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ST Cervia
Le ST Cervia est un ancien tugboat de mer construit en 1946 par d'Aberdeen, en Écosse. Aujourd'hui, il est présenté comme navire musée, en cours de restauration, à Ramsgate dans le Kent. Son port d'attache actuel est au Alfred Corry Lifeboat Museum de Southwold depuis 1998. Il est enregistré comme bateau du patrimoine maritime du Royaume-Uni par le National Historic Ships UK depuis 1993 et au registre de la National Historic Fleet. Conception et construction La conception du Cervia est issue de l'ancienne classe Formost de remorqueur conçu en 1923. Cela fut décidé par la nécessité de la Grande-Bretagne de remplacer rapidement ses pertes, durant la seconde guerre mondiale, dans un programme gouvernemental de reconstruction rapide. L'Amirauté choisit le meilleur programme technique de l'avant-guerre pour éviter la nécessité de création de nouveaux modèles. Nommé initialement Empire Raymond, il faisait partie du programme de construction commandé pour l'Opération Overlord, l'invasion de l'Europe en 1944. Achevé qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le remorqueur a été terminé avec un grand nombre des caractéristiques de conception militaire : sa timonerie est blindée et il y a deux emplacement de mitrailleuses. Sa chaudière avait été installée avec des brûleurs à mazout, mais la conception initiale a permis de revenir rapidement au charbon. Tous les navires qui ont été commandés par le gouvernement britannique au cours de la période de guerre, d'où le préfixe au nom Empire qui était l'équivalent du Liberty ship du programme de construction aux États-Unis. Le Cervia est considéré comme le dernier navire de type Empire survivant au Royaume-Uni. Service Le Empire Raymond a été lancé du chantier naval Alexander Hall and Co. Ltd à Aberdeen, en Écosse, le et a été remis au ministère des Transports de guerre. En , il fut vendu à l'entreprise de remorquage maritime William Watkins Ltd en compensation des navires perdus en service de guerre. En 1947, Empire Raymond a été renommé Cervia,ce nom avait déjà été utilisé pour un remorqueur de la 'William Watkins qui avait pris part à l'évacuation de Dunkerque en 1940 en transportant 230 hommes de troupe. Le remorqueur a d'abord été utilisé avec d'autres remorqueurs comme transbordeur du paquebot de la Cunard Line RMS Queen Elizabeth transformé en transport de troupe. Puis le Cervia a été déployé à Ramsgate comme remorqueur de sauvetage entre les ports du Royaume-Uni et d'Europe continentale durant près de 60 ans. Il a aussi aidé à libérer plusieurs navires qui avaient échoué sur les bancs de sable de Goodwin au large de la côte-est du Kent à proximité de Ramsgate et Deal. Musée Maritime Medway Il a été utilisé sur la rivière Medway pour les voyages d'agrément de son nouveau propriétaire. Il était prévu que Cervia deviendrait une attraction pour le Medway Maritime Museum grâce à d'éminents défenseurs du patrimoine maritime. Malheureusement en 1974, le Conseil municipal de Medway s'est avéré incapable de trouver un financement suffisant pour ce projet. Reprise de service De ce fait, le Cervia fut remis en exploitation dans l'entreprise de remorquage. Il fut confié à une entreprise de construction basée sur la Medway qui avait besoin de toutes sortes d'embarcations pour aider à la construction de plates-formes pétrolières. En , Cervia a remorqué une barge grue à la Humber. Puis une société appropriée, la International Towing Ltd, a été mise en place, pour utiliser le ST Cervia et trois remorqueurs à vapeur ST Hercules, ST Hero et ST Goliath. avec Ramsgate comme port d'attache qui voyait le trafic commercial augmenter. Au début de 1977 deux des remorqueurs, ST Hercules et ST Hero ont été mis hors service. Néanmoins, ST Cervia et ST Goliath ont été rejoints par d'autres remorqueurs modernes à moteur diesel en 1978. Cervia fut mis en service de réserve en 1983. Musée Maritime, Ramsgate Après des négociations le remorqueur a été prêté et placé sous la garde du Ramsgate Maritime Museum, géré par la East Kent Maritime Trust en . Le Cervia fut amarré au John Smeaton Historic Dry Dock pour procéder à sa restauration. Il a été repeint pour reprendre son aspect d'origine. Un nouveau mât a été également installé et son logement de l'équipage a été rénové pour fournir des zones d'accès pour les expositions du musée. En 1986, Cervia a été visité par la Reine Elizabeth. Pour marquer le 50e anniversaire du remorqueur, un ingénieur spécialiste a supervisé la restauration des moteurs et leur remise en marche. Cervia est devenu le point central du musée a été rejoint par d'autres navires de la collection du musée maritime et des bateaux classiques privés. Le Steam Museum Trust espère maintenant terminer le projet de restauration totale et autonome du remorqueur. Le ST Cervia'' est maintenant amarré au port de Ramsgate. Notes et références Voir aussi Lien externe CERVIA - National Historic Ships UK Steam Museum Nom de bateau Bateau britannique Remorqueur Bateau lancé en 1946 Navire construit à Aberdeen National Historic Fleet National Historic Ships
Alexander Munksgaard
Alexander Munksgaard, né le au Danemark, est un footballeur danois qui évolue au poste d'arrière droit à l'AGF Aarhus. Biographie Débuts professionnels Alexander Munksgaard est formé par le FC Midtjylland, au Danemark. Il fait ses débuts en professionnel le 24 juillet 2015, lors d'un match de championnat face à SønderjyskE. Titulaire lors de cette partie, son équipe l'emporte sur le score de deux buts à un. Le 31 août 2016, Munksgaard est prêté pour une saison au Lyngby BK. AGF Aarhus Le 4 janvier 2019, lors du mercato hivernal, Alexander Munksgaard s'engage en faveur de l'AGF Aarhus où il signe un contrat de cinq ans. Il joue son premier match sous ses nouvelles couleurs le 8 février 2019 en étant titularisé face à l'Esbjerg fB, en championnat. Son équipe l'emporte par deux buts à zéro ce jour-là. Alors qu'il s'est imposé comme un titulaire, Munksgaard perd sa place avec l'arrivée en prêt du néerlandais Kevin Diks, et joue peu lors de la saison 2020-2021. En sélection nationale Alexander Munksgaard est sélectionné dans toutes les équipes nationales de jeunes. Il reçoit notamment onze sélections avec les moins de 17 ans, et également onze sélections chez les moins de 19 ans. Il participe aux éliminatoires du championnat d'Europe des moins de 19 ans en 2015 et 2016. Il fête sa première sélection avec l'équipe du Danemark espoirs le 14 novembre 2018 face à l'Espagne, en match amical. Il entre en jeu à la place d'Andreas Poulsen ce jour-là, et le Danemark s'incline sur le score de quatre buts à un. Notes et références Liens externes Footballeur danois Joueur du FC Midtjylland Joueur du Lyngby BK Joueur de l'AGF Aarhus Naissance en décembre 1997 Naissance au Danemark
Aluemeri (Helsinki)
Helsingin aluemeri (en , en ) est une zone de la mer Baltique située à l'extérieur d'Helsinki. Administrativement elle forme une section du quartier de Ulkosaaret. C'est une section seulement maritime. Description Cette section maritime extérieure ne comprend que quelques parties émergées au sud de l’îlot Halliluoto et quelques balises repérant la voie maritime profonde Syväväylä. À au sud d’Helsinki, Aluemeri comprend le phare d’Helsinki (en ) mis en service en 1959. À l'est du Phare la section Aluemeri comprend une zone de de profondeur. En 1995 la mer territoriale finlandaise est élargie à 12 Milles marins (environ ), mais à Helsinki comme en d'autres endroits la mer territoriale est nettement plus étroite. Références Liens externes Section d'Helsinki Géographie de la mer Baltique Ulkosaaret
Aire protégée de Peak Wilderness
Laire protégée de Peak Wilderness est une réserve naturelle au Sri Lanka. Le pic d'Adam s'y situe. L'aire est inscrite au Patrimoine mondial à travers le bien Hauts plateaux du centre de Sri Lanka. Notes et références Aire protégée au Sri Lanka Patrimoine mondial au Sri Lanka Aire protégée créée en 1940
Lutte aux Jeux européens de 2015
La lutte aux Jeux européens de 2015 a lieu à Heydar Aliyev Arena, à Bakou, en Azerbaïdjan, du 13 au . 18 épreuves sont au programme. Programme Médaillés Hommes Lutte libre Lutte gréco-romaine Femmes Lutte libre Tableau des médailles Références Liens externes
Diocèse d'Apt
Le diocèse d'Apt (en latin : ) est un ancien diocèse de l'Église catholique en France. Érigé au , il est un des diocèses historiques de la Provence. Histoire Territoire Le diocèse d'Apt confinait : au nord-ouest, avec celui de Carpentras ; au nord-est avec celui de Sisteron ; au sud, avec l'archidiocèse d'Aix ; et, à l'est, avec le diocèse de Cavaillon. Le doyenné d'Apt comprenait Apt, Bonnieux, Gignac, Lacoste et Rustrel ; celui de Saint-Christol comprenait Banon, Carniol, Montsalier, Oppedette, Saint-Christol, Simiane et Valsaintes ; celui de Saint-Martin-de-Castillon comprenait Céreste, Sainte-Croix-à-Lauze, Saint-Martin-de-Castillon, Vachères et Viens ; celui de Saint-Saturnin comprenait Corbelin, Joucas, Lagarde, Lioux, Saint-Saturnin. Le diocèse d'Apt comprenait aussi Auribeau, Buoux, Caseneuve, Castellet, Gargas, Roussillon, Saignon, Sivergues et Villars. Évêques Liste des évêques diocésains d'Apt Liste des archevêques d'Avignon, évêques d'Apt de 1877 à 2009 Notes Annexes Bibliographie Jean Barruol, Les origines de l'église aptésienne d'après de nouveaux documents, , dans Provence historique, tome 13, fascicule 51, 1963 (lire en ligne) Liens externes sur www.catholic-hierarchy.org (consulté le ) sur www.catholic-hierarchy.org consulté le ) sur /www.gcatholic.org (consulté le ) Apt Apt
Akil Mitchell
Akil Anthony Mitchell, né le à Charlotte en Caroline du Nord, est un joueur américano-panaméen de basket-ball. Biographie Il participe à la NBA Summer League 2014 avec les Rockets de Houston. Plus tard, il signe un contrat avec les Rockets, mais Houston décide de résigner son contrat. En , il signe aux Vipers de Rio Grande Valley. Le , Mitchell quitte le club turc du Pınar Karşıyaka pour rejoindre les Allemands du Brose Baskets. Références Liens externes Naissance en juin 1992 Naissance à Charlotte (Caroline du Nord) Joueur américain de basket-ball Joueur panaméen de basket-ball Joueur de basket-ball des Cavaliers de la Virginie Joueur des Vipers de Rio Grande Valley Joueur de l'Olympique d'Antibes Juan-les-Pins Joueur des New Zealand Breakers Joueur des Nets de Long Island Joueur de Boulazac Basket Dordogne Joueur du Pallacanestro Trieste Joueur de l'Hapoël Gilboa Galil Joueur du Maccabi Rishon LeZion (basket-ball) Joueur de Pınar Karşıyaka Joueur du Brose Baskets
Joffreville (homonymie)
Patronyme François Le Danois de Joffreville (parfois orthographié Geoffreville), du nom d'un lieu-dit de la commune de Novion-Porcien, officier français d'Ancien Régime (mort en 1721), membre du Conseil de la Guerre pendant la polysynodie, qui refusa d'être sous-gouverneur de Louis XV. Toponyme Joffreville ou Geoffreville, lieu-dit et ancien château de la commune de Novion-Porcien, qui a donné son nom à l'officier ci-dessus. Joffreville, ville de Madagascar, dans la province de Diego-Suarez, ainsi nommée en l'honneur du général Joffre. Homonymie
Villabasta de Valdavia
Villabasta de Valdavia est une commune d'Espagne de la province de Palencia dans la communauté autonome de Castille-et-León. Elle fait partie de la comarque naturelle de Vega-Valdavia. Notes et références Voir aussi Article connexe Liste des communes de la province de Palencia Lien externe Site de la mairie de Villabasta de Valdavia Commune dans la province de Palencia
Virus de la grippe A (H3N2)
Le sous-type H3N2 du virus de la grippe A fait référence aux types de deux antigènes présents à la surface du virus : l'hémagglutinine de type 3 et la neuraminidase de type 2. Le virus de la grippe A est un virus à ARN monocaténaire de polarité négative à génome segmenté (8 segments) qui appartient au genre Alphainfluenzavirus de la famille des Orthomyxoviridae. Le sous-type H3N2 est susceptible d'infecter les oiseaux et les mammifères. Histoire écoépidémiologique La grippe de 1968 a été causée par un virus de sous-type H2N2 réassorti en H3N2. En 2018 le sous-type H3N2 prend de l'importance au cours de la saison grippale aux États-Unis où fin janvier le taux de visites chez les médecins pour cause de grippe avait atteint le plus haut niveau depuis 15 ans. Ce H3N2 se montre souvent résistant au vaccin de l'année (alors qu'un sous-type de type AH1N1 circule aussi largement, de même qu'un virus de type B. Le vaccin ne semble protéger que 10 à 20 % environ des vaccinés). En Europe une seconde vague grippale pourrait être dû au H3N2. Ce virus, en Australie lors de la saison grippale précédente (mi-2017, dans l'hémisphère sud était dans 90 % des cas insensible au vaccin. Le virus retrouvé en 2018 aux États-Unis est proche du virus australien ; les CDC exhortent néanmoins les américains à se faire vacciner car ceci peut réduire la gravité de la maladie. Le dernier cas similaire « pandémique » aux États-Unis était du au virus H1N1 (qui avait entraîné une hausse des visites chez le médecin de 7,7 %). Deux épisodes non-pandémique de pic plus élevé datent de 2003-2004, également lié au virus H3N2 (+ 7,6 % de visites) Dans tous ces cas les plus de 65 ans étaient plus susceptibles d'être hospitalisés. Les 3 virus prévus dans l'hémisphère nord étaient : A/Michigan/45/2015 (H1N1)pdm09-like virus, A/Hong Kong/4801/2014 (H3N2), B/Brisbane/60/2008-like virus (B/Victoria lineage). Les souches significativement actives sont finalement : Influenza B/Phuket/3073/2013 (lignée Yamagata), Influenza A H3N2 A/Hong Kong/4801/2014 et de façon moindre A H1N1 A/Michigan/45/2015 Notes et références Voir aussi Articles connexes Virus de la grippe A
Banc-reposoir de Lupstein
Le banc-reposoir napoléonien de Lupstein est un monument historique situé à Lupstein, dans le département français du Bas-Rhin. Localisation Cette construction est située RD 231 à Lupstein. Historique Ce banc, de type "Impératrice", a été érigé en 1854. L'édifice fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1988. Le banc est détruit lors d'un accident routier en 1998 et l’arrêté d'inscription est abrogé le . Architecture Références Voir aussi Articles connexes Banc-reposoir d'Alsace Liste des monuments historiques du Bas-Rhin Liens externes Monument historique dans le Bas-Rhin Monument historique inscrit en 1988 Monument historique ayant perdu sa protection Banc Monument historique détruit en France
Phocide d'Athènes
Phocide d'Athènes () est un vainqueur olympique originaire de la cité d'Athènes. Il remporta la course à pied du stadion d'une longueur d'un stade (environ ) lors des Jeux olympiques, en 364 av. J.-C. Sources . (XV, 78, 1). Eusèbe de Césarée, Chronique, Livre I, 70-82. Lire en ligne. . Notes et références Sportif de la Grèce antique Sportif aux Jeux olympiques antiques Vainqueur du stadion aux Jeux olympiques antiques Personnalité de l'Athènes antique
Michel Marijnissen
Michel Marijnissen est un architecte postmoderne belge actif durant les années 1980, 1990 et 2000. Biographie Titulaire d'un diplôme d'ingénieur-civil architecte, Michel Marijnissen crée son propre bureau d'architecte peu de temps après son service militaire. Réalisations 1986 « Régent 45-46 », boulevard du Régent 45-46 (Marijnissen - Baudon - Hayot) 1990-1997 « Woluwe Gardens » (plusieurs phases), Woluwedal 24-28 à Zaventem 1991 Thiry 200 à 216, avenue Marcel Thiry 200-204-208-216 1991-1993 « North Plaza », boulevard du Roi Albert II 7-9 (avec Michel Jaspers) 1993 « Triomphe III », avenue Arnaud Fraiteur 25-27 1995 « Thiry 83 », avenue Marcel Thiry 83 1996-1998 « Thiry 81 », avenue Marcel Thiry 81, Woluwe-Saint-Lambert 1999 Siège de l'Organisation Mondiale des Douanes (World Customs Organization), rue des Croisades 22 (avec Michel Jaspers) 2000-2001 « Thiry 77 », avenue Marcel Thiry 77, Woluwe-Saint-Lambert 2001-2003 « Woluwe Heights », avenue des Communautés 100-110 (avec Altiplan) Références Lien externe Site du bureau Michel Marijnissen Architecte belge Date de naissance non renseignée (XXe siècle)
Open de Yixing de snooker 2013
L'Open de Yixing 2013 est un tournoi de snooker classé mineur, qui s'est déroulé du 11 au 15 juin 2013 au Sports Centre de Yixing en Chine. Déroulement Il s'agit de la deuxième épreuve du championnat européen des joueurs, une série de tournois disputés en Europe (8 épreuves) et en Asie (4 épreuves), lors desquels les joueurs doivent accumuler des points afin de se qualifier pour la grande finale à Preston. L'événement compte un total de 139 participants, dont 128 ont atteint le tableau final. Le vainqueur remporte une prime de . Le tournoi est remporté par Joe Perry qui défait Mark Selby en finale 4 manches à 1, son adversaire étant le joueur le mieux classé du tournoi. Il s'agit du premier tournoi classé remporté par Perry, lui qui compte déjà quelques pro-am et tournois non classés à son palmarès. Il prend la tête de l'ordre du mérite asiatique et ne participera à aucun des trois autres tournois en Asie. Dotation La répartition des prix est la suivante : Vainqueur : Finaliste : Demi-finaliste : Quart de finaliste : 8èmes de finale : 16èmes de finale : Deuxième tour : Dotation totale : Phases finales Finale Références Articles connexes Snooker Glossaire du billard Classement mondial de snooker Snooker en 2013
École d'études juives de Londres
L'École d'études juives de Londres (London School of Jewish Studies) (ou LSJS), connue auparavant comme Jews' College, est fondée en 1855 comme un séminaire rabbinique. Le changement de nom en 1999 avait pour but d'indiquer que l'enseignement s'adressait à un public plus large, en cessant la formation de rabbins. Depuis 2012, l'institution retourne à ses racines et redevient une école rabbinique. Histoire Le Jews' College ouvre ses portes à Londres en 1855. Notes et références Articles connexes Histoire des Juifs en Angleterre Liens externes Séminaire rabbinique Éducation à Londres Établissement scolaire fondé en 1855
The State of Massachusetts
The State of Massachusetts est une chanson du groupe Dropkick Murphys disponible sur l'album The Meanest Of Times. Le thème du morceau est les effets de la drogue sur les personnes et leurs familles. La chanson fut utilisée lors d’évènements pour les Red Sox de Boston et les Bruins de Boston. The State of Massachusetts fut l'une des 100 chansons les plus jouées sur la radio US modern rock radio en 2007. La chanson fut aussi classée sur la liste des 100 meilleures chansons du magazine Rolling Stones. Cette chanson sert aussi de générique à l'émission Nitro Circus sur MTV. Chanson interprétée par Dropkick Murphys Chanson sur la drogue Chanson sur l'enfance maltraitée
Meganisoptera
Les Meganisoptera, méganisoptères en français, constituent un ordre éteint d'insectes ayant vécu à la fin du Paléozoïque, du (Carbonifère supérieur à la fin du Permien), soit il y a environ entre (millions d'années) ; certains étaient de grande taille, avec une envergure atteignant jusqu'à . L'ordre était autrefois nommé Protodonata, en référence à leur apparence similaire et en relation supposée avec les odonates (demoiselles et libellules). Bien que la plupart des méganisoptères ne soient que légèrement plus grands que les odonates modernes, c'est parmi eux que l'on trouve les plus grandes espèces d'insectes ayant vécu, Meganeura monyi du Carbonifère supérieur et Meganeuropsis permiana du Permien inférieur. C'est pourquoi les méganisoptères sont communément appelés « libellules géantes », bien qu’ils ne soient pas des libellules au sens strict. Description Par rapport aux odonates, les nervures des ailes antérieures et postérieures sont similaires (trait primitif) sauf vers l'arrière de la zone de l'aile postérieure. Les ailes antérieures sont généralement plus mince et légèrement plus longue que l'aile postérieure. Contrairement aux Odonates, ils n'ont pas de pterostigma, et des motifs aux nervures des ailes plus simples. La plupart des spécimens de méganisoptères sont principalement connus grâce à des fossiles de fragments d'ailes, peu grâce à des ailes complètes, et encore moins (famille des Meganeuridae) grâce à des corps complets. Ils sont composés d'une tête globuleuse montrant de grandes mandibules dentées, des pattes munies de poils, un grand thorax, et un abdomen long et mince. Ils étaient, omme les libellules actuelles, très probabelent des prédateurs. Quelques nymphes sont également répertoriées. Elles sont composées de pièces buccales similaires à celles des nymphes de libellules modernes, ce qui suggère qu'ils étaient également des prédateurs aquatiques actifs. Bien que parfois inclus dans les « libellules », les Meganisoptera manquent de certains signes distinctifs au niveau de l'aile, qui caractérisent les odonates. Grimaldi et Engel, soulignent que le terme populaire « libellule géante » est donc impropre. Taille La taille importante de ces insectes posa la question de leur physiologie. Dépourvus de poumons, les insectes absorbent l'oxygène par l'intermédiaire d'un réseau ouvert de stigmates, de trachées et de trachéoles, en effectuant des contractions musculaires, comprenant . Ce système d'absorption crée de nos jours une limite supérieure à la taille générale du corps, or les insectes préhistoriques ont dépassé cette limite. Il a été proposé en 1911 par Harlé que l'atmosphère de l'époque contenait probablement plus d'oxygène que les 20% actuels. Cette théorie fut rejetée par la communauté scientifique de l'époque, mais a récemment retrouvé du crédit à la suite d'une étude plus approfondie de la relation entre le gigantisme et la disponibilité en oxygène. Si cette théorie est correcte, les insectes géants, confrontés à la baisse des niveaux d'oxygène, ont soit disparu, soit diminué leur taille. Les théories du gigantisme des insectes comportent cependant une incohérence : de grandes espèces d'une envergure de ont également vécu au Permien supérieur (sites du bassin de Lodève, en France), alors que la teneur en oxygène de l'atmosphère était déjà beaucoup plus faible qu'au Carbonifère ou au Permien inférieur. Des recherches récentes à propos de l'énergie du vol des insectes et des oiseaux modernes suggèrent que ce n'est pas seulement la quantité d'oxygène mais aussi la densité de l'air qui pourraient limiter la taille des espèces. G. Bechly suggéra en 2004 que l’absence de vertébrés aériens prédateurs permit aussi aux insectes ptérygotes d’atteindre de grandes tailles pendant les périodes carbonifère et permienne, et qu'une « course au gigantisme » évolutive a pu avoir lieu entre les Palaeodictyoptera à régime alimentaire végétarien, et leurs prédateurs du genre Meganeura. Classification Selon la Paleobiology Database, il existe 5 familles dans cet ordre, regroupant 53 espèces ; toutes sont éteintes. Aulertupidae (Zessin and Brauckmann, 2010) Aulertupus (Zessin and Brauckmann, 2010) Aulertupus tembrocki (Zessin and Brauckmann, 2010) Kohlwaldiidae (Guthörl, 1962) Kohlwaldia (Guthörl 1962) Kohlwaldia kuehni (Guthörl, 1962) Solutotherates (Brauckmann and Zessin, 1989) Solutotherates analis (Carpenter, 1980) Meganeuridae (Handlirsch, 1906) Sous-famille Carpentertypinae (Zessin, 1983) Carpentertypus (Zessin, 1983) Carpentertypus durhami (Carpenter, 1960) Sous-famille Meganeurinae (Handlirsch, 1906) Meganeura (Brongniart, 1885) Meganeura monyi (Brongniart, 1884) Meganeuropsis (Carpenter, 1939) Meganeuropsis americana (Carpenter, 1947) Meganeuropsis permiana (Carpenter, 1939) Meganeurula (Handlirsch, 1906) Meganeurula selysii (Brongniart, 1894) Oligotypus (Carpenter, 1931) Oligotypus huangheensis (Prokop , 2008) Oligotypus makowskii (Carpenter and Richardson, 1971) Oligotypus tillyardi (Carpenter, 1931) Oligotypus tuscaloosae (Beckemeyer and Engel, 2011) Sous-famille Piesbergtupinae (Zessin, 2006) Piesbergtupus (Zessin, 2006) Piesbergtupus hielscheri (Zessin, 2006) Sous-famille Tupinae (Handlirsch, 1919) Arctotypus (Martynov, 1932) Arctotypus carbonicus (Hong, 1985) Arctotypus diluculum (Whalley, 1980) Arctotypus fortis (Zalessky, 1950) Arctotypus gallicus (Nel , 2009) Arctotypus giganteus (Nel , 2009) Arctotypus intermedius (Nel , 2009) Arctotypus merifonsensis (Nel , 2009) Arctotypus sinuatus (Martynov, 1932) Arctotypus sylvaensis (Martynov, 1940) Bohemiatupus (Prokop and Nel, 2010) Bohemiatupus elegans (Prokop and Nel, 2010) Boltonites (Handlirsch 1919) Boltonites radstockensis (Bolton, 1914) Curvitupus (Nel , 2009) Curvitupus ariegensis (Nel , 2009) Curvitupus elongatus (Zalessky, 1950) Curvitupus magnificus (Zalessky, 1950) Curvitupus verneti (Laurentiaux-Vieira and Laurentiaux,, 1963) Ephemerites (Geinitz, 1865) Ephemerites rueckerti (Geinitz, 1865) Gilsonia (Meunier, 1909) Gilsonia titana (Meunier, 1909) Meganeurina (Handlirsch, 1919) Meganeurina confusa (Handlirsch, 1919) Meganeurites (Handlirsch, 1919) Meganeurites gracilipes (Handlirsch, 1919) Megatypus (Tillyard, 1925) Megatypus ingentissimus (Tillyard, 1925) Megatypus parvus (Engel, 1998) Megatypus schucherti (Tillyard, 1925) Megatypus vetustus (Carpenter, 1933) Nannotupus (Nel , 2009) Nannotupus pumilio (Nel , 2009) Permotupus (Nel , 2009) Permotupus minor (Nel , 2009) Permotupus ollieorum (Nel , 2009) Petrotypus (Zalessky, 1950) Petrotypus multivenosus (Zalessky, 1950) Stephanotypus (Zessin, 1983) Stephanotypus schneideri (Zessin, 1983) Tupus (Sellards, 1906) Tupus gallicus (Nel , 2009) Tupus gilmorei (Carpenter, 1927) Tupus gracilis (Carpenter, 1947) Tupus orientalis (Zhang , 2012) Tupus permianus (Sellards, 1906) Tupus whitei (Carpenter, 1928) Taxons n'étant pas encore intégrés à une sous-famille Gallotupus (Nel , 2008) Gallotupus oudardi (Nel , 2008) Shenzhousia (Zhang and Hong, 2006) Shenzhousia qilianshanensis (Zhang and Hong, 2006) Shenzhousia readi (Carpenter, 1933) Namurotypidae (Bechly, 1996) Namurotypus (Brauckmann and Zessin, 1989) Namurotypus sippeli (Brauckmann and Zessin, 1989) Paralogidae, (Handlirsch, 1906) Paralogus (Scudder, 1893) Paralogus aeschnoides (Scudder, 1893) Paralogus hispanicus (Nel , 2009) Truemania (Bolton, 1934) Truemania multiplicata (Bolton, 1922) Notes et références Bibliographie Carpenter, F. M. 1992. Superclass Hexapoda. Volume 3 of Part R, Arthropoda 4; Treatise on Invertebrate Paleontology, Boulder, Colorado, Geological Society of America. Tasch, Paul, 1973, 1980 Paleobiology of the Invertebrates, John Wiley and Sons, p. 617 André Nel, Günther Fleck, Romain Garrouste, Georges Gand, Jean Lapeyrie, Seth M Bybee, and Jakub Prokop (2009): Revision of Permo-Carboniferous griffenflies (Insecta: Odonatoptera: Meganisoptera) based upon new species and redescription of selected poorly known taxa from Eurasia. Palaeontographica Abteilung A, 289(4-6): 89–121. Articles connexes Paléontologie des Odonatoptera Liens externes La Systématique phylogénétique des Odonates Sources † Ordre d'arthropodes préhistoriques (nom scientifique) † Insecte préhistorique (nom scientifique) Insecte du Carbonifère Insecte du Permien Taxon fossile décrit en 1932
Maurice Boucard
Maurice Boucard, né le à Levallois-Perret et mort le 18 juillet 2007 à Vichy, est un peintre, pastelliste, dessinateur, graveur et décorateur de théâtre français. Biographie Maurice Boucard naît le à Paris. Il étudie l'art et le droit, et travaille comme professeur d'art. Jusqu'en 1963, il est responsable de l'atelier scénique de l'Opéra de Vichy. En 1999, le musée Marcel-Sahut de Volvic organise une rétrospective de l'oeuvre de Maurice Boucard. (https://www.lamontagne.fr/volvic-63530/loisirs/pour-ses-30-ans-le-musee-marcel-sahut-de-volvic-depoussiere-ses-archives-focus-sur-quatre-artistes_12899805/=) Maurice Boucard meurt en 2007. Références Liens externes Naissance en février 1922 Naissance à Levallois-Perret Peintre français du XXe siècle Peintre pastelliste Graveur français du XXe siècle Décorateur français Décès en juillet 2007 Décès à Vichy Décès à 85 ans
Championnat de France de football de National 3 1996-1997
Le Championnat de France de National 3 1996-1997 est la du championnat de France de football de cinquième division. Le cinquième niveau du championnat oppose cent-douze clubs français répartis en huit groupes de quatorze, en une série de vingt-six rencontres jouées durant la saison de football. Les premières places de chaque groupe permettent de monter en CFA lors de la saison suivante alors que les trois dernières places de chaque groupe sont synonyme de relégation en division d'honneur. Participants Ces tableaux présentent les cent-douze équipes qualifiées pour disputer le championnat 1996-1997. On y trouve le nom des clubs, leur ancienneté en National 3, leur classement de la saison précédente, le nom des stades ainsi que la capacité de ces derniers. Le championnat comprend huit groupes de quatorze équipes. Légende des couleurs Localisation des clubs engagés dans le groupe A du championnat Localisation des clubs engagés dans le groupe B du championnat Localisation des clubs engagés dans le groupe C du championnat Localisation des clubs engagés dans le groupe D du championnat Localisation des clubs engagés dans le groupe E du championnat Localisation des clubs engagés dans le groupe F du championnat Localisation des clubs engagés dans le groupe G du championnat Localisation des clubs engagés dans le groupe H du championnat Compétition Classement Le classement est calculé avec le barème de points suivant : une victoire vaut quatre points, le match nul deux et la défaite un. Critères utilisés pour départager en cas d'égalité au classement : classement aux points des matchs joués entre les clubs ex æquo ; différence entre les buts marqués et les buts concédés par chacun d’eux au cours des matchs qui les ont opposés ; différence entre les buts marqués et les buts concédés sur la totalité des matchs joués dans le championnat ; plus grand nombre de buts marqués sur la totalité des matchs joués dans le championnat ; en cas de nouvelle égalité, une rencontre supplémentaire aura lieu sur terrain neutre avec, éventuellement, l’épreuve des tirs au but. |width="50"| |valign="top"| |} |width="50"| |valign="top"| |} |width="50"| |valign="top"| |} |width="50"| |valign="top"| |} |width="50"| |valign="top"| |} |width="50"| |valign="top"| |} |width="50"| |valign="top"| |} |width="50"| |valign="top"| |} Résultats Bilan de la saison Statistiques Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Championnat de France amateur 2 de football Coupe de France de football 1996-1997 Championnat de France de football 1996-1997 Championnat de France de football D2 1996-1997 Championnat de France de football National 1 1996-1997 Championnat de France de football National 2 1996-1997 Liens externes Le National 3 sur fff.fr Championnat de France de football de National 3 France Championnat de France en 1996 France Championnat de France en 1997 France
Ramona Aricò
Ramona Aricò (née le à Messine) est une joueuse italienne de volley-ball. Elle mesure 1,85 m et joue au poste de réceptionneuse-attaquante. Biographie Clubs Palmarès Championnat d'Autriche Finaliste : 2014. Articles connexes Équipe d'Italie de volley-ball féminin Liens externes Son profil sur le site de la ligue italienne Site officiel de son club Naissance à Messine Personnalité italienne du XXIe siècle Joueuse italienne de volley-ball Naissance en octobre 1985
Gautier Map
