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French-PD-Newspapers

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bpt6k4105438d	76	Le Franc-tireur : organe des Mouvements unis de résistance : mensuel malgré la Gestapo et la police de Vichy : édition de Paris	1945-02-20	Mouvement de libération nationale (France)	10	6,813	40,384	Franc-Tireur VA Le Quotidien de Paris A L'A VANT-GARDE Ofi £A RÉPVBLJQUE A para dandestmement depuis 1941 5' ANNEE. N° 198. * "100, rue RéaUlnur-r. MARDI 20 FEVRIER 1945 Téléph. G ut. 80-60 Tur. 54-40 * PRIX : 1 Fr. 50. ~. On ne saurait nier %Que les Etats-Unis font JJae leur mieux pour se rapprocher du lapon. L'OCCUPATION DE LA RHÉNANIE ipr~>ni Un ccmmuw-fait savoir fîTvW que le ministre des A f f a ' r e ? M< C? étrangères a été M F " entendu hier par la commission de l'Assemblée consultative. Je n'aurai pas l'indiscrétion d'y ajouter quoi que ce soit. Mais, à cette occasion, je voudrais exprimer un avis strictement personnel touchant le problème de la Rhénanie. Je pense, comme je I, ai dit au Luxembourg, que la France ne doit, en aucun cas, « annexer » la Rhénanie. S'il s'agissait d'une annexion forcée, elle serait contraire aux principes mêmes pour lesquels nous mous sommes battus. Si les Rhénans, dans un sursaut de panique, nous demandaient à devenir Français,' je dirais « non ». Etre Français, c'est un honneur qu'on doit mériter. Cela dit — et il n'y a aucune raison de ne pas le dire publiquement — j'estime que la France doit occuper la Rhénanie et l'occuper seule. C'est parce que ^ nous avons permis naguère à Hitler de réoccuper la Rhénanie qu'il a pu tranquillement préparer l'agression qui, la trahison de Pétain aidant, lui a ouvert les portes de la France. Il saute aux yeux que la même facilité doit être retirée par avance à ceux qui tenteraient d'imiter Hitler. Des amis, il est vrai, nous objectent qu'une occupation « internationale » rendrait les mêmes services à la paix qu'une occupation française. Du point de vue strictement militaire, c'est peut-être vrai. Mais il est dès maintenant décidé qu'au lendemain de la défaite du Reich il y aura en Allemagne une zone d'occupation russe, une zone d'occupation anglaise, une zone d'occupation américaine. Pourquoi n'y aurait-il pas j une zone d'occupation française ? Question de prestige? Parfaitement. Ah ! si la France avait été pétainiste, comme on l'a cru parfois à l'étranger, je comprendrais qu'à titre de châtiment on la traitât en nation mineure. Seulement, dès le premier appel du général de Gaulle la France a été gaulliste. Elle s'est lancée, sans armes, dans l'aventure héroïque de la Résistance. Elle est, dans des conditions dures entre toutes, demeurée fidèle à ses ajliés. Alors, de quel droit, au jour de la victoire, la traiterait-on en nation de seconde zone ? Dans le jeu diplomatique, l'intérêt peut commander mille souplesses. Nul n'y contredit. Mais au-dessus de l'intérêt même il y a l'horoneur, — l'honneur que nous avons sauvé dans la bataille, que nous entendons garder dans la victoire. Albert BAYET. DU COTE DE TOKIO — Le temps va se gâter, les avions volent bas ! NOUVEAU COMPLOT CONTRE HITLER ? Selon la radio soviétique, une conspiration dirigée contrè Hitler et Himmler aurait été découverte en Franco nie. Plusieurs chefs des S. A. y auraient pris paf-t. De nombreuses arrestations auraient été opérées à Nuremberg, parmi les chefs nazis. m Selon une ordonnance de la chancellerie du Kcich, seul» (J«e-ring, von Rifrbentropp, Goebbt'Is; Himmler et le haut commandement allemand sont autorisés à écouter les émissions radlophoniqnes tlrali-cères. DERNIERE MINUTE Suivant certaines informations, Kesselring évacuerait l'Italie du Nord : quatre divi1 sions allemandes se repliej raient vers le Brenner. i DEVANT LA CONSULTATIVE Aujourd'hui : M. de Menthon Jeudi: M. Ramadier Le général de Gaulle prononcera-t-il bientôt un discours de politique intérieure ? La semaine qui s'ouvre s'annonce comme devant être politiquement importante. L'Assemblée consultative va être appelée, au cours de celle-ci, à contrôler le budget de la Justice et celui du KavitaiHement. Il faut avouer que cela; constitue, en ce temps de restrictions, deux gros raorj ceaux. .. M. Fiançoi" de Menthon, qui ' est toujours garde des Sceaux, sera, dès cet après-midi, sur la sellette. Il n'en est pas plus joyeux pour cela. De nombreuses questions doivent, en effet, lui être posées. Et il en est quelques-unes qui, -dit-on, seront embarrassantés. Il est vrai que, -si celles-ci le sont trop, M. de Menthon aura toujours la ressource de ne pas répondre. Il y a des précédents. Pour le reste, M. de Menthon est tranquill . Il sait par expérience que les paroles s'envolent et que les ministres restent. * * M. Ramadier, dont le tour viendra mercredi ou jeudi, est prêt, si on l'attaque, à livrer bataille. Il ferait peut-être mieux, soit dit par parenthèse, de nous livrer du loeurre. Il a, parait-il, préparé avec sein sa défense. Cela ne l'empêchera pas, lel'n-pressons-npus de le dire, 4'Hre condainné. — A quelle peine ? j — A celle oEle demeurer à la tête du ravitaillement, ce qui sera pour les habitants des grandes villes une juste punition. « ** Et la semaine prochaine ce j sera le tour de M. Teitgen. a ! Le général de Gaulle pîo-noncera-t-il bientôt le discours de politique intérieure que l'on attend de lui ? A. S. Vers une attaque combinée sur les fronts de l'Est et de l'Ouest? Les Américains ont pris pied solidement à 1 WOSHIMA NOUVEAU RAID SUR TOKIO i LES A-tnér"lm Ottt pris pied solidement à IwosKima. Le débarquement, annoncé prématurément, mt-me-di, j par la radio japonaise, « •eu lieu hier