées avec un aménagement des sièges en 2+1 sur la caisse arrière ou est d'origine prévue la montée des voyageurs et 2+2 sur la caisse avant, une majorité des sièges étant disposée dans le sens de marche. Les motrices type 6100 sont livrées avec une disposition identique sur les 2 caisses en 2+1 avec des sièges en vis-à-vis. Ces dispositions ont globalement été conservées par les exploitants ultérieurs. * au-dessus du plan de roulement. Liste des véhicules Notes et sources Bibliographie Documents techniques Bibliographie , p. 109-110 , p. 204-221 Articles Références Voir aussi Articles connexes Modèle de tramway Automotrice électrique de la SNCV
Opposition au concubinage homosexuel et au Pacte civil de solidarité en France
L'opposition au concubinage homosexuel et au Pacte civil de solidarité en France est constituée par l'ensemble des institutions et des mouvements associatifs, politiques et religieux refusant toute forme de reconnaissance légale des couples de même sexe. Cette opposition apparaît au grand jour avec le refus de la Cour de cassation de reconnaître le concubinage homosexuel en 1989 et en 1997. Elle se manifeste cependant surtout en 1998-1999, moment où la « gauche plurielle » présente, devant le parlement français, deux projets de loi : l'un, dit de « Pacte civil de solidarité », qui cherche à instaurer un partenariat enregistré ouvert aux couples homosexuels, et l'autre qui reconnaît officiellement le concubinage entre partenaires de même sexe. Le rejet de ces réformes se traduit à la fois par l'obstruction des parlementaires « anti-PaCS » et par l'organisation de manifestations destinées à faire reculer le gouvernement Lionel Jospin. Il donne alors parfois lieu à des débordements homophobes, qui marquent durablement la communauté LGBT française. Au premier plan de cette opposition, qui disparaît largement après l’approbation de la réforme, se trouvent la députée Christine Boutin, le collectif « Générations anti-PaCS », la quasi-totalité des représentants de la droite française et une nébuleuse d'organisations liées à l'Église catholique. Déroulement Du refus du concubinage homosexuel à la naissance du PaCS Dans les années 1980, la communauté homosexuelle française est durement touchée par l'apparition et le développement de l'épidémie du sida. Des milliers de couples sont alors doublement victimes de la maladie : d'abord parce que celle-ci emporte de nombreux partenaires ; ensuite parce que la société ne reconnaît aux survivants aucun droit sur le patrimoine ou le logement de leurs conjoints disparus. Le , la Cour de cassation refuse ainsi de reconnaître le concubinage homosexuel et précise qu'un couple concubin est obligatoirement composé d'un homme et d'une femme, ce qui interdit aux homosexuels le droit au bail, la prise en charge du conjoint par la Sécurité sociale et toute une série d'autres avantages. Cette décision, qui arrive dans un contexte légal par ailleurs plutôt favorable aux homosexuels (alignement de leur majorité sexuelle sur celle des hétérosexuels en 1982 ; interdiction des discriminations professionnelles et commerciales fondées sur les mœurs en 1985), est ensuite réitérée en 1997. Dans ces conditions, des militants homosexuels et quelques personnalités politiques de gauche commencent à se mobiliser pour faire évoluer la société. Le , une première proposition de loi est déposée au Sénat par le socialiste Jean-Luc Mélenchon, touché par une rencontre avec des membres de l'association « Gays pour les libertés » en 1988. Peu de temps après, en 1991, le militant Jan-Paul Pouliquen, le juriste Gérard Bach-Ignasse et le député socialiste Jean-Yves Autexier mettent en place un groupe de réflexion, qui est à l'origine du projet de « Contrat d'union civile » (CUC). Conçu pour être accessible aux homosexuels comme aux hétérosexuels, le CUC doit conférer à ceux qui l'ont conclu des droits similaires à ceux accordés par le mariage. En 1992, ce projet de CUC est finalement présenté à l'Assemblée nationale par huit députés chevènementistes et socialistes. Le Parlement le rejette mais en conserve deux aspects : la couverture sociale pour les conjoints homosexuels à la charge exclusive de leur compagnon et le transfert de bail automatique aux partenaires survivants. Cependant, cette deuxième avancée est immédiatement annulée par le Conseil constitutionnel, saisi par le ministre de la Justice Jacques Toubon pour vice de procédure. En 1993, Jean-Pierre Chevènement, Georges Sarre et Jean-Pierre Michel proposent à nouveau le vote du CUC à la Chambre des députés, sans davantage de succès. Désirant clore définitivement le dossier du CUC, Jacques Toubon déclare, en novembre 1995, que . Quelques mois plus tard, le gouvernement Juppé admet pourtant publiquement la nécessité de réformer la loi pour ouvrir le concubinage aux homosexuels. À partir de 1995, des maires (comme Joël Batteux) commencent à délivrer des certificats de vie commune à des couples homosexuels, ce qui déclenche l'ire de l'Église catholique, qui y voit une . Dans le même temps, des projets alternatifs au CUC voient le jour. En 1996, le groupe communiste à l'Assemblée dépose une proposition de loi pour consolider le concubinage. L'association AIDES invente quant à elle le « Contrat de vie sociale » (CVS). Puis, 15 personnalités de gauche (parmi lesquelles Martine Aubry, Élisabeth Guigou, Catherine Trautmann et Pierre Mauroy) signent un appel en faveur d'un « Contrat d'union sociale » (CUS). La droite propose quant à elle un « Pacte d’intérêt commun » (PIC) minimaliste. Devenu Premier ministre en 1997 et malgré ses réticences initiales, Lionel Jospin finit par adhérer à l'idée de partenariat enregistré, d'autant que les sondages d'opinion montrent que la société y est largement favorable. C'est ainsi que naît le projet de Pacte civil de solidarité (PaCS), remis par les députés socialistes Jean-Pierre Michel et Patrick Bloche à la Commission des lois en avril 1998. Des premières critiques contre le PaCS au rejet du premier projet de loi Le projet de loi est déposé devant l'Assemblée nationale par les deux députés socialistes en juin 1998. En réaction, le président Jacques Chirac déclare que le Pacte civil de solidarité risque de et de le droit du mariage. Ce n'est cependant qu'en septembre suivant que le RPR annonce officiellement son intention de voter contre le projet de loi. De son côté, l'Église catholique fait également connaître sa ferme opposition à ce qu'elle considère comme une atteinte à la famille. Désireuse de rassurer les courants les plus réticents au PaCS, la ministre de la Justice Élisabeth Guigou insiste alors sur le fait que celui-ci . Le 6 octobre, le député RPR Pierre Lellouche déclare que . De fait, la droite, qui a prévu pas moins de 900 amendements pour détricoter le projet de loi, est presque unanime à condamner le PaCS. Trois jours plus tard, le , les députés de droite, pourtant minoritaires à l'Assemblée nationale, parviennent à voter une motion d'irrecevabilité contre le texte, en profitant du très fort taux d'absentéisme des députés de gauche (260, au total). Pour le journaliste Christophe Barbier, cette défaite humiliante de la gauche plurielle est avant tout celle du Premier ministre Lionel Jospin, qui a soutenu mollement le texte et en a laissé l'initiative aux parlementaires au lieu d'impliquer plus fortement le gouvernement dans son élaboration. Elle montre par ailleurs la fracture entre une plutôt ouverte aux couples de même sexe et une beaucoup plus réticente vis-à-vis de ce qu'elle perçoit comme un . Un début de débats houleux (novembre 1998) Après cette première victoire des opposants au projet de loi, le gouvernement s'intéresse davantage à la question du PaCS et le texte est retravaillé pour être à nouveau présenté devant le Parlement après les débats budgétaires. La bataille législative reprend finalement le mardi et, en deux jours, l’opposition de droite dépose pas moins de amendements au texte. Parmi ceux-ci, l'un, écrit par Bernard Accoyer, propose que . Un autre, dû à Christine Boutin, demande . Dès le 3 novembre, Christine Boutin prononce, devant l'Assemblée nationale, un discours fleuve d'une durée de cinq heures trente. Elle proclame alors que et précise qu'. Dans le même discours, elle affirme que . Dans les jours qui suivent, d'autres députés tiennent des discours tout aussi radicaux. Le 8 novembre, Dominique Dord déclare ainsi que avant de rectifier, à la suite des protestations de la gauche : . Quant à Philippe de Villiers, il accuse la majorité socialiste et affirme : (7 novembre). Enfin, d'autres petites phrases, comme (de François Vannson) ou (de Jacques Myard) situent l'homosexualité au même rang que la bestialité. Plus constructif que certains de ses collègues parlementaires, le RPR Patrick Devedjian s'emploie à mettre en évidence les faiblesses du projet de loi socialiste. Il souligne ainsi que . Le député souligne, par ailleurs, que si le PaCS est ouvert aux fratries, il n'est pas logique de limiter la fratrie à deux individus car entre les frères et sœurs. Finalement, il pointe, comme beaucoup de ses collègues, la question des enfants. De fait, malgré les assurances répétées d'Élisabeth Guigou, beaucoup de députés de droite continuent à craindre que le PaCS permette aux couples homosexuels d'accéder à la filiation. Par conséquent, plusieurs amendements issus de l'opposition exigent que le texte de loi interdise explicitement l'adoption et la Procréation médicalement assistée (PMA) aux pacsés homosexuels. De son côté, la Garde des Sceaux refuse cette option et déclare : . D'autres députés émettent l'idée que les voire puissent s'opposer à la signature d'un PaCS par l'un de leurs proches, sans succès. Finalement, au terme de cette première séquence de débats (close le lundi 9 novembre à 2 heures du matin) et malgré l'utilisation d'un « arsenal anti-obstruction parlementaire » par Laurent Fabius, le gouvernement ne parvient à faire voter que 4 des 12 articles du projet de PaCS alors qu'il avait initialement prévu d'en faire approuver la totalité. Les discussions sont donc repoussées aux et suivants. Opposition frontale entre le gouvernement et la droite (décembre 1998) Les débats reprennent donc le . Ils portent une nouvelle fois sur la question de la filiation, qui continue à effrayer la droite, mais aussi sur des aspects plus financiers, ce qui fait dire à certains opposants que le PaCS n'est qu'un . Ainsi, pour le député Christian Estrosi, la nouvelle forme d'union va coûter plusieurs milliards de francs . L'obstruction de la droite se poursuit par l'intermédiaire des amendements et des longues heures de discussion qui accompagnent leur vote. Scandalisé par cette attitude, Lionel Jospin attaque directement Christine Boutin durant la séance du 2 décembre. Le Premier ministre qualifie alors la chef de file des anti-PaCS de . Blessée, la parlementaire quitte alors l'hémicycle en larmes, non sans recevoir le soutien de ses collègues. Puis, calmée, elle déclare, devant les caméras : . En dépit de cet incident, les débats se poursuivent et l'obstruction de la droite également. De nouveaux articles sont toutefois votés, en matière de droits de succession et d'obtention de titre de séjour pour les pacsés étrangers. La droite s'insurge alors mollement contre un PaCS réduit à l'état de . Cependant, une autre question, plus triviale celle-là, anime alors les députés et la société : qui peut bien être la personne qui a envoyé des fleurs à Christine Boutin dans la matinée du 3 décembre pour s'excuser ? Après une dernière polémique concernant l'ouverture du PaCS aux fratries (le PS y est favorable, pas le reste de la gauche et encore moins la droite) et 70 heures de débats, le projet de loi est adopté par 316 voix contre 249 à l'Assemblée nationale, le . La bataille parlementaire n'est pourtant pas terminée : c'est désormais au Sénat de donner son avis sur le texte. La grande manifestations des « anti-PaCS » (31 janvier 1999) Dès le , des rassemblements contre le Pacte civil de solidarité sont organisés, à Paris et en province, à l'appel de l'hebdomadaire Famille chrétienne, du mouvement Familles de France et des Associations familiales catholiques (AFC). Ceux-ci ne rencontrent cependant guère de succès : dans la capitale, seules 200 personnes se mobilisent et elles ne sont pas beaucoup plus nombreuses à Lyon, Clermont-Ferrand, Montpellier et Rennes. Cela n'empêche pas l'éclatement d'affrontements entre anti et pro-PaCS dans plusieurs villes. Le 7 novembre suivant, une première vraie manifestation est organisée contre le projet de loi. Cette fois, environ défilent à Paris avec des banderoles proclamant ou . C'est néanmoins l'appel de Christine Boutin à manifester contre le projet de loi (le ) qui permet aux forces opposées au PaCS de se mobiliser véritablement. Le , le collectif « Générations anti-PaCS » organise ainsi une manifestation durant laquelle défilent à Paris, derrière des slogans comme , mais aussi de beaucoup moins consensuels . Parmi les personnalités venues montrer leur opposition au PaCS, tous les courants de la droite et de l'extrême droite sont représentés : l'UDF avec Christine Boutin et Charles Millon, le RPR avec Hervé Gaymard et Philippe Marini, DL avec Claude Goasguen, le MPF avec Philippe de Villiers, le MNR avec Bruno Mégret et le FN avec Bruno Gollnisch et Marie-France Stirbois. Tous, cependant, ne défilent pas côte à côte et l'extrême droite est volontairement mise à l'écart par le service d'ordre. Parmi les simples citoyens, les catholiques et la bourgeoisie des beaux quartiers sont largement majoritaires, malgré la volonté affichée du collectif « Générations anti-PaCS » d'organiser une marche . Pour les journalistes Christophe Forcari et Blandine Grosjean, . Pourtant, les organisateurs ont cherché à donner une image festive à la manifestation, avec des tee-shirts orange et verts, des chars multicolores et une sono qui passe notamment I Will Survive, longtemps hymne de la communauté homosexuelle. D'abord mesurée, la marche connaît une bouffée de violences à l'arrivée devant le palais de Chaillot. L'association Act Up ayant installé sur la façade du bâtiment une immense banderole portant le mot , des manifestants se mettent à hurler , et tandis que d'autres se jettent sur la banderole pour l'arracher, ce qu'ils parviennent à faire au bout d'une dizaine de minutes. Dans les jours qui suivent, ces propos n'intéressent pourtant guère les journaux, jusqu'à ce qu'Act Up menace d'« outer » un député homosexuel de droite qui a participé à la manifestation et qui a refusé de se désolidariser des discours homophobes tenus ce jour-là (voir plus bas). La navette parlementaire (mars-juin 1999) Le texte du PaCS est proposé au Sénat, où la majorité est à droite, le . Dès avant le début des débats, la Commission des Lois de la Chambre haute lui propose une alternative : un simple renforcement du concubinage, qui serait désormais ouvert aux couples de même sexe et qui permettrait le transfert de bail aux partenaires survivants ainsi que le legs entre compagnons. En dépit de ce semblant d'ouverture, certains sénateurs n'hésitent pas à tenir des propos très violents contre les homosexuels. Le RPR Jean Chérioux voit ainsi dans le contre-projet de la droite la . Quant au MPF Bernard Seillier, il voit dans le PaCS la et considère qu'il va . Finalement, après deux jours de débats, les sénateurs rejettent le PaCS par 216 voix contre 99. Ils refusent, par ailleurs, d'ajouter la mention à leur projet de loi sur le concubinage, ce qui leur vaut les critiques de Robert Badinter. Un projet amendé est donc présenté par le gouvernement devant l'Assemblée nationale le , c'est-à-dire en pleine Semaine sainte, ce que ne manque pas de déplorer Christine Boutin. Contrairement à la version précédente, il n'est plus ouvert aux fratries mais s'accompagne, par contre, d'un volet sur le concubinage, qui doit être accessible aux couples de même sexe et inscrit dans le code civil. Si la droite continue à rejeter le PaCS, la réforme du concubinage, qui s'inspire du texte voté par le Sénat, la divise davantage. Ainsi, pour madame Boutin, , ce qu'elle ne peut accepter. À l'inverse, Claude Goasguen se dit . Moins pugnaces qu'en première lecture, les députés de droite continuent toutefois à affirmer, avec Christian Estrosi, que le projet du gouvernement . Le projet de loi est finalement adopté à l'Assemblée par 300 voix contre 253, le 8 avril. Le 11 mai suivant, le texte de l'Assemblée est présenté en seconde lecture au Sénat, qui le rejette immédiatement grâce à une motion de procédure. La Commission des Lois sénatoriale estime en effet que la loi qui lui est soumise est . Le 18 mai, une Commission mixte paritaire est donc mise en place mais échoue à trouver un compromis entre les deux chambres. Le texte revient alors en troisième lecture à l'Assemblée nationale le 8 juin. 300 amendements et 3 motions de procédure sont à nouveau présentés par la droite, qui continue à voir dans le PaCS une porte ouverte à l'adoption par les homosexuels, à la fraude fiscale, à la régularisation des clandestins, voire à la répudiation et à la prostitution. Ainsi, pour l'UDF Charles de Courson : . Sans surprise, le texte est pourtant approuvé une troisième fois par l'Assemblée nationale le 15 juin (par 300 voix contre 243). Le , le PaCS revient devant le Sénat. C'est l'occasion pour le RPR Emmanuel Hamel de proposer qu'on le rebaptise . Après une nouvelle discussion animée, le texte est rejeté par 213 voix contre 102. La session parlementaire arrivant à sa fin, le renvoi du projet de loi devant l'Assemblée nationale est repoussé au mois d'octobre. Le combat des parlementaires anti-PaCS se poursuit malgré tout durant l'été. Le 23 juillet, le sénateur radical François Abadie demande ainsi, dans la question écrite n° , . Révélé par Le Canard enchaîné, qui ajoute qu'en privé, M. Abadie précise que , ce document soulève l'indignation. Du Parlement au Conseil constitutionnel (octobre-novembre 1999) La lecture définitive du texte ayant été repoussée à l'automne, le PaCS est présenté une quatrième et dernière fois devant l'Assemblée nationale le . Comme lors des débats précédents, les discussions sont houleuses et la droite réitère ses critiques contre le texte. Toujours aussi préoccupée par la question de la filiation, Christine Boutin voit dans le projet de loi . Thierry Mariani considère quant à lui qu'. Enfin, Patrick Devedjian critique un texte qui . En dépit des attaques de l'opposition, le PaCS est adopté par 315 voix contre 249 et 4 abstentions le 13 octobre. À droite, seuls les députés RPR Roselyne Bachelot et UDF Gérard Grignon votent en faveur de la réforme ; Philippe Séguin, Alain Madelin et Jean-Louis Borloo préfèrent s'abstenir. Au total, le débat parlementaire a duré 120 heures et donné lieu à sept moutures de loi, amendements et une motion de procédure votée. Le PaCS à peine approuvé, la droite dénonce un texte anti-constitutionnel, qui contreviendrait au principe d'égalité en conférant des avantages fiscaux aux contractants. Elle insiste par ailleurs sur le danger de fichage des homosexuels induit par la loi et fustige le non-respect, par la majorité socialiste, du règlement de l'Assemblée lors du vote. Convaincus de leur bon droit, soixante députés et soixante sénateurs de l'opposition saisissent donc successivement le Conseil constitutionnel les 13 et 14 octobre. Pourtant, en dépit de leurs certitudes, les élus de droite sont censurés le 9 novembre. Les sages décident en effet que le législateur peut légitimement accorder des droits particuliers aux . Surtout, ils considèrent que la notion de couple peut tout à fait s'appliquer à des personnes de même sexe, que . Très critique vis-à-vis du PaCS, dans lequel il voit , le président de la République Jacques Chirac est donc contraint de le promulguer, ce qu'il fait le . Depuis l'adoption Une rapide acceptation par la droite Malgré leurs positions souvent très dures durant le débat parlementaire, la plupart des hommes et des femmes politiques de droite finissent par reconnaître la légitimité du PaCS durant les semaines, les mois ou les années qui suivent son adoption. Selon certains analystes, c'est même durant l'été 1999 (c'est-à-dire bien avant le vote de la loi) que les choses commencent à changer à l'intérieur des principaux partis de droite. Dès le 28 août, Nicolas Sarkozy déclare ainsi, à l'occasion de l'université d'été des jeunes RPR, que . Dans les mêmes moments, les jeunes UDF critiquent directement Christine Boutin et les , obligeant Philippe Douste-Blazy à leur répondre que la pensée de madame Boutin est . Pourtant, à ce moment-là, à droite, si l'on en croit le député Claude Goasguen. Les choses évoluent rapidement, cependant. En octobre 2000, le PaCS est en application depuis seulement un an lorsque Philippe Séguin, alors candidat à la mairie de Paris, reconnaît que le nouveau statut est et qu'il représente désormais . Mieux encore, l'ancien président du RPR qualifie les débordements qui ont émaillé les débats parlementaires de et se déclare prêt à voter une loi contre l'homophobie. Au fil des années, de plus en plus d'« anti-PaCS » adoptent une ligne équivalente. En 2006, Jean-Marie Le Pen déclare par exemple : . Or, à l'époque, le PaCS est encore promis à l'abrogation par le programme du Front national. En 2008, Christian Estrosi, qui avait déclaré qu', ouvre les portes de sa mairie aux cérémonies de PaCS et explique : . Enfin, en 2013, Pierre Lellouche, qui s'était pourtant fait remarquer, lors des débats du PaCS, en s'exclamant, à propos des homosexuels, , refuse de voter contre le « mariage pour tous » et déclare : . Ce changement d'attitude s'explique avant tout par la rapide évolution de la société française, qui adopte le PaCS en seulement quelques années. Ainsi, alors qu'en 2000, 42 % des couples qui concluent un partenariat enregistré sont homosexuels, ils ne sont plus que 6 % en 2009. Surtout, à l'échelle nationale, le nombre de pacsés augmente (ils sont un million en 2010) et il y a presque autant de PaCS que de mariages qui sont conclus chaque année ( PaCS pour mariages en 2010, soit environ 3 PaCS pour 4 mariages). L'amélioration du PaCS comme rempart au « mariage pour tous » Durant la campagne présidentielle de 2002, Jacques Chirac déclare à des journalistes du magazine Têtu qu'il et ajoute qu' car le texte . Une fois réélu cependant, le président tarde à réaliser les améliorations qu'il avait suggérées lors de son interview. C'est seulement à partir de juin 2004 et la célébration, par Noël Mamère, du « mariage de Bègles », autrement dit du premier mariage entre deux personnes du même sexe en France, que la réforme du PaCS redevient une priorité pour M. Chirac et son gouvernement. Un groupe de réflexion est alors mis en place pour aboutir à un et le ministre des Finances Nicolas Sarkozy aligne le régime fiscal des pacsés sur celui des mariés dès septembre suivant. Un projet de réforme plus complet est finalement présenté au Parlement en 2006 : il permet de réduire les différences entre le PaCS et le mariage, notamment en matière de régime des biens, de succession et d'inscription sur les actes de naissance mais pas en ce qui concerne les pensions de réversion. Assez bien accueilli par la communauté LGBT, ce nouveau texte soulève l'indignation de Christine Boutin, qui déplore que . Pour des raisons diamétralement opposées, il déclenche également les critiques du Parti socialiste, qui considère qu'avec ce texte, la droite . Au fil des années, la question du « mariage gay » anime de plus en plus la société française et la totalité des candidats à l'élection présidentielle de 2007 finit par se positionner sur ce thème. La socialiste Ségolène Royal se déclare ainsi en faveur des mariages de même sexe en juin 2006 tandis que l'UMP Nicolas Sarkozy s'y oppose et évoque la création d'une « union civile » réservée aux homosexuels en septembre suivant. Une fois M. Sarkozy élu président, il n'est plus question, à droite, de modifier le PaCS et un projet socialiste visant à faire bénéficier les pacsés de la pension de réversion échoue en 2010. Malgré tout, un toilettage du texte opéré en 2011 permet de signer un PaCS devant un notaire au lieu du tribunal d'instance. L'idée de faire évoluer le PaCS revient finalement, à droite, au moment de l'élection présidentielle de 2012. Le président Sarkozy affirmant n'avoir pu concrétiser son projet d'union civile pour cause d'inconstitutionnalité, il évoque la mise en place de cérémonies de PaCS en mairie pour les couples homosexuels. Or, à l'époque, de telles cérémonies existent déjà dans de nombreuses villes et séduisent peu les couples LGBT. La proposition du candidat UMP apparaît donc comme bien timide en comparaison de celle de son rival socialiste, François Hollande, qui parle déjà du « mariage pour tous ». François Hollande ayant été finalement élu président, commencent les débats sur la reconnaissance du mariage homosexuel et de l'homoparentalité. Au parlement comme dans la rue, les ennemis de la réforme s'y opposent avec virulence et, à droite, seule une minorité d'élus soutient le projet présidentiel. Une partie de l'opposition défend, par contre, des projets alternatifs au « mariage pour tous » et l'idée d'un refait alors son apparition. En octobre 2012, le député Daniel Fasquelle présente ainsi un projet d'« alliance civile » censé être . L'idée, qui se situe dans la continuité de l'« union civile » de Nicolas Sarkozy, séduit plusieurs personnalités du monde politique, comme Axel Poniatowski et Nathalie Kosciusko-Morizet, ainsi que Frigide Barjot, l'une des principales figures de l'opposition au « mariage pour tous ». L'« alliance civile » reçoit toutefois un soutien très modéré parmi les ennemis du mariage gay et finit par être enterrée par la majorité socialiste, qui y voit un risque de . Après le vote de la loi instituant le mariage des personnes de même sexe (loi Taubira) le et sa validation par le Conseil constitutionnel le 17 mai suivant, plusieurs personnalités de droite et d'extrême droite promettent de revenir sur la réforme après leur arrivée au pouvoir. Parmi ceux-ci, certains reprennent une fois encore l'idée d'une union civile. C'est notamment le cas de Marine Le Pen, qui déclare au micro d'Europe 1 qu'elle va en 2017 car, pour elle, . Une opposition catholique qui perdure en partie En 1998-1999, l'Église catholique se pose comme l'un des adversaires les plus résolus du projet de Pacte civil de solidarité. La Conférence des évêques de France qualifie ainsi le texte de et proclame qu'. Par la suite, les autorités ecclésiastiques soutiennent activement les « anti-PaCS », même si elles s'abstiennent de défiler à leurs côtés. Aussi, lorsque le texte est définitivement adopté par l'Assemblée nationale, la Conférence des évêques rappelle son opposition et affirme que . Dans les réseaux et les médias catholiques conservateurs, l'opposition se poursuit donc, comme le montre l'exemple des déclarations de Tugdual Derville, délégué d'Alliance VITA, une association luttant principalement contre le droit à l'avortement. En 2000, ce dernier explique ainsi que . En 2005, le militant catholique décrit le PaCS comme le et rappelle que . En 2006, M. Derville affirme que la signature du PaCS en mairie et déplore le subi par les élus locaux opposés à cette mesure en 1998. En 2007, il renouvelle en partie ses critiques. Réduisant le PaCS à un contrat de convenance, il précise que avant de déplorer que . En 2011, M. Derville réaffirme que mais il craint désormais surtout qu'. Enfin, en 2013, il s'oppose vigoureusement à l'idée d'un car, selon lui, . Beaucoup d'autres catholiques tiennent un discours comparable à celui de M. Derville. En 2009, le dixième anniversaire du PaCS est ainsi l'occasion, pour plusieurs personnalités et médias chrétiens, de réaffirmer leur rejet du texte. Désormais présidente du Parti chrétien-démocrate, Christine Boutin déclare par exemple au Journal du dimanche que car il . Dans le même temps, le député catholique Christian Vanneste déclare au même journal que . De son côté, le théologien Xavier Lacroix affirme que et précise que c'est heureux car . Plus alarmiste, le prêtre psychanalyste Tony Anatrella considère que . Du côté des grands médias catholiques, le discours n'est guère plus nuancé. Le magazine Famille chrétienne considère, par exemple, que . Moins critique, le journal La Croix déclare tout de même que le PaCS . Il ajoute également qu'. De son côté, le blog catholique Le Salon beige veut croire que le PaCS et exige son car il constitue, selon lui, une . En dépit de ces discours très durs, une partie des chrétiens adopte, au