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2,006
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Faits: A. Selon contrat de bail à loyer conclu le 22 mai 2001 entre la société Y._ SA et la Fédération d'entreprises Z._, cette première partie a remis en location à la seconde des locaux d'environ 150 m2 existant au deuxième étage d'un bâtiment du centre de Genève. Ces locaux étaient loués à usage de bureaux. Le contrat était conclu pour une durée de cinq ans, du 1er juin 2001 au 31 mai 2006. Répondant à une annonce publiée dans la presse, X._ a pris contact avec la locataire en vue de reprendre les locaux. Il a fait état d'une activité de consultant en informatique. Dans une demande de location adressée à la régie qui représentait la bailleresse, il a indiqué la profession de « consultant ». Aux termes d'une convention conclue le 13 février 2003 par la bailleresse, la locataire et X._, le bail et ses dispositions particulières furent transférés à ce dernier dès le 1er mars 2003. Dans les locaux, avec son épouse, X._ a entrepris d'exploiter un salon de massages érotiques. Le 1er avril 2003, la bailleresse l'a mis en demeure de fermer ce salon dans un délai de dix jours et d'utiliser les lieux conformément au contrat, c'est-à-dire en y installant des bureaux. Elle menaçait son locataire d'une résiliation immédiate fondée sur l'<ref-law>. X._ a rejeté cette sommation en opposant que son activité n'était pas fondamentalement différente de celle exercée par l'ancienne locataire. Le 16 avril 2003, la bailleresse a résilié le contrat avec effet au 31 mai 2003. B. Le 19 mai 2003, X._ a saisi la commission de conciliation compétente d'une requête tendant à l'annulation de la résiliation. Y._ SA a saisi la même autorité, le 25 juin 2003, d'une demande tendant à l'évacuation forcée des locaux. Après échec de la conciliation, les deux causes furent jointes devant le Tribunal des baux et loyers du canton de Genève. Le tribunal a statué par jugement du 26 janvier 2005. Il a rejeté la demande principale du locataire; accueillant la demande reconventionnelle de la bailleresse, il a condamné celui-là à évacuer les locaux de sa personne et de ses biens. Le demandeur ayant appelé du jugement, la Chambre d'appel en matière de baux et loyers s'est prononcée le 24 juin 2005. A l'instar des premiers juges, elle a retenu que l'exploitation d'un salon de massages érotiques constituait une violation du contrat et qu'il en résultait une situation insupportable pour la défenderesse; elle a donc confirmé le jugement. C. Agissant par la voie du recours en réforme, le demandeur requiert le Tribunal fédéral de modifier l'arrêt de la Chambre d'appel en ce sens que la résiliation intervenue le 16 avril 2003 soit annulée. La défenderesse conclut au rejet du recours.
Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Le recours est formé par une partie qui a succombé dans ses conclusions. Il est dirigé contre un jugement final rendu en dernière instance cantonale par un tribunal suprême (art. 48 al. 1 OJ), dans une contestation civile dont la valeur litigieuse dépasse le seuil de 8'000 fr. (art. 46 OJ; <ref-ruling> consid. 1). Déposé en temps utile (art. 54 al. 1 OJ) et dans les formes requises (art. 55 OJ), il est en principe recevable. Le recours en réforme peut être exercé pour violation du droit fédéral, à l'exclusion des droits constitutionnels et du droit cantonal (art. 43 al. 1 OJ; <ref-ruling> consid. 2c et les arrêts cités). Sous réserve de certaines exceptions qui n'entrent pas en considération dans la présente affaire, le Tribunal fédéral doit conduire son raisonnement juridique sur la base des faits constatés dans la décision attaquée (art. 63 al. 2 OJ); au cas où celle-ci ne contient pas de constatations suffisamment complètes pour permettre l'application du droit, le Tribunal fédéral annule ce prononcé et il renvoie la cause à la juridiction cantonale afin que celle-ci prenne une nouvelle décision après complètement de l'état de fait (art. 64 al. 1 OJ). Le Tribunal fédéral ne peut pas juger au delà des conclusions des parties et celles-ci ne peuvent pas en prendre de nouvelles (art. 55 al. 1 let. b OJ). En revanche, le tribunal n'est lié ni par les motifs qu'elles invoquent (art. 63 al. 1 OJ) ni par la solution juridique adoptée par la juridiction cantonale (art. 63 al. 3 OJ; <ref-ruling> consid. 1.4; <ref-ruling> consid. 2e/cc in fine). Le Tribunal fédéral peut donc admettre un recours pour des motifs autres que ceux invoqués par la partie recourante; il peut aussi rejeter un recours en opérant une substitution de motifs, c'est-à-dire en adoptant un raisonnement juridique autre que celui de la juridiction cantonale (<ref-ruling> consid. 1.4 in fine). 2. Dès le 13 février 2003, le demandeur et la défenderesse ont été liés par un contrat de bail à loyer et celui-ci était éventuellement résiliable, aux conditions de l'<ref-law>, avant l'échéance qui y était stipulée. Aux termes des art. 257f al. 1 et 2 CO, le locataire est tenu d'user de la chose louée avec le soin nécessaire et, s'il s'agit d'un bien immobilier, d'avoir pour les personnes habitant la maison et pour les voisins les égards qui leur sont dus. L'<ref-law> prévoit que si le maintien du bail est devenu insupportable pour le bailleur ou le voisinage, et que le locataire persiste à enfreindre ses devoirs en dépit d'une protestation écrite, le bailleur peut, s'il s'agit d'un bail d'habitation ou de locaux commerciaux, résilier ce contrat en observant un délai de congé de trente jours pour la fin d'un mois. La résiliation anticipée peut notamment intervenir lorsque le locataire affecte la chose à une utilisation incompatible avec les stipulations du contrat (<ref-ruling> consid. 2a p. 126; David Lachat, Das Mietrecht für die Praxis, 6e éd., Zurich 2005, p. 477), pour autant que la situation résultant de cette utilisation, considérée objectivement, se révèle grave au point d'être insupportable pour le bailleur (arrêts 4C.331/2004 du 17 mars 2005, consid. 1.1.4; 4C.306/2003 du 20 février 2003, consid. 3.5, SJ 2004 I 442). Les principes généraux de l'interprétation des contrats sont déterminants pour apprécier l'existence et la portée de stipulations explicites ou tacites concernant l'utilisation de la chose. Parmi d'autres éléments, on prend en considération le mode d'utilisation habituel de choses du même genre, à l'époque de la conclusion du contrat (Martin Usteri et al., Schweizerisches Mietrecht: Kommentar, 2e éd., Zurich 1998, ch. 20 et 21 ad <ref-law>; Peter Higi, Commentaire zurichois, ch. 20 ad <ref-law>), et on garde à l'esprit que des locaux commerciaux peuvent a priori se prêter à des activités ou exploitations très diverses (Claudia Heusi, Ausgewählte Fragen zur Geschäftsmiete, mp 1999 p. 3). Le juge apprécie librement, selon les règles du droit et de l'équité (<ref-law>), si la résiliation anticipée répond à un motif suffisamment grave (arrêts précités 4C.331/2004 et 4C.306/2003, ibidem). A cette fin, il prend en considération tous les éléments concrets du cas particulier. Le Tribunal fédéral ne revoit qu'avec réserve la décision d'équité prise en dernière instance cantonale. Il intervient lorsque celle-ci s'écarte sans raison des règles établies par la doctrine et la jurisprudence en matière de libre appréciation, ou lorsqu'elle s'appuie sur des faits qui, dans le cas particulier, ne devaient jouer aucun rôle, ou encore lorsqu'elle ignore des éléments qui auraient absolument dû être pris en considération; en outre, le Tribunal fédéral redresse les décisions rendues en vertu d'un pouvoir d'appréciation lorsqu'elles aboutissent à un résultat manifestement injuste ou à une iniquité choquante (<ref-ruling> consid. 4.1 p. 32, 213 consid. 3.1 p. 220; <ref-ruling> consid. 2 p. 382). 3. Le contrat du 22 mai 2001 a été conclu par écrit sur la base d'une formule imprimée d'avance et, sous la rubrique « destination des locaux », il ne contient rien de plus que le libellé « bureaux ». L'utilisation effective, de juin 2001 à février 2003, n'a pas été élucidée mais il s'agissait vraisemblablement d'une activité administrative de l'organisation qui était alors locataire. La Chambre d'appel n'a pas constaté l'existence d'une réelle et commune intention des parties qui eût pour objet la destination des locaux concernés. Par conséquent, il faut rechercher comment, selon le principe de la confiance (<ref-ruling> consid. 5.1.3 p. 276; <ref-ruling> consid. 3.2; <ref-ruling> consid. 2.5 p. 123), le demandeur pouvait et devait comprendre le terme « bureaux » au moment où il est devenu partie au contrat, le 13 février 2003. Or, ce terme désigne habituellement des locaux équipés et meublés pour l'exercice d'activités essentiellement intellectuelles ou administratives, activités qui se manifestent par la création ou la modification de documents, la tenue de discussions ou l'usage des télécommunications. Les massages érotiques ne s'inscrivent aucunement dans ce profil et on n'envisage pas qu'un salon tel que celui du demandeur puisse être normalement exploité dans des bureaux. En effet, une entreprise de ce genre nécessite plutôt des locaux équipés et meublés autrement. Par ailleurs, il n'apparaît pas que la défenderesse ait consenti de façon tacite, avec ou après la convention du 13 février 2003, à une affectation autre que celle spécifiée dans le contrat initial. Ainsi, la Chambre d'appel retient à bon droit que l'exploitation du salon constitue une violation des obligations contractuelles du demandeur. 4. D'après cette autorité, la condition d'une situation insupportable pour la défenderesse est aussi réalisée. Cette partie a allégué les nuisances subies par divers voisins et elle a offert les preuves correspondantes; la Chambre d'appel n'a toutefois pas jugé utile de les administrer. Elle a de toute manière considéré que l'entreprise du demandeur pouvait être assimilée à un lieu de prostitution, en particulier « du point de vue de la respectabilité de l'immeuble et de la tranquillité des autres locataires ». Elle a constaté que le bâtiment comportait déjà un dancing avec strip-tease et un « bar à champagne »; toutefois, cela n'obligeait pas la défenderesse à « tolérer toute activité liée au sexe » dans les étages supérieurs qui étaient occupés par des bureaux et des appartements. Dans son prononcé, la Chambre d'appel consacre ses plus longs développements au fait qu'en se faisant passer pour un consultant en informatique, le demandeur a trompé la défenderesse au sujet de ses intentions. On observe d'emblée que la tromperie imputable au demandeur, quoique blâmable, n'est d'aucune pertinence pour apprécier si l'exploitation du salon de massages crée réellement et objectivement une situation insupportable. Pour le surplus, l'arrêt ne constate aucun inconvénient concrètement subi par la défenderesse ou par des occupants de l'immeuble. Selon les juges d'appel, la connotation lascive de l'activité pratiquée dans les locaux engendre par elle-même, indépendamment de toute gêne effective pour le voisinage, une situation insupportable. Or, cette approche purement abstraite ne satisfait pas aux exigences d'une appréciation conforme aux <ref-law> et 257f al. 3 CO; au contraire, même en cas de prostitution dans des locaux loués, le bailleur qui prétend résilier sur la base de cette dernière disposition doit prouver l'incidence négative subie par lui ou par le voisinage (arrêt 4C.267/1994 du 10 janvier 1995, consid. 2b, mp 1996 p. 7). A première vue, l'arrêt attaqué devrait donc être annulé, et la cause renvoyée à la juridiction cantonale pour faire administrer et apprécier les preuves offertes par la défenderesse (art. 64 al. 1 OJ). 5. Il y a cependant lieu de reconsidérer la portée que la jurisprudence confère à l'<ref-law> en rapport avec les stipulations des parties concernant l'utilisation de la chose. L'<ref-law> vise un cas particulier d'inexécution des obligations, spécifique à la relation entre bailleur et locataire, et il en règle les effets. Dans son domaine de validité, il exclut l'application des règles générales de l'<ref-law> relatif aux droits de la partie qui ne parvient pas à obtenir le respect d'un contrat. Selon son texte, cette disposition spéciale vise les manquements du locataire dans son devoir de diligence concernant la chose, d'une part, ou dans les égards dus au voisinage, s'il s'agit d'une chose immobilière, d'autre part. Adhérant à l'avis des commentateurs, le Tribunal fédéral a jugé ce texte trop restrictif, en ce sens qu'en réalité, l'<ref-law> régit également le cas où le locataire use de la chose en violation des stipulations du contrat (arrêt du 27 février 1997 in <ref-ruling>, précité, consid. 2a p. 126). Il existe encore un autre cas particulier d'inexécution des obligations imposées au locataire, concernant le paiement régulier du loyer et des frais accessoires, qui est réglé à l'<ref-law>. En dehors de ces hypothèses régies par des dispositions spéciales, le bailleur peut user des droits conférés par l'<ref-law> si le locataire se trouve en demeure (même arrêt, consid. 3b p. 127). Sous certaines conditions ayant surtout pour objet une sommation de la partie lésée et l'assignation, par elle, d'un délai convenable d'exécution, cette partie peut résilier le contrat alors même que, éventuellement, la violation imputable à l'autre partie n'engendre pas une situation insupportable. Le régime consacré par l'arrêt du 27 février 1997, en rapport avec l'hypothèse où le locataire use de la chose en violation des stipulations contractuelles, a pour conséquence que le bailleur n'est en mesure de parer à la violation du contrat que si l'utilisation effective, incompatible avec la convention des parties, conduit à une situation insupportable (Beat Rohrer, commentaire ad <ref-ruling> in MietRecht Aktuell 1997 p. 113, p. 118). Pourtant, il est loisible au bailleur d'insérer, dans le bail de locaux commerciaux et avec l'acceptation du locataire, des clauses destinées à délimiter les activités qui seront admises dans ces locaux. Les clauses de ce genre peuvent notamment avoir pour but de définir l'ambiance ou le caractère de l'immeuble, ou de prévenir des conflits de voisinage. Leur légitimité n'est pas douteuse et on ne discerne aucun besoin de restreindre la liberté contractuelle dans ce domaine. Or, le régime précité entraîne une restriction de cette liberté, dans la mesure où le bailleur ne peut réagir contre une violation persistante desdites clauses qu'à la condition de prouver une situation objectivement insupportable. Il s'agit d'une restriction qui ne se déduit ni du texte ni du système de la loi. Le Tribunal fédéral ne l'a d'ailleurs pas voulue car l'arrêt du 27 février 1997 ne concernait pas un cas d'utilisation incompatible avec les clauses du contrat. La conséquence mise en évidence ici apparaît donc indésirable dans la présente affaire, où la défenderesse devait pouvoir imposer le respect de la clause d'affectation « bureaux » même si la violation du contrat, sur ce point, n'entraînait pas une situation insupportable. Au regard de l'<ref-law>, la résiliation n'est valable qu'après une protestation écrite du bailleur et une violation persistante des stipulations concernant l'utilisation de la chose; elle doit aussi satisfaire à la forme prévue par l'<ref-law> et laisser au locataire un délai de départ de trente jours au moins, expirant à la fin d'un mois. Ces modalités sont adéquates et elles ne diffèrent pas fondamentalement de celles prévues à l'<ref-law> pour le régime général de l'inexécution des contrats (cf. Claude Ramoni, Demeure du débiteur et contrats de droit suisse, thèse de Lausanne, Zurich 2002, ch. 334 à 337 p. 157; voir aussi Wolfgang Wiegand, Commentaire bâlois, 3e éd., ch. 10 ad <ref-law>). Nul ne conteste que la défenderesse les ait dûment observées. Pour le surplus, comme on vient de le voir, il s'impose de renoncer à la condition ayant pour objet une situation objectivement insupportable. Dans son résultat, l'arrêt de la Chambre d'appel se révèle donc conforme au droit fédéral, ce qui conduit au rejet du recours. 6. A titre de partie qui succombe, le demandeur doit acquitter l'émolument judiciaire et les dépens à allouer à la défenderesse qui obtient gain de cause.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté. 2. Le demandeur acquittera un émolument judiciaire de 5'000 fr. 3. Le demandeur acquittera une indemnité de 6'000 fr. à verser à la défenderesse à titre de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué en copie aux mandataires des parties et à la Chambre d'appel en matière de baux et loyers du canton de Genève. Lausanne, le 9 janvier 2006 Au nom de la Ire Cour civile du Tribunal fédéral suisse Le président: Le greffier:
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2,013
de
Sachverhalt: A. Die 1969 geborene B._ ist kosovarische Staatsangehörige und wohnt in Kosovo. Nachdem ihr Ehemann M._, ebenfalls kosovarischer Staatsangehöriger und in Kosovo wohnhaft gewesen, am 22. Dezember 2010 verstorben war, meldete sie sich am 30. Mai 2011 (Eingang 29. Juni 2011) bei der Schweizerischen Ausgleichskasse (nachfolgend: SAK) zum Bezug einer Hinterlassenenrente für sich und die beiden Kinder (geboren im Juni 1993 und August 1994) an. Am 22. August 2011 verneinte die SAK verfügungsweise einen entsprechenden Anspruch, da das zwischen der Schweiz und dem ehemaligen Jugoslawien abgeschlossene Sozialversicherungsabkommen ab 1. April 2010 im Verhältnis zu Kosovo nicht weiter angewendet werde. Indes könnten die Beiträge auf Gesuch hin zurückvergütet werden. Daran hielt die SAK mit Einspracheentscheid vom 29. August 2012 fest. B. Das Bundesverwaltungsgericht hiess die dagegen eingereichte Beschwerde in dem Sinne gut, als es den Einspracheentscheid der SAK vom 29. August 2012 aufhob und die Sache an diese zurückwies, damit sie die Prüfung des Antrags auf Witwenrente fortsetze und in Anwendung des noch in Kraft stehenden Sozialversicherungsabkommens in der Sache neu verfüge (Entscheid vom 13. November 2012). C. Die SAK erhebt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten und beantragt, der Entscheid des Bundesverwaltungsgerichts vom 13. November 2012 sei aufzuheben und ihr Einspracheentscheid vom 29. August 2012 zu bestätigen. B._ schliesst auf Abweisung der Beschwerde. Das Bundesverwaltungsgericht und das Bundesamt für Sozialversicherungen (BSV) verzichten auf eine Vernehmlassung.
Erwägungen: 1. Beim vorinstanzlichen Rückweisungsentscheid handelt es sich in der Terminologie des BGG um einen Zwischenentscheid. Er kann daher nur unter den Voraussetzungen von <ref-law> selbstständig angefochten werden (<ref-ruling> E. 4.2 S. 481 f.). Lit. a dieser Bestimmung lässt die selbstständige Anfechtung eines Zwischenentscheids zu, wenn dieser einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken kann. Nach der Rechtsprechung ist diese Voraussetzung seitens der Beschwerdeführerin erfüllt, wenn sie dadurch gezwungen wird, eine ihres Erachtens rechtswidrige neue Verfügung zu erlassen (<ref-ruling> E. 5.2 S. 483). Dies ist hier der Fall. Wie sich bereits aus dem vorinstanzlichen Verfahren ergibt, hat die Beschwerdegegnerin bei Weiteranwendung des Sozialversicherungsabkommens grundsätzlich Anspruch auf eine Witwenrente und Waisenrenten, zu dessen Anfechtung die SAK mangels formeller Beschwer nicht mehr befugt wäre (<ref-ruling> E. 5.2.4 S. 484 f.). Auf die Beschwerde ist somit einzutreten. 2. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten (<ref-law>) kann wegen Rechtsverletzungen gemäss Art. 95 f. BGG erhoben werden. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zu Grunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>). Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist - wozu auch Unvollständigkeit gehört (Urteil 9C_395/2009 vom 16. März 2010 E. 2.4) - oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (<ref-law>). 3. Gemäss <ref-law> in der bis Ende 2011 gültigen Fassung haben Schweizer Bürger, Ausländer und Staatenlose Anspruch auf Alters- und Hinterlassenenrenten (Abs. 1). Ausländer sowie ihre Hinterlassenen ohne Schweizer Bürgerrecht sind nur rentenberechtigt, solange sie ihren Wohnsitz und gewöhnlichen Aufenthalt (<ref-law>) in der Schweiz haben. Dieses Erfordernis ist von jeder Person, für die eine Rente ausgerichtet wird, einzeln zu erfüllen. Vorbehalten bleiben die besonderen bundesrechtlichen Vorschriften über die Rechtsstellung der Flüchtlinge und der Staatenlosen sowie abweichende zwischenstaatliche Vereinbarungen, insbesondere mit Staaten, deren Gesetzgebung den Schweizer Bürgern und ihren Hinterlassenen Vorteile bietet, die denjenigen dieses Gesetzes ungefähr gleichwertig sind (Abs. 2). Den Ausländern, die ihren Wohnsitz im Ausland haben und mit deren Heimatstaat keine zwischenstaatliche Vereinbarung besteht, sowie ihren Hinterlassenen können die gemäss den Artikeln 5, 6, 8, 10 oder 13 bezahlten Beiträge rückvergütet werden. Der Bundesrat regelt die Einzelheiten, insbesondere das Ausmass der Rückvergütung (Abs. 3). Bei Personen, die mehrere sich ablösende Staatsangehörigkeiten besessen haben, ist für die Rentenberechtigung die Staatsangehörigkeit während des Rentenbezugs massgebend. Diese Regelung ist in Art. 18 Abs. 2 bis AHVG eingefügt worden, der am 1. Januar 2012 in Kraft getreten ist (AS 2011 4745). 4. Wie das Bundesgericht in <ref-ruling> entschieden hat, ist das Abkommen vom 8. Juni 1962 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft und der ehemaligen (Sozialistischen) Föderativen Volksrepublik Jugoslawien über Sozialversicherung (SR 0.831.109.818.1) ab 1. April 2010 nicht weiter auf kosovarische Staatsangehörige anzuwenden. Dem Urteil lag der Fall eines 1977 geborenen kosovarischen Staatsangehörigen mit Wohnsitz in Kosovo zu Grunde, dessen Gesuch auf Rückvergütung der AHV-Beiträge das Bundesverwaltungsgericht unter Hinweis auf die Weiteranwendung des Sozialversicherungsabkommens abgewiesen hatte. 5. Die bundesgerichtliche Rechtsprechung lässt sich ohne weiteres auf den hier zu beurteilenden Fall übertragen: Die Beschwerdegegnerin hat in ihrer Anmeldung für eine Hinterlassenenrente auf die Frage nach den "Staatsangehörigkeit (en) " sowohl in Bezug auf sich selber als auch hinsichtlich des verstorbenen Ehemannes ausschliesslich "Kosovo" angegeben. Eine Doppelbürgerschaft wird - auch betreffend die Kinder - weder behauptet noch ist eine solche aus den Akten ersichtlich. Abgesehen davon hat das Bundesgericht einen Automatismus oder den Grundsatz, dass Personen aus dem Kosovo neben der Staatsangehörigkeit des Kosovos auch die serbische Staatsangehörigkeit besitzen, wie es im Entscheid C-4828/2010 des Bundesverwaltungsgerichts vom 7. März 2011 vertreten wird, verneint (<ref-ruling> E. 12.2 S. 285). Was die zeitliche Geltung des Sozialversicherungsabkommens im Verhältnis zu Kosovo bis zum 31. März 2010 betrifft, so hielt das BSV in seinen Mitteilungen an die AHV-Ausgleichskassen und EL-Durchführungsstellen Nr. 265 vom 28. Januar 2010 fest, dass es auf bestehenden AHV-Leistungen einen Besitzstand gebe, während für die Zusprache von neuen AHV-Leistungen die Rechtsgrundlagen wie für Angehörige von Staaten, mit welchen die Schweiz kein Sozialversicherungsabkommen hat, gelten würden. Massgebend für die Zusprache einer Hinterlassenenrente sei der Eintritt des Versicherungsfalles, das heisst vorliegend der Zeitpunkt des Todesfalls. Das Bundesgericht hat diese Handhabung, die mit dem auf den 1. Januar 2012 eingeführten Art. 18 Abs. 2 bis AHVG (vgl. E. 3) eine definitive Klärung erfahren hat, mit Urteil 9C_53/2013 vom 6. August 2013 E. 3.3 bestätigt.
Demnach verfügt die Beschwerdegegnerin über keinen Anspruch auf eine Hinterlassenenrente. Die Rückvergütung der Beiträge bleibt vorbehalten. Der Anspruch verjährt mit dem Ablauf von fünf Jahren seit dem Versicherungsfall (Art. 7 der Verordnung über die Rückvergütung der von Ausländern an die Alters- und Hinterlassenenversicherung bezahlten Beiträge; RV-AHV; SR 831.131.12), wobei es sich entgegen dem Wortlaut um eine Verwirkungsfrist handelt (Urteil 9C_847/2008 vom 21. August 2009 E. 1 mit weiteren Hinweisen). Anzufügen bleibt die Möglichkeit, dass die Schweiz dereinst ein neues Sozialversicherungsabkommen mit Kosovo abschliesst. 6. Bei dieser Sach- und Rechtslage erweist sich die Beschwerde der SAK als begründet. Entsprechend gehen die Gerichtskosten zu Lasten der Beschwerdegegnerin (<ref-law>). Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird gutgeheissen. Der Entscheid des Bundesverwaltungsgerichts vom 13. November 2012 wird aufgehoben und der Einspracheentscheid der Schweizerischen Ausgleichskasse vom 29. August 2012 bestätigt. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden der Beschwerdegegnerin auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Bundesverwaltungsgericht und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 22. August 2013 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Kernen Die Gerichtsschreiberin: Helfenstein
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2,006
de
Sachverhalt: Sachverhalt: A. Am 16. Juni 2005 erkannte das Kantonale Strafgericht Schwyz X._ der mehrfachen sexuellen Handlungen mit Kindern (<ref-law>), der Pornografie (<ref-law>), der Verabreichung gesundheitsgefährdender Stoffe an Kinder (<ref-law>) und der mehrfachen Übertretung von <ref-law> schuldig. Es bestrafte ihn mit 4 Monaten Gefängnis und Fr. 100.-- Busse (unter Anrechnung von 13 Tagen Untersuchungshaft). Es ordnete eine ambulante Behandlung sowie für deren Dauer eine Schutzaufsicht an und schob den Vollzug der Freiheitsstrafe zugunsten dieser Massnahme auf. Es verlängerte die dreijährige Probezeit für die vom Kreisgericht IV Aarwangen-Wangen am 6. März 2001 bedingt ausgesprochene zwölfmonatige Gefängnisstrafe um die Hälfte. In teilweiser Gutheissung der gegen dieses Urteil erhobenen Berufung der Staatsanwaltschaft bestrafte ihn das Kantonsgericht Schwyz am 29. November 2005 mit 10 Monaten Gefängnis sowie Fr. 100.-- Busse (unter Anrechnung von 13 Tagen Untersuchungshaft) und widerrief den bedingten Strafvollzug vom 6. März 2001. Es schob jedoch den Vollzug für die widerrufene und die neu ausgesprochene Freiheitsstrafe zu Gunsten der bereits erstinstanzlich angeordneten ambulanten Massnahme auf. Im Übrigen wies es die Berufung ab. In teilweiser Gutheissung der gegen dieses Urteil erhobenen Berufung der Staatsanwaltschaft bestrafte ihn das Kantonsgericht Schwyz am 29. November 2005 mit 10 Monaten Gefängnis sowie Fr. 100.-- Busse (unter Anrechnung von 13 Tagen Untersuchungshaft) und widerrief den bedingten Strafvollzug vom 6. März 2001. Es schob jedoch den Vollzug für die widerrufene und die neu ausgesprochene Freiheitsstrafe zu Gunsten der bereits erstinstanzlich angeordneten ambulanten Massnahme auf. Im Übrigen wies es die Berufung ab. B. Die Staatsanwaltschaft des Kantons Schwyz erhebt Nichtigkeitsbeschwerde mit dem Antrag, das Urteil des Kantonsgerichts aufzuheben und die Sache zur Einholung eines psychiatrischen Gutachtens zwecks Klärung verschiedener Fragen an die Vorinstanz zurückzuweisen. X._ beantragt in seiner Vernehmlassung die Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei, sowie die Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege. Das Kantonsgericht beantragt, auf die Beschwerde nicht einzutreten, sie eventuell abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Es ist auf die Beschwerde nicht einzutreten, soweit die Beschwerdeführerin eine Verletzung des kantonalen Rechts und eine unzutreffende Feststellung des Sachverhalts rügt (Art. 269 und 273 BStP). 1. Es ist auf die Beschwerde nicht einzutreten, soweit die Beschwerdeführerin eine Verletzung des kantonalen Rechts und eine unzutreffende Feststellung des Sachverhalts rügt (Art. 269 und 273 BStP). 2. Die Beschwerdeführerin macht eine Verletzung von Art. 43 Ziff. 1 Abs. 3 und Ziff. 2 Abs. 2 StGB geltend. Die Vorinstanz ordne eine ambulante Massnahme unter Aufschub des Strafvollzugs an, ohne ein neues Gutachten einzuholen. Das Gutachten vom 8. September 1999 sei nicht mehr aktuell. Die beim Sozialpsychiatrischen Dienst eingeholten Berichte seien sehr allgemein gehalten. Es sei unklar, welche Massnahme überhaupt zweckmässig wäre. Ob ein Strafvollzug die Erfolgsaussichten einer ambulanten Massnahme wesentlich beeinträchtige, bedürfe ebenfalls der gutachterlichen Abklärung. 2. Die Beschwerdeführerin macht eine Verletzung von Art. 43 Ziff. 1 Abs. 3 und Ziff. 2 Abs. 2 StGB geltend. Die Vorinstanz ordne eine ambulante Massnahme unter Aufschub des Strafvollzugs an, ohne ein neues Gutachten einzuholen. Das Gutachten vom 8. September 1999 sei nicht mehr aktuell. Die beim Sozialpsychiatrischen Dienst eingeholten Berichte seien sehr allgemein gehalten. Es sei unklar, welche Massnahme überhaupt zweckmässig wäre. Ob ein Strafvollzug die Erfolgsaussichten einer ambulanten Massnahme wesentlich beeinträchtige, bedürfe ebenfalls der gutachterlichen Abklärung. 3. Erfordert der Geisteszustand des Täters, der eine vom Gesetz mit Zuchthaus oder Gefängnis bedrohte Tat begangen hat, die damit in Zusammenhang steht, ärztliche Behandlung oder besondere Pflege und ist anzunehmen, dadurch lasse sich die Gefahr weiterer mit Strafe bedrohter Taten verhindern oder vermindern, so kann der Richter (u.a.) ambulante Behandlung anordnen, sofern der Täter für Dritte nicht gefährlich ist (<ref-law>). Der Richter trifft seinen Entscheid aufgrund von Gutachten über den körperlichen und geistigen Zustand des Täters und über seine Behandlungs- oder Pflegebedürftigkeit (<ref-law>). Zwecks ambulanter Behandlung kann der Richter den Vollzug der Strafe aufschieben, um der Art der Behandlung Rechnung zu tragen (<ref-law>). Ein Gutachten muss aktuell sein. Das Bundesgericht knüpft dabei nicht an das formale Kriterium eines bestimmten Alters an. Auf ein älteres Gutachten kann abgestellt werden, wenn sich die Verhältnisse seit dessen Erstellung nicht verändert haben. Haben jedoch frühere Gutachten mit Ablauf der Zeit und zufolge veränderter Verhältnisse an Aktualität eingebüsst, sind neue Abklärungen unabdingbar (<ref-ruling> E. 3.4; Hans Wiprächtiger, Psychiatrie und Strafrecht - Was erwartet der Jurist?, in: Psychiatrie und Recht, hrsg. von Gerhard Ebner/Volker Dittmann/Bruno Gravier/Klaus Hoffmann/René Raggenbass, Zürich 205, S. 218 mit Hinweisen). Das Bundesgericht toleriert eine Praxis, die in einfachen Fällen von weniger grosser Tragweite - wie bei ambulanten Massnahmen - nach dem Grundsatz der Verhältnismässigkeit auf ein umfassendes Gutachten verzichtet. Allerdings müssen sich die relevanten Fragen zumindest auf Grund eines Kurzgutachtens oder eines ärztlichen Berichts beantworten lassen (<ref-ruling> E. 3.1). Dabei ist berücksichtigt, dass Therapeuten die gutachterliche Neutralität grundsätzlich fehlt (<ref-ruling> E. 3.2). Der Beschwerdegegner war vom Kreisgericht IV Aarwangen-Wangen am 6. März 2001 wegen sexueller Handlungen mit einem Kind schuldig gesprochen worden. In diesem Zusammenhang war das erwähnte Gutachten vom 8. September 1999 erstellt worden. Dieses schloss angesichts einer zumindest latent pädophilen Veranlagung bei entsprechender Gelegenheit einschlägige Gesetzesverstösse nicht aus. Ein spezielles psychopathologisches Rückfallrisiko bestehe nicht. Es erachtete eine ambulante Behandlung im Sinne von <ref-law> als wünschenswert und sinnvoll, weil sie über den Weg eines Erlernens von Strategien des adäquaten, sozial angepassten Umgangs mit der eigenen Sexualität der nicht ausschliessbaren Rückfallgefahr vorbeugen könne. Es empfahl aber eine solche Therapie im damaligen Zeitpunkt nicht, weil sich der Beschwerdegegner nicht auf eine deliktsorientierte Arbeit einlassen mochte. Die Vorinstanz stellt fest, die im Gutachten umfassend geprüften Verhältnisse hätten sich mit Ausnahme der Massnahmefähigkeit nicht verändert. Diese werde in den im Berufungsverfahren eingeholten ärztlichen Berichten bejaht. Die günstige ärztliche Einschätzung decke sich mit dem bei der Befragung gewonnenen Eindruck. Sie kommt zum Ergebnis, damit könnten die zur Zeit der Begutachtung noch fehlende Motivation sowie ein Problembewusstsein bejaht werden (angefochtenes Urteil S. 11). Eine Schutzaufsicht gewährleiste, dass die Therapie nicht abgebrochen werde. Somit sind die in der Beschwerde geltend gemachten Bedenken weitgehend ausgeräumt. Hinsichtlich des Aufschubs der Freiheitsstrafen weist die Vorinstanz darauf hin, dass die behandelnde Ärztin den Therapieverlauf nach anfänglichen Startschwierigkeiten inzwischen als günstig einschätze. Es sei nicht gerechtfertigt, den Beschwerdegegner durch den Strafvollzug aus seinem sozialen Netz, dem Berufs- und Familienleben herauszureissen. Das Erreichen des Massnahmenziels hänge wesentlich von einer Integration in der Freiheit ab. Der Beschwerdegegner hätte bei einem Scheitern der Massnahme mit dem Vollzug der sich auf insgesamt 22 Monate belaufenden Freiheitsstrafe zu rechnen. Das müsste ihn zusätzlich für eine erfolgreiche Behandlung motivieren. Damit fällt die Vorinstanz ein dem Beschwerdegegner günstiges Urteil. Sie kann sich dafür indessen auf ein einschlägiges Gutachten, auf aktuelle ärztliche Berichte sowie die Befragung stützen. Eine erneute Begutachtung erschien unter diesen Bedingungen bei Berücksichtigung der Verhältnismässigkeit nicht notwendig. Die Vorinstanz verletzt das ihr zustehende Ermessen nicht. Damit fällt die Vorinstanz ein dem Beschwerdegegner günstiges Urteil. Sie kann sich dafür indessen auf ein einschlägiges Gutachten, auf aktuelle ärztliche Berichte sowie die Befragung stützen. Eine erneute Begutachtung erschien unter diesen Bedingungen bei Berücksichtigung der Verhältnismässigkeit nicht notwendig. Die Vorinstanz verletzt das ihr zustehende Ermessen nicht. 4. Es sind keine Kosten aufzuerlegen (Art. 278 Abs. 2 BStP). Das Gesuch des Beschwerdegegners um unentgeltliche Rechtspflege kann gutgeheissen werden (Art. 152 OG). Seinem Rechtsvertreter ist aus der Bundesgerichtskasse eine Entschädigung auszurichten.
Demnach erkennt das Bundesgericht: Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Nichtigkeitsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 1. Die Nichtigkeitsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird gutgeheissen. 2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird gutgeheissen. 3. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Es werden keine Kosten erhoben. 4. Dem Rechtsvertreter des Beschwerdegegners, Rechtsanwalt Felix Keller, wird aus der Bundesgerichtskasse eine Entschädigung von Fr. 2'000.-- ausgerichtet. 4. Dem Rechtsvertreter des Beschwerdegegners, Rechtsanwalt Felix Keller, wird aus der Bundesgerichtskasse eine Entschädigung von Fr. 2'000.-- ausgerichtet. 5. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Schwyz schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 6. Juni 2006 Im Namen des Kassationshofes des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,006
de
Sachverhalt: Sachverhalt: A. A.a Die 1953 geborene R._ ist gelernte Kindergärtnerin. Am 23. Juni 1990 erlitt sie bei einem Auffahrunfall eine erste Distorsion der Halswirbelsäule (HWS). Gemäss dem zuhanden der Schweizerischen Mobiliar Versicherungsgesellschaft (nachfolgend Mobiliar) erstellten Bericht des Psychiaters Dr. med. H._, Ärztliche Leitung, Institut für Psychotraumatologie Z._, vom 16. Juli 2004 war die Versicherte vom 11. April bis 6. Juni 1995 in der Rehaklinik X._ hospitalisiert, wo folgende Diagnosen gestellt wurden: Status nach Heckauffahrunfall am 23. Juni 1990 mit traumatischer HWS-Distorsion; Cervicovertebralsyndrom bei HWS-Fehlhaltung mit einem hypermobilen Cervicalsegment C4/5 und sonst grösstenteils eingeschränkter HWS-Beweglichkeit; rechtsbetonte Unarthrosen und Spondylose bei C4 bis C7 (max. C5/6); beginnende uncarthrotische Neuroforaminalstenose bei C5/6; multiple cervicocephale Symptome; partielle posttraumatische Belastungsstörung; posttraumatische Anpassungsstörung. A.b Seit 1. Oktober 1998 arbeitete die Versicherte zu 71 % als Verkäuferin bei der Bäckerei S._ und war damit bei der Mobiliar unfallversichert. Am 27. April 2000 erlitt sie als Beifahrerin einen Autounfall, bei dem ihrem Ehegatten von einem entgegenkommenden Fahrzeug der Vortritt nicht gewährt wurde, worauf es zu einer seitlich-frontalen Kollision kam. Dr. med. T._, zu dem sich die Versicherte am 28. April 2000 in Behandlung begab, diagnostizierte im Zeugnis vom 9. Mai 2000 ein leichtes Schleudertrauma der Halswirbelsäule (HWS) und am 26. Mai 2000 eine HWS-Distorsion. Bis 8. Mai 2000 war die Versicherte zu 100 %, danach bis 31. Juli 2000 zu 50 % arbeitsunfähig und anschliessend wieder voll arbeitsfähig. Die Mobiliar erbrachte die gesetzlichen Leistungen (Heilbehandlung und Taggeld). Am 11. Dezember 2000 schloss Dr. med. T._ die Behandlung mit Vorbehalt ab. Ab 26. Juni 2001 war die Versicherte bei Frau U._ in physiotherapeutischer Behandlung. Am 23. Oktober 2002 diagnostizierte Dr. med. T._ ein posttraumatisches Cervicalsyndrom. Am 18. Februar 2003 meldete die Versicherte der Mobiliar einen Rückfall zum Unfall vom 27. April 2000. Gemäss dem Unfallschein UVG war sie seit 6. April 2003 zu 50 % arbeitsunfähig. Zur Abklärung des Sachverhalts holte die Mobiliar diverse Arztberichte ein, unter anderem denjenigen des Psychiaters Dr. med. H._ vom 16. Juli 2004. Mit Verfügung vom 12. Juli 2004 verneinte sie einen Leistungsanspruch. Die dagegen erhobene Einsprache wies sie mit Entscheid vom 15. Dezember 2004 ab, weil der natürliche Kausalzusammenhang zwischen dem Unfall und den Beschwerden ab 12. Dezember 2000 zu verneinen sei. Die Leistungen seien demnach zu Recht per 11. Dezember 2000 eingestellt worden. A.b Seit 1. Oktober 1998 arbeitete die Versicherte zu 71 % als Verkäuferin bei der Bäckerei S._ und war damit bei der Mobiliar unfallversichert. Am 27. April 2000 erlitt sie als Beifahrerin einen Autounfall, bei dem ihrem Ehegatten von einem entgegenkommenden Fahrzeug der Vortritt nicht gewährt wurde, worauf es zu einer seitlich-frontalen Kollision kam. Dr. med. T._, zu dem sich die Versicherte am 28. April 2000 in Behandlung begab, diagnostizierte im Zeugnis vom 9. Mai 2000 ein leichtes Schleudertrauma der Halswirbelsäule (HWS) und am 26. Mai 2000 eine HWS-Distorsion. Bis 8. Mai 2000 war die Versicherte zu 100 %, danach bis 31. Juli 2000 zu 50 % arbeitsunfähig und anschliessend wieder voll arbeitsfähig. Die Mobiliar erbrachte die gesetzlichen Leistungen (Heilbehandlung und Taggeld). Am 11. Dezember 2000 schloss Dr. med. T._ die Behandlung mit Vorbehalt ab. Ab 26. Juni 2001 war die Versicherte bei Frau U._ in physiotherapeutischer Behandlung. Am 23. Oktober 2002 diagnostizierte Dr. med. T._ ein posttraumatisches Cervicalsyndrom. Am 18. Februar 2003 meldete die Versicherte der Mobiliar einen Rückfall zum Unfall vom 27. April 2000. Gemäss dem Unfallschein UVG war sie seit 6. April 2003 zu 50 % arbeitsunfähig. Zur Abklärung des Sachverhalts holte die Mobiliar diverse Arztberichte ein, unter anderem denjenigen des Psychiaters Dr. med. H._ vom 16. Juli 2004. Mit Verfügung vom 12. Juli 2004 verneinte sie einen Leistungsanspruch. Die dagegen erhobene Einsprache wies sie mit Entscheid vom 15. Dezember 2004 ab, weil der natürliche Kausalzusammenhang zwischen dem Unfall und den Beschwerden ab 12. Dezember 2000 zu verneinen sei. Die Leistungen seien demnach zu Recht per 11. Dezember 2000 eingestellt worden. B. Die hiegegen eingereichte Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 6. September 2005 ab. B. Die hiegegen eingereichte Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 6. September 2005 ab. C. Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde beantragt die Versicherte die Aufhebung des kantonalen Entscheides und die Rückweisung der Sache an das kantonale Gericht zwecks Zusprechung der gesetzlichen Leistungen. Sie legt neu eine Stellungnahme des Psychiaters Dr. med. H._ vom 13. September 2005 auf. Am 31. Oktober 2005 reicht die Versicherte ein zuhanden der IV-Stelle des Kantons Zürich erstattetes psychiatrisches Gutachten des Psychiatrie-Zentrums Y._ vom 13. September 2005 ein. Die Mobiliar schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, während das Bundesamt für Gesundheit auf eine Vernehmlassung verzichtet.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1. Mit Einspracheentscheid vom 15. Dezember 2004 verneinte die Mobiliar eine über den 11. Dezember 2000 hinausgehende Leistungspflicht für die Folgen des Unfalls vom 27. April 2000, weil der natürliche Kausalzusammenhang zwischen dem Unfall und den Beschwerden seither zu verneinen sei. Am 1. Januar 2003 ist das Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) in Kraft getreten. Das ATSG ist anwendbar, soweit es um allfällige Leistungen ab 1. Januar 2003 geht. Für den Zeitraum davor gilt altes Recht (<ref-ruling>; Urteil W. vom 1. März 2006 Erw. 2, U 153/05). Am 1. Januar 2003 ist das Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) in Kraft getreten. Das ATSG ist anwendbar, soweit es um allfällige Leistungen ab 1. Januar 2003 geht. Für den Zeitraum davor gilt altes Recht (<ref-ruling>; Urteil W. vom 1. März 2006 Erw. 2, U 153/05). 2. 2.1 Das kantonale Gericht hat die Rechtsprechung zu dem für die Leistungspflicht des Unfallversicherers vorausgesetzten natürlichen Kausalzusammenhang zwischen dem Unfall und dem eingetretenen Schaden (Krankheit, Invalidität, Tod; <ref-ruling> Erw. 3.1, 406 Erw. 4.3.1, je mit Hinweisen), zur vorausgesetzten Adäquanz des Kausalzusammenhangs im Allgemeinen (<ref-ruling> Erw. 3.2, 127 V 102 Erw. 5b/aa, je mit Hinweisen), bei psychischen Unfallfolgen (<ref-ruling> ff.) sowie bei Folgen eines Unfalls mit Schleudertrauma der HWS (<ref-ruling>, 117 V 359 ff.; RKUV 2005 Nr. U 549 S. 236 [Urteil C. vom 15. März 2005, U 380/04]) bzw. einer diesem äquivalenten Verletzung (SVR 1995 UV Nr. 23 S. 67 Erw. 2) ohne organisch nachweisbare Funktionsausfälle im Besonderen zutreffend dargelegt. Gleiches gilt zum Begriff des Rückfalls (<ref-law>; <ref-ruling> Erw. 4b, 118 V 296 f. Erw. 2c und d; SVR 2003 UV Nr. 14 S. 43 Erw. 4 [Urteil E. vom 20. März 2003, U 86/02]; RKUV 1994 Nr. U 206 S. 327 Erw. 2) und zum Beweiswert von Arztberichten (<ref-ruling> Erw. 3a, RKUV 2003 Nr. U 487 S. 345 f. Erw. 5.1 [Urteil B. vom 5. Juni 2003, U 38/01], je mit Hinweisen). Darauf wird verwiesen. 2. 2.1 Das kantonale Gericht hat die Rechtsprechung zu dem für die Leistungspflicht des Unfallversicherers vorausgesetzten natürlichen Kausalzusammenhang zwischen dem Unfall und dem eingetretenen Schaden (Krankheit, Invalidität, Tod; <ref-ruling> Erw. 3.1, 406 Erw. 4.3.1, je mit Hinweisen), zur vorausgesetzten Adäquanz des Kausalzusammenhangs im Allgemeinen (<ref-ruling> Erw. 3.2, 127 V 102 Erw. 5b/aa, je mit Hinweisen), bei psychischen Unfallfolgen (<ref-ruling> ff.) sowie bei Folgen eines Unfalls mit Schleudertrauma der HWS (<ref-ruling>, 117 V 359 ff.; RKUV 2005 Nr. U 549 S. 236 [Urteil C. vom 15. März 2005, U 380/04]) bzw. einer diesem äquivalenten Verletzung (SVR 1995 UV Nr. 23 S. 67 Erw. 2) ohne organisch nachweisbare Funktionsausfälle im Besonderen zutreffend dargelegt. Gleiches gilt zum Begriff des Rückfalls (<ref-law>; <ref-ruling> Erw. 4b, 118 V 296 f. Erw. 2c und d; SVR 2003 UV Nr. 14 S. 43 Erw. 4 [Urteil E. vom 20. März 2003, U 86/02]; RKUV 1994 Nr. U 206 S. 327 Erw. 2) und zum Beweiswert von Arztberichten (<ref-ruling> Erw. 3a, RKUV 2003 Nr. U 487 S. 345 f. Erw. 5.1 [Urteil B. vom 5. Juni 2003, U 38/01], je mit Hinweisen). Darauf wird verwiesen. 2.2 2.2.1 Zu ergänzen ist, dass bei der Beurteilung der Adäquanz von organisch nicht (hinreichend) nachweisbaren Unfallfolgeschäden rechtsprechungsgemäss (<ref-ruling> Erw. 5b/bb mit Hinweisen) wie folgt zu differenzieren ist: Es ist zunächst abzuklären, ob die versicherte Person beim Unfall ein HWS-Schleudertrauma, eine diesem äquivalente Verletzung oder ein Schädel-Hirntrauma erlitten hat. Ist dies nicht der Fall, gelangt die Rechtsprechung gemäss <ref-ruling> Erw. 6c/aa zur Anwendung. Ergeben die Abklärungen, dass die versicherte Person eine der soeben erwähnten Verletzungen erlitten hat, muss beurteilt werden, ob die zum typischen Beschwerdebild einer solchen Verletzung gehörenden Beeinträchtigungen (vgl. dazu: <ref-ruling> Erw. 1, 117 V 360 Erw. 4b) zwar teilweise vorliegen, im Vergleich zur psychischen Problematik aber ganz in den Hintergrund treten. Trifft dies zu, sind für die Adäquanzbeurteilung ebenfalls die in <ref-ruling> Erw. 6c/aa für Unfälle mit psychischen Folgeschäden aufgestellten Grundsätze massgebend; andernfalls erfolgt die Beurteilung der Adäquanz gemäss den in <ref-ruling> Erw. 6a und 382 Erw. 4b festgelegten Kriterien (<ref-ruling> Erw. 2a mit Hinweisen). Gleiches gilt, wenn die im Anschluss an den Unfall auftretenden psychischen Störungen nicht zum typischen Beschwerdebild eines HWS-Traumas gehören. Erforderlichenfalls ist vorgängig der Adäquanzbeurteilung zu prüfen, ob es sich bei den im Anschluss an den Unfall geklagten psychischen Beeinträchtigungen um blosse Symptome des erlittenen Traumas oder aber um eine selbstständige (sekundäre) Gesundheitsschädigung handelt, wobei für die Abgrenzung insbesondere Art und Pathogenese der Störung, das Vorliegen konkreter unfallfremder Faktoren oder der Zeitablauf von Bedeutung sind (RKUV 2001 Nr. U 412 S. 80 [Urteil B. vom 12. Oktober 2000, U 96/00]). Wie das Eidgenössische Versicherungsgericht in RKUV 2002 Nr. U 465 S. 437 [Urteil W. vom 18. Juni 2002, U 164/01] schliesslich dargelegt hat, ist die Adäquanz des Kausalzusammenhangs nur dann im Sinne von <ref-ruling> Erw. 2a unter dem Gesichtspunkt einer psychischen Fehlentwicklung nach Unfall zu beurteilen, wenn die psychische Problematik bereits unmittelbar nach dem Unfall eindeutige Dominanz aufweist. Wird die Rechtsprechung gemäss <ref-ruling> Erw. 2a in einem späteren Zeitpunkt angewendet, ist zu prüfen, ob im Verlaufe der ganzen Entwicklung vom Unfall bis zum Beurteilungszeitpunkt die physischen Beschwerden gesamthaft nur eine sehr untergeordnete Rolle gespielt haben und damit ganz in den Hintergrund getreten sind. Nur wenn dies zutrifft, ist die Adäquanz nach der Rechtsprechung zu den psychischen Unfallfolgen (<ref-ruling>) zu beurteilen (Urteil C. vom 19. September 2006 Erw. 4.1, U 60/06). Nach der Rechtsprechung ist für die Beurteilung des adäquaten Kausalzusammenhangs zwischen Gesundheitsschaden und Unfallereignis nicht entscheidend, ob die im Anschluss an ein HWS-Schleudertrauma oder eine äquivalente Verletzung auftretenden Beschwerden medizinisch eher als organischer oder als psychischer Natur bezeichnet werden (<ref-ruling> Erw. 5d/aa). Die Unterscheidung ist jedoch insoweit von Belang, als die Adäquanzbeurteilung nicht nach den für Schleudertraumen und äquivalente Verletzungen der HWS (<ref-ruling> ff.), sondern nach den für psychische Unfallfolgen (<ref-ruling> ff.) geltenden Regeln zu erfolgen hat (Urteil E. vom 30. März 2005 Erw. 6.1, U 426/04). 2.2.2 Tritt im Anschluss an zwei oder mehrere Unfälle eine psychische Fehlentwicklung ein, ist die Adäquanz des Kausalzusammenhangs grundsätzlich für jeden Unfall gesondert gemäss der Rechtsprechung zu den psychischen Unfallfolgen zu beurteilen. Dies gilt insbesondere dann, wenn die Unfälle verschiedene Körperteile betreffen und zu unterschiedlichen Verletzungen führen (RKUV 1996 Nr. U 248 S. 177 Erw. 4b; SVR 2003 UV Nr. 12 S. 36 Erw. 3.2.2 [Urteil E. vom 25. Februar 2003, U 78/02]). Gleiches gilt grundsätzlich betreffend mehrere versicherte Unfälle mit HWS-Schleudertrauma oder äquivalenter Verletzung. Einer nachgewiesenermassen durch einen früheren Unfall verursachten erheblichen Vorschädigung der HWS kann jedoch im Rahmen der Beurteilung der Kriterien gemäss <ref-ruling> Erw. 6a Rechnung getragen werden (SVS 2006 3 S. 23 f. [Urteil S. vom 26. April 2006 Erw. 3.2.2 und 3.3.2, U 39/04]). 2.3 Mit dem Inkrafttreten des ATSG am 1. Januar 2003 hat sich am unfallversicherungsrechtlichen Begriff des natürlichen und adäquaten Kausalzusammenhanges sowie dessen Bedeutung als Voraussetzung für die Leistungspflicht der obligatorischen Unfallversicherung nichts geändert (Urteil K. vom 23. Dezember 2005 Erw. 1.2, U 289/04, mit Hinweisen). Keine materiellrechtliche Änderung beinhaltet auch der redaktionell neu gefasste Unfallbegriff des <ref-law> (RKUV 2004 Nr. U 530 S. 576 [Urteil F. vom 5. Juli 2004, U 123/04]; Urteil N. vom 21. August 2006 Erw. 1.2, U 360/05). Im Rahmen der Prüfung der Adäquanz kommt den in Betracht fallenden Leistungsarten (Heilbehandlung, Taggeld, Invalidenrente, Integritätsentschädigung) keine Massgeblichkeit zu (<ref-ruling> f. Erw. 5d; erwähntes Urteil U 360/05 Erw. 1.2). 2.4 Im Rahmen eines Rückfalls wirkt sich eine Beweislosigkeit hinsichtlich des natürlichen Kausalzusammenhangs zum Nachteil der versicherten Person aus (RKUV 1994 Nr. U 206 S. 328 Erw. 3b). Überdies ist festzuhalten, dass je grösser der zeitliche Abstand zwischen dem Unfall und dem Auftreten der neuen gesundheitlichen Beeinträchtigung ist, desto strengere Anforderungen an den Wahrscheinlichkeitsbeweis des natürlichen Kausalzusammenhanges zu stellen sind (RKUV 1997 Nr. U 275 S. 191 Erw. 1c). Auch im Rahmen der Kausalitätsprüfung bei einem Rückfall gilt die Offizialmaxime (Urteil S. vom 17. Mai 2005 Erw. 2.2, U 13/05). 2.4 Im Rahmen eines Rückfalls wirkt sich eine Beweislosigkeit hinsichtlich des natürlichen Kausalzusammenhangs zum Nachteil der versicherten Person aus (RKUV 1994 Nr. U 206 S. 328 Erw. 3b). Überdies ist festzuhalten, dass je grösser der zeitliche Abstand zwischen dem Unfall und dem Auftreten der neuen gesundheitlichen Beeinträchtigung ist, desto strengere Anforderungen an den Wahrscheinlichkeitsbeweis des natürlichen Kausalzusammenhanges zu stellen sind (RKUV 1997 Nr. U 275 S. 191 Erw. 1c). Auch im Rahmen der Kausalitätsprüfung bei einem Rückfall gilt die Offizialmaxime (Urteil S. vom 17. Mai 2005 Erw. 2.2, U 13/05). 3. 3.1 Am 11. Dezember 2000 schloss Dr. med. T._ die Behandlung wegen des am 27. April 2000 erlittenen Schleudertraumas mit Vorbehalt ab. Am 18. März 2003 gab er der Mobiliar betreffend diesen Unfall an, unter Physiotherapie bestehe ein guter, aber langsamer Heilverlauf. Er habe die Versicherte zum Spezialarzt Dr. med. C._, Rheumatologie FMH, geschickt. 3.2 Im Bericht vom 6. Februar 2002 führte Dr. med. C._ aus, seit dem Auffahrunfall im Frühjahr 2000 habe die Versicherte redzidivierende vertebrogene Beschwerden, weswegen sie immer wieder in Behandlung bei der Physiotherapeutin Frau U._ sei. Anfangs Januar 2002 sei ganz akut und spontan eine Schmerzattacke der ganzen HWS mit Ausstrahlung ins rechte Bein aufgetreten. Im Vordergrund stehe die schmerzhafte HWS-Bewegungseinschränkung und die ausgeprägte muskuläre Verspannung im Schultergürtel. Mit Voltaren und Deanxit sei die Situation wenig besser; Physiotherapie-Serie laufe bereits. Weiter gab er folgende Beurteilung ab: schmerzhafte Bewegungsstörungen der HWS und des cervicothorakalen Übergangs mit ausgeprägter fibromyalgischer Reaktion des Schultergürtels; Diskopathie C5/6; HWS-Fehlhaltung. Die Fortsetzung der Physiotherapie sie hier sicher essenziell. Im Bericht vom 22. Juli 2002 zuhanden der Versicherungen W._ diagnostizierte Dr. med. C._ ein Cervicothorakal-Syndrom, HWS-Fehlhaltung, Diskopathie C5/6 und spondylogene Schultergürteltendomyosen. Verordnet worden seien Physiotherapie und medikamentöse Behandlung. Die letzte Therapieverordnung sei am 13. März 2002 für 6 Behandlungen erfolgt. Der Verlauf der letzten drei Monate sei ihm unbekannt. 3.3 Gemäss dem von Dr. med. G._, Innere Medizin FMH, ausgefüllten Unfallschein war die Versicherte wegen des Unfalls vom 27. April 2000 ab 6. April 2003 zu 50 % arbeitsunfähig. 3.4 Der Neurologe Dr. med. M._, beratender Arzt der Mobiliar, legte im Aktenbericht vom 23. Juli 2003 dar, über die Zeit vom Februar 2002 bis Februar 2003 existiere keine Dokumentation. Der Rheumatologe habe festgestellt, die Versicherte leide an fibromyalgischen Reaktionen des Schultergürtels. Hiezu gehörten auch schmerzhafte HWS-Bewegungsstörungen bis sogar zum Kopfweh vom Spannungstyp. Hier liege eine krankhafte Veranlagung zu Grunde, und es sei nicht überwiegend wahrscheinlich, dass die heutigen Beschwerden auf den Unfall vom 27. April 2000 zurückgingen. 3.5 Der Neurologe Dr. med. J._ diagnostizierte im Bericht vom 16. Januar 2004 einen Status nach HWS-Distorsionstrauma 6/90 und 4/00, eine Angst- und Panikstörung sowie ein mässiges Cervicalsyndrom. Weiter gab er an, aktuell leide die Versicherte immer wieder unter massiven Angst- und Panikattacken. Der Schlaf sei gestört, sie leide an Lustlosigkeit, Erschöpfung, Appetitmangel sowie einem inneren Unruhegefühl. Fussschmerzen infolge eines Fersensporns hinderten sie am Gehen, was ärztlich behandelt werde. Im Nackenbereich leide die Versicherte wechselnd an Schmerzen, selten auch Kopfschmerzen. Häufig bestünden Augenflimmern und gelegentlich Trümmel. Weiter bestünden Darmprobleme bei Reizdarm und ein Myom, weswegen die Versicherte in ärztlicher Behandlung sei. Klinisch neurologisch bestünden im detaillierten Neurostatus keine Auffälligkeiten. Betreffend die HWS legte er dar: Kinn Jugulum Abstand 4/20 cm; druckdolente Nackenstrukturen im mittleren Bereich; Rotation in Mittelstellung rechts 50°, links 55°; Lateralflexion links 35°, rechts 30°; Kopfgelenke gut beweglich. Weiter führte Dr. med. J._ aus, im Vordergrund der Beschwerden stehe jetzt eine ausgeprägte Angst- und Paniksituation, die seit dem ersten Unfall 1996 (recte 1990) bestanden habe und nach dem zweiten Unfall massiv aktiviert worden sei. Weiter finde er auf der somatischen Ebene ein mässig ausgeprägtes Cervicalsyndrom rechtsbetont mit schmerzhaft eingeschränkter Beweglichkeit. Sobald die Situation mit den Angst- und Panikattacken etwas unter Kontrolle sei, könne wieder mit einer geeigneten Therapie für das Cervicalsyndrom (Physiotherapie oder Feldenkrais) begonnen werden. Bis 15. Januar 2004 habe sich unter anxiolytischer medikamentöser Therapie und der Psychotherapie eine deutliche Tendenz zur Stabilisierung gezeigt. 3.6 Der Psychiater Dr. med. H._ legte im Bericht zuhanden der Mobiliar vom 16. Juli 2004 dar, auf Grund seiner Untersuchung im Oktober 2003 habe er eine beeinträchtigende Angststörung mit Panikattacken aber auch Symptomen des Wiedererlebens sowie depressive Äquivalente gefunden. Zusätzlich hätten eine erhebliche Verunsicherung und affektive Labilisierung bestanden. Er beurteile die psychische Störung als psychoreaktiv. Bei der Reaktion spielten die beiden Unfälle eine Rolle, die zumindest subjektiv eindrücklich gewesen seien. Die Reaktion erfolge aber auch auf die Unfallfolgen (Schmerzsyndrom, Verdacht auf kognitive Störungen, Einschränkung der Belastbarkeit und Leistungsfähigkeit, konsekutiv Überforderungssituationen). Diagnostisch sei von einer Panikstörung (ICD-10: F41.0) und einer rezidivierenden depressiven Störung, gegenwärtig leichte Episode (ICD-10: F33.0) auszugehen. Beim Beginn der ambulanten Psychotherapie am 17. November 2003 habe sich die psychische Problematik massiv verstärkt, weshalb zwei Sitzungen pro Woche hätten durchgeführt werden müssen. Im Januar 2004 habe die Frequenz auf eine Wochensitzung reduziert werden können, da eine Beruhigung gelungen sei. Das depressive Syndrom habe sich aufgehellt, die Angstsymptomatik sei nicht mehr so dramatisch, aber nach wie vor vorhanden. Die Indikation für die Weiterführung der ambulanten Psychotherapie sei gegeben, ansonsten eine Verschlechterung drohe. Nach dem Unfall habe nach seinem Wissen keine neuropsychologische Beurteilung stattgefunden. Eine solche sei unabdingbar notwendig, um den Einfluss dieses Ereignisses insbesondere betreffend die Arbeitsfähigkeit abzuschätzen. Im Bericht zuhanden der IV-Stelle vom 16. Juli 2004 stellte Dr. med. H._ folgende Diagnosen: Status nach HWS-Distorsiontrauma 1990 und 2000 mit: chronischem Schmerzsyndrom im Kopf- und Nackenbereich, Verdacht auf neuropsychologische Funktionsstörung, Panikstörung (ICD-10: F41.0), rezidivierende depressive Störung (ICD-10: F33.0). Die Arbeitsfähigkeit könne durch Psychotherapie verbessert werden. Die Arbeitsfähigkeit sei interdisziplinär zu beurteilen; als Entscheidungsgrundlage fehle noch eine neuropsychologische Untersuchung. In der letztinstanzlich aufgelegten Stellungnahme vom 13. September 2005 führte Dr. med. H._ unter anderem aus, entgegen der vorinstanzlichen Duplik der Mobiliar habe er im an sie gerichteten Bericht vom 16. Juli 2004 die Angst- und Panikreaktion nicht auf eine krankhafte Veranlagung zurückgeführt. Weiter sei es bei einem HWS-Distorsionstrauma geradezu die Regel, dass eine klinische neurologische Untersuchung keine Befunde ergebe, die neuropsychologische Untersuchung dann aber trotzdem Defizite erheben könne. Für die Beurteilung der Leistungsfähigkeit bei einem Status nach HWS-Distorsionstrauma mit nachfolgend protrahiertem Verlauf sei eine neuropsychologische Untersuchung ein Muss. 3.7 Das Psychiatrie-Zentrum Y._ diagnostizierte im letztinstanzlich eingereichten Gutachten zuhanden der IV-Stelle vom 13. September 2005 (beruhend auf Untersuchungen vom 26. April sowie 4. und 9. Mai 2005) eine rezidivierende depressive Störung, gegenwärtig mittelgradige Episode mit somatischem Syndrom (ICD-10: F33.11; Dres. med. K._ und G._); Agoraphobie mit Panikstörung (ICD-10: F40.01); Status nach kraniozervikalen Beschleunigungstraumen 1990 und 2000. Im Jahre 2003 sei eine Behandlung der "mittelgradigen reaktiven Depression mit ausgeprägter körperlicher Erschöpfung" beim Psychiater Dr. med. K._ veranlasst worden. Da diese Behandlung in der Wahrnehmung der Versicheren nicht erfolgreich verlaufen sei, werde sie seit November (recte 18. Oktober) 2003 im Institut für Psychotraumatologie Z._ durch Frau lic. phil. L._ und Dr. med. H._ behandelt. Die Versicherte leide seit über 15 Jahren rezidivierend an Symptomen wie Kopf-, Nacken- und Rückenschmerzen, Nackensteife, depressiver Verstimmung, Leistungseinbussen, Schlaf- und Sehstörungen, Geräusch- und Geruchsempfindlichkeit, Schwindel und Übelkeit. Diese Symptome könnten als Folge von Kraniozervikaltraumen auftreten und in ca. 10 % der Fälle chronifizieren. Bei der Versicherten seien die Beschwerden in zeitlichem Zusammenhang mit den beiden Schleudertraumata sowie den Traumatisierungen im vergangenen Jahr durch den Unfall des Sohnes und den Herzinfarkt des Ehemannes aufgetreten. Ein kausaler Zusammenhang der Beschwerden und den Traumatisierungen sei als wahrscheinlich anzunehmen. Psychisch imponiere derzeit eine mittelgradige Episode mit somatischem Syndrom einer rezidivierenden depressiven Störung, die durch die potentiell lebensbedrohlichen Ereignisse des Unfalls des Sohnes im Herbst 2004 (Fahrradunfall mit Schädelhirntrauma) und des Herzinfarkts des Ehemannes 2005 zusätzlich verstärkt worden sei. Die Symptome der darüber hinaus diagnostizierten Agoraphobie seien für die Beurteilung der Arbeitsunfähigkeit ohne Belang. Die Einschränkung der Arbeitsfähigkeit werde bewirkt durch Konzentrationsstörungen, Gedankenkreisen, Durchschlafstörung, affektive Labilität, herabgesetzte Stimmungslage, Insuffizienzgefühle sowie erhebliche Zukunfts- und Existenzängste. Diese seien Symptome der Panikstörung und der mittelgradigen depressiven Reaktion. Zusammenfassend werde auf Grund des aktuellen Beschwerdebildes von einer Arbeitsunfähigkeit von 70 % ausgegangen. Inwieweit sich diese nach Verarbeitung der neu hinzugekommenen retraumatisierenden Ereignisse (Unfall des Sohnes, Herzinfarkt des Ehemannes) noch verändern werde, müsse abgewartet werden. Es müsse mit einer langfristigen partiellen Arbeitsunfähigkeit gerechnet werden. Eine mittel- bis langfristig vollständige Wiederherstellung der Arbeitsfähigkeit werde prognostisch als wenig wahrscheinlich erachtet. Die Versicherte behandle die Beschwerden mit Körpertherapien (Feldenkrais, Atemtherapie, Gymnastik, Krafttraining), Gesprächspsychotherapie und Psychopharmakatherapie in ambulantem Rahmen. Sie unterziehe sich dabei aktuell einer adäquaten Therapie. Allenfalls könnte ein stationärer psychiatrischer Behandlungsversuch zu einer weiteren Verbesserung des psychischen Zustandes führen. Dr. med. K._, behandelnder Psychiater von April bis Oktober 2003, habe die Versicherte in jener Zeit zu 100 % als arbeitsunfähig erachtet. Dr. med. H._, der die Versicherte aktuell behandle, habe zum Grad der Arbeitsfähigkeit im IV-Bericht vom 12. Mai 2004 nicht Stellung genommen. Aus der aktuellen Arbeitsfähigkeit von 30 % und den Angaben der Versicherten schlössen sie auf eine positive Wirkung der Therapie bei Dr. med. H._, zumal trotz neu hinzugekommener traumatisierender Ereignisse im vergangenen Jahr die 30%ige Arbeitsfähigkeit habe beibehalten werden können. Separat beurteilt werden müsse die Einschränkung der Arbeitsfähigkeit auf Grund des körperlichen Gesundheitsschadens, welche durch die Distorsionstraumen verursacht worden sei. In den ihnen zur Verfügung gestellten IV-Arztberichten der Dres. med. J._ und G._ nach dem zweiten Distorsionstrauma werde unter somatischen Gesichtspunkten von einer Arbeitsfähigkeit von 25 % bis 30 % in einer behinderungsangepassten Tätigkeit ausgegangen. Diese somatischen Gesichtspunkte könnten sie nicht weiter würdigen. 3.7 Das Psychiatrie-Zentrum Y._ diagnostizierte im letztinstanzlich eingereichten Gutachten zuhanden der IV-Stelle vom 13. September 2005 (beruhend auf Untersuchungen vom 26. April sowie 4. und 9. Mai 2005) eine rezidivierende depressive Störung, gegenwärtig mittelgradige Episode mit somatischem Syndrom (ICD-10: F33.11; Dres. med. K._ und G._); Agoraphobie mit Panikstörung (ICD-10: F40.01); Status nach kraniozervikalen Beschleunigungstraumen 1990 und 2000. Im Jahre 2003 sei eine Behandlung der "mittelgradigen reaktiven Depression mit ausgeprägter körperlicher Erschöpfung" beim Psychiater Dr. med. K._ veranlasst worden. Da diese Behandlung in der Wahrnehmung der Versicheren nicht erfolgreich verlaufen sei, werde sie seit November (recte 18. Oktober) 2003 im Institut für Psychotraumatologie Z._ durch Frau lic. phil. L._ und Dr. med. H._ behandelt. Die Versicherte leide seit über 15 Jahren rezidivierend an Symptomen wie Kopf-, Nacken- und Rückenschmerzen, Nackensteife, depressiver Verstimmung, Leistungseinbussen, Schlaf- und Sehstörungen, Geräusch- und Geruchsempfindlichkeit, Schwindel und Übelkeit. Diese Symptome könnten als Folge von Kraniozervikaltraumen auftreten und in ca. 10 % der Fälle chronifizieren. Bei der Versicherten seien die Beschwerden in zeitlichem Zusammenhang mit den beiden Schleudertraumata sowie den Traumatisierungen im vergangenen Jahr durch den Unfall des Sohnes und den Herzinfarkt des Ehemannes aufgetreten. Ein kausaler Zusammenhang der Beschwerden und den Traumatisierungen sei als wahrscheinlich anzunehmen. Psychisch imponiere derzeit eine mittelgradige Episode mit somatischem Syndrom einer rezidivierenden depressiven Störung, die durch die potentiell lebensbedrohlichen Ereignisse des Unfalls des Sohnes im Herbst 2004 (Fahrradunfall mit Schädelhirntrauma) und des Herzinfarkts des Ehemannes 2005 zusätzlich verstärkt worden sei. Die Symptome der darüber hinaus diagnostizierten Agoraphobie seien für die Beurteilung der Arbeitsunfähigkeit ohne Belang. Die Einschränkung der Arbeitsfähigkeit werde bewirkt durch Konzentrationsstörungen, Gedankenkreisen, Durchschlafstörung, affektive Labilität, herabgesetzte Stimmungslage, Insuffizienzgefühle sowie erhebliche Zukunfts- und Existenzängste. Diese seien Symptome der Panikstörung und der mittelgradigen depressiven Reaktion. Zusammenfassend werde auf Grund des aktuellen Beschwerdebildes von einer Arbeitsunfähigkeit von 70 % ausgegangen. Inwieweit sich diese nach Verarbeitung der neu hinzugekommenen retraumatisierenden Ereignisse (Unfall des Sohnes, Herzinfarkt des Ehemannes) noch verändern werde, müsse abgewartet werden. Es müsse mit einer langfristigen partiellen Arbeitsunfähigkeit gerechnet werden. Eine mittel- bis langfristig vollständige Wiederherstellung der Arbeitsfähigkeit werde prognostisch als wenig wahrscheinlich erachtet. Die Versicherte behandle die Beschwerden mit Körpertherapien (Feldenkrais, Atemtherapie, Gymnastik, Krafttraining), Gesprächspsychotherapie und Psychopharmakatherapie in ambulantem Rahmen. Sie unterziehe sich dabei aktuell einer adäquaten Therapie. Allenfalls könnte ein stationärer psychiatrischer Behandlungsversuch zu einer weiteren Verbesserung des psychischen Zustandes führen. Dr. med. K._, behandelnder Psychiater von April bis Oktober 2003, habe die Versicherte in jener Zeit zu 100 % als arbeitsunfähig erachtet. Dr. med. H._, der die Versicherte aktuell behandle, habe zum Grad der Arbeitsfähigkeit im IV-Bericht vom 12. Mai 2004 nicht Stellung genommen. Aus der aktuellen Arbeitsfähigkeit von 30 % und den Angaben der Versicherten schlössen sie auf eine positive Wirkung der Therapie bei Dr. med. H._, zumal trotz neu hinzugekommener traumatisierender Ereignisse im vergangenen Jahr die 30%ige Arbeitsfähigkeit habe beibehalten werden können. Separat beurteilt werden müsse die Einschränkung der Arbeitsfähigkeit auf Grund des körperlichen Gesundheitsschadens, welche durch die Distorsionstraumen verursacht worden sei. In den ihnen zur Verfügung gestellten IV-Arztberichten der Dres. med. J._ und G._ nach dem zweiten Distorsionstrauma werde unter somatischen Gesichtspunkten von einer Arbeitsfähigkeit von 25 % bis 30 % in einer behinderungsangepassten Tätigkeit ausgegangen. Diese somatischen Gesichtspunkte könnten sie nicht weiter würdigen. 4. 4.1 Die Vorinstanz hat - noch in Unkenntnis des soeben (Erw. 3.7) erwähnten Gutachtens - erwogen, die Frage, ob die aktuellen Beschwerden der Versicherten zum Autounfall vom 27. April 2000 natürlich kausal seien, werde in den Arztberichten nicht rechtsgenüglich beantwortet. Dies könne indessen ebenso offen bleiben wie die Frage, ob die Versicherte eine HWS-Distorsion erlitten habe. Entsprechende Beeinträchtigungen seien nämlich im Vergleich zur psychischen Problematik (massive Angst- und Panikstörung sowie depressive Störung) in einem solchen Mass in den Hintergrund getreten, dass die Adäquanzbeurteilung nach der für psychische Unfallfolgen geltenden Rechtsprechung vorzunehmen sei. Der Unfall vom 27. April 2000 sei als mittelschwer zu qualifizieren. Von den sieben Adäquanzkriterien seien höchstens zwei, nämlich besonders dramatische Begleitumstände und besondere Eindrücklichkeit des Unfalls sowie körperliche Dauerschmerzen, zu bejahen. Da sie nicht in besonders ausgeprägter Weise erfüllt seien, sei die Adäquanz zu verneinen. 4.2 Die Versicherte macht im Wesentlichen geltend, die Adäquanz sei nach der Schleudertraumapraxis zu beurteilen, da sie am 27. April 2000 eine schleudertraumaähnliche HWS-Verletzung erlitten habe. Vom 25. Juni 2001 bis 16. Mai 2003 sei sie wegen der daraus resultierenden Beschwerden in Behandlung gewesen, womit sich die Vorinstanz gar nicht befasst habe. Weiter sei eine neuropsychologische Begutachtung durchzuführen, wie dies der Psychiater Dr. med. H._ in den beiden Berichten vom 16. Juli 2004 verlangt habe. Gesamthaft sei die Sache nicht spruchreif, wobei die Mobiliar die Untersuchungsmaxime verletzt habe. 4.2 Die Versicherte macht im Wesentlichen geltend, die Adäquanz sei nach der Schleudertraumapraxis zu beurteilen, da sie am 27. April 2000 eine schleudertraumaähnliche HWS-Verletzung erlitten habe. Vom 25. Juni 2001 bis 16. Mai 2003 sei sie wegen der daraus resultierenden Beschwerden in Behandlung gewesen, womit sich die Vorinstanz gar nicht befasst habe. Weiter sei eine neuropsychologische Begutachtung durchzuführen, wie dies der Psychiater Dr. med. H._ in den beiden Berichten vom 16. Juli 2004 verlangt habe. Gesamthaft sei die Sache nicht spruchreif, wobei die Mobiliar die Untersuchungsmaxime verletzt habe. 5. Auch wenn die Untersuchungen im Rahmen des Gutachtens des Psychiatrie-Zentrums Y._ vom 13. September 2005 (Erw. 3.7 hievor) rund 4 1⁄2 Monate nach dem massgebenden Zeitpunkt des Einspracheentscheides vom 15. Dezember 2004 (<ref-ruling> Erw. 1) erfolgten, ist das Gutachten - wie die folgenden Erwägungen zeigen - zusammen mit den übrigen Arztberichten geeignet, die Beurteilung bezogen auf diesen Zeitpunkt zu beeinflussen (<ref-ruling> Erw. 1b, 99 V 102, je mit Hinweisen). Es ist demnach zu berücksichtigen. 5. Auch wenn die Untersuchungen im Rahmen des Gutachtens des Psychiatrie-Zentrums Y._ vom 13. September 2005 (Erw. 3.7 hievor) rund 4 1⁄2 Monate nach dem massgebenden Zeitpunkt des Einspracheentscheides vom 15. Dezember 2004 (<ref-ruling> Erw. 1) erfolgten, ist das Gutachten - wie die folgenden Erwägungen zeigen - zusammen mit den übrigen Arztberichten geeignet, die Beurteilung bezogen auf diesen Zeitpunkt zu beeinflussen (<ref-ruling> Erw. 1b, 99 V 102, je mit Hinweisen). Es ist demnach zu berücksichtigen. 6. 6.1 Gemäss dem Zeugnis des Dr. med. T._ vom 9. Mai 2000 erlitt die Versicherte am 27. April 2000 ein leichtes Schleudertrauma; die Beweglichkeit der HWS sei leicht eingeschränkt gewesen. Im HWS-Zusatzfragebogen der Mobiliar diagnostizierte er am 26. Mai 2000 eine HWS-Distorsion. Weiter gab er an, die Versicherte habe nach dem Unfall und bei der 1. Konsultation am 28. April 2000 an wenig Schwindel, an Spontanschmerzen im Kopf okzipital und im Nacken rechts und links sowie an leichter Bewegungseinschränkung der HWS gelitten. Vor diesem Unfall sei sie bezüglich der HWS voll leistungsfähig und beschwerdefrei gewesen. 6.2 Nach dem Gesagten trat innerhalb der von der Rechtsprechung anerkannten Latenzzeit von höchstens 72 Stunden (RKUV 2000 Nr. U 359 S. 29 f.; Urteil S. vom 27. April 2006 Erw. 4.1.1, U 393/05) das für ein HWS-Schleudertrauma bzw. eine HWS-Distorsion typische Beschwerdebild mit einer Häufung von Beschwerden auf (vgl. <ref-ruling> Erw. 4b). Von einer HWS-Distorsion gingen auch der Neurologe Dr. med. J._, der Psychiater Dr. med. H._ und das Psychiatrie-Zentrum Y._ (Erw. 3.5-3.7 hievor) aus. Damit ist mit dem Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit erstellt, dass die Beschwerdeführerin am 27. April 2000 eine solche Verletzung erlitten hat. Die Mobiliar ist denn auch im Einspracheentscheid davon ausgegangen, dass die Versicherte auf Grund der nach dem Unfall festgestellten Beschwerden ein geringes Schleudertrauma erlitten habe. Damit ist mit dem Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit erstellt, dass die Beschwerdeführerin am 27. April 2000 eine solche Verletzung erlitten hat. Die Mobiliar ist denn auch im Einspracheentscheid davon ausgegangen, dass die Versicherte auf Grund der nach dem Unfall festgestellten Beschwerden ein geringes Schleudertrauma erlitten habe. Damit ist mit dem Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit erstellt, dass die Beschwerdeführerin am 27. April 2000 eine solche Verletzung erlitten hat. Die Mobiliar ist denn auch im Einspracheentscheid davon ausgegangen, dass die Versicherte auf Grund der nach dem Unfall festgestellten Beschwerden ein geringes Schleudertrauma erlitten habe. 7.1 7.1.1 Der Neurologe Dr. med. J._ führte am 16. Januar 2004 aus, im Vordergrund der Beschwerden stehe jetzt eine ausgeprägte Angst- und Paniksituation, die seit dem ersten Unfall bestanden habe und nach dem zweiten Unfall massiv aktiviert worden sei. Weiter finde er auf der somatischen Ebene ein mässig ausgeprägtes Cervicalsyndrom rechtsbetont mit schmerzhaft eingeschränkter Beweglichkeit (Erw. 3.5 hievor). Aus den beiden Berichten des Dr. med. H._ zuhanden der Mobiliar und der IV-Stelle vom 16. Juli 2004 und dem zuhanden der IV-Stelle erstellten Gutachten des Psychiatrie-Zentrums Y._ vom 13. September 2005 ergibt sich, dass die Versicherte an einem psychischen Gesundheitsschaden leidet und deswegen seit April 2003 in psychiatrischer Behandlung ist (Erw. 3.6 f. hievor). 7.1.2 Im Gutachten des Psychiatrie-Zentrums Y._ vom 13. September 2005 wurde weiter ausgeführt, aus psychiatrischer Sicht bestehe eine Arbeitsfähigkeit von 30 %, was auf die positive Wirkung der beim Psychiater Dr. med. H._ seit November (recte Oktober) 2003 durchgeführten Behandlung zurückzuführen sei. Weiter wurde in der Expertise dargelegt, in den ihnen zur Verfügung gestellten IV-Arztberichten der Dres. med. J._ und G._ werde unter somatischen Gesichtspunkten von einer Arbeitsfähigkeit von 25 % bis 30 % in einer behinderungsangepassten Tätigkeit ausgegangen. Diese somatischen Gesichtspunkte könnten sie nicht weiter würdigen (Erw. 3.7 hievor). Aus diesen Darlegungen im Gutachten scheint sich e contrario zu ergeben, dass die somatisch verursachte Arbeitsunfähigkeit gleich oder sogar höher ist als die psychisch bedingte. Festzuhalten ist weiter, dass das Gutachten unter anderem auf folgende Berichte als Beurteilungsgrundlage verwies: des Psychiaters Dr. med. K._ vom 6. September 2003, des Gastroenterologen Dr. med. E._ vom 15. August 2003, des Internisten Dr. med. G._ vom 29. Mai 2004 (zuhanden der IV-Stelle) und des Neurologen Dr. med. J._ vom 12. Juni 2004 (zuhanden der IV-Stelle). Weiter erwähnte das Gutachten einen IV-Arztbericht des Dr. med. H._ vom 12. Mai 2004. Alle diese Arztberichte befinden sich indessen nicht bei den Akten der Mobiliar. Von Dr. med. G._ liegt nur der ab 6. März 2003 bis 27. Mai 2004 ausgefüllte Unfallschein (Erw. 3.3. hievor) und von Dr. med. J._ nur der Bericht zuhanden der Mobiliar vom 16. Januar 2004 auf (Erw. 3.5 hievor). Es fehlen mithin insbesondere die IV-Berichte der Dres. med. G._ vom 29. Mai 2004 und J._ vom 12. Juni 2004, gemäss welchen laut dem Gutachten vom 13. September 2005 die somatisch bedingte Arbeitsunfähigkeit gleich gross oder sogar höher sein soll als die psychisch bedingte. 7.2 Die Mobiliar und die Vorinstanz fällten ihren Entscheid mithin ohne Kenntnis wichtiger Vorakten (Anamnese; <ref-ruling> Erw. 3a). Sie wussten auf Grund des bei den UV-Akten liegenden Berichts des Dr. med. H._ zuhanden der IV-Stelle vom 16. Juli 2004, dass das IV-Verfahren im Gange war. Sie hätten demnach die IV-Akten beiziehen sollen, zumal auch im Rahmen der Kausalitätsprüfung bei einem Rückfall die Offizialmaxime gilt (Urteil S. vom 17. Mai 2005 Erw. 2.2, U 13/05). 7.2 Die Mobiliar und die Vorinstanz fällten ihren Entscheid mithin ohne Kenntnis wichtiger Vorakten (Anamnese; <ref-ruling> Erw. 3a). Sie wussten auf Grund des bei den UV-Akten liegenden Berichts des Dr. med. H._ zuhanden der IV-Stelle vom 16. Juli 2004, dass das IV-Verfahren im Gange war. Sie hätten demnach die IV-Akten beiziehen sollen, zumal auch im Rahmen der Kausalitätsprüfung bei einem Rückfall die Offizialmaxime gilt (Urteil S. vom 17. Mai 2005 Erw. 2.2, U 13/05). 7.2 Die Mobiliar und die Vorinstanz fällten ihren Entscheid mithin ohne Kenntnis wichtiger Vorakten (Anamnese; <ref-ruling> Erw. 3a). Sie wussten auf Grund des bei den UV-Akten liegenden Berichts des Dr. med. H._ zuhanden der IV-Stelle vom 16. Juli 2004, dass das IV-Verfahren im Gange war. Sie hätten demnach die IV-Akten beiziehen sollen, zumal auch im Rahmen der Kausalitätsprüfung bei einem Rückfall die Offizialmaxime gilt (Urteil S. vom 17. Mai 2005 Erw. 2.2, U 13/05). 8.1 8.1.1 Ohne die fehlenden Arztberichte kann nicht rechtsgenüglich beurteilt werden, ob bis zum Beurteilungszeitpunkt (15. Dezember 2004) die Folgen des am 27. April 2000 erlittenen HWS-Distorsionstraumas im Vergleich zur psychischen Problematik ganz in den Hintergrund getreten sind (Erw. 2.2.1 hievor). Die Mobiliar hat diese Arztberichte bzw. die IV-Akten beizuziehen und die Frage der somatisch bedingten Arbeits(un)fähigkeit zu klären. Weiter hat sie zu prüfen, ob zwischen den geklagten Beschwerden und dem Unfall vom 27. April 2000 ein natürlicher Kausalzusammenhang besteht (vgl. auch Urteil F. vom 16. Oktober 2006 Erw. 4.2.2, U 459/05), wobei es diesbezüglich genügt, dass der Unfall lediglich eine Teilursache oder eine mittelbare Ursache der Beschwerden ist (<ref-ruling> Erw. 3.1, 121 V 329 Erw. 2a; nicht publizierte Erw. 3a des Urteils <ref-ruling>). Erst nach dieser Prüfung kann beurteilt werden, ob ein Rückfall oder eine seit dem Unfall ununterbrochen andauernde Beeinträchtigung vorliegt, was Auswirkungen auf die Beweislast (Erw. 2.4 hievor) hat sowie auf die Frage, für welchen Zeitraum zu prüfen ist, ob die psychischen Beschwerden dominieren. 8.1.2 Ob die Leiden adäquat kausale Unfallfolgen sind, ist - falls der natürliche Kausalzusammenhang auf Grund der ergänzenden medizinischen Abklärungen zu bejahen ist - erst nach Abschluss des allenfalls unfallbedingt noch erforderlichen, normalen Heilungsprozesses zu prüfen (in HAVE 2004 S. 119 zusammengefasstes Urteil K. vom 11. Februar 2004, U 246/03; vgl. auch erwähntes Urteil U 360/05 Erw. 3.4). Im Rahmen der Adäquanzprüfung wird die Mobiliar zu der in Erw. 2.2.2 hievor angeführten Rechtsprechung Stellung zu nehmen haben. 8.1.3 Falls die ergänzenden Abklärungen ergeben, dass auf den Unfall vom 27. April 2000 zurückzuführende Defizite vorliegen, die sich einer organisch fassbaren gesundheitlichen Beeinträchtigung zuordnen lassen, würden sich der natürliche und der adäquate Kausalzusammenhang rechtsprechungsgemäss weitgehend decken (<ref-ruling> Erw. 5b/bb mit Hinweisen; erwähntes Urteil U 360/05 Erw. 3.4). 8.2 Unter den gegebenen Umständen kann der Einschätzung des Dr. med. M._ vom 23. Juli 2003 (Erw. 3.4 hievor) für sich allein nicht gefolgt werden, da er die Versicherte nicht selber untersucht hat und die Beweisanforderungen an einen Aktenbericht nicht erfüllt sind (vgl. auch Urteil F. vom 16. Oktober 2006 Erw. 5.1, U 459/05, mit Hinweisen). Unrichtig ist zudem seine Aussage, für die Zeit von Februar 2002 bis Februar 2003 existiere keine Dokumentation (vgl. Erw. 3.2 hievor). 8.2 Unter den gegebenen Umständen kann der Einschätzung des Dr. med. M._ vom 23. Juli 2003 (Erw. 3.4 hievor) für sich allein nicht gefolgt werden, da er die Versicherte nicht selber untersucht hat und die Beweisanforderungen an einen Aktenbericht nicht erfüllt sind (vgl. auch Urteil F. vom 16. Oktober 2006 Erw. 5.1, U 459/05, mit Hinweisen). Unrichtig ist zudem seine Aussage, für die Zeit von Februar 2002 bis Februar 2003 existiere keine Dokumentation (vgl. Erw. 3.2 hievor). 9. Im Hinblick auf das weitere Vorgehen ist zudem Folgendes festzuhalten: 9. Im Hinblick auf das weitere Vorgehen ist zudem Folgendes festzuhalten: 9.1 9.1.1 Die Vorinstanz hat den Unfall vom 27. April 2000 als mittelschwer qualifiziert. Die Mobiliar macht geltend, es sei von einem leichten Unfall auszugehen. 9.1.2 Im Unfallaufnahmeprotokoll vom 27. April 2000 legte die herbeigerufene Kantonspolizei zum Unfallhergang dar, N._ sei von A._ Richtung B._ gefahren. Da er zu schnell gewesen sei, habe er nicht rechtzeitig anhalten können, um dem von rechts kommenden Fahrzeug, in dem die Versicherte als Beifahrerin gesessen sei, den Vortritt zu gewähren. Durch ein Ausweichmanöver nach links habe er eine Frontalkollision verhindern können. An beiden Fahrzeugen sei Sachschaden entstanden. N._ sei unverletzt gewesen, die Versicherte und ihr Ehemann seien leicht verletzt worden. Im Polizeirapport vom 3. Mai 2000 wurde ausgeführt, die Beteiligten hätten am Unfallort auf das Eintreffen der Polizei gewartet. Da der Beteiligte und seine Beifahrerin über Schmerzen im Bereich der HWS geklagt hätten, seien sie durch eine Drittperson umgehend zu einem Arzt gefahren worden. Beide Fahrzeuge hätten Totalschaden erlitten. Nach dem Gesagten zogen sich die Unfallbeteiligten keine äusseren Verletzungen zu. Das Fahrzeug, in dem die Versicherte sass, erlitt einen Frontschaden, wobei der Vorbau verschoben wurde; beide Türen vorn, das Dach, der Motor und das Getriebe waren in Ordnung (vgl. beiliegende Fotos sowie den Bericht des Fahrzeugexpertendienstes der Versicherung Q._ vom 3. Mai 2000). Dass das Fahrzeug Totalschaden erlitt, belegt keinen besonders schweren Aufprall, sondern ist auf den geringen Zeitwert des fünfjährigen Fahrzeugs zurückzuführen, weshalb sich eine Reparatur nicht mehr lohnte (vgl. auch Urteil K. vom 11. Februar 2004 Erw. 5.3, U 97/03). 9.1.3 Unter den gegebenen Umständen ist der Unfall vom 27. April 2000 insgesamt als mittelschwer zu qualifizieren. Um einen mittelschweren Unfall im Grenzbereich zu den schweren Unfällen oder gar einen schweren Unfall handelt es sich nicht (vgl. auch Urteile M. vom 21. April 2006 Erw. 4.1, U 51/05, und B. vom 22. Juli 2004 Erw. 5.1, U 317/03). Damit die Adäquanz des Kausalzusammenhangs organisch nicht nachweisbarer Unfallfolgen bejaht werden kann, muss ein einzelnes der in die Beurteilung einzubeziehenden sieben Kriterien in besonders ausgeprägter Weise erfüllt sein oder die zu berücksichtigenden Kriterien müssen in gehäufter oder auffallender Weise gegeben sein (<ref-ruling> f. Erw. 6c/aa und bb, 117 V 367 f. Erw. 6a und b; Urteil E. vom 30. März 2005 Erw. 7.1, U 426/04, mit Hinweis). Damit die Adäquanz des Kausalzusammenhangs organisch nicht nachweisbarer Unfallfolgen bejaht werden kann, muss ein einzelnes der in die Beurteilung einzubeziehenden sieben Kriterien in besonders ausgeprägter Weise erfüllt sein oder die zu berücksichtigenden Kriterien müssen in gehäufter oder auffallender Weise gegeben sein (<ref-ruling> f. Erw. 6c/aa und bb, 117 V 367 f. Erw. 6a und b; Urteil E. vom 30. März 2005 Erw. 7.1, U 426/04, mit Hinweis). 9.2 9.2.1 Die Vorinstanz hat erwogen, der Unfall vom 27. April 2000 habe sich nicht unter besonderes dramatischen Begleitumständen ereignet; eine nachgerade besondere Eindrücklichkeit sei ebenfalls nicht ersichtlich. Ob Begleitumstände vorhanden gewesen seien, die objektiv geeignet gewesen seien, zu einer psychischen Beeinträchtigung zu führen, hänge vom Gewicht ab, dass der Staubentwicklung, welche die Versicherte als Zeichen für ein ausgebrochenes Feuer interpretiert habe, zugemessen werde. Dies rechtfertige es, das Kriterium als erfüllt anzusehen, wenn auch nicht in ausgeprägter Weise. 9.2.2 Das subjektive Empfinden bzw. Angstgefühl der versicherten Person fällt bei der Beurteilung der Unfallschwere ausser Betracht, da nicht das Unfallerlebnis, sondern das objektivierte Unfallereignis massgebend ist (erwähntes U 426/04 Erw. 7.2.1, mit Hinweisen). Der Unfall hat sich auf Grund der Aktenlage objektiv betrachtet nicht unter besonders dramatischen Begleitumständen ereignet und war auch nicht von besonderer Eindrücklichkeit. Hieran ändert nichts, dass die Autotür auf der Seite der Beschwerdeführerin blockiert war und sie die durch die Airbagexplosion ausgelöste Staubwolke als drohenden Brand interpretierte und in Panik geriet. Gleiches gilt für den Umstand, dass die beiden Fahrzeuge Totalschaden erlitten (vgl. auch erwähntes U 426/04 Erw. 7.2.1). 9.3 Ob die übrigen Adäquanzkriterien erfüllt sind, kann hinreichend erst nach dem Ergebnis der ergänzenden Abklärungen beurteilt werden (Erw. 8 hievor). 9.3 Ob die übrigen Adäquanzkriterien erfüllt sind, kann hinreichend erst nach dem Ergebnis der ergänzenden Abklärungen beurteilt werden (Erw. 8 hievor). 10. Das Verfahren ist kostenlos (Art. 134 OG). Entsprechend dem Verfahrensausgang hat die obsiegende Beschwerdeführerin Anspruch auf eine Parteientschädigung zu Lasten der Mobiliar (Art. 159 Abs. 1 und 2 in Verbindung mit Art. 135 OG). Der Umstand, dass die Sache an die Mobiliar und nicht, wie beantragt, an die Vorinstanz zurückgewiesen wird, rechtfertigt keine Reduktion der Parteientschädigung.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: 1. In teilweiser Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde werden der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 6. September 2005 und der Einspracheentscheid vom 15. Dezember 2004 aufgehoben und es wird die Sache an die Beschwerdegegnerin zurückgewiesen, damit sie, nach erfolgter Abklärung im Sinne der Erwägungen, über den Leistungsanspruch neu verfüge. 1. In teilweiser Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde werden der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 6. September 2005 und der Einspracheentscheid vom 15. Dezember 2004 aufgehoben und es wird die Sache an die Beschwerdegegnerin zurückgewiesen, damit sie, nach erfolgter Abklärung im Sinne der Erwägungen, über den Leistungsanspruch neu verfüge. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Die Beschwerdegegnerin hat der Beschwerdeführerin für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 2500.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen. 3. Die Beschwerdegegnerin hat der Beschwerdeführerin für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 2500.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen. 4. Das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich wird über eine Parteientschädigung für das kantonale Verfahren entsprechend dem Ausgang des letztinstanzlichen Prozesses zu befinden haben. 4. Das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich wird über eine Parteientschädigung für das kantonale Verfahren entsprechend dem Ausgang des letztinstanzlichen Prozesses zu befinden haben. 5. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Gesundheit zugestellt. Luzern, 20. Dezember 2006 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber:
CH_BGer_016
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2,008
fr
Faits: A. Le 20 mai 1998, la Société X._ SA et la Société Y._ SA ont fait paraître dans «Le Temps» une annonce pour la mise en location, dès le 1er septembre 1998, d'un magasin de 143 m2 situé à la rue ..., à Lausanne. Par courrier du 26 mai 1998, B._, au nom de la société V._ Sàrl active dans le domaine du textile et des accessoires de mode, a fait connaître à la régie représentant les copropriétaires son intérêt pour la location d'une «surface de 50 à 200 m2 pour y installer une boutique.» A la suite de divers entretiens, la régie a adressé à B._ une lettre datée du 6 juillet 1998, confirmant notamment que «la Société propriétaire accept[ait] de [lui] louer la surface de 143 m2 au rez-de-chaussée de l'immeuble précité, à l'usage de Boutique.» Par contrat du 26 août 1998, les deux sociétés immobilières ont remis à bail les locaux susmentionnés à A._ Sàrl (en formation), B._ et C._ dès le 1er septembre 1998 pour un loyer mensuel brut de 6'107 fr. Selon le bail, l'objet - loué à l'usage d'une boutique de textiles et de prêt-à-porter - est situé au rez-de-chaussée et comprend «vitrines & magasin / local commercial & un groupe w.c. & deux locaux au sous-sol»; la surface approximative figurant dans le contrat est de 143 m2. Le chiffre 5.3 du bail précise que «l'état des locaux, que le locataire déclare connaître parfaitement, est défini par lettre de [la régie] du 6 juillet 1998.» Une clause du contrat donne la possibilité aux locataires de résilier le bail pour le 30 septembre 2000 et pour le 30 septembre 2001, moyennant un avis signifié au moins six mois à l'avance. B._ et C._ sont les deux associés gérants de A._ Sàrl. A une date indéterminée mais avant la signature du bail, B._ avait visité les locaux. En septembre 1998, C._ a constitué la garantie de 18'000 fr. stipulée dans le bail. Par courrier du 19 octobre 1998 à l'en-tête de A._ Sàrl, B._ et C._ ont demandé à la régie les dimensions exactes du magasin du rez-de-chaussée et des deux locaux situés au sous-sol, les plans en leur possession n'étant pas suffisamment précis sur ce point. La gérance a répondu aux locataires que les superficies relevées étaient de 81 m2 pour le rez-de-chaussée et de 60 m2 pour les deux locaux du sous-sol. Par lettre du 2 décembre 1998, A._ Sàrl a demandé à la régie que le loyer mensuel soit réduit à 3'935 fr.48. Elle faisait valoir notamment que le rez-de-chaussée s'étendait en réalité sur 81 m2, alors que la lettre du 6 juillet 1998 faisait état d'une surface de 143 m2 à ce niveau et que l'annonce parue dans le journal, en mentionnant une surface de 143 m2, se référait implicitement à la surface de vente ou surface commerciale. Les bailleresses ne sont pas entrées en matière. B. Après l'échec d'une tentative de conciliation devant la commission idoine, les locataires ont ouvert action contre les bailleresses le 6 juin 1999 devant le Tribunal des baux du canton de Vaud. La demande tendait principalement à la réduction du loyer mensuel à 3'420 fr. et à l'octroi de dommages-intérêts pour manque à gagner sur le chiffre d'affaires de la boutique. Le 3 août 1999, les locataires ont résilié le bail de manière anticipée pour le 31 août 1999. A cette date, ils ont cessé d'exploiter la boutique et de payer le loyer. Les locaux ont été reloués à partir du 1er mai 2000. Par la suite, les locataires ont modifié et complété leurs conclusions. Dans leur dernier état, celles-ci tendaient essentiellement à ce que le bail soit déclaré nul ou, subsidiairement, valablement résilié pour le 31 août 1999 et à ce que les bailleresses soient condamnées solidairement à payer aux locataires le montant total de 201'018 fr.48 plus intérêts, englobant la perte de gain, la perte sur investissements et les parts de loyer payées en trop. De leur côté, les bailleresses ont pris contre les locataires des conclusions en paiement d'un montant s'élevant en dernier lieu à 48'856 fr. plus intérêts, ce qui représente les loyers impayés de septembre 1999 à avril 2000. Le Tribunal des baux a ordonné une expertise portant notamment sur les dimensions de l'objet loué. Selon le rapport de M._, la surface totale du rez-de-chaussée est de 93 m2, y compris la vitrine de 6 m2, et celle du sous-sol est de 49,5 m2. Par ailleurs, le tribunal a procédé à une inspection locale qui lui a permis de constater que la surface du rez-de-chaussée paraissait manifestement inférieure à 143 m2. Par jugement du 4 juillet 2006, le Tribunal des baux a rejeté toutes les conclusions prises par les locataires sauf celle tendant à la libération de la garantie de loyer; il a condamné les locataires solidairement à payer aux bailleresses la somme de 48'856 fr. plus intérêts à 5 % dès le 1er janvier 2000. A._ Sàrl, B._ et C._ ont interjeté un recours en réforme cantonal contre cette décision. Par arrêt du 6 août 2007, la Chambre des recours du Tribunal cantonal du canton de Vaud a rejeté ce recours et confirmé le jugement attaqué. A l'instar du Tribunal des baux, elle a jugé que l'erreur invoquée par les locataires n'était pas essentielle et que la chose louée n'était pas affectée d'un défaut. C. A._ Sàrl, B._ et C._ forment, dans le même acte, un recours en matière civile et un recours constitutionnel subsidiaire. Principalement, ils demandent la réforme de l'arrêt cantonal en ce sens que les conclusions qu'ils ont prises en première instance sont admises et que les conclusions prises par les intimées sont rejetées. A titre subsidiaire, ils concluent à l'annulation de la décision attaquée et au renvoi de la cause aux autorités cantonales. La Société X._ SA et la Société Y._ SA proposent le rejet du «recours de droit civil» et du «recours de droit constitutionnel». Pour sa part, la Chambre des recours se réfère aux considérants de son arrêt.
Considérant en droit: 1. 1.1 L'arrêt attaqué est un jugement final (<ref-law>) rendu en matière civile (<ref-law>) par une autorité cantonale de dernière instance (<ref-law>) dans une affaire de bail à loyer dont la valeur litigieuse atteint le seuil de 15'000 fr. (<ref-law>). Le recours en matière civile est ouvert contre une telle décision. Dans leur mémoire, les recourants prétendent pourtant exercer également un recours constitutionnel subsidiaire, pour violation du droit d'être entendu et pour arbitraire. Ce faisant, ils confondent manifestement le recours constitutionnel subsidiaire prévu par la LTF avec l'ancien recours de droit public relevant de l'OJ. C'est le lieu de préciser que le nouveau droit de procédure permet de se plaindre, dans le recours (ordinaire) en matière civile, d'une violation du droit fédéral (<ref-law>), y compris le droit constitutionnel (<ref-ruling> consid. 3.1 p. 447, 462 consid. 2.3 p. 466). Il s'ensuit que le recours constitutionnel subsidiaire est irrecevable (<ref-law>). 1.2 Les recourants ont qualité pour recourir dès lors qu'ils n'ont pas obtenu gain de cause (<ref-law>). Au surplus, le recours est en principe recevable, puisqu'il a été interjeté dans le délai (<ref-law>) et la forme (<ref-law>) prévus par la loi. 1.3 Le recours peut être interjeté pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95 et 96 LTF. Le Tribunal fédéral applique le droit d'office (<ref-law>). Il n'est donc lié ni par les arguments soulevés dans le recours ni par la motivation retenue par l'autorité précédente; il peut admettre un recours pour un autre motif que ceux qui ont été invoqués et il peut rejeter un recours en adoptant une argumentation différente de celle de l'autorité précédente (cf. <ref-ruling> consid. 1.4). Toutefois, eu égard à l'exigence de motivation contenue à l'art. 42 al. 1 et 2 LTF, sous peine d'irrecevabilité (<ref-law>), il n'examine en principe que les griefs invoqués; il n'est pas tenu de traiter, comme le ferait une autorité de première instance, toutes les questions juridiques qui se posent, lorsque celles-ci ne sont plus discutées devant lui. Il ne peut pas entrer en matière sur la violation d'un droit constitutionnel ou sur une question relevant du droit cantonal ou intercantonal si le grief n'a pas été invoqué et motivé de manière précise par la partie recourante (<ref-law>). 1.4 Saisi d'un recours en matière civile, le Tribunal fédéral conduit son raisonnement juridique sur la base des faits établis par l'autorité précédente (<ref-law>). Il ne peut s'en écarter que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'<ref-law> (<ref-law>), et pour autant que la correction du vice soit susceptible d'influer sur le sort de la cause (<ref-law>). La notion de «manifestement inexacte» correspond à celle d'arbitraire au sens de l'art. 9 Cst. La partie recourante qui entend s'écarter des constatations de l'autorité précédente doit expliquer de manière circonstanciée en quoi les conditions d'une exception prévue par l'<ref-law> seraient réalisées, faute de quoi il n'est pas possible de tenir compte d'un état de fait qui diverge de celui contenu dans la décision attaquée (cf. <ref-ruling> consid. 1.4; cf. également <ref-ruling> consid. 1.3). Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente (<ref-law>). 1.5 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties (<ref-law>). Toute conclusion nouvelle est irrecevable (<ref-law>). 2. 2.1 Invoquant notamment l'<ref-law>, les recourants demandent tout d'abord au Tribunal fédéral de prendre en compte deux faits qui ne ressortiraient que du jugement de première instance, soit le courrier de la gérance du 6 juillet 1998 se référant à «la surface de 143 m2 au rez-de-chaussée» et le chiffre 5.3 du contrat de bail au terme duquel l'état des locaux est défini par ladite lettre du 6 juillet 1998. 2.2 Ces deux éléments ne figurent pas dans les «faits nécessaires à l'examen du recours» selon la cour cantonale; en revanche, la lettre du 6 juillet 1998 et son contenu sont bien mentionnés dans la partie «en droit» de l'arrêt attaqué (p. 7, 1er §). Par ailleurs, ils sont repris tous deux dans l'état de fait de la décision de première instance, que la Chambre des recours déclare expressément faire sien. Force est ainsi de reconnaître que les deux faits en question résultent de la décision cantonale au sens de l'<ref-law>. Ils pourront donc être pris en considération par la cour de céans, ce qui ne signifie pas encore qu'ils soient propres à influer sur le sort de la cause. 3. La Chambre des recours a écarté les deux thèses défendues alternativement par les recourants. Ceux-ci soutenaient avoir conclu le bail sous l'emprise d'une erreur essentielle les autorisant à invalider partiellement ou totalement le contrat; ils prétendaient également que la chose louée était entachée d'un défaut leur donnant droit de résilier le contrat avec effet immédiat et d'obtenir une réduction rétroactive du loyer. 3.1 Selon les recourants, la cour cantonale a nié à tort le caractère essentiel de l'erreur dont ils se prévalent, en se fondant sur des facteurs qui ne sont pas déterminants. Ainsi, la lettre du recourant B._ du 26 mai 1998, indiquant une fourchette entre 50 et 200 m2, ne signifierait en aucun cas que les locataires étaient indifférents à la superficie de la surface commerciale louée trois mois plus tard. De même, la visite du même B._, qui serait vraisemblablement intervenue après la conclusion du bail, ne serait point pertinente; au demeurant, on ne peut reprocher à cette partie de ne pas s'être souciée de la surface exacte du magasin proprement dit dès lors que le courrier de la gérance du 6 juillet 1998 indiquait clairement que le rez-de-chaussée mesurait 143 m2. La constatation propre du Tribunal des baux, selon laquelle la surface du rez-de-chaussée paraissait manifestement inférieure à 143 m2, ne serait pas non plus déterminante, car la perception de cette autorité aurait été nécessairement influencée par sa connaissance du litige. Dans son analyse du bail, la Chambre des recours aurait également omis de prendre en compte le chiffre 5.3 du contrat qui renvoyait clairement, en ce qui concerne la surface du rez-de-chaussée, à la lettre précitée du 6 juillet 1998. Enfin, les recourants se réfèrent à l'arrêt publié aux <ref-ruling>, dans lequel un locataire a pu se prévaloir d'une erreur essentielle en raison d'un écart de 8 % entre la surface indiquée dans une annonce (environ 160 m2) et la superficie réelle (146,82 m2); ils font valoir que la différence en jeu en l'espèce est bien plus importante si l'on compare la surface du rez-de-chaussée indiquée par la gérance (143 m2) et la superficie réelle mesurée par l'expert (87 m2 sans la vitrine). 3.2 Selon l'<ref-law>, le contrat n'oblige pas celle des parties qui, au moment de conclure, était dans une erreur essentielle. Celle-ci se rencontre notamment en cas d'erreur dite de base telle que définie à l'<ref-law>, soit une erreur portant sur des faits que la loyauté commerciale permettait à celui qui s'en prévaut de considérer comme des éléments nécessaires du contrat (cf. <ref-ruling> consid. 4.1 p. 165 ss; <ref-ruling> consid. 2 p. 202; <ref-ruling> consid. 3b p. 62; <ref-ruling> consid. 2 p. 139). D'un point de vue subjectif, celui qui se prévaut de son erreur doit s'être trompé sur un fait déterminé touchant, pour lui, à la base nécessaire du contrat (notwendige Grundlage); ce fait doit avoir exercé une influence décisive sur la volonté de conclure du déclarant qui, sans cette circonstance, n'aurait pas passé le contrat ou, en tout cas, pas à ces conditions (Bruno Schmidlin, Commentaire romand, n. 40 ad art. 23-24 CO; Gauch/Schluep/Schmid/Rey, Schweizerisches Obligationenrecht, 8e éd., tome I, n. 779, p. 158; Engel, Traité des obligations en droit suisse, 2e éd., p. 328/329). Selon la jurisprudence, un cocontractant ne peut invoquer un fait déterminé comme condition sine qua non du contrat lorsqu'il ne s'est pas préoccupé, au moment de conclure, d'éclaircir une question qui se posait manifestement en rapport avec ce fait (<ref-ruling> consid. 5.3 p. 365; <ref-ruling> consid. 3b p. 224). D'un point de vue objectif, l'erreur ne sera essentielle que si elle porte sur des faits qui, selon le principe de la bonne foi en affaires, peuvent être considérés comme la base nécessaire du contrat (ATF <ref-ruling> consid. 3b p. 62; Gauch/Schluep/Schmid/Rey, op. cit., n. 783, p. 159; Engel, op. cit., p. 330). Savoir si et dans quelle mesure une partie se trouvait dans l'erreur au moment de conclure le contrat est une question de fait, contrairement à la question du caractère essentiel de l'erreur (ATF <ref-ruling> consid. 3a p. 62; <ref-ruling> consid. 1a p. 27). 3.3 En l'espèce, l'erreur dont les locataires se prévalent a trait à la superficie du rez-de-chaussée des locaux loués: ils pensaient que cette surface était de 143 m2, comme la lettre de la gérance du 6 juillet 1998 l'indiquait, alors qu'elle n'était en réalité que de 93 m2. Même si la cour cantonale n'a pas constaté expressément que les recourants se trouvaient effectivement dans l'erreur à ce sujet, il convient d'examiner le caractère essentiel ou non de l'erreur invoquée. Au préalable, il sied de préciser que l'attitude du recourant B._, qui a traité avec la régie jusqu'à la signature du contrat, est opposable aux autres colocataires dont il était organe ou qu'il représentait (cf. Watter/Schneller, Basler Kommentar, 4e éd., n. 24 ad <ref-law>; Eugen Bucher, Schweizerisches Obligationenrecht, Allgemeiner Teil, 2e éd., p. 630). Ce point n'a du reste jamais été contesté. Cela étant, rien dans le comportement des locataires, et singulièrement du recourant B._, ne permet de conclure qu'une surface au rez-de-chaussée d'au moins 143 m2 constituait pour eux la base nécessaire du contrat. En réponse à l'annonce du 20 mai 1998, le recourant B._ a écrit être à la recherche d'une surface à usage de boutique de 50 à 200 m2. Par la suite, il a visité les lieux proposés à la location et pu constater qu'ils étaient répartis sur deux niveaux. Que la visite ait eu lieu avant ou après la réception de la lettre du 6 juillet 1998, le recourant B._ devait nécessairement, avant la signature du contrat, éclaircir la question de la superficie exacte de la surface de vente proprement dite, au rez-de-chaussée, si cette donnée était importante au point de conditionner l'accord des intéressés. En effet, il est établi qu'à l'oeil nu, la surface litigieuse paraissait manifestement inférieure à 143 m2. On ne voit pas en quoi cette constatation du Tribunal des baux serait arbitraire. Il est du reste évident que tout visiteur moyen est à même de percevoir une différence de 50 m2 entre une surface supputée de 143 m2 et une surface réelle de 93 m2. A la réception de la lettre du 6 juillet 1998 ou lors de la visite, selon l'ordre dans lequel ces deux événements se sont produits, le recourant B._ ne pouvait ainsi que nourrir des doutes sur les mesures fournies alors par la régie. En s'abstenant d'élucider ce point avant la conclusion du contrat, le futur locataire B._ a démontré qu'il ne considérait pas la surface exacte du rez-de-chaussée comme un élément nécessaire du bail. Les recourants ne peuvent ainsi prétendre, une fois le contrat signé, que cette donnée revêtait un caractère causal dans leur détermination à conclure le bail au loyer proposé. C'est à bon droit que la Chambre des recours s'est référée sur ce point à la conclusion du Tribunal des baux, niant que l'erreur invoquée par les locataires porte sur un fait subjectivement essentiel. Le moyen fondé sur la violation de l'<ref-law> sera écarté. 4. Les recourants reprochent également à la cour cantonale de n'avoir pas admis que la chose louée était entachée d'un défaut. A leur sens, il résulte clairement du bail, en particulier du chiffre 5.3 renvoyant à la lettre de la régie du 6 juillet 1998, que la surface du rez-de-chaussée s'étendait sur 143 m2; il s'agit là d'une qualité promise par les bailleresses. Comme la superficie réelle du rez-de-chaussée est largement inférieure à 143 m2, les locataires entendent faire valoir les droits résultant de la garantie pour les défauts de la chose louée. 4.1 En l'absence de définition légale, la notion de défaut doit être rapprochée de l'état approprié à l'usage pour lequel la chose a été louée, au sens de l'<ref-law>; elle suppose la comparaison entre l'état réel de la chose et l'état convenu ou promis (David Lachat, Le bail à loyer, p. 141). Il y a ainsi défaut lorsque la chose ne présente pas une qualité que le bailleur avait promise (Peter Higi, Zürcher Kommentar, n. 27 et 29 ad <ref-law>) ou sur laquelle le locataire pouvait légitimement compter en se référant à l'état approprié à l'usage convenu (Pierre Tercier, Les contrats spéciaux, 3e éd., n. 1869 ss, p. 271 ss). Lorsque, comme en l'espèce, le locataire prétend que le bailleur avait promis dans le contrat une qualité déterminée de l'objet loué, il y a lieu d'interpréter le bail. Pour ce faire, le juge doit tout d'abord s'efforcer de déterminer, en fait, la commune et réelle intention des parties, sans s'arrêter aux expressions ou dénominations inexactes dont elles ont pu se servir, soit par erreur, soit pour déguiser la nature véritable de la convention (<ref-law>). La recherche de la volonté réelle des parties est qualifiée d'interprétation subjective (<ref-ruling> consid. 3.1; <ref-ruling> consid. 4.1). Si la volonté réelle des parties ne peut pas être établie ou si leurs volontés intimées divergent, le juge doit interpréter les déclarations et les comportements selon la théorie de la confiance, c'est-à-dire rechercher comment la clause contractuelle pouvait être comprise de bonne foi en fonction de l'ensemble des circonstances (interprétation dite objective). Les circonstances déterminantes sont celles qui ont précédé ou accompagné la manifestation de volonté, à l'exclusion des événements postérieurs (<ref-ruling> consid. 2.2.1 p. 67 et les arrêts cités). 4.2 Par une interprétation objective, la cour cantonale a jugé qu'on ne pouvait «pas déduire du bail que la surface du rez-de-chaussée était de 143 m2, mais on compren[ait] au contraire que c'[était] l'ensemble des locaux.» Il est à noter d'emblée que le renvoi du chiffre 5.3 du bail, relatif à l'état des locaux, concerne manifestement le passage de la lettre du 6 juillet 1998 mettant à la charge des bailleresses la réfection des murs, plafond et sol. Il est vrai toutefois que le courrier en question est un élément, précédant la conclusion du bail, qui peut intervenir dans l'interprétation du contrat lui-même. Le contrat de bail indique une surface approximative de 143 m2. Comme il mentionne également que les locaux loués se trouvent au rez-de-chaussée, on peut éprouver un léger doute sur le point de savoir si la surface indiquée se rapporte à tous les locaux faisant l'objet de la description contractuelle - «vitrines & magasin / local commercial & un groupe w.c. & deux locaux au sous-sol» - ou uniquement à la surface commerciale proprement dite du rez-de-chaussée, de la même manière que la surface d'un appartement ne se mesure en général pas avec la cave. La lettre de la régie du 6 juillet 1998, qui indique clairement une «surface de 143 m2 au rez-de-chaussée», est une circonstance qui plaide pour cette dernière interprétation. Cela étant, une autre circonstance antérieure à la conclusion du contrat est déterminante en l'occurrence. Le locataire B._ a vu les locaux, répartis sur deux étages, avant de signer le contrat. Selon les constatations cantonales, il est manifeste, sans procéder à des mesures, que le rez-de-chaussée s'étend sur moins de 143 m2. Dans ces conditions, le recourant B._, dont on a déjà vu que la connaissance et le comportement sont opposables à ses colocataires, ne pouvait de bonne foi comprendre que la clause contractuelle relative à la surface ne se rapportait qu'au rez-de-chaussée, à l'exclusion des autres locaux faisant partie de l'objet loué. Il s'ensuit que le grief tiré du défaut de la chose louée est mal fondé. 5. Sur le vu de ce qui précède, le recours en matière civile sera rejeté. 6. Les recourants, qui succombent, prendront à leur charge les frais judiciaires (<ref-law>) et verseront des dépens aux intimées (art. 68 al. 1 et 2 LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours constitutionnel subsidiaire est irrecevable. 2. Le recours en matière civile est rejeté. 3. Les frais judiciaires, arrêtés à 5'000 fr., sont mis solidairement à la charge des recourants. 4. Les recourants, débiteurs solidaires, verseront aux intimées, créancières solidaires, une indemnité de 6'000 fr. à titre de dépens. 5. Le présent arrêt est communiqué aux mandataires des parties et à la Chambre des recours du Tribunal cantonal du canton de Vaud. Lausanne, le 7 février 2008 Au nom de la Ire Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse Le Président: La Greffière: Corboz Godat Zimmermann
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2,004
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. Der 1963 geborene V._ arbeitete ab September 1991 als Fassaden-Isoleur bei der Firma F._ AG und war bei der Schweizerischen Unfallversicherungsanstalt (SUVA) unfallversichert. Am 3. Februar 1993 erlitt er einen Unfall, bei dem er sich eine intraartikuläre Radiusfraktur links zuzog, die mit Platten-Osteosynthese sowie Spaltung des Karpaltunnels versorgt wurde. Dabei kam es zu einer Schädigung des Nervus medianus mit Sensibilitätsstörungen, die - trotz deutlicher Besserung - nicht vollständig verschwanden. Ab dem 1. Juni 1995 arbeitete V._ vollzeitlich als Isoleur bei der Firma M._ AG. Am 14. Dezember 1995 kam es wegen einer blockierenden Bohrmaschine zu einer Distorsion des vorgeschädigten linken Handgelenkes mit in der Folge chronisch rezidivierenden Schwellungen und Schmerzen im Handgelenk. Nachdem Dr. med. B._, leitender Arzt des Ärzteteams Unfallmedizin der SUVA, in einer Beurteilung vom 3. März 1998 zum Schluss gelangt war, dass die weiter bestehenden Beschwerden auf eine Selbstschädigung zurückzuführen seien, stellte die SUVA ihre Leistungen mit Verfügung vom 11. März 1998 rückwirkend auf den 8. Januar 1996 ein und forderte Taggelder und Kosten der Heilbehandlung im Betrag von Fr. 122'678.15 zurück. Im Einspracheverfahren reichte V._ ein bei Dr. med. C._, Chirurgie FMH, speziell Handchirurgie, eingeholtes Gutachten vom 14. Mai 1998 ein, worin die Wahrscheinlichkeit für eine Selbstschädigung als gering bezeichnet und die Arbeitsunfähigkeit im bisherigen Beruf mit 100 % und in einer angepassten leichteren Tätigkeit mit höchstens 25 % angegeben wurde. Mit Einspracheentscheid vom 3. Dezember 1998 hielt die SUVA an der Verfügung von März 1998 fest. In Gutheissung der hiegegen erhobenen Beschwerde verneinte das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 27. Juni 2002 die überwiegende Wahrscheinlichkeit für das Vorliegen einer Selbstschädigung und wies die Sache an die SUVA zurück, damit sie über die Leistungen ab dem 8. Januar 1996 neu verfüge. Mit Verfügung vom 26. September 2003 sprach die SUVA V._ mit Wirkung ab dem 1. Februar 1999 eine Invalidenrente auf Grund einer Erwerbsunfähigkeit von 25 % sowie eine Integritätsentschädigung für eine Integritätseinbusse von insgesamt 14 % zu. Dagegen liess V._ Einsprache erheben; ein Entscheid steht noch aus. Am 1. Februar 1994 hatte sich V._ auch bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug angemeldet; weil er die Tätigkeit beim bisherigen Arbeitgeber am 10. April 1994 wieder voll aufnehmen konnte, unterblieben jedoch nähere Abklärungen. Auf eine erneute Anmeldung vom 3. März 1997 hin nahm die IV-Stelle des Kantons Zürich medizinische (insbesondere Bericht der Rheumaklinik des Spitals X._ vom 16. April 1997) und erwerbliche Abklärungen vor. Zudem ordnete sie einen Aufenthalt in der Abklärungs- und Ausbildungsstätte D._ (BEFAS; Bericht vom 4. September 1998) sowie ein Arbeitstraining im Zentrum Z._ (Bericht vom 27. Januar 1999) an. Nach Durchführung des Vorbescheidverfahrens erliess die Verwaltung am 21. Januar 2000 eine Verfügung, mit welcher sie V._ für die Zeit vom 1. Dezember 1996 bis zum 31. Juli 1997 eine ganze Invalidenrente mit Zusatzrente für die Ehefrau und drei Kinderrenten zusprach. Die Befristung begründete sie damit, dass mit der seit April 1997 bestehenden Restarbeitsfähigkeit ein Erwerbseinkommen von Fr. 49'697.- zu erzielen sei, womit sich bei einem Valideneinkommen von Fr. 61'306.- ein Invaliditätsgrad von lediglich 19 % ergebe. Am 1. Februar 1994 hatte sich V._ auch bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug angemeldet; weil er die Tätigkeit beim bisherigen Arbeitgeber am 10. April 1994 wieder voll aufnehmen konnte, unterblieben jedoch nähere Abklärungen. Auf eine erneute Anmeldung vom 3. März 1997 hin nahm die IV-Stelle des Kantons Zürich medizinische (insbesondere Bericht der Rheumaklinik des Spitals X._ vom 16. April 1997) und erwerbliche Abklärungen vor. Zudem ordnete sie einen Aufenthalt in der Abklärungs- und Ausbildungsstätte D._ (BEFAS; Bericht vom 4. September 1998) sowie ein Arbeitstraining im Zentrum Z._ (Bericht vom 27. Januar 1999) an. Nach Durchführung des Vorbescheidverfahrens erliess die Verwaltung am 21. Januar 2000 eine Verfügung, mit welcher sie V._ für die Zeit vom 1. Dezember 1996 bis zum 31. Juli 1997 eine ganze Invalidenrente mit Zusatzrente für die Ehefrau und drei Kinderrenten zusprach. Die Befristung begründete sie damit, dass mit der seit April 1997 bestehenden Restarbeitsfähigkeit ein Erwerbseinkommen von Fr. 49'697.- zu erzielen sei, womit sich bei einem Valideneinkommen von Fr. 61'306.- ein Invaliditätsgrad von lediglich 19 % ergebe. B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 27. Juni 2002 ab. B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 27. Juni 2002 ab. C. V._ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen mit dem Rechtsbegehren, unter Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheides und der Verwaltungsverfügung sei ihm ab dem 1. August 1997 eine halbe Rente der Invalidenversicherung zuzusprechen, wobei von einem Valideneinkommen von Fr. 63'000.- auszugehen sei. Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, während das Bundesamt für Sozialversicherung auf eine Vernehmlassung verzichtet. Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, während das Bundesamt für Sozialversicherung auf eine Vernehmlassung verzichtet. D. Im Instruktionsverfahren zog das Eidgenössische Versicherungsgericht die - V._ bereits bekannten - Akten der SUVA bei.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1. Der Beschwerdeführer beantragt, das Verfahren bis zum Vorliegen einer rechtskräftigen Rentenverfügung der SUVA zu sistieren. Dieses Begehren erweist sich insoweit als gegenstandslos, als die SUVA am 26. September 2003 über den Rentenanspruch verfügt hat. Es besteht im Weiteren kein Anlass, die Rechtskraft dieser mit Einsprache angefochtenen Verfügung abzuwarten, weil sie nicht den hier zur Diskussion stehenden Zeitraum bis zur Rentenaufhebung Ende Juli 1997 betrifft (vgl. auch Erw. 3.1 in fine hienach) und deshalb auch keine Bindungswirkung (vgl. dazu <ref-ruling> ff.) entfalten kann. 1. Der Beschwerdeführer beantragt, das Verfahren bis zum Vorliegen einer rechtskräftigen Rentenverfügung der SUVA zu sistieren. Dieses Begehren erweist sich insoweit als gegenstandslos, als die SUVA am 26. September 2003 über den Rentenanspruch verfügt hat. Es besteht im Weiteren kein Anlass, die Rechtskraft dieser mit Einsprache angefochtenen Verfügung abzuwarten, weil sie nicht den hier zur Diskussion stehenden Zeitraum bis zur Rentenaufhebung Ende Juli 1997 betrifft (vgl. auch Erw. 3.1 in fine hienach) und deshalb auch keine Bindungswirkung (vgl. dazu <ref-ruling> ff.) entfalten kann. 2. Die Vorinstanz hat den Invaliditätsbegriff (<ref-law>) und den Begriff der geistigen Gesundheitsschäden (<ref-ruling>), die Voraussetzungen für den Anspruch auf eine Invalidenrente (Art. 28 Abs. 1 und 1bis IVG), die Bemessung des Invaliditätsgrades bei Erwerbstätigen anhand des Einkommensvergleichs (<ref-law>) sowie die revisionsweise Neubeurteilung des Rentenanspruchs (<ref-law>, <ref-law>) zutreffend dargestellt. Darauf wird verwiesen. Zu ergänzen ist, dass das auf den 1. Januar 2003 in Kraft getretene Bundesgesetz über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vom 6. Oktober 2000 im vorliegenden Fall nicht anwendbar ist, da nach dem massgebenden Zeitpunkt des Verfügungserlasses (hier: 21. Januar 2000) eingetretene Rechts- und Sachverhaltsänderungen vom Sozialversicherungsgericht nicht berücksichtigt werden (<ref-ruling> Erw. 1.2). Nicht Anwendung finden deshalb auch die auf den 1. Januar 2004 in Kraft getretenen Änderungen der 4. IVG-Revision (AS 2003 S. 3837 ff.). Zu ergänzen ist, dass das auf den 1. Januar 2003 in Kraft getretene Bundesgesetz über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) vom 6. Oktober 2000 im vorliegenden Fall nicht anwendbar ist, da nach dem massgebenden Zeitpunkt des Verfügungserlasses (hier: 21. Januar 2000) eingetretene Rechts- und Sachverhaltsänderungen vom Sozialversicherungsgericht nicht berücksichtigt werden (<ref-ruling> Erw. 1.2). Nicht Anwendung finden deshalb auch die auf den 1. Januar 2004 in Kraft getretenen Änderungen der 4. IVG-Revision (AS 2003 S. 3837 ff.). 3. Streitig und zu prüfen ist zunächst die Arbeitsfähigkeit und deren Verwertbarkeit auf dem hypothetischen ausgeglichenen Arbeitsmarkt. 3.1 Auf Grund der medizinischen Akten steht fest, dass dem Beschwerdeführer die bisherige Tätigkeit als Fassaden-Isoleur nicht mehr zumutbar ist. Dagegen vermag er leichtere, der Behinderung an der linken (adominanten) Hand angepasste Tätigkeiten vollzeitlich auszuüben. Zu diesem Schluss gelangten zunächst die Ärzte der Rheumaklinik des Spitals X._: Im Bericht vom 16. April 1997 führten sie aus, der Versicherte sei in geeigneten leichteren Tätigkeiten (leichte Magazinerarbeiten, leichte Tätigkeiten im Reinigungsdienst, Kontroll- und Überwachungstätigkeiten wie z.B. die Arbeit als Kassier) ab sofort zu 100 % arbeitsfähig; diese Einschätzung erfolgte gleichentags auch gegenüber der SUVA. Eine volle Arbeitsfähigkeit im Rahmen einer zumutbaren Tätigkeit bestätigte auch die Klinik A._ im Austrittsbericht vom 28. Juli 1997. Im Bericht der BEFAS vom 4. September 1998 wird aus medizinischer Sicht festgestellt, das beidhändige körpernahe Tragen von Lasten bis zu 10 kg sei "ohne relevante Schmerzverstärkung gelegentlich ausgeübt möglich." Bei geeigneten einfachen und die oberen Extremitäten nicht stark belastenden Maschinenarbeiten könne die linke Hand problemlos für einfache Hilfsfunktionen eingesetzt werden. Mit Tätigkeiten, bei denen überwiegend die dominante rechte Hand eingesetzt werden könne und keine grösseren Kraftanstrengungen mit der linken Hilfshand erforderlich seien, sei ein uneingeschränkter Arbeitseinsatz möglich. Dass die bei der praktischen Abklärung gezeigten Leistungen lediglich 60 bis 70 % betrugen, führte die BEFAS explizit auf mangelnde Routine und nicht auf die körperlichen Beeinträchtigungen zurück. Eine volle Arbeitsfähigkeit bestehe namentlich auch für Überwachungs- und Kontrollarbeiten, die nur mit geringen Belastungen für Hand und Arm links verbunden sind. Bei dem in der Folge durchgeführten Arbeitstraining im Zentrum Z._ (Verrichtung einfacher Montagearbeiten und Tätigkeiten an Werkzeugmaschinen), erreichte der Beschwerdeführer einen durchschnittlichen Leistungsgrad von etwa 75 %. Dies stimmt mit der Beurteilung der Arbeitsfähigkeit durch Dr. med. C._ überein, der im Privatgutachten vom 14. Mai 1998 die Arbeitsunfähigkeit auf höchstens 25 % schätzt für Tätigkeiten, bei denen die linke Hand lediglich als Hilfshand eingesetzt werden muss. Die Ergebnisse des Arbeitstrainings, welche sich auf Montagearbeiten und Tätigkeiten an Maschinen beziehen, sowie die Feststellung von Dr. med. C._, wonach die Arbeitsunfähigkeit höchstens 25 % beträgt, schliessen jedoch nicht aus, dass der Beschwerdeführer in noch besser geeigneten Tätigkeiten (welche die linke Hand nur in geringem Masse oder überhaupt nicht belasten, z.B. Kontroll- oder Überwachungstätigkeiten oder die Arbeit als Kassier) vollständig arbeitsfähig ist, wie dies die Ärzte des Spitals X._ und der BEFAS - Letztere in Kenntnis der Ausführungen des Dr. med. C._ vom 14. Mai 1998 - bestätigt haben. Mit der Vorinstanz ist somit auf diese, auf eingehenden medizinischen und praktischen Abklärungen beruhende Beurteilung abzustellen; Weiterungen sind nicht notwendig (antizipierte Beweiswürdigung; <ref-ruling> Erw. 4b). Es besteht auch kein Grund zur Annahme, dass sich der Gesundheitszustand im Zeitpunkt der Rentenaufhebung im Sommer 1997 in einer für den Rentenanspruch erheblichen Weise geändert hätte (<ref-law>). Zwar sind Ende 2001 Beschwerden auch an der rechten Hand aufgetreten, was zur Diagnose eines statischen Karpaltunnelsyndroms rechts führte. Dieser Sachverhalt betrifft jedoch klarerweise die Zeit nach der verfügten Rentenaufhebung und es wird - auf ein entsprechendes Begehren (<ref-law>) - zunächst Sache der Verwaltung sein, darüber zu befinden. 3.2 Es besteht sodann kein Anlass zur Annahme, dass die bestehende Arbeitsfähigkeit auf dem allgemeinen Arbeitsmarkt (<ref-law>) nicht verwertbar ist. Entgegen der Auffassung in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde ist bei der Invaliditätsbemessung nämlich nicht auf die effektiven Marktverhältnisse und die konkreten Chancen des Versicherten auf dem aktuellen Stellenmarkt abzustellen. In Abgrenzung zum Leistungsbereich der Arbeitslosenversicherung ist vielmehr von einem ausgeglichenen Arbeitsmarkt auszugehen, was einerseits ein gewisses Gleichgewicht zwischen dem Angebot und der Nachfrage nach Stellen beinhaltet und anderseits einen Arbeitsmarkt bezeichnet, der von seiner Struktur her einen Fächer verschiedenartiger Stellen offen hält (<ref-ruling> Erw. 4b). Bezogen auf einen in diesem Sinne ausgeglichenen Arbeitsmarkt kann nicht zweifelhaft sein, dass dem Beschwerdeführer trotz seines Gesundheitsschadens ein weiter Kreis an Beschäftigungen (insbesondere leichtere Arbeiten an Maschinen sowie Kontroll- und Überwachungstätigkeiten) offen steht, in dem er die verbleibende Arbeitsfähigkeit zumutbarerweise zu verwerten vermag, so dass nicht von realitätsfremden und in diesem Sinne unmöglichen oder unzumutbaren Einsatzmöglichkeiten ausgegangen wird. Denn die zumutbare Tätigkeit ist vorliegend nicht nur in so eingeschränkter Form möglich, dass sie der allgemeine Arbeitsmarkt praktisch nicht kennt oder nur unter nicht realistischem Entgegenkommen eines durchschnittlichen Arbeitgebers ausgeübt werden kann (ZAK 1989 S. 322 Erw. 4a). Die Kritik in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde verkennt den rein hypothetischen Charakter des ausgeglichenen Arbeitsmarktes, an dem festzuhalten ist, weil nur so die Risiken Arbeitslosigkeit und Invalidität voneinander abgegrenzt werden können. So geht es beim als ausgeglichen unterstellten Arbeitsmarkt nicht um reale, geschweige denn offene Stellen, sondern um (gesundheitlich zumutbare) Beschäftigungsmöglichkeiten, welche der Arbeitsmarkt von seiner Struktur, jedoch abstrahiert von den konjunkturellen Verhältnissen, umfasst (Urteil C. vom 16. Juli 2003, I 758/02). Daran ändert eben gerade nichts, dass die zahlreichen Stellenbewerbungen des Versicherten, welche teilweise auch weniger geeignete Tätigkeiten umfassten, zu keinem Erfolg geführt haben. 3.3 Damit ist davon auszugehen, dass der Versicherte ab April 1997 in einer leidensangepassten Tätigkeit vollständig arbeitsfähig ist. 3.3 Damit ist davon auszugehen, dass der Versicherte ab April 1997 in einer leidensangepassten Tätigkeit vollständig arbeitsfähig ist. 4. Durch die vollständige Arbeitsfähigkeit in einer leidensangepassten Tätigkeit ab April 1997 (vgl. Erw. 3 hievor) kann sich der Grad der Invalidität (<ref-law>) seit Beginn des Rentenlaufes (Dezember 1996) in einer für den Anspruch erheblichen Weise geändert haben (<ref-law>); es bleibt abzuklären, ob dies wirklich der Fall ist. 4.1 Verwaltung und Vorinstanz haben das Einkommen, welches der Beschwerdeführer ohne Gesundheitsschaden zu erzielen vermöchte (Valideneinkommen), aufgrund des zuletzt erzielten und der Beitragspflicht der AHV unterworfenen Lohnes auf Fr. 61'306.- festgesetzt. Der Beschwerdeführer macht geltend, diese Einkommensgrösse belaufe sich auf Fr. 63'000.-, indem von einem Gesamteinkommen von Fr. 68'400.- auszugehen und Kinderzulagen im Betrag von Fr. 5'400.- (Fr. 450.- x 12) abzuziehen seien. Dieser Berechnungsweise kann auf Grund der Akten jedoch nicht gefolgt werden: Sowohl nach den Angaben der M._ AG gegenüber der SUVA wie auch nach den in den Akten liegenden Lohnabrechnungen hat der Beschwerdeführer in den Monaten Juni bis August 1995 einen Lohn von Fr. 4'500.- und ab September 1995 einen solchen von Fr. 4'600.- bezogen, wozu im Dezember 1995 eine Gratifikation (13. Monatslohn) von 8,33 % hinzukam. Wird von 13 Monatslöhnen zu Fr. 4'600.- ausgegangen, ergibt sich ein Jahreseinkommen von Fr. 59'800.-, was unter Berücksichtigung der Nominallohnentwicklung für Arbeitnehmer bis zum Jahr des Rentenbeginns 1997 (1996: 1,2 %, 1997: 0,4 %; Bundesamt für Statistik, Lohnentwicklung 2001, S. 32 T1.1.93) zu einem Valideneinkommen von Fr. 60'760.- führt. Zur Annahme eines höheren Betrages besteht auch auf Grund des vom Beschwerdeführer bis Mai 1995 bei der F._ AG bezogenen Lohnes kein Anlass, da der damalige Grundlohn zuletzt Fr. 4'300.- betrug, wozu vereinzelt Entschädigungen für Überstunden und Ausmassarbeiten hinzukamen. Aber auch unter Berücksichtigung dieser Entschädigungen für Überstunden (nicht aber derjenigen für Ausmassarbeiten, welche nicht den Charakter eines regelmässigen Nebeneinkommens hatten) liegt der bis Mai 1995 erzielte und auf das Jahr 1997 umgerechnete Verdienst nicht über dem bei der M._ AG bezogenen letzten Lohn. Damit ist von einem aufgrund des zuletzt erzielten und der Beitragspflicht der AHV unterworfenen Lohnes (vgl. <ref-law>) ermittelten Valideneinkommen von Fr. 60'760.- auszugehen. 4.2 Das Einkommen nach Eintritt des Gesundheitsschadens (Invalideneinkommen) wurde von der IV-Stelle auf Grund der Ausführungen im Schlussbericht der BEFAS vom 4. September 1998, welche auf Angaben aus der Dokumentation über Arbeitsplätze (DAP) beruhen, auf Fr. 49'697.- festgesetzt. Die Vorinstanz hat diesen Betrag an den Tabellenlöhnen der vom Bundesamt für Statistik herausgegebenen Schweizerischen Lohnstrukturerhebung 1996 überprüft; unter Berücksichtigung eines behinderungsbedingten Abzuges von maximal 15 % ist sie zum Schluss gelangt, dass von einem Invalideneinkommen von mindestens Fr. 46'108.- auszugehen sei. Der Beschwerdeführer stellt sich demgegenüber auf den Standpunkt, es sei auf den seit September 2000 als Küchenhilfe in einem Restaurantbetrieb effektiv erzielten Lohn von Fr. 22'200.- abzustellen. 4.3 Für die Festsetzung des Invalideneinkommens ist nach der Rechtsprechung primär von der beruflich-erwerblichen Situation auszugehen, in welcher die versicherte Person konkret steht. Übt sie nach Eintritt der Invalidität eine Erwerbstätigkeit aus, bei der - kumulativ - besonders stabile Arbeitsverhältnisse gegeben sind und anzunehmen ist, dass sie die ihr verbleibende Arbeitsfähigkeit in zumutbarer Weise voll ausschöpft, und erscheint zudem das Einkommen aus der Arbeitsleistung als angemessen und nicht als Soziallohn, gilt grundsätzlich der tatsächlich erzielte Verdienst als Invalidenlohn. Ist kein solches tatsächlich erzieltes Erwerbseinkommen gegeben, namentlich weil der Versicherte nach Eintritt des Gesundheitsschadens keine oder jedenfalls keine ihm an sich zumutbare neue Erwerbstätigkeit aufgenommen hat, so können nach der Rechtsprechung entweder Tabellenlöhne gemäss den vom Bundesamt für Statistik periodisch herausgegebenen Schweizerischen Lohnstrukturerhebungen (LSE) oder die sog. DAP-Zahlen herangezogen werden (<ref-ruling>75 Erw. 4.2.1 mit Hinweisen). Bei der vom Beschwerdeführer seit September 2000 versehenen Stelle als Küchenhilfe in einem Restaurantbetrieb handelt es sich um eine Teilzeitarbeit während 27 Stunden in der Woche zu einem Lohn von Fr. 1'850.- monatlich. Der Beschwerdeführer nützt die ihm verbleibende Restarbeitsfähigkeit mit dieser Tätigkeit jedoch schon deshalb nicht in zumutbarer Weise voll aus, weil er lediglich zu etwas mehr als 50 % erwerbstätig ist, obwohl eine geeignete leichtere Tätigkeit nach ärztlicher Beurteilung zu 100 % zumutbar ist (vgl. Erw. 3 hievor). Auf die konkrete beruflich-erwerbliche Situation kann daher nicht abgestellt werden, weshalb das Invalideneinkommen anhand von Tabellenlöhnen oder auf Grund von DAP-Zahlen zu ermitteln ist. 4.4 Das Eidgenössische Versicherungsgericht hat in <ref-ruling>80 f. Erw. 4.2.2 ausgeführt, dass die für die Invaliditätsbemessung herangezogenen DAP im Einzelfall repräsentativ sein müssen; es sind daher in der Regel mindestens fünf zumutbare Arbeitsplätze nachzuweisen. Darüber hinaus hat der Versicherer Angaben zu machen über die Gesamtzahl der auf Grund der gegebenen Behinderung in Frage kommenden dokumentierten Arbeitsplätze, über den Höchst- und den Tiefstlohn sowie über den Durchschnittslohn der dem jeweils verwendeten Behinderungsprofil entsprechenden Gruppe, damit die Überprüfung des Auswahlermessens ermöglicht wird. Das rechtliche Gehör ist dadurch zu wahren, dass der Versicherer die für die Invaliditätsbemessung im konkreten Fall herangezogenen DAP-Profile mit den erwähnten zusätzlichen Angaben auflegt und der Versicherte Gelegenheit hat, sich hiezu zu äussern. Ist die Verwaltung nicht in der Lage, diesen Anforderungen zu genügen, kann im Bestreitungsfall nicht auf den DAP-Lohnvergleich abgestellt werden und es ist die Invalidität auf Grund der Löhne der Schweizerischen Lohnstrukturerhebung zu ermitteln. Im Beschwerdeverfahren ist es Aufgabe des angerufenen Gerichts, die Rechtskonformität der DAP-Invaliditätsbemessung zu prüfen, gegebenenfalls die Sache an die Verwaltung zurückzuweisen oder an Stelle des DAP-Lohnvergleichs einen Tabellenlohnvergleich gestützt auf die Zahlen der Schweizerischen Lohnstrukturerhebung vorzunehmen. Im vorliegenden Fall stützt sich der DAP-Lohnvergleich lediglich auf drei - im Bericht der BEFAS vom 4. September 1998 erwähnte - dokumentierte Arbeitsplätze; zudem kann die Repräsentativität der ausgewählten Arbeitsplätze wegen Fehlens der entsprechenden zusätzlichen Angaben nicht überprüft werden. Damit ist anstelle eines DAP-Lohnvergleichs die Invalidität anhand von Tabellenlöhnen zu bemessen, wie dies bereits die Vorinstanz im Sinne einer Plausibilitätskontrolle getan hat. 4.5 Laut Tabelle TA1 der Schweizerischen Lohnstrukturerhebung 1996 belief sich der monatliche Bruttolohn (Zentralwert bei einer standardisierten Arbeitszeit von 40 Stunden) für Männer mit einfachen und repetitiven Tätigkeiten (Anforderungsniveau 4) im privaten Sektor auf Fr. 4'294.-, was einem Jahreseinkommen von Fr. 51'528.- entspricht. Umgerechnet auf die betriebsübliche wöchentliche Arbeitszeit von 41.9 Stunden (Die Volkswirtschaft 11/2002 S. 88 Tabelle B9.2) und unter Berücksichtigung der Nominallohnentwicklung von 0,4 % bis zum Jahr der Rentenaufhebung 1997 (Bundesamt für Statistik Lohnentwicklung 2001, S 32 T1.1.93) resultiert ein Einkommen von Fr. 54'191.-. Nach der Rechtsprechung kann vom Tabellenlohn gegebenenfalls ein Abzug vorgenommen werden, wobei die Frage, ob und in welchem Ausmass Tabellenlöhne herabzusetzen sind, von sämtlichen persönlichen und beruflichen Umständen des konkreten Einzelfalls (leidensbedingte Einschränkung, Alter, Dienstjahre, Nationalität/Aufenthaltskategorie und Beschäftigungsgrad) abhängig ist; der Einfluss sämtlicher Merkmale auf das Invalideneinkommen ist nach pflichtgemässem Ermessen gesamthaft zu schätzen, wobei der Abzug auf höchstens 25 % zu begrenzen ist (<ref-ruling> f. Erw. 5b/aa-cc). Im vorliegenden Fall ist zu berücksichtigen, dass der Beschwerdegegner wegen der verminderten Handfunktion und der chronischen Schmerzen im Handgelenk links auch im Rahmen einer geeigneten leichteren Tätigkeit in der Leistungsfähigkeit beeinträchtigt ist, was sich in einer entsprechenden Verdiensteinbusse auswirken kann. Lediglich teilweise gegeben sind die Abzugskriterien des Alters, der Dienstjahre und der Nationalität/Aufenthaltskategorie: Der Beschwerdeführer war im Zeitpunkt der Rentenaufhebung 34 Jahre alt, hielt sich seit 1986 in der Schweiz auf und verfügte über die Jahresbewilligung B. Wenn die Vorinstanz den Abzug in Würdigung der gesamten Umstände auf (höchstens) 15 % festgesetzt hat, so lässt sich dies nicht beanstanden. Dabei ist zu berücksichtigen, dass der Abzug eine Schätzung darstellt und das Sozialversicherungsgericht sein Ermessen nicht ohne triftigen Grund an die Stelle desjenigen der Verwaltung setzen darf (<ref-ruling> Erw. 6). Das Gleiche gilt, wenn das Sozialversicherungsgericht erstmalig auf Tabellenlöhne abstellt und der Abzug im letztinstanzlichen Verfahren zu überprüfen ist (Urteil E. vom 15. Dezember 2003, I 573/01). Somit ist das Invalideneinkommen auf Fr. 46'062.- festzusetzen. Im Vergleich zum Valideneinkommen von Fr. 60'760.- (vgl. Erw. 4.1 hievor) ergibt sich ein rentenausschliessender Invaliditätsgrad von 24 %. 4.6 Zu bestätigen ist schliesslich auch der Zeitpunkt der verfügten Rentenaufhebung. Der Beschwerdeführer war nach dem Bericht der Rheumaklinik des Spitals X._ vom 16. April 1997 ab sofort in einer leidensangepassten Tätigkeit wieder voll arbeitsfähig. Gemäss <ref-law> in Verbindung mit <ref-law> ist die Rente daher zu Recht per Ende Juli 1997 aufgehoben worden.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, der Ausgleichskasse des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt. Luzern, 5. Mai 2004 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Die Präsidentin der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber:
CH_BGer_016
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2,012
fr
Faits: A. Le 22 novembre 2006, le Conseil d'Etat genevois a adopté le plan localisé de quartier n° 29'468. Couvrant un secteur du Petit-Saconnex, à Genève, ce plan prévoit notamment la construction de trois immeubles sur les parcelles n° 1775, 2247, 2248 et 3056 du registre foncier, dont C._ et D._ sont propriétaires. L'hoirie X._ est propriétaire de la parcelle n° 2249, contiguë aux parcelles n° 2247 et 2248 précitées. Avec d'autres opposants au plan de quartier, elle a saisi le Tribunal administratif du canton de Genève, qui a rejeté le recours par arrêt du 15 avril 2008. Le recours formé contre cet arrêt auprès du Tribunal fédéral a été rejeté le 25 septembre 2008 (arrêt 1C_248/2008). B. Par décision du 3 juin 2011, le Département des constructions et des technologies de l'information du canton de Genève (ci-après: le département des constructions) a autorisé E._ à construire sur les parcelles n° 1775, 2247, 2248 et 3056 cinq immeubles de logements et commerces, des garages souterrains et des sondes géothermiques. Par décisions du même jour, il a autorisé la démolition de bâtiments et l'abattage d'arbres situés sur ces parcelles. Publiées dans la Feuille d'avis officielle du canton de Genève du 8 juin 2011, ces trois autorisations ont fait l'objet d'un recours de l'hoirie X._ auprès du Tribunal administratif de première instance du canton de Genève. Par décision du 28 juillet 2011, cette autorité a rejeté une demande de restitution de l'effet suspensif. L'hoirie X._ a recouru contre cette décision auprès de la Chambre administrative de la Cour de justice du canton de Genève (ci-après: la Cour de justice), en soutenant que l'effet suspensif aurait dû être restitué. C._, D._, E._ et deux départements cantonaux se sont déterminés. La Cour de justice a retenu que l'hoirie X._ ne lui avait pas adressé d'écriture de réplique. Elle a statué par arrêt du 8 novembre 2011, rejetant le recours. C. Agissant par la voie du recours en matière de droit public, A._ et B._, pour l'hoirie X._, demandent au Tribunal fédéral d'annuler cet arrêt. Ils se plaignent d'une violation de leur droit d'être entendus et d'arbitraire dans l'établissement des faits et l'appréciation des preuves. La Cour de justice a renoncé à se déterminer. Le département des constructions a présenté des observations, concluant au rejet du recours. Le Département de l'intérieur et de la mobilité du canton de Genève se rallie à cette conclusion, en formulant également des observations. Par ordonnance du 19 janvier 2012, le Juge présidant de la Ire Cour de droit public a rejeté une requête de report du délai de réponse émanant des intimées C._, D._ et E._. Ces dernières se sont finalement déterminées dans le délai imparti, en concluant au rejet du recours.
