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Gouaram III d'Ibérie
d'Ibérie (en géorgien : ), de la dynastie dite des « Gouaramides », est prince-primat d’Ibérie de 693 à 748. Biographie , qui porte le titre byzantin de curopalate, succède à qui est vraisemblablement son grand-père comme prince héréditaire de Kalarzène-Djavakhéti, prince-primat d’Ibérie comme vassal de l’Empire en 693. L’offensive des troupes arabes du Calife dans le Caucase l’oblige dès le début de son règne à reconnaître la souveraineté de ce dernier sur l’Ibérie (693-748). Union et postérité est le père de : ou d'Ibérie, prince de Kalarzène-Djavakhéti ; une fille, qui épouse , prince de Kakhétie ; une fille, qui épouse Vasak Bagratouni. Notes et références Bibliographie . Gouaram03 Décès en 748
Thunnini
Les Thunnini sont une tribu de poissons perciformes de la famille des Scombridae. Liste des genres Selon : genre Allothunnus Serventy, 1948 genre Auxis Cuvier, 1829 genre Euthynnus Lütken in Jordan & Gilbert, 1883 genre Katsuwonus Kishinouye, 1915 (une seule espèce Katsuwonus pelamis, la Bonite à ventre rayée) genre Thunnus South, 1845 Notes et références Liens externes Tribu de Scombridés (nom scientifique)
25e régiment de tirailleurs algériens
Le de tirailleurs algériens (abrégé ) était un régiment d'infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l'armée de terre française. Création et différentes dénominations Le R.M.T. reformé en . 1919 : création du R.T. 1920 : création du de marche de tirailleurs algériens 1921 : renommé de tirailleurs algériens 1940 : dissolution 1948 : reconstitué en de tirailleurs algériens 1950 : dissolution Chefs de corps 1918 : R.M.T. : lieutenant-colonel Fournié. 1920 - 1921 : Lieutenant-colonel Lucien Callais 1921-1923 : Colonel Dubuisson 1923-1925 : colonel Fray 1925-1926 : colonel Brique 1926: lieutenant-colonel Loizeau 1927-1929 : colonel Millet 1930-1932: colonel Britsch 1932-1937: colonel Petit 1937-1939: colonel Suffren 1939-1940:Eigenschenck … 1948-1949 : chef de bataillon Lagarrigue. Historique des garnisons, campagnes et batailles du algériens Première Guerre mondiale 1914 1915 1916 Le , le du du Commandant Sacquet, rejoint le . Il vient du de marche de tirailleurs. 1917 En , le du est affecté en renfort au du . 1918 En , le du passe au R.M.T. Entre-deux-guerres En 1920 le R.T.A. est en Rhénanie. En 1928, il stationne a Sarrebourg, Moselle, où il est encore en 1940. Seconde Guerre mondiale En 1939 le de tirailleurs algériens appartient à la d'infanterie nord-africaine. Cette division stationne dans la région de Trélon – Arlon, il est prévu qu'elle participe à la manœuvre Dyle au sein de la . Elle doit s'avancer en Belgique et se tenir en réserve dans la région de Philippeville pour intervenir au profit de l'aile gauche de l'armée sur la Meuse. Depuis 1945 Le B.T.A opère en Indochine à partir du printemps de 1947, Il est organisé en un état major, une compagnie de commandement, et trois compagnies de fusiliers voltigeurs. Il est d'abord sous les ordres du chef de bataillon Lagarrigue, Il est au Tonkin en 1948-1949, secteur de Cao Bang son secteur postal est 55.823. En aout 1949, il participe à l'opération "PITON" aux côtés du B.T.A. Devise Insigne du algériens Cigogne blanche passant sous croissant doré au sigle R 25 T sur fond bleu. Inscriptions portées sur le drapeau du régiment Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes: Décorations Croix de guerre 1939-1945 avec deux palmes Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec une palme Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 étant l'héritié du Régiment de Marche de la guerre de 1914-1918. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des régiments français Troupes d'Afrique Tirailleurs algériens Tirailleur Bibliographie Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique. 1830-1962, éd. Albin Michel, Paris, 1994 Robert Huré, L'Armée d'Afrique : 1830-1962, éd. Charles-Lavauzelle, Paris, 1977 Liens externes et Le Drapeau du 25° R.T.A : http://infaf.free.fr/25rta_d_1.htm Les insignes du 25° R.T.A : http://infaf.free.fr/25rta_ins_1.htm TIR AL, 25 TIR AL, 25 Tirailleurs algériens TIR ALG, 25
These Are Our Children
These are our children est le premier album du groupe I Monster sorti en 1997. Liste des chansons Voir aussi I Monster Album d'I Monster Premier album musical sorti en 1997
Raum (homonymie)
Raum peut faire référence à : Patronymes Ján Raum, un des pseudonymes du poète tchèque Ludvík Kundera (1920-2010). Michael Raum (né en 1965), chef d’entreprise allemand. Divers Raum, un démon Le Toyota Raum, un monospace fabriqué par le constructeur japonais Toyota.
Zajmovo
Zajm en albanais et Zajmovo en serbe latin (en serbe cyrillique : ) est une localité du Kosovo située dans la commune/municipalité de Klinë/Klina et dans le district de Pejë/Peć. Selon le recensement kosovar de 2011, elle compte . Géographie Histoire Démographie Évolution historique de la population dans la localité Répartition de la population par nationalités (2011) En 2011, les Albanais représentaient 99,37 % de la population. Économie Notes et références Voir aussi Article connexe Localités du Kosovo Liens externes Zajm/Zajmovo sur fallingrain.com Localité dans la municipalité de Klinë/Klina
Belval (Vosges)
Belval est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Géographie Belval est un village de Lorraine, dans le département des Vosges. Le village se trouve au pied du col du Hantz, au fond du val de Senones, à la limite entre la Lorraine et l'Alsace. Il est traversé par le Bouchard, un affluent gauche du Rabodeau. Communes limitrophes Urbanisme Typologie Belval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de ou plus (hors Paris). Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,6 %), prairies (10,3 %), zones urbanisées (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Beleval (1222), Bolva (1656), Belval (1711), Belleville (1730 carte des Naudins), Belleval (1751). Signification : la « belle vallée », le « beau vallon ». Histoire Le village faisait partie de la principauté de Salm, rattachée au Royaume de France en 1793. Il se situe sur les hauteurs de la vallée du Rabodeau, au Pays des Abbayes, au pied du col du Hantz qui marque la limite avec l'Alsace. Entre 1870 et 1918, il fut un poste-frontière, l'Allemagne ayant annexé l'Alsace en redessinant les frontières sur les lignes de crête. Avant cela, le département des Vosges s'étendait au delà du col, sur la vallée de la Bruche. Cette portion n'a pas été "restituée" par l'administration française et se trouve désormais dans le Bas Rhin. Comme tous les villages de la région, ses habitants étaient pour la plupart des agriculteurs (en 2014, un seul d'entre eux est encore éleveur) qui ont vécu l'essor des textiles après la guerre de 1870 avec l'implantation d'usines. La très grande majorité des terres cultivées et des pâturages ont été remplacés par des plantations à vocation forestière, en particulier l'épicéa et le sapin, occasionnant une "descente" de la forêt dans la vallée. Une riche famille d'industriels, les Nansé, y bâtit un château au début du , dit château de Belval, alors qu'en réalité il se situe sur la commune voisine du Saulcy. La Première Guerre mondiale eut des conséquences très dures pour la population, car le village se situait juste à l'arrière de la ligne de front, côté allemand faisant l'objet de réquisitions. Il subsiste un cimetière dit des Roumains qui a été retrouvé après la grande tempête de 1999. La Seconde Guerre mondiale apporta aussi son lot de désolations. En 1944, après une série de parachutages d'armes durant l'été la Gestapo arrêta dans les semaines qui suivirent des dizaines de personnes accusées de résistance dans les villages des alentours, pour être réunies, interrogées voire torturées au château de Belval puis emmenées dans les camps. Beaucoup n'en revinrent pas. Le : un camion-citerne chargé d'hydrocarbures percute une résidence secondaire et explose. Quinze maisons s'embrasent, neuf seront totalement détruites. Le chauffeur du poids lourd est cependant la seule victime. Belval est un village doté d'un café, d'un café-restaurant, de locations touristiques et d'un club privé (l'Usine-club). Beaucoup de maisons deviennent des résidences secondaires pour les vacances. Politique et administration Budget et fiscalité 2015 En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi : total des produits de fonctionnement : , soit par habitant ; total des charges de fonctionnement : , soit par habitant ; total des ressources d’investissement : , soit par habitant ; total des emplois d’investissement : , soit par habitant. endettement : , soit par habitant. Avec les taux de fiscalité suivants : taxe d’habitation : 22,21 % ; taxe foncière sur les propriétés bâties : 7,73 % ; taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,97 % ; taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ; cotisation foncière des entreprises : 20,91 %. Liste des maires Population et société Démographie Économie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Monuments commémoratifs. Personnalités liées à la commune Patron de la commune de Portieux, saint Spinule ou Spin décède vers 680, moine de l’abbaye de Moyenmoutier ; ses reliques furent transférées à Belval le 18 mai 1104 . Héraldique, logotype et devise Pour approfondir Bibliographie Régine Marchal, « Belval. Chroniques », L'Essor, 158 Les noms des Déportés de la haute vallée du Rabodeau : Déportés de Belval Marc Brignon, « Une rixe sanglante à Belval en 1902 », L'Essor, 168 Manuscrits des archives départementales des Vosges : Belval et Archives et relevés en ligne pour la commune de Belval . . Articles connexes Communes des Vosges Liens externes Belval sur le site de l'Institut géographique national Plan de Belval sur Google Maps Le climat de Belval Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine Notes et références Notes Références Commune dans le département des Vosges
Torneio Mercosul
Le Torneio Mercosul (« tournoi Mercosul » en français, Torneo Mercosur en espagnol) était une compétition internationale de football qui eut lieu en 1995 à Santa Catarina au Brésil. Il fut remporté par le Figueirense Futebol Clube. La compétition était considérée par la presse de l'État de Santa Catarina comme l'embryon de la future Copa Mercosur. Une seconde édition voulut être organisée en 1996 mais elle n'eut jamais lieu. La CONMEBOL ne reconnut pas la compétition. Son budget était de . Équipes invitées Avaí FC - Barcelona SC - Cerro Porteño - Coritiba FC - Criciúma EC - Estudiantes LP - Figueirense FC - Grêmio Porto Alegre - SC Internacional - EC Juventude - CN Marcílio Dias - Nacional - Club Olimpia - Peñarol - Racing Club - Les équipes de Barcelona, Estudiantes, Grêmio, Internacional, Juventude, Peñarol et Racing refusèrent l'invitation à participer à la compétition. Organisateurs Centertur Estratégia B Sponsors Cecrisa Construtora Caseca Petrobras Sadia Format Le tournoi se déroulait au format coupe. Marcílio Dias fut exempté du premier tour et joua un match contre l'un des qualifiés du premier tour pour gagner sa place en demi-finale. Résultats Figueirense - Olimpia 2-2 (3-2 après prolongations) Joinville - Coritiba 3-0 Avaí - Nacional 4-2 Criciúma - Cerro Porteño 2-0 Marcílio Dias - exempt Marcílio Dias - Criciúma 1-0 Demi-finales Joinville - Avaí 1-0 Figueirense - Marcílio Dias 1-0 Finale Figueirense - Joinville 0-0 (1-0 après prolongations) Le vainqueur fut le Figueirense Futebol Clube. Statistiques Plus grand écart : Joinville - Coritiba 3-0 Plus grand nombre de buts dans un match : Avaí - Nacional 4-2 Meilleure affluence : Figueirense - Joinville ( spectateurs) Commentaire Le tournoi fut considéré comme un échec. L'une des raisons fut que l'organisateur, Centertur, utilisa des chèque en bois pour payer l'hébergement de l'équipe d'Olimpia à l'hôtel Mariner Plaza à Itajaí. Ainsi, de nombreuses équipes déclinèrent l'invitation, réduisant l'intérêt du tournoi avant même son commencement. Le tournoi ne fut plus organisé et, trois ans plus tard, la première édition de la Copa Mercosur fut organisée. Références Iª Copa Mercosul 1995 Torneio Mercosul at RSSSF Compétition internationale de football disparue
Uuencode
Les programmes uuencode et son symétrique uudecode sont des programmes de conversion de données binaires en texte, disponibles sur la quasi-totalité des systèmes Unix/Linux, ils permettent de convertir sans dégradation des données binaires en vue de leur transmission via un support qui ne le permettrait pas normalement. Ces deux programmes et l'algorithme qu'ils implémentent ont été portés sur un très grand nombre de systèmes d'exploitation. Le nom uuencode vient de Unix to Unix Encoding. Histoire Ces deux programmes ont été écrits avant l'utilisation massive d'Internet afin en particulier que la suite logicielle uucp puisse transporter de manière fiable des fichiers binaires. Cette suite logicielle permet des communications inter-serveurs via modem et était initialement conçue pour échanger du texte simple (en n'utilisant qu'une partie des 128 caractères ASCII). Ils ont été principalement utilisés pour la transmission de messages (courrier électronique et forums Usenet) mais aujourd'hui leur utilisation est largement remplacée par les extensions MIME et en particulier l'encodage base64 (qui emploie un jeu de caractères plus portable dans le flux encodé). Principe de fonctionnement Le programme uuencode produit un flux de texte (une succession de caractères ASCII) dont la première ligne est : begin <mode> <nom> où <mode> et <nom> sont remplacés respectivement par la valeur octale représentant les droits d'accès à placer sur le fichier décodé et par le nom du fichier à construire lors du décodage. Le flux de données encodées se termine par une ligne contenant juste le texte : end Entre ces deux lignes seuls les 65 caractères suivants peuvent être rencontrés : es ! " # $ % & ' ( ) * + , - . / 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 : ; < = > ? @ A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z [ \ ] ^ _ ` le caractère noté es ci-dessus est le caractère ASCII représentant une espace et dont le code numérique est 32. Les autres caractères portent les codes numériques allant de 32+1 à 32+64. Le programme d'encodage lit le fichier d'origine par groupe de trois octets (éventuellement complété par des octets de valeur nulle si le nombre d'octets à encoder n'est pas multiple de 3), puis convertit ces trois octets (soit 24 bits) en quatre groupes de 6 bits chacun, ensuite à chaque groupe de 6 bits (qui représente en base 10 un nombre compris entre 0 et 63) est ajouté la valeur 32, la valeur résultante est alors le code ASCII de l'un des caractères présentés plus haut, ce caractère est employé par l'encodeur dans le flux de sortie. Le programme d'encodage ajoute également, au tout début de chaque ligne de texte produit, le compte de caractères/octets codés dans cette ligne ; ce décompte (allant de 1 à 45) est lui-même encodé en l'augmentant de 32 avant d'être converti en un caractère ASCII à son tour. La taille limite autorisée des lignes produites est donc de 61 caractères (soit 1 caractère pour la longueur initiale plus 60 caractères codant 45 octets) Exemple Cet exemple sert à illustrer le fonctionnement de l'encodage ; cependant comme les octets à encoder représentent ici les codes ASCII d'un texte, il n'y aurait aucune utilité à utiliser uuencode dans ce cas. Le texte utilisé en exemple est « Oh! » : L'encodage produisant ici exactement quatre octets (et 3+32=35 soit le code ASCII du caractère #) le texte émis par l'encodeur est donc : #3V@A Voir aussi Articles connexes MIME base64 BinHex Références IEEE Std 1003.1 aide sur l'utilisation de la commande uuencode IEEE Std 1003.1 aide sur l'utilisation de la commande uudecode Liens externes UUDeview programme open-source pour Unix/Windows/DOS permettant d'encoder et décoder de multiples façons Online UUencode / UUdecode Logiciel utilitaire Format de données numériques
Claude-Joseph Bonnet
Claude-Joseph Bonnet, né le 18 février 1786 à Jujurieux et mort le 12 octobre 1867 à Lyon, est un industriel, fabricant de soieries. La maison Bonnet qu’il fonde à Lyon en 1810 devient en 1830 l’une des toutes premières de la fabrique lyonnaise. Une seconde étape marque sa carrière industrielle : l’installation, en 1835, dans son pays natal, à Jujurieux dans l’Ain des Établissements C.J. Bonnet, exemple original d’une manufacture délocalisée à la campagne, dotée d’un pensionnat d’ouvrières dirigé par des religieuses, et devenant le fleuron de son empire. La maison Bonnet, transmise après Claude-Joseph à des membres de sa famille (les familles Richard et Cottin), garde ses deux centres, celui de Lyon et celui de Jujurieux, et prospère jusqu’au . Biographie Environnement familial Il est le fils de Jean-Baptiste Bonnet (1754-1831) et de Claudine-Josephte Ferrière (1751-1807). Son père, originaire d'Ambérieu dans l'Ain, était commissaire en droits seigneuriaux ; sa mère, née à Jujurieux, était la fille d'un maître-chirurgien. La famille est nombreuse, il est le cinquième d'une famille de sept enfants comptant deux filles. Son enfance se passe à Jujurieux dans une ambiance patriarcale et campagnarde autour d'un père probe, instruit, lecteur de l'Encyclopédie et aux principes rigides et d'une mère à forte personnalité, d'une intelligence rare, très pieuse et charitable. Jean-Baptiste Bonnet et ses frères sont de sincères républicains à qui la Révolution a permis d'accéder à des responsabilités politiques à l'échelon local. Le frère aîné de Claude-Joseph, Antoine Bonnet (1777-1796), est d'ailleurs envoyé à Paris pour une formation militaire à l'École de Mars en juin 1794 avant sa dissolution le 23 octobre de la même année. Il devient par la suite élève à l'École de Santé mais décède durant ses études en 1796 à l'âge de dix-neuf ans. Son second frère, Jean-Joseph (1779-1855) devient percepteur de la commune de Jujurieux et seconde leur père dans l'exploitation de ses propriétés. Ses frères César (1782-1835) et Louis (1784-1839) se tournent vers la profession d'avocat pour le premier, et d'avoué pour le second, après des cours de législation à l'École Centrale du Rhône. Les débuts d'une carrière : apprentissage et fondation de la maison Bonnet à Lyon Claude-Joseph Bonnet, après avoir suivi les enseignements de l'instituteur de Jujurieux, reçoit une instruction élémentaire d’Étienne Drunet, ancien capucin engagé par Jean-Baptiste Bonnet. Son précepteur reconnait très vite des aptitudes commerciales chez son élève. Aussi Claude-Joseph est-il envoyé à Lyon dès l'âge de 13 ans pour entrer en apprentissage afin d'apprendre sur les métiers la technique de la fabrication des étoffes de soie. Arrivé en 1802, il entre deux ans plus tard chez un chef d'atelier et achève sa formation en 1808. Ces premières années lyonnaises sont difficiles, marquées de plus par le décès d’Étienne Drunet en 1806 et celui de sa mère en 1807. Claude-Joseph, désormais commis chez un fabricant, désire créer sa propre maison. Pour cela, en 1810, il emprunte à son père et à des relations les capitaux nécessaires. Il devient lui-même fabricant, et installe son « magasin » d’abord de la rue Luizerne (actuelle rue du Major Martin). Ses débuts sont difficiles : en 1810-1811 la crise économique sévit et il devra trouver dans les années suivantes de nouveaux capitaux (entre 1810 et 1815, il emprunte, sous caution de son père, jusqu'à ) pour surmonter les difficultés qui resurgissent en 1814-1816 et maintenir son affaire. L’établissement, la réussite et la notoriété Son mariage en 1813, avec Marie dite Mariette Framinet, originaire également de Jujurieux, permet qu'à son établissement professionnel s'ajoute un établissement familial. Le couple aura cinq enfants : Gasparine (future Cottin), Victor, Louis, Marie et Adèle (future Duchamp). Marie Framinet appartient à une famille de situation financière confortable, ce mariage donne un nouvel élan au désir de Claude-Joseph Bonnet « d’acquérir une réputation dans son métier et d’amasser une petite fortune ». Il atteint son but, l’ascension de la « maison Bonnet » est rapide entre 1817 et 1830, date à laquelle il est considéré comme le premier fabricant de Lyon. Ce succès, dû à l’énergie et au talent que l’homme mettait au service de son ambition, est aussi le résultat « d’une volonté d’indépendance, de solidarités familiales et du soutien sans faille de son père ». L’expansion de la maison Bonnet est loin de s’arrêter là. « Le fabricant devient aussi industriel, l’exigence de la perfection provoque en effet la création d’ateliers salariés par l’entreprise, dans le quartier de la rue du Griffon ; ils préparent la soie dont le tissage fait vivre 900 tisseurs lyonnais » Surtout, c’est par le démarrage en 1835 de l’usine de Jujurieux, flanquée d’un internat d’apprenties, et confiée un temps à son gendre Joseph Cottin que Claude-Joseph Bonnet accroit encore sa réputation. Après 1850, il développera le travail à domicile dans la même région du Bugey, élargissant encore l’assise géographique de son entreprise. La réussite financière est prodigieuse, ses bénéfices atteignent des records. En octobre 1867 à son décès, on estime à plus de huit millions la situation de sa fortune , accumulée en une seule génération. La reconnaissance officielle lui est venue : la médaille d’or de l’exposition de 1844 — que bien d’autres suivront — et, la même année, la croix de chevalier de la Légion d’honneur, puis celle d’officier en 1867. En notable lyonnais, Claude-Joseph Bonnet participe aux affaires publiques : par exemple il est conseiller municipal (élu en 1843) et administrateur des Hospices civils de Lyon (de 1845 à 1848). Claude-Joseph Bonnet décède en 1867, il est alors âgé de 81 ans. Par testament, il désigne, comme successeurs de « son affaire », son petit-gendre, Antoine Richard (fils de Ennemond Richard successeur du fondateur de l'industrie des Tresses et Lacets, Charles-François Richard) et son petit-fils, Cyrille Cottin (1838-1905) qui avaient été ses premiers commis. « La Maison Bonnet » : une création originale et durable Une œuvre personnelle Claude-Joseph Bonnet dirige son affaire avec autorité et un « paternalisme avisé » pendant plus d’un demi-siècle. Propriétaire et chef de sa maison de 1810 à sa mort en 1867, directeur de la manufacture de Jujurieux de 1850 à 1864, il ne prend jamais d’associé mais choisit ses collaborateurs parmi les membres de sa famille. Il fonde ainsi une « dynastie » et prépare ceux qu’il juge le plus capables à prendre sa suite, allant même jusqu’à écarter ses propres fils. L’œuvre lui survit et reste dans la famille, la maison Bonnet devient après lui Les Petits-Fils de C.J. Bonnet et Cie dirigé par les membres des familles Richard et Cottin. Des choix judicieux Claude-Joseph Bonnet profite selon la formule d’H. Pansu « d’un triple âge d’or : l’apogée de la soie pure, l’apogée des unis, la grande vogue des unis noirs ». Il fait le choix judicieux des unis noirs, faisant « du médiocre taffetas, une étoffe de premier ordre ». Il entame, dès les années 1840, une collaboration avec François Gillet qui commence alors son ascension dans le domaine de la teinture . Il se lance en 1860 dans une nouvelle étape technique et commerciale importante en produisant la « faille » dérivée du taffetas. Les femmes achètent et portent de plus en plus dans toute l’Europe ses unis. Grâce aux capitaux cumulés, il fait face, par le seul auto-financement, aux dépenses de construction et d’extension, n’ayant pratiquement pas recours aux prêts bancaires. Favorable comme l’ensemble de la soierie lyonnaise au libre échange, il profite du libre-échange et s’adapte aux marchés. Il cherche les meilleurs fournisseurs, jouant sur les variations des cours de la soie ; il trouve, vers l’Angleterre et l’Amérique, de nouveaux débouchés qui remplacent peu à peu les vieux marchés continentaux. Il s’adapte aussi à la création des « grands magasins » et à cet âge d’or de la mode féminine qu’est le règne de Napoléon III. L’élaboration d’un modèle industriel Avec la double localisation, Lyon et le Bugey, le "magasin" de la rue du Griffon et l’établissement de Jujurieux, C.J. Bonnet fait un choix original, ne privilégiant ni l’un ni l’autre. Surtout la décision en 1835 de mettre « la Fabrique au village », d’avoir un second pôle en construisant une manufacture (filature, moulinage et tissage) dans son Bugey natal, aboutit à l’élaboration d’un modèle industriel, l’usine-couvent. Le système du pensionnat de Jujurieux avec ses centaines d’adolescentes - - (main d’œuvre rurale plus docile que les canuts lyonnais), avec également son infirmerie et sa chapelle, sa Règle, son encadrement par les religieuses de Saint-Joseph de Bourg , est imité dans la région Rhône-Alpes. Le « modèle » est bien sûr l’objet de critiques et a soulevé de nombreux débats. Michel Foucault a également évoqué l'établissement de Jujurieux en évoquant le thème du panoptisme industriel. Hommages Il devient Chevalier de la Légion d'honneur (1844) puis Officier de la Légion d'honneur (1867). Il est également Chevalier de l'Ordre du Christ. Une rue du quatrième arrondissement de Lyon, ville dont il fut conseiller municipal, porte son nom. Notes et références Notes Références bibliographiques Monographie intégralement consacrée à Claude-Joseph Bonnet : Cjbonnet.net : site consacré à l'ouvrage mentionné ci-dessus. Autres références Claude Latta, Lecture : Henri Pansu, C.-J. Bonnet. Images de la soierie lyonnaise anciennes et nouvelles à Jujurieux (Ain), in Revue d’histoire du , , 1997/2, Lire en ligne Autres références Voir aussi Bibliographie Claude Latta, Lecture : Henri Pansu, C.-J. Bonnet. Images de la soierie lyonnaise anciennes et nouvelles à Jujurieux (Ain) in Revue d’histoire du , , 1997/2, Lire en ligne Articles connexes Établissements C.J. Bonnet Histoire de la soie à Lyon Amédée Bonnet Naissance en février 1786 Naissance à Jujurieux Industriel français du XIXe siècle Décès en octobre 1867 Décès à Lyon Personnalité de la soie à Lyon Histoire du textile Officier de la Légion d'honneur Personnalité inhumée au cimetière de Loyasse Décès à 81 ans
Orazio Giustiniani
Orazio Giustiniani (né en 1578 à Chios, Grèce, alors partie de la République de Gênes et mort le à Rome) est un cardinal grec-italien du . Il est membre de l'ordre des oratoriens. Biographie Giustiniani exerce des fonctions au sein de la Congrégation du Saint-Office. Il est nommé évêque de Montalto en 1640 et transféré à Nocera en 1645. Le pape Innocent X le crée cardinal lors du consistoire du . Il est nommé bibliothécaire du Vatican en 1646 et Grand pénitencier en 1647. Voir aussi Articles connexes Liste des cardinaux créés par Innocent X Sources Fiche du cardinal sur le site fiu.edu Oratorien italien Évêque de Nocera Bibliothécaire du Vatican Pénitencier apostolique Cardinal italien du XVIIe siècle Cardinal créé par Innocent X Naissance à Chios Naissance dans la république de Gênes Naissance en 1578 Décès à Rome Décès en juillet 1649 Famille Giustiniani
Begonia vareschii
Begonia vareschii est une espèce de plantes de la famille des Begoniaceae. L'espèce fait partie de la section Casparya. Elle a été décrite en 1959 par Edgar Irmscher (1887-1968). L'épithète spécifique vareschii rend hommage au botaniste autrichien Volkmar Vareschi (1906-1991) qui découvrit l'espèce en 1952. Description Répartition géographique Cette espèce est originaire du pays suivant : Venezuela. Notes et références Liens externes vareschii vareschii
Petexbatún
Petexbatún est un lac du Guatemala, situé au sud du département du Petén auprès de Sayaxché. Formé par la rivière du même nom, qui est un affluent du fleuve de La Passion, ce lac est également alimenté par les ruisseaux Aguateca et El Faisán. Les archéologues ont donné le nom d'État de Petexbatún à un groupe de sites archéologiques mayas situés dans cette zone, parmi lesquels Seibal, Itzán, Dos Pilas, Aguateca, Tamarindito, Punta de Chimino, Nacimiento et d'autres cités mayas de l'époque classique mésoaméricaine. Ce territoire fut abandonné au classique tardif, lors de l'effondrement de la civilisation maya. Les recherches archéologiques entreprises dans cette zone ont permis d'apporter de nouvelles explications à cet effondrement. Quelques rares sites ont été de nouveau habités plus tard, comme Seibal, mais probablement par d'autres groupes ethniques. Lac au Guatemala Géographie mésoaméricaine Site archéologique maya Site archéologique au Guatemala
L'Escale (Alpes-de-Haute-Provence)
