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<p>Stronger Chinese economic growth is set to push global greenhouse gas emissions to a record high this year after remaining flat for three years, dashing tentative hopes that a turning point had been reached in the world's efforts to curb climate change. A report released yesterday by the Global Carbon Project, an international research consortium, predicts that carbon dioxide emissions from fossil fuels and industry will rise 2 per cent this year. The report concludes: "The world has not reached peak emissions yet." This year's increase largely caused by China and developing countries suggests the world is straying further from the course set at the landmark UN conference in Paris two years ago. Countries agreed at the time to limit the rise in global temperatures to no more than 2 degrees Celsius from the pre-industrial era. But scientists warn that the emission reduction pledges made by individual governments since then do not go far enough. "Emissions are following what countries have pledged but what countries have pledged is nowhere near enough to meet the Paris objective," said Glen Peters, co-author of the report and research director at the Center for International Climate Research in Oslo. This year's rise is disappointing as it follows three years of almost no growth in emissions despite a world economy expanding at a steady clip. In 2016 emissions were flat, even though the world economy grew 3.2 per cent. One explanation for the uptick is that China's economic slowdown in the middle part of this decade was more pronounced than official figures suggested. The report finds that carbon dioxide emissions decreased in 22 countries accounting for 20 per cent of emissions but rose in 101 countries that together represent 50 per cent of pollution. China is set to see a 3.5 per cent rise in emissions this year, as it rebounds from a four-year slump. China is the biggest producer of carbon dioxide and plays a crucial role in shifting the global trend. Beijing's commitment to the Paris accord anticipates that its emissions will continue to rise until about 2030, a projection derived from economic growth forecasts, the use of more hydropower dams and nuclear reactors, and assumptions that energy intensity will fall as the economy matures. Notebook page 8 Inside Business page 12 TOBIAS BUCK BERLIN LUCY HORNBY BEIJING</p> | [
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Zurich (awp) - ABB a décidé de réduire ses capacités de production en Hongrie. L'usine à Ozd doit être fermée d'ici la fin 2020 en raison de la faible demande, a indiqué ABB mardi. Un millier de collaborateurs y travaillent.
Le site de production av... | [
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<p>'Let business be business' La vague de libéralisation de réconomie voulue par Donald Trump et le Congrès fera t-elle des Etats-Unis 'un endroit meilleur pour tous' ? THE ECONOMIST La liberté d'entreprendre à l'américaine a surmonté de nombreux défis de taille au cours de son histoire. Elle est aujourd'hui confrontée à un nouveau problème: face à une opinion publique amère et une communauté mondiale sceptique, il lui faut prouver que la réponse aux problèmes du capitalisme américain ne consiste pas à restreindre le milieu des affaires, mais à le libérer. Cette délivrance est l'oeuvre d'un président républicain et du Congrès. Les effets sur l'investissement en vue d'une croissance à long terme, sur l'accroissement de la concurrence, de la productivité et des salaires - effets qui feraient des États- Unis un endroit meilleur pour tous - sont encore en train de se mettre en place.Les cadres dirigeants savent que les enjeux sont considérables. Dans sa dernière lettre aux actionnaires de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, le Pour évaluer si USA Inc. tient ses promesses, 'The Economist' a pris son pouls de trois façons: en examinant si les investissements augmentent, si les employés sont mieux lotis et si la concurrence est suffisamment dynamique patron de la banque, s'inquiète du fait que "les jeunes aux Etats-Unis, qui vont effectivement hériter de la nation la plus riche de la planète, semblent pessimistes à l'égard de l'avenir et du capitalisme". Larry Fink, le patron de BlackRock, la plus importante société de gestion d'actifs au monde, s'inquiète de "la frustration populaire et de l'appréhension face à l'avenir". Cette frustration est facilement compréhensible. La dernière décennie s'est avérée formidable pour les actionnaires, mais pas pour la société dans son ensemble. Si l'on compare la période 2009-1017 à la moyenne des cinquante dernières années, les bénéfices après impôt ont augmenté de 31 % en pourcentage du PIB. Mais ces bénéfices ont été dépensés en rachats d'actions et fusions de confort visant à consolider le marché, plutôt qu'en investissement: la part de l'investissement dans le PIB a chuté de 4 points sur cette période par rapport à la moyenne des cinquante dernières années. Les salaires ont chuté de 10 %. La concurrence s'est affaissée, entraînant un ralentissement de la croissance de la productivité, moteur à long terme du niveau de vie. Début 2016, la croissance de la productivité du travail, faible en général dans les pays développés, était quasi nulle aux Etats-Unis. Face à tout cela, certains pays auraient entrepris de limiter et de contrôler la marge de manoeuvre des entreprises. Les États-Unis ont fait le contraire. En novembre 2016, le pays a élu un Congrès et un président républicains, désireux de donner à "USA Inc." un somptueux coup de pouce sous forme de réductions d'impôts et de déréglementation, agrémentés d'tm supplément de protectionnisme. Tous les membres du parti ne sont pas d'accord sur cela. Mais presque tous croient dans le principe de réformes qu'ils estiment favorables aux entreprises, non seulement parce qu'ils ont une sympathie naturelle pour les propriétaires et dirigeants d'entreprises, mais aussi parce qu'ils pensent qu'elles finiront par bénéficier à la société toutentière. Dix-huit mois plus tard la confiance des entreprises a grimpé en flèche. Bien que le président Donald Trump puisse paraître inquiétant ou désagréable aux yeux de certains d'entre eux, la plupart des chefs d'entreprise américains se félicitent discrètement du programme républicain. Les actionnaires sont toujours comme des coqs en pâte. Les bénéfices des entreprises de l'indice S&P 500 ont augmenté de 22 % au premier trimestre par rapport à l'année précédente, ou de 9 % si l'on exclut les effets positifs de la récente baisse d'impôts. La croissance est généralisée: 89 % des entreprises du S&P 500 enregistrent une hausse des ventes, contre seulement 36 % en 2009; le cycle précédent avait enregistré un pic de seulement 76 % en 2008. Blackstone, une société de capital-investissement, affirme que les bénéfices de son portefeuille d'entreprises croissent à des taux à deux chiffres, tout comme son rival, le groupe Carlyle. L'optimisme des 29 millions de petites entreprises flirte avec un record historique. Mais pour mettre à l'épreuve le capitalisme, il ne s'agit pas seulement de déterminer si les actionnaires s'en sortent bien. Il s'agit de savoir si le reste de la société en profite aussi. Pour savoir si USA Inc. tient ses promesses, "Ihe Economist' a pris son pouls de trois façons: en examinant si les investissements augmentent, si les employés sont mieux lotis et si la concurrence est suffisamment dynamique, ce qui devrait réduire les prix et stimuler la productivité. On tient quelque chose Ce sont des questions délicates. D est difficile de démêler les effets des réformes républicaines de ceux de la reprise qui a commencé à s'installer durant le mandat de Barack Obama, sans parler de ceux d'une croissance mondiale relativement robuste. Néanmoins, notre conclusion est que la nouvelle attitude du gouvernement à l'égard de USA Inc. produit effectivement des résultats légèrement meilleurs pour la société que ceux observés pendant la majeure partie de la décennie précédente. Mais nous sommes loin du boom économique promis par Donald Trump. Le secteur des technologies domine l'investissement dans des proportions sans précédent. Les schémas de concurrence évoluent. Les entreprises industrielles et les petites entreprises font preuve d'optimisme, sans pour autant montrer les signes d'un grand changement en matière de projets ou de perspectives. Et il y a la perspective d'une guerre commerciale à affronter - ime menace que Donald Trump a intensifiée le 23 mai en fixant les tarifs douaniers sur les importations de voitures et de pièces détadiées. La décennie qui a précédé l'élection de Donald Trump a été, à certains égards, plus grave encore que la crise financière et ses conséquences ne nous y avaient préparés. De nombreuses explications ont été avancées à cet égard. Lawrence Summers, économiste de premier plan, s'inquiète d'une "stagnation séculaire", un excès d'épargne étouffant la croissance. Robert Gordon, historien de l'économie, a fait -valoir que les innovations d'aujourd'hui ne pourraient jamais stimuler la productivité comme l'ont fait l'électrification, l'invention du moteur à combustion, et d'autres percées d'antan. Les partisans du libre marché, "Ihe Economist5 inclus, ont commencé à craindre l'avènement d'une nouvelle ère de monopoles. La réglementation a été tenue pour responsable par certains, tandis que d'autres, y compris les chefs d'entreprise en exercice, ont blâmé les investisseurs à courte vue. Beaucoup d'Américains ordinaires ont simplement conclu que le système était "faussé". Quelle que soit la diversité des analyses du problème, la solution républicaine était simple: renforcer la confiance des entreprises et leur dégager la voie. À peine 24 jours après l'élection, Donald Trump a formé un conseil consultatif rempli de sommités du monde de l'entreprise. Dans son discours d'investiture, il avait promis de "cultiver les énergies, les industries les technologies de demain". Mais c'est de concert, la plupart du temps, que le Congrès et la Maison-Blanche ont donné la priorité aux réductions d'impôts, à la déréglementation, au "commerce loyal", aux infrastructures. Ils se sont aussi attelés à garantir pour les grands patrons im accès direct à Donald Trump, qui s'imagine en 'diairman' de la nation, amené, comme il convient, à distribuer les réprimandes, quitte à en prendre un pour taper sur l'autre.Les deux dernières priorités ont fait psdiitt. Le gouvernement fédéral ne dispose pas du budget nécessaire pour reconstruire les routes qui s'écroulent. Et, bien que les gros investisseurs se disent prêts à créer de nouveaux partenariats public-privé, l'infrastructure ne semble absolument pas être la véritable priorité qu'elle devrait être. Le conseil consultatif économique de Donald Trump, quant à lui, a été dissous après le départ de nombreux membres - nombre d'eux eux ayant claqué la porte après que le président a renvoyé dos à dos les deux camps lors des affrontements de l'été dentier entre l'extrême droite et ses opposants à Charlottesville.La quête du soutien personnel de Donald Trump peut se révéler être une aventure incertaine et humiliante. Hock Tan, le patron de Broadcom, une entreprise de matériaux semi-conducteurs alors basée à Singapour, est passé le 2 novembre dans le Bureau ovale, où il a flatté l'ego du président. Donald Trump l'a serré dans ses bras et a qualifié Broadcom de "vraiment génial", mais en mars, l'offre de rachat de Broadcom visant Qualcomm, un concurrent entièrement américain, a été bloquée par l'administration Trump, qui a invoqué des risques en matière de sécurité nationale. Qui plus est, étant donné les intérêts commerciaux persistants du président et le comportement d'une partie de son entourage, le simple fait d'obtenir son approbation peut dégager ime sérieuse odeur de corruption. En 2017, AT&T, qui tente d'acquérir Time Warner, a rémunéré les conseils de l'avocat personnel de Donald Trump, et Michael Cohen, à hauteur de 600000 dollars. L'entreprise affirme maintenant le regretter.En ce qui concerne la fiscalité, la déréglementation et le commerce, le Congrès et l'admimstration ont eu un impact. La loi fiscale adoptée en décembre a abaissé le taux global de l'impôt sur les sociétés pour l'aligner sur la moyenne européenne, elle a donné aux entreprises un e aide temporaire à l'investissement, a limité les impôts sur les nouveaux bénéfices étrangers et a permis aux entreprises de rapatrier les liquidités détenues dans les filiales étrangères à un faible taux. Les économies nettes pour les entreprises seront de 100 milliards de dollars par an à l'avenir, soit 6 % des bénéfices intérieurs avant impôt en 2017. Tandis que les obsédés du déficit public observent cela avec dégoût et que les experts en fiscalité s'arrachent les cheveux face aux détails techniques des clauses imprimées en petits caractères, qui sont une véritable pagaille, les patrons, eux, sont en extase.En ce qui concerne la déréglementation, le gouvernement américain affirme avoir, au cours de sa première année, mis en place 60 % moins de nouvelles réglementations économiques que Padminislration Obama en 2009, et 38 % moins que l'administration de George Bush en 2001. Dans certains secteurs, les chefs d'entreprise signalent que les organismes de réglementation se montrent moins corrosifs, voire accommodants. Par exemple, le Trésor et les superviseurs financiers ont allégé les tests de résistance auxquels les banques sont confrontées. Enfin, le 22 mai, la Chambre a adopté tm projet de loi exemptant de certaines règles les banques possédant moins de 250 milliards de dollars d'actifs. La Commission fédérale des communications a abandonné les règles sur la propriété mixte des organes de presse et des radiodiffuseurs qui, selon elle, étaient obsolètes. Peu d'entreprises se montrent loquaces au sujet de la puissante Agence américaine de protection de l'environnement: c'est peutêtre parce qu'elles sont gênées de noter un quelconque avantage dans l'assouplissement réglementaire qui est en train de s'y produire, ou parce qu'elles hésitent à les exploiter par crainte d'être réimposées (ou que le public se retourne contre elles si elles le font). Avec le départ des fonctionnaires des organismes de réglementation, l'assèchement des fonds et l'augmentation du lobbying, la qualité de l'administration en souffrira presque certainement avec le temps. Mais il est assez difficile de trouver des entreprises qui s'inquiètent de ce risque. Le dernier grand tournant politique concerne le commerce. Bien souvent, les hommes d'affaires ne sont pas opposés à un peu de protection s'ils peuvent l'obtenir, surtout à l'égard de la Chine. Il n'y a sans doute qu'une douzaine d'entreprises américaines qui engrangent chaque année plus d'un milliard de dollars de bénéfices annuels venant de Chine. Les membres de ce club minuscule tentent de faire bonne figure; Dennis Muilenburg, le patron de Boeing, le plus grand exportateur industriel américain vers la Chine, a souligné avec instance: "nous avons une place autour de la table de négociation". De manière plus générale, la plupart des Pdg prévoient probablement de répercuter les frais de douane principalement sur le consommateur. L'absence globale de panique sur la question suggère que la majorité des patrons pensent que l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna) sera renégocié. Kansas City Southern, une compagnie de chemin de fer qui transporte les voitures et les pièces détadiées de l'autre côté de la frontière mexicaine, est un bon baromètre. Après im effondrement fin 2016, le cours de l'action s'est redressé; selon ses dirigeants, peu de signes laissent présager que les grandes entreprises s'apprêtent à restructurer les chaînes d'approvisionnement. La Banque des règlements internationaux, un dub de banques centrales, a récemment simulé l'impact d'un tarif douanier de 20 % visant les marchandises diinoises et mexicaines sur les chaînes d'approvisionnement de 17 secteurs industriels américains. L'augmentation médiane des coûts serait d'environ 1 %, et même la plus importante ne serait que de 2 %, ce qui est loin d'être fatal. Et gardons aussi en tête qu'au cours des années 2010, les grandes entreprises américaines sont devenues de moins en moins mondiales, du moins en matière de bénéfices. Les revenus des filiales ou les ventes à l'étranger ont à peine augmenté depuis 2008, tandis que les marges ont augmenté à domicile: les bénéfices étrangers ne représentent plus que 20 % du total, contre 32 % auparavant. Au-delà de la valeur actionnariat Quid de l'investissement, de la concurrence et de l'augmentation des salaires? Regardons d'abord l'investissement des entreprises. Les données macroéconomiques montrent une augmentation de 7 % au premier trimestre 2018 par rapport à 2017. Au regard des références historiques, c'est correct, mais pas exceptionnel: l'investissement a connu une croissance moyenne de 10 % au cours du grand essor du milie u des années 2000. La véritable exdtation vient du côté des grandes sodétés cotées en bourse. Selon les données de Bloomberg, les investissements totaux (dépenses d'investissement et R&D) ont augmenté de 19 % au premier trimestre 2018 par rapport à l'année précédente. C'est comparable aux pics vertigineux de 2007. Un trimestre peut être marqué par des fluctuations inhabituelles. Le budget fixé pour 2018 par les grandes entreprises constitue un autre indicateur. Pour les 100 plus grandes sociétés cotées qui ont communiqué des orientations publiques, le total des dépenses d'investissement devrait augmenter de 10 %. Un niveau qui serait comparable à celui d'avant la aise financière.A première vue. les bonnes nouvelles semblent fleurir un peu partout: près des deux tiers des 500 plus grandes entreprises ont renforcé leurs investissements au cours du dernier trimestre. Cependant, en creusant davantage, on constate une transformation de la structure d'investissement des entreprises. Il y a dix ans, les cinq plus gros investisseurs étaient des piliers de la vieille économie: AT&T, Chevron, ExxonMobil, General Electric et Verizon. Auj ourd'hui, les cinq premiers sont Alphabet, Amazon, Apple, Intel et Microsoft. Au premier trimestre, les entreprises de la tech représentaient 26 % de la capitalisation boursière du S&P 500,31 % de l'investissement pour ce même indice et 47 % de la hausse de l'investissement en valeur absolue. Les budgets pour 2018 suggèrent une répartition similaire. Les entreprises de la tech ne se contentent pas d'écrire des lignes de code et d'engranger les profits. La part de leur marge brute d'autofinancement qui se trouve ensuite réinvestie est passée de 40 % en 2010 à plus de 50 %, soit un niveau similaire à celui des entreprises d'autres secteurs. Près de la moitié de leurs investissements correspond à des immobilisations corporelles (foncier, installations et équipement). Alphabet investit dans les datacenters et le réaménagement du Chelsea Market à New York. Amazon est en train de construire des centres de distribution dédiés au commerce électronique. Les entreprises de semi-conducteurs sont des usines en expansion qui fabriquent des puces pour l'apprentissage automatique et des véhicules autonomes. Qui plus est, les entreprises de tech investissent également pour le compte des entreprises traditionnelles en développant les capacités du doud Computing, qui remplace de plus en plus les investissements informatiques d'autres entreprises, autrefois gérés en interne. Outre les sociétés cotées, la situation pour l'ensemble de l'économie est similaire. Une grande partie de l'activité du secteur technologique n'est pas reflétée par les données concernant l'investissement dans les comptes des sociétés cotées. C'est le cas en particulier pour l'activité liée au capitalrisque, les dépenses d'investissement effectuées hors bilan par Amazon et Microsoft à travers le crédit-bail et les investissements incessants de Netflix dans sa bibliothèque de contenu, qui sont considérés comme des dépenses. En prenant tout cela en compte, le secteur de la tech représente 20 % de l'investissement des entreprises dans l'ensemble de l'économie, et est responsable de la hausse au premier trimestre à hauteur de 83 %. Par ailleurs, certains investissements de la part d'entreprises non technologiques sont liés au boom technologique. FedEx et UPS, deux sociétés de distribution, stimulent les investissements, qui atteignent un taux à deux chiffres, en achetant des avions et en construisant des entrepôts pour faire face au commerce électronique. La technologie n'est pas le seul secteur exceptionnel. L'énergie est également un cas particulier, car les dépenses ont tendance à être influencées par le cycle des prix du pétrole, qui est passé d'une situation désespérante en 2015 à l'optimisme cette année et l'an dernier. Bien que les grandes compagnies pétrolières ne soient plus dans le top cinq des investissements, les entreprises spécialisées dans le schiste bitumineux dépensent à tout-va. A l'exception des données concernant les secteurs de la tech et de l'énergie, les investissements "traditionnels" ont augmenté de 12 % au premier trimestre, et les budgets des entreprises laissent présager une hausse de 5 % pour l'ensemble de l'année 2018, ce qui est nettement moins impressionnant. Emerson, un grand conglomérat industriel vieux de 125 ans, est un exemple caractéristique de retenue. David Farr, son patron, a longtemps été un ardent défenseur des réductions d'impôt comme moyen de relancer le secteur manufacturier. Malgré la réforme fiscale, le budget d'investissement de son entreprise en 2018 sera inférieur à celui de 2015, bien qu'il soit supérieur à celui de l'année dernière. Même topo pour les investissements des entreprises étrangères: on constate une croissance globale modeste et une forte augmentation de la spécificité sectorielle. Toyota et d'autres entreprises désireuses de se mettre en valeur ont annoncé des Bien que les grandes compagnies pétrolières ne soient plus dans le top cinq des investissements, les entreprises spécialisées dans le schiste bitumineux dépensent à tout-vaplans de construction d'usines. Mais le tableau d'ensemble est mitigé. Selon le service d'intelligence économique fDi Markets, le nombre de nouveaux projets financés par l'étranger (de création d'actifs physiques tels que des usines) annoncés au premier trimestre 2018 a chuté de 29 % par rapport à 2017. Les prises de contrôle étrangères et les investissements de capital-risque et de capital-investissement, qui s'élevaient à 6 milliards de dollars par semaine pendant le second mandat de Barack Obama, ont atteint 7 milliards de dollars par semaine après l'élection de 2016, puis 10 milliards de dollars par semaine depuis la réforme fiscale. Cependant, le flux penche largement vers les secteurs à forte intensité de droits de propriété intellectuelle, comme la technologie et les biotechnologies. Il y a cinq ans, ils représentaient environ un quart du total; aujourd'hui, ils représentent jusqu'à la moitié. Les entreprises étrangères sont partantes pour les idées américaines. Elles sont peu enthousiastes à l'égard de ses ouvriers.Qui plus est, à l'image de Broadcom, certains investisseurs étrangers peuvent se retrouver exclus, car le gouvernement adopte désormais une ligne dure à l'égard les prises de contrôle et des investissements dans tous les domaines jugés stratégiques, dès que des capitaux ou de l'influence chinoise sont en