Considérant en droit: 1. Dirigé contre une décision rendue dans le domaine du droit public des constructions, le recours est recevable comme recours en matière de droit public conformément aux art. 82 ss de la loi sur le Tribunal fédéral (LTF; RS 173.110), aucune des exceptions prévues à l'<ref-law> n'étant réalisée. Les recourants sont particulièrement touchés par la décision attaquée, qui confirme le refus de restituer l'effet suspensif à leur recours contre une autorisation de construire plusieurs immeubles sur des parcelles voisines de leur bien-fonds, de sorte qu'ils ont la qualité pour recourir au sens de l'<ref-law> (cf. <ref-ruling> consid. 1.3.1 p. 252 s.; <ref-ruling> consid. 2b p. 174; <ref-ruling> consid. 5c p. 511). L'arrêt attaqué se limite à la question de l'effet suspensif du recours interjeté devant le Tribunal administratif de première instance. Il s'agit donc d'une décision incidente, qui ne met pas un terme à la procédure. Un telle décision peut faire l'objet d'un recours au Tribunal fédéral notamment si elle peut causer au recourant un préjudice irréparable (<ref-law>), par quoi on entend un dommage qui ne peut pas être réparé ultérieurement par un jugement final ou une autre décision favorable au recourant (<ref-ruling> consid. 1.3.4 p. 36; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 190 et les références). Cette condition est réalisée en l'espèce. En effet, le refus de restituer l'effet suspensif au recours expose les recourants au risque de voir se construire plusieurs immeubles sur une parcelle directement voisine de la leur, ce qui provoquerait des nuisances et porterait durablement atteinte à leurs droits en créant une situation quasiment irréversible, même s'ils obtenaient finalement gain de cause sur le fond. Pour le surplus, interjeté en temps utile contre une décision prise en dernière instance cantonale non susceptible de recours devant le Tribunal administratif fédéral, le recours est recevable au regard des art. 86 al. 1 let. d et 100 al. 1 LTF. 2. Dans un grief d'ordre formel qu'il convient d'examiner en premier lieu, les recourants se plaignent d'une violation de leur droit d'être entendus, en raison du fait que la Cour de justice n'a pas pris connaissance de leur réplique. 2.1 Compris comme l'un des aspects de la notion générale de procès équitable au sens des art. 29 Cst. et 6 CEDH, le droit d'être entendu garantit notamment le droit pour une partie à un procès de prendre connaissance de toute argumentation présentée au tribunal et de se déterminer à son propos, que celle-ci contienne ou non de nouveaux éléments de fait ou de droit, et qu'elle soit ou non concrètement susceptible d'influer sur le jugement à rendre. Il appartient en effet aux parties, et non au juge, de décider si une prise de position ou une pièce nouvellement versée au dossier contient des éléments déterminants qui appellent des observations de leur part. Ce droit à la réplique vaut pour toutes les procédures judiciaires. Toute prise de position ou pièce nouvelle versée au dossier doit dès lors être communiquée aux parties pour leur permettre de décider si elles veulent ou non faire usage de leur faculté de se déterminer (<ref-ruling> consid. 4.3 ss p. 102 ss, 98 consid. 2.2 p. 99; <ref-ruling> consid. 3.3.2 - 3.3.4 p. 46 s.; cf. en outre les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme dans les causes Schaller-Bossert c. Suisse du 28 octobre 2010 § 39 s. et Nideröst-Huber c. Suisse du 18 février 1997, Recueil CourEDH 1997-I p. 101 § 24 ss). 2.2 En l'occurrence, la Cour de justice a bien transmis aux recourants les réponses reçues et elle leur a imparti un délai au 14 octobre 2011 pour se déterminer, prolongeant même ce délai au 28 octobre 2011. Elle a cependant retenu que les recourants n'avaient pas présenté de réplique lorsque l'arrêt attaqué a été rendu, soit le 8 novembre 2011. Or, il ressort du dossier que les recourants ont bien déposé une réplique d'une quinzaine de pages par porteur le 28 octobre 2011, un sceau de la Cour de justice attestant du dépôt de cette écriture à cette date. La Cour de justice ayant renoncé à se déterminer dans la présente procédure, on ignore pour quelle raison elle a retenu à tort que les recourants n'avaient pas répliqué. Dans ces conditions, on ne peut que constater qu'elle n'a pas pris connaissance de cette écriture avant de rendre l'arrêt attaqué. Par conséquent, les recourants n'ont pas eu l'occasion de faire valoir leurs arguments à l'égard des réponses produites par les autres parties, ce qui contrevient aux exigences susmentionnées. Leur droit d'être entendus a donc été violé à cet égard. Cette violation du droit d'être entendu ne peut pas être guérie dans la présente procédure de recours, ne serait-ce que parce que le Tribunal fédéral ne revoit pas librement les faits (art. 97 et 105 LTF; <ref-ruling> consid. 2.2 p. 204; <ref-ruling> consid. 5.1 p. 390; <ref-ruling> consid. 2.2.3 p. 135 et les références citées). Le recours doit donc être admis pour ce motif, sans qu'il soit nécessaire d'examiner les autres griefs soulevés par les recourants. 3. Il s'ensuit que le recours doit être admis et l'arrêt attaqué annulé. La cause est renvoyée à la Cour de justice pour pour qu'elle rende, à brève échéance, une nouvelle décision prenant en considération la réplique des recourants. Les intimées, qui succombent, doivent supporter les frais de la présente procédure (<ref-law>). Elles verseront en outre une indemnité à titre de dépens aux recourants, qui obtiennent gain de cause avec l'assistance d'un avocat (art. 68 al. 1 et 2 LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est admis. L'arrêt attaqué est annulé et la cause est renvoyée à la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre administrative, pour nouvelle décision dans le sens des considérants. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 2'000 fr., sont mis à la charge des intimées. 3. Une indemnité de 2'000 fr. est allouée aux recourants à titre de dépens, à la charge des intimées. 4. Le présent arrêt est communiqué aux mandataires des parties, au Département des constructions et des technologies de l'information, au Département de l'intérieur et de la mobilité et à la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre administrative. Lausanne, le 13 février 2012 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le Président: Fonjallaz Le Greffier: Rittener
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2,005
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Faits: Faits: A. A._, B._, C._, D._, E._, F._, G._, H._, I._, J._, K._, L._, M._, N._, O._, P._, sont tous titulaires d'un diplôme d'ingénieur HES délivré sur la base des dispositions transitoires prévues par l'art. 26 al. 1 de l'ordonnance du 11 septembre 1996 relative à la création et à la gestion des hautes écoles spécialisées (ordonnance sur les hautes écoles spécialisées; OHES; RS 414.711) et par l'ordonnance du Département fédéral de l'économie du 4 juillet 2000 sur l'obtention a posteriori du titre d'une haute école spécialisée (RS 414.711.5). Ils font partie du corps enseignant des écoles professionnelles du canton du Valais et leur statut est régi par l'ordonnance valaisanne du 21 août 1991 concernant le statut et le traitement du personnel de l'enseignement professionnel (ci-après: OPEP/VS). L'art. 10 OPEP/VS, qui répartit les maîtres de l'enseignement professionnel en cinq classes, définit comme suit les quatrième et cinquième classes: "La quatrième classe comprend: 1. les porteurs du diplôme fédéral de maître professionnel pour l'enseignement des branches de culture générale; 2. les porteurs du diplôme fédéral de maître professionnel pour l'enseignement des branches techniques; 3. les porteurs du diplôme de maître de l'enseignement secondaire du premier degré; 4. les porteurs du diplôme fédéral de maîtrise; 5. les ingénieurs ETS (article 59 de la loi fédérale sur la formation professionnelle); 6. sur proposition de l'inspecteur de l'enseignement professionnel et de l'apprentissage et du directeur de l'école professionnelle, les maîtres des deuxième et troisième classes qui ont dix ans d'activité à l'école professionnelle, qui ont suivi les cours de perfectionnement exigés par la direction de l'école et qui donnent satisfaction. La cinquième classe comprend: 1. les porteurs d'un grade universitaire (licence ou doctorat) ou d'un diplôme de l'enseignement secondaire du deuxième degré; 2. les ingénieurs et les architectes diplômés des écoles polytechniques fédérales." Le 20 août 2003, les intéressés ont présenté au Conseil d'Etat du canton du Valais (ci-après: le Conseil d'Etat) une requête en changement de classe dans le sens d'une promotion de la quatrième à la cinquième classe, incluant une augmentation de leur traitement. Invoquant l'art. 2 de la loi fédérale du 6 octobre 1995 sur les hautes écoles spécialisées (LHES; RS 414.71), ils ont fait valoir que leur titre d'ingénieur HES devait être assimilé à un diplôme universitaire. Se fondant sur le préavis négatif de la Commission valaisanne de classification du personnel enseignant, le Conseil d'Etat a rejeté la requête de A._ et consorts, par décision du 18 février 2004. Se fondant sur le préavis négatif de la Commission valaisanne de classification du personnel enseignant, le Conseil d'Etat a rejeté la requête de A._ et consorts, par décision du 18 février 2004. B. Saisie d'un recours dirigé contre la décision du Conseil d'Etat du 18 février 2004, la Cour de droit public du Tribunal cantonal du canton du Valais (ci-après: le Tribunal cantonal) l'a rejeté, par arrêt du 12 juillet 2004. Le Tribunal cantonal a notamment retenu que l'art. 2 LHES n'imposait pas aux cantons de rémunérer de façon identique les porteurs de diplômes universitaires et les détenteurs de diplômes HES, que l'argument tiré d'une prétendue violation du principe de la force dérogatoire du droit fédéral n'était pas fondé et que la distinction opérée par l'art. 10 OPEP/VS ne heurtait pas le principe constitutionnel de l'égalité de traitement. B. Saisie d'un recours dirigé contre la décision du Conseil d'Etat du 18 février 2004, la Cour de droit public du Tribunal cantonal du canton du Valais (ci-après: le Tribunal cantonal) l'a rejeté, par arrêt du 12 juillet 2004. Le Tribunal cantonal a notamment retenu que l'art. 2 LHES n'imposait pas aux cantons de rémunérer de façon identique les porteurs de diplômes universitaires et les détenteurs de diplômes HES, que l'argument tiré d'une prétendue violation du principe de la force dérogatoire du droit fédéral n'était pas fondé et que la distinction opérée par l'art. 10 OPEP/VS ne heurtait pas le principe constitutionnel de l'égalité de traitement. C. Agissant par la voie du recours de droit public, A._ et quinze consorts, à savoir B._, C._, D._, E._, F._, G._, H._, I._, J._, K._, L._, M._, N._, O._, P._, demandent au Tribunal fédéral, avec suite de frais et dépens, d'annuler l'arrêt du Tribunal cantonal du 12 juillet 2004 et de renvoyer le dossier à cette autorité "pour nouveau jugement dans le sens des considérants". Ils font essentiellement valoir la violation du principe de la primauté et du respect du droit fédéral (art. 49 Cst.) ainsi que celle du principe de l'égalité (art. 8 Cst.). Ils requièrent la production d'un dossier. Le Tribunal cantonal a expressément renoncé à se déterminer sur le recours. Le Conseil d'Etat conclut au rejet du recours, sous suite de frais.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Le Tribunal fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (<ref-ruling> consid. 1 p. 188). 1.1 Sous réserve d'exceptions non réalisées en l'espèce, le recours de droit public est de nature purement cassatoire et ne peut donc tendre qu'à l'annulation de l'acte attaqué (<ref-ruling> consid. 1.2.1 p. 131/132, 173 consid. 1.5 p. 176). La conclusion tendant au renvoi du dossier au Tribunal cantonal "pour nouveau jugement dans le sens des considérants" est en conséquence irrecevable. 1.2 Pour le surplus, déposé en temps utile contre une décision finale prise en dernière instance cantonale, qui ne peut être attaquée que par la voie du recours de droit public et qui touche les recourants dans leurs intérêts juridiquement protégés, le présent recours est recevable au regard des art. 84 ss OJ. 1.2 Pour le surplus, déposé en temps utile contre une décision finale prise en dernière instance cantonale, qui ne peut être attaquée que par la voie du recours de droit public et qui touche les recourants dans leurs intérêts juridiquement protégés, le présent recours est recevable au regard des art. 84 ss OJ. 2. Les recourants demandent la production de "tout son dossier" par le Tribunal cantonal. Selon l'art. 93 al. 1 OJ, si le Tribunal fédéral ordonne un échange d'écritures, il communique le recours à l'autorité qui a pris l'arrêté ou la décision attaqués ainsi qu'à la partie adverse et à d'autres intéressés éventuels en leur impartissant un délai suffisant pour répondre et pour produire le dossier. En l'espèce, le Tribunal cantonal a envoyé son dossier dans le délai imparti. La réquisition d'instruction des recourants est dès lors sans objet. Selon l'art. 93 al. 1 OJ, si le Tribunal fédéral ordonne un échange d'écritures, il communique le recours à l'autorité qui a pris l'arrêté ou la décision attaqués ainsi qu'à la partie adverse et à d'autres intéressés éventuels en leur impartissant un délai suffisant pour répondre et pour produire le dossier. En l'espèce, le Tribunal cantonal a envoyé son dossier dans le délai imparti. La réquisition d'instruction des recourants est dès lors sans objet. 3. 3.1 D'après l'art. 2 LHES, les hautes écoles spécialisées sont des établissements de formation de niveau universitaire. Les recourants voient dans cette disposition la consécration du principe de parité entre la formation offerte par les établissements universitaires et celle dispensée par les hautes écoles spécialisées ainsi que, par conséquent, entre les titres respectivement délivrés par ces différentes institutions. L'équivalence des formations et des diplômes constituerait du droit fédéral auquel les cantons ne sauraient déroger sans violer l'art. 49 Cst. Or, l'art. 10 OPEP/VS contreviendrait au sens et à l'esprit de l'art. 2 LHES dans la mesure où, pour une formation identique, les titulaires d'un diplôme HES ne bénéficieraient pas du même traitement que les porteurs d'un titre universitaire. Selon les recourants, même si les cantons sont compétents pour fixer la rétribution des maîtres d'enseignement professionnel, ils ne peuvent pas violer la règle de droit fédéral selon laquelle les deux formations en cause sont de même niveau hiérarchique. C'est pourtant ce que prévoirait la réglementation valaisanne réservant un traitement différent, uniquement fondé sur la nature du titre délivré, aux détenteurs de diplômes consacrant une formation équivalente. 3.2 Selon l'art. 49 al. 1 Cst., qui a remplacé la règle déduite de l'art. 2 Disp. trans. aCst., le droit fédéral prime le droit cantonal qui lui est contraire. Cela signifie que les cantons ne sont pas autorisés à légiférer dans les domaines exhaustivement réglementés par le droit fédéral (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 170; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 350; Ulrich Häfelin/Walter Haller, Schweizerisches Bundesstaatsrecht, Die neue Bundesverfassung, 6e éd., Zurich/Bâle/Genève 2005, n°s 1185 à 1187, p. 339/340). Dans les autres domaines, les cantons peuvent édicter des règles de droit qui ne violent ni le sens ni l'esprit du droit fédéral et qui n'en compromettent pas la réalisation (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 170; <ref-ruling> consid. 2 p. 404). Les règles fédérales et cantonales ne peuvent toutefois coexister qu'en l'absence de conflit (Andreas Auer/Giorgio Malinverni/Michel Hottelier, Droit constitutionnel suisse, vol. I, Berne 2000, n°s 1037 et 1040, p. 367/368). 3.3 Dans son message du 30 mai 1994 relatif à la loi fédérale sur les hautes écoles spécialisées (ci-après: le Message, in FF 1994 III 777 ss), le Conseil fédéral a souligné que l'un des buts de la transformation des écoles supérieures en hautes écoles spécialisées était de revaloriser ces filières d'études sur le plan national et international. Il s'agissait de ranger les hautes écoles spécialisées dans la catégorie des hautes écoles. Leur niveau était équivalent à celui des universités. Bien que complémentaires, les deux types d'écoles présentaient des profils différents; les différences entre ces deux catégories de hautes écoles résidaient en particulier dans la formation préliminaire des étudiants, dans la durée de l'enseignement, dans la structure de l'année scolaire et dans le statut des enseignants. Schématiquement présentée, la répartition des tâches attribuait la recherche fondamentale aux universités et la recherche appliquée aux hautes écoles spécialisées (cf. le Message, in FF 1994 III 778 et 792/793). Selon le Conseil fédéral, la différence entre les deux types de hautes écoles ressortait de l'art. 2 du projet de loi, qui conférait aux hautes écoles spécialisées le statut de haute école, et s'inscrivait en principe dans le prolongement d'une formation professionnelle de base (cf. le Message, in FF 1994 III 803 et 856). Hiérarchiquement, les deux sortes d'écoles étaient situées sur un même niveau; les diplômes délivrés étaient d'égale valeur mais ne consacraient pas une formation identique. Lors des débats aux Chambres fédérales, la Commission du Conseil National a proposé d'insérer expressément dans la loi le principe de l'équivalence du niveau de l'enseignement des deux types de hautes écoles, en ajoutant à l'art. 2 du projet du Conseil fédéral le texte suivant: "Les formations proposées par les hautes écoles universitaires et par les hautes écoles spécialisées sont de même valeur. (...)". Cette proposition a été adoptée sans discussion par le Conseil National dans sa séance du 18 septembre 1995 (BO 1995 CN p. 1753/1754). Le Conseil des Etats a rejeté la référence expresse aux notions d'équivalence et d'égale valeur dans sa séance du 26 septembre 1995 (BO 1995 CE p. 908/909). Dans le cadre de l'examen de cette divergence, le Conseil National s'est rallié, dans sa séance du 3 octobre 1995, à la position du Conseil des Etats, en particulier parce que l'ancrage dans la loi de la notion d'égalité de valeur de formations de nature différente pourrait être mal comprise et faire croire que ladite notion impliquerait le même cahier des charges des enseignants ou un même salaire (cf. intervention du rapporteur Martin Bundi, BO 1995 CN p. 2049). Le législateur fédéral a donc expressément renoncé à une formulation de la loi qui laisserait penser que le principe d'équivalence hiérarchique des formations concernées pourrait entraîner le droit à un salaire égal. Il n'a pas voulu assimiler les unes aux autres les formations des deux sortes de hautes écoles au point de prévoir que la rémunération des deux catégories de diplômés de ces écoles doive impérativement être identique, laissant ainsi la place à des réglementations cantonales opérant une distinction entre elles, en fonction de la formation différente dispensée par chacune. Le Tribunal fédéral a confirmé que le législateur n'avait pas eu l'intention de placer sur un pied d'égalité totale les hautes écoles universitaires et les hautes écoles spécialisées. La loi distinguait en effet clairement la formation des chercheurs, incombant aux universités, de celles des professionnels capables d'exploiter et d'appliquer en pratique les résultats de cette recherche, dévolue aux hautes écoles spécialisées (arrêt 2A.284/2004 du 5 octobre 2004, consid. 2.6.2). Le Tribunal cantonal n'a donc pas violé l'art. 2 LHES en confirmant une rétribution différente, pour l'exercice d'un enseignement déterminé, aux titulaires d'un diplôme HES, d'une part, et aux détenteurs d'un diplôme universitaire, d'autre part. Le grief des recourants, tiré d'une violation de l'art. 49 Cst. s'avère ainsi infondé. Le Tribunal cantonal n'a donc pas violé l'art. 2 LHES en confirmant une rétribution différente, pour l'exercice d'un enseignement déterminé, aux titulaires d'un diplôme HES, d'une part, et aux détenteurs d'un diplôme universitaire, d'autre part. Le grief des recourants, tiré d'une violation de l'art. 49 Cst. s'avère ainsi infondé. 4. 4.1 Les recourants reprochent également à l'autorité intimée d'avoir violé le principe de l'égalité de traitement. Ils font valoir que les hautes écoles spécialisées et les universités sont de niveau équivalent et que la différence de nature entre les formations qu'elles dispensent ne saurait, à elle seule, justifier une différence quant aux conditions de rémunération. Selon les intéressés, les distinctions introduites par l'art. 10 OPEP/VS entre des situations égales ne sont pas justifiées par des critères objectifs et contreviennent au principe d'égalité consacré par l'art. 8 Cst. En outre, dans la fonction publique, le principe d'égalité est violé lorsqu'un travail identique n'est pas rémunéré de la même manière. Or, l'art. 10 OPEP/VS consacrerait une inégalité de traitement en réservant, pour un poste identique et une formation équivalente, une rétribution supérieure de plus de 9 % aux détenteurs d'un titre universitaire par rapport aux titulaires d'un diplôme HES. 4.2 Une décision viole le principe de l'égalité lorsqu'elle établit des distinctions juridiques qui ne se justifient par aucun motif raisonnable au regard de la situation de fait à réglementer ou lorsqu'elle omet de faire des distinctions qui s'imposent au vu des circonstances, c'est-à-dire lorsque ce qui est semblable n'est pas traité de manière identique et lorsque ce qui est dissemblable ne l'est pas de manière différente. Il faut que le traitement différent ou semblable injustifié se rapporte à une situation de fait importante (<ref-ruling> consid. 5.1 p. 125/126 et la jurisprudence citée). En matière de droit à l'égalité de traitement des fonctionnaires, le Tribunal fédéral fait preuve d'une certaine retenue (<ref-ruling> consid. 3.2 p. 165). Les autorités cantonales disposent en effet d'un large pouvoir d'appréciation, particulièrement en ce qui concerne les questions d'organisation et de rémunération (<ref-ruling> consid. 6b p. 8; <ref-ruling> consid. 3b p. 51). Le juge constitutionnel doit observer une retenue particulière lorsqu'il s'agit non seulement de comparer deux catégories d'ayants droit mais de juger tout un système de rémunération; il risque en effet de créer de nouvelles inégalités s'il cherche à atteindre l'égalité en ne tenant compte que de deux catégories d'employés (<ref-ruling> consid. 6b p. 8; <ref-ruling> consid. 3 p. 333). 4.3 Dans le domaine de la rémunération des fonctions publiques, le principe selon lequel une rémunération égale doit être réservée à un travail égal ne peut être battu en brèche que pour des motifs objectifs. L'autorité intimée fait valoir à cet égard que la formation des ingénieurs diplômés HES est différente de celle des porteurs d'un titre universitaire. La jurisprudence admet qu'une différence de rétribution entre deux catégories d'enseignants, motivée par des différences dans la formation préalable, n'est pas contraire au droit constitutionnel et à l'égalité de traitement (<ref-ruling> consid. 6 p. 7 ss). Pour le métier d'ingénieur, si le niveau hiérarchique des diplômes délivrés par les hautes écoles spécialisées et par les écoles polytechniques fédérales est réputé équivalent, il est cependant établi que la formation qu'ils sanctionnent diffère par son genre et sa durée. Orientée vers la recherche appliquée, la formation d'une haute école spécialisée, suivie à plein temps, dure trois ans alors que les diplômes des écoles polytechniques fédérales sont délivrés après une formation dirigée davantage vers la recherche fondamentale dont la durée varie de quatre ans et demi à cinq ans et demi. La seconde formation, d'une durée supérieure d'une fois et demie au moins, sanctionne inévitablement des études plus complètes, voire plus pointues que la première. Cette différence quantitative, voire qualitative, se vérifie en ce qui concerne les passerelles aménagées entre les deux formations. Ainsi, selon l'art. 11 al. 2 de l'ordonnance de la direction de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich du 24 mars 1998 concernant l'admission dans les filières d'études non échelonnées de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (RS 414.131.51), les porteurs d'un diplôme HES qui justifient de très bons résultats peuvent être admis dans le cinquième semestre du domaine d'études correspondant à leur diplôme seulement s'ils réussissent un examen correspondant au deuxième examen propédeutique. En outre, les ingénieurs diplômés HES admis en troisième année d'une haute école universitaire devront poursuivre leurs études pendant au moins un an et demi avant d'obtenir le titre convoité de cette haute école universitaire. L'ingénieur diplômé d'une école polytechnique bénéficiera donc, en règle générale, d'un bagage plus complet. Pour ce qui est du respect du principe de l'égalité de traitement, la distinction fondée sur l'étendue et la nature de la formation constitue ainsi un motif objectif autorisant les autorités cantonales, dans le cadre de leur large pouvoir d'appréciation, à réserver une rétribution supérieure aux porteurs d'un diplôme qui bénéficient d'une formation plus poussée. En ce qui concerne l'étendue de cette différence de rémunération, en l'espèce de l'ordre de 9 %, elle reste dans les limites acceptables dégagées par la jurisprudence (<ref-ruling> consid. 6h p. 11). C'est donc à tort que les recourants reprochent au Tribunal cantonal d'avoir violé le principe de l'égalité garanti par l'art. 8 Cst. C'est donc à tort que les recourants reprochent au Tribunal cantonal d'avoir violé le principe de l'égalité garanti par l'art. 8 Cst. 5. Vu ce qui précède, le recours doit être rejeté, dans la mesure où il est recevable. Succombant, les recourants doivent supporter les frais judiciaires (art. 156 al. 1, 153 et 153a OJ) et n'ont pas droit à des dépens (art. 159 al. 1 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Un émolument judiciaire de 3'000 fr. est mis à la charge des recou- rants, solidairement entre eux. 2. Un émolument judiciaire de 3'000 fr. est mis à la charge des recou- rants, solidairement entre eux. 3. Le présent arrêt est communiqué en copie au mandataire des recourants, au Conseil d'Etat et à la Cour de droit public du Tribunal cantonal du canton du Valais. Lausanne, le 10 mars 2005 Au nom de la IIe Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
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2,013
fr
Considérant en fait et en droit: 1. Par mandat du 13 novembre 2013, le Procureur de l'Office régional du Ministère public du Bas-Valais A._ a cité X._ à comparaître le vendredi 22 novembre 2013, à 14h30, à St-Maurice, pour être auditionné en qualité de prévenu à la suite de l'opposition formée contre une ordonnance pénale. Le Juge unique de la Chambre pénale du Tribunal cantonal du canton du Valais a déclaré irrecevable le recours formé par X._ contre cette décision au terme d'une ordonnance rendue le 27 novembre 2013. Par acte du 16 décembre 2013, X._ a recouru contre cette ordonnance auprès du Tribunal fédéral. Il n'a pas été ordonné d'échange d'écritures. 2. L'ordonnance attaquée est une décision d'irrecevabilité rendue en dernière instance cantonale dans le cadre d'une procédure pénale. Elle peut donc en principe faire l'objet d'un recours en matière pénale au sens des art. 78 ss LTF. En tant qu'il est dirigé contre une décision incidente qui n'entre pas dans le champ d'application de l'art. 92 LTF, le recours ne serait en principe recevable qu'aux conditions restrictives posées à l'art. 93 LTF. La jurisprudence fait toutefois exception lorsque le recours est formé pour déni de justice formel et porte sur la question de l'existence même d'un recours cantonal (cf. arrêt 1B_669/2012 du 12 mars 2013 consid. 1.2). La question de savoir ce qu'il en est dans le cas particulier peut rester indécise car le recours est de toute manière irrecevable pour une autre raison. En vertu de l'art. 42 al. 1 LTF, les mémoires de recours doivent être motivés. Conformément à l'art. 42 al. 2 LTF, les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Pour satisfaire à cette exigence, il appartient au recourant de discuter au moins brièvement les considérants de la décision litigieuse (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 245). En particulier, la motivation doit se rapporter à l'objet du litige tel qu'il est circonscrit par l'arrêt attaqué (<ref-ruling> consid. 6.4 p. 121). Lorsque celui-ci est, comme en l'espèce, une décision d'irrecevabilité, les motifs développés dans le mémoire de recours doivent porter sur la question de la recevabilité traitée par l'instance précédente à l'exclusion du fond du litige (<ref-ruling> consid. 1b p. 336; <ref-ruling> consid. 2 p. 135). 3. Le Juge unique de la Chambre pénale du Tribunal cantonal du canton du Valais a rappelé qu'en vertu de l'art. 382 al. 1 CPP, la qualité pour recourir contre une décision du ministère public était subordonnée à l'existence d'un intérêt juridiquement protégé actuel et pratique à l'annulation ou à la modification de celle-ci. Il a constaté que la séance en preuves attaquée avait déjà eu lieu lorsque le recourant a déposé son recours au greffe du Tribunal cantonal, de sorte que l'on ne voyait pas quel intérêt actuel et pratique il pourrait encore avoir à se plaindre de la tenue de cette audience qu'il ne prétend pas avoir tenté en vain de déplacer et dont il avait eu connaissance plus de trois jours à l'avance. Elle a déclaré en conséquence irrecevable le recours formé par X._ contre le mandat de comparution du 13 novembre 2013. Le recourant ne conteste pas avec raison que la recevabilité d'un recours contre les décisions et les actes de procédure du ministère public puisse dépendre d'un intérêt actuel et pratique de la partie à l'annulation ou à la modification de la décision ou de l'acte en cause (cf. arrêt 1B_669/2012 du 12 mars 2013 consid. 2.3.1, auquel se réfère l'ordonnance attaquée). Il ne cherche pas à démontrer en quoi le juge unique aurait fait preuve d'arbitraire ou violé d'une autre manière le droit en considérant qu'il ne disposait pas d'un tel intérêt à contester le mandat de comparution alors que l'audience avait déjà eu lieu. Il se borne à affirmer que le bon sens justifiait que le greffe du tribunal s'enquiert des disponibilités des parties avant de fixer la date d'une mesure d'instruction contradictoire. Il n'indique cependant pas la disposition ou le principe juridique qui aurait imposé une telle manière de faire et qui aurait ainsi été violé, étant précisé que pareille obligation ne résulte pas de l'art. 202 al. 1 let. a CPP. Il n'explique pas les raisons qui l'auraient empêché de requérir le report de l'audience avant la tenue de celle-ci si la date fixée pour son audition ne lui convenait pas. Sur ce point, le recours n'est pas motivé dans le respect des exigences requises. Il en va de même en ce qui concerne les frais mis à sa charge. Quant aux arguments invoqués en lien avec le fond du litige, ils sont irrecevables lorsque, comme en l'espèce, le recours est dirigé contre une décision d'irrecevabilité. 4. Le recours, dont la motivation est manifestement insuffisante, doit par conséquent être déclaré irrecevable sans autre mesure d'instruction, en application de l'art. 108 al. 1 let. b LTF. Vu les circonstances et la situation personnelle du recourant, l'arrêt sera rendu sans frais (art. 66 al. 2, 2 ème phrase, LTF).
Par ces motifs, le Président prononce: 1. Le recours est irrecevable. 2. Il n'est pas perçu de frais judiciaires. 3. Le présent arrêt est communiqué au recourant, à l'Office régional du Ministère public du Bas-Valais et au Juge unique de la Chambre pénale du Tribunal cantonal du canton du Valais. Lausanne, le 19 décembre 2013 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le Président: Fonjallaz Le Greffier: Parmelin
CH_BGer_001
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2,009
de
Erwägungen: 1. Im angefochtenen Entscheid wurde auf einen kantonalen Rekurs des Beschwerdeführers nicht eingetreten, weil er das Rechtsmittel nicht hinreichend begründet hatte. Ferner wurden die Gesuche um Erlass der Kostenauflage und um Beigabe eines amtlichen Verteidigers mangels Begründetheit bzw. wegen Aussichtslosigkeit abgewiesen. Zur Frage der Begründungsanforderungen eines kantonalen Rekurses äussert sich der Beschwerdeführer in seiner Eingabe vor Bundesgericht nicht ansatzweise. Sie ist insoweit nicht im Sinne von Art. 42 Abs. 2 bzw. <ref-law> hinreichend begründet. Ebenso wenig zeigt der Beschwerdeführer im Zusammenhang mit den abgewiesenen Gesuchen rechtsgenüglich auf, dass und inwiefern der angefochtene Entscheid rechts- oder verfassungswidrig sein könnte (Art. 42 Abs. 2 bzw. <ref-law>). Auf die Beschwerden ist deshalb im Verfahren nach <ref-law> nicht einzutreten. Mit dem Entscheid in der Sache ist das Gesuch um aufschiebende Wirkung gegenstandslos geworden. 2. Wegen Aussichtslosigkeit ist dem Beschwerdeführer auch für das bundesgerichtliche Verfahren keine unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung zu gewähren. Damit sind ihm die Gerichtskosten aufzuerlegen (<ref-law>).
Demnach erkennt der Einzelrichter: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen. 3. Die Gerichtskosten von Fr. 500.-- werden dem Beschwerdeführer auf-erlegt. 4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Bezirksgericht Zürich, Einzelrichteramt für Zivil- und Strafsachen, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 11. Juni 2009 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Einzelrichter: Die Gerichtsschreiberin: Schneider Arquint Hill
CH_BGer_006
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2,011
de
Sachverhalt: A. Am Abend des 19. Dezember 2009 fielen A._ auf der Autobahn A6 von Spiez in Richtung Wolhusen sechs Metallregale von seinem Anhänger auf die Fahrbahn. In der Folge kollidierten mehrere Fahrzeuge mit den Metallteilen. X._, der auf der Autobahn in Richtung Bern unterwegs war, prallte in Heimberg nach einem Wechsel auf die Überholspur mit einem auf der Fahrbahn liegenden Metallregal zusammen, nachdem er dieses kurz vorher wahrgenommen hatte. Gemäss eigenen Angaben fuhr er mit normalem Abblendlicht und einer Geschwindigkeit von ca. 110 km/h. Die Strassen waren regen- und schneefrei, und die Sichtverhältnisse gut. B. Das Obergericht des Kantons Bern sprach X._ am 22. August 2011 in Bestätigung des Urteils der Gerichtspräsidentin 7 des Gerichtskreises X Thun vom 29. Oktober 2010 der Verletzung der Verkehrsregeln durch Nichtanpassen der Geschwindigkeit und dadurch Verursachen eines Unfalls schuldig. Es verurteilte ihn zu einer Busse von Fr. 100.--. C. X._ erhebt Beschwerde in Strafsachen. Er beantragt, das Urteil des Obergerichts sei aufzuheben, und er sei freizusprechen. Eventualiter sei das Urteil des Obergerichts aufzuheben und die Sache zur neuen Beurteilung zurückzuweisen.
Erwägungen: 1. 1.1 Der Beschwerdeführer rügt, die Vorinstanz stelle den massgeblichen Sachverhalt ungenügend fest. Weder sei die genaue Kollisionsstelle aktenkundig noch sei festgestellt worden, ob externe Lichtquellen begünstigend auf seine Sichtverhältnisse eingewirkt hätten. Die Vorinstanz stelle einzig auf seine Aussage an der erstinstanzlichen Hauptverhandlung ab, wonach er geschätzt habe, ungefähr 50 Meter weit gesehen zu haben. Indem sie keine weiteren Beweiserhebungen tätige, auf Unklarheiten abstelle und daraus zu seinen Ungunsten ableite, er sei nicht mit der den Umständen entsprechenden Geschwindigkeit gefahren, nehme die Vorinstanz eine willkürliche Beweiswürdigung vor (Art. 9 BV) und verstosse gegen die im Strafverfahren geltende Untersuchungsmaxime (Art. 6 StPO) sowie den Grundsatz der Unschuldsvermutung (Art. 10 StPO und Art. 32 Abs. 1 BV) (Beschwerde, S. 6 f.). 1.2 Die Verurteilung des Beschwerdeführers zu einer Busse erfolgte gestützt auf den Tatbestand der einfachen Verletzung der Verkehrsregeln, bei dem es sich gemäss Art. 90 Ziff. 1 SVG i.V.m. Art. 103 StGB um eine Übertretung handelt. Bilden ausschliesslich Übertretungen Gegenstand des Verfahrens, kann gemäss Art. 334 Abs. 3 des Gesetzes des Kantons Bern vom 15. März 1995 über das Strafverfahren (aStrV/BE) die Sachverhaltsfeststellung mit der Appellation nur angefochten werden, wenn sie auf einer offensichtlich unrichtigen Akten- oder Beweiswürdigung beruht. Gestützt auf Art. 97 Abs. 1 BGG kann auch im bundesgerichtlichen Verfahren die Feststellung des Sachverhalts nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. Offensichtlich unrichtig im Sinne von Art. 97 Abs. 1 BGG ist die Sachverhaltsfeststellung, wenn sie willkürlich ist (<ref-ruling> E. 2.4 mit Hinweis; vgl. zum Begriff der Willkür <ref-ruling> E. 2.4 mit Hinweisen). Ist die Kognition der kantonalen Vorinstanz in Sachverhaltsfragen auf Willkür beschränkt, so prüft das Bundesgericht frei, ob die vor der Vorinstanz vorgebrachte Rüge der willkürlichen Beweiswürdigung zu Unrecht abgewiesen wurde. Diese Prüfung läuft regelmässig darauf hinaus zu beurteilen, ob die Beweise im angefochtenen Entscheid willkürlich gewürdigt wurden, was der Fall ist, wenn die Vorinstanz Willkür hätte bejahen müssen. Bei der Begründung der Rüge, die Vorinstanz habe Willkür zu Unrecht verneint, muss sich der Beschwerdeführer daher auch mit den Erwägungen des angefochtenen Entscheids auseinandersetzen. Er darf sich mithin nicht auf eine reine Wiederholung der vor der Vorinstanz erhobenen Rügen beschränken (Urteil 6S.46/ 2005 vom 2. Februar 2006 E. 2.3.1, nicht publ. in: <ref-ruling>; Urteil 6B_424/2011 vom 12. September 2011 E. 3.2). 1.3 Die Vorinstanz erwägt, aus dem Strassenverkehrsunfallformular (vorinstanzliche Akten, act. 5 ff.) gehe hervor, dass sich der Unfall bei den Koordinaten 611650/182525 ereignet habe. Auf einer Skizze seien zudem die Kollisionsstellen eingezeichnet, womit der Unfallort aktenkundig sei. Weiter halte das Formular fest, dass es bei der Unfallstelle keine künstliche Beleuchtung gegeben habe. Auch sei nicht davon auszugehen, dass sich direkt vor oder hinter dem Beschwerdeführer ein anderes Fahrzeug als weitere Lichtquelle befunden habe. Dieser habe am 3. Juni 2010 anlässlich der ersten Einvernahme vor erster Instanz (vorinstanzliche Akten, act. 65) ausgesagt, es hätten sich bereits zwei Fahrzeuge, die ebenfalls mit den Metallregalen kollidiert seien, auf dem Pannenstreifen befunden, als er nach der Kollision auf diesem angehalten habe. Es sei dann noch eine vierte Fahrerin dazugekommen. Die Vorinstanz erwägt hierzu, dass der Beschwerdeführer die Kollisionen der vor ihm fahrenden Fahrzeuge gesehen hätte und auf die Gefahr aufmerksam gemacht worden wäre, wenn diese unmittelbar vor ihm gefahren wären. Wäre indes ein Fahrzeug direkt hinter ihm gefahren, hätte dieses völlig unerwartet stark bremsen müssen, ansonsten es mit demjenigen des Beschwerdeführers zusammengestossen wäre, als dieser aufgrund der Metallregale habe bremsen müssen. Zudem hätten er wie auch eine weitere Fahrzeugführerin ausgesagt, es habe wenig bzw. praktisch gar keinen Verkehr gehabt. Somit könne festgehalten werden, dass als einzige Lichtquelle das Abblendlicht des Beschwerdeführers gedient habe, und er damit ungefähr 50 Meter weit gesehen habe, wie er denn auch selber ausgesagt habe (vorinstanzliche Akten, act. 93). Insgesamt sei der massgebliche Sachverhalt genügend erstellt und die erstinstanzliche Beweisführung nicht zu beanstanden (vorinstanzliches Urteil, E. III.4 S. 4 f.). 1.4 Was der Beschwerdeführer gegen die vorinstanzlichen Erwägungen vorbringt, ist nicht geeignet, Willkür darzutun respektive aufzuzeigen, weshalb die Vorinstanz erhebliche Bedenken gegen die Richtigkeit und Vollständigkeit der erstinstanzlichen Tatsachenfeststellung hätte haben müssen. Er beschränkt sich darauf, seine bereits im kantonalen Verfahren erhobenen Rügen zu wiederholen (vorinstanzliche Akten, act. 153 f.), ohne sich mit den vorinstanzlichen Erwägungen auseinanderzusetzen. Auf eine derartige appellatorische Kritik am angefochtenen Urteil ist nicht einzutreten. Diese ist zudem insofern offensichtlich unbegründet, als er beanstandet, die Vorinstanz stütze sich einzig auf seine Mutmassung, ungefähr 50 Meter weit gesehen zu haben. Die Vorinstanz erläutert unter Berücksichtigung der massgeblichen Beweise ausführlich und nachvollziehbar, weshalb sie die erstinstanzliche Schlussfolgerung nicht als willkürlich erachtet, wonach das Abblendlicht des Beschwerdeführers dessen einzige Lichtquelle war, und er ca. 50 Meter weit gesehen haben muss (vorinstanzliche Akten, act. 113). Die Untersuchungsmaxime und der Grundsatz "in dubio pro reo" als Beweiswürdigungsregel, welche der Beschwerdeführer ebenfalls als verletzt erachtet, haben im vorliegenden Zusammenhang keine über das Dargelegte hinausgehende selbstständige Bedeutung (dazu <ref-ruling> E. 2a mit Hinweisen). 2. 2.1 Gemäss Art. 32 Abs. 1 SVG ist die Geschwindigkeit stets den Umständen anzupassen, namentlich den Besonderheiten von Fahrzeug und Ladung, sowie den Strassen-, Verkehrs- und Sichtverhältnissen. Der Fahrzeugführer darf nur so schnell fahren, dass er innerhalb der überblickbaren Strecke halten kann (Art. 4 Abs. 1 Verkehrsregelverordnung vom 13. November 1962 (VRV; SR 741.11)). Dies gilt auch auf Autobahnen (Art. 43 Abs. 3 Satz 3 SVG i.V.m. Art. 36 VRV), insbesondere nachts beim Fahren mit Abblendlicht (<ref-ruling> E. 4a/bb; <ref-ruling> E. 2; bestätigt im Urteil 6B_451/2010 vom 13. September 2010 E. 3.3.2; vgl. auch <ref-ruling> E. 2a, wonach die Geschwindigkeit eines mit Abblendlicht fahrenden Fahrzeugs nur den Verhältnissen angepasst ist, wenn der Führer in der Lage ist, innert der kürzesten beleuchteten Strecke anzuhalten, d.h. auf der linken Fahrbahnseite innert 50 m). Nach der Rechtsprechung muss der Fahrzeuglenker auf Autobahnen nachts mit unbeleuchteten Hindernissen rechnen, wie etwa mit Ladegut, das von fahrenden Fahrzeugen herabfällt und den nachfolgenden Verkehr behindert (<ref-ruling> E. 4a/cc; <ref-ruling> E. 2). Dies bedeutet indes nicht, dass auf Autobahnen im Nachtverkehr stets mit der der Reichweite des Abblendlichts angepassten Geschwindigkeit gefahren werden muss. Zum einen kann streckenweise das Fernlicht eingeschaltet werden, zum anderen gibt es auch immer wieder Teilstücke, so jedenfalls im Bereiche von Ausfahrten, Signaltafeln, Rastplätzen usw., die durch ortsfeste Lichtanlagen zusätzlich beleuchtet werden (BGE <ref-ruling> E. 2). Welche Geschwindigkeit angemessen ist, stellt eine Rechtsfrage dar, die das Bundesgericht frei überprüft. Allerdings hängt die Beantwortung der Frage weitgehend von der Würdigung der örtlichen Verhältnisse ab, die der kantonale Richter im Allgemeinen aus eigener Wahrnehmung kennt. Diesem muss ein gewisses Ermessen eingeräumt werden, weil die Angemessenheit einer Fahrweise sich naturgemäss nicht genau feststellen, sondern bloss schätzen lässt. Das Bundesgericht weicht von der Ansicht der kantonalen Instanzen über die Zulässigkeit oder Unzulässigkeit einer Geschwindigkeit nur ab, wenn es sich aufdrängt (<ref-ruling> E. 2; bestätigt im Urteil 4A_76/2009 vom 6. April 2009 E. 3.3). 2.2 Die Annahme der Vorinstanz, der Beschwerdeführer habe seine Geschwindigkeit nicht den Umständen angepasst, verletzt kein Bundesrecht. Wie sich aus dem vom Beschwerdeführer nicht bestrittenen Sachverhalt ergibt, ist jener mit einer Geschwindigkeit von ca. 110 km/h gefahren. Der errechnete Bremsweg beträgt 93 Meter (vorinstanzliches Urteil, E. V.1 und V.2 S. 7). Weiter kann davon ausgegangen werden (E. 1.4 hievor), dass der Beschwerdeführer mit Abblendlicht ungefähr 50 Meter weit gesehen hat. Der Bremsweg beträgt demnach beinahe das Doppelte der tatsächlichen Sichtweite (vorinstanzliches Urteil, E. V.2 S. 7). Daraus ergibt sich ohne weiteres, dass der Beschwerdeführer die Geschwindigkeit seines Fahrzeuges nicht den Verhältnissen angepasst hat, da die von ihm gefahrene Geschwindigkeit von 110 km/h ein Anhalten auf die der herrschenden Sichtweite entsprechende Distanz von 50 Metern nicht mehr erlaubte. Was der Beschwerdeführer dagegen einwendet, geht an der Sache vorbei. Er verkennt insbesondere, dass die Sorgfaltspflichtverletzung nach Art. 32 Abs. 1 SVG nicht an das Nichtbeherrschen des Fahrzeugs geknüpft ist. Somit kann auch gegen die Norm verstossen, wer die Beherrschung über sein Fahrzeug behält, wenn die Geschwindigkeit den konkreten Umständen nicht angepasst ist (Urteil 4A_76/2009 vom 6. April 2009 E. 3.2; PHILIPPE WEISSENBERGER, Kommentar zum Strassenverkehrsgesetz, 2011, N. 4 zu Art. 32 SVG). Zugleich ist eine Geschwindigkeit nicht schon jedes Mal übersetzt, wenn ein Anhalten vor einem Hindernis nicht mehr rechtzeitig möglich war (<ref-ruling> E. 4), wie der Beschwerdeführer zu Recht geltend macht (Beschwerde, S. 8). Indes begründet die Vorinstanz ihren Schuldspruch nicht mit der Tatsache der Kollision zwischen dem Fahrzeug des Beschwerdeführers und dem Metallregal (Beschwerde, S. 8, 10 f. und 15 f.), sondern mit der gefahrenen Geschwindigkeit und den Sichtverhältnissen (vorinstanzliches Urteil, E. V.2 und V.4 S. 7 f.). Die Ausführungen des Beschwerdeführers zur Sichtbarkeit des Kollisionsobjekts gehen an der Sache vorbei (Beschwerde, S. 8 ff.). Insbesondere lässt sich aus der von ihm erwähnten bundesgerichtlichen Rechtsprechung nichts zu seinen Gunsten ableiten (Beschwerde, S. 9 f.), da die Sachverhalte in den wesentlichen Punkten nicht miteinander vergleichbar sind. Im erwähnten Fall liess sich die Ausgangsgeschwindigkeit des betroffenen Fahrzeugs nicht mehr ermitteln, und es war nicht ersichtlich, dass dessen Führer seine Geschwindigkeit nicht den Umständen angepasst hatte (Urteil 6P.148/2004 vom 8. Februar 2005 E. 4.3). Auch kann sich der Beschwerdeführer nicht auf den aus Art. 26 Abs. 1 SVG abgeleiteten Vertrauensgrundsatz berufen (Beschwerde, S. 14 f.), da sich darauf nur stützen darf, wer sich selbst verkehrsregelkonform verhalten hat (dazu <ref-ruling> E. 3c/aa mit Hinweisen). 3. Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Bei diesem Ausgang des Verfahrens sind die bundesgerichtlichen Kosten dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 4'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Bern, Strafabteilung, 1. Strafkammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 20. Dezember 2011 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Mathys Die Gerichtsschreiberin: Horber
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2,013
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Sachverhalt: A. Nachdem der 1959 geborene V._ am 1. September 1998 einen Unfall erlitten hatte, meldete er sich im November 2000 bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an. Mit Verfügung vom 28. August 2002 sprach ihm die IV-Stelle Bern eine ganze Invalidenrente - nebst Zusatzrenten für die Ehefrau und zwei Kinder - ab 1. November 1999 bei einem Invaliditätsgrad von 100 % zu. Mit Verfügung vom 29. Dezember 2005 bestätigte sie einen unveränderten Invaliditätsgrad und Rentenanspruch. Im August 2009 leitete die Verwaltung ein weiteres Revisionsverfahren ein, in dessen Verlauf sie insbesondere eine Observation des Versicherten veranlasste und die Rentenzahlung sistierte (Verfügung vom 30. September 2010). Die SUVA stellte ihr das auf den vom 12. bis 27. Oktober 2010 erfolgten stationären Aufenthalt in der Klinik Z._ beruhende interdisziplinäre Gutachten vom 6. Dezember 2010 zu. Nach Durchführung des Vorbescheidverfahrens hob die IV-Stelle mit Verfügung vom 9. Juni 2011 die bisherige Rente bei einem neuen Invaliditätsgrad von 11 % rückwirkend ab 1. Dezember 2009 auf. Gleichzeitig kündigte sie die Rückforderung von zu Unrecht ausgerichteten Rentenleistungen mittels separater Verfügung an. B. Die Beschwerde des V._ hiess das Verwaltungsgericht des Kantons Bern mit Entscheid vom 10. September 2012 teilweise gut und änderte die Verfügung vom 9. Juni 2011 dahingehend ab, als die Invalidenrente per 31. Oktober 2010 aufgehoben werde. Im Übrigen wies es das Rechtsmittel ab. C. V._ lässt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen mit folgenden Anträgen: "1. Das Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern vom 10. September 2012 sei vollumfänglich aufzuheben. 2. a) Es seien dem Versicherten rückwirkend ab Rentensistierung und weiterhin die bisherigen Leistungen nach Massgabe eines Invaliditätsgrades von mindestens 70 % zzgl. eines Verzugszinses zu 5 % ab wann rechtens auszurichten. b) Eventualiter: Es sei die Beschwerdesache zur Durchführung einer interdisziplinären medizinischen Begutachtung (unter Beizug der Fachrichtungen Rheumatologie/Orthopädie, Neurologie und Psychiatrie) und von beruflichen Abklärungen an die Vorinstanz zurückzuweisen. c) Subeventualiter: dem Versicherten seien berufliche Massnahmen, inkl. vorgängige Eingliederungs- und Integrationsmassnahmen zuzusprechen. d) Subsubeventualiter: dem Versicherten sei ab wann rechtens eine IV-Rente nach Massgabe eines IV-Grades von mindestens 40 % auszurichten."
Erwägungen: 1. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann u.a. die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (<ref-law>). Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (<ref-law>). Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>). Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht (<ref-law>). 2.1 2.1.1 Ändert sich der Invaliditätsgrad eines Rentenbezügers erheblich, so wird die Rente von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft entsprechend erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben (<ref-law> [SR 830.1]). Anlass zur Rentenrevision gibt jede wesentliche Änderung in den tatsächlichen Verhältnissen seit Zusprechung der Rente, die geeignet ist, den Invaliditätsgrad und damit den Anspruch zu beeinflussen. Insbesondere ist die Rente bei einer wesentlichen Änderung des Gesundheitszustandes oder der erwerblichen Auswirkungen des an sich gleich gebliebenen Gesundheitszustandes revidierbar (<ref-ruling> E. 3 S. 132). Liegt in diesem Sinne ein Revisionsgrund vor, ist der Rentenanspruch in rechtlicher und tatsächlicher Hinsicht allseitig zu prüfen (<ref-ruling> E. 4b S. 200; SVR 2004 IV Nr. 17 S. 53, I 526/02 E. 2.3; Urteil 9C_744/2008 vom 19. November 2008 E. 3.1.1 mit weiteren Hinweisen). 2.1.2 Zeitlicher Referenzpunkt für die Prüfung einer anspruchserheblichen Änderung bildet die letzte (der versicherten Person eröffnete) rechtskräftige Verfügung, welche auf einer materiellen Prüfung des Rentenanspruchs mit rechtskonformer Sachverhaltsabklärung, Beweiswürdigung und Durchführung eines Einkommensvergleichs (bei Anhaltspunkten für eine Änderung in den erwerblichen Auswirkungen des Gesundheitszustands) beruht (<ref-ruling> E. 5.4 S. 114; Urteil 9C_724/2012 vom 29. Oktober 2012 E. 2.1). 2.2 Bei der Beurteilung der Arbeits(un)fähigkeit stützt sich die Verwaltung und im Beschwerdefall das Gericht auf Unterlagen, die von ärztlichen und gegebenenfalls auch anderen Fachleuten zur Verfügung zu stellen sind. Aufgabe des Arztes oder der Ärztin ist es, den Gesundheitszustand zu beurteilen und dazu Stellung zu nehmen, in welchem Umfang und bezüglich welcher Tätigkeiten die versicherte Person arbeitsunfähig ist. Hinsichtlich des Beweiswertes eines Arztberichtes ist entscheidend, ob dieser für die streitigen Belange umfassend ist, auf allseitigen Untersuchungen beruht, auch die geklagten Beschwerden berücksichtigt, in Kenntnis der Vorakten (Anamnese) abgegeben worden ist, in der Beurteilung der medizinischen Zusammenhänge sowie der medizinischen Situation einleuchtet und ob die Schlussfolgerungen der Experten begründet sind (<ref-ruling> E. 5.1 S. 232; <ref-ruling> E. 3a S. 352 mit Hinweis). 2.2 Bei der Beurteilung der Arbeits(un)fähigkeit stützt sich die Verwaltung und im Beschwerdefall das Gericht auf Unterlagen, die von ärztlichen und gegebenenfalls auch anderen Fachleuten zur Verfügung zu stellen sind. Aufgabe des Arztes oder der Ärztin ist es, den Gesundheitszustand zu beurteilen und dazu Stellung zu nehmen, in welchem Umfang und bezüglich welcher Tätigkeiten die versicherte Person arbeitsunfähig ist. Hinsichtlich des Beweiswertes eines Arztberichtes ist entscheidend, ob dieser für die streitigen Belange umfassend ist, auf allseitigen Untersuchungen beruht, auch die geklagten Beschwerden berücksichtigt, in Kenntnis der Vorakten (Anamnese) abgegeben worden ist, in der Beurteilung der medizinischen Zusammenhänge sowie der medizinischen Situation einleuchtet und ob die Schlussfolgerungen der Experten begründet sind (<ref-ruling> E. 5.1 S. 232; <ref-ruling> E. 3a S. 352 mit Hinweis). 2.3 2.3.1 Bei den vorinstanzlichen Feststellungen zum Gesundheitszustand und zur Arbeitsfähigkeit der versicherten Person handelt es sich grundsätzlich um Entscheidungen über eine Tatfrage (<ref-ruling> E. 3.2 S. 397 ff.), welche das Bundesgericht seiner Urteilsfindung zugrunde zu legen hat (E. 1). Die konkrete Beweiswürdigung stellt ebenfalls eine Tatfrage dar. Dagegen ist die Beachtung des Untersuchungsgrundsatzes und der Beweiswürdigungsregeln nach <ref-law> Rechtsfrage (<ref-ruling> E. 3.2 und 4 S. 397 ff.; Urteil I 865/06 vom 12. Oktober 2007 E. 4 mit Hinweisen), die das Bundesgericht im Rahmen der den Parteien obliegenden Begründungs- bzw. Rügepflicht (<ref-law> und <ref-law>; <ref-ruling> E. 1.4.1 und 1.4.2 S. 254) frei überprüfen kann (<ref-law>). 2.3.2 Eine Sachverhaltsfeststellung ist nicht schon dann offensichtlich unrichtig, wenn sich Zweifel anmelden, sondern erst, wenn sie eindeutig und augenfällig unzutreffend ist (<ref-ruling> E. 3.1 S. 44). Eine offensichtlich unrichtige Sachverhaltsfeststellung weist damit die Tragweite von Willkür auf (Botschaft des Bundesrates vom 28. Februar 2001 zur Totalrevision der Bundesrechtspflege, BBl 2001 S. 4338; MARKUS SCHOTT, Basler Kommentar, Bundesgerichtsgesetz, 2. Aufl. 2011, N. 9 f. zu <ref-law>). Es liegt noch keine offensichtliche Unrichtigkeit vor, nur weil eine andere Lösung ebenfalls in Betracht fällt, selbst wenn diese als die plausiblere erschiene (Urteil 9C_570/2007 vom 5. März 2008 E. 4.2). Eine Sachverhaltsfeststellung ist etwa dann offensichtlich unrichtig, wenn das kantonale Gericht den Sinn und die Tragweite eines Beweismittels offensichtlich falsch eingeschätzt, ohne sachlichen Grund ein wichtiges und für den Ausgang des Verfahrens entscheidendes Beweismittel nicht beachtet oder aus den abgenommenen Beweisen unhaltbare Schlüsse gezogen hat (<ref-ruling> E. 2.1 S. 9; Urteile 8C_5/2010 vom 24. März 2010 E. 1.2; 9C_368/2008 vom 11. September 2008 E. 4.2). 3. Die Vorinstanz hat dem von der SUVA veranlassten interdisziplinären Gutachten vom 6. Dezember 2010 der Klinik Z._ Beweiskraft beigemessen und gestützt darauf eine uneingeschränkte Arbeitsfähigkeit in angepasster Tätigkeit spätestens seit der Observation, d.h. ab Dezember 2009, festgestellt. Weiter hat sie festgestellt, es habe sich "im Verlaufe der Jahre" sowohl hinsichtlich des körperlichen als auch des psychischen Gesundheitszustandes eine Verbesserung ergeben. Damit liege ein Revisionsgrund vor. Schliesslich hat das kantonale Gericht einen Invaliditätsgrad von 10 % ermittelt und die Rentenaufhebung bestätigt, wobei es den Aufhebungszeitpunkt auf den 31. Oktober 2010 festgesetzt hat mit der Begründung, der Vorwurf der unrechtmässigen Erwirkung von Leistungen habe sich erst mit dem Aufenthalt in der Klinik Z._ erhärtet. 4. 4.1 Der Auffassung des Beschwerdeführers, wonach zeitlicher Referenzpunkt (E. 2.1.2) der Erlass der ersten Revisionsverfügung am 29. Dezember 2005 sei, ist nicht beizupflichten: Zwar bestätigte die Verwaltung einen unveränderten Anspruch in Form einer Verfügung. Von einer umfassenden materiellen Prüfung des Rentenanspruchs mit rechtskonformer Sachverhaltsabklärung und Beweiswürdigung kann aber im Zusammenhang mit dem im November 2005 von Amtes wegen eingeleiteten Revisionsverfahren nicht gesprochen werden: Die IV-Stelle begnügte sich damit, vom Versicherten ein Fragebogen ausfüllen zu lassen und von seinem Hausarzt den kurzen Verlaufsbericht vom 18. Dezember 2005 einzuholen. Massgeblicher Vergleichszeitpunkt für die Frage nach einem veränderten Sachverhalt ist daher der Erlass der ursprünglichen Rentenverfügung vom 28. August 2002. 4.2 Die Vorinstanz hat festgestellt, der ursprünglichen Rentenverfügung habe u.a. der Bericht des Spitals Y._ vom 28. Dezember 1999 zugrunde gelegen. In den neunziger Jahren sei man noch von einer mittelgradigen depressiven Episode ausgegangen. Diese Feststellungen sind nicht offensichtlich unrichtig (E. 2.3.2): Zwar zweifelte der ärztliche Dienst der IV-Stelle in der Stellungnahme vom 8. Dezember 2000 an der Zuverlässigkeit der Einschätzung des Spitals Y._, sie wurde indessen nicht durch eine weitere medizinische Untersuchung entkräftet. Der zuständige Sachbearbeiter erwähnte die fragliche Diagnose weiterhin, namentlich im Bericht vom 10. April 2001, in dem er zudem auf die regelmässig durchgeführte psychotherapeutische Behandlung durch eine Fachärztin verwies. Auch die Begutachtungsstelle Q._ übernahm die genannte Diagnose im Bericht vom 7. September 2001, der u.a. von einem Arzt unterzeichnet wurde. Die Ausführungen des psychiatrischen Experten im Gutachten der Klinik Z._ zum Bericht des Spitals Y._ sind zwar grundsätzlich geeignet, dessen Beweiskraft zu erschüttern. Sie erhellen aber nicht den tatsächlichen - rund zehn Jahre zurückliegenden - Sachverhalt in dem Sinn, dass die Annahme, die Rentenzusprache habe insbesondere auf einer mittelgradigen depressiven Episode gegründet, geradezu willkürlich wäre. Die diesbezüglichen vorinstanzlichen Feststellungen beruhen auch nicht auf einer Rechtsverletzung, weshalb sie für das Bundesgericht verbindlich bleiben (E. 1). 4.3 Was der Beschwerdeführer gegen die Überwachung - und die Berücksichtigung der daraus resultierenden Erkenntnisse durch die medizinischen Gutachter - vorbringt, hält nicht Stand: In <ref-ruling> E. 5.4.2.1 S. 332 f. präzisierte das Bundesgericht, dass die "objektive Gebotenheit der Observation" erforderlich ist. Das bedeutet, dass konkrete Anhaltspunkte vorliegen müssen, die Zweifel an den geäusserten gesundheitlichen Beschwerden oder der geltend gemachten Arbeitsunfähigkeit aufkommen lassen. Solche können sich insbesondere aus Angaben und Beobachtungen Dritter ergeben. Im konkreten Fall sind nach verbindlicher (E. 1) vorinstanzlicher Feststellung Zweifel an den vom Versicherten geltend gemachten Einschränkungen resp. an deren Ausmass entstanden, weil seine Ehefrau anlässlich einer Untersuchung im Rahmen des sie betreffenden IV-Verfahrens vorgebracht habe, sie sei "ganz auf die Hilfe ihres Ehemannes angewiesen". Diese Angabe der Ehefrau steht im Widerspruch zu der behaupteten vollständigen Arbeitsunfähigkeit des Beschwerdeführers und geht auch deutlich weiter als seine Aussagen betreffend Kinderbetreuung und Mithilfe bei der Bewältigung der Haushaltsarbeit. Zudem ist dem Gutachten der Klinik Z._ zu entnehmen, dass der Versicherte eine grosse Diskrepanz zwischen Untersuchungs- und Alltagsverhalten zeigte. Bereits im Bericht der Begutachtungsstelle Q._ vom 7. September 2001 wurde der "Verdacht" geäussert, dass "eine wenig leistungsfähige oder leistungsbereite Persönlichkeit (...) in eine Krankheitsdekompensation" mit fraglichem Krankheitswert falle. Unter diesen Umständen hat das kantonale Gericht die Überwachung zu Recht als objektiv geboten und erforderlich betrachtet. Es ist nicht nachvollziehbar, inwiefern dies willkürlich (<ref-law>) sein, das Recht auf ein faires Verfahren (Art. 6 Ziff. 1 EMRK) verletzen oder gar den - ungebührlichen (<ref-law>) - Vorwurf der "Parallelvergleiche zu Praktiken der Staatssicherheit (Stasi) der DDR" rechtfertigen soll. Im Übrigen wurde der Versicherte mit der Verfügung vom 30. September 2010 betreffend die Sistierung der Invalidenrente explizit auf die zwischen dem 1. und 10. Dezember 2009 durchgeführte Observation aufmerksam gemacht. 4.3 Was der Beschwerdeführer gegen die Überwachung - und die Berücksichtigung der daraus resultierenden Erkenntnisse durch die medizinischen Gutachter - vorbringt, hält nicht Stand: In <ref-ruling> E. 5.4.2.1 S. 332 f. präzisierte das Bundesgericht, dass die "objektive Gebotenheit der Observation" erforderlich ist. Das bedeutet, dass konkrete Anhaltspunkte vorliegen müssen, die Zweifel an den geäusserten gesundheitlichen Beschwerden oder der geltend gemachten Arbeitsunfähigkeit aufkommen lassen. Solche können sich insbesondere aus Angaben und Beobachtungen Dritter ergeben. Im konkreten Fall sind nach verbindlicher (E. 1) vorinstanzlicher Feststellung Zweifel an den vom Versicherten geltend gemachten Einschränkungen resp. an deren Ausmass entstanden, weil seine Ehefrau anlässlich einer Untersuchung im Rahmen des sie betreffenden IV-Verfahrens vorgebracht habe, sie sei "ganz auf die Hilfe ihres Ehemannes angewiesen". Diese Angabe der Ehefrau steht im Widerspruch zu der behaupteten vollständigen Arbeitsunfähigkeit des Beschwerdeführers und geht auch deutlich weiter als seine Aussagen betreffend Kinderbetreuung und Mithilfe bei der Bewältigung der Haushaltsarbeit. Zudem ist dem Gutachten der Klinik Z._ zu entnehmen, dass der Versicherte eine grosse Diskrepanz zwischen Untersuchungs- und Alltagsverhalten zeigte. Bereits im Bericht der Begutachtungsstelle Q._ vom 7. September 2001 wurde der "Verdacht" geäussert, dass "eine wenig leistungsfähige oder leistungsbereite Persönlichkeit (...) in eine Krankheitsdekompensation" mit fraglichem Krankheitswert falle. Unter diesen Umständen hat das kantonale Gericht die Überwachung zu Recht als objektiv geboten und erforderlich betrachtet. Es ist nicht nachvollziehbar, inwiefern dies willkürlich (<ref-law>) sein, das Recht auf ein faires Verfahren (Art. 6 Ziff. 1 EMRK) verletzen oder gar den - ungebührlichen (<ref-law>) - Vorwurf der "Parallelvergleiche zu Praktiken der Staatssicherheit (Stasi) der DDR" rechtfertigen soll. Im Übrigen wurde der Versicherte mit der Verfügung vom 30. September 2010 betreffend die Sistierung der Invalidenrente explizit auf die zwischen dem 1. und 10. Dezember 2009 durchgeführte Observation aufmerksam gemacht. 4.4 4.4.1 Nach dem soeben Gesagten berücksichtigten die Experten der Klinik Z._ die Observationsergebnisse zu Recht. Auch in Bezug auf weitere formelle Anforderungen genügt ihr Gutachten den rechtlichen Vorgaben (vgl. namentlich <ref-law> und Art. 6 Ziff. 1 sowie Art. 8 EMRK). Der Beschwerdeführer stellt nicht in Abrede, dass er - entsprechend der aktenkundigen Orientierungskopie der Klinik Z._ an die SUVA vom 13. September 2010 - zur "stationären Abklärung" aufgeboten wurde. Dass die Begutachtung nach seiner unzutreffenden Meinung eine "Kontrolle zu Handen seiner Therapie" bezwecken sollte, ändert nichts an deren Zulässigkeit, zumal die Vorinstanz verbindlich (E. 1) festgestellt hat, der Versicherte habe sich, abweichend vom Sachverhalt wie er <ref-ruling> zugrunde lag, nicht bereits zur Rehabilitation in Behandlung der Experten befunden (vgl. <ref-ruling> E. 4.2.2.1 S. 126). Zudem scheint sich der Beschwerdeführer auch anlässlich der psychiatrischen Untersuchung des Zusammenhangs zwischen der Begutachtung und dem weiteren Rentenanspruch gegenüber der Invalidenversicherung bewusst gewesen zu sein. Auch wenn zusätzlich "therapeutische Untersuchungen" (Berufsorientiertes Training, Physiotherapie, Gruppentherapie Basis-Ausdauer-Kraft) stattfanden, war grundsätzlich erkennbar, dass der Aufenthalt in erster Linie der gutachterlichen Beurteilung des medizinischen Sachverhalts galt (vgl. <ref-ruling> E. 4.2.1 S. 125). Aus dem Hinweis auf mangelhafte sprachliche und intellektuelle Fähigkeiten kann der Versicherte nichts für sich ableiten: Einerseits fehlen Anhaltspunkte dafür, dass die Experten ihn in seiner angeblichen Auffassung bestärkt haben sollten, und anderseits verlangte er selber in der Beschwerde gegen die Sistierungsverfügung den Beizug der entsprechenden Unterlagen, womit er die Notwendigkeit und Zumutbarkeit der Begutachtung implizite bejahte. Unter diesen Umständen sind die Vorbringen betreffend die Rechtsschutzversicherung nicht von Belang, weshalb darauf nicht einzugehen ist. Bei der Klinik Z._ handelt es sich um eine Institution der SUVA (<ref-ruling> E. 3.3.2.1 S. 121 f.) und weder um eine Verwaltungseinheit der Invalidenversicherung noch um eine Medizinische Abklärungsstelle (X._; vgl. <ref-law>). Der IV-Stelle ist es nicht verwehrt, im Rahmen der Sachverhaltsabklärung von Amtes wegen (<ref-law>) Unterlagen bei Dritten einzuholen (vgl. <ref-law>). Sie sind in die Beurteilung des Leistungsanspruchs einzubeziehen, auch wenn bei deren Erstellung die Parteirechte gemäss <ref-law> allenfalls - etwa mangels Anwendbarkeit dieser Norm (vgl. <ref-ruling> E. 3.4 S. 124) - nicht gewahrt wurden; dieser Umstand ist indessen bei der Beweiswürdigung zu berücksichtigen. Im konkreten Fall wurde resp. wird nicht dargelegt und ist auch nicht ersichtlich, inwiefern die Ärzte der Klinik Z._ etwa befangen gewesen sein sollten (Urteil 9C_540/2012 vom 17. Dezember 2012 E. 3.2.1; vgl. auch SVR 2012 IV Nr. 32 S. 127, 9C_776/2010 E. 3.3; Urteil 8C_426/2011 vom 29. September 2011 E. 7.3). Was die Verfahrensrechte gemäss <ref-ruling> anbelangt, hat die Vorinstanz zutreffend darauf verwiesen, dass der Begutachtungsauftrag vor Erlass des genannten Urteils erteilt wurde (vgl. Plädoyer 2012/6 S. 67, 9C_495/2012 E. 2.2-2.3). Im Übrigen ist die konkrete Situation ohnehin nicht zu vergleichen mit jener, wo die Verwaltung ein Gutachten bei einer Abklärungsstelle X._ in Auftrag gibt, weshalb die Fremdakten von vornherein nicht an den Vorgaben von <ref-ruling> zu messen sind (Urteil 9C_416/2012 vom 19. November 2012 E. 4.3.1). 4.4.2 Mit Bezug auf den medizinischen Sachverhalt bei Erlass der rentenaufhebenden Verfügung überzeugt das Gutachten der Klinik Z._ auch in materieller Hinsicht (E. 2.2): Inwiefern der Fokus der Ärzte lediglich auf eine Unfallkausalität gerichtet gewesen sein soll, ist nicht erkennbar; im Gegenteil wurde die Arbeitsfähigkeit für Verweistätigkeiten explizit auch mit Blick auf die unfallunabhängig vorhandenen Einschränkungen infolge der festgestellten Spinalkanalstenose festgelegt. Was die fachliche Qualifikation des neurologischen Experten resp. das Erfordernis einer orthopädischen und/oder rheumatologischen Untersuchung anbelangt, hat die Vorinstanz unter Hinweis auf die Stellungnahme des Instituts A._ vom 6. Juni 2011 zutreffend darauf verwiesen, dass ein Neurologe die geklagten somatischen Beschwerden mit Blick auf ein radikuläres Geschehen ebenso wie die Notwendigkeit weiterer Abklärungen zuverlässig beurteilen kann. Was die psychischen Aspekte anbelangt, so hat der Experte unter Verweis auf die durch ihn selber erhobenen Befunde und die Observationsergebnisse nachvollziehbar dargelegt, weshalb er abweichend von der Einschätzung der behandelnden Psychiaterin (vgl. BGE <ref-ruling> E. 3b/cc S. 353) lediglich eine - die Arbeitsfähigkeit nicht beeinträchtigende - Dysthymie diagnostizierte. 4.4.3 Dass die vorinstanzliche Beweiswürdigung offensichtlich unrichtig sein soll (E. 2.3), wird nicht geltend gemacht und ist auch nicht ersichtlich. Nach dem Gesagten ist der Verzicht auf weitere medizinische Abklärungen in zulässiger antizipierender Beweiswürdigung (<ref-ruling> E. 5.3 S. 236 mit Hinweisen) erfolgt. Damit bleibt die auf das Gutachten der Klinik Z._ gestützte vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung, wonach der Beschwerdeführer spätestens seit Dezember 2009 in angepasster Tätigkeit uneingeschränkt arbeitsfähig sei, für das Bundesgericht verbindlich (E. 1). 4.5 Im Vergleich zum Zeitpunkt der ursprünglichen Rentenzusprache (E. 4.1) ist somit in psychischer Hinsicht (vgl. E. 4.2) eine erhebliche Verbesserung des Gesundheitszustandes zu konstatieren. Damit liegt ein Revisionsgrund im Sinne von <ref-law> vor. Dass allenfalls mit Blick auf somatische Aspekte lediglich eine andere Einschätzung einer unveränderten Situation vorliegt, ist dabei nicht von Belang; eine auch nur teilweise Gesundung, sofern sie wie im konkreten Fall immerhin wesentlich ist, genügt für eine umfassende Überprüfung des Rentenanspruchs (E. 2.1.1). 4.6 Das kantonale Gericht ist zu Recht von der Zumutbarkeit der Selbsteingliederung und damit der Verwertbarkeit der hinzugewonnenen Arbeitsfähigkeit ausgegangen (SVR 2011 IV Nr. 73 S. 220, 9C_228/2010 E. 3). Der Beschwerdeführer bringt weiter nichts gegen die vorinstanzliche Invaliditätsbemessung und den folglich fehlenden Rentenanspruch (vgl. <ref-law>) vor. Ebenso wird der Zeitpunkt der Rentenaufhebung nicht beanstandet. Es besteht kein Anlass für eine nähere Prüfung von Amtes wegen (<ref-ruling> E. 1b und 2c S. 415 ff.; <ref-ruling> E. 4a S. 53). In Bezug auf die Invalidenrente ist die Beschwerde unbegründet. 5. Gegenstand des mit Verfügung vom 9. Juni 2011 beendeten Verwaltungsverfahrens bildete einzig der Rentenanspruch. Gleiches gilt für das kantonale Beschwerdeverfahren, auch wenn sich das nicht eindeutig aus dem Dispositiv im angefochtenen Urteil ergibt, sondern aus den darin enthaltenen Erwägungen und aus dem Protokoll der öffentlichen Schlussverhandlung vom 30. August 2012. Auf den Antrag betreffend berufliche Massnahmen resp. Eingliederungs- und Integrationsmassnahmen ist daher nicht einzugehen (vgl. <ref-ruling> E. 1 und 2 S. 414 ff.). 6. Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend hat der Beschwerdeführer die Gerichtskosten zu tragen (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 5. März 2013 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Kernen Die Gerichtsschreiberin: Dormann
CH_BGer_009
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2,009
de
In Erwägung, dass A._ (Beschwerdeführer) beim Kantonsgericht Zug gegen die X._ AG (Beschwerdegegnerin) auf Zahlung von Fr. 3'642.90 nebst Zins sowie den Ersatz weiterer Kosten im Betrag von Fr. 2'125.-- klagte, im Wesentlichen mit der Begründung, B._ bzw. die B._ Consulting habe ihm im Namen der Beschwerdegegnerin einen Übersetzungsauftrag erteilt; dass das Kantonsgericht Zug die Klage des Beschwerdeführers mit Urteil vom 9. Dezember 2008 abwies, wobei es unter anderem festhielt, dass B._ dem Beschwerdeführer den Übersetzungsauftrag mit Schreiben vom 6. März 2006 im Namen der B._ Consulting erteilt habe; dass das Kantonsgericht Zug im Weiteren erwog, dass daran auch der Umstand nichts ändere, dass B._ gegenüber dem Beschwerdeführer offenbar im Nachhinein ausgeführt habe, im Namen der Beschwerdegegnerin gehandelt zu haben, weshalb es nach Ansicht der Vorinstanz an einer im Zeitpunkt des Vertragsabschlusses geäusserten Erklärung fehle, dass die Wirkungen des Geschäfts bei der Beschwerdegegnerin eintreten sollen; dass der Beschwerdeführer dem Bundesgericht mit Eingabe vom 27. Januar 2009 erklärte, das Urteil des Kantonsgerichts Zug vom 9. Dezember 2008 anfechten zu wollen; dass die Beschwerde in Zivilsachen nach <ref-law> im vorliegenden Fall nicht erhoben werden kann, weil der erforderliche Mindeststreitwert von Fr. 30'000.-- nicht gegeben ist und der Beschwerdeführer auch nicht darlegt, inwiefern sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung im Sinne von <ref-law> stellen soll (vgl. <ref-ruling> E. 2.2.2.1 S. 442, 645 E. 2.4 S. 648); dass die Eingabe des Beschwerdeführers unter diesen Umständen als subsidiäre Verfassungsbeschwerde im Sinne der <ref-law> zu behandeln ist; dass mit einer solchen Beschwerde ausschliesslich die Verletzung von verfassungsmässigen Rechten gerügt werden kann (<ref-law>); dass auf die Beschwerde daher insoweit nicht eingetreten werden kann, als der Beschwerdeführer rügt, das Kantonsgericht sei nicht auf das Rechtsinstitut der vertragslosen Inanspruchnahme einer entgeltlichen fremden Leistung eingegangen bzw. es habe das URG (SR 231.1) falsch und das UWG (SR 241) überhaupt nicht angewendet sowie <ref-law> verletzt; dass in der Beschwerdeschrift dargelegt werden muss, welche verfassungsmässigen Rechte durch das kantonale Gericht verletzt worden sind, und solche Rügen unter Bezugnahme auf die Erwägungen des angefochtenen Entscheids zu begründen sind (Art. 42 Abs. 2 und Art. 106 Abs. 2 in Verbindung mit <ref-law>); dass der Beschwerdeführer zwar unter Berufung auf den Gehörsanspruch (<ref-law>) vorbringt, B._ sei entgegen seinem Beweisantrag nicht als Zeuge befragt worden, obwohl dieser anlässlich des Telefongesprächs vom 3. bzw. 6. Juni 2006 zugegeben habe, im Namen der Beschwerdegegnerin gehandelt zu haben, sich jedoch mit keinem Wort mit den Erwägungen der Vorinstanz auseinandersetzt, wonach auf das Schreiben von B._ vom 6. März 2006 abzustellen sei, während dessen Erklärungen nach Vertragsabschluss unerheblich seien (vgl. <ref-ruling> E. 3 S. 157 mit Hinweisen); dass der Beschwerdeführer zwar eine Verletzung des Willkürverbots (<ref-law>) vorbringt, dazu jedoch lediglich geltend macht, gewisse Sachverhaltselemente seien "zu wenig berücksichtigt und zu wenig gewürdigt" worden bzw. eine Ermächtigung zur Vertretung sei naheliegend gewesen, womit keine Willkür aufgezeigt wird; dass der Beschwerdeführer in seinen weiteren Ausführungen appellatorische Kritik am vorinstanzlich festgestellten Sachverhalt übt oder diesen erweitert, ohne rechtsgenügend darzutun, inwiefern die Sachverhaltsfeststellungen im angefochtenen Urteil auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruhen sollen (<ref-law>); dass aus diesen Gründen auf die Beschwerde im Verfahren gemäss Art. 108 Abs. 1 lit. a und b in Verbindung mit <ref-law> nicht einzutreten ist; dass der Beschwerdeführer bei diesem Ausgang des Verfahrens kostenpflichtig wird (<ref-law>); dass der Beschwerdegegnerin keine Parteientschädigung zuzusprechen ist, da ihr aus dem bundesgerichtlichen Verfahren kein Aufwand erwachsen ist;
erkennt die Präsidentin: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 800.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht des Kantons Zug, Einzelrichter, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 11. März 2009 Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Der Gerichtsschreiber: Klett Leemann
CH_BGer_004
Federation
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civil_law
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2,007
fr
Faits: Faits: A. Par arrêt du 22 juin 2006, la Cour des affaires pénales du Tribunal pénal fédéral a condamné B.X._ et A.X._ pour blanchiment d'argent à une peine de quarante-cinq jours d'emprisonnement, avec sursis pendant deux ans, et les a acquittées des chefs d'accusation des infractions aux art. 242 et 244 CP. Elle a condamné B.X._ et A.X._ à s'acquitter chacune d'un sixième des frais de la cause, à savoir d'un montant de 4741 fr. 65. Enfin, elle a alloué, à titre de dépens, un montant de 6245 francs à B.X._ et un montant de 6090 francs à A.X._, à charge du Ministère public de la Confédération. Cet arrêt repose sur les considérations suivantes: A.a B.X._ a fait la connaissance de Y._ à Neuchâtel en 1999. Expulsé du territoire suisse en janvier 2000, ce dernier est retourné dans son pays d'origine, la Colombie. B.X._ a entretenu une correspondance régulière avec lui et s'est rendue à deux reprises en Colombie, une fois pour le voir et une autre fois, le 7 avril 2004, pour l'épouser. De janvier à mai 2004, B.X._ a reçu plusieurs colis, contenant des faux billets de 100 US$. Par l'intermédiaire de sa mère, A.X._, elle a changé les dollars en francs suisses au guichet de l'UBS, succursale de La-Chaux-de-Fonds. A.X._ a fait créditer le produit de la transaction sur le compte qu'elle détenait auprès de cet établissement. Puis elle a retiré un montant correspondant au distributeur de la banque et remis l'argent à sa fille qui l'a ensuite transféré en Colombie, par un intermédiaire financier, en faveur de la soeur de son mari. A.b Le Ministère public de la Confédération a renvoyé B.X._ et A.X._ en jugement pour les infractions prévues par les art. 242 (mise en circulation de fausse monnaie), 244 (importation, acquisition et prise en dépôt de fausse monnaie) et 250 CP (monnaies et timbres de valeur étrangers), subsidiairement pour infraction selon l'<ref-law> (blanchiment d'argent). La Cour des affaires pénales a acquitté B.X._ et A.X._ du chef d'accusation des art. 242 et 244 CP au motif que les éléments n'étaient pas suffisants pour retenir qu'elles avaient sciemment participé à un trafic de fausse monnaie ni même qu'elles en avaient soupçonné ou dû soupçonner l'existence. En revanche, le premier juge a retenu que B.X._ et A.X._ s'étaient doutées de l'origine criminelle des billets et les a condamnées pour blanchiment d'argent selon l'<ref-law>. A.c La Cour a appliqué aux frais une clé de répartition d'un tiers à la charge de B.X._ et de A.X._ et de deux tiers à la charge du Ministère public de la Confédération, dès lors que les accusées avaient été acquittées des chefs d'accusation principaux et condamnées uniquement pour l'infraction subsidiaire par dol éventuel. Compte tenu du fait que la part de responsabilité des deux accusées était identique, le premier juge les a condamnées à s'acquitter chacune d'un sixième des frais, ce qui représente un montant de 4741 fr. 65 pour chacune d'elles. En outre, le premier juge a condamné le Ministère public de la Confédération à allouer à B.X._ et à A.X._ une indemnité réduite à titre de dépens. Elle a calculé les indemnités selon la même clef de répartition que les frais et sur la base des notes d'honoraires de leurs défenseurs. B.X._ s'est vu allouer une indemnité de 6245 fr. et A.X._ une indemnité de 6090 fr. En outre, le premier juge a condamné le Ministère public de la Confédération à allouer à B.X._ et à A.X._ une indemnité réduite à titre de dépens. Elle a calculé les indemnités selon la même clef de répartition que les frais et sur la base des notes d'honoraires de leurs défenseurs. B.X._ s'est vu allouer une indemnité de 6245 fr. et A.X._ une indemnité de 6090 fr. B. Contre cet arrêt, le Ministère public de la Confédération dépose un pourvoi en nullité devant le Tribunal fédéral. Sous suite de frais et dépens, il conclut à l'annulation partielle de l'arrêt attaqué, critiquant, d'une part, la réduction des frais mis à la charge de B.X._ et de A.X._ et, d'autre part, l'allocation à celles-ci d'une indemnité à titre de dépens. Appelées à se déterminer, B.X._ et A.X._ concluent au rejet du pourvoi. La seconde sollicite en outre l'assistance judiciaire.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. 1.1 L'arrêt attaqué a été rendu avant l'entrée en vigueur, le 1er janvier 2007, de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF; RS 173.110). Or, conformément à l'<ref-law>, cette loi ne s'applique aux procédures de recours que si l'acte attaqué a été rendu après son entrée en vigueur. C'est donc sur la base de l'ancien droit de procédure, en l'espèce les art. 268 ss PPF concernant le pourvoi en nullité, que doit être tranchée la présente cause. 1.2 L'art. 33 al. 3 let. b de la loi fédérale sur le Tribunal pénal fédéral (RS 173.71; LTPF) prévoit que les arrêts de la Cour des affaires pénales peuvent être portés devant la Cour de cassation pénale du Tribunal fédéral. Il précise que le procureur général de la Confédération a qualité pour recourir. 1.2 L'art. 33 al. 3 let. b de la loi fédérale sur le Tribunal pénal fédéral (RS 173.71; LTPF) prévoit que les arrêts de la Cour des affaires pénales peuvent être portés devant la Cour de cassation pénale du Tribunal fédéral. Il précise que le procureur général de la Confédération a qualité pour recourir. 2. Le premier juge a réduit les frais à la charge des intimées, au motif que quoique condamnées, elles avaient été acquittées sur certains chefs. Le Ministère public conteste cette manière de voir. Pour lui, les intimées n'ont pas été libérées des chefs d'accusation, mais leurs comportements ont été qualifiés autrement. En outre, aucune opération n'aurait été spécialement effectuée pour élucider les comportements non retenus par le premier juge. 2. Le premier juge a réduit les frais à la charge des intimées, au motif que quoique condamnées, elles avaient été acquittées sur certains chefs. Le Ministère public conteste cette manière de voir. Pour lui, les intimées n'ont pas été libérées des chefs d'accusation, mais leurs comportements ont été qualifiés autrement. En outre, aucune opération n'aurait été spécialement effectuée pour élucider les comportements non retenus par le premier juge. 2.1 2.1.1 La répartition des frais, dépens et émoluments de la poursuite pénale est dictée par les art. 172 à 177 PPF et, par renvoi de l'art. 245 PPF, par les art. 146 à 161 OJ. Leur quotité est déterminée par les dispositions de l'ordonnance sur les frais de la procédure pénale fédérale (RS 312.025), du règlement sur les dépens et indemnités alloués devant le Tribunal pénal fédéral (RS 173.710.31) et du règlement sur les émoluments judiciaires perçus par le Tribunal pénal fédéral (RS 173.710.32). 2.1.2 Selon l'art. 172 PPF, les frais de la procédure pénale, y compris ceux de la procédure de recherches, de l'instruction préparatoire, de l'acte d'accusation et de la réquisition du Ministère public, sont en règle générale à la charge du condamné (al. 1). La cour peut, pour des motifs spéciaux, les lui remettre totalement ou partiellement (al. 2). Selon le message du 10 septembre 1929 du Conseil fédéral, la cour peut remettre les frais lorsque le condamné est manifestement indigent ou que l'accusation s'est avérée fondée en partie seulement, enfin dans les cas où une mesure coûteuse ordonnée dans l'enquête se trouve avoir été superflue ou pour les frais nécessités par un acte de l'instruction qui visait un co-condamné (FF 1929 II 657). Un large pouvoir d'appréciation doit être laissé à la cour, qui peut réduire les frais si l'équité l'exige, par exemple s'il existe une disproportion évidente entre les frais et la culpabilité du condamné. En cas d'acquittement, les frais de procédure sont supportés par la Confédération, respectivement la Caisse fédérale (Schmid, Strafprozessrecht, Eine Einführung auf der Grundlage des Strafprozessrechtes des Kantons Zürich und des Bundes, 4e éd., Zurich 2004, § 66, n. 1205, p. 461). L'art. 173 PPF prévoit que la cour peut condamner l'accusé acquitté à payer les frais, en tout ou en partie, s'il a provoqué l'ouverture de l'instruction par sa faute ou entravé sensiblement et sans raison la procédure (al. 2). Les frais ne sont jamais exigés du Ministère public de la Confédération (art. 156 al. 2 OJ). Il doit exister un lien de causalité entre les frais de l'enquête et le comportement critiquable du prévenu (<ref-ruling> consid. 4a p. 163). Si le prévenu est partiellement acquitté, la cour devra réduire les frais, sous peine de porter atteinte à la présomption d'innocence (par ex. <ref-ruling>; ZR 1997, n° 7), si le point sur lequel le prévenu a été acquitté a donné lieu à des frais supplémentaires et si le prévenu n'est pas, de par un comportement procédural gravement fautif, à l'origine de la partie de la procédure pénale ayant engendré ces frais. Comme il est difficile de déterminer avec exactitude les frais qui relèvent de chaque fait imputable ou non au condamné, une certaine marge d'appréciation doit être laissée à la cour. 2.2 Pour le premier juge, il se justifie d'appliquer aux frais une clé de répartition d'un tiers à la charge [des intimées] et de deux tiers à charge du MPC (jugement, p. 26). Cette formulation - maladroite - doit être comprise dans le sens qu'un tiers des frais doit être mis à la charge des intimées et que le reste des frais est supporté par la Confédération. Le dispositif est à cet égard clair, puisqu'il prévoit que chacune des deux intimées est condamnée à s'acquitter d'un sixième des frais de la cause et qu'il ne met pas les frais restant à la charge du Ministère public. Les intimées ont été renvoyées pour un complexe de fait qui a paru au Ministère public constitutif de plusieurs infractions, mais le premier juge n'a retenu la violation que d'une seule disposition. Aucune mesure d'instruction spécifique n'a été ordonnée du fait des infractions pour lesquelles les intimées ont été libérées. En outre, le comportement des intimées est à l'origine de l'enquête et des frais en résultant. Dans ces circonstances, aucune réduction des frais ne s'impose. Si néanmoins le premier juge désire réduire les frais pour des raisons d'équité, notamment pour tenir compte de l'abandon des chefs d'accusation, il peut le faire, conformément à l'art. 172 al. 1 PP. Une diminution des deux tiers dépasse cependant largement le pouvoir d'appréciation laissé au juge. Le pourvoi du Ministère public doit donc être admis sur ce point. Les intimées ont été renvoyées pour un complexe de fait qui a paru au Ministère public constitutif de plusieurs infractions, mais le premier juge n'a retenu la violation que d'une seule disposition. Aucune mesure d'instruction spécifique n'a été ordonnée du fait des infractions pour lesquelles les intimées ont été libérées. En outre, le comportement des intimées est à l'origine de l'enquête et des frais en résultant. Dans ces circonstances, aucune réduction des frais ne s'impose. Si néanmoins le premier juge désire réduire les frais pour des raisons d'équité, notamment pour tenir compte de l'abandon des chefs d'accusation, il peut le faire, conformément à l'art. 172 al. 1 PP. Une diminution des deux tiers dépasse cependant largement le pouvoir d'appréciation laissé au juge. Le pourvoi du Ministère public doit donc être admis sur ce point. 3. Le Ministère public conteste devoir verser des dépens aux intimées. 3.1 Selon l'art. 176 PPF, en cas d'acquittement, la cour statue conformément aux principes de l'art. 122, al. 1, sur l'allocation d'une indemnité à l'accusé acquitté. L'art. 122 PPF prévoit qu'une indemnité est attribuée sur demande, pour préjudice résultant de la détention préventive ou d'autres actes de l'instruction, à l'inculpé qui est mis au bénéfice d'une ordonnance de non-lieu. L'indemnité peut être refusée lorsque l'inculpé a provoqué ou entravé les opérations de l'instruction par son attitude répréhensible ou par sa légèreté. 3.1 Selon l'art. 176 PPF, en cas d'acquittement, la cour statue conformément aux principes de l'art. 122, al. 1, sur l'allocation d'une indemnité à l'accusé acquitté. L'art. 122 PPF prévoit qu'une indemnité est attribuée sur demande, pour préjudice résultant de la détention préventive ou d'autres actes de l'instruction, à l'inculpé qui est mis au bénéfice d'une ordonnance de non-lieu. L'indemnité peut être refusée lorsque l'inculpé a provoqué ou entravé les opérations de l'instruction par son attitude répréhensible ou par sa légèreté. 3.2 3.2.1 Il convient au préalable de noter que cette indemnité est versée par la Confédération (Schmid, op. cit., § 67, n. 1223, p. 470), et non par le Ministère public de la Confédération. En condamnant le Ministère public à verser des dépens aux intimées, le premier juge a donc violé le droit fédéral. 3.2.2 Le droit à l'indemnisation est donné pour tout préjudice résultant de la détention ou d'autres actes d'instruction. La jurisprudence a précisé que l'inculpé mis au bénéfice d'un non-lieu peut également obtenir le remboursement de ses frais de défense nécessaires (<ref-ruling> consid. 2c p. 159). L'atteinte et le dommage doivent, pour être indemnisés, être d'une certaine intensité (<ref-ruling> consid. 2c p. 47). Le prévenu a droit à la réparation du préjudice subi du fait de la procédure instruite à son encontre, pour autant qu'elle ne soit pas imputable à son comportement. Il est en règle générale admis qu'une indemnité peut être versée en cas d'acquittement partiel (Schmid, op. cit., § 67, n. 1218, note en bas de page 79). Dans ce cas, le juge doit vérifier que le prévenu a droit à une indemnité pour les infractions dont il a été libéré. En d'autres termes, le chef d'accusation abandonné a dû occasionner des frais non négligeables au prévenu. En l'espèce, les conditions d'une indemnité selon l'art. 176 PPF ne sont pas réalisées. Premièrement, le comportement répréhensible des intimées est manifestement à l'origine de l'enquête. En outre, on ne voit pas que les chefs d'accusation pour le même complexe de faits, pour lesquels le juge les a libérées, leur auraient occasionné des frais spéciaux importants, pour lesquels elles devraient être indemnisées. Sur ce point également, le pourvoi du Ministère public doit donc être admis. En l'espèce, les conditions d'une indemnité selon l'art. 176 PPF ne sont pas réalisées. Premièrement, le comportement répréhensible des intimées est manifestement à l'origine de l'enquête. En outre, on ne voit pas que les chefs d'accusation pour le même complexe de faits, pour lesquels le juge les a libérées, leur auraient occasionné des frais spéciaux importants, pour lesquels elles devraient être indemnisées. Sur ce point également, le pourvoi du Ministère public doit donc être admis. 4. Au vu de ce qui précède, le pourvoi doit être admis, l'arrêt attaqué doit être partiellement annulé et la cause renvoyée au Tribunal pénal fédéral pour qu'il rende un nouveau jugement dans le sens des considérants. 4. Au vu de ce qui précède, le pourvoi doit être admis, l'arrêt attaqué doit être partiellement annulé et la cause renvoyée au Tribunal pénal fédéral pour qu'il rende un nouveau jugement dans le sens des considérants. 5. Nonobstant les conclusions prises par le recourant et le sort du pourvoi en nullité, aucune indemnité n'est allouée au Ministère public de la Confédération (art. 278 al. 3 2e phrase PPF). A.X._ a requis l'assistance judiciaire. Comme elle a suffisamment démontré qu'elle était dans le besoin, l'assistance judiciaire lui sera accordée (art. 152 al. 1 OJ). En conséquence, il ne sera pas perçu de frais et une indemnité sera versée à son mandataire. Bien que n'ayant pas sollicité l'assistance judiciaire, B.X._ ne sera pas condamnée à verser un émolument judiciaire, car l'arrêt attaqué l'a mise en situation de devoir se défendre. Il ne lui sera en revanche pas alloué d'indemnité.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le pourvoi est admis. 1. Le pourvoi est admis. 2. Les chiffres 1.5, 1.10, 2.5 et 2.10 du dispositif de l'arrêt attaqué sont annulés et la cause renvoyée au Tribunal pénal fédéral afin qu'il rende un nouveau jugement sur ces points. 2. Les chiffres 1.5, 1.10, 2.5 et 2.10 du dispositif de l'arrêt attaqué sont annulés et la cause renvoyée au Tribunal pénal fédéral afin qu'il rende un nouveau jugement sur ces points. 3. La requête d'assistance judiciaire de A.X._ est admise. 3. La requête d'assistance judiciaire de A.X._ est admise. 4. La Caisse du Tribunal fédéral versera une indemnité de 3000 francs aux mandataires de A.X._. 4. La Caisse du Tribunal fédéral versera une indemnité de 3000 francs aux mandataires de A.X._. 5. Il n'est pas perçu de frais. 5. Il n'est pas perçu de frais. 6. Le présent arrêt est communiqué en copie au Ministère public de la Confédération, aux mandataires des intimées et au Tribunal pénal fédéral, Cour des affaires pénales. Lausanne, le 6 mars 2007 Au nom de la Cour de cassation pénale du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
CH_BGer_006
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2,007
de
Das Bundesgericht stellt fest und zieht in Erwägung: Das Bundesgericht stellt fest und zieht in Erwägung: 1. 1.1 X._ (geb. 1980) stammt nach eigenen Angaben aus Algerien. Er durchlief in der Schweiz im Jahre 2003 erfolglos ein Asylverfahren. Vom 22. Juni bis 21. September 2005 befand er sich in Ausschaffungshaft. Am 3. Januar 2007 inhaftierte das Amt für Migration Basel-Landschaft ihn erneut; am 30. März 2007 genehmigte der Einzelrichter für Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht am Kantonsgericht Basel-Landschaft die Verlängerung seiner Ausschaffungshaft bis zum 2. Juli 2007. 1.2 X._ ist hiergegen am 28. April 2007 mit dem Antrag an das Bundesgericht gelangt, er sei aus der Haft zu entlassen. Der Einzelrichter für Zwangsmassnahmen, das Amt für Migration des Kantons Basel-Landschaft und das Bundesamt für Migration beantragen, die Beschwerde abzuweisen bzw. abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei. X._ hat am 23. Mai 2007 an seinen Anträgen und Ausführungen festgehalten. 1.2 X._ ist hiergegen am 28. April 2007 mit dem Antrag an das Bundesgericht gelangt, er sei aus der Haft zu entlassen. Der Einzelrichter für Zwangsmassnahmen, das Amt für Migration des Kantons Basel-Landschaft und das Bundesamt für Migration beantragen, die Beschwerde abzuweisen bzw. abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei. X._ hat am 23. Mai 2007 an seinen Anträgen und Ausführungen festgehalten. 2. Die Eingabe, die als Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten zu behandeln ist (vgl. Art. 132 Abs. 1 des Bundesgesetzes vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht, BGG; SR 173.110, AS 2006 1205 ff.), erweist sich als offensichtlich unbegründet bzw. unzulässig und kann im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> erledigt werden: 2.1 Gegenstand des Haftprüfungsverfahrens bildet ausschliesslich die Rechtmässigkeit und Angemessenheit der Ausschaffungshaft (vgl. Art. 13c Abs. 3 ANAG; <ref-ruling> E. 2; <ref-ruling> E. 2.2.1; <ref-ruling> E. 2 S. 220). Auf die vorliegende Beschwerde ist somit nicht einzutreten, soweit der Beschwerdeführer beantragt, es sei zu prüfen, wie er im polizeilichen Fahndungssystem RIPOL ausgeschrieben und ob er zu Recht wegen illegaler Anwesenheit verurteilt worden sei. Das entsprechende Strafurteil ist unangefochten in Rechtskraft erwachsen; es kann im vorliegenden Zusammenhang nicht mehr in Frage gestellt werden. 2.2 2.2.1 Der Beschwerdeführer ist vom Bundesamt für Flüchtlinge am 5. August 2003 rechtskräftig (Nichteintretensentscheid der Schweizerischen Asylrekurskommission vom 1. Oktober 2003) aus der Schweiz weggewiesen und in der Folge wiederholt angehalten worden, sich Papiere zu beschaffen und das Land zu verlassen. Diesen Aufforderungen kam er über Jahre hinweg nicht nach; zudem erklärte er mehrmals - letztmals an der Haftverhandlung vom 30. März 2007 -, sich lieber illegal in einen Drittstaat absetzen als nach Algerien zurückkehren zu wollen. Gestützt auf dieses Verhalten besteht bei ihm Untertauchensgefahr im Sinne der Rechtsprechung zu Art. 13b Abs. 1 lit. c in Verbindung mit Art. 13f ANAG (<ref-ruling> E. 3.2.2 und E. 3.3.3; 56 E. 3.1 S. 58 f; <ref-ruling> E. 3b/aa S. 375). Entgegen seinen Vorbringen ist dieser Haftgrund nicht dahingefallen: Zwar hat der Beschwerdeführer sich inzwischen an die algerische Botschaft gewandt und an seinen Onkel geschrieben, seine Identität ist jedoch nach wie vor nicht erstellt. Die Bereitschaft des Beschwerdeführers, bei der Papierbeschaffung mitzuwirken, kann - solange seine Personalien nicht bestätigt sind - auch nur dazu dienen, den Vollzug seiner Wegweisung ein weiteres Mal zu vereiteln. Sollten seine Bemühungen ernst gemeint sein, kann er in absehbarer Zeit in seine Heimat verbracht werden. Nachdem er in Algerien noch eine Schwester und einen Onkel hat und dort in einer Garage gearbeitet haben will, an deren Adresse er sich - abgesehen von der Hausnummer - noch erinnert, dürfte es möglich sein, seine Identität zu erstellen, sollten seine Angaben der Wahrheit entsprechen. 2.2.2 Der Umstand allein, dass sich der Vollzug einer Wegweisung schwierig gestaltet und im Rahmen der entsprechenden Bemühungen mit den ausländischen Behörden noch verhandelt werden muss, was erfahrungsgemäss eine gewisse Zeit dauert, lässt die Ausschaffung nicht bereits als undurchführbar erscheinen (Art. 13c Abs. 5 lit. a ANAG; <ref-ruling> E. 4.1.2 und 4.1.3 mit Hinweisen). Gerade wegen solcher Schwierigkeiten hat der Gesetzgeber die Haftdauer erhöht und die Möglichkeit der Haftverlängerung - inzwischen bis zu maximal achtzehn Monaten - geschaffen (vgl. Art. 13b Abs. 2 in der seit dem 1. Januar 2007 gültigen Fassung vom 16. Dezember 2005 [AS 2006 4745 ff., dort S. 4770]; <ref-ruling> E. 4.3.1 mit Hinweisen). Die Behörden sind gestützt auf das Beschleunigungsgebot (Art. 13b Abs. 3 ANAG; <ref-ruling> E. 4) jedoch gehalten, alles Mögliche und ihnen Zumutbare vorzukehren, um den Betroffenen bei seinen Bemühungen zu unterstützen bzw. sich um die Papierbeschaffung auch ohne seine Mitwirkung zu bemühen. Der Beschwerdeführer hat sich am 24. Februar 2007 bei der algerischen Botschaft gemeldet; diese hat ihn am 1. März 2007 an das Konsulat in Genf verwiesen, wo ihm gestützt auf ein Identitätspapier ein Laissez-passer ausgestellt werde. Der Beschwerdeführer hat sich hierauf an seinen Onkel gewandt, damit ihm dieser bei der Papierbeschaffung helfe; die schweizerischen Behörden sind verpflichtet, solange er sich in Ausschaffungshaft befindet, ihn hierbei ebenfalls zu unterstützen. Sie haben sich deshalb - allenfalls über die schweizerische Botschaft - an die algerischen Behörden zu wenden und zu versuchen, mit diesen bzw. mit der schweizerischen Vertretung in Algier die Identität des Beschwerdeführers zu erstellen, falls ein solches Vorgehen weiter helfen könnte. Da nichts darauf hindeutet, dass sie die erforderlichen Abklärungen nicht sofort in die Wege leiten werden, sollten die Schreiben des Beschwerdführers an seinen Onkel und wenn nötig an weitere Verwandte und Bekannte verwertbare Anhaltspunkte liefern, verletzt die Verlängerung seiner Ausschaffungshaft kein Bundesrecht und hält diese auch vor Art. 5 Ziff. 1 lit. f EMRK stand. 2.2.3 Der Beschwerdeführer macht schliesslich geltend, seine Haft sei nicht durch ein korrekt besetztes Gericht beurteilt worden, da der Einzelrichter ohne Beizug eines Gerichtsschreibers verhandelt und entschieden habe. Obwohl der Beschwerdeführer bereits im haftrichterlichen Verfahren vertreten war, erhebt er diesen Einwand erstmals vor Bundesgericht; seine Rüge ist damit verspätet (vgl. <ref-ruling> E. 2 S. 123) und im vorliegenden Verfahren an sich deshalb nicht weiter zu prüfen. Es rechtfertigen sich aber dennoch folgende Hinweise: Nach § 3 des Gesetzes des Kantons Basel-Landschaft vom 20. Mai 1996 über die Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht ist das Präsidium der Abteilung Verfassungs- und Verwaltungsrecht des Kantonsgerichts die zuständige kantonale richterliche Behörde im Sinne der Bundesgesetzgebung (Abs. 1); das Präsidium kann diese Funktion auf andere Abteilungsmitglieder sowie auf jene Gerichtsschreiber des Kantonsgerichts übertragen, die vom Landrat als Einzelrichter für Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht gewählt wurden (Abs. 2; in der Fassung vom 3. November 2005, in Kraft seit 1. Juli 2006). Gemäss § 6 des basellandschaftlichen Gesetzes vom 22. Februar 2001 über die Organisation der Gerichte und der Strafverfolgungsbehörden ist jedem Gericht die erforderliche Zahl Gerichtsschreiber beizugeben (Abs. 1); diese haben beratende Stimme und können Anträge stellen (Abs. 2; vgl. den Beschluss 2A.638/2006 vom 30. November 2006, E. 3.3.2). Die Auslegung dieser Verfahrensbestimmungen kann das Bundesgericht nur auf Willkür hin prüfen (vgl. <ref-ruling> E. 2.4 S. 54 f.; <ref-ruling> E. 1.1; <ref-ruling> E. 2; zum Willkürbegriff: <ref-ruling> E. 5.1 mit Hinweisen). Wenn die kantonalen Behörden davon ausgehen, die Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht könnten gestützt auf § 3 des entsprechenden kantonalen Gesetzes ohne den Beizug eines Gerichtsschreibers geprüft werden (lex specialis), ist dies jedenfalls nicht offensichtlich unhaltbar und damit willkürlich. 2.2.3 Der Beschwerdeführer macht schliesslich geltend, seine Haft sei nicht durch ein korrekt besetztes Gericht beurteilt worden, da der Einzelrichter ohne Beizug eines Gerichtsschreibers verhandelt und entschieden habe. Obwohl der Beschwerdeführer bereits im haftrichterlichen Verfahren vertreten war, erhebt er diesen Einwand erstmals vor Bundesgericht; seine Rüge ist damit verspätet (vgl. <ref-ruling> E. 2 S. 123) und im vorliegenden Verfahren an sich deshalb nicht weiter zu prüfen. Es rechtfertigen sich aber dennoch folgende Hinweise: Nach § 3 des Gesetzes des Kantons Basel-Landschaft vom 20. Mai 1996 über die Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht ist das Präsidium der Abteilung Verfassungs- und Verwaltungsrecht des Kantonsgerichts die zuständige kantonale richterliche Behörde im Sinne der Bundesgesetzgebung (Abs. 1); das Präsidium kann diese Funktion auf andere Abteilungsmitglieder sowie auf jene Gerichtsschreiber des Kantonsgerichts übertragen, die vom Landrat als Einzelrichter für Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht gewählt wurden (Abs. 2; in der Fassung vom 3. November 2005, in Kraft seit 1. Juli 2006). Gemäss § 6 des basellandschaftlichen Gesetzes vom 22. Februar 2001 über die Organisation der Gerichte und der Strafverfolgungsbehörden ist jedem Gericht die erforderliche Zahl Gerichtsschreiber beizugeben (Abs. 1); diese haben beratende Stimme und können Anträge stellen (Abs. 2; vgl. den Beschluss 2A.638/2006 vom 30. November 2006, E. 3.3.2). Die Auslegung dieser Verfahrensbestimmungen kann das Bundesgericht nur auf Willkür hin prüfen (vgl. <ref-ruling> E. 2.4 S. 54 f.; <ref-ruling> E. 1.1; <ref-ruling> E. 2; zum Willkürbegriff: <ref-ruling> E. 5.1 mit Hinweisen). Wenn die kantonalen Behörden davon ausgehen, die Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht könnten gestützt auf § 3 des entsprechenden kantonalen Gesetzes ohne den Beizug eines Gerichtsschreibers geprüft werden (lex specialis), ist dies jedenfalls nicht offensichtlich unhaltbar und damit willkürlich. 3. 3.1 Somit ist seine Beschwerde abzuweisen, soweit darauf eingetreten wird. Mit dem Entscheid in der Hauptsache wird der Antrag um sofortige Haftentlassung für die Dauer des bundesgerichtlichen Verfahrens gegenstandslos. 3.2 Der Beschwerdeführer ersucht für diesen Fall um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung. Da seine Eingabe zum Vornherein ohne ernsthafte Aussichten auf Erfolg war, kann seinem Gesuch nicht entsprochen werden (vgl. <ref-law>). Seine Vertreterin könnte, da sie nicht Anwältin ist, zudem nicht zur unentgeltlichen Rechtsvertreterin bestellt werden (<ref-law>). Es rechtfertigt sich aufgrund der Umstände indessen, dennoch keine Gerichtsgebühr zu erheben (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht im Verfahren nach <ref-law>: im Verfahren nach <ref-law>: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung wird abgewiesen. 2. Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung wird abgewiesen. 3. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Es werden keine Kosten erhoben. 4. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, dem Amt für Migration Basel-Landschaft und dem Kantonsgericht Basel-Landschaft, Einzelrichter für Zwangsmassnahmen im Ausländerrecht, sowie dem Bundesamt für Migration schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 30. Mai 2007 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,014
fr
Faits: A. A._, ressortissant espagnol, se trouve en détention provisoire depuis le 6 août 2013, sous la prévention de lésions corporelles simples qualifiées, menaces, contrainte sexuelle et encouragement à la prostitution. B. Par ordonnance du 6 décembre 2013, le Tribunal des mesures de contrainte (ci-après: le Tmc) a rejeté la requête de mise en liberté formée par le prévenu. Le 19 décembre 2013, la Chambre des recours pénale du Tribunal cantonal vaudois (ci-après: la cour cantonale ou le Tribunal cantonal) a rejeté le recours intenté par le prévenu contre cette décision. Cette autorité a retenu l'existence de charges suffisantes à l'encontre de l'intéressé ainsi que des risques de réitération et de fuite. Elle a en outre considéré que le principe de proportionnalité était respecté au vu de la peine encourue par l'intéressé. C. Agissant par la voie du recours en matière pénale, A._ demande au Tribunal fédéral d'ordonner sa libération immédiate. Il requiert en outre l'assistance judiciaire. L'autorité précédente renonce à se déterminer, tandis que le Ministère public conclut au rejet du recours, tout en précisant que le prévenu sera prochainement renvoyé devant le Tribunal de première instance. Le recourant réplique et persiste dans les conclusions de son recours.
Considérant en droit: 1. Le recours en matière pénale (<ref-law>) est en principe ouvert contre une décision relative à la détention provisoire ou pour motifs de sûreté au sens des <ref-law> (<ref-ruling> consid. 1 p. 23). Selon l'art. 81 al. 1 let. a et b ch. 1 LTF, le prévenu a qualité pour agir. Le recours a été formé en temps utile contre une décision rendue en dernière instance cantonale (<ref-law>) et les conclusions présentées sont recevables au regard de l'<ref-law>. Il y a donc lieu d'entrer en matière. 2. Le recourant reproche aux juges cantonaux d'avoir retenu l'existence de charges suffisantes à son encontre. Ceux-ci auraient également violé son droit d'être entendu en tant qu'ils n'auraient pas examiné tous ses arguments. 2.1. Le droit d'être entendu garanti par l'art. 29 al. 2 Cst. implique notamment pour l'autorité l'obligation de motiver sa décision. Selon la jurisprudence, il suffit que le juge mentionne, au moins brièvement, les motifs qui l'ont guidé et sur lesquels il a fondé sa décision, de manière à ce que l'intéressé puisse se rendre compte de la portée de celle-ci et l'attaquer en connaissance de cause. Il n'a pas l'obligation d'exposer et de discuter tous les faits, moyens de preuve et griefs invoqués par les parties, mais peut au contraire se limiter à l'examen des questions décisives pour l'issue du litige (<ref-ruling> consid. 3.2 p. 270; <ref-ruling> consid. 5.2 p. 236). 2.2. Une mesure de détention préventive n'est compatible avec la liberté personnelle garantie aux art. 10 al. 2 Cst. et 5 CEDH que si elle repose sur une base légale (art. 31 al. 1 et art. 36 al. 1 Cst.), soit en l'espèce l'<ref-law>. Elle doit en outre correspondre à un intérêt public et respecter le principe de la proportionnalité (art. 36 al. 2 et 3 Cst.; art. 212 al. 2 et 3 CPP). Pour que tel soit le cas, la privation de liberté doit être justifiée par les besoins de l'instruction, par un risque de fuite ou par un danger de collusion ou de réitération (art. 221 al. 1 let. a, b et c CPP). Préalablement à ces conditions, il doit exister des charges suffisantes, soit de sérieux soupçons de culpabilité, à l'égard de l'intéressé (<ref-law>; art. 5 par. 1 let. c CEDH), c'est-à-dire des raisons plausibles de le soupçonner d'avoir commis une infraction. Il n'appartient cependant pas au juge de la détention de procéder à une pesée complète des éléments à charge et à décharge et d'apprécier la crédibilité des personnes qui mettent en cause le prévenu. Il doit uniquement examiner s'il existe des indices sérieux de culpabilité justifiant une telle mesure. L'intensité des charges propres à motiver un maintien en détention préventive n'est pas la même aux divers stades de l'instruction pénale; si des soupçons, même encore peu précis, peuvent être suffisants dans les premiers temps de l'enquête, la perspective d'une condamnation doit apparaître vraisemblable après l'accomplissement des actes d'instruction envisageables (<ref-ruling> consid. 3.2 p. 126 s.). 2.3. En l'espèce, il est notamment reproché au prévenu d'avoir frappé sa compagne B._ à plusieurs reprises depuis janvier 2013, de l'avoir menacée et de l'avoir contrainte sexuellement. Il aurait également persuadé sa compagne de se prostituer afin de pouvoir rembourser ses dettes; en février 2013, celle-ci aurait publié des annonces érotiques sur le site anibis.ch en vue de rencontrer des clients et aurait été contactée par une dizaine de personnes entre février et août 2013. Durant la nuit du 5 au 6 août 2013, le prévenu aurait asséné plusieurs coups de poings au niveau de la tête de sa compagne et lui aurait déclaré qu'il était capable de plus de cruauté, qu'il allait "prendre son fils par les pieds et qu'il l'égorgerait" et qu'il les enterrerait dans des endroits différents avant de disparaître. Le recourant conteste l'intégralité des charges retenues contre lui. Il soutient que les déclarations de la plaignante sont invraisemblables au regard des certificats médicaux et des messages échangés entre les parties. Il relève que le rapport médical du 21 avril 2013 ne fait pas mention de troubles de l'équilibre chez la plaignante alors que celle-ci aurait affirmé, de façon mensongère, avoir pris une boîte de somnifères avant de s'être rendue au CHUV. Quant aux messages de tendresse et d'amour échangés, ils témoigneraient d'un climat exempt de crainte et de contrainte entre les parties et contrediraient les accusations de la plaignante. Sur ce point, il fait également grief à l'instance précédente de ne pas avoir examiné la crédibilité des propos de la plaignante au regard de ces éléments qu'il avait pourtant allégués en procédure cantonale, invoquant une violation de son droit d'être entendu. 2.4. Les critiques du recourant ne permettent pas de remettre en cause l'appréciation de l'instance précédente qui a considéré qu'il existait des présomptions suffisamment sérieuses de culpabilité à son encontre. Contrairement à ce qu'affirme le prévenu, les déclarations de la plaignante n'apparaissent pas d'emblée invraisemblables et elles constituent des indices de culpabilité à son encontre. Ces accusations sont en particulier corroborées par d'autres éléments du dossier pris en considération par l'instance précédente et contre lesquels le recourant n'a soulevé aucune critique. La cour cantonale a ainsi relevé que, selon le rapport médical du 19 août 2013 du Centre universitaire romand de médecine légale (CURML), les lésions constatées lors de l'examen clinique de la plaignante le 7 août 2013 étaient compatibles avec les accusations de celle-ci; deux autres certificats médicaux faisaient en outre également état d'actes de violence physique contre la plaignante (rapports des 21 avril et 23 septembre 2013). Les propos de la victime sont en outre confirmés par le témoignage de sa mère et de son père, ce dernier ayant notamment déclaré que le prévenu avait reconnu au téléphone avoir frappé sa fille car elle lui avait fait perdre beaucoup d'argent. Enfin, l'instance précédente a mis en exergue l'existence d'une plainte pénale déposée par l'ancienne compagne du prévenu en mai 2011 pour des faits similaires commis entre 2007 et 2011; cette dernière a déclaré avoir retiré sa plainte en janvier 2012 en raison de la peur que lui inspirait le prévenu qui avait alors à nouveau porté la main sur elle. C'est dès lors sans violer l'<ref-law> que la cour cantonale a retenu l'existence de charges suffisantes à l'encontre du recourant pour justifier son maintien en détention, étant rappelé que c'est au juge du fond et non à celui de la détention qu'il incombera d'apprécier la culpabilité de l'intéressé ainsi que la valeur probante des différentes déclarations. Le grief tiré d'une violation du droit d'être entendu du recourant est en outre infondé: la motivation de la cour cantonale était amplement suffisante et celle-ci n'avait pas nécessairement à se prononcer sur tous les arguments soulevés par le prévenu. Au surplus, ce dernier n'invoque pas d'autres griefs à l'encontre de l'arrêt attaqué. 3. Il s'ensuit que le recours doit être rejeté. Le recourant a demandé l'assistance judiciaire et les conditions en paraissent réunies (<ref-law>). Il y a lieu de désigner Me Lionel Zeiter en qualité d'avocat d'office et de fixer d'office ses honoraires, qui seront supportés par la caisse du Tribunal fédéral (<ref-law>). Le recourant est en outre dispensé des frais judiciaires (<ref-law>).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté. 2. La demande d'assistance judiciaire est admise. Me Lionel Zeiter est désigné comme défenseur d'office du recourant et une indemnité de 1'500 fr. lui est allouée à titre d'honoraires, à payer par la caisse du Tribunal fédéral. Il n'est pas perçu de frais judiciaires. 3. Le présent arrêt est communiqué au mandataire du recourant, au Ministère public central du canton de Vaud et au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Chambre des recours pénale. Lausanne, le 11 février 2014 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le Président: Fonjallaz La Greffière: Arn
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. Der Einzelrichter in Strafsachen des Bezirkes Winterthur erklärte X._ mit Urteil vom 25. April 2002 des Betruges schuldig und verurteilte ihn zu 4 Monaten Gefängnis, mit bedingtem Strafvollzug bei einer Probezeit von 2 Jahren. Ferner verpflichtete er ihn, der Geschädigten Fr. 30'000.--, nebst 6 % Zins seit dem 1. Mai 2000 zu bezahlen. Auf Berufung des Beurteilten hin erklärte das Obergericht des Kantons Zürich X._ am 1. Oktober 2004 des Betruges schuldig und verurteilte ihn zu drei Monaten Gefängnis, unter Gewährung des bedingten Strafvollzuges mit einer Probezeit von 2 Jahren. Hinsichtlich der Schadenersatzforderung bestätigte es das erstinstanzliche Urteil. Auf Berufung des Beurteilten hin erklärte das Obergericht des Kantons Zürich X._ am 1. Oktober 2004 des Betruges schuldig und verurteilte ihn zu drei Monaten Gefängnis, unter Gewährung des bedingten Strafvollzuges mit einer Probezeit von 2 Jahren. Hinsichtlich der Schadenersatzforderung bestätigte es das erstinstanzliche Urteil. B. X._ führt eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde, mit der er beantragt, das angefochtene Urteil sei aufzuheben und die Sache zur neuen Entscheidung und zu seiner Freisprechung an die Vorinstanz zurückzuweisen. B. X._ führt eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde, mit der er beantragt, das angefochtene Urteil sei aufzuheben und die Sache zur neuen Entscheidung und zu seiner Freisprechung an die Vorinstanz zurückzuweisen. C. Das Obergericht des Kantons Zürich hat auf Stellungnahme verzichtet. Vernehmlassungen wurden nicht eingeholt.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. 1.1 Die Vorinstanz stellt in tatsächlicher Hinsicht für den Kassationshof verbindlich fest (Art. 277bis Abs. 1 BStP), der Beschwerdeführer habe sich am 22. März 2000, um ca. 10.00 Uhr in die Wohnung der Geschädigten begeben und habe ihr von seinem Projekt berichtet, in der Dominikanischen Republik zusammen mit einem deutschen Kollegen eine Firma im Bereich der Abfallentsorgung zu gründen. In der Folge habe der Beschwerdeführer erklärt, er befinde sich in einem finanziellen Engpass und benötige Fr. 30'000.-- für die zu gründende Firma und für die Reise in die Dominikanische Republik. Die Geschädigte sei einverstanden gewesen, dem Beschwerdeführer zu helfen, und habe sich mit ihm am selben Tag auf ihre Bank begeben, wo sie von ihrem Konto einen Betrag von Fr. 27'000.-- abgehoben und dem Beschwerdeführer übergeben habe. Dieser habe das Geld in das fragliche Projekt investiert. In der Folge habe der Beschwerdeführer einen Darlehensvertrag unterzeichnet, in welchem er die Rückzahlung des Darlehens im April 2000 versprach. Ende April habe der Beschwerdeführer das Darlehen indes nicht zurückbezahlt, sondern sei erneut an die Geschädigte herangetreten und habe sie um weitere Fr. 3'000.-- gebeten, da das Projekt noch nicht laufe. Hierauf habe ihm die Geschädigte ein weiteres Darlehen von Fr. 1'000.-- gewährt. Ein bis zwei Monate später habe sie dem Beschwerdeführer noch einmal einen Betrag von Fr. 2'000.-- geliehen, welchen der Beschwerdeführer angeblich zur Bezahlung seiner Miete benötigte. Die Vorinstanz stellt weiter fest, der Beschwerdeführer habe bei den Geldübergaben verschwiegen, dass er Schulden von mindestens Fr. 135'000.-- aufgewiesen habe, dass gegen ihn bereits zahlreiche Betreibungs- und Pfändungsverfahren durchgeführt worden seien und dass Verlustscheine aus den letzten 5 Jahren mit einem Total von Fr. 489'752.50 bestanden hätten. Er habe auch verschwiegen, dass er über kein Einkommen verfügt habe und dass er aufgrund dieser Umstände nicht in der Lage sein würde, das Darlehen bei Fälligkeit zurückzuzahlen. Er habe die Geschädigte daher über seinen Rückzahlungswillen getäuscht. 1.2 In rechtlicher Hinsicht kommt die Vorinstanz in Bezug auf das erste Darlehen über Fr. 27'000.-- zum Schluss, der Beschwerdeführer habe den Tatbestand des Betruges erfüllt. Der Geschädigten sei es weder möglich noch zumutbar gewesen, Nachforschungen über den Rückzahlungswillen des Beschwerdeführers anzustellen. Dieser sei als innerer Vorgang einer Überprüfung naturgemäss entzogen. Ausserdem habe zwischen dem Beschwerdeführer und der Geschädigten zum damaligen Zeitpunkt aufgrund des Umstands, dass die Tochter des Beschwerdeführers mit dem Sohn der Geschädigten liiert gewesen sei, eine familiäre Verbundenheit und damit auch ein Vertrauensverhältnis bestanden. Der Beschwerdeführer sei im Übrigen der Geschädigten gegenüber seriös aufgetreten und habe den Eindruck erweckt, es gehe seiner Familie gut. Schliesslich sei dem Beschwerdeführer bewusst gewesen, dass sich die Geschädigte damals in einer schlechten psychischen Verfassung befunden habe und daher dem Beschwerdeführer keinerlei Widerstand habe entgegen setzen können. Hinsichtlich der zwei weiteren Darlehen von insg. Fr. 3'000.-- nimmt die Vorinstanz demgegenüber an, der Geschädigten habe zu diesem Zeitpunkt bewusst sein müssen, dass der Beschwerdeführer das erste Darlehen nicht habe zurückzahlen können. Wenn sie ihm trotzdem noch einmal Geld geliehen habe, habe sie leichtfertig gehandelt. Dasselbe gelte für das zuletzt gewährte Darlehen. Da der Beschwerdeführer offenbar seinen Mietzins nicht mehr habe bezahlen können, könne ihr die finanzielle Misere, in der er sich befunden habe, nicht entgangen sein. In Bezug auf diese beiden Darlehen kommt die Vorinstanz daher zum Schluss, der Beschwerdeführer habe sich keines strafbaren Verhaltens schuldig gemacht. 1.3 Der Beschwerdeführer macht geltend, er habe nicht arglistig gehandelt. Einem Darleiher, der weder besondere Zusicherungen bezüglich der Kreditwürdigkeit des Borgers noch irgendwelche Sicherheiten verlange, müsse klar sein, dass die Rückzahlung des Darlehens ungewiss sei. Die schlechte psychische Verfassung, in der sich die Geschädigte damals befunden habe, sei für die Darlehensgewährung ohne Bedeutung gewesen. Dasselbe gelte für die angebliche familiäre Verbundenheit, welche jedenfalls nicht derart ausgeprägt gewesen sei, dass darin ein besonderes Vertrauensverhältnis erblickt werden könnte. Dass er seine missliche finanzielle Lage verschwiegen habe, treffe zwar zu. Die Geschädigte sei aber ohne weiteres in der Lage gewesen, zu erkennen, dass eine fristgemässe Rückzahlung des Darlehens nicht gesichert gewesen sei, zumal er ihr gegenüber deutlich davon gesprochen habe, dass er sich in einer Notlage befinde. Im Weiteren wendet der Beschwerdeführer ein, er habe nicht in der Absicht ungerechtfertigter Bereicherung gehandelt, da er das geliehene Geld vollumfänglich für den angegebenen Zweck, nämlich als Investition in die geplante Firma in der Dominikanischen Republik im Bereich der Abfallentsorgung, verwendet habe. Im Weiteren wendet der Beschwerdeführer ein, er habe nicht in der Absicht ungerechtfertigter Bereicherung gehandelt, da er das geliehene Geld vollumfänglich für den angegebenen Zweck, nämlich als Investition in die geplante Firma in der Dominikanischen Republik im Bereich der Abfallentsorgung, verwendet habe. 2. 2.1 Gemäss <ref-law> macht sich des Betruges u.a. schuldig, wer in der Absicht, sich oder einen andern unrechtmässig zu bereichern, jemanden durch Vorspiegelung oder Unterdrückung von Tatsachen arglistig irreführt und so den Irrenden zu einem Verhalten bestimmt, wodurch dieser sich selbst oder einen andern am Vermögen schädigt. Der Tatbestand des Betruges erfordert eine arglistige Täuschung. Wer sich mit einem Mindestmass an Aufmerksamkeit selbst hätte schützen bzw. den Irrtum durch ein Minimum zumutbarer Vorsicht hätte vermeiden können, wird strafrechtlich nicht geschützt. Mit dem Tatbestandsmerkmal der Arglist verleiht das Gesetz dem Gesichtspunkt der Opfermitverantwortung wesentliche Bedeutung. Die Erfüllung des Tatbestands erfordert indes nicht, dass das Täuschungsopfer die grösstmögliche Sorgfalt walten lässt und alle erdenklichen Vorkehren trifft. Arglist scheidet lediglich aus, wenn es die grundlegendsten Vorsichtsmassnahmen nicht beachtet. Entsprechend entfällt der strafrechtliche Schutz nicht bei jeder Fahrlässigkeit des Opfers, sondern nur bei Leichtfertigkeit (<ref-ruling> E. 3a; <ref-ruling> E. 2a; <ref-ruling> E. 3a mit Hinweisen). In diesem Sinne gilt nach der Rechtsprechung die Täuschung als arglistig, wenn der Täter ein ganzes Lügengebäude errichtet oder sich besonderer Machenschaften oder Kniffe (manoeuvres frauduleuses; mise en scène) bedient. Bei einfachen falschen Angaben liegt Arglist vor, wenn deren Überprüfung nicht oder nur mit besonderer Mühe möglich oder nicht zumutbar ist, und wenn der Täter den Getäuschten von der möglichen Überprüfung abhält oder nach den Umständen voraussieht, dass dieser die Überprüfung der Angaben auf Grund eines besonderen Vertrauensverhältnisses unterlassen werde (<ref-ruling> E. 3a; <ref-ruling> E. 2a; <ref-ruling> E. 3; <ref-ruling> E. 3a). 2.2 Beim Kreditbetrug täuscht der Borger beim Abschluss des Darlehensvertrages über seine Rückzahlungsfähigkeit bzw. seinen Rückzahlungswillen. Nach der Rechtsprechung ist die Vorspiegelung des Leistungswillens grundsätzlich arglistig im Sinne von <ref-law>, weil sie eine innere Tatsache betrifft, die vom Vertragspartner ihrem Wesen nach nicht direkt überprüft werden kann. Das gilt jedoch dann nicht ohne weiteres, wenn die Behauptung des Erfüllungswillens mittels Nachforschungen über die Erfüllungsfähigkeit überprüfbar ist. Soweit nämlich die Überprüfung der Leistungsfähigkeit möglich und zumutbar ist und sich aus jener ergibt, dass der andere zur Erfüllung klarerweise nicht fähig ist, scheidet Arglist aus. Denn wer zur Erfüllung ganz offensichtlich nicht fähig ist, kann auch keinen ernsthaften Erfüllungswillen haben (<ref-ruling> E. 2 S. 361 mit Hinweisen). Das Tatbestandsmerkmal des Vermögensschadens ist beim Kreditbetrug erfüllt, wenn der Borger entgegen der beim Darleiher geweckten Erwartungen im Zeitpunkt der Kreditgewährung dermassen wenig Gewähr für eine vertragsgemässe Rückzahlung des Geldes bietet, dass die Darlehensforderung erheblich gefährdet und infolgedessen in ihrem Wert wesentlich herabgesetzt ist (<ref-ruling>, 102 IV 84 E. 4; zur Vermögensgefährdung vgl. <ref-ruling> E. 2a, 121 IV 104 E. 2c). 2.3 Der subjektive Tatbestand des Betrugs erfordert nebst Vorsatz ein Handeln in unrechtmässiger Bereicherungsabsicht, d.h. der Täter muss für sich oder einen andern einen unrechtmässigen Vermögensvorteil anstreben. Unter Bereicherung ist jegliche wirtschaftliche Besserstellung des Täters zu verstehen. Beim Betrug ist die Bereicherung die Kehrseite des beim Opfer eingetretenen Schadens. In vielen Fällen tritt die Bereicherung objektiv als Folge der Schädigung des Opfers ohne weiteres beim Täter ein. Dann ist aus dem Vorsatz in Bezug auf die Schädigung ohne weiteres auch auf den Vorsatz der Bereicherung und damit die Bereicherungsabsicht zu schliessen (<ref-ruling> E. 4b). Nach der Rechtsprechung genügt für die Bereicherungsabsicht schon die bloss mitgewollte oder in Kauf genommene Erlangung eines Vermögensvorteils. Auch hier ist aber vorausgesetzt, dass die Absicht des Täters selbst dann, wenn er die Bereicherung bloss für möglich hält, auf Erlangung des Vorteils gerichtet ist; er muss die Bereicherung für den Fall, dass sie eintritt, wollen (<ref-ruling> E. 3c; <ref-ruling> E. 1; <ref-ruling> E. II 8, S. 207; Stratenwerth/Jenny, Schweizerisches Strafrecht, Bes. Teil I, 6. Aufl., Bern 2003, § 15 N 62). Nach der Rechtsprechung genügt für die Bereicherungsabsicht schon die bloss mitgewollte oder in Kauf genommene Erlangung eines Vermögensvorteils. Auch hier ist aber vorausgesetzt, dass die Absicht des Täters selbst dann, wenn er die Bereicherung bloss für möglich hält, auf Erlangung des Vorteils gerichtet ist; er muss die Bereicherung für den Fall, dass sie eintritt, wollen (<ref-ruling> E. 3c; <ref-ruling> E. 1; <ref-ruling> E. II 8, S. 207; Stratenwerth/Jenny, Schweizerisches Strafrecht, Bes. Teil I, 6. Aufl., Bern 2003, § 15 N 62). 3. 3.1 Der Schluss der Vorinstanz, das Merkmal der Arglist sei erfüllt, verletzt kein Bundesrecht. Nach den verbindlichen Feststellungen im angefochtenen Urteil war der Beschwerdeführer von Anfang an nicht in der Lage, das Darlehen zurückzuzahlen, und konnte deshalb auch keinen Rückzahlungswillen haben. Dass er das Geld in den vorgegebenen Zweck, das geplante Abfallentsorgungsprojekt in der Dominikanischen Republik, investierte, trifft nach den tatsächlichen Feststellungen zu, auch wenn das Geld nicht für die Gründung der fraglichen Firma verwendet werden konnte, da diese zum Zeitpunkt der Darlehensgewährung bereits bestand. Daraus lässt sich aber entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers nichts zu seinen Gunsten ableiten. Denn die Vermögensschädigung ergibt sich hier nicht aus der Verwendung des Geldes für einen anderen als den vorgegebenen Zweck, welcher in diesem Zusammenhang ohnehin nur insoweit relevant wäre, als er sich auf den Wert der Rückzahlungsforderung auswirkte. Insofern ist auch ohne Bedeutung dass der Beschwerdeführer die Geschädigte hierüber nicht getäuscht hat. Der Vermögensschaden besteht im vorliegenden Fall mangels Rückzahlungsfähigkeit und Rückzahlungswillen des Beschwerdeführers vielmehr in der schadensgleichen Vermögensgefährdung der Rückzahlungsforderung, welche hier weit über dem mit jeder Darlehensgewährung üblicherweise verbundenen Risiko liegt. Hierüber hat der Beschwerdeführer denn die Geschädigte auch getäuscht. Die Arglist dieser Täuschung ergibt sich einerseits aus dem Umstand, dass der Leistungswille als innere Tatsache nicht überprüfbar ist. Andererseits war die Überprüfung der desolaten wirtschaftlichen Lage des Beschwerdeführers, welche ihn als zur Rückzahlung des Darlehens unfähig erscheinen liess, für die Geschädigte nicht möglich bzw. bei Berücksichtigung ihrer Lage und Schutzbedürftigkeit jedenfalls nicht zumutbar. Die Vorinstanz verweist in diesem Zusammenhang zu Recht auf den vom Beschwerdeführer ausgeübten Zeitdruck, das durch die Beziehung der Kinder der Parteien begründete familiäre Vertrauensverhältnis und die schlechte psychische Verfassung der Geschädigten, welche dem Beschwerdeführer bewusst war. Insofern kann auf das angefochtene Urteil verwiesen werden. Die Beschwerde erweist sich in diesem Punkt als unbegründet. 3.2 Kein Bundesrecht verletzt das angefochtene Urteil auch, soweit es die unrechtmässige Bereicherungsabsicht bejaht. Aus dem in der schadensgleichen Vermögensgefährdung liegenden Schaden ergibt sich im vorliegenden Fall als dessen Kehrseite auch die Bereicherung. Aus dem Vorsatz in Bezug auf die Schädigung durfte die Vorinstanz somit auf den Vorsatz der Bereicherung und damit auf die Bereicherungsabsicht schliessen. Dies bedarf keiner weiteren Begründung. Was der Beschwerdeführer hiegegen ausführt, führt zu keinem anderen Ergebnis. Insbesondere ist in diesem Zusammenhang ohne Bedeutung, dass er das Darlehen tatsächlich für den vorgegebenen Zweck verwendet hat. Die Beschwerde ist auch in diesem Punkt unbegründet. Die Beschwerde ist auch in diesem Punkt unbegründet. 4. Aus diesen Gründen ist die Beschwerde abzuweisen. Bei diesem Ausgang des Verfahrens trägt der Beschwerdeführer die Kosten (Art. 278 Abs. 1 BStP).
Demnach erkennt das Bundesgericht: Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde wird abgewiesen. 1. Die eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, der Staatsanwaltschaft des Kantons Zürich und dem Obergericht des Kantons Zürich, I. Strafkammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 28. Februar 2005 Im Namen des Kassationshofes des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,004
de
Sachverhalt: Sachverhalt: A. Die am 18. Februar 1940 geborene Schweizerin P._ liess sich im Jahr 1986 mit ihrem Ehemann, geboren 1926 und ebenfalls schweizerischer Nationalität, in Italien nieder. Sie ist seit vielen Jahren gesundheitlich beeinträchtigt und bezog deswegen ab 1992 eine ganze Invalidenrente der schweizerischen Invalidenversicherung. Im Juli 1997 erklärte P._ den Beitritt zur freiwilligen Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenversicherung für Auslandschweizer, worauf ihr jährlich verfügungsweise Beiträge in Rechnung gestellt wurden. Im Mai 2000 erklärte sie den Rücktritt von der freiwilligen Versicherung. Am 1. März 2003 wurde die P._ ausgerichtete Invalidenrente wegen Erreichens des Rentenalters durch eine ordentliche Altersrente der AHV abgelöst. Mit Abrechnung vom 11. März 2003 eröffnete die Schweizerische Ausgleichskasse der Bezügerin, dass vom Rentenbetreffnis des Monats April 2003 ein Abzug für ausstehende Beiträge an die freiwillige Versicherung aus dem Jahr 2000 vorgenommen werde. Hierauf ersuchte P._ im März/April 2003 darum, es seien der Beitritt zur freiwilligen Versicherung rückgängig zu machen und die an diese geleisteten Beiträge zurückzuerstatten. Die Schweizerische Ausgleichskasse nahm das Begehren als Einsprache entgegen und wies es ab (Einspracheentscheid vom 6. Juni 2003). A. Die am 18. Februar 1940 geborene Schweizerin P._ liess sich im Jahr 1986 mit ihrem Ehemann, geboren 1926 und ebenfalls schweizerischer Nationalität, in Italien nieder. Sie ist seit vielen Jahren gesundheitlich beeinträchtigt und bezog deswegen ab 1992 eine ganze Invalidenrente der schweizerischen Invalidenversicherung. Im Juli 1997 erklärte P._ den Beitritt zur freiwilligen Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenversicherung für Auslandschweizer, worauf ihr jährlich verfügungsweise Beiträge in Rechnung gestellt wurden. Im Mai 2000 erklärte sie den Rücktritt von der freiwilligen Versicherung. Am 1. März 2003 wurde die P._ ausgerichtete Invalidenrente wegen Erreichens des Rentenalters durch eine ordentliche Altersrente der AHV abgelöst. Mit Abrechnung vom 11. März 2003 eröffnete die Schweizerische Ausgleichskasse der Bezügerin, dass vom Rentenbetreffnis des Monats April 2003 ein Abzug für ausstehende Beiträge an die freiwillige Versicherung aus dem Jahr 2000 vorgenommen werde. Hierauf ersuchte P._ im März/April 2003 darum, es seien der Beitritt zur freiwilligen Versicherung rückgängig zu machen und die an diese geleisteten Beiträge zurückzuerstatten. Die Schweizerische Ausgleichskasse nahm das Begehren als Einsprache entgegen und wies es ab (Einspracheentscheid vom 6. Juni 2003). B. Die von P._ hiegegen erhobene Beschwerde wurde von der Eidgenössischen Rekurskommission der AHV/IV für die im Ausland wohnenden Personen mit Entscheid vom 3. Februar 2004 abgewiesen. B. Die von P._ hiegegen erhobene Beschwerde wurde von der Eidgenössischen Rekurskommission der AHV/IV für die im Ausland wohnenden Personen mit Entscheid vom 3. Februar 2004 abgewiesen. C. P._ führt Verwaltungsgerichtsbeschwerde mit dem Rechtsbegehren, ihre Mitgliedschaft in der freiwilligen Versicherung sei als nichtig zu erklären und die geleisteten Beiträge seien ihr zurückzuerstatten. Die Schweizerische Ausgleichskasse beantragt die Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, ohne sich weiter zur Sache zu äussern. Das Bundesamt für Sozialversicherung verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1. Da keine Versicherungsleistungen streitig sind, hat das Eidgenössische Versicherungsgericht nur zu prüfen, ob der vorinstanzliche Entscheid Bundesrecht verletzt, einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens, oder ob der rechtserhebliche Sachverhalt offensichtlich unrichtig, unvollständig oder unter Verletzung wesentlicher Verfahrensbestimmungen festgestellt worden ist (Art. 132 in Verbindung mit Art. 104 lit. a und b sowie Art. 105 Abs. 2 OG). 1. Da keine Versicherungsleistungen streitig sind, hat das Eidgenössische Versicherungsgericht nur zu prüfen, ob der vorinstanzliche Entscheid Bundesrecht verletzt, einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens, oder ob der rechtserhebliche Sachverhalt offensichtlich unrichtig, unvollständig oder unter Verletzung wesentlicher Verfahrensbestimmungen festgestellt worden ist (Art. 132 in Verbindung mit Art. 104 lit. a und b sowie Art. 105 Abs. 2 OG). 2. Wie die Vorinstanz richtig erkannt hat, sind in zeitlicher Hinsicht diejenigen Rechtssätze massgebend, welche bei der Erfüllung des zu Rechtsfolgen führenden Tatbestandes Geltung haben (<ref-ruling> Erw. 1 mit Hinweis). In Bezug auf die streitige Versicherteneigenschaft und Beitragspflicht der Beschwerdeführerin in den Jahren 1997 bis 2000 werden daher nachfolgend die materiellrechtlichen Gesetzes- und Verordnungsbestimmungen jeweils in der damals gültig gewesenen Fassung genannt und anwendet. Demgegenüber werden neue Verfahrensvorschriften mangels anders lautender Übergangsbestimmungen mit dem Tag des In-Kraft-Tretens sofort und in vollem Umfang berücksichtigt (<ref-ruling> Erw. 3.2 mit Hinweis, auch zum Folgenden). Mit Blick auf das Datum des Einspracheentscheides (6. Juni 2003) sind daher die allgemeinen Verfahrensbestimmungen des 4. Titels (Art. 27 - 62) des am 1. Januar 2003 in Kraft getretenen Bundesgesetzes über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts vom 6. Oktober 2000 (ATSG) grundsätzlich anwendbar. Demgegenüber werden neue Verfahrensvorschriften mangels anders lautender Übergangsbestimmungen mit dem Tag des In-Kraft-Tretens sofort und in vollem Umfang berücksichtigt (<ref-ruling> Erw. 3.2 mit Hinweis, auch zum Folgenden). Mit Blick auf das Datum des Einspracheentscheides (6. Juni 2003) sind daher die allgemeinen Verfahrensbestimmungen des 4. Titels (Art. 27 - 62) des am 1. Januar 2003 in Kraft getretenen Bundesgesetzes über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts vom 6. Oktober 2000 (ATSG) grundsätzlich anwendbar. 3. Die Beitragszahlungen an die freiwillige Versicherung für die Jahre 1997 bis 2000 erfolgten gestützt auf jährliche Beitragsverfügungen, welche in formelle Rechtskraft erwachsen sind. Ein Rückkommen auf diese Verwaltungsakte - als Voraussetzung für die von der Beschwerdeführerin verlangte Rückerstattung der Beiträge - kommt unter dem Titel der (prozessualen) Revision oder der Wiedererwägung in Betracht. 3.1 Gemäss <ref-law> müssen formell rechtskräftige Verfügungen und Einspracheentscheide in Revision gezogen werden, wenn die versicherte Person oder der Versicherungsträger nach deren Erlass erhebliche neue Tatsachen entdeckt oder Beweismittel auffindet, deren Beibringung zuvor nicht möglich war (Abs. 1; zur vor In-Kraft-Treten des ATSG ergangenen Rechtsprechung vgl. <ref-ruling> Erw. 2c mit Hinweisen). Der Versicherungsträger kann auf formell rechtskräftige Verfügungen oder Einspracheentscheide zurückkommen, wenn diese zweifellos unrichtig sind und wenn ihre Berichtigung von erheblicher Bedeutung ist (Abs. 2; zur vor In-Kraft-Treten des ATSG ergangenen Rechtsprechung vgl. <ref-ruling> Erw. 2c mit Hinweisen). 3.2 Neue Tatsachen oder zuvor nicht beibringbare Beweismittel können in den von der Beschwerdeführerin erwähnten Gesichtspunkten und aufgelegten Dokumenten nicht gesehen werden. Ein Revisionsgrund liegt somit nicht vor. Zu prüfen bleibt, ob die Voraussetzungen für die wiedererwägungsweise Aufhebung der Beitragsverfügungen gegeben sind. Dies verneint die Verwaltung im Einspracheentscheid vom 6. Juni 2003, indem sie - zumindest sinngemäss - die zweifellose Unrichtigkeit der besagten Verwaltungsakte in Abrede stellt. Zu prüfen bleibt, ob die Voraussetzungen für die wiedererwägungsweise Aufhebung der Beitragsverfügungen gegeben sind. Dies verneint die Verwaltung im Einspracheentscheid vom 6. Juni 2003, indem sie - zumindest sinngemäss - die zweifellose Unrichtigkeit der besagten Verwaltungsakte in Abrede stellt. 3.3 3.3.1 Als Erstes ist festzuhalten, dass die Beschwerdeführerin und ihr Ehemann gemäss eigener Angabe ab der Wohnsitznahme in Italien im Jahr 1986 keiner Erwerbstätigkeit mehr nachgingen. Sie sind demzufolge im damaligen Zeitpunkt mangels weiteren Wohnsitzes und/oder einer Erwerbstätigkeit in der Schweiz resp. weiterer gesondert geregelter Tatbestände, für deren Vorliegen keine Anhaltspunkte bestehen, von Gesetzes wegen aus der obligatorischen Versicherung ausgeschieden (<ref-law>). Da in der Folge keine erneute Unterstellung unter die obligatorische Versicherung erfolgte, führte der Beitritt der Beschwerdeführerin zur freiwilligen Versicherung somit entgegen ihrer Auffassung nicht zu einer - gegebenenfalls unzulässigen - gleichzeitig obligatorischen und freiwilligen Doppelversicherung. Hieran ändert nichts, wenn im Zeitpunkt ihres Beitrittes zur freiwilligen Versicherung bereits eine Altersrente des Ehemannes und eine Invalidenrente der Beschwerdeführerin flossen. 3.3.2 Die Beschwerdeführerin macht weiter geltend, die an die freiwillige Versicherung geleisteten Beiträge hätten nicht zu höheren Rentenleistungen geführt. Die Rechtmässigkeit der Aufnahme in die freiwillige Versicherung und der gestützt darauf ergangenen Beitragsverfügungen wird indessen dadurch nicht in Frage gestellt, dass sich die erbrachten Beiträge bei Eintritt des Versicherungsfalles gegebenenfalls nicht leistungserhöhend auswirkten (vgl. zur Regelung bei von einer erwerbstätigen und im ordentlichen AHV-Rentenalter stehenden Person geleisteten und somit nicht rentenbildenden Beiträgen Rz 1011 der bundesamtlichen Wegleitung über die Versicherungspflicht [WVP] und dort genannte Entscheide). Eine offensichtliche Unrichtigkeit der Beitragsverfügungen liegt nach dem Gesagten nicht vor. Eine offensichtliche Unrichtigkeit der Beitragsverfügungen liegt nach dem Gesagten nicht vor. 4. Wie die Vorinstanz richtig erkannt hat, ging der Beitrittserklärung zur freiwilligen Versicherung vom Juli 1997 auch kein den Vertrauensschutz verletzendes behördliches Verhalten voraus. Dass die Beschwerdeführerin zu einem solchen Schritt gedrängt oder ihr eine daraus folgende Leistungserhöhung zugesichert wurde, wird in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde ausdrücklich verneint. Sodann ist nicht zu beanstanden, wenn das auskunfterteilende schweizerische Konsulat von der Möglichkeit vorteilhafter Folgen eines Beitrittes ausging und nicht davon abriet, war doch im damaligen Zeitpunkt noch gar nicht zuverlässig absehbar, ob die Beitragszahlungen dereinst rentenwirksam würden oder nicht. Wohl wurde die gleiche Rentenskala 44 - als für die Beschwerdeführerin günstigere Variante - der die Invalidenrente ablösenden Altersrente zugrunde gelegt. Es konnte aber im Zeitpunkt der Beitrittserklärung vom Juli 1997 prospektiv nicht eindeutig ausgeschlossen werden, dass bis zum Erreichen des für die Altersrente massgebenden Alters noch eine tatsächliche und/oder rechtliche Änderung eintreten und gegebenenfalls - mangels Beiträgen in der freiwilligen Versicherung - zu einer Beitragslücke führen würde. Die Möglichkeit einer solchen Entwicklung hat die Beschwerdeführerin denn auch, wie sie gegenüber der Vorinstanz angab, zur Beitrittserklärung veranlasst. Die Beschwerdeführerin weist in diesem Zusammenhang weiter vergeblich darauf hin, gemäss der ärztlichen Stellungnahme, welche der Zusprechung der Invalidenrente zugrunde gelegt wurde, habe keine künftige, gegebenenfalls anspruchsrelevante gesundheitliche Verbesserung erwartet werden dürfen. Es genügt hier der Hinweis, dass eine revisionsweise Anpassung einer Invalidenrente nebst anderem auch in einer Wandlung des Aufgabenbereiches oder einem Wechsel der Bemessungskriterien begründet sein kann (vgl. die zu dem bis Ende 2002 in Kraft gewesenen <ref-law> ergangenen <ref-ruling> Erw. 1a und 105 V 30). Im Übrigen musste sich die Beschwerdeführerin bewusst sein, dass die Auskunfterteilung durch das schweizerische Konsulat nicht auf einer einlässlichen Prüfung und Würdigung der IV-Akten basierte. Einsprache- und vorinstanzlicher Entscheid sind somit im Ergebnis rechtens. Einsprache- und vorinstanzlicher Entscheid sind somit im Ergebnis rechtens. 5. Das Verfahren ist kostenpflichtig (Art. 134 OG e contrario). Seinem Ausgang entsprechend werden die Gerichtskosten der Beschwerdeführerin auferlegt (Art. 135 OG in Verbindung mit Art. 156 Abs. 1 OG).
