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Prix Paul Doistau-Émile Blutet
Le prix Paul Doistau-Émile Blutet de l'Académie des sciences est un prix biennal décerné depuis 1954 dans le domaine des mathématiques et doté de ou dans le domaine de l’astronomie et la physique du globe; il porte alors la mention sciences de l'univers. Le prix est principalement décerné en mathématiques et les sciences de l'univers. Un prix quadriennal de biologie végétale (mention biologie intégrative) est également décerné; d’autres domaines peuvent également être concernés. Lauréats La liste est encore incomplète. Mathématiques 1958 : Marc Krasner 1980 : Jean-Michel Bony 1982 : Jean-Pierre Ramis 1982 : Gérard Maugin 1985 : Dominique Foata 1986 : Pierre-Louis Lions 1987 : Pierre Bérard 1987 : Lucien Szpiro 1999 : Wendelin Werner 2001 : Hélène Esnault 2004 : Laurent Stolovitch 2006 : Alice Guionnet 2008 : Isabelle Gallagher 2010 : Yves André 2012 : 2014 : Sébastien Boucksom 2016 : Hajer Bahouri 2018 : Colin Guillarmou Sciences de l'univers 2002 : Jérôme Bouvier (étoiles jeunes et naines brunes) 2005 : Mustapha Besbes (aquifères en milieu désertique) 2007 : Jean-Pascal Cogné (paléomagnétisme et déformation du minéral) 2009 : Hasnaa Chennaoui-Aoudjehane (météorites marocaines) 2011 : Henri-Claude Nataf (manteau et noyau terrestre) 2013 : Jean-François Cardoso (traitement et communication de l'information) 2014 : Jacques Magnaudet. 2015 : Philippe André. 2019 : Bruno Sicardy. Biologie intégrative 2000 : Jérôme Giraudat 2004 : Marie-Claire Verdus 2008 : Hélène Barbier-Brygoo 2012 : Olivier Hamant Sciences mécaniques et informatiques 2000 : Annie Raoult 2002 : Gilles Francfort 2002 : Jean-Jacques Marigo 2006 : Hubert Maigre 2006 : Andreï Constantinescu 2008 : Pierre Comte 2010 : Nicolas Triantafyllidis 2012 : 2014 : Jacques Magnaudet 2019 : Denis Sipp Autres disciplines 1967 : Jacques Blamont 1975 : Bernard Fauconnier, pour ses travaux sur l'interféron. 1976 : Martial Ducloy (physique des lasers) 1976 : Arlette Nougarède 1981 : Christian Bordé 1988 : Jean-Loup Chenot (sciences des matériaux) Références Liens externes Distinction en mathématiques Lauréat de prix de physique Prix de l'Académie des sciences (France) Distinction fondée en 1954
Charles-Léopold de Schlieben
Charles-Léopold comte de Schlieben (né le à Magdebourg et mort le à Königsberg) est un ministre d'état prussien. Biographie Origine et famille Leopold est membre de la lignée de Prusse-Orientale de la famille noble prussienne , qui est élevée au rang de comte prussien avec son grand-père Georg Adam von Schlieben (1649-1720) en 1718. Ses parents sont le colonel prussien du et gouverneur d'Osterode et de Hohenstein Georg Adam von Schlieben (1688–1737) et , née comtesse Finck von Finckenstein (1700–1728). Léopold épouse la comtesse Marie Eleonore Lehndorff (1723-1800) en 1747. Le mariage aboutit à deux filles et deux fils, dont Frédérique de Schlieben (1757-1827), marié à Frédéric-Charles-Louis de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Beck (1757-1816), lieutenant général prussien, russe et danois. Carrière Schlieben s'inscrit à l'Université Albertus de Königsberg en 1739. Il rejoint une loge maçonnique à Berlin en 1749. En tant que successeur de , il est nommé conseiller budgétaire secret et membre du gouvernement prussien en 1768. En même temps, il est Oberburggraf en Prusse. Il rejoint le loge de Königsberg en 1775. Schlieben est également l'héritier de Gerdauen et depuis 1754 héritier de Sanditten, qu'il achète à son frère, et de 1776 à 1786 à Alt-Haus Gerdauen. Il termine sa carrière en tant que ministre et président du collège de pupilles de Prusse-Orientale. Son successeur au collège est le ministre prussien de la guerre (1742-1803). Schlieben est chevalier de l'Ordre de Saint-Jean. Bibliographie : Biographisches Handbuch der preußischen Verwaltungs- und Justizbeamten 1740–1806/15. In: Historische Kommission zu Berlin (Hrsg.): Einzelveröffentlichungen. 85. K. G. Saur Verlag, München 2009,, S. 880 (eingeschränkte Vorschau in der Google-Buchsuche). Références Liens externes Ministre prussien Personnalité de la franc-maçonnerie allemande Étudiant de l'université de Königsberg Naissance en février 1723 Naissance à Magdebourg Naissance dans le duché de Magdebourg Décès en avril 1788 Décès à Königsberg Décès en province de Prusse-Orientale Décès à 65 ans
Margot Delaye
Marguerite Catherine Ponsoye dite « la Gandonne » illustrée sous le nom de Margot Delaye en avril 1570 à Montélimar. Héroïne de Montélimar qui participa à sauver la ville des assauts de l'armée du comte Louis de Nassau. Histoire Au mois d', une partie de l'armée protestante commandée par l'amiral de Coligny et Ludovic de Nassau arriva aux portes de Montélimar tenue par les catholiques. C'est au cours d'un des assauts que la légende de Margot Delaye prit naissance. Les soldats à court de munitions reçurent les renforts des habitants et parmi eux de quelques femmes, dont Margot Delaye. Celle-ci se porta au combat sur le rempart et à court d'armes jeta dit on tout ce qui venait par là, à savoir ustensiles et pierres. Elle perdit la main droite ou le bras dans un combat avec Ludovic de Nassau qu'elle assomma avec une lourde marmite de fonte. La légende raconta qu'elle le tua mais il mourut en fait en 1574. Pour ses faits et sa blessure, les consuls de Montélimar offrirent le logis et le « pain », ainsi que du vin… Les origines et la véritable histoire de Margot Delaye sont peu documentées. Elle semble appartenir à la famille Ponsoye, de la branche de Bourg-Saint-Andéol, et fait partie des ancêtres du pasteur Edmond Ponsoye et de son frère, l'historien du valentinois, le docteur Charles Ponsoye. On la disait modeste lavandière, fiancée ou mariée selon la légende à un chevalier mort au combat. Les mauvaises langues de l'époque affirmaient aussi qu'elle était une bâtarde de Pierre de Poitiers, seigneur de Laye. La ville de Montélimar a donné le nom de Margot Delaye à une de ses rues. Iconographie Un tableau signé François Grellet, déposé au musée de Montélimar, et aujourd'hui installé à la Mairie, fut réalisé au , présenté au Salon de 1880 et acquis par l'État français puis en dépôt auprès de la ville de Montélimar. Une gravure en fut tirée. Sources Dr Menuret, le dictionnaire des Gaules Baron de Coston, Histoire de Montélimar et des principales familles qui ont habité cette ville - 4 vol 1878 Documentation « Margot Delaye » par Marylène Marcel-Ponthier (Études Drômoises, ) C’est durant la période des guerres de religion, vers 1570, que s’illustra cette jeune montilienne. L’armée protestante, sous la direction du comte Ludovic de Nassau, arrive devant Montélimar, ville tenue par les catholiques. La résistance s’organise et le siège commence. Mais, dès le , Coligny ordonne de lever le siège, peut-être à cause de la vigoureuse résistance conduite par d’énergiques montiliennes. Parmi celles-ci, Marguerite Ponsoye, dite Margot, dont le patronyme est peut-être celui de son mari… Le Journal de Montélimar du , sous la plume de Bourron, se demande : « Qu’est-ce donc que cette énigmatique Margot Delaye ? Sauva-t-elle réellement le vieux Montélimar ? La légende dit oui, les archives communales sont moins affirmatives… » Comme dans toute légende, il y a du vrai et du faux, mais les éléments concrets et vérifiés font cruellement défaut. Mais qu’importe ! Peut-être faut-il y voir, plutôt qu’un hommage à l’énigmatique Margot, un hymne à toutes les femmes courageuses qui ont eu, et qui auront encore, l’âme guerrière. Liens de famille Edmond Ponsoye Delaye Delaye Delaye
Jan Jongbloed
Jan Jongbloed, est un footballeur néerlandais au poste de gardien de but. Il est né le à Amsterdam. Biographie Il a joué 24 fois avec les Oranjes. Il a disputé et perdu deux finales de coupes du monde avec l'équipe des Pays-Bas en 1974 et 1978. Lors de ces deux phases finales, il portait le numéro 8, ce qui est assez inhabituel pour un gardien. Il présente aussi la particularité d'avoir disputé ces deux finales sans porter de gants (« sinon tu ne peux pas ressentir la balle » disait-il). Il était en outre reconnaissable pour ses tics faciaux qui ne portaient pas préjudice à son efficacité. En club, il a défendu les couleurs de DWS Amsterdam (devenu FC Amsterdam), Roda JC et Go Ahead Eagles. Il mit fin à sa carrière à l'âge de 45 ans, à cause d'une attaque cardiaque survenue pendant un match contre Haarlem. Il totalise 717 matchs joués en Eredivisie (première division néerlandaise), ce qui en est toujours le record absolu. Palmarès 24 sélections et 17 buts encaissés avec l'équipe des Pays-Bas entre 1962 et 1978. Références Liens externes Footballeur international néerlandais Joueur du DWS Amsterdam Joueur du Roda JC Joueur du Go Ahead Eagles Gardien de but au football Naissance à Amsterdam Naissance en novembre 1940
Margaret Ursula Jones
Margaret Ursula Jones, née Owen, est une archéologue britannique née le et morte le . Originaire de Birkenhead, Jones commence à travailler dans l'archéologie comme bénévole durant ses études à l'université de Liverpool. Après la Seconde Guerre mondiale, elle se lance dans le journalisme avec son mari avant d'être embauchée comme archéologue indépendante par le en 1956. Elle dirige plusieurs campagnes de fouilles préventives dans toute l'Angleterre, mais son nom reste associé au site de Mucking, dans l'Essex, sur lequel elle travaille de manière continue pendant treize années, de 1965 à 1978. Avec ses de terrain fouillés par , Mucking constitue le plus grand chantier de fouilles de l'histoire du Royaume-Uni et livre des découvertes allant du Néolithique au Moyen Âge. Les méthodes de Jones à Mucking sont l'objet de critiques par ses pairs, en particulier l'absence de publication de ses trouvailles. Elle se défend en soulignant que la menace de destruction pesant sur le site et le budget limité que lui alloue le gouvernement ne lui laissent pas le loisir de procéder aux habituelles analyses et publications post-excavation. Biographie Margaret Ursula Owen naît le à Birkenhead, dans le Cheshire. Issue d'une famille de la classe moyenne, elle est scolarisée à la , une école pour filles de Liverpool. Durant ses études de géographie à l'université de Liverpool, elle suit les cours de l'archéologue W. J. Varley et participe comme bénévole sur ses chantiers de fouilles de collines fortifiées du Cheshire dans les années 1930. C'est lors d'une de ces fouilles qu'elle fait la connaissance de Tom Jones, un autre assistant de Varley, qu'elle épouse en . Durant la Seconde Guerre mondiale, Margaret Jones travaille à la censure postale. Après la fin du conflit, les Jones achètent un cottage près de Hereford et deviennent photojournalistes indépendants : Tom prend des photos pour illustrer les articles que Margaret écrit. Le couple continue également à travailler bénévolement sur des chantiers archéologiques en Grande-Bretagne. En 1956, ils sont engagés comme archéologues indépendants par le , dont dépendent alors la sauvegarde des monuments anciens et, par extension, les campagnes d'archéologie préventive rendues nécessaires par les vastes chantiers de construction de l'après-guerre. Un petit groupe d'archéologues est ainsi constitué pour procéder à des fouilles sur les sites menacés avant le début des travaux. Au cours des années qui suivent, les Jones mènent des fouilles dans le Buckinghamshire, le Yorkshire et le Lincolnshire. À Sleaford, ils découvrent notamment un atelier monétaire du peuple celtique des Corieltauvi. En 1965, le ministère envoie Margaret Jones conduire des fouilles à Linford, une gravière située près du village de Mucking, au nord de l'estuaire de la Tamise. L'intérêt archéologique du site, découvert sur des photos aériennes prises par , a été confirmé par la prospection au sol menée par l'association d'histoire locale de Thurrock. Il est classé en vertu de l', mais l'extraction de gravier menace son intégrité, ce qui pousse le ministère des Travaux à ordonner des fouilles plus approfondies. Jones ne tarde pas à comprendre que les indices phytologiques témoignent de la présence d'un site très étendu, occupé de l'âge du fer au Moyen Âge, ce qui convainc le ministère de lancer une véritable campagne de fouilles à Mucking. Margaret Jones conduit les fouilles à Mucking pendant treize ans, de 1965 à 1978. Le site étant perpétuellement menacé par l'extraction du gravier, Jones et son mari travaillent tout au long de l'année, sans interruption, contrairement à la méthode habituelle. Ils s'installent dans une petite caravane à proximité et emploient des effectifs tournants composés d'archéologues indépendants et de volontaires venus des quatre coins du monde. Le budget est serré et les conditions de travail difficiles sous la direction d'une Margaret Jones excentrique et intimidante, surnommée « Boadicée » par le personnel du ministère. Au terme de la campagne de fouilles (la plus importante de l'histoire du Royaume-Uni), ont été mobilisées, de terrain excavés, identifiés et 1,7 million d'objets découverts. Le site a donné des sépultures de la culture campaniforme, un fort de l'âge du bronze, un village de l'âge du fer avec son cimetière, une villa romaine avec son cimetière, un village de l'époque anglo-saxonne avec deux grands cimetières, et des champs médiévaux. Après la fin du chantier, les Jones prennent leur retraite et retournent vivre à Hereford. Margaret Jones devient la marraine de l'association d'histoire locale de Thurrock et collabore avec de nombreux comités archéologiques du comté d'Essex. Elle donne des conférences, anime des visites guidées et intervient dans des écoles primaires dans tout le Royaume-Uni. Son mari Tom meurt d'une crise cardiaque en 1993. Souffrant de la maladie de Parkinson, elle meurt le , à l'âge de . Postérité La carrière de Margaret Jones s'inscrit dans un contexte de professionnalisation et de commercialisation de l'archéologie, une évolution à laquelle elle contribue. Dans les années 1950 et 1960, elle assiste à la destruction de plusieurs sites archéologiques et regrette les faibles moyens alloués aux équipes chargées de les fouiller, qui ne leur permettent pas de procéder aux analyses et à la publication de leurs travaux. C'est pour cette raison qu'elle fait autant appel à des bénévoles sur le chantier de Mucking. En 1973, elle participe à la fondation de Rescue, un groupe de pression qui milite pour l'accroissement des fonds gouvernementaux alloués à l'archéologie préventive ( en anglais). Ce militantisme finit par porter ses fruits, et les fouilles menées dans ce contexte sont de plus en plus effectuées par des professionnels. Durant ses treize années de fouilles à Mucking, Margaret Jones ne publie qu'un seul article, qui documente les résultats de ses fouilles préliminaires de 1965. Dans le monde de l'archéologie universitaire britannique, Mucking devient ainsi l'exemple archétypique d'. Les pairs de Jones considèrent que les fouilles ont pour but de préserver en publiant les découvertes effectuées et considèrent que l'absence de publication rend toute entreprise archéologique vaine. En 1978, un volume conséquent d'objets et d'éléments ont été découverts, mais très peu ont été analysés et aucun n'a été publié. Margaret Jones se défend en expliquant que la menace constante de la gravière l'a contrainte à fouiller sans s'arrêter, ce qui ne lui a pas laissé le temps de procéder aux analyses post-excavation, des analyses qu'elle n'avait de toute façon pas les moyens de mener. En fin de compte, c'est à d'autres que revient la charge de publier de manière définitive les résultats des fouilles de Mucking. Le premier volume, une présentation générale du site, voit finalement le jour en 1993. Références Bibliographie . . . . . Liens externes Naissance en mai 1916 Naissance à Birkenhead Étudiant de l'université de Liverpool Archéologue britannique Femme archéologue Décès en mars 2001 Décès à 84 ans
Pristimantis racemus
Pristimantis racemus est une espèce d'amphibiens de la famille des Craugastoridae. Répartition Cette espèce est endémique de la cordillère Centrale en Colombie. Elle se rencontre entre et d'altitude dans les départements de Cauca, de Huila, de Quindío, de Valle del Cauca et de Tolima. Description Les mâles mesurent de à et les femelles de à . Publication originale Lynch, 1980 : New species of Eleutherodactylus of Colombia (Amphibia: Leptodactylidae). 1. Five new species from the Paramos of the Cordillera Central. Caldasia, Bogotá, , , (texte intégral). Liens externes Notes et références Anoure (nom scientifique) Ceuthomantinae Faune endémique de Colombie Faune endémique des Andes
Zaoui
Zaoui est un patronyme porté notamment par : André Zaoui (1916-2009), rabbin français ; André Zaoui (1941-), physicien français ; Amin Zaoui (1956-), écrivain algérien ; Michel Zaoui, avocat français ; Mourad Zaoui (1980-), acteur marocain ; Pierre Zaoui (1968-), philosophe français ; Sami Zaoui, président de l'Association des Tunisiens des grandes écoles ; Samir Zaoui (1976-), footballeur international algérien ; Simon Zaoui (1980-), pianiste ; Yoël Zaoui (1961-), banquier d'affaires français. Étymologie Patronyme d'origine nord-africaine, porté par des personnes de confession juive ou musulmane, Zaoui signifie « celui qui est originaire de Zaouia », nom de diverses localités du Maghreb. Le nom vient sans doute de l'arabe zawyat = « coin. » Notes Homonymie de patronyme Patronyme algérien Patronyme marocain Patronyme séfarade
Mode HAM
Le mode HAM tiré de l'anglais Hold-and-Modify est un mode graphique des ordinateurs Amiga. Utilisant comme le mode Halfbrite 6 plans de bits, les couleurs sont codées soit directement d'après une couleur tirée d'une palette, soit par une modification de la couleur du dernier pixel affiché dont on a modifié une des composantes rouge, verte ou bleue. Cette astuce permet sur les premiers ordinateurs Amiga d'afficher 4096 couleurs simultanément et a beaucoup contribué à la réputation graphique de l'Amiga. Principe de fonctionnement Sur les premiers Amiga qui utilisaient le chipset OCS 6 bits pouvaient au maximum être utilisés pour indiquer une couleur. La plupart des modes graphiques utilisaient des couleurs indexées mais celles-ci étaient limitées à 32 couleurs (5bits). C'est pourquoi différentes astuces étaient nécessaires lorsqu'on voulait afficher plus de couleurs. Le mode Halfbrite utilise une de ces astuces. Avec l'apparition des nouveaux chipset Amiga AGA, il est devenu possible d'utiliser 8 plans de bits et le mode HAM a également évolué pour prendre en compte 2 bits supplémentaires pour permettre le HAM-8. Le mode HAM original utilise 6 bits, dont 2 sont des bits particuliers de contrôle. Les 4 autres bits indiquent soit un index dans la palette graphique de 16 couleurs, soit la nouvelle valeur d'une des composantes RVB du pixel par rapport au pixel affiché juste avant. Le mode HAM-6 permet l'affichage de 4096 simultanément avec quelques contraintes de proximité parce qu'au total 12 bits indiquaient la couleur avec 4 bits par composante. D'où le nom Hold And Modify car on conserve le pixel précédent tout en le modifiant. Fonctionnement du HAM-6 Le codage général d'un pixel du HAM-6 est le suivant : 00 .... : utilise la couleur de la palette .... (la palette est de 16 couleurs) ; 01 bbbb : conserve les composantes rouges et vertes du précédent pixel, utilise bbbb comme composante bleue ; 10 rrrr : conserve les composantes vertes et bleues du précédent pixel, utilise rrrr comme composante rouge ; 11 gggg : conserve les composantes rouges et bleues du précédent pixel, utilise gggg comme composante verte. Une ligne de l'image doit obligatoirement commencer par une couleur de la palette. Fonctionnement du HAM-8 Le codage général d'un pixel du HAM-8 est le suivant : 00 ...... : utilise la couleur de la palette ...... (la palette est de 64 couleurs) ; 01 bbbbbb : conserve les composantes rouges et vertes du précédent pixel, utilise bbbbbb comme composante bleue ; 10 rrrrrr : conserve les composantes vertes et bleues du précédent pixel, utilise rrrrrr comme composante rouge ; 11 gggggg : conserve les composantes rouges et bleues du précédent pixel, utilise gggggg comme composante verte. En théorie 262144 couleurs sont possibles dans ce mode avec 18 bits indiquant la couleur et 64 couleurs pour la palette. Implementation du mode HAM Le mode HAM fut d'abord créé pour les Amiga comme mode expérimental. Pour citer Jay Miner : Le mode HAM vient d'une visite pour voir des simulateurs de vol en action et j'avais une certaine idée à propos d'un type primitif de réalité virtuelle. Le mode NTSC étant disponible sur la puce, cela signifiait que l'on pouvait conserver la teinte et changer la luminance en altérant seulement 4 bits. Quand nous sommes passés au RVB, j'ai dit que ce mode n'était plus nécessaire désormais car sans utilité et j'ai demandé au responsable du circuit intégré de l'enlever. Il revint en disant que soit cela créerait un grand trou au milieu de la puce soit cela prendrait 3 mois pour redessiner le circuit et nous ne pouvions pas prendre ce temps. Je ne pensais pas que quiconque l'utiliserait. J'avais tort encore car cela a vraiment donné à l'Amiga son avance en termes de palette de couleurs. Le mode HAM n'est pas supporté sous AmigaOS version 4 de l'AmigaOne. Cela peut être à l'origine d'incompatibilités. Avantages et inconvénients Le désavantage le plus évident est qu'il faut 3 pixels pour changer complètement la couleur courante sans utiliser les couleurs de la palette. De sorte que si les couleurs de la palette sont mal choisies, les artéfacts graphiques peuvent devenir très visibles et gênant par exemple dans les dégradés de gris, sensibles au problème car les trois composantes doivent être changées. Un autre désavantage est le ralentissement de la machine dû à l'utilisation de tant de plans de bits ce qui faisait que ce mode était difficile à utiliser en gardant toutes les ressources notamment en raison de la saturation du bus graphique, souvent partagé avec d'autres ressources. Enfin, en raison des contraintes de proximité des pixels, l'utilisation de ce mode était très difficile pour les jeux vidéo et pour les images animées. Ces inconvénients n'existaient plus pour des images précalculées et au début de l'ère du multimedia, le mode HAM donna à l'Amiga un avantage graphique sur les systèmes concurrents, car il permettait l'affichage de photographies numériques et d'images de synthèse à un niveau considéré comme photoréaliste à l'époque. Voir aussi mode Halfbrite Liens externes Demos animées utilisant les modes HAM-6 et HAM-8 (requiert Java). Jeux utilisant le mode Ham-6: Adult Arcanoid Clone et Adult Arcanoid Clone II Amiga Imagerie numérique
Albanyà
Albanyà est une commune d'Espagne dans la communauté autonome de Catalogne, province de Gérone, de la comarque d'Alt Empordà Géographie Localisation Albanyà est une commune située dans les Pyrénées catalanes. Le pic de Bassegoda marque la frontière avec Montagut i Oix. Communes limitrophes Histoire Démographie Économie Lieux et monuments L'ancienne porte des remparts d'Albanyà, du ; L'église romane Saint-Pierre d'Albanyà ; L'église romane Saint-Vincent de Principi ; L'église romane Saint-Michel de Bassegoda ; L'église Saint-Martin de Corsavell ; Le monastère de Saint-Laurent del Mont ; La Tour de Corsavell, au nord-ouest d'Albanyà ; Le Mas Sobirà, un ancien mas fortifié en ruines ; La ciste de la Creu de Principi, un monument mégalithique ; Le musée Albert Molins. Voir aussi Articles connexes Liste des communes de Catalogne Liste des communes de la province de Gérone Liens externes Notes et références Commune en Catalogne Commune de l'Alt Empordà Parc international de ciel étoilé Albanyà
Cléopâtre (épouse de Philippe II)
Cléopâtre, assassinée en 336 av. J.-C., est la nièce, ou la sœur, du chancelier et général de Philipe II, Attale. Elle épouse le roi de Macédoine en 337. Biographie Le mariage avec Philippe II fait d'elle sa septième épouse et renforce la position d'Attale qui ne cache pas au cours d'un banquet qu'à ses yeux les enfants à naître de cette union seront les seuls légitimes. La dispute faisant suite à cette déclaration entraîne l'exil provisoire d'Alexandre et de sa mère Olympias. Il semble que Philippe souhaite un troisième fils car son fils aîné, Arrhidée est mentalement déficient, et Alexandre, son successeur officiel, est bien seul. Vers 336 av. J.-C., Cléopâtre donne le jour à une fille prénommée Europa ou, selon les sources, à un fils. L'assassinat de Philippe en 336 et l'avènement d'Alexandre entraînent leur perte. Olympias, semble-t-il en l'absence d'Alexandre parti guerroyer contre des tribus du nord mais sans que celui-ci condamne son geste, fait assassiner Cléopâtre et son enfant. Cléopâtre est contrainte de se pendre après avoir vu son enfant égorgé dans ses bras. Notes et références Bibliographie . . Cleopatre Cleopatre Mort assassiné en Macédoine antique Décès en 336 av. J.-C.