jeu.Le deuxième grand test pour les entreprises américaines est celui du dynamisme: le rythme de destruction créatrice s'accélère-t-il? Ces deux dernières décennies de torpeur ont été des paradis pour les entreprises ayant une position dominante sur le marché: dans les deux tiers des secteurs, les grandes entreprises ont encore grossi, et sont parvenues facilement à dégager d'importants profits, même dans les industries à faible marge. Cela a découragé l'investissement et l'innovation, augmenté les prix et écrasé les petites entreprises. D'après les données de l'année dernière, rien ne prouve que cette tendance s'est inversée. Parmi les entreprises du S&P 500 dont les bénéfices sont très élevés (c'est-à-dire enregistrant un rendement du capital de plus de 20 %, sans tenir compte de l'écart d'acquisition) 72 % avaient déjà des rendements tout aussi mirobolants il y a dix ans. Mais personne ne peut s'attendre à ce qu'une telle tendance se transforme en un claquement de doigts, et les perspectives à long terme sont un peu plus encourageantes. C'est probablement en partie grâce à l'effet revigorant de la politique républicaine sur ce que John Maynard Keynes appelait les "esprits animaux". Mais encore une fois, il s'agit plutôt là essentiellement d'un changement fondamental de l'économie. Pas insensé, centré sur la tech A mesure que les concurrents numériques émergent, que la distribution et le marketing migrent en ligne et que la guerre des prix se profile à l'horizon, divers secteurs sont contraints de se réformer. Certaines entreprises auront des difficultés. Pour juger de l'ampleur de la lutte, il est utile d'examiner les entreprises qui inquiètent les investisseurs, c'est-à-dire celles dont la valorisation boursière correspond à un faible ratio cours sur bénéfices, ou celles qui ont vu leur valorisation chuter considérablement. Les grandes entreprises alimentaires, les gestionnaires d'actifs, les agences de publicité, les radiodiffuseurs, les sociétés de vente pharmaceutique, les entreprises de télécommunications et les compagnies aériennes correspondent à cette description. Au total, ces entreprises représentent environ 10% de l'ensemble des bénéfices anormalement élevés réalisés aux Etats-Unis - un ensemble qui se décalerait vers des activités plus productives en cas de concurrence accrue. Les disruptions pourraient également s'étendre à d'autres secteurs jusqu'ici préservés, comme celui de la santé et ou celui des cartes de crédit.L'expert en stratégie d'investissement Hugo Scott-Gaîl note que, tout comme l'investissement, la nature de la concurrence a changé. La principale source de concurrence du système économique repose maintenant sur moms d'une douzaine d'entreprises technologiques, et non plus sur un essaim de petites entreprises qui s'attaquent aux entreprises en place. L'exemple plus remarquable est celui d'Amazon; son patron, Jeff Bezos, l'affirme: "votre marge est ma chance". Dans ce cas particulier, cependant, le gouvernement peut s'avérer être un obstacle davantage qu'une aide: Donald Trump déteste le 'Washington Posf de Jeff Bezos et cherche apparemment des moyens de lui nuire. Si les entreprises de technologie florissantes grignotent tous les profits anormalement élevés, elles pourraient faire baisser les marges dans l'ensemble de l'économie. Le niveau global des bénéfices et des investissements pourrait alors sembler normalisé par rapport au passé récent, mais l'économie qui produirait ces résultats aurait changé de visage. Elle serait bien davantage centrée sur les géants de la tech, toujours plus dominants en termes de rentabilité et d'investissement. On pourrait normalement s'attendre à voir les petites entreprises livrer bataille aux grandes entreprises, en particulier si elles sont aussi confiantes qu'elles le déclarent dans les études de marché. Mais si le nombre d'entreprises de moins d'un an s'est redressé par rapport aux abîmes qui ont suivi la crise financière, les derniers chiffres (pour le dernier trimestre de 2017) montrent qu'il n'est pas plus élevé sous Donald Trump qu'il ne l'était sous Barack Obama. Les banques de taille moyenne vers lesquelles les petites entreprises ont tendance à se tourner pour trouver de l'argent, et qui ont bénéficié de la déréglementation, ne montrent aucun signe d'assouplissement en vue d'une forte poussée d'emprunts. Un échantillon de dix de ces banques montre qu'elles budgétisent une croissance moyenne des prêts de seulement 5 % en 2018. De façon sans doute révélatrice, les signes les plus marquants de vigueur parmi les petites entreprises viennent des géants de la tech: Amazon compte plus d'un million de petites entreprises utilisant ses plateformes de vente tierces. Plus que de la croissance, du changement Qu'en est-il du troisième critère de test pour les entreprises américaines sous Donald Trump, à savoir le marché du travail? Annoncées par des centaines d'entreprises dans les semaines qui ont suivi la réforme fiscale, les primes exceptionnelles pour le personnel n'ont même pas atteint le niveau d'un frémissement statistique. Mais d'autres signes plus fiables indiquent que le sort du travailleur s'améliore à mesure que le nombre d'emplois et que les salaires augmentent, en particulier dans les secteurs cycliques. Les deux secteurs ou la rémunération horaire a augmenté le plus rapidement en avril sont la construction et le commerce de détail. La masse salariale de toutes les entreprises a augmenté de 5 % au premier trimestre par rapport à l'année précédente. La part des bénéfices bruts des entreprises versée aux travailleurs s'est redressée par rapport au creux atteint en 2014 à 76 %, pour se fixer à 78 %, ce qui est significatif; mais elle est toujours inférieure à la moyenne des 50 dernières années, qui se situe à 82 %. Si les entreprises s'attendent à ce que la hausse des salaires se poursuive, rien n'indique pour autant que les dirigeants prévoient à un grand bouleversement de l'équilibre entre le capital et le travail. Très peu d'entreprises divulguent leur masse salariale totale, à l'exception des grandes entreprises qui semblent peu s'inquiéter des pressions à court terme. Prenez la banque de Jamie Dimon, JPMorgan Chase. Elle emploie 250000 caissiers, opérateurs de centres d'appels, gestionnaires et banquiers, et sa masse salariale a été stable pendant six ans. Au premier trimestre 2018, elle a enregistré un bond de 7 % par rapport à l'année précédente. Néanmoins, la banque a récemment annoncé aux investisseurs qu'à moyen terme, les frais généraux diminueront par rapport aux revenus. Ou regardez UPS. Sa masse salariale a augmenté de 9 % au premier trimestre, mais les ventes ont augmenté plus rapidement. En avril, elle a introduit un système de départ à la retraite volontaire pour plafonner les coûts salariaux. La "tech-centricité" de la hausse de l'investissement soulève d'énormes questions sur la situation des employés. Les investissements technologiques pourraient créer, accroître ou au contraire remplacer les emplois. Certaines entreprises de technologie emploient beaucoup de main-d'oeuvre, d'autres pas. Amazon emploie 11000 personnes par milliard de dollars de capital fixe, alors que ce chiffre n'est que de 1500 chez Facebook. Dans un avenir possible, supposons que le changement actuel dans la composition de l'investissement se poursuive, avec une croissance dans le secteur technologique et une contraction de certaines autres entreprises, et que chaque entreprise conserve le même ratio travail/capital. En cinq ans, les entreprises du S&P 500 verraient le total de leurs immobilisations corporelles nettes augmenter de 13 %, mais la masse salariale diminuerait de 4 %. Un scénario pessimiste, mais pas nécessairement farfelu. La principale inquiétude à court terme tient certainement à la durée de cet essor économique: après neuf ans, il a déjà duré plus longtemps que la plupart des reprises. Même sans la menace d'une guerre commerciale, ses jours seraient comptés. Les chefs d'entreprise espèrent que l'onde de dioc initiée par Donald Trump prolongera la reprise d'au moins deux ans de plus. Cela pourrait permettre aux investissements de rejoindre une part du PIB conforme à la moyenne à long terme. Mais il faudrait dix années supplémentaires pour que la niasse salariale revienne à la normale sur cette base, et les périodes de reprise de 19 ans ne se produisent pas aux États-Unis. Certains craignent aussi que les investisseurs constatent avoir surévalué le secteur de la tech comme ils l'ont fait au tournant du siècle - bien que les grandes entreprises technologiques actuelles soient pour la plupart extrêmement rentables, contrairement à celles de 1999-2000. La hausse des taux d'intérêt pourrait également freiner l'investissement, bien que le bilan comptable de USA hic. soit plutôt bon, tout comme celui de ses banques. La perte de l'une ou des deux chambres du Congrès en novembre pour le camp républicain ne risque pas de provoquer un spasme de re-réglementation ou d'augmentation des impôts. Pour l'instant, les républicains ont donc obtenu quelque chose qui s'apparente à l'essor qu'ils souhaitent. Mais la concentration actuelle de l'investissement et du pouvoir disraptif fait de ce boom un cas unique par rapport à tous les booms économiques antérieurs. En outre, l'impact potentiel de ces entreprises (ainsi que celui des technologies qui alimentent leur succès) à l'égard de l'emploi, des inégalités et de l'économie en général reste opaque. Il est loin d'être clair que leurs activités restaureront la légitimité du système capitaliste aux yeux de l'opinion publique américaine. Ce qui est certain, c'est qu'elles créeront un besoin pour des politiques publiques plus réfléchies que la méthode "Let business be business".</p> | [
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Canard d'Eaton - Canard sur l'eau #21123719 | [
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atir Moins Cher
La nouvelle alternative aux grandes surfaces de bricolage
Contact
Tél.: 05 63 47 90 46 contact@batirmoinschercom www. batirmoinscher. com
L'entreprise Bâtir Moins Cher, créée en 2007 par Johan Gardés artisan électricien, distribue du matériel électrique, des chauffages, des équipements sanitaires, de l'outillage, de la quincaillerie et de la piscine via le site Internet www. batirmoinscher. com. Bâtir Moins Cher est attaché, depuis toujours, à proposer des produits qualitatifs à des prix très abordables.
Tout pour votre installation électrique
Chez Bâtir Moins Cher, vous pouvez acheter tout le matériel électrique nécessaire à la construction de votre maison. Il vous sera proposé des tableaux électriques, des disjoncteurs, des câbles et fils électriques, l'appareillage (Legrand Céliane, Arnould Espace, Schneider Odace, Nager Kallysta.. .), des tableaux de communication, des VMC mais aussi tout ce qui peut rendre votre quotidien plus agréable comme la domotique, l'aspiration centralisée, les interphones.. .
Choisir son équipement sanitaire
Bâtir Moins Cher, c'est également un référencement d'équipement sanitaire qui s'agrandit d'années en années avec toujours des grandes marques telles que Grohe, Hansa, Anconetti.. . pour les robinets, mitigeurs, colonnes de douche, meuble de salle de bains.. . Dans ce catalogue sanitaire, vous trouverez aussi tout le matériel nécessaire aux travaux de plomberie avec les tubes et raccords en PER, en cuivre, en multicouche, en PVC, en polyéthylène (PE), toujours dans de grandes marques comme Nicoll, Tecelogo, Thermador.. .
Et pour chauffer votre habitat
Le chauffage principalement proposé est le chauffage électrique avec des convecteurs, des radiateurs en fonte, des panneaux rayonnants, des radiateurs à chaleur douce.. . L'entreprise vous
propose une offre avec les plus grandes marques du secteur comme Atlantic, Thermor, Acova Airélec, Noirot, Applimo.. . Les installations sont majoritairement fabriquées en France et répondent à la norme NF.
Outillage, quincaillerie, éclairage, piscine: tout pour répondre à vos besoins
Bâtir Moins Cher, c'est aussi tout le nécessaire pour effectuer vos travaux avec un panel d'outils professionnels que vous ne trouverez pas dans des magasins destinés aux particuliers. À cela s'ajoute tout un référencement d'éclairage pour votre habitat avec toutes sortes d'ampoules, qu'elles soient leds, halogènes ou fluocompactes. Et, c'est sans compter le dernier né de Bâtir Moins Cher, le catalogue piscine qui vous permettra de trouver tout le matériel indispensable à l'installation et l'entretien de votre bassin.
Un engagement permanent sans faille
Bâtir Moins Cher s'engage au quotidien dans l'écologie et vous propose depuis deux ans des poêles à bois Deville. Et afin de vous satisfaire au maximum, l'entreprise met à votre disposition un SAV performant avec l'expertise de son équipe.
Travaux de rénovation, d'aménagement.. .? Bâtir Moins Cher est la solution pour trouver des produits de qualité à des prix résolument compétitifs.
Découvrez toute l'offre sur www. batirmoinscher. com. | [
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<p>REPORTAGE montréal correspondance Le béotien a un peu de mal à imaginer que dans les quatre structures vitrées abritées par l'usine d'Air Liquide de Bécancour (Québec), un peu plus grandes que nos anciennes cabines téléphoniques, se joue, en partie, la transition énergétique en cours. Mais le président et chef de la direction Air Liquide Canada, Bertrand Masselot est affirmatif : « Sur ce site, nous sommes passés de la phase de prototype industriel à la phase de production industrielle de l'hydrogène bas carbone. » L'usine, située sur l'axe routier QuébecToronto permettant de desservir les marchés locaux du nordest canadien et américain, a doublé depuis janvier sa capacité de production d'hydrogène renouvelable. Grâce au plus grand électrolyseur à membrane échangeuse de protons (PEM) en opération aujourd'hui au monde, d'une puissance de 20 MW, elle produit plus de huit tonnes d'hydrogène propre par jour. Protégé d'un casque, d'une combinaison en Nomex ininflammable et de lunettes protectrices, il est possible de suivre le parcours de production de cette énergie, et de comprendre pourquoi le contexte est jugé ici prometteur. A l'extérieur de l'usine, quelques immenses pylônes alimentent le site en électricité. Une électricité fournie par HydroQuébec, entreprise publique qui tire la quasitotalité de son énergie des ressources hydrauliques de la province, notamment des barrages de la BaieJames, installés au nord du Québec. Cette énergie abondante et renouvelable est un atoutclé, c'est elle qui permet de produire un hydrogène vert à un coût compétitif. Deuxième étape de la visite, la production d'hydrogène : des champs électriques intenses envoyés dans les électrolyseurs installés dans les fameuses cabines téléphoniques de grande taille, cassent la molécule de l'eau, préalablement déminéralisée, et séparent l'oxygène de l'hydrogène. Les électrolyseurs utilisés ici proviennent de la technologie canadienne CumminsHydrogénics, entreprise dans laquelle Air Liquide a pris une participation de 18 %. « Thermos » sur roues Le tour est presque joué, reste une étape essentielle, la compression ou liquéfaction à 253 degrés de l'hydrogène, afin de concentrer ce gaz très léger et le rendre transportable. Deux camions remorques rutilants, véritables « thermos » sur roues, attendent le remplissage de leurs cuves : les quelques molécules d'hydrogène qui s'échapperaient à ce stade de l'opération seraient immédiatement récupérées pour repartir vers l'électrolyseur. Rien ne se perd, tout se récupère, aucun rejet de Co2, aucune odeur désagréable, « nous sommes dans un cercle vertueux d'une énergie bas carbone de bout en bout », explique Bertrand Masselot. Les camions qui vont sillonner le Canada et les Etatsunis pour transporter cet hydrogène propre continuent néanmoins de rouler au diesel. Air Liquide s'enorgueillit de cette usine de Bécancour comme « d'une installation unique en Amérique du Nord » qui permettra, affirmetelle, d'éviter « l'émission de 27 000 tonnes de CO2 par an par rapport au procédé de production d'hydrogène traditionnel ». Mais la direction de l'usine reste évasive quand il s'agit de préciser le coût des travaux entrepris pour installer ces nouveaux électrolyseurs -« plusieurs dizaines de millions de dollars » -ou de déterminer le coût réel de l'hydrogène produit. Même discrétion quant aux noms des acheteurs desservis, « quelques dizaines de clients au Canada et aux Etatsunis, engagés dans la décarbonation de leurs activités », se contente d'assurer Bertrand Masselot, citant les deux débouchés traditionnels de cet hydrogène bas carbone : les industries de traitement de l'acier, de l'électronique primaire ou du flaconnage de verre, où il remplace l'hydrogène issu de sources fossiles, mais aussi le secteur de la mobilité. Bécancour alimente déjà les piles à combustible d'une flotte de chariots élévateurs d'une entreprise canadienne, et celles des voitures à hydrogène. Avant que des trains, des camions, et peutêtre des avions, n'utilisent massivement, un jour, cette énergie. Les autorités du Québec voient d'un bon oeil le développement de cette filière. Moins pour les emplois qu'elle pourrait créer -à Bécancour, 17 personnes suffisent pour faire tourner cette usine hightech 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 -que pour sa contribution à atteindre la cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre que la province s'est fixée, soit une réduction de 37,5 % par rapport à 1990 d'ici dix ans. Plan stratégique Aucune subvention publique n'a été accordée à Air Liquide pour ses investissements dans cette usine, mais un accord conclu avec HydroQuébec lui permet d'acheter le wattheure d'électricité à un prix très attractif. « Nous avons beaucoup d'eau, nous avons beaucoup d'électricité », se réjouissait le ministre de l'environnement Benoit Charette lors de l'inauguration du nouveau site d'Air Liquide en janvier. Un plan stratégique québécois de production d'hydrogène vert sera annoncé d'ici à l'automne. Bertrand Masselot voit dans la crise du Covid, qui a relancé l'urgence de la révolution verte à accomplir, une nouvelle opportunité : celle de voir enfin un « alignement des planètes » entre des entreprises prêtes à prendre des risques industriels et des autorités politiques en soutien à cette énergie, désormais apte à participer à la « complémentarité des solutions énergétiques ». Le site d'Air Liquide de Bécancour, avec ses atouts non négligeables -une énergie renouvelable à bas coût et un marché local porteur -entend jouer les pionniers. . hélène jouan</p>
<p>À BECANCOUR, DIXSEPT PERSONNES SUFFISENT POUR FAIRE TOURNER CETTE USINE HIGHTECH 24 HEURES SUR 24 ET 7 JOURS SUR 7</p>
<p>HÉLÈNE JOUAN</p> | [
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Bureau ou home office Reliés à Internet, les copieurs sont autant de points d’entrée pour les pirates. Un défi pour les fabricants. Face à la recrudescence de cyberattaques ciblant les entreprises, la cybersécurité est devenue une préoccupation cruciale. Et c’est l’ensemble de la chaîne de production des documents qui est concernée, copieurs compris. Parce qu’ils sont connectés à Internet, imprimantes ou appareils multifonctions sont eux aussi des cibles. Mais ils peuvent, surtout, servir de points d’entrée pour les hackers, qui en font leurs chevaux de Troie pour s’introduire dans les systèmes informatiques. Le risque? La fuite de données ou l’attaque par un ransomware, visant à extorquer une rançon à l’entreprise. Face à ces menaces, les fabricants rivalisent d’ingéniosité pour battre les pirates sur leur terrain. L ’ère des copieurs et machines multifonctions en libre-service est révolue dans les entreprises. Le règne rique, avec Internet et le cloud, a rendu ce fonctionnement trop risqué. “La sécurité du réseau et la sécurité des documents sont, de plus en plus, sujets de préoccupation pour les entreprises. La plu part d’entre elles mettent en oeuvre des mécanismes pour assurer la protection sur ces deux volets”, assure Olivier Hanczyk, chef de produits solutions d’impression professionnelles et solutions logicielles chez Epson. “La cybersécu rité est devenue un thème central depuis l’apparition de ransomwares, il y a cinq ans, qui s’en prennent aux copieurs”, poursuit Philippe Pelletier, directeur marketing de Canon. Le sens de l’histoire numérique a fatalement entraîné un changement chez les concepteurs pionniers de photocopieuses, qui, face à l’envolée des menaces, ont dû s’adapter aux nouveaux besoins en matière du denumé-métier de Ricoh est le système d’im sécurité. “Historiquement, le pression, mais nous avons pris un virage dans VIT (informatique) et sur tout le cycle du document, pour Mickaël Creche, directeur CSR une expertise très globale, raconte et compliance (ou RSE, pour responsabilité sociétale des entre prises en français, et conformité aux règles) de Ricoh. Ce cycle nécessite des formes de protection très variées.” Les imprimantes des PME, cibles privilégiées Les hackers ont augmenté leur nières années, cherchant les pouvoir de nuisance ces dermoyens les plus divers de pénétrer dans les entreprises,du classique phishing par e-mail, qui s’est perfectionné, aux techniques les plus sophistiquées. Tout objet connecté dans une entreprise, même anodin, devient une possible faille de sécurité. Et il n’en va pas autrement de l’imprimante multifonctions, qui est devenue, au fil des progrès techniques, un véritable ordinateur avec cartes électroniques, operating System et une ouverture sur les réseaux intranet et internet. “La surface d’attaque d’un pirate est multiple, confirme Benjamin Claus, directeur marketing et communication de Kyocera. Via un point non sécurisé du réseau, le copieur peut servir de point d’entrée à une attaque par rebond, qui va ensuite parvenir à sa cible. L’imprimante est donc une cible potentielle à la fois pour le le rebond et pour les données qui se trouvent sur ses disques durs.” La taille d’une entreprise n’a pas d’influence sur les risques face aux pirates informatiques. Se croire à l’abri sous prétexte que sa société compte parmi les plus grandes ou les plus riches est un leurre. “Les extorsions portent sur des montants plus faibles quand elles visent des PME, conçoit Philippe Pelletier, mais celles-ci sont tellement plus nombreuses à être vulnérables qu’elles deviennent pour des hackers une proie pour gagner de l’argent rapidement.” L’adage qui dit que les petits ruisseaux font les grandes rivières se vérifie dans ce cas, puisqu’un pirate peut lancer des centaines d’attaques simultanées. De la TPE aux groupes du CAC 40, toutes les entreprises sont donc exposées à des attaques. “Nous avons un panel de clients très large, expose Mickaël Creche. U va de ceux qui ont une notion très générale du danger potentiel à ceux qui ont des exigences très rigoureuses et très précises.” “Ce sera la même offre de sécurité pour tous, poursuit son collègue chez Ricoh, Abdel Remili, responsable expert sécurité des systèmes d’information. Nous collaborons avec des ministères, des collectivités territoriales, avec certains groupes de la filière stratégique de l’énergie, mais aussi avec des PME, des cabinets d’avocats ou de comptables.” Globalement, les PME/TPE prêtent moins d’attention à leur sécurité informatique que les grands comptes, qui sont mieux -et plus précocement -informés des risques. Un chapitre conseil, accompagnement et surtout prévention, fait partie du service. “Évangéliser” les