matin. Huit i cents navires, dont plusieurs grosses unités de ia flotte I dit Pacifique, participaient ci l'ottoque qu'appuyaient égaj lement des appareils partis des bases oôtiéres et des porte-avions. Les Américains, qui ont débarqué au sud-est de 111e, ont réussi une percée profonde. Aux dernières nouvelles, on apprenait que des ■combats du-ne grande violence se déroulaient pour la possession du plus grand aérodrome d'Iwo. L'Jte est située à 1.200 kilomètres au sud-est de Tokio, à peu près à mi-chemin entre la capitale nippone et l'île de Cluam où l'amiral Nimitz avait transporté il y a quelques î jours son quartier général. , Lorsque les Américains disj poseront -de cette base, Tokio 1 connaîtra des bombardements comparables en intensité à ceux de Berlin, déclare-t-on à Washington. En attendant, la ville, après vin{Jt-quatre heures de répit, a subi, hier après-midi, un flOUveau raid qui a duré une heure entière. Un communiqué précise d'autre part que l'attaque de vendredi et samedi a coûté aux Japonais 500 avions, un portej avions, deux contre-torpilleurs et plusieurs autres navires; en -outre, plusieurs usines aéronautiques ont été sérieusement atteintes. La prise de Corregidor semble imminente La prise de Corregidor, où les Américains se sont emparés d'une importante position d'artillerie, semble ne plus faire -de d'O u te. ( MM. Churchill et Eden sont l'entn's hier à Londres, après s'être arrê,té,s trois jours au Caire, venant d'Athènes. Les Canadiens sont à GOCH Graudenz encerclé par les Russes Au moment où la ■coordination des efforts alliés sur les fronts de l'Ouest et de rf.et se fait -chaque jour plula étroite, il est difficile de ne pas rapprocher Je message du maréchal Montgomery, que nous publions d'autre part, dee craintes dont le D.N.H. se fait l'écho : « Dans les milieux militaires, déclare l'agence berlinoise, on s'attend à ce que la grande bataille de rupture, avec Berlin comme objectif, commence dans quelques jours. » Une attaque combinée sur les deux fronts se prépare-t-elle ? Elle obligerait la Wehrmacht à un effort dont il semble bien qu'elle ne soit plus capable. Vers une attaque combinée sur les fronts de l'Est et de l'Ouest? UN MESSAGE du maréchal MOntgomery A SES TROUPES i Daffl wi message adressé â 4 ses taoupe", le maréchal Mont\| «oaaery «fêel&re «otaaiment : j « Le 21. irtuiK d'armées j est Prêt peu, le dernier afflui. j """u'lel. -ous avgagné « aux points »Noire apiiro] <3wu du dernier round. Kn 1 avant pour le knock-mrt. H nous faut frapper Jusqu'au coup éécislf... Nous Ruinaitsons nolrp ennemi et «mas . savons tItI'U te battra avec courage afin d'écarter la ié-Wte-.. Nous en vifm4rGns à bout. Nous en verrons la fm. Nottg avens accolé l't'naeret là où nous veaiion. Il va recevoir le coup (.sal. » La Conférence mondiale des syndicats a terminé ses travaux C'est hier que s'est terminée à Londres la première confér,c-nee internationale des syndicats. Dans le discours de clôture, M. Isaacs, membre de la délégation britannique, a déclaré notamment : « le fait capital qui resr.ort des résultats de cette conférence est que désormais les mouvements syndicalistes des démocraties occidentales, de la Russie, de la Chine, de l'Inde, de l'Amérique latine, des colonies britanniques, des pays neutres et libérés et même des pays ennemis, ont maintenant une politique commune et des organes communs ». Mort du maréchal TCHERNIAKOVSKY Radio Mos--cou annonce la mûrt, en Prusse-Orientale, du maréchal Tchernia-kovsky, qui a succombé A de nombreuses blessures J'eçues récemment. Agé de 36 ans, Tcherma-kovsky était le plus jeune ru a. r c c h a i «ommandant de j groupe d'arinles de l'azn-iée soviétique, ancien docker, il était devenu un des meilleurs stratèges de l'armée rouge. 11 \| s'était particulièrement distinI gué à Koursk et à Tarnopol avant la campagne de Prusse. On ne sait encore qui le remplacera. On parle du géné. ral Goronov, le vainqueur de Léningrad, ou de leremenko. Les funérailles de Tchernia-Itovsky auront lieu à Vilno, capitale de la Lituanie libérée ' par ses troupes, où un monument à sa mémoire sera édiné. La radio de Moscou annonce que le conseil des commissaires du peuple a, par décret, accordé à sa famille une somme de lâ5.$Q0 roubles ; de plus, sa femme recevra toute sa vie une pension de 200 roubles par mots; enfin, sa fille et son film jouiront chacun jus,qu'à la fin de leurs études d'une pension de 100 roubles par mois. Un monsieur qui gagne sur tous les tableaux /i est maintenant certain qu'on ulévl'Ite?-a pas un relèVCI'ilelllt des tarifs dit .métro. L'exploitatio-n, en effet, est en déficit, ce qui n'empédle d'(rilleurs pas la compagnie d'encaisser des bénéfices, les actionnaires des dividendes et les administrateurs des tantièmes. Mais s'il y a déficit, c'est fJt/Æ le Métro paye son courant électrique trop cher. Il le paye, en effet, plus cher que la j B. N. C. P. qui, cep,-Itdattt, en j consomme moins que lui dans j la région parisienne. Ce cou! rant lui est fourni par la Société Parisienne d'Electricité qui appartient, comme le Métropolitain lu-i-'même, au groupe Empain, Celui-ci gagne ainsi sur tous les ta-bleaitx, puisque, par une clausesingulière, les bénéfices — fictifs — dît Métro sont dle4itant plus élevés que le courant est payé plus cher. Lutter contre les trusts f C'est tellement plus facile d.'nunmcnter le nrix du métro. J. B. POUR REGAGNER ses galons perdus il arrêtait des patriotes 20 ans de travaux forcés Alphonse Leblanc, inspeo' teur principal des gardiens de la paix, fit preuve, dès 1e 116 mai tMO, d'un défaitisme outrancier indigne d'un chef. L'exemple venait de haut. Cela lui coûta