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Antoine Barbier
Antoine Barbier, né le à Saint-Symphorien-de-Lay et mort le à Lyon, est un peintre aquarelliste et orientaliste français. Biographie Il obtient en 1925 une médaille d'argent au Salon des artistes français dont il est sociétaire et est ensuite mis en Hors-Concours. Grand Prix de la Société lyonnaise des beaux-arts et médaille d'honneur, il devient président de la section lyonnaise de la Société amicale des peintres et sculpteurs français. Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, il a exposé, entre autres, au Salon d'hiver, au Salon des paysagistes français, à Lyon, Alger, Genève, Saint-Etienne etc. Ses œuvres sont conservées au Musée Carnavalet, à Lyon, Berne, Bruxelles, Oxford, Alger, Le Caire, etc. Il a par ailleurs décoré la chambre de commerce de Roanne. Il y a une rue Antoine Barbier à Lyon. Bibliographie Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, Isabelle Collon, "BARBIER Antoine", Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon : Éditions de l'Académie (4, avenue Adolphe Max, 69005 Lyon), 2017, p. 97-98. Liens externes Peintre français du XIXe siècle Peintre orientaliste français Naissance dans la Loire Naissance en mai 1859 Décès en février 1948 Décès à Lyon Décès à 88 ans
L'Intrépide (film, 1975)
L'Intrépide est un film français réalisé par Jean Girault, sorti en 1975. Il s'agit du second film de Jean Girault avec Louis Velle comme acteur principal. Les autres collaborations sont Le Permis de conduire en 1973 et Les Murs ont des Oreilles en 1976. Michel Galabru a également tourné de nombreux films avec Jean Girault. Les dialogues sont de Jacques Vilfrid qui signa de nombreux dialogues des films de Jean Girault. Le directeur de la photographie est Guy Suzuki qui collabora à plusieurs reprises avec Jean Girault. La musique a été composée par Raymond Lefevre, qui a signé la musique de presque tous les films de Jean Girault. Synopsis Didier Dancourt, un chirurgien, sauve la vie de Franck Canello, un truand blessé lors d'un règlement de comptes. Par reconnaissance, le truand découvrant que le chirurgien est sur le point d'épouser une femme égoïste et capricieuse, Lydia, prend l'initiative de l'en débarrasser en la faisant assassiner. Celle-ci doit partir par le Train bleu pour Nice, mais changeant d'idée au dernier moment, elle cède sa réservation à une autre femme : Sophie, une jeune journaliste. Découvrant le projet d'assassinat après que le truand ait quitté la clinique, Didier Dancourt se précipite à la gare et monte in extremis dans le train. Il se trouve alors face à Sophie, et sans l'informer du risque mortel qu'elle court, va s'ingénier à la protéger. Fiche technique Réalisation : Jean Girault Scénario : Jean Girault, André Versini Photographie : Guy Suzuki Cadreur : Christian Darraux Montage : Michel Lewin Musique : Raymond Lefevre Son : Paul Lainé Décors : Sydney Bettex Costumes : Pierre Faivret Scripte : Colette Robin Photographe de plateau : Charles Bébert Producteur exécutif : Simone Allouche Directeur de production : Guy Azzi Société de production : Les Films de La Boétie Société de distribution : Les Films de La Boétie Pays d'origine : Format : Couleur - Son mono Genre : Comédie Durée : 90 minutes Date de sortie : : Distribution Louis Velle : Didier Dancourt, l'intrépide Claudine Auger : Sophie Juliette Mills : Lydia Valentin Michel Galabru : Leonardos Roger Hanin : Franck Canello Jacques Balutin : un contrôleur Guy Delorme : un complice de Franck Canello Jacques Legras : un contrôleur Dominique Zardi Henri Attal Philippe Dumat : Gérard, le photographe Yves Barsacq : le commissaire Stéphane Bouy : Palmieri, le tueur Évelyne Dassas Robert Lombard : l'antiquaire Hélène Manesse Jean Mylonas Robert Party : Jean-Louis Tristan Jean Valmence Hans Verner Lionel Vitrant Alice Sapritch (non créditée) Lieux de tournage Le film a été tourné essentiellement sur la Côte d'Azur pour les extérieurs. L’entrée de l’immeuble où habite Sophie se situe dans l’immeuble "palais du soleil" au 6 rue Joseph Kosma à Nice. Gare Thiers à Nice. Siège du journal Nice-matin qui se trouvait avenue Jean Medecin à l’époque. La Clinique de Didier Dancourt située à Paris dans le film est une clinique de Cannes. Les scènes sont tournées à Nice dans le centre-ville : Cours Saleïa, avenue Félix Faure, Avenue de Verdun, Quartier des Musiciens. La Villa du milliardaire grec Leonardos (joué par Michel Galabru) est la villa Médy Roc, avenue Kennedy au Cap d'Antibes pour les extérieurs. Le bateau de Léonardos est ancré dans le port de Villefranche sur Mer. Les scènes de poursuite en canot automobile sont tournées dans la baie de Juan entre Juan les Pins et Golfe-Juan. Les scènes de l'auberge de l'arrière-pays sont tournées aux environs de Pégomas et Auribeau sur Siagne. Autour du film Le film recèle de nombreux seconds rôles assurés par Jacques Balutin et Jacques Legras (Contrôleurs SNCF), Roger Hanin (un truand : Canello) ou Alice Sapritch. Notes et références Liens externes Film français sorti en 1975 Comédie française Film réalisé par Jean Girault Film avec une musique composée par Raymond Lefebvre Film tourné dans les Alpes-Maritimes Film en français
Revelation Online
Revelation Online est un jeu de rôle free-to-play en ligne massivement multijoueur développé par NetEase, sous le titre « Revelation » (Chinois: 天谕 ; hanyu pinyin: Tiān Yù) en Chine et Revelation Online dans le reste du monde. Il est publié par My.com en Europe et en Amérique du Nord et a reçu une version ouverte dans le monde entier le 6 mars 2017. Le jeu propose un gameplay MMORPG classique et se déroule dans un monde inspiré des livres de l'auteur fantastique chinois Jiang Nan. Revelation Online reçoit des mises à jour régulières du contenu, avec la dernière, Heaven and Earth, dont la sortie a été lancée pour 2019. Gameplay Revelation Online se déroule dans le monde fantastique de Nuanor, avec son monde, ses personnages et ses concepts influencés par la mythologie et le folklore chinois, et basé sur des histoires écrites par l'auteur fantastique chinois . Revelation Online se déroule dans un monde ouvert et propose plus de 100 heures de contenu d'histoire, de raids et de donjons. Les joueurs peuvent utiliser la puissance du vol pour explorer et voyager, avec des combats aériens disponibles une fois que les joueurs atteignent un certain niveau. Plusieurs classes sont disponibles, notamment l'Assassin, le Gunslinger, le Spiritshaper, l'Avant-garde et le Swordmage. Les joueurs peuvent participer à des batailles PvP, des batailles de guilde et faire équipe pour accomplir des quêtes ou entrer en relation. La mise à jour de contenu Heaven and Earth, dont la sortie a été lancée pour 2019, ajoute un nouveau contenu d'histoire, la possibilité d'épouser d'autres joueurs, des compagnons de combat (des animaux qui agissent comme des animaux de compagnie et des compagnons pour le personnage du joueur) et un temple difficile avec douze boss basés sur les signes du zodiaque chinois. Accueil MMORPG.com a déclaré que la version bêta de Revelation Online avait « l'étoffe d'un grand jeu » et a fait l'éloge des améliorations notables résultant de la maintenance régulière et des correctifs. MMOs.com a déclaré que le jeu « surmonte ses problèmes en excellant dans ses atouts: le combat et les multiples voies de progression ». MMO GAMES a fait l'éloge des « beaux graphismes et de la narration décente » de Revelation Online, et a ajouté que permettre aux joueurs de voler le distingue des autres jeux. Notes et références Free-to-play Jeu Windows Jeu vidéo développé en Chine Jeu NetEase Jeu vidéo sorti en 2015 Jeu de rôle en ligne massivement multijoueur
Politique au Kenya
Le Kenya est une république multipartite à régime présidentiel, où le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif national est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif national est partagé entre le gouvernement et l’Assemblée nationale. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers. Pouvoir exécutif Exécutif national Le président est élu par le peuple pour un mandat de cinq ans. Pour être élu, un candidat doit non seulement remporter la majorité absolue, mais également au moins 25 % des voix dans au moins la moitié des comtés (). Si l'une des deux conditions n'est pas respectée, un deuxième tour est établi dans les trente jours, entre les deux candidats ayant obtenu les meilleurs scores. Le président nomme le vice-président et les ministres parmi les élus de l’Assemblée nationale. Le président nomme, avec l'approbation de l'Assemblée nationale, le procureur général () et le président de la Cour suprême () ; ces derniers sont élus pour un mandat de 10 ans non renouvelable. Le rôle du procureur général est l'assistance juridique et la défense en justice des intérêts de l'État. Le rôle du président de la Cour suprême, en tant que président de la Commission justice (), est de veiller à ce que tous les actes commis par les pouvoirs exécutifs et législatifs soient conformes à la Constitution. La fonction de Premier ministre, créée le pour sortir le pays des violences postélectorales de 2007-2008, est supprimée depuis le , date de la prestation de serment du élu après les résultats définitifs de l'élection présidentielle du . Cette suppression est prévue par la Constitution de 2010. Ministères De quarante-deux ministères et secrétariats d’État sous la présidence de Mwai Kibaki, leur nombre est passé à dix-huit ministères sous la présidence d'Uhuru Kenyatta : ministère de l'Intérieur et de la Coordination du gouvernement national ; ministère des Dévolutions et du Plan ; ministère de la Défense nationale ; ministère des Affaires étrangères ; ministère de l’Éducation, des Sciences et des Technologies ; ministère des Finances ; ministère de la Santé ; ministère du Transport et des Infrastructures ; ministère de l'Environnement, de l'Eau et des Ressources naturelles ; ministère du Territoire, du Logement et du Développement urbain ; ministère des Technologies de l'information et de la communication ; ministère des Sports, de la Culture et des Arts ; ministère du Travail, de la Sécurité sociale et des Services publics ; ministère de l’Énergie et du Pétrole ; ministère de l'Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche ; ministère de l'Industrie et du Développement des entreprises ; ministère du Commerce et du Tourisme ; ministère des Mines. Exécutifs locaux Le pays est divisé en 47 comtés semi-autonomes () par rapport au gouvernement central. Ces entités peuvent lever des impôts ou adopter des règlements locaux (par ex. : urbanisme, police) pour autant que leur décision ne soit pas contraire ni à la Constitution ni aux Lois de l'État. L'autorité exécutive de chaque comté comporte un gouverneur, un vice-gouverneur plus un maximum de dix membres élus pour un mandat de cinq ans. Le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus à la majorité relative par le corps électoral du comté, les autres membres sont nommés par le gouverneur avec l'approbation de l'Assemblée locale. Pouvoir législatif Parlement national Avant les élections législatives du Le Parlement national comporte une seule chambre qui est l’Assemblée nationale ou composée de 224 membres, élus pour un mandat de cinq ans, dont 210 sont des élus directs issus des circonscriptions à siège unique, 12 sont nommés par les partis politiques et proportionnellement à leur représentation et 2 membres , à savoir le président () et le procureur général (). Le président actuel est Justin Bedan Njoka Muturi. Depuis les élections législatives du Le Parlement national est constitué de deux chambres dont les membres sont élus pour un mandat de cinq ans : L'Assemblée nationale est composée de 350 membres issus des 290 circonscriptions électorales () et des 47 comtés () que compte le pays ainsi que du procureur général de la République et d'un greffier. 290 député(e)s élu(e)s direct(e)s, 1 par circonscription électorale dont 1 vice-président (), élu par et parmi ceux-ci ; 47 députées élues directes, 1 par comté ; 12 nommés par les partis politiques de la majorité et proportionnellement à leur représentation ; 1 président () , élu parmi les 290 élus directs des circonscriptions électorales. À ceux-ci, s'ajoute, en tant que membre représentant le gouvernement, le procureur général (), élu par le président de la république avec l'accord de l'Assemblée nationale. Le Sénat est composé de 68 membres issus des 47 comtés () que compte le pays. 48 élus directs : 47 élus directs, soit 1 par comté dont 1 vice-président, élu par et parmi ceux-ci, 1 Président élu par et parmi les élus directs ; 20 élus par les élus directs : 16 femmes nommées par les partis politiques et proportionnellement à leur représentation parmi les élus directs, 2 personnes (1 homme et 1 femme) représentantes des intérêts des enfants et des jeunes, 2 personnes (1 homme et 1 femme) représentantes des intérêts des personnes handicapées. Parlements locaux Chaque comté possède sa propre Assemblée composée de membres élus pour un mandat de cinq ans : 1 Président ; autant d'élus que le comté compte de subdivisions municipales (). Si le nombre d'élus (hormis le président) est inférieur à 25, il est porté à 25. Partis politiques et élections Pouvoir judiciaire L'indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis des deux autres niveaux de pouvoir est garantie par la Commission justice (). Composée de cinq magistrats, du procureur général (), de deux avocats, d'un membre de la Commission justice et de deux personnes de la société civile, elle est présidée par le président de la Cour suprême qui est, actuellement, Willy Mutunga. Celui-ci est le garant du respect de la Constitution par les pouvoirs exécutifs et législatifs. Situation politique . Notes et références Constitution kényane de 2010 Voir aussi Bibliographie CIA World Factbook Article connexe Droit kényan Liens externes La Constitution de 2010 Parlement Bureau du Président de la République Bureau du Vice-président Ministère des Affaires étrangères Bureau du Procureur général Commission justice Politique au Kenya
Dennis Anderson
Dennis Anderson (né le et mort le ) est un ancien politicien provincial en Alberta, Canada. Carrière Politique Né à Edmonton , Anderson a été candidat progressiste-conservateur aux élections générales de 1979 en Alberta . Il a remporté la circonscription électorale de Calgary-Currie, battant trois autres candidats. Il a été réélu à son deuxième mandat aux élections générales de l'Alberta de 1982, en gagnant le vote populaire. Anderson s'est présenté pour un troisième mandat aux élections générales de 1986 en Alberta. Il a remporté cette élection en battant trois autres candidats, mais sa part de voix a diminué. Après les élections, le premier ministre Don Getty a l'a nommé ministre de la Culture et du Multiculturalisme et des questions féminines. Anderson a occupé ce poste jusqu'en 1987, lorsqu'il est devenu ministre des Affaires municipales et du Logement. Il a brigué son quatrième et dernier mandat aux élections générales de 1989 en Alberta . Il a remporté l'élection en battant deux autres candidats. Après l'élection, Anderson a été nommé comme ministre de la Consommation et des Affaires corporatives, occupant ce poste jusqu'à ce que Ralph Klein devienne premier ministre en 1992. Anderson a également occupé le poste de vice-leader et a été le principal responsable des comités législatifs de l'Alberta. Il a quitté la politique à la dissolution de l'Assemblée législative de l'Alberta en 1993. Engagements pour la santé mentale À dix-sept ans, il a fréquenté le Rochdale College de Toronto et a ouvert le Rochdale Drug Crisis Centre et a continué à défendre la santé mentale. Après Rochdale, il a animé des émissions de radio hebdomadaires sur la politique. Après avoir quitté la politique, Anderson a travaillé en Russie pour aider des villes à développer des systèmes démocratiques, au Pérou pour établir l'équité et la protection des droits individuels, deux fois en Ukraine pour observer les élections et en Inde pour conseiller sur la santé mentale . Depuis 2000, il a été consul honoraire et maintenant consul général pour la Thaïlande , responsable de l'Alberta, du Saskatchewan et du Manitoba. Il est commandeur de l'ordre de l'éléphant blanc (Thaïlande), il a également reçu la médaille d'accompagnement (Thaïlande). Il a été le président de l' Association canadienne pour la santé mentale en Alberta et de son exécutif national. Il a été directeur de la Commission de la santé mentale du Canada et a travaillé avec d'autres organismes de défense de la santé mentale, notamment le groupe Assured Income for the Severely Handicapped (AISH), qui offre des prestations financières et de santé aux Albertains admissibles. . En tant que commissaire de la Commission de police d'Edmonton de 2006 à 2012 et président de toutes les commissions de police de l'Alberta, il a initié une formation en santé mentale pour la police. À titre de président fondateur de l'Alliance pour la maladie mentale et la santé mentale de l'Alberta, M. Anderson a uni seize organismes à la gouvernance de la santé mentale. Il a été conseiller auprès d'organismes, dont le département de psychiatrie de l' Université de l'Alberta , président fondateur du Cercle du lieutenant-gouverneur sur la santé mentale et la toxicomanie et a créé le Chimo Project pour offrir des thérapies animales aux personnes atteintes de maladie mentale . Prix et Distinctions Il a reçu le prix du héros pour avoir été le pionnier du projet Chimo, ainsi qu'un prix Best West pour la meilleure émission de radio, Youth in Trouble . Comme récipiendaire du Prix CM Hincks de l' Association canadienne pour la santé mentale, il a également reçu la Médaille du centenaire de l' Alberta, la Médaille du jubilé de diamant de la Reine, la Médaille commémorative du anniversaire et la Médaille du Souverain pour les bénévoles du Canada. Il prévoit actuellement de travailler avec les gouvernements, les hôpitaux et d'autres organismes pour créer un programme qui utilise les animaux pour favoriser une meilleure santé mentale. Il s'est récemment joint au conseil d'administration de l'Institut royal de recherche en santé mentale à Ottawa. Il a reçu un doctorat honorifique en droit de l'Université de l'Alberta en 2017. Notes et références Naissance en août 1949 Naissance à Edmonton Décès en mars 2019 Député à l'Assemblée législative de l'Alberta Décès à 69 ans Décès en Alberta
Eiken (homonymie)
Voir aussi les homophones . Eiken peut désigner : Eiken, une commune suisse du canton d'Argovie ; , une ancienne municipalité de Norvège, dans le comté de Vest-Agder ; , un test d'anglais dirigé par un organisme japonais à but non lucratif, la Société pour les essais de compétence en anglais, Inc (STEP), et soutenu par le ministère japonais de l'Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie (MEXT) ; Eiken (株式会社エイケン, Kabushiki kaisha Eiken), un studio d'animation japonais créé le et anciennement connu sous le nom de Tele-Cartoon Japan ; , une série de manga et d'anime créée en 2001 par ; Eiken est aussi un prénom notamment porté par : Eiken Shōji (1923-2015), acteur japonais.
Jacqueline de Durand-Forest
Jacqueline de Durand-Forest, née le , est une mésoaméricaniste française. Biographie Publications Pratiques religieuses et divinatoires des Aztèques, Les Belles Lettres, 2020, 384 p. Les Aztèques, Les Belles Lettres, 2008, 268 p. L'Histoire de la vallée de Mexico selon Chimalpahin Quauhtlehuanitzin du XIe au XVIe siècle, L'Harmattan, 1987. Texte nahuatl et trad. fr. Mille ans de civilisation mésoaméricaine, L'Harmattan, 1995. Huehuehtlahtolli. Recueil de textes préhispaniques de tradition orale (époque toltèque, X-XIIe s.), qui sont essentiellement des exhortations et conseils que les parents aztèques adressaient à leurs enfants et les maîtres à leurs vassaux. Dans la transcription les noms de dieux aztèques ont été christianisés. - Connu par : une version abrégée en espagnol, préparée et remise à Philippe II, vers 1570, par Alonso de Zorita sous le titre : "Breve y sumaria relación de los señores de la Nueva España" ; par une version complète en nahuatl. "Nagualisme et chamanisme", Verhandlungen des 38 Internationales Amerikanistenkongress, vol. 2, , p. 339-345. Bibliographie Le Mexique préhispanique et colonial. Hommage à Jacqueline de Durand-Forest Notes et références Liens externes Biographie sur le site des Presses universitaires de France. Historien français du XXe siècle Mésoaméricaniste français du XXIe siècle Naissance en novembre 1930 Historienne française
Bernd Barleben
Bernd Barleben (né le à Berlin) est un coureur cycliste allemand. Il a notamment été médaillé d'argent de la poursuite par équipes aux Jeux olympiques de 1960. Biographie En 1960, Bernd Barleben, issu du , remplace Rolf Nitzsche au sein de l'équipe de poursuite par équipes de RDA. Avec Peter Gröning, Manfred Klieme et Siegfried Köhler, il gagne le match qualifiant pour l'équipe unifiée d'Allemagne aux Jeux olympiques de Rome. Barleben et ses coéquipiers sont battus en finale par l'équipe italienne et obtiennent la médaille d'argent. Bernd Barleben est quatre fois champion de RDA de poursuite par équipes de 1961 à 1964, et champion de l'américaine en 1962, avec Manfred Klieme. Après sa carrière de coureur, Bernd Barleben devient entraîneur au TSC Berlin, où il s'occupe notamment de Thomas Huschke. Palmarès sur piste Jeux olympiques Rome 1960 Médaillé d'argent de la poursuite par équipes Championnats nationaux Champion de RDA de poursuite par équipes en 1961, 1962, 1963, 1964 Champion de RDA de l'américaine en 1962 Palmarès sur route 1960 Berlin-Cottbus-Berlin Notes et références Liens externes Coureur cycliste est-allemand Coureur cycliste sur piste Coureur cycliste aux Jeux olympiques d'été de 1960 Médaillé d'argent olympique de l'Équipe unifiée d'Allemagne Récipiendaire de l'ordre du mérite patriotique en bronze Naissance en janvier 1940 Naissance à Berlin
Jean Ntoutoume Ngoua
Jean Ntoutoume Ngoua, né le à Libreville, est un homme d'affaires et homme politique gabonais. Issu de l'ethnie Fang, il est originaire de la province de l'Estuaire. Biographie Enfance, formation et débuts Il est le frère cadet de Joseph Ngoua, Haut dignitaire et ancien ministre (Défense, Affaires étrangères) sous Léon Mba. Carrière En 1989, à la suite de Eloi Chambrier, il prend les rênes de la Confédération Nationale du Patronat Gabonais pour cinq ans. A ce titre, il participe activement à la Conférence nationale de 1990 qui a ouvert la voie au multipartisme. Reconnu pour son dynamisme dans le monde de la microfinance, il se présente à l'élection présidentielle anticipée du 30 août 2009 comme candidat indépendant. Lors de cette élection, il milite avec plusieurs autres candidats pour une . Il finit par se rallier à la candidature de l'ancien ministre de l'intérieur André Mba Obame. En février 2010, il participe à la création de l'Union Nationale, grand parti d'opposition résultant de la fusion de plusieurs partis et groupes politiques. Il s'agit du notamment MAD de Pierre Claver Zeng Ebome avec Jean Eyeghe Ndong, du RNR de Gerard Ella Nguema avec Jean Ntoutoume Ngoua et de l'UGDD de Zacharie Myboto avec Paulette Missambo,Casimir Oye Mba et André Mba Obame. Il est l'un des Vice-président statutaire du part en sa qualité de membre-fondateur. Notes et références Personnalité gabonaise
Maoming
Maoming (茂名 ; pinyin : Màomíng) est une ville du sud-ouest de la province du Guangdong en Chine. On y parle le cantonais, plus particulièrement son dialecte de Maoming du groupe de Gaoyang. Subdivisions administratives La ville-préfecture de Maoming exerce sa juridiction sur six subdivisions - deux districts, trois villes-districts et un xian : Notes et références Liens externes Site gouvernemental Ville dans la province du Guangdong Subdivision administrative dans la province du Guangdong
Billy Hughes
William Morris 'Billy' Hughes ( – ) est un homme d'État australien. Il fut le septième Premier ministre d'Australie, le député australien ayant eu la plus longue carrière parlementaire et une des figures les plus marquantes de l'histoire politique australienne. Pendant les 51 ans de sa carrière parlementaire, il changea cinq fois de parti (parti travailliste, National Labor Party, nationaliste, australien, United Australia puis libéral), fut exclu de trois d'entre eux et fut le représentant de quatre circonscriptions dans deux états différents. Londres William Morris Hughes est né à Pimlico, un quartier de Londres le de parents gallois dont il fut le fils unique. Son père parlait gallois et travaillait comme menuisier à la Chambre des lords. Sa mère était fille de fermiers et faisait des ménages à Londres. Elle mourut alors qu'il avait sept ans et il fut pris en charge par sa tante à Llandudno, au pays de Galles où il vécut dans la famille de sa mère et apprit le gallois. Quand il eut 14 ans, il retourna à Londres et travailla chez un professeur. À 19 ans, il retourna vivre avec son père et la plus vieille de ses tantes Mary Hughes au "78 Vauxhall Bridge Road" à Londres. Australie En octobre 1884, il émigra en Australie où il travailla comme laboureur, bûcheron et cuisinier. Il arriva à Sydney en 1886 et vécut dans une maison en limite de . Il épousa la fille de sa propriétaire Elizabeth Cutts. En 1890 il s'installa à Balmain avec son épouse et il y ouvrit une petite boutique où il vendait un peu de tout. Il rejoignit la "Socialist League" en 1892, devint un orateur de rue pour le parti de la "Single Tax League", un des créateurs de l"Australian Workers' Union" et peut-être avait-il déjà adhéré au tout nouveau "Labor Party". Elu En 1894, Hughes passa huit mois au centre de la Nouvelle-Galles du Sud à structurer l'"Amalgamated Shearers' Union" puis gagna le siège de député de Sydney-Lang avec 105 voix d'avance. Au Parlement, il devint secrétaire général de la "Wharf Labourer's Union". En 1900 il fonda et devint le président de la "Waterside Workers' Union". C'est à cette époque qu'Hughes étudia le droit et obtint son diplôme de juriste en 1903. À la différence de la plupart des membres du "Labor party", il fut un ardent défenseur de la création d'une fédération australienne. En 1901 Hughes fut élu député de Sydney-Ouest au premier parlement fédéral australien en tant que membre du parti travailliste. Il s'opposa aux propositions du gouvernement Barton de créer une petite armée de métier et demanda la création d'un service militaire égal pour tous. En 1903, il fut admis au barreau. En 1906, il perdit sa femme et c'est la plus vieille de ses filles, âgée de 17 ans, qui prit en charge ses cinq frères et sœurs. En 1911, il épousa Mary Campbell. Il fut ministre des Affaires Étrangères dans le premier gouvernement travailliste. Il fut ensuite ministre de la justice dans les trois gouvernements d'Andrew Fisher en 1908-09, 1910-13 et 1914-15. Il était la tête pensante de ces gouvernements et il est sûr qu'il voulait devenir le chef du "Labor Party" mais son caractère difficile (ses problèmes digestifs chroniques semblent avoir eu un rôle important dans son caractère) était, aux yeux de ses collègues, un problème rédhibitoire pour être nommé à ce poste. Son altercation avec King O'Malley, un de ses collègues ministériels, est resté un exemple frappant de son comportement excessif. Après les élections fédérales de 1914, le premier ministre travailliste Andrew Fisher se heurta à une contestation de son leadership à cette époque de tension créée par la première guerre mondiale et eut à faire face à la pression de plus en plus croissante de l'ambitieux Hughes qui souhaitait créer un service militaire obligatoire pour tous ce que ne voulait pas Fisher. En 1915, sa santé se dégrada et en octobre, il démissionna et fut remplacé par Hughes. Ce dernier était un ardent défenseur de la participation de l'Australie à la première guerre mondiale et après une visite en Grande-Bretagne en 1916, il fut complètement convaincu que le service militaire était devenu indispensable pour soutenir l'effort de guerre du pays. La grande majorité de son parti qui comprenait des représentants catholiques et unionistes était fermement opposée à cette idée surtout chez les australiens d'origine irlandaise (catholiques pour la plupart) qui considéraient cette guerre comme une réponse excessive de la Grande-Bretagne à la montée des pays de l'est. En octobre, Hughes organisa un plébiscite pour faire approuver son idée de service militaire mais le plébiscite fut désapprouvé de peu par les votants. L'archevêque catholique de Melbourne, Daniel Mannix, fut le principal opposant à cette idée. Malgré ce désaveu, Hughes continua d'être un ardent défenseur du service militaire. Cette affaire créa une profonde et amère coupure non seulement dans la population australienne mais aussi dans les membres de son propre parti. Le 15 septembre 1916, le comité exécutif du "Labour Party" exclut Hughes de ses rangs. Le 14 novembre 1916, 43 députés du parti après de longues discussions votèrent et exclurent Hughes et 24 autres députés du groupe. Hughes et ses collègues exclus du Labour party formèrent le "National Labor Party" et négocièrent avec le leader du parti libéral, Joseph Cook, la formation d'un nouveau parti, le "Nationalist Party". Aux élections de 1917, Hughes et ses amis remportèrent une large victoire électorale. Pour cette élection, Hughes avait changé de circonscription électorale et s'était présenté à Bendigo au Victoria. Hughes avait promis de démissionner si son gouvernement ne pouvait pas faire adopter la création du service militaire. Une deuxième tentative de vote référendaire eut lieu en décembre 1917 et se solda par une plus large défaite qu'à la première fois. Hughes, après avoir reçu le soutien des autres membres de son parti démissionna de son poste de Premier Ministre mais le Gouverneur général, Sir Ronald Munro-Ferguson, n'ayant pas d'autre possibilité de choix, le reconduisit immédiatement dans ses fonctions, lui permettant de rester Premier Ministre après avoir tenu son engagement de démissionner. Le gouvernement Hughes remplaça le système de vote uninominal majoritaire à un tour qui s'appliquait pour les deux chambres du Parlement fédéral selon le "Commonwealth Electoral Act 1903" par le système de vote préférentiel typiquement australien () pour la chambre des députés en 1918. Ce système de vote a pratiquement toujours été appliqué depuis. Un système multi-préférentiel a été introduit pour les élections sénatoriales en 1919. Il fut appliqué jusqu'en 1948 pour être remplacé par un système proportionnel avec quota préférentiel. Cette réforme du mode de scrutin a toujours été considérée comme une réponse de Hughes à la montée en puissance du "Country Party", de sorte que les votes pour les partis autres que les partis travaillistes ne soient pas considérés comme négligeables comme c'était le cas auparavant. En 1919, Hughes et le précédent Premier Ministre Joseph Cook se rendirent à Londres pour assister à la conférence sur la paix à Versailles. Ils restèrent absents pendant 16 mois et signèrent le traité de Versailles au nom de l'Australie, ce qui en fit le premier traité international signé par l'Australie. À Versailles, Hughes demanda de lourds dédommagements à l'Allemagne et se heurta souvent au Président des États-Unis, Woodrow Wilson qui décrivit Hughes comme un "Vaurien emmer...". Il réussit à obtenir le contrôle par l'Australie de l'ancienne colonie allemande de Nouvelle-Guinée et, grâce à l'aide d'autres Premiers ministres des Dominions anglais comme Borden et Smuts, l'Australie obtint une place indépendante dans la toute nouvelle Société des Nations. En dépit du rejet de son projet de service militaire, Hughes conserva toute sa popularité et il fut confortablement réélu en décembre 1919. Au cours des négociations qui s'ensuivirent, Hughes, défenseur des idées très répandues à l'époque de "catégories raciales", fut le principal opposant à la proposition du Japon de faire figurer dans le traité l'égalité des races et avec l'aide de certains de ses amis il obtint que cette proposition ne figure pas dans le traité final. Le Japon fut profondément marqué par ce comportement. Pendant ces négociations, il déclare : « Je veux bien admettre l’égalité des Japonais en tant que nation et en tant qu’individus. Mais je n’admets pas les conséquences auxquelles nous devrions faire face si nous leur ouvrions notre pays. Ce n’est pas que nous les tenons pour inférieurs, mais simplement que nous n’en voulons pas. Économiquement, ce sont des facteurs perturbants parce qu’ils acceptent des salaires bien inférieurs au minimum pour lequel nos compatriotes veulent bien travailler. Peu importe s’ils s’intègrent bien à notre peuple. Nous ne voulons pas qu’ils puissent épouser nos femmes. » Après 1920, la réputation politique d'Hughes commença à décliner. Un nouveau parti, le "Country Party" apparut. Il regroupait les fermiers mécontents de la politique agricole des "Nationalists", en particulier de la décision d'Hughes d'avoir accepté d'augmenter les barrières douanières pour protéger l'industrie australienne alors qu'il bloquait les prix des produits agricoles. En même temps beaucoup de conservateurs lui reprochaient de mener une politique travailliste déguisée en refusant par exemple de privatiser la "Commonwealth Shipping Line" et l'"Australian Wireless Company". Aux élections fédérales de 1922, Hughes changea à nouveau de circonscription pour passer de la circonscription agricole de Bendigo à celle urbaine de Sydney-Nord mais le "Country Party" gagna assez de sièges au Parlement pour pouvoir demander la démission de Huhghes en échange de leur participation au gouvernement. Hughes démissionna en février 1923 et fut remplacé par son Ministre des Finances, Stanley Bruce. Hughes fut furieux de la trahison de son parti et rumina sa vengeance sur les arrière-bancs du Parlement jusqu'en 1929 où il put former un groupe de rebelles assez puissant pour franchir le pas et renverser le gouvernement Bruce. Hughes fut exclu du "Nationalist Party" et forma son propre parti: l'"Australian Party". En 1931 il enterra la hache de guerre avec ses anciens collègues et rejoignit le nouveau "United Australia Party" (UAP), sous la houlette de Joseph Lyons. Il est en durée de fonction le troisième des premiers ministres australiens après Robert Menzies et Malcolm Fraser. En 1934, il devint Ministre de la santé dans le gouvernement Lyons. Il fut aussi à plusieurs fois Ministre de la Marine, Ministre de l'industrie et Ministre de la Justice dans les gouvernements de Lyon et de son successeur, Robert Menzies, entre 1934 et 1941. Cependant il resta un personnage contestataire. Après 1936, il fut un opposant affiché à la politique britannique de conciliation avec l'Allemagne à une époque où ses partisans s'en réjouissaient. En 1937, il dut démissionner du gouvernement après avoir publié un livre attaquant la politique de la Grande-Bretagne vis-à-vis du réarmement allemand et de l'occupation japonaise en Chine. Après la perte des élections fédérales par l'UAP en 1940, Menzies dut démissionner sous la pression de ses collègues et en octobre 1941, le parti travailliste revint au pouvoir avec John Curtin comme Premier Ministre. Menzies démissionna de la présidence de l'UAP et Hughes, âgé de 79 ans et en mauvaise santé, fut élu à la tête du parti. Hughes leader de l'UAP aux élections de 1943 refusa de tenir toute réunion politique et accepta de laisser à Arthur Fadden (chef du "Country Party") la direction de toute l'opposition. Hughes fut battu et démissionna pour laisser sa place à Menzies. En février 1944, l'UAP retira ses membres de l'"Advisory War Council" pour protester contre le gouvernement travailliste de John Curtin. Hughes, cependant, assista aux réunions et pour cela fut exclu de l'UAP. En 1944 Menzies fonda un nouveau parti, le Parti libéral et Hughes en devint membre. Il changea à nouveau de circonscription pour se présenter à Bradfield en 1949. Il resta membre du Parlement jusqu'à sa mort en octobre 1952. Il avait été député pendant 51 ans et sept mois et si l'on y ajoute ses années passées au parlement colonial de Nouvelle Galles du Sud, il fut député pendant 58 ans. Il était le dernier député du premier parlement australien à être encore député au moment de sa mort (Il ne fut cependant pas le dernier député du premier parlement à décéder, ce fut King O'Malley qui lui survécut quatorze mois). C'est le député à avoir le plus longtemps siégé au Parlement. Il fut aussi le dernier Premier Ministre né en Grande-Bretagne. Hughes mourut chez lui à Lindfield dans la banlieue de Sydney. Les six enfants de sa première femme et sa seconde épouse lui survécurent. Il avait perdu seulement sa fille née de son second mariage en 1937. Ses funérailles nationales furent l'une des plus grandes manifestations que Sydney ait connue avec personnes rassemblées sur le parcours. Hughes, un petit homme nerveux au visage desséché et à la voix rauque fut un homme politique extravagant qui durant la première guerre mondiale sut se créer une réputation de chef de guerre -ses partisans le surnommaient le « petit mineur » (the Little Digger)- surnom qui lui resta toute sa vie. Il a laissé de lui l'image d'un homme aux compétences politiques et diplomatiques exceptionnelles, aux propos pleins d'esprit, à l'optimisme et au patriotisme inébranlables. Cette admiration n'était pas partagée par les membres du "Labor Party" qui le considèrent encore comme le "rat". Références Liens externes Premier ministre d'Australie Ministre australien des Affaires étrangères Ministre australien de la Santé Procureur général d'Australie Membre de la Chambre des représentants australienne Syndicaliste australien Personnalité du Parti travailliste australien Membre du Conseil privé du Royaume-Uni Membre du Conseil privé de la Reine pour le Canada Personnalité australienne du XIXe siècle Personnalité australienne du XXe siècle Naissance à Pimlico Naissance en septembre 1862 Décès à Sydney Décès en octobre 1952 Décès à 90 ans
Mer de Bellingshausen
La mer de Bellingshausen est une mer de l'océan Pacifique sud. Elle est baptisée du nom de l'amiral et explorateur russe Fabian Gottlieb von Bellingshausen, qui découvrit l’Antarctique en 1820. Située à l'ouest de la péninsule Antarctique, elle s’étend jusqu'à la mer d’Amundsen, longeant la côte Eights et la côte Bryan devant la terre d’Ellsworth. Les principales îles baignées par cette mer sont l’île Alexandre-I et l’île Thurston. Bellingshausen Péninsule Antarctique
El Molino (paroisse civile)
El Molino est l'une des sept divisions territoriales et statistiques dont l'une des six paroisses civiles de la municipalité d'Arzobispo Chacón dans l'État de Mérida au Venezuela. Sa capitale est El Molino. Notes et références Paroisse civile dans l'État de Mérida
Landrienne
Landrienne est une municipalité de canton en Abitibi, au Québec (Canada). Géographie Municipalités limitrophes Histoire : Fondation du la municipalité de canton de Landrienne. Démographie Administration Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers. Sport L'ancien numéro 18 des Canadiens de Montréal, Serge Savard, est natif de Landrienne. Scierie La Scierie Landrienne a été fondée en 1978 et a été rachetée en 2015 par l'entreprise Chantiers Chibougamau. Autres Depuis 2001, un radar du réseau canadien de radars météorologiques est installé dans l’est de la municipalité. Ce radar appartient et est opéré par Environnement et Changements Climatiques Canada. Notes et références Annexes Articles connexes Rivière Landrienne, un cours d'eau Rivière Peter-Brown, un cours d'eau Rivière Martel, un cours d'eau Liens externes Municipalité en Abitibi-Témiscamingue Municipalité en Abitibi Municipalité de canton au Québec
Force aérienne colombienne
La force aérienne colombienne () est la composante aérienne de l'armée de Colombie. Elle fut fondée par Marco Fidel Suárez via la loi 126 de 1919. Elle comptait en 2010 . Son commandant en chef en est le général Tito Saul Pinilla Pinilla. Il s'agit de l'une des plus importantes forces aériennes du continent américain en effectif après celle du Brésil, du Pérou, du Venezuela et des États-Unis), cependant elle rencontre de nombreux problèmes avec ses avions Kfir fournis par Israël en 1975 qui sont entrés en obsolescence. Face au refus du gouvernement de les renouveler, une dizaine de pilotes ont décidé de se mettre en grève pour exiger le remplacement de ces appareils qui sont les uniques avions de défense aérienne et attaque de l’aviation colombienne. Historique Elle a notamment participé à la guerre colombo-péruvienne de 1932-1933. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle disposait de plusieurs North American T-6 Texan destinés à patrouiller ses côtes. Dans le cadre du conflit armé colombien, elle mène des opérations de contre-insurrection. Équipement Les appareils en service en 2016 sont les suivants : Organisation et grades Controverses En 1998, 17 civils sont tués par un bombardement de la force aérienne. Les autorités font croire à un attentat des FARC. Références Liens externes Site officiel de l'armée de l'air colombienne Histoire de l'armée de l'air colombienne Forces armées de la Colombie Armée de l'air colombienne Défense et sécurité en Colombie Unité ou formation militaire créée en 1919
Lampyrinae
Les Lampyrinae sont une sous-famille d'insectes coléoptères de la famille des lampyridés. Elle contient entre autres les vers luisants, Lampyris noctiluca étant le ver luisant commun. Sciences participatives Les lampyres, ou vers luisants, sont l'objet de recherches importantes dans beaucoup de pays européens. Il s'agit de mieux comprendre les raisons de l'apparente régression de leurs populations. Comme dans d'autres pays européens, un programme de science participative français permet à chacun de signaler s'il voit ou non des vers luisants dans son jardin. Il est ainsi possible d'aider les chercheurs du CNRS et du Groupe Associatif Estuaire dans leur étude. Liste des tribus Selon : Cratomorphini Lamprocerini Lampyrini Photinini Pleotomini Notes et références Liens externes Site internet : Observatoire des Vers Luisants Sous-famille de Coléoptères (nom scientifique) Lampyridae
Cap Lamb
Le cap Lamb forme la pointe sud-ouest de l'île Vega, dans l'archipel de James Ross, en Antarctique. Description Le cap Lamb est situé à la pointe sud-ouest de l'île Vega. Il culmine à et représente la plus grande zone dépourvue de glace de l'île. Sa surface est formée de sédiments datant du Crétacé au Miocène et de roches volcaniques. Il a été découvert en octobre 1903 par l'expédition antarctique suédoise, menée sous la direction d'Otto Nordenskjold de 1901 à 1904. Revisité en 1945 dans le cadre de l'opération Tabarin, il est nommé d'après le botaniste de l'expédition, Ivan Mackenzie Lamb. Notes et références Lamb
Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge
Bosnie-Herzégovine Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Donja Britvica, sur le territoire de la Ville de Široki Brijeg. Canada Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge-d’Hochelaga à Montréal France Eglise de la Nativité-de-la-sainte-vierge à Berbezit (Haute-Loire) (43) Église de la Nativité-de-la-Très-Sainte-Vierge de Bersac-sur-Rivalier Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge à Cirès Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Coisy (Somme) Église de la Nativité-de-la-Vierge de Forest-l'Abbaye (Somme) Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Montigny-sur-l'Hallue (Somme) Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge à Villars-les-Dombes Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Villers-Campsart (Somme) Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Vismes-au-Val (Somme) Italie Cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge à Milan Voir aussi
Hofland
Barbara Hofland (1770-1844) est une femme de lettres anglaise, auteure de manuels scolaires et de poèmes ; Kevin Hofland (né en 1979) est un joueur de football professionnel néerlandais ; Moreno Hofland (né en 1991) est un coureur cycliste professionnel néerlandais ; Thomas Christopher Hofland (1777-1843), est un artiste et professeur anglais.
