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Le Rocher du crâne
Le Rocher du crâne est le second tome de la série de bande dessinée L'Épervier. Fiche technique Scénario, dessins et couleurs : Patrice Pellerin Date de publication : février 1995 Dupuis Synopsis Yann a trouvé refuge dans son repaire de Roc'h an Ankou. Mais la grotte pourrait aussi facilement se transformer en piège. Il prépare une sortie, veut récupérer son navire et ses équipiers. Le véritable assassin se débarrasse des témoins indésirables. En possession d'une statuette, il recherche l'emplacement du trésor dans les papiers du comte. Surpris par sa cousine, il n'hésite pas à la laisser pour morte. Pour réussir sa sortie, Yann doit neutraliser le fort Vauban à Camaret. Il vole un laissez-passer, rentre dans le fort. Les frères Pouliquen, ses complices, mettent le feu en ville, créant la panique. Yann prend le commandant du fort en otage, encloue les canons et protège sa fuite. La bande réussit à quitter la grotte sous les yeux impuissants de Monsieur de La Motte. Cha-Ka réapparaît pour détruire les canons des soldats. Il est vivant ! Personnages Yann de Kermeur la comtesse Agnès de Kermellec Hervé de Villeneuve : cousin d'Agnès Marquis de la Motte de Kerdu Monsieur de Penhoet Marion : prostituée, amoureuse de Yann Cha-Ka : indien, frère de sang de Yann Morvan : est au service des Kermellec, il a procuré la clé de la chapelle au meurtrier, veut le faire chanter. Main de fer : homme de l'Epervier Caroff : borgne, homme de l'Epervier frères Pouliquen : Job, Arzel, Erwan, Kadou, cupides, spécialistes des explosifs Lieux Brest Fort Vauban à Camaret Album de bande dessinée sorti en 1995 Album Dupuis Bande dessinée se déroulant en Bretagne
Mvog-Mbi
Mvog-Mbi est un quartier à habitat spontané localisé dans le nord de la commune de Yaoundé IV. Historique Le mot « Mvog-Mbi » vient du nom des peuples autochtones de ce quartier populaire de Yaoundé, la capitale politique du Cameroun. Ces premiers occupants ont pour ancêtre commun Mbi Mengue qui est le descendant de Tsungui Mballa. Situation géographique Mvog-Mbi est voisin à l'Est du quartier Kondengui. Au nord se trouvent Mvog-Ada et le centre-ville. Au Sud, nous avons le secteur de Mvog Atangana Mballa. Education Plusieurs écoles primaires existent au quartier Mvog-Mbi. L'Institut Universitaire Siantou y est aussi localisé. Activités économiques Le quartier Mvog-Mbi abrite un important marché de vivres frais qui est aussi un des marchés nocturnes de la ville de Yaoundé. Notes et références Quartier de Yaoundé
Microrégion d'Entorno do Distrito Federal
La microrégion d'Entorno do Distrito Federal est l'une des deux microrégions qui subdivisent l'est de l'État de Goiás au Brésil. Elle comporte 20 municipalités qui regroupaient habitants en 2006 pour une superficie totale de . Municipalités Abadiânia Água Fria de Goiás Águas Lindas de Goiás Alexânia Cabeceiras Cidade Ocidental Cocalzinho de Goiás Corumbá de Goiás Cristalina Formosa Luziânia Mimoso de Goiás Novo Gama Padre Bernardo Pirenópolis Planaltina Santo Antônio do Descoberto Valparaíso de Goiás Vila Boa Vila Propício Entorno do Distrito Federal
All by Myself (album de Regina Belle)
est le premier album de la chanteuse Regina Belle. Cet album contient les singles à succès , , , et . L'album atteint la du classement Billboard 200 et la du classement Top R&B/Hip-Hop Albums. Liste des titres Show Me The Way Take Your Love Away Please Be Mine After the Love Has Lost Its Shine Intimate Relations You Got the Love How Could You Do It to Me Gotta Give It Up So Many Tears Notes et références Album de Regina Belle Premier album musical sorti en 1987
Han Zhaodi
Han Zhaodi () (né en et mort en ) est un empereur chinois de la dynastie Han de à Son nom personnel est Liu Fuling (). Liu Fuling était le plus jeune fils de l'empereur Han Wudi. L'empereur Han Wudi avait déjà au moment de sa naissance. Liu Fuling monta sur le trône après la mort de son père en , il n'avait que . Huo Guang est désigné comme régent. Le long règne de son père a laissé un empire puissant mais la situation financière de l'empire est inconfortable. L'empereur, conseillé par Huo Guang, a pris l'initiative de réduire les impôts ainsi que les dépenses publiques. En conséquence, la dynastie Han a connu une nouvelle ère de prospérité. L'empereur Han Zhaodi est mort après un règne de . Il n'avait que , Il fut enterré à Han Pingling (漢平陵) près de l’actuelle Xianyang au Shaanxi. Liu He, son neveu, lui succéda sous le nom de Prince de Changyi. Naissance et enfance En , Liu Fuling est né d'une concubine favorite de l'empereur Han Wudi, concubine Zhao, qui portait le titre de Dame Gouyi (钩弋夫人). La concubine Zhao prétend avoir eu une grossesse qui a duré , donc la même longueur que le mythique empereur Yao. En , son frère Liu Ju, le prince héritier en titre a été accusé de pratiquer la sorcellerie contre son père et, après avoir été contraint à une rébellion, Liu Ju s'est suicidé. Après la mort du prince Liu Ju, l'empereur Han Wudi a placé le jeune Liu Fuling comme prince héritier du trône impérial. L'empereur a également choisi comme régent Huo Guang qu'il considérait comme compétent et fidèle. Il a également ordonné le suicide de la mère du Prince Fuling, la concubine Zhao. Peu après cette officialisation, l'empereur Han Wudi est mort en . Le prince héritier Liu Fuling monta sur le trône impérial à l'âge de . Nom de l'ère Shiyuan (始元. shĭ yúan) – Yuanfeng (元鳳. yúan fèng) – Yuanping (元平. yúan píng) Famille Père Empereur Han Wudi Mère Concubine Zhao Femme Impératrice Shangguan, fille de Shangguan An (b. 89 BC, d. 37 BC) Arbre généalogique Personnalité du Ier siècle av. J.-C. Empereur de la dynastie Han Histoire de la Chine impériale Naissance en 94 av. J.-C. Décès en 74 av. J.-C.
Metamagnusia marani
Metamagnusia marani est une espèce d'amphibiens de la famille des Microhylidae. Répartition Cette espèce est endémique de la province indonésienne de Papouasie en Nouvelle-Guinée occidentale. Elle n'est connue que dans les monts Wondiwoi, dans la péninsule Wandammen, entre 700 et d'altitude. Étymologie Cette espèce est nommée en l'honneur de Salom Marani, un ami papou de Rainer Günther qui a recueilli le premier spécimen type. Publication originale Günther, 2009 : Metamagnusia and Pseudocallulops, two new genera of microhylid frogs from New Guinea (Amphibia, Anura, Microhylidae). Zoosystematics and Evolution - Mitteilungen aus dem Museum für Naturkunde in Berlin, , . Liens externes Notes et références Anoure (nom scientifique) Asterophryinae Faune endémique de Nouvelle-Guinée occidentale Amphibien d'Indonésie
Alberto da Giussano (croiseur)
{{Infobox Navire | nom = Alberto da Giussano | image = RN Alberto da Giussano.jpg | légende = LAlberto da Giussano dans les années 1930. | autres noms = | type = Croiseur léger | flotte = | commanditaire = | commandé = | commandant = | quille = | lancement = | armé = | voyage inaugural = | acquisition = | commission = | statut = Coulé le | longueur = | largeur = | tirant d'eau = | tirant d'air = | pont = | déplacement = | à pleine charge = tonnes | port en lourd = | tonnage = | propulsion = 2 groupes de turbines à engrenages Belluzo alimentées en vapeur par 6 chaudières Ansaldo entraînant 2 hélices | puissance = ch | vitesse = | profondeur = | rayon d'action = à | électronique = | équipage = 720 officiers et marins | blindage = ceinture blindée 24 mm pont blindé 20 mm tourelles 23 mm bloc-passerelle 40 mm | armement = 8 canons de 152 mm modèle 1926 6 canons de 100 mm Oto Melara modèle 1927 8 canons de 37 mm en affûts doubles 8 mitrailleuses de 13,2 mm Quatre tubes lance-torpilles de 533 mm | aéronefs = 2 hydravions | chantier = Ansaldo, Gênes | port d'attache = | indicatif = }} L'Alberto da Giussano était un croiseur léger de classe Alberto da Giussano ayant servi dans la Regia Marina pendant la Seconde Guerre mondiale. Historique À son admission au service actif, le croiseur léger est affecté au Escadron, participant comme toute la marine italienne à la guerre d'Espagne, soutenant le camp nationaliste. Lorsque l'Italie entre en guerre le , lAlberto di Giussano est intégré dans la Division de croiseurs, division qu'il forme avec son sister-ship Alberico da Barbiano. Il participe à la bataille de Calabre le contre la Royal Navy. Il assura ensuite la couverture d'opérations de mouillage de mines pour protéger Pantelleria puis la protection des convois destinés à ravitailler les forces de l'Axe en Afrique du Nord. Le , le Giussano et le Barbiano de la division furent chargés d'une mission de ravitaillement en carburant au profit de l'Afrikakorps, accompagné par le torpilleur Cigno. Chargés de de carburant en jerrycan, les trois navires quittèrent Palerme pour Tripoli.Au même moment, la Flottille de destroyers avait appareillé de Malte pour gagner Alexandrie. Elle fut repérée par un avion italien, mais la Supermarina estima que les navires ennemis ne pourraient atteindre le cap Bon avant le passage des deux croiseurs et du torpilleur. Les deux forces ennemies entrèrent au contact le dans la nuit, les Alliés surprenant les Italiens grâce au radar, lançant des torpilles avant d'ouvrir le feu. LAlberto di Giussano et l'Alberico da Barbiano, qui encaissèrent respectivement une et trois torpilles, coulent rapidement vers quatre heures du matin. Le torpilleur, après avoir lutté contre le destroyer néerlandais, récupéra 500 survivants aidé par plusieurs vedettes MAS. 283 des 720 hommes à bord meurent dans le naufrage. Le commandant du navire, le capitaine Giovanni Marabotto, était parmi les survivants. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des croiseurs italiens Liens externes Bateau lancé en 1930 Navire construit à Gênes Bateau de guerre de la Seconde Guerre mondiale Croiseur de la Regia Marina Navire coulé en 1941
The Underachievers
The Underachievers est un duo américain de hip-hop formé en 2011 et originaire de Flatbush à Brooklyn, composé des rappeurs (aussi appelé AK) et . Histoire Flying Lotus, producteur de disques américain a signé le duo sur son label, Brainfeeder, en 2012. Ils ont ensuite sorti deux mixtapes : Indigoism et Lords of Flatbush en 2013. Leur premier album studio, Cellar Door: Terminus ut Exordium, est sorti le . Leur deuxième, Evermore: The Art of Duality est sorti le . Style Le style de The Underachievers est défini par des influences à la fois bouddhistes et psychédéliques. De même que le collectif Pro Era, dont fait partie Joey Bada$$, le duo met en avant l'élévation de l'esprit par la culture, les livres et le cannabis, loin des clichés du rap trap qui a émergé en même temps que The Underachievers, dans les années 2012. On retrouve souvent des instrumentations à la fois rêveuses et mélancoliques, comme dans Midnight Augusto, Revelations, Chrysalis ou bien encore Generation Z. Discographie Albums studio 2014 : Cellar Door: Terminus ut Exordium 2015 : Evermore: The Art of Duality 2017 : Renaissance 2018 : After the Rain Mixtapes 2013 : Indigoism 2013 : Lords of Flatbush 2015 : Evermore 2016 : It Happened In Flatbush Groupe de hip-hop de New York Groupe musical formé en 2011 Groupe musical américain des années 2010 Duo musical américain
Angraecum costatum
Angraecum costatum est une espèce de plantes de la famille des Orchidées. Elle est endémique de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien. Notes et références Voir aussi Flore endémique de La Réunion Liens externes Costatum Espèce d'Angiospermes (nom scientifique) Flore endémique de La Réunion
Réticence
Rhétorique En rhétorique, la réticence est une figure de construction qui consiste en un énoncé inachevé dont le sens reste clair. La réticence est employée pour atténuer le sens d'une expression en laissant le soin à l'interlocuteur d'en deviner la suite ou pour insinuer (figure d'insinuation comme l'euphémisme ou l'amplification). Dès lors, la réticence peut exploiter le caractère polysémique de l'énoncé. Exemples «Il parlait de... enfin tu auras deviné.» «Il en a.» «Moi, je suis honnête.» Voir aussi Abruption Aposiopèse Prétérition Droit En droit, la réticence est le fait de commettre un dol en gardant le silence. Voir aussi Articles connexes Mensonge par omission Rhétorique
Jean-Charles (prénom)
Jean-Charles est un prénom masculin, fêté le 20 septembre. Personnes portant ce prénom Ce prénom est notamment porté par : Jean-Charles , roi d'Espagne Jean-Charles de Castelbajac, créateur de mode français Jean-Charles Tacchella, réalisateur français Saints chrétiens Jean-Charles Cornay (° , † ), missionnaire et martyr chrétien. Notes et références Prénom masculin
Syntrechalea lomalinda
Syntrechalea lomalinda est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Trechaleidae. Distribution Cette espèce se rencontre en Colombie, au Venezuela et au Brésil. Description La carapace du mâle holotype mesure de long sur de large et l'abdomen de long et celle de la femelle paratype mesure de long sur de large et l'abdomen de long. Étymologie Son nom d'espèce lui a été donné en référence au lieu de sa découverte, Lomalinda. Publication originale Carico, 1993 : Revision of the genus Trechalea Thorell (Araneae, Trechaleidae) with a review of the taxonomy of the Trechaleidae and Pisauridae of the Western Hemisphere. Journal of Arachnology, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Trechaleidae Espèce d'araignées (nom scientifique)
Larry Duran
Lawrence « Larry » Duran est un acteur et cascadeur américain, né le à Los Angeles (Californie), mort le à Las Vegas (Nevada). Biographie Au cinéma, Larry Duran apparaît comme acteur dans vingt-huit films américains, depuis Viva Zapata ! d'Elia Kazan (1952, avec Marlon Brando — dont il devient ami et qu'il retrouve à plusieurs reprises — et Jean Peters) jusqu'à Solar Crisis de Richard C. Sarafian (1990, avec Tim Matheson et Charlton Heston). Dans l'intervalle, citons La Vengeance aux deux visages de Marlon Brando (1961, avec le réalisateur et Karl Malden), Sur la piste de la grande caravane de John Sturges (1965, avec Burt Lancaster et Lee Remick), Les Horizons perdus de Charles Jarrott (1973, avec Peter Finch et Liv Ullmann) et Extrême préjudice de Walter Hill (1987, avec Nick Nolte et Powers Boothe). À la télévision, outre trois téléfilms, il joue dans vingt-et-une séries, depuis Des agents très spéciaux (un épisode, 1965) jusqu'à L'Agence tous risques (un épisode, 1983). Entretemps, mentionnons Les Espions (trois épisodes, 1965-1966), Les Mystères de l'Ouest (deux épisodes, 1968), Kung Fu (un épisode, 1972) et L'Île fantastique (un épisode, 1979). Comme cascadeur, outre la série Les Espions précitée et un téléfilm (1992), il contribue à quarante-cinq films américains (où il est parfois acteur), depuis Viva Zapata ! nommé plus haut jusqu'à Les Ailes de l'enfer de Simon West (1997, avec Nicolas Cage et John Malkovich). Parmi les autres films notables où il effectue des cascades, évoquons Le Bal des maudits d'Edward Dmytryk (1958, avec Marlon Brando et Montgomery Clift), L'Étrangleur de Boston de Richard Fleischer (1968, avec Tony Curtis et Henry Fonda), La Tour infernale de John Guillermin (1974, avec Steve McQueen et Paul Newman) et Meteor de Ronald Neame (1979, avec Sean Connery et Natalie Wood). Filmographie partielle Cinéma Acteur uniquement 1954 : L'Égyptien (The Egyptian) de Michael Curtiz : petit rôle non spécifié 1961 : La Vengeance aux deux visages (One-Eyed Jacks) de Marlon Brando : Chico Modesto 1972 : Lady Sings the Blues de Sidney J. Furie : le premier Hood 1973 : Les Horizons perdus (Los Horizon) de Charles Jarrott : le pilote asiatique 1979 : Le Champion (The Champ) de Franco Zeffirelli : le deuxième maître de Bowers 1980 : L'Enlèvement du président (The Kidnapping of the President) de George Mendeluk : un agent du FBI 1981 : Charlie Chan and the Curse of the Dragon Queen de Clive Donner : un protagoniste du trafic de billets 1987 : Extrême préjudice (Extreme Prejudice) de Walter Hill : Jesus 1989 : Cage de Lang Elliott : le deuxième garde chinois 1990 : Solar Crisis de Richard C. Sarafian : un bandit Cascadeur uniquement 1953 : L'Équipée sauvage (The Wild One) de László Benedek 1958 : Le Bal des maudits (The Young Lions) d'Edward Dmytryk 1960 : L'Homme à la peau de serpent (The Fugitive Kind) de Sidney Lumet 1963 : Le Vilain Américain (The Ugly American) de George Englund 1963 : Quatre du Texas (Four for Texas) de Robert Aldrich 1966 : Qu'as-tu fait à la guerre, papa ? (What Did You Do in the War, Daddy?) de Blake Edwards 1967 : La Folle Mission du docteur Schaeffer (The President's Analyst) de Theodore J. Flicker 1968 : L'Étrangleur de Boston (The Boston Strangler) de Richard Fleischer 1969 : Le Plus Grand des hold-up (The Great Bank Robbery) de Hy Averback 1969 : Che ! de Richard Fleischer 1971 : Le Survivant (The Omega Man) de Boris Sagal 1972 : La Conquête de la planète des singes (Conquest of the Planet of the Apes) de J. Lee Thompson 1973 : Soleil vert (Soylent Green) de Richard Fleischer 1973 : La Bataille de la planète des singes (Battle for the Planet of the Apes) de J. Lee Thompson 1974 : Refroidi à 99% (99 and 44/100% Dead) de John Frankenheimer 1974 : Tremblement de terre (Earthquake) de Mark Robson 1974 : La Tour infernale (Towering Inferno) de John Guillermin 1978 : Doux, Dur et Dingue (Every Which Way But Loose) de James Fargo 1979 : C'était demain (Time After Time) de Nicholas Meyer 1979 : Meteor de Ronald Neame 1980 : Chicanos, chasseur de têtes (Borderline) de Jerrold Freedman 1984 : Attention délires ! (The Wild Life) d'Art Linson 1985 : Les Aventuriers de la (My Science Project) de Jonathan R. Betuel 1986 : Golden Child : L'Enfant sacré du Tibet (The Golden Child) de Michael Ritchie 1992 : Rapid Fire de Dwight H. Little 1994 : Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? (The Naked Gun 33⅓: The Final Insult) de Peter Segal 1997 : Les Ailes de l'enfer (Con Air) de Simon West Acteur et cascadeur 1952 : Viva Zapata ! d'Elia Kazan : petit rôle non spécifié 1955 : Blanches colombes et vilains messieurs (Guys and Dolls) de Joseph L. Mankiewicz : un danseur 1956 : Le Tour du monde en quatre-vingts jours (Around the World in 80 Days) de Michael Anderson : petit rôle non spécifié 1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges : Santos, homme de main de Calvera 1962 : Les Révoltés du Bounty (Mutiny on the Bounty) de Lewis Milestone : petit rôle non spécifié 1965 : Sur la piste de la grande caravane (The Hallelujah Trail) de John Sturges : le premier beau-frère 1965 : Le Kid de Cincinnati (The Cincinnati Kid) de Norman Jewison : un joueur à la première partie de cartes 1966 : La Canonnière du Yang-Tse (The Sand Peebles) de Robert Wise : un bagarreur au bar Red Kettle 1968 : Un shérif à New York (Coogan's Bluff) de Don Siegel : « Zig Zag » 1971 : L'Inspecteur Harry (Dirty Harry) de Don Siegel : petit rôle non spécifié 1974 : Hangup d'Henry Hathaway : un vendeur mexicain Télévision (acteur uniquement, sauf mention contraire ou complémentaire) Séries 1965 : Des agents très spéciaux (The Man from U.N.C.L.E.) Saison 2, épisode 7 Le Désert d'Arabie (The Arabian Affair) : un membre d'une tribu 1965-1966 : Les Espions (I Spy) (+ cascadeur) Saison 1, épisode 6 The Loser (1965 - Heavy) de Mark Rydell et épisode 7 Méfie-toi de leur sourire (Danny Was a Million Laughs, 1965 - Wong) de Mark Rydell Saison 2, épisode 14 L'Enfant perdu (Little Boy Lost, 1966) de Paul Wendkos : Barnett 1967 : Les Envahisseurs (The Invaders) Saison 1, épisode 6 Vikor de Paul Wendkos : le majordome 1967 : Batman Saison 3, épisode 6 Le Plus Grand des pharaons (The Unkindest Tut of All) : Nubis 1967 : Max la Menace (Get Smart) Saison 3, épisode 10 La Bande à Max (That Old Gang of Mine) de Norman Abbott : El Gatto 1968 : Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West) Saison 3, épisode 17 La Nuit du mannequin (The Night of the Headless Woman) d'Alan Crosland Jr. : l'imbécile Saison 4, épisode 7 La Nuit des fugitifs (The Night of the Fugitives) : le mexicain 1968 : Opération vol (It Takes a Thief) Saison 2, épisode 12 Casse-tête chinois (To Catch a Roaring Lion) de Marc Daniels : Lee 1972 : Mission impossible (Mission: Impossible), première série Saison 6, épisode 15 La Fiancée (The Bride) de John Llewellyn Moxey : le commandant en chef 1972 : Gunsmoke ou Police des plaines (Gunsmoke ou Marshal Dillon) Saison 18, épisode 6 Sarah de Gunnar Hellström : Vesco 1972 : Kung Fu Saison 1, épisode 3 L'Ange noir (Dark Angel) de Jerry Thorpe : le chef indien 1977 : L'Homme qui valait trois milliards (The Six Million Dollar Man) Saison 5, épisode 4 Compte à rebours, (Deadly Countdown, Part II) de Cliff Bole : Montez 1977 : Super Jaimie (The Bionic Woman) Saison 3, épisode 8 Lavage de cerveau (Brain Wash) : le jardinier 1979 : L'Île fantastique (Fantasy Island) Saison 2, épisode 16 Photographes / Poker (Photographs/Royal Flush) de Cliff Bole : Art 1979 : Barnaby Jones Saison 8, épisodes 2 et 3 Nightmare in Hawaii, Parts I & II : Joe Kamani 1979 : Vegas (Vega$) Saison 2, épisode 4 Runaway de Cliff Bole : Chui 1983 : L'Homme qui tombe à pic (The Fall Guy) Saison 2, épisode 15 Le Tournoi (Eight Ball) de Michael O'Herlihy : Barney 1983 : Agence tous risques (The A-Team) Saison 2, épisode 3 Otages à l'orphelinat (The Only Church in Town) : Sanchez Téléfilms 1973 : The Blue Knight de Robert Butler : Rix Blakey 1980 : Escape de Robert Michael Lewis : Arturo 1992 : Boris and Natasha de Charles Martin Smith (cascadeur uniquement) Liens externes Acteur américain Cascadeur Naissance en juillet 1925 Naissance à Los Angeles Décès en novembre 2002 Décès à 77 ans Décès à Las Vegas
Treich
Léon Treich, un journaliste, scénariste, auteur et écrivain français (1889 - 1974). Marcel Treich-Laplène, le premier explorateur de la Côte d'Ivoire (1860 - 1890). Toponyme Treichville, une commune d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Voir aussi Pierre-la-Treiche
Tyrannochthonius aralu
Tyrannochthonius aralu est une espèce de pseudoscorpions de la famille des Chthoniidae. Distribution Cette espèce est endémique d'Alabama aux États-Unis. Elle se rencontre dans les grottes Twin Caves dans le comté de Madison. Description Le mâle holotype mesure , les mâles mesurent de à . Étymologie Son nom d'espèce lui a été donné en référence à Aralu. Publication originale Muchmore & Chamberlin, 1995 : The genus Tyrannochthonius in the eastern United States (Pseudoscorpionida: Chthoniidae). Part I. The historical taxa. Insecta Mundi, , (texte intégral) rédigé par Muchmore à partir d'un manuscrit de Chamberlin (1898-1962). Liens externes Notes et références Chthoniidae Espèce de pseudoscorpions (nom scientifique) Faune endémique d'Alabama
Suite de Fibonacci
En mathématiques, la suite de Fibonacci est une suite d'entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent. Elle commence par les termes 0 et 1 si on part de l'indice 0, ou par 1 et 1 si on part de l'indice 1. Notée , elle est donc définie par , et pour . Les termes de cette suite sont appelés nombres de Fibonacci et forment la : Cette suite est liée au nombre d'or, (phi) : ce nombre intervient dans l'expression du terme général de la suite. Inversement, la suite de Fibonacci intervient dans l'écriture des réduites de l'expression de en fraction continue : les quotients de deux termes consécutifs de la suite de Fibonacci sont les meilleures approximations du nombre d'or. Histoire En Inde Dans la branche des mathématiques concernant la combinatoire, les mathématiciens indiens s'intéressent à des problèmes de lexicographie et de métrique. Le est composé de syllabes pouvant être brèves (longueur un mātrā) ou longues (longueur deux mātrās). La question est de savoir comment peuvent s'alterner les brèves (C) et les longues (L) dans un vers de n mātrās. Ce problème apparaît très tôt en Inde, sous le nom maatraameru (montagne de cadence), dans le travail du grammairien de sanskrit Pingala, le Chhandah-shastra, (l'art de la Prosodie), 450 ou 200 av. J.-C.). Le mathématicien indien en a donné des règles explicites au . Le philosophe indien Acharya Hemachandra (c. 1150) (et aussi Gopala, c. 1135) ont revisité le problème de manière assez détaillée<ref>Susantha Goonatilake, Toward a Global Science: Mining Civilizational Knowledge,Indiana University Press, 1998, p. 126</ref>. Si la voyelle longue est deux fois plus longue que la courte, les solutions sont, en fonction de la longueur totale de la cadence : 1 C → 1 2 CC,L → 2 3 CCC, CL, LC → 3 4 CCCC, CCL, CLC, LCC, LL → 5 5 CCCCC, CCCL, CCLC, CLCC, LCCC, CLL, LCL, LLC → 8 Le nombre de cadences fait apparaître les termes de la suite de Fibonacci. En effet, une cadence de longueur n peut être constituée en ajoutant C à une cadence de longueur n – 1, ou L à une cadence de longueur n – 2. Ainsi, le nombre de cadences de longueur n est la somme des deux nombres précédents de la suite. Si on note S, le nombre de manière d'alterner les brèves et les longues dans un vers de n mātrās, cette remarque conduit naturellement à la relation de récurrence suivante : formule explicitement donnée dans l’œuvre de Virahanka. Population de lapins La suite doit son nom à Leonardo Fibonacci qui, dans un problème récréatif posé dans l'ouvrage Liber abaci publié en 1202, décrit la croissance d'une population de lapins : Le problème de Fibonacci est à l'origine de la suite dont le -ième terme correspond au nombre de paires de lapins au -ième mois. Dans cette population idéale, on suppose que : au début du premier mois, il y a juste une paire de lapereaux ; les lapins ne peuvent procréer qu'après deux mois d'existence ; chaque début de mois, toute paire susceptible de procréer engendre exactement une nouvelle paire de lapereaux ; les lapins ne meurent jamais (donc la suite de Fibonacci est croissante). Notons le nombre de couples de lapins au début du mois . Jusqu’à la fin du deuxième mois, la population se limite à un couple (ce qu'on note : ). Dès le début du troisième mois, le couple de lapins a deux mois et il engendre un autre couple de lapins ; on note alors . Plaçons-nous maintenant au mois et cherchons à exprimer ce qu'il en sera deux mois plus tard, soit au mois : les couples de lapins sont formés des couples du mois précédent et des couples nouvellement engendrés. Or, n'engendrent au mois que les couples pubères, c'est-à-dire ceux qui existent deux mois auparavant, qui sont en nombre . On a donc, pour tout entier strictement positif : On choisit alors de poser , de manière que cette relation soit encore vérifiée pour . On obtient ainsi la forme récurrente de la suite de Fibonacci : chaque terme de cette suite est la somme des deux termes précédents ; pour obtenir chacun de ces deux termes, il faut faire la somme de leurs termes précédents… et ainsi de suite, jusqu'à ce que ces deux termes soient les deux termes initiaux, et , qui sont connus. Expression fonctionnelle Le calcul du -ième terme de la suite de Fibonacci via la formule de récurrence requiert le calcul des termes précédents. Au contraire, une expression fonctionnelle de la suite de Fibonacci est une expression où le calcul du -ième terme ne présuppose pas la connaissance des termes précédents. Binet a redécouvert une formule en 1843, qui avait déjà été obtenue par de Moivre en 1718 et par Euler en 1765. Cette expression fonctionnelle s'appelle la formule de Binet :(Ces calculs restent valables pour entier négatif quand la suite est prolongée comme ci-dessous.) Quand tend vers , est équivalent à . Plus précisément, tend vers l'infini et tend vers zéro car . En fait, dès le rang , le deuxième terme est assez petit pour que les nombres de Fibonacci puissent être obtenus uniquement à partir du premier terme : est l'entier le plus proche de (et il lui est supérieur ou inférieur, selon la parité de ). Il existe d'autres démonstrations de la formule de Binet, telles que la transformation en Z et la technique des fonctions génératrices. Remarquons qu'une fois découverte, cette formule se démontre aussi par récurrence (y compris pour entier négatif). Extension aux indices négatifs La suite est étendue aux indices négatifs et Knuth parle de nombres de negafibonacci. La formule de récurrence les définit aussi de proche en proche :Ainsi, autour de 0, la suite est : On remarque, sur ces premières valeurs, que si est pair alors si est impair alors ou plus synthétiquement :.On peut le démontrer pour tout entier , par la formule de Binet ci-dessus, ou directement par récurrence. Expression matricielle De la relation évidente , on déduit et ; ceci permet d'écrire la forme matricielle :En appliquant le déterminant, on obtient simplement la relation (voir plus loin) : . Et en calculant de deux façons , on obtient : . Expression par déterminant d'ordre n - 1 En développant par rapport à la première colonne le déterminant d'ordre n : , on obtient ; comme , si , on obtient : d'où, pour : Limite des quotients Comme l'avait déjà remarqué Johannes Kepler, le taux de croissance des nombres de Fibonacci, c'est-à-dire , converge vers le nombre d'or . En effet, puisque la suite est équivalente à (cf. supra, section Expression fonctionnelle), la suite est équivalente à , qui est donc sa limite. En fait plus généralement, toutes les suites vérifiant la même relation de récurrence que la suite de Fibonacci (cf. infra, section Suites de Fibonacci généralisées) satisfont cette propriété, sauf celles commençant par et . Série des inverses de termes de la suite de Fibonacci La série des inverses des nombres de Fibonacci non nuls est convergente ; R. André-Jeannin a démontré en 1989 que sa somme est irrationnelle. On a également l'égalité , voir la . Le nombre est lui aussi irrationnel, voir la suite . Bases et espaces vectoriels La dénomination de « suite de Fibonacci généralisée » est attribuée plus généralement à toute suite définie sur ℕ vérifiant pour tout entier naturel , . Ces suites sont précisément celles pour lesquelles il existe des nombres et tels que pour tout entier naturel , . Ainsi, l'ensemble des suites de Fibonacci est un sous-espace vectoriel de et les suites et en forment une base. Le nombre d'or est la racine positive du polynôme , ainsi . Si l'on multiplie les deux côtés par , on obtient , donc la suite est une suite de Fibonacci. La racine négative du polynôme, , possède les mêmes propriétés, et les deux suites linéairement indépendantes et , forment une autre base de l'espace vectoriel. Algorithmes de calcul des nombres de Fibonacci Le calcul des nombres de Fibonacci est souvent donné en exemple pour introduire des notions d'algorithmique, comme dans le chapitre 0 du livre Algorithms de Dasgupta ou alors dans le problème 31.3 laissé en exercice dans Introduction à l'algorithmique de Cormen ou l'exercice 2 de la section 1.2.8 de TAOCP, qui est précisément consacrée aux nombres de Fibonacci. Avec la formule de Binet Calculer les nombres de Fibonacci à partir du nombre d'or est une possibilité très pratique. Néanmoins, la précision de calcul de la racine carrée génère des erreurs d'arrondis pour des valeurs assez grandes dépendant du système utilisé. En général, on obtient les bonnes valeurs jusqu’à = , sur ordinateur ou sur calculatrice. Notons qu’au-delà de , les calculs dépassent les possibilités de calcul en notation entière, et sont alors représentés en notation scientifique. Les premiers chiffres significatifs sont alors de nouveau bien représentés par cette formule. Détail d’un exemple d'application faisable à partir d'une calculatrice : calcul de . Le nombre d’or vaut et d'après la formule de Binet, est l'entier le plus proche du réel , qui le dépasse à peine. Compte tenu de l'ordre de grandeur de ce réel, le théorème des accroissements finis permet de s'assurer que pour le calculer à 0,5 près par défaut, est une approximation suffisante de . On trouve que le réel ()50/ est à peine inférieur à l'entier , d'où , si bien que . Algorithme récursif naïf Voici la mise en œuvre récursive naïve qui suit la définition de la suite de Fibonacci. // entrée : un nombre entier n // sortie : le terme de rang n de la suite de Fibonacci fonction fib(n) si n = 0 retourner 0 sinon si n = 1 retourner 1 sinon retourner fib(n - 1) + fib(n - 2) Ce n'est cependant pas une façon judicieuse de calculer la suite de Fibonacci, car on calcule de nombreuses fois les mêmes valeurs. Le temps de calcul est exponentiel en , à moins d'employer une technique de mémoïsation. Algorithme polynomial On calcule le -ième terme de la suite de Fibonacci en mémorisant deux termes consécutifs de la suite. On commence avec les deux premières valeurs et , puis on remplace répétitivement le premier nombre par le second, et le second nombre par la somme des deux. fonction fib(n) (a, b) ← (0, 1) pour i de 1 à n (a, b) ← (b, a + b) retourner a L'algorithme réalise additions. On peut montrer que le -ième terme de la suite de Fibonacci s'écrit avec bits. Comme l'addition de deux nombres sur bits est linéaire en , l'algorithme est en . De manière équivalente à l'algorithme ci-dessus, on peut écrire une fonction récursive terminale, c'est-à-dire où la dernière opération effectuée par la fonction est un appel récursif. Voici un algorithme récursif terminal pour calculer la suite de Fibonacci. fonction fib(n, a, b) si n = 0 retourner a sinon si n = 1 retourner b sinon retourner fib(n - 1, b, a + b) L'appel à fib(n, 0, 1) lance le calcul pour la valeur de n donnée. Les paramètres a et b sont des accumulateurs : la valeur de a est Fn et celle de b est Fn+1. Le temps de calcul est à chaque fois proportionnel à Par contre, l'espace mémoire occupé n'est a priori plus constant. Pour les langages qui réalisent l'optimisation d'élimination de la récursivité terminale, la mémoire occupée est constante. Algorithme corécursif En Haskell, on peut définir la suite de Fibonacci comme un stream (une liste infinie qui est évaluée de façon paresseuse). fibs = 0:1:zipWith (+) fibs (tail fibs) Le calcul du n-ième terme s'effectue avec : fibs !! n Algorithme avec expression matricielle Comme vu ci-dessus,, on écrit un algorithme qui utilise l'exponentiation rapide pour calculer , afin d'en déduire le n-ième terme. Si on considère les additions et multiplications de nombres comme des opérations élémentaires, en coût constant, l'algorithme est logarithmique en n. En comptabilisant la complexité des additions et multiplications, on peut montrer que la complexité de cet algorithme est en O(M(n) log n), et même O(M(n)), où M(n) est la complexité de l'algorithme utilisée pour réaliser une multiplication de deux nombres sur n bits (voir exercice 0.4 dans ). Curiosité algorithmique Le programme FRACTRAN défini par la liste de fractions [23/95, 57/23, 17/39, 130/17, 11/14, 35/11, 19/13, 1/19, 35/2, 13/7, 7] et appliqué à l'entier 3 génère une suite qui contient tous les termes de la forme , où et sont deux