fil des années, une position beaucoup plus favorable au PaCS. Principale voix discordante au sein des médias catholiques lors du dixième anniversaire du contrat, l'hebdomadaire Témoignage chrétien présente ainsi la loi comme une avancée dans une France qui continue à discriminer au quotidien les personnes homosexuelles. Parallèlement, une petite minorité de prêtres (comme le Guy Gilbert) accepte de bénir des pactes civiles lors de cérémonies privées, ce qui n'est pas sans soulever des polémiques au sein de la communauté des croyants. Ce sont cependant les débats qui accompagnent la reconnaissance du « mariage pour tous » qui marquent une véritable évolution dans le regard que porte une partie de l'Église sur le PaCS. Le , l'évêque de Nanterre Gérard Daucourt déclare ainsi, sur France Inter : . Il reste que de pareils propos continuent à choquer les catholiques conservateurs qui, comme l'association Avenir de la Culture, rejettent toute forme de reconnaissance sociale de l'homosexualité et accusent les prélats les plus libéraux de . Principaux arguments des opposants « Un projet issu du qui n'intéresse pas la majorité des homosexuels » L'un des arguments les plus souvent utilisés contre le PaCS et, plus tard, contre le « mariage pour tous », est qu'ils seraient le fruit d'un groupe de pression LGBT, décrit par l'hebdomadaire d'extrême droite Minute comme (environ , selon le journal). Or, ce lobby gay serait . En ce sens, le PaCS n'aurait aucune légitimité et ne correspondrait pas à une demande de la société française, très majoritairement hétérosexuelle. C'est ce que sous-entend, dès 1998, le député libéral Guy Teissier lorsqu'il déclare que . Mais c'est également ce qu'affirme une association catholique comme ICHTUS lorsqu'elle présente un constitué d'une nébuleuse de mouvements homosexuels. Tout en insistant sur son caractère profondément , de nombreux ennemis du PaCS présentent le texte comme n'intéressant pas les homosexuels eux-mêmes. Volontiers décrits comme libertaires et farouchement opposés à toute forme d'engagement, ces derniers sont alors présentés comme les meilleurs avocats du mouvement des anti-PaCS. En 2009, Christine Boutin utilise ainsi le faible pourcentage de PaCS homosexuels (6 % du total des contrats signés) pour expliquer que les couples de même sexe et affirmer que . Elle accuse en outre d'avoir de 1998-1999. « Un mariage-bis, inutile et inférieur à l'original » Les opposants au PaCS le décrivent régulièrement comme un , soit trop différent de l'original, soit au contraire trop proche de lui. Favorable à la reconnaissance des couples homosexuels via le concubinage mais très critique vis-à-vis de l'institutionnalisation de leurs unions par un texte de loi, la sociologue Irène Théry estime, par exemple, que le PaCS à destination des homosexuels. Elle souligne en effet les faiblesses d'un texte qui offre . Elle rappelle par ailleurs que, . Enfin, la chercheuse insiste sur le fait que , ce qui met en place une inégalité entre les couples (1999). Pour des raisons diamétralement opposées, l'évêque Pierre d'Ornellas qualifie, en 2004, le PaCS de qui . Déplorant la facilité avec laquelle un PaCS peut être rompu (facilité que d'autres opposants assimilent à une légalisation de la ), le prélat y voit une forme de de la part des . Il considère par ailleurs que le PaCS, à travers son régime d'indivision, alors que . « La voie à l'homoparentalité et à la pédophilie » L'un des arguments les plus souvent mis en avant par les opposants au PaCS est que cette nouvelle forme d'union ouvrirait aux homosexuels le droit d'adopter, ce qui constituerait un danger pour les enfants. Dans son livre Le Mariage des homosexuels ? (1998), Christine Boutin considère ainsi que, sous le prétexte de , le PaCS vise en réalité à . Or, pour madame Boutin comme pour nombre d'« anti-PaCS », un enfant doit impérativement être élevé par un homme et une femme pour se développer correctement. Pourtant, comme l'indique le professeur de droit Jacques-A. Nourrissat dans un article paru en 1999, le PaCS ne remet nullement en cause les règles de la filiation et ne confère aucun droit à l'adoption ou à une autre forme d'homoparentalité. Le juriste fait par ailleurs remarquer que . Au contraire, , qu'elle soit célibataire ou en couple, hétérosexuelle ou homosexuelle. Malgré tout, le code civil français n'autorise pas, à l'époque et jusqu'en 2013, l'adoption d'un enfant par deux personnes de même sexe, et le PaCS ne change en rien cet état de fait. Derrière ce refus d'un PaCS qui ouvrirait l'adoption aux couples homosexuels se cachent toutefois deux craintes beaucoup plus graves : celle de transformer les enfants en marchandises et de favoriser, par la même, la pédophilie. Pour nombre d'opposants au PaCS, et plus tard au « mariage pour tous », les couples d'hommes seraient en effet voués à violer les enfants et à les réduire en objets sexuels. C'est tout du moins ce qu'on peut déduire de l'interrogation du député Pierre Bédier en 1999 (si on autorise le PaCS, ) ou des déclarations du député Christian Vanneste en 2010 (). « La voie à la zoophilie, l'inceste, la polygamie et la prostitution » Pour nombre d'opposants au PaCS, la reconnaissance des couples homosexuels par la loi risque de renverser complètement l'ordre moral et d'entraîner la légalisation de toutes les déviances sexuelles réprouvées par la société. Bien qu'ayant elle-même épousé son cousin germain, Christine Boutin s'alarme, par exemple, que la loi puisse un jour reconnaître l'inceste et déclare : (3 novembre 1998). Considérant l'homosexualité comme , le député Jacques Myard place, quant à lui, sur le même plan reconnaissance des couples LGBT et zoophilie en pleine séance parlementaire (7 novembre 1998). De son côté, Charles de Courson s'inquiète que les (autrement dit les PaCS de courte durée) ne cachent en réalité une légalisation de la prostitution (10 juin 1999). Finalement, c'est sans doute l'Académie des sciences morales et politiques qui résume le mieux les craintes des opposants au PaCS lorsqu'elle déclare, en mai 1998, qu'il s'agit d'. « Un coût pour la société et la porte ouverte à l'immigration » Certains opposants au PaCS (comme l'association catholique ICHTUS) considèrent que les couples de même sexe n'étant , ils et ne méritent donc pas d'être avantagés fiscalement comme peuvent l'être les couples mariés, qui participent au renouvellement des générations en produisant des enfants. Ces opposants accusent, par ailleurs, le PaCS d'être . Ils voient en lui un risque de . Surtout, ils insistent sur le fait que le PaCS est voué à attirer ou . Une autre critique régulièrement adressée au texte par ses opposants est qu', notamment lorsqu'il s'agit d'. Pendant les débats parlementaires, plusieurs élus de droite insistent ainsi sur le fait que le nouveau type d'union risque de favoriser l'immigration en ouvrant la voie aux . Thierry Mariani considère ainsi qu'. La thématique du continue d'ailleurs à agiter la société après l'adoption du texte de loi. Dès 2000, une polémique éclate ainsi à propos de la signature de par des enseignants en mal de mutations. Pourtant, comme l'explique le journaliste Laurent Decotte dans L'Express, en 2003, à l'utilisation du PaCS à des fins fiscales puisque . En outre, , ce qui réduit considérablement le risque d'en faire le jouet des clandestins. Enfin, la signature de PaCS de complaisance par certains enseignants est , ce qui limite sa portée. Cela n'empêche pas certains élus de droite (comme Georges Gruillot ou Nicolas Perruchot) de vouloir mieux encadrer le PaCS, voire de raboter les droits qu'il octroie. En 2010, le député Hervé Mariton déclare ainsi que , ce qui légitime l'existence d'un cadeau fiscal pour les jeunes mariés mais pas pour les jeunes pacsés. Il n'est cependant pas entendu par le gouvernement et le cadeau fiscal est supprimé pour les pacsés, mariés et autres divorcés. « La fin de la civilisation » Les plus extrémistes des opposants au PaCS y voient l'un des signes de la décadence française. Ainsi, pour le maire de Toulon Jean-Marie Le Chevallier, cette loi va creuser (1975). Quant à l'ancien ministre de la Justice Jean Foyer, bien connu pour avoir associé la légalisation de la contraception à une en 1967, il voit dans le PaCS . Enfin, pour Philippe de Villiers, , tandis que, pour Christine Boutin, . Polémiques et violences Homophobie Les débats et les manifestations qui accompagnent l'approbation du concubinage homosexuel et du PaCS sont émaillés de nombreux commentaires homophobes, tant du côté de la classe politique que de la société civile françaises. Au fil des mois, le journal Libération en dresse ainsi plusieurs florilèges, qui rappellent combien l'homosexualité reste associée à l'anormalité, à la pédophilie, au sida et à la dépravation sexuelle dans l'imaginaire de nombreux militants anti-PaCS. Plusieurs intellectuels reconnus tiennent ainsi un discours très dur contre la communauté LGBT, soupçonnée de vouloir profiter du concubinage et du PaCS pour imposer son mode de vie à l'ensemble de la société. Le , le juriste Jean-Luc Aubert justifie, par exemple, le refus, par la Cour de cassation, du transfert d'un bail locatif au compagnon d'un homme mort du sida, en expliquant : De son côté, l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie écrit dans une tribune publiée dans Le Figaro le : Malgré la dureté de telles déclarations, ce sont certainement les propos homophobes de la classe politique qui marquent le plus les esprits au moment de la polémique. Les « bons mots » des députés Michel Meylan (), Bernard Accoyer (), Pierre Lellouche () ou Yves Fromion () ne sont que quelques illustrations de ces violences verbales, qui choquent d'autant plus la communauté LGBT qu'elles sont le fruit d'élus de la République. En réponse à ces propos, l'« Observatoire du PaCS » (émanation du site ProChoix), dresse une liste des élus homophobes et incite ses lecteurs à les joindre pour se plaindre de leurs déclarations. À cette longue liste de déclarations homophobes, on peut encore ajouter certaines publications de la presse d'extrême droite (comme la Une du quotidien Présent du 16 mars 1999 montrant une caricature où deux homosexuels disent à un enfant : ), différents slogans proférés lors des manifestations anti-PaCS (comme , entendu le 31 janvier 1999) ou des affiches et autres autocollants placardés dans les villes par les opposants aux couples homosexuels (comme ceux proclamant : ). Une Bible dans l'Assemblée nationale Le , le PaCS est depuis seulement trois jours devant le Parlement français lorsque se déroule une scène qui va rester comme l'une des , si l'on en croit Le Nouvel Observateur. La députée Christine Boutin brandit alors une Bible dans l'Assemblée nationale et interpelle d'un la ministre de la Justice Élisabeth Guigou, alors que celle-ci reprend devant l'hémicycle le discours qu'elle a déjà prononcé afin de gagner du temps en l'absence de la majorité des élus de gauche. Dans un pays de tradition laïque, le geste fait polémique et vaut à la députée d'être, ensuite, souvent qualifiée de chrétienne, de voire de catholique. Pendant plusieurs années, Christine Boutin assume son geste et le revendique même dans plusieurs émissions télévisées, comme Dimanche + du 5 novembre 2006 ou l'« Hyperview » de Thierry Ardisson du 17 octobre 2010. En 2011, cependant, la députée fait volte-face. Désireuse de se présenter aux prochaines élections présidentielles, elle cherche à se donner une image beaucoup plus consensuelle et laïque. Sur son site internet, une page intitulée affirme donc désormais que . Selon cette nouvelle version, le livre brandi n'aurait en fait été qu'un règlement de séance, nécessaire aux députés pour prendre la parole dans l'hémicycle. Sanglots à l'Assemblée nationale À deux reprises, les débats sur le PaCS font couler des larmes sur les bancs de la droite, à l'Assemblée nationale. La première fois se produit dans la soirée du . Roselyne Bachelot, seule parlementaire de droite à s'être déclarée favorable à la reconnaissance des couples homosexuels, se voit accorder par son groupe un temps de parole de cinq minutes à l'Assemblée nationale. Elle prononce alors un plaidoyer dans lequel elle soutient non seulement le projet de loi mais félicite également l'activisme des associations LGBT qui se sont battues pour le voir naître. Elle en profite, par ailleurs, pour dénoncer le et la vis-à-vis des homosexuels, ce qui n'est pas sans déclencher les murmures désapprobateurs de ses collègues. Une fois son discours terminé, la députée reçoit des applaudissements nourris de la gauche mais, dans son propre camp, seuls Philippe Séguin et François Goulard la félicitent. Isolée et très émue, elle regagne sa place avant d'être secouée par de longs sanglots. Quelques semaines plus tard, c'est au tour d'une autre femme de droite de laisser couler des larmes dans l'Assemblée nationale. Le , le Premier ministre Lionel Jospin profite des questions au gouvernement pour se lancer dans une diatribe contre l' que mène la droite contre le PaCS au Parlement. Il dénonce alors, sans la nommer expressément, Christine Boutin, qu'il qualifie de députée . Blessée par cette attaque à peine voilée, la parlementaire fond en pleurs, quitte son siège et se dirige vivement vers le chef du gouvernement. Convaincus qu'elle veut s'en prendre à lui, des huissiers s'interposent tandis que des députés de droite (André Santini et François Léotard) viennent vers elle pour la raisonner et la consoler. Peu de temps après, de nombreux députés de droite quittent l'hémicycle en guise de protestation contre l'attaque du Premier ministre. Pourtant, en aparté, certains parlementaires n'hésitent pas à mettre en doute la sincérité de Christine Boutin, qui aurait . Menace d'outing contre Renaud Donnedieu de Vabres Le , des propos très violents (tels ) sont proférés par des opposants à la reconnaissance des couples homosexuels lors de la grande manifestation des « anti-PaCS ». Pourtant, à en croire la revue de presse réalisée par l'association Act Up, l'événement est loin de faire les gros titres des journaux : Ce traitement de l'information choque d'autant plus Act Up que, parmi les élus de droite venus participer au défilé, certains sont eux-mêmes homosexuels et le cachent à leur électorat conservateur. Or, ces élus n'ont absolument pas réagi à l'homophobie des manifestants et Act Up décide de dénoncer publiquement leur hypocrisie. Le , l'association envoie ainsi un courrier à un député homosexuel présent au moment des débordements pour lui ordonner de faire son coming out, sous peine de voir sa vie privée dévoilée. Un mois plus tard, le 8 mars, l'association rend publique sa menace, sans pour autant révéler le nom du député. Ce faisant, Act Up déclenche l'ire de la presse, qui dénonce unanimement ses méthodes : Passible de francs d'amende en cas de révélation du nom du parlementaire homosexuel, Act Up poursuit pourtant ses menaces, sans toutefois jamais rendre son identité publique. Pour certains analystes, l'association espère ainsi pousser des médias avides de scoop à agir à sa place et à dévoiler le nom du député ou d'un autre de ses collègues « dans le placard ». En fait, Act Up cherche surtout à occuper la scène médiatique pour dénoncer la violence des anti-PaCS et proclamer qu'. Satisfaite de l'effet provoqué par la polémique, Act Up renonce finalement à son le 23 mars et l'affaire tombe progressivement dans l'oubli. Elle refait cependant surface quand le journaliste Guy Birenbaum publie, en 2003, un ouvrage intitulé Nos délits d’initiés dans lequel il révèle l'identité du député homosexuel présent à la manifestation des anti-PaCS : l'UDF Renaud Donnedieu de Vabres. Cette fois, l'information ne déclenche aucun scandale et elle est ensuite reprise par les médias sans qu'aucune menace de sanction ne soit proférée. Le , le journal Les Inrockuptibles publie ainsi un article à charge (« Pas gai ») contre Renaud Donnedieu de Vabres, désormais ministre de la Culture, et dénonce son attitude durant les événements de 1999. Organisations et personnalités opposées aux projets de loi Christine Boutin Issue de la mouvance (anti-avortement, anti-euthanasie, etc.) et proche de l'Église catholique (dont elle est « consulteur de la Sacrée congrégation pontificale de la famille » depuis 1995), la députée UDF Christine Boutin est largement inconnue du grand public avant les débats sur le Pacte civil de solidarité. Promue chef de file de la droite anti-PaCS à l'Assemblée nationale en 1998, elle gagne alors une réelle notoriété, qui la fait passer de personnalité politique locale à figure d'envergure nationale. Devenue l', la députée occupe largement la scène médiatique. Non seulement elle se fait remarquer à de multiples reprises durant les débats parlementaires (en prononçant un discours fleuve de plus de cinq heures, en brandissant une Bible ou en éclatant en sanglots après une attaque du Premier ministre) mais c'est largement elle qui donne naissance au collectif « Générations anti-PaCS » et à sa grande manifestation du 31 janvier 1999. Durant cette période, Christine Boutin est par ailleurs l'objet de nombreuses interviews, qui la conduisent notamment sur les plateaux de Thierry Ardisson et de Karl Zéro. Cependant, la députée est loin de faire l'unanimité autour d'elle. Brocardée par les partisans du PaCS qui voient en elle une homophobe intransigeante, elle est aussi attaquée par ses alliés politiques, qui l'accusent progressivement d'avoir ringardisé la droite par ses outrances. Une fois le PaCS et le concubinage homosexuels adoptés (ce qu'elle a elle-même surnommé avec mépris ), Christine Boutin continue à dénoncer l'inutilité de ces réformes, dans lesquelles elle ne voit aucun progrès social. Finalement, en 2012, l'ancienne leader des anti-PaCS reprend son combat contre la reconnaissance des couples de même sexe dans le cadre de la polémique entourant la légalisation du mariage homosexuel. Cette fois, ce n'est cependant pas elle qui occupe le devant de la scène mais l'humoriste Frigide Barjot et son collectif « La Manif pour tous ». Générations anti-PaCS Baptisé successivement « Collectif pour le mariage et contre le PaCS », « Générations anti-PaCS » et « Générations Famille », le collectif associatif regroupant les onze organisations opposées au Pacte civil de solidarité est l'autre grand acteur de la lutte contre la reconnaissance des couples de même sexe en 1998-1999. Selon Christophe Saby, auteur d'un mémoire de fin d'études intitulé La Communication de l'Église catholique en France depuis 1978, ce collectif se compose des Associations familiales catholiques (AFC), de Familles de France, de l’Union des associations de parents d'élèves de l'enseignement libre (UNAPEL), de l’Alliance pour les droits de la vie (ADV), du Comité d'initiative pour le respect de la dignité humaine, de la Fédération internationale pour la défense des valeurs humaines fondamentales (FIVA), du Comité européen de liaison de l'action pour la dignité humaine (CELADH), de la Jeunesse action chrétienne (JAC), du Collectif des Maires de France pour le mariage républicain (émanation de l’Association pour la promotion de la famille, proche de l’Opus Dei) et de seulement deux organisations non catholiques, les Associations familiales protestantes et le Conseil représentatif des musulmans de France. Moins exhaustive dans son décompte, Blandine Grosjean, du journal Libération, évoque elle aussi Familles de France, ADV, l'UNAPEL, le Collectif des Maires de France pour le mariage républicain, les Associations familiales protestantes et le Conseil représentatif des musulmans de France mais ajoute également l’Union des familles musulmanes de France sans préciser qui sont les autres membres du collectif. Quoi qu'il en soit, « Générations anti-PaCS » joue le rôle de relais entre les organisations opposées à la réforme et la société civile. Représenté par Marguerite Delvolvé (présidente de l’Association pour la promotion de la famille), le collectif intervient lors des auditions devant le Sénat le . Surtout, il organise plusieurs manifestations dans la capitale, dont celle du , qui réunit le plus de personnes. Dans ce cadre, le collectif met en place des serveurs téléphoniques chargés de conseiller ses sympathisants, publie et distribue des tracts, vend des tee-shirts estampillés « PaCS out » et affrète bus, trains et avions pour acheminer ses partisans à Paris. Conscient de son image trop catholique, bourgeoise et droitière, le collectif fait appel à des jeunes de l’Union nationale inter-universitaire (UNI) pour donner un tour festif et coloré à son « grand défilé des anti-PaCS ». Vêtements chamarrés, ballons multicolores, musique techno, danse et autres slogans bons enfants sont ainsi réquisitionnés pour l'événement, qui s'inspire des Journées mondiales de la jeunesse afin de séduire les médias et l'opinion publique. Le bilan de la grande mobilisation du 31 janvier 1999 reste malgré tout modeste : alors que le collectif espérait réunir dans les rues de la capitale, il n'est parvenu à en mobiliser qu'à peine la moitié, selon son propre décompte. Convaincu que les forces de l'ordre ont sous-estimé le nombre de participants au défilé du (où le collectif revendiquait alors que la police en dénombrait seulement ), « Générations anti-PaCS » a en effet installé des portiques pour compter précisément ses partisans le 31 janvier. Finalement, manifestants ont ainsi dû être annoncés, alors que la police en estimait, quant à elle, . Pour Libération, ce relatif échec s'explique parce qu'. Partis et syndicats de droite et d'extrême droite Proposés par la gauche plurielle en pleine période de cohabitation, les projets de Pacte civil de solidarité et de concubinage homosexuel réunissent contre eux la quasi-totalité de la droite (UDF, RPR, DL, MPF) et de l'extrême droite (FN, MNR) françaises. À l'exception notable de Roselyne Bachelot, qui gagne une réelle notoriété lors des débats, aucune voix discordante ne se fait entendre sur les bancs de l'opposition et les personnalités favorables à la reconnaissance des couples homosexuels (comme Alain Madelin ou Jean-Louis Borloo) choisissent de s'abstenir, pour ne pas déplaire à leur base. Ainsi, au parlement, députés et sénateurs de droite organisent l'obstruction en multipliant les discours, les amendements et les motions d'irrecevabilité. Dans la rue, ils appellent à manifester à l'occasion du « grand défilé des anti-PaCS » du et certains n'hésitent pas à utiliser les facilités postales dont ils bénéficient à l'assemblée pour attirer les manifestants. À l'échelle locale aussi, la droite se mobilise. Avec le soutien actif de l’Association pour la promotion de la famille, l'UDF Michel Pinton lance, en 1998, une grande pétition des maires contre la signature d'un Contrat d'union sociale (CUS) en mairie qui reçoit le soutien de plus de élus, majoritairement sans étiquette ou à droite. De cette pétition, naît un Collectif des maires de France pour le mariage républicain, qui parvient à faire plier le gouvernement Lionel Jospin sur la question de la signature du PaCS en mairie. Côté syndicats, seule l’Union nationale inter-universitaire (UNI), une organisation étudiante proche du RPR, affiche une réelle opposition au PaCS. Elle crée ainsi le Centre national étudiant contre le PaCS, très présent lors de la grande manifestation du 31 janvier 1999. Église catholique et autres religions Suivant le Catéchisme de l'Église catholique, la Conférence des évêques de France s'oppose publiquement à toute forme de reconnaissance des couples homosexuels, du simple « certificats de vie commune » délivré en mairie (1996) au CUC et au PaCS (1998) en passant par le concubinage homosexuel (1999). Soucieuse d'imposer sa vision du couple à l'ensemble de la communauté catholique, l'Église de France n'hésite pas à rappeler à l'ordre l'hebdomadaire La Vie après la publication, par celui-ci, d'un dossier considéré comme trop favorable au projet de loi socialiste en octobre 1998. Malgré tout, l'Église n'appelle pas officiellement à manifester contre le projet de loi (même si l'évêque de Perpignan intervient en ce sens) et aucun prélat ne participe aux défilés anti-PaCS. Si les évêques gardent une certaine distance vis-à-vis des manifestations par crainte d'être instrumentalisés, il n'en va pas de même des organisations officiellement liées à l'Église. L’Association pour la promotion de la famille, émanation de l’Opus Dei, se livre ainsi à une véritable opération de lobbying anti-PaCS. Avenir de la Culture, proche des traditionalistes de Tradition, famille et propriété, fait de même, grâce à une campagne de mailing et d'. Sur un tout autre plan, le prêtre psychanalyste Tony Anatrella met en avant ses compétences scientifiques pour proclamer dans la presse que . Du côté des autres grands cultes (Islam, judaïsme, protestantisme), la mobilisation contre la reconnaissance des couples homosexuels est beaucoup moins forte, même si se met en place, d'après Le Monde. Chez les musulmans, seuls deux organisations minoritaires s'associent à la grande manifestation des anti-PaCS : le Conseil représentatif des musulmans de France (présidé par Hamlaoui Mekachera) et l’Union des familles musulmanes de France. Chez les protestants et chez les juifs, aucun responsable religieux n'appelle à la manifestation, même si de nombreux croyants font le déplacement jusqu'à Paris pour s'exprimer contre la réforme. Pour Libération, cependant, la grande manifestation des anti-PaCS mobilise principalement des catholiques et . Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Roselyne Bachelot, Le Pacs entre haine et amour, Paris, Plon, 2000 Christine Boutin, Le Mariage des homosexuels ? Cucs, Pic, Pacs et autres projets législatifs, Critérion, 1998 Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Les Anti-PaCS. Ou la dernière croisade homophobe, Prochoix, 1999 Frédéric Martel, Le Rose et le Noir : Les homosexuels en France depuis 1968, Points, 2008 Articles connexes Pacte civil de solidarité Concubinage en France Christine Boutin Homophobie Opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité en France Droits LGBT en France Liens externes Gouvernement Jospin France Partenariat enregistré Droits LGBT en France Homophobie en France
Talcy (Yonne)
Talcy est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté, à d'Avallon. Géographie Communes limitrophes Urbanisme Typologie Talcy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,9 %), prairies (14,5 %), forêts (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), zones urbanisées (0,4 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Histoire Économie Politique et administration Démographie Lieux et monuments La porte du (aujourd'hui murée située dans le mur ouest du bras sud du transept) de l'église Saint-Pierre de Talcy a fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques en 1926. À côté de l'église paroissiale se dressent les restes d'une maison seigneuriale. Personnalités liées à la commune Pour approfondir Bibliographie Victor Petit, « Talcy », in Description des villes et campagnes du département de l'Yonne : recueil de notices historiques, biographiques, géographiques, géologiques, agricoles... concernant toutes les communes du dépt., vol. 2, Arrondissement d'Avallon, Ch. Gallot, Auxerre, 1870, (rééd. en fac simile par les éditions FERN, Paris, 1971) Mathieu Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique du département de l'Yonne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé sous les auspices de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Imprimerie impériale, 1862, p. 126 « Talcy », in Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, volume 19, 1865, Articles connexes Liste des communes de l'Yonne Liste des anciennes communes de l'Yonne Liens externes Talcy sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes Références Commune dans l'Yonne
Tijana
Tijana est un prénom féminin utilisé dans plusieurs pays d'ex-Yougoslavie. Personnalités Tijana Bogdanović Tijana Bogićević Tijana Bošković Tijana Dapčević Tijana Malešević Prénom féminin Prénom serbe
EyeSteelFilm
EyeSteelFilm est une compagnie de production canadienne de films documentaires, basée à Montréal et établi en 2001 . Membres notables du collectif - producteur et directeur Mila Aung-Thwin - productrice et directrice Bob Moore - producteur Directeurs (passé et présent) Laura Bari - directrice Yung Chang - directrice Karina Garcia Casanova - directrice Eric "Roach" Denis - directeur Mia Donovan - directrice Lixin Fan - directrice Omar Majeed - directeur Peter Wintonick - directeur Ryan Mullins - directeur Films Références Liens externes site officiel d’EyeSteelFilm page Facebook d’EyeSteelFilm canal blip.tv d’EyeSteelFilm Société de production de documentaire Société de production de cinéma ayant son siège au Québec Entreprise ayant son siège à Montréal Cinéma à Montréal Culture anglo-montréalaise
