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Verena Stuffer
Verena Stuffer, née le à Bolzano, dans le Haut-Adige, est une skieuse alpine italienne, spécialiste des épreuves de vitesse. Biographie Sa carrière démarre en 1999 dans des courses FIS. Elle fait son entrée en Coupe du monde en 2003 à Cortina d'Ampezzo. En 2005, Stuffer remporte son premier succès dans la deuxième division mondiale, la Coupe d'Europe sur un slalom géant à Alleghe. Cette année, elle marque ses premiers points dans la Coupe du monde dans un combiné à San Sicario (). En 2007-2008, elle revient dans le top trente, figurant même dans le top dix à la descente de Saint-Moritz avec le huitième rang. Elle participe à ses premiers championnats du monde en 2009, où elle est de la descente. Elle obtient son unique sélection olympique en 2014, à Sotchi, où elle est du super G et de la descente. Le mois précédant la compétition, elle a enregistré son meilleur résultat en Coupe du monde avec une quatrième place au super G de Cortina d'Ampezzo. Stuffer accumule un total de dix résultats en Coupe du monde dans le top dix jusqu'à son dernier en 2017. En 2017 à Saint-Moritz, elle prend part à ses troisièmes championnats du monde, finissant enfin dans le top vingt avec une dix-neuvième place en descente. En 2018, elle dispute sa dernière manche de Coupe du monde à Crans Montana et prend sa retraite sportive. En 2019, elle est élue représentante des athlètes à la Fédération internationale de ski. Palmarès Jeux olympiques Championnats du monde Coupe du monde Meilleur classement général : en 2014. Elle a obtenu comme meilleur résultat une quatrième place lors du super G de Cortina d'Ampezzo en . Classements en Coupe du monde Coupe d'Europe 2 victoires (1 en descente, 1 en slalom géant). Championnats d'Italie Championne du super G en 2013. Championne de la descente en 2017. Références Liens externes Naissance à Bolzano Skieuse alpine italienne Naissance en juin 1984 Skieuse alpine aux Jeux olympiques d'hiver de 2014
Whatchulookinat
— contraction de What Are You Looking At ? ("Qu'est-ce que tu regardes ?") — est une chanson de Whitney Houston écrite pour l'album Just Whitney (2002). La chanson sert de premier single à l'album et est remixée par différents artistes (, Full Intention, , Peter Rauhofer, Razor 'N Guido et P. Diddy). La chanson a atteint la du Hot Dance Club Songs et la du Canadian Hot 100. Chanson de 2002 Single musical sorti en 2002 Chanson interprétée par Whitney Houston Single numéro un dans le Hot Dance Club Songs Single publié par Arista Records
Saint-Julien (Marseille)
Saint-Julien est un quartier de Marseille, dans le , à l'est du centre-ville. Ce village aux rues étroites est blotti autour de son église, sur un rebord rocheux dominant la dépression des Caillols au sud. Son extension s'est faite au nord, autour du boulevard de la Comtesse, ainsi que le long de l'ancien chemin conduisant du centre de Marseille à Allauch par Saint-Barnabé et les Trois-Lucs. On y trouve encore des belles propriétés bourgeoises et quelques espaces verts, qui en font un quartier plutôt résidentiel, voisinant avec des ensembles de petites villas modestes datant du milieu du . Histoire Il tient son nom de l'ancien village-paroisse autour duquel il s'est développé, Sancti Juliani, sur lequel Jules César avait installé l’un de ses campements au moment du siège de Marseille, en 49 avant J-C. La ville avait à cette époque-là, comme d’autres en Provence, choisi Pompée contre César. Assiégée pendant 6 mois, elle fut prise ensuite par celui qui bientôt serait sacré empereur de Rome. Ce campement, qui servait essentiellement à l’observation, engendrera la naissance d’un petit bourg. Mais pendant des siècles, Saint-Julien est resté à l’écart du développement, avec une activité très rurale. Seuls les moines et les gens d’armes occupaient le terrain. Au , au milieu de champs plantés de vigne appartenant au monastère, une communauté religieuse s’installe. C’est elle, inscrite sur les registres de Saint Victor sous le nom de Sancti Juliani, qui vraisemblablement baptisera aussi de ce nom le secteur géographique. À la même époque, est achevé le “Castrum Juliani”, un château qui sera placé sous l’autorité de l’évêque de Marseille par le pape en 1141. Le village fortifié devient alors Château Julien. Il ne reste rien de l’édifice médiéval, à la fin du les derniers vestiges ont été détruits, pour élargir la grande rue (devenue Pierre Béranger) et dégager l’actuelle place Eugène Bertrand, qui auparavant s’appelait place du château. Cependant, une tour en ruine et quelques portions de remparts qui enserraient le village sont encore de nos jours des vestiges du site fortifié, qui autrefois dominait la vallée de l’Huveaune. Entre 1715 et 1720, la population du bourg augmente sensiblement, car les épidémies de peste frappent Marseille. Selon certains historiens, la cité phocéenne aurait perdu à cette période-là presque la moitié de sa population (environ ). De nombreuses familles fuient la ville et les territoires ruraux -dont Saint Julien- profitent de la grande peur que les milieux urbains engendrent. Entre 1850 et 1870, Saint Julien bénéficie de l’embellie industrielle et commerciale de Marseille qui gagne, en vingt ans, nouveaux habitants (plus de la moitié sont des étrangers, surtout des Italiens). En 1875, les tramways à chevaux accélèrent le développement de Marseille au-delà du Jarret (la desserte va jusqu’au Trois Lucs). Le morcellement des grandes propriétés (La Comtesse, Pinatel, Rampal) s’amorce, au profit d’un nouvel habitat. De nouveaux quartiers, périphériques au village et au vieux château de Saint Julien, mais dépendant de cette paroisse, apparaissent aussi : Les Caillols, Les Olives et les Martégaux. Au moment de la Libération, le premier combat sur le territoire marseillais a eu lieu à Saint Julien, au cœur du village. Le , la troisième section (55 hommes) de la de fusiliers-voltigeurs, commandée par le lieutenant Roger Audibert, est accrochée par un détachement allemand. Par délibération du conseil municipal du , la Place du Monument (il y avait une stèle érigée pour les morts de la Grande Guerre, qui a été depuis déplacée au cimetière) a pris le nom d’Eugène Bertrand. C’était un commandant FFI, originaire du Vaucluse et “mort pour la France”. Saint-Julien était au un ancien quartier d’ouvriers agricoles (vignes et élevages) et d’artisans. Des vaches s’y trouvaient encore dans les années 1970. Les rocailleurs y ont laissé des traces avec de nombreux vestiges. Quartiers voisins les Caillols au sud Saint-Barnabé à l'ouest les Trois-Lucs à l'est Montolivet au nord-ouest Les Olives au nord-est Les limites officielles de Saint-Julien incluent également le quartier de Beaumont, situé à l'ouest du noyau villageois sur la route de Saint-Barnabé. Équipements publics Bureau municipal de proximité (ex-mairie annexe), avenue du 24 avril 1915 Bureau de poste, avenue du Écoles maternelles et primaires publiques, boulevard de la Comtesse, boulevard Bonniot, avenue de la Figone Lieux et monuments Églises : catholique romaine (Saint-Julien), au centre du village ; campanile provençal catholique romaine (Sainte-Bernadette), boulevard Bourrely apostolique arménienne, boulevard de Beaumont évangélique arménienne (centre culturel), rue de Calais Ancienne villa Mille roses ayant appartenu à Fernandel, avenue Fernandel Cimetière, avenue Fernandel Château d'eau, avenue Fernandel Le canal de Marseille, couvert, constitue une promenade au pied du village, qui se poursuit dans un cadre boisé jusqu'à la traverse des Caillols. Voir aussi Statistiques des quartiers du de Marseille. Notes et références Quartier de Marseille 12e arrondissement de Marseille
America (album de Thirty Seconds to Mars)
est le cinquième album studio du groupe de rock alternatif californien Thirty Seconds to Mars, sorti le sous le label Interscope. Le disque marque également le retour du trio depuis sa séparation avec Virgin Records, son ancien label. Développement Les premiers travaux de recherches autour de nouvelles compositions ont débuté en , Jared Leto exprimant sans détour son souhait de vouloir expérimenter de nouveaux horizons musicaux. Parallèlement, Leto s'est attelé au film documentaire A Day in the Life of America, conçu comme un projet complémentaire au cinquième album du groupe. Le film, annoncé pour 2018, présente de nombreuses séquences incluant des images tournées par des vidéastes amateurs pendant le Jour de l'Indépendance, le . Le groupe se lance ensuite dans une série de concerts aux côtés de Muse et de PVRIS, cette tournée comptant parmi les plus rentables d'Amérique du Nord en 2017. Pendant la tournée, Thirty Seconds to Mars annonce "Walk on Water", le premier single de son futur cinquième album. Certains journalistes voient une connotation politique dans les paroles du morceau, inspirées par la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines de 2016. Cette chanson permis au groupe d'obtenir le MTV Europe Music Award du meilleur groupe alternatif. En collectant le prix, Jared Leto adressa une remarque à l'encontre de la politique d'immigration de Trump : "Nous sommes Américains, une nation d'immigrants, et nous voulions vous dire que nous vous accueillons à bras ouverts, à cœur ouverts, et que nous vous aimons." ("We are Americans – a land of immigrants – and we just want to say that we welcome you with open arms and with open hearts, and we love you."). Liste des chansons Artwork La direction artistique et le graphisme de l'album ont été assurés par Willo Perron et Jared Leto. America propose plusieurs versions de sa pochette, offrant jusqu'à neufs variantes. Le graphisme repose sur un concept épuré liant un fond de couleur unie (jaune, violet, bleu, vert, rouge ou rose) sur laquelle est superposée une liste de mots évoquant les États-Unis, regroupés par thème (ce dernier étant indiqué en bas de la pochette). Variantes de la pochette pour le format CD physique : les noms de six célébrités américaines, sur fond de couleur rose ; les noms de cinq multinationales, sur fond de couleur bleu ; les noms des quatre médicaments les plus prescrits aux États-Unis, sur fond de couleur vert ; les abréviations des cinq agences fédérales les plus célèbres, sur fond de couleur jaune ; le Top 6 des sujets représentants le mieux les États-Unis ("Six Top American Things") sur fond de couleur violet ; les sept sports les plus dangereux sur fond de couleur rouge ; Variantes de la pochette pour le format numérique : les quatre sujets les plus populaires aux États-Unis ("Four Hot Topics in America"), sur fond de couleur rose (achat numérique) ; les six positions sexuelles les plus populaires, sur fond de couleur jaune (destinée aux services de streaming musicaux) ; Variantes de la pochette pour le format vinyle : les dix opérations de chirurgie esthétiques les plus pratiquées aux États-Unis, sur fond de couleur rose (édition vinyle exclusivement) ; Parallèlement à la sortie de l'album, Thirty Seconds to Mars a également mis en ligne un générateur de pochette permettant aux fans de créer leurs propres listes selon les codes des pochettes officielles. Leto expliquera que "les listes sont comme des capsules temporelles. Séparément elles peuvent surprendre, amuser, ou provoquer, mais ensemble elles donnent un aperçu de la culture à laquelle nous appartenons et de l'époque dans laquelle nous vivons." ("For me the lists are almost like a time capsule. Independently they may surprise, entertain or provoke, but as a group they give us a sense of the culture we are a part of and the times we are living in.") Références Album musical sorti en 2018 Album de Thirty Seconds to Mars Album publié par Interscope Records Album-concept
Live and Dangerous
Live and Dangerous est le premier album en public de Thin Lizzy. Il est paru le sur le label Vertigo Records et a étté produit par Tony Visconti et Thin Lizzy. Historique Cet album a été enregistré en partie à Londres en 1976 pendant la tournée qui suivait la sortie de l'album Johnny the Fox et d'autre à Toronto en 1977 pendant la tournée promotionnelle de Bad Reputation.Produit par Tony Visconti, il aurait été considérablement retouché en studio, puisque Visconti indique que les seules parties de l'enregistrement live qui ont été conservées finalement sont la batterie et le public. Néanmoins l'album aura un succès considérable (disque de platine au Royaume-Uni). En 2004, les lecteurs du magazine britannique Classic Rock l'élise meilleur album live de tous les temps devant Strangers in the Night d'UFO et Made in Japan de Deep Purple. Il est aussi le dernier album de Thin Lizzy sur lequel joue Brian Robertson qui fondera peu après Wild Horses avec le bassiste de Rainbow, Jimmy Bain. Huey Lewis joue de l'harmonica sur Baby Drives Me Crazy et faisait partie du groupe Clover qui ouvrait pour Thin Lizzy lors du Johnny the Fox Tour 1976. John Earl qui joue du saxophone sur Dancing in the Moonlight jouait avec Graham Parker and the Rumour qui faisait la première partie de Thin Lizzy pendant le Bad Reputation Tour 1977. Musiciens Phil Lynott : chant, basse. Brian Downey : batterie, percussions. Scott Gorham : guitare solo & rythmique, chœurs. Brian Robertson : guitare solo & rythmique, chœurs. Musiciens additionnels John Earl : saxophone sur Dancing in the Moonlight. Huey Lewis : harmonica sur Baby Drives Me Crazy. Liste des pistes Face 1 Face 2 Face 3 Face 4 Charts et certification Charts album Certifications Références Album de Thin Lizzy Album live sorti en 1978 Album publié par Vertigo Records Album produit par Tony Visconti Album enregistré au Hammersmith Apollo
Cathédrale d'Otrante
La cathédrale d'Otrante est le principal édifice religieux de la ville d'Otrante dans la province des Pouilles en Italie, Elle est construite sur les ruines d'une maison romaine et d'un premier temple chrétien. Ses travaux d'édification ont commencé en 1068, elle a été consacrée au culte le sous le pontificat du pape Urbain II. Il est dédié à la Vierge de l'Annonciation et mesure 54 m de long pour 25 m de large. Elle repose sur 42 colonnes monolithiques avec du granit et du marbre de qualités différentes de provenance inconnue. Sur la façade à pignon se trouve un portail baroque daté de 1764. Le plafond de la nef est formé de panneaux en bois doré et remonte à 1698 alors que le devant de l'autel, en argent, est l'œuvre d'un orfèvre napolitain. Certaines fresques murales à l'intérieur, dans la crypte, montrent des traces byzantines. Au fil des allées, on distingue six autels dédiés à la résurrection de Jésus et à saint Dominique de Guzmán, à la Vierge Marie (à droite), à la Pentecôte, la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie et saint Antoine de Padoue (à gauche). La mosaïque du pavement Sur une longueur de 54 m et une largeur de 28 m, se trouve au sol une mosaïque conçue comme un immense livre. Elle est l'œuvre du moine Pantaleone en 1166. Elle illustre des légendes ainsi que la vie quotidienne menée par les saints, en s'inspirant des textes évangéliques, de la tradition orale et des superstitions. Il a fallu près de tesselles pour aboutir à ce chef-d'œuvre. Une partie de cette mosaïque représente l'« ascension d'Alexandre » qui s'inspire du Roman d'Alexandre. La mosaïque de la Nef centrale Sous la nef se trouve une mosaïque représentant le Roi Arthur, qui daterait des années 1160. Les reliques des martyrs d'Otrante Dans le bas-côté droit, dans sept grandes armoires et l'abside, sont conservés les ossements des Saints martyrs d'Otrante. Ce sont les restes de près de huit cents personnes massacrées par les Turcs sur la colline de Minerve, le , pour avoir refusé de renoncer à leur foi chrétienne. Otrante, pour ce glorieux événement, est aussi appelée la « ville-martyre ». Certaines de ces reliques sont vénérées dans l'église Sainte-Catherine à Formiello de Naples. La crypte byzantine À l'intérieur de la cathédrale, la crypte représente une valeur historique et artistique datant du . De forme semi-circulaire, avec trois absides saillantes et cinq nefs. Les beaux chapiteaux montrent diverses influences, roman-dorique, ionique et corinthien. Les restaurations modernes ont libéré l'ensemble de sa structure baroque du . Sources Notes et références Article connexe Liste des cathédrales d'Italie Lien externe La cathédrale en 3D Cathédrale dans les Pouilles Cathédrale du Moyen Âge Architecture romane dans les Pouilles Patrimoine du XIe siècle Monument à Otrante
Campagne de Syrie
Le nom de campagne de Syrie peut désigner quatre campagnes militaires : La Campagne de Syrie (1799) est une campagne française de Napoléon Bonaparte connexe de la campagne d'Égypte ; La Campagne de Syrie (1860-1861) est une campagne européenne afin de mettre fin à des massacres de chrétiens au Liban et en Syrie ; La Campagne de Syrie (1920-1921) ou guerre franco-syrienne est une campagne française visant à mettre en œuvre le mandat français en Syrie ; La Campagne de Syrie (1941) est une campagne alliée de la Seconde Guerre mondiale contre le Régime de Vichy. Histoire de la Syrie
Rodolfo Fattovich
Rodolfo Fattovich, né à Trieste le et mort à Rome le , est un africaniste, égyptologue, linguiste, archéologue, professeur d'université italien. Biographie Son intérêt pour l'Égypte antique remonte à l'époque du lycée, quand il eut en cadeau Egyptian Grammar. Being an Introduction to the Study of hieroglyphs de Alan Henderson Gardiner. Il a étudié égyptologie et archéologie préhistorique à l'Université de Trieste, où il s'est diplômé en Lettres classiques en , avec la thèse « Les origines de la monarchie sacrée et son développement jusqu'à la fin de l'Ancien Empire » (« Le origini della monarchia sacra egiziana e suo sviluppo fino alla fine dell'Antico Regno »). À Université de Rome « La Sapienza », où il a étudié égyptologie avec Sergio Donadoni et préhistoire avec Salvatore Maria Puglisi, il a obtenu son Master en période prédynastique égyptienne. Lanfranco Ricci l'a conseillé de s'intéresser aussi à l'archéologie des hauts plateaux éthiopiens et érythréens. Rodolfo Fattovich a souligné les liens de l'Égypte antique avec les traditions de la vallée africaine du Nil, pendant la phase pré-aksumite, dans le nord de l'Éthiopie et de l'Érythrée (Ier millénaire av. J.-C.) : la poterie pré-aksumite - au Musée national d'Éthiopie et celle trouvée par les expéditions archéologiques (Francis Anfray à Yeha en et en e Lanfranco Ricci à Seglamen et à Bieta Giyorgis en ), représentaient l'écho des traditions céramiques - datant au moins quatre millénaires plus tôt - en Égypte et en Nubie. En , Rodolfo Fattovich était professeur adjoint d'archéologie éthiopienne à l'Université de Naples - L'Orientale, où il a enseigné jusqu'au . Il étudia le collections du Musée national du Soudan à Khartoum, relatives à la région de Kassala (Soudan). Il a suivi l'expédition archéologique italienne à Kassala, active du au . À Naples, Rodolfo Fattovich appartenait à une communauté académique - avec Maurizio Taddei, Claudio Barocas, Maurizio Tosi, , Yaqob Beyene et, années plus tard, Paolo Marrassini - qui s'intéressait à l'archéologie éthiopienne et a l'égyptologie. C'est avec le soutien de sociétés scientifiques italiennes, comme l'Istituto Italo-africano et l'ISMEO, que des projets de recherches archéologiques des deux côtés de la mer Rouge ont été conçus (aussi l'expédition dans la région de Kassala). Expéditions en Égypte et en Éthiopie En , a commencé le projet de recherche pour une expédition italienne à Naqada (Haute-Égypte) - codirigé par Rodolfo Fattovich, Maurizo Tosi et Claudio Barocas - qui avait le but d'étudier les phases formatives de l'Égypte antique. Pour Maurizio Tosi et Rodolfo Fattovich, Naqada a été un site crucial, pour les relations entre l'Égypte antique et la mer Rouge, a travers la vallée du fleuve Ouadi Hammamat et, à travers la mer Rouge, pour les connexions avec le Corne de l'Afrique et le Moyen-Orient. L'expédition italienne à Tell el-Farkha (Delta oriental du Nil) du Centro Studi e Ricerche Ligabue, codirigé par Rodolfo Fattovich et Sandro Salvatori (du au ), a mis en lumière des traces de bâtiments, en briques de boue, de l'Ancien Empire. À partir du Rodolfo Fattovich est tourné en Éthiopie, où il a codirigé, jusqu'en , avec Kathryn A. Bard de Université de Boston, un projet de recherche italo-américain à Bieta Giyorgis, la colline surplombant le champ de stèles d'Aksum. Le sommet de cette colline, habité pendant la période précédente la formation de l'état aksumite, était l'un des plus anciens scénarios d'urbanisme dans la région. Parmi les objets funéraires trouvés, des bracelets en bronze, des artefacts en fer, de la céramique. Cette culture matérielle, en particulier la céramique, pour Rodolfo Fattovich se différencie nettement de celle trouvée à Yeha et dans d'autres endroits éthiopiens, de sorte que l'on pourrait parler d'un développement culturel très focalisé dans la région d'Aksum. Dans le cimetière de Ona Enda Aboi Zewge et dans le village voisin Ona Nagast, Kathryn A. Bar et Rodolfo Fattovich ont trouvé les traces de la culture protoaksumite et peut-être d'un état (/ - / av. J. C.). Il a ensuite publié, avec Kathryn A. Bard et d'autres spécialistes, des livres sur les nouvelles découvertes, dans la région d'Axum et en Égypte. Autres mandats scientifiques Visiting professor au département d'archéologie de l'Université de Boston, à l'African Studies Center de l'Université de Boston et à l'Université d'Addis-Abeba. Il a été membre de l'ISMEO, de l'International Society for Nubian Studies, de l'International Society of Egyptology, de la Society of Africanist Archaeologists, du Forum for African Archaeology and Cultural Heritage, du British Institute in Eastern Africa, de la Sudan Archaeological Research Society, de l'Institut italien pour la civilisation égyptienne, de l'Institut italien d'anthropologie, de l'Institut italien de paléontologie humaine, de l'Institut Italo-africano, de l'Institut italien pour l'Afrique et l'Orient (Isiao), du Centre d'études et de recherches Ligabue, du Centre d'études sur le désert oriental. Œuvres Livres en collaboration . . . . . Articles . . . . . . . . . . . Catalogo mostra a Torino. Distinction : Académie des Lyncéens Prix « Giorgio Maria Sangiorgi » pour l'Histoire et l'Ethnographie de l'Afrique. Notes Annexes Bibliographie . . . Images Liens externes . . Orientaliste italien Égyptologue italien Naissance en novembre 1945 Décès en mars 2018 Décès à 73 ans Étudiant de l'université de Rome « La Sapienza » Professeur à l'université de Naples Index égyptologique
Trois cadavres au pensionnat
Trois cadavres au pensionnat () est un roman policier de l’écrivain australien Carter Brown publié en 1957 en Australie. Le livre paraît en France en 1959 dans la Série noire. La traduction, prétendument "de l'américain", est signée Maurice Tassart. C'est une des nombreuses aventures du lieutenant Al Wheeler, bras droit du shérif Lavers dans la ville californienne fictive de Pine City - la cinquième traduite en français aux Éditions Gallimard. Le héros est aussi le narrateur. Résumé Le shérif Lavers propose à Al Wheeler de réintégrer ses services, après une tentative de trois mois comme enquêteur privé. Et la première corvée que le shérif confie au redevenu lieutenant Wheeler, c'est une conférence devant le personnel et les pensionnaires de l'Institution Bannister, "école de perfectionnement la plus huppée de tout l'état", accueillant cinquante jeunes filles de dix-huit à vingt et un ans. Et seulement quatre hommes… Une mission de rêve pour un séducteur. Hélas, au cours du numéro de magie qui suit la causerie du lieutenant, une jeune spectatrice est poignardée dans l'obscurité. S'ensuivent des disparitions (et réapparitions) de bijoux, de suspects et même de cadavre, qui transforment cette nuit en enfer, où les jeunes anges jouent parfois les petits démons. Bien que très éloigné du théâtre classique, le roman respecte la règle des trois unités, puisque tout se passe en moins de douze heures, au sein de la pension Bannister. Personnages Al Wheeler, lieutenant enquêteur au bureau du shérif de Pine City. Le shérif Lavers. Le sergent Polnik. L'inspecteur Slade. Annabelle Jackson, secrétaire du shérif. Doc Murphy, médecin légiste. Miss Edwina Bannister, directrice de l'Institution Bannister. Miss Agatha Tomlinson, professeur de culture physique. Edward Pierce, professeur d'art. Augustus Dufay, professeur de langues. Caroline Partington, étudiante. Joan Craig, étudiante. Nancy Ritter, étudiante. Le Grand Méphisto, prestidigitateur. Pic, son assistant. Édition Série noire , 1959, . Rééditions : La Poche noire (1970), - Carré noir (1973), . Autour du livre L'enquête fait plusieurs fois allusion à Lizzie Borden, vieille fille accusée d'un double meurtre aux États-Unis en 1892. Notes et références Roman de Carter Brown Roman australien paru en 1957 Roman policier australien 1957 en littérature policière Ouvrage publié dans la Série noire
Galeazzo Marescotti
Galeazzo Marescotti (né le à Vignanello, dans le Latium, alors dans les États pontificaux, et mort le à Rome), est un cardinal italien de l'Église catholique de la seconde moitié du et du début du , créé par le pape Clément X. Biographie Galeazzo Marescotti exerce des fonctions au sein de la Curie romaine, notamment comme gouverneur de Fano et d'Ascoli, au tribunal suprême de la Signature apostolique et comme inquisiteur à Malte du à . Il est élu archevêque titulaire de Damasco en 1668 et est envoyé comme nonce apostolique en Pologne puis en Espagne en 1670. Le pape Clément X le crée cardinal lors du consistoire du . Le cardinal Marescotti est légat apostolique à Ferrare et est transféré au diocèse de Tivoli en 1679. En 1687-1688 il est camerlingue du Sacré Collège. Il est encore secrétaire de la Congrégation de l'Inquisition. Galeazzo Marescotti participe au conclave de 1676, lors duquel Innocent XI est élu pape, au conclave de 1691 (élection d'Alexandre VIII) et de 1700 (élection de Clément XI), lors duquel les français donnent leur véto contre son élection. Il ne participe plus au conclaves de 1721 (élection d'Innocent XIII) et de 1724 (élection de Benoît XIII). Il meurt en 1726 à . Voir aussi Articles connexes Liste des cardinaux créés par Clément X Liens externes Site de la Florida International University Archevêque italien Évêque de Tivoli Nonce apostolique en Espagne Nonce apostolique en Pologne Personnalité de la curie romaine Cardinal italien du XVIIe siècle Cardinal italien du XVIIIe siècle Cardinal créé par Clément X Camerlingue du Sacré Collège Naissance dans les États pontificaux Naissance dans la province de Viterbe Naissance en octobre 1627 Décès en juillet 1726 Décès à 98 ans Cardinal-prêtre de San Lorenzo in Lucina Camerlingue de la Sainte Église romaine Inquisiteur de Malte
(19704) Medlock
(19704) Medlock est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Description (19704) Medlock est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes. Il fut découvert le à Hudson par Steve Brady. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 3,23 UA, une excentricité de 0,10 et une inclinaison de 2,8° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (19001-20000) Ceinture d'astéroïdes Références Objet céleste découvert en 1999 Astéroïde de la ceinture principale
Championnat de la CONCACAF 1981
Le championnat de la CONCACAF 1981 a servi de cadre aux éliminatoires pour la Coupe du monde de football 1982 qui a eu lieu en Espagne. Tour préliminaire Groupe Amérique du Nord : et Le Canada, le Mexique et les États-Unis composent le groupe de la zone nord-américain où les rencontres se déroulent en matchs aller-retour. Les deux premiers, le Canada et le Mexique, sont qualifiés pour le tournoi final. |} Groupe Amérique centrale : et Le groupe d'Amérique centrale comporte 5 équipes nationales qui se rencontrent en matchs aller-retour. Les deux premiers (Honduras le Salvador) sont qualifiés pour le tournoi final continental. |} Victoire du Salvador sur tapis vert car le Costa Rica ne s'est pas présenté au match Groupe Caraïbes A : Dans la zone Caraïbes, Guyana affronte Grenade en barrage préliminaire. Guyana remporte les deux rencontres et retrouve les équipes de Cuba et du Surinam dans le groupe A de la zone Caraïbes. Les trois équipes s'affrontent en matchs aller-retour. Le premier du groupe, Cuba, se qualifie pour le tournoi final de la CONCACAF. Barrage préliminaire |} Le Guyana se qualifie pour la phase principale du groupe A (score cumulé : 8 - 4) Groupe A |} Groupe Caraïbes B : Le groupe B des Caraïbes regroupe Haïti, Trinité-et-Tobago et les Antilles néerlandaises, qui se rencontrent en matchs aller-retour. Haïti se qualifie pour le tournoi final de la confédération. |} Tournoi final Le tour préliminaire s'achève à la fin de l'année 1980. Les six équipes se retrouvent pour le tournoi final entre le et le 22 novembre 1981 dans l'Estadio Tiburcio Carias Andino de Tegucigalpa, la capitale du Honduras. Cette phase finale est jouée sur le mode d'un championnat où chaque équipe rencontre une fois toutes les autres. Les deux premiers sont qualifiés pour la phase finale de la Coupe du monde 1982. Le Honduras termine en tête du classement et est sacré champion d'Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes 1981. Le Salvador assure la deuxième place lors des deux dernières journées au cours desquelles le Mexique et le Canada, concurrents directs pour la seconde place qualificative, font notamment match nul 0-0 et 2-2 contre le Honduras et Cuba respectivement. Le Honduras et le Salvador sont qualifiés pour la phase finale de la Coupe du monde 1982. Le Salvador devient ainsi la première équipe d'Amérique centrale à se qualifier plus d'une fois pour la phase finale de Coupe du monde (après une première en 1970). Le meilleur buteur du tournoi est le Mexicain Hugo Sánchez avec 3 réalisations. |} 1981 Événement sportif international au Honduras Compétition de football au Honduras Football en 1981 1981 au Honduras Sport en novembre 1981
Double dames de l'US Open de tennis 1996
Cet article présente les résultats détaillés du double dames de l’édition 1996 de l’US Open de tennis qui est disputé du 26 août au . Ce tournoi est le dernier de la tournée du Grand Chelem. Faits marquants Gigi Fernández et Natasha Zvereva battent Jana Novotná et Arantxa Sánchez Vicario en finale de cette édition ; il s'agit du de cette équipe dans les tournois du Grand Chelem et de leur sur le circuit WTA. Parcours Résultats Tableau final Premiers tours Première partie Deuxième partie Troisième partie Quatrième partie Notes et références Voir aussi Article connexe Palmarès du double dames de l'US Open Lien externe Site officiel du tournoi Navigation 1996 US Open Double dames Tennis aux États-Unis en 1996 Tennis en août 1996 Tennis en septembre 1996
Monster Truck (groupe)
Monster Truck est un groupe de hard rock canadien, originaire d'Hamilton, en Ontario. Après la sortie de deux EP, leur premier album Furiosity sort sur Dine Alone Records le et est distribué par Universal. Biographie Le groupe est formé en 2009. En 2011, l'EP The Brown leur apporte le succès au Canada. Le single Seven Seas Blues se hisse dans le top dix des chansons qui tournent le plus à la radio, à la fois dans les catégories rock et rock alternatif, au printemps 2012. En 2013, le groupe remporte le Prix Juno pour la révélation de l'année. Ils jouent au Download Festival en 2013, et se produisent en première partie de Vista Chino lors de leur tournée européenne en octobre et . Le groupe commence à enregistrer l'album Sittin Heavy en janvier 2015 après une tournée avec Alice in Chains, assurant la première partie lors de leur tournée nord-américaine de 2014. Leur morceau Sweet Mountain River est utilisé dans le jeu vidéo musical d'Ubisoft intitulé Rocksmith 2014. La chanson Seven Seas Blues figure dans le jeu NHL 13 d'EA Sports, et Old Train est utilisée dans un épisode de la série télévisée Orphan Black intitulé Le nouveau clone (Variable and Full of Perturbation en anglais). Le premier single de leur deuxième album studio sort le , et a pour titre Don't Tell Me How to Live. Une chanson, The Enforcer, est rendue disponible uniquement lors de la pré-commande de l'album. Leur chanson Rigtheous Smoke figurera dans le jeu vidéo NHL 17, édité par EA Sports. Le deuxième album enregistré en studio s'intitule Sittin' Heavy, sur label Mascot Records, et sort le . La formation est composée du chanteur et bassiste Jon Harvey, du guitariste Jeremy Widerman, du claviériste Brandon Bonheur et du batteur Steve Kiely. Discographie Albums studio Singles EP 2010 : Monster Truck EP 2011 : The Brown EP Notes et références Groupe canadien de hard rock Groupe canadien de blues rock Groupe de rock sudiste Lauréat du prix Juno Groupe musical canadien des années 2010 Groupe musical formé en 2009 Groupe musical d'Hamilton (Ontario)