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 600.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt und mit dem geleisteten Kostenvorschuss verrechnet. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 600.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt und mit dem geleisteten Kostenvorschuss verrechnet. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, der Eidgenössischen Rekurskommission der AHV/IV für die im Ausland wohnenden Personen und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt. Luzern, 2. Dezember 2004 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Die Präsidentin der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber:
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2,004
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Faits: A. Le 10 juin 2003, vers 16 h. 20, X._, au volant de sa voiture, montait la rue des Primevères, au Locle, alors que Y._ descendait cette même rue avec son véhicule. X._ a constaté que les deux véhicules ne pourraient pas se croiser, la chaussée étant étroite et des voitures stationnées au sud-ouest à gauche de la chaussée, savoir du côté où circulait Y._, sur des places prévues à cet effet. Tout en freinant, il a alors serré sur sa droite, montant ainsi sur le rebord herbeux avant de finir sa course contre un bloc en béton. Après s'être arrêté et avoir échangé quelques propos avec X._, Y._ a quitté les lieux de l'accident pour se rendre en France, où il est domicilié. B. Par jugement du 19 novembre 2003, le Président du Tribunal de police du district du Locle a condamné X._ à 150 fr. d'amende au motif que la distance de 60 centimètres qu'il avait laissée par rapport au bord droit de la chaussée était trop importante vu les particularités de la route, qui rendent tout croisement difficile, spécialement lorsque, comme en l'espèce, des véhicules sont parqués au sud-est de la rue. Par le même jugement, Y._ a été condamné à 500 fr. d'amende, le Président du Tribunal ayant considéré qu'il circulait trop vite, soit à une vitesse inadaptée à la configuration des lieux, mais qu'il ne s'était rendu coupable ni d'une perte de maîtrise de son véhicule ni de n'avoir pas circulé suffisamment à droite. Il a en revanche également été sanctionné pour une violation des devoirs en cas d'accident pour avoir quitté les lieux sans attendre l'arrivée de la police. C. Statuant le 23 août 2004, la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal neuchâtelois a rejeté le recours formé par X._ contre ce jugement. L'autorité cantonale a considéré que ni l'<ref-law> ni l'art. 9 OCR ne sont applicables en l'espèce. La route en question est certes en pente, mais ne saurait toutefois être considérée comme étant à forte déclivité. En outre, les véhicules stationnés sur des places prévues à cet effet ne constituaient pas pour Y._ des obstacles au sens de l'art. 9 OCR. La cour cantonale a en outre admis que la route est suffisamment étroite pour que les automobilistes n'aient pas l'obligation de circuler sur la moitié droite de celle-ci, mais que l'on ne se trouve pas en présence d'une des exceptions prévues à l'art. 7 OCR, selon lequel un conducteur n'est pas tenu à la règle de la circulation à droite sur les routes bombées ou difficiles et dans les tournants à gauche lorsque la visibilité est bonne et que la circulation venant en sens inverse ou de derrière n'est pas entravée, de sorte que X._, dont la voiture se trouvait à 60 cm environ du bord de la chaussée, ne tenait pas suffisamment sa droite. D. X._ se pourvoit en nullité contre cet arrêt. Il conclut, avec suite de frais et dépens, à l'annulation de l'arrêt attaqué et au renvoi de la cause à l'autorité cantonale. A l'appui de ses conclusions, le recourant fait valoir que l'autorité cantonale aurait dû appliquer l'art. 9 al. 1 OCR car les véhicules stationnés, même sur des cases prévues à cet effet, constituent des obstacles au sens de cette disposition, de sorte qu'il était prioritaire par rapport à Y._, sur la voie de circulation duquel se trouvaient les véhicules stationnés.
Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. En vertu des <ref-law> et 7 al. 1 OCR, les véhicules doivent circuler le plus près possible du bord droit de la chaussée (voir Schaffhauser, Grundriss des schweizerischen Strassenverkehrsrechts, 2e éd., Berne 2002, vol. I, n° 666; Bussy/Rusconi, Code suisse de la circulation routière, Commentaire, 3e éd., Lausanne 1996, n° 1.3 ad <ref-law>). Un certain nombre d'exceptions à cette obligation sont prévues par l'art. 7 al. 1 OCR, selon lequel le conducteur n'est pas tenu à cette règle sur les routes bombées ou difficiles ainsi que dans les tournants à gauche lorsque la visibilité est bonne et que la circulation venant en sens inverse ou de derrière n'est pas entravée. L'autorité cantonale a constaté que l'on ne se trouve en l'espèce en présence d'aucun élément qui fonde une telle exception, ce que le recourant ne conteste d'ailleurs pas. Il y a donc lieu d'admettre qu'il était tenu de circuler aussi près que possible du bord droit de la chaussée. Conformément à la jurisprudence, le devoir de circuler à droite s'impose de manière plus ou moins stricte suivant les circonstances de la circulation et de la visibilité (<ref-ruling> consid. 2a p. 46 et l'arrêt cité). En outre, l'<ref-law> précise que l'obligation de tenir sa droite s'impose en particulier au conducteur qui circule lentement ou sur un tronçon dépourvu de visibilité. En l'espèce, il ressort des constations de fait de l'autorité cantonale que le recourant circulait à 60 cm du bord droit de la chaussée. S'agissant d'une route étroite, sur laquelle le recourant roulait lentement compte tenu de la configuration des lieux et notamment de la pente, c'est à juste titre que l'autorité cantonale a qualifié d'excessive la distance de 60 cm laissée par le recourant entre le bord de la chaussée et son véhicule. 2. Le recourant se prévaut de son droit de priorité en invoquant une jurisprudence selon laquelle les véhicules stationnés, même sur des cases prévues à cet effet, constituent des obstacles au sens de l'art. 9 OCR (<ref-ruling>). L'autorité cantonale a certes méconnu cet arrêt en admettant que les véhicules stationnés sur la partie droite de la chaussée qu'il empruntait ne constituaient pas pour Y._ un obstacle au sens de l'art. 9 OCR selon lequel le conducteur accordera la priorité à la circulation venant en sens inverse si un obstacle qui rendrait le croisement difficile se trouve sur la moitié de la chaussée qu'il emprunte. Cette question est toutefois dénuée de pertinence. En effet, d'une part le bénéficiaire de la priorité n'est en rien dispensé du devoir de respecter les règles de la circulation et en particulier de l'obligation de tenir sa droite (<ref-ruling> consid. 1.2 p. 47) et d'autre part il n'y a pas de compensation des fautes en matière pénale (<ref-ruling> consid. 2a). Comme, par ailleurs, le pourvoi en nullité n'est pas ouvert pour se plaindre des seuls considérants de la décision attaquée et qu'il ne pourrait être admis simplement pour en améliorer ou compléter la motivation, le recours étant alors dénué d'un intérêt juridique et actuel (<ref-ruling> consid. 1a p. 36; <ref-ruling> consid. 1a p. 95), le pourvoi doit être rejeté. 3. Vu l'issue de la procédure, les frais de la cause doivent être mis à la charge du recourant qui succombe (art. 278 al. 1 PPF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le pourvoi est rejeté. 2. Un émolument judiciaire de 2'000 fr. est mis à la charge du recourant. 3. Le présent arrêt est communiqué en copie à la mandataire du recourant, à la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal et au Ministère public du canton de Neuchâtel. Lausanne, le 26 novembre 2004 Au nom de la Cour de cassation pénale du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
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2,005
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Faits: Faits: A. Agissant comme commerçant de voitures d'occasion entre novembre 2000 et juin 2003, X._ s'est rendu coupable d'abus de confiance au détriment de ses clients, qu'il avait séduits par des promesses fallacieuses, s'enrichissant à leurs dépens. En août 2002, il a quitté l'Hôtel E._, à Sion, sans payer la totalité de la facture ouverte à son nom, frustrant ainsi l'hôtel d'un montant de 2'567 fr. 80. Au cours des années 2000, 2001 et 2002, il a conduit à de nombreuses reprises un véhicule automobile sans être titulaire d'un permis de conduire. Durant les mois de juin et de juillet 2003, il a consommé une vingtaine de grammes de marijuana achetée en avril 2003 dans un commerce spécialisé de Bienne pour une somme de 200 francs. Durant les mois de juin et de juillet 2003, il a consommé une vingtaine de grammes de marijuana achetée en avril 2003 dans un commerce spécialisé de Bienne pour une somme de 200 francs. B. X._, né en 1973, est le troisième d'une famille de quatre enfants. Abandonné très jeune par sa mère, il a eu une vie d'orphelin. A l'âge de six ans, il a été placé dans divers orphelinats en France, puis en Suisse, à Courtelary et à Neuchâtel. Il ignore tout de l'identité de son père. Après trois ans et demi, il a abandonné sa formation de peintre en automobiles avant de travailler comme manoeuvre et sommelier. En janvier 2001, il a fondé la société Y._ à Payerne, société qui a cessé son activité en mai de la même année. Célibataire, X._ a une fille, née le 27 décembre 1995, qui vit avec sa mère au Landeron. Il a une nouvelle compagne, dont il a eu une seconde fille le 4 mai 2004. Célibataire, X._ a une fille, née le 27 décembre 1995, qui vit avec sa mère au Landeron. Il a une nouvelle compagne, dont il a eu une seconde fille le 4 mai 2004. C. Dans le cadre de l'enquête, X._ a été soumis à une expertise psychiatrique. L'expert a posé le diagnostic "de comportement délictueux chez une personnalité émotionnelle labile de type borderline avec des traits caractériels, épisode dépressif moyen sans syndrome somatique". Il a relevé que X._ était exposé à commettre des actes punissables de même nature en l'absence d'un cadre structurant social et psychiatrique. Selon l'expert, "M. X._ dit avoir bénéficié des entretiens de soutien psychologique hebdomadaires avec le psychiatre de la prison, mais sans prescription médicamenteuse. La continuation de la prise en charge psychologique associée à une prescription médicamenteuse antidépressive nous paraît nécessaire pour assurer une bonne stabilisation de son fonctionnement. L'expertisé est d'accord et demande un suivi psychiatrique. A cela devrait s'ajouter également une mesure tutélaire, voire une prise en charge par le service d'approbation pénitentiaire." Enfin, l'expert a répondu par la négative à la question de savoir si l'exécution d'une peine privative de liberté entraverait l'application du traitement ambulatoire ou amoindrirait notablement ses chances de succès. C. Dans le cadre de l'enquête, X._ a été soumis à une expertise psychiatrique. L'expert a posé le diagnostic "de comportement délictueux chez une personnalité émotionnelle labile de type borderline avec des traits caractériels, épisode dépressif moyen sans syndrome somatique". Il a relevé que X._ était exposé à commettre des actes punissables de même nature en l'absence d'un cadre structurant social et psychiatrique. Selon l'expert, "M. X._ dit avoir bénéficié des entretiens de soutien psychologique hebdomadaires avec le psychiatre de la prison, mais sans prescription médicamenteuse. La continuation de la prise en charge psychologique associée à une prescription médicamenteuse antidépressive nous paraît nécessaire pour assurer une bonne stabilisation de son fonctionnement. L'expertisé est d'accord et demande un suivi psychiatrique. A cela devrait s'ajouter également une mesure tutélaire, voire une prise en charge par le service d'approbation pénitentiaire." Enfin, l'expert a répondu par la négative à la question de savoir si l'exécution d'une peine privative de liberté entraverait l'application du traitement ambulatoire ou amoindrirait notablement ses chances de succès. D. Par jugement du 12 mai 2004, le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de La Broye et du Nord vaudois a condamné X._ à une peine de sept mois d'emprisonnement, sous déduction de 114 jours de détention préventive, pour appropriation illégitime, abus de confiance, abus de confiance de faible valeur patrimoniale, filouterie d'auberge, circulation sans permis de conduire, accompagnement d'un élève conducteur sans remplir les conditions légales, usage abusif de permis ou de plaques et contravention à la loi fédérale sur les stupéfiants. En outre, le tribunal a révoqué le sursis accordé le 6 octobre 1998 et ordonné l'exécution d'une peine d'emprisonnement de quinze mois, sous déduction de 107 jours de détention préventive. Conformément à l'art. 43 ch. 2 al. 2 CP, le tribunal a suspendu l'exécution de ces deux peines au profit d'un traitement ambulatoire. Se fondant sur l'expertise psychiatrique et les avis de la Fondation vaudoise de probation, il s'est dit convaincu de la nécessité de soumettre X._ à un traitement psychiatrique et à un encadrement socioprofessionnel et a considéré que ceux-ci n'auraient aucun sens si le condamné était en prison. A cet égard, il a rappelé que X._ travaillait comme sommelier et vivait actuellement avec sa compagne et sa fille et a souligné qu'il montrait une bonne évolution et une certaine prise de conscience bien que sa stabilité socioprofessionnelle ne soit de loin pas acquise. Conformément à l'art. 43 ch. 2 al. 2 CP, le tribunal a suspendu l'exécution de ces deux peines au profit d'un traitement ambulatoire. Se fondant sur l'expertise psychiatrique et les avis de la Fondation vaudoise de probation, il s'est dit convaincu de la nécessité de soumettre X._ à un traitement psychiatrique et à un encadrement socioprofessionnel et a considéré que ceux-ci n'auraient aucun sens si le condamné était en prison. A cet égard, il a rappelé que X._ travaillait comme sommelier et vivait actuellement avec sa compagne et sa fille et a souligné qu'il montrait une bonne évolution et une certaine prise de conscience bien que sa stabilité socioprofessionnelle ne soit de loin pas acquise. E. Statuant le 13 septembre 2004, la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal vaudois a admis le recours du Ministère public vaudois et réformé le jugement du Tribunal correctionnel en ce sens que les peines privatives de liberté ne devaient pas être suspendues au profit du traitement ambulatoire, mais devaient être exécutées simultanément. Après avoir résumé le contenu de l'expertise, la Cour de cassation a estimé que les premiers juges s'étaient écartés de l'avis de l'expert sans faire valoir de manière concluante leurs motifs ni indiquer les indices importants qui feraient naître un doute sérieux sur la valeur de l'expertise. Du point de vue de la Cour de cassation, la situation personnelle de X._ n'était pas de nature à faire douter de l'avis de l'expert concernant la compatibilité de la peine d'emprison-nement avec le traitement psychiatrique. Après avoir résumé le contenu de l'expertise, la Cour de cassation a estimé que les premiers juges s'étaient écartés de l'avis de l'expert sans faire valoir de manière concluante leurs motifs ni indiquer les indices importants qui feraient naître un doute sérieux sur la valeur de l'expertise. Du point de vue de la Cour de cassation, la situation personnelle de X._ n'était pas de nature à faire douter de l'avis de l'expert concernant la compatibilité de la peine d'emprison-nement avec le traitement psychiatrique. F. Contre cet arrêt, X._ se pourvoit en nullité au Tribunal fédéral. Invoquant une violation de l'art. 43 ch. 2 al. 2 CP, il conclut à l'annulation de l'arrêt attaqué. En outre, il sollicite l'assistance judiciaire et l'effet suspensif.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Le recourant reproche à l'autorité cantonale d'avoir refusé de suspendre l'exécution de la peine privative de liberté au profit d'un traitement ambulatoire. 1.1 D'après l'art. 43 ch. 1 CP, lorsque l'état mental d'un délinquant ayant commis, en rapport avec cet état, un acte punissable de réclusion ou d'emprisonnement en vertu du code pénal, exige un traitement médical ou des soins spéciaux (à l'effet d'éliminer ou d'atténuer le danger de voir l'accusé commettre d'autres actes punissables), le juge peut ordonner un traitement ambulatoire, si le condamné n'est pas dangereux pour autrui. Dans ce cas, le juge peut suspendre l'exécution de la peine si celle-ci n'est pas compatible avec le traitement (art. 43 ch. 2 al. 2 CP). 1.2 Selon la jurisprudence, la suspension de l'exécution de la peine se justifie lorsque celle-ci empêche l'accomplissement du traitement ou amoindrit notablement ses chances de succès. Il n'est toutefois pas nécessaire, pour qu'une suspension soit possible, que le traitement pendant l'exécution soit totalement impossible ou dépourvu de chances de succès (<ref-ruling> consid. 4.1 p. 162 s.; <ref-ruling> consid. 2b p. 247; <ref-ruling> consid. 2b p. 3 s.). Même lorsque sont réunies les conditions permettant de suspendre l'exécution de la peine, la loi n'impose pas au juge de le faire, mais lui en offre la possibilité, laissant à son appréciation la décision d'user ou non de cette faculté, de sorte que le Tribunal fédéral n'intervient qu'en cas d'excès ou d'abus du pouvoir d'appréciation (ATF <ref-ruling> consid. 2b p. 248 s.; <ref-ruling> consid. 2c p. 5; <ref-ruling> consid. 8b p. 314; <ref-ruling> consid. 1a p. 102). Le juge doit prendre sa décision en tenant compte de toutes les circonstances du cas d'espèce, en particulier des chances de succès du traitement, des effets que l'on peut escompter de l'exécution de la peine, ainsi que du besoin ressenti par le corps social de réprimer les infractions (<ref-ruling> consid. 4.1 p. 162; <ref-ruling> consid. 2b p. 248; <ref-ruling> consid. 2c p. 4 s.). Une thérapie ambulatoire ne doit pas permettre d'éluder l'exécution de la peine ou de détourner le refus du sursis (ATF <ref-ruling> consid. 2b p. 247). Le fait que la peine privative de liberté est de longue durée n'exclut pas que son exécution soit suspendue; dans un tel cas cependant, on fera usage de cette faculté avec plus de retenue (ATF <ref-ruling> consid. 2b p. 247; <ref-ruling> consid. 8b p. 314). Une thérapie ambulatoire ne doit pas permettre d'éluder l'exécution de la peine ou de détourner le refus du sursis (ATF <ref-ruling> consid. 2b p. 247). Le fait que la peine privative de liberté est de longue durée n'exclut pas que son exécution soit suspendue; dans un tel cas cependant, on fera usage de cette faculté avec plus de retenue (ATF <ref-ruling> consid. 2b p. 247; <ref-ruling> consid. 8b p. 314). 2. 2.1 L'art. 13 al. 1 CP oblige le juge à ordonner l'examen de l'inculpé s'il y a doute quant à sa responsabilité ou si une information sur son état physique ou mental est nécessaire pour décider une mesure de sûreté. Les experts doivent se prononcer sur la responsabilité de l'inculpé, ainsi que sur l'opportunité et les modalités d'une mesure de sûreté selon les art. 42 à 44 CP (art. 13 al. 2 CP). S'agissant plus précisément de la mesure prévue par l'art. 43 CP, le juge doit rendre son jugement au vu d'une expertise sur l'état physique et mental du délinquant, ainsi que sur la nécessité d'un internement, d'un traitement ou de soins (art. 43 ch. 1 al. 3 CP). Bien qu'aucune disposition ne prévoie expressément l'obligation de procéder à une expertise sur la compatibilité d'un traitement ambulatoire avec l'exécution d'une peine privative de liberté, la doctrine et la jurisprudence se sont clairement exprimées dans ce sens (ATF <ref-ruling> consid. 1b p. 103; Stratenwerth, Schweizerisches Strafrecht, Allgemeiner Teil II, Berne 1989, n. 89 p. 398). En effet, savoir si l'application d'un traitement ambulatoire ou ses chances de succès seraient rendues vaines ou seraient sérieusement entravées par l'exécution d'une peine relève largement de la science qui régit le traitement lui même (ATF <ref-ruling> consid. 1b p. 103). 2.2 Le juge peut se fonder sur une expertise qui figure déjà au dossier si celle-ci est encore suffisamment actuelle. Dans ce contexte, il y a lieu de respecter le principe de la proportionnalité. L'élément déterminant n'est pas le temps qui s'est écoulé depuis le moment où l'expertise a été établie, mais plutôt l'évolution qui s'est produite dans l'intervalle. Il est parfaitement concevable de se fonder sur une expertise relativement ancienne si la situation ne s'est pas modifiée entre-temps; suivant les circonstances, il est également possible de se contenter d'un complément apporté à une expertise précédente (<ref-ruling> consid. 3.4 p. 247 s.). Toute modification de la situation personnelle du condamné ne justifie pas une nouvelle expertise ou un complément d'expertise; une nouvelle expertise ne sera ordonnée que s'il existe des indices suffisants que les chances de réinsertion seraient considérablement amoindries en cas de traitement ambulatoire appliqué en cours de détention (arrêt non publié du 25.10.2004 du Tribunal fédéral, 6P.58/2004). 2.3 Si le juge ignore, ne se rend pas compte ou conteste à tort que les conditions d'une expertise sont réalisées ou si, tout en le reconnaissant, il renonce néanmoins à mettre en oeuvre une expertise, il viole le droit pénal fédéral. Dans ce cas, la voie du pourvoi en nullité est ouverte (<ref-ruling> consid. 2b p. 99 s.; 236 consid. 2b p. 238; <ref-ruling> consid. 1a p. 57). En revanche, le recourant s'en prend à l'appréciation des preuves et devra suivre la voie du recours de droit public lorsqu'il critique l'expertise elle-même, soit en raison de l'incapacité ou de la partialité de l'expert, soit parce qu'elle souffre de contradictions internes irréductibles, soit que l'expert a omis de faire porter ses investigations sur des points de fait ayant une incidence sur les conclusions de son rapport, soit enfin que le juge, se méprenant sur le sens de l'expertise, en a déduit des constatations de fait qu'elle ne justifie pas en réalité (<ref-ruling> consid. 2b p. 99 s.; 236 consid. 2a p. 238; <ref-ruling> consid. 1b p. 57 s.). 2.3 Si le juge ignore, ne se rend pas compte ou conteste à tort que les conditions d'une expertise sont réalisées ou si, tout en le reconnaissant, il renonce néanmoins à mettre en oeuvre une expertise, il viole le droit pénal fédéral. Dans ce cas, la voie du pourvoi en nullité est ouverte (<ref-ruling> consid. 2b p. 99 s.; 236 consid. 2b p. 238; <ref-ruling> consid. 1a p. 57). En revanche, le recourant s'en prend à l'appréciation des preuves et devra suivre la voie du recours de droit public lorsqu'il critique l'expertise elle-même, soit en raison de l'incapacité ou de la partialité de l'expert, soit parce qu'elle souffre de contradictions internes irréductibles, soit que l'expert a omis de faire porter ses investigations sur des points de fait ayant une incidence sur les conclusions de son rapport, soit enfin que le juge, se méprenant sur le sens de l'expertise, en a déduit des constatations de fait qu'elle ne justifie pas en réalité (<ref-ruling> consid. 2b p. 99 s.; 236 consid. 2a p. 238; <ref-ruling> consid. 1b p. 57 s.). 3. 3.1 Dans un premier moyen, le recourant soutient que l'expertise de février 2004, sur laquelle l'autorité cantonale s'est fondée pour refuser la suspension de l'exécution de la peine, ne serait plus d'actualité, dès lors que cette expertise ne tient pas compte de son évolution socioprofessionnelle. En effet, depuis cette expertise, le recourant est suivi par la Fondation vaudoise de probation, il a travaillé comme sommelier en différents endroits et il vit avec sa compagne dont il a une fille, née le 4 mai 2004. Selon le recourant, l'autorité cantonale aurait dû ordonner une nouvelle expertise ou, à tout le moins, un complément d'expertise pour tenir compte de cette évolution. Les circonstances invoquées par le recourant ne sauraient cependant remettre en question les conclusions de l'expertise. La bonne évolution du recourant et sa prise de conscience ne sont pas des éléments déterminants pour juger de la comptabilité du traitement ambulatoire avec la peine privative de liberté. Il est constant que l'exécution d'une peine privative de liberté peut entraîner la perte d'un travail ou la détérioration des liens familiaux et rendre la réinsertion sociale du délinquant plus difficile. Ces répercussions sociales négatives sont propres à l'exécution de toute peine privative de liberté et ne signifient pas que le traitement ambulatoire est incompatible avec l'exécution de la peine. Dès lors, on ne saurait reprocher à l'autorité cantonale de s'être fondée sur l'expertise de février 2004 et de ne pas avoir ordonné un complément d'expertise. Mal fondé, le grief soulevé doit être rejeté. 3.2 Dans un second moyen, le recourant soutient que l'expertise serait contradictoire, dans la mesure où elle constate, d'une part, que le juge devrait astreindre le recourant à un patronage (qui ne peut être ordonné qu'en cas de suspension de la peine) et que, d'autre part, elle conclut que l'exécution de la peine ne saurait entraver l'application du traitement ambulatoire ou amoindrir ses chances de succès. Ce faisant, le recourant critique l'appréciation des preuves, ce qu'il n'est pas habilité à faire dans un pourvoi (cf. consid. 2.3). Seule la voie du recours de droit public lui aurait permis de soulever ce grief en se prévalant d'arbitraire dans l'appréciation des preuves. Le grief soulevé par le recourant est donc irrecevable. 3.3 Enfin, il convient d'examiner si, au vu des circonstances, l'autorité cantonale a abusé de son pouvoir d'appréciation en refusant de suspendre l'exécution de la peine au bénéfice d'un traitement ambulatoire. En l'occurrence, l'autorité cantonale a constaté qu'il n'était pas nécessaire d'interner le recourant ni de l'hospitaliser, mais qu'un suivi psychiatrique et un encadrement social étaient nécessaires. Elle a précisé que le recourant avait déclaré avoir bénéficié des entretiens de soutien psychologique hebdomadaires avec le psychiatre de la prison, de sorte que les chances de succès du traitement paraissent bonnes. Elle a cependant refusé de suspendre la peine, se fondant sur l'avis de l'expert, qui a déclaré que l'exécution d'une peine privative de liberté ne saurait entraver le traitement ambulatoire. Selon elle, il n'existe pas de motifs de s'écarter de l'expertise ni d'indices importants qui feraient naître un doute sérieux sur la valeur de l'expertise. Le raisonnement de l'autorité cantonale ne prête pas le flanc à la critique. Vu l'avis de l'expert et compte tenu de la durée relativement longue de la peine privative de liberté, on ne saurait reprocher à l'autorité cantonale de s'être montrée stricte et d'avoir refusé de suspendre l'exécution de la peine en faveur du traitement ambulatoire. L'autorité cantonale n'a pas abusé du large pouvoir d'appréciation dont elle disposait. Le raisonnement de l'autorité cantonale ne prête pas le flanc à la critique. Vu l'avis de l'expert et compte tenu de la durée relativement longue de la peine privative de liberté, on ne saurait reprocher à l'autorité cantonale de s'être montrée stricte et d'avoir refusé de suspendre l'exécution de la peine en faveur du traitement ambulatoire. L'autorité cantonale n'a pas abusé du large pouvoir d'appréciation dont elle disposait. 4. Au vu de ce qui précède, le pourvoi doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. Le recourant, qui succombe, sera condamné aux frais (art. 278 al. 1 PPF). Comme le pourvoi était d'emblée dépourvu de chances de succès, l'assistance judiciaire doit être refusée (art. 152 al. 1 OJ). Enfin, la cause étant ainsi tranchée, la requête d'effet suspensif est devenue sans objet.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le pourvoi est rejeté dans la mesure où il est recevable. 1. Le pourvoi est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. La requête d'assistance judiciaire est rejetée. 2. La requête d'assistance judiciaire est rejetée. 3. Un émolument judiciaire de 800 francs est mis à la charge du recourant. 3. Un émolument judiciaire de 800 francs est mis à la charge du recourant. 4. Le présent arrêt est communiqué en copie au mandataire du recourant, au Ministère public du canton de Vaud et au Tribunal cantonal vaudois, Cour de cassation pénale. Lausanne, le 6 avril 2005 Au nom de la Cour de cassation pénale du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
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2,011
de
Sachverhalt: A. Über die Frage, ob zwischen dem X._ Club (Beschwerdeführer) als Mieter und der Y._ AG (Beschwerdegegnerin) als Vermieterin ein Mietvertrag über das vormals vom "Z._ Club" gemietete Vereinslokal an der A._strasse in B._ zustande kam, führten die Parteien vor den zuständigen basel-landschaftlichen Gerichten einen Rechtsstreit. Das Kantonsgericht Basel-Landschaft nahm an, der Beschwerdeführer sei - zumindest faktisch - Mieter der betreffenden Räumlichkeiten der Beschwerdegegnerin und verpflichtete diese mit Urteil vom 27. März 2007, dem Beschwerdeführer umgehend Zugang zu den von ihm gemieteten Räumlichkeiten zu gewähren. Das hierauf mit der Sache befasste Bundesgericht kam zum Ergebnis, unter den Parteien habe ein gültiges Mietvertragsverhältnis bestanden, zumal namentlich die Beschwerdegegnerin nachträglich auf die ursprünglich vorgesehene Mitunterzeichnung durch den "Z._ Club" des von ihr vorbereiteten und von ihr und dem Beschwerdeführer unterzeichneten Mietvertragsformulars verzichtet hatte. Das Bundesgericht wies daher die von der Beschwerdegegnerin erhobene Beschwerde am 21. August 2007 ab, soweit es darauf eintrat (Urteil des Bundesgerichts 4A_207/2007). B. Am 18. Oktober 2007 kündigte die Beschwerdegegnerin das Mietverhältnis per 30. April 2008. Auf Gesuch des Beschwerdeführers hob die Schlichtungsstelle für Mietangelegenheiten des Kantons Basel-Landschaft die Kündigung am 10. Januar 2008 auf und stellte im Übrigen fest, es sei keine Einigung zwischen den Parteien zustande gekommen. Die Beschwerdegegnerin gelangte rechtzeitig mit Eingabe vom 8. Februar 2008 an das Bezirksgericht Liestal und ersuchte um Feststellung der Gültigkeit der von ihr am 18. Oktober 2007 ausgesprochenen Kündigung. Der Beschwerdeführer sei anzuweisen, das von ihm gemietete Vereinslokal bis spätestens 30. April 2008 zu räumen. Der Beschwerdeführer erhob Widerklage und verlangte, ihm sei unverzüglich Zutritt zum Vereinslokal zu gewähren und die Beschwerdegegnerin sei zu verpflichten, ihm für den ihm von der Beschwerdegegnerin am 20. September 2004 vorsätzlich verursachten Schaden Ersatz und Genugtuung zu leisten. Der Bezirksgerichtspräsident hiess die Klage am 25. August 2009 in entsprechender Aufhebung des Entscheids der Schlichtungsstele vom 10. Januar 2008 gut, erklärte die Kündigung vom 18. Oktober 2007 per 30. April 2008 für rechtsgültig und trat auf die Widerklage nicht ein. Die vom Beschwerdeführer gegen dieses Urteil eingereichte Appellation wies das Obergericht des Kantons Basel-Landschaft am 15. Juni 2010 ab, und es bestätigte das Urteil des Bezirksgerichtspräsidiums Liestal. C. Der Beschwerdeführer beantragt dem Bundesgericht mit Beschwerde in Zivilsachen die Aufhebung des Urteils des Kantonsgerichts Basel-Landschaft und die Rückweisung der Sache an die Vorinstanz zur Neubeurteilung. Eventuell seien die Urteile des Kantons- und des Bezirksgerichts wie auch die Kündigung vom 18. Oktober 2007 aufzuheben, und es sei auf die Widerklage einzutreten. Die Beschwerdegegnerin schliesst auf vollumfängliche Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei. Die Vorinstanz stellt in ihrer Vernehmlassung den Antrag auf Abweisung der Beschwerde.
Erwägungen: 1. In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde in Zivilsachen nur zulässig, wenn - in mietrechtlichen Fällen - der Streitwert mindestens 15'000 Franken beträgt (<ref-law>). Ist die Gültigkeit einer Kündigung umstritten, so entspricht der Streitwert dem Mietzins, der für die Dauer bis zum nächstmöglichen Kündigungstermin geschuldet ist, gerechnet ab dem strittigen Kündigungstermin. Die streitige Mietdauer liegt dabei nicht unter drei Jahren, weil <ref-law> für diesen Zeitraum eine Kündigungssperre eintreten lässt (<ref-ruling> E. 1 S. 386 mit Hinweisen; Urteil 4A_516/2007 vom 6. März 2008 E. 1.1, nicht publ. in: <ref-ruling>). Der Beschwerdeführer führt aus, der monatliche Nettomietzins betrage Fr. 2'600.--, was die Beschwerdegegnerin nicht bestreitet. Die Streitwertgrenze wird somit klar erreicht. 2. Nach <ref-law> ist in der Beschwerdeschrift in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Soweit das Bundesgericht das Recht von Amtes wegen anwendet (<ref-law>), ist zwar eine ausdrückliche Nennung bestimmter Gesetzesartikel nicht erforderlich, falls aus den Vorbringen hervorgeht, gegen welche Regeln des Bundesrechts die Vorinstanz verstossen haben soll. Unerlässlich ist aber, dass auf die Begründung des angefochtenen Urteils eingegangen und im Einzelnen dargetan wird, worin eine Verletzung von Bundesrecht liegen soll (<ref-ruling> E. 3.3 S. 60; <ref-ruling> E. 1.4; vgl. <ref-ruling> E. 2a S. 400). Das Bundesgericht ist nicht gehalten, wie eine erstinstanzliche Behörde alle sich stellenden rechtlichen Fragen zu untersuchen, wenn diese vor Bundesgericht nicht mehr vorgetragen werden (<ref-ruling> E. 2.2 S. 550; <ref-ruling> E. 1.4.1 S. 254; je mit Hinweis). Unbeachtlich sind blosse Verweise auf die Akten; inwiefern das angefochtene Urteil Recht verletzt, ist in der Rechtsschrift selbst darzulegen (vgl. <ref-ruling> E. 1d S. 201 mit Hinweis). Beruht der angefochtene Entscheid auf mehreren selbständigen alternativen Begründungen, so ist für jede einzelne darzutun, weshalb sie Recht verletzt. Soweit nicht beanstandete Begründungen das angefochtene Urteil selbständig stützen, fehlt das Rechtsschutzinteresse an der Beurteilung der gehörig begründeten Rügen (<ref-ruling> E. 6.3 S. 120 f.; vgl. auch <ref-ruling> E. 3.2 S. 560). Soweit die Vorbringen in der Beschwerde diese Anforderungen nicht erfüllen, bleiben sie ausser Acht. 3. 3.1 Die Vorinstanz stellt fest, die Kündigung sei innerhalb der dreijährigen Frist gemäss <ref-law> erfolgt. Sie ist jedoch der Auffassung, die Beschwerdegegnerin sei in dem mit Bundesgerichtsurteil vom 21. August 2007 abgeschlossenen Verfahren nicht "zu einem erheblichen Teil" unterlegen. Kantons- und Bundesgericht hätten festgehalten, dass zwischen den Parteien ein faktisches Mietverhältnis bestehe und daher die Vermieterin dem Mieter unverzüglich Zugang zu den Mieträumlichkeiten zu gewähren habe. Hingegen sei dem Antrag des Beschwerdeführers auf Feststellung, dass das Mietverhältnis ausschliesslich nach Massgabe des Mietvertrages vom 24. Oktober 2003 zustande gekommen sei, nicht entsprochen worden, und der Beschwerdeführer sei "mit seinen diversen und weitreichenden Forderungsbegehren" nicht durchgedrungen. 3.2 Der Beschwerdeführer hält dem entgegen, das Bundesgerichtsurteil vom 21. August 2007 zeige eindeutig, dass die Beschwerdegegnerin zu einem erheblichen Teil unterlegen sei, weshalb die dreijährige Sperrfrist zum Tragen kommen müsse. Die Beschwerdegegnerin sei mit ihrem Hauptargument, dass kein Mietverhältnis vorliege, nicht durchgedrungen. Das Bundesgericht habe festgehalten, dass ein gültiges Mietverhältnis im Sinne des schriftlichen Vertrages vom 24. Oktober 2003 zwischen den Parteien bestehe. 3.3 Die Kündigung durch den Vermieter ist nach Art. 271a Abs. 1 lit. e Ziff. 1 OR anfechtbar, wenn sie vor Ablauf von drei Jahren seit Abschluss eines mit dem Mietverhältnis zusammenhängenden Schlichtungs- oder Gerichtsverfahrens ausgesprochen wird, in dem der Vermieter zu einem erheblichen Teil unterlegen ist. Damit statuiert das Gesetz eine unwiderlegbare Vermutung, dass eine Kündigung unter den erwähnten Voraussetzungen gleich wie eine Rachekündigung missbräuchlich ist, und gewährt damit dem Mieter einen zeitlichen Kündigungsschutz. Der Mieter soll nicht um die Früchte seines berechtigten Vorgehens gegen den Vermieter gebracht werden (RAYMOND BISANG UND ANDERE, Das schweizerische Mietrecht, SVIT-Kommentar, 3. Aufl. 2008, N. 39 f. zu <ref-law>). An das "Unterliegen des Vermieters zu einem erheblichen Teil" dürfen nicht allzu strenge Anforderungen gestellt werden. In der Lehre wird bei einem Unterliegen mit einem Drittel bis zu einem Viertel die Bedingung als erfüllt betrachtet. Zu vergleichen sind die prozessual massgeblichen Anträge der Vermieterschaft und der Entscheid, wobei das Unterliegen der Vermieterschaft nicht einfach prozentual bewertet werden kann. Ins Gewicht fallen vielmehr die objektive oder subjektive Erheblichkeit des Streitgegenstandes im Einzelfall, das vorprozessuale Verhalten der Parteien und deren Möglichkeit zur Abschätzung der Prozessaussichten. Das Obsiegen des Mieters darf aber nicht bloss marginal sein (WEBER, in: Basler Kommentar, 4. Aufl. 2007, N. 25 zu <ref-law> mit Hinweisen; LACHAT UND ANDERE, Mietrecht für die Praxis, 8. Aufl. 2009, S. 622). 3.4 Streitgegenstand des früheren Verfahrens bildete zur Hauptsache die Frage, ob die Beschwerdegegnerin mit dem Beschwerdeführer in einem Mietvertrag über die umstrittenen Räumlichkeiten verbunden war oder nicht, welche Rechtsfrage das Bundesgericht entgegen dem Antrag der Beschwerdegegnerin bejahte. Die Modalitäten des Vertrages, der dem Beschwerdeführer das entgeltliche Recht zur Nutzung des Vereinslokals einräumt, sind im Vergleich zur Grundsatzfrage nach dem Bestand einer Mietvertragsbeziehung von untergeordneter Bedeutung. Immerhin hat das Bundesgericht das Zustandekommen eines Mietvertrages aufgrund des Parteiverhaltens bejaht und ist damit nicht lediglich von einem "faktischen Vertragsverhältnis" ausgegangen, wie die Vorinstanz annimmt. Weshalb die vom Beschwerdeführer zusätzlich gestellten, von der Vorinstanz nicht bezifferten Schadenersatzbegehren ein derartiges Übergewicht erlangen sollen, dass das Obsiegen des Beschwerdeführers in der Kernfrage des Prozesses, jener nach dem Bestand des Mietverhältnisses, sowie der vom Beschwerdeführer erstrittene Zugang zu den Räumlichkeiten zur Unerheblichkeit degradiert werden soll, geht aus dem angefochtenen Urteil nicht hervor und ist nicht ersichtlich. Auch wenn die Beschwerdegegnerin "nur" diesbezüglich unterlag, mit ihren Anträgen hinsichtlich der weiteren Forderungen des Beschwerdeführers dagegen obsiegte, ändert dies nichts daran, dass die Thematik "Vertrag oder kein Vertrag" den wesentlichen Streitgegenstand darstellte. Zu beachten ist dabei auch, dass der Beschwerdeführer wegen des vertragswidrigen Verhaltens der Beschwerdegegnerin darauf angewiesen war, den Prozess anzustrengen und sich den Zugang zu den Räumlichkeiten zu erstreiten. Unter solchen Umständen erscheint eine rein quantitative Beurteilung nach Obsiegen und Unterliegen gemessen am Gesamtstreitwert der gestellten Begehren, welche die Vorinstanz im Ergebnis wohl anstrebte, jedoch letztlich nicht nachvollziehbar vornahm, nicht angemessen, drehte sich doch der Streit unter den Parteien offensichtlich ganz zentral um das Mietverhältnis als solches. Da die Beschwerdegegnerin diesbezüglich unterlag, unterlag sie "zum erheblichen Teil". Indem die Vorinstanz dies verkannte, verletzte sie Art. 271a Abs. 1 lit. e Ziff. 1 OR. 3.5 Mit Bezug auf die grundsätzliche Anwendbarkeit von Art. 271a Abs. 1 lit. e Ziff. 1 OR ist die Beschwerde begründet. Die Beschwerdegegnerin hat im kantonalen Verfahren allerdings dringenden Eigenbedarf geltend gemacht und behauptet, die Kündigung sei aus wichtigem Grund (<ref-law>) erfolgt, was die Anwendung von Art. 271a Abs. 1 lit. e Ziff. 1 OR ausschlösse (Art. 271a Abs. 3 lit. a und e OR). 3.5.1 Über den von der Beschwerdegegnerin behaupteten dringenden Eigenbedarf hat die Vorinstanz bereits entschieden und diesen als unbewiesen erachtet, was die Beschwerdegegnerin in ihrer Vernehmlassung zur Beschwerde nicht beanstandet. Insoweit hat es beim Entscheid der Vorinstanz sein Bewenden. 3.5.2 Die Frage der Kündigung aus wichtigem Grund hat die Vorinstanz nicht geprüft. Eine Rückweisung ist jedoch nicht notwendig, da das Bundesgericht den massgebenden Sachverhalt den Akten entnehmen kann. Die Beschwerdegegnerin hatte im kantonalen Verfahren geltend gemacht, dass das Vertrauensverhältnis zwischen den Parteien nachhaltig gestört sei, brauche angesichts der bisherigen Gerichtsverfahren nicht weiter dargelegt zu werden. Zudem habe C._ (der für den Beschwerdeführer den Prozess führt) gegen D. Y._ eine offensichtlich unbegründete Strafanzeige (Hausfriedensbruch, Sachentziehung, Sachbeschädigung und Diebstahl) erstattet wie auch gegen den Rechtsvertreter der Beschwerdegegnerin (Drohung, Nötigung und Gehilfenschaft zum Betrug). Die bisherigen Gerichtsverfahren hat indessen die Beschwerdegegnerin durch ihr vertragswidriges Verhalten selbst verursacht. Damit lässt sich eine Kündigung aus wichtigem Grund offensichtlich nicht rechtfertigen. Aber auch mit Bezug auf die Strafanzeigen fällt ins Gewicht, dass die Beschwerdegegnerin dem Beschwerdeführer seit Jahren die vertragsgemässe Nutzung des Mietobjekts verunmöglicht hat und sogar nach dem Entscheid des Bundesgerichts, welcher die Streitfrage über den Bestand des Mietverhältnisses definitiv klärte, den Zutritt zum Mietobjekt verweigerte. Vor diesem Hintergrund genügen die erstatteten Strafanzeigen nicht, um eine Kündigung aus wichtigem Grund zu rechtfertigen, selbst wenn sie sich als unbegründet erweisen sollten. Die Kündigung ist daher als missbräuchlich anzusehen. 4. Die Widerklagebegehren erachtete die Vorinstanz für verspätet. Bei den in der Widerklage gestellten Begehren handle es sich nicht nur um eine Reaktion auf die Klage der Beschwerdegegnerin, sondern inhaltlich um die Geltendmachung von diversen eigenen Forderungen und damit um eine selbständige "Zweitklage." Diese sei nicht innert der dreissigtägigen Frist (Art. 273 Abs. 5 und Art. 274f Abs. 1 OR) erhoben worden und daher nach der bundesgerichtlichen Rechtsprechung (Urteil des Bundesgerichts 4C.367/2005 vom 7. März 2006 E. 2.2.2) verspätet. Zudem hielt die Vorinstanz die Rechtsbegehren der Widerklage einerseits für zu wenig klar und bestimmt bzw. substanziiert. Im Übrigen hätten die Widerklagebegehren in wesentlichen Teilen bereits Gegenstand eines gerichtlichen Verfahrens gebildet und seien somit res iudicata. 4.1 Mit Blick auf die geltend gemachten Schadenersatzbegehren ist das angefochtene Urteil nicht zu beanstanden. Welche Forderungen der Beschwerdeführer geltend gemacht hat, stellt er auch in der Beschwerde nicht klar. Seine allgemein gehaltenen Vorwürfe an die Adresse der Beschwerdegegnerin genügen den Begründungsanforderungen in keiner Weise. Damit hat es beim Nichteintreten auf die Schadenersatz- bzw. Genugtuungsforderungen sein Bewenden. 4.2 Mit Bezug auf den widerklageweise verlangten Zutritt zum Mietobjekt ist das Rechtsbegehren dagegen hinreichend klar und genügend substanziiert, und es liegt entgegen der Auffassung der Vorinstanz keine res iudicata vor, da das Begehren die neue, auf die Kündigung gestützte Zutrittsverweigerung betrifft. Zu prüfen bleibt, ob das Begehren verspätet erfolgte, wie die Vorinstanz annimmt. 4.2.1 Soweit die Schlichtungsstelle nicht lediglich feststellt, dass keine Einigung zustande gekommen ist, sondern selbst einen Entscheid fällt, in welchem beide Parteien gemessen an ihren ursprünglichen Anträgen teilweise unterliegen, wird dieser auch für diejenige Partei nicht (teil-)rechtskräftig, die - obwohl teilweise unterlegen - auf eine Anrufung des Richters verzichtet, wenn eine oder beide Parteien innerhalb der 30-tägigen gesetzlichen Frist den Richter anrufen (Art. 273 Abs. 5 und Art. 274f Abs. 1 OR). Sie kann ihre Anträge, soweit das massgebliche Prozessrecht dies zulässt, anschliessend im Rahmen der Klageantwort bzw. einer Widerklage vorbringen (<ref-ruling> E. 2.2 S. 92 mit Hinweis), nicht aber in einer selbständigen "Zweitklage" (zit. Urteil 4C.367/2005 E. 2.2.2). 4.2.2 Dass der Beschwerdeführer mit seiner Widerklage eigene Ansprüche eingeklagt hat, bedeutet nicht, dass diese als "Zweitklage" zu betrachten ist, denn er erhebt die damit geltend gemachten Ansprüche in dem von der Beschwerdegegnerin eingeleiteten und bis zum Urteil fortgesetzten Prozess (vgl. dagegen das zit. Urteil 4C.367/2005, in welchem der Kläger seine Klage zurückgezogen hatte, bevor die Widerklage eingereicht worden war). Da sich die Kündigung als missbräuchlich erwiesen hat, ist die Beschwerdegegnerin vertraglich verpflichtet, dem Beschwerdeführer den Zugang zu den Mieträumlichkeiten zu gewähren. 5. Nach dem Gesagten ist die Klage abzuweisen und die Widerklage teilweise gutzuheissen. Bei diesem Verfahrensausgang rechtfertigt es sich, die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens der Beschwerdegegnerin aufzuerlegen (<ref-law>), zumal unklar ist, welchen Streitwert die Geldforderungen des Beschwerdeführers aufweisen, und deren Beurteilung minimalen Aufwand verursachte. Der Beschwerdeführer ist nicht anwaltlich vertreten, weshalb ihm keine Parteientschädigung zuzusprechen ist (Art. 68 Abs. 1 und 2 BGG; <ref-ruling> E. 4 S. 446 mit Hinweis). Die Sache ist zu neuer Entscheidung über die Kosten- und Entschädigungsfolgen des kantonalen Verfahrens an die Vorinstanz zurückzuweisen.
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. In teilweiser Gutheissung der Beschwerde wird das Urteil des Kantonsgerichts Basel-Landschaft vom 15. Juni 2010 aufgehoben und die Klage abgewiesen. In teilweiser Gutheissung der Widerklage wird die Beschwerdegegnerin verpflichtet, dem Beschwerdeführer umgehend Zugang zu den gemieteten Räumen an der A._strasse in B._ zu gewähren. Im Übrigen wird auf die Widerklage nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden der Beschwerdegegnerin auferlegt. 3. Dem Beschwerdeführer wird für das bundesgerichtliche Verfahren keine Parteientschädigung zugesprochen. 4. Die Sache wird zu neuer Entscheidung über die Kosten- und Entschädigungsfolgen des kantonalen Verfahrens an die Vorinstanz zurückgewiesen. 5. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Basel-Landschaft, Abteilung Zivil- und Strafrecht, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 4. Januar 2011 Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Klett Der Gerichtsschreiber: Luczak
CH_BGer_004
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2,005
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Faits: Faits: A. S._ SA, aujourd'hui en liquidation, a engagé X._ en 1996 en qualité de directeur commercial, pour un salaire annuel brut de 120'000 fr. plus une participation au résultat, mais au maximum 150'000 fr. par an, auxquels s'ajoutaient des indemnités de représentation de 15'000 fr. par an. En octobre 1999, elle a acquis un véhicule Porsche 911 Carrera, mis en circulation pour la première fois le 6 avril 1998, qu'elle a mis à disposition de X._ à titre de véhicule de fonction. En janvier 2000, X._ a été nommé directeur général de S._ SA; en mai 2001, il a vu son salaire augmenter de 15'640 fr. à 20'000 fr. brut par mois, indemnités de représentation non comprises. A. S._ SA, aujourd'hui en liquidation, a engagé X._ en 1996 en qualité de directeur commercial, pour un salaire annuel brut de 120'000 fr. plus une participation au résultat, mais au maximum 150'000 fr. par an, auxquels s'ajoutaient des indemnités de représentation de 15'000 fr. par an. En octobre 1999, elle a acquis un véhicule Porsche 911 Carrera, mis en circulation pour la première fois le 6 avril 1998, qu'elle a mis à disposition de X._ à titre de véhicule de fonction. En janvier 2000, X._ a été nommé directeur général de S._ SA; en mai 2001, il a vu son salaire augmenter de 15'640 fr. à 20'000 fr. brut par mois, indemnités de représentation non comprises. B. Lors de sa séance du 1er octobre 2001, alors qu'une décision du Crédit Suisse de ne pas racheter un immeuble de S._ SA venait de mettre, selon ses propres termes, "gravement en danger" les ressources financières de la société, le conseil d'administration de S._ SA a décidé d'octroyer à X._ ainsi qu'à un autre membre de la direction, Y._, leurs voitures de fonction. Le procès-verbal de la séance énonce à ce propos que "[l]es efforts à consentir durant les mois à venir demandent de la part de MM. X._ et Y._ une constance supérieure à la norme. De ce fait, le Conseil d'administration ne pouvant en aucun cas allouer des augmentations de salaire, décide de leur céder à titre exceptionnel leur voiture de fonction". Le lendemain, S._ SA a écrit à Y._ que "[d]evant les difficultés enregistrées depuis le 21 juin 2001 en particulier ainsi que par le fait du refus du Crédit Suisse de nous racheter les immeubles de S._ SA, le Conseil d'administration souhaite vous remercier de votre attachement à la société en vous accordant à titre définitif la voiture que nous vous avons mise à disposition. Nous vous laissons le soin d'en faire l'échange de propriété lorsque bon vous semblera". B. Lors de sa séance du 1er octobre 2001, alors qu'une décision du Crédit Suisse de ne pas racheter un immeuble de S._ SA venait de mettre, selon ses propres termes, "gravement en danger" les ressources financières de la société, le conseil d'administration de S._ SA a décidé d'octroyer à X._ ainsi qu'à un autre membre de la direction, Y._, leurs voitures de fonction. Le procès-verbal de la séance énonce à ce propos que "[l]es efforts à consentir durant les mois à venir demandent de la part de MM. X._ et Y._ une constance supérieure à la norme. De ce fait, le Conseil d'administration ne pouvant en aucun cas allouer des augmentations de salaire, décide de leur céder à titre exceptionnel leur voiture de fonction". Le lendemain, S._ SA a écrit à Y._ que "[d]evant les difficultés enregistrées depuis le 21 juin 2001 en particulier ainsi que par le fait du refus du Crédit Suisse de nous racheter les immeubles de S._ SA, le Conseil d'administration souhaite vous remercier de votre attachement à la société en vous accordant à titre définitif la voiture que nous vous avons mise à disposition. Nous vous laissons le soin d'en faire l'échange de propriété lorsque bon vous semblera". C. S._ SA a été déclarée en faillite par jugement du 4 juillet 2002. Le lendemain, X._ a revendiqué la propriété de son véhicule de fonction Porsche, lequel avait été porté à l'inventaire de la faillite de la société. L'Office des faillites ayant écarté sa prétention, X._ a ouvert action en revendication, au sens de l'<ref-law>, devant le Tribunal de première instance du canton de Genève. La masse en faillite de S._ SA en liquidation a conclu au déboutement du demandeur, en contestant en premier lieu que le transfert de propriété ait été opéré et, en deuxième lieu, en invoquant le caractère révocable (<ref-law>) de la libéralité dont le demandeur avait été gratifié. Par jugement du 4 novembre 2004, le Tribunal de première instance a rejeté l'action en revendication du demandeur. Rappelant que l'acquisition dérivée de la propriété mobilière supposait à la fois un titre d'acquisition, un acte de disposition et une forme de transfert de la possession, le Tribunal a considéré que le demandeur n'avait pas prouvé avoir accompli l'acte de disposition convenu, puisqu'il avait au contraire admis que S._ SA était demeurée titulaire du permis de circulation et de la police d'assurance du véhicule. En outre, s'agissant du transfert de la possession, il n'était pas non plus établi que S._ SA aurait renoncé à sa possession originaire sur le véhicule litigieux. Il fallait dès lors retenir que le demandeur n'avait pas acquis la propriété de ce véhicule, de sorte qu'il devait être débouté de son action en revendication. Par jugement du 4 novembre 2004, le Tribunal de première instance a rejeté l'action en revendication du demandeur. Rappelant que l'acquisition dérivée de la propriété mobilière supposait à la fois un titre d'acquisition, un acte de disposition et une forme de transfert de la possession, le Tribunal a considéré que le demandeur n'avait pas prouvé avoir accompli l'acte de disposition convenu, puisqu'il avait au contraire admis que S._ SA était demeurée titulaire du permis de circulation et de la police d'assurance du véhicule. En outre, s'agissant du transfert de la possession, il n'était pas non plus établi que S._ SA aurait renoncé à sa possession originaire sur le véhicule litigieux. Il fallait dès lors retenir que le demandeur n'avait pas acquis la propriété de ce véhicule, de sorte qu'il devait être débouté de son action en revendication. D. Par arrêt du 13 mai 2005, la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève, statuant sur appel du demandeur, a réformé ce jugement en ce sens qu'elle a dit et prononcé, avec suite des dépens des deux instances, que le demandeur était propriétaire du véhicule litigieux. La motivation de cet arrêt, dans ce qu'elle a d'utile à retenir pour l'examen du recours, est en substance la suivante : D.a Dans une action en revendication selon l'<ref-law>, il incombe au tiers revendiquant de prouver les faits dont il entend déduire un droit, conformément au principe général de l'<ref-law>. En l'espèce, il n'est pas contesté que le véhicule litigieux a initialement été acquis par S._ SA. Il convient dès lors d'examiner si cette dernière en a transféré subséquemment la propriété au demandeur, comme celui-ci le soutient, de sorte qu'il serait aujourd'hui fondé à le revendiquer. D.b L'acquisition dérivée de la propriété mobilière, régie par les <ref-law>, suppose cumulativement l'existence d'un titre d'acquisition, d'un acte de disposition et d'une forme de transfert de la possession. Le titre d'acquisition est un acte juridique, tel qu'un contrat de vente, de donation, etc., qui a pour effet d'obliger le propriétaire à transférer la propriété de la chose à l'acquéreur. L'acte de disposition consiste en un contrat réel par lequel l'aliénateur et l'acquéreur manifestent leur volonté de transférer la propriété de la chose mobilière, en exécution du titre d'acquisition. Le transfert de la possession, qui peut se faire selon tous les modes prévus aux <ref-law>, est l'opération propre à produire les effets prévus par le contrat réel, à savoir le transfert de propriété à l'acquéreur (Steinauer, Les droits réels, tome II, 3e éd. 2002, n. 2008 ss). D.c En l'espèce, il faut admettre l'existence d'un titre d'acquisition, S._ SA s'étant engagée, par décision de son conseil d'administration du 1er octobre 2001, à céder la propriété du véhicule litigieux au demandeur. En ce qui concerne l'acte de disposition, il appert que S._ SA, en tant qu'aliénateur, a manifesté la volonté de transférer la propriété du véhicule litigieux non pas immédiatement, mais après que le demandeur aurait effectué certaines démarches, sans préciser lesquelles ("Nous vous laissons le soin d'en faire l'échange de propriété lorsque bon vous semblera"). S'agissant d'un véhicule automobile, on peut raisonnablement retenir que S._ SA entendait par là le changement de titulaire du permis de circulation et de la police d'assurance, ainsi que le paiement des impôts et des taxes y relatifs. D.d Pour ce qui concerne le transfert de la possession, la situation est plus délicate dans la mesure où le demandeur était déjà en possession de la chose mobilière, propriété de S._ SA au moment de l'aliénation. Juridiquement, la situation régnant jusqu'à la décision du conseil d'administration du 1er octobre 2001 est à qualifier de possession dérivée, le demandeur ne tenant la chose qu'en qualité de véhicule de fonction, alors que par la décision précitée, la possession originaire devait lui en être transférée. Il ne s'agit pas d'un constitut possessoire, dans le cadre duquel l'aliénateur reste le possesseur dérivé de la chose aliénée (<ref-law>). D.e Ce transfert de la propriété sans transfert de la possession était manifestement valable entre S._ SA et le demandeur, puisque telle était la volonté concordante manifestée par les parties. Toutefois, la défenderesse prétend que ce transfert ne lui serait pas opposable. À cet égard, les règles permettant d'annuler les effets d'un constitut possessoire (<ref-law>) existent à côté d'autres moyens de protection des créanciers, notamment l'action révocatoire de l'<ref-law>. Selon le Tribunal fédéral, statuant dans le cadre de l'<ref-law>, le transfert de la propriété est inopposable aux tiers lorsque la volonté de détourner la loi existe chez les deux partenaires; si, par contre, l'intention des partenaires ne visait que l'aliénation sans volonté de porter préjudice aux tiers, le transfert de propriété est valable erga omnes (<ref-ruling> consid. 1). En l'occurrence, le fait que le demandeur n'a pas procédé au changement d'immatriculation (impliquant l'exécution de modalités administratives et fiscales) ne permet pas de retenir que le transfert de la propriété ne serait pas opposable aux tiers. Il est en effet vraisemblable que c'est dans son intérêt personnel que le demandeur n'a pas procédé au changement, pour ne pas avoir à payer les primes, frais, impôts et taxes relatifs au véhicule, mais cela n'a pas été effectué dans le but de léser les créanciers. Il faut donc retenir que le transfert de la propriété est opposable aux tiers, ce qui commande l'admission de l'action en revendication du demandeur. En l'occurrence, le fait que le demandeur n'a pas procédé au changement d'immatriculation (impliquant l'exécution de modalités administratives et fiscales) ne permet pas de retenir que le transfert de la propriété ne serait pas opposable aux tiers. Il est en effet vraisemblable que c'est dans son intérêt personnel que le demandeur n'a pas procédé au changement, pour ne pas avoir à payer les primes, frais, impôts et taxes relatifs au véhicule, mais cela n'a pas été effectué dans le but de léser les créanciers. Il faut donc retenir que le transfert de la propriété est opposable aux tiers, ce qui commande l'admission de l'action en revendication du demandeur. E. Agissant par la voie du recours en réforme au Tribunal fédéral, la défenderesse conclut, avec suite de frais et dépens des instances cantonales et fédérale, à la réforme de cet arrêt en ce sens que le demandeur soit débouté de son action en revendication. Le demandeur conclut avec suite de frais et dépens au rejet du recours.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. La décision rendue sur une action en revendication dans la faillite au sens de l'<ref-law> tranche une contestation de droit des poursuites qui doit toutefois être assimilée à une contestation civile pouvant en principe faire l'objet d'un recours en réforme (<ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 1 in fine; <ref-ruling>, consid. 1 non publié). Interjeté en temps utile (art. 54 al. 1 OJ) contre une décision finale prise par le tribunal suprême du canton de Genève et qui ne peut pas être l'objet d'un recours ordinaire de droit cantonal (art. 48 al. 1 OJ), le recours est donc recevable. En effet, la valeur litigieuse dépasse manifestement le seuil de 8'000 fr. fixé par l'art. 46 OJ, ainsi que la cour cantonale l'a constaté, conformément à ce que prescrit l'art. 51 al. 1 let. a OJ, au considérant 1 de son arrêt. 1. La décision rendue sur une action en revendication dans la faillite au sens de l'<ref-law> tranche une contestation de droit des poursuites qui doit toutefois être assimilée à une contestation civile pouvant en principe faire l'objet d'un recours en réforme (<ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 1 in fine; <ref-ruling>, consid. 1 non publié). Interjeté en temps utile (art. 54 al. 1 OJ) contre une décision finale prise par le tribunal suprême du canton de Genève et qui ne peut pas être l'objet d'un recours ordinaire de droit cantonal (art. 48 al. 1 OJ), le recours est donc recevable. En effet, la valeur litigieuse dépasse manifestement le seuil de 8'000 fr. fixé par l'art. 46 OJ, ainsi que la cour cantonale l'a constaté, conformément à ce que prescrit l'art. 51 al. 1 let. a OJ, au considérant 1 de son arrêt. 2. 2.1 La défenderesse reproche à la cour cantonale de ne pas avoir appliqué correctement les règles de droit fédéral relatives au transfert de la propriété (<ref-law>) et de la possession (<ref-law>). Ses griefs peuvent être résumés comme suit : La cour cantonale a expressément constaté que le demandeur n'avait pas procédé aux démarches convenues entre les parties, à savoir le changement de titulaire du permis de circulation et de la police d'assurance du véhicule ainsi que le paiement des impôts et des taxes y relatifs. Alors qu'elle aurait dû nécessairement en conclure que le transfert de possession n'avait pas eu lieu, elle semble se satisfaire à cet égard du fait que le demandeur avait déjà la possession dérivée du véhicule avant que celui-ci ne lui soit donné. Or le transfert de la propriété nécessite le transfert de la possession. Celui-ci était en l'espèce censé s'opérer par brevi manu traditio, puisque le demandeur était déjà en possession du véhicule au moment où le propriétaire de celui-ci s'est engagé à lui en céder la propriété. En pareil cas, aliénateur et acquéreur doivent conclure un contrat possessoire, selon lequel l'aliénateur renonce en faveur de l'acquéreur à sa possession originaire. Or en l'occurrence, le contrat possessoire prévoyait pour opérer le transfert de propriété (l"échange de propriété" mentionné dans la lettre du 2 octobre 2001) l'exécution de certaines démarches, qui n'ont pas été effectuées. Comme le contrat possessoire n'a ainsi pas été exécuté, le demandeur n'a jamais acquis la possession originaire, ni par conséquent la propriété, du véhicule revendiqué. Il est tout au plus titulaire d'une créance contre la défenderesse, visant au transfert de la propriété de ce véhicule conformément au contrat de donation (ou à un autre contrat générateur d'obligations), mais le véhicule est toujours propriété de la masse. 2.2 L'acquisition de la propriété mobilière est parfaite lorsque le transfert de la possession à l'acquéreur complète l'opération d'acquisition par laquelle l'aliénateur exécute l'obligation résultant pour lui du titre d'acquisition (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 4.1). Conformément au principe de la publicité des droits réels, le transfert de la possession est ainsi l'acte matériel propre à produire les effets voulus par le contrat réel, à savoir le transfert de la propriété à l'acquéreur. Tous les modes de transfert de la possession prévus aux <ref-law>, avec ou sans remise de la chose, peuvent être utilisés (Steinauer, Les droits réels, tome II, 3e éd. 2002, n. 2018). Parmi les modes d'acquisition dérivée de la possession sans remise de la chose se trouve la brevi manu traditio, non régie par le Code car considérée comme allant de soi (cf. sur la délégation de possession, autre mode d'acquisition dérivée de la possession sans remise de la chose qui est expressément prévu par l'<ref-law>, arrêt 5C.182/2005 du 2 décembre 2005, destiné à la publication, consid. 4). Il s'agit du cas où l'acquéreur a la possession dérivée - et en général immédiate - de la chose à un titre spécial (bail, dépôt, nantissement, prêt à usage, etc.) et où l'aliénateur conclut avec l'acquéreur un contrat possessoire par lequel il renonce à sa possession originaire en faveur de l'acquéreur (Steinauer, Les droits réels, tome I, 3e éd. 1997, n. 262 et 288 s.; Stark, Berner Kommentar, Band IV/3/1, 2001, n. 79 s. ad <ref-law>; Homberger, Zürcher Kommentar, Band IV/3, 1938, n. 22 s. ad <ref-law>). L'acquisition de la possession par brevi manu traditio a lieu en principe au moment de la conclusion du contrat possessoire par lequel l'aliénateur renonce à sa possession originaire en faveur de l'acquéreur (Steinauer, op. cit., n. 288; Stark, op. cit., n. 89 ad <ref-law>). Toutefois, si ce contrat contient une condition suspensive, la possession originaire - et donc la propriété - n'est transférée que lors de son avènement (Stark, op. cit., n. 90 ad <ref-law> et les références citées; Homberger, op. cit., n. 23 ad <ref-law>; cf. Steinauer, op. cit., n. 2014; ATF 56 II 203 consid. 4). 2.3 En l'espèce, la cour cantonale a retenu à juste titre qu'au moment où S._ SA s'est engagée, par décision de son conseil d'administration du 1er octobre 2001, à céder la propriété du véhicule litigieux au demandeur, celui-ci avait la possession dérivée de ce véhicule, qui était mis à sa disposition comme voiture de fonction (cf. lettre D.d supra). La cour cantonale a par ailleurs constaté en fait, de manière à lier le Tribunal fédéral en instance de réforme (art. 63 al. 2 OJ), que S._ SA, en tant qu'aliénateur, avait manifesté la volonté de transférer la propriété du véhicule litigieux non pas immédiatement, mais après que le demandeur aurait effectué certaines démarches, dont on devait raisonnablement retenir qu'il s'agissait du changement de titulaire du permis de circulation et de la police d'assurance, ainsi que du paiement des impôts et des taxes y relatifs (cf. lettre D.c supra). Force est ainsi de constater que les parties ont conclu, en vue du transfert de la possession du véhicule par brevi manu traditio, un contrat possessoire en vertu duquel le demandeur devait acquérir la possession originaire et la propriété du véhicule litigieux après qu'il aurait accompli les démarches en question. Or selon les constatations de fait souveraines de l'arrêt attaqué (art. 63 al. 2 OJ), le demandeur n'a pas procédé au changement de titulaire du permis de circulation et de la police d'assurance, vraisemblablement, selon les juges cantonaux, pour ne pas avoir à payer les primes, frais, impôts et taxes relatifs au véhicule (cf. lettre D.e supra). Il s'ensuit que le demandeur n'a pas acquis la possession originaire du véhicule litigieux, qui est ainsi demeuré la propriété de S._ SA et est entré dans la masse au moment de l'ouverture de la faillite de celle-ci (<ref-law>). Cela étant, les considérations de l'autorité cantonale sur l'opposabilité aux tiers, au regard des règles sur le constitut possessoire, d'un transfert de propriété dont on vient de voir qu'il n'a pas eu lieu sont sans pertinence. Force est ainsi de constater que les parties ont conclu, en vue du transfert de la possession du véhicule par brevi manu traditio, un contrat possessoire en vertu duquel le demandeur devait acquérir la possession originaire et la propriété du véhicule litigieux après qu'il aurait accompli les démarches en question. Or selon les constatations de fait souveraines de l'arrêt attaqué (art. 63 al. 2 OJ), le demandeur n'a pas procédé au changement de titulaire du permis de circulation et de la police d'assurance, vraisemblablement, selon les juges cantonaux, pour ne pas avoir à payer les primes, frais, impôts et taxes relatifs au véhicule (cf. lettre D.e supra). Il s'ensuit que le demandeur n'a pas acquis la possession originaire du véhicule litigieux, qui est ainsi demeuré la propriété de S._ SA et est entré dans la masse au moment de l'ouverture de la faillite de celle-ci (<ref-law>). Cela étant, les considérations de l'autorité cantonale sur l'opposabilité aux tiers, au regard des règles sur le constitut possessoire, d'un transfert de propriété dont on vient de voir qu'il n'a pas eu lieu sont sans pertinence. 3. Il résulte de ce qui précède que le recours, fondé, doit être admis et l'arrêt attaqué réformé en ce sens que le demandeur est débouté de son action en revendication portant sur le véhicule Porsche référencé sous revendication n° 10 dans la faillite de S._ SA et immatriculé GE .... Pour le surplus, l'affaire sera renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision sur les frais et dépens de la procédure cantonale (cf. art. 157 et 159 al. 6 OJ). Le demandeur, qui succombe, supportera les frais judiciaires (art. 156 al. 1 OJ) ainsi que les frais indispensables occasionnés par le litige à la défenderesse, qui obtient gain de cause (art. 159 al. 1 et 2 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est admis et l'arrêt attaqué est réformé en ce sens que le demandeur est débouté de son action en revendication portant sur le véhicule Porsche référencé sous revendication n° 10 dans la faillite de S._ SA et immatriculé GE .... Pour le surplus, l'affaire est renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision sur les frais et dépens de la procédure cantonale. 1. Le recours est admis et l'arrêt attaqué est réformé en ce sens que le demandeur est débouté de son action en revendication portant sur le véhicule Porsche référencé sous revendication n° 10 dans la faillite de S._ SA et immatriculé GE .... Pour le surplus, l'affaire est renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision sur les frais et dépens de la procédure cantonale. 2. Sont mis à la charge du demandeur : 2.1 un émolument judiciaire de 2'000 fr. 2.2 une indemnité de 2'000 fr. à verser à la défenderesse à titre de dépens. 2.2 une indemnité de 2'000 fr. à verser à la défenderesse à titre de dépens. 3. Le présent arrêt est communiqué en copie aux mandataires des parties et à la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève. Lausanne, le 7 décembre 2005 Au nom de la IIe Cour civile du Tribunal fédéral suisse Le président: Le greffier:
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2,013
fr
Faits: A. A._, né le 12 mai 1928, est titulaire d'un permis de conduire les véhicules automobiles depuis le 12 juin 1950. Le fichier des mesures administratives ne fait état d'aucune inscription à son sujet. Le 11 septembre 2011, circulant au volant de son automobile dans la commune de Prangins, A._ s'est arrêté au signal "stop", à l'intersection de la route de l'Aérodrome et de la route de Gland, où la visibilité sur la droite est réduite par un mur. Après avoir regardé à gauche, puis à droite et n'avoir vu aucun véhicule, il a démarré pour traverser le carrefour. Arrivé au milieu de l'intersection, il a heurté le flanc gauche d'une voiture arrivant à sa droite. Cette dernière est partie en tête à queue et a fini sa course 65 mètres plus loin dans un champ. Les deux véhicules ont subi des dommages importants, mais aucun de leurs occupants n'a été blessé. Par ordonnance du 7 octobre 2011, le Préfet de Nyon a condamné A._ au paiement d'une amende de 150 francs. Cette décision est entrée en force. Après avoir pris connaissance du rapport de police établi le 12 septembre 2011 à la suite de l'accident de la circulation, le Service des automobiles et de la navigation du canton de Vaud (ci-après: le SAN) a, par décision du 17 octobre 2011, ordonné la mise en oeuvre d'une course de contrôle au vu des doutes sur l'aptitude de A._ à conduire en toute sécurité. Le 30 novembre 2011, il a rejeté la réclamation formée par l'intéressé contre cette décision. B. Par arrêt du 26 avril 2012, la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal du canton de Vaud a rejeté le recours formé par l'intéressé contre la décision du SAN. C. Agissant par la voie du recours en matière de droit public, A._ demande au Tribunal fédéral de réformer, respectivement d'annuler cet arrêt, en ce sens qu'aucune course de contrôle n'est ordonnée à son endroit. Le Tribunal cantonal se réfère à son arrêt, tandis que le SAN a renoncé à formuler des observations. L'Office fédéral des routes conclut au rejet du recours.
Considérant en droit: 1. L'arrêt attaqué concerne la mise en oeuvre d'une course de contrôle dans le cadre d'une procédure administrative relevant du droit de la circulation routière, soit une cause de droit public au sens de l'<ref-law>. Le recours en matière de droit public est donc ouvert (arrêt 1C_47/2007 du 2 mai 2007 consid. 1). Le recourant a un intérêt digne de protection à obtenir l'annulation de l'arrêt du Tribunal cantonal qui confirme en dernière instance cantonale une décision l'astreignant à se soumettre à une course de contrôle afin de vérifier son aptitude à conduire un véhicule automobile. Sa qualité pour recourir au sens de l'<ref-law> est à l'évidence donnée. Les autres conditions de recevabilité du recours en matière de droit public sont par ailleurs réunies. 2. Le recourant reproche à la juridiction cantonale d'avoir violé le droit fédéral en confirmant l'obligation de se soumettre à une course de contrôle. Il conteste avoir commis une faute d'une certaine importance relative aux règles de la circulation routière. Selon lui, on ne peut lui reprocher qu'une banale inattention, à laquelle, de l'avis même des premiers juges, tout conducteur peut être sujet. 2.1 Aux termes de l'art. 29 al. 1 de l'ordonnance réglant l'admission des personnes et des véhicules à la circulation routière (OAC; RS 741.51), dans sa teneur en vigueur depuis le 1er janvier 2005, l'autorité ordonne une course de contrôle pour déterminer les mesures à prendre si l'aptitude du conducteur à conduire un véhicule automobile soulève des doutes. Si la personne concernée ne réussit pas la course de contrôle, le permis de conduire lui sera retiré; elle peut alors demander un permis d'élève conducteur (<ref-law>). A côté des contrôles médicaux, des expertises médicales ou psychiatriques et des tests psycho-techniques, la course de contrôle constitue une mesure d'instruction permettant d'établir de prime abord si le conducteur possède les connaissances, les capacités et l'habileté nécessaires à la conduite. Cette mesure d'instruction apparaît ainsi adéquate dans son principe lorsqu'en l'absence d'indice d'un problème médical spécifique, un doute existe néanmoins quant à l'aptitude à conduire. Elle peut en particulier être ordonnée lorsque le comportement sur la route d'une personne d'un certain âge attire l'attention (<ref-ruling> consid. 3 p. 130 ss; arrêt 6A.44/2006 du 4 septembre 2006 consid. 2.3.1 reproduit au JdT 2006 I 422). Il en va ainsi lorsque le comportement du conducteur relève d'une faute de circulation d'une certaine importance, qui peut entraîner des conséquences sur le plan pénal, soit en particulier conduire à une condamnation selon l'<ref-law> (arrêt 1C_110/2011 du 6 juin 2011 consid. 3.4). Les autorités disposent d'un pouvoir d'appréciation dont le Tribunal fédéral ne s'écarte qu'en cas d'excès ou d'abus de ce pouvoir (<ref-ruling> consid. 3a p. 130). 2.2 La juridiction cantonale a tenu les doutes sur l'aptitude du recourant à conduire un véhicule automobile pour établis sur la base des faits retenus dans le rapport de police du 12 septembre 2011. Le recourant avait provoqué un accident à la suite d'une inattention importante: arrêté à un signal "stop", il s'était engagé sur le carrefour sans faire apparemment usage d'un miroir apposé de l'autre côté de la route pour améliorer la visibilité et n'avait pas vu une voiture qui se trouvait presque devant lui au moment où il a démarré. Ce véhicule a effectué un tête à queue avant de terminer sa course 65 mètres plus loin dans un champ, subissant un dommage important. Compte tenu de ces circonstances, qu'il ne conteste pas en tant que telles, le recourant tente en vain de remettre en cause la gravité de la faute de circulation retenue contre lui. Dès lors qu'il n'a pas usé de toutes les précautions nécessaires au signal "stop" avant de s'engager dans le carrefour et provoqué une mise en danger du trafic, le recourant a commis une faute d'une certaine gravité, qui a mené à une condamnation pénale selon l'<ref-law> (cf. ordonnance pénale du 7 octobre 2011). Si l'âge du conducteur ne constitue pas un motif qui suffirait à lui seul pour ordonner une course de contrôle (arrêt 1C_110/2011 du 6 juin 2011 consid. 3.3), l'inattention dont a fait preuve le recourant revêtait en l'espèce une gravité telle qu'elle soulevait des doutes au sujet de son aptitude à conduire; le fait que tout conducteur aurait pu faire la même erreur d'inattention, comme il le soutient, n'en réduit pas l'importance. Par ailleurs, au regard de l'absence de précaution suffisante, qui a entraîné une violation simple des règles de la circulation routière au sens de l'<ref-law>, la situation est ici bien différente de celle dont le Tribunal fédéral a eu à juger dans l'arrêt 1C_110/2011, également cité par le recourant, où lors d'une tentative de parcage, le conducteur avait reculé sans prêter attention à une voiture se trouvant derrière lui, de sorte que le pare-choc de son véhicule avait légèrement touché celui de l'autre voiture. En conséquence, la décision d'imposer au recourant une course de contrôle aux fins de vérifier son aptitude à conduire un véhicule automobile reste dans les limites du pouvoir d'appréciation reconnu aux autorités cantonales et ne viole pas le droit fédéral. 3. Il s'ensuit que le recours doit être rejeté. Le recourant, qui succombe, doit supporter les frais judiciaires (<ref-law>).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 2000 fr., sont mis à la charge du recourant. 3. Le présent arrêt est communiqué au mandataire du recourant, au Service des automobiles et de la navigation et au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Cour de droit administratif et public, ainsi qu'à l'Office fédéral des routes. Lausanne, le 20 février 2013 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le Juge présidant: Merkli La Greffière: Moser-Szeless
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2,000
de
A.- Die Gesundheitsdirektion des Kantons Zürich wies M._, dessen Ehefrau E._ und die Tochter H._ auf Antrag der Gemeinde Regensdorf per 1. Juli 1997 der Krankenkasse CSS zur obligatorischen Krankenpflegeversicherung zu (Verfügung vom 19. Juni 1997). Mit Schreiben vom 21. Juni 1997 teilte M._ der Gesundheitsdirektion mit, dass seine Ehefrau bei der Personalkrankenkasse Zürich für Krankenpflege versichert sei und ersuchte um Abänderung der Verfügung in diesem Sinne. In der Folge hob die Gesundheitsdirektion die Verfügung vom 19. Juni 1997 bezüglich E._ wiedererwägungsweise auf, nachdem diese einen Krankenversicherungsnachweis beigebracht hatte (Verfügung vom 10. Juli 1997). Am 17. Juli 1997 reichte M._ gegen die Verfügung vom 19. Juni 1997 beim Regierungsrat des Kantons Zürich Rekurs ein und beantragte sinngemäss die Aufhebung der verfügten Krankenkassenzuweisung für sich und seine Tochter H._, da er bedingt durch seine ablehnende Haltung gegenüber Abtreibungen das Versicherungsobligatorium nicht akzeptieren könne. Der Regierungsrat trat mit Präsidialverfügung vom 23. Februar 1998 zufolge Verspätung auf den Rekurs nicht ein. B.- Die gegen diesen Nichteintretensentscheid erhobene Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich mit Entscheid vom 26. Juli 1999 ab, nachdem zuvor das Verwaltungsgericht des Kantons Zürich mangels sachlicher Zuständigkeit darauf nicht eingetreten war. C.- Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde beantragt M._ die Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheides betreffend Fristversäumnis. Zudem ersucht er um materielle Beurteilung seiner Beschwerde gegen die Unterstellung unter das Versicherungsobligatorium. Während das Bundesamt für Sozialversicherung und die Gesundheitsdirektion des Kantons Zürich auf eine Vernehmlassung verzichten, schliesst die Staatskanzlei im Auftrag des Regierungsrates auf Abweisung der Beschwerde.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1.- Da es sich bei der angefochtenen Verfügung nicht um die Bewilligung oder Verweigerung von Versicherungsleistungen handelt, hat das Eidgenössische Versicherungsgericht nur zu prüfen, ob der vorinstanzliche Richter Bundesrecht verletzt hat, einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens, oder ob der rechtserhebliche Sachverhalt offensichtlich unrichtig, unvollständig oder unter Verletzung wesentlicher Verfahrensbestimmungen festgestellt worden ist (Art. 132 in Verbindung mit Art. 104 lit. a und b sowie Art. 105 Abs. 2 OG). 2.- Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde richtet sich gegen die vorinstanzliche Bestätigung des regierungsrätlichen Nichteintretensentscheides. Das Eidgenössische Versicherungsgericht hat daher zu prüfen, ob das kantonale Gericht den Nichteintretensentscheid des Regierungsrates vom 23. Februar 1998 zu Recht geschützt hat, während es auf den in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde gestellten materiellen Antrag nicht eintreten kann (<ref-ruling> Erw. 1 mit Hinweisen). 3.- a) Hinsichtlich der für das kantonale Verfahren massgebenden Rechtsmittelfrist von 20 Tagen (§22 Abs. 1 des Gesetzes über den Rechtsschutz in Verwaltungssachen vom 24. Mai 1959 [Verwaltungsrechtspflegegesetz, aVRG] in der hier anwendbaren bis Ende 1997 gültig gewesenen Fassung), der Fristberechnung (§ 11 aVRG) sowie der Fristwiederherstellung (§ 12 Abs. 2 aVRG) kann auf die korrekten Ausführungen im angefochtenen Entscheid verwiesen werden. b) Mit der Vorinstanz ist festzustellen, dass gemäss den zutreffenden Erwägungen im Rekursentscheid des Regierungsrates vom 23. Februar 1998 die massgebende Rechtsmittelfrist von 20 Tagen gegen die Zuweisungsverfügung vom 19. Juni 1997 am 21. Juni 1997 zu laufen begann und mithin am 10. Juli 1997 endete. Der am 17. Juli 1997 erhobene Rekurs war somit verspätet. Wie die Vorinstanz zudem richtig erwogen hat, ist die Eingabe des Beschwerdeführers vom 21. Juni 1997, mit welcher er während laufender Rekursfrist um die Berichtigung der Verfügung betreffend seine Ehefrau ersuchte, als Wiedererwägungsgesuch im Sinne eines formlosen Rechtsbehelfs, der den Fristenlauf für das ordentliche Rechtsmittel nicht berührt, zu qualifizieren, zumal in diesem Schreiben mit keinem Wort eine Änderung der Verfügung hinsichtlich der Zuweisung seiner Tochter oder seiner selbst geltend gemacht worden ist. Auf die zutreffenden Ausführungen im kantonalen Entscheid kann verwiesen werden (Art. 36a Abs. 3 OG). In der Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird nichts vorgebracht, was die vorinstanzliche Feststellung des Sachverhalts als mangelhaft im Sinne von Art. 105 Abs. 2 OG oder die rechtliche Würdigung als bundesrechtswidrig erscheinen liesse. Entgegen der Darstellung des Beschwerdeführers lag zudem kein Grund für die Wiederherstellung der versäumten Rekursfrist vor. Vielmehr muss ihm das Versäumnis der Rechtsmittelfrist mit der Vorinstanz als grobe Nachlässigkeit im Sinne von § 12 Abs. 2 aVRG zugerechnet werden. Wie das kantonale Gericht zu Recht erkannt hat, bestanden keine Anhaltspunkte dafür, dass der Beschwerdeführer in berechtigtem Vertrauen damit rechnen durfte, dass seinem sinngemässen Ersuchen um Ansetzung einer neuen Rechtsmittelfrist entsprochen werde und dass er mit der Rekurserhebung bis zum Vorliegen eines Entscheides über sein Wiedererwägungsgesuch zuwarten durfte. Es wäre ihm zumutbar gewesen, sich bei der verfügenden Instanz dahingehend zu erkundigen. Indem er dies unterlassen hat, hat er die erforderliche Sorgfaltspflicht verletzt und mithin grob nachlässig gehandelt. 4.- Da die Verwaltungsgerichtsbeschwerde offensichtlich unbegründet ist, wird sie im Verfahren nach Art. 36a OG erledigt.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: I.Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. II.Die Gerichtskosten von Fr. 500. -- werden dem Beschwerdeführer auferlegt und mit dem geleisteten Kostenvorschuss verrechnet. III. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt. Luzern, 14. August 2000 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der III. Kammer: Die Gerichtsschreiberin:
CH_BGer_016
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null
null
social_law
nan
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2,001
de
A.- Mit Verfügung vom 24. Juli 1998 lehnte die Schweizerische Unfallversicherungsanstalt (SUVA) ihre Leistungspflicht für die von B._ (geb. 1944) im Oktober 1997 als Spätfolgen des von ihm am 3. November 1971 erlittenen Unfalls gemeldeten Beschwerden ab, weil diese in keinem natürlichen Kausalzusammenhang zum Unfallereignis stünden. Daran hielt sie mit Einspracheentscheid vom 26. August 1998 fest. B.- Auf die dagegen erhobene Beschwerde trat das Verwaltungsgericht des Kantons Luzern am 22. April 1999 nicht ein und überwies sie an das Obergericht des Kantons Schaffhausen, welches die Beschwerde mit Entscheid vom 18. August 2000 abwies. C.- B._ führt Verwaltungsgerichtsbeschwerde mit dem Antrag, die SUVA sei zu verpflichten, die gesetzlichen Leistungen auszurichten; eventuell sei die Sache zur Vornahme ergänzender medizinischer Abklärungen an die SUVA zurückzuweisen. Der Eingabe liegen - neben bereits früher eingereichten Dokumenten - unter anderem ärztliche Zeugnisse und Berichte des Centre médico-chirurgical X._ vom 26. Januar 1996 und des Hôpital Y._ vom 29. Juni 1993, 27. August 1994, 29. November 1996, 9. April und 7. Oktober 1998, 2. März, 11. März, 18. August, 21. August, 9. September und 15. November 1999 bei. Die SUVA schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Sozialversicherung hat sich nicht vernehmen lassen.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1.- Das kantonale Gericht hat die massgebliche Bestimmung (<ref-law>) und die Rechtsprechung über den Leistungsanspruch bei Rückfällen und Spätfolgen, insbesondere über die Voraussetzung des natürlichen Kausalzusammenhangs mit dem ursprünglichen Unfall für die Leistungspflicht der Unfallversicherung (<ref-ruling> Erw. 2c mit Hinweisen), zutreffend dargelegt. Richtig sind auch die Ausführungen zum im Sozialversicherungsrecht allgemein üblichen Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit (<ref-ruling> Erw. 1; siehe auch <ref-ruling> Erw. 2 mit Hinweisen), zur richterlichen Würdigung ärztlicher Berichte und Gutachten (<ref-ruling> Erw. 1c; siehe auch <ref-ruling> ff. Erw. 3) sowie zur Zulässigkeit der antizipierten Beweiswürdigung (vgl. dazu <ref-ruling> Erw. 4b, 122 V 162 Erw. 1d, je mit Hinweisen; SVR 2001 IV Nr. 10 S. 27). Darauf wird verwiesen. 2.- a) Die Vorinstanz verneint die Leistungspflicht der Unfallversicherung mit der Begründung, die aktuellen Beschwerden seien mit dem Unfall vom 3. November 1971 nicht mit überwiegender Wahrscheinlichkeit in einen natürlichen Kausalzusammenhang zu bringen. Dabei stützt sie sich in erster Linie auf den Bericht des SUVA-Kreisarztes Dr. med. M._ vom 21. Juli 1998. Der Beschwerdeführer macht demgegenüber geltend, die zahlreichen von ihm eingereichten Berichte über Röntgenaufnahmen wiesen auf das Bestehen eines Kausalzusammenhangs hin, was auch durch die Atteste des Docteur K._, Médecine Générale, Mésothérapie, vom 11. September und 30. Oktober 1996 bestätigt werde. b) Der Bericht des Dr. med. M._ enthält eine ausführliche Wiedergabe der Akten über die medizinischen Folgen des seinerzeitigen Unfalls, als der Beschwerdeführer mit einem Kranwagen über eine Böschung ungefähr zehn Meter in die Tiefe stürzte und sich unter anderem den rechten Vorderarm und das rechte Schlüsselbein brach, wozu im Verlauf der Behandlung noch ein Spontanbruch der rechten Fibula kam. Der Arzt setzt sich ausführlich mit den vom Beschwerdeführer anlässlich einer ersten Spätfolgenmeldung von 1986 sowie in den Jahren 1997 und 1998 eingereichten Unterlagen auseinander. Er legt dar, aus den dokumentierten Röntgenaufnahmen ergäben sich weder neue Befunde noch erneute Frakturen. Es lägen keine medizinischen Elemente vor, welche einen wahrscheinlichen Zusammenhang mit den beim Unfall erlittenen Verletzungen aufwiesen. Dies gelte auch für den Metallsplitter im rechten Bein, da der Spontanbruch der Fibula nicht operiert worden sei. Dagegen bestünden degenerative Veränderungen ohne Verbindung zum Unfall. Der Bericht gelangt auf der Grundlage sämtlicher Akten zu schlüssigen Ergebnissen, die nachvollziehbar und einleuchtend begründet werden. Angesichts der umfassenden Dokumentierung des Sachverhaltes wird sein Beweiswert durch den Umstand, dass keine persönliche Untersuchung stattfand, nicht geschmälert. Auch die Atteste des Docteur K._ vermögen die Zuverlässigkeit des Berichts nicht in Frage zu stellen, wurden sie doch vor dessen Abfassung und ohne Kenntnis der Unfallakten erstattet. Die Vorinstanz hat somit zu Recht auf die Aussagen des SUVA-Kreisarztes abgestellt und die Frage, ob der natürliche Kausalzusammenhang zwischen dem Unfallereignis vom 3. November 1971 und den aktuellen Beschwerden mit dem erforderlichen Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit nachgewiesen sei, verneint. Angesichts der bereits vorliegenden Erkenntnisse bestand auch kein Anlass, ergänzende medizinische Abklärungen anzuordnen. c) An diesem Ergebnis vermögen die vom Beschwerdeführer mit der Verwaltungsgerichtsbeschwerde eingereichten zusätzlichen Unterlagen nichts zu ändern. Diejenigen Akten, welche nicht bereits der Vorinstanz vorlagen, enthalten keine Angaben zum Bestehen eines natürlichen Kausalzusammenhangs zwischen den aktuellen Beschwerden und dem Unfall vom 3. November 1971. Zudem lagen den jeweiligen Ärzten die Unfallakten nicht vor. Schliesslich betrifft der grösste Teil der neu aufgelegten Arztzeugnisse die Zeit nach dem für die Beurteilung massgebenden Zeitpunkt des Einspracheentscheides (vgl. <ref-ruling> Erw. 1b mit Hinweisen), während den übrigen Unterlagen keine neuen, im vorliegenden Zusammenhang relevanten Informationen entnommen werden können. 3.- Da es um die Bewilligung oder Verweigerung von Versicherungsleistungen geht, ist von der Auferlegung von Gerichtskosten abzusehen (Art. 134 OG).
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: I. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. II. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. III. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Obergericht des Kantons Schaffhausen und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt. Luzern, 16. Mai 2001 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber:
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2,010
de
Sachverhalt: A. Die Immobiliengesellschaft Y._ AG, ist Eigentümerin der Liegenschaften Olten Gb-Nrn. _, _ bis _ und _. Ihre 430 Aktien (zu Fr. 10'000.--, Aktienkapital Fr. 4,3 Mio) lagen Mitte 2002 in den Händen der Bank S._. Diese verkaufte die Aktien am 23. September 2002 an T._, U._, V._, W._ und Z._ zum Preis von insgesamt Fr. 20'737.30. Daraufhin liess das Steueramt des Kantons Solothurn eine Handänderungssteuer von Fr. 220'000.-- erheben. Es hielt sich dabei an seine schriftliche Auskunft an T._ vom 3. Juli 2002, worin es bestätigt hatte, dass der Aktienverkauf die Handänderungssteuer auslöse und bis Ende September 2002 von einem Verkehrswert der Liegenschaften von Fr. 10 Mio. auszugehen sei. Mit Kaufvertrag vom 29. November 2002 übernahm die X._ AG, 60 % des Aktienkapitals der Y._ AG zum Preis von Fr. 10'000.-- pro Aktie. Nachdem es von diesem Kaufgeschäft Kenntnis erhalten hatte, machte das Steueramt die Amtsschreiberei Olten-Gösgen mit Schreiben vom 17. Dezember 2007 darauf aufmerksam, dass eine wirtschaftliche Handänderung vorliege und wiederum ausgehend von einem Wert der übernommenen Liegenschaften von Fr. 10 Mio. eine Handänderungssteuer von Fr. 220'000.-- zu erheben sei. Mit Verfügung vom 19. Dezember 2007 veranlagte die Amtsschreiberei die X._ AG entsprechend und stellte Rechnung. B. Die X._ AG erhob am 18. Januar 2008 Einsprache, worin sie insbesondere ihre Steuerpflicht bestritt. Mit Schreiben vom 4. März 2008 teilte das Steueramt des Kantons Solothurn der Unternehmung mit, die Handänderungssteuer sei nicht korrekt berechnet worden. Auszugehen sei vielmehr von einem Verkehrswert der Liegenschaften von Fr. 16'276'010.10, was zu einer Handänderungssteuer von Fr. 358'072.20 führe. Nach Gewährung des rechtlichen Gehörs zur beabsichtigten reformatio in peius erliess das Steueramt am 14. Januar 2009 eine entsprechende Einspracheverfügung. Es führte dazu namentlich aus, die Berufung der X._ AG auf das Prinzip des Vertrauensschutzes sei unbegründet. C. Hiergegen rekurrierte die X._ AG erfolglos beim Steuergericht des Kantons Solothurn. Dieses hielt ebenfalls dafür, der Grundsatz von Treu und Glauben sei nicht verletzt worden. Die Auskunft des Steueramts vom 3. Juli 2002 sei zeitlich (auf Ende September 2002) befristet worden und zudem an T._ gerichtet gewesen. Dieser sei am vorliegenden, später abgeschlossenen Kaufgeschäft jedoch nicht mehr beteiligt gewesen. Der Kaufpreis pro Aktie sei von Fr. 48.20 im September 2002 auf Fr. 10'000.-- im November 2002 gestiegen, was Auswirkungen auf den Verkehrswert der Liegenschaften gehabt habe. Offenbar habe die Verwaltung anlässlich des ersten Kaufgeschäfts zudem auf die ungeprüften Angaben der Käuferschaft abgestellt, woraus die X._ AG aber nichts für sich ableiten könne. Auch das von der Steuerverwaltung im Dezember 2007 an die Amtsschreiberei Olten-Gösgen gerichtete Schreiben habe keine Vertrauensverletzung bewirkt. Ein Einsprecher müsse stets damit rechnen, dass die Veranlagung auch zu seinen Ungunsten abgeändert werden könne. D. Mit Eingabe vom 19. März 2010 führt die X._ AG Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beim Bundesgericht. Sie beantragt, das angefochtene Urteil und die zugrunde liegende Verfügung aufzuheben, soweit die erhobene Handänderungssteuer den Betrag von Fr. 220'000.-- übersteige. Eventualiter sei die Angelegenheit an das Steuergericht zurückzuweisen. Die Beschwerdeführerin beruft sich wiederum auf den Schutz ihres Vertrauens: Bereits die Schreiben des Steueramtes vom 17. Dezember 2007 und der Amtsschreiberei vom 19. Dezember 2007 begründeten Vertrauen. Die an die vormalige Käuferschaft abgegebene Zusicherung sei ihr bekannt gewesen und habe sie in ihrem Vertrauen bestärkt. Zudem sei nach wie vor offen, ob die Veranlagung vom 19. Dezember 2010 auf einer offensichtlich gesetzwidrigen Bemessungsgrundlage beruht habe und die Voraussetzungen für eine reformatio in peius überhaupt gegeben gewesen seien. Endlich würde die angefochtene Besteuerung zu einer Ungleichbehandlung verglichen mit den vormaligen Eigentümern der erworbenen Aktien führen, weshalb ihre Interessen den Vorrang gegenüber dem Interesse an einer gesetzmässigen Besteuerung verdienten. Das Steuergericht und das Steueramt des Kantons Solothurn beantragen die Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei. Die Eidgenössische Steuerverwaltung hat auf eine Vernehmlassung verzichtet. Mit Verfügung vom 30. März 2010 hat der Präsident der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung das Gesuch der Beschwerdeführerin um Gewährung der aufschiebenden Wirkung abgewiesen.
Erwägungen: 1. Das angefochtene Urteil des Steuergerichts ist ein Entscheid einer letzten kantonalen Instanz (Art. 86 Abs. 1 lit. d und Art. 86 Abs. 2 BGG; § 214 Abs. 3 und § 216 Abs. 2 i.V.m. § 164bis des Gesetzes vom 1. Dezember 1985 über die Staats- und Gemeindesteuern des Kantons Solothurn [StG/SO]) und betrifft eine Angelegenheit des öffentlichen Rechts (<ref-law>). Ein Ausschlussgrund gemäss <ref-law> liegt nicht vor, weshalb es der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten unterliegt (vgl. <ref-law>). Die Beschwerdeführerin ist durch das angefochtene Erkenntnis im erforderlichen Ausmass betroffen und zur Beschwerde befugt (<ref-law>). Auf ihre form- und fristgerecht eingereichte Beschwerde kann daher grundsätzlich eingetreten werden. Nicht eingetreten werden kann auf die Beschwerde allerdings, soweit damit auch die Aufhebung des Einspracheentscheids des kantonalen Steueramtes beantragt wird. Dieser ist durch das Urteil des Steuergerichts ersetzt worden (Devolutiveffekt) und gilt inhaltlich als mitangefochten (<ref-ruling> E. 1.4 S. 144). 2. 2.1 Die Beschwerdeführerin rügt nicht (mehr), dass die käufliche Übernahme der Aktienmehrheit an der Y._ AG nicht der Handänderungssteuer unterliege. Sie bringt auch nicht vor, der Verkehrswert der Liegenschaften sei falsch bemessen worden (vgl. § 210 StG/SO). Ebensowenig wendet sie ein, das Steuergesetz sehe die reformatio in peius nicht vor (vgl. § 151 Abs. 1 i.V.m. § 216 Abs. 2 StG/SO). Sie macht bloss geltend, das Vorgehen der kantonalen Behörden verstosse gegen Treu und Glauben (Art. 5 Abs. 3 und Art. 9 BV) und die Vornahme einer reformatio in peius sei unter den gegebenen Umständen bundesrechtswidrig. 2.2 Das Steuergericht hat die allgemeinen Voraussetzungen, unter denen eine Person im Vertrauen auf - selbst unrichtige - behördliche Auskünfte und Zusicherungen Schutz beanspruchen kann, zutreffend und vollständig wiedergegeben (E. 4 des angefochtenen Entscheids; vgl. <ref-ruling> E. 4.1 S. 170; <ref-ruling> E. 7.1 S. 381, je mit weiteren Hinweisen). Es hat weiter zutreffend darauf hingewiesen, dass keines der erwähnten Schreiben (mit Ausnahme der Rechnung vom 19. Dezember 2007, die zugleich die Veranlagung darstellte) an die Beschwerdeführerin gerichtet war, dass der Adressat des Schreibens vom 3. Juli 2002 am Kaufgeschäft nicht beteiligt war, dass dieses zudem nach der in diesem Schreiben genannten Frist abgeschlossen wurde und dass die Beschwerdeführerin gestützt auf ihr erteilte Auskünfte oder Zusicherungen keine nicht mehr rückgängig zu machenden, ungünstigen Dispositionen getroffen hat. Soweit die Beschwerdeführerin vorbringt, sie habe gestützt auf das Schreiben der Steuerverwaltung an die Amtsschreiberei Olten-Gösgen vom 17. Dezember 2007, in dem ein massgebender Verkehrswert der Liegenschaften von Fr. 10 Mio. genannt worden sei, Einsprache erhoben und diese später nicht mehr rechtswirksam zurückziehen können (vgl. § 150 Abs. 4 StG/SO), widerspricht sie sich selbst: In ihrer Einsprache vom 18. Januar 2008 und in einem zweiten Schreiben an die kantonale Steuerverwaltung vom gleichen Tag hat sie sogar ausdrücklich darauf aufmerksam gemacht, dass ihr das Schreiben der Steuerverwaltung vom 17. Dezember 2007 nicht vorliege und sie dieses nicht kenne. Da darin überdies auf den damals als massgebend erachteten Verkehrswert von Fr. 10 Mio. abgestellt wurde und die Beschwerdeführerin nun eben diesen Wert für sich beansprucht, ist nicht einsichtig, weshalb ihr die darauf basierende Veranlagung vom 19. Dezember 2007 Anlass zu einer nachteiligen Disposition (Einspracheerhebung) hätte geben sollen. Schliesslich ergibt sich aus dem Gesetz (§§ 150 Abs. 4 und 151 Abs. 1 StG/SO) selber, dass eine Veranlagung (hier die Rechnung der Amtsschreiberei vom 19. Dezember 2007), gegen die sich der Steuerpflichtige mit einer Einsprache zur Wehr setzt, keine Vertrauensgrundlage abgibt. Das Steuergericht hat zutreffend dargelegt (E. 5 und 6 des angefochtenen Urteils), dass die kumulativ erforderlichen Voraussetzungen zum Schutz des Vertrauens in behördliche Zusicherungen nicht vorliegen, was im Wesentlichen auch die Beschwerdeführerin nicht in Abrede stellt. Die diesbezüglichen Ausführungen des Steuergerichts brauchen nicht wiederholt zu werden. Es genügt, auf sie zu verweisen. Nachzutragen bleibt in diesem Zusammenhang bloss, dass dem öffentlichen Interesse an einer gesetzeskonformen Besteuerung ein besonderes Gewicht zukommt. Schutz in berechtigtem Vertrauen auf eine vom Gesetz abweichende Behandlung kann deshalb im Steuerrecht nur beanspruchen, wer die von der Rechtsprechung umschriebenen Voraussetzungen klar und eindeutig erfüllt (vgl. Urteil 2A.92/1999 vom 18. Januar 2000 publ. in: ASA 70 163 E. 4a S. 168). Daran gebricht es hier offenkundig. 2.3 Die Beschwerdeführerin sieht denn auch mehr im Zusammenwirken verschiedener Umstände als in den von der Rechtsprechung entwickelten Voraussetzungen einen Grund, weshalb sie nach Treu und Glauben auf der Basis eines Verkehrswertes von Fr. 10 Mio. zu veranlagen sei. Zwar ist es verständlich, dass sie annahm oder hoffte, dass diese für das bloss zwei Monate zuvor erfolgte Kaufgeschäft herangezogene Bemessungsgrundlage auch für ihre Besteuerung Mass geben werde (soweit sie denn überhaupt mit einer Besteuerung rechnete). Eine derartige Hoffnung begründet aber noch keine tragfähige, für die Steuerbehörden verbindliche Vertrauensgrundlage. Gewiss hatten sich offenbar keine grundlegenden Änderungen für die Bewertung der Liegenschaften der Y._ AG in der Periode zwischen den zwei Kaufgeschäften ergeben. Die Befristung der Festlegung durch die Steuerbehörden war anlässlich des zweiten, hier interessierenden Aktienübergangs aber erkennbar abgelaufen und zudem hatte sich der Kaufpreis pro Aktie grundlegend verändert (Erhöhung von Fr. 48.20 auf Fr. 10'000.--). Die Beschwerdeführerin musste damit rechnen, dass dies einen Einfluss auf die Bemessungsgrundlage haben bzw. die Steuerverwaltung dazu veranlassen könnte, den Verkehrswert zu überprüfen und gegebenenfalls nach oben anzupassen. Jedenfalls konnte sie unter diesen Umständen nicht annehmen, sie habe Anspruch auf unveränderte und gleiche (bzw. gleichgünstige) Behandlung. Weshalb sie in der Folge gegen die trotzdem noch auf der gleichen Grundlage ergangene Veranlagung Einsprache erhob, lässt sich mit berechtigtem Vertrauen nicht erklären, sondern nur durch den Umstand, dass sie damals anscheinend noch hoffte, der Abgabepflicht überhaupt zu entgehen. Im Übrigen hat sie ihre Einsprache auch nicht zurückgezogen, nachdem sie von einer möglichen Verschlechterung ihrer Rechtsstellung Kenntnis erhalten hatte. 2.4 Der Einwand, dass die Einsprache "vorsorglich" erfolgt sei, spielt sodann in diesem Zusammenhang keine Rolle. Eine "vorsorglich" erhobene Einsprache hat die gleichen Rechtswirkungen wie eine ohne Reservation erhobene, und auch ihre Behandlung ist nicht anders. Damit ist auch das Risiko einer reformatio in peius das gleiche. Nachdem der Verkehrswert von Fr. 10 Mio. auf ca. Fr. 16.27 Mio. (d.h. um über 60 %) nach oben korrigiert werden musste, waren im Weiteren auch die von der Rechtsprechung umschriebenen (einschränkenden) Voraussetzungen zur Vornahme einer reformatio in peius (offensichtliche Unvereinbarkeit mit dem Gesetz; sich aufdrängende Anpassung) offenkundig erfüllt (vgl. Urteile des Bundesgerichts 2A.408/2002 vom 13. Februar 2004 E. 1.4; 2A.286/2004 vom 31. August 2004 E. 2.1). Einer speziellen Feststellung der Vorinstanz hierzu bedurfte es nicht, zumal die Beschwerdeführerin die Berechnung des Verkehrswertes nicht bestritten hatte. Die Rügen der Beschwerdeführerin gehen mithin auch in diesem Zusammenhang ins Leere. 3. Nach dem Ausgeführten erweist sich die Beschwerde als offensichtlich unbegründet und ist im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> (summarische Begründung / Verweis auf den angefochtenen Entscheid) abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Damit wird die Beschwerdeführerin für das Verfahren vor dem Bundesgericht kostenpflichtig (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 5'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin, dem Steueramt und dem Steuergericht des Kantons Solothurn sowie der Eidgenössischen Steuerverwaltung schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 3. August 2010 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Zünd Zähndler
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2,014
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Considérant en fait et en droit: 1. Par arrêt du 28 août 2013, la Chambre pénale de recours de la Cour de justice genevoise a, d'une part, déclaré irrecevable pour cause de tardiveté le recours de X._ à l'encontre de l'ordonnance du 3 juillet 2013 refusant d'entrer en matière sur sa plainte contre les policiers ayant procédé à son interpellation survenue le 13 décembre 2012 dans les locaux de l'Office cantonal de la population. Par conséquent, elle a, d'autre part, considéré comme étant sans objet, le recours de X._ contre l'ordonnance du 9 juillet 2013 lui refusant l'assistance judiciaire. Le prénommé interjette un recours en matière pénale ainsi qu'un recours constitutionnel subsidiaire au Tribunal fédéral contre l'arrêt cantonal. 2. L'arrêt attaqué a été rendu en dernière instance cantonale dans une cause de droit pénal. Il peut donc faire l'objet d'un recours en matière pénale au sens des <ref-law>, de sorte que le recours constitutionnel subsidiaire est exclu (<ref-law>). Les griefs invoqués seront traités dans le cadre du recours en matière pénale. 3. Déterminé à l'<ref-law>, le délai de recours est ainsi fixé par la loi, de sorte qu'il ne peut pas être prolongé (cf. <ref-law>), fût-ce pour des motifs afférant à l'assistance judiciaire. La brièveté du délai de recours non prolongeable ainsi que l'exigence d'un examen des chances de succès contraignent le recourant à déposer d'abord un mémoire de recours motivé en bonne et due forme, ainsi qu'à demander ensuite seulement l'assistance judiciaire ( Bernard Corboz, Commentaire de la LTF, 2009, ch. 38 ad <ref-law>). L'octroi de celle-ci - respectivement la désignation d'un avocat d'office - ne saurait par conséquent précéder le dépôt du recours. Aussi ne saurait-il être donné suite à la demande du recourant tendant à la prolongation du délai de recours afin qu'un avocat désigné d'office parfasse son écriture. 4. Conformément à l'<ref-law>, les mémoires doivent indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve (al. 1). Le recourant doit ainsi motiver son recours en exposant succinctement en quoi la décision attaquée viole le droit (al. 2). Il doit en particulier soulever et exposer de manière précise la violation des droits fondamentaux (<ref-law>). Dans le présent recours, X._ se borne à relater les circonstances ayant entouré son interpellation par la police dans les locaux de l'Office cantonal de la population. Ce faisant, il invoque la violation de diverses garanties constitutionnelles d'une manière qui ne répond pas aux exigences précitées de motivation accrue. Par ailleurs, en alléguant avoir évoqué en instance cantonale le fait qu'il avait reçu de l'Ambassade suisse à Paris la directive d'envoyer son recours par courrier électronique au consulat (cf. consid 2.1 du recours), il ne démontre pas en quoi le prononcé d'irrecevabilité frappant son recours cantonal serait contraire au droit. Enfin, il ne formule aucune conclusion relative à l'ordonnance du 9 juillet 2013 lui déniant le droit à l'assistance judiciaire. Faute de satisfaire aux exigences de motivation, le présent recours doit être écarté en application de l'<ref-law>. 5. Vue l'issue du litige, la demande de suspension de la présente procédure est dépourvue d'objet. 6. Comme les conclusions du recours étaient manifestement dénuées de chance de succès, le recourant doit être débouté de sa demande d'assistance judiciaire (<ref-law> a contrario) et supporter les frais de justice (<ref-law>), réduits afin de tenir compte de sa situation financière.
Par ces motifs, le Juge unique prononce: 1. Le recours est irrecevable. 2. La demande d'assistance judiciaire est rejetée. 3. Les frais judiciaires, arrêtés à 500 fr., sont mis à la charge du recourant. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre pénale de recours. Lausanne, le 6 janvier 2014 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Juge unique: Schneider La Greffière: Gehring
CH_BGer_006
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2,010
fr
Vu: le recours interjeté par A._ contre le jugement rendu le 18 février 2010 par le Tribunal civil de l'arrondissement de La Côte et les requêtes d'effet suspensif, d'assistance judiciaire et de suspension de la procédure qu'il comporte; l'ordonnance de la Présidente de la IIe Cour de droit civil du 24 mars 2010 rejetant la demande d'effet suspensif et suspendant l'instruction de la cause jusqu'à droit connu sur le recours en nullité pendant devant la Chambre des recours du Tribunal cantonal du canton de Vaud; le courrier du 10 août 2010 par lequel la Chambre des recours du Tribunal cantonal du canton de Vaud a transmis une copie de son arrêt du 20 mai 2010; l'ordonnance présidentielle du 13 août 2010 impartissant à la recourante un délai au 30 août 2010 pour effectuer une avance de frais de 2'500 fr. et lui rappelant la possibilité de déposer, dans le même délai, une demande d'assistance judiciaire dûment motivée démontrant sa situation financière actuelle et accompagnée de toute pièce utile à prouver le besoin; l'ordonnance du 6 septembre 2009, impartissant à la recourante un délai supplémentaire non prolongeable de 10 jours dès sa notification pour verser cette avance; le courrier du 27 septembre 2010 de la recourante annonçant qu'elle n'a pas été en mesure de verser cette avance; l'attestation de la Caisse du Tribunal fédéral du 1er octobre 2010;
considérant: que, en vertu de l'<ref-law>, l'assistance judiciaire est accordée à la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec; que, en l'espèce, bien qu'elle y ait été invitée par ordonnance présidentielle du 13 août 2010, la recourante n'a aucunement démontré l'insuffisance de ses ressources; que la demande d'assistance judiciaire doit en conséquence être rejetée; que l'avance de frais n'ayant pas été versée dans le délai imparti, le recours doit être déclaré irrecevable (<ref-law>), aux frais de son auteur (<ref-law>); que l'intimé n'a pas droit à une indemnité de dépens pour sa détermination sur la requête d'effet suspensif dès lors qu'il l'a déposée sans y avoir été invité; que la présente ordonnance relève de la compétence du juge unique (art. 64 al. 3, 2e phrase, et 108 al. 1 let. a LTF);
par ces motifs, la Présidente prononce: 1. La requête d'assistance judiciaire est rejetée. 2. Le recours est irrecevable. 3. Les frais judiciaires, arrêtés à 300 fr., sont mis à la charge de la recourante. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties, au Tribunal civil de l'arrondissement de La Côte et à la Chambre des recours du Tribunal cantonal du canton de Vaud. Lausanne, le 5 octobre 2010 Au nom de la IIe Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse La Présidente: Le Greffier: Hohl Richard
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2,006
fr
Faits: Faits: A. A.a M._, né en 1960, est titulaire d'un certificat fédéral de capacité de pâtissier-confiseur, obtenu en 1979. Atteint depuis le 21 avril 1983 d'une paraplégie complète de niveau neurologique D7, il a été mis au bénéfice de diverses prestations de l'assurance-invalidité, notamment de contributions d'amortissement pour son véhicule automobile dès le 1er septembre 1984 (communication du Secrétariat de l'assurance-invalidité du canton de Fribourg du 14 janvier 1991). Dès 1997, M._ a repris le commerce de ses parents ainsi que leur appartement sis dans la même maison, en exploitant la confiserie X._ SA et le tea-room qui s'y rattache. A.b Le 16 novembre 2002, M._ a présenté une demande tendant au versement par l'assurance-invalidité d'une contribution aux frais d'amortissement et d'entretien de son véhicule automobile, lequel était nécessaire pour effectuer les livraisons à domicile qu'il avait organisées depuis plus de deux ans pour compenser les difficultés dues à son handicap. Par décision du 24 janvier 2003, l'Office de l'assurance-invalidité du canton de Fribourg a avisé M._ que les conditions d'octroi d'une contribution à l'amortissement étaient remplies et qu'il prenait en charge une contribution d'amortissement de 3'750 fr. par année civile en ce qui concerne son véhicule à moteur, du 1er janvier 2003 au 31 janvier 2009. Dans un questionnaire relatif aux contributions pour véhicules à moteur du 5 février 2003, M._ a déclaré un salaire brut mensuel de 1'440 fr. et annuel de 17'280 fr. En réponse à une demande de renseignements complémentaires de l'office AI du 5 août 2003, celui-ci a déclaré un salaire brut de 18'000 fr. en 2003. Par décision du 8 octobre 2003, l'office AI, annulant sa décision du 24 janvier 2003, a refusé toute contribution aux frais d'amortissement pour véhicule à moteur, au motif que l'activité exercée par M._ ne lui permettait pas de couvrir ses besoins, la limite de revenu de 1'583 fr. par mois valable en 2003 n'étant pas atteinte avec un salaire annuel de 18'000 fr. Le 19 octobre 2003, M._ a informé l'office AI que dans sa déclaration de salaire, il avait oublié d'ajouter le 13ème salaire. Il produisait une récapitulation annuelle 2003 établie par sa fiduciaire. Le 7 janvier 2004, l'office AI a confirmé sa décision de refus de toute contribution aux frais d'amortissement pour véhicule à moteur du 8 octobre 2003, au motif que la récapitulation annuelle 2003 indiquait un revenu annuel de 18'284 fr. 55, y compris le 13ème salaire, et que si l'on convertissait ce montant en salaire mensuel, on obtenait un revenu inférieur à la limite de 1'583 fr. A.c Dans une lettre du 6 février 2004, M._ a avisé l'office AI que son salaire mensuel pour l'année 2004 serait de 1'600 fr. net par mois. Il renouvelait sa demande tendant à l'octroi d'une contribution aux frais d'amortissement de son véhicule automobile. Par décision du 22 mars 2004, l'office AI a rejeté la demande, au motif que M._ ne se trouvait pas dans la situation d'un assuré qui ne peut se passer d'un véhicule à moteur personnel pour se rendre à son travail, son logement et son lieu de travail étant au même endroit. Le fait qu'il avait besoin d'un véhicule automobile pour effectuer des activités pour la boulangerie, comme la livraison de marchandises, n'était pas pertinent dans la mesure où la nécessité d'un véhicule pour ce genre de tâches n'était pas liée à son handicap mais à la profession. M._ a formé opposition contre cette décision, en invoquant le ch. 10.01.9*-10.04.9* de la circulaire de l'OFAS concernant la remise des moyens auxiliaires par l'assurance-invalidité (CMAI). Par décision du 15 juillet 2004, l'office AI a rejeté l'opposition. Par décision du 15 juillet 2004, l'office AI a rejeté l'opposition. B. Par jugement du 23 juin 2005, la Cour des assurances sociales du Tribunal administratif du canton de Fribourg a rejeté le recours formé par M._ contre cette décision. B. Par jugement du 23 juin 2005, la Cour des assurances sociales du Tribunal administratif du canton de Fribourg a rejeté le recours formé par M._ contre cette décision. C. M._ interjette un recours de droit administratif contre ce jugement, en concluant, sous suite de frais et dépens, à l'annulation de celui-ci et de la décision sur opposition du 15 juillet 2004, motif pris qu'il remplit les conditions du droit aux contributions d'amortissement pour véhicule à moteur. L'Office de l'assurance-invalidité du canton de Fribourg conclut au rejet du recours. L'Office fédéral des assurances sociales a renoncé à se déterminer.
Considérant en droit: Considérant en droit: 1. Le jugement entrepris porte sur des prestations de l'assurance-invalidité. Selon l'art. 132 al. 1 OJ dans sa version selon le ch. III de la loi fédérale du 16 décembre 2005 portant modification de la LAI (en vigueur depuis le 1er juillet 2006), dans une procédure concernant l'octroi ou le refus de prestations d'assurance, le Tribunal fédéral des assurances peut aussi examiner l'inopportunité de la décision attaquée et n'est pas lié par la constatation de l'état de fait de l'autorité cantonale de recours. En vertu de l'art. 132 al. 2 OJ, ces dérogations ne sont cependant pas applicables lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne les prestations de l'assurance-invalidité. Selon le ch. II let. c de la loi fédérale du 16 décembre 2005, l'ancien droit s'applique aux recours pendants devant le Tribunal fédéral des assurances au moment de l'entrée en vigueur de la modification. Dès lors que le recours qui est soumis au Tribunal fédéral des assurances était pendant devant lui au 1er juillet 2006, son pouvoir d'examen résulte de l'ancien art. 132 OJ, dont la teneur correspond à celle du nouvel alinéa 1. 1. Le jugement entrepris porte sur des prestations de l'assurance-invalidité. Selon l'art. 132 al. 1 OJ dans sa version selon le ch. III de la loi fédérale du 16 décembre 2005 portant modification de la LAI (en vigueur depuis le 1er juillet 2006), dans une procédure concernant l'octroi ou le refus de prestations d'assurance, le Tribunal fédéral des assurances peut aussi examiner l'inopportunité de la décision attaquée et n'est pas lié par la constatation de l'état de fait de l'autorité cantonale de recours. En vertu de l'art. 132 al. 2 OJ, ces dérogations ne sont cependant pas applicables lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne les prestations de l'assurance-invalidité. Selon le ch. II let. c de la loi fédérale du 16 décembre 2005, l'ancien droit s'applique aux recours pendants devant le Tribunal fédéral des assurances au moment de l'entrée en vigueur de la modification. Dès lors que le recours qui est soumis au Tribunal fédéral des assurances était pendant devant lui au 1er juillet 2006, son pouvoir d'examen résulte de l'ancien art. 132 OJ, dont la teneur correspond à celle du nouvel alinéa 1. 2. Le litige concerne le droit du recourant à des contributions annuelles d'amortissement pour un véhicule à moteur. 2.1 Selon l'<ref-law>, les assurés invalides ou menacés d'une invalidité (<ref-law>) imminente ont droit aux mesures de réadaptation nécessaires qui sont de nature à rétablir, à maintenir ou à améliorer leur capacité de gain ou leur capacité d'accomplir leurs travaux habituels, qu'ils aient ou non exercé une activité lucrative préalable. Ce droit est déterminé en fonction de toute la durée d'activité probable (al. 1). Les assurés ont droit aux prestations prévues aux art. 13, 19 et 21 LAI, quelles que soient les possibilités de réadaptation à la vie professionnelle ou à l'accomplissement de leurs travaux habituels (al. 2). Aux termes de l'<ref-law>, l'assuré a droit, d'après une liste que dressera le Conseil fédéral, aux moyens auxiliaires dont il a besoin pour exercer une activité lucrative ou accomplir ses travaux habituels, pour maintenir ou améliorer sa capacité de gain, pour étudier, apprendre un métier ou se perfectionner, ou à des fins d'accoutumance fonctionnelle (al. 1, première phrase). L'assuré qui, par suite de son invalidité, a besoin d'appareils coûteux pour se déplacer, établir des contacts avec son entourage ou développer son autonomie personnelle, a droit, sans égard à sa capacité de gain, à de tels moyens auxiliaires conformément à une liste qu'établira le Conseil fédéral (al. 2). 2.2 La liste des moyens auxiliaires indiquée à l'<ref-law> fait l'objet d'une ordonnance du Département fédéral de l'intérieur (<ref-law>). Conformément à cette délégation, le département a édicté l'ordonnance concernant la remise de moyens auxiliaires par l'assurance-invalidité (OMAI). L'<ref-law> dispose qu'ont droit aux moyens auxiliaires, dans les limites fixées par la liste en annexe, les assurés qui en ont besoin pour se déplacer, établir des contacts avec leur entourage ou développer leur autonomie personnelle (al. 1). L'assuré n'a droit aux moyens auxiliaires désignés dans cette liste par un astérisque (*), que s'il en a besoin pour exercer une activité lucrative ou accomplir ses travaux habituels, pour étudier ou apprendre un métier ou à des fins d'accoutumance fonctionnelle ou encore pour exercer l'activité nommément désignée au chiffre correspondant de l'annexe (al. 2). 2.3 Selon l'<ref-law>, l'assurance peut allouer des indemnités d'amortissement à l'assuré qui a acquis, à ses frais, un moyen auxiliaire auquel il a droit. Aux termes de l'art. 8 al. 2 première phrase OMAI, s'il s'agit de moyens auxiliaires, désignés comme coûteux par l'Office fédéral des assurances sociales et qui, par nature, pourraient servir éventuellement à d'autres personnes, le remboursement assumé par l'assurance revêt la forme d'amortissements annuels. 2.4 L'annexe à l'OMAI mentionne sous ch. 10.04*, en liaison avec le ch. 10 phrase introductive, les voitures automobiles destinées aux assurés qui, exerçant d'une manière probablement durable une activité leur permettant de couvrir leurs besoins, ne peuvent se passer d'un véhicule à moteur personnel pour se rendre à leur travail. L'indemnisation a lieu sous la forme de contributions d'amortissement (ch. 10.04.1* de la circulaire de l'OFAS concernant la remise des moyens auxiliaires par l'assurance-invalidité [CMAI]). Ces contributions sont allouées annuellement, la première fois lors de l'acquisition du véhicule, puis au 1er janvier de chaque année civile (ch. 10.04.7* CMAI). Selon le ch. 10.04.9* CMAI, le trajet au lieu de travail ne comporte pas seulement le trajet du domicile jusqu'à la place de travail, mais également tous les trajets qui doivent être parcourus pour des raisons professionnelles (p. ex. dans le domaine des travaux habituels: le chemin pour aller faire les courses ou la garde des enfants). Selon le ch. 10.04.9* CMAI, le trajet au lieu de travail ne comporte pas seulement le trajet du domicile jusqu'à la place de travail, mais également tous les trajets qui doivent être parcourus pour des raisons professionnelles (p. ex. dans le domaine des travaux habituels: le chemin pour aller faire les courses ou la garde des enfants). 3. Il est constant que le recourant habite sur son lieu de travail et que le véhicule automobile pour lequel il demande des contributions d'amortissement sert à effectuer le service de livraison à domicile. 3.1 Les premiers juges ont nié que l'utilisation du véhicule automobile soit nécessité par l'invalidité du recourant. Selon eux, le service de livraison qu'une entreprise met sur pied est avant tout un service destiné à satisfaire la clientèle, et, dans une certaine mesure, un moyen de se faire de la publicité, si bien que l'on ne saurait admettre, à l'instar de l'office AI, que la création d'un service de livraison à domicile puisse avoir été occasionnée par l'invalidité d'un seul individu. 3.2 Le recourant conteste ce qui précède. Invoquant le ch. 10.04.9* CMAI, il fait valoir que le trajet au lieu de travail comprend les trajets parcourus à titre professionnel pour effectuer le service de livraison à domicile, lequel a été rendu nécessaire par son invalidité. 3.2 Le recourant conteste ce qui précède. Invoquant le ch. 10.04.9* CMAI, il fait valoir que le trajet au lieu de travail comprend les trajets parcourus à titre professionnel pour effectuer le service de livraison à domicile, lequel a été rendu nécessaire par son invalidité. 4. 4.1 Selon la jurisprudence, l'utilisation d'un véhicule à moteur personnel pour le parcours du chemin du travail n'est pas nécessitée par l'invalidité lorsqu'il faut admettre que l'assuré, même valide, devrait de toute façon se rendre à son lieu de travail avec une automobile. Pour juger - de manière hypothétique - de cette question, il faut tenir compte de l'ensemble des circonstances du cas particulier. La nécessité d'un véhicule peut être due à des motifs d'ordre strictement professionnel (par exemple lorsque le requérant exerce la profession de chauffeur de taxi, de représentant de commerce ou de transporteur de marchandises) ou à l'éloignement du lieu de travail, lorsque les moyens de transport en commun font défaut ou que leur utilisation ne peut être raisonnablement exigée d'une personne valide, par exemple en raison d'horaires trop défavorables ou parce qu'elle entraînerait une trop grande perte de temps par rapport à l'usage d'un véhicule individuel. Le droit à des contributions d'amortissement pour une voiture automobile ne peut donc pas être refusé au seul motif que l'intéressé utiliserait de toute façon une automobile même sans invalidité. Pour nier l'existence d'un tel droit, on doit bien plutôt pouvoir admettre que l'ensemble des circonstances du cas particulier obligerait également une personne non invalide à utiliser un véhicule automobile (<ref-ruling> s. consid. 3b; SVR 2001 IV n° 33 p. 101 s. consid. 3; Praxis 1991 n° 215 p. 909 consid. 2c). 4.2 Le ch. 10.04.9* CMAI se fonde sur la pratique découlant de l'art. 15 al. 2 aRAI. Cette disposition réglementaire, qui a été abrogée par le ch. I de l'ordonnance du 29 novembre 1976, prévoyait que les véhicules à moteur ne sont fournis qu'aux assurés qui peuvent d'une manière durable exercer une activité leur permettant de couvrir leurs besoins et qui ne sont pas en mesure de se rendre à leur travail sans un véhicule à moteur personnel. Dans un arrêt W. du 6 septembre 1962 (I 53/62), le Tribunal fédéral des assurances a défini comme chemin du travail au sens de l'art. 15 al. 2 aRAI le parcours depuis le domicile jusqu'au lieu de travail et retour; mais il a aussi admis qu'il était possible, à certaines conditions, de considérer comme chemin du travail les trajets effectués par un représentant invalide qui visite la clientèle (RCC 1963 p. 130 s. consid. 2; voir aussi ATFA 1962 p. 39, où la question était demeurée indécise). Dans un arrêt du 8 octobre 1962, il a précisé qu'il fallait entendre par chemin du travail les trajets parcourus par un représentant invalide pour visiter la clientèle au moins dans les cas où celui-ci n'aurait pas besoin d'une automobile en n'étant pas invalide. L'OFAS, dans un article paru in RCC 1963 p. 211 s., a conclu que le chemin du travail, au sens de l'art. 15 al. 2 aRAI, n'est pas seulement le chemin parcouru entre le domicile et un lieu de travail fixe, mais qu'il comprend éventuellement aussi tous les trajets à effectuer dans l'exercice d'une activité lucrative. Un véhicule à moteur ne peut cependant être remis à l'assuré aux frais de l'AI que s'il est nécessaire pour cause d'invalidité. En revanche, si l'assuré exerce un métier pour lequel il lui faudrait, invalide ou non, un véhicule à moteur, celui-ci n'est pas un moyen auxiliaire nécessité par l'invalidité et ne peut donc être remis par l'AI. En outre, l'activité lucrative doit être durable et permettre à l'assuré de couvrir ses besoins. Si le véhicule n'est pas utilisé, ou ne l'est que partiellement, pour aller du domicile au lieu de travail, et que l'assuré s'en sert aussi pour exercer son métier, les circonstances du cas doivent être examinées de manière approfondie. 4.3 La pratique relative aux trajets professionnels découlant de l'art. 15 al. 2 aRAI institue en fait un examen qui n'est rien d'autre que l'examen d'ensemble auquel il y a lieu de procéder en qui concerne le trajet au lieu de travail (supra, consid. 5.1). Il n'en va pas autrement dans le cadre du ch. 10 phrase introductive de l'annexe à l'OMAI, où l'examen porte sur le point de savoir si l'utilisation d'un véhicule automobile est nécessitée par l'invalidité. Ainsi, on ne peut nier l'existence d'un droit d'un assuré invalide à des contributions d'amortissement pour sa voiture automobile que si l'on peut inférer de l'ensemble des circonstances du cas particulier que l'intéressé serait contraint d'utiliser un tel véhicule même sans atteinte à la santé (arrêt B. du 28 avril 2006 [I 1/05]). 4.3 La pratique relative aux trajets professionnels découlant de l'art. 15 al. 2 aRAI institue en fait un examen qui n'est rien d'autre que l'examen d'ensemble auquel il y a lieu de procéder en qui concerne le trajet au lieu de travail (supra, consid. 5.1). Il n'en va pas autrement dans le cadre du ch. 10 phrase introductive de l'annexe à l'OMAI, où l'examen porte sur le point de savoir si l'utilisation d'un véhicule automobile est nécessitée par l'invalidité. Ainsi, on ne peut nier l'existence d'un droit d'un assuré invalide à des contributions d'amortissement pour sa voiture automobile que si l'on peut inférer de l'ensemble des circonstances du cas particulier que l'intéressé serait contraint d'utiliser un tel véhicule même sans atteinte à la santé (arrêt B. du 28 avril 2006 [I 1/05]). 5. 5.1 Dans le cas particulier, l'assuré est confiseur de métier. Il s'agit là d'une activité sédentaire. Ainsi que cela ressort d'un rapport d'entretien du 26 juillet 2002, celui-ci travaille depuis cinq mois dans son laboratoire nouvellement aménagé et se dit très content du résultat. Il a gagné en confort et peut à nouveau travailler avec une rentabilité de 50 %. Il travaille quatre heures par jour, soit de 2 h. à 5 h. du matin et encore une heure en fin d'après-midi. On peut dès lors en conclure qu'il est toujours à même d'exercer l'activité de confiseur. 5.2 Le recourant déclare qu'il a créé le concept d'un service de livraison à l'extérieur dans le seul but de maintenir son activité professionnelle et que sans invalidité, ce service à domicile n'aurait pas vu le jour. 5.3 Toutefois, l'ensemble des circonstances du cas particulier obligerait également une personne non invalide à utiliser un véhicule automobile. En effet, la nécessité d'un véhicule à moteur est due avant tout à des motifs d'ordre professionnel. Le besoin du véhicule découle principalement de la nouvelle répartition des tâches dans la confiserie. En admettant que le recourant ne soit pas atteint dans sa santé, il ne lui serait pas possible d'assurer un service de livraison à l'extérieur sans utiliser un véhicule à moteur. L'utilisation d'une voiture automobile dans ce cadre-là n'est donc pas nécessitée par l'invalidité. On ne saurait dès lors assimiler le recourant à un assuré qui ne peut se passer d'un véhicule à moteur personnel pour se rendre à son travail (ch. 10 phrase introductive de l'annexe à l'OMAI). Cela suffit pour nier tout droit du recourant à des contributions d'amortissement pour son véhicule automobile, sans qu'il y ait lieu d'examiner encore si, comme s'interrogent les premiers juges, les conditions financières à l'octroi de la contribution d'amortissement faisaient d'emblée défaut. On ne saurait dès lors assimiler le recourant à un assuré qui ne peut se passer d'un véhicule à moteur personnel pour se rendre à son travail (ch. 10 phrase introductive de l'annexe à l'OMAI). Cela suffit pour nier tout droit du recourant à des contributions d'amortissement pour son véhicule automobile, sans qu'il y ait lieu d'examiner encore si, comme s'interrogent les premiers juges, les conditions financières à l'octroi de la contribution d'amortissement faisaient d'emblée défaut. 6. Le litige ayant pour objet l'octroi ou le refus de prestations d'assurance, la procédure est gratuite (art. 134 OJ). Le recourant, qui succombe, ne saurait prétendre une indemnité de dépens pour l'instance fédérale (art. 159 al. 1 en corrélation avec l'art. 135 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances prononce: 1. Le recours est rejeté. 1. Le recours est rejeté. 2. Il n'est pas perçu de frais de justice. 2. Il n'est pas perçu de frais de justice. 3. Le présent arrêt sera communiqué aux parties, à la Cour des assurances sociales du Tribunal administratif du canton de Fribourg et à l'Office fédéral des assurances sociales. Lucerne, le 22 septembre 2006 Au nom du Tribunal fédéral des assurances La Présidente de la IIe Chambre: Le Greffier:
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2,009
fr
Considérant: que par lettre du 23 juillet 2009, A._ a déclaré recourir contre un arrêt rendu le 2 juillet 2009 par le Tribunal d'accusation du Tribunal cantonal vaudois, en se plaignant de mensonges de la part de sa partie adverse et d'un magistrat, et en demandant à être entendu; que par lettre du 28 juillet 2009, le recourant a été rendu attentif au fait qu'il n'avait pas produit l'arrêt attaqué, l'annexe à son mémoire étant une décision d'inculpation du 17 juillet 2009 contre laquelle un recours n'était en principe pas possible, que son mémoire ne contenait pas de conclusions et qu'il comportait des propos inconvenants à l'égard du magistrat instructeur; que le recourant pouvait compléter son recours et remédier à ces irrégularités jusqu'à échéance du délai de recours; que par lettre du 30 juillet 2009, A._ a indiqué qu'il contestait la procédure ayant abouti à son placement dans un centre psychiatrique, et s'est plaint de ses conditions de séjour; qu'il critiquait à nouveau les agissements du juge d'instruction; que le recourant n'a toutefois pas produit la décision attaquée, ni présenté de conclusions en rapport avec cette décision, contrairement aux exigences de l'art. 42 al. 1 et 3 LTF; que ses divers motifs ne se rapportent manifestement pas non plus à l'acte que le recourant a déclaré initialement vouloir attaquer; que ces différentes irrégularités, auxquelles le recourant n'a pas remédié, conduisent à l'irrecevabilité du recours, prononcée selon la procédure simplifiée de l'<ref-law>; qu'il peut, compte tenu des circonstances du cas d'espèce, être renoncé à la perception de frais de justice.
Par ces motifs, le Juge unique prononce: 1. Le recours est irrecevable. 2. Il n'est pas perçu de frais judiciaires. 3. Le présent arrêt est communiqué au recourant, au Juge d'instruction de l'arrondissement de l'Est vaudois et au Tribunal d'accusation du Tribunal cantonal du canton de Vaud. Lausanne, le 7 août 2009 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le Juge unique: Le Greffier: Féraud Kurz
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2,006
de
Sachverhalt: Sachverhalt: A. Der Präsident des Bezirksgerichts Liestal verbot X._ (Beschwerdeführer) auf Ersuchen der Y._ AG (Beschwerdegegnerin) mit superprovisorischer Verfügung vom 2. Mai 2002 für die Dauer des seinerzeitigen Prozesses, längstens jedoch bis zum 28. Februar 2005 jede Tätigkeit bei und für die Firma A._ GmbH. Dieses Arbeitsverbot hob der Gerichtspräsident mit Verfügung vom 27. Mai 2002 wieder auf. Die von der Beschwerdegegnerin erhobene Klage wies das Bezirksgericht Liestal am 29. Juni 2004 ab. A. Der Präsident des Bezirksgerichts Liestal verbot X._ (Beschwerdeführer) auf Ersuchen der Y._ AG (Beschwerdegegnerin) mit superprovisorischer Verfügung vom 2. Mai 2002 für die Dauer des seinerzeitigen Prozesses, längstens jedoch bis zum 28. Februar 2005 jede Tätigkeit bei und für die Firma A._ GmbH. Dieses Arbeitsverbot hob der Gerichtspräsident mit Verfügung vom 27. Mai 2002 wieder auf. Die von der Beschwerdegegnerin erhobene Klage wies das Bezirksgericht Liestal am 29. Juni 2004 ab. B. In der Folge erhob der Beschwerdeführer gegen die Beschwerdegegnerin Klage auf Bezahlung von Fr. 12'437.55 nebst Zins. Er machte Ersatz des durch das ungerechtfertigte Arbeitsverbot erlittenen Schadens geltend. Mit Urteil vom 10. November 2005 hiess das Bezirksgericht Liestal die Klage teilweise gut und verurteilte die Beschwerdegegnerin, dem Beschwerdeführer Fr. 5'954.40 nebst Zins zu bezahlen. Gegen dieses Urteil erklärte die Beschwerdegegnerin die Appellation und beantragte im Hauptstandpunkt die Aufhebung des angefochtenen Entscheids. Der Beschwerdeführer erhob Anschlussappellation und beantragte hauptsächlich die vollumfängliche Gutheissung der Klage. Am 29. August 2006 hiess das Kantonsgericht Basel-Landschaft, Abteilung Zivil- und Strafrecht, die Appellation in dem Sinne gut, als es das angefochtene Urteil im Wesentlichen aufhob, mithin die Klage abwies. Die Anschlussappellation wies es ab. Gegen dieses Urteil erklärte die Beschwerdegegnerin die Appellation und beantragte im Hauptstandpunkt die Aufhebung des angefochtenen Entscheids. Der Beschwerdeführer erhob Anschlussappellation und beantragte hauptsächlich die vollumfängliche Gutheissung der Klage. Am 29. August 2006 hiess das Kantonsgericht Basel-Landschaft, Abteilung Zivil- und Strafrecht, die Appellation in dem Sinne gut, als es das angefochtene Urteil im Wesentlichen aufhob, mithin die Klage abwies. Die Anschlussappellation wies es ab. C. Der Beschwerdeführer beantragt mit staatsrechtlicher Beschwerde, das Urteil des Kantonsgerichts vom 29. August 2006 sei aufzuheben und die Sache zur Neubeurteilung an das Kantonsgericht zurückzuweisen. Die Beschwerdegegnerin beantragt, die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei. Das Kantonsgericht schliesst auf Abweisung der Beschwerde.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Nach <ref-law>/BL darf eine provisorische Verfügung nur gegen genügende Sicherheitsleistung erlassen werden, wenn die Gegenpartei dadurch zu Schaden kommen könnte und die Habhaftigkeit des Gesuchstellers nicht ausser Zweifel steht. Das Kantonsgericht erwog, diese Bestimmung gebe keine gesetzliche Grundlage für eine Kausalhaftung ab. Soweit ein Urteil des früheren Obergerichts des Kantons Basel-Landschaft vom 21. April 1964 (BJM 1964, S. 308 ff.) einer anderen Auffassung gefolgt sei, könne daran in Berücksichtigung der an diesem Entscheid geäusserten Kritik (Franz Hasenböhler, Die provisorische Verfügung nach basellandschaftlichem Zivilprozessrecht, BJM 1976, S. 1 ff., S. 61 f.) nicht festgehalten werden. Da in der basellandschaftlichen Zivilprozessordnung eine gesetzliche Regelung der Haftung für ungerechtfertigte vorsorgliche Massnahmen fehle, richte sich die Haftung nach <ref-law>. Der Beschwerdeführer habe es offenkundig an einer genügend substanziierten Darlegung des Verschuldens der Beschwerdegegnerin fehlen lassen. Demnach sei nicht davon auszugehen, die Beschwerdegegnerin hafte wegen schuldhaft erwirkter vorsorglicher Massnahme. Die Klage sei somit unbegründet. 1. Nach <ref-law>/BL darf eine provisorische Verfügung nur gegen genügende Sicherheitsleistung erlassen werden, wenn die Gegenpartei dadurch zu Schaden kommen könnte und die Habhaftigkeit des Gesuchstellers nicht ausser Zweifel steht. Das Kantonsgericht erwog, diese Bestimmung gebe keine gesetzliche Grundlage für eine Kausalhaftung ab. Soweit ein Urteil des früheren Obergerichts des Kantons Basel-Landschaft vom 21. April 1964 (BJM 1964, S. 308 ff.) einer anderen Auffassung gefolgt sei, könne daran in Berücksichtigung der an diesem Entscheid geäusserten Kritik (Franz Hasenböhler, Die provisorische Verfügung nach basellandschaftlichem Zivilprozessrecht, BJM 1976, S. 1 ff., S. 61 f.) nicht festgehalten werden. Da in der basellandschaftlichen Zivilprozessordnung eine gesetzliche Regelung der Haftung für ungerechtfertigte vorsorgliche Massnahmen fehle, richte sich die Haftung nach <ref-law>. Der Beschwerdeführer habe es offenkundig an einer genügend substanziierten Darlegung des Verschuldens der Beschwerdegegnerin fehlen lassen. Demnach sei nicht davon auszugehen, die Beschwerdegegnerin hafte wegen schuldhaft erwirkter vorsorglicher Massnahme. Die Klage sei somit unbegründet. 2. Der Beschwerdeführer rügt, das Kantonsgericht habe damit das Rechtsgleichheitsgebot (<ref-law>) verletzt. Es habe keine ernsthaften, sachlichen Gründe für eine Praxisänderung gehabt. 2.1 Eine bisher geübte Praxis ist nicht unwandelbar, sondern muss sogar geändert werden, wenn die Behörde zur Einsicht gelangt, dass das Recht bisher unrichtig angewendet worden ist oder eine andere Rechtsanwendung dem Sinn des Gesetzes oder veränderten Verhältnissen besser entspricht. Die Praxisänderung muss sich allerdings auf ernsthafte, sachliche Gründe stützen können, die umso gewichtiger sein müssen, je länger die als nicht mehr für richtig erkannte bisherige Praxis befolgt worden ist. Ist diese Voraussetzung erfüllt, steht eine Praxisänderung weder mit dem Grundsatz der Rechtssicherheit noch der Rechtsgleichheit im Widerspruch (<ref-ruling> E. 3c S. 52; <ref-ruling> E. 3a S. 292 f., je mit Hinweisen). 2.2 Von einer eigentlichen Praxis des Kantonsgerichts (bzw. des früheren Obergerichts) zur streitigen Frage kann vorliegend nicht ausgegangen werden. Das Kantonsgericht stellt in seiner Vernehmlassung den Bestand einer solchen in Abrede. Eine langjährige Praxis wird vom Beschwerdeführer lediglich behauptet, nicht aber aufgezeigt. Dies müsste er aber tun (Urteil 4P.2/2004 vom 27. Mai 2004 E. 2.3). Er beruft sich auf ein einziges Urteil aus dem Jahre 1964, ohne einen weiteren Entscheid im gleichen Sinn anzuführen. Auch die 1986 und 1992 erschienenen Standardwerke zum basellandschaftlichen Zivilprozess nennen kein einziges weiteres Urteil des Kantonsgerichts (bzw. des früheren Obergerichts), welches das Urteil aus dem Jahre 1964 bestätigt hätte. Sie erwähnen dieses auch nicht zustimmend, wie der Beschwerdeführer behauptet. Im Gegenteil, sie weisen ausdrücklich auf die von Hasenböhler an diesem Urteil geübte Kritik hin (Weibel/Rutz, Gerichtspraxis zur basellandschaftlichen Zivilprozessordnung, 4. Aufl., 1986, S. 323; Staehelin/Sutter, Zivilprozessrecht, Zürich 1992, S. 315 Fn. 1). Es ist daher nicht dargetan, dass zur streitigen Frage überhaupt eine Gerichtspraxis, geschweige denn eine langjährige, gefestigte Praxis besteht. Damit braucht nicht geprüft zu werden, ob das Kantonsgericht ernsthafte, sachliche Gründe hatte, um eine entsprechenden Praxis zu ändern. Auf die diesbezüglichen Vorbingen des Beschwerdeführers, die das verneinen, ist nicht weiter einzugehen. Eine Verletzung des Rechtsgleichheitsgebots ist nicht dargetan. 2.3 Sofern man in dem einzigen Urteil aus dem Jahre 1964, das aus der Kautionspflicht nach <ref-law>/BL eine Kausalhaftung ableitete, eine Praxis erblicken wollte, könnte sich das Kantonsgericht für das Abweichen davon überdies durchaus auf ernsthafte, sachliche Gründe stützen. So hielt das Bundesgericht mit Blick auf eine mit <ref-law>/BL vergleichbare Vorschrift der ZPO/VS fest, aus dieser ergebe sich nicht, unter welchen Voraussetzungen der Gesuchsteller der Gegenpartei für einen infolge der vorsorglichen Verfügung entstehenden Schaden hafte. Insbesondere gehe daraus nicht hervor, ob der Gesuchsteller für einen solchen Schaden ohne Verschulden von Gesetzes wegen einzustehen habe. Aus der blossen Tatsache, dass die kantonale ZPO eine Sicherstellung vorsehe, sei nicht ohne weiteres zu schliessen, dass eine solche Haftung bestehe (<ref-ruling> E. 9b S. 184). Das Kantonsgericht durfte somit die Kritik von Hasenböhler, wonach eine Kausalhaftung einer klaren gesetzlichen Grundlage bedarf und aus der Kautionspflicht allein eine solche Haftung nicht abgeleitet werden darf, mit guten Gründen berücksichtigen. 3. Weiter rügt der Beschwerdeführer eine Verletzung von <ref-law>. Der Grundsatz von Treu und Glauben verlange unter anderem, dass eine Praxisänderung anzukündigen sei, wenn der Rechtssuchende ohne die Ankündigung einen Rechtsverlust erlitte. Er habe im Vertrauen auf die Praxis, wonach die Haftung des Verfügungsnehmers einer ungerechtfertigten vorsorglichen Massnahme eine verschuldensunabhängige Kausalhaftung sei, seine Schadenersatzklage eingereicht und sich auf das Aufzeigen der diesbezüglichen Haftungsvoraussetzungen konzentriert, ohne sich einlässlich zum Verschulden zu äussern. Er habe aufgrund der neuen, nicht angekündigten Praxis, die auf eine Haftung nach <ref-law> abstelle, sein Recht auf Schadenersatz nicht durchsetzen können. Die Rüge geht fehl. Das einzige Urteil im Sinne der behaupteten Praxis datiert aus dem Jahre 1964. Es wurde seither nicht bestätigt und zudem in der Literatur unter Hinweis auf <ref-ruling> kritisiert, wobei die beiden Standardwerke zum basellandschaftlichen Zivilprozess diese Kritik ausdrücklich erwähnen (vgl. Erwägung 2.2 vorne). Unter diesen Umständen kann dieses Urteil keine Vertrauensgrundlage in dem Sinn abgeben, dass der Beschwerdeführer damit rechnen durfte, das Kantonsgericht werde ungeachtet dieser Kritik erneut von einer Kausalhaftung ausgehen. Vielmehr durfte er nicht ausschliessen, dass das Gericht vom Urteil aus dem Jahre 1964 abweichen könnte. Offenbar war er sich dessen denn auch bewusst, führt er doch in seiner Appellationsantwort vom 14. Juni 2006, S. 3 Folgendes aus: "Die Voraussetzungen der Haftung der Beklagten nach den Bestimmungen der unerlaubten Handlung von <ref-law> sind überdies in casu auch erfüllt. Sowohl die Widerrechtlichkeit der ungerechtfertigten provisorischen Verfügung als auch das Verschulden der Beklagten wurden in der Klagbegründung einlässlich in den Prozess eingeführt (vgl. Ziff. 5-7 sowie 11 und 15-18 der Klagbegründung). Was die Rechtsanwendung anbelangt, so gilt bekanntlich der Grundsatz iura novit curia." Der Beschwerdeführer behauptet mithin selbst, seine Klage auch im Hinblick auf eine Haftungsgrundlage nach <ref-law> - einlässlich - begründet zu haben. Von einem Rechtsverlust infolge einer unerwarteten Praxisänderung kann demnach keine Rede sein. Der Grundsatz von Treu und Glauben ist nicht verletzt. Der Beschwerdeführer behauptet mithin selbst, seine Klage auch im Hinblick auf eine Haftungsgrundlage nach <ref-law> - einlässlich - begründet zu haben. Von einem Rechtsverlust infolge einer unerwarteten Praxisänderung kann demnach keine Rede sein. Der Grundsatz von Treu und Glauben ist nicht verletzt. 4. Aus dem gleichen Grund vermag auch der Willkürvorwurf des Beschwerdeführers nicht durchzudringen. Wenn er vorbringt, das Kantonsgericht hätte in Beachtung des Willkürverbots entweder die Praxisänderung lediglich ankündigen oder aber dem Beschwerdeführer Gelegenheit zur ergänzenden Klagbegründung geben müssen, widerspricht er sich mit Blick auf seine zitierten Ausführungen in der Appellationsantwort (Erwägung 3) wiederum selbst. Soweit in der vorgenommenen Rechtsanwendung überhaupt eine Praxisänderung zu erblicken wäre, könnte diese nach dem Ausgeführten jedenfalls nicht als schwer vorhersehbar bezeichnet werden, so dass damit nicht zu rechnen gewesen wäre (Erwägungen 2.2/2.3). Die Rechtsanwendung kam für den Beschwerdeführer, wie sich aus dessen eigenen Ausführungen ergibt, denn auch nicht unerwartet. Eine Pflicht zu deren Vorankündigung bestand unter diesen Umständen von vornherein nicht (vgl. dazu <ref-ruling> E. 3c/bb; <ref-ruling> E. 3). 4. Aus dem gleichen Grund vermag auch der Willkürvorwurf des Beschwerdeführers nicht durchzudringen. Wenn er vorbringt, das Kantonsgericht hätte in Beachtung des Willkürverbots entweder die Praxisänderung lediglich ankündigen oder aber dem Beschwerdeführer Gelegenheit zur ergänzenden Klagbegründung geben müssen, widerspricht er sich mit Blick auf seine zitierten Ausführungen in der Appellationsantwort (Erwägung 3) wiederum selbst. Soweit in der vorgenommenen Rechtsanwendung überhaupt eine Praxisänderung zu erblicken wäre, könnte diese nach dem Ausgeführten jedenfalls nicht als schwer vorhersehbar bezeichnet werden, so dass damit nicht zu rechnen gewesen wäre (Erwägungen 2.2/2.3). Die Rechtsanwendung kam für den Beschwerdeführer, wie sich aus dessen eigenen Ausführungen ergibt, denn auch nicht unerwartet. Eine Pflicht zu deren Vorankündigung bestand unter diesen Umständen von vornherein nicht (vgl. dazu <ref-ruling> E. 3c/bb; <ref-ruling> E. 3). 5. Ebenso wenig liegt eine Verletzung des rechtlichen Gehörs vor. Wie dargelegt, war die vom Kantonsgericht vorgenommene Beurteilung nicht überraschend. Es brauchte daher dem Beschwerdeführer nicht nochmals Gelegenheit einzuräumen, zur Frage einer Haftung nach <ref-law> Stellung zu nehmen und seine Klage entsprechend anzupassen (<ref-ruling> E. 5 S. 38 f.; <ref-ruling> E. 5b/bb S. 278; <ref-ruling> E. 2c/aa S. 22). Wie er selbst in der Appellationsantwort behauptete, hat er sich zu einer Haftung nach <ref-law> und zu den diesbezüglichen Haftungsvoraussetzungen schon in der Klagbegründung einlässlich geäussert. Es kommt hinzu, dass die Beschwerdegegnerin das Thema der Rechtsnatur der Haftung für ungerechtfertigte vorsorgliche Massnahmen in der Klagantwort vom 22. Mai 2005 eingehend ansprach. Spätestens dann war klar, dass sich das Gericht mit dieser Frage befassen würde. Der Beschwerdeführer hätte mithin Anlass und Gelegenheit gehabt, sich im Rahmen des Plädoyers an der erstinstanzlichen Hauptverhandlung zur Verschuldenshaftung zu äussern. Darauf weist das Kantonsgericht in seiner Vernehmlassung zu Recht hin. 5. Ebenso wenig liegt eine Verletzung des rechtlichen Gehörs vor. Wie dargelegt, war die vom Kantonsgericht vorgenommene Beurteilung nicht überraschend. Es brauchte daher dem Beschwerdeführer nicht nochmals Gelegenheit einzuräumen, zur Frage einer Haftung nach <ref-law> Stellung zu nehmen und seine Klage entsprechend anzupassen (<ref-ruling> E. 5 S. 38 f.; <ref-ruling> E. 5b/bb S. 278; <ref-ruling> E. 2c/aa S. 22). Wie er selbst in der Appellationsantwort behauptete, hat er sich zu einer Haftung nach <ref-law> und zu den diesbezüglichen Haftungsvoraussetzungen schon in der Klagbegründung einlässlich geäussert. Es kommt hinzu, dass die Beschwerdegegnerin das Thema der Rechtsnatur der Haftung für ungerechtfertigte vorsorgliche Massnahmen in der Klagantwort vom 22. Mai 2005 eingehend ansprach. Spätestens dann war klar, dass sich das Gericht mit dieser Frage befassen würde. Der Beschwerdeführer hätte mithin Anlass und Gelegenheit gehabt, sich im Rahmen des Plädoyers an der erstinstanzlichen Hauptverhandlung zur Verschuldenshaftung zu äussern. Darauf weist das Kantonsgericht in seiner Vernehmlassung zu Recht hin. 6. Die Beschwerde erweist sich als unbegründet und ist abzuweisen. Bei diesem Ausgang des Verfahrens wird der Beschwerdeführer kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 156 Abs. 1 und Art. 159 Abs. 2 OG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen. 1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Der Beschwerdeführer hat die Beschwerdegegnerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'500.- zu entschädigen. 3. Der Beschwerdeführer hat die Beschwerdegegnerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'500.- zu entschädigen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Basel-Landschaft, Abteilung Zivil- und Strafrecht, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 22. Dezember 2006 Im Namen der I. Zivilabteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,015
de
Nach Einsicht in die Beschwerde gemäss <ref-law> gegen den Entscheid vom 19. Mai 2015 des Verwaltungsgerichts des Kantons Schwyz, das eine Beschwerde des Beschwerdeführers gegen seine am 1. Mai 2015 angeordnete (Art. 429 i.V.m. <ref-law>) ärztliche fürsorgerische Unterbringung in der Psychiatrischen Klinik C._ im Sinne der Erwägungen abgewiesen, die Massnahme durch eine gerichtliche Zurückbehaltung in der Klinik abgelöst und festgestellt hat, dass die ärztliche Klinikleitung bei gegebenen Voraussetzungen zur Entlassung des Beschwerdeführers befugt sei,
in Erwägung, dass das Verwaltungsgericht (nach Anhörung des Beschwerdeführers und auf Grund eines ärztlichen Berichts) erwog, der an einer ... mit ... leidende, bereits früher hospitalisierte Beschwerdeführer müsse stationär behandelt werden, damit eine Stabilisierung des Gesundheitszustandes durch Medikamente hergestellt und eine erneute Klinikeinweisung vermieden werden könne, zumal auch das Risiko einer Fremdgefährdung bestehe, dass die Beschwerde nach <ref-law> nebst einem Antrag eine Begründung zu enthalten hat, in welcher in gedrängter Form dargelegt wird, inwiefern der angefochtene Entscheid Recht (Art. 95 f. BGG) verletzt (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG), ansonst auf die Beschwerde nicht eingetreten wird (<ref-law>), dass auch Verfassungsrügen in der Beschwerdeschrift vorzubringen und zu begründen sind (<ref-law>), dass der Beschwerdeführer in seiner Eingabe an das Bundesgericht nicht rechtsgenüglich auf die verwaltungsgerichtlichen Erwägungen eingeht, dass er erst recht nicht nach den gesetzlichen Anforderungen anhand dieser Erwägungen aufzeigt, inwiefern der Entscheid des Verwaltungsgerichts vom 19. Mai 2015 rechts- oder verfassungswidrig sein soll, dass somit auf die - offensichtlich keine hinreichende Begründung enthaltende - Beschwerde in Anwendung von <ref-law> nicht einzutreten ist, dass keine Gerichtskosten erhoben werden, dass in den Fällen des <ref-law> das vereinfachte Verfahren zum Zuge kommt und der Abteilungspräsident zuständig ist,
erkennt der Präsident: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, Dr. med. B._ und dem Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 2. Juni 2015 Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: von Werdt Der Gerichtsschreiber: Füllemann
CH_BGer_005
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2,008
de
Der Präsident zieht in Erwägung: 1. Die Beschwerdeführerin wendet sich dagegen, dass ein Strafverfahren wegen Prozessbetrugs, Falschbeurkundung, Anstiftung zur Gehilfenschaft zum Prozessbetrug, falscher Beweisaussage als Partei und Anstiftung zu falschem Zeugnis eingestellt wurde. In Bezug auf die Frage der Legitimation beruft sich die Beschwerdeführerin auf Art. 81 Abs. 1 lit. a und b Ziff. 4 und Ziff. 5 BGG (Beschwerde S. 4 Ziff. 4). Da die Staatsanwaltschaft am kantonalen Verfahren beteiligt war, ist sie indessen nicht Privatstrafklägerin im Sinne von Ziff. 4 der erwähnten Bestimmung. Da sie durch die angezeigten Straftaten nicht in ihrer körperlichen, sexuellen oder psychischen Integrität unmittelbar beeinträchtigt wurde (<ref-law>), ist sie auch nicht Opfer im Sinne von Ziff. 5 der genannten Bestimmung. Als Geschädige, die nicht Opfer ist, ist sie zur vorliegenden Beschwerde grundsätzlich nicht legitimiert (<ref-ruling>). Die Beschwerdeführerin kann als Geschädigte die Verletzung von Verfahrensrechten rügen, deren Missachtung eine formelle Rechtsverweigerung darstellt. Zulässig sind dabei nur Rügen, die formeller Natur sind und von der Prüfung der Sache selber getrennt werden können. Denn auf eine solche Prüfung hat die in der Sache selber nicht Legitimierte keinen Anspruch (<ref-ruling> E. 4a; <ref-ruling> E. 3c). Die Beschwerde beschränkt sich zur Hauptsache auf unzulässige Vorbringen (vgl. Beschwerde S. 5-7 Ziff. 5). Darauf ist im Verfahren nach <ref-law> nicht einzutreten. Die Beschwerdeführerin macht schliesslich geltend, die Staatsanwaltschaft habe ihr anlässlich der Einvernahme des Beschwerdegegners keine Gelegenheit gegeben, anwesend zu sein und Ergänzungsfragen zu stellen. Dadurch seien Art. 8 Abs. 1 und Art. 29 Abs. 1 BV sowie Art. 6 Ziff. 1 EMRK verletzt worden (Beschwerde S. 6 lit. E, S. 7 Ziff. 5.4 und S. 19 Ziff. 9.6). Der Beschwerdeführerin schwebt bei diesem Vorbringen offenbar der Anspruch eines Angeschuldigten vor, den Belastungszeugen Fragen zu stellen, welcher Anspruch sich insbesondere aus Art. 6 Ziff 1 EMRK ergibt. Inwieweit dadurch, dass einer Geschädigten kein Recht eingeräumt wird, Fragen an den Angeschuldigten zu stellen, eine der genannten Bestimmungen der BV bzw. der EMRK verletzt worden sein könnte, ergibt sich aus der Beschwerde nicht. Diese genügt in diesem Punkt den Anforderungen von <ref-law> nicht. Auch darauf ist im Verfahren nach <ref-law> nicht einzutreten. Mit dem Entscheid in der Sache ist das Gesuch um aufschiebende Wirkung gegenstandslos geworden. 2. Die Gerichtskosten sind der Beschwerdeführerin aufzuerlegen (<ref-law>). Dem Beschwerdegegner ist keine Entschädigung auszurichten, weil er vor Bundesgericht keine Umtriebe hatte.