Arabella (prénom)
Arabella ou Arabelle est un prénom féminin, En raison de la parenté de leur signification étymologique, Variantes Arabelle, Arbell, Arbella, Orabella, Orbella, etc. Popularité du prénom Arabella est apparu au en Écosse et ne s'est répandu que discrètement, sous différentes formes. Alexander Pope en fait en 1712 l'héroïne de son chef-d'œuvre, La Boucle de cheveux enlevée, ce qui entraîne sa diffusion dans les milieux cultivés. Arabella fut également le nom d'un personnage de Dickens, dans Les Papiers posthumes du Pickwick Club en 1837. Un siècle plus tard, Arabella fut le rôle-titre d'un opéra de Richard Strauss. Ce prénom connut un regain de faveur en Grande-Bretagne exclusivement, à partir des années 1970, mais reste un prénom rare. C'est également le titre d'une chanson du groupe rock britannique Arctic Monkeys, parue sur leur album AM en 2013. Arabella comme prénom Arbella Stuart, célèbre prisonnière de la Tour de Londres Fiction Arabelle, sirène héroïne de la bande dessinée homonyme de Jean Ache, publiée de 1950 à 1977. Technologie Arabelle'' est le nom donnée aux turbines à vapeur de technologie françaises et équipants les centrales nucléaires. Notes et références Prénom féminin
San Luis (Valera)
San Luis est l'une des six paroisses civiles de la municipalité de Valera dans l'État de Trujillo au Venezuela. Sa capitale est San Luis. Notes et références Paroisse civile dans l'État de Trujillo
James Coyle
James Edwin Coyle, né le à Drum en Irlande dans le comté de Roscommon et mort le à Birmingham (Alabama), est un prêtre catholique qui fut assassiné par un membre du Ku Klux Klan. Biographie James Coyle naît dans une famille du centre de l'Irlande et fait ses études à Limerick. Il est envoyé ensuite à Rome au collège pontifical nord-américain. Il est ordonné prêtre à l'âge de vingt-trois ans. Il est appelé avec un confrère par le diocèse de Mobile, dans le Sud des États-Unis. le nomme enseignant à l'institut catholique pour garçons, le McGill Institute, ouvert en 1897, dont il deviendra le recteur plus tard. Il est nommé curé en 1904 de l'église Saint-Paul de Birmingham (devenue cathédrale depuis), où il est fort apprécié de ses paroissiens. Il est choisi comme chapelain des chevaliers de Colomb de Birmingham. L'abbé Coyle est assassiné le par un coup de revolver à la tête, tiré par le révérend Edwin Stephenson (1870-1956), pasteur épiscopalien à mi-temps, barbier et coiffeur, mais surtout membre du Ku Klux Klan. Il n'a pas admis que sa fille Ruth se soit convertie au catholicisme pour épouser en secret un Portoricain, ancien client de son salon de coiffure. Le mariage a été célébré par l'abbé Coyle quelques heures auparavant. Ruth Stephenson s'était convertie sept mois auparavant. L'abbé Coyle, qui a été attaqué devant son presbytère, meurt à l'hôpital Saint-Vincent deux heures plus tard. Ses funérailles sont suivies par des milliers de personnes, ce sont les plus importantes qui aient jamais eu lieu à Birmingham. Il est enterré au cimetière d'Elmwood. Stephenson est inculpé de meurtre, mais le Ku Klux Klan décide d'assurer sa défense en payant cinq avocats, dont quatre sont membres du Ku Klux Klan, parmi eux Hugo Black, le plus fameux. Stephenson est acquitté à une voix près, les avocats ayant plaidé une folie temporaire. Cette parodie de procès marquera les consciences. Les catholiques étaient en effet depuis plusieurs années et pour une vingtaine d'années encore la cible d'humiliations et de violences de la part des membres du Ku Klux Klan les accusant de défendre les Noirs, mais le dégoût provoqué par ce meurtre détourne la plupart des habitants blancs de l'Alabama des exactions de cette organisation secrète. Les cendres de l'abbé Coyle devraient prochainement (2011) trouver place à la cathédrale Saint-Paul de Birmingham. Notes Bibliographie L.T. Beecher, The Passing of Father Coyle, in Catholic Monthly, , Sharon Davies, Rising Road: A True Tale of Love, Race and Religion in America, Oxford University Press, 2010 Greg Garrison, Burial Set for Priest Klansman Killed in '21, in Birmingham News, Lien externe Association en mémoire du père Coyle Prêtre catholique américain Naissance dans le comté de Roscommon Naissance en mars 1873 Décès en août 1921 Birmingham (Alabama) Personnalité religieuse assassinée Décès à 48 ans Membre des Chevaliers de Colomb
Hohenfels
Hohenfels, une commune d'Allemagne dans l'arrondissement de Constance (Bade-Wurtemberg) Hohenfels, un bourg d'Allemagne dans l'arrondissement de Neumarkt in der Oberpfalz (Bavière) Le Château de Hohenfels Nom allemand de Houffalize, une commune belge Voir aussi Hohenfels-Essingen, une commune d'Allemagne dans l'arrondissement de Vulkaneifel (Rhénanie-Palatinat)
Juridictions fédérales des États-Unis
Les juridictions fédérales des États-Unis sont les juridictions composant le système judiciaire fédéral américain. Elles sont établies par le gouvernement fédéral des États-Unis aux fins de statuer sur la constitutionnalité des lois fédérales et de juger d'autres différends concernant les lois fédérales. Ces juridictions sont composées des tribunaux de l'article III (appelées tribunaux fédéraux) mais aussi d'autres entités juridictionnelles qui sont classées comme tribunaux de l'article I ou de l'article IV. Certaines de ces dernières entités sont également formellement désignées comme tribunaux, mais elles ne bénéficient pas de certaines protections accordées aux tribunaux de l'article III. Ces tribunaux sont décrits en référence à l'article de la Constitution des États-Unis dont découle l'autorité du tribunal. L'utilisation du terme « tribunal » dans ce contexte comme terme général pour englober à la fois les tribunaux et d'autres entités juridictionnelles provient de la section 8 de l'article I de la Constitution, qui accorde expressément au Congrès le pouvoir de constituer des tribunaux inférieurs à la Cour suprême des États-Unis. Tribunaux de l'article III Les tribunaux de l'article III constituent le pouvoir judiciaire du gouvernement fédéral (défini par l'article III de la Constitution). Il s'agit de la Cour suprême, des cours d'appel fédérales, et des cours de district. Tribunaux de l'article I Les tribunaux visés à l'article premier comprennent les cours de l'article premier (aussi appelées cours législatives) créées par le Congrès pour contrôler les décisions des organismes, les cours d'appel militaires, les cours martiales, les cours auxiliaires dont les juges sont nommés par les juges des cours d'appel visées à l'article III, ou les organismes administratifs et les juges de droit administratif (ALJ). Les juges de l'article premier ne bénéficient pas des mêmes protections que leurs homologues de l'article III. Par exemple, ces juges ne jouissent pas d'un mandat à vie et le Congrès peut réduire leur salaire. Tribunaux de l'article IV Les tribunaux de l'article IV sont les cours territoriales des États-Unis, établies dans les territoires des États-Unis par le Congrès des États-Unis, en vertu du pouvoir que lui confère l'article quatre de la Constitution des États-Unis : la clause territoriale. De nombreuses cours territoriales des États-Unis ont disparu parce que les territoires relevant de leur compétence sont devenus des États ou ont été rétrocédés. Notes et références Droit aux États-Unis
Evangeline (film, 1911)
Evangeline est un film muet américain réalisé par Hobart Bosworth et sorti en 1911. Synopsis Fiche technique Titre : Evangeline Réalisation : Hobart Bosworth Scénario : Hobart Bosworth, d'après le poème de Henry Wadsworth Longfellow Photographie : Montage : Producteur : William Selig Société de production : Selig Polyscope Company Société de distribution : General Film Company Pays d'origine : Langue : film muet avec les intertitres en anglais Format : Noir et blanc — 35 mm — 1,33:1 — Muet Genre : Métrage : Durée : Dates de sortie : : Distribution Viola Barry : Evangeline Hobart Bosworth : Gabriel J. Barney Sherry Herbert Rawlinson Frank Clark Frank Richardson Tom Santschi Voir aussi Articles connexes Films américains sortis en 1911 Liens externes Film américain sorti en 1911 Film dramatique américain Film romantique américain Film réalisé par Hobart Bosworth Film produit par William Selig Adaptation d'un poème au cinéma Film en anglais Film muet américain Film américain en noir et blanc Film distribué par la General Film Company
Électricité de Tahiti
Électricité de Tahiti (EDT) est une entreprise privée concessionnaire du service public de l’électricité en Polynésie française. Depuis 1987, EDT est une filiale du groupe Engie (anciennement GDF Suez) (70 %). La Société monégasque de l'électricité et du gaz, elle-même filiale d'Engie détient 21 % du capital. EDT intervient dans : La production d’électricité d’origine thermique et renouvelable (hydroélectricité et photovoltaïque) ; L’exploitation du réseau de transport d’électricité de la Société de transport d'énergie électrique en Polynésie (TEP) dont la Polynésie française est actionnaire majoritaire ; La distribution de l’électricité et ses services associés (travaux, éclairage public). Historique La première entreprise de distribution publique d’énergie électrique a été créée en 1910 par Charles Ducorron, à laquelle ont succédé les Établissements Martin et fils, délégataires de la distribution électrique à Tahiti jusqu'à leur transformation en société anonyme Électricité de Tahiti en 1970, devenue filiale de la transnationale Engie en 1987. La délégation de service public de l'électricité date de 1960, et a été modifiée par avenants plusieurs fois, entre EDT et la Polynésie française, qui ont notamment permis d'en prolonger la durée respectivement pour 20 et , portant la date d’échéance du contrat de concession à 2020, puis 2030. En contrepartie, EDT a notamment dû étendre son périmètre d'intervention à d'autres îles de Polynésie française, sans augmentation de tarif. EDT assure ainsi la production et la fourniture d’électricité à Tahiti ainsi que dans dix-neuf autres îles et communes de Polynésie française. Production EDT produit majoritairement l’énergie électrique à partir de centrales thermiques dont la principale, au fioul, se situe dans la vallée de la Punaruu (zone industrielle de Punaauia) ainsi que de centrales hydroélectriques. L'obligation de création, d'exploitation, de développement et de renouvellement de ces centrales figure dans le cahier des charges de la concession de service public d'EDT. La production d'électricité à partir d'énergies renouvelables est assumée par les filiales d'EDT que sont Coder Marama Nui pour l'hydroélectricité, et Electra pour le solaire photovoltaïque. Avec installés, la société Coder Marama Nui, détenue par EDT (56,36 %) et par le pays (35,38 %) assure la production d'hydroélectricité à partir d'une vingtaine de petits barrages situés dans six vallées de Tahiti, essentiellement dans la Papenoo, et représente en moyenne 30 % de la production d'électricité globale (soit un peu plus de ). En comptant le solaire photovoltaïque injecté par les producteurs indépendants et par Electra, le mix de production comporte ainsi une part importante d’énergies renouvelables, de l’ordre de 30 à 35 % par an. Le record atteint, sur le périmètre d’Électricité de Tahiti est établi à 70 %, pour la journée du https://www.edt.pf/transition-energetique-innovation Ces performances font de la Polynésie française le troisième territoire insulaire du Pacifique Sud en termes de part d'énergies renouvelables dans le mix électrique, ainsi que l'a établi le comparatif réalisé par la dans son rapport sur l'année 2015. Lors de son déplacement en Polynésie française, en , le secrétaire d'état à la transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, a rappelé que la part d'énergies renouvelables en Polynésie française était deux fois supérieure au niveau métropolitain, et salué l'avance de la Polynésie française dans ce domaine. Distribution EDT, titulaire au départ d’une concession de distribution d’énergie électrique sur la zone urbaine de Tahiti, est également devenue le concessionnaire de la majorité des communes et syndicats intercommunaux de la Polynésie française. La distribution d'électricité à Tahiti et dans les îles affiliées de Polynésie française bénéficie d'une grille tarifaire établie par la collectivité de Polynésie française, dans le respect d'une formule contractuelle permettant la rémunération du concessionnaire EDT. Cette grille comprend des efforts de modération tarifaire essentiellement dirigés vers les petits foyers domestiques à faible consommation, et vers les entreprises (abonnés « moyenne tension »). Cette grille est également progressive pour les clients domestiques : les tranches hautes de consommation sont plus couteuses, de sorte à inciter à la maîtrise des consommations. Au , le premier tarif de consommation commence à (première tranche de consommation d'un abonné domestique « petit consommateur »), et le tarif le plus élevé s'établit à (consommations domestiques au-delà de ). Une incitation à la consommation de nuit existe également pour les usagers en Moyenne tension, disposant de compteurs intelligents permettant de distinguer les horaires de consommation. Les tarifs de l'électricité en Polynésie française sont plus élevés qu'en métropole, du fait notamment de coûts rendus plus élevés par l'éloignement et l'éclatement du système électrique, ainsi que par l'absence de recours à l'énergie nucléaire. Contrairement aux départements d'outre-mer et à Wallis-et-Futuna, la Polynésie française ne bénéficie pas de la contribution au service public de l'électricité (CSPE), qui permet une péréquation avec les tarifs de la métropole. Les tarifs de l'électricité en Polynésie française sont cependant moins élevés que dans la plupart des systèmes électriques comparables du Pacifique Sud. Notes et références Lien externe Entreprise ayant son siège en Polynésie française Compagnie d'électricité ayant son siège en France Gestionnaire du réseau de distribution Engie Électricité en France d'outre-mer
Geissois
Geissois est un genre d'arbres et d’arbustes de la famille des Cunoniaceae. Espèces Geissois hirsuta Geissois imthurnii Notes et références Genre d'Angiospermes (nom scientifique) Cunoniaceae
Palais Massoni
Le Palais Massoni est situé dans le centre de la ville de Lucques en Toscane. Le palais a été construit à partir de 1668 pour Giovanni Controni. Dans la première moitié du 19e siècle, il est revenu à la famille Massoni. Jardin Le jardin privé est particulièrement frappant, dans sa forme originale du XVIIe siècle. Quatre parterres de fleurs surélevés forment autant de carrés, bordés de petits murs décorés dans un style grotesque, avec des galets de mosaïque, des briques et de nombreux masques en marbre d'une finition exquise. Cette décoration se poursuit également dans la vasque placée contre les trois murs qui composent le périmètre du jardin, fermé à l'ouest par la façade arrière du bâtiment. En ligne avec la porte principale du bâtiment, il y a sur le mur avant une petite grotte avec une fontaine composée d'une figure féminine en marbre, deux aigles et un bassin rectangulaire avec armoiries, soutenu par deux statues de chiens. Autres images Bibliographie Édition Exclusives Toscana XIII, Association italienne des maisons historiques, section Toscane, 2008. Architecture civile du XVIIe siècle Patrimoine du XVIIe siècle Lucques
Manhagen
Manhagen est une commune allemande du Schleswig-Holstein, située dans l'arrondissement du Holstein-de-l'Est (Kreis Ostholstein), à dix kilomètres au nord-est de la ville de Neustadt in Holstein. Manhagen est la commune la moins peuplée des sept communes de l'Amt Lensahn dont le siège est à Lensahn. Commune au Schleswig-Holstein
Simon Larose
Simon Larose, né le à Cap-de-la-Madeleine (Québec), est un ancien joueur de tennis professionnel canadien. Carrière Joueur de Coupe Davis de 1999 à 2004. Il joue dans le groupe mondial en 2002 en double avec Daniel Nestor, puis en 2003 et 2004 également. Il a remporté quatre titres en tournois Future en simple et 5 en double. Il bat Gustavo Kuerten alors classé mondial lors du Masters du Canada 2003 et atteint les huitièmes de finale où il s'incline face à Andre Agassi. Alors qu'il était en arrêt pour cause de blessure au dos, des analyses l'on contrôlé positif à la cocaïne, ce qui le condamne à 2 ans de suspension. Il déclare avoir fumé un joint de cannabis qui a dû être imbibé de cocaïne et que, fatigué des blessures, il était temps de se retirer définitivement du circuit, à 26 ans. Il devient entraîneur et commentateur notamment pour la Coupe Rogers. Notes et références Liens externes Joueur canadien de tennis Naissance en juin 1978
BBC Radio Kent
BBC Radio Kent est la radio locale de la BBC pour le comté du Kent. Elle diffuse sur la FM sur le 96.7 (West Kent, l'émetteur Wrotham ), 97,6 (région de Folkestone) et 104.2 (East Kent, émetteur Swingate) a également 774 (Littlebourne) et 1602 (Rusthall) MW et DAB. Liens externes BBC Radio Kent BBC Local Radio
Frédéric Dard
Frédéric Dard, né Frédéric Charles Antoine Dard le à Bourgoin-Jallieu (Isère) et mort le à Bonnefontaine (Fribourg) en Suisse, est un écrivain français principalement connu (dans une production extrêmement abondante) pour les aventures du commissaire San-Antonio, souvent aidé de son adjoint Bérurier, dont il a écrit 175 aventures depuis 1949. Parallèlement aux San-Antonio (l'un des plus gros succès de l'édition française d'après-guerre), Frédéric Dard a produit sous son nom ou sous de nombreux pseudonymes des romans noirs, des ouvrages de suspense psychologique, des « grands romans », des nouvelles, ainsi qu'une multitude d'articles. Débordant d'activité, il fut également auteur dramatique, scénariste et dialoguiste de films. Biographie Le père de Frédéric Dard, Francisque, d'abord chaudronnier dans la société Diederichs, lance une entreprise de chauffage central à Bourgoin-Jallieu. Sa mère, Joséphine-Anna Cadet, est fille d'agriculteurs. Frédéric Dard naît avec le bras gauche atrophié, inerte. Ses parents, très occupés par l'affaire familiale, le font élever par sa grand-mère Claudia Berlet qui l'incite à dévorer Les Pieds Nickelés autant que Les Misérables. Il en gardera un souvenir ému et le goût pour la lecture. Le jeune Frédéric surmonte ce handicap en puisant dans ses lectures et son imagination. Ne pouvant jouer avec les autres enfants, il se rattrape en leur racontant pendant les récréations les derniers films à l'affiche, et quand il ne les a pas vus, rivalise d'imagination pour les inventer. Le krach de 1929 précipite le déclin de l'entreprise familiale, qui est mise en faillite. Tous leurs biens sont saisis, sous les yeux du jeune Frédéric. La famille émigre alors à Lyon, dans un petit appartement des Brotteaux. Son père devient contremaître en usine et sa mère travaille dans une boulangerie. Frédéric suit sans grand intérêt des études de comptable à l'école La Martinière. Il est présenté en 1938 à Marcel E. Grancher, le fondateur des Éditions Lugdunum et du journal Le Mois à Lyon, par son oncle, ouvrier-mécanicien dans un garage automobile que Grancher fréquente. Engagé comme stagiaire, il assume peu après un rôle de secrétaire de rédaction, officiellement à la fin de l'été 1940, puis de courtier en publicité. Ses premiers articles, certainement encouragés par ses aînés comme le docteur Edmond Locard ou le romancier Max-André Dazergues sont publiés anonymement dans le journal dès 1939. Enfin journaliste, le métier qui l'attire depuis longtemps, il passe à l'écriture à proprement parler et publie fin son premier livre La Peuchère (une nouvelle paysanne, ainsi que la qualifiera son éditeur Marcel Grancher), son premier vrai roman, Monsieur Joos, récompensé par le premier Prix Lugdunum décerné sur manuscrit lui apportant enfin en la notoriété. Frédéric Dard se marie en avec Odette Damaisin (1923–2018), dont il aura deux enfants, Patrice (né en 1944) et Élizabeth (1948–2011). Il s'installe avec sa femme à Lyon, dans le quartier de la Croix-Rousse, au 4 rue Calas, où il réside entre et . Frédéric Dard écrit des livres pour enfants et des romans populaires pour nourrir sa petite famille, rencontre des écrivains repliés à Lyon. Sa notoriété commence à dépasser les limites de la capitale rhodanienne. Très influencé par le roman américain (Faulkner, Steinbeck) et surtout par le Britannique Peter Cheyney, il se lie avec Georges Simenon, qui lui rédige une préface pour son livre Au Massacre mondain. Sous la houlette de Clément Jacquier, il écrit des romans avec ses premiers pseudonymes pittoresques : Maxell Beeting, Verne Goody, Wel Norton, Cornel Milk, etc. Sur un coup de tête (il a pris ombrage d'un livre de Marcel E. Grancher, qui le cite dans ses souvenirs), il part en 1949 s'installer aux Mureaux avec sa famille, dans un pavillon de banlieue. Après quelques années de vaches maigres, il connaît ses premiers succès d'écriture, au théâtre (notamment La Neige était sale, adaptation du roman de Simenon, est montée par Raymond Rouleau au Théâtre de l'Œuvre en ). C'est en 1949 que paraît Réglez-lui son compte !, roman policier signé San-Antonio, et qui est un échec commercial. Il rejoint alors les éditions du Fleuve noir, où il va côtoyer Jean Bruce et Michel Audiard, et y publie deux romans : Dernière Mission, et le second San-Antonio, Laissez tomber la fille. En 1954, Frédéric Dard et Robert Hossein montent au Grand-Guignol Les Salauds vont en enfer, première pièce d'une longue collaboration théâtrale. La notoriété naissante du commissaire San-Antonio engendre le succès, qui, dès lors, ne le quittera plus. Dard écrit vite et beaucoup, au rythme de quatre à cinq ouvrages par an : romans policiers, romans d'espionnage ou d'épouvante, scénarios, adaptation de roman pour le cinéma. En 1964, il obtient le record du nombre de ventes de l'année en France avec L'Histoire de France vue par San-Antonio ( vendus). Cependant, sa vie de couple avec Odette Damaisin n'est pas heureuse. De 1966 à 1968, trois de ses romans illustrent cette période rendue encore plus douloureuse par son trouble bipolaire. Le mercredi , il tente de se pendre dans sa propriété "Les Gros Murs" à Meulan (Yvelines), transféré dans une clinique parisienne, il sera sauvé in-extremis et pourra reprendre ses activités les semaines suivantes. Il se remarie le avec Françoise de Caro, la fille d'Armand de Caro, le fondateur des éditions Fleuve noir. En 1968, il prend la route de la Suisse avec sa nouvelle femme. Le couple se fait construire le « chalet San-Antonio » à Gstaad. Ils ont une fille, Joséphine, née en 1970 qui épousera Guy Carlier en 2006. Quelques semaines après sa naissance, le couple Dard adopte un jeune Tunisien, prénommé Abdel. Avec le temps, il commence à prendre du recul, il accorde de longues interviews à la presse. En 1975, il fait paraître Je le jure, signé San-Antonio, un livre d'entretiens où il évoque son enfance, ses débuts, sa famille, ses idées. En 1978, il acquiert à Bonnefontaine une ferme du qu'il restaure : c'est dans ce domaine de L'Eau vive qu'il poursuit son œuvre en composant une centaine de romans et de nombreuses peintures, sa vocation contrariée. La même année, il écrit Y a-t-il un Français dans la salle ? Son éditeur et beau-père lui fait réaliser que s'il signe Frédéric Dard, il en vendra et s'il signe San-Antonio, il en vendra dix fois plus. Il choisit la seconde option : l'auteur Frédéric Dard disparaît pour toujours derrière l'écrivain San-Antonio. Le , Joséphine, âgée de 13 ans à l'époque, est enlevée la nuit pendant son sommeil par un homme qui monte au premier étage de leur villa de Vandœuvres, se faufile dans sa chambre, la drogue et s'enfuit avec elle dans un appartement à Annemasse. Le ravisseur, Édouard Bois-de-Chesne, est le cadreur d'une équipe de télévision suisse qui était venu faire un reportage sur le romancier. Elle sera libérée cinquante heures plus tard contre le versement d'une rançon de 2 millions de francs suisses grâce au chalet de Gstaad qui venait d'être vendu. Le ravisseur sera arrêté (repéré lorsqu'il parlementait avec Dard au téléphone sous un masque de Mitterrand, pour fausser sa voix), condamné à de prison en et la rançon récupérée, mais l'épisode a longtemps traumatisé Frédéric Dard et sa fille. Il noue des liens très forts avec le R. P. Bruckberger (à qui il dédiera La Sexualité…) et avec Albert Cohen. Il se passionne pour la peinture, notamment les œuvres de Domenico Gnoli, peintre hyperréaliste, ou celles de René Magritte, peintre surréaliste. Il rend hommage à l'œuvre du poète belge Louis Scutenaire. Mort et hommages Frédéric Dard meurt le , à son domicile de Bonnefontaine, en Suisse. Il est inhumé suivant ses volontés au nouveau cimetière de Saint-Chef en Dauphiné (Isère), village où il a vécu, enfant, en 1930, dans une maison appartenant à la famille de sa mère et où il aimait se ressourcer. Un musée y est en partie consacré à son œuvre. L'ancienne école de Saint-Chef qu'il a fréquentée, porte une plaque commémorative rappelant ce fait. À la mort de son père, son fils Patrice a poursuivi jusqu'en 2016 l'écriture des San-Antonio. Pseudonymes Frédéric Dard raconte qu'il a choisi le pseudonyme « San-Antonio » sur une carte du monde, en faisant jouer le hasard. Son doigt a pointé sur la ville de San Antonio au Texas. Il a inséré dans ce nom un trait d'union qui n'existait pas dans le toponyme américain, mais qui était conforme aux règles de l'orthographe française traditionnelle (on a longtemps écrit : New-York, etc.). Il faut néanmoins souligner que le trait d'union n'arrive que très progressivement dans son pseudonyme, à mesure que se multiplient les publications : absent dans le premier ouvrage de la série, Réglez-lui son compte !, paru en 1949, il apparaît et disparaît dans le nom d'auteur au fil des titres que publie le Fleuve noir, avant d'être définitivement retenu à partir de 1958 dans le roman Du poulet au menu. Dès ce moment l'auteur a alors tenu à la présence du trait d'union entre les deux composantes de son nom d'écrivain et n'hésitait pas à interpeller directement dans ses romans les lecteurs ne respectant pas cette orthographe, tout comme il rabrouait également les lecteurs écorchant ce pseudonyme en le prononçant (« Santonio », « Santantonio », etc.). La seule modification qu'il acceptait, et dont il faisait usage lui-même, était l'abréviation de « San-Antonio » en « Sana » ou « San-A. ». Pseudonymes approuvés par Frédéric Dard lui-même Nègre : André Berthomieu : En légitime défense. M. G. Prètre : Calibre 475 express, Deux visas pour l’enfer, Latitude zéro, La Chair à poisson, La Revanche des Médiocres (titré par la suite L’Étrange Monsieur Steve). Les autres titres de M.G. Prètre ne sont pas officiellement de Frédéric Dard ; certains titres qui ont été republiés au Fleuve noir permettent d'en douter. Les pseudonymes ci-dessous sont très probables : Antoine, F. Antonio, Charles Antoine, Antoine Charles, Paul Antoine, Charles d’Ars, Charles, Charles Richard, Fred Charles, Fr. Daroux, Fredard, Jules, Patrice, Guiseppe Papo, Jérôme Patrice, Severino Standeley, Areissam (Frédéric Dard n'a reconnu qu'un seul texte de ce pseudo et en a réfuté cinq), Jules Antoine et Charly (l'attribution de ces deux pseudos à Frédéric Dard est tout à fait vraisemblable, mais malheureusement, les textes correspondants n'avaient pas pu lui être soumis), Freroux (pas prouvé non plus. Nous ne savons pas ce qu'il faut en penser car il y avait dans la bande des auteurs Jacquier quelqu'un qui s'appelait Roger Roux, et que Frédéric Dard appelait parfois le frère Roux), Dudley Fox (personnage du livre La mort silencieuse, signé Sydeney). Pseudonymes réfutés par la famille de Frédéric Dard : Frédéric Valmain et James Carter sont les pseudonymes d'une seule et même personne : Paul Baulat de Varennes ayant publié, entre autres , au Fleuve Noir, Jean Redon, Virginia Lord. De nombreux autres pseudonymes lui sont attribués sans avoir été reconnus par l'auteur : Fred Astor, Frederick Antony, Antonio, Norton Verne, Alex de la Clunière, Alex de la Glunière, Antonio Giulotti, Charly, Charles Daroux, Dudley Fred-Charles, F. Dacié, Quatremenon, Patrice, Frédéric Jules, Freddy Jules-Albert, Georges Antoine, Jérôme le Coupe-Papier, Joos, Jules Patrice, Léopold M. Norton, F.