petites entreprises Chez Canon, on parle même “d’évangélisation” à l’endroit des entreprises plus modestes, conduisant parfois à une modification des équipements et à une multiplication des points de contrôle. “Cette évangélisation est un travail qui n’est pas terminé et qui ne le sera peut-être jamais, estime Philippe Pelletier. Les hackers évoluent, et les machines aussi, dans ce qui devient une course sans fin.” Des webinaires et des événements présentiels sont donc organisés pour sensibiliser à la prévention. Pour se prémunir des risques, l’équipement est une grande partie de la solution, à condition de bien l’utiliser. “85 % de la prévention provient du réglage de la machine, avertit Benjamin Claus. Il faut activer le chiffrement du disque dur, qui n’est pas fait à l’origine. Sinon, n’importe qui peut emporter le disque, le brancher ailleurs et prendre tout ce qu’il contient.” Il est même vivement recommandé de chiffrer l’ensemble du protocole d’impression, à savoir tout le trajet que suivra le document entre l’ordinateur et le copieur. Les entreprises, en particulier celles qui ne disposent pas de service informatique, peuvent être guidées par leurs fournisseurs. “La partie sécurité est double chez Epson. Elle est inhérente au copieur lui-même, car il est connecté à Internet, et à des logiciels permettant de conforter cette sécurité, expose Olivier Hanczyk. Nous proposons ce service si le client n’a rien. S’il est déjà équipé, nos produits sont compatibles avec 99 % des logiciels du marché.” Ces logiciels vont vérifier en permanence si les appareils sont visés par des malwares, et des pare-feu vont s’activer pour stopper toute intrusion. L’apparition d’un code ou d’un badge pour imprimer les documents souhaités a changé la donne. Ce contrôle d’identité a permis de mettre un terme à la gabegie, économique et écologique, que représentent les copies fantômes, oubliées par ceux qui les ont imprimées. Mais il a en même temps remédié à la faille de sécurité que représentaient ces documents potentiellement sensibles qui traînaient çà et là, à proximité du copieur, à la portée de tous. Enfin, la partie scanner de ces appareils multifonctions ne doit pas être oubliée car elle constitue aussi un potentiel point de fuite. Des outils adaptés au télétravail Les fuites sont justement la grande crainte des services informatiques depuis la Covid-19, en raison du télétravail qui s’est généralisé avec la pandémie et perdure aujourd’hui. A ce titre, les PME ont plus souffert que les grandes entreprises. “Le télétravail a créé un panel de risques, et généré de nouveaux aspects à prendre en compte”, concède Mickaël Creche, de Ricoh. D’où l’importance de proposer des outils pour sécuriser les ordinateurs, où qu’ils soient. Concernant les copieurs, certains groupes ont trouvé la parade en proposant une flotte d’appareils sécurisés à ceux qui ont besoin de photocopier, même à la maison. “La sécurité n’a pas de prix, mais elle a un coût”, souligne Benjamin Claus. Ceux qui travaillent en espace de coworking sont également concernés, car imprimer sur une machine extérieure à l’entreprise expose à des risques réels. C’est l’une des failles que les spécialistes sécurité aimeraient voir disparaître. “Nous avions réalisé une analyse de risques avec ce scénario de télétravail bien avant le covid, se souvient Abdel Remili. Le risque zéro n’existe pas, et il faut s’assurer que le PC qui se connecte à l’entreprise est bien identifié. Le travail en amont, c’est aussi se préparer à des scénarios catastrophes.” Les impressions faites chez soi sont cependant en net recul car, assure Olivier Hanczyk “le collaborateur n’a pas forcément envie d’utiliser ni son imprimante, ni son encre. Les gens en télétravail n’impriment pratiquement pas”. Il faut cependant garder en tête les risques encourus par l’ordinateur professionnel. C’est dorénavant toute la chaîne qui doit être sécurisée: bureau, réseaux et copieur. Un logiciel d’accès à distance, qui permet à un technicien d’intervenir, est une sécurité supplémentaire. Reste l’écueil lié à l’isolement du télétravailleur, plus susceptible d’actions à risque qu’au bureau. ¦ “La cybersécurité est devenue un thème central depuis l’apparition, il y a cinq ans,de ransomwares qui s’en prennent aux copieurs” Le ransomware, ennemi public numéro un Le logiciel espion peut analyser pendant des jours les données d’une entreprise pour savoir où frapper le plus fort et faire grimper le montant de la rançon C’est sûrement la menace la plus répandue qui puisse impacter les entreprises aujourd’hui. Quelle que soit leur taille ou leur niveau de protection, le ransomware (ou rançongiciel dans la langue de Voltaire) n’épargne personne. Il s’agit pour le cybercriminel de bloquer l’accès, par chiffrement, aux dossiers et/ou logiciels d’une entreprise, et de demander une rançon pour les libérer. Phishing, intrusion ou visite de pages Internet, tous les moyens sont utilisés par les pirates pour se rendre maîtres d’un système. Pour connaître les actifs importants de sa cible, le logiciel espion peut analyser pendant des jours les données d’une entreprise pour savoir où frapper le plus fort, et faire grimper le montant de la rançon. “Les ransomwares sont de plus en plus intelligents”, indiquet-on chez Ricoh, qui a lancé Ricoh RansomCare avec son partenaire BulIWall pour contrer ces attaques spécifiques. “C’est un produit qui prévient les tentatives de hack de la part de ransomwares, dont le but est de prendre en otage les entreprises”, présente Abdel Remili, responsable expert sécurité des systèmes d’information chez Ricoh. RansomCare offre une surveillance permanente et place en confinement informatique les segments de l’entreprise touchés par une attaque, tout eri laissant disponibles les autres segments, pour ne pas stopper l’ensemble de l’activité. La réactivité se veut immédiate. Le logiciel s’ajoute à ceux opérant déjà dans l’entreprise pour assurer sa sécurité. Il représente certes une nouvelle dépense de protection... qui peut faire faire des économies. “Les entreprises ne prévoient généralement pas de données back-up (de secours), note Abdel Remili. Nous sommes là pour vendre un produit mais aussi pour prévenir, soutenir, conseiller et rassurer les TPE/PME car le phénomène n’est pas propre aux seuls grands groupes.” ¦ L’écologie, l’autre cheval de bataille 83 % des acteurs publics sont en deçà du seuil légal de 20 % de leurs achats en produits reconditionnés Dans le secteur des systèmes d’impression, l’environnement est, avec la sécurité, en tête des préoccupations des constructeurs et des clients. Et quand on pense écologie dans ce domaine, c’est le papier qui vient d’abord à l’esprit, reléguant au second plan les notions de consommation d’énergie, de production de gaz à effet de serre ou encore de déchets. Pourtant, “il faut voir tout le cycle de vie d’un produit, de sa création à sa fin de vie, anticipe Philippe Pelletier, directeur marketing chez Cariori France. En ce sens, nous avons repensé plusieurs étapes pour diminuer l’impact écologique de nos produits”. La première piste empruntée a été celle de la réutilisation de composants, électroniques ou plastiques. “Canon croit beaucoup en la réutilisation, ce qui a conduit à la création d’un atelier de reconditionnement, ici en France, pour donner une deuxième vie à des machines louées pour trois, quatre ou cinq ans”, poursuit le directeur marketing de la compagnie japonaise. Le changement de certaines pièces, usées ou obsolètes, permet ainsi la revente d’une machine. Cela entre parfaitement dans les prérogatives de la loi AGEC (antigaspillage pour Une économie circulaire) visant notamment à sortir de l’ère du plastique jetable. “L’article58, notamment, impose aux acteurs publics que 20 % de leurs achats soient des produits reconditionnés”, précise Philippe Pelletier. Le baromètre Keeep, réalisé en 2023 auprès des acheteurs publics, a révélé que 83 % des collectivités étaient en deçà, voire nettement en deçà, de ce seuil. Dans le privé, les chiffres sont moins mauvais. “Il reste encore un gros travail à effectuer. Ce discours doit prendre corps pour que les entreprises passent aux actes”, conclut Philippe Pelletier. La marque pionnière des appareils photo au Japon a lancé récemment une nouvelle gamme de copieurs pesant 12 % de moins, pour réduire son impact sur la chaîne de production. Bill Gates avait évoqué dans les années 1990 l’ère à venir du zéro papier. Un avenir encore lointain, et pas forcément souhaitable si l’énergie utilisée n’est pas issue du renouvelable. ¦ Pour se prémunir des risques, l’équipement est une grande partie de la solution, à condition de bien l’utiliser. 85 % de la prévention provient du réglage de la machine. Chiffres clés 51 types de cybermenaces étaient identifiés à la fin de 2022. Le phishing, ou hameçonnage, reste la menace principale, tous publics confondus; suivent le piratage de compte et les rançongiciels. Les attaques par rançongiciels en direction des entreprises et collectivités locales ont diminué en 2022 par rapport à 2021 de 16 %. Source : cybermalveillance.gouv.fr Il y a 14 impacts pour une entreprise ciblée par une cyberattaque. La partie “immergée” de ces impacts porte sur des coûts financiers peu apparents, comme l’augmentation des primes d’assurance ou du coût de la dette, des pertes de contrats clients, une dépréciation de l’image de marque, etc. Source: Deloitte “Via un point non sécurisé du réseau, le copieur peut servir de point d’entrée d’une attaque par rebond.” Benjamin Claus, Kyocera. “Le télétravail a créé un panel de risques, et généré de nouveaux aspects à prendre en compte.” Mickaël Creche, Ricoh. “Le collaborateur n’a pas forcément envie d’utiliser ni son imprimante, ni son encre. Les gens en télétravail n’im n’impriment pratiquement pas.” Olivier Hanczyk, Epson. | [
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The Americans accused the Chinese of being modern-day mercantilists who steal intellectual property. The Europeans accused the Americans of provoking a crisis in the world trading system, threatening the global economy.
And the Chinese invoked Spider-Man.
Unlike Spidey, the Chinese emissary said, America is not using its superpowers with great responsibility. The trash-talking by otherwise restrained diplomats took place at a normally dull occasion: a review of American trade policies at the World Trade Organization in Geneva.
The reviews, held every two years, usually attract only lower-ranking diplomats. They are intended to allow W.T.O. members to explain their trade policies and for other members to comment and ask questions. But in an age of severe trade tensions, countries sent full-fledged ambassadors and the sessions, which were held on Monday and Wednesday, became a venue for allies and adversaries alike to vent their anger at American policies they said were illegal and destructive.
The debate provided another example of the way the Trump administration's confrontational approach to international diplomacy has altered the rules of engagement at international institutions like the W.T.O. The niceties of protocol are eroding, and the language has become more blunt.
"The multilateral trading system is in a deep crisis and the United States is at its epicenter," Marc Vanheukelen, the European Union's ambassador to the W.T.O., said Monday, the first of two days of debate about United States policies. He was one of more than 60 diplomats who expressed views, often critical.
The United States, by contrast, tried to turn the discussions into a platform to attack China and what the American emissary, Dennis Shea, said was the exploitation of W.T.O. rules in a quest for economic hegemony.
"China will force technology transfer, and outright steal it when it sees fit," Mr. Shea, a deputy United States trade representative, said at Wednesday's session. "China will subsidize and maintain excess capacity in multiple industries, forcing producers in other economies to shut down. China will dump its products on our markets, claiming that all is O.K. because our consumers pay a bit less."
The European Union and other allies generally agree with the White House's criticisms of China. But they disagree with President Trump's strong-arm tactics, such as tariffs to pressure China. They have expressed fear that the Trump administration is fomenting a new Cold War with China that will force them to take sides.
Many countries in Europe, Asia and Africa depend on trade with both the United States and China.
The tensions between the two countries show no signs of easing. Top advisers to Robert Lighthizer, the United States trade representative, briefed Congress on Tuesday afternoon about the state of the trade talks with China and left staff with the sense that the negotiations were in disarray.
Congressional aides said after the briefing that they were not optimistic about the prospects of reaching a significant deal by March 2, the new date for proposed increases in United States tariffs on China. One aide said that the trade officials, Stephen P. Vaughn, the general counsel of the trade representative's office, and Jeffrey D. Gerrish, another deputy to Mr. Lighthizer, suggested that the tariffs the United States had imposed on China would not be rolled back even if an agreement were struck by the deadline. The officials were also unsure about how they would even enforce the concessions that they were pressing China to make.
"The Trump-induced whiplash on China has left more questions than answers," said Rep. Lloyd Doggett, a Texas Democrat who serves on the House Ways and Means Committee. "One day, he's 'Tariff Man,' and the next, it's 'Let's Make a Deal.' Congress must get answers from this administration on what success looks like."
In a plenary hall at W.T.O. headquarters on the shores of Lake Geneva this week, the global stresses were on view. The talks were closed to the public, but the United States and other countries made texts of their speeches available.
Under Mr. Shea, who also serves as the American permanent representative to the W.T.O., the United States has expressed its views in unvarnished language that has shocked other diplomats at times but is very much in line with Mr. Trump's view that America is getting a raw deal on global markets.
"For too long, the rules of global trade have been tilted against U.S. workers and businesses," the United States government said in a report it submitted as part of the trade policy review.
Critics accuse the United States of trying to undermine rules of trade it largely wrote, creating a free-for-all that would undercut global growth.
American leadership in matters of trade "has driven much of the phenomenal growth of prosperity across the world over the last decades," said Mr.
Vanheukelen, the European Union ambassador. "In deciding to use tariffs as a central plank of its new trade policy, and in suggesting that trade wars can have winners, the U.S. is putting these achievements at risk."
The United States view is that the W.T.O. has lost its way, though it is unclear what changes the administration wants. "We must recognize that the W.T.O. that we helped create, and the W.T.O. we seek, is in key respects not the W.T.O. we have today," Mr. Shea said.
If nothing else, the Trump administration has focused news media attention on an organization that has long been crucial to the functioning of world trade but rarely generated headlines.
But numerous speakers in Geneva argued that Mr. Trump's trade policies threaten to undermine global trade and isolate the United States. "The U.S. is today not the most popular member in Geneva," J. S. Deepak, the Indian ambassador to the W.T.O., said Wednesday. China is already trying to exploit the United States' isolation on trade issues, portraying itself as the voice of reason.
Zhang Xiangchen, the Chinese ambassador to the W.T.O., noted during his speech Monday the recent death of Stan Lee, a central player in the creation of Spider-Man and many other Marvel characters.
"What impressed me most is not Spider-Man's superhuman abilities," Mr. Zhang said, "but rather this line from the movie: 'With great power comes great responsibility.' " In the last year, Mr. Zhang said, the world is witnessing "a different America with severe mismatched power and responsibility."
Alan Rappeport contributed reporting from Washington.
<p>The European Union and other allies have expressed fear that Trump is fomenting a new Cold War with China.</p>
BY JACK EWING | [
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SINGAPOUR, 10 février (Reuters) - Les compagnies aériennes asiatiques ont mis en garde lundi contre des réductions “drastiques” de leurs prévisions de croissance du trafic cette année sur fond de crise sanitaire liée au coronavirus, à la veille de l’... | [
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Schneider Electric aura une flotte 100% électrique en 2030
Le constructeur de produits de gestion électrique français s'est engagé le 6 février à passer sa flotte automobile au 100% électrique d'ici 2030. Concernant 14 000 véhicules, cette annonce e... | [
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DAVOS, Switzerland— A year ago the world looked like it would finally return to the boom times it enjoyed before the global financial crisis. Now, the boom may be over before it even started. No, a reeession isn't about to hit. The International Monetary Fund still thinks the global economy will grow a respectable 3.5% this year. But that is the second downgrade from a year ago when the IMF hailed "the broadest synchronized global growth upsurge" since 2010.This latest disappointment isn't the story; the real story is the sériai disappointments that have dogged this expansion. The IMF keeps projecting a retiirn to the 4%-plus growth that prevailed in the 2000s, and keeps having to revise it down. From 2010 through 2019, global growth will have averaged 3.8%, down from 4.4% between 2000 and 2007. For advanced économies, this expansion has been weaker than either the 1990s or 2000s.Moreover, the world is struggling to sustain even that muted pace.The short-term trigger for this latest slowing is clear enough: trade conflict, especially between the U.S. and China, and monetary tightening.But this isn't a fully satisfactory explanation. Central banks flooded the global economy with easy money after the crisis; they have drained only a few drops.
Why would such modest monetary tightening produce such a reaction? The reason is that much of the world appears to be stuck in a low-growth equilibrium and it can't tolerate interest rates as high as it once did. The "neutral" interest rate—high enough to contain inflation, low
enough to avoid recession— is much lower than before. For example, if the Fed's last rate increase turns out to be its last, then the new real neutral rate in the U.S. is less than 0.5%, compared with a historiés! 2%. There are two main suspects for this slow-growth equilibrium: demographics and productivité'. The main reason for the IMF's errors is that the labor force has grown more slowly than in
the past, as aging workers retire and birthrates drop in rich and developing économies alike, says Gian-Maria Milesi-Ferretti, who manages the forecast. Productivity also has grown more slowly than before, he says. The neutral interest rate is like a price at which the supply of savings and demand for it for investment are in balance. Harvard economist Larry Summers attributes the low neutral rate to the world's structural shortfall of investment. This may be due to demographics: As populations âge, firms have fewer workers to equip and customers to serve, so they invest less. Or, profitable investment oppor- 1 uni ries may be diminishing, outside a handfiil of glamorous technologies like autonomous cars. Either way, with
less investment, growth is also lower, a condition he calls secular stagnation. Eléments of support for this Story can be seen in the world's two largest économies. China boomed after the crisis thanks to government investing heavily in infrastructure, financed by déficits of 8% to 12% of gross domestic product, easy crédit and low interest rates, notes Andrew Batson, China research director of Gavekal Dragonomics. But the payoff from that investment has been declining. Total factor productivity, which measures how efficiently firms eke more output from their capital and labor, grew 2% to 5% a year before the crisis,
but only 0.5% to 2% since. This means the government has had to borrow and invest more each year just to achieve
the same economic growth. Last year, the government, worried this infrastructure spree was dangerously elevating public debt, hit the brakes. Growth in infrastructure investment, which had averaged 15% to 20% in prior years, dropped to 3.5% last November. If China follows the trajectory of other indu striai izing Asian économies, it should be growing 5% to 6%, Mr. Batson says. But, he adds, even that may not be sustainable since récent growth has depended so heavily on fiscal and monetary stimulus. China's démographie picture is also darkening: Births plummeted 12% last year to the lowest since 1961.Recent U.S. strength is also due primarily to fiscal policy: a big eut in tax rates at the start of 2018 and a boost in fédéral spending. The corporate rate eut should in theory boost investment. But while investment did accelerate last year, the Penn Wharton Budget Model, an academic group, attributes ail of that accélération to a surge in oil prices that stimulated more drilling. Neither the fiscal stimulus nor the oil price increase is likely to be repeated. Indeed, priva te economists surveyed by The Wall Street Journal estimate growth at 2.6% in the fourth quarter and 2.2% this quarter.This doesn't mean the world is about to stumble into a recession. Nonetheless, central banks need to proceed carefully: In a lowgrowth world, a little bit of monetary tightening can go a long, and pain fui. way. | [
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Pascal Rabiller
A321neo, cet avion plus discret et plus sobre, se pose à Bordeaux
AÉRONAUTIQUE
Depuis lundi dernier l’aéroport de Bordeaux accueille un avion nouvelle génération à l’impact sonore plus limité : l’A321neo d’Air Transat
Ce n’est certes pas un avion furtif, mais il se pourrait qu’il soulage un peu celles et ceux qui craignent une explosion du bruit en même temps que celle du trafic passagers de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac (80000 mouvements d’avions enregistrés en 2018, +10% de hausse d’activité au premier trimestre 2019 par rapport à la même période en 2018).
Les moteurs de l’Airbus A321neo de la compagnie québécoise Air Transat qui, entre mai et octobre, va se poser et décoller quatre fois par semaine sur le tarmac girondin en provenance ou à destination de Montréal, sont annoncés comme étant 60% moins bruyants à l’atterrissage que les moteurs de générations précédentes, et 77% moins bruyants qu’eux au décollage.
Des gains qui reposent uniquement sur les deux moteurs qui équipent ce modèle. Ces moteurs sont d’ailleurs les seules vraies nouveautés de cet A2321neo, par rapport à l’A321 précédent. Les deux turbines qui propulsent l’avion d’Airbus, monocouloir capable d’emmener 200 personnes d’un continent à l’autre, sont des moteurs « Leap » qui ont été mis au point par CFM, acronyme qui regroupe l’Américain General Electric et le Français Safran Aircraft Engines.