tout de même ses galons. Il en éprouva ,d'au,tant plus -d'amertume .q,u'il considéra peut-être que 1-e même défaitisme avait valu à un autre le poete de chef de l'Etat. Quand les Allemands prirent Paris, Leblanc comprit que son heure était venue. Ses galons allaient en effet lui être rendus. , , Il opéra, hors du service, des? arrestations, ce qu'il appelait « de bonnes affaires ». I.Pis bonnes affaires de M. Leblanc consistaient en mature de patriotes. il en prit deux d'abord, en gare de Levai loin, puis s % g, puis quarante. Les « bon,¡"s ag-tire.,s j> suivirent, hélais ! cou.rs normal : brigade spédale, livraison aux Allemands», déport.'ltion. On n'a plus , mais entendu parler des j times de M. Leblanc. Pour : <■ i compenser tant de zèle c .ia un inspecteur qui n'hési .il pas, les jours de repos, à t r„v vailler à même les ré tants, l'Administration, reconnaissante, lui alloua des mes « avec le motif ». Devant la cour, l'homme, au vidage de brute méchante, étale sa peur, sa lâcheté, ses mensonges. Ses anciens collègues viennent à la barre des témoins exprimer leur mépris pour ce triste personnage. Vingt ans de travaux forcés. Rappelons que la secrétaire de Jean-Hérold Paquis, qui ;<'a livré personne, a été cond^m-* née aux travaux forcés à per* pétuité. M. Hennequin, ex -directeur de la Police municipale, collaborateur néfaste à. tant de Français, serait jugé prochainement. Pourvu que soit avant le 11 mai ! Madeleine JACOB. A MARSEILLE un intendant de police CONDAMNE A MORT La Cour de justice de Marseille a rendu, hier soir, «on verdict dans le procès intenté -à cinq policiers accusés d'avoir lutté contre la Résistance et favorisé les déportations. Malgré la plaidoirie de son avocat qui le présenta comme un authentique résistant, l'ex-intendant de police Mathieu est condamné à mort, ainsi que Daneboeuf ; Bordas est condamné aux travaux forcés à perpétuité ; Seri-a, à cinq j -tiis de prison ; Gay est ac~. I quitté. Comment seront restitués les biens spoliés L'ordonnance adoptée par le Conseil des ministres prévoit deux cas : consentement ou non-consentement du propriétaire SI j'on crée un office liquidateur de Vex-Gt>mnU$sariat aux questions juives ayant à cœur de réparer, autant que faire se peut, les crimes du gouvernement de Vichy, prenant en charge les intérêts des isrdélites, assumant Vinitiative de toutes les actions devant aboutir à la restitution de leurs biens, conservant jalousement le patrimoine des assassinés et des déportés pour le transmettre é leurs héritieris, qu'importe que ce service change de nom, qu'il soit rattaché à telle ou telle admiitietr,atioi,t. La souillure de Vichy n'en sera pas moins effacée et l'œuvre que nous avons îlor gueil d'avoÍT été les premiers à acoom,plir AS Lyon n'aura pas été iutile » C'est en fces tortues que le professeur Ter-rOÍne terminait le rapport qu'il aa.?-essait, 6n décembre dernier au commissaire de la République, notre ami Yves P'arge. A ta suite de ce rapport, le professeur Terroin--, a été appelé à Paris et placé à Ici ttte du nouveau service qui s'occitpe de la restitution des biens juifs pour toute la France. cle8t sur son initiative que le Conseil des ministres a adopté l'er4onnance que nous -aît-alysons ci-après : Alors que l'ordonnance du 14 novembre 1944 avait réglé la gestion et la restitution des biens spoliés qui n'avaient pas fait l'objet d'actes de disposition, la nouvelle ordonnance permet' aux victimes de spoliations, grâce à une procédure simple et rapide, de rentrer en possession de leurs biens, liquidés BOUS quelque forme que ce soit. Deux cas sont à considérer. S'il n'y a pas eu consentement du propriétaire, on considère qu'on se trouve en présence d'une spoliation ; H suffit alors à l'intéressé, pour faire pro' noncer la nullité de l'acte de j spoliation, de s'adresser au prê! sident du tribunal civil qui statue comme en matière de référé. S'il y a eu consentement, l'intéressé peut néanmoins poursuivre l'an iiii latioii, mais il doit alors prouver qu'il n'a agi que sous l'emp¡¡;e de la crainte ; la demande est considérée comme matière sommaire et instruite comme telle. Les bénéfices et les plus-values La même distinction est à faire en ce qui concerne la question des bénéfices et plus] values. S'il n'y a pas eu con1 sentement, l'acquéreur initial et les acquéreurs successifs sont réputés de mauvaise foi. Ils doivent restituer à l'intéressé tous les fruits au sens le plus large, ils sont tenus du dommage causé par eux et ils ii'ont droit qu'au remboursement des dépenses utiles ou au montant de la pltls--j'ijile. Ils ne peuvent échapper à l'oblip,,ation eje restitution qu'à la condition de prouver qu'ils ont agi en qualité de prê;c— nom ou de mandataires de l'intéressé. L'intéressé, de son côté, remboursera à l'acquéreur le prix versé par celui-ci et les intérêt? afférents dans la mesure où il en aura p.rofité. AVANCE GÉNÉRALE DE LA Ille ARMEE AMERICAINE Jusqu'ici, le haut comm3ndement allemand, protégé à l'ouest par la ligne Siegfried, a pu conserver le gros de ses forces pour l'opposer à l'offensive soviétique. sans rÉussir d'ailleurs à l'arrêter. Une percée des Anglo-Américains compromettrait ce fragile éuilibi-e. Onze jours d'offensive En onze jours d'offensive les troupes britanniques et canadiennes ont progressé cie 21 kilomètres. C'est peu en regard de l'avance russe, C'est beau.coup si l'on tient compte des difficultés de tous ordres que rencontrent les Ali ¡és; c'est beaucoup surtout, si l'on considère qu'ils ont profondément entamé dans ce secteur celui de Nimègue — la ligne Siegfried. Après Clèves, la ville-forteresse de Goch II:;st près de tomber à son