Tournoi de tennis d'Aix-en-Provence (dames 1961)
Le tournoi de tennis d'Aix-en-Provence est un tournoi de tennis. L'édition féminine 1961 se dispute du 10 au . Margaret Smith remporte le simple dames. En finale, elle bat Elizabeth Starkie. L'épreuve de double voit quant à elle s'imposer Margaret Smith et Lesley Turner. Résultats en simple Tableau Résultats en double Tableau final Premiers tours Notes et références Voir aussi Article connexe Tournoi de tennis d'Aix-en-Provence Navigation dames 1961 Aix-en-Provence
Ophtalmoplégie
Une ophtalmoplégie ou paralysie oculomotrice est une paralysie du mouvement de l'œil. Elles sont souvent signes d'une atteinte d'un nerf crânien. Causes L'ophtalmoplégie peut résulter de troubles de diverses parties de l'œil et du système nerveux : Infection autour de l'œil. L'ophtalmoplégie est une découverte importante dans la cellulite orbitaire. L'orbite de l'œil, y compris les restrictions mécaniques des mouvements oculaires, comme dans la maladie de Basedow. Le muscle, comme dans l'ophtalmoplégie externe progressive ou syndrome de Kearns-Sayre. La jonction neuromusculaire, comme dans la myasthénie grave. Les nerfs crâniens concernés (en particulier les nerfs oculomoteurs, trochléaires et abducens), comme dans le syndrome du sinus caverneux ou une pression intracrânienne élevée. Les noyaux du tronc cérébral de ces nerfs, comme dans certains schémas d'AVC du tronc cérébral tels que le syndrome de Foville. Trajets de substance blanche reliant ces noyaux, comme dans l'ophtalmoplégie internucléaire, une constatation occasionnelle dans la sclérose en plaques. Structures dorsales du mésencéphale, comme dans le syndrome de Parinaud. Certaines parties du cortex cérébral (y compris les champs oculaires frontaux), comme dans les accidents vasculaires cérébraux. Envenimation toxique par les mambas, les taipans et les kraits. Une carence en thiamine peut provoquer une ophtalmoparésie chez les personnes sensibles ; cela fait partie du syndrome appelé encéphalopathie de Wernicke. La voie causale par laquelle cela se produit est inconnue. L'intoxication par certaines substances, comme la phénytoïne, peut également provoquer une ophtalmoparésie. Signe clinique en ophtalmologie Signe clinique en neurologie Terme médical
Sélinonte
Sélinonte ou Sélinous (grec Σελινοῦς, latin Selinus, italien Selinunte) est une ancienne cité grecque située sur la côte sud de la Sicile. Aujourd'hui site archéologique, elle est désormais sur le territoire de la commune de Castelvetrano, province de Trapani, à l'ouest de l'embouchure du Belice. Sélinonte est traversée, à l'ouest par le fleuve Modione, l'antique Selinos, et à l'est par le Gorgo de Cottone. Fondée au par des colons mégariens, la cité compte à son apogée et jouit d'une influence commerciale et culturelle sur tout l'Ouest sicilien. Étymologie La cité doit son nom, assez courant dans le monde grec, au cours d'eau Sélinus (l'actuel Modione), qui lui tire son nom de la plante selinon, sorte d'ache sauvage, plante médicinale qui poussait abondamment dans les environs et dont on couronnait les vainqueurs dans les jeux isthmiques et néméens. L'ache était également le symbole de la ville, frappé sur les monnaies d'époque. Histoire Fondation La date de la fondation de Sélinonte fait l'objet de débats : les sources littéraires antiques donnant -628/-627 selon Thucydide, ou -651 selon Diodore de Sicile. Des spécialistes, comme Lorena Jannelli, favorisent la date donnée par Diodore, tandis que d'autres, comme Roland Martin, préfèrent celle fournie par Thucydide. Les découvertes archéologiques ne permettent pas de trancher entre ces deux dates mais la fondation de la cité doit se situer entre les deux, à moins qu'il n'y ait eu deux temps dans la colonisation et que la seconde date corresponde à la reconnaissance officielle de Sélinonte par sa mère patrie. La cité fut fondée principalement par des colons Mégariens de Mégara Hyblæa, ce qui rejoint les récits antiques selon lesquels elle fut fondée sous l'impulsion de Pammilos (ou Pamillos), un Dorien de Mégara Hyblæa. Les recherches permettent aujourd'hui d'affirmer que des Corinthiens et des Mégariens de la cité mère de Mégare (Megara Nisea) participèrent également à sa fondation. La colonie prospère au cours du et élèvent de majestueux temples sur ses deux acropoles. L'habitat croît également. Une muraille (cinta muraria) de 1200 mètres de long, percée de 3 portes et flanquée de 5 tours est élevée autour de l'acropole au VIe siècle. Elle est réparée en -408 sous l'égide d'Hermocrate puis sous la domination carthaginoise et jusqu'aux invasions arabes. À la moitié du , comme dans d'autres colonies siciliennes, le gouvernement oligarchique est remplacé par un tyran : Théron, fils Milziade, qui prend le pouvoir en armant 300 esclaves de la cité. Lui succède Peithagoras puis Euryléon, assassiné près de l’autel de Zeus Agoraios. Le siècle suivant est également très prospère et la cité attire une population cosmopolite : grecque, sicule, italo-étrusque, sémitique... La colonie existe pendant quatre siècles : elle est connue pour son sol fertile permettant une ample production de blé. Les grands temples encore visibles aujourd'hui datent de cette époque. Situation géographique Implantée à l'ouest de la côte méridionale de la Sicile, dans le golfe compris entre le Capo San Marco et le Capo Granitola, Sélinonte se situe le long des routes maritimes que les Phéniciens fréquentent depuis longtemps. Elle est aussi installée dans la zone la plus proche des Phéniciens alors présents en Sicile. Ces deux atouts rendent possibles des contacts et des échanges commerciaux fructueux. Pour ces raisons, mais aussi parce que Mégara Hyblaea, la cité mère, ne peut s'étendre ni au nord (où sont implantés les Chalcidiens de Catane, Léontinoi et Naxos), ni au sud (où sont présents les Corinthiens de Syracuse), ce site est choisi pour fonder la colonie. La cité possédait deux ports, à l'embouchure du Sélinos et au débouché sur la mer de Gorgo Cotone, aujourd’hui ensablés. De faible qualité, la rade d’Héracléa Minoa et l’embouchure du Mazaro leur étaient préférés. Sphère d'influence, culture et apogée La sphère d'influence de Sélinonte s'étend en amont de la vallée du Belice (anciennement l'Hypsas), notamment à Entella. Sélinonte propage ses cultes et son alphabet jusque dans cette vallée. Si l'histoire est parsemée de relations conflictuelles entre Sélinonte et sa rivale élyme Ségeste, les deux villes entretiennent des relations commerciales privilégiées ; Sélinonte offre un apport culturel grec à cette dernière qui devient profondément hellénisée. À titre d'exemple, on trouve à Ségeste de l'architecture grecque comme en atteste son temple dorique, de la vaisselle attique, ainsi que des monnaies d'inspiration grecques. Plus encore, l'alphabet de Ségeste est directement influencé par celui de Sélinonte. Les querelles entre les deux villes sont souvent le fait de disputes familiales nées de mariages mixtes qui tournent mal ; les mariages mixtes sont explicitement autorisés dans un traité d'épigamie. Outre ses contacts avec les Élymes, Sélinonte, en raison de sa position frontalière occidentale du monde grec, entretient des relations avec le monde phénicien, notamment la cité de Motyé. Ces liens tissés avec différentes cultures permettent à Sélinonte de développer un éclectisme stylistique unique en Sicile. La cité compte habitants à son apogée. Sélinonte fonde sa propre colonie en -570, Héracléa Minoa. Cette dernière sert d'avant-poste, avant de passer sous contrôle carthaginois en -405. Relations avec Carthage et destruction En conflit territorial avec les Élymes, Sélinonte affronte Egeste dès -580. La cité participe aux tentatives de colonisation grecque de l'ouest punique avec Pentathlos vers -580 et Dorieus vers -510 mais tient une position ambivalente vis-à-vis de Carthage. Après Rhêgion et Himère, à la suite de la destruction de Megara Hyblaea par Gélon, et probablement en réaction aux volontés hégémoniques de Syracuse et des prétentions territoriales d'Agrigente, Sélinonte s'allie à Carthage en -483 puis lors de la Première guerre gréco-punique qui les oppose aux Grecs. À la suite de la défaite de Carthage, elle accueille le fils du général vaincu Hamilcar, mais change sa politique et s'allie aux cités grecques avec pour objectif de faire de l'ombre à sa rivale Ségeste. À la suite des conflits récurrents, Ségeste fait alors appel à Athènes et Carthage pour assurer sa défense. En -415 les Athéniens lancent l'expédition de Sicile qui se termine en -413. En -409 c'est au tour des Carthaginois de débarquer ; la ville est détruite après un siège de neuf jours par les troupes d'Hannibal de Giscon, comme le rapporte Diodore de Sicile ; elle subit alors la perte de hommes et de prisonniers auxquels il faut rajouter réfugiés qui émigrent vers Agrigente. Le monnayage disparaît. Elle est reconstruite en -408 par des Grecs et des Carthaginois, notamment par le Syracusain Hermocratès. Ce dernier restaure à ses frais, et de façon hâtive, une partie des fortifications de l'acropole et fait construire les deux bastions de la porte nord qui viennent remplacer des tours. En outre, la majorité de la population déserte l'acropole pour se concentrer dans les quartiers extérieurs. La ville reste cependant sous le contrôle de Carthage et doit lui payer un tribut. Les survivants grecs ne peuvent revenir qu'en -405, à la suite d'un traité de paix signé par Denys de Syracuse qui, profitant des troubles occasionnés par la conquête punique, prend le pouvoir à Syracuse. Sélinonte connait un nouvel essor et renaît sous des traits carthaginois vers -320, et sert de point d'appui aux troupes puniques dans leur conquête de la Sicile. En -241, les habitants la rasent entièrement pour éviter qu'elle ne tombe dans les mains de l'armée romaine, qui vient de remporter la Première guerre punique. Les habitants partent vers Lilybée. Redécouverte et sauvegarde Le site est partiellement occupé durant l'époque romaine et byzantine et au début du Moyen Âge, mais il ne retrouve plus son faste d'antan. Un tremblement de terre finit de détruire les restes de la cité antique qui est oubliée jusqu'à sa redécouverte en 1551 par le moine dominicain Tommaso Fazello. Un décret de Ferdinand Ier (roi des Deux-Siciles) en 1779 interdit aux Siciliens d'utiliser les ruines comme carrière de pierres. Les archéologues se relaient à partir de 1809 avec le consul britannique et archéologue Robert Fagan. À cette époque, une seule colonne, communément appelée Fusu dila Vecchia, était debout dans le Temple G. Se succèdent les archéologues britanniques William Harris et Samuel Angell (1822-1823) qui exhument les métopes du temple C, les allemands Ludwig von Zanth et Jacques Ignace Hittorff (1824) qui fouillent le temple B, et l'italien Domenico Antonio Lo Faso Pietrasanta (1831). Le site est désensablé par Valerio Villareale et Francesco Saverio Cavallari, lequel, devenu directeur des Antiquités siciliennes, lance de nouvelles fouilles qui amènent à la découverte de la nécropole de Manicalunga (1874). Giuseppe Patricolo (1888) et Antonino Salinas (1893) explorent le sanctuaire de Malophoros. Jean Hulot publie en 1910 ses relevés et reconstitutions graphiques de la cité antique. Ettore Gabrici (1915-1926) élargit les fouilles à l'est de l'acropole. Antonino Di Vita et Jole Bovio Marconi les poursuivent après la Seconde Guerre mondiale. Alors que le site gagne en notoriété et que le tourisme croit, les tombaroli et la mafia pillent les vestiges au XX siècle. Sous l'impulsion de l'archéologue Vincenzo Tusa, un parc archéologique est créé dans les années 1980, en expropriant 80 propriétaires. Un aménagement paysagiste est réalisé par Franco Minissi et Pietro Porcinai, secondés par Matteo Arena, notamment par la création de dunes artificielles, formant une barrière physique et visuelle pour l'extérieur. Malgré de nombreuses contestations et la démission de Minissi et Porcinai après sa suspension, le projet est mené à son terme après modifications substantielles. Description du site archéologique Le site compte 10 temples ou sanctuaires et peut être divisé en grandes zones : L'acropole (5 temples et un mégaron), entre la vallée du Gorgo Cotone et le Modione (anciennement Sélinos), qui finit en falaise dans la mer trente mètres au dessous ; La colline orientale (3 temples, une nécropole et un musée), ou colline de Marinella, entre le Gorgo Cotone et le Belice (anciennement Hypsas), ; Le plateau de Manuzza (la cité antique et une nécropole), au nord de l'acropole ; La colline de Gaggera (sanctuaire Demeter Malophoros, sanctuaire de Zeus Meilichios, le temple M, une nécropole et un musée), à l'ouest du Modione. Lors des premières fouilles archéologiques, des lettres ont été attribuées aux temples pour les identifier, en l'absence de certitude sur les dieux auxquels ils étaient dédiés. Une inscription du temple G indique neuf dieux célébrés par les Sélinontins comme protecteurs : Zeus, Phobos, Héraclès, Apollon, Poséidon¨, les Tyndarides, Athéna, Déméter Malophoros et Perséphone Pasicrateia. MAis d'autres dieux étaient également vénérés à Sélinonte. Les fouilles archéologiques sont réalisées par des équipes de différents pays notamment d'Italie, de France, des États-Unis, ainsi que l'Institut archéologique allemand. L'acropole et ses temples L'acropole, sur la colline occidentale, est structurée par des terrassements et fortifications du surplombés par de nombreux temples (A, B, C, D, O, Y). Temple A Le temple A fut construit entre -490 et -480 ou -460. De petite taille, soit sur , un socle à degrés, une crépis surmontée d'un stylobate, lui sert de base. Six colonnes sur quatorze sont disposées selon un rapport canonique. L'édifice était surmonté d'un sima sculpté dans le marbre grec. Deux escaliers en colimaçon (hélicoïdal), les plus anciens de l'histoire de l'architecture, ont été retrouvés sur le mur d'entrée du naos pour desservir le toit. Le pavement comportait des symboles comme la caducée (attribut du dieu Hermès) ou le signe de Tanit (de la déesse punique Tanit) servant à accroître le pouvoir des divinités. Károly Kerényi propose une dédicace à Léto. Il est adjacent au temple O. Temple O Il est semblable au temple A et fut construit à la même époque mais il n'en subsiste que les fondations. Il a pu être dédié au culte d'Artémis. Temple B Temple prostyle tétrastyle avec pronaos et naos construit au IVe siècle ou vers -250, mêlant styles dorique et ionique, il est sans doute le seul temple de l'époque hellénistique. Il est probablement dédié à Asclépios et improprement nommé temple d'Empédocle, du nom du philosophe et ingénieur d'Agrigente ayant supervisé des opérations de drainage hydraulique, sauvant ainsi la région d'une épidémie de malaria. Plus petit temple de l'acropole, mesurant 8,4 sur 4,6 mètres, le temple B est environné de maisons carthaginoises construites sur des habitations grecques plus anciennes. Temple C Le temple C, bâti aux environs de -580/-550, peut-être sur un petit temple préarchaïque, est le plus grand (24 sur 64 mètres) et le plus ancien temple périptère de l'acropole. Il était dédié soit à Apollon, soit à Héraclès. Il présentait 6 colonnes en largeur et 17 en longueur, non galbées, beaucoup plus rapprochées entre elles sur les grands côtés que sur les petits, dont une double colonnade en façade à l'est. Une partie a été restaurée en 1925-1926 (anastylose de 14 colonnes latérales et d'une partie de l'architrave). Il comprend pronoas, naos et adyton. Les dix métopes originelles du temple C ont été sculptées, comme l'ensemble du temple, dans du tuf calcaire, mais différent de ce dernier, à l'exception des corps féminins qui étaient réalisés en marbre de Paros ou d'Éphèse. Elles étaient peintes et ornées de bronze doré. Trois métopes en tuf blanc de Menfi du temple C sont exposées au Musée archéologique régional Antonino-Salinas de Palerme : La décapitation de Méduse par Persée (voir photo), vêtu des talaria (sandales ailées) et du pétase (chapeau de feutre rond) d'Hermès. Hélios sur son quadrige, ou le quadrige de Léto et ses deux enfants, Apollon et Artémis. Héraclès nu portant les Cercopes. Le mégaron à proximité du temple C a pu servir au stockage des offrandes. Temple D Ce temple périptère de 6 colonnes non galbées sur 13, et quatre petites colonnes galbées en façade du pronaos, est totalement en ruine. Construit vers 535 ou dans la première moitié du VIe siècle et orienté est-ouest, il avait une dimension de 24 mètres sur 56, avec pronoas, naos et adyton. Selon Pierre Lévêque, qui doute de l'hypothèse d'une dédicace à Aphrodite avancée par Károly Kerényi, il a peut-être été dédié à Zeus Agoraios. Temple f et métopes du temple Y Près d'un petit autel, à l'est du temple D, s'élevait ce temple in antis, c'est-à-dire avec deux colonnes en façade entre le prolongement des murs, autrefois dénommé « temple aux petites métopes ». Très allongé et probablement très ancien, il aurait été selon Vincenzo Tusa le premier édifice voué à Léto et ses enfants. On avait à tort attribué à ce temple quatre métopes de 84 centimètres de haut, retrouvées dans les fortifications. Plus anciennes sculptures du site, datées de -560/-550, elles représentent des scènes de voyage : Apollon revenant de chez les Hyperboréens, et accueilli par sa mère et sa sœur ; l'Enlèvement d'Europe ; Héraclès domptant le taureau de Crète ; un Sphinx. On les attribue désormais à un dixième temple nommé Y non localisé. Deux autres métopes de la même période découvertes en 1968 pourrait provenir également de ce temple : l'une représentant Déméter et Coré accueillies par Hécate ou la Sicile, l'autre Coré sur un char avec Hadès ou Déméter. Un autre relief, figurant Éos et Céphale, daté de -470 avec une influence attique, a été retrouvé dans les fortifications, sans savoir s'il s'agit d'une métope et s'il faut l'assigner à l'un des temples. La colline orientale La colline située à l'est de l'acropole, autrefois densément peuplée, rassemble les vestiges de trois temples adjacents des . Ces temples E, F, G, s'imposent du sud au nord. D'ordre dorique, ils sont d'époque et de style très différents. Une nécropole y a été découverte. Les tombes, datant du , sont signalées par des fragments de colonnes doriques. Temple E Le temple E est un héraion construit vers -460/-450. Charles Picard le pensait dédié à Dionysos. C'est un temple périptère de six colonnes sur quinze, allongé par la présence d'un opisthodome. La colonnade extérieure est conservée, mais pronoas, naos et adyton ont disparu. Par ses dimensions (25 x 68 m.), il est le deuxième plus grand temple du site après le temple G. Construit sur deux bâtiments antérieurs, il a été remonté entre 1956 et 1958 grâce à la technique de l'anastylose. Ce temple est connu pour ses 12 métopes aux visages d'un style marquant la transition entre les périodes archaïque et classique : les joues se creusent, le visage s'allonge.. Datée de -470/-460, cinq de ces métopes en tuf et en marbre de Paros (têtes, bras et pieds féminins) sont exposées au Musée archéologique régional Antonino-Salinas de Palerme : Actéon, métamorphosé en cerf, assailli par ses propres chiens sous les yeux d'Artémis ; Héraclès combattant et tirant une amazone par les cheveux ; Athéna et Encelade ; Zeus et Héra sur le mont Gargaros, ou plutôt Hadès et Perséphone. Une scène de rapt, peut-être celui de Daphné par Apollon. Temple F Le temple F était probablement dédié à Athéna, ou à Dionysos. Il a été construit vers -525/-500. De moindres dimensions, c'est le plus petit (24 sur 62 mètres) et le plus ancien des trois temples périptères de la colline orientale. Entièrement en ruine, il était muré sur ses quatre côtés. Ses colonnes cannelées non galbées gisent au sol. Elles étaient 6 dans la largeur, 14 dans la longueur. Un portique avec une double colonnade desservait le temple. Il comprend pronaos, naos et adyton. Sur les dix métopes en terre cuite présentes à l'origine, seul deux métopes à sujets mythologiques (gigantomachie) subsistent. Temple G La construction du temple G est datée entre -540/-480 mais elle a pu s'étaler sur 80 ans au vu de l'évolution du style dorique, archaïque à l'est, classique à l'ouest. Non restauré, il présente un aspect chaotique. Ce périptère présentait 8 colonnes de large sur 17 de long, qui mesuraient 16 mètres de haut et 10 mètres de diamètre, pour une hauteur totale de 30 mètres. Ses colonnes ne sont pas cannelées. Le pronaos ouvre par trois portes sur le naos au fond duquel l'adyton carré est cloisonné. Derrière, l'opisthodome présente deux colonnes in antis. Couvrant une surface de (50 sur 110 mètres), c'est le plus grand temple du site et l'un des plus grands temples grecs de l'Antiquité. Une inscription y a été retrouvée, énumérant les dieux protecteurs, Zeus, Phobos, Héraclès, etc., ayant aidé à la prospérité de la cité. Il était peut-être dédié Apollon ou plus vraisemblablement à Zeus Olympien, puisque l'inscription retrouvée affirme la suprématie de ce dernier. Il devait en outre servir de salle du trésor de la cité. Les Carthaginois le détruisirent avant qu'il ne soit achevé. Des éléments de pignons, pesant 70 tonnes et jadis ajustés au millimètre alors que juchés à 20 mètres de hauteur, interpellent quant aux procédés de construction de ces temples. Les temples de Sélinonte se distinguent par un plan allongé, avec un naos très reculé et fermé (adyton), un fronton accentué par une double rangée de colonnes, un perron situé en avant et une tendance à l'extension des volumes annonçant les temples hypèthres à venir. La colline de Manuzza La colline de Manuzza contient les ruines de la cité antique, ainsi qu'une vaste enceinte fortifiée et une porte monumentale. La cité antique La ville grecque antique a été tracée dans un axe nord-sud selon un plan à peu près régulier, avec deux ensembles de rues parallèles. Les rues sont normalisées à 9 m, 6,5 m et 3,5 m, munies de rigoles ; chaque îlot de bâti avait environ 30,5 mètres de côté. Au nord de l'acropole, douze îlots ont été mis au jour, mais les rues se prolongent sur un axe Est-Ouest dans la plaine du Modione et dans celle du Gorgo Cotone. Tous les bâtiments se sont effondrés au cours des siècles à la suite de tremblements de terre. L'un d'eux a encore sévi en 1956, et pour cette raison, l'opportunité de la reconstruction des temples est controversée. Dessins La colline de Gaggera La colline de Gaggera comprend un complexe dédié aux cultures mortuaires et aux divinités chtoniennes, Déméter Malophoros en est la divinité centrale, associée à Perséphone, Zeus Meilichios, Hécate . Les fouilles ont été menées par V. Gabrici puis Vincenzo Tusa en 1969. Le sanctuaire de Déméter Malophoros À l'ouest de l'acropole, près d'une source (Gaggera) se trouve un sanctuaire de Déméter Malophoros des /, soit « la porteuse de grenade », fruit associé au culte de la déesse. Selon la légende, le jus de grenade, symbole de fertilité, aurait été bu par Déméter. Ainsi, les fonctions de la déesse, héritière du culte sicane d'une Déesse mère, se rapportent à la fertilité, au renouveau saisonnal, mais aussi nettement aux fonctions infernales et chtoniennes. Le sanctuaire, un des premiers exemples d'axialité dans l'architecture grecque, est délimité par son enceinte sacrée. Un mégaron du VIe siècle et un autel primitif siège en son sein. Ce dernier témoigne d'un lieu de culte établit par la première vague de colons dès le . C'est au que le sanctuaire prend de l'ampleur et est doté d'une entrée monumentale, le propylée distyle in antis, de maisons des prêtres et de salles d'attente. Son importance dans la vie religieuse de l'époque peut-être estimée à la quantité de céramique trouvée sur place. À l'époque archaïque, Sélinonte est, avec Géla et Agrigente, un des trois centres siciliens de production de terres cuites à vocation funéraire ou votive. Plus de terres cuites funéraires furent découvertes dans le sanctuaire de la Malophoros. Des protomés issus de la production locale y ont été retrouvés et témoignent de la volonté des artisans sélinontins d'affirmer leur autonomie. Des statuettes aux parures, produites aux alentours de -500, sont également présentes sur le site ; elles étaient probablement dédiées à la divinité. Au , le culte de Malophoros entre en concurrence avec celui de la déesse phénicienne Tanit ; les Carthaginois, alors maître de la ville, syncrétisent les deux cultes. Le sanctuaire de Zeus Meilichios Au nord se trouve le sanctuaire de Zeus Meilichios (doux comme le miel, litt. « Zeus de miel»), divinité de l'au-delà. Des stèles votives dédiées à Zeus Meilichios étaient déposées dans le téménos. Nombre d'entre elles seraient liées à un rite de purification décrit dans une loi sacrée sélinontine. Le culte de Zeus Meilichios aurait été importé à Sélinonte par des Mégariens issus de regroupements familiaux. Des représentations de banquets et des offrandes enterrées attestent le caractère chthonien du culte. Des hermès représentant un couple divin, sans doute Zeus Meilichios et Déméter Malophoros s'y trouvent également, vénérés comme protecteurs de la continuité familiale et de la survie de la cité. Le sanctuaire d'Hécate Un sanctuaire dédié à la déesse lunaire Hécate se trouve à l'est du sanctuaire de la Malophoros. Le sanctuaire de Perséphone Pasikrateia Un sanctuaire dédié à Perséphone Pasikrateia (la Toute-Puissante) est également situé sur la colline Gaggera. Il s'agit ici aussi d'une déesse associée au culte des morts. La nécropole de Manicalunga Tout à l'ouest, une nécropole se trouve non loin du sanctuaire de Déméter Malophoros. Des aryballes de style protocorinthien y ont été découverts et permettraient de faire remonter la fondation de la ville à -650, sans qu'il y ait consensus parmi les spécialistes sur cette date. Carrières de Cusa Non loin de Sélinonte, sur la commune de Campobello di Mazara, s'étendent les carrières antiques de Cusa, couvrant un parc archéologique de de long, d'où provient l'essentiel du tuf calcaire utilisé pour la construction des temples et de la ville. Après en avoir extrait plus de , les carrières furent brusquement abandonnées lors de la conquête punique en -409. Destinés au temple G, 62 tambours de colonnes inachevés, encore sur leur socle rocheux ou abandonnés durant leur transport, restent sur les lieux ; ils nous renseignent sur les méthodes d'extraction, de transport et de construction de l'époque. Pour extraire la roche, les Sélinontins creusaient des rainures sur un tracé circulaire, de 55 centimètres à la base et de 85cm au sommet, permettant le travail de l'ouvrier. Une dernière rainure était ménagée sous le bloc, dans laquelle étaient insérés des coins métalliques (cunei), enfoncés à la masse, qui achevaient de le détacher de la roche. Une fois extraits, les tambours étaient taillés au marteau et au burin, puis probablement cerclés de roues en bois et tirés par des chars à bœufs. Enfin, une fois la colonne établie, la grossièreté du calcaire était masquée par du stuc. Autres vestiges Les monnaies retrouvées à Sélinonte sont parmi les plus anciennes de Sicile. Sélinonte est, en effet, la première cité de l'île, avec Himère, à émettre de la monnaie, dans le deuxième quart du . L'alphabet, de style corinthien, découvert sur différents supports daterait de la seconde moitié du . L'essentiel du mobilier découvert se trouve au Musée archéologique régional Antonino-Salinas de Palerme : des métopes sculptées des temple G (-465/-450) et C ; une statue de bronze, l'éphèbe de Sélinonte, dont la réalisation se situe entre -480 et -460 ; des vases de terre cuite provenant du sanctuaire de Déméter Malophoros et de la nécropole. Postérité Sélinonte est décrite dans l'Énéide de Virgile, poète du , comme « la ville des palmes ». En 1890, dans La Vie errante, Guy de Maupassant décrit Sélinonte comme un « amas informe de pierres qui ne peut intéresser que les archéologues ou les âmes poétiques ». Accessibilité Le site de Sélinonte est desservi par : l'autoroute A29 la route côtière S115 l'aéroport de Trapani-Birgi Sources et références Notes Références Bibliographie Barone Vito, Selinunte: vicende storiche, illustrazione dei monumenti, Palerme, 1979 F. Coarelli - M. Torelli, Sicilia, Guide archeologiche Laterza, Bari, 1984, Bilello Francesco, Selinunte: storia e guida, Marinella, 1992 Mistretta Gioacchino, Selinunte: storia e archeologia di una colonia greca, Castelvetrano, 1997 Marconi Clemente, Selinunte: le metope dell'Heraion, Modène, 1994 Luca Giuliani: Die archaischen Metopen von Selinunt. Zabern, Mainz 1979. Anneliese Peschlow-Bindokat: Die Steinbrüche von Selinunt. Die Cave di Cusa und die Cave di Barone. Zabern, Mainz 1990. Dieter Mertens: Selinus I. Die Stadt und ihre Mauern. Zabern, Mainz 2003. Wiederkehr Schuler, Elsbeth, Les protomés féminines du sanctuaire de la Malophoros à Sélinonte, Naples, Centre Jean Bérard, 2004. Dewailly, Martine (ed.), Les statuettes aux parures du sanctuaire de la Malophoros à Sélinonte, Paris, De Boccard, 1992. Juliette de La Genière, Contribution à l'histoire urbanistique de Sélinonte, Rome, Giorgio Bretschneider, 1981. Biollet (Pierre-Yves), Barat (Claire), Costanzi (Michela), Les diasporas grecques du VIIIè s. au IIIè s. avant J.-C, Paris, 2012 (Dunod) Articles connexes Histoire de la Sicile grecque. Phéniciens et Puniques en Sicile. Ségeste. Art de la Grèce antique. Temple grec ; Céramique grecque antique. Marinella di Selinunte, petit port de pêche situé à côté du site archéologique. Musée archéologique régional Antonino-Salinas (Palerme). Liens externes Histoire et site de Sélinonte, Université de Genève Jacques Ignace Hittorff, Restitution du temple d'Empédocle à Sélinonte, ou L'architecture polychrome chez les Grecs, Paris, Firmin-Didot frères, 1851. Le Parc Archéologique de Selinunte Site des fouilles archéologiques du New York University Institute of Fine Arts . Site archéologique en Sicile Cité de Grande-Grèce Temple de la Grèce antique Castelvetrano Civilisation carthaginoise Site antique en Sicile Histoire de la Sicile grecque
Lysocine E
La lysocine E est un antibiotique découvert en 2014 par une équipe de chercheurs japonais de l'Université de Tokyo. Histoire L'équipe a isolé la molécule antibiotique au terme d'un screening sur des vers à soie puis sur des souris. Mode d'action La lysocine E interagit avec la ménaquinone (ou vitamine ) présente dans les membranes bactériennes pour provoquer la mort des bactéries, tout en restant inoffensive pour les eucaryotes et donc pour l’être humain. Il s'agit d'un mode d'action différent de celui de tout autre antibiotique connu, ce qui crée ainsi une nouvelle famille d'antibiotiques. Utilisation La lysocine E est efficace contre le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM). Notes et références
Budza
Budza peut désigner : Budza, un village du Monténégro situé dans la municipalité de Podgorica ; les Budzas ou Budjas, un peuple de la République démocratique du Congo.