Si, pour les passagers, la nouvelles propulsion ne change quasiment rien à l’ « expérience client » si ce n’est un bruit plus discret en cabine lors des vols, ce type de propulsion préfigure l’avenir du transport aérien. Celui-ci se doit de faire des efforts en termes d’acceptabilité et de soutenabilité. Il en a visiblement conscience au regard des carnets de commandes de CFM pour s’en convaincre. Si le moteur précédent, le CFM56, a le record du monde de l’industrie aérienne avec plus de 33000 ventes en 40 ans, le Leap devrait l’effacer des tablettes. En fin d’année 2018, CFM International annonçait déjà 14000 commandes depuis son lancement il y a dix ans.
Bref, les constructeurs, Airbus (qui vient de fêter ses 50 ans), Boeing et même le Chinois Comac, plébiscitent ce moteur pour équiper leurs derniers modèles d’avions, et les compagnies aériennes les réclament.
Baisse du bruit... et du kérozène
« C’est notre premier A321 neo » explique d’ailleurs Lydia Morinaux, directrice générale France-Benelux, Suisse et Allemagne d’Air Transat.
« Mais notre compagnie, qui compte 35 appareils actuellement, en a commandé 15 au total, et nous basculons, petit à petit, toute notre flotte vers ce type d’avions et vers les Airbus en général ».
Le succès du moteur Leap, tend à laisser supposer que les décibels pourraient tomber aux abords des pistes un peu partout dans le monde. Pour autant, la baisse du bruit n’est pas l’objectif premier de ce moteur, mais une conséquence liée à la qualité première recherchée, à travers Leap, par les compagnies.
Une baisse des décibels accompagne, très grosse cerise sur le gâteau, une baisse des consommations de kérozène. « Environ 30% en moins par kilomètre et par passager transporté » assure Lydia Morinaux.
Une « sobriété » qui bouleverse positivement le modèle économique des compagnies aériennes et permet de soutenir la rentabilité de l’activité, l’ouverture de lignes, et donc la croissance d’un trafic qui, s’il gagne en discrétion et en consommation, sera peut-être plus facilement accepté.
Doté de moteurs Leap, l’A321neo change tout ou presque pour les compagnies et un peu pour les riverains. | [
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Notre Cabinet recrute pour un de ses clients :
SYNTHOMER est une entreprise industrielle britannique de chimie spécialisée dans les polymèr... | [
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TRANSPORT Le « mur » de concessions proposées par Siemens et Alstom pour convaincre la Commission européenne de donner son feu vert à la création d'un champion du ferroviaire n'est peut-être pas si haut que cela Vendredi, un dirigeant de Siemens avait qualifié d'«insurmontables» les exigences de Bruxelles parlant d'un « mur trop haut ». Mais lundi, Margrethe Verstager, la commissaire chargée de la Concurrence, venue à Paris rencontrer le ministre de l'Économie et les syndicats, a laissé penser que l'«échelle» de la négociation comptait des degrés supplémentaires. «Nous sommes très avancés dans le processus. À ce stade, notre téléphone est ouvert, notre messagerie aussi», a-t-elle dit lors d'une conférence de presse. Peut-on imaginer de nouveaux «remèdes», c'est-à-dire des cessions ou des contreparties qui écarteraient le risque d'abus de position dominante ? Vendredi, l'agence Reuters citait des sources indiquant que la Commission bloquerait le projet de fusion et l'annoncerait le 6 février. Ces prochains jours, les deux entreprises pourraient jouer leur va-tout. Siemens avait proposé de céder des licences à des concurrents dans le domaine de la grande vitesse - la technologie du Velaro, le TGV Allemand - pendant cinq ans. Le groupe allemand pourrait allonger cette durée à dix ans. Alstom pourrait aussi revoir sa copie et améliorer sa proposition.
Compétition chinoise La commissaire, accusée de dogmatisme, a précisé que l'analyse de la Commission serait faite « en profondeur », prenant en compte la compétition chinoise, pour statuer sur le rapprochement entre Alstom et Siemens. «Nous avons affaire à deux champions européens, deux entreprises qui sont très importantes sur les marchés européens et mondiaux», a-t-elle ajouté, tout en refusant de commenter la décision prochaine du collège.
À propos de la signalisation ferroviaire, une activité partagée par les deux groupes, la commissaire a insisté sur la nécessité de déployer le standard européen, European Rail Traffic Management System (ERTMS). « Pour que cela arrive dans toute l'Europe, il faut que les gouvernements et les organismes responsables puissent acheter la signalisation à un prix abordable, et là, la concurrence est une bonne chose. » Margrethe Verstager a aussi rencontré huit syndicats belges et français d'Alstom, opposés à une fusion. Ils ont rappelé qu'ils n'étaient «pas contre une consolidation du marché européen ferroviaire ». Mais ils sont hostiles à « ce pseudo-rapprochement », notamment parce qu'ils n'ont «toujours aucune information» sur les quelque 500 millions de synergies prévues, a expliqué Claude Mandar, délégué syndical central CFE-CGC d'Alstom. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a maintenu sa position : un refus de la commission serait «une erreur économique et une faute politique». ¦
<p>Nous sommes très avancés dans le processus, à ce stade notre téléphone est ouvert, notre messagerie aussi » MARGRETHE VERSTAGER, COMMISSAIRE CHARGÉE DE LA CONCURRENCE</p>
VALÉRIE COLLET £@V_Collet | [
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Press release
BusinessWire, 4 mars 2021, 9:41
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Businesswire
Uplight ajoute de nouveaux investisseurs, Schneider Electric et un groupe d’investissement dirigé par Huck Capital, dans le cadre d’une transaction évaluée à 1,5 milliard USD, avec un capital de croissance visant à accélérer l’écosystème de l’énergie propre
La société Uplight, partenaire de technologie de fournisseurs d’énergie transitionnant vers l’écosystème de l’énergie propre, a annoncé aujourd’hui avoir accepté un nouvel investissement d’un consortium d’investisseurs, co-dirigé par Schneider Electric (EURONEXT : SU), le leader mondial des solutions d’énergie durable ; AES (NYSE : AES), une société mondiale qui accélère le futur de l’énergie durable ; et un groupe d’investisseurs en capital dirigé par Huck Capital qui comprend Coatue et Inclusive Capital Partners Spring Fund II. Uplight est évaluée à 1,5 milliard USD dans la transaction, qui comprend l’investissement de nouvelles actions pour soutenir une croissance organique et inorganique significative et ajoute des partenaires stratégiques et financiers d’envergure internationale alors que l’industrie de l’énergie progresse dans la transformation. L’investisseur majoritaire précédent d’Uplight, Rubicon Technology Partners, qui, avec AES, a dirigé la formation d’Uplight en fusionnant six sociétés, restera également en tant qu’investisseur minoritaire.
« Le réseau connaît son plus grand changement en 100 ans car il se décarbone sous nos yeux. Le boom du matériel propre — véhicules électriques, énergies renouvelables, batteries, et appareils connectés — change rapidement la demande en énergie et crée une nouvelle complexité. Uplight crée le système d’exploitation logiciel qui fait le lien entre le choix des clients et le contrôle et la résilience et l’accessibilité du réseau dans cette transformation », a déclaré Adrian Tuck, PDG d’Uplight. « Cet investissement et ces partenaires nous aident à dimensionner mieux et plus rapidement le système d’exploitation et l’écosystème, en augmentant notre échelle et nos opérations avec les fournisseurs d’énergie, en développant des solutions plus profondément intégrées à d’autres solutions de technologie et d’énergie, à la fois organiquement et via des F&A focalisées, et en catalysant l’expansion sur les marchés internationaux. »
Uplight sert actuellement plus de 80 fournisseurs d’énergie représentant 110 millions de consommateurs d’énergie, avec la gamme la plus large de solutions numériques durables. En utilisant des aperçus orientés données pour personnaliser et simplifier l’expérience du client, les solutions Uplight aident les fournisseurs d’électricité à réduire leur charge de base en changeant le comportement des consommateurs, orchestrent des appareils connectés au réseau qui réduisent les factures des clients tout en s’ajustant en temps réel à des conditions de réseau changeantes, et accélèrent l’adoption des énergies de remplacement, des véhicules électriques et des solutions de gestion de l’énergie. La société a enregistré un bénéfice d’exploitation en 2020 avec une croissance des revenus récurrents annuels en glissement annuel qui continue en 2021. En même temps, les solutions d’Uplight livrées via ses fournisseurs d’électricité partenaires ont économisé aux utilisateurs d’énergie plus que le montant estimé de 390 millions USD sur leurs factures d’énergie tout en aidant l’habitat résidentiel et les entreprises à devenir plus durables.
Le groupe d’investissement de leaders mondiaux cadre bien avec Uplight, une entreprise certifiée B, et avec sa mission qui est de « créer un futur durable en utilisant les entreprises comme force au service du bien. » Huck Capital a été formée afin de privilégier les investissements transformationnels qui réunissent la durabilité et la croissance dans le secteur de l’énergie. Coatue est un fonds de technologie mondial d’une valeur d’environ 35 milliards USD qui a investi plus de 5 milliards USD dans des entreprises de technologies propres telles que SunRun, Tesla et Rivian. Inclusive Capital Partners, un cabinet d’investissement mondial, s’associe à ses sociétés d’investissement pour accélérer leur impact environnemental et social. Schneider Electric a été récemment nommée entreprise la plus durable au monde par la firme de recherche Corporate Knights et est le leader mondial dans la transformation numérique de la gestion et de l’automatisation de l’énergie, avec des solutions énergétiques distribuées à l’échelle commerciale et des services publics. En tant que leader mondial des énergies renouvelables et de stockage de l’énergie, AES s’associe à ses clients pour les aider à atteindre leurs objectifs d’énergie durables en misant sur l’offre de solutions innovantes et intégrées tout en assurant la fiabilité.
Andres Gluski, président-directeur général d’AES : « Uplight partage l’engagement d’AES à accélérer un futur énergétique plus intelligent et plus vert. Les technologies numériques engagent les clients de nouvelles façons pour une utilisation plus efficace de l’énergie. Ces outils améliorent la satisfaction des clients tout en réduisant l’empreinte carbone des services publics. Nous continuons d’investir dans Uplight au vu de sa solide feuille de route et des importants bénéfices que ces solutions offrent à nos clients et à la société. »
Steve McBee, PDG de Huck Capital : « Uplight siège au centre de deux méga tendances en matière d’énergie : le pivot vers une économie zéro carbone et l’application de SaaS et de données pour connecter et orchestrer des solutions d’énergie ‘derrière le compteur’. Le logiciel est le carburant qui propulse la transition énergétique et Uplight est idéalement placée pour gagner. Nous sommes ravis de travailler avec l’équipe de direction et avec nos nouveaux partenaires d’investissement pour développer rapidement l’entreprise. »
Jean-Pascal Tricoire, président-directeur général de Schneider Electric : « Le logiciel d’Uplight optimisera l’offre EcoStruxure Grid existante de Schneider Electric et a le potentiel de jouer un rôle de facilitation clé entre le réseau intelligent, la maison intelligente et le bâtiment intelligent. Nous nous réjouissons à l’idée d’investir aux côtés d’AES et des autres investisseurs financiers qui partagent tous notre vision d’un monde plus numérique et plus électrique menant à un futur durable. »
Uplight fournit une échelle unique et critique dans le marché à forte croissance des technologies durables en agissant en tant que couche connective pour créer des expériences client cohésives à chaque étape du parcours énergétique des clients. Nomura Greentech Capital estime à 900 milliards USD le marché potentiel total des technologies d’énergie durable et des produits connexes dans le monde, couvrant des milliers de produits et de solutions connectées aux consommateurs d’énergie et au réseau électrique.
« Chaque fournisseur de solutions d’énergie participant au nouvel écosystème bénéficiera de s’associer avec nous pour connecter leurs solutions à d’autres et améliorer leur valeur pour les clients. Uplight facilite et accélère la fourniture de résultats à grande échelle et l’atteinte des objectifs de réduction du carbone », a ajouté M. Tuck.
La transaction devrait être clôturée lorsque les approbations règlementaires habituelles seront obtenues. Goldman Sachs & Co. LLC a servi à titre de conseiller exclusif auprès d’Uplight ; Nomura Greentech a servi à titre de conseiller auprès des investisseurs.
À propos d’Uplight
Uplight est le partenaire de technologie pour les fournisseurs d’énergie et l’écosystème de l’énergie propre. Les solutions logicielles d’Uplight connectent les clients de l’énergie aux objectifs de décarbonation des fournisseurs d’énergie tout en aidant les clients à économiser de l’énergie et à réduire leurs coûts, créant ainsi un futur plus durable pour tous. En utilisant la seule suite de technologies orientées client complète de l’industrie et une expertise critique en matière d’énergie à travers les disciplines, Uplight rationalise la transition complexe vers un écosystème d’énergie propre pour plus de 80 fournisseurs d’électricité et de gaz dans le monde. En permettant aux fournisseurs d’énergie d’obtenir des résultats percutants à travers des expériences clients orientées données, en assurant le contrôle à la périphérie du réseau, en créant de nouvelles sources de revenus et en optimisant la charge et les actifs existants, Uplight partage une mission avec ses clients : rendre l’énergie plus durable pour chaque communauté. Uplight est une entreprise certifiée B. Pour en savoir plus, rendez-nous visite sur www.uplight.com, trouvez-nous sur Twitter @Uplight ou sur LinkedIn à l’adresse Linkedin.com/company/uplightenergy.
À propos d’AES AES (NYSE : AES) est une société d’énergie mondiale Fortune 500 qui accélère le futur de l’énergie. Avec nos parties prenantes, nous améliorons les vies en fournissant les solutions énergétiques plus vertes et plus intelligentes dont le monde a besoin. Notre effectif diversifié s’investit dans une innovation continue et dans l’excellence opérationnelle, tout en s’associant à nos clients dans leurs transitions énergétiques stratégiques et en continuant de répondre aux besoins actuels en matière d’énergie. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.aes.com. À propos de Huck Capital Huck Capital investit dans une nouvelle génération de sociétés d’énergie propres orientées client qui alimentent de manière durable les besoins énergétiques du monde. Nous sommes une équipe d’anciens exploitants, investisseurs et entrepreneurs qui possèdent une expérience industrielle profonde dans la transformation d’entreprises énergétiques en entreprises plus efficaces et plus durables. Nous sommes convaincus qu’un futur à zéro émission nette est possible en agissant résolument pour bâtir des sociétés d’énergie propre résilientes. www.huckcapital.com À propos de Schneider Electric Schneider a pour but de permettre à tous de tirer le maximum de notre énergie et de nos ressources, faisant le pont entre le progrès et la durabilité pour tous. C’est ce que nous appelons Life Is On. Notre mission est d’être votre partenaire numérique pour la durabilité et l’efficacité. Nous propulsons la transformation numérique en intégrant des technologies de procédés et d’énergie de calibre mondial, des produits de connexion du point d’arrivée au cloud, des contrôles, des logiciels et des services, à travers l’ensemble du cycle de vie, ce qui permet une gestion d’entreprise intégrée pour l’habitat résidentiel, les bâtiments, les centres de données, les infrastructures et les industries. Nous sommes la plus locale des entreprises mondiales. Nous sommes des promoteurs de normes ouvertes et d’écosystèmes de partenariats qui se passionnent pour nos valeurs partagées de sens, d’intégration et de valorisation. www.se.com Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence. Consultez la version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20210304005415/fr/ | [
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Alstom a finalisé le rachat de son rival Bombardier. - PATRICK HERTZOG / AFP
Le constructeur français a bouclé l'acquisition de son concurrent Bombardier pour un total de 5,5 milliards d'euros.
Le constructeur ferroviaire français Alstom est devenu vendredi le numéro deux mondial du secteur en bouclant le rachat de son concurrent Bombardier, qui lui permet de compléter sa gamme de produits et son implantation géographique, avec une très forte position en France.
5,5 milliards d'euros pour finaliser le rachat de Bombardier
Alstom va débourser au total 5,5 milliards d'euros pour racheter 100% de Bombardier Transport. Le groupe va concrètement payer 4,4 milliards d'euros au groupe canadien pour reprendre ses activités ferroviaires, auxquels s'ajoutent 1,1 milliard qu'il devra reprendre pour combler une trésorerie négative et "d'autres ajustements contractuels".
C'est beaucoup moins que le prix de 5,8 à 6,2 milliards d'euros avancé lorsque l'opération a été annoncée en février 2020 et dans le bas de la fourchette de 5,5 à 5,9 milliards réévaluée en septembre.
Alstom devient le numéro deux mondial du secteur avec un chiffre d'affaires combiné de 15,7 milliards d'euros et 75.000 employés dans 70 pays, dont 17.500 ingénieurs. Le Chinois CRRC reste loin devant avec près de 29 milliards d'euros (en 2019), Siemens Mobility étant troisième à 9 milliards.
Le PDG Henri Poupart-Lafarge a salué dans un communiqué la création d'"un nouveau leader de dimension mondiale centré sur la mobilité durable et intelligente", fort d'un carnet de commandes de 71,1 milliards d'euros.
Le groupe se réjouit d'avoir dans sa nouvelle configuration "un rayonnement commercial sans égal dans toutes les géographies", grâce à la bonne complémentarité d'Alstom et Bombardier Transport, qui avaient jusqu'à présent des tailles à peu près comparables.
De fait, Alstom est bien établi en France, en Italie, en Espagne, en Inde, en Asie du Sud-Est, en Afrique du Nord et au Brésil, tandis que Bombardier Transport --une structure assez décentralisée, basée à Berlin-- était bien implanté au Royaume-Uni, en Allemagne, dans les pays Nordiques, en Chine et en Amérique du Nord.
Dans les matériels roulants, Bombardier apporte des spécialités jusqu’à présent ignorées par Alstom, comme le monorail, le "people mover" (petit métro automatique surtout employé dans les aéroports), le tramway à voie métrique ou certains types de locomotives.
Ses produits vont prochainement arborer le logo du nouveau propriétaire. "Il n'y a pas de raison de garder le nom de Bombardier pour les trains", a expliqué M. Poupart-Lafarge à l'AFP.
Bombardier Transport apporte aussi certains contrats à problèmes (avec des retards de livraison, des pénalités à payer et souvent des problèmes de rentabilité), que la direction va devoir "stabiliser", selon l'expression du PDG.
La branche ferroviaire du groupe canadien était d'ailleurs déficitaire sur les neuf premiers moins de 2020 (derniers chiffres connus), et laisse une trésorerie négative.
"Évidemment, la marge va être très diluée au départ", prévient Henri Poupart-Lafarge, qui donnera de nouveaux objectifs financier cet été.
Alstom va désormais employer environ 11.500 personnes en France, avec des ventes estimées de 3,2 milliards d'euros -dont 30% destinés à l'export.
L'acquisition de Bombardier Transport apporte à Alstom la plus grosse usine ferroviaire du pays, à Crespin (Nord).
L'association des deux acteurs va être archi-dominante sur le marché français, où seuls l'Allemand Siemens et l'Espagnol CAF ont jusqu'à présent placé leurs produits.
Cession de Reichshoffen
La période de concurrence entre Alstom et Bombardier se termine d'ailleurs sur une polémique, le premier ayant bloqué en justice l'attribution au second, allié à CAF, d'un gros contrat pour de nouvelles rames du RER francilien.
Alstom s'est engagé pour obtenir le feu vert de la Commission européenne à céder l'usine de Reichshoffen (Bas-Rhin), ainsi que la production de la série des TER Regiolis qui y est fabriquée. Le groupe est en négociation avec le Tchèque Skoda Transportation, mais "c'est un peu plus long que prévu", selon M. Poupart-Lafarge.
Skoda doit aussi reprendre une partie de l'usine allemande de Hennigsdorf, près de Berlin, et la ligne de production de trains régionaux destinés aux marchés allemand et autrichien.
Toujours pour satisfaire Bruxelles, le groupe japonais Hitachi va parallèlement rependre la participation de 50% de Bombardier dans les trains à grande vitesse italiens Zefiro V300.