-R. d’Or, Patrick Svenn, Marcel G. Prêtre... Œuvres Frédéric Dard a écrit officiellement deux cent quatre-vingt-huit romans, vingt pièces de théâtre et seize adaptations pour le cinéma. Théâtre Cinéma Réalisateur 1960 : Une gueule comme la mienne (Gestapo contre X) assisté de Pierre Granier-Deferre Scénariste et/ ou dialoguiste 1955 : La Bande à papa de Guy Lefranc 1955 : M'sieur la Caille d'André Pergament 1956 : Action immédiate de Maurice Labro 1956 : Les salauds vont en enfer de Robert Hossein 1957 : L'Étrange Monsieur Steve de Raymond Bailly 1958 : En légitime défense d'André Berthomieu 1958 : La Fille de Hambourg d'Yves Allegret 1959 : Sursis pour un vivant de Victor Merenda 1959 : Le fauve est lâché de Maurice Labro 1959 : Les Scélérats de Robert Hossein 1960 : La Nuit des suspectes de Victor Merenda 1960 : Le bourreau attendra de José Antonio de la Loma et Robert Vernay 1961 : Le crime ne paie pas de Gérard Oury 1961 : Le Monte-charge de Marcel Bluwal 1961 : Les Menteurs d'Edmond T. Greville 1962 : L'Accident d'Edmond T. Greville 1962 : L'Empire de la nuit de Pierre Grimblat 1966 : Sale temps pour les mouches de Guy Lefranc 1968 : Béru et ces dames de Guy Lefranc 1977 : Emmenez-moi au Ritz de Pierre Grimblat 1982 : Y a-t-il un Français dans la salle ? de Jean-Pierre Mocky 1986 : Le Caviar rouge de Robert Hossein 1992 : Le Mari de Léon de Jean-Pierre Mocky Films d'après des romans de Frédéric Dard 1955 : La Bande à papa de Guy Lefranc 1957 : Le Dos au mur d'Edouard Molinaro 1958 : Toi, le venin de Robert Hossein 1960 : Préméditation d'André Berthomieu 1961 : Le Monte-Charge de Marcel Bluwal 1962 : L'Accident d Edmond T. Greville 1968 : Béru et ces dames de Guy Lefranc 1974 : La dynamite est bonne à boire d'Aldo Sambrell 1981 : San-Antonio ne pense qu'à ça de Joel Seria 1986 : Le Caviar rouge de Robert Hossein 1991 : La Vieille qui marchait dans la mer de Laurent Heynemann 1992 : Le Mari de Léon de Jean-Pierre Mocky 1994 : Coma de Denys Granier-Deferre 2003 : San-Antonio de Frédéric Auburtin Prix Grand prix de littérature policière 1957 pour Le Bourreau pleure Événements À l'occasion du dixième anniversaire de la mort de Frédéric Dard : 18 au : colloque à la Sorbonne San-Antonio et la Culture française organisé par Françoise Rullier-Theuret. 26 au : festival du Mot (La Charité-sur-Loire) : festival du Chablisien San Antonio à Béru : diffusion de Docteur San-Antonio et Mister Dard de Guy Carlier et Rachel Kahn - réalisation Jean-Pierre Devilliers - sur la chaîne France 5. Hommages LObjet-Dard est un anti-monument funéraire, constitué des 174 romans policiers signés San-Antonio, gravés en couleur "rose Bordel" dans du marbre d'Afrique du Sud. Réalisée en 2003 par l'artiste Bertrand Lavier dans le cadre de la construction de la Médiathèque de Bourgoin-Jallieu et d'un "1 % culturel", sur une idée de Gilles Thorand, cette œuvre drôle et populaire trône au centre de la ville natale de Frédéric Dard, à côté de la Médiathèque. Inaugurée lors de la fête des Lumières en présence de la famille de l'écrivain, elle est devenue le lieu de commémoration de la disparition de l'écrivain en 2005, 2010 et 2015. Ami du chanteur Renaud qui s'est beaucoup rapproché de lui après la disparition tragique de Coluche, il préface son livre Mistral Gagnant et Renaud cite dans sa chanson Mon bistrot préféré dans le vers : « Nous rigolons des cons avec Frédéric Dard ». Jean-Jacques Goldman le cite quand il dit « des spaghettis, Frédéric Dard et Johnny Winter aussi » dans sa chanson Bonne Idée. Jardin Frédéric-Dard dans le de Paris. Pour le centenaire de la naissance de l'auteur, la manufacture horlogère Mathey-Tissot a mis en vente une série limitée de toutes numérotées et arborant la signature de San Antonio. L'Association des amis de San-Antonio Frédéric Dard, perpétue la mémoire de l'auteur avec une revue semestrielle et des activités en lien avec F. Dard. Notes et références Annexes Bibliographie -1992 : Bibliographie illustrée Frédéric Dard San-Antonio, Christian Dombret, Aaction Communications, Embourg - Belgique, 1996 : San-Antonio premier flic de France, Raymond Milési, éditions DLM, 1996 : Sur les pas de Frédéric Dard, Jean-Pierre Rémon, éditions les créations du pélican, 1998 : Moi, vous me connaissez ?, Pierre Grand-Dewyse, éditions Rive Droite, 1999 : Frédéric Dard ou la vie privée de San-Antonio, François Rivière, éditions Fleuve Noir, 2001 : par Pierre Creet et Thierry Gautier. 2002 : Sois tranquille mon pays je t'aime, France Lestelle, éditions des traboules, 2008 : Faut pas pisser sur les vieilles recettes : San-Antonio ou la fascination pour le genre romanesque, Françoise Rullier-Theuret, Bruyland-Academia, Belgique, 2009 : Boucq & Dard, François Boucq, Patrice Dard, Maxime Gillio, éditions Sangam, Bordeaux, 2009 : Frédéric Dard, San-Antonio et la littérature d'épouvante, Alexandre Clément, Les Polarophiles Tranquilles, Rome. 2010 : San-Antonio et son double. L'aventure littéraire de Frédéric Dard, Dominique Jeannerod, PUF, Paris. 2010 : Frédéric Dard, mon père San-Antonio, Joséphine Dard, Michel Lafon, Paris. 2010 : Les figures de San-Antonio / Figures de style et procédés littéraires illustrés par San-Antonio, Raymond Milési, Les Amis de San-Antonio, Gardanne. 2011 : Frederic Dard dit San-Antonio : Un portrait, Jean Durrieux, Éditions du Rocher. 2012 : L'affaire Dard/Simenon, Alexandre Clément, La Nuit du Chasseur. 2016 : Berceau d'une œuvre Dard, Lionel Guerdoux et Philippe Aurousseau, Éditions de l'Oncle Archibald 2017 : Dictionnaire amoureux de San-Antonio, Éric Bouhier, Plon 2017-2020 : Cahiers Frédéric Dard, Éditions universitaires de Dijon 2018 : L'histoire selon San-Antonio, Benoît Garnot, Éditions universitaires de Dijon 2021 : Apprenons l'économie avec San-Antonio, Sylvain Bersinger, Editions Marie B 2021 : Talent du maître Dard, Lionel Guerdoux et Philippe Aurousseau, Éditions de l'Oncle Archibald 2021 : L'album du siècle, Frédéric Dard dit San-Antonio, nombreux auteurs, Association Les Amis de San-Antonio Article connexe San-Antonio (série) Liens externes Fredéric Dard en 1967, il s'exprime sur sa manière d'écrire, une archive de la Télévision suisse romande Portrait de Frédéric Dard en vidéos sur ina.fr Les Archives du Spectacle Dossier Frédéric Dard dit San-Antonio sur Bepolar.fr Écrivain français du XXe siècle Auteur français de roman policier Auteur français de roman d'espionnage Enlèvement Lauréat du grand prix de littérature policière Écrivain libertaire Personnalité liée à l'argot Romancier français du XXe siècle Naissance en juin 1921 Naissance à Bourgoin-Jallieu Décès en juin 2000 Décès dans le canton de Fribourg Décès à 78 ans Personnalité inhumée en Isère Auteur de polars loufoques Auteur de la collection Spécial Police
Phyllis Lambert
Phyllis Lambert, née Phyllis Barbara Bronfman le à Westmount au Québec, est une architecte et philanthrope canadienne . Biographie Fille de l'homme d'affaires Samuel Bronfman (1889-1971) et de Saidye Bronfman (1897-1995), sœur de Charles Bronfman (1931-) et de Edgar Bronfman Sr. (1929-2013), elle naît et grandit à Westmount, sur les hauteurs de Montréal. Enfant, elle réalise ses premières sculptures dès l'âge de 9 ans. Elle obtient un diplôme d'études supérieures au Vassar College en 1948 et a étudié à l'école The Study à Westmount. En 1952, elle arrive en France, où elle épouse l'écrivain Jean Lambert, pour divorcer peu de temps après. Cependant, elle préférera garder le nom de Lambert qu'elle porte depuis. Carrière professionnelle En 1954, elle s'installe à New York, où elle commence à s'intéresser à l'architecture, pour enfin obtenir, en 1963, un diplôme à l'Illinois Institute of Technology. Dans les années 1960, Phyllis Lambert est l'initiatrice et la conceptrice du Centre des arts Saidye-Bronfman à Montréal, nommé en l'honneur de sa mère. Elle consacre une bonne partie de sa vie et de sa fortune à la promotion de l'architecture et du patrimoine, fondant notamment en 1979, le Centre canadien d'architecture, un centre de recherche et d'exposition sur l'architecture de classe mondiale. Elle contribue aussi à la fondation de l'organisme voué à la protection du patrimoine Héritage Montréal en 1975 et participe à de nombreux projets, dont la revalorisation du Canal de Lachine à Montréal. Phyllis Lambert participe aussi avec l'architecte allemand Ludwig Mies van der Rohe à l'élaboration des plans de deux gratte-ciels célèbres, soient le Seagram Building à New York, et la TD Tower à Toronto. En 1985, elle devient chevalière de l'Ordre national du Québec, avant d'être promue grande officière en 2005. Depuis 1985, elle est membre de l'Ordre du Canada. En 1990, elle est promue au grade d'Officier, et en 2001, à celui de Compagnon. En 1992, elle obtient le titre d'officier de l'ordre des Arts et des Lettres. Phyllis Lambert participe activement à la vie citoyenne montréalaise et québécoise. En 2003, elle prend position en faveur de la nouvelle ville de Montréal et, en 2006, contre le démantèlement du parc national du Mont-Orford. Elle prend également position, avec succès, contre l'idée de changer de nom de l'avenue du Parc en avenue Robert-Bourassa. En 2007, le long métrage Citizen Lambert : Jeanne d'ARChitecture réalisé par Teri Wehn-Damisch offre une incursion unique dans l'univers créatif et personnel de Phyllis Lambert. Projets Centre des arts Saidye-Bronfman à Montréal, avec Ludwig Mies van der Rohe. Édifice Seagram, New York, avec Ludwig Mies van der Rohe. Restauration de l'Hôtel Biltmore, à Los Angeles, avec Gene Summers. TD Tower, à Toronto, avec Ludwig Mies van der Rohe (consultante). Honneurs 1985 : Chevalière de l'Ordre national du Québec 1985 : Membre de l'Ordre du Canada 1988 : Grande Montréalaise 1991 : Prix Chomedey-de-Maisonneuve 1991 : Membre de la Société royale du Canada 1992 : Officier de l'ordre des Arts et des Lettres de France 1992 : Prix Lescarbot 1994 : Prix Gérard-Morisset 1998 : Chevalier de l'ordre de la Pléiade 2002 : Compagnon de l'Ordre du Canada 2003 : Prix Blanche-Lemco-Van Ginkel de l’Ordre des urbanistes du Québec 2005 : Grande officière de l'Ordre national du Québec 2014 : Lion d’or, lors 14e exposition d’architecture internationale de la Biennale de Venise 2015 : Compagne de l'Ordre des arts et des lettres du Québec 2016 : Arnold W. Brunner Memorial Prize de l'Académie américaine des arts et lettres de New York 2016 : Prix Wolf en art de la fondation Wolf d'Israël 2016 : Commandeure de l'Ordre de Montréal Elle est également titulaire de 26 doctorats honorifiques. Récipiendaire de la médaille d'or de l'Institut royal d'architecture du Canada Notes et références Lambert, P., van der Rohe, J. M., Oethslin, W., & Whatney Museum of American Art. (2002). Mies in America. Ottawa: Canadian Centre for Architecture. Voir aussi Articles connexes Institut des politiques alternatives de Montréal, sous la direction de Phyllis Lambert Liste des architectes québécois Liste de Montréalais célèbres Famille Bronfman Liens externes Biographie dans L'encyclopédie canadienne Ordre national du Québec Centre canadien d'architecture Centre des arts Saidye Bronfman Héritage Montréal Architecte québécois Femme architecte Philanthrope québécois Anglo-Québécois Docteur honoris causa Prix Gérard-Morisset Grand officier de l'Ordre national du Québec Compagnon de l'Ordre du Canada Membre de la Société royale du Canada Officier des Arts et des Lettres Chevalier de l'ordre de la Pléiade Commandeur de l'Ordre de Montréal Docteur honoris causa de l'Université Concordia Docteur honoris causa de l'université Laval Lauréat du prix Wolf en art Étudiant de l'Institut de technologie de l'Illinois Étudiant du Vassar College Famille Bronfman Naissance en janvier 1927 Naissance à Westmount Fondateur de musée Personnalité féminine québécoise
ABC Warriors
A.B.C. Warriors est une série de comics britannique périodique écrite par Pat Mills, qui parut pour la première fois en 1979 dans le numéro #119 de la revue 2000 AD. Les premiers épisodes sont dessinés par Kevin O’Neill, Mike McMahon, Brett Ewins et Brendan McCarthy – qui créa le design des 7 premiers robots de l'équipe. Synopsis Les A.B.C. Warriors sont des robots conçus pour résister à la guerre nucléaire, biologique et chimique. Ils ont été construits pour prendre part à la , que Pat Mills avait décrit plusieurs fois dans des épisodes précédents de 2000 AD (Invasion! et Ro-Busters). Chaque robot a une personnalité bien distincte – souvent programmée par les créateurs – mais chacun est plus ou moins en mesure d'agir selon son libre arbitre. Publications françaises Aux éditions Zenda Les Guerriers du Khaos (1993) La Tête (1993) Le Retour des guerriers (1994) Raspatan (1995) Hammerstein (1997) Aux éditions Soleil La Guerre Volgan T1 (2010) La Guerre Volgan T2 (2010) La Guerre Volgan T3 (2011) Liens externes Site officiel de A.B.C Warriors sur le site de 2000 A.D. 2000 AD (périodique)
Liste d'élections en 1915
Cet article recense les élections ayant eu lieu durant l'année 1915. Il inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums au niveau national. Cette liste est probablement incomplète. Néanmoins, l'année 1915 compte peu d'élections. Un nombre croissant de pays s'engagent dans la Première Guerre mondiale, ce qui suspend la vie démocratique normale dans les pays participants. Par ailleurs à cette date la quasi-totalité de l'Afrique, des Caraïbes et de l'Océanie, ainsi qu'une grande partie de l'Asie, sont sous l'emprise d'empires coloniaux, et ne sont donc pas des États indépendants. Dans les années 1910, les États souverains et démocratiques appliquent une diversité de régimes électoraux, allant du suffrage censitaire masculin au suffrage universel sans distinction de sexe, en passant par le suffrage universel masculin, où les hommes peuvent voter sans condition de ressources mais dont les femmes sont exclues. Certains États excluent du droit de vote les illettrés. Parmi les pays qui organisent des élections nationales en 1915, la Norvège est le seul où les femmes puissent voter. (Les seuls autres pays où les femmes aient le droit de vote à cette date sont la Nouvelle-Zélande, l'Australie, et la Finlande.) Par mois Janvier Février Il n'y a pas d'élection nationale en . Mars Avril Il n'y a pas d'élection nationale en . Mai Juin Juillet Il n'y a pas d'élection nationale en . Août Il n'y a pas d'élection nationale en . Septembre Il n'y a pas d'élection nationale en . Octobre Novembre Décembre Voir aussi Articles connexes Calendrier électoral 1915
Victor (prénom)
Victor est un prénom masculin d'origine romaine signifiant vainqueur, formé sur le verbe latin vincere et qui signifie vaincre. La forme féminine est Victoire (prénom) ou . Formes étrangères allemand : Viktor anglais, français, latin : Victor espagnol : Víctor finnois : Vihtori italien: Vittorio portugais: Vitor biélorusse : Віктар (se prononce Victar) polonais : Wiktor russe : Виктор (se prononce Victor) ukrainien : Віктор (se prononce Victor) grec : Βίκτορ/Βίκτορας (se prononce "Víctor/Víctoras") arabe : Montassar se traduit en français par triomphant, vainqueur, il s'agit donc de la variante arabe du prénom latin Victor Fête Dans le calendrier français, on souhaite la fête aux Victor le . Popularité du prénom Personnalités portant le prénom Victor Français Victor Moriamé (1888 - 1961) est un poète français. Jean-Victor Augagneur (1855 – 1931) est un médecin et homme politique français. Victor Cherbuliez (1829 – 1899) est un écrivain français, élu en 1881 à l'Académie française. Victor Adolphe Malte-Brun (1816 – 1889) est un géographe et cartographe français. Victor Baltard (1805 - 1874) est un architecte français qui a exercé à Paris sous le Second Empire. Victor Schœlcher (1804 – 1893) est un homme politique français. Victor Hugo (1802 – 1885) est l'un des plus importants auteurs romantiques de langue française. Victor Cousin (1792 – 1867) est un philosophe français. Allemands Victor Ernst Nessler (1841 — 1890) est un compositeur d'opéras. Victor Klemperer (1881 – 1960) est un écrivain et philosophe allemand. Victor II (1018 – 1057) est chancelier de l'empereur Henri III, puis pape de 1055 à 1057. Italiens Victor-Emmanuel II (1820 – 1878) est un roi d'Italie (de 1861 à sa mort). Victor-Emmanuel III (1869 – 1947) est un roi d'Italie (1900 – 1946), empereur d'Éthiopie (1936 – 43), et roi de l'Albanie (1939 – 43) Victor III (1027 – 1087) est un pape. En Italie, la fête de Saint Victor (San Vittorio martyr à Cesarea) est le . Autres nationalités Victor de Damas († 170) Victor de Marseille († 303) Viktor Iouchtchenko (1954 – ) est un homme politique ukrainien. Il fut le Président d'Ukraine du jusqu'à 2010. Victor Serge (1890 – 1947), de son vrai nom Viktor Lvovitch Kibaltchiche, est un révolutionnaire et écrivain francophone, né en Belgique de parents russes réfugiés. Victor Horta (1861 – 1947) est un architecte belge. C'est le chef de file incontesté des architectes Art Nouveau en Belgique. Victor (? – 199) est un pape d'origine berbère. Víctor Manuelle est un chanteur portoricain de salsa. Victor Fleming (1883 - 1949) est un réalisateur américain connu notamment pour avoir réalisé "Autant en emporte le vent" et "Le magicien d'Oz". Victor Ponta est un homme politique roumain Viktor Nikiforov, (1931-1989) joueur de hockey sur glace russe. Viktor Orbán, (1963 – ) est un homme politique hongrois. Víctor Valdés (1982 - ) est un footballeur espagnol ayant notamment évolué au FC Barcelone au poste de gardien de but. Personnage de fiction et œuvres d'art Victor ou les Enfants au pouvoir, une pièce de théâtre de Roger Vitrac. Victor d'Aiglemont, un personnage de La Femme de trente ans d'Honoré de Balzac. Viktor, un personnage de la série de jeux vidéo Suikoden. Victor Nikiforov, un personnage de l'animée Yuri !!! On Ice. Victor Brunet, personnage de la série Demain nous appartient sur TF1. Victor Newman, personnage de la série Les feux de l'amour. Viktor Krum, personnage de la saga Harry Potter. Prénom masculin Prénom latin Prénom français Prénom anglais
Francisco de Cortés Hojea
Francisco Cortés Ojea (également orthographié Hojea ou Ojeda) est un marin et explorateur espagnol du qui participa aux premières expéditions envoyées de la Capitainerie générale du Chili au détroit de Magellan. Aucun document n'a été trouvé sur son lieu et sa date de naissance ni de sa mort. Les seuls faits attestés sont sa participation comme cosmographe à l'expédition du maréchal Francisco de Ulloa, envoyée en 1553 par le gouverneur du Chili pour inspecter la côte sud du pays et le détroit de Magellan, et qu'il eut le commandement du navire San Sebastián sous les ordres du capitaine Juan Ladrillero dans l'expédition envoyée en 1557 par le gouverneur García Hurtado de Mendoza. Contexte Le , la princesse régente d'Espagne avait fait édicter une real cédula (ordonnance royale) ordonnant au gouverneur du Chili de faire une reconnaissance des terres situées dans l'autre partie du détroit de Magellan, car ils s'attendaient à trouver là-bas une région riche en épices et en ressources aussi précieuses que celles que les Portugais tiraient des Indes orientales. Expédition du maréchal Francisco de Ulloa En 1552, Pedro de Valdivia, gouverneur du Chili, décida d'envoyer une expédition composée de deux navires de 50 tonneaux chacun sous la responsabilité du maréchal Francisco de Ulloa pour explorer la côte sud du pays, y compris le détroit de Magellan. L'expédition appareilla du port de Valdivia à la fin du mois d' et longea la côte occidentale de Chiloé et de l'archipel des Chonos, et continua par l'ouest des chenaux de Patagonie arrivant le dans une baie (San Simeón ou San Francisco). De là, ils ont continué vers le sud, entrant dans le détroit et y pénétrant sur environ 90 milles. Étant donné l'avancement de la saison et le manque de vivres, Francisco de Ulloa décida de revenir vers le nord, ce qu'ils firent, favorisés par le vent du sud qui les accompagnait, jetant l'ancre à Valdivia à la mi-. Dans cette expédition, Francisco Cortés Ojea participa comme cosmographe de la flottille. Expédition du capitaine Juan Ladrillero En 1557, le nouveau gouverneur du Chili, don García Hurtado de Mendoza ordonna d'armer une expédition qu'il mit sous le commandement de Juan Ladrillero. Il affréta deux navires de 450 tonneaux chacun, avec 60 hommes d'équipage. Le navire San Luis était commandé par Juan Ladrillero lui-même, et l'autre, le San Sebastián, fut placé sous le commandement de Francisco Cortés Ojea. Ils appareillèrent de Valdivia le et, après huit jours de navigation, ils arrivèrent dans une baie qu'il appelèrent Nuestra Señora del Valle, probablement à l'entrée du canal Fallos. Ils eurent là leur premier contact avec les indigènes de la région, les Kawésqar, Juan Ladrillero en fit monter un à bord pour qu'il lui serve d'interprète dans la suite du voyage. Ils reprirent la navigation le et le 9 du même mois à la suite d'un orage violent, les navires se séparèrent pour ne plus jamais se retrouver. Francisco Cortés Ojea, sur le San Sebastián, parcourut les canaux et les îles qui forment les actuels archipels Madre de Dios, Mornington et Reina Adelaida. À court de vivres, car la plupart des provisions se trouvaient sur le navire de Juan Ladrillero, il atteignit l'embouchure du détroit mais ne la reconnut pas. De ce fait, le après une réunion avec son équipage, il décida de retourner vers le nord. Ils avaient atteint la latitude de 52,5° sud et n'avaient pas trouvé l'entrée du détroit, laquelle se trouvait à leur portée sans qu'ils le sachent. Le ils partirent cap au nord, naviguant sur l'océan Pacifique collés à la côte où ils rencontrèrent de multiples dangers à cause du mauvais temps. Le San Sebastián se trouvait en très mauvais état, il prenait l'eau de toutes parts et sa voilure était inutilisable. Finalement le un orage l'a poussé dans une crique abritée, probablement située dans une île à l'ouest de l'île Wellington. Sans hésitation, Francisco Cortés Ojea commença à construire un brigantin pour poursuivre sa navigation vers le nord. Les uns désarmèrent le San Sebastian pour réutiliser des planches et des clous et abattirent des arbres pour faire de nouvelles planches et des mâts. Les autres se consacrèrent à la pêche pour pourvoir à la nourriture. Pendant ce séjour forcé, ils furent attaqués par les Indiens kawésqar qu'ils ont dû tenir à l'écart à l'aide de leurs mousquets. Après deux mois de travail, le navire fut prêt à appareiller, mais le moment n'était pas propice à une sortie en haute mer sur ce bateau, si bien qu'ils durent attendre jusqu'à la fin juillet pour le lancer à l'eau le . Ils naviguèrent à voile et à rames, s'arrêtant la nuit pour se reposer. À la fin du mois de septembre, ils se trouvaient dans la partie nord de l'archipel de Chiloé. Ils étaient déjà à court de vivres, mais ils rencontrèrent des indigènes, moins belliqueux que ceux du sud, qui les approvisionnèrent en vivres avec lesquels ils purent finalement rejoindre Valdivia le . Le retour de Francisco Cortés Ojea fit très mauvaise impression parmi les conquistadors. Ils n'avaient aucune nouvelle de Juan Ladrillero. Après avoir atteint la latitude à laquelle l'embouchure occidentale du détroit devait se trouver, il en était arrivé à supposer que, à la suite d'un cataclysme, une île avait dû en obstruer l'entrée. Pendant un certain temps cette hypothèse a été largement diffusée auprès de la population, si bien que le poète Alonso de Ercilla reprend cette histoire dans le premier chant de La Araucana. (Ercilla était allé au Pérou avant que Juan Ladrillero revienne et fasse le récit de sa navigation et de l'exploration du détroit). Voir aussi Articles connexes Colonisation espagnole des Amériques Détroit de Magellan Histoire de la Patagonie chenaux de Patagonie Bibliographie utilisée Liens externes Navegantes europeos en el estrecho de Magallanes - Juan Ladrillero - Francisco Cortés Hojea Date de naissance non renseignée (XVIe siècle) Date de décès non renseignée (XVIe siècle) Navigateur espagnol Explorateur du XVIe siècle Explorateur de l'océan Pacifique Explorateur de l'Amérique du Sud
Aéroport de Barcelos
L'aéroport de Barcelos est l'aéroport de la ville de Barcelos au Brésil. Compagnies aériennes et destinations Pas de vols réguliers à partir de cet aéroport. Accès L'aéroport est situé à du centre-ville de Barcelos. Voir aussi Liste des aéroports du Brésil Liens externes Barcelos
Valadares
Valadares peut désigner : Toponymes au Portugal : Valadares, paroisse civile de la municipalité de Baião, située dans le district de Porto et la région Nord ; Valadares, paroisse civile de la municipalité de Monção, située dans le district de Viana do Castelo et la région Nord ; Valadares, paroisse civile de la municipalité de São Pedro do Sul, située dans le district de Viseu et la région Centre ; Valadares, paroisse civile de la municipalité de Vila Nova de Gaia, située dans le district de Porto et la région Nord. Patronymes Antônio Carlos Valadares, homme politique brésilien (député, gouverneur, puis sénateur de l'État du Sergipe) ; Antônio Carlos Valadares Filho, dit Valadares Filho, fils du précédent, homme politique brésilien (député fédéral du Sergipe) ; Pedro Valadares, homme politique brésilien (député fédéral du Sergipe).
Krimulda (novads)
Krimulda est un novads de Lettonie, situé dans la région de Vidzeme. En 2009, sa population est de . Lien externe Novads en Lettonie
1997-2007 Les Inédits
Liste des titres CD : Les inédits Intro (2002) (Serge Teyssot-Gay) Kool M et Soul G (2002) (Kool M - Soul G) Comme elle (2001) (Ekoué - Hamé - Mourad - Le Bavar / Soul G) Laisse le poison agir (1999) (Ekoué / Soul G) Si tu crois (2000) (Le Bavar / Soul G) Live 1 (Ekoué) Et maintenant (2006) (Le Bavar - Ekoué - Mourad - Hamé / Soul G) Live 2 (Hamé) Peau noire masque blanc (2000) (Le Bavar / Soul G) Le poumon des peuples (2000) (Hamé / Soul G) Pas de justice, pas de paix (1999) [de L'Entre Volets] (Hamé / Soul G) Les écrits restent (1999) [de L'Entre Volets] (Le Bavar / Kool M) Live 3 (Ekoué - Mourad / Kool M - Soul G) A contretemps (1999) (Ekoué - DJ Premier) C'est pas ta faute Moha (2000) (Hamé - Soul G) Interlude Le rap qu'ils veulent (2000) (Le Bavar / Soul G) Terre promise (1999) (Mourad / Kool M) (2002) (Hamé) La petite rime assassine (1999) (Ekoué / Soul G) Je cherche (2004) (avec Serge Teyssot-Gay) (Le Bavar - Mourad - Ekoué - Hamé / Soul G) Interlude 2 Fin d'année 96 (1996) (Le Bavar - Ekoué - Hamé - Mourad / Soul G) Live 4 (Ekoué) L'oiseau fait sa cage (2000) (Ekoué / Soul G) Court mais trash (2006) (Le Bavar / Soul G) Live 5 (Hamé - Ekoué - Mourad - Le Bavar) L'appât du gain (1999) (Hamé - Ekoué - / Soul G) Live 6 Aucun conseil (2007) (Le Bavar / P.A.T.) Dans quel bourbier (1997) (Hamé / Soul G) Live 7 Les bronzés font du rap (2005) (Ekoué - Le Bavar / Soul G) Je me fais vieux (1999) (Mourad / Kool M - Soul G) Outro (Hamé) DVD : Live au Trabendo pour les 10 ans de La Rumeur, le à Paris Album de La Rumeur Compilation musicale sortie en 2007 Album publié par La Rumeur Records
Bartężek
Bartężek est un village polonais de la voïvodie de Varmie-Mazurie, dans le powiat d'Ostróda. Géographie Histoire Village dans la voïvodie de Varmie-Mazurie Powiat d'Ostróda
Quibdó