LEscale est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Située en limite des préalpes de Digne, au bord et à l'est de la Durance, cette commune était autrefois une escale pour la navigation. Aujourd'hui, un pont-barrage y est aménagé, et l'occupation humaine s'est faite au bord du lac de retenue. D'occupation très ancienne, la commune a été le théâtre d'évènements durant les guerres de religion, puis au cours de la résistance de cette partie de la Provence à Napoléon III. Elle a connu un exode rural, avant de dépasser les dans les années 1980. Une agriculture de qualité (huile d'olive, agneau AOC) prend de l’importance dans cette région. Ses habitants sont appelés les Escalais. Géographie Les communes limitrophes de L’Escale sont Volonne, Barras, Mirabeau, Malijai, Les Mées et Château-Arnoux-Saint-Auban. Géologie Le territoire se situe en limite entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes : la nappe de Digne à l'est, au niveau du lobe de Valavoire : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe. la faille de la Durance à l’ouest, dans la vallée. Hydrographie La Durance borde la commune à l'ouest ; c'est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne, à la morphologie bien particulière. Elle est dite « capricieuse », et était autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le de la Provence) aussi bien que pour ses étiages. Elle est aménagée avec le pont-barrage de l'Escale, d'une cote maximale théorique de . C'est en limite sud de L'Escale que la rivière la Bléone se jette dans la Durance ; la Bléone signifie « la rivière du loup ». Des petits ruisseaux intermittents dévalent de plus les pentes des ravins pour aboutir dans la Durance. Climat L'Escale est située en haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement. La station météo la plus proche de L’Escale est située à Château-Arnoux-Saint-Auban, les autres stations voisines sont plus éloignées (Thoard, Sisteron. Environnement La commune compte de bois et forêts, soit 26 % de sa superficie. Topographie Le village est situé à d’altitude, dans la vallée de la Durance (limite ouest du territoire, avec une altitude minimale à ) ; il est au pied d'une colline escarpée, le Pic Bernard, à . La partie est de la commune est la plus haute, jusqu'à ; les sommets de La Colette () et du Ruth (, au-delà des limites communales) la bordent. La forêt domaniale des Pénitents s'étend au sud, le long des pentes de la Pourachère (sommet à , au-delà de la limite communale). Transports L'Escale est desservie par la route nationale 85 et par la route départementale 4. Les gares SNCF les plus proches sont à Château-Arnoux-Saint-Auban à , Sisteron à et La Brillanne-Oraison à ; ces trois gares sont situées sur la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble). Distance des grandes villes françaises L'orientation et la localisation de L'Escale par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau : Risques naturels et technologiques Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Volonne auquel appartient L’Escale est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de L’Escale est également exposée à trois autres risques naturels : feu de forêt ; inondation (dans la vallée de la Durance) ; mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort. La commune de L’Escale est également exposée à plusieurs risques d’origine technologique celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. En ce qui concerne la voie ferrée, la ligne de Saint-Auban à Digne est neutralisée et aucun trafic ne l’emprunte. La route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses. Enfin, le gazoduc servant à alimenter Digne en gaz naturel traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire ; le risque de rupture de barrage : toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon ; le risque industriel : face à L’Escale, sur l’autre rive de la Durance, se trouve l’usine Arkema, classée Seveso seuil haut, et toute la commune de L’Escale est incluse dans le plan particulier d'intervention de l’usine. Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été prescrit en 2008 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme et le Dicrim existe depuis 2010. L'état de catastrophe naturelle a été reconnu pour L'Escale pour les inondations par ruissellement et les coulées de boue de . La liste des tremblements de terre d’une intensité macro-sismique ressentie supérieure à IV sur l’échelle MSK (secousse bien ressentie) suit (les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre) : le séisme du , d’une intensité ressentie à L’Escale de V et dont l’épicentre était situé à Malijai, du , avec une intensité macro-sismique de IV et Thorame pour épicentre, du , avec une intensité de IV et Aiglun pour épicentre. Urbanisme Typologie L'Escale est une commune urbaine. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Arnoux-Saint-Auban, dont elle est une commune du pôle principal. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,8 %), terres arables (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), zones urbanisées (3,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,5 %), eaux continentales (2,2 %), zones humides intérieures (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1060 (Scalam, Échelle, à cause du site escarpé). Plus précisément, selon Ernest Nègre, le nom vient de la montée vers le village, dont un passage difficile passe au milieu de rochers qui forment des gradins naturels. Selon l’abbé Maurel, le nom viendrait des bateaux descendant la Durance. Histoire Antiquité Dans l’Antiquité, les Sogiontiques (Sogiontii) peuplaient les deux rives du cours de la Durance en aval de Sisteron, donc l’actuelle Escale était peuplée par les Sogiontiques. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au , les Sogiontiques sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron), au sein de la Narbonnaise seconde. Étape dès l’époque gallo-romaine, L’Escale a livré des monnaies antiques, dont les plus anciennes viennent de Massilia () et qui vont jusqu’au règne de Théodose (). La fouille de 1960-1961, avant l’engloutissement du site par le lac, a permis de révéler un vicus important, doté d’un port fluvial. Il a été occupé du à l’époque paléochrétienne, avec une destruction à la fin du . Moyen Âge Selon la tradition, sainte Consorce, fille de saint Eulcher et sainte Galle, sœur de sainte Tulle, aurait fondé un hospice pour les voyageurs à L’Escale, et une chapelle Saint-Étienne. Elle aurait été inhumée dans la chapelle, appelée ensuite Sainte-Consorce. Elle a été détruite en 1962. L’Escale était un lieu de passage de la rivière : un bac permettant de traverser la Durance est attesté au . Le fief dépendait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, puis passa aux Barras (), aux d’Amalric (), et enfin aux Matheron qui le conservèrent du à la Révolution. La communauté relevait de la baillie de Sisteron en 1297. Les églises relevaient de l’abbaye Saint-Victor de Marseille qui en percevaient le revenus. La communauté indépendante de Mandanoïs, qui comptait 29 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du (peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de l’Escale au . Temps modernes Pendant les guerres de religion, un combat a lieu à l’Escale (1562), puis le village est pris en 1568 par les huguenots. L’armée royale le reprend en 1572. Époque contemporaine En 1835, lors de l’inauguration du pont suspendu, des câbles se rompent et font plusieurs victimes. Il est reconstruit de 1835 à 1837. En 1851, à la suite du coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : hommes en armes sont mobilisés. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement. Un cordonnier du village est condamné à 5 ans de déportation en Algérie à la suite de sa participation à ces évènements et 5 autres habitants de L’Escale sont traduits devant la commission mixte. Comme de nombreuses communes du département, Volonne se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. La mêle instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851), n’impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants. Comme toute la France, la commune compte des hommes morts au front durant la Première Guerre mondiale. De 1866 à 1946, l'exode rural entraîne une diminution de plus du tiers de la population, qui passe de 560 à 360 habitants. Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie en 1942 - 1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en . À cette date, la ville de Sisteron est bombardée par les alliés dans le cadre du débarquement de Provence. Sisteron et Digne sont libérées le 19. Le pont suspendu de la Durance, dit pont de Trébaste, est remplacé par le pont-barrage de L’Escale et détruit en 1962. Le chantier de construction du barrage et du canal EDF occasionne la construction d’une cité provisoire destinée au logement des ouvriers célibataires, le plus souvent nord-africains. Elle avait une capacité d’hébergement de 344 places. À partir de 1946, la commune connaît une importante croissance démographique, passant de 360 à habitants en 60 ans. Politique et administration Administration municipale De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Claude Fiaert a été largement élu conseiller municipal, avec le meilleur total de 460 voix, soit 79,05 % des suffrages exprimés. La participation a été de 78,25 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal. Tendances politiques et résultats Liste des maires L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton. En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein. Intercommunalité L'Escale a fait partie de la communauté de communes de la Moyenne Durance de 2001 à 2016. Depuis le , elle est rattachée à la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération. Instances judiciaires et administratives L’Escale est une des neuf communes de l'ancien canton de Volonne qui totalisait en 2012. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du au , date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. L’Escale a fait partie du canton de Volonne de 1793 à 2015 ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Château-Arnoux-Saint-Auban. L’Escale fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains. Fiscalité locale La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010). Jumelages La commune n'a, au , signé aucun contrat de jumelage. Population et société Démographie Superficie et population La commune de L'Escale a une superficie de et une population de habitants, : Enseignement La commune dispose d'une école primaire publique, qui utilise les bâtiments construits en 1874. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Camille Reymond à Château-Arnoux. Puis les élèves sont dirigés vers le lycée de la cité scolaire Paul Arène à Sisteron. Santé On trouve trois médecins dans la commune. Les pharmacies les plus proches se trouvent à Château-Arnoux à et Volonne à . L'Escale dépend du centre hospitalier de Manosque. Cultes Avant de faire partie du canton de Volonne, L'Escale faisait partie du diocèse de Gap et de la viguerie de Sisteron. Économie Aperçu général En 2009, la population active s’élevait à 567 personnes, dont 55 chômeurs (50 fin 2011). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (85 %) et travaillent majoritairement hors de la commune (82 %). Revenus de la population En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de , ce qui plaçait L'Escale au rang parmi les communes de plus de 50 ménages en métropole. Agriculture Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 15 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et 10 emplois salariés. Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 15 en 2010. Il était de 29 en 2000, de 25 en 1988. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement des arboriculteurs (onze des exploitations) et des polyculteurs. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de à . La SAU a fortement diminué lors de la dernière décennie, à . Les agriculteurs de la commune de L'Escale ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC), dont le banon, et à huit labels indication géographique protégée (IGP) (miel de Provence, agneau de Sisteron, alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé). Productions agricoles de L’Escale L’arboriculture, sous forme d’oliveraies et de vergers, s'est développée dans la vallée, l'élevage sur les pentes. La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des . L’oliveraie de L’Escale était assez restreint en superficie (moins de dix hectares au début du ). Actuellement, elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et 3500 pieds exploités). L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence. Industrie Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 21 établissements, employant 36 salariés. Activités de service Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 36 établissements (avec 14 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 16 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 47 personnes. D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est faible à L’Escale, avec moins d’un touriste accueilli par habitant. Les seules capacités d’hébergement à finalité touristique sont des meublés labellisés ou non. Les résidences secondaires apportent un faible complément à la capacité d’accueil : au nombre de 33, elles représentent 5 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 8 possèdent plus d’un logement. Lieux et monuments Un pont-barrage crée une retenue sur la Durance. L’église Notre-Dame-de-Mandanois est reconstruite en 1610, et restaurée au après avoir été saccagée pendant la Révolution française. Ses quatre travées sont de longueurs inégales, la nef est voûtée en berceau. Quatre chapelles s’ouvrent dans la nef. Son décor est presque entièrement renouvelé à cette époque, et offre un bon échantillon de l’art religieux du : Âmes du Purgatoire, Saint Pierre et saint Jean-Baptiste, Donation du rosaire, Ascension, Sainte Famille. Plusieurs vitraux ornent l’église. La cloche est antérieure à la Révolution, et date de 1710 (classée monument historique au titre objet). Le linteau sculpté de l’ancienne chapelle Sainte-Consorce est conservé à l’église paroissiale. Datant d’avant l’an Mil, il est également classé. Aux Cléments, la chapelle de la Vierge (ou de l’Immaculée conception) est construite en 1870 sur souscription publique. Elle a été restaurée récemment. La chapelle Sainte-Anne, au hameau des Coulayès, non-datée, a elle aussi été restaurée récemment. Sur la colline de Ville-Vieille, où se trouvait le village médiéval (lieu-dit Vière), on trouve les ruines de la tour de guet et de l’église Saint-Michel. Les ruines sont celles de la chapelle construite en 1840, qui succède à l’église paroissiale Saint-Michel construite avant le . Héraldique Manifestations Trail de l'escalo (course nature de 5,10 et 25 km) en février /mars La gambade escalaise (souvenir thierry Carmona) course autour du lac 5,10,21 km fin septembre la commune dispose de trois parcours permanent pour découvrir la pratique du trail.Un 25 km balisage couleur rouge avec son dénivelé positif de 1600 mt pour les coureurs confirmés avec un magnifique panorama sur la vallée de la Durance, un 10 km balisage bleu et ces 640 mt de dénivelé et pour les débutants un 5 km balisage vert .et depuis 2021 un trail nocturne avec deux distances au mois de juillet Sources Bibliographie Notes Références Bernard Amouretti, « Un remarquable patrimoine archéologique et architectural », Direction de l'environnement, du développement durable et de l'agriculture, La Durance : lien de vie du territoire régional, [S.l.] : Conseil régional PACA, page 29. Voir aussi Articles connexes Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence Barrage de l'Escale Liens externes Office de tourisme du Val Durance , Découvertes archéologiques faites à l'Escale (Basses-Alpes), par l'abbé J.-M. Maurel (1889). Texte intégral en ligne Litige sur la perception de la dîme, à l'Escale, en 1713, par Silvy (1713). Commune dans les Alpes-de-Haute-Provence Commune dans l'arrondissement de Digne-les-Bains Route Napoléon
Taverne-restaurant Falstaff
La taverne-restaurant Falstaff est un café bruxellois dont la devanture et la décoration Art nouveau ont été réalisées par le menuisier et architecte d'intérieur Émile Houbion. Le Falstaff possède une des rares devantures commerciales de style Art nouveau subsistant à Bruxelles, aux côtés de la chemiserie Niguet conçue par Paul Hankar en 1896, du magasin Marjolaine de Léon Sneyers (1904) et de la pharmacie du Bon Secours de Paul Hamesse. Certains éléments de la décoration extérieure sont cependant de style Art déco tandis que la décoration intérieure combine Art nouveau et éclectisme. Localisation Le Falstaff est situé à Bruxelles-ville, aux numéros 17 et 19 de la rue Henri Maus, face au Palais de la Bourse de Bruxelles. De l'autre côté de la Bourse, se trouve un autre café de la Belle Époque, le Cirio. Historique Le bâtiment est édifié en 1886 et racheté en 1903 par Broeckaert pour y créer un débit de boissons dont elle confie la décoration à E. Houbion, menuisier et architecte d'intérieur de Victor Horta. À la suite d'un long litige opposant le propriétaire (AB InBev) et l'ancien exploitant, l'établissement ferme le . Il ouvre à nouveau le après rénovation et règlement du litige. Le , une partie du plafond s'effondre mais le restaurant reste ouvert. Classement L'édifice fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le sous la référence 2043-0458/0. Architecture La devanture L'établissement est précédé d'une terrasse surmontée d'une frise en verre américain de style Art déco et d'une marquise en fer et en verre. La devanture du café, à la remarquable décoration « Art nouveau géométrique », est composée de deux parties symétriques disposées de part et d'autre d'une enseigne de style Art déco affichant le nom du Falstaff en lettres d'or. Chaque partie de cette devanture comporte une vitrine tripartite ornée de boiseries de style « Art nouveau géométrique » intégrant deux cercles excentriques d'épaisseurs différentes. Un arc de cercle tangent vient s'appuyer sur le plus petit de ces deux cercles et se prolonge sur la porte d'entrée adjacente. Les écoinçons de ces boiseries circulaires sont ornés de remarquables vitraux représentant des fleurs bleues aux feuillages sinueux typiques de la ligne en coup de fouet qui caractérise l'Art nouveau. Les mêmes motifs floraux se répètent sur les vitraux qui ornent les baies d'imposte des portes situées à l'extrême gauche et à l'extrême droite de la façade. La décoration intérieure Si la décoration extérieure combine harmonieusement Art nouveau et Art déco, le Falstaff doit son intérieur unique à Bruxelles au mariage de l'Art nouveau et du style éclectique. Boiseries Les boiseries intérieures reprennent le motif ornemental du cercle ou des cercles excentriques à plusieurs endroits : les portes vitrées du sas d'entrée les miroirs qui ornent les murs des salles les lampes suspendues au-dessus du bar les séparations entre les différentes salles Vitraux La troisième et dernière salle de café est surmontée d'une grande verrière rectangulaire. Le mur du fond de cette salle est orné de trois vitraux riches en couleurs représentant John Falstaff. Fer forgé On signalera enfin la magnifique rampe en fer forgé qui orne l'escalier conduisant aux toilettes. Notes et références Annexes Articles connexes Art nouveau en Belgique Art nouveau à Bruxelles Liens externes Falstaff Bâtiment à Bruxelles Patrimoine du XXe siècle Falstaff Falstaff Bruxelles-ville
(20470) 1999 NZ5
est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes de de diamètre découvert en 1999. Description a été découvert le à l'observatoire Magdalena Ridge, situé dans le comté de Socorro, au Nouveau-Mexique (États-Unis), par le projet Lincoln Near-Earth Asteroid Research (LINEAR). Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,28 et une inclinaison de 13,51° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 13,7 et un albédo estimé à 0,060, ce qui permet de calculer un diamètre de . Ces résultats ont été obtenus grâce aux observations du Wide-Field Infrared Survey Explorer (WISE), un télescope spatial américain mis en orbite en 2009 et observant l'ensemble du ciel dans l'infrarouge, et publiés en 2011 dans un article présentant les premiers résultats concernant les astéroïdes de la ceinture principale. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (20001-21000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1999 Objet céleste nommé par sa désignation provisoire Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par LINEAR Objet céleste découvert à l'observatoire Magdalena Ridge
Pierre Aymé
Pierre Aymé (ou en transcription ancienne Pierre Aymon) (~1310 - 1372) est le évêque d'Auxerre de 1362 à sa mort. Famille Pierre Aymé est issu de la maison d'Aigueperse dans le comté d'Auvergne. Il est le fils de Durand Aymé, seigneur de Lignat, riche bourgeois de Clermont-Ferrand et de son épouse née d'Audebrand. Par sa mère il est le neveu d'Étienne Aldebrand, évêque de Saint-Pons (1345-1348) puis archevêque d'Arles (1348-1350) et de Toulouse (1350-1361). Son frère Robert Aymé des Roches est l'auteur d'une grande famille du Puy-de-Dôme : les Aymé des Roches de Noyant. Créée comte de Noyant sous Louis XVI ( partie du ), cette famille très conservatrice de royalistes légitimistes comptera dans ses membres plusieurs éminents contre-révolutionnaires. Biographie . Neveu du prélat Étienne Aldebrand, il est élevé à la cour pontificale d'Avignon. Il est docteur ès lois (droit coutumier ou droit civil, et droit canon) et chanoine de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Clermont. En 1362 Pierre est nommé sous-diacre d'office d'Urbain V nouvellement élu (1362-1370). Évêque d'Auxerre Élection, installation, serment d'obéissance à l'archevêque Jean Germain évêque d'Auxerre (1361–1362), décède le . Le chapitre d'Auxerre reçoit du roi Jean II le Bon la permission d'élire un nouvel évêque par lettre spéciale datées du . Le chapitre s'assemble le mais 13 chanoines sont absents et l'élection est remise au 24 ou 28 du même mois. Pierre Aymé est choisi, plus exactement accepté d'après la recommandation du pape Urbain V qui, ancien abbé de Saint-Germain, porte à la ville d'Auxerre un vif intérêt. Aymé est le premier prélat nommé par ce pape. Le , il prend possession du siège épiscopal d'Auxerre sans exiger l'application des coutumes : de ceux qui auraient dû être présents, seul le comte d'Auxerre assiste à son installation (. L'archidiacre de Sens est absent. Il obtient des lettres du roi datées du , selon lesquelles l'évêque peut faire son entrée solennelle sans convoquer ses vassaux. Il prête serment à l'archevêque de Sens le mais à cette occasion, au lieu de la chape de soie attendue il en présente seulement l'étoffe ; quoiqu'elle soit tissée d'or et de soie, les chanoines de Sens ne l'acceptent qu'après un certain délai. Actes pastoraux Il donne à la cathédrale, pillée par les troupes de l'anglais Robert Knolles en 1359, un drap d'or pour l'autel. L'église paroissiale de Betri, ruinée, ne produit plus de revenus pour le pénitencier et les bâtonniers, titulaires de rentes sur cette église ; le il autorise ces gens à en travailler la terre afin d'en obtenir une compensation pour les revenus perdus. En 1370 il assure aux chanoines la donation que Jean d'Auxois (év. 1352-1358) leur avait faite de cinq arpents de bois dans la forêt de Roncellis. Mais il cesse de payer ces mêmes chanoines les redevances annuelles en argent et en espèce qui sont dues par l'évêque au chapitre, si bien que les chanoines n'ont d'autre recours que de faire appel au tribunal. Ceci est probablement dû à l’appauvrissement général dans le royaume, consécutif aux guerres avec les Anglais sur le territoire même. Le il signe une reconnaissance de dette de l'évêché envers le chapitre des chanoines. Cette guerre le fait faire renforcer les châteaux de Régennes et de Villechaul. Il fait réparer la maison épiscopale d'Auxerre et celle de Paris. Le comte d'Auxerre Jean III de Chalon, qui a fait élever une sorte de tour en forme de donjon au bout du pont face à Saint-Gervais, lui cherche chicane pour ses reconstructions ; Pierre obtient en 1363 des lettres du roi déclarant non seulement que l'évêque a droit sur ce lieu, mais aussi que la tour au bout du pont est sur la censive de l'évêché et qu'il est interdit au comte d'élever d'autres bâtiments à cet endroit. Il a aussi maille à partir avec le comte de Joigny, qui non pour la première fois convoite Varzy. Cette affaire commence sous Henri de Villeneuve, évêque d'Auxerre 1220-1234, avec Gaucher de Joigny faisant construire à portée de main de Varzy une place forte appelée Bequerel depuis laquelle ses troupes harassent les habitants alentour. Henri de Villeneuve porte plainte à ce sujet auprès du bailliage de Villeneuve-le-Roi, qui ordonne en 1225 de raser le fort. Mais soit le fort n'est subséquemment pas ou pas complètement rasé, soit il est reconstruit à l'occasion de la guerre de Cent Ans. Pierre Aymon obtient de en 1364 des lettres autorisant la destruction complète de Becquerel. Actes civils Il est requis pour de nombreuses missions d'ambassade. Entre autres en 1364 (sous Jean le Bon ou Charles V) et 1365 (sous Charles V), le roi de France et le duc de Bourgogne Philippe le Hardi le choisissent comme ambassadeur auprès de l'empereur, en compagnie d'Eudes de Grancey seigneur de Pierre-Pont. En 1368 il est requis avec quelques autres pour une négociation secrète auprès du roi de Hongrie Louis de Hongrie, et y retourne l'année suivante avec Gaucher de Chatillon et Everard de Corbie. Il va en Aragon accompagner Jeanne de France tante de Charles V... Seigneur des Roches de Coffins (Saint-Ours, Puy-de-Dôme) dès 1361, Pierre Aymé aurait acheté cette seigneurie à Amédée Dauphin d'Auvergne, seigneur de Rochefort et d'Aurières. Il paraît plus probable qu'il la reçoit en héritage à la mort de son oncle Étienne d'Audebrand, archevêque de Toulouse, qui est d'ailleurs inhumé sur ces terres. Décès Il exerce la charge d'évêque jusqu'à sa mort le au palais épiscopal d'Auxerre. Il est enterré sur le côté gauche du chœur de la cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre. La seigneurie des Roches de Coffins est cédée aux religieux de l'abbaye de Saint-Alyre de Clermont à la mort de Pierre Aymé, mais bien vite Robert Aymé des Roches, frère de l'évêque, conteste cette donation et la récupère grâce à une transaction passée le : les religieux de Saint-Alyre lui abandonnent la terre à condition que lui et ses successeurs payent au monastère la rente annuelle de quarante septiers de froment. Bibliographie . Vie de Pierre Aymé : pp. 470-475. . Histoire de la ville d'Auxerre par Olivier-Jacques Chardon, 1834. Notes et références Notes Références Évêque d'Auxerre Personnalité française du XIVe siècle Décès en 1372 Évêque du XIVe siècle
Laetiporus
Laetiporus est un genre de champignons basidiomycètes appartenant à la famille des Fomitopsidaceae. Il comprend deux espèces : Laetiporus portentosus Laetiporus sulphureus - Polypore soufré Liens externes Polyporales Genre de champignons (nom scientifique)
Touraco à gros bec
Le Touraco à gros bec (Tauraco macrorhynchus) ou touraco à dos bleu, est une espèce d'oiseau de la famille des Musophagidae. Répartition Son aire s'étend de part et d'autre du golfe de Guinée. Voir aussi Articles connexes Liste des oiseaux d'Afrique équatoriale Références taxinomiques Liens externes Musophagiformes
Pac-Man (personnage)
Pac-Man est un personnage apparaissant dans le jeu vidéo éponyme créé par Tōru Iwatani. Description Pac-Man est l'un des premiers personnages de jeu vidéo, et, avec Mario, Link et Mega Man l'un des plus reconnaissables et emblématiques. Dans les jeux d'arcade originaux, il est de couleur jaune et est comparable à un camembert qui se déplace en se nourrissant de pac-gommes. C'est dans Professor Pac-Man, sorti en 1983, qu'il apparaîtra avec des membres pour la première fois. Dans la plupart de ses adaptations en 3D, il a des yeux noirs (ses yeux le représentant dans son apparence originelle), un nez cylindrique, des bras, des gants orange, des jambes et des bottes rouges. Pac-Man possède également une langue. Dans la série télévisée de 1982, il porte un chapeau rouge ; dans la série télévisée de 2013, Pac-Man apparaît cette fois-ci sans chapeau, mais il a désormais les yeux bleus. Il apparaît comme personnage jouable dans Super Smash Bros. for Nintendo 3DS / for Wii U en 2014 et dans Super Smash Bros. Ultimate en 2018 sur Nintendo Switch. Ce personnage apparaît également dans les mondes de Ralph en tant que personnage figurant non important. 40 ans de Pac-Man En 2020, le Mint de Niue décida d'émettre 1 pièces de 2 Dollars Néo-Zélandais de 1 once soit 31,107g et de 39 mm de diamètre, vendu en individuelle en Argent 999,9 ‰ sous le thème "40 ans de Pac-Man" pour un tirage limité. La conception du champs du revers de ladite pièce montre Pac-Man avec un grand sourire, poursuivi un fantôme; exactement comme la jaquette de la borne d'arcade d'origine. Se présente au dessus d'eux l'inscription "40", "PAC-MAN" et "40th Anniversary" en police de caractère officielle de 'Pac-Man'; suivi en dessous du dessin les écrits de marque "PAC-MAN" et du copyright "BNEI" (pour "Bandaï Namco Entertainment, Inc."). L'avers contient tout autour du sceau public de Niue l'inscription "TWO DOLLARS" et le millésime 2020; circulairement, un fantôme, Pac-Man, deux Pac-dots et une Pac-gomme. Le tout pixelisé exactement comme dans le jeu vidéo d'origine. Le but étant de représenter l'infinité de la situation, le but du jeu, où chacun peut se faire poursuivre ou manger par l'autre. Notes et références Pac-Man Personnage de jeu vidéo Personnage de Namco Personnage jouable de Super Smash Bros. Personnage de fiction créé en 1980
Compagnie des chemins de fer des Vosges
La compagnie des chemins de fer des Vosges est une compagnie ferroviaire de la deuxième moitié du , concessionnaire de plusieurs lignes d'intérêt local dans le département des Vosges. Lignes concédées 1867, ligne d'Arches à Laveline, par ou près Bruyères (21 km), 1873, ligne de Laveline à Saint-Dié-des-Vosges avec embranchements vers Granges et vers Fraize (38 km), 1875, la ligne de Granges à Gérardmer. Histoire Le réseau construit par la Compagnie des Vosges était à voie normale unique ; il fut ouvert de 1869 à 1878. Ses premiers administrateurs sont MM. de Péronne (François-Édouard), Fournier (Édouard), Simette (Théodore), Nouette-Delorme (Albert-Joseph) et Retournard (François). Vice-président du conseil d'administration de la compagnie, Édouard Fournier en est par ailleurs le directeur. Ingénieur des Ponts et chaussées, né à Saint-Gorgon le 21 février 1819 et décédé à Épinal le 3 mai 1881, chevalier de la Légion d'honneur en janvier 1877, M. Fournier fut un acteur important du développement des chemins de fer d'intérêt local dans le département des Vosges, participant également au projet de ligne de Charmes à Rambervillers et à celui de la ligne de Remiremont à Cornimont. Constituée pour obtenir la concession du chemin de fer d’intérêt local de Laveline à Saint-Dié, avec embranchements sur Gérardmer et sur Fraize, la compagnie des chemins de fer des Vosges succède également à la Société anonyme du chemin de fer de la Vologne, rétrocessionnaire de la ligne d'intérêt local d'Arches à Laveline, concédée en 1867 par le département des Vosges à MM. Galtier et de Péronne. Sur sa demande, la compagnie est rachetée par l'État, au travers d'une convention signée le 10 décembre 1880 et approuvée par une loi du 14 avril 1881, qui classe en outre les lignes citées dans le réseau d'intérêt général. L'exploitation est confiée alors à titre provisoire à la Compagnie des chemins de fer de l'Est puis en 1883, à titre définitif. Il semble que la liquidation de la compagnie n'ait pas eu lieu avant 1912 ; en effet, l’Est républicain du 12 octobre 1912 annonce qu’« il est distribué une sixième et dernière répartition de 1 fr. 60 par action » de cette compagnie en liquidation. Notes et références Voir aussi Articles connexes Ligne d'Arches à Saint-Dié Ligne de Saint-Léonard à Fraize Ligne de Laveline-devant-Bruyères à Gérardmer Ancienne compagnie primitive de chemin de fer en France Ligne ferroviaire dans le département des Vosges
Nik Zupančič
Nik Zupančič (né le à Ljubljana en République socialiste de Slovénie) est un joueur professionnel de hockey sur glace slovène devenu entraîneur. Biographie Carrière en club Il attaque sa carrière en 1991 à l'HDD ZM Olimpija dans le Championnat slovène. Au cours de sa carrière, il évolue en EBE Liga, en SM-liiga, en Elitserien, et en Nationalliga. En 2007, il retourne à l'HDD ZM Olimpija qui intègre l'EBE Liga. Il met un terme à sa carrière en 2009. Carrière internationale Il a représenté l'Équipe de Slovénie de hockey sur glace dans les différentes compétitions internationales de 1991 à 2004. En , il est nommé sélectionneur de la Slovénie et succède à Matjaž Kopitar. Références Naissance en octobre 1968 Naissance à Ljubljana Joueur international slovène de hockey sur glace Entraîneur slovène de hockey sur glace Joueur du HK Jesenice Joueur du HDD Olimpija Ljubljana Joueur du JYP Jyväskylä Joueur du Timrå IK Joueur du KHL Medveščak Zagreb Joueur du EHC Lustenau Joueur du EV Zeltweg Joueur du Dornbirner EC Attaquant de hockey sur glace
Centre CEA de Cadarache
