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Herman Bruyninckx
Herman Bruyninckx, né le , à Turnhout, en Belgique, est un ancien joueur de basket-ball belge. Biographie Palmarès Notes et références Liens externes Naissance en décembre 1962 Naissance à Turnhout Joueur international belge de basket-ball Joueur des Leuven Bears
Siedliska (Ełk)
Siedliska est un village polonais du district administratif d'Ełk, dans le powiat d'Ełk, voïvodie de Varmie-Mazurie, au nord-est du pays. Il est situé à environ 5 km au nord-ouest d'Ełk et à 120 km à l'est de la capitale régionale Olsztyn. Village dans la voïvodie de Varmie-Mazurie Powiat d'Ełk
Brice Ateba
Brice Ateba est un auteur-compositeur, guitariste, chanteur originaire du Cameroun. Son instrument favori est la guitare. Biographie Enfance et débuts Brice Ateba est né le dans le sud Cameroun, c'est un enfant béti, dont la culture influence son style musical. Percussionniste dès le plus jeune âge, membre de la chorale dans le village de son enfance, showman dans plusieurs cabarets, il perfectionne son jeu de guitare à Yaoundé puis à Douala. Il fait des études au conservatoire de musique de Lyon, Givors et Nanterre après son arrivée en France en 2004. Carrière et genre Brice Ateba est influencé par le bikutsi, le makossa et autres rythmes populaires des cabarets de Yaoundé et de Douala au Cameroun. Son genre - soul, Afrobeat et jazz - est inspiré de quelques artistes camerounais célèbres tels Richard Bona, Eboa Lotin, Donny Elwood, Ben Decca, Messi Martin, et aussi d'autres musiciens du continent tels Keziah Jones, Fela Kuti, etc. En 2015, il réalise une tournée, financée via une campagne de crowdfunding, vers ses racines au Cameroun. Il est familier à Koko Ateba. Discographie Bia wo (Toi et moi) Eying (La vie) Notes et références Annexes Articles connexes Koko Ateba, Richard Bona, Eboa Lotin, Donny Elwood, Ben Decca, Messi Martin, Keziah Jones, Fela Kuti Liens externes Site personnel Chaîne Youtube Naissance en juin 1988 Auteur-compositeur Chanteur camerounais Guitariste camerounais
Société des usines Chausson
La Société des usines Chausson est une ancienne entreprise française de pièces pour l'automobile, devenue carrossier d'utilitaires pour des constructeurs français et fabricant d'autocars, puis de camping-cars. Le dernier établissement, à Gennevilliers, cesse son activité en 2000. Historique L'entreprise est fondée à Asnières-sur-Seine en 1907 sous le nom dAteliers Chausson Frères par les frères Jules, Gaston et Paul Chausson pour d'abord produire des radiateurs de refroidissement pour moteurs thermiques, en nids d'abeilles à tubes et ailettes, des réservoirs de carburants et des tubulures d'admission ou d'échappement. Spécialisée ensuite dans la construction automobile (carrosserie et échangeurs thermiques), elle est un acteur important de l'industrie des véhicules en France, tant comme actionnaire du constructeur automobile Chenard et Walcker à partir de 1936 qu'en tant que constructeur d'autocars dès 1942. Joseph Roos devient directeur du groupe en 1947. Un des PDG sera, au début des années 1970, Jacques Féron, homme politique membre du CNIP. Les usines Chausson sont ensuite sous-traitant de ses deux principaux actionnaires, les groupes Peugeot et Renault dont elle assure l'assemblage de véhicules utilitaires, par exemple pour Peugeot, les J7, J9, 404 pick-up, pour Citroën, le Citroën C35, pour Renault, les R4 fourgonnette, Estafette, Trafic, plus épisodiquement de modèles coupés (Opel GT, Citroën SM, Renault Floride/Caravelle). Pendant les années 1970, période de son plus important développement (environ ), le groupe possède des usines à Asnières-sur-Seine, Gennevilliers, Argenteuil, Meudon, Reims, Montataire, Maubeuge, Laval. Il a absorbé ou filialisé d'autres sociétés du secteur automobile telles que Chenard et Walcker, ou encore Brissonneau et Lotz pour la partie automobile. La marque est choisie par la RATP dans les années 1950 pour fournir 273 autobus APU 53 à partir de 1954 pour Paris et sa banlieue. La restructuration du groupe, dans les années 1990 est longue et douloureuse et donne lieu à d'importants mouvements sociaux, grèves, débrayages avec arrêts de la production, provoqués par une logique d'alliance entre constructeurs automobiles décidée par les actionnaires, suivie du dépôt de bilan de l'entreprise en . De 1993 à 1995, trois plans sociaux conduisent au licenciement de personnes et à la fermeture définitive de certains sites de production installés dans la banlieue parisienne. Le dernier établissement de Gennevilliers, cesse son activité en 2000 et le site est démoli en 2007, pour laisser place à un écoquartier, et une coulée verte dont la partie la plus importante est couverte par le jardin Chenard et Walcker. Les autocars Chausson La Société des usines Chausson a produit des autocars et autobus de 1942 à 1959, date à laquelle la société sera intégrée dans Saviem. Depuis, les caisses sont transférées chez Saviem à Annonay en Ardèche qui en assure la finition et la distribution au réseau de vente. Les véhicules sont badgés Chausson en grand et Saviem en petit sur la face avant et l'inverse à l'arrière. Les barres de calandre sont remplacées par des grilles. Chausson est à l'origine d'une innovation importante déjà ancienne, faire évoluer la construction d'autocars et autobus, d'un modèle dans lequel un châssis supporte une carrosserie monocoque autoporteuse : le châssis-coque qui est la norme dans l'industrie automobile, vers une caisse unique avec assemblage de tubes soudés, habillé de tôles d'acier nervurées et pliées, boulonnées où soudées entre elles, qui assure tout à la fois l’habitabilité de la structure et sa rigidité. Cette technique déjà utilisée par la marque Isobloc à Annonay, allège considérablement le poids du véhicule et le rend plus performant à puissance constante du moteur. Par contre, les jupes nervurées posaient une grosse difficulté aux carrossiers pour leur rendre leur aspect original en cas de choc, c'était une opération très longue avec des résultats parfois catastrophiques. Trop peu pratique à entretenir, les jupes nervurées ont été très vite enlevées au fur et à mesure des rénovations d'autant qu'elles représentaient une difficulté pour le nettoyage, la crasse avait la fâcheuse tendance à s'y accrocher du fait du relief et la partie creuse en dessous retenait l'humidité et la boue ce qui favorisait la corrosion rapide des bas de caisse. Les modèles produits Bibliographie Bernard Massera et Daniel Grason, Chausson : une dignité ouvrière, Éditions Syllepse, 2004 Références Voir aussi Articles connexes Chausson (camping-car) SECAN Liens externes Équipementier automobile ayant son siège en France Entreprise fondée en 1907 Entreprise française disparue Entreprise disparue en 2000 Carrossier automobile français Asnières-sur-Seine Gennevilliers
Durand Township
Durand Township peut désigner les townships suivants aux États-Unis : Durand Township du comté de Winnebago dans l'Illinois. du comté de Beltrami dans le Minnesota. Voir aussi Homonymie de townships
Assemblée parlementaire
Le nom d'Assemblée parlementaire est parfois donné aux Parlements nationaux : Assemblée parlementaire de la Bosnie-Herzégovine L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, créée en 1949, relève du Conseil de l'Europe. Liens internes Parlement, Monocamérisme, Bicamérisme :Catégorie:Chambre basse nationale, Chambre basse, , Chambre des députés :Catégorie:Chambre haute nationale, Chambre haute, Mode de désignation du chef d'État et du Parlement par pays
White House (Jamaïque)
White House est une localité de la paroisse de Westmoreland, en Jamaïque. Avec habitants en 2012, elle est la troisième localité la plus peuplée de Westmoreland (après Savanna-la-Mar et Grange Hill). Références Paroisse de Westmoreland Ville en Jamaïque
Philadelphia Hancock
Philadelphia Hancock (1730-1792), née Austen, est la sœur de George Austen, la mère de Eliza Hancock, comtesse de Feuillide, et la tante de la romancière anglaise Jane Austen. Pauvre et sans dot, elle s'embarque pour les Indes pour y trouver un mari. Le mariage avec Tysoe Saul Hancock, chirurgien de la Compagnie anglaise des Indes orientales n'est une union qu'en partie réussie. Très proche de Warren Hastings, qui deviendra gouverneur général des Indes après le départ de Robert Clive, Philadelphia Hancock a une fille, Eliza Hancock, au bout de neuf ans de mariage (parfois considérée - mais très probablement à tort - comme la fille naturelle de Warren Hastings). Biographie Départ vers les Indes pour trouver un mari Philadelphia Austen, la sœur de George Austen, décide en 1752, alors qu'elle avait à peine 22 ans, de quitter l'Angleterre pour les Indes, pour y chercher un mari. Son oncle Frank Austen était en effet en relations avec Tysoe Saul Hancock, chirurgien de la Compagnie anglaise des Indes orientales. Celui-ci, âgé de sept ans de plus que Philadelphia Austen, cherche alors une épouse anglaise. Comme il est assez fréquent à cette époque, Philadelphia, jeune et jolie mais sans dot, et craignant une vie de misère comme celle de sa sœur Leonora, décide alors de quitter l'Angleterre sur le Bombay Castle avec la fishing fleet pour aller trouver Mr Hancock en Inde. Six mois après son arrivée aux Indes, en 1753, Philadelphia épouse Mr Hancock. Rencontre avec Warren Hastings Philadelphia fréquente les autres épouses de la Compagnie anglaise des Indes orientales, et renoue son amitié avec Mary Buchanan, qu'elle avait connue à Londres. Celle-ci, après la mort de son premier mari lors du Black Hole de Calcutta, de sinistre mémoire, se remarie avec Warren Hastings, le futur gouverneur général des Indes. Là où Mr Hancock se montre d'humeur mélancolique, du fait de ses nombreux soucis de santé, Warren Hastings montre une personnalité pleine d'esprit et généreuse, et témoigne d'un grand intérêt pour la littérature et la poésie. Mary et Warren Hastings ont rapidement deux enfants ; leur fille, la petite Elizabeth, meurt au bout de quelques semaines, et est pleurée par Philadelphia Hancock presque autant que par Mary Hastings. Lorsque celle-ci meurt subitement lors de l'été 1759, Philadelphia et Warren Hastings se rapprochent encore. Naissance d'Eliza Hancock Neuf ans après leur mariage, Philadelphia et Tysoe Saul Hancock, ont enfin un enfant, Eliza Hancock, surnommée « Betsy » par son père, en décembre 1761. Elle est prénommée ainsi en souvenir de la fille de Mary et Warren Hastings, et celui-ci devient d'ailleurs son parrain. Des commérages sans doute infondés, initiés par une Mrs Strachey portée à la malveillance se font entendre au sein de la colonie anglaise sur les relations unissant Philadelphia Hancock à Warren Hastings, et Eliza Hancock est soupçonnée d'être la fille naturelle de celui-ci. Cette suspicion est renforcée par l'intérêt accordée par Warren Hastings à la vie et au bien-être de sa filleule. Cependant, selon Deirdre Le Faye, l'une des grandes spécialistes à la fois de Jane Austen et d'Eliza Hancock, il est très improbable que Warren Hastings soit le père d'Eliza Hancock : la lettre de Lord Clive à sa femme trouve en effet uniquement sa source dans les calomnies de Mrs Jenny Strachey, une femme sans doute jalouse du poste obtenu par Tysoe Hancock, dont celui-ci déplorait l'ingratitude et en qui il voyait, à juste titre, la raison de la froideur de Lady Clive envers sa femme Philadelphia. D'autre part, la somme généreuse placée au nom d'Eliza Hancock par Warren Hastings avait en réalité pour but d'assurer par les intérêts rapportés l'avenir de la femme et de la fille de son ami Tysoe Hancock, alors mourant. De fait, l'intérêt de Warren Hastings pour Eliza Hancock diminue très fortement après la mort de son ami. Vie ultérieure Tysoe Hancock, sa femme et sa fille rentrent en Angleterre en 1765 ; il doit lui-même retourner aux Indes pour des raisons financières, pendant que Philadelphia et Eliza restent en Angleterre. Après la mort de son mari, en 1775, Philadelphia Hancock part vivre sur le continent, où la vie est moins chère. Elle et sa fille restent longtemps en France, où Eliza épouse le comte Jean-François Capot de Feuillide, qui sera guillotiné en 1794. Philadelphia Hancock est la marraine de Henry Austen, qui sera le second mari d'Eliza Hancock. Philadelphia Hancock meurt au début de 1792, d'un cancer du sein. Philadelphia Hancock dans l'œuvre de Jane Austen Si Eliza de Feuillide, a inspiré un certain nombre d'œuvres de Jane Austen, de la comtesse de Feuillide de Love and Freindship à la Mary Crawford de Mansfield Park, il est compréhensible que sa mère n'ait pas la même place. Cependant, sa vie semble avoir directement inspiré l'une des Juvenilia de Jane Austen, Catharine, or the Bower : l'héroïne de l'histoire est en effet une pauvre orpheline, élevé par une tante qui lui mène la vie dure, et dont les seules amies sont les filles d'un clergyman du voisinage, réduites après la mort de celui-ci, à devoir leur subsistance à des parents riches, mais avares. Ils envoient l'aînée de ces jeunes filles en Inde, avec la « flottille de pêche », pour y « contracter un mariage splendide, mais malheureux » ([to be] splendidly but unhappily married). Annexes Notes Références Bibliographie . Articles connexes Eliza Hancock Warren Hastings Jane Austen George Austen Naissance en mai 1730 Décès en 1792 Littérature anglaise Jane Austen
Rosa Matteucci
Rosa Matteucci est une écrivain italienne née à Orvieto en 1960. Son premier roman, Lourdes obtient le prix Bagutta, Cuore di mamma (Un amour de mère) le prix Grinzane Cavour. Elle a tenu un rôle dans les films J'aime travailler (2004), réalisé par Francesca Comencini, et Le Tigre et la Neige (2005), réalisé par Roberto Benigni. Publications 1998 : Lourdes, Adelphi, Milan. 2003 : Libera la Karenina che è in te, Adelphi, Milan. 2006 : Cuore di mamma, Adelphi, Milano. 2008 : India per signorine, Rizzoli, Milan. 2010 : Tutta mio padre, Bompiani, Milan. 2012 : Le donne perdonano tutto tranne il silenzio, Giunti, Milano. 2016 : Costellazione familiare, Adelphi, Milano. Œuvres traduites en français Lourdes, [« Lourdes »], trad. de Lise Chapuis, Paris, Christian Bourgois Éditeur, 2002, 177 p. Libère la Karénine qui est en toi, [« Libera la Karenina che è in te »], trad. de Lise Chapuis, Paris, Christian Bourgois Éditeur, 2005, 200 p. Un amour de mère, [« Cuore di mamma »], trad. de Lise Chapuis, Paris, Christian Bourgois Éditeur, 2009, 109 p. Notes et références Sources Liens externes Naissance à Orvieto Écrivain italien du XXIe siècle Romancière italienne Lauréat du prix Bagutta Lauréat du prix Brancati Naissance en 1960
Religion naturelle
Le concept de religion naturelle est né au , dit « Siècle des Lumières », en opposition à celui de « religion révélée » (allusion principalement au judaïsme et au christianisme). Les philosophes entendent alors faire de la raison, ou lumière naturelle, le fondement de toute connaissance mais surtout la base d'une morale universelle et d'un déisme, capable de se substituer aux religions traditionnelles. Exemples : - le déisme, au ; - la franc-maçonnerie déiste ; - le Culte de la Raison célébré par les hébertistes ; - l'étatisme chez Hegel (en 1820, Hegel écrit : « il faut vénérer l'État comme un être divin-terrestre ») ; - le saint-simonisme, au début du ; - le positivisme religieux d'Auguste Comte, un peu après Saint-Simon, ou religion de l'Humanité. Ouvrages (classement par ordre inversement chronologique de la première édition) Marianne Groulez, Le scepticisme de Hume : Les dialogues sur la religion naturelle, PUF, 2005 Jacqueline Lagrée, La religion naturelle, PUF, 1991 (réédition numérique, 2015) Auguste Comte, Catéchisme positiviste, Paris, Carilian-Gœury et V. Dalmont, ; François Vidal, Théologie de la religion naturelle, Librairie philosophique de Ladrange, 1859 Jules Simon, La religion naturelle, Hachette, 1854 (réédition en 1856) William Paley, Théologie naturelle ou Preuves de l'existence et des attributs de la divinité, tirées des apparences de la nature, édition originale en anglais, 1802. traduit en français en 1813 Abel Fornand Bauvinay, Religion naturelle : Qu'elles sont les institutions religieuses qui peuvent contribuer à propager les vertus d'un Peuple libre, Lesourd, Paris, 1799 David Hume, Dialogues sur la religion naturelle, 1779; réed. Vrin, 2005 Henri Griffet, L'insuffisance de la Religion naturelle prouvée par les vérités contenues dans les livres de l'Écriture sainte, altesse & librairie, Liège, 1770 Jean-Jacques Rousseau, Profession de foi du vicaire savoyard, 1762 Arthur Ashley Sykes, Examen des fondemens et de la connexion de la religion naturelle, Amsterdam, 1757 Voltaire, Nouvelle édition de la Religion naturelle, Genève, 1756 William Wollaston, Ebauche de la religion naturelle, 1756 ; réed. Kessinger Publishing, 2010 Anonyme, La religion naturelle et la révelée, établies sur les principes de la vraie philosophie et sur la divinité des Écritures, Nyon, Paris, 1756 Attribué à La Mettrie ou de Marsay, Sermon des cinquante, 1749 Denis Diderot, De la suffisance de la religion naturelle, 1746 (paru en 1770) ; réed. Ligaran, 2015 Joseph Butler, Analogie de la religion naturelle et révélée, 1736 David Martin, Traité de la religion naturelle, 1713 ; réed. Forgotten Books, 2017 Notes et références Voir aussi Articles connexes Lien externe Michel Liégeois, Religion révélée et religion naturelle, sur le site Philo Plus. Consulté Concept philosophique Naturelle
Joseph Abbott
Joseph Abbott, baptisé le et mort le , est un ecclésiastique canadien de l'Église Anglicane du Canada, et le père de John Joseph Caldwell Abbott, le troisième Premier Ministre du Canada. Joseph Abbott est baptisé à Little Strickland, au Royaume-Uni. Ses parents sont Joseph Abbott et Isabella Abbott. Il est connu pour avoir écrit deux livres, Memoranda of a settler in Lower Canada; ou, the emigrant in North America and Philip Musgrave; ou memoirs of a Church of England missionary in the North American colonies. Références Annexes Voir aussi :en:Parents of the Prime Ministers of Canada Bibliographie Liens externes Google Livres à l'entrée pour des Mémorandums d'un colon dans le Bas-Canada; ou, l'émigrant en Amérique du Nord Google Livres en texte intégral de Philip Musgrave; ou mémoires de l'Eglise d'Angleterre missionnaire dans les colonies d'Amérique du Nord Naissance en 1790 Décès en janvier 1862
Louis Taillefer
Louis Taillefer, né le à Montréal, est un scientifique, chercheur physicien canadien (québécois). Il est professeur titulaire au Département de physique de l'Université de Sherbrooke, et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en matériaux quantiques. En 2021, il a été élu fellow de la Royal Society of London. Biographie À l'école secondaire, il s'intéresse davantage au théâtre qu'à la science, mais cette expérience lui a permis de se redécouvrir. Originaire de Montréal, Louis Taillefer a temporairement interrompu ses études pour vivre sur une ferme. Entré en génie minier à l'Université McGill en 1979, il trouve sa niche en physique. Après avoir obtenu son baccalauréat, il étudie à l'Université de Cambridge sous la direction du professeur Gil Lonzarich, où il obtient son doctorat en 1986. Il part ensuite effectuer un post-doc à Grenoble, en France, avant d'être engagé comme professeur à l'Université McGill en 1992. En 1998, il est recruté par l'Université de Toronto pour débuter un groupe en matériau quantique. Depuis 2002, Louis Taillefer est professeur au département de physique de l'Université de Sherbrooke. Travaux de recherche Ses domaines de recherche sont les électrons corrélés, les matériaux quantiques et la supraconductivité. Ses techniques expérimentales sont la conduction de la chaleur, les champs magnétiques intenses, les très basses températures et les ultrasons. Il enseigne la physique à l'Université de Sherbrooke. Dans son laboratoire, il a fait mentir la loi de Wiedemann et Franz en étudiant les cuprates. En 2007, son équipe observe des oscillations quantiques dans un supraconducteur à base d’oxydes de cuivre, ce qui a sensiblement modifié la façon dont les spécialistes étudient les supraconducteurs. En , il est nommé récipiendaire du prix Simon Memorial. C'est le premier Canadien à recevoir cette distinction remise par l’Institute of Physics afin de reconnaître des travaux en physique des basses températures expérimentale ou théorique. En , il reçoit une bourse Killam du Conseil des arts du Canada, laquelle vise à encourager . En mai 2021, Louis Taillefer est nommé membre de la Royal Society. Il a publié plusieurs articles dans les revues Nature et Physical Review au courant des dernières années. En , il aurait publié plus de scientifiques et il serait cité plus de . Publications G. Grissonnanche, S. Thériault, A. Gourgout, M.-E. Boulanger, E. Lefrançois, A. Ataei, F. Laliberté, M. Dion, J.-S. Zhou, S. Pyon, T. Takayama, H. Takagi, N. Doiron-Leyraud, and L. Taillefer. « Chiral phonons in the pseudogap phase of cuprates », dans Nature Physics, 2020, arXiv:2003.00111. S. Benhabib, C. Lupien, I. Paul, L. Berges, M. Dion, M. Nardone, A. Zitouni, Z.Q. Mao, Y. Maeno, A. Georges, L. Taillefer and C. Proust. « Ultrasound evidence for a two-component superconducting order parameter in Sr2RuO4 », dans Nature Physics, 2020, arXiv:2002.05916. Prix et distinctions 1998 : Bourses commémoratives E.W.R. Steacie du CNSRG 1998 : Prix Acfas Urgel-Archambault 1998 : Médaille Herzberg de l'Association canadienne des physiciens et physiciennes 2002 : Scientifique de l'année (Société Radio-Canada) 2003 : Prix Marie-Victorin 2003 : Médaille Brockhouse 2012 : Officier de l'Ordre national du Québec 2012 : Prix Killam 2017 : Prix Simon Memorial 2018 : Prix Acfas Adrien-Pouliot 2021: Fellow de la Royal Society of London Notes et références Liens externes Article du journal Le Devoir Courte biographie rédigée dans le cadre de la réception du prix Acfas Adrien-Pouliot 2018. Groupe de recherche en matériaux quantiques à l'Université de Sherbrooke. Physicien québécois Scientifique de l'année (Société Radio-Canada) Professeur québécois Étudiant de l'université McGill Étudiant de l'université de Cambridge Naissance à Montréal Naissance en octobre 1959 Lauréat du prix Marie-Victorin
Semenichté
Semenichté ou Semenište (en macédonien Семениште, en albanais Semenishti) est un village situé à Saraï, une des dix municipalités spéciales qui constituent la ville de Skopje, capitale de la Macédoine du Nord. Le village comptait 565 habitants en 2002. Il se trouve sur la rive est de la Treska, à 13 kilomètres de Skopje. Il se trouve au sud de l'autoroute qui relie Skopje à Tetovo et il est construit sur le flanc nord du mont Vodno. Il est majoritairement albanais. Démographie Lors du recensement de 2002, le village comptait : Albanais : 557 Macédoniens : 1 Bosniaques : 1 Voir aussi Liens internes Saraï (Skopje) Skopje Liens externes Site officiel de la municipalité de Saraï Références Localité de Skopje
A Nymphoid Barbarian in Dinosaur Hell
A Nymphoid Barbarian in Dinosaur Hell est un film américain réalisé par Brett Piper, sorti en 1991. Synopsis Après une guerre nucléaire, l'homme a quasiment été rayé de la surface de la terre. Les radiations ont transformés bon nombre d'entre eux en horribles mutants, tandis que les animaux qui peuplaient alors la planète sont devenus d'énormes monstres ressemblant à des dinosaures. Léa, dernière femme sur Terre, va tout faire pour survivre dans ce monde hostile... Fiche technique Titre : A nymphoid barbarian in dinosaur hell Réalisation : Brett Piper Scénario : Brett Piper Société de production : Troma Entertainment Pays d'origine : États-Unis Format : Couleurs Genre : post-apocalyptique, Science-fiction Durée : 82 minutes Date de sortie : 1991 Distribution Linda Corwin : Lea Alex Pirnie : Clon Paul Guzzi : Marn Mark Deshaies Al Hodder Liens externes Film américain sorti en 1991 Film de science-fiction américain Film d'horreur américain Film de fantasy américain Film post-apocalyptique américain Film de dinosaure Film de Troma Entertainment 1991 en science-fiction
Passeport saint-lucien
Le passeport saint-lucien est un document de voyage international délivré aux ressortissants saint-luciens, et qui peut aussi servir de preuve de la citoyenneté saint-lucienne. Liste des pays sans visa ou visa à l'arrivée En , le passeport saint-lucien permet d'entrer sans visa préalable dans 146 pays. D'après le classement Henley, le document occupe le 31e rang en termes de liberté de voyages internationaux. Notes et références Annexes Articles connexes Passeport Sainte-Lucie Politique étrangère de Sainte-Lucie
MotoCzysz
MotoCzysz est un constructeur de motocyclette américain, basé à Portland, dans l'Oregon. La société est fondée par Michaël Czysz. La gamme s'articule autour de deux modèles, la C1 et la E1pc MotoCzysz C1 À l'origine, Michaël Czysz voulait construire une machine capable de participer au championnat du monde MotoGP. 50 machines sont réservables, au prix de chacune. MotoCzysz E1pc L'E1pc est une machine qui est mue par un moteur électrique. Cette moto, qui stocke 10 kWh d'énergie sous forme électrique et délivre une puissance de 75 kW (100 ch) avec un couple de 340 N m, s'est notamment illustrée en 2010 lors du TT (Tourist Trophy, qui se déroule chaque année sur l'Isle de Man), avec une moyenne de 155 km/h sur l'ensemble de l'épreuve. En 2011, la marque a renouvelé son exploit. Deux motos étaient engagées et sont arrivées respectivement et de la catégorie TT Zéro. Leurs performances sont comparables aux motos équipées de moteurs thermiques, avec une puissance portée à environ 200 ch, et des pointes de vitesse mesurées à 241 km/h. Références Liens externes Le site officiel de MotoCzysz Constructeur motocycle ayant son siège aux États-Unis Entreprise ayant son siège à Portland (Oregon)
Bissy-la-Mâconnaise
Bissy-la-Mâconnaise est une commune française située en Haut-Mâconnais dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. Géographie De Bissy-la-Mâconnaise, village viticole du vignoble du Mâconnais appartenant à l'aire de production du Mâcon-Lugny, dépend un unique hameau : Charcuble. « C'est une simple seigneurie, au levant entre deux montagnes, au bas desquelles règnent des prés appartenant tant au seigneur [de Lugny] qu'à différents particuliers, et un grand chemin tendant au bourg de Lugny, la montagne située au levant et au nord, au-dessus de laquelle est un bois de haute futaye. » écrivait le curé de Bissy-la-Mâconnaise au milieu du . Sur le territoire de la commune est partiellement implantée une forêt domaniale : la forêt des Grisons (contenance totale : 557,23 ha), mêlant feuillus et conifères. Particularité notable : à l'intérieur du territoire de la commune de Cruzille est enclavée une parcelle de bois d'une contenance de 4,50 hectares (dénommée Le Bois du Mont) appartenant à la commune de Bissy-la-Mâconnaise (mais non limitrophe de celle-ci), situation résultant d'une contestation de propriété ayant opposé les habitants des hameaux de Sagy (Cruzille) à ceux de Charcuble (Bissy) à partir de 1762 (situation qui donna lieu à quantité de procès, qui durèrent pendant un siècle). Communes limitrophes Hydrographie Le principal cours d'eau traversant le territoire de Bissy-la-Mâconnaise est le ruisseau de Bissy, affluent de la rive gauche de la Bourbonne (dans laquelle ce ruisseau se jette en amont du bourg de Lugny, après avoir traversé un étroit vallon). : fondation du Syndicat intercommunal des eaux du Haut-Mâconnais, auquel appartiennent Bissy-la-Mâconnaise et neuf autres communes (Lugny, Burgy, Clessé, Viré, Saint-Maurice-de-Satonnay, Vérizet, Cruzille, Péronne et Montbellet), rejointes le par Plottes, Chardonnay et Uchizy (puis par Farges et Grevilly en 1938 et par Saint-Gengoux-de-Scissé, Azé et Igé après-guerre). Urbanisme Typologie Bissy-la-Mâconnaise est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,1 %), forêts (32,9 %), cultures permanentes (25,3 %), prairies (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Histoire Familles nobles Ci-après, les blasons des quatre familles nobles ayant successivement possédé la seigneurie de Bissy, en tant que seigneurs de Lugny, du à la Révolution française : Période moderne Jusqu'à la Révolution, le hameau de Sagy (Cruzille) dépendit alternativement de Cruzille et de Bissy-la-Mâconnaise (à raison de deux années pour Cruzille et d'une année pour Bissy-la-Mâconnaise). Guerres de Religion : le château de Bissy, propriété des seigneurs de Lugny, est attaqué et détruit. Fin : épisode de la Grande Peur en Mâconnais. L'abbé Louis-François Dubost, curé de Bissy-la-Mâconnaise, consigne le dans ses registres paroissiaux les désordres auxquels il a assisté : « Ô, mes chers successeurs, vous vivrez dans des temps plus heureux, et vous croirez à peine ce que j'ai vu, et ce qui s'est passé autour de moi ! Quoi, direz-vous, dans un siècle éclairé, policé, tant d'horreurs ! Pouvons-nous le croire ? Oui, croyez-le, je ne suis pas le seul pour attester ce que je vais raconter. Mes confrères voisins auront pris soin de transmettre à la postérité ces événements si affreux, dont comme moi ils ont été témoins. ». 1790 : à la création des cantons, la commune de Bissy-la-Mâconnaise est rattachée au canton de Lugny, alors composé de douze communes. Au sortir de la Révolution, Bissy-la-Mâconnaise, à l'instar de Burgy, est rattaché à Lugny pour le culte, et cesse dès lors d'avoir un curé. Période contemporaine À compter du , Bissy-la-Mâconnaise fut desservi par le train, suite à l'inauguration ce jour-là de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny (ligne qui fonctionna, pour le trafic quotidien des voyageurs, jusqu'en 1931). 1910 : construction de la mairie-école de Bissy-la-Mâconnaise, d'après des plans de l'architecte Claude Blanc. Pendant la Seconde Guerre mondiale, une infirmerie des maquis fut installée à Bissy-la-Mâconnaise, dans la petite maison jouxtant le chevet de l'église, où des soins furent discrètement prodigués aux blessés et malades appartenant aux maquis du Haut-Mâconnais. 1972 : création du Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Lugny (siège en mairie de Lugny), auquel adhèrent Bissy-la-Mâconnaise et treize autres communes du Haut-Mâconnais, avec pour objet : la couverture des dépenses d'investissement et de fonctionnement du collège de Lugny, la réalisation d'une maison de retraite, la création et le fonctionnement de tous services sociaux (tels que dispensaire, aide à domicile par exemple), la réalisation de travaux d'assainissement, le ramassage d'ordures ménagères et l'entretien de la voirie communale. 1993 : fondation de la communauté de communes du Haut-Mâconnais (avec Lugny pour siège), regroupant sept communes : Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Chardonnay, Cruzille, Grevilly, Lugny et Saint-Gengoux-de-Scissé. À cette première communauté de communes a succédé, le , la Communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône (siège à Lugny), résultant de la fusion de trois intercommunalités (celles du Haut-Mâconnais, de la Haute-Mouge et du Mâconnais-Val de Saône) et totalisant une population de 7 336 habitants. Économie Village viticole, Bissy-la-Mâconnaise dispose de vignes dont la vendange est majoritairement vinifiée à la cave coopérative de Lugny. Bissy-la-Mâconnaise dispose toutefois de vignerons indépendants implantés sur la commune : la Maison Baldassini (Cruzille) y a son chai. On y produit principalement l'appellation d'origine contrôlée « Mâcon-Lugny », qui est l'une des 27 dénominations géographiques complémentaires de l’appellation régionale « Mâcon » (appellation totalisant 484 hectares pour une récolte annuelle de 4,1 millions de bouteilles, dont l'aire délimitée est comprise, depuis un décret de 2005, à l’intérieur des communes de Lugny, Bissy-la-Mâconnaise, Saint-Gengoux-de-Scissé et Cruzille pour partie). Politique et administration Démographie Les habitants de Bissy-la-Mâconnaise s'appellent les Bissillons. Culture locale et patrimoine Lieux et monuments La tour de l'ancien château fort. De ce château, aux mains des seigneurs de Lugny à compter du milieu du , il ne subsiste que la tour, de puissante carrure, appareillée de calcaire gris, sur laquelle se distinguent deux petites meurtrières (faces ouest et sud). Appartenant aux Saulx-Tavannes pendant les guerres de la Ligue, il fut pris et repris ; en juin 1593, la maison-forte était entre les mains de Georges-Épaminondas de Bauffremont, comte de Cruzille, qui agissait pour le compte des Royalistes et qui proposa de le rendre à Jean de Saulx, seigneur de Lugny et vicomte de Tavannes, son propriétaire, s’il lui remettait en échange sa tour de Dulphey. Après la soumission de Mâcon à Henri IV, Bissy-la-Mâconnaise fut au nombre des châteaux dont les députés de la ville demandèrent au roi la démolition compte tenu des calamités que ces places avaient attirées sur la région. La maison forte fut renversée, sauf une tour que l'on voit encore. L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte. Placée sous le vocable de saint Cyr et de sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du , cette église est classée aux Monuments historiques. Construite par les moines de Cluny au , d'un roman tardif, elle a des allures de donjon avec son clocher barlong (qui abrite une cloche de 610 kg, fondue en 1845 par J.-A. Baudouin, fondeur à Mâcon). Sa nef unique, prolongée par une courte travée sous clocher, est précédée d'un portail sous auvent. L'abside est en cul-de-four. Tourelle d'escalier circulaire. Sa charpente apparente protège une importante collection de statuettes polychromes d'art populaire datant de la fin du Moyen Âge au . La fontaine du bourg. Construite à la source du ruisseau de Bissy (affluent de la Bourbonne), à deux pas de l'ancien château fort, et coiffée d'un toit de laves, elle existait déjà en 1764, année où cette « fontaine public et unique dudit Bissy qui est en ruine » fut réparée (en même temps que le lavoir situé à proximité). Une fontaine que Michel Bouillot a décrite en ces termes : « La fontaine publique, coiffée d’un cône de laves privé de sa cime, est à l’image des puits du voisinage (Lugny, Saint-Gengoux…) ; un grand soin a été apporté à son ouverture, qui regarde au nord et dispose d’un linteau courbe fort habilement exécuté, marque d’une construction communale. ». La chapelle Saint-Philippe-et-Sainte-Jeanne-d'Arc de Charcuble. Au hameau de Charcuble, au pied du mont Saint Romain, une petite chapelle a été construite en moins de vingt-quatre heures, le , à l'occasion de la fête du Travail, par le groupement « Vauban » des chantiers de jeunesse, conduit par le chef Louis Vinot et ses chefs de groupe. Dédiée à saint Philippe et à sainte Jeanne d'Arc, elle témoigne de l'activité de ces chantiers de jeunesse. Un rassemblement et une messe y ont lieu chaque mai. La croix routière érigée à l'entrée du bourg (en venant de Lugny), de la fin du ou du début du , en pierre calcaire. Culte Bissy-la-Mâconnaise appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais. Bissy-la-Mâconnaise, qui a été rattaché à la paroisse de Lugny en ce qui concerne le culte après la Révolution française, a eu pour dernier curé l’abbé Louis-François Dubost, connu pour avoir consigné dans ses registres paroissiaux l'incendie du château de Lugny par les « Brigands » – des paysans et artisans révoltés – lors des troubles qui, à la fin de juillet, pendant la Grande Peur, agitèrent le Mâconnais : « Le , à six heures et demie du soir, les Brigands quittent ma maison pour se rendre à Lugny où plus de 200 autres qui étaient venus de Péronne les avaient devancés. Ils pénètrent dans le château de M. de Montrevel, brisent les portes, les glaces, les vitraux et tous les meubles, jettent les débris par les fenêtres. […] On ne voit de tous côtés que destruction. Enfin, on met le feu au château. La flamme était si grande entre une et deux heures de la nuit que j’aurais pu lire à ma fenêtre à la lueur du feu. Dans vingt-quatre heures ce château bien meublé fut tout pillé et brûlé ; on ne vit plus que des cheminées en l’air et des murs calcinés par le feu ou noircis par la fumée ; il n’y resta rien, pas même des gonds. » Personnalités liées à la commune Jean-Marie Bouilloud, qui fut maire de Bissy-la-Mâconnaise puis maire de Lugny et qui exerça les fonctions de conseiller général du canton de Lugny de 1871 à 1901. Pour approfondir Bibliographie Raymond Oursel, Anne-Marie Oursel : « Canton de Lugny - Val d'Azé : communes d'Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Cruzille, Saint-Gengoux-de-Scissé », collection Histoire et monuments de Saône-et-Loire (n° 24), Archives départementales de Saône-et-Loire, Mâcon, 1998, 229 p. Michel Bouillot, Villages à sauvegarder : Bissy-la-Mâconnaise, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 118 (), pp. 4-7. « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française. Articles connexes Liste des communes de Saône-et-Loire Haut-Mâconnais Art roman en Saône-et-Loire Pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » Liens externes Bissy-la-Mâconnaise sur le site de l'office de tourisme entre Saône et Vignes du Mâconnais Notes et références Notes Références Commune en Saône-et-Loire Haut-Mâconnais Aire urbaine de Mâcon Paroisse de l'ancien diocèse de Mâcon
Rue Jean Wellens
La rue Jean Wellens (en néerlandais: Jean Wellensstraat) est une rue bruxelloise de la commune de Woluwe-Saint-Pierre qui va du carrefour de la rue René Declercq, de la rue Louis Titeca et de la rue Paul Wemaere à l'avenue Jules de Trooz. Il s'agit d'une rue à sens unique, accessible uniquement par l'avenue Jules de Trooz, mais à double sens pour les cyclistes (Sul). La rue porte le nom d'une victime de guerre. Transport en commun arrêt Chien Vert du bus 36 (STIB) arrêt Chien Vert du tram 39 (STIB) arrêt Chien Vert du tram 44 (STIB) Notes et références La Chanson des rues de Woluwe-Saint-Pierre de Jean Francis. Louis Musin Éditeur – Bruxelles 1975 (page 105) Voir aussi Liste des rues de Woluwe-Saint-Pierre Wellensjeanrue
Kolibri
Le Flettner Fl 282 Kolibri ou "Kolibri", un hélicoptère militaire. Le 2mm Kolibri, une des plus petites armes de poing au monde à cartouche à percussion centrale, inventée par Franz Pfannl, un horloger autrichien. Kolibri, un jeu vidéo sur 32X. Logiciel : KolibriOS le théâtre Kolibri, théatre hongrois.