Gautier Map (en anglais Walter Map), né vers 1140 et mort vers 1208-1210, est un homme d'église et écrivain anglais du Moyen Âge. Un seul ouvrage lui est attribué avec certitude : De nugis curialium (vers 1180), mais il est principalement connu pour l'attribution fictionnelle qui lui a été faite du cycle du Lancelot-Graal (Lancelot en prose). Biographie Il affirme être originaire des marches du Pays de Galles (Marchio sum Walensibus). Ses écrits semblent indiquer qu'il provenait du Herefordshire. Il a étudié à l'Université de Paris, probablement vers 1160 alors que Girard la Pucelle y enseignait. Il a aussi rencontré Thomas Becket avant 1162. En tant que diplomate au service du roi d'Angleterre , il a effectué des missions auprès du roi de France et du pape . De plus, il a probablement été présent au troisième concile du Latran en 1179 où il rencontra une délégation des vaudois. Pendant ce voyage, il demeure auprès du comte de Champagne , lequel se préparait à effectuer son dernier voyage vers l'Est. Gautier détenait une prébende dans le Diocèse de Lincoln à partir de 1183 et devient chancelier du diocèse en 1186. Plus tard, il devient precentor de Lincoln, puis chanoine de St Paul's à Londres et du Diocèse de Hereford et, en 1196, archidiacre de Oxford. Il était candidat à la succession de William de Vere comme évêque de Hereford en 1199, mais est rejeté. Il est candidat à nouveau en 1203 comme évêque de St David's, mais est à nouveau rejeté. Il était encore en vie le , mais est officiellement mort en 1210. Sa mort a été commémorée le avril à la Cathédrale de Hereford. Écrits Le seul ouvrage connu avec certitude de Gautier Map est De nugis curialium (Bagatelles des courtisans). Écrit satirique, c'est une collection d'anecdotes, de rumeurs à la cour et d'un peu d'histoire authentique. Avec l'aide de William de Newburgh, il a noté les premières histoires de vampires anglais (plus précisément, des histoires de revenants). Map aurait écrit plusieurs poèmes goliards, dont le satirique Apocalypse de Golias, que d'autres attribuent à Gautier de Châtillon. Pseudo-Gautier Map Il est désigné dans plusieurs prologues et épilogues de sections du cycle Lancelot en prose (romans médiévaux en français) comme l'un des auteurs, ce qui a conduit logiquement lui attribuer ces œuvres jusqu'au . Cependant les contradictions relevées entre les éléments biographiques connus et ceux présents dans les textes ont révélé que le(s) véritable(s) auteur(s) du cycle a attribué fictivement son œuvre à Map. Quelques érudits ont suggéré qu'il aurait écrit une romance originale, perdue, à propos de Lancelot qui a servi de source au cycle. Notes et références Sources British History Online Archdeacons of Oxford. Consulté le British History Online Chancellors of Lincoln. Consulté le British History Online Precentors of Lincoln. Consulté le Antonia Gransden, Historical writing in England, c. 550 to c. 1307, Londres : Routledge, 1974, p. 242-244. Walter Map, M. R. James, C. N. L. Brooke et R. A. B. Mynors, De nugis curialium - Courtiers, , Oxford : Oxford University Press, 1983. Bibliographie Ouvrage De Nugis Curialium (vers 1180), édi. par M. R. James revue, Oxford, 1983. Contes pour les gens de cour, trad. K. Bate, Brepols, 1993. André Boutemy, Gautier Map, conteur anglais. Extraits du De Nugis Curialium, Bruxelles, 1945, 95 p. Études Marylène Possamaï-Pérez, « La figure du roi dans le De Nugis Curialium de Gautier Map », in Et c'est la fin pour quoy sommes ensemble. Hommage à Jean Dufournet, Tome III, Paris, Honoré Champion éditeur, 1993, p. 1155-1170. J.B. Smith, Walter Map and the Matter of Britain, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 2017. G. Candela, L'offerta letteraria del De nugis curialium di Walter Map. L'anatomia dell'opera e la sua proposta estetica nel contesto culturale latino, romanzo e celtico del XII secolo, Palermo, 2019. Liens externes « Latin Chroniclers from the Eleventh to the Thirteenth Centuries: Walter Map » de l'ouvrage The Cambridge History of English and American Literature, vol. I, 1907–21. Biographie de la Catholic Encyclopedia Richard Trachsler, Les auteurs des romans arthuriens en prose. De l'anonyme au pseudonyme sur le site du Collège de France Historien anglais Écrivain de langue anglaise Écrivain médiéval de langue latine Écrivain gallois Religieux anglais Naissance en 1140 Décès en 1208 Décès en 1210
Ebergötzen
Ebergötzen est une municipalité allemande du land de Basse-Saxe et l'arrondissement de Göttingen. En 2014, elle comptait . Source Commune en Basse-Saxe
James Bird
James Bird est un navigateur et un skipper britannique, né en 1983. Biographie Il habite à Hampton en Angleterre. Palmarès 2001 : de la Spitfire Catamarans UK Championship 2002 : de la Eurocat Classe 2 2006 : de la Perini Navi Cup - de la St Bart's Bucket Regatta Notes et références Skipper britannique Naissance en 1983
Ožegovice
Ožegovice (en serbe cyrillique: ) est un village du sud du Monténégro, dans la municipalité de Cetinje. Démographie Évolution historique de la population Pyramide des âges (2003) Répartition de la population par nationalités dans la ville Notes et références Village au Monténégro Localité de Cetinje
Spalding (Canada)
Spalding est un village de la Saskatchewan au Canada. La population était de 242 habitants en 2011. C'est le lieu de naissance du poète Monty Reid et de l'actrice Kari Matchett. Démographie Notes et références Village en Saskatchewan
Liste de fortifications en Tchéquie
Liste de fortifications en Tchéquie. Forteresse Josefov Forteresse Spielberg / Špilberk in Brünn Forteresse de Terezín (anciennement Theresienstadt) Vyšehrad, Prague Tschechoslowakischer Wall Voir aussi Articles connexes Liste de fortifications en Europe fortification fortification Tchequie
Dougountouny
Dougountouny est une ville et une sous-préfecture de Guinée, rattachée à la préfecture de Mali et la région de Labé. Population En 2016, le nombre d'habitants est estimé à , à partir d'une extrapolation officielle du recensement de 2014 qui en avait dénombré . Histoire Subdivision administrative Districts Dougoutouny centre, Djendjen, Djohére, Badougoula, Wanssan, Bamba saberé, Boulleré, Kokouma et Daara Culture et patrimoine Education Agriculture Climat et Végétation Élevage Population Santé Urbanisme Sport Personnalités liées à la ville Notes et références Ville en Guinée Sous-préfecture en Guinée
42e division (armée impériale japonaise)
La est une unité d'infanterie de l'armée impériale japonaise basée à Sendai durant la Seconde Guerre mondiale. Son nom de code est . Elle est créée le en tant que division triangulaire en même temps que les 43, 46 et 47 divisions. Elle est affectée le à la . Deux détachements sont placés comme garnison à Simouchir dans les îles Kouriles. Le d'artillerie est détaché de la en . Comme la est dissoute le , la est transférée à Hokkaidō et placée sous le contrôle de la régionale. En , plusieurs milliers d'hommes sont détachés de la division pour former d'autres unités militaires. La est dissoute en septembre 1945 après la reddition du Japon sans avoir combattu. Voir aussi Liste des divisions de l'Armée impériale japonaise Références Bibliographie Division d'infanterie de l'armée impériale japonaise Unité ou formation militaire créée en 1943 Unité ou formation militaire dissoute en 1945
Bomb Magazine
Bomb Magazine est un magazine trimestriel new-yorkais édité par des artistes et des écrivains, créé en 1981. Il est composé, principalement, d'entretiens entre des créatifs, que ceux-ci interviennent dans les arts visuels, la littérature, la musique, le cinéma, le théâtre et l'architecture. En plus de ces entretiens, les numéros de ce magazine comportent généralement des fictions inédites et des poèmes, ainsi que des informations et commentaires sur la vie artistiques et les dernières publications de revues. Ce magazine est publié par New Art Publications, Inc., une association à but non lucratif. Histoire Le magazine Bomb est créé en 1981 par un groupe d’artistes newyorkais, incluant notamment Betsy Sussler, Michael McClard, la photographe Sarah Charlesworth, le scénariste Glenn O'Brien, et l’écrivaine et photographe Liza Bear. L’idée était de bénéficier des échanges entre artistes sur leurs créations respectives, sans passer par la médiation ou le filtre de critiques et de journalistes. Peu de temps après sa création, le groupe à l’origine de ce magazine a constitué une association à but non lucratif, une 501(c)(3) : New Art Publications, Inc., pour publier ce magazine. En 2004, la bibliothèque des documents rares et des manuscrits de l’université Columbia () a acquis les archives éditoriales de la revue : entrevues enregistrées, manuscrits originaux, photographies, illustrations, et correspondance avec les artistes, écrivains et critiques. , a déclaré Bruce W. Ferguson, doyen de la Columbia School of the Arts. En 2005, les bureaux du magazine se sont déplacés de SoHo, un quartier de l'arrondissement de Manhattan à New York, à Fort Greene, dans Brooklyn, autre arrondissement de la ville de New York. En juin 2007, le magazine fêtait ses 100 numéros publiés et ses 25 ans. Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie . . . Webographie . . Liens externes . . Art contemporain aux États-Unis Revue littéraire aux États-Unis
Plaine alluviale
Une plaine alluviale est l'un des nombreux systèmes alluviaux, l'une des formes de plaine (relief plat). Caractéristiques Cet espace géographique est comme son nom l'indique (plaine vient du latin planus, plana : plat, plan) caractérisé par une surface topographique plane avec de très faibles pentes (aux abords du lit majeur, lit mineur en particulier). La plaine alluviale est toujours située à basse altitude et se trouve donc dominée par les reliefs de son bassin versant. La plaine alluviale est constituée par des alluvions (sédiments généralement anciens, incluant divers débris et matériaux) déposées lors de crues du cours d'eau. La plaine alluviale appartient théoriquement à la zone inondable d'un cours d'eau ; mais il est fréquent que des aménagements de berge (endiguements) en aient réduit les possibilités d'inondation. Les cours d'eau y sont généralement sinueux et riches en méandres, avec des écotones importants. Utilisation des sols Les sols y sont généralement riches et bien alimentés en eau et donc biologiquement très productifs. Ceci explique qu'ils ont attiré de nombreuses populations d'éleveurs et agriculteurs, et que beaucoup de villes y ont été construites en dépit du risque d'inondation. En Eurasie tempérée, sauf très localement (là où le risque de crue est resté important), on y a souvent dès le haut Moyen Âge fait reculer les forêts (ripisylves) et les grandes zones humides au profit des prés de fauche et prairies, zones de maraichage ou de l'exploitation de tourbières. Voir aussi Articles connexes Géographie Géomorphologie Vallée fluviale Réseau hydrographique Cône de déjection Inondation Dynamique fluviale Forêt alluviale Forêt inondable Liens externes Plaine alluviale du Mississippi Sédimentologie Géomorphologie fluviale et lacustre Alluviale
Festival d'Angoulême 2010
Le festival international de la bande dessinée d'Angoulême s'est déroulé du 28 janvier au . Affiche L'affiche du festival est un dessin réalisé par Blutch. Palmarès Grand prix de la ville Le grand prix de la ville d'Angoulême 2010 est le dessinateur et scénariste Baru. Prix décernés par le grand jury Palmarès Meilleur album : Pascal Brutal tome 3 - Plus fort que les plus forts, de Riad Sattouf, Fluide glacial Public : Paul à Québec, de Michel Rabagliati, La Pastèque Spécial du Jury : Dungeon quest t.1, de Joe Daly, L'Association Série : Jérôme K. Jérôme Bloche T.21 - Déni de fuite, de Alain Dodier, Dupuis Intergénérations : L'esprit perdu de Matthieu Bonhomme et Gwen de Bonneval, Dupuis Regards sur le monde : Rébétiko (la mauvaise herbe) de David Prudhomme, Futuropolis de l'Audace : Alpha…Directions de Jens Harder, Éditions Actes Sud Révélation : Rosalie Blum tome 3 de Camille Jourdy, Éditions Actes Sud Patrimoine : Paracuellos de Carlos Giménez, Fluide glacial Jeunesse : Lou ! tome 5 : laser ninja de Julien Neel, Glénat Alternative : Special Comix , publié à Nanjing (Chine) Sélection officielle Autres prix du festival Jeunes talents : Guillaume Chauchat, Strasbourg : Léon Maret, Paris : Miroslav Sekulic, Zagreb (Croatie) Jeunes talents de la région Poitou-Charentes : Mickaël Jourdan, Angoulême Concours de la BD scolaire : Angoulème : Léopold Bensaid – 13 ans – Collège les Chènevreux à Nanterre Humour : Pauline Hébert – 16 ans - Lycée des Arènes à Toulouse graphisme : Cécile Bidault – 15 ans – Espace Saint Jean à Melun Scénario : Timothée Bart – 16 ans – Lycée privé du Sacré Cœur à Rouen Écoles d’Angoulême : Franky Snow T.10 de Eric Buche, Glénat Collégiens de Poitou-Charentes : Les enfants du capitaine Grant T.1, d’après Jules Verne par Alexis Nesme, Delcourt Strip : Loïc Chevallier, Montlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire) : Benjamin Gérard, Fougères (Ille-et-Vilaine) Concours Anim’ ton fauve : Julien Farto Révélation Blog : Lilla ( ) Prix décernés en marge du festival Prix de l’École Supérieure de l’Image Prix de la meilleure bande dessinée francophone du Festival d'Angoulême : le choix polonais Jury Le comité de pré-sélection des albums nominés est composé de... . Déroulement du festival Disposition Expositions Spectacles Expositions Off Événements Fréquentation Notes et références Voir aussi Articles connexes Festival international de la bande dessinée d'Angoulême Liens externes Site officiel Sélection officielle soumise aux votes des internautes 2010 Janvier 2010 en France Angouleme
Bassin central indien
Le bassin central indien est une dépression océanique de l'océan Indien constituée d'une plaine abyssale encadrée par le sous-continent indien au nord-ouest, la dorsale centrale indienne à l'ouest, la dorsale sud-est indienne au sud et la ride du 90° Est à l'est. Son relief est interrompu par quelques chaînes de montagnes sous-marines telle la Viaud Ridge au nord-ouest mais qui n'atteignent jamais la surface pour former des îles. Inde centre Géologie de l'océan Indien
Jason (satellite)
Jason est une famille de trois satellites d'altimétrie satellitaire développés conjointement par la NASA et le CNES pour étudier la circulation océanique et les interactions entre les océans et l'atmosphère. L'objectif de ces missions est d'améliorer les prévisions d'évolution du climat et de surveiller des phénomènes océaniques comme El Niño ou les zones de tourbillons océaniques. Pour remplir ces objectifs, ces engins spatiaux emportent des équipements permettant de mesurer avec une très grande précision la hauteur de la mer. Ces satellites, qui ont pris la suite de TOPEX/Poseidon, sont placés en orbite respectivement en 2001 (Jason-1), 2008 (Jason-2) et 2016 (Jason-3). Cette famille de satellites doit être remplacée à compter de 2020 par un nouveau modèle Sentinel-6A financé par l'Agence spatiale européenne. Les satellites qui circulent sur une orbite terrestre basse ont une masse d'environ . Ils utilisent la plate-forme PROTEUS pour minisatellites développée par le CNES et Alcatel Space (devenu maintenant Thales Alenia Space) réalisée dans le Centre spatial de Cannes - Mandelieu. Contexte : la poursuite de la mission TOPEX/Poseidon Lancée en , TOPEX/Poseidon, qui est développé conjointement par la NASA et le CNES, est la première mission spatiale à avoir fourni une vue d'ensemble de la circulation océanique et de ses échanges avec l'atmosphère grâce à une mesure très précise de la hauteur des océans. La mission est une réussite exceptionnelle, mais il est nécessaire de développer un remplaçant pour compléter la collecte des données afin de disposer des séries temporelles longues pour leur intégration dans les modèles océaniques et climatiques. TOPEX/Poseidon démontre la faisabilité de la mesure du niveau des océans depuis un satellite, la nouvelle mission n'est plus expérimentale mais est opérationnelle. Les responsables des deux agences spatiale donnent leur accord en 1996 pour une nouvelle mission mais, confronté à un climat économique dégradé, ils posent comme contrainte que son coût soit réduit. Plusieurs solutions sont mises en œuvre pour y parvenir : Grâce aux avancées technologiques notamment dans le domaine de l'électronique, la masse des instruments est fortement réduite ainsi que leur consommation électrique. La masse du satellite est divisée par 5. Les instruments sont dérivés des instruments de TOPEX/Poseidon. Une plate-forme générique PROTEUS, produite à plusieurs exemplaires identiques ce qui permet de limité son coût, est utilisée. Les responsables américain et français choisissent comme nom de baptême de la nouvelle mission Jason, héros de la mythologie grecque célèbre pour avoir poursuivi une quête maritime avec un équipage composé de forts personnalités (les Argonautes). Outre que le nom s'écrit de la même manière en anglais et en français, le contexte de la quête, le caractère multinational du projet et le rôle de la mer sont à l'origine de ce choix. Objectifs des missions Jason L'objectif principal des missions Jason est de mesurer avec une très grande précision la hauteur de la surface des océans avec les objectifs suivants : assurer un service opérationnel en fournissant, moins de trois heures après la mesure, des estimations de la hauteur des vagues et de la vitesse du vent ainsi qu'une estimation préliminaire du « relief » de l'océan. permettre la continuité du système d'altimétrie spatiale. étudier les océans et leur influence sur les changements climatiques. mesurer de manière globale le niveau de la mer et ses variations. Les données de Jason sont traitées dans le cadre du programme européen Mercator Océan. Ces missions spatiales font partie du programme Earth Observing System qui regroupe un ensemble de satellites de la NASA chargés de collecter des données sur de longues périodes sur la surface de la Terre, la biosphère, l'atmosphère terrestre et les océans de la Terre. Principes de fonctionnement Le niveau de la mer varie par rapport à son niveau moyen selon le lieu et dans le temps en fonction de la température de l'eau, de sa salinité et de la pression atmosphérique. Ces caractéristiques résultent elles-mêmes principalement de phénomènes météorologiques ainsi que de la présence de courants océaniques et de tourbillons. L'altimétrie satellitaire vise à mesurer la hauteur instantanée de la mer, c'est-à-dire la différence par rapport à son niveau moyen à l'aide d'un radar embarqué sur un satellite artificiel. L'onde radar émise par le satellite se réfléchit sur la surface de la mer et est renvoyée vers le satellite. Celui-ci mesure le temps aller-retour et analyse la forme d'onde reçue, permettant respectivement de déterminer la distance entre le satellite et la surface de la mer ainsi que la rugosité de la surface, qui découle de la hauteur des vagues. L'altitude de la surface de la mer est ensuite déduite de la différence entre l'altitude du satellite et la distance mesurée. Cette équation simple met en évidence l'importance de réaliser un calcul d'orbite très précis afin de déterminer sans ambiguïté l'altitude de la surface de la mer. À cet effet l'altitude du satellite est calculée de façon extrêmement précise à partir du suivi permanent de la trajectoire réalisé depuis le sol par des stations de poursuite. Par ailleurs, des équipements embarqués permettent d'atteindre une précision de l'ordre du centimètre : ce sont la télémétrie laser, le système DORIS, techniques développées par le CNES et l'exploitation des signaux GPS. La mesure de l'altimètre radar doit de son côté prendre en compte les erreurs introduites par l'ionosphère et la présence notamment de vapeur d'eau dans l'atmosphère. Ces phénomènes sont déterminés respectivement par l'utilisant de deux fréquences radar (à partir de Jason-2) et la mise en œuvre d'un radiomètre. L'ensemble des hauteurs de mer ainsi déterminées le long de la trajectoire du satellite tous les permet d'obtenir une « image » de la surface des océans. Sur une durée de plusieurs années, le satellite altimétrique donne donc accès à une cartographie évolutive de la surface des océans avec une précision meilleure que . Caractéristiques techniques Les trois satellites Jason sont des minisatellites ayant une masse d'environ . Le satellite est composé de deux cubes superposés : Le premier de dimension : x x est constitué par la plate-forme PROTEUS pour minisatellite développée par le CNES et Alcatel Space. Celle-ci comprend toutes les servitudes (télécommunications, propulsion, énergie, système de contrôle d'attitude...). Les panneaux solaires sont attachés de chaque côté en position repliée au lancement. Le second cube (dimension x x ) comprend l'ensemble des instruments utilisés pour recueillir les données. Les antennes de l'altimètre et du radiomètre sont attachés sur l'une des faces et à son sommet. Plate-forme PROTEUS est une plate-forme stabilisée sur 3 axes conçue pour des missions en orbite terrestre basse de satellite dont la masse totale est environ dont pour la plate-forme hors ergols. Ses principales caractéristiques sont les suivantes : Dimensions : cube de de côté. Énergie : panneaux solaires d'une superficie de 9,5 m2 disposant d'un degré de liberté et fournissant pour Jason-1 à pour Jason-3 en fin de vie théorique. Contrôle d'attitude : le satellite est stabilisé sur 3 axes avec une précision de pointage de 0,15° (Jason-3). Les capteurs fins utilisés pour déterminer l'orientation du satellite sont deux viseurs d'étoiles trois axes et trois gyromètres deux axes. Les capteurs grossiers sont des magnétomètres trois axes et 8 capteurs solaires disposant d'un champ optique de 4 pi. L'orientation est corrigée à l'aide de quatre roues de réaction qui sont désaturées à l'aide de magnéto-coupleurs. Propulsion : moteurs-fusées à ergols liquides brûlant de l'hydrazine avec un Delta-v d'environ . Masse d'hydrazine emportée (Jason-3) Stockage des données : 500 mégabits pour les données télémétriques et 2 gigabits pour les données scientifiques Télécommunications en bande S avec un débit maximal de 800 kilobits/s Durée de vie : 3 ans pour les consommables, 5 ans résistance à l'usure et aux radiations Charge utile Les trois satellites Jason ont une charge utile légèrement différente. Cinq instruments sont toutefois communs. Deux instruments sont utilisées pour recueillir les données altimétriques : L'altimètre-radar Poseidon-2 développé par Thales Alenia Space mesure la distance entre la surface de l'océan et le satellite. Il s'agit d'un radar bi-fréquence ( en bande C et en bande Ku) qui permet de mesurer la topographie de la surface de l'océan, de calculer la vitesse des courants océaniques ainsi que de mesurer la hauteur des vagues et la vitesse des vagues. Poseidon-2 dérive de l'instrument Poseidon-1 installé à bord de TOPEX/Poseidon. Par rapport à ce dernier les principales modifications sont les suivantes. Il dispose d'une deuxième fréquence en bande C qui permet de corriger les effets de l'ionosphère, la taille de l'antenne est réduite mais la puissance de l'émission est augmentée, le système de génération de signal utilise une puce qui permet de sélectionner la fréquence d'ondes et d'avoir une meilleure maîtrise de la phase, le processeur utilisé est durci contre les rayonnements. Le radiomètre à micro-ondes JMR/AMR développé par le JPL mesure les caractéristiques de l'atmosphère qui influent sur les données fournies par l'altimètre. À cet effet, il mesure la réflexion de micro-ondes sur la surface de l'océan dans trois longueurs d'onde : l'émission en mesure la quantité de vapeur d'eau présente dans la colonne d'air traversée par les émissions radar. l'émission en fournit la correction à apporter liée aux nuages ne produisant pas de précipitations. l'émission en permet de mesurer l'influence du vent sur la surface de la mer. Trois équipements permettant de déterminer avec une grande précision la position du satellite. Combiné avec la mesure de l'altimètre, ces données permettent d'en déduire la hauteur du niveau de la mer : le système de trajectographie DORIS (Doppler Orbitography and Radiopositioning Integrated by Satellite) du CNES mesure la distance entre le satellite et des stations terrestres dédiées. Un récepteur GPS fourni par le JPL, Un rétroréflecteur laser LRA (Laser Retroreflector Array) également fourni par le JPL. La mission Jason-1 Historique La réflexion sur la mission Jason-1 démarre en . En , la NASA et le CNES signent un protocole d'accord pour donner une suite à la mission TOPEX/Poseidon qui est développée conjointement par les deux agences spatiales. La plate-forme PROTEUS est qualifiée en . L'intégration du satellite s'achève à l'automne 1999. Le segment sol est constitué du centre PGGS (Proteus Generic Ground Segment) chargé du suivi de la plateforme, basé à Toulouse, du centre de contrôle du satellite POCC (Project Operation Control Center) basé à Pasadena situé en Californie et du centre SSALTO (Altimetric and Orbitography Multi-Mission Center) situé à Toulouse et chargé des calculs d'orbite et de la trajectographie. Les stations terriennes utilisées pour les échanges de données et le suivi du satellite sont situées à Issus Aussaguel (CNES, France), à Fairbanks en Alaska, à Wallops Island (Virginie) et à Hartebeesthoek (CNES, Afrique du sud) Déroulement de la mission Jason-1 est lancé le depuis la base de lancement de Vandenberg par un lanceur Delta II. Le lanceur place également en orbite un deuxième satellite TIMED de masse équivalente à Jason-1. Jason-1 est placé sur une orbite basse de km avec une inclinaison orbitale de 66,0° qu'il parcourt en 120 minutes. Tous les 10 jours après 127 révolutions, il repart sur la même trajectoire. Cette orbite limite ses observations aux latitudes comprises entre -66° et +66°. Jason-1 est lancé alors que TOPEX/Poseidon est encore actif ce qui permet, comme le souhaite les concepteurs de la mission, d'étalonner les instruments en utilisant comme référence les données fournies par TOPEX/Poseidon. Les deux satellites parcourent la même orbite avec Jason-1 précédant TOPEX/Poseidon d'une minute. La comparaison fructueuse entre les données des deux satellites se poursuit durant 3 ans. Jason-2, le successeur de Jason-1 est lancé le alors que Jason-1 qu'il remplace est toujours opérationnel. Le recouvrement entre les deux missions permet d'étalonner les instruments de Jason-2 avec ceux de Jason-1 durant trois ans. En , Jason-1 fête ses dix ans. La mission de Jason-1 s'achève fin à la suite de la panne du deuxième et dernier radio-émetteur. Le satellite, est placé sur une orbite relativement haute, ne doit pas rentrer dans l'atmosphère avant 1 000 ans. La mission Jason-2 Contexte Jason-2, officiellement OSTM/Jason-2 (Ocean Surface Topography Mission), prend la suite du satellite TOPEX/Poseidon lancé en 1992 et de son successeur Jason-1 lancé en 2001. Ces deux satellites collectent des données permettant de mieux comprendre les interactions entre les courants océaniques et le climat. Ils permettent d'établir que les océans absorbent plus de 80 % de la chaleur provenant du réchauffement atmosphérique le reste est capté par l'air, les terres émergées et les glaciers qui fondent. Avec des caractéristiques proches de celles de Jason-1 , Jason-2 est construit également par Thales Alenia Space dans l'établissement de Cannes. Il est capable de mesurer le niveau global des océans avec une précision de , la hauteur des vagues et la vitesse des vents. Il couvre l'ensemble de la planète tous les dix jours. Les quatre partenaires français et américains de Jason-2 sont : le CNES. EUMETSAT, partenaire du programme pour la première fois. la NASA. la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). Le directeur scientifique est le professeur Lee-Lueng Fu du Jet Propulsion Laboratory de Pasadena. Déroulement de la mission Jason-2 (Ocean Surface Topography Mission ou OSTM pour la NASA), est lancé le par un lanceur Delta II 7320 de United Launch Alliance depuis la base de lancement de Vandenberg en Californie. Le satellite de est placé sur son orbite à km en 55 minutes. En , à la suite de la dégradation de certains composants critiques du satellite, l'équipe au sol décide de faire quitter l'orbite pour réduire les risques pour les satellites opérationnels. Mais sur son orbite légèrement plus basse, continue à fonctionner avec une fréquence de revisite plus espacée mais avec une meilleure résolution spatiale. Ces nouvelles conditions de fonctionnement sont mises à profit pour étudier le champ gravitationnel des régions maritimes et la cartographie des fonds marins. La mission prend fin le après plus de 11 années de service opérationnel soit pratiquement quatre fois la durée de vie pour laquelle le satellite est conçu. Au cours de sa mission, le satellite mesure une élévation de 5quoi du niveau général des mers, un phénomène qui reflète le changement climatique en cours. Environ 1 millions d'ensemble de données sont produits et celles-ci permettent la rédaction de plus de 2 100 papiers scientifiques. Jason-2 permet d'améliorer les prévisions de l'intensité des ouragans et fournit des informations importantes sur les vents marins et les vagues. La décision d'arrêter la mission est prise à la suite d'une dégradation importante du système d'alimentation électrique. Conformément à la législation sur les débris spatiaux, Jason-2 doit manœuvrer pour quitter l'orbite altimétrique de référence (1 336 km et inclinaison orbitale de 66°) et être placée sur une orbite cimetière. Spécificités techniques Le satellite Jason-2 emporte trois expériences spécifiques : LPT (Light Particle Telescope) de l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA). Carmen-2 (dosimètre de radiation). T2L2 (Transfert de temps par lien laser) du CNES, permettant la synchronisation d'horloges distantes avec une très grande précision. La performance de moins d'une nanoseconde est obtenue depuis trois stations dans le monde, dont celle du CERGA à Grasse et son expérience développée depuis les années 1980 avec des tirs laser sur les rétroréflecteurs du véhicule lunaire soviétique Lunokhod et d'autres satellites de géodésie en orbite terrestre basse. La mission Jason-3 Contexte Jason-3 est pratiquement une copie de Jason-2. Le CNES décide de sa construction le . Il est financé par la NOAA américaine, à concurrence de sur les années 2011 à 2013, fournissant le radiomètre à micro-ondes et le lanceur. Déroulement de la mission Le lancement est prévu le sur le lanceur Falcon 9 de SpaceX depuis le complexe 4 de la base de lancement de Vandenberg en Californie. Le lancement est repoussé de plusieurs mois à la suite des difficultés rencontrées par le lanceur de la compagnie californienne. Jason-3 est lancé le , à 17 h 42 TU depuis la base de lancement de Vandenberg en Californie par un lanceur Falcon 9.1.1. À 21 h 20 TU, le centre de contrôle reçoit la confirmation que les panneaux solaires sont déployés et que le satellite est opérationnel. La suite des missions Jason : Sentinel-6/Jason-CS La Communauté européenne décide en 2009 d'intégrer dans son programme Copernicus les objectifs pris en charge jusque-là par les satellites Jason. Dans ce nouveau cadre, il est prévu de construire deux satellites Sentinel-6/Jason-CS (CS pour Continuity of Service) dont le premier doit être lancé en 2020. Sur le plan technique, la plate-forme utilisée est celle mise en œuvre par les satellites CryoSat (environ ) tandis que les instruments sont proches de ceux utilisés par la série des satellites Jason. Il s'agit d'une solution transitoire en attendant la mise au point de la technologie du radar à synthèse d'ouverture altimètre interféromètre qui doit être testé dans le cadre de la mission Surface Water Ocean Topography Mission dont le lancement est prévu pour 2021. Synthèse des missions Jason Notes et références Voir aussi Bibliographie Brigitte Thomas, Liliane Feuillerac (CNES), (traduction Vincent Boyd), « Jason 2 : vers une océanographie opérationnelle », dans CNESMAG, , . Articles connexes Circulation océanique Altimétrie satellitaire TOPEX/Poseidon, prédécesseur de la série Jason. T2L2, expérience technologique embarquée à bord de Jason 2. PROTEUS, plate-forme utilisée pour les satellites. Centre spatial de Cannes - Mandelieu, constructeur des satellites. Liens externes Jason-1, Jason-2, Jason-3 sur le site du CNES. Voir Jason dans l'encyclopédie CASPWiki. Jason-1, Jason-2, Jason-3 sur le site EO Portal de l'Agence spatiale européenne. Jason-1, Jason-2, Jason-3 sur le site de la NASA/JPL. Aviso le site Aviso Altimétrie, tout sur l'altimétrie, les satellites et les applications. Cours d'altimétrie satellitaire. Vidéos Vidéo clip Thales Jason-3 sur Youtube. Satellite d'observation de la Terre Programme spatial français Programme Earth Observing System Altimétrie satellitaire Satellite océanographique bg:OSTM (космически апарат) en:Jason 1 ja:Jason 1
Rue Stanislas-Girardin
La rue Stanislas-Girardin est une voie publique du quartier Pasteur-Madeleine de la partie ouest de la commune française de Rouen. Son nom témoigne le souvenir d'un magistrat local. Situation et accès Longue de mètres, elle est située rive droite, elle a pour tenant la rue du Renard et pour aboutissant le boulevard des Belges. Cette voie est en sens unique d'est en ouest, jusqu'au croisement avec la rue du Framboisier. Rues adjacentes Rue Saint-Filleul Rue du Framboisier Rue du Chouquet Rue de Tanger Rue Jean-Ango Rue Achille-Flaubert Rue de Lecat Rue de Buffon Origine du nom Elle tient sa dénomination de Louis Stanislas de Girardin (1762-1827), préfet de la Seine-Inférieure (1812-1815), député de la Seine-Inférieure (1829-1827) et général de l'armée française. Historique Cette rue a été ouverte en 1823 à l'emplacement de l'ancienne « rue de la Corderie », que l'on voit sur le plan de 1813 avant de prendre, sous la Seconde Restauration le nom de « rue Caroline », avant de prendre sa dénomination actuelle par décision municipale du . À la suite d'une délibération du conseil municipal du , la rue est prolongée à son extrémité ouest, auparavant marquée par son intersection avec la rue de Lecat, jusqu'à la rue du Renard. À cette époque, elle croise la rue du Pré-de-la-Bataille. Le 50 a servi d'hôpital militaire (hôpital Saint-Georges) pendant la Première Guerre mondiale. Elle est endommagée par des bombardements le , le 2 juin et le . Bâtiments remarquables et lieux de mémoire : hôtel Levavasseur, inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du . : maison due à l'architecte Charles Fleury vers 1860 Notes, sources et références Annexes Bibliographie Articles connexes Liens externes Stanislas-Girardin
WAMPAS
Les Wampas, un groupe de rock alternatif français. Les WAMPAS Baby Stars, un titre décerné entre 1922 et 1934 par la Western Associated Motion Picture Advertisers (WAMPAS).