Bernard Rhodes
Bernard « Bernie » Rhodes était le manager du légendaire groupe anglais de punk rock The Clash. Il joua un rôle important dans leur formation en 1976 avant de se faire virer en 1978, puis réengager de 1981 jusqu'à la fin en 1986. Biographie Il a aussi managé Subway Sect et le groupe ska The Specials en 1979 à leurs débuts. Rhodes a aussi pris part à la notoriété de John Lydon (alias Johnny Rotten) en le repérant dans The Kings Road puis en le faisant participer à une audition pour devenir chanteur des Sex Pistols dans le magasin SEX de Malcolm McLaren. Il existe très peu de photos de Rhodes lors de sa période de manager des Clash. Avec les Clash Bibliographie Gilbert, Pat. 2004. Passion is a Fashion: The Real Story of The Clash, Aurum Press Ltd. Hardback: . Paperback: . US Paperback: Da Capo Press. . Gray, Marcus. 2001 Return of The Last Gang In Town, Helter Skelter Publishing. . Gray, Marcus. 1995. Last Gang In Town: The Story and Myth of The Clash, Fourth Estate Limited. . Notes et références The Clash
Thomas Le Breton junior
Thomas Le Breton junior (1791-1857) est un bailli de Jersey. Il est le fils de Thomas Le Breton qui fut bailli de Jersey au début du . Biographie Thomas Le Breton fit de études supérieures de droit à l'université de Caen. Mais en raison des guerres napoléoniennes, il obtint un passeport américain sous le nom de Thomas Burger et put ainsi terminer ses études de droit à Caen comme citoyen américain. De retour à Jersey, il prêta serment comme avocat en 1813. Il s'engagea dans les troupes de la milice de Jersey et devint rapidement colonel de bataillon ce qui indisposa certains officiers face à cette fulgurante ascension. Il se battit en duel contre le capitaine Aaron de Ste Croix, qu'il blessa. Il fuit en France et attendit que son adversaire fut rétabli pour rentrer à Jersey. En 1846, lors de la visite de la reine Victoria, il défila à la tête de la milice. En 1820, il fonda le journal "Le Constitutionnel" qui était le support d'un mouvement politique jersiais appelé Parti Laurel ou Parti Laurier. En 1824, il fut nommé procureur-général. Thomas Le Breton junior pensait obtenir la fonction de bailli à la suite de la démission de son père en 1831. Mais âgé pourtant de 40 ans, il fut jugé trop jeune et les États de Jersey lui préférèrent Jean de Veulle. Ce dernier, après maintes affaires et conflits en tout genre, pensa démissionner également de cette charge, en 1848, mais il mourut peu avant cette décision personnelle. C'est ainsi que cette année-là, le poste de bailli échut enfin à Thomas Le Breton junior à l'âge de 57 ans. Le , il meurt subitement d'un accident vasculaire cérébral. La fonction de bailli reviendra à son successeur Jean Hammond. Notes et références Lien externe Biographie de Thomas Le Breton junior Bailli de Jersey Naissance en 1791 Naissance à Jersey Décès en novembre 1857
Night Safari
Le Night Safari est un parc zoologique singapourien, situé à côté de deux des trois autres zoos que compte la cité-État, le Zoo de Singapour et le River Safari, qui sont aussi gérés par l'ONG . Il s'agit d'un zoo nocturne, et c'est l'une des attractions touristiques les plus populaires de Singapour. Construit à un coût de 63 millions de dollars, il a été inauguré en 1994. On y trouve de nombreuses espèces d'animaux et certains à une grande proximité, le zoo en lui-même apporte un certain réalisme au niveau du cadre naturel assez tropical. La visite du zoo peut s'effectuer en petit bus ou à pied. Voir aussi Zoo de Singapour Liens externes Parc zoologique à Singapour
Université Payame Noor
L'université Payame Noor est une université dont le siège est situé à Téhéran, mais qui possède de nombreux sites en Iran. Elle est créée en 1987. Elle accueille environ étudiants. Lien externe Site officiel Établissement scolaire fondé en 1987 Payame Noor
L'Homme de nulle part (film, 1961)
L'Homme de nulle part (Человек ниоткуда, Chelovek niotkuda) est un film soviétique réalisé par Eldar Riazanov, sorti en 1961. Synopsis Fiche technique Photographie : Leonid Kraïnenkov, Anatoli Petritski Musique : Anatoli Lepin Décors : Alexandre Kuznetsov, Lev Miltchin Montage : Ekaterina Ovsiannikova Notes et références Liens externes Film soviétique sorti en 1961 Comédie soviétique Film réalisé par Eldar Riazanov Film en russe
Zec de l'Oie-Blanche-de-Montmagny
La zec de l'Oie-Blanche-de-Montmagny est une zone d'exploitation contrôlée (zec) située dans la municipalité de Montmagny (Québec), dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Montmagny (municipalité régionale de comté), dans la région administrative de Chaudière-Appalaches, au Québec, au Canada. De juridiction provinciale (via la Société de la faune et des parcs du Québec), cette zec a été constituée le conformément à la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (RLRQ, chapitre C-61.1). Elle est la seule dans la province de Québec qui vise spécifiquement la chasse aux oiseaux migrateurs. La Société d’aménagement de conservation des oiseaux migrateurs (SACOMM) administre les activités et le développement de la Zone d’Exploitation Contrôlée de l’Oie Blanche à Montmagny. Géographie Le territoire de de la zec couvre la totalité des battures de Montmagny (d’Est en Ouest). Le territoire est entrecoupé du refuge d'oiseaux de Montmagny qui est administré par le Service canadien de la faune. La SACOMM a aménagé des aires de repos aux limites Est et Ouest de la ZEC, offrant aux oiseaux migrateurs une halte migratoire, leur permettant de s’alimenter, de sociabiliser et se reposer en territoire non chassé. Annuellement, en octobre, le festival de l'Oie Blanche de Montmagny est particulièrement populaire. Montmagny est aussi un endroit privilégié pour l'observation d'oiseaux de rivage. Le refuge d'oiseaux de Montmagny est l'un des 28 refuges d'oiseaux migrateurs situés dans la province de Québec. Chasse Sur le territoire de la ZEC, la chasse à l’Oie Blanche commence en même temps que la chasse aux oiseaux migrateurs. Pour accommoder la pratique de la chasse, des caches ont été aménagées, incluant, à chaque emplacement, un affût de marée haute et un affût de marée basse. Sur le territoire de la zec, chaque emplacement peut accommoder quatre chasseurs. Le mode de réservation des caches est basé sur le principe de « premier arrivé, premier servi ». Équipements et accessoires de chasse Les chasseurs peuvent réserver les services d’un guide expérimenté, afin de faciliter la pratique de la chasse sécuritaire, dispensant des conseils et guidant les chasseurs. La SACOMM recommande aux chasseurs de porter des vêtements chauds et imperméabilisés, de préférence à motifs camouflage, ainsi qu’un chapeau de chasse et maquillage de type «camo» ou masque facial, filet camouflage et cuissardes ou bottes-culottes, appelants de "Grande Oie des neiges" (non fournis par la ZEC) et appeaux. Il est requis pour chaque chasseur de porter avec lui son permis de chasse du petit gibier (provincial) et son permis de chasse aux oiseaux migrateurs (fédéral). Étiquettage des oies Les chasseurs sont priés de vérifier les pattes des oies abattues, jeunes ou adultes, pour la présence d'une étiquette de palmure. Ces étiquettes à code unique sont posées sur les jeunes dans l’Arctique (Île Bylot, Nunavut). L'étiquettage permet aux intervenants du service de la faune d’estimer le nombre d’oisons qui survivent à leur première migration vers le sud. Les chasseurs sont invités à rapporter le code inscrit sur l’étiquette de palmure (ou sur une bague ou un collier), ainsi que l’endroit et la date de la capture à M. Gérald Picard, technicien pour le baguage des oies à l’Université Laval: gerald.picard@bio.ulaval.ca Pour des renseignements additionnels sur la zec de l’Oie-Blanche-de-Montmagny: 23, Sainte-Brigitte Nord, casier postal 125 Montmagny - Téléphone: 418 248-4521. Toponymie Le toponyme "Zec de l'Oie-Blanche-de-Montmagny" est directement lié à la mission spécialisée de la zec, soit pour des fins d'aménagement, d'exploitation ou de conservation des oiseaux migrateurs, en particulier la grande oie des neiges. La halte semestrielle de dizaines de milliers d'oies blanches attire des milliers de touristes. À Montmagny, la thématique de l'oie se transpose dans la dénomination de plusieurs établissements hôteliers et restaurants; les appellations telles que l'Oiselière, la Couvée, l'Oie Blanche font référence à la halte migratoire des oies dans leur périple de milliers de kilomètres. Au Canada, l'oie des neiges est plutôt désigné "Oie blanche". Le toponyme "Zec de l'Oie-Blanche-de-Montmagny" a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec. Voir aussi Articles connexes Montmagny (Québec), municipalité Montmagny (municipalité régionale de comté), municipalité régionale de comté (MRC) Chaudière-Appalaches, région administrative du Québec Oie des neiges Oie Zone d'exploitation contrôlée Notes et références Zec du Québec Aire protégée en Chaudière-Appalaches Aire protégée créée en 1987 Montmagny (Québec)
Agrément des associations d'usagers du système de santé
L'Agrément des associations d'usagers du système de santé est un agrément français qui concerne les associations œuvrant dans le domaine de la qualité de la santé et de la prise en charge des malades. Seules les associations disposant de cet agrément peuvent représenter les usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique. Procédure d'agrément Il en existe de deux types : un agrément national délivré par le ministre chargé de la santé et un régional délivré par le Directeur général de l'agence régionale de santé. Dans tous les cas, l'avis de la commission nationale d'agrément est obligatoire. L'agrément est à renouveler tous les 5 ans. Listes des associations agréées Il y a 151 associations d'usagers du système de santé agréées au niveau national, et 284 au niveau régional, avec un nombre très variable par région. En mars 2017, France Assos Santé (Union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé) a été créée à l’initiative de 72 associations nationales fondatrices. Notes et références Droit des associations
Saint-Méen-le-Grand
Saint-Méen-le-Grand est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne. Son qualificatif « grand » vient du fait que saint Méen (Méwen) a fondé là sa cité. Géographie Saint-Méen-le-Grand se trouve à à l'ouest de Rennes sur l'axe Rennes-Saint-Brieuc (), à au sud de Saint-Malo et à au nord de la forêt de Paimpont. Elle est à côté de la Route nationale 164 , axe Châteaulin -Rennes mis en 2X2 Voies de Merdrignac à Rennes . Noter que la prononciation par les résidents est [MIN] comme pour la main et non [Mé-IN] La ville de Saint-Méen-le-Grand, que par souci de simplification, on appelle Saint-Méen, se situe au cœur de la Bretagne et occupe le centre de la bordure ouest de l'Ille-et-Vilaine, juste en limites de département avec ceux des Côtes-d'Armor et du Morbihan. Sa situation permet ainsi jusqu'en 2008 le développement de l'industrie et du transport de marchandises. Accès Par la route : De Rennes vers Saint-Méen-le-Grand : voie rapide N 12, direction Saint-Brieuc, sortie Saint-Méen-le-Grand : voie rapide N 164 (). De Vannes vers Saint-Méen-le-Grand : voie rapide N 166 direction Ploërmel, sortie Ploërmel / Mauron D 766 / D 166 (). De Saint-Malo vers Saint-Méen-le-Grand : voie rapide N 137 direction Rennes, sortie Dinan voie rapide, sortie Vannes D 766 (). Par le train : Ligne TER Rennes - Lamballe - Saint-Brieuc : Arrêt à Quédillac ou La Brohinière. Le Schéma de Cohérence du Pays de Brocéliande souhaite, dans son projet politique à l'horizon 2020-2030, la réouverture aux voyageurs de la voie ferrée entre Saint-Méen et la Brohinière, aujourd'hui réservée au fret. La gare TGV de Rennes est à moins de .- Par le car : Ligne Rennes - Loudéac. Centre gare routière de Rennes Aéroport de Rennes Saint-Jacques à moins de . Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caulnes-Edf », sur la commune de Caulnes, mise en service en 1997 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de et la hauteur de précipitations de pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à , la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000, à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Saint-Méen-le-Grand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Méen-le-Grand, une agglomération intra-départementale regroupant et en 2017, dont elle est ville-centre. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Méen-le-Grand, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,8 %), prairies (13,4 %), zones urbanisées (10,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), forêts (1,6 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Histoire Étymologie et origines Saint Méen fut invité par le seigneur Caduon, et revint s’installer à ses côtés. Méen meurt le et figure au calendrier des saints bretons. Le premier tombeau de saint Méen a été déposé dans le cimetière, sous le vitrail du chevet de la chapelle sud du transept dans un tombeau en granit. Saint-Méen, au croisement de voies romaines, est un des anciens fiefs ecclésiastiques dont l'emplacement fut choisi au par l'abbé Hinguethon. Moyen Âge Époque moderne Révolution française Lors de la Révolution, la commune se déclare « pour » la République. Cela se manifeste, entre autres, par la participation aux fêtes révolutionnaires, dont la principale est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795. D’autres fêtes sont célébrées : l’anniversaire de la République, chaque à partir de l’an IV, et les fêtes de l’Agriculture et de la Reconnaissance, pourtant peu suivies dans le département. Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms de Méen-la-Forêt et Méen-Libre. Le général Vachot écrit le au Comité de salut public de Segré : « J'ai exterminé et presque entièrement détruit les Chouans qui ravageaient les districts de Broons, Saint-Méen, Montfort, Châteaubourg, Vitré, La Guerche, etc. ». Le En 1822, le collège établi dans l'ancienne abbaye de Saint-Méen-le-Grand est transformé en petit séminaire. De 1878 à 1879 le Barde breton Jean-Baptiste Théodore Marie BOTREL a vécu chez sa grand-mère à Saint Méen le Grand, dans une chaumine au Parson. Son œuvre en sera profondément marquée. Le La Première Guerre mondiale Le monument aux morts de Saint-Méen-le-Grand porte les noms de 107 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Un soldat originaire de Saint-Méen, Louis Ruelleux, du 19e bataillon de chasseurs à pied, fut fusillé pour l'exemple le à Châlons-sur-Marne (Marne) pour « abandon de poste devant l'ennemi par automutilation » à la suite d'une décision du conseil de guerre de la . L'Entre-deux-guerres En 1918, le nom officiel de la commune a été modifié de Saint-Méen en Saint-Méen-le-Grand pour la différencier de la commune de Saint-Méen située dans le Finistère. La Seconde Guerre mondiale Le monument aux morts de Saint-Méen-le-Grand porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. L'après-Seconde Guerre mondiale Trois soldats originaires de Saint-Méen-le-Grand sont décédés pendant la guerre d'Indochine : Yves Le Gras, Claude Riou et son frère Roger Riou. Héraldique Politique et administration Tendances politiques et résultats Liste des maires La mairie fut construite en 1933 (pose de la première pierre en ). Elle ne sera inaugurée que le (en même temps que les bureaux de Poste et Justice de Paix y attenant). Cet hôtel de ville avec son clocheton, inspiré des mairies de Gouda (Pays-Bas) et de Vichy, offre une architecture étonnante (illuminations nocturnes). À l'intérieur de la mairie, une plaque gravée rappelle les années d'enfance du barde breton Théodore Botrel (1865-1925) vécues à Saint-Méen au Parson, chez sa grand-mère Fanchon. Depuis 1945, sept maires se sont succédé à la tête de la ville : |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Enseignement École maternelle publique : 1 École maternelle privée : 1 École primaire publique : 1 École primaire privée : 1 (école Saint-Joseph) Collège public : 1 (collège Camille-Guerin) Collège privé : 1 (collège Notre-Dame) Lycée hôtelier privé : 1 Maison Familiale Rurale : 1 Démographie Économie La commune est labellisée Village étape depuis 2017. Hôtel : 1 / Grandes surfaces généralistes (supermarchés) : 3 / Distribution spécialisée (meuble, bricolage, jardinage...) : 6 / Grandes et moyennes surfaces de discount : 1 / Alimentations, épiceries : 1 / Boucheries, charcuteries, traiteurs : 2 / Poissonneries : 2 (supermarchés) / Boulangeries, pâtisseries : 5 / Presse, fournitures scolaires et de bureau : 2 / Mode, habillement, chaussures : 4 / Banques, assurances : 10 / Bars, tabac : 14 / Restaurants : 10 / Coiffure, hygiène, esthétique : 9 / Matériel informatique (vente, entretien) : 1 / Auto-école : 3 / Art de la table, cadeaux : 2 / Bijouterie, horlogerie : 1 / Automobile (vente, entretien) : 6 / Moto, cycles, motoculture (vente, entretien) : 2 / Carburants : 2 (supermarchés) / Vins et spiritueux : 1 / Pharmacie, optique : 3 / Médecine de ville, sages-femmes, paramédical, vétérinaire : 8 / Photo, vidéo (vente de matériel, développement photo) : 1 / Radio-télévision, électroménager : 2 / Cordonnerie, pressing, sellerie : 3 / Fleurs, pépiniéristes : 3 / Immobilier, architecture, travail temporaire : 4 / Pompes funèbres : 2 / Articles de pêche : 1 / piscine: 1 Marché le samedi matin devant la place de la Mairie Sous-sol Le bassin armoricain possède un sous-sol varié et à Saint-Méen, il y a plus spécialement du gneiss au nord et du schiste argileux ailleurs. Agriculture Autrefois, l’agriculture était essentiellement basée sur la culture du blé, du pommier et des cultures fourragères pour les vaches laitières et l’élevage porcin. Une coopérative laitière très importante fut implantée pour la transformation du lait. Elle est née grâce à l’obstination du sénateur Marcel Dauney. La C.O.L.I.V. (Coopérative Laitière d’Ille-et-Vilaine) est située à la Lande Fauvel, aux abords de la ville, dans la zone industrielle. La C.O.L.I.V. a reçu en 1983 une médaille au concours général de Paris. Groupée depuis avec Entremont Alliance, l’usine va fermer dans quelques mois, non pas par souci financier car l’usine était très rentable mais par le groupe qui vit de nombreuses restructurations et qui est désormais allié avec UNICOPA. Personnalités liées à la commune La commune a vu naître de grands coureurs cyclistes : Louis Bobet dit Louison Bobet, coureur cycliste né le . Le musée Louison-Bobet, situé rue de Gaël, le musée retrace la carrière du champion cycliste Louison Bobet, enfant du pays. Différents objets d’époque y sont exposés : livres, témoignages, maquettes, vidéos, photos, revues, médailles, maillots, fanions, écharpes, vélos… Louison Bobet est inhumé à Saint-Méen ; Jean Bobet, son frère cadet ; Francis Pipelin Frédéric Guesdon, coureur cycliste né le . Vainqueur de Paris-Roubaix et de Paris-Tours Léonce Roumain de La Rallaye (1752-1827), hagiographe. Né à Saint-Méen le Grand, De La Rallaye mena une expédition armée pour empêcher le pillage du château de Comper. Il fut maire de St Méen en 1793 et s'opposa à la chouannerie durant toute la Révolution. Inconnu des bibliographes ; il écrivit une très rare Vies des Saints de Bretagne, d'après les légendes et autres anciens documents, publié à Rennes en 1861, chez Hauvespre ; Le compositeur breton Théodore Botrel (1865-1925) vécut à Saint-Méen au Parson, chez sa grand-mère Fanchon ; le général Pierre André Grobon, baron de l'Empire, né à Saint-Méen le , décédé aux Sables-d'Olonne le à la suite de blessures reçues au cours de la bataille de Saint-Gilles-sur-Vie le précédent, pendant l'insurrection vendéenne de 1815. Lieux et monuments Abbaye de Saint-Méen : abbatiale classée monument historique (fresques datant du retraçant la vie de saint Méen et la montée au paradis), visite guidée sur demande. L'abbaye de Saint-Méen, dans l'ancien évêché de Saint-Malo, est la plus ancienne abbaye du département. Église abbatiale de Saint-Méen () : marquée par l'histoire et les reconstructions, l'abbatiale de Saint-Méen est loin d'avoir livré tous ses secrets. Les reliques du moine fondateur saint Méen y sont conservées. L'église contient également des fragments de vitraux comptant parmi les plus anciens de Bretagne, du . Plusieurs années de restauration ont dernièrement permis de mettre au jour de véritables trésors, comme un magnifique mur datant du ; ( Il est à noter , qu'un chapiteau se trouvant sur l'une des arches du mur roman , à été buché . Cet élément stylistique aurait permis une datation plus fine de ces arcatures .) et une chapelle oubliée (du ) : la chapelle Saint-Vincent. Classée monument historique, l'abbatiale de Saint-Méen est considérée par beaucoup comme l'une des plus belles églises de la région. Les fondations de l'église remontent à la reconstruction du monastère de Saint-Méen, entre 1024 et 1028. Les transepts auraient été édifiés au , les deux chapelles ne voyant leur forme actuelle, tout comme la nef principale, qu'au commencement du . Seules la tour et la chapelle Saint-Vincent conservent donc aujourd'hui des traces de pur roman, le reste de l'abbatiale mélangeant absolument tous les styles. Les dernières et plus importantes transformations furent opérées au . À la suite de l'effondrement de l'antique nef de l'église (prolongeant autrefois l'édifice), les lazaristes entreprirent d'inverser l'orientation du lieu. Ainsi que le veut la tradition, l'axe de l'église était auparavant orienté vers l'est. Aujourd'hui, il l'est vers l'ouest. L'ancien chœur des moines devint la nef actuelle et le nouveau prit place sous la tour. On déplaça enfin le porche d'entrée en perçant le chevet. La chapelle Saint-Vincent de l'abbaye de Saint-Méen () La chapelle Saint-Méen à Saint-Méen-le-Grand () La croix de l'abbaye de Saint-Méen-le-Grand () La fontaine Saint-Méen Le musée Louison-Bobet La mairie de Saint-Méen-le-Grand La maison mère des sœurs de la congrégation de l'Immaculée Conception de Saint-Méen Jumelages Saint-Méen-le-Grand est jumelé avec : Haltwhistle (Angleterre) Valentano (Italie) Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Communes d'Ille-et-Vilaine Bibliographie Jean-Christophe Brilloit, Une population pérégrine au milieu du : les pèlerins de Saint-Méen, Annales de Bretagne, , 3, . Martine Collet, Étude économique et sociale des cantons de Saint-Méen-le-Grand et Hédé en 1921 et 1935 à partir des déclarations de succession, Rennes, 1990, ., (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 862). Clotilde-Y. Duvauferrier-Chapelle, Saint-Méen-le-Grand Cœur de la Bretagne historique, profonde, mystérieuse au Pays de Montfort en Brocéliance et Généalogie des princes en Bretagne préfacée par la sénateur Marcel Daunay et Yann Brekilien. Tiré à . Mickael Gendry, L'immunité du monastère de Saint-Méen et de l'île de Malo, à l'origine de la création de l'évêché d'Alet, Dossiers du Centre de Recherche et d'Archéologie d'Alet, volume 38-2010, . Liens externes Site web de la commune Office de Tourisme du Pays de St-Méen Montauban Communauté de communes de Saint-Méen Montauban Commune en Ille-et-Vilaine Commune ayant porté un nom révolutionnaire en Ille-et-Vilaine Ville-étape du Tour de France en Ille-et-Vilaine Unité urbaine de Saint-Méen-le-Grand
Tiptonville
La ville américaine de est le siège du comté de Lake, dans l’État du Tennessee. Lors du recensement de 2010, sa population s’élevait à . Source Ville au Tennessee Comté de Lake (Tennessee) Siège de comté au Tennessee
Chapelle Notre-Dame de la Gasnerie d'Andouillé
La chapelle Notre-Dame de la Gasnerie, située dans la ville d'Andouillé en Mayenne est une chapelle du . Description et historique Elle se situe à proximité de la ferme du même nom, c'est une construction de 1873 qui a remplacé un petit oratoire, en forme de rotonde abritant une vierge en bois vermoulu qu'on a recouvert de plâtre. Cet ancien édifice de la Gasnerie était considéré comme très ancien ; il a pu, avant de devenir chapelle servir de demeure à un ermite. En effet, selon Couanier de Launay, l'auteur d'une note conservée aux archives diocésaines, remarqua une certaine ressemblance entre ce petit sanctuaire et l'oratoire de Saint-Sauveur, construit sur l'ordre de saint Maximin, un oratoire qui existait encore en 1823 dans l'église d'Aix. Comme lui, l'édifice de la Gasnerie était une petite rotonde de de diamètre et d'une hauteur identique. Il était surmonté d'un toit aigu, couvert en bardeaux, et couronné d'une croix. Comme lui, il était éclairé par deux minuscules fenêtres en forme de meurtrières et sa porte s'ouvrait sur la vallée. De cet endroit, l'ermite pouvait embrasser du regard le cours de la rivière jusqu'à ce qu'elle disparût derrière la croupe de la lande de Cranne, pour aller compter fleurette au château de Fouilloux et finalement se jeter dans la Mayenne au-dessous de l'ermitage de Saint-Trèche. La chapelle actuelle n'a pas de valeur architecturale. Elle mesure de long sur de large et participe au pittoresque d'un lieu charmant. Elle abrite toujours l'antique statue une Vierge-Mère tenant l'enfant-Jésus sur le bras gauche. Cette statue qui atteint une hauteur de possède une tête démesurée par rapport à sa taille. Elle était le but d'assez fréquents pèlerinages de la part des populations qui avaient confiance en Notre-Dame de la Consolation. Étymologie Chapelle dans la Mayenne Chapelle dédiée à Notre-Dame
Public Broadcasting Service
(PBS) est un réseau de télévision public à but non lucratif avec plus de membres aux États-Unis qui le détiennent en propriété collective. Son siège est situé à Arlington, en Virginie. Histoire Identité visuelle À l'occasion de son , le réseau dévoile une nouvelle identité le . Présentation PBS est le fournisseur le plus important de programmes télévisés aux stations de télévision publiques américaines, distribuant des émissions et séries telles que Sesame Street, Nova, Arthur, PBS NewsHour, Great Performances, , et . Depuis le milieu des années 2000, les sondages de Roper commandés par PBS ont toujours placé le service comme l'institution nationale la plus fiable d'Amérique. Toutefois, PBS n'est pas responsable de toute la programmation des stations de télévision publiques ; en fait, les stations reçoivent habituellement une grande partie de leur contenu de sources tierces comme , NETA, et des producteurs indépendants. Cette distinction est une source fréquente de confusion chez les spectateurs. PBS possède également une filiale nommée (NDI), qui offre des services de diffusion de données via ses stations-membres. Ceci aide PBS et ses stations-membres à collecter des revenus supplémentaires. D'après l'universitaire Rodney Benson, PBS est fortement soumise aux pressions de ses grands donateurs. Elle diffuse ainsi des documentaires favorables aux entreprises qui la financent comme Dow Chemical.. Canada Les stations PBS en bordure de la frontière canadienne perçoit aussi des dons des téléspectateurs canadiens. Ces stations autorisées par le CRTC sont distribuées par satellite, câble et IPTV. Le marché québécois recoit deux stations, soit WETK-TV (Vermont PBS) et WCFE-TV (), qui diffusent des émissions à des heures différentes, et produisent du contenu local. Notes et références Annexes Articles connexes American Public Media National Public Radio (NPR) Télévision aux États-Unis Liens externes Red Book : Guide to Program Packaging and Delivery for PBS - Site officiel (directives de présentation de la programmation de PBS)] Entreprise fondée en 1970 Public Broadcasting Service Réseau de télévision aux États-Unis Chaîne de télévision éducative
Philip Coolidge
Philip Coolidge, né le à Concord (Massachusetts) et mort le à Los Angeles (Californie), est un acteur américain. Biographie Philip Coolidge entame sa carrière d'acteur au théâtre et joue notamment à Broadway (New York), principalement dans des pièces, depuis Our Town de Thornton Wilder (1938, avec Frank Craven et Martha Scott) jusqu'à Hamlet de William Shakespeare (1964, avec Richard Burton dans le rôle-titre et Alfred Drake). Entretemps, mentionnons Jacobowsky et le Colonel de Franz Werfel (1944-1945, avec Annabella et Louis Calhern), Les Sorcières de Salem d'Arthur Miller (1953, avec Arthur Kennedy et Walter Hampden), la comédie musicale (1953-1955, avec Alfred Drake et Richard Kiley), ainsi que Rhinocéros d'Eugène Ionesco (son avant-dernière prestation à Broadway, 1961, avec Zero Mostel et Eli Wallach). Au cinéma, il contribue à seize films américains, depuis Boomerang ! d'Elia Kazan (1947, avec Dana Andrews et Jane Wyatt) jusqu'à Frissons garantis de Jerry Paris (1968, avec Dick Van Dyke et Edward G. Robinson), sorti plus d'un an après sa mort à 58 ans, en 1967, d'un cancer du poumon. Dans l'intervalle, citons La Mort aux trousses d'Alfred Hitchcock (1959, avec Cary Grant et Eva Marie Saint), Procès de singe de Stanley Kramer (1960, avec Spencer Tracy et Fredric March) et La Plus Grande Histoire jamais contée de George Stevens (1965, avec Max von Sydow et Dorothy McGuire). À la télévision américaine, Philip Coolidge apparaît dans cinquante-et-une séries entre 1949 et 1966, dont Alfred Hitchcock présente (six épisodes, 1956-1959), La Quatrième Dimension (un épisode, 1962) et Ma sorcière bien-aimée (un épisode, 1965). Théâtre à Broadway (intégrale) (pièces, sauf mention contraire) 1938 : Our Town de Thornton Wilder, costumes d'Helene Pons, production et mise en scène de Jed Harris : Simon Stimson 1938-1939 : de Thornton Wilder, production d'Herman Shumlin, mise en scène de Max Reinhardt : Joe Scanlon 1939 : Family Portrait de Lenore Coffee et William Joyce Cowen : James 1939-1940 : Margin for Error de Clare Boothe Luce, mise en scène d'Otto Preminger : Otto B. Horst (en remplacement) 1940 : Suzanna and the Elders de Lawrence Langner et Armina Marshall : le révérend Abner Owen 1941-1942 : In Time to Come de John Huston et Howard Koch, production et mise en scène d'Otto Preminger : Smith 1944-1945 : Jacobowsky et le Colonel (Jacobowsky and the Colonel) de Franz Werfel, adaptation de S. N. Behrman, musique de scène de Paul Bowles, mise en scène d'Elia Kazan : le joueur de dés 1944-1945 : Sing Out Sweet Land, revue, musique arrangée par Elie Siegmaster sur des airs populaires américains, livret de Walter Kerr, costumes de Lucinda Ballard : Parson Killjoy / le père de Mary Jane / le shérif / le lieutenant / Villian / Bluenose / le commandant 1947 : Barefoot Boy With Cheek, comédie musicale, musique de Sidney Lippman, lyrics de Sylvia Dee, livret de Max Shulman, décors et lumières de Jo Mielziner, production et mise en scène de George Abbott : le professeur Schultz 1949 : Le Traître (The Traitor) d'Herman Wouk, production et mise en scène de Jed Harris : un homme 1950 : The Liar, comédie musicale, musique de John Mandy, lyrics d'Edward Eager, livret d'Alfred Drake et Edward Eager (d'après La Locandiera de Carlo Goldoni), chorégraphie d'Hanya Holm, mise en scène d'Alfred Drake : Balanzoni 1950 : Legend of Sarah de James Gow et Arnaud D'Usseau, mise en scène de Benn W. Levy : P. Walter Landis 1951 : Darkness at Noon de (et mise en scène par) Sidney Kingsley : « 402 » 1951 : Barefoot in Athens de Maxwell Anderson : Critias 1952 : Le Joueur (The Gambler) d'Ugo Betti, adaptation d'Alfred Drake et Edward Eager, décors et lumières de Jo Mielziner, mise en scène d'Herman Shumlin : le commissaire Costa 1953 : Les Sorcières de Salem (The Crucible) d'Arthur Miller, mise en scène de Jed Harris : le juge Hawthorne / le député-gouverneur Danforth (en remplacement) 1953-1955 : , comédie musicale, adaptation et lyrics de George Forrest et Robert Wright sur une musique originale d'Alexandre Borodine, livret de Charles Lederer et Luther Davis (d'après la pièce éponyme d'Edward Knoblock : Omar 1957-1958 : A Visit to a Small Planet de Gore Vidal, décors d'Oliver Smith : Roger Spelding 1961 : Rhinocéros (Rhinoceros) d'Eugène Ionesco, adaptation de Derek Prouse, mise en scène de Joseph Anthony : Nickeblush 1964 : Hamlet de William Shakespeare, production et mise en scène de John Gielgud (pièce filmée pour le cinéma la même année : voir filmographie ci-après) : Voltemand Filmographie partielle Cinéma 1947 : Boomerang ! d'Elia Kazan : Jim Crossman 1957 : Calomnie (Slander) de Roy Rowland : Homer Crowley 1958 : Je veux vivre ! (I Want to Live!) de Robert Wise : Emmett Perkins 1959 : Le Désosseur de cadavres (The Tingler) de William Castle : Oliver « Ollie » Higgins 1959 : La Mort aux trousses (North by Northwest) d'Alfred Hitchcock : Cross 1959 : Train, Amour et Crustacés (It Happened to Jane) de Richard Quine : Wilbur Peterson 1959 : Comment dénicher un mari (The Mating Game) de George Marshall : le révérend Osgood 1960 : Because They're Young de Paul Wendkos : Rimer 1960 : Procès de singe (Inherit the Wind) de Stanley Kramer : le maire Jason Carter 1962 : Bon Voyage ! (titre original) de James Neilson : un préposé aux passeports 1964 : Hamlet de Bill Coleran et John Gielgud : Voltemand 1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story Ever Told) de George Stevens : Chuza 1966 : Les Russes arrivent (The Russians Are Coming, the Russians Are Coming) de Norman Jewison : Porter 1968 : Frissons garantis (Never a Dull Moment) de Jerry Paris : « Fingers » Felton Télévision (séries) 1955-1957 : Studio One Saison 8, épisode 12 Blow Up at Cortland (1955) Saison 10, épisode 2 First Prize for Murder (1957) : Severns 1956 : Climax!, saison 2, épisode 38 Fear Is the Hunter de Buzz Kulik 1956-1959 : Alfred Hitchcock présente (Alfred Hitchcock Presents) Saison 1, épisode 24 Le Meurtre parfait (The Perfect Murder, 1956 : Henri Tallendier) de Robert Stevens, épisode 26 Qui a tué ? (Whodunit, 1956 : Talbot) et épisode 37 Decoy (1956 : le lieutenant Brandt) d'Arnold Laven Saison 2, épisode 3 De Mortuis (1956 : Bud) de Robert Stevens et épisode 22 The End of Indian Summer (1957 : Sam Henderson) de Robert Stevens Saison 4, épisode 33 Le Tiroir secret (The Dusty Drawer, 1959) d'Herschel Daugherty : William Tritt 1958-1965 : Gunsmoke ou Police des plaines (Gunsmoke ou Marshal Dillon) Saison 4, épisode 12 Grass (1958) de Richard Whorf : Harry Pope Saison 7, épisode 18 Old Dan (1962) d'Andrew V. McLaglen : Lem Fetch Saison 10, épisode 18 One Killer on Ice (1965) de Joseph H. Lewis : Owney Dales 1959 : Monsieur et Madame détective (The Thin Man), saison 2, épisode 13 Maine Thing : le shérif 1961 : Route 66 (titre original), saison 2, épisode 7 The Mud Nest : le vieux Codger 1961-1963 : Les Accusés (The Defenders) Saison 1, épisode 1 Quality of Mercy (1961) de Buzz Kulik : Lillis Saison 2, épisode 26 The Heathen (1963) de Stuart Rosenberg : Joe Lundeen 1962 : La Quatrième Dimension (The Twilight Zone), saison 3, épisode 22 Un piano dans la maison (A Piano in the House) de David Greene : Throckmorton 1962 : Suspicion (The Alfred Hitchcock Hour), saison 1, épisode 3 Night of the Owl d'Alan Crosland Jr. : Locke 1965 : Kilroy, mini-série (diffusée dans le cadre de l'émission Le Monde merveilleux de Disney), et parties : Frank 1965 : Ma sorcière bien-aimée (Bewitched), saison 2, épisode 6 Un étrange remède (Take Two Aspirins and Half a Pint of Porpoise Milk) de William Asher : Trigby Voir aussi Notes et références Liens externes ; Philip Coolidge sur le site du Musée de la ville de New York (galerie photos au théâtre à Broadway) ; . Acteur américain de cinéma Acteur américain de théâtre Naissance en août 1908 Naissance à Concord (Massachusetts) Décès en mai 1967 Décès à 58 ans Décès à Los Angeles Mort d'un cancer du poumon Mort d'un cancer aux États-Unis Acteur américain de télévision