Unik
Unik était une marque commerciale exploitée par Orange, filiale du groupe France Télécom. L'offre était concurrente de Twin, proposée par Neuf Cegetel. Ce produit n'existe plus dans les offres Orange depuis fin 2012 ; Unik était précurseur des offres de convergence fixe mobile et a été remplacée par l'utilisation de femtocells ou par l'utilisation de smartphones dotés à la fois d'un accès Wi-Fi et d'un accès aux réseaux mobiles 3G ou LTE. Principe L'offre Unik était une offre convergente Wi-Fi-GSM qui permettait à un téléphone Unik de pouvoir être à la fois un téléphone mobile, au moyen du forfait mobile Orange et un téléphone fixe, au moyen de la Livebox et des hotspots Orange. Fonctionnement Lorsque le téléphone Unik est à la portée d'une Livebox ou d'un hotspot Wi-Fi, il se comporte comme un téléphone fixe sans fil et utilise la grille tarifaire Orange: appels illimités vers les fixes en France métropolitaines. Via différentes options, on peut également appeler gratuitement vers les numéros Orange et à l'international. Lorsque le téléphone Unik n'est pas à la portée d'une Livebox, il se comporte comme un téléphone mobile classique en utilisant le forfait mobile Orange de l'abonné. Une communication commencée dans une zone couverte par Unik reste gratuite en dehors de la zone, et cela sans coupure lors de la transition du réseau. Une communication commencée en dehors d'une zone couverte par l'offre Unik est décomptée du forfait jusqu'à ce que le client soit présent dans une zone Unik. La communication devient gratuite à partir de ce moment. Facturation Lorsque le téléphone Unik est à la portée d'une Livebox ou d'un hotspot orange, il utilise la grille tarifaire de cette dernière. Lorsque le téléphone mobile n'est pas à la portée d'une Livebox, il utilise le réseau GSM Orange et les communications sont donc décomptées du forfait habituel. Pré-requis Pour pouvoir bénéficier d'une offre Unik, le client devait posséder un forfait mobile chez Orange (les MVNO n'étaient pas éligibles à Unik) et d'un forfait internet Orange incluant la location ou l'achat de la box ADSL Livebox. Sans ce modem, le client n'était pas éligible. On constate alors qu'Unik était avant tout destiné aux clients ADSL et mobile d'Orange et leur permettait une convergence GSM-Wi-Fi (fixe-mobile). Voir aussi Articles connexes Téléphonie mobile Réseau de téléphonie mobile Livebox Femtocell GAN Orange Lien externe Fonctionnement sur le site d'Orange Service de téléphonie mobile France Télécom
Mot de l'année
Le mot de l’année désigne un mot à la mode qui caractérise un événement ou une discussion typique d'une année dans un pays. Il est désigné dans plusieurs pays, comme les États-Unis, l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse, les Pays-Bas et le Liechtenstein. Allemagne Le mot de l'année () est régulièrement choisi depuis 1977 par la Société pour la langue allemande () à Wiesbaden. Ne sont choisis que les mots et les phrases qui ont été utilisés pour les discussions publiques de l'année ou qui concernent un terme important. La fréquence du mot ne joue aucun rôle dans la décision. Le choix n'est associé à aucune critique ou recommandation. Chaque année depuis 1991, un jury bénévole, composé de plusieurs professeurs d’universités allemandes choisit , que l'on pourrait traduire par « le non-mot de l'année ». On choisit ici un mot « de la communication publique actuelle », qui d'après les membres du jury « sont objectivement grossiers ou inappropriés, et qui pourraient même offenser la dignité humaine ». De plus, le mot (« matériel humain », « ressources humaines ») a été choisi « non-mot » du . Vivant en Allemagne et auteur aujourd’hui du texte actualisé en ce qui concerne la France, j’actualise les informations ci-dessous ayant trait au „Non-mot“ de l’année qui dataient de douze ans... Veuillez consulter le site internet www.unwortdesjahres.net. Vous trouverez dans la rubrique Aktuelles/Presse tous les Unwörter des Jahres jusqu’à 2019. En 2017, alternative Fakten, en 2018 Anti-Abschiebe-Industrie, en 2019 Klimahysterie. En outre, les germanistes français peuvent faire des propositions pour 2020 en s‘adressant par mail à deux membres du jury, Madame Janich ( TU Darmstadt) et Monsieur Wengeler( Universität Trier). Contact:Kontakt@unwortdesjahres.net et Vorschlaege@unwortdesjahres.net. Quant au Mot de l´année en Allemagne, veuillez consulter aussi le site www.unwortdesjahres.net . En 1999, le mot Rindfleischetikettierungsüberwachungsaufgabenübertragungsgesetz a été proposé comme mot de l'année. Autriche Après qu’il fut montré que de plus en plus de mots étaient proposés pour le mot de l’année en Allemagne, le premier mot de l’année fut choisi en Autriche en 1999, par l’université Karl-Franzens de Graz. France Depuis 2018 il n’y a malheureusement plus de mot de l’année en France. Le Festival du mot de la Charité-sur-Loire n’existe plus sous cette forme. Il a été remplacé par Aux Quatre Coins du Mot et il n‘y a plus de coopération avec l´ancien directeur du Festival du Mot, Monsieur Lecarpentier, journaliste. Veuillez consulter le site internet de la Cité du Mot à La Charité-sur-Loire dont le directeur est Monsieur Le Moine. Le mot de l’année 2020 aurait pu être confinement, mais l’information qui vous a été transmise jusqu’à la fin du mois d‘octobre 2020 est foncièrement fausse. En conséquence, ne tenez pas compte des termes impacté et confinement en haut de la liste ci-dessous. Suisse Il existe un mot de l'année pour la Suisse alémanique depuis 2003. Depuis 2017, l’Université des sciences appliquées de Zurich, est responsable de l’élection du mot de l’année, qu’elle a désormais étendue à la Suisse romande (français) et, à partir de 2018, au Tessin (italien). Dans ce cadre, le choix du mot de l’année résulte de la collaboration de linguistes, d’experts issus de la pratique et des internautes. Mots romands de l'année Articles connexes Kanji de l’année Notes et références Liens externes Le mot de l'année 2015 Le « non-mot » de l’année Mot autrichien de l’année Mot de l’année choisi par l’American Dialect Society Société pour la langue allemande Le Festival du Mot Rhétorique
Comtés de l'État du Maryland
L'État américain du Maryland est divisé en 23 comtés (counties) et une ville indépendante. En dehors de Baltimore (qui est une ville indépendante) le comté est l'unité par défaut du gouvernement local. En vertu de la loi du Maryland, les comtés exercent des pouvoirs réservés dans la plupart des autres États aux niveaux municipal ou étatique, de sorte qu'il y a peu d'incitation pour une communauté à incorporer. Bon nombre des communautés les plus peuplées et les plus importantes sur le plan économique de l'État, comme Bethesda, Silver Spring, Columbia et Towson, ne sont pas constituées en personne morale et utilisent les services du comté. L'équivalent du comté est également le gestionnaire d'écoles publiques — les districts scolaires en tant que niveau de gouvernement distinct n'existent pas dans le Maryland. La ville de Baltimore possède généralement les mêmes pouvoirs et responsabilités que les comtés de l'État. La ville est enclavée, mais autonome administrativement du comté de Baltimore qui a son siège de comté à Towson. Liste de comtés des États-Unis comte
L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty
L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty () est un roman autrichien en langue allemande de Peter Handke, publié en 1970. Il a été adapté au cinéma par Wim Wenders en 1972, sous le même titre. Résumé C'est l'histoire d'un ancien gardien de but, qui à la suite d'un échec professionnel, "décroche" et part dans une errance de vagabond, entre grande ville et recherche d'une écoute. On l'accompagne, sans jugement, clairement à l'intérieur de ses pensées, dans son ennui, d'homme désœuvré, auquel l'argent vient petit à petit à manquer. Par certains détails, on constate tout de même que certains de ses jugements ne sont pas tous cohérents. Lui-même se dissocie de ce qui lui arrive. Il est mêlé à une bagarre, rencontre une femme, caissière de cinéma... Commentaire Très cinématographique dans son écriture, ce roman court a intéressé le réalisateur Wim Wenders, adepte du road movie. La perte progressive de repère fait aussi penser à American Psycho de Bret Easton Ellis ou au film Macadam Cowboy. L'écrivain français Jean-Bernard Pouy a publié en 2001 un recueil de nouvelles dont le titre rappelle le roman de Peter Handke : L'Angoisse du banc de touche au moment du coup d'envoi (Éditions Baleine). Voir aussi Peter Handke Liens externes Roman de Peter Handke Roman paru en 1970 Roman autrichien du XXe siècle Roman de langue allemande Livre sur le football Roman autrichien adapté au cinéma
La Vallée interdite
La Vallée interdite est la sixième histoire de la série L'Épervier bleu par Sirius. Elle est publiée pour la première fois dans le journal Spirou du au . Puis est publiée sous forme d'album en 1954. Historique Synopsis Personnages Publication Revues Album Lien externe Album de bande dessinée sorti en 1954 Histoire de L'Épervier bleu Album Dupuis Histoire publiée dans Spirou Histoire publiée pour la première fois en 1950 Histoire publiée pour la première fois en 1951 Vallée de fiction
Clavering (Essex)
Clavering est un village et une paroisse civile du Nord-Ouest du comté de l'Essex, en Angleterre, Royaume-Uni. Étymologie Le nom de ce village, signifie en anglais «  » (où les trèfles poussent). Annexes Notes et références Village dans l'Essex Paroisse civile dans l'Essex
Pont romain (homonymie)
Le terme pont romain fait référence, de façon générale, à un pont construit à l'époque romaine. De nombreux ponts anciens (dont la construction ne remonte d'ailleurs pas à l'Empire romain) sont également nommés « pont romain ». Allemagne En allemand, Römerbrücke : Pont romain, Mayence Pont romain, Trèves France Pont romain, Boisseron Pont romain, Céreste Pont romain, Chantelle Pont romain, Châteauponsac Pont romain, Le Cheix Pont romain, Les Clefs Pont romain, Culan Pont romain, Droiturier Pont romain, Lurs Pont romain, Le Pouzin Pont romain, Montfort-le-Gesnois Pont romain, Saint-Léger-la-Montagne Pont romain, Saint-Thibéry Pont romain, Spoy Pont romain, Vaison-la-Romaine Pont romain, Vienne (Isère) Pont romain, Villeperdrix Pont romain, Viviers Suisse Pont romain, Calezzo (Tessin)
Louis Bouton
Louis Sulpice Bouton (, Port Louis - ) est un botaniste mauricien. Carrière Il participa à la Société royale des arts et des sciences de l'île Maurice aux côtés de Charles Telfair, Wenceslas Bojer, Jacques Delisse, Julien Desjardins ou François Liénard de la Mivoye. Hommages Plusieurs espèces portent son nom, notamment Trochetia boutoniana, l'emblème floral de la République de Maurice. Une allée du jardin botanique de Pamplemousses porte son nom. Un petit lézard nouvellement identifié comme étant une espèce endémique de Maurice, porte aussi son nom: le scinque de Bouton (Cryptoblepharus boutonii). Notes et références Liens externes http://www.lamarck.cnrs.fr/auditeurs/auditeur.php?afch=autog&id=867 Botaniste du XIXe siècle Botaniste français Personnalité mauricienne Naissance en janvier 1799 Décès en novembre 1878 Décès à 79 ans
Vallée de Martuv
La vallée de Martuv (désignation internationale : Martuv Vallis) est une vallée située sur Vénus dans le quadrangle de Rusalka Planitia. Elle a été nommée en référence à Martuv, divinité kirghize de cours d'eau. Notes et références Articles connexes Liste des caractéristiques géologiques de Vénus Quadrangle de Rusalka Planitia Géographie de la planète Vénus Vallis sur Vénus Quadrangle de Rusalka Planitia
Denis Florent
Denis Florent est un homme de radio français, né Denis Cheyrouze à Paris en 1969. Biographie Il commence sa carrière en 1985, chez Top Tonic, radio Sport & Musique lancée par le réalisateur d'Europe 1 Olivier Mauro. Après un passage de quelques mois sur Voltage FM, il rejoint en juin 1987 l'équipe d'Europe 2. En 1990, il est envoyé à Moscou pour préparer les premiers programmes d'Europa Plus. En 1996, il prend la tête de la Production de RFM, réseau récemment acquis par le Groupe Lagardère. Chaque année, en compagnie de Pascal Lefebvre, il réunit toute l'équipe d'antenne autour d'un projet collectif : des dramatiques, « La Nuit du Phare » (première dramatique en Dolby Surround diffusée en France), « Dracula » (pour le centenaire du livre de Bram Stoker) et « Le Fantôme de l’Opéra » sont diffusées sur l’antenne. En 1999, il devient directeur général adjoint chargé des Programmes de Beat Media, filiale chinoise du Groupe Lagardère, d'où il dirige les programmes de Easy FM, Joy FM et Smile FM, réseaux nationaux bilingues chinois. Il retrouve Paris en 2001 pour prendre la Direction des Programmes de RFM. Il entame ensuite une carrière de consultant en stratégie de développement pour radios et télévisions musicales, jusqu'à son retour opérationnel en 2008, à la tête des programmes du groupe SBS-Broadcasting Romania, filiale de . À partir de l'été 2011, il collabore avec Robert Ménard à plusieurs occasions : il participe à la refondation de la grille de Sud Radio qui provoque son arrivée sur la station, et lui sert de pour la matinale qui lui est attribuée. Il contribue également à la fondation du site Boulevard Voltaire. D'après Rue89, il est . Références Liens externes Interview sur La Lettre pro de La Radio Collaborateur d'Europe 2 Collaborateur de RFM Collaborateur de Sud Radio Producteur de radio Dirigeant de radio Naissance en 1969 Naissance à Paris
Élisabeth de Hesse-Cassel (1861-1955)
La princesse Charlotte Élisabeth Alexandra Marie Louise de Hesse-Cassel (; – ), est une princesse de Hesse-Cassel à la naissance et, par son mariage avec Léopold d'Anhalt, le princesse héréditaire d'Anhalt. Biographie Élisabeth est née à Copenhague, la fille du Frédéric de Hesse-Cassel et d'Anne de Prusse, une petite-fille de Frédéric-Guillaume III de Prusse. Elle est la deuxième enfant du couple et de la fille aînée. Élisabeth est considérée comme une épouse possible de Léopold, duc d'Albany, le quatrième fils de la reine Victoria. Il est dit que Léopold était impatient de rencontrer Élisabeth au regard de sa bonne réputation. Alors qu'ils se rencontrent en , les plans de mariage ne se matérialisent pas. Élisabeth s'est fiancée en à Léopold d'Anhalt. Léopold est l'héritier du duché d'Anhalt et le fils de Frédéric d'Anhalt, et de la princesse Antoinette de Saxe-Altenbourg. Le , le couple se marie dans une somptueuse cérémonie au château de Philippsruhe à Hanau. Une médaille commémorative est émise pour l'occasion, comme c'est souvent le cas pour un mariage royal, dans le duché d'Anhalt. Léopold et Élisabeth ont un enfant : La princesse Antoinette d'Anhalt (Schloss Georgium, – Dessau, ), mariée le à Frédéric de Schaumbourg-Lippe. Léopold meurt subitement à Cannes, France, le . Antoinette n'a pas le droit de succéder à son père en raison de la Loi salique. Son oncle, le futur Frédéric II d'Anhalt devient prince héréditaire. Élisabeth ne s'est jamais remariée et survit à son mari près de 70 ans. Elle est décédée à Dessau, , moins d'une semaine avant son anniversaire. Elle est enterrée à Dessau. Naissance en juin 1861 Naissance à Copenhague Décès en juin 1955 Décès à Dessau Personnalité inhumée au cimetière de Ziebigk Récipiendaire de l'ordre de Sainte-Catherine Maison de Hesse
Hidaka (Saitama)
est une ville située dans la préfecture de Saitama, au Japon. Géographie Situation Hidaka est située dans le sud de la préfecture de Saitama. Démographie En , la population de Hidaka s'élevait à , répartis sur une superficie de . Histoire Le bourg moderne de Hidaka a été créé le de la fusion des bourgs de Koma et Komagawa. Hidaka obtient le statut de ville le . Transports Hidaka est desservie par les lignes Hachikō et Kawagoe de la compagnie JR East, ainsi que par la ligne Ikebukuro de la compagne Seibu. La gare de Komagawa est la principale gare de la ville. Religion Sanctuaire Koma Jumelage Hidaka est jumelée avec Osan en Corée du Sud depuis le . Notes et références Voir aussi Lien externe Ville au Japon
Chant
Le chant représente l'ensemble de la production de sons musicaux à l'aide de la voix humaine. La personne qui produit le chant est appelée chanteur. Le terme s'étend cependant aussi aux vocalisations et plus généralement aux signaux sonores émis par certains animaux dans un contexte de parade nuptiale ou non (chant des cigales, vocalisation des oiseaux, chant des baleines). Historique Le a de nombreuses fonctions : cohésion du groupe, coopération, défense du territoire. Les recherches archéologiques ont établi que la musique préhistorique est une composante de la vie des hommes dès le Paléolithique. L'utilisation d'instruments de musique (trous percés dans des instruments faits d'os ou d'argile) parfois associés à des instruments de chasse (tels les appeaux ou les rhombes formant un lasso lesté) remonte à au moins . Le choix des cavernes est d'ailleurs parfois réalisé pour leurs propriétés acoustiques (proximité avec des rivières souterraines ou des sources, peintures qui seraient concentrées dans les endroits où les échos sont les plus forts). Le chant est probablement lié à la tradition orale dans la mesure où la plupart des déclamations étaient scandées et souvent soutenues par des instruments de musique. Une hypothèse est que le chant s'est très tôt développé en tant que mode d'expression musicale par sa capacité à émettre des unités linguistiques (théorie du « musilangage » du musicologue Steven Brown). Les hommes préhistoriques auraient adopté ce système de communication au cours de cérémonies rituelles associant gestes, fumigations, danses, (d'où l'intérêt du nouveau champ d'études interdisciplinaire développé à la fin du , appelé ) et chant. Technique Le chant résulte de l'action du souffle : l'air est expulsé des poumons par l'action du diaphragme, comme pour une expiration normale, et fait vibrer les cordes vocales. Le son ainsi produit est ensuite amplifié par les cavités naturelles (nez, sinus, cavités pharyngiennes, thorax), et éventuellement articulé par la langue et les lèvres pour former des syllabes un peu comme lorsque l'on parle. En fait, le chant fait appel à toutes les ressources du corps humain : le système respiratoire est utilisé, mais aussi quantité de muscles aux fonctions les plus diverses, ceux du ventre, du dos, du cou, du visage. C'est d'ailleurs l'une des activités les plus complètes qui soit car elle exige une conscience du corps sur tous ces plans. On parle souvent d'ailleurs d'un entraînement musical et, dans une certaine mesure, un entraînement sportif, car, pour faciliter le travail de tous ces muscles — ouvrir la voie à l'air qui sort du corps et permettre aux poumons de se dilater au maximum —, il faut surveiller sa posture. « La cage thoracique doit être ouverte, les épaules rejetées en arrière et la colonne vertébrale bien droite. ». Mais par-dessus tout, comme un entraînement sportif, le chant « exige un bon tonus musculaire et nous oblige à améliorer notre hygiène de vie — bien manger, faire de l'exercice, éviter le tabac, les excès d'alcool — pour faire des progrès et les maintenir ». Car si l'on ne s'exerce pas, il est possible de perdre tout ce qui a été appris, comme dans un sport, et d'être davantage essoufflé que lorsqu'on a arrêté de pratiquer cette discipline... Étymologie Le mot «chant» vient du latin «cantus» comme « chant d’un humain, d’un oiseau, son d’un instrument, poème ». Typologie Chanter n'est pas seulement se servir de sa voix et de son corps, mais aussi interpréter, faire partager au public les émotions contenues dans le texte chanté : c'est en cela qu'en fonction des genres musicaux sollicités, le chant rejoint fréquemment l'art de la scène. Depuis plusieurs siècles, le chant classique a inspiré de nombreux compositeurs qui lui ont dédié divers genres musicaux : chants grégoriens, chansons polyphoniques, messes, motets, chorals, cantates, opéras, oratorios, mélodies, etc. Le chant classique se confond presque avec le chant sacré tant la composition liturgique a été abondante. Dans la musique traditionnelle, les chants reflètent la diversité culturelle des peuples du monde avec leurs langues et leurs instruments. Dans le chant jazz, la voix peut être utilisée comme un instrument pour chanter des paroles à la manière de solos instrumentaux (vocalese), utiliser des onomatopées à la place de paroles (scat), ou même imiter le son d'un instrument. La chanson contemporaine regroupe des styles musicaux très divers comme le chant rock, la pop, le rap, le blues, le reggae, les chants inspirés du gospel, les ballades qui mettent parfois en musique des poésies classiques etc. Le chant choral harmonisé associé avec la chorégraphie donne lieu à un spectacle vivant et rend la scène accessible au plus grand nombre. Au niveau des paroles le chant de toutes les époques peut être engagé, patriotique, révolutionnaire, ou plus intimiste anodin ou humoristique et reposer plus sur la poésie ou les jeux de mots que sur le message. Le texte peut être sous forme de vers libres ou classiques. La mélodie et le rythme jouent un rôle tout aussi important pour que l'air reste dans la mémoire populaire. L'écriture du chant Dans une harmonisation à quatre voix mixtes la règle couramment utilisée est d'écrire les voix de femmes en clef de sol et les voix d'hommes en clef de fa. Cela ne signifie pas qu'il faut jouer instrumentalement la mélodie des hommes une octave en dessous. Il s'agit juste de faire une distinction sachant que la voix des hommes est plus grave naturellement d'une octave par rapport à la voix des femmes pour une même note. D'ailleurs la notation des sons tient compte aussi de cette différence puisque par exemple le mi au milieu du clavier est noté mi2 pour les hommes et mi3 pour les femmes ou les enfants. Cependant il arrive que la voix des ténors et parfois même celle des basses soit écrite en clef de sol octaviée au-dessous. Il faut préciser que le milieu de la portée en clef de sol est un si alors que c'est un ré en clef de fa donc une sixte plus bas. La clef de sol pour les hommes peut donc se justifier d'autant plus que les notes des baryton-basses et des ténors sont souvent à peu près à la même hauteur que celles des alti et des mezzo-sopranos. Mais d'une manière générale la représentation classique entre les voix d'hommes et de femmes semble rendre la lecture plus facile. On observe en plus une symétrie intéressante entre les deux portées autour du do3 qui se trouve approximativement au centre des tessitures vocales. La tranposition du chant Il arrive souvent que l'ambitus du chant ne corresponde pas à la tessiture de l'interprète auquel cas la transposition est souhaitable. Elle peut se faire naturellement a capella, sinon il faut rechercher une autre tonalité pour l'accompagnement musical. L'exercice est difficile dans un groupe car il faut trouver un bon compromis entre tous les choristes et faire en sorte que les notes ne s'écartent pas trop d'une échelle qui va du la grave au mi aigu par exemple, ce qui est pratiqué en général dans les vocalises. Si la chanson à interpréter est sur un registre de ténor la tendance en général pour les femmes et les enfants est de chanter à l'octave en dessous. Mais cette technique revient à transposer le morceau six tons plus bas ce qui est souvent trop grave et correspond à une tessiture de contralto. Baisser la tonalité aux alentours de deux tons permet d'obtenir un registre de mezzo-alto plus conforme à une voix d'enfant et qui serait aussi la voix medium des femmes. Le problème est inversé quand un pupitre d'hommes doit interpréter la voix d'une chanteuse alto. La tendance est de chanter à l'octave au-dessus ce qui correspond à une tessiture très haute de contreténor. Monter la tonalité aux alentours de deux tons permet d'obtenir un registre de baryton. Notes et références Voir aussi Bibliographie Epin, Bernard et Max Rongier. Profession chanteur. Paris : Éditions Farandole, 1977. Articles connexes Ambitus École de chant Registre (musique) Tessiture Thérapie vocale Voix (instrument) Voix (musique classique) Chant de stade Liens externes Technique vocale Technique musicale Vocabulaire de l'opéra
Haukur Páll Sigurðsson
Haukur Páll Sigurðsson est un footballeur islandais né le , évoluant au poste de milieu défensif au Valur. En club Haukur fait ses premières apparitions en championnat en 2004, sous les couleurs de Þróttur Reykjavik, en deuxième division islandaise. Þróttur termine second derrière Valur, et est ainsi promu en première division à l'issue de cette saison. Haukur joue alors ses 13 premiers matchs d'Urvalsdeild en 2005. Il reste jusqu'en août 2009 dans le petit club de Reykjavik, qui fait l'ascenseur entre D1 et D2, avant de s'engager avec le club d'Alta IF, en 1.divisjon, la D2 norvégienne. Début 2010, c'est un autre club de la capitale islandaise qui l'enrôle, plus prestigieux celui-ci: Valur. Depuis la saison 2013, il porte régulièrement le brassard avec le club aux vingt titres de champion d'Islande. En sélection Après quelques sélections chez les jeunes, Haukur dispute son premier match avec l'Islande en 2012 face au Japon. Sa deuxième sélection intervient début 2014. Palmarès Championnat d'Islande : 2017 Notes et références Liens externes Naissance en août 1987 Naissance en Islande Footballeur international islandais Joueur du Thróttur Reykjavik Joueur du Valur Reykjavik
Acquaintance
Acquaintance est un terme anglais utilisé par Bertrand Russell pour définir un certain type de connaissance, le knowledge by acquaintance, traduit habituellement en français par connaissance directe. Jean-Michel Roy a utilisé le mot "accointance" dans sa traduction du manuscrit de 1913 sur la théorie de la connaissance. Ce type de connaissance s'oppose à la connaissance par description. Connaissance directe (knowledge by acquaintance) Pour être pleinement justifié dans une croyance en la vérité d'une proposition, nous ne devons pas seulement connaître tel fait ou réalité qui donne sa vérité à la proposition, nous devons également avoir une connaissance directe avec la relation de correspondance qui existe entre cette proposition et le fait désigné. Cela veut dire que la justification d'une croyance dépend simplement d'un fait : par exemple, « la neige est blanche ». Cette connaissance est directe et immédiate, elle n'est pas le fruit d'une inférence mais découle simplement d'une sensation. Connaissance par description En revanche, quand il n'y a pas une telle relation de connaissance, comme la connaissance de l'assassinat de César - que nous ne connaissons pas directement, Russell parle de connaissance par description. Dans ce cas, nous ne sommes pas entièrement justifiés dans notre croyance en la vérité d'une proposition. Références Voir aussi Article connexe Théorie de la connaissance Lien externe plato.stanford.edu Philosophie de la connaissance
La Poma
La Poma est une petite ville de la province de Salta, en Argentine, et le chef-lieu et le seul municipe du département de La Poma. Elle est située au nord-ouest de la province, à à l'ouest de Salta. Sa population s'élevait à habitants au recensement de 2001. Situation Elle est située dans une zone très montagneuse, à un peu moins de mètres d'altitude. La ville est traversée par la route nationale 40, à quelque trente kilomètres au sud du col d'Abra del Acay, le plus élevé d'Argentine. Parmi les sommets perpétuellement enneigés qui l'entourent citons le Nevado del Acay ( mètres) au nord-est, et le Nevado de Palermo ( mètres) à l'ouest, dans la Sierra de los Pastos Grandes. Hydrographie La ville est située sur la pente sud du Paso de Acay, dans la vallée du río Calchaquí, Ce dernier porte le nom de río de las Aguas Negras (rivière des eaux noires) dans son cours supérieur, en amont de la ville. Climat La température moyenne est de . La maximale est de en décembre, et la minimale de en juillet. Les précipitations sont rares et le climat est frais. Notes et références Néant Voir aussi Articles connexes Liens externes Coordonnées et pluviométrie de La Poma Carte détaillée de la province de Salta Ville dans la province de Salta Tourisme en Argentine
Namnètes
Les Namnètes sont un peuple gaulois de l'ouest de la Gaule, dont le territoire correspond approximativement à la partie nord du département de la Loire-Atlantique. Ils ont donné leur nom à la ville de Nantes. Les connaissances que l'on a de ce peuple sont limitées en raison du peu d'intérêt des Romains pour ce peuple mineur ainsi que de la faible quantité de références tant au niveau des auteurs antiques qu'en termes de découvertes archéologiques. Le matériel documentaire concernant les Namnètes La plus ancienne attestation explicite des Namnètes se trouve dans un texte littéraire, la Guerre des Gaules de Jules César (vers -50) ; on le trouve encore chez des auteurs de langue grecque – Strabon (début du ), Ptolémée (), Dion Cassius – ou latins – Pline l’Ancien (vers 70). On peut trouver des références jusqu’à l’époque mérovingienne ; par exemple chez Grégoire de Tours, Nantes est désignée par la périphrase « namnetica urbs ». La plus ancienne inscription a été trouvée à Worms : il s’agit de la stèle funéraire d’un cavalier auxiliaire de l’armée romaine, mort entre 30 et 40. Une autre stèle funéraire de Namnète a été trouvée à Dompierre-les-Églises, dans la Haute-Vienne. Quant aux stèles funéraires locales, on n’y trouve pas de référence à la cité des Namnètes, qui est implicite. Quelques autres inscriptions en revanche peuvent inclure le mot Namnète, mais souvent sous forme abrégée : cas extrême, la mention « CN » pour CIVITAS NAMNETUM. Les pièces de monnaie namnètes d'époque celtique () sont dépourvues de texte ; les références monétaires sont tardives, notamment d’époque mérovingienne, mais il s’agit probablement à ce moment de « Nantes » et non plus des Namnètes : NTS, NAMETIU, NAMNI, NAMNETI, NAMNETIS. Enfin, on a des références textuelles non littéraires : notamment sur la Table de Peutinger : « portunamnetu » ; probablement dans la Notitia dignitatum (début ) « praefectus militum superventorum Mannatias » ; dans la Notitia Galliarum (id). : « civitas Namnetum ». Le nom des Namnètes Origines Étymologie Morphologie On ne connaît pas la forme celtique du nom des Namnètes. Les auteurs de langue grecque écrivent, au pluriel (nominatif/génitif) : Namnitoi/Namnitôn. En latin classique, la forme qui apparaît habituellement dans les textes est le pluriel Namnetes/Namnetum ; une forme au singulier se trouve sur la stèle de Worms : Namnis. L'adjectif correspondant est namneticus (et non pas : namnetus). C'est pourquoi la mention de la carte de Peutinger portunamnetu signifie Portus Namnetum et non pas Portus namnetus. Une confusion entre Namnitoi et Samnitoi ? Chez Strabon et chez Ptolémée, il existe une scission assez curieuse entre ces deux populations. Strabon, d'une part indique la Loire comme limite entre les Pictons et les Namnètes (Namnitoi), d'autre part, parle des Samnites (Samnitoi), qu'il situe sur le littoral « à l'embouchure de la Loire ». On peut penser ici, compte tenu de la proximité des localisations, à une erreur de copiste. En ce qui concerne Ptolémée, la distorsion est plus importante : il situe les Samnites, « au-dessous des Vénètes » (sans indiquer de coordonnées géographiques) et les Namnètes, dont la capitale est Condevicnum nettement plus à l'est ; la suite de peuples qu'il donne est d'ouest en est : Samnites, Andécaves, Aulerques Cénomans, Namnètes ; de même, les coordonnées de Condevicnum placent cette ville plus près de Rotomagos (Rouen) que de Ratiatum (Rezé). Cette anomalie pourrait s'expliquer comme suit : Ptomélée, comme d'autres auteurs anciens dont Denys le Périégète, emprunte des informations au géographe Artémidore, dont la description correspond à la situation du , époque où les migrations celtes n'étaient pas achevées et où les Namnètes n'étaient peut-être pas encore arrivés près de l'estuaire de la Loire. Histoire L'arrivée des Namnètes Les Namnètes apparaissent dans l'histoire lors de la guerre des Gaules ; . Mais selon l'interprétation donnée ci-dessus au texte de Ptolémée, leur présence dans le Pays nantais pourrait ne remonter qu'à la fin du ou au début du , quelques décennies seulement avant la conquête romaine. La période celtique Le territoire des Namnètes s'étendait au nord de la Loire de son embouchure jusqu’à l'actuelle ville d'Ingrandes (Maine-et-Loire), en amont d'Ancenis. Le nom de cette ville, Ingrandes, vient précisément d'un toponyme gaulois assez fréquent en France, indiquant la frontière entre deux peuples gaulois, ici les Andécaves et probablement les Vénètes, puisque les Namnètes ne seront clairement distingués qu'après la guerre des Gaules. Vers le nord, leur territoire était probablement limité par la Vilaine par rapport à celui des Vénètes et des Coriosolites, mais sans éléments l'attestant, hors le tracé des évêchés qui ont souvent fossilisé des limites entre civitates, et par le Semnon par rapport à celui des Riedones. Au sud de la Loire, se trouvaient les territoires des Pictons, des Ambilatres. Au nord-nord-est, les travaux de recherches restituent un territoire qui empiète sur la Mayenne et le Maine-et-Loire, allant jusqu'à englober le Craonnais. Bien que l'historien grec Polybe () ne nomme pas les Namnètes dans sa description du monde, il évoque peut-être leur pays à travers le témoignage de Pythéas () à propos d'une ville selon lui importante pour le commerce, Corbilo, qu'il situe sur la Loire, mais qui n'a pas pu être identifiée ni localisée (entre Nantes et Guérande). L'importance de Corbilo devait reposer sur le commerce des métaux, dont le pays namnète était assez bien pourvu (étain et fer). Strabon, qui cite Polybe, indique que Corbilo n'existait plus de son temps. Les renseignements précis qu'il donne par ailleurs sur les « Samnites » sont mal étayés. Se référant à un autre auteur, Posidonios, il indique que dans une île, face à l'embouchure de la Loire, les « femmes des Samnites » auraient eu un culte à mystères de style dionysiaque. Il cite ensuite Artémidore à propos d'un lieu qu'il nomme "le Port des Deux Corbeaux", site d'une ordalie dont le gagnant était celui dont les corbeaux mangeaient les graines. Ce lieu a été identifié, avec réserves, au lieu-dit Brandu (commune de La Turballe, Loire-Atlantique), terme celtique qui pourrait correspondre à "deux corbeaux" (vran daou). Parmi les trouvailles archéologiques d'époque gauloise, on peut noter des pièces de monnaie de frappe namnète : des statères et quarts de statère dits hippocéphales ; ce monnayage est d'un type courant chez les peuples de l'ouest de la Gaule. Selon les données disponibles à partir du texte de César, le peuple dominant la région au était celui des Vénètes - l'ennemi principal de la campagne de l'année -56 - et que les Namnètes se trouvaient dans une situation de subordination, sans territoire distinct. Ce n'est qu'après la conquête romaine qu'un territoire Namnète distinct est constitué dans la province Lyonnaise , sur la rive droite de la Loire, sur la partie orientale du territoire Vénète. La conquête romaine Dans sa Guerre des Gaules, Jules César indique qu'au printemps -56, les Namnètes, entre autres, ont accepté la demande d'alliance faite par les Vénètes pour combattre l'armée romaine et la flotte que César faisait construire, sans doute sur l'estuaire de la Loire. La bataille navale qui s'ensuit est remportée par Decimus Brutus, commandant de la flotte romaine. Par ailleurs, les légionnaires romains, conduits par César lui-même, ont dû traverser le territoire namnète en se rendant du pays andécave vers le pays vénète, sans doute en passant par Blain. La légende locale dit aussi que César aurait assisté à la bataille navale depuis la pointe du Castelli (commune de Piriac-sur-Mer). Après cette campagne, les Namnètes ne sont plus mentionnés par César. Leur absence parmi les peuples qui contribuent à l'effort de guerre de Vercingétorix est un élément qui permet de penser qu'ils se sont soumis à l'autorité romaine dès avant la fin de la Guerre des Gaules. . Après la victoire définitive de César, le peuple des Namnètes est considéré comme ennemi par les Romains et subit un certain nombre de rétorsions, au profit des Pictons, leurs alliés. Ceux-ci reçoivent le contrôle de la rive sud de la Loire où ils vont promouvoir le port et la ville de Ratiatum (Rezé), attestée comme ville dès le règne d'Auguste. La période gallo-romaine Statut et vie politiques Dans le cadre de la domination romaine de la Gaule, le peuple des Namnètes devient la cité des Namnètes (civitas Namnetum), qui relève d'abord de la province de la Gaule lyonnaise dont le chef-lieu est Lyon, ville qui est en même temps la métropole des trois Gaules (Belgique, Lyonnaise, Aquitaine), la Narbonnaise restant à part. Chaque année, un représentant de la cité des Namnètes se rendait à Lyon pour participer au Conseil des Gaules, assemblée d'abord religieuse, mais aussi politique, qui avait lieu le août. Sur le plan du statut politique, la cité des Namnètes, comme la plupart des cités des Trois Gaules, est soumise au contrôle étroit du gouverneur de la province. Ses membres sont, à titre individuel, des pérégrine, c'est-à-dire des sujets libres, susceptibles de devenir des citoyens romains. Cette situation dure jusqu'à l'édit de Caracalla (212), qui donne la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l'Empire. Sur le plan fiscal, c'est une cité stipendiaire, soumise au tribut. La cité des Namnètes semble être restée soumise lors de la révolte de Sacrovir en 20-21, mouvement qui a pourtant touché les cités des Andécaves et des Turons. La romanisation Le site de Nantes, occupé depuis assez longtemps en relation avec le commerce des métaux (ateliers de Chantenay, de la Prairie de Mauves et du Jardin des Plantes) n'est attesté comme ville qu'à partir du règne de Tibère. L'attribution à Nantes du nom cité par Ptolémée Condevicnum est généralement admise, mais n'est pas catégoriquement prouvée. Cette ville est clairement identifiée par le nom de Portus Namnetum (Port des Namnètes) de la Table de Peutinger. On y a trouvé des stèles funéraires en grand nombre par rapport aux autres cités gallo-romaines d'Armorique, ainsi que les vestiges de plusieurs temples et d'une basilique, mais aucun d'un théâtre ou d'un amphithéâtre. Hors de Nantes, on peut signaler le théâtre romain de Mauves-sur-Loire, plusieurs villas, dont celle de Curin à Blain. Les noms fournis par les inscriptions donnent une indication sur la romanisation : les pérégrins ont un seul nom, soit gaulois, soit latin ; les citoyens romains portent les trois noms (prénom, nom de gens, nom de famille). Le Bas-Empire À partir du , en conséquence des troubles qui agitent l'Empire romain, Nantes est dotée de remparts et prend plus d'importance que Rezé ; au elle est le pôle de la christianisation et la création d'un évêché indique sa prééminence. Économie et monnayage namnète Économie La Loire marque une frontière géographique entre le territoire des Namnètes au Nord et celui des Pictons au Sud. Ces deux territoires, pourtant voisins et séparés par le fleuve, sont marqués par un usage différent de la monnaie. En territoire namnète, l'or ne circule pas et fait l'objet d'une thésaurisation, notamment dans les campagnes. C'est une valeur refuge et les monnaies divisionnaires sont rares. Les métaux dont les gisements sont situés en territoire namnète sont payés en or par les Romains mais cet or ne semble pas réutilisé par les Namnètes pour acquérir de biens de consommation romains. Monnayage Découvertes archéologiques La stèle de Worms La stèle de Worms, découverte en 1666 à l'occasion de travaux de réfection des remparts, témoigne du plus ancien Namnète identifié nominativement. Il s'agit de Argiotalus, fils de Smertulitanus, cavalier des forces auxiliaires romaines, dans la première moitié du , mort âgé de 30 ans après dix ans de service. L'Ala indiana, unité d'Argiotalus, faisait partie de la Legio XIV Gemina, basée à Mayence ; on sait que cette légion est intervenue contre les Andécaves lors de la révolte de Julius Sacrovir et il est envisageable qu'Argiotalus s'y soit engagé à ce moment, donc vers 20, soit à titre personnel, soit au titre de la cité des Namnètes. Par ailleurs, cette légion a été transférée en Bretagne en 43 ; donc Argiotalus, inhumé à Worms est mort au plus tard en 43, et au plus tôt en 30, puisqu'il a effectué dix ans de service, total d'ailleurs insuffisant pour obtenir la citoyenneté romaine, celle-ci n'étant accordée qu'au terme de 25 ans de service militaire. La stèle de Dampierre Dans la culture populaire Jean Burnat, dans Le vengeur de Vercingétorix, met en scène un chef Namnète imaginaire, Dumnac. Bibliographie Alain Ferdière, Les Gaules (provinces des Gaules et Germanies, Provinces Alpines). av.- ap. J.-C.), Armand Colin, Paris, 2005.Manuel universitaire pour une vue d'ensemble récente. Paul Bois, dir., Histoire de Nantes, Privat, Toulouse, 1977, 25-43 (chapitre "Nantes antique" par René Sanquer, alors maître-assistant à l'université de Bretagne occidentale). . Cet article examine de façon détaillée non seulement le cas d'Argiotalus, mais aussi nos connaissances sur les Namnètes, ainsi que les relations de Nantes et Rezé au début de l'Empire romain. Il procède d'une version plus détaillée, infra. Jacques Santrot, Anne Morin et Mathilde Grünewald (musée de Worms), « Argiotalus, fils de Smertulitanus, cavalier namnète à Worms (Allemagne) sous Tibère » in Revue archéologique de l'Ouest, 25, 2008, p. 187-208.Jacques Santrot a été directeur du musée Dobrée de Nantes jusqu'au . Notes et références Notes Références Jules César, Guerre des Gaules Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule - La Loire-Atlantique 44, Académie des inscriptions et Belles-Lettres, 1988, , 177 p. Autres références : Peuple gaulois Bretagne antique
Argile (film)
Argile (Clay) est un film australien réalisé par Giorgio Mangiamele, sorti en 1965. Synopsis Nick, un meurtrier en cavale, se refugie dans une communauté d'artistes et tombe amoureux d'une sculptrice, Margot. Fiche technique Titre : Argile Titre original : Clay Réalisation : Giorgio Mangiamele Scénario : Giorgio Mangiamele Photographie : Giorgio Mangiamele Montage : Giorgio Mangiamele Production : Giorgio Mangiamele Société de production : Georgio Mangiamele Production Pays : Genre : Drame Durée : 85 minutes Dates de sortie : : Distribution Jean Lebedew : Margot George Dixon : Nick Chris Tsalikis : Chris Claude Thomas : le père Sheila Florance : la sourde-muette Lola Russell : Mary Cole Turnley : le businessman Distinctions Le film a été présenté en sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 1965. Notes et références Liens externes Film australien sorti en 1965 Film dramatique australien Film mettant en scène un sculpteur
Pieve Santa Mariona di Talcini
La Pieve Santa Mariona di Talcini est un édifice religieux médiéval, aujourd'hui en partie détruit, situé sur le territoire de la commune de Corte dans le département de la Haute-Corse. Localisation La pieve parait liée au Talkinum de Ptolémée. Autrefois située au cœur de l'ancien diocèse d'Aléria, au nord de l'actuelle ville de Corte, isolée sur le flanc méridional de la Serra Avena, la pieve a été construite probablement aux par des artisans corses formés sur des chantiers pisans en Corse même. Geneviève Moracchini-Mazel propose de la dater de la moitié du . En mauvais état de conservation, seuls sont encore visibles les deux absides jumelles accolées et le périmètre de ses parements en appareil de pierres. Histoire Santa Mariona fut la Chiesa matrice ou du moins la plebs baptismalis (deux termes qui désignent la construction qui jouit du titre de pieve) de la pieve de Talcini, même si sa fonction funéraire n’a pas été mise en évidence par la fouille, parce que celle-ci s’est limitée à l’intérieur de l’église qui ne possède pas d’arca. Architecture C'est un édifice de plan très simple, aux dimensions modestes de sur de large, ses fondations reposant directement sur le rocher. Comme la plupart des pievi médiévales corses, son chevet est orienté à l’est. Il est constitué d'une nef unique prolongée par deux absides jumelles semi-circulaires accolées. Chacune des deux absides possédait une fenêtre à double ébrasement. Le tympan unique qui surmontait les deux absides à presque totalement disparu. L’église était couverte par un toit à charpente à double pente, la voûte étant quasiment inutilisée pour la couverture des édifices médiévaux corses. Il existait deux entrées : la plus importante au centre de la façade, d’environ de largeur, l’autre, pratiquée dans le mur sud, à la hauteur du chœur, de largeur. Ses murs épais, de 0,70 à 0,80 m, présentent des parements soignés, et un remplissage intérieur de ces parements de chaux très résistante mêlée à des pierres mal dégrossies, de toutes dimensions. Des sondages archéologiques, en 1973, ont permis de mettre au jour la cuve baptismale (très endommagée) située dans la partie sud de la nef. Ils ont également permis Voir aussi Bibliographie Philippe Pergola in Orientations nouvelles pour l’histoire socio-culturelle, économique et politique de la corse du Moyen Âge - Cervioni Site Persée - Philippe Pergola, « Une pieve rurale corse : Santa Mariona di Talcini », in Mélanges de l'Ecole française de Rome, 1979. Notes et références Notes Références Église en Haute-Corse Corte
Fabius Township (comté de Knox, Missouri)
Fabius Township est un ancien township, situé dans le comté de Knox, dans le Missouri, aux États-Unis. Le township est fondé en 1845 et baptisé en référence aux rivières et Little Fabius situées dans ses frontières. Références Voir aussi Article connexe Missouri Source de la traduction Township au Missouri Comté de Knox (Missouri)
Roger Marigot
Roger Marigot, né le , est un joueur de pétanque français. Biographie Il est droitier. Clubs ?-? : La Boule Moderne de Béziers (Hérault) ?-? : La Boule Émaillée de Béziers (Hérault) ?-? : Team Nicollin Montpellier (Hérault) ?-? : Pétanque Bagéenne (Pyrénées-Orientales) ?-? : ASB Béziers (Hérault) ?-? : Joyeuse Pétanque de Lespignan (Hérault) Palmarès Séniors Championnats du Monde Finaliste Triplette 1990 (avec Roger Marco et Georges Simoes) : Équipe de France Coupe d'Europe des Clubs Vainqueur 2001 (avec Marie-Christine Virebayre, Joseph Farré, Michel Schatz, Jean-Marc Foyot, David Maraval, Yazid Triaki et Patricia Foyot (coach)) : Team Nicollin Montpellier 2002 (avec Marie-Christine Virebayre, Joseph Farré, Michel Schatz, Jean-Marc Foyot, David Maraval, Yazid Triaki et Patricia Foyot (coach)) : Team Nicollin Montpellier 2003 (avec Marie-Christine Virebayre, Joseph Farré, Michel Schatz, Jean-Marc Foyot, David Maraval, Yazid Triaki et Patricia Foyot (coach)) : Team Nicollin Montpellier Championnats de France Champion de France Doublette 1976 (avec Roger Marco) : La Boule Moderne de Béziers Finaliste Triplette 1978 (avec Roger Marco et Maurice Giniès) : La Boule Moderne de Béziers Coupe de France des clubs Vainqueur 2001 (avec Marie-Christine Virebayre, Joseph Farré, Michel Schatz, Jean-Marc- Foyot, David Maraval, Yazid Triaki et Patricia Foyot (coach)) : Team Nicollin Montpellier Millau Mondial de Millau (1993-2002) Finaliste Triplette 1993 (avec Georges Simoes et Christian Pedrero) Notes et références Notes Références Liens externes Joueur français de pétanque Champion de France de pétanque Naissance en novembre 1944 Lieu de naissance inconnu Article à illustrer Pétanque