Le centre CEA de Cadarache est le plus grand centre de recherche et développement en Europe sur les énergies bas carbone. Il fait partie des 9 centres CEA implantés sur le territoire français, réunissant 20 000 collaborateurs. Installé en Provence Alpes Côte d’Azur, sur la commune de Saint-Paul-lès-Durance, le centre CEA de Cadarache est au cœur de la transition énergétique avec ses instituts de recherche et plateformes expérimentales dans le domaine des énergies bas-carbone : énergie nucléaire (fission, fusion), bioénergies et énergies solaires. A ces recherches s’ajoutent les activités relatives à la propulsion nucléaire pour la Marine nationale, la recherche fondamentale en biosciences et biotechnologies, les études sur le démantèlement et l’assainissement des installations nucléaires et sur la sûreté nucléaire. Le centre CEA de Cadarache accueille chaque jour dont du CEA. Il accueille des installations de recherche de renommée internationale : le Réacteur Jules Horowitz (RJH) en construction, le tokamak WEST/Tore-Supra, banc de test pour ITER, ou encore la Cité des Energies. Histoire Origines L'hypothèse la plus fréquente sur le nom Cadarache est une origine étymologique grecque proche du mot latin cataracta (chute d'eau, écluse, barrage), le site étant situé au confluent du Verdon et de la Durance. Le domaine de Cadarache, en partie biens d’émigrés, de la famille de Castellane, fut vendu aux enchères. Puis, sous la monarchie de Juillet, après bien des vicissitudes, les terres partiellement rachetés par la famille de Castellane furent cédées à Jean-Joseph Barthelon, entrepreneur à Toulon et l'un des plus grands propriétaires des Bouches-du-Rhône. Son fils, Eugène (1833-1905), restaure le château et exploite les terres, dont la rentabilité sera sans cesse en déclin. À sa mort, il fait don de tous ses biens à la commune d’Embrun, dont sa famille était originaire. Les revenus de l’exploitation des quelques hectares cultivés et de la location de la chasse étant insuffisants, la commune d’Embrun se décida à mettre en vente le domaine, à la moitié du prix payé par l’entrepreneur. En 1919, un seul acheteur se présenta ; ce fut Charles Labro, architecte et homme d’affaires ; il fit l’acquisition de Cadarache et d'une forêt à Moissac-Bellevue dans le Var en vue d’échanger l’essentiel (au total , dont de Cadarache et de Moissac), contre 493 hectares au Cap Ferret appartenant à l’État (forêt domaniale de Garonne). Ce domaine a été complété par l'achat de terrains en 1960, appartenant par le passé principalement à la marquise de La Hamayde (1833-1905), née Anne de Bausset-Roquefort. À Cadarache, l’État, nouveau propriétaire fut plus efficace que la commune d’Embrun : il pratiqua la culture de plantes à parfums et à essences médicinales. En 1924, création d’un parc de repeuplement de pour le gibier et introduction de cerfs Sika offerts à la France par l'empereur du Japon, puis de mouflons corses en 1935, populations toujours présentes. Les premiers individus de la population de mouflons devaient être offerts en cadeau au roi de Yougoslavie lors de sa visite en France en 1934, mais celui-ci fut assassiné après avoir débarqué à Marseille. Quelques chevreuils sont également présents. En 1935, l'État a installé dans le château de Caradache l'École nationale des garde-chasses sous l’impulsion du conservateur des Eaux et Forêts Paul Gouilly-Frossard (1882-1967), alors directeur des chasses présidentielles. Le château de Cadarache, restauré par le commissariat à l'Énergie atomique et aux Énergies alternatives (CEA) de 1960 à 1965, est désormais une structure d'accueil pour les travailleurs extérieurs et visiteurs du centre d'études nucléaires (CEA). Ce château du , a été inscrit aux Monuments historiques en 1925. Après la création du centre CEA et du site ITER, les espaces naturels restants forment la forêt domaniale de Cadarache, qui jouxte le centre de Cadarache, s’étendent actuellement sur . Elle est composée principalement de taillis de chêne vert et pubescent. Le centre de Cadarache est lui-même une surface boisée à 80 %, gérée par l'ONF. La forêt domaniale de Cadarache jouxte également la forêt domaniale de Vinon sur Verdon et forme avec la zone boisée du centre de Cadarache un continuum forestier. Les travaux réalisés pour la construction du centre ont mis au jour deux nécropoles : une datée de l'âge de fer () et l'autre gallo-romaine datée du de notre ère. En particulier en avril 1964, est mise au jour une tombe consacrée à l'inhumation d'un sanglier, reposant sur un lit de galets et avec une hache polie à proximité de la tête. Après les fouilles, une partie de ces tombes a été reconstruite et est exposée sur le centre. Création du centre CEA de Cadarache : 1959-1963 Le centre de Cadarache a été créé par le commissariat à l'Énergie atomique (CEA) le 14 octobre 1959 et inauguré en 1963. C’est le  et dernier centre de recherche civile du CEA construit, après Fontenay-aux-Roses (1946), Saclay (1952), Marcoule (1955) et Grenoble (1956). Le CEA prospectait pour un nouveau site depuis 1957 et son choix est fixé en 1958. Il dépêche alors dans la région monsieur Léon Martin qui ouvre un bureau à Marseille. Le décret d'octobre 1959 officialise la création du Centre. René Faure, frère de Maurice Faure, est nommé comme premier directeur du centre et Léon Martin comme son adjoint. Ils le resteront jusqu'en 1973. Les travaux débutent en mars 1960 après l'achat des derniers terrains. Le CEA Cadarache compte alors 88 agents. La création du site rencontre l'opposition de Jean Giono, originaire de la région et qui réside alors à une dizaine de kilomètres. La marquise de La Hamayde s'oppose également à la création du centre. Toutefois la création du centre bénéficie de forts soutiens politiques locaux, en particulier celui de Louis Philibert, alors conseiller général du canton de Peyrolles. Lors d'une réunion publique il s'opposera à un avocat parisien embauché par la marquise de La Hamayde en finissant son discours en provençal. Il déclare alors : « Ce monsieur-là, vous ne l'avez jamais vu. Alors regardez bien comment il est fait, parce que tout à l'heure, il va encaisser sa plaidoirie, il va repartir à Paris et vous ne le reverrez jamais plus. Tandis que moi, vous allez me revoir, car je serai à nouveau candidat au conseil général ». En 1961, Louis Philibert est réélu avec 92 % des voix. Il sera député des Bouches-du-Rhône de 1967 à 1989. Les objectifs initiaux du centre de recherche de Cadarache étaient d'étudier la propulsion nucléaire navale pour les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), ainsi que la filière des réacteurs à neutrons rapides (RNR). Le premier prototype de ce type de réacteur, Rapsodie, y a été construit puis mis en service en 1967. Le suivant, Phénix, a été construit sur le site de Marcoule, mis en service en 1973 et exploité jusqu'en 2008. Les premiers travaux de 1960 concernent les ATPu (Ateliers de technologie du plutonium), le prototype à terre (PAT), et le hall d'essai HR1 destiné à la fabrication de composants pour Rapsodie. Une première maquette critique (Peggy) est mise en service en septembre 1961 en même temps que les ATPu. En janvier 1962 débutent les travaux de recherches du réacteur Rapsodie, premier réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium français. La construction de Cabri commence en août. Pegase (réacteur de recherche pour la filière française uranium naturel graphite gaz (UNGG) diverge le , Cabri le 24 décembre de la même année. Cabri, en cours de rénovation, est toujours en service en 2016. Le centre de Cadarache est inauguré le en présence de , de Gaston Palewski, ministre de la recherche et de Francis Perrin, alors haut-commissaire à l'Énergie atomique. Les effectifs du centre passent la barre des  CEA en 1966 et atteignent un maximum de 3 427 en 1986 (salariés CEA uniquement). En 2016, l’effectif est de  CEA. Prototype de réacteur pour la propulsion nucléaire navale Le général de Gaulle, qui créa le CEA (commissariat à l’Énergie atomique) en 1945, visite le centre, pour la première fois, le . Au cours de la visite du chantier de Rapsodie, il déclare alors « je suis jaloux de ceux qui travaillent ici ». Il revient à Cadarache le . Une grande partie de ces deux visites a été consacrée au prototype de réacteur pour la propulsion nucléaire navale, le prototype à terre (PAT), qui est un des grands objectifs de la création du CEA. La pile critique Azur (acronyme pour Alliage Zirconium Uranium), qui est une maquette critique du PAT, diverge le . Le PAT, dont la construction débute en 1960, diverge en 1964. Ce réacteur utilisait de l'uranium fortement enrichi (à 90 %). La France ne disposant pas, à l'époque, de capacité d'enrichissement suffisante, la première charge sera fournie par les États-Unis, à condition qu'elle soit réservée à un usage de recherche. Du 20 octobre au 18 décembre 1964, le PAT se lance dans une croisière virtuelle, fonctionnement équivalent à un tour du monde. Ce type de réacteur sera installé à partir de 1971 sur les sous-marins nucléaires lanceurs d'engin français (SNLE), dont le premier est le Redoutable. Lors de son exploitation qui dure jusqu'en octobre 1992, le PAT diverge plus de 3 500 fois et a servi à la formation de . À partir de 1970 commence la construction d'un modèle de réacteur nucléaire plus compact destiné aux sous-marins d'attaque (SNA) et dénommé Chaudière Avancée Prototype (CAP). Elle diverge en novembre 1974. Après évolution la CAP devient RNG pour réacteur de nouvelle génération, modèle proche du K15 qui équipe les sous-marins de la classe Le Triomphant et le porte-avions Charles de Gaulle. Énergies renouvelables À partir de 1976 les activités du CEA relatives à l'énergie solaire sont transférées à Cadarache à partir des centres de Saclay (solaire thermique) et de Grenoble (solaire photovoltaïque). Les équipes du centre participent alors, à la mise en service de la centrale solaire de Vignola en Corse en 1982. Les activités de recherche sur les énergies renouvelables à Cadarache concernent aussi la bioénergies. En 1980, BP Lavera transfère ses activités sur les micro-algues à Cadarache. On étudie à l'époque le rôle de Botryococcus braunii dans la synthèse du pétrole. La production de polysaccharides par Porphyridium cruentum est également étudiée. Cette activité de production d'algues en photo-bioréacteurs se poursuivra au sein de la société Héliosynthèse puis Thalia Parmaceuticals pour la production de Phorphydium cruentum, utilisée dans le traitement de la dégénérescence maculaire de la rétine. À partir de 2010, le CEA devient le commissariat à l'Énergie atomique et aux Énergies alternatives et les activités de recherche sur les énergies renouvelables à Cadarache prennent de l'importance. La cité des Énergies développe des programmes de recherche sur l'énergie solaire photovoltaïque et de concentration, sur les bioénergies et en particulier les biocarburants de troisième génération, et sur l'efficacité énergétique des bâtiments méditerranéens. En 2016, la plateforme de recherche Mégasol pour l'étude du solaire photovoltaïque sur une surface de est en cours de construction. Centre CEA de Cadarache dans la littérature En 1980, le centre de Cadarache sert, pour partie, de décor au roman de Dominique Lapierre et Larry Collins, Le Cinquième Cavalier. Dans ce livre, des terroristes envisagent, sans y parvenir, de voler du plutonium à Cadarache pour fabriquer une bombe. Dominique Lapierre s’était documenté pour rédiger son livre et avait visité le centre de Cadarache. La sortie de cet ouvrage entraîna la modification de certaines mesures de sécurité du centre, en particulier celles concernant les laboratoires de stockages plutonium. Liste des installations Sur le site de Cadarache, on trouve nucléaires de base et une INBS, celle de la recherche sur la propulsion navale. Fabrication de combustible MOX (mélange d'oxyde) Sur le centre du CEA/Cadarache, l'Atelier de technologie du plutonium (ATPu) a été arrêté en 2003 et est aujourd'hui en cours de démantèlement. Le plutonium qui y était utilisé provenait du retraitement des combustibles de centrales nucléaires réalisé à l'usine AREVA de la Hague. L'ATPu de Cadarache avait été mis en service en 1962 pour fabriquer du combustible, il a ainsi produit, au total, environ  de combustible MOX, mélange d'oxydes de plutonium et d'uranium, ainsi que le combustible destiné aux centrales Phenix et Super Phenix. Aujourd'hui, c'est l'usine MELOX sur le site de Marcoule qui fabrique ce type de combustible avec une capacité de production d'environ  par an. Après l'arrêt de la production en 2003, avec le programme MOX for peace, l'ATPu a fabriqué à partir de  de plutonium militaire d'origine américaine, du combustible pour les réacteurs qui produisent de l'électricité. Cette opération a été réalisée pour faire la démonstration de la faisabilité de cette transformation et non de la production industrielle. La masse totale de plutonium militaire à retraiter (entre Russes et Américains) étant estimée à . L'ATPu a ainsi produit, au cours de cette opération démonstrative, le combustible pour quatre assemblages qui sont actuellement en cours d'utilisation dans la centrale nucléaire de Catawba (États-Unis). À la suite de cet essai, il a été décidé, aux États-Unis, la construction d'une usine de fabrication de MOX sur le site de Savannah River en Caroline du Sud à partir de matière nucléaire militaire. Prototypes de moteurs nucléaires Dans le domaine militaire, c'est sur ce site que sont construits les prototypes destinés à l'étude de la propulsion nucléaire, pour équiper les sous-marins nucléaires et les porte-avions. Le site héberge une installation nucléaire de base classée secrète (INBS) consacrée à la propulsion nucléaire exploitée par Technicatome. Il sert aussi de site de formation pour les marins atomistes.  - Mise en service de la pile AZUR (pile critique du prototype à terre de la propulsion nucléaire)  - Mise en service du prototype à terre (PAT) de moteur nucléaire des futurs sous-marin nucléaire lanceur d'engins. Arrêt le Prototypes de réacteurs nucléaires de fission Dans le domaine de la recherche dans le domaine de la production électronucléaire, le site de Cadarache dispose de plusieurs réacteurs expérimentaux : Sura : Réacteurs expérimentaux (Cabri & Scarabée) ; Éole : réacteur d'enseignement (de type piscine) ; Minerve : réacteur d'enseignement (de type piscine) ; Masurca : maquette de surgénérateur à Cadarache. Maquette destinée aux études neutroniques pour les réacteurs à neutrons rapides. Plusieurs anciens réacteurs de recherche sont définitivement arrêtés, actuellement en phase de démantèlement nucléaire terminée ou plus ou moins avancée : Harmonie : ancien réacteur dont le démantèlement total s’est achevé le 5 octobre 2007. Installation déclassée le 26 mai 2009. Rapsodie : pour RAPides SODIum (INB 25) réacteur arrêté depuis avril 1983 et en démantèlement, il a permis des recherches dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides. Il figure sur un timbre édité par la poste en 1965 pour les 20 ans du CEA Phébus : réacteur expérimental utilisé pour des recherches sur la sûreté nucléaire Pégase : (INB22) ancien réacteur expérimental reconverti pour l'entreposage depuis 1980. Il sert à l'entreposage sous eau de combustibles irradiés et de fûts de sous-produits de fabrication, ceci dans l'attente de leur évacuation. Un réacteur nucléaire de recherche est en cours de construction, le réacteur Jules Horowitz (RJH). En plus d'être destiné aux tests de composants des futures centrales nucléaires, il est destiné à produire des radio-isotopes à but médical (99Mo en particulier). À terme il doit être en mesure de produire 50 % de la consommation européenne de ces isotopes. Il remplacera en cela le réacteur Osiris de Saclay, lui-même en fin de vie. Le RJH devait être opérationnel en 2020 mais un décret du 12 octobre 2019 a repoussé de 9 ans le délai pour réaliser le premier chargement en combustible nucléaire du réacteur. Il représente un budget global supérieur à 1,5 milliard d'euros. Il a été construit en collaboration avec l'Union européenne, la Finlande, la Belgique, l'Inde, le Japon, la République tchèque. Recherches sur la fusion IRFM : Institut de Recherche sur la Fusion par confinement Magnétique (anciennement Département de Recherche sur la Fusion Contrôlée, jusqu'en 2008) Tore Supra (rebaptisé WEST) : réacteur de fusion Tokamak International Thermonuclear Experimental Reactor (ITER). La décision de construire ITER à Cadarache a été prise lors d'une réunion à Moscou le . La construction débute en 2007, sur un terrain de en dehors des limites actuelles de centre de Cadarache. En 2012, les fondations parasismiques sont en construction, et le radier du tokamak est achevé de construction en 2014. Le réacteur est supposé créer son premier plasma en 2025. Combustible nucléaire CFCa : Complexe de fabrication des éléments combustibles au plutonium. LDAC : Laboratoire de découpe des assemblages combustibles (à l'arrêt). MCMF : Magasin Central des Matières Fissiles (INB 53) destiné à l'entreposage de matières nucléaires non irradiées en attente d'emploi dans d'autres installations, il doit être remplacé par l'installation Magenta. LECA : Laboratoire d'examen des combustibles actifs (INB 55) il est associé au laboratoire STAR et sert à l'examen d'éléments combustibles après irradiation. Ses travaux participent, entre autres, à l'amélioration du taux de combustion, soit le rapport entre l'énergie produite et la quantité de combustible consommée et par la même de déchets produits. LEFCA : Laboratoire d'études et de fabrication expérimentales de combustibles avancés (INB 123) étudie les céramiques combustibles nucléaires principalement à base d'oxyde d'uranium et d'actinides (plutonium, américium, neptunium, etc.). Il fabrique des assemblages expérimentaux destinés à des tests d'irradiation. LPC : Laboratoire de purification chimique. ATUe : Atelier de traitement de l’uranium enrichi (en démantèlement). IRCA : Irradiateur de Cadarache (ex-INB 121) démantelée et déclassée en 2006 et destinée aux études sur le comportement des bitumes sous irradiations. L'ancien bâtiment abrite actuellement l'ICPE à caractère nucléaire TOTEM. Déchets radioactifs STED : Station de Traitement des Effluents et des Déchets STEL : Station de Traitement des Effluents Liquides AGATE : Atelier de Gestion Avancée et de Traitement des Effluents CEDRA : Conditionnement et entreposage de déchets radioactifs Chicade : R&D sur les déchets nucléaires de faible et moyenne activité La Rotonde : Conditionnement et traitement de déchets TFA (Très Faible Activité) Les déchets du projet ITER seront entreposés pendant 50 ans dans une installation assurant la décroissance radioactive du tritium, avant un stockage définitif dans les centres de l'Andra. Cette installation pourrait être réalisée à Cadarache pour minimiser les transports, ou sur le centre de Marcoule. Impact sur l'environnement Le site de Cadarache dispose d'autorisations de prélèvements d'eau et de rejets, radioactifs et chimiques, liquides et gazeux. Les rejets gazeux radioactifs des installations nucléaires proviennent pour leur plus grande partie de la ventilation des différents locaux. Conformément à la loi dite TSN (Transparence et sûreté nucléaire), le CEA dresse un bilan annuel de ses rejets, bilan qui fait l'objet d'un rapport et d'une présentation publique. Le centre de Cadarache est certifié ISO 14001. Biodiversité à Cadarache Le nom Cadarache est celui de la forêt domaniale centenaire qui s’étendait sur avant le début des travaux d'ITER, maintenant réduite à . On y dénombre près de protégées sur les présentes telles que : le lézard ocellé (il a été déporté hors du site ITER dans un lieu propice à son développement) ; l’orchidée sauvage (une zone a été préservée lors des travaux du site ITER afin de protéger son milieu de vie) ; concernant le pique-prune, qui se nourrit de bois mort, un certain nombre d'arbres réservoirs de biodiversité, ont été conservés sur le site ITER. Pour certains autres, ils ont été déplacés et artificiellement greffé sur des arbres vivants afin de permettre le changement d'habitat de ces espèces qui ont une zone de déplacement très limitée. Pour acquérir ce site, ITER a dû prendre des mesures compensatoires sur le long terme dont l'acquisition d'une surface de (contre pour le site lui-même) d'intérêt écologique équivalent et uniquement destinée à son étude et à sa préservation. Accidents et incidents Explosion chimique en mars 1994 Le , une violente explosion de sodium a eu lieu lors des opérations de démantèlement du réacteur nucléaire expérimental Rapsodie. Elle a fait un mort et quatre blessés. Cet accident a été classé en niveau 2 sur l'échelle des incidents nucléaires (échelle INES). Il n'y a pas eu contamination radiologique de l'environnement. Incendie en novembre 2004 Un départ de feu s'est produit avant d'être maîtrisé sur des pièces radioactives dans le Centre de Cadarache, ce feu est resté confiné à l'intérieur de l'installation, il n'y a eu aucune contamination de l'environnement. Panne sur une balance en mars 2006 Le à l'Atelier de technologie du plutonium (ATPu), d'Areva NC, des employés d'Areva-NC ont par deux fois chargé un broyeur avec des rebuts de pastilles de combustible MOX (mélange d'oxydes de plutonium et d'uranium). Une inspection de l'ASN, faite le 16 novembre, a conclu que la balance de contrôle du chargement du broyeur était cassée depuis mars 2006. La « masse critique » (+/- de matière fissile) n’a pas été atteinte, mais bien au-delà des autorisés, ce sont de pastilles, équivalent à de matière fissile, qui avaient été chargées dans le broyeur. À partir de de matière fissile, dans certaines conditions de géométrie et en présence de modérateur, une réaction nucléaire aurait pu spontanément s'enclencher. L'incident a été rendu public par le CEA le . Il n'a donné lieu à aucune contamination de l'environnement. Ce sont la balance de pesage cassée, mais surtout des consignes « hors procédure » (l'opérateur utilisait une balance à côté du broyeur et non celle en dessous de celui-ci comme prévu) qui ont conduit à cet incident qui a été jugé par le CEA « sans conséquence pour l'environnement ou la santé » et ne nécessitant qu’un classement de niveau 1 sur l'échelle INES. Mais à la suite de « l'accumulation d'erreurs humaines » et aux « défaillances constatées dans les processus d'assurance de la qualité » démontrant des lacunes importantes dans la culture de sûreté de l'exploitant, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire française) a annoncé le mardi avoir classé l'incident au niveau 2 de l'échelle internationale des événements nucléaires. Incendie en octobre 2008 Un incendie s'est produit le sur une installation non nucléaire. Sous-évaluation d'une quantité de plutonium Le , il est révélé que l'Atelier de technologie du plutonium contient, en rétention, de plutonium (le CEA estime que la quantité totale pourrait s’élever à près de ), et non comme initialement prévu par le commissariat à l'Énergie atomique. L'Autorité de sûreté nucléaire a classé l'incident au le et a suspendu le démantèlement de cet atelier. Le parquet d'Aix-en-Provence a ouvert une enquête préliminaire sur l'incident. À cette occasion, les relations entre l'Autorité de sûreté nucléaire et le CEA ont connu une véritable crise, un affrontement au plus haut niveau entre Bernard Bigot, l'administrateur général du CEA et André-Claude Lacoste, le président de l'ASN. Cette matière résiduelle, constituée de poudres de très faible granulométrie, et très souvent invisible à l'œil nu, est la conséquence du fonctionnement industriel de l'installation entre 1966 et 2004. Dans cette période , il a été produit de combustible. Cette matière, déposée de façon diffuse dans les quelque à gants de l'installation, a été rendue accessible (et donc mesurable) par les opérations de démantèlement en cours. La densité du plutonium est particulièrement élevée (19,8). Il est ici principalement présent sous forme d'oxyde de densité théorique 11,46. une unité de de plutonium représente donc un volume d'environ deux litres, déposé de façon hétérogène dans à gants, représentant une surface de dépôt potentiel de plus de . Sous-évaluation d'une quantité d'uranium faiblement enrichi À la suite de la sous-évaluation de quantité en rétention constatée aux ATPu, le CEA Cadarache a entrepris une démarche de mesure des quantités de matières en rétention dans les installations en cours d'assainissement. Lors de ces opérations il a été constaté l'existence d'une rétention de l'ordre de d'uranium faiblement enrichi (1,65 %) dans la cellule C1 (enceinte blindée) de l'installation STAR. La rétention attendue était estimée à environ le risque de criticité existant à partir d'une masse de . Cet incident a fait l'objet d'une déclaration à l'ASN le et fait l'objet d'une déclaration formelle à l'ASN le proposant le classement au niveau 1 de l'échelle INES qui en compte 7 Mise en demeure de l'ASN pour le démantèlement de l'atelier d'uranium enrichi Le , l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) met en demeure le Commissariat à l'énergie atomique d'achever les opérations de démantèlement de son atelier d'uranium enrichi avant le dans les conditions définies par le décret du . Contamination d'un salarié Le , un communiqué du CEA rend public qu'un salarié a été contaminé par la radioactivité dans l'atelier de technologie du plutonium en démantèlement. Il a reçu une dose inférieure à la limite réglementaire de . Risque sismique Selon le zonage de 2011 la commune de Saint-Paul-lès-Durance est classée au du risque sismique, soit un niveau moyen au regard de la sismicité sur le globe. Le site de Cadarache est situé sur la faille de la Moyenne Durance, ou d'Aix-en-Provence - Durance, de direction NNE-SSW, la plus active de France, et à proximité d'une autre, celle de la Trévaresse, de direction E-W, qui a engendré le plus grave séisme jamais enregistré en France métropolitaine, le séisme de 1909 en Provence. La commune de Saint-Paul-lès-Durance a connu plusieurs épisodes sismiques remarquables dans le passé, le avec une intensité de V et demi (séisme de 1909 en Provence, épicentre à environ avec une intensité de IX échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik, soit une magnitude de 6,2 sur l'échelle de Richter à l'épicentre, ce séisme n'a fait aucune victime à Saint-Paul-lès-Durance) ; le et le avec une intensité de IV et demi sur l'échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik. La ville de Manosque, située à proximité, a connu deux épisodes sismiques remarquables dans le passé, l’un le et l’autre le . Ces deux événements ont provoqué des dégâts importants aux constructions et sont recensés dans la base de sismicité historique avec une intensité de VIII (MSK) à Manosque. Selon l'Autorité de sûreté nucléaire, six installations du Centre devront être arrêtées pour non-conformité aux normes antisismiques actuellement en vigueur : l'atelier de technologie du plutonium : 2002 (fermé en 2003) ; la station de traitement des déchets et effluents : 2006 ; Le magasin central des matières fissiles : 2010 ; le parc d'entreposage des déchets : 2015 ; le laboratoire d'examen des combustibles actifs : 2015 ; l'entreposage Pégase : 2015. Selon le CEA, exploitant du site de Cadarache, certains bâtiments, conformes aux normes sismiques de l'époque, doivent être rénovés pour faire face à leur évolution, mais le risque sismique est pleinement pris en compte dans la construction du réacteur de recherche Jules Horowitz, le réacteur d'essai (RES) et dans la conception du projet ITER. Formation par la recherche Le centre de Cadarache accueille environ au sein des laboratoires des différents instituts et entreprises implantés sur le site (CEA, IRSN, Areva). Le centre de Cadarache accueille un centre de formation de l'INSTN, qui délivre le diplôme d'ingénieur de spécialisation en génie atomique et le brevet de technicien supérieur en radioprotection. Il intervient également dans le domaine de la formation continue. Liste des directeurs du CEA Cadarache Jacques Vayron depuis 2019 ; Christian Bonnet, de 2013 à 2019 ; Maurice Mazière, de 2010 à 2013 ; Serge Durand, de 2006 à 2010 ; Pascale Amenc-Antoni, de 2003 à 2006 ; Hervé Bernard, de 2000 à 2003 ; Marcel Jurien de la Gravière, de 1997 à 2000 ; Michel Suscillon, de 1993 à 1997 ; Gérard Vial, de 1990 à 1993 ; Jean Mégy, de 1987 à 1990 ; André Junca, de 1974 à 1983 ; Claude Moranville, 1973-1974 puis 1983 à 1987 ; René Faure, de 1959 à 1973. Divers Le CEA est impliqué dans le pôle de compétitivité Capenergie consacré aux énergies non productrices de gaz à effet de serre. Le président de Capenergie, Christian Bonnet, est également directeur du centre de Cadarache. En 2016, le CEA et Cap Vert Énergie signent pour une durée de quatre ans, un projet d’étude concernant la performance d’une plateforme solaire photovoltaïque Megasol dans un but conjoint de recherche et de production électrique. Une commission locale d'information (CLI) a été mise en place pour favoriser l'information du public. Opposition antinucléaire Le premier opposant historique au centre de Cadarache fut l'écrivain Jean Giono. Dans Provence, en 1961, il demande ainsi « … pourquoi ce centre inoffensif n'a-t-il pas été installé tout simplement à Paris, et plus spécialement dans les jardins inutiles de l'Élysée ? » En décembre 1993, des militants de Greenpeace pénètrent sur le site et déroulent leurs banderoles sur la cheminée du réacteur Phébus, qui devait réaliser son premier essai le lendemain dans le cadre du programme d'expérimentation « Produit de fission » (PF). L'essai eut lieu comme prévu. Une nouvelle tentative d'intrusion en s'est soldée par un échec, les militants ayant fui à l'arrivée des gardes en abandonnant une partie de leur matériel. L'opération n'est pas revendiquée par Greenpeace, qui réalise pourtant le même jour deux intrusions dans les centrales nucléaires de Nogent et de Cruas. Le tribunal correctionnel de Marseille a prononcé des peines contre huit militants de 4 à de prison avec sursis et près de de dommages-intérêts. Depuis , le Collectif Anti-nucléaire 13 a interpellé l'ASN afin d'obtenir des informations sur l'avancement du démantèlement de l'Atelier de technologie du plutonium (ATPu) du CEA de Cadarache, ainsi que sur les quantités exactes de plutonium qui y seraient détenues. Le , le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence a condamné le CEA pour retard dans la déclaration d’incident à l’ASN. Deux jours après la catastrophe de Fukushima, une centaine de personnes s'est mobilisée à Cadarache en soutien au peuple japonais et pour dire non au nucléaire. En , une chaîne humaine d'une centaine de militants antinucléaires s'est formée entre ITER et Cadarache pour arrêter les recherches menées à ITER. Notes et références Voir aussi Bibliographie . Liens externes Présentations officielles Les installations nucléaires de Cadarache présentées par l'ASN Site web du CEA de Cadarache Site de production de AREVA NC de Cadarache Commission locale d'information de Cadarache Opposants Description de l'atelier de technologie du plutonium par Greenpeace Cadarache, le site où il ne faut pas construire ITER par le réseau Sortir du Nucléaire Divers Vue du ciel de Cadarache sur Google maps Site de l'Association des thésards de Cadarache Bouches-du-Rhône Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives Centre de stockage de déchets radioactifs en France Histoire du nucléaire en France Site nucléaire Recherche et développement Énergie en Provence-Alpes-Côte d'Azur Laboratoire de recherche sur l'énergie
Andrea Santana
Andrea Santana est une réalisatrice brésilienne née dans le Nordeste en 1964. Biographie Architecte et urbaniste de formation, elle s’installe en France en 1999. En 2002, elle s'associe avec Jean-Pierre Duret pour réaliser Romances de terre et d’eau, un documentaire sur des paysans du Sertao au Brésil. En 2008, ils réalisent Puisque nous sommes nés. On y suit deux enfant au Brésil, Cocada 13 ans et Nego 14 ans. Cocada rêve de devenir chauffeur routier. Nego vit dans une favela. Ce film est produit par Jamel Debbouze. En 2014, ils font le portrait de personnes vivant en France, à Givors, dans la grande pauvreté. En 2020, ils retournent au Brésil pour réaliser Rio de viozes — Les voix du fleuve. Filmographie Réalisatrice Avec Jean-Pierre Duret : 2001 : Romances de terre et d'eau 2004 : Le Rêve de São Paulo 2008 : Puisque nous sommes nés 2014 : Se battre 2020 : Les voix du fleuve Notes et références Réalisateur brésilien Naissance en 1964