Vallée de la Géla
La vallée de la Géla, ou vallée de la Gela, se situe dans les Pyrénées centrales, dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. C’est une des branches de la haute vallée d'Aure. L’origine du nom est le mot « geler », ou « gelée ». Il s’écrit sans accent. Géographie Situation Fermée par la crête frontière qui la sépare de l’Espagne, et adossée au cirque de Troumouse, la vallée de la Géla correspond au bassin de la Neste de la Géla, le nom « Neste » désignant dans la vallée d’Aure les rivières ou les torrents. Ayant reçu la Neste de Badet puis la Neste de Saux, la Neste de la Géla devient, à d’altitude, en amont du village d’Aragnouet, la Neste d’Aragnouet, laquelle, ayant reçu en aval la Neste de Couplan, devient la Neste d’Aure. Elle se situe dans le territoire administratif de la commune d’Aragnouet. On y accède en remontant la Vallée d'Aure par la route D 929. Topographie Lorsqu’on remonte la vallée, on en traverse successivement trois parties différentes. Partie aval Dans sa partie la plus basse, vers d’altitude, à hauteur des confluents de la Neste de la Géla avec les Nestes de Badet et de Saux, et des hameaux de Chaubère et du Plan, la vallée est large et couverte de prairies. C’est là que se situe, au bord de la rivière, un peu en amont du hameau de Chaubère et en aval du hameau du Plan, la chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption-du-Plan qui faisait partie d’un ancien hospice hospitalier aujourd’hui disparu, sorte de refuge qui, au débouché des sentiers de plusieurs ports (port de Bielsa, port Vieux, port de Barroude), offrait le gîte et le couvert aux voyageurs qui venaient de franchir à pied la crête frontière. Du premier virage en épingle à cheveux de la route (D 173) qui monte au tunnel Aragnouet-Bielsa, à du carrefour D 173-D 118, se détache, à d'altitude, une piste qui remonte la vallée sur son flanc droit. Au bout d'un à deux kilomètres elle devient un chemin charretier dont la pente est forte et la chaussée parfois rocheuse. La vallée devient une gorge et dans une forêt de hêtres, mêlés à des bouleaux, des sorbiers et des sapins, le chemin domine de haut le torrent au flanc d’une pente très raide. Il coupe, à un moment donné, un couloir d’avalanche. Sur les bords du chemin la flore est riche et variée : ancolie, euphorbe, pavot du Pays de Galles, etc. C’est un paradis pour les botanistes. Au sortir des sous-bois, le chemin, devenu horizontal, se rapproche du torrent. On aperçoit déjà la masse rocheuse du pic de la Géla et le col de la Géla (). Partie médiane C’est le grand replat de la vallée de la Géla. Au un détour du chemin, à d’altitude, au sortir d’un court rétrécissement où une passerelle donne accès au sentier du refuge de Barroude, s’ouvre un large et long replat au fond duquel on commence à découvrir les sommets qui ferment la vallée. Le torrent serpente dans la prairie, plus loin dans la pierraille, où, à certains endroits, il se perd. Une multitude de vaches occupent l’été cet immense replat dénommé Ribère et les vastes pelouses des deux flancs de la vallée, dont l’un, le droit, porte un nom qui confirme la vocation agropastorale de la vallée : la Hourmagerie, qui veut dire la fromagerie dans le patois local. Trois cabanes de bergers occupent la rive droite dont une de construction récente. On trouve des vestiges d’autres cabanes sur la rive gauche, au bord du sentier de Barroude. Les archéologues en décèlent beaucoup d’autres qui témoignent d’une présence humaine très ancienne dans ces estives. Il n’est pas rare d'y voir aussi des isards et des marmottes. Au-dessus de ces pelouses, au fond de la vallée, la crête qui la ferme forme un décor de haute montagne. Dans l’axe du replat trône le pic de Port Vieux (). À droite, au-dessus d’un escarpement, mi-rocheux, mi-herbeux (dit les Pichous de Barroude, le nom Pichous signifiant pisserole), la vallée est barrée par la grande muraille rocheuse de Barroude, quasi verticale, longue de près de , et haute de , taillée dans un calcaire, ou un marbre, blanc, mais noirâtre à sa base. Culminant au pic de Troumouse (), qui est aussi le point culminant de la vallée, elle sépare la vallée du cirque de Troumouse. Elle porte haut dans sa partie moyenne, sculptée dans un schiste sombre, la dent du pic de Gerbats (), emblématique de la vallée. À l’ouest domine la masse du pic de la Géla (). Au fond du replat, à l’est, au pied du pic de Port Vieux, débouche le vallon qui descend du Port Vieux (). C’est un des ports, ou cols, qu’ont franchi pendant des siècles, par un chemin muletier, les habitants de la vallée d’Aure et ceux de la vallée espagnole de Bielsa dans le cadre d’échanges de tous ordres entre les deux versants, dont les ressources sont complémentaires, codifiés par une charte librement consentie par eux, portant le nom de « lies et passeries ». Ce chemin a servi aussi au transport du minerai de plomb argentifère extrait d’anciennes mines, les mines de la Géla dont on peut voir les vestiges dans ce vallon. C’est par ce chemin que sont également passés, pendant la Guerre d'Espagne, en , dans la neige, civils fuyant la « bolsa de Bielsa », poche de résistance des républicains espagnols à l’avancée franquiste. À l’ouest, entre le pic de la Géla et le pic de Piau, s'ouvre la hourquette de Chermentas (), col franchi par un sentier qui, venant de la vallée de Badet, donne accès à la région de Barroude. Partie amont C’est le « balcon » de Barroude. Au-dessus de l’escarpement des « Pichous », au pied de la muraille de Barroude pour sa partie ouest, du Port de Barroude (de Barrosa pour les espagnols), et du pic de Port Vieux pour sa partie est, s’étend, entre et d’altitude, un large () et long (presque ) replat, sorte de « balcon » en surplomb au-dessus du grand replat de la vallée de la Géla. On y accède par un sentier qui, depuis l’entrée de ce replat, remonte insensiblement l’immense pelouse du flanc gauche de la vallée pour atteindre, en surmontant par une série de courts lacets, dans une pente rocheuse raide, le ressaut des « Pichous », l’extrémité ouest du balcon, sous le profond couloir qui entaille la face est du pic de la Géla. Dominé par la grande muraille, le sentier traverse d’abord un chaos de gros rochers éboulés, et côtoie de petits lacs, avant de faire découvrir le grand lac de Barroude (), d’où est issue la Neste de la Géla, particulier par ses rives découpées et ses nombreux îlots ou presqu’îles rocheux. Au-dessus de sa rive sud une belle moraine témoigne de la présence dans le passé d’un ancien glacier au pied du pic de Troumouse. Un refuge domine la rive nord du lac, à proximité d’un autre lac plus petit. Ce refuge, à d’altitude, à ou de marche de la route D 173, offre 35 places ; il est gardé de fin mai à début octobre et partiellement ouvert le reste du temps. Accessible aussi par la Hourquette de Chermentas, il permet l’ascension facile du pic de Port Vieux () et des croupes du pic espagnol de Barrosa (), d’où le panorama est immense. De ce refuge on peut aussi faire l’ascension, plus longue et assez difficile, du pic de la Munia () par l’arête est du pic de Troumouse (), à l’aplomb du port de Barroude, ou encore celle du pic de la Robiñera (), avec retour par le cirque de Barrosa et une partie du chemin des mines. Il peut aussi servir de base pour l’escalade difficile ou très difficile de voies ouvertes dans les dalles de la muraille. Après avoir traversé le déversoir du grand lac le sentier monte au port de Barroude ( ; de Barrosa pour les espagnols). Très large, il est ouvert dans les débris d’une roche friable et noirâtre (l’ampélite des géologues), entre la muraille de Barroude à l’ouest (prolongée sur le versant espagnol par les falaises du cirque de Barrosa), et la croupe qui, à l’est, relie le pic de Port Vieux au pic de Barrosa. Cette sombre croupe est égayée à la fin du printemps par des fleurs au ras des cailloux : la frêle pensée de Lapeyrouse, l’ibéris spatulé, la douglasia de Vital. Côté espagnol le sentier descend dans le fond du cirque de Barrosa, et dans la vallée de Bielsa. Aux abords du port de Barroude on trouve les vestiges d’un ancien « chemin des mines » (Camino de Las Pardas pour les Espagnols). Il peut encore être parcouru par des montagnards aguerris. Autrefois il permettait le transport, quasi horizontalement à travers le cirque, sur une corniche naturelle de ses falaises, du minerai de plomb argentifère extrait des mines du pic Liena qu’on aperçoit au loin, ou les déplacements du personnel français qui venait de France travailler dans ces mines espagnoles au début du . Du port on voit son prolongement du côté français, construit à travers les roches orangé (nommée diorite par les géologues) d’une large bosse de l’extrémité est du balcon. Géologie Comme dans le cirque de Barrosa voisin, la vallée de la Géla, creusée dans la chaîne axiale des Pyrénées est à cheval sur le plan de chevauchement de la nappe de charriage dite nappe de Gavarnie sur le substratum constitué par l’unité chevauchante sous-jacente. Mais ici, au lieu d’être horizontal, ce plan plonge vers le nord. Ce qui fait que lorsqu’on remonte la partie basse de la vallée on est dans du calcaire dévonien de la nappe de Gavarnie, puis que, à l’entrée du grand replat, on passe dans les schistes cambro-ordoviciens du substratum, schistes qui forment la plus grande partie du pic de Port Vieux et les escarpements des Pichous de Barroude, sous le balcon du même nom. Arrivé à l’extrémité est de celui-ci on a sous les yeux l’essentiel de la géologie de la vallée : juste en aval on repère le plan de chevauchement à la limite entre le substratum schisteux, en bas, et le schiste noirâtre, dit ampélite, qui constitue, juste au-dessus, la semelle de la nappe de Gavarnie. Parce qu’elle contient des particules de graphite, cette ampélite a constitué une « couche-savon » qui a favorisé le glissement du nord vers le sud de la nappe lors de la surrection des Pyrénées. Au-dessus de la couche d'ampélite repose la couche de calcaire du Dévonien inférieur (dite la « Dalle » par les géologues) qui forme l’essentiel de la muraille de Barroude, surmonté par les schistes dévoniens moyen et supérieur qui bordent sa crête et forment les pics Gerbats et de la Géla. Le plan de chevauchement passe dans les éboulis qui s'étendent au pied de la muraille de Barroude. Le recul de celle-ci, sous l’effet de l’érosion glaciaire à l’ère quaternaire, a dégagé la surface du balcon, formée de schistes et de migmatites. Les lacs de Barroude sont des lacs glaciaires. Sous le pied de l’arête est du pic de Troumouse une belle moraine témoigne de la persistance, au , d’un petit glacier, aujourd’hui remplacé par un simple névé. Dans les parages du Port de Barroude on retrouve de l'ampélite, dont le graphite explique la couleur, et, par sa structure feuilletée, le délitement facile de la roche, d’où résulte l’aspect émoussé du relief de ce secteur. Projet d’extension d’une station de ski En 2011, l’intégrité de cette vallée agropastorale est menacée par le projet d’une liaison par remontées mécaniques, entre la station de ski de Piau-Engaly, au nord-ouest, et l’entrée nord du tunnel franco-espagnol d’Aragnouet-Bielsa, au sud-est, au fond de la vallée de Saux qui est parallèle à la vallée de la Géla. Les flancs de la crête qui sépare ces deux vallées seraient ainsi transformés en une station de ski, ce qui implique une dévastation de la pelouse de la Hourmagerie : aplanissement des ressauts pour aménager les pistes de ski ; pylônes portant les câbles ; chemins d’exploitation ; canons à neige, avec ce qu’ils impliquent à eux seuls : canalisations pour les relier, digues pour créer un réservoir de , pompage de la Neste de Saux pour alimenter celui-ci ; dans le haut, drainage des sols susceptibles de glisser ; restaurant d’altitude. Sans compter le dérangement du bétail et de la faune, et les déchets abandonnés par les skieurs. À l’entrée du grand replat les câbles d’une télécabine en travers de la vallée barreraient la perspective de la muraille de Barroude chantée par Lucien Briet. Dans cette vallée, patrimoine naturel quoique façonné par l’homme, haut lieu du tourisme vert et du pastoralisme, prisé par les randonneurs et les alpinistes, été comme hiver, ainsi que par les éleveurs, les écologistes et les chasseurs, ces aménagements auraient un impact à la fois sur la faune et sur le paysage, à proximité du parc national des Pyrénées et du site classé au patrimoine mondial par l’UNESCO, autour du cirque de Gavarnie. Notes et références Annexes Articles connexes Cirque de Barroude qui ferme le haut de la vallée au sud Lac de Barroude en haut de la vallée Cirque de Barrosa coté espagnol Liens externes Le cirque de Barrosa et les vallées voisines, dont la vallée de la Géla Vallee Gela Gela Gela Parc national des Pyrénées Implantation de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
Bruce Hyer
Bruce Tolhurst Hyer (né le à Hartford, Connecticut) est un homme politique canadien. Biographie Il a été député à la Chambre des communes du Canada, représentant la circonscription ontarienne de Thunder Bay—Superior-Nord. Élu comme membre du NPD, Il se retire du NPD à cause de sa position contre le Registre canadien des armes à feu. Le , il annonce se joindre au Parti Vert du Canada, ce qui double le nombre de sièges du parti à la Chambre des communes. Lors des élections générales de 2015, il est défait par Patricia Hajdu du Parti libéral du Canada. Résultats électoraux Notes et références Député fédéral canadien indépendant Député du Nouveau Parti démocratique Député du Parti vert du Canada Député fédéral canadien provenant de l'Ontario Naissance en août 1946
Sean Sullivan
Le nom Sean Sullivan est porté par les personnes suivantes : Sean Sullivan (1923-1985), un acteur canadien. Sean Sullivan (1968-), un boxeur professionnel néo-zélandais. Sean Sullivan (1971-), un joueur et entraîneur maltais de football. Sean Sullivan (1983-), joueur américain de hockey sur glace. Voir aussi
(4743) Kikuchi
(4743) Kikuchi est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Description (4743) Kikuchi est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Il fut découvert le à Kitami par Tetsuya Fujii et Kazuro Watanabe. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,27 UA, une excentricité de 0,10 et une inclinaison de 4,9° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (4001-5000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1988 Astéroïde de la ceinture principale
Kosančić
Kosančić est un toponyme qui peut désigner : Kosančić, un village de Serbie situé dans la municipalité de Bojnik, district de Jablanica ; Kosančić, un village de Serbie situé dans la province autonome de Voïvodine ; il fait partie de la municipalité de Vrbas dans le district de Bačka méridionale.
Rallye Sibiu de Roumanie
Le Rallye Sibiu de Roumanie (ou Sibiu Rally Romania) est une épreuve de rallye roumaine se déroulant sur terre chaque année à Sibiu. Histoire Il devient réellement le nouveau Rallye de Roumanie () à partir de 2012, pour pouvoir être comptabilisé en Intercontinental Rally Challenge lors de l'ultime édition de cette compétition (le rallye national se disputait antérieurement depuis Brașov, le tout premier Rallye de Roumanie datant du début des années 1960). L'octuple champion de Roumanie Constantin Aur (dit Titi) l'a emporté à 4 reprises (et a remporté plus de 4 Rallyes de Roumanie durant sa carrière). Le français François Delecour (champion de Roumanie en 2012) l'a gagné en 2012 et 2013 dans le cadre du seul championnat national, et s'est classé au général en 2013, ainsi que en 2012. Le premier vainqueur du rallye de Sibiu a été champion du monde de boxe en 1997. Dès sa création l'épreuve est inscrite au championnat national. Le finlandais Jarkko Miettinen a terminé Champion de Roumanie en 2008 ( en 2009). Palmarès Liens externes Site officiel; Le rallye Sibiu, sur www.ewrc-results.com; Le précédent rallye de Roumanie (ici jusqu'en 2004), sur www.rallybase.nl. Sibiu de Roumanie Sibiu de Roumanie Sport à Sibiu
Liste des évêques d'Antsirabé
Liste des évêques d'Antsirabé (Dioecesis Antsirabensis) La préfecture apostolique de Betafó est créée le 15 mai 1913, par détachement du vicariat apostolique de Madagascar Centrale. Elle est elle-même érigée en vicariat apostolique le 24 août 1918. Celui-ci change de dénomination le 10 janvier 1921 pour devenir le vicariat apostolique d'Antsirabé. Il est érigé en évêché le 14 septembre 1955. Est préfet apostolique 24 juin 1913-24 août 1918 : François-Joseph Dantin, préfet apostolique de Betafó. Sont vicaires apostoliques 24 août 1918-† 5 juillet 1941 : François-Joseph Dantin, promu vicaire apostolique de Betafó. Devient vicaire apostolique d'Antsirabé le 10 janvier 1921. 24 février 1942-† 18 mai 1946 : Édouard Rostaing 13 février 1947-10 mars 1955 : Joseph-Paul Futy Sont évêques 19 décembre 1955-† 15 octobre 1973 : Claude Rolland 28 février 1974-19 juin 1989 : Jean-Maria Rakotondrasoa 19 juin 1989-17 décembre 1992 : Philibert Randriambololona 17 décembre 1992-11 novembre 1994 : siège vacant 11 novembre 1994-13 novembre 2009 : Félix Ramananarivo depuis le 13 novembre 2009 : Philippe Ranaivomanana Sources L'ANNUAIRE PONTIFICAL, sur le site http://www.catholic-hierarchy.org, à la page Antsirabé
Żarczyce Małe
Żarczyce Małe est une localité polonaise de la gmina de Małogoszcz, située dans le powiat de Jędrzejów en voïvodie de Sainte-Croix. Notes et références Village dans la voïvodie de Sainte-Croix Powiat de Jędrzejów
Puchacze
Puchacze (prononciation : ) est un village polonais de la gmina de Międzyrzec Podlaski dans le powiat de Biała Podlaska de la voïvodie de Lublin dans l'est de la Pologne. Il se situe à environ à l'est de Międzyrzec Podlaski (siège de la gmina), à l'ouest de Biała Podlaska (siège du powiat) et au nord de Lublin (capitale de la voïvodie). Histoire De 1975 à 1998, le village est attaché administrativement à la voïvodie de Biała Podlaska. Depuis 1999, il fait partie de la voïvodie de Lublin. Références Village dans la voïvodie de Lublin Powiat de Biała Podlaska
Groupe de Rudvalis
En mathématiques, le groupe de Rudvalis, noté Ru, est le groupe sporadique d'ordre = 2 · 3 · 5 · 7 · 13 · 29. Il a été nommé ainsi en l'honneur du mathématicien . Le groupe Ru fait partie des six groupes simples sporadiques qui sont appelés les parias parce qu'ils ne sont pas des sous-quotients du groupe Monstre. Le groupe de Rudvalis agit par permutations sur un ensemble à 4060 éléments. Le double de Ru agit sur un réseau de dimension 28 sur les entiers de Gauss. En réduisant cette action modulo l'idéal principal engendré par (1 + i), on obtient une représentation du groupe de Rudvalis de degré 28 sur le corps à deux éléments. Rudvalis
Eddier Godínez
Eddier Albert Godínez Marín, né le , est un coureur cycliste costaricien. Biographie En , l'UCI annonce que sur le Tour du Costa Rica 2018, il a été contrôlé positif à la transfusion sanguine. Il est provisoirement suspendu. Palmarès 2006 du championnat du Costa Rica sur route espoirs 2009 de la Vuelta a la Independencia Nacional du Tour du Costa Rica (contre-la-montre par équipes) 2010 du Tour du Costa Rica Classements mondiaux Notes et références Liens externes Coureur cycliste costaricien Naissance en juin 1984
Observatoire astronomique de Monte Agliale
LObservatoire astronomique de Monte Agliale est un bâtiment public situé à Cune dans la commune de Borgo a Mozzano (province de Lucques) en Italie. Fonctionnement Les installations sont la propriété du Groupe de recherche astronomique (GRA) et l'observatoire est géré selon des programmes directeurs approuvés par le Comité de gestion, créé en . Le Comité est composé des représentants de la municipalité de Borgo a Mozzano, la Communauté Montana, le Comité Villageois de Cune et le GRA. Une esplanade devant les bâtiments permet l'observation à l'aide d'instruments astronomiques tels que des jumelles, des télescopes et des ordinateurs portables destinés à effectuer de simples observations visuelles. L'infrastructure a été construite sur une colline (Le Monte Agliale) à environ d'altitude sur le territoire de la commune de Borgo a Mozzano (fraction de Cune) et grâce à l'aide financière de la Ville et de la Communauté Montana (Comunità Montana della Valle del Serchio). La ville, qui est à environ de la ville de Lucques, est facilement accessible depuis les zones de la plaine de Lucques et de Garfagnana. Des dizaines d'astéroïdes y ont été découverts, notamment (36182) Montigiani, (29829) Engels, (36061) Haldane, (47162) Chicomendez, (49481) Gisellarubini, (59388) Monod, (59390) Habermas, (60183) Falcone, (70418) Kholopov, (96623) Leani, (15497) Lucca, (21891) Andreabocelli, (22903) Georgeclooney, (27184) Ciabattari, (49469) Emilianomazzoni, (79900) Coreglia, (103966) Luni, (69977) Saurodonati. L'astronome Sauro Donati en est la principale figure. Notes et références Liens externes Brève histoire de l'Observatoire astronomique de Monte Agliale Monte Agliale Province de Lucques
Famille Abaffy
Abaffy de Nagyabafalva et Felsőlehota (nagyabafalvi és felsőlehotai Abaffy en hongrois) est le patronyme d'une ancienne famille de la noblesse hongroise. Histoire Originaire du comitat de Gömör, cette famille a pour ancêtre Márk, fils de Abba du clan Aba, qui reçoit pour ses mérites deux dons du roi Béla IV de Hongrie en 1247. Renouvellement d'armoiries en 1609 en faveur de Miklós Abaffy, capitaine de Tokaj, pour ses mérites lors du siège de Buda. La famille Abaffy s'éteint en ligne masculine en 1917. Membres notables Moritz, maître d'hôtel du roi, főispán du comté de Nyitra au . János Abaffy, gestionnaire des domaines de Árva (árvai uradalmi igazgató), capitaine de la forteresse de Árva (montres de 1559, 1583). Anna Abaffy, épouse de János VI Thurzó (mort vers 1530), főispán de Szepes. Miklós Abaffy, général hongrois (hadvezér), capitaine de la forteresse de Tokaj (1609). Il se défend vaillamment à plusieurs reprises contre les Turcs, ce qui lui vaut des dons de terres de la part du roi dans le comté de Tolna. András Abbaffy (fl. ), capitaine de Árva. Sándor Abaffy, alispán (vice-comes) du comté de Árva (1687-1695). Lászlo Abaffy, alispán de Árva (1696-1699), fils du précédent. Antal Abaffy ('fl. 1794), greffier principal (főjegyző) du comté de Árva. József Abaffy, alispán de Árva (1734-1765). (1732-1817), parlementaire, alispán du comté de Árva. Voyageur (Paris, Londres, Saint-Pétersbourg), favorable aux idées révolutionnaires françaises et probable auteur de reprises de La Marseillaise en slovaque et en hongrois. Ferencz Abaffy, alispán de Árva (1766-1772). (1799-1861), agronome, alispán de Árva, président de la Société savante du comitat, membre du Congrès des États hongrois (1840), député de la circonscription de Bobrovský (1860). Vendel Abaffy (1769-1842), alispán de Árva (1813-1837), conseiller du roi (1820). Ferencz Abaffy, magistrat du comté de Árva. (1827-1883), pasteur luthérien, écrivain, poète et dramaturge slovaque. Károly Abaffy (1820), alispán du comté de Gömör, conseiller du roi. Ágoston Sándor Abaffy (1830-1907), alispán de Arad, parlementaire, membre du comité législatif et administratif. Aristides Abbaffy (-1861), alispán de Árva (1837-1844). Frère du suivant. Emil Pál Sándor Abbaffy (1863-1902), chambellan KuK, 1 lieutenant de hussard. Frère du suivant. Aurél Sándor Ferenc Abbaffy (1867-1940), juge des nobles en chef du comitat. Arisztid Ödön Abbaffy (1868-1930), chambellan KuK, parlementaire. Père du suivant. Ferenc Abbaffy (1900°, Budapest), docteur en économie, magistrat (táblabíro) du comitat de Vas. Sándor Abaffy (1898°), commandant de hussard. Frère du précédent. János Bohuslav Abaffy (1855-1905), pasteur luthérien à Temesvár et Békéscsaba. Miklos Abaffy (1853-1917 ), pasteur luthérien. Dernier membre masculin de la famille Abaffy. Galerie Sources, liens externes, Littérature Magyarország családai czimerekkel és nemzékrendi táblákkal, Volume 13 Magyar almanak, 1794 mek.oszk.hu kislexikon.hu Az Abaffy család levéltára, 1247-1515 ; (...), Bálint Ila et Iván Borsa, Akadémiai Kiadó, Budapest, 1993 Famille noble hongroise
Département de Yavi
Le département de Yavi est une des 16 subdivisions de la province de Jujuy, en Argentine. Son chef-lieu est la ville de La Quiaca, point terminal de la fameuse route nationale 40, à la frontière bolivienne. Le département a une superficie de et comptait en 2001, habitants. Localités Outre le chef-lieu d'arrondissement, La Quiaca, il faut citer : Yavi ; Pumahuasi. Yavi Yavi
Atractus iridescens
Atractus iridescens est une espèce de serpents de la famille des Dipsadidae. Répartition Cette espèce est endémique de Colombie. Publication originale Peracca, 1896 : Sopra alcuni Ofidii nuovi o poco noti dell'America meridionale. Bollettino dei Musei di Zoologia e di Anatomia Comparata della R. Università di Torino, , , (texte intégral). Liens externes Notes et références Dipsadidae Serpent (nom scientifique) Faune endémique de Colombie
Élections générales espagnoles de 2000 à Ceuta
Les élections générales espagnoles de 2000 () se sont tenues le dimanche afin d'élire les et 208 des de la des Cortes Generales. est élu à Ceuta. Résultats Notes et références Voir aussi Article connexe Élections générales espagnoles de 2000 Liens externes . . Ceuta Generales
Barkin' Bill Smith
Barkin' Bill Smith est un chanteur de blues américain, né en 1928 dans l'État du Mississippi et mort en 2000. Biographie Né au Mississippi, Barkin' Bill Smith a vécu à Détroit et à Saint-Louis avant de s'installer à Chicago. Il a chanté en solo mais également dans des groupes de blues électrique comme Dave Specter & the Bluebirds. Chanteur américain du XXe siècle Chanteur de blues Naissance en août 1928 Décès en avril 2000 Décès à 71 ans
Tomoyuki Hoshino
est un écrivain japonais. Biographie Il est né à Los Angeles en 1965 et sa famille retourne au Japon avant qu'il n'ait trois ans. Il fréquente l'université Waseda et travaille pendant une période comme journaliste après l'obtention de son diplôme en 1988. Il passe la plus grande partie des années 1990-5 au Mexique puis rentre au Japon où il travaille pendant un certain temps à la traduction de l'espagnol au japonais. Il publie son premier roman The Last Gasp en 1997, et en est récompensé par le prix Bungei. Il remporte le prix Mishima pour son deuxième roman The Mermaid Sings Wake Up, publié en 2000. Il est ensuite lauréat du prix Noma de littérature du nouvel auteur pour Fantasista en 2003. Ses autres titres comprennent The Poisoned Singles Hot Springs (2002), Naburiai (2003), Lonely Hearts Killer (2004), Alkaloid Lovers (2005), The Worussian-Japanese Tragedy (2006), The Story of Rainbow and Chloe (2006) et le recueil We Kittens (2006). Sa nouvelle Sand Planet est nominée pour le prix Akutagawa en 2002 *. Il a publié plusieurs nouvelles et essais, à la fois fiction et non-fiction. Il écrit également des commentaires de clients pour des journaux et des revues sur le sport (notamment le football), l'Amérique Latine, la politique, le nationalisme et les arts. Il voyage fréquemment et a participé aux caravanes d'écrivains avec des auteurs en provenance de Taïwan, Inde et d'ailleurs. En 2006, sa critique des remarques d'Ichiro Suzuki au World Baseball Classic a suscité des controverses ainsi que l'ont fait certains de ses écrits relatifs au nationalisme japonais, à l'empereur, à la sexualité, au harcèlement scolaire et à la société japonaise. Toujours en 2006, le magazine littéraire Bungei consacre un numéro spécial à Hoshino et à son œuvre. Il enseigne l'écriture créative à Waseda, son alma mater. En , il est de nouveau nominé pour le prix Akutagawa, cette fois pour Shokubutsu shindanshitsu*. En 2011, Hoshino est lauréat du prix Kenzaburō Ōe pour son roman Ore Ore (2010) qui explore la signification de l'identité dans le monde postmoderne. Le titre tient son nom du pronom japonais à la première personne . Au début du roman, le narrateur se livre à une sorte d'escroquerie connue au Japon comme une qui consiste à appeler une personne âgée, à se faire passer pour un parent, et tenter d'amener la personne à l'autre bout de la ligne téléphonique à envoyer de l'argent. Dans le roman, le narrateur se retrouve involontairement entraîné dans la vie de la personne dont il a frauduleusement pris l'identité, en même temps que quelqu'un d'autre assume son identité à lui. Cela commence une réaction en chaîne de vol d'identités qui s'étend jusqu'aux marges de la société, créant un monde de plus en plus surréaliste et dangereux dans lequel personne n'est exactement qui il semble être. Liens externes New Nationalisms (University of Iowa symposium) Site officiel Source de la traduction Journaliste japonais Romancier japonais du XXe siècle Nouvelliste japonais du XXe siècle Nouvelliste japonais du XXIe siècle Écrivain japonais du XXe siècle Écrivain japonais du XXIe siècle Traducteur japonais Traducteur depuis l'espagnol vers le japonais Lauréat du prix Mishima Naissance à Los Angeles Naissance en juillet 1965
Le Mur des oubliés
Le Mur des oubliés est un film documentaire français de Joseph Gordillo sorti en 2008. Fiche technique Réalisateur : Joseph Gordillo Comedienne : Hélène Sautjeau Producteur : Stéphane Bubel Durée : 82 minutes en version salle de cinéma et 52 minutes en version TV. Production : La bascule avec France 3 LCA et Mosaïk TV Tournage : à partir de 2004, pendant plusieurs mois, répartis sur trois ans Thématique du film Le Mur des Oubliés traite de l'histoire et de l'amnésie de la société espagnole au sujet des exécutions de républicains durant la période franquiste. Le documentaire se déroule dans la Vallée d'Abdalajís, dans la comarque Antequera, province de Malaga, lieu de la recherche. Le réalisateur, petit-fils d'un républicain fusillé, développe le documentaire comme l'image d'un village durant la guerre civile et la répression, tandis que l'on cherche les fosses communes où les victimes sont enterrées. Joseph Gordillo a affirmé : En 2004, après avoir visité la localité malaguène où son grand-père a été fusillé, il a une conversation avec son père qui éclaire ces évènements et il commence le documentaire. Synopsis Le réalisateur part sur les traces de son grand-père, un maquisard assassiné par la garde civile en 1946 hâtivement enterré dans une fosse commune. Pour réhabiliter le grand-père et pour honorer les morts oubliés de l'anti-franquisme Joseph Gordillo et son père demandent à la municipalité de faire exhumer le corps. Ce qui a commencé comme une recherche personnelle du réalisateur, devient petit à petit une quête collective. Les langues se délient, ceux qui ont connu la dictature racontent la répression et les exécutions sommaires, les jeunes prennent conscience du passé : les villageois se mettent à rechercher les fosses communes ; la municipalité envisage d'élever un monument à la mémoire des défunts. Les témoignages alternent avec des évènements historiques de l'époque évoquée. Notes et références Voir aussi Article connexe El muro de los olvidados sur la Wikipédia hispanophone Liens externes Site officiel du film Film français sorti en 2007 Film espagnol sorti en 2007 Film documentaire français Film documentaire espagnol Film sur la guerre d'Espagne Film documentaire historique Film sur la répression durant le franquisme
Jacques Coquillay
Jacques Coquillay (né le à Châteauroux) est un sculpteur et pastelliste français. Biographie Élève de 1956 à 1958 à l'École supérieure des beaux-arts de Tours, où il obtient le diplôme national de sculpture, puis de Marcel Gimond à l'École des beaux-arts de Paris de 1958 à 1960, Jacques Coquillay obtient le diplôme supérieur d'arts plastiques en 1960. En 1961, il entre dans les ateliers d'Hubert Yencesse et de Raymond Corbin. En 1961, il est logiste au concours du prix de Rome. Durant les années 1960, au jury du prix de Rome, il rencontre Jean Carton, Raymond Martin et Georges Hilbert avec lesquels il se lie d'amitié. Il constitue un groupe de jeunes sculpteurs, aidé par Paul Belmondo, et réalise plusieurs expositions de groupe. En 1965, il obtient le prix du conseil général de l'Oise, et en 1970, le prix Signature. Coquillay fait la connaissance d'André Dunoyer de Segonzac en 1972. Celui-ci l'encourage et lui achète ses premiers bronzes. Une médaille d'or en sculpture lui est attribuée par la Société des artistes français. En 1980 lui est remis le prix Édouard-Marcel Sandoz de la Fondation Taylor, et une médaille d'or en peinture par la Société des artistes français. L'Académie des beaux-arts lui décerne le prix Raphaël-Leygues en 1981. Il est élu vice-président de la Société des artistes français en 1983, poste qu'il occupera jusqu'en 1991. Une rétrospective de l'œuvre de Coquillay se tient en 1992 au Salon d'automne, au Grand Palais à Paris. Le prix Jean des Vignes-Rouges, de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles et d'Île-de-France, lui et remis en 1993. Il est nommé peintre officiel de la Marine en 1995. Le conseil général des Yvelines organise une rétrospective au domaine de Montreuil à Versailles en 2000. Une autre se déroule au palais Carnolès de Menton en 2001. Il devient peintre de la Marine en 2005. Ses sculptures et pastels sont conservés, entre autres, au musée d'art moderne de la ville de Paris (Torse de jeune fille), musée d'art contemporain de Fontainebleau (Maternité), musée de Gajac à Villeneuve-sur-Lot (Ondine), musée Lambinet à Versailles, palais Carnolès à Menton (Le Châle) et dans les collections municipales de la ville de Versailles. Œuvres dans des lieux publics Notre-Dame du Chêne, église de Viroflay, Buste d'Hippolyte Maze et Marianne, mairie de Viroflay, Petite fille au mouton, hôtel de ville de Taverny, Monument du Souvenir, préfecture des Yvelines, Marianne sous les traits de Catherine Deneuve, mairie des Essarts, Naissance de Vénus pour une fontaine devant la gare d'Angers, Vagabondage, Brissac, La Pomme d'amour pour la fontaine de la place de l'hôtel de ville à Marmande, La Vague (1990), pour la fontaine du C.E.S. de Rambouillet, Vagabondage (1991), jardin du prieuré au Bourget-du-Lac, Le Châle (1992), Sèvres, Jeunesse (1993), patio de la mairie des Essarts, L'Élégante (1993), Mulhouse, La Nageuse (1995), Villepreux. Notes et références Annexes Bibliographie En escale à Perros-Guirec, Éditions Le Télégramme, 2002. En escale en rade de Brest, Éditions Le Télégramme, 2003. En escale en Pays Bigouden, Éditions Le Télégramme, 2004. En escale à Saint-Tropez, Éditions Le Télégramme, 2004. Les peintres officiels de la Marine Palais Bénédictine, [catalogue d'exposition], Éditions Snag, 2004. Les peintres de la Marine, Éditions des Riaux, 2005. Dieppe et sa région vues par les peintres officiels de la Marine, Éditions des Équateurs, 2005. La pêche en Bretagne, Éditions Le Télégramme, 2006. En escale sur l'Ile de Noirmoutier, Éditions Le Télégramme, 2007. Les Peintres officiels de la Marine en escale à Nice, [catalogue d'exposition], presses Espace Graphic, 2007. La Baie de Concarneau sous le pinceau des Peintres officiels de la Marine, textes de François Bellec, Éditions Chasse-Marée - Glénat, 2009. La baie de Saint-Vaast-la-Hougue sous le regard des Peintres officiels de la Marine, Éditions OREP, 2010. En escale à Bénodet, Éditions Le Télégramme, 2010. Les Peintres de la Marine au Musée de la Mer de Paimpol, [catalogue d'exposition], 2012. Exposition des Peintres Officiels de la Marine - Château de l'Hermine (livret d'exposition), 2013. Articles connexes Peintre de la Marine Liens externes Présentation de Jacques Coquillay sur netmarine.net Sculpteur français du XXe siècle Sculpteur français du XXIe siècle Peintre français du XXe siècle Peintre français du XXIe siècle Peintre figuratif français Peintre de marine français Peintre portraitiste français Peintre d'art sacré Peintre officiel de la Marine Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XXe siècle Élève de l'École supérieure des beaux-arts de Tours Membre de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles et d'Île-de-France Naissance en juin 1935 Naissance à Châteauroux
Expérience de Franck et Hertz
L'expérience de Franck et Hertz est une expérience établie pour la première fois en 1914 par James Franck et Gustav Hertz. Elle a pour objet de prouver la quantification des niveaux d'énergie des électrons dans les atomes, ce qui en fait l'une des expériences fondamentales de la physique quantique. Elle a ainsi permis de confirmer les hypothèses du modèle de l'atome de Bohr. En 1925, Franck et Hertz reçurent le prix Nobel de physique pour cette expérience. Histoire En 1913, Niels Bohr proposa le modèle de l'atome de Bohr, basé sur le modèle de l'atome de Rutherford, mais y apporta deux postulats, dont celui de la quantification des orbites électroniques. Ainsi, les premières expériences consistant à mettre en évidence cette quantification utilisaient de la lumière qui, comme il était déjà connu à l'époque, était formée de « quanta d'énergie ». La première objection émise contre l'interprétation de ces expériences par la théorie de Bohr fut donc de prétendre que la quantification des orbites n'était due qu'à la seule quantification des photons. En 1914, Franck et Hertz, qui travaillaient sur les énergies d'ionisation des atomes, mirent au point une expérience faisant intervenir les niveaux d'énergie de l'atome de mercure. Leur expérience n'utilisant que des électrons et du mercure sans lumière, Bohr y trouva la preuve irréfutable de son modèle de l'atome. Principe D'après la mécanique quantique, les électrons des atomes ne peuvent occuper que des niveaux d'énergie discrets. L'absorption ou l'émission d'énergie se fait alors de manière discrète par des quanta d'énergie. Cette quantité d'énergie correspond à la transition électronique, mais aussi à l'énergie transmise à une particule s'il s'agit d'une diffusion inélastique. Afin de mettre en évidence la quantification des niveaux d'énergie, Franck et Hertz ont cherché à montrer l'absorption de certains électrons. Pour être absorbés ces derniers doivent posséder une certaine énergie correspondant à une transition électronique, autrement dit, à la différence d'énergie entre les niveaux d'énergie final et initial. Pour l'absorption ou l'émission d'un photon, la différence d'énergie est : où : est l'énergie de l'état final, l'énergie de l'état initial, la fréquence de raie spectrale, et la constante de Planck. Expérience Dans l'expérience, Franck et Hertz ont fait circuler un faisceau d'électrons dans un tube à vide contenant du mercure gazeux. Pour y arriver, ils ont utilisé une triode, c'est-à-dire un dispositif composée d'une cathode, d'une grille polarisée et d'une anode. Les électrons, émis de la cathode, peuvent alors entrer en collision avec des atomes de mercure durant leur course entre la cathode et l'anode. Il y a deux types de chocs : des chocs élastiques où il n'y a pas de transfert d'énergie des électrons du faisceau avec les atomes de mercure percutés, et les électrons gardent donc leur énergie, des chocs inélastiques, et dans ce cas, les électrons émis par la cathode vont percuter les électrons de plus basse énergie des atomes de mercure, et ceux-ci vont passer sur une orbite d'énergie supérieure, suivant l'interprétation de Bohr. La variation de courant reçu par l'anode est mesurée en fonction de l'énergie cinétique des électrons, et il est ainsi possible d'en déduire les pertes d'énergie des électrons lors des collisions. Détails de l'expérience L'ensemble de la triode est contenu à l'intérieur d'une capsule en verre qui contient le mercure. L'expérience peut être réalisée pour différentes températures, mais le mercure doit être sous forme gazeuse afin de permettre la circulation des électrons. Le mercure devient gazeux à partir de 630 K sous pression atmosphérique, mais il est possible d'éviter d'avoir à obtenir une telle température, en travaillant à pression réduite et en chauffant entre et . Pour que les électrons soient arrachés et qu'ils aient une vitesse suffisamment importante, une tension d'accélération est établie entre la cathode et la grille. Résultats La courbe représentant le courant de l'anode en fonction de la tension aux bornes de la cathode, montre qu'il y a bien des pics d'absorption. L'énergie (et alors la vitesse) des électrons est représentée par le potentiel électrique que subissent les électrons. Cette courbe est de type pseudo-périodique de période 4,9 V et dont l'amplitude augmente en fonction de la tension d'extraction. La température des atomes de mercure est directement reliée à l'agitation des atomes et donc à la probabilité de chocs entre les atome de mercure et les électrons extraits de la cathode. Plus la température sera élevée, plus les atomes de mercure seront mobiles, et plus ils rencontreront un grand nombre d'électrons. En augmentant la température du mercure, la hauteur des creux diminue, ils se rapprochent alors de l'axe des abscisses. Interprétation L'explication de Franck et Hertz repose sur le concept de chocs élastiques et inélastiques. En effet, selon la quantification des niveaux d'énergies, les chocs inélastiques ne sont possibles que lorsque les électrons accélérés ont l'énergie suffisante pour permettre une transition électronique. Dans le cas de chocs élastiques, l'énergie des électrons reste inchangée. La tension d'extraction est la mesure directe de l'énergie des électrons : plus elle est forte, plus les électrons vont vite. L'intensité de l'anode mesure le nombre d'électrons arrivant. La courbe est l'illustration que, pour un potentiel donné, les électrons cèdent une énergie de 4,9 eV à un atome de mercure, ce qui s'observe alors par un creux sur la courbe. Ainsi, un électron ayant 5,1 eV d'énergie cinétique n'aura plus que 0,2 eV d'énergie cinétique après un choc inélastique avec un autre électron d'un atome de mercure. Cet autre électron voit alors son énergie augmenter et se retrouve, selon l'interprétation de Bohr, sur une orbite de plus haute énergie. Pour un électron de 15,6 eV, on pourra avoir 3 chocs inélastiques. Il lui restera alors, après ces 3 chocs, une énergie de 15,6 – 3 x 4,9 = 0,9 eV. C'est cette probabilité de faire un certain nombre de chocs dans l'enceinte qui fait que la hauteur des creux augmente, malgré les oscillations. Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie , tome 1, chapitre 1. Articles connexes Atome de Bohr Niveau d'énergie Transition électronique Triode Physique atomique 1925 en Allemagne Expérience de physique