Eurycea aquatica
Eurycea aquatica est une espèce d'urodèles de la famille des Plethodontidae. Répartition Cette espèce est endémique du centre-Est des États-Unis. Elle se rencontre : dans le nord de l'Alabama ; dans le nord-ouest de la Géorgie ; dans le Tennessee. Sa présence est incertaine dans le nord-est du Mississippi. Description Le mâle holotype mesure de longueur totale dont de longueur standard et de queue. Étymologie Cette espèce a été nommée en référence à ses mœurs apparemment aquatiques. Publication originale Rose & Bush, 1963 : A new species of Eurycea (Amphibia: Caudata) from the southeastern United States. Tulane Studies in Zoology, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Hemidactyliinae Urodèle (nom scientifique) Faune endémique des États-Unis
Granville Waiters
Granville Waiters, né le à Columbus (Ohio) et mort le , est un joueur de basket-ball. Biographie Pivot formé à l'Université d'État de l'Ohio, Granville Waiters est drafté par les Trail Blazers de Portland au second tour de la Draft 1983 de la NBA. Les Blazers cèdent ses droits aux Pacers de l'Indiana, où il dispute ses deux premières saisons. Il joue par la suite un an aux Rockets de Houston puis deux saisons aux Bulls de Chicago jusqu'à se diriger vers les compétitions européennes en 1988. Ses statistiques moyennes en NBA sont de 2,4 points et 2,2 rebonds. De 1988 à 1990, il joue dans la ligue espagnole pour le FC Barcelone, avec lequel il remporte le championnat espagnol, puis Cajabilbao. Par la suite, il s'implique dans les actions de solidarité en Ohio. Palmarès Champion d'Espagne 1988-1989 avec Barcelone Finaliste 1989 de la Coupe du Roi Champion de la Conférence Ouest de la NBA en 1985-1986 avec Houston Références Liens externes Site personnel Joueur américain de basket-ball Joueur drafté par les Trail Blazers de Portland Joueur des Trail Blazers de Portland Joueur des Bulls de Chicago Joueur des Rockets de Houston Joueur des Pacers de l'Indiana Joueur du FC Barcelone (basket-ball) Joueur de CBD Bilbao Joueur de basket-ball des Buckeyes d'Ohio State Naissance en janvier 1961 Naissance à Columbus (Ohio) Décès à 60 ans Décès en mars 2021 Décès à Columbus (Ohio)
Ryan Suzuki
Ryan Suzuki (né le à London, dans la province de l'Ontario, au Canada) est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace. Il évolue au poste de centre. Biographie Personnel Il est le frère cadet de l'attaquant de la LNH Nick Suzuki. Statistiques En club | 2017-2018 || Colts de Barrie || LHO ||64 ||14 ||30 ||44 ||10 ||12 ||1 ||3 ||4 ||2 |- | 2018-2019 || Colts de Barrie || LHO ||65 ||25 ||50 ||75 ||14 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 2019-2020 || Colts de Barrie || LHO || 21 ||5 ||18 ||23 ||16 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 2019-2020 || Spirit de Saginaw || LHO || 23 || 13 || 22 || 35 || 8 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 2020-2021 || Wolves de Chicago || LAH || 26 ||5 ||5 ||10 ||2 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 2021-2022 || Wolves de Chicago || LAH || || Au niveau international | 2017 || align="left"| Défi mondial -17 ans ||6 ||3 ||4 ||7 ||2 || align="left"| Médaille d'argent |- | 2018 || align="left"| Hlinka-Gretzky -18 ans ||5 ||1 ||7 ||8 ||4 || align="left"| Médaille d'or |- | 2019 || align="left"| Championnat du monde moins de 18 ans ||5 ||0 ||1 ||1 ||0 || align="left" | place |- | 2021 || align="left"| Championnat du monde junior || 7 || 2 || 2 || 4 || 0 || align="left"| Médaille d'argent Notes et références Naissance en mai 2001 Naissance à London (Ontario) Joueur canadien de hockey sur glace Attaquant de hockey sur glace Choix de premier tour au repêchage d'entrée dans la LNH Choix de repêchage des Hurricanes de la Caroline Joueur des Colts de Barrie Joueur du Spirit de Saginaw Joueur des Wolves de Chicago (LAH)
Château de Herdringen
Le château de Herdringen (Schloss Herdringen) est un château en Allemagne, situé à Herdringen en Westphalie. Il appartient aux barons de Fürstenberg et constitue l'un des châteaux néogothiques les plus importants du pays. Il a été construit de 1844 à 1853 par Ernst Friedrich Zwirner, architecte affecté à la cathédrale de Cologne. Historique Le domaine seigneurial de Herdringen a été mentionné par écrit pour la première fois en 1376. L'ancien château fort de Kettelburg était jusqu'en 1501 la demeure de la famille Ketteler. Après que l'ancien château est démoli, Johann von Hanxleden et son épouse, née Élisabeth Ketteler, font bâtir plus à l'ouest un espace entourée de douves. Plus tard, des bâtiments à colombages sur une île artificielle au sud des bâtiments d'entrée du château sont érigés. Le prince-évêque de Paderborn, Dietrich von Fürstenberg, achète le domaine en 1618 et le lègue à son neveu Friedrich von Fürstenberg (1576-1646). Un avant-château baroque y est édifié entre 1683 et 1723. Il comporte trois ailes. D'autres bâtiments sont rajoutés au fil du temps. C'est dans les années 1840 que commence la construction du château actuel en style néo-gothique anglais (style Tudor), très en vogue à l'époque romantique. Les douves et ses bâtiments sont détruits en 1853. C'est ici qu'eut lieu le mariage du comte Franz von Wolff-Metternich et d'Élisabeth von Fürstenberg en 1925. Le château abrite un internat privé d'enseignement secondaire de 1968 à 1998, dénommé Institut Schloss Herdringen. Dans les années 1960, le château sert de lieu de tournage pour deux films allemands inspirés d'œuvres d'Edgar Wallace, Der Schwarze Abt (L'Abbé noir, titre en français : Le Crapaud masqué) de Franz Josef Gottlieb et Der Fälscher von London (Le Faussaire de Londres) d'Harald Reinl. Il sert encore de décor en 2008 pour le tournage de la série télévisée de la ZDF, Krupp – Eine deutsche Familie. Les pièces de réceptions ou le parc peuvent être loués aujourd'hui pour des réceptions, des séminaires, des présentations et toute sorte d'événements, ainsi que des concerts. Bibliographie Friedhelm Ackermann, Alfred Bruns: Burgen und Schlösser und Klöster im Sauerland. Arnsberg, Strobel Verlag, 1985, . Uwe Haltaufderheide: Die Baudenkmäler der Stadt Arnsberg. Erfassungszeitraum 1980–1990. Stadt Arnsberg, Arnsberg, 1990, , S. 179–183. Michael Jolk: Der Bau der barocken Vorburg des Schlosses Herdringen unter Mithilfe der Rüthener Steinhauer Walck und Rabaliatti. In: SüdWestfalen Archiv. Landesgeschichte im ehemals kurkölnischen Herzogtum Westfalen und der Grafschaft Arnsberg. , 2002, , pp. 141–151. Notes et références Liens externes Histoire du château de Herdringen Photographies du château in Bildarchiv des LWL-Medienzentrums für Westfalen Source Château en Rhénanie-du-Nord-Westphalie Château néo-gothique en Allemagne
Référent
En géographie : voir Référent altimétrique En linguistique : voir Représentation (grammaire) En philosophie : voir Référence (philosophie) Dans le domaine des réseaux informatiques : voir Référent (informatique) Dans le jargon administratif : voir Référent (jargon administratif)
Digby Smith
Digby Smith, né le à Aldershot, Hampshire, est un historien militaire britannique, particulièrement connu pour ses contributions sur les guerres napoléoniennes ; il a aussi écrit sous le nom de plume : Otto von Pivka. Biographie Fils d'un militaire de carrière britannique, il naît dans le Hampshire, en Angleterre, mais passe une bonne part de son enfance et de sa jeunesse en Inde et au Pakistan. Il commence son entraînement dans l'armée dès seize ans. Il est ensuite membre du Royal Corps of Signals, et est affecté à divers endroits tenus par l'Armée britannique du Rhin. Après sa carrière dans le Signal Corps, il prend sa retraite de l'armée et se met au commerce des gilets pare-balle, puis travaille dans l'industrie des télécommunications. Après quoi il prend sa retraite, vit un peu à Hanau, en Allemagne, puis revient en Grande-Bretagne. Écrivant d'abord sous le nom de plume, Otto von Pivka, il a ensuite écrit une douzaine de livres sous son vrai nom, et ses œuvres sont considérées comme des références par les passionnés des guerres de la Révolution française et des guerres napoléoniennes. Origines familiales Il naît le à l'hôpital militaire Louise Margaret d'Aldershot, Hampshire. Son père, George Frederick Smith, est caporal dans le régiment de transmission (Signals Regiment) de la d'infanterie. En 1937, il est affecté au régiment de transmission de la d'infanterie en Inde, à Quetta, dans le Balouchistan, près de la frontière avec l'Afghanistan. Les conditions de vie sont rustiques, car un tremblement de terre a dévasté la région en 1935, et les installations sont sous tente. Au début de la guerre de 1939, son père est affecté en Malaisie britannique, et résiste à l'invasion japonaise près de Kota Baru. Capturé à Singapour, il fait partie des prisonniers de guerre alliés qui ont construit la voie ferrée Siam-Birmanie. En 1942, revient à Aldershott, et est envoyé à l'école primaire, où il obtient une place à la Farnborough Grammar School. Après la guerre, au cours d'un autre séjour en Inde et au Pakistan, la famille va jusqu'à Rawalpindi (Pakistan). Son père est alors major, et affecté au corps des transmissions pakistanais. L'adolescent de treize ans se forme auprès des institutions pakistanaises, et y acquiert sa première formation en électronique. Carrière militaire En 1950, il revient en Angleterre, pour vite abandonner la Farnborough Grammar School et entrer dans l'armée comme apprenti en techniques de télécommunications à 16 ans. Il reçoit un complément de formation à Minden en 1954 comme technicien de . Après un séjour de six mois à Constance, dans l'usine Pintsch Electro Radio, il retourne à Duisbourg, où il rencontre son épouse. En 1960 le centre de sélection du war office l'envoie à l'école des cadets de Mons, à Aldershot, et il est affecté comme lieutenant au de transmission, posté à Krefeld, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Allemagne. En 1961, il est affecté au Royal Corps of Signals, et fair partie de la British Army of the Rhine. Il en profite pour apprendre l'allemand et s'intéresse à l'histoire militaire des anciens états allemands du saint-Empire romain germanique. C'est par hasard qu'il se penche sur l'époque napoléonienne, quand on lui demande une recherche sur les Bradbury Barracks de Krefeld. Sa recherche le mène au Hussards de Westphalie, puis aux Uhlans du Duché de Berg. Ce régiment haut en couleur avait été fondé par Joachim Murat, roi de Naples et maréchal de France sous Napoléon. En 1965, il est transféré au Royal Army Ordnance Corps, et se consacre à l'informatique et à la logistique. En 1970–1972, il se forme auprès de l’académie de commandement de la Bundeswehr près de Hambourg. Après la vie militaire Après un bref temps de service au ministère de la Défense (Whitehall), il prend sa retraite de l'armée; il vend des gilets pare-balle à la police allemande, confrontée alors à la bande à Baader ainsi qu'à d'autres groupuscules terroristes. En 1981, il se tourne vers les marchés de l'informatique et des télécommunications, ce qui le mène en Allemagne, en Arabie saoudite et à Moscou. durant son long séjour à Moscou (7 ans), il fait plusieurs excursions sur le site de Borodino, et recueille du matériel pour son Napoleonic Wars Data Book. Depuis 1995, il s'est consacré à plein temps à l'histoire militaire ce qu'il avait déjà commencé à publier chez Osprey Military Publishing sous le nom de plume Otto von Pivka. Vie conjugale et familiale Il épouse Rita Prime en 1961, dont il a trois enfants. Il divorce en 1984, pour épouser une infirmière, Edna Bluck, rencontrée en Arabie saoudite. Ses écrits Ses premiers travaux chez Osprey series, Men at War, avaient déjà attiré l'attention des passionnés de l'époque napoléonienne ; il publie alors Napoleonic Wars Data Book chez Greenhill : un travail monumental de 582 pages, résultat de 20 ans de recherches, où il rapporte toutes les données sur presque tous les combats des guerres de la Révolution française et des guerres napoléoniennes, soit près de 2000 affrontements, tant en Europe, qu'en Égypte, en Palestine, ou en Syrie. Ce travail de taille encyclopédique est reconnu comme une référence de base sur les batailles napoléoniennes. Le Data Book a fait la réputation de Digby Smith comme passionné de Napoléon, mais pas forcément comme d'un scientifique. par exemple, son 1813 Leipzig a été critiqué comme manquant de recul par rapport aux récits de première main. Son récent Charge présente la constitution et l'entraînement des unités montées, puis considère 13 batailles où la cavalerie a été l'élément décisif : Austerlitz, Eylau, Borodino, Albuera, Marengo, et Waterloo, Liebertwolkwitz et Mockern, ainsi que les raids alliés en France en 1813. Sous le nom de plume d'Otto von Pivka Pivka, Otto von. The Black Brunswickers. London: Osprey, 1973. Pivka, Otto von. The Armies of Europe To-Day. Berkshire: Osprey, 1974. Pivka, Otto von. Napoleon's Polish Troops. 1974. Pivka, Otto von. The King's German Legion. Men-at-arms series. Reading: Osprey Publishing, 1974. Pivka, Otto von, and Michael P. Roffe. Napoleon's German Allies. Reading: Osprey Publishing, 1975. Pivka, Otto von, and M. Roffe. Spanish Armies of the Napoleonic Wars. London: Osprey, 1975. Pivka, Otto von, and M. Roffe. Napoleon's German Allies (1). Westfalia and Kleve-Berg. London: Osprey, 1975. Édition allemande : Pivka, Otto von, and Michael Roffe. Napoleons Verbündete in Deutschland 1, Westfalen und Kleve-Berg / Michael Roffe (Farbtaf.). Bonn: Wehr und Wissen, 1979. Pivka, Otto von, and G. A. Embleton. Napoleon's German Allies 2 Nassau & Oldenburg. Men-at-arms series, 43. London: Osprey Pub, 1976. Édition allemande : Pivka, Otto von, and Gerry A. Embleton. Napoleons Verbündete in Deutschland 2, Nassau und Oldenburg / G. A. Embleton (Farbtaf.). Bonn: Wehr und Wissen, 1979. Pivka, Otto von. Napoleon's German Allies (2). Nassau and Oldenburg. London: Osprey, 1976. Pivka, Otto von. Armies of 1812. Vol.1, The French Army Including Foreign Regiments in French Service and the Confederation of the Rhine. Cambridge: Stephens, 1977. Pivka, Otto von. The Portuguese Army of the Napoleonic Wars. Men-at-arms series. London: Osprey, 1977. Pivka, Otto von. Armies of 1812. Cambridge: Stephens, 1977. Pivka, Otto von. Napoleon's Italian and Neapolitan Troops. London: Osprey Publishing, 1979. Pivka, Otto von. Armies of the Napoleonic Era. Newton Abbey: David & Charles, 1979. Publié sous le nom de Digby Smith Smith, Digby George, and Angus McBride. The British Army, 1965–80: Combat and Service Dress. Men-at-arms series. London: Osprey Publishing, 1977. Smith, Digby George. Army Uniforms Since 1945. Poole [Eng.]: Blandford Press, 1980. Smith, Digby George. The Greenhill Napoleonic Wars Data Book. London: Greenhill Books, Mechanicsburg, PA: Stackpole Books, 1998. Smith, Digby George. Borodino. Moreton-in-Marsh, Gloucestershire: Windrush, 1998. Smith, Digby George. Napoleon's Regiments: Battle Histories of the Regiments of the French Army, 1792–1815. London: Greenhill Books, 2000. Smith, Digby George. 1813: Leipzig : Napoleon and the Battle of the Nations. London: Greenhill books, 2001. Édition polonaise : Smith, Digby George, and Mariusz Olczak. Lipsk 1813. Seria Napoleońska. Gdańsk: Finna, 2005. Smith, Digby George. Armies of 1812: The Grande Armée and the Armies of Austria, Prussia, Russia and Turkey. Staplehurst: Spellmount, 2002. Smith, Digby George. Charge!: Great Cavalry Charges of the Napoleonic Wars. London: Greenhill, 2003. Smith, Digby George. Navies of the Napoleonic Era. Atglen, PA: Schiffer Pub, 2004. Smith, Digby George. Napoleon against Russia: A Concise History of 1812. Barnsley: Pen & Sword Military, 2004. Smith, Digby George. Armies of the Napoleonic Era. Atglen, PA: Schiffer Pub, 2004. Smith, Digby George. The Prussian Army to 1815. Atglen, PA: Schiffer Pub, 2004. Smith, Digby George. Uniforms of the Napoleonic Wars. London: Lorenz, 2005. Smith, Digby George. The Decline and Fall of Napoleon's Empire: How the Emperor Self-Destructed. London: Greenhill Books [u.a.], 2005. Smith, Digby George, and Jeremy Black. An Illustrated Encyclopedia of Uniforms of the Napoleonic Wars: An Expert, in-Depth Reference to the Officers and Soldiers of the Revolutionary and Napoleonic Period, 1792–1815. Illustrated encyclopaedia. London: Lorenz, 2006. Smith, Digby George. Armies of 1812: The Grand Armée and the Armies of Austria, Prussia, Russia and Turkey. Staplehurst: Spellmount, 2007. Smith, Digby George, Kevin F. Kiley, and Jeremy Black. An Illustrated Encyclopedia of Uniforms from 1775–1783, the American Revolutionary War: An Expert Guide to the Uniforms of the American Militias and Continental Army, the Armies and Navies of Great Britain and France, German and Spanish Units, and American Indian Allies. London: Lorenz Books, 2008. Sources Notes Liens externes Worldcat, Digby Smith. Worldcat, Otto von Pivka. Naissance en janvier 1935 Naissance à Aldershot Historien militaire Historien britannique Officier de l'armée de terre britannique
Liste des oiseaux de Nouvelle-Zélande
Ceci est une liste des oiseaux endémiques ou quasi-endémiques de Nouvelle-Zélande. Nouvelle-Zélande oiseaux 'Nouvelle-Zélande
Vallelado
Vallelado est une commune de la province de Ségovie dans la communauté autonome de Castille-et-León en Espagne. Sites et patrimoine Église Santo Tomás Apostol Fêtes Notes et références Voir aussi Article connexe Liste des communes de la province de Ségovie Liens externes Site de la mairie de Vallelado Fiche sur Vallelado dans le répertoire des communes de la députation provinciale de Ségovie Fiche sur Vallelado du site Segoviayprovincia.com édité par l'Œuvre sociale et culturelle de la Caisse d'épargne de la province de Ségovie Commune dans la province de Ségovie
Glenn Geerts
Glenn Geerts, né le , est un cavalier belge d'attelage. Il est médaillé de bronze par équipes avec Dries Degrieck et Edouard Simonet aux Jeux équestres mondiaux de 2018. Notes et références Liens externes Cavalier belge Naissance en avril 1989
Famille de Vincens de Causans
La famille de Vincens de Causans est une famille subsistante de la noblesse française. Historique La famille de Vincens de Causans est originaire de la principauté d'Orange, elle est une famille d'extraction chevaleresque (1378) maintenu en 1701. Marquis de Causans par lettres patentes du prince d'Orange le . Elle est admise aux honneurs de la Cour en 1768, 1772, 1782 et 1787. La famille est admise à l'ANF en 1946. Personnalités Henriette de Vincens de Causans, abbesse de l'abbaye des Salenques de 1448 à 1462. Jeanne de Vincens de Mauléon de Causans, abbesse de l'abbaye Saint-Césaire de 1622 à 1625. Marie de Vincens de Mauléon de Causans, abbesse de l'abbaye Saint-Césaire de 1625 à 1631. Eleonore de Vincens de Causans, abbesse de l'abbaye de Bondeville de 1733 à 1743. Jean-Joseph de Vincens de Mauléon de Causans, lieutenant du roi pour la Provence et maréchal de camp Jacques de Vincens de Mauléon de Causans, né le et décédé le , général et homme politique. Paul de Vincens de Causans, né le et décédé le , homme politique. Fils du précédent. René de Vincens de Causans, né le à Laval, 9e et dernier marquis de la branche ainée, religieux de la congrégation des Augustins de l'Assomption, engagé comme adjudant au 404e RI, mort au champ d'honneur le à Belloy-en-Santerre dans la Somme; René de Vincens de Causans, né le à Coubon et, sous-lieutenant au 2ème Régiment blindé de fusiliers-marins au sein de la 2ème DB, mort pour la France le à Boofzheim. Louis de Vincens de Causans, né en 1973, prétendant au trône de Monaco . Augustin de Vincens de Causans, né en 2008, skatebordeur Armoiries Références Sources Dictionnaire vraie/fausse noblesse, éditions Tallandier, 2008, p.284. Articles connexes Familles subsistantes de la noblesse française (L à Z) Ordre de succession théorique au trône de Monaco Liste des familles reçues aux Honneurs de la Cour Liste historique des marquisats de France Terre de Causans de Vincens de Causans
Aéroport international Juan Mendoza
L'aéroport international Juan Mendoza est un aéroport situé dans la ville d'Oruro en Bolivie . L'aéroport a été nommé en l'honneur de Juan Mendoza, le premier aviateur de Bolivie. Situation Notes et références World Aero Data Voir aussi Administración de Aeropuertos y Servicios Auxliares a la Navegación Aérea (AASANA) Oruro
Arbanaška
Arbanaška est un toponyme qui peut désigner : Arbanaška, un village de Bosnie-Herzégovine situé sur le territoire de la Ville de Trebinje et dans la République serbe de Bosnie ; Arbanaška, un village de Serbie situé dans la municipalité de Prokuplje, district de Toplica.
Tour de Lombardie 1966
La du Tour de Lombardie s'est déroulée le . La course a été remportée par le coureur italien Felice Gimondi. Le parcours s'est déroulé entre Milan et Côme sur une distance de 266 kilomètres. Présentation Parcours Favoris Déroulement de la course La course se caractérise par une échappée initiée dès la sortie de Milan notamment par Eddy Merckx, Herman Van Springel, Giancarlo Polidori, Tom Simpson, Michele Dancelli et Gianni Motta. Peu avant la ville d'Argegno, plusieurs favoris dont Felice Gimondi, Vittorio Adorni, Jacques Anquetil et Raymond Poulidor reviennent sur les fugitifs. Lors des ascensions du Passo d'Intelvi et de Schignano, Simpson et Motta s'échappent puis sont rejoints par Dancelli revenu dans la descente. Finalement, un groupe de six hommes comprenant les favoris se forme en vue de Côme. Le sprint à six a lieu sur la piste du vélodrome de Sinigaglia. Dans le dernier virage, Vittorio Adorni, équipier de Gimondi, se rabat sur Eddy Merckx. Coincé à la corde et ralenti par cette manœuvre, le jeune Belge ne peut rattraper Felice Gimondi qui remporte la course. 141 coureurs étaient au départ et seulement 34 à l'arrivée. Classement final Notes et références Article partiellement traduit de it.wikipedia Liens externes Site officiel Résultats 1966 Sport en Italie en 1966 Cyclisme sur route en 1966 Sport en octobre 1966
Gnojna
Gnojna est une localité polonaise du gmina de Grodków, située dans le powiat de Brzeg (voïvodie d'Opole). Notes et références Village dans la voïvodie d'Opole Powiat de Brzeg
Débé
Débé peut désigner : Débé, la commune du département de Dédougou au Burkina Faso Débé, la commune du département de Di au Burkina Faso
Manipuri (danse)
Le manipuri est originaire de l'État de Manipur (nord-est de l'Inde). C'est une danse locale et traditionnelle exécutée dans les temples. La tenue des danseuses de manipuri constitue un élément à part entière. Elles sont vêtues de voiles et d'une robe très large sur laquelle sont posés de petits miroirs circulaires. Cette danse se veut plus théâtrale que les autres danses traditionnelles indiennes. Elle est basée sur un rythme lent ; le visage de la danseuse reste immobile, affichant un regard insouciant et un sourire satisfait. La danseuse est accompagnée d'un musicien percussionniste qui danse lui aussi tout en jouant de son instrument. Il est torse nu, et contrairement à la danseuse, ses mouvements sont beaucoup plus rapide, plus rythmés, ce qui crée un fort contraste entre les deux danseurs. Quelques célèbres interprètes de manipuri Tomba Singh Amubi Singh Bimbavati Devi Articles connexes Devadâsî Kathak Kathakali Odissi Centre Mandapa Danse classique indienne Musique indienne Genre de danse
Liberator (album)
Liberator est le neuvième album du groupe de new wave britannique Orchestral Manoeuvres in the Dark, sorti . Il contient notamment deux reprises, de Lou Reed et de Barry White. On retrouve les mêmes musiciens que sur l’album Sugar Tax . Le style est dans la lignée de Sugartax mais dans un style plus dance, en phase avec l’époque. Le son typique d’ se retrouve dans plusieurs chansons comme ou . Liste des pistes - 3:33 '''' - 3:57 - 4:17 - 4:18 - 4:11 - 3:22 - 3:37 - 3:16 - 4:29 - 4:35 - 5:05 '' - 4:13 Album d'Orchestral Manoeuvres in the Dark Album musical sorti en 1993
Milton Campbell (400 mètres)
Milton Campbell (né le à Atlanta) est un athlète américain spécialiste du 400 mètres. Carrière En 1999, Milton Campbell remporte la médaille d'or du relais 4 × 400 mètres des Championnats du monde en salle de Maebashi aux côtés de Dameon Johnson, Deon Minor et Andre Morris. L'équipe des États-Unis établit à cette occasion un nouveau record du monde de la discipline avec le temps de 3 min 02 s 83. Aligné par ailleurs en individuel, il se classe deuxième de l'épreuve du 400 mètres derrière le Britannique Jamie Baulch. Il se classe deuxième du 400 mètres lors des mondiaux en salle de Lisbonne, en 2001, s'inclinant à cette occasion face au Britannique Daniel Caines. Lors de l'édition suivante, à Birmingham en 2003, Campbell s'adjuge un nouveau titre mondial du relais 4 × 400 m en compagnie de James Davis, Jerome Young et Tyree Washington dans le temps de 3 min 04 s 09, mais l'équipe américaine est finalement disqualifiée à la suite du dopage avéré de Jerome Young. Il remporte le 400 m des Championnats des États-Unis en salle en 2004 et 2006. En 2006, Milton Campbell remporte la médaille d'or du 4 × 400 m des Championnats du monde en salle de Moscou, signant son troisième succès dans cette épreuve. L'équipe américaine, composée par ailleurs de Tyree Washington, LaShawn Merritt et Wallace Spearmon, s'impose en 3 min 03 s 24 devant la Pologne et la Russie. Records personnels 400 m : 44 s 67 (1997) 400 m (salle) : 45 s 60 (1999). Palmarès Liens externes Notes et références Sprinteur américain Coureur de 400 mètres Champion du monde d'athlétisme en salle Champion du monde junior d'athlétisme Détenteur d'un record du monde d'athlétisme Naissance en mai 1976 Naissance à Atlanta
Lpr
lpr est une commande Unix abréviation de "lineprinter", qui imprime le fichier placé en paramètre. Notes et références Commande Unix
Paris-Roubaix 1964
La de la course cycliste Paris-Roubaix a eu lieu le et a été remportée par le Néerlandais Peter Post. Il s'est imposé en battant au sprint trois coureurs belges, ce qui lui permit de mettre fin à la domination belge (7 victoires consécutives). Classement final Lien externe Paris-Roubaix 1964 sur bikeraceinfo.com 1964 Cyclisme en France en 1964 Cyclisme sur route en 1964 Sport en avril 1964
Ferdinand Perrot
Ferdinand Victor Perrot est un peintre de marine, né en 1808 à Paimbœuf et décédé en 1841 à Saint-Pétersbourg (Russie). Biographie Ne à Paimbeuf le , il a passé son enfance à Brest, département du Finistère, et fut ensuite à Paris l'élève de Théodore Gudin, premier peintre officiel de la Marine française, d'où son amour pour les paysages marins. De ses nombreux voyages : Bretagne, Normandie, nord de la France, puis Angleterre et midi et enfin l'Italie en 1837, il a rapporté de nombreuses peintures, lithographies, et une multitude de charmants croquis et dessins sur le thème de la marine. Cela lui a donné l'occasion, d'exposer dans de nombreux endroits, et notamment au salon de 1833 Il reçut début 1840 une invitation du tsar Nicolas 1er à venir à Saint-Pétersbourg pour un travail important. Avant de partir pour la Russie, il décida de se défaire de 116 de ses tableaux et de quelques gravures et lithographies lors d'une vente aux enchères qui eut lieu les 27 et au 16 rue des jeûneurs à Paris (liste consultable à la BNF). Après son admission à l'académie des beaux arts de Saint-Pétersbourg le , il lui fut commandé entre autres des séries de lithographies de vues de la ville. Il fut très bien reçu : on lui affecta des appartements dans chacune des résidences d'été de la famille impériale, Peterhof et Tsarkoïe Selo. Malheureusement, il n'aura pas profité de son séjour... En effet, en 1841, le , après une année d'intense production lithographique, il meurt probablement des suites d'une tuberculose intestinale, séquelle du choléra attrapé à Brest quelques années auparavant. Il a été inhumé à Saint-Pétersbourg. Beaucoup de ses œuvres ont été détruites lors de l'incendie de Brest en 1944. Son œuvre Son œuvre se compose de tableaux de style romantique sur le thème de la mer : vues de ports, de tempêtes, de bateaux, de naufrages ou batailles navales... Notes et références Bibliographie Henri Miriel, « Un peintre romantique brestois, Ferdinand Perrot », Les Cahiers de l'Iroise, , n° 155, p. 25-32. Liens externes Une brève biographie de Ferdinand Perrot, par George Glazer Gallery (anglais) Personnalité liée à Brest Naissance en avril 1808 Naissance à Paimbœuf Décès à 32 ans Décès en septembre 1841 Décès à Saint-Pétersbourg Peintre officiel de la Marine Peintre français du XIXe siècle Naissance dans la Loire-Inférieure
Commission sur l'industrie du sel
La Commission sur l'industrie du sel, institution caractéristique du rôle du sel dans l'histoire de la Chine, était un organisme chinois créé en 758, lors du déclin de la dynastie Tang, utilisé pour augmenter les recettes fiscales du monopole d'Etat sur le commerce du sel, ou gabelle du sel. La Commission vendait le sel aux commerçants privés à un prix incluant une taxe faible, mais représentant des montants cumulés importants. Cette taxe était répercutée par les marchands au point de vente. Ce mécanisme de base d'un impôt indirect collecté par les commerçants privés et supervisé par des responsables gouvernementaux a perduré jusqu'au milieu du . La taxe sur le sel permettait à un gouvernement faible de se financer et de se maintenir a pouvoir ; son seul rôle était de contrôler les quelques régions qui produisaient le sel. Des projets visant à mettre fin au monopole du gouvernement sur le sel d'ici 2016 ont été annoncées en 2014. Références Industrie en Chine Histoire économique de la Chine Histoire du sel
John Deighton
John Deighton, né en novembre 1830 à Kingston-upon-Hull et mort le dans la baie Burrard, mieux connu sous le surnom de Gassy Jack en raison de sa loquacité, est un marin et aubergiste canadien. Le quartier de Gastown à Vancouver, en Colombie-Britannique, est nommé d'après lui. Liens externes Notes et références Naissance en novembre 1830 Décès en mai 1875 Naissance à Kingston upon Hull Homme d'affaires canadien Histoire de Vancouver Décès à 44 ans
YouTube-MP3
YouTube-MP3 était un service en ligne simpliste, permettant à ses utilisateurs de convertir puis de télécharger des vidéos du site YouTube en fichier MP3. Le site est fermé en à la suite d'une plainte de maisons de disques américaines. Philip Matesanz, le propriétaire du site, a accepté de régler une somme importante en dédommagement des artistes et à céder le nom de domaine youtube-mp3.org à la Recording Industry Association of America. Il est par ailleurs interdit de recréer un site similaire sous peine de poursuites plus importantes. Malgré tout, de nombreux autres sites proposent encore aujourd'hui de télécharger des vidéos provenant de YouTube dans différents formats, dont le MP3. Références Site web disparu
Merizocera kurunegala
Merizocera kurunegala est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Psilodercidae. Distribution Cette espèce est endémique du Sri Lanka. Elle se rencontre vers Hiripitiya. Description Le mâle holotype mesure et la femelle paratype . Étymologie Son nom d'espèce lui a été donné en référence au lieu de sa découverte, le district de Kurunegala. Publication originale Chang, Yao & Li, 2020 : « Twenty-eight new species of the spider genus Merizocera Fage, 1912 (Araneae, Psilodercidae) from South and Southeast Asia. » ZooKeys, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Psilodercidae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique du Sri Lanka
Phényléphrine
La phényléphrine, ou néosynéphrine, est une substance chimique appartenant à la famille des phényléthylamines qui possède des propriétés anticoagulantes, antithrombotiques, sympathicomimétiques, alpha-stimulantes, vasoconstrictrices et mydriatiques. Structure Sa structure est très proche de celle de l'adrénaline, à la différence près qu'elle ne possède pas de groupement hydroxyle en position 4 sur l'aromatique ce qui ne fait pas d'elle une catécholamine. Utilisation médicale Elle peut être utilisée pour lutter contre l'hypotension, mais elle est surtout utilisée comme décongestionnant dans des pathologies telles que le rhume, la rhinopharyngite. Elle est utilisée sous forme de chlorhydrate dans de nombreux médicaments sans ordonnance, seuls ou en association avec un antihistaminique et un antiseptique. Mécanismes d'action Elle a un effet quasi-exclusif sur les récepteurs α-adrénergiques. Références Articles connexes Adrénaline Rhume Liens externes Stimulant cardiaque Phényléthylamine Alcool benzylique Phénol Agoniste alpha-adrénergique Aminoalcool Décongestionnant
Ruina montium
Le Ruina montium est un système d'exploitation minière de la Rome antique. Cette technique consiste à remplir d'eau des cavités étroites au fond des mines pour que l'augmentation de la pression due à l'eau fragmente les parois rocheuses épaisses. Notes et références Articles connexes Crève-tonneau de Pascal Las Médulas Mécanique des fluides Méthode d'exploitation minière
Château de Morat
Le château de Morat se trouve dans la ville de Morat en Suisse. On pense que l'endroit constituait déjà une place fortifiée au et que Ludwig der Fromme y avait établi un poste dès 614 bien que cela reste incertain. La forteresse fut détruite en 1032 par les troupes de Conrad II le Salique et la ville de Morat fut construite à partir de 1180 par Bertold IV de Zähringen, probablement autour d'un nouveau château en pierre. En 1255, le château fut cédé à la maison de Savoie avec toutefois quelques incursions habsbourgeoises durant les décennies suivantes. Les Savoyards améliorèrent les défenses et les remparts du château. Celui-ci fut partiellement endommagé en 1414 par un incendie. En 1469, l'enceinte du château fut rénovée. Les guerres de Bourgogne en 1475 marquèrent la fin de la domination savoyarde dans la région. Le , le château fut le théâtre de la bataille de Morat, un affrontement entre les Confédérés et Charles le Téméraire. Le duc de Bourgogne, malgré la supériorité de son armement, fut repoussé aux portes de la ville par la garnison suisse. Les troupes désorganisées du Téméraire furent ensuite décimées par les Suisses qui attaquèrent par surprise. Le château subit de plein fouet les dégâts : 6 tours furent gravement endommagées, les remparts avaient été détruits par les canons des Bourguignons. Il servit ensuite de résidence pour le bailli puis fut transformé en préfecture fribourgeoise en 1803. Il fait désormais partie du paysage de Morat qui témoigne de l'architecture médiévale et des enceintes autour des villes. Références Château dans le canton de Fribourg Bien culturel d'importance régionale dans le canton de Fribourg Morat
Mandir
Le mandir (en ), ou temple hindou, est un lieu de culte des adeptes de l'hindouisme. Il est habituellement réservé à des usages religieux et spirituels. Description Dans l'hindouisme, le temple (Mandir) est une représentation du cosmos. Dans son enceinte, le monde des hommes le confine à celui des divinités. Contrairement à l'exécution des rites domestiques, la fréquentation du temple ne revêt pas un caractère obligatoire. Il existe des hindouistes pieux qui ne vont jamais ou très rarement dans un temple. Au temple, les fonctionnaires religieux exercent différents degrés. Dans les lieux saints d'importance, les aspects techniques sont délégués aux assistants des prêtres principaux, souvent des personnes de moindre considération. Les cérémonies de purification et d'offrande sont conduites par des prêtres experts dans les textes sacrés. Certains officiants sont spécialisés dans le récital, tandis que d'autres aides, pas forcément des Brahmanes, sont compétents pour la consécration des icônes. Dans les grandes villes à croissance rapide, les hommes d'affaires et les propriétaires terriens ont toujours édifié des temples et favorisé les poètes, les danseurs et les spécialistes du sanskrit. La fondation d'un temple appartient au registre des actions méritoires. Des milliers de temples villageois très simples, dans lesquels quelques brahmanes accomplissent leur service coexistent avec de gigantesques lieux de cultes et de pèlerinage comme Tirumala Tirupati. L'accès aux temples des intouchables (hors-castes) s'est amélioré dans l'Inde moderne. Les tours Shikhara au nord de l'Inde ou Vimana au sud représentent la montagne mythique du monde dans la cosmogonie hindouiste. En dessous de cette tour se trouve le lieu le plus sacré du temple, le Garbha griha (sanctuaire), lequel est une simple pièce non éclairée. Dans le rituel la divinité est présente ; la pierre angulaire de l'activité sacerdotale est la puja (offrande). Dans les temples hindouistes, il n'y a pas d'équivalent à la prédication telle que dans le christianisme ; pour cela il y a les interprétations religieuses qui ont lieu en dehors du temple. Europe Le plus grand temple hindou de Londres, le Neasden (après lequel a été nommée une station de métro), est bâti dans le style du nord, tandis que le second par la taille, le Sri-Kamadchi-Ampal à Hamm, l'est dans le style du sud. Notes et références Annexes Articles connexes Hindouisme Architecture des temples hindouistes Liens externes Greatest Temples in India, Andhra Pradesh Indian Hindu Temples On Hinduism & Temples of India Temples of Karnataka Architecture de l'hindouisme
(25647) 2000 AQ75
est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes de de diamètre découvert en 2000. Description a été découvert le à l'observatoire Magdalena Ridge, situé dans le comté de Socorro, au Nouveau-Mexique (États-Unis), par le projet Lincoln Near-Earth Asteroid Research (LINEAR). Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,21 et une inclinaison de 3,79° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 14,7 et un albédo estimé à 0,316, ce qui permet de calculer un diamètre de . Ces résultats ont été obtenus grâce aux observations du Wide-Field Infrared Survey Explorer (WISE), un télescope spatial américain mis en orbite en 2009 et observant l'ensemble du ciel dans l'infrarouge, et publiés en 2011 dans un article présentant les premiers résultats concernant les astéroïdes de la ceinture principale. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (25001-26000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 2000 Objet céleste nommé par sa désignation provisoire Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par LINEAR Objet céleste découvert à l'observatoire Magdalena Ridge
Angie Chiu
Angie Chiu, née le à Hong Kong, est une actrice hongkongaise. Biographie En 1973, elle est 3ème dauphine de Miss Hong Kong. Angie est surtout connue pour son rôle principal dans la série The Bund, en face de Chow Yun-fat et Ray Lui. Filmographie et téléfilmographie Mr Boo détective privé (titre original cantonais : Bun Gan Baat Leong - Titre anglais : The Private Eyes - Michael Hui, 1976) God of Sabre (TVB, 1978) The Heaven Sword and Dragon Saber (TVB, 1978) Chor Lau-heung (TVB, 1979) The Bund (TVB, 1980) The Other Side Of The Horizon (TVB, 1984) The Flying Fox of Snowy Mountain (雪山飛狐) (TVB, 1985) The Yang's Saga (楊家將) (TVB, 1985) Reincarnated Princess (1985) The Chronicles of Emperor Qianlong (Xi Shuo Qian Long) (China TV, 1991) with Adam Cheng co-stars The Legend of the White Snake (TVB, 1992/ TTV, 1995) Point of No Return (2003) Warriors of the Yang Clan (2004) Snow Mother (雪娘) Liens externes Actrice hongkongaise Naissance en novembre 1954 Naissance à Hong Kong
John Haldane
John Scott Haldane (1860-1936) est un physiologiste irlandais. John Haldane est un philosophe et un commentateur social catholique.