Alstom change dans l'opération d'actionnaire de référence, la Caisse des dépôts et de placement du Québec détenant désormais 17,5% du capital, tandis que Bouygues est descendu à environ 6%. | [
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<p>Voitures électriques, ordinateurs, téléphones, tablettes Les objets qui doivent être rechargés sont omniprésents dans notre quotidien. Et ils ont pour point commun d'utiliser des batteries au lithium, un métal contrôlé par la Chine à travers ses prises de participation dans des mines et l'obtention de concessions pour ses compagnies minières. Cette dépendance pose des enjeux de souveraineté et pousse de plus en plus de start-up tricolores à se lancer dans la course aux batteries. « Depuis six mois, nous recevons beaucoup, beaucoup de choses », confirme Thomas Bajas, un investisseur qui suit le sujet de près pour Founders Future. La start-up la plus emblématique de l'écosystème est Verkor, qui a rassemblé 2 milliards de financements (dont 850 millions en equity) en 2023 afin de construire une gigausine de batteries à Dunkerque. Elle vise une capacité de production de 16 GWh en 2025. Mais d'autres projets ambitieux se développent en parallèle, à l'image de Tiamat. Spin-off du CNRS, cette jeune pousse qui développe des batteries au sodium-ion vient de réaliser une levée de fonds de 30 millions d'euros - dont 22 millions en equity - auprès de Stellantis Ventures, Arkema, MBDA, Bpifrance et ses investisseurs existants. La technologie de Tiamat présente plusieurs avantages : le sodium est disponible en abondance, y compris en France. Les batteries fonctionnant avec ce minerai se rechargent plus vite et sont non inflammables. « Là où une batterie au lithium-ion va faire 1.500 cycles en moyenne, la nôtre fait entre 4.000 à 5.000 cycles », explique Hervé Beuffe, le dirigeant de Tiamat. En revanche, les batteries au sodium-ion ont une plus faible densité énergétique. Le marché de la mobilité Tiamat fournit ses batteries à la marque de tournevis sans fil de Leroy Merlin. « C'est la première fois qu'une société commercialise un produit avec des batteries au sodium », se réjouit Hervé Beuffe. Outre l'outillage électroportatif, la société lorgne deux autres mar- chés : le stockage stationnaire et la mobilité. C'est d'ailleurs l'une des grandes raisons pour lesquelles Stellantis Ventures a injecté un ticket de quinze millions dans la jeune pousse à l'occasion de cette augmentation de capital. A l'avenir, les batteries au sodium pourraient alimenter des véhicules de petite taille et qui n'ont pas forcément besoin d'une grande autonomie. Y compris en complément des moteurs thermiques ou des modèles roulant avec une pile combustible à hydrogène. « L'hybridation légère a de beaux jours devant elle », se projette Hervé Beuffe. Tiamat veut profiter de son financement pour construire une usine dans la métropole d'Amiens. A horizon 2029, le site devrait être capable de produire 5 GWh par an. Des start-up du logiciel s'intéressent aussi au sujet. Grâce aux travaux du chercheur Sohaïb El Outmani, Entroview a développé une solution qui permet de réduire le temps et le coût de production des batteries lithium-ion. « Notre produit le plus avancé permet de tester la sécurité des cellules en fin de chaîne de production dans les gigas-usines », détaille Gaëtan Depaëpe, le patron de la deeptech. Cette technologie permet de faire un test en 10 heures, contre 8 jours en moyenne, affirme-t-il. Selon nos informations, Entroview compte déjà le géant suédois Northvolt parmi ses clients et devrait bientôt clôturer une levée de fonds. BIB Batteries a créé, pour sa part, une solution qui utilise la donnée pour aider les entreprises de mobilité à avoir des informations en temps réel sur les batteries de leur flotte. Après la micromobilité, elle lorgne le marché de l'automobile. Née dans l'orbite du CEA, PowerUp est, elle aussi, positionnée sur le créneau de la maintenance prédictive et compte EDF parmi ses investisseurs. Alors que des millions de produits électroniques et de véhicules électriques arrivent sur le marché chaque année, la question du recyclage des batteries devient pressante. Battri l'a bien compris. Née en 2022, cette jeune pousse est longtemps restée sous les radars. Elle a pourtant réalisé récemment une levée de fonds de 10 millions d'euros, notamment auprès de Managem, le géant marocain des mines. « Nous nous intéressons à la première étape du recyclage, qui est clé. Cela consiste à collecter, démonter et traiter les batteries pour notamment en extraire la black mass », explique Maxime Trèves, le fondateur de Battri. La question du recyclage et de la sécurité La black mass est une poudre noire composée de métaux de grande valeur (nickel, cobalt, lithium, graphite), qui pourront, demain, être réutilisés dans d'autres batteries. « L'idée est d'alimenter les raffineurs en sortant des black mass de qualité, c'est-à-dire extrêmement bien séparées des matières résiduelles et homogènes », poursuit le dirigeant. Dès son lancement, un des gros enjeux de Battri a été l'approvisionnement. Or, l'entreprise n'a pas perdu de temps puisqu'elle assure avoir récupéré des batteries dans sept pays et fait valider son procédé chez des partenaires. « Nous l'avons fait en 2023 sur 1.750 tonnes. Ce qui fait de nous un des plus gros collecteurs européens capables de traiter ce type de matière », rappelle l'entrepreneur. La prochaine étape sera le démarrage de son usine près d'Arras (Pasde-Calais) d'ici à fin 2024, avec une capacité de 15.000 tonnes au démarrage. Le patron est pressé car la matière à recycler grandit vite et d'autres sociétés se positionnent sur le marché, comme Li-Cycle, Suez et Eramet, qui prévoient, elles aussi, d'ouvrir des sites dans les Hauts-de-France. La sécurité est évidemment un sujet pris au sérieux par tous les acteurs du secteur. Gouach, une jeune pousse qui fabriquait des batteries réparables pour engins de micromobilité, a été victime d'un incendie dans son usine au printemps dernier : 400 batteries sont parties en fumée. Au bord du gouffre, Gouach a dû « licencier une vingtaine de personnes » et faire un financement d'urgence avec le fonds Breega, indique son dirigeant Alexandre Vallette. Dans la foulée, la start-up a arrêté de produire elle-même des batteries et choisi d'aider des partenaires industriels à concevoir des batteries plus durables. ? Adrien Lelièvre Les batteries au sodium-ion développées par Tiamat se rechargent plus vite et sont non inflammables, ce qui représente un avantage. Crédit photo:Tiamat</p> | [
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Bourse : avertissement d’Apple sur ses résultats, l’épidémie de coronavirus en cause
La Bourse de Paris a débuté en repli mardi (-0,45%), inquiète des effets concrets du coronavirus sur les entreprises après un avertissement sur résultats d’Apple me... | [
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La logistique en forme Le soleil brille franchement du côté du marché de l ' immobilier logistique de l ' Hexagone . Fin septembre , 2 ,468 millions de mètres carrés avaient été négociés au cours des douze derniers mois . « Ce chie représente une forte hausse de 25 %% par rapport à la moyenne décennale de ce type de transactions million de mètres carrés , » , indique cabinet de conseil en immobilier d ' entreprise. La bonne forme du marché s' illustre également dans le nombre de signatures enregistrées: autour de 92 transactions actées depuis le début d ' année . Un chiffre supérieur de 15 à celui de l ' année dernière et à la moyenne des dix dernières années | [
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La 5G présente-t-elle des risques nouveaux pour la santé? A priori non, en l'état actuel des connaissances, mais celles-ci manquent cruellement pour certaines bandes de fréquence, répond en substance l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans son expertise et son avis rendus publics mardi.
«Il n'y a pas vraiment une seule 5G si on se questionne en termes d'exposition de la population et de risques sanitaires : il y a plusieurs 5G, cela va dépendre de la bande de fréquence», a insisté Matthieu Schuler, de l'Anses, lors d'une présentation à la presse.
Aujourd'hui, les opérateurs ont principalement déployé la 5G dans la bande 700 MHz - 2,1 GHz, qui inclut des fréquences utilisées depuis plusieurs années par les générations actuelles de communication mobile, 2G, 3G et 4G, et recourt aux mêmes antennes. Pour cette première bande de fréquence, l'Anses s'est donc appuyée sur ses travaux antérieurs menés sur les effets liés à l'exposition aux ondes électromagnétiques de ces générations plus anciennes que la 5G. Avec le déploiement de la 5G, en plus de l'exploitation des bandes déjà utilisées, deux nouvelles sont déjà ou seront prochainement exploitées, pour permettre des débits plus importants. En France, la 5G commence à utiliser la bande autour de 3,5 GHz pour la couverture dans des zones géographiques étendues, attribuée aux quatre opérateurs mobiles (Orange, SFR, Free, Bouygues) fin 2020. L'Anses estime «peu probable» que le déploiement de la 5G dans cette bande de fréquences 3,5 GHz présente de nouveaux risques pour la santé «à l'heure actuelle». Les données disponibles relatives à l'exposition, notamment à l'étranger et dans les études de l'Agence nationale des fréquences (ANFR), «ne laissent pas présager, en l'état des connaissances, d'augmentation importante de l'exposition de la population». «Ces mesures ont montré que si l'évolution du flux de données restait inchangée, le niveau d'exposition en 5G serait de 1,5 volt par mètre (V /m), ce qui est loin des valeurs limites d'exposition (26 V /m)», explique Alicia Torriglia, prési- dente du groupe de travail sur les technologies 5G. Mais la 5G prévoit justement de permettre d'échanger bien plus de données qu'aujourd'hui, ce qui ferait grimper le niveau d'exposition de la population et changerait la donne, admet la spécialiste. La troisième bande de fréquence qui sera utilisée d'ici quelques années, notamment pour la communication entre objets connectés, se situe autour de 26 GHz. Pour celle-ci, l'Anses estime que les données sont «insuffisantes pour conclure à l'existence ou non d'un risque pour la santé» lié à l'exposition future aux champs électromagnétiques dans la bande 26 GHz. Sans surprise, l'avis de l'Anses a été accueilli très différemment par les divers acteurs et observateurs du déploiement de la 5G. Côté exécutif, on estime que le rapport «confirme l'absence de nouvel impact sanitaire avéré et conforte les choix du gouvernement sur le lancement de la 5G». Côté ONG, en revanche, le scepticisme reste de mise. Le rapport de l'Anses pose «beaucoup de questions et apporte peu de réponses», estiment Agir pour l'environnement et Priartem.
Au rapport
Coralie Schaub | [
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Temps réel Euronext Paris - 25/03 09:20:00 18.065 EUR -0.47%
09:06 BOURSE DE PARIS : Sommet de l'UE, technoblues et papier toilette
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BERTRAND CAMUS : La priorité de Suez "est à la négociation" avec Veolia - Camus
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Le canal de Suez toujours bloqué par un navire géant
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Innovation
25 mars 2021|Europe SUEZ et Schneider Electric créent une Joint-Venture pour renforcer leur rôle majeur dans le développement de solutions digitales innovantes dans le domaine de l'eau
Les Groupes SUEZ et Schneider Electric annoncent la création d'un leader du digital water pour développer et commercialiser une offre commune de solutions digitales innovantes pour la gestion du cycle de l'eau. Cette Joint-Venture accompagnera les opérateurs municipaux de l'eau tout comme les industriels dans l'accélération de leur transformation digitale, en mettant à leur disposition un ensemble de solutions logicielles uniques sur le marché pour la planification, l'exploitation, la maintenance et l'optimisation des infrastructures de traitement de l'eau.
Cette Joint-Venture, dont la création interviendra une fois obtenues toutes les autorisations des autorités de concurrence compétentes, s'appuiera à la fois sur l'expertise de SUEZ dans les métiers de l'eau et son expérience en matière de solutions digitales, et sur le savoir-faire de Schneider Electric dans le domaine des développements logiciels pour les solutions numériques d'eau, de la gestion de l'énergie et d'automatismes.
L'offre de cette nouvelle entité d'édition de solutions logicielles dédiées au Digital Water donnera aux clients, l'accès à une banque de logiciels applicatifs visant à optimiser et rendre leurs installations et réseaux plus performants, plus résilients et plus durables : réduction des fuites, performance des réseaux, économies d'énergie, augmentation de la durée de vie des installations, préservation des milieux naturels, amélioration de l'empreinte environnementale des systèmes d'eau, etc.
Notre vision commune et l'expertise complémentaire de Schneider Electric et de SUEZ permettront de renforcer notre agilité et notre leadership sur le marché en forte croissance du Digital Water. La création de cette Joint-Venture s'inscrit pleinement dans notre plan stratégique SUEZ 2030 qui prévoit de déployer les dernières technologies afin de proposer à l'ensemble de nos clients des solutions 100 % durables et à impact positif sur la santé, la qualité de vie, l'environnement et le climat.
Diane Galbe ,DGA Groupe - BU Smart & Environmental Solutions et Stratégie
Peter Herweck, Directeur Général Industrial Automation de Schneider Electric : « En combinant l'expertise de SUEZ dans les métiers de l'eau aux capacités d'EcoStruxure, la plateforme logicielle ouverte et inter-opérable de Schneider Electric, nous créons de nouvelles solutions et de nouveaux services pour faire accéder nos clients aux informations clés leur permettant de gérer plus efficacement leurs processus et leurs assets. Avec cette Joint-Venture, nous nous réjouissons de devenir le partenaire numérique des acteurs du cycle de l'eau pour plus de résilience et de développement durable. »
AQUADVANCED®, la suite logicielle temps réel de SUEZ, répond à l'ensemble des enjeux du cycle de l'eau. Elle permet d'optimiser la gestion et le pilotage des réseaux et des usines d'eau et d'assainissement grâce, notamment, au contrôle optimisé et prédictif des infrastructures. Par l'utilisation des data science, les solutions AQUADVANCED® combinent l'expertise historique d'un opérateur d'eau aux meilleures méthodes de traitement de la donnée.
EcoStruxure, la plateforme logicielle de Schneider Electric, permet une supervision en temps réel de données issues de multiples applications et leur partage entre les différentes fonctions de l'entreprise. La plateforme permet ainsi d'augmenter rapidement les performances opérationnelles, de renforcer le contrôle de la qualité, de réduire les consommations d'énergie et de matières premières, d'améliorer la maintenance et d'accroître la rentabilité de l'entreprise.
Contacts
Analystes & Investisseurs : Cécile Combeau - Baptiste Fournier - Julien Minot +33158812405
Disclaimer
Suez SA published this content on 25 March 2021 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 25 March 2021 07:06:04 UTC. | [
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Loin d'appeler les entreprises françaises à rompre leurs liens avec leurs partenaires commerciaux ou leurs fournisseurs russes, l'exécutif va les « accompagner au mieux » pour aplanir les difficultés qui ne vont pas manquer de surgir avec le conflit. Notamment celles d'approvisionnement, les perturbations logistiques, la hausse des prix de l'énergie ou des intrants, et celles plus techniques liées aux paiements.
Deux réunions se sont tenues en ce sens, mardi 2 et mercredi 3 mars, la première au ministère des affaires étrangères, autour de Franck Riester, le ministre du commerce extérieur, et la seconde à Bercy autour d'Agnès PannierRunacher. La ministre de l'industrie a d'abord reçu les représentants de quatre filières particulièrement exposées - l'automobile, l'aéronautique, les mines et la métallurgie, l'agroalimentaire - avant d'élargir la réunion aux 19 filières industrielles françaises. « On mesure les conséquences potentielles que le conflit peut avoir sur les entreprises qui ont des intérêts en Russie, en Ukraine, ou avec la Russie, ou avec l'Ukraine », a déclaré Franck Riester à l'issue de la réunion de mardi.
« Se faire payer » Mais pas question pour l'heure de rééditer la politique du « quoi qu'il en coûte », en déployant d'emblée des aides financières pour soutenir les entreprises en difficulté. « Le sujet ne se pose pas du tout dans les mêmes termes qu'avec le Covid19 », souligneton à Bercy, en rappelant que le premier confinement, il y a deux ans de cela, avait abouti à « mettre à l'arrêt » l'essentiel de l'économie du pays. Rien de tel aujourd'hui.
« La crise concerne un pays, la Russie, avec lequel on avait un volume d'affaires relativement modeste », ajouteton à Bercy. En 2021, la Russie ne représentait que 1,3 % des exportations tricolores (6,4 milliards d'euros) et moins de 2 % de ses importations (9,74 milliards d'euros). Environ 500 entreprises françaises sont implantées localement, dont 35 grandes entreprises et un tissu de PME et d'ETI, représentant environ 20 milliards d'investissements au total, et leurs équipes sur place sont largement composées de personnel local. L'idée est donc de bâtir un dispositif « d'accompagnement » qui pourrait toutefois évoluer à moyen terme. Des travaux ont démarré au niveau européen sous la houlette de Bruno Le Maire, qui pourraient déboucher sur des aides ciblées vers « les entreprises les plus fragiles, les plus exposées au prix du gaz et les plus exposées à la concurrence internationale », et prendre la forme d'aides d'Etat ou de prêts.
Pour l'heure, l'un des premiers problèmes pour les entreprises françaises en Russie « est de savoir comment se faire payer » compte tenu des sanctions financières qui bloquent en grande partie les transactions, signale François Asselin, le président de la CPME. Sur ce point, Agnès PannierRunacher a appelé, à l'issue de la réunion des filières industrielles, les entreprises à être « solidaires de leurs donneurs d'ordres ou de leurs soustraitants » pour ne pas étrangler les trésoreries. D'une manière plus large, soucieux d'éviter les « effets collatéraux » des sanctions historiques prises contre Moscou, Bercy met en place un dispositif d'information pour répondre aux interrogations des chefs d'entreprise sur leur mise en oeuvre. « La situation est inédite et les questionnements sont légitimes », a souligné Mme PannierRunacher. D'autant que les PME et les ETI, moins outillées pour faire face à ce type de difficultés, sont largement représentées.
« L'impact de l'impact » Autre point crucial, selon la ministre de l'industrie, « sécuriser les approvisionnements », notamment en matériaux stratégiques comme le titane - dont la Russie détient plus de 40 % des stocks mondiaux, et ce en identifiant des « sourcing alternatifs ». Enfin, les entreprises, notamment industrielles et agricoles, vont être pénalisées par la hausse du coût des intrants et de l'énergie : les cours du gaz naturel ont atteint un record historique mercredi tandis que les cours du pétrole étaient au plus haut depuis une décennie.
Non seulement l'effet de cette hausse se fera sentir sur les entreprises directement concernées, mais il faudra aussi compter avec « l'impact de l'impact », sur les partenaires commerciaux en provenance d'autres pays européens avec lesquels la France entretient des échanges plus nourris qu'avec la Russie, décrypteton à Bercy. Cela se doublera d'une répercussion du prix des matières premières sur les prix de vente, avec un effet inflationniste. De quoi aussi enrayer la reprise économique, comme l'a rappelé Emmanuel Macron, lors de son allocution télévisée du mercredi 3 mars. .