termes consécutifs de la suite de Fibonacci. Série génératrice La série génératrice de la suite de Fibonacci donne une série entière dont le rayon de convergence vaut 1/ (d'après le théorème de Cauchy-Hadamard ou plus simplement, la règle de d'Alembert). Pour tout complexe z de module strictement inférieur à , la série correspondante (absolument convergente) est égale à (donc à , où les coefficients binomiaux sont nuls pour ). En particulier, pour tout réel , Propriétés de la suite de Fibonacci La suite de Fibonacci présente de remarquables propriétés. En voici quelques-unes, démontrées le plus souvent à partir de la formule de Binet ou par récurrence (pour certaines, on peut aussi utiliser le calcul matriciel et les identités données au paragraphe ). Nous donnons également quelques propriétés liant la suite de Fibonacci et la suite des nombres de Lucas définie par la même relation de récurrence mais avec pour initialisation et , et pour laquelle l'analogue de la formule de Binet est : . Par une récurrence immédiate sur , est égal au nombre de suites finies d'entiers égaux à 1 ou 2 dont la somme est égale à . (On peut donc l'interpréter comme le nombre de façons différentes de paver un rectangle 2×N au moyen de dominos 2×1.) Propriété 1 : , ou encore : . C'est un cas particulier des identités remarquables vérifiées par les suites récurrentes linéaires d'ordre 2. Propriété 2 : . C'est le cas de la propriété 1. Propriété 3 : . C'est le cas de la propriété 2. Propriété 4 : . C'est le cas de la propriété 1. Propriété 5 : (identité de Catalan) et (identité de Cassini). L'identité de Catalan est le cas de la propriété 1. L'identité de Cassini est le cas de celle de Catalan (c'est donc aussi le cas de la propriété 4).Corollaire 1 : .Corollaire 2 : . Propriété 6 : La suite de Fibonacci est à divisibilité faible : . Cela résulte immédiatement de la propriété 2 ou 4 (par récurrence sur ), ou d'un calcul explicite du quotient (en particulier, Propriété 7 : Pour tout entier naturel différent de 4, si est premier, alors est premier. Ou par contraposée : si est composé alors aussi. En effet, supposons avec et entiers strictement supérieurs à 1. Comme est supposé différent de 4, l'un au moins des deux facteurs est strictement supérieur à 2 : par exemple . D'après la propriété 6, est alors un diviseur propre de , qui n'est donc pas premier. La réciproque est fausse, car 2 est premier alors que ne l'est pas ; de façon moins triviale, . Propriété 8 : La suite de Fibonacci est même à divisibilité forte : , où ∧ désigne le PGCD de nombres entiers. En particulier pour tout entier , et sont premiers entre eux. Propriété 9 : . En particulier : . L'égalité est immédiate si . Pour , c'est le cas particulier de la propriété 1. Propriété 10 : . Propriété 11 : . Propriété 12 : (somme finie car les coefficients binomiaux sont nuls si ou si ). Cette propriété se déduit immédiatement de l'expression de la série génératrice . On peut aussi la démontrer par une récurrence d'ordre 2 sur : Initialisation (n = 0) : et (n = 1) : et Hypothèses de récurrence : au rang n, au rang n + 1, Hérédité (rang n + 2) : (formule du triangle de Pascal) (hypothèse de récurrence, changement de variable ) (hypothèse de récurrence) (définition de la suite de Fibonacci). Cela signifie que, dans un triangle de Pascal, les nombres de Fibonacci s'obtiennent en sommant les termes situés sur une diagonale (du bas vers la droite). Les termes de ces diagonales sont d'ailleurs les coefficients des polynômes de Fibonacci ; ainsi, et . Propriété 13 : . Cette propriété découle du développement binomial de la formule de Binet ; on a d'ailleurs une formule analogue pour les nombres de Lucas : . Propriété 14 : La suite définie par vérifie(d'après la relation de récurrence sur les et l'identité de Cassini vue en propriété 5). Propriété 15 : La factorisation des polynômes de Fibonacci permet d'exprimer les (pour ) sous forme de produits trigonométriques : Divisibilité des nombres de Fibonacci Une première approche de la question de la divisibilité de par un entier a consiste à étudier la suite des restes de modulo a : cette suite (r) vérifie (dans Z/aZ) la même récurrence et est donc périodique de période au plus a (les longueurs des périodes en fonction de a forment la suite des périodes de Pisano, ) ; on en déduit que pour tout a, il existe inférieur ou égal à a tel que (et donc ) soit divisible par a. Plus précisément, l'étude de cette récurrence dans le corps Z/pZ (où p est un nombre premier) amène à des formules analogues à la formule de Binet, d'où l'on déduit finalement (selon que 5 est ou n'est pas un carré modulo p ; voir la loi de réciprocité quadratique) que est divisible par 5, et que si p est premier autre que 5, est divisible par p si p est de la forme 5m + 1 ou 5m + 4, et est divisible par p sinon. Des résultats plus précis peuvent d'ailleurs être obtenus ; ainsi, dans le premier cas, est divisible par p si (p – 1)/2 est pair. Enfin, si p > 2 est premier et divise , pk divise , et 2k+1 divise (si k>1) ; ces derniers résultats sont des conséquences du lemme de Hensel ; les mêmes méthodes permettent d'obtenir des résultats analogues pour les nombres de Lucas. Primalité des nombres de Fibonacci On découvre au fil des ans des nombres de Fibonacci premiers de plus en plus grands, mais on ignore toujours s'il en existe une infinité. Décomposition d'un entier en somme de nombres de Fibonacci Tout entier positif se décompose de manière unique en la somme de nombres de Fibonacci d'indice supérieur ou égal à 2, les indices successifs de ces nombres ayant une différence supérieure ou égale à 2 lorsqu'ils sont rangés dans l'ordre. Exemple . Applications En poésie, un fib est un petit poème, sorte de haïku, dont le nombre de pieds des premiers vers correspond aux premiers nombres de la suite (1, 1, 2, 3, 5, 8). La suite de Fibonacci apparaît dans de nombreux problèmes de dénombrement. Par exemple, le terme d'indice n (pour n supérieur ou égal à 2) de la suite de Fibonacci permet de dénombrer le nombre de façons de parcourir un chemin de longueur n-1 en faisant des pas de 1 ou 2. Ce problème est également équivalent au problème de bin packing pour n articles de longueur 1 ou 2, tel qu'on le trouve par exemple dans The Art of Computer Programming de Donald Knuth. Les nombres de Fibonacci interviennent dans l'étude de l'exécution de l'algorithme d'Euclide qui détermine le plus grand commun diviseur de deux entiers. Ils sont l'outil (grâce à la propriété 8 et la factorisation de ) d'une démonstration originale du théorème d'Euclide sur les nombres premiers. Youri Matiiassevitch a montré que les nombres de Fibonacci pouvaient être définis par une équation diophantienne, ce qui a conduit à la résolution du dixième problème de Hilbert. En 1975, Jones en a déduit que, pour des valeurs de x et y entières positives ou nulles, les valeurs positives du polynôme étaient exactement les nombres de Fibonacci. Ces valeurs positives s'obtiennent d'ailleurs en attribuant pour valeurs à x et y deux nombres de Fibonacci successifs. Les nombres de Fibonacci apparaissent dans la formule des diagonales du triangle de Pascal (voir Propriétés, Propriété 12). Une bonne approximation d'un rectangle d'or peut être construite à l'aide de carrés dont les côtés sont égaux aux nombres de Fibonacci. Une spirale logarithmique peut être approchée de la manière suivante : on commence à l'origine d'un repère cartésien, on se déplace de unités vers la droite, puis de unités vers le haut, on se déplace de unités vers la gauche, ensuite de unités vers le bas, puis de unités vers la droite, etc. Cela ressemble à la construction mentionnée dans l'article sur le nombre d'or. Les nombres de Fibonacci apparaissent souvent dans la nature lorsque des spirales logarithmiques sont construites à partir d'une unité discrète, telles que dans les tournesols ou dans les pommes de pin. Le nombre de pétales de la marguerite (et d'autres fleurs composées comme le tournesol) appartient à la suite de Fibonacci : souvent 34, 55 ou 89. Cela s'explique par le mécanisme de développement de la plante (voir le paragraphe « Phyllotaxie » de l'article sur le nombre d'or). La plupart des êtres vivants sexués sont issus de deux parents, de sorte que leurs ancêtres à la n génération, supposés distincts, sont au nombre de 2n. Mais les hyménoptères sont tels que les femelles sont issues de deux parents, et les mâles sont issus d'une mère seulement. Il en résulte que leurs ancêtres à la n-ième génération sont constitués : Cette forme de reproduction asexuée décrit exactement la reproduction des abeilles. Récemment, une analyse mathématique et historique du contexte de Fibonacci et sa proximité de la ville de Béjaïa, une grande source de cire à l'époque (la version française du nom de cette ville est Bougie), a suggéré que c'était en fait les apiculteurs de Béjaïa et la connaissance de la reproduction des abeilles qui ont vraiment inspiré les nombres de Fibonacci plutôt que la reproduction des lapins. Généralisations Il existe plusieurs généralisations de la suite de Fibonacci : modifier les valeurs initiales, modifier les coefficients de la relation de récurrence ou modifier le nombre de termes (ou ordre) de la relation de récurrence. Si on modifie tout à la fois (initialisation, récurrence, ordre) on arrive à l'ensemble général des suites à récurrence linéaire. Un bon nombre de propriétés se généralisent au cas où le polynôme minimal de la suite récurrente linéaire définit un nombre de Pisot. Ces propriétés ont été étudiées en lien avec la théorie des automates finis (sur les mots finis et les mots infinis) dans la thèse d'État de Christiane Frougny sur la représentation des entiers et des réels en base Pisot, sur une suggestion de Marcel-Paul Schützenberger. Suites de Fibonacci généralisées On appelle suite de Fibonacci généralisée toute suite définie par la même relation de récurrence que la suite de Fibonacci, mais dont les termes initiaux sont différents de 0 et 1. Sur le modèle de la démonstration donnée plus haut (voir section Expression fonctionnelle), une telle suite est encore de la forme où est le nombre d'or et . Elle est donc équivalente à , sauf si (ce qui ne se produit que si ), si bien que (comme la suite des quotients de la suite de Fibonacci) la suite converge vers . Parmi ces suites de nombres, il faut signaler les nombres de Lucas obtenus en choisissant comme initialisation : et . Cela donne la suite 2, 1, 3, 4, 7, 11, 18, 29,… On trouve parfois une initialisation et qui ne consiste qu'à décaler la suite d'un rang. Ces nombres interviennent dans la résolution d'équations diophantiennes. Ils sont très liés à la suite de Fibonacci par la relation suivante : pour tout entier (voir Propriétés, Propriété 9). Suites de Lucas Ce sont les suites où la relation de récurrence a changé : elle est devenue . Elles sont de deux types, notés et , selon que l'initialisation est et ou qu'elle est et . La suite de Fibonacci et la suite des nombres de Lucas sont les suites et de Lucas de paramètres et . Suites de k-bonacci Ce sont des suites dont la relation de récurrence est d'ordre k. Un terme est la somme des k termes qui le précèdent Parmi ces suites, on distingue la suite de Tribonacci (récurrence d'ordre 3) et la suite de Tetranacci (récurrence d'ordre 4). Selon ce nouveau classement de suites, la suite de Fibonacci est une suite de 2-bonacci. Dans la nature La suite de Fibonacci apparaît sous de nombreuses formes biologiques, comme la ramification des arbres, la disposition des feuilles sur une tige, les fruits de l'ananas, la floraison de l'artichaut, le déroulement des feuilles de fougères, la disposition d'une pomme de pin, la coquille de l’escargot et la disposition des nuages lors des ouragans. Quant aux marguerites, elles ont le plus souvent un nombre de pétales issu de la suite de Fibonacci. Chez les Astéracées, dans les inflorescences en capitule, la disposition des fleurons sur le réceptacle forme des spirales régulières, dextres et sénestres, qui suivent les règles de la phyllotaxie dans lesquelles on peut retrouver la suite de Fibonacci. Les abeilles domestiques ont une reproduction haplodiploïde : un œuf non fécondé donnera un mâle et un œuf fécondé donnera une ouvrière ou une reine. Ainsi, un mâle aura une mère, quand les ouvrières et reine auront une mère et un père. Par conséquent, le pedigree d'un mâle est constitué d'un parent, de deux grands-parents, de trois arrière-grands-parents, de cinq arrière-arrière-grands-parents, etc. ; il s'agit d'une suite de Fibonacci. Dans la culture Peinture Dans son tableau Parade de cirque, peint en 1887-1888, Georges Seurat emploie les premiers termes de la suite : un personnage central, deux personnages à droite, trois musiciens, cinq banderoles ou cinq spectateurs en bas à gauche, huit à droite, treize en tout. Littérature Cinéma Télévision Musique Le groupe de metal progressif Tool structure le rythme de certaines parties du morceau Lateralus selon une suite de Fibonacci. La chanteuse suisse pour enfants Sonia Grimm a publié sur son album Un petit lapin une chanson intitulée Le lapin de Fibonacci. Cette chanson présente aux enfants le nombre d'or et la suite de Fibonacci à travers l'exemple de la croissance d'une population de lapins. Selon Ernő Lendvaï, le compositeur Béla Bartók s'est régulièrement servi du nombre d'or et de la suite de Fibonacci dans ses œuvres. L'exemple le plus emblématique serait sa Musique pour cordes, percussion et célesta. Cependant, d'autres spécialistes de Bartók ont critiqué cette interprétation. Le compositeur Iannis Xenakis a plusieurs fois utilisé la suite de Fibonacci : dès 1952 en tentant de créer une "image auditive" de cette série, puis dans quelques compositions : Zygia en 1952 et Le Sacrifice en 1953. Sur la guitare de Robert Smith, chanteur de The Cure, pour la tournée 2016 du groupe, figure le début de la suite de Fibonacci. Architecture Le Corbusier et son Modulor, une mesure harmonique à l'échelle humaine applicable universellement à l'Architecture et à la mécanique. Mario Merz, Suite de Fibonacci, commande publique artistique, 1994, Strasbourg. Jeux et jeux vidéo Dans le jeu , la suite de Fibonacci apparaît en tant que petite comptine chantée par la petite Sunny. Dans le jeu Watch Dogs, la suite de Fibonacci est introduite dans l'algorithme de Bellwether, capable de transmettre un message subliminal à travers le système ctOS. Dans le jeu Elite sur BBC Micro, les développeurs ont utilisé la suite de Fibonacci pour permettre au jeu de tenir dans 22 ko. Le jeu génère donc aléatoirement la galaxie, mais il peut ensuite la générer exactement de la même façon lorsqu'une partie est sauvegardée puis rechargée. Le jeu de société « 4.6.Suite » (jeu de cartes) est basé sur les suites numériques et notamment sur les suites de Fibonacci. Informatique En méthodologie scrum, la suite de Fibonacci est utilisée pour chiffrer les développements lors du planning poker. Curiosité La suite de Fibonacci peut servir à mémoriser des conversions de milles américains en kilomètres. En effet, , or le nombre d'or et donc on peut utiliser la formule approchée : , éventuellement multipliée par une constante. Par exemple, (en fait 4,8 km), donc , donc et , . Notes et références Voir aussi Bibliographie Hrant Arakelian, , Logos 2014, 404 p. (rus.) , Caractères de divisibilité — Suite de Fibonacci, coll. Initiation aux Mathématiques, Éditions Mir, Moscou, 1973 , § 6.6 p. 309. Articles connexes Groupe de Fibonacci Suite de Padovan Mot de Fibonacci Codage de Fibonacci The Fibonacci Association'' Liens externes Divisibilité des nombres de Fibonacci Suite de Fibonacci et nombre d'or dans l'ensemble de Mandelbrot Suite de Fibonacci dans le dictionnaire des nombres , conférence de Benoît Rittaud à la Cité des sciences et de l'industrie Fibonacci Combinatoire Nombre d'or
Yaka (peuple)
Les Yaka sont une population bantoue d'Afrique centrale vivant principalement au sud-ouest de la République démocratique du Congo, également au nord-est de l'Angola. Ethnonymie Selon les sources et le contexte, on rencontre les variantes suivantes : Ayaka, Bayaka, Bayéké, Djakka, Giaka, Iaca, Iaka, Jaga, Jaca, Joca, Mayaka, Ngiaka, Yagga, Yakas. Population La population yaka est estimée entre et personnes en République démocratique du Congo, mais les locuteurs du yaka sont plus nombreux. En 1930, le père Michel Planquaert estimait cette population à âmes. En 1964, Jacques Denis réalise une étude ethnodémographique et parvient à la même estimation. En 1984, l'anthropologue René Devisch reprend le même chiffre et fait remarquer, que d'après les estimations des missionnaires, les prévisions d'accroissement établies par J. Denis sur base de son enquête n'ont pas tenu compte de la détérioration sanitaire et de l'exode rural. Dans tous les ouvrages récents sur cette population, le nombre d'habitants reste stable, c’est-à-dire de l'ordre de . L'Annuaire de l’Église catholique en RDC de 1993-1994 avance un chiffre de , mais selon Nkelenge Hilaire Mitendo, en 2003, le contexte ne permet pas de disposer de données fiables. Langue Ils parlent le yaka, une langue bantoue dont le nombre de locuteurs a été estimé à en 2000 : en République démocratique du Congo et en Angola. Histoire Les Yaka, peuple bantou, ont joué un rôle important dans la situation qui a mené au décollage du commerce triangulaire au tournant du 17e siècle. A la fois décrits comme agriculteurs et comme peuple de razzieurs nomades, ils lancent avec succès des offensives sur leurs voisins Kongos, ethnie côtière déjà en contact avec les Européens. Après la prise de Mbanza Kongo, la capitale Kongo en 1568, ils seront finalement repoussés et soumis par les Kongos. Se pose la question combien ils étaient pour faire vaciller une nation de près de 4 millions d'individus. Fuyant vers leur région d'origine ils seront finalement soumis par les Lundas pendant tout le ; les Lundas sont arrivés au Kwango vers la fin du et ont trouvé sur place des populations ayant fait partie du Royaume du Kongo . Regagnant leur indépendance pendant un court moment au , ils gardèrent malgré cela un roi d'origine lunda, le kiamfu. C'est vers la fin du que les Yaka sont touchés par les menées de l'armée coloniale, la Force publique. L'armée de Monoemugi est composée d'archers Yakas réputés pratiquer un cannibalisme rituel sur leurs ennemis vaincus. Il existait plusieurs groupes de Jagas à savoir ceux qui avaient envahi Mbanza Kongo en 1568, les Imbangalas, etc. Le mot Jaga pour les Portugais signifiait vagabond et sans origine. Le mot « Jaga » serait une déformation du mot Kongo « Yaka », Yaka était un titre d’honneur attribué aux guerriers du Royaume de Kongo. On peut retrouver ce mot dans la phrase Kongo suivante des descendants de M'panzu: « Beto, mayaka mbata; mayaka mpunza, mayaka mbele. » (Traduction : « Nous, nous attrapons les coups, les flèches et les épées. »). Le verbe Kuyaka en Kikongo signifie attraper au vol. Géopolitique des Yaka Les Yaka constituent un peuple homogène, discipliné, travailleur et guerrier qui occupe les plateaux du Kwango dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo. Ce sont principalement des agriculteurs qui cultivent du manioc, de l'arachide, des ignames, des courges, du maïs, des haricots, du café robusta, et qui élèvent de la volaille et du petit bétail. Ils sont également de bons chasseurs dans les clairières et forêts des rivières Kwango et Wamba. Le Kwango, ainsi que le Kwilu, sont les réservoirs alimentaires de la ville de Kinshasa. Sur le plan coutumier, le Royaume Yaka est une monarchie patriarcale dirigée par le kiamfu dont le pouvoir prend fin uniquement avec son décès. Il est secondé par plusieurs collaborateurs qui sont des chefs coutumiers ayant des fiefs à gouverner et qui sont parfois de la même lignée que lui. C'est le cas notamment de Swa Mbangi, de Swa Munene, de Swa Lukuni, de Mulopo Ndindi, de Muni Ngunda, de Muni Kazembe, de Muni Ngulu et de Pelende Nkhobo. Certains de ces chefs ont droit à la succession et à l'accession au trône. Sur le plan administratif, les Yaka occupent 3 des 5 territoires qui composent le Kwango, notamment Kasongo-Lunda, Kenge et Popo-Kabaka et leur démographie avoisine les 2 millions d'habitants. Ils sont voisins des Sukus, des Tchokwés, des Lundas, des Baholos, des Bambatas et des Balemfus. En ce qui concerne l'administration ecclésiale, deux diocèses catholiques se partagent le monde yaka : les diocèses de Popo-Kabaka et de Kenge. Les centres de formation intellectuelle qui ont formé l'élite du Kwango sont l'École normale d'Imbela et le Collège Ntemo ex- Saint-Paul (des pères jésuites) de Kasongo-Lunda. Au demeurant les Yaka ont beaucoup migré à Kinshasa, des suites de l'exode rural. Ils représenteraient le quart de la population de Kinshasa. C'est la raison pour laquelle le Gouverneur et les vice-Gouverneurs de la ville de Kinshasa sont souvent recrutés parmi eux (Kibabu Madiata Nzau, Mbemba Fundu, André Kimbuta). Les Yakas sont majoritaires dans les communes et quartiers de Kinshasa ci-après : Masina, Kimbanseke (quartier Kingasani), Bumbu, Ngaba, Mbanza-Lemba, Camp Luka, Kisenso, Kingabwa, Nsele, Mikonga et Mpassa. Culture Notes et références Bibliographie Littérature orale Alain Van der Beken, Proverbes yaka du Zaïre, L'Harmattan, 2001, 333 p. Michel Plancquaert, Soixante mythes sacrés Yaka (réunis par), Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren (Belgique), 1982, 161 p. Études H. Bailleul, « Les Bayaka. Aperçu de l'évolution économique et politique de leur pays jusqu'en 1958 », dans Zaïre, , , Bukedi Batuyenda, Makana moodidila : versets de lamentations funèbres, chez le Yaka, P. Bouckaert, Popokabaka, 1979, 95 p. (bilingue) L. de Beir, Religion et magie des Bayaka, , 1975, 191 p. L. de Beir, Les Bayaka de M'Nene N'Toombo Lenge-Lenge, Anthropos-Institut St. Augustin, 1975, 326 p., compte-rendu de Thomas Louis-Vincent, in Archives de sciences sociales des religions, 1977, vol. 43, , , Tulu kia Mpansu Buakasa et Henriette Didillon, « Le khiita. Une technique yaka de guérison de la stérilité », in A. N. Mushete (dir.), Combats pour un christianisme africain. Mélanges en l'honneur du Prof. V. Mulago, Faculté de théologie catholique de Kinshasa, 1981, 324 p. Jacques Denis, Les Yaka du Kwango : contribution à une étude ethno-démographique, Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren (Belgique), 1964, 107 p. Renaat Devisch et Wauthier de Mahieu, Mort, deuil et compensations mortuaires chez les Komo et les Yaka du nord au Zaïre, Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren (Belgique), 1979, 197 p., compte-rendu de Claude Rivière in Cahiers d'études africaines, 1980, vol. 20, , Renaat Devisch, Se recréer femme : manipulation sémantique d'une situation d'infécondité chez les Yaka du Zaïre, D. Reimer, Berlin, 1984, 198 p. Renaat Devisch, « Diagnostic divinatoire chez les Yaka du Zaïre », in L'Ethnographie (Paris), vol. 81, /97, 1985, René Devisch, « Tisser la pulsion vitale en fonction symbolique. Lecture anthropologique d’une thérapie traditionnelle : cas des Yaka du Zaïre », in Psychothérapies, , 1987, . Renaat Devisch, Weaving the threads of life : the Khita gyn-eco-logical healing cult among the Yaka, University of Chicago Press, 1993, 334 p. René Devisch et Claude Brodeur, Forces et signes : regards croisés d'un anthropologue et d'un psychanalyste sur les Yaka, Éditions des Archives contemporaines, Paris, 1996, 422 p. Markus Flückiger, Das höchste Wesen bei den Bayakas im vergleichen zu den Gottesvorstellungen des Alten Testamentes (Seminararbeit an der Freien Hochschule für Mission der AEM, Korntal), Korntal, 1989, 59 p. Hermann Hochegger, « Bibliographie Yanzi, bibliographie Yaka », Cahiers des religions africaines, 1972, 5, , Madiangungu L. Kikuta, L'environnement historique de l'évangélisation missionnaire jésuite chez les Yaka du Moyen-Kwango dans l'ancienne mission du Kwango (1893-1935), Éditrice Pontificia Università gregoriana, Rome, 2001, 553 p. (Thèse) François Lamal, Basuku et Bayaka des districts Kwango et Kwilu au Congo, Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren, 1965, 323 p. Sebahire Mbonyinkebe, « Le tradipraticien dans la ville. Le cas des Yaka à Kinshasa », in Cahiers des religions africaines, , 1989, . I. Ngondo a Pitshandenge, De la nuptialité et fécondité des polygames : le cas des Yaka de Popokabaka, Zaïre, Musée royal de l'Afrique centrale, tervuren, 1982, 340 p. Michel Plancquaert, Les sociétés secrètes chez les Bayaka, Imprimerie J. Kuyl-Otto, Louvain, 1930, 131 p. Michel Plancquaert, Les Jaga et les Bayaka du Kwango : contribution historico-ethnographique, Falk (G. Campenhout, successeur), Bruxelles, 1932, 184 p. M. Plancquaert, Les Yaka. Essai d'histoire, Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren, 1971, 188 p. Emil Torday et T. A. Joyce, « Notes on the ethnography of the Ba-Yaka », in Journal of the Anthropological Institute of Great Britain and Ireland (Londres), 36, janvier-, Voir aussi Articles connexes Démographie de la République démocratique du Congo Liste des groupes ethniques d'Afrique André Petipeti Liens externes Yaka Information (Art & Life in Africa, Université de l'Iowa) Groupe ethnique en Angola Groupe ethnique en république démocratique du Congo Cannibalisme dans la république démocratique du Congo
Planeur ultra léger à motorisation auxiliaire
Le planeur ultra léger à motorisation auxiliaire (PULMA) est une activité aérienne qui est de plus en plus pratiquée compte tenu d'un coût d'accès assez faible, et d'une consommation très modique (en Angleterre cette catégorie bénéficie d'une réglementation très libérale). Types de PULMA En France, on distingue 3 classes de PULMA : Les paramoteurs, qui sont des parapentes équipés d'un petit moteur, Les pendulaires, sortes de deltaplanes motorisés, Les multi-axes, dont l'apparence les rapproche des avions légers. Pour qu'un aéronef soit un PULMA, il faut les conditions règlementaires suivantes : monoplace uniquement la puissance maximale continue est inférieure ou égale à (34 ch), la masse maximale totale est au plus égale à la charge alaire à la masse maximale est inférieure à . Voir aussi Les planeurs ultra légers (PUL), à vide maximum, sans motorisation. Article connexe ULM Liens externes Association européenne des pilotes de PULMA Fédération Européenne des Loisirs Aériens
Picassaut et ses évolutions
Picassaut, Piclairon et Bazoucan sont une famille de Pokémon de type Normal et Vol de la septième génération. Picassaut a été révélé mondialement le , lors de la diffusion d'un Nintendo Treehouse à l'E3. Création Conception graphique Étymologie Le nom français est un mélange des mots et . est un homophone de Picasso. Description Picassaut Picassaut est un petit oiseau noir, à l'intérieur des ailes, au col et à la face blanche ; et il est pourvu d'une crête rouge et d'un bec gris. Piclairon Bazoucan Apparitions Jeux vidéo Série télévisée et films SAISON 20 EP 4 - Première capture à Alola , façon Ketchum ! Bazoucan apparait dans le SL004. Descriptions du Pokédex Description de Bazoucan dans l'épisode 943. Épisode 943 Le Pokémon Canon est la forme évoluée de Piclairon. Son bec peut atteindre une température de 200° et peut donc infliger de sérieuses brûlures. Réception Références Voir aussi Lien externe Picassaut sur le site officiel de Pokémon Soleil et Lune Espèce de Pokémon Pokémon de septième génération Pokémon de type normal Pokémon de type vol
Marco Dulca
Marco Dulca, né le à Pohang en Corée du Sud, est un footballeur roumain évoluant au poste de milieu défensif au Chindia Târgoviște. Il est le fils de Cristian Dulca, ancien arrière droit ayant évolué majoritairement dans le championnat roumain durant sa carrière. Biographie Enfance et formation Voyant que Swansea City ne lui offre aucune perspective d'avenir, Marco Dulca est prêt à écouter des offres venant d'autres clubs. Mihai Rotaru, propriétaire de l'Universitatea Craiova est intéressé par le joueur afin de l'associer à Alexandru Cicâldău au milieu de terrain. Après avoir reçu plusieurs offres venant de Roumanie mais aussi d'Europe, Marco Dulca décide finalement de s'engager avec le Viitorul Constanța. Il déclare plus tard dans une interview avoir choisi le Viitorul Constanța car c'est une équipe qui donne une chance aux jeunes, chose qu'il lui avait manqué à Swansea. En club FC Viitorul Constanța (Depuis 2019) Le 2 juillet 2019, le Viitorul Constanța annonce l'arrivée de Marco Dulca de manière libre, puisqu'il était en fin de contrat avec Swansea City. Il signe un contrat qui le lie trois ans avec le Viitorul. Le 28 juillet 2019, il joue son premier match professionnel lors de la troisième journée de Liga I 2019-2020 face au FC Hermannstadt. Il rentre en jeu à la minute en remplaçant Andreias Calcan, le Viitorul Constanța remporte finalement la victoire 3 à 2. Il finit la saison 2019-2020 sur un bilan de 15 matchs joués, il passe quasiment l'entièreté de la saison sur le banc des remplaçants (il n'a joué que trois matchs en tant que titulaire sur ses quinze joués). Le Viitorul Constanța finit de saison régulière (signifiant une qualification pour le groupe de relégation) et finit du groupe de relégation. Prêt au Chindia Târgoviște (Depuis 2020) Le 30 août 2020, le Viitorul Constanța annonce sur son site officiel que trois de ses joueurs (Marco Dulca, Tiberiu Căpuşă et Paul Iacob) partent en prêt, pour une durée d'une saison, au Chindia Târgoviște (club ayant évité la relégation lors de la saison 2019-2020 de Liga I). Il marque son premier but professionnel le 19 décembre 2020, lors de la quinzième journée de Liga I 2020-2021 face à l'Argeș Pitești. La rencontre se termine sur un score nul de 2 à 2. En sélection Statistiques Statistiques en club Liste des sélections espoirs Références Liens externes Footballeur roumain Joueur du FC Viitorul Constanța Joueur du Queens Park Rangers FC Naissance en mai 1999 Naissance à Pohang Footballeur aux Jeux olympiques d'été de 2020
Merab Ninidze
Merab Ninidze (en géorgien ) est un acteur géorgien, né le à Tbilissi (alors en URSS). Biographie Merab Ninidze s'est installé en Autriche en 1994 et travaille depuis en Autriche et en Allemagne. Filmographie Cinéma Courts-métrages 1991 : Gzajvaredini 2003 : Postalioni 2011 : Iz Tokio 2012 : Frühlings Erwachen 2017 : I Watch Her Sleep Télévision Séries télévisées Téléfilms Liens externes Acteur géorgien Acteur soviétique Naissance en novembre 1965 Naissance à Tbilissi Naissance en RSS de Géorgie
La Fiancée du forgeron
La Fiancée du forgeron est un film muet français réalisé par Louis Feuillade, sorti en 1908. Lien externe Film français en noir et blanc Film muet français Film français sorti en 1908 Film réalisé par Louis Feuillade
Ferdinand Barrot
Ferdinand Victorin Barrot est un homme politique bonapartiste français né à Paris le et mort dans la même ville le . Biographie Fils de Jean-André Barrot, et donc frère d’Odilon Barrot et d’Adolphe Barrot, Ferdinand Barrot fit des études de droit et devint avocat sous la Restauration. Après la Révolution de 1830, il fut un temps substitut du procureur du roi près le tribunal civil de la Seine, mais renonça à la magistrature après quelques années pour rentrer au barreau. Il plaida alors dans plusieurs procès politiques, notamment pour le colonel Vaudrey, impliqué en 1836 dans la tentative de soulèvement de Strasbourg fomentée par Louis-Napoléon Bonaparte, dont il obtint l'acquittement par le jury (). Il plaida également en faveur de l’activiste républicain Armand Barbès (1839). Il fut élu député par le électoral d’Indre-et-Loire (Loches) le et siégea au centre-gauche. Il devint l’avocat du Trésor et obtint de grandes concessions de terrains en Algérie. Il fut réélu à Loches le et s’occupa surtout, à la Chambre, des affaires algériennes. Aussi, quand des députés furent accordés à l’Algérie, il fut élu représentant du peuple par cette colonie le en remplacement d’Alexandre Ledru-Rollin qui avait opté pour la Seine. Après avoir échoué aux élections générales à l’Assemblée législative du , il fut élu le par le département de la Seine dans l’élection partielle rendue nécessaire par l’option de onze représentants pour d’autres départements. Il vota généralement avec la droite : le , pour le décret contre les clubs ; le 9 août, avec la gauche, contre le rétablissement du cautionnement des journaux ; le 26 août, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière ; le 21 octobre, pour le remplacement militaire ; le 2 novembre, contre l’amendement Pyat sur le droit au travail ; le 30 novembre, pour l’expédition de Rome ; le 27 décembre, contre la suppression de l’impôt du sel ; le , pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute Cour ; le 21 mars, pour l’interdiction des clubs ; le 11 mai, contre la demande de mise en accusation du président et de ses ministres : le 23 mai, contre l’ordre du jour sur les affaires d’Italie et de Hongrie. Lié avec le prince Louis-Napoléon Bonaparte, qu’il avait assisté devant la Chambre des pairs après l’affaire de Boulogne (1840), il s’associa à sa politique et fut nommé secrétaire de la Présidence en 1849, ministre de l’Intérieur le 31 octobre de la même année, et ambassadeur à Turin à sa sortie du ministère en mars 1850. Membre de la commission consultative nommée à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, il fut nommé conseiller d’État puis entra au Sénat du Second Empire le et devint grand référendaire de cette assemblée. Il fut élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d'honneur le . La chute du Second Empire rendit Ferdinand Barrot à la vie privée. Le , il se présenta, avec l’appui du maréchal de Mac-Mahon, dans la circonscription de Courbevoie mais il fut battu par Émile Deschanel. Il visa alors le Sénat où, en vertu de l’accord intervenu entre les trois partis monarchistes pour les élections aux sièges inamovibles, il fut élu à l’un de ceux-ci en remplacement de M. Lanfrey et comme bonapartiste, le . Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie Liens externes Ministre de la Deuxième République Ministre français de l'Intérieur Avocat français du XIXe siècle Député de la Monarchie de Juillet Député de la Deuxième République française Conseiller d'État français Sénateur du Second Empire Sénateur inamovible Grand officier de la Légion d'honneur Député d'Indre-et-Loire Député de la Seine Naissance en janvier 1806 Naissance à Paris Décès en novembre 1883 Décès à Paris Bonapartiste Décès à 77 ans Conseiller général de la Seine Député de l'Algérie française Conseiller municipal de Paris
Virgin Mobile (France)