Ralph Roese
Ralph Roese, né le à Mettmann et décédé le dans un accident de la circulation près de Neuwied-Dierdorf, était un pilote moto et un pilote automobile de voitures de tourisme allemand. Biographie Sa carrière motocycliste lui permet d'obtenir deux titres de en plus de sur BMW, pour les saisons 1931 et 1932 (il est de plus troisième du GP d'Allemagne à l'AVUS, lors de son second sacre). En sport automobile, il gagne notamment l'Eifelrennen tourisme au Nürburgring en 1935, 1936 et 1939, sur BMW 315/1, et il remporte le Grand Prix des Frontières à deux reprises sur BMW 328, en 1938 et 1939 (après avoir été deuxième en 1937), ainsi que celui d'Anvers en 1938. Il finit aussi avec la 328 troisième des 24 Heures de Spa 1938 et lors des Mille Miglia 1940, voiture qui lui permet encore d'être septième des 24 Heures du Mans 1939. Il termine l'année 1939 Champion d'Allemagne Sport pour la catégorie 1.5L.. Après la guerre, il est encore vice-champion en 1948, pour celle des moins de 2L.. Il meurt lors d'un accident sur la Bundesautobahn 3, alors qu'avec trois autres pilotes de course -dont Wilhelm Manske et Franz Josef Geesmeier-, il se rend sur le site de production de Veritas pour découvrir un nouveau modèle de compétition. Source de traduction Liens externes Site officiel; Ralph Roese (RacingSportsCars). Naissance en juillet 1900 Naissance à Mettmann Décès en février 1950 Décès à 49 ans Mort dans un accident de la route en Allemagne Pilote automobile allemand Pilote de moto allemand Pilote des 24 Heures du Mans
Vojilovo
Vojilovo (en serbe cyrillique : ) est un village de Serbie situé dans la municipalité de Golubac, district de Braničevo. Au recensement de 2011, il comptait 247 habitants. Démographie Évolution historique de la population Répartition de la population par nationalités (2002) Notes et références Voir aussi Articles connexes Localités de Serbie Villes de Serbie Liens externes Localité dans la municipalité de Golubac
Ndiaga Isseu Dièye Diop
Ndiaga Isseu Dièye Diop né vers 1775 à Koki dans la région de Louga, Sénégal et mort en exil à Ndioum, dans le Fouta (département de Podor, région de Saint-Louis, est un chef religieux musulman, détenteur de charges politiques et chef de guerre, petit fils de Serigne Koki Matar Ndoumbé Diop. Accompagné de son disciple diolof diolof Diilé Fatim Thiam Coumba Diomboss, il mena de nombreuses guerres dans les royaumes du Cayor, Baol, Ndiambour, Walo, notamment contre le Damel Birima Fatma Thioub Fall , le Brack Fara Peinda Adam Sall MBODJ et le Diawdine Madyaw Khor Aram Bakar DIAW. Enfance et formation Ndiaga Isse est né vers 1775 à Koki, village fondé par son grand père Matar Ndoumbé Diop dans le Ndiambour. Il a fait ses études à Nguick Fall dans le Ndiambour. Il fut connu sous l’appellation de Serigne Koki. Il est le fils de Serigne Koki Ahmadou Fakhoudia Diop, fils aîné de Serigne Koki Matar Ndoumbé Diop et de Isse Dièye Lô de Ndame. En 1795, son père, Ahmadou Fa-Khoudia, soutenu par le Fouta, avait dirigé la coalition des marabouts qui se soulevèrent contre le Damel Amary Ngoné Ndella Fall dans le but d’instaurer un état théocratique dans le Ndiambour à l’instar de la révolution Torodo de l’Almamy Abdel Kader Kane en 1776. Plusieurs marabouts furent capturés. La refondation de Koki Ndiaga Isseu, de retour de Nguick Fall où il passa une partie de son enfance ainsi que son adolescence, revient à Koki. Il remit sur pied le daara de son grand père et décida de redonner son rayonnement d’antan à Koki qui avait sombré dans des décennies de léthargie (32 ans après le décès de son grand-père, vers 1786). Il fit bâtir 114 maisons et les offrit à des hommes ayant mémorisé le Coran et étudié les sciences islamiques. Il était convaincu que son installation à Koki lui permettrait de bénéficier des soutiens de son grand-père Matar Ndoumbé. Sa renommée auprès des populations ainsi ne cessa de s'accroître. Unions matrimoniales et charges politiques Parallèlement à son rôle de guide religieux «Serigne Koki», il occupait également la fonction de «Serigne Lamb», titre attribué par le Damel Teigne Birima Fatma Thioub Fall. Le "Serigne Lamb" dirigeait une juridiction territoriale en qualité de chef religieux, participait aux guerres, collectait les taxes et autres redevances pour le roi. Ndiaga Isse s'allia aux grandes familles en contractant des unions avec des femmes issues de la noblesse ou des grandes familles religieuses. Il eut de nombreuses épouses parmi lesquelles. la princesse Guedj Aminta Yala, fille du Barguèdj Sakhéwar Fatma Thioub Diop. Ils eurent six enfants (Madou Aminata Yalla, Matar Aminata Yala, Samba Aminata Yala, Khary Mame, Penda Bouya, Ndack) la princesse Dorobé Sokhna Fall de Pire qui lui donna quatre fils (Balla Sokhna Fall, Madou Mame Sokhna Fall, Massamba Sassoum Sokhna Fall et Momar Khary Sokhna Fall). Sokhna Absa Penda Laobé Mbacké, petite fille de Serigne Maharam Mbacké. Les différentes guerres Ses unions matrimoniales lui permirent d'asseoir de solides soutiens politiques. Ses ambitions politiques ainsi que sa renommée grandissante au sein des populations suscitèrent la méfiance du Damel qui décida de l’écarter. En 1827, Ndiaga Isseu entama ainsi une rébellion contre le Damel et déclara la guerre sainte. Entouré d'une armée principalement composée de paysans inexpérimentés dans l'art de la guerre, il fut vaincu et trouva refuge dans le Walo, alors en proie à une guerre civile. Avec son fidèle disciple Diilé Fatim Thiam Coumba Diomboss, guerrier aguerri, ils rassemblèrent une armée de marabouts et profitèrent de l’instabilité politique du Walo pour le soumettre, comme en témoigne le procès-verbal du Gouverneur Pierre-Edouard Brou datant du 08 mars 1830. Refusant de se soumettre, le Brack et la reine se réfugièrent dans le Cayor auprès du Damel Birima Fatma Thioub Fall. Ndiaga Isse et Dilé incendièrent plusieurs villages ainsi que des établissements agricoles de la colonie de Richard Toll, poussant ainsi le gouvernorat français à agir. Le 11 mars 1830, Dilé fut capturé et pendu. Ndiaga Isseu, quant à lui, traqué par le gouverneur Brou, put s’échapper et trouva refuge à Dakar, chez les Lébous. Après Dakar, il se rendit à Ndioum, dans le Fouta, où il trouva la mort. Postérité Serigne Mountakha Mbacké Bachir, actuel khalife général des Mourides, descend de Ndiaga Isse de par son père Serigne Bassirou Mbacké, fils de Sokhna Faty Madou Mame, fils de Madou Mame Sokhna Fall, fils de Ndiaga Isse. Serigne Mame Thierno Birahim Mbacké, grand-frère de Cheikh Ahmadou Bamba, est le petit-fils de Ndiaga Isse Dièye Diop, de par sa mère Sokhna Faty Isse Diop. Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, fils aîné de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké et son frère Serigne Mouhamadou Lamine Bara sont issus de Ndiaga Isse, de par leur mère Sokhna Aminta Lô, fille de Sokhna Khary Mame Diop, fille de Ndiaga Isse Dièye Diop La fonction de Serigne Koki (chef du village de Koki) revient de droit à l'aîné des descendants de Ndiaga Isse Dièye Diop. Références Notes Bibliographie Babou Cheikh Anta (2011). Le Jihad de l'âme. Ahmadou Bamba et la fondation de la Mouridiyya au Sénégal (1853-1913), KARTHALA Editions, 348p Boulègue Jean (1968). La Sénégambie du milieu du XVe siècle au début du XVIIe siècle, Université de Paris, 319 p. (thèse de 3e cycle d'Histoire) Boulègue Jean (2013). Les royaumes wolof dans l'espace sénégambien: XIIIe-XVIIIe siècle, KARTHALA Edition, 503p Diouf El Hadji Demba Lamine (année?). Khaly Amar Fall fondateur de l'Universite de Pire, Centre d'Etude des Civilisations, s.a. - 63p. Guèye Cheikh (2002), Touba: la capitale des mourides, KARTHALA Editions, 532p. Ndiaye Modou Mamoune (2020). Serigne Modou Moustapha Mbacké: Le Khalife Phare De La Mouridiya Niang Mamadou (2012). Mémoires synchrones du fleuve de mon destin, L'Harmattan-sénégal Ndoye Omar (2010). Le N'Döep: Transe thérapeutique chez les Lébous du Sénégal (Psychanalyse et Traditions), L'Harmattan, 232p. Revue française d'études politiques africaines, Numéros 145 à 149 (1978). Société africaine d'édition Sy Malick, Mbaye Rawane (2003). Pensée et action d'El Hadj Malick Sy: tome 1: Vie et oeuvre, Albouraq, 2094p Sylla Assane (1992). Le peuple Lebou de la presqu'île du Cap-Vert, Les Nouvelles editions africaines du Sénégal, 135p. Articles Diaw Amadou Bakhaw (20 nov. 2016). La guerre sainte de Serigne KOKI NDIAGA ISSEU DIOP au Ndiambour, au Cayor et au Walo, Ndar Info. Diaw Amadou Bakhaw (10 mars 2018). Le 11 mars 1830 était exécuté à Richard-Toll, un grand révolutionnaire sénégalais : Dille Fatim Thiam Coumba Diombass, Ndar Info. Thèses et mémoires Seck Ibrahima, (2010-2011), Serigne Koki Ndiaga Isseu, entre espace religieux et espace politique", Université Cheikh Anta Diop, (mémoire de maîtrise en Histoire sous la direction de Mme Rokhaya Fall Sokhna) Sources audiovisuelles Syll Mbaye, Xam sam reew (histoire) sur Youtube Serigne Koki Ndiaga Issa, épisode 1 Serigne Koki Ndiaga Issa, épisode 2 Serigne Koki Ndiaga Issa, épisode 3 Serigne Koki Ndiaga Issa, épisode 4 Serigne Koki Ndiaga Issa, épisode 5 Serigne Koki Ndiaga Issa, épisode 6 Articles connexes Matar Ndoumbé Diop Coki Liens externes http://www.askanoukoki.com/ Naissance en 1775 Décès en 1830 Chef religieux Religieux sénégalais Naissance au Sénégal Décès au Sénégal
Liste des présidents de la Tanzanie
Le tableau ci-dessous dresse la liste des présidents de la République unie de Tanzanie depuis l'union de Zanzibar et du Tanganyika en 1964. Jusqu'alors président du second, Julius Nyerere devint automatiquement président de Tanzanie, tandis que le président de Zanzibar Abeid Karume devint vice président. Liste Voir aussi Notes Liens externes Tanzanie Presidents
Poiré Roller
Le Poiré Roller est un club sportif de la ville du Poiré-sur-Vie en France. La section rink hockey du club est fondé en 1991. À la suite de la relance d'une équipe sénior en 2011, le club connaît une progression très rapide pour atteindre un niveau européen en 2020. Historique Anciennement connu sous le nom de « J.A. Patinage à Roulettes », le club a eu une équipe féminine jusqu'en 2007 évoluant au plus haut-niveau. Le club est présidé depuis 2004 par Manuella Guibert. Infrastructure L'équipe évolue dans la salle de la Montparière au Poiré-sur-Vie en Vendée. Celle-ci connait une réfection s'étalent sur 2020 et 2021. Parcours Les années 2010, la fondation de l'équipe Alors que le club n'avait pas d'équipe sénior engagée en championnat sénior, lors de la saison 2011-2012, une équipe est créée à l'initiative de Marc Salicru. Celle-ci évolue alors dans le championnat de Nationale 3. Après trois années d'existence, l'équipe accède à la seconde division à la fin de la saison 2013-2014. Lors de la saison 2015-2016, le Poiré évolue toujours en seconde division. Lors de son parcours en coupe de France, l'équipe parvient à éliminer, Nantes et Mérignac, deux équipes de première division. L'équipe masculine accède à la Nationale 1 en 2016-2017, mais redescend en seconde division en 2017-2018. Les années 2020, l'atteinte du haut-niveau Après être parvenu à remonter en Nationale en 2018, le club prépare la saison 2019-2020 avec un renouvellement important de son effectif. Pour pallier le départ de cinq de ses joueurs expérimentés, des jeunes joueurs de la région sont recrutés, mais également des joueurs venant d'Espagne et d'Italie. Le club en terminant à la du championnat 2020 se qualifie pour la première fois à une compétition européenne. Afin de s'y préparer le club compte sur son entraineur afin de recruter des joueurs en Catalogne. Le club ne bénéficiant pas du statut professionnel, les joueurs n'ont plus la possibilité de s'entrainer durant le confinement. En 2021, le Poiré-sur-Vie s'impose contre le CE Lleida, triple champion en titre de la WS Europe Cup, lors du match aller à domicile. Annexes Références Liens externes Club de rink hockey en France
Anthropologie dogmatique
L'anthropologie dogmatique a été élaborée et définie à la fin du par l'historien du droit et psychanaliste français Pierre Legendre : « l'anthropologie redécouvre son objet, en interrogeant l'articulation dogmatique du pourquoi ? de l'Interdit et sa traduction en montages normatifs ». Les sources du concept Legendre en donne les axes principaux dans son Ce que l'Occident ne voit pas de l'Occident: « Ce livre définit l'anthropologie dogmatique, dont l'auteur fut l'inventeur avec De la société comme texte ». (Fayard, 2001) Les grandes lignes du concept Le propos de cette discipline est de sonder les fondements de la civilisation occidentale. L'adjectif dogmatique est utilisé en référence à la tradition hellénistique, où le mot dogme signifie plutôt l'opinion, le récit d'un rêve, la décision, et n'a rien à voir avec une déclaration rigide de présupposé. La méthode de cette anthropologie sera de considérer l'Occident comme une enveloppe esthétique, basée sur des textes fondamentaux, et non pas seulement comme un objet d'étude positiviste. Il s'agira de dépasser le domaine de la science positive, pour écouter celui de l'art, de la musique et de la poésie, qui prennent en charge ce qui est indicible habituellement ( au Japon). Justement, la dimension importante du langage dans l'évolution personnelle, dans laquelle Freud a contribué à faire progresser notre intelligence de l'anthropologie, pourra aussi être un moyen adapté au niveau de la société, en tant que montage humain ( au Japon). Enfin, la place à accorder aux emblèmes dans la société occidentale pourra être pensée au plus près grâce à la prise en compte de la théâtralité des représentations de l'humain (). Bibliographie L'Amour du censeur. Essai sur l'ordre dogmatique, Paris, Le Seuil, 1974; nouvelle édition augmentée, 2005. Sur la question dogmatique en Occident. Aspects théoriques, Paris, Fayard, 1999. De la société comme Texte. Linéaments d'une anthropologie dogmatique, Paris, Fayard, 2001. Ce que l'Occident ne voit pas de l'Occident. Conférences au Japon, Paris, Mille et une nuits, 2004, coll. "Les Quarante piliers". Nomenclator. Sur la question dogmatique en Occident II, Paris, Fayard, 2006. . Présentation des thèses de Pierre Legendre pp.329-354. Documentaires La Fabrique de l'homme occidental, de Gérald Caillat, Pierre Legendre et Pierre-Olivier Bardet, Arte, 1996, 80 min. Miroir d'une nation : l'École nationale d'administration, de Gérald Caillat et Pierre-Olivier Bardet, sur un texte de Pierre Legendre, Arte, 1999, 83 min. L'Empire du management (Dominium mundi), de Gérald Caillat, Pierre Legendre et Pierre-Olivier Bardet, Arte, 2007 (DVD, Idéal Audience International, automne 2007). Le cinéma de Pierre Legendre. Introduction à l'anthropologie dogmatique, coffret réunissant les textes et les DVD des trois documentaires, 2016, http://arsdogmatica.com/oeuvres/films/. Notes et références Anthropologie
Viktor Lockwood
Viktor Lockwood, né le , est un joueur français de hockey sur gazon. Biographie Viktor Lockwood commence le hockey à au LUC Ronchin Hockey Club, puis rejoint en 2007 le Lille Métropole Hockey Club. Il y reste sept saisons, remportant trois titres de champions de France en salle (2010, 2011, 2012), un titre de champion de France (2012), et il est sacré dix fois meilleur buteur du championnat en salle et hockey (2012). Il retourne au LUC pour le hockey en salle en 2015 avec un titre de champion de France (2016), un titre de meilleur buteur (2017) et un titre de champion d'Europe Challenge avec le titre de meilleur joueur et meilleur buteur (2017). Il part ensuite en Belgique en 2014, où il évolue durant deux saisons sous les couleurs du Waterloo Ducks. Il signe avec Leuven en 2016-2017 pour sa première saison au poste d'arrière. Il rejoint pour cette nouvelle saison 2017-2018 le projet très ambitieux de la Gantoise qui vise le titre de champion de Belgique (nommé « Division Honneur » (DH)) en 2020. Le club lui permet d’allier sa vie professionnelle (Création Web & Digital), et le sport de haut niveau car c’est le club belge de DH le plus proche de Lille. En équipe de France de hockey sur gazon, il compte . Il est présent lors de l'édition 2013 de la coupe du monde junior, , où les Français finissent vice-champions du monde. En , il participe à la qualification équipe de France pour l'édition suivante de la Coupe du monde de hockey sur gazon en en Inde, une première pour l'équipe de France depuis . Il commence une activité d'entraineur au LUC Ronchin pour la saison 2017-2018 avec l'équipe première messieurs qui évolue en Nationale 2 en gazon et en Élite en salle. À côté du sport, Viktor Lockwood finit ses études à Efficom à Lille en 2017, avec à la clé un Master en chef de projet « Web & Digital ». Il a une entreprise de création Web et Digitale. Notes et références Liens externes Joueur français de hockey sur gazon Naissance en mars 1992
Famille Abeberry
La famille Abeberry est une famille française d'origine basque. Personnalités Pierre Abeberry (1925-2015), prêtre dominicain et producteur de télévision français Maurice Abeberry (1926-1988), docteur en droit, avocat, dirigeant sportif et mélomane Jakes Abeberry (né en 1930), homme politique basque français Koko Abeberry (1932-2017), défenseur des droits de l'homme et des libertés en pays basque et avocat Famille Abeberry
La Folle Escapade (film, 1978)
La Folle Escapade (Watership Down) est un long métrage d'animation britannique réalisé par Martin Rosen, sorti en 1978. Il est adapté du roman de Richard Adams, Les Garennes de Watership Down, paru en 1972. Synopsis Pressentant un danger aussi implacable qu'imminent, un groupe de lapins aventureux sort de sa garenne à la recherche d'un territoire plus sûr. En chemin, ils rencontrent des situations extraordinaires qui les conduisent à déployer des talents exceptionnels. Au bout d'aventures au sein d'une garenne totalitaire, dans une ferme dangereuse, puis au terme d'une bataille, ils parviennent à établir leur garenne pacifique sur les hauteurs de Watership. Fiche technique Titre original : Watership Down Réalisation : Martin Rosen Scénario : Martin Rosen d'après le roman éponyme de Richard George Adams Montage : Terry Rawlings Musique : Angela Morley ; Malcolm Williamson (prologue et générique de début) Production : Martin Rosen Pays d'origine : Royaume-Uni Langue : anglais Format : couleurs - 35 mm - 1,66:1 - Dolby Genre : animation Durée : 101 minutes Date de sortie : États-Unis : ; France : Distribution Voix originales John Hurt : Hazel (Noisette) Richard Briers : Fiver (Cinquain) Michael Graham Cox : Bigwig (Manitou) John Bennett : le captain Holly (capitaine Houx) Ralph Richardson : le chef (Padi- shâ) Simon Cadell : Blackberry (Mûron) Terence Rigby : Silver (Argent) Roy Kinnear : Pipkin (Pichet) Richard O'Callaghan : Dandelion (Pissenlit) Denholm Elliott : Cowslip (Coucou) Lynn Farleigh : le chat Zero Mostel : Kehaar (Ke-aa) Harry Andrews : le géneral Woundwort (général Stachys) Nigel Hawthorne : le captaine Campion Clifton Jones : Blackavar (Naravar) Michael Hordern : Frith (Krik) Joss Ackland : Black Rabbit (le lapin noir d'Inlé) Note : Les traductions des noms des personnages sont tirées de la version française du roman Les Garennes de Watership Down. Voix françaises Premier doublage (1978) Jean Roche : Noisette (Cajou) Gilles Laurent : Cinquain (Merlin) Pierre Hatet : Manitou (Brocoli) Claude Joseph : le capitaine Houx (Ortie) Henri Labussière : Padi- shâ (le chef lapin) Joseph Falcucci : Mûron (Patte molle) Alain Dorval : Argent (Sainfouin) Roger Crouzet : Pichet (Papillon) Georges Poujouly : Pissenlit (Cerfeuil) Jean-Pierre Leroux : Coucou (Narcisse) Roger Carel : le chat (Minouchet) et Ke-aa (Kehaar) Sylviane Margollé : Clover (Angélique) Georges Aminel : Général Stachys (Général Lacastagne) Marc de Georgi : le capitaine Campion (Martin) Anne Kerylen : Hyzenthlay (Bergamone) Philippe Dumat : Naravar (Sarrazin) Bernard Le Coq : Chervil (Plantain) Gabriel Cattand : Krik (Zorn) Jean-Claude Michel : le lapin noir d'Inné Arlette Thomas : Lucy Deuxième doublage (années 2000) Bernard Métraux : Noisette Michel Vigné : Manitou (Bigwig) Jean-Claude Donda : Cinquain (Rêveur) Paul Borne : Ke-aa (Kehaar) Christian Pelissier : Général Stachys (Général Le Borgne) Évelyne Grandjean : Hyzenthlay Jean-Claude Balard : le narrateur Marc Pérez : Mûron (Myrtille) Patricia Legrand : Clover (Trèfle) Michel Prud'homme : Holly Autour du film Ce fut l'un des premiers films d'animation sortis en Dolby Stéréo avec Les Aventures de Bernard et Bianca (1977). Distinctions Récompenses Saturn Award du meilleur film d'animation 1979 Bibliographie Paul Wells, The Animated Bestiary : Animals, Cartoons, and Culture, Rutgers University Press, 2009. Liens externes Film d'animation britannique Film britannique sorti en 1978 Adaptation d'un roman de jeunesse au cinéma Film mettant en scène un lapin ou un lièvre
Abanyom
L’abanyom (ou abanyum ou bakor) est une langue bantoïde méridionales parlée par les Abanyom, dans l'État de Cross River, au Sud du Nigéria. Notes et références Bibliographie Voir aussi linguistique liste de langues langues par famille langues nigéro-congolaises langues bénoué-congolaises langues bantoïdes langues bantoïdes méridionales langue ekoïdes langues par zone géographique langues en Afrique langues au Nigeria Liens externes Langue au Nigeria Langue bantoïde Inventaire de langues
Paraliochthonius martini
Paraliochthonius martini est une espèce de pseudoscorpions de la famille des Chthoniidae. Distribution Cette espèce est endémique d'El Hierro aux Îles Canaries en Espagne. Elle se rencontre dans la grotte Cueva de Don Justo à El Pinar de El Hierro. Description La carapace du mâle holotype mesure de long sur . Étymologie Cette espèce est nommée en l'honneur de José Luis Martín Esquivel. Publication originale Mahnert, 1989 : Les pseudoscorpions (Arachnida) des grottes des Iles Canaries, avec description de deux especes nouvelles du genre Paraliochthonius Beier. Mémoires de Biospéologie, , . Liens externes Notes et références Chthoniidae Espèce de pseudoscorpions (nom scientifique) Faune endémique d'El Hierro
Gouines rouges
Les Gouines rouges est un mouvement radical féministe lesbien français fondé en , répondant à une volonté de s'affirmer à la fois au cœur du mouvement féministe et du mouvement homosexuel, ainsi qu'à la crainte que les lesbiennes risquaient d'en disparaître. Historique Front homosexuel d'action révolutionnaire En , les femmes du Mouvement de libération des femmes (MLF), qui depuis l'automne 1970 se réunissent le mercredi tous les quinze jours en assemblée générale aux Beaux-Arts de Paris, lancent une campagne pour l'avortement et la contraception libres et gratuits, et signent le Manifeste des 343 publié par Le Nouvel Observateur. Le Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR), mouvement radical rejetant les réformes en faveur de l'homosexualité jugées insuffisantes ou timorées, a été créé un mois auparavant, à l'initiative de militantes du MLF et de quelques militants de l'association Arcadie. L'« alliance entre les filles du MLF et les pédés du FHAR » paraît évidente. Les membres des deux mouvements se sentent victimes de la « phallocratie » et exigent la « libre disposition de [leur] corps ». Anne-Marie Fauret, dans le de Tout, résume ainsi cette position : Mais la parution du numéro 12 de Tout, où pour la première fois des homosexuels des deux sexes prenaient publiquement la parole dans un journal d'extrême gauche, fait affluer les hommes au FHAR. Les lesbiennes s'y sentent marginalisées, leur nombre n'augmentant pas. Séparation du FHAR C'est finalement contre la « misogynie » du FHAR que des militantes lesbiennes se réunissent dans l'amphithéâtre des Beaux-Arts. Une cinquantaine de militantes, dont l'âge varie entre vingt et trente-cinq ans, fondent les Gouines rouges. Le groupe distribue une revue pendant une manifestation, Le torchon brûle, quand un passant barbu s'exclame en les voyant : . Le mouvement se fait connaître avec des distributions de tracts à l'entrée des boîtes de femmes, à Pigalle et Chez Moune. En , une fête aux Halles est organisée pour , comme l'annonce le tract que les organisatrices distribuent. Au sein du MLF Le groupe se sépare du FHAR après à peine un mois d'activité pour rejoindre le MLF comme groupe de discussion informel. Elles estiment qu'il est plus important de se séparer des hommes et de la domination masculine que de rester entre lesbiennes, et ne souhaitent pas se retrouver enfermées dans le domaine de l'homosexualité. Leur nouvel objectif est donc d'être reconnues au sein des groupes de femmes, en particulier alors que certaines personnes à la tête du MLF, dans les premiers temps, craignent de perdre en crédibilité en s'associant à des groupes de lesbiennes. Au MLF, l'idée de devenir lesbienne par choix politique fait son chemin et les Gouines Rouges sont à nouveau invisibilisées. Les Gouines rouges s'affirment au sein du MLF, avec des « happenings » dans les assemblées générales pour faire comprendre que l'identité sexuelle se construit par rapport à la norme hétérosexuelle (La Pensée straight de Monique Wittig). Leurs thèmes incluent « les lesbiennes sont-elles des femmes ? » (en réponse à l'affirmation de Monique Wittig, qui explique que parce que l'idée de femme n'existe que dans un système hétérosexuel) ou . Elles prennent aussi part aux « Journées de dénonciation des crimes contre les femmes », tenues à la Mutualité les et , avec la volonté de montrer la souffrance des « anciennes lesbiennes » face à celles qui le sont par choix politique. Perte de vitesse Les réunions des Gouines rouges se sont ensuite espacées, malgré les encouragements de Monique Wittig. Le groupe devient inactif en 1973. Membres notables Le groupe comporte Monique Wittig, Christine Delphy, Marie-Jo Bonnet, Dominique Poggi, Catherine Deudon, Évelyne Rochedereux et Josiane Gamblain. Notes et références Voir aussi citation d'Anne-Marie Fauret Sources et bibliographie Marie-Jo Bonnet, « Les Gouines rouges », Ex-Aequo, , Association française fondée en 1971 Association ou organisme LGBT disparu en France Association ou organisme égalitariste en France Association ou organisme lié au lesbianisme en France Association ou organisme lié au féminisme en France Histoire des LGBT en France Féminisme lesbien Organisation féministe radicale
Lévi
Lévi (en hébreu: לוי) est un personnage de la Genèse. Il est le troisième des douze fils de Jacob, qui est lui-même fils d'Isaac et petit-fils d'Abraham, et connu également sous le nom d'Israël. Sa mère est Léa. Lévi meurt âgé de . Récit biblique Lévi et ses enfants Lévi âgé de se marie avec Melcha. Lévi a trois fils : Guershôn, Qehath et Merari. Qehath naît dans la année de Lévi, Merari naît dans la année de Lévi. Yokébed et Amram, les parents de Myriam, Aaron et Moïse sont des descendants de Lévi. Lévi et sa sœur Dinah Lévi âgé de entre en terre de Canaan. Dinah est violée par Shechem fils de Hamor et pour la venger ses frères Lévi, âgé de , et Siméon tuent par surprise tous les hommes de la ville de Sichem, tuent Hamor et son fils Shechem et reprennent leur sœur Dinah, puis se livrent au pillage. Lévi tue Shechem puis Siméon tue Hamor. Jacob critique l'action de Lévi et de Siméon. Plus tard avant de mourir Jacob maudit la colère de Lévi et de Siméon. Au chapitre 34 de la Genèse, Lévi tue, avec son frère Siméon, tous les hommes de la ville de Sichem après le viol de leur sœur Dinah par le prince de la ville. Lévi et son demi-frère Joseph Un jour Jacob envoie son fils Joseph rejoindre ses frères qui font paître son petit bétail. Les frères de Joseph complotent pour le tuer et Siméon et Gad s'apprêtent à le tuer. Joseph se met alors derrière Zabulon et les supplie de ne pas le tuer. Ruben intervient et leur dit de ne pas le tuer mais de le jeter dans un puits, son intention étant de l'en retirer plus tard. Finalement Joseph est dévêtu de sa tunique et jeté dans un puits sans eau où il reste affamé pendant trois jours et trois nuits. Juda surveille le puits asséché pendant deux jours et deux nuits craignant que Siméon et Gad ne tuent Joseph. Zabulon est ensuite chargé de surveiller ce puits jusqu'à la vente de Joseph. Juda propose de vendre Joseph à une caravane d'Ismaélites se rendant en Égypte. Des Madianites retirent Joseph du puits sans eau et il est vendu pour vingt pièces d'argent. Avant d'être vendu, Joseph est revêtu d'un vieux vêtement d'esclave. En réalité, Gad et Juda le vendent pour trente pièces d'or, en cachent dix et en montrent vingt à leurs frères. Siméon, Gad et six de leurs frères achètent des sandales. Ruben, parti chercher du nécessaire stocké à Dotham, n'est pas au courant de cette transaction et retourne au puits sans eau mais ne retrouve pas Joseph. La tunique de Joseph est trempée dans le sang d'un bouc égorgé par Dan et portée à leur père Jacob par Nephtali. Jacob pense que son fils Joseph est mort dévoré par une bête sauvage et se montre inconsolable. Levi en Égypte À la suite d'une famine les fils de Jacob, dont Lévi et sauf Benjamin, font un premier voyage pour acheter du blé en Égypte et sont mis en prison pendant trois jours. Ils sont libérés mais Joseph retient prisonnier Siméon et leur donne finalement du blé à emporter. Joseph exige qu'ils fassent venir à lui Benjamin pour libérer Siméon. La famine continuant les fils de Jacob, dont Lévi et Benjamin le plus jeune fils, font un deuxième voyage pour acheter du blé en Égypte. Siméon est libéré puis Joseph se fait reconnaître à ses frères qui retournent en Canaan avec de nombreux présents et apprennent à Jacob que Joseph est toujours vivant. Jacob et toute sa descendance, dont Lévi, s'installent en Égypte. Guershôn ou Guershom, Qehath et Merari sont les trois fils de Lévi qui partent avec leur père et leur grand-père Jacob pour s'installer en Égypte au pays de Goshen dans le delta du Nil. Lévi est âgé de lorsque Joseph meurt. Lévi et le sacerdoce Lévi âgé de devient un sacrificateur. Lévi est le chef de la famille sacerdotale et pour ce motif, ses descendants, la tribu de Lévi, n'ont pas de territoire après l'établissement des Hébreux sur la terre d'Israël, au pays de Canaan, mais 48 villes placées sous leur autorité et exerçant un contrôle politique et économique. Les Lévites reçoivent la charge de prêtres et les 11 tribus leur assurent protection, en contrepartie les Lévites sont investis des plus hautes fonctions, comme l'exercice de la justice, la pratique des arts et la transmission du savoir notamment dans l'enseignement de la Torah. Le Lévite le plus connu est Moïse ; son frère Aaron devint le premier Grand prêtre d'Israël. Les Lévites sont pourvus et exercent des privilèges qui se perpétuent dans les rites des services et offices des synagogues modernes (un Lévite ou Lévi/Levy, est toujours appelé en priorité à la lecture de la loi "Torah" à la synagogue après le Cohen). La tribu des Lévi dispose d'armoiries qui représentent un blason ou pectoral orné des douze pierres précieuses représentant les 12 tribus. Références Personnage du Tanakh Personnage de l'Ancien Testament Fils de Jacob