Demnach erkennt der Präsident: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 800.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Strafgericht des Kantons Basel-Stadt, Rekurskammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 11. November 2008 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Schneider Monn
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2,013
de
Sachverhalt: A. A.a. Die X._ Inc. (Klägerin, Beschwerdeführerin) mit Sitz in A._, Vereinigte Staaten, gehört zu den grössten Filmproduzenten und ist ein führendes Unternehmen in den Bereichen Unterhaltung, Merchandising, Verwertung von Immaterialgüterrechten und Fernsehen. Sie ist unter anderem Inhaberin der Marke S._, deren Verwertung vollumfänglich bei ihr liegt. Die Y._ AG, N._, (Beklagte, Beschwerdegegnerin) führt zahlreiche Erotikläden in der ganzen Schweiz. Sie vertreibt sowohl eigene Produkte als auch solche anderer Anbieter. A.b. Im Herbst 2006 stiess die Klägerin auf die schweizerische Wort-/Bildmarke Z._ (Nr. xxx) der Beklagten, die für Präservative beansprucht wurde. Am 13. Mai 2008 reichte die Klägerin beim Kantonsgericht Schwyz Klage ein mit dem Hauptantrag, es sei die erwähnte Marke der Beklagten, die damals ihren Sitz noch im Kanton Schwyz hatte, für nichtig zu erklären. Mit Urteil vom 17. August 2010 hiess das Kantonsgericht Schwyz die Klage gut, es erklärte die Marke Z._ (Nr. xxx) für nichtig und verbot der Beklagten und ihren Organen unter Androhung von Busse nach <ref-law>, das Zeichen Z._ im Geschäftsverkehr im Zusammenhang mit Präservativen und anderen Erotik- bzw. Pornoprodukten zu verwenden, insbesondere unter diesem Zeichen Waren und Dienstleistungen anzubieten, Dienstleistungen zu erbringen, das Zeichen auf Geschäftspapieren und in der Werbung zu verwenden sowie Waren unter diesem Zeichen in Verkehr zu bringen, zu lagern bzw. ein- oder auszuführen. A.c. Am 1. November 2010 schlossen die Parteien einen Vertrag ab, worin sie insbesondere vereinbarten, dass die Wirkungen des Urteils des Kantonsgerichts Schwyz vom 17. August 2010 bis Ende Februar 2011 aufgeschoben würden. Mit Schreiben vom 6. Dezember 2010 und 6. Januar 2011 forderte die Klägerin die Beklagte auf, ihren Schadenersatz- und Gewinnherausgabeanspruch anzuerkennen. Gleichzeitig wurde die Beklagte aufgefordert, durch Rechnungslegung Auskunft zu geben über die Menge der von ihr hergestellten und verkauften Präservative und anderer Produkte mit dem Zeichen Z._ sowie die dadurch erzielten Umsätze und Gewinne. Am 13. Januar 2011 teilte die Beklagte der Klägerin mit, dass sie die geltend gemachten Ansprüche bestreite. A.d. Mit Eingabe vom 27. Januar 2011 ersuchte die Klägerin das Kantonsgericht Schwyz um Akteneinsicht in die im Prozess ZK 2008 19 vor Kantonsgericht Schwyz von der Beklagten mit Klageantwort vom 25. September 2008 eingereichten Bestellscheine der Jahre 2005-2008. Tags darauf reichte die Klägerin beim Kantonsgericht Schwyz ein Gesuch um vorsorgliche Beweisführung ein mit dem Hauptantrag, die Beklagte sei unter Strafandrohung gemäss <ref-law> vorsorglich und mit sofortiger Wirkung zu verpflichten, die Bestellscheine für Präservative der Marke Z._ der Jahre 2005, 2006, 2007 und 2008 der Klägerin herauszugeben. Mit Verfügung vom 15. März 2011 trat das Kantonsgericht Schwyz auf das Akteneinsichtsgesuch vom 27. Januar 2011 nicht ein und schrieb das Gesuch um vorsorgliche Beweisführung als gegenstandslos ab, nachdem die Beklagte am 21. Februar 2011 die gewünschten Bestellscheine eingereicht hatte. B. Am 26. September 2011 reichte die Klägerin beim Kantonsgericht Schwyz erneut Klage ein mit folgenden Rechtsbegehren: "1. Die Beklagte sei unter Androhung der Bestrafung ihrer Organe wegen Ungehorsams gegen eine amtliche Verfügung nach <ref-law> im Unterlassungsfall zu verpflichten, der klagenden Partei binnen 30 Tagen seit Rechtskraft des entsprechenden (Teil-) Urteils durch Rechnungslegung über die Menge der von ihr und ihren Lizenznehmern hergestellten und verkauften Präservativen und anderen Produkten mit dem Zeichen 'Z._' insbesondere (nachfolgend 'Produkte'), sowie die dadurch erzielten Umsätze und Gewinne, Auskunft zu erteilen. Dabei sind insbesondere folgende, nach anerkannten Grundsätzen der Rechnungslegung mit beweiskräftigen Dokumenten der Finanz- und Betriebsbuchhaltung belegte Angaben zu machen: a. Nachweis der hergestellten und bei Dritten bestellten Stückzahlen der Produkte, pro Monat, aufgeschlüsselt nach Produktkategorien; b.einzelne Lieferungen, aufgeschlüsselt nach Liefermengen, -zeiten und -preisen sowie die Namen und Anschriften der Abnehmer; c.einzelne Angebote, aufgeschlüsselt nach Angebotsmengen, -zeiten und -preisen sowie die Namen und Anschriften der Angebotsempfänger; d. Nachweis der getätigten Verkäufe von Produkten an Zwischenhändler und Endabnehmer, aufgeschlüsselt nach Mengen, Zeiten und Preisen sowie, wo anwendbar, Verkaufslokalen; e. betriebene Werbung, aufgeschlüsselt und nach Werbeträgern, deren Auflagenhöhe, Verbreitungszeitraum und Verbreitungsgebiet; f. Nachweis der von der Beklagten mit den Produkten erzielten Umsätze, die nicht durch den Abzug von Fixkosten und variablen Kosten gemindert sind; g. Nachweis der mit den Produkten erzielten Lizenzeinnahmen; h. Nachweis der fixen und variablen Gestehungskosten der Beklagten zur Bewirtschaftung der Umsätze mit den Produkten sowie Nachweis der von ihr verbuchten Gewinne, aufgeschlüsselt nach Kalenderjahren. Die Auskünfte gemäss Ziff. 1 lit. a-h seien für den Zeitraum vom 30. September 2006 bis zum 28. Februar 2011 zu erteilen. 2. Es sei die Beklagte zu verpflichten, der klagenden Partei einen nach Auskunfterteilung zu beziffernden Betrag zuzüglich Zins von 5 % p.a. seit Ende des jeweiligen Geschäftsjahres zu bezahlen (Start der Zinsrechnung mit Ende des Geschäftsjahres 2005; geschätzter Mindestwert im Sinne von <ref-law>: CHF 100'000.-). 3. Es sei die Beklagte zu verpflichten, der klagenden Partei den Betrag von CHF 525 zuzüglich Zins zu 5 % p.a. seit dem 13. Mai 2008 zu bezahlen. ..." In prozessualer Hinsicht beantragte die Klägerin, das Gericht habe ihr für die Bezifferung der Klage nach erfolgter Auskunfterteilung und Rechnungslegung Frist anzusetzen. Die Beklagte bestritt unter anderem die örtliche Zuständigkeit des Kantonsgerichts Schwyz. Mit Beschluss vom 26. Februar 2013 trat das Kantonsgericht Schwyz mangels örtlicher Zuständigkeit auf die Klage nicht ein. C. Mit Beschwerde in Zivilsachen beantragt die Klägerin dem Bundesgericht, es sei der Beschluss des Kantonsgerichts Schwyz vom 26. Februar 2013 aufzuheben, es sei die örtliche Zuständigkeit des Kantonsgerichts festzustellen und dieses sei anzuweisen, das Verfahren an die Hand zu nehmen. Eventualiter sei die Sache zu neuer Beurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Die Beschwerdegegnerin beantragt die Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei. Die Vorinstanz hat auf eine Vernehmlassung verzichtet. Am 31. Mai 2013 reichte die Beschwerdeführerin dem Bundesgericht eine unaufgeforderte Eingabe ein, zu der die Beschwerdegegnerin am 17. Juni 2013 Stellung nahm. Am 27. September 2013 reichte die Beschwerdeführerin dem Bundesgericht zudem unaufgefordert verschiedene Dokumente ein. Die Beschwerdegegnerin nahm dazu mit Eingabe vom 24. Oktober 2013 Stellung. D. Mit Verfügung vom 13. Juni 2013 wies das Bundesgericht das Gesuch der Beschwerdeführerin um aufschiebende Wirkung ab.
Erwägungen: 1. Das Bundesgericht prüft von Amtes wegen und mit freier Kognition, ob ein Rechtsmittel zulässig ist (<ref-law>; <ref-ruling> E. 1 S. 133 mit Hinweisen). 1.1. Angefochten ist ein Endentscheid einer letzten kantonalen Instanz (Art. 75 Abs. 1 und Abs. 2 lit. a BGG i.V.m. <ref-law> sowie <ref-law>). Dagegen steht die Beschwerde in Zivilsachen offen. 1.2. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (<ref-law>). Es ist somit weder an die in der Beschwerde geltend gemachten Argumente noch an die Erwägungen der Vorinstanz gebunden; es kann eine Beschwerde aus einem anderen als dem angerufenen Grund gutheissen oder eine Beschwerde mit einer von der Argumentation der Vorinstanz abweichenden Begründung abweisen. Mit Blick auf die Begründungspflicht des Beschwerdeführers (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG) behandelt es aber grundsätzlich nur die geltend gemachten Rügen, sofern die rechtlichen Mängel nicht geradezu offensichtlich sind; es ist jedenfalls nicht gehalten, wie eine erstinstanzliche Behörde alle sich stellenden rechtlichen Fragen zu untersuchen, wenn diese vor Bundesgericht nicht mehr vorgetragen werden (<ref-ruling> E. 1.4 S. 400; <ref-ruling> E. 1.1). Eine qualifizierte Rügepflicht gilt hinsichtlich der Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht. Das Bundesgericht prüft eine solche Rüge nur insofern, als sie in der Beschwerde präzise vorgebracht und begründet worden ist (<ref-law>). 1.3. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>). Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz nur berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (<ref-law>). Überdies muss die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein (<ref-law>). Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen nur soweit vorgebracht werden, als der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (<ref-law>). Der Beschwerdeführer, der die Sachverhaltsfeststellungen der Vorinstanz anfechten will, muss substantiiert darlegen, inwiefern die Voraussetzungen einer Ausnahme gemäss <ref-law> gegeben sind und das Verfahren bei rechtskonformer Ermittlung des Sachverhalts anders ausgegangen wäre; andernfalls kann ein Sachverhalt, der vom im angefochtenen Entscheid festgestellten abweicht, nicht berücksichtigt werden. Auf eine Kritik an den tatsächlichen Feststellungen der Vorinstanz, die diesen Anforderungen nicht genügt, ist nicht einzutreten (vgl. <ref-ruling> E. 1.3 S. 351 f., 393 E. 7.1 S. 398, 462 E. 2.4 S. 466 f.). 1.4. Die Beschwerdeführerin beruft sich in ihrer Beschwerdeschrift teilweise auf neue Tatsachen und reicht dem Bundesgericht verschiedene neue Beweismittel ein, ohne dass ersichtlich wäre, dass erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gegeben hätte. Im Weiteren reicht sie dem Bundesgericht mit Eingaben vom 31. Mai und 27. September 2013 verschiedene neue Dokumente ein. Diese haben unbeachtet zu bleiben (<ref-law>). 2. Die Beschwerdeführerin bringt vor, die Vorinstanz habe die örtliche Zuständigkeit zur Beurteilung der Klage zu Unrecht verneint und damit Bundesrecht verletzt. 2.1. Im internationalen Verhältnis wird die Zuständigkeit der schweizerischen Gerichte durch das Bundesgesetz über das Internationale Privatrecht (IPRG; SR 291) geregelt, wobei völkerrechtliche Verträge vorbehalten sind (<ref-law>). Zu diesen Verträgen gehört das Lugano-Übereinkommen vom 30. Oktober 2007 (LugÜ; SR 0.275.12). Wie die Vorinstanz zutreffend festhielt, ist das LugÜ auch auf den zu beurteilenden Fall anwendbar, in dem die Beschwerdegegnerin als beklagte Partei Sitz in der Schweiz und die klagende Beschwerdeführerin Sitz in den Vereinigten Staaten hat (vgl. <ref-ruling> E. 3.3). Die Vorinstanz erwog im Weiteren zutreffend, dass <ref-law> lediglich die internationale Zuständigkeit im Wohnsitzstaat der beklagten Partei regelt, während sich die örtliche Zuständigkeit nach dem autonomen Recht des international zuständigen Vertragsstaats (vorliegend nach dem IPRG) richtet. Die besonderen Zuständigkeiten gemäss <ref-law> - und damit auch der Gerichtsstand am Ort des schädigenden Ereignisses (<ref-law>) - sind zudem nur gegeben, wenn eine Partei in einem anderen als ihrem Sitz- bzw. Wohnsitzstaat verklagt wird (vgl. <ref-ruling> E. 3). Der angefochtene Entscheid geht daher zu Recht davon aus, dass <ref-law> im vorliegenden Fall nicht anwendbar ist, da die Klage im Sitzstaat der Beschwerdegegnerin erhoben worden ist. Entsprechend hat die Vorinstanz grundsätzlich zutreffend geprüft, ob sie zur Beurteilung der von der Beschwerdeführerin erhobenen Klage, die sich auf eine angebliche Verletzung von Markenrechten stützt, nach <ref-law> örtlich zuständig ist. 2.2. Nach <ref-law> sind für Klagen betreffend Verletzung von Immaterialgüterrechten die schweizerischen Gerichte am Wohnsitz des Beklagten oder, wenn ein solcher fehlt, diejenigen an seinem gewöhnlichen Aufenthaltsort zuständig (Satz 1). Überdies sind die schweizerischen Gerichte am Handlungs- und Erfolgsort sowie für Klagen aufgrund der Tätigkeit einer Niederlassung in der Schweiz die Gerichte am Ort der Niederlassung zuständig (Satz 2). Als Verletzungsklagen gelten alle vermögensrechtlichen Ansprüche gegen den Verletzer wegen Beeinträchtigung eines Immaterialgüterrechts (vgl. PHILIPPE DUCOR, in: Commentaire romand, 2011, N. 27 zu <ref-law>). Dazu zählt auch die eingereichte Klage der Beschwerdeführerin, die sich auf eine behauptete Verletzung ihrer Markenrechte durch die Beschwerdegegnerin stützt. Nachdem Letztere ihren Sitz am 9. August 2011 vom Kanton Schwyz in einen anderen Kanton verlegt hat, fällt eine auf <ref-law> gestützte Zuständigkeit des Kantonsgerichts Schwyz für die am 26. September 2011 eingereichte Klage ausser Betracht. Die Vorinstanz beschränkte sich daher zutreffend darauf zu prüfen, ob sich ihre Zuständigkeit auf den Gerichtsstand am Handlungs- oder am Erfolgsort nach <ref-law> stützen lässt. Dabei ist sie ohne Bundesrechtsverletzung davon ausgegangen, dass die klägerische Behauptung, die Beschwerdegegnerin habe den Vertrieb der mit Z._ gekennzeichneten Produkte über ihre frühere Zentrale im Kanton Schwyz abgewickelt bzw. entsprechende Produkte in ihrer Filiale in Pfäffikon SZ verkauft, nur für die Zuständigkeit, nicht jedoch auch für die Begründetheit der Klage erheblich sei (vgl. Urteil 4C.329/2005 vom 5. Mai 2006 E. 2.2, nicht publ. in: <ref-ruling> ff.; zur Theorie der doppelrelevanten Tatsachen <ref-ruling> E. 2.3 mit Hinweisen). Nachdem die Beschwerdegegnerin den Gebrauch der Marke Z._ im Kanton Schwyz mit dem Hinweis darauf bestritten hatte, der Gebrauch sei vielmehr an zahlreichen anderen Orten erfolgt, erwog die Vorinstanz folgerichtig, es müsse zur Klärung der Zuständigkeitsfrage darüber Beweis geführt werden, ob die Beschwerdegegnerin die strittigen Produkte im Kanton Schwyz vertrieben bzw. verkauft habe. 2.3. Die Vorinstanz hat sich demgegenüber in zeitlicher Hinsicht zu Unrecht unter Hinweis auf <ref-law> auf die Prüfung beschränkt, ob ab 1. Juli 2008 (dem Zeitpunkt des Inkrafttretens des revidierten <ref-law>) erfolgte Ereignisse einen Handlungs- oder Erfolgsort im Kanton Schwyz begründen könnten. Entgegen dem angefochtenen Entscheid ist der in <ref-law> festgehaltene Grundsatz, wonach sich rechtliche Wirkungen von Sachverhalten oder Rechtsvorgängen, die vor Inkrafttreten des neuen IPRG entstanden und abgeschlossen sind, nach bisherigem Recht beurteilen, auf die vorliegend zu prüfende Zuständigkeitsfrage nicht anwendbar. Die Vorinstanz verkennt, dass die erwähnte Bestimmung, auf die sie sich bezieht, die übergangsrechtliche Frage im Bereich der Zuständigkeit nicht regelt (<ref-ruling> E. 4b S. 624 f.). Die besondere Übergangsbestimmung zur Zuständigkeit nach <ref-law> setzt voraus, dass für die Beurteilung der Zuständigkeit schweizerischer Gerichte das neue Recht sofort mit dessen Inkrafttreten anwendbar ist (<ref-ruling> E. 2 S. 189; <ref-ruling> E. 2b S. 211 f.; Urteil 4C.3/1994 vom 13. Juni 1994 E. 4 mit Hinweisen; vgl. auch ANDREAS BUCHER, in: Commentaire romand, 2011, N. 2 vor Art. 196-199 IPRG; THOMAS GEISER/MONIQUE JAMETTI GREINER, in: Basler Kommentar, 2. Aufl. 2007, N. 1 und N. 14 zu <ref-law>). Die Vorinstanz hat ihre Prüfung der örtlichen Zuständigkeit nach <ref-law> daher zu Unrecht auf Sachverhalte beschränkt, die sich nach dem 30. Juni 2008 ereignet haben (vgl. etwa auch <ref-ruling> E. 3 S. 156), und hat damit verschiedene Behauptungen der Beschwerdeführerin in Verletzung von Bundesrecht nicht zum Beweis zugelassen. Der angefochtene Beschluss ist daher bereits aus diesem Grund aufzuheben; die Vorinstanz wird nach Rückweisung der Sache zeitlich unbeschränkt darüber Beweis abzunehmen haben, ob die Beschwerdegegnerin die strittigen Produkte im Kanton Schwyz vertrieben bzw. verkauft hat. Dabei wird sie unter anderem die von der Beschwerdeführerin angebotene Zeugin einzuvernehmen haben, nachdem sie diesen Zeugenbeweis infolge der vermeintlichen zeitlichen Beschränkung des massgebenden Sachverhalts zu Unrecht als unzulässig erachtet hat. 2.4. Die Beschwerdeführerin macht ausserdem zu Recht geltend, die Vorinstanz habe ihre Behauptung, wonach sich die Konzernzentrale der Beschwerdegegnerin bis zur Sitzverlegung vom 9. August 2011 im Kanton Schwyz befunden habe, von wo aus der gesamte Vertrieb erfolgt sei, unzutreffend geprüft und damit Bundesrecht verletzt. Obwohl es sich beim angeblichen Vertrieb von der Konzernzentrale aus und dem Verkauf der strittigen Produkte an Endabnehmer in der Filiale in Pfäffikon SZ um Behauptungen verschiedener Vorgänge handelt, die je für sich einen Gerichtsstand am Handlungs- bzw. Erfolgsort begründen können, stellte die Vorinstanz lediglich darauf ab, ob ein Verkauf in Pfäffikon SZ stattgefunden hat. Ob die von der Beschwerdeführerin behaupteten Vertriebshandlungen im Kanton Schwyz vorgenommen wurden, blieb damit ungeprüft; darin ist eine Verletzung von <ref-law> zu erblicken. Der vorinstanzliche Hinweis, das in diesem Zusammenhang als Beweis angebotene Impressum der Website der Beschwerdegegnerin könne nicht gewürdigt werden, weil das in der Eingabe der Beschwerdeführerin aufgeführte Dokument nicht in den Akten liege, ist unter dem Gesichtspunkt von Treu und Glauben (<ref-law>) nicht haltbar, zumal die Vorinstanz die Beschwerdeführerin mit Verfügung vom 16. März 2012 eigens zur Einreichung zweier anderer Dokumente aufforderte, die in derselben Eingabe erwähnt wurden und sich ebenfalls nicht bei den Akten befanden. 3. Da die vorinstanzlichen Sachverhaltsfeststellungen die beantragte Feststellung der örtlichen Zuständigkeit durch das Bundesgericht nicht zulassen, ist der angefochtene Beschluss vom 26. Februar 2013 in teilweiser Gutheissung der Beschwerde aufzuheben und die Sache zu neuer Beurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend wird die Beschwerdegegnerin kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 66 Abs. 1 sowie Art. 68 Abs. 2 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen, der angefochtene Beschluss des Kantonsgerichts Schwyz vom 26. Februar 2013 wird aufgehoben und die Sache zu neuer Beurteilung an die Vorinstanz zurückgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 5'000.-- werden der Beschwerdegegnerin auferlegt. 3. Die Beschwerdegegnerin hat die Beschwerdeführerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 6'000.-- zu entschädigen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Schwyz, 1. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 7. November 2013 Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Klett Der Gerichtsschreiber: Leemann
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2,013
de
Sachverhalt: A. Am 5. Dezember 2012 ersuchte das Bayerische Staatsministerium der Justiz die Schweiz um Auslieferung des deutschen Staatsangehörigen X._ zu Strafverfolgung wegen des Verdachts der gewerbsmässigen Untreue. Mit Entscheid vom 15. Januar 2013 bewilligte das Bundesamt für Justiz die Auslieferung. Die von X._ dagegen erhobene Beschwerde wies das Bundesstrafgericht (Beschwerdekammer) am 27. März 2013 ab. B. X._ führt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten mit dem Antrag, der Entscheid des Bundesstrafgerichts sei aufzuheben und die Sache zur Neubeurteilung an dieses zurückzuweisen. C. Es wurde kein Schriftenwechsel durchgeführt.
Erwägungen: 1. 1.1 Gemäss Art. 84 BGG ist gegen einen Entscheid auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen die Beschwerde nur zulässig, wenn er unter anderem eine Auslieferung betrifft und es sich um einen besonders bedeutenden Fall handelt (Abs. 1). Ein besonders bedeutender Fall liegt insbesondere vor, wenn Gründe für die Annahme bestehen, dass elementare Verfahrensgrundsätze verletzt worden sind oder das Verfahren im Ausland schwere Mängel aufweist (Abs. 2). Art. 84 BGG bezweckt die wirksame Begrenzung des Zugangs zum Bundesgericht im Bereich der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen (<ref-ruling> E. 1.3.1 S. 160 mit Hinweisen). Ein besonders bedeutender Fall ist mit Zurückhaltung anzunehmen (<ref-ruling> E. 2.4 S. 144 mit Hinweis). Ein besonders bedeutender Fall kann auch bei einer Auslieferung nur ausnahmsweise angenommen werden. In der Regel stellen sich insoweit keine Rechtsfragen, die der Klärung durch das Bundesgericht bedürfen, und kommt den Fällen auch sonst wie keine besondere Tragweite zu (<ref-ruling> E. 1.3.4 S. 161). Erachtet das Bundesgericht eine Beschwerde auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen als unzulässig, so fällt es gemäss Art. 107 Abs. 3 BGG - abgesehen von einem hier nicht gegebenen Ausnahmefall - den Nichteintretensentscheid innert 15 Tagen seit Abschluss eines allfälligen Schriftenwechsels. Nach Art. 109 BGG entscheidet die Abteilung in Dreierbesetzung über Nichteintreten auf Beschwerden, bei denen kein besonders bedeutender Fall vorliegt (Abs. 1). Der Entscheid wird summarisch begründet. Es kann ganz oder teilweise auf den angefochtenen Entscheid verwiesen werden (Abs. 3). 1.2 Zwar geht es hier um eine Auslieferung und damit ein Sachgebiet, bei dem die Beschwerde insoweit nach Art. 84 Abs. 1 BGG möglich ist. Entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers handelt es sich jedoch um keinen besonders bedeutenden Fall. Die Vorinstanz hat zu den wesentlichen Einwänden des Beschwerdeführers hinreichend Stellung genommen. Ihr Entscheid, auf den verwiesen werden kann (Art. 109 Abs. 3 BGG), stützt sich auf die bundesgerichtliche Rechtsprechung und überzeugt. Dem Fall kommt keine aussergewöhnliche Tragweite zu. Rechtsfragen von grundsätzlicher Bedeutung stellen sich nicht. Für das Bundesgericht besteht deshalb kein Anlass, die Sache an die Hand zu nehmen. Die Beschwerde ist danach unzulässig. Die Gewährung einer Nachfrist zur Ergänzung der Beschwerdebegründung fällt damit gemäss Art. 43 lit. a BGG ausser Betracht. 2. Bei diesem Ausgang des Verfahrens trägt der Beschwerdeführer die Kosten (Art. 66 Abs. 1 Satz 1 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 1'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, dem Bundesamt für Justiz, Fachbereich Auslieferung, und dem Bundesstrafgericht, Beschwerdekammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 15. April 2013 Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Fonjallaz Der Gerichtsschreiber: Härri
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2,015
de
Sachverhalt: A. Mit Werkvertrag vom 1. November 2005 beauftragte B._ (Beklagter, Widerkläger, Beschwerdegegner) die Kollektivgesellschaft A._ (Klägerin, Widerbeklagte, Beschwerdeführerin) mit den Baumeisterarbeiten für den Neubau eines Einfamilienhauses. Während der Umsetzung des Bauprojekts entstand ein Streit um die Entschädigungshöhe, in dessen Folge die Klägerin die Arbeiten einstellte und der Beklagte daraufhin die Baumeisterarbeiten durch eine Drittfirma fertigstellen liess. B. B.a. Mit Klage vom 23. Januar 2007 beim Bezirksgericht Baden beantragte die Klägerin im Wesentlichen die definitive Eintragung eines Bauhandwerkerpfandrechts für eine Pfandsumme von Fr. 102'125.80 nebst Zins zu 5 % seit 23. Mai 2005 auf dem Grundstück des Beklagten und die Verpflichtung des Beklagten zur Zahlung dieses Betrages nebst Zins. Der Beklagte beantragte die Abweisung der Klage und verlangte widerklageweise, die Widerbeklagte sei zu verpflichten, ihm Fr. 193'537.15 nebst Zins zu 5 % von Fr. 168'865.-- seit 30. September 2006, von Fr. 20'330.75 seit 23. Dezember 2005 und von Fr. 4'341.40 seit 5. Oktober 2006 zu bezahlen. Am 10. November 2009 fand die Hauptverhandlung vor Bezirksgericht Baden mit Befragung der Parteien sowie acht Zeugen statt. Das Gericht tagte unter dem Präsidium von Peter Rüegg mit den Bezirksrichtern Heinz Meier und Bruno Burkart sowie den Bezirksrichterinnen Monica Benz und Barbara Funk. Es beschloss, bei Guy Lanfranconi, Mitglied der Schweizerischen Gerichtsexpertenkammer, ein gerichtliches Gutachten einzuholen. Mit Urteil vom 19. August 2014 wies das Bezirksgericht Baden die Klage kostenfällig ab und verpflichtete die Klägerin in teilweiser Gutheissung der Widerklage, dem Beklagten und Widerkläger Fr. 110'490.50 nebst Zins zu bezahlen. Das Grundbuchamt Baden wurde angewiesen, das zugunsten der Klägerin auf dem Grundstück des Beklagten vorläufig eingetragene Bauhandwerkerpfandrecht zu löschen. Das Gericht tagte unter dem Präsidium von Peter Rüegg mit den Bezirksrichterinnen Caroline Conrad und Marlies Messmer sowie den Bezirksrichtern Peter Flühmann und Gerard Hossmann. B.b. Die Klägerin erhob Berufung und der Beklagte Anschlussberufung beim Obergericht des Kantons Aargau. Mit Urteil vom 18. März 2015 wies das Obergericht die Berufung der Klägerin kostenfällig ab, soweit darauf eingetreten werden konnte und hiess die Anschlussberufung des Beklagten teilweise gut. Es verpflichtete die Klägerin, dem Beklagten Fr. 144'655.50 nebst Zins zu bezahlen (Dispositiv-Ziff. 2.1) und wies das Grundbuchamt Baden an, das zugunsten der Klägerin und Widerbeklagten auf dem Grundstück GB Bergdietikon Nr. xxx, vorläufig eingetragene Bauhandwerkerpfandrecht für den Betrag von Fr. 102'125.80 nebst Zins zu 5 % seit 23. Mai 2006 nach Rechtskraft dieses Entscheids zu löschen (Dispositiv-Ziff. 2.2). C. Mit Beschwerde in Zivilsachen beantragt die Beschwerdeführerin dem Bundesgericht, das Urteil des Obergerichts des Kantons Aargau vom 18. März 2015 sei kostenfällig aufzuheben, das Grundbuchamt Baden sei anzuweisen, auf dem Grundstück des Beschwerdegegners GB Bergdietikon Nr. xxx, ein Bauhandwerkerpfandrecht für eine Pfandsumme von Fr. 78'934.-- nebst Zins zu 5 % seit 23. Mai 2005 zugunsten der Beschwerdeführerin definitiv einzutragen und der Beschwerdegegner sei zu verpflichten, ihr den Betrag von Fr. 78'934.-- nebst Zins zu 5 % seit 23. Mai 2005 zu bezahlen. Die Widerklage sei vollumfänglich abzuweisen. Der Beschwerdegegner trägt auf kostenfällige Abweisung der Beschwerde an, soweit darauf einzutreten sei. Das Obergericht hat auf eine Vernehmlassung verzichtet. Die Beschwerdeführerin hat eine Replik eingereicht. D. Dem Gesuch um Gewährung der aufschiebenden Wirkung für die Beschwerde wurde mit Präsidialverfügung vom 4. August 2015 stattgegeben.
Erwägungen: 1. Die Sachurteilsvoraussetzungen der Beschwerde in Zivilsachen sind erfüllt. Unter Vorbehalt einer rechtsgenüglichen Begründung (<ref-law>) ist auf die Beschwerde einzutreten. 2. Mit Beschwerde in Zivilsachen können Rechtsverletzungen nach Art. 95 und 96 BGG gerügt werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (<ref-law>). Es ist somit weder an die in der Beschwerde geltend gemachten Argumente noch an die Erwägungen der Vorinstanz gebunden; es kann eine Beschwerde aus einem anderen als dem angerufenen Grund gutheissen oder eine Beschwerde mit einer von der Argumentation der Vorinstanz abweichenden Begründung abweisen. Mit Blick auf die Begründungspflicht der Beschwerdeführerin (Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG) behandelt es aber grundsätzlich nur die geltend gemachten Rügen, sofern die rechtlichen Mängel nicht geradezu offensichtlich sind; es ist jedenfalls nicht gehalten, wie eine erstinstanzliche Behörde alle sich stellenden rechtlichen Fragen zu untersuchen, wenn diese vor Bundesgericht nicht mehr vorgetragen werden (<ref-ruling> E. 2 S. 88 f., 115 E. 2 S. 116). Eine qualifizierte Rügepflicht gilt hinsichtlich der Verletzung von Grundrechten und von kantonalem Recht. Das Bundesgericht prüft eine solche Rüge nur insofern, als sie in der Beschwerde präzise vorgebracht und begründet worden ist (<ref-law>; <ref-ruling> E. 1.4.1). 3. Unbestritten fand auf das erstinstanzliche Verfahren die Zivilprozessordnung des Kantons Aargau vom 18. Dezember 1984 (nachfolgend: ZPO/AG) Anwendung, auf das Berufungsverfahren dagegen die Schweizerische Zivilprozessordnung (SR 272; nachfolgend: ZPO). 4. Die Beschwerdeführerin rügt eine Verletzung von <ref-law> durch eine überlange Verfahrensdauer. Die Verfassungsbestimmung räumt einen allgemeinen Anspruch auf Beurteilung innert angemessener Frist ein (vgl. <ref-ruling> E. 1.2.2 mit Hinweisen auf weitere Verfassungsbestimmungen mit spezifischen Beschleunigungsgeboten) Es kann offenbleiben, ob die Dauer angesichts der massgeblichen Kriterien (dazu Urteil 4A_744/2011 vom 12. Juli 2012 E. 11.2; vgl. auch <ref-ruling> E. 2.4.3 S. 27; <ref-ruling> E. 4.4; <ref-ruling> E. 3a; je mit Hinweisen) als angemessen zu bezeichnen wäre. Macht eine Partei eine behauptete Rechtsverzögerung nicht während laufendem Verfahren geltend, sondern erst nach abgeschlossenem Verfahren, kann diese nicht mehr rückgängig gemacht werden. Diesfalls fällt als Sanktion die blosse Feststellung als Wiedergutmachung in Betracht und allenfalls die Berücksichtigung bei der Kostenregelung (<ref-ruling> E. 6.5; GEROLD STEINMANN, in: Bernhard Ehrenzeller und andere [Hrsg.], Die Schweizerische Bundesverfassung, St. Galler Kommentar, 3. Aufl. 2014, N. 26 zu <ref-law>). Die Beschwerdeführerin hat aber keine entsprechende Feststellung beantragt und die Kosten des vorliegenden Verfahrens gehen - wie noch zu zeigen ist - ohnehin nicht zu ihren Lasten. 5. Die Beschwerdeführerin beanstandet vor allem, dass während des bezirksgerichtlichen Verfahrens, zwischen der Hauptverhandlung vom 10. November 2009 und der Urteilsfällung vom 19. August 2014, ausser dem Gerichtspräsidenten alle vier mitwirkenden Bezirksrichter ausgewechselt worden sind. Sie rügt eine Verletzung des rechtlichen Gehörs (<ref-law>) und des Anspruchs auf ein verfassungsmässiges Gericht (<ref-law>). Ob ein Gericht in ordnungsgemässer Zusammensetzung entschieden hat, beurteilt sich in erster Linie nach dem einschlägigen kantonalen Organisations- und Verfahrensrecht. Die Beschwerdeführerin nennt keine kantonale Vorschrift, die eine Veränderung des Spruchkörpers während der Rechtshängigkeit eines Zivilprozesses verbieten und hier verletzt sein könnte (<ref-law>). Sie verweist einzig auf einen Entscheid der Vorinstanz, wonach nach der ZPO/AG der Grundsatz der Unmittelbarkeit der Beweiserhebungen vor dem erkennenden Gericht in voller Besetzung gegolten habe. Im zitierten Entscheid (in: AGVE 1992 Nr. 30 S. 100 f.) wird aber vielmehr festgehalten, in der aargauischen Zivilprozessordnung fehle im Gegensatz zu anderen kantonalen Zivilprozessgesetzen eine Prozessvorschrift, wonach das Gericht im Zeitpunkt der Urteilsfällung mit denjenigen Richtern zu besetzen sei, die an den wesentlichen Prozesshandlungen und damit auch an den Beweisverhandlungen des vorausgegangenen Verfahrens teilgenommen haben (vgl. auch das Urteil des Bundesgerichts 5A_429/2011 vom 9. August 2011 E. 3.1). Im Übrigen verweist die Beschwerdeführerin selber auf § 5 Abs. 1 des aargauischen Gerichtsorganisationsgesetzes vom 6. Dezember 2011 (SAR 155.200; GOG/AG) und rügt, dass diese Bestimmung nicht befolgt worden sei; danach müssten, wenn während der Dauer des Verfahrens die Zusammensetzung des Gerichts ändere, die Parteien darüber in Kenntnis gesetzt werden. Die Pflicht zur Bekanntgabe nach § 5 Abs. 1 GOG/AG würde aber keinen Sinn machen, wenn nach kantonalem Recht eine Änderung der Besetzung nicht zulässig wäre. In rechtlicher Hinsicht kann das Bundesgericht deshalb frei prüfen, ob die Auswechslung der vier Bezirksrichter während des hängigen Zivilprozesses oder allenfalls ab einem bestimmten Verfahrensstadium den Anspruch auf rechtliches Gehör (<ref-law>; vgl. <ref-ruling> E. 2.2 S. 281) oder die Garantie des verfassungsmässigen Gerichts (<ref-law>; vgl. <ref-ruling> E. 3.1) verletzt (vgl. auch zit. Urteil 5A_429/2011 E. 3.1). 6. 6.1. Ob eine nachträgliche Änderung im einmal gebildeten Spruchkörper zulässig ist, hat die ältere Rechtsprechung nicht unter dem Blickwinkel der Garantie des verfassungsmässigen Gerichts geprüft (vgl. <ref-ruling> E. 2a), sondern als Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör. Danach haben die Prozessparteien einen Anspruch darauf, dass kein Gerichtsmitglied urteilt, das nicht Kenntnis von ihren Vorbringen und vom Beweisverfahren hat. Der Anspruch auf rechtliches Gehör ist deshalb verletzt und das Verfahren (ganz oder teilweise) zu wiederholen, wenn nicht alle an der Beurteilung beteiligten Gerichtsmitglieder an der ausschliesslich mündlichen, in keinem Protokoll festgehaltenen Beweisabnahme mitgewirkt haben. Er ist umgekehrt gewahrt, soweit dem an der Beurteilung neu teilnehmenden Gerichtsmitglied der Prozessstoff durch Aktenstudium zugänglich gemacht werden kann und dadurch alle am Urteil mitwirkenden Gerichtsmitglieder die gleichen Kenntnisse haben (vgl. <ref-ruling> E. 2b und 2c; <ref-ruling> E. 1e). 6.2. Nach der neueren Rechtsprechung kann auch der Anspruch auf ein durch Gesetz geschaffenes Gericht verletzt sein (<ref-law>), wenn die Zusammensetzung des Spruchkörpers im Verlauf des Verfahrens ohne hinreichende sachliche Gründe geändert wird. Jede Besetzung, die sich nicht mit sachlichen Gründen rechtfertigen lässt, verletzt die Garantie des verfassungsmässigen Richters (<ref-ruling> E. 2.2.1 S. 342 mit Hinweisen). Eine Veränderung der Besetzung ist einzelfallbezogen zulässig, beispielsweise wenn ein Mitglied des Gerichts aus Altersgründen ausscheidet oder wegen einer länger dauernden Krankheit oder Mutterschaftsurlaub das Amt nicht ausüben kann oder wenn eine Neukonstituierung des Gerichts die Auswechslung erfordert (zit. Urteil 5A_429/2011 E. 3 sowie die Urteile 4A_473/2014 vom 11. Dezember 2014 E. 4; 8C_58/2014 vom 24. September 2014 E. 2.3; 1B_277/2013 vom 15. April 2014 E. 2; 4A_263/2012 vom 22. Oktober 2012 E. 2.1.2; 6P.102/2005 vom 26. Juni 2006 E. 2.2). 7. Soweit die Beschwerdeführerin eine Verletzung des rechtlichen Gehörs (<ref-law>) als Folge der Auswechslung der Richterbank rügt, ist ihre Rüge unbegründet. Nach den für das Bundesgericht verbindlichen Feststellungen der Vorinstanz wurde die erstinstanzliche Hauptverhandlung mit der Befragung der Parteien und der acht Zeugen schriftlich protokolliert. Den neu teilnehmenden Gerichtsmitgliedern war der Prozessstoff somit durch Aktenstudium zugänglich, womit die oben dargestellten Grundsätze (E. 6.1) gewahrt wurden. 8. 8.1. Nach den Feststellungen der Vorinstanz hatte die Beschwerdeführerin bereits im Berufungsverfahren ihren Anspruch auf Beurteilung durch ein gesetzmässiges Gericht als verletzt gerügt, weil von den an der Hauptverhandlung anwesenden fünf Richtern nur noch der Präsident an der Fällung des Urteils beteiligt war. Die Vorinstanz trat aber auf die Rüge einer Verletzung von <ref-law> nicht ein. Denn die Beschwerdeführerin habe nicht substanziiert behauptet, inwiefern der Wechsel des Spruchkörpers vorliegend ungerechtfertigt gewesen sein soll. Sie habe mit ihrer Berufung selber eingeräumt, dass eine Änderung des Spruchkörpers im Einzelfall zulässig sein könne. 8.2. Die Vorinstanz stützte sich für ihren Nichteintretensentscheid nicht ausdrücklich auf eine bestimmte rechtliche Grundlage. Da sie nicht eintrat, ist indessen anzunehmen, dass sie die von ihr gerügte mangelhafte Substanziierung als Begründungsmangel im Sinn von <ref-law> auffasste. Begründen im Sinn dieser Bestimmung bedeutet aufzuzeigen, inwiefern der angefochtene Entscheid fehlerhaft sei (<ref-ruling> E. 4.3.1 S. 375; Urteile 4A_290/2014 vom 1. September 2014 E. 3.1 und 5A_438/2012 vom 27. August 2012 E. 2.2). Die vorliegende Kritik der Beschwerdeführerin bezog sich aber nicht auf den Inhalt des angefochtenen erstinstanzlichen Entscheids, sondern auf einen Verfahrensmangel. Diesbezüglich hat die Beschwerdeführerin konkret dargelegt, worin sie die Rechtsverletzung (<ref-law>) erblickt, nämlich im Auswechseln von vier Richtern. Mehr konnte von ihr nicht verlangt werden, zumal Art. 310 f. ZPO (anders als <ref-law>) keine Einschränkungen hinsichtlich von (Verfahrens-) Grundrechten vorsieht. Sofern die Vorinstanz mit dem Hinweis auf die mangelhafte Substanziierung aber die Auffassung vertreten sollte, es sei Sache der Rechtssuchenden darzulegen, weshalb kein sachlicher Grund (negative Tatsache) für die Auswechslung bestand, auch wenn seitens des Gerichts kein Grund dafür bekannt gegeben wurde, verkennt sie die Tragweite des verfassungsrechtlichen Anspruchs. Im Zusammenhang mit dem ebenfalls aus <ref-law> sich ergebenden Anspruch auf einen unabhängigen und unparteiischen Richter hat das Bundesgericht erkannt, dass es nicht Sache der Parteien sei, nach möglichen Einwendungen gegen die betroffenen Richter zu forschen, die sich nicht aus den öffentlich zugänglichen Informationen ergeben (<ref-ruling> E. 2.4; <ref-ruling> E. 4c S. 263; REGINA KIENER, Richterliche Unabhängigkeit, 2001, S. 360 f.). Es rechtfertigt sich, die Frage der Durchsetzung des Anspruchs auf eine gesetzmässige Besetzung des Spruchkörpers sinngemäss gleich zu beurteilen wie im Rahmen der Praxis zur Unabhängigkeit des Gerichts (so auch REGINA KIENER, Garantie des verfassungsmässigen Richters, in: Detlef Merten/Hans-Jürgen Papier [Hrsg.], Handbuch der Grundrechte in Deutschland und Europa, Bd. VII/2, 2007, S. 719 Rz. 42). Es wäre daher Sache des Bezirksgerichts gewesen, auf die beabsichtigte Auswechslung der vier mitwirkenden Richterinnen und Richter und die Gründe dafür hinzuweisen. Erst wenn der Partei die Gründe für die Besetzungsänderung bekannt gegeben worden sind, liegt es an ihr, deren Sachlichkeit substanziiert zu bestreiten. Dieser Obliegenheit konnte die Beschwerdeführerin nicht nachkommen, da das Bezirksgericht den Parteien weder die beabsichtigte Änderung des Spruchkörpers bekannt gab noch sich zu deren Gründen äusserte. Der Vorwurf der Vorinstanz, die Beschwerdeführerin habe zu wenig substanziiert behauptet, weshalb der Wechsel ungerechtfertigt sei, entbehrt daher der Grundlage. Die Vorinstanz hätte daher die geltend gemachte Verletzung von <ref-law> prüfen müssen. Mangels Angabe von Gründen für die Auswechslung hätte sie das Bezirksgericht zumindest im Rahmen einer Vernehmlassung zur Berufung auffordern müssen, die Gründe für den Wechsel nachträglich anzugeben. Indem die Vorinstanz dies unterliess und nicht eintrat, verstiess sie ihrerseits gegen <ref-law>. 8.3. Der Anspruch gemäss <ref-law> ist formeller Natur, womit seine Verletzung ungeachtet der materiellen Begründetheit des Rechtsmittels zur Gutheissung der Beschwerde und zur Aufhebung des angefochtenen Entscheides führt (Urteil 4A_217/2012 / 4A_277/2012 vom 9. Oktober 2012 E. 6, nicht publ. in <ref-ruling> betr. den Anspruch auf einen unabhängigen und unbefangenen Richter; <ref-ruling> E. 2.2 mit Hinweisen betr. den Anspruch auf rechtliches Gehör; vgl. auch Urteil 5A_523/2014 vom 13. Januar 2015 E. 2.2 a.E.). Die Sache ist daher an die Vorinstanz zurückzuweisen, damit sie wie dargelegt vorgeht und erneut entscheidet. 9. Es rechtfertigt sich, ausnahmsweise auf die Erhebung von Gerichtskosten zu verzichten (<ref-law>). Der Beschwerdegegner hat die Beschwerdeführerin angemessen zu entschädigen (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird gutgeheissen und der Entscheid des Obergerichts des Kantons Aargau vom 18. März 2015 wird aufgehoben. Die Sache wird an das Obergericht zurückgewiesen. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Der Beschwerdegegner hat die Beschwerdeführerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'500.-- zu entschädigen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Aargau, Zivilgericht, 2. Kammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 29. September 2015 Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Kiss Der Gerichtsschreiber: Leemann
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2,007
fr
Faits: Faits: A. L'entreprise de construction et de génie civil B._ est propriétaire de la parcelle n° 2002 du registre foncier de Randogne (VS), sise en zone à bâtir (zone industrielle et artisanale). Par décision des 2 octobre 1997 et 26 août 1998, le Conseil communal de Randogne a délivré à cette entreprise l'autorisation de construire un dépôt sur la parcelle en question. Une grue pivotante à tour fixe d'une hauteur d'environ 40 m a été installée pour réaliser ces travaux et n'a pas été démontée depuis. Les époux A._ sont copropriétaires de la parcelle voisine n° 5869, sur laquelle est bâtie une maison d'habitation. En avril 2001, ils se sont plaints auprès de la Commune de Randogne du fait que la grue précitée n'avait pas été démontée et que son utilisation provoquait des nuisances et empiétait sur leur bien-fonds. Une séance de conciliation a été aménagée mais n'a abouti à aucun accord. Les époux A._ sont copropriétaires de la parcelle voisine n° 5869, sur laquelle est bâtie une maison d'habitation. En avril 2001, ils se sont plaints auprès de la Commune de Randogne du fait que la grue précitée n'avait pas été démontée et que son utilisation provoquait des nuisances et empiétait sur leur bien-fonds. Une séance de conciliation a été aménagée mais n'a abouti à aucun accord. B. Le 29 mai 2001, B._ a déposé une demande de permis de construire visant notamment l'installation d'une grue à tour fixe sur la parcelle n° 2002. Mis à l'enquête publique par avis paru au Bulletin officiel du canton du Valais du 15 juin 2001, ce projet a suscité plusieurs oppositions, dont celle des époux A._. La Commission cantonale des constructions a décliné sa compétence pour la partie de la demande qui concernait la grue et a renvoyé la requérante à agir auprès de l'autorité communale. Le 28 juin 2004, B._ a déposé une nouvelle demande de permis de construire portant uniquement sur l'installation de la grue litigieuse. Ce projet a été mis à l'enquête par avis paru au Bulletin officiel du 23 juillet 2004 et a suscité de nouvelles oppositions, notamment de la part des époux A._. Les services cantonaux consultés ont préavisé favorablement ce projet. Par décision du 19 janvier 2005, notifiée le 16 mars 2005, le Conseil communal de Randogne a rejeté les oppositions et délivré l'autorisation requise "sous réserve que, dans la mesure où la technique le permet, la grue ne passe pas au-dessus d'un fonds voisin appartenant à des tiers". Les époux A._ ont recouru contre cette décision devant le Conseil d'Etat du canton du Valais, qui a admis le recours par décision du 26 avril 2006. Le Conseil d'Etat a constaté que lorsque la grue litigieuse pivotait, elle empiétait sur le bien-fonds des époux A._ sur une longueur d'une vingtaine de mètres, les filins de la grue passant à environ 2 m au-dessus du toit de leur habitation. Selon l'expert de la SUVA consulté, un blocage (ou haubanage) de la grue l'exposerait à des risques accrus de basculement en cas de vents violents ou de tempête. L'autorisation de construire était donc contraire à l'art. 27 al. 2 de la loi cantonale sur les constructions du 8 février 1996 (LC; RS/VS 705.1), aux termes duquel les constructions et installations ne doivent pas porter atteinte à la sécurité et à la santé des personnes ou à la propriété des tiers. Les époux A._ ont recouru contre cette décision devant le Conseil d'Etat du canton du Valais, qui a admis le recours par décision du 26 avril 2006. Le Conseil d'Etat a constaté que lorsque la grue litigieuse pivotait, elle empiétait sur le bien-fonds des époux A._ sur une longueur d'une vingtaine de mètres, les filins de la grue passant à environ 2 m au-dessus du toit de leur habitation. Selon l'expert de la SUVA consulté, un blocage (ou haubanage) de la grue l'exposerait à des risques accrus de basculement en cas de vents violents ou de tempête. L'autorisation de construire était donc contraire à l'art. 27 al. 2 de la loi cantonale sur les constructions du 8 février 1996 (LC; RS/VS 705.1), aux termes duquel les constructions et installations ne doivent pas porter atteinte à la sécurité et à la santé des personnes ou à la propriété des tiers. C. B._ a recouru contre cette décision auprès de la Cour de droit public du Tribunal cantonal du canton du Valais (ci-après: le Tribunal cantonal). Après le dépôt de son recours, B._ a produit une expertise de l'entreprise C._, fabricant de la grue litigieuse (ci-après: le 1er rapport). Les parties ont été invitées à se déterminer sur ce rapport. B._ a encore déposé un rapport du 29 novembre 2006 de l'expert de la SUVA qui s'était prononcé devant le Conseil d'Etat (ci-après: le 2e rapport). Par ordonnance du 5 décembre 2006, le Tribunal cantonal a interpellé cet expert sur sa nouvelle prise de position. Il a communiqué aux parties cette ordonnance ainsi que le 2e rapport, "pour information". Le 7 décembre 2006, l'expert de la SUVA a déposé un rapport complémentaire (ci-après: le 3e rapport). Ce dernier document a également été communiqué aux parties "pour information" le 13 décembre 2006, sans qu'un délai ne leur soit imparti pour se déterminer. Par arrêt du 21 décembre 2006, le Tribunal cantonal a admis le recours et annulé la décision attaquée, considérant en substance que les empêchements d'ordre technique qui fondaient la décision du Conseil d'Etat ne faisaient plus obstacle à l'octroi du permis de construire. Il ressortait en effet des rapports susmentionnés, en particulier des conclusions du 3e rapport, qu'il était techniquement possible de procéder au haubanage de la grue litigieuse, en suivant une procédure "dont la conformité aux normes de sécurité a été contrôlée par le spécialiste de la SUVA". Par conséquent, le Tribunal cantonal a annulé la décision du Conseil d'Etat et renvoyé le dossier à la Commune de Randogne pour qu'elle délivre l'autorisation requise en supprimant le membre de phrase "dans la mesure où la technique le permet" et en fixant, comme condition préalable à son utilisation, la production d'un rapport de contrôle dressé par l'expert de la SUVA. Par arrêt du 21 décembre 2006, le Tribunal cantonal a admis le recours et annulé la décision attaquée, considérant en substance que les empêchements d'ordre technique qui fondaient la décision du Conseil d'Etat ne faisaient plus obstacle à l'octroi du permis de construire. Il ressortait en effet des rapports susmentionnés, en particulier des conclusions du 3e rapport, qu'il était techniquement possible de procéder au haubanage de la grue litigieuse, en suivant une procédure "dont la conformité aux normes de sécurité a été contrôlée par le spécialiste de la SUVA". Par conséquent, le Tribunal cantonal a annulé la décision du Conseil d'Etat et renvoyé le dossier à la Commune de Randogne pour qu'elle délivre l'autorisation requise en supprimant le membre de phrase "dans la mesure où la technique le permet" et en fixant, comme condition préalable à son utilisation, la production d'un rapport de contrôle dressé par l'expert de la SUVA. D. Agissant par la voie du recours de droit administratif (1A.35/2007) et par celle du recours de droit public (1P.89/2007), les époux A._ demandent au Tribunal fédéral d'annuler cet arrêt. A l'appui de leur recours de droit administratif, ils invoquent les art. 105 al. 2 OJ et 667 al. 2 CC. Dans le cadre de leur recours de droit public, ils se plaignent d'une violation de leur droit d'être entendus (art. 29 al. 2 Cst.) et invoquent l'interdiction de l'arbitraire (art. 9 Cst.). Ils requièrent en outre l'octroi de l'effet suspensif. Le Tribunal cantonal a renoncé à se déterminer. Le Conseil d'Etat a présenté des observations; il conclut à l'admission des recours. Les déterminations de B._ et de la Commune de Randogne, qui concluent au rejet ou à l'irrecevabilité des recours, ont été transmises aux recourants. D. Agissant par la voie du recours de droit administratif (1A.35/2007) et par celle du recours de droit public (1P.89/2007), les époux A._ demandent au Tribunal fédéral d'annuler cet arrêt. A l'appui de leur recours de droit administratif, ils invoquent les art. 105 al. 2 OJ et 667 al. 2 CC. Dans le cadre de leur recours de droit public, ils se plaignent d'une violation de leur droit d'être entendus (art. 29 al. 2 Cst.) et invoquent l'interdiction de l'arbitraire (art. 9 Cst.). Ils requièrent en outre l'octroi de l'effet suspensif. Le Tribunal cantonal a renoncé à se déterminer. Le Conseil d'Etat a présenté des observations; il conclut à l'admission des recours. Les déterminations de B._ et de la Commune de Randogne, qui concluent au rejet ou à l'irrecevabilité des recours, ont été transmises aux recourants. E. Par ordonnance du 8 mars 2007, le Président de la Ire Cour de droit public a accordé l'effet suspensif aux recours.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Il y a lieu de joindre le recours de droit administratif 1A.35/2007 et le recours de droit public 1P.89/2007 pour statuer en un seul arrêt. 1. Il y a lieu de joindre le recours de droit administratif 1A.35/2007 et le recours de droit public 1P.89/2007 pour statuer en un seul arrêt. 2. La décision attaquée ayant été rendue avant le 1er janvier 2007, la loi fédérale d'organisation judiciaire (OJ) demeure applicable à la présente procédure de recours (art. 132 al. 1 LTF). Les anciens art. 33 al. 3 let. a et 34 LAT, en vigueur jusqu'au 31 décembre 2006, demeurent eux aussi applicables dans la présente procédure (cf. art. 53 al. 1 de la loi sur le Tribunal administratif fédéral [LTAF; RS 173.32], en relation avec le ch. 64 de l'annexe de cette loi). 2. La décision attaquée ayant été rendue avant le 1er janvier 2007, la loi fédérale d'organisation judiciaire (OJ) demeure applicable à la présente procédure de recours (art. 132 al. 1 LTF). Les anciens art. 33 al. 3 let. a et 34 LAT, en vigueur jusqu'au 31 décembre 2006, demeurent eux aussi applicables dans la présente procédure (cf. art. 53 al. 1 de la loi sur le Tribunal administratif fédéral [LTAF; RS 173.32], en relation avec le ch. 64 de l'annexe de cette loi). 3. Le Tribunal fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 142; <ref-ruling> consid. 1 p. 573; <ref-ruling> consid. 1 p. 317 et les arrêts cités). En raison de la règle de la subsidiarité du recours de droit public (art. 84 al. 2 OJ), la recevabilité du recours de droit administratif doit être examinée en premier lieu. 3.1 Dans la mesure où l'arrêt attaqué concerne une procédure d'autorisation de construire en zone à bâtir, il ne peut en principe faire l'objet que d'un recours de droit public en vertu de l'art. 34 al. 3 aLAT. Selon la jurisprudence, la voie du recours de droit administratif est cependant ouverte lorsque l'application de certaines prescriptions de droit fédéral, notamment en matière de protection de l'environnement, est en jeu; cette voie de recours permet alors de soulever également des griefs concernant l'application du droit constitutionnel fédéral ou des normes cantonales autonomes, pour autant qu'il existe un rapport suffisamment étroit avec l'application du droit fédéral (cf. <ref-ruling> consid. 2 p. 211; <ref-ruling> consid. 1b/aa p. 49; <ref-ruling> consid. 2a p. 13; <ref-ruling> consid. 1a/aa p. 361; <ref-ruling> consid. 1b p. 75 et les références; arrêt 1A.68/2005 du 26 janvier 2006 consid. 2). En l'occurrence, la décision attaquée se fonde uniquement sur des dispositions de droit cantonal. Les recourants ne se prévalent pas d'une violation du droit public fédéral et la seule norme fédérale invoquée est l'art. 667 al. 2 CC, disposition de droit privé relative à l'étendue de la propriété foncière. Pour le surplus, il n'apparaît pas que l'application d'autres normes de droit fédéral soit en jeu. Il s'ensuit que seule la voie du recours de droit public est ouverte en l'espèce, de sorte que le recours de droit administratif doit être déclaré irrecevable. La fausse indication donnée à ce sujet par le Tribunal cantonal n'y change rien, dès lors que le renseignement erroné ne peut créer une voie de droit qui n'existe pas (<ref-ruling> consid. 2 p. 299 et les références) et que les recourants, assistés d'un avocat, étaient en mesure de déceler l'erreur par la consultation du texte légal, soit en l'espèce l'art. 34 LAT (<ref-ruling> consid. 2c p. 205 et les arrêts cités). 3.2 En ce qui concerne le recours de droit public, il y a lieu de constater que les recourants ont un intérêt juridiquement protégé à l'annulation de l'arrêt attaqué, dès lors qu'ils sont les voisins directs d'un projet auquel ils reprochent d'empiéter sur leur propriété et de porter atteinte à leur sécurité. Cet intérêt découle également du fait que les recourants se prévalent de leurs droits de parties, en invoquant une violation de leur droit d'être entendus et l'application arbitraire de diverses règles cantonales de procédure. Ils ont donc la qualité pour recourir au sens de l'art. 88 OJ. Les exigences formelles des art. 86 ss OJ étant par ailleurs satisfaites, il y a lieu d'entrer en matière sur le recours de droit public. 3.2 En ce qui concerne le recours de droit public, il y a lieu de constater que les recourants ont un intérêt juridiquement protégé à l'annulation de l'arrêt attaqué, dès lors qu'ils sont les voisins directs d'un projet auquel ils reprochent d'empiéter sur leur propriété et de porter atteinte à leur sécurité. Cet intérêt découle également du fait que les recourants se prévalent de leurs droits de parties, en invoquant une violation de leur droit d'être entendus et l'application arbitraire de diverses règles cantonales de procédure. Ils ont donc la qualité pour recourir au sens de l'art. 88 OJ. Les exigences formelles des art. 86 ss OJ étant par ailleurs satisfaites, il y a lieu d'entrer en matière sur le recours de droit public. 4. Dans un grief d'ordre formel qu'il convient d'examiner en premier lieu, les recourants se plaignent d'une violation de leur droit d'être entendus. 4.1 Le droit d'être entendu, tel qu'il est garanti à l'art. 29 al. 2 Cst., comprend notamment le droit pour l'intéressé de s'exprimer sur les éléments pertinents avant qu'une décision ne soit prise touchant sa situation juridique, de produire des preuves pertinentes, d'obtenir qu'il soit donné suite à ses offres de preuve pertinentes, de participer à l'administration des preuves essentielles ou à tout le moins de s'exprimer sur son résultat, lorsque cela est de nature à influer sur la décision à rendre (<ref-ruling> consid. 2.2 p. 504 s.; <ref-ruling> consid. 2b p. 56; <ref-ruling> consid. 3a p. 51 et les arrêts cités). Les parties ont donc en principe le droit de prendre connaissance des pièces décisives et de se déterminer à leur propos (<ref-ruling> consid. 4.1 p. 88 s.; <ref-ruling> consid. 2a p. 227 et les références). Le droit d'être entendu est l'un des aspects de la notion générale de procès équitable au sens des art. 29 al. 1 Cst. et 6 par. 1 CEDH. Selon la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, cette notion implique en principe le droit pour les parties à un procès de prendre connaissance de toute pièce ou observations présentée au juge et de la discuter (arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme Ziegler c. Suisse, du 21 février 2002, par. 33; Lobo Machado c. Portugal, du 20 février 1996, Rec.CourEDH 1996-I p. 206, par. 31). L'effet réel de ces éléments sur le jugement à rendre importe peu; les parties doivent avoir la possibilité d'indiquer si elles estiment qu'un document appelle des commentaires de leur part (arrêts Ressegatti c. Suisse, du 13 juillet 2006, par. 32; Nideröst-Huber c. Suisse, du 18 février 1997, Rec.CourEDH 1997-I p. 101, par. 27). Les prises de position doivent également être communiquées aux parties. Si le droit de procédure applicable ne prévoit en principe qu'un seul échange d'écritures, l'autorité peut se limiter dans un premier temps à communiquer la prise de position à titre d'information, sans avis formel de la possibilité de répliquer. La partie est ainsi mise en situation de faire ou non usage de cette possibilité; si elle s'en abstient, elle est censée y avoir renoncé (<ref-ruling> consid. 3.3.2 à 3.3.4 p. 46 s. et la jurisprudence européenne citée). La notion de droit d'être entendu fondée sur l'art. 29 al. 2 Cst. ayant intégré ces principes, ils valent pour toutes les procédures judiciaires, y compris celles qui ne tombent pas dans le champ de protection de l'art. 6 par. 1 CEDH (arrêts destinés à la publication 1A.56/2006 du 11 janvier 2007, consid. 4.3 à 4.6; 1A.10/2006 du 14 décembre 2006, consid. 2.2 et 2.3). 4.2 Les dispositions cantonales de procédure invoquées par les recourants, et dont le Tribunal fédéral ne contrôle l'application et l'interprétation que sous l'angle de l'arbitraire, ne fondent pas de garanties allant au-delà des exigences susmentionnées. Il y a donc lieu de vérifier uniquement si l'autorité intimée a respecté les garanties minimales déduites directement des art. 29 al. 2 Cst. et 6 par. 1 CEDH; le Tribunal fédéral examine librement cette question (<ref-ruling> consid. 3 p. 194; <ref-ruling> consid. 3a p. 259). 4.3 En l'occurrence, les recourants ont été invités à se déterminer sur le rapport déposé par l'intimée à l'appui de sa réplique (1er rapport). Ils n'ont pas fait usage de cette faculté, si bien que, par ordonnance du 23 novembre 2006, le Tribunal cantonal a informé les parties du fait que l'échange d'écritures était clos. Le 2e rapport, établi le 29 novembre 2006 par l'expert de la SUVA, a été communiqué aux parties "pour information" en date du 5 décembre 2006. Le 3e rapport a également été communiqué aux parties "pour information" le 13 décembre 2006, sans qu'un délai ne leur soit imparti pour se déterminer. Les recourants ne se sont plus manifestés jusqu'à la notification de l'arrêt attaqué, le 8 janvier 2007. Il découle de la jurisprudence exposée ci-dessus que les parties avaient le droit de s'exprimer sur les 2e et 3e rapports, ce d'autant plus que le Tribunal cantonal a admis le recours en se fondant essentiellement sur ces documents. Cela étant, en les communiquant à titre d'information aux recourants, l'autorité intimée les a mis en situation de s'exprimer à leur sujet. Si les intéressés jugeaient nécessaire de se déterminer sur ces pièces, on pouvait attendre d'eux qu'ils se manifestent. Les recourants n'expliquent au demeurant pas en quoi ils auraient été empêchés de se déterminer. Ils se bornent en effet à affirmer que l'autorité intimée ne leur a "pas laissé le temps de réagir spontanément", alors qu'ils ne se sont pas manifesté entre la communication des rapports litigieux - respectivement les 5 et 13 décembre 2006 - et le moment où ils ont eu connaissance de l'arrêt attaqué - soit le 8 janvier 2007. Il est dès lors douteux que leur droit d'être entendus au sens des art. 29 al. 2 Cst. et 6 par. 1 CEDH ait été violé. Cette question peut cependant demeurer indécise, vu l'issue du recours. Il découle de la jurisprudence exposée ci-dessus que les parties avaient le droit de s'exprimer sur les 2e et 3e rapports, ce d'autant plus que le Tribunal cantonal a admis le recours en se fondant essentiellement sur ces documents. Cela étant, en les communiquant à titre d'information aux recourants, l'autorité intimée les a mis en situation de s'exprimer à leur sujet. Si les intéressés jugeaient nécessaire de se déterminer sur ces pièces, on pouvait attendre d'eux qu'ils se manifestent. Les recourants n'expliquent au demeurant pas en quoi ils auraient été empêchés de se déterminer. Ils se bornent en effet à affirmer que l'autorité intimée ne leur a "pas laissé le temps de réagir spontanément", alors qu'ils ne se sont pas manifesté entre la communication des rapports litigieux - respectivement les 5 et 13 décembre 2006 - et le moment où ils ont eu connaissance de l'arrêt attaqué - soit le 8 janvier 2007. Il est dès lors douteux que leur droit d'être entendus au sens des art. 29 al. 2 Cst. et 6 par. 1 CEDH ait été violé. Cette question peut cependant demeurer indécise, vu l'issue du recours. 5. Dans un deuxième moyen, les recourants se plaignent d'une appréciation arbitraire des preuves et d'un établissement manifestement erroné des faits. 5.1 Selon la jurisprudence, l'arbitraire, prohibé par l'art. 9 Cst., ne résulte pas du seul fait qu'une autre solution pourrait entrer en considération ou même qu'elle serait préférable; le Tribunal fédéral ne s'écarte de la solution retenue en dernière instance cantonale que si elle est manifestement insoutenable, méconnaît gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté ou si elle heurte de manière choquante le sentiment de la justice ou de l'équité. Il ne suffit pas que la motivation de la décision soit insoutenable; encore faut-il qu'elle soit arbitraire dans son résultat (<ref-ruling> consid. 5.1 p. 17; <ref-ruling> consid. 2.1 p. 219, 57 consid. 2 p. 61; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 178). En matière d'appréciation des preuves et d'établissement des faits, il y a arbitraire lorsque l'autorité n'a manifestement pas compris le sens et la portée d'un moyen de preuve, si elle ne prend pas en compte, sans raison sérieuse, un élément de preuve propre à modifier la décision ou lorsqu'elle tire des constatations insoutenables des éléments recueillis (<ref-ruling> consid. 2.1 p. 9; <ref-ruling> consid. 2a p. 41). 5.2 En l'occurrence, les recourants reprochent à l'autorité intimée de s'être fondée à tort sur le 3e rapport et d'avoir considéré arbitrairement qu'il était techniquement possible de procéder au haubanage de la grue conformément aux normes de sécurité. Ces conclusions seraient contredites par les documents du fabricant de la grue mettant en garde contre les risques liés au haubanage. De plus, une telle mesure ne permettrait pas d'éviter le survol de leur parcelle et ne garantirait pas leur sécurité. 5.2.1 Il est exact que les documents établis par le fabricant de la grue litigieuse - déposés par l'expert de la SUVA à l'appui du 2e rapport - ne permettent pas de conclure d'emblée que la sécurité du dispositif est garantie. En effet, le fabricant insiste sur le fait que l'étude versée en cause n'a pas porté sur le modèle de la grue installée par l'intimée (Kran 50.1 HC), mais sur un autre modèle datant des années 1960 (Kran 50 HC). Il semble que les dimensions de cet ancien modèle 50 HC ("Auslegerlänge: 39 m, Hakenhöhe: 26,9 m) soient moins importantes que celles de la grue litigieuse (hauteur d'environ 40 m selon la décision du Conseil d'Etat du 26 avril 2006). Les deux modèles répondent en tous cas à des exigences différentes, puisque le fabricant précise qu'une nouvelle étude est nécessaire pour la Kran 50.1 HC, les normes ayant fondé l'étude déposée n'étant plus valables depuis longtemps. De plus, il ressort de ces pièces que le haubanage ne peut être envisagé que si le vent ne dépasse pas une certaine vitesse (120 km/h pour le modèle 50 HC). Le fabricant recommande donc une attention particulière aux prévisions météorologiques, afin que le dispositif de haubanage puisse être enlevé à temps en cas de fort vent. Par conséquent, il convenait à tout le moins de connaître la vitesse de vent à partir de laquelle le dispositif de haubanage devait être enlevé, ce qui n'était pas le cas en l'espèce, faute d'étude menée pour le modèle litigieux. Dans ces conditions, l'autorité intimée ne pouvait pas conclure sans arbitraire que le haubanage de la grue respectait les normes de sécurité, ce que laisse d'ailleurs entendre la formule équivoque de l'arrêt attaqué selon laquelle la fiabilité est "théoriquement garantie". Il se justifiait pourtant d'être d'autant plus attentif à cette question qu'il s'agit en l'occurrence d'une installation permanente sise à proximité immédiate d'une habitation. C'est en outre de manière insoutenable que l'autorité intimée s'est fondée sur les 2e et 3e rapports pour retenir que "la conformité aux normes de sécurité a été contrôlée par le spécialiste de la SUVA". En effet, dans son rapport du 15 septembre 2005, cet expert estimait que le haubanage ne devait être adopté "qu'en cas de présence d'obstacles physiques dans le rayon de giration" et que le risque de basculement était accru en cas de vents violents ou de tempêtes. Puis, dans sa lettre du 29 novembre 2006 (2e rapport), il considérait que les documents fournis par le fabricant répondaient au exigences requises afin d'effectuer correctement le haubanage et il recommandait une application rigoureuse des critères mentionnés dans ces documents afin de garantir la sécurité de l'installation. Enfin, dans son courrier du 7 décembre 2006 (3e rapport), il expliquait en substance - de manière peu convaincante - que "la décision de justice interdisant tout survol de la parcelle voisine" constituait un obstacle au sens de son rapport du 15 septembre 2005, ce qui justifiait "l'acceptation du principe de haubanage", mesure qui "n'est censée être appliquée qu'en ultime recours". Il répétait en outre que les documents précités contenaient les informations nécessaires à l'exécution correcte de cette opération, de sorte qu'il n'avait plus de raison de s'y opposer. Ce que l'autorité intimée appelle un "contrôle des normes de sécurité" par l'expert de la SUVA se limite donc à un renvoi aux documents du fabricant. Or, comme cela est exposé ci-dessus, on ne peut pas déduire de ces documents que le haubanage de la grue litigieuse respecte les garanties de sécurité. Dans ces circonstances, il y a lieu de constater que l'autorité intimée a fait preuve d'arbitraire en omettant sans raison de prendre en compte les mises en garde du fabricant de la grue, en se fondant exclusivement sur les conclusions de l'expert SUVA et en retenant que la conformité aux normes de sécurité avait été contrôlée par ce spécialiste, ce qui ne ressort aucunement des pièces versées au dossier. 5.2.2 Selon l'arrêt attaqué, il n'est pas contesté que l'ingérence de la grue dans le volume aérien du bien-fonds des recourants constituerait une atteinte à leur propriété. A cet égard, le Tribunal cantonal retient implicitement que la charge selon laquelle la grue ne devait pas passer au-dessus d'un fonds voisin appartenant à des tiers pouvait être respectée, puisqu'il considère que "les empêchements techniques liés à l'exécution de cette charge, lesquels fondaient le refus du Conseil d'Etat d'autoriser la régularisation de l'installation litigieuse, ne font plus obstacle à l'octroi du permis". Cette appréciation est également insoutenable. En effet, si la recommandation de l'expert d'équiper la grue d'un "dispositif de limitation électromécanique d'orientation" permet d'éviter le survol de la parcelle des recourants "en mode de fonctionnement normal", il en va différemment lorsque la grue n'est pas utilisée et qu'elle est "mise en girouette". Dans la mesure où il est douteux que le dispositif de haubanage puisse être installé en l'état, faute de présenter des garanties suffisantes en matière de sécurité (cf. supra consid. 5.2.1), la grue pourra s'orienter librement lorsqu'elle n'est pas utilisée. Or, selon le rapport de l'expert SUVA du 15 septembre 2005, "compte tenu des vents dominants, la flèche de la grue hors service pourrait se situer sur la parcelle voisine". Par ailleurs, même si un dispositif de haubanage pouvait être installé, il devrait être enlevé en cas de forts vents pour éviter un basculement, si bien que la flèche de la grue pourrait empiéter sur la parcelle des recourants dans cette situation également. Dans ces conditions, que la grue soit ou non équipée d'un dispositif de haubanage, elle est susceptible de porter atteinte à la propriété des tiers. 5.2.3 Ainsi, que la grue soit laissée libre ou qu'elle soit maintenue en place par un dispositif de haubanage qui devra de toute façon être enlevé en cas de forts vents, elle portera atteinte soit à la sécurité des recourants, soit à leur propriété. En plus de reposer sur une constatation arbitraire des faits, la décision attaquée viole donc manifestement l'art. 27 al. 2 LC, qui précise que les constructions et installations ne doivent porter atteinte ni à la sécurité des personnes ni à la propriété de tiers. Cette décision est également arbitraire dans son résultat, puisqu'elle fait primer les intérêts d'ordre financier de l'entreprise intimée - qui n'a au demeurant pas établi que le déplacement ou le démontage de la grue construite sans autorisation lui causerait un préjudice considérable - sur la sécurité et la garantie de la propriété des recourants. 5.2.3 Ainsi, que la grue soit laissée libre ou qu'elle soit maintenue en place par un dispositif de haubanage qui devra de toute façon être enlevé en cas de forts vents, elle portera atteinte soit à la sécurité des recourants, soit à leur propriété. En plus de reposer sur une constatation arbitraire des faits, la décision attaquée viole donc manifestement l'art. 27 al. 2 LC, qui précise que les constructions et installations ne doivent porter atteinte ni à la sécurité des personnes ni à la propriété de tiers. Cette décision est également arbitraire dans son résultat, puisqu'elle fait primer les intérêts d'ordre financier de l'entreprise intimée - qui n'a au demeurant pas établi que le déplacement ou le démontage de la grue construite sans autorisation lui causerait un préjudice considérable - sur la sécurité et la garantie de la propriété des recourants. 6. Il s'ensuit que le recours de droit public doit être admis et que la décision attaquée doit être annulée. L'intimée, qui succombe, doit supporter les frais de la procédure de recours de droit public (art. 153, 153a et 156 al. 1 OJ). Il n'est pas perçu de frais pour la procédure de recours de droit administratif, les recourants ayant expressément déclaré former ce recours superfétatoire pour suivre la voie de droit indiquée par l'arrêt attaqué. Les dépens sont compensés, de sorte que l'intimée supportera une indemnité réduite pour les dépens dus aux recourants en raison de l'admission du recours de droit public (art. 159 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Les causes 1A.35/2007 et 1P.89/2007 sont jointes. 1. Les causes 1A.35/2007 et 1P.89/2007 sont jointes. 2. Le recours de droit administratif est irrecevable. 2. Le recours de droit administratif est irrecevable. 3. Le recours de droit public est admis et la décision attaquée est annulée. 3. Le recours de droit public est admis et la décision attaquée est annulée. 4. Un émolument judiciaire de 2000 fr. est mis à la charge de l'intimée. 4. Un émolument judiciaire de 2000 fr. est mis à la charge de l'intimée. 5. L'intimée versera aux recourants une indemnité de 2000 fr. à titre de dépens. 5. L'intimée versera aux recourants une indemnité de 2000 fr. à titre de dépens. 6. Le présent arrêt est communiqué en copie aux parties, à la Commune de Randogne, au Conseil d'Etat et à la Cour de droit public du Tribunal cantonal du canton du Valais. Lausanne, le 5 juin 2007 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le président: Le greffier:
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2,006
fr
Faits: Faits: A. Y._, née en 1950 et titulaire d'une licence en philosophie, a suivi une formation complémentaire afin de pouvoir enseigner l'italien au niveau secondaire. Depuis 1966, elle donne des cours aux enfants des immigrés italiens en Suisse romande, cours organisés par le Consulat général d'Italie à Lausanne. A la demande du consulat, elle a ouvert une classe à M._ en 1997. Le 15 novembre 2001, B.X._, ressortissant italien alors âgé de douze ans, a commencé à suivre les cours dispensés par Y._. Divers incidents, notamment en relation avec des problèmes de comportement de l'élève et avec des notes, ont conduit à un conflit entre Y._ et A.X._, la mère de B.X._. A.X._ a envoyé le vendredi 21 juin 2002 un fax daté du 19 juin 2002 au Consulat italien à Lausanne, à la Direction générale pour la promotion et la coopération culturelle du Ministère des affaires étrangères à Rome, ainsi que pour information au supérieur hiérarchique de Y._. Dans ce fax, elle se demandait comment il était possible que la charge d'enseignement dans une école italienne à l'étranger puisse être confiée à un individu ayant aussi peu de professionnalisme lequel, faisant de l'avarice comportementale et morale un modèle de vie, nuisait aussi gravement à l'un de ses élèves dont l'unique faute était peut-être de lui être antipathique. Le père de B.X._, en accord avec son épouse, est en outre intervenu auprès du Sénat italien, ce qui a amené un sénateur a déposer une interpellation. Le père de B.X._, en accord avec son épouse, est en outre intervenu auprès du Sénat italien, ce qui a amené un sénateur a déposer une interpellation. B. Le 25 septembre 2002, Y._ a déposé plainte pénale contre A.X._ pour diffamation, voire calomnie, ensuite de l'envoi du fax du 19 juin 2002. Le 2 septembre 2004, le Juge II du district de S._ a reconnu A.X._ coupable de diffamation (<ref-law>) et l'a condamnée à une amende de 1000 francs ainsi qu'au paiement de 1000 francs à titre de réparation morale. Par arrêt du 16 mai 2006 rendu en langue française, la Cour pénale I du Tribunal cantonal valaisan a rejeté l'appel interjeté par A.X._ et confirmé le jugement de première instance. Par arrêt du 16 mai 2006 rendu en langue française, la Cour pénale I du Tribunal cantonal valaisan a rejeté l'appel interjeté par A.X._ et confirmé le jugement de première instance. C. A.X._ a interjeté un recours de droit public et un pourvoi en nullité auprès du Tribunal fédéral, rédigés comme son mémoire d'appel cantonal en langue allemande. Elle conclut à l'annulation de l'arrêt attaqué et requiert l'effet suspensif.
Le Tribunal fédéral considère en droit: I. Recours de droit public I. Recours de droit public 1. La recourante invoque une violation de la garantie constitutionnelle d'être traitée sans arbitraire par les organes étatiques (art. 9 Cst.) en relation avec la constatation selon laquelle la plaignante a eu connaissance du fax incriminé le 26 juin 2002 seulement et donc que la plainte du 25 septembre 2002 a été déposée dans les trois mois. 1.1 Le recours de droit public au Tribunal fédéral pour violation des droits constitutionnels des citoyens est ouvert contre une décision cantonale de dernière instance (art. 84 al. 1 let. a et art. 86 al. 1 OJ). Cette exigence de l'épuisement des instances cantonales signifie que le recourant doit faire valoir ses griefs devant la dernière instance cantonale et ne peut pas en soulever de nouveaux dans le cadre du recours de droit public. Une exception est admise lorsque l'autorité cantonale disposait d'un pouvoir d'examen libre et devait appliquer le droit d'office, sauf lorsque le nouveau grief se confond avec l'arbitraire ou lorsque le fait d'avoir tardé à présenter un grief lié à la conduite de la procédure est contraire à la bonne foi (<ref-ruling> c. 1a p. 90). L'arrêt attaqué constate qu'aux débats d'appel, la recourante a renoncé à invoquer l'éventuelle tardiveté de la plainte et que la question de la recevabilité de celle-ci ne se posait donc pas (c. 1c/bb, p. 4). L'arrêt cantonal semble ainsi constater que la recourante n'a pas valablement soulevé de grief à ce sujet au plan cantonal, ce qui entraînerait l'irrecevabilité du présent grief faute d'épuisement des voies de recours cantonales. La question peut rester indécise. L'arrêt attaqué constate qu'aux débats d'appel, la recourante a renoncé à invoquer l'éventuelle tardiveté de la plainte et que la question de la recevabilité de celle-ci ne se posait donc pas (c. 1c/bb, p. 4). L'arrêt cantonal semble ainsi constater que la recourante n'a pas valablement soulevé de grief à ce sujet au plan cantonal, ce qui entraînerait l'irrecevabilité du présent grief faute d'épuisement des voies de recours cantonales. La question peut rester indécise. 1.2 Le justiciable qui exerce un recours de droit public pour violation de la garantie constitutionnelle d'être traité sans arbitraire par les organes de l'État (art. 9 Cst.) ne peut se borner à critiquer la décision attaquée comme il le ferait en procédure d'appel, où l'autorité de recours jouit d'une libre cognition. Il ne peut, en particulier, se contenter d'opposer son opinion à celle de l'autorité cantonale, mais il doit démontrer, par une argumentation précise, que cette décision repose sur une appréciation des preuves manifestement insoutenable (<ref-ruling> c. 2.1 p. 120, 128 I 295 c. 7a p. 312). L'autorité cantonale s'est fondée sur la déclaration de la plaignante selon laquelle elle aurait reçu connaissance du fax le 26 juin 2002 par les soins de son supérieur hiérarchique. La recourante estime qu'il existe de sérieux doutes à ce sujet et qu'il existe des indices pour retenir que la plaignante a pris connaissance du fax le 21 juin 2002 déjà, jour de l'envoi. A son avis, l'expérience de la vie indique que le supérieur de la plaignante l'a informée sans délai; mais il ne s'agit là que d'une hypothèse, sans plus. La recourante relève en outre que la plaignante a mandaté son avocat le 26 juin 2002 et qu'il faut retenir qu'en règle générale, plusieurs jours s'écoulent entre la connaissance d'un acte attentatoire à l'honneur et la constitution d'un défenseur; il s'agit là encore d'une simple hypothèse. La recourante ne démontre pas que la date retenue est insoutenable. Le grief d'arbitraire est donc infondé. L'autorité cantonale s'est fondée sur la déclaration de la plaignante selon laquelle elle aurait reçu connaissance du fax le 26 juin 2002 par les soins de son supérieur hiérarchique. La recourante estime qu'il existe de sérieux doutes à ce sujet et qu'il existe des indices pour retenir que la plaignante a pris connaissance du fax le 21 juin 2002 déjà, jour de l'envoi. A son avis, l'expérience de la vie indique que le supérieur de la plaignante l'a informée sans délai; mais il ne s'agit là que d'une hypothèse, sans plus. La recourante relève en outre que la plaignante a mandaté son avocat le 26 juin 2002 et qu'il faut retenir qu'en règle générale, plusieurs jours s'écoulent entre la connaissance d'un acte attentatoire à l'honneur et la constitution d'un défenseur; il s'agit là encore d'une simple hypothèse. La recourante ne démontre pas que la date retenue est insoutenable. Le grief d'arbitraire est donc infondé. 2. La recourante se plaint d'une violation du principe in dubio pro reo en relation avec la constatation que la plaignante a pris connaissance du fax le 26 juin 2002. L'autorité cantonale a retenu cette date non au motif que la recourante n'aurait pas prouvé une date antérieure, mais parce qu'elle a prêté foi, de manière non arbitraire, à la déclaration de la plaignante. Le principe invoqué n'a pas été violé, ni pour ce qui concerne le fardeau de la preuve ni pour ce qui est de l'appréciation des preuves (cf. <ref-ruling>). Le grief est infondé. L'autorité cantonale a retenu cette date non au motif que la recourante n'aurait pas prouvé une date antérieure, mais parce qu'elle a prêté foi, de manière non arbitraire, à la déclaration de la plaignante. Le principe invoqué n'a pas été violé, ni pour ce qui concerne le fardeau de la preuve ni pour ce qui est de l'appréciation des preuves (cf. <ref-ruling>). Le grief est infondé. 3. La recourante reproche à l'autorité cantonale de ne pas avoir administré d'office des preuves utiles pour déterminer la date à laquelle la plaignante a reçu connaissance du fax. Elle y voit une violation du droit à une procédure équitable garanti par l'art. 30 al. 1 Cst. (recte: art. 29 al. 1 Cst.). La recourante n'a pas requis l'administration de ces preuves en instance d'appel alors qu'elle disait dans sa déclaration d'appel nourrir des doutes au sujet de la date retenue. Elle n'a pas évoqué la question de la tardiveté de la plainte lors des débats devant la Chambre pénale, et elle a conclu à l'acquittement, et non pas à un classement de la procédure, ce qui aurait pourtant été la conséquence du défaut d'une condition d'ouverture de l'action pénale (cf. <ref-ruling> c. 2a p. 83). Se plaindre dans ces circonstances que l'autorité judiciaire cantonale d'appel n'a pas administré des moyens de preuves qu'on n'a soi-même, en connaissance de cause, pas requis, est contraire au principe de la bonne foi et partant abusif (cf. <ref-ruling> c. 5f p. 37; <ref-ruling> c. 1a p. 162). Le grief est irrecevable. La recourante n'a pas requis l'administration de ces preuves en instance d'appel alors qu'elle disait dans sa déclaration d'appel nourrir des doutes au sujet de la date retenue. Elle n'a pas évoqué la question de la tardiveté de la plainte lors des débats devant la Chambre pénale, et elle a conclu à l'acquittement, et non pas à un classement de la procédure, ce qui aurait pourtant été la conséquence du défaut d'une condition d'ouverture de l'action pénale (cf. <ref-ruling> c. 2a p. 83). Se plaindre dans ces circonstances que l'autorité judiciaire cantonale d'appel n'a pas administré des moyens de preuves qu'on n'a soi-même, en connaissance de cause, pas requis, est contraire au principe de la bonne foi et partant abusif (cf. <ref-ruling> c. 5f p. 37; <ref-ruling> c. 1a p. 162). Le grief est irrecevable. 4. La recourante reproche à l'autorité cantonale, qui lui a refusé d'apporter la preuve de la vérité, d'être tombée dans l'arbitraire en ne retenant pas qu'elle avait agi de bonne foi dans l'intérêt de son fils. La motivation du grief se limite à affirmer que ce fait apparaît quasiment notoire au vu du dossier; la recourante ne discute pas la motivation du juge de première instance que l'autorité judiciaire d'appel a fait sienne. Le grief est irrecevable faute de motivation conforme aux exigences légales. 4. La recourante reproche à l'autorité cantonale, qui lui a refusé d'apporter la preuve de la vérité, d'être tombée dans l'arbitraire en ne retenant pas qu'elle avait agi de bonne foi dans l'intérêt de son fils. La motivation du grief se limite à affirmer que ce fait apparaît quasiment notoire au vu du dossier; la recourante ne discute pas la motivation du juge de première instance que l'autorité judiciaire d'appel a fait sienne. Le grief est irrecevable faute de motivation conforme aux exigences légales. 5. La recourante reproche enfin à l'autorité cantonale d'être tombée dans l'arbitraire en admettant le caractère attentatoire à l'honneur du fax, en lui refusant le droit d'apporter la preuve de la vérité et en la condamnant à payer une indemnité pour tort moral. Ces griefs concernent le droit fédéral (<ref-law>; <ref-law>); ils sont irrecevables dans le cadre d'un recours de droit public (art. 269 PPF; art. 84 al. 2 OJ). 5. La recourante reproche enfin à l'autorité cantonale d'être tombée dans l'arbitraire en admettant le caractère attentatoire à l'honneur du fax, en lui refusant le droit d'apporter la preuve de la vérité et en la condamnant à payer une indemnité pour tort moral. Ces griefs concernent le droit fédéral (<ref-law>; <ref-law>); ils sont irrecevables dans le cadre d'un recours de droit public (art. 269 PPF; art. 84 al. 2 OJ). 6. Le recours est infondé dans la mesure où il est recevable. La recourante supporte les frais de la procédure (art. 156 OJ). Il n'est pas alloué d'indemnité à la plaignante qui n'a pas été invitée à se déterminer. La requête d'effet suspensif est sans objet. II. Pourvoi en nullité II. Pourvoi en nullité 7. Le pourvoi en nullité n'est recevable que pour violation du droit fédéral (art. 269 al. 1 PPF). Il ne peut pas être soulevé de grief pour violation de droits constitutionnels ou du droit cantonal (art. 269 al. 2 et art. 273 al. 1 let. b PPF). Saisi d'un pourvoi, le Tribunal fédéral est lié par les constatations de fait de l'autorité cantonale (art. 277bis al. 1 phr. 2 PPF). Il n'examine donc l'application du droit fédéral que sur la base de l'état de fait retenu. Il en découle que le recourant doit mener son raisonnement juridique exclusivement sur la base de l'état de fait ressortant de la décision attaquée. Il ne peut ni exposer une version des faits divergente de celle de l'autorité cantonale, ni apporter des éléments de fait supplémentaires non constatés dans la décision attaquée; il ne saurait en être tenu compte (<ref-ruling> c. 1 p. 66). Saisi d'un pourvoi, le Tribunal fédéral est lié par les constatations de fait de l'autorité cantonale (art. 277bis al. 1 phr. 2 PPF). Il n'examine donc l'application du droit fédéral que sur la base de l'état de fait retenu. Il en découle que le recourant doit mener son raisonnement juridique exclusivement sur la base de l'état de fait ressortant de la décision attaquée. Il ne peut ni exposer une version des faits divergente de celle de l'autorité cantonale, ni apporter des éléments de fait supplémentaires non constatés dans la décision attaquée; il ne saurait en être tenu compte (<ref-ruling> c. 1 p. 66). 8. Dans ses deux premiers griefs, la recourante se plaint d'une violation de la maxime d'office, de la présomption d'innocence, du principe de l'immédiateté et d'arbitraire dans la constatation des faits; reprenant pour l'essentiel le libellé de son recours de droit public, elle conteste la date retenue pour la prise de connaissance du fax par la plaignante. Ces griefs ne se rapportent pas au droit fédéral; ils sont irrecevables. 8. Dans ses deux premiers griefs, la recourante se plaint d'une violation de la maxime d'office, de la présomption d'innocence, du principe de l'immédiateté et d'arbitraire dans la constatation des faits; reprenant pour l'essentiel le libellé de son recours de droit public, elle conteste la date retenue pour la prise de connaissance du fax par la plaignante. Ces griefs ne se rapportent pas au droit fédéral; ils sont irrecevables. 9. La recourante se plaint d'une violation de l'<ref-law> relatif au délai de plainte, commise ensuite de l'établissement arbitraire des faits; car il n'existerait pas de doute sérieux sur le fait que le délai de trois mois n'a en réalité pas été respecté. Fondé sur un état de fait différent de celui retenu par l'autorité cantonale, le grief est irrecevable. 9. La recourante se plaint d'une violation de l'<ref-law> relatif au délai de plainte, commise ensuite de l'établissement arbitraire des faits; car il n'existerait pas de doute sérieux sur le fait que le délai de trois mois n'a en réalité pas été respecté. Fondé sur un état de fait différent de celui retenu par l'autorité cantonale, le grief est irrecevable. 10. La recourante se plaint d'une violation de l'<ref-law>. Elle estime le contenu du fax non attentatoire à l'honneur. En premier lieu, la recourante soutient que seule la réputation professionnelle de la plaignante est mise en cause. Tel n'est toutefois pas le cas. Une simple lecture objective du texte montre qu'elle s'en prend au caractère et aux qualités personnelles de la plaignante. Il peut être renvoyé aux attendus de l'autorité cantonale (arrêt attaqué c. 4b p. 13 ss; jug. du 2 septembre 2004, c. 4 p. 20 ss). La recourante invoque ensuite la jurisprudence rendue en matière de propos tenus entre adversaires politiques en période d'élections ou de votations. Cette jurisprudence plus restrictive est fondée sur le fait que la démocratie implique une grande liberté d'expression, que le public fait la part des choses de ce qui se dit dans le combat politique et qu'un politicien doit avoir le cuir épais. On ne comprend pas pourquoi elle devrait trouver application aux propos tenus sur un enseignant par les parents d'un élève. La recourante objecte enfin que son seul but était de protéger l'intégrité psychique de son fils et de lui garantir un enseignement optimal. Ce faisant, elle s'écarte de l'état de fait retenu. L'autorité cantonale a retenu que l'argument de la protection de l'enfant tombait à faux dès lors que la recourante avait envoyé le fax en fin d'année scolaire, alors que la plaignante avait terminé sa période d'enseignement en Suisse, et que la recourante avait agi dans le but de dire du mal de la plaignante (arrêt attaqué c. 4b dernier alinéa, p. 14; jug. du 2 septembre 2004 c. III/B.4 p. 21). Le grief est infondé dans la mesure où il est recevable. Le grief est infondé dans la mesure où il est recevable. 11. La recourante se plaint d'une violation de l'<ref-law>, au motif qu'elle n'a pas été admise à apporter la preuve de la vérité. La motivation de son grief se limite toutefois à une critique de l'état de fait retenu et de l'application de principes de droit de procédure. Ce grief est partant irrecevable. 11. La recourante se plaint d'une violation de l'<ref-law>, au motif qu'elle n'a pas été admise à apporter la preuve de la vérité. La motivation de son grief se limite toutefois à une critique de l'état de fait retenu et de l'application de principes de droit de procédure. Ce grief est partant irrecevable. 12. La recourante se plaint finalement d'une violation de l'<ref-law>, au motif que faute d'une atteinte à l'honneur illicite et intentionnelle, elle ne saurait être astreinte à payer un montant en réparation du tort moral. Lui aussi fondé sur un état de fait différent de celui retenu dans l'arrêt attaqué, ce grief est irrecevable. 12. La recourante se plaint finalement d'une violation de l'<ref-law>, au motif que faute d'une atteinte à l'honneur illicite et intentionnelle, elle ne saurait être astreinte à payer un montant en réparation du tort moral. Lui aussi fondé sur un état de fait différent de celui retenu dans l'arrêt attaqué, ce grief est irrecevable. 13. Le pourvoi est infondé dans la mesure où il est recevable. La recourante supporte les frais de la procédure (art. 278 PPF). Il n'est pas alloué d'indemnité à la plaignante qui n'a pas été invitée à se déterminer. La requête d'effet suspensif est sans objet.
Par ces motifs, vu l'art. 36a OJ, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, vu l'art. 36a OJ, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours de droit public est rejeté dans la mesure où il est recevable. 1. Le recours de droit public est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Le pourvoi en nullité est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Le pourvoi en nullité est rejeté dans la mesure où il est recevable. 3. Un émolument judiciaire de 4000 francs est mis à la charge de la recourante. 3. Un émolument judiciaire de 4000 francs est mis à la charge de la recourante. 4. Le présent arrêt est communiqué en copie aux mandataires des parties et au Tribunal cantonal du canton du Valais, Cour pénale I. Lausanne, le 18 août 2006 Au nom de la Cour de cassation pénale du Tribunal fédéral suisse Le président: Le greffier:
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2,000
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A.- Mit Verfügung vom 22. März 1999 lehnte die Schweizerische Unfallversicherungsanstalt (SUVA) den Anspruch der 1941 geborenen M._ auf Versicherungsleistungen mangels Kausalzusammenhanges zwischen den gesundheitlichen Beschwerden und dem Unfall vom 20. Januar 1997 ab; daran hielt sie in ihrem Einspracheentscheid vom 14. Juli 1999 fest. B.- Die hiegegen erhobene Beschwerde, mit welcher die Versicherte Berichte des Dr. med. B._, Facharzt FMH für Innere Medizin und Rheumatologie, leitender Arzt an der Rheumatologischen Abteilung der Klinik X._ (vom 27. Oktober 1999 und 7. März 2000), ins Recht legte, wies das Verwaltungsgericht des Kantons Graubünden ab (Entscheid vom 9. Mai 2000). C.- M._ führt Verwaltungsgerichtsbeschwerde mit dem Antrag, es seien ihr in Aufhebung des vorinstanzlich bestätigten Einspracheentscheides die gesetzlichen Leistungen zuzusprechen. Die SUVA trägt auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde an. Das Bundesamt für Sozialversicherung hat sich nicht vernehmen lassen.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1.- a) Die Vorinstanz hat die Rechtsprechung zu dem für die Leistungspflicht des Unfallversicherers vorausgesetzten natürlichen (<ref-ruling> Erw. 1, 118 V 289 Erw. 1b, 117 V 376 Erw. 3a mit Hinweisen) und adäquaten Kausalzusammenhang (<ref-ruling> Erw. 3a, 123 V 103 Erw. 3d, 139 Erw. 3c, 122 V 416 Erw. 2a, je mit Hinweisen) zwischen dem Unfallereignis und dem eingetretenen Schaden (Krankheit, Invalidität, Tod) sowie zu dem im Sozialversicherungsrecht grundsätzlich massgeblichen Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit (<ref-ruling> Erw. 2a und 208 Erw. 6b, je mit Hinweisen) zutreffend dargelegt. Darauf kann verwiesen werden. Zu ergänzen ist, dass nach <ref-law> die Versicherungsleistungen auch für Rückfälle und Spätfolgen gewährt werden, für Bezüger von Invalidenrenten jedoch nur unter den Voraussetzungen von <ref-law>. Bei einem Rückfall handelt es sich um das Wiederaufflackern einer vermeintlich geheilten Krankheit, sodass es zu ärztlicher Behandlung, möglicherweise sogar zu (weiterer) Arbeitsunfähigkeit kommt. Von Spätfolgen ist die Rede, wenn ein scheinbar geheiltes Leiden im Verlaufe längerer Zeit organische oder psychische Veränderungen bewirkt, die zu einem oft völlig anders gearteten Krankheitsbild führen können (RKUV 1997 Nr. U 275 S. 191 Erw. 1c mit Hinweisen). Rückfälle und Spätfolgen schliessen somit begrifflich an ein bestehendes Unfallereignis an. Entsprechend können sie eine Leistungspflicht des (damaligen) Unfallversicherers nur auslösen, wenn zwischen den erneut geltend gemachten Beschwerden und der seinerzeit beim versicherten Unfall erlittenen Gesundheitsschädigung ein natürlicher und adäquater Kausalzusammenhang besteht (<ref-ruling> Erw. 2c mit Hinweisen; RKUV 2000 Nr. U 363 S. 46 Erw. 2, 1994 Nr. U 206 S. 327 f.). b) Das kantonale Gericht hat in einlässlicher Würdigung der medizinischen Akten, insbesondere der Berichte der Dres. med. L._, Physikalische Medizin u. Rehabilitation, speziell Rheumaerkrankungen FMH (vom 28. April 1999), F._, Allgemeine Medizin FMH (vom 8. Juni 1999), und E._, Kreisarzt der SUVA (vom 10. Mai 1999), einerseits sowie in zutreffender Widerlegung der von der Beschwerdeführerin erhobenen, in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde erneut vorgebrachten Einwendungen andererseits zutreffend erkannt und begründet, dass ein natürlicher Kausalzusammenhang zwischen dem Bagatellunfall von 1997 (Sturz aufs Gesäss) und den heutigen Beschwerden (Dysplasiecoxarthrose links mit konsekutivem Periarthropathiesyndrom, lumbospondylogenes Schmerzsyndrom bei degenerativen Veränderungen der unteren Lendenwirbelsäule, Status nach durchgemachter juveniler Osteochondrose Scheuermann thoraco-lumbal) nicht mit Wahrscheinlichkeit erstellt ist. Was hiegegen in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde vorgebracht wird, vermag nicht zu einer anderen Beurteilung zu führen. Insbesondere kann sie aus dem alleinigen Umstand, dass sich die Anstalt angeblich für den Fall des (vorinstanzlichen) Beschwerderückzugs bereit erklärt haben soll, die Kosten für das von ihr bei Dr. med. B._ in Auftrag gegebene Gutachten vom 7. März 2000 zu übernehmen, nichts zu ihren Gunsten ableiten. Abgesehen davon führt (auch) dieser Arzt die erwähnte gesundheitliche Beeinträchtigung nur "möglicherweise" auf das Unfallgeschehen von 1997 zurück, was rechtsprechungsgemäss für den Nachweis des natürlichen Kausalzusammenhangs nicht genügt (<ref-ruling> Erw. 1, 118 V 289 Erw. 1b, je mit Hinweisen; RKUV 2000 Nr. U 377 S. 185 Erw. 4a). Insoweit sie sich unter Hinweis auf <ref-ruling> mit der Schwere des Sturzes auseinandersetzt, ist darauf hinzuweisen, dass es bei der Einteilung in banale bzw. leichte, mittelschwere und schwere Unfälle nicht - wie hier - um die Frage des natürlichen, sondern um diejenige des adäquaten Kausalzusammenhanges im Bereich von psychischen Störungen geht. Ob es sich beim Primärunfall um einen banalen oder mittelschweren Sturz gehandelt hat, ist daher im vorliegend interessierenden Zusammenhang ohne Belang. Im Übrigen kann auf die einlässlichen Erwägungen des vorinstanzlichen Gerichts verwiesen werden, denen das Eidgenössische Versicherungsgericht weder in tatsächlicher noch rechtlicher Hinsicht etwas beizufügen hat. 2.- Da die Verwaltungsgerichtsbeschwerde offensichtlich unbegründet ist, wird sie im Verfahren nach Art. 36a OG erledigt.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: I. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. II. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. III. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Graubünden und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt. Luzern, 21. Dezember 2000 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber:
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2,005
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Considérant: que dans la faillite de B._ SA, société dont A._ a été l'administrateur, l'Office des faillites de Genève a notamment porté à l'état de collocation une créance de C._ Assurances de 6'023 fr. 10; que le dépôt de l'état de collocation a été publié le 23 février 2005 et n'a pas fait l'objet de contestation; que les 5 et 19 avril 2005, l'office a déposé le tableau de distribution des deniers, lequel mentionnait que le dividende revenant à C._ Assurances serait de 6'023 fr. 10 (100 % de la créance); que la plainte formée le 28 avril 2005 par A._, qui s'étonnait que C._ Assurances figure toujours parmi les créanciers alors qu'il avait contesté sa créance par courrier adressé à l'office le 9 mars 2005, a été déclarée irrecevable par décision de la Commission cantonale de surveillance du 21 juillet 2005; que les motifs de celle-ci sont en bref les suivants: quoique dûment invité à deux reprises à venir vérifier la liste des productions, le plaignant n'était pas venu à temps, mais tardivement, pour effectuer cet examen à l'office; de plus et surtout, il n'avait pas formé plainte, alors qu'il avait qualité pour le faire, contre l'état de collocation déposé le 23 février 2005, comportant la créance à ses yeux non fondée de C._ Assurances; la plainte contre le tableau de distribution ne permettant que d'examiner si celui-ci correspond à l'état de collocation, le plaignant faisait valoir en vain des griefs relatifs à l'existence de la créance incriminée, qui avait été reprise de l'état de collocation entré en force, de tels griefs n'étant pas susceptibles d'être invoqués à l'encontre du tableau de distribution; que le présent recours, formé le 10 août 2005, l'a été en temps utile dès lors que la notification de la décision cantonale est censée avoir eu lieu le (mardi) 2 août 2005, soit le septième jour après la tentative infructueuse de notification par la poste (<ref-ruling> consid. 2a/aa), compte tenu des dispositions des art. 32 de la loi fédérale d'organisation judiciaire (OJ) et 1er de la loi fédérale du 21 juin 1963 sur la supputation des délais comprenant un samedi (RS 173.110.3); qu'il est toutefois irrecevable dans la mesure où il ne s'en prend pas aux motifs pertinents et dûment étayés de la décision attaquée d'une façon conforme aux exigences de l'art. 79 al. 1 OJ, l'essentiel de ses arguments visant le comportement de l'office et le déroulement des faits; qu'il convient, sur ce dernier point, de préciser que la Chambre de céans est liée en l'espèce par les constatations de fait de la décision attaquée (art. 63 al. 2 et 81 OJ); que contrairement à ce qu'affirme le recourant, il résulte des constatations de fait de la décision attaquée que le rendez-vous pour l'examen des productions n'a pas été fixé au 4 mars 2005, mais la première fois au 28 janvier 2005 et la seconde fois au 17 février 2005;
Par ces motifs, la Chambre prononce: Par ces motifs, la Chambre prononce: 1. Le recours est irrecevable. 1. Le recours est irrecevable. 2. Le présent arrêt est communiqué en copie au recourant, à la Masse en faillite de B._ SA, à C._ Assurances, à l'Office des faillites et à la Commission de surveillance des offices des poursuites et des faillites du canton de Genève. Lausanne, le 22 septembre 2005 Au nom de la Chambre des poursuites et des faillites du Tribunal fédéral suisse La présidente: Le greffier:
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2,007
fr
Faits : Faits : A. Les époux X._ sont copropriétaires de l'article xxxx du cadastre de Z._. Ce bien-fonds est contigu à l'article yyyy qui appartient en main commune aux époux Y._. Sur chacune des parcelles est érigée une villa familiale. L'article yyyy est grevé d'une servitude de non-bâtir au profit de l'article xxxx. Le contrat constitutif de servitude du 26 avril 1951 dispose notamment ce qui suit : "1. L'article yyyy est grevé (...) d'une servitude à teneur de laquelle il ne peut être construit sur le fonds asservi : a) d'autre bâtiment qu'une maison familiale, (...) 3. Interdiction est faite à l'article yyyy (...) de bâtir à une distance inférieure à six mètres de la limite ouest et à dix mètres de la limite sud." 3. Interdiction est faite à l'article yyyy (...) de bâtir à une distance inférieure à six mètres de la limite ouest et à dix mètres de la limite sud." B. Les époux Y._ ont bâti sur leur terrain une villa de forme pentagonale. Parallèlement à l'une des façades se trouve un garage, relié au bâtiment d'habitation par un couvert de structure légère. Attenants au garage s'élèvent, sur l'un de ses côtés, un hangar à vélos, et sur l'autre, une cabane à outils. B. Les époux Y._ ont bâti sur leur terrain une villa de forme pentagonale. Parallèlement à l'une des façades se trouve un garage, relié au bâtiment d'habitation par un couvert de structure légère. Attenants au garage s'élèvent, sur l'un de ses côtés, un hangar à vélos, et sur l'autre, une cabane à outils. C. En sus de ces constructions, les époux Y._, qui sont amateurs de cuniculiculture et de colombiculture, ont installé dans leur jardin des cabanons destinés à accueillir ces élevages. En été 2002, ils ont projeté de remplacer certains de ces cabanons par une construction unique dans le prolongement du hangar à vélos, de sorte qu'un seul bâtiment abrite les animaux, le garage et les locaux annexes. Estimant ce projet contraire à la servitude, les époux X._ ont saisi le Tribunal civil du district de La Chaux-de-Fonds d'une requête de mesures provisoires tendant à faire interdire aux époux Y._ la poursuite des travaux de construction. Cette requête a été rejetée par ordonnance du 11 juillet 2002. Le 18 juin 2002, les époux X._ ont ouvert action devant cette même autorité en concluant à ce qu'il soit fait interdiction aux époux Y._ de poursuivre la construction en cours et à la remise des lieux dans leur état antérieur. Les défendeurs ont conclu au rejet de la demande. Par jugement du 25 août 2005, le Tribunal de district a rejeté la demande. Par jugement du 25 août 2005, le Tribunal de district a rejeté la demande. D. Par arrêt du 29 juin 2006, la Cour de cassation civile du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel a rejeté le recours des demandeurs. Les juges cantonaux ont retenu, en bref, que la construction litigieuse n'était pas contraire à l'interdiction de construire à moins de 6 mètres de la limite ouest du fonds servant et qu'elle n'avait pas enfreint l'interdiction de construire d'autre bâtiment qu'une maison familiale. D. Par arrêt du 29 juin 2006, la Cour de cassation civile du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel a rejeté le recours des demandeurs. Les juges cantonaux ont retenu, en bref, que la construction litigieuse n'était pas contraire à l'interdiction de construire à moins de 6 mètres de la limite ouest du fonds servant et qu'elle n'avait pas enfreint l'interdiction de construire d'autre bâtiment qu'une maison familiale. E. Contre cet arrêt, les recourants exercent en parallèle un recours de droit public et un recours en réforme au Tribunal fédéral. Dans leur recours de droit public, ils concluent à l'annulation de l'arrêt attaqué. Il n'a pas été ordonné d'échanges d'écritures.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. 1.1 En vertu de l'art. 57 al. 5 OJ, il est sursis en règle générale à l'arrêt sur le recours en réforme jusqu'à droit connu sur le recours de droit public. Cette disposition est justifiée par le fait que, si le Tribunal fédéral devait d'abord examiner le recours en réforme, son arrêt se substituerait à la décision cantonale, rendant ainsi sans objet le recours de droit public, faute de décision susceptible d'être attaquée par cette voie (<ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 1 et les arrêts cités). Il n'y a pas lieu d'y déroger en l'espèce. 1.2 Formé en temps utile (art. 89 al. 1 OJ) contre une décision finale (cf. art. 87 OJ) prise en dernière instance cantonale (art. 86 al. 1 OJ), le recours est recevable au regard de ces dispositions. 1.2 Formé en temps utile (art. 89 al. 1 OJ) contre une décision finale (cf. art. 87 OJ) prise en dernière instance cantonale (art. 86 al. 1 OJ), le recours est recevable au regard de ces dispositions. 2. 2.1 Saisi d'un recours de droit public pour violation de l'art. 9 Cst., le Tribunal fédéral ne prend pas en considération les allégations, preuves ou faits qui n'ont pas été soumis à l'autorité cantonale; nouveaux, ils sont irrecevables (<ref-ruling> consid. 3; <ref-ruling> consid. 4a; <ref-ruling> consid. 2a; <ref-ruling> consid. 1 et les arrêts cités). Le Tribunal fédéral s'en tient dès lors aux faits constatés par l'autorité cantonale, à moins que le recourant ne démontre que ces constatations sont arbitrairement fausses ou incomplètes (<ref-ruling> consid. 5a). Par ailleurs, il n'examine que les griefs fondés sur les droits constitutionnels, invoqués et motivés de façon suffisamment détaillée dans l'acte de recours (art. 90 al. 1 let. b OJ; <ref-ruling> consid. 1.32; <ref-ruling> consid. 2.1; <ref-ruling> consid. 1c). En l'espèce, les recourants tentent de compléter les constatations de la cour cantonale en décrivant longuement l'historique de la division des parcelles en cause. S'agissant de faits qui n'ont pas été allégués en instance cantonale, ils ne sauraient être pris en considération. Il en va ainsi en particulier de l'allégation selon laquelle, au moment de la constitution de la servitude, les fonds dominants, qui étaient alors les parcelles nos uuuu et vvvv, se trouvaient au sud et à l'ouest du fonds servant. En l'espèce, les recourants tentent de compléter les constatations de la cour cantonale en décrivant longuement l'historique de la division des parcelles en cause. S'agissant de faits qui n'ont pas été allégués en instance cantonale, ils ne sauraient être pris en considération. Il en va ainsi en particulier de l'allégation selon laquelle, au moment de la constitution de la servitude, les fonds dominants, qui étaient alors les parcelles nos uuuu et vvvv, se trouvaient au sud et à l'ouest du fonds servant. 3. Les recourants reprochent à la cour cantonale d'avoir retenu l'existence d'un usage local qui définit les points cardinaux en fonction de l'axe de la vallée et non des pôles géographiques. Selon eux, le témoignage de l'urbaniste communal n'était pas propre à établir cet usage. Ce grief tombe à faux. L'existence de cet usage ressort des déclarations de l'architecte, de l'urbaniste communal et de l'inspecteur de la police du feu et des constructions. Tous ont attesté l'existence de cet usage, confirmant qu'il existait déjà en 1948. Au vu de ces témoignages, il n'était pas arbitraire de retenir l'existence de l'usage en question. Pour le reste, les recourants ne démontrent pas, de manière conforme à l'art. 90 al. 1 let. b OJ, en quoi ces témoignages ne seraient pas fiables. Leur grief doit être rejeté dans la mesure de sa recevabilité. Ce grief tombe à faux. L'existence de cet usage ressort des déclarations de l'architecte, de l'urbaniste communal et de l'inspecteur de la police du feu et des constructions. Tous ont attesté l'existence de cet usage, confirmant qu'il existait déjà en 1948. Au vu de ces témoignages, il n'était pas arbitraire de retenir l'existence de l'usage en question. Pour le reste, les recourants ne démontrent pas, de manière conforme à l'art. 90 al. 1 let. b OJ, en quoi ces témoignages ne seraient pas fiables. Leur grief doit être rejeté dans la mesure de sa recevabilité. 4. Les recourants dénoncent la violation des art. 730 et 738 CC, ainsi que de l'<ref-law>, en reprochant à la cour cantonale d'avoir considéré que la construction litigieuse était conforme à la servitude de non-bâtir. Par ce grief, ils se plaignent d'une fausse application du droit fédéral, laquelle relève du recours en réforme lorsque cette voie est, comme en l'espèce, ouverte (art. 46 OJ; Jean-François Poudret, in Commentaire de la loi fédérale d'organisation judiciaire, n. 1.6.3 ad art. 43). Compte tenu de la subsidiarité absolue du recours de droit public (art. 84 al. 2 OJ), le recours est irrecevable sur ce point, qui sera tranché dans le cadre du recours en réforme connexe interjeté par les recourants. Par ce grief, ils se plaignent d'une fausse application du droit fédéral, laquelle relève du recours en réforme lorsque cette voie est, comme en l'espèce, ouverte (art. 46 OJ; Jean-François Poudret, in Commentaire de la loi fédérale d'organisation judiciaire, n. 1.6.3 ad art. 43). Compte tenu de la subsidiarité absolue du recours de droit public (art. 84 al. 2 OJ), le recours est irrecevable sur ce point, qui sera tranché dans le cadre du recours en réforme connexe interjeté par les recourants. 5. En conclusion, le présent recours doit être rejeté dans la mesure de sa recevabilité, aux frais des recourants, solidairement entre eux (art. 156 al. 1 et 7 OJ). Il n'y a pas lieu d'allouer de dépens aux intimés, qui n'ont pas été invités à répondre.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Un émolument judiciaire de 2'000 fr. est mis à la charge des recourants. 2. Un émolument judiciaire de 2'000 fr. est mis à la charge des recourants. 3. Le présent arrêt est communiqué en copie aux mandataires des parties et à la Cour de cassation civile du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel. Lausanne, le 15 janvier 2007 Le président: La greffière:
CH_BGer_005
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['c422dffe-b2c0-40d3-be26-a352b9c7677b', 'c933d64a-a353-44e2-b197-f0f64125a94f', '066f9b3a-2f99-4146-8204-b7bca407a17e', 'f1e26378-b741-499d-9d84-0d41eecdccc0', '1b6b5106-14f9-4764-9c38-225809eafe94', '9dfa262f-a3f0-47e2-81dc-fb9124ad34be', '27300fe1-ae0f-4abb-8675-f0fad354339b', '391e8936-301d-4327-a143-59fec33dfe22', '7e9fa868-5a5b-494e-a3b0-dae2ce59f420', 'f5672aed-ec43-4691-a890-da9f2965af10']
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2,012
fr
Faits: A. L'immeuble n° xx de la commune de Founex est un bien-fonds avec bâtiments soumis au régime de la propriété par étages. Quinze des seize parts de copropriété sont collectivement grevées de cédules hypothécaires en premier, deuxième et troisième rangs au total de 2'300'000 francs. Chacune de ces quinze parts appartient en copropriété à A._ et à B._, respectivement pour trois cinquièmes et deux cinquièmes. Ces deux copropriétaires sont amis de longue date. Le 5 juillet 2004, A._ a fait constituer une cédule hypothécaire n° yyyy au montant de 400'000 fr., grevant collectivement et en premier rang ses parts de trois cinquièmes de quinze parts de l'immeuble n° xx. Il a remis ce titre à B._ afin de garantir, selon ses dires, le remboursement de divers prêts qu'il avait reçus en espèces. Dès le 21 février 2005, B._ a introduit une poursuite en réalisation de gage immobilier contre A._ et il a obtenu le placement de l'immeuble sous gérance légale de l'office des poursuites. Dès le mois de mai 2002, X._ SA avait entrepris une poursuite ordinaire par voie de saisie contre A._; elle prétend à 2'044'305 fr.25 en capital, sur la base d'un certificat d'insuffisance de gage du même montant établi en 1995. Cette poursuite a entraîné la saisie, parmi d'autres biens, des parts de trois cinquièmes de quinze parts de l'immeuble n° xx; la restriction du droit de les aliéner a été annotée sur le registre foncier le 28 juillet 2004. Un procès-verbal daté du 22 décembre 2005 constate l'insuffisance de la saisie et vaut acte de défaut de biens provisoire. B. Le 26 mai 2008, X._ SA a ouvert action contre B._ devant le Tribunal de première instance du canton de Genève. En substance, le tribunal est requis de « révoquer » la créance au montant de 400'000 fr. produite par le défendeur, garantie par gage immobilier et admise à l'état des charges en vue de la réalisation des quinze parts de copropriété pour trois cinquièmes appartenant à A._, et de « révoquer » la constitution de la cédule hypothécaire n° yyyy grevant ces mêmes parts. La demanderesse avait précédemment déposé plainte pénale contre A._ et B._ qu'elle accusait de fraude dans la saisie et d'avantages accordés à certains créanciers. Le Ministère public a ordonné la saisie conservatoire de la cédule n° yyyy et, en mains de l'office des poursuite concerné, du produit de la gérance légale de l'immeuble. Dans la cause pénale, B._ a bénéficié d'une ordonnance de classement. Le 11 mai 2010, le Tribunal de police du canton de Genève a libéré A._ de toute prévention et il a ordonné la levée des saisies conservatoires; sur appel du Ministère public, ce jugement a été confirmé par la Cour de justice le 21 mars 2011. C. Par requête adressée au Tribunal de première instance le 4 avril 2011, la demanderesse a réclamé des mesures pré-provisionnelles et provisionnelles consistant dans la saisie conservatoire de la cédule n° yyyy, en mains du Ministère public ou de tout autre détenteur, et dans la saisie conservatoire du produit de la gérance légale actuelle et future de l'immeuble n° xx de la commune de Founex, en mains de l'office des poursuites de l'arrondissement de Nyon-Rolle. Le tribunal a accueilli la requête de mesures provisionnelles « jusqu'à droit jugé ou accord des parties » par ordonnance du 13 juillet 2011. La Cour de justice a statué le 18 novembre 2011 sur l'appel du défendeur; elle a confirmé l'ordonnance. D. Agissant par la voie du recours en matière civile, le défendeur requiert le Tribunal fédéral de réformer l'arrêt de la Cour de justice en ce sens que la requête de mesures provisionnelles du 4 avril 2011 soit rejetée. La demanderesse n'a pas été invitée à répondre au recours.
Considérant en droit: 1. Les saisies conservatoires de la cédule n° yyyy et du produit de la gérance légale de l'immeuble n° xx sont des mesures provisionnelles aux effets limités à la durée du procès entrepris par la demanderesse le 26 mai 2008; le prononcé qui les ordonne est donc une décision incidente assujettie à l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 327/328; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 86/87). La recevabilité du recours en matière civile suppose que cette décision soit de nature à causer un préjudice irréparable aux termes de l'<ref-law>. Un préjudice de ce genre n'est réalisé que lorsque la partie recourante subit un dommage qu'une décision favorable sur le fond ne fera pas disparaître complètement; il faut en outre un dommage de nature juridique, tandis qu'un inconvénient seulement matériel est insuffisant (<ref-ruling> consid. 2.2 p. 191; <ref-ruling> consid. 2.3.1 p. 632; <ref-ruling> consid. 1 p. 59). Les mesures litigieuses empêchent le défendeur de disposer de la cédule hypothécaire ou des droits qui en dérivent depuis que celle-ci a été dénoncée au remboursement, et, au moins provisoirement, ces mesures l'empêchent aussi de profiter des répartitions périodiques du produit net de la gérance légale que l'office des poursuites doit exécuter d'abord en faveur du créancier gagiste d'après l'art. 22 al. 1 de l'ordonnance sur la réalisation forcée des immeubles. Or, selon la jurisprudence, le blocage même temporaire de valeurs patrimoniales constitue un préjudice juridique irréparable (<ref-ruling> consid. 3 p. 354; <ref-ruling> consid. 1b p. 101; <ref-ruling> consid. 2b p. 634). Le recours est donc recevable au regard de l'<ref-law>. Par ailleurs, le recours est dirigé contre une décision rendue en dernière instance cantonale (<ref-law>) et susceptible du recours en matière civile (<ref-law>). Son auteur a pris part à l'instance précédente et succombé dans ses conclusions (<ref-law>). La valeur litigieuse excède le minimum légal de 30'000 fr. (art. 51 al. 1 let. c et 74 al. 1 let. b LTF); le mémoire de recours a été introduit en temps utile (<ref-law>) et il satisfait aux exigences légales (art. 42 al. 1 à 3 LTF). Contre une décision portant sur des mesures provisionnelles, le recours n'est recevable que pour violation des droits constitutionnels (<ref-law>). Le Tribunal fédéral ne se saisit que des griefs soulevés et motivés de façon détaillée par la partie recourante (<ref-law>; ATF <ref-ruling> consid. 3.2 p. 88; <ref-ruling> consid. 2.2 p. 246; <ref-ruling> consid. 3.2 p. 444). Il statue sur la base des faits constatés par l'autorité précédente, si la partie recourante ne démontre pas que les constatations déterminantes soient intervenues en violation de ses droits constitutionnels (art. 116 et 118 LTF, applicables par analogie; <ref-ruling> consid. 4.1 p. 588; <ref-ruling> consid. 7.1 p. 398). 2. Le défendeur invoque surtout l'art. 9 Cst. pour se plaindre d'une application prétendument arbitraire de l'<ref-law> relatif aux mesures provisionnelles. Cette disposition prévoit que le tribunal ordonne les mesures provisionnelles nécessaires lorsque la partie requérante rend vraisemblable qu'une prétention lui appartenant est l'objet d'une atteinte ou risque de l'être, et que cette atteinte risque de lui causer un préjudice difficilement réparable. Une décision est arbitraire, donc contraire à l'art. 9 Cst., lorsqu'elle viole gravement une norme ou un principe juridique clair et indiscuté, ou contredit d'une manière choquante le sentiment de la justice et de l'équité. Le Tribunal fédéral ne s'écarte de la solution retenue par l'autorité cantonale de dernière instance que si sa décision apparaît insoutenable, en contradiction manifeste avec la situation effective, adoptée sans motifs objectifs ou en violation d'un droit certain. En outre, il ne suffit pas que les motifs de la décision soient insoutenables; il faut encore que celle-ci soit arbitraire dans son résultat. Il ne suffit d'ailleurs pas non plus qu'une solution différente de celle retenue par l'autorité cantonale puisse être tenue pour également concevable ou apparaisse même préférable (<ref-ruling> consid. 2.4 p. 5; <ref-ruling> consid. 4.2 p. 560; <ref-ruling> consid. 1.3 p. 4/5). Selon la jurisprudence relative aux recours formés pour violation de droits constitutionnels (art. 106 al. 2 ou 116 LTF), celui qui se plaint d'arbitraire doit indiquer de façon précise en quoi la décision qu'il attaque est entachée d'un vice grave et indiscutable; à défaut, le grief est irrecevable (<ref-ruling> consid. 1.4.3 p. 254; <ref-ruling> consid. 3.2 p. 400; <ref-ruling> consid. 2.8 p. 494). 3. Le défendeur invoque aussi l'art. 29 al. 2 Cst. pour soutenir que la Cour de justice a violé son droit d'être entendu en omettant de discuter certains de ses arguments dans la motivation de son prononcé. Le droit d'être entendu garanti par l'art. 29 al. 2 Cst. confère à toute personne le droit de s'expliquer avant qu'une décision ne soit prise à son détriment, d'avoir accès au dossier, d'offrir des preuves quant aux faits de nature à influer sur la décision, de participer à l'administration des preuves et de se déterminer à leur propos (<ref-ruling> consid. 3.2 p. 272; <ref-ruling> consid. 5.1 p. 293; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 277). La disposition précitée confère également le droit d'exiger, en principe, qu'une telle décision soit motivée. Cette garantie-ci tend à donner à la personne touchée les moyens d'apprécier la portée du prononcé et de le contester efficacement, s'il y a lieu, dans une instance supérieure. Elle tend aussi à éviter que l'autorité ne se laisse guider par des considérations subjectives ou étrangères à la cause; elle contribue, par là, à prévenir une décision arbitraire. L'objet et la précision des indications que l'autorité doit fournir dépend de la nature de l'affaire et des circonstances particulières du cas. En principe, plus la personne concernée subit une atteinte grave, plus la motivation doit être complète et détaillée. Néanmoins, en règle générale, il suffit que l'autorité mentionne au moins brièvement les motifs qui l'ont guidée, sans qu'elle soit tenue de répondre à tous les arguments présentés (<ref-ruling> consid. 2b p. 109; voir aussi <ref-ruling> consid. 5.2 p. 236; <ref-ruling> consid. 3.3.1 p. 677). 4. Au regard de l'<ref-law>, la partie qui requiert des mesures provisionnelles doit rendre vraisemblable, notamment, la prétention dont elle fait état (François Bohnet, in Code de procédure civile commenté, 2011, n° 3 ad <ref-law>). 4.1 En matière de poursuite pour dettes, le créancier porteur d'un acte de défaut de biens après saisie, provisoire ou définitif, a le droit de demander la révocation de tous actes accomplis par le débiteur dans l'intention de porter préjudice à ses créanciers ou de favoriser certains créanciers au détriment des autres, si cette intention était reconnaissable par l'autre partie et que ces actes sont intervenus dans les cinq ans qui ont précédé la saisie (art. 285 al. 2 ch. 1, 288 LP). La révocation a pour effet que les biens reçus par la personne recherchée doivent être restitués pour être saisis et réalisés en faveur du créancier (<ref-law>; Henry Peter, in Commentaire romand, 2005, n° 3 ad <ref-law>; Thomas Bauer, in Commentaire bâlois, 2010, nos 8 à 10 ad <ref-law>). En l'espèce, la demanderesse prétend à la restitution de la cédule n° yyyy et du produit de la gérance légale de l'immeuble n° xx de la commune de Founex. Il est constant que cette partie détient un acte de défaut de biens provisoire contre A._, et la Cour de justice tient pour vraisemblable que la remise de ce titre hypothécaire au défendeur, par A._, soit révocable selon l'<ref-law>. La Cour se réfère à des déclarations de A._ consignées au procès-verbal du 22 décembre 2005, d'une part, et à des déclarations du défendeur recueillies dans l'enquête pénale le 23 mai 2007, d'autre part; il en ressort que celui-ci a réclamé une cédule et que celui-là a exaucé cette demande en raison de la poursuite exercée par la demanderesse, dans la commune intention que la prétention du défendeur, ayant pour objet le remboursement de prêts, fût sauvegardée nonobstant la saisie immobilière qui était imminente. 4.2 A l'appui du recours en matière civile, le défendeur fait état de deux reconnaissances de dette souscrites par A._, datées du 12 avril 2000 et du 3 décembre 2001, où celui-ci promettait déjà, sous certaines modalités et conditions, de remettre une cédule hypothécaire en garantie du remboursement de sommes prêtées. Il soutient que cette promesse est intervenue déjà avant le commencement du délai de cinq ans prévu par l'<ref-law> et il reproche à la Cour de justice de n'avoir pas pris ces documents en considération. L'action révocatoire a pour but de soumettre à l'exécution forcée des biens qui lui ont été indûment soustraits (<ref-law>). En cas de saisies multiples dans la poursuite concernée, afin que tous les biens qui eussent dû être appréhendés dans l'une ou l'autre de ces saisies soient enfin soumis à l'exécution forcée par l'effet de la révocation, il s'impose que chacune d'elles, indépendamment des autres, termine un délai de cinq ans selon l'<ref-law>. L'annotation de la restriction du droit d'aliéner les quinze parts de copropriété appartenant à A._ est intervenue le 28 juillet 2004. La saisie de ces mêmes parts a nécessairement été accomplie avant, de sorte qu'un délai de cinq ans à couru au plus tard dès le 27 juillet 1999. Ainsi, le moyen tiré des reconnaissances de dette se révèle d'emblée inconsistant. La Cour de justice pouvait donc l'écarter sans arbitraire; de plus, contrairement à l'argumentation soumise au Tribunal fédéral, le droit d'être entendu n'imposait pas une discussion dudit moyen dans les motifs de l'arrêt. 4.3 L'action révocatoire vise des biens déterminés qui ont indûment échappé à une saisie; les règles sur le séquestre, aussi invoquées par le défendeur, et surtout l'<ref-law> qui énumère limitativement les cas de séquestre, n'excluent donc pas que cette action puisse être garantie par des mesures provisionnelles. 4.4 Pour le surplus, le défendeur ne conteste pas sérieusement que l'on puisse voir, dans ses propres déclarations et dans celles de A._, relevées par la Cour, l'indice d'une volonté commune de favoriser un créancier, le défendeur, au détriment d'un autre, la demanderesse. Il discute longuement de nombreux éléments de l'affaire. En particulier, il argue de la poursuite pénale dont l'issue s'est révélée défavorable à la demanderesse. Or, le Tribunal fédéral ne trouve guère sur quels points le défendeur reproche réellement aux précédents juges, sinon par de simples protestations, d'avoir commis une erreur certaine ou de s'être livrés à une appréciation absolument insoutenable. Ces développements tendent plutôt à substituer une appréciation différente de celle de l'autorité précédente; ils sont donc irrecevables faute de satisfaire aux exigences applicables à la motivation du grief d'arbitraire. 5. La partie qui requiert des mesures provisionnelles doit aussi rendre vraisemblable l'atteinte dont sa prétention est menacée, et le préjudice difficilement réparable qui pourrait résulter de cette atteinte (Bohnet, ibidem). L'atteinte peut notamment consister dans l'impossibilité d'obtenir l'exécution en nature de la prétention concernée (Bohnet, loc. cit., n° 11). Les restitutions de la cédule et du produit de la gérance légale seraient évidemment compromises si le défendeur n'était pas empêché de disposer de ces biens jusqu'à droit connu sur l'action révocatoire. Le résultat de l'exécution forcée s'en trouverait diminué. Les menaces d'une atteinte à la prétention de la demanderesse et du préjudice qui s'ensuivrait sont donc indiscutables. Contrairement à l'opinion du défendeur, il importe peu que celui-ci devienne débiteur de la valeur des biens concernés dans l'hypothèse où, notamment par suite d'une aliénation, il serait incapable de les restituer en nature (cf. <ref-law>; <ref-ruling> consid. 9.1 p. 530; <ref-ruling> consid. 3.3 p. 494). Vainement aussi, il reproche à la Cour de justice d'avoir violé son droit d'être entendu en s'abstenant d'énoncer ces évidences. 6. Le recours se révèle privé de fondement, dans la mesure où les griefs présentés sont recevables. A titre de partie qui succombe, son auteur doit acquitter l'émolument à percevoir par le Tribunal fédéral. L'adverse partie n'a pas été invitée à répondre au recours et il ne lui sera donc pas alloué de dépens.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté, dans la mesure où il est recevable. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 5'000 fr., sont mis à la charge du recourant. 3. Il n'est pas alloué de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice du canton de Genève. Lausanne, le 4 avril 2012 Au nom de la IIe Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse La présidente: Hohl Le greffier: Thélin
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civil_law
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2,004
de
Sachverhalt: Sachverhalt: A. X._ fuhr am 20. Februar 2001 mit seinem Personenwagen auf der Autobahn A2 in Richtung Süden. Die nach dem Ende des Naxbergtunnels durchgeführte Geschwindigkeitskontrolle ergab eine Geschwindigkeitsüberschreitung von 36 km/h (nach Abzug der Sicherheitsmarge). A. X._ fuhr am 20. Februar 2001 mit seinem Personenwagen auf der Autobahn A2 in Richtung Süden. Die nach dem Ende des Naxbergtunnels durchgeführte Geschwindigkeitskontrolle ergab eine Geschwindigkeitsüberschreitung von 36 km/h (nach Abzug der Sicherheitsmarge). B. Das Obergericht des Kantons Uri sprach X._ kantonal letztinstanzlich am 30. Juni 2003 der groben Verletzung der Verkehrsregeln schuldig und bestrafte ihn mit einer Busse von Fr. 25'000.--, bedingt löschbar nach Ablauf einer Probezeit von einem Jahr. B. Das Obergericht des Kantons Uri sprach X._ kantonal letztinstanzlich am 30. Juni 2003 der groben Verletzung der Verkehrsregeln schuldig und bestrafte ihn mit einer Busse von Fr. 25'000.--, bedingt löschbar nach Ablauf einer Probezeit von einem Jahr. C. X._ erhebt staatsrechtliche Beschwerde sinngemäss mit dem Antrag, es sei der Entscheid des Obergerichts des Kantons Uri in Gutheissung der Beschwerde aufzuheben und die Sache zu neuer Beurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Er führt gleichzeitig eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde sinngemäss mit dem Rechtsbegehren, es sei der angefochtene Entscheid aufzuheben und es sei die Vorinstanz anzuweisen, ihn lediglich nach <ref-law> zu verurteilen und mit einer Busse von Fr. 100.-- zu belegen. Das Obergericht und die Staatsanwaltschaft des Kantons Uri verzichten auf Gegenbemerkungen zu beiden Beschwerden.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: I. Staatsrechtliche Beschwerde I. Staatsrechtliche Beschwerde 1. Der Beschwerdeführer macht geltend, das Obergericht habe im Hinblick auf die Bemessung der Busse aktenwidrig und damit willkürlich angenommen, er würde ein jährliches Einkommen von Fr. 3'083'000.-- erzielen. Das Obergericht habe offensichtlich übersehen, dass es sich dabei um das Bruttoeinkommen handle. Nach Abzug insbesondere der Hypothekarzinsen verbleibe ein (steuerbares) Nettoeinkommen von lediglich Fr. 1'699'655.78. Indem das Obergericht ein zu hohes Jahreseinkommen und davon ausgehend ein falsches monatliches Einkommen errechnet sowie 10 % von diesem monatlichen Einkommen als Busse festgesetzt habe, sei es in Willkür verfallen. 1. Der Beschwerdeführer macht geltend, das Obergericht habe im Hinblick auf die Bemessung der Busse aktenwidrig und damit willkürlich angenommen, er würde ein jährliches Einkommen von Fr. 3'083'000.-- erzielen. Das Obergericht habe offensichtlich übersehen, dass es sich dabei um das Bruttoeinkommen handle. Nach Abzug insbesondere der Hypothekarzinsen verbleibe ein (steuerbares) Nettoeinkommen von lediglich Fr. 1'699'655.78. Indem das Obergericht ein zu hohes Jahreseinkommen und davon ausgehend ein falsches monatliches Einkommen errechnet sowie 10 % von diesem monatlichen Einkommen als Busse festgesetzt habe, sei es in Willkür verfallen. 2. Der Beschwerdeführer rügt, das Obergericht habe der Steuererklärung aus dem Jahr 2002 versehentlich das Bruttoeinkommen statt die Nettoeinkünfte entnommen. Ein offensichtliches Aktenversehen ist mit Nichtigkeitsbeschwerde geltend zu machen (Art. 277bis Abs. 2 BStP; vgl. auch <ref-ruling> E. 2b und 118 IV 88 E. 2). Das gilt auch für die Frage, ob das Obergericht von den Bruttoeinkünften ausgehen durfte. Dies berührt nicht die Frage der Beweiswürdigung, sondern die Grundsätze der Bemessung von Bussen und ist daher eine Rechtsfrage. Auf die staatsrechtliche Beschwerde ist somit nicht einzutreten. Bei diesem Ausgang des Verfahrens trägt der Beschwerdeführer die Kosten des Verfahrens vor Bundesgericht (Art. 156 Abs. 1 OG). II. Nichtigkeitsbeschwerde II. Nichtigkeitsbeschwerde 3. Die eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde ist kassatorischer Natur (Art. 277ter Abs. 1 BStP). Soweit der Beschwerdeführer mehr beantragt, als das angefochtene Urteil aufzuheben (Beschwerde, S. 2), ist er nicht zu hören. 3. Die eidgenössische Nichtigkeitsbeschwerde ist kassatorischer Natur (Art. 277ter Abs. 1 BStP). Soweit der Beschwerdeführer mehr beantragt, als das angefochtene Urteil aufzuheben (Beschwerde, S. 2), ist er nicht zu hören. 4. Der Beschwerdeführer wendet sich gegen die Wertung seines Fehlverhaltens als grobe Verkehrsregelverletzung im Sinne von <ref-law> (Beschwerde, S. 6-18). 4.1 Nach der Rechtsprechung sind die Voraussetzungen von <ref-law> ungeachtet der konkreten Umstände erfüllt, wenn die zulässige Höchstgeschwindigkeit auf Autobahnen um 35 km/h oder mehr, auf nicht richtungsgetrennten Autostrassen sowie Autobahnausfahrten um 30 km/h oder mehr und innerorts um 25 km/h oder mehr überschritten wird (vgl. <ref-ruling> und 106; zuletzt <ref-ruling>). Der Beschwerdeführer hat auf der Autobahn die signalisierte Höchstgeschwindigkeit von 80 km/h unmittelbar nach einem Tunnel um 36km/h (nach Abzug der Sicherheitsmarge) überschritten. Die Vorinstanz hat ihn deswegen im Einklang mit der Praxis des Bundesgerichts wegen grober Verletzung von Verkehrsregeln gemäss <ref-law> schuldig gesprochen. In subjektiver Hinsicht hat sie eingehend und überzeugend dargelegt, dass und weshalb dem Beschwerdeführer angesichts der klaren und wiederholten Signalisation sowie der tieferen Fahrgeschwindigkeiten der anderen Verkehrsteilnehmer grobe Fahrlässigkeit vorzuwerfen ist (angefochtenes Urteil, S. 24 ff.). Darauf kann verwiesen werden. Es liegen keine Umstände vor, die das Verschulden des Beschwerdeführers in einem milderen Licht erscheinen liessen. Seine Einwände, insbesondere die von ihm geltend gemachten Vergleiche mit Deutschland und die wissenschaftlich belegten biologischen Grenzen der Wahrnehmungs- und Leistungsfähigkeit des Menschen, sind offensichtlich unbehelflich. Im Übrigen ist allgemein bekannt, dass auf Autobahnen in Tunnels meist tiefere Höchstgeschwindigkeiten signalisiert sind als 120 km/h. Der Beschwerdeführer hätte auch deshalb besonders aufmerksam auf die Geschwindigkeit achten müssen. Der Beschwerdeführer hat auf der Autobahn die signalisierte Höchstgeschwindigkeit von 80 km/h unmittelbar nach einem Tunnel um 36km/h (nach Abzug der Sicherheitsmarge) überschritten. Die Vorinstanz hat ihn deswegen im Einklang mit der Praxis des Bundesgerichts wegen grober Verletzung von Verkehrsregeln gemäss <ref-law> schuldig gesprochen. In subjektiver Hinsicht hat sie eingehend und überzeugend dargelegt, dass und weshalb dem Beschwerdeführer angesichts der klaren und wiederholten Signalisation sowie der tieferen Fahrgeschwindigkeiten der anderen Verkehrsteilnehmer grobe Fahrlässigkeit vorzuwerfen ist (angefochtenes Urteil, S. 24 ff.). Darauf kann verwiesen werden. Es liegen keine Umstände vor, die das Verschulden des Beschwerdeführers in einem milderen Licht erscheinen liessen. Seine Einwände, insbesondere die von ihm geltend gemachten Vergleiche mit Deutschland und die wissenschaftlich belegten biologischen Grenzen der Wahrnehmungs- und Leistungsfähigkeit des Menschen, sind offensichtlich unbehelflich. Im Übrigen ist allgemein bekannt, dass auf Autobahnen in Tunnels meist tiefere Höchstgeschwindigkeiten signalisiert sind als 120 km/h. Der Beschwerdeführer hätte auch deshalb besonders aufmerksam auf die Geschwindigkeit achten müssen. 5. Der Beschwerdeführer bringt vor, die Höhe der Busse von Fr. 25'000.-- verletze Bundesrecht (Beschwerde, S. 19 ff.). 5.1 Nach <ref-law> wird mit Gefängnis oder Busse bestraft, wer durch grobe Verletzung der Verkehrsregeln eine ernstliche Gefahr für die Sicherheit anderer hervorruft oder in Kauf nimmt. Der Strafrahmen bewegt sich somit zwischen einem Franken und 40'000 Franken Busse sowie drei Tagen und drei Jahren Gefängnis (Art. 36 und <ref-law> sowie <ref-law>). Der Richter bestimmt den Betrag der Busse nach den Verhältnissen des Täters so, dass dieser durch die Einbusse die Strafe erleidet, die seinem Verschulden angemessen ist. Für die Verhältnisse des Täters sind namentlich von Bedeutung sein Einkommen und sein Vermögen, sein Familienstand und seine Familienpflichten, sein Beruf und Erwerb, sein Alter und seine Gesundheit (<ref-law>). Im Gegensatz etwa zu Ordnungsbussen, die gemäss Art. 1 Ordnungsbussengesetz (OBG) vom 24. Juni 1970 (SR 741.03) ohne Berücksichtigung der persönlichen Verhältnisse des Täters ausgesprochen werden, muss der Richter nach <ref-law> neben dem Verschulden unter anderem auch auf die wirtschaftlichen Verhältnisse abstellen. Soweit das Einkommen berücksichtigt wird, besteht in der Doktrin Einigkeit, dass Unterhalts- und Unterstützungsbeiträge bei der Ermittlung der wirtschaftlichen Leistungsfähigkeit des Täters voll in Abzug zu bringen sind (vgl. Barbara Amsler/Jürg Sollberger, in: Basler Kommentar, Strafgesetzbuch I, Art. 1-110 StGB, Basel usw. 2003, Art. 48 N 12 mit Hinweisen). Umstritten scheint demgegenüber zu sein, ob für die Bemessung der Busse vom Einkommen auch die anderweitigen finanziellen Lasten, d.h. grössere Zahlungsverpflichtungen des Täters wie Ratenzahlungen, Hypotheken, Vermögensverwaltungskosten usw. abzuziehen sind. Dafür könnte sprechen, dass die Busse unter Umständen desozialisierend wirken würde, wenn sie die finanziellen Mittel überstiege, die dem Täter nach Erfüllung seiner wie auch immer entstandenen Verbindlichkeiten blieben, dagegen jedoch, dass ein Täter mit Schulden und Abzahlungs- oder Leasingverpflichtungen mitunter besser wegkommen würde als einer, der keine solche Lasten hat und entsprechend auch bei den Steuern benachteiligt wäre (vgl. Barbara Amsler/Jürg Sollberger, a.a.O., ebd. mit Hinweisen). 5.2 Die Vorinstanz wertet das Verschulden des Beschwerdeführers als mittelschwer. Das ist angesichts der groben Verletzung einer für die Sicherheit im Strassenverkehr grundlegenden Verkehrsregel, der Missachtung von drei auffällig angebrachten Geschwindigkeitssignalen auf einer Strecke von etwas über einem Kilometer sowie der viel befahrenen Strecke, auf der auch zahlreiche schwer beladene und vorwiegend langsam fahrende Lastwagen verkehren und auf der es häufig zu überraschenden Staus kommt (angefochtenes Urteil, S. 28 f.), nicht zu beanstanden. Straferhöhend berücksichtigt die Vorinstanz die fehlende Einsicht des Beschwerdeführers (angefochtenes Urteil, S. 29), was dieser nicht beanstandet. Strafmindernd gewichtet sie hingegen den bisher ungetrübten persönlichen und automobilistischen Leumund des Beschwerdeführers. Bei der Bemessung der Busse stützt sich die Vorinstanz auf <ref-law>. Sie berücksichtigt neben den von ihr genannten Strafzumessungsfaktoren ausdrücklich nur das Einkommen und Vermögen des Beschwerdeführers. Dieser macht nicht geltend, und es ist auch nicht ersichtlich, dass die Vorinstanz damit wesentliche Aspekte zu Unrecht ausser Acht gelassen habe. 5.3 Die Vorinstanz nimmt an, der Beschwerdeführer erziele im Jahr 2002 (aktuellste Daten) ein Einkommen von rund Fr. 3'083'000.--. Sie legt diesem Betrag die Einkünfte aus unselbständigem Erwerb gemäss Lohnausweisen (Fr. 52'738.--), aus der Bewirtschaftung von nicht selbst bewohnten Liegenschaften gemäss Steuererklärung 2001 (Fr. 2'777'035) und Schreiben der Liegenschaftsverwalterin, wonach sich der Ertrag für 2002 im Rahmen des Vorjahres bewegen dürfte, sowie den Gewinn aus Wertschriften im Jahr 2002 (Fr. 253'048.78) zu Grunde. Zudem nahm sie an, das steuerbare Vermögen betrage per Ende 2002 zwischen 32 und 33 Millionen Schweizer Franken (angefochtenes Urteil, S. 29 f.). Ausgehend davon und angesichts des mittelschweren Verschuldens und der weiteren berücksichtigten Gesichtspunkte erachtet die Vorinstanz eine Busse von Fr. 25'000.--, die rund 10 % des monatlichen Einkommens von Fr. 257'000.-- oder 0,08 % des Vermögens ausmache, als angemessen (angefochtenes Urteil, S. 30). 5.4 Bei den von der Vorinstanz berücksichtigten Liegenschaftserträgen handelt es sich um die Bruttoeinnahmen vor Abzug der Hypothekarzinsen, wie ein Blick in die Steuererklärung des Beschwerdeführers für das Jahr 2001 zeigt. Ob es sich dabei um ein Aktenversehen handelt oder die Vorinstanz bewusst die Schuldlasten ausser Acht liess, kann dem angefochtenen Urteil nicht entnommen werden. Wie es sich damit verhält, kann hier jedoch offen bleiben, da der angefochtene Entscheid materiell Bundesrecht verletzt. Ausgangspunkt für die Bemessung der Busse ist die wirtschaftliche Leistungsfähigkeit des Betroffenen. Bei Unselbständigerwerbenden ist dies in der Regel über den Lohnausweis einfach zu ermitteln. Demgegenüber kann es bei Selbständigerwerbenden schwer fallen, die Leistungsfähigkeit zu ermitteln. Unabhängig davon ist sowohl für Lohnempfänger als auch für Selbständigerwerbende das Nettoeinkommen massgebend. Zum Einkommen zählen ausser den Einkünften aus selbständiger und unselbständiger Arbeit namentlich die Einkünfte aus einem Gewerbebetrieb, aus Land- und Forstwirtschaft, aus dem Vermögen (Miet- und Pachtzinsen, Kapitalzinsen, Dividenden usw.), Renten, Versorgungsleistungen und Unterhaltsbeiträge, Sozialhilfeleistungen. Bei diesen Einkünften ist aber - innerhalb der Grenzen des Rechtsmissbrauchs - nur der Überschuss der Einnahmen über die damit verbundenen Aufwendungen zu berücksichtigen (vgl. Schönke/Schröder/Stree, Strafgesetzbuch, Kommentar, 26. Aufl., München 2001, § 40 N 9). Im hier zu beurteilenden Fall ermöglichten die zu verzinsenden Grundpfandschulden den Ertrag aus den Liegenschaften. Wie oben gezeigt, sind jedenfalls Aufwendungen, die Voraussetzungen dafür sind, dass Einkünfte überhaupt erzielt werden können, zur Ermittlung der Leistungsfähigkeit von den Bruttoeinnahmen abzuziehen. Indem die Vorinstanz die Bruttoeinnahmen statt die Nettoeinkünfte (Mietzinse nach Abzug der Hypothekarzinsen, Verwaltungs- sowie Unterhaltskosten) aus den vom Beschwerdeführer nicht selbst bewohnten Liegenschaften zu Grunde legt, um die Höhe der Busse zu bestimmen, verletzt sie Bundesrecht. Angesichts der grossen Differenz zwischen Brutto- und Nettoeinkünften ist das angefochtene Urteil im Strafzumessungspunkt aufzuheben und die Sache an die Vorinstanz zurückzuweisen, damit diese die Busse auf der Basis des massgeblichen Nettoeinkommens und unter Berücksichtigung des Vermögens neu festsetzt. Dabei wird die Vorinstanz beachten, dass Bussen gegen Personen mit sehr hohen Einkommen und Vermögen diese im Verhältnis zu anderen Tätern prozentual gerechnet nicht (wesentlich) stärker belasten dürfen. Im hier zu beurteilenden Fall ermöglichten die zu verzinsenden Grundpfandschulden den Ertrag aus den Liegenschaften. Wie oben gezeigt, sind jedenfalls Aufwendungen, die Voraussetzungen dafür sind, dass Einkünfte überhaupt erzielt werden können, zur Ermittlung der Leistungsfähigkeit von den Bruttoeinnahmen abzuziehen. Indem die Vorinstanz die Bruttoeinnahmen statt die Nettoeinkünfte (Mietzinse nach Abzug der Hypothekarzinsen, Verwaltungs- sowie Unterhaltskosten) aus den vom Beschwerdeführer nicht selbst bewohnten Liegenschaften zu Grunde legt, um die Höhe der Busse zu bestimmen, verletzt sie Bundesrecht. Angesichts der grossen Differenz zwischen Brutto- und Nettoeinkünften ist das angefochtene Urteil im Strafzumessungspunkt aufzuheben und die Sache an die Vorinstanz zurückzuweisen, damit diese die Busse auf der Basis des massgeblichen Nettoeinkommens und unter Berücksichtigung des Vermögens neu festsetzt. Dabei wird die Vorinstanz beachten, dass Bussen gegen Personen mit sehr hohen Einkommen und Vermögen diese im Verhältnis zu anderen Tätern prozentual gerechnet nicht (wesentlich) stärker belasten dürfen. 6. Die Beschwerde ist teilweise gutzuheissen, soweit darauf einzutreten ist. Im Übrigen wird sie abgewiesen. Im Rahmen seines Unterliegens trägt der Beschwerdeführer die Kosten des Verfahrens (Art. 278 Abs. 1 BStP). Soweit er obsiegt, steht ihm eine Parteientschädigung zu. Da Kosten- und Entschädigungsanteile sich die Waage halten, sind weder Kosten aufzuerlegen noch ist eine Parteientschädigung auszusprechen. Mit dem Entscheid in der Sache ist das Gesuch um aufschiebende Wirkung gegenstandslos
Demnach erkennt das Bundesgericht: Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Auf die staatsrechtliche Beschwerde wird nicht eingetreten. 1. Auf die staatsrechtliche Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Nichtigkeitsbeschwerde wird teilweise gutgeheissen, soweit darauf einzutreten ist und sie nicht abgewiesen wird, das Urteil des Obergerichts des Kantons Uri vom 30. Juni 2003 im Strafzumessungspunkt aufgehoben und die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückgewiesen. 2. Die Nichtigkeitsbeschwerde wird teilweise gutgeheissen, soweit darauf einzutreten ist und sie nicht abgewiesen wird, das Urteil des Obergerichts des Kantons Uri vom 30. Juni 2003 im Strafzumessungspunkt aufgehoben und die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückgewiesen. 3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- für das staatsrechtliche Beschwerdeverfahren wird dem Beschwerdeführer auferlegt. Für das Verfahren der eidgenössischen Nichtigkeitsbeschwerde werden weder Kosten erhoben noch wird eine Parteientschädigung ausgerichtet. 3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- für das staatsrechtliche Beschwerdeverfahren wird dem Beschwerdeführer auferlegt. Für das Verfahren der eidgenössischen Nichtigkeitsbeschwerde werden weder Kosten erhoben noch wird eine Parteientschädigung ausgerichtet. 4. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Staatsanwaltschaft I des Kantons Uri und dem Obergericht des Kantons Uri, Strafrechtliche Abteilung, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 28. Juni 2004 Im Namen des Kassationshofes des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,010
de
Sachverhalt: A. Die 1956 geborene O._ meldete sich am 24. April 2007 bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an. Nach Abklärungen in erwerblicher und medizinischer Hinsicht, insbesondere eines polydisziplinären Gutachtens des Begutachtungszentrums X._, vom 31. Januar 2008, stellte die IV-Stelle Basel-Stadt mit Vorbescheid vom 14. Mai 2005 die Ablehnung des Leistungsbegehrens gestützt auf einen Invaliditätsgrad von 10 % in Aussicht. Auf Einwand von O._ vom 16. Juni 2008 hin wies die IV-Stelle einen Rentenanspruch mit Verfügung vom 31. Juli 2008 ab, nunmehr basierend auf einem Invaliditätsgrad von 37 %. B. Die hiegegen erhobene Beschwerde hiess das Sozialversicherungsgericht Basel-Stadt mit Entscheid vom 18. März 2009 teilweise gut, wies die Sache entsprechend dem vernehmlassungsweise gestellten Antrag der IV-Stelle zur Verfügung bezüglich der Höhe des Anwaltshonorars im Vorbescheidverfahren an die IV-Stelle zurück und wies die Beschwerde im Übrigen ab, nachdem diese mit ihrer Beschwerdeantwort einen ergänzenden Bericht des Begutachtungszentrums X._ vom 11. November 2008 eingereicht und das Gericht O._ am 25. November 2008 diese beiden Dokumente zugestellt hatte mit dem Hinweis "zur kurzen Replik (ohne Arztberichte) innert Frist bis 5. Januar 2009". C. Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten lässt O._ beantragen, unter Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheides im Rentenpunkt sei die Sache an die IV-Stelle zur weiteren Abklärung zurückzuweisen. Zudem ersucht sie um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege. Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Beschwerde, während das Bundesamt für Sozialversicherungen (BSV) und das Sozialversicherungsgericht Basel-Stadt auf eine Vernehmlassung verzichten.