Cocaïne
La cocaïne est un alcaloïde tropanique extrait de la feuille de coca. Célèbre psychotrope, elle est un très puissant stimulant du système nerveux central, et sa consommation est extrêmement addictive. Elle constitue également un vasoconstricteur périphérique. Elle est classifiée comme stupéfiant par la convention unique sur les stupéfiants de 1961 de l'ONU. Sa possession, son trafic et sa vente sont réglementés dans tous les pays. Cependant, certains ont dépénalisé – voire légalisé – sa possession pour un usage personnel, comme en République tchèque, au Portugal ou en Colombie. D'autres pays ultra-restrictifs peuvent appliquer la peine de mort comme en Arabie Saoudite ou aux Émirats Arabes Unis. , il n'existe pas encore de traitement de substitution. Un vaccin anti-cocaïne a été testé avec succès chez l'animal et chez l'homme, sans effets indésirables graves. Il semble être un traitement porteur d'espoir contre l'addiction à ce produit, sous réserve que des études faites à plus grande échelle confirment son innocuité. La cocaïne est présente en quantité infime dans le maté de coca, boisson traditionnelle de la civilisation andine ainsi que de manière un peu plus importante dans la feuille de coca, mâchée également dans la cordillère des Andes. La feuille de coca joue alors le même rôle social et culturel que le café ou le thé dans d'autres cultures. Elle a de plus une utilisation rituelle et médicinale. La culture de la coca, son usage traditionnel, déjà communs sous l'empire Inca, ainsi que la commercialisation de feuilles de coca (et non de cocaïne extraite sous forme de poudre) sont ainsi légaux au Pérou et en Bolivie. Histoire La feuille de coca est utilisée, de manière empirique, de très longue date par les indigènes des Andes. La feuille de coca est mâchée ou utilisée en infusion pour les aider à résister à la fatigue et à l'altitude. Sous cette forme, la coca a un léger effet stimulant, comparable à celui de la caféine. Une feuille de coca peut contenir, selon l'espèce de la plante, entre 0,2 % et 1,3 % d'alcaloïdes (qui sont au nombre de 14), et dont 80 % sont représentés par la cocaïne. Des traces plus anciennes – sur des momies égyptiennes – ont été découvertes en 1992 sans pouvoir expliquer comment une telle substance a pu être présente en Égypte au cours de l'Antiquité. Cependant, ces niveaux de cocaïne sont inférieurs aux seuils proposés par la suite pour différencier un résultat positif d'un négatif, et étaient à la limite de la détection par les techniques d'alors ; de plus, on ne peut exclure une contamination à l'époque moderne. Un spécimen de feuille de coca a été rapporté en Europe par Joseph de Jussieu en 1750. En 1855, le chimiste allemand obtient des cristaux en réduisant des feuilles de coca, il nomme cette substance « érythroxyline ». En 1859, le voyageur Carl Scherzer rapporte à Vienne des feuilles de coca, à la demande du chimiste allemand Friedrich Wöhler qui en confie l’étude à un de ses élèves autrichiens, Albert Niemann. Dès l’année suivante, Niemann isole le principe actif des feuilles de coca et il en décrit l’action anesthésique. Il meurt peu après et c’est un de ses collègues, , qui, en 1865, détermine la formule brute de la substance, prouvant qu'il s'agit bien d'un alcaloïde. Mais il faut attendre 1879 pour que le physiologiste Wassili von Anrep en établisse, sur un modèle animal, les propriétés psychotropes. Il faut noter par ailleurs que la cocaïne a été utilisée tout au long du dans le traitement des maladies respiratoires. Entre la découverte de Niemann et la mise au point des premiers dérivés de synthèse, l'eucaïne de Georg Merling, lancée par Schering à Berlin en 1897, l'orthoforme et le néo-orthoforme d'Alfred Einhorn et sa nirvanine, produite en 1898 par les usines de colorants de Hoechst, la benzocaïne, peu soluble, synthétisée chez Eduard Ritsert à Eberbach en 1902, et enfin la stovaïne de Fourneau (1904) et la novocaïne d'Einhorn (1906), la cocaïne était pratiquement le seul anesthésique local dont disposaient les chirurgiens, après que Carl Koller découvrit son pouvoir anesthésiant en ophtalmologie, où elle est largement employée. Sigmund Freud fait quelques expériences sur ses effets et en conseille l'utilisation, notamment comme aphrodisiaque, comme traitement des troubles gastriques, du mal de mer, de la neurasthénie ou des addictions à l'opium, à la morphine et à l'alcool, dans deux articles, en juillet 1884 et mars 1885, avant de la proscrire en 1887 dans l'article « Cocaïnomanie et cocaïnophobie ». Il l'a notamment prescrite pour essayer de soigner l'un de ses amis médecins, Ernst Fleischl von Marxow, de sa morphinomanie. Non seulement Fleischl continuera à prendre de la morphine, mais il développera une telle dépendance à la cocaïne qu'il sera contacté par le laboratoire Merck qui . Fleischl est mort six ans plus tard morphinomane et cocaïnomane. L'ophtalmologue Carl Koller, qui a essayé la cocaïne sur les conseils de Freud, et le physiologiste Leopold Königstein mettent en application les observations faites sur le produit. Ils pratiquent avec succès une anesthésie locale en chirurgie humaine. Ils présentent leurs travaux à la Société des médecins de Vienne, le dans un contexte où l'anesthésie locale est inconnue, la cocaïne est alors présentée comme . À la fin du , elle devient populaire et s'incorpore dans les cigares, cigarettes, chewing-gums et dans les boissons. Dès 1870, on voit apparaître la consommation populaire de vin dans lequel sont infusées préalablement des feuilles de coca. En 1871, le marché est dominé par une marque restée célèbre : le vin Mariani, du nom du pharmacien Angelo Mariani qui eut l'idée de commercialiser ce vin associé à un médecin, Charles Fauvel, ce qui lui confère une légitimité médicale (et autorise l'émission d'un brevet). Inventé en Corse en 1863, issu du mélange de vin de Bordeaux et d'extrait de coca, ce vin n’est qu’une des nombreuses productions de Mariani puisqu'en 1890, son officine du boulevard Haussmann à Paris, qui ne désemplit guère, propose des pastilles à la cocaïne, des infusions de cocaïer, du vin, un élixir, des toniques et ce, en vantant la coca et ses applications thérapeutiques. De nombreuses personnalités des arts, de la littérature et de la politique apportent leur appui au vin Mariani. Citons les plus prestigieuses : Thomas Edison, Jules Verne, Émile Zola, le prince de Galles, monseigneur Louis Duchesne et le pape Léon XIII. Quant au Coca-Cola, il est créé à l'origine (en 1886) pour satisfaire à la demande du marché américain pour une boisson populaire à base de cocaïne, mais ne donnant pas prise aux critiques des ligues de tempérance qui s'insurgent précisément contre les produits Mariani. En 1906, la proportion de cocaïne fut considérablement réduite (1/400 de grain par once de sirop), mais la cocaïne persista dans la composition de la boisson jusqu'en 1929. Pourtant, dès 1885, la multiplication des cas de « cocaïnisme » commence à être dénoncée par le psychiatre Albrecht Erlenmeyer et le toxicologue Louis Lewin, et elle émeut l'opinion publique allemande. En 1914, les États américains ont réglementé l'usage et la distribution de cocaïne par l'adoption du Harrison Act, ce afin de réduire la criminalité pour en interdire peu à peu l'usage non médical. Au milieu du , elle n'est plus considérée comme un problème de santé publique. Dès le début des années 1960, la consommation redevient préoccupante pour exploser à la fin des années 1970 faisant la fortune des cartels. Plusieurs conventions se tiennent sous l'égide de l'ONU afin de la combattre. Ces conventions prohibent la production, le commerce, la détention et l'usage des drogues (excepté à des fins médicales) et ont directement influencé les législations des pays signataires. La convention unique sur les stupéfiants de 1961 porte principalement sur la coca, l'opium, le cannabis et leurs dérivés. La cocaïne sera progressivement interdite dans la plupart des pays à mesure qu'ils adaptent leur législation propre et classée comme stupéfiant. Dans les pays occidentaux, durant une bonne partie des années 1980 et 1990, la cocaïne est associée aux classes aisées, notamment aux milieux de la politique, du cinéma et de la chanson qui la consomment dans un but de dopage. Mais l'augmentation exponentielle de sa production – malgré les différentes campagnes mondiales de lutte contre cette drogue – contribue à faire chuter les prix de revente à la dose et la cocaïne est consommée dans tous les milieux depuis le début des années 2000. Chimie Structure de base La cocaïne est un alcaloïde tropanique. Sous forme de chlorhydrate de cocaïne (sel résultant de la protonation de la fonction amine par l'acide chlorhydrique), elle est très soluble dans l'eau. Sous forme de base libre (huile de cocaïne non protonée), elle est cette fois-ci insoluble dans l'eau et très soluble dans les solvants organiques de type acétone ou éther diéthylique. Il est possible de passer de la base libre au sel chlorhydrate par bullage de chlorure d'hydrogène. Structure spatiale L'étude de la structure spatiale de la molécule (stéréochimie) montre que la cocaïne possède quatre atomes de carbone chiraux (carbone asymétrique) dont deux, C1 et C5, sont les atomes « tête de pont » du composé appelé 8-azabicyclo[3.2.1]octane et se trouvent de ce fait obligatoirement, pour des raisons de contraintes géométriques, dans la conformation (R, S). Ils peuvent néanmoins se présenter sous les deux formes (1R, 5S) et (1S, 5R) dans la cocaïne car ses substituants cassent la symétrie du bicycle ; les carbones C2 et C3 quant à eux peuvent donner chacun deux formes également. Il y a donc 24 = 16 formes moléculaires de la cocaïne, soit énantiomères, soit diastéréoisomères, mais la forme naturelle, extraite des feuilles de la plante nommée Erythroxylon coca, ne contient que la forme diastéréoisomère (1R, 2R, 3S, 5S). Pharmacologie Pharmacodynamie La cocaïne, à l'instar des amphétamines et des cathinones, est un psychostimulant. Ses effets stimulants et euphorisants sont attribués au fait qu'elle est inhibitrice non sélective des transporteurs NET (Norepinephrine transporter), DAT (dopamine transporter) et SERT (serotonin transporter) donc bloque la recapture de la dopamine et entraîne donc une augmentation de la concentration du neurotransmetteur dans diverses régions du cerveau notamment le . Elle bloque également la recapture de la noradrénaline, ce qui est responsable de ses effets sur le système cardio-vasculaire, et de la sérotonine. Pharmacocinétique La cocaïne est métabolisée dans le foie. Elle est principalement hydrolysée en benzoylecgonine, réaction catalysée par les carboxylestérases. En l'absence de l'alcool, 50 % de la dose ingérée est métabolisée en ester méthylique d'ecgonine (BChE/hCE-2), 40 % en benzoylecgonine (BChE/hCE-1) et 10 % en norcocaïne par le CYP3A4. Cette dernière est à son tour métabolisée en ester méthylique de norecgonine (BChE/hCE-1/2). En présence d'éthanol, la cocaïne se transforme en cocaéthylène plus toxique (hCE-1), ce dernier est à son tour métabolisé en benzoylecgonine (hCE-1) et en ester éthylique d'ecgonine (hCE-2). L'élimination de la cocaïne se fait essentiellement par voie urinaire, mais aussi par voie fécale et salivaire. 20 % de la dose ingérée est éliminée sous forme inchangée, tandis que 80 % sera éliminée sous forme de benzoate d’ecgonine et de méthylester ecgonine. Usage détourné et récréatif La cocaïne (ou chlorhydrate de cocaïne de son nom scientifique) se présente le plus souvent sous la forme d'une poudre blanche et floconneuse, plus rarement sous forme de cristaux. Celle qui alimente le trafic est rarement pure. Elle est la plupart du temps coupée – « allongée » – dans le but d'en augmenter le volume, avec des substances diverses telles que du bicarbonate de soude, du sucre, du lactose, du paracétamol, de la caféine ou des médicaments ou pesticides plus ou moins dangereux. Depuis 2003, on y trouve de plus en plus du lévamisole, un antiparasitaire qui développe des synergies dangereuses avec la cocaïne. Ces produits de coupe sont susceptibles d'en accroître les dangers par une potentialisation des effets ou par une interaction entre deux produits. Le consommateur n'a aucune information quant à la pureté du produit, ce qui peut entraîner des surdoses si la drogue est moins coupée que ce que croyait le consommateur. Sa saveur est amère et provoque une sensation d'engourdissement sur la langue quand on la goûte. La cocaïne est considérée comme le premier psychotrope illicite ayant donné lieu à un trafic organisé mettant en place les stéréotypes de ce type de marché soit le fournisseur (futur dealer) et la pratique du coupage. Elle est également utilisée à des fins de dopage. Habitudes de consommation Usage le plus répandu Prisée (ou « sniffée » en langage courant) : méthode consistant à inhaler la cocaïne sous forme de poudre, en général au moyen d'un petit tube appelé « paille ». La cocaïne est alors disposée en petits tas filiformes, appelés « traits », « barres », « rails », « lignes », « pointes », « poutres » » ou « traces ». L'effet se fait ressentir après deux à quatre minutes et dure en moyenne entre un quart d'heure et une demi-heure – selon la quantité absorbée. Usages moins courants « Free base » : cocaïne base (libérée de son sel et d'impuretés) obtenue en faisant chauffer à 97° maximum un mélange de chlorhydrate de cocaïne (cocaïne en poudre ou en blocs agglutinés) avec de l'ammoniac ou avec du bicarbonate de soude mélangé à de l'eau, dans des proportions précises mais fonction du degré d'impureté du produit, jusqu'à apparition de cristaux ou de gouttes huileuses parfois rincées à l'eau, ceci pour éliminer les traces d'alcali (ammoniac) ou de bicarbonate ayant servi à sa préparation. Sous forme de sa base libre, elle est volatile et se fume dans une pipe spécifique, généralement une pipe à eau, ou plus simplement en utilisant une cannette de bière ou de soda percée de petits trous recouverts de cendres de cigarette sur lesquelles sont posés les « cailloux » de free base ou de crack qui est en fait le même produit en moins pur (une partie du bicarbonate et d'autres substances restent mélangées à la cocaïne base, ce qui en séchant constitue des cristaux qui « craquent » en se consumant, d'où le nom de crack). L'effet est immédiat et intense, provoquant à la fois une vague de chaleur et de plaisir que certains ont comparé à un orgasme. Fumée en joint. On ne peut fabriquer de joint avec de la cocaïne, basée ou pas ; en revanche, certains fumeurs (de tabac) mouillent de salive le papier de leur cigarette puis la font rouler sur de la poudre de cocaïne pour qu'un peu de poudre se colle et sèche. La cigarette sera ensuite fumée non pour son goût - assez désagréable à la différence de la cocaïne base ou du crack - mais pour un effet légèrement excitant. En « chassant le dragon » : méthode consistant à inhaler les vapeurs de cocaïne, chauffée par le dessous sur une feuille d'aluminium. Cette méthode, en fait, est plutôt utilisée pour une consommation d'héroïne qui, généralement, est injectée. injectée en intraveineuse : l'effet se fait sentir au bout de 2 ou 3 secondes et dure environ 20 minutes. Elle se rencontre généralement chez les polytoxicomanes. Usages anecdotiques Elle est parfois consommée avec de l'héroïne (speed-ball) afin de compenser les effets dépresseurs de l'héroïne par les effets stimulants de la cocaïne ou, à l'inverse, pour faciliter la « descente » suivant l'interruption de la consommation de cocaïne ou de crack. Avec de l'alcool, se forment de nouvelles molécules potentiellement quatre à cinq fois plus toxiques et rapides. Elle est aussi consommée avec du dextrométhorphane afin d'atteindre un plateau 4 éveillé, provoquant des effets similaires à celui du K-Hole de la Kétamine mais en gardant un plein usage de son corps et avec une coordination motrice rétablie, mais la prise peut entraîner des lésions hépatiques irréversibles pouvant conduire à la mort. Effets et conséquences Chez la femme enceinte, la cocaïne traverse la barrière placentaire et expose l'embryon et le fœtus à des risques de retard de croissance, accidents vasculaires, malformation. Le comportement maternel avant l'accouchement et parental ensuite peuvent également être affectés par la prise de cocaïne, au détriment de l'enfant. Des effets dermatologiques sont parfois constatés chez les fumeurs, sur les mains notamment, plus graves voire très graves chez les consommateurs de cocaïne coupée au lévamisole. La cocaïne endommage les muqueuses nasales et pulmonaires ce qui prédispose le cocaïnomane aux infections pulmonaires, et en particulier à la tuberculose qui est en forte recrudescence dans ce milieu. Effets ressentis L'usage de la cocaïne provoque : une "récompense" immédiate se traduisant par une sensation de bien-être et d'optimisme, les soucis devenant secondaires ; après une trop forte dose ou des doses répétées, la sensation d'avoir la gorge gonflée, anesthésie du nez et des dents ainsi qu'une difficulté à déglutir ; une forte euphorie appelée « flash », suivie d'une apparente lucidité extrême ; un sentiment de puissance intellectuelle (illusion de tout comprendre et d'avoir une intelligence inconcevable) et physique (voire sexuelle) qui provoque une désinhibition ; une indifférence à la douleur, à la fatigue et à la faim ; baisse de la fatigue ; dans certains cas : hallucinations, délire. Ces effets vont laisser place ensuite à ce qu'il est commun d'appeler « descente » : un état dépressif et à une anxiété que certains apaiseront par une prise d'héroïne ou de médicaments psychoactifs tels que antidépresseurs, anxiolytiques, calmants divers. Effets à court terme augmentation du rythme cardiaque (tachycardie), voire troubles du rythme cardiaque. Les douleurs thoraciques ne sont pas rares, pouvant aller jusqu'à un infarctus du myocarde. Elles sont dues à un effet vasoconstricteur sur les artères coronaires ainsi qu'à un effet thrombogène (facilitation de la formation de caillots) ; augmentation de la pression sanguine (hypertension) et de la respiration ; hyperthermie ; crampes, tremblements, spasmes, épilepsie ; saignements de nez, anosmie durant 48 heures en cas de prise par voie nasale. La levée des inhibitions peut provoquer une perte de jugement entraînant parfois des actes inconsidérés, tels que la violence, des comportements très agressifs. Effets à long terme Consommée de façon régulière, la cocaïne peut provoquer : une contraction de la plupart des vaisseaux sanguins : les tissus, insuffisamment irrigués, se nécrosent. C'est souvent le cas de la cloison nasale avec des lésions perforantes pouvant aller jusqu'à la nécrose des parois nasales chez les usagers prisant régulièrement la cocaïne ; cet effet peut être gravement renforcé quand la cocaïne est coupée avec du lévamisole (une agranulocytose éventuellement accompagnée d'un purpura qui touche souvent les oreilles et le visage, mais peut couvrir une grande partie du corps, et conduire à la gangrène). Les dents (molaires...) subissent également l'action corrosive de la cocaïne ; des troubles du rythme cardiaque pouvant entraîner des accidents cardiaques ; des troubles de l'humeur : irritabilité, paranoïa, attaque de panique, psychose, dépression ; troubles du système nerveux et psychiatriques : panique, sentiments de persécution, actes violents, crises de paranoïa et hallucinations ; une augmentation de l'activité psychique : des insomnies, des amnésies, des difficultés de concentration, tics ; une dépendance psychique rapide et forte. On estime que 20 % des usagers deviennent dépendants. La dépendance à la cocaïne est parfois réversible mais même après un arrêt complet de consommation, il faut attendre de 12 à 18 mois sans rechute pour être considéré comme « guéri ». La tolérance ne concerne que certains des effets, notamment l'euphorie, et est fortement liée aux sensibilités individuelles. Le syndrome de sevrage n'a été officialisé qu'en 1987 et ses manifestations physiques ne sont pas toujours observables. La consommation abusive de cocaïne entraîne des dégâts irréversibles au cerveau, et parfois la démence. Lorsqu'elle est fumée, sous forme de base ou de crack, les effets destructeurs sur les synapses sont considérables, au point qu'un fumeur habituel de crack devient rapidement atteint de troubles mentaux irréversibles. Risques et prévention Le partage du matériel pour consommation « en rail » favorise les transmissions virales (hépatite B, hépatite C et sida) par le partage de pailles. Le risque est majoré dans le cas de partage de seringues ou d'aiguilles déjà utilisées dans le cas d'une absorption par injection. La consommation de cocaïne en même temps que d'autres substances stimulantes ou psychotropes favorise le risque de coma. La consommation de cocaïne pendant la grossesse expose à des malformations du fœtus et à des troubles du comportement du nouveau-né. La concentration en cocaïne pure dans le produit final trouvé dans le contexte d'une commercialisation illégale varie en fonction des procédés de fabrication. À doses équivalentes, les concentrations peuvent être différentes. Ceci provoque le risque d'une méconnaissance de la quantité réellement absorbée et d'overdose en cas de surconcentration. La cocaïne peut être « coupée » avec différentes substances, la plupart du temps des substances en poudre blanche (par exemple du plâtre ou encore des médicaments effervescents écrasés) qui présentent un risque d'infection ou d'inflammation des muqueuses nasales lors de sniff ou d'intoxications lors d'injection. La cocaïne une fois « basée » résulte en un liquide et des cristaux. Un mauvais filtrage du liquide injecté augmente le risque d'envoyer une des particules dans la circulation sanguine et d'obstruer les vaisseaux sanguins et de conduire à l'embolie de certains organes. Décès lié à la cocaïne Les cas de décès imputés à la cocaïne sont dus à : un état de santé incompatible avec la prise de cocaïne (antécédent de problèmes cardiaques, hypertension, insuffisance respiratoire, asthme, épilepsie, problèmes hépatiques ou rénaux, diabète) ; un dosage trop élevé, dit "overdose" ; la dose létale est estimée à sauf dans les rares cas d'allergie. Le risque est varié car des cas d'infarctus ont été détectés avec 0,2 gramme mais les gros consommateurs peuvent tolérer jusqu'à par jour; ; aux maladies induites (infarctus du myocarde massif, AVC). Traitements de la cocaïnomanie Les principaux traitements utilisés contre la cocaïnomanie sont la N-acétylcystéine, le topiramate, le modafinil, l'aripiprazole, le vaccin anticocaïne. Depuis quelques années, et sans que l'efficacité d'un tel usage soit suffisamment étayée, le baclofène, myorelaxant d'action centrale, est employé. La stimulation magnétique transcrânienne (ou « TMS » pour Transcranial magnetic stimulation ) est une « méthode non invasive » (déjà autorisée contre la dépression aux États-Unis) qui consiste à délivrer au cerveau un courant électrique via une bobine électrique placée tenue près du cuir chevelu. Les circuits cérébraux induisant ou maintenant la dépendance à la cocaïne (circuit de la récompense qui s'active fortement quand une photo de cocaïne est présentée au cocaïnomane) pourraient être alors outrepassés permettant au patient de contrôler ses impulsions plus normalement ; cette thérapie a déjà été utilisée en Italie sur des centaines d'usagers de la cocaïne, mais sans tests en double-aveugle. En 2017 elle est officiellement testée contre la cocaïnomanie aux États-Unis, via des essais cliniques (à ce jour parmi les principales dépendances, la cocaïne est la seule pour laquelle aucune thérapie n'a été approuvée par la Food and Drug Administration). Statistique Évaluation de la consommation