Alexandre Charles Jacobsen
Alexandre Charles Jacobsen est un marin né à Dunkerque le et mort dans la même ville en . Biographie Issu de deux famille de marin de Dunkerque (son père était capitaine corsaire), Alexandre Charles Jacobsen pratique le cabotage en mer du Nord. Il commande en 1664 la frégate de 16 canons la Notre-Dame des Anges pour le roi de France Louis XIV. En 1665 puis 1666 il sert sur deux navires corsaires, la Dunkerquoise et le Saint-Louis. Il participe aux combats et à la guerre de course contre les corsaires d'Ostende en 1667 dans le cadre de la Guerre de Dévolution. Durant la guerre de Hollande, il sert sur différents navires corsaires avant de retrouver le commandement de frégates. Son dernier commandement connu est le corsaire le Tartare en 1688 durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Vie privée Il épouse en 1667 Jeanne Divernet. Ils ont deux enfants ensemble. Elle meurt en couche en 1681. En , il épouse Jeanne Langhetée. Notes et références Naissance en octobre 1629
L'Artisan
L'Artisan est un opéra-comique en un acte de Jacques-Fromental Halévy, sur un livret en français de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges. L'œuvre est le premier opéra d'Halévy à être mis en scène : elle est créée à l'Opéra-Comique (salle Feydeau), le , avec "Madame Casimir" (soprano) et Louis-Augustin Lemonnier (ténor) dans les rôles principaux. L'intrigue, banale, se situe dans un chantier naval d'Antibes. L'opéra rencontre un succès très modeste et est retiré après quatorze représentations. Il n'a, a priori, jamais été rejoué depuis. Notes et références Source Opéra-comique Opéra français Opéra en français Opéra de Jacques-Fromental Halévy Opéra des années 1820
Championnat du Mexique de football
Le championnat du Mexique de football, aussi appelé Liga MX, est le tournoi de football professionnel mexicain le plus important du pays. Il a été créé en 1943 et se joue sous la forme de deux tournois semestriels appelés Clausura et Apertura, anciennement connus sous les noms de Verano et Invierno. C'est une compétition qui a connu une croissance importante durant ces dernières années, la preuve en est que depuis 2006, la Primera División Mexicana est classée dans le top 10 des championnats mondiaux. Autrefois considéré comme un championnat destiné aux anciennes gloires du football en préretraite et aux joueurs de qualité moyenne, il est désormais un vrai tremplin pour les joueurs du continent voulant s'exporter en Europe. Par conséquent, les stars du championnat sont désormais des étrangers qui viennent généralement alors qu'ils sont en plein essor. Le Club América est le club le plus titré du pays (13), alors que le Chivas de Guadalajara détient le record du nombre de victoires consécutives (4). Le Clásico Nacional est le match opposant le Chivas de Guadalajara au Club América, alors que le Clásico Joven met aux prises le Club América au Cruz Azul FC. Il existe également un Clásico Regiomontano entre le CF Monterrey et les Tigres UANL, puisque les deux clubs sont basés dans la même ville. Histoire Les débuts de l'ère professionnelle Le dimanche , dix équipes ont commencé à jouer la première saison de l'ère professionnelle, ces équipes provenaient de trois États : le District fédéral (le Club América, le Real Club España, l', le CF Atlante et le Club Deportivo Marte), Jalisco (le Club Deportivo de Guadalajara et le CF Atlas) et Veracruz (l', le Club Deportivo de Veracruz et le ). L' et le Real Club España, qui avaient marqué l'ère amateur avec un style spectaculaire, offensif et efficace, ont été respectivement les deux premiers champions de cette nouvelle ère. Dans leurs rangs deux attaquants de légende, l'espagnol Isidro Lángara, et l'argentin Roberto Aballay, le seul attaquant à avoir inscrit plus de 40 buts en une saison. Mis à part le Club Deportivo de Guadalajara, tous les clubs professionnels étaient composés à une grande majorité par des joueurs étrangers. Le , la FEMEXFUT décide de limiter à quatre le nombre d'étrangers par équipe. Il y eut alors de grandes vagues de demandes de naturalisation jusqu'à ce que le président de la république, Manuel Ávila Camacho, décrète qu'à partir de la saison 1945-46, chaque équipe du District Fédéral devait avoir un minimum de six joueurs mexicains de naissance et cela durant sept saisons au minimum. Le Club Deportivo de Veracruz, dirigé par , a été le premier club d'un autre état à devenir champion du Mexique en 1945-46. Cette saison a également été marqué par l'hégémonie des attaquants et une moyenne de but par match très élevée. La saison suivante, le CF Atlante a été couronné malgré la contestation de son adversaire. En effet, ce dernier a été durant toute la saison au coude à coude avec le FC León qui était censé accueillir les chilangos lors de la dernière journée. Cependant en raison de la mise en quarantaine de la ville à cause d'une épidémie de fièvre aphteuse, le match a été joué dans l'antre du CF Atlante qui avec l'aide de son public à facilement remporté cette « finale » du championnat. Les premiers Campeonisimo La période qui suivit a été marquée par le succès de l'alliance entre Adalberto López et le FC León. En effet au sein de cette équipe, « Dumbo » Lopez a été le premier attaquant mexicain à remporter trois titres consécutifs de meilleur buteur du championnat (de 1947 à 1949). Entre-temps le club remporta deux titres de champion en 1948 et en 1949 ainsi que la coupe du Mexique en 1949. Le club devient ainsi le premier Campeonisimo du Mexique. Le Club Deportivo de Guadalajara a été l'équipe à dominer le plus longtemps le championnat professionnel en remportant notamment quatre titres conssécutifs entre 1958 et 1962 et un total de huit titres en l'espace de 13 ans entre 1957 et 1970. Durant la même période le club a remporté à deux reprises la coupe du Mexique, en 1962 et 1970, et à sept reprises le Campeón de Campeones entre 1957 et 1970. Il a également obtenu le titre de champion de la CONCACAF en 1962. Très peu d'autres clubs ont pu lutter durant cette période, le CF Atlas (1950-1951), le Club Oro de Jalisco (1962-1963), le Deportivo Tampico (1952-1953), le Zacatepec (1954-1955 et 1957-1958) et le Club Deportivo Marte (1953-1954), ont réussi de très belles années en remportant quelques titres de champion. Il faut cependant noter qu'au cours de cette période, aucun club de la capitale n'a remporté le championnat. C'est également à cette période que plusieurs futurs grands clubs du football mexicains ont fait leurs débuts en première division : le Deportivo Toluca en 1953, le Pumas UNAM en 1962 et le CD Cruz Azul en 1964. En 1950 a été créé la deuxième division, la première équipe à y descendre a été le . Les années 1970 et la Máquina Celeste de Cruz Azul Afin d'avoir de meilleures retombées financières et de rendre le championnat plus compétitif, les organisateurs ont décidé à partir de la saison 1971-1972, de scinder le tournoi en groupes et de jouer une phase finale (Liguilla) avec les meilleures équipes de chaque groupe afin de déterminer le champion du Mexique. La première finale a opposé le Club América au Deportivo Toluca, les Cremas sont venus à bouts des Diablos sur le score de 2-0 au Stade Azteca. Menée par le gardien , le CD Cruz Azul a dominé les années 1970 en se qualifiant à neuf reprises pour la Liguilla, en terminant à quatre reprises en tête du classement général et en remportant cinq titres en 1972, 1973, 1974, 1979 et 1980. Cette décennie a également été marquée par le Club América avec deux titres (1971 et 1976), mené par Enrique Borja et Carlos Reinoso, ainsi que par le Pumas UNAM titré en 1977, dont les plus grands joueurs étaient Evanivaldo Castro et Hugo Sánchez, qui était pourtant en première division en 1976. La liguilla permet également à des clubs peu connus d'être sacré champion, le Tigres UANL fondée en 1967 et promu 1975 sera sacré champion en 1978, à peine neuf ans après sa création. Le Club América des années 1980 En 1982-1983 le Club América a terminé la saison régulière avec 26 victoires (17 à domicile), seulement 3 défaites, 61 points, et une efficacité de 80 %. Ces chiffres sont toujours les records du football mexicain, mais malgré cela le Club Deportivo de Guadalajara élimine le Club América en demi-finale en allant s'imposer 3-0 dans le Stade Azteca après avoir perdu 2-1 à l'aller. Les joueurs de la capitale ont pris leur revanche dès la saison suivante en battant les joueurs de Jalisco en finale du championnat 1983-1984. L'année suivante le Club América remporte le titre lors d'un match de départage qui sera entaché par une polémique sur l'arbitrage face au Pumas UNAM. Lors de la saison suivante, le championnat a été divisé en deux tournois courts, le Club América a remporté le premier (Prode 85) malgré une lourde défaite en finale aller (4-1) qu'il remontera dans le stade du Jaibos Tampico Madero sur le score de quatre buts à zéro. Le club est ainsi sacré pour la troisième fois consécutive et remportera également les titres de 1988 et 1989. Le Tigres UANL, le CF Puebla et CF Monterrey ont été les seuls clubs à briser l'hégémonie de la capitale en remportant les titres de 1981-1982, 1982-1983 et le deuxième tournoi de la saison 1985-1986 (Mexico 86). En 1987, le Club Deportivo de Guadalajara rompt une traversée du désert de 17 ans sans titre de champion. Lors de la saison 1981-1982, le Tigres UANL s'est défait du CF Atlante grâce aux tirs au but. C'est la première fois qu'une finale se déroule de cette manière. Les années 1990 : Le pourcentage et les tournois saisonniers C'est lors de la saison 1991-1992 qu'est né le critère appelé «pourcentage» pour définir l'équipe qui est reléguée à la fin de la saison. Le critère de départage est calculé à l'aide des résultats des trois dernières saisons (nombre de points / nombre de matchs joués). Le a été le premier club à souffrir de ce changement et à être relégué au pourcentage. Il est à noter cependant que depuis son émergence, ce système est contesté et a été vivement critiqué par les supporteurs et les journalistes sportifs. Une autre modification majeure est intervenue lors de cette décennie, en effet, à partir de 1996 une saison est divisée en deux tournois saisonniers qui sacrent chacun un champion du Mexique. Dans un premier temps appelé Verano et Invierno, ils changent de nom en 2002 pour prendre le même nom qu'en Argentine, Clausura et Apertura. Le Deportivo Toluca et le CF Pachuca sont les deux clubs ayant au mieux tiré leur épingle de ce nouveau format en remportant respectivement 6 et 5 titres de champion. Les années 1990 sont dominées par le Club Necaxa, qui a remporté les deux dernières saisons entières jouées au Mexique (1994-1995 et 1995-1996), ainsi que lInvierno 98, et le Club Toluca, qui a remporté les titres Verrano 98, Verrano 99, Verrano 00. Durant cette période, des clubs comme le FC León, le CF Atlante, le CD Cruz Azul et le Deportivo Toluca ont mis fin respectivement à 36, 47, 17 et 23 ans de disette. De même des clubs considérés comme petits à cause de leurs infrastructures, ont gagné durant cette période en popularité : l'UAG Tecos (1993-1994), le Club Santos Laguna (Invierno 96), le CF Pachuca (Invierno 99) et le CA Monarcas Morelia (Invierno 00). La première décennie du Durant la dernière décennie trois équipes se sont fait particulièrement remarquer : le CF Pachuca, qui a obtenu 4 titres (Invierno 01, Apertura 03, Clausura 06 et Clausura 07), le Club Toluca, champion à cinq reprises (Verano 00, Apertura 02, Apertura 05, Apertura 08 et Bicentenario 10), et le Pumas UNAM , qui mis à part le fait d'avoir remporté trois titres, est actuellement le seul club à avoir remporté deux Torneos consécutifs (Clausura 04 et Apertura 04). À noter également les titres du Club América (Verano 02), du CF Monterrey (Clausura 03), du Chivas de Guadalajara (Apertura 06), et du CF Atlante (Apertura 07), qui ont rompu respectivement avec 13, 17, 9 et 14 ans sans le moindre titre. Évolution du règlement Le nombre d'équipes, dix à l'origine, n'a pas cessé de varier au cours des saisons et des différentes promotions, rétrogradations, disparitions, invitations et liguillas promotionnelles, pour se stabiliser depuis 2004 à 18 équipes. Entre 1943 et 1970, le titre de champion est attribué au leader du classement général à la fin de la saison (comme dans la plupart des championnats nationaux). Il a été seulement trois fois nécessaire de faire appel à un match supplémentaire après que deux équipes aient fini toutes deux à égalité de points (en 1944, en 1949 et en 1956). Jusqu'en 1968, la relégation en Liga de Ascenso ( mexicaine) était défini de façon traditionnelle : le dernier du classement général était relégué. En 1968, des barrages de relégation ont été créés entre les quatre moins bonnes équipes du championnat sous condition qu'il n'y ait pas plus de quatre points d'écart entre les équipes concernées. En ce qui concerne les relégations administratives, il y en a une qui a marqué les esprits, c'est celle du Zacatepec qui fut relégué à cause des violences de ses supporteurs après l'invasion du terrain face au Club Necaxa (défaite 1-0). La Liguilla À partir de la saison 1970-71, le titre de champion est attribué lors d'un tournoi à élimination directe, familièrement connu au Mexique sous le nom de Liguilla. Le système de classement a aussi connu de nombreuses transformations au cours des années, entre 1970 et 1975, les équipes étaient réparties en deux groupes puis de 1975 à 2004 en 4 groupes avant d'aboutir à un système à trois groupes. La première phase finale en 1971 n'a consisté qu'en une finale jouée sur une confrontation aller-retour. De 1972 à 1974 seules les deux meilleures équipes de chaque groupe étaient qualifiées. En 1975, la phase finale a consisté en un mini-championnat remporté par le leader de la saison régulière. Les phases finales de 1977, 1979, 1980, 1981 et 1989 se sont déroulées sous la forme de deux groupes de 4 équipes issues des quatre groupes du championnat national dont les deux premiers se retrouvaient en finale. Les autres phases finales se sont toujours déroulées suivant des matchs à élimination directe. En 1991 a été introduit le système permettant à des équipes ayant terminé au-delà de la seconde place de participer à la phase finale si leur nombre de points dépassait celui du deuxième d'un autre groupe. En 2011, la FEMEXFUT pense un temps revenir au format de Liguilla à deux groupes de quatre suivi d'une finale entre les deux meilleurs de chaque groupe, mais cette idée est abandonnée avant même sa mise en place. Par contre, il est décidé que la qualification se fera désormais au travers du classement général, l'idée de groupes dans la phase principale étant abandonnée. Actuellement, le championnat est composé de 18 équipes, les huit meilleures équipes sont qualifiées pour la Liguilla. Si à la fin des dix-sept journées du Torneo, deux équipes ont le même nombre de points, elles sont départagées grâce aux critères suivants : La meilleure différence de buts. La meilleure attaque. La différence de but particulière. Le plus grand nombre de buts marqués à l'extérieur. Le tirage au sort. La Liguilla se compose ensuite de matchs aller-retour allant des quarts de finale à la finale. En cas d'égalité, c'est le classement de la saison régulière qui départage les deux équipes à l'exception de la finale où l'on peut avoir des prolongations et si nécessaire une séance de tirs au but. La relégation au pourcentage Depuis la saison 1991-1992, la relégation dans le championnat mexicains se fait selon la règle du pourcentage. Ainsi à la fin de la saison (succession de deux tournois) un classement est établi en divisant le nombre de points acquis par le nombre de matchs joués sur les trois dernières saisons sans interruption. L'équipe reléguée est bien évidemment la dernière de ce classement. Les équipes récemment promues ou avec moins de trois saisons complètes en première division ont un rapport basé uniquement sur les tournois joués. Pour cette raison, leurs moyennes peuvent monter ou descendre plus rapidement. Le règlement prévoit également qu'une équipe qui occupe la place de relégation ne peut pas accéder à une place en Liguilla, éliminatoires, même si sa position dans le tournoi en cours le lui permet. Cette règle a été mise en place du fait de la situation du Tigres UANL en 1995/96, qui bien que relégué en seconde division s'est qualifié pour la phase finale du championnat. L'équipe promue de Liga de Ascenso est celle qui remporte le match opposant les vainqueurs des deux tournois saisonniers. S'il s'agit de la même équipe, elle est promue automatiquement. Cependant, cette équipe doit être « apte à la promotion » selon le règlement de la FEMEXFUT, si elle ne l'est pas, elle touche une somme compensatrice. Dans ce cas, l'équipe reléguée de première division et l'équipe « apte » ayant obtenu le plus de points sur la saison en cours (addition des points deux tournois) jouent un match de barrage en aller-retour pour déterminer laquelle des deux évoluera en Primera División la saison suivante. La règle du 20/11 La , instaurée en 2005 a pour principal objectif de permettre aux jeunes joueurs de pouvoir jouer plus souvent et ainsi d'améliorer le niveau du football mexicain. Cette règle oblige les clubs à faire jouer un minimum de 1000 minutes les joueurs âgés de moins de 20 ans et 11 mois dans le championnat national. Dans le cas où un club ne remplirait pas cette condition, il se verrait retirer trois points au championnat (valable également pour le classement de relégation). Qualification pour les tournois internationaux Le Mexique a le privilège d'être le seul pays au monde (accompagné parfois par les États-Unis) à jouer régulièrement dans deux confédérations différentes : la CONCACAF, du fait de sa situation géographique sur le continent américain et la CONMEBOL, à la suite des nombreuses invitations depuis 1993 pour la sélection mexicaine et depuis 1998 pour les clubs mexicains. Les équipes mexicaines participent à la Copa Libertadores, à la Copa Sudamericana et à la Copa América pour la sélection. La Ligue des champions de la CONCACAF Les champions et vice-champions de chaque tournoi Apertura et Clausura sont qualifiés pour la Ligue des champions de la CONCACAF. Pour augmenter l'attractivité et la compétitivité de la confédération, la CONCACAF oblige depuis quelques années, ces quatre clubs à participer uniquement à cette compétition internationale. La Copa Libertadores (CONMEBOL) De 1998 à 2003, les clubs mexicains s'affrontaient lors d'un tournoi en compagnie de leurs homologues américains, puis les deux meilleurs affrontaient les équipes vénézuéliennes lors d'un tour préliminaire de la compétition, qui laissaient leurs places en échange d'un pourcentage sur la vente des billets et sur les droits de télévision. En 2004, la CONMEBOL accorde 2 places directes au Mexique (puis trois en 2005 avec un qualifié pour le tour préliminaire), ce qui change le système de qualification : les deux champions de chaque année s'affrontent pour le billet 1, les billets 2 et 3 sont attribués aux vainqueurs du tournoi , joué aux États-Unis, par les huit meilleures équipes du tableau général des deux tournois de la saison en excluant les équipes participantes à la Coupe des clubs champions de la CONCACAF. Chaque saison, les équipes championnes étaient exclues de la Copa Libertadores pour garantir à la CONCACAF la participation de ces équipes à la compétition continentale locale et devaient attendre au moins deux ans avant de pouvoir concourir en Amérique du Sud. Depuis que la Ligue des champions de la CONCACAF se joue sur un cycle de football normal (de juillet à juillet) et non sur un semestre (de janvier à mai), comme auparavant, être un champion du tournoi Apertura n'est plus un obstacle pour participer à la Copa Libertadores. À partir de la saison 2009-10, le système de qualification a changé, les trois places sont désormais attribuées aux trois meilleures équipes éligibles du tournoi Apertura de l'année précédente. Par éligible, il est entendu que les équipes participant à la Ligue des champions de la CONCACAF ne peuvent pas dans le même temps participer à la Copa Libertadores. Fin 2016, la FEMEXFUT décide de ne pas envoyer de clubs participer à la Copa Libertadores 2017, n'excluant pas néanmoins un retour des clubs mexicains lors des éditions suivantes. La Copa Sudamericana Étaient qualifiés directement les clubs terminant aux deux premières places du tournoi Clausura de chaque année, sans tenir compte de ceux qui participaient à la Ligue des champions de la CONCACAF. Si jamais l'une des deux équipes arrivait en finale du tournoi, le billet allait à l'équipe la mieux placée dans le tournoi Clausura''. En juin de l'année 2009, la CONCACAF décide d'empêcher la participation directe des clubs mexicains, afin de donner plus d'importance à leurs propres compétitions. La SuperLiga Lors de deux premières éditions, les quatre équipes mexicaines participantes ont été invitées par la NAFU. Ce n'est qu'à partir de 2009, qu'un système de qualification basé sur les résultats a été mis en place. pour la première fois un classement issu des deux tournois d'une même année (2008) a été utilisé pour désigner les participants, cependant les équipes participant à la Ligue des champions de la CONCACAF ne pouvaient pas être retenues. De plus lors de cette saison, le Chivas de Guadalajara et le Pumas UNAM, respectivement et du classement ont refusé de participer à la compétition. Ainsi, leurs places ont été réattribuées aux deux meilleures équipes suivantes selon le classement. En 2011, devant le peu d'attrait que suscitait cette compétition, elle a été abandonnée par les organisateurs. Clubs de la saison 2020-2021 Localisation géographique des clubs <div style="background-color:white;border:1px solid #000000; padding:.4em;margin:2px;">Mexico:Club AméricaCruz Azul FCPumas UNAM</div> <div style="background-color:white;border:1px solid #000000; padding:.4em;margin:2px;">Mexico:Club AméricaCruz Azul FCPumas UNAM</div> Palmarès Bilans Records Championnat Plus grand nombre de buts marqués en une saison :1182 buts lors de la saison 1945-1946.Meilleure moyenne de buts marqués en une saison :4,98 buts par match lors de la saison 1943-1944.Plus large victoire :CD Veracruz 14 - 0 CF Monterrey lors de la saison 1945-1946. Clubs Plus grand nombre de participation pour un club :101 participations pour le Chivas de Guadalajara et le Club América. (présents depuis la création du championnat professionnel)Plus grand nombre de titres consécutifs :4 titres pour le Chivas de Guadalajara entre 1959 et 1962.Plus grand nombre de victoires consécutives :10 victoires pour le CD Cruz Azul lors de la saison 1971-72.Plus grand nombre de points marqués en une saison par un club :61 points pour le Club América en 1983-83.Plus grand nombre de buts marqués en une saison par un club :121 buts pour le CF Atlante lors de la saison 1945-1946.Plus grand nombre de finales jouées :14 finales pour le CD Cruz Azul. Joueurs Plus grand nombre de titres obtenu par un joueur : Sabas Ponce et Jaime Villegas ont remporté huit titres avec le Chivas de Guadalajara entre 1957 et 1970.Plus grand nombre de buts marqués par un joueur en une saison :''' 40 buts marqués par Roberto Aballay () en 1944-45 et par Isidro Langara () en 1945-46. Statistiques Notes et références Liens externes Site Officiel de la Primera División de México Mexique Football Mexique
Siona lineata
La Phalène blanche (Siona lineata) est une espèce de lépidoptères de la famille des Geometridae. Noms vernaculaires La Phalène blanche est également appelée la Divisée ou la Surlignée. Ce dernier nom se rapproche du nom anglais de l'espèce (black-veined moth). Description de l'imago D'une envergure moyenne de , ce papillon aux ailes blanc crème à jaunâtre et au corps blanc se distingue d'autre géométridés clairs par les nervures plus ou moins soulignées de sombre de ses ailes. Distribution et biotopes L'espèce a été signalée dans presque toute la France métropolitaine, où elle ne manque que dans certains départements de l'Ouest et du Sud-Est. Elle est par ailleurs recensée dans la plupart des pays d'Europe, et en Asie tempérée jusqu'en Mongolie. Le papillon fréquente les milieux ouverts tels que les prairies et les friches, et vole de mai à juin. Notes et références Voir aussi Liens externes Lépi'Net Lepiforum European Butterflies and Moths Références taxonomiques Geometridae Lépidoptère (nom scientifique) Lépidoptère d'Europe Lépidoptère d'Asie
Diankou Sembene
Diankou Sembene, est un acteur sénégalais. Il est surtout connu pour le rôle de M. Ndiaye dans le film dramatique romantique surnaturel Atlantique. Carrière En 2019, Sembene a été sélectionné pour le film Atlantics réalisé par Mati Diop comme son premier long métrage. Le film est diffusé dans la capitale Dakar avant sa sortie au Sénégal. Le film a reçu des critiques principalement positives et a été projeté dans plusieurs festivals de cinéma. Le film a ensuite remporté le Grand Prix du Festival de Cannes 2019. Après le succès du film, il a joué dans la série télévisée ZeroZeroZero et le court métrage La corruption. Filmographie Références Liens externes Acteur sénégalais de cinéma
Mubâhala
La Mubâhala (arabe : ), mot qui signifie « ordalie », est une procédure rituelle présente dans l’Arabie préislamique qui consiste à arbitrer un conflit entre deux parties en appelant mutuellement sur l’adversaire la malédiction des puissances divines. Dans l’islam, cette pratique est l’objet, dans le Coran, du verset 61 de la sourate Al-Imran, connu comme le Verset de la mubâlaha. Le mot fait alors référence à la dispute entre Mahomet et les chrétiens du Najran, à propos de la nature de ʿĪsā (Jésus), qui eut lieu en l’an 10 AH selon les sunnites, en l’an 11 selon les chiites. L’épisode jouera un rôle important dans la détermination des relations entre islam et christianisme. Pour les chiites, il a aussi un caractère très important parce que la mubâhala marque l’élection et la pureté des « Gens de la maisonnée » (Ahl al-bayt) de Mahomet, et en particulier des « Gens du manteau » (Ahl al-Kisa). Origine du mot et verset de la mubâhala Le rite est désigné sous deux noms qui viennent de la racine B-H-L, signifiant « maudire, atteindre de sa malédiction » : ibtihâd (masdar de la forme VIII) qui donne l’idée d’implorer Dieu contre une personne (il n’y a pas alors de réciprocité), et mubâhala (masdar de la forme ) qui marque l’idée de se maudire l’un l’autre et que Louis Massignon traduit par « exécration réciproque » et Louis Gardet par « ordalie d'exécration ». Le mot apparaît (sous la forme verbale itbahala) dans le Coran (al-Imran, 61), au verset appelé précisément dit de la mubâhala : « » L'histoire Dans la neuvième année de l'Hégire, Mahomet écrivit une lettre à Abdul Haris Ibn Alqama, l'évêque de Najran qui était le représentant officiel de l'Église dans le Hedjaz, et il invita les habitants chrétiens de cette région à embrasser l’islam. En réponse à cette lettre, les chrétiens envoyèrent une députation à Mahomet. Une dispute eut lieu entre le prophète et la délégation chrétienne sur le statut de Jésus dans le christianisme, à savoir que Jésus est Dieu, ou l’incarnation de Dieu ou encore le fils de Dieu. À l'encontre de cela, le prophète affirmait que Jésus est une créature de Dieu et, comme le chrétiens ne voulaient pas l’accepter, il les a invités à procéder à une ordalie, appelée en arabe mubâhala. L'invitation à participer a été étendue, dans l'une et l'autre des parties, aux fils et aux femmes. Le Coran raconte cette ordalie dans la sourate al-Imran, versets 59-61. Le verset dit « de la mubâhala » est le 61 : Les participants Le Prophète choisit quatre membres de sa famille pour représenter les musulmans: Hasan, Husayn, Fatima et Ali Ibn Abi Talib. Husayn se trouvait sur les épaules du Prophète qui tenait Hasan par la main, tandis que Fatima et Ali venaient à sa suite. Le Prophète leur demanda alors de dire : « Amen » après chaque invocation qu’il réciterait. De leur côté, les chefs de la délégation de Najran s’entretenaient entre eux: si « Mohammed » était venu accompagné de son armé, il n'aurait pas été sincère; mais puisqu'il venait seul avec sa famille, il était évident qu'il croyait sincèrement en son message. Le jour de Mubâhala Quand ils virent donc arriver le Prophète accompagné des seuls quatre membres de sa famille, ils furent étonnés. L’évêque dit alors: La délégation se mit d’accord pour ne pas exercer l’exécration réciproque et payer l’impôt annuel en contrepartie de la sécurité pour leurs vies et leurs biens. Mention de cet événement dans les livres sunnites Ibn Kathir écrit dans son commentaire du Coran: Notes et références Bibliographie Mahomet Chiisme Verset du Coran Vocabulaire de l'islam Vocabulaire religieux du haut Moyen Âge
Engelhartstetten
Engelhartstetten est une commune autrichienne du district de Gänserndorf en Basse-Autriche. Géographie Histoire Commune en Basse-Autriche
Tournoi de tennis de Hambourg (ATP 2004)
L'édition 2004 du tournoi de tennis de Hambourg se déroule du 10 au sur terre battue en extérieur. Il s'agit du de la saison. Roger Federer remporte l'épreuve en simple, Wayne Black et Kevin Ullyett celle en double. Faits marquants Dénomination Du fait du changement de nom de la catégorie, le tournoi abandonne la précision Tennis, l'édition se nomme ainsi : Masters Series Hamburg. Forfaits Le 2 mondial, Andy Roddick, le 6 Andre Agassi ainsi que Gustavo Kuerten sont absents du tournoi. Juan Carlos Ferrero, tête de série numéro 3, déclare forfait peu avant le début du tournoi pour une blessure à la main. Lleyton Hewitt, devient ainsi tête de série et Óscar Hernández intègre le tableau principal en tant que repêché. Lauréats Roger Federer remporte son en simple en battant en finale le tenant du titre Guillermo Coria. Il s'agit du et du sur terre battue en carrière du Suisse. Il s'impose pour la à Hambourg et soulève son de la saison. Il met ainsi fin à la série de 31 victoires consécutives sur terre battue de l'Argentin. En double, Wayne Black et Kevin Ullyett remportent leur ensemble en battant en finale les jumeaux américains Bob et Mike Bryan. Il s'agit de leur et respectif dans la discipline. Résultats en simple Parcours Tableau final Premiers tours Première partie Deuxième partie Résultats en double Parcours Tableau Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Tournoi de tennis de Hambourg Saison 2004 de l'ATP Tournois ATP Masters Series Liens externes Site officiel du tournoi Navigation ATP 2004 Tennis masculin en 2004 Sport en Allemagne en 2004 Tennis en mai 2004
Arnaldo Cortesi
Arnaldo Cortesi est un journaliste italien ( – ), correspondant étranger du New York Times de 1922 à 1963, il remporta un prix Pulitzer en 1946 pour sa série de reportages sur la vie du peuple argentin sous la dictature péroniste. Biographie Voir aussi Lien externe Pulitzer de l'année 1946 Sources Encyclopédie Britannica pour l'année 1967 Journaliste italien Lauréat du prix Pulitzer Naissance en septembre 1897 Décès en novembre 1966 Décès à 69 ans
Employeur
Un employeur est une personne ou une société qui emploie un ou plusieurs salariés. Droit français Un contrat de travail (CDI, CDD, Apprentissage, Intérim) négocié entre le futur employé salarié et l'employeur définit les droits et devoirs qu'ils ont chacun l'un envers l'autre. L'employeur a le droit de licencier un salarié sous certaines conditions. Il a le devoir de suivre une procédure. Le terme « employeur » est dérivé de « celui qui emploie son argent à, qui dépense » (1304). Droit québécois Dans le Code du travail québécois, l'employeur est défini à l'article 1 k) C.t. comme étant « quiconque, y compris l’État, fait exécuter un travail par un salarié ». Dans la Loi sur les normes du travail, il est défini comme étant « quiconque fait effectuer un travail par un salarié ». (art. 1 (7°) LNT). Dans les petites entreprises non incorporées, l'employeur réfère à la personne qui fait exécuter le travail, donc à la personne du patron, plutôt qu'à l'entreprise elle-même, et par conséquent une requête en accréditation doit être adressée au nom du patron plutôt qu'au nom de l'entreprise, par exemple comme c'est le cas dans l'affaire Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce, section locale 501 c. L'Écuyer, où il s'agit d'une ferme exploitée en copropriété par deux personnes. Références Voir aussi Articles connexes Entreprise Recrutement Gestion des ressources humaines Convention collective Droit du travail Marché de l'emploi Patronat Éthique des affaires Groupements d'employeurs Particulier employeur Liens externes Droit du travail
Shérif malgré lui
Shérif malgré lui (The Gold Ghost) est un court métrage américain réalisé par Charles Lamont et Buster Keaton en 1934. Synopsis Wally/Buster (Buster Keaton) est éconduit. Il roule sans but dans l'Amérique, arrive dans le Nevada dans la région des Gold Ghost. La ville fantôme s'appelle Vulture (un vautour l'attend sur l'enseigne de la maison du shérif). En même temps que Buster s'autoproclame shérif de la ville, le gangster « Bugs » survit à l'écrasement de son avion et découvre Buster. Buster joue au shérif et sympathise avec Bugs. Mais deux mineurs découvrent un nouveau filon d'or, or qui a fait la richesse de la ville. Les gens affluent et avec eux, le béguin de Buster. Mais les coups de feu pleuvent sur la ville et Buster doit assumer sa nouvelle position pour faire bonne figure. Avec l'aide de Bugs, il maitrise tous les hors-la-loi et regagne le cœur de sa fiancée. Distribution Buster Keaton : Wally Warren Hymer : Bugs Kelly Dorothy Dix : Gloria Roger Moore William Worthington : le père de Gloria, Jim Lloyd Ingraham : le père de Wally, George Leo Willis Billy Engle : Mineur (non crédité) Al Thompson : Mineur (non crédité) Fiche technique Producteur : E. H. Allen, Langue : anglais Lien externe Film américain sorti en 1934 Court métrage américain Film américain en noir et blanc Western parodique
Phare de Sergipe
Le phare de Sergipe (en portugais : Farol de Sergipe) est un phare situé dans la ville de Aracaju, capitale de l'État de Sergipe au Brésil. Ce phare est la propriété de la Marine brésilienne et il est géré par le Centro de Sinalização Náutica e Reparos Almirante Moraes Rego (CAMR) au sein de la Direction de l'hydrographie et de la navigation (DHN). Histoire En 1854, il avait été demandé la construction d'un phare pour signaler le port d'Aracaju, sur la rivière Contiguiba (maintenant ). Dix ans plus tard, le village est devenu la capitale de l'État. Le premier phare, une tour octogonale en bois de de haut, équipé d'un système catoptrique, a été mis en service le . Il émettait des feux de secteur blanc, vert et rouge. En 1881, l'édifice menaçant de s'effondrer, il a été demandé de le remplacer par une tour en maçonnerie. La demande n'a pas été acceptée, et le , le phare a été détruit par un incendie. Un feu provisoire a fonctionné jusqu'en 1886. Un nouveau phare, comme le phare de São Tomé, a été inauguré le . D'une hauteur de , il était peint en blanc et équipé d'un appareil optique de . Sa portée était de (environ ). En raison de la construction de grands bâtiments à proximité, il a fallu reconstruire un nouveau phare, plus proche du littoral, sur la plage de Coroa do Meio, dans le quartier nord d'Arcaju. C'est une tour en béton, à base carrée, de , inaugurée le . Le phare émet, à une hauteur focale de , six éclats blancs () par période de . Ce feu à occultations a une portée maximale est d'environ . Après des années sans entretien, le phare a été complètement restauré en 2009. Identifiant : ARLHS : BRA090 ; BR1428 - Amirauté : G0230 - NGA : 18010. Caractéristique du feu maritime Fréquence sur 60 secondes : Lumière : 2,4 secondes Obscurité : 6 secondes. Notes et références Voir aussi Article connexe Liste des phares du Brésil Liens externes Hydrographie et Navigation - Marine brésilienne Centre Almirante Moraes Rego - Marine brésilienne Sergipe - Farois brasileiros Sergipe Light - Lighthouse Explorer Lighthouses of Northeastern Brazil Liste ARLHS Brazil Phares au Brésil - Site online list of lights Sergipe - Site Lightphotos.net Phare au Brésil Phare du XXe siècle Sergipe Phare de l'océan Atlantique
Corbie (homonymie)
Patronymie Léger de Corbie (avant 711 - 8 novembre769), abbé de l'abbaye Saint-Pierre de Corbie puis évêque d'Amiens ; Martin de Corbie (? - 726), moine de l'Abbaye de Corbie confesseur de Charles Martel ; Adalard de Corbie (752 - 826), abbé et comte de Corbie ; Ratramne de Corbie (? - 870), lettré et auteur de traités de théologie ; Foulques de Corbie (vers 1030 - 1095), abbé de l'abbaye Saint-Pierre de Corbie ; Arnaud de Corbie, (1325 - 1414), conseiller des rois Charles V et Charles VI ; Jean de Corbie ( siècle - siècle), évêque français ; Colette de Corbie (1381 - 1447), nom en religion de Nicolette Boellet, également connue sous l'appellation sainte Colette ; Arnauld de Corbie (1907 - 1948), romancier et journaliste français ; Toponymes Corbie est une ville et un chef-lieu de canton dans le département de la Somme dans l'arrondissement d'Amiens en région Hauts-de-France ; Corbie est un ruisseau affluent de l'Eure ; Canton de Corbie, canton français situé dans le département de la Somme et la région Hauts-de-France ; Vaire-sous-Corbie, commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France ; Autres Abbaye Saint-Pierre de Corbie, ancien monastère de moines bénédictins situé à Corbie ; Abbatiale Saint-Pierre de Corbie, édifice religieux catholique de style gothique, sis dans le centre-ville de Corbie ; Psautier de Corbie, livre manuscrit et enluminé ;
Joseph Rivière (sculpteur)
Joseph Rivière, né le à Tours et mort le à Paris, est un sculpteur figuratif français. Biographie Joseph Rivière est l'auteur des Monuments aux morts de Charmes et de Luxeuil. Une exposition lui a été consacrée à la galerie parisienne Martel-Greiner, (71, boulevard Raspail) en . Il exposait régulièrement à Bordeaux, à la Société des Amis des Arts en 1932 et 1933, aux Indépendants Bordelais en 1932, à l'Oeuvre en 1936, puis au Salon de la Société artistique de Bordeaux à partir de 1941, puis au Salon d'Automne de Bordeaux en 1946 et 1947, au Salon des Artistes Indépendants de Bordeaux à partir de 1947. Il exposa également à Paris au Salon Comparaisons. Enseignant à l'Académie Julian, il a notamment pour élève le peintre Jean-Claude Fiaux. Notes et références Voir aussi Liens externes Sculpteur français du XXe siècle Naissance en avril 1912 Naissance à Tours Décès en février 1961 Décès à Paris Décès à 48 ans Personnalité inhumée à Boulogne-Billancourt
Lunney
Lunney est le nom de : Glynn Lunney (1936-2021), un directeur de vol américain de la National Aeronautics and Space Administration (Nasa) ; (1966-), un directeur de vol américain de la Nasa, fils de Glynn Lunney ; James Lunney (1951-), un homme politique canadien.