Forêt de Dioré
La forêt de Dioré est une forêt de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien. Elle est entièrement située sur le territoire de la commune de Saint-André et pour partie au sein du cœur du parc national de La Réunion. Références Annexes Articles connexes Forêts de La Réunion. Saint-André (La Réunion). Parc national de La Réunion. Dioré Géographie de Saint-André (La Réunion)
Alcinoos
Dans la mythologie grecque, Alcinoos, en français Alcinoüs ou Alkinoos (en grec ancien / , « esprit puissant »), était un fils de Nausithoos ou de Phéax, et le père par Arété de Nausicaa, d'Halios, de Clytonée et de Laodamas. Mythe Argonautiques Dans le mythe de Jason et des Argonautes, Alcinoos est représenté comme vivant à Drepanum avec sa femme Arété. Les Argonautes, de retour de Colchis, débarquèrent sur cette île. Quand les Colchiens, dans leur poursuite des Argonautes, y arrivèrent de même et demandèrent que Médée, l'amoureuse de Jason, leur soit rendue, Alcinoos déclara que si elle était encore vierge elle devait leur être rendue, mais que si elle était déjà mariée à Jason, il protégerait lui-même le couple contre les Colchiens. Arété, entendant cela, maria sur le champ Jason et Médée. Les Colchiens furent contraints, par le stratagème d'Arété, à partir sans leur princesse, et les Argonautes reprirent leur voyage de retour, après avoir reçu de magnifiques présents d'Alcinoos. Odyssée Selon Homère, Alcinoos était le chef des Phéaciens sur l'île de Schérie et il avait par Arété cinq fils et une fille, la princesse Nausicaa. Par rapport au temps qu'Ulysse passe auprès d'Alcinoos, on peut considérer que la taille du récit chez Homère est très importante — on peut notamment comparer à la version concise d'Hygin. Alcinoos offre de nombreux présents à Ulysse avant qu'il ne parte. Réinterprétation du mythe Selon le néoplatonicien Porphyre, les récits mythologiques adressés par Ulysse à Alcinoos sont des « images allusives des réalités divines ». Malgré leur invraisemblance, ils n'en seraient pas moins, d'après l'archevêque Eustathe (), « semblables à la vérité ». Plus récemment, le philosophe d'Hooghvorst y voyait les « confidences d'un roi à un autre roi, secret gardé sous le sceau de la fiction », et « comme une révélation faite par l'or des philosophes à celui qui le loge ». Annexes Bibliographie Sources antiques , 1288 ss. , VI-XIII. , 125-126. Sources contemporaines . Références Liens externes Culte héroïque grec Roi de la mythologie grecque Mythologie grecque de Schérie Geste argonautique Personnage de l'Odyssée
Masumi Hayashi
est une japonaise condamnée à mort par pendaison en 2002 pour avoir empoisonné quatre personnes et intoxiqué soixante-trois autres en 1998 durant une fête d'été, en versant de l'arsenic dans du curry. Il s'agit à ce jour de la seule femme condamnée à mort par la Justice japonaise depuis plusieurs décennies. La criminelle, mère de quatre enfants, s'était servi des poisons de son mari qui travaille comme exterminateur de termites et a déjà fait 6 ans de prison pour fraude à l'assurance (sa femme étant elle-même une agent d'assurance). Elle aurait été motivée par la colère qu'elle avait pour ses voisins. Sa condamnation a été validée en 2005 par la Haute Cour d'Osaka alors que ses avocats insistaient sur ces circonstances atténuantes bien qu'ils aient plaidé l'innocence en premier ressort. Un manga a été tiré de l'affaire qui avait été extrêmement médiatisée, si bien que plus de personnes s'étaient rendues au tribunal pour entendre le verdict. En , la Cour suprême du Japon a également confirmé la sentence, Hayashi est donc désormais susceptible d'être exécutée à tout moment. Notes et références Article connexe Peine de mort au Japon Personnalité japonaise condamnée pour meurtre Condamné à la peine de mort Naissance en juillet 1961
Rue Saint-François-Xavier
La rue Saint-François-Xavier est une voie de Montréal. Cette rue, d'axe nord-sud, du Vieux-Montréal relie la rue de la Commune à la rue Saint-Antoine. Origine du nom Elle rend honneur à Saint-François-Xavier (1506-1552) missionnaire jésuite mort en Chine. Historique La rue Saint-François-Xavier fait partie des premières rues de Ville-Marie. On la retrouve, sous le nom de « rue Saint-François », sur le plan dressé par François Dollier de Casson en 1672. En 1678, suivant son plan d'aménagement de 1672, il ouvre une rue entre la petite rivière Saint-Pierre (place d'Youville actuelle) et la rue Notre-Dame. François Dollier de Casson avait nommé la rue en l'honneur de son saint patron, Saint-François, mais François de Montmorency-Laval, évêque de Québec demandera par la suite que la rue soit renommée en « rue Saint-François-Xavier ». En 1683, la rue est prolongée jusqu'à la rue Saint-Jacques. Lors de la démolition des fortifications au début du , la rue est prolongée jusqu'à la rue Saint-Antoine vers le nord. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire Références Source Ville de Montréal, Les rues de Montréal. Répertoire historique, Édition Méridien, Montréal, 1995, p. 432 Saint-François-Xavier, rue Vieux-Montréal Odonyme se référant à un saint
5 (Murder by Numbers)
5 (Murder by Numbers) est une mixtape de 50 Cent, sortie en 2012. FIVE (Murder by Numbers) était à l'origine prévu comme le cinquième et dernier album studio du rappeur sur le label Interscope Records. Mais à la suite d'interminables brouilles avec ce dernier, il a finalement été publié comme un album promotionnel gratuit. Le « véritable » cinquième opus, Street King Immortal devait sortir quelques mois plus tard. C'est finalement Animal Ambition qui sort avant. Liste des titres Notes et références Album de 50 Cent Album musical sorti en 2012 Album produit par Focus Album produit par Havoc Album produit par Hit-Boy Album publié par G-Unit Records Album promo Mixtape
Jules de Carsalade du Pont
Jules Louis Marie de Carsalade du Pont (Simorre, Gers, — Perpignan, ) est un ecclésiastique français, qui occupe la charge d'évêque de Perpignan de 1900 à 1932 et un historien de la Gascogne. Biographie Appartenant à une famille gasconne, il est chanoine d'Auch et secrétaire de l'archevêque Louis Gouzot. Il crée le Musée historique et archéologique d'Auch, les Archives historiques de Gascogne et la Société archéologique du Gers. Consacré évêque de Perpignan-Elne le , il apprend le catalan, langue dans laquelle il prêche et écrit, et rétablit l'enseignement du catéchisme et la prédication dans cette langue, raison pour laquelle il est qualifié d'évêque des Catalans. Il organise les Jeux floraux en 1902, année où ils ne peuvent être célébrés à Barcelone, et préside ceux de Barcelone en 1914. Il collabore d'autre part à l'élaboration du Diccionari català-valencià-balear d'Antoni Maria Alcover, avec lequel il prendra par la suite ses distances, du fait de son attitude germanophile à l'approche de la Première Guerre mondiale. Il encourage le recrutement de volontaires issus de la Principauté de Catalogne pendant la guerre et participe aux manifestations d'intellectuels francophiles catalans à Perpignan en 1916. Il achète peu après les ruines de l'abbaye Saint-Martin du Canigou et se consacre à la restauration du monastère. "Dès le l'évêque prenait possession de l'abbaye. Ce fut une fête mémorable. Les jeux floraux de Barcelone interdits par l'autorité militaire se déroulèrent dans les ruines de l'abbaye. Dès 1902 l'église abbatiale commence à être restaurée. Mais les travaux vont s'échelonner sur 30 ans quasiment jusqu'à la mort du pontife en 1932". Il acquiert également Saint-Michel de Cuixà et y rénove la vie monastique. Il restaure la chapelle de Notre-Dame dels Correchs (Notre-Dame des Ravins), prédécesseure de la cathédrale de Perpignan, et l'ancienne église des Capucins, actuellement église Saint-Christophe ; il achète le collège Saint-Louis de Gonzague et le petit séminaire, et fait édifier l'église Saint-Martin de Bon Secours et le Grand Séminaire. Afin d'encourager les recherches scientifiques du clergé, il crée la Revue historique et littéraire du diocèse de Perpignan. Lors de la querelle des inventaires en 1906, il demande aux prêtres de lire des protestations mais de ne pas résister. Armes De gueules au heaume d'argent, accosté de deux roues du même; à étoiles d'or posées 4 et 3 en chef. Notes et références Voir aussi Bibliographie Eugène Cortade : La restauration de l'abbaye de Saint-Martin du Canigou par Mgr de Carsalade du Pont, Conflent , 1972. Jules de Carsalade du Pont: l'évêque des Catalans, Société agricole, scientifique et littéraire, volume 99, 1991 Articles connexes Liste des évêques de Perpignan Liens externes Personnalité gasconne Écrivain de langue catalane Linguiste français Linguiste spécialiste de la langue catalane Évêque de Perpignan Évêque catholique français du XXe siècle Naissance en février 1847 Naissance dans le Gers Décès en décembre 1932 Décès à Perpignan Décès à 85 ans
Battle Ground (Indiana)
La ville de Battle Ground est située dans le comté de Tippecanoe, dans l’État de l’Indiana, aux États-Unis. Sa population, qui s’élevait à lors du recensement , est estimée à . Géographie Le Bureau du recensement des États-Unis indique une superficie de pour Battle Ground. Toponymie La ville de Battle Ground (« champ de bataille » en français) doit son nom à la bataille de Tippecanoe qui eut lieu dans les environs. Celle-ci fut une victoire décisive des forces des États-Unis conduites par le gouverneur du Territoire de l'Indiana, le futur président des États-Unis William Henry Harrison, sur les forces de la confédération de l'Indien Tecumseh le . Cette bataille fut appelée ainsi en raison de la proximité de la rivière Tippecanoe. Démographie Source Liens externes Town en Indiana Comté de Tippecanoe
Shot in the Dark
ou peut être : Télévision est le titre d'un épisode du (titre français : Drew et la Fliquette) (saison 7, épisode 17) Cinéma , court métrage de 1913 ; , film de Ben F. Wilson en 1915 ; , film de George Pearson en 1933 ; , film de Charles Lamont en 1935 ; , film de William C. McGann en 1941 ; A Shot in the Dark, titre original de Quand l'inspecteur s'emmêle, film de Blake Edwards de 1964. Musique Groupe Shot in the Dark est un backing band qui accompagnait Al Stewart au début des années 1980. Albums Shot in the Dark, album d'Al Stewart (1981) ; , album de Great White sorti en 1986 ; , album de Laurent Garnier sorti en 1994. Chansons , single d'Ozzy Osbourne sorti en 1986 ; , single de Within Temptation.
Mariana Vartic
Mariana Vartic, née Maria-Ana Lungu le à Abrud (Transylvanie, Roumanie), est une critique, historienne de la littérature, prosatrice, dramaturge et traductrice. Biographie Fille de Victor Lungu, prêtre, et de Claudia (née Melian). Baccalauréat au lycée de Gherla (1962) Licenciée de la faculté de philologie de Cluj (1967) Depuis 1969, chercheur à l’institut de linguistique et d’histoire littéraire de Cluj, section de lexicographie-lexicologie, puis section d’histoire littéraire. Débuts effectués dans les études et la recherche linguistiques (1970) ; collabore, entre autres, aux revues Echinox [Équinoxe], Tribuna [La tribune], Familia [La famille], Revista de istorie și teorie literară [La revue d'histoire et de théorie littéraire], Apostrof [Apostrophe]. Début éditorial en 1983, avec le volume Anton Holban şi personajul ca actor [Anton Holban et le personnage comme acteur]. Elle est, avec , à l’origine du vaste projet d’une « histoire autobiographique », par genre, de la littérature roumaine (Romanul românesc în interviuri, Dramaturgia românească în interviuri) et a dirigé deux éditions importantes : une anthologie d’articles de la presse littéraire de Émile Cioran et l'intégrale des publications en langue roumaine d'Eugène Ionesco. Elle a collaboré à des travaux collectifs fondamentaux, tant linguistiques que littéraires, tels que : Dicţionarul Academiei [Le dictionnaire de l'Académie], Dicţionarul scriitorilor români [Le dictionnaire des écrivains roumains], Dicţionarul esențial al scriitorilor români [Le dictionnaire essentiel des écrivains roumains], Dicţionarul cronologic al romanului românesc de la origini pînă la 1989 [Le dictionnaire chronologique du roman roumain des origines et jusqu'à 1989]. Son roman O lume fără mine [Un monde sans moi] a été publié en 1991 aux éditions Eminescu, puis une deuxième fois aux éditions Casa Cărţii de Ştiinţă en 2003. Elle a écrit le livret de l’opéra Lorelei, de Valentin Timaru, dont la première a eu lieu sur la scène de l’opéra de Cluj au cours de la saison 1993-1994. La première de sa pièce Recviem la ghișeu (1999) [Requiem au guichet] a eu lieu au Théâtre de la Jeunesse de Piatra Neamţ, au cours de la saison 1996-1997. Œuvres publiées O lume fără mine [Un monde sans moi], Bucarest, Ed. Eminescu, 1991 (roman). Réédition: Cluj, Casa Cărţii de Ştiinţă, 2003 Lorelei, livret de l’opéra de Valentin Timaru : la première a eu lieu sur la scène de l’opéra de Cluj, au cours de la saison 1993-1994 Recviem la ghişeu [Requiem au guichet], Bucarest, Cartea Romanească, 1999 (théâtre) Prăpastia de hârtie [Abîme de papier], Cluj,Casa Cărţii de Ştiinţă , 2003, (roman) Crimă cu înlocuitor [Crime avec remplaçant], Cluj, Ed. Echinox, 2009, (roman) Babel Apocrif [Babel apocryphe],Cluj, Ed. Limes, 2015, (théâtre) Timp rătăcit [Temps perdu], Bucarest, Ed. eLiteratura, 2015, (roman) Éditions critiques. Préfaces. Postfaces Dominic Stanca, Timp scufundat [Temps immergé], Bucarest, Ed. Eminescu, 1981 ; deuxième édition, Bucarest, Ed. Universalia, 2000 Sandra Cotovu, Vijelie [Tempête], Bucarest, Ed. Minerva, 1985 (édition et préface) Emil Cioran, Revelaţiile durerii [Les révelations de la douleur], Cluj, Ed. Echinox, 1990 (édition, en collaboration avec Aurel Sasu) Eugène Ionesco, Eu [Moi], Cluj, Ed. Echinox, 1990 (édition) Eugen Balan, Într-o duminică de august [Par un dimanche d'août], Cluj, Ed. Echinox, 1991 (édition et préface) Eugène Ionesco, Război cu toată lumea [En guerre avec tout le monde], vol. I-II, Bucarest, Ed. Humanitas, 1992 (édition) Ion Luca Caragiale, Momente [Moments] (vol. I) et Momente și schițe [Moments et esquisses] (vol. II), Bucarest, Editura Minerva, 2002 Ouvrages collectifs Dicţionarul limbii române (Dicţionarul Academiei, literele R, T și U) [Dictionnaire académique de la langue roumaine, lettres R, T et U], Bucarest, Ed. Academiei, 1975-1990 Dicţionarul scriitorilor români [Le dictionnaire des écrivains roumains], vol. I-II, Bucarest, Ed. Fundației Culturale Române, 1995-2002; vol. III-IV, Bucarest, Ed. Albatros, 2001-2002 Dicţionarul esenţial al scriitorilor români [Le dictionnaire essentiel des écrivains roumains], Bucarest, Ed. Albatros, 2000 Dicţionarul cronologic al romanului românesc de la origini pînă la 1989 [Le dictionnaire chronologique du roman roumain des origines et jusqu'à 1989], Bucarest, Ed. Academiei, 2004 Dicţionarul general al literaturii române [Le dictionnaire général de la littérature roumaine], 2004 Dicţionarul cronologic al romanului tradus în România [Le dictionnaire chronologique du roman traduit en Roumanie], 2004-2005 Traductions en roumain Adolfo Bioy Casares, Celălalt labirint [L’autre labyrinthe] (nouvelles), Bucarest, Ed. Univers, 1987 Adolfo Bioy Casares, Jurnal din războiul porcului (Journal de la guerre au cochon), titre original Diario de la guerra del cerdo et Visînd la eroi (Le Songe des héros), titre original El sueño de los Héroes (romans), Bucarest, Ed. Univers, 1991 Adolfo Bioy Casares, Aventura unui fotograf în La Plata (Un photographe à La Plata), titre original La aventura de un fotógrafo en La Plata (roman), Cluj, Ed. Echinox, 1997 Ramiro de Maeztu, Don Quijote, Don Juan şi Celestina [Don Quijote, Don Juan et Célestine] (essais), Cluj, Biblioteca Apostrof, 1999 Ramón de Valle-Inclán, Luminile Boemei (Lumières de bohème), (théâtre), en cours de publication Prix Diplôme d’honneur du Ministère de la Culture, de la revue Manuscriptum et du Musée de la littérature roumaine pour Romanul românesc în interviuri (1991) Prix de l’Union des Écrivains roumains pour Dicţionarul cronologic al romanului românesc (2005). Lien externe Site personnel Notes Écrivain roumain du XXe siècle Naissance en juin 1944
Jeanne Jozon
Jeanne Marie Agathe Jozon née le à Paris (16 arrondissement) et morte le à Paris (7 arrondissement) est une sculptrice et céramiste française. Elle est rattachée au courant de l'Art nouveau. Biographie Jeanne Jozon est la fille aînée de l'avocat Paul Jozon et de Marie Lacan. Après le décès de son père en 1881, sa mère se remarie au maire de Bourges, le banquier radical Eugène Brisson, cousin du journaliste et homme d'État Henri Brisson. Jeanne Jozon est l'aînée de deux frères, Maurice et Henri, et d'une sœur Hélène, pianiste. Elle suit une formation artistique à partir de 1886 à l'École nationale des beaux-arts de Bourges, tout juste créée par son beau-père Eugène Brisson. Elle y est élève de Charles Pêtre, avant d'intégrer l'atelier de Denys Puech à l'Académie Julian à Paris. Elle est surtout reconnue pour ses représentations féminines romantiques, à la Mucha, qui ornent des objets décoratifs (lampes, pichets, vases, presse-papier…). Elle s'intéresse au folklore et aux paysages berrichons qu'elle découvre au château de Soupize. Elle expose régulièrement ses sculptures et ses céramiques au Salon des artistes français de 1896 à 1914, notamment des personnages bretons comme La Bretonne auprès d'une tombe, et obtient une mention honorable en 1897. Elle devient membre de la société des artistes français en 1906, en proie à l'hostilité de certains élèves masculins des Beaux-Arts de Paris. En , elle expose Jeune fille aux bandeaux qui suscite l'enthousiasme de Fernand Peyre de La Presse diplomatique. Comme beaucoup d'artistes de cette période, elle est influencée par le mouvement de l'Art nouveau et a collaboré avec le céramiste Edmond Lachenal. Elle participe à un concours d'écriture organisé sur le thème « Pourquoi ne se marie-t-on plus en France ? ». Elle y défend le droit de la jeune femme à choisir dans son futur époux un égal : . Notes et références Liens externes Naissance en juillet 1868 Naissance dans le 16e arrondissement de Paris Sculpteur français du XIXe siècle Sculpteur français du XXe siècle Sculptrice française Céramiste français Décès dans le 7e arrondissement de Paris Décès en juin 1946 Décès à 77 ans Femme céramiste
Speranța Nisporeni
Le Speranța Nisporeni (« L'espérance de Nisporeni ») est un club de football moldave créé en 1991 et basé à Nisporeni. Historique 1991 : Création du Speranta Nisporeni 1992 : Le Speranța Nisporeni participe à la première édition de la Divizia Naţională. 1994 : L'équipe termine dernière du championnat et est reléguée en Divizia A. 1995 : Le Speranța Nisporeni remonte en Divizia Naţională. 1998 : Nisporeni termine à la dernière place du championnat et est de nouveau relégué en Divizia A. 2015 : Le club termine troisième de Divizia A et est promu en Divizia Naţională. 2021 : Le club ne se présente pas lors de la et journée de championnat et sera exclu de la compétition et relégué. Club de football en Moldavie
Pont de l'Ouen
Le pont de l'Ouen est un pont situé à la limité des communes du Loroux-Bottereau (au nord) et de Haute-Goulaine (au sud) en Loire-Atlantique. Le pont a également donné son nom à un lieu-dit dépendant de la commune du Loroux-Bottereau. Description Le pont se trouve au niveau du resserrement du marais de Goulaine (alimenté par la Goulaine), divisant celui-ci en deux bassins : l'étang amont, baptisé « Claude Dupas » et l'étang aval, baptisé « Adrien Menereau ». Cet ouvrage est emprunté par la D105, qui franchit le marais, et donc la Goulaine. Reconstruit après les inondations de 1910, il surmonte une vanne régulant le niveau d'eau dans le bassin-amont du marais. Le pont de l'Ouen, dont la première construction date du , offre un panorama embrassant tout le marais. À proximité de ce pont, se trouve la « Maison Bleue », lieu d'exposition permanent du marais de Goulaine. Liens externes Le pont de l'Ouen dans la presse Ouen Ouen Hameau ou lieu-dit en Loire-Atlantique
Classement environnemental et sociétal des grandes écoles françaises
ChangeNOW et Les Échos START ont réalisé en 2021 un classement des grandes écoles selon leur engagement dans la transition écologique et sociétale. L'originalité de ce classement, c'est que contrairement aux classements habituels des écoles d'ingénieurs et des écoles de commerce françaises, il ne fait pas appel à des critères tels que les salaires des diplômés ou bien les préférences accordées aux établissements par les candidats ou par les employeurs. Critères de classement Les critères retenus sont les suivants : densité de l'impact environnemental et sociétal au sein de la formation, réseau de diplômés, stratégie environnementale et sociétale et la publication des objectifs, diversité du recrutement et l'égalité des chances, associations étudiantes, excellence académique. Classement des meilleures écoles d'ingénieurs Le tableau inclut les 5 premières écoles du classement. Classement des meilleures écoles de commerce Le tableau inclut les 5 premières écoles du classement. Articles connexes Références École d'ingénieurs en France Études d'ingénieurs en France Responsabilité sociétale des entreprises
Rahimi
Patronyme Atiq Rahimi, (1962- ), est un romancier et réalisateur de double nationalité française et afghane. Daniel Rahimi, (1987- ), est un joueur professionnel de hockey sur glace suédois. Fahimé Rahimi, (1903-2013), fut une romancière iranienne. Soufiane Rahimi, (1996-), est un footballeur marocain. Homonymie Homonymie de patronyme
Karl Haubenreißer
Karl Haubenreisser (né le à Anger-Crottendorf, mort le à Berlin) est un acteur allemand. Biographie Il joue de 1927 à 1931 au Nationaltheater Mannheim. En 1933, Haubenreißer apparaît à Weimar et de 1934 à 1944, il est engagé au Staatstheater Berlin. En 1933, il devient président de la Coopérative du Théâtre Allemand, dissoute en 1935. À partir de 1938, il est un acteur de figuration au cinéma dans différents films dont des films de propagande nazie. Haubenreißer est marié à l'actrice Herma Clement. Il meurt pendant la bataille de Berlin. Filmographie 1938 : Le Tigre du Bengale 1938 : Le Tombeau hindou 1938 : Magda 1938 : Pour le Mérite 1938 : Quatre filles courageuses 1939 : Pages immortelles 1939 : La Lutte héroïque 1940 : Herz – modern möbliert 1940 : Marie Stuart 1940 : Bismarck 1941 : Ma vie pour l'Irlande 1941 : Über alles in der Welt 1941 : Le Président Krüger 1941 : Ich klage an 1941 : 1942 : GPU 1943 : Le Foyer perdu Références Liens externes Acteur allemand de cinéma Acteur allemand de théâtre Naissance en novembre 1903 Naissance à Leipzig Décès en avril 1945 Décès à Berlin Décès à 41 ans Victime de la Seconde Guerre mondiale
Gerald Götting
Gerald Götting est un homme politique est-allemand né le à Nietleben, Halle-sur-Saale et mort le . Membre de la CDU de la RDA, député, il est président de la Chambre du peuple de 1969 à 1976. Biographie Notes et références Liens externes Président de la Chambre du peuple Étudiant de l'université Martin-Luther de Halle-Wittemberg Récipiendaire de l'ordre du mérite patriotique (fermoir honorifique) Récipiendaire de la Bannière du Travail Naissance en juin 1923 Naissance à Halle-sur-Saale Décès en mai 2015 Décès à Berlin Décès à 91 ans
Lampe de Chabbat
La lampe de Chabbat, appelée aussi Shabbes Lamp en yiddish et Judenstern – étoile juive – en allemand, est un luminaire qui se présente sous la forme d’un lustre à huile comportant plusieurs branches placées en étoile et que l’on allume pour la célébration du Chabbat. Description Origine Cette lampe apparaît dès le Moyen Âge, mais l’apogée de son utilisation se situe au et on la rencontre dans tous les pays qui bordent le Rhin. Conception Connues sous le nom de Judenstern – étoile juive – ces lampes habituellement en bronze moulé, parfois en argent, en forme d’étoile à nombre variable de branches – de cinq à huit – fonctionnent avec de l’huile, et ont dans leurs branches une réserve d’huile et une mèches en quantité suffisante pour tout le Chabbat. L’huile qui pourrait déborder est recueillie dans un godet suspendu au-dessous de la lampe. Utilisation rituelle Placée au-dessus de la table du repas, elle est allumée le vendredi soir au coucher du soleil par la maîtresse de maison qui approche ses mains afin de sentir la chaleur des flammes, et se couvre les yeux des mains avant de réciter la bénédiction suivante : L’utilisation de la lampe de Chabbat est exclusivement réservé à cette fête. Un système de poulies ou de crémaillère permet de la remonter au plafond lorsqu’elle n’est pas utilisée. Avec l’arrivée de l’électricité au début du , ces lampes à huile furent souvent électrifiées, perdant ainsi leur caractère rituel, puisque pour observer le commandement il faut allumer une flamme. Représentations dans l’art De nombreux artistes du ont représenté la Judenstern dans leurs scènes de la vie quotidienne, comme Alphonse Lévy, Édouard Moyse, Moritz-Daniel Oppenheim et d’autres. Innovations Les lampes de Chabbat pour enfants, comme le nounours montré ici, ont des qualités qui permettent de couvrir la lumière sans devoir utiliser l’éléctricité. Un couvercle noir sous le chapeau du nounours peut être tourné afin de cacher l’ampoule. Notes et références Objet de culte juif Luminaire Chabbat Lampe à combustible
Diocèse de Vittorio Veneto
Le diocèse de Vittorio Veneto (en latin : Dioecesis Victoriensis Venetorum ; en italien : Diocesi di Vittorio Veneto) est un diocèse de l'Église catholique en Italie, suffragant du patriarcat de Venise et appartenant à la région ecclésiastique du Triveneto. Territoire Il est situé dans 3 provinces différentes. La plus grande partie est dans la province de Trévise, l'autre partie de cette province est dans les diocèses de Trévise, Padoue et Concordia-Pordenone. Il possède la commune de Borgo Valbelluna et un morceau de celle de Quero Vas dans la province de Belluno, la plus grande partie de cette province est dans le diocèse de Belluno-Feltre et un peu dans celui de Padoue. Il gère également les communes de Ceggia et Torre di Mosto et une partie des communes de San Donà di Piave et de Caorle de la ville métropolitaine de Venise, l'autre partie de cette ville métropolitaine est dans le patriarcat de Venise. Le diocèse a une superficie de avec 162 paroisses regroupées en 12 archidiaconés. L'évêché est à Vittorio Veneto avec la cathédrale de l'Assomption. Histoire Le diocèse s'étend sur la majeure partie de l'ancien territoire d'Opitergium, l'actuel Oderzo. Important municipe romain, il devient évêché avec l'avènement du christianisme. Sur les cinq évêques connus d'Oderzo, trois sont vénérés comme saints : , et Florian. Le premier est l'actuel saint patron du diocèse. Entre le et le , Oderzo est saccagée et détruite à plusieurs reprises par les invasions barbares. La dernière grande destruction est celle de 636 par le roi lombard Rothari. L'évêque Magne s'enfuit alors avec le clergé et les fidèles en transférant l'évêché à Héraclée, centre de la lagune de Venise sous influence byzantine. Oderzo est définitivement détruite et rasée par Grimoald Ier en 669. Avec l'arrivée des Lombards, la ville de Ceneda prend de plus en plus d'importance et devient capitale du duché lombard du même nom. Le territoire de l'ancien diocèse d'Oderzo est divisé entre les diocèses d', Trévise et le nouveau diocèse de Ceneda, établi par les Lombards vers la fin du ou le début du . Au départ, le siège est adepte des Trois Chapitres. Dans la seconde moitié du , l'empereur Otton Ier investit l'évêque Sicard du titre de comte. À partir de ce moment, les évêques exercent également un pouvoir temporel sur le territoire. Au , leur influence s'étend également au comté de Tarzo. Cette situation, bien que considérablement réduite, est restée même après la conquête de la Sérénissime, mais en 1768, Venise abolit le comté épiscopal et installe un podestat à Ceneda. Au , de puissantes familles locales tentent, en vain, de transférer l'évêché à Conegliano. Toujours suffragant du patriarcat d'Aquilée, il devient suffragant de l'archidiocèse d'Udine en 1753. Le , la bulle De salute dominici gregis du pape Pie VII concerne également le territoire de Ceneda. Le diocèse acquiert les six paroisses de Compardo, une enclave du patriarcat de Venise dans les environs de Conegliano et huit autres paroisses de l'archidiocèse d'Udine. En même temps, Ceneda passe dans la province ecclésiastique du patriarcat de Venise. À la fin du , pour des raisons historiques et culturelles, on renonce à unir le diocèse avec celui de Trévise. Le dernier changement territorial important a lieu le avec le décret Quo melius ; les paroisses de Sacilese, anciennement exclave de l'archidiocèse d'Udine, sont regroupées dans le diocèse de Ceneda. En 1866, les communes de Serravalle et de Ceneda fusionnent pour donner la commune de Vittorio Veneto. Le diocèse prend son nom actuel le avec le décret Quum episcopalis civitas de la congrégation pour les évêques. Entre 1958 et 1969, l'évêché est tenu par Albino Luciani, qui est ensuite élu pape sous le nom de Jean-Paul I. Liste des évêques Voir aussi Articles connexes Liste des diocèses et archidiocèses d'Italie Liens externes Notes et références Vittorio Veneto Province de Trévise Religion en Vénétie
Persian (aliment)