Gary McSwegan
Gary McSwegan (né le à Glasgow) est un footballeur écossais. Il commença sa carrière professionnelle au Rangers FC au poste d'attaquant. Il inscrivit 5 buts en 24 matchs au cours des 6 années qu'il passa au Ibrox Stadium, dont un but contre l'Olympique de Marseille en Ligue des Champions. Ne jouant que très peu en équipe première, il quitte les Rangers en 1993 et tente sa chance à Notts County qui l'engage pour £400,000. En 1995, il retourne en Écosse et rejoint le club de Dundee United, le transfert s'élève à £375,000. McSwegan y reste 3 saisons durant lesquelles il inscrit 42 buts. En 1998, il est libre de tout contrat et rejoint le Heart of Midlothian Football Club où il inscrit 31 buts en 98 matchs. En 2002, il perd la confiance du club et est prêté successivement au Barnsley FC et au Luton Town FC avant de rejoindre le Kilmarnock FC où il restera 2 ans, marquant 17 buts. Son club professionnel suivant est Ross County, il joue 39 matchs et inscrit un seul but en deux saisons, pendant lesquelles il fut plusieurs fois blessé. Malgré cela il rejoue au meilleur niveau en signant au Inverness Caledonian Thistle en . Il quitte ce club à la fin de la saison 2006-2007 McSwegan fut sélectionné à deux reprises dans l'Équipe d'Écosse de football, il marqua un but contre la Lituanie en 1999. Bibliographie Références Liens externes Footballeur international écossais Joueur du Rangers FC Joueur du Notts County FC Joueur du Dundee United FC Joueur du Heart of Midlothian FC Joueur du Barnsley FC Joueur du Luton Town FC Joueur du Kilmarnock FC Joueur de l'Inverness Caledonian Thistle FC Joueur du Clyde FC Joueur du Ross County FC Naissance en septembre 1970 Naissance à Glasgow
Natation aux Jeux olympiques d'été de 2004
À l'occasion des Jeux olympiques d'été de 2004, trente-deux épreuves de natation sont organisées dans le Centre aquatique olympique situé au cœur du Complexe olympique d'Athènes. S'y déroulent également les compétitions de natation synchronisée, de plongeon et de water polo Tableaux des médailles Tableau des médailles pour l'ensemble des sports aquatiques Voici le tableau des médailles pour les quatre sports aquatiques disputés lors des Jeux olympiques de 2004. Tableau des médailles pour la natation Voici le tableau des médailles pour les épreuves de natation. Natation Pour les résultats au-delà des podiums, voir Natation aux Jeux olympiques de 2004, résultats détaillés Hommes Femmes Voir aussi Articles connexes Natation aux Jeux olympiques de 2004, résultats détaillés Natation aux Jeux olympiques Natation synchronisée, plongeon et water polo aux Jeux olympiques de 2004. Lien externe Résultats officiels de la natation Épreuve aux Jeux olympiques d'été de 2004 2004 Jeux olympiques Jeux olympiques 2004
Amenodoro Rangel Lamús
Amenodoro Rangel Lamús est l'une des trois paroisses civiles de la municipalité de Cárdenas dans l'État de Táchira au Venezuela. Sa capitale est Palo Gordo. Notes et références Paroisse civile dans l'État de Táchira
Tony Lekain
Tony Lekain, de son vrai nom Tony Théodore Weill, est un réalisateur français né à Paris le et mort à Cannes le . Il fut notamment actif dans les années 1920 et 1930. Filmographie partielle Réalisateur 1923 : Métamorphose 1923 : Le Fils prodige 1923 : On demande un mannequin 1926 : Le Fauteuil 47 co-réalisé avec Gaston Ravel 1928 : Madame Récamier co-réalisé avec Gaston Ravel 1929 : Figaro co-réalisé avec Gaston Ravel 1929 : Le Collier de la reine co-réalisé avec Gaston Ravel 1932 : Monsieur de Pourceaugnac co-réalisé avec Gaston Ravel 1934 : Le Rosaire co-réalisé avec Gaston Ravel 1934 : Fanatisme co-réalisé avec Gaston Ravel Assistant réalisateur 1924 : Le Gardien du feu de Gaston Ravel 1925 : L'Avocat de Gaston Ravel 1926 : Mademoiselle Josette, ma femme de Gaston Ravel 1925 : Chouchou poids plume de Gaston Ravel 1927 : Le Bonheur du jour de Gaston Ravel 1930 : L'Étrangère de Gaston Ravel Décorateur 1925 : Jocaste'' de Gaston Ravel Notes et références Liens externes Les Gens du cinéma Réalisateur français Naissance en novembre 1888 Décès en décembre 1966 Décès à 78 ans
Vassili Grossman
Vassili Semionovitch Grossman (en ) est un écrivain soviétique né le à Berditchev (actuelle Ukraine) et mort le à Moscou. Biographie Jeunesse Il est issu d'une famille bourgeoise cultivée d'origine juive assimilée ayant abandonné toute pratique religieuse ainsi que le yiddish. Son père, Semion Ossipovitch Grossman, un bundiste, était ingénieur chimiste de profession et sa mère, Ekaterina, professeur de français. Il naît le à Berditchev, dans l'Empire russe (actuellement en Ukraine). Ses parents s’étant séparés, il est élevé par sa mère et vit avec elle deux ans à Genève de 1912 à 1914. Il étudie au lycée à Kiev, puis en 1923 commence à Moscou des études d’ingénieur chimiste. Pourtant, dès 1927, sa passion pour la science faiblit et il s’intéresse de plus en plus à la littérature. Il commence à écrire ses premiers textes, et son essai, « Berditchev, trêve de plaisanterie », est publié dans la revue Ogoniok en 1928. Il obtient son diplôme en 1929 et épouse sa fiancée, Anna Petrovna Matsouk, cette même année. Leur fille, Ekaterina, naît en 1930. Grossman commence à cette époque à s’intéresser de plus en plus à l’écriture. En 1930, il obtient un travail d’ingénieur dans une mine à Stalino dans le bassin du Donbass, sa femme restant à Kiev. Durant cette période, l'Ukraine est très durement frappée par la famine causée par la politique de dékoulakisation du régime soviétique. À la suite d'un diagnostic de tuberculose erroné, il parvient à quitter Stalino en 1932 et s'installe à Moscou, où il travaille dans une fabrique de crayons. Il divorce cette même année. Grossman est épargné par les premières purges, mais sa cousine Nadejda Almaz est arrêtée en 1933. Premiers écrits En , Grossman abandonne définitivement son travail d'ingénieur pour se consacrer à l'écriture. Sa première nouvelle, Dans la ville de Berditchev, publiée en 1934 et qui met en avant une famille juive misérable, reçoit les encouragements de Maxime Gorki, alors sacré père des lettres soviétiques, mais aussi de Isaac Babel et Mikhaïl Boulgakov. Il publie cette même année son premier roman, Glückauf, qui a pour cadre une mine de charbon. Bien que ses romans soient dans la ligne du régime , Grossman ne se rallie cependant pas au réalisme socialiste. Il se remarie en 1935 avec Olga Mikhaïlovna Gouber, qu'il rencontre via les membres du groupe Pereval qu'il fréquente. Ses premiers textes lui permettent de devenir en 1937 membre de l'Union des écrivains soviétiques, une marque officielle de reconnaissance qui le fait entrer dans la nomenklatura. Son second roman, Stepan Koltchougin (publié entre 1937 et 1940), une ode aux usines métallurgiques, est proposé pour le prix Staline, mais est finalement rayé de la liste par Staline en personne du fait des soupçons de sympathie menchevik portés contre lui. Grossman est rattrapé par les purges en 1938. Sa femme est arrêtée en pleine Ejovchtchina au motif que son précédent mari, Boris Gouber, a été condamné et exécuté en 1937. Grossman intervient alors en prenant le risque énorme d’écrire personnellement à Nikolaï Iejov et parvient à faire libérer sa femme. Il adopte également les deux fils de Gouber pour qu'ils ne soient pas envoyés dans un orphelinat pour enfants d’« ennemis du peuple », comme on faisait avec tous les enfants de condamnés politiques. Cette même année, son oncle David Cherentsis est arrêté et fusillé à Berditchev. Durant cette période, impuissant, Grossman est contraint de signer une pétition de soutien aux procès intentés contre les vieux bolcheviks accusés de trahison. Correspondant de guerre La débâcle Lorsque, le , l’Allemagne envahit l’Union soviétique, Vassili Grossman se trouve à Moscou. Réformé du service militaire pour cause de tuberculose, il se porte volontaire pour le front comme journaliste à l'Étoile rouge (Krasnaïa Zvezda), le journal de l’Armée rouge. Le , il part pour le front, où il est témoin de l’impréparation de l’Armée rouge avec laquelle il est bientôt entraîné dans la débâcle. Par deux fois il échappe in extremis à l’encerclement, lors de la bataille de Kiev en septembre, puis en octobre dans la poche de Briansk. Au cours de l’hiver 1941, Grossman est envoyé couvrir les combats en Ukraine, dans la région du Donbass qu’il connaît bien. En plus de ses chroniques, il commence à travailler sur son premier grand roman, Le peuple est immortel, qui est publié au début de 1942 en feuilleton dans l’Étoile rouge. L’ouvrage sera proposé pour le prix Staline en 1942, mais Staline refuse cette proposition. Ses récits sont néanmoins reconnus par les frontoviki comme les seuls récits retraçant fidèlement la réalité de la vie au front, et sa renommée s’étend à toute l’Union soviétique. Viktor Nekrassov, qui s'est battu à Stalingrad, rapporte : « Nous lisions et relisions sans fin les journaux qui contenaient ses correspondances, ainsi que celles d'Ilya Ehrenbourg, jusqu'à ce que les pages du journal tombent en lambeaux. » Stalingrad En , il est envoyé à Stalingrad alors que la allemande menace la ville. Il y retrouve le général Ieremenko, déjà rencontré près de Briansk, et fait la connaissance au milieu des combats du général Tchouïkov, commandant de la , et du général Rodimtsev. La bataille de Stalingrad marque profondément Grossman qui y passe des mois terribles, demeurant en permanence sur le front. Il tirera de cette expérience la matière de ses deux grands romans, Pour une juste cause et Vie et destin. Dans les derniers jours de décembre, il se rend sur la tombe de son cousin, mort héroïquement au combat, dont il ignorait la présence à Stalingrad. Alors que l’opération Uranus est un succès total, et que la est encerclée, il reçoit, en , l’ordre de quitter Stalingrad où il est remplacé par Constantin Simonov. Il vit cette décision comme une trahison, son départ de la ville est un déchirement. Il écrit dans une lettre à son père : L’Ukraine et la découverte des massacres de masse Grossman est alors envoyé sur un front secondaire, plus au sud, en Kalmoukie tout juste libérée. Il profite de ce séjour pour analyser les mécanismes de l’occupation allemande et le sujet tabou de la collaboration. Grossman participe en juillet et à la bataille de Koursk , et en octobre à la bataille du Dniepr. Au cours de l’automne 1943, Ilya Ehrenbourg recrute Grossman au Comité antifasciste juif en vue de réunir les documents nécessaires à l’élaboration du Livre noir. C’est en effet dans l’Ukraine progressivement libérée que Grossman découvre l’ampleur des massacres commis contre les juifs. Après la libération de Kiev, il se rend à Berditchev, sa ville natale, dans l’espoir de retrouver sa mère restée sur place au moment de l'invasion allemande. Il y apprend qu’elle a été assassinée avec les juifs de la ville par les Einsatzgruppen. Il ne se pardonnera jamais de ne pas avoir fait le nécessaire pour la faire venir chez lui à Moscou. Il est également affecté par la découverte du rôle qu’ont joué les Ukrainiens dans les massacres. En , il entre avec l’armée dans Odessa libérée. Au cours de l’été 1944, il est affecté plus au nord où il suit l'Armée rouge dans son offensive à travers la Biélorussie et la Pologne. En juillet, il entre dans Maidanek et dans Treblinka à peine libérés. Il est ainsi le premier homme à décrire les camps d'extermination. Son récit L'Enfer de Treblinka rassemble des témoignages recueillis sur place. Il servira de témoignage lors du procès de Nuremberg. Nerveusement épuisé, il retourne à Moscou en août. La fin de l’Allemagne nazie Début 1945, il est rattaché à la de la garde (l’ancienne de Stalingrad), où il retrouve le général Tchouïkov. Il suit avec elle l’offensive Vistule-Oder en janvier et février, puis la bataille de Berlin en avril et mai. Au cours de ces derniers mois de conflit, Grossman est le témoin dégoûté des exactions commises par des soldats et officiers soviétiques contre les civils. Il est le premier journaliste à entrer dans Berlin, assiste aux derniers coups de feu et à la capitulation de la ville. Il écrit dans son journal : Entre 1941 et 1945, Vassili Grossman a passé plus de mille jours sur le front. Il termine la guerre avec le grade de lieutenant-colonel, décoré de l’ordre du Drapeau rouge, de l’ordre de l’Étoile rouge, des médailles « Pour la Défense de Stalingrad », « Pour la Victoire sur l'Allemagne », sans toutefois être membre du Parti communiste. En 1955, il est l'objet de pressions amicales du général Vorochilov, mais, devant sa réponse négative : Le renouveau de l’antisémitisme Juste après la guerre, ses chroniques pour l’Étoile rouge sont regroupées et publiées en un petit volume, Années de guerre. Le peuple est immortel est également réédité, mais Grossman doit déchanter rapidement. Dès 1946, le régime prend un nouveau tournant en matière de littérature, afin de mettre fin à la période de relative liberté que la guerre avait permise. Grossman est alors une des victimes du jdanovisme, et sa pièce de théâtre Si l’on en croit les pythagoriciens est durement condamnée. Rapidement, toute évocation du destin spécifique des juifs durant la guerre est interdite. En 1947, la publication du Livre noir est arrêtée, et en 1948 le Comité antifasciste juif est dissous. L’antisémitisme d’État, d’abord insidieux, apparaît au grand jour en janvier 1949 lorsque la presse lance la campagne contre le « cosmopolite sans racine ». L’espoir de Grossman d’une rédemption du régime soviétique après l’expérience de la guerre s’évanouit. C’est pour lui la démonstration du parallèle entre les régimes nazi et soviétique qui finalement se retrouvent dans l'antisémitisme. En 1952, il publie Pour une juste cause, sous forme de feuilleton dans la revue Novy Mir. D'abord soutenu par une bonne critique et proposé pour le prix Staline, le roman est ensuite violemment attaqué par la Pravda quelques semaines après la « découverte » du complot des blouses blanches. Bien que défendu par le général Rodimtsev, Grossman est contraint d'écrire une lettre de repentance. À cette période, il s'attend à être arrêté à tout instant. Il est probablement sauvé par sa notoriété mais surtout du fait de la mort de Staline en 1953. Le mirage de la déstalinisation Avec la mort de Staline, les choses s’améliorent pour Vassili Grossman. En 1954, Pour une juste cause est réédité en livre, alors qu’il continue de travailler sur Vie et Destin qu’il achèvera en 1960. En 1955, le maréchal Vorochilov tente de le convaincre d’entrer au parti, ce que Grossman, qui a progressivement pris ses distances avec le régime communiste, refuse. Entre 1955 et 1963, il écrit Tout passe, mettant en scène un homme à sa libération du goulag et en y mêlant les souvenirs de la grande famine en Ukraine. Trop optimiste sur l’évolution du régime, la tentative de Grossman de faire publier Vie et Destin en 1962 se solde par la saisie immédiate des copies du livre par le KGB. Profondément affecté, il est mis à l'écart du milieu littéraire officiel et doit vivre dans la gêne matérielle. Il termine cependant en 1963 La Paix soit avec vous, récit d’un voyage fait en Arménie deux ans auparavant. Il meurt en d’un cancer du rein. Pensée Bien qu’écrivant à ses débuts des romans et des nouvelles dans la ligne imposée par le parti communiste, Grossman ne rejoindra jamais le courant du réalisme socialiste. Toutes ses œuvres mettent en effet en avant des individus dans leurs spécificités, sans jamais les fondre dans une masse anonyme. Dès ses débuts, un de ses thèmes de prédilection est celui des gens ordinaires à travers leur dignité, leur héroïsme, mais aussi leurs défauts et leurs faiblesses. Il n’adhéra par ailleurs jamais au culte de la personnalité, Staline est presque totalement absent de ses œuvres de fiction. Pendant la guerre, Grossman espère que l’héroïsme de l’Armée rouge et du peuple permettra de faire évoluer la société soviétique vers plus de liberté, la fin de la terreur et du Goulag (épisode de la « Maison 6 bis » dans Vie et Destin). Progressivement pourtant, la censure, la répression et surtout l’antisémitisme renaissant après la guerre, achèvent de l’éloigner du communisme soviétique. Il est particulièrement marqué par la campagne lancée contre le « cosmopolite sans racine » et par le "complot des blouses blanches". À cette occasion, il sera amené à signer, avec d’autres, une lettre demandant que soient sévèrement punis les « coupables » afin que soient épargnés les juifs innocents (la lettre, destinée à paraître dans la Pravda ne sera finalement jamais publiée). Il ne se pardonnera jamais ce geste. Il achève alors son basculement de serviteur loyal du régime à opposant et critique radical. Vie et Destin est à cet égard le tournant, tant la personne de Staline et le régime soviétique glissant vers l’antisémitisme y sont violemment critiqués dans un parallèle avec Hitler et le régime nazi (dialogue entre Mostovskoï et Liss dans Vie et Destin). Vassili Grossman est idéologiquement très proche de l’humanisme de Tchekhov et l’exprime par le truchement de l’un des personnages de Vie et Destin : Grossman arrive à la conclusion, dans Tout passe (1963), que l’histoire de la Russie a eu le cours inverse de celle de l’Occident : au lieu de fonder l’État sur la liberté et la prospérité par la démocratie, la Russie a basé la construction de l’État sur l’oppression. Le servage réinstauré par Pierre le Grand n’a fait que se renforcer sous Lénine, la Russie a bâti « une nation et un État au nom de la force, au mépris de la liberté ». Vassili Grossman considère que toute forme d'imposition d’un « bien suprême » à l'humanité se termine en carnage. Ce « bien suprême » se pervertit inéluctablement, engendrant le mal. Le mal est toujours fait au nom du bien : « Là où se lève l'aube du bien, des enfants et des vieillards périssent, le sang coule. » Pour Grossman seule la bonté individuelle est possible, c’est ce qu’il appelle la « bonté sans pensée » : « Cette bonté privée d'un individu à l'égard d'un autre est une bonté sans témoins, une petite bonté sans idéologie. On pourrait la qualifier de bonté sans pensée. La bonté des hommes hors du bien religieux ou social. » Œuvres L’épopée de Stalingrad Pour une juste cause et Vie et Destin constituent l’œuvre majeure de Vassili Grossman. Ces deux romans, qui forment un seul et même récit, sont centrés autour de la bataille de Stalingrad et du destin de la famille Chapochnikov. Les personnages sont quasiment tous reliés à cette famille (parents, amis, rencontres d’occasion). La structure de ces deux œuvres est d’inspiration ouvertement tolstoïenne. Grossman, qui révère Tolstoï, affirmera que durant ses années au front il n’a emporté avec lui qu’un seul livre, La Guerre et la Paix. À travers Stalingrad et les Chapochnikov, Grossman écrit l’épopée du peuple russe emporté dans la tourmente de la guerre. Pour une juste cause débute par une fête de famille chez les Chapochnikov dans leur maison de Stalingrad au cours de l’été 1942. Le passage entre Pour une juste cause et Vie et Destin est marqué symboliquement par Krymov qui, venant de l’est, pose le pied sur la berge ouest de la Volga, marquant ainsi le basculement du rapport de force dans la bataille et le basculement de son propre destin. Grossman clôt le récit de Vie et Destin sur une dernière réunion de la famille Chapochnikov avant leur départ de Stalingrad en ruine en . C’est l’expérience vécue par Grossman sur le front, et particulièrement à Stalingrad, qui constitue la matière première de ces œuvres. En incluant dans son récit des épisodes dont il a été le témoin direct sur le front, Grossman parvient à créer un effet de réalisme saisissant. Ses romans mettent également en scène de nombreux personnages historiques, conservant leur nom réel (notamment pour les plus célèbres comme Ieremenko, Tchouïkov, Rodimtsev…) ou leur donnant des noms d’emprunt. Un des personnages de ces romans, Victor Sturm, n’est autre qu’une incarnation de Grossman lui-même, permettant à l’auteur d’explorer la complexité de ses propres rapports avec le pouvoir soviétique et sa douleur face à la mort tragique de sa mère. Pour une juste cause Premier volet de son diptyque sur Stalingrad, Pour une juste cause décrit la bataille jusqu'au mois de . Il est publié en Union soviétique entre juillet et par la revue Novy Mir dans une version largement censurée. La critique est initialement élogieuse, mais, après quelques mois, la Pravda attaque violemment le roman, dépeignant Grossman comme un ennemi du peuple. Alexandre Tvardovski, le rédacteur en chef de Novy Mir, doit faire son autocritique. En 1954, après la mort de Staline, Pour une juste cause est réédité sous forme de livre. Vie et Destin Second volet de son diptyque, il s'agit de l'œuvre majeure de Vassili Grossman. Le récit de Vie et Destin débute là où s'est arrêté celui de Pour une juste cause, en , et avec les mêmes personnages, pour se terminer vers . Si le ton des deux ouvrages est différent, notamment pour ce qui concerne la critique du régime stalinien, ils sont du point de vue de la narration et des personnages indissociables. Vassili Grossman termine son roman en 1962. Il en envoie alors le manuscrit à Vadim Kojevnikov, rédacteur en chef du mensuel de l’Union des écrivains, Znamia. Celui-ci, effaré par la tonalité de l’ouvrage, transmet le brûlot au KGB. Quelques jours plus tard, deux officiers en civil se présentent au domicile de l'écrivain. Ils saisissent les copies, les brouillons, et jusqu'aux rubans encreurs des machines à écrire, de peur qu'on puisse s'en servir pour reconstituer le texte. Grossman a cependant placé deux copies du livre en sécurité chez des amis. Il proteste et en appelle à Khrouchtchev. En vain. Le roman est donc considéré comme définitivement perdu. Dans les années 1970, pourtant, des brouillons miraculeusement conservés de Vie et Destin sont sortis d'URSS grâce à des microfilms d'Andreï Sakharov. Malgré quelques passages manquants, le roman est enfin publié en Suisse en 1980. Il faut attendre la glasnost pour qu'il paraisse en Russie, en 1989. Chronologie des œuvres Œuvres traduites en français Vivre, Office français d'édition, Alger, 1944. Stalingrad. Choses vues ( - ), éd. France d'abord, Paris, 1945. L'ouvrage rassemble les nouvelles et chroniques de guerre Volga-Stalingrad, Une compagnie de jeunes fusiliers-mitrailleurs, L'âme du soldat rouge, La bataille de Stalingrad, Vlassov, Tsaritsyne-Stalingrad, Ce que voit Tchékov, L'axe d'effort principal, Sur les routes de l'offensive, Stalingrad aujourd'hui, Le conseil militaire, L'armée de Stalingrad et Le front de Stalingrad. Années de guerre, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1946. L'ouvrage rassemble le roman Le peuple est immortel et les nouvelles et chroniques de guerre Le vieil instituteur, Volga-Stalingrad, Une compagnie de jeunes fusiliers-mitrailleurs, L'âme du soldat de l'Armée rouge, La bataille de Stalingrad, Tsaritsyne-Stalingrad, Vu par Tchékhov, L'axe d'effort principal, Sur les routes de l'offensive, Le conseil militaire, L'armée de Stalingrad, Le front de Stalingrad, Vivre, Le premier jour sur le Dniepr, Ukraine, Quelques réflexions sur l'offensive du printemps, La frontière soviétique, La “poche” de Bobrouïsk, Le bien est plus fort que le mal, L’enfer de Treblinka, Vers la frontière, Le triomphe, Moscou-Varsovie, Entre la Vistule et l'Oder et L'Allemagne. Le Peuple qui survit, traduit du russe par Sergei Petrof, éd. La Centaine, Bruxelles, 1946. L'Amour, traduit du russe par Hélène Frémont et Xénia Pamfilova, éd. Arthaud, Paris, 1947. L'ouvrage rassemble les nouvelles et chroniques de guerre Fils du peuple, Frontière soviétique, La vie, L'amour et Le vieux professeur. Le peuple est immortel, Éditeurs français réunis, Paris, 1950. L'Enfer de Treblinka , éd. Arthaud, Grenoble, Paris, 1945. Vie et Destin, traduit du russe par Alexis Berelowitch et Anne Coldefy-Faucard, éd. L'Âge d'Homme, Lausanne, 1980. Tout passe, traduit du russe par Jacqueline Lafond, éd. L'Âge d'Homme, Lausanne, 1984. La Paix soit avec vous, traduit du russe par Nilima Changkakoti, éd. L'Âge d'Homme, Lausanne, 1989. Il s'agit du récit du voyage de Vassili Grossman en Arménie. Années de guerre, éd. Autrement, Paris, 1993, rééd. 2021. L'ouvrage rassemble les nouvelles et chroniques de guerre Ville crépusculaire, L'alerte, La mort d'une ville, Le vieil instituteur, Volga-Stalingrad, L'âme du soldat de l'Armée rouge, La bataille de Stalingrad, Vu par Tchékhov, L'axe d'effort principal, Sur les routes de l'offensive, Le conseil militaire, L'armée de Stalingrad, Le front de Stalingrad, Vivre, Le premier jour sur le Dniepr, Ukraine, La frontière soviétique, L’enfer de Treblinka, Entre la Vistule et l'Oder et L'Allemagne. Le Livre noir, écrit en collaboration avec Ilya Ehrenbourg, éd. Acte Sud, 1995. La Madone Sixtine, traduit du russe par Sophie Benech, éd. Interférences, Paris, 2003. Œuvres, éd. Robert Laffont, Paris, 2006. L'ouvrage rassemble les romans Vie et Destin, Tout passe, les nouvelles Abel. Le six août, Tiergarten, La Madone Sixtine, Repos éternel, Maman, La route, Le phosphore, À Kislovodsk, ainsi que les documents Lettre à Krouchtchev, Entretien avec M. A. Souslov et Lettres à la mère. À la campagne, in Peur, anthologie, traduit du russe Luba Jurgenson, éd. du Griot, Boulogne, 1994. Carnets de guerre. De Moscou à Berlin. 1941-1945, textes choisis et présentés par Antony Beevor et Luba Vinogradova, traduit de l'anglais et du russe par Catherine Astroff et Jacques Guiod, éd. Calmann-Lévy, Paris, 2007. Pour une juste cause, traduit du russe par Luba Jurgenson, éd. L'Âge d'Homme, Lausanne, 2008. La Route, traduit du russe par Bassia Rabinovici et Corinne Fournier, éd. L'Âge d'Homme, coll. « Archipel slave », Lausanne, 2010. L'ouvrage rassemble les nouvelles Dans la ville de Berditchev, Le printemps, Quatre journées, Le rêve, Le graphite de Ceylan, La jeune et la vieille, La tête d'élan, Le vieux professeur, La route, Les aiglons et L'éboulement. Adaptations Lettre au fils, traduction d’Alexis Berelowitch dit par Sylvie Caillaud mise en scène de Bernard Martin pour le théâtre du Lamparo. La Dernière Lettre, traduction d’Alexandre Berelowitch, mise en scène de Frederick Wiseman, dit par Catherine Samie, Studio-Théâtre, 2000, prix de la meilleure comédienne 2000. Première mondiale en France de l’adaptation au théâtre de Vie et Destin par Lev Dodine. Création le , avec la troupe du Maly Drama Théâtre de Saint-Pétersbourg, à la MC93 Bobigny. La troupe a travaillé quatre ans sur le texte. Stepan Kolchugin, adaptation au cinéma par Tamara Rodionova en 1957 du roman du même nom. La Commissaire, adaptation au cinéma par Alexandre Askoldov en 1967 de la nouvelle Dans la ville de Berditchev. Vie et Destin, adaptation à la télévision russe dans une série de douze épisodes par le réalisateur Sergueï Oursouliak. Bibliographie Simon Markish, Le Cas Grossman, éd. L'Âge d'Homme, 1983. Sémion Lipkin, Le Destin de Vassili Grossman, éd. L'Âge d'Homme, 1984. Simon Markish, « Vassili Grossman », Histoire de la littérature russe, Le siècle, tome 3, 838-861, éd. Fayard, 1990. Salomon Malka, La Vie et le Destin de Vassili Grossman, CNRS Éditions, Paris, 2008. Myriam Anissimov, Vassili Grossman : un écrivain de combat, éd. Seuil, Paris, 2012, 880 p. John Garrard and Carol Garrard, The Bones of Berdichev: The Life and Fate of Vasily Grossman, éd. The Free Press, New York, 1996. John Garrard and Carol Garrard, The Life and Fate of Vasily Grossman, éd. Pen & Sword Books, Barnsley (South Yorkshire), 2012. Frank Ellis, Vasiliy Grossman: The Genesis and Evolution of a Russian Heretic, éd. Berg Publishers, Oxford, 1994. Références Liens externes Écrivain russe du XXe siècle Écrivain soviétique Dissident soviétique Journaliste russe Journaliste soviétique Correspondant de guerre Étudiant de l'université d'État de Moscou Récipiendaire de l'ordre du Drapeau rouge Récipiendaire de l'ordre de l'Étoile rouge Récipiendaire de l'ordre du Drapeau rouge du Travail Titulaire de la médaille pour la prise de Berlin Titulaire de la médaille pour la Libération de Varsovie Naissance en décembre 1905 Naissance dans le gouvernement de Kiev Naissance à Berdytchiv Décès en septembre 1964 Décès à Moscou Personnalité inhumée au cimetière Troïekourovskoïe Décès à 58 ans Mort d'un cancer du rein Mort d'un cancer en Russie Décès en RSFS de Russie
Charles Boscart
Charles Boscart (mort en 1626 ?) est un imprimeur français. Il alla s'établir à Saint-Omer, au début du . La typographie dans cette cité date des jésuites qui y avaient fait nid en 1594 et créé leur imprimerie vers 1600. Le premier imprimeur laïc, François Bellet s'installa en 1602 ; Boscart fut le second imprimeur et imprimait à l'enseigne de la maison Loyola. Liens externes http://data.bnf.fr/12230320/charles_boscard/ Imprimeur français
Tour Europe
La Tour Europe est un gratte-ciel de bureaux situé dans le quartier d'affaires de La Défense, en France (précisément à Courbevoie). Cette tour a été rénovée en 2002. Elle est depuis le siège de la société DALKIA, filiale d'EDF. Iconographie Voir aussi Articles connexes Gratte-ciel La Défense Liste des plus hauts bâtiments d'Île-de-France Liens externes Tour Europe (Emporis) Structurae: Tour Europe Gratte-ciel à la Défense Gratte-ciel construit en 1969 Architecture du XXe siècle en Île-de-France
K.S. Adiyaman
K.S. Adiyaman est un réalisateur et scénariste indien, auteur de films en tamoul et en hindi. Filmographie Hum Tumhare Hain Sanam (2002) (as K.S. Adhiyaman) Priyasakhi (2005) Shaadi Karke Phas Gaya Yaar (2006) (as K.S. Adhiyaman) Lien externe Filmographie IMDB Réalisateur indien Scénariste indien de cinéma Date de naissance non renseignée (XXe siècle)
Eremias argus
Eremias argus est une espèce de sauriens de la famille des Lacertidae. Répartition Cette espèce se rencontre : au Russie en Bouriatie et dans l'oblast de Tchita ; en Mongolie ; en Chine en Mongolie-Intérieure, du Qinghai au Liaoning et jusqu'au Jiangsu ; dans l'ouest de la Corée. Liste des sous-espèces Selon : Eremias argus argus Peters, 1869 Eremias argus barbouri Schmidt, 1925 Publications originales Peters, 1869 : Eine Mittheilung über neue Gattungen und Arten von Eidechsen. Monatsberichte der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, , (texte intégral). Schmidt, 1925 : New Chinese amphibians and reptiles. American Museum Novitates, n. 175, (texte intégral). Liens externes Notes et références Saurien (nom scientifique) Lacertidae
Mont-Albert