Virgin Mobile France était un opérateur de téléphonie mobile alternatif, anciennement détenu par Virgin Group, Carphone Wharehouse et Geoffroy Roux de Bézieux, puis par le groupe SFR. Lancé en France le , Virgin Mobile fut ensuite le de téléphonie mobile du marché avec 1,7 million de clients. Présidé par Geoffroy Roux de Bézieux, Virgin Mobile est commercialisé par le groupe Omea Telecom, joint venture entre les groupes Virgin et Carphone Warehouse. En 2014, les 3 actionnaires revendent Virgin Mobile France à Numericable-SFR, propriété de Patrick Drahi. Le , Numericable-SFR annonce la disparition prochaine de la marque Virgin Mobile France, ainsi que celle de Numericable. Les clients de Virgin Mobile « sans engagement » migreront vers les offres RED by SFR (sans engagement), alors que les clients forfaits « avec engagement » seront orientés vers ceux « avec engagement » de SFR. Toute l’activité numérique de Virgin Mobile sera regroupée au sein du groupe Numericable-SFR, détenu également par Patrick Drahi. Virgin Mobile ferme ses portes le , son site internet ne proposant plus aucune offre Virgin Mobile mais les offres de sa société-sœur, RED by SFR. Comme annoncé lors de l'annonce de la disparition de la marque Virgin Mobile France en par le groupe SFR, les offres des clients Virgin Mobile et Virgin Box sont transférées chez RED by SFR. Historique Virgin Mobile était un opérateur virtuel, alternatif aux opérateurs traditionnels. Virgin Mobile a lancé, en 2008, les premiers SMS à 1 centime en forfait bloqué et en prépayé, puis en 2009 des forfaits tout illimité pour le grand public. La même année, Virgin Mobile lance une offre de forfaits sans engagement et sans mobile : les offres Liberty SIM. En 2010, Virgin Mobile commercialise de l’accès mobile à Internet avec des offres dites « illimitées » (en fait limitées à ou par mois) dans tous ses forfaits supérieurs à . Le , Virgin Mobile signe un accord avec l'opérateur français SFR pour être full-MVNO. La même année, l'opérateur lance l'offre SubliSIM. En , Omea Telecom et ses filiales (dont Virgin Mobile France) sont vendues au groupe Numericable-SFR. Le , SFR, propriétaire de la licence Virgin Mobile France, a arrêté la possibilité de souscrire aux offres d'accès à Internet "Virgin Box by SFR", tout comme les offres mobiles avec engagement et les téléphones subventionnés. Identité visuelle (logo) Présentation de l'entreprise Offres et produits La marque Virgin Mobile est commercialisée en France par le groupe Omea Telecom, qui développe également depuis 2004 l'offre Breizh Mobile ainsi que depuis fin 2009 les offres Tele2 Mobile et Casino Mobile. L'opérateur bénéficie de l'expertise de Virgin en téléphonie mobile, et de celle de The Carphone Warehouse Group en achat de terminaux et en distribution spécialisée. Virgin Mobile a été le premier opérateur mobile virtuel lancé d'abord dans son pays d'origine, le Royaume-Uni en 1999, avant de s'étendre aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Afrique du Sud, en France et en Inde. Virgin Mobile compte aujourd'hui plus de 17 millions de clients dans le monde. Fin 2011, Virgin Mobile lance le crédit valable à vie pour le prépayé, et lance ses forfaits Extaz en . L'opérateur s'est lancé dans la 4G au printemps 2014 en utilisant les réseaux mobiles de Bouygues Telecom et de SFR, devenant ainsi le premier opérateur mobile au monde à pouvoir utiliser les réseaux antennes 4G / LTE de deux opérateurs. Virgin Mobile a annoncé qu’à partir du , il abandonnerait le service de changement de réseau. En effet, à cette date, seul le réseau SFR sera exploité par Virgin Mobile. Depuis le , Virgin Mobile ne propose plus que des forfaits sans engagement sur son site web. Les offres ne sont plus commercialisées dès le . Réseau de distribution Depuis 2010, Virgin Mobile s'est lancé dans une stratégie de distribution de détail en ouvrant un réseau national de boutiques propres à sa marque. L'opérateur souhaite ainsi développer son parc client, sa visibilité, ceci afin que son canal Réseau Propre représente une part substantielle de ses acquisitions. Virgin Mobile se dote peu à peu d’un réseau de boutiques et de kiosques dédiés à ses produits et services. C’est ainsi que l’opérateur comptait en 2012 une cinquantaine de boutiques sur l’ensemble du territoire français. Virgin box Virgin Mobile lance sa Virgin Box le . Cette dernière utilise le réseau fixe ADSL de SFR, le tout adossée à une offre mobile. En 2012, Virgin Mobile lance son offre H@PPY4, composée de la Virgin box et d’un forfait mobile à partir de . Pour la première fois, un opérateur propose une offre quadruple-play incluant un abonnement mobile (2 h de voix / SMS illimités) pour seulement , le tout sans engagement. Cette offre se décline également avec un forfait mobile comprenant 4 h de voix / SMS et data illimités pour . Toutes ces offres sont aussi disponibles avec un smartphone subventionné. Les offres Virgin Box ne sont plus proposées depuis le , dans le cadre de la fusion des activités de la marque avec celles de RED by SFR. Chiffres clés Chiffres Omea Telecom / Virgin Mobile France en 2012: du marché français Plus de 1,7 million de clients en France, en croissance comparé à l'exercice précédent. 560 millions d'euros de chiffre d'affaires, soit + 8 % par rapport à l'année 2011 14,8 millions d'euros de résultat opérationnel 16,1 millions d'euros d'investissements (montant multiplié par deux par rapport à l'année 2010-2011) Notes et références Annexes Articles connexes Virgin Group Virgin Mobile Virgin Mobile (Canada) Virgin Radio Virgin Radio TV Virgin 17 Liens externes VirginMobile International Coentreprise Opérateur de réseau mobile virtuel Opérateur de télécommunications Opérateur mobile en France Entreprise ayant son siège à Levallois-Perret Altice France Virgin Group
Kendermore
Kendermore est le titre d'un roman de Mary Kirchoff, publié chez Fleuve noir et tiré du monde imaginaire des Lancedragon. Fiche d'identité Titre d'origine : Kendermore Série : Les Préludes de Lancedragon, La Trilogie des préludes Auteur : Mary Kirchoff Traduit de l'américain par Isabelle Troin-Joubaud Parution original en 1989 Parution française en 1996 Éditeur Fleuve noir Collection Lancedragon Kendermore Kendermore Kendermore
Françoise Labbé
Françoise Labbé (1933–2001) était une artiste et administratrice artistique née à Baie-Saint-Paul, Québec. Elle est diplômée de l'École des beaux-arts de Québec (1955) et elle a fait ses études de à l'atelier 17 avec S.W. Hayter à Paris. Françoise Labbé a fondé la Musée d'art contemporain de Baie-Saint-Paul (anciennement le Centre d'exposition de Baie-Saint-Paul) en 1979 et elle a servi à titre de Directrice générale jusqu'à son décès en 2001. Distinctions 1993 - Médaille de l'Assemblée nationale pour son engagement dans le développement des arts à Baie-Saint-Paul 1997 - Chevalier de l'Ordre national du Québec Notes et références Chevalier de l'Ordre national du Québec Peintre québécois Naissance dans la région de la Capitale-Nationale Naissance en 1933 Décès en 2001
2015 en santé et médecine
Événements 6 mai : annonce de l'identification par analyse métagénomique de l'archée Loki, qui appartiendrait, du point de vue phylogénétique, à l'embranchement le plus proche des eucaryotes. 6 juillet : à Dijon, l'hôpital du Bocage, dont les origines remontent à la fondation, en 1204, de l'hôpital du Saint-Esprit, devient officiellement hôpital François-Mitterrand. 10 septembre : l'équipe de Lee Rogers Berger annonce la découverte d'une nouvelle espèce humaine en Afrique du Sud, Homo naledi. Prix Le prix Nobel de médecine est attribué à William C. Campbell, Satoshi Omura et Youyou Tu, . Notes et références Sante Chronologie de la santé et de la médecine
Avenue Marx-Dormoy (Montluçon)
L'avenue Marx-Dormoy est une voie de Montluçon. Situation et accès Origine du nom Elle porte le nom de Marx Dormoy (1888-1941), ancien ministre du Front populaire et maire de Montluçon qui fut assassiné par d'anciens Cagoulards pendant l'Occupation. À sa création, elle fut nommée avenue Napoléon III puis en 1870, après la chute de l'Empire, avenue de la Gare, ensuite en 1918, après la victoire alliée, avenue du Président-Wilson et, entre 1940 et 1945, avenue du Maréchal-Pétain. Historique Elle fut inaugurée par Napoléon III en 1864, afin de relier la gare à l'actuel boulevard de Courtais. Aménagée sur le modèle des travaux entrepris par Haussmann à Paris, elle comporte un terre-plein central planté de quatre rangées d’arbres formant une promenade. Elle est longue de 400 m et large de 40 m. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire 24 - Maison de rapport du , aspect haussmannien avec corniches et balcons. À l'origine, une boulangerie avec devanture bois occupait le rez-de-chaussée. Article connexe Notes, sources et références Montluçon Marx-Dormoy
Jérôme Fernandez
Jérôme Fernandez, né le à Cenon (Gironde), est un ancien joueur de handball international français reconverti entraîneur. Il mesure pour et évoluait au poste d'arrière gauche en équipe de France et en clubs. Durant sa carrière en club, avec le FC Barcelone puis le BM Ciudad Real, il remporte deux ligues européennes des champions (2005 et 2009). Il est également double champion de France (avec Montpellier) et quadruple champion d'Espagne. Avec la sélection nationale dont il a été capitaine de 2008 à 2015, il est double champion olympique (2008 et 2012), triple champion d'Europe (2006, 2010 et 2014) et quadruple champion du monde (2001, 2009, 2011 et 2015). L'un des internationaux français les plus titrés avec neuf médailles d'or (les plus titrés étant Thierry Omeyer, Nikola Karabatic et Michaël Guigou avec dix titres). Jérôme Fernandez est également le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France avec marqués. Biographie Dans la famille Fernandez, le handball a toujours eu une place prépondérante : le père, après une carrière de joueur de handball, est devenu arbitre et la mère jouait encore à quarante-trois ans. Il est donc naturel que Jérôme, ainsi que ses deux frères Ludovic et Arnaud à leur tour, se tournent vers le handball. Pourtant, il a également essayé le football, le tennis, le tennis de table et l'athlétisme pour finalement choisir le handball pour son ambiance conviviale et son aspect social en tant que sport collectif. Carrière en club Il commence sa première année au club de Floirac/Cenon, puis il part à Lormont, où il reste deux ans. Formé au club de handball de Carbon-Blanc en Gironde, il intègre à l'adolescence la section sport-études du lycée de Talence et, à dix-sept ans, il débute aux Girondins de Bordeaux HBC, club de l'élite. En manque de temps de jeu à Bordeaux, il remonte la Garonne et rejoint le club des Spacer's Toulouse alors entraîné par Claude Onesta. Dans un effectif comprenant un joueur expérimenté, Stéphane Plantin, mais également un autre jeune prometteur en la personne de Christophe Kempé, il exerce dès son arrivée un rôle prépondérant sur le poste d'arrière gauche. Sa première saison est une grande réussite puisqu’il est appelé pour la première fois en équipe de France le (voir ci-dessous pour sa carrière en sélection), puis remporte son premier trophée en battant en finale de la Coupe de France 1998 le club de Montpellier sur le score de et atteint la troisième place du championnat de France, la meilleure performance de Fernandez et du club. Après deux saisons, il rejoint le Montpellier Handball, club avec lequel il remporte deux titres de champion de France, en 2000 et 2002, et trois nouvelles Coupes de France, de 2000 à 2002. En 2002, il décide de tenter une expérience à l'étranger et rejoint l'Espagne dont il est originaire. Il signe ainsi dans un des grands clubs européens, le , et découvre la Liga ASOBAL. Dès sa première saison avec ce club, il remporte des trophées, le championnat d'Espagne et son premier trophée européen, la Coupe de l'EHF masculine face au club russe du Dinamo Astrakhan. Cette victoire lui permet de participer à la Supercoupe d'Europe. Il remporte son deuxième titre européen avec ce club en battant en finale Valladolid sur le score de . Il remporte également la Coupe du Roi et la SuperCoupe d'Espagne. La saison suivante, il remporte la Ligue des champions en battant le . Après une défaite lors du match aller malgré trois buts de Fernandez, Barcelone s'impose de deux buts lors du match retour à domicile avec un but du Français. Lors de cette compétition européenne, il inscrit quarante-six buts. Il remporte un nouveau titre de champion d'Espagne avec Barcelone en 2006. En 2008, après une saison à Barcelone où il n'a plus la confiance de son entraîneur Manolo Cadenas, il rejoint l'autre grand club espagnol, le . En Ligue des champions, compétition où il inscrit soixante buts, le club espagnol remporte son troisième titre dans cette compétition en s'inclinant tout d'abord de cinq buts (39-34) face au club allemand de , match disputé en Allemagne, puis en s'imposant au retour sur le score de . C'est le deuxième titre de Fernandez dans cette compétition. réalise le doublé en remportant le championnat d'Espagne, troisième titre de champion pour Fernandez. Il remporte de nouveau ce titre la saison suivante. Mais, lors de la demi-finale de la finale à quatre disputée à Cologne, nouvelle formule de la Ligue des champions, s'incline face à Kiel. Son total de buts sur cette compétition est de cinquante-quatre. En septembre 2010, il se met d'accord avec son club de pour mettre un terme à son contrat, qui courait jusqu'à 2012 : Fernandez, désirant rentrer en France pour préparer les Jeux olympiques de Londres, est alors en contact avec des clubs français, dont Toulouse par l'intermédiaire de Stéphane Plantin, son ancien coéquipier à Toulouse et en équipe de France et alors manager du club toulousain. Finalement, il tente une dernière aventure internationale et rejoint la et le club de , qui doit faire face aux blessures de Daniel Narcisse et du Suédois Kim Andersson, club avec lequel il signe pour un contrat de dix mois. Avec ce dernier club, il inscrit cinquante buts en , en vingt-trois rencontres, quarante-six buts en Ligue des champions (quatorze matches) et six en Coupe d'Allemagne. En ligue des champions, Kiel s'incline face à Barcelone en quart de finale, à l'aller et en Allemagne. Avec le retour des blessés, il est alors moins utilisé. En 2011, désireux de terminer sa carrière en France, il entre en contact avec de nombreux clubs dont Toulouse, Paris, Nantes et Dunkerque et décide de retourner dans son club formateur du Fenix Toulouse pour un contrat de quatre ans, privilégiant la situation géographique et les raisons familiales à l'aspect purement sportif puisque le club est alors en difficulté en championnat de France à l'avant-dernière place du classement. Son club du ayant moins de blessés et plus d'enjeu sportif, Fernandez est autorisé par son club à rejoindre Toulouse en tant que joker médical à la suite de la blessure de Danijel Anđelković avant la fin de la saison. Si sa venue a été dans un premier temps refusée par la Commission nationale d'aide et de contrôle de gestion (CNACG) à la suite de l'opposition de plusieurs clubs français, il est finalement autorisé fin avril à rejoindre le club toulousain. Pour sa première saison entière, il est élu meilleur arrière gauche et termine troisième meilleur buteur du championnat de France 2011-2012. À l'issue d'un championnat de France 2013-2014 d'une grande facture pour le club – une cinquième place qui lui permet de participer à la Coupe de l'EHF masculine 2014-2015 – et pour Fernandez – élu meilleur joueur et meilleur arrière gauche de la saison –, il voit sa « dynamique brisée » à la suite du départ à l'intersaison de l'entraîneur Joël Da Silva aux côtés duquel il souhaitait commencer sa carrière d'entraîneur. Si le président de Toulouse lui propose une prolongation d'une saison en tant que joueur suivi d'un poste de manager au sein du club, Fernandez aurait souhaité occuper le poste d'entraîneur dès sa reconversion et avec une augmentation salariale. Ne parvenant pas à trouver un terrain d'entente avec son président, Fernandez confirme alors en qu'il n'évoluera plus sous le maillot de Toulouse la saison suivante. Il rejoint alors à l’été 2015 le Pays d'Aix Université Club handball. À l’automne, Marc Wiltberger est démis de ses fonctions d’entraineur du club Aixois, il est remplacé par un duo formé de Didier de Samie et de Jérome Fernandez qui a alors la double casquette d’entraineur-joueur. Peu à peu, il laisse le terrain pour le banc de touche, ne marquant qu’à cinquante reprises lors de la saison 2016-2017 contre 90 buts la saison précédente. Il met ainsi un terme à sa carrière de joueur à l’issue de la saison 2016-2017. Carrière en sélection Jérôme Fernandez débute en Équipe de France, alors qu'il a à peine vingt ans, le face à la République tchèque. Quelques mois plus tard, il dispute sa première compétition internationale lors du Championnat d'Europe 1998 qui se déroule en Italie. Après la blessure de Marc Wiltberger, Fernandez doit assumer la responsabilité sur un poste, arrière gauche, où la France a perdu deux joueurs majeurs après les Jeux olympiques d'Atlanta avec les retraites de Frédéric Volle et Denis Lathoud. En 1999, lors du championnat du monde disputé en Égypte, il inscrit 28 buts dont six sur neuf au jet de sept mètres. La France obtient sa qualification pour les Jeux olympiques de Sydney grâce à une sixième place après avoir battu l'Égypte en prolongation lors des matches de classement<ref>{{Ouvrage |auteur1=Collectif L'Équipe |titre=Le Livre de l'année 1999 |titre chapitre=Sydney c'est dans la poche ! |passage=77 |périodique=L'Équipe |date=1999-12 |isbn=295120311X |pages=167 }}.</ref>. Fernandez est absent de la compétition suivante : lors du jour de départ pour le championnat d'Europe 2000 disputé en Croatie, il se brûle au troisième degré en prenant sa douche. Il doit ainsi subir une greffe de la peau au mollet et à la main gauche. Il doit alors passer par une période rééducation. Il retrouve toutefois l'équipe de France lors de la préparation pour les JO de Sydney, préparation où il obtient finalement sa place au sein de l'effectif. Lors de ces Jeux, les Bleus sont éliminés en quart de finale par la Serbie Monténégro sur le score de , match où Fernandez inscrit quatre buts. Fernandez inscrit sur l'ensemble du tournoi, avec un pourcentage de 54,8 %. Fernandez est devenu une pièce maitresse dans l'effectif de l'équipe de France qui dispute le championnat du monde 2001 en France. Les Bleus obtiennent leur billet pour Bercy, salle qui accueille les demi-finales et la finale, grâce à une victoire en prolongation face à l'Allemagne sur le score de , avec quatre buts de Fernandez. Opposés aux l'Égyptiens, les Français s'imposent sur le score de , avec six buts de Fernandez sur douze tirs, dont zéro sur un au jet de sept mètres. Lors de la finale face à la Suède, Fernandez est particulièrement décisif en début de rencontre. Au total, il inscrit huit buts (huit sur dix-huit) et deux passes décisives. La France obtient son deuxième titre de championne du monde en prolongation sur le score de , prolongation obtenue sur un exploit de Gregory Anquetil. Jérôme Fernandez figure de nouveau dans l'effectif de l'équipe de France qui se rend au Championnat d'Europe 2002 disputé en Suède. La France, avec un bilan de deux victoires, deux nuls et une défaite, termine troisième de son groupe lors du tour principal - nul 26 partout contre la Slovénie avec deux buts sur quatre de Fernandez, défaite avec un cinq sur dix de Fernandez et victoire , douze sur dix-huit - et ne dispute donc pas les demi-finales. Championne du monde en titre, la France doit défendre son titre lors du championnat du monde 2003 au Portugal. Avec trois victoires lors du tour principal, elle se qualifie pour les demi-finales où elle est opposée à l'Allemagne. Celle-ci l'emporte sur le score de dans une rencontre où Fernandez inscrit trois buts. Lors de la rencontre pour la troisième place, la France bat l'Espagne sur le score de . Lors du Championnat d'Europe 2004, le sélectionneur Claude Onesta se prive volontairement de certains joueurs, comme Guéric Kervadec et Jackson Richardson afin de les reposer dans l'optique des Jeux olympiques d'Athènes. La France entame la compétition avec deux victoires et un nul mais perd Fernandez en raison d'une fracture à la main droite. Avant cette blessure, Onesta a tenté une expérience en utilisant Jérôme Fernandez sur le poste de demi-centre, poste qu'il occupe également dans son club de Barcelone. La France termine finalement sa compétition à l'issue du tour principal, tour où elle concède deux défaites pour une victoire. À Athènes, il dispute son deuxième tournoi olympique. La France remporte tous ses matches lors du premier tour et affronte alors en quart de finale l'équipe classée quatrième de l'autre poule, donc un adversaire a priori'' abordable. Pourtant, la France s'incline face à la Russie sur le score de , en particulier en raison du gardien Andreï Lavrov. Fernandez, auteur de deux buts dans cette rencontre, inscrit 31 buts sur l'ensemble du tournoi, dont neuf lors du seul match remporté face à la Grèce, victoire qui permet à la France de terminer cinquième. La France entame difficilement le Championnat du monde 2005 et se présente au tour principal avec une défaite, face à la Grèce, et un nul face à la Tunisie qui évolue à domicile. Lors de ce tour principal, elle remporte deux matches face à la Russie - cinq sur sept de Fernandez - puis la République tchèque - cinq sur huit de Fernandez - et fait match nul face à la Slovénie ce qui lui permet d'atteindre le stade des demi-finales. Opposée à la Croatie, la France s'incline sur le score de , avec deux buts de Fernandez. Elle obtient toutefois une médaille de bronze en s'imposant face à la Tunisie sur le score de , Fernandez terminant la rencontre avec un but sur quatre tentatives. Les Bleus figurent parmi les favoris lors Championnat d'Europe 2006 disputé en Suisse malgré la retraite de Gregory Anquetil et Jackson Richardson. Après une victoire face à la Slovaquie, la France subit une défaite face aux champions du monde espagnols sur le score de malgré sept buts sur dix tirs tentés de Fernandez qui est également utilisé sur le poste de meneur de jeu. Sur cette compétition, le sélectionneur l'utilise également pour la première fois sur le poste d'arrière droit. La France obtient sa qualification pour le tour principal en s'imposant face à l'Allemagne par avec encore cinq buts de Fernandez sur neuf tentatives. La France s'impose lors des trois rencontres de ce tour, face à la Slovénie, face à la Pologne et face à l'Ukraine, pour se qualifier pour les demi-finales où elle retrouve la Croatie d'Ivano Balić. Lors de cette rencontre, la France s'impose avec cinq buts de Fernandez. En finale, face à l'Espagne, la France prend sa revanche sur le match du premier tour et s'impose par , Fernandez inscrivant deux buts alors que Nikola Karabatic en marque onze. La France obtient ainsi son premier titre européen. Le Championnat du monde 2007 se dispute en Allemagne, l'un des pays les plus forts dans le monde en handball : son championnat est l'un des deux plus réputés avec celui d'Espagne et les clubs de ces deux pays se disputent souvent les titres européens. Après une défaite face à l'Islande lors du premier tour, la France remporte trois de ses quatre rencontres du tour principal mais s'incline face à la nation hôte sur le score de . Cela met la France sur la route de la Croatie en quart de finale, rencontre qui voit les Bleus s'imposer sur le score de avec deux buts de Fernandez sur cinq tentatives. La France retrouve l'Allemagne en demi-finale. Celle-ci, dont le résultat final de se décide après une double prolongation, reste un souvenir douloureux pour les Français qui estiment avoir été victimes de l'arbitrage, Claude Onesta déclarant pour sa part : . Dépitée par cette injustice, la France s'incline face au Danemark et termine à la quatrième place. Deux compétitions majeures figurent de nouveau au calendrier de l'équipe de France en 2008 : d'abord le championnat d'Europe 2008 en Norvège. La France parvient en demi-finale après une seule défaite lors des deux premiers tours, lors du dernier match face à la Hongrie alors que sa qualification est déjà assurée. Opposée à la Croatie, la France s'incline d'un but puis remporte la médaille de bronze grâce à une victoire sur l'Allemagne par . La France doit ensuite passer par un tournoi pré-olympique pour se qualifier pour les Jeux olympiques de Pékin 2008. Elle obtient le droit d'organiser fin l'un des trois tournois, au palais omnisports de Paris-Bercy, en raison de sa quatrième place du mondial 2007. La France se qualifie, avec l'Espagne, aux dépens de la Norvège et de la Tunisie. Avec à l'issue de ce tournoi, Fernandez se rapproche à trois unités du record français détenu par Frédéric Volle. Il dépasse finalement ce record lors des matchs de préparation pour les Jeux olympiques. Sélectionné parmi les quatorze titulaires pour le tournoi olympique, il se fracture la main droite lors du match France-Croatie en phase de poule. Il est donc remplacé par Cédric Paty. Toutefois, il est admis à rester au sein du groupe. Le Comité international olympique (CIO), contrairement à ce qui était prévu avant les compétitions, et à ce qui s'est passé dans d'autres compétitions, l'autorise finalement à monter sur le podium final et lui octroie une médaille d'or en même temps que ses coéquipiers de l'équipe de France, vainqueurs de l'Islande en finale sur le score de , après avoir une battu une seconde fois dans ce tournoi olympique la Croatie, en demi-finale, sur le score . Dans la foulée du titre Olympique, Jérôme Fernandez devient capitaine de l'équipe de France, succédant à Olivier Girault qui a pris sa retraite sportive. La première compétition internationale où il officie avec ce rôle est le Championnat du monde 2009. La compétition a lieu en Croatie, celle-ci et la France se présentant comme les deux principaux favoris pour le titre mondial. Ils se rencontrent une première fois lors de la phase de poule du tour principal dans un match sans enjeu, les deux équipes étant déjà qualifiées pour les demi-finales. La France s'incline sur le score de . Les deux équipes s'imposant lors de celles-ci, la France face au Danemark sur le score de et la Croatie face à la Pologne par , elles se retrouvent en finale dans l'Arena Zagreb. Après une première mi-temps très disputée, l'écart ne dépassant jamais un but, la France prend un avantage de deux buts à huit minutes de la fin sur une action de Karabatic. La Croatie abandonne alors pour s'incliner finalement sur le score de . L'ambition des Français lors du championnat d'Europe 2010 disputé en Autriche est de marquer un peu plus l'histoire du handball en remportant le titre européen pour posséder les trois titres majeurs, Jeux olympiques, monde et Europe de manière simultanée. Elle commence son premier tour avec deux nuls et une victoire, puis remporte ses trois matches du tour principal pour se qualifier pour une nouvelle demi-finale. Lors de celle-ci, elle s'impose nettement face à l'Islande sur le score de . Français et Croates se rencontrent de nouveau dans un match décisif : après la finale du mondial 2009, la France s'impose de nouveau, par . Sur l'ensemble du tournoi, Fernandez inscrit dix-neuf buts en huit rencontres, dont deux lors de la finale. Lors du mondial 2011 disputé en Suède, la France ne concède qu'un seul nul, face à l'Espagne, lors des deux premiers tours et se qualifie ainsi pour les demi-finales. Lors de celles-ci, la France affronte la Suède qui n'a plus disputé de demi-finale dans un grand tournoi depuis son titre européen de 2002. Bien qu'évoluant à domicile, cette équipe doit s'incliner face aux Français sur le score de , le Damemark s'imposant pour sa part face à L'Espagne par pour obtenir le droit de défier les Français. La rencontre entre les deux équipes est très serrée, les deux leaders de chaque équipe, Mikkel Hansen et Nikola Karabatic inscrivant tous deux dix buts. La décision se fait finalement à l'issue d'une prolongation remportée par les Bleus, le temps réglementaire étant atteint sur le score de . Lors de ce match, Fernandez inscrit le premier but de la partie. Dans la prolongation, alors que les deux équipes sont à , il inscrit deux buts consécutifs, portant son total personnel à cinq, qui permettent de creuser un petit écart. La France remporte sa quatrième médaille d'or consécutive dans un grand championnat, le quatrième titre mondial de son histoire. Elle devient également la première équipe, depuis la Roumanie en 1974, à conserver son titre de championne de monde. Au contraire des compétitions précédentes, la France entame le championnat d'Europe 2012 sans aucune absence - Michaël Guigou, un temps incertain, participe au début de la compétition puis déclare forfait au cours de celle-ci - la France échoue dans sa tentative de rejoindre les demi-finales, niveau où elle est toujours présente depuis sa cinquième place aux jeux d'Athènes en 2004, soit huit demi-finales consécutives dans l'un des trois tournois majeurs. Elle échoue au premier tour contre l'Espagne et la Hongrie, puis la victoire de la Croatie sur le score de met un terme définitif aux espoirs des Bleus. Fernandez termine la compétition avec vingt-un buts sur quarante-deux tentatives, le meilleur buteur français de ce championnat d'Europe. On pense alors que l'heure de gloire des « Experts » est révolue, mais aux Jeux olympiques de 2012 à Londres, l'équipe de France parvient à conserver son titre, Fernandez étant le deuxième buteur de l'équipe avec trente réalisations. Au Championnat du monde 2013, le handball français, Karabatic en tête, est au cœur de la tourmente avec l'affaire des paris truqués. En s'inclinant en quart de finale face à la Croatie (23-30), elle finit la compétition à la sixième place, son plus mauvais classement au Championnat du monde depuis 1999. En 2014, l'Euro au Danemark se présente alors avec de nombreuses interrogations, notamment du fait qu'en début de compétitions, la France doit faire face à plusieurs blessés : Omeyer, Porte et surtout Fernandez. En effet, le , il se fracture le quatrième métacarpe de la main droite alors qu'il est prêté par son club de Fenix Toulouse Handball au club libanais d'Al Sadd pour disputer la Ligue des champions d'Asie. Initialement indisponible jusqu'en , sa participation à l'Euro parait compromise. Finalement, s'il rate les matches de préparation, il participe à la compétition dès le premier match et, sur un poste d'arrière droit, remporte son troisième titre de champion d'Europe. Si, en janvier 2015, il participe à nouveau au Mondial 2015 au Qatar en tant que capitaine, le sélectionneur Claude Onesta affirme qu'il serait « criminel de maintenir quelqu'un de l'âge de Jérôme Fernandez sur le terrain alors que William et Mathieu sont là ». Si cette déclaration a surpris, Onesta s'est ensuite expliqué en précisant qu'il sélectionnera Jérôme Fernandez tant qu'il sera utile à l'équipe, mais souhaite renouveler son effectif en vue des Jeux olympiques de 2016. Finalement, Fernandez est aligné dans des moments spécifiques pendant la compétition et marque même un but décisif en finale à un moment où l'équipe de France ne parvenait plus à tromper le gardien « qatarien » : il contribue ainsi au cinquième titre de champion du monde remporté par l'équipe de France, le quatrième à titre personnel. Après et , il est retenu dans la liste élargie de pour préparer le Championnat d’Europe mais doit finalement renoncer sur blessure. Ensuite, il n'est pas retenu dans l'effectif pour les Jeux olympiques de Rio mais il est tout de même présent au Brésil pour commenter les matches de handball des Jeux sur France Télévisions. Parcours d'entraîneur Après avoir occupé le rôle d’entraîneur-joueur au Pays d'Aix Université Club handball dès l’automne 2015, Jérôme Fernandez devient entraineur à temps plein à compter de la saison 2017-2018. Fernandez et les Aixois réalisent un parcours en dents de scie marqué par les victoires face au Paris Saint-Germain et à Montpellier en championnat mais aussi par les piteuses élimination en 1/16 de finale de Coupe de France (par le Gazélec Ajaccio, club de N2) et en 1/4 de finale de Coupe de la Ligue (par l'Istres Provence Handball, club de D2). Pourtant, au terme de la saison, le club se classe à la cinquième place en championnat, ce qui lui permet de se qualifier pour la première fois en Coupe d'Europe (Coupe de l'EHF masculine 2018-2019). Durant les Jeux olympiques 2020 à Tokyo, il est de nouveau consultant pour France Télévisions et commente le tournoi masculin de handball avec Emmanuel Roux. Palmarès En sélection nationale Jérôme Fernandez honore sa première sélection le à Dijon contre la République tchèque. Il est le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France avec marqués. Parcours en Espoirs Médaillé de bronze au Championnat du monde espoirs en 1997 Parcours en Championnats d'Europe au Championnat d'Europe 1998, au Championnat d'Europe 2002, au Championnat d'Europe 2004, Médaille d'or au Championnat d'Europe 2006, Médaille de bronze au Championnat d'Europe 2008, Médaille d'or au Championnat d'Europe 2010, au Championnat d'Europe 2012, Médaille d'or au Championnat d'Europe 2014, Parcours en Championnat du monde au Championnat du monde 1999, Médaillé d'or au Championnat du monde 2001, Médaillé de bronze au Championnat du monde 2003, Médaillé de bronze au Championnat du monde 2005, au Championnat du monde 2007, Médaillé d'or au Championnat du monde 2009, Médaillé d'or au Championnat du monde 2011, au Championnat du monde 2013, Médaillé d'or au Championnat du monde 2015, Parcours aux Jeux olympiques aux Jeux olympiques de 2000 de Sydney, aux Jeux olympiques de 2004 d'Athènes, Médaillé d'or aux Jeux olympiques de 2008 de Pékin, Médaillé d'or aux Jeux olympiques de 2012 de Londres, En club Compétitions internationales Ligue des Champions (2) : 2005, 2009 Coupe de l'EHF (1) : 2003 Supercoupe d'Europe (2) : 2003, 2008 Coupe du monde des clubs (1) : 2010 Compétitions nationales Champion de France (2) : 2000, 2002 Vice-champion en 2001 Coupe de France (4) : 1998, 2000, 2001, 2002 Champion d'Espagne (4) : 2003, 2006, 2009, 2010 Vice-champion en 2004, 2008 Coupe du Roi (2) : 2004, 2007 Supercoupe d'Espagne (2) : 2004, 2007 Coupe d'Allemagne (1''') : 2011 Distinctions individuelles Meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France avec 1463 buts Élu meilleur arrière gauche du championnat d'Espagne en 2009 et 2010 Élu meilleur joueur du championnat de France en 2013-2014 Élu meilleur arrière gauche du championnat de France en 2011-2012 et 2013-2014 Élu dans l’équipe « 7 France » par le journal L’Équipe en 2013. Investissement dans le handball Jérome Fernandez s'investit depuis quelques années dans la progression des jeunes joueurs. Il parraine notamment, depuis 2005, un stage de handball. Œuvres caritatives Jérôme Fernandez est parrain de l'Association européenne contre les leucodystrophies (ELA). Notes et références Liens externes Naissance en mars 1977 Naissance à Cenon Handballeur international français Champion olympique français Champion olympique de handball Handballeur aux Jeux olympiques d'été de 2000 Handballeur aux Jeux olympiques d'été de 2004 Handballeur aux Jeux olympiques d'été de 2008 Handballeur aux Jeux olympiques d'été de 2012 Champion du monde français de handball Champion d'Europe de handball Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 2008 Officier de l'ordre national du Mérite Joueur du Montpellier Handball Joueur du FC Barcelone (handball) Joueur du BM Ciudad Real Joueur du THW Kiel Joueur du Fenix Toulouse Handball Joueur du Pays d'Aix Université Club Handball Consultant sportif Entraîneur français de handball Joueur des Girondins de Bordeaux HBC