Suzanne Bérard
Suzanne Bérard, née Janin le à Lyon et morte le à Palaiseau est une universitaire française, spécialiste d'Honoré de Balzac et du théâtre durant la Révolution française. Biographie Fille naturelle de l'homme politique Édouard Herriot, qui lui donne le nom de sa mère, Collon, et la présente comme une nièce, Marie Suzanne Nicole Jeanne Janin naît en 1915 dans le 1er arrondissement de Lyon. Elle intègre après une khâgne au lycée Ampère l'École normale supérieure en 1935, ce qui en fait l'une des 41 femmes reçues dans l'établissement avant 1940 et la fermeture des portes de l'établissement aux femmes jusqu'aux années 1980. À l'ENS, elle étudie notamment l'histoire romaine avec Jérôme Carcopino puis réussit en 1939 l'agrégation de lettres, où elle est classée . Nommée membre suppléant de l'École française de Rome début 1940 pour étudier la colonie juive de Rome, son séjour est interrompu par la guerre et elle devient professeure en khâgne à Lyon. Le , elle épouse à Lyon l'helléniste Jean Bérard, qu'elle avait rencontré à l'ENS. En , son mari meurt dans un accident de voiture. En 1959, elle soutient sous la direction de Jean Pommier une thèse consacrée à la genèse du roman de Balzac Les Illusions perdues. Les éditions Armand Colin publient en 1962 cette thèse alors qu'elle enseigne à l'université de Caen ; cet ouvrage en deux volumes reçoit le Grand prix de la Critique littéraire et le prix Broquette-Gonin. Dans les années suivantes, Bérard enseigne les lettres aux universités de Rouen, Reims puis Nanterre (Paris-X), publiant de nombreux articles sur Balzac, ainsi que sur le théâtre à l'époque révolutionnaire, qui fait l'objet de son deuxième ouvrage, posthume, en 2009. Publications . . Annexes Bibliographie . Liens externes Notes et références Naissance en octobre 1915 Naissance à Lyon Décès en septembre 2006 Décès à Palaiseau Décès à 90 ans Élève de l'École normale supérieure Membre de l'École française de Rome Agrégé de lettres
Élections législatives de 2012 en Ille-et-Vilaine
Les élections législatives françaises de 2012 en Ille-et-Vilaine se déroulent les et . Dans le département, huit députés sont à élire dans le cadre de huit circonscriptions, soit une de plus que lors des législatures précédentes, en raison du redécoupage électoral. Élus Positionnement des partis Dans la , Jean-Michel Boucheron, député sortant depuis 31 ans maintient sa candidature face à la candidate investie par le Parti socialiste, Marie-Anne Chapdelaine. Résultats Résultats à l'échelle du département Par circonscription Première circonscription (Rennes-Sud) Deuxième circonscription (Rennes-Est) Troisième circonscription (Montfort-Combourg) Quatrième circonscription (Redon) Cinquième circonscription (Vitré) Sixième circonscription (Fougères) Septième circonscription (Saint-Malo) Huitième circonscription (Rennes-Ouest) Articles connexes Liste des circonscriptions législatives d'Ille-et-Vilaine Liste des députés d'Ille-et-Vilaine Élections législatives françaises de 2012 Notes et références Ille-et-Vilaine 2012
Time of Defiance
Time of Defiance est un jeu vidéo de stratégie en temps réel massivement multijoueur développé par Nicely Crafted Entertainment et édité par Strategy First, sorti en 2002 sur Windows. Système de jeu Accueil GameSpot : 7/10 Notes et références Jeu vidéo sorti en 2002 Jeu vidéo arrêté en 2010 Jeu Windows Jeu vidéo de stratégie en temps réel massivement multijoueur Jeu vidéo développé au Royaume-Uni Jeu vidéo de science-fiction Jeu Strategy First
Katharine Kerr
Katharine Kerr, née le à Cleveland dans l'Ohio, est un auteur de fantasy et de science-fiction américain. Elle est notamment connue pour ses romans consacrés au pays de Deverry, une terre imaginaire peuplée de Celtes venus de Gaule après avoir fui la domination romaine. Œuvres Univers de Deverry Cycle de Deverry Série Westlands Série Dragon Mage Série The Silver Wyrm Série The Justice War Recueils de nouvelles Série Nola O'Grady Série Polar City Série Sorcerer's Luck Série The Pinch Romans indépendants Liens externes Naissance en octobre 1944 Naissance à Cleveland Romancière américaine du XXe siècle Romancière américaine du XXIe siècle Écrivaine américaine de fantasy Romancière américaine de science-fiction
EFAF Cup 2006
L'EFAF Cup 2006 est la de l'EFAF Cup. Clubs participants Calendrier / Résultats Groupe A 23 avril 2006 : Giants 50 - 28 Argonautes 30 avril 2006 : Mercenaries 42 - 26 Giants 7 mai 2006 : Argonautes 14 - 35 Mercenaries Groupe B 28 avril 2006 : Knights 60 - 20 Trolls 29 avril 2006 : Trolls 0 - 79 1814’s 7 mai 2006 : 1814’s 19 - 7 Knights Groupe C 9 avril 2006 : Blue Devils 12 - 21 Scorpions 22 avril 2006 : Warriors 7 - 35 Blue Devils 6 mai 2006 : Scorpions 69 - 7 Warriors Groupe D 16 avril 2006 : Templiers 23 - 0 Crusaders 29 avril 2006 : Renegades 43 - 13 Templiers 7 mai 2006 : Crusaders 13 - 38 Renegades Groupe E 15 avril 2006 : Adler 14 - 9 Lions 22 avril 2006 : Lions 10 - 31 Giants 29 avril 2006 : Giants 28 - 16 Adler Quarts de finale 20 juin 2006 :1814’s 41 - 20 Giants de Bologne Scorpions 12 - 20 Blue Devils 21 2006 :Renegades 41 - 8 Knights Mercenaries 28 - 31 Giants de Graz Demi-finales 10 juin 2006 :1814’s 35 - 6 Blue Devils Renegades 9 - 25 Giants de Graz Finale 8 juillet 2006 à Graz au Stadion Graz-Eggenberg devant 2600 sepctateurs :Giants de Fraz 37''' - 20 1814’s Références EFAF Cup Football américain en 2006
Euphyllia
Euphyllia est un genre de coraux durs de la famille des Caryophylliidae. En raison de sa morphologie particulière, il est souvent pris pour une anémone de mer. Liste d'espèces Selon : Euphyllia ancora Veron & Pichon, 1980 Euphyllia baliensis Turak, Devantier & Erdman, 2012 Euphyllia cristata Chevalier, 1971 Euphyllia divisa Veron & Pichon, 1980 Euphyllia fimbriata (Spengler, 1799) Euphyllia glabrescens (Chamisso & Eysenhardt, 1821) Euphyllia grandiseptata Latypov, 2011 Euphyllia paraancora Veron, 1990 Euphyllia paradivisa Veron, 1990 Euphyllia paraglabrescens Veron, 1990 Euphyllia plicata (Milne Edwards & Haime, 1848) Euphyllia yaeyamaensis (Shirai, 1980) Liens externes Notes et références Caryophylliidae Genre de cnidaires (nom scientifique) Euphylliidae
Erik Banner
Erik Ottesen Banner, né le et mort le , est un officier danois et vice-gouverneur général de Norvège, sous l'autorité de Ulrik Frederik Gyldenløve, de 1679 à 1681. Il a été grand chambellan du prince Christian V, et le suivit en Norvège en 1661. De 1661 à 1674, il est Generalkrigskommissær en Norvège. A partir de 1671, il est gouverneur du district appelé alors Smaalenenes et correspondant à l'Østfold; la même année, il est fait chevalier de l'Ordre de Dannebrog. De 1673 à 1679, il est gouverneur de la province de Fionie puis vice-gouverneur de Norvège de 1679 à 1681. Références Sources Erik Banner du Dansk biografisk leksikon Gouverneur général de Norvège Décès en août 1687 Naissance en octobre 1618 Chevalier de l'ordre de Dannebrog Décès à 68 ans
The Prince and Betty
The Prince and Betty est un film muet américain de Robert Thornby, sorti en 1919. Boris Karloff y participe dans un rôle non crédité. Le film est tiré d'une œuvre littéraire éponyme de P. G. Wodehouse. Synopsis Fiche technique Réalisation : Robert Thornby Scénario : Fred Myton, d'après le roman de P. G. Wodehouse Photographie : Harry W. Gerstad Société de Production : Jesse D. Hampton Productions Distributeur : Pathé Exchange Pays : États-Unis Couleur : Noir et Blanc Format : 1,33 : 1 Son : Muet Date de sortie : : Distribution William Desmond : John Maude Mary Thurman : Betty Keith Anita Kay : Mrs. Jack Wheldon George Swann : Lord Hayling Walter Perry : Président de Mervo Wilton Taylor : Benjamin Scobell William De Vaull : Crump Frank Lanning : Le berger Boris Karloff : Rôle indéterminé Lien externe Film américain sorti en 1919 Film muet américain Film tiré d'une œuvre de P. G. Wodehouse Film réalisé par Robert Thornby
Dactylomys boliviensis
Dactylomys boliviensis est une espèce de rongeurs appartenant à la famille des Echimydés. On rencontre des populations en Bolivie, au Pérou et au Brésil. Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1920 par le mammalogiste américain Harold Elmer Anthony (1890-1970). Notes et références Liens externes Rongeur (nom scientifique) Echimyidae
Procédé Krupp-Renn
Le procédé Krupp-Renn est un procédé sidérurgique de réduction directe utilisé pendant les années 1930 à 1970. Fondé sur l'utilisation d'un four rotatif, il s'agit d'un des rares procédés de réduction directe ayant connu un succès technique et commercial dans le monde. À l'instar de la majorité des procédés de réduction directe, il est une alternative aux hauts fourneaux, dont la rentabilité est pénalisée par la consommation de coke. Consommant essentiellement de la houille, le procédé Krupp-Renn a la particularité de réaliser une fusion partielle de la charge enfournée. Ainsi, il est approprié au traitement des minerais pauvres ou infusibles, car leur gangue génère un laitier protecteur et facile à séparer du fer. Il produit des nodules de minerai de fer préréduit, les , qui peuvent être facilement refondus. Les premiers fours industriels apparaissent au cours des années 1930, dans l'Allemagne nazie puis dans l'Empire du Japon. Dans les années 1950, quelques usines neuves sont construites, notamment en Tchécoslovaquie et en Allemagne de l'Ouest. Le procédé est abandonné au début des , non sans avoir engendré quelques variantes. Peu productif, difficile à maîtriser et pertinent uniquement avec des minerais particuliers, le procédé ne survit plus, au début du , qu'au Japon où, sous une forme modernisée, il permet la production de ferronickel. Histoire Mise au point Le principe de la réduction directe du minerai de fer par un brassage à haute température de poudre de minerai mélangée avec du charbon, avec un peu de calcaire pour diminuer l'acidité du minerai, a été testé dès la fin du . On peut notamment relever le procédé de réduction directe de Carl Wilhelm Siemens, utilisé de manière épisodique aux États-Unis et au Royaume-Uni dans les années 1880. Ce procédé est fondé sur l'utilisation d'un court tambour de de diamètre et autant de long, d'axe horizontal, où sont insufflés des gaz préchauffés par deux régénérateurs. L'utilisation de four tubulaire rotatif en métallurgie, inspiré de ceux utilisés en cimenterie, suscite alors de nombreuses recherches. Le procédé Basset, développé dans les années 1930, permet même de produire de la fonte en fusion. Le métallurgiste allemand Friedrich Johannsen, chef du département métallurgie à l'usine Gruson et professeur à l'École des mines de Clausthal, s'intéresse, dans les années 1920, aux applications métallurgiques de ce type de four. Il dépose une série de brevets relatifs au retrait des métaux volatils indésirables présents dans les matières premières sidérurgiques. Dans les années 1930, Johannsen commence à mettre au point la production de fer par réduction directe. La première installation est essayée de 1931 à 1933, dans l'usine Gruson à Magdebourg. Les recherches se déroulent également à l'usine Krupp de Essen-Borbeck, jusqu'en 1939. Le procédé, baptisé « Krupp-Renn », fait référence à l'entreprise Krupp, qui l'a développé, et au , qui désigne le bas fourneau. Il est prometteur et, à partir de 1932, Krupp dépose des brevets hors d'Allemagne afin de protéger l'invention. Adoption En 1945, on recense 38 fours. Quoiqu'ils ne totalisent alors qu'une capacité de , ils sont présents partout dans le monde. En Allemagne, le procédé avait été favorisé par la politique d'autarcie du régime nazi, qui privilégiait l'utilisation des minerais de fer nationaux de mauvaise qualité, plutôt que la rentabilité. L'Empire du Japon bénéficie d'un transfert de technologie dans le contexte des liens entre l'Allemagne nazie et le Japon impérial. Des fours sont installés dans la sphère de coprospérité et les techniciens japonais s'approprient le procédé. À la veille de la guerre du Pacifique, les Japonais l’exploitent dans 4 aciéries. Après la Seconde Guerre mondiale, toutes les installations en Allemagne, en Chine et en Corée sont démantelées. Parmi celles-ci, 29 sont envoyées en URSS comme réparation de guerre. Seules les installations tchécoslovaques et japonaises demeurent intactes. Dans les années 1950, Krupp reconstruit quelques gros fours, notamment en Espagne, Grèce et Allemagne. Tout particulièrement, les Tchécoslovaques s'en font les principaux promoteurs, en construisant 16 fours et en améliorant l'efficacité du procédé. Selon la Grande Encyclopédie soviétique, plus de 65 installations industrielles ( de long et de diamètre) sont construites des années 1930 à 1950. En 1960, 50 fours fonctionnent dans divers pays, produisant . Disparition L'URSS, qui récupère 29 fours comme dommage de guerre n'en tire guère de profit. En effet, Mais la sidérurgie russe est assez peu dépendante de l'apport technologique de l'Ouest, et le bloc de l'Est n'entretient finalement guère cette technologie marginale que dans les pays d'Europe récemment soviétisés, où elle est aussi progressivement abandonnée. En Allemagne de l'Ouest, les gros fours reconstruits dans les années 1950 fonctionnent une dizaine d’années avant d'être arrêtés, victimes du faible coût des ferrailles et du minerai importé. Le procédé disparaît alors de l'Allemagne de l'Ouest, en même temps que de l'Europe de l'Ouest. Au Japon, les fours évoluent eux aussi vers des outils de plus en plus gros. Mais là aussi, l'épuisement des gisements locaux de sables ferrugineux, combiné au faible coût des ferrailles et des minerais importés, amène à l'abandon progressif du procédé. Pour autant, les Japonais l'améliorent régulièrement, le faisant évoluer sous d'autres appellations et sur des productions spécialisées, comme les ferroalliages ou la valorisation de sous-produits sidérurgiques. Au début du , il n'y a qu'au Japon que le procédé Krupp-Renn est explicitement utilisé pour la production de ferronickel. En 1972, la plupart des usines tchécoslovaques, japonaises et ouest-allemandes ne fonctionnent plus : le procédé est considéré comme globalement obsolète et ne retient plus l'attention des industriels. Procédé Principes généraux Le procédé Krupp-Renn est un procédé de réduction directe dont le réacteur est un long four tubulaire identique à celui utilisé dans les cimenteries. Dans les dernières unités construites, celui-ci mesure environ de diamètre et de long. Le four rotatif est incliné d’environ 2,5 % ; sa pente et sa vitesse de rotation influent sur la durée de séjour du produit. Le minerai de fer est premièrement broyé pour atteindre une granulométrie inférieure à . Il est ensuite introduit à l’amont du four, mélangé avec un peu de combustible (généralement de la houille). Au bout de , il ressort du four à l’extrémité opposée, sous la forme d’un minerai de fer préréduit à . Le fer récupéré atteint 94 % à 97,5 % du fer initialement présent dans le minerai. La chaleur est apportée par un brûleur situé à l’extrémité inférieure du four, qui fonctionne donc comme un réacteur à contre-courant. Le combustible consiste en un charbon finement pulvérisé, dont la combustion à haute température génère en outre le gaz réducteur, essentiellement du CO. Une fois le four chaud, l’essentiel du combustible peut être apporté par le mélange minerai-houille. Les fumées qui sortent par l’extrémité supérieure du four atteignent . Elles sont donc refroidies et débarrassées de leur poussière par une injection d’eau avant d’être évacuées à la cheminée. Le procédé est efficace dans la production de ferronickel à cause de la proximité chimique des deux éléments. En effet, les oxydes de fer et de nickel sont, à , facilement réduits par le carbone alors que les autres oxydes constituant la gangue du minerai sont peu ou pas réduits. Notamment, l'oxyde de fer(II) (ou la wustite), qui est l'oxyde de fer stable à , présente une réductibilité proche de celle de l'oxyde de nickel(II) : il n'est donc pas possible de réduire l'un sans l'autre. Particularités du procédé La température maximale dans le four rotatif, comprise entre et , est beaucoup plus élevée que les strictement nécessaires à la réduction des oxydes de fer. L'objectif est d'amener la gangue du minerai à l'état pâteux. Le fer réduit peut alors s'agglomérer en nodules métalliques , les . Si la gangue est très infusible, la température doit être augmentée, jusqu'à pour une charge basique : la maîtrise de la viscosité à chaud de la gangue est un point clé. Parmi les procédés de réduction directe par tambour rotatif, il se distingue donc par les hautes températures mises en œuvre : La gestion de l’injection de charbon pulvérisé à la sortie du four est une autre particularité du procédé. Les évolutions postérieures du procédé autorisent la possibilité de couper cette alimentation en charbon, et de ne fonctionner qu’avec le charbon (ou du poussier de coke) introduit avec le minerai. Dans ce cas, seul l'air de combustion est injecté à la sortie du four. Le rendement thermique, qui pénalise les fours tournants vis-à-vis des fours à cuve comme les hauts fourneaux, est ainsi amélioré car l'air absorbe une partie de la chaleur des . Mais l'oxygène de cet air ré-oxyde partiellement le produit. Ainsi, même si le fer peut être complètement réduit dans le four, les sont toujours altérés par le contact de l'air à la fin ou après la sortie du four. L’ensemble est déchargé chaud du four. Il est alors refroidi violemment, puis broyé. Le fer est séparé du laitier par un tri électromagnétique. Les fines magnétiquement intermédiaires représentent 5 à 15 % de la charge enfournée. La fusion partielle de la charge augmente la densité des préréduits, mais implique aussi une coûteuse consommation d'énergie. Comportement de la charge pendant la traversée du four On distingue 3 zones dans le four : la zone amont, dite de préchauffage, où le minerai est chauffé jusqu’à par les fumées chaudes remontant dans le four. Tant que la température reste inférieure à 900-, la réduction du minerai est minime et le charbon rejette ses matières les plus volatiles ; le milieu du four, dite zone de réduction, où le charbon se combine avec les oxydes de fer pour former du monoxyde de carbone. Ce monoxyde de carbone s'échappe de la charge et forme une couche gazeuse qui protège la charge de l'air oxydant circulant au-dessus. Puis ce gaz excédentaire brûle, chauffant les parois du four qui restituent ensuite, grâce au mouvement de rotation, la chaleur à la charge. La température monte progressivement à . Les oxydes de fer se transforment progressivement en fer métallique, ou en ferronickel. Le métal obtenu se présente sous la forme de particules d'éponge métallique qui restent finement dispersées dans la gangue pulvérulente ; à la fin du four, la réduction est complète. Seule une faible quantité de CO est produite : la charge n'est plus protégée de l'oxydation par l'air soufflé à la base du four. Une réoxydation violente mais superficielle du fer se produit donc. La rotation ramène une partie du fer oxydé au cœur de la charge, ou elle est de nouveau réduite par le charbon résiduel. Le reste se mélange aux stériles pour former une scorie visqueuse et immiscible avec le métal produit. Cette réaction très exothermique va permettre la fusion du fer et du nickel non oxydé, qui s’agglomèrent sous la forme de nodules, les . Le contrôle de la température, en relation avec le comportement physico-chimique du minerai, est un point critique. Une température excessive ou une granulométrie inadaptée génèrent des anneaux de matières frittées qui garnissent les parois du four. Généralement, un anneau de laitier, c'est-à-dire de scories pauvres en fer, se constitue aux deux tiers de la longueur du four. De même, un anneau métallique a tendance à se former à une dizaine de mètres de la sortie. Ces anneaux perturbent l'écoulement des matières et du gaz et réduisent le volume utile du four… quand ils ne l'obstruent pas complètement. Cette formation d'anneaux contrecarre la résurrection du procédé, notamment en Chine où, au début du , les industriels ont renoncé à l'adopter après avoir constaté la criticité et la difficulté de gérer ce paramètre. La fusion du laitier consomme de l'énergie mais permet de maîtriser le comportement de la charge dans le four. De fait, un minimum de de laitier par tonne de fer est requis pour ne pas obtenir des trop gros. Le laitier limite aussi la ségrégation du charbon qui, beaucoup moins dense que le minerai, resterait en surface du mélange. Puis, à chaud, il devient une pâte qui protège le métal de l'oxydation. Enfin, à froid, sa vitrification simplifie autant le traitement des que le nettoyage du four lors des arrêts de maintenance. Performances avec des minerais pauvres À l’instar de la plupart des procédés de réduction directe, le procédé Krupp-Renn est adapté à la production de minerai de fer préréduit à partir de minerais très siliceux, donc acides (indice de basicité CaO/ de 0,1 à 0,4), qui génèrent un laitier pâteux dès . De plus, l'acidité du laitier le rend vitreux, donc facile à concasser et à séparer du fer. Plus marginalement, le procédé est aussi parfaitement adapté au traitement des minerais riches en dioxyde de titane. En effet, cet oxyde rendant le laitier particulièrement infusible et visqueux, les minerais qui en contiennent sont incompatibles avec les hauts fourneaux, qui doivent évacuer toute leur production sous la forme liquide. Les minerais de prédilection du procédé sont ainsi ceux qui perdraient leur intérêt économique s'il fallait les amender avec des additifs basiques, typiquement ceux qui sont peu riches en fer (entre 35 et 51 %) et dont la gangue doit être neutralisée. Intégré dans un complexe sidérurgique traditionnel, le procédé est une alternative aux procédés d'enrichissement ou à l'usine d'agglomération. En effet, il peut retirer les stériles et les éléments indésirables, comme le zinc, plomb ou étain. Dans un haut fourneau, ces éléments subissent un cycle continuel de vaporisation-condensation qui le sature progressivement. Avec le procédé Krupp-Renn, la haute température des fumées évite leur condensation dans le four avant leur récupération dans les installations de dépoussiérage. Ainsi, le procédé est un moyen de valoriser des sous-produits ou d'extraire certains métaux. Les sont ensuite refondues au haut fourneau, voire au cubilot ou au four Martin-Siemens, car il ne s'agit alors que de fondre une charge préréduite et riche en fer. Le procédé s'est avéré adapté aux traitements de minerais riches en oxydes de nickel, de vanadium. Une autre utilisation de ce procédé est ainsi la production de ferronickel. Dans ce cas, les minerais saprolitiques, pauvres et très basiques (à cause de leur teneur en magnésie), sont tout aussi infusibles que les minerais très acides, et le procédé reste pertinent. Comme la plupart des procédés de réduction directe, il est aussi possible d’utiliser à peu près n’importe quel combustible solide. Il faut de houille pour traiter une tonne de minerai de fer contenant 30 à 40 % de fer. En retenant une consommation de de minerai à 30 %, la consommation de houille est de par tonne de fer, à laquelle il faut ajouter la fusion des au haut fourneau, qui consomme de coke. Quand elle est faite entièrement au haut fourneau, la fusion de ce même minerai aboutit à une consommation totale de combustible identique… mais il s'agit exclusivement de coke, un combustible bien plus coûteux que la houille. Par contre, le fonctionnement avec des laitiers contenant souvent plus de 60 % de silice, donc acides, est incompatible avec la désulfuration du métal, qui nécessite des laitiers très basiques. Ainsi, 30 % du soufre apporté par les combustibles se retrouve dans le fer et un coûteux traitement postérieur est alors nécessaire pour l'éliminer. Productivité Selon les minerais et la taille de l'installation, la production quotidienne d'un four est de de minerai de fer préréduit. Les plus gros fours, qui atteignent de diamètre et de long, peuvent traiter de minerai par jour, combustible non compris. Lorsqu'elle est bien conduite, une installation tourne environ par an. La durée de vie du réfractaire interne est de dans la partie la plus exposée du four, et ailleurs. Ainsi, en 1960, un gros four Krupp-Renn alimenté en minerai pauvre produit de fer, alors qu'un haut fourneau moderne de la même époque produit 10 fois plus de fonte. Une des difficultés majeures, commune à tous les procédés de réduction directe par four rotatif, consiste en la formation locale d'un anneau de fer et de scories, frittés ensemble, un garni qui obstrue progressivement le four. La compréhension du mécanisme de formation de ce garni est complexe car elle fait intervenir la minéralogie, mais aussi la chimie du procédé (quelques éléments en quantité infimes suffisent à faire croître progressivement l'anneau et ainsi empoisonner progressivement le four) et la préparation du minerai (granulométrie, humidité…). Pour y remédier, augmenter l'apport d'air de combustion, voire interrompre la charge du four, est un moyen efficace de refondre ces anneaux. Sinon, il faut corriger la granulométrie du minerai enfourné ou corriger la chimie du mélange minéral enfourné. En 1958, une usine complète construite par Krupp, pouvant produire de minerai de fer préréduit (soit une batterie de 6 fours), est estimée de Deutsche Mark, ou de dollars. L'usine construite en 1956-1957 à Salzgitter-Watenstedt, bien intégrée dans un site sidérurgique existant, n'a cependant coûté que 33 millions de Deutsche Mark. À cette époque, les coûts d'investissement et de fonctionnement d'une installation Krupp-Renn en font une alternative viable au procédé de référence, le haut fourneau : l’investissement initial ramené à la tonne produite est presque 2 fois inférieur, mais les frais de fonctionnement sont presque 2,5 fois plus élevés. Le laitier, une silice vitrifiée, s'avère facile à valoriser comme additif dans les revêtements de chaussée ou dans le béton. Toutefois, le procédé ne génère pas de gaz valorisable comme celui issu des hauts fourneaux, ce qui pénalise sa rentabilité dans la plupart des contextes, mais aussi résout la question de sa valorisation. Usines construites Héritage Évolution Au vu de ses performances, le procédé a semblé une base de développement pertinente pour des variantes plus efficaces. Vers 1940, les Japonais ont notamment construit plusieurs petits fours de réduction opérant à plus basse température : un à Tsukiji ( × ), deux à Hachinohe (2 fours de × ) et trois à Takasago (2 fours de × et 1 four de × ). Mais, ne produisant pas de , ils ne peuvent pas être assimilés au procédé Krupp-Renn. Bien que la réduction directe dans un four rotatif ait fait l’objet d'un grand nombre de développements, le descendant logique du procédé Krupp-Renn est le « procédé Krupp-CODIR ». Développé dans les années 1970, il reprend les principes généraux du Krupp-Renn avec une réduction à plus basse température, typiquement entre , qui permet d’économiser du combustible mais qui est insuffisante pour obtenir une fusion partielle de la charge. L'ajout d'additifs correcteurs basiques (généralement du calcaire ou de la dolomie) mélangés avec le minerai permet le retrait du soufre apporté par le charbon, bien que la thermolyse de ces additifs soit très endothermique. Ce procédé a été adopté par 3 usines : en 1973 par la Dunswart Iron & Steel Works en Afrique du Sud, en 1989 par la Sunflag Iron and Steel et en 1993 par la Goldstar Steel & Alloy, en Inde. Si l'application industrielle s'est bien concrétisée, ce procédé échoue cependant à s'imposer comme a pu le faire son prédécesseur. Enfin, il existe beaucoup de procédés de réduction directe postérieurs au Krupp-Renn et fondés sur un four tubulaire rotatif. Au début du , leur production cumulée représente entre 1 et 2 % de la production mondiale d'acier. La technologie reste donc assez confidentielle : en 1935 et 1960, la production issue du procédé Krupp-Renn (respectivement ) correspondait à un peu moins de 1 % de la production mondiale d'acier. Traitement de sous-produit ferreux Spécialisé dans la valorisation de minerais pauvres, le procédé Krupp-Renn a servi logiquement de base de développement à des procédés de recyclage de sous-produits ferreux. En 1957, Krupp essaie à Stürzelberg un four traitant les pyrites grillées afin d'en extraire le fer (sous la forme de ) et le zinc (vaporisé dans les fumées). Ce procédé est donc un hybride entre le procédé Waelz et le Krupp-Renn, raison pour laquelle il a été appelé « procédé Krupp-Waelz » (ou encore « Renn-Waelz »). Limité à un unique démonstrateur de × capable de traiter , ses essais n'ont pas eu de suite. La filiation technique entre le Krupp-Renn et les procédés japonais de production de réduction directe est souvent évoquée. Dans les années 1960, partageant le constat de la difficile maîtrise du colmatage du four, les sidérurgistes japonais développent leurs variantes à basse température du procédé Krupp-Renn. La Kawasaki Steel met en service dans l'usine de Chiba (1968) ainsi que celle de Mizushima (1975), un four de réduction directe dont la caractéristique la plus visible consiste en une unité de bouletage des sous-produits sidérurgiques du site (boues et poussières issues de l'épuration des gaz de convertisseur et de haut fourneau). Le « procédé Kawasaki » intègre également d'autres évolutions, comme la combustion de pétrole au lieu de charbon pulvérisé et l'utilisation de poudre de coke au lieu du charbon en mélange avec le minerai… Quasiment identique au procédé Kawasaki (il dispose d'une unité de bouletage plus élaborée), le « procédé Koho » a été adopté par Nippon Steel, qui démarre une installation de ce type en 1971 à l'usine de Muroran. Le procédé Ōeyama La production de ferronickel à partir de latérites s'inscrit dans un contexte bien plus favorable au procédé Krupp-Renn que la sidérurgie. En effet, les minerais latéritiques sous la forme de saprolite sont pauvres, très basiques et contiennent du fer. Les volumes de production sont modérés et la chimie du nickel se prête remarquablement bien à la réduction au four rotatif. Le procédé est donc séduisant mais, quel que soit le métal extrait, maîtriser toutes les transformations physiques et chimiques dans un unique réacteur est un réel défi. L'échec de l'usine Larco à Larymna, en Grèce, illustre le risque que représente son adoption : ce n'est que lors du passage à l'étape industrielle que le minerai s'est avéré incompatible avec le procédé Krupp-Renn. Par conséquent, réaliser une réduction à plus basse température, suivie d'une fusion au four électrique permet, moyennant un investissement plus élevé, de dédier un outil à chaque étape afin de gagner en simplicité et en efficacité. Mise au point en 1950 en Nouvelle-Calédonie dans l'usine de Doniambo, cette combinaison s'est avérée rentable et surtout, plus robuste. De grands tambours rotatifs ( de diamètre et , voire , de long) sont utilisés pour produire une poudre sèche de concentré de minerai de nickel. Cette poudre contient 1,5 à 3 % de nickel. Elle sort à du tambour pour être immédiatement fondue dans des fours électriques. On se contente d'effectuer une réduction partielle dans les tambours : un quart du nickel en sort la forme métallique, le reste est encore oxydé. Seulement 5 % de fer est réduit en métal, et il reste du charbon imbrûlé qui servira de combustible lors de l'étape ultérieure de fusion au four électrique. Cette filière bien éprouvée (appelée aussi procédé RKEF, pour ) s'est imposée : au début du , elle assure la quasi-totalité du traitement des latérites nickélifères. Cependant, au début du , la fonderie de Nihon Yakin Kogyo à Ōeyama, au Japon, continue d'utiliser le procédé Krupp-Renn pour la production de ferronickel de qualité intermédiaire (23 % de nickel), appelé parfois fonte brute de nickel. Avec une production mensuelle de de pour une capacité de production de , elle fonctionne à pleine capacité. Elle est la seule usine du monde à conserver ce procédé. C'est aussi la seule usine à utiliser un procédé de réduction directe pour l'extraction du nickel à partir de latérites. Le procédé, considérablement modernisé, est revendiqué comme le « procédé Ōeyama ». Le procédé Ōeyama se distingue de procédé Krupp-Renn par l'emploi de calcaire, et le briquetage du minerai avant son enfournement. Il conserve ses avantages, qui sont la concentration de toutes les réactions pyrométallurgiques dans un unique réacteur, et l'utilisation de charbon standard (c'est-à-dire non cokéfiable), qui couvre 90 % des besoins énergétiques du procédé. La consommation de charbon n'est que de par tonne de latérite sèche, et la qualité du ferronickel obtenu est compatible avec une utilisation directe par la sidérurgie. Quoique marginal, le procédé Krupp-Renn reste ainsi un procédé moderne et performant pour la fabrication de fonte brute de nickel. Dans ce contexte, face au procédé RKEF et au couple « usine d'agglomération-haut fourneau », il reste une alternative systématiquement étudiée. Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Articles connexes Réduction directe Minerai de fer préréduit Histoire de la production de l'acier Friedrich Johannsen Métallurgie extractive Sidérurgie