Solvay (entreprise)
Solvay est un groupe belge de chimie fondé en 1863. Le groupe a son siège à Bruxelles et emploie environ dans soixante-quatre pays. Solvay est coté sur Euronext à Bruxelles. Historique L'histoire du groupe Solvay commence en 1861 quand Ernest Solvay a découvert comment produire industriellement le carbonate de sodium. En 1863, il dépose un brevet pour le révolutionnaire Procédé Solvay et crée la première usine près de Charleroi, à Couillet, avec son frère Alfred Solvay. À partir de 1870, Solvay a commencé son expansion à l'international en construisant des usines en Angleterre, en Allemagne, en Russie et aux États-Unis. En 1900 elle produit 95 % de la production mondiale de soude. Le groupe se fait aussi connaître des physiciens et chimistes par les « conseils Solvay » réunis chaque année par Ernest Solvay. Il peut ainsi se tenir au courant des dernières avancées scientifiques et faire se rencontrer les plus grands des jeunes chercheurs de son temps, dont Albert Einstein, Niels Bohr, Lise Meitner, Werner Heisenberg ou encore Frédéric et Marie Curie. Cette dernière a ainsi assidument assisté à ces conseils ou congrès, et c'est par exemple après l'un de ces conseils qu'en 1933 les Joliot-Curie ont décidé d'utiliser des sources alpha radioactives de polonium particulièrement intenses à partir du « radium D » accumulé par Marie Curie. En un siècle, et jusqu'en 2009, Solvay est devenu l'un des grands acteurs industriels du monde, actif dans des activités chimiques, plastiques et pharmaceutiques et souhaitant investir dans la Chimie verte. Solvay figurait en 2008 parmi les entreprises les plus admirées dans le monde, selon une enquête publiée par le magazine Fortune. En , Solvay vend sa branche pharmaceutique à l'américain Abbott pour d'euros (dont d'euros en numéraire) et a finalisé l'opération en . En , Solvay a lancé une OPA amicale sur le chimiste français Rhodia pour d'euros (avec reprise de dettes et pensions, valorisant Rhodia à d'euros) et l'a achevée en avec un franc succès. Ces deux opérations ont permis à Solvay de recentrer ses activités dans les deux domaines : chimique et matériaux avancés. Avec l'acquisition de Rhodia, Solvay devient le plus grand chimiste de France et y emploie plus de . Seul ou en partenariat, Solvay y exploite une vingtaine d'établissements et de sites de production, dont Tavaux (Jura) le plus gros site chimique Solvay au monde ; c'est la plus grande plate-forme chimique de France avec , de routes et de voies ferrées. En , le nouveau Solvay est coté à la bourse de Paris, en plus de Bruxelles (où il fait partie de l'), et en , il est entré dans l'indice parisien à la place de PSA Peugeot Citroën. En septembre 2018, Solvay quitte le CAC 40, remplacé par Dassault Systèmes. Entre 2012 et 2019, le groupe est dirigé par Jean-Pierre Clamadieu qui a mené le groupe à réaliser une réorganisation profonde de la structure (en même temps que son intégration réussie) et une transformation importante du portefeuille, en un temps très court : réorganisation en cinq pôles d'activités, avec une structure plus plate, plus agile et un nouveau logo visuel : Consumer Chemicals, Performance Chemicals, Advanced Materials, Functional Polymers, Corporate & Business Services ; transformation en un portefeuille plus équilibré avec la sortie programmée du PVC en Europe via la JV avec Ineos (zone en surcapacité) et la vente d'Indupa en Amérique latine, l'investissement dans l'énergie aux États-Unis avec le rachat de Chemlogics (activité en croissance), d'importants investissements dans les zones émergentes à forte croissance en Russie, Inde, Chine, Thaïlande En , Ineos annonce une coentreprise, Inovyn, avec Solvay sur le PVC et la filière chloro-vinyle. Solvay souhaite se désengager de cette coentreprise dans les trois ans suivant sa création. En , Solvay acquiert pour 5,5 milliards de dollars l'entreprise américaine Cytec, employant et spécialisée dans les matériaux composites, notamment les composants thermoplastiques innovants. En , Solvay vend sa filiale Acetow, spécialisée dans les filtres à cigarette, au fonds d'investissement Blackstone pour un milliard d'euros, dettes comprises. Le même mois, Asahi Glass annonce l'acquisition d'une participation de 59 % dans Vinythai, une entreprise thaïlandaise spécialisée dans les matériaux de constructions et dans l'enduction, à Solvay pour de dollars. Toujours en , Solvay vend sa filiale Solvay Indupa à Unipar pour environ de dollars. Au cours de l'année 2016, Solvay sort de la coentreprise Inovyn créée en 2014, mettant par la même occasion fin à la quasi-totalité de ses activités PVC. Solvay choisit ainsi de se focaliser sur les matériaux composites, qui intéressent des secteurs tels que l'aéronautique, l'automobile et la santé. En , BASF annonce l'acquisition des activités nylon, regroupant 2 400 employés, de Solvay pour d'euros. En mars 2019, la dirigeante franco-marocaine Ilham Kadri va prendre la tête du groupe. En 2020, l'entreprise se tourne vers des partenaires institutionnels externes en vue de favoriser l'innovation. C'est ainsi qu'un investissement collaboratif de douze millions d'euros dans son centre de recherche de Saint-Fons est annoncé avec la participation de la région Auvergne Rhône-Alpes et l’État, et des pôles de compétitivité Axelera (chimie environnement) et Plastipolis (plasturgie, matériaux composites), avec pour but de favoriser l'accès au processus d'industrialisation pour les innovations liées à la chimie. Identité visuelle (logo) Actionnaires Liste des principaux actionnaires au : Produits et marchés L'entreprise fabrique actuellement des produits chimiques et plastiques : Chimiques Minéraux carbonate de soude et spécialités (bicarbonate) Advanced Functional Minerals (carbonate de calcium précipité) Électrochimie, produits fluorés électrochimie et dérivés (chlore, soude caustique, épichlorhydrine) produits fluorés Oxygène peroxyde d'hydrogène détergents (persels) Organique (Molecular Solutions) Arômes vanilline Plastiques Spécialités polymères Spéciaux (polymères à hautes et ultra-hautes performances tels que polymères, élastomères et fluides fluorés, matériaux barrières, polyacrylamides, polysulfones, polyamides de hautes performances, polymères à cristaux liquides). Vinyliques vinyles (intégration chaîne électrolyse, VCM (monomère), PVC (polymère) et compounds de PVC ; Pipelife (coentreprise 50/50 avec Wienerberger). Comité exécutif Ilham Kadri : président du comité exécutif Karim Hajjar : directeur général finances Vincent De Cuyper : membre du comité exécutif Hua Du : membre du comité exécutif Augusto Di Donfrancesco : membre du comité exécutif Hervé Tiberghien : directeur des ressources humaines Données financières Activité de lobbying Auprès de l'Assemblée nationale Solvay France est inscrit comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. L'entreprise déclare à ce titre, sans mentionner la période de l'exercice, que les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre . Auprès des institutions de l'Union européenne Solvay SA est inscrit depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2015 pour cette activité deux salariés à temps plein et des dépenses d'un montant compris entre . Le groupe indique avoir perçu, sur le même exercice, de subventions des institutions de l'Union européenne. Non-respect des normes européennes Le , la fédération allemande pour l'environnement et la protection de la nature (Bund) révèle en utilisant les données fournies par l'agence fédérale de l'environnement allemande comme par l'Agence européenne des produits chimiques que 654 entreprises opérant en Europe ne respectent pas, entre 2014 et 2019, le protocole européen d'enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques, censé protéger la santé et l'environnement des Européens. Ces entreprises, dont Solvay, emploient massivement des substances de synthèse interdites et potentiellement dangereuses. Cinéma Lucien Deroisy, Magie blanche, 1958, 30 min. Film d'entreprise sur la société Solvay. Notes et références Articles connexes Ernest Solvay Procédé Solvay Congrès Solvay Usine Solvay de Tavaux Solvay Brussels School of Economics and Management, Université libre de Bruxelles Lac Izabal au Guatemala Liens externes The Solvay Science Project (exposition et base de données) Entreprise du secteur de la chimie ayant son siège en Belgique Histoire industrielle des Wallons Fabricant de polymères Entreprise pharmaceutique ayant son siège en Belgique Entreprise du BEL 20 Entreprise de l'Euronext 100 Entreprise du CAC Next 20 Solvay Entreprise fondée en 1863 Entreprise ayant son siège à Bruxelles Ancienne entreprise du CAC 40
La Crème de la crème
La Crème de la crème est un film français de Kim Chapiron sorti en 2014. Synopsis L'histoire se déroule en France. Trois jeunes adultes, Dan, Louis et Kelliah (récemment admise) mènent tous les trois leurs études au sein de la plus prestigieuse école de commerce européenne (certains médias considéreront qu'il s'agit de HEC Paris). Pour aider leur ami Jafaar à coucher avec une fille, ils vont créer un réseau de prostitution, « Les amateurs de Cigares ». Voyant que cela sert leurs propres intérêts, ils vont en faire un vrai commerce. Fiche technique Titre : La Crème de la crème Titre anglais : Smart Ass Réalisation : Kim Chapiron Scénario : Kim Chapiron et Noé Debré Musique : Ibrahim Maalouf, Raphaël Hamburger Directeur de la photographie : Crystel Fournier Montage : Benjamin Weill Création des costumes : Eléonore Cecconi Son : Arnaud lavaleix, Avril Noviant, Marco Casanova, Jérôme Gontier, François Joseph Hors Production : Benjamin Elalouf, Pierre-Ange Le Pogam, Alexandre Syrota, Moonshaker, Stone Angels, Wild Bunch Sociétés de production : Moonshaker, Stone Angels, Wild Bunch, Canal+, Ciné+, avec le soutien de la région Île-de-France, en association avec Soficinéma 9 et CN3 Productions Société de distribution : Wild Bunch Distribution (France) Format : couleur - Pays d'origine : Langue originale : français Budget : 3,99 millions d’euros Date de sortie DVD : Distribution Thomas Blumenthal : Dan Alice Isaaz : Kelliah Karim Ait M'Hand : Jaffar Jean-Baptiste Lafarge : Louis Marianne Denicourt : la mère de Louis Marine Sainsily : Eulalie, la fille de la parfumerie Mouloud Achour : DJ Métro Party Fanny Piot : fille 1 Action-Vérité Julia Ferrara : fille 2 Action-Vérité Margot Lourdet : fille 3 Action-Vérité Augustin Mercier : Fab' Livio Ciccio : l'étudiant ivre Alexandra Gentil : la distributrice de journaux Claire Chust : Amanda, la fille qui couche avec Dan lors de la soirée Action ou Vérité Bruno Abraham-Kremer : le père de Dan Xavier de Rosnay : DJ "World is Mine" Party Gaspard Augé : DJ "World is Mine" Party Louis Rogé aka Brodinski : DJ 90's Party Jonathan Cohen : le frère de Dan Jenna Thiam : la fille du magasin de photocopie Carolina Jurczak : la Pasionaria Azedine Kasri : le maître de chant Antoine Berry-Roger : Lionel Estelle Halimi : Britney, la fille qui met les produits en rayon Florie Auclerc : une fille Lucas Bravo : Antoine Pierre-Ange Le Pogam : le directeur Vincent Bradender : le ventriglisseur Gaëtan Greleau : le ventriglisseur Mathieu Santesnases : le ventriglisseur Adèle Galloy : une fille Mathilde Banroques : une fille Florence Coste : une fille Sandra Rossin : une fille Blandine Rinkel : une fille Marine Mardellat : une fille Leslie Carles : une fille Stella Francheschi : une fille Sybile Duarte : une fille Pauline Baly : une fille Kaya Blocksage : une fille Catherine Ematchoua : une fille Samantha Itri : une fille Louise Roques : une fille Sandra Rosinsky : une fille Alban Nenert : un garçon Steve Desmeuzes : un garçon Benjamin Hekimian : un garçon Loïc Ghanem : un garçon Julien Combes : un garçon Ly Lan Chapiron : la petite fille du champ de fraises Bonnie Duvauchelle : la petite fille du champ de fraises Marjorie Menelec : la petite fille du champ de fraises Georges D'Audignon : le père de Louis Jean-Baptiste Sory : le grand dadet Faustin Ngombi : le gardien de parking Archie Lubanziano : le vendeur de chaussures Gigi Akoka : la mère de Dan Asimis Alexiou : le frère de Kelly Sarah Bonrepaux : une fille Elise Lissague : une fille Jérémy Petit : Camille Griner : Une fille Philémon Perraud : Pierre (non crédité) Laura Poli : Une fille Production Développement Kim Chapiron devait à l'origine réaliser Samba Drama, un film sur une romance durant le Carnaval de Rio avec Vincent Cassel et Monica Bellucci. Alors que le film devait entrer en tournage en 2012, le projet a subitement été abandonné. Le réalisateur rencontre alors le jeune producteur Benjamin Elalouf. Ce dernier voulait depuis longtemps travailler avec lui : . Fin 2011, Benjamin Elalouf approche donc le réalisateur une première fois avec un traitement d'une quarantaine de pages intitulé Business School, écrit par Noé Debré, un jeune scénariste âgé seulement de 26 ans. Kim Chapiron et Noé Debré développent alors le script ensemble dès . L’équipe « infiltre » alors l’univers des écoles, et notamment leurs fameuses soirées. L'acteur Thomas Blumenthal en garde un souvenir particulier : . Tournage Afin de réaliser ce film, Kim Chapiron et son équipe sont partis s'imprégner de la culture des grandes écoles telles que Sciences-Po (Paris), HEC, ESCP, Centrale, etc. Contrairement aux rumeurs, le film n'est pas tourné dans les locaux d'HEC mais dans des universités parisiennes : l'université Paris 13 Nord et l'université Paris-Descartes, campus université Paris Sud (Laboratoire de physique des solides, bâtiment 510). Accueil Accueil critique Critiques négatives Critiques positives Box-office Les données ci-dessous proviennent de l'Observatoire européen de l'audiovisuel. Exploitation Europe : . Distinction Festival des Busters 2017 : sélection officielle Notes et références Voir aussi Articles connexes École des hautes études commerciales de Paris (HEC) Liens externes Film français sorti en 2014 Comédie dramatique française Prostitution au cinéma Film de Wild Bunch Film se déroulant dans les années 2010 Film se déroulant en France
Jean-François Boulmier
Jean-François Boulmier est un pratiquant français de la sarbacane sportive. Parcours sportif sarbacane (Open de France) 2006 : Record de France FSBA devant Marc Bignon et Marc Lhuillery, à l'Open de France de Sarbacane Sportive 2006 : Nouveau Recordman de France à 196 points 2006 : Seconde performance mondiale à 198 points juste derrière Wayne Wilson (USA) 2007 : Nouveau Recordman du monde à 206 Points. 2007 : Vice-champion du monde au premier Championnat du monde de sarbacane à Weyersheim. Sarbacane Sportif français Date de naissance non renseignée (XXe siècle)
Valtatie 25
La route nationale 25 (en , en ) est une route nationale de Finlande menant de Hanko à Mäntsälä. Elle mesure 172 kilomètres de long. Trajet La route nationale 25 est aussi appelée la rocade extérieure d'Helsinki. La route à deux voies de bonne qualité. Entre Lohja et Muijala, elle forme un tronçon d'autoroute commun de 7 kilomètres avec la route nationale 1. La route continue de Mäntsälä à Porvoo en tant que route principale 55. La route nationale 25 traverse les municipalités suivantes: Hanko – Raseborg – Ingå – Raseborg (bis) – Lohja – Vihti – Nurmijärvi – Vihti (bis) – Hyvinkää – Nurmijärvi (bis) – Hyvinkää (bis) – Mäntsälä. Liens externes Liens internes Routes nationales de Finlande Références Route nationale en Finlande Transport à Hanko Transport à Raseborg Transport à Ingå Transport à Lohja Transport à Vihti Transport à Nurmijärvi Transport à Hyvinkää Transport à Mäntsälä Ceinture périphérique en Finlande
Rue Saint-Pierre
Rue Saint-Pierre est un nom porté par de nombreuses rues, notamment : Rue Saint-Pierre (Liège), une rue située à Liège, en Belgique Rue Saint-Pierre (Marseille), une rue située à Marseille, en France Rue Saint-Pierre (Montréal), une rue située à Montréal, au Canada Rue Saint-Pierre (Nantes), une rue située à Nantes, en France Voir aussi
Brandon Bryant
Brandon Bryant, né le à Missoula dans le Montana, est un lanceur d'alerte américain. De 2006 à 2011, il a été opérateur de caméras de drones pour l'United States Air Force. Il avait pour mission de mener des assassinats ciblés. Le , le magazine allemand Der Spiegel a écrit un sujet sur lui, son travail et le stress post-traumatique dont il a été victime. Il a reçu le prix du lanceur d'alerte de la en 2015. Le film Good Kill d'Andrew Niccol est inspiré de son histoire. Il a aussi inspiré une pièce de théâtre Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon ? d'Emmanuel De Candido et Pierre Solot, joué à l’atelier 210 à Etterbeek en Belgique. Notes et références Naissance en novembre 1985 Personnalité de l'United States Air Force Naissance à Missoula Lanceur d'alerte aux États-Unis
National Airlines (N8)
National Air Cargo est une compagnie aérienne américaine basée à Orlando, en Floride, qui opère également sous le nom de National Airlines. Initialement, elle exploite des vols cargo à la demande puis, à partir du , la compagnie réalise aussi des vols de transports de passagers, toujours à la demande. Elle opère depuis son hub à l'aéroport international d'Orlando. Histoire Flotte Flotte actuelle La flotte active de la compagnie est répartie comme suit au 11 décembre 2020 : |- |Airbus A330-200 |1 |— | colspan="3" |NR |N819CA, Premier Airbus de la compagnie. Loué chez Pembroke Aircraft Leasing 4 Ltd. |- |Boeing 747-400BCF |5 |— | colspan="3" |Cargo | N919CA, N952CA, N756CA, N702CA, and N729CA |- |Boeing 757-200 |1 |— |2226 |162144 |184170 |N567CA |- |Total | style="text-align:center" |7 | style="text-align:center" |— | colspan="4" | |} Ancienne flotte La compagnie a opéré par le passé les avions suivants : Incidents et accidents Vol National Airlines 102 Notes et références Compagnie aérienne cargo Compagnie aérienne ayant son siège aux États-Unis
Epinephelus maculatus
Le Mérou haute voile (Epinephelus maculatus) est un poisson marin appartenant à la famille des Serranidae. Liens externes Serranidae Perciformes (nom scientifique)
Michel Bélanger (avocat)
Michel Bélanger, né en 1961 à Montréal au Québec, possède une double formation de notaire et d'avocat, membre du Barreau du Québec. Il est spécialisé en recours collectif et en droit de l’environnement. Biographie Il grandit au sein d’une famille de cinq enfants. Ses parents sont Jacques Bélanger et Monique Gagnier. Avant de devenir avocat, Michel Bélanger commence sa carrière en tant que notaire en 1984, faisant de lui, la quatrième génération de notaires : son père, Jacques Bélanger exerce sa profession de notaire entre 1958 et 2002; son grand-père Armand Bélanger pratique sa profession de notaire entre 1924 et 1951 et son arrière-grand-père, Léandre Bélanger, exerce sa profession de notaire entre 1871 et 1925. Formation académique Après ses études secondaires et collégiales au Collège Jean-de-Brébeuf de Montréal, il étudie le droit à l’Université d’Ottawa, où il obtient sa Licence en 1983. Il entreprend, par la suite, des études en droit notarial à la même université. Il est admis à la Chambre des notaires du Québec en 1984. Tout en pratiquant le droit notarial, il poursuit des études du barreau à l’Université d’Ottawa. Il est admis au Barreau du Québec en 1988. C'est alors qu'il change sa pratique de notaire pour celle d'avocat. En 1990, il obtient une maîtrise en droit public à l’Université de Montréal à la suite du dépôt de son mémoire intitulé La Reconnaissance d’un droit fondamental à un environnement de qualité. En 1992, il fait des études à l’Université Robert Schuman à Strasbourg, en France, où il obtient un diplôme d’études supérieures spécialisées en droit de l’environnement et de l’aménagement du territoire ainsi qu’un diplôme en pollution et nuisance. Expérience professionnelle Il exerce la profession de notaire de 1984 à 1988 en pratique privée et agit aussi à titre de régistrateur adjoint au Bureau d’enregistrement de Montréal. De 1987 à 1989, il est chargé de cours en droit notarial, où il donne le cours « Les Radiations ». De 1989 à 1992, il est cofondateur et directeur du Centre québécois du droit en environnement (CQDE). Depuis 1990, il enseigne au sein de diverses universités dont l’Université de Montréal, l’Université Laval de Québec, l’Université de Sherbrooke, l’École polytechnique de Montréal, l’Université du Québec à Montréal, l’Université McGill de Montréal et l’Université d’Ottawa. De 1991 à 1993, il est associé de recherche en droit de l’environnement à la chaire en environnement Hydro-Québec à l’Université McGill. De 1993 à 1996, il est associé de recherches sénior au sein de cette même chaire, puis commissaire additionnel au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et siège comme commissaire sur l’audience générique sur les matières résiduelles (1996-1997). En 1996, il s’associe à Yves Lauzon et fondent le cabinet d’avocats Lauzon Bélanger. Ce cabinet se spécialise en recours collectif et en environnement. En 2009, le Cabinet Lauzon Bélanger devient Lauzon Bélanger Lespérance à la suite de l’ajout d’un nouvel associé. En 2015, il est membre de la commission mondiale du droit de l'environnement (CMDE) de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). En 2016, Michel Bélanger poursuit seul sa carrière de juriste, en pratique privée. Recours collectifs Tout au long de sa carrière, Michel Bélanger a piloté de nombreux recours collectifs très médiatisés dont, entre autres : la privatisation du Mont-Orford, la protection du Lac Heney, la gestion de barrage du Lac Témiscamingue, les inondations au Saguenay, Bell Canada, la Société coopérative de frais funéraires, les Matériaux de construction BP Canada, l'Hépatite C, le produit 714-X, le zonolite, le Celebrex, JTI-Mac-Donald & al. (victimes du tabac) et la mine Canadian Malartic''. Implication sociale en environnement Il siège sur le conseil d'administration de Nature Québec, un organisme à but non lucratif voué à la conservation de la nature, au maintien des écosystèmes essentiels à la vie et à l'utilisation durable des ressources, dont il est président depuis 2004. En 1989, il fonde, avec d’autres partenaires, le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE). Il en est alternativement administrateur et président jusqu’en 2016. Il est également impliqué bénévolement dans des causes environnementales. Par exemple, il fut procureur et conseiller juridique, auprès d’autres organismes reconnus dont Les Amis de la Terre, la fondation David Suzuki et Greenpeace. Certaines de ces causes furent très médiatisées telles que la poursuite contre Ciment St-Laurent devant la Cour suprême du Canada, la poursuite contre les compagnies Pétrolia et Junex relative aux forages sur Anticosti, la protection des baleines (bélugas) à Cacouna, l'injonction contre le port pétrolier de TransCanada à Cacouna, la rainette faux-grillon de LaPrairie et la cimenterie McInnis à Port-Daniel. Prix Prix Douglas H. Pimlott est le Prix par excellence de Nature Canada, décerné aux personnes qui ont démontré une contribution importante tout au long de leur vie à la conservation de la biodiversité, des paysages et de la nature sauvage du Canada. Prix Émeritus (avocat émérite) décerné par le Barreau du Québec, 2015. Prix Pro Bono Rajpattie-Persaud, décerné par l’Association du Barreau canadien – Québec (ABC-Québec), visant à reconnaître la contribution exceptionnelle d’un membre au bien-être de sa communauté, 2012. Il est remis lors du diner présidentiel. Médias Canada's National Observer « Quebec lawyer wins Nature Canada award for lifelong commitment to climate justice », journaliste Yasmine Ghania, le 30 octobre 2020 Chronique « Par ici l'info », Ici Radio-Canada Première. Les alliances stratégiques en environnement, journaliste Renée Dumais-Beaudoin, le 2 mars 2020 Émission « Par ici l'info », Ici Radio-Canada Première. L'enjeu environnemental pourrait être rapidement évacué de la campagne électorale, journaliste Renée Dumais-Beaudoin, le Émission « 24/60 en direct », Radio-Canada, entrevue avec Anne-Marie Dussault, sur les victimes des inondations au Québec, au printemps 2019 Émission « Au cœur du monde », Ici Radio-Canada Première. L'urgence d'agir en environnement selon un avocat spécialiste, journaliste Kim Bergeron, le Émission « Par ici l'info », Ici Radio-Canada Première. Le changement de garde au ministère de l'environnement, journaliste Renée Dumais-Beaudoin, le Émission « Première heure », Radio-Canada, entrevue sur la poursuite de New York contre les pétrolières, journaliste Claude Bernatchez, le Assemblée nationale du Québec, Parlement du Québec, Michel Bélanger, en Commission parlementaire avec des Députés du Gouvernement du Québec Émission « 24/60 en direct », Radio-Canada, entrevue avec Anne-Marie Dussault, le Émission « Dutrizac le Midi », co-entrevue avec Benoît Dutrizac, Cogéco, 98,5FM (CHMP-FM) Émission « Première heure », Radio-Canada Émission « La Facture », Société Radio-Canada|Radio-Canada, Animateur Pierre Craig, Journaliste: Claire Frémont Émission « Désautels le dimanche », Société Radio-Canada|Radio-Canada, entrevue avec Michel Désautels Émission « LCN en direct », TVA Nouvelles Émission « 24/60 en direct », Société Radio-Canada|Radio-Canada, entrevue avec Anne-Marie Dussault Émission « Maisonneuve en direct », Radio-Canada, entrevue avec Frédéric Nicoloff Assemblée nationale du Québec, Parlement du Québec, Michel Bélanger, en Commission parlementaire avec des Députés du Gouvernement du Québec Assemblée nationale du Québec, Parlement du Québec, Michel Bélanger, en Commission parlementaire avec des Députés du Gouvernement du Québec Émission « La Facture », Radio-Canada, Animateur Pierre Craig Téléjournal de Société Radio-Canada|Radio-Canada, Animatrice : Céline Galipeau, Journaliste: Frédéric Zalac Notes et références Avocat québécois Professeur à l'Université Laval Professeur à l'Université de Montréal Naissance à Montréal Naissance en janvier 1961
Florence Jaugey
Florence Jaugey, née le est une réalisatrice et scénariste franco-nicaraguayenne. Biographie Florence Jaugey est établie au Nicaragua où elle a monté une société de production audiovisuelle avec son mari Frank Pineda. Filmographie Prix et distinctions 1998 : Ours d'argent au Festival de Berlin pour Cinema Alcázar. Notes et références Liens externes Naissance en juin 1959 Naissance à Nice Réalisatrice française Scénariste française de cinéma Documentariste français Cinéma nicaraguayen
Marie-Julie Levant
Marie-Julie Levant, née en 1977, est une basketteuse française, devenue entraîneuse. Biographie Joueuse Après plusieurs années au Club omnisports couronnais en Charente, pour la saison 2010-2011, Marie-Julie Levant quitte le COC (NF2) et arrive à Pleyber-Christ (Finistère) promu en LF2, un niveau auquel elle a déjà évolué auparavant. Elle déclare en : . À 33 ans, Marie-Julie Levant s'adapte rapidement à la Ligue 2 et constitue l'un des rouages essentiels du jeu pleybérien dès sa première saison. Immédiatement, elle s'investit aussi auprès de la section jeune, ce qui permet d'élever le niveau général des équipes du club. Entraîneuse Entre 2014 et 2018, Marie-Julie Levant est l'assistante de Stéphane Leite à Landerneau, Elle développe en : . Elle est également entraîneuse de l'équipe réserve du LBB qu'elle promeut en Nationale 2 2017-2018 aux côtés de Johan Le Gac. La saison 2017-2018 est ponctuées par une montée en première division. Marie-Julie Levant est nommée entraîneuse du Reims Basket féminin pour l'exercice 2018-2019, pour sa première saison sur un banc de LF2. Qualifiant l'équipe pour les play-offs, l'objectif de la quatrième place n'est pas atteint et MJL n'est pas conservée pour 2019-2020. L'équipe s'incline contre Toulouse en quarts de finale des play-offs lors de “la belle”. Elle confie en . Elle devient alors l'assistante de Benoit Marty au C' Chartres BF, toujours en LF2. Notes et références Liens externes C' Chartres basket féminin Joueuse de basket-ball de Landerneau Joueuse française de basket-ball Naissance en 1977 Naissance en France
Simon XIX Abraham
Simon XIX Abraham ou Oraham Shimun XIX ou bien Shemʿon XVII Abraham fut patriarche de l'Église apostolique assyrienne de l'Orient de 1820 à 1861. Biographie Il était oncle de son successeur Simon XX. Notes et références Patriarche apostolique assyrien de l'Orient
Brembri
Brembri (ou Brimbri) est une localité du Cameroun située dans le département du Logone-et-Chari et la Région de l'Extrême-Nord, au sud du lac Tchad, à la frontière avec le Tchad. Elle fait partie de la commune de Logone-Birni et du canton de Madiako. Population Lors du recensement de 2005, on y a dénombré 120 personnes. Notes et références Annexes Bibliographie H. Elingui, P. Tjeega, Dictionnaire des villages du Logone et Chari, Centre géographique national, ONAREST, 1978, 127 p. Fernand Isseri, Dictionnaire des villages du Logone et Chari : région de l'Extrême Nord, Institut national de cartographie, Yaoundé, 2014, 403 p. Plan communal de développement de Logone-Birni, TERDED/PNDP, , 195 p. Liens externes Logone-Birni, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC) Village dans la région de l'Extrême-Nord
Žirovnica (Batočina)
Žirovnica (en serbe cyrillique : ) est un village de Serbie situé dans la municipalité de Batočina, district de Šumadija. Au recensement de 2011, il comptait 742 habitants. Démographie Tourisme Notes et références Voir aussi Articles connexes Localités de Serbie Villes de Serbie Liens externes Localité dans la municipalité de Batočina
Tetraopes
Tetraopes est un genre d'insectes coléoptères qui comprend 24 espèces en Amérique centrale et Amérique du Nord, du Guatemala au Canada. Liste d'espèces Selon : Tetraopes annulatus Tetraopes basalis Tetraopes discoideus Tetraopes femoratus Tetraopes mandibularis Tetraopes melanurus Tetraopes pilosus Tetraopes quinquemaculatus Tetraopes sublaevis Tetraopes tetraophtalmus Tetraopes texanus Tetraopes umbonatus Tetraopes varicornis Selon : Tetraopes annulatus LeConte, 1847 Tetraopes basalis LeConte, 1852 Tetraopes crassus Chemsak & Noguera, 2003 Tetraopes crinitus Chemsak & Noguera, 2003 Tetraopes discoideus LeConte, 1858 Tetraopes femoratus LeConte, 1847 Tetraopes linsleyi Chemsak, 1963 Tetraopes mandibularis Chemsak, 1963 Tetraopes melanurus Schoenherr, 1817 Tetraopes pilosus Chemsak, 1963 Tetraopes quinquemaculatus Haldeman, 1847 Tetraopes skillmani Chemsak & Noguera, 2003 Tetraopes sublaevis Casey, 1913 Tetraopes tetrophthalmus (Forster, 1771) Tetraopes texanus Horn, 1878 Tetraopes thermophilus Chevrolat, 1861 Notes et références Liens externes Genre de Coléoptères (nom scientifique) Cerambycidae
Équipe d'Angleterre de football
L'équipe d'Angleterre de football (en anglais : ) est la sélection de joueurs anglais représentant leur nation lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Football Association. Alors que la plupart des équipes nationales à travers le monde représentent un État indépendant, les quatre « Nations constitutives » qui forment le Royaume-Uni sont chacune représentées par une équipe nationale distincte lors des compétitions internationales (à l'exception des Jeux olympiques). Ses joueurs sont sélectionnés selon les conditions d'admissibilité en sélection d'un joueur britannique. L'équipe d'Angleterre fait partie des huit équipes ayant remporté la coupe du monde, la victoire de l'Angleterre ayant eu lieu en 1966 alors que le pays organisait la compétition. L'équipe bat en finale l'Allemagne de l'Ouest après prolongation. L'Angleterre a la particularité d'avoir gagné sa seule couronne mondiale sur son sol, les autres vainqueurs ayant tous gagné le trophée au moins une fois sur terre étrangère. Elle n'a connu d'autres grandes performances que deux demi-finales disputées jusqu'au bout des prolongations, en 1990 (élimination aux tirs au but contre la RFA) et plus récemment en 2018 (défaite contre la Croatie). L'Angleterre arrive pourtant au troisième rang en Coupe du monde derrière le Brésil et l'Allemagne quant à sa présence dans le top huit du mondial (11 fois en 15 participations). Le nombre de ses échecs en quarts de finale est sans équivalent : cinq défaites, une élimination aux tirs au but et une autre en phase de poule du second tour (elle quitte le tournoi invaincue dans les deux derniers cas). En dépit d'un certain manque de réussite, l'équipe d'Angleterre est bien une équipe majeure du football international, située rarement au-dessous de la dixième place des classements FIFA et Elo. Parmi les cinq équipes nationales européennes ayant gagné au moins une fois la coupe du monde, l'Angleterre est la seule à n'avoir jamais été sacrée championne d'Europe (les quatre autres cumulant dix titres continentaux). En effet, elle a seulement atteint la finale du championnat d'Europe à une reprise, en 2021 avec de nombreux matchs disputés à domicile, et les demi-finales en 1968 en Italie et en 1996 une nouvelle fois à domicile. L'équipe d'Angleterre a en revanche remporté de nombreux succès contre les Home Nations au cours du British Home Championship, totalisant 54 titres (dont 20 partagés) avant l'arrêt de cette compétition en 1984. La principale équipe rivale de l'équipe d'Angleterre est depuis le début du football l'Écosse, qui a été son opposant au cours du premier match international de football en 1870, puis dans le premier match international officiel en 1872. Des oppositions entre les deux équipes se sont régulièrement organisées jusque dans les années 1980, époque où d'autres rivalités la dépassent en intensité. Celles avec l'Argentine et l'Allemagne tirent leurs racines des rencontres disputées lors des grandes compétitions internationales. L'équipe d'Angleterre joue habituellement ses matchs au Stade de Wembley, à Londres. Historique Débuts (1870-1918) Entre 1870 et 1872 cinq matchs internationaux sont organisés par Charles Alcock, sous les auspices de la Fédération d'Angleterre de football entre l'équipe d'Angleterre et d'Écosse. Le premier de ceux-ci voit s'opposer les deux équipes le au Kennington Oval de Londres. Il se solde par un nul, le score étant de 1-1. Ces matchs sont les précurseurs des rencontres internationales modernes. Bien qu'appelés matchs internationaux à l'époque où ils se tiennent, ils ne sont pas reconnus comme tels par la FIFA du fait que les joueurs formant l'équipe d'Écosse étaient uniquement des Écossais basés à Londres. Lorsque l'Angleterre dispute son premier match à l'extérieur le toujours contre l'Écosse au Stade Hamilton Crescent de Glasgow, il s'agit du premier match international officiel de l'histoire du football. Cette rencontre se solde par un match nul sans but. L'Écosse fait subir à l'Angleterre sa première défaite le en gagnant un match amical 2-1. Jusqu'en 1879, l'Écosse partagera avec l'Angleterre le privilège de posséder la seule équipe de football internationale, les deux sélections participant aux sept premiers matchs internationaux de l'histoire du football, se rencontrant annuellement pour un match. À partir du et un match contre le Pays de Galles, l'Angleterre commence à jouer contre d'autres équipes que l'Écosse. Elle dispute ainsi annuellement des matchs amicaux contre les deux équipes à partir du , avant que l'Irlande ne les rejoignent. Ces rencontres entre nations britanniques se formalisent par la création, lors de la saison 1883-1884, du British Home Championship qui constitue la première compétition officielle internationale. Entre sa création et 1914, elle est dominée par l'Écosse et l'Angleterre, cette dernière gagnant sur la période 19 titres dont 6 partagés avec l'Écosse ou l'Irlande. Le , la compétition est endeuillée lors du match qui oppose l'Angleterre à l'Écosse : le désastre d'Ibrox se solde par 12 morts et 527 blessés. Le 1 novembre 1906, la sélection enregistre un 15-0 face à la France qui restera sa plus large victoire. En 1908, la fédération d'Angleterre organise la première tournée de l'équipe hors des Îles Britanniques pour jouer contre des équipes d'Europe continentale. L'Angleterre affronte successivement l'Autriche par deux fois, la Hongrie et la Bohême et Moravie pour autant de victoires, toutes acquises par de larges écarts. En 1909 une nouvelle tournée est organisée, deux matchs contre la Hongrie et un match contre l'Autriche se solde là aussi par de lourdes défaites des continentaux. Ces deux tournées en Autriche-Hongrie, ainsi que le Tournoi européen de 1911, sont les seules occasions pour l'équipe d'Angleterre de rencontrer avant la Première Guerre mondiale des équipes internationales non britanniques. Lors du premier conflit mondial, dès 1914, les matchs de football internationaux sont suspendus en Angleterre. La reprise de ces rencontres ne se fait pas avant le et un match amical contre l'Irlande se soldant par un résultat nul 1-1. Avant ce match, en 1919, l'équipe d'Angleterre joue pourtant deux matchs contre l'Écosse et autant contre le Pays de Galles. Ceux-ci ne sont cependant pas considérés comme des matchs internationaux mais des matchs de période de guerre, ils ne sont donc pas considérés comme officiels, les sélections obtenues ainsi que les buts marqués ne sont pas crédités aux joueurs qui y participent. L'ancien capitaine de l'équipe, Steve Bloomer, parti en entraîner l'équipe allemande du Berlin Britannia FC se retrouve emprisonné pour toute la durée de la guerre. D'un conflit à l'autre (1919-1946) L'ensemble des années 1920 constitue une décennie noire pour l'équipe d'Angleterre qui ne réussit à remporter qu'à une seule reprise le British Home Championship, en 1927, titre partagé alors avec l'Écosse. À contrario, dans la même période, elle termine dernière de la compétition à trois reprises. Les années 1930 avec trois titres seuls et trois autres partagés sont mieux réussies, mais restent éloignées des performances affichées avant guerre. Alors que l'Angleterre refuse de participer à la Coupe du monde, organisée pour la première fois en 1930, seuls les matchs à domicile contre des nations continentales et les tournées à l'étranger lui permettent de sortir de l'isolement britannique. Dans les années 1920, les formations amateurs ou de professionnelles en vacances connaissent leurs premiers revers face à des formations du continent. La défaite enregistrée à Paris en 1921 face à la France n'est pas reconnue par la FA, mais entraîne une réaction : désormais, l'Angleterre alignera ses meilleurs joueurs face à la France. L'Espagne, le fait connaitre à l'Angleterre sa première défaite contre une équipe en dehors des îles Britanniques en s'imposant sur le score de 4-3. La France, le est la seconde nation non britannique à vaincre l'Angleterre en remportant 5-2 un match organisé à Colombes. À domicile, la première équipe qui oppose une résistance sérieuse face aux Anglais, en dehors des autres équipes britanniques, est l'Autriche, à l'époque de la Wunderteam qui le met en difficulté l'équipe d'Angleterre sur ses terres : les Autrichiens, qui pratiquent un jeu offensif, perdent tout de même sur le score de 4-3 en gagnant au passage le respect de la presse britannique. Le , l'Italie, récemment sacrée championne du monde, dispute contre la sélection anglaise une rencontre particulièrement violente surnommé la « Bataille de Highbury » et perd 3-2. Comme lors du premier conflit mondial, les matchs de football internationaux sont suspendus en Angleterre dès le début de la guerre en 1939. La reprise des matchs internationaux ne se fait pas avant le et un match amical contre l'Irlande se soldant par une victoire 2-7 des Anglais. Avant ce match de reprise, en 1946, l'équipe d'Angleterre joue cependant trente-sept matchs non-officiels, d'abord contre l'Écosse et le Pays de Galles, puis, la guerre finie, contre la France, l'Irlande du Nord, la Belgique et la Suisse. Ces rencontres ne sont là encore pas considérés comme des matchs internationaux à part entière, les sélections ainsi que les buts marqués n'étant pas comptabilisés pour les joueurs qui y participent. Walter Winterbottom, la fin de l'insularité du football anglais (1946-1962) Après la Seconde Guerre mondiale, la fédération anglaise accepte enfin de revenir siéger à la FIFA. Ce changement d'attitude ouvre à l'équipe nationale de nouvelles perspectives en lui permettant d'entrer sur la scène mondiale et de s'inscrire pour la première fois à la Coupe du monde. À la même période, sous l'impulsion de Stanley Rous, l'Angleterre abandonne le système de comité de sélection dirigé par la fédération pour mettre un seul homme à la tête de l'équipe : Walter Winterbottom devient ainsi le premier sélectionneur de l'Angleterre. L'équipe d'Angleterre remporte le British Home Championship qui fait alors office de groupe éliminatoire à la coupe du monde et se qualifie ainsi pour le mondial 1950. À la veille de la phase finale de la Coupe du monde 1950 qui se déroule au Brésil, tous les espoirs sont permis pour l'Angleterre qui est l'une des quatre têtes de série désignées et est donc la favorite logique de son groupe. L'équipe anglaise remporte 2-0 son premier match contre le Chili puis est battue 0-1 à la surprise générale par les États-Unis. Il lui reste une chance de qualification à condition de battre l'Espagne lors de la dernière journée, mais elle s'incline à nouveau sur le score de 0-1 . L'Angleterre termine à la seconde place du groupe, avec deux points tout comme le Chili et les États-Unis mais avec une meilleure moyenne de buts, et est éliminée dès le premier tour : en effet, seuls les premiers de chaque groupe se qualifient pour la poule finale. L'Angleterre se qualifie pour la Coupe du monde de football 1954 grâce à une nouvelle première place lors du British Home Championship, encore utilisé comme groupe éliminatoire. Mais dans la même année, l'équipe se voit infliger un sévère 7-1 contre la Hongrie. La phase finale se déroule en Suisse. Comme en 1950, il y a quatre groupes de quatre équipes, mais cette fois les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour les quarts de finale. Chaque poule comprend deux têtes de série et chaque équipe ne dispute que deux matchs de poule : ainsi l'Angleterre, tête de série, ne rencontre pas l'autre tête de série, l'Italie, et joue donc seulement contre la Belgique et la Suisse. Lors de la première journée, l'Angleterre fait match nul 4-4 après prolongation contre la Belgique puis bat la Suisse 2-0 lors du second match. Les trois points obtenus sont suffisants pour l'Angleterre qui se qualifie à la première place du groupe. En quart de finale, elle est logiquement vaincue par l'Uruguay, champion sortant qui n'a encore jamais perdu le moindre match en Coupe du monde, sur le score de 2-4. Opposée à la République d'Irlande et au Danemark dans son groupe de qualification pour la Coupe du monde 1958, l'Angleterre s'impose en remportant trois des quatre matchs, faisant match nul pour le dernier.Lors de la Coupe du monde de football 1958 en Suède, contrairement à 1954, les équipes d'une même poule se rencontrent toutes et jouent donc trois matchs. L'Angleterre réalise trois matchs nuls de rang, 2-2 après avoir été menée 0-2 à la , contre l'URSS, 0-0 contre le Brésil et enfin 2-2 contre l'Autriche. L'Angleterre termine à égalité de points avec l'Union soviétique pour la deuxième place du groupe, et doit disputer un match d'appui : elle est battue 0-1 par l'URSS le , et est ainsi éliminée dès le premier tour. Le groupe de qualification pour la compétition de 1962 oppose le Portugal et le Luxembourg à l'Angleterre, celle-ci s'impose grâce à trois victoires en quatre matchs, le dernier se soldant par un résultat nul. L'Angleterre termine deuxième de son groupe derrière la Hongrie après une défaite 1-2 contre celle-ci, à un succès 3-1 contre l'Argentine et un nul 0-0 contre la Bulgarie. La différence de buts lui permet de prendre la seconde place du groupe derrière la Hongrie devant l'Argentine. En quart de finale, l'Angleterre est éliminée par le Brésil, tenant du titre et futur vainqueur, sur le score de 1-3. Les seize années passées par Winterbottom à la tête de l'équipe d'Angleterre se traduisent par douze victoires finales lors du British Home Championship. Parmi celles-ci cinq sont des titres où l'Angleterre termine seule à la première place et sept sont des titres partagés, dont celui de 1956 où les quatre participants terminent à égalité. L'Irlande est la première équipe en dehors du Royaume-Uni à réussir à s'imposer en Angleterre. Elle domine le onze anglais, à Goodison Park, le sur le score de 0-2. L'invincibilité face aux équipes continentales cesse à Wembley le face aux Hongrois qui s'imposent sur le score de 3-6. Cette lourde défaite mettra en évidence les lacunes du WM pratiqué depuis les années 1920. L'organisation d'un match revanche à Budapest, loin d'effacer cet échec, se solde le par la plus lourde défaite de l'histoire de l'équipe Angleterre qui est battue 7-1. Alf Ramsey, une victoire en Coupe du monde sans lendemains (1962-1974) Alors que l'Angleterre de Winterbottom ne participe pas au premier championnat d'Europe 1960, celle d'Alf Ramsey s'engage dès l'édition suivante. Mais l'Angleterre est sortie sans gloire dès le tour préliminaire de l'Euro 1964, battue au match retour par la France qui lui fait subir à cette occasion sa plus lourde défaite à l'extérieur en compétition officielle sur le score de (5-2), alors que les deux équipes avaient fait match nul à l'aller. La Coupe du monde de football 1966 se dispute à domicile, l'Angleterre qualifiée d'office en tant que pays organisateur est donc dispensée de matchs de qualification. Au premier tour de la compétition, après un match nul (0-0) contre l'Uruguay en ouverture, l'Angleterre obtient deux victoires sur le score de (2-0) contre le Mexique puis contre la France et remporte la première place de son groupe. Elle affronte l'Argentine en quart de finale dans un match difficile marqué par la violence et le refus du capitaine argentin de sortir après une expulsion qu'il juge imméritée. L'Angleterre s'impose néanmoins (1-0) et accède ainsi aux demi-finales pour la première fois de son histoire : elle s'impose (2-1) contre le Portugal. En finale, l'Angleterre d'Alf Ramsey fait la différence contre la RFA (victoire 4-2) grâce notamment à un but litigieux marqué durant la prolongation. Trois des quatre buts anglais sont l'œuvre de Geoffrey Hurst, qui signe le