Mont-Albert est un territoire non organisé situé dans la municipalité régionale de comté de La Haute-Gaspésie, dans la région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, au Québec. Toponymie Le territoire est nommé en l'honneur du mont Albert. Géographie La superficie totale de Mont-Albert est de 3 490 km. Le relief du territoire est caractérisé par le massif des Chic-Chocs, une composante des Appalaches où l'altitude peut souvent dépasser les 1000 mètres. On y retrouve certains des plus hauts sommets du Québec dont le mont Jacques-Cartier (2e). Une partie importante du territoire fait l'objet d'une protection ou d'une gestion faunique. Mont-Albert comprend une partie du parc national de la Gaspésie, les réserves fauniques des Chic-Chocs et de la Rivière-Sainte-Anne, ainsi que les zones d'exploitation contrôlée de la Rivière-Madeleine, de la Rivière-Bonaventure et de la Petite-Cascapédia Mont-Albert comprend également un village et plusieurs lieux-dits, sites d'anciens villages fondés sous l'impulsion de plans de colonisation (plan Gordon, plan Vautrin) lors de la Grande Dépression et fermés sur recommandation du Bureau d'aménagement de l'Est du Québec au début des années 1970. Cap-Seize est un village compris dans le territoire non organisé, situé à au sud de Sainte-Anne-des-Monts, il s'agit de la seule localité habitée de façon permanente du territoire. Un camp forestier y est installé en 1940, et un bureau de poste y est en activité de 1946 à 1969. Le TNO compte aussi les lieux-dits Saint-Octave-de-l'Avenir, Saint-Bernard-des-Lacs, Saint-Joseph-des-Monts, anciens villages ou hameaux dont la population a été relocalisée entre 1969 et 1972. Municipalités limitrophes Histoire Transports La région est traversée par la route 299, un lien routier reliant Sainte-Anne-des-Monts à Gesgapegiag. Plusieurs sentiers pédestres traversent le territoire dont le sentier international des Appalaches. Démographie Lors du recensement du Canada de 2016, ce territoire non organisé comptait 179 habitants, soit 12 % de moins que lors du recensement précédent. Le recensement de 2011 dévoilait les renseignements démographiques suivants : Population totale (2011) : 200 0-14 ans : 20 hab. 15-24 ans : 30 hab. 25-44 ans : 55 hab. 45-64 ans : 80 hab. 65 ans et plus : 25 hab. Âge médian : 44,4 100 % des habitants ont le français pour langue maternelle. Attraits Parc national de la Gaspésie Réserve faunique des Chic-Chocs Galerie photos Notes et références Annexes Articles connexes Rivière Sainte-Anne, un cours d'eau Rivière Sainte-Anne Nord-Est, un cours d'eau Rivière Madeleine, un cours d'eau Rivière Madeleine Nord, un cours d'eau Rivière Madeleine Sud, un cours d'eau Rivière des Béland, un cours d'eau Rivière au Diable, un cours d'eau Rivière de Mont-Louis, un cours d'eau Rivière de Mont-Saint-Pierre, un cours d'eau Rivière de Mont-Louis Ouest, un cours d'eau Branche de l'Est, un cours d'eau Rivière Dartmouth, un cours d'eau Rivière York, un cours d'eau Rivière Bonaventure Ouest, un cours d'eau Petite rivière Cascapédia Est, un cours d'eau Petite rivière Cascapédia Ouest, un cours d'eau Ruisseau aux Saumons, un cours d'eau MRC de La Haute-Gaspésie La Zec Tourelle-des-Monts, ancienne zone d'exploitation contrôlée. Forêt ancienne de la Rivière-de-Mont-Louis Liens externes Territoire non organisé en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine La Haute-Gaspésie
Rémi Larrousse
Rémi Larrousse, né à Bordères, en 1985, dans le département français des Pyrénées-Atlantiques, est un mentaliste récompensé en 2014 du Mandrake d'or. Biographie Rémi Larrousse est né à Bordères. Fils d'un artisan de textile et d'une dentiste, il s'est initié au théâtre vers 9-10 ans. Il est collégien à Igon et lycéen à Lestelle-Bétharram. En 2005 il devient diplômé de Sciences Po. Le , il donne une conférence TED à propos de l'influence sur les prises de décision et des pièges de la pensée. Spectacles "Alter Ego", nov. 2013, au Funambule Montmartre. "Le Script" Récompenses 2014 : Mandrake d'or Références Liens externes Naissance dans les Pyrénées-Atlantiques
Fatine Layt
Fatine Layt (née à Casablanca le 10 juillet 1967) est une femme d’affaires franco-marocaine. Elle dirige la banque d'affaires LionTree en France. Formation Née à Casablanca, d’une mère française diplômée de linguistique et d’un père marocain diplômé des Ponts et Chaussées, elle passe son bac au lycée Sainte-Marie. Elle dirige plusieurs orchestres et chorales de jeunes, et d’adultes. Violoncelliste, elle décroche en 1982 le premier Prix de musique de chambre du Conservatoire de Paris. Parallèlement à une classe préparatoire littéraire d’hypokhâgne, elle est diplômée de Sciences Po (Major de sa promotion - section éco-fi, promotion 1988). Elle complète sa formation par le diplôme de Société française des analystes financiers (SFAF) trois ans plus tard. Elle est par ailleurs maître de conférences à Sciences Po entre 1990 et 2001. Carrière Les débuts avec le groupe Euris Après quelques mois en tant que trader obligataire à la société boursière Legrand, elle se rapproche de Jean-Charles Naouri, l’ancien directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy et réformateur des marchés financiers européens, qui l’engage au sein du fonds d’investissement Euris, qu’il vient de créer avec David de Rothschild, Vincent Bolloré, Marc Ladreit de Lacharrière. Fatine Layt monte au sein du groupe, pionnier du private equity en France. En parallèle de son activité au sein de l'équipe d'investissement, elle est administratrice déléguée d'Editeuris, une holding rassemblant les participations d’Euris dans divers groupes d’édition et de presse, notamment Oros, Actes Sud, Glénat Éditions. Elle devient également directrice générale de la première agence de photographie mondiale Sygma. Le parcours d’entrepreneur En 1999, elle crée sa propre société de conseil en fusions-acquisitions, Intermezzo, l'une des premières « boutiques » en fusions-acquisitions, spécialisée notamment dans les médias. Elle organise la vente de l’hebdomadaire Le Nouvel Économiste, travaille avec Pathé pour recapitaliser Libération, avec 3I, El Mundo, Le Nouvel Observateur. En 2003, elle s’associe avec Jean-Marie Messier pour créer Messier Partners LLC, une société de conseil dans les fusions-acquisitions basée à New-York et à Paris, dont elle est la Directrice Générale-associée. En 2007, elle fonde la banque d’affaires Partanea, et sa filiale, Partanea Value précurseur en matière de conseil en gouvernance. Deux ans plus tard, Partanea est rachetée par Oddo & Cie dont elle devient membre du comité exécutif, et présidente et associée-gérante d'Oddo Corporate Finance, la banque d’affaires du groupe, pendant sept ans. Elle est un temps pressentie pour succéder à Rachida Dati au Ministère de la Justice, mais choisit de se concentrer sur ses missions chez Oddo. En octobre 2015, Fatine Layt quitte Oddo pour relancer une boutique de M&A, , une banque d’affaires spécialisée dans les médias, télécoms et le food-retail qui mène par exemple l'opération de rachat de L'Étudiant à Altice Media ou encore la cession de titres de presse du groupe Mondadori. En janvier 2017, elle lance et prend la direction de LionTree en France, en qualité d’associée gérante, pour développer en France et en Europe cette banque d’affaires américaine fondée par Aryeh Bourkoff, basée à New-York. Autres mandats Elle est Young Leader 2008 de la French-American Foundation. Elle est administratrice et membre du comité d’audit du groupe Les Fromageries Bel ( Babybel, Vache qui rit…). Elle est administratrice de la fondation Renault et de Mobiliz (le fonds d’investissement de Renault). Elle est membre du conseil de surveillance du après avoir été membre de la commission et membre du cluster finance de la fondation France-Afrique. Famille Fatine Layt a une fille. Engagements Fatine Layt est la Présidente d'honneur du Cercle des partenaires du théâtre des Bouffes-du-Nord. Distinctions Fatine Layt est chevalier de la Légion d'honneur. Notes et références Chef d'entreprise français Femme d'affaires française Naissance en juillet 1967 Naissance à Casablanca Élève de Sainte-Marie de Neuilly Élève du lycée Fénelon Sainte-Marie Chevalier de la Légion d'honneur
Mud Lake (Idaho)
Mud Lake est une ville américaine située dans le comté de Jefferson en Idaho. Selon le recensement de 2010, Mud Lake compte . La municipalité s'étend alors sur . Notes et références Municipalité dans l'Idaho Localité dans le comté de Jefferson (Idaho)
Microrégion de Campo Mourão
La microrégion de Campo Mourão est l'une des deux microrégions qui subdivisent le centre-ouest de l'État du Paraná au Brésil. Elle comporte 14 municipalités qui regroupaient habitants en 2006 pour une superficie totale de km². Municipalités Araruna Barbosa Ferraz Campo Mourão Corumbataí do Sul Engenheiro Beltrão Farol Fênix Iretama Luiziana Mamborê Peabiru Quinta do Sol Roncador Terra Boa Campo Mourao
Cinq-mâts
Un cinq-mâts ( ou en anglais) est un navire à voiles doté de cinq mâts, soit d'avant en arrière le mât de misaine, le grand mât avant, le grand mât central, le grand mât arrière et le mât d'artimon. Classification Comme les autres voiliers à plusieurs mâts, les cinq-mâts se subdivisent en : Le cinq-mâts barque porte des phares carrés sur quatre mâts et le mât d'artimon porte une voile à corne surmontée d'un flèche. Le cinq-mâts carré porte des phares carrés sur ses cinq mâts. Le cinq-mâts goélette porte un phare carré sur le mat de misaine. La goélette à cinq-mâts correspond au five-masted schooner en anglais. Voiles/Gréement d'un cinq-mâts carré Mâts A. Mât de Misaine B. Grand Mât Avant C. Grand Mât Central D. Grand Mât Arrière E. Mât d'Artimon Voiles Clin Foc Grand Foc Faux Foc Petit Foc Voile d’étai de Grand Cacatois Avant Voile d’étai de Grand Perroquet Avant Grand Voile d’étai Avant Voile d’étai de Grand Cacatois Central Voile d’étai de Grand Perroquet Central Grand Voile d’étai Central Voile d’étai de Cacatois Arrière Voile d’étai de Perroquet Arrière Grand Voile d’étai Arrière Diablotin (voile d’étai de perruche) Voile d’étai d’Artimon Petit Perroquet Supérieur Petit Perroquet Inférieur Petit Hunier Supérieur Petit Hunier Inférieur Misaine Grand Cacatois Avant Grand Perroquet Supérieur Avant Grand Perroquet Inférieur Avant Grand Hunier Supérieur Avant Grand Hunier Inférieur Avant Grand Voile Avant Grand Cacatois Central Grand Perroquet Supérieur Central Grand Perroquet Inférieur Central Grand Hunier Supérieur Central Grand Hunier Inférieur Central Grand Voile Central Grand Perroquet Supérieur Arrière Grand Perroquet Inférieur Arrière Grand Hunier Supérieur Arrière Grand Hunier Inférieur Arrière Grand Voile Arrière Perruche Perroquet de Fougue Supérieur Perroquet de Fougue Inférieur Voile Barrée Brigantine Exemple de Cinq-mâts Concernant les cinq-mats goélette, 146 ont été construits : 75 cinq-mats goélette sans moteurs construit entre 1896 et 1922 71 cinq-mats goélette avec moteurs auxiliaire construit entre 1916 et 1918 Navires modernes ou gréement anciens encore existant Le Wind Surf (ex-Club Med 1) (1990), goélette à cinq-mâts. Le Club Med 2 (1992), goélette à cinq-mâts. Le Royal Clipper (2000), cinq-mâts carré. Navires disparus Cinq-mâts barque : Le France I (1890), cinq-mâts barque à coque acier. Abandonné en 1901 lors d'une tempête, il est devenu un bateau-fantôme. Le (1891), cinq-mâts barque allemand. Le Flora (ex Potosi) (1895), cinq-mâts barque chilien qui sombra avec sa cargaison de charbon, en 1925, au large des côtes de la Patagonie. Le R.C. Rickmers (1906), cinq-mâts barque qui fut coulé, en 1917, par le sous-marin allemand U-66. Le France II (1913), cinq-mâts barque français. Il s'échoua sur le récif de Ouano en Nouvelle-Calédonie, le , par temps calme. En 2006, l'épave de la coque métallique est toujours visible. Le Kobenhavn (1921), cinq-mâts barque à coque acier. Il disparut en mer le . Cinq-mâts carré : Le Preussen (1901), cinq-mâts carré allemand, navire marchand fut victime d'un abordage dans la Manche par un paquebot à vapeur en 1910. En voulant gagner Douvres pour réparer il s'échoua sur la côte à l'est de Douvres. Cinq-mâts goélette : Le Star d'Écosse (ex Kenilworth- quatre mâts de 1887), regréé en cinq-mâts goélette en 1941. Il fut coulé par un sous-marin allemand en 1943. Le John B. Prescott 1898), cinq-mâts goélette franche américaine (2454 Tonneaux). Le MD Cressy (1899), cinq-mâts goélette en bois. Il coula en mer le . Le Helen W. Martin (1900), cinq-mâts goélette en bois. Il échoua sur la côte du Danemark le . Le William C. Carnegie (1900), cinq-mâts goélette en bois. Il fut détruit à Long Island le . L’Oakley C. Curtis (1901), cinq-mâts goélette en bois. Il fut converti en chaland en juillet 1930. Le Martha petit p. (1901-1923), cinq-mâts goélette en bois. Le Cora F. Cressy (1902), cinq-mâts goélette en bois. Il fut coulé à Brême comme brise-lames. Le Paul Palmer (1902), cinq-mâts goélette en bois. Coule après incendie sur la côte du Nord-Est aux États-Unis en 1913. L’Elizabeth Palmer (1903), cinq-mâts goélette en bois. Après une collision avec le vapeur Washingtonian il coula en 1915 avec celui-ci. Le Maryland (ex Kineo) (1903). Le Grace A. Martin (1904), cinq-mâts goélette en bois. Il coula au large de Martinicus Rock (Maine) durant une tempête, le . Le Davies Palmer (1905), cinq-mâts goélette en bois. Il fut détruit dans le port de Boston en 1909. Le Fannie Palmer II (1907), cinq-mâts goélette en bois. Il coula le à l'ouest de Gibraltar. Le Governor Brooks (1907), cinq-mâts goélette en bois. Il coula en 1921, au large de Montévidéo Uruguay. Le Fuller Palmer (1908), cinq-mâts goélette en bois. Il sombra en 1914. Le Carl Vinnen (1922), cinq-mâts goélette sur le Rio de la Plata - 1930/31. Le B. Edward Winslow (ex St Johns NF) (1918), cinq-mâts goélette en bois. Il coula aux Bermudes en 1928. Le Joseph S. Zemen (1919), cinq-mâts goélette en bois. Il fit naufrage dans la baie de Penobscot (Maine) le . Notes et références Voir aussi Articles connexes Gréement carré Liste des plus grands voiliers Trois-mâts Quatre-mâts Six-mâts Sept-mâts Liens externes Registre alphabétique des voiliers Type de voilier Type de bateaux Type de gréements Vocabulaire maritime
Indya Moore
Indya Moore est une personnalité américaine du cinéma et de la mode, non binaire, révélée par son rôle d'Angel Evangelista dans la série Pose. En 2019, le Time considère Moore comme l'une des 100 personnalités les plus influentes dans le monde. Biographie Enfance Moore a grandi dans le Bronx à New York, dans une famille religieuse traditionaliste témoin de Jehovah. Sa mère est portoricaine et son père est originaire des Caraïbes. Moore quitte la maison de ses parents à l'âge de 14 après leur avoir annoncé sa transidentité (un genre masculin lui a été assigné à la naissance), et subit des violences physiques dans sa famille d'accueil. Moore déménage fréquemment au cours de cette période, et a ainsi vécu dans les cinq arrondissements de New York. Victime de harcèlement scolaire, Moore abandonne l'école, devient modèle à l'âge de , fait des photos pour Dior et Gucci, et obtient finalement son GED. Après une tentative de suicide, Moore intègre le milieu des balls et la , et ne cesse de vouloir jouer au cinéma. Début de carrière Moore joue le rôle de Dijon dans le film aux côtés de Mj Rodriguez, et apparaît également dans le clip Don't Pull Away de . Moore a défilé en 2017 à l'occasion de la Fashion Week de New York, et se fait photographier pour Vogue España. Sa participation au Saturday Night Live lors de l'interprétation de Swish Swish de Katy Perry est remarquée. Consécration Son rôle d'Angel Evangelista dans la série Pose lui vaut la consécration. Angel Evangelista est une femme transgenre prostituée portoricaine, l'une des premières membres de la Maison (House) des Evangelista, après qu'elle quitte la House of Abondance en même temps que Blanca (MJ Rodriguez). Elle rencontre Stan alors qu'elle travaille sur les quais, et devient sa maîtresse. D'après Vanity Fair, pour qui Moore , il est Moore s'engage pour les droits des personnes LGBT, par exemple en prenant la parole pour rendre hommage aux femmes trans assassinées ou en twittant : Fait notable pour une personne transgenre non binaire, Moore joue le rôle d'une femme cis dans la série Magic Hour, dont elle sera également productrice exécutive. Magic Hour est librement inspiré de Frankenstein de Mary Shelley. Moore a monté la société de production Beetlefruit Media, Inc., avec pour but de créer des nouveaux rôles sur (et pour) les personnes marginalisées. Moore fait la couverture du magazine Elle en . L'interview précise que Moore se définit comme non binaire et préfère l'emploi à son sujet du pronom personnel they (singulier), même si la plupart des personnes de son entourage utilisent le pronom féminin she. En 2018, Moore signe un contrat avec IMG Models et William Morris Endeavor (WME), leur premier avec une personne trans. Moore a aussi lancé la société de production Beetlefruit Media, qui propose une plateforme pour les histoires à propos des populations privées de leurs droits. Moore apparaît dans le clip Saint de Blood Orange (2018). En 2019, le Time considère Moore comme l'une des 100 personnalités les plus influentes dans le monde. En mai 2019, Moore est la première personne transgenre à faire la Une de la version états-unienne du magazine Elle. Depuis décembre 2019, Moore prête sa voix à Shep dans la série animée Steven Universe Future. Le personnage est aussi non-binaire. Vie privée Moore est transgenre et non-binaire et les pronoms que Moore souhaite que ses interlocuteurs utilisent pour lui parler sont ou . Moore a évoqué ouvertement sa vie de lutte contre le harcèlement et la transphobie (fuite du domicile parental, déscolarisation en seconde). Dans une interview avec Mj Rodriguez (qui joue le personnage principal dans Pose), Moore déclare que, bien qu'étant non-binaire, les gens l'identifiant comme une femme l’assujettissaient à la même que les femmes, et désire récupérer ce pouvoir par la mode: En décembre 2018, Moore a fait son coming-out polyamoureux Filmographie Cinéma 2017 : de Damon Cardasis : Dijon 2017 : Spot (court-métrage) de Jamie DiNicola : femme d'affaires 2019 : Queen and Slim de Melina Matsoukas : Goddess 2020 : The One (court-métrage) de Madeline Leon : 2020 : Magic Hour (court-métrage) de Che Grayson : Bella (également productrice déléguée) 2020 : Petit guide de la chasseuse de monstres (A Babysitter's Guide to Monster Hunting) de Rachel Talalay : Peggy Drood 2021 : French Water (court-métrage) de Jim Jarmusch 2021 : Escape Game 2 : Le monde est un piège (Escape Room: Tournament of Champions) d'Adam Robitel : Brianna Collier Télévision 2018-2021 : Pose : Angel Evangelista 2019 : Steven Universe Future : Shep (voix - saison 6, épisode 9) Vidéo clip Voix françaises En France Déborah Claude dans : Queen and Slim Steven Universe Future (voix - série télévisée) Petit guide de la chasseuse de monstres et aussi : Laëtitia Laburthe dans Pose (série télévisée) Notes et références Liens externes Actrice américaine Personnalité liée à New York Naissance en janvier 1995 Personnalité non-binaire
African Express Airways
African Express Airways est une compagnie aérienne kenyane appartenant à la Somalie . Son siège social est situé à l'aéroport international Jomo Kenyatta d'Embakasi, à Nairobi au Kenya. C'est une compagnie aérienne court-courrier, qui s'adresse aux voyageurs d'affaires et de loisirs et opère des départs quotidiens. Destinations Depuis août 2017, African Express Airways exploite des services vers les destinations régulières nationales et internationales suivantes: Egypte Le Caire - Aéroport international du Caire Kenya Nairobi - Aéroport international Jomo Kenyatta (hub) Aéroport international de Mombasa - Moi Eldoret - Aéroport international d'Eldoret Kisumu - Aéroport international de Kisumu Somalie Aéroport international de Bosaso - Bender Qassim Aéroport international de Galkaiyo - Abdullahi Yusuf Aéroport international de Mogadiscio - Aden Abdulle Berbera - Aéroport de Berbera Hargeisa - Aéroport de Hargeisa Emirats Arabes Unis Dubaï - Aéroport international de Dubaï Sharjah - Aéroport international de Sharjah Yémen Aden - Aéroport international d'Aden Mukalla - Aéroport de Riyan Mukalla Seiyun - Aéroport de Seiyun Services African Express Airways a une société de maintenance des avions à réaction associée située près de son siège social, Jet Aircraft Maintenance Ltd. L'entreprise possède un nouveau hangar équipé de toutes les installations, y compris des services de location de hangar d'entretien pour des tiers qui peuvent avoir leurs propres ingénieurs. Flotte La flotte d'African Express Airways se compose des avions suivants (en août 2019): Deux Mc Donnell Douglas MD 82, deux Douglas DC-9, un Bombardier CRJ200 et un Embraer EMB 120. Accidents et incidents Le 4 mai 2020, un Embraer EMB-120 (immatriculé 5Y-AXO) a été abattu après son départ de Mogadiscio pour un vol à destination de Baidoa tuant les 6 personnes à bord, le vol était un vol charter transportant des fournitures médicales et des moustiquaires. L'avion a été abattu par l'armée éthiopienne qui craignait que l'avion Embraer ne soit en mission suicide. Voir également Compagnies aériennes d'Afrique Notes et références Compagnie aérienne ayant son siège au Kenya
Cicerocrinus
Cicerocrinus est un genre éteint de crinoïdes de la famille des Pisocrinidae et de l'ordre des Pisocrinida. Selon Paleobiology Database, le genre comporte deux espèces, C. anglicus et C. elegans. Les deux espèces se rencontrent dans des terrains datant du Silurien trouvés au Royaume-Uni. Cicerocrinus anglicus Jaekel, 1900 (syn. Lagarocrinus anglicus) fut trouvé à la localité Gumma Farm, à Presteigne, au pays de Galles. Cicerocrinus elegans Sollas, 1900 est l'espèce type (syn. Lagarocrinus tenuis Jaekel, 1900). Le fossile du spécimen type du Musée de l'Université d'Oxford décrit par Sollas est un calice et a pour numéro OM c 80. Celui décrit par Jaeckel sous le nom de Lagarocrinus tenuis est également un calice et porte le numéro BM E 5726. Il a été trouvé au niveau de la localité de Old Bridge près de Ludlow, en Angleterre. Références Liens externes Genre d'échinodermes préhistoriques (nom scientifique) Crinoïde préhistorique Bilatérien du Silurien Animal fossile d'Europe Paléontologie au pays de Galles Paléontologie en Angleterre Taxon fossile décrit en 1900
Moritz von Auffenberg
Moritz Friedrich Joseph Eugen Auffenberg (après 1869 Moritz Ritter von Auffenberg, après 1915 Moritz Freiherr Auffenberg von Komarów), né le et décédé le , est un officier supérieur austro-hongrois qui occupe avant la Première Guerre mondiale le poste de ministre de la Guerre. Au déclenchement du conflit, il prend le commandement de la armée austro-hongroise. Il est limogé à la suite de la défaite de Rawa Ruska et n'aura plus de poste de commandement pour le restant du conflit. Biographie Premières années Moritz Auffenberg est né le à Troppau, il est issu d'une famille de fonctionnaires. En 1869, son père est anobli, il est fait « Chevalier » (Ritter von Auffenberg). En 1878, à l'âge de 19 ans, Auffenberg s'engage dans l'armée avec le grade de lieutenant, il participe à la campagne d'occupation de la Bosnie sous les ordres du feld-maréchal . En 1900, Auffenberg obtient le grade de Generalmajor ; il est Feldmarschall-Leutnant en 1905 puis General der Infanterie en 1910. Le , Auffenberg est nommé ministre de la guerre grâce à l'influence du prince héritier François-Ferdinand d'Autriche. Il fait adopter une nouvelle Loi de défense pour renforcer l'armée, il est cependant démis de ses fonctions par l'empereur François-Joseph d'Autriche après des différends avec ce dernier. Première Guerre mondiale Au déclenchement de la guerre, Auffenberg est nommé à la tête de la austro-hongroise, il sort vainqueur de première confrontation du au avec les troupes russes à Komarow. Il est ensuite engagée dans la bataille de Rava-Rouska et défait par l'armée impériale russe. Considéré comme le responsable de cet échec, il est limogé le et remplacé par Joseph-Ferdinand de Habsbourg-Toscane à la tête de la austro-hongroise. Auffenberg n'obtient plus de commandement actif pour le restant du conflit. Le , le nouvel empereur Charles d'Autriche lui donne le titre de Freiherr et le prédicat de Komarów en l'honneur de sa dernière victoire. Écrits Aus Österreich-Ungarns Teilnahme am Weltkrieg (De la participation de l'Autriche-Hongrie à la guerre mondiale), Berlin, Ullstein, 1920. Aus Österreich-Ungarns Höhe und Niedergang - Eine Lebensschilderung (De la gloire et la chute de l'Autriche-Hongrie – une biographie), Munich, 1921. Notes et références Voir aussi Liens externes Biographie Noblesse autrichienne Général autrichien Militaire austro-hongrois de la Première Guerre mondiale Ministre autrichien Naissance en mai 1852 Naissance à Troppau Naissance en Silésie autrichienne Décès en mai 1928 Décès à Vienne (Autriche) Décès à 75 ans Personnalité inhumée au cimetière de Hietzing
Alfred Lannes de Montebello
Alfred-Jean Lannes, Comte de Montebello ( - Lisbonne, Portugal † - Paris) est un homme politique français du . Biographie En 1830, le fils cadet du Maréchal Lannes, duc de Montebello, acquit avec un de ses frères le domaine du Château de Mareuil (Marne) avec plus d'une centaine d'hectares de vignes. Ils créent le champagne Alfred de Montebello qui sera distribué jusqu'à la grande crise de 1929. Il fut élu le par 129 voix (200 votants, 504 inscrits), contre 69 à M. Lassis (conseiller à la cour de Paris), député du du Gers (Condom), en remplacement de M. Gavarret. Il prit place au centre, vota généralement avec la majorité, sans paraître à la tribune, et ne fut pas réélu aux élections générales de 1834. Ascendance et postérité Deuxième enfant né du deuxième mariage de Jean Lannes, duc de Montebello (1769 † 1809) avec Louise-Antoinette Scholastique de Guéhéneuc ( - Paris † - Paris), dame d'honneur de l'Impératrice Marie-Louise, Alfred Lannes épousa Marie Augustine Mathilde Périer (1815 † à Paris), décédée brûlée accidentellement, petite-fille de Claude II Périer. Ensemble, ils eurent Raymond André Jean Louis Joseph Lannes de Montebello ( - 1898), comte de Montebello, dit . Titres Comte de Montebello et de l'Empire (lettres patentes du ) ; Donataire (revenu : fr.) sur Rome () Fonctions Député du Gers (1833-1834). Distinctions Armoiries Annexes Articles connexes Chambre des députés (Restauration) ; Château de Mareuil (Marne). Liens externes Fiche de Alfred Lannes de Montebello sur geneweb roglo.eu. Bibliographie Notes et références Famille Lannes de Montebello Naissance en juillet 1802 Naissance à Lisbonne Décès en juin 1861 Comte de l'Empire Producteur de vin de Champagne Député de la Monarchie de Juillet Député du Gers Décès à 58 ans
Kopeïsk
Kopeïsk (en ) est une ville minière de l'oblast de Tcheliabinsk, en Russie. Sa population s'élevait à habitants en 2013. Géographie Kopeïsk se trouve à à l'est de Tcheliabinsk. Histoire En 1907, un groupe de mineurs commence à exploiter un gisement de charbon à Tcheliabinskikh, près du village de Tougaïkoul. La localité accède au statut de commune urbaine en 1928 puis à celui de ville le . Plusieurs grandes mines de charbon sont mises en exploitation durant le Premier Plan quinquennal (1928-1932). Population L'augmentation de la population entre 2002 et 2010 s'explique par l'annexion de plusieurs villes environnantes. Recensements (*) ou estimations de la population Notes et références Lien externe Informations sur Kopeïsk
Championnat d'Irlande de football 1992-1993
Le Championnat d'Irlande de football en 1992-1993. Cork City FC gagne le championnat. C’est le cinquième club de Cork à gagner le championnat. Le championnat change de formule. Après les matchs aller-retour, la Première Division se scinde en deux poules pour la troisième série de matchs. Les six premières équipes jouant pour le titre, les six autres pour ne pas descendre en division inférieure. Les deux dernières équipes sont automatiquement reléguées en First Division, l’antépénultième jouant un match de barrage contre la troisième équipe de First Division. Pour la première fois dans l’histoire du championnat, trois équipes sont arrivées ex-aequo en tête. Cork, Bohemians et Shelbourne ont donc joué un play-off pour se départager. Chacune des trois équipes a donc joué un match à domicile, un match à l’extérieur et un match sur terrain neutre. Cork est sorti vainqueur de cet affrontement décisif. Dans le match de promotion/relégation Monaghan United a battu Waterford 5 à 2 après les matchs aller-retour et gagné ainsi le droit de jouer pour la première fois en Premier Division. À la fin de la saison descendent en First Division Waterford, Sligo et Bray et montent en Premier Division Monaghan, Galway et Cobh. Les 22 clubs participants Classement Premier Division First Division Voir aussi Coupe d'Irlande de football 1992-1993 Notes et références Source . 1992-1993 Football Football Irlande Irlande
Windows Live Home
Windows Live Home est un portail web lancé par Microsoft, partie intégrante des services Windows Live. Il a été créé dans le but de rassembler plusieurs services Windows Live en un seul portail accessible. Historique Windows Live Home a été révélé pour la première fois le . Une nouvelle version de Live.com (plus tard renommé Windows Live Personalized Experience, actuellement hors-service) a été distribué courant hiver 2007, exposant une nouvelle interface ainsi que les l'intégration des services Windows Live. Microsoft confirme plus tard que Windows Live Home ne remplacera pas Live.com. La dernière version de Windows Live Home a été diffusée le . Notes et références Liens externes Windows Live Home Windows Live Wire - Blog officiel Windows Live Home, version mobile Home
Manglish
Le manglish est un pidgin ou un créole de Malaisie fondé sur l'anglais, dont il simplifie certaines règles de grammaire, et intégrant des mots malais, chinois et indiens. Il est très proche du singlish parlé à Singapour. Notes et références Variété de l'anglais
Néapoli (Péloponnèse)
Néapoli (en grec : ) est une petite ville grecque située au sud du Péloponnèse, dans la région de la Laconie, sur la péninsule du cap Malée. Elle compte environ . Le port de la ville effectue des liaisons avec les îles de Cythère et d'Élafonissos. Elle est également accessible par autobus à partir de Sparte. Voir aussi Articles connexes Élafonissos Cythère Liens externes Bibliographie Collectif d'auteurs, Le guide du routard : Grèce continentale, éditions Hachette, 2008, p. 228 à 230. Ville dans le Péloponnèse (périphérie) Laconie
Assens (Danemark)
Assens ou Ascens est une ville du Danemark comptant 6 155 habitants en 2019. Elle est située dans le sud-ouest de l'île de Fionie. Administrativement, elle relève de la région du Danemark du Sud. Depuis la réforme communale de 2007, elle est le chef-lieu de la commune homonyme d'Assens, issue de la fusion de six anciennes communes, et comptant 41 212 habitants en 2019. Histoire La ville de Assens apparaît pour la première fois dans le cadastre du roi Valdemar en 1231. Christian y battit ses sujets insurgés en 1535 à la bataille de Øksnebjerg durant laquelle la ville fut pillée puis rasée. Durant le règne de Christian , la ville fut entourée de nouveau de remparts et de fossés mais elle fut prise d'assaut et pillée par les troupes suédoises durant la guerre dano-suédoise (1658-1660), car Assens était depuis le Moyen Âge le point de départ vers le Schleswig et la plaque tournante du trafic entre Hambourg et Copenhague. La ville s'est réellement développée avec la construction d'un véritable port en 1820 et de la liaison ferroviaire vers Odense en 1884. Avec la construction de l'ancien pont du Petit Belt, Assens perd de son importance dans le deuxième moitié du en tant que lien entre la Fionie et le Jutland. Géographie Le point culminant de l'île de Fionie, le Frøbjerg Bavnehøj d'une altitude de 131 mètres est situé sur la commune d'Assens. La commune s'étend également sur l'île de Bågø avec laquelle elle est reliée via un ferry, et sur l'île de Helnæs qui est reliée par la route. Personnalités liées à la commune Jens Einar Meulengracht, né le à Assens, médecin qui a décrit le syndrome de Meulengracht ou maladie de Gilbert. Lien externe Assens Ville au Danemark Fionie
Réforme des retraites
La réforme des retraites peut faire référence à : la réforme des retraites de 1993 en France ; la réforme des retraites de 2003 en France ; la réforme des retraites de 2010 en France ; la réforme des retraites de 2013 en France ; la réforme des retraites de 2020 en France.