Erwägungen: 1. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzung gemäss den Art. 95 f. BGG erhoben werden. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>), und kann deren Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen nur berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (<ref-law>; vgl. auch <ref-law>; ohne Beschwerden gemäss <ref-law> und <ref-law>). Mit Blick auf diese Kognitionsregelung ist aufgrund der Vorbringen in der Beschwerde an das Bundesgericht (<ref-law>) nur zu prüfen, ob der angefochtene Gerichtsentscheid in Anwendung der massgeblichen materiell- und beweisrechtlichen Grundlagen (unter anderem) Bundesrecht verletzt (<ref-law>). Hiezu gehört insbesondere auch die unvollständige (gerichtliche) Feststellung der rechtserheblichen Tatsachen und die Verletzung des Untersuchungsgrundsatzes als einer wesentlichen Verfahrensvorschrift (Urteile 9C_534/2007 vom 27. Mai 2008, E. 1 mit Hinweis auf Ulrich Meyer, N 58-61 zu Art. 105, in: Niggli/Uebersax/Wiprächtiger [Hrsg.], Basler Kommentar Bundesgerichtsgesetz, Basel 2008; Seiler/von Werdt/Güngerich, Kommentar zum Bundesgerichtsgesetz, Bern 2007, N. 24 zu Art. 97). 2. Streitig und zu prüfen ist, ob die Beschwerdeführerin Anspruch auf eine Rente der Invalidenversicherung hat. Dabei ist vorab die formelle Rüge der Beschwerdeführerin zu prüfen, die Vorinstanz habe das rechtliche Gehör und den Grundsatz der Waffengleichheit verletzt, indem diese ihr anlässlich der Einräumung des Replikrechts verwehrt habe, weitere Arztberichte einzureichen. 2.1 Die Vorinstanz hat diesbezüglich ausgeführt, mit der Beschwerde habe die Versicherte einen Bericht des Dr. med. H._ eingereicht, auf den sie ihre Kritik am Gutachten des Begutachtungszentrums X._ abstütze. Der Bericht sei am 25. August 2008, somit nach Erlass der Verfügung vom 31. Juli 2008 verfasst worden. Dies treffe zwar auch auf den Bericht des Begutachtungszentrums X._ vom 11. November 2008 zu, der sich mit den auf den Bericht von Dr. med. H._ abgestützten Ausführungen in der Beschwerde befasse. Wäre es der Beschwerdeführerin nun unbenommen gewesen, zur Untermauerung der am 21. Januar 2009 eingereichten Replik weitere Arztberichte zu veranlassen und nachzureichen, wären angesichts der noch grösseren zeitlichen Distanz zwischen der Abfassung solcher Berichte und dem vorliegend relevanten Sachverhalt, wie er sich bei Erlass der angefochtenen Verfügung im Juli 2008 präsentiert hatte, keine neuen Erkenntnisse mehr zu erwarten gewesen. Zudem sei der Beschwerdeführerin entgegen zu halten, dass sie in der Replik nicht näher konkretisiere, welche fach- oder vertrauensärztlichen Berichte zur Widerlegung der Ausführungen des Begutachtungszentrums X._ gemäss Bericht vom 11. November 2008 hätten in Betracht fallen können. Entsprechende Beweisanträge fehlten; die Replik sehe davon ab, Namen bestimmter Fachärzte zu nennen oder auch nur die in Betracht fallende medizinische Fachrichtung solcher Ärzte anzuführen. Folglich liege in der Anordnung des Instruktionsrichters, der Replik keine weiteren Arztberichte beizulegen, kein Verstoss gegen das Gebot der Waffengleichheit. 2.2 Demgegenüber macht die Beschwerdeführerin geltend, der bereits im Abklärungsverfahren von der IV-Stelle beauftragte Dr. med. Z._ habe im umfassenden Bericht vom 11. November 2008 Punkt für Punkt zur Beschwerde Stellung genommen. Der Instruktionsrichter habe es der Beschwerdeführerin verwehrt, zu diesem neuen Bericht einen Arztbericht aufzulegen. Es sei offensichtlich, dass die Versicherte auf fachliche Hilfe angewiesen gewesen sei, um die fachlichen Ausführungen des Dr. med. Z._ zu beantworten. Das Sozialversicherungsgericht habe der IV-Stelle das Recht eingeräumt, mit der Beschwerdeantwort einen ausführlichen neuen Arztbericht einzureichen. Dasselbe Recht habe das Gericht der Beschwerdeführerin verwehrt. Der Grundsatz der Waffengleichheit sei klar verletzt. Die Vorinstanz verkenne, dass es Sache der Parteien sei, zu entscheiden, ob sie zu einer Eingabe Bemerkungen machen wollen oder nicht. Das Vertrauen in die Justiz gründe unter anderem auf der Gewissheit, sich zu jedem Aktenstück äussern zu können. Nur mit Hilfe eines Arztberichtes hätte die Beschwerdeführerin der Einschätzung des IV-Vertrauensarztes wirksam begegnen können. Es könne nicht gesagt werden, ein solcher Bericht wäre von vornherein nicht geeignet gewesen, sich auf den Ausgang des Verfahrens auszuwirken. Das weitere Argument, die Beschwerdeführerin habe im Rahmen der Replik keine Beweisanträge gestellt, sei widersprüchlich, wenn von vornherein feststehe, dass keine Arztberichte zugelassen würden. Die Vorinstanz habe die Ausführungen von Dr. med. Z._ in der Frage der Beinbeschwerden (Ziff. 3.2.1) und der Kopfschmerzen (Ziff. 3.2.2, S. 9) zur Basis ihres Urteils erhoben. Da die Beschwerdeführerin zu entscheidwesentlichen Vorbringen der Verwaltung keine eigenen Arztberichte habe einbringen können, habe die Vorinstanz den Anspruch auf rechtliches Gehör und die Waffengleichheit verletzt. Zudem sei es der IV-Stelle nach der Rechtsprechung verwehrt, auf Stufe Gericht im Verwaltungsverfahren versäumte wesentliche Sachverhaltsabklärungen nachzuholen, da dies vor Verfügungserlass geschehen müsse. Vorliegend habe die IV-Stelle die im Verwaltungsverfahren nicht abgeklärten angiologischen Beschwerden, die Kopfschmerzen, die Rücken- und Fussbeschwerden erst im Beschwerdeverfahren in den Zusammenhang der somatoformen Schmerzstörung gestellt. Diese Sachverhaltsabklärungen hätten auf Verfügungsstufe durchgeführt werden müssen. 3. 3.1 Gemäss <ref-law> haben die Parteien Anspruch auf rechtliches Gehör. Das rechtliche Gehör dient einerseits der Sachaufklärung, andererseits stellt es ein persönlichkeitsbezogenes Mitwirkungsrecht beim Erlass eines Entscheids dar, welcher in die Rechtsstellung einer Person eingreift, und kann im Verwaltungs- und Verwaltungsgerichtsverfahren mit den Erfordernissen eines geordneten Verfahrensganges oder der Prozessökonomie kollidieren. Dazu gehört insbesondere deren Recht, sich vor Erlass des in ihre Rechtsstellung eingreifenden Entscheids zur Sache zu äussern, erhebliche Beweise beizubringen, Einsicht in die Akten zu nehmen, mit erheblichen Beweisanträgen gehört zu werden und an der Erhebung wesentlicher Beweise entweder mitzuwirken oder sich zumindest zum Beweisergebnis zu äussern, wenn dieses geeignet ist, den Entscheid zu beeinflussen (<ref-ruling> E. 3.1 S. 370 mit Hinweisen). Der Anspruch einer Partei, im Rahmen eines Gerichtsverfahrens zu replizieren, bildet einen Teilgehalt des verfassungsmässigen Anspruchs auf rechtliches Gehör (<ref-law>). Im Anwendungsbereich von Art. 6 Ziff. 1 EMRK ist es den Gerichten nicht gestattet, einer Partei das Äusserungsrecht zu eingegangenen Stellungnahmen bzw. Vernehmlassungen der übrigen Verfahrensparteien, unteren Instanzen und weiteren Stellen abzuschneiden. Die Partei ist vom Gericht nicht nur über den Eingang dieser Eingaben zu orientieren; sie muss ausserdem die Möglichkeit zur Replik haben (<ref-ruling> E. 3.3.3 S. 47 mit Hinweisen auf die Rechtsprechung des Europäischen Gerichtshofs für Menschenrechte). <ref-law> gebietet, dass die Gerichte diesen Grundsatz auch ausserhalb von Art. 6 Ziff. 1 EMRK beachten. In diesem Sinne kommt <ref-law> und Art. 6 Ziff. 1 EMRK im Hinblick auf das Replikrecht in gerichtlichen Verfahren dieselbe Tragweite zu (<ref-ruling> E. 2.1 S. 99; vgl. <ref-ruling> E. 4.6 S. 104). Gehen in einem Gerichtsverfahren Vernehmlassungen und Stellungnahmen von Parteien und Behörden ein, so werden diese den übrigen Verfahrensbeteiligten im Allgemeinen zur Kenntnisnahme zugestellt. Diese Zustellung kann verbunden werden mit der Anordnung eines zweiten Schriftenwechsels. Ein solcher wird jedoch nur ausnahmsweise eröffnet (vgl. für das bundesgerichtliche Verfahren: <ref-law>). Das Gericht kann aber auch eine neu eingegangene Eingabe den Parteien ohne ausdrücklichen Hinweis auf allfällige weitere Äusserungsmöglichkeiten zur (blossen) Kenntnisnahme übermitteln, was im Bereich des Sozialversicherungsrechts regelmässig der Fall ist. Schliesslich wird eine neu eingegangene Eingabe den Parteien häufig ohne ausdrücklichen Hinweis auf allfällige weitere Äusserungsmöglichkeiten zur (blossen) Kenntnisnahme übermittelt. Kommen Verfahrensbeteiligte, welche eine solche Eingabe ohne Fristansetzung erhalten haben, zum Schluss, sie möchten nochmals zur Sache Stellung nehmen, so sollen sie dies aus Gründen des Zeitgewinns tun, ohne vorher darum nachzusuchen. Nach Treu und Glauben hat dies jedoch umgehend zu erfolgen. Das Bundesgericht wartet bei der letztgenannten Vorgehensweise mit der Entscheidfällung zu, bis es annehmen darf, der Adressat habe auf eine weitere Eingabe verzichtet (<ref-ruling> E. 2.2 S. 99 f.). 3.2 Es steht fest, dass der Beschwerdeführerin das Recht zustand, sich zum Ergänzungsbericht des Begutachtungszentrums X._ zu äussern, wovon sie auch Gebrauch gemacht hat. Allerdings nahm dieser Ergänzungsbericht nicht nur ausführlich zu jedem Punkt der Beschwerde Stellung, sondern besprach zudem zur beschwerdeweise vorgetragenen Rüge, es sei keine angiologische Abklärung vorgenommen worden, einen erst nach Verfügungserlass erstellten Bericht vom 21. August 2008 von Frau Dr. med. K._ und ging damit über eine reine Erläuterung der gutachterlichen Schlussfolgerungen hinaus. Auch wurden darin erstmals die unklaren angiologischen Beschwerden und die Kopfschmerzen in den Zusammenhang der somatoformen Schmerzstörung gestellt. Ob die Beschwerdeführerin unter diesen besonderen Umständen das ihr zustehende Replikrecht, wie sie einwendet, nur mit der Einreichung eines neuen Arztberichtes hätte hinreichend wahrnehmen können, was ihr von der Vorinstanz gerade verwehrt wurde, und damit eine Verletzung des rechtlichen Gehörs vorliegt, die eine Rückweisung rechtfertigt, kann offen bleiben, da die Sache ohnehin aus materiellen Gründen an die IV-Stelle zurückzuweisen ist: 4. Wie die Beschwerdeführerin zu Recht einwendet, erweist sich der medizinische Sachverhalt angesichts der komplexen medizinischen Verhältnisse als ungenügend abgeklärt. Dies gilt einmal hinsichtlich der angiologischen Situation und daraus resultierender möglicher invalidisierender Beschwerden: Während im Rahmen des Gutachtens vom 31. Januar 2008 kein Spezialarzt für Venenleiden beigezogen wurde, dort aber die Rheumatologin Dr. med. G._ festhielt, die Beinbeschwerden seien eher eine Folge der beidseitigen chronisch-venösen Insuffizienz, wurde erst im Ergänzungsbericht zur Rüge, es sei keine angiologische Abklärung vorgenommen worden, der Bericht von Frau Dr. med. K._ vom 21. August 2008 besprochen. Danach sei angesichts der vorliegenden Venensituation eine "Sanierung" nicht zu erwarten, Rezidive seien quasi vorprogrammiert. Zusätzlich sei das Beschwerdebild sicher nur teilweise durch diese Venensituation erklärbar. Dr. med. Z._ schliesst daraus (erstmals), diese Beschwerden seien teilweise im Rahmen der somatoformen Schmerzstörung zu sehen, ohne jedoch über die entsprechende fachärztliche Qualifikation zu verfügen. Demgegenüber hatte Dr. med. von A._, Spezialarzt FMH für Psychiatrie und Psychotherapie, im psychiatrischen Teilgutachten zwar die somatoforme Schmerzstörung diagnostiziert, gleichzeitig aber auch erklärt, den somatischen Akten sei nicht klar zu entnehmen, inwieweit sich die Schmerzen hinreichend durch körperliche Störungen erklären lassen oder nicht. Damit erlaubt die Aktenlage keine zuverlässige Beurteilung, ob die Beinbeschwerden somatische Ursachen haben oder im Rahmen der somatoformen Schmerzstörung zu sehen sind. Dies gilt ebenso für die von der Beschwerdeführerin beklagten Kopfschmerzen, welche Dr. med. Z._ ebenfalls neu der somatoformen Schmerzstörung zurechnet, und welche anlässlich der Begutachtung auch nicht facharztspezifisch abgeklärt wurden. Schliesslich wurde die Frage von nachweisbaren Degenerationen der HWS, welche Dr. med. H._ in seinem Bericht vom 25. August 2008 feststellte, die im Gutachten aber nicht erwähnt wurden, nicht überzeugend ausgeräumt. Neben den im Gutachten erhobenen Diagnosen mit Auswirkung auf die Arbeitsfähigkeit (1. chronischer Kreuz- und Nackenschmerz mit zephaler Komponente mit/bei lumbal linkskonvexer Skoliose, Hyperlordose lumbal und zervikal, Beckentiefstand links, Schulterhochstand rechts, Spondylarthrosen L2/3 - L5/S1, Chondrosen L4/5 und L5/S1, primäre und sekundäre Spinalkanalstenose; 2. Schulterschmerz linksbetont mit/bei klinischer Supraspinatus- und Subscapularisstenose links, diffuse Druckdolenz des Schultergürtels beidseits, Epicondylopathia humeri radialis rechtsbetont; 3. belastungsabhängiger Fussschmerz rechtsbetont mit/bei radiologisch unterem und oberen Fersensporn rechts; 4. anhaltende somatoforme Schmerzstörung, ICD10 F45.5) ergibt sich damit insgesamt kein vollständiges Bild der gesundheitlichen Situation der Versicherten und der ihr zumutbaren Arbeitsfähigkeit. Deshalb wäre das kantonale Gericht gehalten gewesen, weitere Abklärungen zu veranlassen (<ref-law>, Art. 43 Abs. 1 und Art. 61 lit. c ATSG; <ref-ruling> E. 5.2.5 S. 68 f.); diese unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes ist vom Bundesgericht als Rechtsverletzung zu berücksichtigen (9C_865/2007; Seiler, a.a.O., Art. 97 N 24). Die Sache ist daher an die IV-Stelle zurückzuweisen, damit sie ergänzende Abklärungen hinsichtlich der Beinverhältnisse, der Kopfschmerzen und der degenerativen Veränderungen der HWS als mögliche Ursache für die Beschwerden vornehme und anschliessend über den Rentenanspruch neu entscheide. 5. Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend hat die Beschwerdegegnerin die Gerichtskosten zu tragen (<ref-law>) und der Beschwerdeführerin eine Parteientschädigung zu bezahlen (<ref-law>). Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege ist gegenstandslos.
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird gutgeheissen. Der Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Basel-Stadt vom 18. März 2009 und die Verfügung der IV-Stelle Basel-Stadt vom 31. Juli 2008 werden aufgehoben. Die Sache wird an die IV-Stelle zurückgewiesen, damit sie, nach erfolgter Abklärung im Sinne der Erwägungen, über den Anspruch auf eine Invalidenrente neu verfüge. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden der Beschwerdegegnerin auferlegt. 3. Die Beschwerdegegnerin hat die Beschwerdeführerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'800.- zu entschädigen. 4. Die Sache wird zur Neuverlegung der Kosten und der Parteientschädigung des vorangegangenen Verfahrens an das Sozialversicherungsgericht des Kantons Basel-Stadt zurückgewiesen. 5. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht Basel-Stadt und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 22. Juni 2010 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin: Meyer Helfenstein Franke
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2,014
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Sachverhalt: A. A.a. A._, geboren am 25. Februar 1972, Staatsangehöriger des Kosovo, reiste 1994 in die Schweiz ein, wo er ein Asylgesuch stellte. Dieses wurde rechtskräftig abgewiesen und A._ eine Ausreisefrist bis 30. September 1998 angesetzt. Am 15. September 1998 heiratete er die in der Schweiz niedergelassene laotische Staatsangehörige B._, worauf er eine Aufenthaltsbewilligung und am 18. September 2003 die Niederlassungsbewilligung erhielt. A.b. Mit der im Kosovo lebenden Landsfrau C._ hat A._ die Kinder D._ (geb. 25. Juli 1997), E._ (geb. 21. Oktober 1999), F._ (geb. 11. Mai 2002) und G._ (geb. 4. Mai 2007). Am 6. Dezember 2007 ersuchte er um Bewilligung der Einreise für D._, E._ und F._ zum Verbleib beim Vater. Am 15. August 2008 wurde die Ehe von A._ und B._ geschieden, worauf er am 16. September 2008 C._ heiratete. Am 30. Januar 2009 ersuchte C._ um Bewilligung der Einreise für sich und die Tochter G._. A.c. Mit Verfügung vom 30. September 2009 widerrief die Sicherheitsdirektion des Kantons Zürich die Niederlassungsbewilligung von A._, setzte ihm Frist zum Verlassen der Schweiz bis 31. Dezember 2009 und wies die Gesuche um Bewilligung der Einreise der Familienangehörigen ab. B. Die kantonalen Rechtsmittel blieben ohne Erfolg (Beschluss des Regierungsrats des Kantons Zürich vom 19. Juni 2013; Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons Zürich vom 17. Januar 2014, worin dem Betroffenen eine neue Frist bis zum 31. März 2014 zur Ausreise aus der Schweiz gesetzt wurde). C. Mit Eingabe vom 24. Februar 2014 erhebt A._ beim Bundesgericht Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten und subsidiäre Verfassungsbeschwerde mit dem Antrag, der angefochtene Entscheid betreffend Widerruf der Niederlassungsbewilligung sei aufzuheben (Ziff. 1); eventuell sei festzustellen, dass die Wegweisung aus der Schweiz unverhältnismässig sei und diese aufzuheben; in der Folge sei ihm eine Jahresaufenthaltsbewilligung zu erteilen (Ziff. 2). Mit Verfügung des präsidierenden Mitglieds der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Bundesgerichts vom 27. Februar 2014 wurde der Beschwerde die aufschiebende Wirkung zuerkannt. Das Bundesgericht hat die Akten eingeholt. Ein Schriftenwechsel wurde nicht durchgeführt.
Erwägungen: 1. 1.1. Streitgegenstand vor Bundesgericht ist nur noch der Widerruf der Niederlassungsbewilligung des Beschwerdeführers. Der vor der Vorinstanz noch gestellte Antrag auf Erteilung von Aufenthaltsbewilligungen für die Familienangehörigen wird nicht mehr aufrechterhalten. 1.2. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten gegen den kantonal letztinstanzlichen Endentscheid betreffend den Widerruf einer Niederlassungsbewilligung ist zulässig (Art. 82 lit. a, Art. 83 lit. c [e contrario], Art. 86 Abs. 1 lit. d und Art. 90 BGG; <ref-ruling> E. 1.2.1 S. 4). Der Beschwerdeführer ist durch den angefochtenen Entscheid besonders berührt (<ref-law>) und damit zur Anfechtung beim Bundesgericht legitimiert. Auf die form- und fristgerecht eingereichte Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist einzutreten, soweit sie sich gegen den Widerruf der Niederlassungsbewilligung richtet. 1.3. Nicht zulässig ist die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten, soweit sie sich gegen die Wegweisung richtet und soweit sie die Erteilung einer Jahresaufenthaltsbewilligung betrifft, auf die kein Rechtsanspruch besteht (Art. 83 lit. c Ziff. 2 und 4 BGG). Zulässig wäre insoweit einzig die subsidiäre Verfassungsbeschwerde (<ref-law>); diese setzt aber voraus, dass in der Beschwerde klar und substantiiert die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gerügt wird (Art. 116 und 117 i.V.m. <ref-law>). Die vorliegende Rechtsschrift enthält keine derartigen Rügen, so dass auf das Rechtsbegehren Ziff. 2 nicht eingetreten werden kann. 1.4. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann eine Rechtsverletzung nach Art. 95 und 96 BGG geltend gemacht werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (<ref-law>). Es legt seinem Urteil die Sachverhaltsfeststellungen der Vorinstanz zugrunde (<ref-law>), soweit diese nicht offensichtlich unrichtig, d.h. willkürlich sind (vgl. <ref-ruling> E. 4.1.2 S. 62; <ref-ruling> E. 1.2.2 S. 252; <ref-ruling> E. 7.1 S. 398) oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruhen. Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (<ref-law>; dazu <ref-ruling> E. 3.1.2 S. 123 mit Hinweisen; <ref-ruling> E. 2.1 S. 343 f.). 2. 2.1. Als Ehegatte einer hier niedergelassenen Frau hatte der Beschwerdeführer nach einem ordnungsgemässen und ununterbrochenen Aufenthalt von fünf Jahren Anspruch auf Erteilung einer Niederlassungsbewilligung (Art. 17 Abs. 2 Satz 2 des damals in Kraft gewesenen ANAG [BS 1 121]; heute ebenso Art. 43 Abs. 2 AuG). Dieser Anspruch bestand nicht, wenn die Ehe eingegangen worden war, um die Vorschriften des Gesetzes über Aufenthalt und Niederlassung zu umgehen (Art. 7 Abs. 2 ANAG analog; <ref-ruling> E. 4.2 S. 117; Urteil 2C_750/2007 vom 8. April 2008, E. 2.1, ZBl 110/2009 S. 625; heute Art. 51 Abs. 2 lit. a AuG). 2.2. Die Niederlassungsbewilligung kann widerrufen werden, wenn der Ausländer im Bewilligungsverfahren falsche Angaben macht oder wesentliche Tatsachen verschwiegen hat (Art. 63 Abs. 1 lit. a i.V.m. Art. 62 lit. a AuG). Dieser Widerrufsgrund ist nicht anwendbar bei Ausländern, die sich seit mehr als 15 Jahren ununterbrochen und ordnungsgemäss in der Schweiz aufgehalten haben (<ref-law>). Abzustellen ist auf den Zeitpunkt der erstinstanzlichen Widerrufsverfügung, nicht auf denjenigen allfälliger späterer Rechtsmittelentscheide (<ref-ruling> E. 4.2 S. 12). Nicht ordnungsgemäss ist der Aufenthalt, der aufgrund der aufschiebenden Wirkung eines Rechtsmittels lediglich toleriert wird, wenn der Ausgang des Rechtsstreits zu keiner Bewilligung führt (<ref-ruling> E. 4.4 S. 13 f.; Urteil 2C_552/2011 vom 15. März 2012 E. 4.2). Auf dieser Grundlage hat die Vorinstanz zutreffend erkannt, dass der Widerrufsgrund der falschen Angaben oder des Verschweigens wesentlicher Tatsachen auf den Beschwerdeführer anwendbar ist, da sein Aufenthalt erst seit seiner Heirat am 15. September 1998 ordnungsgemäss war und somit im Zeitpunkt der erstinstanzlichen Widerrufsverfügung erst rund elf Jahre gedauert hatte. 2.3. Der Ausländer ist verpflichtet, den Behörden wahrheitsgetreu über alles Auskunft zu geben, was für den Bewilligungsentscheid massgebend sein kann (Art. 90 AuG). Wesentlich sind dabei nicht nur Umstände, nach denen die Fremdenpolizei ausdrücklich fragt, sondern auch solche, von denen der Gesuchsteller wissen muss, dass sie für den Bewilligungsentscheid massgeblich sein können (<ref-ruling> E. 4.1 S. 9; Urteil 2C_963/2013 vom 24. Februar 2014), namentlich das Vorhandensein von Kindern, das auf eine Parallelbeziehung im Heimatland hinweisen könnte (Urteil 2C_214/2013 vom 14. Februar 2014 E. 2.2). 3. 3.1. Die Vorinstanz hat erwogen, es könnte davon ausgegangen werden, dass der Beschwerdeführer über Jahre eine Parallelbeziehung mit der Mutter seiner Kinder geführt habe; das Vorliegen einer Scheinehe könne aber letztlich offen gelassen werden; der Beschwerdeführer habe nämlich bereits bei der Erteilung der erstmaligen Aufenthaltsbewilligung, dann aber auch bei deren Verlängerung wie auch beim Gesuch um Erteilung der Niederlassungsbewilligung die Existenz seiner Kinder verschwiegen und diese erstmals im Rahmen seines Familiennachzugsgesuchs erwähnt. Dabei sowie bei dem daraus zu schliessenden Umstand, dass der Beschwerdeführer während bestehender Ehe eine eheähnliche Drittbeziehung führte, habe es sich um wesentliche Tatsachen gehandelt, von denen der Beschwerdeführer wissen musste, dass sie einen Einfluss auf das Bewilligungsverfahren haben könnten. Damit seien die Voraussetzungen für einen Widerruf der Niederlassungsbewilligung erfüllt. 3.2. Der Beschwerdeführer bestreitet nicht, dass er die Existenz seiner Kinder nicht angegeben hat, ist jedoch der Meinung, das sei nicht mit Täuschungsabsicht erfolgt; es sei für ihn nicht erkennbar gewesen, dass es sich dabei um eine wesentliche Tatsache im Sinne des Gesetzes gehandelt habe. Diese Rüge geht an der Sache vorbei: Vorgeworfen wird dem Beschwerdeführer nicht das Verschweigen der Kinder an sich, sondern das Verschweigen des Umstandes, dass er während bestehender Ehe mit der Mutter seiner Kinder eine eheähnliche Beziehung geführt hat. Dass er eine solche Beziehung geführt hat, kann nicht ernsthaft in Frage gestellt werden angesichts des Umstandes, dass er während seiner Ehe mit B._ drei Kinder mit C._ gezeugt und diese kurz nach seiner Scheidung geheiratet hat. Es musste dem Beschwerdeführer auch als juristischem Laien bewusst sein, dass das Führen einer solchen Parallelbeziehung für die Bewilligungserteilung wesentlich war. Die an die Ehe geknüpften Bewilligungsansprüche nach Art. 43 AuG (bzw. vorher Art. 17 Abs. 2 ANAG) gehen von einem monogamen Ehebild aus (Urteil 2C_804/2013 vom 3. April 2014 E. 4). Hätten die Bewilligungsbehörden im Bewilligungszeitpunkt von der Parallelbeziehung zu C._ gewusst, so hätten sie weitere Abklärungen getroffen zur Frage, ob der effektive Lebensmittelpunkt bei seiner in der Schweiz niedergelassenen Ehefrau oder bei der Mutter seiner Kinder liege. 3.3. Der Beschwerdeführer rügt schliesslich, der Widerruf sei angesichts seines mittlerweile rund 19 jährigen Aufenthalts in der Schweiz nicht verhältnismässig. Wie dargelegt (E. 2.2), beträgt jedoch der ordentliche Aufenthalt nur rund 11 Jahre. Nach der verbindlichen gesetzlichen Wertung ist in dieser Situation der Widerruf auch wegen Verschweigens wichtiger Tatsachen zulässig; diese Dauer kann für sich allein nicht dazu führen, dass der Widerruf unverhältnismässig sein könnte. Aus dem bloss geduldeten Aufenthalt während des letztlich erfolglosen Asylverfahrens sowie aus der Dauer der Rechtsmittelverfahren gegen den Widerruf der Niederlassungsbewilligung kann der Beschwerdeführer nichts für sich ableiten (vgl. Urteil des EGMR Palanci g. Schweiz vom 25. März 2014 [2607/08], § 59). Der Beschwerdeführer ist erst als 22 Jähriger in die Schweiz gekommen und hat somit seine gesamte Kindheit und Jugend in seiner Heimat verbracht. Hinzu kommt, dass er während seines ganzen Aufenthalts in der Schweiz mit seiner im Kosovo lebenden Partnerin vier Kinder gezeugt und die Partnerin schliesslich geheiratet hat. Nach den verbindlichen vorinstanzlichen Feststellungen leben nicht nur seine Frau und Kinder, sondern auch sein Vater und zwei Geschwister im Kosovo. Daraus ergibt sich eine nach wie vor enge Beziehung zu seiner Heimat. Der blosse Umstand, dass der Beschwerdeführer in der Schweiz beruflich gut integriert ist und abgesehen von zwei Verkehrsdelikten strafrechtlich nicht in Erscheinung getreten ist, macht den Widerruf der Bewilligung bzw. die Rückkehr in die Heimat nicht unzumutbar. 4. Die Beschwerde erweist sich damit als unbegründet, soweit darauf einzutreten ist. Der Beschwerdeführer trägt die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Sicherheitsdirektion, dem Regierungsrat und dem Verwaltungsgericht (4. Kammer) des Kantons Zürich sowie dem Bundesamt für Migration schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 6. Juni 2014 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Zünd Der Gerichtsschreiber: Klopfenstein
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2,011
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In Erwägung, dass die Beschwerdeführerin am 14. Februar 2011 beim Friedensrichteramt des Kreises Aarau eine Haftungsklage gegen den Bezirk Kulm im Millionenhöhe einreichte und die unentgeltliche Rechtspflege beantragte; dass der Friedensrichter-Statthalter des Kreises Aarau das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege am 27. April 2011 wegen Aussichtslosigkeit der gestellten Rechtsbegehren abwies; dass das Obergericht des Kantons Aargau eine von der Beschwerdeführerin dagegen erhobene Beschwerde am 29. Juni 2011 abwies; dass die Beschwerdeführerin dagegen Beschwerde an das Bundesgericht erhob; dass in den Rechtsmitteln an das Bundesgericht unter Bezugnahme auf die Erwägungen des angefochtenen Entscheids dargelegt werden muss, welche Rechte der beschwerdeführenden Partei durch das kantonale Gericht verletzt worden sind, und solche Rügen zu begründen sind (Art. 42 Abs. 2 und Art. 106 Abs. 2 BGG); dass die Vorinstanz erwog, dass sich die Erfolgsaussichten als Voraussetzung für die Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege nach den Verhältnissen im Zeitpunkt der Gesuchseinreichung beurteilten, mithin nach der zu diesem Zeitpunkt vorliegenden Klagebegründung, die Beschwerdeführerin aber ihre exorbitanten Schadenersatz-, Genugtuungs- und Umtriebsentschädigungen mit keinem Wort begründet habe, weshalb der Friedensrichter-Statthalter aufgrund der im massgeblichen Zeitpunkt fehlenden Begründung zu Recht Aussichtslosigkeit angenommen habe; dass die Beschwerdeführerin sich nicht rechtsgenügend mit dieser Begründung, weshalb ihr Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege abgewiesen wurde, auseinandersetzt und darlegt, welche Rechte die Vorinstanz damit verletzt haben soll, wenn sie geltend macht, sie sei nach <ref-law> nicht verpflichtet gewesen, das Schlichtungsgesuch zu begründen, und sie hätte erst anlässlich der Schlichtungsverhandlung den Sachverhalt darzustellen, den Schaden zu substanziieren und allenfalls Beweismittel zu nennen gehabt, dass der Friedensrichter-Statthalter ihr diese Möglichkeit aber in Verletzung von Art. 202 und Art. 203 ZPO genommen und ihr den Zugang zum Gericht rechtswidrig verwehrt habe, indem er nicht zur Schlichtungsverhandlung vorgeladen, sondern sogleich den Kostenvorschuss anbegehrt habe; dass die Beschwerdeführerin auch sonst keine Rügen gegen den angefochtenen Entscheid erhebt, die den vorstehend dargestellten Begründungsanforderungen genügen würden, so namentlich wenn sie vorbringt, es könne nicht sein, dass sie als Nichtjuristin bereits im Schlichtungsgesuch und dem Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und um einen unentgeltlichen Rechtsvertreter sämtliche Behauptungen in einer ihr nicht geläufigen juristischen Sprache aufstellen müsse; dass somit auf die Beschwerde mangels hinreichender Begründung nicht einzutreten ist (<ref-law>); dass ausnahmsweise auf die Erhebung von Gerichtskosten zu verzichten ist (Art. 66 Abs. 1 zweiter Satz BGG);
im Verfahren nach <ref-law> erkannt: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin und dem Obergericht des Kantons Aargau, Zivilgericht, 4. Kammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 26. September 2011 Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Klett Der Gerichtsschreiber: Widmer
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2,007
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Le Tribunal fédéral considère en fait et en droit: 1. Par arrêt du 11 avril 2007, le Tribunal administratif a rejeté le recours formé par X._, ressortissante cubaine, née en 1977, contre la décision du Service cantonal de la population du 2 février 2006 révoquant son autorisation de séjour. Il a retenu en bref que la recourante ne saurait obtenir le renouvellement de son autorisation de séjour sur la base de l'art. 7 de la loi fédérale sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE; RS 142.20), dès lors que rien ne permettait de croire à un possible rapprochement des conjoints qui étaient désormais opposés dans une procédure civile. La recourante demandait d'ailleurs à pouvoir demeurer en Suisse uniquement pour défendre ses intérêts devant le tribunal saisi par son mari, ce qui pouvait être assuré par l'intermédiaire de son mandataire, voire par l'octroi d'un sauf-conduit si sa présence devait être indispensable lors d'une audience. 1. Par arrêt du 11 avril 2007, le Tribunal administratif a rejeté le recours formé par X._, ressortissante cubaine, née en 1977, contre la décision du Service cantonal de la population du 2 février 2006 révoquant son autorisation de séjour. Il a retenu en bref que la recourante ne saurait obtenir le renouvellement de son autorisation de séjour sur la base de l'art. 7 de la loi fédérale sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE; RS 142.20), dès lors que rien ne permettait de croire à un possible rapprochement des conjoints qui étaient désormais opposés dans une procédure civile. La recourante demandait d'ailleurs à pouvoir demeurer en Suisse uniquement pour défendre ses intérêts devant le tribunal saisi par son mari, ce qui pouvait être assuré par l'intermédiaire de son mandataire, voire par l'octroi d'un sauf-conduit si sa présence devait être indispensable lors d'une audience. 2. X._ forme un recours en matière de droit public auprès du Tribunal fédéral et conclut à l'annulation de l'arrêt du Tribunal administratif du 11 avril 2007. Par ordonnance du 23 mai 2007, la demande d'effet suspensif présentée par la recourante a été admise. Les autorités cantonales ont été invitées à produire leur dossier sans échange d'écritures. Les autorités cantonales ont été invitées à produire leur dossier sans échange d'écritures. 3. Ressortissante cubaine, dont le divorce avec son mari suisse n'a pas encore été prononcé, la recourante peut toujours se prévaloir de l'art. 7 LSEE, de sorte que son recours est en principe recevable comme recours en matière de droit public (art. 82 lettre a LTF et 83 lettre c ch. 2 LTF a contrario). Force est toutefois de constater que ce recours est manifestement mal fondé, dans la mesure où la recourante ne conteste pas que l'union conjugale est définitivement rompue. En réalité, elle reproche uniquement au Tribunal administratif d'avoir procédé à une constatation inexacte des faits en retenant qu'il n'était pas établi qu'elle "aurait été victime de graves violences conjugales constitutives d'un cas de rigueur au sens des directives de l'Office fédéral des migrations (ODM)". Cela étant, elle demande que l'affaire soit renvoyée à la juridiction intimée pour nouvelle instruction sur ce point. Cette requête ne peut qu'être rejetée, car il s'agit d'un fait sans pertinence, lorsque, comme en l'espèce, seule la question de l'abus de droit au regard de l'art. 7 LSEE peut être examinée par le Tribunal fédéral. Or, dans ce cadre, les causes et les motifs de la séparation des époux ne jouent pas de rôle (<ref-ruling> consid. 4.2 p. 117). Pour le reste, le Tribunal fédéral n'a pas à examiner la question de savoir si la recourante peut obtenir une autorisation de séjour en vertu des directives de l'ODM, une telle autorisation relevant du libre pouvoir d'appréciation dont dispose l'autorité cantonale en vertu de l'art. 4 LSEE, ce qui exclut la compétence du Tribunal fédéral (<ref-ruling> consid. 3.5 p. 155, jurisprudence développée dans le cadre de l'art. 100 al. 1 lettre b ch. 3 OJ, dont la teneur a été reprise par l'art. 83 lettre c ch. 2 LTF). Il s'ensuit que le présent recours doit être rejeté selon la procédure simplifiée de l'art. 109 LTF, avec suite de frais à la charge de la recourante (art. 66 al. 1 LTF). Au vu de l'issue du recours, la demande d'effet suspensif devient sans objet.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral, vu l'art. 109 LTF, prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral, vu l'art. 109 LTF, prononce: 1. Le recours est rejeté. 1. Le recours est rejeté. 2. Un émolument judiciaire de 1'500 fr. est mis à la charge de la recourante. 2. Un émolument judiciaire de 1'500 fr. est mis à la charge de la recourante. 3. Le présent arrêt est communiqué en copie à la recourante, au Service de la population au Tribunal administratif du canton de Vaud, ainsi qu'à l'Office fédéral des migrations. Lausanne, le 2 juillet 2007 Au nom de la IIe Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
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2,003
fr
Faits: Faits: A. Le 25 octobre 2002, dame X._, née le 14 mai 1969, a ouvert une action en divorce selon l'<ref-law> devant le Tribunal civil du district de La Chaux-de-Fonds contre son époux, X._, né le 14 octobre 1962. Chacun des conjoints réclame l'autorité parentale et la garde de leurs deux enfants, A._, né le 11 avril 1994, et B._, née le 27 septembre 1998. A._ est au centre du conflit conjugal depuis qu'il a déclaré avoir vu, alors qu'il était âgé de 6 ans, sa mère embrasser un homme qui n'est pas son père, ce que celle-ci nie et ce que le père croit. Le 6 mars 2003, sur requête de l'enfant, le Président du Tribunal a ordonné une curatelle en application de l'<ref-law> et l'autorité tutélaire lui a désigné Me Jean Oesch comme curateur le 10 avril 2003. Le 6 mars 2003, sur requête de l'enfant, le Président du Tribunal a ordonné une curatelle en application de l'<ref-law> et l'autorité tutélaire lui a désigné Me Jean Oesch comme curateur le 10 avril 2003. B. Statuant sur requête de mesures provisoires formée par dame X._, le Président du Tribunal a, par ordonnance du 16 décembre 2002, notamment attribué la garde des enfants à leur mère et réservé au père un droit de visite usuel. Le recours interjeté par le défendeur contre cette ordonnance a été rejeté le 24 février 2003, l'attribution à la mère n'étant pas arbitraire. Le recours interjeté par le défendeur contre cette ordonnance a été rejeté le 24 février 2003, l'attribution à la mère n'étant pas arbitraire. C. L'ordonnance du 16 décembre 2002 n'a pas été exécutée, A._ étant resté chez son père. Il n'y a depuis lors aucun contact entre A._ et sa mère. Quant à B._, elle vit auprès de sa mère et rencontre son père un week-end sur deux pour l'exercice du droit de visite. C. L'ordonnance du 16 décembre 2002 n'a pas été exécutée, A._ étant resté chez son père. Il n'y a depuis lors aucun contact entre A._ et sa mère. Quant à B._, elle vit auprès de sa mère et rencontre son père un week-end sur deux pour l'exercice du droit de visite. D. Le 30 avril 2003, l'Office des mineurs a déposé son rapport d'enquête sociale. Il propose l'attribution des enfants à la mère, constatant que le père dénigre fortement la mère, que A._ développe un sentiment de toute-puissance. Il se demande s'il ne faudrait pas placer les deux enfants afin qu'ils puissent bénéficier d'un encadrement thérapeutique et éducatif leur permettant de travailler la relation avec leurs deux parents et se resituer à la place d'enfants de leur âge. D. Le 30 avril 2003, l'Office des mineurs a déposé son rapport d'enquête sociale. Il propose l'attribution des enfants à la mère, constatant que le père dénigre fortement la mère, que A._ développe un sentiment de toute-puissance. Il se demande s'il ne faudrait pas placer les deux enfants afin qu'ils puissent bénéficier d'un encadrement thérapeutique et éducatif leur permettant de travailler la relation avec leurs deux parents et se resituer à la place d'enfants de leur âge. E. Le 18 août 2003, le Président du Tribunal a ordonné le placement de A._ à Sombaille Jeunesse, en l'état pour une durée de trois mois, conformément à l'<ref-law>. Il estime que le développement de A._ est gravement compromis par le fait qu'il se trouve plongé dans le conflit conjugal. Comme l'enfant ne peut pas aller vivre du jour au lendemain chez sa mère, la mesure de placement apparaît la plus appropriée pour permettre une reprise des contacts de l'enfant avec sa mère et ensuite un retour auprès de celle-ci. Le Président du Tribunal a également chargé l'Office cantonal des mineurs de procéder au placement et a fixé le droit de visite de chacun des parents à trois heures par semaine. ll a également institué une curatelle au sens de l'art. 308 al. 1 et 2 CC et chargé l'autorité tutélaire civile de sa mise en oeuvre. X._ a déposé un recours en cassation civile contre cette ordonnance, contestant le placement, et a requis que l'effet suspensif soit accordé à son recours. Le curateur de l'enfant a également formé un recours en cassation civile, sollicitant l'annulation de la décision de placement. Par ordonnance du 18 septembre 2003, la Présidente de la Cour de cassation civile a rejeté la demande d'effet suspensif. Par ordonnance du 18 septembre 2003, la Présidente de la Cour de cassation civile a rejeté la demande d'effet suspensif. F. Contre cette ordonnance, X._ interjette un recours de droit public au Tribunal fédéral. Il conclut à son annulation. Invitée à se déterminer sur la requête d'effet suspensif, l'intimée conclut au rejet du recours.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Le Tribunal fédéral examine d'office et avec une pleine cognition la recevabilité des recours qui lui sont soumis (<ref-ruling> consid. 1 p. 227; <ref-ruling> consid. 1a p. 48). 1.1 La décision relative à une requête d'effet suspensif est de nature incidente (<ref-ruling> consid. 2b p. 264 et les arrêts cités). Aux termes de l'art. 87 al. 2 OJ, le recours de droit public est recevable contre une telle décision prise séparément s'il peut en résulter un préjudice irréparable. Par préjudice irréparable, la jurisprudence entend un dommage juridique qui ne peut être réparé ultérieurement, notamment par la décision finale (<ref-ruling> consid. 1c p. 94; <ref-ruling> consid. 1b p. 100, 207 consid. 2 p. 210; <ref-ruling> consid. 1a/bb p. 42 et les arrêts cités). En d'autres termes, il y a préjudice irréparable lorsqu'il n'est plus possible de former un recours contre la décision incidente en même temps que le recours contre la décision finale (<ref-ruling> consid. 2 p. 210; <ref-ruling> consid. 2 p. 447). En l'occurrence, puisque le prononcé cantonal au sujet de l'effet suspensif ne pourra, par la force des choses, pas être revu en même temps que la décision finale au fond, la condition du préjudice irréparable de l'art. 87 al. 2 OJ est remplie. En l'occurrence, puisque le prononcé cantonal au sujet de l'effet suspensif ne pourra, par la force des choses, pas être revu en même temps que la décision finale au fond, la condition du préjudice irréparable de l'art. 87 al. 2 OJ est remplie. 2. Le recourant se plaint notamment d'une violation de son droit d'être entendu, plus précisément de son droit à obtenir une décision motivée. Ce droit étant une garantie constitutionnelle de caractère formel, il convient de l'examiner en premier lieu, dès lors que sa violation entraîne l'annulation de l'arrêt attaqué, indépendamment des chances du recours sur le fond (<ref-ruling> consid. 2d/bb p. 24; <ref-ruling> consid. 1 p. 50). 2.1 Le recourant ne se plaignant pas de la violation de règles du droit cantonal de procédure régissant son droit d'être entendu, c'est à la lumière de l'art. 29 al. 2 Cst. qu'il convient d'examiner son grief (<ref-ruling> consid. 2a p. 16; <ref-ruling> consid. 3a p. 259; <ref-ruling> consid. 3a p. 51 et les arrêts cités), étant précisé que la jurisprudence rendue en la matière sous l'ancienne Constitution demeure valable (cf. <ref-ruling> consid. 5b/bb p. 278). La jurisprudence a déduit du droit d'être entendu le devoir pour l'autorité de motiver sa décision, afin que le destinataire puisse la comprendre, la contester utilement s'il y a lieu et que l'autorité de recours puisse exercer son contrôle. Pour répondre à ces exigences, le juge doit mentionner, au moins brièvement, les motifs qui l'ont guidé et sur lesquels il a fondé sa décision, de manière à ce que l'intéressé puisse se rendre compte de la portée de celle-ci et l'attaquer en connaissance de cause; il n'est pas obligé d'exposer et de discuter tous les faits, moyens de preuve et griefs présentés par les parties, mais peut, au contraire, se limiter à ceux qui, sans arbitraire, apparaissent pertinents (ATF <ref-ruling> consid. 2b p. 102/103 et la jurisprudence citée). 2.2 A l'appui de sa requête d'effet suspensif, le recourant faisait valoir qu'avant tout placement, un pédopsychiatre devrait se prononcer sur les effets d'un placement sur le psychisme de A._, qu'il n'y a aucune urgence à exécuter la mesure combattue puisque l'enfant vit avec lui depuis maintenant huit mois, que l'effet suspensif se justifie aussi par le fait qu'au moment de la décision sur recours cantonal, le placement risquerait d'avoir partiellement ou totalement été exécuté, ce qui rendrait le recours cantonal sans objet et qu'il faut éviter que l'état mental et psychique de A._ ne devienne vraiment catastrophique. La Présidente de la Cour de cassation civile a refusé l'effet suspensif aux motifs que la suspension de l'exécution de la décision ordonnant le placement ne se justifie pas, que le recours en cassation civile n'a pas d'effet suspensif de par la loi, que le recourant ne fait valoir aucun motif suffisant pour justifier sa demande, que la garde de l'enfant a été attribuée à la mère en mesures provisionnelles, mais que l'enfant est resté chez son père, qu'aucune autre solution satisfaisante n'a été trouvée s'agissant des problèmes rencontrés au sujet de la garde de l'enfant, que la situation de A._ paraît plutôt s'être encore péjorée depuis lors, que le placement contesté ne devrait au surplus pas être de longue durée, qu'il était aussi envisagé de confier une expertise à l'office médico-pédagogique et que, vu les tensions et le climat familial, l'intérêt de l'enfant ne justifie pas qu'il soit fait droit à la demande d'effet suspensif. 2.3 Alors que le recourant invoquait qu'il n'y avait aucune urgence puisque l'enfant vivait avec lui depuis huit mois déjà, l'ordonnance attaquée ne se prononce pas sur ce grief: elle ne le déclare pas irrecevable ni ne fait état de l'urgence particulière qu'il y aurait à exécuter la mesure de placement avant même qu'il ne soit statué sur le fond du recours cantonal. Elle se limite à une considération toute générale, à savoir que "la situation de A._ paraît plutôt s'être encore péjorée", sans que l'on sache sur quels éléments objectifs elle se fonde. Elle ne répond pas non plus au grief du recourant selon lequel le refus de l'effet suspensif risquerait de faire perdre tout objet à son recours. Partant, elle ne satisfait pas aux exigences de motivation de l'art. 29 al. 2 Cst. Dans le cas d'espèce, une motivation suffisante était d'autant plus justifiée que les conséquences pratiques du refus de l'effet suspensif sont importantes. Il s'ensuit que le recours doit être admis sans qu'il soit nécessaire d'examiner les autres griefs. Il s'ensuit que le recours doit être admis sans qu'il soit nécessaire d'examiner les autres griefs. 3. Obtenant gain de cause, le recourant, qui n'est pas représenté par un mandataire professionnel, mais a à l'évidence bénéficié des services de celui-ci dans la rédaction du recours, a droit à des dépens (art. 159 al. 1 OJ). Vu le sort du recours, les frais de la procédure et les dépens doivent être mis à la charge de l'intimée qui a conclu au rejet du recours (art. 156 al. 1 OJ).
Par ces motifs, vu l'art. 36a OJ, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, vu l'art. 36a OJ, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est admis et l'ordonnance attaquée est annulée. 1. Le recours est admis et l'ordonnance attaquée est annulée. 2. Un émolument judiciaire de 800 fr. est mis à la charge de l'intimée. 2. Un émolument judiciaire de 800 fr. est mis à la charge de l'intimée. 3. L'intimée versera une indemnité de 1'000 fr. au recourant à titre de dépens. 3. L'intimée versera une indemnité de 1'000 fr. au recourant à titre de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué en copie aux parties et à la Présidente de la Cour de Cassation civile du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel. Lausanne, le 3 novembre 2003 Au nom de la IIe Cour civile du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
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2,001
de
A.- Mit Verfügung vom 21. April 1994 kürzte das Bundesamt für Sozialversicherung (nachfolgend: BSV) die Bundesbeiträge an die Krankenkasse des Schweizerischen Betriebskrankenkassenverbandes (nachfolgend: KBV) für das Jahr 1992 um Fr. 1'206'253.-, weil ihre Verwaltungskosten im Jahre 1992 über das zulässige Mass hinaus angestiegen seien. Die hiegegen erhobene Beschwerde wies das Eidgenössische Departement des Innern (nachfolgend: EDI) mit Entscheid vom 31. Oktober 1996 ab. Auf Verwaltungsgerichtsbeschwerde der KBV hin setzte das Eidgenössische Versicherungsgericht mit Urteil vom 24. April 1998 die Kürzung der Bundesbeiträge für das Jahr 1992 auf Fr. 996'972.- fest. In der Folge machte die KBV auf dem Differenzbetrag von Fr. 209'281.- Verzugszinse geltend, was das BSV mit Verfügung vom 3. Mai 1999 ablehnte. B.- Die hiegegen erhobene Beschwerde der KBV wies das EDI mit Entscheid vom 13. Dezember 1999 ab unter Auferlegung der Verfahrenskosten von Fr. 1090.-. C.- Die KBV lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen mit dem Antrag, in Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheides und der Verfügung des BSV seien die Vorinstanzen anzuweisen, ihr noch Fr. 44'472. 20 als Verzugs-, Ausgleichs- oder Schadenszins für den verspätet ausgerichteten Teil des Bundesbeitrages für das Jahr 1992 auszubezahlen. Das EDI und das BSV schliessen auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1.- Da es sich bei der angefochtenen Verfügung nicht um die Bewilligung oder Verweigerung von Versicherungsleistungen handelt, hat das Eidgenössische Versicherungsgericht nur zu prüfen, ob das vorinstanzliche Gericht Bundesrecht verletzt hat, einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens, oder ob der rechtserhebliche Sachverhalt offensichtlich unrichtig, unvollständig oder unter Verletzung wesentlicher Verfahrensbestimmungen festgestellt worden ist (Art. 132 in Verbindung mit Art. 104 lit. a und b sowie Art. 105 Abs. 2 OG). 2.- a) Nach ständiger Rechtsprechung werden im Bereich der Sozialversicherung grundsätzlich keine Verzugszinsen geschuldet, wenn sie nicht gesetzlich vorgesehen sind (<ref-ruling>, 108 V 13, je mit Hinweisen, u.a. bestätigt in <ref-ruling> Erw. 3, in RKUV 2000 U 360 S. 32 und in RKUV 1999 KV 88 S. 441 veröffentlichte Erw. 2a von <ref-ruling>). Dieser Grundsatz gilt indessen nicht ausnahmslos. So hat das Eidgenössische Versicherungsgericht wiederholt Verzugszinsen zugesprochen, wenn "besondere Umstände" vorlagen. Solche Umstände erachtete das Gericht als gegeben bei widerrechtlichen oder trölerischen Machenschaften der Verwaltungsorgane. Für die ausnahmsweise Verzugszinspflicht bedarf es neben der Rechtswidrigkeit überdies eines schuldhaften Verhaltens der Verwaltung, wobei das Eidgenössische Versicherungsgericht es abgelehnt hat, die Verzugszinspflicht generell für bestimmte Gruppen von Fällen zu bejahen. Wegleitend dafür war die Überlegung, dass die Auferlegung von Verzugszinsen im Sozialversicherungsrecht nur ausnahmsweise gerechtfertigt ist, wenn das Rechtsempfinden in besonderer Weise tangiert ist (<ref-ruling> Erw. 3a mit Hinweisen). b) Angesichts dieser ständigen Rechtsprechung, deren Änderung namentlich auch im Hinblick auf die vom Gesetzgeber im Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts zu treffende Lösung (vgl. nunmehr <ref-law>) erst kürzlich abgelehnt worden ist (RKUV 2000 U 360 S. 32; nicht veröffentlichtes Urteil vom 29. Dezember 1998 in Sachen K., K 145/98), ist mit den beiden Vorinstanzen eine Verzugszinspflicht zu verneinen. Die von der Beschwerdeführerin für eine Verzugszinspflicht vorgebrachten drei Hauptgründe sind nicht stichhaltig. Bereits im nicht veröffentlichten Urteil vom 23. November 1989 in Sachen Öffentliche Krankenkasse Celerina (K 34/89) hat das Eidgenössische Versicherungsgericht festgehalten, eine unterschiedliche Behandlung von Versicherten und Trägern der Versicherung bezüglich der Verzugszinspflicht rechtfertige sich nicht. Mit ihrem Einwand übersieht die Beschwerdeführerin, dass die Rechtsprechung zur Verzugszinspflicht nicht nur im Bereich der Leistungen, sondern ganz allgemein im Sozialversicherungsrecht gilt, es sei denn, der Gesetzgeber habe eine andere Lösung getroffen. Weshalb für Sozialversicherungsträger unter dem Aspekt des Wettbewerbes untereinander im Vergleich zu den Versicherten etwas anderes gelten sollte, ist unerfindlich. Die angeführte Konkurrenzsituation unter den Krankenversicherern bildet keinen Grund für eine abweichende Behandlung oder für die Annahme besonderer Umstände, welche Verzugszinsen zur Folge hätten. Immerhin ist darauf hinzuweisen, dass sich die fehlende Verzugszinspflicht auch zu Gunsten der Krankenversicherer auswirken kann (vgl. RKUV 1997 Nr. K 981 S. 100 Erw. 7 zur früheren Rechtslage im Bereich des Risikoausgleichs unter den Krankenkassen). Soweit die Beschwerdeführerin unter Berufung auf <ref-ruling> einen Ausgleichszins geltend macht, dringt sie ebenfalls nicht durch. In diesem Entscheid hielt das Eidgenössische Versicherungsgericht im Zusammenhang mit der Auszahlung der Integritätsentschädigung nach <ref-law> fest, dass der Versicherte eine Verspätung in der Auszahlung (z.B. infolge langwieriger Abklärungen) in der Regel in Kauf zu nehmen habe. <ref-law> stelle demgegenüber insofern eine besondere Regelung dar, als damit nicht nur der materielle Anspruchsbeginn, sondern auch der Zeitpunkt, in dem verfügt werden muss, bestimmt werde. Das Gesetz bestimme mithin den Zeitpunkt, in welchem der Versicherte die Leistung erhalten solle. Eine mit <ref-law> vergleichbare Regelung findet sich im dringlichen Bundesbeschluss über befristete Massnahmen gegen die Entsolidarisierung in der Krankenversicherung vom 13. Dezember 1991 nicht, gestützt auf welchen die Verfügung vom 21. April 1994 betreffend Subventionskürzung erging. Ist keine rechtlich vergleichbare Situation gegeben, erweist sich eine analoge Anwendung von <ref-ruling> als nicht statthaft (nicht veröffentlichtes Urteil vom 10. Mai 1991 in Sachen G., I 403/90). Auch vermag der Umstand, dass eine Rekursbehörde zu einer abweichenden rechtlichen Beurteilung gelangt, grundsätzlich keinen Verzinsungsanspruch auszulösen (RKUV 1991 Nr. U 132 S. 305). Ein Schadenszins, der sowohl bei deliktischer wie bei vertraglicher Haftpflicht geschuldet ist (<ref-ruling> Erw. 4a in fine mit Hinweisen), entfällt im vorliegenden Fall ohnehin. Widerrechtlichem oder trölerischem Verhalten eines Verwaltungsorgans würde über die ausnahmsweise Zusprechung von Verzugszinsen Rechnung getragen. Schliesslich führt auch die Berufung auf Art. 4 aBV (nunmehr <ref-law>) zu keinem andern Ergebnis. Nach Auffassung der Beschwerdeführerin führt die Unverzinslichkeit dazu, dass derjenige Sozialversicherungsträger, dem gegenüber das Recht unrichtig angewendet worden ist, einen Nachteil gegenüber seinen Mitbewerbern erleide, was unter dem Aspekt der Rechtsgleichheit nicht sein dürfe. Die sich aus der fehlenden Verzinsungspflicht ergebenden Nachteile sind zwangsläufige Folge des Umstandes, dass die Sozialversicherungsgesetze - von Ausnahmen abgesehen - keine Verzugszinsregelungen enthalten. Sie können grundsätzlich sämtliche Sozialversicherungsträger und Versicherte treffen. Stossenden Ergebnissen kann nach der Rechtsprechung dort Rechnung getragen werden, wenn das Rechtsempfinden in besonderer Weise berührt wird und der Verwaltung ein rechtswidriges und schuldhaftes Verhalten vorgeworfen werden muss (<ref-ruling> Erw. 3). In den übrigen Fällen wiegen die aus der fehlenden Verzinsungspflicht entstehenden Nachteile nicht derart schwerwiegend, dass von einem unhaltbaren Ergebnis oder von einer ungleichen Behandlung gesprochen werden müsste. 3.- Bei diesem Ausgang des Verfahrens wird die Beschwerdeführerin kostenpflichtig (Art. 134 OG e contrario in Verbindung mit Art. 156 OG).
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: I.Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. II.Die Gerichtskosten von Fr. 3500.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt und mit dem geleisteten Kostenvorschuss verrechnet. III. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Eidgenössischen Departement des Innern zugestellt. Luzern, 5. September 2001 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber:
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2,008
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Faits: A. A.a F._ exploite, en raison individuelle, l'entreprise A._, active à Genève dans le domaine de la radiotechnique et des installations d'antennes de radio et de télévision. L'une de ses activités consiste à installer des antennes paraboliques privées pour la réception de programmes de télévision par satellite. X._, Z._ et Y._ sont respectivement directeur général, directeur général adjoint et responsable du service client de B._, une société anonyme qui a pour but d'étudier, construire, exploiter, entretenir et développer en ville de Genève et, le cas échéant, dans d'autres communes du canton, une antenne collective de télévision et de radio ainsi que le réseau de distribution qui en dépend, de même que tous les autres moyens de télécommunications. A.b Depuis fin 2001, ces deux sociétés sont en litige au sujet d'une proposition de A._, sur laquelle B._ ne souhaite pas entrer en matière, de distribuer simultanément dans les immeubles des signaux provenant du câble installé par B._ et des signaux reçus par satellite au moyen d'antennes paraboliques privées installées par A._. La réception d'émissions cryptées à l'aide d'antennes paraboliques privées nécessite l'achat de cartes qui s'insèrent dans un décodeur et permettent de décrypter les chaînes que l'utilisateur capte en dirigeant son antenne parabolique sur le satellite adéquat; ainsi SRG SSR idée suisse propose par exemple l'acquisition de sa carte, dénommée Sat Access, qui permet la réception en clair de ses différents programmes télévisés. B. B.a Le 14 juillet 2004, suite à une présentation du projet de raccordement de F._, les collaborateurs de B._ ont adressé un courrier à A._, dont les termes étaient notamment les suivants: "Votre concept pousse le client à aller chercher à l'étranger des cartes d'abonnement aux chaînes de péage et donc d'agir en toute illégalité vis-à-vis du droit suisse. Etant garants d'une certaine éthique commerciale, nous ne pouvons donc pas valider cette démarche. Le même jour, ils ont fait parvenir une copie de ce courrier à C._ et à D._, les remerciant de bien vouloir faire suivre cette information à leur confrère et à qui de droit. B.b Le 9 décembre 2004, les collaborateurs de B._ ont envoyé à la régie E._ SA un courrier dont le contenu était similaire aux documents précités. Cette lettre s'inscrivait dans le cadre de négociations relatives aux raccordements à effectuer sur un immeuble et visait à informer la régie du concept technique de A._. Ce courrier précisait en outre que les installations de cette entreprise occasionnaient un surcoût non négligeable, un plus grand risque de pannes au vu de leur complexité et qu'elles étaient susceptibles de devenir rapidement obsolètes . C. Par jugement du 29 novembre 2006, le Tribunal de police du canton de Genève a condamné X._, Z._ et Y._, pour concurrence déloyale (<ref-law>), à des amendes respectives de 2'000, 2'500, et 1'000 fr., fixant le délai de radiation du casier judiciaire à deux ans. Il a également ordonné la publication du jugement aux frais des condamnés. D. Par arrêt du 19 novembre 2007, la Chambre pénale de la Cour de justice genevoise a confirmé le jugement de première instance, sauf en ce qui concerne la publication dans deux quotidiens, une seule dans la Feuille d'avis officielle s'avérant suffisante. E. X._, Y._ et Z._ dépose un recours en matière pénale au Tribunal fédéral. Ils contestent que les courriers litigieux constituent une violation de la LCD. Ils requièrent également l'effet suspensif, qui leur a été accordé par ordonnance présidentielle du 23 janvier 2008. F._ conclut au rejet du recours, de même que le Procureur général genevois.
Considérant en droit: 1. 1.1 Le recours en matière pénale peut être formé pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95 et 96 LTF. Le Tribunal fédéral applique le droit d'office (<ref-law>). Eu égard à l'exigence de motivation contenue à l'art. 42 al. 1 et 2 LTF, sous peine d'irrecevabilité (<ref-law>), il n'examine en principe que les griefs invoqués; il n'est pas tenu de traiter, comme le ferait une autorité de première instance, toutes les questions juridiques qui se posent, lorsque celles-ci ne sont plus discutées devant lui. De surcroît, il ne peut pas entrer en matière sur la violation d'un droit constitutionnel ou sur une question relevant du droit cantonal ou intercantonal si le grief n'a pas été invoqué et motivé de manière précise par la partie recourante (<ref-law>); dans ces cas, les exigences de motivation correspondent à celles qui résultaient de l'art. 90 al. 1 let. b OJ (<ref-ruling> consid. 2). 1.2 Le Tribunal fédéral conduit son raisonnement juridique sur la base des faits établis par l'autorité précédente (<ref-law>). Il ne peut s'en écarter que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'<ref-law> (<ref-law>), et pour autant que la correction du vice soit susceptible d'influer sur le sort de la cause (<ref-law>). La notion de « manifestement inexacte » correspond à celle d'arbitraire au sens de l'art. 9 Cst (<ref-ruling> consid. 1.2.2). En matière de constatation des faits et d'appréciation des preuves, le Tribunal fédéral se montre réservé, vu le large pouvoir qu'il reconnaît aux autorités cantonales dans ce domaine (<ref-ruling> consid. 4b). La partie recourante doit ainsi démontrer dans quelle mesure le juge a abusé de son pouvoir d'appréciation et, plus particulièrement, s'il a omis, sans aucune raison sérieuse, de prendre en compte un élément de preuve propre à modifier la décision attaquée, s'il s'est manifestement trompé sur son sens et sa portée ou encore si, en se fondant sur les éléments recueillis, il en a tiré des constatations insoutenables (<ref-ruling> consid. 2.1). 2. Invoquant une violation des art. 2, 3 et 23 LCD, les recourants contestent leur condamnation pour concurrence déloyale. 2.1 Ils nient tout d'abord que leur comportement ait pu modifier les rapports de concurrence. 2.1.1 Selon l'<ref-law>, cette loi vise à garantir, dans l'intérêt de toutes les parties concernées, une concurrence loyale et qui ne soit pas faussée. La LCD ne concerne ainsi que le domaine de la concurrence. Cette notion vise une compétition, une rivalité sur le plan économique entre des personnes qui offrent leurs prestations. La concurrence suppose donc un marché, qui de plus doit être licite. Pour qu'il y ait acte de concurrence déloyale, il ne suffit pas que le comportement apparaisse déloyal au regard de la liste d'exemples figurant aux art. 3 à 8 LCD. Il faut encore, comme le montre la définition générale de l'<ref-law>, qu'il influe sur les rapports entre concurrents ou entre fournisseurs et clients. Autrement dit, il doit influencer le jeu de la concurrence ou le fonctionnement du marché. Certes, il n'est pas nécessaire que l'auteur de l'acte soit lui-même un concurrent. Il n'empêche que l'acte doit être objectivement propre à avantager ou désavantager une entreprise dans sa lutte pour acquérir de la clientèle, ou à accroître ou diminuer ses parts de marché. L'acte doit être dirigé contre le jeu normal de la concurrence et propre à influencer le marché. Il doit être objectivement apte à influencer la concurrence (<ref-ruling> consid. 2 c/aa; <ref-ruling> consid. 5d, 124 IV 262 consid. 2b, 120 II 76 consid. 3a). 2.1.2 Dans la mesure où les recourants prétendent que les faits retenus ne sont ni analysés, ni développés, leurs critiques sont irrecevables. En effet, ils s'en prennent ainsi à l'appréciation des preuves, sans toutefois alléguer, ni démontrer d'arbitraire conformément au prescrit de l'<ref-law> (cf. supra consid. 1.2). Selon les faits retenus qui lient l'autorité de céans, plusieurs communes ont, suite aux courriers des recourants, suspendu leur collaboration avec l'intimé jusqu'à droit jugé dans la présente cause. Or, cette suspension est objectivement de nature à désavantager l'entreprise A._ par rapport à ses concurrents et à lui faire perdre des parts de marché, étant rappelé pour le surplus qu'il n'est pas nécessaire que l'intimé subisse un dommage. Il suffit effectivement, comme en l'occurrence, que les allégations incriminées soient aptes à influencer la concurrence (cf. arrêt 6S.858/1999 du 16 août 2007 consid. 7b/dd). Dès lors, l'autorité cantonale n'a pas violé le droit fédéral en admettant que les courriers des recourants avaient eu une influence sur le fonctionnement du marché au sens de la LCD. 2.2 Les recourants contestent ensuite avoir dénigré l'intimé par leurs courriers. 2.2.1 Aux termes de l'<ref-law>, agit de façon déloyale celui qui dénigre autrui, ses marchandises, ses oeuvres, ses prestations, ses prix ou ses affaires par des allégations inexactes, fallacieuses ou inutilement blessantes. Dénigrer signifie s'efforcer de noircir, de faire mépriser (quelqu'un ou quelque chose) en disant du mal, en attaquant, en niant les qualités. Un propos est dénigrant lorsqu'il rend méprisable le concurrent, ses marchandises, etc. Tout propos négatif ne suffit pas; il doit revêtir un certain caractère de gravité. Dénigre par exemple un produit mis sur le marché celui qui le dépeint comme sans valeur, d'un prix surfait, inutilisable, entaché de défauts ou nuisible (<ref-ruling> consid. 2c). 2.2.2 Dans la large mesure où les recourants invoquent des faits sans pertinence pour la cause, s'écartent des constatations cantonales, ou s'en prennent à l'appréciation des preuves, sans toutefois alléguer ni démontrer d'arbitraire à ce sujet, leurs critiques sont infondées (cf. supra consid. 1.2). Selon les faits retenus, les recourants ont affirmé que le concept proposé par l'intimé poussait les clients à aller chercher à l'étranger des cartes d'abonnements aux chaînes à péage, et donc d'agir en toute illégalité au regard du droit suisse. Ils ont maintenu leurs propos à plusieurs reprises et invité leurs destinataires à les diffuser à large échelle. Les recourants ont ainsi accusé leur concurrent d'instigation à la violation de la loi, ce qui constitue manifestement un comportement déshonorant et méprisable. Dans ces conditions, l'autorité cantonale pouvait, sans violation de l'<ref-law>, admettre que la correspondance incriminée dénigrait l'activité de l'intimé. 2.3 Les recourants contestent enfin le caractère inexact, fallacieux ou inutilement blessant de leurs courriers. Ils expliquent que le système mis en place par l'intimé est illégal car contraire à la LDA et à l'<ref-law>. 2.3.1 Une allégation n'est pas déjà illicite au sens de l'<ref-law> du seul fait qu'elle dénigre les marchandises d'un concurrent. Il faut encore qu'elle soit inexacte - c'est-à-dire contraire à la réalité -, ou bien fallacieuse - soit exacte en elle-même, mais susceptible, par la manière dont elle est présentée ou en raison de l'ensemble des circonstances, d'éveiller chez le destinataire une impression fausse, - ou encore inutilement blessante - à savoir qu'elle donne du concurrent, respectivement de ses prestations au sens large, une image négative, outrancière, que la lutte économique ne saurait justifier (<ref-ruling> consid. 2b/aa). 2.3.2 Le contenu des courriers litigieux peut se révéler partiellement exact dans la mesure où certains clients de l'intimé risquent de vouloir capter des émissions cryptées à l'aide de cartes non disponibles en Suisse qu'ils auraient achetées à l'étranger, où ils se seraient constitué une adresse fictive, ce qui est susceptible de violer le droit suisse. En revanche, l'allégation incriminée est inexacte et fallacieuse, dans la mesure où elle laisse croire, de manière erronée, que l'intimé inciterait directement ses clients à se procurer illégalement des cartes à l'étranger et que ceux-ci feraient uniquement un usage litigieux des installations mises à disposition. De plus, les correspondances des recourants suscitent également la fausse impression que seul le concept de l'intimé pousserait à violer la loi, alors que ce dernier n'a pas le monopole de la pose d'antennes permettant le décryptage d'émissions dont les droits d'auteur pour le territoire suisse n'auraient éventuellement pas été acquittés par les chaînes émettrices. Dans ces conditions, la Cour de justice n'a pas violé l'<ref-law> en admettant que les recourants avaient donné une image trompeuse et négative de l'intimé. 3. En conclusion, le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. Les recourants, qui succombent, supporteront les frais judiciaires (<ref-law>) et verseront des dépens à l'intimé (art. 68 al. 1 et LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 2'000 fr., sont mis solidairement à la charge des recourants. 3. Les recourants, débiteurs solidaires, verseront à l'intimé une indemnité de 3'000 fr. à titre de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice du canton de Genève, Chambre pénale. Lausanne, le 17 avril 2008 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Président: La Greffière: Schneider Bendani
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2,005
de
Sachverhalt: Sachverhalt: A. Die X._ AG ist Eigentümerin des Grundstücks L677.1201 Altdorf und der davon abgetrennten Parzellen. Die Liegenschaften sind der Kernzone IV zugeteilt. Im Hinblick auf die Überbauung Kernzone IV beschloss der Gemeinderat Altdorf, für das Gebiet Hofstatt einen zweistufigen Studienauftrag zu vergeben. Das Programm für den Studienauftrag wurde der X._ AG am 13. August 1996 zugestellt. Im Begleitbrief an die Grundeigentümerin führte der Gemeinderat Folgendes aus: - Es soll ein zweistufiges Verfahren durchgeführt werden. Dies hat den Vorteil, dass nach dem Vorliegen der 1. Stufe die Rahmenbedingungen und die Nutzungsprogramme für die zweite Stufe präzisiert werden können. - Die Studien (Konzepte) werden durch eine Jury, in welcher Sie als Mitglied mitbestimmen, beurteilt. - Die entsprechenden Termine (Jurierung) ersehen Sie aus dem Studienprogramm (Seiten 4 und 5). - Für Sie entstehen keine Kosten." - Für Sie entstehen keine Kosten." B. Mit Schreiben vom 28. August 1996 teilte die X._ AG dem Gemeinderat mit, sie werde ihn bei seiner Erklärung betreffend Kosten behaften. Sie gehe im Zusammenhang mit dem Studienauftrag davon aus, dass auf sie keine Kosten entfielen. Der Gemeinderat liess ihr hierauf am 3. September 1996 das definitive Programm für den Studienauftrag zukommen. In Erwiderung auf ihr Schreiben vom 28. August 1996, hielt der Gemeinderat in einem Brief vom 6. September 1996 u.a. zur Kostenübernahme fest: "Gemäss Praxis des Gemeinderats Altdorf werden grundsätzlich für Quartiergestaltungspläne keine Vorschüsse bezahlt und Kosten übernommen. Bei der Kernzone IV (Hofstatt) handelt es sich um einen Spezialfall. Einerseits ist die Gemeinde selber eine grössere Eigentümerin. Andererseits ist die Bauabsicht der beteiligten Eigentümer sehr unterschiedlich. Aufgrund dieser Situation hat sich der Gemeinderat noch nicht entschieden, wie abschliessend der Studienauftrag finanziert werden soll. Die Übernahme eines Grossteils der Planungskosten durch die Gemeinde ist wahrscheinlich. Gemäss Bauordnung (QRP) könnten die Kosten auf die Eigentümer überwälzt werden. Hier halten wir fest, dass nach Abschluss des Studienauftrages erst ein Überbauungskonzept vorliegt, welches noch in einen QGP umgearbeitet werden muss." C. Am 2. März 1998 erliess der Gemeinderat Altdorf das aus dem Studienauftrag hervorgehende Siegerprojekt als Quartierrichtplan. Gestützt darauf wurde ein Quartiergestaltungsplan ausgearbeitet, welcher vom Regierungsrat des Kantons Uri am 21. November 2000 genehmigt wurde. Mit Beschluss vom 4. Dezember 2000 genehmigte der Gemeinderat schliesslich die Schlussabrechnung für den Studienauftrag Hofstatt in der Höhe von Fr. 191'329.-- und entschied, der X._ AG, entsprechend ihrem Anteil an der Grundstücksfläche von 43%, Fr. 82'271.50 in Rechnung zu stellen. Mit Eingabe vom 19. Dezember 2000 ersuchte die X._ AG um Wiedererwägung, worauf der Gemeinderat mit Beschluss vom 29. Januar 2001 nicht eintrat. Die gegen den Nichteintretensentscheid erhobene Beschwerde wies der Regierungsrat des Kantons Uri am 29. Oktober 2002 ab. Hierauf gelangte die X._ AG an das Obergericht des Kantons Uri. Dieses kam mit Entscheid vom 12. Juli 2004 zum Schluss, dass die Kostenüberwälzung rechtmässig sei und wies die Beschwerde ab. Hierauf gelangte die X._ AG an das Obergericht des Kantons Uri. Dieses kam mit Entscheid vom 12. Juli 2004 zum Schluss, dass die Kostenüberwälzung rechtmässig sei und wies die Beschwerde ab. D. Mit Eingabe vom 27. September 2004 erhebt die X._ AG staatsrechtliche Beschwerde. Sie beantragt die Aufhebung des angefochtenen Entscheids wegen Verletzung von Art. 5 Abs. 1, 2 und 3 BV sowie Art. 9 BV. Das Obergericht des Kantons Uri verzichtet unter Hinweis auf den angefochtenen Entscheid auf eine Stellungnahme. Die kantonale Justizdirektion schliesst namens des Regierungsrates auf Abweisung der Beschwerde, soweit überhaupt darauf eingetreten werden könne. Der Gemeinderat Altdorf verweist auf seine Ausführungen im bisherigen Verfahren und sieht von einer Vernehmlassung ab.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Das angefochtene Urteil ist ein letztinstanzlicher kantonaler Endentscheid im Sinn von Art. 86 OG, gegen den zur Rüge der geltend gemachten Verfassungsverletzungen einzig die staatsrechtliche Beschwerde zur Verfügung steht. Die Beschwerdeführerin ist als Grundeigentümerin durch das angefochtene Urteil persönlich betroffen und daher zur staatsrechtlichen Beschwerde legitimiert (Art. 88 OG). Da auch die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen erfüllt sind, ist auf die Beschwerde grundsätzlich einzutreten. 1. Das angefochtene Urteil ist ein letztinstanzlicher kantonaler Endentscheid im Sinn von Art. 86 OG, gegen den zur Rüge der geltend gemachten Verfassungsverletzungen einzig die staatsrechtliche Beschwerde zur Verfügung steht. Die Beschwerdeführerin ist als Grundeigentümerin durch das angefochtene Urteil persönlich betroffen und daher zur staatsrechtlichen Beschwerde legitimiert (Art. 88 OG). Da auch die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen erfüllt sind, ist auf die Beschwerde grundsätzlich einzutreten. 2. Die Beschwerdeführerin vertritt die Auffassung, für die umstrittene Kostenüberwälzung fehle es an einer gesetzlichen Grundlage. Art. 31b Abs. 4 des kantonalen Baugesetzes vom 10. Mai 1970 (BauG/UR; RB 40.1111) komme beim Erlass eines Quartierrichtplans nicht zur Anwendung. Indem das Obergericht die Bestimmung, welche die Kostenfolge bei der Quartierplanung regle, auch für die Kosten eines Richtplanverfahrens angewandt habe, habe es willkürlich gehandelt und gegen Art. 5 Abs. 1 BV verstossen. 2.1 Das Legalitätsprinzip besagt, dass ein staatlicher Akt sich auf eine materiellgesetzliche Grundlage stützen muss, die hinreichend bestimmt und vom staatsrechtlich hierfür zuständigen Organ erlassen worden ist. Es dient damit einerseits dem demokratischen Anliegen der Sicherung der staatsrechtlichen Zuständigkeitsordnung, anderseits dem rechtsstaatlichen Anliegen der Rechtsgleichheit, Berechenbarkeit und Voraussehbarkeit des staatlichen Handelns. Es ist in Art. 5 Abs. 1 BV als verfassungsmässiger Grundsatz niedergelegt (vgl. <ref-ruling> E. 3a S. 67). Strittig ist im vorliegenden Fall die Überwälzung der (Richt-)Planungskosten durch die Gemeinde auf die beteiligten Grundeigentümer. Nach der Rechtsprechung des Bundesgerichts bedürfen öffentliche Abgaben grundsätzlich einer Grundlage in einem formellen Gesetz, d.h. normalerweise in einem dem Referendum unterstehenden Erlass (vgl. <ref-ruling> E. 2a/aa S. 182). 2.2 Die Beschwerdeführerin macht gleichzeitig eine Verletzung des Willkürverbots geltend. Gemäss Art. 9 BV hat jede Person Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür behandelt zu werden. Willkürlich ist ein Entscheid nicht schon dann, wenn eine andere Lösung ebenfalls vertretbar erscheint oder gar vorzuziehen wäre, sondern erst dann, wenn er offensichtlich unhaltbar ist, zur tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft. Willkür liegt nur vor, wenn nicht bloss die Begründung eines Entscheides, sondern auch das Ergebnis unhaltbar ist (<ref-ruling> E. 2.1 S. 9; <ref-ruling> E. 2b S. 56 mit Hinweisen). Demnach ist zu prüfen, ob eine genügende gesetzliche Grundlage für die Kostenüberwälzung besteht und ob die Auslegung der einschlägigen kantonalen und kommunalen Gesetzgebung, wie sie die kantonalen Behörden vorgenommen haben, willkürlich im Sinne der zitierten Rechtsprechung ist. Der Inhalt einer Norm ist dabei ausgehend von ihrem Wortlaut, nach ihrem Sinn und Zweck und den ihr zugrunde liegenden Wertungen zu ermitteln. Zu berücksichtigen ist auch der Wille des historischen Gesetzgebers. Ziel der Auslegung ist die sachlich richtige Entscheidung im normativen Gefüge, ausgerichtet auf ein befriedigendes Ergebnis aus der ratio legis (<ref-ruling> E. 2a S.114). Demnach ist zu prüfen, ob eine genügende gesetzliche Grundlage für die Kostenüberwälzung besteht und ob die Auslegung der einschlägigen kantonalen und kommunalen Gesetzgebung, wie sie die kantonalen Behörden vorgenommen haben, willkürlich im Sinne der zitierten Rechtsprechung ist. Der Inhalt einer Norm ist dabei ausgehend von ihrem Wortlaut, nach ihrem Sinn und Zweck und den ihr zugrunde liegenden Wertungen zu ermitteln. Zu berücksichtigen ist auch der Wille des historischen Gesetzgebers. Ziel der Auslegung ist die sachlich richtige Entscheidung im normativen Gefüge, ausgerichtet auf ein befriedigendes Ergebnis aus der ratio legis (<ref-ruling> E. 2a S.114). 2.3 2.3.1 Art. 31b Abs. 4 BauG/UR legt fest, dass die Grundeigentümer des einbezogenen Bodens die Kosten der Quartierplanung im Verhältnis ihres Grundeigentums tragen. Die Bestimmung findet sich in Kapitel V des Baugesetzes, welches den Titel "Quartierpläne" trägt. Der Quartierplan ordnet die Überbauung eines genau bezeichneten Gemeindeteils, der sich zur gesamthaften Erschliessung eignet. Er regelt die Erschliessung dieses Gebietes, indem er Strassen, Wege, Abstellflächen, Versorgungsleitungen und dergleichen sowie die entsprechenden Baulinien festlegt (Art. 31 Abs. 1 BauG/UR). Als Quartiergestaltungsplan regelt der Quartierplan zusätzlich namentlich die Lage, Stellung, Grösse und Gestaltung der Bauten und Anlagen sowie die Art und das Mass ihrer Nutzung, die Grenz- und Gebäudeabstände, die Grünflächen und Spielplätze (Art. 31 Abs. 2 BauG/UR). Zu den Quartierrichtplänen äussert sich das Gesetz nicht. Das aus dem Studienauftrag hervorgegangene Siegerprojekt wurde indes als Quartierrichtplan erlassen, gestützt auf welchen ein Quartiergestaltungsplan ausgearbeitet wurde. Die Beschwerdeführerin ist darum der Meinung, Art.31b Abs. 4 BauG/UR gelange nicht zur Anwendung. 2.3.2 Das Areal Hofstatt liegt, wie gesehen, in der Kernzone IV. Nach Art. 91 Abs. 2 der kommunalen Bau- und Zonenordnung vom 24. Oktober 1991 (BZO) darf dort nur aufgrund eines Gesamtkonzepts und im Rahmen eines Quartiergestaltungsplans gebaut werden. Das Gesamtkonzept hat dabei allen massgebenden Aspekten zu genügen, insbesondere bezüglich Einordnung ins Ortsbild, Wahrung der wichtigen Gestaltungselemente wie Baumgruppen und Mauern, Beachtung der topographischen Gegebenheiten sowie bezüglich Erschliessungskonzept (Art. 91 Abs. 2 BZO). Die Ausnützung von 0,3 kann überschritten werden, wenn ein Quartiergestaltungsplan vorliegt, der aufgrund eines Studienauftrags oder Architekturwettbewerbs gemäss SIA-Normen festgelegt wurde (Art. 92 Abs. 2 BZO). Aus diesem Grund hatte der Gemeinderat den Studienauftrag erteilt: Da die Gemeinde im betreffenden Gebiet selber Grundeigentümerin ist, wollte sie sich die Möglichkeit, die Ausnützung zu überschreiten, offen halten (Beschluss des Gemeinderates Altdorf vom 22. April 1996). Das aus dem Studienauftrag hervorgehende Siegerprojekt erliess der Gemeinderat sodann als Quartierrichtplan. Die vorherige Ausarbeitung eines Quartierrichtplans ist indessen in der Kernzone IV nicht zwingend für den späteren Erlass eines Quartiergestaltungsplans. Auch die besonderen Bestimmungen über Quartiergestaltungspläne in Art. 118 ff. BZO verlangen keinen Quartierrichtplan als Grundlage für einen Quartiergestaltungsplan. Bei einer Etappierung der Arealüberbauung sieht Art. 123 Abs. 1 BZO die beiden Planungsinstrumente alternativ vor: Wer über eine grössere Arealfläche eine Bebauung vorbereitet, hat für die gesamte Fläche einen Quartierplan, Quartiergestaltungsplan oder Quartierrichtplan zu erstellen. Nach Meinung des Obergerichts schliesst dies den vorgängigen Erlass eines Quartierrichtplanes aber nicht aus. Werde jedoch ein Quartierrichtplan als Grundlage für einen Quartiergestaltungsplan erlassen, seien dessen Kosten als Kosten der Quartiergestaltungsplanung zu betrachten und könnten deshalb aufgrund von Art. 31b Abs. 4 BauG/UR auf die Grundeigentümer überwälzt werden. Im vorliegenden Fall habe der Erlass des Richtplanes durch Beschluss des Gemeinderates vom 2. März 1998 gar keine Kosten verursacht. Kosten seien durch die Vergabe des Studienauftrages entstanden, der nach Art. 92 Abs. 2 BZO für den Erlass des Quartiergestaltungsplanes notwendig gewesen sei. Deshalb stellten diese Kosten schliesslich Kosten des Gestaltungsplanverfahrens dar, auch wenn als Zwischenschritt das Ergebnis des Studienauftrags zum Quartierrichtplan erklärt worden sei. Zudem sei das Siegerprojekt als Gesamtkonzept bezeichnet worden. Ein solches sei nach Art. 91 Abs. 2 BZO ebenfalls erforderlich, um in der Kernzone IV bauen zu können. 2.3.3 Die Argumentation des Obergerichtes ist schlüssig und verfassungsrechtlich nicht zu beanstanden. Die Beschwerdeführerin bestreitet nicht, dass die Kosten für den Quartiergestaltungsplan nach Art. 31b Abs. 4 BauG/UR auf die Grundeigentümer überwälzt werden können. Wurde das Konzept, welches in der Kernzone IV unabdingbare Voraussetzung und unmittelbare Grundlage des Quartiergestaltungsplanes ist (vgl. Art. 91 Abs. 2 BZO), als Quartierrichtplan erlassen, ist es nicht stossend, wenn die kantonalen Instanzen diese Kosten als überwälzbar im Sinne von Art. 31b Abs. 4 BauG/UR erachten. Die Konzept- resp. Richtplankosten stehen in direktem Zusammenhang mit dem Gestaltungsplan. Zudem sieht Art. 90 Abs. 4 BZO ausdrücklich vor, dass bei Kernzonengebieten mit Pflicht zum Gesamtkonzept die Kosten für die Bearbeitung des Quartierrichtplanes im Rahmen der Baubewilligung nach Anteil Grundstücksfläche auf die Grundeigentümer zu übertragen sind. Zwar findet sich Art. 90 BZO unter dem Titel "Kernzone III". Geht das Obergericht indes davon aus, dass der Gesetzgeber in der Kernzone IV keine Ausnahme von diesem Grundsatz machen wollte, ist dies nicht willkürlich, zumal es sich dabei ebenfalls um eine Kernzone mit Pflicht zum Gesamtkonzept handelt. 2.3.3 Die Argumentation des Obergerichtes ist schlüssig und verfassungsrechtlich nicht zu beanstanden. Die Beschwerdeführerin bestreitet nicht, dass die Kosten für den Quartiergestaltungsplan nach Art. 31b Abs. 4 BauG/UR auf die Grundeigentümer überwälzt werden können. Wurde das Konzept, welches in der Kernzone IV unabdingbare Voraussetzung und unmittelbare Grundlage des Quartiergestaltungsplanes ist (vgl. Art. 91 Abs. 2 BZO), als Quartierrichtplan erlassen, ist es nicht stossend, wenn die kantonalen Instanzen diese Kosten als überwälzbar im Sinne von Art. 31b Abs. 4 BauG/UR erachten. Die Konzept- resp. Richtplankosten stehen in direktem Zusammenhang mit dem Gestaltungsplan. Zudem sieht Art. 90 Abs. 4 BZO ausdrücklich vor, dass bei Kernzonengebieten mit Pflicht zum Gesamtkonzept die Kosten für die Bearbeitung des Quartierrichtplanes im Rahmen der Baubewilligung nach Anteil Grundstücksfläche auf die Grundeigentümer zu übertragen sind. Zwar findet sich Art. 90 BZO unter dem Titel "Kernzone III". Geht das Obergericht indes davon aus, dass der Gesetzgeber in der Kernzone IV keine Ausnahme von diesem Grundsatz machen wollte, ist dies nicht willkürlich, zumal es sich dabei ebenfalls um eine Kernzone mit Pflicht zum Gesamtkonzept handelt. 3. Weiter macht die Beschwerdeführerin einen Verstoss gegen das Prinzip von Treu und Glauben geltend. Aufgrund der Äusserungen des Gemeinderates Altdorf habe sie in guten Treuen davon ausgehen dürfen, keine oder höchstens marginale Kosten des Studienauftrages übernehmen zu müssen. 3.1 Äusserungen im Verkehr zwischen Behörden und Privaten sind so zu interpretieren, wie die jeweils andere Seite sie nach Treu und Glauben verstehen durfte (Art. 4 aBV bzw. Art. 5 Abs. 3 und Art. 9 BV: <ref-ruling> E. 4a S. 269 f.; <ref-ruling> E. 1b/bb S. 228). Der Schutz des berechtigten Vertrauens in eine (selbst unrichtige) Auskunft oder Zusicherung der Behörde setzt voraus, dass sich die Angabe auf eine konkrete, den betreffenden Bürger berührende Angelegenheit bezieht, dass die Amtsstelle, welche die Auskunft erteilt hat, hierfür zuständig war, dass der Bürger die Unrichtigkeit des Bescheides nicht ohne weiteres hat erkennen können und dass er im Vertrauen auf die erhaltene Auskunft nicht wieder rückgängig zu machende Dispositionen getroffen hat. Eine behördliche Information steht zudem immer unter dem Vorbehalt einer allfälligen späteren Rechtsänderung; eine vertrauensschutzbegründende Auskunft kann deshalb nur vorliegen, wenn die Rechtslage zur Zeit der Verwirklichung des Tatbestandes die gleiche ist wie im Zeitpunkt der Auskunfterteilung (vgl. <ref-ruling> E. 3a S. 387; <ref-ruling> E. 3b/cc S. 123; zu den Voraussetzungen im Einzelnen siehe <ref-ruling> E. 4b S. 254; <ref-ruling> E. 2b S. 287 mit Hinweisen). 3.2 Die Beschwerdeführerin stützt sich vor allem auf das Schreiben des Gemeinderates vom 13. August 1996, in welchem dieser im Zusammenhang mit der Vergabe des Studienauftrags festgehalten hatte, für sie würden keine Kosten entstehen (siehe lit. A hiervor). Diese Aussage erfolgte zwar vorbehaltlos. Deren Fehlerhaftigkeit war jedoch für die Beschwerdeführerin erkennbar, hat sie doch mit Schreiben vom 28. August 1996 umgehend deutlich gemacht, dass sie den Gemeinderat auf dieser Aussage behaften werde (lit. B hiervor). Gleichzeitig hielt sie fest, sie gehe davon aus, dass im Zusammenhang mit der Durchführung des Studienauftrags auf die Anwendung von Art. 31b Abs. 4 BauG/UR verzichtet werde. Sie war sich also der gesetzlichen Grundlage für eine Kostenüberwälzung sehr wohl bewusst. Bereits bei einer Besprechung vom 7. Mai 1992, bei welcher ein Vertreter der Beschwerdeführerin anwesend war, war von der Gemeinde im Zusammenhang mit dem Verfahren ausgeführt worden, bezüglich der Bezahlung des Quartiergestaltungsplans halte sie an Art. 31b Abs. 4 BauG/UR fest (Aktennotiz vom 7. Mai 1992 in Sachen Liegenschaften Hofstatt, Altdorf). Der Gemeinderat hat denn auf das Schreiben der Beschwerdeführerin auch sofort reagiert und am 6. September 1996 geantwortet, dass er sich noch nicht entschieden habe, wie abschliessend der Studienauftrag finanziert werde. Die Übernahme eines Grossteils der Kosten durch die Gemeinde sei wahrscheinlich. Gemäss Bauordnung könnten die Kosten auf den Eigentümer überwälzt werden (vgl. lit. B hiervor). Damit hat der Gemeinderat seine Aussage vom 13. August 1996 klar relativiert und einen Vorbehalt angebracht. Die Beschwerdeführerin konnte nicht mehr damit rechnen, dass ihr sämtliche Kosten erlassen würden. Es ist lediglich noch die Rede davon, dass die Gemeinde einen "Grossteil" der Kosten übernehmen könnte. Im Vorfeld zur Vergabe des Studienauftrags war der Vertreter der Beschwerdeführerin zudem ebenfalls von erheblichen Kosten ausgegangen. So hält eine Aktennotiz vom 22. Dezember 1995 fest, dass die Beschwerdeführerin u.a. aus finanziellen Gründen gegen einen Studienauftrag sei, weil sie rund die Hälfte der Kosten übernehmen müsste. Auch daraus lässt sich schliessen, dass die Beschwerdeführerin vor dem Schreiben des Gemeinderates vom 13. August 1996 von einer Kostentragungspflicht ausging. Hinzu kommt, dass der Gemeinderat den Architekten des einzigen Verwaltungsrates der Beschwerdeführerin im Sinne eines Entgegenkommens ebenfalls mit einem Studienauftrag betraut hat. Auch wurde vereinbart, dass der Architekt im Anschluss an den Studienauftrag den Quartiergestaltungsplan ausarbeiten werde (Protokoll des Gemeinderates vom 22. April 1996; Ziff. 4 des Regierungsratsbeschlusses vom 29. Oktober 2002). Im Lichte dieser Vereinbarungen und unter Berücksichtigung des Umstandes, dass der Gemeinderat bereits am 6. September 1996 auf seine vorbehaltlose Zusage zurückgekommen ist, kann sich die Beschwerdeführerin nicht auf den Vertrauensschutz berufen. 4. Die Beschwerdeführerin rügt zudem eine Verletzung des Verhältnismässigkeitsprinzips. Sie habe keine Überschreitung der Ausnützungsziffer gewollt und eine solche liege nun auch nicht vor. Der Studienauftrag sei somit unnötig gewesen und erweise sich als unverhältnismässig. Die einzige Folge für sie sei, dass sie über Fr. 80'000.-- bezahlen müsse ohne den geringsten Vorteil aus der Durchführung des Studienauftrags zu schöpfen. Sie stellt in Abrede, dass die Überwälzung der Planungskosten mit dem Äquivalenzprinzip in Einklang stehe. 4.1 Das Äquivalenzprinzip konkretisiert das Verhältnismässigkeitsprinzip und das Willkürverbot (Art. 5 Abs. 2 sowie Art. 8 und 9 BV) für den Bereich der Kausalabgaben (<ref-ruling> E. 2.3 S. 228; <ref-ruling> E. 4a S. 52; <ref-ruling> E. 3b S. 468; Adrian Hungerbühler, Grundsätze des Kausalabgaberechts, ZBl 104/2003, S. 522). Es bestimmt, dass eine Gebühr nicht in einem offensichtlichen Missverhältnis zum objektiven Wert der Leistung stehen darf und sich in vernünftigen Grenzen halten muss. Der Wert der Leistung bemisst sich nach dem wirtschaftlichen Nutzen, den sie dem Pflichtigen bringt, oder nach dem Kostenaufwand der konkreten Inanspruchnahme im Verhältnis zum gesamten Aufwand des betreffenden Verwaltungszweigs (BGE <ref-ruling> E. 3b S. 468), wobei schematische, auf Wahrscheinlichkeit und Durchschnittserfahrungen beruhende Massstäbe angelegt werden dürfen. Es ist nicht notwendig, dass die Gebühren in jedem Fall genau dem Verwaltungsaufwand entsprechen; sie sollen indessen nach sachlich vertretbaren Kriterien bemessen sein und nicht Unterscheidungen treffen, für die keine vernünftigen Gründe ersichtlich sind (<ref-ruling> E. 2.3 S. 228; <ref-ruling> E. 4a S. 52; <ref-ruling> E. 3a/bb S. 188, mit Hinweisen; Hungerbühler, a.a.O., S. 522 f.). 4.2 Das Obergericht hat sich eingehend mit dieser Rüge auseinandergesetzt. Darauf kann verwiesen werden (Art. 36a Abs. 3 OG). Die Kosten von Fr. 191'329.-- für den Studienauftrag sind ausgewiesen und unbestritten. Voraussetzung für die Überbaubarkeit der Hofstatt-Zone ist der Erlass eines Quartiergestaltungsplans, gestützt auf ein Gesamtkonzept (Art. 91 Abs. 2 BZO). Auch wenn die Ausnützungsziffer nun effektiv nicht überschritten wird, war doch die Absicht der Gemeinde, eine solche Überschreitung grundsätzlich zu ermöglichen, zumal die Beschwerdeführerin nicht die einzige Grundeigentümerin im betroffenen Gebiet ist. Die Beschwerdeführerin hat zudem in ihrem Schreiben vom 28. August 1996 selber festgehalten, die von ihr gewünschte Beschränkung der Ausnützungsziffer auf 0,3 sei nicht als absolute, sondern als ungefähre Grösse zu verstehen. Somit war auch der Studienauftrag als Grundlage für den darauf gestützten Gestaltungsplan notwendig (Art. 92 Abs. 2 BZO). Überwälzt die Gemeinde der Beschwerdeführerin diesen Aufwand anteilsmässig, ist darin keine Verletzung des Äquivalenzprinzips zu erkennen, könnte doch die Beschwerdeführerin ebenfalls von der erhöhten Ausnützungsmöglichkeit profitieren. Die Rüge ist als unbegründet abzuweisen. 4.2 Das Obergericht hat sich eingehend mit dieser Rüge auseinandergesetzt. Darauf kann verwiesen werden (Art. 36a Abs. 3 OG). Die Kosten von Fr. 191'329.-- für den Studienauftrag sind ausgewiesen und unbestritten. Voraussetzung für die Überbaubarkeit der Hofstatt-Zone ist der Erlass eines Quartiergestaltungsplans, gestützt auf ein Gesamtkonzept (Art. 91 Abs. 2 BZO). Auch wenn die Ausnützungsziffer nun effektiv nicht überschritten wird, war doch die Absicht der Gemeinde, eine solche Überschreitung grundsätzlich zu ermöglichen, zumal die Beschwerdeführerin nicht die einzige Grundeigentümerin im betroffenen Gebiet ist. Die Beschwerdeführerin hat zudem in ihrem Schreiben vom 28. August 1996 selber festgehalten, die von ihr gewünschte Beschränkung der Ausnützungsziffer auf 0,3 sei nicht als absolute, sondern als ungefähre Grösse zu verstehen. Somit war auch der Studienauftrag als Grundlage für den darauf gestützten Gestaltungsplan notwendig (Art. 92 Abs. 2 BZO). Überwälzt die Gemeinde der Beschwerdeführerin diesen Aufwand anteilsmässig, ist darin keine Verletzung des Äquivalenzprinzips zu erkennen, könnte doch die Beschwerdeführerin ebenfalls von der erhöhten Ausnützungsmöglichkeit profitieren. Die Rüge ist als unbegründet abzuweisen. 5. Daraus ergibt sich, dass die staatsrechtliche Beschwerde abzuweisen ist. Bei diesem Verfahrensausgang hat die Beschwerdeführerin die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens zu tragen (Art. 156 Abs. 1 OG). Parteientschädigungen sind keine auszurichten (Art. 159 Abs. 2 OG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen. 1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 3'000.-- wird der Beschwerdeführerin auferlegt. 2. Die Gerichtsgebühr von Fr. 3'000.-- wird der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Es werden keine Parteientschädigungen zugesprochen. 3. Es werden keine Parteientschädigungen zugesprochen. 4. Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin, der Einwohnergemeinde Altdorf, dem Regierungsrat und dem Obergericht des Kantons Uri, Verwaltungsrechtliche Abteilung, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 10. Februar 2005 Im Namen der I. öffentlichrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Das präsidierende Mitglied: Die Gerichtsschreiberin:
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Faits: Faits: A. A.a S._, né en 1939, est au bénéfice d'une rente de vieillesse de l'AVS et des prestations complémentaires à celle-ci. Souffrant de migraines digestives et de colon spastique (rapport du 16 novembre 2004 du docteur C._ spécialiste FMH en médecine général), il suit un régime alimentaire particulier jugé « nécessaire au maintien de sa santé » par le médecin précité (attestation du 31 août 2004). Le 4 octobre 2004, S._ a par conséquent déposé auprès de l'Office cantonal des personnes âgées (ci-après : l'OCPA), une demande d'allocation-régime tendant à la prise en charge des frais supplémentaires corrélatifs. Procédant à l'instruction du dossier, l'OCPA a recueilli l'avis du docteur P._ (spécialiste en médecine diététique et en nutrition). Dans un rapport du 25 novembre 2004, ce médecin indique que le régime alimentaire en question « ne correspond pas aux critères définis par les directives en matière de prestations complémentaires ». Se fondant sur ce motif, l'OCPA a rejeté la demande de S._ (décision du 13 décembre 2004 confirmée sur opposition le 15 février 2005). A.b S._ a formé recours contre la décision sur opposition de l'OCPA devant le Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève. Dans le cadre du complément d'instruction requis par la juridiction cantonale, le docteur P._ a émis un rapport daté du 9 mai 2005 selon lequel « le colon spastique est une entité physiopathologique dont la symptomatologie est variable. Un rythme de vie harmonieux et des séances de relaxation régulières améliorent souvent la symptomatologie. L'usage de médicaments dans cette pathologie a des résultats aléatoires. Il n'y a pas de régime reconnu et efficace. Concernant les migraines digestives, l'approche est ressemblante à celle prévalant pour le colon spastique. En conséquence, le régime alimentaire n'est pas indispensable au maintien de la vie dans les deux pathologies susmentionnées ». A réception de ce document que la juridiction cantonale lui a transmis par courrier du 12 mai 2005, S._ a sollicité l'octroi d'un délai afin de se déterminer sur l'ensemble de la cause (lettre datée du 17 mai 2005, reçue le lendemain). Sans y donner suite, le tribunal cantonal a prononcé le rejet du recours (jugement du 26 avril 2005, notifié le 19 mai 2005). Par arrêt du 14 septembre 2005, le Tribunal fédéral des assurances a admis le recours de droit administratif formé par S._ contre le jugement cantonal, annulé ce dernier pour violation du droit d'être entendu et instruction insuffisante; il a renvoyé l'affaire à la juridiction cantonale aux fins de déterminer si le régime alimentaire particulier observé par le prénommé est ou non indispensable à sa survie. A.b S._ a formé recours contre la décision sur opposition de l'OCPA devant le Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève. Dans le cadre du complément d'instruction requis par la juridiction cantonale, le docteur P._ a émis un rapport daté du 9 mai 2005 selon lequel « le colon spastique est une entité physiopathologique dont la symptomatologie est variable. Un rythme de vie harmonieux et des séances de relaxation régulières améliorent souvent la symptomatologie. L'usage de médicaments dans cette pathologie a des résultats aléatoires. Il n'y a pas de régime reconnu et efficace. Concernant les migraines digestives, l'approche est ressemblante à celle prévalant pour le colon spastique. En conséquence, le régime alimentaire n'est pas indispensable au maintien de la vie dans les deux pathologies susmentionnées ». A réception de ce document que la juridiction cantonale lui a transmis par courrier du 12 mai 2005, S._ a sollicité l'octroi d'un délai afin de se déterminer sur l'ensemble de la cause (lettre datée du 17 mai 2005, reçue le lendemain). Sans y donner suite, le tribunal cantonal a prononcé le rejet du recours (jugement du 26 avril 2005, notifié le 19 mai 2005). Par arrêt du 14 septembre 2005, le Tribunal fédéral des assurances a admis le recours de droit administratif formé par S._ contre le jugement cantonal, annulé ce dernier pour violation du droit d'être entendu et instruction insuffisante; il a renvoyé l'affaire à la juridiction cantonale aux fins de déterminer si le régime alimentaire particulier observé par le prénommé est ou non indispensable à sa survie. B. Donnant suite à l'arrêt précité, le Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève a requis l'avis de la doctoresse C._, de même qu'il a procédé à son audition ainsi qu'à celle de S._. En bref, le médecin traitant a précisé ses précédents rapports en ce sens que les migraines digestives dont souffre l'assuré, sont susceptibles de mettre sa vie en danger dès lors qu'après chaque crise, il se déclare déprimé au point de songer à mettre un terme à ses jours (rapport du 2 novembre 2005). Considérant que le régime alimentaire en question n'est pas pour autant indispensable à la survie de l'assuré, la juridiction cantonale a derechef rejeté le recours, par jugement du 21 février 2006. B. Donnant suite à l'arrêt précité, le Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève a requis l'avis de la doctoresse C._, de même qu'il a procédé à son audition ainsi qu'à celle de S._. En bref, le médecin traitant a précisé ses précédents rapports en ce sens que les migraines digestives dont souffre l'assuré, sont susceptibles de mettre sa vie en danger dès lors qu'après chaque crise, il se déclare déprimé au point de songer à mettre un terme à ses jours (rapport du 2 novembre 2005). Considérant que le régime alimentaire en question n'est pas pour autant indispensable à la survie de l'assuré, la juridiction cantonale a derechef rejeté le recours, par jugement du 21 février 2006. C. S._ interjette recours de droit administratif contre ce jugement, dont il requiert l'annulation, en concluant au remboursement des frais occasionnés par le régime alimentaire particulier exigé par son état de santé. A l'appui de ses conclusions, il a produit un rapport du 31 mars 2006 du docteur L._ (spécialiste FMH en médecine générale) et un autre daté du 22 mars 2006 du docteur R._ (spécialiste FMH en psychiatrie et psychothérapie). Selon le docteur L._, S._ affirme souffrir de migraines digestives fort invalidantes qui l'astreignent à un régime alimentaire particulièrement strict, de nature biologique, sans additifs ou autres produits de synthèse; en outre, il présente une hypersensibilité à plusieurs catégories d'aliments. Le docteur R._ précise qu'à défaut d'observer strictement le régime alimentaire qui lui est recommandé, S._ souffre d'insupportables douleurs. Compte tenu de l'état psychique fragilisé que celui-ci présente, il est à craindre qu'il mette fin à ses jours à l'occasion d'une prochaine crise migraineuse (rapport du 22 mars 2006). L'intimé conclut au rejet du recours, tandis que l'Office fédéral des assurances sociales a renoncé à se déterminer.
Considérant en droit: Considérant en droit: 1. Le litige porte sur le droit de l'assuré au remboursement des frais supplémentaires liés au régime alimentaire particulier qu'il suit. 1. Le litige porte sur le droit de l'assuré au remboursement des frais supplémentaires liés au régime alimentaire particulier qu'il suit. 2. Selon l'<ref-law>, les bénéficiaires d'une prestation complémentaire annuelle doivent bénéficier du remboursement notamment des frais liés à un régime alimentaire particulier s'ils sont dûment établis (let. c). Faisant usage de la compétence conférée à l'<ref-law>, le Conseil fédéral a chargé le Département fédéral de l'intérieur (ci-après : le département) de déterminer les frais liés à un régime alimentaire particulier qui doivent être remboursés (art. 19 al. 1 let. c OPC-AVS/AI). Le département a édicté l'ordonnance du 29 décembre 1997 relative au remboursement des frais de maladie et des frais résultant de l'invalidité en matière de prestations complémentaires (OMPC). Aux termes de l'art. 9 OMPC, les frais supplémentaires, dûment établis, occasionnés par un régime alimentaire prescrit par un médecin et indispensable à la survie de la personne assurée, sont considérés comme frais de maladie si ladite personne ne vit ni dans un home, ni dans un hôpital. Un montant annuel forfaitaire de 2'100 fr. est remboursé. La jurisprudence considère que l'art. 9 OMPC ne concerne pas n'importe quel régime alimentaire. Cette disposition a sa base légale dans la norme régissant le remboursement des frais de maladie et d'invalidité (<ref-law>). Pour que l'on puisse admettre l'existence de frais de maladie au sens de cette disposition légale, il doit s'agir d'un régime alimentaire qualifié, ce que le département a précisé par les termes « indispensable à la survie de la personne assurée » (arrêt Sch. du 30 novembre 2004, P 16/03, résumé dans RDT 60/2005 p. 127). Le Tribunal fédéral des assurances a admis que cette condition était réalisée notamment dans le cas de diabétiques, ainsi que dans celui d'un assuré qui présentait une intolérance absolue à la lactose et qui, pour empêcher une dégénérescence de la rétine, devait consommer une nourriture sans levure (arrêt non publié K. du 27 août 1991, P 29/91). La jurisprudence considère que l'art. 9 OMPC ne concerne pas n'importe quel régime alimentaire. Cette disposition a sa base légale dans la norme régissant le remboursement des frais de maladie et d'invalidité (<ref-law>). Pour que l'on puisse admettre l'existence de frais de maladie au sens de cette disposition légale, il doit s'agir d'un régime alimentaire qualifié, ce que le département a précisé par les termes « indispensable à la survie de la personne assurée » (arrêt Sch. du 30 novembre 2004, P 16/03, résumé dans RDT 60/2005 p. 127). Le Tribunal fédéral des assurances a admis que cette condition était réalisée notamment dans le cas de diabétiques, ainsi que dans celui d'un assuré qui présentait une intolérance absolue à la lactose et qui, pour empêcher une dégénérescence de la rétine, devait consommer une nourriture sans levure (arrêt non publié K. du 27 août 1991, P 29/91). 3. Il est établi que le recourant souffre de colon spastique et de migraines digestives. Il n'est pas contesté que seul le remboursement des frais supplémentaires liés au régime alimentaire induit par cette dernière affection est litigieux. L'OCPA et les premiers juges ont dénié le droit de l'intéressé à cette prise en charge sur l'avis du docteur P._. Selon ce médecin, le régime alimentaire en question ne s'avère pas indispensable à la survie de l'assuré, même s'il est de nature à atténuer voire à éliminer les crises migraineuses dont celui-ci souffre (rapports des 25 novembre 2004 et 9 mai 2005). Ce point de vue n'est infirmé par aucun des avis médicaux figurant au dossier (cf. rapports des 2 novembre 2005, 16 novembre 2004 et 31 août 2004 de la doctoresse C._ ainsi que du 31 mars 2006 du docteur L._ ). En particulier, il ne l'est pas non plus par le docteur R._ (rapport du 22 mars 2006); en effet, ce médecin n'attribue pas la mise en danger de la vie de son patient, aux migraines digestives dont il souffre, mais avant tout à l'état psychique particulièrement fragilisé qu'il présente. A ce propose, il ressort du dossier AI, requis par l'autorité cantonale, que le recourant souffre de troubles psychiatriques avec état anxio-dépressif chronique secondaire à un divorce. On ne peut donc pas tenir pour établie une corrélation directe entre le risque de suicide évoqué par le médecin et la nécessité d'un régime alimentaire spécial. Ainsi, c'est à juste titre que l'OCPA et les premiers juges ont dénié le droit de l'assuré au remboursement des frais supplémentaires induits par le régime alimentaire particulier afférent aux migraines digestives dont il souffre. Le jugement entrepris n'est donc pas critiquable et le recours se révèle mal fondé. 3. Il est établi que le recourant souffre de colon spastique et de migraines digestives. Il n'est pas contesté que seul le remboursement des frais supplémentaires liés au régime alimentaire induit par cette dernière affection est litigieux. L'OCPA et les premiers juges ont dénié le droit de l'intéressé à cette prise en charge sur l'avis du docteur P._. Selon ce médecin, le régime alimentaire en question ne s'avère pas indispensable à la survie de l'assuré, même s'il est de nature à atténuer voire à éliminer les crises migraineuses dont celui-ci souffre (rapports des 25 novembre 2004 et 9 mai 2005). Ce point de vue n'est infirmé par aucun des avis médicaux figurant au dossier (cf. rapports des 2 novembre 2005, 16 novembre 2004 et 31 août 2004 de la doctoresse C._ ainsi que du 31 mars 2006 du docteur L._ ). En particulier, il ne l'est pas non plus par le docteur R._ (rapport du 22 mars 2006); en effet, ce médecin n'attribue pas la mise en danger de la vie de son patient, aux migraines digestives dont il souffre, mais avant tout à l'état psychique particulièrement fragilisé qu'il présente. A ce propose, il ressort du dossier AI, requis par l'autorité cantonale, que le recourant souffre de troubles psychiatriques avec état anxio-dépressif chronique secondaire à un divorce. On ne peut donc pas tenir pour établie une corrélation directe entre le risque de suicide évoqué par le médecin et la nécessité d'un régime alimentaire spécial. Ainsi, c'est à juste titre que l'OCPA et les premiers juges ont dénié le droit de l'assuré au remboursement des frais supplémentaires induits par le régime alimentaire particulier afférent aux migraines digestives dont il souffre. Le jugement entrepris n'est donc pas critiquable et le recours se révèle mal fondé. 4. La décision litigieuse ayant pour objet l'octroi ou le refus de prestations d'assurance, la procédure est gratuite (art. 134 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances prononce: 1. Le recours est rejeté. 1. Le recours est rejeté. 2. Il n'est pas perçu de frais de justice. 2. Il n'est pas perçu de frais de justice. 3. Le présent arrêt sera communiqué aux parties, au Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève et à l'Office fédéral des assurances sociales. Lucerne, le 18 septembre 2006 Au nom du Tribunal fédéral des assurances Le Président de la IVe Chambre: La Greffière:
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2,004
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. Im Rahmen einer am 16. April 2004 beim Bezirksgericht Bremgarten anhängig gemachten Klage auf Abänderung des Scheidungsurteils verlangte X._ am 9. August 2004 die unentgeltliche Rechtspflege. Der zuständige Bezirksgerichtspräsident wies das Gesuch am darauf folgenden Tag mit der Begründung ab, durch Aufstockung der hypothekarischen Belehnung könnten die zu erwartenden Gerichts- und Parteikosten gedeckt werden. A. Im Rahmen einer am 16. April 2004 beim Bezirksgericht Bremgarten anhängig gemachten Klage auf Abänderung des Scheidungsurteils verlangte X._ am 9. August 2004 die unentgeltliche Rechtspflege. Der zuständige Bezirksgerichtspräsident wies das Gesuch am darauf folgenden Tag mit der Begründung ab, durch Aufstockung der hypothekarischen Belehnung könnten die zu erwartenden Gerichts- und Parteikosten gedeckt werden. B. Die dagegen gerichtete Beschwerde vom 27. August 2004 wies das Obergericht des Kantons Aargau mit Entscheid vom 21. September 2004 ab. B. Die dagegen gerichtete Beschwerde vom 27. August 2004 wies das Obergericht des Kantons Aargau mit Entscheid vom 21. September 2004 ab. C. Mit Eingabe vom 15. Oktober 2004 erhebt X._ staatsrechtliche Beschwerde wegen Verletzung von Art. 9 und 29 Abs. 3 BV. Er beantragt, den obergerichtlichen Entscheid aufzuheben. Es ist keine Vernehmlassung eingeholt worden.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Das Bundesgericht prüft die Rechtsmittelvoraussetzungen frei und von Amtes wegen, ohne an die Auffassungen der Parteien gebunden zu sein (<ref-ruling> E. 3.2.2 S. 81 f.; <ref-ruling> E. 2; <ref-ruling> E. 2 S. 456 mit Hinweisen). 1. Das Bundesgericht prüft die Rechtsmittelvoraussetzungen frei und von Amtes wegen, ohne an die Auffassungen der Parteien gebunden zu sein (<ref-ruling> E. 3.2.2 S. 81 f.; <ref-ruling> E. 2; <ref-ruling> E. 2 S. 456 mit Hinweisen). 2. 2.1 Kritisiert der Beschwerdeführer den letztinstanzlichen kantonalen Entscheid, weil ihm zu Unrecht die unentgeltliche Rechtspflege verweigert worden sei, kann er zur Begründung einerseits die willkürliche Anwendung kantonalen Rechts im Sinne von <ref-law> oder aber die Verletzung der von <ref-law> geschützten Mindestgarantien geltend machen (Urteil 4P.155/2002 vom 2. September 2002, E. 2, unter Hinweis auf <ref-ruling> E. 3a S. 204-205). Vorliegend beruft sich der Beschwerdeführer überhaupt nicht auf das kantonale Recht, weshalb seine Beschwerde ausschliesslich unter dem Blickwinkel von <ref-law> zu prüfen ist (<ref-ruling> E. 2.1 S. 182). 2.2 Ob der durch die Bundesverfassung garantierte Anspruch verletzt worden ist, untersucht das Bundesgericht in rechtlicher Hinsicht frei; soweit es um tatsächliche Feststellungen der kantonalen Instanz geht, ist seine Prüfungsbefugnis hingegen auf Willkür beschränkt (<ref-ruling> E. 2.1 S. 182; <ref-ruling> E. 2.1 S. 133 mit Hinweisen). 2.3 Willkürlich ist ein Entscheid nicht schon dann, wenn eine andere Lösung ebenfalls vertretbar erscheint oder gar vorzuziehen wäre, sondern erst dann, wenn er offensichtlich unhaltbar ist, zur tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft. Willkür liegt nur vor, wenn nicht bloss die Begründung eines Entscheides, sondern auch das Ergebnis unhaltbar ist (<ref-ruling> E. 2.1 S. 182; <ref-ruling> E. 2b S. 56 mit Hinweisen). Das Bundesgericht untersucht nicht von Amtes wegen, ob ein kantonaler Hoheitsakt verfassungswidrig ist, sondern prüft auf staatsrechtliche Beschwerde hin nur rechtsgenügend vorgebrachte, klar erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen (Art. 90 Abs. 1 lit. b OG; <ref-ruling> E. 2a S. 3/4; <ref-ruling> E. 1c S. 73 mit Hinweis). Der Grundsatz der richterlichen Rechtsanwendung gilt im Bereich der Verfassungsbeschwerde nicht (<ref-ruling> E. 1c S. 76), und auf appellatorische Kritik wird nicht eingetreten (<ref-ruling> E. 1b S. 495). Soweit der Beschwerdeführer der kantonalen Instanz Willkür in der Beweiswürdigung und in der Sachverhaltsermittlung vorwirft, erweist sich der angefochtene Entscheid nur dann als willkürlich, wenn der Richter Sinn und Tragweite eines Beweismittels offensichtlich nicht verstanden hat, wenn er ohne triftigen Grund ein wichtiges Beweismittel, das den angefochtenen Entscheid abzuändern geeignet war, unberücksichtigt lässt, oder wenn er aus den zusammengetragenen entscheidrelevanten Elementen unhaltbare Schlussfolgerungen zieht (<ref-ruling> E. 2.1 S. 9). Im Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde gilt im Übrigen das grundsätzliche Verbot, neue Tatsachenbehauptungen sowie rechtliche Argumente vorzubringen und neue Beweisanträge zu stellen (<ref-ruling> E. 6c S. 357 e contrario). Im Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde gilt im Übrigen das grundsätzliche Verbot, neue Tatsachenbehauptungen sowie rechtliche Argumente vorzubringen und neue Beweisanträge zu stellen (<ref-ruling> E. 6c S. 357 e contrario). 3. 3.1 Das Obergericht hat dem Beschwerdeführer die unentgeltliche Rechtspflege verweigert, weil es dessen Mittellosigkeit als nicht erwiesen erachtet hat: Die Leasingkosten für sein Auto könnten nicht berücksichtigt werden, weil nicht angegeben werde, wofür diese benötigt würden; als Ausgaben für die Stellensuche reichten Fr. 100.-- pro Monat aus, erfolgten doch die meisten Bewerbungen per Mail oder brieflich; die vom Beschwerdeführer geschuldeten Unterhaltsbeiträge könnten ebenso wenig berücksichtigt werden, da er sie nicht bezahle - was übrigens auch für die Steuerschulden gelte; darüber hinaus erwiesen sich seine Wohnkosten als zu hoch. Dem Beschwerdeführer verbleibe somit ein Überschuss von Fr. 1'500.--, der zur Zeit nicht gepfändet werde. 3.2 Der Beschwerdeführer anerkennt zwar, dass für die Beurteilung eines Gesuchs um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege auf die Verhältnisse im Zeitpunkt der Gesuchseinreichung abzustellen ist, erachtet es aber als "nachgerade lächerlich", wenn künftige, zweifelsfrei vorhersehbare Änderungen und Ereignisse nicht in angemessener Form berücksichtigt würden. Dies gelte vorliegend für die im Zeitpunkt des angefochtenen Entscheids zwar noch nicht erfolgte, aber erst kurz danach auf Begehren seiner geschiedenen Ehefrau provisorisch angeordnete Pfändung seines Arbeitslosengeldes. Dieser Einwand ist nicht geeignet, eine Ausnahme vom Grundsatz zuzulassen, wonach im Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde keine Noven zu berücksichtigen sind (vorne, E. 2.3 in fine). Dies gilt umso mehr bei prozessleitenden Entscheiden, wie hier, welche bei Vorliegen neuer tatsächlicher Umstände jederzeit abgeändert werden können. 3.3 Im Zusammenhang mit der Berechnung seines Notbedarfes hält der Beschwerdeführer zunächst einmal dafür, seine Leasingkosten seien zu Unrecht nicht berücksichtigt worden, weil dafür kein Beleg eingereicht worden sei; er habe den entsprechenden Vertrag mit formeller Eingabe vom 23. Juli 2004 ins Recht gelegt. Damit übersieht er, dass das Obergericht diese Kosten nicht nur deshalb unberücksichtigt gelassen hat, weil sie nicht belegt worden sind, sondern auch - und vor allem -, weil er nicht angegeben hat, wofür er sie benötigt. Der Beschwerdeführer begnügt sich mit allgemein gehaltenen, zu seiner persönlichen Situation in keinem konkreten Zusammenhang stehenden Erörterungen, die bestenfalls als appellatorische Kritik an der obergerichtlichen Beweiswürdigung zu werten sind; darauf ist nicht einzutreten (vorne, E. 2.3). 3.4 Weiter beanstandet der Beschwerdeführer, dass das Obergericht in seinem Notbedarf weder den ausgewiesenen VVG-Anteil der Krankenkassenprämie noch einen angemessenen Steueranteil berücksichtigt habe, wobei ihm selbst bei vorläufiger Vernachlässigung dieses letztern Postens ein Überschuss von lediglich Fr. 500.-- verbleibe, mit dem die geschätzten Gerichtskosten von Fr. 10'000.-- sicherlich nicht zu finanzieren seien, zumal mit seinem eigenen neuen Gesuch um Erlass vorsorglicher Massnahmen ein weiteres neues Verfahren eröffnet wurde. Mit diesen Einwendungen vermag der Beschwerdeführer keine Willkür seitens des Obergerichtes darzutun. Abgesehen davon, dass ihm nur dann ein Überschuss von lediglich Fr. 500.-- übrig bleibt, wenn in seinem Notbedarf nebst dem geltend gemachten VVG-Anteil der Krankenkassenprämie auch die Leasingkosten berücksichtigt werden, was nicht angeht (vgl. E. 3.3 vorne), ist mit Nachdruck darauf hinzuweisen, dass die obergerichtlichen Berechnungen, im Gesamtzusammenhang betrachtet, nicht zu beanstanden sind. Bei der Ermittlung des Notbedarfes hat das Obergericht nämlich Wohnkosten von monatlich Fr. 2'500.-- berücksichtigt, was für eine arbeitslose und sonst nicht vermögende Einzelperson weit überrissen scheint und die Veräusserung der hypothekarisch nicht weiter belastbaren Liegenschaft nahe legt. Der Beschwerdeführer stellt dies in seiner Beschwerde zu Recht nicht in Abrede. Damit ist aber gleichzeitig gesagt, dass dem angefochtenen obergerichtlichen Entscheid im Ergebnis (vgl. E. 2.3 vorne) keine Willkür anhaftet. Darüber hinaus ergibt sich aus dem Gesagten, dass das Obergericht zu Recht von einem dem Beschwerdeführer verbleibenden Überschuss von jedenfalls weit über Fr. 1'000.-- monatlich ausgegangen ist, der es ihm ohne weiteres ermöglicht, die auf Fr. 10'000.-- geschätzten Gerichtskosten innert angemessener Frist abzuzahlen. Die Einleitung eines Massnahmeverfahrens seitens des Beschwerdeführers stellt ein Novum dar und ist schon deshalb unbeachtlich (E. 2.3 vorne). Darüber hinaus ergibt sich aus dem Gesagten, dass das Obergericht zu Recht von einem dem Beschwerdeführer verbleibenden Überschuss von jedenfalls weit über Fr. 1'000.-- monatlich ausgegangen ist, der es ihm ohne weiteres ermöglicht, die auf Fr. 10'000.-- geschätzten Gerichtskosten innert angemessener Frist abzuzahlen. Die Einleitung eines Massnahmeverfahrens seitens des Beschwerdeführers stellt ein Novum dar und ist schon deshalb unbeachtlich (E. 2.3 vorne). 4. Folglich erweist sich die Beschwerde als unbegründet, soweit auf sie überhaupt eingetreten werden kann. Bei diesem Verfahrensausgang sind die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 156 Abs. 1 OG). Weil dieser Verfahrensausgang von allem Anfang an voraussehbar war, kann ihm auch für das bundesgerichtliche Beschwerdeverfahren die unentgeltliche Rechtspflege nicht gewährt werden (Art. 152 Abs. 1 OG). Seiner finanziellen Situation kann immerhin bei der Festlegung der Gerichtsgebühr Rechnung getragen werden (Art. 153a Abs. 1 OG). Mangels Einbeziehung in das Verfahren sind der Beklagten und Gesuchsgegnerin im Zusammenhang mit dem bundesgerichtlichen Verfahren keine Kosten erwachsen; eine Parteientschädigung an sie schuldet der Beschwerdeführer daher nicht (Art. 159 Abs. 1 und 2 OG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Das Gesuch um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege und Verbeiständung für das Beschwerdeverfahren wird abgewiesen. 2. Das Gesuch um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege und Verbeiständung für das Beschwerdeverfahren wird abgewiesen. 3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 750.-- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Die Gerichtsgebühr von Fr. 750.-- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 4. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer und dem Obergericht des Kantons Aargau, 4. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 16. Dezember 2004 Im Namen der II. Zivilabteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. Der 1954 geborene, seit 1. Mai 2000 bei der Firma B._ als Gartenarbeiter und Maschinist im Landschaftsbau angestellte A._ war am 3. April 2001 mit dem Aushub für eine Drainage in leicht abfallendem Gelände beschäftigt, als der von ihm geführte Kleinbagger seitlich umkippte und das rechte Bein einklemmte. Er zog sich multiple Kontusionen am Thorax, im Bereich der Lendenwirbelsäule und am Oberschenkel rechts sowie eine Kniedistorsion rechts mit Läsion des medialen Seitenbandes zu. Die Zürich Versicherungs-Gesellschaft (Zürich Schweiz), Zürich (im Folgenden: Zürich), erbrachte die gesetzlichen Leistungen (Heilbehandlung und Taggeld). Mit Verfügung vom 14. April 2004 schloss sie den Fall per 15. Januar 2004 ab, woran sie auf Einsprache hin festhielt (Einspracheentscheid vom 12. Mai 2005). A. Der 1954 geborene, seit 1. Mai 2000 bei der Firma B._ als Gartenarbeiter und Maschinist im Landschaftsbau angestellte A._ war am 3. April 2001 mit dem Aushub für eine Drainage in leicht abfallendem Gelände beschäftigt, als der von ihm geführte Kleinbagger seitlich umkippte und das rechte Bein einklemmte. Er zog sich multiple Kontusionen am Thorax, im Bereich der Lendenwirbelsäule und am Oberschenkel rechts sowie eine Kniedistorsion rechts mit Läsion des medialen Seitenbandes zu. Die Zürich Versicherungs-Gesellschaft (Zürich Schweiz), Zürich (im Folgenden: Zürich), erbrachte die gesetzlichen Leistungen (Heilbehandlung und Taggeld). Mit Verfügung vom 14. April 2004 schloss sie den Fall per 15. Januar 2004 ab, woran sie auf Einsprache hin festhielt (Einspracheentscheid vom 12. Mai 2005). B. Die hiegegen eingereichte Beschwerde hiess das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, soweit es auf die Rechtsvorkehr eintrat, teilweise gut und stellte fest, dass A._ ab 16. Januar 2004 Anspruch auf eine Invalidenrente aufgrund eines Invaliditätsgrades von 12 % hat (Entscheid vom 19. April 2006). B. Die hiegegen eingereichte Beschwerde hiess das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, soweit es auf die Rechtsvorkehr eintrat, teilweise gut und stellte fest, dass A._ ab 16. Januar 2004 Anspruch auf eine Invalidenrente aufgrund eines Invaliditätsgrades von 12 % hat (Entscheid vom 19. April 2006). C. Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde lässt A._ die Rechtsbegehren stellen, unter Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheids sei ihm "eine Rente für eine 100 % Erwerbsunfähigkeit" sowie "eine IE auf Basis von 30 % zuzusprechen"; "betreffend zu gewährenden weiteren Massnahmen sei das Verfahren im Sinne der Erwägungen zur Neubeurteilung zurückzuweisen". Weiter ersucht er um Gewährung der unentgeltlichen Verbeiständung. Die Zürich schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Gesundheit verzichtet auf eine Vernehmlassung. Die Zürich schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Gesundheit verzichtet auf eine Vernehmlassung. D. Die Zürich führt ihrerseits Verwaltungsgerichtsbeschwerde und beantragt, der angefochtene Entscheid sei aufzuheben. A._ lässt sinngemäss auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde schliessen. Das Bundesamt für Gesundheit verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1. Da den beiden Verwaltungsgerichtsbeschwerden derselbe Sachverhalt zugrunde liegt und die Rechtsmittel den nämlichen kantonalen Entscheid betreffen, rechtfertigt es sich, die beiden Verfahren zu vereinigen und in einem einzigen Urteil zu erledigen (<ref-ruling> Erw. 1 mit Hinweisen). 1. Da den beiden Verwaltungsgerichtsbeschwerden derselbe Sachverhalt zugrunde liegt und die Rechtsmittel den nämlichen kantonalen Entscheid betreffen, rechtfertigt es sich, die beiden Verfahren zu vereinigen und in einem einzigen Urteil zu erledigen (<ref-ruling> Erw. 1 mit Hinweisen). 2. 2.1 Prozessthema bildet die Frage, ob und in welcher Höhe der Versicherte Anspruch auf eine Invalidenrente der Unfallversicherung hat. Aufgrund der medizinischen Akten steht fest und ist unbestritten, dass ab 1. November 2003 von der Fortsetzung ärztlicher Behandlung keine namhafte Besserung des Gesundheitszustandes mehr erwartet werden konnte. Die IV-Stelle des Kantons Zürich hat einen Anspruch auf berufliche Eingliederungsmassnahmen mit Verfügung vom 5. Juli 2004 verneint. Damit sind die Voraussetzungen für die Entstehung eines allfälligen Rentenanspruchs im Sinne von Art. 19 Abs. 1 und 2 UVG erfüllt. 2.2 Das kantonale Gericht hat die Grundlagen über den Anspruch auf Invalidenrente (<ref-law> in Verbindung mit <ref-law>), die Bestimmung des Invaliditätsgrades bei Erwerbstätigen aufgrund eines Einkommensvergleichs (<ref-law>) sowie die Praxis zum Beweiswert ärztlicher Stellungnahmen (<ref-ruling> Erw. 3a) zutreffend dargelegt. Darauf wird verwiesen. 2.2 Das kantonale Gericht hat die Grundlagen über den Anspruch auf Invalidenrente (<ref-law> in Verbindung mit <ref-law>), die Bestimmung des Invaliditätsgrades bei Erwerbstätigen aufgrund eines Einkommensvergleichs (<ref-law>) sowie die Praxis zum Beweiswert ärztlicher Stellungnahmen (<ref-ruling> Erw. 3a) zutreffend dargelegt. Darauf wird verwiesen. 3. 3.1 Soweit der Versicherte eine Arbeitsfähigkeit bestreitet, steht dies in klarem und nicht begründeten Widerspruch zu den medizinischen Akten. 3.2 Der Versicherte bringt in der Begründung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde vor, die Zürich hätte eine Übergangsrente zusprechen müssen. Eine sofortige Vollbelastung in einer zumutbaren Arbeitstätigkeit hätte erneute Komplikationen und Schmerzen im Bereich des rechten Knies und damit einen Rückfall zur Folge. Es bestehe die Gefahr einer psychogenen Chronifizierung der vorhandenen somatoformen Schmerzstörung. Es sei ihm daher zu ermöglichen, zunächst teilzeitlich unter allmählicher Steigerung des Beschäftigungsgrades bis zu einem Vollzeitpensum zu arbeiten. Dabei sei die Zürich zu verpflichten, ihm und dem Arbeitgeber beratend zur Seite zu stehen sowie für eine zielgerichtete Psychotherapie aufzukommen. Nur mit einem solchen Vorgehen sei eine erfolgreiche Wiedereingliederung ins Erwerbsleben gewährleistet. 3.3 Es fehlen in den medizinischen Akten Anhaltspunkte, die auf das Vorliegen eines psychischen Gesundheitsschadens schliessen lassen. Eine Psychotherapie ist daher nicht indiziert. Sodann ist die berufliche Eingliederung von Gesetzes wegen Aufgabe der Invalidenversicherung, weshalb die Zürich nicht verpflichtet werden kann, Einliederungsmassnahmen zu treffen. Nachdem die IV-Stelle des Kantons Zürich mit Verfügung vom 5. Juli 2004 einen diesbezüglichen Anspruch verneinte, bestand kein Anspruch auf eine Übergangsrente (vgl. <ref-law> in Verbindung mit <ref-law>). 3.4 Auf den Einwand des Versicherten, er vermöge wegen des Knieschadens die Arbeitsfähigkeit auf dem Arbeitsmarkt wirtschaftlich nicht zu verwerten, ist nicht näher einzugehen, da dies offensichtlich in Widerspruch zu den anderen Vorbringen seiner Verwaltungsgerichtsbeschwerde steht und auch sonst nicht überzeugt. 3.5 Die Vorinstanz hat zutreffend erkannt, dass die Verletzung am Kniegelenk keine dauernde erhebliche Schädigung der körperlichen Integrität zur Folge hatte, weshalb ein Anspruch auf Integritätsentschädigung entfällt. Das Vorbringen in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, mit Zusprechung einer Integritätsentschädigung werde ein Anreiz zur Selbsteingliederung geschaffen, ist unbehelflich. 3.5 Die Vorinstanz hat zutreffend erkannt, dass die Verletzung am Kniegelenk keine dauernde erhebliche Schädigung der körperlichen Integrität zur Folge hatte, weshalb ein Anspruch auf Integritätsentschädigung entfällt. Das Vorbringen in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, mit Zusprechung einer Integritätsentschädigung werde ein Anreiz zur Selbsteingliederung geschaffen, ist unbehelflich. 3.5 Die Vorinstanz hat zutreffend erkannt, dass die Verletzung am Kniegelenk keine dauernde erhebliche Schädigung der körperlichen Integrität zur Folge hatte, weshalb ein Anspruch auf Integritätsentschädigung entfällt. Das Vorbringen in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, mit Zusprechung einer Integritätsentschädigung werde ein Anreiz zur Selbsteingliederung geschaffen, ist unbehelflich. 4.1 4.1.1 Die Zürich ging davon aus, dass der Versicherte auch schwere Tätigkeiten zu verrichten vermag. Demgegenüber stellte die Vorinstanz fest, dass der Versicherte im ausgeübten Beruf als Gärtner im Landschaftsbau nicht mehr arbeitsfähig sei, weshalb gestützt auf einen Vergleich der hypothetisch erzielbaren Einkommen zu bestimmen sei, ob und in welchem Umfang eine Erwerbseinbusse bestehe. Sie ermittelte aufgrund der statistischen Durchschnittswerte der vom Bundesamt für Statistik herausgegebenen Lohnstrukturerhebung (LSE) des Jahres 2004 (Total, Anforderungsniveau 4, Männer) einen mutmasslich erzielbaren Invalidenverdienst von Fr. 57'258.-, welchen sie um 15 % kürzte, weil der auf eine knieschonende Tätigkeit angewiesene Versicherte auf dem allgemeinen Arbeitsmarkt gegenüber gesundheitlich nicht beeinträchtigten Mitbewerbern benachteiligt sei. Dasselbe gelte angesichts des Umstands, dass er in einem neuen Beruf (wieder) im ersten Dienstjahr beginnen müsse. Bei der Firma B._ hätte der Versicherte, wäre er gesund geblieben, im Jahre 2004 ein Salär von Fr. 55'333.55 erreicht. Aus der Gegenüberstellung der hypothetischen Vergleichseinkommen ergebe sich eine Lohneinbusse von Fr. 6664.25, mithin ein Invaliditätsgrad von 12 %. 4.1.2 Die Zürich macht in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde im Wesentlichen geltend, aus den der vorinstanzlichen Beurteilung zugrunde liegenden Berichte der Rehabilitationsklinik X._ vom 1. Oktober 2003 (wo sich der Versicherte vom 13. August bis 10. September 2003 aufgehalten hatte) sowie des Universitätsspitals Y._ vom 26. Juli 2002 sei keine Beeinträchtigung als Gärtner im Landschaftsbau zu entnehmen. Es erübrige sich daher, einen Einkommensvergleich vorzunehmen. Sollte dem vorinstanzlichen Vorgehen zugestimmt werden, sei der Invalidenlohn um einen deutlich unter 15 % liegenden Ansatz zu kürzen. 4.1.2 Die Zürich macht in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde im Wesentlichen geltend, aus den der vorinstanzlichen Beurteilung zugrunde liegenden Berichte der Rehabilitationsklinik X._ vom 1. Oktober 2003 (wo sich der Versicherte vom 13. August bis 10. September 2003 aufgehalten hatte) sowie des Universitätsspitals Y._ vom 26. Juli 2002 sei keine Beeinträchtigung als Gärtner im Landschaftsbau zu entnehmen. Es erübrige sich daher, einen Einkommensvergleich vorzunehmen. Sollte dem vorinstanzlichen Vorgehen zugestimmt werden, sei der Invalidenlohn um einen deutlich unter 15 % liegenden Ansatz zu kürzen. 4.2 4.2.1 Die Orthopädische Universitätsklinik Y._ hielt im Bericht vom 16. Juli 2002 fest, dass der Patient sich aktuell viel besser fühle. Er habe die vorgesehene Arthroskopie am rechten Kniegelenk auf ärztlichen Rat hin abgesagt, nachdem ihm wegen der bestehenden degenerativen Abnützungen keine Gewissheit einer Schmerzlinderung und Wiederherstellung der Arbeitsfähigkeit für schwere Tätigkeiten habe in Aussicht gestellt werden können. Die Rehaklinik X._ führte im Bericht vom 1. Oktober 2003 unter der Rubrik "Zumutbarkeit/Arbeitsunfähigkeit" aus, es bestehe ab 15. September 2003 eine Arbeitsunfähigkeit von 50 % und ab 1. November 2003 von 0 %. Der Patient vermöge die geschilderten mässigen bis mittelstarken belastungsabhängigen Schmerzen im rechten Kniegelenk nur diffus, ohne genaue Lokalisation anzugeben. In den klinischen Untersuchungen seien keine Auffälligkeiten, insbesondere kein intraartikulärer Erguss oder Überwärmung des rechten Kniegelenks feststellbar gewesen. Es bestehe eine deutliche Diskrepanz zwischen den klinisch und radiologisch (MRI [magnetic resonance imaging] vom 3. April 2001 und 4. September 2003 [Bericht der Universitätsklinik Y._, Radiologie]) erhobenen Befunden. 4.2.2 Die Ärzte nehmen in den zitierten Berichten zwar nicht explizit Stellung zur Frage, ob der Versicherte im Beruf als Gärtner im Landschaftsbau arbeitsunfähig ist. Indessen geht die Universitätsklinik Y._ eindeutig davon aus, dass schwere Belastungen nicht mehr möglich sind. In Kenntnis dieser Sachlage hält die Rehaklinik X._ fest, dass das Ziel des Rehabilitationsaufenthalts, die belastungsabhängigen Schmerzen zu reduzieren und damit einhergehend die Belastbarkeit zu steigern, nicht erreicht werden konnte. Aus diesen Angaben ist der Schluss zu ziehen, dass der Versicherte im Beruf als Gärtner im Landschaftsbau, bei welcher Tätigkeit schwere Arbeiten zu verrichten sind, in der Leistungsfähigkeit zumindest erheblich eingeschränkt ist. Die Zürich selbst ging, wie das kantonale Gericht zutreffend erkannt hat, in der Verfügung vom 14. April 2004 ausdrücklich davon aus, dass gemäss Bericht der Rehaklinik X._ nurmehr für leichte bis mittelschwere Arbeiten eine vollständige Arbeitsfähigkeit vorgelegen hat. Das vorinstanzliche Vorgehen ist somit nicht zu beanstanden. 4.2.3 Was die Frage anbelangt, in welchem Ausmass das gestützt auf statistische Durchschittswerte ermittelte Invalideneinkommen zu kürzen ist, bringt die Zürich keine triftigen Gründe vor, die eine von der vorinstanzlichen Einschätzung abweichende Ermessensausübung als naheliegender erscheinen liessen (Art. 132 lit. a OG; <ref-ruling> Erw. 2 mit Hinweisen). 4.2.3 Was die Frage anbelangt, in welchem Ausmass das gestützt auf statistische Durchschittswerte ermittelte Invalideneinkommen zu kürzen ist, bringt die Zürich keine triftigen Gründe vor, die eine von der vorinstanzlichen Einschätzung abweichende Ermessensausübung als naheliegender erscheinen liessen (Art. 132 lit. a OG; <ref-ruling> Erw. 2 mit Hinweisen). 5. 5.1 Das im Verfahren U 264/06 gestellte Gesuch des Versicherten um unentgeltliche Verbeiständung ist wegen Aussichtslosigkeit der Verwaltungsgerichtsbeschwerde abzuweisen (Art. 152 in Verbindung mit Art. 135 OG; <ref-ruling> Erw. 4a und 372 Erw. 5b, je mit Hinweisen). 5.2 Der im Verfahren U 259/06 obsiegende Versicherte hat Anspruch auf eine dem Aufwand entsprechende Parteientschädigung (Art. 159 OG), nicht jedoch der im Verfahren U 264/06 obsiegende Versicherungsträger (<ref-ruling> f.).