Émile Salvi
Émile Salvi, né le à Saint-Hugues-de-Chartreuse, est un skieur français du combiné nordique. Il représente la France en combiné nordique lors des Jeux olympiques d'hiver de 1968. Biographie Enfance Émile Salvi grandit à Autrans, une commune au nord du Vercors. Il est le benjamin d'une famille de six enfants. Fils de Gio Battista dit Battista Salvi (1892-1972) et de Angela Giovanna dit Angelina (née Stacchetti, 1898-1978), tous deux originaires de la province de Bergame en Italie. Carrière sportive En 1964, Émile Salvi est membre de saut à ski lors des Jeux olympiques de 1964. La France accueillant les Jeux olympiques en 1968, le comité olympique souhaite que le pays soit représenté dans toutes les disciplines. Émile Salvi est l'un des volontaires pour créer une équipe de combiné nordique. Le , il se classe d'un concours de la tournée d'été de saut à ski à Chamonix avec (, et ). Le , au grand prix d'été de Bussang, il est au classement sur 48 concurrents avec ( et ). L'année suivante, le , à Bussang au grand prix de printemps de saut à ski, il obtiendra la 10ème place du classement sur 41 participants en totalisant 176,7 points (42,5m 43,5m). Le point d'orgue de la carrière d'Émile Salvi est les jeux olympiques de Grenoble 1968. Lors des Jeux olympiques d'hiver de 1968, la station d'Autrans accueille toutes les épreuves nordiques de saut à ski. Émile Salvi qui représente alors l'équipe de France de combiné nordique, dispute les épreuves à domicile avec deux autres Français, Gervais Poirot et Jean-Marie Bourgeois. Il seront au total dans cette discipline 41 athlètes de 16 nations différentes. Il sera le seul compétiteur Autranais à participer aux épreuves de combiné nordique. Le , il s'élance sur le tremplin du Claret et il totalise ce qui lui permet d'être . Deux jours plus tard, il prend la du de ski de fond avec un temps de 53 min 44,3 s et comptabilise . Ainsi, il se classe de l'épreuve de combiné nordique avec un total de 332,38 points. Le , lors de la deuxième traversée du Vercors, entre le col du Rousset et Corrençon (), il arrive avec Guy Maltras, sur la troisième marche du podium. Le , au concours international de saut d'Autrans, il obtient la place sur 42 participants totalisant ( et ). Le , c'est en compétiteur vétéran, qu'il participe à la cinquième Foulée Notre Temps, à l'âge de , il effectue le parcours de . Après carrière En devenant éducateur sportif au sein de l'association Beauregard dans l'une des antennes du Dispositif d’Accueil Familial Spécialisé basée à Autrans, il s'occupe de mineurs confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance par décision judiciaire ou dans le cadre d’une mesure administrative. Commémorations En décembre 2017, il aura l'honneur de revoir, Franco Nones, médaillé d'or des des Jeux olympiques de Grenoble, venu à Autrans, pour le Festival International du film de montagne, l'occasion de lui faire dédicacer son dossard qui portait le même numéro 26 que celui de Franco lors du . Le , il participe au côté de l'italien Franco Nones, à la cérémonie d'ouverture des des JO de Grenoble. Références Liens externes France bleu Isère Spécial JO de 68 dans le Vercors : Replay du mardi 16 janvier 2018 Naissance en septembre 1936 Naissance en Isère Coureur français du combiné nordique Coureur du combiné nordique aux Jeux olympiques d'hiver de 1968
A Rocket to the Moon
A Rocket to the Moon, également abrégé ARTTM, est un groupe américain de rock alternatif, originaire de Baintree, dans le Massachusetts. Il est formé en 2006 par Nick Santino. Le groupe se sépare en août 2013. Biographie A Rocket to the Moon fait son apparition en 2006. C'est à la base le projet solo de Nick Santino. En 2008, pour son apparition au Bamboozle (célèbre festival US), Nick a ensuite, avec l'aide de The Maine, rassemblé d'autres musiciens uniquement pour se produire en live. Mais c'est un passage au Total Request Live avec Dakota qui l'a en quelque sorte révélé. A Rocket to the Moon signe donc chez Decaydance, mais le label se désistera pour des raisons inconnues. Ils signent finalement chez Fueled By Ramen en . La sortie de l'EP Greetings from…, contenant Dakota et If Only They Knew, s'est très vite enchainée. Le premier album, On Your Side, est enregistré début 2009. Et c'est en mai 2009 que Justin Richards et Eric Halvorsen, qui n'étaient alors respectivement le guitariste et le bassiste de tournée, sont officiellement inclus comme membre du groupe à part entière. Le clip de If Only they Knew est alors tourné. Ils participent alors à de nombreux festivals, notamment au prestigieux Warped Tour, aux côtés de grands noms de la scène américaine tels que All Time Low, Paramore, The Maine, Cobra Starship, Forever the Sickest Kids, We the Kings, et The Ataris. Peu de temps avant la sortie de l'album (fin 2009), Andrew Cook (anciennement batteur de The Receiving End of Sirens), est officiellement reconnu comme le batteur du groupe. Le groupe décide finalement de se séparer en août 2013, après un dernier concert au Bazooka Rocks II Music Festival, aux Philippines. Nick Santino poursuit depuis une carrière solo. Membres Nick Santino - chant, guitare rythmique Justin Richards - guitare, chœurs, bongos Eric Halvorsen - guitare basse, chœurs Andrew Cook - batterie Discographie Albums studio 2009 : On Your Side 2012 : Wild and Free EP 2006 : Your Best Idea 2007 : Summer 07 EP 2008 : Greetings From... EP 2010 : The Rainy Day Sessions EP Singles 2009 : Santa Claus Is Coming to Town 2009 : Like We Used to Notes et références Liens externes Groupe américain de rock alternatif Groupe américain de pop rock Groupe musical américain des années 2000 Groupe musical américain des années 2010 Groupe musical formé en 2006 Groupe musical séparé en 2013 Groupe de rock du Massachusetts Artiste de Fueled by Ramen
Montvalezan
Montvalezan est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Géographie La commune est située dans la montée du col du Petit-Saint-Bernard, à à l'est de Bourg-Saint-Maurice. Le village se trouve à d'altitude, situé sur la rive droite de l'Isère. Il est également traversé par la route départementale D84. Le territoire communal s'étage entre le lit de l'Isère au sud-est jusqu'aux sommets du massif des Alpes grées à la frontière franco-italienne au nord-est. Le point le plus élevé de la commune est représenté par la pointe de la Louïe Blanche () ; les autres sommets sont le mont Valezan (), la pointe Rousse () ou encore la pointe des Couloureuses (). Climat Le climat est de type montagnard, en raison de la présence du massif alpin. Le tableau ci-dessous résume les relevés de la station météorologique de Bourg-Saint-Maurice, située à quelques kilomètres de Montvalezan. Communes limitrophes Urbanisme Typologie Montvalezan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-Saint-Maurice, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (37 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,1 %), forêts (16,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), zones urbanisées (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), prairies (1 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Molèzan, selon la graphie de Conflans. Histoire Politique et administration La commune fait partie de la maison de l'intercommunalité de Haute-Tarentaise dont le siège se trouve dans la ville voisine de Séez. Tendances politiques Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours : élection présidentielle de 2007 : 75,27 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 24,73 % pour Ségolène Royal (PS), 84,63 % de participation. élection présidentielle de 2002 : 91,15 % pour Jacques Chirac (RPR), 8,85 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 77,82 % de participation. Élections législatives, résultats des deuxièmes tours : élections législatives de 2007 : 74,06 % pour Hervé Gaymard (UMP), 10,34 % pour André Vairetto (PS), 57,83 % de participation. élections législatives de 2002 : 56,41 % pour Hervé Gaymard (UMP), 10,92 % pour André Vairetto (PS), 59,08 % de participation. Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores : élections européennes de 2004 : 12,63 % pour Michel Rocard (PS), 43,43 % pour Françoise Grossetete (UMP), 38,81 % de participation. élections européennes de 1999 : 28,19 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 17,02 % pour Charles Pasqua (RPF), 38,29 % de participation. Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores : élections régionales de 2004 : 67,69 % pour Anne-Marie Comparini (UMP), 25,85 % pour Jean-Jack Queyranne (PS), 58,05 % de participation. Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours : élections cantonales de 2004 : 35,31 % Damien Perry (DVG), 64,69 % pour Jacqueline Poletti (DVD), 58,05 % de participation. Élections municipales, résultats des deuxièmes tours : élections municipales de 2008 : 100 % pour Jean-Claude Fraissard (SE), 68,00 % de participation. élections municipales de 2001 : - % pour -, - % de participation. Élections référendaires : Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 72,87 % pour le Oui, 27,13 % pour le Non, 60,94 % de participation. Administration municipale Le conseil municipal de Montvalezan est composé d'un maire et de 14 conseillers municipaux. Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal de Montvalezan : Liste des maires Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Montvalezan : Démographie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Église Saint-Jean-Baptiste (). Tour de Montvalezan-sur-Séez Station de ski de La Rosière. Personnalités liées à la commune Joël Chenal, skieur médaillé d'argent aux Jeux olympiques de Turin 2006, résidant sur la commune de Montvalezan. Jacques Poupon, abbé, bienfaiteur et humanitaire. Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Voir aussi Bibliographie ( lire en ligne) Articles connexes Liste des communes de la Savoie Liens externes Site de la mairie Commune en Savoie Commune de Tarentaise Ville-étape du Tour de France en Savoie
Parikiá
Parikiá (en , signifiant paroisse) est la capitale et le port principal de l'île de Paros. La ville abrite le musée archéologique et le musée byzantin de l'île. Elle est dominée par la basilique de la Panaghia Katapoliani. Notes et références Ville en Grèce Paros
Ascophora
Ascophora est un infra-ordre des bryozoaires Classification Infra-ordre Ascophora Section Acanthostegomorpha Superfamille Cribrilinoidea Famille Cribrilinidae Famille †Lekythoglenidae Famille Euthyroididae Famille Polliciporidae Superfamille Bifaxarioidea Famille Bifaxariidae Famille †Platyglenidae Famille Mixtopeltidae Superfamille†Scorioporoidea Famille †Scorioporidae Famille †Nephroporidae Superfamille Catenicelloidea Famille Catenicellidae Famille †Concatenellidae Famille Eurystomellidae Famille Savignyellidae Famille Petalostegidae Section Hippothoomorpha Superfamille Hippothooidea Famille Hippothoidae Famille Chorizoporidae Famille Trypostegidae Famille Pasytheidae Superfamille †Dysnoetoporoidea Famille †Dysnoetoporidae Section Umbonulomorpha Superfamille Arachnopusioidea Famille Arachnopusiidae Famille Exechonellidae Superfamille Adeonoidea Famille Adeonidae Famille Adeonellidae Famille Inversiulidae Superfamille Pseudolepralioidea Famille Pseudolepraliidae Superfamille Lepralielloidea Famille Dhondtiscidae Famille Bryocryptellidae Famille Romancheinidae Famille †Sfeniellidae Famille Umbonulidae Famille Tessaradomidae Famille Hincksiporidae Famille Sclerodomidae Famille Metrarabdotosidae Superfamille Chlidoniopsoidea Famille Chlidoniopsidae Section Lepraliomorpha Superfamille Smittinoidea Famille Smittinidae Famille Bitectiporidae Famille Watersiporidae Superfamille Schizoporelloidea Famille Schizoporellidae Famille Stomachetosellidae Famille Tetraplariidae Famille †Bryobaculidae Famille Phorioppniidae Famille Porinidae Famille Margarettidae Famille Myriaporidae Famille Hippopodinidae Famille Pacificincolidae Famille Hippaliosinidae Famille †Duvergieriidae Famille Gigantoporidae Famille Lanceoporidae Famille Cheiloporinidae Famille Cryptosulidae Famille Actisecidae Famille Teuchoporidae Famille Echinovadomidae Famille Phoceanidae Famille Mawatariidae Famille Vicidae Famille †Cheilhorneropsidae Famille Microporellidae Famille Calwelliidae Famille Petraliidae Famille Petraliellidae Famille Cyclicoporidae Famille Lacernidae Famille Escharinidae Famille Acoraniidae Famille Buffonellodidae Famille Jaculinidae Famille Eminooeciidae Superfamille Urceoliporoidea Famille Urceoliporidae Famille †Prostomariidae Superfamille Didymoselloidea Famille Didymosellidae Superfamille Euthyriselloidea Famille Euthyrisellidae Superfamille Siphonicytaroidea Famille Siphonicytaridae Superfamille Mamilloporoidea Famille Mamilloporidae Famille Crepidacanthidae Famille Cleidochasmatidae Famille Ascosiidae Superfamille Celleporoidea Famille Celleporidae Famille Torquatellidae Famille Hippoporidridae Famille Phidoloporidae Superfamille Conescharellinoidea Famille Conescharellinidae Famille Batoporidae Famille Lekythoporidae Famille Orbituliporidae Famille †Cuvillieridae Liens externes Ectoprocta
Manton S. Eddy
Manton Sprague Eddy (né le à Chicago et mort le à Fort Benning) est un lieutenant-général de l'armée des États-Unis qui a servi pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Durant la Seconde Guerre mondiale, il a servi avec distinction puisqu'il a commandé la  division d'infanterie et plus tard le  corps d'armée dans la campagne en Europe occidentale, jouant une grand rôle dans la bataille des Ardennes fin . Jeunesse et carrière militaire Eddy fait ses études à l'École militaire Shattuck, à Faribault dans le Minnesota aux États-Unis, en 1913. En 1916, il s’enrôle dans l'infanterie de l'Armée des États-Unis et au début de 1918, un an après l’entrée en guerre des Américains en , il devient officier, un second-lieutenant d'infanterie. En plus d’être capitaine, il commande une compagnie dans le bataillon des mitrailleuses (11th Machine Gun Battalion), qui fait partie de la division du Corps expéditionnaire américain (AEF : American Expeditionary Force). En , il est envoyé sur le front de l’Ouest avec sa division et est blessé en août, en même temps que la guerre tourne en faveur des Alliés. Il guérit peu de temps après et commande ensuite un bataillon de mitrailleuses jusqu'à la fin de la guerre le . Entre les guerres Promu au rang de commandant durant la Première Guerre mondiale, il a servi dans l'Allemagne occupée par les Alliés jusqu'en 1919, année durant laquelle il retourna aux États-Unis. Relégué au rang de capitaine dans l'armée régulière en 1920, Eddy épousa Mamie Peabody Buttolph en 1921. Durant cette période d'entre deux guerres, Eddy est membre du Conseil d'Infanterie et devient étudiant puis enseignant à l'École d'Infanterie des États-Unis et à la US Army Command and General Staff School des États-Unis. Il a également servi comme professeur en Science Militaire à l'Académie Militaire de Riverdale. En 1940, pendant la Seconde Guerre mondiale, il est un officier du renseignement avec le corps d'armée. En 1941, Eddy prend les commandes du 114 régiment d'infanterie, faisant partie de la division d'infanterie, une formation de garde nationale. Seconde Guerre mondiale En , trois mois après l'attaque des Japonais sur Pearl Harbor et l'entrée en guerre des États-Unis, il est promu au grade de brigadier-général et devient assistant commandant de la division (ADC) de la division d'infanterie. En juillet, il est promu au grade de major-général et devient Commandant de la division d'infanterie, la formation d'une armée régulière. Après s'être entraîné pendant plusieurs mois aux États-Unis, il mène la division à l'étranger. Il atterrit en Afrique française du Nord le dans le cadre de lopération Torch où il se bat dans la campagne d'Afrique du Nord, ultérieurement Alliée. La division d'infanterie joue aussi un grand rôle lors de la bataille de Kasserine, en . La campagne se termine en , avec la reddition de de l'Axe. Plus tard, il dirige la division au cours de l'opération Husky, le nom code de l'invasion par les Alliés de la Sicile en . En novembre, la division est envoyée en Angleterre en préparation pour le débarquement des Alliés dans le Nord de la France, programmée pour le printemps de 1944. Eddy mène la division de l'infanterie dans les débuts de l'opération Overlord, nom de code pour la bataille de Normandie, débarquant sur Utah Beach 4 jours après le jour J. Eddy est récompensé de la Distinguished Service Cross pour son rôle dans la capture du port de Cherbourg. En août, il devient CG du corps d'armée, qui est souvent en pointe de la armée du lieutenant-général George Patton. Il mène l'avance des Alliés de la Normandie à la Moselle, combat en Lorraine à l'automne 1944 et atteint le Rhin en . En , après avoir pris part à la campagne d'Allemagne, peu avant la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, il retourne aux États-Unis en raison d'une maladie sévère (une hypertension extrême, dont il s'est remis) et se fait remplacer par le major-général Stafford LeRoy Irwin à la tête du corps d'armée. L’après Guerre Dans la période de l'après-guerre, Eddy sert de nouveau à Fort Leavenworth, au Kansas, cette fois comme Commandant de la United States Army Command and General Staff College (CGSC) de à . Il est président d'un comité de révision qui a fait un examen minutieux de l'enseignement des officiers et a établi la branche progressive, le personnel et les services de niveau supérieur d’études d’officier. En tant que commandant de la armée, il a dirigé sa transformation, d’une armée d'occupation à une de force de dissuasion. Il prend sa retraite de l'armée avec le rang de lieutenant-général. Il meurt à Columbus, en Géorgie aux États-Unis le , à l'âge de 69 ans, quelques semaines avant ses 70 ans. Le lieutenant-général Manton S. Eddy est enterré au cimetière National d'Arlington en Virginie aux États-Unis. Médailles et honneur Croix de guerre 1914-1918 (France) Distinguished Service Cross (États-Unis) Army Distinguished Service Medal (2) Silver Star Legion of Merit (2) Bronze Star (2) Air Medal Purple Heart Légion d'honneur Ordre du Bain (Royaume-Uni) Ordre de la Guerre patriotique (décoration soviétique) Médaille du Courage (décoration soviétique) Commandant de l'ordre de Léopold (Belgique) Notes et références Bibliographie . . Manton Sprague Eddy in Dictionary of American Biography, Supplement 7: 1961-1965. American Council of Learned Societies, 1981. Voir aussi Articles connexes Front de l'Ouest (Seconde Guerre mondiale) Bataille des Ardennes Liens externes Militaire américain de la Seconde Guerre mondiale Personnalité de la bataille de Normandie Lieutenant général de l'United States Army Naissance en mai 1892 Naissance à Chicago Décès en avril 1962 Personnalité inhumée au cimetière national d'Arlington Récipiendaire de la Silver Star Récipiendaire de la Bronze Star Militaire américain de la Première Guerre mondiale Récipiendaire de l'Air Medal Récipiendaire de la Distinguished Service Cross (États-Unis) Récipiendaire de la Legion of Merit Décès à 69 ans Commandant de l'United States Army Command and General Staff College
Rien ne va plus (roman, 2002)
Rien ne va plus (publié en anglais sous le titre de Losing it) est un roman de l'auteur américain Douglas Kennedy, publié en France en chez Pocket et traduit de l'américain par Bernard Cohen. Le livre reçoit notamment le prix littéraire du Festival du cinéma américain de Deauville. Résumé Scénariste en mal de reconnaissance, David Armitage rêve de voir sa carrière prendre une nouvelle tournure pour enfin le mener à la gloire et à la célébrité. Marié depuis plus de dix ans à Lucy, actrice en disgrâce et père de la petite Caitlin, le quotidien de David est rythmé par les scènes de ménages incessantes et les problèmes financiers. Il enchaîne les petits boulots et parvient, en grande partie grâce à Lucy, à joindre les deux bouts à la fin de chaque mois. Un jour pourtant, à sa plus grande surprise, le miracle se produit. Un de ses scénarios est repéré et acheté par la Front Row Télévision (FRT). Le succès est fracassant. Nouvelle star d'Hollywood, il devient la coqueluche des médias et voit enfin la vie tourner à son avantage. David peut enfin mener l'existence dont il a toujours rêvé, aux côtés d'une autre femme et des célèbres étoiles hollywoodiennes. Mais dans le tourbillon du succès, la machine s'emballe et la déchéance frappe à sa porte sous le nom de Philip Fleck, producteur, multimilliardaire et cinéphile, qui lui propose une étrange collaboration... La chute sera à la mesure du succès. À la suite d'une histoire de plagiat, David tombe dans un engrenage infernal dont il ne pourra sortir qu'au prix d'une vraie remise en question. Les personnages Personnages principaux Lucy : Lucy et David se sont rencontrés à Manhattan, où la jeune femme était venue s’installer dans le but de devenir actrice. Et ce fut le grand amour. Les différents rôles qui lui sont proposés mènent le jeune couple à Hollywood où tous les espoirs vont s’assoupir. Les rôles se faisant de plus en plus rares, Lucy est obligée d’accepter un poste de télévendeuse pour s’en sortir. Elle gravit rapidement les échelons pour devenir responsable d’agence de télémarketing. Après onze années de mariage, Lucy est celle qui tient les comptes et garde les pieds sur terre. Dès les premiers indices de l’adultère de son mari, elle engagera un détective… Sally Birmingham : D’origine anglaise, Sally est la brillante directrice des programmes de la chaîne diffusant Vous êtes à vendre, la série ayant propulsé David Armitage au sommet de la gloire. Un jeu de séduction rapide a suffi pour que naisse une liaison adultérine d’abord secrète puis publique. À la suite du divorce de David, le couple va s’installer dans une villa et vivre sur un nuage jusqu'au début de la traversée du désert. Ce n’est qu’alors que Sally dévoilera sa vraie personnalité… Bobby Barra : Issu d’une famille très modeste, Bobby est un autodidacte qui estime que sa fortune personnelle tourne autour du « foutrement riche ». Spécialiste en Bourse et en Investissements monétaires, il a le don de tripler n’importe quelle somme en quelques mois, et ce en toute légalité. Intelligent, sûr de lui et drôle, Bobby gère les portefeuilles d’actions des plus grandes stars d’Hollywood. La collaboration des deux hommes sera très fructueuse, jusqu’au début de la descente aux enfers… Philip Fleck : Héritier de l’entreprise paternelle, qu’il transformera en quelques années en l’une des plus florissantes entreprises américaines grâce à son sens des affaires, son intelligence et son flair, Philip Fleck est un producteur et réalisateur acharné. Sa richesse incroyablement importante lui ouvre toutes les portes et lui donne tous les droits, y compris celui de jouer avec la vie des autres. Cinéphile incontesté, il est propriétaire de Saffron Island, île située aux larges des Caraïbes, il invitera David afin d'envisager une collaboration en vue de la production d’un des premiers scénarios de ce dernier, Duo de dingues. Toutefois, cette invitation a pour seul but de voiler les véritables intentions de Philip… Martha Fleck est mariée à Philip depuis 4 ans, même si leur couple bat de l’aile. D’abord conseillère dramatique dans un petit théâtre à Milwaukee au Wisconsin où elle fait la connaissance de Philip, mécène dudit lieu, Martha avoue être devenue « une matérialiste de haut niveau », partageant son temps entre la fondation qu’elle a créée en faveur des scénaristes indigents et les voyages. Malheureuse dans son mariage, Martha cherchera réconfort auprès de David. À la suite de la chute de celui-ci, elle mettra au point un plan subtil qui permettra de redonner au scénariste toute sa crédibilité. Allison Ellroy : Agent de David depuis toujours, Allison est fidèle à ses clients dans les moments de gloire comme dans les moments de désespoir. Dans le métier depuis 33 ans, elle connait bien les rouages de la profession d’artiste « dans la capitale mondiale des langues fourchues et des arnaqueurs ». Allison se décrit ironiquement comme la grande sœur et seule amie de David. Personnages secondaires Par ordre d’apparition Caitlin : fille de David et de Lucy ; Brad Bruce : producteur indépendant à la FRT ; Jennifer : secrétaire de David ; Nancy et Cheryl : hôtesses de l’avion particulier de Philip Fleck ; Megan et Gary : employés de Philip chargés de l’accueil visiteurs à Saffron Island ; Chuck Karlson : responsable de la cinémathèque personnelle de Philip ; Theo MacAnna : journaliste, payé par Philip pour monter l’affaire de plagiat ; Tracy Weiss : chef du service presse de la FRT ; Andy Barron : directeur de la librairie Book Soup. Citations « Alors qu'elle est censée simplifier la vie, la réussite ne fait que la compliquer ». « Si j'avais tiré une leçon de ce voyage impossible, pour ma part, c'était que le seul véritable but de cette quête désespérée réside dans une confirmation quelconque de sa propre valeur. Une justification de son existence, que l'on ne peut trouver que chez ceux qui sont assez fous pour vous aimer ou que vous avez réussi à aimer ». « Comme nous tous, il remplissait ses jours d'ambitions et de soucis hypertrophiés pour tenter de se convaincre qu'il y avait somme toute quelque sens à ce que nous accomplissons tous pendant ce spasme éphémère qu'on appelle la vie ». « ...le seul véritable but de cette quête désespérée réside dans une confirmation quelconque de sa propre valeur. Une justification de son existence, que l'on ne peut trouver que chez ceux qui sont assez fous pour vous aimer ou que vous avez réussi à aimer ». « Tout est récit, et le simple fait de conter, de narrer, renvoie à cette vérité première : nous avons besoin de crise, d'angoisse, d'attente, d'espoir, de la peur de se tromper, de soif de la vie que nous pensons vouloir et de la déception que nous inspire celle qui est la nôtre. D'un état de tension qui nous fasse croire à notre importance, à notre capacité à aller au-delà du trivial. [...] De la menace qui se tapit derrière le moindre geste, la moindre décision. du danger que nous constituons pour nous-mêmes ». Incipit « J'ai toujours rêvé d'être riche ». Critiques presse « Chaque page de ce livre respire l'habileté, le talent, l'humour et le sens du dramatique : personnages bien typés, dialogues savoureux, décors en Cinémascope ». Le Nouvel Observateur « Une descente aux enfers orchestrée par un suspense qui glace le sang ». L'Express « Kennedy, conteur chevronné, nous kidnappe avec autant d'efficacité que l'adversité fondant sur ses personnages ». Le Figaro Magazine « L'écriture est énergique, les dialogues percutants et l'humour très méchant ». Métro « Douglas Kennedy tricote de diaboliques histoires de disparitions subites, de vies qui basculent, de destins aussi rocambolesques qu'extraordinaires ». Marie Claire « Cet américain possède un talent rare : celui d'observer ses contemporains, de faire le portrait de leurs faiblesses, de leurs vaines tentations [...], tout en construisant en parallèle les meccanos diaboliques incroyablement vissés ». « Ce livre sur la manipulation et le plagiat est d'une efficacité redoutable. C'est du suspens en relief ». Le Parisien « Un récit haletant et désopilant, qui est aussi une critique acerbe du rêve américain et du petit monde de la télévision ». Ouest-France Références Site de l'auteur : www.douglaskennedy.com Blog de l'auteur: http://www.douglaskennedynovelist.com/ Site de l'éditeur : Pocket Interview de Douglass Kennedy par Evene: Interview Voir aussi Du même auteur : La femme du Ve La poursuite du bonheur L’homme qui voulait vivre sa vie Les Charmes discrets de la vie conjugale Piège nuptial Roman américain paru en 2002