Vikingskipet
Le Vikingskipet (« bateau viking » en norvégien), dont le nom officiel est Hamar olympiahall (salle olympique de Hamar), est une salle multi-usage située à Hamar, en Norvège. Histoire Conception La salle a été conçue par et et a ouvert le . Elle a coûté 230 millions de couronnes norvégiennes. Sa localisation a été controversée, car elle est située à Åkervika, sur le site de Ramsar. Compétitions sportives Elle a été construite pour les compétitions de patinage de vitesse des Jeux olympiques d'hiver de 1994, et a depuis accueilli des compétitions de speedway, de rallye automobile, de football, de bandy, de course sur luge, de frisbee et de cyclisme sur piste. C'est l'équipement national norvégien pour les compétitions de patinage de vitesse et de bandy. Des courses de la coupe du monde de patinage de vitesse y ont lieu tous les ans, ainsi que des championnats du monde régulièrement. Le Vikingskipet a entre autres accueilli des championnats du monde toutes épreuves de patinage de vitesse, des championnats du monde de sprint de patinage de vitesse, des championnats du monde simple distance de patinage de vitesse, des championnats du monde de cyclisme sur piste (1993), des Speedway Grand Prix et le rallye de Norvège. Autres utilisations Elle est également utilisée pour des concerts, des salons et, tous les ans, la demoparty The Gathering. Le Vikingskipet est la propriété de la municipalité de Hamar, et est géré par le Hamar Olympiske Anlegg, de même que l'amphithéâtre olympique de Hamar. Il a une capacité de spectateurs pour les évènements sportifs, pour les concerts. Voir aussi Liste des salles omnisports par capacité Source de la traduction Équipement sportif achevé en 1992 Stade multifonction Patinoire de hockey en Norvège Patinoire de bandy en Norvège Vélodrome en Norvège Stade de speedway en Norvège Site des Jeux olympiques d'hiver de 1994 Jeux olympiques de la jeunesse d'hiver de 2016 Sport à Hamar Salle de concert en Norvège
Jean-Nathanaël Karakash
Jean-Nathanaël Karakash, né le , est une personnalité politique suisse, membre du parti socialiste suisse. Biographie Jeunesse et formation Jean-Nathanaël Karakash est fils d'un pasteur grec de Turquie émigré en Suisse. Il est ingénieur EPFL en informatique. Carrière politique En 1998, Jean-Nathanaël Karakash, alors gymnasien, s'engage pour le maintien de l'école de Couvet. Il adhère au Parti socialiste en 2000. La même année, il se présente pour l'élection du conseil général de la commune de Môtiers et promeut la fusion des communes du Val-de-Travers. Il est élu et termine en deuxième position sur la liste socialiste. Une année plus tard, il se présente aux élections cantonales. Il se prononce pendant la campagne pour une baisse des impôts destinée uniquement aux personnes les plus défavorisées et voit la promotion de l'innovation et la rénovation de la fracture sociale comme les principaux défis du canton de Neuchâtel. Il est élu député au Grand Conseil le 8 avril 2001, terminant deuxième de la liste socialiste. Il y siège jusqu'en 2007. Il prend la présidence du parti socialiste neuchâtelois en juin 2002, succédant à Gisèle Ory. Il occupe ce poste jusqu'à janvier 2006. En automne 2002, il fait partie du comité cantonal combattant la révision de l'assurance-chômage. En tant que président du parti socialiste neuchâtelois, il soutient durant le même automne la candidature malheureuse de Jean Studer au Conseil fédéral pour la succession de Ruth Dreifuss. Au printemps 2013, il fait partie du comité cantonal soutenant l'initiative populaire fédérale « La santé à un prix abordable ». En 2006, il devient conseiller communal de Fleurier, une commune où il siégeait jusque-là au Conseil général. En 2007, il est nommé conseiller stratégique du conseiller d'État Bernard Soguel, chargé du Département de l'économie. En 2008, suite à la fusion de Fleurier avec d'autres communes et la création de la nouvelle commune de Val-de-Travers, il quitte son poste de conseiller stratégique et devient conseiller communal à Val-de-Travers. Il reste à ce poste jusqu'en 2013. Le , il est élu au Conseil d'État du canton de Neuchâtel. C'est à la tête du département de l'économie et de l'action sociale qu'il exerce sa fonction. Il préside le Conseil d'État de mi 2016 à mi 2017. Après deux législatures au sein du gouvernement cantonal, il décide de mettre un terme à son mandat en 2021. Famille Jean-Nathanaël Karakash est marié et père de deux enfants. Notes et références Sources Naissance en mai 1979 Personnalité du Parti socialiste suisse Conseiller d'État neuchâtelois Député au Grand Conseil du canton de Neuchâtel Membre d'un législatif communal suisse Membre d'un exécutif communal en Suisse Histoire du canton de Neuchâtel Personnalité politique neuchâteloise
Auguste Chambonnet
Auguste Léon Chambonnet, né le à Auzances (Creuse) et décédé le à Aubusson, est un homme politique français. Député (1936-1938) puis sénateur radical-socialiste (1938-1942) de la Creuse. Biographie Il s'installe comme vétérinaire à Aubusson après la première guerre mondiale. Jusque dans les années cinquante, il exerce différentes fonctions dans le monde agricole. Il enseignera à l'école d'agriculture de Crocq puis à celle d'Ahun pendant plusieurs années. Il entre en politique à l'occasion des élections municipales de 1929. Il est élu conseiller municipal d'Aubusson. La même année il entre au Conseil général de la Creuse sous l'étiquette radical-socialiste. Après avoir essuyé un revers à l'élection législative partielle de 1931 face à Camille Benassy (SFIO), il est élu député (circonscription d'Aubusson) en 1936 en tant que candidat radical-socialiste hostile au Front populaire. À la Chambre il intervient sur les questions agricoles et la tapisserie. En 1938, il est élu sénateur et siège au groupe de la Gauche démocratique. Une élection partielle est organisée afin de pourvoir à son remplacement à la Chambre des députés : un nationaliste, proche du Front paysan, Ernest Sourioux, est élu à l'issue du second tour de scrutin. Le 10 juillet 1940 Auguste Chambonnet vote, comme ses collègues creusois, les pleins pouvoirs au maréchal Philippe Pétain. Le même jour, il utilise le bureau de Jules Jeanneney pour envoyer des cartes à ses électeurs. L’année suivante, il multiplie les gestes de résistance passive (absence à des cérémonies officielles) ce qui lui vaut plusieurs interrogatoires de la police française. Fin 1940 il est en contact avec Jules Fourrier, ancien député communiste de Paris replié à Aubusson, avec lequel il forme l'embryon de ce qui deviendra le groupe local de Libération-Sud. Cet engagement lui vaut d'être arrêté le 9 janvier 1944, , interné puis déporté jusqu'en avril 1945. Mandats électifs Parlementaires 1938-1942 : Sénateur de la Creuse 1936-1938 : Député de la Creuse Mandats locaux 1953-1956 : Maire d'Aubusson (démission) 1929-1941 : Membre du Conseil général de la Creuse (Canton d'Aubusson) 1929-1941 puis 1945-1956 : Conseiller municipal d'Aubusson Fonctions diverses 1948 :Vétérinaire départemental Président puis président d'honneur de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes de la Creuse Décorations Officier de la Légion d'honneur à titre militaire Croix de guerre (1939-1945) avec palme Croix du combattant volontaire de la Résistance Médaille de la déportation Chevalier du Mérite agricole Chevalier de l'Instruction publique Articles connexes Politique dans la Creuse Liste des députés de la Creuse Liste des sénateurs de la Creuse Liste des maires d'Aubusson Références Liens externes Lien vers le site de l'histoire d'Aubusson Bibliographie , . Aubusson (Creuse) Résistant lié à la Creuse Personnalité du Parti républicain radical et radical-socialiste Ancien sénateur de la Creuse Député de la Creuse (Troisième République) Conseiller général de la Creuse Chambonnet, Auguste Sénateur de la Troisième République française Officier de la Légion d'honneur Titulaire de la croix de guerre 1939-1945 Naissance en mai 1888 Naissance à Auzances Décès en mai 1974 Décès dans la Creuse
Naoya Kikuchi
est un footballeur japonais né le à Shizuoka dans la préfecture de Shizuoka au Japon. Notes et références Liens externes Japan Football Association Japan National Football Team Database Footballeur international japonais Joueur du Júbilo Iwata Joueur de l'Albirex Niigata Joueur du FC Carl Zeiss Iéna Joueur de l'Oita Trinita Joueur du Sagan Tosu Joueur du Consadole Sapporo Joueur de l'Avispa Fukuoka Naissance à Shizuoka Naissance en novembre 1984 Footballeur aux Jeux olympiques d'été de 2004
Sugère
La Sugère est un ruisseau français qui coule dans le département de la Haute-Loire, en région Rhônes-Alpes-Auvergne. C'est un affluent de l'Arzon en rive droite, donc un sous-affluent de la Loire. Géographie La Sugère naît dans les bois au Nord du hameau de Champvert, proche du village de Saint-Geneys-près-Saint-Paulien, dans les monts du Livradois à 923 mètres d'altitude environ. C'est dans cette zone là que naissent aussi le Tizou, le Ramey et l'Enfer. De de long, la Sugère serpente dans de petits vallons en direction du Nord-Est jusqu'en contrebas du hameau d'Eyravas. À partir de là, elle prend une orientation générale en direction de l'Est, vers la vallée de l'Arzon, avec laquelle elle conflue en rive droite sur le territoire de la commune de Vorey, à 593 mètres d'altitude environ. Sa rive gauche est bordée par une petite route reliant la D21 au hameau d'Eyravas. Histoire On a peu de traces et de faits historiques concernant la Sugère. Le ruisseau apparaît sur la carte de Cassini, sans affluents et n'est pas nommé. Sur cette carte on voit la présence d'arbres dans le vallon. Par ailleurs, le village de Champvert était écrit Chamver à l'époque. Communes et cantons traversés Dans le seul département de la Haute-Loire, la Sugère traverse deux communes. Dans le sens amont vers aval : Saint-Geneys-Près-Saint-Paulien (source) Vorey (confluence). Soit en termes de cantons, la Sugère prend source dans le canton de Saint-Paulien et conflue dans le canton d'Emblavez-et-Meygal, le tout dans le Pays du Velay. Affluents La Sugère possède trois affluents référencés : ? (en rive droite) : 1,55 km ? (en rive droite) : 1,14 km ? (en rive droite) : 0,34 km Bassin versant Écologie Le ruisseau de la Sugère participe à la ZNIEFF - Gorges de l'Arzon (de type I, décrite depuis 1986, de 2 343 hectares, sur cinq communes : ZNIEFF 830007985 - Gorges de l'Arzon). Références Système hydrologique de la Loire Cours d'eau dans la Haute-Loire
Abbaye du Gard
Labbaye du Gard est une ancienne abbaye cistercienne située sur le territoire de l'actuelle commune de Crouy-Saint-Pierre dans la Somme en Picardie. Histoire Fondation Cette abbaye cistercienne, fille de Clairvaux, fut fondée en 1137 sur une terre du vidame d'Amiens, Gérard de Picquigny, par Meynard et douze moines venus de l'abbaye de Cherlieu. Son nom proviendrait du picard « warder » (garder) évoquant un point de passage gardé sur la Somme. En 1139, l'abbaye reçut la visite de Bernard de Clairvaux. L'abbaye dans la tourmente de la guerre de Cent Ans En février 1191, l'abbaye du Gard fut placée sous la protection du roi Philippe Auguste qui la recommanda au bailli d'Amiens. Au , l'abbé du Gard possédait un hôtel particulier à Abbeville puis à Amiens. Le , l'abbé du Gard accusé d'avoir favorisé l'intrusion dans Amiens de partisans du roi de Navarre, Charles le Mauvais, fut arrêté, jugé, condamné à mort et décapité à Amiens ainsi que seize notables de la ville. L'abbaye fut ruinée pendant la guerre de Cent Ans. 29 abbés réguliers se succédèrent à la tête de l'abbaye jusque 1518 date à laquelle l'abbaye fut placée sous le régime de la commende instauré par le Concordat de Bologne de 1516. L'abbaye mise en commende À partir de 1518, l'abbaye est placée sous le régime de la commende. En 1657, Mazarin devient abbé commendataire de l'abbaye du Gard. Au , les moines doivent abattre le cloître et le dortoir, l'abbé commendataire Armand Jules de Rohan-Guémené approuvant le projet de reconstruction du prieur qui obtint à Clairvaux l'aval de l'abbaye-mère. La première pierre fut posée le par monseigneur d'Orléans de La Motte, évêque d'Amiens. Les travaux furent financés par une importante coupe de bois. 13 abbés commendataires se succédèrent à la tête de l'abbaye dont le plus célèbre fut Mazarin. Disparition de l'abbaye En 1790, l'abbaye est déclarée bien national, puis vendue. Une partie des bâtiments est démolie par les acquéreurs, les terres sont mises en culture. L'église abbatiale tombe en ruine, son mobilier est acheté par plusieurs paroisses voisines : un autel, des confessionnaux, des lambris du chœur à Hangest-sur-Somme ; des sculptures à Crouy-Saint-Pierre. 29 abbés réguliers et 13 abbés commendataires s'étaient succédé à la tête de l'abbaye du Gard. Une renaissance chaotique de la vie religieuse au Sous la Restauration, des trappistes s'installèrent à l'abbaye de 1815 à 1845. En 1820, ils entreprirent de faire reconstruire la chapelle abbatiale. La première pierre fut posée le par monseigneur Marc Marie de Bombelles, évêque d'Amiens. Les travaux étaient achevés en 1824. En 1845, les trappistes quittèrent le Gard pour l'abbaye de Sept-Fons. En 1848, l'abbaye fut achetée par les pères spiritains de François Libermann pour y loger des novices. De 1856 à 1860, l'abbaye devint un orphelinat fondé par l'abbé Bosquillon de Jenlis . De 1869 à 1906, des moniales chartreuses venues de Sainte-Croix de Beauregard (Coublevie), et de Labastide-Saint-Pierre s'installent au Gard. La loi sur les congrégations les contraignit à quitter la France. L'abbaye fut à nouveau vendue à des particuliers qui en cédèrent les matériaux et en ruinèrent une nouvelle fois les bâtiments . Ces derniers perdirent leur toiture et se retrouvèrent à ciel ouvert. Les Frères auxiliaires du clergé restaurent l'abbaye au XXe siècle En 1963, un zoo est aménagé dans les ruines. En 1967, le Père Paul Dentin (1897-1980), fondateur de la congrégation des Frères auxiliaires du clergé décide d'y installer la maison-mère de son ordre et de restaurer le bâtiment abbatial. La toiture de ce bâtiment est reconstituée. L'édifice est à nouveau aménagé pour être habité. Le père Dentin obtient pour son œuvre le quatrième prix des chefs-d'œuvre en péril. L'abbaye ainsi restaurée devient un centre d'accueil et de prière. Les bâtiments de l'abbaye du Gard sont protégés au titre des monuments historiques : inscription par arrêté du . Au début du , la maison-mère des Frères auxiliaires du clergé est transférée à Lyon. Les bâtiments de l'abbaye du Gard sont alors vendus le à un promoteur privé qui y crée une résidence divisée en appartements de standing. Architecture et description Outre le logis abbatial restauré, sont visibles aujourd'hui encore, la salle capitulaire, quelques éléments du cloître et les ruines de l'église abbatiale. Filiation et dépendances L'abbaye du Gard est fille de Cherlieu et mère de Mont des Cats depuis 1826. Liste des abbés Abbés réguliers Abbés commendataires Fabio Brûlart de Sillery (1655-1714), évêque d'Avranches, puis évêque de Soissons (1692), membre de l'académie française, abbé de Notre-Dame de la Pelice, du Gard, de Saint-Basle de Verzy, ainsi que de Saint-Pierre de Chézy-sur-Marne. Bibliographie Dom Brulliat, dernier aumônier des moniales chartreuses du Gard, La Chartreuse de Notre-Dame du Gard 1870-1906, Abbeville, Imprimerie F. Paillart, 1977 . Florence Charpentier et Xavier Daugy, Sur le chemin des abbayes de Picardie, histoire des abbayes picardes des origines à nos jours, Amiens, Encrage Edition, 2008 Maurice Crampon, Picquigny, le château-fort, la collégiale, la ville, Amiens, Société des antiquaires de Picardie, 1963. Edouard-Eugène Delgove, L'Abbaye du Gard, Mazarin abbé du Gard, 1866, réédition Le Livre d'histoire Lorisse, 2010 . Philippe Seydoux, Abbayes de la Somme, Paris, Nouvelles Éditions latines, 1975 . Articles connexes Ordre cistercien de la stricte observance Liste d'abbayes cisterciennes de France Liste des seigneurs de Picquigny Liste des vidames d'Amiens Château de Picquigny Liste des abbayes, prieurés et couvents en Picardie Liste des monuments historiques de la Somme Chartreuse de Notre-Dame du Gard Liens externes Notes et références Notes Références Abbaye dans la Somme Gard, Le Gard, Le Abbaye monument historique en France Monument historique dans la Somme Monument historique inscrit en 1969 Abbaye désaffectée Chartreuse désaffectée Abbaye fondée au XIIe siècle Fondation en 1137
David Tshama Mwenekabwe
David Tshama Mwenekabwe né le , est un boxeur congolais (RDC). Carrière David Tshama Mwenekabwe est médaillé d'or au championnat de boxe de la Zone 3 africaine à Libreville au Gabon. Finaliste du tournoi de qualification olympique africain à Diamniadio en 2020 dans la catégorie des poids moyens, il participe aux Jeux olympiques de 2020 à Tokyo au Japon ; il est le porte-drapeau de la délégation congolaise lors de cette cérémonie. Notes & références Liens externes Boxeur congolais (RDC) Boxeur aux Jeux olympiques d'été de 2020 Naissance en décembre 1996 Porte-drapeau olympique
South Campground Comfort Station
La South Campground Comfort Station est un bâtiment abritant des toilettes publiques dans le comté de Washington, dans l'Utah, aux États-Unis. Situé au sein du parc national de Zion, cet édicule construit en 1934 dans le style rustique du National Park Service est inscrit au Registre national des lieux historiques depuis le . Voir aussi Articles connexes South Campground Amphitheater Grotto Camping Ground North Comfort Station Grotto Camping Ground South Comfort Station Liens externes Toilettes publiques dans un parc national en Utah Bâtiment dans le parc national de Zion Bâtiment de William G. Carnes Architecture rustique du National Park Service dans le parc national de Zion Toilettes publiques inscrites au Registre national des lieux historiques en Utah Registre national des lieux historiques dans le comté de Washington (Utah) Registre national des lieux historiques dans le parc national de Zion Registre national des lieux historiques en 1987 Édifice construit en 1934
Burgsponheim
Burgsponheim est une municipalité allemande située dans le land de Rhénanie-Palatinat et l'Arrondissement de Bad Kreuznach. Commune en Rhénanie-Palatinat
Huitième circonscription du Rhône
La huitième circonscription du Rhône est l'une des quatorze circonscriptions législatives françaises que compte le département du Rhône (69D) et la métropole de Lyon (69M), situés en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est représentée dans la législature par Nathalie Serre. Description géographique et démographique La huitième circonscription du Rhône avait été délimitée par le découpage électoral de la loi du . Elle regroupait les divisions administratives suivantes : cantons d'Amplepuis, de L'Arbresle, du Bois-d'Oingt, de Lamure-sur-Azergues, de Limonest (moins les communes de Champagne-au-Mont-d'Or, Collonges-au-Mont-d'Or, Dardilly, Écully, Saint-Cyr-au-Mont-d'Or et Saint-Didier-au-Mont-d'Or), de Tarare et de Thizy. Après la modification de la loi par l'ordonnance du , la huitième circonscription est alors composée des sept cantons suivants : Amplepuis, L'Arbresle, Le Bois-d'Oingt, Écully, Lamure-sur-Azergues, Tarare et Thizy. Depuis 2015, l'essentiel de la circonscription est situé dans le département du Rhône, cependant que quatre communes, Champagne-au-Mont-d'Or, Dardilly, Écully et La Tour-de-Salvagny font partie de la métropole de Lyon. Historique des députations Élections de 1958 Élections de 1962 Élections de 1967 Élections de 1968 Élections de 1973 Élections de 1978 Élections de 1981 Élections de 1988 Élections de 1993 Élections de 1997 Élections de 2002 Élections de 2007 Élections de 2012 Élections de 2017 Notes et références Article connexe Liste des députés du Rhône 8
Marika Chrzanowska
Marika Chrzanowska (née le ) est une escrimeuse polonaise, spécialiste du fleuret. Biographie Palmarès Championnats de Pologne Individuel: Médaille de bronze en 2013 Par équipes: Médaille de bronze en 2014 Liens externes Profil, sur fie.org. Résultats, sur les-sports.info. Fleurettiste polonaise Naissance en novembre 1995
Chartreux (chat)
Le chartreux, aussi appelé chat des Chartreux, est une race de chats originaire de France. Ce chat est caractérisé par des yeux de couleur or à cuivre et un pelage court et fourni entièrement bleu. Sa tête aux joues rebondies lui confère un visage « souriant ». Le développement du chartreux est lent : plus d'une année lui est nécessaire pour atteindre la maturité. Il serait originaire de Turquie et d’Iran et aurait été ramené en France au temps des croisades. Dans les années 1930, les sœurs Léger développent la race essentiellement grâce à des sujets de Belle-Île-en-Mer. La race est reconnue en 1939. Le chartreux est au bord de l’extinction après la Seconde Guerre mondiale et des mariages malheureux avec le british shorthair, mais l'élaboration de critères sélectifs très précis dans les années 1980 a permis la reconstitution de la race initiale. Très connu en France, le chartreux est décrit très tôt dans un poème de Joachim du Bellay. Par la suite, de nombreuses personnalités possèderont des chartreux, au rang desquelles Colette, qui lui dédia des écrits, ou encore Charles de Gaulle. Historique Premiers « chats bleus » et premiers chartreux Le chartreux est l'une des plus vieilles races dites naturelles de chats au monde. Il serait originaire des confins de la Turquie et de l'Iran, où son pelage laineux caractéristique lui conférait un avantage dans ces climats rudes. À l’époque des Croisades, le chartreux aurait été ramené par des navires de commerce entre l'Orient et l'Occident. Selon la légende, la race s'appelle « chartreux » car celle-ci habitait dans les monastères avec les moines Chartreux et servait à chasser les rats en ces temps où la peste bubonique faisait des ravages à travers l’Europe. Le félin aurait alors fait vœu de silence, trait qui persiste encore de nos jours puisque le chartreux miaule très peu. Une autre explication plus plausible voudrait que ce chat, pendant le , ait été nommé d'après la densité de la laine espagnole, « pile des chartreux ». La fourrure d'un chartreux adulte est très dense, laineuse, imperméable et d'une douceur voluptueuse. Les Néerlandais auraient échangé des peaux de chartreux du fait de la qualité de sa fourrure, de sa couleur et de sa densité. Selon Jean Simonnet, cette explication est la plus probable. On retrouve ainsi des traces de chats bleus en Occident dès 1558 dans le poème de Joachim du Bellay vantant les mérites de son chat Belaud. La première utilisation du terme « chartreux » apparaît en 1723, dans le Dictionnaire universel de commerce, d'histoire naturelle et des arts et métiers de Jacques Savary des Bruslons. On retrouve une référence aux chartreux dans le Systema naturae de 1735 de Linné, l'initiateur de la classification scientifique des espèces. Il décrit la race des chartreux sous le nom Catus coeruleus (chat bleu), et la considère donc comme une espèce distincte. Buffon fait aussi référence aux chartreux mais tout en remarquant la proximité avec la race des autres chats de la région. Développement de la race Au début du , le chartreux est commun en Île-de-France, en Normandie et aux abords de l'île de Belle-Île-en-Mer, près de la côte bretonne. Au début des années 1930, les sœurs Léger trouvent une vigoureuse colonie de chartreux sur leur île et les prennent en charge afin d'assurer leur survie. La plupart des chartreux d'aujourd'hui trouvent leurs origines à la chatterie des sœurs Léger. C'est également à cette époque que le premier standard de la race est établi, en 1939 précisément. Leurs efforts aboutissent en 1933 lors d'une exposition du Cat Club de Paris, où leur chatte « Mignonne de Guerveur » devient championne internationale et est consacrée « chatte la plus esthétique de l'exposition ». La Seconde Guerre mondiale a beaucoup affecté la population des chartreux. À la fin des années 1960, la race des chartreux est aussi victime du croisement autorisé avec le british shorthair, deux races totalement distinctes. Les croisements sont tels que la FIFé fusionne les deux standards en 1970 et considère ces deux races comme une seule. La race est sauvée en 1977 par Jean Simonnet et son « Club du chat des chartreux » avec la promulgation d'un nouveau standard qui soulignait les caractéristiques propres du chartreux. En 1987, la race est reconnue par la (CFA) et la (TICA). Les principales autres associations félines ont emboîté le pas, peu de temps après. De tels croisements entre races différentes sont à présent interdits et les chartreux ne peuvent plus se reproduire qu'entre eux. La race est aujourd'hui présente dans de nombreux pays et bien représentée en exposition, où on le considère typiquement français. Un premier couple de chartreux est exporté vers les États-Unis en 1972 par Helen Gamon de la Californie. Ces premiers chartreux américains sont les ancêtres de la plupart des chats chartreux nés aux États-Unis. Au Québec, l'apport français et américain du chartreux permet une grande diversité dans les lignées. Popularité Dans son pays d'origine, le chartreux était très connu et faisait partie du trio de tête des races préférées des Français. Toutefois, en 2006, il est rattrapé par le maine coon et se place désormais en quatrième place avec enregistrés au LOOF jusqu'en 2008. En Angleterre et aux États-Unis il se fait beaucoup plus discret. Selon la CFA, en 2007, il ne se plaçait qu'en , derrière des races beaucoup plus rares dans l'hexagone comme le bobtail japonais. Standard Corps Le chartreux présente un dimorphisme sexuel assez marqué. Le mâle est moyen à grand, avec un poitrail large ; il doit donc paraître massif. Le chartreux à l'âge adulte possède un corps musclé et robuste de type médioligne, tout en restant souple et très agile, jamais lourdaud. Forte, épaisse et courte, l'encolure est musclée (cela vaut surtout pour le mâle qui, à l'âge adulte, n'a pour ainsi dire presque pas de cou). Les épaules sont larges, la poitrine profonde et le dos droit. Les pattes ont une ossature solide et une musculature puissante mais paraissent fines en comparaison du reste du corps. Les pieds sont ronds et larges avec des coussinets de couleur bleu-gris. La femelle est plus petite, moins large de poitrine et moins joufflue, mais elle doit rester robuste, bien que les proportions restent les mêmes pour les deux sexes. Le mâle peut atteindre et la femelle pèse entre 4,0 et . Dans l'ensemble, les pattes et la queue sont de taille moyenne. La queue est épaisse à la base et s'effile vers un bout arrondi sans jamais former de nœud. Tête Vue de face, sa tête a la forme d'un trapèze inversé avec des contours arrondis, surtout chez le mâle. Le profil est légèrement concave avec un front haut et plat. Le nez droit et large peut avoir un très léger stop, bien que son absence soit préférable. La truffe est gris ardoise. La mâchoire est puissante et les joues rebondies, notamment chez le mâle de plus de deux ans. La forme du visage lui confère un sourire caractéristique ; on le surnomme d'ailleurs le « chat souriant de France ». Le menton est ferme. Les oreilles de taille moyenne, placées haut sur la tête, sont étroites à la base et légèrement arrondies. Les yeux sont arrondis, grands et expressifs, quoiqu’un peu bridés à l'extrémité extérieure. La couleur peut varier, allant du doré à l'orangé. Parmi les défauts pénalisant en concours félin, on trouve un stop trop marqué ou un nez retroussé, un museau long ou lourd, les yeux en amande. Ces défauts ne retireront pas le titre chartreux au chat mais feront baisser sa valeur. Le défaut pouvant lui retirer complètement le titre est des yeux verts et même la présence d'un cercle vert dans la couleur des yeux. Robe et fourrure La seule couleur acceptée est le bleu dans toutes ses nuances, du bleu-gris clair au gris-bleu soutenu et elle doit être uniforme de l'extrémité du poil jusqu'à la racine. Qu'elle soit foncée ou pâle, la couleur de sa fourrure doit être complètement uniforme même si des marques sont présentes pendant les premières années de sa vie. La peau est également bleu-gris. Le défaut de la robe pouvant lui retirer complètement le titre est la présence de taches blanches sur le pelage. La fourrure est lustrée, épaisse, dense comme celle de la loutre, serrée. Le sous-poil bien fourni et légèrement laineux rend la fourrure pratiquement imperméable et lui donne une certaine épaisseur. Races proches Actuellement, il est souvent confondu avec les autres races bleues, tel le korat ou le bleu russe. Le bleu russe présente de nombreuses similitudes avec le chartreux mais le caractère contradictoire des différentes dénominations de cette race souligne assez les controverses sur son origine. Selon de nombreux spécialistes, le bleu russe partagerait la même origine que le chartreux. Ce chat ne s'est jamais vraiment implanté en France, probablement du fait de la concurrence avec le chartreux et le british shorthair bleu. On le trouve principalement dans les pays anglo-saxons. On trouve aussi des caractéristiques du chartreux chez le british shorthair particulièrement au niveau de la fourrure sans toutefois avoir l'aspect presque laineux. Le physique du chartreux le distingue nettement du british shorthair, en revanche, le chartreux partage avec celui-ci les yeux cuivre intense. Caractère Même si les traits de caractère sont individuels et fonction de l'histoire de l'individu, le chartreux est généralement enjoué et très sociable, tout en conservant une certaine indépendance. Son tempérament fidèle lui vaut le qualificatif de « chat-chien ». Il adore suivre son maître de pièce en pièce. Il excelle à rapporter la balle ou le jouet lancé. Tout en appréciant les caresses, le chartreux n'aime pas être contraint physiquement. De plus, certains d'entre eux peuvent avoir des réactions violentes lorsqu'ils sont maintenus par les assesseurs en concours. Peu miauleur, le chartreux aime la tranquillité. Robuste et rustique, c'est un chat parfaitement adapté au froid et aux intempéries, et considéré comme un bon chasseur. Élevage Statistiques La France compte depuis 2003, de chartreux, bien que moins du tiers d'entre eux aient été actifs en 2013 et 2015. Ces éleveurs voient naître pour la plupart une seule portée par an. Très rarement, plus de dix portées annuelles sont déclarées et cela concerne moins de dix éleveurs sur tout le territoire français. Reproduction La France compte mâles destinés à la reproduction et ayant été à l'origine d'au moins une portée entre 2013 et 2015. Ils ne sont pourtant que 69 à contribuer à plus de la moitié des chatons. Ces mâles sont généralement actifs entre un et quatre ans, voire cinq ans avec un extrême allant jusqu'à treize ans pour le plus âgé. Les femelles sont plus nombreuses et le LOOF en a répertorié 802 entre 2013 et 2015. Dans les faits, elles ne sont toutefois que 202 à mettre au monde plus de la moitié des chatons naissant en France en 2015. Ces femelles ont principalement des portées entre leur première et leur troisième année avec un extrême allant jusqu'à douze ans pour la plus âgée. Les portées se constituent en moyenne de , avec un maximum de douze. Le LOOF délivre donc chaque année environ avec une faible proportion de chats destinés à la reproduction. Croissance Les petits naissent souvent avec des marques , qui sont amenées à disparaître progressivement dans les six à douze mois qui suivent. Le chartreux naît avec des yeux bleus-gris : la couleur orange ne s'installe qu'à partir de trois mois. L'intensité de la couleur des yeux s'atténue naturellement chez le chartreux. Le développement de cette race est lent : l'achèvement de la musculature, des joues et du pelage laineux arrive vers deux à trois ans. Parvenu à maturité le chartreux arbore une fourrure plus laineuse, rappelant les « cassures » de celles des moutons. Entretien Sa fourrure épaisse nécessite un étrillage hebdomadaire. Sa mue est importante surtout au printemps où il perd sa fourrure d'hiver. Le matériel conseillé pour l'entretien de son pelage est un peigne double en métal (avec deux écartements de dents) et une brosse plus douce en soie naturelle (sanglier ou porc). La lumière du soleil peut faire apparaître des reflets marron sur sa robe. De plus, la vie en plein air et particulièrement en hiver, accentue l'aspect laineux du poil. Le chartreux dans l'art et l'histoire Le chartreux apparaît pour la première fois en 1558 dans un poème de Joachim du Bellay intitulé Vers Français sur la mort d'un petit chat. Cependant, Belaud semble mâtiné de gouttière car « blanc dessous comme une hermine ». On trouve ensuite une représentation d'un chartreux en 1747 dans un tableau de Jean-Baptiste Perronneau représentant Magdaleine Pinceloup de la Grange : le chat y figure au premier plan, c'est-à-dire en tant qu'animal de compagnie ce qui est plutôt rare à cette époque. Au début du , on commence à s’intéresser à ce chat pour l’élevage comme animal de compagnie. L'écrivain Colette en possédait d'ailleurs plusieurs et fit d’un de ses chats chartreux, Saha, l’héroïne de son livre La Chatte, où elle lui consacra plusieurs descriptions, et également dans Les Vrilles de la vigne. Le général de Gaulle posséda un chartreux à la fin de sa vie, Ringo de Balmalon, acheté par Yvonne de Gaulle durant le second mandat de son mari. Vivant à La Boisserie, il fut renommé Gris-Gris et, selon la légende, suivait le général partout. Par la suite, de nombreux propriétaires de chartreux déclarèrent que leurs chats étaient descendants de Gris-Gris. Dans le premier tome de la série Lieutenant Ève Dallas de Nora Roberts, intitulé Au commencement du crime () paru en 1997, un gros chartreux est trouvé dans l'appartement d'une prostituée assassinée. Ce chat est adopté par l'héroïne et devient un personnage récurrent dans cette série. À la fin du , Ève Dallas le nomme Galahad, , car il créera diversion à son attaquant et lui sauvera donc la vie. Notes et références Notes Références Annexes Bibliographie Muriel Alnot-Perronin, Colette Arpaillage et Patrick Pageat, Le traité rustica du chat, Paris, Rustica, 2006, Pierre Rousselet-Blanc, Larousse du Chat, Larousse, Paris, 2000. Pierre Rousselet-Blanc, Le chat, Larousse, Paris, 1992, Jean Simonnet, Le chat des chartreux, Kapp et Lahure, Paris, 1989. Articles connexes Liste des races de chats Autres chats à dominance bleue : Bleu russe Korat Chat maltais British shorthair Liens externes Standards Standard LOOF Standard WCF Race de chat Race animale originaire de France