seul triplé lors d'un seul match, en finale de Coupe du monde. Les joueurs comme le milieu Bobby Charlton, recordman des buteurs en sélection, le défenseur Bobby Moore ou le gardien de but Gordon Banks sont considérés comme les éléments les plus importants du triomphe anglais. En 1968, auréolée de son titre de championne du monde, la sélection anglaise réussit à se qualifier pour le dernier carré du championnat d'Europe. Vainqueur du British Home Championship qui sert de groupe préliminaire, l'Angleterre écarte l'Espagne en quarts de finale en s'imposant à l'aller comme au retour. Lors du tournoi final disputé en Italie, elle est éliminée en demi-finale par la Yougoslavie sur le score de (1-0) et se console ensuite en remportant le match pour la troisième place contre l'Union soviétique (2-0). Championne du monde en titre, l'Angleterre est une nouvelle fois dispensée de matchs éliminatoires, car qualifiée d'office pour le tournoi mondial de 1970. Au Mexique, l'Angleterre se classe deuxième de son groupe au premier tour après une victoire (1-0) contre la Roumanie, une défaite (0-1) contre le Brésil, match resté célèbre pour une parade exceptionnelle du gardien anglais face à une tête de Pelé et une victoire (1-0) contre la Tchécoslovaquie. Le à León, alors que Gordon Banks est absent à cause d'une intoxication alimentaire, l'Angleterre mène 2-0 au bout de 50 minutes de jeu, en quart de finale contre les Allemands de l'Ouest. Alf Ramsey fait alors sortir Bobby Charlton, mais les Allemands qui ont de la ressource reviennent au score et font la différence dans la prolongation (3-2) pour éliminer les champions sortants Anglais. Cette défaite marque une fin de cycle pour la génération victorieuse de 1966. L'Angleterre remporte son groupe préliminaire de l'Euro 1972 devant la Suisse, la Grèce et Malte en ne perdant qu'un seul point en route. Cependant elle est à nouveau éliminée par la RFA, futur champion d'Europe, en quarts de finale. Les Anglais essuient notamment un revers cinglant à Wembley au match aller (1-3) contre une Mannschaft impressionnante. L'équipe d'Angleterre retrouve la Pologne, championne olympique 1972, et le Pays de Galles dans son groupe qualificatif pour la coupe du monde 1974. Le dernier match à Wembley le 17 octobre 1973 est décisif pour la qualification entre la Pologne, qui s'était imposée au match aller (2-0) à Chorzow, et l'Angleterre. Les Anglais comptent un point de moins que leurs adversaires avant le début du match et doivent donc impérativement gagner pour aller en Allemagne. Les Polonais résistent aux assauts de l'attaque anglaise grâce au talent du gardien Jan Tomaszewski qui à plusieurs reprises met en échec les occasions anglaises, à contrario le gardien anglais Peter Shilton se met en évidence par une erreur coûtant le but et la qualification. Le score nul (1-1) est synonyme d'élimination pour l'équipe d'Angleterre qui est alors l'une des grandes absentes du mondial 1974. Reconstruction de l'équipe nationale (1974-1982) Don Revie, un échec à la tête de l'Angleterre L'Angleterre est placée dans un groupe qualificatif pour le Championnat d'Europe de football 1976 comprenant la Tchécoslovaquie, le Portugal et Chypre. Elle est notamment à la lutte pour la première place avec la Tchécoslovaquie qui gagne ses trois matchs à domicile, dont une victoire finalement décisive à Bratislava contre l'Angleterre 2-1. L'Angleterre qui a perdu un point à domicile contre le Portugal se classe deuxième derrière la Tchécoslovaquie, futur champion d'Europe, et est éliminée. L'équipe d'Angleterre est placée dans le groupe 2 des qualifications pour la Coupe du monde 1978. Avec elle se retrouvent l'Italie, la Finlande et le Luxembourg. Le duel est serré entre l'Angleterre et l'Italie qui se rendent coup pour coup (victoire à domicile 2-0 pour chacune contre l'autre). Les deux équipes encaissent le même nombre de buts (4), mais les Italiens, plus dominateurs dans les duels contre les deux autres équipes du groupe, en marquent trois de plus que les Anglais et se qualifient à la différence de buts pour la phase finale en Argentine. L'Angleterre est une fois de plus absente du mondial. Ron Greenwood, une reconstruction progressive de l'équipe d'Angleterre L'Angleterre fait son retour dans un tournoi majeur en se qualifiant pour le championnat d'Europe 1980. Elle remporte facilement son groupe de qualification en terminant invaincue, devant l'Irlande du Nord, la République d'Irlande, la Bulgarie et le Danemark. Lors de la phase finale, l'Angleterre obtient le match nul (1-1) contre la Belgique, perd (1-0) contre l'Italie et l'emporte (2-1) contre l'Espagne. L'Angleterre termine troisième du groupe à seulement un point de la Belgique, finaliste, et de l'Italie, qualifiée pour la petite finale. Le groupe de qualification pour la coupe du monde 1982 propose la Hongrie, la Roumanie, la Suisse et la Norvège comme opposition à l'Angleterre. Elle réussit à se qualifier en finissant deuxième du groupe derrière la Hongrie. Lors de la coupe du monde 1982, l'Angleterre impressionne au premier tour en remportant tous ses matchs avec la manière, (3-1) contre la France, (2-0) contre la Tchécoslovaquie et (1-0) contre le Koweït. Au second tour, elle accroche la RFA (0-0) mais ne parvient pas ensuite à battre l'Espagne (0-0) qui évolue à domicile. Ce sont les Allemands qui remporte le groupe et accèdent à la demi-finale grâce à leur succès contre les Espagnols. L'Angleterre est donc éliminée sans avoir perdu le moindre match. Bobby Robson, une sélection aux résultats en dents de scie (1982-1990) Depuis 1963 et la nomination de Alf Ramsey, l'Angleterre remporte quinze fois le titre du British Home Championship dont quatre titres partagés, la compétition perd cependant peu à peu de son prestige du fait de la concurrence de la Coupe du monde et du championnat d'Europe. Pour le centenaire de la création de l'épreuve se joue la dernière édition du British Home Championship, l'Angleterre ainsi que l'Écosse décident, en effet, de ne plus participer à celle-ci. L'équipe de Bobby Robson dispute donc une dernière fois le tournoi en 1984 avant que la Rous Cup ne prolonge jusqu'en 1989 la tradition datant de 1870 du match annuel opposant Angleterre et Écosse. À partir de 1990, cette nouvelle compétition est elle-même supprimée. L'Angleterre se retrouve pour les qualifications de l'Euro 1984 dans un groupe qui comprend le Danemark, la Grèce, la Hongrie et le Luxembourg. Au cours des éliminatoires, l'équipe anglaise perd un match (0-1), à domicile contre le Danemark, cette unique défaite suffit toutefois aux Scandinaves pour obtenir la première place et se qualifier aux dépens de l'Angleterre. Le groupe de qualification pour la Coupe du monde 1986 oppose l'Irlande du Nord, la Roumanie, la Finlande et la Turquie à l'Angleterre. L'Angleterre domine son groupe finissant première devant l'Irlande du Nord. Le début de l'Angleterre en phase finale est poussif avec une défaite d'entrée face au Portugal (0-1) suivie d'un nul (0-0) contre le Maroc. L'Angleterre obtient finalement la seconde place de son groupe derrière le Maroc grâce au coup du chapeau de Gary Lineker contre la Pologne (3-0). En huitième de finale, le onze anglais bat facilement le Paraguay (3-0). Le parcours de l'Angleterre s'achève en quart de finale et une défaite amère (1-2) contre les Argentins futurs champions. Le match est marqué de l'empreinte de Diego Maradona qui marque un but de la main - validé à tort par l'arbitre - et un but sur une action individuelle où il dribble l'ensemble de la défense anglaise, gardien y compris, avant de marquer. Malgré l'élimination à ce stade, c'est un Anglais, Lineker, qui termine meilleur buteur de cette Coupe du monde. L'Angleterre valide son ticket pour le championnat d'Europe de 1988 en remportant sans perdre de match son groupe de qualification devant la Yougoslavie, l'Irlande du Nord et la Turquie. L'Euro 88 tourne cependant au fiasco pour l'Angleterre qui s'en va avec trois défaites en trois matches. L'équipe s'incline d'abord (0-1) contre l'Irlande de Jack Charlton. Marco van Basten marque les trois buts qui scellent la défaite (1-3) contre les Pays-Bas futurs champions d'Europe. Enfin dans un match qui n'a d'enjeu que pour l'URSS, son adversaire de la dernière journée, l'Angleterre perd à nouveau sur le score de (3-1). L'Angleterre lors des qualifications pour la Coupe du monde 1990 est opposée à la Suède, la Pologne, et l'Albanie. Elle réussit à se qualifier en finissant deuxième du groupe derrière la Suède. En phase finale, l'Angleterre termine en tête du groupe F avec des matchs nuls (1-1) contre l'Irlande et (0-0) contre les Pays-Bas puis une victoire (1-0) contre l'Égypte. Elle vient ensuite difficilement à bout de la Belgique en huitième de finale sur le score de (1-0) après prolongation. En quart de finale, les Anglais doivent puiser dans leurs réserves pour battre le Cameroun (3-2) après prolongation dans l'un des matchs les plus spectaculaires du mondial italien. L'Angleterre est éliminée en demi-finale par la RFA aux tirs au but après un nul (1-1) après prolongation, ce qui lui barre la voie à une seconde finale après celle de 1966. Les Anglais terminent finalement quatrièmes, battus (1-2) par l'Italie pour la médaille de bronze. Instabilité des années 1990 L'Angleterre remporte à nouveau son groupe de qualification au Championnat d'Europe devant la République d'Irlande, la Turquie et la Pologne, en terminant invaincue. Lors de la phase de préparation pour l'Euro 1992 en Suède, elle bat en match amical un de ses futurs adversaires en phase finale, la France, qui restait sur une longue série d'invincibilité, 2-0. L'Angleterre rate encore son tournoi : après deux nuls 0-0 contre le Danemark et la France, elle perd 2-1 contre la Suède un match décisif de la dernière journée et est éliminée. L'Angleterre se retrouve dans un groupe de qualification pour la Coupe du monde 1994 avec la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, a Turquie et Saint-Marin. Ce dernier réussit à marquer un but contre la sélection anglaise 9 secondes après le début du match s'incline finalement 7-1. L'équipe d'Angleterre qui perd 2-0 en Norvège et aux Pays-Bas laisse les deux places qualificatives à ces deux équipes. Elle fait partie, avec la France et le Danemark, des grands absents du mondial américain. En 1996, trente ans après son titre mondial, l'Angleterre accueille à nouveau un grand tournoi, le championnat d'Europe, et espère rééditer son exploit de 1966. Le résultat du premier match, 1-1 contre la Suisse, n'est pas convaincant, mais avec une victoire 2-0 contre l'Écosse et une autre contre les Pays-Bas, sur le score de 4-1, les Anglais passent finalement le premier tour sans problème. Le quart de finale contre l'Espagne est plus difficile et se solde par un 0-0 après prolongation, les Anglais se qualifient aux tirs au but. En demi-finale contre l'Allemagne, l'équipe anglaise obtient encore un match nul 1-1 après prolongation, et cette fois échoue lors de la séance des tirs au but. Les Anglais ont pour consolation de voir Alan Shearer terminer meilleur buteur du tournoi avec 5 buts. L'Angleterre se retrouve dans un groupe de qualification pour la coupe du monde 1998 comprenant l'Italie, à nouveau la Pologne, la Géorgie et la Moldavie. L'équipe d'Angleterre termine en tête du groupe devant l'Italie et se qualifie. Au premier tour de la phase finale, elle se classe deuxième du groupe F après une victoire 2-0 contre la Tunisie, une défaite 1-2 contre la Roumanie et une victoire 2-0 contre la Colombie. En huitième de finale, elle rencontre l'Argentine dans un match où Michael Owen marque l'un des plus beaux buts de la coupe du monde et où David Beckham est exclu après avoir répondu à une provocation de Diego Simeone. L'Angleterre est éliminée aux tirs au but après un nul 2-2 après prolongation, score acquis dans le temps règlementaire. L'Angleterre termine deuxième de son groupe éliminatoire à l'Euro 2000 derrière la Suède et devant la Pologne, la Bulgarie et le Luxembourg, puis dispute les barrages face à l'Écosse. Victorieuse 2-0 à l'extérieur, elle perd 0-1 à domicile et se qualifie au score cumulé. En phase finale de l'Euro 2000., les Anglais entament parfaitement la compétition en menant 2-0 contre le Portugal au bout de 20 minutes, mais se font renverser et perdent le premier match 3-2. Alan Shearer remet l'équipe anglaise sur pied lors de la deuxième journée en inscrivant le but victorieux contre l'Allemagne 1-0. Ayant son destin entre les mains au coup d'envoi du troisième match (où un score nul peut lui suffire si par ailleurs l'Allemagne ne bat pas le Portugal), l'Angleterre mène au score contre la Roumanie à la mi-temps. Les Roumains égalisent en début de seconde période et font finalement craquer les Anglais qui concèdent un pénalty dans les dernières minutes du match. Le pénalty transformé qualifie la Roumanie et élimine l'Angleterre sur le fil (2-3). Les années 1990 sont également marquées par le match amical du où l'équipe d'Angleterre alors dirigée par Terry Venables affronte la République d'Irlande, après l'ouverture du score irlandaise le match est interrompu du fait d'émeutes provoquées par certains des supporters anglais. Eriksson, premier sélectionneur étranger (2001-2006) Après l'échec de l'Euro 2000 et la défaite à domicile contre l'Allemagne 0-1 en début d'éliminatoires pour la Coupe du monde 2002, la Fédération Anglaise confie pour la première fois la sélection anglaise à un entraîneur étranger, le Suédois Sven-Göran Eriksson qui remplace Kevin Keegan. L'Angleterre obtient alors une retentissante victoire 5-1 en Allemagne. L'Angleterre termine première de son groupe de qualification qui comprend l'Allemagne, la Finlande, la Grèce et l'Albanie devant l'Allemagne grâce à un nul 2-2 contre la Grèce, lors du dernier match, grâce à un coup franc direct de David Beckham à la dernière minute. Avec un 1-1 contre la Suède, un 1-0 contre l'Argentine et un 0-0 contre le Nigeria, l'Angleterre termine deuxième de son groupe à égalité de points avec la Suède. David Beckham, expulsé en 1998 contre ces mêmes adversaires, prend sa revanche lorsqu'il inscrit le penalty victorieux contre les Argentins. En huitième de finale contre le Danemark, l'Angleterre se qualifie facilement sur le score de 3-0. Elle rencontre ensuite le Brésil, Michael Owen ouvre la marque, mais Rivaldo égalise peu avant la mi-temps. En début de seconde mi-temps, Ronaldinho inscrit un superbe coup franc qui lobe David Seaman. L'expulsion sévère de Ronaldinho ne change rien, l'Angleterre s'incline 1-2 et sort du tournoi. Dans un groupe de qualifications pour l'Euro 2004 comprenant également la Turquie, la Slovaquie, la Macédoine et le Liechtenstein, l'Angleterre se qualifie en obtenant la première position et en restant invaincue. Le premier match du championnat d'Europe commence pour l'Angleterre comme avait fini l'Euro 2000 : l'Angleterre perd dans les arrêts de jeu. Frank Lampard ouvre le score de la tête contre la France, mais Zinédine Zidane inscrit un doublé dans les dernières minutes : un coup franc direct puis un penalty qui sanctionne une mauvaise passe en retrait à David James, qui fait faute sur Thierry Henry. Il faut noter qu'à la , Fabien Barthez avait repoussé un penalty de David Beckham. L'Angleterre s'incline donc 1-2 contre la France, mais se reprend très vite contre la Suisse 3-0 et la Croatie 4-2. Malgré un jeu convaincant et une belle résistance, l'Angleterre est éliminée en quart de finale aux tirs au but après un match nul 2-2 face au Portugal. Dans un groupe de qualifications pour la Coupe du monde 2006 qui comprend la Pologne, l'Autriche, le Pays de Galles, l'Irlande du Nord et l'Azerbaïdjan, l'Angleterre termine première devant la Pologne et se qualifie. L'Angleterre passe aisément le premier tour, terminant première du groupe avec un 1-0 contre le Paraguay, un 2-0 contre Trinité-et-Tobago et un 2-2 contre la Suède. Elle remporte par la suite son huitième de finale contre l'Équateur 1-0 grâce à un coup franc de Beckham. L'Angleterre échoue contre le Portugal aux tirs au but après un 0-0, en quart de finale à Gelsenkirchen. Wayne Rooney est exclu de la rencontre alors que Cristiano Ronaldo, son coéquipier à Manchester United, influence la décision de l'arbitre. Le gardien portugais Ricardo arrête les tirs de Lampard, Gerrard et Carragher. La parenthèse McClaren et la désillusion Capello (2006-2012) L'Angleterre est éliminée lors des éliminatoires pour l'Euro 2008 car, alors qu'il ne lui fallait qu'un seul point, elle perd ses deux derniers matchs décisifs 2-1 contre la Russie et 2-3 contre la Croatie à Wembley. Le sélectionneur Steve McClaren est alors démis de ses fonctions. C'est la première fois depuis la Coupe du monde 1994 que l'Angleterre est absente d'une grande compétition internationale. Son précédent échec dans les qualifications à un Championnat d'Europe de football remonte à celles de l'Euro 1984, alors que la phase finale ne retenait à l'époque que huit qualifiés. Le , Fabio Capello, l'ancien entraîneur du Milan AC, du Real Madrid, de l'AS Roma et de la Juventus, est nommé sélectionneur de l'équipe d'Angleterre, il est le deuxième étranger nommé à ce poste. Comme son prédécesseur, sa première décision importante est d'écarter Beckham de l'équipe, laissant l'ancien capitaine à 99 sélections et provoquant une campagne de presse hostile de la part de médias qui lui reprochent de ne pas le laisser atteindre le seuil des 100 sélections. Le premier match de Capello comme sélectionneur est une victoire 2-1 au cours d'un match amical contre la Suisse le . La campagne des qualifications pour la Coupe du monde 2010 commence le contre Andorre qui est battu 2-0. La seconde rencontre de cette campagne oppose, le , l'Angleterre à la Croatie qui est défaite 1-4 constituant une bonne performance dans la course à la qualification pour la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Avec 9 victoires pour 1 défaite, les Anglais se qualifient pour le mondial sud-africain. Le tirage au sort des groupes de la phase finale a eu lieu le au Cap: il oppose les Anglais à l'Algérie, les États-Unis et la Slovénie. L'équipe commence sa compétition par un match nul (1-1) contre les États-Unis sur un but de Steven Gerrard à la quatrième minute, mais encaisse un but de Clint Dempsey à la à cause d'une erreur du gardien de but Robert Green. Elle enchaîne sur un deuxième match nul face à l'Algérie. Elle réussit à se qualifier pour les huitièmes de finale en battant la Slovénie (1-0) mais est battue nettement par l'Allemagne 4 à 1. Frank Lampard, alors que le score est de 2 à 1, marque un but valable, mais refusé par l'arbitre, le ballon a frappé la barre transversale, a rebondi derrière la ligne puis est ressorti. Le , l'Angleterre perd à domicile contre l'équipe de France 1-2 en étant dominée ; la place de Fabio Capello, qui avait pour l'occasion, sélectionné un joueur de deuxième division anglaise, Jay Bothroyd, est remise en question. Les Anglais terminent tout de même à la première place de leur groupe de qualifications pour l'Euro 2012 ce qui redonne de la confiance aux Three Lions. Fabio Capello, sous contrat durant la compétition disputée en Pologne et en Ukraine, choisit cependant de démissionner le , à la suite de l'affaire John Terry, qui avait été démis de son rôle de capitaine à la suite de propos racistes, contre la volonté du sélectionneur. Stuart Pearce prend l'équipe en charge pour la rencontre suivante, le , un match amical contre les Pays-Bas. L'ère Hodgson, de l'espoir aux fiascos (2012-2016) Le , Roy Hodgson est nommé sélectionneur des Three Lions pour un contrat de quatre ans. Durant cette période, l'Angleterre va briller durant chaque éliminatoire de compétitions avant d'enterrer ces espoirs par une déception (Euro 2012) puis par des fiascos : la Coupe du monde 2014 puis l'Euro 2016 où Roy Hodgson annonce sa démission. L'Angleterre termine du Groupe D de l'Euro 2012 disputé en Pologne et en Ukraine devant la France avec sept points à la suite d'un match nul 1-1 contre les Français, une victoire 3-2 contre la Suède, puis 1-0 contre les Ukrainiens. C'est la deuxième fois que les Three Lions termine d'un groupe d'un Euro (la première fois, c'était en 1996). Les joueurs de Hodgson sont battus par l'Italie en quart de finale (0-0 et 4 tab 2) avec Ashley Cole et Ashley Young ratant leurs penalties. Hodgson réussit à qualifier son équipe pour la Coupe du monde 2014 au Brésil en terminant premier face à un groupe comptant notamment l'Ukraine, le Monténégro et la Pologne. L'Angleterre dispute sa quatorzième Coupe du monde et affronte au premier tour l'Uruguay, l'Italie et le Costa Rica dans un groupe difficile comprenant trois anciens champions du monde. Les Anglais commencent le tournoi contre l'Italie. Égalisant par Daniel Sturridge juste après un but italien, ils perdent finalement sur le score de 2-1. Le scénario du deuxième match est similaire pour les Anglais puisque, après avoir encaissé le premier but, ils égalisent par Wayne Rooney mais perdent finalement par deux buts à un. C'est le premier but de Rooney en trois Coupes du monde. Le succès costaricien face à l'Italie élimine l'Angleterre après deux matchs. Le score du troisième et dernier match, joué face au Costa Rica, reste nul et vierge. L'Angleterre termine ainsi dernière du groupe avec un point. C'est la première fois depuis 1958 que les Three Lions sont éliminés au premier tour d'une Coupe du monde, et c'est la première fois de l'histoire que cela arrive après deux matchs. Les faiblesses de la défense en sont en partie responsables. L'Angleterre réalise un sans faute durant les éliminatoires de l'Euro 2016 en remportant ses 10 matchs. Elle commence la compétition dans le groupe B face à la Russie, où les deux équipes se neutralisent (1-1). Elle rencontre ensuite le Pays de Galles où elle remporte son premier match dans la compétition 2 buts à 1. À la suite d'un match nul (0-0) face à la Slovaquie, l'Angleterre termine deuxième de son groupe derrière le Pays de Galles. Elle rencontre en huitièmes de finale la surprenante équipe d'Islande, qui a terminé deuxième du groupe F devant le Portugal. L'Angleterre, annoncée largement favorite avant ce match, se fait pourtant surprendre et est éliminée (défaite 2 buts à 1). La presse anglaise parle de la « plus grande humiliation de l'histoire de la sélection ». À la suite de l'élimination, Roy Hodgson annonce sa démission. Gareth Southgate, meneur d'une génération prometteuse (depuis 2016) En , quelques semaines seulement après le fiasco de l'Euro 2016, le football anglais et en particulier le sélectionneur Sam Allardyce, sont frappés par un scandale de corruption. À la suite de l'éviction de ce dernier, c'est l'ancien international Gareth Southgate qui prend la tête de l'équipe le , d'abord en tant qu'intérimaire. Son premier match se solde par une victoire 2-0, au stade de Wembley face à l'équipe de Malte de football. Deux mois plus tard, le il est nommé sélectionneur des Three Lions pour quatre ans. Les anglais valident leur billet pour le mondial 2018 le en battant l'équipe de Slovénie de football 1-0. L'équipe termine première de son groupe et invaincue. Le , Gareth Southgate dévoile sa liste de 23 joueurs sélectionnés pour participer à la Coupe du Monde plus 5 réservistes. Plusieurs surprises sont à noter dans cette liste comme la présence du jeune défenseur de Liverpool Trent Alexander-Arnold ou du milieu de terrain Ruben Loftus-Cheek. Les anglais franchissent assez facilement l'obstacle du premier tour en terminant deuxièmes de leur groupe derrière la Belgique (défaite 0-1 lors de la dernière journée avec des équipes remaniées des deux côtés), qui fait partie des favoris à la victoire finale, même si l'Angleterre a affiché des difficultés à l'emporter face à la Tunisie lors de la première journée (2-1 avec le deuxième but inscrit en toute fin de rencontre). En huitième de finale finale, les anglais rompent la malédiction et remportent la première séance de tirs au but de leur histoire en coupe du monde face à la Colombie après un score de parité dans le temps réglementaire (1-1, les Sud-Américains ayant répliqué dans les arrêts de jeu au penalty d'Harry Kane), face à des Cafeteros il est vrai privé de leur meilleur élément James Rodríguez. Ce succès relance l'intérêt de la nation pour la sélection nationale et nombreux sont les observateurs qui saluent le travail accompli par Southgate avec cette jeune équipe. Qualifiés pour leur première demi-finale dans un grand tournoi depuis 1996 après avoir battu la Suède au tour précédent (2-0), les anglais seront finalement éliminés aux portes de la finale face aux croates à la suite de leur défaite 2-1 après prolongations, au terme d'une performance très décevante des Three Lions, qui avaient rapidement ouvert le score et gâché plusieurs opportunités franches de doubler la mise en première mi-temps, dont des balles de but toutes faites d'Harry Kane, avant de voir la Croatie profiter du manque de réalisme des hommes de Gareth Southgate pour refaire son retard et l'emporter au bout du suspense. Harry Kane, le capitaine de la sélection, termine meilleur buteur du tournoi avec 6 réalisations. Les Three lions termineront finalement le tournoi à la quatrième place après une nouvelle défaite face à la Belgique lors du match pour la troisième place (0-2) avec une nouvelle fois des opportunités franches d'égalisation manquées avant le deuxième but belge. Malgré ces deux revers consécutifs ayant mis en lumière un manque criant de réalisme offensif dans la zone de vérité, le tournoi est considéré comme une belle réussite par les consultants et les fans, et la cote de popularité du sélectionneur Gareth Southgate se trouve au plus haut. En septembre, Southgate et ses hommes entament la ligue des nations de l'UEFA, une nouvelle compétition créée pour remplacer les matchs amicaux souvent sans grand intérêt. Placée dans un groupe difficile en compagnie de l'Espagne et de la Croatie, l'Angleterre réalise un premier tour de qualité et parvient à se qualifier pour les demi-finales, qui ont lieu en . Ils perdent la demi-finale face aux Pays-Bas, encaissant deux buts lors les prolongations, mais obtiennent la place aux dépens de la Suisse à l'issue d'une séance de tirs au but. L'équipe d'Angleterre se qualifie pour le championnat d'Europe 2020 à l'issue de la journée des éliminatoires avec sa victoire écrasante contre le Monténégro (7-0) grâce notamment à un triplé de Harry Kane. Elle s'assure de la première place du groupe devant la République tchèque et le Kosovo. Elle a réalisé un parcours presque sans faute, ponctué certes par une défaite en République tchèque (1-2) mais montrant un visage très offensif (6-0 en Bulgarie, 5-0 et 5-3 à domicile respectivement contre la République tchèque et le Kosovo), marquant 37 buts (dont 11 par le seul Harry Kane) pour 6 encaissés, constituant la meilleure attaque des qualifications derrière la Belgique et à égalité avec l'Italie. Lors de l'Euro 2020, l'Angleterre, qui hérite du groupe D et a l'avantage de disputer toutes ses rencontres de poule à domicile, termine en tête de son groupe sans convaincre, avec deux courtes victoires contre la Croatie et la Tchéquie (1-0 à chaque fois) ainsi qu'un match nul sans relief lors du derby face à l'Écosse, l'adversaire le plus faible du groupe (0-0). Cependant, les Three Lions, toujours à domicile, montent en puissance en 1/8e de finale en écartant l'Allemagne (2-0), mettant fin à une disette de 55 ans sans battre la Mannschaft en match à élimination directe, avant de battre sans difficulté l'Ukraine (4-0) en quarts de finale, pour le seul match disputé par la troupe de Gareth Southgate sur terrain neutre. Opposé en demi-finale au Danemark, l'Angleterre s'en sort in extremis (victoire 2-1 en prolongations) après avoir concédé l'ouverture du score danoise sur un sublime coup-franc de Mikkel Damsgaard à la demi-heure de jeu, par ailleurs le premier but encaissé par les Three Lions depuis le début de la compétition ; au cours d'une rencontre marquée par une polémique liée à l'arbitrage, en raison d'un penalty généreux accordé aux joueurs de Gareth Southgate à la minute alors que le score était de 1 partout, sentence convertie par Harry Kane en deux temps après un arrêt initial du portier danois Kasper Schmeichel. Elle atteint ainsi la première finale d'un Euro de son histoire, une première en 55 ans dans le cadre d'une compétition majeure, qu'elle disputera toujours à Wembley contre l'Italie et doit négocier une dernière rencontre très difficile face à un adversaire ayant affiché un jeu plus séduisant et convaincant jusqu'à présent pour s'adjuger un premier titre continental. Les Three Lions ne créent pas l'exploit en finale et connaissent une désillusion supplémentaire, en concédant le match nul (1-1) à la fin du temps réglementaire et des prolongations - l'égalisation de Leonardo Bonucci à la minute ayant répondu à l'ouverture du score anglaise à la minute de Luke Shaw, but le plus rapide en finale d'un Euro -, avant de s'incliner aux tirs aux buts (2 à 3), au cours d'une rencontre maîtrisée par une Squadra Azzurra supérieure sur le plan technique et beaucoup plus dangereuse offensivement. L'Angleterre domine ensuite sans encombre sa poule qualificative pour la Coupe du monde 2022, avec 8 victoires et 2 nuls (1-1 en Pologne et sur le même score à domicile contre la Hongrie), signant une qualification consécutive à une phase finale de Coupe du monde. Tenue, emblèmes, symboles de l'équipe d'Angleterre Équipementiers L'équipementier actuel de l'équipe d'Angleterre est Nike, qui a racheté Umbro le . L'équipementier américain qui conçoit les maillots utilise la marque anglaise pour la confection et la distribution ; c'est le sigle de cette dernière qui figure également sur le maillot. Les premiers équipementiers de l'équipe sont Umbro, Hope Brothers et St.Blaize dont les tenues sont utilisées entre 1949 et 1952, l'équipe n'ayant pas équipementier attitré pour les matchs joués avant cette date. Umbro reste l'équipementier le plus fréquent puisqu'il a fourni seul les tenues de l'équipe d'Angleterre pendant trois périodes distinctes, entre 1952 et 1960, entre 1965 et 1974 et entre 1984 et 2009, à ce titre il était l'équipementier de l'équipe d'Angleterre lors de la campagne victorieuse en coupe du monde 1966. Entre ces périodes où Umbro équipait l'équipe, Bukta, entre 1960 et 1965 et Admiral entre 1974 et 1983 ont également équipé le onze anglais. À la suite de la vente de Umbro, Nike devient l'équipementier officiel de l'équipe d'Angleterre jusqu'au . Tenues Les couleurs traditionnelles des tenues de l'équipe d'Angleterre à domicile sont formées des maillots blancs, des shorts bleus et des bas blancs. Depuis 2001, l'équipe a périodiquement porté des shorts blancs au cours des matchs à domicile. L'équipe d'Angleterre a régulièrement changé le design et les couleurs de ses maillots, ainsi depuis 1966, elle a porté plus de 45 maillots différents. Depuis 2005, David Blanch est le concepteur principal des tenues de l'équipe d'Angleterre. Le , Umbro a fourni une tenue entièrement blanche reprenant un design plus ancien, qui est porté la première fois lors d'une victoire 4–0 lors d'un match amical contre la Slovaquie à Wembley. Cette tenue remplace les traditionnels shorts bleu marine par des shorts blancs. Les traditionnels shorts bleu marine sont de nouveau utilisés, le lors de la défaite 1–0 contre l'Ukraine. Les couleurs de la tenue extérieure de l'équipe d'Angleterre sont constituées de maillots rouges, de shorts blancs et de bas rouges, cette tenue extérieure n'a pas été nécessaire avant que l'équipe d'Angleterre ne rencontre des équipes en dehors du Royaume-Uni. De 1945 à 1952, l'Angleterre porte une tenue extérieure entièrement bleue. En 1996, le maillot extérieur de l'Angleterre est changé pour une tenue comprenant des maillots, des shorts et des bas gris. Cette tenue est portée contre la Bulgarie, l'Allemagne et la Géorgie mais l'abandon du traditionnel rouge se révèle impopulaire parmi les supporters et depuis lors la tenue extérieure est restée rouge. Cette tenue extérieure est parfois utilisée pour les matchs à domicile. L'Angleterre a également parfois eu recours à un troisième maillot. Lors de la coupe du monde 1970, l'Angleterre utilise une troisième tenue avec des maillots, des shorts et des bas bleu clair contre la Tchécoslovaquie. En 1973, l'équipe utilise une tenue similaire à celle du Brésil, avec un maillot jaune et un short bleu, qui est portée contre la Tchécoslovaquie, la Pologne et l'Italie. Entre 1986 et 1992 l'Angleterre utilise plusieurs tenues au maillot bleu pâle, rarement portées en match. Les tenues utilisées par les gardiens de l'équipe d'Angleterre ont également connu une grande variété. À l'origine le gardien Anglais portait un maillot jaune ou bien un maillot bleu. Plus récemment d'autres couleurs ont été utilisées comprenant entre autres des modèles multicolores. Principaux maillots utilisés par l'équipe d'Angleterre Blason Le blason de l'équipe d'Angleterre et de la fédération anglaise de football est constitué de l'association d'une variante des Armoiries de l'Angleterre et de roses des Tudor. Dès le premier match international entre l'Angleterre et l'Écosse, en 1872, les joueurs de l'équipe d'Angleterre utilisent un maillot où figure un blason représentant leur nation. Le blason est alors composé par une reprise des armoiries de l'Angleterre remontant à Richard d'Angleterre avec une variation de couleur. Au champ de gueules avec trois léopards d'or armés d'azur se substitue un champ d'Argent avec trois léopards d'azur armés de gueules surmonté d'une couronne d'azur et de gueules. Le blason est modifié au début du siècle, le bouclier et la couronne sont réduits, les léopards rendus plus droits et réalistes et des couronnes de gueules placés sur chacun des léopards. En 1949, la Fédération décide d'adopter un nouveau blason réalisé par le College of Arms afin qu'il se distingue de celui de l'équipe de cricket qui partageait jusqu'alors le même blason. Le nouveau blason reprend les trois léopards d'azur sur champ d'argent, mais les léopards sont redessinés et armés de gueules, les couronnes que portent les léopards sont également supprimées. Le changement le plus notable reste l'introduction d'un nouveau symbole de l'Angleterre puisque dix roses Tudor sont disposées sur le champ, entre les léopards. Ce blason connaît quelques légères variations depuis son origine touchant les teintes de couleurs, le design des léopards, des roses ainsi que les éléments périphériques au blason lui-même comme la présence ou non du terme England au-dessus du blason et la mention du match joué dans un encadré en dessous du blason. Joueurs Joueurs importants Jusqu'aux années 1940 L’évolution du football explique une certaine disparité entre la notion de joueurs importants entre les origines de l’équipe d’Angleterre et la période actuelle. Au début des matchs internationaux, l’équipe d’Angleterre joue moins de matchs que de nos jours, ces oppositions se font d’abord avec l’équipe d'Écosse, puis sont élargies aux autres nations britanniques. Dans ces conditions, l’émergence de joueurs importants est rendue plus difficile. De plus, le système de sélection par la fédération plutôt que par un sélectionneur tend à une moindre reconduction des joueurs match après match. Les transports moins développés et le statut encore amateur du sport empêche également les joueurs de pouvoir participer à tous les matchs de l’équipe, de longs transports étant incompatibles avec leurs occupations professionnelles. Enfin, seule la presse écrite relate les matchs tout en n'y accordant qu’une place peu importante, le sport ne s’étant pas alors encore imposé comme sujet journalistique. Lors d'un des premiers matchs officiels William Kenyon-Slaney entre à la fois dans l'histoire de l'équipe d'Angleterre et du football en général, le , face à l'Écosse, dès la première minute du second match de l'équipe d'Angleterre, il devient et le premier buteur de l'équipe d'Angleterre et de l'histoire du football international. Les premiers éléments clefs de l’équipe d’Angleterre sont à la fin du , Norman Bailey, un défenseur central qui est le premier joueur anglais à honorer plus de dix sélections, finissant sa carrière avec un total de 19 sélections et Tinsley Lindley, attaquant qui inscrit 14 buts en 13 sélections. Steve Bloomer est un attaquant qui marque 28 buts en 23 sélections entre 1895 et 1907. Entre le début du et la Première Guerre mondiale, Bob Crompton, défenseur au Blackburn Rovers est sélectionné 41 fois entre 1902 et 1914. Un de ses partenaires réguliers en équipe d’Angleterre est Billy Wedlock, joueur des Bristol Rovers, qui occupe le poste de défenseur de 1907 à 1914 pour un total de 26 sélections. Vivian John Woodward, attaquant joue 23 fois pour l’Angleterre entre 1903 et 1911 et marque 29 buts, son nombre de buts constituera un record jusqu’aux années 1950. Jesse Pennington occupe quant à lui, le poste d’arrière gauche entre 1907 et 1920 pour un total de 25 sélections, sa carrière internationale se situant de part et d’autre de la guerre. Dans l’entre-deux-guerres, Roy Goodall défenseur de Huddersfield Town est sélectionné 25 fois entre 1926 et 1933, au cours de cette période il tient la fonction de capitaine 12 fois. Dixie Dean, détenteur du record de buts en une saison en championnat d’Angleterre avec 60 buts en 1927-1928 occupe la pointe de l’attaque de l’équipe anglaise entre 1927 et 1932 avec un total de 16 sélections et 18 buts. Le défenseur Ernie Blenkinsop porte 26 fois le maillot de l’équipe d’Angleterre entre 1928 et 1933. Le premier gardien de but régulièrement appelé en équipe d’Angleterre est Harry Hibbs qui garde les cages anglaises entre 1929 et 1936 au cours de 25 sélections. L’ailier droit Sammy Crooks joue 26 fois pour l’équipe d’Angleterre pour 7 buts entre 1930 et 1936. Eddie Hapgood occupe le poste d’arrière gauche entre 1933 et 1939 au cours de 30 sélections. Stanley Matthews qui commence sa carrière internationale dès 1934 occupe le poste d'ailier droit de l'équipe d'Angleterre jusqu'en 1957. Sa longévité exceptionnelle en fait un des joueurs phares de l'équipe d'Angleterre sur trois décennies de part et d'autre de la Seconde Guerre mondiale, il joue 54 matchs et marque 11 buts, à l'âge de 41 ans, en 1956, il remporte le premier Ballon d'or de l'histoire. Tommy Lawton joue également de part et d'autre de la guerre pour l'équipe d'Angleterre dont il occupe le poste d'attaquant entre 1938 et 1948, jouant 23 fois en équipe nationale pour un total de 22 buts. Les premiers joueurs importants qui se révèlent après la guerre sont Wilf Mannion et Neil Franklin. Mannion, joue en attaque entre 1946 et 1951, il joue 25 matchs pour l'équipe d'Angleterre et marque 11 buts. Franklin joue au poste de défenseur, il participe à 27 matchs avec l'équipe d'Angleterre mais est définitivement écarté après son refus de jouer la coupe du monde 1950. Stan Mortensen effectue sa carrière en équipe d'Angleterre au poste d'attaquant, il joue 25 matchs et marque 23 buts entre 1947 et 1953. Années 1950 et 1960 La Coupe du monde 1950 marque l'entrée de l'Angleterre au sein des grandes compétitions internationales, ce changement va permettre d'accroître le nombre de matchs de l'équipe d'Angleterre et en conséquence accroître l'importance des joueurs de l'équipe. Outre Mannion qui participe, en fin de carrière à la coupe du monde 1950 et Stanley Matthews qui sera une pièce très importante de l'équipe d'Angleterre durant plus de la moitié de la décennie, les années 1950 marquent l'éclosion de nouveaux joueurs qui se mettent en valeur sous le maillot anglais. Bert Williams et Gil Merrick avec respectivement 24 sélections entre 1949 et 1955 et 23 sélections entre 1951 et 1954 se partagent le poste de gardien de but toute la première partie de la décennie. Billy Wright, un défenseur qui est international depuis 1946 est le capitaine de l'équipe tout au long des années 1950, terminant sa carrière avec un record de 105 sélections, la dernière obtenue en 1959. Bien qu'ils aient commencé leur carrière internationale lors de la précédente décennie Alf Ramsey, Tom Finney et Jimmy Dickinson restent emblématiques des joueurs des années 1950. Ramsey, inscrit trois buts en 32 sélections au poste d'arrière gauche entre 1948 et 1954. Finney joue 76 matchs au poste d'attaquant et inscrit 30 buts entre 1946 et 1958. Jimmy Dickisnson qui joue milieu de terrain effectue 48 matchs sous le maillot de l'équipe d'Angleterre entre 1949 et 1956. Nat Lofthouse avec 30 buts en 33 sélections entre 1951 et 1959 reste une figure essentielle de l'attaque de l'équipe d'Angleterre tout au long de la décennie. Johnny Haynes marque la seconde partie des années 1950 en jouant 56 matchs, inscrivant 18 buts au poste de milieu offensif entre 1954 et 1962. La fin des années 1950 est marquée par Ronnie Clayton un milieu de terrain qui obtient 35 sélections entre 1955 et 1960. Entre 1955 et 1958, un autre milieu de terrain Duncan Edwards obtient 18 sélections et marque 5 buts, considéré comme le joueur le plus talentueux de l'équipe d'Angleterre il décède à l'âge de 21 ans dans le crash aérien de Munich. Bryan Douglas est un joueur important de l'équipe d'Angleterre de la fin des années 1950 et du début des années 1960, ailier droit, il obtient 36 sélections et marque 11 buts pour l'équipe d'Angleterre. La décennie reste marquée par la coupe du monde 1966 organisée en Angleterre et remportée par l'équipe d'Angleterre. Du fait que cette victoire reste l'unique victoire de l'équipe lors d'un tournoi majeur, les joueurs de cette époque restent les icônes de la réussite du football anglais depuis lors. Ron Springett participe, mais comme remplaçant, au tournoi, avec 33 sélections entre 1959 et 1966, il est le gardien titulaire de l'équipe toute la première moitié de la décennie. Jimmy Greaves quant à lui est bien titulaire au début de cette coupe du monde, mais ne réussissant pas à marquer le moindre but lors des 3 premiers matchs, il assiste comme remplaçant au reste de la compétition, avec 44 buts en 57 sélections entre 1959 et 1967 il reste une figure incontournable de l'attaque de l'équipe d'Angleterre de la décennie. L'équipe victorieuse de la coupe du monde voit ses cages gardées par Gordon Banks, qui obtient 63 sélections entre 1963 et 1972 et est considéré comme un des tout meilleurs gardiens de l'histoire du football. La défense centrale est composée de Jack Charlton, 35 sélections et 6 buts entre 1965 et 1970 et Bobby Moore, 108 sélections et 2 buts entre 1961 et 1973 qui avec 90 matchs comme capitaine est également le recordman du nombre de capitanats avec Billy Wright en équipe d'Angleterre. Norman Hunter, 28 sélections et 2 buts entre 1966 et 1975 et Nobby Stiles, 28 sélections et 1 but entre 1958 et 1970 constituent les joueurs remplaçants de cette défense centrale, mais peuvent tous deux évoluer au poste de milieu de terrain défensif, Stiles effectuera la plupart des matchs à ce poste tandis qu'Hunter ne sera pas utilisé lors du tournoi. Les postes d'arrières latéraux sont dévolus à George Cohen, 37 sélections entre 1964 et 1967 sur le côté droit et Ray Wilson, 60 sélections entre 1960 et 1968 sur le côté gauche. Jimmy Armfield, 43 sélections entre 1959 et 1966, élu meilleur arrière droit de la coupe du monde 1962, est le remplaçant de George Cohen mais ne participe à aucun match. Alan Ball, 72 sélections entre 1965 et 1975 constitue avec Ron Flowers, 49 sélections et 10 buts entre 1955 et 1966 le milieu de terrain, mais tandis que Ball jouera 4 matchs lors de la coupe du monde, Flowers ne participera à aucun match. Les postes de milieux offensifs sont quant à eux occupés par Martin Peters, 67 sélections, 20 buts entre 1966 et 1974 et Bobby Charlton, 106 sélections et 49 buts entre 1958 et 1970, vainqueur du ballon d'or 1966 et considéré comme le meilleur joueur de l'histoire du football anglais. L'attaque est principalement menée par Roger Hunt, 34 matchs et 18 buts entre 1962 et 1969 et Geoffrey Hurst, 49 matchs pour 24 buts entre 1966 et 1972 qui remplace Jimmy Greaves après les 3 premiers matchs. Brian Labone, défenseur central, 26 sélections entre 1962 et 1970 s'affirmera à la fin de la décennie tout comme Keith Newton, 27 sélections entre 1966 et 1970, qui joue au poste d'arrière latéral indifféremment à droite ou à gauche. Alan Mullery, 35 sélections entre 1964 et 1971 s'imposera également au milieu de terrain lors des dernières années de la décennie. Années 1970 et 1980 Les années 1970 voient les champions du monde 1966 passer la main à des joueurs plus jeunes, la décennie est marquée par le manque de réussite de l'équipe d'Angleterre qui ne réussit pas à se qualifier pour la coupe du monde 1974 ni pour celle de 1978, de même la sélection anglaise échoue à se qualifier pour l'Euro 1976. Cette période peu réussie de l'équipe d'Angleterre n'empêche pas l'émergence de joueurs de talent au sein de la sélection. Les gardiens titulaires au cours des années 1970 en équipe d'Angleterre sont alternativement Ray Clemence, 61 sélections entre 1972 et 1984 et Peter Shilton, 125 sélections entre 1970 et 1990 qui sera également le titulaire du poste tout au long des années 1980 et établira le record actuel du nombre de sélections pour l'Angleterre. Les postes d'arrières latéraux sont principalement tenus par Mick Mills, 42 sélections entre 1973 et 1983 sur le côté gauche et Phil Neal sur le côté droit avec 50 sélections, la seconde moitié de la décennie, entre 1976 et 1983. La défense centrale est occupée par Emlyn Hughes, le capitaine de Liverpool, 62 sélections entre 1969 et 1980. Hugues est associé au début de la décennie aux joueurs de Derby County, ou bien Roy McFarland, 28 sélections entre 1971 et 1977 ou bien Colin Todd, 27 sélections entre 1972 et 1977. En fin de décennie Hugues est plus associé à Trevor Cherry, 27 sélections entre 1976 et 1980. Au cours des années 1970, les milieux de terrain les plus régulièrement alignés en équipe d'Angleterre sont David Watson, 65 sélections et 4 buts entre 1974 et 1982, Colin Bell, 48 sélections et 9 buts entre 1968 et 1975, Terry McDermott, 25 sélections et 3 buts entre 1976 et 1982 et Trevor Brooking, 47 sélections et 5 buts entre 1974 et 1982. Les joueurs d'attaque sont principalement Mick Channon, 46 sélections et 21 buts entre 1972 et 1977 et Kevin Keegan, double ballon d'or 1978 et 1979, 63 sélections et 21 buts entre 1973 et 1982. La coupe du monde 1982, constitue un tournant dans l'histoire de l'équipe d'Angleterre, puisqu'elle voit associer certains joueurs des années 1970, n'ayant participé à aucune grande compétition internationale auparavant et de nouveaux talents. Le poste de gardien de but reste occupé dans les années 1980 par Peter Shilton