Prospekt Vernadskogo (métro de Moscou, ligne Sokolnitcheskaïa)
Prospekt Vernadskogo (en et en ), est une station de la ligne Sokolnitcheskaïa (ligne 1 rouge) du métro de Moscou, située sur le territoire du raion Prospekt Vernadskogo dans le district administratif ouest de Moscou. Situation sur le réseau Établie en souterrain, à au-dessous du niveau du sol, la station Ouniversitet est située au point 0124+47,2 de la ligne Sokolnitcheskaïa (ligne 1 rouge), entre les stations Ouniversitet (en direction de Boulvar Rokossovskovo) et Iougo-Zapadnaïa (en direction de Salarievo). Histoire Construite en 1963, elle se conforme au traditionnel design aux piliers à base triangulaire, qui fut utilisé pour quasiment toutes les stations du métro de Moscou dans les années 1960. Les piliers de la station sont recouverts de marbre jaune de l'Oural et ses murs sont striés de carreaux bleus et jaunes. Le vestibule de l'extrémité nord-est de la plate-forme centrale contient un buste de celui dont la station porte le nom, Vladimir Vernadski, fondateur de la géochimie. Les architectes étaient Ivan Taranov et Nadejda Bykova. Services aux voyageurs Accès et accueil Desserte Intermodalité Projets Notes et références Voir aussi Articles connexes Transcription du russe en français Liste des stations du métro de Moscou Métro de Moscou Ligne Sokolnitcheskaïa Liens externes Description de la station sur Metro.ru Description de la station sur Mymetro.ru KartaMetro.info — Situation des entrées de la station sur un plan de Moscou Station du métro de Moscou Ligne 1 du métro de Moscou
Éditions M.R
Éditions M.R est une marque française de prêt-à-porter masculin, créée en 2009 par Rémi de Laquintane et Mathieu de Ménonville sous le nom Melindagloss. En 2016 la marque présente sa première collection Automne-hiver sous le nom Éditions M.R. Présentation La marque est citée par pour avoir inventé . Au-delà de la mode, Rémi de Laquintane et Mathieu de Ménonville collaborent avec la maison de Cognac Godet, reçoivent pour des avant-premières au Cinéma de Beaubourg ou proposent dans leurs boutiques d'expositions d'art contemporain. La marque connait le succès à l'international, notamment au Japon et aux États-Unis. En plus d'une distribution multimarques internationale, Éditions M.R possède une boutique à Paris, où l'on trouve ses collections de prêt-à-porter, ainsi que des costumes confectionnés en France, à Limoges. Éditions M.R (Melindagloss) est présente dans le calendrier de la semaine de la mode homme à Paris en pour leur collection automne / hiver 2013-14. En 2015, Melindagloss n'atteint pas le podium au des défilés parisiens, mais fait une présentation statique. Après avoir vendu ses parts à l’investisseur entré en 2015 au capital de la griffe, la holding Superga Fashion, Rémi de Laquintane a lancé en 2017 sa nouvelle griffe, « Laquintane », réservée à la femme. Voir aussi Institut français de la mode Franklin Azzi Références Marque française de mode vestimentaire Mode masculine Entreprise ayant son siège à Paris Entreprise fondée en 2009
Marine paraguayenne
La marine paraguayenne est la branche navale des forces armées paraguayennes, chargée de défendre les ressources en eau du Paraguay bien qu'elle n'ait pas d'accès direct à la mer. Pendant la guerre du Chaco, la marine a dû remplir un rôle logistique important qui était fondamental pour le succès des troupes paraguayennes pendant cette guerre. Histoire siècle Le Paraguay est resté à l'écart des conflits qui l'ont entouré jusqu'aux années 1850. Mais le pays a été confronté à ses voisins et à des puissances navales étrangères au cours de cette décennie. En 1855, le fort Itá Pirú a tiré sur l'USS Water Witch, échoué dans la rivière lors d'une expédition hydrographique, un membre d'équipage est mort à la suite de cela et la mission d'exploration a pris fin. Cependant, le navire a poursuivi ses opérations dans d'autres régions de la côte sud-est de l'Amérique du Sud jusqu'à ce qu'il revienne aux États-Unis pour des réparations. Toujours au début de 1855, le Brésil a envoyé une escadre d'environ 20 navires sous l'amiral Ferreira de Oliveira en amont du Río Paraguay pour intimider les Paraguayens. Cette expédition répondait aux tentatives du Paraguay de limiter la navigation aux navires brésiliens sur le fleuve, l'escadre ancrée à Tres Bocas, juste au-dessus de la ville de Corrientes. L'amiral brésilien a continué jusqu'à Asunción dans l'embrasure de Maracanã où il a négocié et signé un traité le 4 avril 1855 qui a aidé à résoudre certains des différends entre ces deux pays. En janvier 1859, un escadron américain dirigé par l'amiral W.B. Shubrick arriva au Río de la Plata pour obtenir des excuses et une compensation du Paraguay pour l'incident survenu en 1855. L'USS Water Witch a navigué vers Asunción, où un accord a été négocié. En 1859 également, la marine paraguayenne avait de fortes frictions avec la Royal Navy qui n'autorisait pas navigation paraguayenne au-delà du Rio Paraná, jusqu'à ce que les problèmes aient été résolus. Pour mettre cette politique en vigueur, les canonnières britanniques HMS Buzzard et HMS Grappler ont intercepté la canonnière Tacuarí le 29 Novembre 1859 ,ne la laissant pas continuer de Buenos Aires à Montevideo. Un coup de canon a été tiré devant la proue du Tacuarí, la forçant à revenir, et qui avait à bord Francisco Solano López, alors ministre de la guerre du Paraguay avec le grade de général, qui voulait agir comme médiateur dans une guerre civile argentine, qui avait de nouveau surgi. La guerre de la Triple-Alliance est devenue le conflit le plus sanglant jamais mené en Amérique du Sud. Le Paraguay a combattu avec détermination, malgré l'infériorité numérique, jusqu'à sa dernière défaite en 1870, survivant au prix d'énormes perte, y compris la perte d'une grande partie de son territoire aux mains de l'Argentine et du Brésil. Sur les 1.400.000 habitants d'origine du Paraguay en 1864, environ 80% avaient péri à la fin de la guerre. siècle et aujourd'hui En 1932, une longue dispute avec la Bolivie au sujet de la possession de la région du Chaco boréal s'est transformée en une guerre qui s'est poursuivie jusqu'en 1935 où quelque 35.000 soldats paraguayens ont perdu la vie. Les gains territoriaux paraguayens ont été confirmés en 1938 dans un traité de paix. Après la guerre du Chaco, la marine n'a été rééquipée que dans les années 1960, avec l'acquisition de patrouilleurs et de navires. La marine a joué un rôle important dans le coup d'État contre le président Alfredo Stroessner. Les trois navires de Humaitá, Capitán Cabral et Itaipú se sont rencontrés sur le fleuve et dans la baie d'Asunción dans la nuit du 2 février. Les navires et hélicoptères HB350 Esquilo ont mené des tirs intimidants pendant la nuit et le matin du 3 février. Actuellement, l'effectif total du personnel de la Marine est de 3.850 personnes, y compris la Garde côtière et le Corps des Marines, a également un haut niveau d'opération pour l'entretien de ses unités. Mission et objectifs Sa mission principale est de contribuer à la défense du Paraguay , afin de protéger et garantir la souveraneté sur ses ressources en eau, et entre autres on peut citer : La garde et la défense des côtes, des ports et des zones d'intérêt fluvial dans sa zone d'influence. Base de soutien logistique pour les futures opérations des forces. Exercice des fonctions préfectorales dans votre zone d'influence. Coopération avec les tâches de protection civile en cas de catastrophes naturelles, de protection de l'environnement et de restauration de l'ordre intérieur. La marine paraguayenne est divisée en deux zones navales originaires. Il dispose de douze bases navales ; les principales se trouvent dans les ports d'Asunción, Bahía Negra, Ciudad del Este, Encarnación et Salto del Guairá. Elle dispose également d'installations d'hélicoptères à Asunción et d'aéronefs à l'aéroport international Silvio Pettirossi. Missions de maintien de la paix des Nations Unies avec présence (MINUSTAH) (UNFICYP) (MONUC) / (MINURCAT) (ONUCI) (UNMIS) (MINUL) (MONUSCO) Flotte Marine La marine dispose aussi de nombreuses embarcations de patrouilles construites localement. Aviation navale Voir aussi Références Paraguay Forces armées du Paraguay
Sarocladium oryzae
Sarocladium oryzae est une espèce de champignons ascomycètes de la famille des Sarocladiaceae, à répartition quasi-cosmopolite. Ce champignon est l'agent de la pourriture de la gaine chez le riz (Oryza sativa). Taxinomie Première description par le botaniste japonais, Kaneyoshi Sawada, en 1922 sous le nom d’Acrocylindrium oryzae (basionyme) et publié dans Rep. Dept Agric., Govern. Res. Inst. Formosa, Spec. Bull. Agric. Exp. Station Formosa 2: 135. Le nom actuel a été attribué en 1975 par Konrad Walter Gams & David Leslie Hawksworth et publié dans Kavaka 3: 58 (Transactions of the Mycological Society of India). Synonymes Selon : Acrocylindrium oryzae Sawada Sarocladium attenuatum W. Gams & D. Hawksw. Notes et références Liens externes Espèce de champignons (nom scientifique) Sordariomycetes Champignon phytopathogène
Cyrtodactylus mandalayensis
Cyrtodactylus mandalayensis est une espèce de geckos de la famille des Gekkonidae. Répartition Cette espèce est endémique de Birmanie. Étymologie Son nom d'espèce, composé de mandalay et du suffixe latin , « qui vit dans, qui habite », lui a été donné en référence au lieu de sa découverte : la région de Mandalay. Publication originale Mahony, 2009 : Taxonomic status of Cyrtodactylus khasiensis tamaiensis (Smith, 1940) and description of a new species allied to C. chrysopylos Bauer, 2003 from Myanmar (Reptilia: Gekkonidae). Hamadryad, , n. 1, . Liens externes Notes et références Saurien (nom scientifique) Gekkonidae Faune endémique de Birmanie
Zhang Zhixin
Zhang Zhixin (sinogramme simplifié: 张志新; pinyin: Zhāng Zhìxīn; - ) fut une dissidente durant la révolution culturelle devenue célèbre pour avoir critiqué l'idolisation de Mao Zedong et la Gauche communiste en Chine. Elle a été emprisonnée pendant 6 ans (de 1969 à 1975) et torturée, puis exécutée par décapitation, pour avoir eu des points de vue opposés alors qu'elle était membre du parti communiste chinois. Un second membre du parti qui avait exprimé son accord avec Zhang a été condamné à 18 ans de prison. Bien que considérée par beaucoup comme une héroïne parmi le peuple pour son opposition au parti, son histoire est également un exemple des risques courus pour ne pas en suivre les principes. Il est possible qu'elle fut atteinte de troubles mentaux dans ses derniers jours. Elle ne se considérait pas elle-même comme anti-communiste, mais plutôt comme une « vraie Marxiste » pour qui Mao a détourné la cause communiste. Même emprisonnée, elle a insisté sur le fait d'appartenir au parti communiste de Chine. Pour cette raison elle fut réhabilité par Hu Yaobang et reconnue comme une révolutionnaire martyre, une communiste modèle. Jeunesse Zhang Zhixin est née à Tianjin en 1930. Elle est éduquée à l'Université du peuple de Chine de 1951 à 1952 et a travaillé ensuite dans cette université. Zhang deviendra plus tard membre de Département de la propagande du Comité central du Parti communiste chinois dans la province de Liaoning. Zhang exprimant ses opinions: {{Citation bloc|J'ai des doutes à propos de Jiang Qing (Madame Mao). Qu'y a-t-il de mal à la critiquer ? Pourquoi les problèmes de Jiang Qing ne devraient-ils pas être révélés ? Nous devrions même les exposer au groupe central de la révolution culturelle… Pourquoi devrions nous continuer avec l'idée que même si nous ne comprenons pas, nous devons obéir ? Si cela devait continuer, la situation deviendrait hors de contrôle. Tout ceci est un effort pour consolider la réputation de Mao Zedong et celle de Lin Biao. Je n'ai personnellement aucune confiance en Lin Biao.}} Emprisonnement et torture En 1969 elle est emprisonnée pour ces critiques envers Mao. Elle économise 2 yuan par mois pour s'acheter des livres afin de pouvoir lire en prison, où elle écrit ses notes sur du papier toilette. Les gardiens lui confisquent alors son stylo. Elle déclare que le parti serait « puni par l'Histoire; tôt ou tard ». Pendant un an et demi elle était fréquemment enchainée et mise sous camisole. Le parti la force à signer le divorce. Retenue dans une prison pour homme elle était violée et torturée Les autres prisonniers pouvaient voir leur peine réduite s'ils torturaient Zhang. Au cours d'une réunion d'éducation politique en prison dont le but est de critiquer Lin Biao, elle crie que Mao est responsable de ce que Lin a fait. Un secrétaire du parti de Liaoning demanda son exécution rapide. Au cours de la révolution culturelle, la plupart des procédures légales étaient abolies ; sans juges ni tribunaux, les cas étaient jugés par différents niveaux du comité révolutionnaire et du parti communiste. Mort et réhabilitation posthume En 1975 elle est amenée au champ d'exécution de Shenyang Donglingda où elle est attachée, empalée et exécutée par décapitation. Ses derniers mots furent : « Parti, mon parti! Où veux tu m'emmener ». Quatre ans après son exécution, au printemps 1979, elle est officiellement déclarée « martyre » et le déclaré jour en sa mémoire. Bien qu'une enquête ait été entamée sur son cas, le chef de parti Hu Yaobang l'arrêta. Mémoire Le dissident chinois Yan Zheng-Xue, à sa sortie de prison en 2009, réalise dans son appartement de Pékin, une statue à l'effigie de Zhang Zhixin. Celle-ci, ainsi que la statue de Lin Zhao, autre victime de la Révolution culturelle exécutée en 1968, sont exposées dans le jardin de son appartement situé en pied d'immeuble. Yan Zheng-Xue souhaite offrir ces statues à l'université de Pékin et à l'université du Peuple. Mais cette donation est refusée. Notes et références Voir aussi Censure en République populaire de Chine Jonathan Chaves, A Devout Prayer of the Passion of Chang Chih-hsin, Modern Chinese Literature Newsletter'', vol. 6, (Spring 1980), 8-24. Liens externes Collection of articles about Zhang Zhixin (in Chinese) Membre du Parti communiste chinois Victime de la révolution culturelle Dissident chinois Condamné à mort exécuté par décapitation Condamné à mort exécuté en Chine Naissance à Tianjin Naissance en décembre 1930 Décès en avril 1975 Décès à 44 ans
Henri Xhonneux
Henri Mathieu Ghislain Xhonneux est un réalisateur, scénariste et producteur belge né le à Eupen et mort le à Uccle. On s'en souvient surtout pour ses collaborations avec Roland Topor : la série télévisée pour enfant Téléchat et son film sulfureux Marquis. Biographie Henri est le fils de François Xhonneux (d'Henri-Chapelle) et de Maria Schmitz de La Calamine. Après des études secondaires, section Latin-Grec, il entreprend de 1963 à 1966 des études de cameraman à l'Institut des arts de diffusion (IAD) à Bruxelles. De 1966 à 1969, il travaille en tant que cameraman indépendant pour la société de production d'actualités Belgavox, pour laquelle il réalise notamment de nombreux reportages sur l'Afrique. En 1970, il lance la société de production Y.C. Aligator Film en collaboration avec Éric Van Beuren. Cette année, Henri Xhonneux, sous deux pseudonymes (Joseph W. Rental et François-Xavier Morel), réalise deux films de sexploitation belges : Brigade Anti-Sex (87 minutes) et Et ma sœur ne pense qu'à ça (76 minutes). Argument : une jeune femme et sa sœur puritaine, toutes deux frustrées sexuellement, doivent rapidement se faire dépuceler si elles veulent recevoir l'héritage de leur oncle. Son premier long métrage sous son vrai nom, Souvenir of Gibraltar (1975), est en grande partie autobiographique : il s'inspire de son adolescence à Welkenraedt et environs. On peut y découvrir des acteurs tels Annie Cordy et Eddie Constantine. Ce film fut présenté au festival du film à Moscou. La même année, Henri Xhonneux joue dans Grève et pets de Noël Godin. Avec le dessinateur et producteur Roland Topor, Xhonneux crée la série télévisée « Téléchat », une émission qui durera de 1983 à 1985. Rien qu'en 1984, elle remporte à Cannes le prix de la meilleure émission francophone pour enfants et adolescents ; à Milan, elle reçoit une mention honorable au congrès de L'enfant à notre époque ; en Espagne, le premier prix au festival de Gijon et finalement, à Bruxelles, l'Antenne de Cristal pour la meilleure émission de l'année. Dans le courant de l'année 1985, la série reçoit la médaille d'argent au vingt-septième festival de la télévision à New York. Elle fut même nominée pour les Emmy Awards à Los Angeles. En 1989, encore en collaboration avec Roland Topor, il met sur pied Marquis, s'appuyant sur l'histoire de Sade. Ce film sulfureux fut bien accueilli, notamment à Paris, où il resta à l'affiche toute une année durant. Au festival du film de Barcelone, on lui décerne en 1989 le prix de la meilleure contribution artistique et, au festival du cinéma à Figuera da Foz, il reçoit le prix du comité international pour la diffusion de la culture à travers le cinéma. Henri Xhonneux publie en 1987 son premier livre, À rebrousse-poil, suivi deux ans plus tard par la publication du scénario annoté de Marquis. Henri Xhonneux meurt en 1995 à Uccle, à l'âge de 49 ans. Il est inhumé à Welkenraedt. Filmographie Réalisateur 1970 : Brigade Anti-Sex (sous les pseudonymes de François-Xavier Morel et Joseph W. Rental) 1970 : Et ma sœur ne pense qu'à ça ou Débauche de majeures (sous le pseudonyme de Joseph W. Rental) 1973 : Cyclocross (court métrage) 1973 : Le jeu de quilles (court métrage de 12 minutes) 1975 : Souvenir of Gibraltar 1982-1986 : Téléchat (série TV) 1987-1992 : Le penseur (série de petits films humoristiques inter-programme Bétacam S.P.) 1989 : Marquis 1993 : Topor père et fils (documentaire) Acteur 1975 : Grève et pets de Noël Godin Notes et références Liens externes Réalisateur belge Scénariste belge de cinéma Naissance en juin 1945 Naissance à Eupen Décès en mars 1995 Décès à 49 ans
Curculio (genre)
Curculio est un genre d'insectes de l'ordre des coléoptères et de la famille des Curculionidae (charançons ou balanins). Un grand nombre d'espèces rangées autrefois dans ce genre, sont aujourd'hui classées dans d'autres genres ou tribus. Il n'en existe donc plus qu'une trentaine selon la classification moderne. Quelques espèces Curculio aurivestis (Chittenden, 1927). Curculio caryae (Horn, 1873). Curculio caryatrypes (Boheman, 1843). Curculio coccineae (Patton, 1897). Curculio confusor (Hamilton, 1893). Curculio elephas (Gyllenhal, 1836) — balanin des châtaignes ou balanin éléphant Curculio fulvus Chittenden, 1927. Curculio glandium (Marsham, 1802) — balanin des glands ou du chêne Curculio humeralis (Casey, 1897). Curculio iowensis (Casey, 1910). Curculio longidens (Chittenden, 1927). Curculio longinasus (Chittenden, 1927). Curculio macrodon (Chittenden, 1927). Curculio monticola (Casey, 1897). Curculio nanulus (Casey, 1897). Curculio nasicus (Say, 1831). Curculio nucum (Linné, 1758) — balanin des noisettes Curculio obtusus (Blanchard, 1884). Curculio orthorhynchus (Chittenden, 1908). Curculio pardalis (Chittenden, 1908). Curculio pardus (Chittenden, 1927). Curculio proboscideus (Fabricius, 1775). Curculio quercugriseae (Chittenden, 1908). Curculio rubipililineus (Gibson, 1969). Curculio sayi (Gyllenhal, 1836). Curculio strictus (Casey, 1897). Curculio sulcatulus (Casey, 1897). Curculio timidus (Casey, 1910). Curculio uniformis (LeConte, 1857). Curculio victoriensis (Chittenden, 1904). Curculio wenzeli (Chittenden, 1927). Noms devenus des synonymes Curculio elegans Say, 1831, un synonyme de Cryptorhynchus elegans, une espèce trouvée en Amérique du Nord Curculio elegans Kirby, 1834, un synonyme de Eurylobus elegans, une espèce trouvée au Brésil Curculio elegans Olivier, 1807, un synonyme de Compsus argyreus, une espèce trouvée en Amérique du Sud Curculio elegans Fourcroy, 1785, un synonyme de Sphenophorus abbreviatus, une espèce trouvée en Europe †Curculio elegans Legalov, 2015, un synonyme de †Menatorhis elegans, une espèce trouvée dans le gisement Éocéne de Menat dans le Puy-de-Dôme Notes et références Liens externes Genre de Coléoptères (nom scientifique) Curculionidae Insecte ravageur
Informatique décisionnelle
L’informatique décisionnelle (en anglais (BI) ou (DSS)) est l'informatique à l'usage des décideurs et des dirigeants d'entreprises. Elle désigne les moyens, les outils et les méthodes qui permettent de collecter, consolider, modéliser et restituer les données, matérielles ou immatérielles, d'une entreprise en vue d'offrir une aide à la décision et de permettre à un décideur d’avoir une vue d’ensemble de l’activité traitée. Ce type d’application repose sur une architecture commune dont les bases théoriques viennent principalement de Ralph Kimball, Bill Inmon et DanLinstedt. Les données opérationnelles sont extraites périodiquement de sources hétérogènes : fichiers plats, fichiers Excel, base de données (DB2, Oracle, SQL Server, etc.), service web, données massives et stockées dans un entrepôt de données. Les données sont restructurées, enrichies, agrégées, reformatées, nomenclaturées pour être présentées à l'utilisateur sous une forme sémantique (vues métiers ayant du sens) qui permet aux décideurs d'interagir avec les données sans avoir à connaître leur structure de stockage physique, de schémas en étoile qui permettent de répartir les faits et mesures selon des dimensions hiérarchisées, de rapports pré-préparés paramétrables, de tableaux de bords plus synthétiques et interactifs. Ces données sont livrées aux divers domaines fonctionnels (direction stratégique, finance, production, comptabilité, ressources humaines, etc.) à travers un système de sécurité ou de datamart spécialisés à des fins de consultations, d'analyse, d'alertes prédéfinies, d'exploration de données, etc. L’informatique décisionnelle s’insère dans l’architecture plus large d’un système d'information, mais n'est pas un concept concurrent du management du système d'information. Au même titre que le management relève de la sociologie et de l'économie, la gestion par l'informatique est constitutive de deux domaines radicalement différents que sont le management et l'informatique. Afin d'enrichir le concept avec ces deux modes de pensées, il est possible d'envisager un versant orienté ingénierie de l'informatique portant le nom d'informatique décisionnelle, et un autre versant servant plus particulièrement les approches de gestion appelé management du système d'information. Définition Le terme anglais de business intelligence (BI) peut porter à confusion avec la notion d'intelligence économique (IE). Business intelligence ne signifie pas « intelligence économique », contrairement à ce que laisserait croire une traduction littérale (Cf. cette discussion). La BI diffère de l'IE sur trois points : la BI travaille sur des informations internes à l'entreprise, alors que l'IE exploite des informations externes à l'entreprise ; la BI exploite des informations structurées, gérées dans des entrepôts de données, alors que l'IE se fonde sur des informations non structurées ; la BI fournit surtout une vision du passé alors que l'IE est tournée vers l'avenir. Enjeux de l'informatique décisionnelle Actuellement, les données applicatives métier sont stockées dans une (ou plusieurs) bases de données relationnelles ou non relationnelles. Ces données sont extraites, transformées et chargées dans un entrepôt de données généralement par un outil de type ETL (Extract-Transform-Load) . Un entrepôt de données peut prendre la forme d’un data warehouse ou d’un datamart. En règle générale, le data warehouse globalise toutes les données applicatives de l’entreprise, tandis que les datamarts (généralement alimentés depuis les données du data warehouse) sont des sous-ensembles d’informations concernant un métier particulier de l’entreprise (marketing, risque, contrôle de gestion…), des usages spécifiques (analyse, reporting...), ou encore répondent à des exigences ou contraintes particulières (cloisonnement des données, volumétrie...). Le terme comptoir de données ou magasin de données est aussi utilisé pour désigner un datamart. Les entrepôts de données permettent de produire des rapports qui répondent à la question « Que s’est-il passé ? », mais ils peuvent être également conçus pour répondre à la question analytique « Pourquoi est-ce que cela s’est passé ? » et à la question pronostique « Que va-t-il se passer ? ». Dans un contexte opérationnel, ils répondent également à la question « Que se passe-t-il en ce moment ? », voire dans le cas d’une solution d’entrepôt de données actif « Que devrait-il se passer ? ». Le reporting est probablement l'application la plus utilisée encore aujourd'hui de l’informatique décisionnelle, il permet aux gestionnaires : de sélectionner des données relatives à telle période, telle production, tel secteur de clientèle, etc. de trier, regrouper ou répartir ces données selon les critères de leur choix de réaliser divers calculs (totaux, moyennes, écarts, comparatif d'une période à l'autre…) de présenter les résultats d’une manière synthétique ou détaillée, le plus souvent graphique selon leurs besoins ou les attentes des dirigeants de l’entreprise Les programmes utilisés pour le reporting permettent bien sûr de reproduire de période en période les mêmes sélections et les mêmes traitements et de faire varier certains critères pour affiner l’analyse. Mais le reporting n'est pas à proprement parler une application d'aide à la décision. L'avenir appartient plutôt aux instruments de type tableau de bord équipés de fonctions d'analyses multidimensionnelles de type Olap. Fonction OLAP qui peut être obtenue de différentes façons par exemple via une base de données relationnelle R-OLAP, ou multidimensionnelle M-OLAP, voire aussi en H-OLAP. Les datamart et/ou les datawarehouses peuvent ainsi permettre via l'OLAP l’analyse très approfondie de l’activité de l’entreprise, grâce à des statistiques recoupant des informations relatives à des activités apparemment très différentes ou très éloignées les unes des autres, mais dont l’étude fait souvent apparaître des dysfonctionnements, des corrélations ou des possibilités d’améliorations très sensibles. L'interopérabilité entre les systèmes d'entrepôt de données, les applications informatiques ou de gestion de contenu, et les systèmes de reporting est réalisée grâce à une gestion des métadonnées. Du tableau à l'hypercube L'informatique décisionnelle s'attache à mesurer : un certain nombre d'indicateurs ou de mesures (que l'on appelle aussi les faits) restitués selon les axes d'analyse, que l'on appelle usuellement les dimensions. Tableau Par exemple, on peut vouloir mesurer : Trois faits : le chiffre d'affaires, le nombre de ventes, le montant de taxes pour les ventes de produits selon une première dimension, le calendrier : par année, par trimestre, par mois, par jour ; et selon une deuxième dimension, la hiérarchie de produits : famille de produits, gamme de produits, référence produit. On obtient ainsi un tableau à deux entrées : par exemple en lignes : la nomenclature produits à 3 niveaux (famille, gamme, référence) et en colonnes : les années, décomposées en trimestres, décomposés en mois avec au croisement des lignes et colonnes, pour chaque cellule : le chiffre d'affaires, le montant de taxes et le nombre de ventes À titre d'illustration, les tableaux croisés des principaux tableurs permettent de construire ce type de tableau de bord depuis une base de données. Cube Si l'on s'intéresse à une troisième dimension d'analyse, par exemple, la hiérarchie géographique des points de vente (par pays, région, magasin) on passe ainsi à un cube. Les tableaux croisés dynamiques d'Excel permettent de représenter ce type de cube avec le champ "page", qui représente les données agrégées pour chaque niveau hiérarchique et pour chaque dimension. Hypercube Si l'on s'intéresse à un axe d'analyse supplémentaire, par exemple la segmentation des clients (par catégorie, profession, client), on obtient alors un cube à plus de 3 dimensions, appelé hypercube. Le terme cube est souvent utilisé en lieu et place d' hypercube. Navigation dans un hypercube Les outils du monde décisionnel offrent des possibilités de « navigation » dans les différentes dimensions du cube ou de l'hypercube : le drill down ou le forage avant : c'est la possibilité de « zoomer » sur une dimension (par exemple d'éclater les années en 4 trimestres pour avoir une vision plus fine, ou de passer du pays aux différentes régions) le drill up ou le forage arrière (aussi appelé "roll-up") : c'est l'opération inverse qui permet d'« agréger » les composantes de l'un des axes (par exemple de regrouper les mois en trimestre, ou de totaliser les différentes régions pour avoir le total par pays) le slice and dice, aussi appelé "dice down" (que l'on peut traduire par « hacher menu », c'est-à-dire couper en lamelles puis en dés) : c'est une opération plus complexe qui entraîne une permutation des axes d'analyse (par exemple, on peut vouloir remplacer une vue par pays/régions par une nouvelle vue par familles et gammes de produits) le drill through : lorsqu'on ne dispose que de données agrégées (indicateurs totalisés), le drill through permet d'accéder au détail élémentaire des informations (chaque vente de chaque produit à chaque client dans chaque magasin) Précautions à prendre Chacune de ces vues partielles du cube se traduit finalement, soit par un tableau à double entrée (tri croisé), soit par un graphique le plus souvent bidimensionnel. Ainsi, bien que la navigation dans le cube soit multidimensionnelle, le décideur n’a pas, en réalité, accès