Irene Wan
Irene Wan, de son vrai nom Wan Bik-ha (溫碧霞, née le ), est une actrice, chanteuse et productrice hongkongaise. Biographie Nommée au Hong Kong Film Award de la meilleure nouvelle actrice pour son rôle dans , elle est remarquée pour sa beauté et sa prestation remarquable dans Everlasting Love (1983), avec Andy Lau et Loletta Lee, alors qu'elle est seulement âgée de 17 ans. Par la suite, elle donne de nouvelles prestations impressionnantes dans Love unto Waste (1986) et Rouge (1987) de Stanley Kwan. Cependant, dans les années 1990, sa carrière cinématographique décline et elle accepte de jouer dans (1996) où elle apparaît nue pour la première et unique fois. Cependant, cette décision ne réussit pas à faire redémarrer sa carrière et elle joue ensuite dans diverses série sur TVB. Vie privée Wan épouse l'homme d'affaires Kenneth Ho (何祖光) en 2000, et ils adoptent un garçon, Xavier Ho (何國倫), en 2010. Filmographie partielle Notes et références Liens externes Naissance en juillet 1966 Naissance à Hong Kong Actrice hongkongaise Chanteuse hongkongaise Producteur hongkongais de cinéma
Il prode Anselmo e il suo scudiero
(traduction littérale : Le preux Anselme et son écuyer) est un film comédie italien réalisé par Bruno Corbucci sorti en 1972 mettant en vedette Alighiero Noschese et Enrico Montesano. Synopsis Après avoir battu en duel le Germain Otton pour la main de Leonzia, nièce de l'évêque, le « preux chevalier » Anselmo da Montebello part pour Rome où il doit remettre une relique au Pape et obtenir une somme de vingt mille couronnes pour participer à la troisième croisade en Terre Sainte. Il est accompagné de Gian Puccio, écuyer paresseux, attiré par l'argent et le charme de Leonzia. Notice technique Titre : Réalisateur : Bruno Corbucci Sujet : Franco Castellano et Giuseppe Moccia (Castellano et Pipolo) Scénario : Mario Amendola, Franco Castellano, Bruno Corbucci, Giuseppe Moccia Production : Dino de Laurentiis Cinematografica Distribution : Titanus Distribuzione, Domovideo, BMG Video, Ricordi Video Photographie : Aldo Tonti Montage : Tatiana Casini Morigi Décors : Enrico Fiorentini Musique : Guido et Maurizio De Angelis Format : Cinescope Technicolor Durée : 98 min Pays : Date de sortie : 1972 Distribution Alighiero Noschese : Anselmo da Montebello Enrico Montesano : Gianpuccio Senzaterra Erminio Macario : Frà Prosdocimo Zatterin de San Donà di Piave Mario Carotenuto : évêque de Montebello Lino Banfi : Fra Prosdocimo  Renzo Montagnani : Ottone Buldoffen Tamara Baroni : Gerbina Maria Baxa : Fiammetta Femi Benussi : Laura Sandro Dori : le paysan Marie Sophie : Leonzia Ignazio Leone : évêque Références Liens externes Film italien sorti en 1972 Film réalisé par Bruno Corbucci Film se déroulant au Moyen Âge Film en italien Comédie italienne Film scénarisé par Castellano et Pipolo
Famille du Tillet
La famille du Tillet est une famille de la noblesse française, originaire de l'Angoumois, anoblie en 1484. Historique Originaire de l'Angoumois, la famille du Tillet est anoblie en 1484. Le premier du nom, Hélie du Tillet, est d'abord maître d'hôtel de François , alors comte d'Angoulême, en 1496. Devenu roi de France, François Ier le nomme vice-président de la chambre des comptes de Paris. Hélie du Tillet est ensuite maire d'Angoulême pendant deux ans (1502-1503), puis échevin jusqu'en 1526. En 1679, est créé en sa faveur le titre de marquis de La Bussière, en Orléanais. Les papiers personnels de la famille du Tillet sont conservés aux Archives nationales sous la cote 405AP. Personnalités Hélie du Tillet, maire d'Angoulême en 1502, président de la Chambre des comptes d'Angoulême, vice-président de la Chambre des comptes de Paris, conseiller au Conseil privé ; on connait trois de ses fils: Jean du Tillet, sieur de La Bussière, Jean du Tillet, évêque de Saint-Brieuc, et Louis du Tillet ; Jean du Tillet (sieur de La Bussière) ( -1570), juriste et historien, secrétaire du roi François , greffier en chef du parlement de Paris ; Jean du Tillet ( -1570), prélat et érudit, évêque de Saint-Brieuc, puis de Meaux ; Louis du Tillet, curé de Claix, puis chanoine et archidiacre d'Angoulême, ami de Calvin ; Charlotte du Tillet, maîtresse du duc d'Épernon ; Hélie du Tillet, Grand maître et grand réformateur des Eaux et Forêts de France ; Séraphin du Tillet (?-†13/09/1582), élu abbé de l'Abbaye Notre-Dame de Beaulieu-lès-Mans le 30 mars 1500, aumônier de la reine-mère en 1582; François du Tillet (-1673), greffier en chef au Parlement de Paris, marié à Charlotte de La Fin de Salins (remariée à Henri-Albert de La Grange d'Arquien) ; Jean-François du Tillet (-1675), lieutenant-général des armées du roi, commandant de la compagnie de chevau-légers de la garde de la Reine-mère-régente ; Charles du Tillet (-1708), président au Grand Conseil, conseiller d'État ; Jean-Baptiste-Charles du Tillet de La Bussière (1687-1744), premier président de la des enquêtes au Parlement de Paris ; Léonard du Tillet, maire d'Angoulême de 1747 à 1751 ; Charles-Jean-Baptiste du Tillet (1710-1796), conseiller au parlement de Paris, conseiller du roi en ses conseils et maître des requêtes ordinaire de son hôtel ; Antoine-Charles du Tillet de Pannes (1713-1783), président de la Chambre des comptes de Paris ; Charles-Claude-François du Tillet de Montramé (1726-1783), Colonel du régiment Royal en 1759, brigadier des armées du roi ; Charles-Louis-Édouard du Tillet (1728-), page de la reine, maréchal de camp, admis dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1753, fait commandeur de l'Ordre en 1778 ; dernier commandeur d'Ivry-le-Temple. Guillaume-Louis du Tillet (1730-1794), dernier évêque d'Orange, député du clergé de la principauté d'Orange aux États généraux de 1789 ; Charles-Louis-Alphonse du Tillet (1768-1851), officier à l'armée de Condé, maréchal de camp, conseil général d'Eure-et-Loir ; Jacques du Tillet (1857-1942), écrivain. Galerie de portraits Armoiries Principales alliances La famille du Tillet est notamment alliée aux familles Chabot de Jarnac, Séguier, Brinon, de Nicolaï, Le Picard, Turgot, de Rancher de La Ferrière, Le Fèvre d'Ormesson, de Clermont-Montoison, de Clermont-Mont-Saint-Jean, Le Fèvre de Caumartin, d'Illiers d'Entragues, de Morlhon, Murat, de Galard de Brassac de Béarn, Charles-Roux... Annexes Notes et références Bibliographie François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la Noblesse, 1775 Louis-Pierre d'Hozier, Antoine Marie d'Hozier de Sérigny, Armorial général de France Registre premier seconde partie, 554-557, Paris, 1738 Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume. T. 1, 1872-1878 Paul Guillaume, Les du Tillet seigneurs de la Bussière, 1962 M. Guillot et M. Veissière, Les archives du Tillet, 1985-1986 Elizabeth A. R. Brown, Le greffe civil du Parlement de Paris au siècle : Jean du Tillet et les registres des plaidoiries, 1995 Articles connexes Liste des familles subsistantes de la noblesse française (L à Z) Hôtel du Tillet de la Bussière Château de la Hallière Liens externes Fonds du Tillet Racines et histoire : Famille du Tillet
Tony Huntjens
Antoon J. « Tony » Huntjens ( à Limburg aux Pays-Bas) est un homme politique canadien d'origine néérlandaise, anciennement député progressiste-conservateur de Charlotte-Campobello à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick. Biographie Tony Huntjens est membre du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick. Il est réélu le , lors de la générale, pour représenter la circonscription de Charlotte-Campobello à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick, dans la . Il n'est pas candidat lors de la générale, en 2010. Notes et références Voir aussi Articles connexes Assemblée législative du Nouveau-Brunswick Association libérale du Nouveau-Brunswick 56e législature du Nouveau-Brunswick Liens externes Biographie officielle Député du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick 56e législature du Nouveau-Brunswick Naissance en janvier 1939
Rob Davison
Rob Davison (né le à Saint Catharines, Ontario, Canada) est un joueur professionnel de hockey sur glace devenu entraîneur. Biographie Ce joueur a été sélectionné par les Sharks de San José en 1998 en au . Mais il préfère rester 2 autres années dans la ligue de Hockey de l'Ontario (OHL) avec North Bay pour améliorer certaines lacunes. C'est en 2002 qu'il commença dans la LNH avec les Sharks où il restera jusqu'en 2008. Il a été échangé aux Islanders de New York en retour d'un choix de au repêchage. C'est d'ailleurs cette équipe qui a marqué le moins de but dans le circuit Bettman avec 194 seulement en 2007-2008. Le , Rob Davison a marqué un but chanceux puisqu'en dégageant son territoire, la rondelle est venue tranquillement vers Vesa Toskala qui ne peut la capter. Le , il signe un contrat avec les Canucks de Vancouver. Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. | 1997-1998|| Centennials de North Bay|| LHO || 59|| 0|| 11|| 11|| 200||- ||- ||- ||- ||- |- | 1998-1999|| Centennials de North Bay|| LHO || 59|| 2|| 17|| 19|| 150|| 4|| 0|| 1|| 1|| 12 |- | 1999-2000|| Centennials de North Bay|| LHO || 67|| 4|| 6|| 10|| 194|| 6|| 0|| 1|| 1|| 8 |- | 2000-2001 || Thoroughblades du Kentucky|| LAH|| 72|| 0|| 4|| 4|| 230|| 3|| 0|| 0|| 0|| 0 |- | 2001-2002|| Barons de Cleveland|| LAH|| 70|| 1|| 3|| 4|| 206||- ||- ||- ||- ||- |- | 2002-2003|| Barons de Cleveland|| LAH|| 42|| 1|| 3|| 4|| 82||- ||- ||- ||- ||- |- | 2002-2003|| Sharks de San José|| LNH|| 15|| 1|| 2|| 3|| 22||- ||- ||- ||- ||- |- | 2003-2004|| Sharks de San José|| LNH|| 55|| 0|| 3|| 3|| 92|| 5|| 0|| 2|| 2|| 4 |- | 2004-2005|| Cardiff Devils|| EIHL|| 50|| 7|| 8|| 15|| 160||8 ||0 ||1 ||1 ||12 |- | 2005-2006|| Sharks de San José|| LNH|| 69|| 1|| 5|| 6|| 76|| 1|| 0|| 0|| 0|| 0 |- | 2006-2007|| Sharks de San José|| LNH|| 22|| 0|| 2|| 2|| 27||- ||- ||- ||- ||- |- |rowspan="2"|2007-2008|| Sharks de San José|| LNH|| 15|| 0|| 0|| 0|| 21||- ||- ||- ||- ||- |- |Islanders de New York|| LNH|| 19|| 1|| 1|| 2|| 32||- ||- ||- ||- ||- |- |2008-2009 ||Canucks de Vancouver ||LNH ||23 ||0 ||2 ||2 ||51 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2009-2010 ||Devils de Lowell ||LAH ||70 ||4 ||13 ||17 ||182 ||5 ||0 ||1 ||1 ||12 |- |2009-2010 ||Devils du New Jersey ||LNH ||1 ||0 ||0 ||0 ||0 ||- ||- ||- ||- ||- |- |2010-2011 ||Devils d'Albany ||LAH ||70 ||4 ||13 ||17 ||182 ||5 ||0 ||1 ||1 ||12 |- |2011-2012 || HC Trinec || Extraliga || 19|| 1|| 2|| 3|| 12|| -|| -|| -|| -|| - |- |2011-2012 || EC Red Bull Salzbourg || EBEL || 14|| 0|| 4|| 4|| 35|| 3|| 0|| 1|| 1|| 14 |- |2012-2013 || EC Red Bull Salzbourg || EBEL || 53 || 3 || 6 || 9 || 54 || 8 || 0 || 1 || 1 || 24 |- | 2013-2014 || Sharks de Worcester || LAH || 65 || 3 || 6 || 9 || 113||- ||- ||- ||- ||- | 219|| 3|| 15|| 18|| 321|| 6|| 0|| 2|| 2|| 4 Notes et références Naissance en mai 1980 Joueur canadien de hockey sur glace Entraîneur canadien de hockey sur glace Choix de repêchage des Sharks de San José Joueur des Centennials de North Bay Joueur des Sharks de San José Joueur des Islanders de New York Joueur des Canucks de Vancouver Joueur des Devils du New Jersey Joueur des Thoroughblades du Kentucky Joueur des Barons de Cleveland Joueur des Devils de Lowell Joueur des Sharks de Worcester Joueur des Cardiff Devils Joueur des Devils d'Albany Joueur du HC Oceláři Třinec Joueur du EC Red Bull Salzbourg Défenseur de hockey sur glace Naissance à Saint Catharines
Muirchertach mac Neill
Muirchertach mac Neill na Goiceall Creacan (aux vêtements de cuir), mort le , fut le chef du Cenél nEógain et le roi d’Ailech de 919 à 943. Origine Muirchertach mac Neill était le fils de l’Ard ri Érenn Niall Glúndub (+919) et de Gormlaith, fille de Flann Sinna Ard ri Érenn (+916). Il était donc lié par ses parents au Cenél nEógain des O'Neill du Nord et au Clan Cholmáin des O'Neill du Sud. Héritier puis Roi d'Ailech Après la mort de son père, survenue lors de la défaite irlandaise devant les Vikings de Dublin, le , le titre d’Ard ri Érenn fut repris par son oncle maternel Donnchadh Donn et celui de roi d'Ailech par cousin Fergal mac Domnaill auquel il succédera en 938. Muichertach reprend quant à lui le combat contre les Vikings. En 921 il remporta une victoire contre le roi Gothfrith sur la rivière Bann. Le , à la tête de son clan et des gens d’Ulidia, il écrasa les Vikings d'Alpthann (norvégien Halfdan?) Uí Ímair près de Newry (Comté de Down) mais dut se retirer à l’approche du roi Gothfrith Uí Ímair venu lui-même en renfort de Dublin. En 927, il défait et tue Goach, chef du Cianachta Glinne Gemhin, vassal rebelle du comté de Derry. Bien qu’il ait épousé sa cousine Flann, fille de Donnchadh Donn, les relations entre les deux rois s'étaient rapidement dégradées, entraînant plusieurs conflits; toutefois en 938, il organisa avec son beau-père une expédition dans le territoire des Vikings de Dublin près de la rivière Greece (comté de Kildare). L’année suivante, les Vikings surprennent Ailech et s'emparent du roi; ce dernier réussit à s’échapper de leur navire dans le L Lough Swilly avant qu’ils n’atteignent la mer. En 940, allié avec Donnchadh Donn, il met à sac le Leinster et le Munster et en 941 il marche contre les Déisi du comté de Waterford qui font soumission, ainsi que l’Ossory. Après la mort de son épouse en 940, Muirchertach mac Neill se remarie avec Dubhdara, fille de Ceallach, roi d’Ossory. Il organise la même année une expédition contre les implantations vikings aux îles Hébrides. Durant son absence, Cellachán Caisil, roi de Cashel, attaqua les Deisi désormais vassaux de Muirchertach. Le roi d’Ailech, qui souhaitait faire valoir ses droits au titre d’Ard ri Érenn, organise alors une campagne ou "Grand circuit d’Irlande" qui fait l’objet d’un poème épique composé par son barde, Gormacan mac Maolbrighde. À partir de l’Uladh, dont il fit prisonnier le roi, il surprend les Danois de Dublin dont il obtint un otage de marque nommé Sihtric. Il traverse l’Ossory où il est reçu par ses alliés et arrive enfin au Munster où il obtient des otages du roi Cellachan de Cashel. Il retourne dans son royaume d’Ailech par le Thommond, Galway et Roscommon. Le , Muirchertach mac Neill est tué lors d’un combat contre le roi de Dublin Blacair Gothfrithson à Ardee (Comté de Louth). Il est considéré comme un grand guerrier par les Annales d'Ulster qui n'hésitent pas à le présenter comme « l'Hector du monde occidental » . Postérité Il laissait un fils et une fille : Domhall mac Muircheartach O’Neill roi d’Ailech et futur Ard ri Érenn 956-980. Donnlaith épouse de Donmall (mort en 952) un fils de Donnchadh Donn puis du roi de Dublin: Olaf Kvaran Notes et références Sources Liens avec University College Cork & Annales d'Ulster Seamus O' Ceallaigh Problems with the O'Neill Pedigree dans « Gleamings from Ulster History », Cork University Press, Cork, 1951. Francis J.Byrne Irish Kings and High-Kings, Four Courts Press History Classics, Dublin (2001), . Décès en 943 Roi d'Ailech Personnalité du haut Moyen Âge par nom Noblesse irlandaise du haut Moyen Âge
Le Voyage de Marcel Grob
Le Voyage de Marcel Grob est une bande dessinée historique scénarisée par Philippe Collin et illustrée par Sébastien Goethals, sortie en 2018. Synopsis La bande dessinée raconte l'histoire d'un jeune Alsacien de 17 ans, nommé Marcel Grob qui est, en juin 1944, enrôlé de force dans la Waffen-SS avec ses amis Antoine et Stanislas. Philippe Collin a écrit cette BD en hommage à son grand oncle Marcel Grob. Même si le personnage de l'histoire ne ressemble pas physiquement à son grand oncle, il reproduit parfaitement ses actes. Personnages Marcel Grob : jeune alsacien né à Kirchberg. En juin 1944, alors âgé de 17 ans, il est enrôlé de force dans la 16. SS-Panzergrenadier-Division Reichsführer-SS. Sous la menace de représailles contre sa famille, il va être obligé de participer à des crimes de guerre tel que le massacre de Marzabotto, en Italie. Il assiste, impuissant, à la violence paroxystique de la Waffen-SS exercée sur la population civile. Il est blessé au combat puis fait prisonnier dans un hôpital de campagne de la Wehrmacht par les britanniques. Il est reconnu comme étant un "Malgré-nous" par un officier français des FFL, ce qui lui évite le peloton d'exécution réservé aux membres de la Waffen-SS. Il meurt en 2009 dans un lit d'hôpital, sa femme à ses côtés l'apaisant dans ses derniers instants. Antoine Guebwiller : ami de Marcel et Stanislas, il est lui aussi enrôlé de force dans la Waffen-SS. Jeune homme attachant mais plutôt peureux, il porte un médaillon de Saint Nicolas qu'il invoque ponctuellement pour le protéger lui et ses amis. Il meurt tué par des partisans lors d'une patrouille en Italie. Stanislas Müller : ami de Marcel et Antoine. C'est une personne forte qui dit ce qu'elle pense sans ambages. Antisémite et farouchement anti-communiste, il accepte plus facilement que ses deux amis son enrôlement forcé pour "botter le cul des bolcheviques". Cependant, il trouve immonde le massacre de civils que leurs imposent les officiers SS et décide de déserter lorsque l'occasion se présente. Il n'est pas fait explicitement mention de ce qu'il est advenu de lui après sa désertion si ce n'est qu'il fut probablement tué par des partisans. Mathias Brehme : il est l'Untersturmführer de la 16. SS. Il se montre bienveillant envers Marcel tout au long du récit, lui sauvant la vie à de nombreuses reprises. Il est d'une nature calme, posée mais n'en demeure pas moins vif au combat. C'est un homme cultivé, il était professeur de linguistique à l'université avant d'intégrer la Waffen-SS pour "laver l'affront de l'humiliation du Traité de Versailles". Il ne souscrit ni à la doctrine politique nazie des SS ni à leurs méthodes d'exaction sur les populations civiles (il fera notamment exprès de rater son tir sur une femme fuyant avec ses enfants lors du massacre de Marzabotto). Il meurt en 1952 dans un accident de voiture à Stuttgart. Paulo Tonelli : juge d'instruction membre du "Corte Verita", tribunal d'exception mandaté par les familles des victimes de la Seconde Guerre mondiale pour juger les derniers criminels de guerre nazis. Convaincu que Marcel Grob avait intégré la Waffen-SS par conviction, il tente de prouver la culpabilité de ce dernier en retraçant son parcours militaire. Étant le petit-fils de victimes du massacre de Marzabotto, son impartialité est très discutable. Faits annexes Philippe Collin et Sébastien Goethals se sont rencontrés au Festival de la BD d’Angoulême. Le volume contient un dossier sur le contexte historique rédigé par l'historien Christian Ingrao. Accueil critique Médias L'accueil est plutôt positif dans les médias, ainsi Le Parisien titre : et pour le magazine Historia, ce roman graphique est . Cependant, certains sites bédéphiles sont moins enthousiastes; le critique du site BoDoï écrit notamment : . Ventes En septembre 2020, les ventes de l'album représentent au total. Récompenses L'album a décroché le Prix Historia de la bande dessinée historique 2019 . Le Prix des lycées (catégorie prix jeunesse) du Festival d'Angoulême 2020 a été décerné à l'album . Notes et références Annexes Articles connexes Philippe Collin Sébastien Goethals Christian Ingrao Malgré-nous Bibliographie Présentation : BD - Feuilletez Le voyage de Marcel Grob de Philippe Collin et Sébastien Goethals, France Inter, 8 octobre 2018 J-L. Truc, Interview : Philippe Collin, Ligne claire, 6 novembre 2018 Liens externes Album de bande dessinée sorti en 2018 Album Futuropolis Seconde Guerre mondiale dans la bande dessinée Bande dessinée historique Bande dessinée se déroulant en Europe
Antonio Martini di Atri
Antonio Martini di Atri (né à Atri, dans la province de Teramo (Abruzzes), -1433) est un peintre italien de la fin du et début du . Biographie On sait peu de choses concernant la vie et l'activité de Antonio Martini di Atri. Ses deux seules œuvres datées et signées sont les deux fresques qui se trouvent sur la paroi est de l'abbaye cistercienne Santa Maria Arabona à Manoppello, qui représentent une Crucifixion et une Vierge trônant avec l'Enfant en dessous de laquelle est lisible l'inscription en caractères semi-gothiques « A.D. MCCCLXXIII ANTONIUS DE ADRIA FECIT ». À partir de l'étude de ces fresques d'autres réalisations lui ont été attribuées. Dans les œuvres successives aux fresques de Manoppello on note une évolution de style. La figure de saint Antoine, de style Quattrocento, émilio-marchesane deviendra plus élégante à la manière siennoise et du gothique international. Œuvres Manoppello Sainte couronnée, Crucifixion et Vierge trônant avec l'Enfant, (1337), Santa Maria Arabona; L'Aquila Lunette de la Porta Santa, fragments de fresques, Basilique Sainte-Marie de Collemaggio ; Madonna con Bambino tra i santi Agostino e Amico, lunette du portail, église Sant'Amico ; la Madonna con Bambino tra le sante Lucia e Caterina d'Alessandria, lunette, Santa Lucia ai Salesiani ; Madonna con Bambino tra i santi Pietro e Paolo, San Pietro di Coppito ; San Giacomo, chiesa di San Flaviano. Penne Saint Augustin. Atri Panneaux sur les piliers de la cathédrale. Chieti Fragment de fresque provenant de San Domenico, musée Barbella. Bibliographie Sources Liens externes Notes et références Naissance à Atri (Italie) Peintre italien du XIVe siècle Peintre italien du XVe siècle Peintre italien de la haute-Renaissance Peintre d'art sacré Peintre fresquiste Renaissance italienne Date de naissance non renseignée (XIVe siècle) Décès en 1433
Bespin (Turquie)
Bespin ou Bespen (en syriaque : ܒܝܬ ܣܦܝܢ, en , et en ) est un ancien village assyro-chaldéen devenu kurde situé dans le district de Silopi de la province de Şırnak (aujourd'hui en Turquie). Avant le départ forcé des Assyriens de la localité, il était l'un des derniers villages assyriens du pays (il en existait neuf dans la région). Il est représentatif de l'exode des Assyro-Chaldéens vivant dans la région au cours du . Localisation Le village, sur le flanc oriental du Mont Qardou, est situé le long de plusieurs ruisseaux affluents de la rivière Hezil, dans le sud du Botan, région montagneuse aujourd'hui turque de l'Anatolie du Sud-Est. Il est à au nord-est de Silopi, chef-lieu de l'arrondissement dont dépend le village, à environ à l'ouest à vol d'oiseau de la frontière irakienne, et à environ au nord-est à vol d'oiseau de la frontière syrienne. Le village est atteignable grâce à trois routes que l'on peut prendre depuis les villages kurdes voisins de Selcik au sud-est (ancien village assyrien auparavant appelé Deredefsh), de Koyunören (village fantôme) à l'ouest, et d'Eğrikonak au sud. Toponymie Le nom du village en araméen vient de « Bêth Spintâ » (en syriaque : ܒܝܬ ܣܦܝܢܬܐ), qui peut se traduire en ou Place de l'Arche de Noé. Car c'est en effet selon une tradition locale à l'endroit du village que se serait posé l'Arche de Noé après l'épisode biblique du Déluge (d'autres versions affirment que le lieu se trouverait dans un autre village assyrien, Hassana, situé à quelques de Bespin). Histoire Antiquité La région de Bespin, peuplée de hourrites puis d'araméens, appartient tout d'abord au royaume de Mittani entre le et le avant notre ère. Le roi d'Assyrie Sennachérib conquiert la région en 697 av. J.-C., alors aux mains des urartiens. Puis, selon l'historien grec Hérodote, Cyaxare, le roi des Mèdes, fait ensuite passer la région sous sa coupe à la fin du av. J.-C.. Vers le milieu du av. J.-C., la zone devient perse, dominée par l'empire achéménide de Cyrus le Grand. Durant la période romaine, la région se retrouve intégrée à la province d'Assyrie, avant de repasser sous domination perse avec les Sassanides. Bespin chaldéenne La grande majorité des chrétiens de Bespin, autrefois nestoriens puis devenus catholiques, sont originaires de la plaine de Ninive en Irak actuel (en particulier de Mossoul), ayant fui les troubles de la région au . Le village était bâti sur les ruines d'un autre village disparu originairement chrétien (en témoignent les ruines d'anciens cimetières avec des tombes en bois aujourd'hui disparues). Il existait un monastère (plus tard transformé en mosquée par les Kurdes), appelé Mar Owgi, qui servait également d'école religieuse ou « madreshte » (en syriaque : ܡܕܪܫܬܐ), où étaient formés les prêtres. On pense que beaucoup d'assyriens seraient venus se réfugier dans la région au tout début du pour fuir les massacres des troupes de Tamerlan dans les plaines mésopotamiennes. N'étant pas autorisés par les Kurdes à se faire construire une église et donc n'ayant pas de prêtres, les Bespinayés priaient chez eux, et faisaient venir des prêtres du village assyrien de Harbolé (situé à environ 2h de marche) pour y célébrer des messes deux fois par an au moment de Pâques et de Noël. Durant la période ottomane, les villageois chrétiens de Bespin étaient des Rayats de la principauté du Botan soumis à l'autorité de l'agha kurde local (quasi-indépendant du pouvoir central turc à Constantinople à cause de l'isolement et de l'inaccessibilité des montagnes), qui leur devait théoriquement protection en échange de la moitié du produit de leur travail. Administrativement, le village était situé dans le sandjak de Mardin de l'ancienne province de la Vilayet de Diyarbekir. De nombreux liens (mariages, enterrements, fêtes religieuses et échanges commerciaux) existaient entre Bespin et les villages assyriens voisins (notamment Harbolé et Hassana), tous en autosuffisance alimentaire. Bespin était également entouré de nombreux villages kurdes (dont certains d'origine assyrienne ou arménienne remplacés par des populations kurdes à la suite de massacres et spoliations, et dont les noms des villages ont été changés). En 1915, Bespin échappe de peu au génocide assyrien perpétré par l'Empire ottoman sur les populations chrétiennes. Durant ces massacres, de nombreux habitants du village assyrien de Hoz et quelques familles arméniennes originaires de la région (qui s'assimileront progressivement à la culture assyro-chaldéenne) se réfugient à Bespin. Les chrétiens du village, au départ voués à être tués sur ordre des autorités ottomanes, se réfugient dans un château appartenant à Bet Suleyman, un agha kurde de la région. Dans les années 1950, les relations entre les chaldéens de Bespin et les kurdes se détériorent grandement à cause de l'arrivée d'un nouvel agha anti-chrétien à Cizîr. Bespin est officiellement renommée Görümlü en 1958 par le gouvernement turc et sa politique de turquisation. À partir des années 1970, le gouvernement turc construit des écoles municipales dans les villages reculés du pays, et ce n'est qu'à partir de cette période que les habitants des villages assyriens se mettent à apprendre le turc (en plus de l'araméen, leur langue natale, et du kurde, la langue locale). Les habitants du village parlaient un dialecte du soureth local quelque peu différent des autres villages assyriens de la région. La population chrétienne de Bespin et des villages assyro-chaldéens de la région émigre massivement de Turquie à partir de 1977 (année de l'assassinat de trois habitants du village par les kurdes à cause du seul fait qu'ils étaient chrétiens), pour s'installer d'abord à Istanbul, puis à l'étranger et ce durant deux décennies, à la suite des différents conflits et exactions touchant la région (guérilla du PKK, discriminations subies par les populations turques et kurdes, etc.). En 1987, il ne reste que 147 chrétiens à Bespin (répartis sur 28 maisons). En 1998, ils n'en reste qu'une poignée. Aujourd'hui, la plupart des anciens habitants assyro-chaldéens du village et leurs descendants vivent en région parisienne, dans le Val-d'Oise notamment (comme à Sarcelles et dans les villes limitrophes) ainsi qu'à Marseille, et pour un petit nombre d'entre eux en Belgique (principalement à Malines, Anvers et Bruxelles), en Allemagne et en Suède. Bêspin kurde Les kurdes du village appartiennent au clan des Haci Bera. Dans les années 1990, le village est partiellement attaqué et détruit par l'armée turque, en conflit ouvert avec le PKK, qui multiplient encore à ce jour des escarmouches, embuscades et attentats dans la région. Le village est aujourd'hui très pollué par l'installation en 2009 d'une centrale thermique à Silopi. Liste des maires Démographie Économie Les Bespinayés étaient connus comme étant principalement agriculteurs, éleveurs (bovins et chevaux), bergers (moutons et chèvres), apiculteurs ou artisans (principalement tisserands ou tailleurs). Durant la période estivale de transhumance, les habitants se déplaçaient avec leurs troupeaux en altitude pour profiter d'un temps plus frais. Le village possédait quatre moulins à eau pour y transformer les grains blé en farine, grâce aux différents ruisseaux du village (qui irriguaient également les jardins de Bespin). Le village est aujourd'hui exploité par l'industrie minière. Annexes Liens internes Notes et références Localité dans la province de Şırnak Localité assyrienne
Griots célestes
Griots célestes est un cycle de space opera écrit par Pierre Bordage. Il est composé de deux livres publiés dans la collection La Dentelle du cygne chez L'Atalante : Qui-vient-du-bruit, le premier tome du cycle paru en 2002, est suivi de Le Dragon aux plumes de sang, paru en 2003. Résumé Seke est un enfant orphelin élevé dans le désert par le peuple mythique des Skadges. Il voit sa vie bouleversée par un étrange messager du ciel - un griot - qui le prend sous son aile et en fait son disciple. Il connaît avec son maître des aventures très riches en parcourant les mondes et les âges, découvrant ainsi sa nature humaine refoulée et la menace grandissante planant sur l'humanité. Le fil conducteur de l'ouvrage est la menace d'une entité prônant le vide : l'Anguiz, et son groupement d'humains convertis à cette vision apocalyptique, destinés à détruire l'humanité jugée inutile. Qui-vient-du-bruit Le Dragon aux plumes de sang Thèmes Une fois de plus, Pierre Bordage explore la condition humaine de manière originale. On voyage de planète en planète à la rencontre de peuples humains diversifiés et passionnants. Aucun jugement n'est véritablement émis : on assiste plutôt à des présentations de philosophies, de religions, d'adaptations physiques d'humains (mutations) à travers des âges et dans différents lieux, débordantes d'imagination. Cycle de science-fiction français Œuvre de Pierre Bordage 2002 en science-fiction 2003 en science-fiction
Burmazi (Stolac)