<p>EN 2021, LA RUSSIE NE REPRÉSENTAIT QUE 1,3 % DES EXPORTATIONS TRICOLORES ET MOINS DE 2 % DE SES IMPORTATIONS</p>
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<p>ÉNERGIE Varta a plongé de 70 % en Bourse, lundi matin, après avoir annoncé l’ouverture d’une procédure de restructuration financière qui pourrait conduire à la destruction intégrale de la valeur de ses actions. Le champion allemand de la batterie longtemps uniquement connu pour ses piles, qui se trouve en difficulté depuis plusieurs mois, espère ainsi convaincre ses créanciers d’accepter un effacement de sa dette. Le groupe né en 1904 est confronté à la baisse de son chiffre d’affaires, qui devrait atteindre environ800 millions d’euros cette année, à la suite de la chute du marché de stockage d’éneigie, de la concurrence asiatique et d’une baisse de demande d’Apple pour les piles rechargeables équipant ses écouteurs AirPods. Victime d’une cyberattaque en février, le groupe a essuyé sur les neuf premiers mois de 2023 une perte nette de 116 millions. Pour éviter le pire, la société qui emploie 4.000 employés a eu recours à la nouvelle loi allemande sur la stabilisation et la restructuration des entreprises (dite loi Sta-RUG). «La notification de la procédure Sta-RUG vise à éviter durablement une éventuelle faillite de l’entreprise », a précisé Varta, qui mène des discussions avec son premier actionnaire, le milliardaire autrichien Michael Tojner, et Porsche. Jusqu’ici, le constructeur automobile envisageait de prendre une participation majoritaire dans sa filiale V4Drive Battery, qui lui fournit des grandes cellules lithiumion. Mais la filiale de Volkswagen, qui comme tous les constructeurs automobiles doit disposer de fournisseurs pour réussir son virage vers la voiture électrique, pourrait monter au capital de la maison mère, Varta AG, au côté de Michael Tojner, qui avait déjà assuré une augmentation de capital de 50 millions d’euros en2023. Varta évoque un besoin d’argent frais proche de 100 millions. Le titre Varta dévisse à 3 euros «Le but de notre engagement serait de maintenir cette technologie clé en Allemagne, selon un porte-parole de Porsche. La condition préalable à cela est une base financière saine pour Varta AG. Dans certaines circonstances, on pourrait donc imaginer participer à un réalignementfinancier de Varta AG dans son ensemble. Les discussions à ce sujet sont toujours en cours. » La clé se trouve en partie chez les ciers. Selon Bloomberg, les banques se préparent à perdre la moitié de leurs créances -soit plus de 485 millions d’euros -dans la cadre du plan de sauvetage. Elles avaient déjà accepté l’année dernière de renégocier une partie de la dette et de l’étirer jusqu’à fin 2026. Cela reste mieux que les actionnaires, qui se trouvent totalement rincés... Le titre Varta qui valait plus de 150 euros début 2021 dépasse désormais à peine les 3 euros. «En sécurisant la technologie clé des batteries en Allemagne, Varta apporte une contribution cruciale à la résilience économique et à l’indépendance de l’Europe, a déclaré son directeur technique Rainer Hald. Notre objectif est de créer un avenir pour l’entreprise avec le concept de restructuration. » L’entreprise discute avec «d’autres parties intéressées » des différents scénarios. ¦ Porsche pourrait monter au capital de la maison mère, Varta AG, au côté du milliardaire autrichien Michael Tojner.</p> | [
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<p>Davos (CHE), 26 janv. 2018 (AFP) - Il veut se faire le VRP de "L'Amérique d'abord" et séduire une audience pourtant allergique à son programme protectionniste: Donald Trump clôt vendredi le Forum de Davos par un discours très attendu. Toute la station de ski huppée spécule depuis mardi sur le message que va délivrer l'imprévisible président américain, lui qui souffle le chaud et le froid en permanence. Par exemple sur l'immigration. La Maison Blanche a par exemple annoncé jeudi, alors que la nuit était tombée depuis longtemps sur Davos, que son locataire ouvrait la voie à la naturalisation de 1,8 million de sans papiers. Et, dans le même élan, qu'il allait demander un financement de 25 milliards de dollars au Congrès pour la construction d'un mur frontalier avec le Mexique. "Si vous ne vous faites pas le VRP de votre entreprise ou de votre pays, ça ne marche pas", a dit Donald Trump, 71 ans, aux chefs d'entreprises européens avec lesquels il a dîné jeudi soir en marge du Forum économique mondial. En 2017, ce grand rendez-vous des maîtres de la finance mondiale et des dirigeants politiques avait été frappé d'effroi par le discours très agressif de Donald Trump lors de sa cérémonie d'investiture. Un an plus tard, le milliardaire républicain aura bien du mal à dissiper cette impression auprès d'une audience acquise au libre-échange et au multilatéralisme, des principes qu'il pourfend régulièrement. "Le vrai message, c'est que nous voulons une grande prospérité et une grande paix" a dit Donald Trump jeudi. "Beaucoup reviennent aux Etats-Unis. Nous constatons d'énormes investissements". Face à lui, des PDG tels que Joe Kaeser (Siemens), Mark Tucker (HSBC) ou Patrick Pouyanné (Total), qui n'ont certainement rien à redire à la forte baisse des impôts sur les sociétés décidée aux Etats-Unis. Ni aux niveaux records de Wall Street. Tous ont mis en avant lors du dîner leurs emplois et investissements aux Etats-Unis, tandis que le président américain, tout sourire, louait leurs succès économiques. Hors de leur vue, l'ONG Greenpeace a elle accueilli Donald Trump à sa façon, projetant sur les montagnes enneigées des slogans l'apostrophant sur sa politique climatique ou ses diatribes contre les migrants. Le président américain et ses lieutenants ont donné des signaux contrastés depuis mardi, alors que Davos applaudissait des discours favorables au libre-échange, et débattait des pandémies, des droits des femmes, de l'intelligence artificielle. Les Etats-Unis ont par exemple décidé de taxer certaines importations asiatiques tandis que le secrétaire au Commerce Wilbur Ross a déclaré que les "troupes américaines montaient au front" dans un contexte de "guerre commerciale". Dans ce contexte, Donald Trump a donc surpris beaucoup en monde en confiant à la chaîne CNBC être prêt à adhérer au partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP pour son acronyme en anglais) dont il avait pourtant claqué la porte il y a tout juste un an. Le président américain a aussi éteint l'incendie allumé par son administration sur le marché des changes. "Je veux voir un dollar fort", a affirmé M. Trump à CNBC, estimant que les récentes déclarations de son secrétaire d'Etat au Trésor Steven Mnuchin sur les bénéfices d'un dollar faible avaient été "prises hors contexte". Le billet vert, qui s'était fortement affaibli, est immédiatement remonté, de quoi rassurer les partenaires commerciaux des Etats-Unis, déjà prêts à crier à la guerre des changes. Les participants qui l'écouteront vendredi "attendent si peu de lui qu'ils lui seront reconnaissants du moindre propos conciliant", prévoit Robert Kaplan, du Center for a New American Security. Selon lui, Davos a de toute façon déjà jeté son dévolu sur le président français Emmanuel Macron et sur la chancelière allemande Angela Merkel. Ils auraient "raflé la mise" mercredi en opposant leur modèle de mondialisation vertueuse à "L'Amérique d'abord" de Donald Trump. arb-aue/mf Afp le 26 janv. 18 à 04 00.</p> | [
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(Actualisé avec commandes à Airbus de Delta Air Lines et Saudi Arabian Airlines) PARIS, 18 juin (Reuters) - Les principales commandes annonc... | [
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La Bourse de New York montait légèrement à l'ouverture mercredi, soutenue par l'espoir d'un répit dans la guerre commerciale sino-américaine... | [
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LUNDI 14 OCTOBRE
ÉCONOMIE
Les marchés sont fermés au . . Balance commerciale de septembre. Zone euro. Production industrielle du mois d’ao... | [
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<p>C ela m'a pris deux jours et demi, et je ne sais pas comment j'aurais pu faire plus court. » Alma (les personnes citées par leur prénom ont souhaité rester anonymes) est en recherche d'emploi. Cette cadre, qui tient prudemment à rester anonyme, cumule depuis cet hiver les déconvenues face aux exigences de certains employeurs. Avant de proposer un contrat de travail, certains ont parfois recours à des tests professionnels poussés. « Le dernier en date, une institution de premier plan, m'a demandé de faire un plan de communication pour un de leurs événements, raconte Alma. J'y ai travaillé d'arrache-pied, ma mère est venue pour garder les enfants car je n'avais pas d'autres options, je leur ai livré le travail puis plus rien. » Ces parcours du combattant, nombre de candidats à l'embauche sont amenés à les vivre. Le plus souvent dans la plus grande indifférence. « La difficulté avec ces abus réside dans le fait qu'on est dans une zone grise, concède Félix Guinebretière, avocat associé chez Alkemist Avocats. C'est typiquement le cas quand on demande à un graphiste de faire une campagne de promotion pour un client, qu'il y passe le week-end, qu'il travaille beaucoup sans pour autant y passer deux semaines entières, et qu'on lui rétorque, s'il se plaint, qu'on n'attendait pas de lui qu'il y passe autant de temps. » Ces dérives portent souvent sur la durée du travail exigé, trop longue pour une simple présélection. « Parfois, les entreprises sousestiment le temps que le candidat va y passer, indique Léo Bernard, formateur en recrutement chez Blendy. Elles se disent aussi que les plus motivés y arriveront. » Des preuves difficiles à avancer Dans certaines activités comme la communication ou le développement informatique, « la difficulté réside dans le fait qu'il n'y a pas de temps donné pour réaliser une tâche », explique Martin. Convoqué à un entretien, cet informaticien s'est vu demander par la start-up en question, le vendredi précédent en fin de journée, un « cas pratique » en prévision de cette rencontre. « Il m'a fallu corriger un code », se souvient-il, sans être choqué par l'exercice en tant que tel, « puisqu'il n'y a pas d'autre moyen pour vérifier les compétences ». Seul souci : il n'était pas libre ce week-end-là. « J'ai quand même dû travailler environ deux heures par jour pendant trois jours », détaille-t-il, sans avoir osé faire la moindre remarque : « L'entreprise aurait pu se retourner contre moi en disant qu'elle cherchait quelqu'un de plus expérimenté et donc de plus rapide. » Les dérives peuvent porter sur la nature du travail demandé par l'entreprise lorsque celui-ci est surdimensionné par rapport à l'emploi visé. « A un community manager, on devrait réclamer un post sur Instagram ou sur Linked- In, pas un plan média avec un budget de 10 millions d'euros sur l'année, c'est décalé par rapport à ce qui lui sera demandé au quotidien », relève Léo Bernard. Il y a aussi les entreprises qui, une fois le travail terminé, ne donnent plus signe de vie alors qu'elles devraient au minimum proposer un retour sur le travail rendu. Et ne pas donner au contraire l'impression qu'elles pourraient utiliser le test à d'autres fins. « J'ai vraiment eu le sentiment de m'être fait piller mes idées », raconte Alma, qui, malgré ses relances - qu'elle a pris soin d'espacer pour ne pas donner le sentiment de harceler l'entreprise -, n'a eu ni retour sur son travail ni sur un potentiel entretien. Dans ces cas de figure, pourtant, rares sont ceux qui portent plainte, car, en matière de contentieux, les preuves sont diffi- ciles à avancer. « On ne voit pas énormément de cas dans la mesure où il n'est pas évident de prouver qu'il s'agissait de travail déguisé », déplore Me Guinebretière, en précisant qu'il y a aussi « peu de chances de récupérer des indemnités importantes, en raison du plafonnement des indemnités prud'homales ». Dans certains cas extrêmes, les plaignants parviennent à avoir gain de cause. Ce fut le cas, en mai 2018, d'une candidate à l'em- ploi ayant travaillé neuf jours dans un restaurant sans être rémunérée. Dans cette affaire, la cour d'appel d'Orléans a considéré que « le test avait été trop long » et que « la personne avait été mise dans des conditions normales d'emploi ». Comme dans cet exemple, l'entreprise court alors le risque de voir la relation de travail requa- lifiée en contrat de travail, qui, contrairement au test professionnel, doit donner lieu au versement d'une rémunération. La société peut aussi subir un redressement de la part des inspecteurs de l'Urssaf. Et, cas extrême, faire l'objet de sanctions pénales et civiles en cas de travail dissimulé. Un garde-fou Pour éviter d'en arriver là, mieux vaut envisager une rémuné- ration si le travail demandé est important. Pour un auto- entrepreneur, cela peut faire l'objet d'une facture. Il arrive que dans certaines conventions collectives, comme celle de la coiffure, ce test professionnel soit rémunéré. Enfin, le comité social et économique doit être informé des techniques et méthodes de recrutement mises en place par l'entreprise. Il peut donc constituer un garde-fou contre les abus. Notamment en plaidant, si nécessaire, en faveur d'une rémunération des candidats. En attendant, « ces pratiques ne sont pas réellement encadrées par la loi », regrette Alma, estimant qu'elles posent des questions éthiques et morales dans la mesure où pour ces recruteurs cela revient à « se montrer fort avec des gens vulnérables, par définition en demande, qui sont en recherche d'emploi, souvent fragiles psychologiquement ». p Marjorie Cessac Les chiffres 82 % C'est la part des candidats à l'emploi qui estiment ne pas recevoir un retour assez détaillé à la suite d'un entretien de recrutement, d'après une étude publiée par Page Group en décembre 2023. 74 % C'est le pourcentage de candidats qui pointent le fait que les processus de recrutement s'étalent trop dans le temps. L'entreprise court le risque de voir la relation de travail requalifiée en contrat</p> | [
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Le groupe Capgemini centralise ses activités de services en cybersécurité pour mieux rattraper son retard sur ce marché. La société dirigée par Aiman Ezzat a par ailleurs signé quelques beaux contrats depuis trois mois sur son cœur de métier. CONSEIL ET SERVICES Le groupe Capgemini finalise la centralisation de ses compétences en cybersécurité au sein d'une même global business unit, CIS. Celle-ci sera en ordre de bataille au 1er avril pour rattraper son retard sur un marché qui connaît une croissance annuelle supérieure à 10 7o, et quivoit des concurrents comme Atos ou Thaïes mieux positionnés. L'offre de service concerne autant l'informatique traditionnelle que le cloud ou encore l'IoT (internet des objets). Ce projet est mené par Thierry Daumas, global offer lead sur ces questions, Yves Le Floch, directeur commercial cybersécurité France, ainsi que Quentin Gaumer, chargé de la sécurité plus spécifiquement sur l'offre de services dans le cloud. Juridiquement, ce rapprochement s'effectue via un apport partiel d'actifs de Capgemini 9EMS vers Capgemini TS, appelé désormais CIS. En échange, le premier recevra des titres du second, le montant de l'apport sera dévoilé seulement en avril. A l'arrivée, la nouvelle entité opérationnelle pourra ainsi compter sur une task force de 150 spécialistes. Cette consolidation n'est toutefois pas l'ultime étape d'une concentration des troupescyber au sein d'une même GBU. Le groupe pourrait, dans un avenir proche, également intégrer dans CIS les spécialistes en cybersécurité de l'ex-Sogeti et leurs homologues d'Altran. Ironie du sort, le service interne dece dernier, dirigé par Dominique Cerutti jusqu'en décembre, s'est d'ailleurs illustré par une opération decybersurveillance interne, qui a permis de repérer un consultant qui s'était connecté sur le réseau TOR pendant plusieurs mois depuis une machine d'Altran (LLA du 15/10/21). CONTRATS EN SÉRIES Au-delà desactivités cyber, depuis quelques mois, le groupe Capgemini vient de remporter plusieurs grands contrats commerciaux de services d'application et d'infrastructures (cloud, etc.), son coeur de métier, notamment avec Airbus pour une prestation dite de "digital workplace" (postes de travail numériques) ainsi qu'avec Total pour la gestion du réseau de stations-service du pétrolier. En fin d'année, le groupe avait conclu plusieurs autre marchés, l'un pour le groupe de logistique Gefco sur une prestation cloud et l'autre avec le fabricant Opel, afin d'orchestrer une migration d'applications vers un data center. il faut remonter à octobre 2020 pour trouver une moisson aussi exceptionnelle. Ce mois-là avait permis à Capgemini -notamment grâce à un deal conclu avec Crédit agricole -d'engranger un total de 30 7o du carnet de commandes pour tout l'exercice. | [
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<p>By Spencer Jakab This article is being republished as part of our daily reproduction of WSJ.com articles that also appeared in the U.S. print edition of The Wall Street Journal (October 5, 2018). Larry Culp's installment at the top of General Electric three days ago sparked an impressive rally in the beleaguered conglomerate's shares. Investors could do better with a piece of it that sank instead: Baker Hughes. Investors may be wrong to bet that GE might accelerate its plan to dump its stake in the oil-services company. In fact, this is just the kind of asset Mr. Culp might prefer to keep. If GE's recent history teaches anything, it is to discount the market's initial reaction to bold moves. The last time GE's stock had such a good run was in October 2015, when activist investor Nelson Peltz announced a big stake, endorsing former boss Jeff Immelt's disastrous plan to shed financial assets and launch a massive share buyback. At the time, Mr. Peltz predicted GE's shares could rally to between $40 and $45 in the next couple of years. They closed at $12.48 on Wednesday. Then there was the similar rally three months ago. John Flannery, who lasted barely a year as CEO, announced in late June that he would break up the company to restore its financial health. Mr. Culp, lead director at the time, has so far given no indication he is changing course. Investors didn't bid up GE's shares by $10 billion in three days because they think the savvy deal maker will stick precisely to Mr. Flannery's plan, though. Mr. Culp's options are admittedly limited. Many steps, such as a transport joint venture and disposals, are already under way. Two moves announced but not yet executed are the tax-free spinoff of much of the health care business and a vague plan to sell the company's 62.5% stake in Baker Hughes -- officially known as Baker Hughes, a GE Company -- in coming years. While a more rapid disposal of Baker Hughes would be difficult, investors appear to think that is what Mr. Culp will try to do. Since Monday, Baker Hughes's shares have lagged behind close peers Halliburton and Schlumberger by more than 8 percentage points. Even before then, they were under pressure because of the notion that chunks of stock would be thrown onto the market, with any benefit of being part of GE lost. GE, under pressure from ratings firms to clean up its balance sheet, may want to unload Baker Hughes soon, but that might not be wise. At Baker Hughes's current pace of share buybacks and dividends, it is returning about $1.47 billion annually to GE. What is more, Baker Hughes's particular exposure to the oil and gas business is picking up steam later in the cycle than rivals given its turbomachinery expertise. It is also tied more to liquefied natural-gas projects that are ramping up. Hanging on to Baker Hughes is the sort of bold, value-adding move typical of Mr. Culp. Even if he sticks to the plan, he probably can't sell it any more quickly than Mr. Flannery might have, so the stock's recent selloff gives investors a cheaper entry point. Corrections & Amplifications Larry Culp was the lead director at General Electric in June. An earlier version of this article incorrectly said he was GE's chairman at that time. (Oct. 4, 2018) Write to Spencer Jakab at spencer.jakab@wsj.com (END) Dow Jones Newswires October 05, 2018 02:32 ET (06:32 GMT) Copyright (c) 2018 Dow Jones & Company, Inc. Ref : 20181005DN001135.</p> | [
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Transports, écoles, hôpitaux, mairies La pénurie de maind'oeuvre et le défaut de moyens affectent des pans entiers de l'économie et des services publics. Avec des consélefigaro.
directes sur la vie des Français, qui subissent cette détérioration galopante. Pour pallier ces manques, particuliers, entreprises et collectivités s'ingénient à trouver des
solutions. Des chauffeurs retraités sont ainsi sollicités pour reprendre du service au volant des cars scolaires, et, dans les déserts médicaux, des cabines de téléconsultation sont insquences
tallées au sein des mairies ou des gares. Une manière plus ou moins efficace de colmater les brèches, en particulier dans les zones rurales, où un sentiment d'abandon domine. Pour
tenter d'y remédier, le gouvernement vient de sélectionner près de 2 500 villages éligibles à un grand projet de « revitalisation ». PAGES 2, 3 et l'éditorial
TRANSPORTS, écoles, hôpitaux, mairies Des pans entiers de notre économie et des services publics tournent aujourd'hui en mode dégradé, faute de maind'oeuvre et de moyens. Pour faire fonctionner, vaille que vaille, ces services indispensables au quotidien des Français, le système D prévaut désormais. En parallèle de ceux qui promeuvent la légalisation des clandestins pour faire fonctionner divers secteurs sous tension, d'autres rivalisent d'initiatives, plus ou moins heureuses, pour colmater les brèches.
Le domaine des transports est emblématique de cette détérioration, loin d'être un simple sentiment pour nos concitoyens qui subissent de plein fouet la pénurie de conducteurs de bus, cars ou trains. Dans certaines régions, pas forcément les plus isolées, les services sont parfois tout bonnement interrompus, faute de bras. Ce fut le cas l'an passé avec la ligne de bus desservant le campus d'Orsay, dans l'Essonne. Du jour au lendemain, des milliers d'étudiants se sont ainsi retrouvés obligés de faire le trajet à pied, durant trente minutes, entre le RER et la faculté. En urgence, il a fallu remédier à la situation. Après de vaines recherches de chauffeurs, la solution a été de se tourner vers ceux qui avaient raccroché. Gérard, retraité depuis 2018, a ainsi accepté de reprendre du service. « Trois semaines durant lesquelles j'ai travaillé entre 7 h 30 et 14 heures. Cela a payé mes vacances, sourit le sexagénaire, qui s'inquiète malgré tout de cette situation. C'est désespérant, on cherche partout des conducteurs. »
Avec des milliers de postes aujourd'hui non pourvus, le ramassage scolaire est l'une des branches du secteur les plus affectées. À l'arrêt pendant la crise du Covid, l'activité peine à redémarrer. Journées de travail fractionnées, avec des plages d'activités concentrées le matin et le soir, salaires peu élevés Le métier a été déserté. « On joue sur tous les leviers possibles pour essayer de rétablir un bon service », explique Jean-Sébastien Barrault, le président de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV). Dans plusieurs départements, la Caisse nationale d'assurance vieillesse, avec laquelle la fédération a noué un
a ouvert ses fichiers et démarche aujourd'hui des retraités venant cette fois de tous les horizons. D'anciens gendarmes ou ouvriers du bâtiment se voient ainsi proposer de prendre le volant d'un bus après une formation payée par Pôle emploi.
En Alsace, une autre solution, plus radicale, est expérimentée. Les établissements scolaires d'un même secteur se sont vu imposer des horaires d'ouverture et de fermeture en décalé pour que le transport des élèves puisse être assuré par un seul car. Le patron de la FNTV vante l'idée : « Elle résout le problème de la maind'oeuvre et le chauffeur qui travaille davantage est mieux rémunéré. » Les associations de parents d'élèves critiquent cette initiative qui, selon elles, se fait sur le dos des élèves, obligés pour certains de se lever plus tôt. Le casse-tête des transports scolaires est tel pour les parents que, en plus du recours de plus en plus fréquent au covoiturage, certains optent pour des solutions des plus originales.
Yves Gruffaz, sorte de Géo Trouvetou installé dans l'Hérault, est en passe d'achever le premier prototype de vélobus de ramassage scolaire. Conçue dans son garage et d'inspiration néerlandaise, cette grande machine à pédales actionnées par les passagers pourrait régler bien des problèmes. « On n'aura pas à chercher de chauffeur car tout adulte muni du permis B pourra la conduire. Et en plus, c'est écolo », plaide son créateur, contacté par plusieurs villes intéressées par son projet.
Dans les déserts médicaux, les Français confrontés à la pénurie de praticiens prennent de nouvelles habitudes. Des milliers d'entre eux poussent désormais la porte de leur mairie pour se faire soigner. « Liberté, égalité, fraternité santé » pourrait ainsi être la nouvelle devise à l'hôtel de ville de Cormeilles-en-Parisis, où la municipalité a installé une cabine de téléconsultation médicale il y a deux ans. « À côté de l'écran où apparaît le médecin qui consulte à distance, il y a divers appareils
pour faire soi-même ses examens. Mais il vaut mieux passer d'abord chez un généraliste pour apprendre à les utiliser », avertit Charles- Henri d'Elloy, directeur de cabinet de la mairie de cette ville du Val-d'Oise. « C'est un pis-aller mais il faut bien s'adapter », souffle-t-il, quelque peu amer de devoir recourir à un tel dispositif dans une ville située à seulement 25 kilomètres de Paris. Ces cabines de téléconsultation médicale sont amenées à fleurir un peu partout en France, notamment dans les gares.
À Albi (Tarn), pas encore d'écran mais un centre médical qui fonctionne grâce à une équipe
« 100 % médecins retraités ». Le serment d'Hippocrate chevillé au corps, onze « papis praticiens », dont le plus âgé a 78 ans, ont repris avec entrain leur stéthosco-
pe. « Pour soigner, un médecin a besoin de toucher, palper », tranche le Dr Yves Carcaillet, qui a contribué à faire aboutir ce projet. « C'est stressant pour un médecin qui cesse ses activités d'abandonner ses patients. On ne s'y est pas résigné », ajoute-t-il.