tour : de' fùrieux combats de rues s'y déroulent; les formidables défenses qui en protégeaient les abords ont été enfoncfes. Plus au sud, sur la Roer, dans le secteur de Prüm, sur l'Our et la Sure enfin, les Américains disposent eux aussi maintenant de solides bases d'attaque. Au cours des dernières quarante-huit heures, les forces du .générai Patton ont réalisé de nouveaux progrès : elles ont élargi notamment la poche d'Echternach qui -s'étend maintenant sur 8 kilomètres de profondeur et près de 18 de largeur. I En fin de soirée on appreI nait que sur tout son front i d'attaque qui s'étend sur 85 kilomètres, la 3" armée avait , avancé de 2 kilomètres en certains points. Sur le front de l'Est D'après le D. N. B., les troupes de Joukov ont renforcé leurs positions de départ entre Francfort-sur-l'Oder et Kustrin. Berlin, avons nous : 1 i dit, s'attend à une attaque. II est peu probable cependant I qu'elle soit déclenchée avant j que Koniev ait terminé le net.j toyage de la boucle de l'Oder; j le dispositif allemand a été ! percé au nord de Sorau ; ! Naumburg, sur le Queiss. est I tombé, mais de violents com-i bats se déroulent toujours dans le secteur de Grossen. \| En fait. les Russes paraissent surtout pressés de « liqui.cier » la Prusse-Orientale où les Allemands ne disposent plus maintenant que de quelques villes dont les plus importantes sont Braunberg et Zinten contre lesquelles les -foi-ces soviétiques viennent de ; lôncsr une puissante attaque. D'importantes formations de : la Kriegsmarine appuient toujours la défense de la Wehr-. macht dans ce secteur et celui de Courlande ; mais, pour la première fois, Berlin signalait. hier. l'entrée en ligne de ve-j dettes rapides soviétiques. La bataille fait rage aussi en Prusse occidentale où les for-I ces de Rokossovsky ont encer-] clé Graudenz. Les derniers ilôts de la résistance allemande D'après des informations de source suisse, Hitler se préparerait à poursuivre la lutte dans deux « réduits », le premier constitué par la Bavière et la Bohême, le nord formant une sorte de tête de pont sur la mer du Nord .et comprenant Hambourg, le Holstein et le Jutland. En attendant, les Alliés continuent leur offensive aérienne : la radio de Berlin annonçait, hier après midi, que des formations américaines, s'étendant sur 300 kilomètres, attaquaient l'Allemagne. Plus de 1.700 avions ont attaqué des gares de triages. tandis que d'autres avions, partis d'Italie, attaquaient l'Autriche. LA BOURSE du 19 février Ni les valeurs françaises ni les titres internationaux ne confirment les meilleures dispositions qui s'étaient fait jour en fin de snnaine. La séance d'ouverture est .hésitante sur toute la ligne, les -Re,lçtes subissent elles-mêmes des réalisations qui ramènent le 5 % 1020 de 151,95 à 151.05. Les banque» sont lourdes également et les industrielles se montrent maussades bu à peine soutentiee. Quant au groupe étran"er. les mh!es d'or font encore une fois l'objet de ventes dont le caractère spéculatif tranche nettement sur les autres mouvements du marché. MANUFACTURES des GLACES et PRODUITS ( 'HINTIQU ES de SAINT -GOBAIN CH&UHrY ET CIREY Société anonyme au capital de Fr«: 675.472.500 Siège social à PARIS : 1 bis, Place des Saussaies R. C. Seine No S.M6 EMPRUNT de 300 millions de francs. en 60.000 obligations de 3 3/4 0/0 de 5.000 francs Intérêt annuel: payable par moitié les 1" mars et pc sèptembre. Intérêts et remboursement 4)8 titres nets de tons impôts franç,ais, présents et futurs, exception faite de ceux mis obligatoirement par la loi à la charge des porteurs. Amortissement au pair en 30 années à compter du 1 "1 mars 1945, par tirages au sort annuels, ou par rachats en BOUJrg.e, Prix d'émission : 97,20 0.0, jouissance du 1-mars 194S, payable Intégralement en souscrivant. Demandes servies jusqu'à coneu,rr-noe du nombre cl et, titres disponibles, aux Etablissements déaignéa. . Notice au B.A.L.O. du 19 février 1945, No 8 ¡ ! EDOUARD VII sr;",'," I IHMHI.i: DARR!Er i I ALm CINY I TRISTAN et YSEULT Soir.20 h. 15 (sf mardi) Mat.dim.,lundi FOLIES-BERGERES g Tous les soirs à 20 heures I I Maot;n. dimanche et lundi, 14 h. 45 \| La Revue à grand spectacle I FOLLIES-COCKTAIL I MAC .t EHtlt Samedi 24, 1,, re»rés-TIVM tMvn Max REGNIER et Alice TISSOT dans « LA VIE DE CHATEAU », opérette de Max Régnier et R. Vinci. Musique de G. Sellers. Location ouverte Th. du Vx-Co!ombier Dernières de Jean-Baptiste le mal aimé Tous les jours soirées à 20 heures Dimanches matinées à 15 heures LA VIE A PARIS AUJOURD'HUI 19 h , Palais de Chaillut : Tirage 40 tranche de la Loterie nationale (variétés). 20 h., Atelier : Répét. générale de « L'Aglitripa », d'André Barsacq. ) 9 h 45, Œuvre : « Virage dangereux », au bénéfice des 8", ]6'. 30, rég. de chasseurs à Pied. 20 h. 30, Casino Montparnasse : « Burlesques et Cie », de Max Revoi (avec Ben-oite Lab)a PROCHAINEMENT Mercredi 21, Cercle du cinéma (Studio de l'Etoile) : 1925: j « La Fontaine du Mouiin-) Rouge », de R. Clair: l928 : I« Dernier avertissement », de L. Leiii, à 20 h. 15. Jeudi 22, Athénée : Reprise de « Jupiter »@ de R. Boissy. A L'ASSEMBLÉE CONSULTATIVE — On chuchotait hier, dans les couloirs de l'Assemblée, que le chef du gouvernement protiterait de g@ discussion budgétaire actuellement en cours pour définir sa pensée en ce domaine particulier. On le murmurait, mais cela ne signifie pas que cela soit vrai. Nous ne pensons pas toute-fois que cette intervention si attendue se produise avant le mois de mars. % LI? général de Gaulle trai-tera-t-il de tous les problèmes pour lesquels il a observé jus-qu'ici un silence prudent ? Ses amis se montrent sur ce point aussi