Reader
Reader est le mot anglais se traduisant en français par . Le nom Reader peut désigner : Rang universitaire En Grande-Bretagne, un Reader est titulaire d'un poste d'enseignant-chercheur des universités, équivalent en France à un maître de conférences ou un professeur des universités de deuxième classe, voir ). Cette position est plus élevée que le rang de Lecturer, qui a souvent la même traduction (Lecteur) en français. Patronyme Colin Reader, un géologue anglais, Dennis Malcolm Reader (1927-1995), un auteur britannique de bande dessinée, Eddi Reader, une chanteuse écossaise, Francis Reader (1965-) , un musicien écossais, Ralph Reader (1903-1982), un directeur et producteur britannique, célèbre pour son émission "the Gang Show" à Scouting, Toponyme Reader (Arkansas), une ville de Arkansas, Reader (Illinois), une ville de l'Illinois, Reader (Virginie-Occidentale) , une ville de Virginie-Occidentale, Divers journaux et magazines anglo-saxons The Chicago Reader, un magazine hebdomadaire, Los Angeles Reader, un ancien quotidien, High Plains Reader, un quotidien indépendant, The Reader (Omaha weekly), un quotidien alternatif de Omaha (Nebraska), The Reader (magazine), un magazine littéraire publié par l'Université de Liverpool, The Weekly Reader, un magazine éducatif pour les enfants, Utne Reader, un périodique, appelé maintenant seulement Utne, En informatique Reader, mot anglais souvent utilisé pour désigner des applications de lecture de livres numériques. Le terme visionneuse d'ebooks est parfois utilisé. Adobe Reader, Google Reader, Microsoft Reader , Sony Reader, reader ou e-reader, mot anglais parfois utilisé pour désigner une liseuse e-Reader, un système de lecture de carte de Nintendo, Bible Reader for Palm. Autres Le Liseur (The Reader en VO), un roman de Bernhard Schlink, The Reader, film américain de Stephen Daldry, adapté du roman ci-dessus, McGuffey Readers, un exemple d'un livre d'enseignement de la lecture dans les pays anglo-saxons, Uncle John's Bathroom Reader Références Voir aussi de:Reader
Ochotona
Ochotona est un genre de la famille des ; c'est le nom scientifique du pika. Il comporte toutes les espèces de pikas encore en vie. Caractéristiques Ce sont de petits mammifères lagomorphes, ils sont donc plus proches des lapins et des lièvres que des rongeurs. Ce sont les survivants actuels des Ochotonidae, animaux de taille moyenne (8 à ), qui se distinguent notamment par leurs oreilles et pattes postérieures réduites, ainsi que par leur cri : un sifflement strident qui leur vaut leur autre nom vernaculaire de « lièvres siffleurs » ou « lièvres criards ». Le pika peut atteindre une longueur de , le plus gros spécimen trouvé mesurant . Liste des sous-genres et espèces Selon MSW : genre Ochotona sous-genre Ochotona (Conothoa) Lyon, 1904 Ochotona erythrotis Ochotona forresti — Pika de Forrest Ochotona gaoligongensis — Pika du Gaoligong Ochotona gloveri Ochotona himalayana Ochotona iliensis Ochotona koslowi — Pika de Kozlov Ochotona ladacensis Ochotona macrotis Ochotona muliensis — Pika de Muli Ochotona nigritia Ochotona roylei — Pika de Royle Ochotona rutila — Pika roux sous-genre Ochotona (Ochotona) Link, 1795 Ochotona cansus — Pika du Kansu ou lièvre criard de Kansu Ochotona curzoniae — Pika à lèvres noires Ochotona dauurica — Pika de Daourie Ochotona huangensis Ochotona nubrica Ochotona pusilla — Pika des steppes ou Pika asiatique ou Lagomys asiatique ou lièvre nain ou encore petit lièvre Ochotona rufescens — Pika afghan Ochotona thibetana Ochotona thomasi sous-genre Ochotona (Pika) Lacépède, 1799 Ochotona alpina — Pika de l'Altaï ou Pika alpin Ochotona argentata Ochotona collaris — Pika à collier Ochotona hoffmanni Ochotona hyperborea — Pika du Nord Ochotona pallasi — Pika de Pallas ou pika de Mongolie Ochotona princeps — Pika américain ou pika d'Amérique ou lièvre criard d'Amérique ou pika des montagnes Rocheuses ou lièvre siffleur Ochotona turuchanensis Habitat, nourriture Liens externes Notes et références Genre de mammifères (nom scientifique) Ochotonidae
Johann Martin Baur
Johann Martin Baur, né en 1930 et décédé le à Monfalcone en Italie, est un astronome amateur allemand. Il fonda l'observatoire de Chions en Italie dans les années 1980 et figure également parmi les membres fondateurs du Groupe des Astromètres Italiens en 1989. Le Centre des planètes mineures le crédite de la découverte de quinze astéroïdes numérotés, effectuée entre 1987 et 1990, parmi lesquelles sept avec la collaboration de Kurt Birkle. L'astéroïde (11673) Baur lui a été dédié. Il fut découvert par l'observatoire de Farra d'Isonzo, où se trouve le télescope de Baur, utilisé pour ses premières découvertes. Astéroïdes découverts Voir aussi :Catégorie:Objet céleste découvert par Johann Martin Baur Notes et références Liens externes È morto lo scopritore del pianeta Pordenone - Message en vénitien - Découvreur d'astéroïdes Astronome allemand du XXe siècle Astronome amateur Naissance en 1930 Lieu de naissance inconnu Décès en janvier 2007 Décès dans la province de Gorizia
Whopper
Le Whopper est un hamburger vendu par la chaîne de restauration rapide Burger King. Le Whopper a été créé en 1957 par le fondateur de Burger King James McLamore et était vendu pour 37 cents. Ce sandwich est le plus célèbre de cette chaîne de restauration rapide. Description du produit Le Whopper est un hamburger, consistant en un patty de bœuf haché de quatre onces (110 gr) grillé à la flamme, avec de la mayonnaise, de la salade, deux rondelles de tomate, des rondelles de cornichon, du ketchup et trois rondelles d'oignon dans un pain non croustillant mais légèrement grillé et garni de graines de sésame. Des ingrédients optionnels, comme du Fromage américain, du bacon (une fine tranche de lard salé grillée), de la moutarde, du guacamole ou des piments jalapeño peuvent être ajoutés à la demande. Des condiments régionaux et internationaux, comme la sauce barbecue (ou sauce BBQ) ou la salsa sont généralement disponibles aussi. Burger King ajoutera aussi tout autre ingrédient disponible à la demande du client, afin de faire valoir son traditionnel slogan "Have it Your Way" (Ayez-le à votre manière). Il est disponible avec une, deux ou trois tranches de bœuf grillé, ainsi qu'en plus petite version appelée le "Whopper Junior", et même sans viande pour le "Veggie Whopper". La franchise australienne, Hungry Jack's, appelle le burger végétarien le Veggie Whopper. Burger King a également vendu différentes variétés promotionnelles comme offres limitées en temps ("Limited Time Offerings" ou LTO). En ajoutant des hot dogs dans son menu en , Burger King commença à tester sa première variante majeure, appelée le Whopper Dog en mai de la même année dans différentes régions des États-Unis. Le nouveau sandwich était garni d'une saucisse de hot dog Oscar Mayer (célèbre fournisseur de hot-dogs aux États-Unis) grillée et de tous les ingrédients du Whopper. Valeurs nutritionnelles Valeurs nutritionnelles pour un Whopper vendu en Suisse d'après le site de Burger King Suisse(les valeurs par produit se trouvent sur le site, et les apports de références sont calculés d'après les directives de l'Union Européenne). correspond au pourcentage de l’apport de Référence quotidien pour un adulte type (/) Controverses Le , Burger King met en ligne une vidéo publicitaire détournant les fonctionnalités de recherche vocales de Google Home pour déclencher la lecture à haute voix du début de l'article de la Wikipédia anglophone sur le Whopper pendant le passage de la publicité à l'antenne. L'article Wikipédia a été modifié par un responsable marketing de la firme. Les éditions publicitaires sont supprimées en vertu des principes de Wikipédia envers la promotion et les conflits d'intérêts. L'affaire déclenche une guerre d'édition sur la Wikipédia anglophone, l'article devenant la cible de vandalisme : les versions successives mentionnent en effet de la viande de rat et des rognures d'ongles parmi les ingrédients constitutifs du Whopper. L'article est ensuite placé en semi-protection pour empêcher les modifications indues. Références Hamburger Burger King
Symphytognatha milleri
Symphytognatha milleri est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Symphytognathidae. Distribution Cette espèce est endémique du Yunnan en Chine. Elle se rencontre dans le xian de Gongshan. Description La femelle holotype mesure . Étymologie Cette espèce est nommée en l'honneur de Jeremy A. Miller. Publication originale Lin, 2019 : First report of the spider genus Symphytognatha from Asia (Araneae, Symphytognathidae). Zootaxa, , . Liens externes Notes et références Symphytognathidae Espèce d'araignées (nom scientifique) Faune endémique du Yunnan
Fosse n° 3 des mines d'Auchy-au-Bois
La fosse 3 de la Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Ames. Les travaux commencent en 1874 et la fosse commence à extraire en 1877. De belles veines y sont exploitées. La fosse est définitivement arrêtée en . La fosse possédait un terril 204 qui a été intégralement exploité. Au début du , Charbonnages de France matérialise la tête du puits 3. La fosse Fonçage La fosse 3 est ouverte en 1874 à Ames, avec un diamètre utile de , par la Société nouvelle d'Auchy-au-Bois, contre le bord sud de sentier d'Auchy-au-Bois, à à l'ouest du clocher d'Ames. Les travaux au sud de la fosse 1 ont touché à un kilomètre du puits une veine dénommée Présidente, qui paraît puissante et profonde. La fosse 3 est donc creusée, avec une distance de par rapport au puits 1. Les sondages 928, 929 et 930 ont été nécessaires pour déterminer la limite méridionale de l'affleurement du bassin au tourtia. Le tourtia est atteint à . Le puits atteint le calcaire carbonifère à , et après avoir traversé neuf mètres, le terrain houiller est rencontré en allure normale à . Le fonçage du puits 3 présente de sérieuses difficultés, et il a fallu vingt-six mois pour arriver à la base du tourtia, qui a été atteinte à . Une pompe de de diamètre a dû fonctionner jusqu'à de profondeur. Pendant l'exécution de ce fonçage, les travaux au sud du puits 2 avancent tellement, sous les terrains anciens de recouvrement, que l'inclinaison de la faille de la limite sud peut être supposée très faible, et qu'il y a chance, à la fosse 3, de recouper par le puits des calcaires anciens avant de pénétrer dans le terrain houiller. Exploitation Le puits est approfondi à et quatre accrochages sont ouverts à 185, 227, 270 et . L'extraction commence en 1877. Le puits a traversé plusieurs belles veines, dont la veine Présidente de trois mètres, dans laquelle est établie une communication avec la fosse 1. Ce puits a coûté pour son fonçage, et avec ses installations. La houille de ce puits tient 34 % de matières volatiles. Le puits est de nouveau approfondi, à 419,60 ou , un nouvel accrochage est établi à . Lorsque cesse en 1885 l'extraction au puits 2, la fosse 3 n'est plus que la seule qui permette encore d'extraire. La fosse est abandonnée en . L'orifice du puits est à l'altitude de . Le puits est remblayé en 1888, après que la société a été liquidée en 1886. Reconversion Au début du , Charbonnages de France matérialise la tête du puits 3. Le BRGM y effectue des inspections chaque année. Le terril Le terril 204, Ames, situé à Ames, disparu, était le terril de la fosse 3 des mines d'Auchy-au-Bois, commencée en 1874, et abandonnée en 1888. Notes et références Notes Références Références aux fiches du BRGM Références à Références à Références à Références à Voir aussi Articles connexes Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois Liens externes Bibliographie Fosse 3 Auchy-au-Bois 3
Puscifer
Puscifer est le projet de Maynard James Keenan (chanteur de Tool et A Perfect Circle). Historique À l’origine, le projet était appelé Umlaut (le nom du tréma allemand). Le nom Puscifer fut utilisé pour la première fois dans un épisode de la série américaine Mr Show où apparaissaient Maynard James Keenan et Adam Jones (le guitariste de Tool). Puscifer était alors le nom d’un groupe de rock imaginaire. Adam Jones n’est officiellement pas associé à Puscifer. Son unique participation consiste en un dessin pour le tee-shirt « Your Mom’s a bitch » en vente sur le site officiel de Puscifer. Les premiers véritables titres de Puscifer (Rev 22 :20 et The Undertaker) sont parus dans les bandes originales des films Underworld et Saw en 2003 et 2005. À l’époque le projet consistait en une simple collaboration musicale entre Maynard James Keenan et Danny Lohner qui ont notamment remixé le titre Bring Me The Disco King de David Bowie. Petit à petit le projet s’est développé, les sites internet se sont multipliés et en 2007 Keenan annonce officiellement la sortie d’un album de Puscifer pour la fin de l’année. Pour Keenan lui-même, Puscifer est aussi bien un groupe de musique qu’une ligne de vêtements. Il décrit le projet comme étant un « terrain de jeu pour les différentes voix dans sa tête », « un endroit vierge, sans but précis » et où son « Identité, son égo, et son esprit se retrouvent pour échanger des recettes de cookies ». Le est sorti le de Puscifer : , mélange d’électro de rock et de gospel aux influences shamaniques. Le dernier album de Puscifer est sorti en et est intitulé . Membres Voici juste quelques-uns des nombreux artistes qui ont collaboré avec Maynard James Keenan sur Puscifer : Danny Lohner (Renholdër, de Nine Inch Nails, Black Light Burns), Tim Commerford (Rage Against the Machine, Audioslave), Josh Eustis (Black Light Burns, Telefon Tel Aviv), Lustmord, Tim Alexander (Primus), Jonny Polonsky, « Evil » Joe Barresi, Milla Jovovich, Lisa Germano, Alan Moulder (Nine Inch Nails), Devo, Alessandro Cortini (Nine Inch Nails), Josh Freese (Nine Inch Nails, A Perfect Circle, Black Light Burns) Brad Wilk (Rage Against the Machine, Audioslave), Jarboe, Mat Mitchell, Lei Li, Cherie Roberts, Ainjel Emme, Rani et Gil Sharone (The Dillinger Escape Plan, Stolen Babies), Trey Gunn (King Crimson). Mahsa Zargaran (en Live, s'occupe des claviers, guitare et choeurs). Discographie Albums "V" is for Vagina () Conditions of My Parole () What is ... (Live) (2013) Money Shot () Existential Reckoning () Albums Remix "V" Is for Viagra. The Remixes () "D" Is for Dubby - The Lustmord Dub Mixes () Sound into Blood into Wine () All Re-Mixed Up () EPs Don't Shoot the Messenger () "C" Is For (Please Insert Sophomoric Genitalia Reference Here) () Donkey Punch The Night () Singles Cuntry boner (2007) Queen B. (2008) DoZo (2008) The Mission (2009) Apocalyptical (2020) The Underwhelming (2020) Participations Diverses Notes et références Liens externes http://www.puscifermusic.com/ http://www.puscifer.com/ Groupe musical américain des années 2000 Groupe américain de rock alternatif Groupe américain de rock expérimental
Science normale
Le concept de science normale apparaît dans l'essai La structure des révolutions scientifiques de Thomas Samuel Kuhn. La science normale est l'activité scientifique empirique, prédictive et productive s'appuyant sur un paradigme accepté par un groupe de la communauté scientifique. Lorsque le paradigme qui structure une discipline donnée est mis en difficulté du fait d'échecs répétés, une crise s'ouvre et la recherche d'un nouveau cadre conceptuel est amorcée. L'affrontement de théories candidates au titre de nouveau paradigme unificateur, puis l'acceptation effective d'un nouveau paradigme qui remplace les anciennes traditions de recherche scientifique en rejetant l'ancien paradigme, constitue une révolution scientifique. La voie pour accéder a la science normale Kuhn a souligné que, historiquement, la route de la science normale pourrait être ardue. Avant la formation d'un paradigme commun ou la recherche d'un consensus, les scientifiques sont réduits à l'accumulation de faits aléatoires ou d'observations non vérifiées, à la façon de Pline l'Ancien ou Francis Bacon tout en commençant leurs fondements et leurs théories du début avec une pléthore de théories concurrentes. Le travail de la science normale Pour Kuhn l'essentiel du travail scientifique est fait par le scientifique normal, lorsqu'il s'engage dans la triple tâche d'articuler le paradigme, d'évaluer précisément les faits paradigmatiques clés et de tester ces nouveaux points ou le paradigme théorique est ouvert d'une évaluation empirique. Remise en cause d'un paradigme Pour les scientifiques dits normaux, les anomalies représentent des défis déroutants et qui sont résolus dans les limites du paradigme. Un paradigme sera progressivement remis en cause seulement si une anomalie ou plusieurs continuent d'exister pour suffisamment de membres de la communauté scientifique. Critique Karl Popper a critiqué le point de vue de Kuhn de la science normale comme trop conservateur et dogmatique. Popper (et d'autres) se sont également demandé si le contraste entre la science normale et la science révolutionnaire est autant marqué que le décrit Kuhn. Histoire des sciences
Rain (chanson de Status Quo)
Rain est le premier single issu de l'album Blue for You du groupe anglais Status Quo. Historique Sorti le , il précède la sortie de l'album d'un mois et atteindra la dans les charts britanniques où il sera classé pendant 7 semaines. Le titre figurant en face B est You Lost the Love (originellement intitulé Piece of Mind) qui ne figurera pas sur la version originale de Blue for You mais qu'on trouvera sur la réédition de 2005. Originellement Rain devait figurer sur l'album précédent On the Level mais lors de l'enregistrement de celui-ci, Rick Parfitt, le compositeur, n'avait pas encore totalement fini la chanson. Elle fut donc mise de côté pour l'album suivant. Liste des titres Face A : Rain (Rick Parfitt) - 4:33 Face B : You Lost the Love (Francis Rossi / Robert Young) - 2:58 Musiciens Francis Rossi : guitares. Rick Parfitt : chant, guitare. Alan Lancaster : basse. John Coghlan : batterie, percussions. Charts Références Single musical sorti en 1976 Chanson interprétée par Status Quo Single publié par Vertigo Records Chanson évoquant la pluie
Berezin UB
La Berezin UB (, Universalni Berezina, Berezin Universelle) est une mitrailleuse soviétique de calibre , conçue pour être montée sur avion et largement répandue durant la Seconde Guerre mondiale. Développement En 1937, M.E. Berezin commence à concevoir une nouvelle mitrailleuse de gros calibre chambrée en , le calibre utilisé par les mitrailleuses de l'infanterie. Ce nouveau modèle passe les essais d'usine avec succès en 1938 et est déclaré apte au service en 1939 sous la désignation BS (, Berezin Sinkhronniy, Berezin Synchronisée). Sa cadence de tir est comparable à celle du Browning M2, faisant d'elle l'arme défensive idéale pour les avions. Bien qu'étant un modèle réussi, la BS n'est pas exempte de défauts, le plus grand étant son rechargement par câble qui nécessite une grande force physique. Un développement ultérieur aboutit au modèle UB, décliné en trois versions : UBK (Krylyevoi, pour les ailes), UBS (Sinkhronniy, synchronisée), et UBT (Turelniy, pour la tourelle), l'UBK et l'UBS étant à rechargement par air comprimé. L'UB est admis en service le , deux mois à peine avant l'ouverture du front de l'Est. Description La Berezin UB est une mitrailleuse à rechargement par emprunt de gaz et à refroidissement à air, chambrée en 12,7 × 108 mm. Les munitions sont amenées via une bande désintégrante, un système unique dans lequel chaque nouvelle munition aide à extraire la cartouche déjà utilisée. Un autre détail inhabituel est le fait que cette bande soit avancée durant le mouvement de retour de la partie mobile de la mitrailleuse et non durant le recul. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'UB, dans toutes ses variantes, a été utilisée par une grande majorité des avions soviétiques. Références Voir aussi Développement conjoint: Canon automatique Berezin B-20 Armes similaires Browning M2 Sources Mitrailleuse Arme embarquée dans un avion Arme militaire fabriquée en Union soviétique
Maurice Ward
Maurice Ward était un inventeur britannique, essentiellement connu pour son invention d'une substance thermiquement isolante particulièrement efficace, le starlite. Malgré l'intérêt de nombreux industriels et de la NASA, Ward n'a jamais accepté de dévoiler la composition de son invention. Maurice Ward a produit de nombreuses démonstrations sur YouTube, consistant notamment à chauffer un œuf avec un bec bunsen sans le cuire, même après plusieurs minutes. Ward a vécu jusqu'en . Il aurait transmis le secret de fabrication à sa femme et ses quatre filles, mais celles-ci n'ont jusqu'à présent jamais produit un échantillon qui pourrait prouver que Ward n'a pas emporté son secret dans sa tombe. Notes et références Liens externes Démonstration du starlite sur youtube Naissance en 1933 Décès en mai 2011 Inventeur britannique
James Tinling
James Tinling, né le à Seattle, États-Unis) et mort le à Los Angeles, Californie, est un réalisateur de films américain. Biographie James Tinling commence à travailler dans le cinéma pendant la période du cinéma muet en tant qu'accessoiriste et cascadeur avant de réaliser ses premiers films à partir de 1927. Il a principalement travaillé pour la 20th Century Fox dans les années 1930 et 1940. Il est considéré comme l'un des meilleurs réalisateurs de films de série B et est connu pour avoir réalisé de nombreux westerns et comédies légères, dont Charlie Chan à Shanghaï () (1935). Filmographie partielle 1927 : Very Confidential 1928 : Soft Living 1928 : Don't Marry 1929 : Sa vie m'appartient () 1929 : L'amour dispose () 1929 : Words and Music 1930 : Le Prix d'un baiser () 1930 : El precio de un beso 1930 : For the Love o' Lil 1931 : The Flood 1932 : El caballero de la noche 1933 : El último varon sobre la Tierra 1933 : Arizona to Broadway 1933 : The Last Trail 1933 : Jimmy and Sally 1934 : Three on a Honeymoon 1934 : Quelle veine ! () 1934 : Love Time 1935 : Señora casada necesita marido 1935 : George White's Scandals 1935 : Les Nuits de la pampa () 1935 : Charlie Chan à Shanghaï () 1935 : Welcome Home 1935 : Your Uncle Dudley 1936 : Every Saturday Night 1936 : Champagne Charlie 1936 : Educating Father 1936 : Pepper 1936 : Back to Nature 1937 : The Holy Terror 1937 : The Great Hospital Mystery 1937 : Angel's Holiday 1937 : Sing and Be Happy 1937 : Quarante-cinq papas () 1938 : Change of Heart 1938 : Monsieur Moto sur le ring () 1938 : Passport Husband 1938 : Sharpshooters 1939 : Boy Friend 1941 : Le Dernier des Duane () 1941 : Riders of the Purple Sage 1942 : Lone Star Ranger 1942 : Sundown Jim 1943 : Cosmo Jones in the Crime Smasher 1946 : Rendezvous 24 1946 : Deadline for Murder 1946 : Strange Journey 1946 : Dangerous Millions 1947 : Second Chance 1947 : Roses Are Red 1948 : Night Wind 1948 : Trouble Preferred 1951 : Les Nouveaux Exploits de Robin des Bois () Notes et références Liens externes Naissance à Seattle Réalisateur américain Naissance en mai 1889 Décès en mai 1967 Décès à Los Angeles Décès à 78 ans
Kepler-296 b
est une planète extrasolaire (exoplanète) confirmée en orbite autour de l'étoile . Détectée par le télescope spatial Kepler, sa découverte, par la méthode des transits, a été confirmée en 2015. Liens externes Kepler-296 b sur la base de données Exoplanet Data Explorer Kepler-296 b sur la base de données NASA Exoplanet Archive Kepler-296 b sur le site de la mission Kepler Exoplanète découverte en 2015 Exoplanète découverte par la méthode des transits Exoplanète découverte grâce à Kepler
Lycée Louis-Rascol
Le lycée et le lycée professionnel Louis-Rascol à Albi est une cité scolaire qui accueille environ 2000 élèves et étudiants. Louis Rascol est le nom d'un ancien proviseur du lycée. Enseignements Situé en centre ville sur un campus de 14 hectares, il propose des formations conduisant au BEP, baccalauréat professionnel, baccalauréat général et technologique industriel et tertiaire. Le secteur post-bac comprend huit sections de techniciens supérieurs différentes des domaines industriels et tertiaires, deux classes préparatoires aux grandes écoles, filières ATS et TSI et une licence professionnelle en partenariat avec l’université Paul-Sabatier. De plus, la cité possède une plate forme technologique, réalisant via des partenariats école/entreprise, le transfert de technologies au PME/PMI. Enfin, elle accueille le siège du Greta "Tarn Nord". Classement du Lycée En 2015, le lycée se classe sur 14 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 1002 au niveau national. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet). Clubs Le lycée possède un Club Robotique qui participe chaque année à la coupe de France de robotique. En 2007, l'équipe a fini . Initiatives pédagogiques et technologiques Années 1970 En 1975, dans un objectif avant-gardiste d'initiation à l'informatique des élèves et enseignants intéressés, le lycée Louis-Rascol, à Albi, fut éligible à l'opération ministérielle dite « Expérience des » : utilisation de logiciels, et enseignement de la programmation en langage LSE, en club informatique de lycée, pour de l'enseignement secondaire. À cet effet, dans une première phase, quelques professeurs du lycée, enseignants de diverses matières, furent préalablement formés de manière lourde à la programmation informatique. Puis, dans une seconde phase, l'établissement fut doté d'un ensemble informatique en temps partagé comportant : un mini-ordinateur français Télémécanique T1600 avec disque dur, un lecteur de disquettes , plusieurs terminaux écrans claviers Sintra TTE, un téléimprimeur Teletype ASR-33 et le langage LSE implémenté ; tout ceci ayant permis de mettre en œuvre sur le terrain cette démarche novatrice, avec du matériel informatique ultra-moderne pour l'époque. Personnalité ayant fréquenté ce Lycée Bernard Laporte : entraîneur de l'équipe de France et du RC Toulon, Secrétaire d'État et Président de la Fédération Française de rugby. Vincent Moscato : International de rugby à XV en équipe de France, consultant télévisuel et acteur. Liens externes Notes et références Louis Rascol Albi
Gröhn
Gröhn est un patronyme finnois pouvant désigner: Patronyme (né en 1963), musicien finlandais (né en 1969), sculpteur finlandais , architecte finlandais Voir aussi Homonymie de patronyme Patronyme finnois fi:Grön
Rue du Marchis
La rue du Marchis est une rue du centre-ville de Laval, en France. Situation et accès Elle relie la rue de l'Ancien-Évêché à la rue Saint-Mathurin. Origine du nom Son nom signifie « rue du marché », et rappelle qu'elle se trouve à l'emplacement d'un ancien champ de foire. Historique La rue du Marchis se trouve à l'extérieur des remparts de Laval. Elle forme approximativement la limite sud d'un champ de foire apparu au , et qui s'étendait jusqu'à la place Hardy-de-Lévaré. Cet espace accueillait aussi un tribunal, mais il est détruit pendant la Guerre de Cent Ans, et les activités commerciales sont relocalisées dans de la ville close au , sur l'actuelle place de la Trémoille. Le champ de foire est alors vendu en parcelles qui sont progressivement construites. Son contour reste néanmoins visible, et il correspond aujourd'hui au carré compris entre la rue du Marchis au sud, la rue Saint-Mathurin à l'est, la rue Marmoreau au nord et la rue de l'Ancien-Évêché à l'ouest. Au , les environs de la place du Gast deviennent la résidence de l'élite locale, et la rue du Marchis accueille plusieurs maisons de notables. En 1763, la Société du Jardin Berset s'installe dans cette rue. Jusqu'au , la rue du Marchis telle qu'elle est désignée aujourd'hui était appelée « chemin du champ de foire », et c'était l'actuelle rue de l'Ancien-Évêché qui portait alors le nom de « rue du Marchis ». Ces changements de noms ont été motivés par la construction du palais épiscopal en 1861. L'évêque déménage rue du Cardinal-Suhard en 1908, et la « rue de l'Évêché » devient « rue de l'Ancien-Évêché ». Bâtiments remarquables et lieux de mémoire L'Hôtel Périer du Bignon, au numéro 7, construit en 1777. Notes, sources et références Voir aussi Liste des voies de Laval (Mayenne) Centre-ville de Laval (Mayenne) Centre-ville de Laval (Mayenne) Marchis
(32160) 2000 MT2
est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes découvert en 2000. Description a été découvert le à l'observatoire astronomique de Bergisch Gladbach en Allemagne par Wolf Bickel. Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,16 et une inclinaison de 2,55° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 15,2 et un albédo estimé à 0,074. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (32001-33000) Ceinture d'astéroïdes Liens externes Références Objet céleste découvert en 2000 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par Wolf Bickel Objet céleste découvert à l'observatoire astronomique de Bergisch Gladbach
Amphipolis (dème)
Amphipolis (grec moderne : ) est un dème (municipalité) de la périphérie de Macédoine-Centrale, dans le district régional de Serrès, en Grèce. Il a été créé sous sa forme actuelle en 2010 dans le cadre du programme Kapodistrias, par la fusion des anciens dèmes d'Amphipolis, de Rodolívos, de Kormísta et de Próti devenus des districts municipaux. Il tient son nom de la cité antique d'Amphipolis. Dème en Macédoine-Centrale
Jeu de rôle animal
Un jeu de rôle animal (petplay, ponyplay, ponyism, kittenplay ou puppy-play en anglais) est un jeu de rôle sexuel érotique. Dans sa forme de jeu de rôle érotique, un ou plusieurs participants peuvent prendre le rôle d'un animal réel ou fictif, dont le comportement et les agissements sont déjà inculqués ou, dans un contexte sexuel, prendre le rôle d'un dresseur ou soigneur (voire d'un partenaire consentant). Habituellement, le jeu de rôle animal implique une transformation volontaire d'un humain en un animal. Les exemples notables d'animaux incluent canidés (chiot, chien, loup), félins (chat, chaton, lion) ou équidés (poney, cheval). Le jeu de rôle animal est pratiqué à des fins sociales et, ou sexuelles. Il prend source auprès de la communauté des fétichistes et du BDSM. Description Les origines du jeu de rôle animal et du petplay sont sans doute diverses et variées, encore une fois dépendantes des participants impliqués. Cependant, ses origines peuvent être influencées par le fait de porter un costume, la fiction, les mythes et légendes, et les différents aspects du jeu de rôle. Les premières images relatant le jeu animal (en particulier le pony play) auraient été exposées dans les œuvres de John Willie, principalement dans le magazine BIZARRE publié de 1948 à 1959. La première commercialisation de ce fétiche a été faite par Simon Benson, le fondateur du site Petgirls. Le jeu de rôle animal implique parfois mais pas systématiquement divers accessoires comme une laisse, des chaînes, un baillon, un collier, un harnais, un catsuit, un collant de corps, un plug anal, une muselière, des bottes de ballet Utilisation érotique Comme pour la plupart des jeux de rôles érotiques, le jeu de rôle animal, dans un contexte relationnel et sexuel, implique particulièrement la personnalité des participants et leur humeur durant le jeu. Ce jeu de rôle peut varier d'une simple imitation à une modification radicale. La simple imitation peut inclure des bruits d'animaux (du cheval au chien), des comportements joueurs, dominateurs voire soumis (typiques d'un chat ou d'un chien). La modification radicale, quant à elle, implique éventuellement le déguisement total d'un humain en un animal avec le port de masque, prothèses voire d'objets de bondage. Pour la plupart des participants, le jeu de rôle n'a aucun lien avec la bestialité voire la sexualité, et peut être un sujet controversé au sein de la communauté BDSM et des pratiquants du Jeu de rôle animal. Notes et références Liens externes Site internet de Puppy Play France (association française sur le puppy play) Documentaire sur le pony play Site internet Pupplay.info Article de Slate.fr sur le puppy play Reportage Tracks/Arte sur le puppy play Flyer d'information sur le puppy play Site internet de Pup & Co (association française sur le puppy play et le pet play) Fétichisme sexuel
H-Kayne