Quibdó est une ville colombienne, capitale du département de Chocó. Principale ville du Pacifique colombien, elle abrite une importante population. Quibdó est située dans une des régions les plus boisées de Colombie où se trouvent plusieurs réserves indigènes, ainsi que de grandes réserves écologiques, tel le Parc national naturel d'Utría. Toponymie Quibdó fait référence au nom d'un chef indigène local, le cacique de Quibdó, dont les domaines comprenaient le territoire actuel de la ville. Certaines versions indiquent que ce nom provient de la langue tule, quibi signifiant "celui qui sait" ; il signifie aussi "confluent de rivières" ou "rumeur des eaux". Géographie Quibdó, important port fluvial, s'étend le long des rives du Río Atrato. Histoire La ville est fondée en 1648, sous le nom de Citará, par le frère Matías Abad Mastodon sur des terrains offerts par les Indiens aux Franciscains (Ordre des frères mineurs). Le site est ensuite incendié plusieurs fois par les Indiens. La ville est reconstruite en 1654 par les Jésuites Pedro Cáceres et Francisco de Orta. Vers 1690, un colon, exploitant de mines, venu d'Antioquia, Manuel Cañizales, fonde un nouveau peuplement sur les terres des caciques Guasebá et Quibdó. En 1702, le nombre de colons a significativement augmenté et l'Espagnol Francisco de Berro en reconnaît la qualité de peuplement via un acte signé avec les habitants environnants. Il lui donne le nom de San Francisco de Quibdó. Culture Groupes ethniques Le groupe prédominant est celui des Afro-Colombiens. Sont aussi présents quelques blancs et des communautés de métis provenant de l'intérieur du pays, ainsi que des indiens Emberá et Wounaan. Selon le recensement de 2005 effectué par le DANE, les proportions sont les suivantes : Afro-Colombiens : 87,5 % ; Métis et Blancs : 10,2 % ; Amérindiens : 2,3 %. Langues L'espagnol est la langue officielle. Les langues indiennes emberá et wounaan sont également présentes et ont statut de langues officielles dans leurs aires d'influence. Enfin, de nombreuses langues africaines ont survécu et peuvent être entendues dans la région. Festival de Saint François d'Assise Tous les ans,durant 1 mois a lieu le . Les douze quartiers franciscains de Quibdó organisent ce festival, qui est de la majorité des habitants de Quibdó. Ceux-ci se déguisent, dansent et des groupes de carnaval ainsi que des chars allégoriques défilent en l'honneur de Saint François d'Assise, appelé familièrement San Pancho. Cette fête a été inscrite en 2012 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO . Climat Quibdó est une des zones les plus pluvieuses au monde et officiellement l'endroit le plus pluvieux d'Amérique du Sud avec un record annuel de . Cependant, la commune de Lloró, située à 22,5 km de Quibdó, détient le record mondial estimé (donc non officiel) de (World Weather Information Service). Économie Artisanat L'orfèvrerie est le principal art de la région de Quibdó. Les indigènes fabriquent des barques faites avec des palmes. Ils réalisent aussi des paniers, des chapeaux et des tapis. Personnalités natives de Quibdó Francisco Maturana (1949-) : footballeur ; Alexis García (1960-) : footballeur ; Hamilton Ricard (1974-) : footballeur ; Danilson Córdoba (1986-) : footballeur ; Jackson Martínez (1986-) : footballeur ; Carlos Alberto Sánchez Moreno (1986-) : footballeur ; Darwin Andrade (1991-) : footballeur ; Andrea Tovar (1993-) : Miss Colombie 2015 et de Miss Univers 2016. Références Ville en Colombie Municipalité dans le département de Chocó Chef-lieu de département en Colombie
Aris Fioretos
Aris Fioretos, né le à Göteborg, est un écrivain et traducteur suédois. Il est l'auteur de quelques essais et romans, ainsi que des traductions en suédois d'œuvres de Jacques Derrida, Friedrich Hölderlin, Paul Auster et de plusieurs romans de Vladimir Nabokov, dont Lolita. Biographie Fils d'un professeur de médecine d'origine grecque et d'une galeriste d'origine autrichienne, il passe sa jeunesse à Lund. Il grandit dans un milieu cultivé et, à la maison, on parle couramment suédois et allemand. Il étudie avec Jacques Derrida à Paris, puis à l'université de Stockholm et, enfin, à l'université Yale aux États-Unis. À la fin de 1991, il décroche un doctorat en littérature comparée avec une thèse sur le déconstructivisme dans les œuvres de Friedrich Hölderlin, Walter Benjamin et Paul Celan. Depuis 2001, il est professeur agrégé de littérature comparée, et depuis 2010, professeur d'esthétique à l'université de Södertörn. De 2003 à 2007, il est attaché aux Affaires culturelles à l'ambassade de Suède à Berlin. De 2011 à 2014, il est professeur invité à l'université Humboldt de Berlin. Il amorce sa carrière d'écrivain avec la parution en 1991 de Delandets bok (Partager), une œuvre de prose lyrique. Il publie ensuite quelques essais et des romans, notamment Stockholm noir (2000) et Le Dernier Grec (Den siste greken, 2009). Ce dernier titre remporte plusieurs prix littéraires, dont le prix littéraire Gleerups et le prix du roman de la Radio suédoise. Fioretos a depuis reçu de nombreux prix en Suède et à l'étranger. Signataire de chroniques pour le journal Dagens Nyheter, il est reçu membre de l'Académie allemande pour la langue et la littérature de Darmstadt, et à l'automne 2011, devient l'un de ses trois vice-présidents. Œuvre Romans et récits Delandets bok, 1991 Vanitasrutinerna, 1998 Stockholm noir, 2000 Sanningen om Sascha Knisch, 2002 Den siste greken, 2009 Halva solen, 2012 Mary, 2015 Nelly B:s hjärta 2018 Atlas, 2019 Essais Det kritiska ögonblicket, 1991 Den grå boken, 1994 En bok om fantomer, 1996 Skallarna, 2001 (en collaboration avec Katarina Frostenson) Autres publications Vidden av en fot, 2008 Flykt och förvandling. Nelly Sachs, författare, Berlin, 2010 Avtalad tid, 2012 (en collaboration avec Durs Grünbein) Vatten, gåshud, 2016 Notes et références Liens extérieurs Traducteur suédois Traducteur vers le suédois Essayiste suédois Étudiant de l'université de Stockholm Étudiant de l'université Yale Professeur à l'université Humboldt de Berlin Professeur à l'université Johns-Hopkins Professeur à l'université Rutgers Professeur à l'université libre de Berlin Membre de l'Académie allemande pour la langue et la littérature Naissance en février 1960 Naissance à Göteborg Lauréat du grand prix des Neuf
Circonscription de Geladen
La circonscription de Geladen est une des 23 circonscriptions législatives de l'État fédéré Somali (Ethiopie), elle se situe dans la Zone Werder. Son représentant actuel est Umer Tahir Hosh. Voir aussi Liste des circonscriptions législatives éthiopiennes Conseil des représentants des peuples (Éthiopie) Geladen
Société des bibliophiles normands
La société des bibliophiles normands est une société fondée en 1863 se fixant pour objet de faire imprimer des ouvrages historiques relatifs à l’ancienne province de Normandie. Histoire La société des bibliophiles normands tint sa première réunion dans une des salles de la bibliothèque publique de Rouen, le jeudi . Elle devait se réunir en assemblée générale tous les six mois et fixer, dans ses séances semestrielles, les réimpressions à petit nombre des opuscules curieux, des pièces inédites ou devenues d’une grande rareté pouvant intéresser la Normandie, à exécuter dans le semestre. D’après le projet de statuts de cette société, le nombre des sociétaires était limité à 50. Le tirage des ouvrages publics par les Bibliophiles normands était donc limité, pour les publications ordinaires, au nombre réglementaire des membres, plus 9 destinés : 2 au dépôt légal, 1 au Ministère de l’Instruction publique, 1 aux archives de la société, et 5 ex. aux bibliothèques de Rouen, Caen, Évreux, Alençon et Avranches. Le membre par le soin duquel la publication avait été effectuée avait droit à 2 exemplaires à part, tirés sur papier distinct et portant une mention spéciale. Chaque exemplaire portait en tête, sur un feuillet, indépendamment de la marque typographique et du sceau de la société, un n° d’ordre et le nom du membre ou de l’établissement destinataire. La cotisation était de 20 francs par an, payables d’avance dans le premier trimestre de chaque année. Il était, en outre, perçu un droit de diplôme de 10 francs une fois payé. Le bureau provisoire de la Société se composait, à sa création d’André Pottier, conservateur de la Bibliothèque publique de Rouen au poste de président ; l’abbé Colas, chanoine de la cathédrale de Rouen comme vice-président ; Charles de Robillard de Beaurepaire, conservateur des archives départementales de la Seine-Inférieure comme secrétaire ; Paul Baudry, propriétaire à Rouen comme secrétaire-adjoint ; Charles Lormier, avocat du barreau de Rouen comme trésorier ; Édouard Frère, archiviste de la Chambre du Commerce de Rouen comme archiviste. La réimpression des ouvrages fut spécialement placée sous la direction du marquis de Blosseville pour le premier, d'André Pottier pour le second et le troisième ; d'Édouard Frère pour le quatrième et le cinquième ; d’Eugène de Robillard de Beaurepaire pour le sixième. Prosper Blanchemain, Pierre Le Verdier et Jean Lafond en furent membres. Liste des présidents Premières rééditions Discours des causes pour lesquelles le sieur de Civille, gentilhomme de Normandie, se dit avoir été mort, enterré et ressuscité, 1606 Ordonnances contre la peste, faites par la Cour de l’Échiquier, 1512 Entrée de la reine et Dauphin, lieutenant général du roi et gouverneur en ce pays de Normandie, à Rouen, 1531 Entrée de Louis XIV à Rouen, 1650 Relation des funérailles du cardinal Georges d’Amboise, 1510 La Fricassée crotestyllonnée, 1604 Sources Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, , , tome II, janvier, février et , Paris, Derache, Caen, Hardel, Rouen, Le Brument, 271-2 Revue de la Normandie, tome second, année 1863, Rouen, Imprimerie de E. Cagniard, 302 Annexes Liens externes Bibliophile français Organisme fondé en 1863
Conseil du Trône du Cambodge
Le Conseil du Trône est l'institution du Royaume du Cambodge chargée de désigner les nouveaux souverains de cette monarchie élective, dans un délai de sept jours après la mort ou l'abdication du roi précédent. Composition Il se compose du président du Sénat, de celui de l'Assemblée nationale, du Premier ministre, des chefs des deux ordres religieux, Dhammayuttika Nikaya et Maha Nikaya, des et de l'Assemblée et de ceux du Sénat. Son fonctionnement, bien que séculaire, est actuellement régi par la constitution de 1993 et précisé par la loi qui ont démocratisé l’institution en réservant sept des neuf sièges à des membres élus au suffrage universel indirect. Prétendants Le roi du Cambodge doit être un membre de la famille royale, âgé d'au moins 30 ans et descendant des rois Ang Duong, Norodom I, ou Sisowath. Parmi les princes de premier rang actuellement éligibles, il ne reste plus qu'un seul des fils de Norodom Sihanouk : Norodom Chakrapong (né en 1945) ; Norodom Sirivuddh (né en 1951), demi-frère de Sihanouk ; Norodom Preyasophon (né en 1954), demi-frère de Sihanouk. NB : Tous les petits-fils de Sihanouk (âgés de plus de trente ans) dont les princes Sisowath Chivannaridh (né en 1967) et Sisowath Weakchiravudh (né en 1973), sont aussi de premier rang. Le roi actuel du Cambodge, Norodom Sihamoni, a succédé le à son père, le roi Norodom Sihanouk. Notes et références Notes Références Annexe Liens internes Cambodge Monarques du Cambodge Liens externes Les rois et la Maison royale du Cambodge Politique au Cambodge
Cluny III
« Cluny III » est l'expression employée pour désigner le troisième chantier de l'abbatiale de Cluny, construite entre 1088 et 1130, sous l'abbatiat d'Hugues de Semur. Cluny III était un bâtiment roman d'une grandeur exceptionnelle, avec ses de longueur pour une largeur de au niveau du transept. Il était, à son époque, le plus grand de la chrétienté, titre qui ne lui sera ravi que cinq siècles plus tard par la basilique Saint-Pierre de Rome. Avant cela, elle fut surnommée Maior Ecclesia (« La plus grande église »). Vendue comme bien national à la Révolution, l'abbaye de Cluny fut presque intégralement détruite de 1798 à 1823. Historique Construction La construction aurait pour origine le songe d'un ancien abbé de Baume-les-Messieurs redevenu simple moine, Gunzo, à qui saint Pierre aurait demandé de dire à Hugues de Semur de bâtir une nouvelle église. L'apôtre lui aurait inspiré le plan de la nouvelle abbaye, qui devait être apte à abriter un millier de moines. En fait le songe merveilleux permet de justifier un projet très orgueilleux pour un ordre religieux. L'Ordre de Cluny a toutefois les moyens de ses ambitions. C'est l'ordre le plus influent du Moyen Âge, qui intègre des établissements de toute l'Europe (Allemagne, Italie, Terre Sainte, Angleterre). C'est même un appui indispensable pour les entreprises réformatrices du pape. De plus, il bénéficie d'un apport de dons en numéraire énorme, par les princes et rois de Castille, dont Ferdinand III et Alphonse X, qui assurent chaque année des quantités importantes d'or. Si la légende a retenu Gunzo comme architecte, le vrai maître d’œuvre est sans doute Hézelon, chanoine mathématicien de Liège devenu moine à Cluny. L'église est consacrée en 1130, par le pape Innocent II. L'autel principal avait déjà été consacré par le pape Urbain II le 25 octobre 1095. Démantèlement L'édifice est vendu comme bien national en 1798. Pour en faciliter la vente, l'ensemble est divisé en 4 lots par Pierre Jean Guillemot, ingénieur en chef du département. Ce partage, qui implique le percement d'une rue nord-sud coupant l'abbatiale en deux, signe l'arrêt de mort de la Maior Ecclesia. L'édifice et ses terrains sont finalement achetés le 21 avril 1798 par un groupe de 4 marchands. Les propriétaires rentabiliseront leur achat en utilisant l'église comme une carrière : les démolitions débutent le 6 juillet 1798. Plusieurs tentatives de sauvetage ont cependant lieu, notamment à l'initiative du Maire de Cluny qui en appelle au Préfet de Mâcon et au Ministre de l'Intérieur, Jean-Antoine Chaptal, lequel tente de mettre un terme aux démolitions à 2 reprises entre 1800 et 1801. Avertis de la décision du ministre prise le 3 juin 1801, les démolisseurs se hâtent de porter un coup fatal à l'édifice avant la publication de l'arrêté préfectoral, le 10 juin : la destruction des voûtes du 6 au 9 juin 1801 constitue ainsi un point de non retour. D'autres tentatives auront lieu en 1805 puis en 1809, en vain. De 1798 à 1823, Cluny III sera démolie pierre par pierre, au rythme des besoins du marché. Seul 8% de l'édifice sera finalement sauvé. Vestiges De Cluny III, ne subsistent que les bras Sud du grand et du petit transept, ainsi que le clocher de l'Eau bénite, qui coiffe le croisillon sud du grand transept. On peut voir aussi les restes des tours des Barabans, qui encadraient le portail, et les parties basses de l'avant-nef. Tout cela représente moins de 10 % de la surface d'origine de Cluny III. On peut trouver des fragments de cette abbaye dans les musées alentour : musée du Palais Jean de Bourbon et musée du Pape Gélase, où se situent aujourd'hui le centre régional des Arts et Métiers ParisTech. Portail Le portail, détruit à l'explosif en 1810 et dont les fragments sont emmenés par des particuliers ou servent alors de remblai, fait l'objet de nombreuses recherches et tentatives de reconstitution. L'exposition « Cluny, 1120 Au seuil de la Major Ecclesia » au Musée national du Moyen Âge présente un état des lieux de ces recherches. Un remontage de ce portail sur une armature métallique de sept mètres de haut y est présenté, qui sera exposé ensuite de manière permanente au musée Ochier de Cluny (Bourgogne). De plus de 16m de haut (environ 1,5 fois celui de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay), il marquait l'entrée de l'abbaye avant la construction de l'avant-nef gothique (appelée Galilée dans la culture Clunisienne). Il était surmonté d'une chapelle, la chapelle Saint-Michel. D'après les travaux de Kenneth John Conant et les sources qu'il a pu réunir, on peut faire quelques suppositions sur l'iconographie de ce portail. Le tympan monolithe figurait un christ en gloire dans une mandorle bénissant entouré de quatre anges et des quatre évangélistes. Une première voussure à motif végétaux, appartenait encore au tympan qui pesait environ 17 tonnes. Le linteau figurait sans doute les douze apôtres entourant la Vierge Marie (perdue), reliant ainsi le registre terrestre au registre céleste incarné par le Christ qui la surmonte. D'autres personnages entouraient les apôtres, sans doute à gauche la scène des saintes femmes au tombeau, ce qui semble indiqué par un morceau figurant le visage d'un soldat endormi. À droite, Conant pensait que figurait la scène des pèlerins d'Emmaüs. Les morceaux les plus importants retrouvés sont : Un aigle, symbole de Saint Jean l'évangéliste conservé au musée du Louvre, situé en haut à gauche de la mandorle entourant le Christ. Un Saint Pierre conservé au Rhode Island School of Design Museum (RISD Museum) de Providence aux États-Unis, sans doute situé en haut à gauche du portail, sous l'alfiz. Description L'édifice d'art roman doit beaucoup aux architectes Gauzon et Hézelon de Liège. Le plan fait état d'un édifice impressionnant, de de long, un déambulatoire orné de cinq chapelles rayonnantes, un double transept de 59 et comportant des absidioles sur les façades orientales, achevées en 1100. La nef est aussi grande que le grand transept, avec onze travées, et succède à un narthex (ou avant-nef, ou encore galilée) de cinq travées, ce qui prendra 12 ans à construire (1107-1115) et 6 ans à voûter. Les deux tours carrées des Barabans, hautes à l'origine de , en gardent l'entrée. Mais c'est l'élévation qui constitue l'élément le plus impressionnant. Le vaisseau central de la nef, élargi par des collatéraux doubles, s'élevait en effet à sur trois niveaux. Sa voûte légèrement brisée était soutenue à l'intérieur par des arcs doubleaux, et épaulée par des contreforts évidés. La croisée du grand transept était couverte d'une coupole de de haut, surmontée d'une tour barlongue, et accompagnée au nord et au sud, au milieu des bras du grand transept, de deux tours, celles-ci de plan octogonal. De même, la croisée du petit transept était surmontée d'une souche de plan octogonal coiffée d'une flèche en charpente. Toutes les dimensions de l'abbatiale sont des multiples d’un module de base de cent pieds supposés romains et des multiples de sept. Voir aussi Notes Sources Juliette Rollier-Hanselmann, Reconstitution des portails de Cluny III : des fouilles de Conant à l’imagerie virtuelle en 3D, BUCEMA Juliette Rollier-Hanselmann et Stéphanie Castandet, Couleurs et dorures du portail roman de Cluny III. Restitution en 3D d’une œuvre disparue, BUCEMA Bibliographie Jean-Paul Lemonde, Le code de Cluny et le tracé de l'Apocalypse, éditions DERVY, 2006, Bruno Marguery, La destruction de l'abbaye de Cluny 1789-1823, Centre d'Études Clunisiennes, 1985 Julie Roux, Cluny, In Situ, MSM, 2010. Dominique Vingtain, L'abbaye de Cluny, Centre de l'Occident médiéval, Éditions du CNRS, 1998. Histoire Antique & Médiévale hors-série n° 30, CLUNY 1120, au seuil de la Major Ecclesia, mars 2012 Articles connexes Abbaye de Cluny Cluny III Abbatiale en France Monument historique à Cluny
Île de loisirs de la Corniche des Forts
L'île de loisirs de la Corniche des Forts est une base de plein air et de loisirs située dans le département de la Seine-Saint-Denis (France), sur le territoire des communes de Romainville, Pantin, Les Lilas et Noisy-le-Sec. Inaugurée le , elle devient la îles de loisirs de la région Île-de-France. Elle se situe à à l'est de Paris (Porte des Lilas). Histoire La décision de création de l'île de loisirs a été prise par la Région en 2000. Une première étude d’impact a été réalisée par sur la base d’une programmation en . Le projet a fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique (DUP) en 2003. Des travaux de mise en sécurité sont intervenus en 2007 pour consolider les galeries souterraines de l'ancienne carrière de gypse qui occupait le site, fermée en 1965. En 2017, l'emprise des travaux a été réduite à . Une nouvelle mise à jour de l’étude d’impact au regard du nouvel aménagement a été réalisé en 2016 et a fait l’objet d’un avis de l’Autorité Environnementale. Présentation Le projet consiste à réaménager le plateau de Romainville sur une surface de , en y incluant le parc départemental de Romainville et le parc Henri-Barbusse de Pantin. Les premiers aménagements de la base ont été réalisés en 2010 : la démolition et l'aménagement des abords du château, l'aménagement de 49 parcelles de jardins familiaux et d’un chemin est-ouest de . Les travaux se sont concentrés sur des anciennes carrières dont sont ouverts au public depuis le mois de mai 2021. Le coût du projet est estimé à 15 millions d'euros. Le site est planté de boisement de friches, qui ont poussé en l'état depuis les années 1960, et d'arbres ornementaux. 9 habitats naturels sont recensés. 4 espèces floristiques patrimoniales, 2 espèces protégées d'amphibiens et 43 espèces d'oiseaux nicheurs ont été inventoriées. Le projet prévoyait le défrichement de par l'abattage de 650 arbres et la plantation de nouveaux, arbustes et de plantes vivaces. de boisement seront sanctuarisés. Le projet prévoit : Trois prairies de détente sur : une a nord, la plaine de loisirs au centre () en lien avec le parc départemental de Romainville et un plateau belvédère au sud-est de . Des parcours sportifs et de promenade dont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Un mur d'escalade Des aires de jeux une zone d’éco-pâturage accessibles aux moutons aménagé sur supplémentaires, et visible depuis un chemin d'observation dont une passerelle. En mai 2021, lors de l'ouverture au public, le projet n'est pas totalement achevé. Seuls sont accessibles au public. Une première promenade est possible sur une boucle d'environ dont une passerelle d'une centaine de mètres permettant d'observer les parties de forêt préservées. Le projet prévoit également : La création d'un sentier forestier en bordure du parc Un poney-club Un parcours d'accrobranche Gestion Le parc est accessible gratuitement au public. Des grilles entourent les zones boisées protégées mais le reste des infrastructures sont en accès libre. Seule la passerelle est protégées par des grilles mais aucune indication d'horaire d'ouverture et de fermeture ne sont visibles. Le site est géré par le Syndicat mixte de la Corniche des Forts. Cette instance, composée d'élus des 4 communes concernées, de la Région et du conseil départemental, est présidé par François Dechy (DVG), le maire de Romainville. Notes et références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Îles de loisirs Liste des bases de plein air et de loisirs en France Fort de Romainville Liens externes Site officiel du projet Site d'information sur le projet de la ville de Romainville Corniche des forts Seine-Saint-Denis
Carl Nassib
Carl Paul Nassib, né le à West Chester, est un joueur américain de football américain qui évolue au poste de defensive end. Il est sélectionné par les Browns de Cleveland au troisième tour de la draft 2016 de la National Football League (NFL). Il joue pour cette franchise jusqu'à son départ pour les Buccaneers de Tampa Bay en 2018. Il est désormais joueur des Raiders de Las Vegas. En 2021, Nassib est devenu le premier joueur actif de la NFL à se déclarer homosexuel. Biographie Carrière universitaire Étudiant à l'université d'État de Pennsylvanie, il a joué pour les Nittany Lions de Penn State. Il rejoint l'équipe en 2011, mais ne joue pas les deux premières saisons. La saison 2015 de Nassib est couronée de succès, en remportant le Ted Hendricks Award du meilleur defensive end universitaire, le Lombardi Award du meilleur lineman ou linebacker universitaire en plus de faire partie de l'équipe-type All-America qui réunit les meilleurs joueurs universitaires du pays. Carrière professionnelle Il est sélectionné par les Browns de Cleveland en position, au troisième tour, de la draft 2016 de la National Football League (NFL). Après deux saisons avec les Browns, il est libéré par l'équipe le , peu avant le début de la saison 2018. Il est réclamé le lendemain par les Buccaneers de Tampa Bay. Il rejoint en les Raiders de Las Vegas en signant un contrat de 3 ans. Vie privée En , Nassib déclare son homosexualité sur son compte Instagram et devient le premier joueur actif de la NFL ouvertement gay. Il annonce également faire don de dollars à The Trevor Project, une association de prévention du suicide aux jeunes de la communauté LGBT. Pour son coming out, il reçoit le soutien public du président des États-Unis Joe Biden, de la NFL, de son équipe des Raiders de Las Vegas et d'un certain nombre de joueurs. La NFL décide également de donner le même montant que le joueur à The Trevor Project. Voir aussi Michael Sam Notes et références Liens externes Naissance en avril 1993 Naissance à West Chester (Pennsylvanie) Joueur américain de football américain Personnalité ayant fait son coming out Defensive end Joueur de football américain des Nittany Lions de Penn State Choix de draft des Browns de Cleveland Joueur des Browns de Cleveland Joueur des Buccaneers de Tampa Bay Joueur des Raiders de Las Vegas
Sichów Mały
Sichów Mały est une localité polonaise de la gmina de Rytwiany, située dans le powiat de Staszów en voïvodie de Sainte-Croix. Notes et références Village dans la voïvodie de Sainte-Croix Powiat de Staszów
Dubrovsko
Dubrovsko (en serbe cyrillique : ) est un village du centre-ouest du Monténégro, dans la municipalité de Šavnik. Démographie Évolution historique de la population Pyramide des âges (2003) Répartition de la population par nationalités dans la ville Notes et références Village au Monténégro Localité de Šavnik
Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Ouzbékistan
Cet article recense les pratiques inscrites au patrimoine culturel immatériel en Ouzbékistan. Statistiques L'Ouzbékistan ratifie la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel le . La première pratique protégée est inscrite en 2008. En 2021, l'Ouzbékistan compte 10 éléments inscrits au patrimoine culturel immatériel, 89 sur la liste représentative et un sur le registre des meilleures pratiques de sauvegarde. Listes Liste représentative Les éléments suivants sont inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité : Patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente L'Ouzbékistan ne compte aucun élément listé sur la liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. Registre des meilleures pratiques de sauvegarde L'Ouzbékistan compte une pratique listée au registre des meilleures pratiques de sauvegarde : Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Asie et Océanie Culture de l'Ouzbékistan Ouzbékistan Patrimoine culturel immateriel
Aleki Lutui
Aleki Lutui, né le à Tofoa (Tonga), est un joueur de rugby à XV international tongien évoluant au poste de talonneur ou de pilier. Il évolue en aujourd'hui en (D2 Anglaise), au club d' après avoir longtemps joué au plus haut niveau en Nouvelle-Zélande et en Angleterre. Carrière En club Aleki Lutui commence à jouer au rugby dans son pays natal, où il exerce en parallèle le métier de policier. En 2000, il émigre en Nouvelle-Zélande avec son ami Taufa'ao Filise, et rejoint le club amateur d'Opotiki dans la région de la Baie de l'Abondance. Il joue une saison avec ce club, avant de rejoindre celui de Whakarewarewa l'année suivante. Il lance sa carrière professionnelle en 2001, lorsqu'il est retenu dans l'effectif de la province de Bay of Plenty pour disputer le (NPC). Il devient au fil des saisons un élément essentiel de cette équipe, principalement grâce son impact physique. Il joue six saisons avec la province, et joue . En 2005, il affronte avec sa province les Lions britanniques lors de leur tournée en Nouvelle-Zélande, et y fait une performance remarquée. Repéré par ses performances au niveau provincial, il fait partie du groupe élargi de la franchise des Chiefs en Super 12 pour les saisons 2003 et 2004. Il dispute neuf matchs comme remplaçant lors de ses deux saisons. Pour la saison 2005, il obtient son premier vrai contrat avec les Chiefs. Il est alors beaucoup plus utilisé par sa franchise, disputant vingt matchs en deux saisons. En 2006, il est recruté par le club anglais des Worcester Warriors, évoluant en , sur la base d'un contrat de deux saisons. Il devient rapidement un cadre de sa nouvelle équipe, grâce à sa régularité et sa dimension physique. Il joue son centième match avec le club en 2010, année où il remporte également le titre de meilleur joueur de l'équipe. En 2010 également, Worcester est relégué en , mais il reste fidèle à son club, et participe à la remontée immédiate en . En 2013, après sept saisons et , il n'est pas conservé et quitte le club à l'âge de . Il signe alors un contrat de deux saisons avec la province écossaise d'Édinbourg en Pro12. Recruté comme doublure de l'international écossais Ross Ford, il joue huit rencontres dans la saison, dont cinq titularisations. En , il reçoit une suspension de deux semaines pour un placage dangereux commis lors d'un match contre les Ospreys. Libéré de sa deuxième année de contrat, il fait son retour en , avec le club de Gloucester pour un contrat d'une saison. En 2015, il rejoint à l'âge de le club d', qui vient d'être promu en . Il retrouve là bas d'autres anciens internationaux tongiens comme Maama Molitika, Paino Hehea et Viliami Ma'asi. Il se convertit alors au poste de pilier et, malgré son âge avancé, continue de se montrer performant avec l'équipe du Bedfordshire. En 2019, il participe à la victoire de son équipe en championnat, et donc à l'accession au pour la première fois de l'histoire du club. Lutui fait alors son retour au niveau professionnel lors de la saison 2019-2020, alors qu'il est agé de . En 2021, il est toujours actif à l'âge de En équipe nationale Aleki Lutui connaît sa première sélection le contre l'équipe de Géorgie à Tbilissi. En 2004, 2006 et 2008, il participe aux trois tournées des Pacific Islanders. Avec les Ikale Tahi, il est sélectionné pour disputer sa première Coupe du monde en 2007 en France. Il dispute quatre matchs lors la compétition, dont trois comme titulaire. Il dispute sa deuxième Coupe du monde lors de l'édition 2011 en Nouvelle-Zélande. Il est alors le joueur le plus expérimenté de l'effectif tongien, et il le capitaine lors du second match de poule, face au Japon. Il joue un total de trois matchs lors de la compétition, dont la victoire historique face à la France le . En 2014, après trois ans d'absence, il fait son retour en sélection à l'âge de , avec pour objectif de disputer la Coupe du monde 2015 en Angleterre. L'année suivante, il est effectivement sélectionné par Mana Otai dans le groupe final de . Deuxième plus joueur le plus vieux de la compétition (derrière Victor Matfield), il est sélectionné avant tout pour apporter son expérience au groupe, et il est considéré comme le troisième dans la hiérarchie des talonneurs, ne jouant que deux rencontres. Palmarès En club Finaliste du Challenge européen en 2008 avec Worcester. Vainqueur du en 2011 avec Worcester. Vainqueur du Challenge européen en 2015 avec Gloucester. Vainqueur de la en 2019 avec Ampthill. Statistiques en équipe nationale 45 sélections entre 1999 et 2015 5 essais, soit 25 points Sélections par année : 4 en 1999, 4 en 2001, 5 en 2004, 4 en 2005, 5 en 2006, 9 en 2007, 1 en 2008, 3 en 2010, 5 en 2011 3 en 2014 et 2 en 2015 En Coupe du monde : 2007 : 4 sélections, 3 comme titulaire (États-Unis, Samoa, Afrique du Sud, Angleterre) 2011 : 3 sélections, 3 comme titulaire (Nouvelle-Zélande, Japon, France) 2015 : 2 matchs (Namibie, Argentine) Notes et références Liens externes Joueur international tongien de rugby à XV Joueur des Pacific Islanders Joueur de la Bay of Plenty Rugby Union Joueur des Waikato Chiefs Joueur des Worcester Warriors Joueur d'Édimbourg Rugby Joueur du Gloucester RFC Talonneur (rugby à XV) Pilier (rugby à XV) Naissance en juillet 1978 Naissance aux Tonga