Gharib
Patronyme Aboul Gharib, gouverneur byzantin de Tarse, en Cilicie. Jaouad Gharib, (1972- ), athlète marocain. Mohammad Gharib, (1909-1975), médecin pathologiste iranien. Oussama El Gharib, (1987- ), footballeur marocain. Shawky Gharib (1959- ), footballeur et entraîneur de football égyptien. Télévision Roozgar-e Gharib, série télévisée iranienne. Homonymie Homonymie de patronyme
Trois petites pièces montées
Trois petites pièces montées est une suite de trois pièces pour orchestre ou piano à quatre mains d'Erik Satie, composée en 1919. Présentation Les Trois petites pièces montées sont trois courtes pièces, composées en 1919, qui mettent en scène des personnages créés par Rabelais. La version pour piano à quatre mains est écrite en novembre-décembre 1919, et la version pour orchestre achevée le 3 janvier 1920. La partition, dédiée à Julien Henriquet, est publiée en 1920 par les éditions de la Sirène. La version orchestrale est créée lors d'un concert de musique moderne organisé par Jean Cocteau, à la Comédie des Champs Élysées, avec Vladimir Golschmann à la direction, le . Au programme figuraient aussi les créations de Cocardes de Poulenc, Adieu, New York ! d'Auric, ainsi que Le Bœuf sur le toit de Milhaud. Structure Le cahier, d'une durée moyenne d'exécution de quatre minutes environ, comprend trois mouvements : De l'enfance de Pantagruel (Rêverie) — Modéré Marche de Cocagne (Démarche) — Temps de Marche Jeux de Gargantua (Coin de polka) — Mouvement de Polka Analyse La première pièce, De l'enfance de Pantagruel, est la plus tributaire du passé, avec ses du recueil. Vincent Lajoinie note les échos du thème, , rappelant La mort de Socrate, en particulier les : L'atmosphère rêveuse de ce premier mouvement est d'emblée dissipée par les sonneries matinales qui ouvrent le deuxième mouvement, Marche de Cocagne, . Le troisième et dernier mouvement, Jeux de Gargantua, évoque de son côté une ambiance proche du music-hall. Version orchestrale Michel Parouty note que l'orchestration de Satie, à l'instar d'En habit de cheval, est « riche », et souligne que . Dans le premier mouvement, cordes et vents dialoguent « avec tendresse ». Le deuxième s'ouvre « sur un savoureux duo de trompettes, et la marche a des échos volontairement caricaturaux ». Enfin, le troisième mouvement oppose avec esprit la clarinette et le basson, et offre plus loin au trombone . Autres versions Une première version de la Marche de Cocagne, pour deux trompettes, est publiée par La Sirène dans l'Almanach de Cocagne en 1920. Le premier mouvement connaît aussi une version de Satie pour piano seul, Rêverie de l'enfance de Pantagruel. Discographie Version pour piano à quatre mains Tout Satie ! Erik Satie Complete Edition, CD 5, Aldo Ciccolini et Gabriel Tacchino (piano), Erato 0825646047963, 2015. Satie: Complete Music for Piano Four Hands, Sandra et Jeroen van Veen (piano), Brilliant Classics 9129, 2009. Version pour orchestre Tout Satie ! Erik Satie Complete Edition, CD 1, Orchestre du Capitole de Toulouse, Michel Plasson (dir.), Erato, 2015. Bibliographie Ouvrages généraux . . Monographies . . . . Notes et références Liens externes Œuvre pour piano à quatre mains Suite orchestrale Œuvre d'Erik Satie
Ève (Ohey)
Ève est un hameau de la commune belge d'Ohey situé en Région wallonne dans la province de Namur. Avant la fusion des communes de 1977, Ève faisait partie de la commune d'Évelette. Situation Ève se situe principalement en rive droite et sur le versant sud du ruisseau de Vyle à proximité du village d'Évelette. Patrimoine Le hameau possède plusieurs bâtiments anciens construits la plupart du temps en pierre de grès. Dressée sur une colline dominant le hameau, la ferme de Froidmont, également bâtie en grès, possède un imposant donjon carré datant du Tourisme Le hameau possède des gîtes ruraux. Références Liens externes Village en Wallonie Ohey
Bray (Eure)
Bray est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Géographie Localisation Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Menneval », sur la commune de Menneval, mise en service en 1962 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Bray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,7 %), zones urbanisées (6,3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Le nom de la localité est attesté sous les formes Braiam en 1150 (Hist. de France, t. XII, p. 187), Brayo vers 1190, Bray est, vraisemblablement, un toponyme d'origine gauloise, attesté dans un terme de l'ancien français brai, signifiant « lieu humide ». Histoire Politique et administration Démographie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments La commune de Bray compte un édifice inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel : l'église Notre-Dame (, et ). La tour clocher et le chœur datent du , la nef du , les chapelles et la sacristie du . Le décor intérieur lambris a été refait dans la deuxième moitié du . L'église était placée sous le patronage du seigneur d'Harcourt jusqu'en 1320, année à laquelle elle est donnée au prieur du parc d'Harcourt. Personnalités liées à la commune Voir aussi Articles connexes Liste des communes de l'Eure Liens externes Bray sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes Références Bray
Passage Viallet
Le passage Viallet est une voie du de Paris, en France. Situation et accès Le passage Viallet est situé dans le de Paris. Il débute au 44, rue Richard-Lenoir et se termine au 140, boulevard Voltaire. Origine du nom La rue tire son nom de celui d'un ancien propriétaire. Historique Cette voie est ouverte sous sa dénomination actuelle en 1847. Annexes Articles connexes Liste des voies du 11e arrondissement de Paris Liste des voies de Paris faisant référence à un propriétaire Liens externes Passage Viallet (mairie de Paris) Références Viallet
Pic bridé
Le Pic bridé (Piculus callopterus) est une espèce d'oiseau de la famille des Picidae. Liens externes Picidae
Liste d'équipements de guerre électronique de la Seconde Guerre mondiale
La Seconde Guerre mondiale est le premier conflit dans l'Histoire où les équipements électroniques ont été massivement développés et utilisés pendant les combats. Cet article liste les équipements concernés, leurs noms de code, ainsi que les tactiques dérivées utilisées entre 1939 et 1945. Équipements Nota : Les équipements listés sont classés par ordre alphabétique. Concernant la guerre aérienne Guerre aérienne, côté des Alliés Guerre aérienne, côté des Forces de l'Axe Concernant la guerre navale Guerre navale, côté des Alliés Guerre navale, côté des Forces de l'Axe Concernant la guerre terrestre Côté des Alliés Côté des Forces de l'Axe Liaisons entre équipements cités Ce paragraphe regroupe les équipements créés avec ceux qui ont été développés par la suite à titre de contre-mesures. 1 Balise britannique 2 Brouillage de radar allemand 3 Brouillage de radar embarqué 4 Brouillage de système de navigation 5 Brouillage de radar embarqué allié 6 Détecter un détecteur 7 Brouillage d'une aide au bombardement (1) 8 Brouillage d'une aide au bombardement (2) Tactiques Ce paragraphe présente les modalités de mise en œuvre des équipements et des contre-mesures associées. Alerte Barrage David - Chaîne de radars terrestres françaises d'alerte installés à partir de 1939 Chain home – Chaîne de radars terrestres britanniques d'alerte précoce utilisée durant la bataille d'Angleterre Ligne Kammhuber – système de défense aérienne du Reich. Himmelbett – "Baldaquin", système allemand de contrôle des chasseurs de nuit, élément de la ligne Kammhuber. Ne peut guider qu'un seul chasseur à la fois. Brouillage Naxos Z couplé avec Würzburg - Cette combinaison permettait de recevoir à longue distance les émissions Oboe. Naxburg - évolution du précédent. Permet de détecter les émissions Oboe mais aussi de le parasiter en envoyant de faux signaux; la station en Grande-Bretagne recevant alors plusieurs échos pour chaque signal envoyé Stördorf Feldberg - Regroupement de brouilleurs pour contrer les Gee et G-H (). Utilise les brouilleurs Heinrich, Feuerhilfe, Feuerzange. Tinsel - Regroupement de brouilleurs au sol et de brouilleurs embarqués (Airborne Cigar) pour bloquer les transmissions phoniques entre les chasseurs de nuit allemands et leur contrôle au sol. Le brouillage consiste à noyer les fréquences de transmission repérées par le bruit de l'un des moteurs de l'avion. Efficacité reconnue. "Taxable" et "Glimmer" - Opérations de couverture du débarquement en Normandie. Des bombardiers lâchant des windows et des vedettes remorquant des ballons simulent une force d'invasion avançant à 7 nœuds vers le pas de Calais. L'efficacité est reconnue quand des batteries côtières allemandes ouvrent le feu contre cette « force d'invasion ». Interception aérienne Corona - opération britannique ayant pour but de détecter les fréquences radio utilisées pour les communications entre chasseurs de nuit allemands et leur contrôle au sol et de les polluer avec de faux ordres donnés par des opérateurs alliés parlant allemand. Cette opération commence en octobre 1943 lors d'un raid sur Cassel. Les Allemands chercheront alors à utiliser des contrôleurs féminins, promptement imités par les Anglais. Dans un second temps, les Anglais jugeront plus efficace de rediffuser en même temps plusieurs communications allemandes enregistrées. Mahmoud – Guet-apens pour chasseur de nuit allemand, basé sur l'utilisation de Serrate et Monica. Tame Sau ("Truie") – tactique pour les chasseurs de nuit allemands, utilisant des radio-balises pour les rassembler avant de les diriger en masse contre les bombardiers britanniques. Wilde Sau ("Laie") – tactique pour les chasseurs de nuit allemands, pour des attaques individuelles contre les bombardiers britanniques. Saturation Bomber stream – Tactique de saturation des défenses allemandes, en concentrant sur quelques « baldaquins » (cellules de la ligne Kammhuber) le flot des bombardiers. Sources Voir aussi Bibliographie () Ouvrages en français Réginald V. Jones, La Guerre ultra-secrète (1939-1945), un savant britannique face à Hitler, 1978, Londres, Hamish Hamilton Ltd, traduction française 1980, Plon, Note : Le professeur Jones était à la tête de la section scientifique du Renseignement de la RAF. Sur le sujet, cet ouvrage est incontournable. Ouvrages en anglais Alfred Price, Instruments of darkness, the history of electronic warfare, 1939-1945, 1967, Londres, William Kimber & Co, éditions révisées en 1977 et 2005, Greenhill Books, Louis Brown, Technical and Military Imperatives, a radar history of World War II, 1999, New York, Taylor & Francis, Ian White, The history of air intercept radar & british nightfighter 1935-1959, 2007, Pen & Sword Books Ltd, Martin Streetly, Confound & Destroy, 100 Group and the Bomber Support Campaign, 1978, réimprimé 1985, Jane's Publishing Company Ltd, Note : Voir, en particulier, l'annexe 1 qui liste, pages 153-200, avec de nombreuses illustrations, les équipements électroniques utilisés par le Groupe 100 et les Allemands. Martin B. Bowman & Tom Cushing, "Confounding the Reich, the RAF's secret war of electronic countermeasures in WWII", 2004, Pen & Sword Books Ltd, Périodiques Articles connexes Coopération technologique alliée pendant la Seconde Guerre mondiale Bataille des faisceaux Ligne Kammhuber Recherche opérationnelle, Telecommunications Research Establishment, centre de recherche britannique. Liens externes The Wizard War: WW2 & The Origins Of Radar (texte de Greg Goebel, offrant une bonne synthèse sur le sujet) Notes et références Notes Références Liste en rapport avec l'aéronautique Guerre électronique
Andrew Pawley
Andrew Kenneth Pawley, né en 1941 à Sydney, est un linguiste australien, professeur à l’université nationale australienne. Ses travaux portent principalement sur les langues austronésiennes et papoues. Il a notamment proposé en 1966 une classification des langues polynésiennes reconnue comme standard dans laquelle il montre l'existence des langues tongiques, qui se sont différenciées plus tôt du proto-polynésien que les autres langues (groupe polynésien nucléaire). Références Liens externes Fiche de Andrew Pawley sur le site de l’ANU Naissance en 1941 Linguiste australien Austronésianiste Professeur à l'université nationale australienne
Vivéole
Vivéole, maintenant Europasat, est la marque commerciale d'une offre d'accès internet haut débit couvrant 100 % du territoire de la France métropolitaine, incluant la Corse. L’accès internet haut débit est assuré par différentes techniques dont principalement les satellites de la Astra en s'appuyant sur la technique ASTRA2Connect. La réception et l’émission des données se font par le biais du satellite situé sur la position orbitale 23,5° Est. Cette position couvre une grande partie du continent européen. La Historique Vivéole est une marque exploitée par la société AUVEA Ingénierie. Née en 2003 et implantée à Toulouse, cette société élabore l’ingénierie et l’installation des réseaux s’appuyant sur des solutions satellitaires. En , elle a été d'accès internet par satellite bidirectionnel pour le grand public. Aujourd'hui l'offre de Vivéole est triple-play (internet + téléphone + télévision). En , Vivéole complète sa gamme d'accès internet en zones blanches ADSL avec la technologie WiMAX. La commercialisation de cette technologie d'accès haut débit commence par les trois départements de la région Limousin (Creuse, Corrèze et Haute-Vienne). Viennent ensuite la Charente-Maritime, la Nièvre, la Sarthe, puis dès l'Yonne, la Côte-d'Or, et la Saône-et-Loire. En , Vivéole propose des accès Internet à 20 Mb/s grâce au satellite Ka de SES. Depuis le début de son activité, Vivéole aux actions des collectivités territoriales en matière de résorption de la « fracture numérique ». Vivéole publie notamment une excellente carte de l'ensemble des départements qui subventionnent les accès internet par satellite (36 départements au ). Vivéole a une de la technologie satellite depuis 10 ans et . Depuis , Vivéole fait partie d’Europasat. Offre de Vivéole Vivéole propose divers abonnements à Internet Haut Débit à partir de par mois pour un débit de 20 Mb/s. Le service utilise le satellite Astra 2F (28.2°E) en bande Ka. Articles connexes Fournisseur d'accès à Internet Liste des fournisseurs d'accès à Internet pour particuliers Lien externe Notes et références Fournisseur d'accès à Internet en France Internet par satellite
Saint-Hippolyte (Cantal)
Saint-Hippolyte (Sanch Ipòlit en occitan), est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Géographie La commune, comprise dans le parc naturel régional des volcans d'Auvergne, est arrosée par la Petite Rhue. Urbanisme Typologie Saint-Hippolyte est une commune rurale. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), forêts (2,5 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Habitat et logement En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 120, alors qu'il était de 116 en 2013 et de 119 en 2008. Parmi ces logements, 40,4 % étaient des résidences principales, 45,5 % des résidences secondaires et 14,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements. Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Hippolyte en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (45,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,3 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière. Toponymie Histoire En 1836, elle fusionne avec la commune voisine de Selins. Politique et administration Démographie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments L'église Saint-Hippolyte romane du , modifiée au . Le sanctuaire Notre-Dame-de-la-Font-Sainte, ouvert du au . Lieu de pèlerinage local, notamment pour le . Personnalités liées à la commune Voir aussi Articles connexes Liste des communes du Cantal Liens externes Saint-Hippolyte sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Site de l'Insee Autres sources Commune dans le Cantal Commune dans l'arrondissement de Mauriac
Philippe Mamie
Philippe Mamie, né le à Vallorbe, est un entrepreneur et une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD). Philippe Mamie a notamment été syndic de Vallorbe (1985-2001) et Conseiller national (1991-1995). Biographie Philippe Mamie a suivi une formation d'ingénieur technique ETS après avoir effectué sa scolarité obligatoire à Vallorbe. Philippe Mamie est élu à la Municipalité (exécutif) de Vallorbe le et prend la tête du dicastère "Travaux, bureau technique, service des eaux et épuration des eaux". En 1978, il prend la direction de l'entreprise de son père "Georges Mamie et fils SA". En 1981, lors des premières élections directes de la Municipalité, Philippe Mamie est réélu dès le premier tour. Il reste à la tête du même dicastère que pendant la législature 1978-1981. En 1984, Philippe Mamie est élu président de l'association Tourisme social de Vallorbe qui vise la création d'une auberge de jeunesse. Le , Philippe Mamie est le seul candidat à la Municipalité à être élu au premier tour. Le syndic sortant André Jaillet se retire après le premier tour et Philippe Mamie est élu syndic sans qu'un autre parti ne lui oppose de concurrent. À la suite de son accession à la syndicature, Philippe Mamie prend le dicastère "Administration générale, finances, aménagement du territoire, urbanisme et relations extérieures". En 1988, il est élu à la présidence de l'Association pour le développement du Nord-Vaudois (ADNV) et du conseil d'administration des Mines et salines de Bex. En 1989, Philippe Mamie est à nouveau réélu à la Municipalité dès le premier tour de scrutin, puis a été réélu à la syndicature sans opposition. Lors des élections fédérales de 1991, Philippe Mamie est élu au Conseil national. Le Parti radical-démocratique obtient 50,1 % des voix à Vallorbe à cette occasion. Lors des élections communales d', Philippe Mamie arrive en tête de l'élection à la Municipalité et est réélu dès le premier tour. Il est ensuite réélu tacitement à la syndicature. En , Philippe Mamie annonce qu'il ne se représentera pas lors des élections fédérales de 1995. En 1997, il est réélu à la Municipalité dès le premier tour, arrivant à nouveau en tête de l'élection et est, une fois de plus, réélu tacitement à la syndicature. En , Philippe Mamie annonce qu'il ne se représentera pas aux élections communales de l'automne. Le libéral Laurent Francfort lui succède à la fin de l'année 2001. À l'armée, Philippe Mamie a obtenu le grade de major dans l'infanterie. Sources Références Conseiller national suisse de la 44e législature Personnalité politique vaudoise Personnalité du Parti radical-démocratique Naissance en février 1944
Guaraunos
Guaraunos peut désigner : Toponymes Guaraúnos : l'une des six paroisses civiles de la municipalité de Benítez dans l'État de Sucre ; Guaraúnos : capitale de la paroisse civile de Guaraúnos de la municipalité de Benítez dans l'État de Sucre. Zoologie Morpho guaraunos : une espèce de papillon du genre Morpho. Homonymie de toponyme
Aristote
Aristote (384-322 ) est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connus. Il est aussi l'un des rares à avoir abordé presque tous les domaines de connaissance de son temps : biologie, physique, métaphysique, logique, poétique, politique, rhétorique, éthique et de façon ponctuelle l'économie. Chez Aristote, la philosophie, à l’origine « amour de la sagesse », est comprise dans un sens plus large comme recherche du savoir pour lui-même, interrogation sur le monde et science des sciences. Pour lui, la science comprend trois grands domaines : la science théorique, la science pratique et la science productive ou poïétique (appliquée). La science théorique constitue la meilleure utilisation que l'homme puisse faire de son temps libre. Elle est composée de la « philosophie première » ou métaphysique, de la mathématique et de la physique, appelée aussi philosophie naturelle. La science pratique tournée vers l'action (praxis) est le domaine de la politique et de l'éthique. La science productive couvre le domaine de la technique et de la production de quelque chose d'extérieur à l'homme. Entrent dans son champ l'agriculture, mais aussi la poésie, la rhétorique et, de façon générale, tout ce qui est fait par l'homme. La logique, quant à elle, n'est pas considérée par Aristote comme une science, mais comme l'instrument qui permet de faire progresser les sciences. Exposée dans un ouvrage intitulé Organon, elle repose sur deux concepts centraux : le syllogisme, qui marquera fortement la scolastique, et les catégories. La nature (Physis) tient une place importante dans la philosophie d'Aristote. Selon lui, les matières naturelles possèdent en elles-mêmes un principe de mouvement (). Par suite, la physique est consacrée à l'étude des mouvements naturels provoqués par les principes propres de la matière. Au-delà, pour sa métaphysique, le dieu des philosophes est le premier moteur, celui qui met en mouvement le monde sans être lui-même mû. De même, tous les vivants ont une âme, mais celle-ci a diverses fonctions. Les plantes ont seulement une âme animée d'une fonction végétative, celle des animaux possède à la fois une fonction végétative et sensitive, celle des hommes est dotée en plus d'une fonction intellectuelle. La vertu éthique, selon Aristote, est en équilibre entre deux excès. Ainsi, un homme courageux ne doit être ni téméraire, ni couard. Il en découle que l'éthique aristotélicienne est très marquée par les notions de mesure et de phronêsis (en français sagesse). Son éthique, tout comme sa politique et son économie, est tournée vers la recherche du Bien. Aristote, dans ce domaine, a profondément influencé les penseurs des générations suivantes. En lien avec son naturalisme, le Stagirite considère la cité comme une entité naturelle qui ne peut perdurer sans justice et sans amitié (philia). À sa mort, sa pensée connaît plusieurs siècles d'oubli. Il faut attendre la fin de l'Antiquité pour qu'il revienne au premier rang. Depuis la fin de l'Empire romain et jusqu'à sa redécouverte au , l'Occident, à la différence de l'Empire byzantin et du monde musulman, n'a qu'un accès limité à son œuvre. À partir de sa redécouverte, la pensée d'Aristote influence fortement la philosophie et la théologie de l'Occident durant les quatre à cinq siècles suivants, non sans créer des tensions avec la pensée d'Augustin d'Hippone. Associée au développement des universités, qui débute au , elle marque profondément la scolastique et, par l'intermédiaire de l'œuvre de Thomas d'Aquin, le christianisme catholique. Au , la percée de l'astronomie scientifique avec Galilée puis Newton discrédite le géocentrisme. Il s'ensuit un profond recul de la pensée aristotélicienne dans tout ce qui touche à la science. Sa logique, l'instrument de la science aristotélicienne, est également critiquée à la même époque par Francis Bacon. Cette critique se poursuit aux et où Frege, Russell et Dewey retravaillent en profondeur et généralisent la syllogistique. Au , sa philosophie connaît un regain d'intérêt. Elle est étudiée et commentée entre autres par Schelling et Ravaisson, puis par Heidegger et, à sa suite, par Leo Strauss et Hannah Arendt, deux philosophes considérés par Kelvin Knight comme des néo-aristotéliciens « pratiques ». Plus de après sa mort, sa pensée demeure toujours étudiée et commentée par la philosophie occidentale. Anthroponymie Le nom français Aristote dérive du nom grec Aristotélês (en ). Il est composé de aristos « le meilleur » et telos « achèvement, accomplissement, réalisation ». Biographie La vie d'Aristote n’est connue que dans ses grandes lignes. Son œuvre ne comporte que très peu de détails biographiques et peu de témoignages de ses contemporains nous sont parvenus. Ses doxographes (entre autres Denys d'Halicarnasse et Diogène Laërce) lui sont postérieurs de quelques siècles. Il a été le précepteur d'Alexandre le Grand auquel il a transmis l'esprit critique et philosophique ainsi que le sentiment d'appartenance à l'hellénisme. D'après ses biographes, notamment Diogène Laërce, Aristote aurait été doté d'un certain humour et aurait soit bégayé, soit eu un cheveu sur la langue. Années de jeunesse Aristote est né en 384 avant notre ère à Stagire, cité de Chalcidique située sur le golfe Strymonique en Grèce, d’où son surnom de « Stagirite ». Son père, Nicomaque, appartient à la corporation des Asclépiades. Il est le médecin et l'ami du roi Amyntas III de Macédoine. Sa mère, Phéstias, une sage-femme, est originaire de Chalcis sur l'île d'Eubée. La famille d'Aristote prétend descendre de Machaon. Orphelin de père à onze ans, il est élevé par son beau-frère, Proxène d'Atarnée, en Mysie. C'est à cette époque qu'il se lie d'amitié avec Hermias d'Atarnée, futur tyran de Mysie. Vers 367, à dix-sept ans, il est admis à l'Académie de Platon ; il y reste vingt ans. Platon, ayant remarqué sa vive intelligence, lui donne le droit d'enseigner la rhétorique en tant que répétiteur. Il devient anagnoste de Platon, qui l'appelle « le liseur » ou « l'intelligence de l'école », en grec ancien « ». Cela n'empêchera pas Aristote de rejeter la théorie des Idées de Platon, en se justifiant ainsi : . Formé et profondément influencé par les platoniciens, il ajoute : . Aristote a probablement participé aux Mystères d'Éleusis. Précepteur d'Alexandre le Grand Durant la période où il enseigne à l'Académie, Aristote suit la vie politique locale, mais sans pouvoir y participer du fait de son statut de métèque. Quand Platon meurt vers 348-347 avant notre ère, son neveu Speusippe lui succède comme scholarque. Aristote, dépité, part pour Atarnée avec son condisciple Xénocrate, départ peut-être également lié à l'hostilité grandissante envers les Macédoniens. Peu de temps auparavant, le roi Philippe II a participé à des massacres à Olynthe, une cité amie des Athéniens, et a fait raser Stagire, dont la population a été vendue à l'encan. À Atarnée en Troade, sur la côte d'Anatolie, Aristote rejoint Hermias d'Atarnée, ami d'enfance et tyran de cette cité. Quand la Macédoine et Athènes font la paix en 346, Aristote s'établit dans le petit port d'Assos en compagnie de Xénocrate et de deux autres philosophes platoniciens, Érastos et Coriscos. Il y ouvre une école de philosophie inspirée par l'Académie où ses auditeurs sont Callisthène, Théophraste venu de Lesbos toute proche, ainsi que Nélée, fils de Coriscos. Il poursuit ses recherches biologiques et commence à observer la faune marine. Au bout de trois ans, il se rend à Mytilène, dans l'île voisine de Lesbos, où il ouvre une nouvelle école. En 343, à la demande de Philippe II, il devient le précepteur du prince héritier, le futur Alexandre le Grand, alors âgé de treize ans. Le choix d’Aristote par Philippe a dû s'imposer aisément, en partie en raison des relations d'amitié qui unissent dès leur jeune âge le roi de Macédoine et le philosophe. Aristote, exceptionnel encyclopédiste dès cette époque, est aussi préféré au vieil Isocrate, à ses deux disciples, Isocrate d’Apollonie et Théopompe, ainsi qu'à Speusippe. Il enseigne à Alexandre les lettres et sans doute la politique, durant deux ou trois ans, au Nympheum de Miéza. Alexandre reçoit les leçons en compagnie de ses futurs compagnons d'armes : Héphestion, Ptolémée, Perdiccas, Eumène, Séleucos, Philotas et Callisthène. Lorsqu'Alexandre devient régent à l'âge de quinze ans, Aristote cesse d'être son précepteur, mais reste toutefois à la cour durant les cinq années suivantes. Selon certaines sources, Alexandre lui aurait fourni des animaux provenant de ses chasses et expéditions afin qu'il les étudie, ce qui lui aurait permis d'accumuler l'énorme documentation dont font preuve ses ouvrages de zoologie. Vers 341, il recueille et épouse Pythias, nièce et fille adoptive d'Hermias, réfugiée à Pella, qui lui donne une fille, prénommée elle aussi Pythias.Devenu veuf en 338, il prend pour seconde épouse une femme de Stagire, Herpyllis, dont il a un fils qu'il nomme Nicomaque. L’Éthique à Nicomaque, qui porte sur la vertu et la sagesse, n'est adressée ni au père d'Aristote, mort depuis longtemps, ni à son fils qui n'est pas encore né au moment de sa rédaction, mais mentionne Nicomaque fils comme l'éditeur de l’Éthique à Nicomaque, aidé par Théophraste ou par Eudème. Aristote retourne à Athènes en 335, alors que la cité est épargnée par Alexandre bien qu'elle se soit révoltée contre l'hégémonie macédonienne en compagnie de Thèbes. Fondation du Lycée Aristote fonde vers 335 avant notre ère sa troisième école, le Lycée, sur un terrain loué, car étant un métèque, il n'a pas le droit à la propriété. Le Lycée est situé sur un lieu de promenade (peripatos) où le maître et les disciples déambulent pendant leurs loisirs. Les aristotéliciens sont donc « ceux qui se promènent près du Lycée » (Lukeioi Peripatêtikoi, ) d'où le nom décole péripatéticienne qu'on utilise parfois pour désigner l'aristotélisme. Le Lycée comprend une bibliothèque, un musée ou Mouseîon, ainsi que des salles de conférences et du matériel pour l'étude et la recherche. Aristote donne deux types de cours : celui du matin, « acroamatique » ou « ésotérique », est réservé aux disciples avancés ; celui de l'après-midi, « exotérique », est ouvert à tous. Il habite dans les bois du mont Lycabette. Sa troisième et dernière grande période de production se situe au Lycée (335-323) au cours de laquelle il écrit vraisemblablement le livre VIII de la Métaphysique, les Petits traités d'histoire naturelle, l’Éthique à Eudème, l'autre partie de l’Éthique à Nicomaque (livres IV, V, VI), la Constitution d'Athènes, les Économiques. Dernières années En 327 avant notre ère, Alexandre fait mettre en prison Callisthène, le neveu d'Aristote, parce qu'il a refusé de se prosterner à la mode perse devant lui et qu'il serait impliqué dans la conspiration d’Hermolaos et des pages. Callisthène meurt durant sa captivité à Bactres. La mort et le déshonneur infligé à son neveu amènent Aristote à s'éloigner de son ancien élève, y compris sur le plan de la pensée politique, comme tend à le prouver un de ses derniers écrits intitulé Alexandre ou des Colonies. À la mort d'Alexandre le Grand en juin 323, menacé par l'agitation anti-macédonienne portée à son comble à Athènes par la rébellion contre Antipater, Aristote estime prudent de fuir Athènes, fuite d'autant plus justifiée qu'Eurymédon, hiérophante à Éleusis, porte contre lui une absurde accusation d'impiété, lui reprochant d'avoir composé un Hymne à la vertu d'Hermias d'Atarnée, genre de poème uniquement réservé au culte des dieux. Décidé à ne pas laisser les Athéniens commettre un , Aristote se réfugie avec sa seconde femme, Herpyllis, et ses enfants, Pythias et Nicomaque, dans l'île d'Eubée, à Chalcis où sa mère a hérité d'un domaine. C'est là qu'il meurt, âgé de , emporté sans doute par la maladie d'estomac dont il souffre depuis longtemps. Dans son testament, il prend des dispositions pour l'émancipation de ses esclaves et pense à assurer l'avenir de tous ses proches. Son corps est transféré à Stagire. Théophraste, son condisciple et ami, lui succède à la tête du Lycée. À l'époque de Théophraste et de son successeur, Straton de Lampsaque, le Lycée connaît un déclin jusqu'à la chute d'Athènes en 86 avant notre ère. L'école est refondée au avant notre ère par Andronicos de Rhodes et connaît un fort rayonnement jusqu'à ce que les Goths et les Hérules saccagent Athènes en 267 après notre ère. Aspect physique Aristote est de petite taille, trapu, avec des jambes grêles et de petits yeux enfoncés. Sa tenue vestimentaire est voyante et il n'hésite pas à porter des bijoux. Les sources antiques décrivent Aristote avec un crâne dégarni (Vie anonyme), des petits yeux (Diogène Laërce, V, 1) et des cheveux et barbes taillés courts (Élien, III, 19). Les statues d'Aristote sont nombreuses dans l'Antiquité ; le type statuaire en pied est attesté (une statue du palais Spada est identifiée à tort au philosophe). Aristote attache une grande importance aux portraits commémoratifs, ce qui se remarque dans son testament et celui de Théophraste et sur le témoignage de Pline (XXXV, 106) qui atteste un portrait peint de la mère du Stagirite. 18 exemplaires du buste d'Aristote sont conservés, ainsi que des pâtes de verre avec le visage de profil. Ce portrait est très proche de celui d'Euripide, qu'Aristote admire beaucoup, composé vers 330-320 avant notre ère. L'attribution de sa création à Lysippe n'est pas certaine. Philosophie Apparences et opinions crédibles (endoxa) La démarche d'Aristote est à l'opposé de celle de Descartes. Alors que le philosophe français entame sa réflexion philosophique par un doute méthodologique, Aristote soutient au contraire que nos capacités de perception et de cognition nous mettent en contact avec les caractéristiques et les divisions du monde, ce qui n'exige donc pas un scepticisme constant. Aristote a confiance dans la sensation, qui atteint son objet propre ; l'erreur ne s'introduit qu'avec le jugement. L'intuition sensible et l'intuition intellectuelle sont dans une relation de continuité. Pour Aristote, les apparences (phainomena en grec), les choses étranges que nous percevons, conduisent à penser notre place dans l'univers et à philosopher. Une fois la pensée mise en éveil, il préconise de rechercher les opinions des gens sérieux (endoxa vient de endoxos mot désignant en grec un homme notable de haute réputation). Il ne s'agit pas de prendre ces opinions crédibles comme des vérités, mais de tester leur capacité à rendre compte de la réalité. Philosophie et science Dans le Protreptique, une œuvre de jeunesse, Aristote affirme que . À cette époque, la philosophie est donc, pour lui, désir de savoir. La philosophie cherche in fine le bien des êtres humains. La philosophie pense la totalité. La science ou, pour reprendre le mot d'Aristote, l’épistémè, traite des champs particuliers du savoir (physique, mathématique, biologie etc.). La philosophie théorique est donc première par rapport à la praxis, terme souvent traduit par « science pratique » et dont relève la politique : . La distinction moderne entre philosophie et science date de la fin du , elle est donc très largement postérieure à Aristote. Elle est également postérieure à l'article « philosophie » de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Science Épistèmè (science) et technè (art, techniques) Aristote distingue cinq vertus intellectuelles : la technè, l’épistèmè, la phronésis (prudence), la sophia (sagesse) et le noûs (intelligence). La technè est souvent traduite par art ou technique, alors que l’épistèmè se traduit par connaissance ou science. Toutefois, l’épistèmè ne correspond pas à la notion de science moderne car elle n'inclut pas l'expérimentation. Alors que l’épistèmè est la science des vérités éternelles, la technè (l'art, la technique) est consacrée au contingent et traite de ce que l'homme crée. La médecine relève à la fois de l’épistèmè, car elle étudie la santé humaine, et de la technè, car il faut soigner un malade, produire de la santé. Alors que l’épistèmè peut être apprise dans une école, la technè vient de la pratique et de l'habitude. La science utilise la démonstration comme instrument de recherche. Démontrer, c'est montrer la nécessité interne qui gouverne les choses, c'est en même temps établir une vérité par un syllogisme fondé sur des prémisses assurées. La science démonstrative . Toutefois, dans la pratique, le mode de démonstration des différentes sciences diffère selon la spécificité de leur objet. La division ternaire des sciences (théorique, pratique et productive) n'inclut pas la logique car celle-ci a pour tâche de formuler . La logique vise à établir à un haut niveau d'abstraction les normes d'inférences (relations de cause à effet) qui doivent être suivies par quelqu'un cherchant la vérité, et à éviter les inférences fallacieuses. Elle est développée dans un ensemble de travaux connus depuis le Moyen Âge sous le nom d’Organon (mot voulant dire instrument en grec). Ce qu'on appelle « science productive » relève de la technè et de la production (poïesis) ; la science pratique relève de la praxis (action) et de l’épistèmè (science) en ce qu'elle cherche également des inférences stables à l'intérieur d'une science. Science spéculative ou contemplative La science spéculative ou théorique (, « contemplation ») est désintéressée, elle constitue la fin en soi de l'âme humaine et l'achèvement de la pensée. Elle constitue la meilleure utilisation que l'homme puisse faire de son temps libre (skholè), durant lequel, détaché de ses préoccupations matérielles, il peut se consacrer à la contemplation désintéressée du vrai. C'est la raison pour laquelle certains spécialistes d'Aristote, comme Fred Miller, préfèrent parler de sciences contemplatives plutôt que théoriques. Il y a autant de divisions de la science théorique qu'il y a d'objets d'étude, c'est-à-dire de champs différents de réalité (genres, espèces, etc.) Aristote distingue la « philosophie première » – future métaphysique, qui a pour objet d'étude la totalité de ce qui est – les mathématiques qui portent sur les nombres, c'est-à-dire les quantités en général, tirées de la réalité par l'opération d'abstraction, et la physique ou philosophie naturelle. La physique témoigne d'abord d'une volonté de comprendre l'univers comme un tout. Elle vise davantage à résoudre des énigmes conceptuelles qu'à procéder à des recherches empiriques. Elle recherche également les causes en général ainsi que la cause première et dernière de tout mouvement en particulier. La philosophie naturelle d'Aristote ne se limite pas à la physique proprement dite. Elle inclut la biologie, la botanique, l'astronomie et peut-être la psychologie. Science pratique (praxis) L'action (praxis, en grec ancien ), par opposition à la production (poïesis), est, selon Aristote, l'activité dont la fin est immanente au sujet de l'activité (l'agent), par opposition à la production, activité dont la fin (l'objet produit) est extérieure au sujet de l'activité. Les sciences pratiques touchent à l'action humaine, aux choix à faire. Elles comprennent la politique et l'éthique. La science pratique (praxis) relève de la raison pratique (phronesis) Science productive ou poïétique (τέχνη) Il s'agit du savoir-faire ou de la technique, qui consiste en une disposition acquise par l'usage, ayant pour but la production d'un objet qui n'a pas son principe en lui-même, mais dans l'agent qui le produit (par opposition à une production naturelle). La technè étant au service d'une production, elle est du domaine de l'utilité et de l'agrément, elle vise toujours le particulier et le singulier. L'agriculture, la construction de bateaux, la médecine, la musique, le théâtre, la danse, la rhétorique ressortissent à la science productive. Science chez Aristote et chez Platon : hylémorphisme opposé à idéalisme Selon Aristote, Platon conçoit de sorte que la science doit aller au-delà du sensible pour atteindre . Cette façon de voir présente, selon lui, deux inconvénients majeurs : elle complique le problème en créant des êtres intelligibles et elle conduit à penser les idées, l'universel, comme indépendants du sensible ce qui, selon lui, nous écarte de la connaissance du réel. Pour Aristote, l'essence ou la forme (eïdos morphè) ne peut exister qu'incarnée dans une matière (, hulé). Cela le conduit à élaborer . Mais, en procédant ainsi, il se trouve confronté au problème de l'universel. En effet, pour Platon, cette question ne se pose pas puisque l'universel appartient au domaine des idées. Pour Aristote, l'universel consiste plutôt en une intuition de la forme ou de l'essence et dans le fait de poser un énoncé, telle la définition d'un homme comme . Logique Organon L’Organon est constitué d'un ensemble de traités sur la façon de mener une réflexion juste. Le titre du livre, « organon », qui signifie « instrument de travail », constitue une prise de position contre les stoïciens pour lesquels la logique est une part de la philosophie. Le livre I, appelé Catégories, est consacré à la définition des mots et des termes. Le livre II, dédié aux propositions, est nommé en grec / , c'est-à-dire « De l'interprétation ». Les spécialistes le désignent généralement sous son appellation latine De Interpretatione. Le livre III, appelé les Premiers Analytiques, traite du syllogisme en général. Le livre IV, appelé Seconds Analytiques, est consacré aux syllogismes dont les résultats sont le fruit de la nécessité (ex anankês sumbanein), c'est-à-dire sont les conséquences logiques de la prémisse (protasis). Le livre V, nommé Topiques, est dédié aux règles de la discussion et aux syllogismes dont les prémisses sont probables (raisonnement dialectique à partir d’opinions généralement acceptées). Le livre VI, appelé Réfutations sophistiques, est considéré comme une section finale ou comme un appendice du livre V. Au Livre II De Interpretatione, certains chapitres sont