En 2000, il est estimé que 14 millions de personnes consomment de la cocaïne. Selon le rapport de l'OICS du , la cocaïne arrive au deuxième rang des drogues dont l'usage est le plus répandu en Amérique du Nord. Il est estimé que les États-Unis comptent à eux seuls 2,3 millions d'usagers. Il est cependant signalé une baisse de 70 % de la consommation de cocaïne dans ce dernier pays entre 1985 et 1999 et . À l'opposé, le nombre de consommateurs de cocaïne a augmenté en Europe, passant de 2 millions en 1998, à 4,1 millions en 2008. En France, en 2010, on estime à le nombre de personnes consommant de la cocaïne. Environ 1,5 million de personnes en auraient déjà pris au moins une fois au cours de leur vie. Évaluation de la production De 900 à tonnes de cocaïne sont produites chaque année. La Colombie a été longtemps le premier pays producteur de cocaïne, totalisant à elle-seule par an (données 2005), mais en 2009, les statistiques de l'ONU indiquent que le Pérou produit 45,4 % de toute la cocaïne produite dans le monde, suivi par la Colombie avec 39,3 % et de la Bolivie avec 15,3 % du total. La Colombie retrouve ensuite sa première place. Les États-Unis, plus grands consommateurs mondiaux de cocaïne, importent 95 % de la cocaïne colombienne. La production de cocaïne dans le monde augmente de 25 % entre 2016 et 2017. La Colombie est à l'origine de 70 % de la production mondiale. Évaluation du trafic La cocaïne est essentiellement produite en Amérique du Sud et notamment en Colombie, Bolivie et Pérou, où le narcotrafic joue un rôle géopolitique important, mais le marché est largement mondial et notamment transatlantique. Fin 2008, le marché européen était estimé à 34 milliards de dollars et le marché américain estimé à 37 milliards de dollars. En 2004, plus de saisies, soit de cocaïne, ont été effectuées sur le territoire de l’Union européenne. L’Espagne a effectué la moitié des saisies en nombre et en volume. Selon un rapport de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) du 18 octobre 2006, les saisies en France de cocaïne de 2005 () sont en progression de 16 % par rapport à 2004, qui constituait déjà un record. Le marché américain reçoit alors 600 des 900 à tonnes produites chaque année. En Europe, en 2005, le coût de la cocaïne est d'environ à euros le kilogramme (soit 26 à s le gramme). Termes dérivés Cocaïnomanie Ce terme est composé de cocaïne et de manie, du grec mania pour « folie, passion ». Il désigne une consommation régulière et non contrôlée de cocaïne, amenant un état de dépendance, soit une toxicomanie. Cocaïnomane Ce terme dérivé du précédent, désigne les personnes atteintes de cocaïnomanie. Cocaïnisme Ce terme désigne une intoxication chronique à la cocaïne. Extension États-Unis Une étude publiée en août 2009 aux États-Unis démontre que 90 % des billets de banque en circulation dans les villes américaines contiennent des traces de cocaïne. France Restée longtemps la drogue des nantis et du "showbiz", la cocaïne se répand chez les employés et au sein de secteurs professionnels plus traditionnels, comme le BTP, la restauration ou le commerce, à titre de stimulant. La cause de cette extension est la baisse des coûts et l'augmentation des entrées de cocaïne en France. Ainsi, de 1997 à 2007, le coût de la cocaïne pour le consommateur a chuté de moitié. Il est passé de (800 francs) à par gramme de cocaïne. L'évolution du profil des consommateurs a fait changer le public des victimes de surdoses qui sont plus rarement des marginaux et fréquemment des jeunes actifs. Le trafic lui-même a muté vers des livraisons à domicile commandées par téléphone. pour détecter d'éventuelles traces de drogues, en dehors des postes dits de sécurité (employés du nucléaire par exemple). . Maroc Au nord et à l'ouest du continent africain, le Maroc est dans les années 2010 une plaque tournante du marché international. Paraguay Selon l'Observatoire des Nations unies, 90% des stupéfiants sont transportés en quantités énormes dans des conteneurs, dont 2% seulement de ces cargaisons sont interceptées. La cocaïne est maintenant le médicament le plus rentable. Le médicament est livré via la rivière. La cocaïne colombienne a été découverte pour être vendue en Australie, les Émirats arabes unis et l'Europe, selon les recherches de traçage des drogues. En raison de la demande internationale accrue, le Paraguay devient de plus en plus riche en cocaïne, qui est manipulé par des entités transnationales telles que le PCC par le biais du canal. La cocaïne et l'économie mondiale Au cœur des marchés financiers tels que Wall Street ou La City, la consommation de cocaïne chez les traders n'a cessé d'augmenter . Une des causes de cette consommation est le stress et le rythme soutenu de leur travail. L'anxiété supplémentaire engendrée par la crise n'a fait qu'aggraver la situation. Désinhibés par cette drogue (rappelons que la cocaïne donne une illusion de puissance intellectuelle), ils peuvent être amenés à réaliser des investissements très spéculatifs pouvant mettre en danger les fonds de tiers, voire nuire à l'intérêt général. Certains accusent même cette addiction massive d'être responsable de la crise économique de 2008. Personnalités décédées à cause de la cocaïne Jacques d'Adelswärd-Fersen, auteur français (cocaïne et alcool) Abraham Ángel, artiste mexicain Bam Bam Bigelow, catcheur américain (cocaïne et autres drogues et médicaments) Len Bias, joueur de basket-ball américain Tommy Bolin, musicien américain (cocaïne, héroïne, barbituriques, alcool) Christopher Bowman, patineur américain (cocaïne, diazépam, cannabis, alcool) Chorão, musicien brésilien Ted Demme, réalisateur américain Justin Townes Earle, musicien américain John Entwistle, bassiste des The Who, est mort d'une overdose de cocaïne dans sa chambre d'hôtel (Le Hard Rock Hotel and Casino) le 27 juin 2002 au soir à Las Vegas à 57 ans. . Brenda Fassie, chanteuse sud-africaine José Fernández, joueur de baseball cubain (cocaïne et alcool) Trevor Goddard, acteur britannique (cocaïne, héroïne, témazépam, vicodin) Katy French, mannequin irlandais (cocaïne et alcool) Bobby Hatfield, chanteur américain, membre des Righteous Brothers Curt Hennig, catcheur américain Shannon Hoon, chanteur américain, membre de Blind Melon Jóhann Jóhannsson, musicien islandais David Anthony Kennedy, fils de Robert F. Kennedy (cocaïne, péthidine et thioridazine) Mac Miller, rappeur américain (cocaïne, fentanyl et alcool) Ol' Dirty Bastard, rappeur américain (cocaïne et tramadol) Marco Pantani en février 2004 à 34 ans. Jay Reatard, musicien américain (cocaïne et alcool) . David Ruffin, chanteur américain Don Simpson, producteur américain (cocaïne et médicaments) Georg Trakl, poète autrichien Ike Turner, musicien américain Décès attribuables au speedball (cocaïne consommée en combinaison avec de l'héroïne ou de la morphine): Jean-Michel Basquiat, artiste John Belushi, acteur Ken Caminiti, joueur de hockey sur glace Chris Farley, acteur Trevor Goddard Mitch Hedberg, humoriste Philip Seymour Hoffman, acteur Sebastian Horsley Chris Kelly Brent Mydland River Phoenix, acteur DJ Rashad Eric Show Judee Sill Layne Staley Joey Stefano Notes et références Notes Références Bibliographie OFDT (2012), Cocaïne, données essentielles ; Ouvrage collectif, sous la direction de Maud pousset, mars 2012, Observatoire français des drogues et des toxicomanies, PDF, 232 p. Sigmund Freud : Contribution à la connaissance des effets de la coca, (1885) dans Un peu de cocaïne pour me délier la langue, Max Milo Éditions, 2005. Roberto Saviano, Extra pure, Gallimard, 2014, . Voir aussi Articles connexes Liens externes Fiche cocaïne sur le site de Drogues info service Site de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie Site de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies Site du Centre de recherches et de traitements des addictions; centre de référence cocaïne Site de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies Publication de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) sur le trafic de cocaïne en Europe (avril 2010) Anesthésique local Alcaloïde tropanique Stimulant Ester carboxylique Ester benzoïque Agoniste sigma Stimulant cardiaque Ester de méthyle
Chthonius kladanjensis
Chthonius kladanjensis est une espèce de pseudoscorpions de la famille des Chthoniidae. Distribution Cette espèce est endémique de Bosnie-Herzégovine. Elle se rencontre dans la grotte Djevojačka Pećina à Brateljevići. Description Le mâle holotype mesure . Étymologie Son nom d'espèce, composé de kladanj et du suffixe latin , « qui vit dans, qui habite », lui a été donné en référence au lieu de sa découverte, Kladanj. Publication originale Ćurčić, Ilić, Rađa, Makarov, Tomić & Dimitrijević, 2011 : On two new cave-dwelling and relict pseudoscorpions of the genus Chthonius C.L. Koch (Chthoniidae, Pseudoscorpiones) from Bosnia. Archives of Biological Sciences, , , . Notes et références Chthoniidae Espèce de pseudoscorpions (nom scientifique) Faune endémique de Bosnie-Herzégovine
Edgard de Montjou
Édouard de Montjou est un homme politique français, né le 17 décembre 1856 à Bioussac (Charente-Inférieure) et décédé le 9 février 1942 à Marçay (Vienne). Il fut député de la Vienne sous la IIIe République de 1902 à 1906 et de 1910 à 1932, d'abord proche de la Fédération républicaine puis de l'Alliance démocratique. Il est l'oncle de Gérard de Montjou, député de la Vienne (RGR) de 1951 à 1956 et de Guy de Montjou, député de la Mayenne (ARS puis URD) de 1919 à 1928. Sources Député de la Vienne (Troisième République) Personnalité de la Fédération républicaine Personnalité de l'Alliance démocratique Naissance en décembre 1856 Naissance en Charente-Inférieure Décès en février 1942 Décès dans la Vienne Décès à 85 ans
Portrait de Willem van Heythuysen
Le Portrait de Willem van Heythuysen est un tableau du peintre néerlandais Frans Hals. Il est réalisé à l'huile sur toile. Il s'agit d'un portrait à taille réelle, de grandes dimensions donc puisqu'il fait 2,04 mètres de haut sur de large. Il a été peint vers 1625-1630. La Alte Pinakothek de Munich l'a acquis en 1969 de la collection Liechtenstein de Vaduz; il est exposé dans la pinacothèque bavaroise sous l'appellation de Bildnis donnes Willem vont Heythuysen. Description Il s'agit d'un des portraits typiques de Hals, qui représente Willem van Heythuysen, marchand qui a bâti sa fortune comme marchand de tissus à Haarlem. C'était un strict calviniste, qui a fondé dans la ville deux asiles, dont l'un existe encore. Le riche marchand pose à l'instar des aristocrates, avec un pied avancé et la main sur la paume de l'épée, dans une position de confiance en soi presque arrogante. Derrière lui, une tenture  rouge bouche une porte. Le bourgeois est représenté comme une personne importante, vêtu noblement et entouré de choses belles. Le sens ultime de ce type de portrait peut être de mettre en évidence la vanité des choses, la vie comme une mascarade éphémère, comme l'indiquent spécialement les roses flétries sur le sol. Références Liens externes Article sur le tableau dans le site web officiel de la Alte Pinakothek. Tableau de Frans Hals Tableau des années 1620 Willem van Heythuysen Œuvre conservée à l'Alte Pinakothek
Contamination chimique
Contamination chimique peut faire référence : à un risque chimique lié à la présence d'une substance chimique ; à l'utilisation d'un adultérant ; à l'utilisation d'une arme chimique.
Comté d'Adams (Iowa)
Le comté d'Adams est un comté situé dans l'État de l'Iowa aux États-Unis. En 2010, sa population était de . Le siège du comté est Corning. Géographie Selon le Bureau du recensement des États-Unis, le comté a une superficie totale de , composée de de terres et de d'eau (0,5%). Axes routiers principaux U.S. Highway 34 Iowa Highway 25 Iowa Highway 148 Comtés adjacents Comté de Cass (Nord-Ouest) Comté d'Adair (Nord-Est) Comté d'Union (Est) Comté de Taylor (Sud) Comté de Montgomery (Ouest) Démographie Notes et références Liens externes Site officiel
Yusuf Barak
Yusuf Barak () (né le à Kaboul en Afghanistan) est un joueur de football afghanisto-allemand, jouant au poste de défenseur. Biographie Notes et références Liens externes Naissance à Kaboul Naissance en février 1984 Footballeur international afghan Footballeur allemand
Quik Is the Name
Quik Is the Name est le premier album studio de DJ Quik, sorti le . L'album a été certifié disque de platine par la RIAA le . Liste des titres Classements Album Singles Personnel DJ Quik : Interprète, claviers, production, mixage AMG : Interprète Courtney Branch : Production, ingénierie, production exécutive, mixage Hi:C : Interprète Greg Jessie : Production exécutive Stan Jones : Basse, guitare K.K. : Interprète Tracy Kendrick : Producteur, ingénierie, production exécutive, mixage Nedra « Cookie » Richardson : Interprète Joe Shay : Ingénierie Liz Sroka : Ingénierie Rad Terrell : Claviers Tha D : Interprète Howie Weinberg : Mastering Notes et références Album de DJ Quik Album produit par DJ Quik Premier album musical sorti en 1991
Avenue Aristide-Briand (Les Pavillons-sous-Bois)
L'avenue Aristide-Briand est un important axe de communication des Pavillons-sous-Bois. Elle suit la tracé de la route nationale 3. Situation et accès Commençant à la limite de Bondy, cette avenue se dirige de façon rectiligne vers l'est. Elle forme le point de départ de l'avenue Jean-Jaurès et celle de l'allée Pierre-et-Marie-Curie, puis atteint Livry-Gargan. Elle traverse ensuite la route départementale 78, où se rencontrent l'avenue Jules-Guesde et l'avenue Victor-Hugo. Elle passe ensuite la ligne 4 du tramway d'Île-de-France longée par le boulevard Pasteur. Laissant sur sa droite la route nationale 403, elle se termine au croisement de la route départementale 970 et de la route nationale 370. Origine du nom Cette avenue a été renommée en hommage à Aristide Briand (1862-1932), ministre et président du Conseil. Historique L'avenue Aristide-Briand s'est successivement appelée: « Route Royale de Meaux », « route Impériale de Meaux », « route d'Allemagne », « route de Paris », puis « route Nationale 3 ». Bâtiments remarquables et lieux de mémoire Au lieu-dit la Fourche, angle de l'avenue Jean-Jaurès, se trouvent deux pavillons de garde bâtis en 1770 qui marquaient l'entrée du domaine du Raincy. Ces pavillons ont donné son nom à la ville des Pavillons-sous-Bois. Église Notre-Dame-de-Lourdes. Au numéro 91, les bâtiments du centre municipal de santé datent de la fin du XIXe siècle. Il s'agissait à l'origine d'un dispensaire et de bains-douches. À cet endroit fut aussi édifié en 1919 un monument aux morts en hommage aux soldats de la première guerre mondiale. Ce monument fut par la suite déplacé vers l'ancien cimetière des Pavillons-sous-Bois. Établissement de bains-douches construit dans les années 1930, devenu la Maison des jeunes puis la crèche municipale. Notes, sources et références Aristide-Briand
Ferdinand (danseur)
Ferdinand (né Jean-Alexis La Brunière de Médicis à Bordeaux le et mort à Bordeaux le ) est un danseur français. Premier danseur du Ballet de l'Opéra de Paris dès 1813, Ferdinand tiendra les premiers rôles jusqu'à sa mort. L'un des partenaires attitrés de Lise Noblet, il danse notamment à Londres avec elle en 1824. En 1826, l'auteur de la Nouvelle biographie théâtrale dresse de Ferdinand un portrait plutôt acide : « Ferdinand, de l'Opéra, dit un jour à son camarade, M. Paul : gageons que je m'élève autant que toi. Gageons que non, dit M. Paul ; et il essaya, mais il ne put pas. Voyant qu'il perdrait son latin à aller de bas en haut et de haut en bas, il se mit à voltiger de droite à gauche et de gauche à droite, et la volubilité de ses jambes était telle, qu'on ne les voyait pas, et M. Paul se donnait des entorses en voulant l'imiter. Depuis lors, M. Ferdinand flamberge l'air par ci par là, et devient, de plus en plus, le fléau des mouches qu'il tue par milliers. Ses membres sont tout disloqués, tout élastiques. Si jamais il a la goutte, il en mourra de chagrin ». Principaux rôles 1820 : Le Carnaval de Venise (Louis Milon) : Fabricio 1823 : Le Page inconstant (Jean-Pierre Aumer) : Figaro 1827 : La Somnambule (Aumer) : Edmond 1828 : La Muette de Portici (avec un ballet d'Aumer) : premier danseur 1828 : Lydie (Aumer) : un faune 1829 : La Belle au bois dormant (Aumer) : Gérard 1830 : Manon Lescaut (Aumer) : Des Grieux Liens externes Danseur français du XIXe siècle Danse classique Ballet de l'Opéra national de Paris Nom de scène Naissance en novembre 1788 Naissance à Bordeaux Décès en mars 1837 Décès à Bordeaux Décès à 45 ans
Faiwol
Le faiwol est une langue papoue parlée en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans le district de Telefomin de la province de Sandaun et dans le district de Tabubil de la province ouest. Classification Le faiwol fait partie des langues ok-oksapmin, une des familles de langues de l'ensemble trans-nouvelle-guinée. Phonologie Les voyelles et les consonnes du faiwol sont : Voyelles Consonnes Notes et références Sources Frank Mecklemberg, 1992, Faiwol Organised Phonology Data, Ukarumpa, SIL. Wilco van den Heuvel, Sébastian Fedden, 2014, Greater Awyu and Greater Ok: Inheritance or Contact?, Oceanic Linguistics 53:1, pp. 1-36. Liens externes Inventaire de langues Langue papoue Langue en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Yves de Bujadoux
Yves de Bujadoux est un compositeur français, notamment connu pour ses musiques de film, de publicité, de spectacles événementiels, de fresques historiques, de théâtre, et des compositions personnelles, symphoniques et autres. Yves de Bujadoux commence l’étude du piano à 8 ans. Plus tard, il étudie le saxophone alto avec Marcel Josse à l’École normale de musique de Paris. Ensuite, la flûte traversière au Conservatoire du 14e avec René  Leroy, ancien soliste de l’Orchestre philharmonique de Boston (États-Unis). À l’École normale de musique de Paris, durant 7 ans, avec Francine Aubin, il suit les différentes classes d’analyse harmonique, harmonie, composition, contrepoint, et direction d’orchestre avec Dominique Rouits, ainsi que pendant 2 ans la classe de composition de musique de film de Laurent Petitgirard. Il assiste pendant un an aux cours de Pierre Boulez au Collège de France. Assistant et orchestrateur de Michel Magne durant 5 ans, il collabore avec lui à différentes musiques de films, dont Les Misérables, de Robert Hossein, où la partition pour chœur et orchestre représente un travail conséquent. Ensuite il travaille seul, sur des courts-métrages et différentes autres compositions. Il rencontre au Théâtre du Splendid l’acteur-réalisateur Gérard Jugnot, avec qui il travaille pendant de nombreuses années. Entre autres, il signe la musique de ses films : Casque bleu et Sans peur et sans reproche, ainsi que de nombreux films publicitaires, etc. Il écrit la musique de 7 films réalisés par Denis Amar, travaille aussi avec d’autres réalisateurs comme Peter Kassovitz, Éric Cyvanian, ou Pierre Lary. Principalement compositeur pour l’image, outre le cinéma et la télévision, il travaille pour le théâtre, dont la musique de Popkin’s une pièce de Murray Schisgall, auteur du film Tootsie, et aussi plusieurs pièces et spectacles mis en scène par Ivan Morane. Filmographie 1982 : Les Misérables 1983 : L'indic 1983 : Ultime refuge 1983 : Marie, mathieu, mercredi 1984 : Juste au-delà des ondes 1984 : Dernier amour 1985 : Cave Canem 1988 : Sans peur et sans reproche 1989 : Citoyens Francilliens. Spectacle officiel du bi-centenaire 1789. Région Ile de France 1991 : Le Concours 1994 : Casque bleu 1994 : Le Charles de Gaulle 1995 : Orson et Olivia (Canal plus, RAI uno) 26 episodes 1995 : Les Bœuf-carottes 1995 : Les enfants d'abord 1996 : Sonia 1996 : La manière forte 1996 : Emotions fortes 1997 : Commissaire Moulin (épisode Lady in blue) 1997 : Commissaire Moulin (épisode Présomption d'innocence) 1998 : Commissaire Moulin (épisode Le bleu) 1998 : Commissaire Moulin (épisode 36 Quai des ombres) 1999 : Symphonie Marchoise (Fresque historique) 2002 : Sauveur Giordano 2004 : Droit au cœur 2004 : La Clairiere 2004 : Bien dégagé derrière les oreilles 2006 : Boomerang 2008 : Paris Nord Sud 2015 : Ragondin 2016 : Off Track (Chili) 2017 : 10 minutes pas plus 2018 : Burqua City Liens externes http://www.unifrance.org/annuaires/personne/120866/yves-de-bujadoux Compositeur français de musique de film Date de naissance non renseignée (XXe siècle)
Chaabi : La Révolte
Chaabi : La Révolte est une bande dessinée en trois volumes de Richard Marazano (scénario) et Xavier Delaporte (dessin) avec le concours d'Isabelle Cochet (couleurs), publiée à partir de 2007 par les éditions Futuropolis. Prix 2008 : Chaabi, la révolte reçoit le prix du meilleur album interfestival à Chambéry Références Annexes Documentation . Chaabi, la révolte sur la bédéthèque. Série Futuropolis Bande dessinée se déroulant en Inde
Punique
L'adjectif punique qualifie ce qui a trait aux Carthaginois de l'Antiquité. Il vient du latin punicus ou poenicus (même sens), dérivé du nom , lui-même issu du grec qui signifiait à la fois « Phénicien » et « Carthaginois ». Sciences et techniques Le Fadet punique (Coenonympha lyllus ou Coenonympha pamphilus lyllus) est un papillon de la famille des Nymphalidae (sous-famille des Satyrinae). Le Faune punique (Hipparchia powelli) est un papillon de la famille des Nymphalidae (sous-famille des Satyrinae). Sciences humaines et sociales Histoire Les guerres gréco-puniques (600-265 av. J.-C.) sont une série de conflits qui ont opposé les Grecs aux Carthaginois pour le contrôle de la Méditerranée occidentale et notamment de la Sicile. On distingue en particulier : la première guerre gréco-punique (480), entre une alliance menée par Carthage et les cités grecques de Syracuse et d'Agrakas. Elle se termina par la défaite de Carthage ; la deuxième guerre gréco-punique (410-340), une succession de conflits opposant Carthage à Syracuse. Longtemps incertaine, la guerre s'acheva par un statu quo ; la troisième guerre gréco-punique (315-307), opposant Carthage et ses alliés à Syracuse, qui y perdit son rôle de puissance méditerranéenne majeure. Les guerres puniques sont trois guerres qui ont opposé, durant plus d’un siècle, la Rome antique au royaume de Carthage : la première guerre punique (264-241 av. J.-C.), qui se termine par le contrôle de la Sicile par les Romains, et par l'imposition à Carthage d'un lourd tribut ; la deuxième guerre punique (218-201 av. J.-C.), qui se déroule en Europe jusqu'en 203 puis en Afrique, et se termine par un traité de paix très défavorable à Carthage, qui doit notamment abandonner ses possessions en Ibérie et aux Baléares ; la troisième guerre punique (149-146 av. J.-C.), qui se termine par l'anéantissement de la cité punique, qui est rasée. Les échelles puniques sont des installations côtières à finalité commerciale créées par Carthage sur le littoral nord-africain, à des distances les unes des autres équivalentes à une journée de navigation. Linguistique Le punique, ou phénico-punique, est une variété du phénicien, une langue sémitique éteinte. Il était parlé pendant l'Antiquité en Afrique du Nord et dans plusieurs îles méditerranéennes. L'alphabet punique est une ramification de l'alphabet phénicien utilisée jusqu'au pour écrire la langue punique. On en distingue deux variantes, le punique classique (traditionnellement utilisé pour les inscriptions monumentales) et le néo-punique (de forme cursive, utilisé partout ailleurs). L'expression foi punique, transcrite du latin, est synonyme de « mauvaise foi et perfidie ». Employée par Balzac, elle est considérée comme vieillie. Littérature La Guerre punique est un poème épique racontant la deuxième guerre punique, écrit par Silius Italicus vers la fin de la dynastie des Flaviens.