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: 1. Die Verfahren U 259/06 und U 264/06 werden vereinigt. 1. Die Verfahren U 259/06 und U 264/06 werden vereinigt. 2. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerden werden abgewiesen. 2. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerden werden abgewiesen. 3. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 4. Die Zürich Versicherungs-Gesellschaft hat dem Beschwerdegegner im Verfahren U 259/06 für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 200.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen. 4. Die Zürich Versicherungs-Gesellschaft hat dem Beschwerdegegner im Verfahren U 259/06 für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 200.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) zu bezahlen. 5. Das Gesuch des Beschwerdeführers im Verfahren U 264/06 um unentgeltliche Verbeiständung wird abgewiesen. 5. Das Gesuch des Beschwerdeführers im Verfahren U 264/06 um unentgeltliche Verbeiständung wird abgewiesen. 6. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Gesundheit zugestellt. Luzern, 19. Dezember 2006 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber:
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2,002
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A.- Der 1946 geborene S._ war als Maurer bei der B._ AG tätig, als er am 19. November 1996 infolge eines Unfalles arbeitsunfähig wurde. Am 29. Oktober 1996 löste die Arbeitgeberin das Arbeitsverhältnis per 31. Januar 1997 durch Kündigung auf, ohne dass S._ seine Tätigkeit im Betrieb wieder hätte aufnehmen können. Nachdem ihm Dr. med. Z._, Allgemeinmedizin FMH, ab 1. Juni 1998 eine volle Arbeitsfähigkeit attestiert hatte (Arztzeugnis vom 14. Juli 1998), meldete er sich auf dieses Datum bei der Arbeitslosenversicherung zum Bezug von Leistungen an. Die Unfallversicherung gewährte ihm für die Zeit ab 1. Juni 1998 eine Invalidenrente, entsprechend einer Erwerbsunfähigkeit von 25 % (Einspracheentscheid der Schweizerischen Unfallversicherungsanstalt vom 27. Oktober 1998, bestätigt durch den Entscheid des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 24. November 1999). Am 1. Dezember 1999 erfolgte die Anmeldung zum Bezug von Leistungen der Invalidenversicherung. Mit Verfügung vom 12. Januar 2000 verneinte das Amt für Wirtschaft und Arbeit des Kantons Zürich (AWA) die Vermittlungsfähigkeit und somit den Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung für die Zeit ab 1. Dezember 1999. Zur Begründung gab es im Wesentlichen an, S._ habe ein Beschäftigungsprogramm aus gesundheitlichen Gründen abgebrochen und Dr. med. Z._ sei im ärztlichen Zeugnis vom 29. November 1999 sowie im Schreiben vom 6. Dezember 1999 von einer dauerhaften, vollständigen Arbeitsunfähigkeit ab 29. November 1999 ausgegangen. B.- Das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich hiess die dagegen erhobene Beschwerde in dem Sinne gut, dass es die Verfügung des AWA vom 12. Januar 2000 aufhob und die Sache an die Verwaltung zurückwies, damit diese nach erfolgten Abklärungen im Sinne der Erwägungen neu verfüge (Entscheid vom 23. November 2000). C.- Das AWA führt Verwaltungsgerichtsbeschwerde mit dem Antrag, der Entscheid des kantonalen Gerichts vom 23. November 2000 sei aufzuheben. S._ und das Staatssekretariat für Wirtschaft verzichten auf eine Vernehmlassung.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1.- Das kantonale Gericht hat die Verfügung des AWA vom 12. Januar 2000 aufgehoben und die Sache an die Verwaltung zurückgewiesen, damit sie nach erfolgten Abklärungen im Sinne der Erwägungen neu verfüge. In den Erwägungen, auf welche das Dispositiv verweist (zur Anfechtbarkeit der Motive eines Rückweisungsentscheides: <ref-ruling> Erw. 1a mit Hinweis), hat die Vorinstanz festgestellt, allein gestützt auf die dürftige medizinische Aktenlage und die Aussagen des Versicherten könne nicht von einer offensichtlichen Vermittlungsunfähigkeit ausgegangen werden. Das AWA sei deshalb gehalten, einen ausführlichen Bericht des behandelnden Arztes einzuholen, eine vertrauensärztliche Untersuchung zu veranlassen oder Abklärungsergebnisse der Invalidenversicherung beizuziehen. Das AWA bringt dagegen vor, auf seine Anfrage hin habe Dr. med. Z._ am 6. Dezember 1999 präzisiert, dass der Beschwerdegegner tatsächlich dauerhaft vollständig arbeitsunfähig sei. Zudem habe auch der Versicherte selber anlässlich der persönlichen Befragung vom 10. Januar 2000 angegeben, er sei absolut arbeitsunfähig und seine gesundheitliche Situation werde sich in absehbarer Zeit nicht verbessern. Auf Grund dieser Aussagen und der ärztlichen Stellungnahmen vom 29. November und 6. Dezember 1999 liege Vermittlungsunfähigkeit vor. Weitere Abklärungen seien nicht notwendig. 2.- Die Vorinstanz hat die für die Vermittlungsfähigkeit im Allgemeinen (Art. 8 Abs. 1 lit. f und Art. 15 Abs. 1 AVIG) und bezüglich Behinderter (vgl. zu diesem Begriff ARV 1999 Nr. 19 S. 106 Erw. 2) im Speziellen massgebenden Bestimmungen und Grundsätze (Art. 15 Abs. 2 AVIG in Verbindung mit Art. 15 Abs. 3 AVIV; vgl. Nussbaumer, Arbeitslosenversicherung, in: Schweizerisches Bundesverwaltungsrecht [SBVR], Rz 228) sowie die hierzu ergangene Rechtsprechung (<ref-ruling> Erw. 6a, 123 V 216 Erw. 3, je mit Hinweis) zutreffend dargelegt. Darauf wird verwiesen. Richtig ist sodann auch der Hinweis darauf, dass die Vermittlungsfähigkeit nicht nur die Arbeitsfähigkeit im objektiven Sinn, sondern subjektiv auch die Bereitschaft umfasst, die Arbeitskraft entsprechend den persönlichen Verhältnissen während der üblichen Arbeitszeit einzusetzen (<ref-ruling> Erw. 6a, 123 V 216 Erw. 3, je mit Hinweis). 3.- a) Es steht fest, dass die vorübergehende Beschäftigung beim Verein für R._ infolge des ärztlichen Zeugnisses des Dr. med. Z._ vom 29. November 1999, in welchem eine vollständige Arbeitsunfähigkeit ab 29. November 1999 attestiert wird, in gegenseitigem Einvernehmen per 30. November 1999 abgebrochen wurde. Ob die Aussage des Beschwerdegegners anlässlich der persönlichen Befragung vom 10. Januar 2000, er sei "absolut arbeitsunfähig", nur der letzten Funktion im Beschäftigungsprogramm oder generell allen Tätigkeiten gegolten hat, lässt sich nicht abschliessend beantworten. Stellt sich nach weiteren Abklärungen heraus, dass sich der Versicherte überhaupt nicht mehr fähig fühlt, einer Erwerbstätigkeit nachzugehen, so fehlt es bereits an der Vermittlungsbereitschaft. b) Die beiden Stellungnahmen des Dr. med. Z._ vom 29. November und 6. Dezember 1999, welchen zu entnehmen ist, dass der Versicherte ab 29. November 1999 dauerhaft vollständig arbeitsunfähig und eine Anmeldung bei der Invalidenversicherung erfolgt sei, sind die einzigen medizinischen Unterlagen, auf welche sich das AWA im Zeitpunkt des Verfügungserlasses stützen konnte. Im Arztzeugnis vom 14. Juli 1998 hatte Dr. med. Z._ angegeben, der Beschwerdegegner sei ab 1. Juni 1998 für leichte Fliessband-, Hubstapler- und Elektromontagearbeiten sowie für die Überwachung automatisierter Produktionsanlagen vollständig arbeitsfähig. Aus den Akten geht nicht hervor, wie sich die Gesundheit seit dem 1. Juni 1998 entwickelt hat und welche ärztlichen Diagnosen (mit Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit) vorliegen. Unklar bleibt insbesondere, ob der behandelnde Arzt die Arbeitsunfähigkeit in seinen knappen Berichten vom 29. November und 6. Dezember 1999 einzig im Hinblick auf die Probleme im Beschäftigungsprogramm mit 100 % angab, ohne Überlegungen darüber angestellt zu haben, ob dem Versicherten noch andere Einsatzmöglichkeiten offen stehen würden. Entgegen der Ansicht des AWA konnte unter diesen Umständen die Vermittlungsfähigkeit im objektiven Sinn nicht beurteilt werden. c) Nach dem Gesagten ist der Rückweisungsentscheid der Vorinstanz rechtens. Die Verwaltung wird im Rahmen der erneuten Prüfung zunächst klären, ob die Vermittlungsfähigkeit auf Grund fehlender Vermittlungsbereitschaft verneint werden muss. Liegt Vermittlungsbereitschaft vor, hat das AWA die Vermittlungsfähigkeit im objektiven Sinn zu beurteilen. Dazu wird es, wie im angefochtenen Gerichtsentscheid gefordert, die Akten der Invalidenversicherung beizuziehen und gegebenenfalls weitere Abklärungen in medizinischer Hinsicht zu veranlassen haben. 4.- Das Verfahren ist kostenlos (Art. 134 OG). Dem durch einen Rechtsanwalt vertretenen Beschwerdegegner steht eine Parteientschädigung zu (Art. 159 Abs. 2 in Verbindung mit Art. 135 OG), welche allerdings dem Umstand Rechnung zu tragen hat, dass der Vertretungsaufwand im Verwaltungsgerichtsbeschwerdeverfahren vergleichsweise gering war (Aktenstudium und Mitteilung des Verzichts auf Vernehmlassung).
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: I. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. II. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. III. Das Amt für Wirtschaft und Arbeit des Kantons Zürich hat dem Beschwerdegegner für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 200.- zu bezahlen. IV.Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich, der Arbeitslosenkasse der Gewerkschaft Bau & Industrie GBI, Bülach, und dem Staatssekretariat für Wirtschaft zugestellt. Luzern, 9. Juli 2002 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Die Präsidentin der IV. Kammer: i.V. Die Gerichtsschreiberin:
CH_BGer_016
Federation
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nan
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02303c00-0122-41dc-b110-7ad24fb57c59
2,005
fr
Le Tribunal fédéral considère en fait et en droit:
Le Tribunal fédéral considère en fait et en droit: 1. 1.1 Après avoir divorcé d'une compatriote avec laquelle il a eu quatre enfants, X._, ressortissant de Serbie-et-Monténégro, a épousé en secondes noces, le 29 novembre 1996, une citoyenne suisse. Il a obtenu de ce fait une autorisation de séjour pour vivre auprès de son épouse; dès le 2 octobre 2001, il a été mis au bénéfice d'une autorisation d'établissement. Le 5 novembre 2001, les époux ont ouvert une action en divorce, lequel a été prononcé le 2 septembre 2002. Le 12 février 2003, X._ s'est remarié avec sa première épouse. Celle-ci et ses quatre enfants, qui étaient restés dans leur pays d'origine, ont sollicité une autorisation d'entrée et de séjour en Suisse au titre de regroupement familial avec l'intéressé. 1.2 Par décision du 16 juin 2004, le Service de la population et des migrants du canton de Fribourg a révoqué l'autorisation d'établissement de X._ et imparti à celui-ci un délai pour quitter le territoire cantonal, au motif que l'intéressé avait caché aux autorités de police des étrangers lors de sa demande de permis d'établissement son intention de divorcer qu'il avait déjà manifestée en août 2001. En outre, l'autorité a refusé de délivrer une autorisation d'entrée en Suisse en faveur de l'épouse et des enfants de l'intéressé. Statuant sur recours le 17 février 2005, le Tribunal administratif du canton de Fribourg a confirmé cette décision. 1.3 Agissant par la voie du recours de droit administratif, X._ demande principalement au Tribunal fédéral d'annuler l'arrêt du Tribunal administratif du 17 février 2005. 1.3 Agissant par la voie du recours de droit administratif, X._ demande principalement au Tribunal fédéral d'annuler l'arrêt du Tribunal administratif du 17 février 2005. 2. 2.1 D'après l'art. 7 al. 1 de loi fédérale du 26 mars 1931 sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE; RS 142.20), le conjoint étranger d'un ressortissant suisse a droit à l'octroi et à la prolongation de l'autorisation de séjour (1ère phrase) et, après un séjour régulier et ininterrompu de cinq ans, il a droit à une autorisation d'établissement (2ème phrase), à moins que le mariage n'ait été contracté dans le but d'éluder les dispositions sur le séjour et l'établissement des étrangers (al. 2), sous réserve au surplus d'un abus de droit manifeste. Il y a abus de droit lorsque le conjoint étranger invoque un mariage n'existant plus que formellement dans le seul but d'obtenir une autorisation de police des étrangers, car cet objectif n'est pas protégé par l'art. 7 al. 1 LSEE (<ref-ruling> consid. 4a; voir aussi <ref-ruling> consid. 2.2; 127 II 49 consid. 5a). A l'échéance du délai de cinq ans, le conjoint étranger dispose d'un droit propre et indépendant à une autorisation d'établissement et n'a donc plus besoin de se référer au mariage. Selon l'art. 9 al. 4 lettre a LSEE, l'autorisation d'établissement peut cependant être révoquée lorsque l'étranger l'a obtenue par surprise, en faisant de fausses déclarations ou en dissimulant des faits essentiels. Une simple négligence ne suffit pas; il faut que le requérant ait intentionnellement donné de fausses indications ou dissimulé des faits essentiels dans l'intention d'obtenir l'autorisation d'établissement (<ref-ruling> consid. 3b p. 475). L'étranger est tenu de renseigner exactement l'autorité sur tout ce qui est de nature à déterminer sa décision (art. 3 al. 2 LSEE). Ne sont pas seulement essentiels les faits au sujet desquels l'autorité administrative pose expressément des questions au requérant mais aussi ceux dont il doit savoir qu'ils sont déterminants pour l'octroi de l'autorisation. Il importe peu que l'autorité eût pu découvrir de tels faits par elle-même si elle avait fait preuve de diligence. L'étranger doit en particulier indiquer si la communauté conjugale n'est plus effectivement vécue. Même lorsque ces conditions sont remplies, l'autorité n'est pas tenue de prononcer la révocation; elle doit examiner les circonstances du cas particulier et dispose d'une certaine marge d'appréciation (<ref-ruling> consid. 4). 2.2 En l'occurrence, le Tribunal administratif a retenu, en bref, qu'au moment du dépôt de la requête d'autorisation d'établissement, le recourant a sciemment caché aux autorités cantonales de police des étrangers sa ferme intention de divorcer qu'il avait manifestée en août 2001 et les démarches parallèles qu'il avait entreprises en vue du divorce; une procédure de divorce a été introduite immédiatement après la délivrance de l'autorisation d'établissement, ce qui démontrait clairement que l'union conjugale était vidée de sa substance bien avant l'écoulement du délai de cinq ans de l'art. 7 al. 1 LSEE (qui expirait le 29 novembre 2001). De plus, le recourant s'était remarié avec sa première épouse, mère de ses quatre enfants, peu de temps après le prononcé du divorce, ce qui attestait du caractère durable et solide de cette relation. Sur la base des faits constatés dans la décision attaquée - qui lient le Tribunal fédéral dans la mesure où ils n'apparaissent pas manifestement erronés ni établis au mépris de règles essentielles de procédure (art. 105 al. 2 OJ) -, la juridiction cantonale n'a pas commis un abus ou un excès de son pouvoir d'appréciation en retenant que les conditions de l'art. 9 al. 4 lettre a LSEE étaient réalisées. En effet, le recourant savait qu'il ne pouvait prétendre à l'octroi d'une autorisation d'établissement qu'en raison de son mariage avec une citoyenne suisse et que ce droit pouvait être compromis par l'annonce de son intention prochaine de divorcer. Dès lors, si elles avaient appris à temps l'existence de ces faits - déterminants pour l'examen de la situation du recourant du point de vue de la police des étrangers - les autorités compétentes auraient refusé de lui octroyer une autorisation d'établissement ou, à tout le moins, elles auraient été incitées à procéder à des investigations encore plus approfondies sur la situation matrimoniale réelle du recourant et, selon le résultat de l'enquête, auraient refusé de lui accorder une autorisation d'établissement. A cet égard, on peut relever qu'avant de délivrer à un étranger une autorisation d'établissement, les autorités de police des étrangers sont tenues d'examiner à fond comment il s'est conduit jusqu'alors (art. 11 al. 1 du Règlement d'exécution du 1er mars 1949 de la LSEE [RSEE; RS 142.201]). Comme l'abus de droit existait avant l'écoulement du délai de cinq ans de l'art. 7 al. 1 LSEE, c'est à juste titre que le Tribunal administratif a confirmé la révocation de l'autorisation d'établissement du recourant. Point n'est donc besoin de trancher encore la question de savoir si le recourant avait ou non conclu un mariage fictif au sens de l'art. 7 al. 2 LSEE. Comme l'abus de droit existait avant l'écoulement du délai de cinq ans de l'art. 7 al. 1 LSEE, c'est à juste titre que le Tribunal administratif a confirmé la révocation de l'autorisation d'établissement du recourant. Point n'est donc besoin de trancher encore la question de savoir si le recourant avait ou non conclu un mariage fictif au sens de l'art. 7 al. 2 LSEE. 3. Vu ce qui précède, le présent recours doit être rejeté selon la procédure simplifiée de l'art. 36a OJ, sans qu'il soit nécessaire d'ordonner un échange d'écritures. Avec ce prononcé, la requête d'effet suspensif devient sans objet. Succombant, le recourant doit supporter une émolument judiciaire (art. 156 al. 1 OJ).
Par ces motifs, vu l'art. 36a OJ, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, vu l'art. 36a OJ, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté. 1. Le recours est rejeté. 2. Un émolument judiciaire de 1'500 fr. est mis à la charge du recourant. 2. Un émolument judiciaire de 1'500 fr. est mis à la charge du recourant. 3. Le présent arrêt est communiqué en copie au recourant, au Service de la population et des migrants et au Tribunal administratif du canton de Fribourg, Ière Cour administrative, ainsi l'Office fédéral des migrations. Lausanne, le 13 avril 2005 Au nom de la IIe Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le président: Le greffier:
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2,010
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Sachverhalt: A. Die Pensionskasse der Y._ (vormals Personalvorsorgestiftung der Y._ AG; Beschwerdegegnerin) als Vermieterin schloss mit X._ (Beschwerdeführer) und seiner Ehefrau als Mieter im Februar 1990 einen Mietvertrag über eine 5-Zimmerwohnung an der A._strasse in Frauenfeld. Der aktuelle monatliche Bruttomietzins beträgt Fr. 1'320.--. Die Beschwerdegegnerin kündigte das Mietverhältnis im September 2008 per Ende März 2009 wegen fehlender Rücksichtnahme gegenüber Mitbewohnern. B. Der Beschwerdeführer und seine Ehefrau fochten die Kündigung bei der Schlichtungsbehörde der Stadt Frauenfeld an und verlangten die Erstreckung des Mietverhältnisses. Die Schlichtungsbehörde wies sowohl die Anfechtung der Kündigung als auch das Erstreckungsbegehren ab. Der Beschwerdeführer und seine Ehefrau reichten im Dezember 2008 beim Bezirksgericht Frauenfeld Klage ein und beantragten eine einmalige Erstreckung des Mietverhältnisses bis 31. März 2011. Die Ehefrau des Beschwerdeführers verstarb im Januar 2009, worauf das Bezirksgericht am 25. Februar 2009 die Streitsache mit Bezug auf die Ehefrau zufolge Gegenstandslosigkeit abschrieb. Gleichzeitig erstreckte es das Mietverhältnis bis 30. Juni 2009 mit der Begründung, dies rechtfertige sich einzig wegen des Todes der Ehefrau des Beschwerdeführers. Mit Berufung beantragte der Beschwerdeführer beim Obergericht des Kantons Thurgau eine einmalige Erstreckung des Mietverhältnisses bis 30. Juni 2010. Auch das Obergericht erstreckte das Mietverhältnis wie schon das Bezirksgericht einmalig bis 30. Juni 2009. C. Mit Beschwerde in Zivilsachen beantragt der Beschwerdeführer dem Bundesgericht, den Entscheid des Obergerichts aufzuheben und das Mietverhältnis einmalig und definitiv bis 30. Juni 2010 zu erstrecken. Das Bundesgericht erteilte der Beschwerde auf Antrag des Beschwerdeführers aufschiebende Wirkung. Die Beschwerdegegnerin und die Vorinstanz beantragen, die Beschwerde abzuweisen.
Erwägungen: 1. In mietrechtlichen Fällen beträgt der Streitwert für die Zulässigkeit der Beschwerde in Zivilsachen Fr. 15'000.-- (<ref-law>). Dabei sind die Begehren massgebend, die vor der Vorinstanz streitig geblieben sind (<ref-law>). Bezieht sich die Streitigkeit auf die Erstreckung des Mietverhältnisses, entspricht der Streitwert dem Bruttomietzins, der für die Dauer der strittigen Erstreckung geschuldet ist. Hat der Mieter jedoch bereits eine faktische Erstreckung erhalten, weil das Verfahren über die von den Gerichten gewährte Erstreckung hinaus andauert, bestimmt sich der Streitwert nach der Restdauer des Mietverhältnisses, die zum Zeitpunkt vom letztinstanzlichen kantonalen Entscheid an noch verbleibt (Urteil 4A_318/2008 vom 11. November 2008 E. 1, nicht publiziert in <ref-ruling>; <ref-ruling> E. 1 S. 407 f.; <ref-ruling> E. 1 S. 352). Wann Beschwerde beim Bundesgericht erhoben wird bzw. wann das Bundesgericht entscheidet, ist somit für die Berechnung des Streitwerts entgegen der Ansicht der Beschwerdegegnerin nicht massgebend. Die Vorinstanz bestätigte am 9. Juli 2009 die Erstreckung des Mietverhältnisses bis 30. Juni 2009, während der Beschwerdeführer vor Obergericht eine Erstreckung bis 30. Juni 2010 verlangte. Angesichts des Mietzinses von monatlich Fr. 1'320.-- überschreiten die vor der Vorinstanz streitig gebliebenen Begehren (<ref-law>) somit den erforderlichen Streitwert von Fr. 15'000.--. 2. Der Beschwerdeführer rügt im Wesentlichen, die Vorinstanz habe hinsichtlich der Erstreckung des Mietverhältnisses das Ermessen bei der Interessenabwägung überschritten und <ref-law> in Verbindung mit <ref-law> mehrfach verletzt. 2.1 Nach <ref-law> kann der Mieter die Erstreckung des Mietverhältnisses verlangen, wenn die Beendigung der Miete für ihn oder seine Familie eine Härte zur Folge hätte, die durch die Interessen des Vermieters nicht zu rechtfertigen wären. Bei der Interessenabwägung berücksichtigt die zuständige Behörde nach Absatz 2 dieser Bestimmung insbesondere die Umstände des Vertragsschlusses und den Inhalt des Vertrags (lit. a), die Dauer des Mietverhältnisses (lit. b), die persönlichen, familiären und wirtschaftlichen Verhältnisse der Parteien und deren Verhalten (lit. c), einen allfälligen Eigenbedarf des Vermieters für sich, nahe Verwandte oder Verschwägerte sowie die Dringlichkeit des Bedarfs (lit. d) und überdies die Verhältnisse auf dem örtlichen Markt für Wohn- und Geschäftsräume (lit. e). Die Bestimmungen über die Erstreckung der Mietverhältnisse bezwecken, die Folgen der Vertragsauflösung für die Mietpartei zu mildern, indem ihr mehr Zeit für die mit der Auflösung des Mietverhältnisses erforderliche Neuorientierung gelassen wird (<ref-ruling> E. 3b S. 448). Der Entscheid über die Dauer der Erstreckung beruht auf richterlichem Ermessen. Derartige Ermessensentscheide überprüft das Bundesgericht an sich frei. Es übt dabei aber Zurückhaltung und schreitet nur ein, wenn die Vorinstanz grundlos von in Lehre und Rechtsprechung anerkannten Grundsätzen abgewichen ist, wenn sie Tatsachen berücksichtigt hat, die für den Entscheid im Einzelfall keine Rolle hätten spielen dürfen, oder wenn sie umgekehrt Umstände ausser Betracht gelassen hat, die zwingend hätten beachtet werden müssen. Ausserdem greift das Bundesgericht in Ermessensentscheide ein, falls sich diese als offensichtlich unbillig, als in stossender Weise ungerecht erweisen (<ref-ruling> E. 2 S. 123 f.; <ref-ruling> E. 4b S. 230; je mit Hinweisen). 2.2 Unbestritten ist, dass der Beschwerdeführer nach dem Tod seiner Ehefrau im Januar 2009 und dem Wegzug seines Sohns nach Winterthur alleine in der Wohnung lebt. Zwei weitere Kinder wohnen ebenfalls in Frauenfeld. Der Beschwerdeführer bezieht Fr. 3'000.-- netto aus der ihm zustehenden IV-Rente sowie den Ergänzungsleistungen; über Vermögen verfügt er nicht. Es sind zudem Betreibungen gegen ihn hängig. Der Beschwerdeführer erhielt während des Mietverhältnisses mehrere Reklamationsschreiben seitens der Liegenschaftsverwaltung, deren Vorhaltungen er bestreitet. Vor diesem Hintergrund erwog die Vorinstanz, der Tod der Ehefrau des Beschwerdeführers sowie allenfalls auch die lange Dauer des Mietverhältnisses von 19 Jahren würden für eine Erstreckung des Mietverhältnisses bis 30. Juni 2009 sprechen. Härtegründe, die eine Erstreckung bis 30. Juni 2010 rechtfertigen würden, seien nicht gegeben: Ob der Beschwerdeführer an Depressionen leide, wodurch die Wohnungssuche wesentlich erschwert sei, könne dahin gestellt bleiben, da aufgrund der Familienverhältnisse erwartet werden könne, dass ihm seine Kinder bei der Wohnungssuche helfen; zudem würde er bei der Suche auch vom Sozialamt unterstützt. Es möge zutreffen, dass der Beschwerdeführer als IV-Rentner und mit einem auf "-xx" endenden Namen allenfalls mehr Zeit als andere Wohnungssuchende benötige, aber seit der Kündigung seien ihm rund zehn Monate zur Verfügung gestanden, was ausreichend sei. Der Beschwerdeführer habe Faktoren wie insbesondere einen angespannten Wohnungsmarkt im Raum Frauenfeld, auf dem Personen mit bestimmten ausländischen Namen oft geringere Erfolgschancen hätten, nicht ausreichend dargetan. Dass er für sich als Einzelperson eine Wohnung suche, dürfte die bei einzelnen Vermietern allenfalls vorhandene Befürchtung, Personen mit einem solchen Namen würden aufgrund ihrer familiären Situation mehr Schwierigkeiten verursachen, vermindern. Die Einkünfte des Beschwerdeführers würden die Wohnungssuche nicht erschweren. In der Region Frauenfeld sowie in der Stadt Winterthur bestünde ein ausreichendes Angebot an 1- bis 4-Zimmerwohnungen in der Preisklasse um Fr. 1'000.-- pro Monat; gemäss einem Ausdruck einer Seite des Internetsuchdiensts "Immoscout24" seien Ende Dezember 2008 allein in Frauenfeld von 15 rund 7 Objekte im Preisrahmen von Fr. 670.-- bis Fr. 1'050.-- monatlich zu mieten gewesen. Der Beschwerdeführer könne keine ausreichenden Suchbemühungen vorweisen, da er bloss 3 1/2- bis 4-Zimmerwohnungen in Frauenfeld suche, während in die Suche aufgrund der konkreten Verhältnisse (Tod seiner Ehefrau, Auszug seines Sohnes) auch 2- bis 3-Zimmerwohnungen einzubeziehen seien. Es sei dem Beschwerdeführer überdies durchaus zumutbar, seine Suchbemühungen auf die Umgebung von Frauenfeld sowie die Stadt Winterthur auszudehnen, wo sein Sohn wohne. Zwischen Winterthur und Frauenfeld bzw. zwischen Frauenfeld und der Umgebung bestünde ein gut ausgebautes und erschwingliches Angebot an öffentlichen Verkehrsmitteln, das es dem Beschwerdeführer ermögliche, seine Verwandten und Freunde in Frauenfeld jederzeit unkompliziert zu besuchen. 2.3 Der Beschwerdeführer macht geltend, seine Ortsverbundenheit müsse zu einer zusätzlichen Erstreckung führen. Er habe sein ganzes Leben in der Schweiz in Frauenfeld verbracht und habe Familie in Frauenfeld; er sei auf schnelle soziale Kontaktaufnahme angewiesen. Der Beschwerdeführer setzt sich jedoch nicht mit der Erwägung auseinander, wonach es ihm von der Umgebung von Frauenfeld oder der Stadt Winterthur aus, wo sein Sohn hingezogen ist, angesichts des gut ausgebauten öffentlichen Verkehrsnetzes nicht zumutbar sein soll, Frauenfeld zu erreichen bzw. dort ansässige Verwandte und Freunde zu besuchen. Damit gelingt es dem Beschwerdeführer nicht, darzulegen, dass die Vorinstanz ihr Ermessen überschritten hat. 2.4 Der Beschwerdeführer bringt vor, es hätten ihm nicht zehn Monate für die Wohnungssuche zur Verfügung gestanden, da im Herbst noch keine Wohnangebote für den Frühling bestanden hätten und ihn die Vermieterin nicht vorzeitig aus dem Mietverhältnis entlassen hätte, falls er frühzeitig ein Ersatzangebot gefunden hätte. Faktisch seien ihm lediglich drei Monate (April bis Juni 2009) für die Wohnungssuche eingeräumt worden, was insbesondere angesichts seines ausländischen Namens eine sehr kurze Zeit sei. Der Beschwerdeführer zeigt nicht auf, prozesskonform vor den kantonalen Instanzen behauptet zu haben, dass die Vermieterin nicht bereit gewesen wäre, ihn vorzeitig aus dem Mietverhältnis zu entlassen. Sein Vorbringen ist somit neu und unzulässig (<ref-law>). Damit stösst auch sein Argument, im Herbst hätten keine Angebote für den Frühling bestanden, ins Leere, und es trifft nicht zu, dass ihm nur drei Monate für die Wohnungssuche zur Verfügung standen. 2.5 Der Beschwerdeführer macht geltend, es sei gerichtsnotorisch, dass ein auf "-xx" endender Name bei der Wohnungssuche hinderlich sei, was die Vorinstanz nicht gebührend gewichtet habe. Die Vorinstanz hat Schwierigkeiten aufgrund des Namens des Beschwerdeführers berücksichtigt. Der Beschwerdeführer zeigt nicht auf, entgegen der Feststellung der Vorinstanz besondere Faktoren wie einen angespannten Wohnungsmarkt im Raum Frauenfeld, auf dem Personen mit bestimmten ausländischen Namen oft geringere Erfolgschancen hätten, dargetan zu haben. Er behauptet nur, eine konkrete Diskriminierung aufgrund des Namens könne kaum nachgewiesen werden. Daraus folgt aber nicht, dass er eine angespannte Situation auf dem Wohnungsmarkt nicht hätte nachweisen können. Diesbezüglich erachtete die Vorinstanz die Vorbringen des Beschwerdeführers als ungenügend. Zudem ist entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers die Annahme der Vorinstanz nicht zu beanstanden, Vermieter hätten bei Familien grössere Schwierigkeiten (insbesondere Nachbarschaftskonflikte) als bei Einzelpersonen zu befürchten. 2.6 Der Beschwerdeführer macht geltend, aufgrund seiner Einkommensverhältnisse in Verbindung mit den übrigen Umständen hätte er keines der auf "Immoscout24" aufgeführten Objekte in Frauenfeld erhalten. Tatsächlich sei es ihm auch nicht gelungen, ein Mietobjekt zu finden. Das Angebot müsse bei seinen Rahmenbedingungen um ein Vielfaches höher sein. Der Beschwerdeführer setzt sich nicht hinreichend mit der Erwägung der Vorinstanz auseinander, dass er die Suchbemühungen auf die Umgebung von Frauenfeld und die Stadt Winterthur hätte ausdehnen können. Damit wäre das Wohnungsangebot um ein Vielfaches höher gewesen. Auch insoweit gelingt es dem Beschwerdeführer nicht, eine Ermessensüberschreitung der Vorinstanz auszuweisen. 2.7 Bezüglich der Betreibungen, die gegen den Beschwerdeführer bestehen, ist zu beachten, dass Betreibungen den Mieter zwar bei der Wohnungssuche behindern, die Erstreckung aber nichts an den Einträgen ändert (vgl. HIGI, Zürcher Kommentar, 1996, N. 174 zu <ref-law> mit Hinweisen). Der Beschwerdeführer behauptet auch nicht, die Betreibungen seien ungerechtfertigt oder er hätte die Ausstände in nächster Zeit bezahlen können. 2.8 Soweit sich der Beschwerdeführer gegen den Vorwurf der ungenügenden Suchbemühungen wendet, setzt er sich nicht hinreichend mit dem angefochtenen Entscheid auseinander und zeigt wiederum nicht auf, inwiefern es ihm trotz des gut ausgebauten öffentlichen Verkehrsnetzes nicht zumutbar sein soll, in der Umgebung von Frauenfeld oder in der Stadt Winterthur eine Wohnung zu suchen. Zudem zeigt der Beschwerdeführer nicht auf, bereits vor der Vorinstanz behauptet zu haben, auf eine grössere Wohnung angewiesen zu sein, um seine Kinder zu beherbergen, wenn diese auf Besuch kämen oder wegen der benötigten Pflege seiner Person dort übernachten müssten. Dieses Vorbringen ist somit neu und nicht zu hören (<ref-law>). Damit ist es bundesrechtskonform, wenn die Vorinstanz zum Schluss kam, der Beschwerdeführer müsse auch 2- bis 3-Zimmerwohnungen in seine Suche einbeziehen. Daraus, dass er bis anhin kein Ersatzobjekt gefunden hat, kann er aufgrund der ungenügenden Suchbemühungen nichts zu seinen Gunsten ableiten. 3. Die Vorinstanz stellte gestützt auf diverse Reklamationsbriefe fest, der Hausfrieden zwischen dem Beschwerdeführer und den Mitmietern sei durch die Anwesenheit seiner Familie stark gestört worden. Selbst wenn Härtegründe bestünden, wäre eine Erstreckung bis 30. Juni 2010 nicht gerechtfertigt. Das Interesse der Beschwerdegegnerin, den Hausfrieden in der Liegenschaft A._strasse aufrechtzuerhalten, würde unverhältnismässig stark eingeschränkt, da ausschliesslich der Auszug des Beschwerdeführers die Situation zu entspannen vermöge. Der Auszug des Sohnes des Beschwerdeführers, der angeblicher Auslöser der Zwistigkeiten gewesen sei, und der Tod der Ehefrau vermöchten daran nichts zu ändern, da bei einem stark gestörten Nachbarschaftsverhältnis die Fronten im Allgemeinen derart verhärtet seien, dass die anderen Mieter kaum genau unterscheiden würden, welches Familienmitglied im Einzelnen Auslöser der Zwistigkeiten gewesen sei. Unerheblich sei, ob einige Mitmieter den Beschwerdeführer unterstützten, da auch dies nichts daran ändere, dass dieser mit anderen Mietern stark zerstritten sei. 3.1 Der Beschwerdeführer bestreitet nach wie vor, dass er mit mehreren Mitmietern zerstritten sein soll und rügt, die Vorinstanz habe <ref-law> i.V.m. <ref-law> verletzt, indem sie ihm verwehrt habe, den verlangten Gegenbeweis in Form der Befragung der Mitbewohner anzutreten. Der Beschwerdeführer verweist diesbezüglich auf seine kantonale Berufung, in der er wiederum auf seine Klage verweist. In der Klage führte er aus, es gebe etliche ehemalige Mitmieter, die bestätigten, mit der Familie X._ immer ein gutes Einvernehmen gehabt zu haben, jedoch nicht unbedingt mit dem Hauswart. Er behauptete überdies, mit den gegenwärtigen Mietern würde kein gestörtes Verhältnis vorliegen. Neben fünf Stellungnahmen ehemaliger Mieter legte er einen Auszug aus dem Telefonbuch betreffend die A._strasse bei und führte die dort ansässigen Mieter mit Ausnahme des Hauswarts als Zeugen auf. Der Beschwerdeführer gibt in der Beschwerde zu, dass zu diesem ein Spannungsverhältnis bestehe. 3.2 Zwar ist es problematisch, wenn die Vorinstanz auf frühere Reklamationsschreiben abstellt und die aktuellen Mitmieter des Beschwerdeführers nicht als Zeugen einvernimmt, da sie die ihr rechtzeitig und formgültig angebotenen Beweismittel abzunehmen hat, es sei denn, diese beträfen eine nicht erhebliche Tatsache oder seien offensichtlich untauglich, die streitige Tatsache zu beweisen (<ref-ruling> E. 3 S. 157 mit Hinweisen) und auf ein beantragtes Beweismittel nur verzichten kann, wenn sie ohne Willkür in vorweggenommener Beweiswürdigung annehmen durfte, eine weitere Beweiserhebung würde ihre Überzeugung nicht beeinflussen (<ref-ruling> E. 5.3 S. 148 mit Hinweisen). Dass die Befragung der vom Beschwerdeführer genannten Mitmieter von vornherein ungeeignet ist, zu beweisen, dass der Hausfrieden nicht (mehr) gestört ist, kann nicht gesagt werden. Der Beschwerdeführer anerkennt indessen selbst, dass er zum Hauswart nach wie vor ein angespanntes Verhältnis hat. Deshalb ist auch diesbezüglich nicht zu beanstanden, wenn die Vorinstanz zum Schluss kam, ausschliesslich der Auszug des Beschwerdeführers vermöge die Situation zu entspannen. Somit konnte sie im Ergebnis ohne Willkür auf die Befragung der Mitmieter verzichten. 4. Zusammenfassend hat die Vorinstanz ihr Ermessen nicht überschritten. Ihr Entscheid ist weder offensichtlich unbillig noch in stossender Weise ungerecht. Die Beschwerde ist somit abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend wird der Beschwerdeführer kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 66 Abs. 1 und Art. 68 Abs. 2 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Der Beschwerdeführer hat die Beschwerdegegnerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'500.-- zu entschädigen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Thurgau schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 4. März 2010 Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Die Gerichtsschreiberin: Klett Feldmann
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2,000
de
Rechtsverweigerung, hat sich ergeben: A.- Die Bezirksanwaltschaft I für den Kanton Zürich, vertreten durch Bezirksanwältin A._, führt gegen Y._ und gegen dessen Vater, Rechtsanwalt X._, ein Strafverfahren wegen Verdachts des Betruges und der Widerhandlung gegen das Bundesgesetz über Aufenthalt und Niederlassung der Ausländer. Mit Eingabe vom 31. August 1999 liess Y._ durch seinen Anwalt beantragen, die gegen ihn hängige Strafuntersuchung sei zu sistieren, bis in dem gegen seinen Vater laufenden Strafverfahren rechtskräftig über die Frage der Befangenheit von Bezirksanwältin A._ entschieden sei. Ausserdem verlangte er Einsicht in verschiedene Akten bzw. die Zustellung derselben an seinen Anwalt. Am 6. September 1999 lehnte die Bezirksanwaltschaft das Gesuch um Sistierung des Strafverfahrens ab, da kein Grund bestehe, die Untersuchungen gegen Martin und X._ nicht im gleichen Zeitpunkt abzuschliessen. Gegen den Entscheid der Bezirksanwaltschaft rekurrierte Y._, wiederum vertreten durch seinen Anwalt, an die Staatsanwaltschaft des Kantons Zürich. Er beanstandete die Ablehnung des Sistierungsbegehrens und beklagte sich auch darüber, dass die Bezirksanwaltschaft die in der Eingabe vom 31. August 1999 verlangten Akten seinem Anwalt noch nicht zugestellt habe. Die Staatsanwaltschaft wies mit Entscheid vom 4. November 1999 den Rekurs und die Beschwerde ab und auferlegte die Kosten von Fr. 578. -- dem Rekurrenten. B.- Y._ reichte am 6. Dezember 1999 gegen diesen Entscheid eine von ihm selbst verfasste staatsrechtliche Beschwerde ein. Er beantragt, der Rekursentscheid der Staatsanwaltschaft sei aufzuheben. Zudem stellte er das Gesuch, der Beschwerde sei aufschiebende Wirkung zuzuerkennen. C.- Die Staatsanwaltschaft beantragt Abweisung der Beschwerde, soweit darauf eingetreten werden könne. Die Bezirksanwaltschaft stellt das Begehren, die Beschwerde sei abzuweisen. D.- Mit Präsidialverfügung vom 12. Januar 2000 wurde das Gesuch um aufschiebende Wirkung abgewiesen.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1.- Das Bundesgericht prüft von Amtes wegen und mit freier Kognition, ob es auf die bei ihm eingereichte staatsrechtliche Beschwerde eintreten kann (<ref-ruling> E. 1 mit Hinweisen). 2.- Seit 1. Januar 2000 ist nicht mehr die alte Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 29. Mai 1874 (aBV), sondern die neue Bundesverfassung vom 18. April 1999 (BV) in Kraft (AS 1999 2555). 3.- Der hier in Frage stehende Rekursentscheid der Zürcher Staatsanwaltschaft ist ein letztinstanzlicher kantonaler Entscheid (§ 409 der Strafprozessordnung des Kantons Zürich). Er schliesst aber das gegen den Beschwerdeführer laufende Strafverfahren nicht ab und stellt daher keinen End-, sondern einen Zwischenentscheid dar. Die Staatsanwaltschaft wies mit diesem Entscheid den Rekurs ab, den der Beschwerdeführer gegen die Ablehnung des Sistierungsbegehrens und gegen die Nichtzustellung der Akten durch die Bezirksanwaltschaft erhoben hatte, und auferlegte ihm die Verfahrenskosten von Fr. 578. --. In der staatsrechtlichen Beschwerde wird vorgebracht, der angefochtene Entscheid verletze die Art. 4 aBV, 31 aBV, 58 aBV und 60 aBV sowie die Art. 6 und 13 EMRK. a) Art. 87 OG, der sich auf Beschwerden wegen Verletzung von Art. 4 aBV bezieht, wurde mit Bundesgesetz vom 8. Oktober 1999 über prozessuale Anpassungen an die neue Bundesverfassung geändert. Dieses Gesetz ist noch nicht in Kraft getreten (BBl 1999 8680 ff.). Bis zum Inkrafttreten des neuen Art. 87 OG ist die Zulässigkeit einer staatsrechtlichen Beschwerde, welche gestützt auf Art. 4 aBV eingereicht wurde, aufgrund des alten Art. 87 OG zu beurteilen. b) Nach dieser Vorschrift ist die staatsrechtliche Beschwerde wegen Verletzung von Art. 4 aBV gegen letztinstanzliche Zwischenentscheide nur zulässig, wenn sie für den Betroffenen einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil zur Folge haben. Diese beschränkte Anfechtbarkeit von Zwischenentscheiden gilt nicht für Beschwerden, mit denen neben der Rüge der Verletzung des Art. 4 aBV weitere Rügen erhoben werden, sofern diese selbständige Bedeutung haben und nicht offensichtlich unzulässig oder unbegründet sind (<ref-ruling> E. 1a, 120 E. 2b, je mit Hinweisen). aa) Der Beschwerdeführer beklagt sich über eine Verletzung der Art. 58 aBV und 6 Ziff. 1 EMRK, mit der Begründung, die Staatsanwaltschaft habe den Rekurs gegen den Entscheid von Bezirksanwältin A._ nicht unvoreingenommen beurteilen können, weil sie "gegenüber einer ihr eigenen Staatsanwältin opportunistisch eingestellt" sei. Die Rüge ist offensichtlich unbegründet, da aus dem Umstand, dass Bezirksanwältin A._ vom Regierungsrat des Kantons Zürich als ordentliche Staatsanwältin mit Amtsantritt am 1. März 2000 gewählt worden ist, nicht gefolgert werden kann, die Staatsanwaltschaft sei deswegen beim Entscheid über den Rekurs gegen eine Verfügung dieser Bezirksanwältin befangen gewesen. bb) Im Weiteren macht der Beschwerdeführer geltend, die Bezirksanwältin habe durch die Weigerung, die vollständigen Akten seinem im Kanton St. Gallen ansässigen Anwalt zuzustellen, dessen Anspruch auf gleiche Behandlung wie die Kantonsbürger (Art. 60 aBV) sowie dessen Recht auf Berufsausübung (Art. 31 aBV) verletzt. Der Beschwerdeführer, welcher die von ihm selbst verfasste staatsrechtliche Beschwerde ausschliesslich in seinem eigenen Namen eingereicht hat, ist nicht legitimiert, eine Verletzung von Rechten seines Anwaltes zu rügen. Abgesehen davon, sind diese Rügen auch deswegen offensichtlich unzulässig, weil sie im Rekursverfahren vor der Staatsanwaltschaft nicht vorgebracht wurden, und daher insoweit der kantonale Instanzenzug nicht erschöpft worden ist (Art. 86 Abs. 1 OG). Auch die Vorwürfe, die Bezirksanwältin habe durch die Verweigerung der Akteneinsicht die Garantien von Art. 6 EMRK (Anspruch auf ein faires Verfahren und auf Waffengleichheit) verletzt, und sie habe das Strafverfahren in einer gegen Art. 6 EMRK verstossenden Weise verzögert, wurden im kantonalen Rekursverfahren nicht vorgebracht und sind deshalb im staatsrechtlichen Beschwerdeverfahren unzulässig. Im Übrigen kommt diesen Rügen neben der Berufung auf die aus Art. 4 aBV folgenden Verfahrensgarantien keine selbständige Bedeutung zu. cc) In Bezug auf den Kostenentscheid beklagt sich der Beschwerdeführer über eine Verletzung des Art. 4 aBV (willkürliche Anwendung von Bestimmungen des kantonalen Rechts) sowie der Art. 6 und 13 EMRK. Die Rüge, es liege ein Verstoss gegen die EMRK vor, ist offensichtlich unbegründet, denn die Staatsanwaltschaft hat dadurch, dass sie dem Beschwerdeführer die Kosten des Rekursverfahrens auferlegte und keine Entschädigung zusprach, weder den Grundsatz des fairen Verfahrens nach Art. 6 EMRK noch das Recht auf Erhebung einer wirksamen Beschwerde bei einer nationalen Instanz gemäss Art. 13 EMRK verletzt. c) Es ergibt sich somit, dass die Rügen, welche der Beschwerdeführer neben dem Vorwurf der Verletzung von Art. 4 aBV erhebt, entweder keine selbständige Bedeutung haben oder offensichtlich unzulässig oder unbegründet sind. Die Anfechtung des vorliegenden Zwischenentscheids ist daher nur zulässig, wenn er für den Beschwerdeführer einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil zur Folge hat. aa) Was den Sachentscheid angeht, so ist bereits in der Präsidialverfügung vom 12. Januar 2000 betreffend die Abweisung des Gesuchs um aufschiebende Wirkung ausgeführt worden, dass weder die Ablehnung des Sistierungsbegehrens noch die Verweigerung der Akteneinsicht für den Beschwerdeführer einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil zur Folge hat. Es ist hier auf die entsprechenden Erwägungen in der genannten Verfügung zu verweisen. bb) Gegen die in einem Zwischenentscheid getroffene Kostenregelung kann der Betroffene auch dann im Anschluss an den kantonalen Endentscheid staatsrechtliche Beschwerde führen, wenn ihm die Legitimation zur Anfechtung des Endentscheids in der Sache selbst fehlt (<ref-ruling> E. 1b). Der Beschwerdeführer könnte demzufolge gegen die hier in Frage stehende Kostenauflage selbst im Anschluss an einen für ihn günstig lautenden Endentscheid eine staatsrechtliche Beschwerde erheben, die sich ausschliesslich gegen die im Zwischenentscheid vom 4. November 1999 getroffene Kostenregelung zu richten hätte. Auch in diesem Punkt fehlt es somit an einem irreparablen Nachteil. Nach dem Gesagten kann auf die vorliegende Beschwerde nicht eingetreten werden. 4.- Bei diesem Ausgang des bundesgerichtlichen Verfahrens wird der Beschwerdeführer kostenpflichtig (Art. 156 Abs. 1 OG), und er hat keinen Anspruch auf eine Entschädigung (Art. 159 OG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1.- Auf die staatsrechtliche Beschwerde wird nicht eingetreten. 2.- Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000. -- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 3.- Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Bezirksanwaltschaft I für den Kanton Zürich, Büro 10, und der Staatsanwaltschaft des Kantons Zürich schriftlich mitgeteilt. _ Lausanne, 24. Februar 2000 Im Namen der I. öffentlichrechtlichen Abteilung des SCHWEIZERISCHEN BUNDESGERICHTS Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin:
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2,015
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Considérant en fait et en droit : 1. Par jugement du 17 décembre 2014, le Président de la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois a rejeté l'appel de X._ et confirmé le jugement rendu le 6 novembre 2014 par le Tribunal de police de l'arrondissement de l'Est vaudois condamnant le prénommé à 300 francs d'amende convertibles en une peine privative de liberté de substitution de 3 jours pour violation simple des règles de la circulation routière (cf. <ref-law>) après avoir, le 26 avril 2014, coupé la priorité à un motocycliste arrivant sur sa gauche dans le giratoire où il venait de s'engager au volant de sa voiture. La vitesse du motocycliste - établie approximativement à 30 km/h compte tenu du temps de réaction et de la trace de freinage de 4,9 m qu'il avait laissée - , la position des véhicules accidentés, les dégâts constatés et corroborés par le dossier photographique - l'avant du scooter ayant embouti la portière avant gauche de la voiture - ainsi que la dynamique de l'accident contredisaient la thèse selon laquelle le scooter aurait circulé à une vitesse excessive et surgi brusquement dans le giratoire après que X._ s'y était déjà engagé. 2. X._ interjette un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre le jugement cantonal dont il requiert l'annulation en concluant principalement à son acquittement de toute charge. Il réclame également le bénéfice de l'assistance judiciaire et l'octroi de l'effet suspensif au recours. En bref et pour l'essentiel, il se prévaut du dossier qu'il aurait constitué afin d'étayer la thèse selon laquelle il s'était engagé en premier dans le giratoire, alors qu'aucun autre véhicule ne s'y trouvait, le cyclomotoriste étant apparu à vive allure par la suite. Les dommages subis par la voiture au niveau de la portière avant gauche attestaient de la perte de maîtrise du motocycliste et non d'un refus de priorité de l'automobiliste. Les rapports de police exclusivement orientés à charge du recourant ne reflétaient pas la réalité des faits. S'agissant d'établir celle-ci, le recourant fait valoir que la vitesse du scooter ne pouvait pas être évaluée sans radar ni expertise et qu'aucun témoin non impliqué dans les évènements ni aucun des quatre passagers à bord de son véhicule au moment des faits n'avaient été auditionnés. 3. Les mémoires adressés au Tribunal fédéral doivent indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve dont le recourant entend se prévaloir (<ref-law>). Le recourant doit motiver son recours en exposant succinctement en quoi la décision attaquée viole le droit (<ref-law>). En particulier, le grief d'arbitraire doit être invoqué et motivé de manière précise (<ref-law>). En effet, le Tribunal fédéral conduit son raisonnement sur la base des faits établis par la juridiction précédente (<ref-law>). Il ne peut s'en écarter que si ces faits ont été établis de façon manifestement inexacte - à savoir arbitraire. Il n'entre pas en matière sur les critiques appellatoires (<ref-ruling> consid. 5.1 p. 356). En l'occurrence, le recourant se contente d'opposer sa version des faits à celle de la juridiction cantonale, dans une démarche purement appellatoire. Il ne fait valoir aucune critique recevable susceptible de mettre en cause les constatations factuelles. Il ne démontre pas en quoi la juridiction cantonale aurait procédé à une retranscription erronée des moyens de preuves sur lesquels elle s'est fondée (rapport de police établi le 26 avril 2014 et complété le 19 juillet 2014, clichés photographiques des lieux de l'accident) ou à une appréciation anticipée des preuves insoutenable (<ref-ruling> consid. 6.3.1 p. 299: 137 III 208 consid. 2.2 p. 210; <ref-ruling> consid. 5.2 p. 147 s.). Il n'invoque aucune circonstance pour laquelle les rapports de police auraient été prétendument établis à sa charge. Il ne formule pas non plus de grief recevable quant à l'application du droit matériel, sa référence à l'art. 41b al. 3 OCR - inapplicable in casu - étant sans pertinence. Faute de satisfaire ainsi aux exigences minimales de motivation susmentionnées, le recours doit être écarté en application de l'<ref-law>. 4. Comme les conclusions du recours étaient dépourvues de chances de succès, l'assistance judiciaire ne peut être accordée (<ref-law>). Le recourant devra supporter les frais judiciaires (<ref-law>), dont le montant sera toutefois arrêté en tenant compte de sa situation financière, laquelle n'apparaît pas favorable. 5. Vu l'issue du recours, la requête d'effet suspensif devient sans objet.
Par ces motifs, le Président prononce : 1. Le recours est irrecevable. 2. La requête d'assistance judiciaire est rejetée. 3. Les frais judiciaires, arrêtés à 500 francs, sont mis à la charge du recourant. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Président de la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal du canton de Vaud. Lausanne, le 5 juin 2015 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Président : Denys La Greffière : Gehring
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2,002
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A.- Der 1940 geborene D._ meldete sich am 9. März 2000 bei der Arbeitslosenversicherung zum Taggeldbezug ab 1. März 2000 an. Im Anmeldeformular gab er als letztes Arbeitsverhältnis die vom 15. März 1997 bis 15. März 1998 ausgeübte Tätigkeit in der deutschen Firma T._ GmbH an. Weiter führte er aus, er habe sich im Jahre 1998 in Deutschland erfolglos um die Arbeitsbewilligung für eine Importfirma bemüht. Im Jahre 1999 sei ihm auch die Bewilligung für eine Tätigkeit als Gastwirt verweigert worden. Mit Verfügung vom 27. April 2000 verneinte die Öffentliche Arbeitslosenkasse Baselland die Anspruchsberechtigung, da die Mindestbeitragszeit nicht erfüllt sei. B.- Die dagegen erhobene Beschwerde hiess das Versicherungsgericht des Kantons Basel-Landschaft mit Entscheid vom 13. Juni 2001 gut, im Wesentlichen mit der Begründung, der Versicherte sei als Schweizer Bürger nach einem über einjährigen Auslandaufenthalt in die Schweiz zurückgekehrt, habe innert eines Jahres nach der Rückkehr einen Antrag auf Zusprechung von Arbeitslosenentschädigung gestellt und könne für die Zeit des Auslandaufenthaltes eine mehr als sechsmonatige unselbstständige Erwerbstätigkeit ausweisen. C.- Mit Verwaltungsgerichtsbeschwerde beantragt die Arbeitslosenkasse die Aufhebung des kantonalen Gerichtsentscheids. Zum einen sei der Wohnsitz des Versicherten unklar, zum andern habe trotz Abklärungen keine Erwerbstätigkeit im Ausland nachgewiesen werden können. Während der Versicherte auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde schliesst, verzichtet das Staatssekretariat für Wirtschaft auf eine Vernehmlassung.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1.- Das kantonale Gericht hat die massgebenden Gesetzesbestimmungen über die für den Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung vorausgesetzte sechsmonatige Mindestbeitragszeit (Art. 8 Abs. 1 lit. e in Verbindung mit <ref-law>) und insbesondere die für Schweizer nach einem Auslandaufenthalt von über einem Jahr unter bestimmten Bedingungen vorgesehene Befreiung von der Erfüllung der Beitragszeit (<ref-law>) zutreffend dargelegt, worauf verwiesen wird. Zutreffend ist auch, dass gemäss Art. 7 Abs. 1 des Abkommens zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft und der Bundesrepublik Deutschland über Arbeitslosenversicherung vom 20. Oktober 1982 (nachfolgend: Abkommen) Zeiten einer beitragspflichtigen unselbstständigen Beschäftigung, die nach den Rechtsvorschriften des anderen Vertragsstaates zurückgelegt worden sind, für die Anwartschaftszeit und die Anspruchsdauer berücksichtigt werden, sofern der Antragsteller die Staatsangehörigkeit des Vertragsstaates besitzt, in dem der Anspruch geltend gemacht wird, und im Gebiet dieses Vertragsstaates wohnt; diese Zeiten werden so berücksichtigt, als wären sie nach den Rechtsvorschriften dieses Vertragsstaates zurückgelegt worden (vgl. auch SVR 1997 ARV Nr. 92 S. 279). 2.- a) Unbestrittenermassen kann sich der Beschwerdegegner nicht über eine beitragspflichtige Beschäftigung während mindestens sechs Monaten innerhalb der ab 1. März 1998 bis 29. Februar 2000 dauernden Rahmenfrist für die Beitragszeit ausweisen. Die Vorinstanz ging jedoch davon aus, der Versicherte habe glaubhaft ausgeführt, dass er von Mai bis Dezember 1999 in der Gaststätte M._ in Deutschland, im Rahmen eines so genannten beitragsfreien DM 630.- Jobs gearbeitet habe. Dieser Beschäftigung sei er in der Absicht nachgegangen, die Gaststätte zu übernehmen, was dann aber von den deutschen Behörden nicht bewilligt worden sei. Einen Arbeitsvertrag oder Lohnausweis könne er nicht vorweisen, da lediglich eine provisorische, auf den früheren Besitzer der Gaststätte lautende Bewilligung vorgelegen habe. Glaubhaft sei, dass er dort trotzdem einer Beschäftigung nachgegangen sei. Das kantonale Gericht schloss daraus, dass die Voraussetzungen des <ref-law> somit erfüllt und der Anspruch auf Arbeitslosenentschädigung gegeben seien. b) Im Antrag auf Arbeitslosenentschädigung wie auch in der eigenhändig unterzeichneten Anmeldung zur Arbeitsvermittlung gab der Beschwerdegegner als letzte Arbeitgeberin die T._ GmbH an, wobei er dort wegen finanzieller Schwierigkeiten der Firma den Lohn nicht habe beziehen können. Seit 1997 habe er von seinen Ersparnissen gelebt. Auf Anfrage der Kasse führte er am 30. März 2000 zusätzlich aus, er habe vom 16. März 1998 bis Ende 1999 in Deutschland auf der Basis von DM 630.- Jobs gearbeitet und zwar von März 1998 bis Mai 1999 bei der Firma E._ und von Mai bis Dezember 1999 im Restaurant M._. Nachdem ihn die Arbeitslosenkasse aufgefordert hatte, entsprechende Arbeitgeberbescheinigungen, Arbeitsbestätigungen und Lohnabrechnungen einzureichen, führte der Versicherte am 12. April 2000 aus, von der Firma E._ und der Gaststätte M._ habe er Zahlungen in Form von Spesenentschädigungen erhalten; Belege dafür lägen keine vor. Eine Anfrage des kantonalen Gerichts vom 5. Januar 2001 bei der Gaststätte M._ blieb unbeantwortet. Im vorinstanzlichen Verfahren führte der Beschwerdegegner mit Schreiben vom 21. Februar 2001 aus, da er in Deutschland keine Arbeitsbewilligung erhalten habe, sei auch nie ein Arbeitsvertrag abgeschlossen worden. Im vorliegenden Prozess bringt er vor, als Selbstständigerwerbender für die Firma E._ gearbeitet zu haben. Für die Gaststätte M._ habe er mit einer Brauerei einen Pachtvertrag abgeschlossen. Nachdem er für sich keine Bewilligung habe erhalten können, habe er versucht, die Gaststätte über eine Geschäftsführerin zu betreiben; er selber habe dort auf der Basis von Spesen und einer Entschädigung von DM 630.- gearbeitet. Im Dezember 1999 sei er unter Bussenandrohung von den deutschen Behörden aufgefordert worden, seine Tätigkeit einzustellen. Daraufhin habe er sich in Deutschland abgemeldet. c) Der Arbeitslosenkasse ist beizupflichten, dass eine unselbstständige Erwerbstätigkeit in Deutschland für die hier massgebende Zeit nicht rechtsgenüglich dargetan ist. Unterlagen, die geeignet wären, die behauptete Ausübung einer solchen Tätigkeit zu untermauern, konnten trotz umfangreicher Bemühungen und Aufforderungen seitens von Verwaltung und Vorinstanz nicht beigebracht werden. Die fehlende Bewilligung dürfte mit ein Grund für die Beweisschwierigkeiten sein. Dies ändert jedoch nichts daran, dass mit Bezug auf die geltend gemachte unselbstständige Erwerbstätigkeit Beweislosigkeit vorliegt, was sich zum Nachteil des Beschwerdegegners auswirkt, welcher aus dem unbewiesen gebliebenen Sachverhalt Rechte ableiten wollte (<ref-ruling> Erw. 3b mit Hinweisen). Dies gilt sowohl für die Voraussetzung einer beitragspflichtigen unselbstständigen Beschäftigung im Sinne des Abkommens, wie auch für die Anspruchsvoraussetzung der nachgewiesenen mindestens sechsmonatigen Beschäftigung im Ausland innerhalb der Rahmenfrist im Sinne von <ref-law>.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: I. In Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird der Entscheid des Versicherungsgerichts des Kantons Basel-Landschaft vom 13. Juni 2001 aufgehoben. II. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. III. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Versicherungsgericht des Kantons Basel-Landschaft, dem Kantonalen Amt für Industrie, Gewerbe und Arbeit Baselland, und dem Staatssekretariat für Wirtschaft zugestellt. Luzern, 6. Februar 2002 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Die Präsidentin der IV. Kammer: Die Gerichtsschreiberin: i.V.
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2,002
de
unentgeltliche Rechtspflege, hat sich ergeben: A.-S.J._ und J._ legten in ihrem vom Obergerichtspräsidenten des Kantons Obwalden als Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege angenommenen Schreiben vom 26. September 2001 bezüglich ihrer Einkommens- und Vermögensverhältnisse einzig dar, dass sie als Einkommen über eine IV-Rente inkl. Ergänzungsleistungen im Betrag von Fr. 3'777.-- verfügten, welchem Betrag näher spezifizierte Ausgaben für den Notbedarf, für den Mietzins, die Krankenkassenprämien, die AHV-Beiträge und das Fahrzeug von insgesamt Fr. 4'667. 60 gegenüberstünden. Sie legten dem Gesuch soweit hier interessierend die am 21. September 2001 eingereichte Steuererklärung einschliesslich Saldobestätigungen der Bank bei. Am 18. Oktober 2001 teilte der Obergerichtspräsident dem Anwalt der Eheleute J._ mit, dass er im Hinblick auf die Beurteilung des Gesuchs die sie betreffenden Akten der Rekursverfahren R 00/. .. und R 00/. .., in welchen die Obergerichtskommission am 15. Februar 2001 entschieden hat, sowie die Akten des Verfahrens uR 00/. .., in welchem der Verwaltungsgerichtspräsident am 30. März 2001 entschieden hat, beiziehen werde. Am 26. Oktober 2001 wies er das Gesuch ab. B.-Gegen das Erkanntnis des Obergerichtspräsidenten vom 26. Oktober 2001 haben S.J._ und J._ staatsrechtliche Beschwerde erhoben mit dem Antrag, der angefochtene Entscheid sei aufzuheben und ihnen sei für das bundesgerichtliche Verfahren die unentgeltliche Rechtspflege zu bewilligen. Der Obergerichtspräsident beantragt Abweisung der Beschwerde.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1.-Entscheide über die Gewährung oder Verweigerung der unentgeltlichen Rechtspflege gelten als Zwischenentscheide, die in der Regel einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil zur Folge haben (<ref-ruling> E. 2a S. 210; <ref-ruling> E. 1 S. 338). Die staatsrechtliche Beschwerde gegen das Erkanntnis des Obergerichtspräsidenten des Kantons Obwalden vom 26. Oktober 2001 ist daher zulässig (Art. 84 Abs. 2, Art. 86 Abs. 1 und Art. 87 OG). Auf die Eingabe der in rechtlich geschützten Interessen betroffenen Beschwerdeführer ist grundsätzlich einzutreten (Art. 88 OG). 2.-a) Der Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege wird in erster Linie durch das kantonale Prozessrecht geregelt. Unabhängig davon garantiert <ref-law> einen Mindestanspruch der bedürftigen Partei auf unentgeltliche Rechtspflege. Dieser Anspruch umfasst einerseits die Befreiung von den Verfahrenskosten und andererseits - soweit notwendig - das Recht auf einen unentgeltlichen Rechtsbeistand (<ref-ruling> E. 2a S. 9, 322 E. 2b S. 324 mit Hinweisen). Als bedürftig im Sinne von <ref-law> gilt eine Person dann, wenn sie die Kosten eines Prozesses nicht aufzubringen vermag, ohne jene Mittel anzugreifen, derer sie zur Deckung des notwendigen Lebensunterhalts für sich und ihre Familie bedarf. Dabei sind die Einkommens- wie die Vermögensverhältnisse in Betracht zu ziehen (<ref-ruling> E. 3b S. 98). Zu diesem Grundbedarf gehört, was zur Führung eines bescheidenen, aber menschenwürdigen Lebens erforderlich ist. Zur Prüfung der Bedürftigkeit sind sämtliche Umstände im Zeitpunkt der Einreichung des Gesuchs zu würdigen; dabei ist nicht schematisch auf das betreibungsrechtliche Existenzminimum abzustellen; vielmehr sind die individuellen Umstände zu berücksichtigen (<ref-ruling> E. 2a S. 2; <ref-ruling> E. 5b S. 109 mit Hinweisen). b) Beim Verfahren um unentgeltliche Prozessführung handelt es sich um ein Gesuchsverfahren, welches ebenfalls in erster Linie durch das kantonale Recht geordnet ist. Immerhin sind dabei die verfassungsrechtlichen Mindestgrundsätze, die sich insbesondere aus dem Anspruch auf rechtliches Gehör (<ref-law>), aber auch aus dem Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege ergeben, zu beachten. Der Anspruch auf rechtliches Gehör verlangt insbesondere, dass sich die Parteien zu den beigezogenen Akten und zum Beweisergebnis äussern können (<ref-ruling> S. 16; <ref-ruling> S. 242 mit Hinweisen). c) Das Bundesgericht prüft frei, ob die direkt aus Art. 29 Abs. 2 und 3 BV hergeleiteten Ansprüche verletzt sind; die Anwendung des kantonalen Gesetzesrechts sowie den Sachverhalt prüft es dagegen nur unter dem Gesichtswinkel des Willkürverbots (<ref-ruling> E. 2c S. 306 f.; <ref-ruling> E. 3 S. 180; <ref-ruling> E. 3a S. 12 mit Hinweisen). 3.-Die Beschwerdeführer vertreten die Auffassung, <ref-law> OW, welcher das Gesuchsverfahren regelt, sei verfassungswidrig angewendet worden. Die Bestimmung lautet wie folgt: 1Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege ist schriftlich einzureichen und kann bis zum Beginn der Hauptverhandlung angebracht werden. 2Das Gerichtspräsidium hat das Gesuch von Amtes wegen zu prüfen und kann von der gesuchstellenden Person weitere Unterlagen über die Vermögens- und Einkommensverhältnisse verlangen oder bei Dritten einholen. Die Beschwerdeführer leiten aus dieser Bestimmung und aus dem Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege den Grundsatz ab, dass ihnen in jedem Fall eine Nachfrist anzusetzen sei, wenn die Behörde ein Gesuch als unzureichend begründet und belegt erachtet. Sie bestreiten im Übrigen, dass das Gesuch unzureichend begründet und belegt sei. a) Nach dieser gesetzlichen Ordnung obliegt es zunächst dem Gesuchsteller, seine Einkommens- und Vermögensverhältnisse umfassend darzulegen und auch zu belegen. Die Behörde hat anschliessend das Gesuch von Amtes wegen zu prüfen und sie kann von der gesuchstellenden Person weitere Unterlagen verlangen oder bei Dritten einholen. Die Ansicht des Obergerichtspräsidenten, dass die in <ref-law> OW statuierte Kann-Vorschrift auf das Ermessen der Behörde hinweise, welches pflichtgemäss auszuüben sei, ist nicht willkürlich. Ebenso wenig ist aus verfassungsrechtlicher Sicht die Rechtsprechung im Kanton Obwalden zu beanstanden, wonach in der Regel eine Nachfrist zur Ergänzung der Unterlagen gewährt, ausnahmsweise aus besonderen Gründen aber darauf verzichtet wird. Wie weit die Obliegenheiten des Gesuchstellers und der Behörde im Hinblick auf eine vollständige Offenlegung der Einkommens- und Vermögensverhältnisse gehen, entscheidet sich aufgrund der konkreten Verhältnisse. Der Gesuchsteller, insbesondere wenn er in rechtlichen Dingen bewandert ist, darf nicht zum Vornherein damit rechnen, in jedem Fall zur nachträglichen Begründung und Belegung seines Gesuchs aufgefordert zu werden. An eine umfassende und klare Darstellung der finanziellen Situation dürfen umso höhere Anforderungen gestellt werden, je komplexer die Verhältnisse sind. Die Rechtsprechung der kantonalen Behörden stimmt mit den Grundsätzen der bundesgerichtlichen Rechtsprechung zur unentgeltlichen Rechtspflege überein (BGE <ref-ruling> E. 3a S. 181). b) Zunächst ist darauf hinzuweisen, dass der Obergerichtspräsident das Gesuch nicht ohne weiteres abgewiesen, sondern von Amtes wegen die Akten anderer Verfahren, in welchen die Frage der unentgeltlichen Rechtspflege bezüglich der Beschwerdeführer zu prüfen war, beigezogen hat. Dazu war er gestützt auf <ref-law> OW befugt. Diese Massnahme lag vorliegend besonders nahe, weil eine Personalunion zwischen dem Präsidenten des Obergerichts und demjenigen des Verwaltungsgerichts besteht. Die Beschwerdeführer wenden zwar ein, massgeblich sei der Zeitpunkt der Gesuchseinreichung, weshalb Unterlagen aus andern Gesuchen unerheblich seien und deren Beizug <ref-law> verletze. Auch wenn zutrifft, dass grundsätzlich der Zeitpunkt der Gesuchseinreichung am 26. September 2001 massgebend ist, ist es keineswegs willkürlich, die in den Entscheiden vom 15. Februar 2001 und vom 30. März 2001 im gleichen Zusammenhang festgehaltenen Erkenntnisse über die Einkommens- und Vermögensverhältnisse der Beschwerdeführer beizuziehen. Sie sind indessen anzupassen, soweit sie sich aufgrund des Zeitablaufs oder aus andern Gründen nicht oder nicht mehr als richtig erweisen. c) Aus dem Entscheid der Obergerichtskommission des Kantons Obwalden vom 15. Februar 2001 und des Verwaltungsgerichtspräsidenten vom 30. März 2001 ergibt sich, dass die Beschwerdeführer im damaligen Zeitpunkt Eigentümer von fünf zum Teil erheblich mit Grundpfändern belasteten Liegenschaften im Wert von insgesamt mehreren Mio. Franken waren. Diese Liegenschaften wurden in der Zwischenzeit teilweise veräussert. In der staatsrechtlichen Beschwerde weisen die Beschwerdeführer selber darauf hin, dass sie immer noch Eigentümer von zwei Liegenschaften im Wert von mehreren Mio. Franken sind, welche nach ihren Ausführungen nach wie vor erheblich mit Grundpfändern belastet sind. Es ist offensichtlich, dass Grundeigentum einen Vermögenswert darstellt, der in einem Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege zusammen mit den Schulden anzuführen ist. Ebenso ergeben sich aus Liegenschaften Zinseinnahmen, welche zusammen mit den Schuldzinsen als Einkommen oder Verlust anzugeben sind. Die Annahme der kantonalen Behörde ist nicht willkürlich, das Gesuch vom 26. September 2001, welches lediglich die IV-Rente als Einkommen anführt und über den Zinsensaldo sowie über die Vermögenslage kein Wort verliert, sei unvollständig. Zudem bestehen Widersprüche zwischen dem Gesuch selber und den Beilagen (insbesondere der Steuererklärung und den Saldobestätigungen), indem ersteres einfache wirtschaftliche Verhältnisse vorgibt, während letztere auf komplizierte Einkommens- und Vermögensstrukturen schliessen lassen. d) Der Obergerichtspräsident hat das Gesuch vom 26. September 2001 unter anderem wegen ungenügender Mitwirkung abgewiesen, ohne den Gesuchstellern Gelegenheit zu geben, ihr Gesuch zu ergänzen. Dieses Vorgehen ist aus verfassungsrechtlicher Sicht im vorliegenden Fall nicht zu beanstanden. Aus dem Entscheid der Obergerichtskommission vom 15. Februar 2001 ergibt sich, dass das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege in jenem Verfahren beim Kantonsgerichtspräsidenten eingereicht worden war. Dieser musste den Rechtsvertreter der Beschwerdeführer mit mehreren Schreiben um weitere Auskünfte ersuchen. Schliesslich wies er das Gesuch wegen Verletzung der Mitwirkungspflicht ab. Dagegen wurde Rekurs erhoben. Der Obergerichtspräsident ersuchte im Rahmen jenes Rekursverfahrens den Rechtsvertreter der Beschwerdeführer wiederum mit drei Schreiben um weitere Auskünfte. Ferner führte er eine Zeugeneinvernahme durch. Schliesslich verneinte er die Bedürftigkeit der Beschwerdeführer wegen Verletzung der Mitwirkungspflicht und der entsprechenden undurchsichtigen Vermögensverhältnisse, aber auch aufgrund der im Bedarfsfall offensichtlich stets zur Verfügung stehenden notwendigen Geldmittel, und er begründete diesen Entscheid ausführlich. Entsprechend entschied der Verwaltungsgerichtspräsident am 30. März 2001. In Berücksichtigung dieser Vorgeschichte hätte sich der Anwalt der Beschwerdeführer nicht damit begnügen dürfen, in seinem Gesuch lediglich auf die IV-Rente hinzuweisen. Vielmehr hätte er sich mit diesen Entscheiden auseinander setzen und im Einzelnen darlegen müssen, weshalb deren Schlussfolgerungen nicht oder nicht mehr zutreffen. Indem der Obergerichtspräsident den Beschwerdeführern bei dieser Vorgeschichte keine Gelegenheit zur Ergänzung des Gesuchs gab, sondern dieses abwies, hat er weder <ref-law> OW willkürlich angewendet noch <ref-law> verletzt. 4.- Die Beschwerdeführer rügen eine Verletzung ihres Anspruchs auf rechtliches Gehör, weil die kantonale Behörde Akten beigezogen habe, ohne ihnen Gelegenheit zu geben, sich dazu zu äussern. Grundsätzlich haben die Gesuchsteller gestützt auf <ref-law> Anspruch darauf, zu aus Drittverfahren beigezogenen Akten Stellung nehmen zu können (oben E. 2b). Vorliegend kann auf das Aufheben des angefochtenen Entscheids aus folgendem Grund gleichwohl verzichtet werden. Aus dem Entscheid der Obergerichtskommission vom 15. Februar 2001 ergibt sich, wie bereits dargestellt, dass sich die Beschwerdeführer in jenem Verfahren wiederholt zu den dort eingereichten Akten und zum Ergebnis des Beweisverfahrens äussern konnten. Zudem wies sie der Obergerichtspräsident im vorliegenden Verfahren ausdrücklich darauf hin, dass er jene Akten beiziehe. Hätten die Beschwerdeführer den Wunsch gehabt, sich nochmals zu jenen Akten, bzw. zu den Entscheiden zu äussern, hätten sie sich nach Treu und Glauben beim Obergerichtspräsidenten melden und dies verlangen müssen. Sie machen nicht geltend, dies wäre ihnen vor dem Entscheid vom 26. Oktober 2001 nicht möglich gewesen. Bei dieser Sachlage muss der angefochtene Entscheid nicht wegen Verletzung des rechtlichen Gehörs aufgehoben werden. 5.- Durfte die kantonale Behörde das Gesuch ohne Verfassungsverletzung wegen ungenügender Mitwirkung der Gesuchsteller abweisen, braucht nicht mehr geprüft zu werden, ob die Beschwerdeführer tatsächlich bedürftig sind. Immerhin kann darauf hingewiesen werden, dass der Obergerichtspräsident im angefochtenen Entscheid mit einlässlicher Begründung ausgeführt hat, weshalb er die Bedürftigkeit der Beschwerdeführer verneint hat. Das Bundesgericht untersucht nicht von Amtes wegen, ob ein kantonaler Hoheitsakt verfassungsmässig ist, sondern prüft nur rechtsgenügend vorgebrachte, klar erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen (<ref-ruling> E. 2 S. 3 f.; <ref-ruling> E. 1d S. 201 mit Hinweisen). Wird eine Verletzung des Willkürverbots geltend gemacht, genügt es nicht, wenn die Beschwerdeführer bloss den angefochtenen Entscheid kritisieren. Sie müssen deutlich dartun, inwiefern die Feststellungen im angefochtenen Entscheid nicht nur falsch, sondern willkürlich sind (<ref-ruling> E. 4b S. 12; <ref-ruling> E. 3a; <ref-ruling> E. 4a mit Hinweis). Was die Beschwerdeführer in pauschaler und unbelegter Weise gegen die einlässlichen Ausführungen des Obergerichtspräsidenten vorbringen, genügt den Anforderungen von Art. 90 Abs. 1 lit. b OG in keiner Weise. Auf die Beschwerde ist insoweit nicht einzutreten. 6.-Bei dieser Sachlage muss die Beschwerde abgewiesen werden, soweit darauf eingetreten werden kann. Die Beschwerdeführer stellen auch für das bundesgerichtliche Verfahren ein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege. Die Bedürftigkeit der Beschwerdeführer ist nach Art. 152 OG ebenfalls Voraussetzung für die Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege vor Bundesgericht. Sie ist auch für das Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde mangels vollständiger und widerspruchsfreier Angaben hinsichtlich der finanziellen Situation zu verneinen. Zudem muss die Beschwerde als aussichtslos bezeichnet werden. Daher ist das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege abzuweisen. Dies hat zur Folge, dass die Kosten des Verfahrens den Beschwerdeführern aufzuerlegen sind (Art. 156 OG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1.- Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen. 2.- Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 3.- Die Gerichtsgebühr von Fr. 1'000.-- wird den Beschwerdeführern auferlegt. 4.- Dieses Urteil wird den Beschwerdeführern und dem Obergerichtspräsidenten des Kantons Obwalden schriftlich mitgeteilt. _ Lausanne, 10. Januar 2002 Im Namen der II. Zivilabteilung des SCHWEIZERISCHEN BUNDESGERICHTS Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,007
fr
Faits: Faits: A. Par décision du 30 janvier 2004, le département genevois de l'aménagement, de l'équipement et du logement, devenu depuis lors le département des constructions et des technologies (ci-après: le département) a octroyé à la société D._ Développement l'autorisation de construire un bâtiment industriel ainsi que des dépôts et parkings, sur la parcelle 155 de la commune de Lancy, alors propriété de D._ Entreprise Générale. La parcelle est sise en zone 5, développement industriel et artisanal, et est régie par un plan localisé de quartier adopté le 5 mars 2003 par le Conseil d'Etat. L'autorisation de construire, n'ayant pas été contestée, est entrée en force. L'autorisation de construire, n'ayant pas été contestée, est entrée en force. B. D._ Développement a par la suite renoncé à son projet d'affecter le bâtiment à des activités industrielles et artisanales pour son groupe, en faveur de la société E._ qui entendait y regrouper ses bureaux. Par requête du 4 octobre 2005, D._ Développement a donc sollicité une autorisation de construire complémentaire portant sur la modification des entrées et des façades, la suppression des puits de lumière et l'adjonction d'un attique dans le bâtiment du projet déjà autorisé, dans le but de permettre l'installation de E._. Par courrier du 23 novembre 2005, le Conseil d'Etat a confirmé au directeur de E._ qu'il estimait que l'implantation de la société dans l'immeuble était compatible avec les dispositions légales et réglementaires régissant la zone industrielle. Le 30 janvier 2006, le département a délivré l'autorisation complémentaire requise. Le 30 janvier 2006, le département a délivré l'autorisation complémentaire requise. C. Le 6 mars 2006, la Fédération B._ (ci-après: la Fédération) a recouru auprès de la commission cantonale de recours en matière de construction (ci-après: la commission), contre l'autorisation complémentaire délivrée le 30 janvier 2006 et contre le courrier du Conseil d'Etat du 23 novembre 2005. Elle a conclu à leur annulation. Les sociétés D._ se sont déterminées sur le recours. Elles ont à cette occasion précisé que la fondation de placement F._ était devenue propriétaire de la parcelle concernée le 16 décembre 2005. Les sociétés D._ se sont déterminées sur le recours. Elles ont à cette occasion précisé que la fondation de placement F._ était devenue propriétaire de la parcelle concernée le 16 décembre 2005. D. Le 5 mai 2006, la société C._ a demandé à intervenir dans la procédure. Elle a expliqué être propriétaire de bâtiments destinés aux activités du secteur tertiaire dans la commune de Vernier. Deux sociétés rachetées par E._ y louaient déjà des locaux et des pourparlers avaient eu lieu avec cette dernière en vue de l'implantation de son centre administratif à cet endroit. Suite au prononcé litigieux, elle perdait un locataire potentiel, et certainement aussi des locataires actuels. Elle a dès lors également conclu à l'annulation des décisions attaquées. D. Le 5 mai 2006, la société C._ a demandé à intervenir dans la procédure. Elle a expliqué être propriétaire de bâtiments destinés aux activités du secteur tertiaire dans la commune de Vernier. Deux sociétés rachetées par E._ y louaient déjà des locaux et des pourparlers avaient eu lieu avec cette dernière en vue de l'implantation de son centre administratif à cet endroit. Suite au prononcé litigieux, elle perdait un locataire potentiel, et certainement aussi des locataires actuels. Elle a dès lors également conclu à l'annulation des décisions attaquées. E. Le 22 juin 2006, D._ Entreprise Générale a transféré ses activités d'entreprise générale à A._ Entreprise Générale. Simultanément, cette dernière a pris X._ comme nouvelle raison sociale. Le 30 juin 2006, X._ a absorbé par fusion D._ Développement, laquelle a été radiée du registre du commerce. E. Le 22 juin 2006, D._ Entreprise Générale a transféré ses activités d'entreprise générale à A._ Entreprise Générale. Simultanément, cette dernière a pris X._ comme nouvelle raison sociale. Le 30 juin 2006, X._ a absorbé par fusion D._ Développement, laquelle a été radiée du registre du commerce. F. Par décision du 8 septembre 2006, la commission a déclaré irrecevables tant le recours formé par la Fédération que l'intervention de C._. Elle a estimé qu'elle n'était pas compétente pour examiner la nature juridique de la lettre du Conseil d'Etat du 23 novembre 2005, puisque un tel recours aurait de toute façon été irrecevable en vertu de l'art. 145 al. 1 de la loi sur les constructions et les installations diverses du 14 avril 1988 (LCI). Elle a pour le surplus dénié à la Fédération la qualité pour recourir au sens de l'art. 145 al. 3 LCI. L'irrecevabilité du recours de la Fédération entraînait celle de l'intervention, rendant ainsi l'examen du bien-fondé de cette dernière superflu. Elle a pour le surplus dénié à la Fédération la qualité pour recourir au sens de l'art. 145 al. 3 LCI. L'irrecevabilité du recours de la Fédération entraînait celle de l'intervention, rendant ainsi l'examen du bien-fondé de cette dernière superflu. G. Le 23 octobre 2006, la Fédération a recouru auprès du Tribunal administratif de la République et canton de Genève (ci-après: le Tribunal administratif) contre la décision de la commission. Le 24 novembre 2006, C._ a appuyé les conclusions prises par la Fédération. X._ a également répondu au recours. G. Le 23 octobre 2006, la Fédération a recouru auprès du Tribunal administratif de la République et canton de Genève (ci-après: le Tribunal administratif) contre la décision de la commission. Le 24 novembre 2006, C._ a appuyé les conclusions prises par la Fédération. X._ a également répondu au recours. H. Le 15 février 2007, X._ a informé le Tribunal administratif qu'une nouvelle autorisation de construire complémentaire avait été délivrée le 8 décembre 2006, laquelle n'avait fait l'objet d'aucun recours. H. Le 15 février 2007, X._ a informé le Tribunal administratif qu'une nouvelle autorisation de construire complémentaire avait été délivrée le 8 décembre 2006, laquelle n'avait fait l'objet d'aucun recours. I. Par arrêt du 24 avril 2007, le Tribunal administratif, reconnaissant la qualité pour recourir de la Fédération, a admis le recours et a renvoyé le dossier à la commission pour décision sur le fond ainsi que sur la recevabilité de l'intervention de C._. Il a également jugé que la commission aurait dû examiner la qualification juridique de la lettre du Conseil d'Etat du 23 novembre 2005 et, le cas échéant, les conditions d'une éventuelle nullité, vu l'incompétence indéniable de cette autorité en la matière. I. Par arrêt du 24 avril 2007, le Tribunal administratif, reconnaissant la qualité pour recourir de la Fédération, a admis le recours et a renvoyé le dossier à la commission pour décision sur le fond ainsi que sur la recevabilité de l'intervention de C._. Il a également jugé que la commission aurait dû examiner la qualification juridique de la lettre du Conseil d'Etat du 23 novembre 2005 et, le cas échéant, les conditions d'une éventuelle nullité, vu l'incompétence indéniable de cette autorité en la matière. J. Selon les pièces déposées par la recourante, X._ a, le 9 février 2007, modifié sa raison sociale en A._. J. Selon les pièces déposées par la recourante, X._ a, le 9 février 2007, modifié sa raison sociale en A._. K. Agissant par la voie du recours en matière de droit public, A._ demande au Tribunal fédéral d'annuler l'arrêt du Tribunal administratif du 24 avril 2007 et de constater que la Fédération n'a pas la qualité pour recourir. Subsidiairement, elle demande que la procédure soit renvoyée au Tribunal administratif afin qu'il soit procédé à une instruction complète sur l'existence de la Fédération et sur son éventuelle qualité pour recourir. Elle se plaint d'une constatation incomplète des faits pertinents et invoque un déni de justice formel. Le Tribunal administratif s'en rapporte à justice quant à la recevabilité du recours et persiste dans les considérants et le dispositif de son arrêt. Le département conclut à l'admission du recours. La Fédération et C._ concluent à son rejet.
Considérant en droit: Considérant en droit: 1. La décision attaquée ayant été rendue après le 1er janvier 2007, la loi sur le Tribunal fédéral du 17 juin 2005 (LTF) est applicable à la présente procédure de recours (<ref-law>). 1. La décision attaquée ayant été rendue après le 1er janvier 2007, la loi sur le Tribunal fédéral du 17 juin 2005 (LTF) est applicable à la présente procédure de recours (<ref-law>). 2. Le recours en matière de droit public selon les <ref-law> dirigé contre une décision fondée sur des normes cantonales de droit public est ouvert, dès lors que la voie du recours devant le Tribunal administratif fédéral n'est pas disponible. Par ailleurs, aucune des exceptions à l'<ref-law> n'est réalisée. 2. Le recours en matière de droit public selon les <ref-law> dirigé contre une décision fondée sur des normes cantonales de droit public est ouvert, dès lors que la voie du recours devant le Tribunal administratif fédéral n'est pas disponible. Par ailleurs, aucune des exceptions à l'<ref-law> n'est réalisée. 3. L'arrêt attaqué ne met pas fin à la procédure, puisqu'il tranche une question de légitimation active et renvoie la cause à l'autorité de première instance pour instruction et jugement de la cause sur le fond. S'agissant d'une décision incidente, la recevabilité du recours doit par conséquent être examinée au regard des art. 92 et 93 LTF. Dès lors que la décision ne porte pas sur la compétence ou sur une demande de récusation (<ref-law>), elle ne peut faire l'objet d'un recours au Tribunal fédéral que si une des deux conditions suivantes est remplie: soit elle est susceptible de causer un préjudice irréparable (<ref-law>), - ce qui n'est pas le cas en l'espèce -, soit l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse (<ref-law>). Cette dernière condition est reprise de la règle de l'art. 50 al. 1 OJ (Message concernant la révision totale de l'organisation judiciaire fédérale du 28 février 2001, FF 2001 p. 4000 ss, not. p. 4131; arrêt 1C_86/2007 du 31 octobre 2007 consid. 1.2, destiné à la publication). En l'espèce, cette dernière condition est remplie car si le Tribunal fédéral devait admettre que l'autorité cantonale avait arbitrairement reconnu à la Fédération la qualité pour recourir sur le plan cantonal, le litige prendrait immédiatement fin. Il convient dès lors d'entrer en matière. En l'espèce, cette dernière condition est remplie car si le Tribunal fédéral devait admettre que l'autorité cantonale avait arbitrairement reconnu à la Fédération la qualité pour recourir sur le plan cantonal, le litige prendrait immédiatement fin. Il convient dès lors d'entrer en matière. 4. La recourante expose que dans l'arrêt ATA/251/2004 au terme duquel le Tribunal administratif avait reconnu la qualité pour recourir de la Fédération sur la base de l'art. 145 al. 3 LCI, l'autorité cantonale avait examiné la structure de l'association, notamment l'organisation et le rôle de l'assemblée générale, les compétences respectives de cette dernière et du comité ainsi que le déroulement de la vie associative. Or, l'ATA/251/2004 n'aurait pas pris en compte la modification des statuts de la Fédération intervenue le 27 octobre 2004. L'organisation de la Fédération selon les statuts de 2004 et selon ceux de 2002 ne serait cependant pas comparable. Le Tribunal administratif ne pouvait dès lors se contenter de se référer à cet arrêt. Or, l'ATA/251/2004 n'aurait pas pris en compte la modification des statuts de la Fédération intervenue le 27 octobre 2004. L'organisation de la Fédération selon les statuts de 2004 et selon ceux de 2002 ne serait cependant pas comparable. Le Tribunal administratif ne pouvait dès lors se contenter de se référer à cet arrêt. 5. Selon l'art. 33 al. 2 de la loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (LAT; RS 700), le droit cantonal doit prévoir au moins une voie de recours contre les décisions et les plans d'affectation fondés sur la LAT et sur les dispositions cantonales et fédérales d'exécution. L'art. 33 al. 3 let. a LAT ajoute que le droit cantonal doit en outre reconnaître la qualité pour recourir au moins dans les mêmes limites que pour le recours en matière de droit public devant le Tribunal fédéral. L'<ref-law> prévoit du reste également que la qualité de partie à la procédure devant toute autorité cantonale précédente doit être reconnue à quiconque a qualité pour recourir devant le Tribunal fédéral. En l'espèce, seul est toutefois en cause le droit cantonal, puisque le droit fédéral (art. 89 al. 2 let. d LTF, art. 12 de la loi du 1er juillet 1966 sur la protection de la nature et du paysage [LPN; RS 451], art. 55 de la loi du 7 octobre 1983 sur la protection de l'environnement [LPE; RS 814.01]) ne contraint pas les cantons à reconnaître la qualité pour recourir à une association telle que la Fédération. En l'espèce, seul est toutefois en cause le droit cantonal, puisque le droit fédéral (art. 89 al. 2 let. d LTF, art. 12 de la loi du 1er juillet 1966 sur la protection de la nature et du paysage [LPN; RS 451], art. 55 de la loi du 7 octobre 1983 sur la protection de l'environnement [LPE; RS 814.01]) ne contraint pas les cantons à reconnaître la qualité pour recourir à une association telle que la Fédération. 6. L'art. 145 al. 3 de la loi genevoise sur les constructions et les installations diverses du 14 avril 1988 (LCI) reconnaît la qualité pour agir auprès de la Commission cantonale de recours aux associations d'importance cantonale ou actives depuis plus de trois ans qui, aux termes de leurs statuts, se vouent par pur idéal à l'étude de questions relatives à l'aménagement du territoire, à la protection de l'environnement ou à la protection des monuments, de la nature et des sites. 6. L'art. 145 al. 3 de la loi genevoise sur les constructions et les installations diverses du 14 avril 1988 (LCI) reconnaît la qualité pour agir auprès de la Commission cantonale de recours aux associations d'importance cantonale ou actives depuis plus de trois ans qui, aux termes de leurs statuts, se vouent par pur idéal à l'étude de questions relatives à l'aménagement du territoire, à la protection de l'environnement ou à la protection des monuments, de la nature et des sites. 7. Le Tribunal fédéral revoit l'interprétation et l'application du droit cantonal, respectivement du droit communal, sous l'angle de l'arbitraire. Il ne s'écarte de la solution retenue que si celle-ci se révèle insoutenable, en contradiction manifeste avec la situation effective, ou si elle a été adoptée sans motifs objectifs et en violation d'un droit certain. En revanche, si l'interprétation défendue par la cour cantonale ne s'avère pas déraisonnable ou manifestement contraire au sens et au but de la disposition ou de la législation en cause, elle sera confirmée, même si une autre solution paraît également concevable, voire même préférable (<ref-ruling> consid. 5.1 p. 17). 7. Le Tribunal fédéral revoit l'interprétation et l'application du droit cantonal, respectivement du droit communal, sous l'angle de l'arbitraire. Il ne s'écarte de la solution retenue que si celle-ci se révèle insoutenable, en contradiction manifeste avec la situation effective, ou si elle a été adoptée sans motifs objectifs et en violation d'un droit certain. En revanche, si l'interprétation défendue par la cour cantonale ne s'avère pas déraisonnable ou manifestement contraire au sens et au but de la disposition ou de la législation en cause, elle sera confirmée, même si une autre solution paraît également concevable, voire même préférable (<ref-ruling> consid. 5.1 p. 17). 8. En l'espèce, le Tribunal administratif a jugé que l'association était active depuis plus de trois ans, de sorte qu'elle a estimé qu'il n'était pas nécessaire d'examiner si elle pouvait au surplus être considérée comme une association d'importance cantonale. Elle a également conclu que la Fédération se vouait, par pur idéal, à l'étude de questions relatives à l'aménagement du territoire et à la protection de l'environnement, les buts de l'association n'ayant pas été touchés par la modification statutaire de 2004. Enfin, elle a relevé que la décision de recourir avait été prise par l'organe compétent. 8. En l'espèce, le Tribunal administratif a jugé que l'association était active depuis plus de trois ans, de sorte qu'elle a estimé qu'il n'était pas nécessaire d'examiner si elle pouvait au surplus être considérée comme une association d'importance cantonale. Elle a également conclu que la Fédération se vouait, par pur idéal, à l'étude de questions relatives à l'aménagement du territoire et à la protection de l'environnement, les buts de l'association n'ayant pas été touchés par la modification statutaire de 2004. Enfin, elle a relevé que la décision de recourir avait été prise par l'organe compétent. 9. Dans le cas particulier, la recourante ne soutient pas que l'art. 145 al. 3 LCI aurait été interprété arbitrairement. Elle ne conteste pas la conclusion du Tribunal administratif selon laquelle la Fédération serait une association active depuis plus de trois ans et qu'au terme de ses statuts, elle se vouerait par pur idéal à l'étude de questions relatives à l'aménagement du territoire notamment. Les seules critiques de la recourante se réfèrent vainement à l'état de fait prétendument lacunaire de l'arrêt attaqué. Les griefs formulés par la recourante en rapport avec le fonctionnement interne de l'association ne sont en effet pas pertinents, l'art. 145 al. 3 LCI ne postulant aucune exigence à cet égard. Certes, il apparaît que le Tribunal administratif a, par le passé, été plus strict à l'égard de la Fédération, mais la recourante ne démontre pas en quoi une pratique plus souple serait constitutive d'arbitraire, de sorte que le grief doit être rejeté. Les seules critiques de la recourante se réfèrent vainement à l'état de fait prétendument lacunaire de l'arrêt attaqué. Les griefs formulés par la recourante en rapport avec le fonctionnement interne de l'association ne sont en effet pas pertinents, l'art. 145 al. 3 LCI ne postulant aucune exigence à cet égard. Certes, il apparaît que le Tribunal administratif a, par le passé, été plus strict à l'égard de la Fédération, mais la recourante ne démontre pas en quoi une pratique plus souple serait constitutive d'arbitraire, de sorte que le grief doit être rejeté. 10. Il s'ensuit que le recours doit être rejeté. Les frais judiciaires sont mis à la charge de la recourante qui succombe (art. 65 et 66 LTF). Cette dernière versera également une indemnité de dépens aux intimées (art. 68 al. 1 et 2 LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté. 1. Le recours est rejeté. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge de la recourante. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge de la recourante. 3. Une indemnité de 1'000 fr., à payer à la Fédération B._ à titre de dépens, est mise à la charge de la recourante. 3. Une indemnité de 1'000 fr., à payer à la Fédération B._ à titre de dépens, est mise à la charge de la recourante. 4. Une indemnité de 1'000 fr., à payer à C._ à titre de dépens, est mise à la charge de la recourante. 4. Une indemnité de 1'000 fr., à payer à C._ à titre de dépens, est mise à la charge de la recourante. 5. Le présent arrêt est communiqué aux mandataires des parties, au Département des constructions et des technologies de l'information et au Tribunal administratif de la République et canton de Genève. Lausanne, le 28 novembre 2007 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le Président: La greffière: Féraud Truttmann
CH_BGer_001
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nan
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2,011
fr
Faits: A. Par jugement du 11 novembre 2010, le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de l'Est vaudois a libéré X._ de l'accusation d'infraction à l'art. 28 de la loi fédérale du 16 décembre 1983 sur l'acquisition d'immeubles par des personnes à l'étranger (LFAIE; RS 211.412.41) et l'a condamné pour infraction à l'<ref-law> à cent huitante jours-amende, à 100 fr. le jour, peine complémentaire à celles prononcées les 14 octobre 2004 et 10 octobre 2008. Cette autorité a de plus renoncé à révoquer le délai d'épreuve fixé le 11 février 2002, a donné acte à A._, B._ et C._ de leurs réserves civiles et leur a alloué à chacun des dépens. B. Par arrêt du 25 janvier 2011, la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal vaudois a rejeté le recours du condamné et confirmé le jugement de première instance. Cet arrêt se fonde en substance sur les faits suivants: B.a A._, B._ et C._, tous trois ressortissants britanniques, ont projeté d'acquérir à Leysin l'immeuble D._ constitué de plusieurs appartements. Ils avaient l'intention d'utiliser pour leurs vacances deux de ces logements. Vers le début de l'année 2003, ils se sont adressés à X._, qui officiait alors comme notaire, et lui ont fait part de leur dessein. B.b X._ leur a conseillé de constituer une société dont le but serait la location de logements de vacances. Par cette manoeuvre, il espérait faire passer l'immeuble pour un établissement stable au sens de l'<ref-law>, ce qui aurait eu pour conséquence de soustraire l'opération projetée à l'autorisation prévue par l'<ref-law>. Le notaire a, le 14 février 2003, instrumenté l'acte constitutif de la société D._ SA dont les fondateurs étaient trois de ses employés de nationalité suisse, l'un d'entre eux étant en plus nommé administrateur unique. Les actions de la société étaient réparties entre A._, B._ et C._. D._ SA a été inscrite au registre du commerce le 10 mars 2003 avec pour but la location d'immeubles de vacances. B.c Par acte de vente du 23 mars 2003 instrumenté par X._, E._ et F._ ont vendu à D._ SA l'immeuble n° xxx de la commune de Leysin. L'acte indiquait que ce bien-fonds servirait d'établissement stable au sens de l'<ref-law> et précisait que l'opération n'était de ce fait pas soumise à l'autorisation de la Commission foncière compétente en matière d'acquisition d'immeubles par des personnes à l'étranger (ci-après : la Commission foncière). La réquisition de transfert immobilier adressée au registre foncier du district d'Aigle le 26 mars 2003 a été inscrite au journal par le conservateur mais est restée en suspens. B.d Par la suite, le notaire s'est rendu compte que seuls les immeubles affectés à la location de logements faisant partie d'un hôtel ou apparthôtel étaient considérés comme des établissements stables et qu'il fallait adapter en conséquence le but de la société pour obtenir le transfert au registre foncier. Le 16 juin 2003, l'assemblée générale des actionnaires de D._ SA a modifié le but de la société en exploitation hôtelière ou para-hôtelière de l'immeuble D._. Le conservateur du registre foncier a maintenu la réquisition de transfert immobilier en suspens, dans l'attente de renseignements relatifs au changement de destination de l'immeuble en hôtel. N'ayant finalement pas reçu ces informations, il a, le 29 décembre 2003, rejeté la réquisition au motif que faisait défaut une décision de la Commission foncière ou une attestation que la société était majoritairement en mains suisses. B.e Le même jour, le notaire a fourni la déclaration requise. Il y attestait avoir personnellement constaté que D._ SA était constituée à cent pour cent d'actionnaires suisses ou d'actionnaires étrangers au bénéfice d'un permis d'établissement. Le conservateur a inscrit le transfert de propriété de la parcelle n° xxx de Leysin en se fiant à l'attestation. B.f Durant les années qui ont suivi, l'immeuble a continué à être affecté au logement. Il n'y a eu aucune exploitation hôtelière et les ressortissants britanniques y ont passé occasionnellement leurs vacances. Par décision du 1er mai 2009, la Commission foncière a constaté que la constitution de la société D._ SA et l'acquisition par cette société de la parcelle n° xxx de la commune de Leysin étaient assujetties au régime de l'autorisation LFAIE et a refusé ladite autorisation. Elle a constaté d'office la nullité de l'acte constitutif de la société et de la vente de la parcelle. C. X._ forme un recours en matière pénale contre l'arrêt cantonal. Il conclut principalement à son acquittement et au rejet des conclusions civiles des parties avec suite de frais et dépens. A titre subsidiaire, il conclut à la réduction de sa peine à 10 jours-amende, à 50 fr. le jour, avec sursis, à ce qu'il ne soit pas alloué de dépens à A._, B._ et C._ et à ce que les frais de la cause soient partiellement mis à sa charge à hauteur de 4'000 francs. Encore plus subsidiairement, il demande l'annulation de l'arrêt attaqué et le renvoi de la cause à l'autorité cantonale pour nouveau jugement dans le sens des considérants. La cour cantonale s'est référée à son arrêt. Le Ministère public et les intimés ont conclu au rejet du recours.
Considérant en droit: 1. Sous l'angle du droit d'être entendu, le recourant se plaint de n'avoir pas été confronté à A._ et C._, malgré sa demande. Il y voit une violation des art. 29 al. 2 Cst. et 6 par. 3 let. d CEDH. 1.1 Conformément à l'art. 6 par. 3 let. d CEDH, tout accusé a le droit d'interroger ou de faire interroger les témoins à charge. Ce droit ne s'applique pas seulement s'agissant de témoins au sens strict du terme, mais à l'encontre de toute personne qui fait des déclarations à charge, indépendamment de son rôle dans le procès. Il s'agit d'un des aspects du droit à un procès équitable institué à l'art. 6 par. 1 CEDH. Cette garantie exclut qu'un jugement pénal soit fondé sur les déclarations de témoins sans qu'une occasion appropriée et suffisante soit au moins une fois offerte au prévenu de mettre ces témoignages en doute et d'interroger les témoins (<ref-ruling> consid. 2.2 p. 480; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 153 et les références citées). Ce droit n'est toutefois absolu que lorsque le témoignage litigieux est déterminant, soit lorsqu'il constitue la seule preuve ou pour le moins une preuve essentielle (<ref-ruling> consid. 2.2 p. 481; <ref-ruling> consid. 3.1 p. 154 et les arrêts cités). Le droit à la confrontation implique que la déclaration mette en cause le prévenu et que le tribunal l'utilise comme motif de son jugement. Il importe peu que la déclaration constitue uniquement un indice. Chaque indice, qu'il soit considéré individuellement ou globalement avec d'autres indices, est susceptible d'avoir une incidence en défaveur du prévenu et de jouer ainsi un rôle décisif du point de vue de la culpabilité (arrêt 6B_708/2007 du 23 avril 2008 consid. 4.4.3). Les éléments de preuve doivent en principe être produits en présence de l'accusé lors d'une audience publique, en vue d'un débat contradictoire (<ref-ruling> consid. 6b p. 132). Il n'est toutefois pas exclu de prendre en compte des dépositions recueillies durant la phase de l'enquête, pour autant que l'accusé ait disposé d'une occasion adéquate et suffisante de contester ces témoignages à charge et d'en interroger ou d'en faire interroger les auteurs (<ref-ruling> consid. 6b p. 132 s. et les arrêts cités). L'accusé ne peut en principe exercer qu'une seule fois le droit d'interroger ou de faire interroger les témoins à charge (<ref-ruling> consid. 6c/ee p. 136 et les arrêts cités). Exceptionnellement, le juge peut prendre en considération une déposition faite au cours de l'enquête alors que l'accusé n'a pas eu l'occasion d'en faire interroger l'auteur, en particulier s'il n'est plus possible de faire procéder à une audition contradictoire en raison du décès ou d'un empêchement durable du témoin (<ref-ruling> consid. 6c/dd p. 136; <ref-ruling> consid. 3b p. 397; TOMAS POLEDNA, Praxis zur Europäischen Menschenrechtskonvention (EMRK) aus Schweizerischer Sicht, 1993, n° 696 p. 166). S'il n'est pas possible d'organiser une confrontation avec les témoins à charge, l'accusé doit avoir la possibilité de faire poser par écrit des questions complémentaires à ces témoins (<ref-ruling> consid. 5b p. 286; <ref-ruling> consid. 5a/aa p. 469 et les arrêts cités). Tel est en particulier le cas lorsque ceux-ci se trouvent à l'étranger et qu'ils ne peuvent être entendus que par le biais d'une commission rogatoire (<ref-ruling> consid. 6c/ee p. 137; <ref-ruling> consid. 5a/bb p. 470 et les arrêts cités). Dans sa jurisprudence, la Cour européenne des droits de l'homme s'emploie à rechercher si la procédure examinée dans son ensemble, y compris le mode de présentation des moyens de preuve, revêt un caractère équitable (cf. arrêt de la CourEDH Teixeira de Castro contre Portugal du 9 juin 1998 § 34). 1.2 Dans le cas particulier, les juges précédents n'ont pas fondé leur verdict de culpabilité sur les déclarations de C._, qui n'a pas été entendu en procédure. Le recourant ne saurait invoquer une violation de son droit à la confrontation pour ce qui le concerne. 1.3 En revanche, aussi bien le jugement de première instance (p. 22 ss) que l'arrêt attaqué (p. 5 dernier §, 10-11, 13, 15 in fine, 16, 22, 23 let. b, 28 in initio) discutent et se fondent dans une large mesure sur les déclarations orales de A._ lors de l'instruction non contradictoire et sur ses notes écrites versées au dossier. Les déclarations de celui-ci ont en particulier permis d'opposer au recourant qu'il savait dès l'origine que les intimés entendaient occuper l'immeuble pour leurs vacances en famille et qu'ils n'avaient pas l'intention d'y exploiter un hôtel, ce qui assujettissait l'opération immobilière projetée à une autorisation LFAIE. Selon le jugement de première instance (p. 22 in fine) et l'arrêt attaqué (p. 22 et 27), les déclarations de A._ seraient corroborées par celles des vendeurs de l'immeuble. Le recourant le conteste. Il ressort des déclarations des vendeurs lors de l'instruction (procès-verbaux d'audition nos 3 et 4) que ceux-ci ont simplement déclaré avoir entendu dire par le courtier qu'un usage personnel des acheteurs était envisagé et qu'il n'y avait pas eu de confidences lors de la séance chez le notaire (ndlr: le recourant). Les seules déclarations des vendeurs, qui n'ont rien constaté par eux-mêmes quant à ce que savait ou non le recourant, apparaissent ainsi insuffisantes à établir, sans arbitraire, que celui-ci savait que les intimés avaient l'intention d'utiliser personnellement l'immeuble. La critique du recourant à cet égard est fondée. Les déclarations des vendeurs constituent tout au plus un indice. On ne se trouve par conséquent pas dans une situation où un autre élément de preuve incontestable serait à lui seul suffisant et permettrait ainsi de renoncer à la contradiction pour ce qui concerne les déclarations de A._. La cour cantonale a certes nié que la connaissance par le recourant des intentions des intimés quant à leur usage personnel de l'immeuble ait constitué un fait important de l'accusation au regard de l'infraction reprochée. En effet, selon la cour, l'<ref-law> réprime la fourniture inexacte d'information à l'autorité compétente et seule est déterminante la question de savoir si le recourant a menti au conservateur du registre foncier en adressant l'attestation du 29 décembre 2003 (cf. arrêt attaqué, p. 11, 25 § 3, 33 ch. 15 let. a). Ce nonobstant, l'arrêt attaqué suscite à cet égard une certaine confusion. Il consacre de nombreuses pages de sa motivation à dire sous divers angles pourquoi il n'était pas critiquable de prendre en compte les déclarations de A._ relativement à la connaissance par le recourant des intentions des intimés. Or, si la cour cantonale estimait le fait litigieux non pertinent, un bref considérant rassemblant les différents griefs du recourant et les rejetant pour ce motif aurait suffi. La solution de la cour cantonale revient à confirmer l'approche des juges de première instance et leur appréciation des preuves. Ceux-ci ont expressément relevé qu'ils considéraient comme "décisive" la connaissance par le recourant de l'intention des intimés (jugement p. 23 in initio; arrêt attaqué p. 22). Il ressort du jugement de première instance (p. 22 à 25) que les juges ont opposé au recourant sa connaissance de l'intention des intimés de pouvoir personnellement utiliser l'immeuble - circonstance qualifiée de décisive -, que le recourant savait ainsi que le projet n'était pas compatible avec la LFAIE, que son montage premier de faire passer l'immeuble pour un établissement stable au sens de l'<ref-law> avait échoué et que sachant que l'immeuble ne pouvait sinon être transféré, il avait intentionnellement déclaré faussement le 29 décembre 2003 que l'actionnariat de la société était majoritairement en mains suisses. On déduit ainsi de l'approche suivie par les premiers juges, quoique sinueuse, que la connaissance initiale par le recourant de l'intention des intimés est l'un des éléments pris en considération pour conclure que l'élément subjectif de l'infraction réprimée par l'<ref-law> était réalisé. Autrement dit, la connaissance par le recourant de ce que souhaitait les intimés est un facteur qui, parmi d'autres, a été pris en compte pour déterminer si le recourant avait agi intentionnellement en signant l'attestation le 29 décembre 2003. La cour cantonale ne s'est pas distanciée de cette approche. La connaissance par l'accusé des intentions des intimés constitue dès lors un indice important de l'accusation puisque les autorités cantonales en ont déduit, entre autres éléments, que c'est intentionnellement que le recourant avait fourni au conservateur du registre foncier de fausses indications. Dès lors que les autorités cantonales ont utilisé cet indice en défaveur du recourant, il leur incombait d'assurer la contradiction aussi avec A._ (cf. arrêt 6B_708/2007 du 23 avril 2008 consid. 4.4.3 précité). Il reste encore à examiner si le recourant a renoncé à l'exercice de son droit à la confrontation (cf. <ref-ruling> consid. 5f p. 37 s.). Le juge d'instruction a auditionné A._, cette audition n'étant pas contradictoire, conformément à ce que prévoyait l'art. 198 al. 1 du code de procédure pénale vaudois du 12 septembre 1967 en vigueur jusqu'au 31 décembre 2010 (aCPP/VD), alors applicable. Après la clôture de l'instruction et le renvoi de la cause devant le Tribunal d'arrondissement de l'Est Vaudois, le recourant a demandé, comme le lui autorisait l'art. 320 aCPP/VD, l'audition des trois ressortissants britanniques. Cette requête a été admise et le tribunal a renvoyé l'audience pour permettre la réalisation de ces mesures d'instruction. Les trois intimés ont été convoqués à l'audience du 9 novembre 2010. Seul B._ s'est présenté. Le recourant a réitéré par voie incidente sa demande d'audition de A._ (jugement p. 12), que l'autorité de jugement a rejetée. Dans son recours devant l'autorité de cassation, le recourant s'est plaint de ce refus. Au vu de ses différentes démarches, il n'apparaît pas qu'il ait renoncé à la confrontation avec A._. Il reste encore à examiner si le recourant a renoncé à l'exercice de son droit à la confrontation (cf. <ref-ruling> consid. 5f p. 37 s.). Le juge d'instruction a auditionné A._, cette audition n'étant pas contradictoire, conformément à ce que prévoyait l'art. 198 al. 1 du code de procédure pénale vaudois du 12 septembre 1967 en vigueur jusqu'au 31 décembre 2010 (aCPP/VD), alors applicable. Après la clôture de l'instruction et le renvoi de la cause devant le Tribunal d'arrondissement de l'Est Vaudois, le recourant a demandé, comme le lui autorisait l'art. 320 aCPP/VD, l'audition des trois ressortissants britanniques. Cette requête a été admise et le tribunal a renvoyé l'audience pour permettre la réalisation de ces mesures d'instruction. Les trois intimés ont été convoqués à l'audience du 9 novembre 2010. Seul B._ s'est présenté. Le recourant a réitéré par voie incidente sa demande d'audition de A._ (jugement p. 12), que l'autorité de jugement a rejetée. Dans son recours devant l'autorité de cassation, le recourant s'est plaint de ce refus. Au vu de ses différentes démarches, il n'apparaît pas qu'il ait renoncé à la confrontation avec A._. 1.4 Le recours doit être admis sans qu'il soit nécessaire d'examiner les griefs d'arbitraire dans l'établissement des faits et de violation des art. 42, 47 et 49 CP. L'arrêt attaqué est annulé et la cause est renvoyée en instance cantonale. Il appartiendra à l'autorité cantonale de prendre les mesures propres à assurer la présence de A._ à l'audience et, si celui-ci se trouve à l'étranger, à tout le moins de tenter de le faire entendre dans le cadre d'une commission rogatoire, le droit du recourant de poser des questions devant être garanti. 2. Vu le sort du recours, les frais judiciaires sont mis pour moitié à la charge des intimés, solidairement entre eux, le canton de Vaud n'ayant pas à en supporter (art. 66 al. 1 et 4 LTF). Le recourant peut prétendre à une indemnité de dépens, à la charge pour moitié chacun d'une part du canton de Vaud, d'autre part des intimés, solidairement entre eux (art. 68 al. 1 et 2 LTF).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est admis et l'arrêt rendu le 25 janvier 2011 est annulé. La cause est renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision au sens des considérants. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 2'000 fr., sont mis à la charge des intimés A._, B._ et C._, solidairement entre eux. 3. Une indemnité de 3'000 fr., à payer au recourant à titre de dépens, est mise pour moitié à la charge du canton de Vaud et pour moitié à la charge des intimés A._, B._ et C._, solidairement entre eux. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de cassation du canton de Vaud. Lausanne, le 27 décembre 2011 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Président: Mathys La Greffière: Cherpillod
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2,005
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Faits: Faits: A. Le 10 avril 1987, A.X._ a conclu un contrat de bail à loyer portant sur un appartement situé dans un ancien bâtiment rural d'un domaine acquis par la Commune Y._ en 1991. Le 19 décembre 1991, A.X._ et B.X._ ont signé avec la Commune Y._ un contrat de bail d'une durée d'un an, du 1er janvier 1992 au 31 décembre 1992, renouvelable tacitement d'année en année avec un préavis de résiliation de trois mois. Le loyer annuel, charges non comprises, s'élevait à 9'720 fr. Les locaux étaient destinés à l'usage d'habitation. Par avis du 15 novembre 2000, la Commune Y._ a résilié le bail pour le 31 décembre 2001, au motif qu'elle destinait la parcelle sur laquelle était situé l'appartement à l'établissement d'une ludothèque, d'une bibliothèque et d'une crèche, les travaux devant commencer dès le mois de septembre 2002. Saisie d'une requête des époux X._, la Commission de conciliation, par décision du 25 octobre 2001, a déclaré le congé valable et a accordé aux requérants une première prolongation de bail de deux ans au 31 décembre 2003. Saisie d'une requête des époux X._, la Commission de conciliation, par décision du 25 octobre 2001, a déclaré le congé valable et a accordé aux requérants une première prolongation de bail de deux ans au 31 décembre 2003. B. La Commune Y._ a recouru contre cette décision auprès du Tribunal des baux et loyers du canton de Genève, demandant à ce que l'autorité saisie déclare valable la résiliation du 15 novembre 2000 pour le 31 décembre 2001, tout en octroyant aux locataires une unique prolongation au 30 septembre 2002. Par la suite, elle a conclu à ce que la prolongation soit repoussée au 31 décembre 2005. Les époux X._ ont conclu, pour leur part, à ce que le Tribunal prononce la prolongation du bail pour une durée de quatre ans. Le 20 novembre 2002, ils ont formulé des conclusions additionnelles en annulation du congé qui leur avait été notifié le 15 novembre 2000. Par jugement du 19 mai 2004, le Tribunal des baux et loyers a déclaré que le congé notifié à A.X._ et à B.X._ était valable, accordant aux locataires une unique prolongation de bail au 31 décembre 2005. Les juges ont en particulier retenu que, comme les locataires n'avaient pas contesté le congé notifié le 15 décembre 2000 dans le délai de 30 jours imparti par la loi, la résiliation devait être considérée comme valable. Le 14 février 2005, la Chambre d'appel en matière de baux et loyers a rejeté le recours de A.X._ et de B.X._, confirmant le jugement du 19 mai 2004. Le 14 février 2005, la Chambre d'appel en matière de baux et loyers a rejeté le recours de A.X._ et de B.X._, confirmant le jugement du 19 mai 2004. C. Contre l'arrêt du 14 février 2005, A.X._ et B.X._ (les défendeurs) interjettent un recours en réforme au Tribunal fédéral. Ils concluent à la réforme de la décision attaquée dans le sens qu'il soit dit que le congé donné par la Commune Y._ le 15 novembre 2000 est inefficace et, par voie de conséquence, annulable, de sorte que la résiliation du bail ne déploie aucun effet. La Commune Y._ (la demanderesse) propose le rejet du recours dans la mesure de sa recevabilité.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Interjeté par les locataires qui ont succombé dans leurs conclusions tendant à ce que le congé soit déclaré inefficace et annulé, le recours en réforme est dirigé contre un jugement final rendu en dernière instance cantonale par un tribunal supérieur (art. 48 al. 1 OJ) sur une contestation civile dont la valeur litigieuse dépasse le seuil de 8'000 fr. (art. 46 OJ; cf. <ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 1). Il est donc en principe recevable, puisqu'il a été déposé en temps utile compte tenu des féries (art. 34 al. 1 let. a; 54 al. 1 OJ) et dans les formes requises (art. 55 OJ). 1. Interjeté par les locataires qui ont succombé dans leurs conclusions tendant à ce que le congé soit déclaré inefficace et annulé, le recours en réforme est dirigé contre un jugement final rendu en dernière instance cantonale par un tribunal supérieur (art. 48 al. 1 OJ) sur une contestation civile dont la valeur litigieuse dépasse le seuil de 8'000 fr. (art. 46 OJ; cf. <ref-ruling> consid. 1; <ref-ruling> consid. 1). Il est donc en principe recevable, puisqu'il a été déposé en temps utile compte tenu des féries (art. 34 al. 1 let. a; 54 al. 1 OJ) et dans les formes requises (art. 55 OJ). 2. Les défendeurs invoquent une violation des art. 271 et 271a CO, tout en se plaignant d'une appréciation juridique des faits contraire à l'art. 43 al. 4 OJ. Ils reprochent en substance à la cour cantonale d'avoir admis la validité du congé, alors que la résiliation de leur bail reposait sur des motifs irréalistes et irréalisables qui justifiaient de la classer dans la catégorie des congés inefficaces et, par voie de conséquence, annulables. 2.1 L'appréciation juridique erronée des faits prohibée à l'art. 43 al. 4 OJ n'est autre en définitive qu'une forme de violation du droit fédéral (cf. Poudret, COJ II, Berne 1990, art. 43 OJ no 5) et ne doit pas être confondue avec l'appréciation des preuves et la constatation des faits en découlant, qui ne peuvent, sous réserve d'exceptions non invoquées en l'espèce (cf. art. 63 al. 2 et 64 OJ), être revues dans un recours en réforme (<ref-ruling> consid. 2.2, 136 consid. 1.4; <ref-ruling> consid. 2c). Or, le motif pour lequel un congé est donné relève du fait (<ref-ruling> consid. 2a p. 88; <ref-ruling> consid. 2b p. 486), de sorte qu'il ne saurait être remis en cause devant la juridiction de réforme. Dans la mesure où les défendeurs, sous le couvert de l'art. 43 al. 4 OJ, discutent des motifs de la résiliation de leur bail et en contestent la pertinence en se fondant sur des faits ne ressortant pas de l'arrêt attaqué, leur grief est irrecevable (art. 55 al. 1 let. c et art. 63 al. 2 OJ). 2.2 Les articles 271 et 271a CO invoqués par les défendeurs régissent les cas d'annulabilité du congé donné par le bailleur. Pour qu'un congé puisse être annulable au sens de ces dispositions, il faut toutefois que, comme le prévoit l'<ref-law>, la partie qui veut contester la résiliation ait saisi l'autorité de conciliation dans les 30 jours qui suivent la réception du congé (arrêt du Tribunal fédéral 4C.135/2001 du 4 septembre 2001, consid. 1b). Il ressort de l'arrêt attaqué, ce que les défendeurs admettent du reste expressément, qu'ils ne se sont prévalus de l'annulabilité du congé notifié le 15 novembre 2000 que dans leur demande additionnelle du 20 novembre 2002. Le délai légal de 30 jours n'a donc pas été respecté. Cet élément coupe court à toute discussion sur le point de savoir si l'on est en présence d'un cas d'annulabilité de congé au sens des art. 271 et 271a CO, puisque, même si tel devait être le cas, le droit des locataires de s'en prévaloir serait périmé. 2.3 Encore faut-il se demander si le congé ne devrait pas être qualifié de nul ou, comme l'invoquent les défendeurs, d'inefficace, dès lors que, dans ces deux hypothèses, la jurisprudence admet que, même s'il n'a pas saisi l'autorité de conciliation dans le délai légal de 30 jours imparti à l'<ref-law>, le locataire peut invoquer la nullité ou l'inefficacité de la résiliation du bail, dès lors que celles-ci peuvent être constatées en tout temps (cf. <ref-ruling> consid. 1c, confirmé in arrêt 4C.135/2001 précité, consid. 1b). Pour être qualifiée de nulle, la résiliation du bail doit être affectée d'un vice grave (cf. les exemples in Lachat, Le bail à loyer, Lausanne 1997, p. 465 s.). A côté des congés radicalement nuls, on trouve la catégorie des congés inefficaces, soit les congés qui sont dénués d'effet juridique (umwirksam; wirkungslos), parce qu'ils ne satisfont pas aux exigences légales ou contractuelles auxquelles est subordonné leur exercice. A titre d'exemple, on peut citer le congé motivé par le défaut de paiement du loyer alors qu'en réalité le loyer a été payé, le congé donné pour de justes motifs qui ne se sont pas réalisés ou le congé donné en raison d'une violation des devoirs de diligence qui se révélera inexistante (<ref-ruling> consid. 1c/aa p. 161). 2.3.1 L'arrêt attaqué ne contient aucun élément de fait permettant d'en déduire que le congé notifié le 15 novembre 2000, selon la forme et les délais prévus par la loi et le contrat, serait affecté d'un vice grave entraînant sa nullité, ce qui n'est du reste pas invoqué dans le recours. 2.3.2 Reste à déterminer si la résiliation aurait dû être qualifiée d'inefficace, comme le soutiennent les défendeurs, qui prétendent à cet égard que les motifs allégués par la bailleresse n'étaient que des prétextes et portaient sur des projets dépourvus de toute substance, apparaissant ainsi mensongers et abusifs. Une telle motivation s'écarte des constatations cantonales, de sorte que l'on peut fortement douter de sa recevabilité. En effet, s'il est vrai que les projets concrets invoqués par la bailleresse à l'appui de la résiliation du bail, soit l'établissement d'une ludothèque, d'une bibliothèque et d'une crèche, ont dû être modifiés, la cour cantonale a cependant retenu que la demanderesse avait toujours eu comme objectif d'affecter les locaux litigieux à ses besoins en équipements publics. Par conséquent, la volonté de changer l'affectation des locaux loués, qui est à l'origine du congé, n'a pas varié de la part de la bailleresse, de sorte qu'il n'apparaît pas que l'on puisse qualifier les motifs à l'appui de la résiliation du bail de mensongers ou d'abusifs. Au demeurant, même si tel avait été le cas, la sanction n'aurait de toute manière pas été l'inefficacité du congé. En effet, selon la jurisprudence, une résiliation dont le motif n'est manifestement qu'un prétexte entre dans les cas de figure visés par l'<ref-law> et est donc, selon les circonstances, annulable au sens de cette disposition (<ref-ruling> consid. 4a p. 32 s., 105 consid. 3b/bb p. 110, confirmé in arrêt du Tribunal fédéral 4C.55/2004 du 7 mai 2004, consid. 2.3). Or, comme on vient de le voir, les défendeurs n'ont pas respecté le délai de l'<ref-law>, de sorte qu'ils ne peuvent de toute manière plus se plaindre de l'existence d'une cause d'annulation du congé (cf. supra consid. 2.2). Dans ces circonstances, le recours ne peut qu'être rejeté, dans la faible mesure de sa recevabilité. Dans ces circonstances, le recours ne peut qu'être rejeté, dans la faible mesure de sa recevabilité. 3. Compte tenu de l'issue du litige, les frais et dépens seront mis à la charge des défendeurs, solidairement entre eux (art. 156 al. 1 et 7; 159 al. 1 et 5 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Un émolument judiciaire de 2'000 fr. est mis à la charge des défendeurs, solidairement entre eux. 2. Un émolument judiciaire de 2'000 fr. est mis à la charge des défendeurs, solidairement entre eux. 3. Les défendeurs, débiteurs solidaires, verseront à la demanderesse une indemnité de 2'500 fr. à titre de dépens. 3. Les défendeurs, débiteurs solidaires, verseront à la demanderesse une indemnité de 2'500 fr. à titre de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué en copie aux mandataires des parties et à la Chambre d'appel en matière de baux et loyers du canton de Genève. Lausanne, le 20 juin 2005 Au nom de la Ire Cour civile du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
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2,009
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Sachverhalt: A. A.a X._ SA (Beschwerdeführerin) ist eine Aktiengesellschaft mit Sitz in Genf. X._ Ltd. (Beschwerdegegnerin) ist eine Gesellschaft englischen Rechts mit Sitz in Fulham, London. A.b Die Parteien haben am 28. April 2004 ein "Franchise Agreement" und ein diesem angehängtes "Supply Agreement" abgeschlossen. Gemäss diesen Vereinbarungen wird die Beschwerdeführerin als Franchisenehmerin in der Schweiz, Liechtenstein, Italien, Monaco, Österreich und der Slowakei tätig und die Beschwerdegegnerin beliefert sie mit den für diese Tätigkeit benötigten Produkten. B. Dieses Vertragsverhältnis wurde von der Beschwerdegegnerin am 9. April 2008 gekündigt. Die Beschwerdeführerin akzeptierte diese Kündigung nicht und klagte beim Handelsgericht des Kantons Zürich gegen die Beschwerdegegnerin mit dem Rechtsbegehren, es "sei festzustellen, dass die Kündigung des Franchise and Supply Agreements ungültig ist und das Vertragsverhältnis somit fortgeführt wird"; eventualiter sei die Beschwerdegegnerin zu verpflichten, der Beschwerdeführerin Fr. 400'000.-- zu bezahlen (Ziffer 1 des Rechtsbegehrens). Darüber hinaus wirft die Beschwerdeführerin der Beschwerdegegnerin verschiedene Vertragsverletzungen (u.a. fehlende Unterstützung im Rechnungs- und Bestellwesen, fehlende Unterstützung im Vertrieb, Verweigerung der Zusammenarbeit) vor, wofür sie Schadenersatz im Betrag von Fr. 2.5 Mio. verlangt (Ziffer 2 des Rechtsbegehrens). Das Handelsgericht des Kantons Zürich erwog, dass es für alle Rechtsbegehren der Beschwerdeführerin an einem Gerichtsstand im Sinne von Art. 5 Ziff. 1 des Lugano-Übereinkommens vom 16. September 1988 über die gerichtliche Zuständigkeit und die Vollstreckung gerichtlicher Entscheidungen in Zivil- und Handelssachen (LugÜ; SR 0.275.11) in Zürich fehle, weshalb es mit Beschluss vom 24. April 2009 mangels Zuständigkeit auf die Klage nicht eintrat. C. Mit Beschwerde in Zivilsachen beantragt die Beschwerdeführerin dem Bundesgericht, es sei der Beschluss des Handelsgerichts des Kantons Zürich vom 24. April 2009 aufzuheben und die Zuständigkeit des Handelsgerichts festzustellen. Eventualiter sei der Beschluss des Handelsgerichts aufzuheben und die Streitsache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Die Beschwerdegegnerin schliesst auf Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei. Die Vorinstanz hat auf eine Vernehmlassung verzichtet. D. Mit Verfügung vom 23. Juni 2009 erteilte das Bundesgericht der Beschwerde aufschiebende Wirkung.
Erwägungen: 1. 1.1 Mit der Gutheissung der Unzuständigkeitseinrede der Beschwerdegegnerin hat die Vorinstanz, ein Fachgericht für handelsrechtliche Streitigkeiten, als einzige kantonale Instanz (<ref-law>) einen Endentscheid gefällt (<ref-law>). Hiergegen ist in der vorliegenden zivilrechtlichen Vermögensstreitigkeit (<ref-law>) mit einem Fr. 30'000.-- übersteigenden Streitwert (<ref-law>) die Beschwerde in Zivilsachen gegeben. 1.2 Nach <ref-law> ist in der Beschwerdeschrift in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Soweit eine Verletzung von Bundesrecht oder Völkerrecht geltend gemacht wird, wendet das Bundesgericht das Recht zwar von Amtes wegen an (<ref-law>). Es überprüft aber grundsätzlich nur die geltend gemachten Rügen, sofern die rechtlichen Mängel nicht geradezu offensichtlich sind. Es ist nicht gehalten, wie eine erstinstanzliche Behörde alle sich stellenden rechtlichen Fragen zu untersuchen, wenn diese vor Bundesgericht nicht mehr vorgetragen werden (<ref-ruling> E. 1.4.1 S. 254; <ref-ruling> E. 2.2 S. 550). 2. Die Beschwerdeführerin rügt eine Verletzung von <ref-law>. 2.1 Sie bringt vor, für die Bestimmung des nach <ref-law> massgeblichen Anknüpfungspunktes sei die streitbefangene Primärpflicht massgebend. Demgegenüber habe es der EuGH in ständiger Rechtsprechung abgelehnt, an die vertragscharakteristische Leistung anzuknüpfen. Mit dem zentralen Argument, es sei für das Begehren auf Feststellung, dass die sich aus dem Vertragsverhältnis ergebenden Pflichten der beklagten Partei weiterhin wirksam sind, auf den vertraglichen Anspruch abzustellen, auf den es der klagenden Partei hauptsächlich ankommt, nämlich die in Newtown (Wales) zu erfüllende Warenlieferung der Franchisegeberin, knüpfe die Vorinstanz fälschlicherweise an die vertragscharakteristische Leistung an. Diese Anknüpfung sei unzutreffend, weil nach <ref-law> die streitbefangene Primärpflicht der entscheidende Anknüpfungspunkt sei. Streitbefangene Primärpflicht, so die Beschwerdeführerin weiter, sei die Weiterführung des Franchise Agreements. Auch bei einem Feststellungsbegehren richte sich die Anknüpfung der Zuständigkeit nach der verletzten vertraglichen Pflicht. Die von der Vorinstanz erwähnte Diskussion in der Lehre über den Erfüllungsort bei Feststellungsklagen sei nur dann relevant, wenn sich aus dem Feststellungsbegehren keine vertragliche Pflicht ableiten lasse. Diese Unsicherheit bestehe aber im vorliegenden Fall nicht; die Beschwerdegegnerin solle gerade verpflichtet werden, ihre vertraglichen Pflichten aus dem Franchise Agreement zu erfüllen. In der Folge äussert sich die Beschwerdeführerin zu den vertraglichen Pflichten aus einem Franchise Agreement im Allgemeinen und dem zu beurteilenden Vertrag im Besonderen. Dabei handle es sich um einen klassischen Franchisevertrag, welcher der Beschwerdegegnerin als Franchisegeberin verschiedene vertragliche Pflichten auferlege. Es gehe im vorinstanzlichen Verfahren im Kern um den Antrag der Beschwerdeführerin, diese vertraglichen Verpflichtungen weiterzuführen. Anknüpfungspunkt für die Beurteilung der Zuständigkeit sei nicht die Lieferverpflichtung, sondern das Franchise Agreement. Die Verpflichtungen der Beschwerdegegnerin aus dem Franchise Agreement, das sich begriffsnotwendig auf ein im Vertrag definiertes Vertragsgebiet beziehe, könnten nur im Vertragsgebiet erfüllt werden. Zudem müsse und könne die Beschwerdeführerin ihre Verpflichtung, im Vertragsgebiet eine bestimmte Anzahl von Läden zu betreiben, nur im Vertragsgebiet erfüllen, das gemäss Ziff. 2 des Franchise Agreement die Schweiz, Liechtenstein, Italien, Monaco, Österreich und die Slowakei erfasse. Massgebend für die Bestimmung des Erfüllungsorts innerhalb dieser Ländergruppe sei die Frage, wo die Hauptverwaltung des Franchisenehmers angesiedelt sei. Die Beschwerdeführerin habe ihren "tatsächlichen Sitz" in Zürich, das gesamte Bestell- und Abrechnungswesen erfolge über Zürich und auch das Marketing werde zentral über den Hauptsitz in Zürich geführt, was deutlich für einen Erfüllungsort in der Schweiz spreche. Dass der Vertrag in Zürich erfüllt werde, entspreche im Übrigen dem Verständnis der Parteien. So sei in allen Katalogen der Beschwerdegegnerin bis Frühjahr 2008 die Zürcher Adresse als Hauptsitz der Beschwerdeführerin aufgeführt worden, die Beschwerdegegnerin habe ihre Tageskorrespondenz sowie die Rechnungen für alle Läden im Vertragsgebiet an diese Adresse gesandt, die Kasse und das Kasseninternetsystem würden von Zürich aus gewartet und gehostet, das Lagerhaus der Beschwerdeführerin sei in Zürich, die Betriebsfahrzeuge dort angemeldet und das gesamte operative Geschäft befinde sich in Zürich. Schliesslich sei auch der für einen beschränkten Zeitraum beschäftigte Geschäftsführer in Zürich angestellt gewesen und die wenigen Besuche der Beschwerdegegnerin bei der Beschwerdeführerin hätten in den Geschäftsräumen in Zürich stattgefunden. Im Übrigen sei auch das Franchise Agreement an diesem Ort unterzeichnet worden. Aus all diesen Gründen, die von der Vorinstanz nicht gewürdigt worden seien, ergebe sich eine internationale Zuständigkeit in der Schweiz und eine örtliche Zuständigkeit in Zürich. 2.2 Wenn ein Vertrag oder Ansprüche aus einem Vertrag den Streitgegenstand bilden, ermöglicht <ref-law> dem Kläger, alternativ zum allgemeinen Wohnsitzgerichtsstand (<ref-law>), den Beklagten vor dem Gericht des Ortes zu verklagen, an dem die Verpflichtung erfüllt worden ist oder zu erfüllen wäre. Zur Bestimmung des Erfüllungsorts ist nicht jede beliebige vertragliche Verpflichtung massgebend, sondern nur jene, die dem vertraglichen Anspruch entspricht, auf den der Kläger seine Klage stützt. Macht er Ansprüche auf Schadenersatz geltend oder beantragt er die Auflösung des Vertrags aus Verschulden der anderen Partei, so ist auf die vertragliche Verpflichtung abzustellen, deren Nichterfüllung zur Begründung dieser Ansprüche behauptet wird (BGE 4A_115/2009 vom 11. Juni 2009 E. 3.1; <ref-ruling> E. 4a S. 189 f. mit Hinweisen auf die Rechtsprechung des EuGH). Massgebend ist demnach immer die strittige Primärpflicht und nicht etwa die aus der Kündigung, Wandelung, Schadenersatzforderung wegen Nicht- oder Schlechterfüllung, Rückabwicklung des Vertrags etc. hervorgehende Sekundärpflicht (BGE 4A_115/2009 vom 11. Juni 2009 E. 3.2 mit Hinweisen). Dies verkennt die Beschwerdeführerin, wenn sie vorträgt, im Falle einer Klagehäufung dürfe das für einen Anspruch zuständige Gericht auch über die anderen Ansprüche entscheiden, die in verschiedenen Staaten zu erfüllen sind. Die Vorinstanz hat unter Hinweis auf die Rechtsprechung des EuGH vielmehr zutreffend erwogen, dass das für einen Anspruch zuständige Gericht grundsätzlich nicht auch über die anderen Ansprüche entscheiden darf, selbst wenn sich die verschiedenen Ansprüche aus demselben Vertrag ergeben. Das Bundesgericht hat zudem eine Ausdehnung des Gerichtsstands des Erfüllungsorts im Sinne der Annahme einer Zuständigkeit am Ort der Erfüllung einer als solcher nicht umstrittenen, beliebigen vertraglichen Hauptleistung nach Wahl des Klägers in einem neueren Entscheid abgelehnt (BGE 4A_115/2009 vom 11. Juni 2009 E. 3.4). Die Beschwerdeführerin legt jedoch nicht dar, welche umstrittene Verpflichtung in Zürich zu erfüllen gewesen wäre, sondern beschränkt sich vielmehr darauf, die verschiedenen Verpflichtungen aus dem Franchise und dem Supply Agreement aufzulisten und vorzubringen, streitbefangene Primärpflicht sei die Weiterführung des Franchisesystems als Ganzes. Damit lässt sie ausser Acht, dass es nach <ref-law> auf den Erfüllungsort nicht irgendeiner, sondern der umstrittenen Verpflichtung ankommt (BGE 4A_115/2009 vom 11. Juni 2009 E. 3.4). Es lässt sich den Ausführungen der Beschwerdeführerin aber nicht entnehmen, auf welche konkrete vertragliche Pflicht sich ihr Feststellungsbegehren stützt, deren Erfüllungsort in Zürich liegen würde. Auch aus den verschiedenen von ihr vorgebrachten tatsächlichen Bezugspunkten zu Zürich ("tatsächlicher Sitz", Bestell- und Abrechnungswesen, Marketing, Kasse, Lagerhaus, Betriebsfahrzeuge, Ort der Vertragsunterzeichnung etc.) lässt sich kein Erfüllungsort für eine vertragliche Pflicht ableiten. Ebenso wenig hat die Beschwerdeführerin aufgezeigt, dass die von ihr behauptete Unwirksamkeit der Kündigung darauf beruhe, dass sie eine bestimmte Vertragspflicht entgegen der Behauptung der Beschwerdegegnerin gar nicht verletzt habe. Im Übrigen untersteht die in der Klageschrift im Zusammenhang mit der Kündigung erwähnte umstrittene Zahlungsverpflichtung der Beschwerdeführerin englischem Recht, das von einer Bringschuld ausgeht (ALEXANDER R. MARKUS, Tendenzen beim materiellrechtlichen Vertragserfüllungsort im internationalen Zivilverfahrensrecht, 2009, S. 35; YVES DONZALLAZ, La Convention de Lugano, Bd. III, 1998, Rz. 4684), weshalb auch diese Verpflichtung nicht in Zürich, sondern in London zu erfüllen wäre. Die Rüge, die Vorinstanz habe den Grundsatz der Rechtsanwendung von Amtes wegen (iura novit curia) verletzt, indem sie weder selbst Abklärungen zum englischen Recht getroffen noch die Beschwerdeführerin zu einer entsprechenden Stellungnahme eingeladen habe, stösst ins Leere. 2.3 Zusammenfassend ist ein Erfüllungsort in Zürich nach <ref-law> für die Feststellungsklage der Beschwerdeführerin nicht gegeben. Auf das eventualiter erhobene Forderungsbegehren über Fr. 400'000.-- (Ziffer 1 des Rechtsbegehrens) sowie das zusätzlich geltend gemachte Schadenersatzbegehren über Fr. 2.5 Mio. (Ziffer 2 des Rechtsbegehrens), für welche die Vorinstanz einen Gerichtsstand ebenfalls verneint hat, geht die Beschwerdeführerin vor Bundesgericht nicht ein. Die Vorinstanz hat weder "fundamentale Grundsätze von <ref-law>" noch <ref-law> verletzt, wenn sie auf die Klage mangels Zuständigkeit nicht eingetreten ist. 3. Die Beschwerde erweist sich als unbegründet und ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Dem Ausgang des Verfahrens entsprechend wird die Beschwerdeführerin kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 66 Abs. 1 und Art. 68 Abs. 2 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 20'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Die Beschwerdeführerin hat die Beschwerdegegnerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 22'000.-- zu entschädigen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Handelsgericht des Kantons Zürich schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 20. August 2009 Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Der Gerichtsschreiber: Klett Leemann
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2,012
de
Erwägungen: 1. Die Eidgenössische Steuerverwaltung fällte am 5. Januar 2012 einen Einspracheentscheid betreffend die von X._ für den Zeitraum 1. Quartal 2004 bis 4. Quartal 2008 geschuldete Mehrwertsteuer. Dieser Entscheid wurde am 9. Januar 2012 der von X._ bevollmächtigten Vertreterin zugestellt. Dagegen gelangte der Pflichtige am 22. Februar 2012 (Postaufgabe) mit einer vom 20. Februar 2012 datierten Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht. Zum Nachweis der rechtzeitigen Beschwerdeerhebung aufgefordert, äusserte er sich am 18. März 2012; er machte geltend, bereits am 7. Februar 2012 um Verlängerung der Beschwerdefrist ersucht zu haben und wegen schlechten Wetters später als geplant von einer anfangs Jahr unternommenen Reise aus der Türkei zurückgekehrt zu sein. Das Bundesverwaltungsgericht trat mit Urteil des Einzelrichters vom 7. Mai 2012 auf die Beschwerde nicht ein, weil diese nicht innert 30 Tagen seit der Eröffnung des Einspracheentscheids erhoben worden sei (<ref-law>), dass dem (bei ihm nie eingetroffenen) Fristverlängerungsgesuch nicht hätte entsprochen werden können (<ref-law>) und weil schliesslich kein Grund für eine Wiederherstellung der Frist vorliege (<ref-law>). Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten vom 30. Mai 2012 beantragt X._ dem Bundesgericht sinngemäss, seine Beschwerde gegen den Einspracheentscheid materiell zu prüfen. Auf entsprechende Aufforderung hin hat der Beschwerdeführer das angefochtene Urteil am 8. Juni 2012 fristgerecht nachgereicht. Es ist weder ein Schriftenwechsel noch sind andere Instruktionsmassnahmen angeordnet worden. 2. Gemäss Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG haben Rechtsschriften die Begehren und deren Begründung zu enthalten; in der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletze. Begehren und Begründung haben sachbezogen zu sein; ist - wie hier - ein Nichteintretensentscheid angefochten, müssen sie sich ausschliesslich auf die Erwägungen der Vorinstanz beschränken, die das Nichteintreten begründen. Den Ausführungen des Beschwerdeführers über seine Türkeireise, von welcher übrigens auch nach den beigebrachten Unterlagen bloss das Datum des Hinflugs feststeht, genügen offensichtlich nicht, um eine Rechtsverletzung der Vorinstanz aufzuzeigen (s. dabei zu den erhöhten Begründungsanforderungen bezüglich den rechtserheblichen Sachverhalt Art. 97 in Verbindung mit <ref-law> bzw. <ref-ruling> E 4.1.2 S. 62 und 136 II 304 E. 2.4 u. 2.5 S. 313 f.). Namentlich lässt sich nicht erkennen, gestützt worauf das Bundesverwaltungsgericht im Falle des Beschwerdeführers auf einen Fristwiederherstellungstatbestand hätte schliessen müssen. Es fällt übrigens auf, dass in der dort verspätet eingereichten Rechtsschrift vom 20./22. Februar 2012 nicht Bezug auf den später geltend gemachten Fristwiederherstellungsgrund genommen wird; der Beschwerdeführer erwähnte einzig, dass er "aus gesundheitlichen Gründen" nicht in der Lage gewesen sei, die Angelegenheit ordentlich zu erledigen, wobei aber nicht klar ist, ob er damit überhaupt die Beschwerdeerhebung ans Bundesverwaltungsgericht anspricht. Die Beschwerde enthält hinsichtlich des beschränkten Verfahrensgegenstands (Frage des vorinstanzlichen Eintretens) offensichtlich keine den gesetzlichen Anforderungen genügende Begründung (<ref-law>), und es ist darauf mit Entscheid des Einzelrichters im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> nicht einzutreten. Die Gerichtskosten (<ref-law>) sind entsprechend dem Verfahrensausgang dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1 erster Satz BGG).