Face au manque cruel de personnel soignant, notamment dans les Ehpad, certains tirent leur épingle du jeu, à l'instar de La Poste. Profitant de son maillage territorial exceptionnel, celle-ci a reconfiguré les missions de ses facteurs dans une France vieillissante. En plus de distribuer le courrier, ces derniers rendent désormais visite aux personnes âgées, leur livrent des repas, installent des boîtiers de téléassistance et jouent les messagers. « Certaines personnes très isolées ne voient plus que le facteur. Lors
des visites, elles signalent leurs besoins que l'on relaie aux familles avec lesquelles on est en lien », témoigne Guillaume Jacquet, un postier qui fait ses tournées en Indre-et-Loire, dans la région de Tours. En soulignant que « plus de 100 000 hospitalisations par an sont liées à la dénutrition », Vincent Deloche, chargé des services seniors à La Poste, se félicite d'apporter ainsi un service doublement vertueux. Celui de contribuer au bien-être des personnes âgées chez elles et d'éviter d'engorger des hôpitaux déjà saturés. La Poste s'est glissée dans d'autres interstices du service public délaissés par l'État. À la place des fonctionnaires, ses agents font ainsi passer le code du permis de conduire.
La petite enfance est un autre domaine qui peine à recruter. Des
milliers d'éducateurs manquent ainsi à l'appel dans les crèches et beaucoup de parents s'arrachent les cheveux pour trouver un
mode de garde. En Haute-Savoie, Pascale Monange a créé une crèche itinérante. Son bus aménagé pour accueillir les enfants parcourt plusieurs villages. « Au dé-
but, c'était du dépannage pour que les mères soient libérées durant quelques heures. Maintenant, faute de places suffisantes dans les crèches, les parents nous suivent en voiture jusque dans les villages pour nous déposer leur petit toute la journée », souligne-t-elle. Dans les centres de loisirs, la situation est tout aussi critique. « On ne trouve pas d'animateurs », s'inquiète Marie-Cécile Rivière, à la tête de l'Association des maires ruraux de France de l'Ariège. Là aussi, le système D va bon train : les parents qui ont le brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (Bafa) sont réquisitionnés, tout comme les agents techniques, priés de délaisser l'entretien des espaces verts pour s'occuper des petits. « Si, malgré tous ces efforts, nous restons en sous-effectif, nous sommes obligés de passer en mode
garderie, où il n'y a plus de programme d'éveil. Ce sont les enfants qui sont alors pénalisés », déplore la même responsable.
Dans ce grand détricotage du service public, provoqué par une pénurie de main-d'oeuvre et le repli de l'État, qui ferme ses administrations, de nouvelles habitudes sont prises. Près de 3 000 guichets uniques répartis dans tout le pays remplacent désormais les impôts, la Sécurité sociale et autres structures. Ayen, petit village de Corrèze, accueille l'un de ces espaces baptisés « France services ». Les locaux ne désemplissent pas. On y entre pour régler des problèmes de retraite, de logement, de chômage « Et on vient de loin pour profiter de cette structure », reconnaît Ophélie, employée. Des cours d'informatique sont également
dispensés sur place. À l'heure de la dématérialisation, « il faut savoir se servir d'une tablette ou d'un smartphone pour y installer les applications
nécessaires à toutes les tâches administratives du quotidien », résume Tarik, qui anime les séances.
Dans ces territoires reculés, la mairie reste souvent l'ultime recours auprès d'une population loin de tout. Mais là encore, l'accueil fait de plus en plus défaut. Les secrétaires de mairie, véritables postes clés faisant l'interface entre les citoyens et les élus, se font de plus en plus rares. « Entre communes, on se les vole. On les débauche en déroulant le tapis rouge ! », assure Marie-Cécile Rivière. Le 9 janvier prochain, elle se rendra dans un lycée professionnel pour vanter ce métier. « J'irai faire la VRP », lance-t-elle. ¦
100 000 embauches seront nécessaires d'ici 2030 pour assurer les services dans les secteurs du ferroviaire et des transports en commun Nous avons la volonté de lutter contre le sentiment de ces habitants qui pensent qu'on les oublie () Ce n'est qu'ensemble, État et collectivités locales, que l'on peut véritablement améliorer leur qualité de vie et amener du service» DOMINIQUE FAURE, MINISTRE DÉLÉGUÉE CHARGÉE DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE LA RURALITÉ "On joue sur tous les leviers possibles pour essayer de rétablir un bon serviceJEAN-SÉBASTIEN BARRAUL"T, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DES TRANSPORTS DE VOYAGEURS "Certaines personnes ne voient plus que le facteur. Lors des visites, elles signalent alors leurs besoins que l'on relaie aux familles avec lesquelles on est en lienGUILLAUME JACQUET, "POSTIER DANS LA RÉGION DE TOURS
ANGÉLIQUE NÉGRONI anegroni@lefigaro.fr
Crédit photo:CONNECT REUTERS VIA LUCAS HANS BARRERE/ MARC JEAN-
Face à la pénurie de chauffeurs de cars, le ramassage scolaire est l'une des branches du secteur des transports les plus affectées.
Crédit photo:VANESSA MEYER/ PHOTOPQR/L'ALSACE/ MAXPPP | [
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INFORMATIQUE Capgemini fête ses 50 ans . P . 25 Capgemini fête ses 50 ans sur tous les continents INFORMATIQUE L ' entreprise créée par Serge Kampf en 1967 , à Grenoble , compte maintenant plus de 193 . 000 salariés. Florian Dèbes @ FL_ De es De 22 salariés en 1967 à plus de 193 . 000 en 2017 !Capgemini a fêté ce dimanche ses cinquante ans et un demi-siècle d ' expansion internationale . L ' an dernier , le groupe de services informatiques a enregistré un chiffre d ' affaires de 12 ,5 milliards d ' euros pour un résultat net de 926 millions. « y aura davantage d ' intensité informatique dans le monde demain qu' aujourd ' hui » , anticipe son PDG , Paul Hermelin , qui voit des opportunités sur les nouveaux fronts du digital , de l ' intelligence artificielle à l ' Internet des objets . Mais la tendance du paiement à l ' usage dans l ' informatique pousse aussi Capgemini à revoir ses modèles économiques . Serge Kampf , l ' unique prédécesseur de Paul Hermelin , n' imaginait sûrement pas tout ça quand il a créé Sogeti octobre 1967 , à Grenoble . Entrepreneur , cet ancien de Bull remporte ses premiers contrats de conseil informatique et de mise à disposition d ' ingénieurs , avant de se lancer dans la constitution d ' un réseau d ' agences dans les principales agglomérations françaises . En 1974 , le patron profite de divergences entre les actionnaires du Centre d ' Analyse et de Programmation , le CAP , pour mettre la main sur la grosse société d ' informatique de l ' époque , déjà européenne . Quelques mois plus tard , Cap Sogeti devient Capgemini en absorbant Gemini , une autre SSII. Les concurrents du nouveau groupe s' appellent Bull , Cegos , Sopra ou encore Steria Les années 1990 marquent la poursuite d ' une stratégie européenne . Là encore , Serge Kampf passe par la croissance externe en ajoutant dans son giron la filiale néerlandaise de la Sema , sans parvenir à avaler l ' entreprise franco-britannique tout entière. « C' est à ce moment-là que le modèle de l ' agence [ cent personnes localisées , NDLR] a disparu , au profit de la création d ' unités de marché [ 800 personnes spécialisées dans un produit , NDLR] » , se souvient Hélène Chinal , embauchée en 1981 et aujourd ' hui directrice générale adjointe de Capgemini Technology Services. Capgemini change encore de dimension en 2000 , après le rachat de la branche conseil du cabinet d ' audit Ernst &Young . Paul Hermelin , alors patron des activités françaises du groupe , est à la manoeuvre pour ce qui constitue l ' entrée du groupe sur le marché américain , la terre d ' IBM . Mais , tandis que les clients passent sans encombre le bug du nouveau millénaire , Capgemini vit des dysfonctionnements. « Le modèle de fusion avec l ' activité conseil d ' Ernst & Young a été raté , reconnaît Paul Hermelin , nous l ' avons revu deux ans plus tard . » Contraint de réduire ses coûts de structure après l ' explosion de la bulle Internet , Capgemini abandonne des pays jugés peu stratégiques et supprime 20 . 000 postes en deux ans. Le salut de l ' offshore indien La SSII française va trouver son salut dans l ' offshore indien . En 2007 , elle rachète Kanbay , une société américaine très implantée en Inde , un pays où les ingénieurs sont formés et bien moins chers qu' en Europe. Capgemini vient sur le terrain de Wipro et Infosys pour se défendre de leurs ambitions mondiales . La stratégie consiste à gagner des parts de marché en restant compétitif. Depuis , l ' entreprise n' a cessé de s' appuyer sur sa filière indienne , jusqu' à doubler de taille entre 2010 et 2017! Mais le modèle doit désormais s' adapter à la nouvelle donne de la révolution numérique : en attente de réactivité , les clients mettent maintenant en balance le coût et la proximité de leurs informaticiens. Ce chapitre ne fait que s' ouvrir. Effectifs de Capgemini , par régions En nombre , au 31 décembre 2016 Amérique du Nord Amérique latine 1 . 540 Afrique et Moyen-Orient LES ÉCHOS / SOURCE : SOCIÉTÉ | [
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<p>UN CONGÉ de trois jours vient d'être accordé en Nouvelle-Zélande à tous les parents confrontés à l'épreuve de la fausse couche. Si le secrétaire d'État français chargé de l'Enfance et des Familles reconnaît que l'initiative contribue à lever un tabou, il ne prévoit pas de proposer une mesure similaire. Et ce dernier de présenter les intérêts du système français. « Tout d'abord, une femme qui subit une fausse couche peut déjà s'arrêter en allant voir son médecin. La durée de l'arrêt de travail est adaptée à la situation de chaque patiente, qui peut traverser cette épreuve plus ou moins durement. En France, le médecin peut donc décider d'aller au-delà de trois jours », développe Adrien Taquet. Deuxième point : quid de la confidentialité ? « Si vous instaurez un congé fausse couche, l'employeur connaîtra la raison de cet arrêt. Et, sans faire de mauvais procès, il saura également que vous êtes dans une démarche de projet d'enfant, ce qui peut donner lieu à des discriminations », précise-til. « Je pense, en effet, que ce sujet n'est pas suffisamment pris en considération dans la société et en entreprise. Une femme sur dix a déjà fait une fausse couche, ce n'est pas anodin », reconnaît-il. Début mars, le secrétaire d'État et la ministre du Travail, Élisabeth Borne, ont confié à Christel Heydemann, présidente de Schneider Electric France, et Julien Damon, conseiller scientifique de l'École nationale supérieure de sécurité sociale, une mission sur la conciliation des temps professionnel et familial des parents. Sur leur feuille de route : réfléchir à la refonte de tous les congés familiaux. La fausse couche y trouvera-t-elle une place, sans les écueils néo-zélandais mis en avant par Adrien Taquet ? « Les conclusions sont attendues à l'été, mais il faut diffuser au moins une meilleure information sur ce point auprès des professionnels de santé, de l'entourage, et de former les employeurs », avance le secrétaire d'État. C.M. C.M. Adrien Taquet. Crédit photo:GEORGES GUILLAUME</p> | [
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<p>In a poor neighbourhood of Isfahan, workers toil day and night to build a new hospital as Iran's health system struggles to cope with Covid-19 cases. The work on the 1,000-bed sevenstorey Isfahan Eram Center Hospital has been expedited by the devastating impact of the pandemic, which has highlighted years of under-investment in a health system that has also been hobbled by US sanctions. The hospital, a private enterprise, is part of Isfahan Healthcare City, a 70-hectare compound that will be the first place in Iran to provide drive-through coronavirus tests. "We will have about 300 beds in the first half of 2021," said Reza Heybati, the operations manager. Authorities in Iran have in recent weeks warned that hospitals are running out of capacity. More than 30,000 people have died in Iran this year of Covid-19, making it one of the worst-hit countries in the region. This week, Iran reported the largest number of deaths in a single 24 hours since the crisis began. Isfahan is one of the most affected cities in Iran. In the coming months, hospitals in Isfahan province will have as many as 2,000 inpatients, up from about 1,200 earlier this year, said Tahereh Changiz, head of Isfahan Medical university. "Our staff in hospitals are exhausted which is turning into the biggest problem," she said. The Iranian healthcare system is dominated by university, pension fund and military-run hospitals, with the private sector accounting for only 10 per cent of all care. "If the state sector had helped the private sector, we would have been in a better situation under the pandemic. Almost no hospital was built in Isfahan by the private sector after the [1979] revolution," said Mr Heybati. Iran's economy had opened up in the wake of a 2015 nuclear deal with world powers, but the US abandoned this deal in 2018, reintroducing sanctions. The lack of export dollars has hindered centrist president Hassan Rouhani's efforts to support the health sector, officials say. The health ministry says the government has allocated only 30 per cent of the €1bn promised from the sovereign wealth fund for the virus. While global companies are still able to sell medical goods to Iranian companies, sanctions on financial transactions mean they employ circuitous routes, forcing prices higher, officials say. "For sure, our death tolls would have been lower if the US sanctions were not enforced and had not caused a delay in treatments," said Kianush Jahanpur, a health ministry spokesman. "The US administration is directly responsible for this." The US counters that the regime has rejected offers of US help and sanctions do not impede humanitarian assistance. The clinics in Isfahan Healthcare City boast some of the latest equipment: the dental clinic uses kit made by Germany's Siemens, imported in the wake of the 2015 nuclear deal. But sanctions have made it harder to access equipment now, officials at the Isfahan complex say. "A German light for some of our equipment, which was almost $10 more than a year ago, costs $200 now," said one official. "If equipment needs a spare part, we never know when that part will arrive." A laboratory official in the same complex said that even kits for blood sugar tests were not always available. "Some equipment, such as pumps in laboratories which separate blood components at high speed have dual purposes, and the US has sanctioned their importing," he said. On the impact of sanctions, he said: "We still manage to buy the world's latest technologies but at higher prices and over longer periods." Officials say they have increased domestic production, including of ventilators. The impact of the pandemic is felt beyond the walls of the healthcare complex. Isfahan, long a tourist destination, has been hit not just by the virus but also the economic blow it has dealt. In the vast Naqsh-e Jahan Square, a Unesco world heritage site, shopkeepers say the combination of the pandemic and sanctions have paralysed their businesses. "The coronavirus pandemic has struck the last blow on us," said Sajjad, a shopkeeper. "It has killed the spirit of the city." For now at least there is building work at the hospital. One entrepreneur in Isfahan Healthcare City said developing the health sector was a national duty. "It makes no economic sense to invest so much money in a healthcare compound with little return on investment but we consider this a moral obligation." Additional reporting by Katrina Manson in Washington 'If the state sector had helped the private sector, we would have been in a better situation' NAJMEH BOZORGMEHR ISFAHAN</p> | [
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<p>Un groupe de travail sur la réalité augmentée Un groupe de travail européen autour de la réalité augmentée vient d ' être créé en décembre dernier . Il rassemble des industriels ou groupes de recherche comme l ' institut Fraunhofer , le CEA , l ' institut Mines Telecom et l ' Institut de recherche technologique b<>conn . Les société Siemens , Bosch , Technicolor et Orange étaient également présentes lors de la première réunion . La réalité augmentée ( RA) , qui consiste à mixer en temps réel du contenu numérique spatialennent recalé avec le monde réel , concerne de nombreux secteurs industriels comme l ' automobile , les médias , les téléconns , la santé ou le commerce . L ' hôpital Avicenne de Bobigny ( Seine-Saint-Denis) a par exemple accueilli l ' une des premières interventions chirurgicales réalisée via HoloLens de Microsoft et la plate-forme collaborative de réalité mixte HoloPorta de Tera Recon. L ' objectif de cette initiative est de définir un cadre technologique , dédié aux usages industriels de la RA , en s' appuyant sur les standards existants et en se focalisant sur les besoins d ' interopérabilité des industriels . Ce cadre vise à bénéficier à la fois aux fournisseurs de technologie mais aussi aux utilisateurs finaux . " Si les applications en réalité augmentée sont multiples , les compétences et les savoir-faire sur la place européenne le sont également , explique Bertrand Guilbaud , directeur général de l ' Institut de recherche technologique b<>conn . Il s' agit d ' industries naissantes , les écosystèmes industriels ne sont donc pas encore en place . C' est aujourd ' hui qu' il nous faut les bâtir pour libérer les potentiels dans tous les domaines et permettre la naissance d ' une industrie européenne forte . Nous devons faciliter l ' accès au marché à des fournisseurs de technologies européens . Dans leur rapport dédié à la réalité augmentée , Mickael Porter du Boston Consulting Group et James E . Heppelnnann affirment que les dépenses consacrées aux technologies RA atteindraient 60 Md$ en 2020.</p> | [
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(Actualisé avec précisions de General Electric)
TORONTO, 9 juin (Reuters) - Le fonds de pension canadien CPPIB (Office d'investissement du régime de pensions du Canada) a annoncé mardi avoir conclu le rachat à General Electric , pour 12 milliards de dollars (10,6 milliards d'euros), de sa filiale Antares, spécialisée dans le financement d'opérations de capital-investissement.
Basé à Chicago, Antares est le numéro un américain du financement de transactions impliquant des sociétés de capital-investissement et portant sur des entreprises de taille intermédiaire.
Au cours des cinq dernières années, Antares a fourni plus de 120 milliards de dollars de financements.
Cette transaction, que les deux groupes comptent finaliser au troisième trimestre, va significativement renforcer l'activité de crédit du plus important des fonds de pension canadiens.
Cette acquisition "garantit une activité chef de file de son secteur qui est exceptionnellement bien positionnée", a déclaré dans un communiqué le directeur général de CPPIB, Mark Wiseman.
GE a annoncé en avril son intention de céder pour 200 milliards de dollars d'actifs de sa filiale de services financiers GE Capital afin de se concentrer sur ses activités industrielles.
Expliquant qu'il s'agissait de l'opération la plus importante parmi celles que GE comptait mener à bien dans les meilleurs délais, Keith Sherin, qui dirige GE Capital, s'est félicité qu'elle ait été conclue aussi rapidement.
En prenant en compte cette opération, le conglomérat américain dit avoir désormais finalisé la cession de l'équivalent de 55 milliards de dollars d'actifs et rester sur la bonne voie pour atteindre son objectif d'environ 100 milliards d'actifs cédés à la fin de l'année.
(Euan Rocha; Myriam Rivet pour le service français, édité par Marc Angrand)
Reuters le 09 juin 15 à 18 49. | [
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Du côté des travailleurs des plateformes, tout le monde est d'accord : les élections qui débutent ce lundi sont une vaste mascarade. Toutefois, y participer ou non fait débat. Après moult hésitations, les centrales syndicales ont choisi de combattre le système de l'intérieur et présentent des candidats. «Sur tous les points, elles sont bien en dessous des élections professionnelles proposées aux salariés, mais si elles sont là, c'est le fruit de luttes, de grèves, de victoires en justice, explique Ludovic Rioux, secrétaire général CGT livreurs. Et puis ce n'est pas la qualité de l'instance qui permet de régler les problèmes, c'est le niveau du rapport de forces », argumente-t-il. « On a longuement hésité à y aller ou non, mais on s'est dit qu'on avait un travail à faire au service des travailleurs des plateformes», résume Laurent Degousée, de SUD commerce.
De leur côté, les organisations historiques de lutte contre l'ubérisation, le Collectif des livreurs autonomes de plateformes (Clap) et l'Intersyndicale nationale VTC (INV), refusent, elles, d'y participer. « Ils veulent mon nom et la signature d'INV pour légitimer cette parodie de dialogue social, décrypte Brahim Ben Ali, secrétaire national et fondateur du syndicat. Le seul but de ces élections pour le gouvernement et les plateformes, c'est d'éliminer le faisceau d'indices qui entraîne la requalification des travailleurs en salariés. Y aller, ce serait comme trahir des années de lutte. » Les électeurs seront répartis en deux secteurs, les livreurs et les chauffeurs. Ils voteront pour des organisations syndicales ou associatives qui, à partir de 5 % des suffrages exprimés, seront jugées représentatives. Il y a 100 000 votants potentiels, selon le ministère du Travail, mais les travailleurs non inscrits sur la liste électorale n'ont eu qu'une petite semaine pour demander par mail leur inscription. « Qu'on soit le syndicat majoritaire ou qu'on ait 5,01 %, chacun aura trois représentants, décrypte Ludovic Rioux. Et, véritable insulte à la représentativité des syndicats, qu'on soit une centrale historique ou une association créée la semaine précédant les élections, on est traités à l'identique. » « UBER N'A PAS SON SIÈGE SOCIAL EN FRANCE » En outre, comme c'est un scrutin par sigle et non par liste, les associations et syndicats choisiront eux-mêmes les représentants qu'ils souhaitent. Et comme il n'y a aucunement besoin d'être un travailleur des plateformes pour les représenter, la légitimité de l'élection risque d'en prendre un coup. «Sans parler de la participation, j'ai peur qu'elle soit catastrophique, quand on voit qu'elle est passée de 10 % à 7 % dans les TPE », souffle Laurent Degousée.