seul, après la retraite internationale de Ray Clemence en 1984. Le poste de défenseur central est occupé pendant toute la décennie par Terry Butcher, 77 sélections entre 1980 et 1990, ses partenaires en défense sont Terry Fenwick, 20 sélections entre 1984 et 1988 et Mark Wright, 45 sélections entre 1984 et 1996 par la suite. Le poste d'arrière latéral est occupé par Kenny Sansom, 86 sélections entre 1979 et 1988, à gauche, et Viv Anderson, premier joueur noir en équipe d'Angleterre, 30 sélections entre 1978 et 1988 ou Gary Stevens, 46 sélections entre 1985 et 1991, à droite. Le milieu de terrain voit jouer principalement Bryan Robson, 90 sélections et 26 buts entre 1980 et 1991, associé à Trevor Francis, 52 sélections et 12 buts entre 1976 et 1986, Ray Wilkins, 83 sélections entre 1976 et 1986, Glenn Hoddle, 53 sélections entre 1979 et 1988 ou Trevor Steven, 36 sélections entre 1985 et 1992. Les années 1980 marquent aussi le retour d'ailiers en équipe d'Angleterre à un jeu avec John Barnes, 79 sélections, 11 buts entre 1983 et 1995 sur le côté gauche et Steve Coppell, 42 sélections, 7 buts entre 1977 et 1983 au début de la décennie puis Chris Waddle, 62 sélections et 6 buts entre 1985 et 1991 sur le côté droit. L'attaque est principalement menée par Gary Lineker, 80 sélections et 48 buts entre 1984 et 1992, meilleur buteur de la coupe du monde 1986. D'autres attaquants comme Tony Woodcock, 42 sélections et 16 buts entre 1978 et 1986, Paul Mariner, 35 sélections et 13 buts entre 1977 et 1985, Peter Beardsley, 56 sélections entre 1986 et 1996 ou Mark Hateley, 32 sélections et 8 buts entre 1984 et 1992 sont régulièrement alignés en équipe d'Angleterre au poste d'attaquant. Depuis les années 1990 Les titulaires des années 1980, prennent majoritairement leur retraite ou bien après la coupe du monde 1990 ou bien après l'Euro 1992. Le poste de gardien de but occupé depuis 20 ans par Peter Shilton est d'abord tenu par Chris Woods, 43 sélections entre 1985 et 1993 longtemps son remplaçant au cours des années 1980. David Seaman, 75 sélections entre 1988 et 2002 s'impose ultérieurement comme le meilleur gardien anglais. La défense centrale comprend outre Mark Wright qui prend sa retraite en 1996, Des Walker, 59 sélections entre 1988 et 1993 puis Tony Adams, 66 sélections entre 1987 et 2000 et Martin Keown, 43 sélections entre 1992 et 2002. Gareth Southgate, 57 sélections entre 1995 et 2004 joue un rôle important la seconde moitié de la décennie et la première partie de la suivante. Sol Campbell, 73 sélections entre 1996 et 2007 assurera le poste à la fin de la décennie et pendant une bonne part des années 2000. Le poste de latéral gauche est longtemps occupé par Stuart Pearce, 78 sélections entre 1987 et 1999, Graeme Le Saux, 36 sélections entre 1994 et 2000 prenant de plus en plus souvent sa place en fin de décennie. Gary Neville, 85 sélections entre 1995 et 2007 reste titulaire au poste d'arrière droit toute la seconde moitié de la décennie et au cours d'une bonne part des années 2000. Le poste de milieu de terrain défensif est occupé par Paul Ince, 53 sélections entre 1992 et 2000, qui sera le premier joueur noir capitaine de l'équipe d'Angleterre. David Batty, 42 sélections entre 1991 et 2002 constitue son principal partenaire à ce poste au cours de cette période. Les milieux offensifs jouant un rôle important pour l'équipe d'Angleterre dès le début de la décennie sont David Platt, 62 sélections et 27 buts entre 1989 et 1996 ainsi que Paul Gascoigne, 57 sélections et 10 buts entre 1988 et 1998. subséquemment l'éclosion du talent de Darren Anderton, 30 sélections et 7 buts entre 1994 et 2001 et de Steve McManaman, 37 sélections entre 1994 et 2001 vont leur assurer une place régulière dans l'équipe. David Beckham, 115 sélections et 17 buts depuis 1996, recordman du nombre de sélections pour un joueur de champ s'imposera plus tard dans l'équipe pour près de 15 ans. Pour les postes d'attaque la sélection s'appuiera successivement sur Ian Wright, 33 sélections et 9 buts entre 1991 et 1998, Alan Shearer, 63 sélections et 30 buts entre 1992 et 2000, Teddy Sheringham, 51 sélections et 11 buts entre 1993 et 2002 et Robbie Fowler, 26 sélections et 7 buts entre 1996 et 2002. Outre David Beckham, Gary Neville et Sol Campbell titulaire depuis le milieu des années 1990, les années 2000 vont permettre à de nouveaux joueurs de se distinguer en équipe d'Angleterre. Au poste de gardien de but, David James, 53 sélections de 1997 à 2010 et Paul Robinson, 41 sélections depuis 2003 constituent les premiers choix de gardien. En défense centrale Jamie Carragher, 34 sélections entre 1999 et 2007, Rio Ferdinand, 81 sélections entre 1997 et 2011 et John Terry, 78 sélections entre 2003 et 2012 sont les nouveaux éléments les plus souvent appelés. Ashley Cole, 98 sélections depuis 2001 s'impose au poste d'arrière gauche. Au milieu de terrain, les milieux défensifs Nicky Butt, 39 sélections entre 1997 et 2004 et Owen Hargreaves, 42 sélections entre 2001 et 2008 font régulièrement partie de l'équipe. Le milieu relayeur Steven Gerrard, 98 sélections, 19 buts depuis 2000 s'impose également. Les milieux offensifs Paul Scholes, 66 sélections et 14 buts entre 1997 et 2004, Frank Lampard, 93 sélections et 26 buts depuis 1999 et Joe Cole, 56 sélections et 10 buts entre 2001 et 2010 tiennent aussi une place importante. En ce qui concerne l'attaque, c'est surtout Wayne Rooney, 106 sélections et 49 buts depuis 2003 et Darren Bent qui s'imposent. Emile Heskey avec 62 sélections de 1999 à 2010 et Peter Crouch, 42 sélections et 22 buts depuis 2005 sont les éléments qui leur sont le plus souvent associés en attaque. Records individuels Mis à jour le . Les joueurs en gras sont encore en activité. Capitaines Depuis 1872 et le premier match international, l'Angleterre a eu 108 capitaines. Les joueurs ayant été le plus souvent capitaines de l'Angleterre sont Billy Wright et Bobby Moore qui ont porté 90 fois le brassard de capitaine, ce qui constitue le record mondial. Les autres joueurs ayant été le plus souvent capitaines de l'équipe d'Angleterre sont Bryan Robson (65 fois capitaine), David Beckham (59 fois), Alan Shearer (34 fois) et Kevin Keegan (31 fois). Avant la Seconde Guerre mondiale, les joueurs ayant été le plus souvent capitaines sont Bob Crompton (22 fois), Eddie Hapgood (21 fois) et Norman Bailey (15 fois). Le rôle de capitaine a également été accordé à certains joueurs, à titre exceptionnel pour des événements marquants de leur carrière internationale, Bobby Charlton est ainsi le capitaine de l'équipe d'Angleterre lors de sa , David Seaman est quant à lui capitaine lors de sa . À la suite de l'affaire Terry, le nouveau sélectionneur Roy Hodgson a nommé Steven Gerrard comme capitaine. Après la retraite de celui-ci en 2014, Wayne Rooney a été nommé. Harry Kane est aujourd'hui capitaine de cette équipe. Clubs et championnats de provenance des joueurs L’essentiel des joueurs utilisés en équipe d’Angleterre proviennent de club du championnat anglais. En effet, ce championnat est non seulement le plus ancien du monde mais également un des plus compétitifs et rémunérateurs tout au long de son histoire, de ce fait les joueurs Anglais ont moins tendance à chercher une équipe étrangère. Les clubs anglais ayant fourni le plus de joueurs à l’équipe d’Angleterre sont par ordre d’importance : Aston Villa avec 64 joueurs fournis, Tottenham Hotspur (59), Everton et Arsenal (57), Liverpool (56), Manchester United (54), Blackburn (46), Sheffield Wednesday ainsi que West Bromwich Albion (41) et Chelsea (40). Le second championnat dont proviennent les joueurs de l’équipe d’Angleterre est celui d'Écosse. Les Glasgow Rangers ont fourni 7 membres des Three Lions tandis que le Celtic et Hibernian ont un rôle plus anecdotique avec un seul joueur chacun. En dehors de la Grande-Bretagne, quelques clubs parmi les meilleurs championnats européens ont également fourni des joueurs à l’équipe d’Angleterre. Le Real Madrid et le Milan AC avec 4 joueurs sont les clubs continentaux ayant fourni le plus grand nombre de joueurs à l’équipe d’Angleterre, suivent la Sampdoria avec 3 joueurs, l’AS Bari, l’Inter Milan, l’AS Monaco et l’Olympique de Marseille avec 2 joueurs et le FC Barcelone, le Bayern Munich, Hambourg SV, la Juventus, la Lazio de Rome, 1. FC Cologne et le Werder Brême avec 1 joueur chacun. Minorités visibles Le premier joueur non-blanc à être appelé en équipe d'Angleterre est Jack Leslie, attaquant de Plymouth Argyle dans les années 1920, Leslie voit cependant sa sélection annulée par la fédération lorsque celle-ci réalise qu'il s'agit d'un homme noir. Au cours de la Seconde Guerre mondiale Frank Soo est le premier joueur d'origine asiatique jouant pour l'équipe d'Angleterre, il ne participe cependant qu'à des matchs en période de guerre qui ne sont pas considérés comme de véritables sélections en équipe d'Angleterre. Il faut attendre le pour que Ron Greenwood sélectionne Viv Anderson qui devient le premier joueur noir à porter le maillot de l'équipe nationale anglaise lors d'un match contre la Tchécoslovaquie. Depuis cette date, un peu moins d'un quart des internationaux anglais qui ont débuté étaient des joueurs noirs ce qui représente 59 joueurs au total. Cinq joueurs noirs ont également été capitaines de l'équipe d'Angleterre, il s'agit de Paul Ince, Sol Campbell, Rio Ferdinand, Ashley Cole et Chris Smalling. Joueurs ayant porté le maillot d'une autre nation Au début des années 1960, la FIFA interdit à un joueur ayant porté le maillot d'une équipe nationale d'être sélectionné par une autre équipe. Avant cette interdiction, il était possible de jouer pour plusieurs équipes nationales consécutivement. Concernant les joueurs de l'équipe d'Angleterre, 4 joueurs ont joué non seulement pour l'équipe d'Angleterre, mais aussi pour une autre équipe nationale. Jack Reynolds, 7 sélections et 3 buts entre 1892 et 1897 avait auparavant porté le maillot irlandais et avait même marqué son unique but sous ces couleurs contre l'Angleterre. John Hawley Edwards, une sélection en 1874 porte postérieurement le maillot du Pays de Galles en 1876. Robert Evans, 4 sélections et un but entre 1911 et 1912 porte entre 1906 et 1910 le maillot gallois. Plus récemment, Ken Armstrong, membre de l'équipe d'Angleterre pour la coupe du monde 1954, 1 sélection en 1955 émigre en Nouvelle-Zélande en 1957 et porte le maillot de ce pays entre 1958 et 1962. Effectif actuel Appelés récemment Les joueurs suivants ne font pas partie du dernier groupe appelé, mais ont été retenus en équipe nationale lors des 12 derniers mois. Les joueurs qui comportent le signe étaient blessés ou malades au moment de la dernière convocation. Encadrement technique Sélectionneurs Le poste de sélectionneur de l’équipe d’Angleterre de football est créé en lors de l'engagement de Walter Winterbottom . Avant cette date l'équipe d'Angleterre est composée par lInternational Selection Committee, un procédé permettant à la fédération anglaise de choisir pour chaque match des entraîneurs et des formateurs du championnat pour préparer l'équipe, mais de garder les décisions importantes aux mains du comité. Une défaite contre la Suisse force Stanley Rous, secrétaire de la fédération, à promouvoir Winterbottom du poste de directeur national de l'entraînement à celui de sélectionneur. Vingt hommes ont occupé ce poste depuis sa création ; cinq de ces sélectionneurs n'ont occupé le poste que dans une fonction d'intérim : Joe Mercer (), Howard Wilkinson (), Peter Taylor et Stuart Pearce (1 match chacun) ainsi que Gareth Southgate en 2016. Winterbottom garde le poste pendant la plus longue période jusqu'à présent ; d'un seul bloc qui comprennent quatre participations à la Coupe du monde et un total de . Alf Ramsey est le seul sélectionneur à gagner un titre majeur, remportant la coupe du monde 1966 avec une équipe sans ailiers. Aucun autre manager n'a emmené l'équipe au-delà d'une demi-finale d'une grande compétition. L'entraîneur suédois Sven-Göran Eriksson devient le premier sélectionneur étranger de l'équipe en 2001, ce qui provoqua beaucoup de réticences ; il conduit l'équipe à disputer trois quarts de finale consécutifs lors de tournois majeurs. Le sélectionneur Roy Hodgson remplace l'Italien Fabio Capello 2012 après la démission de celui-ci. Il conduit l'équipe à se qualifier pour la coupe du monde 2014. Hodgson démissionne à la suite de l'élimination de l'Angleterre en huitièmes de finale de l'Euro 2016 face à l'Islande (1-2). Sam Allardyce qui lui succède ne reste en poste que durant un match : à la suite d'une enquête du Daily Telegraph montrant une potentielle corruptibilité de sa part, Allardyce annonce sa démission le . Le poste de sélectionneur est l'objet d'un grand intérêt de la presse, qui périodiquement fait des révélations sur la vie privée du sélectionneur en place. Du fait de l'importance des attentes du public et des médias le poste est décrit comme « impossible » ou comparé dans son importance à celui de Premier ministre du Royaume-Uni. Staff actuel Le sélectionneur de l'équipe d'Angleterre n'est pas encore connu, après le limogeage de Sam Allardyce, qui avait succédé à Roy Hodgson. Il s'agissait d'une première expérience au poste de sélectionneur national pour celui qui a notamment entraîné les Bolton Wanderers entre 1999 et 2007, ou plus récemment West Ham United entre 2011 et 2015. Avec sa nomination, il dut par ailleurs quitter son poste d'entraîneur de Sunderland qu'il avait obtenu en . Le staff de Sam Allardyce n'est, au , pas encore établi. La partie médicale reste entièrement anglaise avec le docteur Ian Beasley et le physiothérapeute Gary Lewin qui ont tous deux quitté Arsenal pour rejoindre la sélection en 2008 . Infrastructures Les stades de l'équipe d'Angleterre En dehors de Wembley Au cours de ses 50 premières années d'existence, l'équipe d'Angleterre joue ses matchs à domicile dans des stades répartis à travers tout le pays ; pour ses premières années, elle utilise des terrains de cricket, avant d'aller plus tard jouer sur des stades de clubs de football. Au total elle joue 387 matchs à domicile, l'ancien Wembley Stadium est utilisé à 223 reprises faisant de lui le stade historique de l'équipe d'Angleterre. Parmi les stades les plus utilisées on retrouve les stades de Londres, en dehors de Wembley pour 40 matchs, ceux de Manchester pour 22 matchs faisant de cette ville la ville provinciale ayant le plus reçu de matchs, Liverpool voit se tenir 21 matchs, le nouveau Wembley Stadium utilisé à 17 reprises depuis sa construction, puis les stades de la ville de Birmingham qui accueillent 10 matchs, les autres matchs se tiennent dans divers autres stades situés en Angleterre. À l'extérieur de Londres, le stade le plus souvent utilisé est Old Trafford avec 17 matchs, il est particulièrement utilisé lors de la période située entre la destruction de l'ancien stade de Wembley et la construction du nouveau. Historiquement, le stade de Goodison Park avec 12 matchs est resté longtemps un stade d'accueil de l'équipe en dehors de Londres, mais n'a plus accueilli une seule rencontre depuis 1973. Stade de Wembley Le Wembley Stadium est un stade de football, construit à Wembley qui forme la partie nord du district de Brent, banlieue du nord-ouest de Londres. Il est la propriété de la Fédération d'Angleterre de football qui le détient à travers la Wembley National Stadium Limited. Sa fonction première est de recevoir les matchs à domicile de l'équipe d'Angleterre ainsi que les finales des principales compétitions anglaises. L'équipe d'Angleterre inaugure le Wembley Stadium par un match qui l'oppose à l'Écosse en 1924. Pendant les 27 ans qui suivent, Wembley n'est utilisé que pour les matchs opposant l'Angleterre à l'Écosse. Le stade est fermé en 2000 après une confrontation avec l'Allemagne, perdue par l'Angleterre. Le nouveau Wembley Stadium comprenant assises a couté , et accueille son premier match international, un match nul 1-1 opposant l'Angleterre et le Brésil, le , avec l'ancien capitaine de la formation anglaise David Beckham qui fait une passe décisive au nouveau capitaine de l'équipe John Terry pour le premier but de l'Angleterre dans son nouveau stade résidant. Centre de préparation de l'équipe L'équipe d'Angleterre possède avec le d'un centre d'entraînement spécifique, ouvert en 2012. Il s'inspire alors du Centre technique national Fernand-Sastre de la France et du centre d'entrainement de de l'Italie. Géré par la Fédération d'Angleterre de football, ce centre d'entraînement est consacré uniquement au football en Angleterre, pour toutes les équipes d'Angleterre - des moins de 16 ans à l'équipe nationale - de façon à devenir le point névralgique de la fédération anglaise et la formation des jeunes joueurs. Il est situé à Byrkley Lodge, entre Burton upon Trent et Lichfield dans Staffordshire, sur le terrain de Burton, acheté par la fédération en 2001. Le président du projet en construction est David Sheepshanks. Les travaux, lancés en 2001, sont interrompus en 2004, la fédération concentrant ses moyens financiers sur la construction du nouveau Wembley Stadium. Au début 2008, les plans ont été repris, Trevor Brooking demandant que le projet soit achevé d'ici à 2010, en précisant que sans la NFC « le travail de sélectionneur de l'Angleterre sera d'autant plus difficile ». Il est finalement inauguré en 2012. Le NFC est doté notamment d'un terrain d'intérieur, de bureaux pour les experts techniques de la fédération, d'hébergement pour 300 personnes, d'installations relatives aux sciences du sport et à la médecine, ainsi que 12 terrains d'entraînement du meilleur niveau en herbe et en surfaces synthétiques. La League Managers Association s'est engagée à faire du nouveau centre son futur siège. Résultats de l'équipe d'Angleterre Palmarès Le tableau suivant liste le palmarès de l’équipe d'Angleterre de football dans les différentes compétitions internationales officielles. La sélection anglaise ne participe pas à l'épreuve de football des Jeux olympiques, car la nation anglaise y est représentée, de même que les autres nations qui constituent le Royaume-Uni, par l'équipe de Grande-Bretagne. Cette équipe a remporté la médaille d'or à trois reprises entre 1900 et 1912 (1900, 1908, et 1912). Parcours dans les compétitions internationales Parcours en Coupe du monde L'Angleterre remporte la Coupe du monde en 1966 pour la première et unique fois. Aux Coupes du monde 1990 et 2018, elle termine à la . À six reprises, en 1954, 1962, 1970, 1986, 2002 et 2006, elle atteint les quarts de finale. C'est également le stade qu'elle atteint en 1982 lorsqu'elle sort pourtant invaincue du tournoi (trois victoires, deux nuls), échouant en phase de poule du second tour aux portes des demi-finales. Lors des éditions 1998 et 2010, l'Angleterre est éliminée en huitième de finale. Elle est éliminée trois fois au premier tour (en phase de poule, mais à des niveaux différents), en 1950 (deuxième de poule équivalent quart de finale), 1958 (huitième de finale) et 2014 (seizième de finale). L'Angleterre refuse de participer aux trois premières éditions du tournoi entre 1930 et 1938, allant même jusqu'à rejeter une ultime main tendue de la FIFA qui lui offrait pourtant sans conditions la place de l'Autriche contrainte de déclarer forfait pour la phase finale de la Coupe du monde 1938 à cause de l'Anschluss ! Pour les coupes du monde se déroulant en 1974, 1978 et 1994, l'Angleterre ne réussit pas à se qualifier. Elle participe donc à 16 éditions sur 22 pour un résultat de vingt-neuf victoires, vingt-et-un nuls et dix-neuf défaites lors des soixante-neuf matchs en phase finale. Parcours en championnat d'Europe L'Angleterre obtient son meilleur résultat en championnat d'Europe en 2021 lorsqu'elle atteint la finale, tandis qu'en 1968 et en 1996 elle atteint deux fois la demi-finale. Si en 1968, l'Angleterre obtient la place grâce à une victoire sur l'Union soviétique 2-0. En 1996, il n'y a en revanche pas de match pour départager les deux demi-finalistes malheureux. L'équipe anglaise est éliminée au niveau des quarts de finale en 1972 (hors phase finale), en 1980, 1988 et 1992 (groupe 1er tour), et en 2004 et 2012. Elle échoue deux fois au niveau des huitièmes de finale, en 2000 (groupe 1er tour) et en 2016. L'Angleterre ne s'est pas inscrite pour la première édition de 1960. Pour les championnats d'Europe se déroulant en 1964, 1976, 1984 et 2008, l'aventure anglaise s'arrête au tour préliminaire. L'Angleterre a finalement participé à 15 éditions sur 16 dont 10 présences en phase finale, pour un résultat de 15 victoires, 13 nuls et 10 défaites lors des 38 matchs de phase finale. Parcours en Ligue des nations de l'UEFA Parcours aux Jeux olympiques d'été Les règles de représentation des pays différent entre les Jeux olympiques d'été et la FIFA, l'équipe d'Angleterre n'est pas éligible pour jouer dans les compétitions de Football aux Jeux olympiques. Entre 1900 et 1972, c'est l'équipe de Grande-Bretagne olympique de football qui prend part aux qualifications et aux Jeux olympiques. De 1972 à 2012, aucune équipe britannique ne participe ni aux qualifications ni au tournoi olympique de football. Une équipe de Grande-Bretagne a participé aux Jeux olympiques de 2012 organisés à Londres et a atteint les quarts de finale. Autres tournois L'équipe d'Angleterre participe au premier tournoi international le British Home Championship qui oppose les équipes britanniques, entre 1883 et 1984. Au cours de ces éditions, l'Angleterre gagne 54 British Home Championships, dont 20 victoires partagées ce qui en fait la nation la plus titrée. Au total elle joue 266 matchs cette compétition, gagne 161 matchs pour 56 matchs nuls et 49 défaites. Du fait de l'abandon de la compétition, la Rous Cup perpétue l'opposition annuelle traditionnelle entre l'Écosse et l'Angleterre entre 1985 et 1989. L'Angleterre remporte trois des cinq éditions, les trois dernières incluant outre l'Écosse, une équipe nationale d'Amérique du Sud. De plus, l'Angleterre a également remporté des tournois de moindre importance. Elle remporte ainsi l'England Challenge Cup qu'elle organise en 1991 aux dépens de l'URSS et de l'Argentine, le Tournoi de France en 1997 qui l'oppose à la France, au Brésil et l'Italie ainsi que le Tournoi de l'été 2004 de la Fédération Anglaise devant le Japon et l'Islande. Statistiques Longtemps nation dominante avec l'Écosse, l'Angleterre présente un bilan positif face à la majorité des nations du football remportant près de 500 matchs sur 881 rencontres. L'Écosse reste la nation qui a battu le plus souvent l'équipe d'Angleterre avec quarante-et-une victoires écossaises sur cent-dix matchs disputés. Après que l'Angleterre a refusé de participer aux premières coupes du monde en estimant être trop performante pour y être alignée, les années 1950 et la première participation anglaise à une coupe du monde se solde par une défaite contre les États-Unis et une élimination dès le premier tour ce qui montre les limites de la supériorité présumée de l'équipe. Dès lors l'Angleterre va disputer davantage de matchs contre des équipes non britanniques et affronter les meilleures équipes mondiales. Depuis 1966 et la victoire en coupe du monde de l'Angleterre, l'équipe d'Angleterre a un bilan négatif contre trois équipes qu'elle a beaucoup de mal à battre : l'équipe du Portugal présente un bilan de 4 victoires pour 2 défaites en 12 rencontres contre l'Angleterre, l'équipe du Brésil présente un bilan de 8 victoires pour 3 défaites en 19 rencontres et l'équipe d'Allemagne présente un bilan de 12 victoires pour 5 défaites en 21 rencontres. Classement FIFA Dès 1992, la FIFA procède à un classement annuel des équipes nationales en fin d'année, pour ce premier classement l'Angleterre se trouve en décembre 1992 à la cinquième place mondiale. À partir d'août 1993 le classement mondial de la FIFA est introduit et classe régulièrement les équipes nationales. Depuis lors, l'équipe d'Angleterre a oscillé entre la et la du classement mondial. L'Angleterre est classée en février 1996, cette place s'explique à la fois par les manques de résultats à l'époque où elle est dirigée par Graham Taylor comprenant l'absence de qualification pour la coupe du monde 1994, et la période sous la houlette de Terry Venables où l'Angleterre, organisatrice du Championnat d'Europe 1996 ne dispute aucun match de qualification ce qui la handicape par rapport au mode de calcul accordant moins d'importance aux matchs amicaux. A contrario en décembre 1997, dirigée par Glenn Hoddle elle occupe la mondiale après un bon parcours lors des qualifications à la coupe du monde 1998. Le Classement mondial de football Elo applique le système de Classement Elo utilisé pour les joueurs d'Échecs aux équipes nationales de football ce qui permet rétrospectivement un classement depuis l'origine des matchs internationaux. Dès le premier match officiel de l'histoire du football, l'équipe d'Angleterre occupe la première place d'un classement qui ne comprend que les équipes internationales d'alors, l'Angleterre et l'Écosse. Elle occupera cette place pendant une période non négligeable alors que l'équipe d'Écosse est sa seule rivale à une époque où le football se limite aux îles Britanniques. Après l'ouverture du football au niveau mondial, l'Angleterre occupe la première place de ce classement après la finale de la coupe du monde 1966, elle perd cette place en conséquence d'une défaite contre l'Allemagne lors de la coupe du monde 1970. Une nouvelle période de domination du classement commence le après une victoire à 4-1 à l'extérieur contre la Yougoslavie, elle s'achève le après une défaite face à la république d'Irlande lors du Championnat d'Europe 1988. En matière de points, l'équipe d'Angleterre connaît son meilleur résultat avec 2041 points le après une victoire 2-0 en Irlande du Nord. Le magazine France Football publie également un classement annuel de la meilleure équipe nationale par continent, l'Angleterre est classée première nation européenne de ce classement à six reprises. Elle est désignée meilleure équipe européenne en 1965, 1966, 1969, 1971, 1987 et 2005. L'Angleterre est à ce titre seconde en termes de première place, à égalité avec l'Espagne derrière l'Allemagne, classée première à dix reprises. Aspects socio-économiques Popularité du football en Angleterre La passion pour le football comme sport national anglais se couple avec le patriotisme et le fait que le Wembley Stadium soit considéré comme le « berceau » du football. Des sommes d'argent considérables sont jouées sur les victoires de l'équipe d'Angleterre, et lors des grands tournois le pays est rempli de drapeaux à la croix de saint Georges ; pendant la Coupe du monde 2006, sur une durée d'un mois, 27 % des adultes anglais ont acheté un drapeau anglais. Les bureaux et les magasins sont désertés par un grand nombre de personnes qui regardent les matchs. La révocation ou la nomination d'un sélectionneur de l'Angleterre fait la une des journaux et fait l'objet d'un vif intérêt. Le poste de sélectionneur de l'équipe d'Angleterre a été comparé en importance à celui de Premier ministre du Royaume-Uni. Aspects économiques Couverture audiovisuelle Tous les matchs de l'équipe d'Angleterre sont diffusés avec commentaires par BBC Radio 5 Live. À partir de la saison 2008–09 et jusqu'à la saison 2011–12, les matchs qualificatifs à domicile de l'Angleterre ainsi que les matchs amicaux à l'extérieur sont diffusés en direct par ITV. Les matchs qualificatifs à l'extérieur et les amicaux à domicile sur Setanta Sports jusqu'à ce qu'en la chaine soit mise sous redressement judiciaire. Aucun autre diffuseur n'a pour l'instant repris les droits de ces matchs alors que la Fédération recherche un remplaçant. Du fait de l'indisponibilité du diffuseur Setanta Sports, le match qualificatif de l'Angleterre pour la coupe du monde du en Ukraine était uniquement disponible sur internet par un système de pay-per-view. Ce type de diffusion constituait une première pour un match de l'équipe d'Angleterre. Le nombre de spectateurs payants, ayant dépensé entre et chacun, est estimé entre et et le nombre total de spectateurs aux alentours de 500 000. En Australie, les matchs à domicile de l'équipe d'Angleterre et une sélection de certains matchs à l'extérieur sont diffusés par Setanta Sports Australia. Action caritative Les joueurs Anglais reversent l'ensemble de leurs rétributions comme internationaux à des associations caritatives par l'intermédiaire de l'organisme de bienfaisance Team England Footballers Charity, qui avait pour objectif en 2009, la prévention du Cancer du côlon. Pour la coupe du monde de football de 2010, l'organisme entend prendre part à hauteur d'au moins 1 million de livres Sterling à différentes actions caritatives. Les actions caritatives choisies pour l'année 2010 sont l'aide aux enfants malades organisée par Wellchild, à nouveau la prévention du Cancer du côlon organisée par la fondation Bobby Moore et l'aide aux anciens joueurs de football organisée par l'association des joueurs professionnels. De plus, l'organisme s'est également engagé dans un programme d'aide aux jeunes issus de zones sensibles. Soutiens et image Surnom Le surnom de l'équipe d'Angleterre est The Three Lions, en français, les trois lions en référence aux trois léopards portés sur le blason de l'équipe qui sont issus des armoiries de l'Angleterre. Ce surnom est utilisé la première fois en 1996 dans la chanson Three Lions de David Baddiel, Frank Skinner et The Lightning Seeds qui se classe de l'UK Singles Chart et popularise le terme jusqu'à le faire devenir le surnom de l'équipe. Hooliganisme Le hooliganisme est un phénomène ancien en Angleterre, remontant au dans le sport en général et le football en particulier, les hooligans étant très actifs jusqu'à la Première Guerre mondiale principalement dans le cadre des rencontres de clubs. Il disparait quasiment lors de l'entre-deux guerres pour réapparaitre la Seconde Guerre mondiale terminée. Le phénomène se développe lors des années 1960 et se généralise dans les années 1970. À partir des années 1970, les liens entre le hooliganisme et le mouvement Skinhead se développent, ce lien va désormais impliquer une vision raciste au sein d'une frange des supporteurs anglais. Les années 1970 sont ainsi marquées par le racisme envers les joueurs noirs qui sont ainsi dissuadés de continuer une carrière dans le football professionnel, le nombre de joueurs noirs au sein des équipes professionnelles augmente néanmoins de façon importante lors de la seconde moitié de la décennie, cette évolution ouvre la porte à la sélection en 1978 du premier joueur noir, Viv Anderson. L'introduction de joueurs noirs au sein de l'équipe d'Angleterre n'empêche pas ceux-ci d'être victimes du racisme, Cyrille Regis est ainsi conspué lors de sa première sélection et lorsqu'il marque son premier but, John Barnes subit un accueil semblable lors de la tournée en Amérique du Sud de 1984, il est à nouveau confronté à la violence raciale quand des supporteurs néo-nazis, prétendent que le but qu'il a marqué face au Brésil ne compte pas du fait qu'il soit noir. Le , autour d'un match contre les Pays-Bas, les hooligans sont impliqués et dans des bagarres de pubs et dans des combats contre la police locale. Les médias anglais eux-mêmes construisent une « communauté imaginaire » blanche au milieu des années 1990, cette construction culmine lors de l'Euro 96 en Angleterre. Ce racisme au sein des supporteurs anglais est combattu tant par les autorités du football qui ont lancé au niveau national une campagne nommé kick racism out of football que par le gouvernement qui a en 1991 édicté une loi proscrivant tout chant raciste. L'équipe d'Angleterre engagée lors des confrontations internationales n'est pas épargnée par le phénomène, les supporteurs de clubs qui s'adonnent au hooliganisme suivent l'équipe d'Angleterre notamment lors des grandes compétitions internationales. Ainsi en 1980 lors du championnat d'Europe le match qui oppose l'Angleterre à la Belgique, qui se solde par un match nul 1-1, est interrompu du fait d'une émeute organisée par les hooligans anglais prenant à partie les supporters se réjouissant de l'égalisation belge. Cette première manifestation du hooliganisme lors d'un match de l'équipe d'Angleterre, au cours d'un grand tournoi international, eut une répercussion importante, Margaret Thatcher, alors premier ministre en exercice qualifie ces incidents de « disgraceful embarrassment ». La coupe du monde 1982 signe le retour de l'équipe d'Angleterre à la plus grande des compétitions internationales depuis 1970, à cette occasion de violents affrontements entre les hooligans anglais et la police espagnole se produisent. Lors de ces incidents, la presse, pour la première fois confrontée à un hooliganisme de masse lors de la coupe du monde va principalement pointer la violence de la police. Les déplacements de l'Angleterre sont en conséquence redoutés, lors de la coupe du monde 1990, l'Angleterre, au premier tour, est cantonnée en Sardaigne et les autorités renforcent le dispositif policier afin de mieux contrôler ses supporteurs ce qui n'empêche pas des affrontements avec les supporteurs locaux. Le , le match amical opposant l'Angleterre à l'Irlande est définitivement interrompu à cause de nouvelles émeutes dues aux hooligans anglais protestant après l'ouverture du score par les irlandais. Le championnat d'Europe organisé en 1996, en Angleterre donne lieu à de nombreux incidents, le principal étant l'émeute de Trafalgar Square suivant l'élimination anglaise. Lors de la coupe du monde 1998, à Marseille, de graves incidents éclatent entre hooligans anglais et forces de l'ordre la veille du match Angleterre-Tunisie au stade Vélodrome, ces incidents sont les plus graves depuis ceux de 1982. Lors de la coupe du monde 2006, 3286 supporteurs violents anglais sont interdits de quitter le territoire britannique. Les confrontations avec les autres équipes du Royaume-Uni ont également donné lieu à des exactions, lors de la confrontation en match de barrage contre l'Écosse, près de 160 hooligans sont arrêtés lors d'émeutes au centre de Glasgow. Rivalités L'équipe d'Angleterre entretient une rivalité traditionnelle avec l'équipe d'Écosse. C'est entre ces deux nations que s'est joué le premier match international officiel en 1872. Avant ce match plusieurs rencontres non officielles ont lieu entre elles depuis 1870. Cent-dix rencontres entre les deux équipes se sont tenues, ce qui constitue un record mondial pour le nombre de confrontations entre équipes nationales. Jusqu'en 1984 et l'arrêt de cette compétition, les rencontres entre les deux équipes ont, en particulier, pour cadre le qui constitue la première compétition internationale de l'histoire du football. Les équipes disputent postérieurement la qui prolonge la tradition d'une confrontation annuelle entre les deux équipes jusqu'en 1988. De nouvelles rivalités importantes impliquant l'équipe d'Argentine et l'équipe d'Allemagne se sont développées depuis la participation de l'équipe d'Angleterre aux grandes compétitions internationales avec son engagement dans la coupe du monde 1950. En 1951, l'équipe d'Argentine devient la première nation en dehors de l'Écosse à jouer contre l'équipe d'Angleterre à Wembley. Après ce match, les deux équipes se rencontrent en 1953, 1962 et 1964 sans que ces matchs soient le théâtre d'une rivalité particulière. Le match déclencheur de la rivalité entre les deux équipes se déroule lors de la coupe du monde 1966. Au niveau des quarts de finale du tournoi, les deux équipes se rencontrent dans un match marqué par sa violence. De plus, les Argentins considèrent le but victorieux de l'Angleterre marqué par Geoff Hurst comme hors-jeu et en conséquent leur élimination comme injuste ; ils considèrent également que leur capitaine Antonio Rattin est expulsé à tort. Celui-ci ne sortira du terrain que contraint par les officiels de la FIFA. À la fin du match le sélectionneur anglais refuse que ses joueurs échangent leurs maillots avec les Sud-américains qu'il qualifie danimaux dans la presse. La seconde rencontre impliquant les deux équipes qui dénote de cette forte rivalité a lieu au Mexique au cours de la coupe du monde 1986. Ce match tient place peu après la fin de la Guerre des Malouines qui oppose les deux nations. Il reste marqué par les deux buts de Diego Maradona; le premier resté célèbre comme la « main de Dieu » est un but non valable accordé par l’arbitre, marqué de la main par le capitaine de la sélection d’Argentine. Le second au contraire est l’un des buts les plus célèbres au monde de par sa qualité, l’Argentin le marque après avoir à lui seul éliminé l’ensemble de la défense de l’équipe anglaise. Les rencontres au cours des coupes du monde 1998 et 2002 ont également eu leur lot de polémiques, la première du fait de l’expulsion de l’Anglais David Beckham conséquence d'une confrontation avec l’Argentin Diego Simeone, la seconde du fait d’un penalty accordé aux Anglais contesté par les Argentins. Une autre rivalité importante existe également avec l'équipe d’Allemagne qui tire ses origines de la Seconde Guerre mondiale. L’Allemagne constitue un des premiers opposants de l’Angleterre en dehors du Royaume-Uni, et les relations entre les deux sélections sont plutôt bonnes jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale ; le match de 1934 voit le journal anglais The Observer parler de la chevalerie des joueurs allemands et le match de 1938 les joueurs Anglais effectuer le salut nazi. Le match de 1954 voit l’équipe d’Angleterre s’imposer sur le score de 3-1 contre l’équipe allemande pourtant championne du monde en titre. La coupe du monde 1966 tout comme avec l’Argentine va déclencher la rivalité, les deux équipes y disputent la finale qui se clos par un 2-2 au terme du temps réglementaire et qui doit donc se jouer aux prolongations. Cette finale reste connue par un but de Geoff Hurst lors des prolongations qui reste controversé du fait qu’il est difficile de déterminer si le ballon a bien passé la ligne de but. Un autre but, lui aussi controversé sera marqué par le même Hurst à la fin de la prolongation. La rivalité entre les deux équipes va se développer à partir du match de 1970 ou les Allemands éliminent les Anglais, ces derniers la trouvant injuste, car acquise alors que Gordon Banks était absent pour cause d'intoxication alimentaire et Bobby Charlton sorti par Alf Ramsey en cours de match. Les matchs où l’Allemagne élimine l’Angleterre en demi-finale de la coupe du monde 1990 et de l’euro 1996 aux tirs au but renforcent cette rivalité. Gary Lineker déclare après le match de 1990 : (« Le football est un sport simple : 22 hommes poursuivent un ballon pendant 90 minutes et à la fin, les Allemands gagnent toujours »). Subséquemment à cet ensemble de matchs, la rivalité entre les deux équipes reste forte. Une rivalité de moindre importance existe avec l'équipe de République d'Irlande. Celle-ci, plus importante du point de vue irlandais qu’anglais, a vu son point culminant lors du match de 1995 qui n’a pu aller à son terme du fait d'émeutiers anglais d'extrême droite alors que l'Irlande menait 1-0 au score. Une rivalité plus récente avec l'équipe du Portugal est née à partir du match opposant les deux nations lors de la coupe du monde 2006 prenant racine dans l’expulsion de Wayne Rooney par l’arbitre du match et l’implication de Cristiano Ronaldo qui est alors son coéquipier à Manchester. Dans la culture populaire De par l'importance du football dans la société anglaise et l'importance de la victoire, à domicile, lors de la Coupe du monde 1966, l'équipe d'Angleterre est très présente au sein de la culture populaire. Du côté du cinéma, l'équipe nationale reste longtemps dans l'ombre des clubs qui dominent l'affiche jusqu'en 1966. La victoire lors de la Coupe du monde permet la sortie d'un premier film consacré en partie au onze d'Angleterre. Il s'agit d'un documentaire de 108 minutes : Goal! World Cup 1966 de Ross Devenish et Abidine Dino (1966). Les scénaristes utilisent toutefois assez peu cette référence, préférant encore et toujours l'univers des clubs. Parmi les œuvres scénarisées, on citera tout de même , film de 2006, dont le jeune héros voit la date de sa Bar Mitzvah coïncider avec celle de la finale de la Coupe du monde 1966. Le film hollywoodien Le Match de leur vie qui date de 2004 présente une version romancée du match de Coupe de monde 1950 États-Unis-Angleterre remporté à la surprise générale par les Américains. Dans le secteur de la musique, bon nombre de chansons se rapportent à l'équipe d'Angleterre. On distingue d'une part, les chansons chantées collégialement par les joueurs de l'équipe d'Angleterre de celles chantées pour supporter l'équipe ou s'y rapportant. Ces chansons sont principalement éditées lors des grandes compétitions internationales auxquelles l'équipe d'Angleterre participe. Une ancienne tradition de créer des chansons pour soutenir les clubs anglais se voit appliquer à l'équipe d'Angleterre à partir de la Coupe du monde 1966. La chanson World Cup Willie de Lonnie Donegan, chanson officielle de la compétition, reprend le nom de la mascotte de la compétition souvent associée à l'équipe d'Angleterre. Le quarante-cinq tours Back Home, enregistré en 1970, constitue le premier titre à être enregistré par une équipe sportive, il se vend à . Cette chanson est elle-même issue de l'album The World Beaters Sing the World Beaters. En 1982, alors que l'équipe joue la coupe du monde 1982 le quarante-cinq tours This Time et l'album This Time dont il est issu sont commercialisés. Les autres quarante-cinq tours chantés par des équipes d'Angleterre ont moins de réussite We've Got the Whole World at Our Feet en 1986 se classe néanmoins dans les meilleures ventes au Royaume-Uni. Parmi les très nombreuses chansons de soutien à l'équipe d'Angletetre World in Motion d'England New Order, commercialisée pendant la coupe du monde 1990 est classée dans les meilleures ventes et plus précisément la première place. En 1996, année où le championnat d'Europe est organisé en Angleterre Three Lions qui donne son titre comme surnom à l'équipe, We're in This Together, de Simply Red, chanson officielle de la compétition et England's Irie de Black Grape, sont également classées. La coupe du monde 1998 voit une reprise de Three Lions ainsi que cinq nouvelles chansons atteindre les 75 meilleures places, il s'agit de Vindaloo, de Fat Les; de On Top Of The World, d'England United, chanson officielle de l'équipe ; de Top Of The World (Ole, Ole, Ole), de Chumbawamba ; de The Great Escape, par l'England Supporters' Band, et Meat Pie, Sausage Roll, par Grandad Roberts And His Son Elvis. Lors de championnat d'Europe 2000 le classement accueille Jerusalem de Fat Les 2000 et une nouvelle version de The Great Escape. Pour la coupe du monde 2002 We're On the Ball de Ant And Dec, Sven Sven Sven et Goldenballs (Mr Beckham To You) de Bell And Spurling, Hey Baby (We Want To See England Score A Goal) de DJ Otzi, Go England de The England Boys, Over There de Babe Team et England Crazy de Rider And Terry Venables la et une reprise de Three Lions font partie des succès en termes de vente. Le championnat d'Europe 2004 est la période où Come On England de 4-4-2, All Together Now 2004 de The Farm et Born in England de Twisted X connaissent le succès. La coupe du monde 2006 est l'occasion de découvrir World At Your Feet d'Embrace, (Is This The Way To) The World Cup de Tony Christie, Hurry Up England de Sham 69 & Special Assembly, Who Do You Think You Are Kidding Jurgen Klinsmann? des Tonedef Allstars, Stan's World Cup Song de Stan Boardman, We're England des Talksport Allstars, We are England de Ricky, Sing It For England de Young Stanley, et Standing Together de Signal 1 And Signal 2. Outre ces nouvelles chansons, une nouvelle édition de Three Lions connaît à nouveau le succès. Pour la Coupe du monde 2018, les supporters anglais reprennent l'hymne de l'Euro 1996, Three Lions (Football's Coming Home). Cet hymne plein d'autodérision qui est chanté, dès le début de la compétition, sur le ton de l'amusement accompagnera finalement la sélection jusqu'en demi-finale. Les joueurs eux-mêmes se sont pris au jeu et ont régulièrement entonné le slogan "It's coming home!" à travers les réseaux sociaux. En ce qui concerne les jeux vidéo, nombreux sont ceux qui fait appel à des joueurs de l'équipe nationale pour promouvoir leur vente, ainsi les images de Glenn Hoddle, Gary Lineker, Emlyn Hughes, Peter Beardsley, Paul Gascoigne, Jimmy Greaves, David Beckham, John Barnes, Kevin Keegan, Peter Shilton et Michael Owen ont été utilisées. Une nouvelle étape est franchie en 1998, lorsque l'équipe d'Angleterre voit sortir Three Lions (le jeu est également connu sous d'autres noms suivant le pays où il est commercialisé), devenir le jeu officiel de l'équipe. En dehors de ce titre, Le jeu England Team Manager consiste quant à lui à agir en tant que sélectionneur de l'équipe d'Angleterre. Graham Taylor's Soccer Challenge'' qui date de 1992, met en scène l'ancien sélectionneur anglais Graham Taylor. L'ancien sélectionneur suédois, Sven Göran Eriksson, a également vu des jeux vidéo porter son nom, alors qu'il dirigeait l'Angleterre. Notes et références Notes Références Principales sources utilisées Sources concernant les matchsAutres sources''' Bibliographie complémentaire Voir aussi Site de la fédération anglaise Site complet sur l'équipe d'Angleterre Site de statistiques sur les joueurs et matchs de l'équipe Hooliganisme au Royaume-Uni
La Cité pétrifiée (film)