Un persian, persian roll ou Pershing, est un petit pain ou un beignet sucré frit en forme de spirale semblable à un kanelbulle. Il peut être recouvert d'un glaçage au sucre, glacé ou givré, ou saupoudré de sucre ou de sucre à la cannelle. Variations régionales À Port Arthur, en Ontario (Canada), on pense qu'il est né à la Bennett's Bakery de Port Arthur, où il est servi avec un glaçage rose et sucré à base de framboises ou de fraises. La tradition veut que le Persan ait été nommé en l'honneur du général américain John « Blackjack » Pershing, mais la date exacte de son apparition et les circonstances de sa création restent floues, ce qui donne lieu à des affirmations et des histoires contradictoires. Sa recette reste un secret de polichinelle, avec des débats de longue haleine pour savoir si le glaçage contient des framboises ou des fraises. Les piersans sont souvent utilisés comme moyens de collecte de fonds à vendre dans les écoles, les églises, les centres commerciaux et autres événements sociaux. Ils peuvent être servis « grillés » - coupés en deux, chauffés dans une poêle et glacés des deux côtés. Les persians sont populaires dans les États américains du Wisconsin et du Maine. À Camden, dans le Maine, ils étaient historiquement faits avec un glaçage au chocolat. À Lehighton, en Pennsylvanie, ils étaient servis avec un glaçage au chocolat ou à la vanille avec une cuillerée de glaçage cerise-fraise. Notes et références Pain américain Dessert canadien Pain sucré
Bašići (Kakanj)
Bašići (en cyrillique : ) est un village de Bosnie-Herzégovine. Il est situé dans la municipalité de Kakanj, dans le canton de Zenica-Doboj et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine. Selon les premiers résultats du recensement bosnien de 2013, il compte habitants. Avant 1991, le village était rattaché à la localité de Brnjic ; depuis 1991, il est recensé comme une entité administrative à part entière. Géographie Histoire Démographie Évolution historique de la population Répartition de la population par nationalités (1991) En 1991, les 200 habitants du village étaient tous Musulmans (bosniaques). Notes et références Voir aussi Articles connexes Villes de Bosnie-Herzégovine Municipalités de Bosnie-Herzégovine Liens externes Localité de Kakanj
Hubert Hammerer
Hubert Hammerer, né le à Egg et mort le , est un tireur sportif autrichien. Carrière Hubert Hammerer est sacré champion olympique de tir à la carabine trois positions aux Jeux d'été de 1960 à Rome. Références Liens externes Naissance dans le district de Brégence Naissance en septembre 1925 Tireur sportif autrichien Tireur aux Jeux olympiques d'été de 1960 Tireur aux Jeux olympiques d'été de 1964 Champion olympique de tir Champion olympique autrichien Décès à 91 ans Décès en mars 2017
La Porte du non-retour
La Porte du non-retour est un roman de Michel Peyramaure publié en 2008. Résumé Dans le Médoc en 1818, François, vigneron, écrit son passé. Il est né en 1750. À il travaille chez Cohen, armateur échangeant des marchandises contre des Africains. Il va à Saint-Domingue. Il revient et Cohen l'envoie se former à Nantes. En 1868 il va à la Martinique. En 1871 il prend le commandement d'un bateau pour la Guinée. La santé des Noirs est évaluée par des gouteurs de sueur. Ils repartent avec 140 esclaves qu'ils vont vendre aux Antilles. En 1872 il va ouvrir un comptoir sur la côte allemande. Il repart en Afrique en 1876 et voit la porte du non-retour dans la maison des esclaves en attente, leur indiquant qu'ils ne reviendront pas s'ils la passent. Ils livrent à Saint-Domingue. Il repart aux Antilles en 1880. Quand il rentre, son père est mort et lui a laissé un gros héritage. Il refuse de repartir et rédige un mémoire dénonçant la traite des Nègres. Il a Anaïs avec Gabrielle qui meurt après. Il replante les vignes de son père.La porte du non retour marque le symbole de la déportation dont la plage d'Ouidah fut le théâtre. Roman français paru en 2008
Roger Liebi
Roger Liebi, né le , est un théologien évangélique suisse de tendance darbyste et créationniste. Biographie Titulaire d’un doctorat en théologie, spécialiste en langues bibliques (grec ancien, hébreu, araméen, akkadien), il a travaillé sur différents projets de traduction de la Bible. De 2004 à 2011, il a enseigné l’archéologie sur Israël et le Moyen-Orient, en tant que professeur universitaire. Il est surtout connu dans plusieurs pays pour ses conférences et ses ouvrages principalement axés sur le créationnisme et l’eschatologie. Roger Liebi est aussi diplômé en musique (violon, piano) au conservatoire supérieur de Zurich. Références Liens externes Naissance en septembre 1958 Théologien suisse
Võ Thị Sáu
Võ Thị Sáu (1933-) est une écolière vietnamienne qui s'est battue contre les occupants français au Vietnam, lorsque son pays faisait partie de l'Indochine française. Elle est capturée, jugée, condamnée et exécutée par les colonialistes français en 1952, devenant ainsi la première femme à être exécutée au bagne de Poulo Condor. Elle est considérée aujourd'hui, comme une héroïne et une martyre nationale au Vietnam. Biographie Võ Thị Sáu naît dans la commune de Phước Thọ, dans le district de Đất Đỏ en 1933. À l'époque, cette région fait partie de la province de Bà Rịa, mais fait aujourd'hui partie du district de Long Đất, dans la province de Bà Rịa-Vũng Tàu. En 1948, elle devient membre d'un groupe de guérilla local après que plusieurs de ses amis et de sa famille aient rejoint le Việt Minh. À l'âge de , elle lance une grenade sur un groupe de soldats français dans le quartier du marché surpeuplé, faisant un mort et douze blessés. Elle s'échappe sans être détectée. À la fin de 1949, elle lança une autre grenade sur un chef de canton vietnamien, un homme de la localité responsable de l'exécution de nombreux sympathisants présumés du Việt Minh. La grenade n'explose pas et Võ Thị Sáu est attrapée par les autorités françaises. Võ Thị Sáu est arrêté et emprisonnée dans trois lieux différents le dernier d'entre eux étant un poste de police situé près du bagne de Poulo Condor, dans les îles Côn Đảo. Elle est exécutée le , à l'âge de , par peloton d'exécution dans la section de Bagne III. Elle aurait refusé de porter un bandeau sur les yeux. Aujourd'hui, Võ Thị Sáu est considérée comme une martyre nationaliste et un symbole de l'esprit révolutionnaire. Elle est célébrée par le peuple vietnamien comme un esprit ancestral, des groupes de fidèles qui vénèrent sa tombe dans le cimetière de Hàng Dngng, sur l’île de Côn Sơn. Un temple lui est également dédié dans sa ville natale de Đất Đỏt. De nombreuses villes et villages vietnamiens ont également des rues et des écoles qui portent son nom. Voir également Nguyễn Văn Trỗi Références Personnalité féminine vietnamienne Naissance en 1933 Décès en mars 1952 Naissance au Viêt Nam Décès au Viêt Nam
Louise Leblanc
Louise Leblanc (née le ) est une femme de lettres québécoise rendue célèbre en 1983 grâce au Prix Robert-Cliche. Elle a publié plusieurs autres romans et livres jeunesse traduits et vendus partout dans le monde. Elle est la petite-nièce de l'écrivain, journaliste et militaire québécois Rodolphe Girard. Biographie Louise Leblanc est la fille de l'avocat Léo R. Leblanc et de Liane Audet-Lapointe. Née à Montréal, elle a grandi à Chambly dans une maison de la rue Bourgogne bordant le bassin de Chambly. Après son cours classique, elle entreprend des études universitaires en pédagogie (littérature et histoire) à l'Université de Montréal. D'abord professeure de français et d'histoire, elle exerce différents métiers: recherchiste à la télévision, journaliste-pigiste pour plusieurs magazines, rédactrice publicitaire et directrice du centre de documentation de l'Institut national de productivité. C’est en 1980 que paraît son premier livre: 'L’Homme objet', un recueil de pensées humoristiques. Puis, en 1983, elle publie son premier roman, '37 ½ AA' qui lui vaut le prix Robert-Cliche. En 1985, elle écrit le scénario et les dialogues du téléfilm 'Archimède' diffusé par la Société Radio-Canada. Elle publie ensuite deux autres romans, 'Pop Corn' et 'Le sang de l’or', qu’elle écrit à Paris où elle séjourne pendant trois ans et publie « Croque-messieurs », aux éditions du Cherche midi. À son retour à Montréal en 1990, elle publie son premier livre pour enfants, 'Ça suffit Sophie!', suivi de 'Sophie lance et compte!' qui s’est classé au palmarès Communication-Jeunesse des livres préférés des jeunes. En 1997, elle reçoit la médaille du Rayonnement culturel, couronnant l’ensemble de son œuvre en littérature pour la jeunesse, décernée par la Renaissance française, puis en 1998, elle reçoit le prix Québec-Wallonie-Bruxelles pour le livre 'Deux amis dans la nuit' de la série Léonard. Louise Leblanc a également publié des nouvelles et elle a écrit pour la télévision. Au petit écran, elle est notamment l’auteure de quelques épisodes de l’émission 'Watatatow' et de la télésérie 'Les enquêtes de Chlorophylle', une coproduction franco-québécoise diffusée en France, en Belgique, en Suisse et au Canada . Louise Leblanc renoue cependant avec le roman « adulte » en 2001 avec "Un grain de barbarie", chez Flammarion, puis, en 2009 avec « Bienvenue sur terre, Monsieur le ministre ! », aux Éditions Fidès. Fonds d'archives Le fonds d'archives de Louise Leblanc est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Honneurs Prix Robert-Cliche (1983), 37 1/2 AA Prix Québec-Wallonie Bruxelles (1998), Deux amis dans la nuit Notes Liens externes Écrivain québécois Romancière québécoise Auteur québécois de littérature d'enfance et de jeunesse Naissance en juin 1942 Naissance à Montréal
Alix de Montmorency
Alix de Montmorency (ca. 1173 † ou 1221) est la fille de et de Laurence de Hainaut, fille du comte . Biographie Parents et fratrie Elle est la fille de et de Laurence de Hainaut. Son frère aîné est Mathieu, le connétable de France en 1218-1230. Vers 1190, elle a épousé Simon IV de Montfort (ca. 1165 † ). La croisade des albigeois Son mari s'engage dans la croisade des albigeois en 1209. Un an après, elle vient le rejoindre et amenant les renforts. Elle est restée là, aidant son mari. En 1217, elle est allée à Paris demander au roi des renforts, mais elle était à Toulouse au moment où Simon a été tué le . Après sa mort, Alix est retourné dans Montfort-l'Amaury où elle est morte le ou 1221. Mariage et enfants Les enfants de Simon et Alix sont : Amaury (1192 † 1241), qui a succédé à son père en 1218, Guy (vers 1195 † ), jure uxoris comte de Bigorre, Robert († 1226), sans postérité, Simon (vers 1208 † ), qui a succédé au titre de comte de Leicester, Amicie († ), mariée à Gaucher de Joigny, seigneur de Château-Renard, puis fondatrice d'un monastère dominicain à Montargis, Laure († 1227), mariée à [[Liste des seigneurs de Picquigny#Gérard III de Picquigny (v.1205 † 05.1248<06.1249)|Gérard III de Picquigny]], vidame d'Amiens, Pétronille, devenue moniale et puis abbesse à l'abbaye Saint-Antoine de Paris. Voir aussi Bibliographie complémentaire . . . . . Alix de Montmorency Alix de Montmorency Alix de Montmorency Comtesse de Toulouse Comtesse de Leicester
John Eldredge
John Eldredge (né le à San Francisco, en Californie et mort le à Laguna Beach, en Californie) est un acteur américain. Biographie Filmographie partielle 1934 : L'Homme aux deux visages () 1935 : L'Intruse (Dangerous) d'Alfred E. Green 1936 : Suivez votre cœur (Follow Your Heart) d'Aubrey Scotto 1937 : Monsieur Dodd prend l'air (Mr. Dodd Takes the Air) d'Alfred E. Green 1939 : Hommes sans loi (King of the Underworld) de Lewis Seiler 1939 : Le Gangster espion (Television Spy) d'Edward Dmytryk 1941 : L'Île de l'épouvante (Horror Island) de George Waggner 1941 : La Grande Évasion (High Sierra) de Raoul Walsh 1942 : Cinquième Colonne (Saboteur) d'Alfred Hitchcock 1947 : Second Chance de James Tinling 1949 : Quand viendra l'aurore (Top o' the Morning) 1951 : Discrétion assurée (No Questions Asked) d'Harold F. Kress 1951 : Un Américain à Paris (An American in Paris) de Vincente Minnelli 1952 : Scaramouche de George Sidney 1952 : L'Homme à l'affût (The Sniper) d'Edward Dmytryk 1953 : Les Envahisseurs de la planète rouge (Invaders from Mars) de William Cameron Menzies 1953 : Filles dans la nuit (Girls in the Night) de Jack Arnold 1956 : Marqué par la haine (Somebody Up There Likes Me) de Robert Wise 1957 : L'Arbre de vie (Raintree County) d'Edward Dmytryk 1958 : Les Monstres sur notre planète (I Married a Monster from Outer Space) de Gene Fowler Jr. Liens externes Naissance à San Francisco Acteur américain Naissance en août 1904 Décès en septembre 1961 Décès à Laguna Beach Décès à 57 ans
Vincenza Petrilli
Vincenza Petrilli, née le , est une archère handisport italienne concourant en W2 pour les athlètes en fauteuil roulant. Elle est médaillée d'argent catégorie arc classique aux Jeux de 2020. Carrière Elle est victime d'un accident de la route en 2016 qui lui abîme la colonne vertébrale. Pour ses premiers Jeux en 2021, Vincenza Petrilli remporte la médaille d'argent catégorie arc classique, battue en finale par la triple championne paralympique en titre, l'Iranienne Zahra Nemati. Références Liens externes Archère handisport italienne Médaillée d'argent paralympique italienne Archère aux Jeux paralympiques d'été de 2020 Naissance en août 1990
The Stranger at Coyote
est un film muet américain réalisé par Allan Dwan et sorti en 1912. Synopsis Bill Buckley s'est vite accoutumé aux manières de la ville de Coyote. Il pousse Jim Williams, amoureux de Mabel Hoyer, à commettre des actes délictueux. Mais un étranger arrive en ville et tombe sous le charme de Jessie Williams, la sœur de Jim... Fiche technique Réalisation : Allan Dwan Scénario : Reginald McKinstry Date de sortie : : Distribution J. Warren Kerrigan : l'étranger Pauline Bush : Jessie Williams Marshall Neilan : Jim Williams Jack Richardson : Bill Buckley Jessalyn Van Trump : Mabel Hoyer Pete Morrison Lien externe Film américain sorti en 1912 Western américain Film réalisé par Allan Dwan Film muet américain Film américain en noir et blanc
MassiveGood
MassiveGood est un programme humanitaire lancé le par la Fondation du Millénaire d'abord aux États-Unis puis dans d'autres pays occidentaux. Il consiste à offrir la possibilité à des voyageurs internationaux de faire des micro-dons (2$, 2€ ou 2£) au moment où ils achètent un billet d'avion, louent une voiture ou réservent une chambre d'hôtel. Les sommes collectées sont destinées à des œuvres humanitaires dans le domaine de la santé gérées par le programme Unitaid, présidé par Philippe Douste-Blazy. Le programme est annulé fin 2011. Lien externe Aide humanitaire
Sophie Berger
Née le , Sophie Berger est une karatéka française surtout connue pour avoir remporté en kumite individuel féminin moins de 53 kilos le titre de championne du monde aux championnats du monde de karaté 1982 et 1984 ainsi que celui de championne d'Europe aux championnats d'Europe de karaté 1984 et 1986. Ses professeurs, par ordre chronologique: Emile Lagache, Gilbert Gruss, Pierre Heintz, Serge Chouraqui, Hidetoshi Nakahashi et Dominique Valéra. Résultats |1982 |Kumite individuel - |Seniors |Championnats d'Europe 1982 |Londres, en Angleterre |1986 |Kumite par équipe |Seniors |Championnats d'Europe 1986 |Sion, en Suisse Références Karatéka française Championne d'Europe de karaté en kumite individuel Championne du monde de karaté en kumite individuel Naissance en septembre 1960
Duo pour une soliste
Duo pour une soliste () est un film américain réalisé par Andreï Kontchalovski, sorti en 1986. Synopsis Fiche technique Titre original : Titre français : Duo pour une soliste Réalisation : Andreï Kontchalovski Scénario : Tom Kempinski (pièce, scénario), Andreï Kontchalovski, Jeremy Lipp Directeur artistique : Reg Bream, Steve Cooper Chef décorateur : John Graysmark Costumes : Evangeline Harrison Photographie : Alex Thomson Montage : Henry Richardson Musique : Michael Bishop Production : Producteur : Yoram Globus, Menahem Golan Société(s) de production : Golan-Globus Productions Société(s) de distribution : Cannon Film Distributors Pays d'origine : Année : 1986 Langue : anglais Format : couleur (Rankcolor) – 35 mm – 1,85:1 – Dolby Genre : drame Durée : 107 minutes Dates de sortie : : (Los Angeles, Californie) : : Distribution Julie Andrews (VF : Martine Sarcey) : Stephanie Anderson Alan Bates (VF : Pierre Hatet) : David Cornwallis Max von Sydow (VF : Gabriel Cattand) : Louis Feldman Rupert Everett (VF : Vincent Violette) : Constantine Kassanis Margaret Courtenay (VF : Paule Emanuele) : Sonia Randvich Cathryn Harrison : Penny Smallwood Sigfrit Steiner : Leonid Lefimov Liam Neeson : Totter Macha Méril : Anya Siobhan Redmond : la femme de Totter Distinctions Nominations Golden Globe 1987 : Meilleure actrice dans un film dramatique pour Julie Andrews Notes et références Liens externes Film américain sorti en 1986 Film dramatique américain Film réalisé par Andreï Kontchalovski Film nommé aux Golden Globes
Léa Passion : Mode 3D
Léa Passion : Mode 3D (ou Imagine: Fashion Designer 3D) est un jeu vidéo de simulation développé par Ubisoft Sofia et édité par Ubisoft, sorti en 2011 sur Nintendo 3DS. Système de jeu Accueil Jeuxvideo.com : 7/20 Notes et références Jeu vidéo sorti en 2011 Jeu Nintendo 3DS Jeu vidéo de mode Jeu vidéo développé en Bulgarie Léa Passion Jeu Ubisoft
Liste des comtes de Ligny
En 1240, la seigneurie de Ligny-en-Barrois fut donnée en dot par , comte de Bar à sa fille Marguerite, mariée à , comte de Luxembourg. Seigneurs de Ligny Maison de Luxembourg 1240-1281 : Henri le Blond, comte de Luxembourg marié en 1240 à Marguerite de Bar (1220 † 1275) 1281-1288 : († 1288), fils du précédent marié à Jeanne de Beaurevoir Ce Waleran est l'un des héros du Tournoi de Chauvency de Jacques Bretel (1285) 1288-1302 : († 1302), fils du précédent 1302-1354 : (1275 † 1354), frère du précédent marié à Guyotte(1275 † 1338), châtelaine de Lille 1354-1364 : (1300 † 1364), fils du précédent mariée en 1330 à Alix (1322 † 1346), dame de Richebourg En 1364, le roi érige Ligny-en-Barrois en comté Comtes de Ligny Maison de Luxembourg 1364-1371 : Guy de Luxembourg (1340 † 1371), fils du précédent marié en 1354 à Mahaut de Châtillon (1335 † 1378), comtesse de Saint-Pol 1371-1415 : (1356† 1415), fils du précédent marié en 1380 à Maud Holland († 1391), puis en 1400 à Bonne de Bar († 1400) Maison de Bourgogne 1415-1430 : Philippe de Bourgogne (1404 † 1430), petit-fils du précédent, fils d'Antoine de Bourgogne et de Jeanne de Luxembourg-Saint-Pol. Duc de Brabant et de Limbourg de 1427 à 1430 Maison de Luxembourg 1430-1430 : Jeanne († 1430), grand-tante du précédent (fille de Guy de Ligny). 1430-1441 : (1392 † 1441), comte de Ligny et de Guise, petit-fils de Guy de Luxembourg, fils de Jean de Luxembourg (1370 † 1397), seigneur de Beauvoir, et de Marguerite d'Enghien, comtesse de Brienne et de Conversano marié à Jeanne de Béthune († 1449) À sa mort, le roi de France confisque ses possessions, mais finit par les rendre à titre viager au neveu et héritier de Jean de Luxembourg 1441-1475 : Louis de Luxembourg (1418 † 1475), neveu du précédent, fils de , comte de Saint-Pol, et de Marguerite des Baux mariée en 1435 à Jeanne de Bar (1415 † 1462), comtesse de Soissons (1415 † 1462), puis en 1466 à Marie de Savoie (1448 † 1475) Maison de la Trémoille Après l'exécution de Louis de Luxembourg, le roi reprend Ligny et le donne à Georges de la Trémoille 1476-1481 : Georges de la Trémoille (1427-1481) marié en 1464 avec Marie († 1497), dame de Montauban Maison de Bourbon-Roussillon Georges de la Trémoille meurt sans enfant, et le roi donne Ligny à son gendre, l'amiral de Bourbon 1481-1487 : Louis de Bourbon-Roussillon († 1487), dit l'amiral de Bourbon, comte de Roussillon en Dauphiné et de Ligny, fils légitimé de , duc de Bourbon, et de Jeanne de Bournan marié en 1466 avec Jeanne († 1519), fille légitimée de 1487-1510 : Charles († 1510), fils du précédent, comte de Roussillon et de Ligny marié en 1506 à Anne de la Tour († 1530) Maison de Luxembourg À sa mort, sans fils ni frère, Ligny en Barrois est rendu à Antoine, fils cadet de Louis de Luxembourg 1491-1503 : Louis de Luxembourg (1467 † ), fils du deuxième mariage en 1466 de Louis de Luxembourg (1418 † 1475), autorisé par , duc de Lorraine (1473 † 1508), et de Bar à prendre possession de son comté de Ligny le . 1510-1519 : Antoine († 1519), comte de Roussy, de Brienne et de Ligny, fils de Louis de Luxembourg et de Jeanne de Bar marié à Antoinette de Bauffremont, comtesse de Charny, puis à Françoise de Croy et à Gilette de Coétivy 1519-1530 : Charles (1488 † 1530), fils du précédent et d'Antoinette de Bauffremont marié à Charlotte d'Estouteville 1530-1557 : († 1557), fils du précédent marié en 1535 à Marguerite de Savoie 1557-1576 : Jean (), fils du précédent marié à Guillemette de La Marck († 1592), fille de 1576-1608 : Charles (1562 † 1608), fils du précédent marié en 1583 à Marie de Nogaret († 1605) 1608-1613 : François († 1613), duc de Piney-Luxembourg, oncle du précédent, fils d'Antoine et de Marguerite de Savoie marié en 1576 à Diane de Lorraine (1558 † 1597), puis en 1599 à Marguerite de Lorraine (1564 † 1625) 1613-1616 : Henri (1582 † 1616), duc de Piney-Luxembourg, fils du précédent et de Diane de Lorraine marié en 1597 à Madeleine de Montmorency (1582 † 1615) 1616-1680 : Marguerite Charlotte (1607 † 1680), duchesse de Piney-Luxembourg marié en 1620 à Léon d'Albert († 1630), puis à Charles Henri de Clermont-Tonnerre († 1674) 1680-1701 : Madeleine Charlotte de Clermont-Tonnerre (1635 † 1701), duchesse de Piney-Luxembourg, fille de la précédente mariée en 1661 avec François Henri de Montmorency, comte de Luxe (1628 † 1695) 1701-1719 : Charles de Montmorency (1662 † 1726), duc de Piney-Luxembourg, fils de la précédente En 1719, le comté est vendu au duc , qui le rattache au duché de Lorraine. Références Bibliographie Antoine Augustin Bruzen de La Martinière, Le grand dictionnaire géographique et critique, , , publié à Paris chez les Libraires associés en 1768. Ligny liste
Derby de Kanagawa
La rivalité entre le Kawasaki Frontale et le Yokohama F. Marinos, appelée également derby de Kanagawa, oppose les deux principaux clubs de football de la préfecture de Kanagawa, au Japon. Le Frontale évolue au Stade d'athlétisme de Todoroki tandis que le Yokoham F. Marinos évolue au Stade Nissan, un de plus grand stades japonais en termes de capacité et qui a notamment accueilli la finale de la Coupe du monde de football 2002. Origines de la rivalité Les villes de Kawasaki et de Yokohama ne se situent qu'à environ de distance dans la préfecture de Kanagawa, au sud de Tokyo. Depuis la création de la J.League en 1992, le Yokohama F. Marinos a toujours évolué en première division. Ce ne fut pas le cas du Kawasaki Frontale qui y évolue depuis 2005. Confrontations Les confrontations sont assez équilibrés avec 22 victoire pour Frontale contre 19 victoire de Marinos et 9 matchs nuls. Mise à jour le 23/2/2021 Répartition des trophées Liste de rencontres Confrontations en matchs officiels Références Article connexe Liste de derbies et de rivalités dans le football Lien externe Historique des rencontres sur www.matchendirect.fr Rivalités dans le football japonais Sport dans la préfecture de Kanagawa
Tianma
Tianma est un cheval ailé céleste dans le folklore chinois, protecteur des vers à soie. Durant la dynastie Zhou, Tianma désignait la constellation du cheval céleste. Tianma est aussi associé à la dynastie Han avec l'empereur Han Wudi, qui appréciait le cheval d'Asie centrale. Légende La légende du cheval céleste est racontée par les chinois sous de nombreuses variantes qui mettent toutes en scène la jeune Cannü, dont le père demeurait prisonnier de bandits depuis un an passé, tandis que l'étalon qui lui servait de monture avait rejoint sa demeure. Cannü prenait grand soin de l'animal, qui était aussi le dernier souvenir de son père, et la mère de Cannü promit la main de sa fille à quiconque ramènerait son père vivant. L’étalon disparut un jour et revint avec l'homme qu'il avait délivré. Cannü retrouva alors sa joie, mais face à la colère que l'animal manifestait chaque jour davantage, la mère de celle-ci finit par révéler à son mari quelle promesse elle avait faite. Ce dernier rit à l'idée que sa fille épouse son cheval, et sans rien dire à personne, tua l'animal d'une flèche entre les deux yeux, le dépeça et fit sécher sa peau. Cannü découvrit la dépouille du cheval, qui se plaqua contre son propre corps et l’emporta dans les airs. Les parents découvrirent plus tard la peau suspendue aux branches d’un mûrier et leur fille changée en chenille à tête de cheval, dévorant les feuilles de l’arbre tandis que son corps grossissait. Elle sécréta un fil qui la recouvrit complètement, et son père sut que l'étalon qu'il venait de tuer était un dieu. Le cocon et la peau du cheval finirent par disparaître de l'arbre, et les parents de Cannü crurent leur fille perdue à jamais quand elle réapparut en chevauchant l’étalon auquel des ailes avaient poussé. Cannü venait de trouver place parmi les déesses ; elle enseigna la production de la soie à ses parents qui transmirent à leur tour ce secret. Légendes similaires La monture du dieu des vents Vâyu est un cheval ailé. On trouve d'autres chevaux fabuleux dans le légendaire chinois : Feima, Longma, Shenma et Hanxuema. Notes et références Annexes Articles connexes Cheval ailé Créature du folklore populaire Cheval ailé
Docteur Doogie
Docteur Doogie (Doogie Howser, M.D.) est une série télévisée américaine en 97 épisodes de 21 minutes, créée par Steven Bochco et David E. Kelley, produite par la 20th Century Fox Television et diffusée entre le et le sur le réseau ABC. Au Québec, la série a été diffusée à partir du sur le réseau TVA, et en France à partir de dans l'émission Allô Bibizz ! sur FR3. Un reboot, Docteure Doogie, est diffusé sur Disney+ depuis le . Synopsis Cette série met en scène Douglas « Doogie » Howser, un adolescent surdoué, diplômé de médecine à l'âge de 14 ans, qui exerce à l’ de Los Angeles. Maintenant âgé de 16 ans, il est à la fois confronté aux responsabilités de sa profession et aux problèmes liés à sa propre adolescence. Distribution Acteurs principaux Neil Patrick Harris : « Doogie » Howser James Sikking : Belinda Montgomery : Katherine Howser Max Casella : Vinnie Delpino Lawrence Pressman : Mitchell Anderson : (saisons 1 et 2) : Curly Spaulding : Wanda Plenn (saisons 1 et 2, récurrente saison 3) : Janine Stewart (saisons 1 à 3, invitée saison 4) : Raymond Alexander (saisons 2 à 4, invité saison 1) Acteurs récurrents et invités Perrey Reeves : Cecilia Carelli (saison 3, épisodes 11 et 17) Version française Société de doublage : PM Productions Direction artistique : Michel Derain Source : Doublage Séries Database Épisodes Première saison (1989-1990) Deuxième saison (1990-1991) Doogenstein Guess Who's Coming to Doogie's Ask Doctor Doogie C'est La Vinnie Car Wars Doogie Sings the Blues Academia Nuts Revenge of the Teenage Dead Nautilius for Naught Don't Let the Turkeys Get Down Oh Very Young TV or not TV A Woman Too far Presumed Guilty To Live and Die in Brentwood Air Doogie A Life in Progreess My Two Dads Nobody Expects the Spanish Inquisition Fatal Distraction The Doctor, The Wife, Her son, and the Job Planet of the Dateless Doogie's Wager A Kiss Ain't Just a Kiss Dances with Wanda Troisième saison (1991-1992) The Summer of '91 Doogie Has Left the Building (Part 1) Doogie Has Left the Building (Part 2) It's a Damn Shaman The Cheese Stands Alone Lonesome Doog When Doogie Comes Marching Home Doogstruck Room and Broad Doogiesomething Truth and Consequences It's a Wonderful Laugh Dangerous Reunions Mummy Dearest Double Doogie with Cheese The Show Musn't Go On If This Is Adulthood, I'd Rather Be in Philadelphia What You See Ain't Necessarily What You Get My Father, My Self Educating Janine Sons of the Desert That's What Friends Are For Thank's for the Memories Club Medicine Quatrième saison (1992-1993) There's a Riot Going On Look Ma, No Pants Doogie Got a Gun Doogie Doesn't Live Here Anymore The Patient in Spite of Himself To Err Is Human, to Give Up Isn't a Bad Idea Doogie, Can You Hear Me? Nothing Compares 2 U Do the Right Thing… If You Can Figure Out What It Is The Big Sleep… Not! Will the Real Please Stand Up The Mother of All Fishing Trips Roommate with a View Spell It 'M-A-N' It's a Tough Job… But Why Does My Father Have to Do It? The Adventures of Sherlock Howser Love Means Constantly Having to Say You're Sorry You've Come a Long Way, Babysitter Love Makes the World Go 'Round… or Is It Money? Dorky Housecall, M.D. Eleven Angry People… and Vinnie What Makes Doogie Run Commentaires La série a été stoppée après quatre saisons par ABC. Steven Bochco a annoncé plus tard comment il aurait voulu clore l’histoire de son personnage. L’ultime saison de la série aurait montré le jeune médecin désillusionné par son métier, pour finir auteur. Références Voir aussi Liens externes Fiche de la série sur Annuséries Série télévisée créée en 1989 Série télévisée disparue en 1993 Série télévisée américaine des années 1980 Série télévisée américaine des années 1990 Série télévisée d'American Broadcasting Company Série télévisée de 20th Television Série télévisée médicale Teen drama Série télévisée se déroulant à Los Angeles
Gare de Puget-sur-Argens
La gare de Puget-sur-Argens était une gare ferroviaire française de la Ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière), située sur le territoire de la commune de Puget-sur-Argens, dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La gare mise en service en 1863 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) est aujourd'hui fermée. Situation ferroviaire Établie à d'altitude, la gare fermée de Puget-sur-Argens est située au point kilométrique (PK) 153,087 de la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière), entre les gares en service des Arcs - Draguignan et de Fréjus. En direction de la première s'intercalent les gares fermées de Roquebrune-sur-Argens et du Muy. Histoire Sa réouverture a été étudiée dans les divers scénarios de constructions d'une Ligne nouvelle Provence Côte d'Azur. Avec la gare de Roquebrune-sur-Argens, la réouverture de cette gare est souhaitée par plan de déplacement urbain de la CAVEM. Si cette gare n'est qu'à peine évoquée dans le cadre de la ligne nouvelle, à l'échelon local elle se veut une des gares relai sur le territoire. Mais aucune remise en service n'est espérée avant 2030 Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste de gares en France Ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière) Lien externe Gare fermée dans le Var Ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière)
Abrocomès
Abrocomès (en grec ancien / Abrokómês) était l'un des fils de et de son épouse Phratagounè. Il meurt avec son frère Hypérantès lors de la bataille des Thermopyles en . Notes et références Décès en 480 av. J.-C. Personnalité des guerres médiques Mort à la guerre
Wattisonia coseleyensis
Wattisonia coseleyensis, unique représentant du genre Wattisonia, est une espèce fossile de scorpions à l'appartenance familiale incertaine. Distribution Cette espèce a été découverte à Coseley en Angleterre. Elle date du Carbonifère. Étymologie Son nom d'espèce, composé de coseley et du suffixe latin , « qui vit dans, qui habite », lui a été donné en référence au lieu de sa découverte, Coseley. Publication originale Wills, 1960 : « The external anatomy of some Carboniferous "scorpions" part 2. » Palaeontology, , (texte intégral). Liens externes genre Wattisonia : espèce Wattisonia coseleyensis : Notes et références Espèce fossile de scorpions (nom scientifique) † Arachnide du Carbonifère Paléontologie en Angleterre Taxon fossile décrit en 1960 Insecte décrit en 1960 Genre fossile de scorpions (nom scientifique)
Mitropa
Mitropa, acronyme de Mittel Europa (Europe centrale), en allemand Mitteleuropäische Schlafwagen und Speisewagen Aktiengesellschaft, en français Compagnie de wagons-lits et wagons-restaurants pour l'Europe centrale, est une compagnie responsable de la gestion des voitures-lits et voitures-restaurant en Europe centrale et orientale, fondée en Allemagne le . Historique Compagnie ferroviaire créée en 1917 en Allemagne, avec des voitures de la CIWL, cette compagnie s'appuie sur la création de fait d'une zone continue d'Anvers à Istanbul sous contrôle politique et économique allemand. Selon la pratique héritée du Bagdadbahn, cette compagnie sert de moyen allemand de pénétration politique et économique dans l'ensemble des pays alliés ou occupés par l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale. Avec l'éviction de la CIWL, compagnie française, et les besoins créés par la guerre, une demande de transport de voyageurs à l'échelle balkanique était indispensable, notamment pour les troupes. Durant les hostilités, elle met en place des liaisons express internationales au départ de Berlin ou Dresde, par exemple, à destination des grandes villes de ses alliés ou des pays occupés par les puissances centrales. Le 15 mai 1928, elle inaugura avec son propre matériel, en livrée violet et ivoire à filet or, le train de prestige Rheingold. Après la Seconde Guerre mondiale, elle n'a plus fonctionné qu'en République démocratique allemande, dans les pays-frères d'Europe et s'étendait encore à certains pays neutres (Autriche, notamment), et ce même après 1990. Depuis sa réorganisation de 2002, la compagnie n'effectue plus que des services de restauration fixe pour les usagers de la route ou du rail. Notes et références Entreprise de transport ferroviaire ayant son siège en Allemagne Entreprise fondée en 1917