H-kayne est un groupe marocain de hip-hop, originaire de Meknès. Formé vers 1996, le groupe se compose de Adil Sif Lssane, Hatim HB2, Azzedine Ter-Hoor, Otmane, et de DJ Khalid. Ce groupe réussit à fédérer le public, et à établir un premier contrat avec une grande maison de production, Platinium Music, une succursale d'Universal Music. Des titres comme Issawa Style, F'mo hadak, FL'Houma et H-K Kima Dima propulsent cette formation musicale dans les années 2000. Biographie Origines et débuts Le groupe, pionnier du rap au Maroc, est à l'origine formé sous le nom de Dogs, et par la suite 15/3-MKS, qui était au départ composé de quatre membres : Adil, Azeddine, Otmane, et Hatim ; Hatim poursuivait en parallèle, en 1998, des études à Montpellier, en France. L'idée du groupe émerge vers 1996 à Meknès. À cette époque, tous les futurs membres se passionnent pour le hip-hop, passant par toutes les composantes de cette culture : danse, chorégraphie, breakdance ; ils finissent par ressentir l'envie de s'exprimer, ce qui a donné les premiers freestyles et les premiers textes du groupe. En février 2001 à Montpellier, DJ Khalid fait la connaissance de Hatim, membre du groupe Dogs dont le succès est grandissant au Maroc. Après avoir écouté le premier album des Dogs, Hdaw Dogs Jaw, DJ Khalid est intéressée par un projet avec le groupe puisque leur style lui plait. Après de longues démarches, la formule Dogs + DJ Khalid donne naissance au concept H-Kayne. Un an plus tard, en 2002, le collectif se retrouve à Meknès (Maroc) pour donner naissance aux premières productions H-Kayne, mais l'enregistrement prévu à Montpellier est compromis à cause d'un refus de visa. Le groupe commence alors l'enregistrement de la maquette de l'album dans un studio de fortune aménagé dans une chambre de 9 m² avec des couvertures en guise d'isolation phonique. Au bout de trois semaines la maquette est prête. 1 Son 2 Bled'Art et HK 1426 Le , H-Kayne fait sa première apparition sur scène dans le cadre du Boulevard des jeunes musiciens dans la ville de Casablanca, et remporte le premier prix dans les catégories rap et hip-hop. La prestation ne passe pas inaperçue, les sollicitations affluent. Le , le groupe continue sur sa lancée en donnant un concert d'une heure et demie à l'institut français de Meknès devant un large public. Grâce à cette prestation H-Kayne se voit proposer une tournée dans plusieurs instituts français du royaume courant 2004. En janvier 2004, H-Kayne auto-produit et publie un premier album, intitulé 1 Son 2 Bled'Art, qui connait un grand succès à travers tout le Maroc. H-Kayne signe au label Platinium Music, une maison de disques et succursale d'Universal Records, et publie, en 2005, HK 1426, son deuxième opus. Le site web Jeune Afrique classe l'album huitième sur les dix ayant marqué l'histoire du rap africain. L'album comprend le single à succès Issawa Style. Ce single s'installe et se popularise dans 78 pays. HK 1426 et 1 Son 2 Bled'Art deviendront des hits mondiaux en 2006 et 2008, respectivement. H-Kaynology et nouvel album Avant la sortie d'un troisième album, le groupe enchaîne les concerts au Maroc et à l’étranger, notamment en Espagne, France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Égypte, Tunisie et Algérie. Le sort H-Kaynology, qui contient douze titres, produit entre autres par Sayd des Mureaux, producteur de Rohff, Booba, Diam's, etc., et Hammadi Boujmal, qui a aussi produit des titres pour MTV et Ludacris, entre autres. En 2011, H-Kayne est nommé ambassadeur de bonne volonté au Maroc pour le programme des Nations unies pour le développement. Le groupe est également été décoré par Mohammed VI du Wissam de la récompense nationale. Au début de 2016, H-Kayne s'associe à la chanteuse française Kenza Farah pour une chanson intitulée On est posé, accompagnée par un clip tourné à Marrakech. Vers 2016-2017, le groupe annonce la sortie d'un nouvel album. En janvier 2017, ils publient le single clippé Gana, extrait de leur futur album. En , le groupe publie un autre single, Ana hor, arrangé par DJ Abdel, et aussi accompagné d'un clip, tourné dans le désert d’Agfay à Marrakech, et qui est une fusion de plusieurs styles musicaux. Festivals H-Kayne remporte beaucoup de succès en France et en Espagne, de nombreux festivals français les accueillent. Ils ont aussi participé à des nombreux festivals au Maroc comme ceux de Maroc Telecom, Meditel, Wana, et Festival Mawazine. Discographie Albums studio Hors-albums Kolchi Khout - feat. Casa Crew Sma3ni - feat. Don Bigg, Steph Ragga Man, Khanssa Batma Maroc Connection - feat. K-Libre, Crazy-H, Hel-Lamkane, et Lil' Komy Kbala - feat. Darga 3ti Damak Meknes City to NYC - feat. DJ King SamS et Black Rob Clips Issawa Style F'mo Hadak F-l L'houma (extrait avec le clip Issawa Style) Sma3ni Maroc Connection Jil chdid A la marocaine Notes et références Liens externes Groupe marocain de hip-hop Groupe musical formé en 1996
Chouette de Minerve
Dans la mythologie grecque, la Chouette chevêche (Athene noctua) représente ou accompagne traditionnellement Athéna, la déesse vierge de la sagesse, ou Minerve, son incarnation syncrétique dans la mythologie romaine. En raison de cette association, l'oiseau, souvent appelé chouette de Minerve ou la chouette d'Athéna, a été utilisé comme symbole de la connaissance, de la sagesse, de la perspicacité et de l'érudition dans le monde occidental. Monde classique Grèce Les raisons de l'association d'Athéna et de la chouette sont incertaines. Certains mythographes, tels que David Kinsley et Martin P. Nilsson, suggèrent qu'elle pourrait descendre d'une déesse du palais minoen associée à des oiseaux et Marija Gimbutas prétend retracer les origines d'Athéna à une ancienne déesse européenne des oiseaux et des serpents. Cynthia Berger explique quant à elle son utilisation comme symbole de sagesse par des caractéristiques telles que la capacité à voir dans le noir. D’autres enfin, comme William Geoffrey Arnott, proposent une simple association entre les mythes fondateurs d'Athènes et le nombre important de ces oiseaux dans la région (un fait noté depuis l'antiquité par Aristophane dans Les Oiseaux et Lysistrata). Quoi qu’il en soit, la ville d’Athènes semble avoir adopté la chouette comme preuve de son allégeance à sa déesse protectrice qui, selon un mythe étiologique populaire reproduit sur le fronton occidental du Parthénon, a obtenu la faveur de ses citoyens en leur offrant un cadeau plus attrayant que Poséidon. Les Athéniens reproduisaient généralement les chouette sur des vases, des poids et des amphores remis aux Jeux Panathénaïques. Cette chouette est même devenue l’avers commun des tétradrachme athéniens après et selon Philochore, le tétradrachme athénien était connu sous le nom de glaux (, ) dans tout le monde antique et dans la numismatique actuelle. Ces oiseaux furent même utilisés pour motiver les Athéniens dans les batailles contre d'autres villes grecques, comme lors de la victorieuse bataille d'Agathocles de Syracuse sur les Carthaginois en -310 (les chouettes qui volaient dans les rangs étaient interprétées comme une bénédiction d’Athéna) ou dans la bataille de Salamine, dont témoigne Plutarque dans la biographie de Thémistocle. Rome L'association entre la chouette et la déesse s'est poursuivie à travers Minerve dans la mythologie romaine, bien que cette dernière l'adopte parfois simplement comme un oiseau sacré ou favori. Par exemple, dans les Métamorphoses d’Ovide, Cornix le corbeau se plaint que sa place de déesse de l'oiseau sacré est occupée par la chouette, qui, dans cette histoire particulière se révèle être Nyctimène, une fille maudite d'Épopée, roi de Lesbos. L’ancien folklore romain considérait les chouettes comme annonciatrices de mort si elles hululaient perchées sur un toit. On croyait aussi que placer une de leurs plumes à proximité d’un dormeur pouvait l’inciter à révéler ses secrets. Métaphore philosophique Georg Wilhelm Friedrich Hegel, philosophe idéaliste allemand du écrivit que signifiant que la philosophie ne comprend un processus historique qu'au moment où il est achevé. La philosophie n'apparaît que dans la , car elle ne comprend qu'avec du recul. Voir également Chevêche d'Athéna (Athene noctua) Nyctimène Mythologie romaine Notes et références Georg Wilhelm Friedrich Hegel Mythologie romaine dans l'art et la culture Mythologie grecque
Lương Xuân Trường
Lương Xuân Trường, né le à Tuyên Quang au Viêt Nam, est un footballeur international vietnamien, qui évolue au poste de milieu central. Biographie Débuts et formation Né le à Tuyên Quang, dans la province de Tuyên Quang. Deuxième enfant de Lương Bách Chiến, ouvrier de Tuyên Quang Power Company, ancien footballeur amateur, et il a une grande sœur. Il est intéressé par le football depuis son enfance, vers l'âge de cinq ans. En 2007, lors d'une compétition à Hanoï, avec l'équipe de la province de Tuyên Quang des moins de 13 ans. Son équipe se trouvait dans le même hôtel avec les recruteurs du HAGL - Arsenal JMG. Il passe les essais et est accepté dans l'Académie. En , avec Nguyễn Công Phượng, Nguyễn Tuấn Anh et Trần Hữu Đông Triều sont les quatre joueurs de l'Académie qui ont reçu une invitation de s'entrainer avec l'équipe anglaise d'Arsenal FC des moins de 17 ans. Hoàng Anh Gia Lai En 2015, Xuân Trường est promu en équipe première. Il est le nouveau capitaine de l'équipe première. Il fait ses débuts en V.League 1 le lors de la journée du championnat contre Sanna Khánh Hòa. Il inscrit son premier but durant cette rencontre (victoire 4-2 du HAGL). En février, il se blesse lors de la septième journée du championnat contre le XSKT Cần Thơ une blessure de 4 mois. En juin, il fait son retour lors de la treizième journée contre Becamex Bình Dương. Il termine la saison 2015 avec un but en dix-huit apparitions. Prêt à l'Incheon United Le , il est prêté sans option d’achat au club sud-coréen de l'Incheon United pour une durée de deux ans en K League Classic. Il est devenu le premier joueur vietnamien à jouer en K League. Le , il fait ses débuts pour Incheon United en K League contre le Gwangju FC. Il commence la rencontre comme titulaire, et sort du terrain à la de jeu, en étant remplacé par Kim Dae-kyung. Le match se solde par une défaite 1-0 d'Incheon. Carrière internationale Lương Xuân Trường compte 35 sélections avec l'équipe du Viêt Nam depuis 2016. En , il est convoqué pour la première fois en équipe du Viêt Nam par le sélectionneur national Nguyễn Hữu Thắng, pour les matchs des éliminatoires de la coupe du monde 2018 contre Taïwan et l'Irak. Le , il honore sa première sélection contre Taïwan en lors d'un match des éliminatoires de la coupe du monde 2018. Statistiques Notes et références Liens externes Footballeur international vietnamien Joueur de l'Incheon United FC Joueur du Gangwon FC Naissance en avril 1995 Naissance au Viêt Nam
La Disparition de mon enfant
La Disparition de mon enfant () est un téléfilm américain réalisé par Paul A. Kaufman et diffusé le sur et en France le sur TF1 puis rediffusé sur cette même chaîne le . Intrigue L'histoire décrit la lutte de Luz Cuevas (joué par Judy Reyes) pour retrouver sa fille, Delimar Vera Cuevas, disparue en 1997. Delimar a 10 jours quand Luz et son mari Pedro (joué par Héctor Luis Bustamante) décident de fêter sa naissance. Or, ce soir-là, un incendie ravage leur maison. Les parents et leurs deux garçons Wilfredo et Israël sont indemnes mais le nouveau-né est introuvable. Quand Luz accourt dans la chambre du bébé elle découvre que le berceau est vide. Les policiers affirment que la petite Delimar a péri dans l'incendie, même si le corps du nourrisson n'a pas été retrouvé et qu'il n'y ait pas eu d'enquête. Luz est pourtant convaincue que son bébé a été enlevé et que le feu a été allumé pour masquer la vérité. Mais personne ne la croit, même pas Pedro qui finit par la quitter. Six ans après le sinistre, alors qu'elle est invitée pour un anniversaire, Luz croise Valerie Valleja (incarné par Ana Ortiz) qui était à la fête le jour où Delimar a disparu. Elle est avec une petite fille de six ans qu'elle présente comme sa fille mais Luz la reconnaît... Persuadée qu'il s'agit de Delimar, elle lui dit qu'elle a du chewing-gum dans les cheveux et en prélève quelques-uns pour un test ADN. Aidée par Angel Cruz, un homme politique défenseur des causes perdues, elle va chercher à prouver que c'est sa fille. Commence alors une enquête sur Valerie Valleja au cours de laquelle la police découvre que ce n'est pas son enfant. Le test ADN confirmera que la petite fille est bien Delimar. Faits réels Le scénario est inspiré de faits réels. Comme le décrit ce téléfilm, la fille de Luzaida "Luz" Cuevas et Pedro Vera, Delimar, a été enlevée par Carolyn Correa, une amie éloignée d'un cousin de Pedro à Philadelphie, aux États-Unis. Le , Carolyn, 42 ans, provoque délibérément un incendie dans la maison du couple pour couvrir l'enlèvement. Elle a ensuite élevé l'enfant comme durant 6 ans comme si c'était la sienne, sous le nom d'Aaliyah Hernandez. En Janvier 2004, Luz assiste à une fête d'anniversaire chez une de ses connaissances et lorsqu'elle y voit le visage d'Aaliyah, elle sait d'instinct qu'il s'agit de Delimar. Avec l'aide d'un représentant de l'État, Luz Cuevas parvient à prouver, par une série de tests ADN, qu'elle est bien la mère de l'enfant. Carolyn fut emprisonnée et inculpée notamment d'incendie criminel et d'enlèvement d'enfant. Carolyn Correa choisit à l'audience du de ne pas contester l'accusation d'enlèvement. Elle fut condamnée à 30 ans de réclusion dont 9 ans assorties d'une peine de sûreté. Même si l'on suppose qu'elle avait un complice, il n'a jamais été arrêté. Le père de Delimar, Pedro Vera, divorcé d'avec la mère de la fillette en 2002, n'a pas été autorisé à assister à la fête pour les retrouvailles, conformément aux souhaits de Luz qui suspectait la famille de Pedro d'être d'une certaine manière impliquée dans l'enlèvement, ce que celle-ci réfuta. Fiche technique Réalisation : Paul A. Kaufman Scénario : Christopher Canaan et Maria Nation, d'après une histoire de Christopher Canaan Production : et TF1 Durée : 89 minutes Pays : , Distribution Judy Reyes : Luz Cuevas Ana Ortiz : Valerie Valleja Héctor Luis Bustamante : Pedro Vera Marlene Forte : Tatita A Martinez : Angel Cruz Jillian Bruno : Delimar Vera / Aaliyah Juana Samper : Gloria : Barbara Sanchez Zak Santiago : Brian Santos : Detective Ronald Rickman : Detective Eddie Gutierrez David Canales-Zorrilla : Israël - 6 ans Daniel Vasquez : Wilfredo - 5 ans Chris Duran : Israël - 12 ans Alejandro Chavarria : Wilfredo - 11 ans Victor Favrin : Carlos Patricia Mayen-Salazar : Paula Alejandro Rae : Jose Robin Douglas : Lucy Camerena Luz Elena Rubio : Ceci Vanessa Burns : Lab Technician Cam Cronin : DNA Technician Pablo Silveira : Technician Vanesa Tomasino : Woman 1 Références Liens externes Téléfilm américain des années 2000 Téléfilm canadien des années 2000 Téléfilm diffusé en 2008 Téléfilm de Lifetime Téléfilm dramatique Enlèvement d'enfant
Cheval dans les mines
L'utilisation du cheval dans les mines est indissociable de l'ère industrielle, en particulier de la seconde moitié du aux années 1950, dans tous les pays qui pratiquent l'extraction du charbon. Aux , les chevaux ne sont utilisés qu'en surface par les compagnies minières, ils actionnent alors plusieurs mécanismes. Dès le , ils sont descendus aux fond des mines. Chevaux et poneys deviennent les auxiliaires des mineurs en tirant des berlines. Ces animaux sont descendus en position verticale et rarement remontés des galeries souterraines. La remontée des chevaux se généralise dans les années 1920. Ils sont généralement bien traités par les mineurs, mais les rudes conditions de travail les exposent, tout comme les hommes, à des blessures et à de nombreux dangers. Les derniers chevaux des mines sont remplacés par des locomotives électriques durant les années 1960 en France. Les derniers poneys de mine disparaissent d'Angleterre dans les années 1980. Histoire du cheval minier par pays Les chevaux (et poneys) de fond sont essentiellement utilisés dans les pays qui exploitent le charbon, tels que la France, la Belgique, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et les États-Unis. En effet, l'utilisation de la machine à vapeur est impossible dans un environnement confiné. La présence du grisou rend les machines à vapeur et le moteur à explosion très dangereux dans les galeries. Dans les pays anglo-saxons, les poneys sont préférés et portent alors le nom de . France Durant toute l'ère pré-industrielle, notamment au , les chevaux ne sont utilisés qu'en surface, en particulier dans les gisements de sel et de fer. Au , ils sont employés dans les mines de charbon du Nord de la France, où on les attèle à un manège, lui-même relié à un tambour sur lequel sont enroulées des cordes de chanvre qui remontent les tonneaux de charbon (cuffat). Au fond des galeries, seule la force musculaire de l'homme est mise à profit, à travers le portage à dos, le traînage, et le roulage à bras. La machine à vapeur est importée d'Angleterre vers 1800 et parallèlement, la demande en charbon s'accentue. Les compagnies minières décident alors du recours à la traction animale dans les puits. Le premier cheval de fond français est descendu dans les galeries en 1821, dans la Loire a Rive-de-Gier. Les mines du Nord descendent leurs premiers chevaux en 1847 a Anzin, celles de la Moselle en 1865. Les chevaux de fond sont utilisés plus longtemps que pour le transport en surface, et restent un élément moteur important du travail minier ainsi que le seul moyen d'augmenter le rendement jusqu'aux années 1920, où l'usage des locomotives électriques se développe. Le recours au cheval commence à se limiter aux galeries moins accessibles tandis que les convoyeurs à bande se développent. En 1920, en France, chaque compagnie minière possédait environ 500 chevaux et en 1926, il y avait environ chevaux dans les mines au total. En 1936, les premiers congés payés sont étendus à ces animaux qui bénéficient d'une semaine de vacances par an, où ils sont remis au pré. Après la Seconde Guerre mondiale, la locomotive électrique remplaça encore davantage le cheval et en 1960, les compagnies minières françaises n'employaient plus que 130 de ces animaux. En 1969, le dernier d'entre eux fut remonté des galeries, et le cheval cessa définitivement d'être employé. Dans la région du Nord-Pas-de-Calais, l'homme chargé de conduire les chevaux dans les galeries se faisait appeler l'meneux d'quéviaux ou l'meneux d'bidets. Belgique L'exploitation houillère Léonard de France, dans la ville de Liège, possédait aussi des chevaux pour les travaux de fond. Une chronique datée de 1836 décrit des chevaux vivant à mille pieds de profondeur, dont certains n'ont plus vu la lumière du jour depuis 1823 : Royaume-Uni Des poneys (pit ponies) commencèrent à être utilisés sous terre, souvent en remplacement des enfants ou des femmes, lorsque les distances entre la mine de charbon et la surface devinrent plus grande. La première utilisation connue d'un poney de fond en Grande-Bretagne eut lieu dans le bassin de Durham en 1750. Des années plus tard, le transport mécanique fut introduit sur les allées minières principales en remplacement des poneys, et ces derniers eurent tendance à se limiter aux trajets courts dans des veines de charbon liées à l'allée principale, qui étaient plus difficiles à mécaniser. En 1984, 55 poneys étaient encore utilisés en Grande-Bretagne, principalement par le National Coal Board dans la fosse moderne d'Ellington, au Northumberland. En 1913, à l'apogée de l'activité minière, il y avait poneys de fond en Grande-Bretagne. Le dernier cheval des mines de charbon britannique supposé, Robbie, fut mis à la retraite à Pant y Gasseg, près de Pontypool, en mai 1999. États-Unis Aux États-Unis, les premiers chevaux auraient été descendus dès 1805. Contrairement aux mines européennes, certaines mines américaines possèdent des voies d'accès en pente douce. L'utilisation du cheval dura jusqu'en 1970, dans les mines de charbon de Pennsylvanie, époque où est rapportée l'anecdote du , un animal nommé Voyageur, qui guida plusieurs mineurs vers la sortie après un effondrement avant de mourir d'épuisement. Sa lanterne est accrochée au tableau d'honneur des mineurs tombés et des compagnons morts dans la mine. Choix des chevaux Le travail dans les mines était extrêmement éprouvant pour les chevaux de trait, dont seuls les plus puissants et les plus résistants étaient retenus. En France, ces chevaux étaient généralement choisis âgés de 6 ans en fonction de leur ossature, de leur musculature et de la qualité de leurs sabots, qui était d'une importance primordiale pour pouvoir allonger leur durée d'exploitation au maximum. Les pieds étaient en effet soumis à des chocs permanents contre des rails métalliques et des rochers, et la progression s'effectuait parfois dans la boue. Les maréchaux-ferrant avaient beaucoup de travail à effectuer. L'esthétique ou la race de l'animal n'avaient aucune importance. La plupart des chevaux choisis étaient de puissants chevaux de trait, notamment de la race trait du Nord élevée dans la région du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, mais aussi des ardennais. Ces grands chevaux ne pouvant pas passer dans les galeries étroites, des mulets et des poneys de petite taille comme le shetland et le Pottok complétaient la cavalerie de fond, leur petite taille leur permettait de passer dans des galeries plus étroites, et leur grande force comparativement à leur taille était appréciée pour déplacer les charges qu'un homme n'aurait pu tracter. Le poney Pottok du Pays basque est réputé pour avoir travaillé dans les mines de sa région et du Nord de la France. En Angleterre, des chevaux de trait, comme les variétés du Cleveland Bay, pouvaient être utilisés sur plus voies souterraines, mais sur les passages plus étroits, de nombreux petits poneys ne dépassant pas de haut étaient nécessaires. Le Shetland était ainsi l'une des races les plus couramment utilisées en raison de sa petite taille. Dans l'entre-deux-guerres, les poneys ont été importés en Grande-Bretagne à partir des îles Féroé, de l'Islande et des États-Unis. Des hongre et étalons étaient utilisés. Les ânes aussi, à la fin du . Les poneys étaient choisis vigoureux, avec de l'os et de la masse musculaire, et le pied sûr. En vertu de la Loi sur les mines de charbon britanniques de 1911, les poneys devaient être âgés de quatre ans avant d'être mis au travail, ils pouvaient travailler ainsi jusqu'à une vingtaine d'années. Dressage et utilisation du cheval dans les mines Descente Les chevaux destinés au travail dans les galeries devaient être descendus dans les puits. Pour cela, ils étaient entravés des quatre membres, sanglés à un harnais solide en position verticale ou suspendus dans un filet, et descendus dans les galeries grâce à un câble d’acier. Un bandeau était placé sur leurs yeux pour éviter qu'ils n'aient peur, et leurs quatre jambes étaient solidement entravées pour éviter qu'ils ne se blessent. La paille qui était placée entre les jambes semble avoir eu pour fonction de les protéger. La descente s'effectuait toujours en position verticale pour éviter que le cheval ne s'asphyxie. À l'instar de nombreux animaux domestiques, le cheval ne supporte pas de ne plus sentir le sol sous ses pieds, ce qui rendait l'opération plus facile car il s'immobilise et n'ose plus bouger dès qu'il quitte le sol. Cette technique de descente par câbles resta le seul et unique choix possible jusqu'en 1935, où les premiers ascenseurs furent construits. Certains chevaux restaient traumatisés par le stress provoqué par ce type de descente, très inconfortable. L'opération étant délicate et difficile, lorsqu'un cheval était descendu par câbles, c'était quasiment pour toute sa vie, qui pouvait durer de 10 à 20 ans dans les galeries. Dans les rares cas où les chevaux étaient remontés, il fallait les réhabituer progressivement à la lumière du jour. Acclimatation et dressage Les chevaux étaient renommés par les mineurs dès leur arrivée dans les mines. Ils étaient ensuite acclimatés à ce nouvel environnement durant deux à trois semaines, et subissaient un dressage rigoureux. En effet, les conditions de travail dans les mines sont très éloignées de l'habitat naturel des chevaux, qui ne sont pas conçus pour travailler jusqu'à de profondeur, loin de la lumière et de la végétation. Certains mouraient au bout de quelques jours et le taux de mortalité général des animaux de fond est estimé à environ 30 %. Le travail se révélait très épuisant physiquement et stressant pour eux, puisqu'ils devaient marcher des heures durant le long des rails en tirant des wagonnets (ou berline) dans la poussière, le bruit, les cris et l'agitation. Ils étaient généralement dressés à la voix et dans les descentes par exemple, le meneur criait pour demander à son cheval d'amortir la poussée qui arrivait par l'arrière. Lorsque le meneur criait , le cheval devait au contraire tirer plus fort. L'heure de la pause était annoncée par le mot . Le cheval de fond semblait, dans l'ensemble, bien traité par les mineurs, ne serait-ce que pour de simples raisons de rentabilité économique. Les meneurs inexpérimentés pouvaient toutefois les blesser par accident ou les pousser à travailler au-delà de leurs forces. On rapporte que certains mineurs piquaient les flancs des chevaux avec le crochet de leur lampe et que cela rendait les animaux agressifs, ils tentaient même alors de mordre les mineurs. Les chevaux des mines étaient souvent victimes de blessures en raison des chocs sur les parois à cause de l'étroitesse des galeries. Lorsque les animaux s'essoufflaient ou manquaient d'appétit et par conséquent devenaient non-rentables, ils n'étaient pas forcément remontés à l'air libre mais affectés à des travaux moins pénibles. En général, les poneys de fond travaillaient un quart de huit heures chaque jour avec leur meneur, au cours duquel ils pouvaient charrier de charbon dans les galeries étroites. En moyenne, un cheval de trait minier déplaçait une charge de 7 wagons, chargés de de houille Conditions de repos Lorsqu'ils étaient mis au repos, les chevaux n'étaient pas remontés à la lumière du jour mais placés dans des semblants d'écuries rudimentaires aménagées dans la roche avec un râtelier et une caisse en bois. L'humidité ambiante a toujours empêché le stockage du fourrage qui pourrissait au bout de quelques jours, obligeant les mineurs à descendre les rations des chevaux tous les jours. Plus tard, soit au début du , l'humidité de ces écuries fut réduite en cimentant le sol. Les rats étaient attirés en grand nombre dans ces écuries aménagées. Les poneys étaient normalement logés dans ces écuries de fond et nourris avec une forte proportion de foin et de maïs. Légendes à propos des chevaux des mines Un certain nombre de rumeurs et de légendes courent sur les chevaux des mines. D'après les mineurs eux-mêmes, certains chevaux parvenaient à compter le nombre de chariots qu'on leur faisait déplacer grâce au bruit de chaînes qui accompagnait le roulage successif des chariots accrochés. Ils auraient ensuite refusé d'avancer si le nombre de chariots était plus grand que celui qu'ils avaient l'habitude de tirer. Une autre légende répandue veut que certains de ces chevaux soient devenus aveugles à la suite d'accidents ou d'un trop grand manque de lumière, et continuèrent à être employés car vraisemblablement, ils étaient capables de mémoriser les trajets répétitifs qu'ils empruntaient. Cheval minier dans la fiction Émile Zola s'est longuement documenté à propos du cheval minier pour écrire, notamment, Germinal dans lequel il fait un vibrant hommage à l'ami du minier avec qui il partage les souffrances et les risques. Objet de plusieurs pages, le cheval blanc, du nom évocateur de Bataille, doyen de la gent équine agé de douze ans, est traité comme un personnage à part entière, depuis dix années dans les puits, il y meurt noyé le jour d'un effondrement. Merveille nommé Trompette dans le roman, un cheval bai de trois ans vit depuis peu dans les puits. Dans le roman, Trompette meurt dans l'accident de la mine, poussant des cris terribles. Notes et références Annexes Articles connexes Clydesdale (cheval)/Trait du Nord/Ardennais (cheval)/Shetland (cheval)/Pottok The Stars Look Down Manège (machine) Liens externes Cheval dans les mines In a digital story, un ex-mineur du Nord-Est de l'Angleterre évoque sa vie et son travail avec son poney. Bibliographie Alain Marie, Le cheval ouvrier (DvD), EP TV/Striana, 62 minutes. Histoire du cheval Méthode d'exploitation minière Traction animale
Radisson (circonscription électorale)
Radisson est une circonscription électorale provinciale du Manitoba (Canada). Situé dans le nord-est de Winnipeg, le nom de la circonscription rappelle Pierre-Esprit Radisson, explorateur du . Les circonscriptions limitrophes sont Transcona et Springfield à l'est, Southdale au sud, River East au nord et Rossmere, Concordia et Saint-Boniface à l'ouest. Liste des députés Résultats électoraux Notes et références Circonscription provinciale au Manitoba
Tournoi de tennis de Seattle (WTA 1977)
Le tournoi de tennis de Seattle est un tournoi de tennis professionnel. L'édition féminine 1977 se dispute du au . Chris Evert remporte le simple dames. En finale, elle bat Martina Navrátilová, décrochant à cette occasion le de sa carrière sur le circuit WTA. L'épreuve de double voit quant à elle s'imposer Rosie Casals et Chris Evert. Résultats en simple Parcours 30 joueuses sont exemptées de premier tour. Tableau final Premiers tours Haut du tableau Bas du tableau Résultats en double Parcours Une première tête de série est exemptée de premier tour. Tableau Notes et références Voir aussi Articles connexes Tournoi de tennis de Seattle Saison 1977 de la WTA Lien externe Navigation WTA 1977 Seattle Tennis aux États-Unis en 1977 Tennis en janvier 1977 Sport en février 1977
Jean de Locquenghien
Jean de Locquenghien, seigneur de Melsbroeck, né le ou 1518, décédé en 1573 ou 1574, a été échevin, bourgmestre et amman de Bruxelles. Le , en tant que bourgmestre de Bruxelles, il donne le premier coup de pelle de la construction du canal maritime de Bruxelles à l’Escaut. Membre du lignage de Sleeus et membre d’une famille au service de Charles Quint, il est d’abord échevin de 1547 à 1548, bourgmestre en 1549, 1550 et 1553, et trésorier de 1551 à 1552. En 1554, il devient amman de l’ammanie de Bruxelles, poste qu’il tient jusqu’à sa mort. Il meurt à Pamele, près d’Audenarde, le ou 1574. Honneurs En 1841, une rue est percée au sur le prolongement de la rue du Grand Hospice jusqu’au canal est nommée en son honneur. Liens internes Magistrat de Bruxelles Lignages de Bruxelles Notes Bourgmestre de la ville de Bruxelles Membre du magistrat de Bruxelles Date de naissance non renseignée (XVIe siècle) Date de décès non renseignée (XVIe siècle) Personnalité du XVIe siècle Article dont des informations diffèrent sur Wikidata
Delille (homonymie)
Personnes Adrien Delille (1799-1877), prestidigitateur français ; Ernest Armand-Delille (1843-1883), peintre paysager français ; Henriette DeLille (1813-1862), religieuse créole franco-américaine ; Jacques Delille dit « l'abbé Delille » (1738-1813), poète et traducteur français ; Jean-Baptiste Delille (1912-1995), coureur cycliste français ; Louis Étienne Delille (1825-1890), homme politique français ; Marie-Laurence Delille, chanteuse et comédienne française. En hommage à l'abbé Delille Place Delille, contenant la fontaine Delille à Clermont-Ferrand Monument funéraire de l'abbé Delille, au cimetière du Père-Lachaise à Paris
Liste des sénateurs des Hautes-Pyrénées
Ve République Antoine Béguère (Républicains et indépendants) de 1959 à 1960 Paul Baratgin (Gauche démocratique) de 1959 à 1966 Robert Burret (Républicains et indépendants) de 1960 à 1965 Pierre Bourda (Gauche démocratique) de 1965 à 1974 Pierre Mailhé (Gauche démocratique) de 1966 à 1974 René Billères (Radicaux de gauche) de 1974 à 1983 Hubert Peyou (Rassemblement démocratique et européen) de 1974 à 1992 François Abadie (Rassemblement démocratique et européen) de 1983 à 2001 François Fortassin (Rassemblement démocratique et social européen) de 2001 à 2017 Josette Durieu (Socialiste) de 2001 à 2017 Michel Pélieu (Rassemblement démocratique et social européen) en 2017 IVe République Paul Baratgin (Gauche démocratique) de 1946 à 1959 Pierre Bourda (Gauche démocratique) de 1958 à 1959 Gaston Manent (Gauche démocratique) de 1948 à 1958 IIIe République Jean Adnet de 1876 à 1882 Louis Cazalas de 1876 à 1882 Germain Dupré de 1882 à 1891 Armand Deffis de 1882 à 1892 Jean Dupuy de 1891 à 1919 Gustave Baudens de 1893 à 1900 Alphonse Pedebidou de 1900 à 1925 Paul Dupuy de 1920 à 1927 Louis Noguès de 1925 à 1936 Manuel Fourcade de 1927 à 1940 Émile Mireaux de 1936 à 1940 Pyrénées-Hautes Senateurs
CorpusUL
CorpusUL est le dépôt institutionnel de l'Université Laval. Il est géré par la bibliothèque de l'institution. Le contenu, en libre accès, comprend des articles de recherche, des livres, des chapitres de livres, des rapports de recherche ainsi que les thèses et les mémoires de l'institution. Notes et références Voir aussi Liens externes CorpusUL Université Laval Archives au Québec
Wagon porte-automobiles
Un wagon porte-automobiles est un type de wagon ferroviaire plat spécial (type UIC-L) servant au transport d'automobiles. Il s'agit généralement de wagons ouverts ou grillagés pouvant accueillir les voitures sur deux niveaux ; des wagons à trois niveaux ont existé aux États Unis où le gabarit ferroviaire le permet. On distingue les fourgons porte-automobiles, de même apparence mais conçus pour rouler aux vitesses élevées des trains de voyageurs. Historique Au début du aux États Unis, le marché automobile étaient encore émergeant. Le niveau de production était assez faible et les voitures étaient expédiées dans des wagons couverts. Deux à quatre voitures pouvaient habituellement entrer dans un Boxcar. Mais, avec l'augmentation de la production, il fallut modifier les wagons pour faciliter le chargement. Ainsi apparurent des wagons plus longs, équipés de larges portes aux extrémités de la caisse. Ces adaptations s'avérèrent insuffisantes pour faire face à la demande croissantes d'automobiles. En 1923, le Grand Trunk Western Railroad a innové en modifiant un groupe de wagons plats de 61 pieds (18:59 m) à ossature bois en leur ajoutant une plateforme rabattables pour constituer un deuxième niveau et ainsi accroître leur capacité. Faute d'une mise au point suffisante, le concept est tombé dans l'oubli. Dans les années 1940 - 1950, certains chemins de fer ont expérimenté des dispositifs qui permettaient de lever une ou plusieurs voitures et de les transporter au-dessus d'autres dans un boxcar. Le succès de ces dispositifs a été limité en raison de leur utilisation et de leur tailles spécifiques. Ils ne se sont pas avérés rentables. À cette époque, aux États-Unis, la plupart des cirques voyageaient encore par chemin de fer. Ils utilisaient beaucoup de véhicules routiers, qui étaient transportés sur des wagons plats, généralement à l'arrière de leurs voitures particulières ou dans des sections séparées de leurs trains ; essentiellement, un train pouvait transporter les artistes et les employés alors qu'un deuxième train transportait les véhicules et de fret. Le principe de chargement des véhicules consistait à utiliser une chaîne de wagons plats. Une rampe provisoire a été placée à l'arrière des wagons plats et des pontons provisoires fractionnés relient les wagons deux à deux ; les véhicules routiers remontent le convoi sur sa longueur jusqu'à leur place de transport. On parle de chargement « style cirque ». Dans les années 1960, la plupart des chemins de fer ont commencé à charger leurs wagons plats de cette manière. Mais, même en allant jusqu'à six automobiles par wagon, beaucoup de place restait perdue au-dessus des voitures. La solution naturelle est de prendre les bâtis temporaires qui ont été utilisés pour empiler et charger les véhicules dans les box cars et de les installer de façon permanente sur des wagons plats. Grâce à ces plateformes, les automobiles peuvent être chargées sur deux niveaux. Des pontons rabattables sont ajoutés aux extrémités des wagons pour permettre aux véhicules de remonter le train sur toute sa longueur. Avec ces wagons il n'y a plus besoin de dispositif pour charger et décharger les voitures en hauteur. Il suffit juste d'une rampe à la bonne hauteur. Dans les années 1950, en Allemagne, la production de la Volkswagen Coccinelle a augmenté au-delà de la capacité des camions routiers. Les ingénieurs de Volkswagen ont travaillé avec les chemins de fer allemands pour concevoir un wagon qui reprendrait le principe d'une remorque porte-automobiles routière, mais de plus grande longueur. Ce wagon plat à deux niveaux pouvait transporter 10 voitures. C'est le premier wagon porte-automobile moderne. À la fin de 1957, le Canadian National Railroad (CN) a présenté une série de wagons à deux niveaux avec des portes en bout. Longs de 75 pieds (22,86 m), ils étaient grands pour l'époque et pouvaient transporter 8 véhicules. Ces wagons ont connu un grand succès et ont ouvert la voie aux porte-automobiles fermés actuels. Les wagons modernes se sont encore allongés pour augmenter leur capacité de chargement. En Europe, les fourgons porte-automobiles sont aujourd'hui aussi longs que les voitures de chemin de fer qu'ils accompagnent (26.40 m). Les wagons sont souvent doubles ou articulés, à essieux, ce qui leur permet de s'inscrire plus facilement dans des courbes serrées. Galerie de photographies Notes et références Voir aussi Articles connexes Matériel roulant ferroviaire Wagon Wagon plat Wagon