Muscat de Beaumes-de-Venise
Le muscat de Beaumes-de-Venise est un vin français d'appellation d'origine contrôlée produit sur les communes de Beaumes-de-Venise et d'Aubignan, dans le Vaucluse. C'est l'une des deux appellations fournissant du vin doux naturel (VDN) du vignoble de la vallée du Rhône, avec le rasteau. Ce vin doux naturel, unique dans la vallée du Rhône car élaboré exclusivement à base de muscats petits grains, implanté sur le terroir du massif des Dentelles de Montmirail et qui a honoré la table de la papauté d'Avignon au , a pourtant failli disparaître et n'a retrouvé tout son lustre que dans la seconde moitié du . C'est à son propos que l'œnologue Charles Quittanson a noté dans son ouvrage L'Élite des vins de France, en 1969 : « Le muscat de Beaumes-de-Venise a une vieille renommée mais il a été entièrement sauvé par l'Institut national des appellations d'origine puisque sa production au plus bas était nulle. Rien n'aurait pu être fait s'il n'y avait pas eu la conjonction de sols favorables à la culture du muscat petits grains, d'un climat propice et de vignerons particulièrement courageux ». Histoire Préhistoire et Antiquité Dominant le village de Beaumes-de-Venise, l'oppidum de Courrens, qui a laissé aujourd'hui la place à un vignoble, est daté du chalcolithique et a été occupé jusqu'à l'époque romaine. Il a livré de nombreux fragments de poterie dont de la pseudo-ionienne, indiquant des contacts entre Méminiens et Grecs de Massilia, et de la céramique sigillée d'origine gallo-romaine. Lors des fouilles de la chapelle Saint-Hilaire dominant ce site, il a été mis au jour, outre des représentations de Jupiter et de Mercure, un bas-relief représentant une scène de foulage. Cette sculpture a été exhumée dans le transept sud de la chapelle et montre les membres inférieurs de trois personnages dans une cuve, celui du centre brandissant une grappe de raisin. Au-dessus de cette scène se trouvent des phallus dont un est ailé. Au , l'écrivain et naturaliste romain Pline l'Ancien a consacré le livre XIV de son encyclopédie l'Histoire naturelle aux différentes espèces de vignes et de vins connus des anciens. Parmi celles-ci, il mentionne l’existence d'une variété au jus très sucré qui peut être considéré comme un lointain ancêtre du raisin muscat : Moyen Âge En dépit des informations de l'abbé Allègre dans sa monographie de Beaumes-de-Venise affirmant que le muscat de ce terroir « faisait déjà au les délices de la Cour pontificale d'Avignon », Bailly conteste cette information. Des muscadières de raisins noirs ont pourtant existé tardivement puisque, lors du départ de Benoît XIII, le vignoble pontifical fut vendu par la Révérende Chambre Apostolique d'Avignon en 1403. Le premier cadastre du Comtat Venaissin, dressé en 1414, en donne d'ailleurs la contenance : ceps. C'est ce que confirme Pierre Charnay, inspecteur régional de l'INAO et grand spécialiste des vins de la vallée du Rhône, en retraçant l'histoire des différentes appellations des côtes-du-rhône. Il explique, au chapitre beaumes-de-Venise : Période moderne Les guerres de religions, au cours de la Renaissance, réduisirent de manière importante le vignoble. Elles furent d'autant plus violentes qu'un habitant du village fut un des chefs des religionnaires et qu'il leur donna l'un de leurs nombreux surnoms. Si l'on en croit toujours l'abbé Allègre : « En 1518, la peste ravageait Avignon. Des Avignonnais, dont Maître Perrinet Parpaille qui eut un fils avec sa servante, se réfugièrent à Beaumes. Cet enfant, dès qu'il eut vingt ans, put recueillir des témoignages et prendre ainsi le nom de son père. Il joua un grand rôle dans l'histoire du protestantisme et c'est à cause de lui que les huguenots furent surnommés parpaillots ». Il fallut attendre le pour que la production balméenne de vin muscat retrouvât sa renommée médiévale. Les conditions de commercialisation s'y prêtaient désormais. En effet, vers 1700, les premiers vins vendus en bouteilles firent leur apparition en France. Les bouchons en liège se généralisèrent et, vers 1750, apparurent les premiers tire-bouchons et les premières étiquettes vers 1756. Petit à petit, ces innovations favorisèrent la mise en marché et la connaissance des vins du terroir. L'historien Fornéry constatait en 1741 qu'à Beaumes « On y fait du vin muscat qui est bon, les raisins y mûrissent plus qu'ailleurs et sont excellents ». Quant à Jean-Joseph Expilly, il notait dans son Dictionnaire géographique des Gaules et de la France : « Excellent vin muscat ». Achard, dans le Tome I de sa Description historique, géographique et topographique, à l'article Beaumes-de-Venise, écrivit en 1787 : « Les vins muscats rouges et blancs y sont délicats ». Un bail entre un seigneur local et ses rentiers, daté d'avant la Révolution, spécifiait en 1781 : Période contemporaine Dès le début du , le nom de Beaumes devint synonyme de bon voire d'excellent muscat et est même cité dans des revues étrangères. Sur place, Joseph Roumanille et Frédéric Mistral l'ont célébré dans leurs poèmes. En 1857, le premier rima dans « Lis oubreto en vers » : « Coume es amistous, lou muscat, garden-nous de nous empega ! » En 1859, le second écrivit dans « Mireille » : « Lou bon muscat de Baume et lou ferigoulet, alor se chourlo à la gargato ». Mais, vers la fin du , le phylloxéra, arrivé des États-Unis dans les années 1865-70, fit ses premiers ravages à Pujaut dans le Gard. Il détruisit très rapidement la plus grande partie du vignoble vauclusien avant de s'attaquer à toutes les vignes européennes. La riposte s'organisa et l'on eut alors l'idée, vers 1878-1879, de greffer des vignes locales sur des souches américaines résistantes. Ce fut à Carpentras, la ville la plus proche du canton de Beaumes-de-Venise, et dans ses environs qu'apparurent les premiers pépiniéristes-viticulteurs spécialisés dans ce type de greffage. Vers 1890, les vignobles purent être replantés et l’épidémie totalement enrayée au début du . Le apporta son lot de révolutions industrielles et techniques. Les progrès de la recherche et de nombreux investissements permirent l’avènement de l'œnologie, science du vin. La qualité de la production s'améliorant, la hiérarchisation des vignobles s'opéra peu à peu pour arriver à celle que nous connaissons aujourd’hui. Après la Première Guerre mondiale, le moteur à explosion remplaça la machine à vapeur qui remplaçait déjà la force animale et humaine, ce qui encouragea ou permit un autre type d'agriculture, imposant une modification du paysage et des pratiques agricoles. En France, 1935 vit la naissance des Appellations d'origine contrôlée (AOC) et c'est en 1945 que fut reconnue l'AOC muscat de Beaumes-de-Venise. Ce fut sous l’impulsion de Louis Castaud, convaincu de cette nécessité par le baron Leroy de Boiseaumarié, fondateur des AOC, qu'un décret de contrôle fixa les règles de production. Le décret du concernant les appellations contrôlées « Banyuls », « Frontignan », « Maury », « Rivesaltes », « Côtes d'Agly », « Côtes de Haut-Roussillon », « Rasteau », « Muscat de Frontignan », « Muscat de Lunel », « Muscat de Beaumes-de-Venise », « Muscat de Saint-Jean-de-Minervois » dans son article 3 fixa les dates de sortie des chais de la propriété au 15 novembre de l'année de récolte. En 1956, la même année que le classement d'une partie du vignoble balméen en AOC côtes-du-rhône, Pierre Blachon, pharmacien du village, poussa les viticulteurs à créer une cave coopérative. Celle-ci avait statutairement pour but de produire et commercialiser les productions viticoles. La première année, seulement 50 hectolitres purent être vinifiés. Cette cave devient rapidement un élément important de l’économie de la commune. Le décret du concernant l'appellation « Muscat de Beaumes-de-Venise » limita l'appellation à l'utilisation du cépage muscat à petits grains avec, à terme, l'exclusion de tout autre. En 1960, Henri Rougon devint le nouveau président de la « Cave des vignerons de Beaumes-de-Venise », poste qu'il allait occuper durant plus de vingt-cinq années. Durant cette période, le développement se poursuivit, contribuant au développement des appellations. Il incita les vignerons à augmenter leurs plantations avec deux objectifs : optimiser la qualité des vins et promouvoir les produits d’appellation d’origine contrôlée. Pierre Charnay a analysé ainsi cette situation : Aujourd'hui, on constate un important développement de l'œnotourisme, phénomène qui n'est d'ailleurs pas du tout limité au seul secteur de Beaumes-de-Venise. Plusieurs guides touristiques proposent d'ailleurs des « routes des vins », certains en passant tout autour des dentelles de Montmirail, d'autres allant vers le Mont Ventoux et ses vins en côtes-du-ventoux ou encore vers le Luberon et ses côtes-du-luberon. Le Muscat de Beaumes-de-Venise Étymologie du Muscat de Beaumes-de-Venise Le nom de muscat est passé du persan muchk au grec moskos puis au latin muscus et enfin dans la langue provençale sous la forme musacada. En l'état actuel des sources et des textes, ce vocable ne semble pas être passé dans la langue française avant le . Il fut alors utilisé sous les dénominations augibi muscat, aragna muscat ou encore abeillane évoquant les antiques apianes citées par Pline. Le nom de beaumes-de-venise vient de la commune éponyme, chef-lieu du canton qui regroupe les trois autres communes productrices de l'appellation. « Beaumes » est l'évolution de « Balmes », elle-même évolution Ad Balmas mentionné pour la première fois en 993, qui signifie les grottes, en rapport avec celles creusées sous le village et dans la roche de la colline. Le qualificatif « de Venise », pour séduisant qu'il soit sur le plan touristique et viticole, ne doit rien à la ville de Venise, c'est une déformation de « Venisse », c'est-à-dire « du Comtat Venaissin », cette dernière appellation venant elle-même, selon l'hypothèse la plus probable de comitatus avecinnus, c'est-à-dire du « comtat avignonnais ». Définition officielle du vin doux naturel On distingue les vins doux naturels des autres vins doux par le fait que leur sucre provient exclusivement du raisin et que les levures sont tuées par l'alcool. Selon l'article 416 du code général des impôts, modifié par Loi 81-1160 du - art. 37 (Sorti au Journal officiel du et entré en vigueur le . L'AOC Muscat de Beaumes-de-Venise, en tant que vin doux naturel, se conforme à l'ensemble de ces règles. Situation géographique Orographie Les dentelles de Montmirail forment un massif très accidenté qui se caractérise par une importante extrusion des couches du Trias au point de flexion de l'arc subalpin du massif des Baronnies. Cet énorme bouleversement tectonique s'est déroulé en deux grandes étapes. La première, à l'Oligocène, avec la phase pyrénéenne qui fut à l'origine de l'extrusion initiale. La seconde, au cours du Miocène, lors de la seconde phase alpine qui accentua l'extrusion et le redressement des couches de calcaire Burdigalien qui devinrent quasiment verticales. Du Pliocène supérieur jusqu'au Quaternaire, des petites oscillations continuèrent à former les différentes terrasses alluviales. Le vignoble produisant le muscat de Beaumes-de-Venise est implanté sur des terrasses, sur le versant sud-est des Dentelles ou à l'intérieur même du massif. Cette position le préserve naturellement de la violence des vents du nord et particulièrement du mistral. Géologie Le terroir de Beaumes est composé de sables jaunes mollassiques helvétiens. Facilement sculptés par l'érosion éolienne, ces sables sont à l'origine de tumuli dont le plus connu est celui de Rocalinaud qui domine le ruisseau de Salette. À l'intérieur des Dentelles se distinguent trois grandes zones. Au sud, se trouvent les écailles relevées de la Roque-Alric (Néocomien) et la surrection du Trias de Suzette à Beaumes. Au centre, les dentelles de Montmirail, proprement dites, dont les barres de calcaire blanc (tithonique) dominent le paysage. Au nord, une zone subtabulaire composée de couches du Crétacé inférieur et moyen. Climatologie Le climat, méditerranéen, est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Tableau comparatif des précipitations relevées en nord Vaucluse lors de l'année 2006. Températures relevées en nord Vaucluse lors de l'année 2006. Bien que les terres soient situées à proximité de l'axe nord-sud qu'est la vallée du Rhône, le relief des Dentelles de Montmirail permet une certaine protection face au mistral. Le tableau suivant correspond aux différentes vitesse du vent enregistrées et à sa fréquence au cours de l'année 2006. Vignoble Présentation Le vignoble s'étend sur les communes de Beaumes-de-Venise et d'Aubignan, situées au nord du département du Vaucluse. Les terroirs correspondants se situent au pied des Dentelles de Montmirail. Ils jouxtent dans leur plus grande partie les AOC gigondas et vacqueyras. Encépagement Le vin doux naturel de Beaumes-de-Venise se fait uniquement à base de muscats petits grains dont la chair des baies est ferme, juteuse et très sucrée. Ce cépage possède une saveur aromatique musquée. Deux variétés sont acceptées dans l'appellation : Muscat blanc à petits grains Muscat rouge à petits grains Méthodes culturales et réglementation Le cahier des charges que se sont donné les vignerons des AOC beaumes-de-venise leur impose de faire toute leur récolte manuellement. Dans l'un des ronds-points, à l'entrée du village, une sculpture représentant des mains cueillant une grappe rappelle cette obligation. Ces vendanges manuelles se font par passages successifs selon maturité. Le rôle moteur de la cave Balma Venitia a été essentiel là aussi. Le professeur Mayberry, théoricien des Rhone Rangers et consultant à l'Université Davis en Californie, a toujours mis l'accent sur les « conditions d'impeccable propreté et de haute technicité » de la Cave. Dans un article qui est particulièrement consacré à la vinification du Muscat de Beaumes-de-Venise et des autres AOC de la cave, il constate : Élaboration : Pour être accepté en appellation, le muscat doit avoir une richesse en sucre supérieure à /l. Les vins doivent contenir au minimum /l de sucre et titrer une richesse minimale en alcool acquis de 15 %. Le mutage, en cours de fermentation, doit se faire avec de l’alcool pur à 95 degrés alcoolique minimum. Structures des exploitations Sur les deux communes de l'appellation, la production est assurée très majoritairement (90 %) par de petites exploitations (dix à quinze hectares) regroupées en caves coopératives. La cave « Balma Vénitia » est donc le principal producteur de l'appellation. En août 1996, cette cave de vignerons a été la première de la vallée du Rhône à obtenir la norme internationale qualité ISO 9002. En 2001, elle s'est vu décerner la norme environnementale ISO 14001 et, en 2002, ce fut le BRC grade A. Terroir et vins Le terroir des muscadières se trouve principalement sur des sols tantôt marneux et sableux au nord de la montagne des Coyeux et tantôt composés de marnes argileuses sur le plateau d'Urban. Ils deviennent molasseux calcaires sur le coteau de la Muscadière puis molasseux gréseux sur ses pentes. Enfin sur la commune de Beaumes-de-Venise, ils deviennent sableux non caillouteux et sont issus de safre helvétien datant d'environ quatorze millions d’années. Ce safre est appelé localement terre blonde. Pierre Charnay considère ces terroirs idéaux pour le muscat : Les vignes sont plantées sur des restanques ou faysses, soutenues par des murets de pierres sèches. Ce type de plantation, typique du bassin méditerranéen, permet d'avoir une exposition des ceps au soleil qui facilite le mûrissement des grappes. On trouve sur le terroir de Beaumes des vignes plantées, à la verticale, dans les interstices des murs en pierres sèches. Cette méthode ancestrale a été utilisée ainsi afin de laisser la place sur les restanques aux abricotiers et aux oliviers. Lorsque ces derniers ont gelé, en février 1956, ils ont été, le plus souvent, remplacés par des vignes. À la suite de la disparition des abricotiers, les terrasses sont désormais réservées aux plantations de muscat et d’oliviers. Les muscadières y sont implantées sur des banquettes étroites et leur entretien réutilise le savoir-faire ancestral joint à des techniques modernes pour maîtriser l'érosion. Cet embellissement de la colline par ces cultures traditionnelles et la réhabilitation de chemins ruraux contribuent à valoriser cet espace autrefois abandonné à la garrigue. La technique mise au point à Beaumes-de-Venise a été reconnue comme un modèle d’aménagement pour la viticulture. Cette reconquête paysagère a été récompensée par le label « Paysage de Reconquête » décerné en 1992 à un vigneron de l'appellation par le Ministère de l’Environnement. Les muscats de Beaumes-de-Venise présentent une robe jaune-or, des arômes miellés de fleurs et de fruits exotiques avec une grande persistance en bouche. Lorsqu'ils contiennent des muscats petits grains noirs, leurs robes varient de la couleur rose jusqu'à l'ambrée et au pourpre pour les rares cuvées ne contenant que ce cépage. Les professionnels considèrent que : « Au nez, ils sont puissants, riches et élégants, avec des arômes de mangue, de litchi, de pêche, d’abricot, de miel et de fleurs. En bouche, ils sont bien équilibrés avec une persistance aromatique importante et soutenue. La douceur du vin est dominée par la fraîcheur ». Gastronomie Vin doux, il est conseillé de le déguster frais, entre pour les uns et entre pour les autres. Classiquement, il convient très bien en apéritif et peut accompagner foie gras, terrine ou charcuterie de viandes légères (volaille, gigot), fromages doux (dont frais de chèvre), brioches, desserts sucrés (dont flan, chocolat et nougat glacé, galapian d'Apt) et compotées de fruits ou fruits tel que le Melon canteloup ou « melon de Provence » et « melon de Cavaillon ». À une température légèrement supérieure (entre ), on peut le déguster avec du fromage à pâte persillée. La sauce au vin muscat est l'une des nombreuses déclinaisons culinaires de ce vin doux naturel. Ses arômes muscaté et de raisin frais le font aussi intervenir dans la préparation de cocktails, amuse-gueules, potages, entrées, poissons et crustacés, volailles et viandes, légumes et desserts. Millésimes Ils correspondent à ceux du vignoble de la vallée du Rhône. Ils sont notés : année exceptionnelle , grande année , bonne année ***, année moyenne **, année médiocre *. Soit sur 90 ans, 24 années exceptionnelles, 26 grandes années, 16 bonnes années, 22 années moyennes et 2 années médiocres. Commercialisation Le marché intérieur Le muscat de Beaumes-de-Venise est commercialisé à 70 % en France. Les principaux secteurs de distributions sont : L'export La proximité des grands axes routiers et aériens a permis un important développement de l’exportation. L'export représente 30 % des ventes de l'appellation Muscat de Beaumes-de-Venise. Les principaux pays acheteurs sont : Confrérie des Compagnons de Beaumes-de-Venise La Confrérie des Compagnons de Beaumes-de-Venise a été créée le . Comme les nombreuses autres confréries bachiques, son but est de promouvoir les AOC de son terroir. Ses fondateurs ont voulu qu'elle soit le prolongement d'une manifestation folklorique qui avait pour but, avant sa création, la distraction des villageois, touristes et personnalités. Liste des producteurs et négociants Les producteurs sont situés dans trois communes (Beaumes-de-Venise, Lafare et Suzette - marquées (A) ci-dessous) faisant partie de l'aire de l'appellation et cinq communes voisines (Aubignan, Courthézon, Gigondas, Vacqueyras, Violès - marquées (V) ci-dessous) parce qu'ils possèdent des vignes dans cette aire. Les négociants sont Arnoux & fils et Pascal frères à Vacqueyras. Caveaux de dégustation Une charte de qualité, à laquelle adhèrent caves et domaines de Beaumes-de-Venise, a été mise en place dans la vallée du Rhône par Inter Rhône. Elle propose trois catégories différentes d'accueil en fonction des prestations offertes par les professionnels. La première - dite accueil de qualité - définit les conditions de cet accueil. Un panneau à l'entrée doit signaler que celui-ci est adhérent à la charte. Ce qui exige que ses abords soient en parfait état et entretenus et qu'il dispose d'un parking proche. L'intérieur du caveau doit disposer d'un sanitaire et d'un point d'eau, les visiteurs peuvent s'asseoir et ils ont de plus l'assurance que locaux et ensemble du matériel utilisé sont d'une propreté irréprochable (sols, table de dégustation, crachoirs, verres). L'achat de vin à l'issue de la dégustation n'est jamais obligatoire. Celle-ci s'est faite dans des verres de qualité (minimum INAO). Les vins ont été servis à température idéale et les enfants se sont vu proposer des jus de fruits ou des jus de raisin. Outre l'affichage de ses horaires et des permanences, le caveau dispose de fiches techniques sur les vins, affiche les prix et offre des brochures touristiques sur l'appellation. Caveaux à Beaumes-de-Venise Domaine Bouletin Domaine Vaubelle. La seconde - dite accueil de service - précise que le caveau est ouvert cinq jours sur sept toute l'année et six jours sur sept de juin à septembre. La dégustation se fait dans des verres cristallins voire en cristal. Accessible aux personnes à mobilité réduite, il est chauffé l'hiver et frais l'été, de plus il dispose d'un éclairage satisfaisant (néons interdits). Sa décoration est en relation avec la vigne et le vin, une carte de l'appellation est affichée. Il dispose d'un site internet et fournit à sa clientèle des informations sur la gastronomie et les produits agroalimentaires locaux, les lieux touristiques et les autres caveaux adhérant à la charte. Des plus les fiches techniques sur les vins proposés sont disponibles en anglais. Caveaux à Beaumes-de-Venise Domaine de Fenouillet Domaine de la Pigeade Domaine des Bernardins Domaine des Richards. La troisième - dite accueil d'excellence - propose d'autres services dont la mise en relation avec d'autres caveaux, la réservation de restaurants ou d'hébergements. Le caveau assure l'expédition en France pour un minimum de vingt-quatre bouteilles. Il dispose d'un site Internet en version anglaise et le personnel d'accueil parle au moins l'anglais. Caveaux à Beaumes-de-Venise Cave Balma Vénitia Domaine des Coyeux Notes et références Bibliographie Charles Quittanson et François des Aulnoyes, L'élite des vins de France, 2, Éd. Centre National de coordination, Paris, 1969. Robert Bailly, Histoire du vin en Vaucluse, Avignon, 1972. Pierre Le Roy de Boiseaumarié, Histoire de l'appellation Côtes du Rhône, Éd. Reflets Méditerranéens, Avignon, 1978. Abbé Allègre, Monographie de Beaumes-de-Venise (Vaucluse), en 1888, rééditée et augmentée par Pierre Blachon (1967) ; nouvelle réédition : Paris, Léonce Laget, 1981 . Pierre Charnay, Vignobles et vins des Côtes-du-Rhône, Éd. Aubanel, Avignon, 1985. Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. Barthélemy, Avignon, 1985 . Ph. J. Coulomb, Beaumes-de-Venise. Géologie, paléontologie, préhistoire, histoire, archéologie, Académie de Beaumes-de-Venise, , 1986. Robert Westmorland Mayberry, Beaumes-de-Venise (VDN Muscat), in The Friends of Wine, oct-, 20 à 22, Silver Springs MD USA 20910. Guy Jacquemont et Patrick Galant, Le Grand Livre des Côtes-du-Rhône, Éd. du Chêne, Paris, 1988 . Charles Pomerol, sous la direction de, Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologiques, Éd. du BRGM, Orléans, 1990. Alain Laborieux, Muscats, des vins, des terroirs, une histoire, Éd. Sud Espace, Montpellier, 1997 . Tourisme et vignobles en vallée du Rhône, Guide Inter Rhône, Avignon, 2006, Voir aussi Articles connexes Beaumes-de-Venise Vin doux naturel Melon de Cavaillon au Beaumes-de-Venise Liens externes Site des Vins d'AOC Côtes du Rhône Conservatoire des AOC Beaumes-de-Venise Fiche du Muscat de Beaumes-de-Venise sur le site de l'Institut National des Appellations d'Origine Cahier de charge du Muscat de Beaumes-de-Venise sur le site de l'Institut National des Appellations d'Origine Vignoble des Côtes du Rhône Vin AOC en Vaucluse Vin doux naturel Vin doux naturel de muscat Vignoble en Vaucluse Eau-de-vie de marc de raisin en:Beaumes de Venise AOC#Muscat de Beaumes de Venise AOC
Sipohin
Sipohin est une commune rurale située dans le département de Bagassi de la province des Balé dans la région de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso. Géographie Histoire Annexes Liens externes Notes et références Articles connexes Ville dans le département de Bagassi
Otome Pasta ni Kandō
est le cinquième single du groupe de J-pop Tanpopo, sous-groupe de Morning Musume. Il sort le au Japon sous le label zetima, écrit et produit par Tsunku. Il atteint la du classement Oricon, et reste classé pendant 11 semaines, pour un total de 349 900 exemplaires vendus. La chanson-titre figurera sur les compilations All of Tanpopo de 2002 et Tanpopo / Petit Moni Mega Best de 2008. C'est le premier disque enregistré avec la nouvelle formation du groupe, dite "deuxième génération", sans Aya Ishiguro qui a quitté les groupes en janvier pour se marier et qui est remplacée par deux des nouvelles membres de Morning Musume : Rika Ishikawa et Ai Kago. Ce sera le seul disque sorti par Tanpopo en 2000. Membres Kaori Iida Mari Yaguchi Rika Ishikawa Ai Kago Liste des titres Liens externes Fiche officielle du single Fiche du single sur le site du Hello! Project Fiche du single sur le site de l'oricon Chanson interprétée par Tanpopo
Colas et Colinette
Colas et Colinette ou le Bailli dupé est une œuvre lyrique en trois actes composée par Joseph Quesnel au et considérée comme étant le premier opéra canadien et probablement le premier en Amérique du Nord. Historique La comédie en prose Colas et Colinette est composée vers 1788 par Joseph Quesnel. La première a lieu le 14 janvier 1790 chez le peintre Louis Dulongpré à Montréal. Une deuxième représentation est donnée le 9 février 1790. Elle est ensuite joué à Québec en janvier 1805 au Théâtre Patagon et en 1807. Lors de la première performance, le rôle de Colinette, un personnage féminin, a été interprété par un homme puisqu'à l'époque, pour se conformer aux idées du clergé, la participation des femmes dans les productions théâtrales canadiennes-françaises n'était pas admise. Le livret de l'opéra a été publié en 1808 par l'imprimeur montréalais John Neilson. Reconstitution En 1960 Helmut Kallman, musicologue de Toronto retrouve et repertorie la partie de second violon, le livret et la partie vocale des ariettes de Colas et Colinette qui étaient dans les archives du Séminaire de Québec. Préalablement, les restes du manuscrit de Quesnel avait été colligés par Jacques Viger à l'église Notre-Dame à Montréal. C'est d'ailleurs Viger qui les avait fait conserver au Séminaire de Québec. En travaillant à partir de ces vestiges musicaux, le compositeur Godfrey Ridout reconstitue les parties instrumentales à la demande de la Société Radio-Canada. Ridout y ajoute aussi une ouverture, une introduction musicale que Quesnel n'avait pas pu intégrer à l'oeuvre originale puisqu'il est mort avant d'avoir terminé de la composer. Cette reconstitution est jouée pour la première fois en 1963 par la société Ten Centuries Concerts à Toronto. En 1968 une version abrégée de l'oeuvre est enregistrée par le Service international de Radio-Canada et la maison de disque Sélect. Argument Inspiré par la philosophie de Rousseau, l'intrigue met en scène la bergère Colinette, pupille de Monsieur Dolmont, qui préfère pour mari Colas, un jeune berger simple et honnête, au Bailli, prétendant bien établi mais plus âgé et pervers. Personnages M. Dolmont, seigneur de la paroisse Le Bailli du village Colinette, jeune paysanne élevée chez M. Dolmont Colas, jeune paysan amoureux de Colinette L'Épine, domestique de M. Domont Bibliographie Notes et références Annexes Articles connexes Joseph Quesnel Liens externes Colas et Colinette ou Le bailli dupé : comédie en trois actes, et en prose, mêlée d'ariettes Première représentation de « Colas et Colinette ou le Bailli dupé », Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Texte complet Dossier Colas et Colinette ou le Bailli dupé, comédie-vaudeville by Joseph Quesnel (R12428) à Bibliothèque et Archives Canada. Le dossier contient une partition et une reconstitution du texte par Godfrey Ridout. Opéra canadien Musique classique au Québec
Bernard Bardin
Bernard Bardin, né le à Cervon (Nièvre), est un homme politique français. Biographie Bernard Bardin, enseignant au collège de Clamecy, qui fut assistant parlementaire puis suppléant de François Mitterrand quand celui-ci était député de la Nièvre, fit une carrière politique dans la Nièvre. Il fut Président de la Commission des Affaires Culturelles au Conseil Régional de Bourgogne. À la suite du désistement de Pierre Bérégovoy, Bernard Bardin fut désigné par François Mitterrand président du conseil général de la Nièvre en 1986 et assuma cette fonction jusqu'en 2001. Élu maire de Clamecy en 1977, il conserva cette fonction trente et un ans, jusqu'en 2008. Pendant ces mandats, il dota la ville d’une salle polyvalente, d’équipements culturels et sportifs. Un secteur sauvegardé, reconnaissant la valeur du centre ancien, fut créé en 1985. La bibliothèque fut transformée en une médiathèque que François Mitterrand vint inaugurer en 1987. Le musée fut agrandi et rénové de 1996 à 2005. Détail des fonctions et des mandats Mandats locaux 1977 - 1983 : Maire de Clamecy 1983 - 1989 : Maire de Clamecy 1989 - 1995 : Maire de Clamecy 1995 - 2001 : Maire de Clamecy 2001 - 2008 : Maire de Clamecy 1976 - 1982 : Conseiller général du canton de Clamecy 1982 - 1988 : Conseiller général du canton de Clamecy 1988 - 1994 : Conseiller général du canton de Clamecy 1994 - 2001 : Conseiller général du canton de Clamecy 1986 - 1991 : Président du Conseil général de la Nièvre 1991 - 1996 : Président du Conseil général de la Nièvre 1996 - 2001 : Président du Conseil général de la Nièvre Mandats parlementaires - : Député de la de la Nièvre - : Député de la Nièvre - : Député de la de la Nièvre Notes et références Voir aussi Articles connexes Canton de Clamecy Clamecy Conseil général de la Nièvre Liste des députés de la Nièvre Troisième circonscription de la Nièvre Liens externes Président du conseil général de la Nièvre Député de la Nièvre Maire de la Nièvre Député de la VIIe législature de la Ve République Député de la VIIIe législature de la Ve République Député de la IXe législature de la Ve République Naissance dans la Nièvre Naissance en août 1934
Hearnish
Hearnish est une île du Royaume-Uni située en Écosse. Îles Monach Île des Hébrides extérieures Île inhabitée en Écosse
Trophée Calixte-Pianfetti