particulièrement importants, tel le chapitre 7 d'où dérive le carré logique ainsi que le chapitre 11 qui est à l'origine de la logique modale. Enquête, démonstration et syllogisme Dans les Premiers Analytiques, Aristote cherche à définir une méthode destinée à permettre une compréhension scientifique du monde. Pour lui, le but d'une recherche ou d'une enquête est d'aboutir à . Pour Aristote, . Le but est d'atteindre des vérités universelles du sujet en lui-même en partant de sa nature. Dans les Seconds Analytiques, il aborde la façon dont il faut procéder pour atteindre ces vérités. Pour cela, il faut d'abord connaître le fait, puis la raison pour laquelle ce fait existe, puis, les conséquences du fait, et les caractéristiques du fait. La démonstration aristotélicienne repose sur le syllogisme qu'il définit comme . Le syllogisme repose sur deux prémisses, une majeure et une mineure, desquelles on peut tirer une conclusion nécessaire. Exemple : Majeure : les êtres humains sont mortels. Mineure : les femmes sont des êtres humains. Conclusion : les femmes sont mortelles. Un syllogisme scientifique doit pouvoir identifier la cause d'un phénomène, son pourquoi. Ce mode de raisonnement pose la question de la régression à l'infini qui survient, par exemple, quand un enfant nous demande pourquoi telle chose fonctionne comme cela, et qu'une fois la réponse donnée, il nous interroge sur le pourquoi de la prémisse de notre réponse. Pour Aristote, il est possible de mettre fin à cette régression à l'infini en tenant certains faits venant de l'expérience (induction) ou venant d'une intuition comme assez certains pour servir de base aux raisonnements scientifiques. Toutefois, pour lui, la nécessité de tels axiomes doit pouvoir être expliquée à ceux qui les contesteraient. Définitions et catégories Définition, essence, espèce, genre, différence, prédicat Une définition (en grec ancien / horos, horismos) est pour Aristote, ) ; elle énonce l'essence propre de la chose envisagée. Aristote veut signifier par là qu'une définition n'est pas purement verbale, mais traduit l'être profond d'une chose, ce que les Latins ont traduit par le mot (essence). Il se pose alors l'une des questions centrales de la métaphysique aristotélicienne, qu'est-ce qu'une essence ? Pour lui, seules les espèces (eidos) ont des essences. L'essence n'est donc pas propre à un individu mais à une espèce qu'il définit par son genre (genos) et sa différence (diaphora). Exemple . Le problème de la définition pose celui du concept de prédicat essentiel. Une prédication est une affirmation vraie, comme dans la phrase « Bucéphale est noir », qui présente une prédication simple. Pour qu'une prédication soit essentielle, il ne suffit pas qu'elle soit vraie, il faut aussi qu'elle apporte une précision. Tel est le cas quand on déclare que Bucéphale est un cheval. Pour Aristote, . Catégories Le mot catégorie dérive du grec katêgoria qui signifie prédicat ou attribut. Dans l'œuvre d'Aristote, la liste des dix catégories est présente dans Topiques I, 9, 103 b 20-25 et dans Catégories 4,1 b 25 - 2 a 4. Les dix catégories peuvent être interprétées de trois façons différentes : comme des sortes de prédicats ; comme une classification de prédications ; comme des sortes d'entités. Dialectique, Aristote contre Platon Pour Platon, le mot « dialectique » a deux significations. Il s'agit d'abord de pour arriver à la vérité. En ce sens, elle est au centre de la méthode philosophique comme en témoignent les nombreux dialogues platoniciens. La dialectique est aussi, pour Platon . Pour Aristote, au contraire, la dialectique n'est pas très scientifique, puisque son argumentation est seulement plausible. Par ailleurs, il tient les divisions de la chose étudiée comme subjectives et pouvant induire ce que l'on veut démontrer. Malgré tout, pour lui, la dialectique est utile pour tester certaines opinions crédibles (endoxa), pour ouvrir la voie à des principes premiers ou pour se confronter à d'autres penseurs. D'une façon générale, le Stagirite assigne trois fonctions à la dialectique : la formation des êtres humains, la conversation et la . Aristote et Platon reprochent aux sophistes d'utiliser le verbe, la parole, à des fins mondaines, sans chercher la sagesse et la vérité, deux notions proches chez eux. Dans son livre Réfutations sophistiques, Aristote va jusqu'à les accuser de recourir à des paralogismes, c'est-à-dire à des raisonnements faux et parfois volontairement trompeurs. Psychologie : corps et âme Aristote aborde la psychologie dans De l'âme, qui traite la question d'un point de vue abstrait, et dans Parva Naturalia. La conception aristotélicienne de la psychologie est profondément différente de celle des modernes. Pour lui, la psychologie est la science qui étudie l'âme et ses propriétés. Aristote aborde la psychologie avec une certaine perplexité tant sur la manière de procéder à l'analyse des faits psychologiques, que sur le fait de savoir s'il s'agit d'une science naturelle. Dans De l’âme, l'étude de l'âme est déjà du domaine de la science naturelle, dans Parties des Animaux, pas entièrement. Un corps est une matière qui possède la vie en puissance. Il n'acquiert la vie réelle qu'à travers l'âme qui lui donne sa structure, son souffle de vie. Selon Aristote, l'âme n'est pas séparée du corps pendant la vie. Elle l'est seulement quand la mort survient et que le corps ne se meut plus. Aristote conçoit l'être vivant comme un corps animé (, empsucha sômata), c'est-à-dire doté d'une âme — qui se dit anima en latin et psuchè en grec. Sans l'âme, le corps n'est pas animé, pas vivant. Aristote écrit à ce propos : . Aristote, en opposition aux premiers philosophes, place l'âme rationnelle dans le cœur plutôt que dans le cerveau. Selon lui, l'âme est aussi l'essence ou la forme (eïdos morphè) des êtres vivants. Elle est le principe dynamique qui les meut et les guide vers leurs fins propres, qui les pousse à réaliser leurs potentialités. Comme tous les êtres vivants ont une âme, il s'ensuit que les animaux et les plantes entrent dans le champ de la psychologie. Toutefois, tous les êtres vivants n'ont pas la même âme ou, plutôt, les âmes ne possèdent pas toutes les mêmes fonctions. L'âme des plantes a seulement une fonction végétative, responsable de la reproduction, celle des animaux possède à la fois des fonctions végétatives et sensitives ; l'âme des êtres humains possède trois fonctions : végétative, sensitive et intellectuelle. À chacune des trois fonctions de l'âme correspond une faculté. À la fonction végétative que l'on rencontre chez tous les vivants, correspond la faculté de nutrition car la nourriture en tant que telle est nécessairement liée aux êtres vivants ; à la fonction sensible correspond la perception ; à la fonction intellectuelle correspond l'esprit ou la raison (, noûs) c'est-à-dire (De l’âme, III 4, 429 a 99-10). L'esprit se situe à un niveau de généralité plus élevé que la perception et peut atteindre la structure abstraite de ce qui est étudié. À ces trois fonctions, Aristote ajoute le désir, qui permet de comprendre pourquoi un être animé engage une action en vue d'un but. Il suppose, par exemple, que l'homme désire comprendre. L'âme étant définie comme principe vital, la biologie s'ensuit logiquement de la psychologie. Biologie Présentation La science de la biologie est née de la rencontre sur l'île de Lesbos entre Aristote et Théophraste. Le premier oriente ses études vers les animaux et le second vers les plantes. En ce qui concerne Aristote, les ouvrages consacrés à la biologie représentent plus du quart de son œuvre et constituent la première étude systématique du monde animal. Ils resteront sans égaux jusqu'au : le plus ancien est Histoire des animaux, dans lequel Aristote accepte souvent des opinions communes sans les vérifier. Dans Parties des animaux, il revient sur certaines affirmations antérieures et les corrige. Le troisième ouvrage, Génération des animaux, est le plus tardif, car il est annoncé dans le précédent comme devant le compléter. Il porte exclusivement sur la description des organes sexuels et leur rôle dans la reproduction, tant chez les vertébrés que les invertébrés. Une partie porte sur l'étude du lait et du sperme, ainsi que sur la différenciation des sexes. À ces trois ouvrages majeurs s'ajoutent des livres plus brefs traitant d'un sujet particulier, tels Du Mouvement des animaux ou Marche des animaux. Ce dernier livre illustre la méthode de l'auteur : . Rien n'est connu au sujet des recherches qu'il a menées avant d'écrire ces livres ; Aristote n'a laissé aucune indication sur la façon dont il a recueilli les informations et dont il les a traitées. Pour James G. Lennox, . Il est clair cependant qu'Aristote faisait un travail en équipe, particulièrement pour les recherches historiques et que . L'école réunie autour d'Aristote ayant pris , . Méthode Dans Parties des animaux, composé vers 330, Aristote commence par établir des éléments de méthode. L'étude des faits ne doit négliger aucun détail et l'observateur ne doit pas se laisser dégoûter par les animaux les plus répugnants car et il appartient au savant de découvrir en vue de quoi un animal possède une particularité quelconque. Une telle téléologie permet à Aristote de voir dans les données qu'il observe une expression de leur forme. Remarquant qu'« aucun animal n'a à la fois des défenses et des cornes » et qu'« un animal à un seul sabot et deux cornes n'a jamais été observé », Aristote en conclut que la nature ne donne que ce qui est nécessaire. De même, voyant que les ruminants ont plusieurs estomacs et de mauvaises dents, il en déduit que l'un compense l'autre et que la nature procède à des sortes de compensations. Aristote aborde la biologie en scientifique et cherche à dégager des régularités. Il note à ce propos : (Part.an., 663 b 27-8) : si les monstres (ferae), tel le mouton à cinq pattes, sont des exceptions aux lois naturelles, ils sont malgré tout des êtres naturels. Simplement, leur essence ou forme n'agit pas de la façon qu'il faudrait. Pour lui, l'étude du vivant est plus complexe que celle de l'inanimé. En effet, l'être vivant est un tout organisé dont on ne peut pas détacher sans problème une partie, comme dans le cas d'une pierre. D'où la nécessité de le considérer comme un tout (holon) et non comme une totalité informe. D'où, également, la nécessité de n'étudier la partie qu'en se rapportant à l'ensemble organisé dont elle est le membre. Parfois, cependant, le désir d'accumuler le plus de renseignements possible l'amène à retenir sans les examiner des affirmations inexactes : En dépit de ces failles dues à des généralisations hâtives, surtout dans Histoire des animaux, Aristote émet souvent des doutes envers des affirmations soutenues par ses devanciers, refusant par exemple de croire à l'existence de serpents à corne ou d'un animal qui aurait trois rangées de dents. Il critique volontiers des croyances naïves et leur oppose des observations précises et personnelles d'une grande justesse. En somme, il a laissé , justifiant ce témoignage de Darwin : . Aristote ne se contente pas de décrire les aspects physiologiques, mais s'intéresse aussi à la psychologie animale, montrant que . Tout indique que les ouvrages de biologie étaient accompagnés de plusieurs livres de Planches anatomiques établies à la suite de dissections minutieusement effectuées, mais malheureusement disparues. Celles-ci représentaient notamment le cœur, le système vasculaire, l'estomac des ruminants et la position de certains embryons. Les observations relatives à l'embryogenèse sont particulièrement remarquables : . Il a ainsi observé des embryons de poussins à divers stades de leur développement, après une couvée de trois jours, de dix jours ou de vingt jours —synthétisant des observations qui ont été nombreuses et continues. Classification des êtres vivants Aristote s'est efforcé de classifier les animaux de façon cohérente, tout en utilisant le langage courant. Il distingue d'abord, en fonction de l'âme, conçue comme principe vital, qui les anime : les végétaux, les animaux, les animaux doués d'une âme rationnelle. Il pose comme distinctions de base le genre et l'espèce, mais pas au sens moderne (biologique) de ces termes. Il s'agit plutôt de termes relatifs, l'espèce étant une subdivision du genre. Ceci a conduit certains auteurs à prétendre que la classification des animaux d'Aristote ne pouvait pas être considérée comme une taxonomie, mais des études récentes, menées par des zoologistes, réfutent cette idée. De même, la présence de taxons emboîtés les uns dans les autres et ne se chevauchant pas, ainsi que le fait que Aristote ait proposé de nouveaux noms de taxons, comme selache, qui a donné Sélacien et Selachii (taxon regroupant les requins), suggèrent bien une taxonomie cryptique dans son Histoire des animaux. Aristote distingua les animaux à sang (vertébrés) et les animaux non sanguins ou invertébrés (il ne connaît pas les invertébrés complexes possédant certains types d'hémoglobine). Les animaux sanguins sont d'abord divisés en quatre grands groupes : les poissons, les oiseaux, les quadrupèdes ovipares et les quadrupèdes vivipares. Puis il élargit ce dernier groupe pour y inclure les cétacés, le phoque, les singes et, dans une certaine mesure, l'homme, constituant ainsi la grande classe des mammifères. De même, il distingue quatre genres d'invertébrés : les crustacés, les mollusques, les insectes et les testacés. Loin d'être rigides, ces groupes présentent des caractères communs du fait qu'ils participent d'un même ordre ou d'un même embranchement. La classification des vivants par Aristote contient des éléments qui ont été utilisés jusqu'au . En tant que naturaliste, Aristote ne souffre pas de la comparaison avec Cuvier : Aristote pense que les créatures sont classées suivant une échelle de perfection allant des plantes à l'homme. Son système comporte onze degrés de perfection classés en fonction de leur potentialité à la naissance. Les plus hauts animaux donnent naissance à des créatures chaudes et mouillées, les plus bas à des œufs secs et froids. Pour Charles Singer, . Le monde vivant se caractérise par la continuité ; en revanche, Aristote n'a pas conçu l'idée d'évolution : les espèces sont fixes et immuables. Au total, on dénombre d'animaux : , , et amphibiens, , , , et et apparentés. Physique Physique comme science de la nature La physique est la science de la nature (« physique » vient du grec phusis () signifiant « nature »). Pour Aristote, son objet est l'étude des êtres inanimés et de leurs composants (terre, feu, eau, air, éther). Cette science ne vise pas comme aujourd'hui à transformer la nature. Au contraire elle cherche à la contempler. Selon Aristote, les êtres naturels, quels qu'ils soient (pierre, vivants, etc.), sont constitués des quatre premiers éléments d'Empédocle auxquels il ajoute l'éther, qui occupe ce qui est au-dessus de la Terre. la Terre, qui est froide et sèche : correspond de nos jours à l'idée de solide. l'Eau, qui est froide et humide : c'est de nos jours l'idée de liquide. l'Air, qui est chaud et humide : c'est de nos jours l'idée de gaz. le Feu, qui est chaud et sec : correspond de nos jours à l'idée de plasma et de chaleur. l'Éther, substance divine dont sont faites les sphères célestes et les corps lourds (étoiles et planètes). La nature, selon Aristote, possède un principe interne de mouvement et de repos. La forme, l'essence des êtres, détermine la fin, de sorte que, pour le Stagirite, la nature est à la fois cause motrice et fin (Part, an., I, 7, 641 a 27). Il écrit (Méta., Δ4, 1015 ab 14-15) : . Il établit également une distinction entre les êtres naturels, qui ont ce principe en eux-mêmes, et les êtres artificiels, créés par l'homme et qui ne sont soumis à un mouvement naturel que par la matière qui les compose, de sorte que pour lui, . Par ailleurs, dans la pensée d'Aristote, la nature est dotée d'un principe d'économie, ce qu'il traduit par son célèbre précepte : . Quatre causes Aristote développe une théorie générale des causes qui traverse l'ensemble de son œuvre. Si, par exemple, nous voulons savoir ce qu'est une statue de bronze, nous devrons connaître la matière dont elle est faite (cause matérielle), la cause formelle (ce qui lui donne forme, par exemple, la statue représente Platon), la cause efficiente (le sculpteur) et la cause finale (garder mémoire de Platon). Pour lui, une explication complète requiert d'avoir pu mettre en lumière ces quatre causes. Substance et accident, acte et puissance, changement Chez Aristote, la substance est ce qui appartient nécessairement à la chose alors que l'accident est (Métaphysique, Δ30, 1025 a 14). La puissance ou potentialité ( / dunamis) fait écho à ce que pourrait devenir l'être. Par exemple, un enfant peut, en puissance, apprendre à lire et à écrire : Il en a la capacité. La puissance est le principe d'imperfection, et celui-ci est modifié par l'acte, qui entraîne le changement. L'acte (energeia) (Métaphysique, Θ8, ). L'entéléchie (en, telos, echeïn) . Ces notions permettent au philosophe d'expliquer le mouvement et le changement. Aristote distingue quatre types de mouvement : en substance, en qualité, en quantité et en lieu, qui se manifestent respectivement comme génération, altération, augmentation ou diminution et mouvement local. Le mouvement, chez lui, est dû à un couple : un pouvoir (ou potentialité) actif, extérieur et opératif, et une capacité passive ou potentialité interne qui se trouve dans l'objet subissant le changement. L'entité cause d'un changement transmet sa forme ou essence à l'entité touchée. Par exemple, la forme d'une statue se trouve dans l'âme du sculpteur, avant de se matérialiser par le biais d'un instrument dans la statue. Pour Aristote, dans le cas où il existe une chaîne de causes efficientes, la cause du mouvement réside dans le premier maillon. Pour qu'il y ait changement, il faut qu'il y ait une potentialité, c'est-à-dire que la fin inscrite dans l'essence n'ait pas été atteinte. Toutefois, le mouvement effectif n'épuise pas forcément la potentialité, ne conduit pas forcément à la pleine réalisation de ce qui est possible. Aristote distingue entre le changement naturel (phusei), ou en accord avec la nature (kata phusin), et les changements forcés ( / biai) ou contraires à la nature (para phusin). Aristote suppose donc en quelque sorte que la nature régule le comportement des entités et que les changements naturels et forcés forment une paire contraire. Les mouvements que nous voyons s'effectuer sur Terre sont rectilignes et finis ; la pierre tombe et reste au repos, les feuilles volent et tombent, etc. Ils sont donc imparfaits, comme l'est de façon générale le monde sublunaire. Au contraire, le monde supralunaire, celui de l'éther , est celui du mouvement circulaire, éternel. Le mouvement et l'évolution n'ont pas de commencement, car la survenue du changement suppose un processus antérieur. De sorte qu'Aristote postule que l'univers dépend d'un mouvement éternel, celui des sphères célestes qui, lui-même, dépend d'un moteur éternellement agissant. Toutefois, à la différence de ce qui se passe habituellement chez lui, le premier moteur ne transmet pas la puissance agissante dans un processus de cause à effet. En effet, pour Aristote, l'éternité justifie la finitude causale de l'univers. Pour comprendre cela il faut se souvenir que, selon lui, si les hommes sont issus sans fin, par engendrement par des parents (chaîne causale infinie), sans le soleil, sans sa chaleur (chaîne causale finie), ils ne pourraient pas vivre. Pour Aristote, (Phys., IV, 11, 219 a 3). Toutefois, les êtres éternels (les sphères célestes) échappent au temps, tandis que les êtres du monde sublunaire sont dans le temps qui est mesuré à partir des mouvements des sphères célestes. Comme ce mouvement est circulaire, le temps est également circulaire d'où le retour régulier des saisons. Le temps nous permet de percevoir le changement et le mouvement. Il marque une différence entre un avant et un après, un passé et un futur. Il est divisible mais sans parties. Il n'est ni corps ni substance et, pourtant, il est. Il rejette le point de vue des atomistes et considère qu'il est absurde de vouloir réduire le changement à des mouvements élémentaires insensibles. Pour lui, . Il nie également la réalité du vide : dans le vide, un mobile devrait acquérir une vitesse infinie, ce qui heurte l'expérience ; et le mouvement devrait être sans fin, alors que la physique d'Aristote constate la cessation du mouvement une fois que le mobile a rejoint son « lieu naturel ». Aristote approfondit sa conception de la substance en tant que matière grâce aux concepts d'homéomère et d'anhoméomère. Cosmologie Monde sublunaire et supralunaire Dans le Traité du ciel et Météorologiques, Aristote démontre que la Terre est sphérique et qu'il est absurde de la présenter comme un disque plat. Il avance comme arguments que les éclipses de Lune montrent des sections courbes et que même un léger déplacement du nord vers le sud entraîne une altération manifeste de la ligne d'horizon. Mais son argument principal réside dans l'idée selon laquelle le mouvement des corps solides serait naturellement centripète : un tel mouvement a originellement entraîné les solides autour du centre de l'Univers, leurs poussées réciproques réalisant une forme sphérique, la Terre. Il divise le globe en cinq zones climatiques correspondant à l'inclinaison des rayons du soleil : deux zones polaires, deux zones tempérées habitables de chaque côté de l'équateur et une zone centrale à l'équateur rendue inhabitable en raison de la forte chaleur qui y règne. Il estime la circonférence de la Terre à stades, soit environ km. La conception géocentrique d'Aristote, conjointement avec celle de Ptolémée, dominera la réflexion durant plus d'un millénaire. Cette conception du cosmos, Aristote la tient cependant en grande partie d'Eudoxe de Cnide (dont il perfectionne la théorie des sphères), à la différence près qu'Eudoxe ne défend aucunement une position réaliste, comme le fait Aristote. Ptolémée non plus ne soutient pas cette position réaliste : sa théorie et celle d'Eudoxe ne sont pour eux que des modèles théoriques qui permettent le calcul. C'est donc l'influence de l'aristotélisme qui fait apparaître le système ptoléméen comme la « réalité » du cosmos dans les réflexions philosophiques, jusqu'au . Aristote distingue deux grandes régions dans le cosmos : le monde sublunaire, le nôtre, et le monde supralunaire, celui du ciel et des astres, qui sont éternels et n'admettent aucun changement car ils sont constitués d'éther et possèdent une vie véritablement divine et qui se suffit à elle-même. La Terre est nécessairement immobile mais est au centre d'une sphère animée d'un mouvement de rotation continu et uniforme ; le reste du monde participe d'une double révolution, l'une propre au « premier Ciel » faisant une révolution diurne d'orient vers l'occident, tandis que l'autre fait une révolution inverse d'occident en orient et se décompose en autant de révolutions distinctes qu'il y a de planètes. Ce modèle se complique encore du fait que ce ne sont pas les planètes qui se meuvent, mais les sphères translucides sur l'équateur desquelles elles sont fixées : il fallait trois sphères pour expliquer le mouvement de la lune, mais quatre pour chacune des planètes. Influence de la cosmologie sur la science et sur la représentation du monde Selon Alexandre Koyré la cosmologie aristotélicienne conduit d'une part à concevoir le monde comme un tout fini et bien ordonné où la structure spatiale incarne une hiérarchie de valeur et de perfection : , s'élèvent D'autre part, en science, cela conduit à voir l'espace comme un , qui s'opposent à . Cela a pour conséquence d'introduire dans la pensée scientifique des considérations basées sur les notions de valeur, de perfection, de sens ou de fin, ainsi que de lier le monde des valeurs et le monde des faits. Métaphysique Le mot métaphysique n’est pas connu d’Aristote, qui emploie l'expression philosophie première. L'ouvrage appelé Métaphysique est composé de notes assez hétérogènes. Le terme « métaphysique » lui a été attribué au parce que les écrits qui le composent étaient classés « après la Physique » dans la bibliothèque d'Alexandrie. Le préfixe meta pouvant signifier après ou au-delà, le terme « méta-physique » (meta ta phusika), peut être interprété de deux manières. Tout d'abord, il est possible de comprendre que les textes doivent être étudiés après la physique. Il est également possible d'entendre le terme comme signifiant que l'objet des textes est hiérarchiquement au-dessus de la physique. Même si, dans les deux cas, il est loisible de percevoir une certaine compatibilité avec le vocable aristotélicien de philosophie première, l'emploi d'un mot différent est souvent perçu par les spécialistes comme le reflet d'un problème, d'autant que les textes réunis sous le nom de métaphysique sont traversés par deux questionnements distincts. D'un côté, la philosophie première est vue comme , c'est-à-dire du divin ; il s'agit là d'un questionnement maintenant appelé théologique. D'un autre côté, les livres Γ et K sont traversés par un questionnement ontologique portant sur . De sorte qu'on parle parfois d'une « orientation onto-théologique » de la philosophie première. Pour compliquer les choses, Aristote semble, dans certains livres (le livre E en particulier), introduire la question ontologique du livre gamma (qu'est-ce qui fait que tout ce qui est est ?) à l'intérieur d'une question de type théologique (quelle est la première cause qui amène à l'être l'ensemble de ce qui est ?). Physique et métaphysique Au livre E chapitre 1, Aristote note : (E 1, 1026 a 13-32). Aussi, si la physique étudie l'ensemble forme-matière () du monde visible, la métaphysique ou philosophie première étudie la forme en tant que forme c'est-à-dire le divin (E1, 1026 a 19-21). Pour un spécialiste comme A. Jaulin, la métaphysique étudie donc . Pour Aristote, alors que la physique étudie les mouvements naturels, c'est-à-dire occasionnés par le principe propre à la matière, la métaphysique étudie les , ceux qui font mouvoir les choses sans être eux-mêmes mus. ). Dès lors, . Dieu comme premier moteur et la philosophie de la religion La représentation conventionnelle que nous avons d’Aristote en fait un métaphysicien purement intellectualiste; or, selon Werner Jaeger, Aristote doit aussi être considéré comme le fondateur de la philosophie de la religion car sa dialectique est . Après la théologie de la vieillesse de Platon, Aristote apporte la première preuve de l’existence de Dieu dans son dialogue Sur la Philosophie (), écrivant au livre III fragment 16 : . Or, c’est précisément la nature, règne de Formes strictement hiérarchisées, qui est régie selon Aristote par cette gradation : toute chose inférieure est liée à une autre qui lui est supérieure. Dans le domaine des choses existantes, il existe donc aussi une chose d’une perfection ultime, cause finale la plus élevée et principe de tout le reste. Cet argument ontologique, lié à l’argument téléologique conformément à la Physique d’Aristote, constitue ce que les grands scolastiques appelleront l’. C’est la première grande tentative pour traiter de façon scientifique le problème de Dieu. Cette spéculation scientifique n’exclut cependant pas l'expérience personnelle de l’intuition intime de Dieu, en particulier dans la piété avec laquelle Aristote évoque la divinité du cosmos. , s’inscrit dans la droite ligne de Platon et n’est pas sans annoncer l’émerveillement de Kant. Dans le livre intitulé Métaphysique, la connaissance de Dieu par l’homme est identifiée à la connaissance de Dieu par lui-même. Le moi est l’esprit, le / , qui est dit () et être , (). Et c’est par le / que la connaissance de Dieu entre en nous, Aristote le définit donc comme la pensée de la pensée (, ), c'est-à-dire comme un être qui pense sa propre pensée, l'intelligence et l'acte d'intelligence étant une seule et même chose en dieu : . Il est en ce sens une forme ou Acte pur, sans matière, qui lance l'ensemble des mouvements : en effet, Aristote décrit dieu comme le premier moteur immuable et incorruptible, et qui, par la suite, actualise l'ensemble de ce qui est. Il jouit perpétuellement d’un plaisir pur et simple, car il y a non seulement une activité de mouvement mais aussi une activité immobile, immanente, parfaite, qui atteint sa fin à tout moment, et cette , , type de l’activité par excellence, se réalise pleinement dans l’Acte pur qu’Aristote appelle , , car l'acte de l’intelligence est vie : . Chez Aristote, Dieu, défini à la fin de son ouvrage Sur la Prière comme , est absolument transcendant, de sorte qu'il est difficile de le décrire autrement que de façon négative, c'est-à-dire par rapport à ce que les hommes n'ont pas. Pour Céline Denat, . Toutefois, cette théologie négative, qui influencera les néo-platoniciens, n'est pas assumée par Aristote. Pierre Aubenque note : . Ontologie aristotélicienne La question ontologique de l'être en tant qu'être n'est pas abordée chez Aristote comme étant l'étude d'une matière constituée par l'être en tant qu'être, mais comme l'étude d'un sujet, l'être, vue sous l'angle en tant qu'être. Pour Aristote, le mot « être » a plusieurs sens. Le premier sens est celui de substance (ousia), le second, celui de quantité, de qualités, etc., de cette substance. Malgré tout, pour lui, la science de l'être en tant qu'être est surtout centrée sur la substance. Poser la question revient à poser la question Aristote aborde au livre de la Métaphysique le principe de non contradiction (PNC), c'est-à-dire que (Meta 1005 b 19). Si ce principe est central pour Aristote, il n'essaye pas de le prouver. Il préfère montrer que cette hypothèse est nécessaire, si on veut que les mots aient un sens. En Métaphysique Z, 3, Aristote présente quatre explications possibles de ce qu'est la substance de x. Elle peut être . Pour Marc Cohen, . Le problème est que si Aristote en Métaphysique Z, 8 semble penser que les formes substantielles sont des universaux, en Métaphysique Z, 3, il exclut cette possibilité. D'où deux lignes d'interprétation. Pour Sellars (1957), Hartman (1977), Irwin (1988) et Witt (1989), les formes substantielles ne sont pas des universaux et il y a autant de formes substantielles qu'il y a de types particuliers d'une chose. Pour d'autres, (Woods (1967), Owen (1978), Code (1986), Loux (1991) et Lewis (1991)), Aristote ne veut pas dire en Z, 13 que les universaux ne sont pas une substance mais quelque chose de plus subtil qui ne s'oppose pas . En Z, 17, Aristote émet l'hypothèse que la substance est, à la fois, principe et cause. En effet, s'il existe quatre types de causes (matérielle, formelle, efficiente et finale), une même chose peut appartenir à plusieurs types de causes. Par exemple, dans le De Anima (198 a 25), il soutient que l'âme peut être cause efficiente, formelle et finale. De sorte que l'essence n'est pas seulement une cause formelle, elle peut être aussi une cause efficiente et finale. Pour le dire simplement, pour Aristote, Socrate est un homme son corps. Si Aristote, en Métaphysique Z, distingue matière et corps, dans le livre Θ, il distingue entre réalité et potentialité. Tout comme la forme a priorité sur la matière, la réalité a priorité sur la potentialité pour deux raisons. Tout d'abord, la réalité est la fin, c'est pour elle que la potentialité existe. Ensuite, la potentialité peut ne pas devenir une réalité, elle est donc périssable et à ce titre inférieure à ce qui est car . Pour Pierre Aubenque, l'ontologie d'Aristote est une ontologie de la scission entre l'essence immuable et l'essence sensible. De sorte que c'est la médiation de la dialectique qui rend possible une unité . Éthique Aristote a abordé les questions éthiques dans deux ouvrages, l’Éthique à Eudème et l’Éthique à Nicomaque. Le premier est rattaché à la période antérieure à la fondation du Lycée, entre les années 348 à 355, et présente un premier état de sa pensée sur le sujet, dans un exposé simple et accessible, dont des morceaux seront repris plus tard dans l’Éthique à Nicomaque. Les deux livres ont plus ou moins les mêmes préoccupations. Ils débutent par une réflexion sur l'eudémonisme, c'est-à-dire sur le bonheur ou l'épanouissement. Ils se poursuivent par une étude sur la nature de la vertu et de l'excellence. Aristote aborde également les traits de caractères nécessaires pour parvenir à cette vertu (arété). Pour Aristote, l'éthique est un champ de la science pratique dont l'étude doit permettre aux êtres humains de vivre une vie meilleure. D'où l'importance des vertus éthiques (justice, courage, tempérance etc.), vues comme un mélange de raison, d'émotions et d'aptitudes sociales. Toutefois, Aristote, à la différence de Platon, ne croit pas que . Pour lui, la vie bonne exige que nous ayons acquis . L'important n'est pas de suivre des règles générales mais d'acquérir . Il n'a pas pour but de mais de montrer comment faire afin de devenir vertueux. Aristote considère l'éthique comme un champ autonome qui ne requiert aucune expertise dans d'autres champs. Par ailleurs, la justice est différente du bien commun et inférieure à lui. Aussi, à la différence de Platon pour qui justice et bien commun doivent être recherchés pour eux-mêmes et pour leurs résultats, pour Aristote, la justice doit être recherchée seulement pour ses conséquences. Le bien : une notion centrale Toute action tend vers un bien qui est sa fin. Ce qu'on nomme le bien suprême, ou le souverain bien, est appelé par Aristote eudaimonia et désigne à la fois le bonheur et le bien vivre, / . Être / est la plus haute fin de l'être humain, celle à laquelle toutes les autres fins (santé, richesse, etc.) sont subordonnées. C'est la raison pour laquelle le philosophe Jean Greisch proposait de traduire le terme eudaimonia (), par épanouissement plutôt que par bonheur. Pour Aristote, le bien suprême a trois caractéristiques : il est désirable par lui-même ; il n'est pas désirable pour la recherche d'autres biens ; les autres biens sont désirables à la seule fin de l'atteindre. Aussi Aristote fait-il de l'éthique une science constitutive de la politique : . La fin ultime de l’être humain est aussi liée à l’ / ergon, c'est-à-dire à sa tâche, à sa fonction qui, pour lui, consiste à utiliser la part rationnelle de l'homme de manière conforme à la vertu (, ) et à l'excellence. Pour vivre bien, nous devons pratiquer des activités . Il existe diverses conceptions du bonheur. La forme la plus commune est constituée par le plaisir, mais ce type de bonheur est propre car il est à la portée des animaux. Une forme supérieure de bonheur est celui que donne l'estime de la société, car . Cette forme de bonheur est parfaitement satisfaisante car . Il existe cependant un bonheur encore supérieur : c'est celui que procure la contemplation, entendue comme recherche de la vérité, de ce qui est immuable, de ce qui trouve sa fin en elle-même. Il s'agit là de quelque chose de divin : . Aristote consacre à cette forme de bonheur l'entièreté du dernier livre de son Éthique. Il ne faut pas confondre richesse et bonheur : . Théorie des vertus Aristote distingue deux sortes de vertus : les vertus intellectuelles, qui et les vertus morales, qui sont : . Dans les deux cas, ces vertus sont en nous seulement à l'état de puissance. Tous les hommes libres naissent avec la potentialité de devenir moralement vertueux. La vertu ne peut pas être simple bonne intention, elle doit être aussi action et réalisation. Elle dépend du caractère () et de l'habitude de bien faire que les individus doivent acquérir. La prudence est la sagesse pratique par excellence. Les vertus intellectuelles comprennent : la science (), qui s'appuie sur l'induction et procède par syllogisme ; l'art (), qui est , telle l'architecture ; la prudence () ou ; la compréhension intuitive () qui est la saisie des principes ; la sagesse théorique (), considérée comme . Une personne intempérante ne suit pas la raison mais les émotions. Or, la vertu morale est une voie moyenne entre deux vices, l'un par excès et l'autre par défaut : . Il existe chez Aristote quatre formes d'excès : . . Une personne qui se maîtrise et fait preuve de tempérance bien qu'elle soit soumise aux passions () conserve la force de suivre la raison et fait preuve d'auto-discipline. Celle-ci se renforce par l'habitude : . En revanche, il y a des gens qui ne croient pas à la valeur des vertus. Aristote les qualifie de mauvais (). Leur désir de domination ou de luxe ne connaît pas de borne ( / ) mais les laisse insatisfaits, car incapables d'arriver à l'harmonie intérieure. Comme Platon, il estime que l'harmonie intérieure est nécessaire pour vivre une vie bonne. On mène une mauvaise vie quand on se laisse dominer par des forces psychologiques irrationnelles qui nous entraînent vers des buts extérieurs à nous-mêmes. Désir, délibération et souhait rationnel . Pour bien agir, l'homme doit être guidé par la raison : . Il peut ainsi atteindre le souhait rationnel puis, grâce à l'étude des moyens et à la délibération, arriver au choix réfléchi. . La délibération conduit au choix rationnel qui porte sur les moyens d'atteindre la fin : . La vertu et le vice résultent de choix volontaires : . , mais pose en quelque sorte les bases sur lesquelles ces notions seront bâties, en distinguant entre actions volontaires et involontaires. Ces dernières ne peuvent être rapportées à notre volonté et on ne peut par conséquent nous en rendre responsables. Toutefois, chez Aristote, l’ignorance ne conduit pas nécessairement au pardon. En effet, il est des cas où l'ignorance des êtres humains doit être sanctionnée car il ne tenait qu'à eux de s'informer. Ainsi, quand nous nous apercevons, parfois, de notre ignorance et de notre erreur, nous reconnaissons que nous avons mal agi. Toutefois, dans les cas où les hommes subissent des contraintes extérieures auxquelles il leur est impossible de résister, ils ne sont pas responsables de leur conduite. De façon générale, pour Aristote, la volonté porte sur la fin recherchée et le choix sur les moyens d'atteindre cette fin. Alors que Platon insiste sur la fin et tient les moyens comme subalternes, asservis aux fins, Aristote s'interroge sur les dissonances entre fin et moyens. De sorte que, pour le Stagirite, fins et moyens sont également importants et interagissent. Prudence et délibération sur les moyens d'atteindre une fin Pour Aristote, la « » n'est pas seulement la « » latine. Elle est la conséquence . De sorte que la n'est pas la vertu de l'âme raisonnable, mais celle de la partie de cette âme qui porte sur le contingent. Alors que pour Platon la scission se trouve entre les Formes (ou Idées) et le contingent ou plutôt, l'ombre, la copie des formes, chez Aristote, c'est le monde réel qui est lui-même scindé en deux. Cette scission n'implique pas, comme chez Platon, une hiérarchie entre les deux parties de l'âme raisonnable. Chez le Stagirite, la découle de l'inaptitude de la science . La sert à combler . La est liée à l'intuition, au coup d'œil, aussi n'est-elle pas indécision. Pierre Aubenque note à ce propos : . Théorie de la mesure Pour Aristote, chaque vertu éthique est en équilibre entre deux excès. Par exemple, une personne courageuse se situe entre le couard qui a peur de tout et le téméraire qui n'a peur de rien. Toutefois, la vertu n'est pas chiffrable, ce n'est pas la juste moyenne arithmétique entre deux états. Par exemple, dans certains cas, une grosse colère sera nécessaire alors que dans une autre circonstance un très petit niveau de colère sera requis. Cette interprétation de la mesure est en général acceptée. En revanche, l'interprétation qui consiste à penser que pour être vertueux il faut atteindre un but situé entre deux options est assez largement rejetée. En effet, pour Aristote, l'important n'est pas d'être mais de découvrir ce qui est adapté au cas présent. Pour agir vertueusement, il faut agir de façon à être « / » (noble, ou beau), car les hommes ont pour les activités éthiques la même attraction qu'ils ont pour la beauté des œuvres d'art. Fidèle à ses principes éducatifs, Aristote considère que les jeunes doivent apprendre ce qui est « / » et développer une aversion pour ce qui est « / » (laid ou honteux). La théorie de la mesure aide à comprendre quelles qualités sont vertueuses, tels le courage ou la tempérance, parce que situées entre deux extrêmes et quelles émotions (dépit, envie), quelles actions (adultère, vol, meurtre) sont mauvaises en toutes circonstances. Contrairement à Platon, Aristote porte un grand intérêt à la famille et se préoccupe beaucoup des vertus qui lui sont nécessaires. La théorie de la mesure ne fait pas partie du processus délibératif tourné vers l'étude des moyens à