800 mètres féminin aux Jeux olympiques d'été de 1988 (athlétisme)
L'épreuve du 800 mètres féminin aux Jeux olympiques de 1988 s'est déroulée du 24 au au Stade olympique de Séoul, en Corée du Sud. Elle est remportée par l'Est-allemande Sigrun Wodars. Résultats Finale Notes et références Légende Voir aussi 800 mètres aux Jeux olympiques Lien externe Compte-rendu de l'épreuve sur sports-reference.com 1988 800 m
Jelitów (Łódź)
Jelitów est une localité polonaise de la gmina de Biała Rawska, située dans le powiat de Rawa Mazowiecka en voïvodie de Łódź. Notes et références Village dans la voïvodie de Łódź Powiat de Rawa
Bostic
est une ville américaine située dans le comté de Rutherford dans l'État de Caroline du Nord. En 2010, sa population était de . Démographie Source de la traduction Notes et références Comté de Rutherford (Caroline du Nord) Ville en Caroline du Nord
Allen (New York)
Allen est une ville du comté d'Allegany, dans l'État de New York, aux États-Unis. En 2010, elle comptait une population de , estimée au à . La ville est incorporée en . Démographie Lors du recensement de 2010, la ville comptait une population de . Elle est estimée, en 2016, à . Notes et références Notes Références Voir aussi Article connexe État de New York Liens externes Histoire d'Allen Comté d'Allegany (New York) Town dans l'État de New York
Topshop
Topshop est une entreprise britannique, spécialisée dans la vente de vêtements, de chaussures, d'accessoires et de maquillage. Elle dispose de plus de cinq cents magasins et points de vente à travers le monde, dont un en France. La marque appartient au groupe Arcadia qui détient notamment les marques et Dorothy Perkins. Créée en 1964, Topshop faisait avant cela partie d'un corner de la marque Peter Robinson dans le Nord de l'Angleterre avant d'obtenir son propre point de vente à Londres en 1964 sur Oxford Street. La marque vend des collections de prêt-à-porter et de collections de créateurs dessinées par des stylistes et des célébrités. Histoire de la marque Les origines de la marque Avant sa fondation en 1964 et en tant qu'enseigne à part entière en 1973, Topshop, orthographié Top Shop à l'époque, appartenait à la chaîne de vêtements pour femme Peter Robinson détenue par le groupe Burton en 1946. Les collections de la marque Top Shop étaient créées par deux jeunes stylistes britanniques, Mary Quant et Stirling Cooper, qui en faisait une marque moderne. Stirling Cooper créa peu après sa propre marque vendue au sein de l'enseigne Top Shop. Dans les années 1970, la marque Top Shop connait une grande expansion, représentant 30 % des bénéfices de Burton en 1978. Mais dans les années 1980, elle connut des difficultés avec un modèle économique et un style pas assez défini. Des années 1990 jusqu'à aujourd'hui : le renouveau de la marque Avec l'arrivée de la jeune styliste Jane Shepherdson en 1984, diplômée de 21 ans du Royal College of Art comme directrice artistique, Topshop a réalisé de bénéfices dès la première année. Top Shop est devenu par la suite sponsor de la Fashion Week de Londres où la marque défile de 2005 à 2017. En , Arcadia, la maison mère de Topshop, se place en procédure de redressement judiciaire à la suite de la crise du Covid-19. En février 2021, le cabinet Deloitte, qui gère la faillite du groupe Arcadia, annonce que le groupe de vente de vêtements en ligne Asos reprend la marque Topshop et ses stocks, mais pas ses 70 magasins existant, qui vont fermer. Ce sont ainsi 2500 emplois qui sont directement menacés. Activité et magasins Entreprise internationale, Topshop est présent dans 37 pays mais la majorité de ses points de vente se trouvent en Angleterre avec plus de 300 magasins sur 500. Un magasin de vente en ligne est disponible dans la majorité des pays où elle dispose d'une franchise. Topshop est détenu à 75 % par le groupe Arcadia. Les 25 % restants appartiennent au groupe d'intérêts privés américain Leonard Green & Partners dans le but d'étendre la présence de la marque aux États-Unis. En 2005, Topshop réalise un chiffre d'affaires de 740 millions d'euros et 150 millions d'euros de bénéfices. Magasins phares Oxford Circus à Londres : considéré comme le plus grand point de vente du monde avec ses sur 5 étages, il accueille chaque jour plus de 28.000 visiteurs. Liverpool One à Liverpool : ouvert en 2009, il dispose de de surface de vente, et il représente le premier magasin anglais à inclure un salon de coiffure, deux magasins de chaussures et un magasin Topman, sur le modèle concept-store américain. avenue à New York City : premier magasin de la marque aux États-Unis ouvert en 2014, il mesure . Les produits et collections Le prêt-à-porter Depuis les débuts de la marque en 1964, l'enseigne Topshop a été une des pionnières à proposer une large gamme de produits à la vente au-delà de la seule vente de vêtements : accessoires, chaussures, lingerie, maquillage, et ce, à des prix abordables, comme l'enseigne espagnole Zara et la marque suédoise H&M. Chaque semaine, Topshop renouvelle ses collections de prêt-à-porter de 300 nouvelles pièces, et fait de la nouveauté et des tendances, sa marque de fabrique. Topshop possède d'une enseigne de prêt-à-porter pour homme, appelée Topman, avec des magasins physiques qui lui sont propres. Fin d'année 2015, la marque va lancer une collection sport nommée Parkwood Topshop Athletic pour faire de la tenue de sport un vêtement tendance. Elle collabore à cette occasion avec la célèbre chanteuse Beyoncé aussi connue pour ses performances en danse et de show en concert. Dans un esprit plus haut de gamme, l'enseigne Topshop a créé deux collections : Topshop Premium et Topshop Boutique. La première représente une collection luxe et la seconde répertorie les vêtements phares de la saison dans un esprit toujours de tendance. Les collections de créateurs Topshop Unique : la collection des défilés Dotée d'équipes artistiques et de jeunes stylistes innovants dans le milieu de la mode, la marque Topshop possède une partie importante dédiée à la création. Elle réunit ses différents modèles dans la collection Unique créée en 2001. Remarquée pour sa modernité et son innovation, la collection Unique a fait de Topshop la seule marque de prêt-à-porter présente à la Fashion Week de Londres depuis 2005. La collection n'est pas disponible à la vente mais consultable sur l'eshop de la marque au moment des défilés. Le programme New Generation et les collections capsules Depuis le tournant des années 1980 avec Jane Shepherdson à la direction artistique, Topshop a su s'entourer de stylistes et créateurs jeunes et modernes. Elle sponsorise ainsi depuis 2011 le programme New Generation, un programme qui permet de financer les collections de jeunes créateurs et de lancer la carrière des stylistes de demain. La marque est également connue pour ses nombreuses collaborations autant auprès d'artistes que de célébrités qui donnent lieu à des « collections capsules ». Elle a ainsi travaillé avec les stylistes Alexander McQueen et Christopher Kane. Au-delà du milieu de la mode, l'enseigne a cherché la créativité d'artistes comme la britannique Stella Vine pour une collection inspirée de ses œuvres d'art. Plus récemment, elle s'associe à des célébrités comme la topmodel anglaise Kate Moss en 2007 et 2014 qui participe directement à la création artistique ou encore la chanteuse américaine Beyoncé pour sa collection sportswear. Le but des collections capsules étant d'associer la marque au talent et à la renommée mondiale de ces personnalités, faisant davantage connaître Topshop dans le monde entier tout en restant accessible. Topshop en France et au Québec En France, l'enseigne est présente depuis aux Galeries Lafayette Haussmann de Paris, d'abord comme un Pop up store, c'est-à-dire en tant que stand éphémère. Face au succès rencontré par cette première ouverture, il est devenu un stand permanent en et un autre stand a ouvert dans le quartier du Marais à Paris. En province, Topshop a ouvert des stands dans les Galeries Lafayette de Toulouse et Strasbourg. Au Québec, Topshop est présent dans six boutiques et dans trente magasins dans l'ensemble du Canada. Notes et références Entreprise ayant son siège à Londres Entreprise fondée en 1964
MySQLi
L'extension MySQLi (abréviation pour en anglais, c'est-à-dire MySQL Amélioré) est un pilote qui permet d'interfacer des programmes écrits dans le langage de programmation PHP avec les bases de données MySQL, depuis la version 4.1. Comparatif Elle fait partie des trois API de connexion à MySQL : Extension PHP MySQL Extension PHP MySQLi PHP Data Objects (PDO) Exemples L'extension peut être utilisée soit par ses fonctions, soit par une classe et ses méthodes : <?php // Fonctions $db = mysqli_connect("exemple.com", "utilisateur", "mot_de_passe"); mysqli_select_db($db, "MaBase"); // Le $link (ici $db), se place toujours en première position et est obligatoire avec MySQLI $res = mysqli_query($db, "SELECT * FROM MaTable"); $ligne = mysqli_fetch_assoc($res); var_dump($ligne); // ou alors while($row = mysqli_fetch_assoc($res)) { $first = $row['COL_FIRST'] ... } // Idem avec la classe $mysqli = new mysqli("exemple.com", "utilisateur", "mot_de_passe", "MaBase"); $res = $mysqli->query("SELECT * FROM MaTable"); $ligne = $res->fetch_assoc(); var_dump($ligne); ?> Références Voir aussi Liens externes Documentation sur php.net Bibliothèque logicielle PHP Système de gestion de base de données
Pachycereeae
La tribu des Pachycereeae est une tribu de la famille des Cactaceae. Elle comprend 16 genres de grands cactus originaires du Mexique et du sud-ouest des États-Unis. Liste des tribus et genres Acanthocereus Bergerocactus Carnegiea Cephalocereus Dendrocereus Echinocereus Escontria Isolatocereus Leptocereus Myrtillocactus Neobuxbaumia Pachycereus Peniocereus Polaskia Pseudoacanthocereus Stenocereus Notes et références Liens externes Cactaceae Tribu de plantes (nom scientifique)
Mahabe
Mahabe est une ville et une commune urbaine de l'Ouest de Madagascar, appartenant au district de Besalampy, appartenant à la région de Melaky, dans la province de Majunga. Géographie Démographie La population est estimée à environ en 2001. Économie 90 % de la population travaille dans le secteur agricole. Les principales cultures sont principalement le riz, l'huile de palme, le manioc ou encore des arachides. Notes et références Voir aussi Article connexe Province de Majunga Liens externes Commune dans la région de Melaky
Synodontis multipunctatus
Le Coucou du Tanganyika ou Synodontis tacheté (Synodontis multipunctatus) est un poisson-chat endémiques du lac Tanganyika du genre Synodontis appartenant à la famille des Mochokidés. C'est une espèce souvent maintenue en aquariophilie. Liens externes Mochokidae Faune endémique du lac Tanganyika
Treg Brown
Tregoweth Edmond Brown dit Treg Brown, né le à Gilbert dans le Comté de Saint Louis et mort le ) à Irvine, est un monteur et ingénieur du son du cinéma américain. Il a été responsable des effets spéciaux sonores et des montages à partir de 1940 à la Warner Bros, notamment sur de très nombreux dessins animés de Looney Tunes, Merrie Melodies et Private Snafu. Biographie Il remporte l'Oscar du meilleur montage de son en 1965 pour son œuvre dans le film La Grande Course autour du monde (The Great Race). Dans le cartoon de la Warner Bros, One Froggy Evening (1956), le gratte-ciel dans lequel est enterrée la grenouille Michigan J. Frog porte le nom de la tour Tregoweth Brown (Tregoweth Brown Building). Né dans le Minnesota, il meurt à Irvine, en Californie. Références Sources Liens externes Ingénieur du son américain Oscar du meilleur montage de son Naissance en novembre 1899 Naissance dans le comté de Saint Louis (Minnesota) Décès en avril 1984 Décès à Irvine (Californie) Décès à 84 ans
Pouvoirs extraordinaires en Belgique
Les pouvoirs extraordinaires sont, en Belgique, une modalité particulière d'exercice du pouvoir permettant au gouvernement d'exercer seul le pouvoir législatif alors que les assemblées législatives sont dans l'impossibilité de se réunir. Ces pouvoirs ont été exercés à deux reprises dans l'Histoire de la Belgique, pendant l'occupation de la Première Guerre mondiale et celle de la Seconde Guerre mondiale. Régime juridique Le régime des pouvoirs extraordinaires est fondé sur l'article 36 de la Constitution qui dispose "Le pouvoir législatif fédéral s'exerce collectivement par le Roi, la Chambre des représentants et le Sénat". Il permet au gouvernement, lorsque la Chambre des représentants et le Sénat sont en incapacité de se réunir, d'exercer seul le pouvoir législatif. Les normes ainsi adoptées sont appelées arrêté-loi et ont la même valeur juridique qu'une loi. Ce mode de fonctionnement n'est pas expressément formalisé par la Constitution mais a été reconnu par la Cour de cassation qui a jugé que : "C'est par application des principes constitutionnels que le Roi, resté pendant la guerre, seul organe du pouvoir législatif ayant conservé sa liberté d'action, a pris les dispositions ayant force de loi que commandaient impérieusement la défense du territoire et les intérêts vitaux de la nation". Applications Le régime des pouvoirs extraordinaires a constitué un mode de survie des institutions belges lorsque le territoire était entièrement ou presque entièrement occupé par des armées ennemies ; il n'a été employé qu'au cours des conflits mondiaux. Première Guerre mondiale Durant la Première Guerre mondiale, la quasi-totalité du territoire belge finit par être occupé par l'Allemagne. Le Roi Albert et le gouvernement de Broqueville sont la seule branche du pouvoir législatif à encore exercer son pouvoir, depuis Sainte-Adresse. Ils exercent dès lors les fonctions législatives et exécutives. Seconde Guerre mondiale Durant la Seconde Guerre mondiale, la totalité du territoire belge est à nouveau occupée par l'Allemagne. Les chambres sont une fois encore dans l'impossibilité d'exercer leur pouvoir tandis que le Roi Léopold III s'est constitué prisonnier et est assigné au château de Laeken. Depuis Londres, le gouvernement Pierlot assume seul les fonctions du Roi, qui est dans l'impossibilité de régner. Par voie de conséquence, le gouvernement reste la seule branche du pouvoir législatif. Notes Bibliographie . . Voir aussi Articles connexes Légalité de crise Loi d'exception Pouvoir (droit)
Gauguin, sa vie ardente et misérable
Gauguin, sa vie ardente et misérable est un livre biographique sur Paul Gauguin, écrit par Henri Perruchot et publié en 1948 par les éditions Le Cercle du Livre et Le Sillage, Les Univers de la Connaissance. Résumé Il contient quatre planches hors-texte, des reproductions de tableaux de Paul Gauguin en noir et blanc dans la première édition. 332 pages, pliure sur le plat supérieur de la couverture dans le sens de la longueur. Son poids est de trois cents grammes.. En 2016, la valeur estimée du livre est entre sept et cinquante euros, en fonction de l'édition et de l'état du livre. L'édition originale. Pour l'édition originale, il existe cent exemplaires numérotés sur pur fil Johannot, grands papiers.E.O. La couverture est couleur crème et à rabats. Malgré la rareté, on peut encore trouver des broches non coupées (les anciennes éditions étaient une longue bande de papier, imprimée des deux côtés, puis pliée pour monter le livre en accordéon, plus la reliure. Après achat, il fallait donc couper soi-même les pages dans le sens de la longueur pour pouvoir lire ce qui se trouvait à l'intérieur). Les exemplaires qui sont numérotés de I à X étaient réservés à la société de bibliophiles « les Amis de l'originale ». Notes et références Biographie Paul Gauguin Livre paru en 1948
Salto
Un salto est une figure de gymnastique. Toponymes Salto, une ville d'Argentine, capitale du partido (arrondissement) de Salto Salto, une municipalité de l'État de São Paulo, Salto da Divisa, une municipalité de l'État du Minas Gerais, Salto do Céu, une municipalité de l'État du Mato Grosso, Salto do Itararé, une municipalité de l'État du Paraná, Salto do Lontra, une municipalité de l'État du Paraná, Salto do Jacuí, une municipalité de l'État de Santa Catarina, Salto Veloso, une municipalité de l'État du Rio Grande do Sul, Salto de Pirapora, une municipalité de l'État de São Paulo, Salto Grande, une municipalité de l'État de São Paulo, Salto, une rivière du Latium, en Italie, dans la vallée de laquelle les Èques se sont établis, Salto, un bourg du nord du Portugal, district de Vila Real, concelho de Montalegre Salto, une ville d'Uruguay, Salto, un département d'Uruguay, Salto Ángel, une chute d'eau du Venezuela. Cinéma et télévision Salto, film polonais de Tadeusz Konwicki (1965). Technologie Le nom propre Salto peut aussi désigner : Salto, un logiciel, Salto, plateforme de service par contournement de vidéo à la demande commune aux groupes France Télévisions, TF1 et M6. Notes et références Homonymie de toponyme
Mdakra
Mdakra (en arabe: المداكرة) est une tribu marocaine, faisant traditionnellement partie de la confédération tribale des Chaouia. Composition La tribu des Mdakra est constituée de 3 fractions d'origine partiellement arabe hilalo-maqilienne (fractions Ahlaf et Sabbah) et partiellement berbère houara (fraction Mellila), ayant absorbé un groupement originel de Berghouatas masmoudiens. Notes et références Tribu du Maroc
Amenemhat Ier
Amenemhat règne de -1991 à -1962. Il est le premier roi de la égyptienne, Manéthon le place comme dernier roi de la . Famille Amenemhat n'est pas d'origine royale : il est peut-être identique à un autre Amenemhat, vizir du dernier roi de la . Ses parents se nomment Sésostris, qui était prêtre et « Père Divin » selon une inscription se trouvant à Thèbes, et . La seule épouse connue d'Amenemhat est Néféritatjenen, son titre de « Mère du roi » (mwt-niswt), inscrit sur une statue de son fils, fait d'elle la mère de son successeur . Avec cette reine, Amenemhat eut trois autres enfants, la future reine (elle porte les titres de « Fille du roi » (sȝ.t-nỉsw.t), de « Épouse du roi » (ḥm.t-nỉsw.t) et de « Mère du roi » (mwt-nỉsw.t)) et les princesses Néférousherit et Kait. Règne Accession au trône Les rois de la thébaine avaient rétabli l'unité de l'Égypte après l'époque d'anarchie qui avait suivi l'effondrement de l'Ancien Empire, mais leur autorité sur le pays semble avoir été encore fragile, car le règne de , troublé, se termine en une obscure guerre civile. Amenemhat a été souvent confondu avec le vizir, Amenhemat, de , le dernier roi de la . Cet Amenhemat est le fils d'un certain prêtre, Sésostris, selon des inscriptions du Ouadi Hammamat. Mais on a aucune preuve pour affirmer qu'il s'agit de la même personne que l'Amenhemat qui est devenu roi. Le texte en question : Ma Majesté envoya le prince, maire de la ville, le vizir, chef des travaux, le favori du roi, Amenhemat, avec une armée de , levés dans les nomes méridionaux, afin qu'il me rapporte un très beau bloc de pierre dure (...) ; elle est destinée à la construction d'un sarcophage, monument d'éternité, et à des statues placées dans les temples du sud ; c'est ce que le roi du Double Pays souhaite qu'on lui rapporte des collines de son père Min, selon le désir de son cœur. Si l'on s'en tient à la Prophétie de Néferti rédigée du vivant du roi, cette pseudo-prophétie trahit l'extrême précarité de sa position. La prophétie de Néferty dit ceci : « Il viendra alors un roi, venu du sud appelé Ameny, fils d'une femme de Ta-Sety né à Khen-Nekhen. » Même si ce texte n'a rien de prophétique puisque les versions les plus anciennes dont on dispose datent précisément du règne d'Amenemhat, il indique clairement en revanche l'origine du roi : Khen-Nekhen est une localité située dans le premier nome du sud dont le chef-lieu était Éléphantine ; Ta-Sety, qui est rattaché à sa mère, est à la fois le nom du premier nome de Haute-Égypte (tȝ-stj) et le nom de l'actuelle Nubie égyptienne et peut se traduire par la terre de l'arc. Parvenu au pouvoir, il semble n'avoir disposé d'aucun ascendant justifiant sa nouvelle position, au sommet de l'État. Quoi qu'il en soit, Amenemhat prend le pouvoir à la mort du roi . Amenemhat-Ititaouy Amenemhet déplaça sa capitale de Thèbes à Amenemhat-Ititaouy (Jmn-m-ḥȝ.t-Jṯj-tȝ.wy), proche de l'actuel site de Licht, plus près du delta du Nil, proche de la frontière entre la Haute et la Basse-Égypte. La date de ce déménagement est contestée, mais le début de la construction de sa pyramide doit être fixé autour de la de son règne, qui peut aussi être l'année de la fondation de la nouvelle capitale. Politique intérieure Sur le plan intérieur, le roi semble avoir rencontré des difficultés. Il y a des indices de conditions proches de la guerre civile. C'est probablement la raison pour laquelle le roi a nommé de nouveaux nomarques en divers endroits qui lui étaient fidèles. Sous le règne d'Amenemhet , le dieu Amon a pris de plus en plus d'importance par rapport à l'ancien dieu local thébain Montou, et il a été élevé au rang de dieu national dans la période suivante. Une famine a sans doute eu lieu sous son règne, selon le papyrus d'Heqanakht. Les fonctionnaires importants du roi étaient le vizir Ipi qui date du début de son règne et le vizir Antefoqer qui appartient à la fin du règne. Méketrê était probablement encore en fonction en tant que trésorier, qui a été suivi par un Ipi. Rehouerdjersen était probablement en fonction à la fin du règne. Le général Nesmont semble avoir combattu pour Amenemhet . Activités hors d'Égypte En politique étrangère, certaines campagnes du souverain en Haute-Nubie sont attestées, mais elles n'ont pas abouti à la conquête permanente du territoire. Il y a des preuves de campagnes en Libye et la frontière avec l'Asie était protégée par le soi-disant « mur du souverain » (jnb.w-ḥqȝ), qui était probablement une série de forteresses. Une inscription rupestre près du port d'Ain Soukhna, dans le golfe de Suez, fait état d'une expédition dans la péninsule du Sinaï en la septième année du règne d'Amenemhet , à laquelle ont participé . Monuments Les vestiges d'un temple d'Amenemhat ont été retrouvés à Ezbet Roushdi el-Saghira près de Qantir. Il mesurait de long sur de large, les colonnes, les encadrements de porte et les sanctuaires des statues étaient en pierre, le reste étant construit en briques de terre cuite. D'autres bâtiments sont attestés à Coptos (temple de Min) Bubastis (blocs retrouvés en l'honneur de Bastet), Ermant et Crocodilopolis (temple de Sobek). Assassinat S'il faut en croire deux œuvres littéraires, probablement rédigées par des scribes proches de l'entourage de , Amenemhat aurait été assassiné à la suite d'un complot de harem en l'an 30, au du de akhet, alors que son fils et héritier Sésostris guerroyait en Libye. Il est enterré dans sa pyramide de Licht, au sud de Memphis. Une autre hypothèse propose que cet attentat n'ait pas forcément causé la mort du roi, mais en tout cas, il montre encore une fois que le pouvoir d'Amenemhat a pu être contesté. Ces deux œuvres littéraires sont : le conte de Sinouhé, qui parle de la mort du « roi de Haute et Basse Égypte, Séhotepibrê » ; l'Enseignement d'Amenemhat pour son fils Sésostris : C'était après souper, la nuit était venue. Cela faisait une heure que j'étais étendu sur mon lit [c'est Amenemhat qui est censé parler] car j'étais fatigué. Comme je commençais à m'endormir, les armes consacrées à ma protection furent tournées contre moi (...). Je fus éveillé par un combat (...) et réalisai que c'était un combat de gardes. Je pris rapidement des armes dans ma main (...), mais personne ne peut se battre seul, aucun succès n'est possible sans aide. Cette effusion de sang eut lieu alors que j'étais sans toi [son fils Sésostris], avant que les courtisans aient appris que je voulais te léguer le pouvoir, avant que je ne me sois assis avec toi pour t'instruire. Car je n'y étais pas préparé, je n'avais pas prévu la négligence des serviteurs. Ce texte a été fréquemment reproduit et était utilisé dans les écoles de scribes qui, sous la dictée, l'ont transcrit sur de nombreux ostraca, nous transmettant l'œuvre au travers des âges. Le style employé, très proche de l'égyptien du Moyen Empire, invite à en faire un texte contemporain de la fin du règne d'Amenemhat . Le véritable rédacteur de ce texte n'est évidemment pas le roi lui-même ; un texte beaucoup plus tardif nous apprend qu'il aurait été écrit par un scribe appelé Khéty. Ce document, qui utilise le genre littéraire de l'enseignement, très en vogue en Égypte, avait pour but de légitimer la montée du le trône de : d'outre-tombe, Amenemhat confirme que c'est bien lui qu'il avait choisi comme héritier. Succession Afin de consolider son pouvoir et assurer la continuité dynastique, il prend son fils comme corégent en l'an 20 de son règne. En effet, une stèle, trouvée à Abydos et actuellement conservée au Musée du Caire (CG 20516), est datée de l'an 30 d'Amenemhat et de l'an 10 de . Il inaugure par là une tradition qui sera suivie jusqu'aux derniers temps de la royauté de l'Égypte antique. Sépulture La pyramide d'Amenemhat est située dans une nouvelle nécropole royale qu'il fait aménager à Licht. Elle est de type à face lisse et représente le premier complexe pyramidal du Moyen Empire. Son plan s'inspire des pyramides de la , renouant avec la tradition memphite, et inaugure une nouvelle période d'édification de pyramides royales. Le complexe est édifié en calcaire et en briques crues. La structure interne de la pyramide était par ailleurs conçue avec un remplissage de blocs hétéroclites recouverts d'un parement de calcaire fin lui conférant son aspect de pyramide à faces lisses. Elle a une base de pour une hauteur de . Elle a beaucoup moins bien résisté aux conditions climatiques, aux millénaires écoulés depuis son édification notamment en raison du pillage des matériaux dès l'Antiquité. Titulature Au début de son règne, vers l'an 6 ou 7, il change sa titulature. Notes et références Bibliographie Wolfgang Kosack, Berliner Hefte zur ägyptischen Literatur 1 - 12: Teil . 1 - 6/ Teil . 7 - 12 (2 Bände). Paralleltexte in Hieroglyphen mit Einführungen und Übersetzung. Heft 9: Die Lehre des Königs Amenemhet . an seinen Sohn. Verlag Christoph Brunner, Basel 2015. . XIIe dynastie égyptienne Vizir de l'Égypte antique Pharaon assassiné XXe siècle av. J.-C. Index égyptologique Pharaon
Coolio.com
Coolio.com est le quatrième album studio de Coolio, sorti le , uniquement au Japon. La plupart des titres sera repris, en 2002, sur l'album El Cool Magnifico. Liste des titres Notes et références Album de Coolio Album musical sorti en 2001
Carol Sutton (homonymie)
Carol Sutton (1933-1985) est une journaliste américaine. Carol Sutton (1944-2020) est une actrice américaine.