mystérieux que dis On peut cependant penser que le président du Gouvernement P"O% isoire ne laissera aucune question dans l'ombre. Parlera-t-il des réformes de structure ? Pourquoi pas ! — Des rapports devant exister entre la Résistance et le gouvernement ? — Sans doute. — Du problème scolaire ? — Vous dites ?... — Une lueur crue sera ainsi, selon vous. projettée par lui surtoute chose, et cet éclairage sera peut-être suffisant pour dissiper le léger malaise qui existe présentement. — Il n'est pas interdit de l'espérer. COUPURES et PANNES DE COURANT La fréquence et la fantaisie apparente des coupures et pannes de courant dU mois dernier cachent pourtant des raisons que la raison C.."aît. Faute d'assez de cha.rbon à Paris et d'assez d'eau dans les barrages, seuls quelques privilégiés (hôpitaux, centraux téléphoniques, organismes militaires, etc.), ont pu être exemptés des mesures de soupure générale, entraînant avec eux les heureux particuliers branchés sur les mêmes câbles, et baptisés par les techniciens du doux nom de « parasites ». Mais il y a aussi les pannes ino-Dinées. Dès la tombée de la nuit, des millions de lampes, des mi)-iers de cuisinière» électriques, de -adiateurs, (I'a,,wpii-ateurs se dépê-;hint de fonctionner, mettant le na tériel à rude epreuve. Que le •ent ou la nei^e abattent un py-fine, qu'une -chaudière demande ;râce, que le froid incite 100.000 Parisiens de plus à brancher un 'a,jiateur de 400 watts à la place l'une lampe de 40 watts et les nachint's s'essoufflent et calent, !omme une locomotive qui traîne-'ait un train trop lolard. Il faut ilors, et en quelques seconde--, : déle-st&r », décroche-r quelques "agons pour éviter "arrêt du rain entier. Pour ce faire, Paris .st divisé en z-osies correspondant ux câbles -le distribution : l'ingénieur de garde p',e.nd dans soin ichier la carte correspondant à la 'remière ordonne la coupure, ote sa durée et remet la carte ous le paquet : chacun prend ain-i, à son tour, un? part égale des nnuis. Heu:-eu.semenr, ie dégel a déjà ermis de rendre à tous le cou-ant. sauf une interruption quoti-renne de trois heures en semaine. ,'alj(mgement des jon-rs réduit peu peu la demande : sauf accident rave, nous verrons bientôt disp;a-litre les coupures "et se egréfier s pannes. Pour :>avenir. on prévoit que la emande d'éne!'gie électrique pour-lit atteindre il double de celle 'avant i.,uerre. Il sera nécessaire effectuer des travaux de réseau lIi coûteront 5 milliards environ; lais leur exécution dépendra prin-palement des matières premières isponibles. Or, les besoins des vil -s sinistrées priment tout. 11 est :>nc prudent de prévoir encore des toment::; difficiles. La route est i tout cas tracée et chacun s'y igage avec la volonté de faire I = impossible pour donner à Paris, j = îns le domaine de l'électricité, j moyens dignes dU grand rôle j • i:-l'attend dahs le monde de def < LES PETITES ANNONCES OFFRES D'EMPLOI 50 fr. Rédacteurs H. et F. av. baee. dem. pr 9<circon-s. électr. 9., r. Milan » ,4 II Constructeur H A 81 1 W demande : CHEF (te CHAINE de MONTAGE ETALONNEUR. Situât, intér. Se prés. matin: S.R.E.B.. 55. av. Edouard-Vaillant. BOULOGNE Dem. urg. prem. apprètëusës et ouvr. dom. S'adr. S. de Fabry, ' Modes, 33, rue de Ponthie^i. . 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Si l'acquéreur a su, au moment de l'acte, que l'intéressé agissait sous l'empire de I la crainte et s'il y a eu lésion de plus du quart, l'acquareûr est réputé de mauvaise foi et traité comme tel. Dans le cas contraire, il est considéré comme un acquéreur de oonne foi. Il conserve alors les fruits jusqu'à la demande en annu; lation et l'intéressé doit lui i rembourser, outre le prix principal, les _ frais de l' 1(.te, les! dépenses utiles et les plus1 values qui en résultent. I L'ordonnance ne s'applique j pas aux valeurs mobilière. à moins qu'elles n'aient fait l'ob: jet d'une cession directe ou ■ i d'une adjudication aux enchè-res publiques, non suivies d'une négociation en bourse. Un délai d'un an après les hostilités u est stipulé que la demande en nullité ou en annulation ne sera plus recevable après l'expiration d'un délai d'un an après Ii tt's, la cessation des hosti Il ar ailleurs, les détenteurs cie biens spoliés sont tenus en faire la déclaration, dans un délai de six mois, par lettre recommandée adressée au-' ministère de.'. Finances.. Dans le même délai, le mi-des Finances adressera au Garde des SCE'aux/ la liste des biens qui n'auraient pas été revendiqués, aux fins de transmission au ministère" public qui provoquera la mi,.," cle ces biens sous séquestre. Cette mesure a pour objet de sau-v esarder les droits des prisonniers et déportés. L'EX-DIRECTEUR DU COMITE DU CUIR A ETE ASSASSINE M. Régis Ribes, ancien directeur du Comité d'organisation de l'indiistt-ie du eliii-, a été enlevé en automobile alors qu'il sortait de chez son avocat M' Charles Riche, 42, avenue du Pi-éqîd,-nt-Wilson, il v a quelques jours, vers 2 heures de l'après-midi. Son cadavre a été retrouvé dans la région de Champigny-sur-Marne. en bordure de route, près de la Queite-en-Bric-. M. Ribes, en sa qualité de directeur du Comité du cuir, avait été à plusieurs reprises entendu comme témoin clans certaines affaires industrielles. Il faut espérer que toute la lumière sera faite sur ce crime étrange dont ij s'agit avant tout de découvrir le mobile. TOUS BIJOUX 63, bd Haulismann (Pr. Printemps) I-.'ancien député communiste Capron, ex-main" d'Alfortville, a été incarcéré à Ftesnes. I AUJOURD'HUI, à 19 h. m \| AU THEATRE NATIONAL 2 DU PALAIS DE CHAILLOT APARIS \| • g TIRAGE de !a 40e Tranche \| de la \| LOTERIE {NATIONALE; S avec le concours de : 2 \| LA MANECANTERIE DES S 5 PETITS CHANTEURS t 5 A LA CROIX DE HOtS ? Sous la direction de 4 > M. l'Abbé M A I L L E T < \| M. Guy LAMBERT, organiste ? 