1960 en science-fiction
L'année 1960 a été marquée, en matière de science-fiction, par les événements suivants. Naissances et décès Naissances 2 mars : Peter F. Hamilton, écrivain britannique. 29 avril : Robert J. Sawyer, écrivain canadien. 6 septembre : Roland C. Wagner, écrivain français, mort en 2012. 30 septembre : Nicola Griffith, écrivain britannique. 10 novembre : Neil Gaiman, écrivain britannique. 23 décembre : Philippe Randa, écrivain français. date inconnue : Thierry Acot-Mirande, écrivain français. Décès 29 décembre : Eden Phillpotts, écrivain et poète britannique, né en 1862, mort à 98 ans. Événements Prix Prix Hugo Roman : Étoiles, garde-à-vous ! (Starship troopers) par Robert A. Heinlein Nouvelle : Des fleurs pour Algernon (Flowers for Algernon) par Daniel Keyes Film ou série : La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) Magazine professionnel : The Magazine of Fantasy & Science Fiction Artiste professionnel : Ed Emshwiller Magazine amateur : Cry of the Nameless (F. M. et Elinor Busby, Burnett Toskey et Wally Weber, éds.) Prix spécial : Hugo Gernsback pour The Father of Magazine Science Fiction Parutions littéraires Romans Les Croisés du cosmos par Poul Anderson. Docteur Futur par Philip K. Dick. Les Maîtres du vortex par Edward Elmer Smith. Menace dans le ciel par Algis Budrys. Un cantique pour Leibowitz par Walter M. Miller. Le Monde de la mort, par Harry Harrison. Recueils de nouvelles et anthologies La Patrouille du temps par Poul Anderson. Nouvelles L'Étranger, nouvelle de Ward Moore. Bandes dessinées Sorties audiovisuelles Films La Machine à explorer le temps par George Pal. Le Village des damnés par Wolf Rilla. Téléfilms Séries Sorties vidéoludiques Voir aussi 1960 en fantasy
Emmanuel Sowah
Emmanuel Sowah, né le , est un footballeur ghanéen qui évolue au poste d'arrière droit avec le club belge du KAS Eupen. Biographie Il joue son premier match dans le championnat de Belgique le 21 août 2016, lors de la 4 journée, à l'occasion d'un déplacement du RSC Anderlecht sur la pelouse du KAS Eupen (score : 2-2). Cette même saison, il participe à la phase de groupe de la Ligue Europa (quatre matchs joués). Palmarès RSC Anderlecht Championnat de Belgique (1) : Champion : 2016-17. Notes et références Liens externes Naissance au Ghana Naissance en juillet 1998 Footballeur ghanéen Joueur du Royal Sporting Club Anderlecht Joueur du KAS Eupen
Edenburg (Pennsylvanie)
Edenburg (parfois Ededburg) est une census-designated place située dans le comté de Berks, dans le Commonwealth de Pennsylvanie, aux États-Unis. Sa population, qui s’élevait à lors du recensement , est estimée à au . Démographie Notes et références Liens externes Census-designated place en Pennsylvanie Comté de Berks
Francisco de Narváez
Francisco de Narváez Steuer alias El Colorado ou Pancho est un entrepreneur et politicien colombien naturalisé argentin né le à Bogota. En sa fortune personnelle est estimée à 700 millions de dollars. Il est l'un des actionnaires de la chaîne de télévision argentine América TV, avec Grupo Uno, une société créée et dirigée par l'homme d'affaires Daniel Vila et l'ex politicien et homme d'affaires . Il est aussi actionnaire, avec son frère Carlos De Narváez, et Andy Deutsch, d'un important groupe d'entreprise colombienne, argentine, équatorienne, et uruguayenne, incluant entre autres la chaîne de supermarché sud américaine Tía SA, la chaîne de supermarché Uruguayenne Tienda Inglesa, la chaîne de télévision argentine América TV, la société immobilière Ribera Desarrollos SA, le producteur argentin de fruits Ayuí S.A, le producteur de textiles argentin Industria Textil Argentina (INTA) S.A., le journal argentin Ámbito Financiero, Selecta S.A... Aujourd'hui, Francisco De Narvaez Steuer est député de la province de Buenos Aires. Histoire familiale Son grand-père maternel, Karel Steuer, a été l'image de la famille la plus influente. Ce dernier était le propriétaire de la chaîne de supermarchés Te - Ta en Tchécoslovaquie. La chaîne a commencé ses opérations dans le vieux Prague, lorsque la ville était la capitale de la Tchécoslovaquie. Associé à son compatriote et ami Federico Deutsch, ils ont étendu la chaîne à la Roumanie et la Yougoslavie sous ce nom. L'expansion de l'entreprise a duré jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Forcé par la Seconde Guerre mondiale, les Steuer et les Deutsch ont émigré en Amérique du Sud en laissant tout derrière eux, s'installant à Bogota, en Colombie, et recommençant les opérations de la chaîne de supermarché en 1940 sous le nom de Tía SA (Tiendas Industriales Asociadas SA). Ils ont par la suite étendu avec beaucoup de succès la chaîne à l'Argentine, l'Équateur, le Pérou et l'Uruguay. Du côté de son père, De Narvaez est issu d'une éminente famille traditionnelle colombienne travaillant dans le commerce du café. Notes et références Naissance en septembre 1953 Naissance à Bogota Député argentin
Robia LaMorte
Robia Brett LaMorte Scott (née le ) est une danseuse et actrice américaine. Elle a été notamment remarquée comme danseuse du chanteur Prince et pour son rôle de Jennyfer Calendar dans la série Buffy contre les vampires. En 1992, elle fait une apparition dans le clip du groupe pop d'origine anglaise Go West, dans la chanson Tell Me, issue de l'album Indian Summer. Vie Privée Elle s'est mariée le 22 mai 2010 à James Proctor, ils ont un enfant ensemble, une fille prénommée Gemma née en 2011. Filmographie Cinéma 1997 : Spawn : Reporter de XNN 2019 : Unplanned : Cheryl Télévision 1991 : (Blood Ties) (téléfilm) : femme 1993 : Beverly Hills 90210 (saison 4, épisodes 1 et 2) : Jill Fleming 1995 et 1998 : Les Dessous de Palm Beach (saison 4, épisode 16 et saison 8, épisode 1) : Veronique Collins et Denise 1997 : The Sentinel (saison 3, épisode 5) : Erika Lazar 1997-1998 : Buffy contre les vampires (14 épisodes) : Jenny Calendar 1999 : Sarah (saison 1, épisode 8) : Angela 1999 : Le Caméléon (saison 3, épisode 15) : Cindy Wells 1999 : Premiers secours (5 épisodes) : Megan Cates 2000 : La Loi du fugitif (saison 1, épisode 19) : Maureen Cummings 2001 : Les Experts (saison 2, épisode 12) : Joan Marks Notes et références Liens externes Naissance en juillet 1970 Naissance dans le Queens Actrice américaine Danseuse américaine du XXe siècle Danseuse américaine du XXIe siècle Actrice américaine de télévision Personnalité liée à New York
Tapinauchenius
Tapinauchenius est un genre d'araignées mygalomorphes de la famille des Theraphosidae. Distribution Les espèces de ce genre se rencontrent en Amérique du Sud et aux Antilles. Liste des espèces Selon : Tapinauchenius brunneus Schmidt, 1995 Tapinauchenius concolor (Caporiacco, 1947) Tapinauchenius cupreus Schmidt & Bauer, 1996 Tapinauchenius latipes L. Koch, 1875 Tapinauchenius plumipes (C. L. Koch, 1842) Tapinauchenius polybotes Hüsser, 2018 Tapinauchenius rasti Hüsser, 2018 Tapinauchenius sanctivincenti (Walckenaer, 1837) Tapinauchenius violaceus (Mello-Leitão, 1930) Publication originale Ausserer, 1871 : Beiträge zur Kenntniss der Arachniden-Familie der Territelariae Thorell (Mygalidae Autor). Verhandllungen der Kaiserlich-Kongiglichen Zoologish-Botanischen Gesellschaft in Wien, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Theraphosidae Genre d'araignées (nom scientifique)
Vincent Jouve
Vincent Jouve est un universitaire français. Ancien élève de l'École normale supérieure (L 1983), il est Professeur de littérature française à l'université de Reims Champagne-Ardenne. Il effectue également des recherches en théorie littéraire, théorie de la lecture et littérature française du . Travail sur le roman Vincent Jouve a beaucoup travaillé sur le roman, et notamment sur la question du personnage. Il crée l'expression "effet-personnage" afin de désigner la façon dont un personnage est perçu par le lecteur, grâce à de nombreux procédés tels que l'immixtion d'un rôle thématique dans un personnage. Par exemple, le personnage de Homais dans Madame Bovary est représentatif de la bêtise humaine. De plus, cette expression indique comment le texte prépare cette réflexion. Œuvres principales La littérature selon Barthes, Paris, Minuit, Collection « Arguments », 1986. L'Effet-Personnage dans le roman, Paris, Presses universitaires de France, Collection « Écriture », 1992 ( : 1998). La Lecture, Paris, Hachette, Collection « Contours littéraires », 1993. La Poétique du roman, Paris, SEDES, 1998. Poétique des valeurs, Paris, Presses universitaires de France, Coll. « Écriture », 2001. Sources Critique littéraire français Élève de l'École normale supérieure Écrivain français du XXe siècle Écrivain français du XXIe siècle Enseignant à l'université de Reims Champagne-Ardenne Date de naissance non renseignée (XXe siècle)
Archie Jackson
Archibald Jackson, dit Archie Jackson, est un joueur de cricket international australien né le à Rutherglen en Écosse et décédé le à Brisbane en Australie. Batteur, il débute avec la Nouvelle-Galles du Sud à l'âge de puis avec l'équipe d'Australie à l'âge de . Il devient le plus jeune joueur à marquer un en Test cricket, et dispute huit matchs dans cette forme de jeu entre 1929 et 1931. Son style de jeu, généralement qualifié d'« élégant », est similaire à ceux de son aîné Victor Trumper et de son ami et mentor Alan Kippax. Sa carrière coïncide avec les premières années de celle de Donald Bradman, à qui il est souvent comparé. Avant que lui et Jackson ne participent à la tournée anglaise de l'équipe d'Australie en 1930, c'est ce dernier qui est souvent considéré comme le plus prometteur des deux. Sa santé fragile empiète sur sa carrière. Il s'effondre peu avant un match au cours de la saison 1931–1932. Admis par la suite dans un sanatorium, les médecins lui découvrent une tuberculose. Déménageant à Brisbane, il rejoue au cricket contre avis médical. Sa santé décline à nouveau et il meurt à l'âge de vingt-trois ans. Biographie Jeunesse Archibald Jackson est le premier fils et le troisième enfant d'Alexander et Margaret Jackson. Il naît en 1909 à Rutherglen, une petite ville près de Glasgow, en Écosse. Son père, ayant passé une partie de son enfance en Australie, décide d'y émigrer avec sa famille. Les Jackson s'installent dans une banlieue de Sydney en 1913. Les Jackson sont méthodistes, et Archie ne boira d'alcool ni ne fumera tout au long de sa vie. Il est éduqué dans les écoles Birchgrove Public et Rozelle Junior Technical, avec lesquelles il est sélectionné au sein des équipes scolaires de cricket et de football de Nouvelle-Galles du Sud. Sa famille est liée à ce deuxième sport : son oncle Jimmy Jackson et son cousin James Jackson sont tous deux professionnels en Écosse et en Angleterre. Ce dernier est même un temps capitaine du Liverpool FC. Jackson grandit près du terrain du Balmain District Cricket Club. Il rejoint le club alors qu'il est adolescent et attire rapidement l'attention du capitaine de l'équipe, l'international Arthur Mailey. L'homme politique Herbert Vere Evatt, qui soutient les jeunes joueurs, l'aide en lui offrant son équipement. Il fait ses débuts à l'âge de 15 ans et un mois en première division de , le niveau régional juste en dessous des compétitions nationales entre les équipes des États australiens, ce qui fait probablement de lui le plus jeune participant à ce niveau. Jackson quitte l'école à cette époque et travaille pour un entrepôt appelé , une société qui n'a aucun lien avec sa famille malgré son nom, mais le temps qu'il consacre au cricket l'oblige rapidement à démissionner de son poste. Il est ensuite employé par le magasin d'articles sportifs du batteur international Alan Kippax, qui devient son mentor. En 1925–1926, au cours de sa deuxième saison avec Balmain, il possède la meilleure moyenne à la batte de la compétition, ce qui lui vaut d'être sélectionné au sein de l'équipe réserve de la Nouvelle-Galles du Sud. Débuts avec la Nouvelle-Galles du Sud Jackson commence la saison 1926-1927 avec Balmain avec des scores individuels de 111 courses contre St George, 143 contre Western Suburbs et 153 contre Mosman. Ces performances lui valent d'être convoqué par l'équipe de Nouvelle-Galles du Sud. Il fait ses débuts en , le plus haut niveau national, contre le Queensland au Brisbane Exhibition Ground de Brisbane. Il marque 86 courses dans la seconde des deux manches de son équipe. Il réussit un — un score individuel supérieur à cent courses en une manche — lors du match retour, disputé au Sydney Cricket Ground (SCG). L'équipe de Nouvelle-Galles du Sud effectue une tournée dans les états du sud du pays, et il marque un nouveau dans une rencontre qui n'est pas considérée comme contre la Tasmanie du Nord. Il réalise ensuite un score de 104 courses sans être éliminé contre l'Australie-Méridionale. Ces performances amènent l'ancien capitaine de l'équipe d'Australie Clem Hill à décrire Jackson comme . Si aucun test-match n'est prévu en 1927–1928, l'équipe de Nouvelle-Zélande effectue une brève tournée sur le sol australien à son retour d'Angleterre. Jackson marque 104 courses en une manche contre les visiteurs. Le total de courses accumulés par Alan Kippax et lui durant la période où ils sont à deux sur le terrain, ou , est supérieur à cent courses en à peine plus de trente minutes. Après une période où il marque peu, un furoncle au genou l'empêche de disputer la rencontre contre l'Australie Méridionale à l'Adelaide Oval. Son remplaçant est un autre jeune batteur en pleine ascension : Donald Bradman fait ses débuts en au cours de ce match. Lorsqu'il revient dans l'équipe, Jackson hérite du poste d', l'un des deux premiers batteurs sur le terrain, et marque un dans chacune des deux manches lors du match retour contre l'Australie-Méridionale. À la fin de la saison, il effectue une tournée en Nouvelle-Zélande avec une équipe d'Australie « bis » constituée de quelques internationaux confirmés et de jeunes prometteurs, parmi lesquels ne figure pas Bradman. Les Australiens sont invaincus durant la tournée et Jackson marque 198 courses en quatre matchs, à la moyenne à la batte de 49,50. Débuts internationaux Au cours de la saison 1928-1929, l'équipe d'Angleterre effectue une tournée en Australie pour notamment affronter la sélection locale dans le trophée des , au cours de cinq matchs. Jackson espère faire partie de l'équipe d'Australie. Au cours d'un match qui sert d'essai pour les sélectionneurs, à Melbourne, ses scores sont faibles. Lors de la rencontre suivante de la tournée anglaise, les visiteurs affrontent la Nouvelle-Galles du Sud. Jackson marque 4 courses dans la première manche et 40 dans la seconde, alors que ses coéquipiers Bradman et Kippax réalisent chacun un . Ces deux joueurs font partie de la sélection australienne qui dispute le premier test-match des au Brisbane Exhibition Ground, alors que Jackson n'est pas appelé. Il réalise des scores de 162 et 90 contre l'Australie-Méridionale. L'Australie perd les trois premières rencontres de la série de cinq, et les sélectionneurs donnent une chance à Jackson en faisant appel à lui lors du quatrième match à l'Adelaide Oval, son premier en . Arthur Mailey, son capitaine en club et le seul autre international issu du Balmain CC à cette époque, cours depuis son bureau au siège du jusqu'à la boutique de Kippax pour annoncer à Jackson la bonne nouvelle. Les Anglais battent en premier et accumulent 334 courses dans leur première manche. Jackson et Bill Woodfull ouvrent la première manche australienne. Avant la rencontre, le capitaine australien Jack Ryder demande à Kippax son opinion à propos du fait de confier la responsabilité d'ouvrir la manche à un joueur aussi jeune. Kippax lui répond : « je suis sûr qu'il s'attend à ouvrir la manche ». L'Australie perd trois joueurs pour 19 courses marqués, et Ryder rejoint Jackson sur le terrain. Ce dernier joue de manière tranquille, semble confiant face à la vitesse des balles lancées par Harold Larwood et se montre plus agressif lorsque celles lancées par de Maurice Tate passent derrière lui. En cent cinq minutes, Jackson et Ryder ajoutent au total australien. Le soir du deuxième jour du match, le total australien est de 131/3, c'est-à-dire marqués pour trois joueurs éliminés. L'effort épuise Jackson. Son coéquipier Hunter Hendry le dit faible lorsqu'il rentre dans les vestiaires, et déclarera : . Tôt le lendemain matin, Ryder est éliminé et Bradman rejoint Jackson sur le terrain. Les deux jeunes batteurs réussissent un long , Jackson en étant à 97 courses à la fin de la première session de jeu de la journée, qui s'achève au moment du déjeuner. Après le repas, Bradman conseille à Jackson de jouer prudemment pour s'assurer de dépasser les cent courses. Jackson ne répond pas, mais envoie la première balle de Larwood en dehors du terrain et marque quatre courses supplémentaires. Son score final, 164 courses, fait alors de lui le plus jeune joueur à réussir un en , un record battu plusieurs fois depuis. Il est encore à ce jour l'auteur du deuxième total le plus élevé réalisé par un débutant australien, à une unité seulement des 165 courses de Charles Bannerman lors du premier test de l'histoire en 1877. Jackson est acclamé comme un héros national et il reçoit de nombreux hommages, notamment une réunion publique en son honneur organisée par le maire de Balmain. En 1929–1930, Jackson, malade, ne dispute que cinq matchs avec la Nouvelle-Galles du Sud et cinq manches avec Balmain. Malgré ses problèmes de santé, sa saison est bonne. Il réussit un score de 168 contre les Anglais menés par Arthur Gilligan, qui effectuent une brève tournée en Australie sur le chemin de la Nouvelle-Zélande. La sélection de Jackson pour la tournée en Angleterre en 1930 est considérée comme acquise. Elle est confirmée lorsqu'il réussit une manche de 182 courses dans un match d'essai qui sert à choisir les internationaux, réalisant là l'une de ses meilleures manches. Il est hospitalisé à Adélaïde après le match de Noël contre l'Australie-Méridionale, ce qui lui fait manquer les deux rencontres qui suivent. Il subit par la suite une ablation des amygdales, une opération organisée par l'Australian Board of Control malgré le fait que Jackson n'a jamais eu aucun problème lié à cela. Bill Ponsford a souffert d'une angine durant la tournée précédente et la fédération préfère se prémunir contre une répétition de cette situation. Jackson perd à la suite de complications liées à l'opération. Tournée en Angleterre Jackson fait partie de la sélection australienne en tournée en Angleterre en 1930. L'équipe est relativement inexpérimentée : seuls quatre joueurs ont participé au voyage précédant quatre ans plus tôt. Jackson est fréquemment malade durant le séjour et sa méconnaissance des terrains anglais conduit à des performances inégales. Malgré cela, il est décrit par l'ancien international anglais Cecil Parkin comme « un batteur meilleur que Bradman ». Il n'est pas retenu lors du premier test-match des , à Trent Bridge. L'Australie y perd le seul match de sa tournée. Après le deuxième test-match à Lord's, Jackson revient en forme. Bill Ponsford et Alan Fairfax tombent malade et Jackson est inclus dans l'équipe pour le troisième test, à Leeds. Il marque une seule course lors de la seule manche à laquelle il participe, alors que dans le même temps Bradman réalise un record du monde pour l'époque : 334 courses en une manche. Jackson est écarté pour le quatrième test, mais un contre le Somerset contribue à son retour lors du cinquième match, décisif, à The Oval. Lors de cette rencontre, Jackson joue une manche courageuse sur un terrain périlleux qui favorise les lancers agressifs d'Harold Larwood. Il est touché plusieurs fois au corps par la balle et marque 73 courses précieux. Il réalise un de 243 courses avec Bradman, qui en marque, lui, 232. L'Australie remporte le match sans avoir besoin de jouer sa seconde manche et remporte les . Le bilan de la tournée est modeste pour Jackson, qui a marqué courses à la moyenne de 34,28, avec un seul . Le Wisden Cricketers' Almanack décrit Jackson comme la « grande déception de cette équipe... avec [sa] réputation méritée de joueur au style gracieux... à aucun moment le public anglais n'a vu le vrai Jackson ». Lors de son retour en Australie, pour la saison 1930-1931, Jackson est sélectionné pour les quatre premiers test-matches d'une série contre les Indes occidentales. Il ne marque que 124 courses à la moyenne de 31,00, incluant un score de 70 lors du premier match à Adélaïde, ce qui lui vaut d'être écarté pour le cinquième et dernier test. Il est le « » de l'équipe. Un coéquipier batteur se blessant lors du dernier après-midi de jeu, c'est lui qui court à sa place entre les guichets. C'est ça dernière apparition dans un match de niveau . Durant cette saison, au cours d'un match à Brisbane, Jackson rencontre Phyllis Thomas, une danseuse de ballet qui deviendra sa fiancée. En mars 1931, Jackson se sent en suffisamment bonne santé pour participer à une tournée exhibition menée par Alan Kippax dans l'extrême nord du Queensland. Il trouve la tournée épuisante : le voyage est difficile et le temps humide. Il réussit le meilleur total de courses, , et la meilleure moyenne à la batte de son équipe, 93,00. Dans une lettre à son ami d'enfance et coéquipier dans l'équipe de Nouvelle-Galles du Sud Bill Hunt, il écrit : . Maladie et décès Archie Jackson commence la saison 1931–1932 en forme et apparemment en bonne santé. Il marque 183 courses en une manche avec Balmain contre Gordon. Il est sélectionné avec la Nouvelle-Galles du Sud pour affronter le Queensland à Brisbane. Victime d'une hémoptysie avant le début du match, il est emmené d'urgence à l'hôpital. Il pense alors souffrir d'une grippe et sort après cinq jours. En moins d'une semaine, la fédération australienne de cricket, l'Australian Board of Control fait admettre Jackson dans un sanatorium à Wentworth Falls dans les Montagnes Bleues. Après quelques mois passés dans ce lieu, il emménage chez sa sœur, près de Leura, pour que celle-ci s'occupe de lui. Il voyage à Adélaïde pour soigner un psoriasis en juillet 1932. Il se sent en suffisamment bonne santé pour s'entraîner de manière occasionnelle. À la même époque, un rapport confidentiel est envoyé à la New South Wales Cricket Association, qui gère le cricket en Nouvelle-Galles du Sud, confirmant que Jackson est atteint de la tuberculose. Il retourne à Leura où il prépare son déménagement à Brisbane pour se rapprocher de Phyllis et en ayant la conviction que le climat plus chaud aiderait sa guérison. À Brisbane, Jackson offre ses services au club de Northern Suburbs, contre l'avis de ses médecins. Il a le souffle court mais réussit à atteindre une moyenne à la batte de 159,66 en sept manches jouées et sa présence attire le public lors des rencontres de son équipe. Médias et amateurs de cricket espèrent qu'il sera appelé pour faire face à la sélection anglaise qui effectue sa tournée en Australie. Les médecins déconseillent son inclusion dans une équipe. Jackson commence à travailler dans un dépôt d'articles sportifs et écrit une rubrique pour le Brisbane Mail. Il écrit beaucoup à propos de , la tactique employée par les Anglais durant cet été austral. Il considère qu'elle est légitime, qu'elle ne menace pas le jeu et qu'il est possible d'y faire face, une position minoritaire en Australie à cette époque. Début février 1933, il s'écroule après avoir joué au cricket et est admis dans un hôpital. Conscient de la gravité de la maladie qui le touche, il annonce ses fiançailles avec Phyllis. Alors que dans le même temps débute le test-match de Brisbane entre l'Australie et l'Angleterre, il souffre d'une sévère hémorragie. Ses parents se rendent à Brisbane pour le voir et plusieurs membres des sélections anglaise et australienne se rendent à son chevet au cours des derniers jours de sa vie. Il décède le , le jour même où l'Angleterre remporte les Ashes. Sa dépouille est emmenée à Sydney par le train qui transporte les deux équipes internationales pour le match suivant. Des milliers de personnes sont dans les rues de la ville pour ses funérailles. Bill Woodfull, Bill Ponsford, Stan McCabe, Bert Oldfield, Vic Richardson et Donald Bradman portent son cercueil. Une souscription publique est levée pour payer sa pierre tombale, qui est inaugurée par Bertram Stevens, premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud. Style de jeu Archie Jackson est généralement considéré comme un batteur « élégant », doué pour le placement et le . Il tient la batte haut sur son manche. Son jeu est comparable à la fois au niveau des mouvements et de son attention à celui de Victor Trumper. S'il n'a jamais vu Trumper pratiquer, Jackson doit son style à celui de son mentor, Alan Kippax, dont le jeu, la position et certains coups sont similaires à ceux de Trumper. Bradman décrit Jackson comme . Jackson s'applique particulièrement à donner à la balle un maximum de vitesse avec un minimum d'efforts. Son principal défaut concerne les balles jouées côté batte en dehors de l'axe du guichet. Son style « classique » est remarqué par ses contemporains. Le journaliste A.R.B Palmer remarque que l'un de ses coups est . Clem Hill, ancien capitaine de l'équipe d'Australie, note la qualité de son jeu de jambes. Comme Kippax, Jackson descend ses manches de chemise presque jusqu'à ses poignets. Ce n'est pas par volonté d'imiter son mentor mais pour dissimuler les tâches dues au psoriasis. Il est inévitablement comparé à son coéquipier de Nouvelle-Galles du Sud et de l'équipe d'Australie, Donald Bradman. Contrairement à Jackson, Bradman ne fait pas attention à son style. Un écrivain, comparant les deux joueurs après les débuts de Jackson en Test cricket, établit que Bradman a réussi à percer au haut-niveau grâce à ses capacités naturelles, son tempérament et son esprit d'initiative, tandis que Jackson est . Avant la tournée de 1930 en Angleterre, des spécialistes du cricket tels que Frank Woolley, Percy Fender et Maurice Tate considèrent que Jackson est le plus à même de réussir sur le sol anglais, Bradman étant vu comme peu orthodoxe. Bilan sportif Principales équipes Statistiques et performances Archie Jackson est sélectionné huit fois en Test cricket avec l'équipe d'Australie entre 1929 et 1931, marquant un lors de ses débuts. Il apparaît parfois sous le nom « A. A. Jackson » dans les feuilles de marques et les bilans statistiques : n'ayant qu'un seul prénom, il « emprunte » celui de son père, Alexander, pour avoir deux initiales comme ses coéquipiers. Lorsqu'il marque son seul en , à 19 ans et 149 jours, il est le plus jeune joueur à réaliser une telle performance. Le record a été battu plusieurs fois depuis. Statistiques par adversaire Statistiques internationales d'Archie Jackson par adversaire (statistiques en tant que batteur uniquement) : Annexes Bibliographie Le symbole indique un ouvrage cité dans les références de l'article. Tous ces ouvrages sont en anglais. Consacré à Archie Jackson Autres ouvrages Références Source Voir aussi Liens externes Fiche de Jackson sur Cricinfo.com Statistiques de Jackson sur Cricketarchive.com Joueur australien de cricket Naissance en septembre 1909 Naissance à Rutherglen Décès en février 1933 Décès à 23 ans Mort de la tuberculose Décès à Brisbane
Lois religieuses
Une loi religieuse édicte un certain nombre de pratiques ou de principes de comportement au nom d'une religion ou de l'enseignement d'un prophète. Loi talmudique Le Talmud, d'un mot hébreu qui signifie étude, est la forme écrite de la Loi orale reçue selon la tradition par Moïse en même temps que la Loi écrite du Pentateuque, puis enseignée verbalement de maître à disciple en une chaîne ininterrompue (Pirke Avot 1:1) : Droit canon Loi coranique Voir chariah. Prescriptions d'ordre alimentaire Interdiction du porc En Égypte ancienne À l’origine de cette interdiction, une raison religieuse qui interdit aux prêtres de l'Égypte antique de manger le porc. En effet, le porc égyptien (plus proche du sanglier) était l’animal sacré du dieu Seth. Le porc fut l’un des adversaires d’Horus et d’Osiris. Dans la religion hébraïque Dans la religion musulmane Articles connexes Droit musulman Hisba Loi Fatwa Apostasie dans l'islam Halakha (fr:le chemin) - l'équivalent pour les juifs de la charia musulmane Droit canonique Droit religieux Anthropologie des religions
Shlomo Mintz
Shlomo Mintz est un violoniste, altiste et chef d'orchestre israélien, né le à Moscou. Il se produit sur les scènes internationales avec des orchestres en récitals et concerts de musique de chambre. Biographie En 1959, à l’âge de deux ans, Shlomo Mintz émigre avec sa famille en Israël, où il étudie avec Ilona Feher, l’une des dernières représentantes de l’École de violon d'Europe centrale. Feher présente Shlomo Mintz à Isaac Stern qui devint son professeur. Il a également suivi l’enseignement de Dorothy DeLay à New York. Carrière musicale Shlomo Mintz commence sa carrière de concertiste à l’âge de avec l’Orchestre Philharmonique d’Israël sous la direction de Zubin Mehta pour interpréter le Premier concerto pour violon et orchestre de Paganini en remplacement de Itzhak Perlman qui était tombé malade. A , il se produit au Carnegie Hall avec l’Orchestre Symphonique de Pittsburgh sous le patronage d’Isaac Stern et de la Fondation Amérique-Israël pour la Culture ; simultanément il étudie avec Dorothy DeLay à la Juilliard School of Music à New York. À l'âge de , il a fait une tournée à travers l'Europe avec Carlo Maria Giulini, Antal Dorati et Eugene Ormandi. Il signe un contrat avec Deutsche Grammophon. En 1997, il joue sur le Il Cannone, violon fabriqué en 1742 par le luthier Guarnerius del Gesù et dont Niccolò Paganini fut le plus éminent propriétaire, lors d’un concert à Maastricht aux Pays-Bas avec l’Orchestre Symphonique du Limbourg sous la direction de Yoel Levi. Ce concert fut donné à l’initiative de la télévision néerlandaise (TROS) et diffusé en . Carrière chef d'orchestre et de directeur artistique Dès l’âge de dix-huit ans, Shlomo Mintz pratique également la direction d’orchestre et dirige alors dans le monde entier comme le Royal Philharmonic Orchestra en Grande-Bretagne, l’Orchestre symphonique de la NHK au Japon ou l’Orchestre philharmonique d’Israël. Shlomo Mintz est conseiller musical de l'Orchestre de chambre d’Israël de 1989 à 1993. En 1994, il est nommé conseiller artistique et chef principal invité de l'Orchestre symphonique de Maastricht aux Pays-Bas avec lequel il collabore pendant quatre saisons en tant que chef et violon solo. En 2008, il est nommé chef principal invité de l'Orchestre philharmonique de Zagreb. Shlomo Mintz a été de 2002 à 2012 le directeur artistique du Festival international de musique Sion Valais (Suisse). Enseignement Shlomo Mintz donne des masterclass dans le monde entier et siège dans les jurys des grands concours internationaux. Depuis , Shlomo Mintz dirige les Master Classes de Crans-Montana Classics. Ces Master Classes se sont donné pour mission de découvrir et promouvoir le talent de jeunes violonistes et d'enrichir leur expérience et leur pratique musicale. Il est président du Concours de violon à Buenos Aires et président du Munetsugu Concours de violon au Japon. Shlomo Mintz a été membre du jury du concours Tchaïkovsy à Moscou (1993) et du Concours international de musique Reine Elizabeth à Bruxelles (de 1993 à 2001). De 2002 à 2011, il a présidé le jury du Concours international de violon de Sion-Valais en Suisse. Il est l’un des fondateurs de l'Académie internationale de violon Keshet Eilon qui se déroule chaque été à Keshet Eilon en Israël et responsable d’un programme d’été de niveau avancé à l’intention de jeunes violonistes, programme qu’il dirige de 1998 à 2010. Les Violons de l'espoir Shlomo Mintz a été l’un des principaux acteurs de l’opération les « Violons de l'espoir » en compagnie du luthier Amnon Weinstein. Une vingtaine de violons, rescapés des ghettos et des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale ont été restaurés par Amnon Weinstein et ont pu être utilisés à nouveau lors de plusieurs concerts. Les Violons de l’espoir ont été exposés en 2010 en première mondiale à l’ancien pénitencier de Sion (Valais) avec des photos et des vidéos de Lucille Reyboz de l’Agence Blue Press. Les Violons de l’espoir ont participé à plusieurs manifestations à travers le monde (Paris, Maastricht, Istanbul, Madrid, Charlotte (États-Unis)) ainsi qu'à Jérusalem pour les de l'État d’Israël. Prix premio Accademia Musicale Chigiana, Siena ; Diapason D'Or ; grand Prix du Disque (3 fois) ; Gramophone Award (1988) ; edison Award (2 fois). En 2006, il a été élevé au grade de Docteur Honoris Causa de l’Université Ben-Gurion de Beer Sheva, Israël. Discographie Bach, Sonates & Partitas pour violon seul, BWV 1001 – 1006, Deutsche Grammophon Bartók, 2 Portraits, C. Abbado, London Symphony Orchestra, Deutsche Grammophon Bartók Concerto pour violon , RN Beethoven, Concerto pour violon ; Romances, G. Sinopoli, Philharmonia Orchestra, Deutsche Grammophon Brahms, Sonate pour violon et sonates pour alto, Scherzo F.A.E, Itamar Golan, Avie Records and Magnatune Brahms, Concerto pour violon, C. Abbado, Berliner Philharmoniker, Deutsche Grammophon Bruch, Concerto pour violon, Deutsche Grammophon (premier enregistrement, couplé avec le Concerto pour violon de Mendelssohn) Chostakovitch, Sonate pour violon op. 134 ; Sonate pour alto op. 147, Viktoria Postnikova, Erato Debussy / Ravel / Franck, Sonates pour violon - Yefin Bronfman, Deutsche Grammophon Dvorak/Sibelius, Concertos pour violon, J.Levine, Berliner Philharmoniker, Deutsche Grammophon Fauré, Sonates pour violon - Yefin Bronfman, Deutsche Grammophon Israël Philharmonic 60th Anniversary Gala Concert, RCA Victor Kreisler, récital Kreisler, Deutsche Grammophon Lalo, Symphonie Espagnole, Vieuxtemps Concerto pour violon , Saint-Saëns, Intro & Rondo Capriccioso, Z.Mehta, Israël Philharmonic Orchestra, Deutsche Grammophon Mendelssohn, Concerto pour violon, Deutsche Grammophon (premier enregistrement, couplé avec le Concerto pour violon de Bruch) Mendelssohn, Sonates pour violon, Deutsche Grammophon Mozart, Sinfonia Concertante pour violon et alto KV.364, RCA Victor Mozart, Concertos pour violon, Sinfonia Concertante, Hagai Shaham, English Chamber Orchestra, Avie Records (also on Magnatune) Paganini, 24 Caprices pour violon seul, op. 1, Deutsche Grammophon Prokofiev, Concertos pour violon , C. Abbado, Europa Chamber Orchestra, Deutsche Grammophon Prokofiev, Sonates pour violon - Yefin Bronfman, Deutsche Grammophon Stravinsky, Histoire du Soldat, Valois Vivaldi, Les quatre saisons'', Stern-Perlman-Mintz-Zukerman, Z. Mehta, Israël Philharmonic Orchestra, Deutsche Grammophon Vivaldi, Complete collection of Violin Concertos (10 Volumes), MusicMasters Classics.* Notes et références Voir aussi Articles connexes Violoniste Altiste chef d'orchestre Liens externes Shlomo MIntz site officiel Shlomo Mintz music Altiste israélien Violoniste classique Violoniste classique israélien Chef d'orchestre israélien Docteur honoris causa de l'université Ben Gourion du Néguev Naissance en octobre 1957 Naissance à Moscou Naissance en RSFS de Russie