Jagdish Kashyap
Bhikkhu Jagdish Kashyap est un maître et traducteur bouddhiste. Il est né le à Ranchi, ville alors dans l'État de Bihar, en Inde ; il est mort le . Son nom de naissance était Jagdish Narain, et le nom Kashyap (ou Kashyapa, ou familièrement Kashyapji) lui a été donné à son ordination de bhikkhu en 1933. Formation universitaire BA (licence) au Collège de Patna, 1929, MA (maîtrise) de philosophie - Université hindoue de Bénarès, 1931, MA es sanskrit - Université hindoue de Bénarès, 1932. Biographie Après avoir fini ses maîtrises, Jagdish Kashyap désirait faire un travail doctoral en philosophie bouddhiste. On lui conseilla pour cela d'étudier le pāli, et il décida pour ce faire d'aller à Sri Lanka, au grand désarroi de ses parents ; ceux-ci accèptèrent finalement son départ, et en 1933 Kashyapji rejoignit le Vidyalankara Pirivena (qui de nos jours est l'université de Kelaniya). Il fut ordonné par le vénérable L. Dhammananda Nayaka Mahathero. Pendant son séjour au Vidyalankara Pirivena, il traduisit le Digha Nikāya en hindi. En route pour un voyage au Japon, il fut arrêté en Malaisie par la police, du fait de sa participation au mouvement de non-coopération de Gandhi. Il termina finalement son séjour par une année à Penong, où il apprit le chinois, vécut dans un vihara chinois, et édita un ensemble de conférences. En 1936, il revint à Sri Lanka pour y vivre dans un ermitage, dans une forêt, afin de pratiquer la méditation, chose très peu commune pour un bhikkhu à cette époque - si peu commune en fait que ses maîtres tentèrent de l'en dissuader ; mais Kasyapji continua toute sa vie à pratiquer la méditation. Vers la fin de 1936, il retourna en Inde, et en 1937 s'installa à Sarnath où il s'impliqua dans un travail savant et dans la traduction, principalement la traduction du canon pāli en hindi. À Sarnath, il s'affila à la Société de la Maha Bodhi (la principale organisation bouddhique de l'Inde à cette époque), et participa rapidement à l'organisation de la société et à son action sociale. Il devint le proviseur d'un nouveau lycée fondé par le secrétaire général de la Société de la Maha Bodhi, Devapriya Valisinha. Pendant son temps à Sarnath, il persuada également l'Université Hindoue de Bénarès d'offrir des cours de pāli, cours qu'il donna gratuitement, faisant même de temps en temps à pied le trajet de 36km séparant Sarnath et Bénarès. Pendant ce temps, Kasyapji enseigna pendant quelque neuf mois à un jeune moine anglais, Sangharakshita, en résidence chez lui. Sangharakshita, qui fonda par la suite l'Ordre Bouddhiste Occidental en 1968, considère Jagdish Kashyap comme un maître important, tant d'un point de vue spirituel que séculaire. En 1947, l'Inde étant devenue indépendante, il y avait chez les Indiens un sens nouveau d'identité. En 1949, Jagdish Kashyap fit le tour du pays de ses ancêtres, l'ancienne province de Magadha, qui était également le centre du bouddhisme ancien ; le nom même de l'État de Bihar vient de la présence de très nombreux viharas bouddhistes, dans le passé. Pour la première fois après de nombreux siècles, des villageois du Magadha virent un bhikkhu en robes orange et furent agréablement étonnés de constater qu'il parlait leur dialecte local, le magadhi. Les gens du pays avaient depuis longtemps oublié leur propre histoire, et Kasyapji pouvait en fournir nombre de détails : il pouvait préciser la véritable identité des images de bouddhas et de bodhisattvas qui étaient adorées en tant que dieux hindous ou déités locales. Il était aussi en mesure, en citant des passages des textes en pāli, de démontrer que le Magadha est encore étroitement lié à la langue magadhie. Après cette visite, Jagdish Kashyap proposa d'enseigner le pāli à l'université de Gaya et à l'université de Nâlandâ, à Bihar-Sharif. Plus tard, lorsque le gouvernement de l'État de Bihar décida de fonder un institut d'études pālies à Nâlandâ, son choix, pour la direction du projet, se porta de manière évidente sur Jagdish Kashyap. En 1951, cet institut devint le Nava Nalanda Mahavihara. 1956 fut l'année du 2.500ème anniversaire du parinirvana du Bouddha, que le gouvernement indien célébra sous le nom de Bouddha Jayanti. Dans le cadre des célébrations, le travail de Kasyapji pour éditer une version en devanagari du canon pāli fut accepté comme projet officiel, et fut conjointement commandé par le gouvernement de Bihar et le gouvernement de l'Inde. Les premiers volumes parurent en 1956, à l'occasion du Bouddha Jayanti, et la suite parut progressivement pendant les cinq ans qui suivirent - un énorme travail de marathonien de la part de Kasyapji. À un moment, il vendit sa maison pour payer les salaires des ouvriers qui faisaient la publication, palliant ainsi le retard des paiements officiels. Pendant le projet du Bouddha Jayanti, Jagdish Kashyap retourna à Varanasi et, en 1959, fut invité à être le premier professeur de pāli et de bouddhisme à l'université sanskrite de Varanasi. Il y resta jusqu'en 1965, où il revint à Nâlandâ pour être une seconde fois directeur du Nava Nalanda Mahavihara. Il prit sa retraite en 1973. Il avait déjà commencé à être diabétique, et devint gravement malade en 1974 ; il passa ses deux dernières années alité, au temple japonais de Rajgir, d'où il pouvait voir le Pic des Vautours et la Pagode de la paix nouvellement construite. Il mourut en 1976. Références D.C. Ahir. The Pioneers of the Buddhist Revival in India, Sri Satguru Publications, Dehli, 1989. Œuvres traduites en français Le Dhamma du Bouddha, traduit de l'anglais par Marguerite La Fuenta, Éditions Adyar, Paris, 1947. Liens externes Moine theravada Traducteur bouddhique Naissance en mai 1908 Naissance à Ranchi Décès en janvier 1976 Étudiant de l'université hindoue de Bénarès Décès à 67 ans
Ghoshavasu
Ghoshavasu est le septième empereur de l'empire Shunga. Il fut précédé par Pulindaka et Vajramitra lui succéda. Notes et références Empereur shunga
Système d'écoles publiques du comté de Mobile
Le Système d'écoles publiques du comté de Mobile (Mobile County Public School System ou MCPSS) est un district scolaire du comté de Mobile dans l'état américain d'Alabama. Le district a son siège au Mobile County Public Schools Central Office Campus, dans une zone non incorporée, près de Mobile. Histoire En 1991, le MCPSS était le plus grand district scolaire d'Alabama. Cette même année, le gouverneur de l'Alabama, Guy Hunt, annonça une réduction du budget de l'État pour l'éducation de 145 millions de dollars. Donc l'administration du MCPSS se prépara à une éventuelle fermeture. En 2001, le directeur Harold W. Dodge proposa l'élimination de tous les programmes parascolaires. Écoles Lycées Baker High School Blount High School Alma Bryant High School Citronelle High School Davidson High School John L. LeFlore Magnet High School M. G. Montgomery High School Murphy High School B.C. Rain High School Satsuma High School Shaw High School Theodore High School Vigor High School Williamson High School Notes et références Liens externes Écoles Publiques du Comté de Mobile French Mirga, Tom. "Powell Declines To Declare Mobile Board in Contempt." Education Week (EN). . "Alabama City Faulted on Bias." Associated Press dans The New York Times. . Comté de Mobile Éducation en Alabama Comté de Mobile
ALB
Sigle ALB est un sigle qui peut signifier : Armée de libération de la Bretagne. Code ALB ou alb est un code qui peut signifier : Albanie, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays), selon la liste des codes pays du CIO, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ; albanais (langue), selon la norme ISO 639 des codes des langues ; . Toponyme , une rivière allemande au nord de la Forêt-Noire ; en français, cette rivière est parfois appelée Jura. Autres ALB peut aussi signifier : Province d'Albacete, sur les plaques d'immatriculation espagnoles jusqu'en 1971 ; ALB, un musicien électro-pop français.
Tundu Lissu
Tundu Lissu, né le dans le district d'Ikungi, est un avocat et homme politique tanzanien. Il est le principal candidat d'opposition lors de l'élection présidentielle de 2020, représentant le parti Chadema. Biographie Fils de fermiers, Tundu Lissu a étudié le droit à l'université de Dar es Salam. Spécialiste des questions environnementales et des droits humains, il travaille pendant trois ans entre 1999 et 2002 pour la cellule de réflexion World Resources Institute, puis pour la Lawyers' Environmental Action Team (LEAT), une ONG de juristes défendant les droits des communautés rurales. Il exerce également comme bâtonnier de l’ordre des avocats de Tanzanie. Marié à une avocate, il est le père de deux enfants. Député de la région de Singida depuis 2010, il est le numéro deux de l'opposition au Parlement. En 2011, il est brièvement arrêté pour trouble à l'ordre public. Le , il est grièvement blessé par balles près de son domicile à Dodoma. Connu pour ses critiques virulentes à l'encontre du Président John Magufuli qu'il avait qualifié de dictateur, il a fait l'objet d'au moins six arrestations depuis le début de l'année, notamment pour sédition. Atteint de 16 balles et touché à l'estomac et à un pied, il est transféré dans un état critique au Dodoma Regional Hospital, puis à l'hôpital universitaire Aga Khan de Nairobi où il reste hospitalisé pendant quatre mois. L'opposition accuse le gouvernement d'être impliqué dans cette tentative d'assassinat. En , il est démis de ses fonctions de député en raison de son absence prolongée. Il passe sa convalescence en à Louvain Belgique. Il rentre finalement dans son pays en et obtient le mois suivant l'investiture présidentielle du parti Chadema après avoir battu ses deux opposants. Le , il déclare rejeter les résultats des élections donnant une large avance au président sortant. Notes et références Naissance en janvier 1968 Naissance en Tanzanie
Petit Piton
Le Petit Piton est l'une des deux montagnes qui surplombent la baie de la Soufrière dans le sud-ouest de Sainte-Lucie. Le Petit Piton se situe au milieu de la baie, au sud de la ville de Soufrière et au nord du Gros Piton. Cette montagne culmine à d'altitude, ce qui en fait le troisième relief de Sainte-Lucie après le mont Gimie et le Gros Piton. Annexes Articles connexes Géographie de Sainte-Lucie Pitons de Sainte-Lucie, patrimoine mondial de l'Unesco Liens externes Guide touristique de Sainte-Lucie Sommet à Sainte-Lucie
Orthochirus krishnai
Orthochirus krishnai est une espèce de scorpions de la famille des Buthidae. Distribution Cette espèce est endémique du Rajasthan en Inde. Elle se rencontre vers Jodhpur. Description La femelle holotype mesure . Publication originale Tikader & Bastawade, 1983 : « Scorpions Scorpionida : Arachnida. » The fauna of India, . The Zoological Survey of India, Calcutta, , (texte intégral). Liens externes The Scorpion Files : Jan Ove Rein, Trondheim, Norwegian University of Science and Technology Notes et références Buthidae Espèce de scorpions (nom scientifique) Faune endémique du Rajasthan
Antoine Victor Augustin d'Auberjon
Antoine Victor Augustin d'Auberjon, comte de Murinais, né le à Murinais (Isère) et mort le à Sinnamary, est un général et homme politique français. Biographie Antoine Victor Augustin d'Auberjon est le fils de Pierre Joseph d'Auberjon, marquis de Murinais, seigneur de La Balme et de Bonrepos, lieutenant-colonel du régiment de Sales et chevalier de l'ordre de Saint-Louis, et de Louise Geneviève Savary de Brèves. Son fils, Pierre Victor d'Auberjon de Murinais, marié à Marguerite Aglaé de Beaufort de Grandcourt, d'une famille de Provins, sera officier supérieur des gardes du corps de Louis XVIII et Charles X. Il est l'oncle de Guy Joseph François Thimoléon d'Auberjon de Murinais, député aux États généraux de 1789. Antoine Victor Augustin d'Auberjon est d'abord présenté de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1743 sans faire ses caravanes, et en 1759, il devient cornette au régiment des chevau-légers de Berry. Le , il passe enseigne aux gendarmes de Bourgogne, aide-major le , et major en second le . En 1766, il est nommé colonel du régiment du Dauphin, et il est fait brigadier de dragons le . Le , il est promu maréchal de camp. Il est élu, le 21 germinal an V, au Conseil des Anciens et se range parmi les membres les plus actifs des clichyens. Il meurt en déportation au bagne de Sinnamary en Guyane, après avoir été arrêté à la suite du coup d'État du 18 fructidor an V. Notes et références Sources bibliographiques . Le nobiliaire universel: ou, Recueil général des généalogies…, Volume 5 - Par marquis de Achille Ludovic Magny, Ludovic de Magny - 1858 Liens externes Général français du XVIIIe siècle Reçu de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem Postulant à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem Bagnard en Guyane française Membre du Conseil des Anciens Naissance en août 1731 Naissance dans le Dauphiné Décès à Sinnamary Décès en décembre 1798 Décès à 67 ans Mort en déportation
La Vosgienne
La Vosgienne est une marque de confiserie, appartenant depuis 2010 au groupe américain Mondelēz International (anciennement Kraft Foods), sous laquelle sont commercialisées des pastilles parfumées. Historique Cette confiserie est inventée en 1927 par André Deudon, un pharmacien des Vosges à Saint-Quentin dans l’Aisne , pour faire un médicament, afin d’atténuer les maux de gorge, à base de sucre et de sève de pin. En 1987, l'entreprise est rachetée par General Foods, qui possède en France les marques Malabar, Kréma et Hollywood. En 1993, La Vosgienne lance plusieurs gammes de parfum : suc de réglisse, suc des pins, suc de framboise et suc de menthe. En 1994, Dominique Lavanant joue pour la première publicité télévisée de « La Vosgienne », puis l'année suivante dans deux autres. En 1997, c'est Chantal Lauby qui figure dans les publicités de « La Vosgienne ». En 1997, l’entreprise arrête la recette à la menthe et c’est le même sort que vont connaître les recettes à la réglisse et à la framboise en 2002. La gamme Gommes Fraîches est lancée la même année. En 2010, Cadbury, devenu propriétaire de la marque, tente à nouveau de décliner les pastilles dans une recette fruitée parfum fraise. En 2010, la multinationale américaine Kraft Foods devient propriétaire de la marque. En 2011, la marque confirme que dorénavant les bonbons sont produits en Espagne. Ils n'ont plus grand chose à voir avec l'original à la résine de sapin des Vosges. La fabrication se fait également en Turquie. Notes et références Marque de confiserie Marque française Marque du groupe Mondelēz International
Krusze
Krusze peut désigner en Pologne : Krusze, village de la voïvodie de Couïavie-Poméranie Krusze, village de la voïvodie de Mazovie Krusze, village de la voïvodie de Varmie-Mazurie Krusze, village de la voïvodie de Poméranie occidentale
(647) Adelgunde
(647) Adelgunde est un astéroïde de la ceinture principale découvert le par l'astronome allemand August Kopff. Sa désignation provisoire était 1907 AD. Voir aussi Liens internes Liste des planètes mineures (1-1000) Ceinture d'astéroïdes Lien externe Références Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert en 1907
Villeroy (Yonne)
Villeroy est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Géographie Communes limitrophes Urbanisme Typologie Villeroy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sens, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,3 %), forêts (16,6 %), zones urbanisées (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Histoire Au cours de la Révolution française, la commune fut provisoirement renommée Villemare. Économie Politique et administration Démographie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments L'église Saint-Sulpice possède des vitraux du classés au titre des monuments historiques en tant qu'objets. L'autel, la chaire, la dalle funéraire de Marie du Vau de Villeroy () et plusieurs statues sont également classés. Événements La ronde des 16 cloches Personnalités liées à la commune Héraldique Pour approfondir Bibliographie Articles connexes Liste des communes de l'Yonne Liste des anciennes communes de l'Yonne Liens externes Villeroy sur le site de l'Institut géographique national Villeroy sur le site de l'Insee Notes et références Notes Références Commune dans l'Yonne Commune ayant porté un nom révolutionnaire dans l'Yonne Aire urbaine de Sens
Robinson Crusoe (film, 1947)
Robinson Crusoe (, Robinzon Kruzo) est un film soviétique sorti le . C'est une adaptation du roman Robinson Crusoé et le premier film soviétique en 3D. Il utilise la technique Stereokino pour créer un image trois dimensionnel. Fiche technique Titre : Robinson Crusoe Titre original : Робинзон Крузо (Robinzon Kruzo) Réalisation : Alexandre Andreievski Scénario : Alexandre Andreievski, Daniel Defoe (auteur du roman), Fïodor Knorre, Sergueï Yermolinski Directeur de la photographie : Dmitri Surenski Musique originale : Lev Shvarts Costumes : Lidïa Bajkova Production : Production exécutive : S. Tomski, Victor Tsirgiladze Sociétés de production : Stereokino Pays d'origine : Langue : russe, géorgien Genre : aventure Durée : 85 minutes Dates de sortie : : Distribution Pavel Kadotchnikov : Robinson Crusoé Yuri Lïubimov : Vendredi Anatolie Smiranin : père de Robinson E. Sanikidze : mère de Robinson V. Pavlenko : Liza Liens externes Film soviétique sorti en 1947 Film d'aventure soviétique Adaptation d'un roman britannique au cinéma Film en relief Robinson Crusoé Film soviétique en noir et blanc
Paulo Roberto Bauer
Paulo Roberto Bauer, né le à Blumenau, est un homme politique brésilien. Il fut notamment vice-gouverneur de l'État de Santa Catarina dans le gouvernement de Esperidião Amin Helou Filho, de 1999 à 2003. Député fédéral de 1991 à 1999, il se représente pour cette charge à la fin de son mandat de vice-gouverneur. Il est à nouveau élu député fédéral depuis 2003. Naissance à Blumenau Personnalité du Parti de la social-démocratie brésilienne Naissance en mars 1957
Charles Fegdal
Charles Fegdal, de son vrai nom Charles Mascaux, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un écrivain français, historien, chroniqueur, critique d'art, romancier et nouvelliste. Il est le frère du médailleur Claude Léon Mascaux (1882-1965). Biographie Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise ( division). Publications 1911 : Les Infatués, roman, Grasset. 1913 : Les vieilles enseignes de Paris, E. Figuière. 1913 : Gérard de Nerval, parisien de Paris, Honoré Champion. 1920 : Petites âmes d'amour, nouvelles et contes, éditions de la Revue contemporaine. 1922 : La Fleur des curiosités de Paris, éditions de la Revue contemporaine. 1922 : Choses et gens des Halles, Athéna. 1924 : Coins curieux de Paris, Delamain, Boutelleau et Cie. 1925 : Ateliers d’Artistes, Stock. 1927 : Essais critiques sur l'Art moderne, Stock/Delamain, Boutelleau et Cie. 1929 : Odilon Redon, Rieder. 1931 : Félix Vallotton, Rieder. 1933 : Jehan Berjonneau, Galerie Barreiro, Paris. 1934 : Dans notre vieux Paris. Figures disparues, promenades parisiennes, Paris d'autrefois, Stock. Distinctions Références Annexes Sources Dossier de Légion d'honneur, Archives nationales, LH/1774/35. Procès-verbaux de la Commission du Vieux Paris, séance du , 1924, p. 28. Éric Dussert, Une forêt cachée : 156 portraits d’écrivains oubliés, La Table ronde, 2013, p. 290. Liens externes Gérard de Nerval, parisien de Paris Texte sur archive.org Naissance en mars 1880 Naissance dans le 17e arrondissement de Paris Historien français du XXe siècle Historien de Paris Critique d'art français Romancier français du XXe siècle Nouvelliste français du XXe siècle Auteur français de contes Épistolier français Épistolier du XXe siècle Écrivain dont l'œuvre est dans le domaine public Collaborateur de Comœdia Collaborateur du Figaro Poilu Membre de la Commission du Vieux Paris Chevalier de la Légion d'honneur Décès en septembre 1944 Décès à Paris Décès à 64 ans Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 91)
Amazone moderne
Amazone moderne () est un film américain d'Irving Pichel sorti en 1946. Synopsis Fiche technique Titre : Amazone moderne Titre original : The Bride Wore Boots Réalisation : Irving Pichel, assisté d'Oscar Rudolph Scénario : Dwight Mitchell Wiley d'après une pièce de Harry Segall et une histoire de Dwight Mitchell Wiley Production : Seton I. Miller Société de production : Paramount Pictures Musique : Friedrich Hollaender Photographie : Stuart Thompson Montage : Ellsworth Hoagland Direction artistique : Hans Dreier et John Meehan Décorateur de plateau : Sam Comer et Jerry Welch Costumes : Edith Head Pays d'origine : États-Unis Langue : anglais Société de distribution : Paramount Pictures Format : Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Recording) Genre : Comédie romantique Durée : 85 minutes Date de sortie : première à Raleigh, Caroline du Nord New York Distribution Barbara Stanwyck : Sally Warren Robert Cummings : Jeff Warren Diana Lynn : Mary Lou Medford Patric Knowles : Lance Gale Peggy Wood : Grace Apley Robert Benchley : Oncle Todd Warren Willie Best : Joe Natalie Wood : Carol Warren Gregory Marshall : Johnnie Warren Mary Young : Janet Doughton Actrices non créditées Mae Busch : Une femme Gertrude Hoffmann : Harvey Autour du film Voir aussi Liens externes Film américain sorti en 1946 Comédie romantique américaine Film réalisé par Irving Pichel Film américain en noir et blanc Film de Paramount Pictures Film sur le sport hippique
Tapisseries des Valois
Les tapisseries des Valois sont une série de huit tapisseries, représentant les festivités de la cour de France de la seconde moitié du . Ces tapisseries ont probablement été réalisées après 1580, aux Pays-Bas espagnols, à Bruxelles ou à Anvers. Description L'étude de ces tapisseries n'a pas pu permettre d'établir clairement l'identité de leur commanditaire, ni l'identité de la personne pour qui elles ont été réalisées. Ces tapisseries ont été possédées par Catherine de Médicis, mère des Valois, mais elles ne sont pas notées dans son inventaire après-décès. La reine-mère les a probablement léguées à sa petite-fille Christine de Lorraine, à l'occasion de son mariage en 1589 avec Ferdinand de Médicis, grand-duc de Toscane. Les tapisseries appartiennent aujourd'hui à la Galerie des Offices, à Florence. Annexes Bibliographie . . Roy Strong, Splendor at Court : Renaissance Spectacle and the Theater of Power, Boston, Houghton Mifflin, 1973. Frances Yates, The Valois Tapestries, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1959, : 1975, réimpression : 1999. Lien interne Lucas d'Heere Liens externes Présentation des Tapisseries sur le site des Friends of the Uffizi Gallery (association de soutien à la Galerie des Offices). Tapisserie Œuvre conservée à la galerie des Offices
Mathieu Crepel
Mathieu Crepel, né le à Tarbes, est un snowboarder professionnel. Biographie En 1990, Le jeune pyrénéen met, à l’age de 6 ans, la première fois ses pieds sur un snowboard d’adulte recoupé à sa taille par son père dans la station de La Mongie. Après son premier voyage au Groenland à l’âge de 10 ans, il réalise qu’il veut vivre de sa passion. En 1999 il quitte ses Pyrénées pour intégrer le lycée sport étude de Villard-de-Lans et mettre tous les atouts de son côté, notamment profiter d’une proximité des structures d’entraînement et d’un aménagement du cursus du lycée en quatre ans pour libérer la majorité de l’hiver pour pratiquer le snowboard. En 2001, Terje Haakonsen invite Mathieu en Norvège à participer à son événement, l’. Celle-ci est à l’époque la compétition la plus exclusive de l’année et est réservée aux 20 triés sur le volet et choisis par Haakonsen, considéré comme le roi du snowboard. La saison suivante, Crepel, par le biais de l’association G2N (Glisse, Nature & nourriture) dont il est le coprésident, est à l’origine de l’ouverture du Pic du Midi de Bigorre à la pratique du ski et du snowboard. Soutenu depuis son plus jeune âge par le domaine du Tourmalet (Barèges et La Mongie), Mathieu, grâce à la bonne volonté des élus locaux, a l’occasion de faire découvrir son terrain de jeu préféré et l’ambiance magique qui règne autour du pic. Ce domaine skiable accueille à partir de 2002 « le rendez-vous des étoiles » organisé par la même association et dont Mathieu est le parrain. Cette manifestation permet lors d’un rassemblement de stars du snowboard sous forme festive, de faire parler du site et d’œuvrer pour le préserver. Lors de cet événement, un effort de communication sur les valeurs écologiques notamment en éduquant les écoles qui viennent par une exposition dont le thème est « du flocon à la vague ». Sur la neige, Mathieu continue de faire ses gammes et progresse encore et toujours. En 2003 il s’offre un doublé aux championnats de France en big air et halfpipe alors qu’il n’a que 18 ans. 2003 est une année noire : c’est l’année de la disparition de Tristan Picot, l’un des meilleurs amis de Mathieu Crepel sur et en dehors de la neige. Depuis cet accident, il dédie systématiquement ses victoires à Tristan. En 2005 il commence la saison en étant le porte-parole de la fête européenne du snowboard mise en place par l’ pour la première fois dans toute l’Europe. Après un début de saison prometteur et quelques victoires en coupe du monde FIS, il frappe un grand coup et s’adjuge son premier gros globe de cristal en remportant le titre de vainqueur du circuit coupe du monde , la discipline freestyle olympique. Ce titre donne à Mathieu Crepel une envergure supplémentaire et il enchaîne les plateaux TV sur lesquels il surprend par sa maturité et sa prestance face aux caméras. Il sera également champion de France cette même année. En 2006, il participe au tout nouveau circuit professionnel avec succès en devenant le premier champion du monde Ticket To Ride (TTR), un autre titre majeur d’envergure mondial qu’il ajoute à son palmarès. Cette même année, Mathieu participe à ses premiers Jeux olympiques à Turin : il repart avec de fantastiques souvenirs et une expérience forte en émotion, et un petit goût d’inachevé manquant de 2 places seulement la qualification directe pour les finales lors de son premier run. De cette aventure olympique, il en retire une énorme expérience et motivation qui, dès la saison suivante, s’avèrent payantes. En 2007, il s’offre un doublé en remportant en moins de 24 heures, les deux titres de champion du monde FIS en big air et halfpipe à Arosa en Suisse. Cette année 2007 est aussi l’année de sa première participation aux Winter X-Games d’Aspen. Mahieu est l’un des rares à recevoir une invitation en et en . Loin de faire de la figuration lors de cette découverte du X-Games, et malgré une talonnade faite lors du premier jour des entraînements, Mathieu Crepel se qualifie pour les deux finales et fini à 3 points d’une médaille en en se classant cinquième, il termine à la neuvième place en . . En début de saison 2008, Mathieu est l’un des parrains de l’événement « les étoiles du sport » aux côtés entre autres de Leslie Djhone, Sebastien Bourdais, David Douillet, Patrick Vieira et Daniel Narcisse. Lors de cet événement médiatique, le but est de transmettre les valeurs du sport à un espoir/filleul que chacun a choisi. Mathieu choisit Arthur Longo. C'est ce dernier qui est élu meilleur espoir de la semaine et reçoit sa récompense de la part de Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. Sur la neige, Mathieu Crepel se concentre sur un nouvel objectif : il participe à un film avec , une boîte de production de film américain réputée. Les efforts payent et Mathieu s’octroie l’une des plus belles séquences dans le film Aesthetica. Il retourne aussi à Aspen pour les , mais il est moins en jambe du fait d’un programme d’entraînement allégé dû aux sessions de tournage, il se qualifie néanmoins pour la finale du , la seule discipline où il est invité et finit à la neuvième place. Lors de saison 2008-2009, Mathieu Crepel reprend un cycle d’entraînement destiné à mettre toutes les chances de son côté pour décrocher une médaille aux jeux olympiques 2010. Dès le début de saison, les entraînements de l’été payent et Mathieu gagne ou finit dans les 5 premiers des compétitions importantes auxquelles il participe. Il revient des championnats du monde en Corée avec une médaille de bronze dans la discipline olympique. Très vite il assure son quota de points pour Vancouver notamment avec une victoire en coupe du monde à Bardonnèche. En deuxième partie de saison, lors d’un voyage au Japon avec Quiksilver, il se blesse au pied dès la deuxième piste en heurtant un arbre. Il rentre en France pour entamer une rééducation accélérée et prise en charge par des spécialistes pour retrouver la neige le plus tôt possible. Il profite de sa rééducation pour continuer son engagement écologique auprès des jeunes et se rend à Paris pour une opération organisée par Orange lors de laquelle il est associé à Zinédine Zidane. Il remonte sur la neige pour les premiers camps d’entraînement d’été en juin et retrouve les sensations de avant d’enchaîner un périple de quatre mois pour s’entraîner, tout d’abord aux États-Unis à Mt Hood puis en Nouvelle-Zélande la totalité du mois de septembre. En parallèle à ses projets sur la neige, Crepel, toujours conduit par sa sensibilité écologique, désire agir pour informer, éduquer et sensibiliser les gens sur le cycle de l’eau car il se sent directement concerné : c'est un pratiquant sur la neige et il est également passionné de surf. Il s’implique ainsi dans l’organisation de l’évènement « l’odyssée : du flocon à la vague ». Il est avec Bixente Lizarazu le coparrain de cette première édition qui, sur trois jours, voit s’affronter lors de défis nautiques des équipes composées d’une multitude de champions parmi lesquels Guy Forget, Luc Alphand, Jean Pierre Vidal, Wilfrid Forgues… Mathieu Crepel a deux objectifs sportifs importants lors de la saison 2009-2010. Le premier est d'essayer d'obtenir une médaille olympique lors des jeux de Vancouver. Lors de ceux-ci, il chute lors des deux de la finale du , compétition dominée par l'Américain Shaun White. Plus tard dans la saison, Tignes accueille les : c'est la première fois que cette compétition se délocalise en Europe. Il se classe deuxième du . Mathieu Crepel joue à SSX sur écran d'environ de diagonale en pleine nature à d'altitude. Il est consultant pour France Télévisions pour les aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014; de PyeongChang en 2018 et de Pékin en 2022 pour les épreuves de slopestyle, half-pipe et big air au côté du journaliste Christian Choupin. En 2020 Stan Thuret propose à Mathieu de faire équipe avec lui pour la course Transat Jacques Vabre qui a lieu l’année suivante. Mathieu accepte le défi et après une formation courte et intense il prend le départ sur le bateau Everial et finira à la place en catégorie class 40 après 23j 11h 41m 44s de course. Le 9 décembre 2021, Mathieu annonce sur son compte Instagram son choix de se séparer de Quiksilver qui depuis 25 ans le sponsorisait en vêtement. Il motive son choix par un nouveau challenge plus en accord avec ses valeurs . Palmarès Championnats du monde Champion du monde du circuit professionnel Ticket To Ride (TTR) World Snowboard Tour saison 2006. Championnats du monde de 2007 à Arosa (Suisse) : Médaille d'or du big air. Médaille d'or du half-pipe. Championnats du monde 2009 à Gangwon (Corée du Sud) : Médaille de bronze du half-pipe. Coupe du monde 1 petit globe de cristal : Vainqueur du classement half-pipe en 2005. 9 podiums dont 4 victoires. Raids Vainqueur du Raid Arzetois 2014. Notes et références Voir aussi Liens externes Snowboardeur français Snowboardeur aux Jeux olympiques d'hiver de 2006 Snowboardeur aux Jeux olympiques d'hiver de 2010 Naissance en octobre 1984 Naissance à Tarbes Étudiant de l'université de Savoie
Suad Fileković
Suad Fileković (né le à Ljubljana en Yougoslavie, aujourd'hui en Slovénie) est un footballeur international slovène d'origine bosnienne qui évoluait au poste de défenseur. Biographie Club Fileković a en tout joué dans les clubs du NK Olimpija Ljubljana et du NK Maribor en PrvaLiga slovène, au NK Hajduk Split en Prva HNL croate, à l'Ergotelis FC dans le championnat de Grèce, au Royal Excelsior Mouscron en Belgique, et au FC Krylia Sovetov Samara dans le championnat de Russie. Fileković rejoint ensuite le club anglais de Football League Championship du Barnsley FC pour y signer un contrat le jusqu'en . Il quitte le club par consentement mutuel le . Sélection Fileković a en tout depuis 2002 joué 14 matchs et n'a inscrit aucun but avec l'équipe de Slovénie. Il fait partie de l'effectif des 23 joueurs slovènes disputant le mondial 2010 en Afrique du Sud. Notes et références Liens externes Naissance à Ljubljana Naissance en RS de Slovénie Naissance en septembre 1978 Footballeur international slovène Footballeur bosnien Joueur de l'Olimpija Ljubljana Joueur du NK Maribor Joueur du HNK Hajduk Split Joueur de l'Ergotelis Héraklion Joueur du Royal Excelsior Mouscron Joueur du Krylia Sovetov Samara Joueur de l'Hapoël Ashkelon
Pont sur le Duman
Le pont sur le Duman est situé en Bosnie-Herzégovine, sur le territoire de la ville de Livno et dans la municipalité de Livno. Construit à la fin du ou au début du , il est inscrit sur la liste des monuments nationaux Bosnie-Herzégovine. Localisation Duman est le nom porté par la source de la rivière Bistrica à Livno. Histoire Architecture Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste de ponts de Bosnie-Herzégovine Monuments nationaux de Livno Duman Monument national à Livno
Ben quoi ?