2 M. Louis BREZE, du Théâtre 2 National du Palais de Chajll,' V 1 et d Eiy&me D{"l'()RT i 2 et de son Ecole de danse 7 ? ENTREE GRATUITE i LES COURSES Hier à ENGHIEN BON TERRAIN T 1. rKlX DES GENETS 1. UrtU (R.C. Simonard)..G 18 à M. A. Cornet 2. — PRIX DE PONTARLIER En raison du nombre des partants la course a été dédoublée Première épreuve 1. Trimalcion (Céran-Mail. ). G 14 à M. Gilbert p 11 2. Trum Jute (Jansen)....p 25 3. Turbulent II (D¿jean)..p 14 Deuxième épreuve , 1. Tarascon (Eraet) çj 41 à M. A. Vercruysse....P 20 2. Triomphante II (Veyc.).p 13 3. Tauboussa (Perlbarg)...P 30 J/ PRIX DE MAULEON 1. Tin Hinan (Hazet) G 63 à H. Céran-Maillard....p 30 2. Toison d'Or (Roussel)..p 20 4. — PRIX DE TOURCOING 1. Rivoli (Bégou) g 64 à M. Patin p 25 2. Rd.Prés VIII (HellardVp 17 3. Ram Mohun (Cocault)...p 62 5. — PRIX RŒDERER 1. R. Bonheur (Perlba.rg). G 27 à M. Ch.-F. Delacroix.. ,P 12 2. Rossignol II (Dumoutier).P 14 3. Qu. Veinard (Dehugton).P 16 6. — PRIX DE RAMBOUILLET 1. Pelotas (peribarg) G 34 à M. Perlbarg P 22 2. Raby Blonde (More!)....P 24 7. — PRIX D'ISSOUDUN 1. Saïgon (Larsis) :.G 37 du Haras du Gravier.... P 24 2. Singapour (Picard) ...... P 31 3. Sarah (Cavey) p 57 "k Votre notaire, votre banquier, la Banque de France, sont à votre disposition pour vous aider à établir votre déclaration d' AVOIRS A L'ETRANGER MOTS CROISES SOLUTION DU N° 43 HORIZONTALEMENT. — I. Semble. BBC, — II. Caudataîre. — III. Ruses. Uri. IV. Entaille. t — V. Têt. Dioné. — VI. Intempestif. — VII. Nées. Çà. — VIII. Sestere EC. VE'RTICALEMENT — 1. Scrutins: — 2. P:au. Enéê. 3. Musettes. — 4. E,,den. Fst. 5. Last. 6. L. T. (Léon Tolstoï). Pur. 7. Eacide. —1 8. Liste. 9. Brûlot. — 10. Bérénice. — 11. EFAC. RAVITAILLEMENT SEL. — A dater du 20 fé.vrier, 250 gr. à tous les consommateurs avec le DW. VIN. — A dater du 20 février, aux consommateurs des catégories J3,. A, T, C, et V, un litre de vin de consom-matton courante par les détaillants chez lesquels ils ont déposé le coupon no 18 de la feuille semestrielle. PATES. — Du 20 au 28 février, 250 gr. avec le DB, à tous les consommateurs. -CAFE. — Avec le no 3 de février (feuille semestrielle) à tous les consommateurs, du 20 février au 10 mars, soit 110 gr. de succédanés avec café, soit 40 gr. de café pur seulement. AGNEAU et CHEVREAU. — A partir du -20 février, 180 gr. d'agneau, 300 gr. de chevreau. Vente aux consommateurs inscrits pour les distributions -de volaille avec le tiçket DV de novembre, sans contre-partie de ticket, dans I ordre inverse des inscriptions afin de permettre aux consommateurs qui n'ont pas encore touché de volaille de bénéficier les premiers de cette distribution de chevreau et d'agneau. Charbon pour malades lJans chaque quartier se trou-i vent des dépositaires de stocks de sécurité chez lesquels on peut se procurer le charboa destine aux malades (bons spéciaux) et dont tous les char-bonnjers ne disposent pas. Se 'renseigner à la mairie. . Le premier navire marchand, transportant des matières premières de provenance américaine destinées aux industries françaises, est arrivé dans un port du nord-ouest. OFFICIERS MINISTERIELS Vente PALAIS de JUSTICE Paris le Samedi 24 Mar, 1945, 14 heures I. R , N D T E II K A 1 N à ïDlîSTRIEL av. burx et MAISON I» P 7 À IU d 'habitati.. à D Ci L U il S et A RG E:'TE l'II. (S -et-O.), rues Michel-Carré et Margueritte. Sui». 10.042 m. 75. Libre de local Ion. M. à Px 500.000. S'adr. MTour-nesac, avoué, IS.r.Argenteuil.Patfis. LA RADIO CHAÎNE NATIONALE (43i n: 70, 312 m. 80, 2M m.). 6 h. 30 t h., 7 h. 30. 8 h., 11 h. 4530, 13 h., 16 h., 18 h., 19 h., 20 h., 23 h., 24 h., Informations. 7 h. 4,5 chronique des prisonniers et déportés. 9 h. 5, heure éducation. 13 h. 10, Ded Rysel. 13 h. 20, pages de Charrier. 18 h. 15, critique des livres. 19 h. 45, chanteurs noirs (Marian Anderson). 20 h. 15. « Le Corsaire ». de M. Achard. 22 h., musique de chambre : x In Memoriani » CHAINE PARISIENNE (386 m. 60). — 6 h: 30, 7 h. 20, 8 h 20, 12 h. 30, 13 h. 30. 20 h., 21 h 22 h., informations 12 h. 45, concert Locatelli. 13 h., inf. commenthes par H. Bénazet. 18 h. 55, ,< On a volé le Saint-Esprit », roman policier. 19 h. 30, notre Parie. 20 h. 30, Ce soir en France. 21 h. 10 Club des Optimistes. HOTEL DROUOT ! Mardi 20 Février EXPOSITIONS : Salle 1. — Tableaux, meubles, ob.jets d'ameublement. M« Khcims. Salies 10 et 11. — Suce. Mme EVAIN. Objets d'art et de bel ameublement. Tableaux, estampes: Argenterie. Mes Ader et Ph. Couturier. VENTES : Sailç 9. — Argenterie M. Le Sa-ohé, exp. M e Hezançon. c.-p. SPORTS Le marcheur MOSER, brillant vainqueur de l'éliminatoire de Saint-Denis 0 A Saint-Denis, succès complet de la première éliminatoire du Circuit de Paris organisé par l'C.F.M., S'lUti le patronage de « Fraïu-Tireur >:. En présence d'lUi" t'lule nombreuse, 50 roncur-rents .