Heiia
Heʻeia est un census-designated place du comté d'Honolulu sur l’île d’Oahu à Hawaï. Géographie Démographie Notes et références Liens externes Localité à Hawaï
TMS Entertainment
, est une entreprise japonaise, filiale de SEGA Holdings, qui est à la fois une chaîne de salle d'arcade et principalement un studio d'animation japonaise. Elle est issue de la fusion en de deux filiales de Sega Sammy : , un studio d'animation fondé en 1964 et , une ancienne entreprise textile créée en qui s'est reconvertie en chaîne de salle d'arcade. Histoire Kyokuichi (1946-1995) En , l'entreprise est fondée à Nagoya dans l'arrondissement de Mizuho et fabrique à l'époque principalement des produits textiles. Après plusieurs changements de nom (en pour Kyokuichi puis en pour ), l'entreprise installe son siège social en dans l'arrondissement de Shōwa, toujours à Nagoya. Pendant les années , l'entreprise prend de plus en plus d'importance et intègre même la Bourse de Nagoya en 1957. En , l'entreprise crée une filiale à Sapporo spécialisée dans la fourrure de vison qui est finalement intégré en . Après avoir transféré leur siège social à Nishi-ku en , l'entreprise s'installe à Naka-ku, dans le centre-ville de Nagoya. En , l'entreprise se diversifie en créant une salle d'arcade appelée AG square dans l'arrondissement de Naka et change également son nom en . Cependant l'entreprise est en fort déficit et en elle est rachetée par l'entreprise de divertissement Sega. Cette dernière décide en de fusionner Kyokuichi avec une autre de ses filiales, le studio d'animation Tokyo Movie. Tokyo Movie (1964-1995) C'est le que sort la première véritable série d'animation de l'histoire : Astro, le petit robot. Produit par le studio Mushi Production d'Osamu Tezuka et diffusé sur Fuji TV, la série connaît un grand succès ce qui incite les autres chaines à produire leur propre séries animés. NET TV (actuel TV Asahi) commande au studio Tōei Dōga (actuel Toei Animation) la production d'une série, Ookami no ken qui est diffusé dès la fin de l'année . TBS fait de même avec la série Eightman (ou 8 Man) produit par le studio Telecom Cartoon Japan (actuel Eiken) et diffusé elle aussi à la fin de l'année . Satisfait du succès de 8 Man, TBS veut commander une autre série auprès de TCJ pour début 1964 mais le studio ne peut pas car, en plus de 8 man, le studio produit déjà une autre série, Tetsujin 28-gō (Gigantor), pour le compte de Fuji TV. En , TBS diffuse une adaptation en spectacle de marionnettes du manga assuré par la troupe Hitomi-Za. Le chef de cette troupe de marionnettistes, , accepte de reprendre le projet de série de TBS estimant que l'animation de marionnettes et de personnages en papier repose sur le même principe. Fujioka ainsi que d'autres membres de sa troupe comme Masaaki Osumi et Tadao Nagahama fondent le le studio . Le tout nouveau studio s'installe tout d'abord dans les locaux de la TBS mais s'y trouve vite à l'étroit et déménage à Shinjuku puis à Suginami. La première production du studio est , adaptation du manga du même nom d'Osamu Tezuka et diffusé du au . Cette série est un échec et provoque une crise interne. Les anciens membres de Hitomi-za ont du mal avec le format 2D qu'impose l'animation et cela provoque des tensions avec les animateurs. Au bord de la faillite, le studio passe sous le contrôle fin d' (anciennement Shintōhō), une société productrice de films, qui réorganise toute la partie administrative et nomme un nouveau président, Shikazō Abe. Le fondateur du studio, Yutaka Fujioka, est rétrogradé comme simple membre du bureau exécutif. En , Fujioka fait appel à d'anciens vétérans de la Tōei comme , Osamu Kobayashi et Tsutomu Shibayama qui fondent , un nouveau studio associé à Tokyo Movie. A Production se charge alors de tout ce qui concerne l'animation et Tokyo Movie de la production et du management, la direction des séries est cependant le plus souvent confié aux anciens d'Hitomi-Za comme Tadao Nagahama et Masaaki Osumi. Grâce à cette association, le studio va connaître le succès à la fin des années avec notamment ses adaptations des œuvres du duo de mangaka Fujiko Fujio. On peut citer parmi les œuvres du duo adapté , et . Le studio adapte également des œuvres de littérature occidental () ou encore des mangas de sport comme Kyojin no hoshi et Les Attaquantes, l'un des premiers anime à viser un public spécifiquement féminin. Tous ces succès permettent à Yutaka Fujioka de regagner son poste de président en . L'aube des années voit l'arrivée chez A Pro de nombreux animateurs dont notamment Yasuo Ōtsuka, Isao Takahata, Hayao Miyazaki et Yōichi Kotabe. Ils travaillent tous ensemble sur la série Lupin , une adaptation d'un manga de Monkey Punch. Diffusé d' à , la réalisation de la série est confiée à Masaaki Osumi, Isao Takahata et Hayao Miyazaki (dont ce sont les premiers pas à la réalisation) tandis que le chara-design est assuré par Yasuo Ōtsuka. Bien que Lupin III connaisse un succès mitigé, Isao Takahata et Hayao Miyazaki se voient confier la première production du studio pour le cinéma, Panda kopanda, deux courts métrages diffusés sur les écrans nippons, respectivement en et . Ces courts métrages, qui racontent l'histoire d'un bébé panda, sont un succès immédiat au Japon, au moment où la Chine offre des pandas au Japon, pour aider à la préservation de l'espèce menacée. En , le trio Isao Takahata, Hayao Miyazaki et Yōichi Kotabe quitte Tokyo Movie pour Zuiyo Eizo, actuel Nippon Animation, afin de travailler sur Heidi. Après son départ de Mushi Pro, Osamu Dezaki collabore plusieurs fois avec Tokyo Movie notamment sur Lupin et Akado Suzunosuke où il réalise plusieurs storyboards. En octobre , il crée avec d'autres ex-employés de Mushi Pro le studio Madhouse qui sous-traite alors pour le compte de Tokyo Movie. Osamu réalise par la suite l'essentiel des grands succès de Tokyo Movie des années avec notamment Jeu, set et match ! et en , en , Rémi sans famille en , L'Île au trésor en , Lady Oscar en et Ashita no Joe 2 en . À partir de , les relations entre Tokyo Movie et A Production commencent à se dégrader. Daikichirō Kusube tombe malade, le rendant indisponible, et le studio est contraint de tourner au ralenti. Cela contrarie les plans de Fujioka qui voudrait que Tokyo Movie se tourne davantage vers le marché américain et la production de longs métrages. Face aux difficultés de A Production, Fujioka fonde le une nouvelle filiale, Telecom Animation Film, justement destiné à produire des longs métrages et pour l'étranger. Le , Tokyo Movie et A Production mettent fin à leur collaboration. A Production s'est réorganisé et a changé de nom pour devenir , et Tokyo Movie renomme sa section management en . Ces changements permettent à Tokyo Movie Shinsha de se relancer. En , le studio sort trois nouvelles séries : Rémi sans famille, Shin Kyojin no hoshi et surtout Lupin : Part . Cette suite de Lupin connaîtra un succès largement supérieur et sera diffusé pendant près de 3 ans. La fin des années voit également le retour de TMS dans la production de long métrage. En sort Edgar de la Cambriole : Le Secret de Mamo, réalisé par Yasuo Ōtsuka et surtout, en , Le Château de Cagliostro de Hayao Miyazaki, lequel rejoint Telecom Animation Film l'année suivante en tant que formateur. Isao Takahata réalise également un film pour Telecom, Kié la petite peste, qui sort en . En , le départ d'Osamu Dezaki du studio Madhouse met fin à la collaboration entre celui-ci et TMS. Pour autant, Dezaki continue à travailler pour TMS en réalisant notamment Cobra en 1982, le film Golgo 13 en et en . Conforté par les nombreux succès que connaît le studio à la fin des années , TMS se tourne de plus en plus vers les marchés étrangers dans les années . En , le studio collabore avec l'entreprise française DiC pour la production d'une série pour le marché français, Ulysse 31. En , le studio fait de même avec la chaîne italienne RAI. en coproduisant la série Sherlock Holmes. À la suite du voyage de Dezaki et de son ami Sugino aux États-Unis, le studio produit la série , diffusé en , spécialement pour le marché américain. En 1986, le studio produit une nouvelle fois une série pour le marché américain, Galaxy High School. La fin des années voit la production de deux longs métrages importants pour le studio, Akira et Little Nemo. Le premier est une adaptation du manga cyberpunk du même nom de Katsuhiro Otomo qui prend également le poste de réalisateur. Sorti en , le film connaît un succès important notamment à l'étranger. Le second est un long métrage adapté de la bande-dessinée américaine Little Nemo in Slumberland de Winsor McCay. Le projet du film fut conçu dès par Fujioka dans l'idée d'une large diffusion dans les salles américaines. Mais Fujioka peine à trouver un réalisateur pour le film. Pressenti durant un temps, Takahata et Miyazaki y renoncent, ce dernier préférant se concentrer sur l'adaptation sur grand écran de son manga Nausicaä de la vallée du vent. C'est finalement Masami Hata et William T. Hurtz qui se voient confier la réalisation. Projet ambitieux ayant coûté plus de 5 milliards de yen, le film est diffusé en aux États-Unis dans l'ensemble du pays. Malgré de bonnes critiques, le public boude le film et c'est un échec. TMS se retrouve alors en grave difficultés financières. Le studio est alors racheté par Sega Entreprise en . Dans les années 1990, le studio collabore avec Warner Bros sur des séries de super-héros devenues cultes, comme Batman, Superman, l'Ange de Métropolis, ou le film Batman la relève : Le Retour du Joker. Le , Sega décide de faire fusionner TMS avec une autre de ses filiales en difficultés, Kyokuichi. La nouvelle entreprise étant alors connue sous le nom de Kyokuichi-Tokyo Movie (キョクイチ東京ムービー). De Kyokuichi-Tokyo Movie Shinsha à TMS Entertainment (1995 à aujourd'hui) Le studio nouvelle monture tente de se relancer en adaptant un manga des CLAMP, Magic Knight Rayearth mais c'est surtout Détective Conan qui permet au studio de se remettre sur les rails. Débuté en , la série est toujours en cours et connaît une adaptation cinématographique chaque année depuis . Le studio peut aussi compter sur ses séries pour enfant Soreike! Anpanman et Hamtaro ainsi que plus récemment sur la shōnen D.Gray-man. En , l'entreprise change de nom pour . En , Sega Sammy Holdings a annoncé qu'elle avait acquis une participation majoritaire de 50,2% dans TMS Entertainment et a fait du studio l'une de ses filiales. En , le siège social est déplacé dans le quartier de Nishi Shinjuku au sein de Shinjuku. Le , l'entreprise est devenue une filiale en propriété exclusive de Sega Sammy Holdings par le biais d'un échange d'actions. En , le siège social déménage dans l'arrondissement de Nakano. Avec la réorganisation du groupe Sega Sammy prise en effectif le , les droits de propriété exclusive de TMS Entertainment détenus par Sega Sammy Holdings sont transférés à Sega Holdings, ce qui en fait une filiale de cette dernière. Il a été annoncé le que Tadashi Takezaki est nommé en tant que nouveau président de l'entreprise, Yoshiharu Suzuki quittant son poste pour devenir vice-président du conseil d'administration ; Hideki Okamura, président du conseil d'administration, ainsi que le directeur général de Sega Sammy Holdings et le président/directeur de l'exploitation de Sega Holdings, a conservé ses poste. Filiales La société possède de nombreuses filiales d'animation collaborant avec la société. Ceux-ci comprennent : qui a été créé le . Le studio a commencé comme une entreprise de sous-traitance pour sa société mère, mais est depuis devenu le premier studio d'animation derrière les plus récents titres de Lupin . Le studio a également produit des séries comme , orange et Phantasy Star Online 2: The Animation. , un studio d'animation 3D qui faisait auparavant partie de Sega et connu pour avoir produit Albator, le corsaire de l'espace, Resident Evil: Vendetta et Sonic, le film de 2020. , un studio plus connu pour avoir coproduit les films Détective Conan avec TMS depuis le . Le studio a également travaillé avec la société mère sur la (et OVA) de Divine Nanami. , un studio plus connu pour coproduire ReLIFE, les séries Cardfight!! Vanguard (de G à G: Stride Gate), et . , un studio connu pour la coproduction de , D.Gray-man Hallow et lanime diffusé en ligne Chichibu de Buchichi. , un studio connu pour avoir produit , Actually, I Am..., et . , un studio fondé en , connu pour produire la seconde moitié de la première saison de Cardfight!! Vanguard et . . Production Séries télévisées Films OAV 2001 Ya Monogatari (1 OAV) (1987) Rokushin Gattai God Mars OAV (1 OAV) (1988) Lupin III: Secret Files (1 OAV) (1988) Jeu, set et match ! 2 (13 OAV) (1988) Jeu, set et match ! Final Stage (12 OAV) (1989-1990) Katsugeki Shojo Tantei Dan (1 OAV) (1990) Tengai Makyo (2 OAV) (1990) OL Kaizo Koza (1 OAV) (1990) Wizardry (1 OAV) (1991) Ozanari Dungeon (3 OAV) (1991) Shizukanaru Don (1 OAV) (1991) MAPS (4 OAV) (1994) Soreike! Anpanman OAV (12 OAV) (1995) Magic Knight Rayearth OAV (3 OAV) (1997) B't X Neo (14 OAV) (1997-1998) Glass no Kamen OAV (3 OAV) (1998) Karakuri no Kimi (1 OAV) (2000) Détective Conan (7 OAV) (2000-2007) Saint Seiya: The Lost Canvas (26 OAV) (2009-2011) Personnalités ayant travaillé chez TMS Entertainment Osamu Dezaki : Réalisateur (Big X, Ace wo Nerae!, Karate Baka Ichidai, Ganba no Boken, Rémi Sans Famille, Takarajima, Lady Oscar) Tadao Nagahama : réalisateur (Kyojin no Hoshi, Shin Obake no Q-Taro, Lady Oscar) Masaki Tsuji : scénariste (Obake no Q-Taro, Paaman, Kyojin no Hoshi, Roppo Yabure Kun, Attack No. 1, Chingo Muchabei, Shin Obake no Q-Taro, Dokonjo Gaeru) Shingo Araki : chara-designer (Kyojin no Hoshi, Kouya no Shonen Isamu, Lady Oscar) Hayao Miyazaki : coréalisateur (Lupin III) Isao Takahata : coréalisateur (Lupin III) Shun-ichi Yukimoro : scénariste (Moomin, Tensai Bakabon) Kyosuke Mikuriya : réalisateur (Kouya no Shonen Isamu, Lupin III: Part II, Sherlock Hound, Ulysse 31) Akio Sugino : chara-designer (Ace wo Nerae!) Yasuo Otsuka : chara-designer (Lupin III, Le Château de Cagliostro, Samurai Giants, Conan le fils du futur) Kenji Kodama : réalisateur (Cat's Eye, Flanders no Inu, Watashi to Watashi: Futari no Lotte, Boku no Patrasche, Détective Conan) Notes et références Annotations Sources Liens externes Entreprise fondée en 1995 Studio d'animation ayant son siège au Japon
China Grove (Caroline du Nord)
est une ville américaine située dans le comté de Rowan dans l'État de Caroline du Nord. En 2010, sa population était de . Démographie Source de la traduction Notes et références Comté de Rowan (Caroline du Nord) Ville en Caroline du Nord
Hobey Baker
Hobart Amory Hare Baker, dit Hobey Baker, (né le à Bala Cynwyd en Pennsylvanie aux États-Unis – mort le à Toul en France) est un sportif américain du début du . Il est souvent considéré comme la première vedette américaine de hockey sur glace mais est également un joueur célèbre de football américain. Après avoir joué avec , il rejoint l'université de Princeton en 1910 et devient l'un des membres importants des équipes de hockey sur glace et de football de l'université. Il remporte ainsi trois titres de championnats universitaires : en 1911 au football américain et en 1912 et 1914 pour le hockey. Une fois ses études terminées en 1914, il rentre dans la vie active en travaillant pour la banque J.P. Morgan & Co. de New York. Cherchant un but dans sa vie, il prend des cours d'aviation sur son temps libre avant de rejoindre l' engagée dans la Première Guerre mondiale. Il abat plusieurs avions allemands en combat en vol avant la fin de la guerre. En , alors que la guerre est terminée et qu'il vient de recevoir la date de son retour aux États-Unis, il fait un dernier vol sur un avion venant d'être réparé mais s'écrase aux alentours de Toul en France et décède des suites de l'accident. Il est par la suite honoré par différents temples de la renommée ; il est ainsi l'unique sportif à faire partie à la fois du temple de la renommée du hockey et du temple de la renommée du football universitaire américain. Depuis le début des années 1980, le meilleur joueur de hockey sur glace du championnat universitaire reçoit le trophée Hobey Baker. Biographie Son enfance Hobart Amory Hare Baker naît dans la ville de Bala Cynwyd, en Pennsylvanie, aux États-Unis ; il est le deuxième fils de Mary Augusta Pemberton et d'Alfred Thornton Baker. À sa naissance, il reçoit le prénom de son oncle, le docteur Hobart Amory Hare, qui est l'obstétricien qui lui donne naissance et également le président du de Philadelphie. À l'âge de onze ans, Hobart et son frère Thornton, d'un an son aîné, sont tous les deux scolarisés à la , une école privée de Concord dans le New Hampshire. Le mariage de leurs parents ne va pas très bien et, finalement, en 1907, ils divorcent. Alors qu'il rejoint l'internat de l'école, le cadet Baker découvre le hockey sur glace. Malcolm Gordon, souvent considéré comme le père du hockey aux États-Unis, est alors l'entraîneur de l'équipe et se rend compte du potentiel du jeune Hobart Baker pour son sport. Ce dernier est déjà très rapide sur la glace et il n'hésite pas à patiner tout seul le soir sur des lacs gelés pour s'entraîner à manier le palet et la crosse. Trois ans après son arrivée à St. Paul's, il rejoint l'équipe de hockey de l'école et il l'aide à remporter d'importantes rencontres contre les autres écoles de l'est des États-Unis. Il s'essaie à plusieurs sports et rapidement excelle à chacun d'entre eux : ainsi, il nage, selon son cousin, , après ses premiers essais au golf, il est capable de jouer environ en quarante coups le parcours de l'école joué sur neuf trous. L'école organise chaque année un cross-country et, alors qu'il y participe pour la première fois et pour s'amuser, il remporte la course, battant les meilleurs coureurs de l'école. Ainsi, à l'âge de quinze ans, il est nommé meilleur athlète de St. Paul, en raison de ses résultats dans plusieurs sports : hockey, football américain, baseball, tennis ou encore natation. La Panique bancaire américaine de 1907 fait perdre à Alfred Baker une bonne partie de sa fortune et il ne peut pas envoyer ses deux fils à l'université ; conscient des capacités de son frère, Thornton laisse son cadet poursuivre ses études ; malgré tout, même si le jeune Baker doit rejoindre l'université en 1909, il doit patienter une année supplémentaire pour que son père puisse économiser suffisamment pour payer les frais scolaires. Quand Baker quitte St. Paul's, il est considéré comme un des étudiants les plus populaires de tout l'établissement. L'université de Princeton Il est admis à l'université de Princeton en 1910 et se loge avec six autres anciens élèves de St. Paul's dans à Princeton. Dès sa première année à l'université, il rejoint l'équipe omnisports des Tigers ; alors qu'auparavant, il pratiquait de façon régulière de nombreux sports, sa nouvelle école ne permet à ses étudiants de pratiquer que deux sports simultanément, Baker décide de se concentrer sur le hockey et le football américain. Il se met rapidement en avant dans les deux disciplines : dès sa première saison avec l'équipe de football américain, il donne la victoire 6-0 aux siens lors d'une rencontre contre l'université Yale en feintant un pour inscrire le seul de la partie. Il évolue en tant que et a pour habitude de jouer sans casque sur la tête. Au cours d'un autre match contre Yale, en , il décroche un record pour l'équipe en retournant treize au cours du même match. Les Tigers terminent la saison avec une fiche de huit victoires, aucune défaite et deux parties nulles et mettent ainsi la main sur le championnat national. Lors de sa deuxième année à l'université, en plus de faire partie de l'équipe de football américain, il rejoint officiellement celle de hockey sur glace. Au football américain, il termine la saison avec une production de , un record qui ne sera battu qu'en 1974. Son équipe termine avec une fiche de sept victoires et une seule défaite. Au hockey sur glace, l'équipe ne possède pas de patinoire et joue toutes ses rencontres à New York dans la patinoire , une des seules salles au monde avec une glace artificielle. Elle finit la saison 1911-1912 avec une fiche de huit victoires et deux défaites. Lors de cette deuxième année au sein de l'université, il est invité à rejoindre , le plus ancien des clubs de discussion et de restauration de Princeton. En 1913, Hobey Baker devient le capitaine de l'équipe de football pour sa dernière saison avec les Tigers ; ces derniers terminent avec cinq victoires, deux défaites et un match nul. Au cours des trois saisons qu'il vient de faire avec son équipe, Baker totalise , un record d'équipe qui durera jusqu'en 1964, année où Cosmo Iacavazzi dépasse ce total dans le dernier quart-temps lors de son dernier match avec les Tigers. Baker rattrape plus de 900 au cours de sa carrière et a une moyenne de en retour de par rencontre. Le , l'équipe de Princeton joue contre l'université Harvard dans la patinoire du Boston Arena. Bien que favoris dans les paris, les joueurs de Princeton doivent se passer de deux de leurs meilleurs joueurs, l'un blessé et l'autre suspendu. Baker reçoit une ovation par les lors de son entrée sur la glace. Le match se déroule en deux mi-temps de vingt minutes et comme il se termine sur le score d'un but partout, deux périodes de prolongation de cinq minutes sont jouées mais se concluent sans aucun but supplémentaire. Les capitaines des deux équipes s'entendent pour disputer une nouvelle prolongation se jouant avec l'élimination en mort subite. Alors que les deux équipes ont déjà joué soixante minutes de jeu, seulement cinq joueurs d'Harvard et un de Princeton ont été remplacés ; quant à Baker, il ne semble même pas être essoufflé. Finalement, Leverett Saltonstall, joueur remplaçant d'Harvard, inscrit le but de la victoire pour les siens au bout de de la nouvelle prolongation. Baker joue son dernier match de hockey avec les Tigers lors d'une rencontre contre l'université d'Ottawa le ; le match compte pour l'attribution du titre d d'Amérique du Nord et Ottawa bat Princeton sur le score à 2. Princeton remporte tout de même le titre national de 1914 en finissant avec une fiche de dix victoires pour seulement trois défaites. Il n'était pas dans les habitudes de l'époque de conserver les statistiques des joueurs de hockey mais il est estimé que Baker a inscrit environ et réalisé 100 passes décisives en trois saisons, soit l'équivalent d'une moyenne de trois passes décisives et de trois buts par match. Outre son talent offensif, Baker est également un joueur connu pour son : il ne reçoit qu'une seule pénalité de sa carrière au hockey pour cinglage en et il a également l'habitude de venir saluer ses adversaires à la fin des rencontres dans leur propre vestiaire. À l'automne 1914, Baker a terminé ses études universitaires avec des diplômes en histoire, politique et économie, le tout avec des notes au-dessus de la moyenne. Il est nommé meilleur joueur de football de l'école, mais également meilleur footballeur, meilleur athlète et l'étudiant ayant fait le plus pour Princeton. Il reçoit également un total de huit , cinq pour le football et trois pour le hockey. Après l'université Au cours de l'été qui suit l'obtention de son diplôme, Baker fait un tour d'Europe en tant que correspondant pour le , couvrant différents sujets sportifs comme la régate en Angleterre. De retour aux États-Unis et grâce à des camarades de Princeton, il commence à travailler pour Johnson & Higgins, une société d'assurance située dans Wall Street à New York. Peu de temps après, il change de travail et, une nouvelle fois grâce un ancien de Princeton, il entre dans la banque . Il signe avec elle un contrat pour deux ans, gagnant environ par semaine. À cette époque, Baker rencontre un ancien de St. Paul's et de Princeton, Percy R. Pyne II, personnage riche et important de la vie New-Yorkaise. Pyne a de plus que Baker mais les deux hommes se lient d'amitié et Pyne accueille son cadet dans sa maison située au 263 Madison Avenue. Par la suite, Pyne présente à Baker une certaine Jeanne Marie Scott, connue sous le nom de Mimi avec qui Baker sera fiancé plus tard, fin 1918. D'un caractère discret, Baker s'ennuie rapidement au travail et est souvent gêné quand il doit rencontrer les clients importants de la banque. Très vite, il cherche des occupations annexes à son travail pour rompre la monotonie de sa vie. Il rejoint ainsi le club de hockey sur glace de St. Nicholas, une équipe amateur de la ville de New York. Pyne lui fait également découvrir d'autres sports comme le polo ou les courses automobile, deux sports dans lesquels il va vite exceller. Au sein du club de hockey, les fans se souviennent de lui lors de son passage à Princeton et le gérant dans la salle n'hésite pas à afficher des panneaux annonçant. Gêné par toute l'attention dont il est le sujet, Baker demande finalement que les panneaux soient enlevés et déclare même aux journalistes qu'il préfère qu'on ne parle pas de lui. Ainsi pour éviter les interviews d'après match, il n'est pas rare qu'il demande à Pyne de lui envoyer sa voiture et son chauffeur pour fuir la salle à la fin des rencontres. Le , il joue avec son équipe la finale de la contre les Stars de Montréal ; Baker inscrit deux buts et trois passes décisives pour la victoire 6-2 des siens. Alors qu'il joue pour St. Nicholas, les Canadiens de Montréal de l'Association nationale de hockey lui offrent un contrat de trois saisons pour un montant de ; il refuse l'offre car à l'époque il était mal vu pour une personne telle que lui de devenir professionnel. Il joue son dernier match de hockey le lors d'une rencontre dans le à Pittsburgh. Le match oppose une sélection de joueurs de Philadelphie menée par Baker contre les meilleurs joueurs des clubs de Pittsburgh ; ces derniers s'inclinent 3-2 à la suite d'une prolongation, les trois buts de la sélection de Philadelphie étant inscrits par Baker. Malgré son succès sur la glace, l’intérêt de Baker pour le hockey diminue : il ne supporte plus d'être la cible des agressions adverses et, alors que le professionnalisme progresse de plus en plus, il est persuadé que le sport doit être joué uniquement pour l'amour du jeu. La Première Guerre mondiale En 1916, Baker rejoint le corps de l'aviation civile mené par Leonard Wood sur Governors Island ; il suit alors des cours d'aviation le soir après son travail. Il retrouve dans le pilotage des avions les mêmes sensations que celles qu'il avait trouvées dans le sport, le côté sérieux en plus. Il pilote un des douze avions passant au-dessus de avant la traditionnelle rencontre de football américain entre Yale et Princeton football le . L'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale donne un nouveau but dans la vie de Baker qui y voit l'occasion d'utiliser à bon escient ses talents de pilote. Il est un des premiers américains à quitter le pays pour rejoindre l'Europe le . Une fois en France, Baker apprend qu'avant de pouvoir rejoindre le front, il doit d'abord être autorisé par les Français et suivre des cours en ce sens, cours donnés en français. En raison d'un manque d'avions, il est bloqué à Paris où il retrouve tout de même Mimi Scott, engagée en tant qu'infirmière et travaillant dans un hôpital de France. Nommé lieutenant en , Baker rejoint finalement le front le mois suivant et rejoint le de poursuite aérienne, suite de l'escadrille La Fayette. Le , il aide son escadron à abattre un avion ennemi pour la première fois, même s'il n'est pas crédité. Dans une lettre qu'il envoie à sa famille, Baker écrit qu'il s'agit du et il compare alors les sensations à celles qu'il avait lors des grandes rencontres sportives. En , son premier avion abattu lui est officiellement attribué et le gouvernement français lui remet la croix de guerre. Au cours de l'été, il est affecté au de bombardier sous la direction de Charles Biddle, qui a spécifiquement demandé que Baker rejoigne son escadron en tant que commandant d'escadrille. Bien que peu confiant à l'annonce de cette nouvelle affectation, il est rassuré car celle-ci a été demandée par Biddle en personne. Le , l'escadrille descend son premier avion allemand. Le mois suivant, il change une nouvelle fois d'escadron mais cette fois, il est nommé responsable du , qui comprend 26 pilotes et , en attente des avions de l'escadron. Au mois de septembre, il se fiance à Scott et demande à son ami, Pyne, d'acheter une bague de fiançailles et les journaux aux États-Unis annoncent les fiançailles. Il reçoit une nouvelle promotion en octobre et devient capitaine. Finalement, les avions et les équipements arrivent peu de temps après. Baker décide de peindre les avions en orange et noir, en l'honneur de Princeton et l'escadron reçoit pour insigne un tigre. Baker abat encore deux avions début novembre. Finalement, alors que l'Armistice de 1918 est signé, les fiançailles de Baker et de Scott sont annulées, cette dernière ayant une relation avec un diplomate américain à Paris, Philander Cable. Ces deux événements sapent le moral de Baker qui est mortifié à l'idée de retourner travailler dans des bureaux alors qu'il se considère avant tout comme un sportif. Il est censé retourner aux États-Unis en décembre mais fait une demande de report, demande qui sera rejetée. Son décès En , Hobey Baker reçoit l'ordre de rentrer dans son pays mais n'étant pas enchanté de quitter la France et de retourner à sa vie civile américaine, il décide de voler pour une dernière fois depuis l'aérodrome de son escadron près de Toul le , le jour même de son départ pour rejoindre Paris par le train. Ce désir de faire un dernier vol est contraire à la fois aux traditions mais également aux superstitions de l'armée de l'air américaine ; malgré les oppositions qu'il reçoit des pilotes de son escadron, il décide tout de même de faire ce dernier