La Cité pétrifiée (The Monolith Monsters) est un film américain réalisé par John Sherwood, sorti en 1957. Synopsis Dans le désert californien, non loin de la petite ville de San Angelo, le géologue Ben Gilbert rapporte un bloc de pierre noire dans son laboratoire. En présence du journaliste de la presse locale Martin Cochrane, il essaie d'en déterminer l'origine, sans succès. Le lendemain, Dave Miller, le directeur du laboratoire, de retour d'un déplacement professionnel, retrouve le bureau dévasté par un immense roc noir, et Ben mort, littéralement pétrifié. D'autres humains sont retrouvés changés en statues de pierre et, faisant le lien avec les roches noires, Dave va consulter son ancien professeur, Arthur Flanders, qui découvre qu'elles proviennent d'une météorite. Ils vont alors observer un curieux phénomène : les fragments de météorite deviennent de gigantesques monolithes croissant de manière exponentielle au contact de l'eau et constituent bientôt une menace redoutable pour les habitants de la vallée. Fiche technique Titre original : The Monolith Monsters Titre français : La Cité pétrifiée Réalisation : John Sherwood Scénario : Norman Jolley et Robert M. Fresco Production : Howard Christie Société de production : Universal Pictures Musique : Irving Gertz, Henry Mancini et Herman Stein Photographie : Ellis W. Carter Montage : Patrick McCormack Décors : Alexander Golitzen et Robert Emmet Smith Costumes : Seth Banks et Marilyn Sotto Pays d'origine : États-Unis Format : Noir et blanc - 1,85:1 - Mono - Genre : Science-fiction Durée : 77 minutes Dates de sortie : : : Distribution Lola Albright : Cathy Barrett Grant Williams : Dave Miller Les Tremayne : Martin Cochrane Trevor Bardette : le professeur Arthur Flanders Phil Harvey : Ben Gilbert William Flaherty : le chef Dan Corey Harry Jackson : le docteur Steve Hendricks Richard H. Cutting : le docteur E.J. Reynolds Linda Scheley : Ginny Simpson Dean Cromer : l'agent de police Steve Darrell : Joe Higgins Paul Frees : le narrateur Elizabeth Russell (non créditée) : l'opératrice du téléphone Autour du film Le tournage s'est déroulé de janvier à . Bien que l'action du film prend place dans la petite ville de San Angelo, cette dernière n'existe pas. La ville fut reconstituée à base de matte paintings et d'une rue reconstruite dans les studios d'Universal City. Les extérieurs furent tournés quant à eux dans les montagnes d'Alabama Hills, près de Lone Pine, en Californie. À l'époque de sa sortie en salle, il était courant que les cinémas projettent deux films (double programme) pour le prix d'un seul billet. Avec The Monolith Monsters, les studios Universal Pictures avaient choisi Love Slaves of the Amazons (1957) en tant que deuxième programme. Dans la série de jeux vidéo Command and Conquer, le tiberium, matériau cristallin fictif, est directement inspiré du film. Liens externes Film américain sorti en 1957 Film de science-fiction américain Film d'horreur américain Film avec une musique composée par Henry Mancini Film américain en noir et blanc Universal Monsters Film d'Universal Pictures 1957 en science-fiction
Clan Azai
Le , également traduit en clan Asai, est un clan japonais du Japon médiéval. Le clan fut opposé à Nobunaga Oda à la fin du et fut défait par celui-ci à la bataille d'Anegawa en 1570. Le clan fut éliminé trois ans plus tard, en 1573, après la chute de leur château d'Odani. Les Azai étaient liés avec le clan Asakura. Membres Azai Sukemasa : s'établit au château d'Odani en 1516 Azai Hisamasa : fils de Sukemasa, défait par le clan Sasaki Azai Nagamasa : noua l'alliance avec le clan Asakura et les moines-guerriers du mont Hiei Source de la traduction Voir aussi Bibliographie . Asai
Medellín (homonymie)
Patronymes Balbino Medellin, chanteur français né le à Épinay-sur-Seine. Toponymie Medellín est une ville de Colombie, capitale du département d'Antioquia. Medellín est un village de la province de Badajoz, Estrémadure, Espagne. Medellin est une municipalité de la province de Cebu, aux Philippines. Histoire La bataille de Medellín est un épisode sanglant de la conquête de l'Espagne par Napoléon Ier qui a eu lieu le pendant la Guerre d'indépendance espagnole. Autres Le cartel de Medellín est une organisation criminelle active dans le trafic de stupéfiants (cocaïne) entre l'Amérique du Sud et les États-Unis dans les années 1980. Musique Medellín, chanson de Madonna, en collaboration avec le chanteur colombien Maluma, et issu de l'album Madame X. Homonymie de localités
Louis XIV et son siècle
Louis XIV et son siècle est un récit historique écrit par Alexandre Dumas et paru en 1844. Il a été édité peu de temps après le roman Les Trois Mousquetaires. Cette œuvre brosse le portrait du roi Louis XIV et de son règne de 1643 à 1715. Le récit revient sur la période de la Fronde, mais également le contexte littéraire et social de l'époque. L'auteur raconte la vie de la cour, les richesses artistiques et le rayonnement du règne de Louis XIV sur le monde. Roman historique français Roman français paru en 1844 Roman d'Alexandre Dumas Œuvre littéraire se déroulant en France Roman historique portant sur l'histoire de France
Walk It Off
est le deuxième album du groupe de rock indépendant Tapes 'n Tapes, sorti sur XL Recordings en 2008. Contrairement au premier album, The Loon, produit par le bassiste du groupe, Erik Appelwick, enregistré dans un studio prêté par un ami et sorti sur leur propre label, Ibid Records, ce deuxième album bénéficia de conditions plus professionnelles aux studios Tarbox Road de New York et d'un producteur chevronné, Dave Fridmann. Cet album devait préalablement compter 15 titres, mais la version finale n'en a que 12. L'accueil critique de cet album a été globalement bon (score de 61 % sur Metacritic) mais sans susciter le même enthousiasme que lors de la sortie du premier album. Pitchfork, par exemple, n'a attribué à cet album que la note de 5,9/10, contre 8,3/10 pour le premier. Liste des titres Le Ruse – 2:56 Time of Songs – 3:42 Hang Them All – 3:00 Headshock – 2:48 Conquest – 4:14 Say Back Something – 3:12 Demon Apple – 4:30 Blunt – 3:10 George Michael – 4:02 Anvil – 3:34 Lines – 4:03 The Dirty Dirty – 5:02 Références Album de rock indépendant Album musical sorti en 2008
Hatschbourg
L’alsace grand cru hatschbourg, ou hatschbourg, est un vin blanc français produit sur le lieu-dit Hatschbourg, situé sur les communes de Hattstatt et de Vœgtlinshoffen, dans le département du Haut-Rhin, en Alsace. Il s'agit d'un des cinquante-et-un grands crus du vignoble d'Alsace, bénéficiant chacun d'une appellation mais partageant le même cahier des charges alsace grand cru (avec des contraintes plus rigoureuses que pour l'appellation alsace). Histoire Le Hatschbourg fait partie en 1983 des vingt-quatre lieux-dits sélectionnés pour devenir les dénominations géographiques de l'appellation alsace grand cru. Il y a eu depuis quelques modifications : le décret du règlemente les mentions vendanges tardives et sélection de grains nobles au sein de l'appellation et le décret du réduit les rendements et donne la possibilité de modifier le cahier des charges de chaque dénomination (chaque cru) après avis du syndicat viticole local. En , tous les grands crus d'Alsace passent du statut de dénominations géographiques au sein d'une même appellation à celle d'appellations partageant le même cahier des charges. Étymologie Situation géographique Le hatschbourg est produit en France, dans la région Alsace, plus précisément dans le département du Haut-Rhin, sur les communes de Hattstatt et Vœgtlinshoffen à au sud de Colmar. Sur la Route des vins d'Alsace, le Hatschbourg se trouve entre l'Eichberg au nord et le Goldert au sud-ouest (ce dernier cru jouxtant le Hatschbourg). Géologie et orographie Les vignes poussent sur des sols marneux. Climatologie À l'ouest, les Vosges protègent le coteau du vent et de la pluie. Les vents d'ouest dominants perdent leur humidité sur le versant occidental des Vosges et parviennent en Alsace sous forme de foehn, secs et chauds. Les précipitations sont donc particulièrement faibles. De ce fait, le climat est bien plus sec (Colmar est la station la plus sèche de France) et un peu plus chaud (avec une température annuelle moyenne plus haute de ) que ce qui serait attendu à cette latitude. Le climat est continental et sec avec des printemps chauds, des étés secs et ensoleillés, de longs automnes et des hivers froids. La station météo de la base de Colmar-Meyenheim () est la plus proche de Hattstatt et de Vœgtlinshoffen, mais elle est en plaine. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont : Vignoble Présentation Les parcelles de vigne sont à flanc de coteau, entre 210 et 330 mètres d'altitude, sur des pentes douces exposées au sud-est, entre Vœgtlinshoffen (au nord-ouest) et Hattstatt (à l'est). L'aire plantée est de . Encépagement Les vins correspondant à l'appellation d'origine contrôlée alsace grand cru suivie de la dénomination géographique (nom de lieu-dit) Hatschbourg doivent être produits avec les cépages suivants : riesling B, pinot gris G, gewurztraminer Rs ou un des muscats (muscat ottonel B, muscat blanc à petits grains B ou muscat rose à petits grains Rs). Le gewurztraminer Rs (signifie « traminer aromatique » en allemand) est le cépage le plus cultivé sur le Hatschbourg. C'est un cépage rose aux baies orange ou tirant vers le violet. Ce proche parent du savagnin B et du savagnin rose Rs (appelé en Alsace klevener de Heiligenstein) est plutôt vigoureux, produit de gros rendements et donne de meilleurs résultats sur des sols marneux ou calcaires que sur des sols granitiques ou schisteux. Le pinot gris G (appelé , « bourguignon gris » en allemand, « malvoisie » en Valais ou en Italie) est un cépage fragile et de maturité assez précoce. Il est issu d’une mutation du pinot noir et est donc d’origine bourguignonne, où il est appelé « pinot beurot ». Il donne de meilleurs résultats sur des sols composés de cailloutis calcaires à condition d'être bien drainés grâce à une exposition en coteau. Le riesling B est peu cultivé sur le Hatschbourg. C'est un cépage au débourrement et à la maturation tardives, nécessitant des coteaux bien exposés au soleil, dont les vendanges peuvent avoir lieu vers la mi-octobre. Par contre, il résiste bien aux gelées d'hiver. Les muscats sont rarement cultivés, que ce soit sur l'ensemble du vignoble d'Alsace ou sur les parcelles classées comme grands crus. Le Hatschbourg fait partie des exceptions. Le muscat blanc à petits grains B, appelé aussi « muscat d'Alsace », est originaire de Grèce ; il est cultivé en Alsace depuis au moins le début du . Il est plutôt précoce. Le muscat ottonel B est plus récent, découvert au dans la vallée de la Loire avant d'arriver en Alsace au milieu du siècle. L'ottonel est un hybride du chasselas, il est donc encore plus précoce que l'autre muscat. Pratiques culturales Les vignes sont conduites en hautain pour les protéger du gel, avec le feuillage palissé en espalier ; la hauteur de feuillage palissé ne peut être inférieure à 0,675 fois l'écartement entre les rangs. La taille de la vigne doit se faire en guyot simple ou double avec un maximum de dix yeux par mètre carré de surface au sol pour le cépage gewurztraminer Rs et huit yeux par mètre carré de surface au sol pour les autres cépages. La charge maximale moyenne à la parcelle est fixée à de raisin par hectare. Rendements La limite de rendement de l'ensemble de l'appellation alsace grand cru est fixée à par hectare, avec un rendement butoir à par hectare, ce qui est très inférieur aux autorisés par l'appellation alsace. Le rendement réel de l'ensemble de l'appellation (les 51 crus alsaciens) est de par hectare en moyenne pour l'année 2009. Bien que ce soit très en dessous des rendements moyens du vignoble d'Alsace, il s'agit d'un rendement dans la moyenne française. Les grands crus d'Alsace doivent être obligatoirement vendangés à la main. Vins Titres alcoométriques Les raisins récoltés doivent présenter un titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum de 12,5 % vol. pour les cépages pinot gris G et gewurztraminer Rs et de 11 % vol. pour le riesling B et les muscats. Les vins issus d'un assemblage présentent un titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum de 12 % vol. Ne peut être considéré à bonne maturité tout lot unitaire de vendanges présentant une richesse en sucre inférieure à 193 grammes par litre de moût pour les cépages pinot gris G et gewurztraminer Rs et à 168 grammes par litre de moût pour les autres cépages. Lorsqu'une autorisation d'enrichissement est accordée, l'augmentation du titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum ne peut dépasser 1,5 % vol. Sur l'avis du syndicat des producteurs du cru, le comité régional d'experts des vins d'Alsace peut proposer annuellement au comité national des vins et eaux-de-vie de l'Institut national des appellations d'origine, pour la dénomination et pour chaque cépage, un titre alcoométrique naturel moyen minimum supérieur et une richesse en sucre des lots unitaires supérieure à ceux susvisés, ainsi qu'un taux d'enrichissement maximum inférieur au taux susvisé. Vendanges tardives et grains nobles Les vendanges tardives désignent des vins faits à partir de raisins dont la récolte a été retardée pour les obtenir en surmaturité, d'où des vins riches en sucre et en alcool, aux goûts plus puissants, et souvent moelleux. Selon la législation, le moût doit avoir au moins de sucre par litre si c'est du gewurztraminer ou du pinot gris (soit 14,4 % vol. d'alcool potentiel), ou au moins de sucre par litre si c'est du riesling ou un muscat (soit 13,1 % vol. d'alcool potentiel) ; aucune chaptalisation n'est permise. Quant à une sélection de grains nobles, il s'agit d'un vin fait à partir de raisins récoltés par tris sélectifs successifs des grains atteints de pourriture noble (le champignon Botrytis cinerea), ce qui donne des vins encore plus concentrés, plus sucrés, liquoreux. Selon la législation, le moût doit avoir au moins de sucre par litre si c'est du gewurztraminer ou du pinot gris (soit 16,6 % vol. d'alcool potentiel), ou au moins de sucre par litre si c'est du riesling ou un muscat (soit 15,2 % vol. d'alcool potentiel). Là-aussi aucune chaptalisation n'est permise. Vinification et élevage Les grands crus d'Alsace doivent être obligatoirement récoltés manuellement. Le jour de la vendange, à l'arrivée au chai, le raisin est foulé et pressé pour séparer le moût du marc de raisin. Pour ce travail, les pressoirs pneumatiques remplacent progressivement les pressoirs horizontaux à plateau. Puis le moût est mis en cuve pour le débourbage, qui est le soutirage du jus sans les bourbes, soit par filtrage, soit par décantation en attendant qu'elles se déposent au fond de la cuve. La fermentation alcoolique débute sous l'action de levures indigènes ou de levures sélectionnées introduites lors du levurage : cette opération transforme le sucre du raisin en alcool. La maîtrise de la température de fermentation par un système de réfrigération permet d'exprimer le potentiel aromatique du produit. La fermentation achevée au bout d'un mois, le vin est soutiré afin d'éliminer les lies. La fermentation malolactique n'est généralement pas réalisée, bloquée par un sulfitage pour conserver son acidité au vin. Ce dernier peut être stocké en cuve pour le préparer à l'embouteillage ou élevé en barrique ou foudres de bois de chêne. Le vin est soutiré, puis généralement de nouveau filtré avant le conditionnement en bouteilles. Gastronomie Économie Type de bouteilles Les vins d'Alsace doivent être mis en bouteille uniquement dans des flûtes, c'est-à-dire des bouteilles du type « vin du Rhin » de , règlementées par plusieurs décrets. Mentions Dans tout le vignoble d'Alsace, les vins sont le plus souvent identifiés par leur(s) cépage(s) : riesling, gewurztraminer, etc. Cette mention domine l'étiquette même si elle est facultative. Lors de la création de l'appellation alsace grand cru, le but était clairement de valoriser le terroir. La mention du cépage n'y est pas obligatoire et il est possible de mettre le nom de la dénomination en caractères plus grands que celui du cépage. Donc plusieurs mentions sur l'étiquette de la bouteille sont possibles, soit simplement le nom de l'appellation et de la dénomination géographique (alsace grand cru Hatschbourg), soit avec en plus une mention de cépage (riesling, pinot gris, gewurztraminer ou muscat), à laquelle peut être rajoutée la mention sélection de grains nobles ou vendanges tardives, ainsi que le nom d'un lieu-dit au sein de la dénomination : alsace grand cru Hatschbourg ; alsace grand cru Hatschbourg riesling ; alsace grand cru Hatschbourg gewurztraminer ; alsace grand cru Hatschbourg pinot gris ; alsace grand cru Hatschbourg muscat ; alsace grand cru Hatschbourg vendanges tardives riesling ; alsace grand cru Hatschbourg vendanges tardives gewurztraminer ; alsace grand cru Hatschbourg vendanges tardives pinot gris ; alsace grand cru Hatschbourg vendanges tardives muscat ; alsace grand cru Hatschbourg sélection de grains nobles riesling ; alsace grand cru Hatschbourg sélection de grains nobles gewurztraminer ; alsace grand cru Hatschbourg sélection de grains nobles pinot gris ; alsace grand cru Hatschbourg sélection de grains nobles muscat. Liste de producteurs Philippe STEINER Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Vignoble d'Alsace, éditions Benoît France et CIVA, Paris, 2007, carte 88 x 55 cm au 1/120000 . Vins d'Alsace : carte touristique, Institut géographique nationale, Paris, 2006, carte 96 x 66 cm au 1/125000 . Serge Dubs et Denis Rizenthaler, Les grands crus d'Alsace, éditions Serpenoise, Metz, 2002, 288 pages . Claude Muller, Les Vins d'Alsace, histoire d'un vignoble, éditions Coprur, Strasbourg, 1999, 192 pages . Le vignoble d'Alsace : la route des vins, Mitra productions, Illkirch, 1995, carte 90 x 34 cm au 1/180000 . Guide des grands crus d'Alsace, Centre d'information des vins d'Alsace, Colmar, 1994, 50 pages . Bernadette Burn et Gilles Schmidt, Alsace, clos et grands crus, collection Le Grand Bernard des vins de France, éditions Jacques Legrand, Paris, 1989, 190 pages . Liens externes Articles connexes Vin AOC en Alsace Vignoble dans le Haut-Rhin
Nertera
Nertera est un genre d'environ 15 espèces de plantes à fleurs de la famille des Rubiacées, originaire de l'Hémisphère Sud, à savoir l'Amérique du Sud et de l'Australasie, mais dont une espèce est largement répandue dans l'Hémisphère Nord, en Amérique Centrale, dans l'est de l'Asie, et à Hawaï. Le nom dérive du grec mot nerteros. Ce sont des plantes basses, rampante, formant des tapis d'herbacées vivaces pouvant atteindre 20 à 40 cm d'extension au sol, mais pas plus de quelques centimètres de hauteur. Les feuilles sont généralement assez petites, et lorsqu'on les froisse, peuvent chez certaines espèces libérer une odeur fétide (méthanethiol). Les fleurs sont insignifiantes et la pollinisation est sans doute anémophile. Liste des espèces et variétés Selon : Nertera balfouriana Cockayne & Allan Nertera ciliata Nertera cunninghamii Hook.f. Nertera dichondrifolia Hook.f. Nertera setulosa Hook.f. Selon : Nertera balfouriana Cockayne Nertera ciliata Kirk Nertera cunninghamii Hook.f. Nertera dichondrifolia (A.Cunn.) Hook.f. Nertera granadensis (Mutis ex L.f.) Druce Nertera holmboei Christoph. Nertera nigricarpa Hayata Nertera sinensis Hemsl. Nertera villosa B.H.Macmill. & R.Mason Selon : Nertera balfouriana Cockayne Nertera granadensis (Mutis ex L. f.) Druce Selon : Nertera granadensis (Mutis ex L. f.) Druce Selon : Nertera balfouriana Cockayne (1911 publ. 1912) Nertera ciliata Kirk (1899) Nertera cunninghamii Hook.f. (1852) Nertera dichondrifolia (A.Cunn.) Hook.f. (1852) Nertera granadensis (Mutis ex L.f.) Druce (1917) variété Nertera granadensis var. granadensis variété Nertera granadensis var. tetrasperma (Kunth) L.Andersson (1993) Nertera holmboei Christoph. (1944) Nertera nigricarpa Hayata (1908) Nertera scapanioides Lange, Index Seminum (C (1869) Nertera sinensis Hemsl., J. Linn. Soc. (1888) Nertera villosa B.H.Macmill. & R.Mason (1995 publ. 1996) Selon : Nertera assurgens Thouars Nertera balfouriana Cockayne Nertera depressa Gaertn. Nertera dichondrifolia (A.Cunn.) Hook.f. Nertera granadensis (Mutis ex L.f.) Druce Nertera holmboei Christoph. Nertera nigricarpa Hayata Nertera villosa B.H.Macmill. & R.Mason Nertera yamashitae Yamazaki Selon : Nertera balfouriana Cockayne Nertera ciliata Kirk Nertera cunninghamii Hook.f. Nertera dichondrifolia (A.Cunn.) Hook.f. Nertera granadensis (Mutis ex L.f.) Druce Nertera holmboei Christoph. Nertera nigricarpa Hayata Nertera sinensis Hemsl. ex F.B.Forbes & Hemsl. Nertera villosa B.H.Macmill. & R.Mason Nertera yamashitae Yamazaki Selon (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) : Notes et références Références taxinomiques Rubiaceae Genre d'Angiospermes (nom scientifique)
ERD
Le sigle ERD peut désigner : EDF Réseau Distribution, une filiale de distribution de l'énergie appartenant à Électricité de France Entity-Relationship Diagram (en français, modèle entité-association), un diagramme pour des descriptions de haut niveau de modèles conceptuels de données ; Entrainement régulier du danseur ; Entente républicaine démocratique, un groupe parlementaire français. Érd, une ville hongroise.
Jaco van der Westhuyzen
Jacobus Nicolaas Boshoff van der Westhuyzen, plus connu comme Jaco Van der Westhuyzen, né le à Nelspruit (Afrique du Sud), est un joueur de rugby à XV sud-africain, évoluant au poste de demi d'ouverture, mais aussi d'arrière ou d'ailier. Carrière En club Il a débuté avec les Pumas une équipe du South East Transvaal. Il joue avec les Bulls dans le Super 14, une franchise de rugby à XV d'Afrique du Sud basée à Pretoria. Ancienne équipe du Northern Transvaal, les Bulls sont principalement constituée de l'équipe des Blue Bulls (Currie Cup). Van der Westuyzen joue donc avec les Blue Bulls en Currie Cup. Puis il tente l'aventure à Leicester avant de rejoindre le Japon. En avril 2006 il signe un nouveau contrat avec les Bulls, ce qui lui permettra de finir la saison du Super 14 avec cette franchise. En équipe nationale Il a effectué son premier test match avec les Springboks le à l’occasion d’un match contre l'équipe de Nouvelle-Zélande. Il a disputé la coupe du monde 2003 (3 matchs comme titulaire). Palmarès Vainqueur du Tri-nations 2004 32 sélections avec les Boks depuis le 51 points marqués (5 essais, 7 transformations, 1 pénalité et 3 drops) Sélections par saison : 1 en 2000, 1 en 2001, 7 en 2003, 13 en 2004, 6 en 2005 et 4 en 2006. Participation à la coupe du monde 2003 (3 matchs). En club et province Notes et références Liens externes Joueur international sud-africain de rugby à XV Demi d'ouverture (rugby à XV) Arrière (rugby à XV) Joueur des Natal Sharks Joueur des Sharks Joueur des Pumas Joueur des Blue Bulls Joueur des Bulls (rugby à XV) Joueur des Leicester Tigers Joueur des Green Rockets Joueur des Southern Kings Étudiant de l'université d'Afrique du Sud Naissance en avril 1978 Naissance à Nelspruit
Hochkönig
Le Hochkönig ou Hochkoenig (littéralement « Haut Roi ») est un sommet des Alpes, à d'altitude, point culminant des Alpes de Berchtesgaden, et en particulier du chaînon du Hochkönigstock, en Autriche (land de Salzbourg). Notes et références Sommet des Alpes autrichiennes Montagne dans le Land de Salzbourg
Pionnage
Le pionnage consistait en un sou par ménage, pour le paiement de celui des habitants qui était chargé de faire le service de facteur de la poste. Impôt seigneurial de l'Ancien Régime Impôt seigneurial du Moyen Âge
Église catholique en Croatie
L'Église catholique en Croatie (en croate : « Katoličanstvo u Hrvatskoj »), désigne l'organisme institutionnel et sa communauté locale ayant pour religion le catholicisme en Croatie. L'Église en Croatie est organisée en quatre provinces ecclésiastiques et un archevêché, qui ne sont pas soumises à une juridiction nationale au sein d'une église nationale mais sont soumises à la juridiction universelle du pape, évêque de Rome, au sein de « l'Église universelle » elle est une union de communautés locales, Sur les quatre provinces, une seule est totalement en Croatie, les trois autres étant en partie sur d'autres États : une province est en partie au Monténégro, une autre en partie en Bosnie-Herzégovine et enfin une autre en partie en Serbie. Ces quatre provinces répartissent 18 diocèses : cinq archidiocèses métropolitains et dix diocèses totalement en Croatie, un diocèse en partie en Croatie et en Bosnie-Herzégovine, un diocèse au Monténégro, et un diocèse en Serbie. En étroite communion avec le Saint-Siège, les évêques des diocèses la Croatie dispose d'une instance de concertation, la conférence épiscopale croate. Même si la Croatie n'a plus de religions d'État ni officielles depuis son indépendance en 1990, l'article 40 de la Constitution de la Croatie de 1990 stipule que « la liberté de manifester sa religion [est] garantie », autorisant l'Église catholique. En Croatie, la communauté catholique est majoritaire. Histoire Les Croates ont eu leur premier contact avec le Saint-Siège en 641 lorsque l'envoyé du pape, l'abbé Martin, s'est adressé à eux afin de racheter les captifs chrétiens et les ossements des martyrs que les Croates gardaient. Il n’y a pas beaucoup d’informations sur le « baptême des Croates », mais on sait que celui-ci a été accepté de manière pacifique et librement, et qu’il a eu lieu entre le et le . Après la fin de l'URSS, la Croatie n'a plus de religions d'État ni officielles depuis 1990. Pendant la guerre d'indépendance de la Croatie (1990-1995), 1 426 églises ont été détruites ou endommagées. Organisation L'Église catholique romaine en Croatie est divisée en 18 diocèses (dont 5 archidiocèses) : Province ecclésiastique de Rijeka Archidiocèse de Rijeka (Fiume) Diocèse de Gospic-Senj La paroisse de Zavalje située en Bosnie-Herzégovine est rattachée au diocèse de Gospic-Senj Diocèse de Krk Diocèse de Poreč i Pula Province ecclésiastique de Đakovo-Osijek Archidiocèse de Đakovo-Osijek Diocèse de Požega Diocèse de Syrmie, en Serbie Province ecclésiastique de Split-Makarska Archidiocèse de Split-Makarska Diocèse de Dubrovnik Diocèse de Hvar Diocèse de Kotor, au Monténégro Diocèse de Šibenik Province ecclésiastique de Zagreb Archidiocèse de Zagreb Diocèse de Djakovo o Bosna i Srijem Diocèse byzantin de Križevci Diocèse de Požega Diocèse de Varaždin Archidiocèse de Zadar (sous la juridiction directe du Saint-Siège) Statistiques Dans une population de 4,1 millions d'habitants, l’Église catholique compte le plus de fidèles en Croatie avec 3,7 millions de fidèles (86,3 %) contre 7,81 % de sans-religion, 4-5 % d'orthodoxes, 1,47 % de musulmans et 1 % de protestants. Notes et références Articles connexes Religion en Croatie, Histoire de la Croatie, Culture de la Croatie
Hortensius (consul désigné en -108)
Hortensius, prénommé Lucius ou Quintus, est un homme politique de la République romaine, consul désigné pour l'an 108 av. J.-C., mais il est poursuivi avant de pouvoir prendre ses fonctions. Famille Il est membre de la famille plébéienne des Hortensii. Il peut être l'oncle du célèbre orateur et consul Quintus Hortensius Hortalus. Biographie Il a peut-être servi comme légat sous Quintus Mucius Scævola l'Augure en Asie en 121 et est témoin au procès de ce dernier en 120. En 111, Hortensius est probablement préteur en Sicile. Il est élu consul avec Servius Sulpicius Galba aux élections de mi-109 pour l'année suivante, 108, mais il est jugé et condamné avant de prendre ses fonctions, probablement pour corruption électorale. Marcus Aurelius Scaurus est nommé à sa place. Notes et références Sources modernes Sources antiques Bibliographie Consul de la République romaine
Hermann Amann (peintre)
Hermann Amann, est un artiste plasticien allemand, né le 30 juin 1934 à Bad Bellingen et mort le 26 avril 2020 dans l’Oise. Il résidait en France depuis plus de soixante ans. Chef de file du mouvement « Nouvelle Pigmentation », créé en 1986, son œuvre s’attache à percer le mystère de l’énergie de la couleur. Biographie Né en 1934 à Bad Bellingen dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne, Hermann Amann étudie à Bâle. Il s'installe à Paris dans les années 1960. Il publie des ouvrages et donne de nombreuses conférences sur la peinture. Tout au long de sa carrière, il refuse les mouvements dominants et les arts médiatisés. Dans des lieux et galeries d’art et d’essai il participe à de multiples expositions dont il organise souvent le commissariat et en développe le propos dans des conférences. Il crée en 1971 le groupe « Jacob ou la Persuasion » en collaboration avec d’autres artistes de sa génération (Antonio Ballester, Jean Dupanier, Jean-Claude Marquette, Quentin Quint, Roland et Madeleine Weber et Gil Joseph Wolman) : De 1971 à 1974 auront lieu de multiples manifestations du groupe, dont notamment le spectacle « Non-stop » du théâtre Le Palace, où Hermann Amann est responsable de la section peinture et de la réalisation du programme-cahier (édition de journaux d’information de ce groupe). À partir de cette époque, faisant le bilan de toutes les rencontres picturales réalisées jusque-là, la préoccupation définitive de son travail devient celle de la couleur et de son énergie qui aboutira en 1986 à la création du mouvement Nouvelle Pigmentation. Ce mouvement étant la synthèse de la réflexion sur l'« Espace Supérieur de la Couleur », qui est un espace de la peinture '« …libéré des objets eux-mêmes en prenant comme sujet la couleur et elle seule ». « Ce n’est qu’au début des années 1990, avec la découverte, auprès du groupe new-yorkais New New Painting, du gel polymère (un liant pouvant conserver sans l’altérer la propriété réfléchissante des pigments fluorescents) et l’invention de la particule (une forme ayant la capacité de contenir le fluo en imposant au regard une vision indirecte des couleurs qu’elle recouvre) qu’Amann expose l’accomplissement de ses recherches. pour la première fois en 1993, à la Städtische galerie à Göppingen (Allemagne). […] Dès lors, ayant enfin trouvé un langage unique et neuf, il s’est employé à visiter différents thèmes de la pensée avec cette technique sans précédent. Parmi ses œuvres majeures participant de la « Nouvelle Pigmentation » on peut énumérer entre autres : Architectones, Habitables, Autour de la terre, Fécondité, Les Quatre Saisons, Les particules, Glas I et Glas II (d’après les livres de Jacques Derrida), Des millions de mondes qui voyagent pour nous, Amour, Ultra pigmentation et La Montagne Sainte Victoire. ». Il utilisera cette technique jusqu'à la fin de sa vie en 2020, la particule étant le signe idiosyncrasique de son écriture picturale. Œuvre Hermann Amann commence à peindre des paysages expressionnistes en 1952, influencé par Karl Schmidt-Rottluff, étudie les pigments et les couleurs à la Gewerbeschule à Bâle en Suisse en 1954. C'est là qu'il entre en contact avec la peinture américaine déjà présente dans le musée de Bâle, ainsi qu'avec les œuvres néo-plastiques de Piet Mondrian et Georges Vantongerloo. Par la suite, il rencontre l'œuvre de Kazimir Malevitch et d'Ernst Wilhelm Nay, tout en continuant de se former, de peindre et d'étudier les écrits des peintres, poètes et philosophes sur la couleur, lors de ses voyages et séjours en Italie, Hollande, Suisse, France et Allemagne. Il se confronte avec le Nouveau-réalisme, le Pop'art, le Nuagisme, le Lettrisme, l'Alphabet plastique et l'Art cinétique, faisant la connaissance des artistes de ces mouvements, lors de son installation à Paris en 1960. Dans les années 1960, ses œuvres sont figuratives expressionnistes, composées de paysages, portraits et nus, sa première exposition personnelle dans une galerie en 1963 s'intitulant La vie champêtre des anges. À partir des années 1970, il évolue vers l'abstraction, ses recherches se référant et s'appuyant sur le néoplasticisme donnent des œuvres telles que Le fagot sur la caisse de Rungis, Le balai, le Tuyau, Le jardin…. « J’ai besoin d’atteindre avec les moyens de la peinture l’expression pleine des éléments couleurs lumière dans leur réalité d’aujourd’hui. / Il m’a fallu une longue étude pour laquelle j’ai choisi le jardin ; juste avec le prisme et une connaissance du nombre d’or, j’ai cherché à retrouver l’unité d’une notion : mouvement du vent dans l’arbre en feuilles, par exemple, a donné le titre léger et dense, reflété picturalement par des losanges en couleur sur une surface blanche ». Dans les années 1980, explorant la pensée de l'être couleur tel qu'Auguste Herbin l'a appréhendé dans son ouvrage L'art non figuratif non objectif, sa peinture devient définitivement non-objective. Ce qu'il nomme « L'espace supérieur de la couleur », est l'espace dans lequel La couleur est vivante par le Mouvement de la lumière – Mouvement de la couleur qui, comme l'écrit le critique Pierre Alibert est « …la voie royale de notre temps ». À partir des années 1990 l'utilisation du Gel Polymère, (un liant permettant, sans l'altérer, de conserver la propriété réfléchissante des pigments fluorescents) inventé par le chimiste américain Golden, l'amène à concrétiser sa vision. Il utilise les pigments dans leurs trois dimensions donnant ainsi vie à la couleur dans l'immanence de sa matérialité.               « Nous étions en accord immédiat sur la grâce et la puissance d'Alexandre Calder et de Bram Bogart, sur l'importance de Malevitch et de Mondrian, celle aussi de Herbin et de Domela qui, exemples entre tant d'autres, -au vrai, pas tellement nombreux-, se souciaient comme Van Gogh et Gauguin, le précurseur de Matisse, de la qualité des pigments qu'ils utilisaient et de l'interaction réflective que ceux-ci étaient capables de conserver…Nous étions d'accord aussi sur l'indiscutable supériorité ontologique de l'invisible sur le visible…Amann savait comment pénétrer dans l'invisible… » Les œuvres d'Amann du 3éme millénaire sont une montée en puissance de la notion du Rouge Absolu. « …Dans le centre de la matière se situe le rouge. Le rouge comme centre… ». Amann « s'est libéré des objets eux-mêmes en prenant comme sujet la couleur et elle seule » Expositions principales 1963 Salon des Indépendants, Paris 1972 I.N.E.P., à Marly le Roi. Exposition de Jacob ou la persuasion, Nous vivons avec. 1974 Galerie Weiller, Paris, Exposition personnelle, Vision des couleurs, Théâtre Le Palace à Paris, Exposition collective, participe avec Les vingt et une couleurs 1976 Galerie L 55 - Agathe Bluet à Paris. Exposition collective, Si tu es, tu es, avec un spécial Journal d'une exposition. 1977 Galerie Spiess à Paris, FIAC 77, Fagot sur caisse de Rungis. 1978 Galerie Weiller à Paris. Exposition personnelle, Kluft, le grand mouvement. Galerie Spiess, ART 9'78 à Bâle, Espace nouveau (Amann, Aubertin, Weber, Wolman). Galerie Spiess, FIAC 79, Histoire de la peinture (Amann, Weber, Wolman). 1979 Bad Bellingen, Exposition personnelle, Œuvres graphiques. 1980 Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon. Exposition collective, Gravures contemporaines de L'Atelier Biel Genty. Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques à Paris. Exposition de groupe Chez soi quant à soi. Galerie Raph' à Paris. Exposition personnelle, Le grand mouvement. 1981 Galerie Spiess à Paris, FIAC 81, L'espace supérieur de la couleur (Amann, Weber, Wolman). 1982 Galerie Spiess, Paris, Peintures récentes 1981-82 Galerie Spiess à Paris, FIAC 82. One man show, Dessins de 1960 à 1982. Galerie Spiess. Exposition personnelle Peintures récentes 1981-82, Pulsion de l'Espace Nouveau avec une interview réalisée par Bernard Constant pour Radio Forum, Paris. 1983 Galerie Spiess à Paris. Exposition collective, Écriture de la peinture. Galerie Spiess and Co. Exposition collective itinérante en Australie, The Colour in the Space of Four French Galleries. 1984 Galerie Spiess à Paris. Debout (manifeste de la peinture par Amann et Bracaval). Galerie Spiess: Art Fair Stockholm, (Toiles et gravures d'Amann) Hôtel de Ville de La Baule.  Galerie Spiess et Ph. Delaunay. Exposition collective, Mouvement de la lumière, mouvement de la couleur. Galerie Spiess à Paris. Exposition Collective, La forme. 1985 Mondial Couleur 85 à Monte Carlo. Centre Français de la Couleur, avec le concours de la Galerie Spiess. Exposition collective,  L'art de la couleur. Galerie Spiess à Paris, FIAC 85, participation d'Amann. Galerie Spiess. Exposition collective, Nouvelle rupture pigmentaire de la peinture. Fête de la gravure, Ville de Liège en Belgique. Exposition collective crée par Amann avec la collaboration de la Galerie Spiess, Cheminement graphique de l'espace supérieur de la couleur, (Amann y expose la totalité de ses œuvres graphiques). 1986 Salle Gaveau à Paris. Organisée par la Galerie Spiess, manifestation Musique peinture-peinture musique avec les peintres H.Amann, J.L. Herman, R.Weber, le chef de l'Orchestre International de Paris, Yvan Nommick et le violoniste Pierre Amoyal. Galerie Spiess FIAC 86, Nouvelle pigmentation, participation de Amann. 1987 Musée d’Art Wallon de Liège. Dans le cadre de la fête de la gravure.  Exposition collective Quête la sensibilité du mouvement autour du poète François Jacqmin. (Monotypes de H. Amann, J.L. Herman et M. Léonardi). 1988 Galerie Spiess, FORUM à Hambourg en Allemagne, One man show. Galerie Spiess à Paris. Exposition Collective Affiches (Rétrospective de Jacob ou la persuasion à Nouvelle Pigmentation) 1989 Maison Descartes à Amsterdam. Exposition Collective Nouvelle pigmentation (Monotypes de H. Amann, J.L. Herman et M. Léonardi) Foire LINEART de Gand. Exposition Collective Nouvelle pigmentation 1991 Galerie Seconde Modernité, Paris. Exposition de gouaches. 1992 Festival Off d'Avignon. Parvis du Palais des Papes. Performance avec le remplissage d'un tuyau de 21 m, de couleur rouge, édition. Décor Nouvelle pigmentation de la pièce de théâtre de Danouchka Bleskine Ambriris à la recherche de son héros 1993 Galerie Slotine au Havre. Exposition collective, Nouvelle Pigmentation 1995 Galerie Tendance à Paris. Exposition personnelle, Suivre pas à pas la couleur, (avec une vidéo de Marcel Hanoun) Galerie Hélène de Roquefeuil à Paris. Exposition personnelle, Autour d'une œuvre de H. Amann, (avec une vidéo de Marcel Hanoun) 1997 Unesco, Paris, Espace Miro. Exposition personnelle, Autour de la terre, le nouveau contrat couleur (organisée par l'association À Vol d'oiseau du Cercle) 1998 Librairie Wallonie Bruxelles à Paris. Exposition Nu devant le futur S2Com Consulting à Paris. Exposition personnelle La vision picturale du troisième millénaire 1999 Chapelle Sainte-Anne, Espace Culturel de  La Baule, Loire Atlantique. Exposition personnelle, Des  milliers de mondes qui voyagent pour nous 2000 Musée Royal de Mariemont, Belgique. Exposition Collective, Féerie pour un autre livre (avec Jardins, poème de François Jacqmin, lithographies d'Amann.) 2001 Société Mona Lisa Investissements, Paris. Exposition personnelle, Aux rythmes des particules Musée de Mariemont, Belgique. Exposition du livre Jardins et des cahiers de Les Arts innovants 2002 Club l'Enfer à Paris. Soirée Ultra Pigmentation. Quand la peinture rencontre le son de la House Music, organisée par Lionel Spiess et Jean-Marc-Team. (Création d'une toile monumentale) 2003 Espace culturel de La Baule, Loire Atlantique. Exposition collective, Couleur visions - Viallat, Pancino,  Leonardi, Bracaval, Bellegarde, Aubertin, Amann, Weinhold, Baudry) 2004 Espace culturel de La Baule, Loire Atlantique. Exposition personnelle, Les quatre saisons (accompagnée d'une vidéographie de Frédéric Dussault) Musée Léon Dierx à Saint-Denis de la Réunion. Exposition personnelle d'Alain Noël, son ancien élève, Des yeux dans la chaleur, participation avec deux peintures. 2005 Maison des associations à Biarritz. Conférence: Critique de la peinture pure  par Marcel Paquet Dr. en philosophie, avec projection du film Champs et quelques peintures d'Amann. Charleroi en Belgique, Annexe de la Mairie. Présentation de 20 peintures récentes pour le projet de S.P.H.E.R.E. (Société Philosophique Hennuyère d'Ethique et de Recherches Esthétiques) par le philosophe et écrivain Marcel Paquet. 2006 Galerie Seconde Modernité à La Guiche. Exposition personnelle,  Œuvres sur papier. 2007 Projet de transformation, par la mise en couleur, de la centrale électrothermique Lucy de Montceau-les-Mines en Bourgogne du Sud 2010 Galerie Barnoud, Chic Art Fair, Paris. Galerie Barnoud, Dijon. Exposition personnelle, Hermann Amann, Nouvelle Pigmentation 2011 Half Gallery, New York, USA. Exposition personnelle, Fluorescence 2014 Galerie Passion, Stockay Saint Georges, Belgique. Exposition personnelle, Amann, Hölderlin et Nouvelle Pigmentation Articles de Presse 1974     janvier. Mes couleurs, in Journal d'une exposition, Amann, de Jacob ou la persuasion, deuxième numéro, deuxième exposition, Théâtre Le Palace. 1975     novembre. 2. in Artitude. 1977     février. 3 au 7. E.S. in TJ Hebdo, n°449. 1980     mai. Les choses pures, in catalogue exposition Amann, Éditions Spiess Paris 1982, page 4. 1982    octobre La peinture dans un lieu vivant, in catalogue exposition Amann, Éditions Spiess, page 6. Hermann Amann : œuvres récentes par Pierre Brisset in L'Œil . Le peintre en son jardin in Décoration internationale, n°55. La Galerie Spiess laisse son espace aux énergies colorées de l'Allemand Hermann Amann in Arts Antiques Auctions, n°123. novembre. Catherine Terzieff, in 7 à Paris, pages 10 et 112. 1984     janvier. 29. Peinture et énergie nouvelle, in journal Ouverture n°1, page 9. septembre. L'unité des moyens et leur mouvement, la forme, in catalogue exposition La Forme, Éditions Spiess Paris page 10. 1985     avril. L'espace supérieur de la couleur, in journal Ouverture n°2, page 4. octobre. 29. La force des œuvres graphiques, in catalogue de l'exposition cheminement graphique de l'espace supérieur de la couleur à Liège, Éditions Spiess Paris, page 6. août. Je t'écris sur un bord de table, in correspondance, Éditions Ateliers du Pré Nian. 1986     avril. Luminosité et pigmentation des choses pures, in journal Ouverture n°3, page 13. octobre. Nouvelle pigmentation, in catalogue Concert de Gala Musique Peinture, salle Gaveau, Éditions Spiess Paris, page 13. 1987     avril. Pour une vision nouvelle, in journal Ouverture n°4, page 6. novembre. La réalité plastique de la nouvelle pigmentation, in catalogue exposition nouvelle pigmentation au Musée de l'Art Wallon, Liège, Belgique, Éditions À Vol d'Oiseau du Cercle, Paris & Carré Noir, Liège, pages 11 & 12. 1988     mai. Couleurs, Mouvement, Pigments, in journal Affiches n°2, page 2. juin. Mouvement et forme de l'être pure de la couleur, in journal Affiches n°3, page 2. juillet. Mouvements graphiques, in journal Affiches n°4, page 2. octobre. À 360° du paysage, in journal Affiches n°5, page 2. novembre. La nouvelle chromosensibilité, in journal Affiches n°6, page 2. décembre. La couleur est un créateur dans l'espace, in journal Affiches n°7 page 2. 1989     janvier. La nouvelle couleur plastique, in journal Affiches n°8, page 2. novembre. Rupture organisée, in journal Affiches n°9, page 2. 1990     mars. Le visible, l'invisible, le zéro, le vide, in journal Affiches n°10, page 2. novembre. Les réflexions des particules, in journal Affiches n°11, page 2. 1993      avril. Pour révéler la vie de l'espace supérieur de la couleur…, in Ouverture Dix ans dans le présent, n° hors-série. décembre. Les particules sous l'investigation des couleurs picturales, in revue Particulatoire, page 11 et L'instant lourd de tout son passé et gros de son avenir (Maurice Blanchot), page 13. 1997      février Hermann Amann  in Paris capitale. Amann : le tour du monde avec un tuyau in Le Figaro, page 25. 12-18. Hermann Amann : l'énergie des couleurs in Pariscope, page 4. Amann pigmente l'Unesco par Anita Castiel et Jacques Bouzerand in Parcours, page 70. mai. Hermann Amann in Beaux Arts Magazine, n°156. printemps. Sans fin, in revue l'Imprévisible, Éditions du Club des substances aérées, Belgique. 1998     septembre. Christian Riochet, Pour Hermann Amann, in catalogue exposition Le travail des millénaires, Galerie des artistes de la rue Pasteur, marché Ottino à Saint Ouen. 1999     avril. 24-25. J.M. Ménoret, Portrait d'un peintre né - couleurs, in Ouest France. 30. Erwan Lemoine, Des couleurs et des couleurs… in L'Écho de la presqu'île. juin. 24. M. Vaillant-Prot, Trente ans d'histoire, in Presse Océan. août. 2. L'espace supérieur de la couleur selon Hermann Amann à la Chapelle Sainte-Anne in Presse Océan. 6. Hermann Amann, peintre de la couleur, in l'écho de la presqu'île. 11. C.A. La peinture vivante d'Amann, in Ouest France. 2000     mai. Les nouvelles découvertes…, in journal Pulsion n°1. 2001     janvier. L'espace supérieur de la couleur, in journal Pulsion n°2. 2002     janvier. En lien direct avec l'origine de notre créativité, in journal Pulsion n°8. 2003     février. 21. Vingt-trois ans après l'article – les choses pures, in journal Pulsion n°4. 2004     janvier. 30. La culture nouvelle pigmentation, in journal Pulsion n°6. Juin. 26. Hermann Amann, des yeux dans la chaleur au Musée Léon Dierx, par Marine Dusigne In Le journal de l'île, page 25. 2005     mai. 19. Critique de la peinture pure, introduction à l'œuvre d'Amann par Marcel Paquet Bibliographie Filmographie - Interviews Radio Libre Paris (98MHrz), Forum Peinture, 25 octobre 1983, Interview de Hermann Amann par Bernard Constant, environnement musical de Jean Schwarz Champs, la Nouvelle Pigmentation, 2007, film de Frédéric Dussault réalisé avec H. Amann, durée 28 minutes. (DVD) Notes et références Liens externes Site Officiel : Hermann Amann Hermann Amann (deutsch, geb. 1934) sur artnet.de Naissance en juin 1934 Naissance en Bade-Wurtemberg Peintre allemand du XXe siècle Aquarelliste allemand Graveur allemand du XXe siècle Dessinateur allemand Performeur Décès en avril 2020
Commune rurale de Porvoo
La commune rurale de Porvoo () est une ancienne municipalité du Päijät-Häme en Finlande. Histoire En 1997, la commune rurale de Porvoo a fusionné avec Porvoo. Au , la superficie de la commune rurale de Porvoo était de et au elle comptait . Les municipalités voisines étaient Askola, Myrskylä, Pernaja), Pornainen et Sipoo. Références Liens internes Liste des municipalités de Finlande Municipalité rurale en Finlande Porvoo Porvoo
Julien Arrieta
Julian Arrieta, né le à Irun en Espagne et mort le à Saint-Jean-de-Luz, est un joueur français de rugby à XV. Biographie Julian Arrieta a joué avec l'équipe de France, Saint Jean de Luz, et le Stade français (lors de ses sélections de 1953), au poste de talonneur ( pour ). Il est le grand-oncle d'Igor Juzon. Carrière En club Saint-Jean-de-Luz OR Stade français Paris En équipe nationale Il a disputé son premier match international, le , contre l'équipe d'Angleterre et le dernier contre l'équipe du pays de Galles, le . Palmarès Sélections : 2 (+1 non officielle) Tournoi des Cinq Nations disputé : 1953 Lien externe Notes et références Joueur international français de rugby à XV Joueur du Saint-Jean-de-Luz olympique Joueur du Stade français Paris Talonneur (rugby à XV) Naissance en septembre 1924 Naissance à Irun Décès en mars 2017 Décès à Saint-Jean-de-Luz Décès à 92 ans
Arecibo