-It pris le di-pa,t, d...,ié par nuire ami. Avinin, fondateur . de « Franc-ri'-<-ur », vi.f-préllid{nt de la commission des Finances de l'Assemblée coiiNiiltative. Eli grande forme, Jean Miiwt ¡';importa, malgré IUIoe belle défense du IWnnais Chenliller. o Pendant une mi-temps, football d's"ant guerre à Saint-Ouen. Deux but!! pour le Red >Utr, deux également pour Rouen, Ions du plus pur classicisme. Mais ce fut tout. El après une seconde mi-temps médiocre, résultat nui (2 à 2). une ayant battu Le Havre >5 à 2) rejoint Rouen en tête du ela.se.,e.t. Le Red Star suit deva.t' Lens. <> Pas de surprise au cross de « l'Humanité ». Piijafcoii gagna eneore sans être inquiété, mais Piesset, de L6ctie8, slai fir»la un espoir sérieux en prenant IIDe excellente seconde place devant Petitjean. O Emile IMcristo a toujours le pu,.Ch. Il vient de le prouver, au Palais de Glace. en mettant le Belge Piogaert k.o. à la 8" reprise. après l'avoir expédié deux foie au tapis. Bon mateh de Fouilleux, qui prit le meilleur aux points de justesse sur le Bruxellois "aR Houille Kid Marcel s'est églÚernéRt révélé en excellente condition. A la salle Wagram, son adver saire Marchand d u * S'S'ONer vaincu à la sixième reprise, l'arbitre le renvoyant dans son coin. O Et une lois de plus, Oubron est champion de . l'Ile-de-France de cycloc,on.. P.,bi,et Carapezsl ne purent lutter que pour la seconde place. ô On apprend la mort en capth'lté, dans U-1 camp. de représailles, Je l'international d'athlétisme et de cross Louis.., trois fois énldt', trois fois repris. LES RÉSULTATS DU DIMANCHE BASKET 1 Champ. de Paris Poule A : Champion-: net b. Racing, 42-40; Avia b. S. C. P. O., l 29-25 ; P. T. T. b. Alfortville, 30-24. — Poule B :, P.U.C. b. 1 Métro , 34-16 ; St. Français b. Ch. Ouest. 35-31 ; Ch. Est b. Résidence, 45-30. BOXE Wagram : K i d Marcel b. Marchand, ; ar. de l'arbitre 6" rd; Marcq b. Ruiz, pts; Marchetti b. Guglieli mi, pts. i Pal. de Glace : Dtj cristo b. Piogaert, a£. 8e rd; Fouilloux i b. Van Houche, pts; Paaquier b. Guégan. i jet de l'éponge 20 rd. i Elysée-ellont-artre.! Degouvfi b. Wanès, 1 pts; "Cceurderoy b. 1 Duforest, ab. 3rd; Vill,emain b. Singier, ar. de l'arbitre 3rd. CROSS-COUNTRY Cross de « l'Humanité » : l. Pujazon ,( R.C. F.), 36"!!2"3'5; 2. Piesset (Loches), 38' 57" 3/5; 3. Petitjean (A.S.A.), 39' 48" ; 4. Georges (S.A.P.) ; 5. Bou-gaud (U.S. Métro) ; 6 Pouzieux (M.C.); 7: Levêque (R.C.F.); S. Valdovinos (Mont-ferrand) ; 9. Bellen-ger (Caen) : 10. Bou-der (C.O.B.). Par! Sq. : Montferrand, 741 points. — Populairei.-li L. De Bellefond (P. U.C.) ; 2. Graves \| (Angleterre) ; 3. Ba-,ret (Gargan) ; 4. La-noureux (C.A.S.G. ); i. Vignal (C.A.S.G.). Par éq. : U.S. Métro. 115 pts. CYCLISME j "él' d'Hlv' : Crit. 'd'hiver de l'omniurn: ¡ CI. gén. : 1. Lan-j Idrieux, 5 pts ; 2. 'Prat, 6 pts; 3. Dous-I jset ; 4. Maye. Poule j ide vitesse: CI. gén. : j 11. Senfftleben, 3 pts ; j [2. Gouery, 6 piS. 1 IPr. Ganay (demi-fond i \|50-km.): 1 Lesueiir, 43' 18" 3/5; 2. Le-! :ffiolne, 30 m. ICYCLO-CROSS Champ. de l'Ile-de-France : 1. Oubron, les 18 km. en 1 h. 2"; 2. Robic, à 1' 5" ; 3. Carapezzi ; 4. Rondeaux. FOOTBALL Ch. de France. Zone Nord : Red Star et Rouen, 2-2; Ex-celsior et Rennes, 2-2; Le Mans b. Valen-ciennes. 4-1; Lena b. Reims, 3-2; Lille b. ;Le Havre. 5-2; Ra-!cii>g et St. Français,l 1-1. ' ' Zone Sud : Montpellier b. Lyon, 1-0; Girondins et Saint-Etienne, 2-2; Nice b. 1 Marseille, 4-1; Cle,rmont b. Alès. 3-1; Cannes b. Nîmes, 3-0; Toulouse et Sète, 1-1. HOCKEY (sur glace) Ch. de Paris. — Finale ; Français Volants b. C. S. G., 3-2 après prol. MARCHE St-Denis. — Elim. du Circuit de Paris : < 1. Moser (Ind.), les 27 km. en 2 h. 16' 1 55"; 2. Chevalier (Rennes), 2 h. 25" ' 17"; 3. Landrein" (Rennes); 4. Leribois\|> (P. T. T.) ; 5. L. [Caron (C. O. A.) ; 6. Abrioux (O.S.D.); 7. H. Long (C M. Ip.p.); 8. L. Godard (O. S. D.); 9. LiLi-gnelet (O. S. D.); 10. Wyss (U.S.M.). RUGBY XV Ch. de I¡yance. Poules de 4 : B) Lourdes b. Agen, 27-12; C) Fumel b. S. B. U. C., B-I); D) U. S. Périgueux et Bègles. 0-0; F) Vichy b. P. U.. C., 10-5; G) Montferrand b. Métro, 13-5; H) Roanne b. U. S. Bressane, 12-0; Mon' tétlimar b. U. S. OYOilnax. 9-3. , RUGBY XIU Ch. de France. Vlllene-uve b. Côte Basque. 14-10; Lézi-<nan-Catalans, match arrêté à 5-5.
bpt6k585521x	99	Le Matin : derniers télégrammes de la nuit	1937-02-24	None	34	46,198	290,169	"\nESpETE 'Il ne reste plus qu'à ta voter \nElle sera votée La commission du suffrage universel a (...TRUNCATED)
bpt6k9748315k	99	L'Apiculteur : bulletin de la Société centrale d'apiculture	1858-10	Société centrale d'apiculture (France)	1,060	145,154	868,228	"\n \n \n \n \nF \nPrix de Inboiinemcnt; 6 fr. ibasait. \nL'APICULTEUI # (DIT 2g â. l \nDES \nCULTI(...TRUNCATED)
bpt6k7569199j	99	Le XIXe siècle : journal quotidien politique et littéraire	1912-04-06	None	16	23,393	140,824	"\nTRIBUNE LIBRE \n1 k\nLES PRÉCURSEURS \n..«--t ■■■■\" ■ \nUne loi nouvelle sur l'habit(...TRUNCATED)
bpt6k927325r	88	Bulletin paroissial mensuel de Pierry et Moussy	1914-02	None	16	2,158	12,834	"\n6* Année, — N° 59 \nFÉVRIER 1914 \n* \nBULLETIN PAROISSIAL ffiswrr ■ y \nMENSUEL \nh », (...TRUNCATED)
bpt6k6312752z	99	Cours authentique	1876-02-12	Bourse de Paris	16	11,980	54,887	"\n~s. < i A 'rr-oAtt——~-~———-. --, 1 S ..-----j\| A TERME. I Derniers cottrt I IDttrét(...TRUNCATED)
bpt6k6104070b	94	L'Art à l'école : bulletin mensuel de la Société nationale de l'Art à l'école	1910-02	Société française de l'art à l'école	28	6,199	39,418	"\n)* Année. \nN* 16. \nFévrier 1910. \nBULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE \nNote M6K Trésoriers (...TRUNCATED)
bpt6k63611467	100	L'Abeille impériale : messager des familles : revue du grand monde, des modes et de l'industrie	1860-09-15	None	76	19,076	115,920	"\nLABEILLE IMPÉRIALE JOURNAL DE LA COUR NOUVELLES DE LA COUR DE FRANCE ET DES COURS ETRANGERES LIT(...TRUNCATED)
bpt6k6294236q	99	Bulletin de la cote	1919-06-05	Compagnie des agents de change (France)	28	21,989	119,669	"\n§î\| si g f® g\|\| § f i! \nde la DÉSIGNATION DBS VALEURS COMPTANT efi j J S iS M: FONDS D'ÉTA(...TRUNCATED)
bpt6k2198166	71	La Croix	1902-09-12	Groupe Bayard	16	25,388	157,159	"\nNous vous reconnaissons comme notre Souverain Seigneur et Maître et comme Chef suprême de la Pa(...TRUNCATED)