Demnach erkennt der Präsident: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 300.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten und dem Bundesverwaltungsgericht, Abteilung I, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 11. Juni 2012 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Zünd Der Gerichtsschreiber: Feller
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2,007
fr
Faits: Faits: A. Ressortissant de Gambie né le 15 décembre 1979, A._ est arrivé en Suisse le 23 février 2000 et y a déposé, sous la fausse identité de B._, une demande d'asile qui a fait l'objet, le 19 mai 2000, d'une décision de non-entrée en matière, l'intéressé étant sommé de quitter immédiatement la Suisse. A. Ressortissant de Gambie né le 15 décembre 1979, A._ est arrivé en Suisse le 23 février 2000 et y a déposé, sous la fausse identité de B._, une demande d'asile qui a fait l'objet, le 19 mai 2000, d'une décision de non-entrée en matière, l'intéressé étant sommé de quitter immédiatement la Suisse. B. B.a Deux mesures de contrainte ont été infligées à A._, parce qu'il n'avait pas d'autorisation de séjour et déployait une activité dans le trafic de stupéfiants: en mars 2000, puis en janvier 2002, il s'est vu interdire, pour 6 mois, l'accès au territoire genevois. B.b Différentes condamnations pénales ont été prononcées à l'encontre de A._. Le 4 avril 2000, le Juge d'instruction du canton de Genève l'a condamné à 30 jours d'emprisonnement, sous déduction de 7 jours de détention préventive, avec sursis pendant 3 ans, pour infraction à la loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (loi sur les stupéfiants; LStup; RS 812.121). Le 13 février 2001, le Juge d'instruction de l'arrondissement de Lausanne a condamné A._ à 131 jours d'emprisonnement, sous déduction de 131 jours de détention préventive, pour infraction et contravention à la loi sur les stupéfiants, cette peine étant partiellement complémentaire à celle prononcée le 4 avril 2000; en outre le juge précité a ordonné l'expulsion de l'intéressé du territoire suisse pour une durée de 5 ans ainsi que la révocation du sursis accordé le 4 avril 2000. Le 31 janvier 2002, le Juge d'instruction du canton de Genève a condamné A._ à 30 jours d'emprisonnement, sous déduction de 4 jours de détention préventive, pour infraction à la loi sur les stupéfiants. Le 6 mai 2002, le Tribunal de police de Genève l'a condamné à 2 mois d'emprisonnement, sous déduction de 62 jours de détention préventive, pour rupture de ban. Le 29 octobre 2004, le Juge d'instruction de l'arrondissement de Lausanne a condamné A._ à 3 mois d'emprisonnement, sous déduction de 18 jours de détention préventive, pour rupture de ban et contravention à la loi sur les stupéfiants. B.b Différentes condamnations pénales ont été prononcées à l'encontre de A._. Le 4 avril 2000, le Juge d'instruction du canton de Genève l'a condamné à 30 jours d'emprisonnement, sous déduction de 7 jours de détention préventive, avec sursis pendant 3 ans, pour infraction à la loi fédérale du 3 octobre 1951 sur les stupéfiants et les substances psychotropes (loi sur les stupéfiants; LStup; RS 812.121). Le 13 février 2001, le Juge d'instruction de l'arrondissement de Lausanne a condamné A._ à 131 jours d'emprisonnement, sous déduction de 131 jours de détention préventive, pour infraction et contravention à la loi sur les stupéfiants, cette peine étant partiellement complémentaire à celle prononcée le 4 avril 2000; en outre le juge précité a ordonné l'expulsion de l'intéressé du territoire suisse pour une durée de 5 ans ainsi que la révocation du sursis accordé le 4 avril 2000. Le 31 janvier 2002, le Juge d'instruction du canton de Genève a condamné A._ à 30 jours d'emprisonnement, sous déduction de 4 jours de détention préventive, pour infraction à la loi sur les stupéfiants. Le 6 mai 2002, le Tribunal de police de Genève l'a condamné à 2 mois d'emprisonnement, sous déduction de 62 jours de détention préventive, pour rupture de ban. Le 29 octobre 2004, le Juge d'instruction de l'arrondissement de Lausanne a condamné A._ à 3 mois d'emprisonnement, sous déduction de 18 jours de détention préventive, pour rupture de ban et contravention à la loi sur les stupéfiants. C. Le 20 janvier 2006, A._ a épousé C._, une Suissesse née le 23 juillet 1982, qui a alors demandé une autorisation de séjour pour son mari, au titre du regroupement familial. Le 12 mai 2006, le Service de la population du canton de Vaud (ci-après: le Service cantonal) a refusé d'octroyer une autorisation de séjour, sous quelque forme que ce soit, à A._ et lui a enjoint de quitter immédiatement le territoire vaudois. Se référant en particulier aux antécédents pénaux de l'intéressé, le Service cantonal a estimé que l'intérêt général de sécurité publique l'emportait sur l'intérêt privé de A._ à séjourner en Suisse. C. Le 20 janvier 2006, A._ a épousé C._, une Suissesse née le 23 juillet 1982, qui a alors demandé une autorisation de séjour pour son mari, au titre du regroupement familial. Le 12 mai 2006, le Service de la population du canton de Vaud (ci-après: le Service cantonal) a refusé d'octroyer une autorisation de séjour, sous quelque forme que ce soit, à A._ et lui a enjoint de quitter immédiatement le territoire vaudois. Se référant en particulier aux antécédents pénaux de l'intéressé, le Service cantonal a estimé que l'intérêt général de sécurité publique l'emportait sur l'intérêt privé de A._ à séjourner en Suisse. D. Le 25 août 2006, le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de La Côte (ci-après: le Tribunal correctionnel) a condamné A._ à 7 mois d'emprisonnement, sous déduction de 13 jours de détention préventive, pour infraction et contravention à la loi sur les stupéfiants, rupture de ban et séjour illégal en Suisse; il a également prononcé l'expulsion de l'intéressé du territoire suisse pour 5 ans avec sursis pendant 5 ans. Le Tribunal correctionnel a retenu que A._ avait poursuivi son activité délictueuse jusqu'à son interpellation le 2 mars 2006, soit même après son mariage. Il a considéré que, dès le début de l'année 2004 vraisemblablement, l'intéressé s'était livré au trafic de marijuana, écoulant entre 2 et 2,5 kg de cette drogue à partir du squat X._, qu'il fréquentait assidûment. Le Tribunal correctionnel a encore relevé que la collaboration de A._ à l'enquête avait été faible. Ayant interjeté recours, l'intéressé a été débouté, le 28 septembre 2006, par la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal vaudois et, le 23 mars 2007, par la Cour de cassation pénale du Tribunal fédéral. D. Le 25 août 2006, le Tribunal correctionnel de l'arrondissement de La Côte (ci-après: le Tribunal correctionnel) a condamné A._ à 7 mois d'emprisonnement, sous déduction de 13 jours de détention préventive, pour infraction et contravention à la loi sur les stupéfiants, rupture de ban et séjour illégal en Suisse; il a également prononcé l'expulsion de l'intéressé du territoire suisse pour 5 ans avec sursis pendant 5 ans. Le Tribunal correctionnel a retenu que A._ avait poursuivi son activité délictueuse jusqu'à son interpellation le 2 mars 2006, soit même après son mariage. Il a considéré que, dès le début de l'année 2004 vraisemblablement, l'intéressé s'était livré au trafic de marijuana, écoulant entre 2 et 2,5 kg de cette drogue à partir du squat X._, qu'il fréquentait assidûment. Le Tribunal correctionnel a encore relevé que la collaboration de A._ à l'enquête avait été faible. Ayant interjeté recours, l'intéressé a été débouté, le 28 septembre 2006, par la Cour de cassation pénale du Tribunal cantonal vaudois et, le 23 mars 2007, par la Cour de cassation pénale du Tribunal fédéral. E. Par arrêt du 12 octobre 2006, le Tribunal administratif du canton de Vaud (ci-après: le Tribunal administratif) a rejeté le recours de A._ contre la décision du Service cantonal du 12 mai 2006 et confirmé ladite décision. Il a également chargé le Service cantonal de fixer un nouveau délai de départ à l'intéressé. Le Tribunal administratif a repris, en la développant, l'argumentation du Service cantonal. E. Par arrêt du 12 octobre 2006, le Tribunal administratif du canton de Vaud (ci-après: le Tribunal administratif) a rejeté le recours de A._ contre la décision du Service cantonal du 12 mai 2006 et confirmé ladite décision. Il a également chargé le Service cantonal de fixer un nouveau délai de départ à l'intéressé. Le Tribunal administratif a repris, en la développant, l'argumentation du Service cantonal. F. Agissant par la voie du recours de droit administratif, A._ demande au Tribunal fédéral, sous suite de frais et dépens "de toutes les instances", d'annuler l'arrêt du Tribunal administratif du 12 octobre 2006 puis, principalement, d'inviter le Service cantonal à délivrer l'autorisation de séjour requise et, subsidiairement, de renvoyer la cause au Tribunal administratif pour instruction complémentaire et nouvelle décision dans le sens des considérants. Le recourant reproche à l'autorité intimée d'avoir constaté les faits pertinents de façon inexacte ou incomplète, en particulier faute d'avoir suffisamment instruit certains points. Il se plaint aussi que le Tribunal administratif n'ait pas procédé à une pesée correcte des intérêts en présence et ait ainsi violé les art. 7 de la loi fédérale du 26 mars 1931 sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE; RS 142.20) et 8 CEDH, ainsi que les principes généraux du droit, notamment celui de la proportionnalité. A._ requiert l'assistance judiciaire. Le Tribunal administratif conclut au rejet du recours. Le Service cantonal s'en remet aux déterminations de l'autorité intimée. L'Office fédéral des migrations propose de rejeter le recours. L'Office fédéral des migrations propose de rejeter le recours. G. Par ordonnance du 4 décembre 2006, le Président de la IIe Cour de droit public a admis la demande d'effet suspensif présentée par le recourant.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Le Tribunal fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (<ref-ruling> consid. 1 p. 573). 1.1 La loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF; RS 173.110) est entrée en vigueur le 1er janvier 2007. L'acte attaqué ayant été rendu avant cette date, la procédure reste régie par la loi fédérale du 16 décembre 1943 d'organisation judiciaire (OJ) (cf. <ref-law>). Selon l'art. 100 al. 1 lettre b ch. 3 OJ, le recours de droit administratif n'est pas recevable en matière de police des étrangers contre l'octroi ou le refus d'autorisations auxquelles le droit fédéral ne confère pas un droit. D'après l'art. 7 al. 1 LSEE, le conjoint étranger d'un ressortissant suisse a droit à l'octroi et à la prolongation de l'autorisation de séjour. Selon la jurisprudence, pour juger de la recevabilité du recours de droit administratif, seule est déterminante la question de savoir si un mariage au sens formel existe (<ref-ruling> consid. 1b p. 266). L'intéressé est marié à une Suissesse, de sorte que le recours est recevable au regard de l'art. 100 al. 1 lettre b ch. 3 OJ. 1.2 Au surplus, déposé en temps utile et dans les formes prescrites par la loi, le présent recours est en principe recevable en vertu des art. 97 ss OJ. 1.2 Au surplus, déposé en temps utile et dans les formes prescrites par la loi, le présent recours est en principe recevable en vertu des art. 97 ss OJ. 2. Selon l'art. 104 lettre a OJ, le recours de droit administratif peut être formé pour violation du droit fédéral, y compris l'excès et l'abus du pouvoir d'appréciation. Le Tribunal fédéral vérifie d'office l'application du droit fédéral, qui englobe notamment les droits constitutionnels des citoyens ainsi que les traités internationaux (cf. <ref-ruling> consid. 1.2 p. 318 et la jurisprudence citée), sans être lié par les motifs invoqués par les parties (art. 114 al. 1 in fine OJ). En revanche, lorsque le recours est dirigé, comme en l'espèce, contre la décision d'une autorité judiciaire, le Tribunal fédéral est lié par les faits constatés dans cette décision, sauf s'ils sont manifestement inexacts ou incomplets ou s'ils ont été établis au mépris de règles essentielles de procédure (art. 104 lettre b et 105 al. 2 OJ). La possibilité de faire valoir des faits nouveaux ou de nouveaux moyens de preuve est dès lors très restreinte. Seules sont admissibles les preuves que l'instance inférieure aurait dû retenir d'office et dont le défaut d'administration constitue une violation de règles essentielles de procédure (<ref-ruling> consid. 2.4 p. 552 et la jurisprudence citée). En outre, le Tribunal fédéral ne peut pas revoir l'opportunité de l'arrêt entrepris, le droit fédéral ne prévoyant pas un tel examen en la matière (art. 104 lettre c ch. 3 OJ). Le recourant produit différentes pièces nouvelles, qui ne peuvent pas être prises en considération au regard de l'art. 105 al. 2 OJ. Le recourant produit différentes pièces nouvelles, qui ne peuvent pas être prises en considération au regard de l'art. 105 al. 2 OJ. 3. 3.1 Selon l'art. 7 al. 1 LSEE, le droit du conjoint étranger d'un ressortissant suisse à l'octroi et à la prolongation d'une autorisation de séjour s'éteint lorsqu'il existe un motif d'expulsion. D'après l'art. 10 al. 1 LSEE, l'étranger peut être expulsé de Suisse ou d'un canton notam-ment s'il a été condamné par une autorité judiciaire pour crime ou délit (lettre a) ou si sa conduite, dans son ensemble, et ses actes permettent de conclure qu'il ne veut pas s'adapter à l'ordre établi dans le pays qui lui offre l'hospitalité ou qu'il n'en est pas capable (lettre b). De même, le droit au respect de la vie privée et familiale garanti par l'art. 8 par. 1 CEDH n'est pas absolu. Une ingérence dans l'exercice de ce droit est possible selon l'art. 8 par. 2 CEDH, pour autant que cette ingérence soit prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité natio- nale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui. Le refus d'octroyer une autorisation de séjour au conjoint étranger d'un ressortissant suisse, respectivement le refus de la prolonger, sur la base de l'art. 10 al. 1 lettre a ou b LSEE suppose une pesée des intérêts en présence tant en vertu de l'art. 7 al. 1 LSEE que de l'art. 8 par. 2 CEDH (cf. <ref-ruling> consid. 4a p. 12/13) et l'examen de la proportionnalité de la mesure (cf. art. 11 al. 3 LSEE; <ref-ruling> consid. 3c p. 117). Pour apprécier ce qui est équitable, l'autorité tiendra notamment compte de la gravité de la faute commise par l'étranger, de la durée de son séjour en Suisse et du préjudice qu'il aurait à subir avec sa famille du fait de l'expulsion, respectivement du refus d'accorder ou de prolonger une autorisation de séjour (cf. art. 16 al. 3 du règlement d'exécution du 1er mars 1949 de la loi fédérale sur le séjour et l'établissement des étrangers [RSEE; RS 142.201]). Quand le refus d'octroyer, respectivement de prolonger, une autorisation de séjour se fonde sur la commission d'une infraction, la peine infligée par le juge pénal est le premier critère lorsqu'il s'agit d'évaluer la gravité de la faute et de procéder à la pesée des intérêts en présence. Pour effectuer cette pesée, l'autorité de police des étrangers s'inspire de considérations différentes de celles qui guident l'autorité pénale en matière d'expulsion (cf. ancien <ref-law>). En effet, le juge pénal se fonde, au premier chef, sur des considérations tirées des perspectives de réinsertion sociale de l'intéressé; pour l'autorité de police des étrangers, c'est en revanche la préoccupation de l'ordre et de la sécurité publics qui est prépondérante. Il en découle que l'appréciation faite par l'autorité de police des étrangers peut avoir pour l'intéressé des conséquences plus rigoureuses que celle de l'autorité pénale (<ref-ruling> consid. 4.2 p. 500/501 et la jurisprudence citée). Selon la jurisprudence applicable au conjoint étranger d'un ressortissant suisse, une condamnation à deux ans de privation de liberté constitue la limite à partir de laquelle, en général, il y a lieu de refuser l'autorisation de séjour quand il s'agit d'une demande d'autorisation initiale ou d'une requête de prolongation d'autorisation déposée après un séjour de courte durée (<ref-ruling> consid. 4.1 p. 185; <ref-ruling> consid. 4b p. 14 se référant à l'arrêt Reneja, <ref-ruling>). Ce principe vaut même lorsqu'on ne peut pas - ou difficilement - exiger de l'épouse suisse de l'étranger qu'elle quitte la Suisse, ce qui empêche de fait les conjoints de vivre ensemble d'une manière ininterrompue. En effet, lorsque l'étranger a gravement violé l'ordre juridique en vigueur et qu'il a ainsi été condamné à une peine d'au moins deux ans de détention, l'intérêt public à son éloignement l'emporte normalement sur son intérêt privé - et celui de sa famille - à pouvoir rester en Suisse. Cette limite de deux ans n'a cependant qu'un caractère indicatif. 3.2 En l'espèce, il existe au moins un motif d'expulsion, puisque l'intéressé a été condamné par une autorité judiciaire pour "crime ou délit" (art. 10 al. 1 lettre a LSEE). Dès lors, il convient d'examiner si l'arrêt attaqué est justifié sur la base des intérêts en présence et s'il respecte le principe de la proportionnalité. Le recourant a fait l'objet de six condamnations pénales qui, prises isolément, ne sont pas particulièrement lourdes. Toutefois, son activité délictueuse se caractérise par la multitude des infractions durant la plus grande partie de son séjour en Suisse, puisque les faits reprochés se sont étalés de 2000 à 2006, de sorte qu'il réalise également le motif d'expulsion de l'art. 10 al. 1 lettre b LSEE. La gravité du comportement de l'intéressé tient aussi au fait que plusieurs des condamnations précitées sanctionnent du trafic de stupéfiants, domaine dans lequel il y a lieu de faire preuve de sévérité (cf. <ref-ruling> consid. 4a/aa p. 526/527). Même si la limite indicative de deux ans de détention n'est pas atteinte, il existe un intérêt public important à éloigner de Suisse une personne ayant adopté le comportement du recourant. Cependant, il faut aussi tenir compte de la relation que le recourant entretient avec sa femme, qu'il connaît depuis plus de cinq ans. Les époux A._ ne semblent pas s'être mariés sur un coup de tête, mais avoir voulu créer une union réelle et solide. Cela n'a toutefois pas empêché le recourant de poursuivre son activité délictueuse pendant sa relation avec C._ et après leur mariage. Seule son arrestation l'a stoppé. Au moment où elle a épousé le recourant (le 20 janvier 2006), sa femme ne pouvait ignorer ses antécédents pénaux et devait savoir, par conséquent, qu'il n'obtiendrait pas forcément une autorisation de séjour. Quand bien même elle ne pourrait pratiquement pas suivre son mari dans sa patrie, en raison notamment de l'état de santé de son père dont elle s'occupe beaucoup, l'intérêt public prévaut. Le recourant paraît difficilement amendable, même s'il a travaillé quelque temps. Son travail a été éphémère (étant entendu que l'incertitude de son statut ne l'aidait pas). D'ailleurs, dans l'arrêt attaqué (consid. 8, p. 8), le Tribunal administratif a considéré que la présence en Suisse de l'intéressé n'était plus souhaitable, tout risque de récidive n'étant pas écarté, quand bien même le recourant affirmait vouloir changer de vie et avoir pris conscience de ses erreurs. Il apparaît que l'autorité intimée n'a pas constaté les faits pertinents de façon manifestement inexacte ou incomplète. Compte tenu de l'ensemble des circonstances, elle a procédé à une pesée des intérêts en présence qui n'est pas critiquable et respecté les principes généraux du droit, dont celui de la proportionnalité. Ainsi, l'arrêt entrepris ne viole ni l'art. 7 LSEE ni l'art. 8 CEDH. Il apparaît que l'autorité intimée n'a pas constaté les faits pertinents de façon manifestement inexacte ou incomplète. Compte tenu de l'ensemble des circonstances, elle a procédé à une pesée des intérêts en présence qui n'est pas critiquable et respecté les principes généraux du droit, dont celui de la proportionnalité. Ainsi, l'arrêt entrepris ne viole ni l'art. 7 LSEE ni l'art. 8 CEDH. 4. Vu ce qui précède, le recours doit être rejeté. Les conclusions du recourant étaient dénuées de toute chance de succès, de sorte qu'il convient de lui refuser l'assistance judiciaire (art. 152 OJ). Succombant, le recourant doit supporter les frais judiciaires, qui seront fixés compte tenu de sa situation (art. 156 al. 1, 153 et 153a OJ), et n'a pas droit à des dépens (art. 159 al. 1 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté. 1. Le recours est rejeté. 2. La demande d'assistance judiciaire est rejetée. 2. La demande d'assistance judiciaire est rejetée. 3. Un émolument judiciaire de 500 fr. est mis à la charge du recourant. 3. Un émolument judiciaire de 500 fr. est mis à la charge du recourant. 4. Le présent arrêt est communiqué en copie à la mandataire du recourant, au Service de la population et au Tribunal administratif du canton de Vaud ainsi qu'à l'Office fédéral des migrations. Lausanne, le 5 avril 2007 Au nom de la IIe Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le président: La greffière:
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2,014
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Sachverhalt: A. Der 1954 geborene, kosovarische Staatsangehörige A._ reiste erstmals im Jahr 1999 und nach erfolgter Ausschaffung erneut im März 2003 als Asylbewerber in die Schweiz ein. Hier war er einzig als Mitarbeiter eines Elektroladens vom 15. Oktober 2008 bis 31. Oktober 2012 im zweiten Arbeitsmarkt bei der Stiftung B._ tätig gewesen. Am 21. November 2012 meldete er sich wegen Schulterproblemen und Diabetes bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an. Mit Verfügung vom 25. Oktober 2013 verneinte die IV-Stelle des Kantons Appenzell Ausserrhoden einen Rentenanspruch, da die gesundheitlichen Beeinträchtigungen schon vor der erstmaligen Einreise in die Schweiz, spätestens aber vor der Wiedereinreise im Jahr 2003 bestanden hätten, weshalb er nicht während mindestens eines vollen Jahres Beiträge entrichtet habe und damit die versicherungsmässigen Voraussetzungen für eine Invalidenrente nicht erfülle. B. Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Obergericht Appenzell Ausserrhoden mit Entscheid vom 18. Juni 2014 ab. C. A._ lässt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen mit dem Antrag, unter Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheids sei ihm eine (evtl. halbe) Invalidenrente zuzusprechen. Auf die Durchführung eines Schriftenwechsels wurde verzichtet.
Erwägungen: 1. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann u.a. die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (<ref-law>). Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (<ref-law>). Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>). Die vorinstanzlichen Feststellungen zum Gesundheitszustand und zur Arbeitsfähigkeit der versicherten Person sind grundsätzlich Entscheidungen über eine Tatfrage (<ref-ruling> E. 3.2 S. 397 ff.). Das Bundesgericht kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (<ref-law>). 2. Streitig ist der Anspruch auf eine Invalidenrente. Zu prüfen ist, ob Vorinstanz und Verwaltung zu Recht unter dem Gesichtspunkt der versicherungsmässigen Voraussetzungen einen Anspruch auf Invalidenrente mangels Erfüllung der Mindestbeitragszeit verneint haben. 3. Der Anspruch von Schweizern und ausländischen Staatsangehörigen auf eine ordentliche Invalidenrente der schweizerischen Invalidenversicherung setzt voraus, dass sie bei Eintritt der Invalidität während mindestens eines Jahres Beiträge geleistet haben (<ref-law> in der hier anwendbaren, bis 31. Dezember 2007 gültig gewesenen Fassung; vgl. zur intertemporalrechtlichen Problematik: <ref-ruling>). Die Mindestbeitragszeit muss vor Eintritt der Invalidität geleistet sein (Meyer/Reichmuth, Bundesgesetz über die Invalidenversicherung, 3. Aufl., 2014, S. 478 Rn. 2). Nichts anderes gilt für anerkannte Flüchtlinge und Staatenlose mit Wohnsitz und gewöhnlichem Aufenthalt in der Schweiz. Art. 1 Abs. 1 des Bundesbeschlusses über die Rechtsstellung der Flüchtlinge und Staatenlosen in der Alters-, Hinterlassenen- und Invalidenversicherung vom 4. Oktober 1962 (FlüB, SR 831.131.11) sieht vor, dass Flüchtlinge und Staatenlose mit Wohnsitz und gewöhnlichem Aufenthalt in der Schweiz unter den gleichen Voraussetzungen wie Schweizer Bürger Anspruch auf eine ordentliche Rente der Alters- und Hinterlassenen- sowie der Invalidenversicherung haben. Überdies findet bei einem Eintritt der Invalidität vor dem 1. April 2010 das Abkommen vom 8. Juni 1962 zwischen der Schweizerischen Eidgenossenschaft und der (ehemaligen) Föderativen Volksrepublik Jugoslawien über Sozialversicherung (SR 0.831.109.818.1 [in Kraft getreten am 1. März 1964]; nachfolgend: Sozialversicherungsabkommen) Anwendung, da diese im Verhältnis zwischen der Schweiz und der unabhängigen Republik Kosovo erst per 31. März 2010 beendet wurde (vgl. Mitteilung der Direktion für Völkerrecht vom 23. März 2010, AS 2010 S. 1203; <ref-ruling> E. 6.2 S. 338 f. mit Hinweisen). Das in Art. 2 des Sozialversicherungsabkommens festgehaltene Gleichbehandlungsgebot ("Die schweizerischen und jugoslawischen Staatsangehörigen sind in den Rechten und Pflichten aus den in Art. 1 genannten Gesetzgebungen einander gleichgestellt, soweit in diesem Abkommen und seinem Schlussprotokoll nichts Abweichendes bestimmt ist.") führt indes ebenso wenig wie die anderen Bestimmungen des Abkommens zu etwas Anderem. Die Invalidität gilt sodann als eingetreten, sobald sie die für die Begründung des Anspruchs auf die jeweilige Leistung erforderliche Art und Schwere erreicht hat (<ref-law>). Im Falle einer Rente gilt die Invalidität in dem Zeitpunkt als eingetreten, in dem der Anspruch nach <ref-law> und Art. 4 Abs. 2 in Verbindung mit <ref-law> entsteht, das heisst, frühestens wenn die versicherte Person während eines Jahres ohne wesentlichen Unterbruch durchschnittlich mindestens 40 % arbeitsunfähig (<ref-law>) gewesen und nach Ablauf dieses Jahres zu mindestens 40 % bleibend oder für längere Zeit erwerbsunfähig (Art. 7 und 8 ATSG) ist (<ref-ruling> E. 2.2.1 S. 421). 4. 4.1. Das kantonale Gericht stellte in Würdigung der medizinischen Aktenlage fest, der Beschwerdeführer sei bereits im Jahr 1999, spätestens im Jahr 2003, im gleichen Masse an der geltend gemachten posttraumatischen Belastungsstörung erkrankt gewesen. Dr. med. C._, Facharzt FMH Allgemeine Medizin, habe am 28. Juli 2000 zuhanden der Schweizerischen Asylrekurskommission die Diagnose einer posttraumatischen Belastungsstörung gestellt und ausgeführt, der Beschwerdeführer sei in einem sichtbar schlechten Zustand in die Praxis gekommen und habe um Überweisung an einen Psychiater gebeten. Die Probleme hätten von Anfang an bestanden, seien aber in den letzten zwei Monaten schlimmer geworden; die gemäss Diagnosekriterien verlangte zeitliche Latenz von Wochen bis Monaten sei erfüllt (Schreiben des Dr. med. C._ vom 3. Juli 2002). Die Psychiatrischen Dienste D._ hätten in ihrem Bericht vom 22. August 2000 die Diagnose einer posttraumatischen Belastungsstörung (ICD-10 F43.1) bestätigt und angegeben, der Versicherte fühle sich seit seiner Einreise in die Schweiz zunehmend nervös, leide unter starken Schlafschwierigkeiten, Albträumen und Gedankenkreisen. Am 28. Oktober 2003 habe auch die Psychiatrische Klinik E._ eine posttraumatische Belastungsstörung festgehalten und ausgeführt, vor der ersten Einreise in die Schweiz sei die Familie mannigfaltigen Belastungsfaktoren ausgesetzt gewesen, mit neuerlichen Repressionen nach der Rückführung in den Kosovo, sodass die reale Bedrohung reaktiviert worden sei. Dr. med. F._, Praktischer Arzt, habe im Bericht vom 15. Dezember 2012 eine schwere posttraumatische Belastungsstörung mit rezidivierenden depressiven Verstimmungen seit 1999 attestiert. Dementsprechend habe Frau Dr. med. G._, Fachärztin FMH Psychiatrie und Psychotherapie, Regionaler Ärztlicher Dienst (RAD) der IV-Stelle, am 15. August 2013 festgehalten, dass die traumatischen Ereignisse schon vor 1999 stattgefunden hätten. Die posttraumatische Belastungsstörung und die Depressionen lägen gemäss damaligem Hausarzt seit 1999 vor; fachärztlich seien diese erstmals 2000 durch die Psychiatrischen Dienste D._ diagnostiziert worden, allerdings seien die Kriterien für eine posttraumatische Belastungsstörung nicht vollumfänglich erfüllt. Der Gesundheitsschaden sei spätestens bei der Wiedereinreise im Jahr 2003 ausgewiesen gewesen. Hieraus schloss die Vorinstanz, der Invaliditätsfall sei daher im Jahr 1999, spätestens im Jahr 2003, bereits eingetreten gewesen und daher das für den Anspruch auf eine ordentliche Invalidenrente vor Eintritt des Versicherungsfalls erforderliche Beitragsjahr nicht erfüllt. 4.2. 4.2.1. Die vom Beschwerdeführer dagegen erhobenen Einwände führen zu keinem anderen Ergebnis. In medizinischer Hinsicht ist nach Lage der Akten der vom kantonalen Gericht gezogene Schluss, es sei aufgrund der bestandenen posttraumatischen Belastungsstörung von einem Eintritt der Invalidität spätestens bei der Wiedereinreise im Jahr 2003 auszugehen, nicht als offensichtlich unrichtig oder als Ergebnis willkürlicher oder sonst rechtsfehlerhafter Beweiswürdigung zu sehen, auch wenn die Vorinstanz zum Ausmass der Arbeitsunfähigkeit zwischen 1999 und 2003 keine Feststellungen traf. Der Beschwerdeführer hat jedenfalls mit Blick auf den Eintritt des Versicherungsfalls zu keinem Zeitpunkt geltend gemacht, entgegen der hausärztlichen Einschätzung eines zumutbaren dreistündigen Arbeitspensums pro Tag seit Diagnosestellung im Jahr 1999 (Bericht des Dr. med. F._ vom 15. Dezember 2012), erst nach Beginn seiner Arbeit bei der Stiftung B._, bei der er zuletzt mit einem 80%igen Pensum tätig gewesen war, in invalidisierendem Ausmass (E. 3 hiervor) arbeitsunfähig geworden zu sein. 4.2.2. Namentlich unbehelflich ist sodann das Vorbringen, er habe zum Verfügungszeitpunkt (im Oktober 2013) während zehn Jahren Wohnsitz und gewöhnlichen Aufenthalt in der Schweiz gehabt. Denn zur Begründung des Leistungsanspruchs ist vielmehr vorausgesetzt, dass er sich, sofern die Mindestbeitragszeit nicht erfüllt ist, vor Eintritt der Invalidität - und nicht wie vorgetragen im Verfügungszeitpunkt - ununterbrochen während zehn Jahren in der Schweiz aufhielt (E. 3 hiervor), was nicht der Fall war. Mit der durch die Tätigkeit bei der Stiftung B._ vom 15. Oktober 2008 bis 30. September 2012 generierten Beitragszeit wird daher ebenso wenig die geforderte Mindestbeitragszeit vor Eintritt des Versicherungsfalls erreicht, weshalb die versicherungsmässigen Voraussetzungen für den geltend gemachten Rentenanspruch nicht erfüllt sind. Demnach verneinte die Vorinstanz einen Anspruch auf Invalidenrente in bundesrechtskonformer Weise und ohne den Grundsatz auf ein faires Verfahren gemäss Art. 6 EMRK verletzt zu haben. 5. Das Verfahren ist kostenpflichtig (<ref-law>). Dem unterliegenden Beschwerdeführer werden die Gerichtskosten auferlegt (Art. 65 Abs. 4 lit. a in Verbindung mit <ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Obergericht Appenzell Ausserrhoden und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 5. November 2014 Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Leuzinger Die Gerichtsschreiberin: Polla
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2,015
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Der Präsident zieht in Erwägung: 1. Die Beschwerdeführerin erstattete am 26. Februar 2014 Strafanzeige gegen den Beschwerdegegner 2 wegen Ehrverletzung. Dieser habe im Zusammenhang mit einem anderen Streitfall zu Protokoll gegeben, sie sei drogensüchtig. Die Staatsanwaltschaft Zürich-Sihl nahm die Untersuchung am 19. Mai 2014 nicht an die Hand. Eine dagegen gerichtete Beschwerde wies das Obergericht des Kantons Zürich am 2. Februar 2015 ab. Die Beschwerdeführerin wendet sich ans Bundesgericht, ohne einen ausdrücklichen Antrag zu stellen. Offensichtlich will sie, dass die Strafuntersuchung an die Hand genommen wird. 2. Die Privatklägerin ist zur Beschwerde gegen eine Einstellungsverfügung nur legitimiert, wenn der angefochtene Entscheid sich auf die Beurteilung ihrer Zivilansprüche auswirken kann (Art. 81 Abs. 1 lit. b Ziff. 5 BGG). In erster Linie geht es um Ansprüche auf Schadenersatz und Genugtuung gemäss <ref-law>, die üblicherweise vor den Zivilgerichten geltend gemacht werden müssen. Gemäss Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG hat die Beschwerdeführerin darzulegen, dass die gesetzlichen Legitimationsvoraussetzungen erfüllt sind. Richtet sich die Beschwerde gegen die Einstellung oder Nichtanhandnahme eines Verfahrens, hat die Privatklägerin nicht notwendigerweise bereits vor den kantonalen Behörden eine Zivilforderung geltend gemacht. Selbst wenn sie bereits adhäsionsweise privatrechtliche Ansprüche geltend gemacht hat (vgl. <ref-law>), werden in der Einstellungsverfügung keine Zivilklagen behandelt (<ref-law>). In jedem Fall muss die Privatklägerin im Verfahren vor Bundesgericht darlegen, aus welchen Gründen sich der angefochtene Entscheid inwiefern auf welche Zivilforderungen auswirken kann. Das Bundesgericht stellt an die Begründung der Legitimation strenge Anforderungen. Genügt die Beschwerde diesen Begründungsanforderungen nicht, kann darauf nur eingetreten werden, wenn aufgrund der Natur der untersuchten Straftat ohne Weiteres ersichtlich ist, um welche Zivilforderungen es geht (zur Publikation bestimmtes Urteil 6B_261/2014 vom 4. Dezember 2014 E. 1.1. mit Hinweisen). Diese Rechtsprechung gilt auch bei Ehrverletzungsdelikten (vgl. Urteil 6B_94/2013 vom 3. Oktober 2013 E. 1.1). Die Beschwerdeführerin äussert sich vor Bundesgericht zu ihrer Legitimation und insbesondere zur Frage der Zivilforderung nicht. Dass sie eine solche im kantonalen Verfahren gestellt hätte, ergibt sich im Übrigen auch aus dem angefochtenem Beschluss nicht. Auf die Beschwerde ist mangels Legitimation der Beschwerdeführerin im Verfahren nach <ref-law> nicht einzutreten. 3. Die Gerichtskosten sind der Beschwerdeführerin aufzuerlegen (<ref-law>). Analog zum Urteil 6B_80/2015 vom 6. Februar 2015 ist ihren finanziellen Verhältnissen bei der Bemessung der Kosten Rechnung zu tragen (<ref-law>). Dem Beschwerdegegner 2 ist keine Entschädigung auszurichten, weil er vor Bundesgericht keine Umtriebe hatte.
Demnach erkennt der Präsident: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zürich, III. Strafkammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 23. Februar 2015 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Denys Der Gerichtsschreiber: Monn
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2,010
fr
Considérant en fait et en droit: 1. Par décision du 30 mars 2010, la Commission cantonale de recours en matière administrative a confirmé l'autorisation délivrée le 7 septembre 2009 à B._ par le Département des constructions et des technologies de l'information de la République et canton de Genève de surélever de deux niveaux l'immeuble locatif dont il est propriétaire aux nos 9-11 de la rue Saint-Nicolas-le-Vieux et au n° 10 de la rue Daniel-Gevril, à Carouge, et de procéder à des travaux visant notamment à renforcer la structure du bâtiment et à changer les fenêtres. A._, qui occupe un appartement dans cet immeuble, a recouru le 10 mai 2010 contre cette décision auprès du Tribunal administratif de la République et canton de Genève en sollicitant sa comparution personnelle pour pouvoir faire valoir ses arguments. Par courrier du même jour, un délai au 9 juin 2010 lui a été imparti pour verser une avance de frais de 500 fr. Le 8 juin 2010, A._ a sollicité l'assistance juridique. Le 9 juin 2010, la Vice-Présidente du Tribunal de première instance de la République et canton de Genève a refusé de faire droit à cette requête. Le Vice-Président de la Cour de justice de la République et canton de Genève a rejeté le recours formé contre cette décision par A._ au terme d'une décision rendue le 15 septembre 2010. Il a considéré que l'intéressé bénéficiait d'un solde mensuel disponible de 928.30 fr. suffisant pour lui permettre de verser l'avance de frais requise, puis de payer les honoraires d'un avocat, le cas échéant par mensualités. A._ a recouru le 18 octobre 2010 auprès du Tribunal fédéral contre cette décision dont il demande l'annulation. Il conclut à la nomination d'un avocat d'office et à son audition. Il n'a pas été demandé de réponses au recours. Le Vice-Président de la Cour de justice a produit le dossier de la cause. 2. La décision attaquée a été prise dans le cadre d'une contestation portant sur une autorisation de construire fondée sur le droit public cantonal. Elle peut donc faire l'objet d'un recours en matière de droit public au sens des <ref-law>. Le refus de l'assistance juridique est une décision incidente de nature à causer un dommage irréparable au recourant en tant qu'elle astreint celui-ci à assumer les frais de sa défense et à verser une avance de frais (<ref-ruling> consid. 1.1 p. 131). Dès lors, le recours en matière de droit public est immédiatement ouvert contre une telle décision en vertu de l'<ref-law> (arrêt 2C_143/2008 du 10 mars 2008 consid. 2). Le recourant réunit les conditions posées à l'<ref-law> pour lui reconnaître la qualité pour agir. Formé au surplus dans le délai prévu par la loi contre une décision prise en dernière instance cantonale, le recours est recevable au regard des art. 86 al. 1 let. d et 100 al. 1 LTF. 3. Le mémoire de recours doit contenir les conclusions et les motifs à l'appui de celles-ci (<ref-law>) sous peine d'irrecevabilité (<ref-law>). Les conclusions doivent indiquer sur quels points la décision est attaquée et quelles sont les modifications demandées (<ref-ruling> consid. 3.1 et les arrêts cités). Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit (<ref-law>). Pour satisfaire à ces exigences, la partie recourante doit discuter les motifs de la décision entreprise et indiquer précisément en quoi elle estime que l'autorité précédente a méconnu le droit (<ref-ruling> consid. 1.4.2 p. 254; <ref-ruling> consid. 1.4 p. 287). En outre, si elle se plaint de la violation de droits fondamentaux ou de dispositions de droit cantonal, elle doit respecter le principe d'allégation et indiquer précisément quelle disposition constitutionnelle ou légale a été violée en démontrant par une argumentation précise en quoi consiste la violation (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 3.2 p. 88 et les arrêts cités). C'est à la lumière de ces principes que doit être examiné le présent recours. Celui-ci ayant été adressé au Tribunal fédéral le dernier jour du délai de recours, il n'est pas possible de désigner un avocat d'office au recourant pour parfaire la motivation du recours, celle-ci devant impérativement être développée dans le délai légal de l'<ref-law>. La requête du recourant tendant à son audition doit être écartée pour le même motif. 4. Le recourant reproche à la cour cantonale de ne pas lui avoir donné l'occasion de s'exprimer avant de statuer. Il n'indique cependant pas la disposition du droit de procédure cantonale ou de la Constitution fédérale qui lui accorderait un tel droit et qui aurait été violée ou appliquée de manière arbitraire. Les garanties minimales en matière de droit d'être entendu découlant de l'art. 29 al. 2 Cst. ne s'étendent pas à celui d'être entendu oralement (<ref-ruling> consid 2.1 p. 428). Certes, dans un arrêt récent, le Tribunal fédéral a constaté que l'art. 143A al. 3 de la loi genevoise sur l'organisation judiciaire allait plus loin que le droit constitutionnel fédéral en accordant au requérant le droit de s'exprimer oralement et qu'il ne pouvait être renoncé à son audition qu'en présence de circonstances particulières (arrêt 2D_32/2010 du 8 octobre 2010 consid. 3). En l'occurrence, le Vice-Président de la Cour de justice a considéré que l'audition du recourant ne s'imposait pas au motif notamment qu'il avait déjà été entendu dans un précédent recours en matière d'assistance juridique, ce qui avait permis de clarifier entre autres sa situation financière. S'agissant d'une question relevant du droit cantonal de procédure, il appartenait au recourant de démontrer en quoi cette motivation était arbitraire et ne permettait pas de renoncer à son audition. On cherche en vain une telle argumentation à l'appui de son recours, qui est irrecevable. 5. Le recourant conteste au surplus le montant des charges retenu dans le calcul du minimum vital. 5.1 Aux termes de l'art. 29 al. 3 Cst., toute personne qui ne dispose pas des ressources suffisantes a droit à l'assistance judiciaire gratuite, à moins que sa cause ne paraisse dépourvue de toute chance de succès. Une partie est indigente lorsqu'elle ne peut assumer les frais liés à la défense de ses intérêts sans porter atteinte au minimum nécessaire à son entretien et à celui de sa famille. Pour déterminer l'indigence, il convient de prendre en considération l'ensemble de la situation financière du requérant au moment où la demande est présentée, celui-ci devant indiquer de manière complète et établir autant que faire se peut ses revenus, sa situation de fortune et ses charges. La part des ressources excédant ce qui est nécessaire à la couverture des besoins personnels doit être comparée, dans chaque cas, aux frais prévisibles de la procédure pour laquelle l'assistance judiciaire est demandée. Le soutien de la collectivité publique n'est en principe pas dû, au regard de l'art. 29 al. 3 Cst., lorsque cette part disponible permet d'amortir les frais judiciaires et d'avocat en une année au plus, pour les procès relativement simples, et en deux ans pour les autres (<ref-ruling> consid. 5.1 p. 223 et les arrêts cités). Il incombe au requérant de prouver son indigence; s'il ne fournit pas de renseignements suffisants, pièces à l'appui, pour permettre une vision complète de sa situation financière, sa requête doit être rejetée (<ref-ruling> consid. 4a p. 164). 5.2 Le Vice-Président de la Cour de justice a refusé de prendre en compte dans les charges le coût mensuel de l'abonnement général de train et du "passeport bicyclette" aux motifs que selon les normes d'insaisissabilité en vigueur dans le canton de Genève dès le 1er janvier 2010, seuls des frais de déplacements du domicile vers le lieu de travail font partie du minimum vital et que A._ n'avait pas indiqué pour quel motif il lui serait nécessaire de se déplacer régulièrement en train. Le recourant soutient à ce propos à l'appui de son recours que l'abonnement général de train lui serait nécessaire pour se rendre à Gelterkinden afin de s'occuper des enfants de sa soeur et à Neuchâtel pour amener le linge sale chez sa mère. Il s'agit de faits nouveaux dont la recevabilité devant le Tribunal fédéral dépend du point de savoir s'ils résultent de la décision attaquée (<ref-law>). Il est permis d'en douter. Quoi qu'il en soit, le recourant ne conteste pas que les normes d'insaisissabilité s'appliquent pour déterminer le minimum vital et que seuls les frais de transport du lieu de domicile au lieu de travail puissent en principe être pris en compte dans les charges selon ces normes. Il ne prétend pas que l'achat d'un abonnement général de train s'imposerait pour des raisons professionnelles ou médicales en lien avec les problèmes de santé qui lui ont valu de bénéficier d'une rente d'invalidité. Il ne cherche pas davantage à démontrer qu'il en irait de même des frais de téléphone invoqués à hauteur de 155 fr. par mois, qui sont en principe pris en compte dans le montant de base du minimum vital majoré de 20 % (arrêt 5P.492/2006 du 26 janvier 2007 consid. 3.3). Sur ces points, le recours ne répond pas aux exigences de motivation déduites des art. 42 al. 2 et 106 al. 2 LTF. Le recourant invoque enfin pour la première fois devant le Tribunal fédéral au titre de charges incompressibles une somme de 209,50 fr. correspondant au règlement mensuel des primes de l'assurance maladie de 2004 à fin 2008. Il se réfère à ce propos à une lettre de sa caisse-maladie du 13 juin 2010, postérieure à sa demande d'assistance judiciaire. Ce faisant, il perd de vue que pour déterminer l'indigence, il y a lieu de se fonder sur les circonstances concrètes existant au moment où la demande est présentée, de sorte que sur ce point également le recours n'est pas recevable. 6. Le recours doit par conséquent être déclaré irrecevable selon la procédure simplifiée prévue par l'<ref-law>. Les conditions posées à l'octroi de l'assistance judiciaire (cf. art. 64 al. 1 et 2 LTF) ne sont pas réunies, de sorte qu'il ne saurait être fait droit à cette requête déposée en ce sens par le recourant. Etant donné les circonstances, l'arrêt sera rendu sans frais (art. 66 al. 1, 2ème phrase, LTF).
Par ces motifs, le Président prononce: 1. Le recours est irrecevable. 2. La demande d'assistance judiciaire est rejetée. 3. Il n'est pas perçu de frais judiciaires. 4. Le présent arrêt est communiqué au recourant, à la Vice-Présidente du Tribunal de première instance et au Vice-Président de la Cour de justice de la République et canton de Genève. Lausanne, le 2 novembre 2010 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le Président: Le Greffier: Féraud Parmelin
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de
Sachverhalt: Sachverhalt: A. Mit Verfügung vom 26. April 2004, bestätigt durch Einsprache-entscheid vom 18. Oktober 2004, lehnte es die Schweizerische Unfallversicherungsanstalt (SUVA) ab, der bei der Firma X._ tätig gewesenen R._, geb. 1942, aus den Unfällen vom 6. Januar und 21. Dezember 1995 (Sturz im Badezimmer bzw. im Büro) über den 5. April 2004 hinaus weitere Leistungen zu erbringen. A. Mit Verfügung vom 26. April 2004, bestätigt durch Einsprache-entscheid vom 18. Oktober 2004, lehnte es die Schweizerische Unfallversicherungsanstalt (SUVA) ab, der bei der Firma X._ tätig gewesenen R._, geb. 1942, aus den Unfällen vom 6. Januar und 21. Dezember 1995 (Sturz im Badezimmer bzw. im Büro) über den 5. April 2004 hinaus weitere Leistungen zu erbringen. B. Die von R._ dagegen eingereichte Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht Basel-Stadt ab (Entscheid vom 26. Oktober 2005). B. Die von R._ dagegen eingereichte Beschwerde wies das Sozialversicherungsgericht Basel-Stadt ab (Entscheid vom 26. Oktober 2005). C. R._ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen und beantragen, in Aufhebung des kantonalen Entscheides sei die SUVA zu verpflichten, ihr die gesetzlichen Leistungen über den 5. April 2004 hinaus zu erbringen; eventuell sei die Sache zwecks ergänzender Abklärung an die SUVA zurückzuweisen. Ferner ersucht sie um unentgeltliche Verbeiständung "im Umfang eines Viertels". Die SUVA schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Das Bundesamt für Gesundheit verzichtet auf Vernehmlassung.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Am 1. Januar 2007 ist das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Damit wurden das Eidgenössische Versicherungsgericht und das Bundesgericht in Lausanne zu einem einheitlichen Bundesgericht (an zwei Standorten) zusammengefügt (Seiler/von Werdt/Güngerich, Bundesgerichtsgesetz [BGG], Bern 2007, S. 10 Rz 75). Dieses Gesetz ist auf die nach seinem Inkrafttreten eingeleiteten Verfahren des Bundesgerichts anwendbar, auf ein Beschwerdeverfahren jedoch nur dann, wenn auch der angefochtene Entscheid nach dem Inkrafttreten dieses Gesetzes ergangen ist (<ref-law>). Da der kantonale Gerichtsentscheid am 26. Oktober 2005 und somit vor dem 1. Januar 2007 erlassen wurde, richtet sich das Verfahren nach dem bis 31. Dezember 2006 in Kraft gestandenen Bundesgesetz über die Organisation der Bundesrechtspflege (OG) vom 16. Dezember 1943 (vgl. BGE 132 V [I 618/06] Erw. 1.2). 1. Am 1. Januar 2007 ist das Bundesgesetz über das Bundesgericht vom 17. Juni 2005 (BGG; SR 173.110) in Kraft getreten (AS 2006 1205, 1243). Damit wurden das Eidgenössische Versicherungsgericht und das Bundesgericht in Lausanne zu einem einheitlichen Bundesgericht (an zwei Standorten) zusammengefügt (Seiler/von Werdt/Güngerich, Bundesgerichtsgesetz [BGG], Bern 2007, S. 10 Rz 75). Dieses Gesetz ist auf die nach seinem Inkrafttreten eingeleiteten Verfahren des Bundesgerichts anwendbar, auf ein Beschwerdeverfahren jedoch nur dann, wenn auch der angefochtene Entscheid nach dem Inkrafttreten dieses Gesetzes ergangen ist (<ref-law>). Da der kantonale Gerichtsentscheid am 26. Oktober 2005 und somit vor dem 1. Januar 2007 erlassen wurde, richtet sich das Verfahren nach dem bis 31. Dezember 2006 in Kraft gestandenen Bundesgesetz über die Organisation der Bundesrechtspflege (OG) vom 16. Dezember 1943 (vgl. BGE 132 V [I 618/06] Erw. 1.2). 2. Streitig und zu prüfen ist unter dem Blickwinkel des in <ref-law> angelegten Anspruchserfordernisses der Kausalität, ob der (allenfalls zu Arbeits-, Erwerbsunfähigkeit, Integritätseinbusse usw. führende) Gesundheitszustand der Beschwerdeführerin nach dem 5. April 2004 in einem rechtserheblichen Kausalzusammenhang zu den versicherten Unfällen vom 6. Januar und 21. Dezember 1995 steht. Das kantonale Gericht hat die dabei rechtsprechungsgemäss erforderlichen Grundsätze zutreffend dargelegt. Es betrifft dies namentlich den natürlichen Kausalzusammenhang im Allgemeinen (<ref-ruling> Erw. 1) und bei Schleudertraumen der Halswirbelsäule (HWS) oder äquivalenten Verletzungsmechanismen im Besonderen (<ref-ruling> Erw. 1; RKUV 2000 Nr. U 395 S. 317 f. Erw. 3 mit Hinweisen). Darauf wird verwiesen. 2. Streitig und zu prüfen ist unter dem Blickwinkel des in <ref-law> angelegten Anspruchserfordernisses der Kausalität, ob der (allenfalls zu Arbeits-, Erwerbsunfähigkeit, Integritätseinbusse usw. führende) Gesundheitszustand der Beschwerdeführerin nach dem 5. April 2004 in einem rechtserheblichen Kausalzusammenhang zu den versicherten Unfällen vom 6. Januar und 21. Dezember 1995 steht. Das kantonale Gericht hat die dabei rechtsprechungsgemäss erforderlichen Grundsätze zutreffend dargelegt. Es betrifft dies namentlich den natürlichen Kausalzusammenhang im Allgemeinen (<ref-ruling> Erw. 1) und bei Schleudertraumen der Halswirbelsäule (HWS) oder äquivalenten Verletzungsmechanismen im Besonderen (<ref-ruling> Erw. 1; RKUV 2000 Nr. U 395 S. 317 f. Erw. 3 mit Hinweisen). Darauf wird verwiesen. 3. 3.1 Die Vorinstanz hat einlässlich und in allen Teilen zutreffend erwogen, dass die körperlichen und psychischen Beeinträchtigungen, an welchen die Beschwerdeführerin leidet (vgl. u.a. den Bericht der Klinik S._ vom 15. Mai 2003 betreffend die Hospitalisation vom 5. März bis 16. April 2003), nicht in rechtserheblichem Kausalzusammenhang zu den versicherten Unfallereignissen vom 6. Januar und 21. Dezember 1995 stehen. 3.2 Den Vorbringen der Beschwerdeführerin ist, soweit sie nicht bereits im kantonalen Verfahren entkräftet wurden, Folgendes entgegenzuhalten. 3.2.1 Nach der gesamten Aktenlage ist ein objektivierbarer, auf somatischen Befunden beruhender Ursache-Wirkungs-Zusammenhang für die geklagten Kopf- und Rückenschmerzen sowie Aufmerksamkeitsdefizite weder bewiesen noch mit zusätzlichen Abklärungsmassnahmen beweisbar. Sofern die Beschwerdeführerin einen abweichenden Standpunkt vertritt, ist dieser offensichtlich unbegründet, fanden sich doch bei umfassenden radiologischen Untersuchungen weder ossäre oder ligamentäre Läsionen noch objektivierbare neurologische Ausfälle (vgl. u.a. die Berichte des Dr. med. G._, Spezialarzt FMH für med. Radiologie, vom 22. April 1998, des Dr. med. M._, Spezialarzt FMH für Neurologie, vom 2. April 1998 und die Ärztliche Beurteilung des Dr. med. S._, SUVA Versicherungsmedizin, vom 23. Februar 2004). 3.2.2 Die Beschwerdeführerin räumt ein, dass nach dem Sturz im Badezimmer am 6. Januar 1995 erst mit der Zeit verstärkt Beschwerden aufgetreten seien (unterschriftlich bestätigter Bericht der SUVA-Agentur vom 6. Oktober 1998). Der am 15. Januar 1995, d.h. erst neun Tage nach dem Unfall, konsultierte Dr. med. T._ diagnostizierte dabei in seinem Bericht vom 21. März 1996 nebst verschiedenen Kontusionen wohl auch ein Schleudertrauma der HWS, letzteres freilich ohne einen in diese Richtung weisenden Befund zu nennen. Beim zweiten versicherten Ereignis vom 21. Dezember 1995 verhält es sich insofern ähnlich, als die Beschwerdeführerin erst am 5. Januar 1996 den Arzt aufsuchte. Nach den Erkenntnissen der medizinischen Wissenschaft treten Beschwerden und Befunde in der Halsregion oder an der HWS erfahrungsgemäss aber kurze Zeit nach dem Unfallereignis auf. Gemäss vorherrschender Lehrmeinung müssen sich Nackenbeschwerden innert einer Latenzzeit von 24 bis höchstens 72 Stunden nach dem Unfall manifestieren, damit der natürliche Kausalzusammenhang mit dem Unfallgeschehen bejaht werden kann (RKUV 2000 Nr. U '359 S. 29 und Nr. U 391; Urteile J. vom 31. Mai 2006, U 238/05, Erw. 3.2 und Z. vom 18. März 2003, U 205/02, Erw. 2.3.1). Gegen die Annahme eines Schleudertraumas oder eines äquivalenten Verletzungsmechanismus spricht sodann, dass im Bericht des Dr. med. A._, FMH Innere Medizin, speziell Rheumaerkrankungen, vom 9. August 1996, u.a. eine normal beweglich HWS erhoben wurde und die Beschwerdeführerin in der Zeit vom 1. Januar 1995 bis Ende 1997 einzig während rund zwei Wochen im November 1996 arbeitsunfähig war. Die beiden versicherten Unfallereignisse habe sich mithin je über mehr als ein Jahr hinweg nicht in einer - sicht- und messbaren - Einschränkung der Arbeitsfähigkeit niedergeschlagen. 3.2.3 Insgesamt vermitteln die medizinischen Akten das Bild einer versicherten Person, die während der letzten Jahre nebst verschiedenen gesundheitlichen Beeinträchtigungen (vgl. den Bericht der Klinik S._ vom 15. Mai 2003) auch mit einer für sie offenkundig belastenden Situation am Arbeitsplatz (Mobbing, vorzeitige Pensionierung) konfrontiert war. Soweit im Zeitpunkt des strittigen Fallabschlusses (5. April 2004) psychische Leiden mit Krankheitswert vorlagen, ist fraglich, ob diese natürlich kausal durch die versicherten Unfälle (mit-)verursacht wurden. Wie es sich damit verhält, muss hier nicht weiter abgeklärt werden. Denn selbst wenn auf Grund zusätzlicher Untersuchungen der natürliche Kausalzusammenhang zu bejahen wäre (vgl. SVR 1995 UV Nr. 23 S. 68 Erw. 3c), mangelt es vorliegend jedenfalls am Erfordernis des adäquaten Kausalzusammenhanges. Ausgehend von den Geschehensabläufen, wie sie die Beschwerdeführerin gegenüber der SUVA-Kreisagentur schilderte (Berichte vom 16. April 1996 und 6. Oktober 1998), ist je von einem mittelschweren, im Grenzbereich zu den leichten Unfällen liegenden Ereignis auszugehen, ohne dass die Kriterien gemäss <ref-ruling> Erw. 6c/aa gehäuft oder eines der Kriterien in besonders ausgeprägter Weise vorliegen würde. 3.2.3 Insgesamt vermitteln die medizinischen Akten das Bild einer versicherten Person, die während der letzten Jahre nebst verschiedenen gesundheitlichen Beeinträchtigungen (vgl. den Bericht der Klinik S._ vom 15. Mai 2003) auch mit einer für sie offenkundig belastenden Situation am Arbeitsplatz (Mobbing, vorzeitige Pensionierung) konfrontiert war. Soweit im Zeitpunkt des strittigen Fallabschlusses (5. April 2004) psychische Leiden mit Krankheitswert vorlagen, ist fraglich, ob diese natürlich kausal durch die versicherten Unfälle (mit-)verursacht wurden. Wie es sich damit verhält, muss hier nicht weiter abgeklärt werden. Denn selbst wenn auf Grund zusätzlicher Untersuchungen der natürliche Kausalzusammenhang zu bejahen wäre (vgl. SVR 1995 UV Nr. 23 S. 68 Erw. 3c), mangelt es vorliegend jedenfalls am Erfordernis des adäquaten Kausalzusammenhanges. Ausgehend von den Geschehensabläufen, wie sie die Beschwerdeführerin gegenüber der SUVA-Kreisagentur schilderte (Berichte vom 16. April 1996 und 6. Oktober 1998), ist je von einem mittelschweren, im Grenzbereich zu den leichten Unfällen liegenden Ereignis auszugehen, ohne dass die Kriterien gemäss <ref-ruling> Erw. 6c/aa gehäuft oder eines der Kriterien in besonders ausgeprägter Weise vorliegen würde. 4. Da die Verwaltungsgerichtsbeschwerde offensichtlich unbegründet ist, wird sie im Verfahren nach Art. 36a OG erledigt. Die unentgeltliche Verbeiständung kann wegen Aussichtslosigkeit der Rechtsvorkehr nicht gewährt werden (Art. 135 in Verbindung mit Art. 152 OG; <ref-ruling> Erw. 4b, 124 I 306 Erw. 2c mit Hinweis).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 1. Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Das Gesuch um unentgeltliche Verbeiständung wird abgewiesen. 3. Das Gesuch um unentgeltliche Verbeiständung wird abgewiesen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht Basel-Stadt und dem Bundesamt für Gesundheit zugestellt. Luzern, 1. Februar 2007 Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,006
fr
Faits: Faits: A. A.a L'immeuble n° (....), sis sur la commune de A._ dont X._ est propriétaire, bénéficie d'une servitude de non-bâtir - d'une durée de 25 ans - grevant l'immeuble n° (...) de la même commune, d'une surface de 10'871 m2, appartenant à Y._, sur lequel est édifiée une villa de 593 m2. Le contrat constitutif de servitude stipule notamment ce qui suit: "Constitution de servitude Il est constitué, au profit de la parcelle (...), propriété de Monsieur X._, sur la parcelle (...), propriété de la S.I. B._, une servitude de non bâtir grevant l'entier de la parcelle (...), à l'exception du bâtiment prévu, selon les plans visés ne varietur au dossier de l'autorisation de construire No (...), bâtiment qui est figuré sur l'extrait de plan cadastral, visé par le Département des Travaux Publics (Police des Constructions) le 27 juillet 1987, et qui demeurera annexé à la présente minute. Exercices La S.I. B._ ne construira pas d'autre bâtiment que celui prévu à l'autorisation précitée, sur la partie de la parcelle (...) qui n'est pas ou ne sera pas affectée par les restrictions de droit public concernant la protection des rives du lac. Les constructions prévues à l'autorisation (...) seront affectées exclusivement à l'habitation bourgeoise pour une seule famille, le mot "famille" étant compris dans le sens traditionnel local d'un couple, de ses descendants, ascendants. La S.I. B._ ne procédera pas à des modifications intérieures de la distribution des locaux conduisant à la création d'une pluralité de logements. Les comparants conviennent que cette servitude est consentie et acceptée pour une durée de vingt-cinq (25) ans, à compter du jour de son inscription au Registre Foncier. La présente constitution de servitude a lieu à titre gratuit, sans qu'il ne soit dû de soulte ni retour." Cette servitude avait été concédée, en 1987, par l'ancien propriétaire à X._ en contrepartie du retrait du recours que ce dernier avait interjeté contre la délivrance de l'autorisation de construire. A.b Le 22 février 2005, l'architecte mandaté par Y._ pour les travaux de rénovation et de transformation de la villa de celui-ci a pris contact avec X._ et l'a rencontré le 18 avril suivant. Le 21 avril 2005, Y._ s'est vu délivrer une autorisation de construire pour l'agrandissement de la piscine intérieure et la modification des balcons de sa villa; X._ n'a pas formé opposition à cette autorisation. Après avoir signalé deux dégradations mineures de sa parcelle dues aux travaux en mars 2005, X._ s'est plaint en juillet 2005 de nombreux dégâts au mur d'enceinte de sa propriété et à la végétation, exigeant la remise en état du mur. Après avoir signalé deux dégradations mineures de sa parcelle dues aux travaux en mars 2005, X._ s'est plaint en juillet 2005 de nombreux dégâts au mur d'enceinte de sa propriété et à la végétation, exigeant la remise en état du mur. B. Le 21 juillet 2005, X._ a déposé une requête de mesures provisionnelles tendant à faire suspendre immédiatement les travaux de construction, en particulier l'agrandissement sur la partie nord du bâtiment, et à interdire la poursuite de tous travaux excédant l'exercice de la servitude, le tout sous la commination des sanctions de l'art. 292 CP. Statuant le 4 août 2005 par voie de mesures provisionnelles, le Tribunal de première instance de Genève a ordonné, aux risques et périls du requérant, à Y._, sous la menace des peines prévues par l'art. 292 CP, la suspension de l'exécution des travaux de construction sur la parcelle n° (...) de la commune de A._ en tant qu'ils concernent la construction de la piscine intérieure, c'est-à-dire l'agrandissement en cours sur la partie nord du bâtiment. Par arrêt du 3 novembre 2005, la 1ère Section de la Cour de justice du canton de Genève a admis l'appel de Y._, annulé la décision précitée et débouté X._ des fins de sa requête. Par arrêt du 3 novembre 2005, la 1ère Section de la Cour de justice du canton de Genève a admis l'appel de Y._, annulé la décision précitée et débouté X._ des fins de sa requête. C. Agissant par la voie du recours de droit public au Tribunal fédéral pour violation de l'art. 9 Cst., en relation avec la garantie de la propriété (art. 26 Cst.), X._ demande l'annulation de cet arrêt. La Cour de justice conclut au rejet du recours; l'intimé conclut au rejet du recours dans la mesure de sa recevabilité. La Cour de justice conclut au rejet du recours; l'intimé conclut au rejet du recours dans la mesure de sa recevabilité. D. Le 21 novembre 2005, le Président de la Cour de céans a ordonné à titre superprovisoire à l'intimé, aux risques et périls du recourant, de suspendre l'exécution des travaux de construction sur la parcelle n° (...) de la commune de A._, en tant qu'ils concernent la construction de la piscine intérieure, soit l'agrandissement en cours sur la partie nord du bâtiment. Il a assorti cette ordonnance de la menace des peines prévues par l'art. 292 CP. Par ordonnance d'effet suspensif du 9 décembre 2005, le Président de la Cour de céans a confirmé les mesures provisionnelles ordonnées à titre superprovisoire.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Le Tribunal fédéral examine d'office et avec une pleine cognition la recevabilité du recours dont il est saisi (<ref-ruling> consid. 1 p. 156 et les arrêts cités). 1.1 La décision de mesures provisionnelles, fondée en particulier sur l'art. 322 LPC/GE, rendue en dernière instance cantonale (art. 86 al. 1 OJ), peut être attaquée par la voie du recours de droit public. En effet, la condition d'un préjudice irréparable posée à l'art. 87 al. 2 OJ - par quoi la jurisprudence entend un dommage juridique qui ne peut être réparé ultérieurement, notamment par la décision finale (<ref-ruling> consid. 1 p. 59) -, est de toute manière réalisée (arrêt 4P.155/1994 du 4 novembre 1994, consid. 2, in: RSPI 1996 II 241; arrêt 4P.144/1989 du 15 janvier 1990, consid. 2, in: SJ 1990 p. 179; en général: <ref-ruling> consid. 1 p. 371 et les arrêts cités). 1.2 Interjeté à temps pour arbitraire dans l'application du droit fédéral ainsi que dans l'appréciation des preuves, le présent recours est aussi recevable sous l'angle des art. 84 al. 1 let. a et 89 al. 1 OJ. 1.3 Statuant sur un recours de droit public dirigé contre une décision de mesures provisionnelles, le Tribunal fédéral fait preuve de retenue, dès lors que, compte tenu du but assigné à cette procédure particulière, le juge n'examine la cause que de façon sommaire et provisoire (<ref-ruling> consid. 4c p. 397/398; <ref-ruling> consid. 4 p. 413; <ref-ruling> consid. 3b p. 486/487 et les références citées dans ces arrêts). Aux termes de l'art. 90 al. 1 let. b OJ, l'acte de recours doit contenir un exposé succinct des droits constitutionnels ou des principes juridiques violés, précisant en quoi consiste la violation. Le justiciable qui exerce un recours de droit public pour arbitraire ne peut se borner à critiquer la décision attaquée comme il le ferait dans une procédure d'appel, où l'autorité de recours jouit d'un libre pouvoir d'examen (<ref-ruling> consid. 1.3 p. 261/262 et les arrêts cités); en particulier, il ne saurait se contenter d'opposer sa thèse à celle de la juridiction cantonale, mais doit démontrer, par une argumentation précise, que cette décision se fonde sur une application de la loi ou une appréciation des preuves manifestement insoutenables (<ref-ruling> consid. 1b p. 495), sous peine d'irrecevabilité - partielle ou totale - de son recours (<ref-ruling> consid. 4d p. 558). Aux termes de l'art. 90 al. 1 let. b OJ, l'acte de recours doit contenir un exposé succinct des droits constitutionnels ou des principes juridiques violés, précisant en quoi consiste la violation. Le justiciable qui exerce un recours de droit public pour arbitraire ne peut se borner à critiquer la décision attaquée comme il le ferait dans une procédure d'appel, où l'autorité de recours jouit d'un libre pouvoir d'examen (<ref-ruling> consid. 1.3 p. 261/262 et les arrêts cités); en particulier, il ne saurait se contenter d'opposer sa thèse à celle de la juridiction cantonale, mais doit démontrer, par une argumentation précise, que cette décision se fonde sur une application de la loi ou une appréciation des preuves manifestement insoutenables (<ref-ruling> consid. 1b p. 495), sous peine d'irrecevabilité - partielle ou totale - de son recours (<ref-ruling> consid. 4d p. 558). 2. La Cour de justice a considéré que les travaux litigieux ne consistent pas dans l'édification d'un "autre bâtiment" - selon les termes de l'acte constitutif de la servitude -, mais dans l'extension à raison de 119 m2 environ du bâtiment existant, à savoir l'agrandissement de la piscine intérieure ainsi que la création d'un sauna, d'un hammam, d'une salle de repos et d'une salle de bains au premier étage. Comme une telle extension n'est de nature ni à permettre l'habitation pour une seconde famille, ni à modifier la distribution intérieure afin d'augmenter le nombre de logements, le requérant n'a pas rendu vraisemblable que ces travaux contreviennent au sens et au but que la servitude revêt pour le fonds dominant. L'intéressé est, d'ailleurs, malvenu de s'en plaindre, puisqu'il a requis et obtenu l'autorisation de construire sur sa parcelle une villa annexe avec un garage. A titre subsidiaire - "en tout état de cause" -, l'autorité cantonale a estimé que la démarche du requérant est abusive au sens de l'art. 2 al. 2 CC, car elle vise à utiliser sa position pour obtenir de sa partie adverse une indemnité pour un préjudice sans relation avec le projet: d'une part, alors qu'il avait été avisé de la nature des travaux par courrier du 22 février 2005, le requérant a tardé à manifester son désaccord avec le projet d'agrandissement de la piscine, et il ne pouvait avoir été induit en erreur au sujet de leur ampleur, l'architecte ayant spécifié que les travaux seraient entrepris de mars à décembre, à savoir pendant 10 mois; d'autre part, dans son courrier du 14 juillet 2005, le requérant a réclamé le paiement d'une indemnité de 10% des travaux, ce qui représente 250'000 fr., montant qui est sans commune mesure avec les dégâts mineurs qui ont été causés à son immeuble. 2. La Cour de justice a considéré que les travaux litigieux ne consistent pas dans l'édification d'un "autre bâtiment" - selon les termes de l'acte constitutif de la servitude -, mais dans l'extension à raison de 119 m2 environ du bâtiment existant, à savoir l'agrandissement de la piscine intérieure ainsi que la création d'un sauna, d'un hammam, d'une salle de repos et d'une salle de bains au premier étage. Comme une telle extension n'est de nature ni à permettre l'habitation pour une seconde famille, ni à modifier la distribution intérieure afin d'augmenter le nombre de logements, le requérant n'a pas rendu vraisemblable que ces travaux contreviennent au sens et au but que la servitude revêt pour le fonds dominant. L'intéressé est, d'ailleurs, malvenu de s'en plaindre, puisqu'il a requis et obtenu l'autorisation de construire sur sa parcelle une villa annexe avec un garage. A titre subsidiaire - "en tout état de cause" -, l'autorité cantonale a estimé que la démarche du requérant est abusive au sens de l'art. 2 al. 2 CC, car elle vise à utiliser sa position pour obtenir de sa partie adverse une indemnité pour un préjudice sans relation avec le projet: d'une part, alors qu'il avait été avisé de la nature des travaux par courrier du 22 février 2005, le requérant a tardé à manifester son désaccord avec le projet d'agrandissement de la piscine, et il ne pouvait avoir été induit en erreur au sujet de leur ampleur, l'architecte ayant spécifié que les travaux seraient entrepris de mars à décembre, à savoir pendant 10 mois; d'autre part, dans son courrier du 14 juillet 2005, le requérant a réclamé le paiement d'une indemnité de 10% des travaux, ce qui représente 250'000 fr., montant qui est sans commune mesure avec les dégâts mineurs qui ont été causés à son immeuble. 3. 3.1 Le recourant reproche tout d'abord à l'autorité précédente d'avoir nié arbitrairement le droit que lui accorde l'art. 737 al. 1 CC, à savoir de requérir toutes mesures pouvant mettre un terme aux agissements qui contreviennent à la servitude de non-bâtir; il fait valoir que l'objet de celle-ci ressort clairement des actes inscrits au registre foncier (le registre des servitudes et le plan cadastral) et que, en estimant qu'une extension de 1'000 m3 est encore compatible avec l'interdiction de bâtir sur l'entier de la parcelle grevée, les juges cantonaux ont méconnu ces documents. Le recourant se plaint en outre d'une violation de l'art. 738 CC, faisant grief à la juridiction inférieure d'avoir confondu les restrictions relatives au bâtiment avec celles relatives à l'affectation, pour en conclure que les secondes servaient à interpréter et à affaiblir les premières. Elle a ainsi interprété la servitude d'après son sens et son but, alors que la restriction principale est d'interdire toute construction; or, la servitude ne peut être réduite à cette seule restriction d'affection, sauf à justifier n'importe quelle extension du bâtiment. Au stade des mesures provisionnelles, le juge ne peut s'écarter du texte clair d'une servitude et se livrer à des interprétations. Le sens et le but de la servitude est donc clairement une interdiction de bâtir, et non pas une simple restriction d'affectation. Enfin, le recourant affirme que les magistrats d'appel ont apprécié les preuves d'une manière arbitraire en considérant qu'il n'avait pas rendu suffisamment vraisemblable la violation de la servitude de non-bâtir; il prétend que les pièces produites par lui-même (n° 7, 22, 10 à 20, 26) et sa partie adverse (n° 17) établissent indéniablement, au degré de la vraisemblance, l'existence d'une servitude de non-bâtir. 3.2 Le recourant perd de vue que la cour cantonale a interprété la servitude au regard du contrat constitutif, lequel prohibe la construction d'un "autre bâtiment"; elle a estimé que l'extension litigieuse n'est pas un "autre bâtiment", que l'agrandissement de la piscine et ses annexes n'entraînent pas davantage une modification de l'affectation convenue (pour une seule famille) et que, partant, le requérant n'a pas rendu vraisemblable que lesdits travaux contreviendraient au sens et au but de la servitude. C'est ensuite à tort que le recourant reproche à l'autorité précédente d'avoir procédé, au stade des mesures provisionnelles, à une interprétation de la servitude litigieuse. En effet, le prononcé de telles mesures présuppose, outre la preuve de la vraisemblance de la menace d'un dommage difficile à réparer et de l'urgence, la vraisemblance du bien-fondé de la prétention matérielle; le juge doit évaluer les chances de succès de la demande au fond (ATF <ref-ruling> consid. 3a p. 486/487), et admettre ou refuser la mesure selon que l'existence du droit allégué apparaît plus vraisemblable que son inexistence. Lorsqu'il peut ainsi statuer sur la base de la simple vraisemblance, le juge n'a pas à être persuadé de l'exactitude des allégations du requérant, mais il suffit que, sur la base d'éléments objectifs, il acquière l'impression que les faits pertinents se sont produits, sans qu'il doive exclure pour autant la possibilité qu'ils se soient déroulés autrement (<ref-ruling> consid. 5a p. 14; <ref-ruling> consid. 3.3 p. 325); quant aux questions de droit, il peut se contenter d'un examen sommaire (<ref-ruling> consid. 2.3 p. 476). Le recourant ne dit pas, ni ne tente de démontrer, qu'il était arbitraire de retenir que l'extension de 119 m2 ne constituait vraisemblablement pas un "autre bâtiment" d'après la volonté des parties au contrat de servitude; il se borne à invoquer l'art. 737 al. 1 CC, à se réclamer du libellé de la convention ("servitude de non-bâtir"), et à faire valoir que l'objet de la servitude est clair au vu de l'acte constitutif (extension à l'entier de la parcelle) et que l'extension est très importante. Par cette argumentation, il ne respecte pas les exigences de motivation posées par l'art. 90 al. 1 let. b OJ, faute d'établir en quoi la solution admise par la juridiction cantonale serait insoutenable. Lorsqu'il se prévaut de l'art. 738 CC et se plaint d'une confusion entre les restrictions relatives au bâtiment et celles relatives à l'affectation, le recourant méconnaît que l'autorité cantonale a d'abord examiné si l'extension litigieuse pouvait être qualifiée d'"autre bâtiment" et, l'ayant nié, a vérifié ensuite si la condition de l'affectation était aussi remplie. Enfin, lorsque, sous le couvert d'appréciation arbitraire des preuves, le recourant soutient que les pièces produites - c'est-à-dire le texte de la servitude, les plans et les photographies des travaux - établissent la vraisemblance de l'existence d'une servitude de non-bâtir à son profit, il ne fait que présenter sous une autre forme son grief insuffisamment motivé déduit de l'interprétation de la servitude. Enfin, lorsque, sous le couvert d'appréciation arbitraire des preuves, le recourant soutient que les pièces produites - c'est-à-dire le texte de la servitude, les plans et les photographies des travaux - établissent la vraisemblance de l'existence d'une servitude de non-bâtir à son profit, il ne fait que présenter sous une autre forme son grief insuffisamment motivé déduit de l'interprétation de la servitude. 4. L'arbitraire du motif principal de l'autorité cantonale n'ayant pas été démontré, il est superflu d'examiner le motif subsidiaire fondé sur l'abus de droit (ATF <ref-ruling> consid. 6 p. 328; <ref-ruling> consid. 6a p. 392), que le recourant a également critiqué (cf. sur cette exigence: <ref-ruling> consid. 1.6 p. 189; <ref-ruling> consid. 2 p. 16 et la jurisprudence citée dans ces arrêts). 4. L'arbitraire du motif principal de l'autorité cantonale n'ayant pas été démontré, il est superflu d'examiner le motif subsidiaire fondé sur l'abus de droit (ATF <ref-ruling> consid. 6 p. 328; <ref-ruling> consid. 6a p. 392), que le recourant a également critiqué (cf. sur cette exigence: <ref-ruling> consid. 1.6 p. 189; <ref-ruling> consid. 2 p. 16 et la jurisprudence citée dans ces arrêts). 5. En conclusion, le présent recours doit être rejeté dans la mesure où il est recevable, aux frais de son auteur (art. 156 al. 1 OJ). L'intimé, qui a été invité à répondre tant sur la requête d'effet suspensif que sur le fond, a droit à des dépens à charge du recourant (art. 159 al. 1 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Un émolument judiciaire de 5'000 fr. est mis à la charge du recourant. 2. Un émolument judiciaire de 5'000 fr. est mis à la charge du recourant. 3. Le recourant versera à l'intimé une indemnité de 6'000 fr. à titre de dépens. 3. Le recourant versera à l'intimé une indemnité de 6'000 fr. à titre de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué en copie aux mandataires des parties et à la 1ère Section de la Cour de justice du canton de Genève. Lausanne, le 9 janvier 2006 Au nom de la IIe Cour civile du Tribunal fédéral suisse Le Président: Le Greffier:
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2,001
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Baubewilligung, hat sich ergeben: A.- Am 15. Juli/2. August 1999 erteilte die Baubehörde Vaz/Obervaz H._ eine Baubewilligung für den Abbruch eines bestehenden Wohnhauses und den Bau eines neuen Mehrfamilienhauses auf dem Grundstück Nr. 2581 in Valbella. Mit Schreiben vom 27. Januar 2000 reichte H._ Projektänderungsunterlagen ein. Unter anderem war vorgesehen, einen bis anhin nicht unterkellerten Raum nach Zukauf von zusätzlichen 12 m2 Ausnützungsziffer zu unterkellern. Mit Schreiben vom 4. Februar 2001 bestätigte die Gemeindekanzlei den Eingang der Unterlagen. Sie stellte sich auf den Standpunkt, die vorgesehenen Änderungen führten zu einer erhöhten Ausnützung bzw. zu mehr Nebenräumen, und forderte den Bauherrn auf, eine entsprechende AZ-Berechnung nachzuliefern. Zudem stellte sie fest, die im Dachgeschoss bereits ohne Bewilligung ausgeführte Konstruktion widerspreche dem bewilligten Projekt. Demnach sei die Fläche jener Raumteile, welche mehr als 4,0 m Luftraum aufwiesen, bei der AZ-Berechnung doppelt zu zählen. Nach Eingang zusätzlicher Unterlagen entschied der Gemeindevorstand Vaz/Obervaz am 20. März 2000, die Projektänderungen gemäss Eingabe vom 27. Januar 2000, soweit sie das Untergeschoss und die Dachkonstruktion beträfen, nicht zu genehmigen. Mit Wiedererwägungsentscheid vom 31. März 2000 bestätigte die Gemeinde ihren Entscheid vom 20. März 2000. Sie führte aus, der zusätzliche Kellerraum weise zur Zeit zwar keine Öffnung zum übrigen Keller auf, doch sei in der Westfassade ein Kellerfenster montiert worden. Es fehle immer noch eine Bestätigung für den Nutzungstransport. Eine Genehmigung für diesen Raumteil sei erst möglich, wenn eine entsprechende Bestätigung vorliege. Zudem entspreche die Dachkonstruktion nicht der Bewilligung und lasse vermuten, dass ein zusätzlich nutzbarer Raum erstellt werden solle. B.- H._ erhob dagegen am 17. April 2000 Rekurs an das Verwaltungsgericht des Kantons Graubünden. Dieses erwog mit Urteil vom 14. Dezember 2000, der fragliche Kellerraum könne durch den Einbau einer Tür leicht zu einem nutzbaren Arbeitsraum umgewandelt werden. Er sei daher zur anrechenbaren Bruttogeschossfläche hinzuzuzählen und könne nicht bewilligt werden, solange der dazu erforderliche Nutzungstransport nicht nachgewiesen sei. Bezüglich des Dachgeschosses führte das Gericht aus, die ausgeführte Konstruktion entspreche der Bewilligung und schliesse eine verpönte doppelte Nutzung aus. Demgemäss hiess das Verwaltungsgericht den Rekurs teilweise gut, hob die Verfügung der Gemeinde hinsichtlich der Dachkonstruktion auf und wies die Sache zur Erteilung der Baubewilligung unter allfälligen Auflagen im Sinne der Erwägungen an die Gemeinde zurück. Im Übrigen wies es den Rekurs ab, soweit es darauf eintrat. Die Gerichtskosten auferlegte es je hälftig H._ und der Gemeinde. Eine Parteientschädigung sprach es nicht zu. C.- Mit staatsrechtlicher Beschwerde vom 26. März 2001 beantragt H._, das Urteil des Verwaltungsgerichts aufzuheben, soweit der Rekurs abgewiesen worden sei. Das Verwaltungsgericht und die Gemeinde Vaz/Obervaz beantragen, die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei. H._ hält in seiner Replik an den Ausführungen in der Beschwerde fest. Das Verwaltungsgericht beantragt in seiner Duplik sinngemäss, die Beschwerde abzuweisen. Die Gemeinde Vaz/Obervaz verzichtet auf die Einreichung einer Duplik. H._ hält in seiner Stellungnahme zur Duplik des Verwaltungsgerichts an der Beschwerde vollumfänglich fest.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1.- a) Die staatsrechtliche Beschwerde gegen den kantonal letztinstanzlichen, auf kantonales Recht gestützten Endentscheid ist zulässig (Art. 84 Abs. 2, Art. 86 Abs. 1 und Art. 87 OG). Der Beschwerdeführer ist als Baugesuchsteller, dessen Gesuch durch den angefochtenen Entscheid teilweise abgewiesen worden ist, zur Beschwerde legitimiert (Art. 88 OG). b) Verfahrensgegenstand ist der verwaltungsgerichtliche Entscheid nur soweit, als der Rekurs abgewiesen worden ist, das heisst einzig in Bezug auf die mit den Entscheiden der Gemeinde vom 20. und 31. März 2000 erfolgte Nicht-Genehmigung der nachträglichen Projektänderung für den Raum im Keller. Seitens der kantonalen Behörden ist insbesondere unbestritten, dass die Bewilligung erteilt werden könnte, sobald der Beschwerdeführer die benötigte Ausnützung über einen Nutzungstransport beschaffen und eine entsprechende Bestätigung vorlegen kann. Die kantonalen Behörden haben denn auch noch keine Wiederherstellung angeordnet. Ein Abbruch steht daher zur Zeit nicht zur Diskussion. c) Die staatsrechtliche Beschwerde setzt ein aktuelles und praktisches Rechtsschutzinteresse voraus. Der Beschwerdeführer macht unter anderem geltend, nach den neuen, von der Gemeindeversammlung bereits erlassenen baugesetzlichen Bestimmungen müsste die Bewilligung für den Kellerraum erteilt werden. Sollte dies zutreffen, dann könnte sich fragen, ob an einer Beurteilung der Beschwerde überhaupt noch ein aktuelles Rechtsschutzinteresse bestünde (abgesehen vom Kostenpunkt). Indessen ist nicht aktenkundig, dass die neue Gesetzgebung inzwischen in Kraft getreten ist und nach dem neuen Recht der fragliche Kellerraum wirklich zulässig wäre. Auf die Beschwerde ist daher einzutreten. d) Auf den von der Gemeinde beantragten Augenschein kann verzichtet werden, da sich der Sachverhalt, soweit rechtserheblich, mit genügender Klarheit aus den Akten ergibt. 2.- a) Der Beschwerdeführer rügt eine Verletzung von Art. 6 Ziff. 1 der Europäischen Menschenrechtskonvention (EMRK; SR 0.101). Das Verwaltungsgericht habe zwar antragsgemäss eine mündliche Hauptverhandlung durchgeführt, das Urteil aber nur schriftlich den Parteien zugestellt und nicht in öffentlicher Verhandlung verkündet. b) Gemäss Art. 6 Ziff. 1 EMRK hat in Streitigkeiten über zivilrechtliche Ansprüche und Verpflichtungen jedermann Anspruch darauf, dass seine Sache öffentlich gehört wird. Das Urteil muss öffentlich verkündet werden. Ein Entscheid über zivilrechtliche Ansprüche im Sinne dieser Bestimmung liegt unter anderem vor, wenn eine bau- oder planungsrechtliche Massnahme direkte Auswirkungen auf die Ausübung der Eigentumsrechte der Grundeigentümer hat (<ref-ruling> E. 2a S. 45; <ref-ruling> E. 3e S. 300; <ref-ruling> E. 5c S. 34 f.). Vorliegend hat die Verweigerung der Baubewilligung zur Folge, dass der Beschwerdeführer einen Teil seines Eigentums nicht nutzen kann. Es liegt daher eine zivilrechtliche Streitigkeit im Sinne von Art. 6 Ziff. 1 EMRK vor (vgl. <ref-ruling> E. 3c/bb S. 529). c) Der Zweck des Verkündungsgebots besteht darin, eine geheime Kabinettsjustiz zu vermeiden und der Öffentlichkeit zu ermöglichen, Prozesse unmittelbar zu verfolgen und Kenntnis davon zu erhalten, wie das Recht verwaltet und die Rechtspflege ausgeführt wird (<ref-ruling> E. 2e S. 47, mit Hinweisen). Die EMRK legt nicht fest, auf welche Art und Weise die öffentliche Verkündung erfolgen muss. Insbesondere wird nicht verlangt, dass das Urteil an einer öffentlichen Verhandlung mündlich verlesen oder gar begründet wird. Das Öffentlichkeitsgebot ist gewahrt, wenn das Publikum auf andere Weise (Publikation in Periodika oder auf Internet; Möglichkeit, den Urteilstext auf der Gerichtskanzlei zu verlangen oder einzusehen) die Gelegenheit hat, von den Urteilen Kenntnis zu nehmen (Urteil des Europäischen Gerichtshofes für Menschenrechte vom 24. November 1997 i.S. Szücs, § 43, mit Hinweisen; <ref-ruling> E. 3e; <ref-ruling> E. 2c S. 52, 119 Ia 411 E. 5 S. 420 f.; Auer/Malinverni/Hottelier, Droit constitutionnel suisse, Bd. II, Bern 2000, S. 603 f.; Haefliger/Schürmann, Die Europäische Menschenrechtskonvention und die Schweiz, 2. Aufl. , Bern 1999, S. 198 f.; vgl. auch Mark Villiger, Handbuch der Europäischen Menschenrechtskonvention, 2. Aufl. , Zürich 1999, S. 285 f.). Dem Zweck des Verkündungsgebots dürfte mit einer solchen Publikationspraxis sogar besser gedient sein als mit einer mündlichen Eröffnung des Urteils an einer Gerichtsverhandlung, da das Publikum faktisch nur begrenzte Möglichkeiten hat, an derartigen Verhandlungen teilzunehmen. d) Das Verwaltungsgericht führt in seiner Vernehmlassung an das Bundesgericht aus, seine Urteile seien nach seiner ständigen Praxis vom Zeitpunkt der Mitteilung an die Parteien an öffentlich auf der Gerichtskanzlei zugänglich. Der Beschwerdeführer bestreitet dies in seiner Replik nicht. Es besteht kein Grund, an der Mitteilung des Verwaltungsgerichts zu zweifeln. Entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers hat es damit nach dem Gesagten das Verkündungsgebot nicht unterlaufen. Die Rüge der Verletzung von Art. 6 EMRK ist damit unbegründet. 3.- a) Der Beschwerdeführer hat anlässlich des vor dem Verwaltungsgericht durchgeführten Augenscheins am 30. August 2000 ein Ausstandsgesuch gegen den Gemeindeingenieur gestellt und beantragt, dieser dürfe nicht am Augenschein teilnehmen. Das Gericht hat den Antrag abgelehnt mit der Begründung, ein Ausstandsbegehren könne nur gegen Personen gestellt werden, die in der fraglichen Angelegenheit verfügungsberechtigt seien; dies treffe auf den Gemeindeingenieur nicht zu, da dieser weder der Baukommission noch dem Gemeindevorstand angehöre. Zudem bestehe eine Ausstandspflicht von Beamten nur, wenn sie an der zu behandelnden Sache ein persönliches Interesse hätten, was beim Gemeindeingenieur nicht ersichtlich sei. Der Beschwerdeführer erblickt darin eine Verletzung von <ref-law> in Verbindung mit Art. 8 und 9 BV. Die Ausstandspflicht gelte auch für entscheidinstruierende Beamte. b) Die Rüge ist von vornherein unbegründet. Die aus <ref-law> fliessende verfassungsrechtliche Ausstandspflicht gilt für Behörden bzw. Personen, die einen bestimmten Entscheid zu fällen oder daran massgeblich mitzuwirken haben (<ref-ruling> E. 3b-f). Der Beschwerdeführer hat erst im Verfahren vor dem Verwaltungsgericht ein Ausstandsbegehren gegen den Gemeindeingenieur gestellt, zu einem Zeitpunkt also, in dem das Verfahren gar nicht mehr vor der Gemeinde, sondern vor dem Verwaltungsgericht hängig war. Die Gemeinde und ihre Behörden hatten zu diesem Zeitpunkt keinen Entscheid mehr zu fällen, sondern höchstens den Parteistandpunkt der Gemeinde gegenüber dem Verwaltungsgericht zu vertreten. Die Frage einer Ausstandspflicht des Gemeindeingenieurs konnte sich damit gar nicht stellen. Als rückwirkendes Ausstandsbegehren für das Verfahren vor den kommunalen Behörden war das am 30. August 2000 gestellte Ersuchen in jedem Fall verspätet, da dem Beschwerdeführer seit Beginn des Baubewilligungsverfahrens bekannt war, dass der Gemeindeingenieur in der Sache mitwirkte. Wer Ablehnungsgründe nicht unverzüglich nach Entdeckung geltend macht, verwirkt den Anspruch auf spätere Ablehnung (<ref-ruling> E. 3c, 124 I 121 E. 2, 121 I 225 E. 3). 4.- a) Das Verwaltungsgericht hat erwogen, gemäss der gesetzlichen Regelung seien im Untergeschoss liegende Räume voll zur anrechenbaren Bruttogeschossfläche zu zählen, wenn sie als Wohn- oder Arbeitsräume genutzt werden oder dazu ausgebaut werden können. Letzteres treffe für den fraglichen Raum offensichtlich zu, sei es doch ein Leichtes, den belichteten Keller durch den Einbau einer Türe zugänglich zu machen und dann als Arbeitsraum zu nutzen. Der Beschwerdeführer wirft dem Verwaltungsgericht vor, damit ungeprüft die Version der Gemeinde übernommen und die Untersuchungspflicht verletzt zu haben. b) Das Verwaltungsgericht hat nicht ungeprüft die Version der Gemeinde übernommen, sondern im Gegenteil einen Augenschein durchgeführt und sich selber ein Bild von der Situation gemacht. Wenn es gestützt darauf zum gleichen Ergebnis gekommen ist wie die Gemeinde, so beruht dies auf der richterlichen Würdigung des Sachverhalts, welche vom Bundesgericht nur auf Willkür hin überprüft werden kann. c) Aus den Akten und der von der Gemeinde in ihrer Vernehmlassung gegebenen Darstellung der Verfahrensgeschichte (die entgegen der Behauptung des Beschwerdeführers keine neue Sachverhaltsausführung ist, sondern das wiedergibt, was auch aus den Akten ersichtlich ist) geht klar hervor, dass der Beschwerdeführer mit seinem nachträglichen Projektänderungsgesuch vom 27. Januar 2000 beantragt hat, den fraglichen Raum als Kellerraum auszugestalten. Es war eine Türe in den übrigen Keller vorgesehen. Aktenkundig verfügt der Raum zudem über ein Kellerfenster. Wiederholt hat der Beschwerdeführer denn auch in Aussicht gestellt, die für eine Nutzung des Raumes als Arbeitsraum erforderliche Ausnutzung hinzuzukaufen, was jedoch offensichtlich bisher nicht erfolgt ist. Die Ausführung in dem vom Beschwerdeführer eingelegten Schreiben des Architekten vom 23. März 2001, wonach der Ausbau in einen Arbeitsraum nie ein Thema gewesen sei, steht in klarem Widerspruch zu dieser Verfahrensgeschichte. Unter diesen Umständen wirkt die nachträgliche Behauptung unglaubwürdig, der Raum sei als Arbeitsraum nicht geeignet. Nach der vom Beschwerdeführer nicht bestrittenen Feststellung des Verwaltungsgerichts ist der Raum mit einer Ziegelmauer vom übrigen Keller abgetrennt. Gerichtsnotorisch ist der Ausbruch einer Türöffnung in einer Ziegelmauer ohne grossen Aufwand machbar und in einem betonierten Kellerraum wie dem hier vorliegenden statisch problemlos. Das Einfräsen von Fensteraussparungen in die Betonaussenwände ist nicht erforderlich, nachdem ein Fenster bereits besteht. Dass der Raum nicht isoliert ist und darin keine Elektroanschlüsse und Sanitärinstallationen vorhanden sind, schliesst nicht aus, dass er zu einem Arbeitsraum ausgebaut werden kann, was nach der gesetzlichen Regelung bereits genügt, um eine Anrechnungspflicht anzunehmen. Insgesamt ist nicht ersichtlich, inwiefern die Beurteilung des Verwaltungsgerichts willkürlich sein soll. d) Der Beschwerdeführer rügt als überspitzt formalistisch und unverhältnismässig, dass das Verwaltungsgericht die neuen baugesetzlichen Bestimmungen nicht berücksichtigt habe, die eine Bewilligung ermöglichen würden. Er macht aber selber nicht geltend, diese Bestimmungen seien im Zeitpunkt des verwaltungsgerichtlichen Urteils bereits in Kraft gewesen. Es ist nicht zu beanstanden, sondern entspricht im Gegenteil dem grundsätzlichen Verbot der Vorwirkung von Erlassen, dass Baugesuche aufgrund des im Zeitpunkt des Entscheides in Kraft stehenden Rechts beurteilt werden, nicht aufgrund von Vorschriften, die möglicherweise in Zukunft in Kraft treten werden. Unverhältnismässig wäre es allenfalls, angesichts einer bald in Kraft tretenden Rechtsänderung eine Wiederherstellung anzuordnen, wenn der bisher baurechtswidrige Zustand nach neuem Recht erlaubt wird. Diese Frage stellt sich vorliegend jedoch nicht, da die Gemeinde keine Wiederherstellung angeordnet hat. 5.- a) Der Beschwerdeführer rügt einen willkürlichen Kostenentscheid des Verwaltungsgerichts. Dieses habe seinen Standpunkt zu rund 3/4 geschützt, ihm jedoch die Hälfte der Kosten auferlegt und jede Parteientschädigung verweigert. Dies sei schon deshalb willkürlich, weil für das Abweichen von den allgemein anerkannten Grundsätzen der Kostenverteilung keine Begründung gegeben worden sei. Zudem seien die Kosten der Erstinstanz nicht neu verlegt worden. b) Art. 75 des Gesetzes vom 9. April 1967 über die Verwaltungsgerichtsbarkeit im Kanton Graubünden (VGG) lautet wie folgt: "Das Gericht entscheidet über die Zuteilung der gerichtlichen Kosten, über aussergerichtliche Entschädigungen und, bei Aufhebung eines Entscheides, über die Zuteilung der Kosten des Verfahrens vor der Vorinstanz.. " Diese Bestimmung gibt keinen Rechtsanspruch auf eine bestimmte Kostenverlegung und auf Parteientschädigung, sondern stellt die Frage, ob eine solche zuzusprechen sei, in das pflichtgemässe Ermessen des Gerichts. Die Handhabung dieses Ermessens kann vom Bundesgericht nur auf Willkür oder auf Verletzung allgemeiner verfassungsrechtlicher Grundsätze hin überprüft werden. Praxisgemäss ist dem kantonalen Gericht bezüglich des Kostenentscheids ein weiter Ermessensspielraum einzuräumen (<ref-ruling> E. 4b; Pra 2000 109 S. 635, E. 2b). c) Mit seinem Kostenspruch ist das Verwaltungsgericht - für den anwaltlich vertretenen Beschwerdeführer ohne weiteres erkennbar - davon ausgegangen, dass der Beschwerdeführer etwa zur Hälfte obsiegt hat. Erweist sich diese Annahme als haltbar, dann ist auch der Kostenspruch ohne weiteres gerechtfertigt: Die Halbierung der Verfahrenskosten und die Wettschlagung der Parteikosten entspricht der üblichen Kostenverlegung bei je hälftigem Obsiegen. Eine weitere Begründung für den Kostenspruch erübrigt sich unter diesen Umständen (<ref-ruling>). d) Im Verfahren vor der Gemeinde waren das Untergeschoss und die Dachkonstruktion nicht genehmigt worden. Diese beiden Punkte waren vor Verwaltungsgericht streitig. Das Gericht hat den Rekurs in Bezug auf das Untergeschoss abgewiesen, in Bezug auf die Dachkonstruktion gutgeheissen. Es ist ohne weiteres haltbar und keineswegs willkürlich, wenn in diesem Verfahrensausgang ein etwa hälftiges Obsiegen des Beschwerdeführers erblickt wird. Dass die Erwägungen im Urteil zur Dachkonstruktion umfangreicher sind als diejenigen zum Untergeschoss, ändert daran nichts. Das Obsiegen und Unterliegen beurteilt sich klarerweise nicht nach der Zahl der Urteilsseiten, die sich der betreffenden Streitfrage widmen. e) In ihrem Wiedererwägungsentscheid vom 31. März 2000 hatte die Gemeinde in Ziff. 3.1 entschieden, die Projektänderungen könnten, soweit sie das Untergeschoss und die Dachkonstruktion beträfen, nicht genehmigt werden. In Ziff. 3.3 wurden dem Beschwerdeführer Verfahrenskosten von Fr. 500.-- auferlegt. Das Urteil des Verwaltungsgerichts hat die angefochtene Verfügung "hinsichtlich der Dachkonstruktion" aufgehoben und die Sache zur Erteilung der Baubewilligung an die Gemeinde zurückgewiesen. Im Kostenpunkt hat es dagegen den kommunalen Entscheid nicht aufgehoben, womit die ausgefällten Kosten von Fr. 500.-- Bestand haben. Das erweist sich im Ergebnis nicht als willkürlich, weil im Baubewilligungsverfahren auch dann eine Verwaltungsgebühr erhoben werden kann, wenn die Bewilligung erteilt wird. Auch wenn sich der Entscheid der Gemeinde als teilweise unrichtig erwiesen hat, bedeutet dies deshalb nicht, dass die Kosten des kommunalen Verfahrens durch das Verwaltungsgericht neu und anders hätten verlegt werden müssen. 6.- Die staatsrechtliche Beschwerde erweist sich damit als unbegründet. Bei diesem Ausgang des Verfahrens sind die Gerichtskosten dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 156 Abs. 1 in Verbindung mit Art. 153 und Art. 153a OG). Dieser hat zudem der obsiegenden Gemeinde, die als kleinere Gemeinde ohne eigenen Rechtsdienst auf den Beizug eines Anwalts angewiesen war, eine Parteientschädigung zu bezahlen (Art. 159 Abs. 2 OG; vgl. <ref-ruling> E. 7 S. 202).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1.- Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen. 2.- Die Gerichtsgebühr von Fr. 3'000.-- wird dem Beschwerdeführer auferlegt. 3.- Der Beschwerdeführer hat die Gemeinde Vaz/Obervaz für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 3'000.-- zu entschädigen. 4.- Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Gemeinde Vaz/Obervaz und dem Verwaltungsgericht (4. Kammer) des Kantons Graubünden schriftlich mitgeteilt. _ Lausanne, 2. Oktober 2001 Im Namen der I. öffentlichrechtlichen Abteilung des SCHWEIZERISCHEN BUNDESGERICHTS Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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A.- R._, a travaillé en qualité d'aide-étancheur au service de l'entreprise X._. Atteint de cataracte bilatérale, il a été mis au bénéfice de prestations de l'assurance-invalidité du 16 janvier au 5 juin 1996. Le 13 novembre 1996, R._ a rempli un questionnaire en vue d'un nouvel examen de son droit aux prestations de l'assurance-invalidité, en requérant l'allocation d'une rente d'invalidité. L'Office de l'assurance-invalidité pour le canton de Vaud a confié une expertise à la Policlinique Y._. Dans un rapport du 11 juin 1998, le professeur A._ et la doctoresse B._ ont posé les diagnostics de troubles somatoformes douloureux chroniques chez une personne immigrée, de status post cure de cataracte congénitale bilatérale en 1996, de status post vagotomie sélective pour ulcus duodénal en 1992, de status post trois cures d'hémorroïdes (de 1979 à 1995) et de status post sinusite etmoïdo-maxillaire en 1997. Tenant compte de la nature du diagnostic, ils évaluaient la capacité de travail raisonnablement exigible à 80 % au moins dans une activité telle que celle exercée auparavant, ce qui impliquait un réentraînement au travail avec l'appui tant des médecins que des services sociaux. Par décision du 20 juillet 1998, l'office AI a rejeté la demande du 13 novembre 1996. B.- R._ a recouru contre cette décision devant le Tribunal des assurances du canton de Vaud, en concluant à l'octroi d'une rente. Par jugement incident du 17 février 2000, déféré au Tribunal fédéral des assurances (cf. arrêt du 6 décembre 2000, I 306/00), la juridiction cantonale a refusé d'ordonner une expertise psychiatrique. Statuant au fond le 16 février 2001, le Tribunal des assurances a rejeté le recours. A cette occasion, il a précisé que l'assuré pouvait bénéficier d'une aide au placement de la part de l'AI, eu égard aux difficultés qu'il serait susceptible de rencontrer dans la recherche d'un emploi lui permettant de mettre en valeur sa capacité résiduelle de gain de 80 %. C.- R._ interjette recours de droit administratif contre ce jugement dont il demande l'annulation, avec suite de dépens, en concluant implicitement à l'allocation d'une demi-rente d'invalidité. Il requiert la mise en oeuvre d'expertises médicales et sollicite par ailleurs le bénéfice de l'assistance judiciaire. L'intimé conclut au rejet du recours, tandis que l'Office fédéral des assurances sociales ne s'est pas déterminé.
Considérant en droit : 1.- Le litige porte sur le degré d'invalidité du recourant (cf. art. 4 et 28 LAI), et par voie de conséquence sur son droit aux prestations de l'AI. 2.- Pour pouvoir calculer le degré d'invalidité, l'administration (ou le juge, s'il y a eu un recours) a besoin de documents que le médecin, éventuellement aussi d'autres spécialistes, doivent lui fournir. La tâche du médecin consiste à porter un jugement sur l'état de santé et à indiquer dans quelle mesure et pour quelles activités l'assuré est incapable de travailler. En outre, les données médicales constituent un élément utile pour déterminer quels travaux on peut encore, raisonnablement, exiger de l'assuré (<ref-ruling> consid. 4, 115 V 134 consid. 2, 114 V 314 consid. 3c, 105 V 158 consid. 1). En ce qui concerne, par ailleurs, la valeur probante d'un rapport médical, ce qui est déterminant c'est que les points litigieux aient fait l'objet d'une étude circonstanciée, que le rapport se fonde sur des examens complets, qu'il prenne également en considération les plaintes exprimées par la personne examinée, qu'il ait été établi en pleine connaissance de l'anamnèse, que la description du contexte médical et l'appréciation de la situation médicale soient claires et enfin que les conclusions de l'expert soient dûment motivées. Au demeurant, l'élément déterminant pour la valeur probante n'est ni l'origine du moyen de preuve ni sa désignation comme rapport ou comme expertise, mais bel et bien son contenu (<ref-ruling> consid. 3a, 122 V 160 consid. 1c et les références). Enfin, selon la jurisprudence, il y a lieu d'attacher plus de poids aux constatations faites par les spécialistes d'un centre d'observation de l'assurance-invalidité et d'une clinique orthopédique universitaire, qu'à l'appréciation de l'incapacité de travail par le médecin de famille (RJJ 1995 p. 44, RCC 1988 p. 504 consid. 2). 3.- a) Le recourant reproche aux premiers juges de n'avoir pas instruit plus avant l'incidence de ses affections d'ordre psychique et somatique sur sa capacité de travail. A cet égard, il leur fait grief de s'être fondés sur les conclusions des médecins de la Policlinique Y._ et de n'avoir pas suivi l'avis des médecins qu'il avait personnellement mandatés. Compte tenu des divergences de vues des médecins qui se sont exprimés à son sujet, il estime que des expertises judiciaires seraient seules de nature à établir que sa capacité de travail est réduite de moitié. b) Le rapport d'expertise du professeur A._ et de la doctoresse B._ du 11 juin 1998 répond pourtant en tous points aux exigences posées par la jurisprudence citée ci-dessus. Les experts de la Policlinique Y._ ont au demeurant clairement indiqué qu'ils n'avaient pas eu besoin de recourir à des consultations spécialisées pour rédiger leur rapport (ch. 3.3), si bien qu'il est superflu d'ordonner de plus amples investigations médicales destinées à approfondir les aspects tant psychiatriques que somatiques du dossier, comme le recourant le voudrait. Quoi qu'en dise le recourant, le rapport des experts a donc pleine valeur probante et doit être préféré à l'avis du docteur C._ (cf. rapport du 26 février 1999) auquel il fait implicitement référence. c) Du rapport d'expertise du 11 juin 1998, on retiendra en particulier que le recourant présente une constitution physique robuste et que l'examen clinique n'a pas mis en évidence de déficit fonctionnel ou de symptomatologie douloureuse. Compte tenu de sa capacité de travail résiduelle (au minimum 80 %) dans l'activité d'aide-étancheur qu'il exerçait jadis, les premiers juges ont nié à juste titre le droit du recourant à la rente d'invalidité qu'il souhaitait obtenir. Quant à l'aide au placement au sens de l'art. 18 al. 1 LAI (cf. VSI 2000 p. 234), elle est justifiée car le recourant s'est conforté dans l'idée de patient incapable de travailler, en raison de l'important investissement médical et surtout de l'arrêt de travail prolongé qu'il a subi, à tel point qu'il a besoin d'un réentraînement au travail. Le recours est mal fondé. 4.- a) Selon la loi (art. 152 OJ) et la jurisprudence, les conditions d'octroi de l'assistance judiciaire gratuite sont en principe remplies si les conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, si le requérant est dans le besoin et si l'assistance d'un avocat est nécessaire ou du moins indiquée (<ref-ruling> consid. 4a, 372 consid. 5b et les références). La jurisprudence considère que les conclusions paraissent vouées à l'échec lorsqu'une partie, disposant des moyens nécessaires, ne prendrait pas le risque, après mûre réflexion, d'engager un procès ou de le continuer (<ref-ruling> consid. 4b, 124 I 306 consid. 2c et la référence). b) En l'espèce, la solution du litige ressortait à satisfaction du jugement attaqué, de sorte que le recours était voué à l'échec. Les conditions d'octroi de l'assistance judiciaire ne sont donc pas remplies. Au demeurant, contrairement à ce que le recourant laisse entendre, l'octroi de l'assistance judiciaire pour la procédure de recours de première instance n'a pas d'incidence sur le sort d'une requête de même nature introduite devant la Cour de céans (arrêt non publié C. du 6 juillet 1995, I 61/95).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances prononce : I. Le recours est rejeté. II. Il n'est pas perçu de frais de justice. III. La demande d'assistance judiciaire est rejetée. IV. Le présent arrêt sera communiqué aux parties, au Tribunal des assurances du canton de Vaud, et à l'Office fédéral des assurances sociales. Lucerne, le 10 septembre 2001 Au nom du Tribunal fédéral des assurances Le Président de la IIe Chambre : Le Greffier :
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A.- N._ (geboren am 13. Dezember 1974) hatte nach dem Sekundarschulabschluss und der Absolvierung des 10. Schuljahres im August 1991 eine Lehre zur Offset- Monteurin begonnen, die am 31. Oktober 1991 abgebrochen wurde. In der Folge war sie unregelmässig erwerbstätig oder arbeitslos, lebte zeitweilig in Wohngemeinschaften oder auf der Gasse und glitt ins Drogenmilieu ab. Sie wurde straffällig, geriet in Untersuchungshaft und musste in verschiedene Institutionen eingewiesen werden (Übergangsheim, begleitete Wohngemeinschaft, psychiatrische Klinik, Drogentherapiestation, Aussenwohngruppe). Am 16. Januar 1996 nahm sie wieder eine bezahlte Erwerbsarbeit als Aushilfe in der Firma X._ auf, stellte diese Beschäftigung jedoch am 31. Mai 1996 im Hinblick auf eine berufliche Ausbildung ein. Am 15. März 1996 hatte sich N._ bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug angemeldet. Nach Abklärung der Verhältnisse durch die Berufsberaterin (Verlaufsprotokoll vom 4. Juli 1996) und Einholung zweier ärztlicher Berichte (Frau Dr. med. S._, Allgemeinmedizin FMH, vom 9. Mai 1996 und Dr. med. F._ vom 3. Juni 1996), welche eine neurotisch-depressive Entwicklung mit sekundären Suchtfolgen ("Développement névrotique dépressif avec dépendance secondaire depuis 1991") auswiesen, gelangte die IV-Stelle gestützt auf verschiedene interne Meinungsäusserungen im Vorbescheid vom 26. August 1996 zum Schluss, es fehle an den invaliditätsmässigen Voraussetzungen für eine Leistungszusprechung. Denn Ursache der Arbeitsunfähigkeit, welche am 31. Oktober 1991 zum Lehrabbruch geführt hatte, sei einzig das Suchtgeschehen (und die damit verbundenen Probleme bezüglich Arbeit und Wohnen) gewesen; hingegen habe weder eine Gesundheitsstörung von Krankheitswert die Drogensucht noch umgekehrt der Drogenkonsum eine Gesundheitsschädigung mit Krankheitswert verursacht, weshalb die neurotische depressive Fehlentwicklung nicht als invalidisierende Gesundheitsstörung anerkannt werden könne. Folglich lehnte die IV-Stelle mangels Erfüllung der invaliditätsmässigen Voraussetzungen das Leistungsgesuch mit Verfügung vom 17. Januar 1997 ab. B.- Das Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich hiess die hiegegen eingereichte Beschwerde teilweise gut, indem es die Ablehnungsverfügung vom 17. Januar 1997 aufhob und die Sache an die IV-Stelle zurückwies, damit diese, nach Abklärung, ob die Versicherte im Zeitpunkt des Verfügungserlasses am 17. Januar 1997 noch an einem geistigen Gesundheitsschaden von Krankheitswert gelitten habe, über den Anspruch auf berufliche Massnahmen neu verfüge (Entscheid vom 4. Mai 1999). C.- N._ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen mit dem Rechtsbegehren, es sei, unter Aufhebung von vorinstanzlichem Entscheid und Verwaltungsverfügung, festzustellen, dass sie "für die Dauer einer geeigneten verspäteten erstmaligen beruflichen Ausbildung Anspruch auf ein Taggeld der Invalidenversicherung" habe; eventuell sei "die Sache zur ergänzenden medizinischen Abklärung und anschliessender Neuverfügung über den Taggeldanspruch für die Dauer der verspäteten erstmaligen beruflichen Ausbildung an die Verwaltung zurückzuweisen". Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, wogegen das Bundesamt für Sozialversicherung (BSV) sich nicht hat vernehmen lassen.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1.- Nach <ref-law> gilt als Invalidität im Sinne dieses Gesetzes die durch einen körperlichen oder geistigen Gesundheitsschaden als Folge von Geburtsgebrechen, Krankheit oder Unfall verursachte, voraussichtlich bleibende oder längere Zeit dauernde Erwerbsunfähigkeit. Nach Abs. 2 dieser Bestimmung gilt die Invalidität als eingetreten, sobald sie die für die Begründung des Anspruchs auf die jeweilige Leistung erforderliche Art und Schwere erreicht hat. Das IVG beruht somit auf dem Konzept des leistungsspezifischen Invaliditätsfalles (zur Publikation in BGE 126 V bestimmtes Urteil K. vom 28. Juni 2000, I 513/99). Dies bedeutet im Bereich der beruflichen Eingliederungsmassnahmen (<ref-law>) u.a., dass ein Anspruch auf Beiträge an die erstmalige berufliche Ausbildung besteht, wenn dem Versicherten aus Gründen eines bleibenden oder längere Zeit dauernden Gesundheitsschadens, somit invaliditätsbedingt, in wesentlichem Umfange zusätzliche Kosten entstehen (<ref-law> in Verbindung mit <ref-law>). Dabei gilt es in Bezug auf den Erwerbsausfall, der mit der Absolvierung einer erstmaligen beruflichen Ausbildung verbunden sein kann, <ref-law> zu beachten. Nach dessen Absatz 1 Satz 2 wird u.a. Versicherten in der erstmaligen beruflichen Ausbildung ein Taggeld ausgerichtet, wenn sie eine invaliditätsbedingte Erwerbseinbusse erleiden. 2.- Prozessthema bildet die Frage, ob bei der Beschwerdeführerin eine leistungsspezifische Invalidität in dem Sinne vorliegt, dass sie in der Zeit von Ende Oktober 1991, als sie die Lehre abbrach, bis im Januar 1996, als sie nach der Entlassung aus der Drogenrehabilitation die Tätigkeit als Aushilfe in der Firma X._ aufnahm, aus psychischen Gründen daran gehindert worden ist, im üblichen Rahmen die erstmalige berufliche Ausbildung zu absolvieren. Wird diese Frage verneint, liegt keine Invalidität vor, und die Beschwerdeführerin kann folglich für die berufliche Ausbildung, der sie sich nunmehr unterziehen will, keine Ansprüche gegen die Invalidenversicherung erheben. Wird die Frage bejaht, hätte dies zur Folge, dass die nunmehr nachzuholende erstmalige berufliche Ausbildung als invaliditätsbedingt verspätet zu qualifizieren und der damit verbundene Erwerbsausfall als invaliditätsbedingte Erwerbseinbusse gestützt auf <ref-law> von der Invalidenversicherung taggeldmässig zu entschädigen ist. Hingegen ist es, entgegen der offenbaren Auffassung des kantonalen Gerichts, unerheblich, ob die Beschwerdeführerin noch bei Erlass der angefochtenen Verwaltungsverfügung am 17. Januar 1997 an einem invalidisierenden psychischen Gesundheitsschaden litt, weshalb in dieser Richtung von vornherein kein Abklärungsbedarf besteht. Denn es kommt im Rahmen von <ref-law>, von seinem ausdrücklichen Wortlaut wie von der Systematik der Invalidenversicherung als final konzipierten Erwerbsausfallversicherung (AHI 1999 S. 79) her, nicht auf die Gleichzeitigkeit (Kontemporalität), sondern auf die Kausalität von Gesundheitsschaden und Erwerbsunfähigkeit (Alfred Bühler, Zur rechtlichen Bedeutung der invaliditätsfremden Gründe der Erwerbsunfähigkeit für die Invaliditätsbemessung, in: SZS 1993 S. 249 ff.) an, wie in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde richtig bemerkt wird. 3.- Damit bleibt zu prüfen, ob die Sache zwecks Erhellung der in der Vergangenheit liegenden medizinischen Verfassung und der Entwicklung, welche die Beschwerdeführerin durchgemacht hat, an die Verwaltung zurückzuweisen ist. Indessen enthalten die Akten hinreichende Anhaltspunkte für die Annahme, dass die Beschwerdeführerin als Folge u.a. einer psychischen Fehlentwicklung von Krankheitswert drogensüchtig geworden ist (<ref-ruling>; AHI 1996 S. 301, 304, 307). Dafür sprechen nicht nur die erwähnten ärztlichen Diagnosen von Frau Dr. med. S._ und Dr. med. F._, sondern auch der Umstand, dass bereits ein schulpsychologischer Bericht vom 16. April 1985, als die Beschwerdeführerin gut zehn Jahre alt war, eine ungünstige psychische und beziehungsmässige Entwicklung auswies und eine psychotherapeutische Behandlung befürwortete. Hinzu kommt, dass der gleiche Psychologe unter Bezugnahme auf seine "damaligen psychodiagnostischen Erhebungen" die Diagnose einer "schweren und chronifizierten Depression" stellt, welche aus Gründen des Datenschutzes im schulpsychologischen Bericht vom 16. April 1985 von ihm nicht erwähnt worden sei (Schreiben vom 10. Juni 1997). Es ist daher B._ von der IV-Stelle beizupflichten, wenn er in seiner Meinungsäusserung vom 10. Juli 1996 von einer schweren psychiatrischen Problematik ausgeht. Damit ist der Tatbestand einer invaliditätsbedingt verzögerten erstmaligen beruflichen Ausbildung erfüllt, den auch die Verwaltungspraxis anerkennt (vgl. Rz 3007 und 3011 des Kreisschreibens des BSV über die Eingliederungsmassnahmen beruflicher Art). Daher hat die Beschwerdeführerin Anspruch auf Taggeld nach <ref-law>, soweit ihr durch die nunmehr nachzuholende erstmalige berufliche Ausbildung ein Erwerbsausfall entsteht. Das setzt aber im Weiteren voraus, dass sich die Beschwerdeführerin nunmehr tatsächlich einer geeigneten, notwendigen und persönlich, zeitlich sowie sachlich angemessenen Ausbildung (<ref-law>) unterzieht. Dieser Punkt bedarf nach der Aktenlage und mit Blick auf die Vorbringen in der Verwaltungsgerichtsbeschwerde ergänzender Abklärungen.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: I.Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird in dem Sinne gutgeheissen, dass in Abänderung des Entscheids des Sozialversicherungsgerichts des Kantons Zürich vom 4. Mai 1999 die invaliditätsmässigen Voraussetzungen für ein Taggeld während der erstmaligen beruflichen Ausbildung festgestellt und die Sache an die IV-Stelle des Kantons Zürich zurückgewiesen wird, damit sie im Sinne der Erwägungen verfahre. II.Es werden keine Gerichtskosten erhoben. III. Die IV-Stelle des Kantons Zürich hat der Beschwerdeführerin für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 2000. - zu bezahlen. IV.Dieses Urteil wird den Parteien, dem Sozialversicherungsgericht des Kantons Zürich und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt. Luzern, 22. Dezember 2000 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der I. Kammer: Die Gerichtsschreiberin:
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2,013
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Sachverhalt: A. X._ übergab am 5. November 2009 in Mels vier Waffen samt Munition an Y._. Im Gegenzug erhielt er von diesem etwas mehr als 600 Gramm Kokaingemisch. Die vier Waffen hatte er kurz zuvor im Tausch gegen 75 Gramm des von Y._ erhaltenen Kokaingemisches erworben. 25 Gramm des Kokaingemisches verwendete er später für den Erwerb einer Pistole bei einer Drittperson. 507,74 Gramm (197,74 Gramm reines Kokain enthaltend) wurden anlässlich der Hausdurchsuchung vom 4. Dezember 2009 bei ihm sichergestellt. Dabei stiess die Polizei auch auf elf falsche Hunderternoten sowie einen gefälschten Führerausweis, lautend auf X._. X._ tätigte sämtliche Waffengeschäfte ohne Waffenerwerbsschein. B. B.a. Das Kreisgericht Werdenberg-Sarganserland verurteilte X._ am 28. September 2011 wegen schwerer Widerhandlung gegen das Betäubungsmittelgesetz, mehrfachen Vergehens gegen das Waffengesetz, Lagerns falschen Geldes sowie Fälschung von Ausweisen zu einer Freiheitsstrafe von 36 Monaten, davon 24 Monate mit bedingtem Vollzug. B.b. Auf Berufung von X._ sprach das Kantonsgericht St. Gallen diesen am 4. Dezember 2012 vom Vorwurf der Fälschung von Ausweisen frei. Im Übrigen bestätigte es die erstinstanzlichen Schuldsprüche. Es verurteilte ihn zu einer Freiheitsstrafe von 33 Monaten, davon 23 Monate bedingt. C. X._ führt Beschwerde in Strafsachen mit den Anträgen, ihn vom Vorwurf des Lagerns falschen Geldes freizusprechen und für die schwere Widerhandlung gegen das Betäubungsmittelgesetz sowie die mehrfache Widerhandlung gegen das Waffengesetz zu einer bedingten Freiheitsstrafe von 18 Monaten zu verurteilen.
Erwägungen: 1. 1.1. Der Beschwerdeführer rügt, Art. 192 Abs. 1 und 2 sowie <ref-law> seien im erstinstanzlichen Verfahren verletzt worden, da die gefälschten Banknoten nicht zu den Akten genommen worden seien. Das erstinstanzliche Gericht habe gestützt auf eine Schwarz-Weiss-Kopie und einen Bericht entschieden. Eine Heilung dieses Mangels sei im vorinstanzlichen Verfahren nicht möglich gewesen. <ref-law> gelange nur bei untergeordneten Lücken in der Beweisabnahme zur Anwendung. Dies sei nicht der Fall, wenn ausgerechnet das Tatobjekt fehle. 1.2. Die gefälschten Banknoten und deren Lagerungsort (im Asservatenraum) wurden in der Anklageschrift aufgeführt. Der Verteidiger des Beschwerdeführers hatte im Untersuchungsverfahren Gelegenheit, die Beweisstücke zu besichtigen. Die Untersuchungsbehörden liessen die Banknoten zudem durch das Kommissariat Falschgeld der Bundeskriminalpolizei begutachten, dessen Bericht sich bei den Akten befand. Nach Auffassung der Vorinstanz war dieses Vorgehen mit Art. 192 und <ref-law> vereinbar (Urteil S. 5). Wie es sich damit verhält, kann offenbleiben, da die Vorinstanz die falschen Banknoten im Berufungsverfahren dennoch zu den Akten nahm (Urteil S. 5). Damit muss eine allfällige fehlerhafte Beweisführung als im Berufungsverfahren geheilt gelten. <ref-law> regelt, wann im Rechtsmittelverfahren Beweisergänzungen vorzunehmen sind. Die Berufung nach <ref-law> ist grundsätzlich ein reformatorisches Rechtsmittel (BBl 2006 1318). Tritt das Berufungsgericht auf die Berufung ein, fällt es ein neues Urteil, welches das erstinstanzliche Urteil ersetzt (<ref-law>). Bei wesentlichen Mängeln des erstinstanzlichen Verfahrens, die im Berufungsverfahren nicht geheilt werden können, weist es die Sache an das erstinstanzliche Gericht zurück (vgl. <ref-law>). Der Umstand, dass das Berufungsgericht weitere Beweise abnimmt bzw. deren Abnahme für notwendig hält, führt nicht automatisch zur Anwendung von <ref-law>. Die Bestimmung greift nur, wenn die Fehler des erstinstanzlichen Verfahrens und Urteils derart gravierend sind, dass die Rückweisung zur Wahrung der Parteirechte unumgänglich erscheint (Urteile 6B_512/2012 vom 30. April 2013 E. 1.3.3; 6B_362/2012 vom 29. Oktober 2012 E. 8.4.2 mit Hinweisen). Dies war vorliegend klarerweise nicht der Fall. 2. 2.1. Der Beschwerdeführer macht eine bundesrechtswidrige Anwendung von <ref-law> geltend. Er habe die falschen Banknoten nicht als Zahlungsmittel, sondern als Beweismittel aufbewahrt. Er habe die Falsifikate zurückgeben wollen, um die Rückzahlung der Schuld mit echten Noten zu erreichen. Die Vorinstanz konstruiere aus dieser Rückgabeabsicht zu Unrecht eine Absicht der weiteren Verwendung der Scheine als Zahlungsmittel. 2.2. Die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz kann vor Bundesgericht nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (<ref-law>). Offensichtlich unrichtig ist die Sachverhaltsfeststellung, wenn sie willkürlich ist (<ref-ruling> E. 4.2.3; <ref-ruling> E. 1.4.1). Was der Täter wusste, wollte und in Kauf nahm, betrifft innere Tatsachen, welche das Bundesgericht nur unter dem Gesichtspunkt der Willkür prüft (<ref-ruling> E. 4.2.3; <ref-ruling> E. 2.3.2; je mit Hinweisen). Die Rüge der Willkür muss präzise vorgebracht und begründet werden (<ref-law>). Der Beschwerdeführer muss im Einzelnen darlegen, inwiefern der angefochtene Entscheid an einem qualifizierten und offensichtlichen Mangel leidet. Auf eine rein appellatorische Kritik am angefochtenen Urteil tritt das Bundesgericht nicht ein (<ref-ruling> E. 4.2.3; <ref-ruling> E. 2.8; je mit Hinweisen). Beruht der Entscheid auf mehreren selbständigen Begründungen, die je für sich den Ausgang des Rechtsstreits besiegeln, so hat der Beschwerdeführer darzulegen, dass jede von ihnen Recht verletzt (<ref-ruling> E. 6.3). 2.3. Die Vorinstanz wertet die Angaben des Beschwerdeführers, er habe die gefälschten Banknoten zurückgeben wollen, als Schutzbehauptung. Nicht nachvollziehbar sei, weshalb er nicht Anzeige gegen denjenigen, der ihm die Falschgeldnoten übergeben hatte, erstattet und das Geld stattdessen aufbewahrt habe. Der Beschwerdeführer sei bereits mehrmals wegen gefälschter Geldscheine ins Visier der Justiz geraten. Er habe sich überdies hinsichtlich der Person, welche ihm die gefälschten Banknoten überlassen habe, widersprüchlich geäussert. Selbst wenn er die Banknoten tatsächlich hätte zurückgeben wollen, so könne dies - angesichts des Umstands, dass die Rückgabe an eine Person hätte erfolgen sollen, welche die gefälschten Geldscheine bereits einmal als echte verwendet hatte - nur als Inkaufnahme einer weiteren Verwendung der Falsifikate gewertet werden (Urteil E. 2c S. 6 f.). 2.4. Die Vorinstanz legt dar, weshalb der Beschwerdeführer die Falsifikate zumindest mit der Eventualabsicht lagerte, diese in Umlauf zu bringen. Auf die Rüge des Beschwerdeführers ist nicht einzutreten, da er sich damit gegen die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung wendet, ohne jedoch Willkür zu rügen und zu begründen. Er setzt sich mit den vorinstanzlichen Erwägungen zudem nur teilweise auseinander, da er lediglich die Eventualbegründung anficht. Auf die Hauptbegründung der Vorinstanz, wonach es sich bei seiner Erklärung um eine Schutzbehauptung handelt, geht er nicht ein. Seine Rüge genügt den Begründungsanforderungen nicht. 2.5. Eine Verletzung von <ref-law> ist ausgehend von den verbindlichen Feststellungen der Vorinstanz zu verneinen. 3. 3.1. Der Beschwerdeführer beanstandet die Strafzumessung. Die Einsatzstrafe von 30 Monaten befinde sich an der obersten Grenze der 24 bis 30 Monate, welche gemäss der Tabelle Fingerhuth/Tschurr in der Praxis für die vorliegend sichergestellte Drogenmenge als Richtmass gälten. Nicht berücksichtigt sei dabei der "Abzug" für die geringe Anzahl der getätigten Geschäfte. Die Vorinstanz erhöhe die Strafe aufgrund der grenzüberschreitenden Delinquenz, obschon ein solcher Strafschärfungsgrund im Gesetz nicht vorgesehen sei. Als weiterer Grund für die hohe Einsatzstrafe nenne sie die Verknüpfung mit dem Waffenhandel, womit sie eine doppelte Strafschärfung vornehme. Die nicht einschlägige Vorstrafe sei nicht straferhöhend, sein Geständnis jedoch stärker zu seinen Gunsten zu gewichten. Wegen der Erkrankung seiner Ehefrau sei zudem von einer erhöhten Strafempfindlichkeit auszugehen. Der Wegfall eines Deliktsvorwurfs im Vergleich zum erstinstanzlichen Urteil sei ebenfalls unberücksichtigt geblieben. 3.2. Das Bundesgericht hat die Grundsätze der Strafzumessung nach <ref-law> wiederholt dargelegt (<ref-ruling> E. 5.4 ff. mit Hinweisen). Das Sachgericht verfügt auf dem Gebiet der Strafzumessung über einen Ermessensspielraum. Das Bundesgericht greift in die Strafzumessung nur ein, wenn die Vorinstanz den gesetzlichen Strafrahmen über- oder unterschritten hat, wenn sie von rechtlich nicht massgebenden Kriterien ausgegangen ist oder wesentliche Gesichtspunkte ausser Acht gelassen bzw. durch Überschreitung oder Missbrauch ihres Ermessens falsch gewichtet hat (<ref-ruling> E. 5.6; <ref-ruling> E. 5.3.1; <ref-ruling> E. 2.1). 3.3. Die Rügen des Beschwerdeführers sind unbegründet. Die Vorinstanz geht für die schwere Widerhandlung gegen das Betäubungsmittelgesetz von einer Einsatzstrafe von 30 Monaten aus, was nicht zu beanstanden ist. Die in der Literatur angegebenen Strafmasse sind für das Gericht nicht bindend (vgl. Urteile 6B_110/2013 vom 28. Mai 2013 E. 6.3; 6S.350/2004 vom 3. Februar 2005 E. 1.2.1). Bei der Festsetzung der Einsatzstrafe durfte sie namentlich auch der erheblichen kriminellen Energie des Beschwerdeführers Rechnung tragen, welche ihrer Auffassung nach u.a. in der grenzüberschreitenden Delinquenz und in der Verknüpfung mit dem Waffenhandel zum Ausdruck kam. Darin liegt keine unzulässige Doppelverwertung. Die leicht straferhöhende Berücksichtigung der Vorstrafe verletzt ebenfalls kein Bundesrecht (Urteile 6B_495/2012 vom 6. Februar 2013 E. 5.1 und 5.4; 6B_1025/2009 vom 15. März 2010 E. 2.3). Ebenso lag es im Ermessen der Vorinstanz, die "gesundheitliche Angeschlagenheit" der Ehefrau des Beschwerdeführers (vgl. erstinstanzliches Urteil S. 22; Beschwerde Ziff. 51 S. 12) noch nicht als erhöhte Strafempfindlichkeit zu werten. Der Beschwerdeführer beschränkt sich darauf darzulegen, wie die einzelnen Strafzumessungsfaktoren seiner Meinung nach zu gewichten gewesen wären. Weshalb die Vorinstanz das ihr zustehende Ermessen überschritten haben könnte, zeigt er nicht auf und ist auch nicht ersichtlich. Die Vorinstanz nahm eine eigene Strafzumessung vor, wobei die Strafe im Vergleich zum erstinstanzlichen Urteil tiefer ausfiel. Damit brauchte sie sich in ihrer Strafzumessung zum weggefallenen Schuldspruch wegen Fälschung von Ausweisen nicht zu äussern. 4. Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Die Gerichtskosten sind dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 4'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht St. Gallen, Strafkammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 11. Juli 2013 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Mathys Die Gerichtsschreiberin: Unseld
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2,014
de
Sachverhalt: A. Die A._AG mit Sitz in O._/SZ und einem Aktienkapital von Fr. xxx (nachfolgend: die Steuerpflichtige und Beschwerdeführerin) bezweckt statutengemäss ....... und kann sich an anderen Unternehmen beteiligen. Sie hält eine 100%ige Beteiligung an der B._Holding GmbH mit Sitz in P._, Deutschland (nachfolgend: B._-Holding). Diese Beteiligung hatte per 31. Dezember 2008 einen Buchwert von Fr. xxx. In ihrer Bilanz per 31. Dezember 2009 wies die Steuerpflichtige eine Wertberichtigung von Fr. xxx auf dieser Beteiligung aus. In der Steuererklärung 2009 deklarierte sie einen Verlust von Fr. xxx und ein steuerbares Eigenkapital von Fr. xxx. B. Die Steuerverwaltung und Verwaltung für die direkte Bundessteuer des Kantons Schwyz anerkannte diese Wertberichtigung nicht und rechnete sie im Rahmen der Veranlagungen für die kantonalen Steuern und für die direkte Bundessteuer 2009 vollumfänglich kapitalwirksam auf (steuerbares Kapital kantonal Fr. xxx; steuerbarer Reingewinn kantonal und bundessteuerlich Fr. xxx). Mit Einspracheentscheid vom 7. Juni 2013 wurden diese Veranlagungen bestätigt. Eine Beschwerde der Steuerpflichtigen, mit welcher diese die vollumfängliche Anerkennung der Wertberichtigung verlangte, wies das Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz mit Urteil vom 23. Oktober 2013 ab. C. Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beantragt die Steuerpflichtige, es sei die Steuerveranlagung 2009 gemäss Steuererklärung unter vollumfänglicher Anerkennung der Wertberichtigung mit einem steuerbaren Gewinn von Fr. 0.-- (kantonal- und bundessteuerlich) und einem steuerbaren Kapital von Fr. xxx (kantonal) vorzunehmen. Die Steuerkommission und die Verwaltung für die direkte Bundessteuer des Kantons Schwyz sowie die Eidgenössische Steuerverwaltung beantragen Abweisung der Beschwerde. Das Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz verzichtete auf eine Vernehmlassung.