mettre en œuvre pour atteindre un but. Elle appartient au processus qui conduit à la vertu et qui permet de définir le bon but : . Politique Le Politique est l’un des plus anciens traités de philosophie politique de la Grèce antique et le seul ouvrage ancien qui analyse la problématique de la cité ainsi que le concept d'esclavage. Aristote y examine la façon dont devrait être organisée la cité (en grec : , polis). Il discute aussi les conceptions exposées par Platon dans La République et Les Lois, ainsi que divers modèles de constitutions. Principes La science politique ( / ) est d'abord une science pratique qui cherche le bien et le bonheur des citoyens : . La politique est aussi une science productive quand elle traite de la création, de la préservation et de la réforme des systèmes politiques. Dans l’Éthique à Nicomaque, Aristote soutient que la science politique est la science la plus importante de la cité, celle qui doit être étudiée en premier par les citoyens, avant même la science militaire, la gestion de la maison (qui deviendra bien plus tard avec Adam Smith, l'économie), et la rhétorique. La science politique ne se limite pas comme actuellement à la philosophie politique mais inclut également l'éthique et l'éducation. L'éthique et la politique ont en commun la recherche du Bien. Elles participent à la technê politikê, ou l'art politique, dont l'objet est, à la fois, le bien commun, et le bien des individus. Pour qu'une société soit pérenne, elle doit d'abord être juste. La justice sert à qualifier nos rapports avec nos semblables lorsqu'ils sont marqués par l'amitié. Elle est donc la vertu complète qui nous fait rechercher, à la fois, notre bien et celui d'autrui. En pratique, il est utile qu'elle soit soutenue par des lois qui diront le juste et l'injuste. La relation justice / loi est à double face. En effet, la justice qui est d'abord une vertu éthique, sert aussi de norme à la loi. Selon Aristote, l'homme ne peut vivre que parmi les hommes : . Il distingue trois types d'amitié : l'amitié utile (on se rend des services) ; l'amitié fondée sur le plaisir (on est heureux par exemple de jouer aux cartes avec quelqu'un) et l'amitié véritable où on . Ce dernier type d'amitié est en lui-même une vertu qui participe du bien commun. Si une cité peut vivre sans cette forme de vertu, pour perdurer elle doit au moins atteindre la concorde qui permet d'arriver à une communauté d'intérêts : . Présupposés de la philosophie politique d'Aristote Selon Fred Miller, la philosophie politique d'Aristote repose sur cinq principes : Le principe de téléologie : la nature ayant une fin, les êtres humains ont donc une fonction (une tâche) à assumer. Le principe de perfection : . Le principe de communauté : la communauté la plus parfaite est la Cité-État. En effet, n'étant ni trop grande ni trop petite, elle correspond à la nature de l'homme et permet d'atteindre la vie bonne. Le principe de gouvernement sous la loi. Le principe de la règle de raison. Comme Platon, Aristote pense que la partie non rationnelle de l'homme doit être gouvernée par la partie rationnelle. Éducation Aristote consacre plusieurs chapitres de sa Politique à l'éducation. Il fait au législateur et estime que . S'opposant nettement au collectivisme de Platon, il voit dans l'éducation le moyen . Il consacre donc une longue réflexion aux modalités qu'elle doit prendre : et . Aristote veut que l'éducation comprenne nécessairement . Quant aux objectifs pédagogiques, il opte pour une position que Marrou juge d'une « remarquable finesse » : Aristote est critique à l'égard d'Athènes parce que cette cité n'a pas ; il n'est pas plus tendre envers Sparte qui vise d'abord à inculquer aux jeunes des vertus guerrières. Le philosophe parle en précurseur, car à son époque . Ce n'est qu'à l'époque hellénistique que les jeunes filles des principales cités fréquenteront au même titre que les garçons les écoles primaires et secondaires ou la palestre et le gymnase. La cité et le naturalisme politique Aristote, au livre I de son ouvrage Politique, considère la cité et la loi comme naturelles. Selon lui, les êtres humains se sont d'abord mis en couple dans le but de se reproduire, puis ont créé des villages avec des maîtres naturels, capables de gouverner, et des esclaves naturels, utilisés pour leur force de travail. Enfin, plusieurs villages se sont unis pour former une Cité-État. Pour Aristote, l'homme est « un animal politique », c'est-à-dire un être qui vit dans une cité (en grec : polis). Il voit la preuve que les hommes sont des êtres sociaux dans le fait que . L'homme n'est pas le seul animal social, car les abeilles, les guêpes, les fourmis et les grues sont aussi capables de s'organiser en vue d'un but commun. La notion de nature, et notamment celle de nature humaine, n'est pas fixe chez Aristote. En effet, il considère que l'humain peut transformer son statut en esclave naturel, ou encore en humain semi-divin. Acteurs du politique Seul est citoyen à part entière celui qui peut exercer les fonctions de juge et de magistrat : . Or, ces fonctions exigent un caractère vertueux dont beaucoup sont incapables. Il faut donc exclure du statut de citoyen ceux qui seraient incapables de gouverner la cité. Comme ces fonctions sont accordées par une constitution et que les constitutions varient entre les cités, il y a des cités où très peu sont des citoyens à part entière. Aristote a une vision hiérarchisée de la société : il classe l'homme libre au-dessus des autres êtres humains tels l'esclave, l'enfant, la femme. Il écrit : Il place dans une classe inférieure les laboureurs, artisans, commerçants, marins ou pêcheurs, et tous . Toutes ces personnes sont en effet incapables de réaliser une fonction de magistrat et de se consacrer à la poursuite du bonheur par la philosophie, car cela exige beaucoup de temps libre. La tâche la plus importante du politique est celle de législateur (Nomothète). Aristote compare souvent le politique à un artisan, car comme ce dernier, il crée, utilise et réforme quand c'est nécessaire le système légal. Mais ses opérations doivent être réalisées conformément à des principes universels. Pour Aristote, le citoyen, c'est-à-dire celui qui a le droit (, exousia) de participer à la vie publique, a un rôle bien plus actif, est beaucoup plus impliqué dans la gestion de la cité que dans nos démocraties modernes. Théorie générale des constitutions et de la citoyenneté Toutefois, pour qu'il puisse s'épanouir, il faut que la cité soit bien gouvernée. Une cité heureuse est celle qui est régie par une bonne constitution, . Il est important que la constitution soit acceptée par tous les citoyens et, à cette fin, que toutes les classes participent en quelque façon au pouvoir. Aussi rejette-t-il le système préconisé par Hippodamos de Milet parce qu'il exclut du pouvoir les deux classes laborieuses : Il analyse d'autres constitutions, notamment celles de Sparte, de Carthage, de Crète et d'Athènes. Selon Aristote, il existe deux grands types de constitution : les constitutions correctes qui conduisent au bien de tous, et les constitutions déviantes, qui ne profitent qu'à ceux qui gouvernent. Il distingue trois formes de constitutions correctes : la royauté, l'aristocratie et le gouvernement constitutionnel. Aristote différencie les formes de gouvernements en fonction du nombre de gouvernants : un seul dans la tyrannie et la royauté, quelques-uns dans l'aristocratie ou l'oligarchie et beaucoup dans la démocratie et la république. L'« aristocratie » chez lui ne fait pas référence nécessairement à un privilège de naissance mais désigne les meilleurs au sens du mérite personnel, tandis que la « démocratie » ou « régime populaire » désigne l'exercice du pouvoir par le peuple. Les gouvernants doivent être choisis en fonction de leur excellence politique, c'est-à-dire qu'ils doivent être capables de gouverner non pas au profit d'un groupe particulier, mais en visant le bien de tous : . Selon Aristote, la Cité-État n'a pas vocation, comme le croient les oligarques, à maximiser leur richesse ni, comme le croient les pauvres qui plaident pour la « démocratie », à promouvoir l'égalité. Son objectif est de rendre possible une vie bonne faite d'actions excellentes. Une constitution est excellente si elle assure le bonheur des citoyens et si elle est capable de durer. Selon Miller, la moins mauvaise constitution serait celle où le pouvoir est contrôlé par une classe moyenne nombreuse. À cela plusieurs raisons. Tout d'abord, n'étant ni très riches ni très pauvres, les membres de cette classe sont plus naturellement modérés et enclins à suivre la raison que les autres. Par ailleurs, ils ont moins tendance à rejoindre des factions violentes et irréductibles, ce qui rend les cités plus stables : Toutefois, selon Pierre Pellegrin, il serait vain de chercher à savoir si Aristote est , car cette question . Aristote, en effet, tout en affirmant qu'il existe « une constitution excellente », et tout en reconnaissant que l'établissement de celle-ci est nécessairement progressif, prévient que les situations sont diverses en fonction de la culture locale et que . Le seul principe universel qui soit valable pour toutes les constitutions est celui de l'égalité proportionnelle : . Sans traiter systématiquement du problème des lois, Aristote en montre l'interdépendance avec la constitution : . Il montre aussi la rivalité qui s'installe entre deux villes gouvernées par des systèmes opposés : . Influence de cet ouvrage Tout comme pour la plupart des ouvrages d'Aristote, celui-ci n'a pas été révisé pour publication, mais était destiné à son enseignement. Il en résulte des lacunes, des incohérences et des ambiguïtés dues à l'état d'inachèvement du texte. Nous ne disposons pas non plus de commentaires grecs anciens comme pour les autres traités, ni d'une tradition indirecte qui puisse aider à faire des corrections ou à restituer le texte authentique dans les passages corrompus. Mais cela n’altère en rien l’unité de structure de l’ouvrage et d’une pensée qui reste . À son époque, l'analyse politique d'Aristote n'a pas eu une forte influence, car de nombreuses cités-états avaient déjà perdu leur indépendance au profit notamment d'Alexandre le Grand, dont il a été le précepteur. Peu commenté et longtemps oublié, l'ouvrage n'a été redécouvert qu'au , où la pensée d'Aristote est invoquée dans une réflexion sur l'augustinisme et plus tard dans la querelle entre la papauté et l'empire. L'économie Présentation de la pensée d'Aristote Aristote aborde les sujets économiques dans Éthique à Nicomaque 5.5 et Politique I, 8-10 ; dans les deux cas, il s'agit de sous-sections à l'intérieur d'études portant sur des sujets plus fondamentaux. Dans l’Éthique à Nicomaque, il différencie la justice distributive ( / dianemetikos) qui traite de la façon dont les honneurs, les biens et autres doivent être répartis, et de la justice corrective ( / diorthotikos). Dans le premier cas, la justice ne consiste pas en une répartition égale entre personnes inégales, mais dans un équilibre perçu comme juste. Dans le second cas, celui de la justice corrective, le Stagirite distingue entre échanges volontaires et involontaires. Dans le cas d'un échange involontaire, la justice n'intervient que s'il y a eu fraude et n'a pas à chercher s'il y a eu juste prix. Aristote reconnaît explicitement la nécessité économique de l'esclavage à une époque où la mécanisation n'existait pas : . Son traité sur la politique est même le seul texte de l'Antiquité qui étudie l'esclavage en tant que concept. Il réfléchit également sur la nature de l'argent, dont il affirme l'aspect purement conventionnel, car l'argent n'a de valeur que « par la loi et non par la nature ». C'est grâce à la monnaie que l'échange entre des biens différents peut être équilibré. Mais une question hante Aristote, la monnaie est-elle juste un instrument d'échange ou est-elle une substance qui a en elle sa propre fin (telos) ? Il condamne le prêt à intérêt et l'usure . Dans Politique, il affirme clairement que l'argent ne devrait servir qu'à faciliter les échanges de biens : Il met en garde contre l'acquisition commerciale effrénée qui . Aristote a perçu le danger que posait à la cité le développement de l'économie marchande. La partie économique de son œuvre a surtout intéressé saint Thomas d'Aquin et le catholicisme à qui elle fournit les bases de son enseignement social. Son influence est aussi forte sur la pensée sociale de l'islam. De nos jours, la pensée économique d'Aristote est également étudiée par ceux qui veulent moraliser l'économie. On a longtemps attribué à Aristote, au Moyen Âge, des Économiques, dont l'authenticité est en réalité fortement douteuse. Une pensée peu axée sur l'analyse économique Joseph Schumpeter a été un des premiers à s'interroger sur l'existence dans la pensée d'Aristote d'une analyse économique, c'est-à-dire un . Sa recherche l'a amené à conclure qu'il y avait une intention analytique qui ne débouchait sur rien de sérieux. De plus, pour lui, le Stagirite n'aurait traité l'économie que par le petit bout de la lorgnette et aurait négligé l'esclavage qui constituait alors la base de l'économie et le grand commerce maritime, l'autre point clé de la puissance athénienne. De sorte qu'Aristote restreint le champ de l'économie à des échanges entre des producteurs libres alors très marginaux. En fait, le Stagirite ne traite que des , ce qui est d'ailleurs en cohérence avec sa politique. Pour Atoll Fitzgibbons, Adam Smith a eu pour projet de remplacer la philosophie aristotélicienne qu'il considérait comme un frein à la liberté et à la croissance économique par un système tout aussi vaste mais plus dynamique. Poïétique ou science productive Rhétorique Aristote a écrit trois ouvrages de rhétorique majeurs : la Poétique, la Rhétorique et les Topiques. Selon Aristote, la rhétorique est avant tout un art utile. Définie comme , elle est un . Elle a pour fonction de communiquer les idées en dépit des différences de langage des disciplines. Aristote fonde ainsi la rhétorique comme science oratoire autonome de la philosophie. À chaque type de discours correspond une série de techniques et un temps particulier. Le discours judiciaire requiert le passé puisque c'est sur des faits accomplis que porte l'accusation ou la défense. Le délibératif requiert le futur car on envisage les enjeux et conséquences futures de la décision. Enfin, l'épidictique ou genre démonstratif met en avant l'amplification. Aristote définit les règles de la rhétorique non seulement dans la Rhétorique mais aussi aux livres V et VI de lOrganon. Il la fonde sur la logique, qu'il a également codifiée. La section des Topiques définit le cadre des possibilités argumentatives entre les parties, c'est-à-dire les lieux rhétoriques. Pour Jean-Jacques Robrieux, . Outre une théorie de l'inférence rhétorique exposée dans le livre I de la Rhétorique, Aristote propose dans ce même ouvrage une théorie des passions (livre II) et une théorie du style (livre III). Poétique (tragédie et épopée) Dernière œuvre du corpus aristotélicien, probablement une des plus connues d’Aristote, La Poétique traite de la . Si Aristote considère que la poésie, la peinture, la sculpture, la musique et la danse sont des arts, dans son livre, il s’intéresse surtout à la tragédie et à l’épopée et, de manière très anecdotique, à la musique. Aristote mentionne un futur ouvrage sur la comédie qui fait partie des œuvres disparues. Le rôle du poète, au sens aristotélicien, c'est-à-dire de l'écrivain, n'est pas tant d'écrire des vers que de représenter une réalité, des actions ; c'est le thème de la mimêsis. Toutefois, le poète n'est pas un historien-chroniqueur : . Dans la tragédie, l'histoire est plus importante que les caractères. Dans un récit, . L'unité d'action est sans doute la règle la plus importante ; elle s'obtient par la représentation d'une action unique autour de laquelle toute la tragédie s'organise. Une autre règle majeure est le respect de la vraisemblance : le récit ne doit présenter que des événements nécessaires et vraisemblables ; il ne doit pas comporter de l'irrationnel ou de l'illogique, car cela briserait l'adhésion du public au spectacle qu'il regarde. Si l'histoire comporte des éléments illogiques, ceux-ci doivent être en dehors du récit comme dans l’Œdipe roi, de Sophocle. Le phénomène de catharsis, ou d'épuration des passions, lié à la tragédie, a fait l'objet d'interprétations diverses. Pour Beck, . Dans l'interprétation « classique » la vue du mauvais ou du pénible éloigne de ce type de passions. L'interprétation médicale, quant à elle, considère que . Le texte de la Poétique, redécouvert en Europe à partir de 1453, a été abondamment commenté et invoqué comme une autorité. Le français lui attribue à tort la règle des trois unités en matière de composition dramatique. Les petits traités : Du sommeil et des rêves Brève présentation des traités Aristote a consacré trois petits traités à la question du sommeil et du rêve : Du sommeil et de la veille, Des rêves et De la divination dans le sommeil. Ces traités prolongent la réflexion du traité De l'âme, auquel ils font parfois référence de façon indirecte, et visent à explorer des phénomènes psychologiques en relation avec leur base physiologique. La conception aristotélicienne du rêve Tout comme Xénophane et Héraclite, Aristote rejette d'emblée les idées en vigueur à son époque qui voyaient dans le rêve une apparition divine : . Il ne soupçonne pas le symbolisme du rêve ni sa dimension narrative, mais reste fixé sur l'illusion qu'il crée et sa portée hallucinatoire. Ce faisant, il s'écarte de la conception de Platon dans La République selon laquelle l'âme durant le sommeil est libérée de l'espace et du temps et peut se mettre à la recherche de la Vérité. À la question de savoir si le rêve est produit par la part perceptive de l'âme ou sa part intellectuelle, Aristote les exclut toutes deux et affirme qu'il est le travail de l'imagination : Les rêves nous font donc revivre des expériences de la vie éveillée, mais sous une forme amoindrie car les perceptions effectuées durant le jour ont laissé dans l'esprit des traces, « un résidu de sensation » (461 b). Il n'attribue au rêve ni finalité, ni fonction, ni signification, mais le voit comme une production presque mécanique. Il ne faut donc pas y attacher d'importance. Pour bien interpréter les rêves, il faut savoir reconnaître les ressemblances : Freud, qui commente ce passage, voit lui aussi dans les jeux de la ressemblance . Aristote s'est également intéressé au rêve lucide et donne le premier témoignage écrit sur le fait que l'on peut être conscient de rêver tout en rêvant : Postérité Antiquité Après sa mort, Aristote tombe dans l'oubli pour au moins deux raisons. D'une part, son élève et successeur, Théophraste, ne se préoccupe guère de développer son enseignement mais préfère se consacrer à ses propres recherches sur les plantes et sur la notion de « premier moteur ». D'autre part, Aristote n'a pas réellement fondé une école à proprement parler, au sens doctrinal du terme. Enfin, Straton de Lampsaque, qui succède à Théophraste, semble s'être . Selon une anecdote rapportée par Strabon, les ouvrages d'Aristote et de Théophraste sont laissés au fond d'une cave, oubliés de tous, jusqu'à ce qu'ils soient découverts au par le bibliophile Apellicon, qui les achète. Sylla se procure la bibliothèque d'Apellicon et la fait transporter à Rome, où le grammairien Tyrannion en entreprend une édition et fait exécuter une copie pour Andronicos de Rhodes, vers 60 . Ce dernier était le onzième successeur d'Aristote à la tête du Lycée. C'est lui qui établit la et qui . À l'époque romaine, l'aristotélisme est peu prisé, on lui préfère soit l'épicurisme soit le stoïcisme. Aristote est malgré tout commenté par la tradition néoplatonicienne et intégré à cette philosophie, qui tente une synthèse entre Platon, Aristote et des courants spirituels venus d'Orient. C'est par le biais des néoplatoniciens, notamment Plotin, Porphyre et Simplicius, que l'aristotélisme pénètre le premier christianisme. La physique d'Aristote a eu une influence certaine sur l'alchimie, particulièrement gréco-alexandrine. En effet, les alchimistes comme Zosime ou Olympiodore le citent et utilisent ses concepts pour penser la transmutation des métaux (notamment genre/espèce, substance/accident, acte/puissance). Cependant, des philosophes qui connaissaient bien l'aristotélisme comme Proclus et plus tard Avicenne réfuteront la possibilité théorique de la transmutation des métaux, en s'appuyant sur une interprétation différente d'Aristote. Selon eux, la fixité des espèces (des types de métaux) ne permet pas qu'un métal se change en un autre. Vers l'an 500, sous le roi ostrogoth Théodoric le Grand, le philosophe latin Boèce traduit la Logique et les Analytiques et laisse en outre trois livres de commentaires sur Aristote. Le Haut Moyen Âge occidental aura principalement accès à la pensée d'Aristote à travers cette œuvre. Influence sur les penseurs byzantins En Orient, les scribes grecs chrétiens ont joué un rôle important dans la préservation de l'œuvre d'Aristote en la commentant et en la recopiant (l'imprimerie n'existait pas alors). Jean Philopon est le premier chrétien grec à avoir commenté en profondeur Aristote au ; il est suivi, au début du , par Étienne d'Alexandrie. Jean Philopon est connu également pour la critique de la notion d'éternité du monde d'Aristote. Après un oubli de plusieurs siècles, vers la fin du et le début du , Eustratius et Michel d'Éphèse écrivent de nouveaux commentaires d'Aristote, apparemment sous l'égide d'Anne Comnène. Une édition critique de ces commentaires est publiée à Berlin en 23 volumes (1882-1909). Pénétration dans le monde musulman Des textes grecs sont d'abord traduits en syriaque par Serge de Reshaina et Sévère Sebôkht au cours du , puis par Jacques d'Édesse et Athanase de Balad au siècle suivant. À la suite de la persécution par Byzance des Juifs et des chrétiens hérétiques de Syrie (monophysites, nestoriens), ceux-ci se réfugient dans les territoires voisins et lèguent leurs bibliothèques aux écoles musulmanes. À partir de la fondation de Bagdad, au , le califat abbasside encourage une intense activité de traduction, avec notamment les érudits chrétiens de langue arabe tel Hunayn ibn Ishaq, suivi plus tard par Ibn Zura et Yahya ibn Adi, qui traduisent le corpus logico-philosophique vers le syriaque puis vers l'arabe. Le calife Al-Mansur, qui règne de 754 à 775, et surtout son successeur Al-Ma’mūn, qui règne de 786 à 833, se dédient à intégrer le savoir grec à la culture arabe et envoient des émissaires à Byzance et dans les grandes villes du monde à la recherche de manuscrits d'Aristote. Pour faciliter la mise en place d'un vocabulaire technique nouveau, des glossaires syro-arabes sont élaborés à partir du . En revanche, les ouvrages de mathématique ou d'astronomie ont souvent été traduits directement en arabe, sans intermédiaire syriaque. Vers le milieu du , . Ces œuvres sont largement diffusées dans l'ensemble du monde arabo-musulman. Aristote marque assez profondément la théologie islamique à ses débuts. Al-Fârâbî, Avicenne et Averroès ont beaucoup écrit sur Aristote. Leurs idées ont influencé saint Thomas d'Aquin et d'autres philosophes occidentaux chrétiens. Al-Kindi considérait Aristote comme l'unique représentant de la philosophie et Averroès parle d'Aristote comme l'exemple pour tout futur philosophe. Les penseurs musulmans médiévaux présentent fréquemment Aristote comme le « premier maître ». Ce titre de « maître » a été repris plus tard par des philosophes occidentaux influencés par la philosophie islamique tel Dante. Comme les philosophes grecs, leurs homologues musulmans considèrent Aristote comme un philosophe dogmatique, l'auteur d'un système clos. Ils croient qu'Aristote partage l'essentiel de la philosophie de Platon. Quelques-uns ont été jusqu'à prêter à Aristote des idées néoplatoniciennes. Moyen Âge occidental Redécouverte d'Aristote en Occident Pendant le haut Moyen Âge, on ne connaît dans une partie de l'Occident que les œuvres d'Aristote traduites par Boèce à la fin de l'Antiquité. Mais ses œuvres circulent dans l'Espagne musulmane où elles sont étudiées par les penseurs arabes, notamment Averroès. Dans une autre partie de l'Occident, les textes d'Aristote sont connus et copiés par les moines grecs, et traduits par les Latins. Durant la renaissance du , on assiste à un important mouvement de traduction des textes arabes en latin, parfois en castillan, mais aussi en hébreu avec la famille de rabbins Ibn Tibbon. Outre les œuvres d'Aristote, on traduit les ouvrages scientifiques grecs qui avaient été traduits en arabe ainsi que des œuvres de philosophes musulmans. Ce mouvement prend son essor dès 1100 dans diverses villes d'Espagne, notamment à Tolède, où se développe une importante école de traducteurs avec Gérard de Crémone et Michael Scot. D'autres centres de traduction sont actifs à Palerme, à Rome, à Venise, à Pise, ainsi qu'au mont Saint-Michel. Cependant en Sicile et en France, c'est directement à partir du grec que les textes d'Aristote sont connus. En effet, Henri Aristippe, Albert le Grand et Guillaume de Moerbeke, un proche de saint Thomas d'Aquin, traduisent à partir du grec ancien. Aristote et Thomas d'Aquin Au , la philosophie aristotélicienne, revue par Thomas d'Aquin, devient la doctrine officielle de l’Église latine, malgré quelques soubresauts, telle la condamnation de 1277 d'un ensemble de propositions aristotéliciennes par l'évêque de Paris Étienne Tempier. Elle devient aussi la référence philosophique et scientifique de toute réflexion sérieuse, donnant naissance à la scolastique et au thomisme. Saint Thomas d'Aquin est fondamentalement un aristotélicien même si sa pensée puise également à d'autres sources. Comme chez le Stagirite, chez Thomas d'Aquin la philosophie inclut la science pratique et la science théorique qui, elles-mêmes, se décomposent en plusieurs champs. Toutefois, Thomas d'Aquin fait subir certaines torsions à la pensée aristotélicienne. D'une part, il subordonne la philosophie à la théologie, laquelle est elle-même au service de la connaissance de Dieu. D'autre part, il intègre lui-même subordonné à la théologie. Cary Nederman accuse Thomas d'Aquin d'avoir utilisé les tendances aristocratiques d'Aristote pour justifier son propre dégoût des arts mécaniques, le travail manuel notamment. Knight tempère cette critique. D'un côté, il note que dans son dernier ouvrage, resté inachevé, Thomas d'Aquin place l'idéal de noblesse, dominant à l'époque, sous le patronage d'Aristote et le marque du sceau aristotélicien de larétè, de l'excellence. Par ailleurs, Thomas d'Aquin, prenant appui sur la pensée d'Aristote, introduit la lutte contre la pauvreté dans le champ politique. De sorte que ses préoccupations économiques et sociales peuvent le faire considérer comme plus égalitariste qu'Aristote. Toutefois, Thomas d'Aquin reprenant à Aristote la recherche du bien commun tend à détourner le christianisme du spirituel et à pousser vers le domaine temporel, vers la politique et le monde. Elle l'éloigne ainsi de la pensée de saint Augustin, dont la théorie des deux cités introduit une distance plus forte entre le temporel et le spirituel. Renaissance À la Renaissance (1348-1648), l'œuvre d'Aristote est très étudiée dans les universités. Sa logique est enseignée partout et sa philosophie de la nature est très largement diffusée, notamment dans les facultés de médecine de Bologne et de Padoue. On étudie particulièrement le De anima II et III et la Physique. Sa métaphysique, quant à elle, est surtout diffusée dans les universités protestantes. L'enseignement de sa philosophie morale diffère fortement selon les établissements. De façon générale, l'éthique est beaucoup plus étudiée que la politique. Durant cette période, les commentaires sur Aristote sont très nombreux. Richard Blum en a comptabilisé entre 500 et 1650. Aristote et le républicanisme L'aristotélisme de Padoue des néglige l'aspect téléologique pour se focaliser, à la suite de Marsile de Padoue, sur les vertus civiques telles que la loyauté à l'État et à ses gouvernants. Quand Leonardo Bruni retraduit la Politique et lÉthique à Nicomaque, il est moins préoccupé de problèmes conceptuels que travaillé par le désir . À sa suite, le républicanisme, d'après Kelvin Knight, élabore la notion d'État souverain en se référant à l'idée aristotélicienne de communauté politique autosuffisante. Le républicanisme individualiste, qu'un auteur de langue anglaise comme John M. Najemy, spécialiste de Machiavel, oppose au républicanisme corporatiste, est, quant à lui, marqué par l'éthique aristotélicienne et, un peu comme elle, lie l'. Luther et Aristote : histoire d'une opposition Martin Luther voit l'Église catholique comme une Église thomiste ou aristotélicienne et s'oppose au Stagirite sur plusieurs points : Comme saint Augustin, et à la différence d'Aristote, il ne fait pas reposer la politique sur la vertu des gouvernants. Comme l'apôtre Paul, il veut détruire la sagesse des sages. Dans cette optique, l'éthique d'Aristote est la pire car elle s'oppose à la grâce divine et aux vertus chrétiennes. Enfin, c'est le plus important, il comprend l'idée aristotélicienne de capacité des hommes à devenir meilleurs par la pratique comme étant la source de la justification par les œuvres. Il s'agit de l'idée que les hommes peuvent contribuer à leur salut par leurs propres moyens, idée à laquelle il oppose la sola fide, c'est-à-dire le fait que seule la foi peut contribuer à la grâce. Le successeur de Luther, Philippe Mélanchthon, renoue avec Aristote. Toutefois, chez lui, l'éthique ne vise pas le bonheur temporel. Elle tend, au contraire, à discipliner l'action des hommes afin qu'ils puissent agir de façon conforme à la volonté divine. L'éthique, en un mot, vient supporter l'action de la grâce. Naissance de la science moderne et remise en cause d'Aristote À partir de 1600, la logique d'Aristote et son astronomie sont remises en cause. Francis Bacon, un des pères de la science et de la philosophie modernes, conteste l'abus des références à l'autorité d'Aristote dans son ouvrage Du progrès et de la promotion des savoirs (1605) : . Au début du , Galilée, qui défend l'héliocentrisme, entre en conflit avec l'Église catholique ainsi qu'avec la majorité des gens instruits qui, à la suite d'Aristote, maintiennent la thèse du géocentrisme. En dépit de la condamnation de Galilée, l'héliocentrisme, malgré tout, triomphera avec Isaac Newton. Pour Alexandre Koyré, le passage du géocentrisme aristotélicien à l'héliocentrisme a deux grandes conséquences : Aristote et la philosophie du au début du Selon Alexandre Koyré, le monde de Descartes . Au contraire, celui d'Aristote est , c'est . Chez Aristote, les hommes ont en eux des principes qui les poussent à réaliser leur finalité. Christian Wolff, à la suite de Leibniz, transforme ces diverses tendances hiérarchisées , selon le principe de téléologie. Selon Pierre Aubenque, c'est Leibniz qui, malgré Luther, a assuré en Allemagne la continuité de la tradition aristotélicienne. Kant transforme également plusieurs concepts aristotéliciens. Tout d'abord, allant encore plus loin que Leibniz et Wolff, il propose un , et, d'autre part, il modifie le sens de la raison pratique. Chez Aristote ce qui est pratique est lié à des circonstances, est une adaptation d'une idée générale alors que, chez Kant, c'est quelque chose d'universel qui n'est pas lié aux circonstances. Les deux philosophes n'ont pas non plus la même approche de la notion de concept : . Hegel, à la suite de Wolff et de Kant, étend encore le champ de la téléologie, qui ne concerne plus seulement les êtres humains mais également le système. Par ailleurs, il passe d'un universel atemporel à des processus temporels et historiques —changement qui marque fortement les téléologies modernes. Hegel a également une conception des individus différente de celle d'Aristote. Selon lui, les humains sont des parties d'un tout universel qui leur donne identité, rôle et fonctions; le Stagirite, au contraire, est plus individualiste, insiste plus sur la centralité des êtres humains vus comme des étants. Concernant l'esthétique, Hegel se situe à mi-chemin entre la perception d'œuvre d'art comme technè qu'on trouve chez Aristote, et celle de fruit du génie qu'on trouve chez Kant et les romantiques. Karl Marx est parfois perçu comme partiellement aristotélicien parce qu'on trouve chez lui l'idée d'action libre permettant de réaliser le potentiel des êtres humains. Époque contemporaine Au , on assiste à un retour à la métaphysique aristotélicienne, qui a débuté avec Schelling et s'est poursuivi avec Ravaisson, Trendelenburg et Brentano. Au Heidegger fait également retour à Aristote. Kelvin Knight estime que la déconstruction de la philosophique (qu'il comprend surtout comme celle du néokantisme) effectuée par ce philosophe permet à Leo Strauss et à Hannah Arendt de réhabiliter la philosophie pratique d'Aristote qui aurait, selon eux, été corrompue par la science, la loi naturelle et l'importance donnée à la production. Toutefois ce retour à Aristote n'empêche pas un mouvement de mise à distance de la pensée de Heidegger. Kelvin Knight, écrit à ce propos . De même, ils refusent d'utiliser le mot et lui préfèrent les termes aristotéliciens de praxis et de phronesis. De façon générale, Kelvin Knight classe Leo Strauss, Hannah Arendt et Hans-Georg Gadamer dans un courant qu'il qualifie de . Selon lui, ces philosophes reprendraient la thèse d'Heidegger selon laquelle Aristote se placerait dans la continuité de Platon et insisteraient sur le fait qu'Aristote conçoit l'éthique comme séparée de la métaphysique et du savoir technique. Par ailleurs, Gadamer et Arendt . Plus récemment, Alasdair MacIntyre a cherché à réformer la tradition aristotélicienne, de façon à lui donner un tour anti-élitiste, et à répondre par là aux objections des socio-libéraux et des nietzschéens. Kelvin Knight qualifie cette tentative d'. En France, Pierre Aubenque insiste sur l'oubli, dans la tradition aristotélicienne, du caractère aporétique de l'œuvre d'Aristote. Cette incomplétude de la pensée aristotélicienne explique, selon ce philosophe, pourquoi le christianisme et l'islam ont tant prisé la pensée du Stagirite. Il écrit à propos de l'interprétation chrétienne ou islamique : . L'autre voie pour combler les silences d'Aristote consiste, selon Pierre Aubenque, à amplifier la scission en assumant l'inachèvement de la pensée ; c'est la voie empruntée par le néoplatonisme. Selon l'interprétation d'Aubenque, . Au , deux philosophes ont proposé une logique concurrente de celle d'Aristote : John Dewey avec son livre Logique : la théorie de l'enquête'' et Bertrand Russell. Dewey soutient être celui qui est allé le plus loin dans la nouveauté face à Aristote. Il estime, en effet, qu'il {{citation|n'est pas suffisant d'extrapoler lOrganon, comme le firent Bacon et Mill, ni de le parer des atours mathématiques, comme le fit Russell}} mais qu'il faut le fonder sur de nouvelles bases. Ce qui intéresse Dewey dans la logique, ce n'est pas tant de s'assurer du caractère véritable de la chose par un raisonnement déductif et formel, que, comme l'indique le sous-titre, d'établir un lien entre idée et action, fondé à la fois sur l'intuition et sur l'étude et la vérification de cette idée. Les féministes, pour leur part, accusent Aristote d'être sexiste et misogyne. Cette accusation est basée sur le fait qu'Aristote donne aux hommes un rôle actif dans la procréation et, qu'en politique, il fait la part belle aux hommes. Dans les années 1960-1970, certains chercheurs se sont penchés sur les traductions en arabe de lettres qu'Aristote aurait écrites à Alexandre le Grand. Dans des parties d'une de ces lettres que Pierre Thillet estime, en 1972, relativement fiables, Aristote ne se place plus dans le cadre d'une cité, mais à la suite de la conquête de la Perse par Alexandre, dans le cadre d'un . Notons toutefois que Pierre Carlier en 1982 dans un article intitulé Étude sur la prétendue lettre d'Aristote à Alexandre transmise par plusieurs manuscrits arabes soutient que cette lettre est très postérieure à l'époque d'Aristote. Malgré tout, plus de après sa mort, Aristote reste l'un des hommes les plus influents que le monde ait connus. Il a travaillé sur presque tous les champs du savoir humain connus de son temps et a contribué à en ouvrir plusieurs autres. Selon le philosophe Bryan Magee, . Aristote dans les œuvres de fiction Le dessinateur de bandes dessinées Sam Kieth en a fait un des personnages (avec Platon et Épicure) de sa bande-dessinée Epicurus the Sage. Œuvres Généralités sur l'œuvre On sait qu'Aristote a écrit à l'intention du grand public des dialogues à la manière de Platon. Il n'en reste que de rares fragments (Eudème, La Philosophie, Du bien, etc.). Ces dialogues représentent les « discours exotériques » () d’Aristote, destinés à un large public. Cicéron n'hésite pas à qualifier son éloquence de et à juger ses livres (aujourd'hui perdus) mieux écrits que ceux de Platon. Les trente-et-un traités qui nous restent proviennent pour l'essentiel de notes de cours ou d'écrits destinés au public spécialisé du Lycée. À côté des « discours exotériques » (à l'usage du public), on trouve des leçons seulement orales appelées aussi notes « acroamatiques », recueils d’exposés destinés à des disciples avancés. Les spécialistes d'Aristote se demandent comment les écrits que nous connaissons ont été assemblés. En effet, leur organisation semble parfois hasardeuse et leur style n'a que peu de choses à voir avec ce qu'en dit Cicéron. Une trentaine d'ouvrages d'Aristote ont été perdus. Les experts se sont posé la question de savoir si cette perte faussait ou non la compréhension de l'œuvre d'Aristote. Dans son Histoire de la philosophie des Grecs, Eduard Zeller répond par la négative : Toutes les œuvres en question appartiennent aux dernières années de la vie d’Aristote. Si un jour une heureuse découverte devait enrichir nos connaissances sur l’ordre chronologique de ces écrits, il n’y aurait pourtant pas à espérer que l’ouvrage le plus ancien nous fasse remonter à une époque où Aristote travaillait encore à son système. Dans toutes ses parties, celui-ci se présente à nous comme un tout achevé ; nulle part nous ne voyons encore l’architecte à l’œuvre. Il convient de préciser que cette position date d'une époque où dominait encore . Depuis les écrits de Werner Jaeger, particulièrement son livre de 1923 Aristote, Fondements pour une histoire de son évolution, la thèse de l'unité doctrinale de la pensée aristotélicienne n'est plus dominante. Question de l'interprétation de l'œuvre L'œuvre dont nous disposons est basée sur des documents assemblés en livres au avant notre ère par Andronicos de Rhodes sans que ce dernier ait connu l'ordre envisagé par Aristote ni . Le corpus dont nous disposons a donc été écrit au mais édité au avant notre ère. Pour Pierre Aubenque, ce décalage de plusieurs siècles, doublé à la même période d'un oubli de la pensée d'Aristote, a conduit à dissocier fortement l'homme Aristote de la philosophie connue sous son nom. Aussi, l'intention de l'auteur étant inconnue, les exégètes ont été amenés à faire des hypothèses qui ont conduit à des lignes d'interprétations divergentes. Jusqu'à la fin du , on a considéré que la pensée d'Aristote formait un système complet et cohérent, de sorte que les commentateurs ont « complété » la pensée d'Aristote quand besoin était. Selon Pierre Aubenque, les commentateurs grecs ont systématisé la pensée d'Aristote à partir du néo-platonisme et . En 1923, Werner Jaeger dans un ouvrage intitulé Aristote : Fondements pour une histoire de son évolution inaugure une méthode d'interprétation génétique qui voit la philosophie d'Aristote en évolution. Il distingue trois phases successives : l'époque de l'Académie, les années de voyage et enfin le second séjour à Athènes. La première phase serait celle du dogmatisme platonicien (œuvres de jeunesse, l’Éthique à Eudème, Protreptique). La seconde phase serait celle de la naissance d’un platonisme critique et l'éclosion d'une philosophie de transition au cours de laquelle Aristote procède à des corrections du platonisme tout en reprenant plusieurs thèmes platoniciens : identification de la théologie et de l’astronomie, principe du premier moteur immobile (idée qui a son origine dans les Lois de Platon) et notion d’âme des astres. Enfin, la troisième phase correspondrait au second séjour à Athènes et marquerait l’apogée de la philosophie aristotélicienne. Durant cette troisième phase, Aristote se livre à des recherches empiriques et crée un nouveau type de science basé sur les enquêtes, la description et l’observation des choses particulières. Jaeger propose donc une vision systématique mais évolutive de la pensée d'Aristote. Cette façon de voir l'évolution de la pensée d'Aristote est contestée. Elle a été critiquée d'abord par Ingemar Düring puis par Hans-Georg Gadamer, qui estime que l'analyse de Jaeger repose sur ce que celui-ci considère comme des contradictions. Or, il est possible que ce qu'il perçoit comme des contradictions soit simplement ce qui dans la pensée d'Aristote est . Pour pallier ces défauts, Pierre Aubenque préfère partir de l'hypothèse selon laquelle nous ne sommes pas certains qu'Aristote ait . Pour lui, la métaphysique d'Aristote serait aporétique et il ne faudrait pas chercher une interprétation systématisante mais, au contraire, interpréter les difficultés ou apories de façon à procéder de la systématisation. Catalogue des ouvrages d'Aristote Dans Vies des philosophes (V, 21-27), Diogène Laërce a établi un catalogue des œuvres d'Aristote comprenant et qui fait toujours référence même si de nombreux écrits ont été perdus. Il vient probablement de la bibliothèque d'Alexandrie. Celui-ci est assez semblable à celui de lOnomatologos établi par Hésychios de Milet. Le catalogue le plus complet nous a été transmis par deux auteurs arabes, Ibn-el-Kifti dans son Histoire des savants et Ibn-Abi-Oseibia dans son Histoire des médecins célèbres. Les ouvrages sont traditionnellement abrégés par les initiales de leurs titres latins : ainsi P.N. pour Petits traités d'histoire naturelle (Parva naturalia), G.A. pour Génération des animaux. Les chiffres renvoient aux colonnes de l'édition Bekker de l'Académie de Berlin (1831) : ainsi, lHistoire des animaux (H.A.) occupe les colonnes 486 a — 638 b. La Logique (Organon) Catégories De l'interprétation Premiers Analytiques Seconds Analytiques Topiques Réfutations sophistiquesLa science pratique (morale et politique) Protreptique Éthique à Nicomaque Éthique à Eudème Des vertus et des vices Politique Constitution des AthéniensLa science productive Poétique RhétoriqueLes sciences théoriques Physique De la Génération et de la Corruption Sur L’Univers Traité du ciel Météorologiques De l'âme (en latin : de anima) MétaphysiqueLes ouvrages zoologiques Histoire des animaux Parties des animaux Du Mouvement des animaux Marche des animaux Génération des animauxLes petits traités Psychologie d'Aristote. Opuscules (Parva naturalia) De la sensation et des sensibles (de sensu et sensibilibus) De la mémoire et de la réminiscence Du sommeil et de la veille Des rêves De la divination dans le sommeil De la longévité et de la vie brève De la jeunesse et de la vieillesse De la respiration De la vie et de la mort Annexes Bibliographie Éditions anciennes Les éditions anciennes d’Aristote les plus notables sont celles de : (en grec). Alde Manuce, Venise (1495-1498), in-fol. Venise, Alde Manuce. 5 parties en 7 volumes. Œuvres complètes à l'exception de la Rhétorique et de la Poétique, publiées par le même Alde Manuce en 1508 dans un recueil de traités de rhétorique (lire en ligne). Sebastián Fox Morcillo, De naturæ philosophia seu de Platonis et Aristotelis consensione libri quinque, 1554, (lire en ligne). Sylburg (Francfort, 1585-86), toutes en grec. Guillaume Duval, (Paris, 1619 et 1654), in-fol., grec-latin. , Bekker et Brandis, grec-latin, avec un choix de commentaires, édition de l’Académie de Berlin, (Berlin, 1830-1836), 4 vol. in-4. T. I et II : les deux premiers volumes, qui contiennent les œuvres d'Aristote, servent de base pour toutes les références au texte d'Aristote : la pagination et les notations de colonnes et lignes en sont reproduites dans toutes les éditions scientifiques. Ces ouvrages sont disponibles en ligne : Aristotelis opera, tome 1 et tome 2. Les tomes 3, 4 et 5 contiennent des traductions latines de la Renaissance et des scholies : Aristotelis opera, tome 3, tome 4 et tome 5. La Collection Didot, (1848-1860). T. IV : Scholia in Aristotelem, 1836 : extraits de commentaires en grec. T. V, 1870 : Aristotelis fragmenta. ; Index aristotelicus par Hermann Bonitz. Commentaires sur Aristote : Commentaria in Aristotelem Graeca (CAG), édition de l'Académie de Berlin, 1882-1909, 23 vol. : Alexandre d'Aphrodise, Ammonios (fils d'Hermias), Jean Philopon, Thémistios, Simplicios, etc., Walter de Gruyter, 1891, 919 Éditions et traductions . . Études . . . . in . . . . . . . . . . . . Jean Lombard, Aristote et la médecine. Le fait et la cause, Paris, L'Harmattan, 1999,160 p. Jean Lombard, Aristote, Politique et éducation'', Paris, L'Harmattan, 1994, 152 p. . . . . . . . . . . . Articles connexes Sur la postérité Liens externes Répertoire de ressources philosophiques antiques Bibliotheca Classica Selecta Cnrs Remacle Site Académique Toulouse Articles de dictionnaires Lexicon graecum 1499 Émissions de radio Notes et références Notes Références Pédagogue de l'Antiquité Philosophe de la Grèce antique Philosophe de l'action Philosophe politique Philosophe moral Philosophe ou sociologue de l'éthique Philosophe des sciences Philosophe du IVe siècle av. J.-C. Personnalité du IVe siècle av. J.-C. Métaphysicien Rhétorique Logicien Théoricien du théâtre Théoricien de la mécanique Astronome de la Grèce antique Mathématicien de la Grèce antique Histoire de la mécanique Littérature grecque classique Personnage cité dans la Divine Comédie (Enfer) Jusnaturaliste Naissance en Chalcidique Naissance en 384 av. J.-C. Décès en 322 av. J.-C. Disciple de Platon Polymathe