Arecibo est une ville américaine faisant partie du Commonwealth de Porto Rico (Code International : PR.AC). Lors du recensement de 2010, sa population s’élevait à habitants. Arecibo est aussi connue sous le nom de Villa del Capitán Correa (« la Villa du capitaine Correa »), ainsi nommée d'après le héros Antonio de los Reyes Correa de l'armée espagnole, qui déjoua une invasion de la marine anglaise en tendant une embuscade aux forces menées par le contre-amiral William Whetstone. Arecibo est également connue sous les noms El Diamante del Norte (« Le Diamant du Nord ») et La Ribera del Arecibo (« Le Rivage d'Arecibo »). Le radiotélescope d'Arecibo, connu comme étant l'un des plus grands du monde, était situé sur le territoire municipal. Arecibo est le siège du diocèse d'Arecibo. Histoire Lorsque les Espagnols arrivent, la zone est occupée par des indigènes Taïnos menés par le cacique Arasibo, chef du yucayeque (« ville ») alors nommé Abacoa. Les colons espagnols fondent Arecibo en 1556, en nommant la ville d'après le cacique. Arecibo est la troisième ville fondée sur l'île, après Caparra — renommée plus tard San Juan — et San German. Arecibo est officiellement fondée en tant que ville par la Couronne espagnole le . Pendant quelque temps, l'île est convoitée par d'autres puissances européennes. Le , le capitaine espagnol Antonio de los Reyes Correa défend avec succès Arecibo contre l'invasion de la marine anglaise menée par le contre-amiral William Whetstone. Commandant deux navires et quarante hommes, Whetstone tente de prendre le contrôle de la ville. Correa leur tend une embuscade et réussit à repousser l'attaque, tuant vingt-deux marins. À la fin de la bataille, les Espagnols n'ont qu'un mort et trois blessés à déplorer. En 1778, Arecibo obtient le statut de Villa par décret royal, bien qu'elle ne soit intégrée comme telle qu'en 1802. En 1850, la ville est gratifiée de la distinction Muy leal (« très loyale »). Par la suite, une grande partie de son territoire forme de nouvelles municipalités, incluant Manatí, Barceloneta, Florida, Utuado, Jayuya, Hatillo, Camuy, Quebradillas et Isabela. En 1982, Arecibo obtient le statut de city (« ville »). Géographie Arecibo a une superficie totale de dont de terre et d'eau ( %). Climat Économie Commerce Le principal centre commercial d'Arecibo se nomme Plaza del Atlantico. Un grand centre commercial, du nom de Plaza del Norte, se situe dans la ville voisine de Hatillo. Industrie De grandes entreprises telles que Merck & Co et General Electric sont présentes à Arecibo. Quartiers Tourisme La cathédrale Saint-Philippe-l'apôtre Arecibo est une des plus anciennes villes coloniales de Porto Rico (1616). Parmi ses monuments historiques se trouve la cathédrale Saint-Philippe-l'apôtre, dont la construction débute à la fin du . La première église, construite au milieu du , avait été sérieusement endommagée par un séisme en 1787. La construction de sa remplaçante commence peu après, bien qu'elle ne soit pas achevée avant 1846. Quatre jours après sa consécration, un nouveau séisme la détruit partiellement. Les réparations ne prennent fin qu'en 1882. Le séisme de 1918 endommage la voûte si bien qu'elle est remplacée par un toit plat de béton ; un plafond voûté en contreplaqué est placé à l'intérieur. La cathédrale d'Arecibo est la deuxième plus grande après celle de San Juan. Le plan est rectangulaire avec trois nefs. Les nefs latérales sont courtes de façon à permettre la présence de grandes chapelles sur les flancs, occupant presque la moitié de la longueur de la cathédrale. L'abside est semi-circulaire, recouverte d'un inhabituel demi-dôme. La façade est une composition triangulaire de trois étages. L'étage supérieur, une petite tour centrale, a été ajoutée après la construction, d'après des architectes et historiens locaux. L'ornementation néoclassique est utilisée de manière académique dans l'étage inférieur, mais dans les deux autres, les bandes et les pilastres sont utilisés de manière moins traditionnelle. Les fenêtres de style Renaissance sont inhabituelles dans les églises portoricaines, mais la tour centrale au-dessus de l'entrée est un élément courant, présent sur toute l'île. La mairie La mairie, construite en 1886, sert de prison aux révolutionnaires du Grito de Lares en 1868. Le séisme de 1918 détruit la façade du bâtiment. Lors des réparations, une tour et une horloge y sont ajoutées. En 1978, la mairie est restaurée dans sa forme originelle. La mairie d'Arecibo est typique de ces sièges de gouvernement régionaux. Elle est relativement modeste en taille, avec de la maçonnerie en stuc et une composition académiquement correcte. Le pavillon central présente un fronton en légère saillie. Le rez-de-chaussée est de style rustique, avec des ouvertures en arc. Au milieu, les trois portes donnent l'effet d'une loggia. Les fenêtres supérieures ont toutes des frontons segmentés et des balcons ; le trio central partage le même long balcon. Bien que les détails architecturaux soient modestes, l'ensemble est gracieux. Le musée d'Art et d'Histoire d'Arecibo présente l'histoire de la ville ainsi que de nombreuses œuvres d'artistes locaux. Le phare de la pointe Los Morrillos, bâti en 1898 par les Espagnols. Automatisé en 1964, il est encore en activité de nos jours. Un petit parc, le Parc historique du phare d'Arecibo, a été aménagé autour du phare. Le radiotélescope d'Arecibo est célèbre dans le monde entier en raison de sa taille et de sa mission de recueil de signaux extraterrestres dans le cadre du programme SETI. Dans la culture populaire, il a figuré dans de nombreux films, dont les plus célèbres sont GoldenEye et Contact. La réserve naturelle de la forêt de Cambalache, située entre Arecibo et Barceloneta, ville située à l'est. La Casa Ulanga est à l'origine une résidence construite par l'immigrant espagnol Francisco Ulanga. Elle a été utilisée plus tard comme banque, magasin, mairie, hôpital, prison, tribunal ; elle abrite à présent le Centre culturel d'Arecibo. La Cueva del Indio (« Grotte de l'Indien ») est un site archéologique où l'on peut voir des dessins Taïnos. Le lac Dos Bocas (« lac des Deux Bouches ») est un lac-réservoir située entre les municipalités d'Arecibo et d'Utuado. Le Paseo Victor Rojas (« promenade Victor Rojas »), aussi connue sous le nom de Paseo de Damas ou simplement El fuerte, est construite en 1881, à l'emplacement des ruines du Fort San Miguel Le Coliseum Manuel "Petaca" Iguina abrite l'équipe de basket-ball locale, les Arecibo Captains. Les plages environnantes, telles Los Morillos, Los Negritos, Poza del Obispo et Las Tunas. Non loin d'Arecibo se trouve également une base de lancement de fusées-sondes. Depuis 1966 ont été lancées de nombreuses fusées : des Nike Apache, Nike Javellin, Nike Iroquois, Nike Tomahawk, Black Brant, Taurus Orion, et Terrier Orion ont été lancées depuis cette base. Culture En 1974, le radiotélescope d'Arecibo, à Puerto Rico, a envoyé un message aux étoiles. C'était un enchaînement de impulsions binaires, lancé vers l'amas globulaire M113, à forte densité stellaire, situé à années-lumière. Un extraterrestre intelligent comprendrait que est le produit obtenue en multipliant 23 par 73. En organisant les impulsions en un rectangle de 23 colonnes de large et en 73 rangées de profondeur, on obtient un pictogramme qui explique la base de la vie sur Terre. Notes et références Liens externes Ville à Porto Rico
Richard Kay-Shuttleworth (2e baron Shuttleworth)
Richard Ughtred Paul Kay-Shuttleworth, Shuttleworth, né le et tué à la guerre le , est un militaire et homme politique britannique. Biographie Le titre de baron Shuttleworth de la pairie du Royaume-Uni est créé en 1902 pour son grand-père Ughtred Kay-Shuttleworth, député libéral à la Chambre des communes et sous-secrétaire d'État à l'Inde puis chancelier du duché de Lancastre. Le père de Richard, et fils aîné du baron, est le capitaine Lawrence Kay-Shuttleworth, avocat, tué au combat en 1917 durant la Première Guerre mondiale, la même année que son frère Edward. L'aîné de trois enfants, Richard Kay-Shuttleworth grandit à Gawthorpe Hall, le manoir familial à proximité de Burnley, dans le Lancashire. Scolarisé au collège d'Eton, il étudie ensuite l'Histoire moderne au Balliol College de l'université d'Oxford, où il obtient un diplôme de baccalauréat universitaire ès lettres (Bachelor of Arts). En parallèle à ses études, il suit une formation d'aviateur auprès d'une école de la Royal Air Force ouverte aux étudiants des universités d'Oxford et de Reading. Il devient juge de paix dans le comté du Lancashire et entre en politique, élu au conseil de ce comté en 1937, à l'âge de 23 ans. En 1938, alors que la guerre en Europe se profile, il devient membre de la de la Royal Air Force. À la mort de son grand-père en , il devient le baron Shuttleworth, avec le droit de siéger à la Chambre des lords. En , avec l'entame de la Seconde Guerre mondiale, il est appelé à se consacrer à plein temps à la Royal Air Force, où il doit terminer sa formation d'aviateur. À la mort de son grand-père en , il devient le baron Shuttleworth, avec le droit de siéger à la Chambre des lords. En , sa formation achevée, il est posté au escadron avec le grade de flying officer. Le mois suivant débute la bataille d'Angleterre, qui oppose dans les airs la Royal Air Force à la Luftwaffe allemande et à la Regia Aeronautica italienne. Le il participe à abattre un avion de chasse allemand Heinkel He 111 et le il participe à abattre un bombardier allemand Junkers Ju 88. Aux commandes de son chasseur Hawker Hurricane P3163, il est tué lors d'un combat aérien au-dessus de la Manche le , à l'âge de 26 ans, alors qu'il participe à protéger un convoi au large de l'île de Wight face à des chasseurs Messerschmitt Bf 110 et à des bombardiers allemands. Son corps n'est jamais retrouvé. Il est commémoré au Mémorial de Runnymede, et est l'un des cinquante-six parlementaires britanniques morts à la Seconde Guerre mondiale et commémorés par un vitrail au palais de Westminster. Puisqu'il est mort sans enfant, c'est son unique frère, Ronald, qui devient le baron Shuttleworth. Le capitaine Ronald Kay-Shuttleworth est tué au combat en 1942 durant la campagne d'Afrique du Nord, et le titre passe à leur cousin Charles, major dans la Royal Horse Artillery, qui survivra à la guerre. Références Naissance en octobre 1913 Décès en août 1940 Aviateur britannique de la Seconde Guerre mondiale Militaire britannique mort lors de la Seconde Guerre mondiale Baron de la pairie du Royaume-Uni Membre de la Chambre des lords Décès à 26 ans
Moussey (peuple)
Les Mousseye sont une population d'Afrique centrale vivant principalement au Tchad dans la région du Mayo-Kebbi Est, également à l'Extrême-Nord du Cameroun, dans l'arrondissement de Gobo. Ethnonymie Selon les sources et le contexte, on observe différentes formes : Bananna, Mosi, Moussei, Musei, Musey, Museyna, Mussoi, Mussoy ou Mousseye. Langue Ils parlent le mousseye, une langue tchadique, dont le nombre total de locuteurs est estimé à au début des années 2000. Au Tchad on en comptait (2006) et au Cameroun . Galerie Notes et références Voir aussi Bibliographie Henri Barth, Voyages et découvertes dans l'Afrique septentrionale et centrale pendant les années 1849-1855, Tome III, Paris, A. Bohné, 1861, . Georges Bruel, Le cercle du Moyen Logone, Paris, Comité de l’Afrique française, 1905, . Paul Brunache, Le centre de l'Afrique, autour du Tchad, Paris, Felix Alcan, 1894, p.299. Jean Cabot, Le bassin du Moyen Logone, Orstom, Paris, 1965, p.79 Auguste Chevalier, L'Afrique centrale française, récit du voyage de la mission Chari-Lac Tchad, Paris, Challamel, 1908 (1917). Igor de Garine : Contribution à l'ethnozoologie du cheval chez les Mousseye (Tchad et Cameroun), Institut international d'ethnosciences, Paris, 1975, 16 p. (extrait de L'Homme et l'animal, l colloque d'ethnozoologie, p. 505-520) Les Massa du Cameroun vie économique et sociale, PUF, 1964, p. 15 « Contribution à l’histoire du Mayo Danaye (Massa, Toupouri, Mousseye et Mousgoum) » , in C. Tardits (dir.), Contribution de la recherche ethnologique à l’histoire des civilisations du Cameroun, CNRS, Paris, 1981, p.185. Jean Louatron : Le pouvoir de la terre chez les Musey, Tchad, École des hautes études en sciences sociales, 1977, 61 p. Wakonga, femme prestigieuse de Holom : Une année de la vie d'une « possédée » Musey (au Tchad). -, 1983, 645 p. Mbassa et Fulna : les cultes claniques chez les Musey du Tchad (approche ethnographique), EPHE, Paris, 1998, 442 p. (thèse de Sciences religieuses) Casimir Maistre, À travers l'Afrique centrale du Congo au Niger (1892-93), Hachette, Paris, 1895, . Les Musey. Mythes, fables et croyances du Tchad / I Musey. Miti, favole e credenze del Ciad, EDES, Sassari (Italie), 2005, 341 p. Jean-Jacques Mouchet, Vocabulaires comparatifs de 15 parlers du Nord-Cameroun, in Journal de la société des africanistes, vol. VIII, 1938, p.124-126. Nicolas Nadji Gugumma (et al.), Paroles de sagesse des Musey : Gounou-Gaya, Tchad : proverbes, expressions, dictons, Centre d'études linguistiques, Sarh (Tchad), 1983, 79 p. Christian Seignobos, Des gens du poney, les Marba-Mousseye, in Revue de Géographie du Cameroun 4(1), 1983, pp.12-14. Filmographie Foulina : possédés du pays Mousseye, film documentaire d'Igor de Garine, CNRS Images, Meudon, 2005, 33 min (DVD) ; cop. 1966 Initiation : rites de passage chez les Mousseye, Tchad-Cameroun, film documentaire d'Igor de Garine, CNRS Images, Meudon, 2008, 29 min (DVD) ; cop. 1973 Articles connexes Poney Mousseye Démographie au Tchad Groupes ethniques du Cameroun Liste des groupes ethniques d'Afrique Liens externes Les Musey Groupe ethnique au Cameroun Groupe ethnique au Tchad
Zoo de La Palmyre
Le zoo de La Palmyre est un parc zoologique français situé sur la côte atlantique de la Nouvelle-Aquitaine, en Charente-Maritime, dans la presqu'île d'Arvert, entre Royan et l'Île d'Oléron. Créé en 1966 par Claude Caillé, le parc est toujours la propriété de sa famille. Il est actuellement présidé par son fils, Patrick Caillé, et dirigé par son petit-fils Pierre Caillé. Il s'étend sur au sein de la station balnéaire de La Palmyre, enclavée entre la forêt domaniale de la Coubre et la forêt des Combots d'Ansoine. Le parc, aménagé en jardin paysager, offre au visiteur l'occasion d'observer plus de animaux de 115 espèces, tout au long d'un parcours de plus de . Le zoo, membre permanent de l'Association européenne des zoos et aquariums (EAZA), s'engage dans la conservation ex situ en participant à des programmes européens pour les espèces menacées (EEP). Il est également membre de l'Association mondiale des zoos et aquariums (WAZA). Il est l'un des dix parcs zoologiques les plus visités de France, avec plus de 700 000 visiteurs en 2014. Historique Si le zoo de la Palmyre n'a officiellement ouvert ses portes qu'en 1966, le projet débuta réellement de manière officieuse dès 1957, grâce aux efforts de Claude Caillé, son créateur, alors âgé de 35 ans. Ce dernier, fils d'un vendeur de journaux, commence à travailler avec son père dans ce milieu modeste dès l'âge de 14 ans. Il a une vingtaine d’années lorsqu'il fait la rencontre de sa future femme, Irène, dont l'un des frères possède un petit parc zoologique à La Crouzille, commune de Saint-Sylvestre (à au nord de Limoges). C'est en venant y aider son beau-frère que Claude Caillé se découvre une passion pour les animaux. Dès lors, il se plonge dans les livres et étudie la zoologie. Un zoo ambulant En 1957, accompagné de sa femme et de ses deux enfants, Patrick et Bruno, Claude Caillé débute avec un petit zoo ambulant qu'il présente dans les écoles, sillonnant la France. Puis, dans les années 1960, il décide de partir en Afrique pour y capturer des animaux, une pratique alors légale à l'époque. Après un séjour chez les Pygmées, il ramène du Cameroun des gorilles et des chimpanzés. . Il rentre alors en France bredouille, mais revient trois mois plus tard avec l'argent nécessaire. Malheureusement, les animaux confiés à son équipe ont entre-temps disparu, tués par les Kikuyus. Claude Caillé reprend alors la route et les tournées scolaires pendant trois ans. Création du zoo de la Palmyre De retour au Kenya, il s'associe cette fois avec Carr-Hartley qui capture et fournit des animaux aux zoos du monde entier. Cette fois l'opération réussit, et il revient alors en France avec un cheptel d'animaux exotiques, et s'installe au Clapet, embryon de la future station balnéaire de La Palmyre, au cœur d'une pinède de , la forêt domaniale de la Coubre, toute proche des plages de la Côte de Beauté. En , le zoo ouvre ses portes avec 60 animaux sur . C'était alors un zoo traditionnel aux dimensions fort modestes. À la fin du mois d'août, le parc enregistre déjà . Le succès allant croissant, le zoo n'a cessé de s'agrandir, de s'embellir et d'accueillir de nouveaux arrivants. À cette époque, les pensionnaires du zoo sont considérés comme faisant partie de la famille et, ainsi, les bébés dont les mères ne s'occupent pas sont élevés au biberon, tandis que les enfants s'amusent et dorment avec les petits guépards, et prennent leur bain avec les loutres. Aujourd'hui cependant, afin d'éviter de trop les dénaturer, les animaux ne sont plus élevés en nurserie mais par leurs parents. Ce n'est donc plus que dans des cas exceptionnels — abandon du petit, manque de lait ou d'instinct maternel, petit qui présente une pathologie, etc. — qu'un petit est retiré à sa mère. Développement Le zoo ouvre en 1966. Il s'étend alors sur 2,5 hectares et présente 160 animaux. Environ 129 500 visiteurs sont venus au zoo durant la première saison. L'année 1974 marque l'arrivée des premiers gorilles du parc : King-Kong, Natacha, Annette et Martha. En 1975 est construit l'enclos des girafes. Celui-ci accueille un couple, baptisé Eoby I et Sophie. La même année, le parc zoologique a reçu dont pendant les trois mois d'été. En 1976, de nombreux animaux sont évacués en raison d'un grand incendie qui ravage la forêt de la Coubre et menace le zoo, mais finit par s'arrêter à quelques centaines de mètres du parc. En 1978, trois orang-outans, Borg, Lotus et Tiba, arrivent au zoo. En mars de la même année a lieu la naissance de Sabrina, premier gorille né en captivité en France. En janvier 1979, Sophie donne naissance à son premier girafon, une femelle baptisée Kitrie. En 1980 est construite la singerie. Le zoo enregistre sa première naissance de colobe guereza. En 1981, le zoo s'étend désormais sur plus de 4 hectares. En 1984 est construit l'emblématique rocher aux flamants à l'entrée du parc. En août de cette même année, le zoo accueille son premier couple de rhinocéros blancs, Noëlle et Whist, provenant respectivement des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Leur enclos est aussi peuplé de zèbres de Grévy. Depuis 1985, les flamants du Chili se reproduisent avec succès. C'est cette même année qu'est créé le spectacle des otaries de Californie. En 1986, une naissance d'ours polaire a lieu. En juin 1988 et en juillet 1990, Georges de Caunes s'installe quinze jours dans une cage du zoo, sous l'étiquette Homo sapiens, pour y observer les humains avec les yeux des animaux. L'année 1988 marque également la reconstruction de l'enclos des hippopotames. En 1989, le zoo de la Palmyre obtient sa première naissance d'otarie de Californie et emploie un vétérinaire à temps plein, Thierry Petit. En 1992, le zoo de la Palmyre réussit sa première reproduction de guépards. Cette année marque aussi la construction du nouveau plateau et de la maison des éléphants d'Asie : Shinto, Malicia et Alix. Une vaste plaine africaine, mélangeant des zèbres de Chapman, des gnous, des blesbocks, des impalas et des autruches est également aménagée. Le zoo a doublé sa surface : il s'étend désormais sur plus de 9 hectares. En 1995, est construit le nocturama, qui accueille près de 300 roussettes d'Égypte et de Rodrigues. La même année a lieu la première naissance d'éléphant d'Asie au zoo. En 1996 est créé le bassin des ours polaires. D'une capacité de d'eau, il permet aux visiteurs d'observer les évolutions de ses pensionnaires, que ce soit à l'air libre ou sous l'eau grâce à 2 de vitres de d'épaisseur. Le vivarium ouvre également ses portes ; le zoo s'étend alors sur . En octobre 2000, une femelle guépard née en 1992, l'une des rares reproductrices françaises, présente des troubles salivaires et locomoteurs. Malgré tous les soins prodigués, l'état général de l'animal se dégrade, obligeant le docteur Thierry Petit à l'euthanasier en février 2001. Les analyses effectuées par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) de Lyon mettent en évidence le fait que l'animal est infecté par le prion de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), plus connue sous le nom de « maladie de la vache folle ». Il s'agit du premier cas d'ESB sur un non ruminant né en France. L'animal aurait été contaminé par des morceaux de bœuf, souillés par des restes de systèmes nerveux, donnés aux félins en complément de leur ration à base de poulet. En 2002, le parc accueille des lycaons. En octobre 2005, Claude Caillé a officiellement pris sa retraite, cédant ainsi sa place à son fils, Patrick Caillé. En décembre 2005, le zoo a perdu l'ours polaire mâle, qui n'a pu être remplacé qu'à partir de juillet 2006 par l'ours Moni, venu tenir compagnie à Tania. En 2006, en raison de l'épidémie de grippe aviaire, des mesures ont rapidement été mises en place et ont d'abord consisté à confiner certaines espèces et à protéger les mangeoires des espèces non confinées. Très tôt, il a été envisagé de vacciner par mesure de précaution les 600 oiseaux pensionnaires du zoo. Certaines espèces rares, comme l'étourneau de Bali, dont il ne reste que quelques couples dans le monde, doivent être en effet particulièrement protégées d'une éventuelle épizootie de grippe aviaire. Le confinement n'est malheureusement pas recommandé dans ce cas car il risquerait d'entraîner des pathologies graves chez des animaux par définition sauvages. Au printemps et à l'automne 2006, l'ensemble des oiseaux du zoo, ainsi que ceux des autres parcs zoologiques français, ont été vaccinés. Le virus n'ayant pas été éradiqué, une nouvelle campagne de vaccination a été effectuée en 2007. Le tigre de Sibérie mâle, âgé d'une douzaine d'années, a quitté le zoo de la Palmyre en juin 2006 pour rejoindre Toundra, une femelle du zoo d'Amnéville. Il a été remplacé par un couple de tigres hybrides. L'éléphante Homaline a elle aussi quitté le zoo à l'automne 2006 pour rejoindre le zoo de Pont-Scorff. En Avril 2009 est inauguré l'espace des grands singes. Il accueille des chimpanzés, des gorilles et des orang-outans. Le complexe comprend quatre îles de 2 chacune, séparées par un large fossé d'eau et des cascades de de haut. En hiver, les animaux évoluent dans de grandes serres chauffées dont la surface varie entre 300 et , séparées les unes des autres par des rochers artificiels de de hauteur. Chaque salle comporte un sol en écorce naturelle, un bassin d’eau et des agrès permettant l’évolution des animaux sur différents niveaux. Cette nouvelle installation a nécessité deux ans et demi de travaux et porte la superficie du parc à 18 hectares. En 2011 sont détruits les anciens bâtiments des gorilles et des chimpanzés, laissant la place aux nouvelles maisons des makis vari et des capucins. En mars 2011, Claude Caillé, le fondateur du parc, décède ; de même pour Irène Caillé, son épouse, en septembre 2011. En avril 2012, un nouvel enclos pour les grands koudous est créé, situé juste avant l'espace des grands singes. En novembre de la même année a lieu la première naissance de rhinocéros blanc au zoo. En 2013 a lieu la construction d'un nouveau bâtiment de quarantaine et la construction d'un enclos pour les bongos, à la place de l'ancien enclos des grands koudous. En 2014 est rénové le bâtiment des oryx algazelles. En 2017, un nouveau bâtiment destiné à héberger un mâle éléphant est construit. En 2018, un enclos pour les mandrills est aménagé dans l'ancienne fosse des coatis. En 2019 a lieu l'ouverture d'une nouvelle boutique. Référence : Installations et faune hébergée Le parc est entièrement accessible aux handicapés, dispose d'un parking gratuit, et propose des points de rafraîchissement et de restauration à l'intérieur du parc. Plusieurs espaces pour les bébés (change et micro-ondes) sont accessibles le long de la balade. Le zoo accueille 110 espèces, parmi elles, des carnivores, des ongulés, des primates, des reptiles, des mammifères et des oiseaux. L'Espace Grands Singes Depuis sa création, l'Espace Grands Singes a vu sa population évoluer. Il y avait à l'origine deux groupes de Gorille des plaines de l'ouest, un groupe d'Orang-outan de Bornéo et un groupe de Pan troglodytes, répartis sur les quatre installations que dispose l'Espace Grands Singes, soit quatre îles, quatre serres intérieures et des loges de nuit individuelles. Les gorilles En 2009, les Gorilla gorilla gorilla du zoo étaient répartis en deux groupes. Il y avait d'un côté un duo de Dos argenté, composé de Mike (né le 30 août 1989 au Zoo de La Palmyre) et de N'Yuki (né le 28 décembre 1989 au Zoo de La Palmyre). Ces deux demi-frères ont été élevés au biberon au zoo. Il y avait également un groupe de gorilles reproducteur, composé de Bongo (mâle né le 16 avril 1990 au Zoo de La Palmyre), de Yola (femelle née 29 juin 1992 au Jardin zoologique de Berlin), de Ybana (femelle née le 20 juillet 1998 au Zoo de Zurich), de Monza (mâle né le 2 septembre 2007 au Zoo de La Palmyre) et de Bangui (mâle né le 25 juin 2009 au Zoo de La Palmyre). En 2013, deux décès ont bouleversés l'équilibre du groupe reproducteur. Celui du mâle adulte Bongo le 30 mars et de Yola le 29 septembre. En 2014, Mike, emblème du parc, présent notamment sur tous les prospectus du zoo, décède le 31 octobre d'une rupture d'Anévrisme. Après réflexion avec le coordinateur de l'espèce (EEP), en 2015, est décidé de transférer N'Yuki auprès des gorilles du groupe reproducteur dépourvu de mâle adulte depuis le décès de Bongo. Le 20 janvier 2016, naît Kibao, fils de Ybana et dont le père est inconnu (il est possible que le père soit Bangui). En 2022, le groupe de gorilles est composé de N'Yuki, Ybana, Ya Sika (née le janvier 2010 à La Palmyre) et de Kibao. Spectacles Outre la présentation de nombreux animaux dans un environnement adapté à leur habitat naturel, le zoo offre d'avril à fin octobre des spectacles d'otaries de Californie, ainsi que de perroquets et de cacatoès. Conservation de la nature Tournant le dos aux anciennes pratiques des parcs zoologiques, le parc met l'accent sur une amélioration constante de la qualité de vie des animaux, et joue un rôle important dans la réintroduction dans leur milieu naturel de certaines espèces menacées. Il joue également un rôle pédagogique auprès du visiteur en l'informant sur la biologie et le comportement des espèces, ainsi qu'en le sensibilisant aux menaces nécessitant de mettre en œuvre des mesures de conservation. Particulièrement sensibilisé à la conservation d'espèces menacées, le zoo de la Palmyre est membre de nombreuses associations internationales reconnues, telles que : l'Association mondiale des zoos et des aquariums (WAZA) ; l'Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA) ; l'Association nationale des parcs zoologiques (ANPZ) ; l'Action pour la préservation des primates d'Afrique de l'Ouest (WAPCA). Il est également l’un des membres fondateurs de la Conservation des espèces et des populations animales (CEPA). Cette association, créée en 1997, concentre ses actions sur les espèces à la fois gravement menacées et généralement négligées car méconnues comme la panthère de l’Amour ou le monarque de Tahiti. Une attention toute particulière est donnée à la faune des départements et territoires français d’Outre-Mer. En 2002, le zoo de la Palmyre a rejoint l’Association européenne pour l’étude et la conservation des lémuriens (AEECL) qui regroupe une quinzaine de zoos. L’initiative de cette action revient aux zoos de Mulhouse, Cologne et Sarrebruck, ainsi qu’à l’université de Strasbourg. L'association gère un programme d’élevage européen en environnement contrôlé (parcs zoologiques) et récolte des fonds qui servent à la création d’une zone protégée à Madagascar pour les lémurs aux yeux turquoise. Conservation ex situ Grâce à son taux de natalité remarquable, le zoo est en mesure d'adhérer à de nombreux programmes de sauvegarde d'espèces en voie de disparition. En 2007 par exemple, le zoo participe à 34 programmes européens d'élevage EEP et à 16 studbook européens ESB, ainsi, un quart des 130 espèces qu'il abrite fait l'objet d'un programme international d'élevage. Parmi ces dernières, on retrouve le gorille des plaines, l'orang-outan de Bornéo, l'oryx algazelle, ou encore le tamarin-lion doré d'Amérique du Sud. Le zoo de la Palmyre présente un éléphant d'Asie mâle reproducteur, Shinto (né en 1969), arrivé le en provenance du parc zoologique de Fréjus, ainsi que deux femelles, Alix (née en 1983) et Malicia (née en 1984), toutes deux arrivées le . Il a connu sa première naissance d'éléphanteau le lorsqu'Alix a mis bas Homaline. Elle a été suivie par Jacky le , qui a été transféré au zoo de Pont-Scorff le , puis au zoo d'Ostrava le , où il est décédé le . Puis il y a eu Maurice le et Angèle le . Dernièrement, c'est Ziha qui est née le . Ces naissances sont primordiales pour le programme d'élevage européen, car elles restent exceptionnelles. En France, depuis la fermeture pour maintenance du parc zoologique de Vincennes, seul le zoo de La Palmyre maîtrise la reproduction des éléphants d'Asie. Le zoo de la Palmyre participe également à des programmes de recherche conduits par des écoles vétérinaires et des instituts de recherche concernant la reproduction des rhinocéros blancs. Conservation in situ Le zoo de la Palmyre finance de nombreux programmes de recherche ou de sauvegarde in situ, c'est-à-dire dans les pays d'origine des animaux, en particulier un programme visant à sauvegarder les orangs-outans dans la région du fleuve Kinabatangan, au nord-ouest de l'île de Bornéo. L'oryx algazelle est aujourd'hui au bord de l'extinction, victime de la chasse et des activités humaines, les derniers représentants de l'espèce ne subsistent plus qu'en deux poches isolées, au Tchad et au Niger. Le zoo de la Palmyre, qui participe au programme européen d'élevage (EEP) de l'espèce, a participé à une opération de réintroduction. Le , quatorze individus provenant de sept parcs zoologiques européens, dont deux mâles élevés au zoo de la Palmyre, ont été réintroduits en Tunisie, dans la réserve de Sidi Toui, afin de former un noyau reproducteur. Les animaux se sont d'ores et déjà reproduits, et il est prévu qu'à terme, une fois que leur nombre sera suffisant et que les populations locales auront appris à coexister avec eux, ils soient relâchés dans le désert. En 1992, le zoo a envoyé une famille de tamarins-lions dorés au Brésil dans le cadre d'une opération de sauvetage de cette espèce, menacée depuis la fin des années 1960 à cause de l'exploitation forestière et de l'extension de la population humaine. Aujourd'hui, grâce notamment aux programmes de réintroduction menés par les zoos, leur population est remontée à 1 000 individus, contre à peine 200 en 1970. En 1999, la population d'animaux réintroduits ou issus d'animaux réintroduits se composait de 302 singes. Ils vivent sur la réserve de Poço das Antas et 15 exploitations privées. Bien que la capacité optimale d'accueil des forêts de la réserve soit atteinte, le programme de conservation se poursuit, en procédant notamment à des translocations d'animaux, en créant des corridors reliant entre elles des portions de forêt protégées, ou en achetant de nouvelles portions de forêt pour y établir de futures réserves En juin 2006, le zoo de La Palmyre, qui présente deux rhinocéros blancs, s'est associé à la campagne de conservation du rhinocéros organisée par l'Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA), et destinée à récolter euros afin de financer un minimum de 13 programmes de conservation des rhinocéros en Afrique et en Asie. À la suite de la campagne organisée pendant la saison 2006, le zoo a récolté affectés à un programme de conservation des rhinocéros de Java et de Sumatra, en Indonésie. Économie Acteur économique important pour la région Poitou-Charentes, dont 5,5 % du PIB régional proviennent du tourisme, le zoo de la Palmyre, avec 700 000 entrées (dont 10 % de scolaires) et 9 millions d'euros de chiffre d'affaires, représente avec le Futuroscope de Poitiers () et l'Aquarium de La Rochelle () 50 % des entrées et la moitié des revenus des activités de loisirs de la région. Il est le troisième établissement zoologique privé de France en termes de fréquentation avec 705 901 visiteurs en 2014, derrière le Marineland d'Antibes et le Zooparc de Beauval. En 2012 il a enregistré 687 991 entrées et en 2013, ce sont 681 348 entrées qui ont été enregistrées. En 2015, il enregistre 653 733 entrées. En 2016, il enregistre une légère baisse à 629 707 entrées. À cause de la pandémie de Covid 19, le zoo de la Palmyre a vu son nombre de visiteurs décroître, le confinement de la population en est la raison principale. Concernant le chiffre d’affaires, entre mars et août 2020, il y a eu une perte de plus de 80 % sur une base d'environ 1,2 millions d’euros par saison. Puis, concernant les entrées, il y a eu 375 000 visites en 2020, soit une baisse de 172 000 entrées par rapport à l’année 2019. De plus, cette baisse du nombre d'entrées a affecté les ressources économiques destinées à la nourriture. En effet, chaque semaine se sont plus de 250 kilos de viande et plus de trois tonnes de fruits et légumes (salades, carottes, bananes…) qui sont livrées au zoo. Voir aussi Références Sources Charente-Maritime, Latitude exotique (), Septembre 2003 - Consulté le sur charente-maritime.org Échange d'informations par courriel avec la responsable communication du zoo (voir en page de discussion) http://www.leszoosdanslemonde.com/description.zoo-de-la-palmyre.php Articles connexes Liste des parcs zoologiques et aquariums de France Liens externes Le site officiel du zoo de la Palmyre Le site de l'office de tourisme de la Palmyre - Les Mathes La Palmyre Tourisme en Charente-Maritime Les Mathes
Ixcanul
Ixcanul est un film dramatique franco-guatémaltèque, écrit et réalisé par Jayro Bustamante, et sorti en 2015. Il introduit le spectateur dans le quotidien, puis dans le drame d'une famille de paysans ne parlant que le cakchiquel, et vivant hors du temps sur le flanc d'un volcan. Le film reçoit l'Ours d'argent « prix Alfred-Bauer » au international du film de Berlin (2015). Il est sélectionné comme entrée guatémaltèque dans la course à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère 2016. Synopsis Sur les pentes d'un volcan (, en cakchiquel), une plantation de café emploie des paysans pauvres et sans terre pour des salaires misérables. Le contremaître Ignacio est le seul à parler espagnol. Les autres paysans ne connaissent que le kaqchikel, une langue maya. Ignacio, veuf d'une trentaine d'années qui a trois enfants, veut épouser María, , la fille de Manuel, un de ses employés de confiance. La famille de Manuel doit être chassée par le propriétaire, car le lopin qu'elle est chargée de cultiver, infesté de serpents, est inexploitable. Mais tout va s'arranger si María épouse le contremaître. Un repas de fiançailles est organisé au domicile de la jeune fille, parée pour la circonstance. Ignacio annonce qu'il doit s'absenter quelque temps. À son retour, il épousera María. Mais María ne s'intéresse qu'à un garçon de son âge, Pepe, prêt à céder au mirage nord-américain. La frontière mexicaine se trouve . Pepe veut traverser à pied un désert, à la nage deux fleuves, remonter tout le Mexique pour aller tenter sa chance aux États-Unis. Un soir de beuverie masculine, María s'offre à lui dans l'espoir qu'il l'emmène. Le garçon part sans la prévenir. María reste donc sur la plantation, partageant les travaux quotidiens de la famille. Au bain, sa mère découvre sa grossesse. Elle la pousse à avorter. Mais aucune offrande au volcan, aucune technique féminine d'avortement ne donne de résultat. Le père finit par être informé. Cette grossesse est une catastrophe, car ni les rites traditionnels ni le poison importé des États-Unis n'ont réussi à venir à bout des serpents. La trahison de la parole donnée à Ignacio signifie donc la perte d'emploi et de logement. Il ne reste plus qu'à partir, et à errer de ferme en ferme. La tradition prétend que les femmes enceintes font fuir les serpents. María insiste pour tenter l'expérience. Durant la cérémonie, elle est mordue par un serpent. Les parents font l'impossible pour sauver leur fille enceinte. Ils la conduisent dans une brouette chez Ignacio, qui les emmène tous dans son véhicule à l'hôpital. María est sauvée, mais pas son enfant. L'enfant est enterré religieusement dans la plantation. María se remet très difficilement de ces traumatismes. Angoissée, elle creuse la tombe, elle en sort le cercueil fourni par l'hôpital. Celui-ci ne contient qu'une brique. La famille porte plainte. Mais Ignacio, qui a déjà joué un rôle crapuleux à l'hôpital en tant qu'interprète, rend opaque la communication avec les policiers, qui ne parlent qu'espagnol. Pour eux, María est la première suspecte : elle a vendu son enfant, puisque, à l'hôpital, à demi consciente, guidée par la main de sa mère, elle a apposé l'empreinte de son doigt au bas d'un formulaire en espagnol dont Ignacio a caché la teneur. Les traductions d'Ignacio restant mensongères, les trois membres de la famille ne comprennent rien à ce que disent les policiers, qui eux-mêmes n'entendent pas leur pathétique prière : qu'on leur restitue leur enfant. Quelque temps plus tard, Ignacio revient auprès du père de María, lui remet un peu d'argent. Puis, sa mère habille María pour la cérémonie… Analyse Le récit est basé sur une histoire vraie. Médecin, la mère de Jayro Bustamante la découvre en vaccinant des populations dans les montagnes. , l'œuvre met en scène de pauvres Guatémaltèques de l'ethnie cakchiquel, isolés hors du temps et ne comprenant pas un mot d'espagnol. Leur mode de vie, leurs vêtements restent dans la tradition maya, et l'imagerie catholique peine à imposer son vernis sur les croyances ancestrales. Le drame terrible se situe au cœur de problèmes de réforme agraire, de minorité nationale, de minorité linguistique, de genre, de discrimination, d'égalité sociale… Mais le film ne propose pas d'analyse, et encore moins de solution. Il montre la réalité, laissant le spectateur libre de l'interpréter. Et, s'il est d'une grande précision ethnographique, il n'est pas un documentaire. Il fait vivre des humains attachants, aux prises avec leurs soucis et leurs sentiments — et notamment avec l'amour maternel : Fiche technique Titre original : Ixcanul Titre français : Ixcanul Réalisation : Jayro Bustamante Scénario : Jayro Bustamante Musique : Pascual Reyes Photographie : Luis Armando Arteaga Montage : César Díaz Décors : Pilar Peredo Costumes : Sofia Lantan Son : Eduardo Cáceres Mixage : Julien Cloquet Maquillage : Aiko Satô Production : Jayro Bustamante, Inés Nofuentes (productrice exécutive), Marina Peralta, Pilar Peredo, Edgard Tenembaum Sociétés de production : La Casa de Producción (Guatemala) et Tu Vas Voir Productions (France, co-producteur) Sociétés de distribution : ARP Sélection (France), Espace Sarou (Japon), Kino Lorber (États-Unis, tous médias) Pays d'origine : Guatemala, France Langue : cakchiquel, espagnol Format : couleur Genre : drame Durée : 100 minutes Sortie en salle : : : Distribution Les comédiens sont amateurs. María Telón (la mère) et Marvin Coroy (Pepe) jouent dans une troupe de théâtre kaqchikel de Santa María de Jesús. Les autres acteurs sont recrutés sur une place de marché. : María, la fille María Telón : Juana, la mère Manuel Antún : Manuel, le père Justo Lorenzo : Ignacio, le contremaître Marvin Coroy : Pepe, l'amant de María Leo Antún : le guide spirituel Fernando Martinez : le policier Réalisation Lieux du tournage Le film est tourné dans le sud du Guatemala, sur le flanc du volcan Pacaya, près de la petite ville de San Vicente Pacaya. Accueil Critique critique-film.fr : lepasseurcritique.com : Le Monde : Le Monde : La Vie : En salle Le cinéma du Guatemala est peu connu en France. Il n'existe que depuis le milieu des années 2000. Des œuvres de Julio Hernández Cordón et de Sergio Ramírez sont projetées dans des festivals, mais Ixcanul est le premier film guatémaltèque présenté dans les salles françaises. Récompenses Festival international du film de Flandre-Gand 2015 : Grand Prix du meilleur film et prix du Jeune Jury Festival international du film de Berlin 2015 : Ours d'argent « prix Alfred-Bauer ». Ce prix récompense le film le plus novateur — sur le plan de la forme ou du fond. Festival international du film de Guadalajara 2015 : prix du Meilleur Film Festival international du film de Carthagène 2015 : prix du Meilleur Film Festival Cinélatino de Toulouse 2015 : prix du Public et prix du meilleur premier film du Syndicat français de la critique de cinéma et des films de télévision de Marzamemi 2015 : prix du Meilleur Film Festival d'Oslo 2015 : prix du Jury du meilleur film Festival du nouveau cinéma de Montréal 2015 : prix d'Interprétation féminine pour María Mercedes Coroy de Teplice 2015 : Ange bleu du meilleur film, et Ange bleu de la meilleure actrice pour María Telón. Festival du film de Philadelphie 2015 : prix du Meilleur long métrage Festival international du film de Kiev Molodist 2015 : prix du Meilleur long métrage Le film est choisi par le Guatemala pour le représenter dans la course à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère 2016. Voir aussi Bibliographie Ariane Allard, « Au-delà du volcan », Positif, 657, Paris, Institut Lumière/Actes Sud , , , Notes et références Liens externes Film guatémaltèque sorti en 2015 Film français sorti en 2015 Film dramatique guatémaltèque Film dramatique français Culture guatémaltèque Premier long métrage Film en langue maya Film en espagnol Heimatfilm
Lisa Eilbacher
Lisa Marie Eilbacher (née le ) est une actrice américaine. Enfance Lisa Marie Eilbacher est née le à Dhahran, en Arabie saoudite, fille d’un dirigeant de compagnie pétrolière américaine, elle a été élevée en France. Ses deux frères et sœurs sont également des comédiens. Sa sœur Cindy est surtout connue pour avoir représenté la fille de Jerry Van Dyke dans la série My Mother the Car, et son frère Bobby a joué Mike Horton dans le soap opera . Carrière Lisa Marie Eilbacher a commencé devant les caméras dès le plus jeune âge, apparaissant dans des émissions comme Mes trois fils () et . Plus tard, elle évoluera vers des rôles plus adultes, comme la saga . Elle est surtout connue pour ses rôles dans deux films datant des années 80 : Officier et Gentleman et Le Flic de Beverly Hills. Dans Officier et Gentleman, elle joue le rôle de l’officier de l’aviation de la Marine candidat Casey Seeger, une femme populaire et charmante qui a presque échoué dans le programme en raison de son incapacité à terminer le parcours d’obstacles. Cependant, elle a persévéré et obtenu son diplôme. Culturiste amateur dans la vraie vie, Eilbacher a dit que l’aspect le plus dur de ce rôle était de « prétendre » être hors forme. Dans Le Flic de Beverly Hills, elle jouait Jenny Summers, une amie d’enfance du personnage d’Eddie Murphy qui l’a aidé à résoudre l'enquête sur le meurtre d’un ami commun. Dans la mini-série Le Souffle de la guerre, Lisa Marie Eilbacher joue le rôle de Madeleine Henry. Elle joue Callie Shaw dans . Filmographie Film 1972 La guerre entre les hommes et les femmes, Caroline Kozlenko 1977 L'Homme araignée, Judy Tyler 1977 Course pour les Roses, Carol 1981 Sur la bonne voie, Jill Klein 1982 Officier et Gentleman, Casey Seeger 1983 Le Justicier de minuit, Laurie Kessler 1984 Le Flic de Beverly Hills, Jeannette 'Jenny' Summers 1988 Intention meurtrière, Laura Keaton Vidéo 1988 Never Say Die, Melissa Jones 1989 Leviathan, Bridget Bowman 1991 Le Dernier Samouraï, Susan 1992 Explosion immédiate, Terry O’Neill Télévision 1969 Mes trois fils, Bunny, épisode : 1971 Opération danger, Bridget Jordan, épisode : 1972 Bonanza, Eloise, épisode : Premier amour 1973 La Famille des collines, Jeanette : Le Feu 1973 The Brady Bunch, Vicki, épisode : 1973 Owen Marshall : Conseiller juridique, Jeannie Holden, Épisode : 1973 Gunsmoke, Melody, épisode : Kimbro 1974 Happy Days, Betty Wilkens, Épisode : Le citron 1974 The Texas Wheelers, Sally, épisode : 1974 Façon d’Apple, Gloria, épisode : Le premier amour 1974 Bad Ronald, Ellen Wood, TV film 1974 Shazam!, Cathy Moore, Épisode : 1975 L'aventure est au bout de la route, Cathy, épisode : Glissement de terrain 1975 Gunsmoke, Lailee, épisode : Les Sharecroppers 1975 Caribe, Cindee, épisode : Les Patriotes 1976 Panache, Lisa, TV film 1976 Les rues de San Francisco, Gail Dobbs, épisode : Mort ou vivant 1977 The Hardy Boys/Nancy Drew Mysteries, Callie Shaw, Rôle récurrent (7 épisodes) 1977 L’incroyable Spider-Man, Judy Tyler, épisode : Pilote 1977 L'Âge de cristal, Lisa, épisode : La fille du temps 1977 L'Homme de l'Atlantide, Juliet ,épisode : Le Montague nu 1978 Hawaï police d'État, Elaine Sebastian, épisode : 1978 Roues, Jody Horton, TV mini-série 1979 L’épreuve de Patty Hearst, Patty Hearst, TV film 1979 Amour à louer, Lynn Martin, TV film 1980 Pour courir le vent, Kit, TV film 1981 : La Maison maudite () : Sheila (téléfilm) 1982 Simon et Simon, Stacey Wheeler / Maggie & Sharon Dameron, épisodes : , 1983 Le Souffle de la guerre, Madeline Henry, TV miniseries 1983 Ryan's four, Sorenson, épisode; 1985 Me and Mom, Kate Morgan, rôle principal (6 épisodes) 1986 La Cinquième Dimension, Andie Fields, épisode : 1986 : Monte Carlo, Maggie 1987 Duperie mortelle, Anne, TV film 1989 Chasse à l’homme : À la recherche du film télévisé, Anne Clark 1990 Joshua Heart, Kit, TV film 1990-1991Jack Killian, l'homme au micro, Nicky Molloy, Rôle régulier (19 épisodes) 1992 Blind Man’s Bluff, Carolyn, TV film 1992 Mariage mortel, Nina Sloane, TV film 1995 Le retour de Hunter, Sally Vogel, TV film 1995 Dazzle, Fernanda Kulkullen, TV film 1996 919 Fifth Avenue, Janet Van Degen, TV film Références Liens externes Lisa Eilbacher sur IMDb Actrice américaine Naissance en mai 1956 Naissance en Arabie saoudite
Léonce-Albert Van Peteghem
Léonce-Albert Van Peteghem, né le à Winkel-Sainte-Croix, en Flandre-Orientale, et mort le à Gand, est un prêtre belge, vingt-huitième évêque de Gand. Biographie Ordonné prêtre le , Léonce-Albert Van Peteghem est nommé par Paul VI pour succéder à comme évêque de Gand. Il reçoit le sacre épiscopal le . Van Peteghem demeure évêque de Gand jusqu'à sa retraite, en . Notes Voir aussi Liste des évêques de Belgique Liste des évêques de Gand Obit de Léonce-Albert Van Peteghem Prêtre catholique belge Évêque de Gand Naissance en octobre 1916 Décès en janvier 2004 Décès à 87 ans
Championnat de France masculin de handball 1999-2000