Burmazi (en cyrillique : ) est un village de Bosnie-Herzégovine. Il est situé dans la municipalité de Stolac, dans le canton d'Herzégovine-Neretva et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine. Selon les premiers résultats du recensement bosnien de 2013, il compte habitants. Avant la guerre de Bosnie-Herzégovine, le village faisait entièrement partie de la municipalité de Stolac ; après la guerre, son territoire a été partiellement rattaché à la municipalité de Berkovići, nouvellement créée et intégrée à la République serbe de Bosnie. Géographie Histoire Démographie Évolution historique de la population dans la localité Répartition de la population par nationalités (1991) Notes et références Voir aussi Articles connexes Burmazi (Berkovići) Villes de Bosnie-Herzégovine Municipalités de Bosnie-Herzégovine Localité de Stolac Localité de Stolac à majorité croate
Abiodun Obafemi
Abiodun Obafemi, né le à Lagos au Nigeria, est un footballeur international nigérian, qui évoluait au poste de défenseur. Biographie Carrière en club Avec le club français du Toulouse FC, il joue 26 matchs en Division 2. En Allemagne, il dispute un match en Bundesliga, 41 matchs en Regionalliga Sud (équivalent d'une Division 3), et 22 matchs en Oberliga Bayern (équivalent d'une Division 4). Carrière internationale Abiodun Obafemi fait partie de la liste des 18 joueurs nigérians sélectionnés pour disputer les Jeux olympiques d'été de 1996 d'Atlanta. Lors du tournoi, il dispute une rencontre contre le Brésil et devient champion olympique. Il compte deux sélections avec l'équipe du Nigeria en 1997. Palmarès Médaillé d'or aux Jeux olympiques d'été de 1996 Notes et références Liens externes Footballeur international nigérian Joueur du Fortuna Düsseldorf Joueur du Toulouse FC Joueur du FC Augsbourg Footballeur aux Jeux olympiques d'été de 1996 Champion olympique nigérian Naissance en décembre 1973 Naissance à Lagos
Cathédrale de l'Épiphanie
Plusieurs cathédrales ont été nommées cathédrale de l’Épiphanie en référence à l’Épiphanie : la d’Iekaterinbourg en Russie ; la cathédrale de l’Épiphanie d’Irkoutsk en Russie ; la de Kazan en Russie ; la cathédrale de la Théophanie de Moscou en Russie, dédiée à la même fête mais plutôt connue sous ce nom ; la de Narian-Mar en Russie ; la de Noguinsk en Russie ; la cathédrale de l’Épiphanie d’Orel en Russie ; la de Polotsk en Biélorussie ; la de Saint-Domingue en République dominicaine ; la cathédrale de l’Épiphanie de Sioux City aux États-Unis ; la de Tomsk en Russie ; la de Toula en Russie ; la de Venice aux États-Unis ; la de Vychni Volotchek en Russie. Voir aussi Liste des cathédrales Epiphanie
Cordier (bateau)
Un cordier est un bateau spécialisé dans la pêche à l'aide de « cordes », dispositif consistant en un ensemble de cordages très résistants de 6 à 8 mm de diamètre assemblés les uns aux autres (environ , une maune) auxquels sont amarrés des avançons munis d'hameçons et ceci tous les environ (2 brasses). Description À chaque début et fin de maune est amarrée une petite ancre. Les cordes des maunes sont amarrées les unes aux autres pour former de grandes longueurs (5 à 6 km). Chaque extrémité est munie d'un orin (cordage) muni lui mème d'une bouée de surface. Les longueurs indiquées varient en fonction des lieux de pêche (profondeur, courant de marée). Ces cordes sont filées (mises à l'eau) à la main et virées (remontées) à l'aide d'un treuil spécialisé. Les hameçons sont appâtés au maquereau, à la seiche, au chinchard ou autres appâts. Le gros désavantage de cette pêche réside dans son important besoin de main-d'œuvre devenu trop coûteux : quatre à cinq hommes d'équipage par bateau, pour garnir les lignes de fond sur leurs 5 à 6 km, mettre en place les hameçons; en amont, il faut des verotiers pour aller chercher les vers, disposer de personnes pouvant démêler les cordes. En 1992, en souvenir de l'époque où cette pêche représentait une part importante de la vie de la cité, la ville de Berck a reconstruit un cordier, baptisé Marianne Toute Seule, du nom d'une bienfaitrice de la ville. Notes et références Type de bateaux de pêche Vocabulaire maritime Type de voilier Type de bateaux
Prusocin
Prusocin (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Strzegowo dans le powiat de Mława de la voïvodie de Mazovie dans le centre-est de la Pologne. Il se situe à environ au sud de Mława (siège du powiat) et à au nord-ouest de Varsovie (capitale de la Pologne). Le village compte approximativement une population de en 2006. Histoire De 1975 à 1998, le village appartenait administrativement à la voïvodie de Ciechanów. Références Village dans la voïvodie de Mazovie Powiat de Mława
BMW GS
La dénomination GS représente la gamme trail chez BMW. GS signifie gelände/straße, ce qui pourrait se traduire par « tout terrain/route ». L'engagement de la firme bavaroise dans les compétitions tout-terrain est ancienne, puisqu'elle remonte aux années 1930. Mais il faut attendre la fin des années 1970 pour que les dirigeants envisagent de mettre sur le marché des modèles dérivés des prototypes utilisés en compétition. La force de BMW est d'avoir su proposer un trail bicylindre, alors que la concurrence n'offrait à l'époque que des petits monocylindres. Associé à la classique transmission par cardan, la GS s'est rapidement imposée comme une moto capable d'emmener ses passagers et leurs valises à l'autre bout de la Terre, et dans un grand confort. La gamme GS débute en 1980 avec l'apparition de la R 80G/S. Elle est remplacée par la R80 GS en 1987, qui est secondée par les R 65 GS et R100GS. La fin des années 1990 et le début des années 2000 voient successivement apparaître les R850, R1100, R1150 et R1200GS. Ce début de siècle marque aussi l'ouverture de la firme à la jeune clientèle, avec la F650GS, puis la F800GS. En 2005, une version plus extrême de la 1200 apparaît : la HP2 Enduro. Notes et références Lien externe BMW R G/S And GS sur micapeak.com GS Motocyclette des années 1980 Motocyclette des années 1990 Motocyclette des années 2000 Motocyclette des années 2010 Trail (moto)
Ouramdane Krim
Ouramdane Krim (En tamazight: Uremḍan Krim, en arabe : أورمضان كريم) est un écrivain algérien de Kabylie. Biographie Née en 1958 au village Tizra-Aissa à Ait Yahia Moussa (Région de Draa El Mizan en Kabylie) pendant la guerre de libération algérienne. Il est issu de la famille du révolutionnaire Krim Belkacem. Après l'indépendance et à l'âgé de 9 ans il rejoint l'école des enfants de chouhadas à Larbaa Nath Irathen, avant de rejoindre après ses études secondaires l'armée pour devenir commandant. En 2004 et après une carrière militaire, il prend sa retraire et après 2 ans, en 2006 il édite son premier roman "Les incompris". Le il est décédé dans son village natal Tizra Aissa des suites d'une longue maladie. Notes et références Écrivain algérien
Liste des échangeurs du boulevard périphérique de Paris
Cet article recense les échangeurs du boulevard périphérique de Paris. Ceux-ci, au nombre de 47, se décomposent en 6 échangeurs autoroutiers et 41 diffuseurs. Un diffuseur est un échangeur desservant un ensemble de voies de statut non autoroutier. Un diffuseur peut ainsi desservir une route nationale (comme la route nationale 13) ou la voirie de niveau local (rue, avenue ou boulevard). La priorité à droite s'applique sur les voies d'entrée, ce qui signifie que les véhicules entrants sont prioritaires sur les véhicules en circulation. Pour permettre une sécurité et une fluidité de circulation, la voie de droite du périphérique est de fait réservée aux véhicules venant d'entrer ou bien s'apprêtant à sortir, la circulation « normale » se faisant sur les voies centrales et de gauche. Terminologie Si le diffuseur autorise tous les mouvements d'entrées et de sorties, il est dit complet, si seuls quelques mouvements sont autorisés, il est dit partiel. Par convention, les abréviations suivantes sont retenues dans le tableau descriptif ci-après, présenté en parcourant le boulevard périphérique dans le sens des aiguilles d'une montre : Demi-bas (1/2 B) : sortie vers l'intérieur et entrée de l'extérieur (ex. : Porte de la Plaine) ; Demi-haut (1/2 H) : entrée de l'intérieur et sortie vers l'extérieur (ex. : Porte de Charenton) ; Demi-gauche (1/2 G) : entrée de l'extérieur et sortie vers l'extérieur (ex. : Porte Maillot Nord) ; Quart bas-droit (1/4 BD) : sortie vers l'intérieur (ex. : Porte du Pré-Saint-Gervais) ; Quart haut-gauche (1/4 HG) : sortie vers l'extérieur (ex. : Porte des Ternes). Liste des échangeurs Voir aussi Articles connexes autres rocades autour de Paris : Autoroute française A86 - Francilienne - Grand contournement de Paris Boulevards des Maréchaux Ceinture périphérique Bibliographie Jean-Louis Cohen, André Lortie, Des fortifs au périph, Paris, les seuils de la ville, Picard, Pavillon de l'Arsenal, 1992, 319 pages, Liens externes Mairie de Paris, rubrique Voirie, Le périphérique Mairie de Paris : Nomenclature des voies Site de l'INA : Inauguration du boulevard périphérique (1964) (vidéo) Site de l'INA : Le point sur le boulevard périphérique (1966) (vidéo) Site de l'INA : Achèvement du boulevard périphérique (1973) (vidéo) Paris, boulevard peripherique Echangeur, * echangeurs du boulevard peripherique de Paris
Chapelle Notre-Dame-du-Chêne (Scey-Maisières)
La chapelle Notre-Dame-du-Chêne est une chapelle de pèlerinage située sur la commune de Scey-Maisières dans le département du Doubs. Historique Cette chapelle de pèlerinage fut construite de 1863 à 1869 sur les plans de l'architecte lyonnais Pierre Bossan à l'instigation de l'abbé Gros, curé de Scey-en-Varais et de Théodore Grosjean, aumônier du couvent de la Visitation d'Ornans. Elle était destinée à abriter la statuette de la Vierge à l'Enfant découverte à proximité dans le tronc d'un chêne en 1803. La chapelle fut bénite le 3 août 1869. La chapelle est recensée dans la base Mérimée à la suite du récolement de 1978. Légende Début avril 1803, une jeune fille déclara avoir vu une dame blanche à proximité d'un chêne, connu sous le nom de Chêne Notre-Dame, qui se serait élevée au ciel dans une lumière vive. Le 15 août (jour de l'Assomption) de la même année, la jeune fille avec son père et ses sœurs qui l'accompagnaient virent une lumière qui jaillissait de ce chêne. Le tronc de l'arbre fut creusé et l'on découvrit une statue de terre cuite représentant la Vierge à l'enfant portant une grappe de raisin. Situation géographique Elle est située dans la vallée de la Loue, en rive droite, sur un replat au-dessus d'une élévation de terrain quelques kilomètres en aval d'Ornans. Description C'est un bâtiment rectangulaire, au style romano-gothique, long de 23m et large de 8,5m terminé par une abside arrondie. Le couvrement intérieur est constitué de voûtes d'arêtes et de voûtes d'ogives. Des aménagements ultérieurs ont été réalisés : Une hôtellerie à la fin du En 1903 : Un chemin de croix Une statue de bronze, œuvre du sculpteur Just Becquet, réplique de la statuette en terre cuite exposée au-dessus du maître-autel de la chapelle, a été installée à l'emplacement du vieux chêne, en contrebas de la chapelle. Une chapelle en plein air en 1926 Le logement des chapelains attenant à l'église au . Galerie Articles connexes Liste des monuments historiques du Doubs Liste des chapelles du Doubs Notes et références Liens externes Scey-Maisières Scey-Maisières
Skye-Lee Armstrong
Skye-Lee Armstrong (née le ) est une coureuse cycliste australienne. Palmarès sur piste Championnats du monde Championnats du monde de cyclisme sur piste juniors 2004 Médaillée de bronze du keirin Championnats du monde de cyclisme sur piste juniors 2005 Championne du monde juniors du scratch Championnats d'Océanie 2007 Médaillée d'or de la course aux points Médaillée de bronze du scratch Championnats nationaux 2007 Championne d'Australie du scratch 2009 Championne d'Australie du scratch Championne d'Australie de la poursuite par équipes de la course aux points Liens externes Coureuse cycliste australienne Coureuse cycliste sur piste Naissance en janvier 1987
Lipno (Grande-Pologne)
Lipno (prononciation : ) est un village de Pologne, situé dans la voïvodie de Grande-Pologne. Elle est le chef-lieu de la gmina de Lipno, dans le powiat de Leszno. Il se situe à au nord de Leszno (siège du powiat) et à au sud-ouest de Poznań (capitale régionale). Le village possédait une population de en 2006. Histoire De 1975 à 1998, Lipno faisait partie du territoire de la voïvodie de Leszno. Depuis 1999, le village fait partie du territoire de la voïvodie de Grande-Pologne. Références Village dans la voïvodie de Grande-Pologne Powiat de Leszno
Lock-out
Le (graphie également acceptée : lockout), ou la grève patronale, est la fermeture provisoire d'une entreprise, décidée par l'employeur pour répondre à un conflit collectif (grève). Un est généralement utilisé lorsqu'une grève est partielle, afin de faire pression sur les grévistes, les salariés non grévistes n'étant alors plus rémunérés. Le permet notamment de contrer une grève de quelques employés stratégiques bloquant l'entreprise, ces salariés étant soutenus financièrement par les non-grévistes. Histoire La grève patronale apparait dans les années 1850 en Grande-Bretagne et a raison des mouvements ouvriers embryonnaires. Sous l'ère Thatcher, elle y est de nouveau utilisée pour briser les mouvements sociaux et le . En France, comme dans la plupart des pays européens, cette pratique est interdite, sauf cas de force majeure résultant de l'impossibilité matérielle d'assurer la continuité du travail. Par exemple, dans le cas d'une « grève totale du secteur de production ayant entrainé progressivement la paralysie des autres secteurs d'activité de l'entreprise, dès lors que l'employeur a attendu que le fonctionnement de l'entreprise soit bloqué pour recourir à la mise au chômage technique » (Cour de cassation ). Au Canada et au Québec, le est permis et légal durant les périodes de négociation d'une convention collective. Cependant, au Québec, les dispositions antibriseurs de grève du Code du travail empêchent l'employeur d'engager d'autres travailleurs pour effectuer les tâches accomplies par les syndiqués en . En Suisse, l'article 28 alinéa 3 de la Constitution fédérale prévoit que . Traductions proposées Le terme cadenas a été employé au Canada en 2002, lors du plus récent conflit de travail à la Société Radio-Canada pour décrire le décrété par la direction. Il faisait référence à la loi du cadenas sous le gouvernement Duplessis. L'Office québécois de la langue française propose également les termes condamnation d'accès, contregrève ou cadenas, mais reconnait que ces termes ne sont jamais entrés dans l'usage et que le terme anglais est répandu et accepté dans la francophonie. La constitution du Canton de Neuchâtel (Suisse) a « traduit » le terme de par « mise à pied collective ». Articles connexes Grève Boycott Briseur de grève, Syndicalisme jaune Notes et références Terme syndical Grève Droit du travail
USS Louisiana
Cinq bâtiments de l’US Navy ont porté ou portent le nom d'USS Louisiana en honneur de l'État américain de Louisiane : , un sloop qui servit pendant la guerre de 1812 ; , un navire à vapeur lancé en 1861 et qui servit pendant la guerre de Sécession ; , un cuirassé de la classe Connecticut lancé en 1904 et qui participa à la Grande flotte blanche qui fit le tour du monde ; USS Louisiana (BB-71), un cuirassé de la classe Montana mais dont la construction fut annulée en 1943 avant que la coque ne soit mise à l'eau ; , un sous-marin nucléaire lanceur d'engins de la classe Ohio, mis en service en 1997. Il a y eut également un CSS Louisiana, un cuirassé à coque en fer de la marine confédérée pendant la guerre de Sécession. Louisiana
Cantuaria magna
Cantuaria magna est une espèce d'araignées mygalomorphes de la famille des Idiopidae. Distribution Cette espèce est endémique de Nouvelle-Zélande. Publication originale Forster, 1968 : The spiders of New Zealand. Part II. Ctenizidae, Dipluridae. Otago Museum Bulletin, , . Liens externes Notes et références Idiopidae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique de Nouvelle-Zélande
Oskari Lehtonen (homme politique)
Oskari Lehtonen (né le à Hollola – mort le à Lahti) est un homme politique, député et ministre de la Justice de Finlande. Biographie Ouvrage Références Liens externes Parlementaire en Finlande Ministre finlandais de la Justice Titre honorifique de Ministre en Finlande Naissance à Hollola Naissance en mai 1889 Décès en juillet 1964 Décès à Lahti Décès à 75 ans Circonscription du Häme
Muridke
Muridke est une ville située dans la province du Pendjab au Pakistan. Elle est située dans le district de Shekhupura. C'est une zone commerciale située près de Lahore, capitale provinciale. La population de la ville a été multipliée par près de neuf entre 1972 et 2017, passant de habitants à . Entre 1998 et 2017, la croissance annuelle moyenne s'affiche à 2,1 %, un peu inférieure à la moyenne nationale de 2,4 %. Références Ville dans la province du Pendjab (Pakistan)
Championnats d'Océanie de cyclisme sur piste 2019
Les Championnats d'Océanie de cyclisme sur piste 2019 (officiellement 2020 Oceania Track Championships) se déroulent du 16 au à Invercargill en Nouvelle-Zélande. Des épreuves réservées aux coureurs juniors (moins de 19 ans) sont également au programme. Résultats des championnats élites Épreuves masculines Épreuves féminines Tableaux des médailles Notes et références Liens externes Résultats complets sur le site de l'UCI Résultats complets sur le site officiel 2019 Cyclisme sur piste Cyclisme sur piste 2019 Compétition cycliste en Nouvelle-Zélande Océanie Sport en Nouvelle-Zélande en 2019 Cyclisme en octobre 2019
NGC 559
NGC 559 (Caldwell 8) est un amas ouvert situé dans la constellation de Cassiopée. Il a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1787. Selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler, NGC 559 renferme entre 50 et 100 étoiles (lettre m) dont la concentration est moyenne (II) et dont les magnitudes se répartissent sur un intervalle moyen (le chiffre 2). Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Liste des objets du NGC Liens externes NGC 559 sur spider.seds.org NGC 559 sur la base de données LEDA NGC 559 sur WikiSky NGC 559 sur le site du professeur C. Seligman Position de Caldwell 8 (NGC 559)) sur le site de Solarius 0559 Constellation de Cassiopée Amas ouvert Objet du catalogue Caldwell Objet céleste découvert en 1787 Objet céleste découvert par William Herschel
Ministère du Travail (Italie)
Le ministère du Travail et des Politiques sociales de l'Italie (Ministero del Lavoro e delle Politiche Sociali, LPS) est un département ministériel de la République italienne. L'actuel ministre du Travail et des Politiques sociales est Andrea Orlando. Fonctions Le ministère du Travail et des Politiques sociales est compétent en matière de politique du travail, de développement de l'emploi, de protection des travailleurs, de protection sociale, de politiques sociales et d'immigration. Historique Histoire Créé le , sous le nom de « ministère du Travail et de la Sécurité sociale » (Ministero del Lavoro e della Previdenza Sociale), par scission du ministère de l'Industrie, du Commerce et du Travail, il est supprimé entre 1923 et 1945. La loi 300/1999 du , dite « réforme Bassanini », le réforme et le département prend le titre de « ministère du Travail, de la Santé et des Politiques sociales » (Ministero del Lavoro, della Salute e delle Politiche Sociali, LSPS). Pourtant, avec la formation du gouvernement Berlusconi II, le , sont constitués le « ministère du Travail et des Politiques sociales », et le « ministère de la Santé » (Ministero della Salute). Le gouvernement Prodi II, constitué le , poursuit l'œuvre de démantèlement avec la création du « ministère du Travail et de la Sécurité sociale » et du « ministère de la Solidarité sociale » (''Ministero della Solidarietà Sociale »). Finalement, le , le ministère du Travail, de la Santé et des Politiques sociales est institué dans le gouvernement Berlusconi IV. Toutefois, le , le ministère de la Santé est reconstitué et le département prend le titre de « ministère du Travail et des Politiques sociales ». Titulaires Depuis sa dernière réforme, le ministère a été occupé par trois titulaires, dont deux indépendants. Annexes Articles connexes Ministère de la Santé (Italie) Ministère du Travail (Espagne) ; Ministère du Travail (France) Italie Travail Protection sociale en Italie
David Casa
David Casa, né le à La Valette, est un député européen maltais élu pour la première fois lors des élections européennes de 2004. Issu du Parti nationaliste, il siège au sein du groupe du groupe du Parti populaire européen. Biographie Il a été réélu lors des élections européennes de 2009. Il est membre de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, de la Commission des pétitions et de la Délégation pour les relations avec l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro et le Kosovo. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des députés européens de Malte de la 6e législature - Liste des députés européens de la 6e législature Liste des députés européens de Malte de la 7e législature - Liste des députés européens de la 7e législature Liste des députés européens de Malte de la 8e législature - Liste des députés européens de la 8e législature Liste des députés européens de Malte de la 9e législature - Liste des députés européens de la 9e législature Liens externes Député européen membre du Parti nationaliste (Malte) Questeur du Parlement européen de la 9e législature Député européen du groupe du Parti populaire européen 2019-2024 Député européen élu à Malte 2019-2024 Député européen du groupe du Parti populaire européen 2014-2019 Député européen élu à Malte 2014-2019 Député européen du groupe du Parti populaire européen 2009-2014 Député européen élu à Malte 2009-2014 Député européen du groupe du Parti populaire européen et des Démocrates européens 2004-2009 Député européen élu à Malte 2004-2009 Naissance en novembre 1968 Naissance à La Valette
Live in London (album de Deep Purple)
Live in London est un album en public du groupe de hard rock anglais Deep Purple. Il est sorti en 1982 sur le label Harvest Records et a été produit par le groupe. Historique Il a été enregistré par la « Mark III » du groupe, avec David Coverdale et Glenn Hughes, le au Gaumont State Cinema de Kilburn lors de la tournée de promotion de l'album Burn. Cet enregistrement a été diffusé par la BBC le de la même année. Il se classa à la des charts britanniques. Live in London a été réédité en 2007 par EMI avec un titre supplémentaire, Space Truckin', enregistré lors du même concert, mais écarté de la version vinyle. Liste des titres Toutes les chansons sont de Ritchie Blackmore, David Coverdale, Glenn Hughes, Jon Lord et Ian Paice, sauf mention contraire. Album original Face 1 Burn – 6:58 Might Just Take Your Life – 4:51 Lay Down, Stay Down – 5:11 Mistreated (Coverdale, Blackmore) – 11:34 Face 2 Smoke on the Water (Ian Gillan, Blackmore, Roger Glover, Lord, Paice) – 10:33 You Fool No One – 18:14 (le titre comprend une introduction à l'orgue Hammond par Jon Lord qui reprend un extrait de Jésus que ma joie demeure de Bach, un long solo de guitare de Ritchie Blackmore, sans les autres musiciens, suivi d'une improvisation blues, ainsi qu'un solo de batterie de Ian Paice) Réédition 2007 Disque 1 Burn – 7:46 Might Just Take Your Life – 5:17 Lay Down, Stay Down – 5:29 Mistreated (Coverdale, Blackmore) – 15:28 Smoke on the Water (Gillan, Blackmore, Glover, Lord, Paice) – 9:14 Disque 2 You Fool No One – 20:23 Space Truckin' (Gillan, Blackmore, Glover, Lord, Paice) – 31:03 Musiciens Ritchie Blackmore : guitare David Coverdale : chant Glenn Hughes : basse, chant Jon Lord : claviers Ian Paice : batterie, percussions Charts Références Album live de Deep Purple Album live sorti en 1982 Album publié par Harvest Records
Vacances sous les tropiques
Vacances sous les tropiques, ou Vacances au soleil au Québec (Holiday in the Sun) est une comédie américaine réalisée par Steve Purcell, sortie en 2001. Synopsis Madison et Alex passent leurs vacances d'hiver avec leurs parents sur l'île Paradise aux Bahamas. Entre jet ski, baignade avec des dauphins, scooter, shopping, balade à cheval et promenade au clair de lune... les filles déclenchent une tornade d'événements et de romances tropicales. Fiche technique Réalisation : Steve Purcell Scénario : Brent Goldberg et David Wagner Production : Neil Steinberg et Natan Zahavi Musique originale : Steve Porcaro Photographie : David Lewis Montage : Sherwood Jones Décors : Batia Grafka Costumes : Karla Stevens Distribution : Myriad pictures Pays : Langue : anglais Date de sortie : : Distribution Mary-Kate Olsen : Madison Stewart Ashley Olsen : Alex Stewart Ben Easter : Jordan Austin Nichols : Griffen Grayson Megan Fox : Brianna Wallas Ashley Hughes : Keegan Markus Flanagan : Harrison Stewart Jamie Rose : Judy Stewart Jeff Altman : Chad Wendy Schaal : Jill Billy Aaron Brown : Scott Dawn Forbes : Katherine et selon le carton du doublage français sur le DVD zone 2. Notes et références Lien externe Film américain sorti en 2001 Film se déroulant aux Bahamas Film mettant en scène des jumeaux ou jumelles
Spatiator
Spatiator est un genre fossile d'araignées aranéomorphes, le seul de la famille des Spatiatoridae. Distribution Les espèces de ce genre ont été découvertes dans de l'ambre de Birmanie, de Bitterfeld en Saxe-Anhalt en Allemagne et de la mer Baltique. Elles datent du Crétacé et du Paléogène. Liste des espèces Selon The World Spider Catalog 18.0 : † Spatiator bitterfeldensis Wunderlich, 2017 †Spatiator caulis Wunderlich, 2008 †Spatiator martensi Wunderlich, 2006 †Spatiator praeceps Petrunkevitch, 1942 †Spatiator putescens Wunderlich, 2015 Publication originale Petrunkevitch, 1942 : A study of amber spiders. Transactions of the Connecticut Academy of Arts and Sciences, , . Liens externes Référence La classification de Hallan Notes et références Spatiatoridae Genre fossile d'araignées (nom scientifique) Résine fossile Paléontologie en Birmanie Paléontologie en Allemagne Paléontologie en Russie Taxon fossile décrit en 1942
Trudi Maree
Trudi Maree, née le 9 août 1988 à Bloemfontein, est une nageuse sud-africaine. Carrière Trudi Maree est médaillée d'or du 4 x 100 mètres nage libre aux Jeux africains de 2007 à Alger. Elle participe ensuite aux Jeux olympiques d'été de 2012 à Londres, où elle est éliminée en séries du 50 mètres nage libre. Notes et références Liens externes Nageuse sud-africaine Nageuse de nage libre Médaillée d'or aux Jeux africains Nageuse aux Jeux olympiques d'été de 2012 Naissance en août 1988 Naissance à Bloemfontein Étudiant de l'université internationale de Floride
Panaeolus cyanescens
Le Panéole bleuissant (Panaeolus cyanescens, synonyme : Copelandia cyanescens) est une espèce de champignons basidiomycètes de la famille des Panaeoleae dans l'ordre des Agaricales. Son nom français Panéole bleuissant provient du fait qu'il bleuit lorsqu'on le froisse. Il est réputé à travers le monde pour ses effets psychédéliques et connu dans le milieu des psychonautes sous le nom fantaisiste de Panaeolus Hawaiien, voire de Champi hawaiien. Étymologie Le nom spécifique cyanescens vient du latin cyaneus qui signifie bleu foncé, azuré. Faisant référence à sa réaction bleuissante lors des froissements. Historique Ce champignon pousse à l’état naturel sur l’île d’Hawaii, d’où son nom, mais on suppose qu’il y a seulement été introduit au en même temps que du bétail d’Asie, puisqu'il ne pousse que sur les excréments de ruminants. Il porte le nom de Panaeolus Hawaii avant tout pour une question d'exotisme puisqu’on le trouve un peu partout sur le globe, dans diverses régions d’Amérique, aux Philippines, Indonésie, à Madagascar, au Cambodge, en Thaïlande et également en France. À la suite d’une intoxication collective de tous les membres d’une famille des Alpes-Maritimes, Roger Heim est allé ramasser les champignons sur place, il a trouvé des spécimens sur du fumier provenant de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer qui est fréquenté par des chevaux originaires d’Amérique du Sud. Ces champignons ont subi une chromatographie réalisée par Albert Hofmann pour mettre en évidence la psilocybine. Caractères distinctifs Chapeau : blanc jaune au milieu Pied :Blanc Lamelles :noires Spores :noires Confusions possibles Panaeolus antillarum Habitat Pousse sur les excréments, dans les prairies fumées. Aime la chaleur. Rare. En l'Europe, il a été recensé dans les pays suivants: Allemagne, Danemark, Grande-Bretagne, Hongrie, Espagne et Ukraine. Un cas de ramassage en France est à noter (Roger Heim). Saison L'été après une bonne pluie. Composition chimique Cette espèce contient de la psilocybine. Le taux est généralement assez élevé (environ 1 % du champignon sec) mais varie suivant l'origine des spécimens récoltés. Culture Références bibliographiques Roger Heim, Nouvelles Investigations sur les Champignons Hallucinogènes, 1965-1966, Archives du Muséum National d'Histoire Naturelle. Roger Heim, Les Champignons Toxiques et Hallucinogènes, 1978 (deuxième édition), Boubée. Espèce de champignons (nom scientifique) Hallucinogène Panaeolus
12 septembre 1934
Le mercredi est le 255 jour de l'année 1934. Naissances Glenn Davis (mort le ), athlète américain Jaegwon Kim, philosophe américain Tesfamariam Bedho (mort le ), prélat érythréen de l'Église catholique éthiopienne Décès Ōsako Naomichi (né le ), général de l'armée impériale japonaise Catherine Breshkovsky (née le ), révolutionnaire russe Charles Dixon (né le ), peintre britannique Victor Fonfreide (né le ), peintre français Événements Signature de l'entente baltique Premier vol du chasseur britannique Gloster Gladiator Voir aussi 12 septembre et septembre 1934
Guillaume III de Hainaut
Guillaume de Wittelsbach, dit l'Insensé (né à Francfort en 1330, mort au Quesnoy le ), fut duc de Bavière-Straubing () de 1347 à 1389, comte de Hollande, de Zélande () de 1354 à 1389 et de Hainaut () de 1356 à 1389. Il était fils de , duc de Bavière puis empereur et de , comtesse de Hainaut, de Hollande et de Zélande. Biographie Sa mère avait hérité des comtés de Hainaut, de Hollande et de Zélande en 1345 à la mort de son frère aîné et nommé des gouverneurs, puis avait décidé de les gouverner personnellement à la mort de son mari. Mais Guillaume revendiqua le gouvernement de la Hollande et s'allia à la noblesse hollandaise. En l’année 1347, Guillaume, de crainte de voir les chevaliers hainuyers prendre soit le parti de l’Angleterre, soit celui de la France, dans la Guerre de Cent Ans opposant ces deux royaumes, interdit à tous ses sujets de quitter le Hainaut. Malgré l'aide anglaise aux batailles de Veere et de Zwartewaal, Marguerite ne réussit pas à reprendre la Hollande et la Zélande et les abandonna à son fils en 1354. Elle mourut en 1356 au Quesnoy, lui laissant le Hainaut. Guillaume lui succéda en étant « inauguré » à Mons ( : date nouv. st.) et à Valenciennes selon le cérémonial et le protocole d’usage. Il prit immédiatement des mesures destinées à assurer la sécurité du comté. Il imposa aux bourgeois de Mons, aux Lombards et aux Juifs de demeurer constamment armés : cette obligation est à l’origine des « milices bourgeoises » qui maintiendront l’ordre, la sécurité et la défense perpétuelle des villes, des comtes et du pays de Hainaut. En vue d’assurer son pouvoir aux confins du comté vis-à-vis du puissant duché de Brabant, il accorda à la ville frontalière hainuyère de Hal, une charte de franchises en . Après être parvenu à apaiser ses contentieux avec l’évêque d’Utrecht, il joua en 1357, un rôle de médiateur entre le comte de Flandre, et, Jeanne de Brabant, au sujet de la seigneurie de Malines. Sa sentence rendue à Ath en date du , mit fin aux contestations entre les deux camps opposés. Quelques années plus tard, vers 1354, il sombra dans la démence et dut être interné, d'abord à La Haye puis au château d'Ath en 1358 et, dès l'année suivante, à celui du Quesnoy où une aile donnant sur un jardin clôturé lui fut réservée. Son frère Albert prit alors la régence. Mariage et descendance Il épousa en 1352 Maud de Lancastre , née en 1339, fille d'Henri de Grosmont, duc de Lancastre, et d'Isabelle de Beaumont, décédée en 1362 dans des circonstances troubles (les sources anglaises prétendent qu'elle aurait été empoisonnée). Ils eurent une fille, née en 1356 et morte jeune. Ascendance Notes et références Source Geoffroy G. Sury, « Bayern Straubing Hennegau : la Maison de Bavière en Hainaut, - s. », Edit. G. G. Sury, Bruxelles, © 2010 ( éd.), pp. 107-122. Guillaume 05 Guillaume 01 Maison de Wittelsbach Comte de Hainaut Naissance en 1330 Naissance à Francfort-sur-le-Main Décès en 1389 Décès au Quesnoy