Ben Quoi ? est le troisième album du comédien, humoriste, chanteur et musicien français Didier Super, sorti le . L'album est composé d'inédits, de lives et de gimmicks. Le style de musique ne diffère pas de ses précédents albums : synthétiseur bas de gamme et guitare acoustique pour les prestations en live et commentaires de Didier pendant les morceaux. L'album reçoit une critique positive du magazine culturel Télérama. Liste des titres Notes et références Liens externes Album musical sorti en 2008
Frankie Andreu
Frankie Andreu, né le à Dearborn, est un coureur cycliste américain. Professionnel de 1989 à 2000. Il a été coéquipier de Lance Armstrong au sein des équipes Motorola, Cofidis et US Postal Service, et a participé aux deux premières de sept victoires au Tour de France, en 1999 et 2000. Depuis 2000, il est directeur sportif d'équipes cyclistes. En 2010, il exerce cette fonction dans l'équipe continentale américaine Kenda-Gear Grinder devenue par la suite Kenda-5 Hour Energy puis 5 Hour Energy. Carrière professionnelle Il a commencé sa carrière sur la piste, gagnant le Championnat Junior de 1984 à Trexlertown en Pennsylvanie. En 1985, il obtient la première place du madison pendant les championnats nationaux à Indianapolis, et se classe second dans la course aux points et la poursuite par équipes. En 1988, Andreu se qualifie pour représenter les États-Unis aux Jeux olympiques de Séoul, où il finit huitième de la course à points. Andreu abandonne la piste pour se convertir à la route après avoir signé un contrat avec 7-Eleven en 1989 où il a l'occasion de participer au Tour d'Italie. En 1990, il s'adjuge la deuxième place du classement général de l'International Cycling Classic derrière l'Italien Roberto Gaggioli, après avoir raflé deux étapes au passage. L'année suivante, il enregistre deux places de huitième lors de grandes courses, soit la classique Paris-Tours et la course à étapes Tour d'Andalousie. Il prend deux autres top dix lors des deux années suivantes en faisant septième à la classique Belge Het Volk (maintenant appelée Omloop Het Nieuwsblad) en 1993 et neuvième de Paris-Roubaix en 1994. Cette même année, il remporte le classement général de la West Virginia Classic aux États-Unis de même que deux étapes. Il ajoute à son palmarès une étape du Tour de Pologne. Lors de la dernière étape du Tour de France, il fait partie d'un groupe de quatre coureurs échappés que le peloton ne parvient pas à rattraper. Il attaque à de l'arrivée puis est rattrapé et doublé par Eddy Seigneur, qui gagne l'étape sur les Champs-Élysées. Andreu prend la deuxième place. En 1995, Andreu tente de défendre son titre de vainqueur à la West Virginia Classic, mais termine deuxième derrière son coéquipier de Motorola Lance Armstrong. Il décroche néanmoins la victoire lors de la première étape. Il obtient un bon résultat aux Jeux olympiques d'Atlanta, manquant le podium de peu avec une quatrième place devant le Français Richard Virenque. Il réussit également quelques places de second lors d'étapes du Tour de France, soit en 1993, 1994 et 1999. Il est reconnu comme étant un excellent équipier aidant ses leaders lors de grandes courses, comme le Tour de France. Dopage Dans le cadre d'une entrevue avec le New York Times en septembre 2006, Andreu admet avoir utilisé de l'EPO afin de se préparer au Tour de France 1999, quand il évoluait pour son leader Lance Armstrong au sein de l'US Postal. Andreu relate avoir eu un premier contact avec le dopage en 1995 alors qu'il faisait partie de l'équipe Motorola. Témoignages contre Armstrong En 2006, Andreu et son épouse Betsy ont témoigné sous serment qu'ils étaient dans une salle d'hôpital avec Lance Armstrong en 1996 lorsqu'un médecin lui posa la question : Armstrong a répliqué qu'il a utilisé lors de sa carrière de la cortisone, de la testostérone, de l'hormone de croissance et de l'EPO. Le témoignage des Andreu devait demeurer confidentiel et fait partie de la poursuite intentée par Armstrong aux assureurs SCA Promotions. Ces derniers ne voulaient pas payer le bonus de 5 millions $US dû à Armstrong pour sa victoire sur le Tour de France 2004 car ils soupçonnaient que l'Américain était dopé. SCA Promotions a finalement perdu la poursuite en arbitrage en 2006. Cette même année, le témoignage des Andreu a été publié par Pierre Ballester et David Walsh dans leur livre L. A. Officiel. Au cours des années suivantes, Betsy Andreu soutient qu'elle est certaine d'avoir entendu les paroles d'Armstrong avouant qu'il s'était dopé à ses médecins. Elle est alors victime d'intimidation de la part des associés de Lance. Elle reçoit notamment d'inquiétants messages sur son répondeur laissés par la représentante d'Oakley auprès d'Armstrong, Stéphanie Mcllvain. Un d'entre eux dit « J'espère que quelqu'un va casser une batte de baseball sur ta tête (I hope someone breaks a baseball bat over your head) [...] J'espère que tu vas avoir de l'adversité dans ta vie (I hope you suffer some adversity in your life) [...] Tu es une pute (You're a bitch) ». Ces messages font maintenant partie de la 'décision raisonnée' de l'USADA. En 2012, peu avant la décision de l'UCI de déchoir Armstrong de ses titres, une partie des témoignages vidéos de l'affaire SCA Promotions sont relâchés au public par la chaîne Australienne ABC. Le tout fait partie d'un documentaire réalisé à propos de la chute de l'athlète Américain, The World According to Lance. Palmarès sur route 1988 Pepsi Series 1990 Hamilton Classic et de l'International Cycling Classic du Tour of Palm Springs de l'International Cycling Classic du Tour of Palm Springs 1991 de Paris-Tours 1994 du Tour de Pologne West Virginia Classic : Classement général et de Paris-Roubaix 1995 de la West Virginia Classic de la West Virginia Classic 1996 de la course en ligne aux Jeux olympiques 1997 Prix de la Mi-août 1998 Commerce Bank Lancaster Classic du Tour de Luxembourg 2000 de Paris-Nice Résultats sur les grands tours Tour d'Italie 1 participation 1990 : Tour de France 9 participations 1992 : 1993 : 1994 : 1995 : 1996 : 1997 : 1998 : 1999 : 2000 : Tour d'Espagne 3 participations 1995 : abandon 1997 : abandon 1999 : Palmarès sur piste Jeux olympiques Séoul 1988 de la course aux points Championnats des États-Unis Champion des États-Unis de poursuite juniors : 1984 Champion des États-Unis de poursuite par équipes en 1986 (avec Leonard Nitz, Steve Hegg et Dave Lettieri) Notes et références Liens externes Coureur cycliste américain Coureur cycliste sur piste Coureur cycliste aux Jeux olympiques d'été de 1988 Coureur cycliste aux Jeux olympiques d'été de 1996 Naissance en septembre 1966 Naissance à Dearborn (Michigan)
France-Résurrection
France-Résurrection proche du Mouvement populaire du 13-Mai est un réseau français de résistants issus de la droite nationaliste, créé par André de Brousse de Montpeyroux officier des SAS, et par le Colonel Rémy. René Villard prend la tête de ce réseau sur le territoire algérien avec Pierre Delhomme. Vers le mois de , un maquis de résistance pour l'Algérie française, conduit par le capitaine Jean-René Souètre (Commandos parachutistes de l'air), prend naissance à Bouguirat, dans l'arrière-pays de Mostaganem en Oranie . Histoire France-Résurrection Algérie est composé de responsables et de représentants de différentes ethnies et de différents courants religieux et philosophiques. Les généraux, préparant le putsch d'Alger du , refusent jusqu’au bout d’associer la population civile au coup d'état et pour cela écartent les engagements politiques de l'OAS. Le Mouvement France-Résurrection, à la tête de l'organisation du putsch et en contact avec les officiers des Commandos de l'Air, assure les lieux tactiques algérois pour asseoir la prise de pouvoir en Algérie. Après le putsch l'OAS rassemble sous sa bannière les mouvements FNF, UNAF, UNRAF et UT. Seuls les mouvements France-Résurrection, Légion Nationaliste et Jeune Nation restent en marge. Le Jean-René Souètre et André de Brousse de Montpeyroux sont arrêtés à Bouguirat. Le Mouvement France-Résurrection fort d'une vingtaine d'hommes se retire et refuse toute implication dans l'assassinat de soldats français. Seulement Jo Rizza rejoindra l'OAS à Alger. Références Liens internes Jean-Jacques Susini Jeune Nation Ancienne association ou organisme politique d’extrême droite en France Nationalisme français
Cookie Crisp
Les Cookie Crisp sont des céréales de petit-déjeuner au goût de cookies aux pépites de chocolat. Elles sont fabriquées par General Mills aux États-Unis et par Cereal Partners (sous la marque Nestlé) dans d'autres pays. Lancées en 1977, elles sont d'abord produites par Ralston Purina, qui vend la marque à General Mills en 1997. Peu après, ce dernier en change la recette. Variétés Peanut Butter Cookie Crisp : cette variété au goût de beurre de cacahuètes fait son apparition en 2005. Double Chocolate Cookie Crisp, : une variété de Cookie Crisp saveur deux chocolats, lancée en 2006. Cookie Crisp Sprinkles : elles sont mises sur le marché en juillet 2009. Il s'agit de cookies à la vanille saupoudrés de vermicelles associés à un arôme de lait. Durant l'été 2009, Nestlé crée un nouvel emballage pour sa version vendue au Royaume-Uni. En 2014, une version spéciale Noël est lancée, les Holiday Sprinkles Cookie Crisp. Cookie Crisp Brownie : saveur brownie, elles sont lancées au Royaume-Uni en 2013. Birthday Cake Cookie Crisp (saveur « gâteau d'anniversaire ») : elles sont lancées sur le marché américain en mars 2018. Enfin, les Cookie Crisp furent un temps disponibles au goût de gaufrettes à la vanille. Imitations En 1997, Ralston vend sa ligne de céréales à General Mills, qui en change rapidement la recette. De nombreux amateurs de Cookie Crisp se tournent alors vers des imitations et des marques étrangères pour en retrouver le goût original. Les Cookie Crunch sont lancées par Keebler, une filiale de Kellogg's, en 2008. Ces céréales, très semblables aux Cookie Crisp, imitent les cookies Chips Deluxe et les biscuits au fudge saveur chocolat de Keebler. Notes et références Céréale (petit-déjeuner) Céréale General Mills
Center Township (comté de Dade, Missouri)
Center Township est un township du comté de Dade dans le Missouri, aux États-Unis. Il est baptisé en référence au fait qu'il est situé à proximité du centre géographique du comté. Références Article connexe Missouri Source de la traduction Township au Missouri Comté de Dade (Missouri)
Siobhan Dervan
Siobhan Dervan Horgan, née le , est une coureuse cycliste irlandaise. Palmarès sur route 2004 Championne d'Irlande du contre-la-montre 2005 Championne d'Irlande sur route 2006 Championne d'Irlande sur route 2007 Championne d'Irlande sur route 2008 Championne d'Irlande sur route des championnats du monde sur route 2010 du championnat d'Irlande sur route du Classic Féminine de Vienne Nouvelle-Aquitaine 2011 Championne d'Irlande sur route du Grand Prix de Plumelec-Morbihan Dames du GP de Nogent l'Abbesse 2012 du championnat d'Irlande sur route du championnat d'Irlande du contre-la-montre 2013 Championne d'Irlande du contre-la-montre Liens externes Coureuse cycliste irlandaise Naissance en décembre 1978 Naissance en Irlande
Championnats du monde de course en ligne de canoë-kayak de 2015
Les championnats du monde de course en ligne de canoë-kayak de 2015, quarante-deuxième édition des championnats du monde de course en ligne de canoë-kayak, ont eu lieu du 19 au à Milan, en Italie. 2015 Canoë-kayak course en ligne Canoë-kayak course en ligne 2015 Course en ligne monde 2015 Course en ligne monde Sport en Italie en 2015 Sport en août 2015
Vladimira Popovića
La rue Vladimira Popovića (en serbe cyrillique : ) est située à Belgrade, la capitale de la Serbie, dans la municipalité urbaine de Novi Beograd. La rue est ainsi nommée en hommage au diplomate Vladimir Popović, qui fut un proche de Josip Broz Tito. Parcours La rue Vladimira Popovića prend naissance au niveau du Zemunski put, la « route de Zemun ». Elle s'oriente vers le sud-ouest et laisse sur sa droite la rue Milentija Popovića puis est reliée par un échangeur au Bulevar Arsenija Čarnojevića (qui correspond à une section de la route européenne E75). Elle incline sa course en direction de l'ouest et se termine au carrefour du Bulevar Milutina Milankovića et de la rue Jurija Gagarina. Institutions L'ambassade du Japon est située dans la rue, au n° 6. L'ambassade d'Australie se trouve aux n° 38-40. Économie L'Hôtel Continental Belgrade, qui a ouvert ses portes en 1979, est situé au n° 10. Références Articles connexes Rues et places célèbres de Belgrade Ville de Belgrade Lien externe Informations Voie à Belgrade Novi Beograd
Dorge Kouemaha
Dorge Rostand Kouemaha, est un footballeur international camerounais, né le à Loum au Cameroun. Il évolue actuellement au Royal Sprimont Comblain Sport comme attaquant. Carrière Après avoir principalement pratiqué le Volley-ball et le Handball pendant sa jeunesse, Kouemaha s'inscrit pour la première fois dans un club de football à 18 ans. Son père, Ngaloi Boniface, était lui aussi footballeur professionnel. Dorge commence sa carrière en division 2 camerounaise, il joue alors au poste de libero ou d'arrière droit. Après l'exclusion de l'attaquant de l'équipe, il est positionné en attaque et marque directement deux buts. Il ne quittera plus jamais ce poste. Après un an en division 2, il passe en division 1 au Victoria United avec lequel il devient meilleur buteur. Après deux ans de football professionnel, il quitte le Cameroun pour la Grèce. Au Aris Thessaloniki, Kouemaha joue peu et n'est pas payé. Il décide donc après trois mois de retourner au Cameroun pour entretenir sa condition. Il tente ensuite sa chance en Hongrie au FC Tatabánya puis à Debrecen. En 2008, il part en division 2 allemande, au MSV Duisbourg. Il inscrit 14 buts lors de sa première saison et il signe la saison suivante en Belgique, au FC Bruges. Après être prêté durant la saison 2011-2012 à Kaiserslautern, il est de nouveau prêté la saison suivante à l'Eintracht Francfort. Statistiques Palmarès Vainqueur de la Coupe de Hongrie de football en 2008 (Debrecen VSC) Références Liens externes Naissance en juin 1983 Naissance à Loum Footballeur international camerounais Joueur de l'Aris FC Joueur du FC Tatabánya Joueur du Debreceni VSC Joueur du MSV Duisbourg Joueur du Club Bruges KV Joueur du FC Kaiserslautern Joueur de l'Eintracht Francfort Joueur du Gaziantepspor Joueur de l'Adana Demirspor Joueur du Lierse SK Joueur du Denizlispor Joueur de l'Aris Limassol Joueur du Royal Sprimont Comblain Sport
Culture du riz
La culture du riz (ou riziculture) est apparue au Néolithique. La culture du riz en terrain non-inondé est la plus ancienne ; elle est encore pratiquée par des populations pratiquant une économie agricole traditionnelle, comme certains indigènes des Philippines. Mais elle ne produit pas les énormes rendements fournis par les rizières inondées, qui se sont imposées partout où le climat le permet. La croissance du riz nécessite en effet de fortes chaleurs et de grandes quantités d'eau : contrairement au blé, sa production est donc limitée essentiellement aux zones tropicales et sub-tropicales, et aux marges des zones tempérées. La riziculture a été l'une des bases de la révolution verte, des années 1960 à nos jours, non sans impacts socio-économiques sur les populations paysannes, avec un exode urbain entrainé par la mécanisation ; le recours massif à l'agrochimie (engrais, pesticides), puis aux plantes transgéniques a eu des conséquences négatives importantes sur la biodiversité, pour les auxiliaires de l'agriculture et pour la santé des riziculteurs. Histoire L'Homme a commencé à cultiver le riz il y a près de 10 000 ans, lors de la révolution néolithique. C’est en Chine que l'on trouve les premières traces de domestication du riz vers -9000. Le riz était connu des anciens Grecs, depuis les expéditions d'Alexandre le Grand en Perse. Le riz est mentionné dès 1393 en France, dans le Mesnagier de Paris, mais c'est encore un produit d'importation. Les musulmans l'introduisent en al-Andalus (péninsule Ibérique). En Italie, il apparaît en 1468. En France, des tentatives de cultures sont réalisées au , mais en Camargue, ce n'est que dans la seconde moitié du que cette culture se développe, parallèlement à l'aménagement du delta du Rhône. Riziculture sèche Il existe une riziculture sèche, où le riz ne dispose que des eaux des pluies. On peut la pratiquer sur des brûlis forestiers ou herbeux, mais il faut en déplacer les champs chaque année, ce qui impose une longue jachère entre deux utilisations des mêmes champs. On sème directement les graines dans le sol, on n'apporte pratiquement pas de fumures. Il n'y a qu'une seule récolte annuelle. Les rendements, qui dépendent en plus de la variabilité des pluies, sont souvent très médiocres (de 7 à 12 quintaux à l'hectare). Cette pratique rudimentaire se maintient en Malaisie, dans les hauts-plateaux du Viêt Nam... Plus perfectionnée est la culture sèche avec jachère courte, souvent remplacée par la culture de fourrage pendant 3 ou 4 années. Les travaux de labourage, de désherbage sont souvent motorisés. On effectue un semis direct dans le champ. Le paysan utilise des engrais organiques ou minéraux. Les rendements peuvent atteindre 20 quintaux à l'hectare. On trouve cette riziculture au Japon, à Taïwan, en Malaisie. La culture traditionnelle du riz La « riziculture irriguée », qui produit un riz aquatique, le « riz irrigué », est le type de culture le plus répandu et le plus intensif, avec la méthode Fukuoka. Environ les trois quarts de la production de riz mondiale proviennent de cet agrosystème, où les méthodes traditionnelles permettent de produire par cycle et par hectare. Dans les régions chaudes et fertiles jusqu'à trois récoltes par an sont faites. Certaines des rizières en terrasse du sud de la Chine et du nord des Philippines ont plus de deux mille ans. Ces paysages spectaculaires témoignent de l'ingéniosité des paysans riziculteurs. Comme en plaine, ils ont réussi à créer et entretenir des réseaux de digues de 40 à de hauteur, assurant un niveau d’eau d’environ , dont le riz a besoin pour se développer normalement, de la semence à la récolte. L’acheminement de l’eau Cet aspect joue un rôle important, il varie selon les conditions de chaque implantation. L’eau de pluie, par exemple, est collectée dans les champs à haute altitude, où l’eau des rivières est retenue par des digues. Souvent il est nécessaire d'acheminer l’eau dans les champs par des canaux, des tunnels ou des aqueducs. En plus de nombreux dispositifs, parfois ingénieux, l’eau peut souvent simplement provenir de rivières, de lacs ou de réservoirs, et être apportée dans les champs à l’aide de seaux. Culture traditionnelle Ce mode de culture existe aujourd’hui encore. Des buffles, attelés et guidés par les agriculteurs, permettent de tirer la charrue dans une boue gluante. Ainsi, les restes végétaux et le fumier sont enfouis. Un travail exténuant, pour les hommes comme pour les bêtes. Les mottes de terre soulevées doivent être démembrées soigneusement, car plus la terre est homogène, mieux les semences pourront pousser. Pour terminer, le champ est nivelé. Il faut encore vérifier que les digues n’ont subi aucun dommage, et on les libère des mauvaises herbes. En Chine, une technique ancestrale consiste à lâcher des canards affamés afin exterminer systématiquement les parasites, tels que les chenilles et les larves, ainsi que les mauvaises herbes. On notera que, dans le Japon médiéval, le riz était cultivé uniquement sur les berges après les crues, dans les dépôts de limons, en semis direct, sans repiquage ni inondation contrôlée. Cette tradition a inspiré la méthode Fukuoka, avec semis simultané à la moisson, restitution de toute la paille étalée de façon sauvage et spontanée, et surtout couvert vivant permanent de légumineuses. Tout le processus et plus encore sont décrits et analysés sous l'angle tant agronomique que philosophique dans La Révolution d'un seul brin de paille, de Masanobu Fukuoka. La croissance du riz L'utilisation de jeunes plants en bon état est essentielle pour la récolte. Pendant les travaux de préparation, les jeunes plants germent dans des plates-bandes de semences. Celles-ci proviennent de grains de première qualité triés par les femmes, qui parcourent les champs avant les grandes récoltes, et coupent les pannicules les mieux développés et les plus sains. Quelle que soit la manière de semer, il faut que la semence gonfle et germe légèrement dans de l’eau propre. Lorsque les jeunes plants ont atteint une taille suffisante, ils sont déterrés avec précaution, et repiqués dans les champs inondés, à les uns des autres. Cinq à six mois plus tard, le riz, d’un jaune doré, peut être récolté. Trois semaines avant la récolte, l’eau est évacuée. Les pannicules dorées sont coupées à la faucille, puis séchées au soleil, éparses ou liées. Le battage s’effectue ensuite sur le sol ou sur des planches en bois. Les grains ainsi obtenus sont ensuite « vannés », c’est-à-dire versés dans des corbeilles plates, d'où ils sont lancés en l’air, pour que le vent emporte la glume légère. Toutes les étapes de ce processus sont aujourd’hui de plus en plus mécanisées. Riziculture et pisciculture Une technique traditionnelle d'élevage de carpes en association avec la riziculture a fait l'objet d'études récentes, montrant qu'elle permettait d'utiliser 2/3 de pesticides en moins et 1/4 de fertilisants en moins. Les carpes permettent en effet de lutter efficacement contre Magnaporthe grisea, un champignon affectant le riz, ou d'autres parasites également, comme le rice planthopper. Par ailleurs, elles permettent de réguler la présence d'azote, et ainsi de faire un moindre usage des fertilisants. La riziculture en Europe Bien qu'introduit par les maures en Andalousie depuis le Moyen Âge, et bien que cuisiné sous des formes originales dans les divers pays producteurs européens, la riziculture est restée marginale, et avec une production totale de 2,5 millions de tonnes, l'Europe récolte moins de 0,5 % de la production mondiale. En pourcentage de la production 2002 (source FAO) : Italie 53 %, Espagne 31 %, Grèce 6 %, Portugal 6 %, France 4 %. Sont produites diverses variétés de « japonica » (grains mi-longs et ronds) sous le nom de "Carolino" en Espagne et au Portugal. Le Portugal, premier pays européen pour la consommation per capita, produit également un grain long pour garniture "Agulha" et du Basmati Brajma. La France produit entre autres le riz camarguais rouge, dont la couleur a fait la célébrité (mais on le trouve également de couleur blanche). La riziculture aux États-Unis Histoire En 1694, un brick hollandais parti de Madagascar, doublant le Cap de Bonne-Espérance, fut pris dans une tempête et s'échoua dans la baie de Charleston, en Caroline du Sud. Le bateau était endommagé, et il fallut le réparer sur place. La population accueillit chaleureusement l’équipage. Prêt à repartir, le capitaine remercia le gouverneur de son hospitalité et lui offrit, en guise de cadeau d’adieu, un sac de « Golden Seed Rice » (semences de première qualité). Un geste qui ne devait pas rester sans conséquences ! En 1850, l’Arkansas plantait déjà du riz, mais ce n’est qu’avec la chute lente et inexorable du prix du coton, encore prédominant à l’époque, que le riz gagna en importance. L’Arkansas avait aussi perdu beaucoup d’hommes pendant la guerre de Sécession et on alla chercher de la main-d’œuvre en Europe, en Allemagne et surtout en Suisse. À quel point les émigrants suisses ont-ils contribué à faire de l’Arkansas l’un des plus grands producteurs de riz actuels ? Toujours est-il qu’aujourd’hui les États-Unis font partie des plus grands exportateurs de riz de la planète. Au début du , une série d’ouragans dévastèrent les dernières cultures de riz de la Caroline du Sud, qui abandonna la riziculture en 1927. La riziculture se déplaça toujours plus vers l’Ouest, et particulièrement vers l’Arkansas, dont l’hymne officiel dit aujourd’hui encore : « là où les rizières foisonnent ». Moyens techniques Des machines équipées de techniques laser nivellent les champs gigantesques et calculent au millimètre près ce qui est nécessaire à un parfait système d’irrigation. Des machines spéciales construisent les barrages. Passant en survol entre 8 et de hauteur, des avions déversent la semence gorgée d’eau dans les champs inondés. La récolte s’effectue la plupart du temps à l’aide de plusieurs puissantes moissonneuses-batteuses avançant à des distances échelonnées. Les puissantes machines se déplacent avec un bruit sourd dans les immenses rizières pour récolter le paddy dans les véhicules silos qui les accompagne. Récolte Contrairement aux autres céréales et à la moisson manuelle, les plants de riz ne sont pas coupées avec la tige ; on récolte uniquement les panicules. Le « paddy » est transporté des champs aux installations de séchage, puis entreposé dans des silos. Débarrassé de la glume, nettoyé puis trié dans d’énormes moulins à riz (rizeries), il peut alors être stocké ou exporté facilement, en bénéficiant de son volume réduit. On l’appelle dès lors « riz cargo » ou « riz complet ». Suivant les besoins, il subit encore d’autres stades de traitement avant d’être commercialisé sous diverses appellations. En plus de 300 ans de riziculture, les États-Unis ont développé les technologies les plus sophistiquées pour le traitement du riz. L’Arkansas est l'État le plus grand producteur de riz des États-Unis, suivi par la Louisiane, la Californie, le Texas, le Mississippi et le Missouri. Notes et références Lien externe Riz, rizière et riziculture dans Les Mots de l'agronomie, Dictionnaire historique et critique. Articles connexes Riz pluvial Histoire de l'agriculture Commerce du riz Agriculture intensive Riz en Camargue Maratelli variété italienne de riz Virus de la panachure jaune du riz Bibliographie Heong, K.L., Escalada, M.M. et Mai, V. (1994) An analysis of insecticide use in rice: case studies in the Philippines and Vietnam. International Journal of Pest Management, 40. 173–178. Heong, K.L., Escalada, M.M. et Lazaro, A.A. (1995a) Misuse of pesticides among rice farmers in Leyte, Philippines, in Impact of Pesticides on Farmers’ Health and the Rice Environment, (eds P.L. Pingali and P.A. Roger), Kluwer Press, Californie, pp. 97–108. Heong, K.L., Thu Cuc, N.T., Binh, N. et al. (1995b) Reducing early season insecticide applications through farmers’ experiments in Vietnam, in Vietnam and IRRI: a Partnership in Rice Research, IRRT and Ministry of Agriculture and Food Industry, Hanoi, Vietnam, pp. 217–222. Riziculture Histoire de l'agriculture
Ramstein
Ramstein a plusieurs significations : Toponyme Allemagne Ramstein est un quartier de la ville de Ramstein-Miesenbach en Rhénanie-Palatinat ; Ramstein Air Base est une base aérienne américaine situé sur le territoire de cette ville ; L’accident de Ramstein est une catastrophe survenue sur cette base aérienne. Ramstein, écart de Marktoffingen en Bavière. France Le château du Ramstein, château sur la commune de Baerenthal, dans le département de la Moselle ; Ramstein, écart et maison forestière dominés par ce château ; Ramstein, moulin et lieu-dit au nord de la commune de Bitche, dans le département de la Moselle ; Le château de Ramstein, château sur la commune de Scherwiller, dans le département du Bas-Rhin. Patronyme Anne-Margot Ramstein, née en 1984, est une illustratrice et autrice française de bande dessinée ; Marco Ramstein, né en 1978, est un joueur suisse de curling. Musique Rammstein est un groupe de metal allemand, qui tire son nom de l'accident de Ramstein ; Rammstein est une chanson interprétée par ce groupe figurant sur l'album Herzeleid sorti en 1995 ; Rammstein est le septième album studio du groupe sorti en 2019. Astronomie (110393) Rammstein est un astéroïde nommé d'après le groupe allemand.