Le championnat de France de Division 1 masculin 1999-2000 est la de la compétition, plus haut niveau de handball en France. Quatorze clubs participent à la compétition. Le titre de champion de France est remporté par Montpellier Handball devant le Stade olympique de Chambéry. Il s'agit de leur quatrième sacre, le troisième consécutif. Livry-Gargan Handball, pour des raisons financières, et HBC Villeneuve-d'Ascq sont relégués en Division 2. Compétition Participants Classement final Le classement final du championnat de France 1999-2000 est : | |} Le club de Livry-Gargan handball est rétrogradé pour des raisons financières. À l'issue d'un long bras de fer juridique avec la FFHB, le club fait valoir ses droits et sera réintégré en D1 pour la saison 2001-2002. Effectif du champion Parmi les joueurs qui composent le Montpellier Handball, on trouve notamment : | colspan=11 border: 1px solid #aaa;" align=center| Remarque : l'âge des joueurs est calculé au 3 mai 1999. Statistiques et récompenses Équipe-type À l'issue du championnat, les meilleurs joueurs sont : Meilleur joueur : Bertrand Gille (SO Chambéry) Meilleur gardien : Thierry Omeyer (SC Sélestat handball) Meilleur ailier gauche : Andrej Golić (Montpellier Handball) Meilleur arrière gauche : Guillaume Gille (SO Chambéry) Meilleur demi-centre : Jan Paulsen (US Ivry) Meilleur pivot : Bertrand Gille (SO Chambéry) Meilleur arrière droit : Cedric Burdet (Montpellier Handball) Meilleur ailier droit : Grégory Anquetil (Montpellier Handball) Statistiques Lien externe Site officiel de la LNH Notes et références 2000 Handball en France en 1999 Handball en France en 2000 Handball Handball
Bataille d'Als
La bataille d'Als (danois : Slaget om Als) a lieu du au entre les royaumes de Danemark et de Prusse. Préparation Le , un court armistice expire, le du général der Infanterie Herwarth von Bittenfeld avance de à Als. L'état-major prussien donne l'ordre de briser l' - le détroit qui sépare Als du Jutland - dans la nuit du 28 au , les éléments suivants sont utilisés pour traverser : La d'infanterie sous les ordres du lieutenant-général von Manstein d'infanterie : et d'infanterie Goeben : d'infanterie et de la Landwehr La d'infanterie sous les ordres du lieutenant-général d'infanterie Canstein : de fusiliers et d'infanterie Friedrich von Schmid : et d'infanterie à la pointe nord du détroit est choisi pour la traversée, car là-bas, on reste caché aux yeux des soldats danois par la forêt de Sottrup Stroskov. Le commandant d'Als, le colonel Peter Frederik Steinmann, a trois brigades : Brigade Faaberg avec les et Brigade Bülow avec les et Brigade Kaufmann avec les et Après que le commandant en chef prussien, le prince Frédéric-Charles a décidé de traverser le détroit à son embouchure nord, la grande concentration d'artillerie à Ballegaard n'est plus nécessaire. De Sonderburg à Arnkielsöre, les Danois construisent environ 10 à 12 retranchements de l'autre côté du détroit, dont les plus puissants sont ceux de Rönhof et d'Arnkiel. La division prussienne Manstein est désignée pour passer avec la d'infanterie du général à Satrupholz et entre en possession des batteries de Fohlenkoppel et de l'ouvrage avancé de Rönhof. Les et doivent d'abord être embarqués, puis les et ainsi que le . Plus tard, la division Manstein doit avancer vers Ulkebüll et Hörup pour empêcher les Danois de battre en retraite à travers la mer. La division Wintzingerode doit suivre lors de la deuxième traversée, avec la d'infanterie en tête et dirigée vers Ulkebüll; derrière elle, la d'infanterie doit suivre en réserve. Sur l'aile extrême gauche, près de Schnabeck-Hage, une puissante batterie a érigée pour empêcher la marine danoise d'entrer dans le détroit. Déroulement de la bataille Le à 2 heures du matin, environ commencent à traverser le détroit dans de petites embarcations. Le danois cause de grandes difficultés aux Prussiens et force les soldats à interrompre la traversée. L'opération ne peut se poursuivre qu'après qu'un canon prussien a touché le navire au niveau du pont, le forçant à rebrousser chemin. Le capitaine Rothe doit annuler sa mission au bout de deux heures et 116 coups de feu. À , les premières troupes débarquent à et peuvent prendre les positions danoises sous de violents bombardements. Un pont flottant peut être construit à partir d'ici pour permettre à plus de soldats de traverser. Après une bataille, Sønderborg et peuvent également être conquis après une courte période. Les Danois restants doivent ensuite se retirer à , où les soldats se rendent aux Prussiens ou ont évacués par des navires. La brigade danoise Kaufmann, qui recule derrière Ulkebüll et prend position entre le fjord d'Augustenburg et la forêt méridionale, couvre la retraite des brigades Faaborg et Bülow vaincues. L'armée danoise a subi environ dans cette bataille. Monument d'Arnkiel En 1872, le est érigé sur l' à Arnkiel. Bibliographie Emil Knorr: Von Alsen bis zum Frieden, Perthes-Besser & Mauke, Hamburg 1865 Ferdinand Pflug: Der Deutsch-Dänische Krieg. J. J. Weber, 1865 George Bruce: Harbottle's Dictionary of Battles . Theodor Fontane: Der Schleswig-Holsteinsche Krieg im Jahre 1864, Baltica-Verlag, Flensburg, 1999 . Liens externes Représentation de la bataille sur un site Web danois sur l'histoire militaire danoise (en danois) Références Bataille de 1864 Bataille impliquant le royaume de Prusse
Brigade de bersagliers « Garibaldi »
La brigade de bersagliers « Garibaldi » est une unité militaire de l'Armée de terre italienne fondée en 1975 et employée tant en missions internes que dans des opérations de paix et de sécurité multinationales sous l'égide de l'OTAN et de l'ONU. Historique et organisation La brigade est constituée en 1975 à Pordenone en tant qu'unité d'infanterie mécanisée sous le nom de mécanisée « Garibaldi » et intégrée dans la 132 division blindée « Ariete » du de Vittorio Veneto. Au moment de sa constitution, sa configuration était la suivante : Division commandement et transmissions « Garibaldi » établi à Pordenone de bersagliers « Cernaia » (Pordenone) de bersagliers « Caprera » ( PN) de bersagliers « Castelfidardo » (Maniago PN) de chars « M.O. Di Dio » (Vivaro PN) Compagnie de bersagliers anti-chars « Garibaldi » (Vivaro PN) d'artillerie automotrice de campagne « Rialto » (Sequals PN) Compagnie de pionniers du génie « Garibaldi » (Orcenico Superiore PN) Bataillon logistique « Garibaldi » (Pordenone) bataillon d'infanterie d'arrêt « Fornovo » (Ipplis UD) En 1991 la brigade est transférée en Campanie, prenant le nom de de bersagliers « Garibaldi » puis, en 1994, celui de brigade de bersagliers « Garibaldi ». En 1997 elle fait partie du constitué lors de la réorganisation de l'Armée de terre italienne, dans le cadre de l'application du Nuovo Modello di Difesa (nouveau modèle de défense) à la reconfiguration du . Son organisation est alors la suivante : Division commandement et moyens tactiques « Garibaldi » (Caserte) de bersagliers (Caserte) de bersagliers « Cernaia » (Caserte) de bersagliers (Cosenza) de bersagliers « Fagarè » (Cosenza) (Persano SA) de chars « M.O. Andreani » (Persano SA) « Cavalleggeri Guide » (Salerne) d'escadrons d'exploration (Salerne) (Persano SA) d'artillerie automotrice de campagne « Teramo » (Persano SA) Division santé et bataillon logistique « Garibaldi » (Caserte) Les différentes divisions de la brigade de bersagliers « Garibaldi » sont réparties entre la Campanie et la Calabre. Elle dépend actuellement du basé à San Giorgio a Cremano (NA). Le siège du commandement de la brigade se trouve à Caserte. Avec la réforme de l'instrument militaire national de 2013, le de chars est supprimé et le de chars, précédemment attaché à la est transféré de Bellinzago Novarese à Persano. Lui est également rattaché le Logistique de manœuvre, issu du commando logistique de projection supprimé, renommé par la suite Régiment Logistique « Garibaldi ». Elle est depuis le 9 octobre 2020 commandée par le général de brigade Massimiliano Quarto. Opérations en Italie La brigade est intervenue dans les opérations de secours après les séisme de 1976 dans le Frioul et de 1980 en Irpinia (Campanie). Pour la première intervention, la brigade a reçu la Médaille d'argent de la et la commune d'Osoppo lui a conféré la citoyenneté d'honneur. Les différentes divisions de la Brigade ont opéré plusieurs fois en Sicile, pour lOpération Vêpres siciliennes et dans le cadre de nombreuses autres opérations sur le territoire national, en renfort des forces de sécurité, finalisées sous le contrôle territorial contre la criminalité telles que les opérations (Calabre), Partenope (Naples), Domino (Campanie, 2001-2002) et, en cours également en Campanie depuis 2008, et . Opérations à l'extérieur À l'extérieur, la brigade a participé aux plus importantes missions internationales de paix et de secours humanitaire parmi lesquelles celles des Balkans où la brigade a opéré a plusieurs reprises entre 1995 et 2001, mais également celles des premiers contingents italiens en Bosnie (IFOR, 1995), en Macédoine et au Kosovo (EXTRACTION FORCE E KFOR, 1998-1999). La brigade « Garibaldi » a constitué le premier contingent à être envoyé dans le sud de l'Irak (province de Dhi Qar) dans le cadre de l' (juillet-). Elle y est retournée une deuxième fois entre 2004 et 2005 (décembre-avril) et une troisième et dernière fois en 2006 (mai-décembre) refermant de fait le théâtre des opérations irakiennes après avoir contribué à construire et maintenir un climat de sécurité, à rétablir les services essentiels et à élever les capacités des autorités et des forces de sécurité locales à exercer et gérer la sécurité permettant le transfert des responsabilités aux institutions gouvernementales et provinciales ( de l'Irak à effectuer une telle passation). En 2008 (mai-novembre), la brigade « Garibaldi » a opéré au Liban méridional (), assumant la responsabilité du Secteur Ouest de la FINUL dans le cadre de la mission de maintien de la paix conduite par les Nations unies. Entre 2009 et 2010, différents régiments de la Garibaldi (1° bersaglieri et 131° carri) ont opéré en Afghanistan. Structure actuelle de la brigade Enseigne Fond cramoisi avec un bord jaune d'or ; au centre, le cor des volontaires garibaldiens et le sabre des guides. Moyens et armements à disposition Notes et références Articles connexes Armée de terre italienne Bersagliers Infanterie Liens externes Notice de la brigade de bersagliers « Garibaldi » sur le site de l'Armée de terre italienne (lire en ligne) Fanfare de la brigade (lire en ligne) (lire en ligne) Corps des bersagliers Caserte
Karl Biedermann (homme politique)
Friedrich Karl Biedermann (né le à Leipzig et mort le dans la même ville) est un philosophe et homme politique saxon. Biographie Lorsque Biedermann a six ans, sa mère épouse le fonctionnaire Martin de Breitenhof. Il déménage pour vivre avec lui dans les Monts Métallifères, de sorte que Karl Biedermann grandit dans l'isolement d'une colonie de moulin à marteaux isolée dans la basse chaîne de montagnes. Biedermann étudie la philosophie aux universités de Leipzig et Heidelberg de 1830 à 1834, et déjà à Leipzig, il devient membre de la fraternité démocratiquement du Vieux Leipzig. Après avoir reçu son doctorat, il travaille comme conférencier privé à partir de 1835 et comme professeur associé à Leipzig à partir de 1838. Il enseigne les sciences politiques. En raison de ses publications libérales et de son attachement aux droits civils, il entre de plus en plus en conflit avec les autorités de censure à partir des années 1840 et, en 1847, il est accusé de crime de lèse-majesté. Au cours de la Révolution de mars de 1848, Biedermann participe au pré-parlement, puis devient secrétaire du Comité des cinquante et fait partie de plusieurs commissions préparatoires du Parlement de Francfort. Il y est également député de Zwickau du 18 mai 1848 au 26 mai 1849. Biedermann fait partie des groupes parlementaires Württemberger Hof, Augsburger Hof et Nürnberger Hof . À partir du 22 mai 1848, il est membre de la Commission du protocole, et à partir du 3 juin 1848, secrétaire du parlement. Il démissionne de cette fonction le 14 mai 1849, date à laquelle il est élu premier vice-président du Parlement. Il est également membre de la Députation impériale. Après avoir démissionné de l'église Saint-Paul de Francfort, il participe au post-parlement de Gotha en juin 1849 et est membre du jusqu'en 1850. En 1851, il est condamné à une peine d'emprisonnement pour avoir insulté des régents étrangers et en 1853, il est finalement démis de son poste de professeur. C'est ainsi qu'il s'est installé à Weimar. Par la suite, Biedermann travaille comme publiciste et rédacteur en chef de divers journaux. Après 1859, il est également devenu membre de la . En 1865, il est à nouveau nommé professeur a.o. à Leipzig. En 1869, il redevient membre du parlement de Saxe et, en 1871, il entre au Reichstag pour le Parti national-libéral, dont il est l'un des fondateurs en Saxe. Biedermann est membre de la loge maçonnique Minerva aux trois palmiers de Leipzig. Il donne de nombreuses conférences à l'Association commerciale de Leipzig. Pour l'histoire du séminaire historique de l'Université de Leipzig, il est également significatif qu'il a voulu créer un institut d'histoire culturelle. Avec sa demande de créer un institut culturel et historique indépendant, qui contraste méthodologiquement avec l'histoire politique dominante, il s'est heurté au rejet de la faculté de philosophie. Georg Voigt est l'un des ceux qui rejettent ce type d'institut. Un tel institut n'est créé que quelques années après sa mort par Karl Lamprecht en 1909. Travaux La philosophie allemande de Kant à nos jours, son développement scientifique et sa position sur les conditions politiques et sociales du présent. 2 volumes. Mayer & Wigand, Leipzig 1842. Histoire du premier Reichstag prussien. Biedermann, Leipzig 1847. Le Parlement allemand. Biedermann, Leipzig 1848. Souvenirs de la Paulskirche. Mayer, Leipzig 1849. L'Allemagne dans le . 4 volumes. Weber, Leipzig 1867-1880 (ND Scientia, Aalen 1969). Histoire folklorique et culturelle allemande pour l'école et la maison. 3 volumes. Bergmann, Wiesbaden 1885–1886. Ma vie et un morceau d'histoire contemporaine. 2 volumes. Schottlaender, Breslau 1886. Histoire du concept allemand d'unité. Un aperçu de l'histoire constitutionnelle allemande de la préhistoire à la création du nouvel Empire allemand. Bergmann, Wiesbaden 1894. Guide de l'histoire allemande à usage scolaire. Voigtländer, Leipzig 1895. Bibliographie Richard J. Bazillion: Modernizing Germany. Karl Biedermann’s career in the Kingdom of Saxony. 1835–1901. (= American university studies, Ser. 9; History; Vol. 84). Lang, New York u. a. 1990, Heinrich Best, Wilhelm Weege: Biographisches Handbuch der Abgeordneten der Frankfurter Nationalversammlung 1848/49. Droste, Düsseldorf 1998, , S. 98–99. Helge Dvorak: Biographisches Lexikon der Deutschen Burschenschaft. Band I: Politiker. Teilband 1: A–E. Winter, Heidelberg 1996, , S. 96–97. Joachim Müller: Friedrich Karl Biedermann. In: Männer der Revolution. Verlag das europäische Buch, Westberlin 1970, S. 441–462 : Friedrich Carl Biedermann (1812–1901), in: Gerald Wiemers (Hrsg.): Leipziger Lebensbilder. Der Stadt Leipzig zu ihrer Ersterwähnung vor 1000 Jahren 1015–2015 (Sächsische Lebensbilder, Bd. 7 = Quellen und Forschungen zur sächsischen Geschichte, Bd. 39), Leipzig/Stuttgart 2015, S. 43–61. Liens externes Références Député du Reichstag (Empire allemand) Membre de la Seconde Chambre de la Diète du royaume de Saxe Membre du Parlement de Francfort Membre du Parlement de Gotha Membre du Pré-parlement Personnalité du Parti national-libéral (Allemagne) Étudiant de l'université de Leipzig Étudiant de l'université de Heidelberg Professeur à l'université de Leipzig Personnalité de la franc-maçonnerie allemande Naissance en septembre 1812 Naissance à Leipzig Naissance dans le royaume de Saxe Décès en mars 1901 Décès à Leipzig Décès dans le royaume de Saxe Décès à 88 ans
La Chapelle-d'Armentières
La Chapelle-d’Armentières (en néerlandais : Armentiers-Kapelle) est une commune française située dans le département du Nord et la région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille. Géographie Situation La Chapelle-d’Armentières se trouve sur le territoire des Weppes, en Flandre gallicante. Traversée par l'autoroute A25, qui relie la métropole lilloise au littoral, elle est située à au nord de Lille et au sud de Dunkerque, à proximité de la frontière belge. Communes limitrophes Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie La Chapelle-d'Armentières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Elle appartient à l'unité urbaine d'Armentières (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe et en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de ou plus (hors Paris). Principalement développée le long des routes départementales 933, 945 et 22, la commune de La Chapelle-d'Armentières s'étend sur une dizaine de kilomètres de long. Elle comporte trois zones principales d'urbanisation, héritées des anciennes paroisses : le secteur central du Bourg, et les deux hameaux de la Choque au nord-ouest, et de Wez-Macquart au sud-est. Ville surtout rurale, avec une surface agricole occupant les trois quarts de la superficie, La Chapelle-d'Armentières laisse une place importante aux espaces verts, parcs et jardins. Néanmoins, elle dispose également de zones industrielle et artisanale actives. En outre, l'urbanisation de la commune progresse de manière régulière, avec de nouveaux projets de lotissements en cours ou à venir. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), zones urbanisées (23,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Voies de communications et transports Réseau routier : Accès A25 (Sortie 8 - La Chapelle d'Armentières) vers Lille (15 km) et Dunkerque (65km) Réseau ferroviaire : La gare la plus proche est la Gare d'Armentières (commune limitrophe) Transport aériens : L'aéroport le plus proche est celui de Lille-Lesquin (23km) Transport en commun : La ville est desservie par le réseau de bus Ilévia Histoire Héraldique Origines Jusqu'à la Révolution française, le territoire actuellement occupé par la commune faisait partie d'Armentières. Toutefois, ses habitants se réunissaient habituellement dans la chapelle Notre-Dame du Vieil Biez, sur un territoire situé en dehors d'Armentières, dépendant des seigneuries de Saint-Simon et de Raisse. Dès 1685, ses administrateurs se virent accorder par le comte d'Egmont le statut d'échevins indépendants, préfigurant la future autonomie. À la suite de l'abolition du régime seigneurial, c'est en 1790 que fut séparée d'Armentières une commune alors nommée Armentières-Paroisse, rebaptisée ensuite Armentières-Campagne. Cette première autonomie fut de courte durée, puisqu'un décret de la Convention réintégra le territoire à Armentières le . À la suite des protestations des habitants, une ordonnance séparera définitivement la localité d'Armentières le , et donnera à la nouvelle commune son nom actuel. Époque contemporaine À partir du milieu du , La Chapelle-d'Armentières se développa autour de trois paroisses, Le Bourg, Wez-Macquart et La Choque, respectivement construites en 1863, 1864 et 1911. Traversée par les tranchées durant la Première Guerre mondiale, la ville subit d'importantes destructions. Elle fut ensuite occupée par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale, et libérée le . Politique et administration Tendances politiques et résultats Liste des maires Depuis 1989, La Chapelle-d'Armentières est administrée par le maire DVD Bernard Coisne. Celui-ci fut élu à la suite du décès brutal du maire précédent, Henri Bouchery. Instances judiciaires et administratives La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai. Jumelages Depuis 1989, La Chapelle-d'Armentières est jumelée avec cette commune britannique du Kent. Ce jumelage donne notamment lieu à des échanges culturels et scolaires. Par ailleurs, une délégation anglaise est invitée chaque année à l'occasion des festivités municipales du mois de mai. En gage de leur amitié, les deux villes se sont échangé en 1994 des présents symboliques de leur patrimoine respectif. La Chapelle-d'Armentières offrit ainsi une Citroën 2CV à Birchington, qui lui fit don en retour d'une cabine téléphonique, installée à côté de la mairie. Population et société Démographie Évolution démographique Pyramide des âges La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 23,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 52,25 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. Enseignement La Chapelle-d'Armentières comporte plusieurs écoles maternelles et primaires ; École mternelle Mozart ; École pimaire Louis-Bartier ; Groupe scolaire Notre-Dame de Fatima, établissement catholique hors contrat sous l'égide de l'ICRSP ; ce groupe scolaire comprend une maternelle, une école primaire et un collège ; Groupe scolaire de Notre-Dame de Lourdes ; Groupe scolaire de Wez-Macquart ; Groupe scolaire du Bourg ; Groupe scolayre du Parc ; Groupe scolaire Omer-Ollivier. Tissu associatif Grâce à de nombreux équipements culturels et sportifs, La Chapelle-d'Armentières bénéficie d'un tissu associatif dense et dynamique, composé d'une cinquantaine de clubs et associations divers. Économie Avec de terres agricoles sur une superficie totale de , l'agriculture occupe une place importante à la Chapelle-d’Armentières. Cette particularité offre à la commune un caractère de mixité urbaine très prisé de ses habitants. Depuis les années 1980, une zone industrielle, de maintenant , s'est développée à la Houssoye, à la sortie de l'autoroute A25. Elle accueille des entreprises actives dans les domaines de la construction mécanique, la distribution alimentaire, le transport ou encore la vente par correspondance. Par ailleurs, la commune accueille, sur son sol, la Brasserie d'Annœullin depuis . Culture locale et patrimoine Christianisme La Chapelle-d'Armentières est divisée en deux paroisses catholiques, St-Vaast et Notre-Dame-de-l'Espérance dont dépendent plusieurs églises : Saint-Vaast au Bourg, Notre-Dame-de-Lourdes à La Choque et l'Immaculée Conception à Wez-Macquart. Cette dernière avait d'abord été édifiée par Charles Leroy, architecte de la basilique-cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille, mais fut détruite lors de la Première Guerre mondiale. Des chanoines, du prieuré traditionaliste de l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, officient selon la forme tridentine du rite romain au sein de la Chapelle Notre-Dame-de-Fatima, œuvrant de concert avec le groupe scolaire éponyme . Cimetières militaires du Commonwealth Ayant été le théâtre d'affrontements au cours de la Première Guerre mondiale, La Chapelle-d'Armentières possède six cimetières militaires du Commonwealth répartis à travers la ville : Chapelle-d'Armentières New Military Cemetery Chapelle-d'Armentières Old Military Cemetery Desplanque Farm Cemetery La Chapelle-d'Armentières Communal Cemetery Ration Farm Military Cemetery X Farm Cemetery Personnalités liées à la commune Violaine Aernoudts, (1999- ), rameuse et membre de l'équipe de France Lieux de promenade Parc de la mairie : Ce parc est situé derrière la mairie. Il contient une zone de promenade, une aire de jeux pour enfants ainsi que des équipements sportifs. Parc de Courtembus : Ce parc a été inauguré en 2020. Il s'agit d'un parc semi-naturel qui a été conçu avec une priorité donnée à la faune et la flore, avec des zones fauchées et des zones tondues. Pour approfondir Bibliographie Articles connexes Liste des communes du Nord Armentières Flandre romane Weppes Commonwealth War Graves Passage à niveau dangereux Liens externes Le site de la mairie La fiche de La Chapelle-d'Armentières sur le portail de Lille Métropole La fiche de La Chapelle-d'Armentières sur le site de l'INSEE Notes et références Notes Références Commune dans le département du Nord Flandre romane Commune de la métropole européenne de Lille Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 Unité urbaine d'Armentières (partie française) Aire urbaine d'Armentières
Ghadduwah
Ghadduwah () est une oasis et une ville située au sud-ouest de la Libye. Géographie Ghadduwah est située dans le Fezzan, entre Sebha (environ au N.) et Mourzouq (environ au S.-S.-O.). À environ soixante-dix kilomètres au nord de Ghadduwah se trouve l'oasis d'Hagiara. Climat Ghadduwah possède un climat désertique chaud (classification de Köppen BWh) ; la température moyenne annuelle est de . Au cours de l'année, il n'y a pratiquement aucune précipitation ; la moyenne des précipitations annuelles est de . Notes et références Liens externes « Ghaddūwah : Libya », sur le site Geographic.org Photo de Ghadduwah le 26 mars 2006, sur Flickr « Lake Ghadduwah » (photo prise le 8 décembre 2010) Ville en Libye Oasis en Libye Fezzan
Josip Primožič
Josip « Jože » Primožič (né le à Laibach, mort le à Maribor) est un gymnaste yougoslave. Il remporte aux Jeux olympiques de 1928 la médaille d'argent en barres parallèles et la médaille de bronze au concours général par équipes. Liens externes Gymnaste artistique masculin yougoslave Gymnaste artistique masculin aux Jeux olympiques d'été de 1924 Gymnaste artistique masculin aux Jeux olympiques d'été de 1928 Gymnaste artistique masculin aux Jeux olympiques d'été de 1936 Médaillé d'argent olympique yougoslave Médaillé de bronze olympique yougoslave Naissance en février 1900 Naissance à Laibach Naissance dans le duché de Carniole Décès en août 1985 Décès à Maribor Décès en Yougoslavie Décès à 85 ans
Epsilon1 Arae
Epsilon1 Arae (abrégé en ε1 Arae) est une étoile dans la constellation de l'Autel, visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,07. Elle se situe à environ de la Terre. Epsilon1 Arae est une étoile géante évoluée de type spectral K3 . Sa masse est de , son rayon est de et sa température de surface est de . Notes et références Lien externe Constellation de l'Autel Étoile de type spectral KIII Arae, Epsilon1 6295 152980 085153
Lessogorski
Lessogorski (, ) est une commune urbaine dans l'isthme de Carélie dans le raïon de Vyborg en Russie. Géographie Lessogorski est situé sur la rive gauche de la Vuoksi, à proximité de la frontière entre la Finlande et la Russie. Lessogorski a une gare sur la ligne Kamennogorsk – Svetogorsk – Imatra. Démographie De 1880 à 1940, son évolution démographique a été la suivante: et de 1959 à 2010, elle a été la suivante : Histoire La première mention écrite de Jääski est faite en 1323 dans le Traité de Nöteborg. Jusqu'en 1710, Jääski appartient à la Suède, elle est prise par la Russie durant la Grande guerre du Nord. Jusqu'en 1918, elle fait partie du gouvernement de Vyborg, qui en 1812 appartient au Grand-duché de Finlande sous le nom de Province de Viipuri. En 1918, la Finlande devient indépendante, et Jääski devient le centre administratif de la municipalité de Jääski. À la fin de la guerre d'Hiver, la Finlande cède le territoire à l'Union soviétique par le Traité de Moscou. Entre 1941 et 1944, Jääski est récupéré par la Finlande durant la guerre de Continuation mais il est à nouveau cédé à l'Union soviétique par l'Armistice de Moscou et le Traité de Paris de 1947. Une grande partie de la Province de Viipuri est cédée à l'URSS et une petite partie reste en Finlande. Les zones restantes du côté finlandais ont été divisées en 1948 entre Joutseno, Ruokolahti et la ville nouvellement créée d'Imatra. La population est évacuée en Finlande et des habitants de Russie centrale sont installés pour repeupler l'isthme de Carélie. Bibliographie Nevalainen, Maija (ed.): Viljaa ja voimaa : kyläkirja Jääsken Rouhialan koulupiiristä. Rouhialan kirjatoimikunta, 1996. . Galerie Références Liens externes Jaaski Lessogorski
Mil (céréale)
« Mil » est un nom vernaculaire utilisé pour désigner diverses espèces ou variétés de graminées cultivées comme céréales secondaires. Ce terme est un synonyme, employé surtout en Afrique, de millet ou de sorgho. On distingue les « gros mils » (ou sorghos) et les « petits mils » ou millets. Liste des taxons appelés « mil » Généralement, « mil », employé sans autre précision, désigne le millet perle (Pennisetum glaucum), qui est la plus cultivée de toutes les espèces de millet (environ 50 % des surfaces). Il existe cependant de nombreuses espèces de millets appartenant à plusieurs genres différents. « Mil à chandelle » : Pennisetum glaucum. « Mil africain » : Eleusine coracana (éleusine). Digitaria exilis (fonio blanc), Digitaria iburua (fonio noir), Brachiaria deflexa (fonio à grosses graines). « Gros mil » : Sorghum bicolor (sorgho commun). « Mil d'Inde » : Panicum miliaceum (millet commun). « Mil rouge » : Eleusine coracana (éleusine). « Mil sauvage » : Sorghum arundinaceum. « Petit mil » : Pennisetum glaucum. Usages Les mils sont cultivés pour l'alimentation humaine ou animale. Le Mil à chandelle Pennisetum glaucum sert en Europe notamment pour les oiseaux de volières. En Afrique subsaharienne, une bière de mil (appelée localement « tchapalo », « solo », « tchouckoutou », « lossomissi », « tchouc », « bil-bil », « dolo », etc.) est préparée à partir de la fermentation du , millet ou sorgho. Notes et références Voir aussi Articles connexes Millet Bière de mil Sorgho commun Millet Poaceae Flore (nom vernaculaire) Ingrédient de la bière Nom de graminée ambigu
Strade statali
Les strade statali (singulier : strada statale ; en français : routes nationales), abrégées SS, constituent le réseau national italien de la voirie de l'État. La longueur totale du réseau est d'environ . Le réseau autoroutier d'État italien est maintenu par l'ANAS (). De 1928 jusqu'en 1946, le réseau d'État était entretenu par l'AASS (). Les strade statali sont identifiées avec un numéro et un nom précédés sur le panneau routier du sigle SS. La nomenclature des routes nationales gérées par l'ANAS suit généralement le schéma SS n, où n est le numéro qui va de 1 (Aurelia) à 700 (della Reggia di Caserta) selon la date chronologique d'institution de la voie routière. Notes et références Liens externes Numérotation des routes et tunnels routiers Italiens par Eugenio A. Merzagora Site officiel Route nationale d'Italie Transport routier en Italie
Achraf Koutet
Achraf Koutet, né le à Enschede (Pays-Bas), est un acteur néerlandais d'origine marocaine. Biographie Achraf Koutet naît à Enschede de parents marocains et suit une formation d'acteur à l'école de théâtre d'Utrecht. Depuis 2018, il fait partie du groupe Toneelgroep Amsterdam. Dans la même année, il prend part au film Aladdin. Filmographie Cinéma 2007 : Flikken Maastricht 2015 : De Prijs van de Waarheid 2016 : Land Van Lubbers 2018 : Aladdin 2019 : Instinct Séries télévisées 2016 : A'dam - EVA 2018 : Mocro Maffia : Elias Taheri Notes et références Lien externe Acteur marocain Acteur néerlandais Personnalité néerlandaise née d'un parent marocain Naissance à Enschede Naissance en août 1995
Patrick Philbin (athlétisme)
Patrick Philbin ( - 1929) fut un ancien tireur à la corde britannique. Il a participé aux Jeux olympiques de 1908 avec l'équipe britannique de tir à la corde "Liverpool Police" et remporta une médaille d'argent. Liens externes Tireur à la corde aux Jeux olympiques de 1908 Naissance en août 1874 Décès en 1929 Tireur à la corde britannique Médaillé d'argent olympique britannique
Roseville Township
Roseville Township peut désigner les townships suivants aux États-Unis : Roseville Township du comté de Logan dans l'Arkansas. Roseville Township du comté de Traill du Dakota du Nord. Roseville Township du comté de Warren dans l'Illinois. du comté de Grant dans le Minnesota. du comté de Kandiyohi dans le Minnesota. Voir aussi Homonymie de townships
Love Songs (album de Vanessa Paradis)
est le titre du sixième album studio de Vanessa Paradis, sorti en 2013, après Divinidylle en 2007. Entièrement produit et réalisé par Benjamin Biolay (qui signe huit titres), ce double album inclut vingt chansons (vingt-deux sur l'édition limitée et vingt-quatre sur l'édition collector). Il comprend les participations, entre autres, de Mathieu Boogaerts, Adrien Gallo, Carl Barât, Ben Ricour, François Villevieille (du groupe français Éléphant), Mickaël Furnon, Johnny Depp, Jérôme Attal et Marcel Kanche. L'album a été enregistré et mixé à Bruxelles, au Studio ICP, par Erwin Autrique. Six titres ont été mixés par l'ingénieur du son Tchad Blake, déjà présent sur l'album Bliss. Il contient deux duos : Les Roses roses avec Benjamin Biolay et The Dark, It Comes avec Carl Barât ainsi que la reprise d'une chanson napolitaine, Tu si na cosa grande (enregistrée spécialement pour le film Fading Gigolo). La pochette de l'album, largement inspirée de Portrait with Perfume Flask (c.1930) d'Aleksandr Rodchenko, est réalisée par Jean-Baptiste Mondino et les graphistes français M/M. L'édition collector possède deux chansons supplémentaires et un poster recto-verso réalisé par M/M sur une photo de Karim Sadli. Bien accueilli par la critique, Love Songs se classe des ventes dès sa sortie. Il s'écoule à exemplaires et obtient un double disque de platine. Dans le classement annuel de 2013, il est la vente. La chanteuse se produit sur la scène du Casino de Paris du 5 au et en tournée du 12 octobre au lors du Love Songs Tour. Elle poursuit cette tournée durant l'été 2014 en Europe et notamment en France au Zénith de Paris, le , ainsi que dans de nombreux Festivals d'été. Cet album est interprété sur scène dans son intégralité lors de deux représentations exceptionnelles données par Vanessa Paradis aux Nuits de Fourvière de Lyon les et , accompagnée par les musiciens du Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon dirigés par Benjamin Biolay. En 2014, le single Mi amor est choisi pour illustrer la campagne publicitaire TV mondiale du parfum Love Story de la maison Chloé, réalisée par Mélanie Laurent. Liste des titres Disque 1 Disque 2 Titres bonus Singles Love Song () Les Espaces et les Sentiments () Mi amor () Classements Lien externe Notes et références Album de Vanessa Paradis Album musical sorti en 2013 Album publié par Universal Music Group Album publié par Barclay Records Album numéro un en France
Cotinga de Lubomirsk
Le Cotinga de Lubomirsk (Pipreola lubomirskii) est une espèce d'oiseau de la famille des Cotingidae. Liens externes Cotingidae
Robert Jardel
Robert Jardel est un homme politique français né le à Remiremont (Vosges) et décédé le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Employé de commerce, il est député SFIO de la Seine de 1930 à 1936. Il s'investit plus particulièrement sur les questions de logement. Références Sources Personnalité de la Section française de l'Internationale ouvrière Député de la Seine (Troisième République) Député de la quatorzième législature de la Troisième République Député de la quinzième législature de la Troisième République Naissance à Remiremont Naissance en septembre 1890 Décès en mai 1940 Décès à Neuilly-sur-Seine Décès à 49 ans Décès dans le département de la Seine
Roger Miremont
Roger Miremont, également connu sous le nom de Roger Mirmont, est un acteur français né le à Bordeaux. Biographie Il fait ses débuts dans le rôle de Molière dans le téléfilm Molière pour rire et pour pleurer de Marcel Camus (1973) et dans le rôle de Roger dans La Virée superbe (1974), suivi par À chacun son enfer d’André Cayatte et La Guerre des polices de Robin Davis. Il utilise, dans la première partie de sa carrière, le nom de scène de Roger Mirmont, avant de reprendre la véritable orthographe de son nom de famille. En 1977–1978, au théâtre des Variétés, il joue dans une comédie musicale de Jean Poiret avec Jacqueline Maillan et Michel Roux, Féfé de Broadway, adaptation de la pièce Phèdre. En 1977, il se marie avec Patti D'Arbanville, sa partenaire dans La Fille d’Amérique. En 1982, il joue Coup de soleil aux côtés de Jacqueline Maillan où il apparaît entièrement nu à la grande surprise des spectateurs. Claude Chabrol l’engage pour Le Sang des autres en 1984. En 1985, il rencontre Julie Jézéquel avec qui il a un fils, en 1986, Baptiste. Dans les années 1990, il joue dans de nombreux téléfilms (Au bonheur des autres avec Claude Jade, Les Maîtresses de mon mari avec Marie-Christine Barrault). Il revient au cinéma en 2002 dans Choses secrètes de Jean-Claude Brisseau et en 2005 dans Peindre ou faire l’amour. À partir du , il joue Molière imaginaire au théâtre des Mathurins. En 2003, il troque son nom de scène pour son véritable nom : Roger Miremont. Filmographie Cinéma Longs métrages Court métrage 2008 : La Plage blanche de Gilles Gleizes Télévision Théâtre Comédien 1971 : Les P’tites Femmes de Broadway de George Haimsohn et Robin Miller, mise en scène Michel Vocoret, Théâtre des Nouveautés 1971 : Oh ! Calcutta mise en scène Philippe Khorsand, Élysée Montmartre 1974 : Comment harponner le requin ? de Victor Haïm, mise en scène Régis Santon, Théâtre Essaïon 1975 : The Rocky Horror Show de Richard O’Brien, mise en scène Pierre Spivakoff, Théâtre de la Porte-Saint-Martin 1975 : Dieu le veut de Jean-Michel Ribes, mise en scène de l’auteur, Festival d’Avignon 1975 : Mayflower de Guy Bontempelli et Éric Charden, Théâtre de la Porte-Saint-Martin 1977 : Féfé de Broadway de Jean Poiret, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre des Variétés 1978 : On vous écrira écrit et interprété avec Mario d’Alba, mise en scène François Cluzet, Théâtre des 1980 : Le Garçon d’appartement de Gérard Lauzier, mise en scène Daniel Auteuil, Petit Marigny 1981 : Les Aventures de Georges Larrere écrit et interprété avec Mario d’Alba, mise en scène Féodor Atkine, Comédie de Paris 1982 : Coup de soleil de Marcel Mithois, mise en scène Jacques Rosny, Théâtre Antoine 1985 : Les Nuits et les Jours de Pierre Laville, mise en scène Catherine Dasté et Daniel Berlioux, Théâtre 14 Jean-Marie Serreau 1985 : Jeune couple de Pascal Arnold, Espace Gaïté 1989 : Et les chiens se taisaient d’Aimé Césaire, lecture, Festival d’Avignon 1989 : La Célestine de Fernando de Rojas, mise en scène Antoine Vitez, Festival d’Avignon, Comédie-Française au Théâtre national de l’Odéon 1990 : La Nonna de Roberto Cossa, mise en scène Jorge Lavelli, Théâtre national de la Colline 1990 : Don Juan de Molière, mise en scène François Joxe, Festival de Gavarnie 1991 : L’Étourdi ou les Contretemps de Molière, mise en scène Françoise Seigner, Théâtre Mouffetard, Théâtre des Célestins 1991 : Les Fourberies de Scapin de Molière, mise en scène Jean-Pierre Vincent, Théâtre Mogador 1992 : Un homme pressé de Bernard Chartreux, mise en scène Jean-Pierre Vincent, Théâtre Nanterre-Amandiers 1992 : Brûlez tout de Lanford Wilson, mise en scène Stéphan Meldegg, Théâtre La Bruyère 1993 : Les Passions de Germaine Staël de Germaine de Staël, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Atelier 1993 : La Peau des autres de Jordan Plevnes, mise en scène Jacques Seiler, Théâtre Silvia Monfort 1994 : Gustave n’est pas moderne d’Armando Llamas, mise en scène Philippe Adrien, Théâtre de la Tempête, Théâtre national de la Colline 1994 : Entrée de secours de Gérald Aubert, mise en scène Michel Fagadau, Studio des Champs-Elysées 1995 : Bal à Wiepersdorf d’Ivane Daoudi, lecture, Festival d’Avignon 1996 : Arloc de Serge Kribus, mise en scène Jorge Lavelli, Théâtre national de la Colline 2000 : T.D.M. 3 (théâtre du mépris 3) de Didier-Georges Gabily, mise en scène Aurélien Recoing, Gare au Théâtre Vitry-sur-Seine 2000 : L’Appart de David Clair, mise en scène Guy Gravis, Théâtre de Boulogne-Billancourt, tournée 2002 : Torito II de Jacques Probst, mise en scène Christian Benedetti, Théâtre-Studio Alfortville, Ciné 13 Théâtre 2002 : Retour de Madison d’Éric Assous, mise en scène de l’auteur, Festival Off d’Avignon 2002 : Pour en découdre de Marc Michel Georges, mise en scène John Pepper, Ciné 13 Théâtre 2003 : Retour de Madison d'Éric Assous, mise en scène de l’auteur, La Comédie de la Passerelle 2003 : De vrais amis de Serge Adam, mise en scène Jacques Connort, Théâtre Déjazet 2004 : Folle Amanda de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Bouchide Castro 2005 : Love ! Valour ! Compassion ! de Terrence McNally, mise en scène Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé, Théâtre de la Porte-Saint-Martin 2005 : Éclats de famille, mise en scène Thierry Atlan, Stefan Godin, Claire-Marie Magen, Théâtre de la Tempête 2005 : C’est jamais facile de Jean Claude Islert, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre Michel 2007 : Le Molière imaginaire de Jean-Michel Bériat et Yvan Varco, mise en scène Roger Louret, Théâtre des Mathurins 2007 : L’Architecte de David Greig, mise en scène Matthew Jocelyn, Théâtre de la Manufacture 2010 : La Règle de trois de Bruno Druart, mise en scène Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé 2010 : Je voudrais remercier tous ceux sans qui… de Roger Miremont, mise en scène Vincent Auvet, Théâtre des Amants, Festival Off d’Avignon 2012 : Célibats sur cour, de Jean-Marie Chevret, mise en scène Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé, tournée 2012 : La Pitié dangereuse de Stefan Zweig, mise en scène Stéphane Olivié Bisson, Festival de Sarlat 2014 : Le Monde du sexe de Henry Miller, mise en scène Thierry Atlan, Théâtre du Lucernaire Metteur en scène 1998 : Flip ! de Tom Roney, théâtre Fontaine Distinctions Nomination 1990 : nommé au Molière du comédien dans un second rôle pour La Célestine. Notes et références Liens externes Acteur français de cinéma Acteur ayant incarné Molière Naissance en juillet 1946 Naissance à Bordeaux
Living the Dream
est le quatrième album studio du guitariste Slash et le troisième sous le nom de groupe Slash featuring Myles Kennedy & The Conspirators. Slash est accompagné par Myles Kennedy (Alter Bridge) au chant, Todd Kerns à la basse, Brent Fitz à la batterie et pour la première fois en studio Frank Sidoris à la guitare rythmique. Comme l'album précédent World on Fire, Living the Dream est produit par Michael Elvis Baskette (producteur d'Alter Bridge). L'album est publié le dans le monde entier. Histoire Comme à son habitude, Slash commence à composer la suite de World on Fire lors de la tournée internationale qui suit la sortie de l'album, principalement dans des chambres d'hôtels et lors du soundchek des concerts avec le groupe. Avant le départ pour une tournée américaine en , les Conspirators se retrouvent pour enregistrer de premières ébauches qui figureront sur le futur album. Cette phase de pré-production est clôturée en . À ce stade, le groupe pense que l'album sortira courant 2017. L'enregistrement, initialement prévu en , est reporté en septembre 2016 puis finalement du fait de la réunion inattendue de Guns N' Roses et la tournée internationale Not in this Lifetime... Tour qui suivit. Durant cette période, les membres des Conspirators retournent travailler avec leurs groupes respectifs et Myles Kennedy en profite pour sortir son premier album solo. L'album, enregistré en partie au studio NRG de Hollywood comme World on Fire ainsi que dans le nouveau studio personnel de Slash nommé Snakepit studios, est entièrement réalisé en digital assisté du logiciel ProTools, contrairement aux anciens qui étaient tous analogiques. Slash évoque le coup important des enregistrements analogiques pour justifier cette nouveauté. Pour la première fois dans l'histoire du groupe, Frank Sidoris (jusque là guitariste sur les tournées depuis 2011) participe à la création de l'album et enregistre les guitares rythmiques de l'album avec Slash. Enregistré entre mars et , il est mixé par Mike Baskette. Le , Slash dévoile officiellement via les réseaux sociaux le nom de l'album, sa date de sortie ainsi que les dates d'une tournée américaine de 21 dates prévue entre septembre et . Le sort le premier single de l'album Driving Rain sur les plateformes de téléchargement et en écoute libre sur YouTube. Deux mois après sa sortie, la chanson cumule près de 1,5 million d'écoutes. Jusqu'à la sortie de l'album le , plusieurs titres sont diffusés à la radio (BBC Radio 1) ou en téléchargement : Mind Your Manners (second single), The Call Of The Wild et My Antidote. Après un concert privé organisé par la radio américaine Sirius XM le , la tournée officielle commence le au Whiskey A Go Go (Los Angeles), salle de concert bien connue du groupe. Liste des chansons Musiciens Musiciens Slash - Guitare solo, guitare rythmique Myles Kennedy - Chant Todd Kerns - Basse, chœurs Brent Fitz - Batterie, percussions, clavier Frank Sidoris - Guitare rythmique Personnel additionnel Michael Elvis Baskette - Production, mixage Jef Moll - Ingénieur du son Living the Dream Tour La sortie de Living the Dream est l'occasion pour Slash et les Conspirators de repartir en tournée à travers le monde entre et . La première partie des concerts se déroule aux États-Unis (20 dates) et au Canada (1 date) et débute le par un concert privé organisé par la radio Sirius XM, soit trois ans après la dernière prestation publique du groupe. Le lendemain les Conspirators sont invités à jouer cinq titres pour l'émission de Jimmy Kimmel (Jimmy Kimmel Live!) sur Hollywood Boulevard. Le commence officiellement la tournée avec le premier concert publique au Whiskey A Go Go à Los Angeles. Le est officialisée la liste des 21 concerts donnés par le groupe en Europe qui se dérouleront entre février et . Le groupe passera par l'Allemagne (3 dates), la République Tchèque, l'Autriche, la Pologne, le Royaume-Uni (4 dates), la France (2 dates), la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la Suisse, l'Italie, l'Espagne (2 dates) et le Portugal. Notes et références Album de Slash Album musical sorti en 2018 Album numéro un en Écosse Album numéro un en Suisse Album numéro un au UK Rock and Metal Chart
Mont Keigetsu
Le est une montagne culminant à d'altitude dans le groupe volcanique Daisetsuzan des monts Ishikari en Hokkaidō au Japon. Notes et références Dôme de lave Volcan dans le parc national de Daisetsuzan Sommet dans le parc national de Daisetsuzan
Pedro Barbosa
Pedro Barbosa, de son nom complet Pedro Alexandre dos Santos Barbosa, est un footballeur international portugais né le 6 août 1970 à Gondomar. Il évoluait au poste de Ailier droit. Biographie Pedro Barbosa joue principalement en faveur du Vitória Guimarães et du Sporting Portugal. Au cours de sa carrière, il joue un total de 366 matchs en première division portugaise et inscrit 61 buts dans ce championnat. International portugais (22 sélections), il participe à l'Euro 1996 puis à la Coupe du monde 2002 avec le Portugal. Carrière 1989-1991 : SC Freamunde 1991-1995 : Vitória Guimarães 1995-2005 : Sporting Portugal Palmarès Champion du Portugal en 2000 et 2002 avec le Sporting Portugal Vainqueur de la Coupe du Portugal en 2002 avec le Sporting Portugal Vainqueur de la Supercoupe du Portugal en 1996, 2001 et 2002 avec le Sporting Portugal Statistiques En club 10 matchs et 0 but en Ligue des Champions 29 matchs et 2 buts en Coupe de l'UEFA 4 matchs et 3 buts en Coupe des Vainqueurs de Coupes 366 matchs et 61 buts en portugaise 52 matchs et 9 buts en portugaise En sélection 22 sélections et 5 buts en équipe du Portugal entre 1992 et 2002 1 sélection et 0 but en équipe du Portugal des moins de 21 ans 8 sélections et 2 buts en équipe du Portugal des moins de 16 ans Notes et références Liens externes Footballeur international portugais Naissance en août 1970 Naissance à Gondomar Joueur du SC Freamunde Joueur du Sporting Clube de Portugal Joueur du Vitória SC