Le Trophée Calixte Pianfetti récompense le meilleur arbitre du championnat de France de hockey sur glace. Il porte le nom du Français Calixte Pianfetti, joueur puis arbitre de hockey sur glace. Il a été décerné pour la première fois à l'issue de la saison 1978-1979 à Marcel Guadaloppa. Il n'a pas été remis de 1988 à 2006. Pour la première fois pour la saison 2013-2014, le trophée a été remis à deux juges de ligne : Charlotte Girard et Pierre Dehaen. Palmarès Notes et références Voir aussi Commission National de l'Arbitrage Arbitre de hockey sur glace Trophée du championnat de France de hockey sur glace Arbitre de hockey sur glace
L'Étalon de guerre
L'Étalon de guerre (Eagle's Wing) est un film britannique réalisé par Anthony Harvey, sorti en 1979. Synopsis Pike, un jeune trappeur, mène une vie heureuse et libre auprès de ses deux meilleurs amis, son cheval blanc et Henry, un autre trappeur. Tous deux fournissent en fourrures les tribus indiennes voisines. Alors qu'ils revenaient d'une livraison, ils sont attaqués et Henry meurt. Pike et son cheval partent à la recherche de leurs assaillants, bien décidés à venger leur ami, Henry. Fiche technique Titre : L'Étalon de guerre Titre original : Eagle's Wing Réalisation : Anthony Harvey Scénario : Michael Syson et John Briley Production : Ben Arbeid, Peter Shaw Musique : Marc Wilkinson Photographie : Billy Williams Costumes : Phyllis Dalton et Tim Hutchinson (non crédité) Montage : Lesley Walker Pays d'origine : Royaume-Uni Format : Couleurs - 2,35:1 - Mono Genre : Western Durée : 111 minutes Date de sortie : 1979 Distribution Martin Sheen : Pike Sam Waterston : White Bull Harvey Keitel : Henry Stéphane Audran : La Veuve John Castle : Le Prêtre Caroline Langrishe : Judith Jorge Russek : Gonzalo Manuel Ojeda : Miguel Jorge Luke : Red Sky Pedro Damián : Jose Claudio Brook : Sanchez Liens externes Film britannique sorti en 1979 Western britannique
Henri Horment
Henri Jacques Jean Horment (né le à Féas, mort le à La Roche-sur-Yon) est un cavalier français de saut d'obstacles. Carrière Henri Horment vient d'une famille d'éleveurs de chevaux arabes. Il commence à participer à des compétitions de cross-country en 1907. D'un autre côté, il fait une carrière militaire : il entre au lycée militaire de Saint-Cyr en 1904 puis est élève de l'école de cavalerie de Saumur pendant l'année scolaire 1913-1914. Au début de la Première Guerre mondiale, il est grièvement blessé à Nomény, en Lorraine, le . À son rétablissement, à sa demande, il intègre l'aviation et obtient le brevet de pilote le et prend le commandement de l'escadrille 62 le . Le , lors d'un vol, il est à nouveau blessé gravement par deux balles au cou et à la poitrine. Il prend part ensuite aux batailles de la Somme, de l'Aisne et de la Flandre puis de Verdun. Après la fin de la guerre, il reste dans l'armée jusqu'en 1921. Il reprend la compétition sportive. Il participe d'abord à l'épreuve de saut d’obstacles aux Jeux olympiques de 1920 à Anvers : il est de l'épreuve individuelle et de l'épreuve par équipe en compagnie d'Auguste de Laissardière, Théophile Carbon et Pierre Lemoyne. Il revient au cross-country en 1922. Alors qu'il voulait participer aux prochains Jeux Olympiques, il meurt lors d'une chute dans une épreuve de cross-country à la Roche-sur-Yon, écrasé par sa jument. Notes et références Liens externes Cavalier aux Jeux olympiques de 1920 Cavalier français de saut d'obstacles Aviateur français de la Première Guerre mondiale Naissance en mars 1883 Naissance dans les Basses-Pyrénées Décès en juillet 1924 Décès à La Roche-sur-Yon Décès à 41 ans Sportif dont la mort est liée à la pratique de son sport Mort causée par une chute de cheval
Freddie Boath
Freddie Boath, né le à Londres, est un acteur anglais. Il est connu pour son rôle d'Alex O'Connell dans Le Retour de la momie. Freddie Boath est né à Londres d'un père banquier et d'une mère productrice. Il a un frère plus âgé, Jack, et une sœur plus jeune, Millie. Liens externes Freddie Boath sur Little-Stars Naissance en mai 1991 Acteur anglais Naissance à Londres Enfant acteur britannique
Chapelle de la carrière de Rouge-Maison
La chapelle de la carrière de Rouge-Maison est une chapelle souterraine, décorée de sculptures réalisées par des soldats en 1917 et située à Vailly-sur-Aisne, en France. Description Localisation La chapelle est située sur la commune de Vailly-sur-Aisne, dans le département de l'Aisne. Historique Le monument est classé au titre des monuments historiques en 1998. Annexes Articles connexes Liste des monuments historiques de l'Aisne Références Carriere Rouge-Maison Carriere Rouge-Maison Monument historique dans l'Aisne Monument historique classé en 1998 Chapelle souterraine Ancienne carrière
Alfred von Rodt
Alfred von Rodt ( à Berne - à San Juan Bautista), dit "le Robinson suisse" était un entrepreneur suisse, premier gouverneur de l'archipel Juan Fernández au Chili. Fils de pasteur évangélique, il s'engage en 1865 dans l'armée impériale austro-hongroise. Blessé à la jambe durant la bataille de Nachod en 1866, il est réformé et quitte le service en 1870. Il parcourt l'Amérique du Sud et, le , quitte Valparaiso pour l'archipel Juan Fernandez, où il prend le poste de subdelegado avec pour mission d'exploiter les ressources de la région. Il s'y essaie à diverses entreprises commerciales, mais celles-ci sont systématiquement contrecarrées par les éléments, voire la guerre du Pacifique qui opposera le Chili au Pérou et à la Bolivie. Il est régulièrement renfloué par sa famille restée en Suisse. Atteint de démence précoce, il meurt le 4 ou le . Bibliographie Insulaire, film documentaire de Stéphane Goël, 2018, 92 Min., avec Mathieu Amalric Notes et références Articles connexes Archipel Juan Fernández Liens externes Naissance en septembre 1834 Naissance à Berne Décès en juillet 1905 Décès au Chili Explorateur suisse Explorateur du XIXe siècle Décès à 70 ans
Voûte barlongue
Une voûte barlongue est une voûte d'ogive qui forme, à chaque travée, un rectangle dont le côté le plus long est perpendiculaire à la nef. Elle est dite oblongue dans le cas contraire. La voûte de plan barlong se généralise dans l'architecture gothique à la fin du , comme dans la cathédrale de Chartres. Elle permet une meilleure répartition des charges sur les supports. Annexes Bibliographie . Articles connexes Massif barlong Voûte Voûte
Élections législatives arméniennes de 2007
Les élections législatives arméniennes de 2007 se sont déroulées le . étaient à pourvoir à l'Assemblée nationale arménienne (90 au scrutin proportionnel, 41 au scrutin majoritaire). électeurs étaient inscrits. Système électoral Le scrutin a lieu via un système mixte. Sur les de l'Assemblée nationale, 41 sont élus au scrutin majoritaire à un tour et 90 à la proportionnelle, avec des seuils minimum requis de 5 % pour les partis et 7 % pour les alliances de partis, avec cependant un minimum de trois partis représentés au parlement, ce qui permet aux trois partis ou alliances arrivés en tête d'avoir des sièges même si l'un ou plusieurs d'entre eux n'atteignent pas les seuils électoraux. Résultats Le taux de participation s'est élevé à 59,4 %. Notes et références Arménie 2007 2007 en Arménie Politique en mai 2007
(8154) Stahl
(8154) Stahl est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Description (8154) Stahl est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Il fut découvert le à La Silla par Eric Walter Elst. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,31 UA, une excentricité de 0,14 et une inclinaison de 1,6° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (8001-9000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1988 Astéroïde de la ceinture principale
Twinkle Twinkle
est le single du duo japonais Wink. Présentation Le single sort le au Japon sous le label Polystar, trois mois seulement après le précédent single du groupe, Itsumademo Suki de Itakute. Il atteint la du classement de l'Oricon, et reste classé pendant huit semaines, se vendant à exemplaires durant cette période. La chanson-titre, écrite par Yasushi Akimoto, a été utilisée comme thème musical pour une publicité pour la marque Tokyo City Keiba Twinkle Race. Elle figurera sur l'album Overture! qui sort un mois plus tard, et sur les compilations Reminiscence de 1995, Wink Memories 1988-1996 de 1996, et Treasure Collection de 1999 ; elle sera aussi remixée sur les albums Jam the Wink de 1996 et Para Para Wink! de 2000. La chanson en "face B", Tasty, a quant à elle été utilisée comme thème musical pour une publicité pour la marque Dunkin' Donuts, et figurera sur la compilation de "faces B" Back to Front de 1995, et dans une version acoustique sur l'album Overture!. Liste des titres Lien externe Fiche sur le site de l'Oricon Chanson interprétée par Wink Single musical sorti en 1994
La Mort d'un bureaucrate
La Mort d'un bureaucrate (titre original : ) est un film cubain réalisé par Tomás Gutiérrez Alea et sorti en 1966. Synopsis Francisco J. Pérez, ouvrier exemplaire, concepteur d'une machine à produire des bustes de José Martí, le héros national, meurt broyé par sa propre invention. Sur proposition de Ramos, responsable de l'atelier des images révolutionnaires, il est enterré avec son livret de travail, symbole de sa condition sociale. Or, privée de ce document, sa veuve ne peut obtenir sa pension de réversion. Son neveu, Juanchín, effectue d'incertaines démarches pour exhumer le cadavre. Mais, une fois le mort déterré clandestinement, il faut, à nouveau, obtenir un permis d'inhumer. Et, comment ? Puisque le défunt ne figure pas légalement comme exhumé. La quête de Juanchín sombre dans l'absurdité et provoque son hystérie. Après un dernier refus de l'administrateur, il l'étrangle. Une ambulance le conduit alors à l'asile. Sur la route du cimetière, le corbillard du bureaucrate assassiné croise un véhicule du service d'hygiène qui, alerté par la présence d'oiseaux charognards près du domicile de la veuve, ramène d'urgence la dépouille de l'ouvrier modèle dans son caveau. Fiche technique Titre du film : La Mort d'un bureaucrate Titre original : La muerte de un burócrata Réalisation : Tomás Gutiérrez Alea Scénario : Alfredo del Cueto, Ramón F. Suárez et T.G. Alea Production : Margarita Alexandre (ICAIC) Photographie : Ramón F. Suárez - Noir et blanc, 35 mm Musique : Leo Brouwer Animation : Pepín Rodríguez (générique : Carruana) Pays d'origine : Langue originale : Espagnol Durée : 85 minutes Sortie : 1966 Distribution Salvador Wood : Juanchín Manuel Estanillo : l'administrateur du cimetière Silvia Planas : la veuve Gaspar de Santelices : Ramos Carlos Ruiz de la Tejera : le psychiatre Pedro Pablo Astorga Autour du film , écrit Antxon Salvador Castiella. Il est, néanmoins, recommandé de lever une équivoque : . En effet, La Mort d'un bureaucrate a été réalisé à partir d'octobre 1965 et présenté en 1966. Or, la campagne antibureaucratique officielle, orchestrée par le quotidien Granma, se déroule du 5 au . À travers celle-ci, le pouvoir castriste poursuit, vraisemblablement, des objectifs de politique extérieure - désaccords conjoncturels avec l'Union soviétique - et de politique intérieure - lutte contre la fraction communiste dissidente d'Anibal Escalante. Gutiérrez Alea traite, quant à lui, d'un réel problème de société. dans la vie quotidienne des citoyens cubains. Alea a donc souvent réutilisé les expressions de l'humour telles qu'elles ont pu se développer à travers l'histoire du cinéma. , dit le réalisateur. Comme il fallait le prévoir, les burlesques américains sont les plus présents : Laurel et Hardy, Harold Lloyd, Buster Keaton... mais, peut-être aussi les pionniers de l'animation Georges Méliès et Segundo de Chomón. La Mort d'un bureaucrate aura pourtant fait rire les bureaucrates eux-mêmes. Gutiérrez Alea reconnaît le fait et confesse : Plus tard, le cinéaste cubain affirmera : Notes et références Liens externes Film réalisé par Tomás Gutiérrez Alea Film cubain sorti en 1966 Comédie dramatique cubaine Film cubain en noir et blanc
Ross (cratère lunaire)
Ross est un cratère d'impact sur la face visible de la Lune, plus précisément dans le Nord de la Mare Tranquillitatis près des cratères lunaires et Maclear. Son nom fut officiellement adopté par l'Union astronomique internationale (UAI) en référence à l'explorateur polaire britannique James Clark Ross et à l'astronome et un physicien américain Frank Elmore Ross. Cratères satellites Les cratères dits satellites sont de petits cratères situés à proximité du cratère principal, ils sont nommés du même nom mais accompagné d'une lettre majuscule complémentaire (même si la formation de ces cratères est indépendante de la formation du cratère principal). Par convention ces caractéristiques sont indiquées sur les cartes lunaires en plaçant la lettre sur le point le plus proche du cratère principal. Liste des cratères satellites de Ross : Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des cratères de la Lune Sélénographie Cratère d'impact sur la Lune
Guy Ier de Ponthieu
Guy de Ponthieu († 1100) fut comte de Ponthieu de 1053 à 1100. Il était fils d'Hugues II, comte de Ponthieu, et de Berthe, dame d'Aumale. Biographie Le rebelle Il succéda à son frère, tué le à Saint-Aubin-sur-Scie, alors qu'il prêtait main-forte à son beau-frère Guillaume d'Arques révolté contre Guillaume, duc de Normandie. Guy continua la lutte pour venger son frère, et participa à une expédition du roi Henri de France contre le duc de Normandie, mais l'armée fut vaincue à Mortemer et Guy capturé, puis retenu en prison à Bayeux pendant deux ans. Il ne fut libéré qu'en échange de l'abandon de ses droits sur Aumale et d'un serment de loyauté. En 1056, on le voit signer à titre de témoin une charte du comte Baudouin V de Flandre. Parmi les témoins figure également le futur Harold II. En 1059, il est présent à Reims pour assister au sacre du roi Philippe de France. Bien qu'obligé de reconnaître la suzeraineté du duché de Normandie, Guy fréquentait peu la cour de Normandie, et les relations entre la Normandie et le Ponthieu étaient entachés de tensions. Le duc Harold prisonnier de Guy de Ponthieu En 1064, le duc Harold Godwinson, se rend en Normandie afin de confirmer au duc Guillaume de Normandie qu'il est l'héritier au trône d'Angleterre. Lors du voyage, de fortes bourrasques de vent rendent les bateaux incontrôlables et un vent violent jette les vaisseaux sur les terres du Comte Guy de Ponthieu. À peine débarqué, des soldats s'emparent de Harold et de son équipage. Le comte Guy de Ponthieu comprend immédiatement qu'il s'agit de personnages importants, susceptibles de lui verser une rançon en échange de leur liberté, et les naufragés sont emmenés à Beaurainville (désigné sous le nom de latin de Belrem sur la Tapisserie de Bayeux). Un espion prévient immédiatement le duc Guillaume des derniers évènements. N'appréciant pas la situation, le duc envoie une mission composée de deux hommes afin d'ordonner au comte Guy de Ponthieu de relâcher le duc Harold. À la vue de cet équipage, le comte Guy de Ponthieu comprend vite que tout refus équivaudrait à un casus belli et accepte de remettre Harold à Guillaume. Une rencontre est organisée non loin de Beaurain entre le comte Guy de Ponthieu et le duc de Normandie pour la libération d'Harold. Le comte Guy de Ponthieu, en tête de ses troupes, immédiatement suivi d'Harold, confie son prisonnier à Guillaume, lui aussi en tête de son escouade. Deux ans plus tard, Guillaume se lance dans la conquête de l'Angleterre. Sa flotte part du port de Saint-Valery-sur-Somme, qui appartient au comte de Ponthieu, Guillaume livre la bataille d'Hastings et tue Harold durant l'affrontement. Hugues, un frère de Guy, participa à cette expédition. Politique matrimoniale En 1075, Guy fonde le prieuré Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Abbeville. Le , il y adoube chevalier Louis le Gros. À la fin de sa vie, Guillaume le Conquérant décide de resserrer la domination de la Normandie sur le Ponthieu et organise le mariage d'Agnès, fille et héritière de Guy, avec un de ses fidèles Robert II de Bellême, qui succèda à Guy. Mariages et enfants Guy épousa en premières noces une Ada, morte un avant 1066, puis une Adila, qui donna naissance à : Anne, Enguerrand, mort avant 1080, Agnès († 1110), comtesse de Ponthieu, mariée vers 1088 à Robert II de Bellême, vicomte d'Hiémois, seigneur de Bellême et comte de Shrewsbury, Ida, Mathilde. Liens internes Histoire d'Abbeville Sources Foundation for Medieval Genealogy : Comtes de Ponthieu Sur l'origine des comtes de Ponthieu et la diffusion du prénom Enguerrand Notes et références Maison de Ponthieu Comte de Ponthieu Histoire d'Abbeville Décès en 1100
Base de données orientée texte
Une base de données orientée texte (ou base de données dans un fichier plat, de l'anglais flat file database) est un (généralement une table) sous la forme d'un simple fichier (formats .txt ou .ini). Un fichier plat est un fichier texte ou du texte combiné avec un fichier binaire contenant généralement un seul enregistrement par ligne. Description Les fichiers plats contiennent, généralement, un seul enregistrement par ligne. Il y a différentes conventions pour représenter les données. Les formats CSV et DSV permettent de séparer les champs à l'aide d'un séparateur comme la virgule ou la tabulation. Dans d'autres cas, chaque champ peut avoir une longueur fixe; les valeurs "courtes" seront complétées avec des espaces. Afin d'éviter des conflits de séparateurs il peut être nécessaire d'ajouter d'autres techniques de formatage. Implémentations Fichiers texte recfiles accessibles avec GNU Recutils. awk est une commande unix permettant de traiter les fichiers plats à partir de la ligne de commande ou d'un script. Notes et références Base de données Format de données numériques
Championnat d'Europe de hockey sur glace 1925
Le dixième championnat d'Europe de hockey sur glace a eu lieu du 8 au 11 janvier 1925 en Tchécoslovaquie. Contexte et déroulement Le tournoi devait normalement se dérouler à Prague mais finalement le tournoi a eu lieu dans la région des montagnes des Hautes Tatras dans les villes de Štrbské Pleso et de Starý Smokovec sur des patinoires naturelles. Le tournoi a été marqué par une faible affluence et par les nombreuses pauses en raison de chutes de neige importantes. Du fait, du faible nombre de nations participant au tournoi, quatre équipes représentées, le tournoi reprend sa forme initiale d'une série de rencontres entre les équipes puis d'un classement déterminant le champion d'Europe. Résultats des matchs - Štrbské Pleso Suisse 1-1 Belgique - Štrbské Pleso Tchécoslovaquie 3-0 Autriche - Starý Smokovec Tchécoslovaquie 1-0 Suisse Tchécoslovaquie 6-0 Belgique - Štrbské Pleso Autriche 2-0 Belgique Autriche 2-2 Suisse Classement Voir aussi Références 1925 Hockey sur glace Hockey sur glace 1925 Vysoké Tatry (ville) Europe 1925 Europe 1925 en Tchécoslovaquie Janvier 1925
Monstrous moonshine
En mathématiques, est un terme anglais conçu par John Horton Conway et Simon P. Norton en 1979, utilisé pour décrire la connexion, alors totalement inattendue, entre le groupe Monstre M et les formes modulaires (en particulier la fonction j). Précisément, Conway et Norton, suivant une observation initiale de John McKay, trouvèrent que le développement de Fourier de (, où désigne le ) pouvait être exprimé en termes de combinaisons linéaires des dimensions des représentations irréductibles de M () où et Conway et Norton formulèrent des conjectures concernant les fonctions obtenues en remplaçant les traces sur l'élément neutre par les traces sur d'autres éléments g de M. La partie la plus saisissante de ces conjectures est que toutes ces fonctions sont de genre zéro. En d'autres termes, si est le sous-groupe de SL2() qui fixe , alors le quotient du demi-plan supérieur du plan complexe par est une sphère privée d'un nombre fini de points, correspondant aux formes paraboliques de . Il s'avère que derrière se trouve une certaine théorie des cordes ayant le groupe Monstre comme groupe de symétries ; les conjectures faites par Conway et Norton furent démontrées par Richard Ewen Borcherds en 1992 en utilisant le issu de la théorie des cordes, ainsi que la théorie des algèbres vertex et des algèbres de Kac-Moody . Borcherds reçut la médaille Fields pour son travail, et des connexions supplémentaires entre M et la fonction j furent découvertes ultérieurement. Versions formelles des conjectures de Conway et Norton La première conjecture faite par Conway et Norton fut ce que l'on appela la « conjecture  » ; elle établit qu'il existe un M-module gradué de dimension infinie avec pour tout m, où De ceci, il s'ensuit que chaque élément g de M agit sur chaque Vm et possède une valeur de caractère qui peut être utilisée pour construire la série de McKay-Thompson de g : . La deuxième conjecture de Conway et Norton établit ensuite qu'avec V comme ci-dessus, pour chaque élément g de M, il existe un sous-groupe K de , de genre zéro, commensurable avec le groupe modulaire Γ = PSL2(Z), et tel que soit la fonction modulaire principale normalisée pour K. Le module Monstre Il fut montré plus tard par A. O. L. Atkin, Paul Fong et Frederic L. Smith en utilisant des calculs informatiques qu'il existe en effet une représentation graduée de dimension infinie du groupe Monstre dont les séries de McKay-Thompson sont précisément les Hauptmoduls trouvés par Conway et Norton, , et construisirent explicitement cette représentation en utilisant les opérateurs vertex. Le module résultant est appelé le module Monstre, ou . La démonstration de Borcherds La démonstration de Richard Ewen Borcherds de la conjecture de Conway et Norton peut être séparée en cinq étapes majeures comme ce qui suit : On construit une algèbre vertex V qui est une algèbre graduée fournissant les représentations moonshine sur M, et on vérifie que le module Monstre possède une structure d'algèbre vertex invariante sous l'action de M. On construit une algèbre de Lie à partir de V en utilisant le théorème de Goddard-Thorn ; ceci est une algèbre de Lie Kac-Moody généralisée. On calcule pour une , reliée aux coefficients de . On calcule des équations tordues des dénominateurs, qui sont reliées de manière similaire aux séries . Toutes ces équations sont utilisées pour déterminer les nombres cm, en utilisant les , l' et les . Ainsi, la démonstration est achevée. Borcherds fut plus tard cité comme ayant dit et Pourquoi « monstrous moonshine » ? Le terme « » fut inventé par Conway, qui, lorsque John McKay lui dit à la fin des années 1970 que les coefficients de (concrètement 196 884) étaient précisément la dimension de l' (et ainsi exactement un de plus que le degré de la plus petite représentation fidèle complexe du groupe Monstre), répondit que ceci était « » (au sens de « dingue » ou « idées folles »). Ainsi, le terme fait référence non seulement au groupe Monstre M, mais aussi à la folie perçue concernant la relation compliquée entre M et la théorie des fonctions modulaires. Cependant, « » est aussi un mot d'argot pour un whisky distillé illégalement, et en fait, le nom peut être expliqué à la lumière de ceci. Le groupe Monstre fut étudié dans les années 1970 par les mathématiciens Jean-Pierre Serre, et John Griggs Thompson ; ils étudièrent le quotient du par les sous-groupes de SL(2,R), en particulier le normalisateur du Γ0(p) dans SL(2,R). Ils trouvèrent que la surface de Riemann obtenue en prenant le quotient du plan hyperbolique par est de genre zéro si et seulement si p est 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 41, 47, 59 ou 71 (c’est-à-dire, un nombre premier super-singulier), et lorsque Ogg entendit plus tard parler du groupe Monstre et remarqua que ces nombres étaient précisément les facteurs premiers de la taille de M, il prépara un article offrant une bouteille de whisky Jack Daniel's à quiconque pouvait expliquer ce fait. Références Jacques Tits, Le module du « Moonshine », Séminaire Bourbaki, 29 (1986-1987), Exposé No. 684, p. 285-303. John Horton Conway et Simon P. Norton, Monstrous Moonshine, Bull. London Math. Soc. 11, 308–339, 1979. I. B. Frenkel, J. Lepowsky et A. Meurman, Vertex Operator Algebras and the Monster, Pure and Applied Math., Vol. 134, Academic Press, 1988. Richard Ewen Borcherds, Monstrous Moonshine and Monstrous Lie Superalgebras, Invent. Math. 109, 405–444, 1992 . Terry Gannon, Monstrous Moonshine: The first twenty-five years, 2004 . Terry Gannon, Monstrous Moonshine and the Classification of Conformal Field Theories, réimpr. dans Conformal Field Theory, New Non-Perturbative Methods in String and Field Theory, (2000) Yavuz Nutku, Cihan Saclioglu, Teoman Turgut, eds. Perseus Publishing, Cambridge Mass (fournit des exposés introductifs aux applications en physique). Lien externe Moonshine Bibliography Théorie des groupes Conjecture démontrée John Horton Conway
Anne de Montmorency
Anne de Montmorency est le nom de plusieurs personnages historiques français, hommes ou femmes, Anne étant un prénom porté aussi bien par les hommes que les femmes Anne de Montmorency (1385-1466) était l'épouse de Guy XIII de Laval Anne de Montmorency (1493-1567) était un connétable de France et l'un des personnages les plus puissants de la Renaissance française Anne de Montmorency, un tableau de Corneille de Lyon, qui représente le portrait d'Anne de Montmorency Anne de Montmorency (décédée en 1525) était l'épouse de Guy XVI de Laval Anne de Montmorency-Fosseux (?-), Anne Léon II de Montmorency-Fosseux ( - ). Voir aussi Homonymie dynastique
Franciszek Doleżal
Franciszek Doleżal, né le à Varsovie et mort à une date inconnue, est un économiste polonais, vice-ministre de l'industrie et du commerce. Biographie Pour son activité au sein du PPS, il s'exile en Russie en 1906, puis en France et en Belgique. Il obtient son doctorat en économie à Bruxelles. Il est professeur à l'École des hautes études commerciales de Varsovie entre 1916 et 1918, chef de département adjoint au ministère des Affaires étrangères entre 1918 et 1919, membre de la délégation polonaise à la Conférence de la paix de Paris en 1919, puis reste conseiller commercial à l'ambassade de Paris jusqu'en 1925. Entre 1925 et 1936, il est ministre adjoint de l'Industrie et du Commerce au rang de sous-secrétaire d'État, et à partir de 1927, il est membre du Comité économique de la Société des Nations, en 1933 il y occupe le poste de vice-président, et en 1934 - président. Il est un activiste de la Ligue maritime et coloniale. Famille Il est le mari de la poète, Maria née Grąbczewska, et le père de la traductrice Irena Doleżal-Nowicka. Distinctions En 1929, il reçoit le Grand Ruban letton de l'Ordre des Trois Étoiles et la Croix de Commandeur suédoise de première classe de l'Ordre royal de l'Étoile polaire, et en 1934, il reçoit la Croix de Commandeur estonienne avec l'étoile de l'Ordre de la Croix de l'Aigle. Notes et références Liens externes Naissance en mars 1880 Naissance à Varsovie Date de décès non renseignée (XXe siècle) Économiste polonais
Hard Fest
Hard est une marque de festivals de musique, de croisières musicales et de concert fondée en 2007. Le premier Hard Music Festival s'est tenu le à Los Angeles et a accueilli les artistes Justice, Peaches et 2 Live Crew. Hard est surtout connu pour le Hard Summer Music Festival et le Hard Haunted Mansion, mais la marque organise également plusieurs événements plus petits et des spectacles uniques. Hard est parfois appelé par les fans. Les autres festivals de Hard comprennent le Hard Summer, le Hard Red Rocks, le Hard at Electric Daisy Carnival et la croisière de musique électronique Holy Ship !, et les anciens événements comprennent le Hard Day of The Dead, le Hard 13, le Turkey Soup et le Hard Miami. La marque est rachetée par Live Nation Entertainment en 2012. Références Festival aux États-Unis Festival de musique
Luc Morjaeu
Luc Morjaeu (né à Niel le 11 janvier 1960) est un auteur de bande dessinée flamand. Dans le passé, il était connu pour des bandes dessinées telles que Biep et Zwiep et De Familie Backeljau. Depuis février 2005, il travaille pour le studio Vandersteen, où il est responsable de l'équipe de dessin de Bob et Bobette. Biographie Luc Morjaeu a suivi des cours d'arts graphiques à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers et à l’École nationale supérieure des arts d’Anvers. Avec Dirk Michiels, il fonde le studio de bande dessinée Mormic dans les années 1980, participe à la série Jacobus et Corneel et réalise une version comique d' Eric ou Le petit livre des insectes de Godfried Bomans. Avec Mormic, il a aussi fait des dessins sur commande pour le merchandising de Samson en Gert, Pingu et plusieurs figures de Disney. Entre-temps, il collabore avec Marc Legendre sur Bibel et Kas. Pour la maison d’édition De Zuidnederlandse Uitgeverij, il a réalisé des dessins pour des couvertures et pour des livres de jeux et puzzles ; pour Hallmark il dessine des cartes de vœux. En 1997, le studio Mormic cesse ses activités et Luc Morjaeu se concentre alors sur ses personnages favoris : les sorcières Biep et Zwiep. Cinq albums sont édités. Luc Morjaeu dessine une série d'albums autour des M-Kids, un groupe pop juvénile. Avec Luk Wyns, il dessine un album absurde d’après l'émission de télévision De familie Backeljau. À partir de 2000, Luc Morjaeu est un des collaborateurs de Jef Nys pour la série Gil et Jo (Jommeke). Par la suite, Hans Bourlon, du Studio 100, lui demande de développer le studio. Chaque jour paraît, dans le journal Het Laatste Nieuws, 5-Minuutjes Plopsa-Tijd, un mélange de bandes dessinées, jeux d'informations générales ; en outre, chaque semaine, pour le magazine Dag Allemaal, le studio produit une annexe pour la jeunesse, Dag kids. Par ailleurs, Charel Cambré et Luc Morjaeu collaborent sur Spring. Morjaeu a aussi fait, en collaboration avec Pug, Rafke de Raaf, ouvrage auto-publié Morjaeu est ensuite passé au Studio Vandersteen, où il a été chargé de l'équipe de dessin de Bob et Bobette . Là encore, il collabore avec Peter Van Gucht, responsable de l'équipe scénario, ainsi que Erik Meynen et Bruno De Roover . Outre le dessin de bandes dessinées, il est également actif comme illustrateur. Par exemple, il était responsable de l'une des illustrations du recueil de poèmes Kerkhofwachters . Bibliographie Vous trouverez ci-dessous une liste des bandes dessinées sur lesquelles Morjaeu a écrit ou travaillé. Jacobus en Corneel Erik ou Le petit livre des insectes Biebel (avec Marc Legendre ) Kas (avec Marc Legendre) Biep et Zwiep M-Kids Famille Backeljau (avec Luk Wyns ) Gil et Jo (2000-2005; pour Jef Nys ) Spring (avec Charel Cambré ) Rafke de Raaf (avec Peter Van Gucht ) Bob et Bobette (2005-présent; pour Studio Vandersteen ) Sabbatini (avec Thomas Du Caju) Notes et références Liens externes Site personnel Dessinateur belge de bande dessinée Auteur belge de bande dessinée Naissance en janvier 1960 Bob et Bobette Pages avec des traductions non relues
Josh Lawson