à une synthèse, mais à une multitude de tris croisés ou de vues bidimensionnelles dont l’exploration, longue et fastidieuse, est parfois court-circuitée faute de temps. Cela peut conduire à de coûteuses erreurs de décision. Aussi peut-il être utile d’associer à cette démarche une iconographie des corrélations, qui permet une vue d’ensemble réellement multidimensionnelle, débarrassée des redondances. Fonctions essentielles de l'informatique décisionnelle Un système d'information décisionnel (SID) doit être capable d'assurer quatre fonctions fondamentales : la collecte, l'intégration, la diffusion et la présentation des données. À ces quatre fonctions s'ajoute une fonction d'administration, soit le contrôle du SID lui-même. Fonction de collecte La fonction collecte (parfois appelée datapumping) recouvre l'ensemble des tâches consistant à détecter, sélectionner, extraire et filtrer les données brutes issues des environnements pertinents compte tenu du périmètre couvert par le SID. Comme il est fréquent que les sources de données internes et/ou externes soient hétérogènes — tant sur le plan technique que sur le plan sémantique — cette fonction est la plus délicate à mettre en place dans un système décisionnel complexe. Elle s'appuie notamment sur des outils d'ETL (extract-transform-load pour extraction-transformation-chargement). Les données sources qui alimentent le SID sont issues des systèmes transactionnels de production, le plus souvent sous forme : d'éléments issus de l'enregistrement de flux : compte-rendu d'événement ou compte-rendu d'opération . C'est le constat au fil du temps des opérations (achats, ventes, écritures comptables…), le film de l'activité quotidienne, en tous cas régulière, de l'entreprise d'éléments reflétant une situation à un moment donné : compte-rendu d'inventaire ou compte-rendu de stock. C'est l'image photo prise à un instant donné (une fin de période par exemple : mois, trimestre…) de données caractérisant un stock. Par exemple : le stock des clients, des contrats, des commandes, des encours… La fonction de collecte joue également, au besoin, un rôle de recodage. Une donnée représentée différemment d'une source à une autre impose le choix d'une représentation unique et donc d'une mise en équivalence utile pour les futures analyses. Fonction d'intégration La fonction d'intégration consiste à concentrer les données collectées dans un espace unifié, dont le socle informatique essentiel est l'entrepôt de données. Élément central du dispositif, il permet aux applications décisionnelles de masquer la diversité de l'origine des données et de bénéficier d'une source d'information commune, homogène, normalisée et fiable, au sein d'un système unique et si possible normalisé. Au passage les données sont épurées ou transformées par : un filtrage et une validation des données en vue du maintien de la cohérence d'ensemble : les valeurs acceptées par les filtres de la fonction de collecte mais susceptibles d'introduire des incohérences de référentiel par rapport aux autres données doivent être soit rejetées, soit intégrées avec un statut spécial une synchronisation : s'il y a nécessité d'intégrer en même temps ou à la même « date de valeur » des événements reçus ou constatés de manière décalée ou déphasée une certification : pour rapprocher les données de l'entrepôt des autres systèmes « légaux » de l'entreprise comme la comptabilité ou les déclarations réglementaires) C'est également dans cette fonction que sont effectués éventuellement les calculs et les agrégations (cumuls) communs à l'ensemble du projet. La fonction d'intégration est généralement assurée par la gestion de métadonnées, qui assurent l'interopérabilité entre toutes les ressources informatiques, qu'il s'agisse de données structurées (bases de données accédées par des progiciels ou applications), ou des données non structurées (documents et autres ressources non structurées, manipulés par les systèmes de gestion de contenu). Fonction de diffusion (ou distribution) La fonction de diffusion met les données à la disposition des utilisateurs, selon des schémas correspondant aux profils ou aux métiers de chacun, sachant que l'accès direct à l'entrepôt de données ne correspond généralement pas aux besoins spécifiques d'un décideur ou d'un analyste. L'objectif prioritaire est à ce titre de segmenter les données en contextes informationnels fortement cohérents, simples à utiliser et correspondant à une activité décisionnelle particulière. Alors qu'un entrepôt de données peut héberger des centaines ou des milliers de variables ou indicateurs, un contexte de diffusion raisonnable n'en présente que quelques dizaines au maximum. Chaque contexte peut correspondre à un datamart, bien qu'il n'y ait pas de règles générales concernant le stockage physique. Très souvent, un contexte de diffusion est multidimensionnel, c'est-à-dire modélisable sous la forme d'un hypercube; il peut alors être mis à disposition à l'aide d'un outil OLAP. Les différents contextes d'un même système décisionnel n'ont pas tous besoin du même niveau de détail. De nombreux agrégats ou cumuls, n'intéressent que certaines applications et n'ont donc pas lieu d'être gérés en tant qu'agrégats communs par la fonction d'intégration : La gestion de ce type de spécificité peut être prise en charge par la fonction de diffusion. Ces agrégats pouvant au choix, être stockés de manière persistante ou calculés dynamiquement à la demande. À ce stade et lorsqu'il s'agit de concevoir un système de reporting, trois niveaux de questionnement doivent être soulevés : À qui s'adresse le rapport spécialisé ? : choix des indicateurs à présenter, choix de la mise en page Par quel trajet ? : circuit de diffusion type « workflow » pour les personnes ou circuits de transmission « télécoms » pour les moyens Selon quel agenda ? : diffusion routinière ou déclenchée sur événement prédéfini Fonction présentation Cette quatrième fonction, la plus visible pour l'utilisateur, régit les conditions d'accès de l'utilisateur aux informations, dans le cadre d'une interface Homme-machine déterminé (IHM). Elle assure le contrôle d'accès et le fonctionnement du poste de travail, la prise en charge des requêtes, la visualisation des résultats sous une forme ou une autre. Elle utilise toutes les techniques de communication possibles : outils bureautiques, requêteurs et générateurs d'états spécialisés, infrastructure web, télécommunications mobiles, etc. Fonction administration C'est la fonction transversale qui supervise la bonne exécution de toutes les autres. Elle pilote le processus de mise à jour des données, la documentation sur les données (les méta-données), la sécurité, les sauvegardes, et la gestion des incidents. Projet décisionnel Dans une entreprise, le volume de données traitées croît rapidement avec le temps. Ces données peuvent provenir des fournisseurs, des clients, de l’environnement, etc. Cette quantité de données augmente en fonction du secteur et de l'activité de l’entreprise. Par exemple, dans la grande distribution, les quantités de données collectées chaque jour sont énormes (notamment lorsque les magasins collectent les tickets des caisses). L'entreprise dispose de plusieurs options pour traiter ce flux de données : les données anciennes sont effacées et l'entreprise ne conserve que les données actives ou un historique récent les données sont stockées dans une base et l'entreprise n'envisage pas d'usage immédiat les données sont stockées au fur et à mesure qu’elles arrivent de manière cohérente pour qu’elles soient exploitables directement Le projet décisionnel correspond à cette dernière option. Il s’agit de traiter les données et de les stocker de manière cohérente au fur et à mesure qu’elles se présentent. C’est pour cela que le projet décisionnel est un projet sans limite dans le temps. C'est-à-dire que dès que l’entreprise commence ce projet, elle ne s’arrête pas (sauf cas exceptionnel). Wal-Mart (une chaîne de la grande distribution) est l’une des entreprises qui stockent le plus de données (elle a multiplié par 100 ses données en quelques années) et va atteindre dans les années à venir le pétaoctet (1 000 téraoctets). Pour mener à bien ces projets décisionnels, il existe une multitude d'outils, chacun étant plus ou moins adapté à la taille de l'entreprise, à la structure des données existantes et au type d'analyse désiré. Rappel de la chaîne de la valeur décisionnelle Des SGBD relationnels et d'autres systèmes qui contiennent les données d'exploitation. Un ETL extrait les données pertinentes et les charge dans l'ODS du datawarehouse Les données sont structurées dans le datawarehouse Des datamarts qui exploitent une technologie X-OLAP sont mis à jour à partir du datawarehouse Des rapports sont générés sur ces données Phase de recueil des exigences Trois domaines doivent être particulièrement documentés : le type d'information dont l'utilisateur des rapports a besoin le type de restitution (ergonomie, fréquence, vitesse de restitution) le système technique existant : technologies utilisées Phase de conception et de choix technique En fonction des exigences recueillies, quels sont les éléments de la chaîne de la valeur décisionnelle qui doivent être implémentés ? Doit-on seulement créer un rapport sur un cube OLAP existant ? Construire toute la chaîne ? Quelles sont précisément les données que l'on doit manipuler ? Cela conduit au choix de technologies précises et à un modèle particulier. Acteurs open source La quasi-totalité des domaines de l'informatique décisionnelle du monde propriétaire sont aussi couverts par l'OSBI. L'OSBI, dont les codes logiciels sont en partie publics, n'a rien à voir avec l'open source intelligence (OSINT) qui désigne la recherche dans les sources publiques, c'est-à-dire les journaux, annuaires… Bases de données Le monde du logiciel libre propose des alternatives face aux systèmes de bases de données propriétaires Oracle ou Microsoft SQL Server. Les solutions les plus réputées sont : MySQL/MariaDB; PostgreSQL. ETL Les ETL (extract-transform-load) sont les outils pour manipuler les données, comme pour la construction et l'alimentation des datawarehouse (entrepôts de données). Les ETL open source permettent d'effectuer un grand nombre de traitements pour l'extraction (« E »), la transformation (« T ») et le chargement (loading, « L ») de données, ceci depuis ou vers un grand nombre de systèmes : Il existe plusieurs ETL open source, avec des versions de base entièrement libres (gratuites) et des versions professionnelles (payantes). Ces dernières sont dotées de fonctionnalités avancées et permettant d'obtenir un support direct auprès de l'éditeur. Les ETL open source les plus complets et reconnus sont les suivants : Outils de reporting et d'analyse multidimensionnelle Jasper (iReport), Eclipse Birt (Actuate) et JFreeReport / JFreeChart Mondrian et Palo (OLAP database) SGBD relationnels d'analyse InfiniDB et Infobright Plateformes OSBI WEB JasperServer, Pentaho, SpagoBI et Vanilla Outils d'exploration et d'analyse de données statistiques Weka, KNIME et Sipina R, Octave et OpenNN Progiciel de gestion intégré (ERP) et de la relation client (CRM) Odoo, Axelor et SugarCRM Acteurs propriétaires Notes et références Voir aussi Articles connexes Bibliographie Alphonse Carlier, Business Intelligence et Management, Afnor Éditions, 2013, Jean-Marie Gouarné, Le Projet décisionnel - Enjeux, Modèles, Architectures du Data Warehouse, Eyrolles, 1997, Alain Garnier, L'Information non structurée dans l'entreprise - Usages et Outils, Hermes - Lavoisier, 2007, R. Kimball, L. Reeves, M. Ross, W. Thornthwaite, Le Data Warehouse : Guide de conduite de projet, Eyrolles, 2005, Alain Fernandez, Les Nouveaux Tableaux de bord des managers, Le Projet Business Intelligence clés en main, Eyrolles, , 2013. présentation éditeur Roland et Patrick Mosimann, Meg Dussault, The Performance Manager Faire de la performance le quotidien de chacun, Cognos Press, 2007, James Taylor, Decision Management System, IBM Press, Pearson Education Décision Ingénierie décisionnelle Management du système d'information Entrepôt de données zh:决策支持系统
Charles J. Folger
Charles James Folger, né le à Nantucket (Massachusetts) et mort le à Geneva (New York), est un homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est secrétaire du Trésor entre 1881 et 1884 dans l'administration du président Chester A. Arthur. Biographie Notes et références Liens externes Naissance en avril 1818 Naissance dans le comté de Nantucket Décès en septembre 1884 Décès à 66 ans Décès dans l'État de New York Secrétaire au Trésor des États-Unis Membre du cabinet du président Chester A. Arthur
Îlet Lapins
L’îlet Lapins est une île inhabitée de Martinique, une des îlets du François, appartenant administrativement à Le François. Géographie Situé à l'extrême sud-est de l'îlet Lavigne dont il n'est séparé que d'une vingtaine de mètres, l'îlet, de forme arrondie, s'étend sur un peu moins de . Il s'agit d'une site protégé. Histoire Îlet issu de la chaîne volcanique sous-marine de Vauclin-Pitaul daté du miocène moyen, protégé par un arrêté de protection de biotope depuis 2003, il est inscrit par l’arrêté ministériel du , avec l'îlet Pelé. Il y a sept maisons sur l'îlet, ainsi que les vestiges d'une chapelle. Notes et références Liens externes Vue satellite Île de l'océan Atlantique nord Île en Martinique Le François
Canton de Saint-Germain-l'Herm
Le canton de Saint-Germain-l'Herm est une ancienne division administrative française située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne. Géographie Ce canton est organisé autour de Saint-Germain-l'Herm dans l'arrondissement d'Ambert. Son altitude varie de (Condat-lès-Montboissier) à (Chambon-sur-Dolore) pour une altitude moyenne de . Histoire De 1833 à 1848, les cantons de Saint-Amant-Roche-Savine et de Saint-Germain-l'Herm avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à 30 par département. Le redécoupage des arrondissements intervenu en 1926 n'a pas affecté le canton de Saint-Germain-l'Herm. Le canton a été supprimé à la suite du redécoupage des cantons du Puy-de-Dôme, appliqué le 25 février 2014 par décret ; les dix communes intègrent le canton des Monts du Livradois. Administration Conseillers généraux de 1833 à 2015 Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940) Composition Le canton de Saint-Germain-l'Herm groupait 10 communes et comptait (recensement de , population municipale). Démographie Notes et références Voir aussi Puy-de-Dôme Arrondissements du Puy-de-Dôme Liste des cantons du Puy-de-Dôme Liste des communes du Puy-de-Dôme Liste des conseillers généraux du Puy-de-Dôme Liens externes Le site officiel de la Communauté de communes du Haut-Livradois Le canton de Saint-Germain-l'Herm sur le site de l'Insee Saint-Germain-l'Herm
Michael Barone
Michael Barone est un expert politique et commentateur conservateur américain. J. Michael Barone est le présentateur des émissions radiophoniques Pipedreams, The New Releases et Saint Paul Chamber Orchestra d’American Public Media. Michael Barone est un photographe artistique américain. Michael Barone est un personnage de la série télévisée américaine Tout le monde aime Raymond interprété par Sullivan Sweeten.
Chai (dieu égyptien)
Chai est un dieu de la mythologie égyptienne, figure du destin puis dieu protecteur du foyer et parfois des vignes et des récoltes. À l'origine présenté sous forme humaine, Chai pris la forme d'un serpent lorsqu'il fut, tardivement, associé à Renenoutet. Il serait à l'origine de l'Agathodémon grec. Index égyptologique Divinité égyptienne ca:Shait
Caroline Muller
Caroline Muller, née le , est une historienne française. Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'université Rennes-II, elle est spécialiste de l'histoire du genre et de l'histoire du catholicisme au en France. Ses travaux portent principalement sur l'intimité et l'écriture du soi chez les femmes catholiques. Biographie Formation De 2006 à 2009, Caroline Muller est en Classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Fustel-de-Coulanges à Strasbourg. Elle poursuit ensuite ses études à l'École normale supérieure de Lyon comme étudiante pour y effectuer son master jusqu'en 2012, année où elle obtient l'agrégation d'histoire. De 2012 à 2017, elle prépare et soutient une thèse de doctorat en histoire contemporaine à l'université Lumière-Lyon-II sous la direction de Bruno Dumons, qui s'intitule La direction de conscience en France, 1850-1914. Contribution à l’histoire du genre et du fait religieux. Carrière universitaire De septembre 2015 à juin 2018, elle exerce à l’université de Reims Champagne-Ardenne en tant que professeure agrégée (PRAG) en histoire contemporaine. Nommée maîtresse de conférences en mai 2018, elle exerce depuis septembre de la même année à l’université de Rennes 2. Caroline Muller est rattachée au Laboratoire de sciences historiques de cet établissement (7468 EA Tempora). Par ailleurs, depuis 2012, Caroline Muller tient un carnet de recherche en ligne, Acquis de conscience - Histoire(s) du , où elle développe ses réflexions sur les thèmes abordés par sa thèse ainsi que sur les pratiques du numérique dans les sciences humaines. Thèmes de recherches Les recherches de Caroline Muller portent sur l’histoire du fait religieux (catholicisme au en France, confession, direction de conscience), l’histoire du genre, histoire de « l’intime » (mariage, famille, sexualités), les archives personnelles, les correspondances, les journaux personnels, l'écriture de soi, les pratiques et techniques de soi, et enfin les rapports entre l’histoire et le numérique. L'ouvrage tiré de sa thèse, intitulé Au plus près des âmes et des corps : une histoire intime des catholiques au est paru en avril 2019 aux Presses universitaires de France et fait l'objet d'une réception critique élogieuse de la part du milieu académique et éditorial ainsi que dans la presse généraliste et spécialisée. L'ouvrage tiré de sa thèse s'intéresse ainsi au rôle de la foi dans la vie des élites françaises au , en étudiant leur correspondance avec les directeurs de conscience, des prêtres dont le rôle est de les aider à adopter une vie de bons chrétiens. Il se concentre notamment sur les correspondances féminines. Sa thèse est plus spécifiquement consacrée à la pratique de la direction de conscience au , à savoir les relations entre les individus et leurs confesseurs. Caroline Muller propose ainsi une étude des correspondances entre des femmes de la bonne société et les ecclésiastiques chargés de guider leur vie spirituelle, dans un contexte de tentative de reconquête, après un recul de l'emprise de l'institution religieuse sur la direction de la moralité des hommes et des femmes du temps. La liberté de confidence et de ton qui transparaît de ces lettres et de ces journaux intimes tend à démontrer et à souligner les volontés d'émancipation individuelle et le rapport coupable que ces femmes entretiennent avec leurs désirs avoués sous le couvert du secret de la confession. Un de ces femmes étudiées, Arthémine de Menthon, avoue par exemple dans un échange épistolaire de 1852 : « Mon Père… je crains bien, j'en suis même sûre, que ma dévotion et mes œuvres de charité ne soient presque toujours que des occasions légitimes pour échapper à la société de mon père et de mon mari ». Son ouvrage souligne le paradoxe entre l'aspect étouffant et contraignant de la direction de conscience et la liberté de parole permise par la lettre au confesseur, permettant de contourner la morale bourgeoise et mondaine au profit d'une exposition du soi intime. Au terme d'une analyse détaillée de ces correspondances, la thèse de Caroline Muller permet de mieux comprendre les mutations des pratiques de dévotion et la féminisation du catholicisme, ainsi que les stratégies matrimoniales, les déconvenues de la vie maritale, la mésentente sexuelle, le viol conjugal, et autant de pratiques et faits de l'intime difficilement approchables autrement que par les sources épistolaires, montrant la nature profondément sociale de l'intimité. L'ouvrage est la thèse de Caroline Muller sont perçus comme des tentatives réussies d’accès à la subjectivité féminine, sujet qui s'avère être un des grands défis de l'histoire des femmes. Publications Articles Ouvrages . . . , p. 111-124 Thèse La direction de conscience au (France, 1850-1914) : contribution à l'histoire du genre et du fait religieux, thèse de doctorat en histoire sous la direction de Bruno Dumons, Université Lumière Lyon 2, 2017. Notes et références Notes Références Liens externes Caroline Muller sur le site du Fichier central des thèses Historienne française Historien contemporain Historienne française du genre Historien de l'Église catholique Historien français du XXIe siècle Agrégée d'histoire Docteur en histoire Maître de conférences en histoire Élève du lycée Fustel-de-Coulanges Élève de l'École normale supérieure de Lyon Étudiant de l'université Lyon-II Enseignant à l'université de Reims Champagne-Ardenne Enseignant à l'université Rennes 2 Haute Bretagne Naissance en juillet 1987
Felix Schumann
Walter Alfred Felix Schumann (né le 11 juin 1854 à Düsseldorf et mort le 18 février 1879 à Francfort-sur-le-Main) est un poète prussien et le dernier enfant de Robert et Clara Schumann. Deux de ses poèmes ont été mis en musique par Johannes Brahms. Biographie En février 1854, Robert Schumann se jette dans le Rhin, après quoi il est transporté à l'hôpital psychiatrique d'Endenich, près de Bonn. Felix Schumann n'a donc jamais connu son père, à qui la nouvelle de sa naissance fut d'ailleurs communiquée très tardivement. Le prénom Felix lui a été donné en l'honneur de Felix Mendelssohn, un ami très proche de la famille Schumann. Après avoir été transporté à l'hôpital, Robert Schumann avait laissé sa femme seule avec ses six enfants. Le seul soutien de Clara était Johannes Brahms, qui sera le parrain de Felix lors de son baptême le janvier 1855. Robert Schumann a eu des nouvelles de son dernier fils par la correspondance avec sa femme. En 1856 Schumann meurt. Pour Johannes Brahms, Felix était comme un fils. Dans un premier temps Felix voulait devenir musicien, mais il a été vite détourné de cette idée par sa mère et par le violoniste Joseph Joachim. Il a fait ses études dans une école à Düsseldorf. Pour des raisons professionnelles les membres de la famille étaient souvent séparés, mais en lisant leur correspondance on comprend qu'ils avaient des relations très étroites (en particulier avec sa sœur aînée Marie). Felix décide d'aller en Angleterre pour ses études de droit. À cette époque sa mère aussi était en Angleterre en tournée. Quand la mère et le fils étaient ensemble, sa sœur Julie meurt de tuberculose à Paris. Felix donnait des cours de musique. Il commence à écrire des poèmes. En 1872 il a été diagnostiqué avec la tuberculose pulmonaire. Il a été en Italie pendant un certain temps avec l'espoir de repousser cette maladie mortelle. En 1877 il avait déjà bien souffert de cette maladie. Il abandonne des études de droit et il commence étudier la philosophie. Il continuait à écrire ses poèmes, mais seuls les poèmes mis en musique par Brahms ont été publiés de son vivant. En 1878 la santé de Felix Schumann était déjà très atteinte. De l'hôpital on l'a amené à Francfort, où sa mère avait déménagé. Dans son journal intime, Clara note qu'il est mort le 16 février 1879. La date officielle de décès du 18 février est probablement la date de son enterrement. Il est enterré à Francfort. Œuvres Son plus célèbre poème est Meine Liebe ist grün wie der Fliederbusch (Mon amour est vivace comme le buisson de lilas), mis en musique par Johannes Brahms. Il a aussi écrit L'Âge d'or, Un interlude, etc. Cejanus est une tragédie en cinq actes. À part cela, il a écrit le texte de la cantate Pénélope. Références Liens externes Opus 63, Neun Lieder und Gesänge für eine Singstimme und Klavier : numérisation de l'Institut Brahms (Hautes études musicales de Lübeck), sur brahms-institut.de. Consulté le 26 avril 2012. Opus 86, Sechs Lieder für eine tiefe Stimme und Klavier numérisation de l'Institut Brahms (Hautes études musicales de Lübeck), sur brahms-institut.de. Consulté le 26 avril 2012. Felix Schumann – Article sur Felix Schumann sur Schumann-Portal – Das Internetportal des Schumann-Netzwerks. Consulté le 26 avril 2012. Schumann in Zwickau – Page sur Felix Schumann de la ville de Zwickau (contient des informations sur la Maison de Schumann et la Société Schumann), sur schumannzwickau.de. Consulté le 26 avril 2012. Poète allemand Naissance en juin 1854 Naissance à Düsseldorf Naissance en province de Rhénanie Décès en février 1879 Décès à Francfort-sur-le-Main Décès en province de Hesse-Nassau Décès à 24 ans Personnalité inhumée au cimetière principal de Francfort
Edna Skinner
Edna Skinner est une actrice américaine née le à Washington, District of Columbia (États-Unis), morte le à North Bend (Oregon). Biographie Filmographie 1948 : Le Brigand amoureux (The Kissing Bandit), de László Benedek : Juanita 1953 : Désir d'amour (Easy to Love) : Nancy Parmel 1953 : Topper (série TV) : Maggie (1954-1955) 1954 : La Roulotte du plaisir (The Long, Long Trailer) de Vincente Minnelli : Maude Barrett 1955 : Grève d'amour (The Second Greatest Sex) de George Marshall : Cassie Slater 1956 : La Loi du Seigneur (Friendly Persuasion) : Opal Hudspeth 1957 : Footsteps in the Night 1961 : Monsieur Ed, le cheval qui parle ("Mister Ed") (série TV) : Kay Addison (1961-1964) Récompenses et nominations Récompenses Nominations Liens externes Actrice américaine Naissance en mai 1921 Décès en août 2003 Décès à 82 ans
David Krackhardt
David Krackhardt est un professeur des organisations au Collège de Heinz et de l’école de commerce Tepper avec des apparitions dans le département de sciences Social et Décision (Collège de Dietrich des Sciences humaines et sociales) et du département de machine learning (École d’informatique), et tous à l’Université de Carnegie Mellon aux États-Unis, il a aussi travaillé en tant que Fellow au CEDEP, le Centre européen d’éducation permanente en France. Il est connu pour être l’auteur de KrackPlot, un logiciel de visualisation de réseau conçu pour l’analyse de réseaux sociaux qui est grandement utilisé dans le domaine de la recherche académique. Il est aussi le fondateur du Journal de la structure Social. Carrière Krackhardt a reçu un diplôme de licence de l’institut de technologie du Massachusetts et un doctorat de l’université de Californie, Irvine. Il a rejoint l’école de management Johnson à Cornell en tant qu’assistant professeur en 1984. A continué par la suite à la Harvard Business School en tant que Fellow de Marvin Bower pour un an avant de rejoindre le collège de Heinz en 1991. Il a tenu des positions en tant que visiteur aux universités de Chicago(INSEAD) et à l’université de Bocconi en Italie. Travail Krackhardt a développé et démontré les conséquences des structures cognitives sociales, qui capture comment les réseaux sont perçus dans un environnement social. Il a créé l’index E-I, qui décrit jusqu’où s’étend une organisation qui soit à la fois tel un silo ou intégré dans sa structure informel et a démonté comment ces structures affecte la compétence d’une organisation à s’occuper de situation de crise. Il a aussi développé un ensemble de mesure de basé sur la théorie des graphes dans le but d’évaluer la compétence d’une organisation à se confronter à un ensemble de problèmes stratégiques. En théorie des réseaux sociaux, il est peut être plus connu pour ses concepts des nœuds de Philos » et du nœud Simmelien qui souligne respectivement l’un comme l’autre, l’importance du contenu du nœud et aussi du contexte local dans lequel les relations de réseaux se passent. Méthodologiquement, sa contribution la plus importante fut à travers le développement de la Procédure d’Attribution de Régression Quadratique Multiple (MRQAP : Multiple Regression Quadratic Assignment Procedure), une approche d’analyse statistique non paramétrique des données de réseau. Publications Books Interpersonal Networks in Organizations: Cognition, Personality, Dynamics, and Culture, with Martin Kilduff, CUP (Structural Analysis in the Social Sciences), 2008. Articles Krackhardt, D. (1987). Cognitive Social Structures. Social Networks, 9: 109-134. Krackhardt, D. (1990). Assessing the Political Landscape: Structure, Cognition and Power in Organizations. Administrative Science Quarterly, 35:342-369. Krackhardt, D., & R. Stern (1988). Informal Networks and Organizational Crises: An Experimental Simulation. Social Psychology Quarterly, 51:123-140. Krackhardt, D. (1992). The Strength of Strong Ties: The Importance of Philos in Organizations. In N. Nohria & R. Eccles (eds.), Networks and Organizations: Structure, Form, and Action. Boston: Harvard Business School Press, pp. 216–239. Krackhardt, D. (1999). The Ties that Torture: Simmelian Tie Analysis in Organizations. Research in the Sociology of Organizations, 16:183-210. Krackhardt, D. & M. Kilduff (1999). Whether Close or Far: Perceptions of Balance in Friendship Networks in Organizations. Journal of Personality and Social Psychology, 76:770-782. Tortoriello, M., & D. Krackhardt (2010). Activating Cross-Boundary Knowledge: The Role of Simmelian Ties in the Generation of Innovations. Academy of Management Journal, 53:167-181. Notes et références Scientifique américain
Église Sainte-Foy
Édifices religieux français Église Sainte-Foy de Bains dans le département de la Haute-Loire ; Église Sainte-Foy de Blaymont dans le département de Lot-et-Garonne ; Église Sainte-Foy de Chartres dans le département d'Eure-et-Loir ; Église Sainte-Foy de La Clusaz dans le département de la Haute-Savoie ; Église Sainte-Foy de Conches-en-Ouche dans le département de l'Eure ; Abbatiale Sainte-Foy de Conques, commencée en 1041, dans le département de l'Aveyron ; Église Sainte-Foy de Conques-sur-Orbiel dans le département de l'Aude ; Église Sainte-Foy des Alliés dans le département du Doubs ; Église Sainte-Foy de Morlaàs, fondée en 1080 dans le département des Pyrénées-Atlantiques ; Église Sainte-Foy de Pujols dans le département de Lot-et-Garonne ; Église Sainte-Foy de Sélestat, fondée en 1087 dans le département du Bas-Rhin. Autres églises , Saint-Gall
Coupe d'Europe de ski alpin 2006-2007