Eulalia Guzmán
Eulalia Guzmán Barrón (1890–1985) est une pionnière du féminisme, une pédagogue et une militante nationaliste du Mexique post-révolutionnaire. Elle a également mené une carrière plus controversée d'archéologue. Son legs durable dans le domaine de l'archéologie est la création de la Bibliothèque nationale d'anthropologie et d'histoire et la constitution d'un fonds de milliers de documents relatifs à l'histoire du Mexique collectés dans des archives du monde entier. Féminisme et enseignement Eulalia Guzmán Barrón naît le 12 février 1890 à San Pedro Piedra Gorda, dans la municipalité de Cuauhtémoc, dans l'État de Zacatecas, au Mexique. Sa famille s'installe à Mexico quand E. Guzman est âgée de huit ans. E. Guzmán rejette l'idée que les femmes sont destinées à la vie domestique et s'engage dans la voie de l'enseignement. Elle reçoit une bourse pour étudier à l'école normale des enseignants et y obtient son diplôme en 1910. De 1909 à 1914, Guzmán est assistante à l'école normale. En 1906, elle cofonde Admiradoras de Juárez (littéralement, «Les admiratrices de Benito Juárez») avec Hermila Galindo, Laura N. Torres et Luz Vera pour faire campagne en faveur du droit de vote des femmes. Par la suite, la révolution mexicaine (1910-1920) a permis aux femmes d'accéder à de nouveaux espaces dont elles étaient exclues auparavant, mais elle ne leur a pas accordé le droit de vote, qui n'entrera en vigueur pour elles qu'au début des années 1950. Guzmán cofonde l'école professionnelle Corregidor de Querétaro en collaboration avec Herminia Álvarez Herrera, María Arias Bernal et Dolores Sotomayor, école dont l'objectif est d'aider les femmes à améliorer leur situation économique. Lorsque le président Francisco I. Madero est arrêté en 1913, Eulalia Guzmán et Maria Arias Bernal tentent de se rapprocher de l'instigateur du coup d'Etat, Victoriano Huerta, pour le convaincre de laisser la vie sauve au président et à son vice-président. Après l'assassinat de Madero elle milite en faveur des constitutionnalistes et contre Victoriano Huerta dans le cadre du Club Feminil Lealtad (Women's Loyalty Club). L'activité politique de Eulalia Guzman entraîne son licenciement de l'école Miguel Lerdo de Tejada, mais l'enseignante obtient rapidement un poste dans l'école secondaire Fournier. Son parcours dans l'enseignement incite les constitutionnalistes à envoyer E. Guzmán aux États-Unis en 1921 pour y faire des recherches sur les méthodes d'enseignement de l'histoire dans les écoles américaines. Aux États-Unis, Guzmán représente le Conseil féministe mexicain à la convention de la Ligue des électrices de 1922 à Baltimore et à la Conférence panaméricaine des femmes, avec Elena Torres et Julia Nava de Ruisánchez. De retour au Mexique, elle enseigne dans une école primaire rurale de Bácum dont les élèves sont des Amérindiens Yaquis et elle dirige une école du soir pour adultes. Entre 1923 et 1924, elle retourne à Mexico où elle devient la directrice de la campagne nationale contre l'analphabétisme. De 1926 à 1929, Guzmán étudie les méthodes d'enseignement dans des écoles européennes, et se rend dans ce but en Suisse et en Allemagne. De retour au Mexique, elle obtient une maîtrise en philosophie en 1933 de l'École d'études avancées de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM). Archéologie Travaux et carrière Elle participe aux fouilles de la tombe 7 de Monte Albán en 1933 avec Alfonso Caso ; en 1934 elle est l'une des premières à étudier le site précolombien de Chalcatzingo. En 1934 également elle est nommée directrice du département d'archéologie du Musée national, et deux ans plus tard, elle est chargée de la recherche de documents sur l'histoire du Mexique dans des musées et des bibliothèques d'Europe et des États-Unis. Elle étudie et voyage jusqu'en 1940, collectant plus de 3000 documents qui sont conservés par l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH). Guzman crée les archives historiques de la Biblioteca Nacional de Antropología e Historia (BNAH) (Bibliothèque nationale d'anthropologie et d'histoire). En 1942, elle explore les sites archéologiques d'Izapa et de Comitán de Domínguez au Chiapas et de sa propre ville natale, San Pedro Piedra Gorda. E.Guzmán est nommée à la tête des archives historiques de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire en 1944 et occupe ce poste jusqu'à sa retraite en 1968. Pendant ce temps, elle poursuit ses études et obtient en 1945 un diplôme en archéologie. Elle travaille sur un projet de film sur l'Amérique latine avec les Walt Disney Studios et elle fouille des sites à Chachoapam, Nochistlán, Tamazulapan, San Juan Teposcolula et Santo Domingo Yanhuitlán. Polémique au sujet de la dépouille supposée de Cuauhtémoc En 1949, Guzmán est chargée d'enquêter sur des témoignages qui localisent les restes du dernier chef (tlatoani) aztèque Cuauhtémoc dans la ville d'Ixcateopan, dans l'état de Guerrero. Cette affaire qui a duré près de trente ans a terni la réputation scientifique d'Eulalia Guzman. La politique y a joué un rôle : Cuauhtémoc symbolise la résistance aux conquérants espagnols ; le prestige de ce défenseur de Mexico-Tenochtitlan est immense, et le lieu comme les circonstances exactes de sa mort étant inconnus, l'annonce d'une découverte de sa sépulture suscitait une grande émotion. Eulalia Guzman entraînée par la ferveur nationaliste collective s'est écartée en cette circonstance des règles de la méthode scientifique. Guzmán examine les documents attribués à un prêtre franciscain et, les croyant authentiques, engage des fouilles dans l'église principale d'Ixcateopan. Elle découvre des ossements censés être, selon les allégations des habitants de la ville, ceux du héros national mexicain Cuauhtémoc, ainsi que des objets (un fer de lance et une plaque ovale avec l'inscription "1525-1529. Rey e S. Coatemo"). Dans un premier temps, les chercheurs acceptent les résultats fournis par E. Guzman, mais après un examen mené par l'Institut national d'anthropologie et d'histoire, ses conclusions sont rejetées. Le tollé public amène des membres éminents du mouvement de l'indigénisme, parmi lesquels Diego Rivera, à soutenir les conclusions de Guzman selon lesquelles les ossements sont authentiques. Le Secrétariat à l'Éducation publique du Mexique (SEP) constitue une « Grande Commission » composée de certains des chercheurs mexicains les plus réputés, dont Arturo Arnáiz y Freg, Alfonso Caso, Manuel Gamio, José Gómez Robleda et Manuel Toussaint pour un deuxième examen. Ils concluent que les documents sont falsifiés, que les ossements sont récents et critiquent Guzmán, victime d'un canular, pour son manque de méthode. Guzmán et d'autres publient alors de nombreux articles pour réfuter les conclusions de la commission. La communauté intellectuelle et savante se divise en deux camps, pour et contre Eulalia Guzman. Afin de mettre un terme à la controverse, une quatrième commission est créée en 1976 par le président Luis Echeverría. Le directeur général de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire, Guillermo Bonfil, réunit des archéologues, des architectes, des anthropologues, des médecins légistes et des historiens, qui réévaluent la documentation, les matériaux archéologiques, fouillent à nouveau le site. Selon les résultats de la commission de 1976, les restes appartiennent à huit individus décédés à des époques différentes, la plaque ovale peut avoir été fabriquée au XVIe siècle, mais l'inscription qui y figure correspond à une écriture récente, les documents associés à la découverte sont apocryphes. La perte de crédit de Guzmán dans le domaine académique n'a pas diminué sa popularité ; E Guzman a reçu des hommages dans le cadre de festivals et la place de la ville a été rebaptisée en son honneur. Elle meurt le janvier 1985 à Mexico. Sélection de publications La escuela nueva o de la accion (1923) Caracteres esenciales del arte antiguo mexicano: su sentido fondamental (1932) Los soulages de las rocas del cerro de la Cantera, Jonacatepec, Morelos (1934) Exploracion arqueologica en la Mixteca Alta (1934) "Un" yugo "totonaco de Medellín, Ver" Boletín del Museo Nacional de Arqueología, Historia y Etnología , Epoca 6a, T. 1 (1934) Un manuscrito de la colección Boturini que trata de los antiguos Señores de Teotihuacán (1938) " L'art de la cartographie parmi les anciens Mexicains " Imago Mundi Vol. 3 (1939): 1-6. Lo que vi y oí (1941) Lettre à Jaime Torres Bodet, 1950, et articles courts sur la tombe de Cuauhtémoc (1950) avec Alfonso Caso. La genealogía y biografía de Cuauhtemoc: refutación a las afirmaciones del grupo oponente de la llamada Gran Comisión (1954) Cuauhtémoc; datos biograficos y cronologicos segun la historia y la tradicion de Ixcateopan (1955) Relaciones de Hernán Cortés a Carlos V sobre la invasión de Anáhuac (1958) Pruebas y dictámenes sobre la autenticidad de los restos de Cuauhtémoc (1962) Mexique, sus antiguos pobladores (1963) Manuscritos sobre México en archivos de Italia {1964) Moctezuma Xocoyotzin (1966) Ichcateopan, la tumba de Cuauhtemoc : héroe supremo de la historia de México. [Tradición oral, documentos, los dictamenes negativos, los concluyentes estudios químicos, antropológicos, históricos, matemáticos, anatómicos, paleográficos (1973) Bibliographie Beatriz Barba de Piña Chán, «Eulalia Guzmán Barrón», La antropología en México, panorama histórico, En Carlos García Mora (dir.), Vol. 10, Los protagonistas (Díaz-Murillo), México, Instituto Nacional de Antropología e Historia, 1988, pp. 255-272. Alejandra Moreno Toscano, Los hallazgos de Ichcateopan 1949-1951, México, Universidad Nacional Autónoma de México, 1980. Références Liens externes Naissance dans l'État de Zacatecas Naissance en février 1890 Femme archéologue Archéologue mexicain Professeur mexicain Féministe mexicaine Décès en janvier 1985 Décès à Mexico Décès à 94 ans
Lufira (homonymie)
Lufira peut être : Lufira, rivière du Congo-Kinshasa, affluent du Lwalaba (fleuve Congo) ; Lufira, rivière du Malawi, tributaire du lac Malawi.
Annay (Pas-de-Calais)
Annay, parfois appelée Annay-sous-Lens, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la communaupole de Lens-Liévin (communauté d'agglomération) qui regroupe et comptait en 2010. Géographie Communes limitrophes Urbanisme Typologie Annay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant et en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,9 %), zones urbanisées (38,8 %), forêts (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,3 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Cette commune est parfois appelée Annay-sous-Lens. Histoire Dans Annay, le premier terme An indique la quantité de terre qu'un âne laboure en un an ou celle que l'on peut ensemencer avec la charge de cet animal. Le deuxième, Nay, signifie un lieu planté d'aulnes. Annay s'est écrit ou appelé Aldnais en 955, Altnai en 1037, Annez en 1070, Alnay en 1110, Allnay en 1167, Alnetum en 1204, Ausnay en 1214, Aunai en 1215, Aunay en 1218, et enfin Annay. Jusqu'à la Révolution, le village forme avec ceux de Harnes et Loison, un comté qui dépend de l'abbaye Saint-Pierre de Gand. Son histoire est intimement liée à celle de ce comté. Celui-ci, faisant enclave dans le bailliage de Lens, dépend pendant 826 ans du monastère flamand (abbaye de Gand) qui confie la garde et la protection de ses biens de 864 à 1191 aux comtes de Flandre. Le premier est Eustache II, père de Godefroy de Bouillon. L'origine du nom Annay s'explique par les nombreux marécages qui composaient jadis la région. En effet, Aunai ou Aulnaie signifie un lieu planté d'aulnes ou aunes. Ce sont des arbres de la famille des cupulfères qui croissent dans des lieux humides. Annay fut visitée et sans doute habitée d'abord par les Celtes puis les Romains. Il est compris dans l'ancien pays de Scribiu ou pays de l'Escrebieux. Elle a été ravagée ainsi que sa région par les barbares vandales vers l'an 409. En 407, Annay est ravagée par une bande de barbares qui séjourne à Pont-à-Vendin. Par sa situation géographique Annay a souffert des toutes les guerres qui désolèrent la contrée. Les rixes entre les habitants étaient fréquentes. Le village était très souvent incommodé et harcelé par les troupes en campagne qui lui causèrent de grands dommage. En 1303, Annay est incendiée deux fois par les Flamands qui venaient de battre les Français à Courtrai. Après que Turenne y fasse camper ses troupes en 1656, le village jouit jusqu'à la guerre de Succession d'Espagne, d'un repos nécessaire. À la fin de 1706, un fort est construit dans les marais d'Annay par les habitants, d'après les prescriptions du sieur Mortagne. En 1709, le maréchal de Villars place son quartier général en ce village, où campe son armée. S'étant ensuite porté vers le Scarpe, il y laisse une partie de ses troupes sous les ordres du comte d'Artagnan. Heureusement la paix d'Utrecht met fin à la guerre. En cette même année les derniers Huguenot de Annay quittent la France pour se réfugier dans le Sud-Est de la Hollande, notamment en Groede, dans le "West-Zeeuws-Vlaanderen" qui fait part de la province de Zélande. Cette famille de paysans, les Cysoing (devenu Suwijn), originaires du village de Cysoing, consistait de 11 personnes. (Annales généalogiques de Middelburg en Zélande). Pendant la Terreur, deux cultivateurs d'Annay, le maire et son frère, accusés d'avoir avili la société populaire de la commune et dilapidé les meubles de l'église, sont arrêtés, mais ils trouvent grâce devant le tribunal révolutionnaire. Il n'en est pas de même de la dernière abbesse du monastère d'Annay. Déclarée coupable d'avoir soustrait les meubles de l'abbaye et de s'être apitoyée sur le sort des prêtes déportés, elle est condamnée à mort et guillotinée. Dans l'histoire d'Annay on relève l'existence sur son territoire d'un asile, de deux fabriques de sucre, d'une fabrique de chicorée, de trois brasseries et de deux briqueteries. Politique et administration Situation administrative La commune d'Annay se situe dans le département du Pas-de-Calais et fait partie de la région Hauts-de-France. Elle appartient à l'arrondissement et au canton de Lens (à ). La commune est membre de la Communaupole de Lens-Liévin, qui rassemble 36 communes (Ablain-Saint-Nazaire, Acheville, Aix-Noulette, Angres, Annay, Avion, Bénifontaine, Billy-Montigny, Bouvigny-Boyeffles, Bully-les-Mines, Carency, Éleu-dit-Leauwette, Estevelles, Fouquières-lès-Lens, Givenchy-en-Gohelle, Gouy-Servins, Grenay, Harnes, Hulluch, Lens, Liévin, Loison-sous-Lens, Loos-en-Gohelle, Mazingarbe, Méricourt, Meurchin, Noyelles-sous-Lens, Pont-à-Vendin, Sains-en-Gohelle, Sallaumines, Servins, Souchez, Vendin-le-Vieil, Villers-au-Bois, Vimy et Wingles) pour une population totale d'un peu moins de habitants. Liste des maires Population et société Démographie Évolution démographique Pyramide des âges En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait pour , soit un taux de 51,5 % de femmes, égal au taux départemental (51,5 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Un Camus-haut, vestige d'une cité bien plus grande bâtie pour les mineurs de la fosse 24 - 25, a été classé le au patrimoine mondial de l'Unesco. L'église Saint-Amé date de 1958. Ancienne abbaye de la Brayelle. Personnalités liées à la commune Héraldique Pour approfondir Bibliographie Articles connexes Liste des communes du Pas-de-Calais Liens externes Site de la mairie Notes et références Notes Références Communaupole Commune dans le Pas-de-Calais Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918 Unité urbaine de Douai - Lens Aire urbaine de Douai-Lens
The SSE Hydro
est une salle polyvalente située à Glasgow (Écosse). Inaugurée le avec un concert de Rod Stewart, elle dispose d'une capacité de places. Liens externes Fondation en 2013 Salle de concert en Écosse Site des championnats sportifs européens 2018 Glasgow
Code SPARS
SPARS est un acronyme de Society of Professional Audio Recording Services, la société des services professionnels d'enregistrement audio. Le code SPARS est un code à trois lettres qui apparaît sur certaines pochettes de disque compact indiquant au consommateur si l'équipement utilisé dans la production de l'enregistrement est analogique (A) ou numérique (D) . Plusieurs limitations de ce code font qu'il est en grande partie abandonné. Source Enregistrement sonore Stockage disque optique
La Déboussole
La Déboussole est le dernier album édité sous le nom de Catherine Ribeiro + Alpes en 1980. Il a été réédité en CD sous le label Mantra en 1994. Commentaire Avec cet opus, la tendance déjà présente dans Passions (titres plus courts, plus accessibles) s'accentue. Si les textes de Catherine Ribeiro n'ont rien perdu de leur profondeur (Ne Pas Partir Ne Pas Mourir), ils peuvent sembler un peu décalés dans une ambiance très funk. C'est pourtant avec cet album que le groupe Alpes obtient (enfin) le grand Prix de l'Académie Charles-Cros. Le dernier titre est une reprise de Paix actualisée dans des rythmes funky. La partie vocale est plus longue, les déclamations de la chanteuse étant entrecoupées de cris et de rugissements qui peuvent évoquer Janis Joplin. Liste des titres Les textes sont tous écrits par Catherine Ribeiro, la composition musicale est précisée pour chaque titre: Face A La Vie en bref – 3:32 (Francis Campello) Voyage au fond de l'amour – 3:00 (René Werneer) La Grande Déglingue – 3:20 (Patrice Moullet) Ne pas partir ne pas mourir – 2:16 (Patrice Moullet) Dis-moi qui tu embrasses – 5:27 (Patrice Lemoine) Face B La Nuit des errants – 5:25 (Patrice Moullet) La parole est à la victime – 2:58 (Patrice Moullet) Paix (1980)– 11:59 (Patrice Moullet, Pierre Gasquet, Patrice Lemoine) Musiciens Catherine Ribeiro : chant Francis Campello : basse René Werneer : violon Patrice Moullet : guitares Patrice Lemoine : claviers Pierre Gasquet : percussions Notes et références Album de Catherine Ribeiro Album musical sorti en 1980 Album publié par Philips Records
Victor Del Corral Morales
Victor Del Corral Morales né le à Barcelone est un triathlète professionnel espagnol. Multiple vainqueurs de compétitions internationales de triathlon, il pratique également avec succès le cross triathlon et le duathlon. Biographie Jeunesse Victor Del Corral Morales pratique dans son enfance le football et la natation, et s'adonne plus sérieusement dès l'âge de 13 ans à la pratique du vélo tout terrain avec ses frères sous les directives de son père, passionné de cyclisme. Il pratique pleinement ce sport, jusqu’à l'âge 19 ans obtient plusieurs titres régionaux. Il arrête momentanément pour mener ses études. Il reprend deux années plus tard, et découvre le duathlon, mais ses études secondaires le tienne encore éloigné de la pratique sportive intensives. En 2004, il reprend le sport de compétition et se consacre plus particulièrement au triathlon et au duathlon. Carrière en triathlon et duathlon Jusqu'en 2009, Victor Del Corral Morales remporte des succès nationaux en duathlon, cross duathlon et en VTT, mais reste semi-professionnel en conservant son emploi à l'Université de Barcelone. Il est sélectionné par la fédération nationale et participe aux championnats du monde et d’Europe de duathlon ou il obtient quelques bon résultats. Il fait le choix de devenir triathlète professionnel en 2010. Il remporte cette année deux titres de champion d'Espagne en duathlon et cross duathlon, mais également le championnat national en cross triathlon, ainsi que le titre de vice-champion d'Europe de cette spécialité. En 2010, il prend part à son premier triathlon XXL, sur l'Embrunman en France, il monte sur la troisième marche du podium et réitère cette performance en 2011 après avoir remporté le triathlon EDF Alpe d'Huez longue distance. L'année 2011 voit sa victoire sur les championnats d'Europe de cross triathlon, et le voit monter sur les secondes marches des championnats du monde et d'Europe de duathlon. Il remporte son premier succès international sur Ironman en 2012, en triomphant sur l'Ironman Lanzarote et prend cette même année la seconde place de l’Embrunman. S'adonnant complètement au triathlon longue distance, il remporte les éditions 2013 de l'Ironman Floride, l'Ironman Arizona aux États-Unis. Après être passé tout prés de la victoire en 2014 et 2015, où il finit sur la seconde place du podium, Dubaï (émirat) Victor Del Corral remporte en 2016, l'Ironman France, un titre qu'il convoite depuis plusieurs années. La partie natation fut emmenée par les Français Robin Pasteur et Kevin Rundstadler qui ont dès le début imposés un rythme élevé à la compétition. Victor Del Corral pointe pour sa part à cinq minutes de ce groupe lors de la première transition. Le parcours vélo continue sur un rythme très élevé et Kevin Rundstadler conserve les commandes. Au kilomètre 68, Bertrand Billard porte son effort pour creuser des écarts avec le groupe de chasse et prend les commandes de la course au , avance qu'il ne cède pas jusqu'au retour au parc, pour la seconde transition, suivi de près par James Cunnama. Victor Del Corral à plus de sept minutes du Français maintien son rythme et les écarts en maitrisant cette partie en préparation du marathon. Dès le début de la course à pied, Bertrand Billard cède du terrain au Sud-Africain James Cunnama qui réduit les écarts dans les cinq premiers kilomètres, Victor Del Corral qui fait montre d'une grande fraicheur réalise un bon début de marathon et ramène à cinq minutes son retard sur la tête de course. Il réduit peu à peu les écarts et prend la tête de l'épreuve dans les derniers dix kilomètres, alors que le Français, privé d'énergie au passage du semi-marathon, abandonne. Victor Del Corral résiste à la pression du Sud-Africain qui le talonne jusqu’à la ligne d'arrivée, qu'il franchit avec 35 secondes d'avance sur ce dernier. Palmarès Les tableaux présentent les résultats les plus significatifs (podium) obtenus sur le circuit international de triathlon et de duathlon depuis 2010. Notes et références Voir aussi Articles connexes Duathlon Cross triathlon Liens externes Site officiel Victor Del Corral Triathlète espagnol Duathlète espagnol Naissance en mai 1980 Naissance à Barcelone Champion d'Europe de triathlon cross
Hôpital du parc
Lhôpital du parc (en ) anciennement clinique pour enfants (en ) est un hôpital situé à Meilahti à Helsinki en Finlande. L'hôpital fait partie du district hospitalier d'Helsinki et de l'Uusimaa (HUS). Transformation En , les activités de la clinique pour enfants ont toutes été transférées au nouvel hôpital pour enfants. Après les travaux de réhabilitation des locaux, un hôpital chirurgical pour adultes nommé hôpital du parc doit ouvrir en 2021. Situation géographique Dans le même quartier se trouvent la tour hospitalière de Meilahti, l'hôpital d'Haartman, la clinique de gynécologie, l'hôpital triangulaire de Meilahti, l'hôpital des yeux et des oreilles, la clinique d'oncologie, l'hôpital pour enfants et des bâtiments de la faculté de médecine de l'université d'Helsinki. Références Voir aussi Liens internes District hospitalier d'Helsinki et de l'Uusimaa Campus de Meilahti Liens externes Parc Université d'Helsinki Meilahti District hospitalier d'Helsinki et de l'Uusimaa
L'Alibi (album)
L'Alibi est le (mais il porte le , l'éditeur ayant changé entre-temps) mettant en scène le personnage de Lucky Luke, paru chez Dargaud en 1987. Les dessins sont de Morris sur des scénarios de Claude Guylouis. Chacune des histoires est assez courte (10 ou 12 pages par récit). Liste des aventures L'Alibi Le beau-père de Gisela trouve que sa pupille est trop « citadine ». Il demande à Lucky Luke de préparer un voyage de noces un peu spécial : un séjour dans le dangereux Ouest américain. Lucky Luke est chargé de préparer un parcours mouvementé mais sécurisé. Ce dernier effectue donc un repérage des lieux dans lesquels Gisela et son époux Butty découvriront l'Ouest américain. La diligence se met en route. Au programme : problèmes climatiques, attaque par les Indiens, bagarre dans le saloon, attaque par des desperados au cours de laquelle Gisela est enlevée. Mais lorsque Lucky Luke « découvre le repaire » des bandits (en fait des acteurs qu'il a rémunérés), ces derniers sont ligotés et ont les pieds et poings liés : de vrais desperados les ont maîtrisés et ont réellement enlevé Gisela… Lucky Luke est assisté dans cette aventure par Rantanplan, qui comme d'habitude comprend tout de travers. Athletic City John Litte Feather, appelé communément « Chet », est un jeune homme faible et chétif. Il est la risée des habitants d'Indigo et notamment des jeunes femmes qui mettent en doute sa virilité. Avec l'aide de Lucky Luke, Chet tente de changer de morphologie : après plusieurs mois d'efforts, il devient l’homme le plus musclé de la petite ville... Olé Daltonitos Les Dalton s'évadent de prison et se rendent au Mexique. En cours de route, ils attaquent une diligence. À son bord, des toréros qui se rendent à San Augustín pour la corrida annuelle. Les Dalton les ligotent et prennent leurs habits. Lorsqu'ils arrivent à San Augustin, une foule en délire les attend. Joe, qui a pris les vêtements et qui a la même taille que Pepe Pompero, le matador, est célébré comme un héros, tandis qu'Averell tombe amoureux de la jeune Pomponetta. Pendant ce temps, Lucky Luke, avisé de l'évasion des Dalton, part à leur recherche… Un cheval disparaît Au petit matin, Lucky Luke découvre que Jolly Jumper a été enlevé durant la nuit. Le ravisseur exige une rançon de dollars. N'ayant aucune idée de l’endroit où se trouve son fidèle cheval, Lucky Luke tente de réunir la somme réclamée. La banque refusant de lui prêter sans garantie cette somme, et ses amis et connaissances ne disposant pas de cinq mille dollars, Lucky Luke décide de tenter de retrouver Jolly Jumper. Pour cela, il n’a qu'un indice : les fautes d'orthographe et les défectuosités de l'expression laissées par le ravisseur sur la demande de rançon. Mais pour voyager, encore faut-il avoir un cheval. Lucky Luke, après bien des essais de chevaux, en trouve un qui sort de l'ordinaire : c'est un cheval « intellectuel » qui déteste les fautes de grammaire et de syntaxe ! Lucky Luke part à la recherche des bandits dont on sait qu'ils ont un problème dans l'expression orale. Il finit par découvrir un écrivain public, Julius Greg, qui pourrait bien être le ravisseur. Mais la vérité est plus compliquée que cela…… Adaptation L'histoire « L'Alibi » de cet album a été adaptée dans la série animée Lucky Luke, diffusée pour la première fois en 1991. Liens externes Album de Lucky Luke Album de bande dessinée sorti en 1987
Castellers de Gràcia
Les Castellers de la Vila de Gràcia sont une colla castellera du quartier de Gràcia (à Barcelone) fondée en 1996, et qui a pour objectif de construire des tours humaines. Ils ont été parrainés par la colla des Castellers de Terrassa (Terrassa), celle des Castellers de Sants (Barcelone) et celle des Castellers de Sant Andreu de la Barca (Barcelone). La couleur de leur chemise est le bleu marine. Le premier 4 de 8 (château d’une hauteur de 8 étages et 4 personnes par étage) déchargé par l’équipe de Gràcia (décharger veut dire faire le château sans tomber) eut lieu le à la Place de la Vila de Gràcia lors de la journée castellera de Festa Major de Gràcia. La meilleure actuation de leur histoire est 4 de 8, 3 de 8 et 2 de 7. Jusqu’en 2010, les Castellers de la Vila de Gràcia ont participé 5 fois au Concours de Châteaux qui a lieu tous les deux ans à Tarragone: 2002, 2004, 2006,2008 et 2010. Ils sont connus populairement comme la colla dels blaus (l’équipe des bleus), pour la couleur de leur chemise ou la colla dels estudiants (l’équipe des étudiants, car ses membres sont traditionnellement jeunes). Les Castellers de la Vila de Gràcia apparaissent brièvement dans le film L'Auberge espagnole de Cédric Klapisch. Histoire Les châteaux à Gràcia ne sont pas une nouveauté. Il y a des références historiques datant de la fin du et jusqu’au début des années trente du . Vers 1890, une équipe se constitua formée de personnes provenant des environs de Tarragone qui migrèrent en raison de la crise de la filoxère, les Xiquets de Gràcia. Il est possible que ces nouveaux arrivants trouvèrent dans l’ambiance populaire de celle qui était encore Vila de Gràcia, l’atmosphère propice pour développer une activité castellera en créant une colla local. On a trouvé des références disant que cette colla fit des châteaux en public, depuis les années 1880, entre 1900 et 1910 et durant la deuxième décennie du . La plupart des représentations eurent lieu pendant la Festa Major de Gràcia. Les débuts Cependant, l’histoire des actuels Castellers de la Vila de Gràcia a commencé au début des années 1990, quand un groupe de jeunes du réseau associatif de Gràcia, passionné de châteaux, commencèrent à parler de la possibilité de créer une colla castellera. Cette idée commença à prendre forme quand ils se décidèrent à organiser la première réunion en et commença le bouche-à-oreille. C’est ainsi que fut organiser le premier entraînement le de cette même année à la Plaça del Sol, où se réunirent une trentaine de personnes. La première apparition publique de la nouvelle colla de Gràcia a eu lieu en février 1997 lors de la diada castellera de Santa Eulàlia à la place Sant Jaume de Barcelone, où ils ont fait deux pilars de 4 (une personne par étage, 4 étages ; cette construction est considérée comme la plus facile de tout le répertoire). La première représentation à la Plaça de la Vila de Gràcia, considérée comme la propre place de la colla a eu lieu le , cette représentation a convoqué une soixantaine de castellers et plusieurs constructions simples ont été réalisées. Les premiers châteaux La présentation officielle au monde casteller eut lieu le . Parrainés par les Castellers de Terrassa, les Castellers de Sants et les Castellers de Sant Andreu de la Barca, ils ont couronné leurs premiers châteaux de 6 étages. Cette première saison fut une époque pleine de hauts et de bas, même si le travail réalisé durant l’année donna finalement ses fruits avec la construction d’un château de 7 étages, le 4 de 7 pour la Diada, le . Des châteaux de 7 à ceux de 8 Durant les années suivantes, la colla de Gràcia a évolué positivement en se consolidant en tant que colla de 7, jusqu’au , où lors du XIX Concours de châteaux de Tarragone, ils ont chargé le premier 4 de 8 de leur histoire après avoir déchargé au tour précédent le premier 2 de 7. Depuis 2002, les Castellers de la Vila de Gràcia ont fait chaque année un 4 de 8, commençant aujourd’hui à se consolider en tant que colla de 8 et en tant qu’une des 15-20 premières meilleures colles du panorama casteller actuel. La colla de Gràcia compte aussi depuis les premiers mois de son existence d’un groupe de grallers, qui est aussi une école de gralles pour tous ceux qui veulent jouer de la gralla pendant les différentes activités castelleres. En 1999, les Castellers de la Vila de Gràcia ont reçu la Médaille d’honneur de Barcelone. Ils sont aussi membres des Colles de Cultura Popular de Gràcia (Groupes de Culture Populaire de Gràcia). En 2013, pendant la Festa Major de Gràcia, la "jornada castellera" a été suspendue, après qu'un casteller ait été grièvement blessé à la suite d'un effondrement pendant un « 5 de 8 » devant la mairie du district de Gracia. Entraînements Les Castellers de la Vila de Gràcia ont eu comme local d’entraînement différents espaces du quartier, parmi lesquels l’école Josep Maria Jujol, L’Artesà de Gràcia et l’ancienne école OSL. Actuellement, et ce depuis 2002, le local d’entraînement se situe à l’école Reina Violant (c. Trilla, 18 de Gràcia). Les entraînement ont lieu tous les mardis et vendredis de 20h à 23h. Autres activités Depuis 1998, les Castellers de la Vila de Gràcia produisent l’émission de radio sur les castellers "Terços amunt!", sur les ondes de Ràdio Gràcia. Ce programme de radio s’est émis sans interruption jusqu’à aujourd’hui. En 2010, Terços amunt a reçu le prix Vila de Gràcia à la meilleure initiative de communication. Ils possédèrent aussi une revue trimestrielle que a été publiée jusqu’en 2004, appelée L'Espadat. Mais l’activité extracasteller la plus importante organisée par les Castellers de la Vila de Gràcia est l’organisation, depuis 2001, de la décoration de la Plaça de la Vila de Gràcia dans le cadre de la Festa Major de Gràcia.' Participation au concours de Tarragone Les Castellers de la Vila de Gràcia ont participé à cinq éditions du concours de Tarragone. Entre parenthèses et en gras, la position finale. XIX Concurs de castells de Tarragone (2002): 2 de 7, 4 de 8c, 5 de 7 (13) XX Concurs de castells de Tarragone (2004): 4 de 8i, 4 d 8c, 5 de 7, 4 de 7a (14) XXI Concurs de castells de Tarragone (2006): 2 de 7c, 4 de 8c (16) XXII Concurs de castells de Tarragone (2008): 5 de 7, 4 de 8c, 4 de 7a (15) XXIII Concurs de castells de Tarragone (2010): 4 de 8, 2 de 7, 5 de 7 (11) Les Castellers de la Vila de Gràcia dans le monde Représentations hors des Pays Catalans Marseille (2001) Carcassonne (2002) Séville (2005) Montréal (2015) Représentations au sein des Pays Catalans (hors de Catalogne) Pays Valencien Algemesí (2003) La Xara (Dénia) (2007) L'Alcúdia (2009) Pyrénées-Orientales Baho (1998) (1999) Perpignan (2005) Îles Baléares Sant Francesc, Formentera (2010) Ville d'Ibiza, Ibiza (2010) Les Caps de Colla Le Cap de Colla est le plus haut responsable technique des équipes de “castellers”. Les présidents Premiers châteaux réussis Notes et références Voir aussi Bibliographie Albert Musons, Quim Perelló, Jordi Ràfols i Miquel Sendra: Xiquets ahir, castellers per sempre: Vila de Gràcia (1876-2002), Col•lecció "La Font de l'atzavara" del Taller d'Història de Gràcia, 111 pàg., Barcelonr. Carles Gallardo: Blau, fraternitat i castells: Castellers de la Vila de Gràcia (1997-2001), 126 pàg., publié par les Castellers de la Vila de Gràcia. Articles connexes Angelets del Vallespir Castellers del Riberal Castellers de Vilafranca Castellers de Sants Liens externes Castellers de la Vila de Gràcia Chroniques des représentations de la colla Gracia
Frinton-on-Sea
Frinton-on-Sea est une petite ville résidentielle balnéaire du district de Tendring dans l'Essex, en Angleterre. Elle fait partie de la « paroisse de Frinton et Walton ». Histoire Jusqu'à l'Époque victorienne, Frinton ne consistait qu'en une église, quelques fermes et une poignée de maisonnettes. Dans les années 1890, l'industriel Richard Powell Cooper (1847-1913) qui possédait déjà le terrain de golf, achète les droits de Peter Bruff. Powell Cooper avait des vues différentes sur les aménagements futurs du site. Le « Sea Defence Act de 1903 » projette de stabiliser les falaises en séparant l'esplanade de la mer. Dans la première moitié du , la ville attire la haute société. Palmiers, boutiques de luxe sur Connaught Avenue, hôtels haut de gamme le long de l'Esplanade, un tournoi de tennis (juste classé après celui de Wimbledon), renforcent l'attractivité de la station. Le prince de Galles, Édouard VIII, fréquente le golf club et Winston Churchill y loue une maison. Frinton est la dernière localité attaquée par la Luftwaffe, en 1944. En 2015, bien que la délinquance soit à un très bas niveau, décident de financer, à hauteur de chacun par an, une milice de sécurité privée sur une partie de la ville, de sept heures du matin à sept heures du soir. Cette décision provoque les critiques de la police de l'Essex et du responsable judiciaire, Nick Alston. Personnalités Ross Davidson, acteur, a vécu à Frinton-on-Sea avant sa mort en octobre 2006. James McKenna, acteur qui a joué Jack Osborne dans Hollyoaks, y habite. Mike Read, disc-jockey et David Hamilton, présentateur de radio y ont vécu . David Evans, cofondateur d'AOL UK et d'AOL Canada a grandi à Frinton-on-Sea avant de fréquenter l'école de Colchester. Richard Cobb (1917 - 1996), professeur d'Histoire moderne de l'Université d'Oxford, est né dans la ville. Alfred 'Ken' Gatward, aviateur, meneur de groupe DSO, DFC avec barrette, a participé à une mission sur Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, il a vécu en ville. Notes et références Liens externes Association of Frinton Beach Hut Owners website Unofficial Frinton on sea website Frinton Golf Club website Essex Photos BIGL Radio has studios in Frinton Joke's over for the last resort (Ross Clark, Daily Telegraph, 19 July 2003) Ville dans l'Essex Station balnéaire en Angleterre