Josh Lawson, né le 22 juillet 1981, est un acteur australien de cinéma et de télévision. Un de ses frères est également acteur, Ben Lawson. Filmographie Références Liens externes Naissance en juillet 1981 Acteur australien Naissance à Brisbane
Phan Thị Kim Phúc
Phan Thị Kim Phúc [] (connue aussi sous le nom de Kim Phuc,« La petite fille au napalm »), née le à Trảng Bàng, est une Vietnamienne naturalisée Canadienne, célèbre pour avoir été prise en photographie hurlant de douleur après avoir été gravement brûlée dans le dos à la suite d'une attaque au napalm du Sud-Viêt Nam lors de la guerre du Viêt Nam. Biographie Phan Thị Kim Phúc est née le dans le village de Trảng Bàng. Lors de l'attaque de son village , qui est alors sous le contrôle des communistes, elle est brûlée par le napalm des bombes de l'armée sud-viêtnamienne qui brûlent alors ses vêtements. Elle a été transportée à l'hôpital de Saïgon par Huỳnh Công Út, plus connu sous le nom de Nick Ut, le photographe de l'agence Associated Press à l'origine de la photographie (World Press Photo, 1972). Il a été diagnostiqué que ses brûlures étaient si sévères qu'elle n'aurait pas pu survivre sans une prise en charge immédiate. Néanmoins après 14 mois d'hospitalisation et 17 interventions chirurgicales, Kim Phuc a pu être sauvée. Nick Ut, qui a obtenu la même année le prix Pulitzer pour cette photographie, est resté en contact avec elle par la suite. Elle est transportée à Cuba pour y être soignée. Elle est ensuite mise sous étroite surveillance par le gouvernement vietnamien dans son pays et à Cuba où elle poursuit ses études (et où elle a rencontré son futur mari Bui Huy Toan). Tous deux s'enfuient en 1994 lors d'une escale technique à Gander lors du retour de leur voyage de noces à Moscou et demandent asile au Canada. Phan Thị Kim Phúc fuyait notamment la récupération du régime communiste, qui l'exhibait dans les villes et les villages à des fins de propagande. Elle devient mère de deux garçons. À Washington, en 1997, à l’occasion d’une cérémonie commémorative de la guerre du Viêt Nam, alors qu’elle faisait un discours devant des vétérans, elle a publiquement pardonné à l’officier américain qui avait ordonné le bombardement de son village au napalm. Le bombardement a été effectué par un A-1 Skyraider de l'armée de l'air sud-vietnamienne. Ce fut un bombardement par erreur de la part du pilote qui s'est trompé de cible. Phan Thị Kim Phúc est ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO depuis 1997. Ayant décidé de consacrer sa vie à promouvoir la paix, elle a créé à cette fin la Fondation Kim Phuc. Cette fondation aide les enfants qui sont victimes de la guerre en leur offrant un soutien médical et psychologique afin qu’ils puissent surmonter leurs traumatismes. Aujourd’hui, Kim Phúc vit au Canada avec son mari et ses enfants et finance des projets d’écoles et d’hôpitaux dans le monde entier, comme en Ouganda, au Timor-Leste, en Roumanie, au Tadjikistan, au Kenya et en Afghanistan. En , Kim Phúc est invitée par l'Alliance évangélique française pour intervenir pendant près d'une heure auprès de jeunes chrétiens. Convertie d'ailleurs au christianisme depuis 1982, elle a publiquement pardonné au révérend John Plummer, ancien pilote, qui avait affirmé à tort qu’il était le responsable du bombardement. En 2015, elle subit de nouveaux traitements dermatologiques, afin de soulager les cicatrices qui recouvrent 20 % de son corps et la font toujours souffrir. Histoire de la photographie Kim Phúc apparaît sur une célèbre photo, prise le avec un Leica M3, la montrant à l'âge de neuf ans courant, de face, nue sur une route après avoir été grièvement brûlée, à la suite d'une attaque au napalm sur le village de Trang Bang. Il existe également un film, beaucoup moins diffusé, tourné par le cadreur britannique Alan Downes d'ITN (Independent Television News), qui montre les événements juste avant et juste après la prise de cette photographie. La parution de la photographie a été retardée jusqu'au au motif qu'elle mettait en scène la nudité frontale d'enfants, nudité absolument taboue pour la presse américaine. Après un débat au sein de l'agence de presse et une série de décisions individuelles, il a été finalement décidé de la publier en raison de son intérêt journalistique exceptionnel, mais en évitant de faire un gros plan sur l'enfant brûlée. Faisant le tour du monde, elle suscite une indignation générale. Elle est depuis devenue un symbole de la guerre du Vietnam, figurant sur de nombreux livres et articles sur le sujet. La véracité de ces événements et l'authenticité de la photographie, souvent présentée comme celle d'une petite fille hurlant simplement de terreur (alors qu'elle hurlait de douleur, après avoir été brûlée), avaient été mises en doute dès le , en particulier par le président américain Richard Nixon. Cette mise en doute a entraîné de nombreuses réactions, y compris de la victime, et celle du photographe Nick Ut qui a déclaré que . La question de la censure pour cause de nudité a été de nouveau soulevée lorsque Facebook a bloqué certains comptes d'utilisateurs de la presse à la fin du mois d'. Après une vague de protestation, l'image a été rétablie le vendredi par le réseau social prenant en compte le statut particulier d'image iconique et historique de la photographie incriminée. Erna Solberg, le Premier ministre norvégien, qui a vu son compte censuré, soulignait à ce propos : . Publications Prologue de Vive la Vie !, Éditions du Chêne, 2001 . Sauvée de l'enfer - La fille de la photo raconte. traduit par Madeleine Dériaz, Romanel-sur-Lausanne, Ourania, 2018, . Notes et références Annexes Bibliographie Denise Chong, La fille de la photo, traduit par France Camus-Pichon, Paris, Belfond, 2001, . Liens externes Kim Phuc Phan Thi sur le site de l'UNESCO. Fondation internationale Kim. « « La fille de la photo » sort du cliché », Le Monde. Naissance en avril 1963 Personnalité vietnamienne de la guerre du Viêt Nam Étudiant de l'université de La Havane Personnalité féminine vietnamienne Sujet de photographie célèbre Photographie de la guerre du Viêt Nam Histoire des enfants dans la guerre
Acanthomenexenus polyacanthus
Acanthomenexenus polyacanthus est une espèce d'insectes de l'ordre des phasmes originaire de l'île indonésien de Sangir. Description Acanthomenexenus polyacanthus est dépourvue d'ailes chez les deux sexes. Les femelles atteignent une longueur de 55 à et les mâles de 40 à . Publication originale Notes et références Liens externes Phasmoptera Insecte d'Indonésie
Église Saint-Jean-Baptiste de Vrdnik
Léglise Saint-Jean-Baptiste de Vrdnik (en serbe cyrillique : ; en serbe latin : ) est une église orthodoxe serbe située à Vrdnik en Serbie, dans la municipalité d'Irig et dans la province de Voïvodine. Construite en 1777, elle est inscrite sur la liste des monuments culturels de grande importance de la République de Serbie (identifiant SK 1290). Présentation Vrdnik est situé sur les pentes méridionales du massif de la Fruška gora. L'église Saint-Jean-Baptiste a été construite en 1777 et, en 1832, elle a été dotée d'un nouveau clocher dû à Matijas Frelih de Novi Sad. Elle est bâtie sur un plan tréflé. Les façades sont rythmées par un socle, par une corniche et par des pilastres ; l'entrée principale se trouve à l'ouest de l'édifice et le portail d'accès à l'enceinte de l'église est orné de portes en fer forgé. À l'intérieur, la nef est divisée en plusieurs travées par des arcs reposant sur de robustes piliers ; l'ensemble a été blanchi à la chaux. L'iconostase, de style baroque, a été sculptée en 1814 par Marko Vujatović, un artiste originaire de Sremski Karlovci ; ses boiseries sont décorées de motifs végétaux, notamment des fleurs et des feuilles de chêne en volutes. L'iconostase et le trône de l'évêque ont été peints en 1825 par Georgije Bakalović, un élève de Stefan Gavrilović et de Jakov Orfelin. L'église conserve d'autres icônes datant d'une période allant du à la fin du ; elle abrite aussi une bibliothèque qui possède des ouvrages russes imprimés datant du . Références Article connexe Monuments culturels du district de Syrmie Jean-Baptiste Vrdnik Monument culturel de grande importance en Serbie Vrdnik Vrdnik
Prestone
Prestone est une marque déposée par la compagnie Honeywell et qui désigne, entre autres, une sorte d'antigel. Au Québec, elle est entrée dans le langage courant pour désigner le fluide caloporteur utilisé dans les moteurs d'automobiles. Historique À l'origine, Prestone était fabriqué par Union Carbide. La marque fut rachetée par AlliedSignal en 1997. Liens externes Prestone Autochem Industry Technologie automobile
Jacaranda decurrens
Jacaranda decurrens est une espèce de plante de la famille des Bignoniaceae présente en Amérique du Sud. Distribution Jacaranda decurrens est présente dans l'est de la Bolivie, au Paraguay et au sud et à l'ouest du Brésil. Description Le tronc et les branches principales de Jacaranda decurrens présentent la particularité de pousser sous terre, à peu près entre 10 et 50 cm en-dessous de la surface. Seules les branches secondaires affleurent, avec les feuilles et les fleurs. Les individus possèdent une très longue espérance de vie : un spécimen étudié dans le Minas Gerais au Brésil en 2013 a été estimé être âgé de ans. Liens externes Notes et références Espèce d'Angiospermes (nom scientifique) Bignoniaceae
Nina Speight
Nina Speight est une actrice australienne du cinéma américain née en Australie à North Fitzroy, quartier de Melbourne, le , morte le dans le Comté de Riverside (États-Unis). Biographie Filmographie Courts-métrages 1917 : (Lonesome Luke, Messenger) de Hal Roach 1917 : Over the Fence de Harold Lloyd et J. Farrell MacDonald 1917 : 1917 : (Bliss) d'Alfred J. Goulding 1917 : de Billy Gilbert 1917 : Love, Laughs and Lather 1917 : Le Flirt de Billy Gilbert 1917 : Tous à bord (All Aboard) d'Alfred J. Goulding 1917 : We Never Sleep 1917 : Un enfant s.v.p. (Bashful) d'Alfred J. Goulding : (non créditée) 1917 : Step Lively d'Alfred J. Goulding 1918 : It's a Wild Life 1918 : Lui et la voyante 1918 : Lui fait du cinéma d'Alfred J. Goulding 1918 : Oui... mais Lui corsette mieux 1918 : Photographe malgré lui d'Alfred J. Goulding : (non créditée) 1918 : Pipe the Whiskers'' Liens externes Actrice australienne du muet Naissance en janvier 1890 Décès en mars 1965 Naissance à Melbourne Décès dans le comté de Riverside Décès à 75 ans
Pavillon de plongée
Les pavillons de plongée sont des drapeaux qui permettent de signaler aux usagers de la mer ou des voies de navigations intérieures la présence d'un ou de plusieurs plongeurs, chasseurs sous-marins ou apnéistes dans l'eau, ce qui leur permet d'adapter leur comportement en conséquence. On distingue trois pavillons utilisés en plongée : le pavillon Alpha du code international des signaux maritimes, pour les embarcations ; le pavillon de plongée, pour signaler les plongeurs ; le pavillon rouge à croix de saint André blanche. Pavillon Alpha Depuis 1969, le pavillon Alpha du code international des signaux maritimes, utilisé seul sur un navire, indique la présence de scaphandriers en cours d'exécution et que le navire a une capacité de manœuvre restreinte en raison des activités de plongée. Ce pavillon peut également indiquer qu'un ou plusieurs apnéistes ou chasseurs sous-marins sont à l'eau ou sous l'eau. Ce pavillon, qui est reconnu par la CMAS, impose aux autres navires une vitesse réduite et de ne pas approcher à moins de en mer (règlementation pour la région Atlantique, et pour la région Manche et Mer du Nord). En eaux intérieures (cours d'eau), le Code européen des voies de navigation intérieure (CEVNI) indique simplement que (article 6.37). Le pavillon doit être rigide et d'au moins de dimension verticale et visible sur tout l'horizon. Une boule noire doit aussi se trouver en haut du mât si le bateau est au mouillage. Le pavillon Alpha avec ses couleurs blanche et bleue peut s'avérer difficile à repérer en mer. Certains lui adjoignent aussi un pavillon rouge avec une diagonale blanche, plus visible. Dans ce cas le pavillon doit se trouver sur une drisse séparée. Pavillon rouge avec une diagonale blanche Ce drapeau de plongée sert à indiquer les endroits où il y a un ou plusieurs plongeurs, apnéistes ou chasseurs sous-marin à l'eau. On peut le trouver sur les bateaux au mouillage et sur les bouées de plongée. Il impose aux autres navires les mêmes contraintes que le pavillon Alpha (vitesse réduite, distance de sécurité). Ce pavillon et sa signification actuelle ont été établis en 1956 par le vétéran de l'US Navy Denzel James Dockery, du Michigan. Pavillon rouge à croix de saint André blanche Ce pavillon est également vu de temps en temps sur les bouées utilisées par les apnéistes et chasseurs sous-marins pour se signaler. Il impose aux navires les mêmes contraintes que le pavillon Alpha (vitesse réduite, distance de sécurité). Notes et références Annexes Articles connexes Pavillon (marine) Plongée sous-marine Pêche sous-marine Lien externe Matériel de plongée
Kobe Doin' Work
est un téléfilm documentaire réalisé par Spike Lee, diffusé pour la première fois en 2009. Il est centré autour de Kobe Bryant, plus particulièrement lors d'un match de la saison NBA 2007-2008 opposant son équipe des Lakers de Los Angeles aux Spurs de San Antonio. Il est présenté en avant-première au festival du film de Tribeca, avant une première diffusion sur la chaine ESPN. Synopsis Le au Staples Center, les Lakers de Los Angeles disputent un match décisif de la saison régulière 2007-2008 face aux Spurs de San Antonio. Le réalisateur Spike Lee place trente caméras, toutes focalisées sur Kobe Bryant. Le joueur est même équipé d'un micro. Kobe Bryant rentre six de ses quatorze tirs, marque 20 points et joue 32 minutes. On peut également voir la préparation du joueur avant le match. Fiche technique Titre original : Réalisation : Spike Lee Photographie : Matthew Libatique Montage : Barry Alexander Brown Musique : Bruce Hornsby Production : Spike Lee Producteurs délégués : Keith Clinkscales, John Dahl, Joan Lynch et Connor Schell Sociétés de production : 40 Acres & A Mule Filmworks et ESPN Films Sociétés de distribution : ESPN (TV, États-Unis), Walt Disney Studios Home Entertainment (DVD, États-Unis) Budget : n/a Pays d'origine : Langue originale : anglais Format : couleur - 1.33:1 Genre : documentaire sportif Durée : 84 minutes Dates de sortie : : (avant-première au festival du film de Tribeca) : ( diffusion sur ESPN) Distribution Kobe Bryant Kareem Abdul-Jabbar Tony Parker Lamar Odom Tim Duncan Phil Jackson Ime Udoka Derek Fisher Pau Gasol Ronny Turiaf Jordan Farmar Manu Ginóbili Luke Walton Bruce Bowen Saša Vujačić Vladimir Radmanović Production Accueil Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le public plébiscite le film à 57%. Notes et références Annexes Articles connexes Saison NBA 2007-2008 Kobe Bryant Lakers de Los Angeles Zidane, un portrait du XXIe siècle, documentaire assez similaire Liens externes Téléfilm américain des années 2000 Téléfilm documentaire Kobe Bryant Film réalisé par Spike Lee Film tourné à Los Angeles Film se déroulant à Los Angeles Lakers de Los Angeles Saison NBA 2007-2008
Heinrich Rau
Heinrich Gottlob Rau ( – ), appelé aussi Heiner Rau, est un ouvrier métallurgiste communiste allemand sous la République de Weimar, un officier supérieur des Brigades internationales pendant la guerre d'Espagne, et après la Seconde Guerre mondiale un homme d’état important en République démocratique allemande pendant . Entre 1933 (année de l’arrivée au pouvoir des nazis) et 1945, il a été emprisonné pendant environ 8 ans. Ses titres officiels en RDA ont été : membre du bureau politique du comité central du SED, président de la Staatlische Plankommission (ou SPK : Commission Nationale de Planification), et ministre du génie mécanique, du commerce extérieur et du commerce inter-allemand. Il a aussi été l'équivalent d'un ministre des relations extérieures de la RDA. En 2003, un biographe allemand a salué son action en concluant ainsi son étude : " Sous sa direction, et grâce à son action diplomatique qui sut ouvrir la voie, les échanges et le commerce entre les pays dont l'économie compte se sont développés. Et son action facilitatrice au sein du parti SED y a fait diminuer les affrontements, tant étaient grandes ses connaissances techniques et son expérience de la vie, et à la fois pragmatique et prudent son exercice de l'autorité politique". Jeunesse Né à Feuerbach (aujourd’hui un faubourg de Stuttgart), dans le royaume de Wurtemberg, Rau est le fils d’un agriculteur devenu ouvrier d’usine. À , il entre chez Robert Bosch GmbH comme ouvrier sur presse, et il y restera jusqu’en 1920. Rau milite très tôt dans des organisations de jeunesses socialistes (il devient en 1916 président de son association de jeunesse), il est aussi membre du syndicat des métallurgistes (Deutscher Metallarbeiterverband). Il fait la guerre de 14-18, est blessé en . Hospitalisé, il se rétablit et participe à la tentative de révolution allemande de 1918-1919. Quand les émeutes en Wurtemberg amènent le roi à s’exiler, Rau est nommé chef d’une unité de police à Zuffenhausen, sa banlieue natale. Il suit les spartakistes, et renforce leurs consignes de grève. L’entreprise Bosch le licencie alors. Le jeune Rau devient communiste après la fondation du KPD en 1919, et il est bientôt chef de la cellule du KPD de Zuffenhausen, et membre du bureau du KPD de Stuttgart. , une des autorités du KPD, lui dispense sa protection et ses conseils, lui prête des livres. Clara Zetkin, éminente figure politique de la gauche wurtembourgeoise et membre fondatrice de la Internationale devient aussi mentor du jeune Rau. Il la suit à Berlin quand elle est élue députée au Reichstag en 1920. En , Rau devient fonctionnaire du KPD et dirige (tout d’abord sous la supervision de Hoerle, puis seul après la nomination de Hoernle au comité exécutif du Comintern en 1922) le bureau Agriculture au comité central (CC) du KPD à Berlin. Pendant , il donne des cours et des conférences dans les écoles du parti, et édite divers journaux de gauche destinés à la classe agricole : "Land und Forstarbeiter" (Le travailleur de la terre et de la forêt"), "Der Pflug" ("La Charrue"). Rau fait aussi partie des bureaux directeurs de plusieurs associations de paysans de gauche, soit nationales (comme le Reichsbauernbund, l’Association des Paysans Allemands) – soit internationales : Comité international des Travailleurs de l’Agriculture et de la Forêt, Comité Européen des Paysans, Conseil International des Paysans (Moscou 1930). De 1928 à 1933, Rau est aussi membre du Preußischer Landtag, le nouveau parlement de l'État libre de Prusse, et y est nommé à la tête du comité des affaires agricoles. Espagne et France Hitler et les nazis arrivent au pouvoir en ; Rau entre alors dans la clandestinité, il devient instructeur pour le secteur sud-ouest de l’Allemagne. Il est arrêté fin , et condamné en décembre 34, avec Bernhard Bästlein, par le Volksgerichtshof en vertu du "décret du pour la protection du Peuple et de l’État" pris par le président de la République Allemande, pour "préparation d’actes de haute trahison". Après avoir purgé une peine de 2 ans de prison, Rau est libéré. En , il passe en Tchécoslovaquie, puis en URSS, et est nommé à l’Institut Agraire International de Moscou. Quand la guerre civile éclate en Espagne (à la mi-), Rau effectue un stage à l’école d’officiers de Ryazan, puis est envoyé en Espagne. Il y arrive en et est d'abord affecté à la formation des commissaires politiques qui seront attribués à chaque brigade internationale. Il est par la suite nommé à l’état-major de la BI, puis devient fin 1937-début 38 commandant de la BI à la place de Richard Staimer, qui avait lui-même remplacé le général Kleber à la tête de la BI. Sous Rau, la BI suit le déclin général de l'armée républicaine face aux franquistes : elle participe à la bataille de Teruel, puis essaie de résister à l’offensive nationaliste d’Aragon (début ), pendant laquelle Rau est blessé. Blessé en , remplacé à la tête de la BI par Gustav Szinda (pour quelques semaines) puis par le hongrois Ferenc Münnich (dit Otto Flatter), Rau est hospitalisé puis emprisonné : son rival Richard Staimer (qu’il a remplacé à la tête de la BI dans des conditions chaotiques) et André Marty l’accusent de trahison et de trotskisme, et veulent sa destitution et son exécution dans le cadre de la Grande Purge. Rau est cependant libéré. Rau est en France en , et il s’occupe activement d’aider les brigadistes germanophones qui ont quitté l’Espagne ; il est même membre du bureau central du PCF jusqu’en 1939. Puis il revient en Espagne, et avec Ludwig Renn dirige les derniers groupes armés républicains qui protègent l’exode de la population catalane vers la France après la chute de Barcelone. Cette lutte d’arrière-garde a sans doute sauvé environ et combattants. Rau est arrêté par la police française en et interné au camp du Vernet (Ariège). Au printemps 1941, la justice française émet un mandat d'arrêt à son encontre. Puis, il est mis au secret () à la prison de Castres. En , le régime de Vichy le livre à la Gestapo. Allemagne 1942-1949 Rau, emprisonné dans le centre de détention de la Gestapo (Prinz-Albrecht-Straße) à la mi-42 est transféré au camp de concentration de Mauthausen en mars 43. Il y organise la résistance, et fomente (avec entre autres l'aide de son fidèle ami Franz Dahlem) une révolte qui éclate à la fin de la guerre. Dès sa libération, Rau, infatigable, se rend immédiatement à Vienne et avec l’aide des survivants du parti communiste autrichien, y rassemble d’anciens prisonniers politiques. En , il ramène 120 d’entre eux, en convoi, jusqu’au secteur soviétique de Berlin. En , les autorités de la zone d’occupation soviétique (SBZ) nomment Rau à la tête du service des approvisionnements, agriculture et forêts de la province du Brandebourg. Il s’occupe ensuite de la réforme agraire au Brandebourg, puis début 1946 est nommé chef de la commission des séquestres, et du service des transports et de l’économie. C’est aussi en 1946 que le SED est formé de la fusion du KPD et du SPD, et Rau est membre du nouveau parti. Après les élections de , Rau fait partie des dirigeants du SED. Le Brandebourg passe alors du statut de province à celui d’État fédéral, et de 46 à 48 Rau, qui est délégué au parlement du Brandebourg, est nommé ministre de l’Économie et du Plan. Rau directeur de la DWK (juin 47-octobre 49) En , Rau est nommé président de la Commission Économique Allemande (Deutsche Wirtschaftskommission, ou DWK), qui siège dans l'ancien ministère de l'Air. La DWK, qui va bientôt, grâce à des prérogatives très étendues accordées par les autorités soviétiques occupantes (la Sowjetische Militäradministration in Deutschland ou SMAD), diriger de fait la zone d’occupation russe (et deviendra même l'équivalent du futur gouvernement de l’Allemagne de l’Est) doit faire face à des situations difficiles. L’une d’elles est la réforme monétaire de : la trizone d'occupation occidentale abandonne le reichsmark pour le deutsche Mark, et pour éviter le désastre économique, la RDA doit l’imiter et créer l'ostmark (mark est-allemand). Rau profite de l’occasion pour instaurer un régime préférentiel dans les aides allouées aux entreprises d’État par rapport aux entreprises privées. Une autre des conséquences de la disparité des monnaies ouest et est-allemandes fut une dispute entre les puissances au sujet de la monnaie qui devrait être utilisée à Berlin. Il en résulta le blocus de Berlin par l’URSS, qui fut contourné par un pont aérien instauré par les États-Unis (ce conflit faillit d'ailleurs déclencher la Guerre Mondiale). Sous la direction de Rau, qui négocie habilement avec Vladimir Semyonovich Semyonov (le proconsul soviétique en Allemagne de l'Est), un important point de friction avec la SMAD est supprimé : les Russes considèreront désormais les Allemands de l’est comme des partenaires et non des vaincus à dépouiller systématiquement au nom des réparations de guerre. Un plan de coopération économique soviéto-est-allemand de 6 mois est signé pour la moitié de 1948; il sera suivi par un plan de 2 ans pour 1949 et 1950. Cependant, le plus grand obstacle à la mise en route de ce plan fut le blocus de Berlin par l’URSS (de à ) ; ce blocus fut d’ailleurs suivi par un contre-blocus de la zone d’occupation russe par les occidentaux. Rau chercha à représenter aux Russes combien le blocus était dommageable pour la population de Berlin-Est, fortement dépendante des livraisons venues de Berlin-Ouest, et ceci malgré l’« aide généreuse et désintéressée accordée par les Soviétiques aux Berlinois ». La levée du blocus () peut être en grande partie attribuée aux efforts de Rau. En 1949, le redressement économique de la future RDA est en bonne voie, et, cependant que la DWK voit ses effectifs administratifs doubler (ils passent de entre la mi-48 et le début 49), Rau signe le premier traité commercial avec un pays étranger : la Pologne (). L'économie en RDA, de 1949 à 1953 La création de la RDA est proclamée le , et 5 jours plus tard la DWK est dissoute. Rau devient alors délégué à l’Assemblée du Peuple (le nouveau parlement) et participe à la formation du gouvernement. En 1950, Rau est membre du Politburo et siège au conseil des ministres de la RDA. Il est ensuite ministre du Plan (1949-50), puis de 1950 à 1952, président de la Commission nationale du Plan. Mais le redressement économique de la RDA est freiné par l'excès de bureaucratie, les ingérences politiques et les luttes pour le pouvoir entre les politiciens. Théoriquement détenteur des clés de l’économie est-allemande et de son développement, mais en fait bridé par l'appareil politique, Rau était entré début 1949 en conflit avec le Secrétaire Général du SED Walter Ulbricht et avait rejeté sur le "bureau Ulbricht" et sa conduite aberrante des affaires la responsabilité de la faillite économique imminente de la RDA. Le vieux président de la RDA, Wilhelm Pieck (par ailleurs beau-père de Richard Staimer, ennemi personnel de Rau depuis la guerre d’Espagne et maintenant apparatchik et chef de la Stasi) avait pris parti dans le conflit et réveillé contre Rau la vieille accusation de "trotskisme" datant de 1938. En 1952-1953, Rau dirige le nouveau Centre de Coordination de l’Industrie et des Transports au conseil des ministres de la RDA : cet organisme a été créé afin de contrer les effets négatifs d’une bureaucratie trop pesante et d’un politique économique erratique. Staline meurt en , et les nouveaux dirigeants de l’URSS envisagent de suivre une "nouvelle politique" de développement économique, de libéralisation et d'augmentation du niveau de vie des masses. Rau leur semble un remplaçant possible du staliniste Ulbricht à la tête de la RDA, et l’idéologue du SED Rudolf Herrnstadt ébauche une marche à suivre dans ce sens. Mais l’Insurrection de juin 1953 en Allemagne de l'Est, qui est fermement réprimée par l’Armée rouge et la Volkspolizei, vient perturber ce schéma Certes, lors d’une réunion du Politburo le , Ulbricht est mis en minorité et Rau demande sa démission, mais vu la situation politique, personne ne se décide à faire clairement acte de candidature au poste d’Ulbricht. Dès le lendemain, Ulbricht se rend en avion à Moscou, et il en revient confirmé par Kroutchev dans ses fonctions. Finalement, le Neuer Kurs ("Nouvelle politique économique et sociale"), annoncé en 1953 ne débutera en RDA, fort timidement, qu'en . 1953-61 : action diplomatico-commerciale Après la tentative de renversement d’Ulbricht et son échec, Rau conserve apparemment ses postes, en particulier celui de Ministre de l’Industrie. En fait, son pouvoir est très diminué, et il est peu à peu supplanté à la Commission nationale du Plan par Bruno Leuschner, un fidèle d’Ulbricht. Les dissensions au sein de l’équipe dirigeante de la RDA ne seront jamais divulguées par la presse, qui au contraire souligne l’esprit de coopération qui règne au gouvernement. Rau lui-même donne au observateurs l’impression qu’il continue à œuvrer comme précédemment. En 1954, il reçoit la médaille d’or du Vaterländischer Verdienstorden (Ordre du Mérite de la Patrie). En 1964, Ulbricht affirmera lors d’un interview que les trois seules personnes à qui l'on puisse attribuer sur le plan économique " l’avènement du socialisme en RDA avaient été Heinrich Rau, Bruno Leuschner et lui-même. Les autres n’avaient pas voix au chapitre ! ". Pendant que, de 1953 à 1955, Rau dirigeait le nouveau Ministère de la Construction Mécanique, il avait pour adjoint Erich Appel. Au début des années 1960, Appel sera le promoteur d’une importante réforme économique, le NES, que Rau avait ébauchée dès le début des années 1950 : il avait alors souligné la nécessité d’un allégement du poids de la bureaucratie du Plan sur les entreprises, à qui il fallait, selon lui, laisser plus d’initiative. Cette tendance à la libéralisation des entreprises fut combattue par Bruno Leuschner, jusqu’à ce qu’Ulbricht, fin 1955, commence à prêter attention aux préconisations d’un nouveau conseiller économique, Wolfgang Berger, qui était favorable à la libéralisation. Malheureusement, à cette époque, le contexte politique s’assombrit et devint contraire aux réformes : les masses s’agitaient, et l’insurrection de Budapest en 1956 eut comme conséquence l’augmentation de la tendance au contrôle centralisateur dans les états satellites de l’URSS. Ce n’est que dans les années 1960 que la libéralisation de l’économie pourra être mise en œuvre en RDA. De 1955 à 1961, Rau est Ministre du Commerce Extérieur, et du Commerce Inter-Allemand. Le "commerce inter-allemand" désignait les échanges entre la RDA et la RFA, un flux qui était vital pour l’Allemagne de l’Est, mais qui était soumis aux aléas des relations diplomatiques et surtout à la stratégie des deux grandes puissances opposées dans leur Guerre froide. La RDA n’étant reconnue que par quelques rares états dans le monde à part ceux du bloc socialiste, Rau dut établir des "missions commerciales" dans de nombreuses capitales afin de montrer que les industriels allemands exportateurs de produits manufacturés de qualité n’étaient pas uniquement ceux de la RFA. Comme ces missions commerciales est-allemandes servaient aussi d’ambassades, Rau devint le directeur de la Außenpolitische Kommission beim Politbüro ("Commission de la politique extérieure du Politburo", ou APK). Il se rendit en visite officielle dans de nombreux pays, naturellement ceux du bloc soviétique, mais aussi en Chine, en Albanie, dans le tiers-monde et dans les "pays non-alignés" comme l'Inde et la Yougoslavie. Rau visita aussi plusieurs pays arabes, dont (plusieurs fois) l’Égypte. Un des derniers traîtés commerciaux que Rau ait signé : avec Cuba, et c’est Ché Guevara qui vint le parapher le à Berlin-Est. Par ailleurs, le , Rau avait décerné une décoration récemment instituée, la médaille Hans-Beimler, à son ami Franz Dahlem, tout récemment réhabilité - ainsi qu'à d'autres anciens combattants de la Guerre d'Espagne, et en particulier à Richard Staimer, l'assassin présumé de Beimler Mort, honneurs, mémoire Rau meurt d’une défaillance cardiaque en à Berlin-Est. Il avait été marié deux fois (à Helene Hess et Elisabeth Bihr) et avait été père de trois fils et d’une fille. Après sa mort, des usines, des écoles, des locaux récréatifs, et de nombreuses rues reçurent son nom. Trois timbres de la RDA portent son effigie. Rau a reçu les décorations suivantes : 1954: Vaterländische Verdienstorden Ordre du mérite patriotique (RDA) (en or) 1956 : Médaille Hans-Beimler 1958: Banner der Arbeit (Bannière du Travail) 1958: Médaille des combattants contre le fascisme (RDA) (pour la période 1933 - 1945) 1961: Grand-cordon Ordre du Nil de la République d'Égypte L'usine de machinerie lourde de Wildau a porté le nom de Heinrich Rau (de 1952 à 1990), de même que l'escadrille de chasseurs et l'Institut de formation des agents des douanes de Plessow (Brandebourg). Les cendres de Heinrich Rau sont déposées au Mémorial des Socialistes, au cimetière central de Friedrichsfelde (Berlin-Lichtenberg). En 1966, la RDA conçut une campagne de valorisation de ses combattants mythiques, et choisit comme symbole les brigadistes allemands qui s’étaient signalés par leur lutte anti-fasciste en Espagne. Une série de timbres, à l’effigie de Hans Beimler, Hans Kahle, Ludwig Renn…, fut émise (voir l'illustration du chapitre II). Sources Biographie de Heinrich Rau sur le Kabinettsprotokolle der Bundesregierung online. Koblenz Thomas, Hugh : Historia de la Guerra Civil Española Editorial Grijalbo, Barcelona. les articles "Heinrich Rau" des Wikipedia allemande et espagnole Notes Voir aussi Bibliographie Heike Amos, « Rau, Heinrich Gottlob », Neue deutsche Biographie, (volume 21, année 2003), éd. Duncker & Humblot, Berlin, Arno Lustiger, Shalom Libertad!. Frankfurt-am-Main, Athäneum Verlag, 1989 . Erich Woitinas, Heinrich Rau. Schriftenreihe zur Geschichte der FDJ (Série d'études sur l'histoire de la Freie Deutsche Jugend, 36, Berlin-Est, Junge Welt Verlag, 1977. Liens externes Militaire allemand de la Première Guerre mondiale Ministre de l'Économie du Brandebourg Député du Landtag de l'État libre de Prusse Député de la Chambre du peuple Personnalité du Parti communiste d'Allemagne Personnalité du Parti socialiste unifié d'Allemagne Résistant allemand au nazisme Résistant communiste Déporté résistant Survivant du camp de concentration de Mauthausen Membre des Brigades internationales (Allemagne) Récipiendaire de l'ordre du mérite patriotique en or Récipiendaire de la Bannière du Travail Naissance en avril 1899 Naissance à Stuttgart Naissance dans le royaume de Wurtemberg Décès en mars 1961 Décès à Berlin-Est Décès à 61 ans