La Coupe d'Europe de ski alpin 2006-2007 est la de la Coupe d'Europe de ski alpin, compétition de ski alpin organisée annuellement par la Fédération internationale de ski. Elle se déroule du au dans vingt-huit stations européennes réparties dans dix pays. Ce sont les autrichiens Anna Fenninger et Peter Struger qui remportent les classements généraux. Anna Fenninger conserve ainsi son titre acquis en 2005-2006. Déroulement de la saison La saison débute par deux slaloms masculins à Salla les et et deux slaloms géants féminins à Ål les et . Elle comporte, après annulations et reports, quinze étapes masculines et seize étapes féminines réparties dans dix pays. Les finales ont lieu du au dans les stations italiennes de Madesimo et Santa Caterina di Valfurva. Chez les dames l'autrichienne et tenante du titre, future championne du monde et olympique, Anna Fenninger remporte trois slaloms géants et trois super G, qui lui valent la première place du classement en géant, la seconde en super G et surtout la première au classement général. Elle devient ainsi la deuxième double championne d'Europe après Marianna Salchinger dix ans auparavant, la quatrième hommes et femmes confondus. Chez les hommes le vainqueur du classement général est l'autrichien Peter Struger qui à l'inverse de sa compatriote ne remporte qu'une course et aucun classement de spécialité mais fait valoir sa polyvalence en étant classé dans quatre des cinq disciplines (descente, super G, slalom géant et combiné). Saison des messieurs Saison des dames Classement général Les vainqueurs des classements généraux sont les autrichiens Anna Fenninger et Peter Struger. Chez les hommes l'équipe autrichienne truste le podium et classe cinq skieurs parmi les sept premiers, alors que sept nationalités différentes sont représentées dans le top dix féminin. Classements de chaque discipline Les noms en gras remportent les titres des disciplines. Descente La saison est marquée par de nombreuses annulations (Chamonix, Crans Montana et Patscherkofel pour les hommes, Megève, Tarvisio, Haus im Ennstal et Formigal pour les femmes) et finalement seules trois descentes masculines et trois descentes féminines peuvent avoir lieu. Les vainqueurs des classements de descente sont l'autrichienne Christine Sponring avec deux victoires en trois courses et le français Johan Clarey qui a remporté les deux premières courses et fini troisième de la dernière. Super G Les vainqueurs des classements de super G sont l'autrichienne Anna Fenninger et le suisse (avec deux victoires et deux secondes places en quatre courses). Chez les femmes les autrichiennes s'accaparent l'intégralité du podium et sont même huit parmi les dix (et même les neuf) meilleures. Géant Les vainqueurs des classements de slalom géant sont l'italienne (sans remporter une seule course alors que sa Anna Fenninger dauphine en gagne trois) et le finlandais Marcus Sandell. Slalom Les vainqueurs des classements de slalom sont la slovaque Veronika Zuzulová et l'autrichien . Combiné Les vainqueurs des classements du combiné sont la slovène Maruša Ferk et le français Johan Clarey. Calendrier et résultats Messieurs Dames Notes et références Notes Résultats des courses Références Voir aussi Coupe d'Europe de ski alpin Ski en 2006 Ski en 2007
Memecylon rheophyticum
Memecylon rheophyticum R.D.Stone, Ghogue & Cheek est une espèce de plantes de la famille des Melastomataceae. Elle est endémique du Cameroun. Notes et références Liens externes Flore endémique du Cameroun Espèce d'Angiospermes (nom scientifique) Melastomataceae
Liste des comtes de Holstein
Cet article présente la liste des comtes du Holstein, un territoire actuellement situé dans le Nord de l'Allemagne. Histoire En 1110 Le Holstein fut créé par Lothaire de Supplinbourg en comté du Saint-Empire romain germanique au profit d’Adolphe de Schauenbourg. Le comte Adolphe IV met définitivement fin aux ambitions danoises dans le nord de l’Allemagne en écrasant l’armée du roi Valdemar II de Danemark le à la bataille de Bornhöved. Bien que comté soit morcelé par les héritiers d’Adolphe IV, les différents comtes de Holstein jouent un rôle important dans les affaires du Danemark du fait des nombreux liens familiaux tissés avec la famille royale. Après la déposition du roi Christophe II de Danemark, Gérard III de Holstein-Rendsbourg fut de 1332 à 1340 avec le titre d'Administrateur du Royaume le véritable maître du royaume de Danemark avant d’être assassiné. Son petit-fils Gérard VI de Holstein, héritier de Kiel obtient en fief du Danemark en 1386 le Duché de Schleswig. Sa fille Hedwige (morte en 1436) seule héritière de sa famille avait épousé en secondes noces en 1423 le comte Thierry d'Oldenbourg (mort en 1440) et donné naissance au futur roi Christian de Danemark. Ce dernier fait ériger en 1474 le Holstein en Duché par l’Empereur Frédéric III du Saint-Empire en stipulant que le Holstein ne serait jamais réuni au Danemark. La branche aînée dite des comtes de Schauenbourg perdure jusqu’en 1640. Comtes de Holstein 1110-1131 : Adolphe de Schauenbourg ; 1131-1164 : Adolphe II de Holstein ; 1164-1225 : Adolphe III de Holstein ; 1202-1227 : Albert de Weimar-Orlamünde, en opposition ; 1225-1238 : Adolphe IV de Holstein mort en 1261 ; Comtes de Holstein-Kiel 1238-1263 Jean fils d'Adolphe IV 1263-1316 Jean II Le Borgne mort en 1321 1263-1308 Adolphe V à Segeberg en 1273 Comtes de Holstein-Itzehoe 1238-1290 Gérard fils aîné d'Adolphe IV Comtes de Holstein-Plön 1290-1312 : Gérard II fils aîné de Gérard Ier 1312-1323 : Gérard IV 1323-1350 : Gérard V 1350-1359 : Jean III de Holstein 1359-1390 : Adolphe IX ou VII Comtes de Holstein-Rendsbourg 1290-1304 : Henri fils de Gérard 1304-1340 : Gérard III Le Grand, reçoit Kiel en 1321 1340-1382 : Henri II de Fer 1340-1397 : Nicolas de Holstein-Rendsbourg Comtes de Holstein & ducs de Schleswig 1382-1404 : Gérard VI de Holstein hérite de Kiel/Plön en 1390 et reçoit en fief du Danemark le Duché de Schleswig en 1386 1384-1386 : Nicolas de Holstein-Rendsbourg son oncle 1397-1403 : Albert II de Holstein-Segeberg 1404-1421 : Henri III évêque d’Osnabrück (1402-1410), régent ; 1404-1427 : Henri IV, comte de Holstein et duc de Schleswig 1427-1459 : Adolphe XI ou VIII de Holstein, comte de Holstein et duc de Schleswig 1427-1433 : Gérard VII, comte de Holstein et duc de Schleswig associé Comtes de Schaumbourg-Pinneberg 1290-1312 : Adolphe VI fils de Gérard de Holstein-Itzehoe 1315-1353 : Adolphe VII 1353-1370 : Adolphe VIII 1370-1404 : Otto 1404-1426 : Adolphe X, son fils 1426-1464 : Otto II, son fils 1464-1474 : Adolphe XII, son fils aîné; 1474-1492 : Eric , son frère; 1492-1510 : Otto III, son frère; 1498-1526 : Antoine, son frère ; 1526-1527 : Jean IV, son frère ; 1537-1531 : Jobst , son fils. Schauenbourg-Pinneberg 1533-1576 : Otto IV fils de Jobst , prétendant à l'évêché d'Hildesheim en 1531 mort en 1576 1576-1601 : Adolphe XIV son fils 1601-1622 : Ernest son demi frère, prince de Schauenbourg en 1619 Pinneberg 1533-1544 : Adolphe XIII, fils de Jobst , archevêque de Cologne (1547-1556) mort en 1556 Bückeburg 1533-1560 Jean V, fils de Jobst Gemen 1533-1581 : Jobst II, dernier fils de Jobst 1581-1597 : Henri V son fils 1597-1635 : Jobst Hermann, son fils, devient prince de Schauenbourg-Pinneberg en 1622 1635-1640 : Otto VI, son cousin. Notes et références Voir aussi Articles connexes Schleswig-Holstein Comté de Holstein Comté de Schaumbourg Duché de Schleswig Liste des ducs de Schleswig Liste des ducs de Schleswig-Holstein-Gottorp et des ducs de Holstein-Gottorp Liste des ducs Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg Bibliographie Anthony Marinus Hendrik Johan Stokvis, Manuel d'histoire, de généalogie et de chronologie de tous les états du globe, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, préf. H. F. Wijnman. éditions Brill Leyde 1890-93, réédition 1966, Volume III, Chapitre VIII, Tableau généalogique 119. Histoire du Danemark Holstein
Rodolphe Lenz
Rudolf Lenz Danziger, dit en espagnol Rodolfo Lenz et en français Rodolphe Lenz (né le à Halle-sur-Saale et mort le à Santiago), est un linguiste, philologue, lexicographe et folkloriste allemand naturalisé chilien. Biographie Formation Lenz effectue ses premières années de scolarité à Brême, Breslau, Cologne et Metz, où il apprend le latin, le grec ancien, le français, l'anglais, l'hébreu et l'italien. Avide de connaissances depuis l'enfance, il étudie l'hébreu par le biais de cours optionnels et apprend l'italien en autodidacte. Il entame ses études supérieures en 1882 à l'université de Bonn, puis commence à suivre en parallèle des cours à l'université de Berlin, auprès des professeurs Wendelin Foerster et Adolf Tobler, respectivement. À Bonn, il étudie la philologie et obtient un diplôme de docteur en philosophie en 1886, en plus d'y effectuer sa formation pédagogique. À Berlin, il étudie la philologie comparée en général et le grec, l'arabe et le russe en particulier. Il maîtrise alors treize langues en tout. Arrivée au Chili Embauché par le gouvernement de José Manuel Balmaceda pour enseigner à l'Institut pédagogique de l'université du Chili, Lenz s'installe dans ce pays en . En plus d'occuper le poste de recteur par intérim du célèbre entre 1906 et 1907, période où l'établissement est une annexe de l'Institut pédagogique, il s'illustre à la fin du et dans les premières décennies du par les nombreuses études qu'il mène dans les champs de la linguistique comparée, de l'ethnologie et du folklore : outre ses travaux linguistiques (son œuvre fondamentale dans ce domaine est l'ouvrage de 1920, où il propose une grammaire à base psychologique à partir de la théorie de Wilhelm Wundt), il rédige de nombreux articles publiés dans les Annales de l'université du Chili sur des sujets d'ordre grammatical, phonétique, lexicographique, orthographique, didactique, ethnologique et folklorique. Également actif dans l'enseignement universitaire, il est titulaire des chaires d'études araucanes et de linguistique de l'université du Chili ; il initie par ailleurs l'enseignement de l'anglais et du français à l'Institut pédagogique. Ses , publiées de 1892 à 1893, constituent la première description scientifique de la prononciation de l'espagnol chilien. Enthousiasmé par son objet d'étude , Lenz met en évidence chez les urbains modestes et les des campagnes l'utilisation d'une variété très particulière de l'espagnol, qu'il se doit absolument de décrire de façon scientifique. Mapudungun Rodolphe Lenz est aujourd'hui considéré comme l'une des plus grandes figures de la connaissance du mapudungun, la langue des indigènes mapuches (ou « araucans »), pour la fin du et le début du . En 1893 toujours, il publie un article intitulé , dans lequel, après avoir analysé l'évolution démographique et l'histoire culturelle chilienne, il décrit les systèmes phonologiques de la langue mapuche et de l'espagnol chilien en soulignant plus de dix traits qui, selon lui, distinguent ce dernier du reste des dialectes espagnols, ce qu'il explique par une influence substratique. Espagnol chilien L'arrivée de Lenz au Chili en constitue un événement de premier ordre dans l'histoire de l'étude de l'espagnol du pays. En concluant, après avoir comparé le système phonétique du mapudungun et celui de l'espagnol chilien, que , le linguiste allemand suscite la controverse : sa théorie, dite indigéniste, est notamment remise en cause par Amado Alonso, qui considère qu'une partie des traits communs mis en évidence par Lenz découlet d'erreurs dans sa méthode de recherche, et que le reste recouvre des évolutions communes à de nombreux dialectes hispaniques, indépendamment de toute influence du mapudungun. Ces objections convainquent les spécialistes de l'époque, qui rejettent les thèses de Lenz. Malgré cette déconvenue, l'intéressé reste actif dans le champ de l'étude de l'espagnol chilien et compile entre 1905 et 1910 le , œuvre fondamentale pour la lexicographie en Amérique hispanique. Le champ du folklore chilien bénéficie aussi de son travail de pionnier : il publie en 1894 la première étude connue sur la , la poésie populaire chilienne diffusée sur des feuillets, et impulse la formation d'une équipe de jeunes folkloristes qui constitueront la première génération de spécialistes des cultures populaires. Parmi ses disciples se distinguent et , qui collectent durant les deux premières décennies du un précieux matériel sur les traditions magiques et religieuses des secteurs populaires, le (art des petits recueils de poèmes héroïques, issu de la tradition littéraire ibérique), la poésie populaire, les devinettes, les proverbes et les mythes et légendes traditionnels. Lenz est également l'auteur de la et de l'important article publié à Santiago en 1919. Les principes et les méthodes qu'il défend au sein de l'Institut pédagogique de l'université du Chili influenceront toutes les branches de la recherche. Étude du papiamento Lenz publie aussi une étude pionnière sur la langue créole à base espagnole et portugaise de Curaçao, le papiamento. Notes et références Citations originales Références Liens externes Naissance en septembre 1863 Naissance à Halle-sur-Saale Décès en septembre 1938 Décès à Santiago Linguiste allemand Philologue allemand Folkloriste allemand Scientifique chilien Étudiant de l'université Humboldt de Berlin Étudiant de l'université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn Professeur à l'université du Chili
Benoît Quennedey
Benoît Quennedey, né à Dijon en 1976, est un haut fonctionnaire et essayiste français. Biographie Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion René Cassin, 2001-2003), il effectue plusieurs séjours en Corée du Nord puis en Corée du Sud et se passionne pour ces deux pays. Membre de l’Association d’amitié franco-coréenne depuis 2005, il en devient le président en avril 2017. Il a publié deux ouvrages présentant la Corée du Nord sous un jour favorable et participe régulièrement à des émissions de télévision, notamment sur la chaîne russe RT France, et à des réunions publiques pour donner sa vision des deux Corées. Fonctionnaire au Sénat depuis 2003, où il est administrateur principal de la direction de l'architecture, du patrimoine et des jardins, il est arrêté le , soupçonné d'espionnage pour le compte de la Corée du Nord, et placé en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI). Suspendu de ses fonctions le 27 novembre, il est mis en examen le 29 pour « trahison ». Il est membre du Parti radical de gauche, dont il a été un secrétaire national. Il est aussi trésorier de l'Association pour la sauvegarde de la maison de Saint-Just. Ouvrages L'économie de la Corée du Nord en 2012 : Naissance d'un nouveau dragon asiatique ?, Les Indes savantes, 2013. La Corée du Nord, cette inconnue : un essai de décryptage de la République populaire démocratique de Corée, Delga, 2017 Références Liens externes Naissance à Dijon Fonctionnaire parlementaire français Haut fonctionnaire français Essayiste français du XXIe siècle Personnalité du Parti radical de gauche Élève de l'École nationale d'administration (France) Relations entre la Corée du Nord et la France
Records du Royaume-Uni d'athlétisme
Les records du Royaume-Uni d'athlétisme sont les meilleures performances réalisées par des athlètes britanniques et homologuées par United Kingdom Athletics. Plein air Hommes Femmes Salle Hommes Femmes Notes et références Liens externes Site de l'UKA Records du Royaume-Uni Royaume-Uni Records
Yury Astapenka
Yury Viktaravich Astapenka (en ), né le à Mogilev, est un fondeur biélorusse. Biographie Il fait ses débuts internationaux aux Championnats du monde junior 2010 à Hinterzarten. En février 2012, il dispute sa première course dans la Coupe du monde à Nové Město na Moravě. Un an plus tard, il reçoit sa première sélection pour des championnats du monde à Val di Fiemme. Aux Championnats du monde 2015, à Falun, il est et sur ses courses individuelles. Lors de la saison 2016-2017, il enregistre ses meilleurs résultats au niveau continental avec deux victoires sur le circuit de la Coupe d'Europe de l'Est et également aux Championnats du monde lors de l'édition de Lahti, terminant notamment du skiathlon. En 2018, après avoir établit son meilleur résultat sur une course de Coupe du monde ( sur un quinze kilomètres à Ruka), il prend part aux Jeux olympiques de Pyeongchang, où son meilleur résultat individuel est du skiathlon. Il dispute sa dernière compétition majeure aux Championnats du monde 2019 à Seefeld. Palmarès Jeux olympiques Légende : — : épreuve non disputée par Astapenka. : épreuve ne figurant pas au programme. Championnats du monde Coupe d'Europe de l'Est du classement général en 2017. 2 victoires. Notes et références Liens externes Naissance en octobre 1990 Naissance en RSS de Biélorussie Naissance à Moguilev Fondeur biélorusse Fondeur aux Jeux olympiques d'hiver de 2018
Delbaran
Delbaran est un film iranien réalisé par Abolfazl Jalili, sorti en 2001. Il remporte la Montgolfière d'or au Festival des trois continents 2001. Synopsis Kaïm, un adolescent afghan, franchit la frontière qui sépare l'Afghanistan de l'Iran et trouve refuge dans une auberge du hameau de Delbaran. Il aide alors le couple qui y habite. Fiche technique Titre français : Delbaran Réalisation : Abolfazl Jalili Scénario : Abolfazl Jalili et Reza Saberi Pays d'origine : Format : couleurs - - 1,66:1 - mono Genre : drame Durée : 96 minutes Date de sortie : 2001 Distribution Kaim Alizadeh : Kaim Rahmatollah Ebrahimi : Khan Hossein Hashemian : Hossein Ahmad Mahdavi : policier Distinctions Montgolfière d'or au Festival des trois continents 2001. Prix spécial du jury du Festival de Locarno en 2001. Notes et références Liens externes Film iranien sorti en 2001 Film dramatique iranien Montgolfière d'or
La Maison des sept jeunes filles
La Maison des sept jeunes filles est un film français réalisé par Albert Valentin, d'après le roman éponyme de Georges Simenon, et sorti en 1942. Synopsis Directeur d'une institution privée pour jeunes filles, Guillaume Adelin a sept filles à marier mais il a de gros soucis d'ordre pécuniaire car il n'est pas en mesure de rembourser les 200.000 francs qu'il a empruntés à un ancien négociant devenu veuf : M. Rorive. Ce dernier voudrait épouser l'une des sept sœurs, sans savoir laquelle, mais toutes s'y refusent. Pour le décourager, elles se présentent à lui en s'inventant les pires défauts. Lorsque Coco Adelin fait la connaissance du jeune peintre Gérard de Boëldieu, et s'éprend de lui, toutes ses sœurs tombent aussitôt sous son charme, et quatre d'entre elles vont lui rendre visite tour à tour. Rorive, qui les épie, découvre alors que seule la visite de Rolande à Gérard suscite en lui une violente crise de jalousie. Il demande aussitôt sa main à son père, mais Rolande le rejette et annonce qu'elle va se fiancer avec Gérard. Furieux, Rorive envoie un huissier au domicile de Guillaume au moment même où celui-ci donnait une réception à tous les Boëldieu du département..., ce qui provoque leur fuite car ils ont tous plus ou moins des démêlés de même nature avec les huissiers. Mais tout finira bien : Rolande se rendra compte qu'elle n'aime pas Gérard, et elle acceptera finalement d'épouser Rorive, tandis que sa sœur Coco se fiancera avec Gérard de Boëldieu. Fiche technique Titre : La Maison des sept jeunes filles Titre flamand : Het huis der zeven jonge meisjes Réalisation : Albert Valentin Scénario : Maurice Blondeau, Charles Spaak (dialogues), Jacques Viot, d'après le roman de Georges Simenon, publié en 1969. Directeur artistique: Serge Piménoff Musique : Georges Van Parys Photographie : Jean Bachelet Montage : Jean Feyte Société de production : Regina Films Pays : Durée : 100 minutes Date de sortie : France - 6 février 1942 Distribution André Brunot : Monsieur Adelin, le père des sept jeunes filles Marguerite Deval : Madame de Boëldieu Jean Pâqui : Gérard de Boëldieu Jean Tissier : Rorive Gaby Andreu : Rolande Adelin, une des filles de Guillaume Jacqueline Pagnol : Coco Adelin, une des filles de Guillaume (créditée Jacqueline Bouvier) Geneviève Beau : Élisabeth Adelin, une des filles de Guillaume Solange Delporte : Clotilde Adelin, une des filles de Guillaume Josette Daydé : Huguette Adelin, une des filles de Guillaume Marianne Hardy : Roberte Adelin, une des filles de Guillaume Primerose Perret : Mimi Adelin, une des filles de Guillaume Jean Rigaux : Fernando René Bergeron : l'huissier de Justice Paul Demange : le conseiller municipal Paul Faivre Madeleine Geoffroy Liens externes Film français sorti en 1942 Comédie française Film réalisé par Albert Valentin Film scénarisé par Charles Spaak Film avec une musique composée par Georges Van Parys Adaptation d'un roman belge au cinéma Film tiré d'une œuvre de Georges Simenon Film en français Film français en noir et blanc
Bethan Huws
Bethan Huws (née en 1961) est une artiste galloise. Biographie Récompenses et distinctions Bethan Huws a remporté le prix B.A.C.A. Europe 2006 décerné par le Bonnefantenmuseum à Maastricht. Notes et références Liens externes Mouvement artistique contemporain Naissance en 1961 Naissance au pays de Galles Artiste d'installation britannique Artiste conceptuel Étudiant de l'université du Middlesex Étudiant du Royal College of Art
Pickleball
Le pickleball, aussi appelé tennis léger, est une variante du tennis traditionnel. Il est souvent présenté comme un sport de raquette nord-américain qui combine des éléments du tennis, du badminton et du tennis de table. Histoire Le sport est inventé aux États-Unis durant les années 1960. Nom du sport Le sport peut reprendre en français le nom anglais de pickleball. Cependant, Depuis son introduction au Québec au début du , le nom de ce sport a parfois été remplacé par tennis léger, en allusion à la légèreté de la balle perforée (aussi appelée whiffle ball ou balle cosom) employée dans le jeu. L'Office québécois de la langue française privilégie par ailleurs l'emploi du terme tennis léger et déconseille celui de pickleball, considérant que cet emprunt à l'anglais « ne s'intègre pas au système linguistique du français, puisqu'il est mal adapté sur les plans graphique et phonétique. » Notes et références Tennis Sport de raquette
Barr Township (Pennsylvanie)
Barr Township est un township, situé au nord-ouest du comté de Cambria, aux États-Unis. En 2010, il comptait une population de . Démographie Lors du recensement de 2010, le township comptait une population de . Elle est estimée, en 2016, à . Références Voir aussi Articles connexes Pennsylvanie Comtés du Commonwealth de Pennsylvanie Liens externes Source de la traduction Comté de Cambria Township en Pennsylvanie
Vincent Hognon
Vincent Hognon, né le à Nancy, est un entraîneur et ancien footballeur professionnel français qui évoluait au poste de défenseur central dans les années 1990 et 2000. Il commence sa carrière dans sa ville natale, à l'AS Nancy, en 1993 et reste au club jusqu'en 2002. A cette date, après plus de 220 matches avec Nancy, il s'engage en faveur de l'AS Saint-Étienne, alors en deuxième division. Il participe à la remontée des Verts en 2004, puis signe à l'OGC Nice en 2007, avant d'annoncer sa retraite sportive en 2009. Il entame sa reconversion en 2013 en devenant l'entraineur adjoint de son club formateur, l'AS Nancy. Il occupe ce poste jusqu'à la saison 2017-2018 où il occupe la fonction d'entraineur principal. Il retrouve dans la foulée un rôle d'adjoint au FC Metz avant de là aussi devenir l'entraineur principal, cette fois jusqu'en 2020. Son passage à Metz est marqué par le titre de champion de Ligue 2 obtenu en 2019. En 2021 il tente une expérience peu concluante dans le club luxembourgeois du FC Swift, où il est démis de ses fonctions après 8 rencontres dirigées. En décembre 2021, il est nommé entraîneur du Grenoble Foot 38. Biographie Carrière de joueur Débuts et confirmation à Nancy (1993-2002) Passage à l'AS Saint-Étienne (2002-2007) Vincent Hognon rejoint l'AS Saint-Étienne en 2002, après avoir été sollicité par l'entraineur des Verts Frédéric Antonetti, qui cherchait un leader pour sa défense. Le club évolue alors en Ligue 2. Grâce à sa régularité il s'impose comme un élément fort de l'équipe et reste un titulaire indiscutable après la remontée en Ligue 1 de 2004. Fin à l'OGC Nice (2007-2009) En 2007, il décide de quitter l'ASSE à la suite du départ de plusieurs cadres de la remontée en Ligue 1 et s'engage en faveur de l'OGC Nice. Il y retrouve l'entraineur Frédéric Antonetti et son ancien coéquipier stéphanois David Hellebuyck. Ses performances avec les Aiglons sont satisfaisantes mais une blessure lui fait perdre sa place de titulaire. Il prend sa retraite sportive en 2009, à la fin de son contrat de 2 saisons. Carrière d'entraîneur Débuts en tant qu'entraîneur (2010-2017) Vincent Hognon commence sa carrière d'entraineur en prenant la tête de l'équipe des moins de 19 ans de l'AS Nancy-Lorraine en 2010. En 2013, il devient entraîneur-adjoint de l'équipe professionnelle l'AS Nancy-Lorraine aux côtés de Patrick Gabriel, à la suite du départ de Jean Fernandez. AS Nancy (2017-2018) Le , alors que Nancy est seizième de Ligue 2 après cinq journées de championnat (trois nuls, deux défaites), il est nommé entraîneur principal, à la suite du limogeage de Pablo Correa. Il quitte l’ASNL en 2018. FC Metz (2018-2020) Il est nommé en 2018 entraîneur adjoint du FC Metz aux côtés de Frédéric Antonetti, qu'il a déjà côtoyé dans 2 clubs. En décembre de la même année, il devient entraîneur principal à la suite du retrait d'Antonetti. Ce dernier souhaite en effet se mettre à l'écart du football pour rester au chevet de son épouse atteinte d'un cancer. La saison 2018-2019 est marqué par la montée en Ligue 1 du FC Metz. La saison suivante, alors que le championnat est interrompu par la pandémie de Covid-19, les Grenats de Vincent Hognon se maintiennent en Ligue 1 à une place honorable ( au bout de 28 journées). Le , à la suite du retour de Frédéric Antonetti au poste d'entraîneur du club lorrain, il décide de quitter le FC Metz après une première partie de saison pourtant satisfaisante. Il refuse alors le poste d'entraîneur-adjoint mais indique qu'il n'y a aucune tension entre le club et lui, et que cette décision lui permet de rester libre dans ses choix. FC Swift (2021) Le , le club luxembourgeois du FC Swift Hesperange (3ème du dernier championnat) annonce l'arrivée de Vincent Hognon comme entraineur de l'équipe première, en succession de Pascal Crazaniga. Il est démis de ses fonctions en septembre de la même année, après 3 victoires en 8 rencontres toutes compétitions confondues. Grenoble Foot 38 (2021-) Le , il est nommé entraîneur du Grenoble Foot 38 jusqu'en juin 2023. Statistiques Match en Division 1 : Nancy - Cannes (1-2), le 186 matchs et 11 buts en Ligue 1 209 matchs et 17 buts en Ligue 2 4 matchs en Coupe Intertoto Palmarès En tant que joueur Champion de Division 2 en 1998 avec l'AS Nancy-Lorraine Champion de Ligue 2 en 2004 avec l'AS Saint-Étienne En tant qu'entraîneur Champion de Ligue 2 en 2019 avec le FC Metz Notes et références Liens externes Interview de Vincent Hognon sur football365.fr Footballeur français Joueur de l'AS Nancy-Lorraine Joueur de l'AS Saint-Étienne Joueur de l'OGC Nice Entraîneur français de football Entraîneur de l'AS Nancy-Lorraine Entraîneur du Football Club de Metz Naissance en août 1974 Naissance à Nancy
UMS
UMS peut désigner : Unité mixte de service, une entité administrative dans le domaine de la recherche USB Mass Storage (en anglais), protocole utilisé pour permettre à un ordinateur de communiquer par bus USB avec une grande variété d'appareils électroniques dont les appareils photos numériques Universal Measurement System, unité de tonnage
Ludmila Guzun
Ludmila Guzun (26 juin 1961 - 16 avril 2021) est une femme politique moldave, députée du Parlement moldave pour le district d'Ungheni. Député au Parlement Elle est élue au Parlement moldave le 24 février 2019, en tant que représentante du Parti démocrate de Moldavie. Décès Le 7 avril 2021, elle est testée positive à la COVID-19 et est hospitalisée en soins intensifs. Elle décède des suites de complications liées à cette maladie à 03h00 le 16 avril 2021. Références Décès en avril 2021 Naissance en juin 1961 Mort de la maladie à coronavirus 2019 en Moldavie Femme politique moldave Décès à 59 ans
Michiel van der Heijden
Michiel van der Heijden, né le , est un coureur cycliste néerlandais spécialiste de cyclo-cross et de VTT cross-country. Biographie Palmarès en VTT cross-country Championnats du monde Mont Sainte-Anne 2010 Champion du monde de cross-country juniors Saalfelden-Leogang 2012 Médaillé d'argent du cross-country espoirs Pietermaritzburg 2013 Médaillé de bronze du cross-country espoirs Lillehammer-Hafjell 2014 Champion du monde de cross-country espoirs Coupe du monde de VTT Coupe du monde de cross-country juniors 2010 : vainqueur à Dalby Forest, Houffalize et Offenbourg Coupe du monde de cross-country espoirs (1) 2012 : du classement général, vainqueur à Mont-Sainte-Anne et Windham 2013 : du classement général 2014 : du classement général, vainqueur à Mont-Sainte-Anne Coupe du monde de cross-country 2018 : du classement général Championnats d'Europe Zoetermeer 2009 Médaillé d'argent du cross-country juniors Médaillé de bronze du relais mixte Haïfa 2010 Médaillé de bronze du cross-country juniors Moscou 2012 Médaillé d'argent du cross-country espoirs Médaillé de bronze du relais mixte Saint-Wendel 2014 Médaillé d'argent du cross-country espoirs Championnats des Pays-Bas 2009 Champion des Pays-Bas de cross-country juniors 2010 Champion des Pays-Bas de cross-country juniors 2013 Champion des Pays-Bas de cross-country 2014 Champion des Pays-Bas de cross-country 2015 Champion des Pays-Bas de cross-country 2017 Champion des Pays-Bas de cross-country Palmarès en cyclo-cross 2006-2007 du championnat des Pays-Bas de cyclo-cross cadets 2008-2009 du championnat du monde de cyclo-cross juniors 2009-2010 Internationale Cyclo-Cross Koppenberg, Audenarde du championnat des Pays-Bas de cyclo-cross juniors Médaillé de bronze au championnat d'Europe de cyclo-cross juniors de la Coupe du monde du championnat du monde de cyclo-cross juniors 2011-2012 Médaillé de bronze du championnat du monde de cyclo-cross espoirs 2012-2013 Namur espoirs, Namur du championnat du monde de cyclo-cross espoirs Notes et références Lien externe Coureur cycliste néerlandais Coureur de VTT Cyclo-crossman néerlandais Naissance en janvier 1992