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🇫🇷 French Public Domain Newspapers 🇫🇷

French-Public Domain-Newspapers or French-PD-Newpapers is a large collection aiming to agregate all the French newspapers and periodicals in the public domain.

The collection has been originally compiled by Pierre-Carl Langlais, on the basis of a large corpus curated by Benoît de Courson, Benjamin Azoulay for Gallicagram and in cooperation with OpenLLMFrance. Gallicagram is leading cultural analytics project giving access to word and ngram search on very large cultural heritage datasets in French and other languages.

Content

As of January 2024, the collection contains nearly three million unique newspaper and periodical editions (69,763,525,347 words) from the French National Library (Gallica). Each parquet file has the full text of a few thousand selected at random and, when available, a few core metadatas (Gallica id, title, author, word counts…). The metadata can be easily expanded thanks to the BNF API.

This initial agregation was made possible thanks to the open data program of the French National Library and the consolidation of public domain status for cultural heritage works in the EU with the 2019 Copyright Directive (art. 14)

The composition of the dataset adheres to the French criteria for public domain of collective works (any publication older than 70 years ago) and individual works (any publication with an author dead for more than 70 years). In agreement with the shorter term rules, the dataset is in the public domain everywhere.

Uses

The primary use of the collection is for cultural analytics project on a wide scale.

The collection also aims to expand the availability of open works for the training of Large Language Models. The text can be used for model training and republished without restriction for reproducibility purposes.

License

The entire collection is in the public domain everywhere. This means that the patrimonial rights of each individual or collective rightholders have expired.

The French National Library claims additional rights in its terms of use and restrict commercial use: "La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service ou toute autre réutilisation des contenus générant directement des revenus."

There has been a debate for years in Europe over the definition of public domain and the possibility to restrict its use. Since 2019, the EU Copyright Directive state that "Member States shall provide that, when the term of protection of a work of visual art has expired, any material resulting from an act of reproduction of that work is not subject to copyright or related rights, unless the material resulting from that act of reproduction is original in the sense that it is the author's own intellectual creation."(art. 14)

Future developments

This dataset is not a one time work but will continue to evolve significantly on two directions:

Correction of computer generated errors in the text. All the texts have been transcribed automatically through the use of Optical Character Recognition (OCR) software. The original files have been digitized over a long time period (since the mid-2000s) and some documents should be. Future versions will strive either to re-OCRize the original text or use experimental LLM models for partial OCR correction.
Enhancement of the structure/editorial presentation of the original text. Some parts of the original documents are likely unwanted for large scale analysis or model training (header, page count…). Additionally, some advanced document structures like tables or multi-column layout are unlikely to be well formatted. Major enhancements could be experted through applying new SOTA layout recognition models (like COLAF) on the original PDF files.
Expansion of the collection to other cultural heritage holdings, especially coming from Hathi Trust, Internet Archive and Google Books.

Acknowledgements

The corpus was stored and processed with the generous support of Scaleway. It was built up with the support and concerted efforts of the state start-up LANGU:IA (start-up d’Etat), supported by the French Ministry of Culture and DINUM, as part of the prefiguration of the service offering of the Alliance for Language technologies EDIC (ALT-EDIC).

Corpus collection has been largely facilitated thanks to the open science LLM community insights and cooperation (Occiglot, Eleuther AI, Allen AI).