Olafsson
Olafsson (fils d'Olaf) est un patronyme porté par : Björn Ólafsson (1895-1974), homme politique islandais. Eggert Ólafsson, explorateur danois du . Friðrik Ólafsson, grand maître international d'échecs islandais né en 1955, ancien président de la fédération internationale des échecs. Helgi Ólafsson, grand maître international d'échecs islandais né en 1956, Jón Ólafsson, philologue islandais (1831-1911), Olaf Olaffson (Ólafur Jóhann Ólafsson), écrivain et manager islandais, né à Reykjavik (Islande) le . Stefán Ólafsson, pasteur islandais mort en 1688. Sihtric III Olafsson Silki Skegg, Roi de Dublin de la fin du . Tryggve Olafsson, roi viking du . Homonymie de patronyme
Oceanic House
Oceanic House est un ancien immeuble de bureaux classé au grade II, situé au 1 Cockspur Street, dans la Cité de Westminster, à Londres. Il a été conçu par Henry Tanner junior et achevé en 1907. C'était à l'origine le siège de la White Star Line à Londres, d'où les billets pour le RMS Titanic ont été vendus. Devenu plus tard une banque Barclays, il a été utilisé par le ministère britannique de la Défense et est devenu le restaurant de l’ambassade du Texas, Cantina, qui a fermé en 2012. En 2016, il a été converti en six appartements de luxe et penthouse en duplex. Il appartient au Crown Estate. Vues Références Bâtiment à Londres Cité de Westminster Titanic Monument classé de Grade II dans la cité de Westminster
Royals de Trois-Rivières
Les Royals de Trois-Rivières (Royaux de Trois-Rivières) sont une équipe de baseball, située à Trois-Rivières au Québec, ayant évolué de 1939 à 1955. Ils ont joué leurs parties à domicile au stade municipal de Trois-Rivières. Entre 1950 et 1955, l'équipe fut affiliée à trois différentes formations de la Ligue majeure de baseball. Histoire Ils ont débuté sous le nom de Renards de Trois-Rivières lors de la saison 1939 et ont joué dans la Ligue provinciale du Québec et la Ligue canadienne-américaine originale de 1940 à 1942, lorsque la ligue a été fermée en raison de la Seconde Guerre mondiale. L'équipe est revenue en 1946 en tant que Royals de Trois-Rivières, affiliée aux Dodgers de Brooklyn jusqu'en 1950. En 1951, l'équipe a déménagé à la Ligue provinciale en tant qu'équipe indépendante avant de devenir affiliée aux Yankees de New York en 1952 et a changé de nom pour Yankees de Trois-Rivières. De 1954 à 1955, ils étaient affiliés aux Phillies de Philadelphie connus sous le nom de Phillies de Trois-Rivières. Lorsque la ligue cesse ses opérations en 1955, l'équipe disparaît simultanément. Notes et références Annexes Articles connexes Aigles de Trois-Rivières Stade municipal de Trois-Rivières Sport à Trois-Rivières Club sportif fondé en 1939
Jacques Folch-Ribas
Jacques Folch-Ribas, né le à Barcelone, en Catalogne, est un écrivain, architecte, critique littéraire et enseignant québécois. Biographie Né en Espagne, il est journaliste à 20 ans, et protégé d'Albert Camus. Albert Camus est en effect devenu son ami et lui demandait de lui parler le catalan, sa langue maternelle. Leur amitié, semble-t-il, reposait moins sur la littérature que sur une série de coïncidences car la mère de Camus, originaire des Baléares, parlait, elle aussi, le catalan. Ayant une formation d'architecte urbaniste, il est son art comme citoyen français, avant d'arriver en 1956 au Québec. Membre du comité de direction de la revue d'arts visuels Vie des arts à partir de 1958, il est aussi membre du comité de direction de la revue Liberté dès 1961. En 1960, il devient l'un des onze membres fondateurs du RIN. Il publie d'abord deux essais d'art sur le sculpteur Jordi Bonet et le peintre Jacques de Tonnancour. En 1970 paraît La Horde des Zamé, son premier roman. Il obtient son premier succès critique et public en 1974 avec Une aurore boréale, lauréat du prix Québec-Paris. Après Le Valet de plume (1983), gagnant du prix Molson du roman, La Chair de pierre (1984), un roman historique situé en Nouvelle-France, attire l'attention du jury du prix Goncourt. Son chef-d'œuvre demeure toutefois Le Silence, ou Le Parfait Bonheur (1987) qui remporte le prix du Gouverneur général 1988. Il devient membre de l'Académie des lettres du Québec en 1986 et est lauréat du Prix Ludger-Duvernay en 1990. Il tient pendant de nombreuses années une chronique littéraire dans les pages du journal La Presse. Il a également enseigné l'architecture, puis la littérature au cégep de Saint-Laurent. Œuvres Le fonds d'archives de Jacques Folch-Ribas est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Romans Autres publications Jordi Bonet : le signe et la terre, Montréal, Éditions du Centre de psychologie et de pédagogie, 1964 Jacques de Tonnancour: le signe et le temps, Montréal, Presses de l'Université du Québec, 1971 Montréal : le Vieux-Montréal à pied, Montréal, CIDEM-Communications, 1984 Honneurs 1974 - Prix Québec-Paris, Une aurore boréale 1983 - Prix Molson du roman, Le Valet de plume 1986 - Membre de l'Académie des lettres du Québec 1988 - Prix du Gouverneur général, Le Silence, ou le Parfait Bonheur 1989 - Prix Jean-Hamelin, Le Silence, ou Le Parfait Bonheur 1990 - Prix Ludger-Duvernay Notes et références Liens externes Naissance en novembre 1928 Naissance à Barcelone Écrivain québécois Romancier québécois Essayiste québécois Journaliste québécois Critique littéraire québécois Auteur canadien de roman historique Architecte québécois Architecte français du XXe siècle Lauréat du Prix littéraire du Gouverneur général Diaspora catalane au Québec
Alexandre Taché (homme politique)
Alexandre Taché, né le à Saint-Hyacinthe et mort le à Hull, est un avocat, homme politique et juge québécois. Il a été député de la circonscription de Hull à l'Assemblée législative du Québec de 1936 à 1939 et de 1944 à 1955. Il a été orateur de l'Assemblée législative du Québec de 1945 à 1955. Biographie Il est le fils de Joseph de La Broquerie Taché, notaire, journaliste et bibliothécaire du Parlement du Canada, et de Marie-Louise Langevin. Il étudie au séminaire de Saint-Hyacinthe, à l'université d'Ottawa et à l'université de Montréal. Il est admis au Barreau de la province de Québec en 1924. Il épouse Berthe Laflamme le à Hull. Il exerce comme avocat à Hull jusqu'en 1956. Il est bâtonnier du Barreau de Hull de 1939 à 1942. Lors de l'élection générale québécoise de 1936, il est élu député de la circonscription électorale de Hull à l'Assemblée législative du Québec, comme candidat de l'Union nationale, défaisant le député sortant Alexis Caron du Parti libéral. Taché est défait à l'élection générale de 1939 par Caron. Taché est élu de nouveau à l'élection générale de 1944, l'emportant sur Caron. Le , Taché est nommé Orateur (président) de l'Assemblée législative. Il est réélu député lors de l'élection générale de 1948, l'emportant de nouveau sur Caron, et à l'élection générale de 1952, l'emportant cette fois sur un nouveau candidat du Parti libéral, Louis-Philippe Mercier. Le , Taché démissionne comme député et comme Orateur de l'Assemblée. En 1956, il est nommé juge à la Cour de magistrat des districts de Hull, de Terrebonne et de Pontiac. En 1958, il est nommé juge à la Cour supérieure. Il meurt en 1961, à l'âge de 61 ans. Il est inhumé dans le cimetière Notre-Dame de Hull, le . Honneurs 1938 : Conseil en loi du roi (c.r.) 1946 : Doctorat honoris causa de l'université d'Ottawa Notes et références Liens externes Fonds Alexandre Taché (P4) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) Fonds Famille Taché (P407) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) Avocat québécois Député de l'Union nationale Président de l'Assemblée nationale du Québec Juge québécois Naissance en août 1899 Décès en mars 1961 Bâtonnier québécois Décès à 61 ans
Planaria
Planaria est un genre de vers plats (Plathelminthes) d'eau douce, décrit par O. F. Muller en 1776. Le genre appartient, dans les classifications modernes , aux Tricladida Continenticola, famille des Planariidae. Les espèces de ce genre ne sont pas parasites. Liste des espèces Planaria barroisi Whitehouse, 1914 Planaria dybouskyi Sabussow, 1903 Planaria flava Delle Chiaje, 1822 Planaria fontana Schrank, 1803 Planaria fuliginosus Leidy, 1851 Planaria gigas Leuckart, 1828 Planaria grubii Sabussow, 1903 Planaria ignorata Raspail, 1902 Planaria kempi Whitehouse, 1913 Planaria limuli Graff, 1879 Planaria luteola Delle Chiaje, 1822 Planaria marmorosa Müller, 1776 Planaria nesidensis Delle Chiaje, 1822 Planaria onegensis Sabussow, 1903 Planaria polychroa Schmidt, 1861 Planaria punctatum Carus, 1863 Planaria rosea Müller, 1773 Planaria simplex Woodworth, 1896 Planaria torva (Müller, 1773) Planaria tremellaris Grube, 1840 Planaria unionicola Woodworth, 1897 Planaria verrucosa Delle Chiaje, 1829 Planaria wytegrensis Sabussow, 1907 Planaria zeylanica Kelaart, 1858 Références Liens externes Tricladida
Shawn Jobin
Shawn Jobin, né le , est auteur-compositeur interprète de rap canadien francophone et bilingue qui demeure à Saskatoon, dans la province de la Saskatchewan. Il est l’artiste hip-hop de cette province peut-être le plus connu à créer en français. À ce titre, la défense de la langue française, dans les milieux minoritaires au Canada, est l'une de ces nombreuses sources d’inspiration. Âgé de 28 ans, Shawn Jobin a déjà gagné de nombreux prix et distinctions pour sa démarche artistique. Biographie Élevé au Québec où il a étudié en anglais, Shawn Jobin écrit ses premières chansons et musiques de style rap/hip-hop dès l’âge de 12 ans. Il découvre la scène en 2007 lors de son premier spectacle de rap dans sa région. En 2008, il déménage pour aller vivre en Saskatchewan avec sa mère et son frère où il s’inscrit dans un collège francophone. Dès la première année, il gagne la finale régionale et provinciale du concours Secondaire en spectacle lui permettant ainsi de présenter sa chanson devant des milliers de jeunes à Hull et Ottawa au cours de la finale pan québécoise. Dans la foulée, une autre de ses compositions intitulée C’est pour la musique, lui permettra de remporter le premier prix du concours Test ta plume 4, organisé par la radio de Radio-Canada pour les auteurs-compositeurs de 25 ans et moins. Ce prix lui a permis d’enregistrer sa première chanson qui a été diffusée régulièrement sur les ondes radio-canadiennes. À l’âge de 15 ans, en 2009, il signe son premier contrat de disque et sort un premier album sous le titre les premiers pas. Il fait sa première tournée dans l'Ouest canadien avec D-J Gaff un vétéran de la scène locale. Il consacrera les deux années suivantes à peaufiner son art en suivant différentes formations dédiées aux auteurs-compositeurs-interprètes (Festival en chanson de petite vallée, festival international de la chanson de Granby etc.) tout en collaborant avec le slameur montréalais Ivy. En , il remporte cinq prix lors de la première édition de Nouvelle Scène(autrefois nommé Gala Fransaskois de la chanson), soit : le prix du Conseil Culturel Fransaskois, le prix Radio-Canada, le prix de l’Association jeunesse fransaskoise, le prix Dave Lawlor et le prix Coup de cœur du public il participe à la finale de Chant’ouest et fait son premier spectacle à Montréal au Club Soda. En 2012, entouré d’une nouvelle équipe, Shawn enregistre un EP de quatre titres Tu ne m’auras pas (lancé en 2013) réalisé par Claude Bégin (Accrophone, Karim Ouellet) s’en suivra une tournée et de nombreuses invitations a des festivals , galas et bourses d’artiste à travers le Canada. À l’automne 2014, Shawn Jobin a eu l'honneur d'être nommé pour le prix du lieutenant gouverneur de la Saskatchewan, dans la catégorie Artiste émergent. Au Gala Trille Or 2015, Shawn Jobin s’est vu décerner le prix « Découverte de l'Ouest canadien (artiste ou groupe). En , la carrière internationale.de l’artiste se développe et il présente son spectacle au Festival Pause Guitare (Albi Fr) et aux Francofolies de Spa (Belgique). Il y retourne en 2016 invité par le festival parisien Aurore Montréal. En 2016 il remporte le prix pour le meilleur vidéoclip pour la chanson Fou au Gala Trille d’Or et le très important prix “Portée Radio-Canada” remis pour la première fois à trois artistes de la francophonie canadienne représentant les meilleurs espoirs de l’Acadie, l’Ontario et de l'Ouest canadien. Il met sur le marché trois simples tirés du prochain album Éléphant. En il est en nomination dans quatre catégories au (Meilleur Interprète masculin, meilleur vidéoclip, Export-Ouest, meilleure présence web). En février, le Musée canadien pour les droits de la personne de Winnipeg a choisi de mettre en valeur les accomplissements de sept Canadiens ayant un parcours inspirant en regard des droits de la personne, à tout juste 24 ans Shawn Jobin se voit ainsi honoré par cette importante exposition muséale. Le de cette année il lance son premier album complet Éléphant. extrêmement bien accueilli par la critique et qui lui vaudra une belle reconnaissance auprès des médias et de l’industrie (Musicaction, le Canal auditif ) L’année 2018 verra la sortie de trois vidéoclips tirés du nouvel album (Éléphant, La déroute, So close remix). Le , c’est le lancement du vidéoclip 140 nouvel extrait du prochain album de Shawn Jobin. Discographie Album 2009 : Les premiers pas 2012 : Tu m’auras pas (EP) 2017 : Éléphant Collaboration 2018: Automat - Mémoire ft.Shawn Jobin2020 : DJ Unpier - Déprime stylé ft.Shawn Jobin Notes et références Lien externe Naissance en décembre 1992 Rappeur canadien
Canton de Sens-1
Le canton de Sens-1 est une circonscription électorale française située dans le département de l'Yonne et la région Bourgogne-Franche-Comté. Histoire Un nouveau découpage territorial de l'Yonne entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du . Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au . En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux. Dans l'Yonne, le nombre de cantons passe ainsi de 42 à 21. Le canton de Sens-1 est créé par ce décret. Il est formé d'une fraction de Sens et de communes des anciens cantons de Sens-Nord-Est () et de Sens-Ouest (). Il est entièrement inclus dans l'arrondissement de Sens. Le bureau centralisateur est situé à Sens. Représentation Résultats détaillés Élections de mars 2015 À l'issue du des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Danièle Gyssels et Gilles Pirman (DVD, 31,43 %) et Gabrielle Delmont et Raphaël Ponroy (FN, 25,84 %). Le taux de participation est de 43,31 % ( sur ) contre 51,97 % au niveau départemental et 50,17 % au niveau national. Au second tour, Danièle Gyssels et Gilles Pirman (DVD) sont élus avec 70,32 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 42,68 % ( pour et ). Élections de juin 2021 Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national). Dans le canton de Sens-1, ce taux de participation est de 29,5 % ( sur ) contre 35,12 % au niveau départemental. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Ghislaine Pieux et Gilles Pirman (Union à droite, 48,61 %) et Nicolas Lermithe et Virginie Touzelet (Union à gauche, 26,01 %). Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national, 36,29 % dans le département et 31,24 % dans le canton de Sens-1. Ghislaine Pieux et Gilles Pirman (Union à droite) sont élus avec 66,5 % des suffrages exprimés ( pour et ). Composition Le canton de Sens-1 comprend : deux communes entières, la partie de la commune de Sens située à l'ouest et au nord d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Maillot, routes départementales 606 et 606 A, avenue de Senigallia, rue du Général-de-Gaulle, boulevard du 14-Juillet, rue de Tivoli, rue René-Binet, rue de la Planche-Barrault, boulevard du Maréchal-Foch, boulevard Winston-Churchill, place Étienne-Dolet, boulevard de Verdun, rue du 19-Mars-1962, route départementale 46, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saligny. Démographie Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Yonne Arrondissements de l'Yonne Liste des cantons de l'Yonne Liste des communes de l'Yonne Liste des conseillers départementaux de l'Yonne Sens-1 Sens (Yonne)
Quartier des Champs-Élysées
Le quartier des Champs-Élysées est le quartier administratif de Paris situé dans le . Son territoire est limité au nord par la « plus belle avenue du monde », c’est-à-dire l’avenue des Champs-Élysées, (de la place Charles-de-Gaulle au rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault), une partie de l'avenue Matignon et l’avenue Gabriel ; à l’est par la place de la Concorde ; au sud par la Seine ; à l’ouest par l’avenue Marceau. Il s'agit d'un quartier très prisé par les touristes, mais avec habitants en 1999, c'est le moins peuplé de l'arrondissement, entre autres raisons parce qu’une partie des habitations hausmaniennes est convertie en bureaux ou locaux commerciaux. Le Triangle d'or, délimité par les avenues Montaigne, George-V et les Champs-Élysées est, au sein du quartier, particulièrement réputé pour ses entreprises et commerces de luxe. Historique Dans un secteur alors peu urbanisé de l'ouest de Paris, la section des Champs-Élysées est créée en 1790, circonscription administrative qui devient en 1795 le quartier des Champs-Élysées, situé alors dans le de Paris dont les limites partaient de la moitié de la rive droite de la Seine depuis le pont Louis-XVI jusqu'à la barrière de Passy, partant de cette barrière et suivant à droite les murs jusqu'à la barrière du Roule, continuant à droite les rues du Faubourg-du-Roule, du Faubourg-Saint-Honoré, Royale et la place Louis-XV jusqu'au pont Louis-XVI. Après le redécoupage de 1860, le quartier de ce nom devient d'une surface plus restreinte et essentiellement situé au sud de l'avenue. Lieux et bâtiments remarquables Champs-Élysées (mais la moitié nord de la section de l’avenue comprise entre la place Charles-de-Gaulle et le rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault est située dans le quartier du Faubourg-du-Roule). Grand Palais, ses galeries nationales et le Palais de la découverte. Petit Palais. Place de la Concorde et obélisque de Louxor. Port de la Conférence (où est basée la Compagnie des bateaux-mouches) et port des Champs-Élysées, le long de la Seine. . Ambassades Ambassade d'Allemagne, avenue Franklin-D.-Roosevelt. Ambassade du Brésil, cours Albert-. Ambassade de Chine, avenue George-V. Ambassade d'Espagne, avenue George-V. Ambassade de Norvège, rue Bayard. Espaces verts Jardin des abords du Petit-Palais. Jardin Anne-Sauvage. Jardins des Champs-Élysées. Square de Berlin. Lieux de culte Cathédrale de la Sainte-Trinité, également nommée Cathédrale américaine, de l'Église épiscopale des États-Unis, de culte anglican. Cathédrale Saint-Jean-Baptiste, de l’Église apostolique arménienne. Chapelle Notre-Dame-de-Consolation, chapelle catholique dédiée aux victimes de l'incendie du Bazar de la Charité et construite à l’emplacement où celui-ci a eu lieu le . Elle est dévolue depuis à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. Lieux de spectacles Crazy Horse Saloon. Espace Cardin. Théâtre des Champs-Élysées. Théâtre Marigny. Théâtre du Rond-Point. Théâtre Vrai Guignolet (spectacle de marionnettes). Ponts (D'ouest en est, en remontant le cours de la Seine). Pont de l'Alma (quart nord-est). Pont des Invalides (moitié nord). Pont Alexandre-III (moitié nord). Pont de la Concorde (moitié nord). Notes, sources et références Annexes Articles connexes Arrondissements de Paris Quartiers administratifs de Paris Champs-Élysées 8e arrondissement de Paris
Columbia Princeton Electronic Music Center
Le Columbia Princeton Electronic Music Center (CPEMC) est un centre de recherche musicale américain, qui a vu le jour en 1955 et qui a été rattaché à l’Université de Colombia Princeton (New York, États-Unis). Vladimir Ussachevsky et Otto Luening, les fondateurs du Centre, débutent leurs travaux en 1951. Au début, le centre de recherche ne disposait que d'un magnétophone et se situait dans l'appartement d'Ussachevsky. Il a ensuite été rattaché à l'Université de Colombia Princeton, qui leur a ensuite alloué un local au sous-sol d'un de ses immeubles. En 1959, il sera inauguré sous la tutelle de l’Université en tant que Columbia Princeton Electronic Music Center (C.P.E.M.C.) . Les subsides de l’Université leur permettront d’acquérir les synthétiseurs RCA, une grande innovation technique qui entraînera l’implantation de ces centres de recherche au sein des universités américaines. Ce nouveau modèle instrumental sera d'importance. Milton Babbitt l'utilisera pour ses pièces de sérialisme généralisé. David Tudor, Christian Wolff, John Cage et Morton Feldman furent des adeptes de cette hybridation des matériaux concrets et électroniques. Liens externes Site du CPEMC Association ou organisme lié à la musique classique Columbia Princeton Electronic Music Center Musique électronique Organisme fondé en 1955 Université Columbia
Gare d'Aubiet
La gare d'Aubiet est une gare ferroviaire française de la ligne de Saint-Agne à Auch, située sur le territoire de la commune d'Aubiet, dans le département du Gers en région Occitanie. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Occitanie. Situation ferroviaire Établie à d'altitude, la gare d'Aubiet est située au point kilométrique (PK) 70,143 de la ligne de Saint-Agne à Auch, entre les gares de Gimont-Cahuzac et d'Auch. Histoire En 2014, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de . Service des voyageurs Accueil Halte SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre. Desserte Aubiet est desservie par des trains TER Occitanie qui effectuent des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau et d'Auch, à raison de 10 allers-retours par jour en semaine. Le temps de trajet est d'environ 1 heure 15 minutes depuis Toulouse-Matabiau et de 15 minutes depuis Auch. Intermodalité Le stationnement des véhicules est possible à proximité de l'ancien bâtiment voyageurs. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des gares de France Liste des gares d'Occitanie Ligne de Saint-Agne à Auch Lien externe Gare dans le Gers Ligne de Saint-Agne à Auch
Championnats d'Europe de karaté juniors et cadets 2010
Les championnats d'Europe de karaté juniors et cadets 2010 ont eu lieu en février 2010 à İzmir, en Turquie. Il s'agissait de la des championnats d'Europe de karaté juniors et cadets. Résultats Cadets Kata Kumite Kumite masculin Kumite féminin Juniors Épreuves individuelles Kata Kumite Kumite masculin Kumite féminin Épreuves par équipes Kata Kumite 2010 Karate Karate Europe juniors et cadets 2010 Compétition de karaté en Turquie Izmir Karaté en 2010 Sport en février 2010 2010 en Turquie
Tour PwC
La tour PwC (en espagnol, Torre PwC) est un gratte-ciel situé à Madrid, capitale de l'Espagne. Situation Située dans l'arrondissement de Fuencarral-El Pardo, la tour est l'une des quatre du Cuatro Torres Business Area, entre les tours de cristal au nord et Cepsa au sud. Construction Construite à partir de 2004, elle est inaugurée en 2009. Appelée tour Sacyr Vallehermoso, du nom de l'entreprise de travaux publics dont les bureaux y sont situés, elle prend son nom actuel le lorsque Pricewaterhouse Coopers en devient le principal occupant<ref name=nombre>{{lien web |url=http://www.expansion.com/2011/06/08/empresas/inmobiliario/1307568857.html?a=b7f0c76e07c4b3a1ccddc101a3ca1b3c&t=1321965308 |titre=De Torre S&V a Torre PwC |consulté le=22 novembre |année=2011|auteur=Rocío Ruiz |date=8 juin 2011 |série=Diario Expansión |langue=espagnol |cite=Pero el cambio más significativo se producirá el próximo día 20 de junio, cuando la torre Sacyr pasará a denominarse Torre PwC}}</ref>. Occupants La tour abrite l'hôtel cinq étoiles EuroStars Madrid Tower'', ainsi que les bureaux de Pricewaterhouse Coopers entre les étages 34 et 50. Notes et références Annexes Articles connexes Gratte-ciel Cuatro Torres Business Area Liste des gratte-ciel de Madrid Liens externes Skyscraperpage Emporis Sacyr Vallehermoso Sacyr Vallehermoso Sacyr Vallehermoso Sacyr Vallehermoso Fuencarral-El Pardo
Alfred Picard
Alfred Picard, né à Strasbourg le et mort à Paris le , est un ingénieur et un administrateur français. Il fut vice-président du Conseil d'État de 1912 à 1913. Il a publié en 1884 un ouvrage en six volumes sur les chemins de fer. Biographie Il entre à l'École polytechnique en 1862, puis à l'École des ponts et chaussées. La guerre de 1870 le trouve ingénieur du canal des houillères de la Sarre et du canal des salines de Dieuze. Attaché aux travaux de défense de Metz, il prend du service dans l'armée de la Loire. En 1872, il est appelé aux fonctions du contrôle de l'exploitation des Chemins de fer de l'Est et du canal de la Marne au Rhin, qu'il exerce jusqu'en 1879, et au cours desquelles il dirige d'importants travaux. En 1880, il est chef de cabinet du ministre des Travaux publics, Varoy (Henri Auguste), et directeur du personnel du ministère avant de prendre, en 1885, la direction générale des ponts et chaussées, des mines et des chemins de fer. Nommé au Conseil d'État en 1882, il devint président de section en 1886. Il est rapporteur général de l'Exposition universelle de 1889 et publie à cette occasion un rapport qui le désigne pour la direction de l'Exposition de 1900, dont il est le commissaire général. Il est grand-croix de la Légion d'honneur la même année. Après la clôture de l'Exposition de 1900, , Alfred Picard entreprend la rédaction d'un rapport important, en six volumes, intitulé Le Bilan d'un siècle, selon le titre même de l'Exposition. Il préside ensuite la commission chargée d'étudier les questions d'organisation du réseau de l'État, après le rachat de l'Ouest, et il est élu membre de l'Académie des sciences en 1902. Quoiqu'il n'ait jamais fait de politique et ne soit ni député, ni sénateur, sa réputation d'administrateur le fait appeler au ministère de la Marine par Georges Clemenceau, mais il n'y reste pas assez longtemps ( - ) pour instituer les réformes que l'on attendait de lui. Le , il est appelé à la vice-présidence du Conseil d'État. » Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (). Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur en 1900. Croix de Ordre de Charles III d'Espagne en 29.10.1900 Publication . Notes et références Description tiré du livre Le Génie Civil, tome LXII, , 1912-1913 Voir aussi Bibliographie Théodore Rieger, « Maurice Alfred Picard », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 30, p. 3011. Iconographie Dornac, Portrait de l'ingénieur et administrateur Alfred Picard (Strasbourg, 1844 - Paris, 1913) dans son bureau, entre 1885 et 1895, photographie, Paris, musée Carnavalet (notice en ligne). Liens externes Ministre de la Troisième République Ministre français de la Marine Membre de l'Académie des sciences (France) Ingénieur du corps des ponts et chaussées Personnalité française du chemin de fer Élève de l'École polytechnique Grand-croix de la Légion d'honneur Naissance en décembre 1844 Naissance à Strasbourg Décès en mars 1913 Décès à 68 ans Décès à Paris Vice-président du Conseil d'État français Président de section au Conseil d'État français Président de la section des travaux publics du Conseil d'État français Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 82)
Aechmea bahiana
Aechmea bahiana est une espèce de plantes de la famille des Bromeliaceae, endémique du Brésil. Notes et références Liens externes Espèce d'Angiospermes (nom scientifique) Flore endémique du Brésil bahiana
Hubert Brunard
Hubert Frédéric Brunard, né à Bruxelles, le et y décédé le fut un homme politique belge francophone libéral. Biographie Avocat, il fut échevin d'Ixelles et sénateur de l'arrondissement de Bruxelles dès 1914. Notes et références Avocat belge du XXe siècle Sénateur belge Personnalité libérale belge Naissance à Bruxelles Naissance en août 1846 Décès en décembre 1920 Décès à Bruxelles Décès à 74 ans
Hin und zurück
() sketch mit musik, est un opéra en un acte de Paul Hindemith sur un livret de Marcellus Schiffer d'après un sketch d'une revue anglaise. Composé en 1927, il est créé le à Baden-Baden sous la direction d'Ernst Mehlich. Création française en au théâtre Sarah-Bernhardt par l'orchestre de chambre de Buenos Aires, création parisienne en au théâtre du Rond-Point. Distribution Argument Un homme alors qu'il donne à sa femme Hélène son cadeau d'anniversaire, il la surprend en train de lire une lettre. Dans un premier temps elle prétend que c'est sa couturière puis avoue que c'est une lettre de son amant. Il sort un pistolet et la tue. Un médecin arrive avec une infirmière mais soudain une voix anonyme déclare que le sens d'un évènement dépend de la vision que l'on s'en fait et sur ce fait toute l'action se déroule à rebours, le médecin et l'infirmière sortent, Hélène se redresse, son mari range le pistolet, il apprend que sa femme lit la lettre de son amant et enfin offre le cadeau d'anniversaire à sa femme, d'où le titre de l'opéra aller et retour. Durée d'exécution: vingt minutes Source John Warrack, Harold Rosenthal, Guide de l'opéra éd.Fayard 1986 p.367 Liens externes Opéra de Paul Hindemith Opéra des années 1920 Opéra en allemand Opéra créé en Allemagne
Beauvoir (Yonne)
Beauvoir est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Bellovidériens. Géographie La commune de Beauvoir se trouve en plein cœur de l'Yonne (89), non loin d'Auxerre, de Toucy (connue comme ville natale de Pierre Larousse, l'illustre fondateur des dictionnaires du même nom). Cette commune se trouve nichée au cœur d'une sorte de vallée, elle est surplombée par la colline de la Champagne. Cette colline héberge d'ailleurs le réservoir municipal qui alimente une bonne partie de la commune (L'Epinoy par exemple). L'autre partie étant sous la tutelle du syndicat des eaux (Les Tessons ou le lotissement la Pelle de la Cité). Communes limitrophes Urbanisme Typologie Beauvoir est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), forêts (23,8 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Forteresse ou village beau à voir, disposant d'une belle vue. Histoire La commune de Beauvoir fut gérée pendant près de 43 ans par Michaut Bernard, qui acheva ses mandats pour laisser place à Vincent Roland durant un mandat, jusqu'en 2008. La commune fit de nombreux aménagements et se retrouve aujourd'hui très bien équipée pour sa modeste taille ; en effet, la commune dispose d'une salle des fêtes aux équipements modernes, d'un terrain de football d'une belle taille, d'un court de tennis, d'une église régulièrement rénovée et entretenue ainsi que d'un terrain multisports et d'une aire de jeux pour enfants. Politique et administration Source : site du conseil général de l'Yonne. Démographie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Un auditoire de justice construit en 1769, pour régler la justice des sept paroisses de Pourrain, Parly, Merry-la-Vallée, Beauvoir, Saint-Martin-sur-Ocre, Égleny et Lindry. Il fonctionna jusqu'en 1790. Contrairement aux communes avoisinantes, Beauvoir est un petit village dépourvu de bourg. L'église et le cimetière constituent le centre de la commune, ils sont situés non loin de la mairie et de l'école primaire. L'hébergement est possible sur place, dans un complexe situé dans le quartier de l'Epinoy. Depuis 2008, une salle de spectacle pluridisciplinaire est installée sur la place de l'église : Le Bellovidère, théâtre à taille humaine. Depuis 2011, la commune organise également son Marché annuel nocturne des producteurs locaux, le premier samedi du mois d'août. Personnalités liées à la commune Ernest Designolle (1850-1941), peintre, né à Beauvoir. Pour approfondir Bibliographie Articles connexes Liste des communes de l'Yonne Liens externes Beauvoir sur le site de l'Institut géographique national Beauvoir sur le site de l'Insee Notes et références Notes Références Commune dans l'Yonne Aire urbaine d'Auxerre
Carlito Rocha