Massacre de Karantina
Le massacre de Karantina a eu lieu au début de la guerre civile libanaise le . En réponse à ce massacre eut lieu celui de Damour, le , au cours duquel des centaines de chrétiens ont été assassinés. Avec l'effondrement de l'autorité du gouvernement libanais, le militantisme de factions radicales augmentait, attisé par le Samedi noir du durant lequel une série d'exactions commises par des Phalangistes libanais contre des Palestiniens et des Libanais musulmans à Beyrouth se solda par des centaines de victimes. Karantina est un bidonville de Beyrouth Est à majorité musulmane qui était contrôlé par les forces de l'Organisation de libération palestinienne habité par des Kurdes, des Syriens et des Palestiniens. Karantina fut envahie par les milices chrétiennes libanaises, entraînant le massacre de à personnes. Le , le camp palestinien de Tel al-Zaatar fut placé en état de siège par des factions chrétiennes, siège qui se solda par plus de morts. Références Liens externes La Quarantaine et Damour, les 18 et 20 janvier 1976 : deux massacres, des milliers de tués. Histoire palestinienne Massacre au Liban Janvier 1976 1976 au Liban
Il divorzio
Il divorzio (« Le Divorce ») est un film comédie italienne tourné en 1970 réalisé par Romolo Guerrieri. Synopsis Leonardo Nenci, un ingénieur d'âge mûr décide après 15 ans de mariage de se séparer de son épouse Elena. Exaspéré par la vie conjugale il entend reprendre sa liberté. Dans sa nouvelle vie, Leonardo rencontre d'abord Daniela, une jeune fille bien plus jeune et leur rapport s'achève rapidement car beaucoup trop divers pour avoir un avenir ensembles. Puis il se lie avec sa collègue Flavia, une femme mariée et qui s'ennuie et qui bien plus que Leonardo est intéressée par de nouvelles expériences comme l'échangisme et l'homosexualité. Finalement, toujours plus seul et déçu, Leonardo tente une nouvelle approche avec Elena, mais son ex femme à désormais refait sa vie avec un autre. Fiche technique Titre original : Il divorzio Réalisation : Romolo Guerrieri Scénario : Alberto Silvestri, Franco Verucci Directeur de la photographie : Sante Achilli Montage : Sergio Montanari Musique : Fred Bongusto Costumes :Luca Sabatelli Scénographie : Dario Micheli Production : Mario Cecchi Gori Maison de production : Fair Film Distribution Dear International Genre : Comédie Pays : Durée : 100 minutes Date de sortie : : Distribution Vittorio Gassman: Leonardo Nenci Anna Moffo: Elena, moglie di Leonardo Nino Castelnuovo: Piero Clara Colosimo: Isolina/Mafalda Gustavo D'Arpe: homme aux toilettes publiques Umberto D'Orsi: médecin Anita Ekberg: Flavia Riccardo Garrone: Umberto Claudie Lange: Sandra, épouse de Umberto Monika Mattson: Alessandro Momo: Fabrizio, fils de Leonardo et d'Elena Francesco Mulè: Frate Leone Tiberio Murgia: l'homme au téléphone public Helena Ronee: Daniela Gherardi Massimo Serato: Mario, père de Daniela Ennio Antonelli: le motocycliste accidenté Mario Brega: le vendeur de journaux Nadia Cassini: une des accompagnatrices de Leonardo Elizabeth Teissier: Marlyn Jordan: Lars Bloch: une connaissance de Leonardo Renzo Marignano: l'échangiste gay Claudia Giannotti: Gianni Solaro: Mario Frera: Liens externes Film réalisé par Romolo Guerrieri Film produit par Mario Cecchi Gori Comédie italienne Film tourné à Rome Film tourné dans le quartier de l'EUR Film italien sorti en 1970 Film sur le divorce
Chaos calme
Chaos calme (titre original en italien : Caos calmo) est un roman de l'écrivain italien Sandro Veronesi, publié en 2005, qui a été couronné par plusieurs prix littéraires (dont le prix Strega en 2006 ; le prix Femina étranger et le prix Méditerranée étranger en 2008). Il a fait l'objet, en 2008 d'une adaptation cinématographique réalisée par Antonello Grimaldi sortie sous le titre Caos calmo, avec Nanni Moretti dans le rôle principal. Résumé Pietro, un Italien, directeur dans une télévision privée, sauve ainsi que son frère une femme de la noyade sans que personne ne le remercie. En rentrant chez lui, il apprend que sa femme vient de mourir d'une rupture d'anévrisme et qu'il reste seul avec sa fille de neuf ans Claudia. Il accompagne celle-ci à son école pour la rentrée et décide de rester à proximité toute la journée. Il fait ainsi durant plusieurs semaines, continuant à participer de loin à la vie de son entreprise qui fait l'objet d'un projet de fusion économique. Il reçoit ses collègues et supérieurs dans sa voiture aussi bien que sa belle-sœur ou son frère en nouant des liens avec diverses personnes du quartier. Flottant dans un entre-deux qui tient à distance la douleur, un « chaos calme », Pietro regarde la vie autrement, revenant sur son passé, empilant les échanges dans des pages marquées souvent par la drôlerie et la dérision (galerie de portraits des managers, psychologue scolaire et parents d’élèves...), et amenant ses interlocuteurs à se révéler à eux-mêmes et à changer leur choix de vie. Réception critique Le roman a été globalement bien accueilli par la critique en France qui a relevé en particulier la référence à Samuel Beckett, soulignée par l'auteur lui-même, ainsi que son ambition psychologique et réaliste. Le débat a cependant sa place entre l'éloge sans réticence : et la dépréciation sans concession : . Notes et références Liens externes Roman italien paru en 2005 Prix Strega Roman récompensé par le prix Femina étranger Roman italien adapté au cinéma
Gloria (album de Maki Goto)
Gloria est un mini-album de cinq titres de Maki Gotō sorti le au Japon sous le label Avex Trax, cinq mois après le précédent, ONE. Présentation L'album se classe à l'Oricon, se vendant à exemplaires en tout. Il contient la chanson Koi Hitoyo sortie précédemment en single digital, reprise d'un titre de Shizuka Kudo sorti en single en 1988. L'album sort également en format CD+DVD avec une pochette différente et un DVD supplémentaire contenant le clip vidéo de Koi Hitoyo et trois chansons tirées des deux précédents (mini) albums filmées lors d'un concert. Il sort aussi en , avec une pochette et un DVD différents, vendue exclusivement dans la chaine de magasins du même nom. C'est le troisième (mini) album de Maki Gotō pour Avex Group, après ONE et celui du projet collaboratif "Sweet Black feat. Maki Goto" sur le label Rhythm Zone, Sweet Black. C'est son deuxième (mini) album pour le label avex trax (affilié comme rhythm zone à avex group). Elle avait auparavant sorti dix-sept singles, quatre albums et une compilation entre 2001 et 2007 dans le cadre du Hello! Project sur son précédent label concurrent Piccolo Town. Ce dernier venait d'ailleurs de sortir une nouvelle compilation d'anciens titres de l'artiste trois mois avant Gloria : Complete Best Album 2001-2007. Liste des titres Liens externes Fiche officielle de l'album Fiche sur le site de l'Oricon Album de Maki Goto EP sorti en 2011
Eudontomyzon danfordi
{{Taxobox début | animal | Eudontomyzon danfordi | Eudontomyzon danfordi Tiszai ingola.jpg | Un dessin dEudontomyzon danfordi | }}Eudontomyzon danfordi''''' est une espèce de lamproie de la famille des Petromyzontidae. Annexes Liens externes Petromyzontidae
Macule
Le terme macule désigne une tache de nature biologique : en médecine, une macule est une lésion cutanée se caractérisant par une tache à la superficie de la peau en botanique la macule d'une orchidée désigne une tache à la surface de son labelle, généralement glabre, caractéristique notamment dans le cas des ophrys de son espèce ou sous-espèce En imprimerie, une macule est une salissure sans relief. Et par métonymie la feuille de brouillon intercalée pour éviter ce maculage.
Loch Lomond (distillerie)
Loch Lomond est une distillerie de whisky située à Alexandria dans le West Dunbartonshire en Écosse près du Loch Lomond. Histoire Établie en 1964 dans une ancienne teinturerie, par les anciens propriétaires de la distillerie Littlemill, la distillerie Loch Lomond a repris le nom de son prédécesseur qui se situait de l'autre côté du loch, à Arrochar et qui opéra de 1814 à 1817. Fermée elle-même en 1984, elle ne dut sa survie qu'à l'action d'un embouteilleur indépendant de la région, l'entreprise Glen Catrine Bonded Warehouse Company Ltd., qui la racheta en 1985 pour accroître sa capacité de production et reprit la production de malt en 1987. La production de whisky de grain commença en 1994. C’était alors la seule distillerie en Écosse produisant du single malt et du whisky de grain. Deux nouveaux alambics à malt ont été ajoutés en 1999. Loch Lomond dispose d’un ensemble unique de trois types d’alambics. En , le groupe Loch Lomond a été cédé à Exponent, une société britannique de private equity. Production Duncan Barton, le précédent propriétaire de la distillerie Littlemill, est à l’origine du site actuel de la distillerie Loch Lomond. Il y installa des alambics ‘pot still’ innovants dont le chapiteau évoque un alambic à colonne. Les alambics de Loch Lomond possèdent des plateaux dans la partie supérieure permettant un meilleur contact avec les vapeurs d’alcool et un procédé plus efficace. Ces alambics peuvent produire des émanations titrant jusqu’à 90% vol. alors que les alambics traditionnels ne montent qu’à 70% vol. environ. Ce type d’alambic permet de capter différentes notes aromatiques et les sélectionner ou rejeter parmi une large gamme de degrés alcooliques. C’est beaucoup plus difficile à réaliser via l’utilisation d’un alambic ‘pot still’ traditionnel. La distillerie élabore des whiskys single malts et des blends. Ses principaux produits sont : Loch Lomond Original - Single Malt Whisky (40% alc) Loch Lomond Reserve - Premium Blended Scotch Whisky (40% alc.) Loch Lomond Signature - Deluxe Blended Scotch Whisky (40% alc) Loch Lomond 12 Year Old Single Malt Scotch Whisky (46% alc) Loch Lomond 18 Year Old Single Malt Scotch Whisky (46% alc) Loch Lomond Inchmurrin 12 Year Old Single Malt Scotch Whisky (46% alc) Loch Lomond Inchmurrin 18 Year Old Single Malt Scotch Whisky (46% alc) Loch Lomond Inchmurrin Madeira Wood Finish Single malt Scotch Whisky (46% alc) Fiction Ce whisky est connu des tintinophiles, car il est celui que boit le capitaine Haddock tout au long des bandes dessinées de Tintin. Cependant, même si la distillerie s'en réclame au , il n'existait pas lors de sa première apparition dans les albums d'Hergé, puisqu'elle n'a ouvert qu'en 1964. Le personnage de Sydney dans la BD Dykes to Watch Out For est également une consommatrice de Loch Lomond. Notes et références Lien externe Site officiel de la distillerie Marque de whisky Whisky des Highlands Tintin Distillerie de whisky Distillerie ayant son siège en Écosse
Ambroise Roux
Ambroise Roux, né le à Piscop (Seine-et-Oise) et décédé le à Montfort-l'Amaury (Yvelines), est un industriel et homme d'affaires français, qui a dirigé de 1965 à 1982 la Compagnie générale d'électricité, l'une des plus importantes sociétés privées françaises. Il est inhumé à Trégastel (Côtes-d'Armor). Biographie Origines familiales Le père d'Ambroise Roux était André Roux (1886-1969). Après un passage dans l’administration des Finances comme directeur au ministère , il fut le bras droit de l'industriel textile Jean Prouvost , l'éphémère ministre de l’Information du gouvernement de Paul Reynaud en 1940, exproprié à la Libération du premier journal français, Paris Soir, qui tirait avant-guerre à deux millions d'exemplaires. Après-guerre, menacé d’un procès pour collaboration pendant près de trois ans, Jean Prouvost préfère se cacher, notamment dans l'une des maisons des parents d'Ambroise Roux, à Poncelles, où Philippe Boegner l'aide à démontrer qu'il s’est , puis créé pour lui en 1949 le magazine Paris-Match dont André Roux est le secrétaire général puis l'administrateur. A la table paternelle, Ambroise Roux . Sa mère, Cécile Marcilhacy (1896-1991), était liée aux fondateurs de Rhône-Poulenc. Parcours dans les ministères puis à la CGE Polytechnicien (X40), ingénieur des ponts et chaussées et ingénieur Supélec, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il débute après 1944 comme ingénieur des Ponts et Chaussées de la première circonscription électrique: Paris et sa région. Fin 1949, il entre comme adjoint au directeur du service des brevets chez Poulenc Frères, administré encore par son grand-oncle Camille, dans le groupe industriel dont la famille de sa mère est une actionnaire important. Jean-Marie Louvel est nommé du ministre de l’Industrie en février 1950, après avoir été directeur de l'électricité au ministère de l'Industrie et avoir négocié en 1946 d'importantes compensations des actionnaires des compagnies d'électricité nationalisées, avec Paul Huvelin et Edmond Roux, de la commission de l'électricité du CNPF, pour les anciens du Comité à l'organisation électrique de Vichy, qui , où siègent aussi. Louvel le fait entrer à son cabinet en 1951 pour le diriger dès avril 1952, sous différents gouvernements , qu'il représente comme administrateur (1952 à 1955) d'EDF et de la Trapil. Ambroise Roux supervise alors le Plan, le pool acier-charbon, le lancement de la recherche pétrolière au Sahara mais annonce aussi à la presse . Il fait partie du réseau de Jean Jardin, qui, après avoir été directeur de cabinet de Pierre Laval sous le Régime de Vichy, fut un des proches conseillers d'Antoine Pinay, lors de sa présidence du Conseil à la fin de la guerre froide. Le 12 juin 1954, la chute du gouvernement Laniel, à qui succède celui de Pierre Mendès France, contraint Jean-Marie Louvel et son directeur de cabinet à quitter leurs fonctions. Son ami Henri Lafond, financier et haute autorité morale du Patronat, le recommande à Jacques Jourdain, PDG de la CGE, qui l’engage comme directeur général adjoint. Vingt-quatre heures plus tard, Jacques Jourdain rend son dernier souffle et Émile Marterer lui succède. Ambroise Roux devient directeur général de la CGE en 1963, l'année où son ancien ministre Jean-Marie Louvel devient administrateur avant d'en prendre la présidence en janvier 1965. Ambroise Roux cumulera les deux fonctions, du 17 juin 1970 à 1982. En septembre 1963, il s'oppose à la solution d'une filiale commune à Bull, la CSF et la CGE, déclarant qu'il ne s'intéresserait à Bull qu'à l'heure du dépôt de bilan, presque atteinte lors du rapport de Roger Schulz nommé administrateur à la demande de Paribas Vice-présidence du CNPF Entre temps admis à la direction du CNPF en 1961 grâce à Henri Lafond, le président de la Banque de l'Union parisienne, il prend la vice-présidence la plus importante, celle de la commission économique générale, fin 1965. Lors de cette élection, Le Monde souligne que et en plus de la CGE . En dix ans de présidence, il triple cet effectif, à . Lobbying économique et financier Dans les années 1966-1967, il est dans les médias la voix du CNPF, qui a adopté en 1965 une . Il milite pour une et fustige ou , tout en saluant l'Europe mais en regrettant qu'elle entrave . Soucieux de compétitivité, il dénonce un taux de prélèvements obligatoires de 42%, , son absence des cinquante premières sociétés mondiales, ou encore qui a fait chuter . Il salue cependant l'amortissement fiscal et créant la TVA ou ramenant l'impôt sur les bénéfices distribués, via l'avoir fiscal, à 25 %. Il réitère ce lobbying après Mai 68, mais en s'inquiétant aussi des sur la Participation des salariés aux résultats de l'entreprise, qui conduiraient selon lui . Opposé à la distribution aux salariés d'actions de leur propre entreprise, il conseille plutôt des fonds commun de placement diversifiés ou pour aller au . . Le 6 et le 13 mai 1969, il signe deux tribunes en ce sens dans Le Monde. Lobbying dans le nucléaire À partir de 1969, sur fond de , il est absorbé par le remodelage de son entreprise pour tenter de se placer dans les programmes nucléaires et TGV voulus par le Général De Gaulle et confirmés par le président Georges Pompidou . Prévue dans le 6ème plan (1971-1975) sous forme d'études, la construction d'une ligne "turbotrain", premier nom du TGV, reliant Paris-Lyon en deux heures, est confirmée lors du conseil interministériel du 26 mars 1971 puis par le ministre des transports Robert Galley, après la présentation des prototypes le 23 mars 1972, dans les usines Alsthom à Belfort puis des essais à 220 km/h au printemps 1972 et 300 km/h l'été suivant. La CGE a déjà pris le contrôle d'Alstom, deux ans avant, pour se placer dans le nucléaire, où elle échouera, mais elle rebondira dans le TGV en 1972 et le téléphone en 1973. EDF accélère le déploiement du nucléaire lors 6ème plan avec six nouveaux réacteurs. Dès mai 1969, Ambroise Roux dessine dans la presse un accord de rationalisation avec son ex-associé Alstom, dont Thomson possédait 18 %, et dont la CGE prend 50% du capital en novembre 1969 , après le rachat à Stein et Roubaix de ses chaudières et à la société Rateau ses turbines à vapeur, alors que le chiffre de 40% était encore cité en mai. Ces grandes manœuvres lui permettent de profiter du fait que la société américaine Westinghouse ne se voit pas accorder, en décembre 1968, l'autorisation d'investissement dans Jeumont-Schneider par le ministre de l'économie et des finances. Alors que le gouvernement belge a donné son accord à la cession à Westhinghouse des Ateliers de constructions électriques de Charleroi, Valéry Giscard d'Estaing suggère à l'américain de s'associer avec un français dans la reprise de la partie française, avant d'exprimer un refus plus clair en décembre 1969 , obligeant le Baron Empain à se tourner en mai 1970 vers la CGE ou la Compagnie électromécanique (CEM), pour vendre à 200 millions de francs ses 61%. Entre-temps, un groupe français réunissant Alsthom, la CGE et Thomson-CSF est présenté comme un acquéreur potentiel dans la presse, selon laquelle, en mai 1970, le gouvernement envisage toujours de privilégier la CGE, qui comme Creusot-Loire, filiale du groupe Schneider, doit effectuer le 18 juin 1970 ses propositions de prix pour construire la centrale nucléaire de Fessenheim. La CGE fait valoir que la CGE doit grossir face aux géants General Electric (46 milliards de francs de ventes), Westinghouse (18 milliards), et l'allemand Siemens-A.E.G. (20 milliards). La CGE et Thomson-C.S.F. font environ 5 milliards chacune, la CGE employant 75 000 personnes dans 150 sociétés, Alsthom 883 millions avec un quart des ventes dans des filiales communes avec la CGE, Jeumont-Schneider et la Compagnie électro-mécanique (CEM), environ 600 millions. La préférence gouvernementale, exprimée à l’Élysée comme à Matignon, va contre l'avis initial du baron Empain, qui ne voulait discuter qu'avec le groupe américain, de trois députés de la Loire, anciens ministres, et des dirigeants de Jeumont-Schneider, plus intéressés par le réseau commercial international du Suisse Brown-Boveri, futur ABB, dont fait partie la CEM. CEM est aussi la préférence du rival Creusot-Loire, qui a déjà deux contrats pour des centrales à Chooz et Tihange, et pense qu'une alliance avec la CEM permettrait de mieux garnir leurs carnets de commandes communs. Brown-Boveri présentant l'inconvénient d'être suisse, Alsthom pourrait alors être candidat, avec l'aide de la filiale allemande d'électrotechnique de Siemens et AEG. Empain propose ensuite de regrouper Jeumont-Schneider et la partie mécanique de Creusot-Loire dans une association à 50-50 avec la CGE, qui refuse car la très rentable cablerie, représentant 40% de Jeumont-Schneider, en est exclue. Elle propose plutôt un échange de participations entre Alsthom et Creusot-Loire et réclame les grosses machines tournantes de l'usine de Jeumont-Nord pour renforcer Alstom, fournisseur du TGV, ce qui semble plaire au gouvernement qui veut désormais éviter d'intervenir. Finalement, en juin 1971, Ambroise Roux reconnait publiquement qu'il ne croit plus au dénouement rapide qu'il espérait un an avant puis qu'il s'initie au nucléaire en participant à un groupe chargé d'édifier la centrale atomique de Kaiseraugst, en Suisse, tandis que Schneider affiche de nouveaux rapports avec l'américain Westinghouse Electric. EDF décide finalement en octobre 1971, via , de ne pas passer commande à la CGE des deux centrales nucléaires du Bugey, donnant une fois de plus la préférence au rival Creusot-Loire, après avoir obligé la CGE à baisser de 10 % ses prix, même si Ambroise Roux avait déclaré publiquement ne pas concourir à n'importe quel prix, un 3ème concurrent, "Babcock et Wilcox" du chaudiériste Babcock, étant sur les rangs. Ambroise Roux avait un temps donné l'illusion d'avoir via l'annonce d'un accord avec EDF , observe Le Monde, suscitant . Creusot-Loire avait lors de cet automne 1971 déjà la CGE grâce au réacteur à eau pressurisée et la centrale nucléaire de Chooz, déjà ouverte, celle en construction à Tihange, trois en commande (Fessenheim 1, Bugey 2 et Bugey 3), et trois en option (Fessenheim 2 plus deux attendues sur un nouveau site). La CGE réagit en précisant que son chiffre d'affaires est à 45 % avec le secteur privé français et 25 % avec l'étranger et qu'elle prépare l'introduction en Bourse de filiales et coopère de plus en plus avec le chaudiériste Babcock, au sein du Groupement atomique alsacienne-atlantique, pour aller vers la formule alors en vogue de consortium groupant comme en Allemagne plusieurs fournisseurs, , même si pour le réacteur à eau pressurisée. Le front boursier Même s'il n'est pas actionnaire de ses sociétés, Ambroise Roux est alors l'un des premiers patrons français à rendre publiques ses prévisions de résultats et de dividendes pour l'année suivante voire la prochaine, quand d'autres préfèrent mettre en doute , avec une transparence d'informations qui . Dès février 1970, Le Monde soulignait que les investisseurs étaient rebutés par . Ambroise Roux avait entre-temps été l'invité d'honneur d'un colloque sur le marketing financier. Il s'oppose par contre au projet de loi de protection des actionnaires minoritaires de Pierre-Bernard Cousté, député du Rhône, cosignée par les députés membres et apparentés du parti gaulliste, qui réglementait les transferts de trésorerie et prévoyait notamment que l'appartenance d'une filiale à un groupe soit soumise à diverses mesures de publicité et des échanges actions en cas de prise de contrôle, à la suite d'abus qui avaient vu des sociétés se faire pomper leur trésorerie et subir fortes pertes en Bourse malgré la constitution de réserves pendant plusieurs dizaines d'années. Les luttes de pouvoir au CNPF Bien que pour succéder à Paul Huvelin à la tête du CNPF, il ne le sera pas annonce Le Monde, en soulignant qu'il est . Il parvient à faire cependant élire son candidat, François Ceyrac, président de l'UIMM, au détriment de Pierre de Calan, président du groupement de la mécanique lourde depuis 1969 et de son concurrent le chaudiériste Babcock, qui fusionnera un an après avec Fives. François Ceyrac l'emporte aussi sur François Dalle, ami de François Mitterrand et président de l'association Entreprise et Progrès, mais aussi Louis Devaux, président de la Shell française, ou un autre métallurgiste, Jacques Ferry. À la veille de l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand, en , Ambroise Roux a le plus gros salaire de France. Lobbying dans l'électronique et informatique C'est sous son règne que commence l'époque du début des surfacturations aux PTT puis à France Télécom. Ambroise Roux est l'un des deux personnages centraux, avec le narrateur, d'une enquête publiée en 2020 par le romancier Eric Reinhardt. Selon les sources citées dans l'enquête, le patron de la CGE aurait en 1974-1975 "obtenu de l'Etat l'arrêt du financement des recherches de Louis Pouzin, pionnier français de l'internet". S'il est vrai que la CGE s'opposait effectivement à Unidata, consortium informatique européen, et a influencé les décisions industrielles menant à l'abandon du Plan Calcul, en revanche, focalisé sur la téléphonie, Ambroise Roux ne s'intéressait nullement au projet Cyclades , projet de R&D parmi plusieurs autres sur les réseaux numériques. Cyclades (qui n'était pas l'internet, mais l'un de ses ancêtres) sera abandonné en 1978 pour de tout autres raisons . Le roman publié en 2020 par Eric Reinhardt raconte comment les recherches menées par Louis Pouzin pour Cyclades ont été stoppées par une lettre du président de l'IRIA (institut public, ancêtre de l'INRIA, demandant leur arrêt", et rendues par ailleurs impossibles par l'abandon du Plan Calcul et d'Unidata, consortium informatique européen, sur lesquels étaient organisés les projets industriels de Cyclades, dont la technologie menaçait de concurrencer la CGE à moyen terme sur le marché des télécoms, avec un trafic routé par voie informatique plutôt que par les commutateurs à forte marge bénéficiaire vendus par la Compagnie générale d'électricité aux PTT. Le promoteur du capitalisme d'influence Période Pompidou L'amitié, le rôle de conseiller, d', la « relation filiale » ni l' avec Georges Pompidou, revendiquée par Ambroise Roux. Ce lien, dont toutes les traces sont postérieures à 1986, et parfois reprises jusqu'en 2011, mais avec plus de distanciation, n'a pas été validé par le groupe d'historiens qui a dépouillé les archives présidentielles, rendues publiques en 1996, établissant seulement deux ou trois rencontres entre 1969 et 1974. Les rumeurs de l'Affaire Markovic n'ont pas apporté d'éclairage probant non plus sur la question . Il obtient la réputation d'avoir un quasi-monopole pour la fourniture d'équipements dans le domaine électro-nucléaire, les transports, et surtout les télécommunications. Période Giscard d'Estaing Quant à la période giscardienne, à partir de 1975 la CGE était dans le collimateur de la Direction générale des Télécommunications dont le patron nommé par Giscard, Gérard Théry, a tout fait pour briser le monopole télécom de la CGE et introduire Thomson sur le marché français de la commutation électronique. L'influence politique d'Ambroise Roux n'était donc ni plus ni moins grande que celle d'autres grands patrons dans la France de l'époque . . En mai 1976. En mai 1976, trois mois avant son départ et au moment précis où Thomson vient d'obtenir une partie de la CII, qu'il agrège dans la SEMS, avec ceux de la Télémécanique, en échange de son feu vert à la cession du reste à Honeywell, le gouvernement annonce spectaculairement l'entrée de , concurrents de la CGE, parmi les fournisseurs des PTT. Une décision confirmée dès octobre 1976 concernant Thomson, contestée car elle créé et des complications technologiques , au moment où le commutateur temporel revient en grâce. Des investissements considérables ont en effet été effectués par Thomson dans le commutateur spatial. La décision de briser le monopole télécom de la CGE datait en fait du comité interministériel du 25 janvier 1973, un an et demi avant l'élection de VGE, tout comme . Il œuvre à se faire la réputation d'un homme toujours discret, qui ne revendiquait jamais ouvertement ses succès de lobbyiste, mais intervient cependant très souvent dans les médias. Durant sa présidence de la CGE, il ne reçut jamais les syndicats qu'il méprisait et pensait qu'il ne fallait pas les consulter. Ambroise Roux faisait partie du réseau de Jean Jardin, qui fut un des proches conseillers d'Antoine Pinay, lors de sa présidence du Conseil (23 février 1955 – 24 janvier 1956) à la fin de la guerre froide et qui participa en 1955 à la création pendant quelques mois d'un quotidien concurrent du Monde, jugé trop à gauche par les milieux d'affaires, Le Temps de Paris. Période François Mitterrand Gauche au pouvoir Quatre ans avant son accession au pouvoir, François Mitterrand a rencontré Ambroise Roux, lors d'un déjeuner organisé par Laurence et Pierre Soudet chez eux en mars 1977, dans des termes qui n'ont été racontés qu'après le décès du Président de la République dans la biographie d'Ambroise Roux, Un prince des affaires (1996, Grasset). Ambroise Roux aurait alors posé plusieurs questions sur le Programme commun de la gauche qui lui paraissait "extravagant", que le leader socialiste aurait ignorées. En décembre 1982, Ambroise Roux, qui jouait sous Giscard les , réunit au Crillon une vingtaine d'entreprises pour créer l'Association française des entreprises privées (Afep), qui obtient du pouvoir socialiste des mesures fiscales pour les entreprises, notamment l'aménagement de la taxation sur les plus-values; peu après il fait entrer dans ce club patronal un inconnu, François Pinault puis œuvre pour que la FNAC passe sous son contrôle. Ami d'Edouard Balladur, qui a dirigé une de ses filiales, il a aussi facilité l'ascension de Guy Dejouany, Jean-Marie Messier, Pierre Blayau, Bernard Arnault, Jimmy Goldsmith, Marc Viénot, Pierre Suard, Serge Tchuruk, Didier Pineau-Valencienne, et André Lévy-Lang. Démissionnaire de la présidence de la CGE au moment de la nationalisation de 1982, consécutive à l'arrivée au pouvoir de la Gauche à la suite de l'élection présidentielle de 1981 (alors qu'il était persuadé de la victoire de Valéry Giscard d'Estaing), Ambroise Roux fonde, fin 1982, l'Association française des entreprises privées comme groupe de pression du patronat regroupant les soixante groupes français les plus importants et devient administrateur de la banque Barclays, puis président du Conseil de surveillance en 1991. Il ajoute d'autres mandats de ce type auprès du groupe de la Cité (1987-1991), FNAC (1994). Première cohabitation Toujours très influent, il intervient discrètement pour faire adopter des réformes favorables aux entreprises pendant la suite de la présidence de François Mitterrand (taxation limitée des plus-values, carry-back fiscal pour les bénéfices, maintien des stock-options) et il facilite la réforme de Pierre Bérégovoy sur les marchés financiers. Il est membre de d'administration. De 1986 à 1988, lors du retour de la droite au pouvoir, il participe à la création des « noyaux durs » constitués par le nouveau ministre des Finances, Édouard Balladur et qui doivent contrôler des groupes industriels qui sont privatisés, dont son ancienne entreprise, la CGE devenue Alcatel. Il favorise également la carrière de François Pinault, Georges Pébereau, Pierre Suard, Serge Tchuruk, Jean-Marie Messier, Guy Dejouany, Pierre Blayau, Bernard Arnault, Jimmy Goldsmith, Marc Viénot, Didier Pineau-Valencienne, André Lévy-Lang. En 1995, lors de l'élection présidentielle, il choisit Jacques Chirac contre Édouard Balladur et, en 1997, il conseille au président la dissolution de l'Assemblée nationale. Un personnage se démarquant des autres patrons Ambroise Roux se démarquait des autres patrons par bien des points : très conservateur sur le plan des mœurs, il interdit aux femmes le port du pantalon, dans ses entreprises. À la CGE, il avait un ascenseur et un cinéma à sa disposition personnelle. Lors d'entretiens privés avec des journalistes, il se vantait de n'avoir . Chaque année, il prenait douze semaines de congés, le plus souvent l'été à Saint-Moritz. Ouvertement monarchiste et souhaitant le rétablissement de la royauté en France, il participait à la messe annuelle commémorative pour , le . Adepte des sciences occultes, il avait écrit un livre sur les tables tournantes et créé un laboratoire de recherche en parapsychologie (psychokinèse) à la CGE. Famille Ambroise Roux avait épousé Françoise Marion en 1946 et ils avaient deux enfants, un fils, Christian, et une fille, Véronique. Publication Préface à Stanley Krippner et Gerald Solfvin, La science et les pouvoirs psychiques de l'homme, Paris, Sand, 1986, 292 Décorations Grand officier de la Légion d'honneur (1986). Notes et références Bibliographie [recension : ]. Annexes Liens externes Homme d'affaires français Personnalité liée à une organisation patronale Élève du collège Stanislas de Paris Naissance en juin 1921 Décès en avril 1999 Personnalité inhumée dans les Côtes-d'Armor Décès à 77 ans Lobbyiste français Grand officier de la Légion d'honneur Élève de l'École nationale des ponts et chaussées Élève de l'École polytechnique Élève de l'École supérieure d'électricité
Noyau aromatique simple
Les noyaux aromatiques simples, aussi appelés aromatiques simples, sont des composés aromatiques qui contiennent uniquement un système cyclique plan conjugué. La plupart d'entre eux portent des noms triviaux. Ils peuvent être des sous-structures de molécules de complexité variable ( « aromatiques substitués » tels les alkylbenzènes et les phénols, nucléotides). Typologie On distingue les aromatiques simples : monocycliques : ce sont en général des noyaux à 5 ou 6 chaînons ; polycycliques, fusionnés ( naphtalène, un hydrocarbure bicyclique) ; hétérocycliques. Exemples Notes et références Articles connexes Hydrocarbure aromatique Hydrocarbure aromatique polycyclique