vol, . Le vol est finalement programmé et alors qu'il a l'habitude de voler avec un avion particulier, un des mécaniciens de l'escadron l'informe qu'un des appareils vient d'être réparé et qu'il doit être désormais testé en vol. En tant que commandant de ses hommes, il considère qu'il s'agit de son devoir de tester l'avion et le fait préparer pour son vol. Sous une pluie battante, Baker décolle et prend de l'altitude jusqu'à atteindre , soit environ , mais après environ quatre cents mètres de parcourus, le moteur de l'avion s'arrête. Par le passé, Baker s'était déjà posé en catastrophe avec un avion de ce type avec seulement quelques côtes de cassées. Cette fois, le commandant d'escadron décide d'essayer d'atterrir à la base plutôt que de se crasher. Il n'a cependant pas assez de puissance pour atteindre la base et l'avion se crashe le nez le premier à une centaine de mètres de la piste ; son escadron vient à son secours pour le libérer de l'avion mais il meurt quelques minutes plus tard dans l'ambulance. L'ordre qu'il avait reçu de rentrer aux États-Unis est retrouvé dans la poche de sa veste. Même si la raison de la mort de Baker est un accident d'avion provoqué par un problème de moteur, certains témoignages mettent en avant que ce n'était pas un simple accident. Ses amis témoignent alors des difficultés avec lesquelles il abordait son retour en Amérique à la suite de sa rupture avec Scott. Baker est, dans un premier temps, enterré dans un petit cimetière militaire près de Toul mais en 1921, sa mère fait rapatrier son corps dans le caveau familial du à Bala Cynwyd. Son influence et son legs Baker est considéré comme un des meilleurs joueurs de hockey sur glace de son époque mais également comme la première vedette américaine de ce sport. Son influence à Princeton est telle que, quand il s'engage pour la Première Guerre mondiale, de nombreux autres joueurs de l'université font de même et celle-ci ne peut pas mettre en place d'équipe pour la saison 1917-1918 ; ainsi, pas moins de neuf joueurs s'engagent. Les Tigers de Princeton sont les premiers à rendre hommage à leur ancien joueur ; ils font construire en 1921 une nouvelle patinoire de hockey sur glace qu'ils baptisent le . Baker est également une inspiration littéraire pour F. Scott Fitzgerald, célèbre écrivain américain qui commence sa scolarité à Princenton lors de la dernière année de Baker. Même si les deux hommes ne se parlent qu'une seule fois, Fitzgerald admire Baker ; dans son premier roman, L'Envers du paradis, Fitzgerald donne à son personnage principal le nom de Amory Blaine et un des personnages secondaires de l'histoire nommé Allenby est une inspiration directe de Baker. En 1945, le temple de la renommée du hockey ouvre ses portes et Baker fait partie de la première « promotion », un des joueurs sélectionnés avec Charlie « Chuck » Gardiner, Eddie Gerard, Francis « Frank » McGee, Howie Morenz, Tom Phillips, Harvey Pulford, William « Hod » Stuart et Georges Vézina. Lors de l'ouverture du Temple de la renommée du hockey américain en 1973, il fait également partie des vingt-cinq personnalités intronisées. En 1975, il est intégré au temple de la renommée du football universitaire américain. En 1950, Princeton décide de remettre le à l'étudiant de première année présentant les meilleures qualités athlétiques et scolaires. Chaque année est remis le au meilleur joueur de l'école secondaire de Concord. Depuis 1981, le trophée Hobey Baker est remis chaque année au meilleur joueur de hockey au niveau universitaire aux États-Unis. Six ans plus tard, en 1987, le monde du hockey nord-américain l’honore une nouvelle fois lorsqu'il reçoit à titre posthume, avec Frank Mathers, le trophée Lester Patrick en tant que personnalité ayant contribué au développement du hockey sur glace aux États-Unis. En 2010, il est admis au sein du temple de la renommée du sport de Philadelphie, le ''. Honneurs et trophées En tant que joueur de hockey Vainqueur du championnat inter-universitaire en 1912 et 1914 Membre du temple de la renommée du hockey (depuis 1945) Membre du temple de la renommée du hockey aux États-Unis (depuis 1973) Gagnant du trophée Lester Patrick (1987) En tant que joueur de football américain Vainqueur du championnat inter-universitaire en 1911 Membre du temple de la renommée du football universitaire américain (depuis 1975) Trophée portant son nom : Le trophée Hobey Baker, remis chaque année dans la NCAA au meilleur joueur universitaire de hockey sur glace aux États-Unis Autres honneurs''' : Reçu la croix de guerre pour sa conduite supérieure sous le feu lors de la Première Guerre mondiale Membre du temple de la renommée du sport de Philadelphie Notes et références Notes Références Annexes Liens externes Bibliographie Naissance en janvier 1892 Naissance dans le comté de Montgomery (Pennsylvanie) Joueur américain de hockey sur glace Joueur des Tigers de Princeton Gagnant du trophée Lester Patrick Membre du Temple de la renommée du hockey Membre du Temple de la renommée du hockey américain Membre du College Football Hall of Fame Titulaire de la croix de guerre 1914-1918 Décès en décembre 1918 Mort dans un accident aérien Aviateur américain de la Première Guerre mondiale Militaire américain de la Première Guerre mondiale Capitaine de l'United States Army Décès à Toul Décès à 26 ans Aviateur de l'United States Army Air Service de la Première Guerre mondiale
Personne de Sonsorol
Une personne de Sonsorol est une dénomination juridique résultant de la constitution de l'État de Sonsorol. Cette dénomination se distingue de la citoyenneté paluane en ce qu'elle permet de déterminer les personnes participant à la vie politique de l’État de Sonsorol. Elle est également présente à Hatohobei et Peleliu mais pas à Angaur et Koror où une citoyenneté est établie (les citoyennetés d'Angaur et de Koror). Définition Selon l'article IV de la constitution, une personne de Peleliu est : un citoyen des Palaos dont un des parents descend (par le sang) lui-même d'un des clans reconnus ou d'une famille issue de l'une des municipalités de Peleliu ; une personne qui, par la coutume et la tradition, devient membre de l'un des clans ou de l'une des familles reconnue des municipalités de Sonsorol. Droits Ce statut donne le droit de se présenter aux élections afin de devenir gouverneur de Sonsorol ou membre de la Législature de Sonsorol. Sources Références Bibliographie Politique à Sonsorol
Pénélée
Dans la mythologie grecque, Pénélée ou Pénéléos (en grec ancien / , en latin ), fils d’Hippalcimos, est roi de Thèbes. Il est l’un des chefs béotiens lors de la guerre de Troie. Mythe Apollodore compte Pénélée parmi les Argonautes et les prétendants d’Hélène. Après la mort de Thersandre en Mysie, Pénélée est choisi pour devenir roi de Thèbes, car Tisamène, le fils de Thersandre, est trop jeune pour régner. Dans l’Iliade, Homère décrit deux combats auxquels Pénélée participe. Au cours du premier, il attaque Acamas avec sa lance, mais celui-ci évite le coup et c’est Ilionée qui la reçoit au travers du crâne. Pénélée le décapite ensuite et arbore sa tête pour effrayer, avec succès, les Troyens. Au cours du deuxième, il combat à l’épée contre Lycon, et réussit à lui enfoncer la sienne dans le cou. Homère raconte plus tard un épisode au cours duquel Pénélée fuit la bataille, Polydamas lui ayant transpercé l’épaule de sa lance. Par la suite, Pénélée est tué par Eurypyle, fils de Télèphe. Il fut très regretté par les guerriers grecs, qui dressèrent un tombeau en son honneur. Chez d’autres auteurs cependant, il est encore vivant lorsque les Grecs construisent le cheval de bois, et il fait partie des chefs qui montent à l’intérieur de celui-ci. Une fois dans la ville, il tue Corèbe. Selon Pausanias, il a un fils nommé Opheltès. Notes Références Roi de Thèbes Camp achéen dans la guerre de Troie Geste argonautique Prétendant d'Hélène Personnage de l'Iliade Geste d'Énée Personnage de l'Énéide
Helloways
est une entreprise numérique proposant une application web de randonnée pédestre et un webzine dédié à la microaventure, cofondée en par Clément Lhommeau et Nicolas Chevolot et située à Annecy, en Haute-Savoie. Historique Fondée en , Helloways lance son site web en , avec cinquante itinéraires de randonnée autour de Paris. En , l'entreprise propose de nouveaux itinéraires à Lyon, Bordeaux, Marseille, Nantes, Strasbourg et Bruxelles puis, en , Toulouse et Lille. En , Helloways produit un film-documentaire sur la microaventure autour de Paris réalisé par Adrien Plaud. Activités Helloways fournit une application web permettant de rechercher une Randonnée Pédestre autour d'une ville, et de consulter une description en langue française de en France et en Belgique. Le descriptif pour chaque entrée inclut une carte topographique, une estimation de la difficulté d'un sentier, l'accessibilité en transport en commun ou encore le dénivelé. Le site compte 100000 utilisateurs inscrits en janvier 2021. Helloways édite par ailleurs le webzine En Nature Simone. Il traite de sujets liés à la microaventure, à la randonnée pédestre et à la nature, comme l'arrêt en forêt de Fontainebleau. En , la Fédération française de la randonnée pédestre et Transilien deviennent partenaires d'Helloways. Références Liens externes Voir aussi Articles connexes Randonnée en France Sentier de grande randonnée Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée Association ou organisme lié à la randonnée Média en France Média Internet Sport de pleine nature Tourisme Écologie Entreprise ayant son siège en Haute-Savoie Annecy
Alexandre Viazemsky
Prince Alexandre Alexeivitch Viazemsky, en russe Алекса́ндр Алексе́евич Вя́земский, né le ( du calendrier julien), mort le ( du calendrier julien) est un homme politique russe. Il fut procureur général du ( du calendrier julien) au . Famille Le , il épouse la princesse Elena Nikitichina Troubetskoï (27.12.1745-14.10.1832) avec qui il a Catherine, épouse Dimitri Alexandrovitch Tolstoï (1754-1832), et Anna, mère du Premier ministre Nicola Maresca Donnorso. Liens internes Catherine II de Russie Famille Wiazemsky Ministre russe Procureur russe Famille Wiazemsky Chevalier de l'ordre de Saint-André Récipiendaire de l'ordre de Saint-Vladimir de 1re classe Chevalier de l'ordre de Saint-Alexandre Nevski Récipiendaire de l'ordre de l'Aigle blanc (russe) Récipiendaire de l'ordre de Sainte-Anne Naissance en août 1727 Décès à 65 ans Décès en janvier 1793 Noblesse russe du XVIIIe siècle
Fraternité du Doux Nom (Séville)
La Fraternité du Doux Nom (de Marie), aussi connue comme la Gifle, est une confrérie de rite catholique fondée dans la ville de Séville,  communauté autonome de l'Andalousie en Espagne. Son siège canonique est en l'église paroissiale du quartier Saint-Laurent dans le centre historique. Son nom complet est Pontificia, Fervorosa, Ilustre y Antigua Hermandad y Cofradía de Nazarenos de Nuestro Padre Jesús ante Anás, Santo Cristo del Mayor Dolor, María Santísima del Dulce Nombre y San Juan Evangelista. que l'on peut traduire par: Pontificale, Fervente, Illustre et Ancienne Fraternité et Confrérie des Pénitents de Notre Père Jésus devant Anân, Saint Christ de la Grande Douleur, Très Sainte Marie du Doux Nom et Saint Jean l'Evangéliste. Histoire La Fraternité du Doux Nom est fondée au Couvent de la Grâce, en 1540, pour protéger et secourir les orphelins. En 1920, elle est refondée dans la paroisse de Saint Romain, en adjoignant aux dédicaces primitives le titre de Jésus devant Anne. De 1920 à 1968 le siège de la fraternité se déplace au Couvent de Saint-Antoine de Padoue et ensuite dans l'église paroissiale de Saint-Laurent, où elle occupe la chapelle qu'avait occupé la fraternité Christ du Grand Pouvoir. Paso et statues Paso du mystère de Jésus devant Anne Le groupe sculpté représentant Jésus devant Anne a été réalisé par Antonio Castillo Lastrucci en 1923. Il représente le verset de l'évangile de Jean où Jésus comparaît devant Anne, pour être interrogé avant son jugement par le Sanhédrin. Dans ce mystère apparaît le juif Malchus en train de gifler de Jésus, sous le regard de Joseph d'Arimathie et Caïphe, et en présence d'un soldat romain et d'un autre serviteur se moquant de la scène. Cette représentation de Jésus est la seule qui apparaisse, de dos, dans sa Station. Le Paso du mystère de style néobarroque a été dessiné par Juan Pérez Calvo et réalisé par Rafael Fernández Toro en bois de pin des Flandres, en 1945. La dorure est un travail d'Antonio Sánchez González.  En 1977 Antonio Vega Sánchez ménage de nouveaux soupiraux et brancards (à l'usage des pénitents), dorés par Antonio Díaz Fernández en 1978, puis retouchés en 1998 par Enrique Vázquez Cabello. En 1945 ont été ajoutés six anges de pitié, et six bas-reliefs représentant des passages de la Passion, œuvre de Luis Ortega Brú. Il porte rideaux de velours grenat rehaussé de broderie d'or, création de Juan Pérez Chauve et réalisés dans l'atelier des Filles de la Charité du Collège de Saint-Martin de Cadix en 1962. Son heurtoir est en forme de nœud, en souvenir de la corde qui tenait Jésus captif devant Anna. Donné par la Fondation Saint-Antoine, il a été refondu en bronze par Adolfo Escacena en 1939. La chariot actuel est l'œuvre de Juan García Casas, de la Rambla (Cordoue), en l'an 2000. Dais De la Vierge du Doux Nom Le deuxième Paso de la fraternité porte sous un dais, la Sanctissime Marie du Doux Nom accompagnée de Saint Jean l'Évangéliste. Les deux statues ont été réalisées par Castillo Lastrucci en 1924, qui après sa première sortie le reprit pour arrondir le visage de la Vierge. Elle porte un manteau de velours bleu brodé d'or réalisé par Rodríguez Ojeda en 1923, en accord avec l'aspect du dais, réalisé par le même auteur deux ans avant. Le palio se compose de douze plaques droites, ouvrés en métal argenté, de  Andrés Contreras en 1942, et restaurées à la fin de siècle par Emilio Méndez. La gloire au plafond du dais reproduit l'œuvre de Diego Velázquez intitulée Le Couronnement de la Vierge'', œuvre de l'atelier de Neveux de Caro en 1942 et restauré dans le même atelier en 1985. Les soupiraux en argent pur sont d'Ange Gabella Pérez (1992) reproduisent le modèle des anciens, et se complètent avec rideaux de velours bleu. Le socle réalisée en 1925 par Eduardo Sec Imberg a été restaurée en 1977 et 1998 par Fernando Marmolejo Camargo. Le pavillon en argent pur incrusté d'ivoire représente Saint-Antoine de Padoue et  l'Enfant Jésus, sont l'œuvre de Jesús Domínguez Vázquez en 1954. Les lanternes sont de Jesús Domínguez Vázquez (1969-1973) en métal argenté, et replaquées 2003. Les candélabres de queue, à onze lumières, sont d'argent pur, réalisés par l'Orfebrería Macarena en 1995 sur le modèle des précédents. il en est de même pour les dix vases à fleurs du devant, alors que les dix sur les côtés ont été réalisés en métal argenté par Andrés Contreras Ramírez en 1942. Enfin, le heurtoir du Paso qui représente Saint Michel a été réalisé en argent pur par l'Orfebrería Triana suivant le dessin de Ramón León en 1994. Christ De la Grande Douleur Le Christ de la grande Douleur, qui appartient aussi à la fraternité qu'est un Crucifix du , œuvre de Ocampo, ne sort pas en Stationde procession. Marches Chaque Mardi Saint, la procession du Paso du mystère de Jésus devant Anne est accompagné par la Fanfare de la CCTT Ntra Mme de la Victoria "Les Cigarreras", le dais  de la Vierge du Doux Nom par la Société philharmonique Notre Dame de l'Oliva. Liste des marches dédiées à la fraternité destinées être interprétées par les ensembles accompagnant les pasos: Jesús Christus (Moisés García Espinosa, 1920)  El Dulce Nombre (Manuel López Farfán, 1925)  María Santísima del Dulce Nombre (Luis Lerate Santaella, 1955)  Virgen del Dulce Nombre (Pedro Morales Muñoz, 1986)  Cristo del Mayor Dolor (Luis Lerate Santaella, 1989)  Jesús ante Anás (Luis Lerate Santaella, 1992)  Rosa de San Lorenzo (Patricio Gómez Vallés, 1993)  Al Cielo con Ella (Pedro Morales Muñoz, 1995)  Fons Pietatis (Juan José Luque Vela, 2007)  La Gracia de Sevilla bajo palio (Juan Velázquez Sánchez, 2007)  Señora del Dulce Nombre (Jacinto Manuel Rojas Guisado, 2010)  El Dulce Nombre de María (Alberto Fernández-Palacios García, 2010)  Madre, tu Dulce Nombre (Antonio David Rodríguez Gómez, 2015) Cornets et tambours relève une série de marches dédiées fraternité : Doux Nom de María, Jesús devant Anás Regards du Doux Nom. Place dans la procession officielle Notes et références Liens externes Sources Doux Nom Culte et liturgie chrétiens Troisième Douleur Seville Procession catholique Fête d'intérêt touristique international (Espagne) Histoire de l'Espagne médiévale Séville Fête religieuse Fête en Andalousie Religion en Andalousie
Phare d'Uostadvaris
Le phare d'Uostadvaris (en lituanien : Uostadvario švyturys) est un phare inactif qui est situé dans le village Uostadvaris de la municipalité du district de Šilutė, dans le delta du Niémen, en Lituanie. Il fait partie du . Histoire Le phare a été construit en 1876 et il a été désactivé en 1986. Description Le phare est une tour octogonale en brique rouge de de haut, avec galerie et lanterne blanche, attenante à une grande maison de gardien. Identifiant : ARLHS : LIT-007 . Voir aussi Notes et références Lien connexe Liste des phares de Lituanie Liens externes Lighthouses of Lithuania Lighthouses of Lituania - The Lighthouse Directory. University of North Carolina at Chapel Hill Lithuania Online List of Lights Liste ARLHS - Lettonie Uostadvaris Lightphotos.net - Site Lightphotos.net Phare en Lituanie Phare de la mer Baltique Phare du XIXe siècle
Races bovines du littoral de la mer du Nord
Le littoral de la mer du Nord est le berceau d'une population bovine originale. Les races qui en sont issues présentent des caractères communs. Philippe Dubois nomme ce rameau batave ou néerlandais, bien que la Frise s'étende des Pays-Bas au Danemark en passant par l'Allemagne. Origine Ce rameau provient des rivages de la mer du Nord, des Pays-Bas au Danemark. Il aurait été domestiqué par les peuples germaniques et les auraient suivi dans leurs migrations. Il a été introduit en Angleterre par les Angles et les Saxons. De ce pays, ils iront coloniser l'Amérique du Nord avec les vagues de migration. Issu d'une région d'Europe très peuplée dès le Moyen Âge, ce rameau comporte des races très efficaces, contribuant à donner le meilleur rendement possible sur des surfaces faibles mais aux pâturages riches. C'est le rameau bovin qui est le plus important, tant au niveau des effectifs que du nombre de races qu'il a contribué à améliorer. Caractères communs Ce sont des races de grand format, au squelette fin, à robe pie (rouge, bleu ou noir) et aux cornes courtes. Leur élevage a conquis le monde entier par la qualité de ses individus sélectionnés à l'extrême. Aptitude laitière très marquée : l'archétype est la pie noire qui a presque autant de nom que de pays qui l'élèvent. (nom international : la holstein) Aptitude à l’engraissement : l'archétype moderne en est la Hereford. Rentabilité maximum en élevage intensif. En bémol, ses capacités d'adaptation sont moindres : elles s’élèvent bien dans des territoires dont les caractéristiques se rapprochent des riches et grasses plaines herbeuses de leur terroir d'origine. Races apparentées répartition par famille Pie noire : holstein et ses synonymes : frisonne, holstein-friesian, Prim'Holstein... et red holstein, sa variante rouge. Pie rouge des plaines (pour la différencier de la pie rouge des montagnes): MRY, rotbunte, pie rouge belge, Pie rouge des plaines française… Type viande : Hereford, Shorthorn, blanc bleue. Répartition par origine Allemagne Deutsches schwarzbunte Traduction de pie noire. Deutsches rotbunte : Pie rouge d'Allemagne. Deutsches Shorthorn : Introduction de la Shorthorn britannique. Pays-Bas Frisonne Groningue : Tête blanche de Groningue, au nord du pays. Lakenvelder MRY : Meuse Rhin Yssel Belgique Blanc bleu Pie rouge belge Tirlemont Royaume-Uni Hereford Shorthorn France Races issues directement de ce rameau Bleue du Nord Prim'Holstein Pie rouge des plaines Red holstein Races améliorées ou créées par ce rameau en croisement avec d'autres races. Armoricaine : apport de Durham sur la race bretonne Froment du Léon. Bordelaise : apport de Prim'Holstein dans les années 50 à 70. Normande : apport de Durham sur les races normandes autochtones au . Rouge des prés : croisement de races locales avec Durham au . Amérique du Nord Races issues directement de ce rameau Holstein-fresian, devenue aujourd'hui Holstein Shorthorn laitière, (milking shorthorn) ou à viande Hereford Races améliorées ou créées par ce rameau en croisement avec d'autres races. De nombreuses races ont été créées, entre autres par croisement avec des zébus. Elles regroupent les qualités de croissance et de conformation de carcasse des shorthorn ou Hereford, avec la résistance à la chaleur et aux parasites des zébus. Beefmaster Croisement de zébu Brahman, de Shorthorn et de Hereford Braford Croisement de zébu Brahman et de Hereford. Australie Australian Braford Croisement de zébu Brahman et de Hereford. Afrique du Sud Africander résulte du croisement de Shorthorn et Hereford, avec Bonsmara, une race locale. Galerie de photos Sources Daniel BABO "Races bovines françaises" aux éditions France agricole. (Introduction: les grandes familles bovines en Europe) Race bovine
CSN
CSN peut faire référence à : centre de sécurité des navires, en France, pour la navigation ; Chambre syndicale nationale des forces de vente, en France ; Comité stratégique pour le numérique, un organisme placé auprès du Premier ministre français ; Confédération des syndicats nationaux, un syndicat du Québec ; Communauté sud-américaine de nations ; Conseil supérieur du notariat, en France ; Crosby, Stills & Nash, un groupe de musique ; CSN, un album de ce groupe ; Clemson, en Caroline du Sud, selon les codes des gares Amtrak ; ; China Southern, selon la liste des codes OACI des compagnies aériennes ; Coopérant du service national, en France, correspondant désormais à « volontaire de solidarité internationale » ou « volontaire international » de l'actuel service civique ; Card Serial Number ; Companhia Siderúrgica Nacional, une entreprise sidérurgique brésilienne. Code IATA des aéroports
Rosa Bordas
Marie-Rosalie Martin, épouse Bordas, née le à Monteux (Vaucluse) où elle est morte le , est une chanteuse populaire à la fin du Second Empire, et en 1871 durant la Commune de Paris. Biographie Rosa Bordas est née dans une famille de tradition montagnarde de Monteux où ses parents tiennent le café « rouge » de la ville. Selon Amédée Burion, son ami et impresario, elle déclare avoir appris à chanter sur les genoux de son grand-père en 1848. C'est dans ce café qu'elle débute dans la chanson avant de commencer à tourner dans plusieurs autres cafés-chantants dans le Midi. À 17 ans, elle épouse Étienne Bordas, le musicien qui a l'habitude de l'accompagner, depuis ses débuts, au violon, à l'accordéon ou à la guitare. C'est à cette époque qu'elle rencontre Frédéric Mistral, qu'elle admire et avec qui elle entretiendra une correspondance à la fin de sa vie. En 1869, elle monte à Paris et se fait connaître au Grand Concert parisien ainsi qu'au Théâtre du Châtelet sous le nom de « la Bordas ». Début 1870, à la déclaration de guerre, elle interprète La Marseillaise un drapeau tricolore à la main. Dans ses chansons, elle aborde des sujets politiques et sociaux comme avec Plus de frontières !, La Canaille ou L'Âme de la Pologne. Lors de la Commune de Paris, elle chante, entre le 6 et 21 mai 1871, aux Tuileries pour rassembler des fonds pour les blessés de la Fédération de la Garde nationale. Elle monte sur scène vêtue d'un Péplos blanc, enveloppée dans un grand drapeau rouge. Après la Commune, elle tombe dans l'oubli et lors de son retour sur scène trois ans plus tard, elle est critiquée par la presse conservatrice. Elle se retire alors de la vie publique jusqu'à l'avènement de la Troisième République, connaissant alors trois à quatre ans de succès avant de prendre sa retraite. Elle passe les dernières années de sa vie à Alger, dans l'anonymat complet. Elle est enterrée à Monteux. Hommage À la demande de Rosa Bordas, Ernest Chebroux, alors président de la goguette de la Lice chansonnière, a tracé ces vers au bas d'un portrait de l'artiste drapée dans l'étendard français : En 2011, une exposition sur sa vie est organisée à l'Office du tourisme de sa ville natale, Monteux. Une rue de Monteux porte son nom. La Mountelenco, de Frédéric Mistral (Armana prouvençau, p.60, 1873). La Mountelenco (Rosa Bordas), brochure de Marie Broussais, ADG Paris. Rosa Bordas, rouge du Midi, par François Chevaldonné (L'Harmattan, 2012). Notes et références Voir aussi Bibliographie François Chevaldonné, Rosa Bordas, Rouge du Midi, L'Harmattan, 2012 Liens externes Nom de scène Chanteuse française du XIXe siècle Communarde Naissance en février 1840 Décès en mai 1901 Décès à 61 ans Naissance à Monteux (Vaucluse) Décès en Vaucluse
Pärlor av glas
est le dixième album de Lisa Ekdahl (textes et musique), sorti le , produit par Lars Winnerbäck. Titres Album de Lisa Ekdahl Album musical sorti en 2006
Beulotte-Saint-Laurent
Beulotte-Saint-Laurent est une commune française de moyenne montagne située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie du Massif des Vosges avec lequel elle partage une ascendance montagnarde culturelle et historique commune. Ses habitants sont les Beulottais. Géographie Beulotte-Saint-Laurent est composée d'un village principal, de trois principaux hameaux (les Cent Sous, Breuche et La Saulotte) et de fermes isolées situées sur le plateau des Mille étangs, à une altitude de , et à de Faucogney-et-la-Mer. Le hameau des Cent Sous est le plus haut avec d'altitude, c'est un des plus haut hameau du plateau des Mille étangs et des Vosges Saônoises. Le hameau de la Saulotte se trouve à et celui de Breuche à . Communes limitrophes Géologie et relief Aux portes des Hautes-Vosges, le village centre est isolé à d'altitude dans le haut vallon du Beuletin, et est très peu peuplée. Le territoire communal occupe la partie la plus haute du plateau des mille etangs. Le relief y est doux et peu creusé du fait que la commune se trouve principalement au sommet d'un plateau d'altitude. Etant déjà posée sur le haut plateau, Beulotte-Saint-Laurent possède donc peu de sommets marqués, néanmoins on peu distinguer les plus élevés sur son flanc Est avec le haut des Edaux () et le haut du Tremblois () qui dominent directement le village, on à aussi bien sûr en continuant sur la même crête le point culminant : le Haut du Poteau à d'altitude. Hydrographie La haute vallée du Breuchin y prend sa source à la sortie de l'étang du moulin au hameau des Cent Sous à plus de et le ruisseau du Beuletin, affluent du Breuchin prend sa source non loin de là à une altitude similaire. Il traverse le centre du village et y creuse son haut vallon sur 12 km jusqu'à retombé à Saphoz (Esmoulières) pour se jeter ensuite dans le Breuchin. Entre les deux sources on trouve la zone la plus élevée de la commune avec le point culminant (Haut du Poteau). A proximité de ce dernier, on trouve le Col du Poteau et son monument aux morts à d'altitude, il fait la liaison avec les Vosges et la commune de Ramonchamp. Beulotte-Saint-Laurent est situé sur la partie supérieure du Plateau des Mille étangs et possède plusieurs plans d'eau utilisé pour la pêche : l'étang le Juge, l'étang de la Goutte, l'étang Chardon, l'étang des Cuves, les étangs de la Goutte du Tronc, des Grands Faings et l'étang du Gorgeots etc. La commune de Beulotte Saint-Laurent est un secteur riche en tourbières dont le Feing de la Chaume et la tourbière des Grands Faings en sont les représentants les plus remarquables. A ce titre elles font l’objet de fiches descriptives ZNIEFF. La tourbière des Grands Faings se compose de deux complexes tourbeux, d’un étang oligotrophe résiduel et de prairies humides. Au et jusqu’au milieu du la tourbière est exploitée pour ses pâtures et sa tourbe. Elle présente toutes les caractéristiques évolutives d’une tourbière haute active, des stades très aquatiques à des stades matures. La tourbière héberge près d’une centaine d’espèces végétales dont l'andromède à feuilles de polium, la scheuchzérie des marais et la droséra à feuilles rondes. Deux papillons inféodés aux systèmes tourbeux : le nacré de la canneberge et le fadet des tourbières de même que 23 espèces de libellules y ont été recensées. Climat Située dans le Massif des Vosges, le climat y est de type montagnard en particulier sur les hauteurs. Urbanisme Typologie Beulotte-Saint-Laurent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. La commune est en outre hors attraction des villes. Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,5 %), prairies (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %), eaux continentales (0,4 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Toponymie Le nom de la commune vient du terme bulotte, qui signifie en patois comtois « le lieu où se trouvent les bouleaux ». Histoire Beulotte-Saint-Laurent faisait partie de la terre de Faucogney, et a le même passé historique. Ainsi, les habitants se rebellèrent sous Louis XIV. Au siècle dernier, les habitants fabriquaient des fromages, des sabots, des balais et des paniers. La tourbe des étangs était exploitée pour le chauffage. Politique et administration Rattachements administratifs et électoraux La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône. La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Faucogney-et-la-Mer. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Mélisey. Intercommunalité La commune fait partie de la communauté de communes des mille étangs créée fin 2002. Liste des maires Population et société Démographie Manifestations culturelles et festivités Fête estivale début août. Économie Commerce Le café Chez Gaby, qui porte le label Bistrot de pays, adhère à une charte dont le but est de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village ». Il propose une cuisine traditionnelle et l'on peut déjeuner ou boire un chocolat chaud devant un poële à bois. boulangerie traditionnelle Daval Laurent : pain de seigle et brioche. Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Randonnée dite « des poissons » de 10 km (départ au centre du village, vue sur le ballon de Servance et promenade le long des étangs) Petit édifice de montagne, l'église Saint-Laurent se compose d'un clocher du à toit en flèche. Le portail en plein cintre du est encadré de deux colonnes doriques soutenant deux frontons superposés. La nef unique à deux travées plafonnées du ouvre sur un chœur voûté d'arêtes plus large que la nef. L'église conserve un maître-autel de style Louis XV en bois sculpté, repeint en rouge, vert et or. Personnalités liées à la commune Voir aussi Articles connexes Liste des communes de la Haute-Saône Région des Mille étangs Liens externes Beulotte-Saint-Laurent sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes Références Beulotte-Saint-Laurent Commune du parc naturel régional des Ballons des Vosges
Albert Dauchez
Albert Dauchez est un archer français. Il a participé aux Jeux olympiques d'été de 1908 à Londres. Carrière Albert Dauchez, membre de la Compagnie d'Arc Saint-Pierre Montmartre, participe aux épreuves de tir à l'arc aux Jeux olympiques d'été de 1908 : il obtient la avec 280 points en et la sixième place en . Notes et références Liens externes Archer français Archer aux Jeux olympiques de 1908 Date de naissance non renseignée (XIXe siècle) Date de décès non renseignée (XXe siècle)
Trogosus
Trogosus est un genre éteint de mammifères cimolestiens. Il a vécu aux États-Unis (Wyoming, Utah, Californie, Colorado), au Japon et en Chine au cours de l'Éocène inférieur, il y a environ entre (millions d'années). Liste d'espèces Trogosus castoridens (espèce type) Trogosus grangeri Trogosus hyracoides Trogosus hillsii Trogosus gazini Description Trogosus ressemblait à un ours, mais il était herbivore. Il avait un petit crâne, et il mesurait de long avec un poids pouvant aller jusqu'à . Il avait de grandes incisives de rongeur qui continuent à grandir tout au long de sa vie. À en juger par le type d'usure de ses molaires, il se nourrissait de racines et tubercules. Sources Références Mammifère de l'Éocène Cimolesta Taxon fossile décrit en 1871
Saša Karan
Saša Karan (né le à Sremska Mitrovica) est un athlète yougoslave, spécialiste du décathlon. Il remporte la médaille d'or lors des Jeux méditerranéens de 1991. Son record, record de Yougoslavie, est de points, réalisé à Ljubljana le . Liens externes Athlète (homme) yougoslave Décathlonien Naissance en avril 1965