Carlos Martins da Rocha, ou plus simplement Carlito Rocha (1894-1981), est un homme brésilien lié au football. Biographie Il fut notamment champion de l'État de Rio de Janeiro en tant que joueur en 1912, en tant qu'entraîneur en 1935 et en tant que président en 1948 avec le Botafogo FR. Né en 1894, année de la fondation du Club de Regatas Botafogo, il défendit dans sa jeunesse les couleurs du Botafogo Football Club. Sa carrière s'arrête le , lorsque, victime d'une pneumonie et avec une fièvre intense, il entra néanmoins en jeu, ce qui provoqua un coma et une longue période de convalescence. Il fut président du Botafogo de 1948 à 1951, menant l'équipe à la victoire dans le championnat de Rio de 1948. Il fut l'instigateur de nombreuses croyances et superstitions des botafoguenses. Il fit d'un petit chien, le célèbre Biriba, une mascotte du club. En 2018, le journaliste Rafael Casé publie une biographie de Carlito Rocha, Somos Todos Carlito. Histórias, Crendices e Superstições de Um Homem que Amava o Botafogo. Notes & Références Bibliographie Rafael Casé , Somos Todos Carlito. Histórias, Crendices e Superstições de Um Homem que Amava o Botafogo, ed. Gryphus, janvier 2018, Liens externes Naissance en 1894 Footballeur brésilien Joueur du Botafogo de Futebol e Regatas Entraîneur brésilien de football Entraîneur du Botafogo de Futebol e Regatas Dirigeant brésilien de football Dirigeant du Botafogo de Futebol e Regatas Décès en mars 1981 Lieu de naissance inconnu Décès à Rio de Janeiro
Philippe Cuper
Philippe Cuper est un clarinettiste français né à Lille le . Biographie Il a étudié la clarinette au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (premiers prix à l'unanimité, premier nommé par vote spécial) et la musicologie à l'université de Paris-Sorbonne puis, a commencé la musique à l'école de musique de Marcq-en-Barœul et au Conservatoire de Lille (premier prix de solfège spécialisé et prix régional de musique de chambre). Ses maîtres pour la clarinette furent successivement Gilbert Voisin (disciple de Louis Cahuzac) puis à Paris Guy Dangain, Guy Deplus et Henri Druart. Il a aussi reçu les conseils de Jacques Lancelot, André Boutard et Stanley Drucker (du New York Philharmonic) et, en musique de chambre, de Jean Hubeau, Christian Lardé, Étienne Pasquier, Pierre Pasquier et Nelly Pasquier. Il a remporté les concours internationaux de Munich (ARD), Prague (premier prix à l'unanimité), Viotti (Vercelli) ainsi que la médaille de Genève, le Prix Slovaque, Orvieto, médaille Mravinsky de Saint-Pétersbourg et participé à de nombreux jurys internationaux : USA Young Artist, Pékin, Australie, ARD-Munich, Prague, Roumanie (Cluj), Moscou, Gand, etc. Il a aussi organisé le premier concours international « Louis Cahuzac » à Versailles en 2002. Première clarinette solo super-soliste à l'Orchestre de l'Opéra national de Paris depuis 1984, clarinette solo invité à l'Orchestre philharmonique de Berlin (tournée en Amérique du Sud en 2000 et concerts à la Philharmonie à Berlin sur internet octobre 2009), à l'orchestre de la Scala de Milan, de la Radio Bavaroise ou au Sinfonia Varsovia, Orchestre de Paris, National et Philharmonique de Radio France, Orchestre Mondial, Philharmonique de Liège, d'Île-de-France, Lamoureux, Colonne, Garde Républicaine, Ars Nova, Ensemble 2E2M, Musique vivante, il joue sous la direction des plus grands chefs d'orchestres : Ozawa, Sawallisch, Abbado, Maazel, Mehta, Boulez, Prêtre, Dervaux, C. Davis, Barenboim, Dohnányi, Guerguiev, Salonen, Harding, Jurowski, Inbal, Jarvi, Daniel Oren, Gatti, Conlon, Chung, A. Jordan, Ph. Jordan, Franck, etc. Une soixantaine d'orchestres l'ont accueilli comme concertiste : Philharmonie tchèque (Debussy, Copland au Rudolfinum) Orchestres de la Radio Bavaroise (Mozart) Tokyo Metropolitan (Spohr, Cahuzac) Symphonique de Moscou (Debussy en direct pour Radio Classique) Brisbane Philharmonic Mexico Ofunam Orchestra Deuxième concerto de Spohr en direct sur la télévision mexicaine Guanajuato (Debussy et Krommer avec A.Retana) Québec Bruxelles Bruges Namur (Schindelmeisser avec Boeykens, Vanspandonck et Votano) Vérone Stavanger (concerto de Françaix en direct à la radio norvégienne) Manchester (Copland) Texas (deuxième de Spohr) Transylvanie Olomouc Ostrava Los Angeles (Françaix) Cracovie (Molter, Spohr, Françaix) Kiev (création du concerto de Stankovitch, Mozart, Bruch) Odessa Kharkov (Françaix, Weber) Sénégal Tunisie Égypte Israël Orchestre Lamoureux (Salle Pleyel et théâtre des Champs-Élysées : concertos de Mozart, Hoffmeister, Weber, Stravinsky) Paris-Sorbonne Musique royale des Guides à Bruxelles (création en Belgique du concerto de Michael Daugherty) Musique de l'Air de Paris Orchestres de Lille (Stamitz) Toulouse, au Capitole (Molter, Copland) Cannes (Rossini au Châtelet) Picardie (Weber, Spohr no 2 pour Radio France) Mulhouse (Mozart) Caen (concerto de Nielsen) Nouvelle-Calédonie La Réunion Versailles (concertos de Maratka, Mozart, Bacri) Orchestre de Bretagne (Bruch pour alto et clarinette, Weber, Françaix et première audition en France (à Brest) du concerto de C.V. Stanford) Enseignement Titulaire du certificat d'aptitude à l'enseignement depuis 1982, il est le professeur du conservatoire de Versailles et avec l'Université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines, il dirige une classe de clarinette ancienne qui prépare à la Licence et au Master. Il dirige aussi l'orchestre d'Harmonie et le Chœur de clarinettes de Versailles ( en France qu'il a fondé en 1992) et a été professeur du CNSM de Saragosse : Conservatorio Superior d'Aragon (Espagne), de l'Orchestre français des jeunes, celui des jeunes d'Asie et les clarinettistes de l'Orchestre des jeunes Simon Bolivar au Venezuela. Il donne des Masterclass aux universités de : Chicago DePaul Northwestern en 2008 (enregistrées live et diffusées sur Internet) Cleveland (Music Institute) Boston (New England Conservatory) Los Angeles (2011) Atlanta Austin Lubbock (Texas) Richmond-Virginia Tokyo (université Kunitachi) Pékin (Conservatoire) Séoul (université) Taïwan Hong Kong Bangkok Canberra Brisbane Mexico (UNAM) Caracas Rio de Janeiro Buenos Aires Jérusalem (Rubin Academy) Londres (Guildhall School) Prague (Music Academy) Lucca Tromsoe (Norvège) Kiev Saint-Petersbourg (Conservatoire) Moscou (conservatoire Tchaikovsky) ainsi qu'aux académies d'été du Domaine Forget (Canada), Boston, Cagliari (Sardaigne), Benidorm (Espagne), Safed (Israël), Les Arcs, Flaine, Val d'Isère, Musicalta à Rouffach Ses élèves sont des professeurs recherchés (New York, Tokyo, université d'Osaka, Conservatoire royal de Bruxelles, IMEP de Namur, Conservatoires de Prague, Lucca, CRD de Bayonne), et des solistes d'orchestres : Séoul Philharmonic, Mexico (UNAM), Acapulco, Toluca, Guadalajara, Sonora, Puebla orchestre de Santiago du Chili, Nouvelle-Zélande, Alicante, Winterthour, Philharmonique de Liège, Ensemble orchestral de Paris, Musiques de l'Air, de la Garde républicaine, de la Police nationale, Orchestres de Lyon, Nice, Bretagne, Nantes, Mulhouse, etc. Fondations Il est cofondateur de : L'octuor à vent de Paris (en 1986) des ensembles Arpeggione (devenu quatuor avec I. Flory) Phoenix et Flexus (avec J.-F. Zygel) Kammerensemble de Paris (avec J.-C. Bouveresse) et de l'Ensemble des deux mondes. Partenariats Il a été le partenaire des pianistes : Badura-Skoda Aimard Planès Chung Rigutto Dalberto Cabasso Luisada Desert Cassard Hugonnard-Roche Koerner Chaplin Cohen Strosser Erlensdottir Esposito Paraskivesco Ciocarlie Lagniel Lechevalier Raes Buroni Vidil des archets Ruggiero Ricci Jarry Brussilowsky Prat Charlier Roussin Korcia Wallez Laroque Piketty Flory Poiget Bouveresse Sabouret Ato Huchin Pasquier Caussé Verney Lenert Toutain Bône Suys Gnéri Gaugué Pierre Henkel Chiffoleau Meunier Bailly Strauss Demarquette Wieder-Atherton Gaillard Watelle Bary Cazauran Noharet Guttler des harpistes Cambreling Moretti Géliot des vents Schellenberger Leleux Audin Gallois Aubier Bernold MacManama du percussionniste Petitjean des trios Tchaikovsky (Moscou) Wanderer de Prague de Jérusalem des quatuors à cordes Talich Kocian Venus Kapralowa (Prague) Takács (Budapest) Wilanov (Varsovie) Alcan (Canada) Diabelli (Boston) Bernède Enesco Parisii Rosamonde Manfred Debussy Lalo Arpeggione Thymos Benaim (France) dans de nombreux festivals (Montreux, Lisbonne, Porto, Paris, Montpellier, Orange, St Lizier, Aix en Provence, Reims, Les Arcs, Festival MiTo à La Scala de Milan). Autres participations Il a joué en soliste pour Radio-Classique, RTL (Weber chez Michel Drucker), Pop Club de José Arthur et Radio-France (France Musique, France Culture) : concerto de Spohr, Weber, Reger, Madsen, Martinu, Loriaux, Molter, Bruch, Schumann, Mozart, Debussy, Françaix, Quintette de Antony Girard, trio de Haendel pour deux clarinettes à trois clés et cor naturel avec J.-C. Veilhan et M. Garcin-Marrou, trio Mozart/cors de basset (avec P. Moraguès, P.-O. Devaux), Flammes de Komives, Trio de Fénelon (avec M. Arrignon, J.-N. Crocq) ou plus récemment Les Contes de Fées de Schumann (avec P.-L. Aimard, L. Verney), les Contrastes de Bartok (avec P.-L. Aimard, F. Laroque). Il a aussi coproduit quelques émissions de radio sur la clarinette (D. Jamet, J.-M. Damian, K. Le Bail, etc.). La télévision l'a invité en solo (Rossini) ou avec l'octuor à vent de Paris et le sextuor de clarinettes français dans l'émission du dimanche de Jacques Martin ou dans Prélude à la nuit de Charles Imbert, Le Grand Échiquier' de Jacques Chancel, FR3 (festival Klezmer avec Giora Feidman en Israël), etc. Répertoire Il joue le répertoire du début du à nos jours et collabore avec de nombreux compositeurs : Messiaen (pour le Quatuor pour la fin du Temps à l'Opéra Bastille avec M. W. Chung, J.-P. Sabouret, R. Benedetti), Jean Françaix (CD du concerto sous sa direction), Sauguet (pour sa sonatine), Rosenthal (création du sextuor « Juventus »), Boulez, Berio, Denisov, Max Deutsch (élève de Schoenberg), Mihalovici, Bacri (CD du concerto écrit pour lui), Dutilleux, Boutry (création à Atlanta du quatuor de clarinettes avec G. Deplus, S. Hue, B. Martinez), Palenicek, Finzi, Gotkowski, Keller, Camillieri (création du trio avec alto), Lancen, Holstein, Constant, Mefano, Aubain, Komives (création à Tokyo des duos avec alto qui lui sont dédiés), Adams, Knussen, Fénelon, Hersant, Dusapin, Manduel, Moss, Zygel, Connesson (création de "Disco toccata" et "Double quatuor"), Girard (Trio qui lui est dédié), Sammut, Zavaro, Escaich, Robin, Ferrant, Stankovitch, Dulat, Voirpy, Vérin, Dunoyer de Ségonzac, Kaufmann, Daniel (Kol Nidré), Parra, Maratka, Paquito D'Rivera (création des pièces pour cinq clarinettes à Boston et Octuor à Paris)), Gronych (création à l'Opéra de Tel Aviv du concerto pour trois clarinettistes et orchestre avec le jazzman Eddie Daniels et le Klezmer Giora Feidman). Il joue aussi d'autres compositeurs contemporains : J.-B. Robin (création de "Labyrinthe" pour huit clarinettes), M. Weinberg et Perkowski (créations françaises de leur Sonate), Ferran, Dallapiccola, Donatoni, Marquez, Olah, Lehmann, Daugherty, etc. Discographie Philippe Cuper a réalisé une quarantaine de CD comme soliste ou chambriste : concertos de J. Stamitz, Pokorny, Mozart, concerto et concertante (CD BNL) Bréval Weber (première intégrale en France d'après les manuscrits et cadences originales, cd réédité en 2012 par Indésens) Ponchielli Nielsen Copland Françaix (concerto dirigé par le compositeur, CD réédité en 2012 par Indésens) Stankovitch et Bacri (composés à son intention) Artie Shaw Rhapsodie de Debussy avec le symphonique de Moscou Premier enregistrement des Confidences d'un joueur de clarinette de Koechlin dirigé par Armin Jordan (CD Gallo en Suisse) Le pâtre sur le rocher de Schubert pour la musique du film de Claude Miller L'Accompagnatrice (nominée aux Victoires de la musique classique) Quintettes de Brahms et Mozart avec le quatuor Talich (Choc du Monde de la Musique) Tim et Tom (livre-CD pour enfants chez Gallimard) The Paris Connection (CD Clarinet Classics) The Clarinet in Bohemia (CD Clarinet Classics) Mozart (quatuor) Beethoven (septuor) Wagner Mahler Ravel Nielsen Jan Novak Dohnanyi Prokofiev Aram Khatchatourian Stravinsky Chostakovitch Tansman Harsanyi Martinu Poulenc (Sonate, version originale) Connesson( de Disco toccata) Girard Francis Loriaux (Sonatine et Quatuor de clarinettes) Premiers enregistrements de Scaramouche de Milhaud (version pour clarinette par le compositeur) Rêverie orientale de Glazounov Première intégrale des œuvres de Louis Cahuzac d'après les manuscrits (CD Clarinet Classics) Il a enregistré comme clarinette solo de nombreux DVD : Felicity Lott in recital La Clemenza de Tito de Mozart avec Susan Graham (avec l'Opéra de Paris) L'Elixir d'amour La Fille du régiment de Donizetti avec Alfredo Kraus Otello de Verdi avec Placido Domingo L'Italienne à Alger de Rossini Manon de Massenet avec Renée Fleming Rossignol Renard de Stravinsky avec Natalie Dessay Les Contes d'Hoffmann ballets (Petrouchka, Les 2 Pigeons, Le festin de l'araignée, etc.). des CD symphoniques Symphonie Alpestre de Strauss par l'Opéra de Paris/Jordan (CD Naive) Stravinsky par l'Opéra de Paris/Conlon (Emi) Messiaen par l'Opéra de Paris/Chung (Deutsche Grammophon) Concerto piano No 4 par J.-M. Luisada et le Philharmonique de Radio France/Mikko Franck (CD RCA) Ph. Hersant par le National de France (CD Density 21) Ravel Debussy par l'Orchestre Lamoureux/Bernède (CD Forlane) Debussy par le Philharmonique de Radio France/Mikko Franck (CD RCA). des CD plus populaires Roberto Alagna chante Luis Mariano ou avec Serge Lama, Yves Duteil, etc. Natural Sciences, Hélène Blazy (CD Koka Média) des musiques pour la télévision avec l'accordéoniste Marcel Azzola, des musiques de films (Mayrig, 588, rue Paradis, Yiddish Connection, Les Uns et les Autres, Golden boy, , , L'Accompagnatrice, La Disparition). Bibliographie Band Journal, Tokyo, édition Onga-ku, Chantaraud, Alain, Philippe Cuper : l'école française de clarinette sous influence ?, Harmoniques, , , Coblence, Jean-François, Un sextuor de clarinettes, vous connaissez ?, Panorama-Musiques, , D'Amboise, Valéry, Dictionnaire D'Amboise du Nord Pas de Calais, D'Amboise, 1996 Gilbert, Richard, The Clarinetists Discography, RG Productions, Harrington Park, New Jersey, USA 1991 Lawson, Colin, The Cambridge Companion to the Clarinet, Cambridge University Press, 1995 Paul, Jean-Marie, Philippe Cuper : interview in Clarinette magazine, , 1986, Paul, Jean-Marie, Philippe Cuper : interview, Vandoren Magazine, , 2003, Weston, Pamela, Clarinet Virtuosy of Today'', Egon Publishers, Londres 1989 Notes et références Annexes Liens externes Biographie sur Musicalta.com Biographie sur le site du Kammer Ensemble de Paris Biographie et discographie sur le site Vandoren Clarinettiste classique français Élève du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris Naissance en avril 1957 Naissance à Lille Professeur au conservatoire à rayonnement régional de Versailles Chambriste
Marché Lachine
Le marché Lachine est un marché public au 1865, rue Notre-Dame, coin , à Lachine, près du canal Lachine à l'île de Montréal. Ouvert en 1845 sur le site de l’actuelle mairie d’arrondissement, il est au cœur du centre économique de la ville. Détruit par un incendie en 1866, le marché a rouvert ses portes quarante ans plus tard sur la rue Notre-Dame, son site actuel. On y trouve un marché ouvert et également une aile fermée pour assurer une activité commerciale sur le site durant toute l’année. Depuis 2004, il est ouvert toute l’année. Voir aussi Marché Jean-Talon Marché Atwater Marché Maisonneuve Marché Bonsecours Marché Saint-Jacques Liens externes Site officiel des marchés publics de Montréal Carte Google Références Lachine
Denis Rapontchombo
Antchuwè Kowè Rapontchombo, dit le « roi Denis », est un souverain mpongwè, né vers 1780, qui fut l'interlocuteur des colonisateurs du Gabon. Biographie Denis naît vers , peut-être en . Fils cadet de Re-Mboko, il accède à la dignité d'oga à la mort de son père, vers 1810. Le père de Denis, Re-Mboko, aurait été un , terme péjoratif par lequel étaient désignés les soldats africains remplissant les fonctions de chapeau chinois dans les régiments des armées françaises. Un des frères de Denis aurait séjourné en France pendant la Révolution et aurait été un grognard de Napoléon. Pour sa part, Denis aurait servi quelque temps sur un navire négrier espagnol. Le prénom « Denis » est le surnom que lui donnèrent les Français, les Britanniques le surnommant Denny mais aussi William. Le titre de « roi » utilisé par les Européens signifie qu'il était le chef d'un clan mpongwè, celui des Asiga. En effet, le terme « roi » a été utilisé par les Européens pour rendre le mpongwè oga (« chef, roi ») et, plus précisément, pour désigner un chef de clan, le terme « prince » étant employé pour désigner un chef de lignage. Le , Denis signe avec le lieutenant de vaisseau Édouard Bouët-Willaumez et le capitaine Broquant, délégué de la chambre de commerce de Bordeaux, un traité autorisant l'installation des Français dans l'estuaire du Komo. Denis meurt le à l'âge de 96 ans. Les chefs des Mpongwè de Libreville et de ses environs viennent en personne assister à ses funérailles, de même que les chefs des Fang établis sur la rive gauche de l'estuaire. Honneurs et distinctions Le , le roi des Français, Louis-Philippe , nomme Denis chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur. Aujourd'hui présenté comme le à avoir été décoré de la Légion d'honneur, Denis est en fait le premier originaire d'Afrique subsaharienne à avoir reçu cette distinction. Mémoire Denis a donné son nom à une pointe (la pointe Denis), une rivière et une île. L'île Denis héberge le musée du roi Denis. Notes et références Notes Références Bibliographie Voir aussi Articles connexes Roi Glass Liens externes Souverain africain Histoire du Gabon Date de naissance incertaine (XVIIIe siècle) Décès en mai 1876 Décès à 96 ans Chevalier de la Légion d'honneur
De grandes espérances (téléfilm, 1983)
De grandes espérances est un film d'animation australien réalisé par Warwick Gilbert, sorti directement en vidéo après sa diffusion sur la chaîne Nine Network en 1983. Le téléfilm a été diffusé le sur Canal+. Synopsis Les mésaventures du jeune Pip tour à tour orphelin puis riche héritier qui est succombé au charme de la belle Estella... Fiche technique Titre original : De grandes espérances Titre français : De grandes espérances Réalisation: Warwick Gilbert Scénario : Alexander Buzo d'après le roman de Charles Dickens Musique : Richard Bowden Directeur de production : Roz Phillips Opérateurs caméra : Tom Epperson Graphistes : Yosh Barry, Andrea Bresciani, David Elvin, Glen Lovett, Alex Nicholas, Paul Pattie et David Skinner Supervision de l'animation : Warwick Gilbert et Jean Tych Création des personnages : Jean Tych Animateurs des décors : Sheila Christofides, Marzena Czerniak, Carol Lumsden, Beverley McNamara, John King, Paul Pattie et David Skinner Animateurs : Gairden Cooke, Alain Costa, Kim Craste, Janey Dunn, Liz Lane, Pam Lofts, Jacques Muller, Astrid Nordheim, Lucie Quinn, Maria Szemenyei et Kaye Watts Supervision des couleurs : Jenny Schowe Producteurs exécutifs : Tom Stacey et George Stephenson Producteur : Eddy Graham Montage : Peter Siegl Compagnie de production : Burbank Films Australia Compagnie de distribution : Nine Network Australia Pays d'origine : Langue d'origine : Anglais stéréo Format : couleur Genre : Animation, Conte Durée : Ratio écran : 1.33:1 plein écran 4:3 Distribution Voix françaises Jackie Berger : Philip Pirrip dit "Pip" Michel Papineschi : "Pip" adulte Pierre Fromont : Joe Gargery Claude Chantal : Madame Gargery Henry Djanik : Abel Magwitch / Provis / Monsieur Campbell William Sabatier : Monsieur Pumblechook / Compeyson Jane Val : Mademoiselle Havisham Joëlle Fossier : Estella Joël Martineau : Herbert Pocket Pierre Trabaud : Monsieur Jaggers Marc François : Le sergent Jacques Torrens : Voix additionnelles DVD Le film a fait l'objet d'une sortie sur le support DVD : Oliver Twist (DVD Keep-Case) est sorti le dans la collection Les Grands Auteurs édité par Arcadès. Le ratio écran est en 1.33:1 plein écran uniquement en français sans sous-titres et sans suppléments. Notes et références Lien externe Téléfilm diffusé en 1983 Téléfilm australien des années 1980 Téléfilm d'animation
Attentat de Shanghai
L'attentat de Shanghai est un attentat à la bombe contre des militaires japonais qui a eu lieu en République de Chine le . Contexte et déroulement Après la victoire japonaise durant la Guerre de Shanghai, l'armée japonaise a décidé de profiter de l'anniversaire de l'empereur Hirohito le pour célébrer cette victoire, la cérémonie a eu lieu dans le parc Hongkou à Shanghai. Le commandant de la garnison du gouvernement national de la République de Chine, Président par intérim et chef de la région de Songhu Chen Mingshu décida de profiter de cette célébration pour assassiner les hauts commandants japonais, mais l'armée japonaise avait interdit l'admission des Chinois dans le parc afin de prévenir toute éventualité. Finalement, les envoyés de Chen contactèrent le Gouvernement provisoire de la République de Corée. Son président Kim Gu exprima la volonté d'entreprendre cette tâche, qui fut confiée à Yoon Bong-gil. Le , il fait exploser une bombe dissimulée dans une petite boîte à déjeuner lors de cette fête. L'explosion tue Yoshinori Shirakawa, un général de l'armée impériale japonaise, et , chancelier du gouvernement auprès des résidents japonais de Shanghai. Elle blesse aussi grièvement Kenkichi Ueda, commandant de la de l'armée impériale japonaise, , consul-général japonais à Shanghai et Mamoru Shigemitsu, envoyé japonais à Shanghai (celui-ci perdit sa jambe droite). Conséquences Yoon est arrêté sur place et condamné par le tribunal militaire japonais à Shanghai le . Il est transféré à la prison d'Osaka le et exécuté à Kanazawa le . Il est ensuite inhumé au cimetière de Nodayama. L'attentat a eu un large écho dans le monde, en particulier dans la presse française de l'époque. Notes et références Shanghai 1932 Shanghai 1932 1932 en Chine Avril 1932 Résistance coréenne
Championnats d'Europe de karaté 2010
Les championnats d'Europe de karaté 2010 ont eu lieu du 7 au à Athènes, en Grèce. Il s'agit de la des championnats d'Europe de karaté senior organisés chaque année par la Fédération européenne de karaté et de la deuxième prenant place dans le pays après celle de 1999. L'Italie termine première au tableau des médailles. Résultats Épreuves individuelles Kata Kumite Kumite masculin Kumite féminin Épreuves par équipes Kata Kumite Tableau des médailles Notes et références 2010 Karate Karate 2010 Karaté en 2010 Karaté en Grèce Sport en Grèce en 2010 Sport en mai 2010
Tamopsis occidentalis
Tamopsis occidentalis est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Hersiliidae. Distribution Cette espèce est endémique de l'Ouest de l'Australie-Occidentale. Description Le mâle mesure et la femelle . Publication originale Baehr & Baehr, 1987 : The Australian Hersiliidae (Arachnida: Araneae): Taxonomy, phylogeny, zoogeography. Invertebrate Taxonomy, , , (texte intégral). Liens externes Notes et références Hersiliidae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique d'Australie-Occidentale
Élections législatives maldiviennes de 2019
Les élections législatives maldiviennes de 2019 se déroulent le afin de pourvoir les du Conseil du peuple des Maldives. Le scrutin, qui se déroule dans des conditions globalement démocratiques, donne lieu à une alternance, le Parti démocrate du nouveau président Ibrahim Mohamed Solih remporte plus des deux tiers des sièges, tandis que le Parti progressiste et le Parti républicain perdent presque tous les leurs. La victoire du Parti démocrate est écrasante. Pour la première fois depuis l’avènement du multipartisme dans le pays, un parti remporte seul la majorité absolue au parlement. Contexte Ces élections font suite à la victoire surprise du candidat d'opposition Ibrahim Mohamed Solih (Parti démocrate) à la présidentielle de septembre 2018. Le président sortant Abdulla Yameen (Parti progressiste), accusé d'autoritarisme et de multiples violations des droits de l'homme et soupçonné de vouloir procéder à une fraude électorale, ne recueille finalement que 41,62 % des voix contre 58,38 % à Solih, et reconnait sa défaite le lendemain. Le , Yameen est arrêté pour blanchiment d'argent. Système électoral Le Conseil du peuple est une assemblée unicamérale dotée de pourvus pour cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans autant de circonscriptions électorales. Deux nouveaux sièges sont à pourvoir par rapport au scrutin précédent, à la suite de la création de deux circonscriptions supplémentaires. Les candidats ont jusqu'au pour soumettre leurs candidatures. L'entrée en fonction des députés élus doit avoir lieu le . Forces en présence Le Parti démocrate maldivien, le Parti progressiste des Maldives, le Congrès national du peuple, le Parti républicain, le Parti de la justice, l'Alliance pour le développement des Maldives, les Démocrates maldiviens de la troisième voie ainsi que le Parti social-démocrate et travailliste des Maldives, et le Mouvement de réforme des Maldives (qui présente des candidats indépendants) sont en lice pour le scrutin. Le février, le Parti progressiste des Maldives de l'ex-président Abdulla Yameen forme une coalition avec le Congrès national du peuple. Les dirigeants des deux partis signent l'accord devant les médias réunis en conférence de presse. Au total, 398 candidats se présentent, dont 363 hommes et 35 femmes. Parmi eux, le MDP en présente 85, le JP 41, le PPM 25, le PNC 23, le MTD 10, le MLSDP et le AP neuf chacun, le MDA huit, le DRP cinq, tandis que 192 indépendants se participent également au scrutin. Le parti démocrate maldivien de Mohammad Nasheed, qui brigue lui même un siège de député, est donné favori. Celui-ci promet la mise en place d'un régime parlementaire. Résultats Analyse et conséquences L'ancien président en exil Mohamed Nasheed sort grand vainqueur du scrutin. Son parti décroche en effet une large majorité au parlement avec 65 sièges sur 87. C'est la première fois depuis l'instauration de la démocratie dans le pays en 2008 qu'un parti remporte à lui seul une majorité absolue des sièges. Malgré des soupçons de fraudes exprimés par plusieurs observateurs internationaux et par le Parti républicain, la participation s'est établie à plus de 75 %, renforçant par ailleurs le président nouvellement élu, Ibrahim Mohamed Solih. Celui-ci déclare peu après la proclamation des résultats que , avant de saluer . Nasheed avait pu revenir au pays deux mois après l'élection surprise de Solih à la présidence. Des observateurs internationaux expriment cependant de . Pour sa part, le groupe d'observateurs du Commonwealth salue le déroulement du scrutin tout en émettant quelques réserves habituelles, au sujet de l'achat de voix et l'usage de ressources de l'État, avec toutefois des améliorations. D'autres observateurs géorgiens, philippins, jordaniens et de l'Asian Network for Free Elections estiment que les élections étaient . L'Union européenne salue un scrutin . Le désaveu envers le président sortant Yameen se confirme lors de ce scrutin. Sa formation, le Parti progressiste, chute de 33 à 5 sièges. Accusé de blanchiment d'argent et de détournement de fonds, il ne pourra pas bénéficier d'une immunité parlementaire. Mohamed Nasheed devrait ainsi avoir les coudées franches pour appliquer son programme. . Avec plus des deux tiers des sièges au parlement, le Parti démocrate dispose du pouvoir de démettre les juges mis en place par le président Yameen, et n'aurait besoin du soutien que d'un seul autre parlementaire pour atteindre le seuil des trois quarts des sièges nécessaire pour un amendement de la constitution vers un système parlementaire. Fin 2020, Nasheed annonce s'entretenir avec le président Solih pour la mise en place d'un tel système avant la présidentielle de 2023. Notes et références Maldives 2019 2019 aux Maldives Politique en avril 2019
Bedford Blues
Le Bedford Rugby Union Football Club est un club de rugby à XV professionnel anglais fondé en 1886 et basé à Bedford, dans le centre de l’Angleterre. Il joue actuellement en Division One, c’est-à-dire la deuxième division anglaise. Historique Le club naît en 1886 de la fusion des Bedford Rovers (fondés en 1876 et qui jouent en noir) et des Bedford Swifts (fondés en 1882 et qui jouent en rouge). Les deux clubs sont alors proches des deux grands lycées de la ville, la Bedford School et la Bedford Modern School, et les couleurs de la nouvelle entité, le bleu ciel de l’université de Cambridge et le bleu marine de l’université d'Oxford, auraient été choisies à l’instigation des directeurs des deux écoles, anciens élèves de ces prestigieuses institutions. Bedford est l’un des premiers clubs anglais à accueillir une équipe étrangère, le Stade français, battu 22-0 en 1893. Devenu l’une des places fortes du rugby anglais, Bedford a aussi l’honneur d'accueillir à Goldington Road les All Blacks de Nouvelle-Zélande lors de leur première tournée en Europe. Le club anglais est défait sur le score de 41 à 0 et encaisse quatre essais lors de la première période et six dans la seconde. Bedford connait de belles périodes dans les années 1930 puis au milieu des années 1960. En 1975, Bedford remporte la Coupe d'Angleterre à Twickenham contre Rosslyn Park 28-12. Mais jusqu’au milieu des années 1980, Bedford perd plus de matchs qu’il n’en gagne et à la création des championnats nationaux sous le nom de Courage League en 1987, le club est versé en deuxième division. Il termine cette saison inaugurale à la cinquième place. L’année suivante est celle de la montée en première division, après une deuxième place derrière Northampton. La saison du club en première division est un échec car le club finit à la dernière place en ayant perdu tous ses matchs. Bedford retrouve donc la seconde division dès l'année suivante. Au cours des saisons suivantes, le club anglais fait alors partie des candidats réguliers à la montée dans l'élite, ce qu’il réussit en remportant le championnat en 1998. Lors de la première saison, le club parvient à se maintenir en terminant avant-dernier, mais il ne peut éviter la descente l’année suivante avec seulement une victoire en vingt-deux rencontres. Cette même année, le club participe au Challenge européen mais ne parvient pas à se qualifier pour la phase finale en terminant troisième de sa poule. Ensuite, Bedford reste pensionnaire de la seconde division et se maintient en milieu de classement, avec toutefois une deuxième place en 2006 et une troisième en 2009. Au début des années 2000, le club est renommé en Bedford Blues pour des raisons marketing. Palmarès Vainqueur de la coupe d'Angleterre en 1975. Vainqueur du championnat d'Angleterre de D2 en 1998. Joueurs célèbres Coachs célèbres Geoff Cooke Notes et références Annexes Articles connexes Liste de joueurs des Bedford Blues Liens externes Site officiel Club de rugby à XV en Angleterre Club de rugby à XV fondé en 1886
James J. Jeffries
James Jackson Jeffries (né le à Carroll dans l'Ohio et mort le à Burbank en Californie) est un boxeur américain. Biographie James Jeffries a été champion du monde poids lourds de boxe anglaise entre le et le après avoir battu à Brooklyn le Britannique Bob Fitzsimmons. Surnommé The Boilermaker, il se retire invaincu en 1905 avant de tenter un retour cinq ans plus tard face au champion du moment, Jack Johnson. Il est battu par arrêt de l'arbitre à la pour ce qui sera le dernier combat de sa carrière. Récompenses et distinctions James Jeffries est membre de l'International Boxing Hall of Fame depuis 1990. Au cinéma James J. Jeffries est apparu au cinéma dans plusieurs films en tant qu'acteur, notamment dans le documentaire Jeffries Throwing the Medicine Ball réalisé par James Stuart Blackton et Albert E. Smith, sorti en 1901. Filmographie 1901 : Jeffries Throwing the Medicine Ball de James Stuart Blackton et Albert E. Smith (court métrage) : lui-même 1924 : Kid Speed de Larry Semon et Noel M. Smith (court métrage) : Blacksmith 1927 : One-Round Hogan de Howard Bretherton : Tim Hogan 1928 : Beau Broadway de Malcolm St. Clair : Gunner O'Brien 1930 : Rain or Shine de Frank Capra : figuration (non crédité) 1932 : The Midnight Patrol de Christy Cabanne (as Jim Jeffries) 1932 : They Never Come Back de Fred C. Newmeyer : First Referee 1941 : Mr. Celebrity de William Beaudine : James J. Jeffries Références Liens externes James Jeffries sur le site Find-A-Grave Boxeur américain Champion du monde de boxe professionnelle Naissance en avril 1875 Décès en mars 1953 Décès à 77 ans Burbank Naissance dans le comté de Fairfield (Ohio)
Championnats du monde de tir à l'arc 2003
Les championnats du monde de tir à l'arc 2003 sont une compétition sportive de tir à l'arc organisée en 2003 à New York, aux États-Unis. Il s'agit de la des championnats du monde de tir à l'arc. Résultats Classique Arc à poulie Tableau des médailles Références 2003 Tir a l'arc Tir a l'arc 2003 Monde 2003 Sport aux États-Unis en 2003