Périgourdins
Les Périgourdins, également appelés Périgordins, sont les habitants du Périgord, un ancien comté français qui correspond approximativement au département de la Dordogne, territoire dans lequel les habitants sont entre autres appelés Périgourdins. La population périgourdine représente une partie des Français. Ethnonymie L'ethnonyme est mentionné sous la forme Perigordin en 1580 et en 1588, puis Périgourdin en 1721. Périgordin se compose du nom géographique Périgord suivi du suffixe -in. Sachant que le Périgord tire son nom des Petrocorii qui étaient ses habitants à l'époque où Jules César fit la conquête des Gaules et qui avaient pour capitale Vesunna. Au , le Dictionnaire de Trévoux indique que . D'autre part, Périgourdins est aussi le nom des habitants de la Dordogne, autrement appelés Dordognais et des habitants de Périgueux, autrement appelés Pétrocoriens. Anthropologie et ethnologie Origines Du temps de Jules César, les Périgourdins occupaient les diocèses de Périgueux et de Sarlat. Lors de la division des Gaules par Auguste, le territoire des Pétrocores fut compris dans la Celtique aquitanique ; plus tard, sous Valentinien, les Pétrocores furent réunis à la seconde Aquitaine et eurent Bordeaux pour métropole. Le Périgord fut ensuite envahi par les Goths au commencement du et les Francs le conquirent le siècle suivant. Les rois mérovingiens de Neustrie le possédèrent jusqu'au temps où le duc Eudes se rendit maitre de l'Aquitaine ; son petit-fils Gaiffre ou Waiffre, vaincu par Pépin le Bref, en fut dépossédé. Les rois carolingiens gardèrent le Périgord jusque vers la fin du , ils le gouvernaient par des comtes qui finirent par se rendre indépendants. Dans la première moitié du , d'après Abel Hugo, les habitants de la Dordogne sont vifs, laborieux, actifs et un peu entêtés. Ils ont une intelligence développée, de l'esprit naturel et de l'aptitude pour les arts, l'industrie et le commerce. Ils montrent peu de goût pour la carrière militaire, mais ils sont braves, patients, disciplinés et réunissent au courage toutes les qualités qui font le bon soldat. L'instruction et la civilisation ont fait de grands progrès dans les villes en 1835, où le goût des entreprises commerciales et des perfectionnements industriels se répand de plus en plus à cette époque. Cependant, dans les campagnes, le peuple est encore attaché à ses vieilles habitudes et à ses préjugés héréditaires ; les idées de perfectionnement contraires aux usages reçus y sont généralement repoussées car considérées comme des innovations dangereuses. Le paysan est pieux jusqu'à la superstition et économe jusqu'à l'avarice ; il est néanmoins hospitalier et montre un grand caractère de douceur et de modération. Ses mœurs sont pures, simples et sévères ; sa vie est laborieuse et son régime alimentaire est frugal. Il tient au sol qui l'a vu naître et au village où il a été élevé ; il cherche rarement à se marier au dehors et montre en toute circonstance beaucoup d'attachement pour ses parents. Vers 1835, la constitution des habitants varie suivant les localités. Les bords de la Dordogne et du Drot présentent des hommes vifs, bien faits, vigoureusement constitués et des femmes belles. Mais dans les Landes et surtout dans les arrondissements de Sarlat et de Périgueux, la population parait porter l'empreinte du terroir aride qu'elle cultive. Les hommes, dit Delfau, y sont petits, mal conformés et ont un air triste et malheureux. D'après le même auteur, la population a le naturel d'autant meilleur, qu'elle se rapproche du Limousin. Il cite les habitants de Nontron comme étant les plus affables envers les étrangers, les plus polis dans leurs manières et enfin les plus aimables du département. Langage Dans l'ancienne société rurale, la seule langue parlée et donc le seul véhicule de la culture était le Périgourdin, un dialecte nord-occitan hybride entre le Limousin et l’Auvergnat, avec un « piment » de Languedocien et de Provençal. Vers 1835, la prononciation varie beaucoup, elle est assez douce sur les frontières du département de Lot-et-Garonne, un peu moins sur celles de la Gironde et très dure dans l'arrondissement de Sarlat. Les finales sont généralement prononcées d'une manière lente qui contraste avec la vivacité naturelle des habitants. Cette inflexion se fait aussi remarquer dans la prononciation de ceux qui parlent français. Régime alimentaire Croyances et superstitions Chasse volante : les Périgourdins disent avoir vu une chasse conduite par une dame blanche, montée sur un cheval blanc, armée d'une pique et donnant elle-même de la trompe. La chasse est composée de chevaux ailés menés par des chasseurs et de chiens courants ; les animaux poursuivis sont des cerfs, des biches et des lièvres ; on entend alors très distinctement le hennissement des chevaux, le claquement des fouets et le glapissement des chiens. Toutes les fois que cette chasse apparaît, c'est le présage d'un grand événement comme une révolution, une guerre ou une peste. Chauco-Vieillo : les Périgourdins appellent ainsi le cauchemar, qu'ils considèrent comme une vieille sorcière qui s'introduit par le trou de la serrure pour arriver près de quelqu'un quand il dort. Elle monte sur le lit par le pied, s'étend sur la personne pour l'étouffer et si l'on cherche à la saisir pour l'étrangler, elle est si moelleuse au toucher, qu'on ne peut la retenir et qu'elle s'enfuit en accablant sa victime d'injures. Cosourchas : c'est le nom que donnent les Périgourdins aux carrefours où se font les évocations pour faire apparaître le diable. Il s'y présente, selon eux, sous la forme d'un chat, d'une poule noire, d'une chèvre ou même du feu, et ceux qui peuvent alors réussir à contracter un pacte avec lui ne manquent pas d'acquérir de grandes richesses. Mau-Jaunens : les Périgourdins appellent de cette façon certaines gens qu'ils supposent pactiser avec les malins esprits, et avec lesquels il est dangereux de faire le moindre marché. Si ces gens là vendent du bétail, celui-ci ne tarde pas à maigrir, à périr dans l'étable ou à être mangé par un loup ; et si on leur vend avant d'avoir été étrenné par d'autres, surtout un lundi, cela porte également malheur. Lorsqu'un chasseur rencontre un Mau-jaunens, il n'a rien de mieux à faire que de rentrer au logis, car il est bien certain que quelle que soit la quantité de gibier qu'il pourrait rencontrer, il n'en tuerait pas un seul. Migrations et diaspora À l'époque de la Guyenne, les Périgourdins sont nombreux à s'installer à Bordeaux. Ils ont également migré aux Amériques, dont le Canada. Un nombre indéterminé d'entre eux sont présents à Paris dans la première moitié du . Personnalités Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie complémentaire Joseph Durieux, « Combattants périgourdins de la guerre américaine (1778-1783) », in Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1907 Michel Léon, Le Périgord et les Périgourdins, le Havre, impr. Etaix, 1965 Pierre Pageot, La santé des Limousins et des Périgourdins au siècle, L'Harmattan, 2011 Articles connexes Démographie de la Dordogne Histoire de la Dordogne Dordogne Groupe ethnique en France Gentilé
Mémoire tampon
En informatique, une mémoire tampon, couramment désignée par le terme anglais buffer, est une zone de mémoire vive ou de disque utilisée pour entreposer temporairement des données, notamment entre deux processus ou matériels ne travaillant pas au même rythme. Description Du fait de la différence de vitesse entre le processeur et le périphérique, les données envoyées vers un périphérique (interne ou externe) sont le plus souvent stockées dans des mémoires tampon en attente de leur envoi effectif vers le périphérique, pour épargner à l’ordinateur l'attente due à la différence de débits entre le microprocesseur interne et les différents périphériques souvent lents. De même, les données reçues de l'extérieur sont le plus souvent rassemblées dans des tampons, en attente de leur traitement par l'ordinateur (pour des raisons d'efficacité, et aussi pour éviter qu'une réception de données trop rapprochées fasse que certaines, non traitées, ne soient perdues). Les périphériques tels que les ports séries sont le plus souvent munis de tampons file d'attente : les données émises ou reçues en premier sont traitées en premier. Une émission trop rapide peut remplir le tampon ; on bloque alors généralement le processus émetteur. Une réception trop rapide peut, elle aussi, bloquer le tampon, avec risque de perte de données ; aussi utilise-t-on souvent un dispositif de contrôle de flux disant à l'émetteur d'arrêter son émission quand le tampon est dangereusement près de la limite, et de recommencer quand le niveau est redevenu acceptable. Utilisation Dans certains langages de programmation comme le C, des tampons sont systématiquement utilisés pour réguler les Entrées-Sorties, par exemple la lecture ou l'écriture dans un fichier. Concrètement, le tampon est une chaîne de caractères accompagnée d'un indice ou d'un pointeur désignant la position de lecture courante. Dans le cas d'une écriture, le contenu du tampon est partiellement ou intégralement recopié dans la sortie, puis il est mis à jour, et le processus est répété un certain nombre de fois; dans le cas d'une lecture, à chaque étape, une partie de l'entrée est copiée dans le tampon pour être utilisée. Ce système permet de limiter les appels système read et write, qui sont beaucoup plus lents que les autres types d'instructions. Le programmeur qui voudra forcer la vidange du tampon dans un but particulier fera bien d'examiner la commande fflush de la bibliothèque standard. Notes et références Voir aussi Buffer circulaire Mémoire informatique
Médaille des victimes de l'invasion
La médaille des victimes de l'invasion est une médaille française d'honneur créée le . La médaille a été créée pour témoigner de la reconnaissance du gouvernement français envers les personnes otages, déportées, victimes de brutalités. Description Insigne Médaille : (avers) Une femme les mains liées regarde le mot « FRANCE » sur fond de ruines. Ruban : bleu marine avec une raie centrale noire de et une bande rouge de de chaque côté, à du bord. Agrafes : deux modèles dorés, « PRISONNIERS POLITIQUES » et « OTAGES DE GUERRE ». Administration Le ministère en charge de cette médaille était le ministère des Régions libérées, créé à la fin de la guerre puis le sous-secrétariat d'État qui lui succéda puis le simple service ministériel en charge des régions libérées après la disparition du secrétariat d'État à partir du milieu des années 1920. Les archives sur ces décorations ont fait l'objet en 1966 d'un versement aux Archives nationales par le ministère des Finances, auquel le service des régions libérées fut finalement rattaché. Ces dossiers individuels de proposition à la décoration présentent un intérêt historique car ils témoignent de la vie dans les régions occupées: souffrances des prisonniers civils, soins donnés aux blessés, secours portés aux réfugiés, organisation du ravitaillement, œuvres d'assistance, rôle des fédérations de sinistrés, efforts de reconstruction et de reconstitution industrielle après la guerre.... Voir aussi Liens internes Décorations militaires (France) Rubans des décorations militaires et civiles françaises Source France Phaléristique, site très complet traitant des décorations militaires et civiles françaises Références Victimes de l'invasion
Musée de la Mode et du Costume
Le Musée de la Mode et du Costume (anciennement Galerie du Costume) est l'un des musées situés à l'intérieur du Palais Pitti à Florence, en particulier dans la Palazzina della Meridiana, un pavillon au sud du palais auquel on peut également accéder depuis les jardins de Boboli. En 2013, le circuit muséal des jardins de Boboli, qui comprend également le Trésor des Grands-Ducs, le musée de la mode et du costume, le musée de la porcelaine et le jardin Bardini, était le sixième site d'État italien le plus visité, avec 710 523 visiteurs et un revenu brut total de 2 722 872 euros . En 2016, le circuit des musées a attiré 881 463 visiteurs . Le bâtiment Meridiana L'aile connue sous le nom de Palazzina della Meridiana a été construite sur le côté sud du palais sur ordre de Pierre Leopold de Lorraine en 1776. Les travaux ont été commencés par l'architecte Gaspare Paoletti, qui y travailla jusqu'en 1813 avec l'aide de Giuseppe Cacialli. Une décennie plus tard, l'édifice a été achevé par Pasquale Poccianti, qui a construit la façade sud, doté le bâtiment de nouvelles pièces et a supervisé le programme de décoration. En 2007, après plus d'un siècle, le bâtiment a été rouvert pour permettre d'admirer le cadran solaire (Meridiana), l'œuvre de Vincenzo Viviani et les fresques qu'Anton Domenico Gabbiani a réalisées pour le Grand Prince Ferdinando. La galerie La galerie des costumes est fondée en 1983 sous la direction de Kristen Aschengreen Piacenti et contient une collection qui, avec les objets en dépôt, atteint plus de , dont des vêtements anciens (les plus anciens datant du ), des accessoires, costumes théâtraux et cinématographiques possédant une pertinence documentaire. Le musée retrace l'histoire des modes qui se sont succédé, grâce à la présence de nombreux exemples de stylistes italiens et étrangers tels que Valentino, Giorgio Armani, Gianni Versace, Emilio Pucci, Ottavio Missoni, Yves Saint Laurent, etc.... La plupart des pièces proviennent de dons publics et privés, parfois avec la vente de garde-robes entières de personnages célèbres, d'une grande importance historique et esthétique. C'est ainsi que sont arrivés les vêtements de la noble sicilienne Franca Fiorio, ou ceux d'Eleonora Duse. Il existe également la collection de costumes de théâtre rassemblés par Umberto Tirelli, fondateur d'une importante boutique de tailleur spécialisée dans ce secteur . Parmi les raretés du musée figurent les vêtements funéraires du grand-duc Cosme Ier de Médicis, de son épouse Eléonore de Tolède et de leur fils Garzia, décédé à l'âge de quinze ans des suites du paludisme. La restauration a lieu dans les laboratoires du musée. En raison de la fragilité des objets exposés, les collections tournent périodiquement au moins tous les deux ans, selon un parcours qui se déroule chronologiquement et thématiquement, sans compter les expositions monographiques périodiques organisées dans certaines salles particulières de la Galerie . Une collection de bijoux fantaisie du est également exposée. L'accès à la galerie est généralement autorisé à horaires fixes, avec le même billet pour les jardins de Boboli. Expositions La mode féminine entre les deux guerres est le thème abordé dans une exposition - entre 2000 et 2001 - organisée par Caterina Chiarelli à la Galerie du Costume, rouverte en juin 2000 après une longue restauration. L'exposition « La garde-robe d'une dame sicilienne » (2001) a retracé le goût et la mode de la riche bourgeoisie sicilienne - des années 1920 aux années 1950 - à travers la garde-robe de Mme Venere Musarra. En 2001, le don que Flora Wiechmann Savioli a fait à la galerie des costumes a été exposé et comprend un noyau de bijoux, robes, peintures abstraites, accessoires de mode et petits objets d'art de famille. L'exposition « Acquisitions à travers le » a voulu valoriser les nouvelles acquisitions de la galerie, sans suivre de programme thématique. L'exposition a été organisée en deux groupes selon la provenance des œuvres: le premier comprenait des vêtements et accessoires achetés en 2002 lors d'une vente aux enchères et donnés par le Centre de la mode italienne de Florence, parmi lesquels des vêtements de Givenchy, Yves Saint Laurent, Jean-Paul Gaultier, Jean Patou, Alaïa, mais aussi Gucci, Gottex et Kenzo. Dans le second groupe, aux origines plus hétérogènes, des spécimens de la première moitié du ont également été inclus. En 2004, la galerie a accueilli un noyau de vêtements coptes, des , montrant l'évolution de la mode et du costume à différentes époques. La Galleria del Costume du Palazzo Pitti a présenté, entre 2007 et 2008, une sélection de la collection Riva qui se compose d'environ trois mille boutons. Le bouton a été le symbole de l'élégance masculine et a obtenu des effets spectaculaires grâce à l'utilisation d'or, d'argent et de pierres précieuses. Une exposition consacrée à la naissance de la tapisserie des Médicis a eu lieu à la Galerie, à la demande de Cosme Ier, ce qui témoigne de l'esprit d'entreprise du duc. Vingt et une tapisseries et éléments d'ameublement appartenant à la production du Mobilier National et des manufactures des Gobelins et de Beauvais, constituent le socle d'une exposition organisée entre 2008 et 2009 à la Galerie des Costumes. L'exposition en l'honneur de Dianora Marandino - présentée à la Galerie du Costume du Palazzo Pitti en 2011 - présentait une sélection de vêtements et de croquis préparatoires faisant partie de la collection offerte en cadeau par son épouse, le maître Enzo Faraoni. Cet artiste, volontairement toujours resté en dehors de la grande production, est à peine connu en dehors de la sphère des spécialistes du secteur. Entre 2013 et 2014, un parcours d'exposition sur le métier ancestral du modiste créateur de chapeaux a été proposé à la Galerie de costumes du Palazzo Pitti, ici érigée en véritables œuvres d'art. À la même période, une autre revue - organisée par Caterina Chiarelli - était consacrée à la garde-robe de certaines des femmes les plus influentes et aux stars de la mode du . Deux sections étaient consacrées aux robes de mariées et aux bijoux tissés fabriqués par des femmes du Rwanda. La galerie du costume est actuellement le seul musée de l'histoire de la mode et du costume en Italie. Du au , la Galerie du Costume du Palazzo Pitti accueille l'exposition en l'honneur de Piero Tosi. En l'honneur de remporter l'Oscar de sa carrière, ils le décrivent comme un « visionnaire dont les costumes uniques résistent à l'épreuve du temps en donnant vie à l'art dans les films ». L'exposition, intitulée « Hommage au maestro Piero Tosi. L'art des costumes de scène de la Donation Tirelli », est composé d'une quinzaine de costumes de scène de Piero Tosi ; les œuvres sont exposées dans la salle de bal du musée. La mise en place a été coordonnée par l'architecte Mauro Linari et comprend également un noyau de vêtements historiques, de costumes de théâtre et de cinématographie d'un grand charme datant de la donation d'Umberto Tirelli à la Galerie du Costume en 1986. Parmi les costumes de scène de l'exposition et conçus par le designer Tosi, Médée (réalisé par Pier Paolo Pasolini), Elisabeth (Sissi) (réalisé par Luchino Visconti), Giuliana Hermil (L'Innocent, réalisé par Luchino Visconti). Liens Bibliographie Caterina Chiarelli (édité par), Galerie de costumes du Palais Pitti. La mode féminine entre les deux guerres, Livourne, Sillabe, 2006. Caterina Chiarelli (édité par), La garde-robe d'une dame sicilienne, Livourne, Sillabe, 2006. Caterina Chiarelli, Antonio Paolucci (édité par), The Flora Wiechmann Savioli donation, Livourne, Sillabe, 2006. Caterina Chiarelli (édité par), Acquisitions à travers le XXème siècle, Livourne, Sillabe, 2006. C. Chiarelli et MC Guidotti (édité par), Coptic Dresses of the Egyptian Museum of Florence at the Costume Gallery of Palazzo Pitti, Livorno, Sillabe, 2006. Caterina Chiarelli, Roberta Orsi Landini (édité par), Mode et style. Interprétations personnelles dans l'histoire du vêtement, Livourne, Sillabe, 2006. Caterina Chiarelli et Dora Liscia (édité par), Appesi a un filo. Bottoni à la galerie de costumes du Palazzo Pitti / lié par un fil. Boutons à la galerie de costumes du Palazzo Pitti, Livourne, Sillabe, 2007. Lucia Meoni (édité par), La naissance de la tapisserie des Médicis, Livourne, Sillabe, 2008. C. Chiarelli, Ginevra Utari (édité par), Designer tapestries . De Picasso aux créations d'aujourd'hui dans les usines des Gobelins et de Beauvais, Livourne, Sillabe, 2008. Caterina Chiarelli (édité par), Dianora Marandino. Fantasmes de couleurs, Livourne, Sillabe, 2011 Caterina Chiarelli (édité par), Il Cappello-The hat. Entre art et extravagance, Livourne, Sillabe, 2013. Caterina Chiarelli (édité par), De la garde-robe au musée. Dynamisme et métamorphose de la galerie du Costume, Livourne, Sillabe, 2011. Caterina Chiarelli (édité par), La Meridiana du Palazzo Pitti, Livourne, Sillabe, 2007. C. Chiarelli (édité par), Mode entre analogies et dissonances. Galerie de costumes du Palazzo Pitti - Les collections, Livourne, Sillabe, 2010. Source de traduction Liens externes Mode Mode Musée du textile Musée fondé en 1983 Musée de la mode
Exterion Media
Exterion Media (anciennement Viacom Outdoor puis CBS Outdoor) est une société européenne de publicité par affichage basée à Londres. Historique Viacom Outdoor est devenue CBS Outdoor à la suite de la scission du groupe Viacom, devenant la filiale Outdoor (affichage publicitaire extérieur) de l'entreprise américaine CBS Corporation. Le CBS Outdoor International en Europe devient Exterion Media après le rachat de CBS Outdoor International par le fonds d'investissement américain Platinum Equity pour 225 millions de dollars. En , CBS Outdoor acquiert l'activité d'affichage publicitaire de Van Wagner pour 690 millions de dollars. France La filiale française Giraudy, concurrente de JCDecaux, fut créée par Jean Giraudy et vendue par Europe 1 Communication en à Viacom. L'entreprise devint Viacom Outdoor avant d'être rebaptisée CBS Outdoor lors de la scission du groupe Viacom. Début Janvier 2021, ExterionMedia France annonce la mise en place d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) qui porterait sur la suppression de 99 postes sur 300 via un plan baptisée « Ambition 2021 ». Identité visuelle (logo) Dirigeants 2009-2013 : Antonio Alonso, 2013- : Leon Taviansky (intérim) Notes et références Annexe Articles connexes Nouveau Viacom Ancien Viacom Liens externes Agence de publicité
Omitara
Omitara est un village de Namibie. En comptant le village voisin Otjivero (les deux endroits sont souvent désignés comme un seul ensemble), on estime la population à environ en . Projet Basic Income Grant En 2008 et 2009, une expérimentation d'un revenu de base est faite à Omitara et Otjivero. On a donné à chaque personne de moins de 60 ans (l'âge de la retraite) une somme de 100 dollars namibiens (les retraités namibiens reçoivent une allocation de 550 N$ par mois). L'étude de suivi, publiée en , a montré qu'au bout de quelques mois d'expérimentation, la criminalité a baissé, la sécurité alimentaire de la population a augmenté, l'absentéisme à l'école a diminué, et des micro-entreprises se sont mises en place qui revitalisent le tissu économique et social du village. Globalement les revenus des habitants du village ont augmenté de 29 %, soit plus que le revenu supplémentaire octroyé par le programme. Le chômage a également diminué dans le village. Un groupe s'est formé pour demander la mise en place d'un revenu de base au niveau national, mais le gouvernement namibien n'a pas repris l'idée. Après le dernier versement en , une allocation de transition de 80 N$ par mois a été mise en place pour ne pas « laisser les résidents retomber au même niveau de pauvreté déshumanisante qu'ils avaient expérimentée auparavant ». Cette allocation de transition a été versée jusqu'à la fin de l'année 2011, quand la coopérative s'en occupant s'est trouvée à court d'argent. Les versements ont repris en avec le soutien de l'Église évangélique vaudoise italienne. Moyens de transport Otjivero et Omitara sont deux arrêts de la route allant de Windhoek à Gobabis. Bibliographie Anne Kammesheidt: Das Projekt Otjivero - ein neuer Ansatz der Entwicklungspolitik in Namibia: Entwicklungsökonomische Voraussetzungen und Implikationen eines bedingslosen Grundeinkommens, Bremen 2010 Notes et références Ville en Namibie Revenu de base
Rock à Brest
Le rock brestois — et généralement le rock breton — est fortement influencé par la musique celtique. Cependant, la scène musicale brestoise se démarque par un grand éclectisme de styles et de nombreux groupes de rock aux influences diverses (punk, folk, pop, électro, trip-hop...) occupent de belles places sur les scènes locales, régionales et nationales. Historique Avant la vague celtique des années 1970, Brest n'était pas connu musicalement. Émétrice de la première vague celtique en France dans les années 1970 avec des artistes de Quimper, des artistes brestois comme Jean-Michel Caradec ont pu s'imposer. En 1992, avec la fête maritime « Brest 1992 » et la création du festival des Vieilles charrues à Carhaix-Plouguer, des artistes finistériens comme Yann Tiersen et Miossec se sont révélés et s'imposent en France. En 1994, le guitariste quimpérois Dan Ar Braz et Gilles Servat avec l'Héritage des Celtes lancent la seconde vague celtique sur la France. En 1998, profitant de la vague celtique, Merzhin de Landerneau et Matmatah de Brest sont révélés dans toute la France grâce au mélange de rock et de musique celtique. L'album La Ouache de Matmatah s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires durant l'été 1998, concurrençant avec les rockeurs parisiens et Noir Désir. Durant les années 2000, le rock brestois est toujours présent, mais la touche celtique est absente. En 2008, la séparation de Matmatah bouleverse les Brestois. Au début des années 2010, une troisième vague celtique est lancée par la brestoise Nolwenn Leroy suivi de Dan Ar Braz, alors que Yann Tiersen part régulièrement en tournée mondiale. Les artistes Les artistes brestois No Place For Soul - Metal Indus Al Kapott - Punk Brutal Combat OÏ 1ER GROUPE DE RAC en FRANCE création 1982 Criminal Damage Punk Oî Jean-Michel Caradec - Chanson Les Collabos - Punk Electric Bazar Cie - Rock Robin Foster - Post-rock Arnaud Le Gouëfflec - Musique expérimentale Nolwenn Leroy - Chanson celtique Manu Lann Huel - Chanson Matmatah (1996-2008-2017) - Rock Miossec (1992-?) - Rock Tristan Nihouarn (Ex-Matmatah) Yann Tiersen - Electro/Contemporain - Ouessant et Brest Hot Bugs - Punk Artistes du Finistère Dan Ar Braz (1975-?) - Rock celtique - Quimper Les frères Guichen - Rock celtique - Quimper Gérard Jaffrès - Rock celtique - Saint-Pol-de-Léon Renan Luce (2005-?) - Chanson - Morlaix Merzhin (1996-?) - Rock - Landerneau Red Cardell - Rock celtique - Quimper Gilles Servat (1971-?) - Rock celtique - Quimper Infrastructures Salles de concert À Brest Brest Arena La Carène Le Cabaret Vauban L'Espace Léo Ferré Dans la région Le Family à Landerneau La Ferme de Gwernandour à Brasparts Le Run ar Puns à Châteaulin L'Avel Vor à Plougastel-Daoulas Le Club Coatelan à Morlaix L'Espace Glenmor à Carhaix Les Cafés-concerts À Brest Le Boucan L'Arizona Le Cube à Ressort Club Vauban Dans la région Le Mole à Lampaul-Plouarzel Le Coatëlan (Plougonven) Le Dolen (Plouguerneau) Run ar Puns (Châteaulin) Les cafés-concerts disparus L'Ayer's Rock Café (aujourd'hui le Cube à Ressort) Le Barclay (Guipavas) Black Label Café Les Hespérides Plouneour-Trez Ker Opus (Langolen) Soul Food café La Tête Raide (aujourd'hui le Red Dragon Café) Festivals et lieux d'expressions populaires Festival Astropolis - Astropolis Jeudis du Port - scène gratuite, haut lieu de l'animation musicale estivale sur le Port Les Beaux Dimanches - manifestations culturelles et artistiques animées par l'association Vivre la Rue se tenant sur les pavés de la rue St-Malo, dans le quartier de Recouvrance. Festival des Vieilles Charrues à Carhaix en juillet. Festival du Bout du Monde à Crozon en août. Fête du bruit à Landerneau en août. Le Bouillon, à Plougastel-Daoulas en août. Radios rock Fréquence Mutine (depuis 1982). Radio libre historique basée dans le quartier de Kerangoff. Radio U (depuis 2001). Radio libre étudiante basée dans le quartier de Kergoat. Bibliographie Rock par ville Culture à Brest Rock en Bretagne
Un monde fou
Un monde fou est une pièce de théâtre de Sacha Guitry, une comédie en quatre actes créée au Théâtre de la Madeleine en 1938. Une seconde version intitulée Une folie est créée en 1951 au Théâtre des Variétés. Pièce de théâtre de 1938 Pièce de théâtre française Pièce de théâtre de Sacha Guitry