Jean-Pierre Ugarte
Jean-Pierre Ugarte (né à Bordeaux le ) est un peintre français. Il réalise ses premières œuvres en 1961 et présente sa première exposition en 1984. Il poursuit ensuite son activité de peintre, avec des expositions, jusque dans les années 2000 et vend ses toiles en France et à l'étranger. Il a d'autre part collaboré à la série de bande dessinée Le Territoire, publiée entre 2003 et 2008 aux éditions Delcourt. Biographie Jean-Pierre Ugarte est né le à Bordeaux. Il est le fils unique d'un employé de la SNCF et d'une mère ouvrière dans une usine. D'abord élevé jusqu'à 8 ans à Urrugne, il retourne ensuite vivre ensuite à Bordeaux jusqu'à l'âge de 24 ans. Il peint sans ambition particulière une quarantaine de tableaux « figuratifs » entre 1961 et 1966. Il étudie aux Beaux-Arts de Paris de 1966 à 1971. Commence alors une période de réflexion sur son art pendant laquelle, son service militaire accompli, il voyage en visitant les musées d'Europe du Nord, tout en vivant du produit des ventes de ses toiles. Puis il entame une carrière professionnelle, avec un bref passage dans l'enseignement (1973-1974) immédiatement suivi d'un poste de graphiste à la Société nationale des pétroles d'Aquitaine, où il travaille douze ans. Peu à peu, sa carrière de peintre se développe, avec un premier vernissage à Montauban en 1984, suivi par d'autres à Paris, Toulouse, Nice, Bordeaux, puis Pau où il peint de longues années dans son atelier du Boulevard Barbanègre. Depuis 2002, il expose à la Galerie Modus, située Place des Vosges. Enfin, de 2003 à 2008, il collabore à la série de bande dessinée Le Territoire, publiée aux éditions Delcourt, à la suite de sa rencontre en 2003 avec Éric Corbeyran. Depuis le début des années 1980, Jean-Pierre Ugarte a peint environ 450 toiles, qu'il vend en France et à l'étranger. Il peint dans des tonalités de bleu-gris éteint, de beige ou de bronze, dans le style d'Altdorfer ou de Caspar David Friedrich ; cependant, le monde qu'il décrit ainsi est un monde pétrifié. Style Il travaille dans une gamme de bleus gris ternes, beiges et bronzes qui évoquent des photographies anciennes et ternes. Il peint des paysages « romantiques » à la manière d'Altdorfer ou de Caspar David Friedrich. Expositions 1984, Art 119, Montauban 1985, Bernier, Paris 2000, Mennour, Paris Références Annexes Articles connexes Le Territoire Art visionnaire Bibliographie Michèle Heng, Jean-Pierre Ugarte : peintures, éditions Natiris, 1989. Michel Random, Bernard Junca, Jean-Pierre Ugarte : peintures et dessins, 1989-1996, Paris, éditions Ramsay, 1996. Liens externes Peintre français du XXe siècle Peintre français du XXIe siècle Dessinateur français de bande dessinée Naissance en janvier 1950 Naissance à Bordeaux
Dévoluy (commune)
Dévoluy, ou localement Le Dévoluy, est depuis le , une commune nouvelle française située dans la région naturelle du Dévoluy dans les Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est issue du regroupement des quatre communes de l'ancien canton de Dévoluy : Agnières-en-Dévoluy, La Cluse, Saint-Disdier et Saint-Étienne-en-Dévoluy son chef-lieu. Géographie Localisation Le chef-lieu, Saint-Étienne-en-Dévoluy, est située à au nord-est de Veynes. Avec , la commune nouvelle de Dévoluy constitue la deuxième commune du département en superficie, derrière Névache. Relief et géologie La commune couvre tout le massif du Dévoluy. Le territoire de la commune de Dévoluy possède de nombreuses cavités souterraines, les chourums, propices à la spéléologie. Ce territoire est également sujet aux phénomènes d’avalanches Le Mélèze d'Europe, ou Mélèze commun (Larix decidua) est particulièrement présent dans le Dévoluy. Hydrographie et eaux souterraines Cours d'eau sur la commune ou à son aval : rivière la Souloise et ses affluents, La commune est arrosée par la Ribière, qui descend de la crête des Aiguilles et se jette dans la Souloise à Saint-Disdier, quelques kilomètres plus au nord, torrents de merdarel, de rioupes, des queyras, la ribière, de la grésière, de la gearette, de la pisse, des adroits, des pertusets, de l'are, le béoux, de mouche chat, des plates, de pré la pierre, des ormants, du clos des ânes, des aberts, de rabioux, de font bidouine, de crève corps, de la salette, ruisseau de fontète, béal de glaisette, le rif froid. Le Petit Buëch est un sillon qui sépare le Dévoluy des Préalpes du Diois. Dévoluy dispose de deux stations d'épuration : celle d'Agnières-en-dévoluy, d'une capacité de 4000 équivalent-habitants, celle de Saint-Étienne-en-Dévoluy, d'une capacité de 7500 équivalent-habitants. Climat Saint-Étienne-en-Dévoluy : Climat classé « Cfb » dans la classification de Köppen et Geiger. Agnières-en-Dévoluy : Climat classé « Cfb » dans la classification de Köppen et Geiger. Communes limitrophes Voies de communication et transports Voies routières Trois routes départementales : La D 217 au nord par le défilé de La Souloise vers le département de l'Isère. La D 937 au sud par le col du Festre, axe principal pour se rendre à Veynes et Gap. La D 17 à l'ouest par le col du Noyer ouverte seulement l'été. Transports en commun La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Veynes - Dévoluy, accessible avec une correspondance TER depuis les gares TGV de Valence-Ville, Valence TGV, Grenoble et Marseille-Saint-Charles, mais également directement en train de nuit depuis Paris-Austerlitz. La ligne S10 de bus « Zou 05 » / « Dévoluy-Voyages » (réservation conseillée) relie cette gare avec les principaux lieux de la commune, allant de 30 minutes pour La Cluse à un peu moins d'une heure pour SuperDévoluy. Les navettes inter-stations permettent également une desserte locale. Des transports à la demande (taxis) sont possibles depuis la gare de Grenoble. Intercommunalité Commune membre de la Communauté de communes Buëch-Dévoluy. Urbanisme Typologie Dévoluy est une commune rurale. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. La commune nouvelle est dotée d'un plan local d'urbanisme. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (42,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,3 %), forêts (15,4 %), prairies (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %), zones urbanisées (0,1 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie La commune du Dévoluy est née de la fusion des communes d'Agnières-en-Dévoluy, La Cluse, Saint-Disdier et Saint-Étienne-en-Dévoluy. Si le toponyme, en tant que nom de commune est récent, le toponyme Dévoluy est, par contre bien plus ancien et apparaît au siècle sous les formes Devologium, Devolodium en 1150 dans le cartulaire de l'abbaye de Durbon. Du nom du massif éponyme. Dévoluy provient du verbe dévaler, évoquant les champs d'éboulis et les ravinements des torrents avec un adage un brin moqueur, « on ne sait pas ce qu'ils sèment, mais chaque année ils récoltent des pierres », qui donne l'image du paysage minérale du Dévoluy. Histoire Les arrêtés préfectoraux des 13 mars et créent officiellement la commune nouvelle du Dévoluy qui prend effet le . Politique et administration Administration municipale Jusqu'au prochain renouvellement général des conseils municipaux, la commune nouvelle du Dévoluy sera administrée par un conseil municipal comprenant 41 membres, dont 11 issus du conseil municipal d'Agnières-en-Dévoluy, 5 issus du conseil municipal de La Cluse, 15 issus du conseil municipal de Saint-Etienne-en-Dévoluy et 10 issus du conseil municipal de Saint-Disdier pris dans l'ordre du tableau. Tendances politiques et résultats Liste des maires L'élection du premier maire du Dévoluy a lieu le . Jean-Marie Bernard, dernier maire de Saint-Étienne-en-Dévoluy, est élu à la tête de la nouvelle commune. Budget et fiscalité 2017 En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi : total des produits de fonctionnement : , soit par habitant ; total des charges de fonctionnement : , soit par habitant ; total des ressources d'investissement : , soit par habitant ; total des emplois d'investissement : , soit par habitant ; endettement : , soit par habitant. Avec les taux de fiscalité suivants : taxe d'habitation : 13,02 % ; taxe foncière sur les propriétés bâties : 16,69 % ; taxe foncière sur les propriétés non bâties : 84,74 % ; taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ; cotisation foncière des entreprises : 0,00 %. Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : . Population et société Démographie Évolution démographique Enseignement Établissements d'enseignements : Regroupement pédagogique du Dévoluy : Les maternelles : (2 ans, Petite Section, Moyenne Section, Grande Section) ainsi que les CP regroupés à Agnières, Tous les CE1, CE2, CM1, CM2, quel que soit le lieu de résidence, sont regroupés à St-Étienne-en-Dévoluy. L'école de ski internationale Dévoluy. Santé Professionnels et établissements de santé : Médecins à Agnières-en-Dévoluy, Corps, La Roche-des-Arnauds, Mens, Pharmacies à La Joue du Loup (Agnières-en-Dévoluy), Corps, La Roche-des-Arnauds, Mens, La ville de Gap possède un hôpital, le Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud (CHICAS) qui se divise en trois entités. Le premier site, le plus important, est celui de Gap qui est le plus grand centre hospitalier des Alpes du Sud. Gap est également doté d'un site spécialisé dans la gériatrie. À la suite d'une fusion, le CHICAS gère le site de Sisteron. A Gap, la polyclinique des Alpes du Sud ainsi que d'autres centres de rééducations. Il existe également une maison médicale du Gapençais. Cultes Culte catholique, Paroisse Agnières en Dévoluy - Gap - Embrun, Diocèse de Gap. Économie Agriculture L’usage des sols agricoles témoigne d'une prédominance de l’élevage représenté par un important cheptel ovin. 47 exploitations agricoles sont présentes sur la commune, et se répartissent 4630 hectares de surface agricole à travailler. Tourisme Le secteur du tourisme est développé avec les stations de sports d'hiver de SuperDévoluy et de La Joue du Loup, réunies en domaine skiable du Dévoluy dans le cadre d'une "société d’économie mixte Dévoluy". Commerces Commerces de proximité. Restaurant Bistrot de pays L'Étincelle. Restaurants et bars. Culture locale et patrimoine Lieux et monuments La chapelle des Gicons, dite « Mère Église », est classée monument historique depuis 1927. Cette petite église, dont la date de construction est inconnue ( ou ), et dont le surnom est d'origine inconnue (mère pour maire, principale ?), est de style roman, comportant une nef à trois travées en voûtes de plein cintre et une abside semi-circulaire, le tout flanqué d'une chapelle latérale surmontée du clocher et prolongée par une absidiole. Le bâtiment, plusieurs fois modifié, a été longtemps laissé à l'abandon. Il est actuellement en cours de restauration à l'instigation d'une association locale, et avec le soutien de la commune. Le plateau et le Pic de Bure (2709 m.) ; le site de radiotélescopes du plateau (Interféromètre du plateau de Bure). Le col du Noyer. Les étroits, défilé de la rivière Souloise, site d'une importante via ferrata. Les Récollets. L'église de la Cluse ; clocher déporté, abside semi-circulaire de style roman, vitrail circulaire représentant l'apparition de Notre-Dame de la Salette. La statue de la Vierge à l'enfant, au bord de la route de Veynes, juste avant le col du Festre. Les sources des Gillardes sont les deuxièmes plus importantes résurgences de France. Personnalités liées à l'ensemble des communes de la commune nouvelle Laurent Artufel, célèbre auteur et acteur, vécu de 1982 à 1985 dans le village. Jean de Bertet, agent général du clergé de France Jeanne Bertrand (26 septembre 1880 - 28 octobre 1957), photographe. Née à Agnières-en-Dévoluy dans le hameau des Flauds, de parents originaires du Champsaur, son père était chef-cantonnier dans le Dévoluy. Partie vivre à New York, elle accueillera la photographe Viviane Maier, elle aussi d'ascendance champsaurine à son domicile new-yorkais. Louis Poumier (1922-2002), polytechnicien (X 1942). C'est à l'occasion de la création de Superdévoluy qu'il créa le concept de « multipropriété » (marque déposée des Grands travaux de Marseille, promoteurs de la station), plus proprement appelé immobilier à temps partagé. Jean Couzy (9 juillet 1923 - 2 novembre 1958), célèbre alpiniste mort dans l'ascension de la crête des Bergers (rebord méridional du plateau de Bure). René Desmaison (14 avril 1930 - 28 septembre 2007), célèbre alpiniste. En septembre 1961, accompagné d'André Bertrand et de Yves Pollet-Villard, il effectue la première ascension du pilier oriental du pic de Bure, dans le massif du Dévoluy. Cette ascension est présentée à l'époque comme « l'escalade la plus difficile des massifs calcaires des Alpes françaises » ; cotée TD+ (très difficile supérieur), elle reste aujourd'hui une entreprise sérieuse et emblématique du massif. Décédé en 2007, ses cendres ont été dispersées dans le cimetière de la Mère église (commune de Saint-Disdier). Une sculpture à son effigie a été inaugurée le août 2008 à SuperDévoluy. Cette œuvre de Livio Benedetti fait face au pic de Bure. Théophile Eyraud (1926-1999), le Père Théo, curé du Dévoluy à la fin du XXe siècle. Jean Grandmont, homme politique. Conseiller financier parisien, élu conseiller général des Hautes-Alpes en 1964, puis la même année maire de Saint-Etienne-en-Dévoluy, il lance quatre mois après son élection le projet de création d'une la station de sport d'hiver, dénommée dès ce moment-là Superdévoluy. André Kauffer (1893-1977), artiste, dont le Dévoluy fut un thème d'inspiration. Émile Marintabouret (1889-1948), homme homme politique français, né au Courtil, hameau de Saint-Étienne-en-Dévoluy. Olivier Panis, pilote de formule 1 : Rallye hivernal du Dévoluy. Anne-Marie Peysson (1935-2015), ancienne speakerine et journaliste française, née à Saint-Disdier. Cyprien Sarrazin, skieur alpin. Galerie Voir aussi Bibliographie Le Petit Rapporteur, bulletin municipal d'information mensuel Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet Inventaire national du patrimoine naturel de la commune Articles connexes Liste des communes des Hautes-Alpes Anciennes communes des Hautes-Alpes Souloise Liens externes Site de la mairie Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA] Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes Notes et références Notes Références Commune dans les Hautes-Alpes Commune dans l'arrondissement de Gap Ancien chef-lieu de canton dans les Hautes-Alpes
Powiat de Kłodzko
Le powiat de Kłodzko est un powiat appartenant à la voïvodie de Basse-Silésie dans le sud-ouest de la Pologne. Division administrative Le powiat comprend 14 communes : Communes urbaines : Duszniki-Zdrój, Kłodzko, Kudowa-Zdrój, Nowa Ruda, Polanica-Zdrój Communes urbaines-rurales : Bystrzyca Kłodzka, Lądek-Zdrój, Międzylesie, Radków, Stronie Śląskie, Szczytna Communes rurales : Kłodzko, Lewin Kłodzki, Nowa Ruda Powiat dans la voïvodie de Basse-Silésie
Tammy Liley
Tammy Liley, née le à Long Beach, est une joueuse de volley-ball américaine. Carrière Tammy Liley participe aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone et remporte la médaille de bronze avec l'équipe américaine composée de Paula Weishoff, Yoko Zetterlund, Elaina Oden, Kimberley Oden, Teee Sanders, Caren Kemner, Ruth Lawanson, Liane Sato, Janet Cobbs, Tara Cross-Battle et Lori Endicott. Notes et références Liens externes Joueuse américaine de volley-ball Joueuse de volley-ball aux Jeux olympiques d'été de 1992 Naissance en mars 1965 Médaillée de bronze olympique américaine Joueuse de volley-ball aux Jeux olympiques d'été de 1988 Joueuse de volley-ball aux Jeux olympiques d'été de 1996
Jesus Gámez
Jesús Gámez Duarte (né le à Fuengirola) est un footballeur espagnol. Il joue comme arrière droit. Biographie Formé à Malaga CF, il quitte le club andalou à l'été 2014 et signe 3 ans avec le champion d'Espagne, l'Atlético Madrid. Carrière 2005-2014 : Málaga CF 2014-2016 : Atlético Madrid 2016-2018 : Newcastle United Palmarès En club Newcastle United Champion d'Angleterre de D2 en 2017. Équipe Nationale Espagne 2005 : Vainqueur des Jeux méditerranéens Liens externes Footballeur espagnol Joueur du Málaga CF Joueur du Newcastle United FC Naissance en avril 1985 Naissance dans la province de Malaga
Újcsanálos
Újcsanálos est un village et une commune du comitat de Borsod-Abaúj-Zemplén en Hongrie. Géographie Histoire Économie Transports en commun Personnages célèbres Enseignement Édifices et lieux d'intérêt Villes jumelées Ville et village dans le comitat de Borsod-Abaúj-Zemplén
Jonesboro (Arkansas)
La ville de Jonesboro est le siège du comté de Craighead, dans l’État de l’Arkansas, aux États-Unis. Sa population s’élevait à lors du recensement , estimée à , ce qui en fait la cinquième ville de l’État. L’aire métropolitaine de Jonesboro comptait en 2010 . Histoire Les premiers habitants de la région étaient des Amérindiens Osage, Caddos et Quapaw. Le premier habitat permanent de colons européeens date de 1815. En 1859, lors de la création du comté de Craighead, la ville fut choisie pour siège et baptisée Jonesborough en l'honneur du sénateur William A. Jones qui avait aidé à la formation du comté. De nombreux incendies ravagèrent la ville durant le et la courthouse du comté dut être reconstruite plusieurs fois. Après l'arrivée du chemin de fer, Jonesboro devint un centre industriel et commercial régional. En 1931, une guerre opposant deux églises établies dans la ville força les autorités à intervenir et fit la une du New York Times. Le , deux garçons de onze et treize ans, ouvrant le feu sur la population, tuèrent cinq personnes et firent dix blessés. Géographie Jonesboro se trouve dans le nord-est de l'Arkansas à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Memphis et à environ au nord-est de Little Rock, la capitale de l'État. Démographie Éducation Jonesboro abrite l'université d'État de l'Arkansas. Personnalités liées à la ville John Grisham, romancier, est né à Jonesboro ; Rodger Bumpass, acteur, est né à Jonesboro ; Wes Bentley, acteur, est né à Jonesboro ; Edward Meeks, acteur, est né à Jonesboro. Matt Cavenaugh (1978-), acteur né à Jonesboro. Galerie photographique Notes et références Liens externes Chambre de commerce Encyclopédie de l'Arkansas
Mohmmad Reza Froutan
Mohammad Reza Foroutan (en persan: محمد رضا فروتن), né en 1968 à Téhéran, Iran, est un acteur iranien. Carrière Il a fait ses études en Psychologie clinique de l’Université Azad. Il a complété des cours à l’école de cinéma pour devenir acteur. Son premier film est Le sible (1994, Kazemi). À la suite de rôles mineurs et de sa performance dans un épisode de la série télévisée Une idée (1996), il a démontré ses compétences et Massoud Kimiaei le choisit pour le rôle principal dans Mercedes. Sa performance réussie comme un jeune désespéré et isolé dans le film lui a permis d'obtenir des rôles dans d’autres films. À cause de son visage sombre avec un air sévère, et maussade il a interprété des personnages austères dans une série de drames iraniens en vogue. Sa performance innée et naturelle fait partie de ses valeurs caractéristiques. En tant qu'un des visages jeunes et populaires du cinéma iranien, il a gagné le Simorgh de cristal pour Ghermez (Le Rouge) (1998, Jeirani). Filmographie sommaire 1994: Le cible 1994: Akharin Bandar (Le dernier port) Winner 1995: La lune et le soleil 1998: Mercedes de Massoud Kimiaei 1998: Ghermez (Le Rouge) de Feraydoun Jeirani 1999: Do Zan (Deux femmes) de Tahmineh Milani 1999: Faryad (Le Cri) de Massoud Kimiaei 2000: Eteraz (Protest) 2000: Shab-e Yalda (La Nuit de Yalda) de Kiumars Pourahmad 2001: Zir-e poost-e shahr (Sous la peau de la ville) de Rakhshan Bani-Etemad 2001: Motevalede mahe mehr (Né sous le signe de scorpion) 2001: Danse avec le rêve 2003: Molaghat Ba Tooti (Rencontre avec Perroquet) 2004: Sarbaz-Haye Jomeh (Les Soldats de vendredi) de Massoud Kimiaei 2005: Hashtpa 2005: Nok-e Borj (Le sommet de la tour) de Kiumars Pourahmad 2006: Vaghti Hame Khab Boodand 2006: Khak-e Sard 2006: Be Ahestegi (Graduellement) de Kiumars Pourahmad 2006: Bazandeh 2007: Le bus de nuit de Kiumars Pourahmad 2007, Zan-e Dovom (La Second femme) 2008: Canaan 2008: Davat (Zeynaal) de Ebrahim Hatamikia Liens externes Acteur iranien Naissance en décembre 1968 Naissance à Téhéran
Grand Sud Logistique
Grand Sud Logistique est une zone d'aménagement concerté destinée aux activités logistiques, principalement. Elle est située en Tarn-et-Garonne, en France. Sa création a démarré en 2010 à l'initiative du Conseil Départemental de Tarn-et-Garonne et des communes de Campsas, Labastide-Saint-Pierre et Montbartier. Elle est à ce jour l'une des zones d'activité les plus importantes du Sud-Ouest de la France en termes d'accueil d'entreprises logistiques et de services associés à la logistique. Contexte L'aménagement de la Z.A.C. Grand Sud Logistique est géré par la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne depuis le . Jusqu'au , la gestion de la Z.A.C. dépendait d'un Syndicat Mixte, composé du Conseil Départemental de Tarn-et-Garonne et des communes partenaires. Ce transfert a été opéré dans le cadre de la loi NOTRe, qui vise notamment à renforcer les compétences des régions et des établissements publics de coopération intercommunale. Infrastructures Présente sur les communes de Campsas, Labastide-Saint-Pierre et Montbartier, la plate-forme logistique couvre une surface totale de et dispose de tous les services nécessaires afin d’accueillir dans les meilleures conditions les entreprises du secteur de la logistique. Situé à seulement 10 minutes du Sud de Montauban et 30 minutes de Toulouse, le site est positionné au carrefour des autoroutes A20 (axe Paris-Toulouse) et A62 (axe Bordeaux-Sète). Un projet d'embranchement ferré particulier permettra la desserte de la zone par le Réseau Ferré National (RFN). Il sera géré par un Opérateur Ferroviaire de Proximité (OFP), inconnu à ce jour. Une zone de services, destinée principalement aux chauffeurs poids-lourds et aux salariés de la zone d'activité est en cours d'aménagement. Elle sera composée de restaurants, hôtels, une crèche et de services liés aux activités des entreprises implantées. Le respect de l'environnement est pris en compte par la gestion des espaces boisés, des pâtures, des zones humides et de la biodiversité présente dans le secteur. Entreprises présentes ou en cours d'installation Nord de la Z.A.C Le secteur nord de la Z.A.C. Grand Sud Logistique est réservé pour le déploiement des grandes surfaces logistiques. On y trouve des entreprises locales, nationales et internationales. Sud de la Z.A.C (la zone d'activités de SÉPAT) Cette partie de la Z.A.C. Grand Sud Logistique, située sur la commune de Campsas, s'étend sur une douzaine d'hectares et a pour ambition d'accueillir des entreprises locales. Équipements présents au sein de la ZAC Zone de services pour les entreprises Zone de services pour les salariés Il est prévu de réaliser un espace pour les salariés comprenant : hôtel, service de restauration, crèche inter-entreprises, agence d'intérim, centre de formation, établissement bancaires ... Un appel d'offres pour aménager un lot de 9 hectares s'est clôturé en . A la demande des entreprises présentes sur la zone, un service de transport en commun pour les salariés devrait prochainement être mis en œuvre. Il prévoit de desservir Montbartier et sa halte ferroviaire, ainsi que les communes avoisinantes (Montech, Bressols, Labastide-St-Pierre, ZAC Eurocentre). Notes et références Liens externes Communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne Grand Sud Logistique Conseil Départemental de Tarn-et-Garonne Investir en Tarn-et-Garonne ADE82 Denjean Logistique STEF Logistique Syndicat mixte
Brasserie Chez Jenny
Chez Jenny était une brasserie alsacienne située dans le de Paris. Créée en 1932 par Robert Jenny, cette brasserie se trouve au 39, boulevard du Temple, à deux pas de la Place de la République. Elle a fermé en 2020. Historique L’Exposition coloniale internationale de Paris a eu lieu en 1931, de mai à novembre. Robert Jenny, jeune traiteur alsacien y ouvre un bar à vins et à bière, comme il y en a à Strasbourg. Il connaît un grand succès et décide donc de le prolonger en ouvrant, en 1932, un restaurant alsacien tout près de la Place de la République. Architecture et Décoration La brasserie est ornée de marqueteries signées Charles Spindler et de sculptures en chêne massif d’Albert Erny, deux artistes alsaciens renommés. Charles Spindler a conçu et réalisé dix grandes compositions qu'on peut admirer dans la salle du premier étage, dite aujourd'hui salle Spindler, et où se détache une admirable vue cavalière de Strasbourg survolé par des cigognes. Au rez-de-chaussée et dans l'escalier, une dizaine de marqueteries plus petites complètent ce panorama de l'œuvre de Charles Spindler. Ce site est desservi par la station de métro République. Notes et références Liens externes Site officiel de Chez Jenny Site officiel de Spindler Page de Chez Jenny sur le site officiel du Tourisme et des Congrès de Paris Article Paris Top Ten Gilles Pudlowski parle de Chez Jenny sur son blog Les rues de Paris - Chez Jenny Brasserie à Paris Entreprise fondée en 1931 Exposition coloniale internationale de 1931 3e arrondissement de Paris
Au sud de la Fente
Au sud de la Fente (titre original : South of the Slot) est une nouvelle américaine de Jack London publiée aux États-Unis en 1909. Historique Le titre de cette nouvelle se réfère à un quartier de San Francisco, appelé maintenant SOMA, the South of Market. La fente est celle par laquelle les tramways à traction par câble saisissent les câbles du haut en bas de la Rue du Marché. La nouvelle est publiée initialement dans The Saturday Evening Post en , avant d'être reprise dans le recueil The Strength of the Strong en . Résumé Freddie Drummond est un professeur de sociologie de l'Université de Californie à Berkeley, « de nature très réservée et sa rigidité naturelle était aussi grande qu'inflexible. Il avait peu d'amis ». Pour écrire L'Ouvrier non qualifié, il traverse "le sud de la fente" pour mieux comprendre le quartier ouvrier et sa population. Après le succès de son livre, pour d'autres ouvrages, il y retournera plusieurs fois se forgeant une autre personnalité, celle de Bill Totts, tombant même amoureux de Mary Condon, présidente du syndicat des gantières. Conscient qu'il ne peut mener une double vie, il se fiance à Catherine Van Vorst, une professeur de l'université. Un jour, pris dans une manifestation, il participe à l'échauffourée, franchit la Fente et disparaît dans le quartier ouvrier. « Dans les années qui suivirent...on nota l'apparition d'un nouveau meneur dans le mouvement ouvrier, du nom de Willian Totts... » Éditions Éditions en anglais South of the Slot, dans The Saturday Evening Post, . South of the Slot, dans le recueil The Strength of the Strong, un volume chez The Macmillan Co, New York, . Traductions en français Au sud de la Fente, traduit par Louis Postif, in Monde, 1932. Au sud de la Fente, traduit par Clara Mallier, Gallimard, 2016. Sources http://www.jack-london.fr/bibliographie Voir aussi Références Nouvelle de Jack London Nouvelle américaine parue en 1909
O Fantasma
O Fantasma (Le Fantôme) est un film portugais de João Pedro Rodrigues réalisé en 2000 et sorti en 2001 en France. Synopsis Un jeune homme qui travaille comme éboueur à Lisbonne, Sergio, erre la nuit à la recherche de partenaires sexuels. Un jeune homme aperçu par hasard l'attire, mais ce dernier n'est pas intéressé. Ce rejet exacerbe encore plus le désir de Sergio… Fiche technique Scénario : João Pedro Rodrigues, José Neves, Paulo Rebelo, Alexandre Melo. Réalisation : João Pedro Rodrigues Photographie : Rui Poças Musique : « Dream Baby Revisited », Alan Vega, Alex Chilton, Ben Vaughn. Montage : Paulo Rebelo et João Pedro Rodrigues Distribution Ricardo Meneses : Sergio Beatriz Torcato : Fatima Andre Barbosa : João Eurico Vieira : Virgilio Joaquim Oliveira : Mario Florindo Lourenço : Matos Rodrigo Garin : un jeune homme dans les toilettes Jorge Almeida : un policier Maria Paola Porru : la mère de João Passion, déperdition, errance, et esthétique fantastique Représensation de la sexualité Les premiers plans montrent un homme sanglé et recouvert d’une combinaison noir luisant. Le film, presque muet, contient plusieurs scènes érotiques, notamment une fellation . Critique , Libération NDLR: Pink Narcissus fut en fait réalisé par James Bidgood. , Ciné Live Récompenses Grand Prix au Festival du Film Entrevues en 2000 (avec Our Song de Jim McKay). Grand Prix du jury du film étranger au Festival de Belfort en 2000. nommé en compétition officielle au Festival de Venise en 2000. Meilleur Film au Festival du Film Lesbien et Gay de New York en 2001. Notes et références Voir aussi Liens internes Liste de films non pornographiques contenant des actes sexuels non simulés Liens externes Film portugais sorti en 2001 Film dramatique portugais LGBT au cinéma au Portugal Film traitant du BDSM Film se déroulant à Lisbonne
Bree Turner
Bree Turner est une actrice américaine née le à Palo Alto. Biographie Elle est la fille de Kevin Turner un footballeur professionnel. Elle est élevée en Californie du Nord, Bree Turner est venue en Californie du Sud pour étudier à l'UCLA et poursuivre activement la danse et la comédie. Elle a également étudié à l'étranger au King's College de Londres. Elle réside actuellement à Los Angeles avec son mari qui est chirurgien, sa fille et son fils. Filmographie Cinéma 1996 : Dunston : Panique au palace (Dunston Checks In) : French Girl 1997 : Le Mariage de mon meilleur ami (My Best Friend's Wedding) : Title Sequence Performer #4 1998 : Night Train : Girl 1999 : Tweeker : Heather 1999 : Elle est trop bien (She's All That) : Dancer 1999 : Duel on Planet Z : Nurse Yummhumm 1999 : Austin Powers 2 : L'Espion qui m'a tirée (Austin Powers: The Spy Who Shagged Me) : Dancer #1 2000 : Backyard Dogs (vidéo) : Kristy James 2000 : True Vinyl : Maya Taylor 2001 : Jungle Juice : Aimee 2001 : The Myersons : Jenny 2001 : Un mariage trop parfait (The Wedding Planner) : Tracy, Bride 2001 : Joe La Crasse (Joe Dirt) : Sorority Girl 2001 : American Pie 2 de James B. Rogers : Amy's Friend 2002 : The Quest for Length : Roger's Girlfriend 2002 : : Tiffany 2002 : Frères de sang (Whacked!) : Amanda 2003 : Special Breakfast Eggroll: 99¢ : Jessie 2004 : American Girls 2 (Bring It on Again) (vidéo) : Tina Hammersmith 2004 : Perfect Opposites : Starr 2006 : The TV Set : Carla 2006 : Lucky Girl (Just My Luck) : Dana 2006 : Jekyll + Hyde : Martha Utterson 2007 : Rex, chien pompier (Firehouse Dog) : Liz Knowles 2008 : The Year of Getting to Know Us : Sandi 2008 : Green Flash (vidéo) : Charla 2008 : Animated American : Trixie 2009 : L'Abominable Vérité : Joy 2011 : L'amour au compteur (Take Me Home) : Eve 2014 : Street Dancing Ninja (vidéo) : Crystal Télévision 1997 : USA High (série télévisée) : Tina 1998 : (Hang Time) (série télévisée) : Tina 1999 : Undressed (série télévisée) : Tina 1999 : Gigolo à tout prix (Deuce Bigalow: Male Gigolo) : Allison 2000 : Electric Playground (série télévisée) 2001 : North Hollywood (téléfilm) : Casting Assistant 2001 : Moesha (série télévisée) : Brenda 2002 : Spin City (série télévisée) : Tracy Crandall 2003 : Le Monde merveilleux d'Andy Richter (Andy Richter Controls the Universe) (série télévisée) : Teena 2003 : Cold Case : Affaires classées (Cold Case) (série télévisée) : Ellen Curtis 2004 : Century City (série télévisée) : Eva 2004 : Good Girls Don't... (série télévisée) : Marjorie 2005 : 1/4life (téléfilm) : Brittany 2005 : Las Vegas (série télévisée) : Jenny 2005 : Sex, Love and Secrets (série télévisée) : Sam 2005 : Les Maîtres de l'horreur (Masters of Horror) (série télévisée) : Ellen 2006 : Flirt (téléfilm) : Diana Crane 2006 : Love Monkey (série télévisée) : Annette 2007 : Traveler : Ennemis d'État (série télévisée) : Nell Graham 2007 : Standoff : Les Négociateurs (Standoff) (série télévisée) : Natalie 2008 : Held Up (téléfilm) : Larry 2008 : Quarterlife (série télévisée) : Carly 2008 : Ghost Whisperer (série télévisée) : Elizabeth 2009 : Celebrities Anonymous (téléfilm) : Amanda Stiles 2011 : Raising Hope (série télévisée) : Susan Collins 2011-2017 : Grimm (série télévisée) : Rosalee Calvert 2012 : Mentalist : Iris Porchetto (saison 4 épisode 12) 2019-2020 : New York, unité spéciale (saison 21, épisodes 9 et 10) : Granya Marcil Liens externes Actrice américaine Naissance en mars 1977 Naissance à Palo Alto Étudiant du King's College de Londres
Championnat de Suisse de hockey sur glace 1928-1929
La saison 1928-1929 est la saison du championnat de Suisse de hockey sur glace. Championnat national Qualification Est HC Davos - HC Saint-Moritz 5-0 forfait Qualification Ouest Le : HC Rosey Gstaad - HC Château-d'Œx 5-0 (5-1 selon une autre source) Finale HC Rosey Gstaad - HC Davos 0-5 forfait Comme les deux clubs ne peuvent se mettre d'accord sur une date pour disputer la finale, le comité de la Ligue suisse de hockey sur glace, réuni le 2 février 1929 à Lausanne, déclare le HC Davos champion par 11 voix contre 6 (et 5 abstentions). Cette issue lui permet de remporter le titre de son histoire. Série B Championnat international suisse Ne limitant pas le nombre de joueurs étrangers, ce championnat n'est pas pris en compte pour le palmarès actuel des champions de Suisse. Demi-finales : HC Rosey Gstaad - Star Lausanne HC 8-0 HC Davos - HC Saint-Moritz (forfait) Encore en désaccord avec la Ligue par rapport à la finale du championnat national, Rosey Gstaad cède sa place en finale à Star Lausanne. Finale, le , Davos : HC Davos - Star Lausanne HC 9-0 Références 1928-1929 Suisse 1928-1929 Suisse 1928-1929 Hockey sur glace 1928-1929 Hockey sur glace 1928-1929
Eriyadhoo
Eriyadhoo est un nom propre qui peut désigner : Eriyadhoo, une île de la subdivision de Kaafu aux Maldives ; Eriyadhoo, une île de la subdivision de Shaviyani aux Maldives.
Vintířov
Vintířov est une commune du district de Sokolov, dans la région de Karlovy Vary, en Tchéquie. Sa population s'élevait à habitants en 2020. Géographie Vintířov se trouve à au sud-ouest de Chodov, à au nord-est de Sokolov, à à l'ouest de Karlovy Vary et à à l'ouest de Prague. La commune est limitée par Dolní Nivy à l'ouest et au nord, par Vřesová au nord, par Chodov à l'est, par Nové Sedlo et Královské Poříčí au sud et par Lomnice au sud-ouest. Histoire La première mention écrite de la localité date de 1523. Au , le village perdit son caractère agricole, d'abord en raison de l'exploitation du minerai de fer et du gravier puis de l'ouverture de carrières de lignite. Après la Première Guerre mondiale, des ouvriers tchèques furent attirés dans la commune par les exploitations minières. Un gisement de kaolin alimentait une fabrique de porcelaine. Notes et références Commune dans le district de Sokolov
L'Ombre enchanteresse
L'Ombre enchanteresse (, Ching nu yu hun) est un film hongkongais réalisé par Li Han-hsiang, sorti en 1960. C'est l'adaptation d'un des contes du recueil Contes étranges du studio du bavard (Liáozhāi zhìyì) publié en 1740 par Pu Songling. Il est présenté au Festival de Cannes 1960. Synopsis C'est une histoire adaptée sur l'un des classiques littéraires. Fiche technique Titre original : , Ching nu yu hun Titre international : The Enchanting Shadow Titre français : L'Ombre enchanteresse Réalisation : Li Han-hsiang Scénario : Wang Yue-ting d'après Pu Songling Production : Run Run Shaw Pays d'origine : Format : Couleurs - 35 mm - Mono Genre : drame, horreur, romance Durée : 83 minutes Date de sortie : 1960 Distribution Betty Loh Ti : Nieh Hsiao-chien Chao Lei : Ning Tsai-chen Tang Rhoqing : Lao Lao Yang Chih-ching : Yen Chih-hsia Remake Le remake Histoire de fantômes chinois est réalisé par Ching Siu-tung et produit par Tsui Hark en 1987. Distinctions Le film a été présenté en sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 1960. Notes et références Liens externes Film hongkongais sorti en 1960 Film dramatique hongkongais Film d'horreur hongkongais Film romantique hongkongais Adaptation du Liaozhai zhiyi au cinéma Film de la Shaw Brothers
Afitin
Afitin (fon-gbe) ou Irú (Yoruba) est un type de féverole (Parkia biglobosa), fermenté et transformé, utilisé comme condiment dans la cuisine. Il est très populaire au sein des populations d'Afrique de l'ouest. Il est utilisé dans la préparation de soupes traditionnelles telles que la soupe gusi, la soupe Okro, la soupe Ewedu et la soupe ogbono. Chez les mandingues d'Afrique de l'Ouest, cette moutarde africaine est connue sous le nom de sumbala. Les Yorubas classent l'irú en deux types : Irú Woro, couramment utilisé pour la préparation du ragoût, et Irú Pete, utilisée pour la fabrication des soupes ewedu et gusi. On l'utilise aussi dans les sauces légumes au Bénin comme le fonman. On peut le trouver frais ou séché. La variété fraîche est généralement enveloppée dans des feuilles de moimoi, d’apparence et de texture similaires aux feuilles de bananier. Il a une odeur très forte et piquante. La variété séchée est aplatie sous forme de disques ou de galettes pour la vente. L'irú séché a une saveur et une odeur moins prononcées que celles des viandes fraîches (bien que l'afitin séché frit dans de l'huile de cuisson restaure une grande partie de sa saveur). La variété séchée se conserve très bien dans les congélateurs. La partie la plus nutritive des caroubes est riche en lipides (), en protéines () et en glucides (). C'est une bonne source de calcium et de graisse pour les habitants des zones rurales. Pendant la fermentation, la teneur en sucres réducteurs augmente et la teneur totale initiale en acides aminés libres diminue. Toutefois, à la fin du processus, la teneur en acides aminés libres augmente considérablement. Voir également Liste de plats africains Sumbala Galerie de photos Références Liens externes http://www.spicebaby.com https://www.naij.com Goût umami Cuisine nigériane Cuisine béninoise Condiment Aliment fermenté à base de plantes Pages avec des traductions non relues
NGC 4992
NGC 4992 est une galaxie spirale située dans la constellation de la Vierge à environ d'années-lumière de la Voie lactée. NGC 4992 a été découvert par l'astronome britannique John Herschel en 1831. La classe de luminosité de NGC 4992 est I. NGC 4992 est une galaxie active de type Seyfert 2. C'est aussi une galaxie lumineuse dans le domaine des rayons X et normal en lumière visible (XBONG pour X-ray bright/optically normal galaxy). Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Liste des objets du New General Catalogue Liens externes NGC 4992 sur le site du professeur C. Seligman 4992 Constellation de la Vierge Galaxie spirale Galaxie active Galaxie de Seyfert Galaxie brillante dans le domaine des rayons X Objet céleste découvert en 1831 Objet céleste découvert par John Herschel
Culhuacan
Culhuacan était un altepetl (cité-État mésoaméricaine) de langue nahuatl de la vallée de Mexico. Fondée selon la tradition par les Toltèques sous Mixcoatl, c'est une de leurs premières villes. Liens externes Culhuacán (Mexico) à partir de 1580 Mésoamérique Histoire du Mexique es:Pueblo Culhuacán
Formation de Los Colorados
La Formation de Los Colorados est une formation géologique de roches sédimentaires située en Argentine dans la province de La Rioja. Des analyses magnétostratigraphiques indiquent que la Formation de Los Colorados s'est déposée entre il y a 227 et 213 millions d'années, durant le Norien (Trias supérieur). Cette formation est remarquable pour ses fossiles de dinosaures primitifs, notamment le coelophysoidé Zupaysaurus et les sauropodomorphes Coloradisaurus, Lessemsaurus, et Riojasaurus. Des restes de l'aétosaure Neoaetosauroides y ont été découverts. Voir aussi Liste de sites fossilifères Liens externes Notes et références Los Colorados Site paléontologique en Argentine Géologie en Argentine