Autre énorme problème, le collège des représentants ne se réunit qu'une fois par an - deux fois les deux premières années - et ne choisit pas l'ordre du jour. Ce sont les plateformes qui choisiront les sujets de discussion, avec une petite contrainte: l'un des quatre sujets suivants devra être abordé chaque année : la santé et la sécurité, la formation et le développement des compétences, la tarification et, dernier point, l'organisation du travail. Notons que, comme le ministère du Travail considère ces travailleurs comme des indépendants, les mots salaire ou encore qualification sont soigneusement évités. «Uber aujourd'hui n'a pas son siège social en France, n'est même pas enregistrée au registre des VTC Et elle veut discuter rémunération avec nous alors qu'elle ne respecte même pas la même loi, la même fiscalité ? » s'insurge Brahim Ben Ali. Pour lui, ce sont des plateformes de services, de travail et non de mise en relation comme elles le prétendent. « Vous imaginez un Doctolib qui fixerait la rémunération des médecins ? » insiste-t-il.
CRÉER UNE FORME D'ACCORD DE BRANCHE Élisabeth Borne le dit, cette élection «va permettre aux acteurs concernés de négocier un socle de droits concertés, sur plusieurs sujets essentiels». De fait, les négociations visent à créer une forme d'accord de branche et à entériner la création d'un tiers statut. «C'est un exercice qui a pour but de contourner ce qui existe déjà : un CSE, la convention collective du transport et celle de la branche livraison », pointe Ludovic Rioux. C'est d'ailleurs pour limiter la portée de ce tiers statut que plusieurs organisations ont fait pression pour exclure la protection sociale du cadre de ce pseudo-dialogue social, au grand dam d'Uber. « Cette solution existe au Royaume-Uni, par exemple. La plateforme propose une protection sociale à la carte, mais seulement si on atteint ses objectifs : la prime de naissance si on a plus de 150 courses les deux derniers mois, ou une caisse de retraite, mais que pour les meilleurs. Ils créent une dépendance sociale, c'est du Uber tout craché », dénonce le fondateur d'INV. Mais, sortie par la porte, la mesure revient par la fenêtre. Un amendement a en effet été ajouté dans le projet de financement de la Sécurité sociale portant sur les assurances privées à destination des travailleurs des plateformes, largement inspiré par l'accord existant entre Uber et Axa.
Les travailleurs des plateformes sans papiers sont également les grands absents de ces élections, alors qu'ils représentent, selon la Maison des coursiers, environ la moitié des livreurs d'Île-de-France. Ils n'auront pas le droit de vote, à l'inverse de ceux qui leur sous-louent les comptes en prenant leur taxe de 25 % à 50 % sur ce qu'ils gagnent.
Pour eux, la reconnaissance du salariat est cruciale, car c'est la seule possibilité de lancer des procédures de régularisation. La CGT en a bien conscience et a fait traduire sa profession de foi en anglais, en arabe et en dari (langue afghane) pour toucher ces coursiers.
Ironiquement, côté patronal, ce « dialogue social » ne s'annonce pas beaucoup plus légitime. Les plateformes qui auront droit de négocier sont celles répondant à des critères compliqués, en matière de chiffre d'affaires, et pour lesquelles travaillent 30 % des travailleurs du collège électoral. Même pas sûr que Deliveroo remplisse ces critères. Seuls Uber et Uber Eats semblent sûrs d'y participer. Au final, c'est l'Autorité des relations sociales des plateformes d'emploi (Arpe, lire ci-dessus) qui aura le dernier mot.
PIERRIC MARISSAL
Ce scrutin doit permettre aux travailleurs des plateformes de livraison et du secteur des VTC de désigner leurs représentants pour négocier un socle de droits. STÉPHANE AUDRAS/REA
Crédit photo:STÉPHANE AUDRAS/REA | [
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Episode 7 : Management : moi et l'IA plutôt que moi ou l'IA Les IA génératives vont changer les façons de travailler au sein de métiers très divers. Il est essentiel de se préparer à travailler avec elles.
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Pendant tout l'été, l'Opinion décrypte les dessous de la révolution que nous sommes à la veille de vivre. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Accrochez vos ceintures.
Si, comme le dit Luc Julia, une autorité mondiale dans le monde de l'intelligence artificielle (IA), cocréateur de Siri et actuel directeur scientifique de Renault, « l'intelligence artificielle n'existe pas », alors à quoi bon ces débats sur ChatGPT et sur les effets possibles des nouvelles intelligences artificielles génératives sur les métiers et les tâches dans lesquels l'intelligence humaine était jusque-là irremplaçable ? (1) On l'aura compris, l'interpellation de Luc Julia est volontairement provocatrice et ce qu'il voulait dire, c'est que rien dans le fonctionnement des intelligences artificielles, même génératives, ne s'apparente de près ou de loin (du moins jusqu'à aujourd'hui) à la façon dont travaille le cerveau humain. Il a fallu qu'une IA regarde 100 000 images de chats pour pouvoir les reconnaître à 98 %. Un enfant de deux ans parvient au même résultat en n'en visualisant que quelques-unes
Reste l'autre partie du débat : ces intelligences artificielles qui investissent aujourd'hui de nouveaux champs de compétences humaines comme l'écriture, la maîtrise du langage, la capacité de traiter des informations et des données, la création d'images à partir de textes et bien d'autres fonctions encore, entrent directement en concurrence avec des capacités de l'intelligence humaine.
Spéculations. L'apparition de ChatGPT a relancé les spéculations sur les conséquences de l'intelligence artificielle sur l'emploi. Si des IA se montrent plus rapides, plus véloces et plus savantes que l'intelligence humaine, alors des millions d'emplois seraient menacés et donc des millions de « cols blancs » condamnés au chômage, sans compter les écrivains, les photographes, les cinéastes et autres artistes. L'intelligence artificielle générative serait ainsi un clou de plus planté dans le cercueil du travail humain. Hollywood, qui depuis plusieurs décennies joue avec le mythe du robot et de l'IA, a éprouvé l'extrême sensibilité du sujet auprès des scénaristes et des comédiens lors de la grande grève de ces
dernières semaines.
Eloignons-nous des fantasmes et tentons de faire la différence entre ce que l'on dit de l'IA et
ce que l'on peut en faire exactement. Les intelligences génératives récemment mises sur le
marché tranchent avec les précédentes sur au moins deux points : la masse de données sur lesquelles elles sont entraînées (entre 1 000 et 2 000 milliards de mots) et la vitesse avec laquelle elles sont capables de fournir des réponses à des questions complexes (les fameux « prompts »), avec un taux de fiabilité que certains chercheurs évaluent à un peu plus de 60 %.
Mais cette évaluation n'est pas pleinement satisfaisante. Utiliser ChatGPT comme l'on recourait autrefois à l'Encyclopædia Universalis ne constituera certainement pas l'essentiel des usages, en tout cas dans les entreprises. Les IA génératives s'appliqueront à des sujets particuliers, travailleront sur des corps de données plus fiables et seront donc beaucoup plus pertinentes. C'est bien la raison pour laquelle des centaines de start-up se créent aujourd'hui pour développer des IA génératives spécialisées, à l'image de Harvey, fondée il y a quelques mois par des anciens de Deep Mind (Google) et de Meta et qui utilise la technologie de GPT4 pour générer des recherches et des documents juridiques avec une interface en langage naturel. Parmi les premiers clients figurent déjà PwC et le grand cabinet international Allen & Overy
Il est clair que les IA génératives vont changer les façons de travailler au sein de métiers très divers où elles prendront entièrement en charge un certain nombre de tâches. Le futur de ces IA dans les entreprises n'est pas de jouer le rôle de chatbots, qui complètent ou enrichissent les tâches des humains dans leur travail, mais de constituer de véritables plateformes sur lesquelles sera basé l'ensemble du flux de travail de l'entreprise. Cela va bien au-delà du traitement de données ou de la recherche de documents ! Pour apprécier l'impact réel de ces IA sur le travail, il faut partir du terrain, celui de la nature des tâches de ces fameux « cols blancs », autrement dit de ceux qui, dans les entreprises, génèrent, traitent, synthétisent, interprètent des « informations » à des fins d'actions et de
décisions. Avant même de créer quoique ce soit ou de réfléchir, ils passent presque 60 % de leur temps à des tâches peu productives : répondre au flot incessant d'emails, assister à des réunions inutiles, courir après des collègues pour obtenir des informations, attendre des feedbacks
ou des autorisations, chercher des dossiers et des documents.
Tâches redondantes. Selon une étude de la société Clockify (2), ces tâches répétitives représentent 19 jours de travail par an et par employé. Les tâches redondantes représentent en moyenne 10 % du temps de travail de chaque salarié et coûtent 1,48 million de dollars par an à une entreprise américaine de plus de 500 salariés.
De son côté, Microsoft qui, grâce à ses différents outils, bénéficie d'un poste d'observation inégalée sur le temps passé par les salariés à différentes tâches, parvient à la conclusion qu'ils dépensent 57 % de leur temps à « communiquer » (emails, Teams) et 43 %
à « créer » (Excel, PowerPoint, Word) (3). Selon cette même étude, 68 % des employés interrogés affirment qu'ils ne disposent pas de plages de temps suffisamment longues pour se concentrer et réfléchir.
Les flux de data, d'informations, d'emails, de notifications dépassent désormais les capacités de traitement des humains. Cela crée dans les entreprises une sorte de « dette digitale », qui empêche que se développe l'innovation, la créativité, la pensée stratégique. Chaque minute passée à gérer cette dette est une minute qui n'est pas consacrée au travail créatif dont dépend la capacité d'innovation des entreprises.
C'est cette fonction que devraient normalement remplir les IA génératives et c'est de cette façon qu'elles vont bouleverser l'organisation du travail. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la crainte de voir ces IA supprimer des fonctions au sein de l'entreprise est contrebalancée par la perspective de voir l'intelligence artificielle alléger les tâches répétitives et permettre de dégager davantage de temps à la « création » sous toutes ses formes.
L'IA en améliorant la entreprises répétitives, prendre des réel. Cette conduit à une ressources, et une
Elle est aussi une réponse à la raréfaction des talents et à la
« grande démission ». En outre, le déploiement des IA génératives dans les entreprises va favoriser l'apparition de nouvelles fonctions pour les entraîner, les guider, les contrôler. Produire du travail de qualité en moins de temps, se doter de nouvelles compétences, ne plus être dans l'obligation d'absorber à jet continu des informations inutiles ou non pertinentes sont trois des attentes majeures des salariés à l'horizon 2030, selon le Work Trend Index.
Certes, il ne faut pas verser dans l'angélisme. Les IA génératives auront des conséquences négatives pour l'emploi dans certains secteurs, pour certains métiers, dans lesquels la valeur ajoutée de l'intelligence humaine est faible. Il est clair que des questions importantes se posent en matière de sécurité des données et des systèmes, de fiabilité des informations
que délivrent ces IA, de la transparence des sources qu'elles mobilisent, de leur nécessaire régulation - car sans régulation, elles courent le risque de devenir de moins en moins pertinentes -, du floutage qu'elles provoquent dans la distinction entre l'homme et la machine et de la fracture numérique qu'elles pourraient encore creuser entre ceux qui peuvent utiliser ces outils et les autres.
Mais la question n'est plus « l'IA ou moi », elle est désormais « l'IA et moi ». Pour les entreprises, elle devient un facteur essentiel de productivité, grâce à l'automatisation des tâches, à la désintermédiation (la blockchain par exemple), à l'augmentation des performances et des compétences individuelles et collectives et à ses capacités prédictives.
Il est donc essentiel de se préparer à travailler avec les IA génératives, de s'inscrire à plein dans la transformation des tâches et des fonctions qu'elles vont permettre.
notre monde considérablement permet aux des tâches processus et de éclairées en temps de l'efficacité plus efficace des des coûts des progrès
Cela implique un effort de formation à ces nouveaux outils, même si tout le monde n'a pas vocation à devenir un data scientist, mais il
est nécessaire de comprendre le fonctionnement de ces IA, d'en mesurer les impacts et de mettre à profit ce qu'elles offrent : des outils d'amélioration des compétences, des performances et de la créativité. Et surtout, comme l'écrivait André Maurois, « les machines traitent très mal ceux qui ne les aiment pas ».
Senior Advisor de Seven2, président de la société Board of Cyber et investisseur dans des start-up de technologie B2B, Christophe Aulnette fut auparavant président de Microsoft South Asia à Singapour puis de Microsoft France, CEO d'Altran et CEO de Netgem.
1. L'intelligence artificielle n'existe pas, par Luc Julia, First, 2019.
2. How much time do we actually spend on recurring tasks, Clockify, 2021.
3. 2023 Work Trend Index, Microsoft.
Les flux de data, d'informations, d'emails, de notifications dépassent désormais les capacités de traitement des humains. Cela crée dans les entreprises une sorte de « dette digitale », qui empêche que se développe l'innovation, la créativité, la pensée stratégique ProductivitéL'IA révolutionne notre monde en améliorant considérablement la productivité.Elle permet aux entreprises d'automatiser des tâches répétitives, d'optimiser les processus et de prendre des décisions éclairées en temps réel. Cette augmentation de l'efficacité conduit à une utilisation plus efficace des ressources, une réduction des coûts et une accélération des progrès technologiques.ChatGPTla est
Christophe Aulnette
Crédit photo:RICARDO ESTEVES
Cette illustration a été réalisée avec l'intelligence artificielle générative Adobe Firefly.
Crédit photo:L'OPINION - ADOBE FIREFLY | [
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PSA inaugure son usine au Maroc et vise le marché africain
Implantée dans la zone franche de Kénitra, l’usine inaugurée jeudi 20 juin fabri... | [
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<p>Réunis à Montpellier pour leur grand-messe annuelle, les professionnels de l'éolien flottant espèrent convaincre le gouvernement de réviser à la hausse les objectifs affichés par la PPE, dont la version finale sera dévoilée le 14 mai prochain. Objectif : éviter les déboires subis par l'éolien en mer posé, sur lequel la France affiche un retard important. C'est la sixième fois que le FOWT (floating offshore wind turbine) se tient à Montpellier (Hérault). Mais le timing de cette édition tombe à pic, trois semaines avant la présentation de la PPE (programmation pluriannuelle de l'énergie). Si l'événement attire 800 participants venus du monde entier, prouvant ainsi qu'il est devenu une référence dans le secteur, il offre cette année aux acteurs de la filière française une occasion idéale de se faire entendre des pouvoirs publics. Car ils ne se satisfont pas des objectifs affichés par la PPE telle qu'elle a été présentée à la fin du mois de novembre 2018. Cette déception vaut d'ailleurs pour l'éolien en mer en général. Concernant l'éolien posé, les acteurs fondent de grands espoirs sur les résultats de l'appel d'offres de Dunkerque. Le lauréat devrait en être désigné l'été prochain, mais on sait d'ores et déjà que le prix moyen des 8 projets candidats reçus par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) est de 62 euros le mégawattheure (MWh), à comparer avec les 250 euros (renégociés à 150 euros l'été dernier) obtenus lors des appels d'offres des rounds 1 et 2 lancés en 2011 et 2012. De quoi, espère la profession, convaincre le gouvernement qu'il peut réviser ses ambitions à la hausse sans se ruiner. 3 GW POUR PASSER DE 240 À 60 EUROS/MWH Sur l'éolien flottant aussi, les acteurs se disent déçus par les appels d'offres prévus par le projet de PPE. La France ne compte à ce jour que 4 fermes pilotes de 3 à 4 éoliennes chacune, développée par Eolfi (en Bretagne), Engie, Quadran Energies et EDF Renouvelables (en Méditerranée). Et le gouvernement ne prévoit qu'un appel d'offres de 250 MW (25 machines) en 2021, un deuxième de la même puissance en 2022, avant un volume de 250 à 500 MW en 2024. Autrement dit, une puissance installée d'à peine 1 GW. Surtout, « Une technologie émergente ne peut pas se permettre d'avoir une année blanche en 2023 », tempête Alain Delsupexhe, président d'Eolfi. D'autant plus que les prix, qui taquinent aujourd'hui les 240 euros le MWh, sont fixés à 120 euros pour le premier appel d'offres et 110 euros pour le deuxième. « A terme, le prix cible est de 60 euros, mais cela implique des volumes d'au moins 3 gigawatts, souligne Alain Delsupexhe. Nous n'exigeons pas de les atteindre dans la PPE, mais au moins de doubler le volume des appels d'offres à 2 GW, soit un projet de 250 MW par an dans chacune des trois régions (Bretagne, Occitanie, Sud PACA). » L'idée consisterait à commencer par de petits projets avant de les agrandir à 500 MW sur les mêmes zones. 80% DU COÛT D'UNE ÉOLIENNE FLOTTANTE FABRIQUÉS EN FRANCE L'Etat reste échaudé par ses mauvaises expériences sur l'éolien en mer posé. Alors que les premiers appels d'offres ont été lancés en 2011, aucune éolienne ne tourne encore au large des côtes françaises, et les prix accordés à l'époque sont devenus totalement décorrélés des prix aujourd'hui en vigueur, tandis que les technologies sont devenues obsolètes. Il y a quelques jours seulement General Electric -qui a repris les activités d'Alstom -s'est désengagé de deux projets remportés par EDF avec l'Haliade d'Alstom de 5 MW, pour dédier son usine de Saint-Nazaire à la fabrication de son nouveau modèle de 12 MW. Cette usine, comme celle de Siemens au Havre, pourront fournir les turbines des projets d'éoliens offshore et contribuer à la rationalisation des coûts. Côté flotteurs en revanche, une standardisation s'impose à terme, car pour l'heure pas moins de quatre technologies cohabitent. « L'éolien flottant a une grande vertu, qui est de présenter un fort contenu français, insiste Alain Delsupexhe. Plus de 80% du coût d'une éolienne flottante est fabriqué en France. » Un calcul qui tient notamment compte de l'ingéniérie, un atout à l'export, « qui nous a notamment permis d'investir aux côtés des Chinois ». Or, avec la moitié du marché total des énergies marines renouvelables du monde, le potentiel de cette technologie s'annonce très important. Comme à l'époque des premiers rounds de l'éolien posé, les régions sont les plus fervents promoteurs de l'éolien flottant, comme elles l'ont rappelé avec force en ouverture du forum. Quel poids aura ce soutien auprès du gouvernement ? Réponse le 14 mai. DOMINIQUEPIALOT</p> | [
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- Solde commercial de la région : 217 millions d’euros en 2015.
· 337 entreprises rhônalpines et 43 entreprises auvergnates ont exporté vers le Maroc en 2015.
- 63 entreprises rhônalpines sont implantées au Maroc dont les plus importantes en termes d’effectifs sont : Renault Trucks, Somfy SAS, Sanofi Pasteur, Schneider Electric, Egis Rail. | [
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La Commission européenne va bloquer le rapprochement entre Alstom et Siemens destiné à créer un champion ferroviaire francoallemand, a rapporté l'agence Reuters vendredi, citant des sources proches du dossier. Elle est motivée par le refus de Siemens de proposer des concessions supplémentaires concernant sa technologie de train à grande vitesse. Il y a également des inquiétudes du régulateur européen au sujet du marché de la signalisation et du matériel roulant. La Commission européenne devrait rendre sa décision dès le 6 février, soit avant la datebutoir qui avait été fixée au 18 février. | [
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* ALTRAN a annoncé lundi la signature d'un accord de rapprochement avec CAPGEMINI, dans le cadre d'une offre publique d'achat amicale du sec... | [
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<p>Une enquête publique est en cours (du 2 novembre au 4 décembre) concernant un projet de parc éolien à cheval sur les communes d’Adriers et de Val-d’Oire-et-Gartempe (1). Ce projet du groupe Siemens Gamesa Renewable Energy prévoit l’érection de quatre éoliennes de part et d’autre de la limite départementale : deux en Haute-Vienne au lieu-dit le Bournazeau, et deux dans la Vienne près de la Guingauderie. Les éoliennes prévues mesurent 180 mètres en bout de pale. Ce projet est à l’étude depuis 2011. Dans une première variante à huit éoliennes, une des machines devait être implantée sur le territoire de Lathus-Saint-Rémy. Dans l’avis rendu sur ce projet, la Mission régionale d’autorité environnementale souligne « la sensibilité du secteur d’implantation pour les oiseaux et les chiroptères » et s’interroge sur l’impact du parc sur ces espèces animales. Siemens Gamesa indique dans son dossier prévoir notamment la plantation de nouvelles haies pour compenser les destructions occasionnées par les travaux et densifier les haies existantes. Des oppositions au projet se manifestent dans la Vienne. Le conseil municipal d’Adriers a ainsi voté un avis défavorable. La commune avait donné son accord pour les études en 2013 mais ne souhaite désormais plus « de nouvelles éoliennes en attendant les retombées des deux parcs existants. » Pierre Cottarel, dirigeant de l’entreprise Nomade des Jardins, à Adriers, a aussi fait connaître son opposition au projet. Deux des éoliennes se trouveraient à quelques centaines de mètres des bâtiments de sa société (élevage d’escargots) et des étangs de pisciculture : « Nous sommes très préoccupés par les impacts visuels, sonores sur nos animaux ; l’existence de notre entreprise, de notre histoire, de nos projets, n’a été prise en compte nulle part. Il est question de risques d’infiltrations dans la nappe et les étangs. Quels sont ces risques précisément ? » L’ensemble des documents concernant le projet et les modalités de l’enquête publique sont consultables sur le site www. haute-vienne. gouv. fr (dossiers Politiques-publiques, environnement-risques-naturels-et-te chnologiques, installations-classees-ICPE). (1) Commune nouvelle de Haute-Vienne regroupant Bussière-Poitevine, Darnac, Saint-Barbant et Thiat.</p> | [
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