Erwägungen: 1. 1.1. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten wurde unter Einhaltung der gesetzlichen Frist (<ref-law>) und Form (<ref-law>) eingereicht und richtet sich gegen einen Endentscheid (<ref-law>) einer letzten, oberen kantonalen Instanz (Art. 86 Abs. 1 und 2 BGG) in einer Angelegenheit des öffentlichen Rechts (<ref-law> i.V.m. Art. 73 des Bundesgesetzes vom 14. Dezember 1990 über die Harmonisierung der direkten Steuern der Kantone und Gemeinden [StHG, SR 642.14] und Art. 146 des Bundesgesetzes vom 14. Dezember 1990 über die direkte Bundessteuer [DBG, SR 642.11]). Die Beschwerdeführerin ist durch den angefochtenen Entscheid besonders berührt und hat ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung (<ref-law>). 1.2. Die vorliegende Sache betrifft die direkte Bundessteuer sowie die kantonalen direkten Steuern. Die Vorinstanz hat beide Steuern in einem einzigen Urteil behandelt. Das Bundesgericht eröffnet grundsätzlich zwei Verfahren, wenn sowohl die kantonalen Steuern wie auch die direkte Bundessteuer streitig sind, es behält sich aber vor, die beiden Verfahren zu vereinigen. Das rechtfertigt sich auch hier. Es geht um den gleichen Sachverhalt und die gleichen Rechtsfragen in einem durch das Steuerharmonisierungsgesetz harmonisierten Bereich (vgl. <ref-law> i.V.m. <ref-law>; <ref-ruling> E. 1 S. 60 f., 461 E. 1.2 S. 465; Urteil 2C_309/2013, 2C_310/2013 vom 18. September 2013 E. 1.2, in: ASA 82 S. 305, StE 2013 B 72.14.2 Nr. 42, StR 69/2014 S. 222). 1.3. Auch die Beschwerdeführerin hat für die kantonalen Steuern und die direkte Bundessteuer nur eine Beschwerde eingereicht. Das ist zulässig, sofern in der Beschwerde zwischen den beiden Steuerarten unterschieden wird und aus den Anträgen hervorgeht, inwieweit diese angefochten sind und wie zu entscheiden ist (vgl. <ref-ruling> E. 1.3.2 S. 264 f.; <ref-ruling> E. 4.2 S. 559). Dieser Anforderung genügt die Beschwerdeschrift. 1.4. Mit der Beschwerde können Rechtsverletzungen nach Art. 95 und 96 BGG geltend gemacht werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (<ref-law>). Es prüft die Anwendung des harmonisierten kantonalen Steuerrechts durch die kantonalen Instanzen gleich wie Bundesrecht mit freier Kognition. In den Bereichen, in denen das Steuerharmonisierungsgesetz den Kantonen einen gewissen Gestaltungsspielraum belässt oder keine Anwendung findet, beschränkt sich die Kognition des Bundesgerichts auf Willkür (<ref-ruling> E. 2 S. 210; <ref-ruling> E. 3.1 S. 205 f.; Urteil 2C_95/2013, 2C_96/2013 vom 21. August 2013 E. 1.6, in: StE 2013 B 22.2 Nr. 28). 1.5. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den von der Vorinstanz festgestellten Sachverhalt zugrunde, es sei denn, dieser sei offensichtlich unrichtig oder beruhe auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> (Art. 105 Abs. 1 und 2, <ref-law>). I. Direkte Bundessteuer 2. 2.1. Gemäss <ref-law> setzt sich der steuerbare Reingewinn aus dem Saldo der Erfolgsrechnung unter Berücksichtigung des Saldovortrages des Vorjahres zusammen. Er wird ergänzt durch alle vor Berechnung des Saldos der Erfolgsrechnung ausgeschiedenen Teile des Geschäftsergebnisses, die nicht zur Deckung des geschäftsmässigen Aufwandes verwendet werden, wie insbesondere die geschäftsmässig nicht begründeten Abschreibungen und Rückstellungen (lit. b) sowie den der Erfolgsrechnung nicht gutgeschriebenen Erträgen. Es gilt somit das Prinzip der Massgeblichkeit der nach den Regeln des Handelsrechts aufgestellten Handelsbilanz auch für die Steuerbilanz unter Vorbehalt der steuerrechtlichen Korrekturvorschriften (<ref-ruling> E. 6.2 S. 359 f.; <ref-ruling> E. 3.1 S. 92; <ref-ruling> E. 2.2 S. 177 f.; <ref-ruling> E. 2c S. 115). 2.2. Umstritten ist vorliegend allein die Berechtigung zur Vornahme der Abschreibungen im Betrag von Fr. xxx auf der Beteiligung an der B._-Holding in Deutschland. Diese Beteiligung hatte per 31. Dezember 2008 einen Buchwert von Fr. xxx. Es handelt sich um eine die Gewinnsteuer mindernde Tatsache, so dass die Beschwerdeführerin beweispflichtig dafür ist, dass die Abschreibung oder Wertberichtigung handelsrechtlich zulässig und geschäftsmässig begründet ist. 3. 3.1. Während die handelsrechtlichen Buchungs- und Bewertungsgrundsätze Höchstwerte festlegen und die Betriebswirtschaftslehre nach den "wirklichen" Werten sucht, zielt das Steuerrecht auf die Erfassung des periodengerechten Gewinnes und fixiert dementsprechend Bewertungsuntergrenzen. Daraus ergibt sich, dass die zur Steuerveranlagung eingereichte Handelsbilanz von der Steuerbehörde unter zwei Gesichtspunkten überprüft und gegebenenfalls korrigiert werden muss: Sie ist zu berichtigen, wenn einzelne Wertansätze die nach Handelsrecht zulässigen Höchstwerte übersteigen, aber auch, wenn die bilanzierten Werte die steuerrechtlich zulässige Wertgrenze unterschreiten (Urteil 2A.157/2001 vom 11. März 2002 E. 2d mit zahlreichen Hinweisen, in: StE 2002 B 72.13.1 Nr. 3, StR 57/2002 S. 392, RDAF 2002 II 131; s. auch zit. Urteil 2C_309/2013, 2C_310/2013 vom 18. September 2013 E. 2.4.2). 3.2. Am 1. Januar 2013 sind die revidierten Bestimmungen zur kaufmännischen Buchführung und Rechnungslegung in Kraft getreten (Art. 957 ff. revOR). Für das vorliegende Verfahren bleiben die im Zeitpunkt der Rechnungslegung gültig gewesenen Bestimmungen zum Buchführungs- und Rechnungslegungsrecht weiterhin anwendbar (Art. 660 ff. i.V.m. Art. 957 ff. aOR; zit. Urteil 2C_309/2013, 2C_310/2013 vom 18. September 2013 E. 2.1, mit Hinweis auf Tschannen/Zimmerli/Müller, Allgemeines Verwaltungsrecht, 3. Aufl. 2009, § 24 N. 18 ff.). 3.3. Beteiligungen gehören zum Anlagevermögen (Art. 665a Abs. 1 aOR bzw. Art. 960d revOR). Es gelten für sie somit die gleichen Bewertungsgrundsätze wie für die übrigen Gegenstände des Anlagevermögens. Demnach dürfen auch Beteiligungen höchstens zu den Anschaffungskosten bewertet werden unter Abzug der notwendigen Abschreibungen (Art. 665 aOR; Art. 960a Abs. 1 und 2 revOR [Ausnahme: Art. 670 aOR]). Nach dem Niederstwertprinzip ist allfälligen Werteinbussen (Impairment) durch Wertberichtigungen Rechnung zu tragen (Neuhaus/Inauen, in: Basler Kommentar, Obligationenrecht II, 4. Aufl. 2012, N. 12 f. zu Art. 666 aOR; Schweizer Handbuch der Wirtschaftsprüfung, Band 1, 2009, S. 223). Das erfolgt durch Vergleich des Buchwerts mit dem Nutzwert, wobei als Nutzwert der Unternehmenswert als Ganzes gilt. Bei der Ermittlung des Unternehmenswerts ist nach den gängigen Methoden der Unternehmensbewertung vorzugehen (Schweizer Handbuch der Wirtschaftsprüfung, a.a.O.). 3.4. In der Doktrin wird die Frage diskutiert, ob Beteiligungen (planmässigen) Abschreibungen unterliegen. Von den übrigen Gegenständen des Anlagevermögens unterscheiden sie sich darin, dass das dahinter stehende Unternehmen grundsätzlich die zur Erhaltung seines Wertes nötigen Mittel selbständig erarbeitet. Daher sind Beteiligungen auch nicht systematisch auf eine gewisse Laufzeit abzuschreiben (Lukas Handschin, Rechnungslegung im Gesellschaftsrecht, 2013, Rz. 674 S. 312). Wie bei allen Gegenständen des Anlagevermögens ist aber der Buchwert der Beteiligung periodisch auf seine Werthaltigkeit zu überprüfen, um einer allfälligen Werteinbusse (Impairment) und dementsprechend einem Wertberichtigungsbedarf rechtzeitig Rechnung tragen zu können (Schweizer Handbuch der Wirtschaftsprüfung, a.a.O., S. 223 f.; Peter Böckli, Schweizer Aktienrecht, 4. Aufl. 2009, § 8 Rz. 431 S. 977, Rz. 764 S. 1059 f.; zit. Urteil 2C_309/2013, 2C_310/2013 vom 18. September 2013 E. 2.2.4). 3.5. Zur Bewertung von Beteiligungen kommen grundsätzlich verschiedene Methoden in Frage (reine Ertragswertmethode einschliesslich Discounted-cash-flow-Methode, reine Substanzwertmethode, Mittelwert- oder Praktikermethode; ausführlich dazu Carl Helbling, Unternehmensbewertung und Steuern, 9. Aufl. 1998, S. 99 ff., 120 ff. 130 ff.; s. auch Neuhaus/Inauen, a.a.O., N. 13 zu Art. 665a aOR). Das Kreisschreiben Nr. 28 der Schweizerischen Steuerkonferenz vom 28. August 2008 (Wegleitung zur Bewertung von Wertpapieren ohne Kurswert für die Vermögenssteuer) enthält Grundsätze für die Unternehmensbewertung. Dabei wird der Unternehmenswert von Handels-, Industrie- und Dienstleistungsgesellschaften grundsätzlich nach der Mittelwertmethode (Praktikermethode) durch zweimalige Gewichtung des Ertragswerts und einfache Gewichtung des Substanzwerts ermittelt (Rz. 34 ff.). Der Ertragswert ergibt sich aus dem kapitalisierten ausgewiesenen Reingewinn der massgebenden Geschäftsjahre, wobei wahlweise zwei oder drei Geschäftsjahre berücksichtigt werden können (Rz. 35). Grundlage für die Bestimmung des Substanzwerts ist die Jahresrechnung unter vollständiger Berücksichtigung der Aktiven und Passiven (Rz. 11 ff.). Als Unternehmenswert von reinen Holdinggesellschaften gilt nach dem Kreisschreiben der Substanzwert (Rz. 38) wobei die von der Holdinggesellschaft gehaltenen (nicht börsenkotierten) Beteiligungen gemäss diesem Kreisschreiben zu bewerten sind (also in der Regel nach der Mittelwertmethode, Rz. 39). Das Kreisschreiben Nr. 28 bezieht sich zwar primär auf die Vermögenssteuer natürlicher Personen. Es eignet sich aber in der Praxis auch zur Bewertung von Beteiligungen, die von juristischen Personen gehalten werden, wie das Beispiel der Holdinggesellschaften (Kreisschreiben Nr. 28 Rz. 38 ff.) zeigt. 3.6. Das Kreisschreiben Nr. 28 der Schweizerischen Steuerkonferenz vom 28. August 2008 bildet kein Bundesrecht, sondern ist eine reine Verwaltungsverordnung und bindet die richterlichen Behörden nicht. Es wendet sich an die rechtsanwendenden Behörden und bezweckt -wie bereits die früheren Fassungen von 1977 und 1982 - im Interesse der Steuerharmonisierung zwischen den Kantonen eine in der Schweiz einheitliche Bewertung nicht kotierter Wertpapiere. Es enthält somit verwaltungsinterne Regeln für das Verhalten der Steuerbeamten, begründet aber keine Rechte und Pflichten (Urteil 2C_800/2008 vom 12. Juni 2009 E. 5.1, in: StR 64/2009 S. 910). Es gilt indessen nach ständiger Praxis des Bundesgerichts als zuverlässige Methode zur Bestimmung des Verkehrswertes, da darin die Überlegungen, die für die Preisbildung bei den nicht an der Börse kotierten Aktien im Allgemeinen massgebend sind, zum Ausdruck kommen (vgl. Urteil 2C_504/2009 vom 15. April 2010 E. 3.3; 2A.213/1994 vom 8. Oktober 1996 E. 4, in: ASA 66 S. 484). Das schliesst nicht aus, dass im Einzelfall aufgrund besserer Erkenntnisse oder mit Rücksicht auf die Besonderheiten des Einzelfalles vom Kreisschreiben Abstand genommen und eine andere Bewertungsmethode herangezogen wird (zit. Urteil 2C_309/2013, 2C_310/2013 vom 18. September 2013 E. 3.6). 4. 4.1. Vorliegend bewerteten die Vorinstanzen die von der B._-Holding gehaltenen Beteiligungen (Gesellschaften) nicht einzeln nach der Mittelwert- oder Praktikermethode, wie Rz. 39 des Kreisschreibens dies vorsieht, sonderen gesamthaft anhand der eingereichten und geprüften konsolidierten Konzernabschlüsse. Das ist folgerichtig. Durch die Konsolidierung kommt es nicht zuungerechtfertigten Eigenkapitaladditionen auf den verschiedenen Stufen und zu fiktiven Gewinnen auf konzerninternen Umsätzen und werden überhöhte Substanz- bzw. Ertragsausweise verhindert (vgl. Böckli, a.a.O., § 9 Rz. 11 ff. S. 1106). Gegen dieses Vorgehen ist nichts einzuwenden. 4.2. Die Vorinstanzen prüften für die Ertragswertberechnung die konsolidierten Gewinne bzw. Verluste der Jahre 2007 bis 2009, also von insgesamt drei Jahren, was ein genaueres Bild vermittelt, als wenn sie nur zwei Jahre herangezogen hätten. Die konsolidierten Konzernrechnungen weisen für diese Jahre Konzernüberschüsse von EUR xxx (2007) und EUR xxx (2008) sowie einen Konzernverlust von EUR xxx (2009) aus. Die Vorinstanzen berechneten den Ertragswert allerdings von bereinigten Werten, indem sie ausserordentliche Erfolge bzw. Aufwände in den Jahren 2007 (EUR -xxx), 2008 (EUR xxx) und 2009 (EUR xxx) unberücksichtigt liessen, was sachgerecht ist. Gestützt darauf beliefen sich die Konzernergebnisse bereinigt auf EUR xxx (2007), EUR -xxx (2008) und EUR -xxx und betrug der durchschnittliche Reingewinn in den Jahren 2007 bis 2009 Fr. xxx. Der für die Berechnung des Ertragswerts massgebende Kapitalisierungssatz (Rz. 10 und 60 des Kreisschreibens Nr. 28) betrug im Jahr 2009 6,75 %. Das ergab einen Ertragswert von EUR xxx. 4.3. Der Substanzwert belief sich Ende 2009 gemäss Konzernbilanz unbestrittenermassen auf EUR xxx. Das arithmetische Mittel aus Ertragswert und Substanzwert ergibt EUR xxx, was dem Verkehrswert gemäss der Praktikermethode entspricht und über dem Buchwert per 31. Dezember 2008 von Fr. xxx liegt. 4.4. Diese Berechnungen werden von der Beschwerdeführerin nicht grundsätzlich bestritten. Sie macht auch nicht geltend, dass die Praktikermethode in ihrem Fall falsch angewendet worden sei oder sie aus systematischen Gründen oder aufgrund einer besonderen oder atypischen Konstellation im vorliegenden Fall zu keinem adäquaten Ergebnis führe. Die Beschwerdeführerin nennt keine grundsätzlichen Überlegungen, welche gegen die Bewertungsmethode sprechen würden. Die Beschwerdeführerin wirft der Vorinstanz aber Willkür bei der Feststellung des Sachverhalts und dessen Würdigung vor. Sie beruft sich auf folgende Zahlen der geprüften konsolidierten Konzernbilanzen: Jahr Verlust Eigenkapital 2008 -xxx xxx 2009 -xxx xxx 2010 -xxx xxx 2011 -xxx 0 Der Entwurf für die Jahresrechnung 2012 der B._-Holding selbst (nicht des Konzerns) zeige zudem einen Verlust von EUR xxx und ein Eigenkapital von EUR -xxx Damit sei dargetan, dass die Beteiligung gegen Ende 2009 lediglich noch einen Substanzwert gehabt habe. Für diese Feststellung müsse das Gericht keine Untersuchung führen und auch keine fehlenden Grundlagen beschaffen. Es brauche auch keine weitere Begründung oder ein Gutachten, um den Wertverlust per 31. Dezember 2009 beweismässig zu erhärten. Angesichts der evidenten Verlustsituation sei es auch völlig willkürlich, wenn die Vorinstanz festhalte, aus den Bilanzzahlen 2010 und 2011 liessen sich keine Rückschlüsse auf die Situation per Bilanzstichtag am 31. Dezember 2009 ziehen. Diese Rügen sind im Folgenden zu prüfen. 4.4.1. Wie sich aus den Berichten zu den konsolidierten Konzernabschlüssen der hier in Frage stehenden Jahre ergibt, betrieb und betreibt die B._-Gruppe unverändert mehrere Dienstleistungsunternehmen in P._ und Q._, Deutschland, welche zu 100 % unmittelbar oder mittelbar durch die B._-Holding gehalten wurden. Es handelt sich um die C._ GmbH (jetzt K._ GmbH) mit der - D._ GmbH, - E._ GmbH und - F._ GmbH, die G._ GmbH, die H._ GmbH (jetzt L._ GmbH) und die I._ GmbH. Im Jahr 2007 erwirtschaftete der Konzern gemäss Anhang IV zum Bericht über den Konzernabschluss 2007 mit durchschnittlich 478 (Vorjahr 537) Arbeitnehmern einen Überschuss von rund EUR xxx Mio. (Vorjahr EUR xxx Mio.). Das erwirtschaftete Konzerneigenkapital betrug am 31. Dezember 2007 rund EUR xxx Mio. (Vorjahr EUR xxxMio.) und stand für Ausschüttungen zur Verfügung. Gemäss der konsolidierten Konzernbilanz betrugen am 31. Dezember 2007 die Forderungen gegenüber verbundenen Unternehmen rund EUR xxx Mio. (bei einer Bilanzsumme von rund EUR xxx Mio.). Gemäss Bericht (S. 9) und Anhang V (S. 3) handelt es sich ausschliesslich um Forderungen aus einem Darlehen gegenüber der Gesellschafterin. Diese Darlehensforderungen erhöhten sich aufgrund von weiteren Auszahlungen sowie aufgelaufener Zinsen im Geschäftsjahr 2008. Am 1. September 2008 wurde beschlossen, aus dem Bilanzgewinn per 31. Dezember 2007 einen Betrag von EUR xxx Mio. auszuschütten. Die Dividendenzahlung erfolgte durch Verrechnung mit dem an die Gesellschafterin ausgegebenen Darlehen (Bericht zum Konzernabschluss per 31. Dezember 2008 S. 6 und 17). In der Folge belief sich das erwirtschaftete Konzerneigenkapital trotz einem Konzernüberschuss per 31. Dezember 2008 auf einen Fehlbetrag von rund EUR xxx Mio. (Konzernbilanzverlust EUR xxx;vgl. Anlage II und IV zum erwähnten Bericht 2008). 4.4.2. Aus dem Gesagten erhellt, dass der Konzernverlust des Jahres 2008 von EUR xxxdurch die Ausschüttung der Superdividende in der Höhe von EUR xxx Mio. entstand. Die von der Beschwerdeführerin zitierten kumulierten Konzernverluste der Jahre 2008 bis 2011 (vgl. E. 4.4 hiervor) hätten sich durch eine angemessene Dividendenpolitik vermeiden lassen. Es stellt sich die Frage, weshalb sich die B._-Holding veranlasst sah, eine solche Ausschüttung vorzunehmen. Mit der Verrechnung der Dividende mit dem an die Beschwerdeführerin ausgegebenen Darlehen, konnte dieses zwar zum Verschwinden gebracht werden. Die Beschwerdeführerin gibt aber keine Erklärung darüber ab, weshalb die Ausschüttung der Dividende und Tilgung des Darlehens aus der Sicht des Konzerns geschäftsmässig erforderlich und begründet war. Unter diesen Umständen kann aber die von der Beschwerdeführerin aufgezeigte Verlustsituation für die Unternehmensbewertung nicht massgebend sein. Sie wurde nicht durch äussere, vom Geschäftsgang abhängige oder andere durch den Konzern nicht direkt beeinflussbare Faktoren, sondern durch die Beschwerdeführerin selbst verursacht. Die Fehlbilanz ist wohl ein Faktum, das aber durch die Beschwerdeführerin und ihr verbundene Gesellschaften bewusst herbeigeführt wurde. Für die wirkliche wirtschaftliche Lage und den Wert des Konzerns lässt sich daraus nichts ableiten. 4.4.3. Per 31. Dezember 2009 bestand der Konzern unverändert aus den vorgenannten Firmen (E. 4.4.1 hiervor). Die Umsatzerlöse im Konzern zeigen nach einem Höchststand im Jahre 2007 (rund EUR xxx Mio.) bis 2010 (rund EUR xxx Mio.) eine rückläufige Tendenz, stiegen aber im Jahre 2011 wieder auf rund EUR xxx Mio. an. Die gleiche Tendenz ergibt sich aus den Zahlen für den Waren-, Dienstleistungs-, Personal- und übrigen betrieblichen Aufwand. Offensichtlich ist die Unternehmung weiterhin werthaltig. Ein Minderwert der Beteiligung, die eine Wertberichtigung erfordern würde, ist damit nicht dargetan. 4.5. Zusammenfassend ergibt sich, dass die Wertermittlung durch die Vorinstanzen auf einer anerkannten Methode beruht, die sich zudem bewährt hat. Die Vorinstanz hat ihr Ermessen pflichtgemäss und nicht willkürlich ausgeübt. Ein Abschreibungsbedarf konnte durch die Beschwerdeführerin nicht belegt werden, weshalb die Abschreibung geschäftsmässig nicht begründet und gemäss <ref-law> aufzurechnen war. Bundesrecht ist damit nicht verletzt. Das führt zur Abweisung der Beschwerde hinsichtlich der direkten Bundessteuer. II. Kantonale Steuern 5. § 64 Abs. 1 des Steuergesetzes [des Kantons Schwyz] vom 9. Februar 2000 (StG/SZ; SRSZ 172.200) entspricht Art. 24 Abs. 1 StHG (Grundsätze der Massgeblichkeit und Periodizität). Das zur direkten Bundessteuer Gesagte gilt daher auch für die kantonalen Steuern (zit. Urteil 2C_309/2013, 2C_310/2013 vom 18. September 2013 E. 6.1). Im Übrigen verweist § 25 Abs. 1 lit. c der Vollzugsverordnung vom 22. Mai 2001 zum Steuergesetz (VVStG/SZ; SRSZ 172.211) für die Verkehrswertermittlung bei nicht kotierten Wertpapieren ausdrücklich auf das Kreisschreiben Nr. 28. Die Beschwerde ist daher auch hinsichtlich der kantonalen direkten Steuern abzuweisen. 6. Als unterliegende Partei hat die Beschwerdeführerin die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens zu tragen. Dem Kanton Schwyz, der in seinem amtlichen Wirkungskreis obsiegt, ist keine Parteientschädigung zuzusprechen (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Verfahren 2C_1168/2013 und 2C_1169/2013 werden vereinigt. 2. Die Beschwerde betreffend die direkte Bundessteuer (2C_1169/2013) wird abgewiesen. 3. Die Beschwerde betreffend die direkten kantonalen Steuern (2C_1168/2013) wird abgewiesen. 4. Die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens von Fr. 4'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 5. Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten, dem Verwaltungsgericht des Kantons Schwyz, Kammer II, und der Eidgenössischen Steuerverwaltung schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 30. Juni 2014 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Zünd Der Gerichtsschreiber: Wyssmann
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2,003
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. Der Verein gegen Tierfabriken (VgT) zeigte dem Tierschutzbeauftragten des Kantons Thurgau am 14. Juni 2001 Tierschutzmissstände bei Kurt Sager an. Hierauf erliess das Bezirksamt Arbon nach weiteren Abklärungen in dieser Angelegenheit eine Bussenverfügung. A. Der Verein gegen Tierfabriken (VgT) zeigte dem Tierschutzbeauftragten des Kantons Thurgau am 14. Juni 2001 Tierschutzmissstände bei Kurt Sager an. Hierauf erliess das Bezirksamt Arbon nach weiteren Abklärungen in dieser Angelegenheit eine Bussenverfügung. B. Am 4. September 2002 verlangte der VgT beim Bezirksamt Arbon Einsicht in den Schlussentscheid. Das Bezirksamt verweigerte die Einsichtnahme am 6. September 2002 mit der Begründung, die Herausgabe werde bis zum Entscheid der Anklagekammer des Kantons Thurgau in einer ähnlich gelagerten Strafsache im Bezirk Münchwilen sistiert. Daraufhin erhob der VgT bei der Staatsanwaltschaft des Kantons Thurgau mit Schreiben vom 7. September 2002 Rechtsverweigerungsbeschwerde. Die Staatsanwaltschaft hat bis anhin nicht über die Beschwerde entschieden. Daraufhin erhob der VgT bei der Staatsanwaltschaft des Kantons Thurgau mit Schreiben vom 7. September 2002 Rechtsverweigerungsbeschwerde. Die Staatsanwaltschaft hat bis anhin nicht über die Beschwerde entschieden. C. Mit Eingabe vom 6. Dezember 2002 gelangt der VgT, vertreten durch seinen Präsidenten Erwin Kessler, mit staatsrechtlicher Beschwerde ans Bundesgericht. Er beantragt, die Staatsanwaltschaft des Kantons Thurgau sei zu verpflichten, unverzüglich über die Rechtsverweigerungsbeschwerde vom 7. September 2002 zu entscheiden. Die Staatsanwaltschaft stellt Antrag auf Nichteintreten. Allenfalls seien die Akten des Parallelverfahrens 1P. 492/2002 beizuziehen und die Beschwerde gestützt darauf abzuweisen.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Das Bundesgericht prüft von Amtes wegen und mit freier Kognition, ob und inwieweit es auf die bei ihm eingereichte staatsrechtliche Beschwerde eintreten kann (<ref-ruling> E. 1a S. 48, mit Hinweisen). 1.1 Eine Rechtsverzögerung und -verweigerung durch kantonale Behörden kann grundsätzlich (gestützt auf Art. 84 Abs. 1 lit. a OG) mit staatsrechtlicher Beschwerde gerügt werden (vgl. <ref-ruling> E. 2 S. 238 f.; <ref-ruling> E. 1a in fine S. 338). Das Erfordernis, dass der kantonale Instanzenzug erschöpft sein muss (Art. 86 OG), gilt jedoch auch in diesem Fall. Als Rechtsmittel, von dem vor Einreichung der staatsrechtlichen Beschwerde Gebrauch gemacht werden muss, gilt jeder Rechtsweg, der dem Beschwerdeführer einen Anspruch auf einen Entscheid der angerufenen Behörde gibt und der geeignet ist, den behaupteten rechtlichen Nachteil zu beheben. Der kantonale Instanzenzug ist erschöpft, wenn dem Beschwerdeführer kein kantonales Rechtsmittel mehr offensteht, das eine Überprüfung der erhobenen Verfassungsrügen ermöglicht und gegebenenfalls zur Beseitigung des als verfassungswidrig beanstandeten Hoheitsakts führen kann (<ref-ruling> E. 2a S. 137; <ref-ruling> E. 1b S. 124; Walter Kälin, Das Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde, 2. Aufl., Bern 1994, S. 331). Vorab ist somit zu klären, ob die beanstandete Rechtsverweigerung innerhalb des Kantons bei einer weiteren Instanz hätte gerügt werden können. 1.2 Die Staatsanwaltschaft vertritt den Standpunkt, auf die Beschwerde sei gar nicht einzutreten, da der kantonale Instanzenzug nicht ausgeschöpft worden sei. Rechtsverweigerung stelle eine Gesetzesverletzung dar und sei gemäss § 213 Abs. 3 des Gesetzes über die Strafrechtspflege vom 30. Juni 1970 (Strafprozessordnung; StPO/TG) bei der Anklagekammer als der Staatsanwaltschaft vorgesetztem kantonalen Gericht zu rügen. Nach <ref-law>/TG kann gegen das Verfahren und alle Entscheide der Strafverfolgungs- und Vollzugsbehörden, der Bezirksgerichte, ihrer Kommissionen und Präsidenten Beschwerde geführt werden, soweit kein anderes kantonales Rechtsmittel und keine Einsprache zulässig ist und das Gesetz die Anfechtung nicht ausdrücklich ausschliesst. Mit Beschwerde können Gesetzeswidrigkeit oder Unangemessenheit des angefochtenen Entscheides oder des Verfahrens sowie Rechtsverweigerung und Rechtsverzögerung gerügt werden (<ref-law>/TG). Entscheidet die Staatsanwaltschaft als Beschwerdeinstanz, sieht <ref-law>/TG gegen deren Entscheid eine weitere Beschwerde an die Anklagekammer vor. Die Überprüfungsbefugnis dieser zweiten Beschwerdeinstanz ist auf Gesetzeswidrigkeit beschränkt. Zwar ist das Bundesgericht im Entscheid 1P.492/2002 vom 20. Februar 2003 in E. 1.2.3 davon ausgegangen, dass die Thurgauer Behörden den Begriff Gesetzeswidrigkeit weit auslegen und darunter auch eine (direkte oder indirekte) Verletzung von Verfassungs- und EMRK-Garantien verstehen. Es hat davon aber ausdrücklich die Rechtsverweigerung oder Rechtsverzögerung ausgenommen. Der Wortlaut der einschlägigen Bestimmungen lässt denn auch keinen anderen Schluss zu. <ref-law>/TG unterscheidet, wie gesehen, klar zwischen Gesetzeswidrigkeit, Unangemessenheit des Entscheides oder Verfahrens sowie Rechtsverweigerung und Rechtsverzögerung. Sieht § 213 Abs. 3 STPO/TG die Beschwerdemöglichkeit an die Anklagekammer nur wegen eines gesetzeswidrigen Entscheides der Staatsanwaltschaft vor, ist daraus zu schliessen, dass in Bezug auf den Vorwurf der Rechtsverweigerung oder Rechtsverzögerung der kantonale Instanzenzug ausgeschöpft und ein Weiterzug an die Anklagekammer nicht vorgesehen ist. Selbst wenn die Rechtsverweigerung oder Rechtsverzögerung einen Verstoss gegen die Verfahrensgarantien von <ref-law> und gegen Art. 6 EMRK darstellt, grenzt sie die Thurgauer StPO ausdrücklich von der (weit gefassten) Gesetzeswidrigkeit ab. 1.3 Daraus ergibt sich, dass der Beschwerdeführer - im Unterschied zum Fall 1P.492/2002, wo der Staatsanwaltschaft Gesetzeswidrigkeit vorgeworfen worden war - den kantonalen Instanzenzug ausgeschöpft hat. Da der Staatsanwalt bis heute nicht über die Rechtsverweigerungsbeschwerde gegen das Bezirksamt Arbon entschieden hat, hat der Beschwerdeführer ein aktuelles Rechtsschutzinteresse. Die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen sind erfüllt; auf die staatsrechtliche Beschwerde ist daher einzutreten. 1.3 Daraus ergibt sich, dass der Beschwerdeführer - im Unterschied zum Fall 1P.492/2002, wo der Staatsanwaltschaft Gesetzeswidrigkeit vorgeworfen worden war - den kantonalen Instanzenzug ausgeschöpft hat. Da der Staatsanwalt bis heute nicht über die Rechtsverweigerungsbeschwerde gegen das Bezirksamt Arbon entschieden hat, hat der Beschwerdeführer ein aktuelles Rechtsschutzinteresse. Die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen sind erfüllt; auf die staatsrechtliche Beschwerde ist daher einzutreten. 2. Gestützt auf <ref-law> hat jede Person in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. Tritt eine Behörde auf eine ihr frist- und formgerecht unterbreitete Sache nicht ein, obschon sie darüber entscheiden müsste, begeht sie gemäss bundesgerichtlicher Praxis eine formelle Rechtsverweigerung. In welcher Form und in welchem Umfang die diesbezüglichen Verfahrensrechte zu gewährleisten sind, lässt sich nicht generell, sondern nur im Hinblick auf den konkreten Fall beurteilen (<ref-ruling> E. 3a S. 117 f.). 2.1 Der Beschwerdeführer hat am 4. September 2002 beim Bezirksamt Arbon Einsicht in den Schlussentscheid in der Angelegenheit Kurt Sager verlangt. Zwei Tage später hat das Bezirksamt die Herausgabe sistiert, woraufhin der Beschwerdeführer am 7. September 2002 bei der Staatsanwaltschaft Rechtsverweigerungsbeschwerde erhoben hat. Der Staatsanwalt gesteht in seiner Vernehmlassung ohne weiteres zu, bis anhin in der Sache nichts unternommen zu haben. Offensichtlich wurde auch keine prozessleitende Verfügung erlassen. Der Staatsanwalt verweist lediglich auf das Verfahren 1P.492/2002 und ersucht um Beizug dieser Verfahrensakten. Das Bundesgericht ist in der erwähnten Angelegenheit 1P. 492/2002 am 20. Februar 2003 mangels Erschöpfung des kantonalen Instanzenzuges nicht auf die Beschwerde eingetreten. Die Staatsanwaltschaft verkennt, dass der Beschwerdeführer ihr im damals zu beurteilenden Fall Gesetzeswidrigkeit vorgeworfen hatte, wohingegen im anhängigen Verfahren eine Rechtsverweigerung bzw. -verzögerung gerügt wird. Der Rechtsmittelweg an die Anklagekammer steht dem Beschwerdeführer in dieser Sache, wie gesehen, nicht offen. Seit dem Urteil des Bundesgerichtes vom 20. Februar 2003 besteht deshalb kein Grund für ein weiteres Zuwarten mehr. Die Verzögerung des Verfahrens ist jedoch nicht derart gravierend, dass sie als unrechtmässig zu bezeichnen wäre, zumal das Verfahren bei der Staatsanwaltschaft im Zeitpunkt, als die staatsrechtliche Beschwerde eingereicht wurde, gerade erst drei Monate hängig war. Das Bundesgericht ist in der erwähnten Angelegenheit 1P. 492/2002 am 20. Februar 2003 mangels Erschöpfung des kantonalen Instanzenzuges nicht auf die Beschwerde eingetreten. Die Staatsanwaltschaft verkennt, dass der Beschwerdeführer ihr im damals zu beurteilenden Fall Gesetzeswidrigkeit vorgeworfen hatte, wohingegen im anhängigen Verfahren eine Rechtsverweigerung bzw. -verzögerung gerügt wird. Der Rechtsmittelweg an die Anklagekammer steht dem Beschwerdeführer in dieser Sache, wie gesehen, nicht offen. Seit dem Urteil des Bundesgerichtes vom 20. Februar 2003 besteht deshalb kein Grund für ein weiteres Zuwarten mehr. Die Verzögerung des Verfahrens ist jedoch nicht derart gravierend, dass sie als unrechtmässig zu bezeichnen wäre, zumal das Verfahren bei der Staatsanwaltschaft im Zeitpunkt, als die staatsrechtliche Beschwerde eingereicht wurde, gerade erst drei Monate hängig war. 3. Zusammenfassend ergibt sich, dass die staatsrechtliche Beschwerde abzuweisen ist. Die Verfahrensumstände rechtfertigen, ausnahmsweise von einer Kostenauflage abzusehen. Parteientschädigung ist keine auszurichten.
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen. 1. Die staatsrechtliche Beschwerde wird abgewiesen. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer und der Staatsanwaltschaft des Kantons Thurgau schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 11. August 2003 Im Namen der I. öffentlichrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin:
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A.- Fondée le 16 octobre 1990, la Société C._ SA, avait notamment pour but l'accueil, l'hospitalisation, le diagnostic et le traitement de patients dans des établissements hospitaliers appropriés, ainsi que la gestion de cliniques ou d'établissements hospitaliers. Son capital social était à l'origine de 100 000 fr., réparti en 100 actions nominatives de 1000 fr. chacune. Le 28 mars 1991, la société a modifié sa raison sociale, qui est devenue V._ SA. Son capital social a été porté de 100 000 à 600 000 fr. Dès le mois de mai 1991, M._ en fut le président du conseil d'administration. La société comptait alors six autres administrateurs, dont Z._. Elle était engagée par la signature collective à deux du président, du vice-président et de l'administratrice déléguée. La fonction de l'organe de révision était exercée par la société T._ SA, dont l'administrateur délégué était Z._. La F._ SA était chargée de toutes les tâches et de tous les problèmes liés à l'exploitation de l'ICV, notamment la gestion financière et l'établissement des charges salariales, conformément à un "contrat de gestion et de management". Z._ était également administrateur délégué de cette société. B.- Le 30 mars 1993, la faillite de V._ SA a été prononcée par le Juge I du district de Sion. Une administration spéciale fut composée de Me S._, avocat, et de B._. Cette administration a été présentée le 3 mai 1993 à la première assemblée des créanciers, qui l'a confirmée. L'état de collocation a été déposé le 27 septembre 1996. C.- Le 13 février 1997, la Caisse cantonale valaisanne de compensation a notifié à M._ une décision en réparation du dommage pour un montant de 499 937 fr. 75. Ce montant représentait des cotisations AVS/AI/APG/AC qui étaient restées impayées sur les salaires versés par la société pour la période de janvier 1991 à février 1993. M._ a formé opposition. D.- Le 26 mars 1997, la caisse de compensation a assigné M._ en paiement de la somme susmentionnée. Statuant le 23 mars 1999, le Tribunal des assurances du canton du Valais a entièrement fait droit aux conclusions de la caisse. E.- M._ interjette un recours de droit administratif dans lequel il conclut, sous suite de frais et dépens, à l'annulation de ce jugement et demande à être libéré de toute dette envers la caisse de compensation. Préalablement, il requiert la suspension de la cause jusqu'à droit connu sur le sort d'une procédure pénale en cours, actuellement pendante devant le Tribunal d'instruction pénale du Valais central. La caisse de compensation conclut au rejet du recours. Quant à l'Office fédéral des assurances sociales, il ne s'est pas déterminé à son sujet. F.- Le 17 août 1999, le juge délégué a rejeté la demande de suspension de la procédure présentée par le recourant.
Considérant en droit : 1.- Le litige n'ayant pas pour objet l'octroi ou le refus de prestations d'assurance, le Tribunal fédéral des assurances doit se borner à examiner si les premiers juges ont violé le droit fédéral, y compris par l'excès ou par l'abus de leur pouvoir d'appréciation, ou si les faits pertinents ont été constatés d'une manière manifestement inexacte ou incomplète, ou s'ils ont été établis au mépris de règles essentielles de procédure (art. 132 en corrélation avec les art. 104 let. a et b et 105 al. 2 OJ). 2.- Le recourant soulève tout d'abord le moyen tiré de la péremption du droit de la caisse de compensation de lui réclamer la réparation du dommage qu'elle invoque. Il fait valoir que les créanciers ont été informés lors de la première assemblée des créanciers, le 3 mai 1993, de l'existence d'un droit de rétention de la B._ (propriétaire des locaux alors occupés par V._ SA) sur l'ensemble du mobilier et des équipements de V._ SA. Pour le recourant, la caisse aurait dû savoir, à cette date, que sa créance ne serait pas couverte. Entouslescas, ellea urait pu s'en rendre compte en février 1994 au plus tard : à cette date, tous les équipements, le mobilier et le matériel médical de la clinique avaient été vendus pour une valeur sept fois inférieure à celle portée au bilan. En conséquence, selon le recourant, la demande en réparation aurait été formulée plus d'un an après la connaissance du dommage. a)L'<ref-law> règle la prescription du droit de la caisse de compensation de demander la réparation du dommage. Un tel droit se prescrit lorsque la caisse ne le fait pas valoir par une décision de réparation dans l'année après qu'elle a eu connaissance du dommage et, en tout cas, à l'expiration d'un délai de cinq ans à compter du fait dommageable (al. 1). Lorsque ce droit dérive d'un acte punissable soumis par le code pénal à un délai de prescription de plus longue durée, ce délai est applicable (al. 2). En dépit de la terminologie dont use l'<ref-law>, les délais institués par cette norme ont un caractère péremptoire (<ref-ruling> consid. 3b, 119 V 92 consid. 3, 118 V 195 consid. 2b et les références). Par moment de la "connaissance du dommage" au sens de l'<ref-law>, il faut entendre, en règle générale, le moment où la caisse de compensation aurait dû se rendre compte, en faisant preuve de l'attention raisonnablement exigible, que les circonstances effectives ne permettaient plus d'exiger le paiement des cotisations, mais pouvaient entraîner l'obligation de réparer le dommage (<ref-ruling> consid. 3b, 119 V 92 consid. 3, 118 V 195 consid. 3a et les références). La partie lésée peut toutefois, en raison de circonstances spéciales, acquérir la connaissance nécessaire avant le dépôt de l'état de collocation. Ainsi, on peut exiger d'une caisse qu'elle se fasse représenter à la première assemblée des créanciers, dès lors que son devoir de diligence lui commande de suivre l'évolution de la procédure de faillite (<ref-ruling> consid. 3c/aa et les références). S'il apparaît à ce moment-là déjà qu'elle subira un dommage, le délai d'une année commencera à courir. Même la connaissance d'un dommage partiel est suffisante pour faire partir le délai prévu par l'<ref-law> (<ref-ruling> consid. 3c/bb). b) Le procès-verbal de l'assemblée des créanciers du 3 mai 1993 fait état d'un actif de 2,2 millions de francs environ. Il est mentionné, au passif, des créances garanties par gage pour un montant de 220 000 fr., des créances de salaires de 250 000 fr. et des créances au titre de charges sociales de 142 000 fr.; enfin, le procès-verbal mentionne une créance de la B._ de 2,2 millions de francs. Cette créance a été produite le 13 avril 1993 et concerne, pour l'essentiel, les loyers cumulés jusqu'à l'échéance du contrat de bail (31 décembre 2000). Comme l'indiquait la B._ dans sa production, les loyers qui seraient obtenus d'un nouveau locataire devaient être déduits du montant produit. Pour une large part, il s'agissait donc d'une créance conditionnelle. A ce stade, et même si la B._ bénéficiait d'un droit de rétention, au demeurant limité (<ref-law>), la caisse de compensation (dont la créance était colloquée en deuxième classe; cf. art. 219 aLP) pouvait encore penser, compte tenu de l'estimation des actifs, qu'elle ne subirait pas de dommage, même partiel. Quant au fait que les équipements, les appareils médicaux et le mobilier de la société ont été vendus en février 1994, il est attesté dans une lettre de l'administration spéciale de la faillite au mandataire du recourant du 27 mai 1997. Il en ressort aussi que, les 22 février 1994 et 25 avril 1994, la caisse s'est renseignée auprès de l'office des faillites au sujet de l'établissement de l'état de collocation. Mais, contrairement à ce qu'affirme le recourant, rien n'indique qu'elle ait eu connaissance de la vente en question. Le recourant se borne d'ailleurs à le prétendre, sans apporter d'élément concret à l'appui de ses allégués. En conséquence, on doit admettre que, conformément à la règle générale, la caisse de compensation a eu connaissance de son dommage, au plus tôt, au moment du dépôt de l'état de collocation (27 septembre 1996). En rendant sa décision le 13 février 1997, elle a donc agi dans le délai d'une année prévu par l'<ref-law>. 3.- a) Le recourant conteste toute responsabilité dans la survenance du dommage de la caisse de compensation. Il fait valoir, en substance, qu'il n'a accepté son mandat de président du conseil d'administration que dans la mesure où cette fonction était limitée à une activité purement médicale. A côté de ses activités de prospection de marchés, le recourant consacrait la majeure partie de son temps à opérer des patients. Toute la gestion administrative était confiée à Z._, par l'intermédiaire des sociétés qu'il contrôlait (T._ SA et la F._ SA), et échappait donc au contrôle du recourant. Selon ce dernier toujours, les conditions de l'<ref-law> étaient probablement réunies en 1991 déjà. Toutefois, Z._, qui percevait des honoraires pour la gestion et la révision de V._ SA, n'avait aucun intérêt à la fermeture de l'institut. A réitérées reprises d'ailleurs, les médecins de l'établissement se sont plaints du manque de transparence des comptes de la société. Aussi bien le recourant soutient-il que sa faute ne peut être appréciée qu'en fonction des tâches effectives qui lui incombaient et qui, en l'occurrence, relevaient exclusivement du domaine médical. Le 23 mars 1992, la F._ SA a certes informé le conseil d'administration de l'existence d'une créance de cotisations de 140 000 fr. "ouverte" pour l'année 1991. Le recourant affirme qu'il pouvait de bonne foi penser que cette créance n'était pas exigible. En décembre 1992, la F._ SA a informé ce même conseil que des créances devaient être réglées de toute urgence, sans toutefois mentionner les cotisations d'assurance sociale. Enfin, le rapport de l'organe de contrôle pour l'année 1991 ne met pas en garde l'administration au sujet du paiement des cotisations d'assurance sociale. Pour toutes ces raisons, le recourant estime qu'il n'a pas commis de faute qualifiée au sens de l'<ref-law>. b) aa) L'<ref-law> (en vigueur depuis le 1er juillet 1992) énumère les attributions intransmissibles et inaliénables des membres du conseil d'administration. En font partie l'exercice de la haute surveillance sur les personnes chargées de la gestion, pour s'assurer notamment qu'elles observent la loi, les règlements et les instructions données (chiffre 5). Dans le cadre de l'exercice de cette haute surveillance, l'administrateur répond notamment, comme sous le régime de l'ancien droit de la société anonyme, de la cura in custodiendo (Adrian Kammerer, Die unübertragbaren und unentziehbaren Kompetenzen des Verwaltungsrates, thèse Zurich 1997, p. 226). C'est ainsi qu'il a non seulement le devoir d'assister aux séances du conseil d'administration, mais également l'obligation de se faire renseigner périodiquement sur la marche des affaires (Kammerer, op. cit. , p. 186). Il est tenu de prendre les mesures appropriées lorsqu'il a connaissance ou aurait dû avoir connaissance d'irrégularités commises dans la gestion de la société (Forstmoser/Meier-Hayoz/Nobel, Schweizerisches Aktienrecht, § 30 note 49). bb) Le recourant a sans conteste violé ses devoirs d'administrateur en exerçant un mandat de président du conseil d'administration, sans contrôler l'activité des personnes chargées de la gestion, en particulier celle de Z._. Il ne pouvait - sous prétexte de se consacrer exclusivement à une activité médicale - rester passif face aux informations, pour le moins alarmantes, qui étaient périodiquement fournies aux organes de la société. Ainsi, dans son rapport pour l'exercice 1990/1991, l'organe de contrôle a attiré l'attention des actionnaires sur le fait que malgré l'existence d'un surendettement de la société, le conseil d'administration, contrairement aux dispositions légales, avait omis d'établir un bilan aux valeurs vénales. Le compte de profits et pertes faisait en outre état d'une perte de 1 948 744 fr. pour l'exercice. De plus, dans sa correspondance, déjà mentionnée, du 23 mars 1992, la F._ SA informait les membres du conseil d'administration que, malgré l'octroi d'un nouveau crédit, la société se trouvait devant une "impasse de liquidités". Enfin, lors d'une séance du conseil d'administration du 11 décembre 1992, le secrétaire du conseil a fait état d'un manque de liquidités de 1,4 million de francs. D'autre part, en sa qualité de président du Conseil d'administration, le recourant ne devait pas non plus tolérer les irrégularités qu'il dénonce, à savoir le manque de transparence des comptes et les conflits d'intérêts opposant V._SA, d'unepart, à l'organe de révision et à la F._ SA, d'autre part. En n'exerçant - de son propre aveu - aucune surveillance sur la gestion de la société et en ne prenant aucune mesure, en dépit d'une situation de surendettement, le recourant a commis une négligence qui, sous l'angle de l'<ref-law>, doit être qualifiée de grave (<ref-ruling> consid. 2b). Si le recourant estimait ne pas avoir le temps, en raison de ses activités médicales, de remplir consciencieusement ses fonctions d'administrateur, sa faute - qualifiée - n'en serait pas moins réelle, car celui qui se déclare prêt à assumer un mandat d'administrateur tout en sachant qu'il ne pourra pas le remplir consciencieusement, viole son devoir de diligence; il n'en va pas autrement quand l'administrateur n'est pas en mesure d'exercer ses fonctions, parce que la société est dirigée en fait par d'autres personnes (<ref-ruling> consid. 3b). cc) La passivité du recourant, de surcroît, est en relation de causalité naturelle et adéquate avec le dommage. En effet, s'il avait correctement exécuté son mandat, il aurait pu veiller au paiement des cotisations d'assurance sociale, conformément aux obligations légales de la société (<ref-law> en corrélation avec les <ref-law>) ou, à tout moins, il aurait pu constater - vu l'importance des montants en jeu - que des cotisations étaient impayées et prendre les mesures qui s'imposaient. S'il se trouvait dans l'incapacité de prendre ces mesures en raison de l'opposition des organes qui dirigeaient en fait la société, il devait alors démissionner de ses fonctions. 4.- a) Le recourant soutient, à titre subsidiaire, que la créance en réparation doit être réduite en raison d'une faute concomitante de la caisse de compensation. Selon le recourant, la caisse a fixé la période de décompte au mois de novembre de chaque année. Aussi la société devait-elle avoir remis le décompte des salaires pour 1991 en décembre de la même année. Passé ce délai, la caisse devait impartir à la société un délai de 20 jours au maximum avant de procéder, le cas échéant, à une taxation d'office. Or, la société n'a remis le décompte de salaires pour l'année 1991 qu'en mars 1992, sans que la caisse réagisse. Celle-ci aurait ainsi commis une négligence grave. En mars 1992, la caisse n'aurait pas pris la peine d'établir un règlement de comptes. Ce n'est qu'en novembre 1992 qu'elle a rendu une décision sur les cotisations dues pour l'année 1991 et fixé à 22 500 fr. le montant de l'acompte mensuel (qui s'élevait jusqu'alors à 10 000 fr.). A fin 1992, la caisse aurait eu le même comportement négligent, car elle n'a pas réagi, bien que le décompte de salaires pour 1992 ne lui ait été remis qu'en mars 1993. Le recourant reproche également à la caisse de n'avoir procédé qu'à une seule sommation (en janvier 1993 pour les cotisations de l'année 1991) suivie, trois mois plus tard, d'une réquisition de poursuite. De plus, elle n'a pas réagi quand les acomptes mensuels n'ont plus été versés, depuis le mois de novembre 1992. b) D'après la jurisprudence, les manquements de la caisse de compensation à des prescriptions élémentaires relatives à la fixation et à la perception des cotisations constituent une faute grave, concomitante à celle des administrateurs, qui justifie de réduire le montant du dommage, pour autant que celui-ci entre dans un rapport de causalité - notamment adéquate - avec le comportement illicite reproché (<ref-ruling> consid. 3c). Constitue par exemple un motif de réduction l'octroi irrégulier d'un sursis au paiement (arrêt non publié L. du 27 juillet 1999 [H 137/98]) ou le fait de ne pas ordonner par voie de décision le paiement de cotisations arriérées avant le délai de péremption de cinq ans selon l'<ref-law> (cf. RSAS 2000 p. 91). En l'espèce, les motifs invoqués ne justifient pas une réduction. En réalité, le décompte annuel devait être remis jusqu'à la fin du mois de janvier de chaque année (<ref-law>). Le fait que la caisse a toléré un certain retard (moins de deux mois) pour la remise du décompte n'est pas constitutif d'une faute grave (cf. aussi l'<ref-law>). On ne voit pas enquoi, d'autrepart, elleauraitviolédesprescriptionsélémentairesenrendantsadécisiondecotisationspourl'année1991ennovembre 1992. On note enfin que, sur la base de cette décision, la caisse a engagé des poursuites en mars 1993. Les mesures qu'elle a prises apparaissent suffisantes au regard des obligations qui lui incombaient. 5.- Selon la jurisprudence, s'il existe une pluralité de responsables, la caisse de compensation jouit d'un concours d'actions et le rapport interne entre les coresponsables ne la concerne pas; elle ne peut prétendre qu'une seule fois à la réparation du dommage, chacun des débiteurs répondant solidairement envers elle de l'intégralité du dommage et il lui est loisible de rechercher tous les débiteurs, quelques-uns ou un seul d'entre eux, à son choix (<ref-ruling> consid. 5a). Le recourant soutient que cette jurisprudence n'a plus cours au regard du nouveau droit de la société anonyme; il invoque l'application du nouvel <ref-law>. Selon cette disposition, si plusieurs personnes répondent d'un même dommage, chacune d'elles est solidairement responsable dans la mesure où le dommage peut lui être imputé personnellement en raison de sa faute et au vu des circonstances. En l'occurrence, il conviendrait, selon le recourant, de tenir compte, à sa décharge, du rôle prépondérant qu'André Zehnder a eu dans la gestion de la société. Du point de vue intertemporel, l'<ref-law> est applicable aux faits qui sont survenus postérieurement au 1er juillet 1992, date à laquelle les dispositions du nouveau droit de la société anonyme sont entrées en vigueur (cf. Böckli, Schweizer Aktienrecht, 2ème édition, p. 1119, note 2049). En l'espèce, bien que les faits reprochés au recourant soient pour une bonne part postérieurs à cette date, l'<ref-law> ne saurait, quoi qu'il en soit, trouver application dans le cas de la responsabilité de l'<ref-law>. Cette nouvelle disposition du code des obligations autorise une limitation de la responsabilité de l'administrateur en ce sens que le montant du dommage auquel un administrateur est condamné solidairement ne peut dépasser le dommage qu'il a causé ou contribué à causer et qui lui est imputable personnellement en raison de sa faute et au vu des circonstances (solidarité différenciée; <ref-ruling> consid. 7b); elle permet au responsable d'invoquer des facteurs de réduction qui lui sont propres. Pour ce qui est de la gravité de la faute de l'auteur de l'acte illicite, c'est uniquement la légèreté de celle-ci (<ref-law>) qui peut être invoquée (Böckli, op. cit. , p. 1103, note 2022 ss; Forstmoser/Meier-Hayoz/Nobel, op. cit. , § 36, notes 99 ss). La jurisprudence précise toutefois clairement qu'une limitation de la responsabilité fondée sur la faute concurrente d'un tiers ne doit être admise qu'avec la plus grande retenue, si l'on veut éviter que la protection du lésé que vise, d'après sa nature, la responsabilité solidaire de plusieurs débiteurs, ne soit rendue en grande partie illusoire. Cette éventualité ne peut donc concerner qu'une situation tout à fait exceptionnelle; il en irait peut-être ainsi dans l'hypothèse où la faute de l'auteur recherché apparaîtrait si peu grave et dans une telle disproportion avec celle du tiers qu'il serait manifestement injuste et choquant de faire supporter au défendeur l'entier du dommage en appliquant à la lettre les rigueurs propres à la solidarité (<ref-ruling> consid. 4a et les références citées; à propos plus précisément de l'<ref-law> : arrêt du Tribunal fédéral du 3 mars 1998 en la cause S. [4C. 506/1996], consid. 8 non publié in SJ 1999 I 228). Or, la responsabilité fondée sur l'<ref-law> implique, par définition, une faute qualifiée, soit une faute intentionnelle ou une négligence grave, raison pour laquelle l'<ref-law> ne saurait trouver application dans ce contexte (VSI 1996 p. 306). Le moyen soulevé n'est dès lors pas fondé. 6.- En ce qui concerne le montant du dommage retenu par les premiers juges, il n'apparaît pas contestable et il n'est du reste pas discuté par le recourant. 7.- Le recours de droit administratif doit ainsi être déclaré mal fondé, sans qu'il soit nécessaire d'administrer d'autres preuves, en particulier de requérir, comme le voudrait le recourant, le dossier de la procédure ouverte devant le Tribunal d'instruction pénale du Valais central. 8.- Compte tenu de l'issue du litige, les frais de la procédure, qui n'est pas gratuite en l'occurrence (art. 134 OJ a contrario), seront supportés par le recourant.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances prononce : I. Le recours est rejeté. II. Les frais de la cause, consistant en un émolument de justice de 12 000 fr., sont mis à la charge du recourant et sont compensés avec l'avance de frais, d'un même montant, qu'il a versée. III. Le présent arrêt sera communiqué aux parties, au Tribunal des assurances du canton du Valais et à l'Office fédéral des assurances sociales. Lucerne, le 20 mars 2000 Au nom du Tribunal fédéral des assurances LePrésidentdelaIIIeChambre : LeGreffier :
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2,005
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Faits: Faits: A. B._ a été inscrit au registre du commerce de Genève le 1er octobre 1997 comme chef de la maison B._, fiduciaire à A._. A ce titre, il était affilié en qualité de personne exerçant une activité indépendante à la Caisse de compensation AVS-AI-APG de la Fédération des artisans et commerçants (FACO), à Genève. A partir du 1er janvier 1998, B._ et C._ ont exploité ensemble la société en nom collectif « F._ SNC », constituée par eux avec des apports respectifs de 30'000 fr. Dans une communication du 11 octobre 1999, le fisc a avisé la caisse que B._ avait réalisé en 1997 une perte de 3'349 fr. et en 1998, sous la raison sociale « F._ SNC », un bénéfice de 23'478 fr. Sur cette base, celle-ci a rendu une décision en ce qui concerne les cotisations dues par B._ pour les années 1997 et 1998. Se fondant sur les résultats de l'exercice au 31 décembre 1999 et au 31 décembre 2000 de la société « F._ SNC », la caisse a rendu des décisions provisoires en ce qui concerne les cotisations dues par B._ pour les années 1999 et 2000. Retenant que celui-ci exploitait depuis le 1er janvier 1998 avec C._ la société « F._ SNC », ainsi qu'à titre individuel la société O._ depuis le 1er janvier 1999, elle a, dans une décision provisoire du 28 septembre 2001, estimé à 110'591 fr. le revenu annuel net de B._ en 2000 - soit un revenu de 104'335 fr. provenant de « F._ SNC », auquel s'ajoutait un revenu de 6'256 fr. correspondant au bénéfice de la société O._ - et fixé à 12'738 fr. 55 les cotisations AVS/AI/APG (y compris les frais d'administration) dues par celui-ci pour l'année 2000. Se fondant sur les résultats de l'exercice au 31 décembre 1999 et au 31 décembre 2000 de la société « F._ SNC », la caisse a rendu des décisions provisoires en ce qui concerne les cotisations dues par B._ pour les années 1999 et 2000. Retenant que celui-ci exploitait depuis le 1er janvier 1998 avec C._ la société « F._ SNC », ainsi qu'à titre individuel la société O._ depuis le 1er janvier 1999, elle a, dans une décision provisoire du 28 septembre 2001, estimé à 110'591 fr. le revenu annuel net de B._ en 2000 - soit un revenu de 104'335 fr. provenant de « F._ SNC », auquel s'ajoutait un revenu de 6'256 fr. correspondant au bénéfice de la société O._ - et fixé à 12'738 fr. 55 les cotisations AVS/AI/APG (y compris les frais d'administration) dues par celui-ci pour l'année 2000. B. Le 19 octobre 2001, B._ a formé recours contre cette décision devant la Commission cantonale genevoise de recours en matière d'AVS/AI, en demandant que les cotisations dues pour l'année 2000 soient calculées sur la base du revenu (moyen) réalisé pendant les années 1997 et 1998. Contestant toute application de la procédure extraordinaire de fixation des cotisations, il faisait valoir que son statut était resté le même. Le Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève, entré en fonction le 1er août 2003, a repris les compétences exercées jusque-là par la Commission de recours. Dans ses déterminations du 17 décembre 2003, la caisse a conclu au rejet du recours. Elle demandait que soit confirmée la décision provisoire du 28 septembre 2001 de taxation pour l'année 2000, remplacée par la décision de cotisations définitive du 18 juin 2003. Par jugement du 9 mars 2004, la 2ème Chambre du Tribunal cantonal des assurances sociales a annulé la décision du 28 septembre 2001 ou toute décision l'ayant remplacée pour les cotisations de l'année 2000. Elle a considéré que la procédure extraordinaire de fixation des cotisations n'était pas applicable et que c'était à tort que la caisse avait calculé les cotisations en incluant dans les revenus celui perçu de la société O._ , entreprise créée par B._ en parallèle à sa fiduciaire et n'ayant ni le même siège, ni le même but que celle-ci. Par jugement du 9 mars 2004, la 2ème Chambre du Tribunal cantonal des assurances sociales a annulé la décision du 28 septembre 2001 ou toute décision l'ayant remplacée pour les cotisations de l'année 2000. Elle a considéré que la procédure extraordinaire de fixation des cotisations n'était pas applicable et que c'était à tort que la caisse avait calculé les cotisations en incluant dans les revenus celui perçu de la société O._ , entreprise créée par B._ en parallèle à sa fiduciaire et n'ayant ni le même siège, ni le même but que celle-ci. C. L'Office fédéral des assurances sociales (OFAS) interjette recours de droit administratif contre ce jugement, en concluant à l'annulation de celui-ci. Se référant au jugement attaqué, dont il demande confirmation, B._ conteste que la procédure extraordinaire de fixation des cotisations soit applicable. De son côté, la caisse s'en remet à justice.
Considérant en droit: Considérant en droit: 1. La contestation a pour objet le calcul des cotisations AVS/AI/APG dues par l'intimé pour l'année 2000. Le litige porte sur le point de savoir si la procédure extraordinaire de fixation des cotisations est applicable et si les revenus provenant de la société « F._ SNC » et de l'entreprise « O._ » doivent être additionnés pour calculer les cotisations, ce que nient les premiers juges, contrairement à l'avis de l'OFAS et de la caisse. 1. La contestation a pour objet le calcul des cotisations AVS/AI/APG dues par l'intimé pour l'année 2000. Le litige porte sur le point de savoir si la procédure extraordinaire de fixation des cotisations est applicable et si les revenus provenant de la société « F._ SNC » et de l'entreprise « O._ » doivent être additionnés pour calculer les cotisations, ce que nient les premiers juges, contrairement à l'avis de l'OFAS et de la caisse. 2. La décision litigieuse n'ayant pas pour objet l'octroi ou le refus de prestations d'assurance, le Tribunal fédéral des assurances doit se borner à examiner si les premiers juges ont violé le droit fédéral, y compris par l'excès ou par l'abus de leur pouvoir d'appréciation, ou si les faits pertinents ont été constatés d'une manière manifestement inexacte ou incomplète, ou s'ils ont été établis au mépris de règles essentielles de procédure (art. 132 en corrélation avec les art. 104 let. a et b et 105 al. 2 OJ). 2. La décision litigieuse n'ayant pas pour objet l'octroi ou le refus de prestations d'assurance, le Tribunal fédéral des assurances doit se borner à examiner si les premiers juges ont violé le droit fédéral, y compris par l'excès ou par l'abus de leur pouvoir d'appréciation, ou si les faits pertinents ont été constatés d'une manière manifestement inexacte ou incomplète, ou s'ils ont été établis au mépris de règles essentielles de procédure (art. 132 en corrélation avec les art. 104 let. a et b et 105 al. 2 OJ). 3. L'art. 25 al. 1 aRAVS, dans sa teneur en vigueur jusqu'au 31 décembre 2000, réglait la fixation des cotisations selon la procédure extraordinaire. Aux termes de cette disposition réglementaire, si l'assuré commence une activité indépendante ou si les bases du revenu ont subi, depuis la période de calcul retenue par l'autorité fiscale cantonale, une modification durable due à un changement de profession ou d'établissement, commercial ou autre, à la disparition ou à la naissance d'une source de revenu, à la répartition nouvelle du revenu de l'exploitation, ou encore à l'invalidité de l'assuré, qui entraîne une variation sensible du gain, la caisse estimera elle-même le revenu net et fixera sur cette base les cotisations pour une durée allant du commencement de l'activité ou du moment du changement jusqu'au début de la prochaine période ordinaire de cotisations. Pour que l'art. 25 al. 1 aRAVS soit applicable, il ne suffit pas d'une variation du revenu, aussi considérable soit-elle; il faut que les bases mêmes du revenu aient subi une modification durable due à l'une des causes énumérées, en d'autres termes que la structure fondamentale de l'entreprise ou de l'activité comme telle en soit affectée. Ce changement doit être durable. Du point de vue quantitatif, la variation sensible du gain - selon la pratique administrative, la différence doit être de 25 % au moins (<ref-ruling>) - s'apprécie en fonction du revenu global soumis à cotisations, tel qu'il résulte des différentes sources de revenus à prendre en considération. Enfin, il doit exister un rapport de causalité entre la modification des bases de revenu et la variation sensible du gain (<ref-ruling> s. consid. 3a; RCC 1992 p. 500 consid. 2b/aa à dd). Pour que l'art. 25 al. 1 aRAVS soit applicable, il ne suffit pas d'une variation du revenu, aussi considérable soit-elle; il faut que les bases mêmes du revenu aient subi une modification durable due à l'une des causes énumérées, en d'autres termes que la structure fondamentale de l'entreprise ou de l'activité comme telle en soit affectée. Ce changement doit être durable. Du point de vue quantitatif, la variation sensible du gain - selon la pratique administrative, la différence doit être de 25 % au moins (<ref-ruling>) - s'apprécie en fonction du revenu global soumis à cotisations, tel qu'il résulte des différentes sources de revenus à prendre en considération. Enfin, il doit exister un rapport de causalité entre la modification des bases de revenu et la variation sensible du gain (<ref-ruling> s. consid. 3a; RCC 1992 p. 500 consid. 2b/aa à dd). 4. 4.1 Selon les premiers juges, les circonstances du cas d'espèce ne justifient pas l'application de la procédure extraordinaire de fixation des cotisations. Ils ont nié que les changements de raison sociale aient eu pour conséquence une modification notable des bases de revenus et que le passage d'une raison individuelle exploitée seul par l'intimé à une société en nom collectif exploitée à deux, y compris le retour à une raison individuelle sous la même enseigne exploitée à nouveau en personne, constitue un changement d'établissement commercial. Ils considèrent qu'il s'agit uniquement d'un changement de raisons sociales et que ni le but ni le siège de l'entreprise n'ont changé. En définitive, le raisonnement tenu par les premiers juges conduit à calculer les cotisations dues par l'intimé pour l'année 2000 selon la procédure ordinaire, d'après le revenu net moyen réalisé par celui-ci pendant les années 1997 et 1998 (art. 22 al. 2 aRAVS). 4.2 Dans son mémoire de recours, l'OFAS se réfère au ch. m. 1246 de ses Directives sur les cotisations des travailleurs indépendants et des non-actifs (DIN) dans l'AVS, AI et APG (valable dès le 1er janvier 1995 jusqu'au 31 décembre 2000), selon lequel on se trouve également en présence d'un changement d'établissement professionnel, lorsqu'un travailleur indépendant abandonne l'entreprise qu'il exploitait jusque-là et en reprend ou en ouvre une nouvelle (mais voir le ch. m. 1267) ou lorsqu'un travailleur indépendant continue d'exploiter la même entreprise sous une autre forme juridique, sans changer de profession. A son avis, la procédure extraordinaire de fixation des cotisations est applicable dans le cas particulier. En effet, le fait que l'intimé a cessé son activité en raison individuelle au 31 décembre 1997, qu'il a commencé le 1er janvier 1998 une activité dans le cadre d'une société en nom collectif et qu'il a exploité à titre supplémentaire depuis le 1er janvier 1999 une nouvelle société en raison individuelle, avant de cesser au 31 décembre 2000 son activité dans la société en nom collectif, constitue un changement d'établissement commercial au sens de l'art. 25 al. 1 aRAVS. Se référant à l'art. 25 al. 4 aRAVS, le recourant fait valoir qu'une différence de plus de 25 % apparaît entre le résultat de la société « F._ SNC » en 1998 et la moyenne des revenus de l'intimé en 1999/2000. Il en conclut que l'application de la procédure extraordinaire doit être maintenue pour les années 1999 et 2000. 4.3 Il est établi que du 1er janvier 1998 au 31 décembre 2000, B._ et C._ ont exploité ensemble la société en nom collectif « F._ SNC », constituée par eux avec des apports respectifs de 30'000 fr. (cf. les bilans de la société aux 31 décembre 1998, 1999 et 2000). Aussi, à partir du moment où l'intimé a abandonné sa raison individuelle pour constituer la société en nom collectif « F._ SNC », il y a bel et bien eu changement d'établissement professionnel au sens de l'art. 25 al. 1 aRAVS, attendu que son statut juridique n'était plus le même depuis la constitution avec C._ de la société en nom collectif (RCC 1975 p. 204 s. consid. 2). Sur le vu des documents comptables figurant au dossier, les bases de revenu de l'intimé ont subi à partir de 1998 une modification durable due à ce changement d'établissement professionnel, qui a entraîné une variation sensible du gain. Les conditions étaient ainsi remplies pour que s'applique la procédure extraordinaire de fixation des cotisations. Il convient dès lors d'examiner quelles sont les conséquences de ce changement d'établissement professionnel en ce qui concerne la fixation des cotisations dues par l'intimé pour l'année 2000. Deux hypothèses de calcul se présentent. 4.3.1 La première hypothèse consiste à calculer les cotisations dues par l'intimé pour l'année 2000 sur la base de l'art. 25 al. 3 aRAVS. Selon cette disposition réglementaire (teneur en vigueur jusqu'au 31 décembre 2000), les cotisations seront fixées séparément pour chaque année civile et sur la base du revenu de l'année correspondante. Pour l'année qui précède la prochaine période ordinaire de cotisations, la caisse se fondera sur le revenu net retenu pour le calcul des cotisations des années de cette période. Appliquée au cas d'espèce, la réglementation de l'art. 25 al. 3 aRAVS conduit à calculer les cotisations pour l'année 2000 en se fondant sur le revenu réalisé par l'intimé en 1998. Selon la jurisprudence, on considère comme prochaine période ordinaire de cotisations celle où l'année dans laquelle l'assuré a commencé son activité indépendante constitue une partie de la période de calcul déterminante selon l'art. 22 al. 2 aRAVS, douze mois au moins d'activité indépendante devant tomber dans cette période de calcul (<ref-ruling> consid. 4a). Le passage de la procédure extraordinaire à la procédure ordinaire de fixation des cotisations ne peut en principe être effectué que lorsqu'une activité lucrative a été exercée pendant au moins douze mois durant la période ordinaire de calcul. Il existe des cas exceptionnels où il se justifie d'arrêter la procédure extraordinaire deux ans plus tôt que dans les cas normaux, en particulier lorsqu'il s'agit du revenu d'un domaine agricole (RCC 1985 p. 601 s. consid. 3). Dans le cas particulier, la condition de douze mois posée par la jurisprudence est réalisée, puisque douze mois au moins d'activité dans la société en nom collectif « F._ SNC » tombent dans la période de calcul déterminante selon l'art. 22 al. 2 aRAVS. 4.3.2 La deuxième hypothèse consiste à calculer les cotisations dues par l'intimé pour l'année 2000 sur la base de l'art. 25 al. 4 aRAVS (en vigueur jusqu'au 31 décembre 2000). Selon l'art. 25 al. 4 première phrase aRAVS, si le gain du premier exercice commercial s'écarte d'une manière particulièrement sensible de celui des deux années subséquentes, c'est seulement dès l'année qui précède la deuxième période ordinaire de cotisations que les cotisations seront fixées d'après le gain devant servir de base de calcul aux cotisations de cette période. La jurisprudence a confirmé la pratique administrative d'après laquelle l'écart de revenu doit être de 25 % au moins, pour être particulièrement sensible (<ref-ruling>). Appliquée au cas d'espèce, cette disposition réglementaire conduit à calculer les cotisations pour l'année 2000 en se fondant sur le revenu réalisé par l'intimé la même année. En effet, l'année 2000 ne précède pas la deuxième période ordinaire de cotisations (2002/2003), de sorte que les cotisations dues pour cette année-là ne peuvent être fixées d'après le gain devant servir de base de calcul aux cotisations de cette période. Selon la communication fiscale du 11 octobre 1999, l'intimé a réalisé en 1998 un revenu de 23'478 fr. auprès de « F._ SNC », soit la moitié du bénéfice de la société qui était de 46'956 fr. 15 (cf. le compte d'exploitation de l'année 1998 et le bilan au 31 décembre 1998). En 1999, celui-ci a réalisé auprès de cette société un revenu de 20'966 fr., montant qui correspond à la moitié du bénéfice de l'exercice, lequel a été de 41'932 fr. 35 (voir le bilan au 31 décembre 1999). D'après le bilan de « F._ SNC » au 31 décembre 2000, le bénéfice de la société en 2000 s'est élevé à 208'171 fr. 10. Partagé par la moitié, cela donne un revenu de 104'085 fr. Il apparaît ainsi que le gain du premier exercice commercial - soit le revenu de 23'478 fr. réalisé en 1998 - s'écarte d'une manière particulièrement sensible de celui des années 1999 et 2000 (<ref-ruling> déjà cité). Est dès lors seule applicable en l'espèce la réglementation de l'art. 25 al. 4 aRAVS (VSI 1994 p. 148 consid. 7c et p. 150 consid. 9; arrêt non publié B. du 20 juin 1995 [H 196/93]). Cela conduit à calculer les cotisations dues par l'intimé pour l'année 2000 d'après la deuxième hypothèse, en se fondant sur le revenu que celui-ci a réalisé cette année-là. Il apparaît ainsi que le gain du premier exercice commercial - soit le revenu de 23'478 fr. réalisé en 1998 - s'écarte d'une manière particulièrement sensible de celui des années 1999 et 2000 (<ref-ruling> déjà cité). Est dès lors seule applicable en l'espèce la réglementation de l'art. 25 al. 4 aRAVS (VSI 1994 p. 148 consid. 7c et p. 150 consid. 9; arrêt non publié B. du 20 juin 1995 [H 196/93]). Cela conduit à calculer les cotisations dues par l'intimé pour l'année 2000 d'après la deuxième hypothèse, en se fondant sur le revenu que celui-ci a réalisé cette année-là. 5. Reste à examiner si les revenus réalisés par l'intimé durant l'année 2000 auprès de la société « F._ SNC » et de l'entreprise « O._ » doivent être additionnés pour calculer les cotisations dues par l'intimé pour cette année-là. 5.1 Selon les premiers juges, c'est à tort que la caisse a inclus dans le calcul du revenu déterminant pour la perception de cotisations le revenu provenant de l'entreprise « O._ ». En effet, cette entreprise a été créée par l'intimé en parallèle à sa fiduciaire et elle n'a ni le même siège, ni le même but que celle-ci. Les activités auprès de « F._ SNC » et de « O._ » étant distinctes, il n'y a donc aucune raison de les associer dans le calcul des cotisations. 5.2 Le revenu provenant d'une activité indépendante comprend tout revenu du travail autre que la rémunération pour un travail accompli dans une situation dépendante (<ref-law>). Aux conditions d'application de la procédure extraordinaire correspond une fixation uniforme des cotisations fondée sur le revenu total, sans égard au fait que toutes les sources de revenu, ou seulement certaines d'entre elles, se sont modifiées. Sous réserve de l'art. 22 al. 3 aRAVS, qui n'entre pas en considération dans le cas particulier, le revenu net d'une activité indépendante constitue une base indivisible pour la fixation des cotisations, qui doit être prise tout entière en considération soit selon la procédure ordinaire, soit selon la procédure extraordinaire (RCC 1988 p. 36 consid. 3b). Durant l'année 2000, l'intimé a exercé une activité indépendante auprès des sociétés « F._ SNC » et « O._ ». Le revenu net de son activité indépendante constituant une base indivisible pour la fixation des cotisations, le fait que « O._ » n'a pas le même siège ni le même but que « F._ SNC » n'est donc pas déterminant. Aussi est-ce avec raison que la caisse a calculé les cotisations dues par l'intimé pour l'année 2000 en additionnant les revenus provenant de ces sociétés. Durant l'année 2000, l'intimé a exercé une activité indépendante auprès des sociétés « F._ SNC » et « O._ ». Le revenu net de son activité indépendante constituant une base indivisible pour la fixation des cotisations, le fait que « O._ » n'a pas le même siège ni le même but que « F._ SNC » n'est donc pas déterminant. Aussi est-ce avec raison que la caisse a calculé les cotisations dues par l'intimé pour l'année 2000 en additionnant les revenus provenant de ces sociétés. 6. Le fait que la caisse a produit devant la juridiction cantonale une décision définitive de cotisations pour l'année 1999, du 3 juin 2003, et une décision définitive de cotisations pour l'année 2000, du 18 juin 2003, est postérieur à la décision provisoire de cotisations du 28 septembre 2001, laquelle détermine l'objet de la contestation. Il échappe au pouvoir d'examen de la Cour de céans. 6. Le fait que la caisse a produit devant la juridiction cantonale une décision définitive de cotisations pour l'année 1999, du 3 juin 2003, et une décision définitive de cotisations pour l'année 2000, du 18 juin 2003, est postérieur à la décision provisoire de cotisations du 28 septembre 2001, laquelle détermine l'objet de la contestation. Il échappe au pouvoir d'examen de la Cour de céans. 7. La décision litigieuse n'ayant pas pour objet l'octroi ou le refus de prestations d'assurance, la procédure est onéreuse (art. 134 OJ a contrario). L'intimé, qui succombe, supportera les frais judiciaires (art. 156 al. 1 en corrélation avec l'art. 135 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral des assurances prononce: 1. Le recours est admis et le jugement du Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève, du 9 mars 2004, est annulé. 1. Le recours est admis et le jugement du Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève, du 9 mars 2004, est annulé. 2. Les frais de justice, d'un montant de 500 fr., sont mis à la charge de l'intimé. 2. Les frais de justice, d'un montant de 500 fr., sont mis à la charge de l'intimé. 3. Le présent arrêt sera communiqué aux parties, à Caisse de compensation de la fédération des artisans et commerçants, Genève, et au Tribunal cantonal des assurances sociales. Lucerne, le 27 janvier 2005 Au nom du Tribunal fédéral des assurances Le Président de la IIe Chambre: Le Greffier:
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2,013
de
Sachverhalt: A. X._ ist Eigentümer eines Einfamilienhauses in Adligenswil. Am 12. Februar 2012 forderte der Gemeinderat von Adligenswil (nachfolgend: Gemeinderat) X._ auf, für die ausgeführte Erweiterung seines Wintergartens ein Baugesuch einzureichen. Mit Eingabe vom 2. März 2012 ersuchte X._ nachträglich um Bewilligung des nicht beheizten Wintergartens und reichte dazu die entsprechenden Baupläne ein. Mit Entscheid vom 5. Juli 2012 wies der Gemeinderat das Gesuch ab. Gegen den Bauabschlag erhob X._ am 25. Juli 2012 Verwaltungsgerichtsbeschwerde ans Verwaltungsgericht des Kantons Luzern. Dieses wies die Beschwerde mit Urteil vom 28. September 2012 ab. B. Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten vom 5. November 2012 beantragt X._, der angefochtene Entscheid des Verwaltungsgerichts sei aufzuheben, und sein nachträgliches Baugesuch sei zu bewilligen. Das Verwaltungsgericht stellt Antrag auf Beschwerdeabweisung. Der Gemeinderat beantragt, die Beschwerde sei abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei. Der Beschwerdeführer hält an seinen Anträgen und an seinem Standpunkt fest.
Erwägungen: 1. 1.1. Das angefochtene Urteil der Vorinstanz ist ein Entscheid einer letzten kantonalen Instanz (<ref-law>). Ihm liegt ein Beschwerdeverfahren über eine baurechtliche Bewilligung und damit eine öffentlich-rechtliche Angelegenheit zugrunde. Das Bundesgerichtsgesetz enthält auf dem Gebiet des Raumplanungs- und Baurechts keinen Ausschlussgrund von der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten (Art. 82 lit. a und Art. 83 BGG; vgl. <ref-ruling> E. 1.2 S. 251; 409 E. 1.1 S. 411). Die Vorinstanz wies die Beschwerde des Beschwerdeführers ab und bestätigte den Entscheid des Gemeinderats, mit welchem das nachträgliche Baugesuch des Beschwerdeführers abgewiesen wurde. Der Beschwerdeführer ist als Baugesuchsteller durch den angefochtenen Entscheid besonders berührt und hat ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung. Er ist damit gemäss <ref-law> zur Beschwerdeführung legitimiert. Da auch die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen erfüllt sind, ist auf die Beschwerde einzutreten. 1.2. Der Beschwerdeführer rügt eine Verletzung seines Anspruchs auf rechtliches Gehör (<ref-law>; nachfolgend E. 2) und eine willkürliche Feststellung des Sachverhalts sowie in diesem Zusammenhang einen Verstoss gegen Treu und Glauben (<ref-law>; nachfolgend E. 3). 2. 2.1. Der Beschwerdeführer führt aus, der Gemeinderat habe seinen Abweisungsentscheid vom 5. Juli 2012 damit begründet, mit der Erweiterung des Wintergartens werde die maximal zulässige Geschossfläche überschritten. Erst in seiner Vernehmlassung im vorinstanzlichen Verfahren vom 30. August 2012 habe der Gemeinderat vorgebracht, es läge gar kein Wintergarten im baurechtlichen Sinn vor. Diese neue Begründung sei von der Vorinstanz im angefochtenen Urteil vom 28. September 2012 übernommen worden. Dieses "Nachschieben" einer neuen Begründung verletze seinen Anspruch auf rechtliches Gehör. Hinzu komme, dass ihm im vorinstanzlichen Verfahren keine Gelegenheit eingeräumt worden sei, zur Vernehmlassung des Gemeinderats Stellung zu nehmen, was ebenfalls gegen <ref-law> verstosse. 2.2. Die Rügen des Beschwerdeführers erweisen sich als unbegründet: 2.2.1. Aus <ref-law> lässt sich kein genereller Anspruch der Verfahrensbeteiligten ableiten, sich vor Erlass eines Entscheids zu dessen Begründung äussern zu können. Ein solcher Anspruch bestünde nur, wenn die Vorinstanz ihren Entscheid mit einer rechtlichen Würdigung zu begründen beabsichtigt hätte, die für den Beschwerdeführer völlig überraschend gekommen wäre (<ref-ruling> E. 2c/aa S. 22). Dies ist vorliegend nicht der Fall. Der Gemeinderat führte in der Begründung seines Entscheids vom 5. Juli 2012 die baurechtlichen Voraussetzungen auf, welche ein Raum aus seiner Sicht erfüllen muss, um als Wintergarten zu gelten; insbesondere müssten das Dach vollständig und die Seitenwände überwiegend verglast sein (Entscheid des Gemeinderats vom 5. Juli 2012, Ziffer 5). In seiner Vernehmlassung vom 30. August 2012 hielt der Gemeinderat fest, es liege kein Wintergarten im baurechtlichen Sinn vor, denn der Raum erscheine aufgrund seiner Gestaltung als blosse Wohnraumerweiterung, das Dach verfüge über keinen Glasanteil und der Verglasungsanteil der Seitenwände liege unter 50 %; ferner sei der als Wintergarten bezeichnete Raum nicht hinreichend vom rückwärtigen Wohnbereich abgetrennt (Vernehmlassung des Gemeinderats vom 30. August 2012, zu Beschwerde-Ziffer 9). Die wesentlichen baulichen und konstruktiven Anforderungen an einen Wintergarten wurden damit bereits vom Gemeinderat thematisiert. Zudem hat die Vorinstanz das Recht von Amtes wegen anzuwenden (vgl. § 37 Abs. 2 des Gesetzes über die Verwaltungsrechtspflege des Kantons Luzern vom 3. Juli 1972 [VRG/LU; SRL Nr. 40]), weshalb sie zu prüfen hatte, ob der vom Beschwerdeführer als Wintergarten bezeichnete Raum baurechtlich als solcher zu qualifizieren ist. Die rechtliche Würdigung der Vorinstanz kam somit für den Beschwerdeführer nicht völlig überraschend. 2.2.2. Gemäss Art. 29 Abs. 1 und 2 BV sowie Art. 6 Ziff. 1 EMRK (in Bezug auf zivilrechtliche Ansprüche und Verpflichtungen und strafrechtliche Anklagen) haben die Parteien eines Gerichtsverfahrens Anspruch auf rechtliches Gehör und auf ein faires Gerichtsverfahren, unter Beachtung des Grundsatzes der Waffengleichheit. Diese Garantien umfassen das Recht, von allen bei Gericht eingereichten Stellungnahmen Kenntnis zu erhalten und sich dazu äussern zu können, unabhängig davon, ob die Eingaben neue und/oder wesentliche Vorbringen enthalten (<ref-ruling> E. 2.3.1 S. 197; <ref-ruling> E. 4.3-4.7 S. 102 ff.). Es ist Sache der Parteien zu entscheiden, ob eine Entgegnung erforderlich ist oder nicht. Nach der neueren bundesgerichtlichen Rechtsprechung besteht dieses Replikrecht unabhängig davon, ob ein zweiter Schriftenwechsel angeordnet, eine Frist zur Stellungnahme angesetzt oder die Eingabe lediglich zur Kenntnisnahme oder zur Orientierung zugestellt worden ist (<ref-ruling> E. 2.2 S. 99). Dabei wird erwartet, dass eine Partei, die eine Eingabe ohne Fristansetzung erhält und dazu Stellung nehmen will, dies umgehend tut oder zumindest beantragt; ansonsten wird angenommen, sie habe auf eine weitere Eingabe verzichtet (<ref-ruling> E. 2.2 S. 486; <ref-ruling> E. 4.8 S. 105). Im Urteil Joos gegen Schweiz vom 15. November 2012 (insb. §§ 30-32) verneinte der EGMR eine Verletzung von Art. 6 Ziff. 1 EMRK in einem Fall, in welchem das Bundesgericht nach der Zustellung einer zweiseitigen Vernehmlassung mehr als drei Wochen zugewartet hatte bis zur Urteilsfällung. Der EGMR erwog, der Beschwerdeführer habe ausreichend Zeit gehabt, um den Inhalt der Vernehmlassung zu prüfen, zu entscheiden, ob er dazu Stellung nehmen wolle, und - wenn ja - eine Stellungnahme (mit Fristansetzung) zu beantragen (vgl. hierzu auch <ref-ruling> E. 2.3 S. 486 f.). Im zu beurteilenden Fall verhält es sich vergleichbar. Die Vorinstanz stellte dem Beschwerdeführer die dreiseitige Vernehmlassung des Gemeinderats vom 30. August 2012 mit Schreiben vom 3. September 2012 zur Kenntnisnahme zu. Das vorinstanzliche Urteil erging am 28. September 2012. Dem anwaltlich vertretenen Beschwerdeführer stand somit genügend Zeit zur Verfügung, um eine Stellungnahme einzureichen oder zumindest um die Ansetzung einer Frist zur Stellungnahme zu ersuchen. Unter diesen Umständen durfte die Vorinstanz den Schluss ziehen, der Beschwerdeführer habe auf sein Replikrecht verzichtet. 3. 3.1. Die Vorinstanz hat erwogen, zu prüfen sei in einem ersten Schritt, ob ein Wintergarten im Sinne von § 10 Abs. 1 lit. d der Planungs- und Bauverordnung des Kantons Luzern vom 27. November 2001 (PBV/LU; SRL Nr. 746) vorliege. Nur falls dies bejaht werde, stelle sich in einem zweiten Schritt die Frage, ob mit der Erweiterung die maximal zulässige Geschossfläche überschritten werde. Nach § 10 Abs. 1 lit. d PBV/LU würden die tatsächlichen Flächen der verglasten Balkone, Veranden und Wintergärten bis zu 15 Prozent der anrechenbaren Geschossflächen der zugehörigen Wohnung nicht angerechnet; sie dürften keine heiztechnischen Einrichtungen haben und müssten gegenüber den anrechenbaren Räumen abgeschlossen sein. Die Vorinstanz hat weiter ausgeführt, weder die PBV/LU noch das Bau- und Zonenreglement der Gemeinde Adligenswil enthielten eine Definition des Begriffs Wintergarten. Nach der kantonalen Rechtsprechung seien für die Qualifizierung eines Raums als Wintergarten im Sinne von § 10 Abs. 1 lit. d PBV/LU zwei prägende Elemente wesentlich: Einerseits die funktionale Überlegung, dass ein Wintergarten nicht bloss Wohnraumerweiterung sein dürfe, und andererseits der Verglasungsanteil des Dachs sowie der Seitenwände. Der zu beurteilende Raum füge sich auf der Südwestfassade nahtlos und harmonisch in die übrige Fassadenfront ein und bilde mit dieser eine Einheit; auch auf der Nordwestfassade unterscheide sich der Raum nicht klar vom übrigen Gebäude. Dieser Eindruck werde dadurch verstärkt, dass die Fensterfronten des Wintergartens auf gleicher Höhe liegen würden wie die Fassaden des restlichen Baukubus. Der Wintergarten sei damit aufgrund seiner Gestaltung und seiner Einfügung in das Wohnhaus kaum als solcher erkennbar, sondern werde vom Betrachter als Verlängerung der Fassaden und folglich als blosse Wohnraumerweiterung wahrgenommen. Ferner sei der Raum von der Wohnung aus durch fünf Türen betretbar. Der Raum sei daher nicht hinreichend vom Wohnbereich abgegrenzt und könne leicht der Wohnraumerweiterung dienen. Auch der Verglasungsanteil spreche gegen das Vorliegen eines Wintergartens im baurechtlichen Sinn. Das Dach bestehe nach den Angaben des Beschwerdeführers aus einer Holzkonstruktion mit Metalleindeckung und weise somit keine Verglasung auf. Zudem könne nur dann von einem Wintergarten gesprochen werden, wenn der Verglasungsanteil bei den Seitenwänden überwiege, also mehr als 50 % betrage. Dies sei vorliegend nicht der Fall, denn aus den Bauplänen ergebe sich, dass die gemauerten Seitenwände die grössere Fläche aufwiesen als die verglasten. Der Raum erfülle demnach mehrere Kriterien für die Qualifikation als Wintergarten im Sinne von § 10 Abs. 1 lit. d PBV/LU nicht. Damit sei die gesamte Fläche des Raums anzurechnen, sodass die maximal zulässige Geschossfläche überschritten werde. Der Gemeinderat habe folglich die nachträgliche Baubewilligung im Ergebnis zu Recht verweigert und werde nun die Wiederherstellung des rechtmässigen Zustands zu prüfen haben. 3.2. Der Beschwerdeführer führt aus, die Vorinstanz sei fälschlicherweise davon ausgegangen, das Dach des Wintergartens sei nicht aus Glas. Er habe zwar im Baugesuch bei den projektbezogenen Angaben unter dem Stichwort "Bedachung (Materialiserung / Farbgebung) " angegeben, das Dach bestehe aus einer "Holzkonstruktion mit Metalleindeckung". Diese Beschreibung betreffe jedoch nur den Übergang vom bestehenden Hausdach zum Wintergarten. Das Wintergartendach als solches sei aus Glas, was durch die im bundesgerichtlichen Verfahren neu eingereichte Projektskizze belegt werde. Willkürlich falsch sei auch die Behauptung der Vorinstanz der Verglasungsanteil der Seitenwände des Wintergartens betrage weniger als 50 %. Entgegen den Ausführungen im angefochtenen Urteil dürften die gemauerten Seitenwände, d.h. die ans Haus angebauten Innenwände, nicht zur vertikalen Bauhülle gerechnet werden. Bei der Glasanteilsberechnung zu berücksichtigen seien einzig die Aussenwände, und diese bestünden ausschliesslich aus Glas. Die gegenteilige Auffassung der Vorinstanz widerspreche dem Merkblatt des Amts für Abfall, Wasser, Energie und Luft (AWEL) des Kantons Zürich "Wintergarten aus rechtlicher Sicht im Kanton ZH" von Juli 2009. Nicht haltbar sei auch die tatsächliche Feststellung der Vorinstanz, der Wintergarten sei aufgrund seiner Gestaltung und Einfügung in das Wohnhaus kaum als solcher erkennbar. Überdies sei der Wintergarten durch die Fenstertüren baulich hinreichend vom Wohnbereich abgegrenzt. Wenn die Vorinstanz ferner ausführe, der Raum könne der Wohnraumerweiterung dienen, so unterstelle sie ihm implizit eine geplante zukünftige Verletzung der Nutzung, was den Grundsatz von Treu und Glauben verletze. Gegen diesen Grundsatz habe die Vorinstanz schliesslich auch deshalb verstossen, weil sie nicht von Amtes wegen geprüft habe, ob der Raum statt als Wintergarten als Veranda oder als Balkon bewilligt werden könne. 3.3. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (<ref-law>). Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt bzw. vom Bundesgericht von Amtes wegen berichtigt oder ergänzt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (Art. 97 Abs. 1 bzw. <ref-law>) und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. "Offensichtlich unrichtig" bedeutet dabei "willkürlich" (<ref-ruling> E. 1.5 S. 129). Wird eine Verletzung des Willkürverbots geltend gemacht, muss anhand der angefochtenen Subsumtion im Einzelnen dargelegt werden, inwiefern der Entscheid an einem qualifizierten und offensichtlichen Mangel leidet (vgl. <ref-ruling> E. 2.2 S. 246). 3.4. 3.4.1. Soweit der Beschwerdeführer im bundesgerichtlichen Verfahren eine Projektskizze des Wintergartens als neues Beweismittel einreicht, um zu belegen, dass das Dach aus Glas bestehe, ist ihm entgegenzuhalten, dass er dieses Beweismittel bereits im kantonalen Verfahren hätte vorlegen können und müssen. In den Baugesuchsunterlagen beschrieb der Beschwerdeführer die Bedachung des Raums als Holzkonstruktion mit Metalleindeckung. Dass sich diese Beschreibung einzig auf den Übergang vom bestehenden Hausdach zum Wintergarten beziehen soll, geht aus den Planunterlagen nicht hervor. Zudem hatte der Gemeinderat in seinem Entscheid vom 5. Juli 2012 darauf hingewiesen, dass das Dach verglast sein müsse, und alsdann in seiner Vernehmlassung im vorinstanzlichen Verfahren vom 30. August 2012 ausdrücklich festgehalten, das Dach verfüge über keinen Glasanteil. Der Beschwerdeführer verzichtete trotz Kenntnis dieser Stellungnahme darauf, sich im Rahmen einer Replik zu diesem Punkt zu äussern, und kam damit seiner Mitwirkungspflicht bei der Feststellung des Sachverhalts (vgl. § 55 Abs. 1 VRG/LU) nicht nach. Bei der im bundesgerichtlichen Verfahren eingereichten Projektskizze handelt es sich mithin um ein unzulässiges neues Beweismittel, da nicht erst der vorinstanzliche Entscheid Anlass geboten hat, dieses einzureichen (vgl. <ref-law>). Letztlich kann aber die Frage der willkürlichen Sachverhaltsfeststellung bezogen auf die Materialisierung des Dachs ohnehin offen gelassen werden, da die Behebung eines allfälligen Mangels für den Ausgang des Verfahrens nicht entscheidend ist. So hat die Vorinstanz ihren Schluss, es liege kein Wintergarten im baurechtlichen Sinne vor, ausdrücklich damit begründet, mehrere Kriterien (und nicht nur jenes der Dachverglasung) seien nicht erfüllt. 3.4.2. Die Einschätzung der Vorinstanz, der als Wintergarten bezeichnete Raum sei aufgrund seiner Gestaltung und seiner Einfügung in das Wohnhaus kaum als solcher erkennbar, ist - wie sich aus den Bauplänen ergibt - ohne Weiteres haltbar. Dabei ist es nicht zu beanstanden, dass die Vorinstanz den bestehenden und den erweiterten Teil des Raums gesamthaft betrachtet hat, da mit dem Umbau (Abbruch bestehender Wände beim gedeckten Sitzplatz) ein einheitlicher neuer Raum geschaffen worden ist. Dass, wie der Beschwerdeführer geltend macht, die Hausfassade nicht bündig zum als Wintergarten bezeichneten Raum verläuft, sondern "15 cm weiter nordwestlich" steht, fällt nicht entscheidend ins Gewicht und lässt die Beurteilung der Vorinstanz, der Raum bilde mit dem Wohnbereich eine Einheit, jedenfalls nicht als willkürlich erscheinen. Gleiches gilt für die Erwägung der Vorinstanz, aufgrund der fünf eingebauten Fenstertüren könne der Raum leicht der Wohnraumerweiterung dienen. 3.4.3. Ebenso wenig ist die Vorinstanz in Willkür verfallen, indem sie die gemauerten Seitenwände bei der Glasanteilsberechnung berücksichtigt hat. Ob diese Berechnungsweise dem Merkblatt des AWEL des Kantons Zürich widerspricht oder nicht, kann schon deshalb offen bleiben, weil die Vorinstanz bei ihrer Beurteilung ohnehin nicht an diese ausserkantonale Richtlinie gebunden ist. Im Übrigen verlangt die Vorinstanz in Abweichung vom zürcherischen Merkblatt, wonach 70 % der vertikalen Bauhüllenteile gegen Aussenluft als verglaste Elemente ausgebildet sein müssen, nur eine überwiegende Verglasung (mehr als 50 %). 3.4.4. Soweit der Beschwerdeführer eine Verletzung des Grundsatzes von Treu und Glauben geltend macht, ist seine Argumentation nicht stichhaltig. Entgegen seiner Behauptung unterstellt ihm die Vorinstanz in ihrer Urteilsbegründung keinen künftigen vorsätzlichen Verstoss gegen § 10 Abs. 1 lit d PBV/LU, sondern hält einzig fest, dass der Raum der Wohnraumerweiterung dienen könne. Der Beschwerdeführer bezeichnete den Raum in seiner Baueingabe und in seiner Beschwerde an die Vorinstanz als Wintergarten und macht nun im bundesgerichtlichen Verfahren erstmals geltend, die Vorinstanz hätte prüfen müssen, ob der Raum als Veranda oder als Balkon qualifiziert werden könne. Zwar sind neue rechtliche Vorbringen auch im Verfahren vor Bundesgericht zulässig. Eine willkürliche (Nicht-) Anwendung kantonalen Rechts, d.h. von § 10 Abs. 1 lit. d PBV/LU, rügt der Beschwerdeführer jedoch nicht substanziiert. Eine solche ist auch nicht ersichtlich. Nach allgemeinem Verständnis weist eine Veranda keine durchgehenden geschlossenen Seitenwände auf und ragt ein Balkon, über dem Geländeniveau liegend, aus dem Baukörper hinaus. Diese Anforderungen erfüllt der zu beurteilende Raum nicht. Entsprechend ist die Vorinstanz nach Treu und Glauben auch nicht gehalten gewesen, das Vorhaben von Amtes wegen unter diesen weiteren Gesichtspunkten zu überprüfen. 4. Die Beschwerde ist abzuweisen. Bei diesem Ausgang des Verfahrens sind die Gerichtskosten dem unterliegenden Beschwerdeführer aufzuerlegen (<ref-law>). Der Gemeinde Adligenswil, die in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegt, ist keine Parteientschädigung zuzusprechen (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Es wird keine Parteientschädigung zugesprochen. 4. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Gemeinde Adligenswil und dem Verwaltungsgericht des Kantons Luzern, Verwaltungsrechtliche Abteilung, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 17. Juli 2013 Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Fonjallaz Der Gerichtsschreiber: Stohner
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2,009
fr
Faits: A. Par arrêt du 29 octobre 2009, le Président de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral a déclaré irrecevable un recours interjeté par X._ contre une décision du 18 mai 2009 complémentaire à un arrêt du 18 septembre 2008 de la Cour des affaires pénales du Tribunal pénal fédéral. B. X._ demande la révision de cet arrêt. À titre préalable, il présente une demande d'assistance judiciaire et une requête d'effet suspensif.
Considérant en droit: 1. La révision d'un arrêt du Tribunal fédéral ne peut être demandée que pour l'un des motifs prévus aux art. 121 à 123 LTF. L'arrêt attaqué déclare le recours irrecevable au motif qu'il a été posté le 20 octobre 2009, alors que le délai de recours avait expiré la veille. Le requérant fait valoir, pièces nouvelles à l'appui, qu'il aurait déposé son mémoire dans une boîte aux lettres le 19 octobre 2009, entre 19h00 et minuit, de sorte que le cachet de la poste serait postérieur d'un jour à la véritable date du dépôt. Un tel moyen n'entre pas dans les prévisions des art. 121 à 123 LTF. En particulier, il ne consiste pas à soutenir que le Tribunal fédéral aurait omis de prendre en considération des faits pertinents qui résultaient du dossier, au sens de l'art. 121 let. d LTF (sur cette disposition, cf. arrêt 1F_16/2008 du 11 août 2008 consid. 3, in SJ 2008 I 465). S'appuyant sur les pièces jointes à la demande de révision, qui ne se trouvaient pas au dossier au moment où le président de la cour de céans a statué, le moyen soulevé par le requérant ne consiste en effet ni à contester que le cachet de la poste était bien du 20 octobre 2009, ni à alléguer qu'une attestation de la date et de l'heure du dépôt se trouvait inscrite sur le dos de l'enveloppe qui contenait le mémoire de recours. Ainsi, faute d'invoquer un motif prévu par les art. 121 à 123 LTF, la demande de révision est irrecevable. 2. Comme ses conclusions sont apparues d'emblée dépourvues de chance de succès, le requérant doit être débouté de sa demande d'assistance judiciaire (<ref-law> a contrario) et supporter les frais de justice (<ref-law>).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. La demande de révision est irrecevable. 2. La demande d'assistance judiciaire est rejetée. 3. Les frais judiciaires, arrêtés à 2'000 fr., sont mis à la charge du requérant. 4. La requête d'effet suspensif n'a plus d'objet. 5. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal pénal fédéral, Cour des affaires pénales. Lausanne, le 21 décembre 2009 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Juge présidant: Le Greffier: Schneider Oulevey
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2,013
it
Fatti: A. B.A._ ha finito l'anno scolastico 2011/2012 senza avere ottenuto la licenza della scuola media. L'11 settembre 2012 egli si è visto rifiutare dall'Ufficio dell'insegnamento medio del Dipartimento ticinese dell'educazione, della cultura e dello sport la possibilità di ripetere la quarta media e, il 3 dicembre 2012, la Divisione della scuola del medesimo Dipartimento gli ha negato l'autorizzazione, richiesta da suo padre A.A._, a partecipare agli esami per l'ottenimento della licenza di scuola media per privatisti che si svolgono dal 24 al 28 giugno 2013. B. Quest'ultima decisione è stata confermata su ricorso dapprima dal Consiglio di Stato ticinese il 28 maggio 2013 e poi dal Giudice delegato del Tribunale cantonale amministrativo, con sentenza dell'11 giugno 2013. Richiamati i criteri esatti dall'art. 71 cpv. 1 lett. a e b del regolamento della scuola media del 18 settembre 1996 (RScM; RL/TI 5.1.6.1.1.) affinché un candidato venga ammesso agli esami per privatisti (non essere in possesso di alcuno tipo di licenza di scuola media ticinese, risiedere nel Cantone e trovarsi almeno nel sedicesimo anno di età), la Corte cantonale ha osservato che, giusta il secondo capoverso della norma citata, in ogni caso non venivano ammessi i candidati che, come l'insorgente, avevano frequentato la scuola media nel Ticino nello stesso anno e in quello precedente, motivo per cui egli poteva prendervi parte solo a partire dell'anno 2014. Una partecipazione a titolo eccezionale, come richiesto dal padre del ragazzo, non poteva essere ammessa. C. Con e-mail datati 15 e 17 giugno 2013 il padre di B.A._, A.A._, si è rivolto al Tribunale federale. Riassunta la situazione del figlio chiede che questi sia autorizzato a presentarsi alla sessione d'esame del mese di giugno 2013. Il 18 giugno 2013 il Tribunale federale ha informato il ricorrente che il suo gravame, oltre a dovere recare la sua firma manoscritta, non adempiva le esigenze di motivazione poste dall'art. 42 cpv. 2 LTF, e l'ha quindi invitato a rimediare alle mancanze riscontrate. Il 19 giugno successivo il ricorrente ha fatto pervenire a questa Corte un nuovo esemplare del suo ricorso debitamente firmato nel quale, sviluppandoli un po', ribadisce i propri argomenti. Non è stato ordinato uno scambio di allegati scritti.
Diritto: 1. Il Tribunale federale esamina d'ufficio e con piena cognizione la sua competenza (art. 29 cpv. 1 LTF) e l'ammissibilità dei ricorsi che gli vengono sottoposti (<ref-ruling> consid. 1 pag. 43). 2. 2.1. Di carattere finale (art. 90 LTF), la decisione contestata è stata emanata da un'autorità di ultima istanza cantonale con natura di tribunale superiore (art. 86 cpv. 1 lett. d e cpv. 2 LTF) e riguarda una causa di diritto pubblico (art. 82 LTF) che non ricade sotto alcuna delle eccezioni previste dall'art. 83 LTF. Presentato in tempo utile dal destinatario dell'atto impugnato, che ha un interesse degno di protezione all'annullamento del medesimo, il gravame è quindi di massima ammissibile quale ricorso in materia di diritto pubblico conformemente agli artt. 82 segg. LTF. 2.2. Conformemente all'art. 42 LTF il ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova (cpv. 1) e dev'essere motivato in modo sufficiente, spiegando nei motivi perché l'atto impugnato viola il diritto (cpv. 2; <ref-ruling> consid. 2.1 pag. 245; <ref-ruling> consid. 1.4.1 pag. 254). Nell'allegato ricorsuale occorre quindi indicare in maniera concisa perché l'atto impugnato viola il diritto applicabile; la motivazione deve essere riferita all'oggetto del litigio, in modo che si capisca perché e su quali punti la decisione contestata è impugnata (<ref-ruling> consid. 2.1 pag. 245). Ciò significa che la parte ricorrente non può limitarsi a riproporre genericamente argomenti giuridici già esposti dinanzi alle autorità cantonali, bensì deve confrontarsi criticamente con i considerandi della decisione dell'autorità inferiore che reputa lesivi del diritto (cfr. <ref-ruling> consid. 2a pag. 400). 2.3. Nel caso concreto, né il primo né il secondo ricorso adempiono manifestamente queste esigenze di motivazione. Il ricorrente, dopo avere sintetizzato la situazione del proprio figlio, si limita a chiedere che questi sia ammesso alla sessione d'esame del mese di giugno 2013 (come peraltro già fatto in sede cantonale), senza però minimamente confrontarsi con l'argomentazione sviluppata dalla Corte cantonale riguardo ai motivi di rifiuto oppostogli né sostanziare segnatamente una qualsiasi violazione del diritto (art. 95 LTF), in particolare una disattenzione arbitraria (su questo aspetto cfr. <ref-ruling> consid. 2 pag. 209 seg.) della normativa cantonale. Ne discende che il ricorso, che non contiene una motivazione topica riferita al tema della causa, è pertanto inammissibile. Ma anche se si volesse da ciò prescindere, la motivazione del giudizio querelato resiste alla censura d'arbitrio. In effetti, come peraltro ammesso dal ricorrente medesimo, il termine d'attesa in questione corrisponde al chiaro tenore dell'art. 71 cpv. 2 RScM e non procede pertanto da un'interpretazione arbitraria della normativa determinante. 2.4. Nelle descritte circostanze il ricorso, manifestamente inammissibile, può essere deciso sulla base della procedura semplificata dell'art. 108 cpv. 1 lett. b LTF. 3. Nell'addossare le spese giudiziarie al ricorrente soccombente (art. 65 e 66 cpv. 1 LTF) viene comunque considerata la particolarità del caso, fissando un importo ridotto (art. 65 cpv. 1 e 2, art. 66 cpv. 1 LTF). Non si assegnano ripetibili ad autorità vincenti (art. 68 cpv. 3 LTF).
Per questi motivi, il Presidente pronuncia: 1. Il ricorso è inammissibile. 2. Le spese giudiziarie ridotte di fr. 200.-- sono poste a carico del ricorrente. 3. Comunicazione al ricorrente, al Dipartimento dell'educazione, della cultura e dello sport, Ufficio dell'insegnamento medio, al Consiglio di Stato e al Giudice delegato del Tribunale amministrativo del Cantone Ticino.
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2,006
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. Die 1959 geborene türkische Staatsangehörige B._, welche nach einem ersten Aufenthalt in der Schweiz in den Jahren 1981 bis 1988 in ihre Heimat zurückkehrte und im Jahre 1993 erneut in die Schweiz einreiste, meldete sich am 11. Dezember 2000 unter Hinweis auf Rückenschmerzen und psychische Probleme bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an. Die IV-Stelle Basel-Landschaft klärte die Verhältnisse in beruflich-erwerblicher und medizinischer Hinsicht ab, wobei sie unter anderem die Gutachten des Rheumatologen Dr. med. J._ vom 16. August 2001 und des Psychiaters Dr. med. W._ vom 20. Oktober 2001 einholte. Gestützt darauf sprach sie der Versicherten mit Verfügung vom 27. März/28. Juni 2002 mit Wirkung ab 1. Januar 2001 basierend auf einem Invaliditätsgrad von 50 % eine halbe Invalidenrente zu. Vertreten durch das Therapiezentrum des Schweizerischen Roten Kreuzes für Folteropfer (heute Zentrum für Migration und Gesundheit SRK) liess die Versicherte unter Beilage des Berichts von Frau Dr. med. A._ vom 5. April 2002 die Zusprechung einer höheren Invalidenrente beantragen. Die IV-Stelle holte alsdann von dieser Ärztin die ergänzende Stellungnahme vom 21. Mai 2002 ein und unterbreitete die Akten Dr. med. W._, welcher am 7. September 2002 Bericht erstattete. Am 15. Mai 2003 gelangte B._ erneut an die IV-Stelle und liess unter Hinweis auf den Bericht von Frau Dr. med. A._ vom 14. Mai 2003 eine Verschlechterung des Gesundheitszustandes und die Zusprechung einer ganzen Invalidenrente geltend machen. Die Verwaltung holte die Berichte der Ärztin des Zentrums X._ vom 22. Oktober 2003 und des Dr. med. W._ vom 3. März 2004 ein. Mit Verfügung vom 9. Juni 2004 lehnte sie das Gesuch um Rentenerhöhung ab. Die dagegen erhobene Einsprache, welcher der Bericht von Frau Dr. med. A._ vom 22. Juni 2004 beilag, wies sie mit Einspracheentscheid vom 18. Januar 2005 ab. Am 15. Mai 2003 gelangte B._ erneut an die IV-Stelle und liess unter Hinweis auf den Bericht von Frau Dr. med. A._ vom 14. Mai 2003 eine Verschlechterung des Gesundheitszustandes und die Zusprechung einer ganzen Invalidenrente geltend machen. Die Verwaltung holte die Berichte der Ärztin des Zentrums X._ vom 22. Oktober 2003 und des Dr. med. W._ vom 3. März 2004 ein. Mit Verfügung vom 9. Juni 2004 lehnte sie das Gesuch um Rentenerhöhung ab. Die dagegen erhobene Einsprache, welcher der Bericht von Frau Dr. med. A._ vom 22. Juni 2004 beilag, wies sie mit Einspracheentscheid vom 18. Januar 2005 ab. B. Beschwerdeweise liess B._ die Zusprechung einer ganzen Invalidenrente beantragen. Das Kantonsgericht Basel-Landschaft hiess die Beschwerde mit Entscheid vom 13. April 2005 in dem Sinne gut, als es den Einspracheentscheid vom 18. Januar 2005 aufhob und die Sache zur ergänzenden Abklärung im Sinne der Erwägungen und zum Erlass einer neuen Verfügung an die Vorinstanz zurückwies. B. Beschwerdeweise liess B._ die Zusprechung einer ganzen Invalidenrente beantragen. Das Kantonsgericht Basel-Landschaft hiess die Beschwerde mit Entscheid vom 13. April 2005 in dem Sinne gut, als es den Einspracheentscheid vom 18. Januar 2005 aufhob und die Sache zur ergänzenden Abklärung im Sinne der Erwägungen und zum Erlass einer neuen Verfügung an die Vorinstanz zurückwies. C. Das Bundesamt für Sozialversicherung führt Verwaltungsgerichtsbeschwerde und beantragt die Aufhebung des vorinstanzlichen Entscheids. B._ lässt auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde schliessen. Zudem ersucht sie um Bewilligung der unentgeltlichen Verbeiständung. Die IV-Stelle verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung: 1. Streitig und zu prüfen ist, ob die medizinische Aktenlage zur Beurteilung der Frage ausreicht, ob seit der Rentenzusprache vom 27. März/28. Juni 2002 bis zum Einspracheentscheid vom 18. Januar 2005 eine für den Leistungsanspruch relevante Veränderung der tatsächlichen Verhältnisse eingetreten ist, wobei von der Beschwerdegegnerin einzig eine Zunahme der psychisch bedingten Beeinträchtigung geltend gemacht wird. 1. Streitig und zu prüfen ist, ob die medizinische Aktenlage zur Beurteilung der Frage ausreicht, ob seit der Rentenzusprache vom 27. März/28. Juni 2002 bis zum Einspracheentscheid vom 18. Januar 2005 eine für den Leistungsanspruch relevante Veränderung der tatsächlichen Verhältnisse eingetreten ist, wobei von der Beschwerdegegnerin einzig eine Zunahme der psychisch bedingten Beeinträchtigung geltend gemacht wird. 2. 2.1 Da der Einspracheentscheid der IV-Stelle am 18. Januar 2005 ergangen ist, finden bei der Beurteilung des geltend gemachten Leistungsanspruchs grundsätzlich sowohl die Bestimmungen des auf den 1. Januar 2003 in Kraft getretenen Bundesgesetzes über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts vom 6. Oktober 2000 (ATSG) und der dazugehörenden Verordnung vom 11. September 2002 (ATSV) - einschliesslich der damit verbundenen Änderungen des IVG und der IVV - als auch die mit der 4. IV-Revision auf den 1. Januar 2004 neu eingeführten oder geänderten Normen Anwendung (<ref-ruling> Erw. 1, 130 V 259 Erw. 3.5, 333 Erw. 2.3, 425 Erw. 1.1, 447 Erw. 1.2.1, je mit Hinweisen). 2.2 Zutreffend dargelegt hat die Vorinstanz die Begriffe der Invalidität (<ref-law>) und der Erwerbsunfähigkeit (<ref-law>), die Voraussetzungen für einen Rentenanspruch und dessen Umfang (<ref-law>) sowie die Bestimmungen über die Rentenrevision (<ref-law>) einschliesslich der dazu - noch unter der Herrschaft des bis 31. Dezember 2002 gültig gewesenen alt <ref-law> - ergangenen, weiterhin massgebenden (<ref-ruling> Erw. 3.5.4) Rechtsprechung (<ref-ruling> ff. Erw. 3.5; vgl. auch <ref-ruling> Erw. 2, 113 V 275 Erw. 1a, 112 V 372 Erw. 2b und 390 Erw. 1b, 109 V 265 Erw. 4a, 105 V 30, je mit Hinweisen). Darauf kann verwiesen werden. Dasselbe gilt hinsichtlich der Bedeutung ärztlicher Arbeitsfähigkeitsschätzungen für die Invaliditätsbemessung (<ref-ruling> Erw. 4, 115 V 134 Erw. 2, 114 V 314 Erw. 3c, 105 V 158 Erw. 1) und der nach der Rechtsprechung bei der beweismässigen Auswertung medizinischer Berichte zu beachtenden Grundsätze (<ref-ruling> ff. Erw. 3, 122 V 160 Erw. 1c, je mit Hinweisen). 2.2 Zutreffend dargelegt hat die Vorinstanz die Begriffe der Invalidität (<ref-law>) und der Erwerbsunfähigkeit (<ref-law>), die Voraussetzungen für einen Rentenanspruch und dessen Umfang (<ref-law>) sowie die Bestimmungen über die Rentenrevision (<ref-law>) einschliesslich der dazu - noch unter der Herrschaft des bis 31. Dezember 2002 gültig gewesenen alt <ref-law> - ergangenen, weiterhin massgebenden (<ref-ruling> Erw. 3.5.4) Rechtsprechung (<ref-ruling> ff. Erw. 3.5; vgl. auch <ref-ruling> Erw. 2, 113 V 275 Erw. 1a, 112 V 372 Erw. 2b und 390 Erw. 1b, 109 V 265 Erw. 4a, 105 V 30, je mit Hinweisen). Darauf kann verwiesen werden. Dasselbe gilt hinsichtlich der Bedeutung ärztlicher Arbeitsfähigkeitsschätzungen für die Invaliditätsbemessung (<ref-ruling> Erw. 4, 115 V 134 Erw. 2, 114 V 314 Erw. 3c, 105 V 158 Erw. 1) und der nach der Rechtsprechung bei der beweismässigen Auswertung medizinischer Berichte zu beachtenden Grundsätze (<ref-ruling> ff. Erw. 3, 122 V 160 Erw. 1c, je mit Hinweisen). 3. 3.1 Der erstmaligen Rentenzusprache am 27. März/28. Juni 2002 lag in somatischer Hinsicht das rheumatologische Gutachten des Dr. med. J._ vom 16. August 2001 zugrunde. Darin wurde die Arbeitsfähigkeit der Beschwerdegegnerin aufgrund des diagnostizierten leichten Lumbovertebralsyndroms bei lumbosacraler Übergangsstörung für eine Hilfsarbeiterinnentätigkeit leichter bis mittelschwerer Art, welche nicht mit repetitivem Heben über 10 kg einhergeht und welche nicht dauernd sitzend oder stehend durchgeführt werden kann, auf mindestens 80 % veranschlagt. Im psychiatrischen Gutachten des Dr. med. W._ vom 20. Oktober 2001 wurden eine Somatisierungsstörung (ICD-10 F45.0) bei sensibler Persönlichkeit und eine rezidivierende depressive Störung, gegenwärtig mittelgradiger Episode mit somatischem Syndrom (ICD-10 F32.11) bei Status nach politischer Verfolgung mit Folter in der Türkei diagnostiziert. Unter Berücksichtigung aller Faktoren müsse aus psychiatrischer Sicht von einer deutlich verminderten Belastbarkeit und Kraftentwicklung und einem verminderten Durchhaltevermögen ausgegangen werden. Der Versicherten seien jedoch vermehrte Anstrengungen zumutbar, um sich beruflich weiter zu engagieren. Die Arbeitsfähigkeit setzte der Psychiater auf 50 % fest, wobei jede Tätigkeit, die vom Körperleiden her zumutbar sei, unter Berücksichtigung der psychischen und somatischen Faktoren, täglich während vier Stunden ausgeübt werden könne. 3.2 Frau Dr. med. A._, bei welcher die Beschwerdegegnerin vom 10. August 2000 bis 31. Januar 2002 in psychotherapeutischer Behandlung stand, führte im Bericht vom 5. April 2002 an, die Versicherte leide psychisch und körperlich an einer komplexen posttraumatischen Störung nach Gefangenschaft mit Folter (ICD-10 F43.1), depressiver Entwicklung mit somatischen Störungen (ICD-10 F32.01), madialer Discushernie L4/L5 und Übergangsanomalie lumbosacral mit starken Rückenschmerzen, Status nach Gastritis mit positiven Helicobacter pylori und Klimakterium praecox. Aus psychischen Gründen sei sie 100 % arbeitsunfähig. Im Bericht vom 21. Mai 2002 ergänzte die Ärztin, die Symptome der posttraumatischen Belastungsstörung seien unmittelbar nach der Folter 1989-1991 aufgetreten. Es habe ein deutliches PTSD (ICD-10 F43.1) mit Wiederaufleben (flash backs) der Folterzeit, Albträumen, Angstgefühlen und Panikattacken, Konzentrations- und Gefühlsstörungen festgestellt werden können. Zudem habe eine Überlagerung der somatischen Folterfolgen durch eine Somatisierungsstörung stattgefunden. 3.3 Dr. med. W._ hat daraufhin die Versicherte nochmals exploriert und sich im Bericht vom 7. September 2002 mit der Diagnose einer posttraumatischen Belastungsstörung auseinandergesetzt. Dabei führte er aus, die Untersuchung habe nicht die erforderliche Psychopathologie für eine solche Diagnose ergeben. Zudem bestünden deutliche Hinweise darauf, dass die Versicherte bereits in den Jahren vor den Folterungen eine Neigung zur Somatisierung und zu funktionellen Symptomen gezeigt habe. In der Tat erwähnten bereits die Ärzte des Spitals X._ im Bericht vom 18. November 1983 eine Diskrepanz zwischen den objektiv erhobenen Befunden und dem subjektiven Leidensdruck der Patientin, wobei sie eine mögliche Ursache der abnormen Reaktion in den komplexen Problemen des Lebens in einem fremden Land bei komplizierter und empfindsamer Persönlichkeit vermuteten und auf eine psychische Überlagerung hinwiesen. Gemäss Dr. med. W._ fehlen auch Anhaltspunkte für wesentliche Brückensymptome zwischen der Einreise in die Schweiz im Jahre 1993 und der seit 1996 bestehenden psychischen Erkrankung. Dr. med. C._, welcher die Versicherte seit rund 20 Jahren kennt, erwähnt im Bericht vom 30. Dezember 2000 seit 1998 zunehmende depressive Symptome sowie Schwierigkeiten mit dem Ehemann. Weiter führt Dr. med. W._ aus, die Tatsache, dass die Versicherte im Sommer 2002 in die Türkei in die Ferien gereist sei, wo man sie erneut verhaftet habe, allerdings diesmal ohne Schläge und Folter, beweise eine gewisse psychische Stabilität und Kraft, ebenso ihr Engagement im kurdischen Verein in der Schweiz. Trotz der Traumatisierung durch politische Verfolgung und der vorbestehenden Neigung zur Psychosomatisierung verfüge die Versicherte über genügend Ressourcen, um eine Erwerbstätigkeit während vier Stunden pro Tag zu prestieren. 3.3 Dr. med. W._ hat daraufhin die Versicherte nochmals exploriert und sich im Bericht vom 7. September 2002 mit der Diagnose einer posttraumatischen Belastungsstörung auseinandergesetzt. Dabei führte er aus, die Untersuchung habe nicht die erforderliche Psychopathologie für eine solche Diagnose ergeben. Zudem bestünden deutliche Hinweise darauf, dass die Versicherte bereits in den Jahren vor den Folterungen eine Neigung zur Somatisierung und zu funktionellen Symptomen gezeigt habe. In der Tat erwähnten bereits die Ärzte des Spitals X._ im Bericht vom 18. November 1983 eine Diskrepanz zwischen den objektiv erhobenen Befunden und dem subjektiven Leidensdruck der Patientin, wobei sie eine mögliche Ursache der abnormen Reaktion in den komplexen Problemen des Lebens in einem fremden Land bei komplizierter und empfindsamer Persönlichkeit vermuteten und auf eine psychische Überlagerung hinwiesen. Gemäss Dr. med. W._ fehlen auch Anhaltspunkte für wesentliche Brückensymptome zwischen der Einreise in die Schweiz im Jahre 1993 und der seit 1996 bestehenden psychischen Erkrankung. Dr. med. C._, welcher die Versicherte seit rund 20 Jahren kennt, erwähnt im Bericht vom 30. Dezember 2000 seit 1998 zunehmende depressive Symptome sowie Schwierigkeiten mit dem Ehemann. Weiter führt Dr. med. W._ aus, die Tatsache, dass die Versicherte im Sommer 2002 in die Türkei in die Ferien gereist sei, wo man sie erneut verhaftet habe, allerdings diesmal ohne Schläge und Folter, beweise eine gewisse psychische Stabilität und Kraft, ebenso ihr Engagement im kurdischen Verein in der Schweiz. Trotz der Traumatisierung durch politische Verfolgung und der vorbestehenden Neigung zur Psychosomatisierung verfüge die Versicherte über genügend Ressourcen, um eine Erwerbstätigkeit während vier Stunden pro Tag zu prestieren. 4. 4.1 Zur Begründung ihres am 15. Mai 2003 eingereichten Revisionsgesuches beruft sich die Beschwerdegegnerin auf den Bericht von Frau Dr. med. A._ vom 14. Mai 2003. Gemäss diesem Attest ist die Versicherte von den Folterungen schwer gezeichnet und auch ihre Ehe hat darunter gelitten, was zur Trennung im Jahre 2002 geführt habe. Infolge der Trennung und der erneuten Verhaftung in der Türkei anlässlich eines Besuches bei den Eltern im Jahre 2002 hätten sich die psychischen Symptome verstärkt und sie sei 100 % arbeitsunfähig. Im Arztbericht vom 22. Oktober 2003 gibt Frau Dr. med. A._ folgende Diagnosen mit Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit an: komplexe postraumatische Belastungsstörung (ICD-10 F 43.1), andauernde Persönlichkeitsänderung nach Extrembelastung (ICD-10 F62.0), Somatisierungsstörung (ICD-10 F45.0), rezidivierende depressive Störung, gegenwärtig schwere Episode ohne psychotische Symptome (ICD-10 F33.2), dissoziative Störung (ICD-10 F44.9), Schlafstörung mit Albträumen (ICD-10 F51.5), Migräne und Kopfschmerzen (G43 und G44), mediale Diskushernie L4/L5 und Übergangsanomalie lumbosacral mit starken Rückenschmerzen, Status nach Gastritis mit positiven Helicobacter pylori, Klimakterium praecox. Zur Beurteilung führt Frau Dr. med. A._ an, die Versicherte sei psychisch schwer depressiv, wodurch sich die bestehenden Schmerzen derart verstärkt hätten, dass sie im Alltag Hilfe benötige. Die posttraumatische Belastungsstörung habe sich zu einer andauernden irreversiblen Persönlichkeitsänderung nach Extrembelastung entwickelt, die zudem die soziale Kompetenz weiter einschränke. 4.2 Dr. med. W._ stellte laut Bericht vom 3. März 2004 gegenüber 2001 praktisch identische Befunde fest. Die Versicherte habe die Sozialkompetenz nicht aufgegeben und im Gegenteil Ideen geäussert, wie sie sich in der türkischen Gemeinschaft im Kurdenverein nützlich einsetzen könne. Die depressive Symptomatik habe sich leicht gebessert. Neu sei eine vermehrte Migräneproblematik, wobei bereits ab 1981 Kopfschmerzen beschrieben würden. Psychosozial habe sich der Gesundheitszustand eher stabilisiert, die Versicherte nehme an Gesprächs- und Gruppentherapien teil, habe sich von der schwierigen Ehe lösen können und stelle sich den Herausforderungen als alleinerziehende Mutter. Es handle sich um eine differenzierte, gut Deutsch sprechende, politisch aktive Person, die die nötigen Ressourcen aufzubieten vermöge, um eine Restarbeitsfähigkeit im Sinne einer leichten bis mittelschweren Tätigkeit während vier Stunden täglich zu verwerten. Das von Frau Dr. med. A._ vermittelte Bild einer schwer kranken, regredienten, antriebsverminderten, schwerst depressiven, zerbrochenen Person konnte Dr. med. W._ nicht teilen. Auch konnte er keine soziale Isolation feststellen, zumal die Versicherte Inhalte und Kontakte mit anderen Kurden suche. Für eine schwere Depression sei sie aktiv viel zu gut spürbar und intellektuell viel zu fähig, Zusammenhänge zu erkennen und ihre Lebensbewältigung aufrechtzuerhalten. Eine klassische posttraumatische Belastungsstörung konnte der Psychiater nach wie vor nicht ausmachen. Mit Sicherheit bestünden auch keine Hinweise auf eine andauernde irreversible Persönlichkeitsstörung nach Extrembelastung. Insbesondere sei es psychiatrisch kaum möglich, dass eine Person, die sich durch Foltererlebnisse zu einer andauernden Persönlichkeitsänderung entwickelt habe, wieder in einer Grossgruppe ins Heimatland zurückkehre, dort ein politisches Fest feiern wolle und sich so der erneuten Gefahr der Verhaftung aussetze, wie dies die Versicherte getan habe. Sie sei im Jahre 2002 in die Türkei gereist und dort verhaftet worden, ohne gefoltert worden zu sein. Im Dezember 2003 habe sie sich erneut in die Türkei begeben. Diese Verhaltensweisen liessen die Diagnose einer andauernden Persönlichkeitsänderung nach Extrembelastung im Sinne von ICD-10 F62.0 schlicht nicht zu. Was die Foltererlebnisse betrifft, erwähnte sie dem Psychiater gegenüber lediglich, dass sie die Folter nicht vergessen könne, jedoch darüber nicht sprechen wolle. Obwohl sie angab, viel daran denken zu müssen, zeigte sie anlässlich der Besprechung keine eigentlichen Flashback-Erinnerungen oder psychovegetative Beteiligung. 4.3 Im Bericht vom 22. Juni 2004 hält Frau Dr. med. A._ daran fest, dass sich der psychische Zustand progressiv verschlechtert habe, wobei sich die Begründung mit jener im Bericht vom 22. Oktober 2003 praktisch deckt. Insbesondere die Inhaftierung in der Türkei im Jahre 2002 habe eine Retraumatisierung und damit eine deutliche Verschlechterung des psychischen Gesundheitszustandes bewirkt, welche im Laufe der Zeit trotz Psychotherapie noch zugenommen habe. 4.3 Im Bericht vom 22. Juni 2004 hält Frau Dr. med. A._ daran fest, dass sich der psychische Zustand progressiv verschlechtert habe, wobei sich die Begründung mit jener im Bericht vom 22. Oktober 2003 praktisch deckt. Insbesondere die Inhaftierung in der Türkei im Jahre 2002 habe eine Retraumatisierung und damit eine deutliche Verschlechterung des psychischen Gesundheitszustandes bewirkt, welche im Laufe der Zeit trotz Psychotherapie noch zugenommen habe. 5. Die Vorinstanz hat erwogen, das Gericht weiche bei Gerichtsgutachten praxisgemäss nicht ohne zwingende Gründe von der Einschätzung des medizinischen Experten ab, dessen Aufgabe es sei, seine Fachkenntnisse der Gerichtsbarkeit zur Verfügung zu stellen, um einen bestimmten Sachverhalt medizinisch zu erfassen, während es mit Bezug auf Berichte von Hausärzten der Erfahrungstatsache Rechnung tragen soll, dass sie mitunter im Hinblick auf ihre auftragsrechtliche Vertrauensstellung in Zweifelsfällen eher zu Gunsten ihrer Patienten aussagen würden. Unter Berücksichtigung dieser Praxis und der Tatsache, dass im gegebenen Fall zwei gleichwertige Gutachten vorlägen, die sich in Bezug auf Diagnose und Einschränkung der Arbeitsfähigkeit grundlegend widersprechen, sei eine abschliessende Beurteilung nicht möglich. Vielmehr sei ein Obergutachten einer mit der Problematik von Folteropfern vertrauten Fachperson erforderlich. 5. Die Vorinstanz hat erwogen, das Gericht weiche bei Gerichtsgutachten praxisgemäss nicht ohne zwingende Gründe von der Einschätzung des medizinischen Experten ab, dessen Aufgabe es sei, seine Fachkenntnisse der Gerichtsbarkeit zur Verfügung zu stellen, um einen bestimmten Sachverhalt medizinisch zu erfassen, während es mit Bezug auf Berichte von Hausärzten der Erfahrungstatsache Rechnung tragen soll, dass sie mitunter im Hinblick auf ihre auftragsrechtliche Vertrauensstellung in Zweifelsfällen eher zu Gunsten ihrer Patienten aussagen würden. Unter Berücksichtigung dieser Praxis und der Tatsache, dass im gegebenen Fall zwei gleichwertige Gutachten vorlägen, die sich in Bezug auf Diagnose und Einschränkung der Arbeitsfähigkeit grundlegend widersprechen, sei eine abschliessende Beurteilung nicht möglich. Vielmehr sei ein Obergutachten einer mit der Problematik von Folteropfern vertrauten Fachperson erforderlich. 6. 6.1 Die mit der Beschwerdegegnerin befassten Ärzte sind uneins hinsichtlich Diagnose sowie bezüglich der Frage der leidensbedingt zumutbaren Leistung. Zudem fällt auf, dass sich die psychiatrische Diagnosestellung des Dr. med. W._ und seine Einschätzung der Arbeitsfähigkeit vom Oktober 2001 nicht von derjenigen vom März 2004 unterscheidet, er somit im Gegensatz zu Frau Dr. med. A._ von einem stationären Gesundheitszustand ausgeht. 6.2 Hinsichtlich der von Frau Dr. med. A._ im Bericht vom 22. Oktober 2003 gestellten Diagnose einer andauernden Persönlichkeitsänderung nach Extrembelastung (ICD-10 F43.1) ist in der ICD-10 als diagnostische Leitlinie unter anderem formuliert, dass eine andauernde Persönlichkeitsänderung vorliegen muss, die sich in unflexiblem und unangepasstem Verhalten äussert, das zu Beeinträchtigungen in den zwischenmenschlichen, sozialen und beruflichen Beziehungen führt und Merkmale aufweist wie feindliche oder misstrauische Haltung der Welt gegenüber, sozialer Rückzug, Gefühle der Leere oder Hoffnungslosigkeit, chronisches Gefühl von Nervosität wie bei ständigem Bedrohtsein und Entfremdung (Weltgesundheitsorganisation [WHO], Internationale Klassifikation psychischer Störungen, ICD-10 Kapitel V [F], 5. Aufl. Bern/Göttingen/Toronto/Seattle 2005, S. 235). Dr. med. W._ hat im Ergänzungsgutachten vom 3. März 2004 überzeugend dargelegt, dass diese Voraussetzungen bei der Beschwerdegegnerin nicht erfüllt sind (vgl. Erw. 4.2). Auf eine posttraumatische Belastungsstörung (ICD-10 F43.1) ist gemäss der ICD-10 zu erkennen, wenn die Störung innerhalb von sechs Monaten nach einem traumatischen Ereignis von aussergewöhnlicher Schwere aufgetreten ist. Eine "wahrscheinliche" Diagnose kann auch gestellt werden, wenn der Abstand grösser ist, vorausgesetzt die klinischen Merkmale sind typisch, und es kann keine andere Diagnose (wie Angst- oder Zwangsstörung oder depressive Episode) gestellt werden (Weltgesundheitsorganisation, a.a.O., S. 170). Auch diese von Frau Dr. med. A._ am 5. April 2002 und 22. Oktober 2003 gestellte Diagnose hat Dr. med. W._ im Ergänzungsgutachten vom 7. September 2002 mit überzeugender Begründung relativiert (vgl. Erw. 3.3). Insgesamt vermitteln Diagnose, Befunde und Einschätzung der Arbeitsfähigkeit der auf Folterfolgen spezialisierten Ärztin den Eindruck, dass darin die Auseinandersetzung mit der belastenden Vorgeschichte zu sehr im Mittelpunkt der Untersuchung stand und dadurch ein verzerrtes Bild der Versicherten gezeichnet wurde. Diese stand ja auch wegen der Folterproblematik im Zentrum X._ in therapeutischer Behandlung, welches sie bereits aus diesem Grund in einem belasteten Zustand erlebte. Dem ist im Rahmen der Beweiswürdigung Rechnung zu tragen. Damit relativiert sich auch die Annahme der Vorinstanz, es würden gleichwertige Gutachten von zwei verschiedenen Ärzten vorliegen. Dr. med. W._, welcher mit der Beschwerdegegnerin nicht vorbefasst war, hat diese in einer repräsentativeren Weise wahrgenommen und eine dementsprechend ausgewogenere Beurteilung vorgenommen. Er hat dabei die Folterproblematik weder völlig ausgeklammert noch in den Vordergrund gestellt, sondern geprüft, wie stark sich die belastenden Fakten auf die Fähigkeit auswirken, die Restarbeitsfähigkeit auf dem der Versicherten offen stehenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt noch sozial-praktisch zu verwerten. 6.3 Hinsichtlich des Beweiswertes ist weder die Herkunft noch die Bezeichnung der eingereichten oder in Auftrag gegebenen Stellungnahme als Bericht oder Gutachten ausschlaggebend. Entscheidend ist vielmehr, ob sie für die streitigen Belange umfassend sind, auf allseitigen Unterlagen beruhen, auch die geklagten Beschwerden berücksichtigen, in Kenntnis der Vorakten (Anamnese) abgegeben worden sind, in der Beurteilung der medizinischen Zusammenhänge und in der Beurteilung der medizinischen Situation einleuchten und ob die Schlussfolgerungen des Experten begründet sind (<ref-ruling> Erw. 3a). Der Umstand, dass Dr. med. W._ die Anamnese einlässlich dargelegt hat, die subjektiven Angaben der Beschwerdegegnerin in der Expertise breiten Raum einnehmen, die daran anknüpfenden objektiven Befunde sowie die Diagnose und schliesslich auch die Einschätzung der Arbeitsfähigkeit aus fachärztlicher Sicht begründet werden und sich der Psychiater mit Diagnose und Beurteilung von Frau Dr. med. A._ substanziiert auseinandersetzt und dabei aus nachvollziehbaren und schlüssigen Gründen zu anderen Schlussfolgerungen kommt, spricht für eine voll beweiskräftige Entscheidungsgrundlage. Es bestehen keine Anhaltspunkte, welche die Aussagekraft der Gutachten des Dr. med. W._ erschüttern würden. Vermögen seine Ausführungen auch insoweit zu überzeugen, als sie jene des Zentrums X._ widerlegen, bedarf es entgegen der Auffassung des kantonalen Gerichts keiner ergänzenden Abklärungen. 6.3 Hinsichtlich des Beweiswertes ist weder die Herkunft noch die Bezeichnung der eingereichten oder in Auftrag gegebenen Stellungnahme als Bericht oder Gutachten ausschlaggebend. Entscheidend ist vielmehr, ob sie für die streitigen Belange umfassend sind, auf allseitigen Unterlagen beruhen, auch die geklagten Beschwerden berücksichtigen, in Kenntnis der Vorakten (Anamnese) abgegeben worden sind, in der Beurteilung der medizinischen Zusammenhänge und in der Beurteilung der medizinischen Situation einleuchten und ob die Schlussfolgerungen des Experten begründet sind (<ref-ruling> Erw. 3a). Der Umstand, dass Dr. med. W._ die Anamnese einlässlich dargelegt hat, die subjektiven Angaben der Beschwerdegegnerin in der Expertise breiten Raum einnehmen, die daran anknüpfenden objektiven Befunde sowie die Diagnose und schliesslich auch die Einschätzung der Arbeitsfähigkeit aus fachärztlicher Sicht begründet werden und sich der Psychiater mit Diagnose und Beurteilung von Frau Dr. med. A._ substanziiert auseinandersetzt und dabei aus nachvollziehbaren und schlüssigen Gründen zu anderen Schlussfolgerungen kommt, spricht für eine voll beweiskräftige Entscheidungsgrundlage. Es bestehen keine Anhaltspunkte, welche die Aussagekraft der Gutachten des Dr. med. W._ erschüttern würden. Vermögen seine Ausführungen auch insoweit zu überzeugen, als sie jene des Zentrums X._ widerlegen, bedarf es entgegen der Auffassung des kantonalen Gerichts keiner ergänzenden Abklärungen. 7. Das Verfahren ist kostenfrei (Art. 134 OG). Die unentgeltliche Verbeiständung ist zu gewähren, da die Bedürftigkeit aktenkundig ist, und die Verbeiständung geboten war (Art. 152 in Verbindung mit Art. 135 OG; <ref-ruling> Erw. 4a mit Hinweisen). Es wird indessen ausdrücklich auf Art. 152 Abs. 3 OG aufmerksam gemacht, wonach die begünstigte Partei der Gerichtskasse Ersatz zu leisten haben wird, wenn sie später dazu im Stande ist.
Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht: 1. In Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird der Entscheid des Kantonsgerichts Basel-Landschaft vom 13. April 2005 aufgehoben. 1. In Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird der Entscheid des Kantonsgerichts Basel-Landschaft vom 13. April 2005 aufgehoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Zufolge Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege wird Advokat Marco Albrecht, Muttenz, für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht aus der Gerichtskasse eine Entschädigung von Fr. 600.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) ausgerichtet. 3. Zufolge Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege wird Advokat Marco Albrecht, Muttenz, für das Verfahren vor dem Eidgenössischen Versicherungsgericht aus der Gerichtskasse eine Entschädigung von Fr. 600.- (einschliesslich Mehrwertsteuer) ausgerichtet. 4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Kantonsgericht Basel-Landschaft, Abteilung Sozialversicherungsrecht, der IV-Stelle Basel-Landschaft und der Ausgleichskasse Basel-Landschaft zugestellt. Luzern, 27. Januar 2006 Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts Der Präsident der IV. Kammer: Die Gerichtsschreiberin:
CH_BGer_016
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2,008
de
Erwägungen: 1. X._, welche für das Jahr 2006 noch direkte Bundessteuern in der Höhe von 102.40 Franken schuldet, ersuchte die Steuerverwaltung des Kantons Bern erfolglos um Gewährung eines Steuererlasses (Verfügung vom 10. Dezember 2007). 2. Am 4. bzw. 15. Januar 2008 hat X._ gegen den abschlägigen Erlassentscheid der kantonalen Steuerverwaltung subsidiäre Verfassungsbeschwerde beim Bundesgericht eingereicht. Die Beschwerde ist offensichtlich unzulässig, weshalb auf sie im vereinfachten Verfahren nach Art. 108 BGG nicht einzutreten ist, ohne dass Akten oder Vernehmlassungen einzuholen wären; die Urteilsbegründung kann sich dabei auf eine kurze Angabe der Unzulässigkeitsgründe beschränken (vgl. Art. 108 Abs. 3 BGG): 3. Das Rechtsmittel der subsidiären Verfassungsbeschwerde steht gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen zur Verfügung, wenn keine ordentliche Beschwerde nach Art. 72-89 BGG zulässig ist. Weil vorliegend die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ausgeschlossen ist (vgl. Art. 83 lit. m BGG) und kein anderes ordentliches Rechtsmittel in Frage kommt, wäre an sich denkbar, dass die subsidiäre Verfassungsbeschwerde offen steht. Die Legitimation zu diesem Rechtsmittel setzt jedoch ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheids voraus (Art. 115 lit. b BGG). Nachdem mit der subsidiären Verfassungsbeschwerde einzig die Verletzung verfassungsmässiger Rechte geltend gemacht werden kann (vgl. Art. 116 BGG), kommt zur Anfechtung eines Entscheids der Erlassbehörde regelmässig nur eine Anrufung des Willkürverbots in Frage. Dieses verschafft für sich allein kein derartiges rechtlich geschütztes Interesse. Zur Willkürrüge ist deshalb bloss derjenige legitimiert, der sich auf eine gesetzliche Norm berufen kann, die ihm im Bereich seiner betroffenen und angeblich verletzten Interessen einen Rechtsanspruch einräumt (<ref-ruling>). Diese Voraussetzung ist bei Entscheiden der kantonalen Erlassbehörde betreffend die direkte Bundessteuer nicht erfüllt, kommt dem Steuerpflichtigen doch kein Rechtsanspruch auf deren Erlass zu (vgl. die "Kann-Formulierung" in Art. 167 Abs. 1 DBG sowie Urteil 2P.390/1998, in: ASA 68 S. 77, E. 1). Das führt für die Berner Steuerpflichtigen - die bei Vorliegen gewisser Voraussetzungen über einen Rechtsanspruch auf Erlass der Kantons- und Gemeindesteuern verfügen (vgl. Art. 240 Abs. 1 StG/BE in Verbindung mit Art. 35 Abs. 1 und Art. 42 der kantonalen Bezugsverordnung vom 18. Oktober 2000) - dazu, dass sie zwar den Erlassentscheid über die kantonalen Steuern mit subsidiärer Verfassungsbeschwerde beim Bundesgericht anfechten können (vgl. Urteil 2D_40/2007 vom 25. Mai 2007 i.S. J.), nicht aber jenen betreffend die direkte Bundessteuer (vgl. Urteil 2D_138/2007 vom 21. Februar 2008). 4. Bei diesem Verfahrensausgang wird die Beschwerdeführerin an sich kostenpflichtig (vgl. Art. 65 f. BGG). Sie wurde vorliegend jedoch durch die falsche Rechtsmittelbelehrung des angefochtenen Entscheids zur Einreichung des unzulässigen Rechtsmittels verleitet, weshalb ausnahmsweise von der Erhebung von Gerichtskosten abzusehen ist.
Demnach erkennt der Präsident: 1. Auf die subsidiäre Verfassungsbeschwerde wird nicht eingetreten. 2. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin und der Steuerverwaltung des Kantons Bern schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 2. Mai 2008 Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Merkli Häberli
CH_BGer_002
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2,014
de
Sachverhalt: A. Das Kantonsgericht Luzern sprach X._ am 4. März 2014 wegen Fälschung amtlicher Wertzeichen schuldig. Der erstinstanzliche Schuldspruch wegen Beschäftigung von Ausländern ohne Bewilligung erwuchs unangefochten in Rechtskraft. Es verurteilte ihn zu einer bedingten Geldstrafe von 160 Tagessätzen zu Fr. 60.--. Der Verurteilung wegen Fälschung amtlicher Wertzeichen liegt folgender Sachverhalt zugrunde: X._ soll ab ca. Sommer 2010 als Geschäftsführer der Z._ in V._ und W._ den jeweiligen Filialleitern A._ und B._ je ein Paket mit mindestens 1'000 A4-Bogen gefälschter Gebührenmarken des Gemeindeverbands für Abfallentsorgung Luzern-Land zum Verkauf übergeben haben. Davon seien bis Ende 2011 ca. 1'411 Stück verkauft worden. Die Gebührenmarken soll er von einem Unbekannten für Fr. 7'500.-- erworben haben. Dabei habe er bewusst in Kauf genommen, dass diese gefälscht sein könnten. B. X._ führt Beschwerde in Strafsachen. Er beantragt, der Schuldspruch wegen Fälschung amtlicher Wertzeichen sei aufzuheben und er sei diesbezüglich freizusprechen.
Erwägungen: 1. 1.1. Der Beschwerdeführer rügt eine willkürliche Beweiswürdigung und eine Verletzung des Grundsatzes "in dubio pro reo" (<ref-law>). Entgegen der Feststellung der Vorinstanz habe er nicht zwei Pakete mit je mindestens 1'000 Bogen gefälschter Gebührenmarken erworben, sondern nur eines mit ca. 500 bis 600 Stück. Dies ergebe sich aus den Aussagen von A._ und B._ sowie seinen eigenen. Er habe an der Echtheit der Gebührenmarken nicht gezweifelt. Die von der Vorinstanz angestellte Rechnung, wonach er bei einem Preis von Fr. 7'500.-- für 2'000 Bogen nur Fr. 3.75 pro Bogen bezahlt, der offizielle Verkaufs- und frühere Einkaufspreis aber Fr. 18.50 betragen habe, setze voraus, dass er die tatsächliche Anzahl Bogen gekannt habe. Er habe diese jedoch nicht nachgezählt und sei davon ausgegangen, lediglich 500 bis 600 Bogen erworben zu haben. Entsprechend habe er mit einem Einkaufspreis von rund Fr. 15.-- pro Bogen kalkuliert. Es sei zudem zu berücksichtigen, dass die Fälschungen sehr schwer erkennbar seien und das Geschäft für ihn unbedeutend gewesen sei, da er mit den Gebührenmarken üblicherweise keinen Gewinn mache und er diese zum Selbstkostenpreis verkaufe. 1.2. Die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz kann vor Bundesgericht nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (<ref-law>). Offensichtlich unrichtig ist die Sachverhaltsfeststellung, wenn sie willkürlich ist (<ref-ruling> E. 10.1 S. 445 mit Hinweisen; vgl. zum Begriff der Willkür <ref-ruling> E. 3.2.5 S. 339; <ref-ruling> E. 7.1 S. 51; je mit Hinweisen). Eine entsprechende Rüge muss klar und substanziiert begründet werden (<ref-law>; <ref-ruling> E. 3.2 S. 228; <ref-ruling> E. 4.2.3 S. 5; je mit Hinweisen). Auf eine rein appellatorische Kritik am angefochtenen Urteil tritt das Bundesgericht nicht ein (<ref-ruling> E. 10.1 S. 445; <ref-ruling> E. 4.2.3 S. 5; je mit Hinweisen). Dem Grundsatz "in dubio pro reo" kommt in seiner Funktion als Beweiswürdigungsregel im Verfahren vor Bundesgericht keine Bedeutung zu, die über das Willkürverbot von <ref-law> hinausgeht (<ref-ruling> E. 7 S. 82 mit Hinweisen). 1.3. Die Vorinstanz erwägt, sowohl A._ als auch B._ hätten ausgesagt, je ein volles Paket mit gefälschten Gebührenmarken vom Beschwerdeführer zum Verkauf in den von ihnen geleiteten Filialen erhalten zu haben. In den ersten Einvernahmen durch die Polizei hätten sie konkrete, detailreiche Aussagen gemacht, die mit den sichergestellten Gebührenmarken übereinstimmten. Dass die Beiden in den staatsanwaltlichen Einvernahmen fast keine konkreten Angaben mehr gemacht hätten, ändere nichts an der Glaubhaftigkeit ihrer vorherigen Aussagen. Die Angaben des Beschwerdeführers in Bezug auf die Anzahl Pakete und die Gesamtzahl der Bogen gefälschter Gebührenmarken qualifiziert die Vorinstanz demgegenüber als unglaubhaft (Urteil, S. 9 ff.). 1.4. Was der Beschwerdeführer gegen die Feststellungen der Vorinstanz vorbringt, ist nicht geeignet, Willkür darzutun. Die Warenverschiebungen zwischen den verschiedenen Filialen stehen entgegen seinen Ausführungen dem Umstand nicht entgegen, dass in beiden Filialen je ein volles Paket mit gefälschten Gebührenmarken vorhanden war. Nicht relevant ist, ob der Beschwerdeführer die Pakete in einer Plastiktasche oder sonst wie in die Z._ gebracht hat. Gleiches gilt für die genaue Art der Verpackung, zumal das Paket der Filiale W._ gemäss den Aussagen von B._ etwa gleich aussah wie dasjenige der Filiale V._ (Urteil, S. 10). Die Vorinstanz würdigt die Aussagen von A._ und B._ willkürfrei dahin gehend, dass es zwei volle Pakete gegeben haben muss - je eines pro Filiale. 1.5. Vorsätzlich begeht ein Verbrechen oder Vergehen, wer die Tat mit Wissen und Willen ausführt oder wer die Verwirklichung der Tat für möglich hält und in Kauf nimmt (<ref-law>). Was der Täter weiss, will und in Kauf nimmt, betrifft sog. innere Tatsachen und wird vom Bundesgericht nur auf Willkür überprüft. Rechtsfrage ist hingegen, ob im Lichte der festgestellten Tatsachen der Schluss auf (Eventual-) Vorsatz begründet ist (BGE <ref-ruling> E. 4.2.3 S. 4 f. mit Hinweis). 1.6. Ob der Beschwerdeführer die genaue Anzahl Gebührenmarken gekannt hat, ist nicht entscheidend. Die Vorinstanz hält fest, er sei jedenfalls aufgrund der grossen Stückzahl sofort davon ausgegangen, das Geschäft würde sich für ihn lohnen (Urteil, S. 15). Dass der Schluss der Vorinstanz auf sein Wissen um einen jedenfalls sehr tiefen Durchschnittspreis willkürlich wäre, vermag er nicht darzulegen. Gleiches gilt für die weiteren Indizien wie die identischen Seriennummern der Gebührenmarken, das spontane Verkaufsangebot im Ladengeschäft durch einen unbekannten Dritten sowie den Barkauf in der Höhe eines Tagesumsatzes ohne Ausstellung einer Quittung und ohne Nachzählen der Anzahl Bogen (Urteil, S. 15). Der Einwand, es habe sich für ihn um ein unbedeutendes Geschäft gehandelt, überzeugt nicht. Gerade weil er mit dem Verkauf von Gebührenmarken üblicherweise keinen Gewinn erzielte, wäre zu erwarten gewesen, dass er die Anzahl der ihm angebotenen Marken wenigstens ungefähr überprüft, um festzustellen, ob sich das Geschäft tatsächlich lohnt. Die gute Qualität der Fälschungen, die nur schwer als solche erkennbar sind, berücksichtigt die Vorinstanz (Urteil, S. 14). Sie durfte ohne Willkür davon ausgehen, der Beschwerdeführer habe zumindest bewusst in Kauf genommen, dass die Gebührenmarken unecht waren. Die Rügen des Beschwerdeführers sind unbegründet, soweit darauf einzutreten ist (vgl. Art. 42 Abs. 2 und <ref-law>). 2. Der Beschwerdeführer bringt vor, er habe nicht gewusst, dass es sich bei den Gebührenmarken um ein von <ref-law> geschütztes amtliches Wertzeichen handle. Der Beschwerdeführer behauptet nicht, er sei sich der Funktion der Gebührenmarken nicht bewusst gewesen. Es war ihm somit bekannt, dass die Abfallsäcke damit versehen werden müssen, um abtransportiert zu werden. Dass es sich dabei um den Nachweis der Bezahlung für diese Dienstleistung handelt, war ihm zumindest sinngemäss klar. Er erfasste demnach die Bedeutung der Gebührenmarken. Nicht erforderlich ist, dass er auch die exakte rechtliche Qualifikation seiner Tat kannte (vgl. <ref-ruling> E. 2.2 S. 15; <ref-ruling> E. 3.2.2 S. 243 mit Hinweisen; Urteil 6B_571/2011 vom 24. Mai 2012 E. 3.2.1). 3. Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Der Beschwerdeführer hat die bundesgerichtlichen Kosten zu tragen (<ref-law>).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Luzern, 2. Abteilung, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 8. August 2014 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Das präsidierende Mitglied: Denys Der Gerichtsschreiber: M. Widmer
CH_BGer_011
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2,009
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In Erwägung, dass H._ Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten gegen den Entscheid des Versicherungsgerichts des Kantons Solothurn vom 1. Oktober 2008 betreffend den Anspruch auf eine Rente der Invalidenversicherung nach Neuanmeldung erhoben hat, dass mit Verfügung vom 24. Dezember 2008 das Gesuch des H._ um unentgeltliche Rechtspflege wegen Aussichtslosigkeit der Beschwerde abgewiesen worden ist, dass die Vorinstanz nach Würdigung der seit Erlass der (unangefochten gebliebenen) Verfügung vom 26. April 2007 eingereichten medizinischen Unterlagen zum Schluss gelangte, es stehe fest, dass der Beschwerdeführer - welcher am 30. August 2007 eine Neuanmeldung eingereicht hatte - keine relevante Verschlechterung seines Gesundheitszustandes glaubhaft machen könne, weshalb sie die Nichteintretensverfügung vom 12. Oktober 2007 bestätigte, dass diese Feststellung auf einer bundesrechtskonformen Auffassung vom Beweisgrad des Glaubhaftmachens (Art. 87 Abs. 4 in Verbindung mit Abs. 3 IVV) beruht und nicht offensichtlich unrichtig ist (vgl. Art. 105 Abs. 1 und 2 BGG), dass der Bericht des Dr. med. G._ vom 12. Dezember 2006 bereits vor der Abweisung des Rentenbegehrens am 26. April 2007 erstattet und zu den Akten gegeben wurde, weshalb sich eine seitherige Verschlechterung des Gesundheitszustandes nicht aus ihm allein ergeben kann, dass die Berichte des Spitals X._ vom 7. Februar 2008 und des Spitals Y._ vom 7. April 2008 unzulässig sind (<ref-law>) und ohnehin nicht den massgeblichen Zeitraum vom 26. April bis 12. Oktober 2007 betreffen, ganz abgesehen davon, dass die darin erwähnten Befunde offensichtlich nicht invalidisierend sind, dass die Beschwerde offensichtlich unbegründet ist und daher im vereinfachten Verfahren nach <ref-law> erledigt wird, dass der Beschwerdeführer als unterliegende Partei die Gerichtskosten zu tragen hat (<ref-law>),
erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Versicherungsgericht des Kantons Solothurn und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 27. Januar 2009 Im Namen der II. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin: Meyer Dormann
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2,007
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Faits: Faits: A. M._, née en 1957, couturière de formation, a notamment travaillé comme aide-soignante à l'Hôpital X._. A partir du 1er janvier 2002, elle a été engagée par la Fondation Y._. A la suite de difficultés rencontrées avec son chef d'équipe, elle a présenté divers problèmes de santé et été mise en arrêt de travail dès le 8 avril 2002. Saisi d'une demande de prestations, le 12 mars 2003, l'Office cantonal genevois de l'assurance-invalidité (ci-après: l'office AI) a recueilli plusieurs avis médicaux, dont celui de la doctoresse A._, médecin traitant. En raison de la polypathologie dont faisait état cette praticienne (diagnostics, notamment, de fibromyalgie, d'état dépressif majeur avec crises de panique, céphalées chroniques sur sinusite maxillaire, asthme et cervico-dorso-lombalgies aiguës sur troubles statiques et dégénératifs de la colonne lombaire), l'administration a confié un mandat d'expertise pluridisciplinaire au Centre d'observation médicale de l'AI (COMAI). Rendant leur rapport le 1er novembre 2004, les médecins de ce centre n'ont fait état d'aucun diagnostic ayant une répercussion sur la capacité de travail et conclu que la fibromyalgie dont souffrait l'assurée ne l'empêchait pas d'exercer son activité d'aide-soignante. Se fondant sur leurs conclusions, l'office AI a, par décision du 25 février 2005, rejeté la demande de prestations. L'assurée s'est opposée à cette décision que l'office AI a toutefois maintenue par décision sur opposition du 4 avril 2005. L'assurée s'est opposée à cette décision que l'office AI a toutefois maintenue par décision sur opposition du 4 avril 2005. B. Statuant le 1er mars 2006 sur le recours formé par M._ contre cette décision, le Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève l'a rejeté. B. Statuant le 1er mars 2006 sur le recours formé par M._ contre cette décision, le Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève l'a rejeté. C. Par écriture reçue par le Tribunal fédéral le 4 avril 2006, complétée par son conseil les 10 et 24 avril suivant, M._ a interjeté un recours de droit administratif contre ce jugement dont elle a demandé l'annulation. Elle a principalement conclu à l'octroi d'une rente entière d'invalidité à partir du 8 avril 2003 et, à titre subsidiaire, au renvoi de la cause à l'autorité cantonale de recours pour qu'elle ordonne une expertise médicale. Elle a en outre sollicité le bénéfice de l'assistance judiciaire. L'office AI a conclu au rejet du recours, tandis que l'Office fédéral des assurances sociales a renoncé à se déterminer.
Considérant en droit: Considérant en droit: 1. La loi fédérale sur le Tribunal fédéral du 17 juin 2005 (LTF; RS 173.110) est entrée en vigueur le 1er janvier 2007 (RO 2006 1205, 1242). L'acte attaqué ayant été rendu avant cette date, la procédure reste régie par l'OJ (<ref-law>; <ref-ruling> consid. 1.2 p. 395). Par ailleurs, la loi fédérale du 16 décembre 2005 modifiant la loi fédérale sur l'assurance-invalidité est entrée en vigueur le 1er juillet 2006 (RO 2006 2003), apportant des modifications qui concernent notamment la procédure conduite devant le Tribunal fédéral des assurances (art. 132 al. 2 et 134 OJ). Toutefois, le présent cas n'est pas soumis au nouveau droit, du moment que le recours de droit administratif a été formé avant le 1er juillet 2006 (ch. II let. c des dispositions transitoires relatives à la modification du 16 décembre 2005). Par ailleurs, la loi fédérale du 16 décembre 2005 modifiant la loi fédérale sur l'assurance-invalidité est entrée en vigueur le 1er juillet 2006 (RO 2006 2003), apportant des modifications qui concernent notamment la procédure conduite devant le Tribunal fédéral des assurances (art. 132 al. 2 et 134 OJ). Toutefois, le présent cas n'est pas soumis au nouveau droit, du moment que le recours de droit administratif a été formé avant le 1er juillet 2006 (ch. II let. c des dispositions transitoires relatives à la modification du 16 décembre 2005). 2. Le litige porte sur le droit de la recourante à une rente. Il s'agit en particulier d'examiner si elle subit une atteinte à la santé invalidante au sens de la LAI. A cet égard, la juridiction cantonale a exposé les règles légales (dans leur teneur en vigueur jusqu'au 31 décembre 2002) relatives à la notion d'invalidité et à l'échelonnement du droit à la rente, ainsi que la jurisprudence rendue en matière de troubles somatoformes douloureux (cf. <ref-ruling>) et sur l'appréciation des rapports médicaux. Les premiers juges ont également précisé à juste titre que le droit éventuel à une rente d'invalidité en cause est régi par les dispositions de la LAI en vigueur jusqu'au 31 décembre 2002 pour la période courant jusqu'à cette date, et par les nouvelles règles introduites par la LPGA pour la période postérieure. Dès lors que cette loi n'a pas modifié les notions d'incapacité de travail, d'incapacité de gain, d'invalidité et de méthode de comparaison des revenus dans l'assurance-invalidité (<ref-ruling>), il suffit de renvoyer à leurs considérants sur ces points. 2. Le litige porte sur le droit de la recourante à une rente. Il s'agit en particulier d'examiner si elle subit une atteinte à la santé invalidante au sens de la LAI. A cet égard, la juridiction cantonale a exposé les règles légales (dans leur teneur en vigueur jusqu'au 31 décembre 2002) relatives à la notion d'invalidité et à l'échelonnement du droit à la rente, ainsi que la jurisprudence rendue en matière de troubles somatoformes douloureux (cf. <ref-ruling>) et sur l'appréciation des rapports médicaux. Les premiers juges ont également précisé à juste titre que le droit éventuel à une rente d'invalidité en cause est régi par les dispositions de la LAI en vigueur jusqu'au 31 décembre 2002 pour la période courant jusqu'à cette date, et par les nouvelles règles introduites par la LPGA pour la période postérieure. Dès lors que cette loi n'a pas modifié les notions d'incapacité de travail, d'incapacité de gain, d'invalidité et de méthode de comparaison des revenus dans l'assurance-invalidité (<ref-ruling>), il suffit de renvoyer à leurs considérants sur ces points. 3. 3.1 Retenant que la recourante était atteinte de fibromyalgie, les premiers juges ont considéré que le point de savoir si cette atteinte à la santé était invalidante devait être examiné au regard des principes jurisprudentiels posés en matière de troubles somatoformes douloureux. Une telle approche n'est pas critiquable. Dans un arrêt récent ayant trait à la fibromyalgie, le Tribunal fédéral des assurances est en effet parvenu à la conclusion qu'il existait des caractéristiques communes entre cette atteinte à la santé et le trouble somatoforme douloureux. Celles-ci justifiaient, lorsqu'il s'agissait d'apprécier le caractère invalidant d'une fibromyalgie, d'appliquer par analogie les principes développés par la jurisprudence en matière de troubles somatoformes douloureux (<ref-ruling>). Se fondant sur l'expertise pluridisciplinaire du COMAI, qui a impliqué la participation de spécialistes en rhumatologie, cardiologie et psychiatrie, l'autorité cantonale de recours a retenu que les critères permettant de fonder exceptionnellement un pronostic défavorable dans les cas de troubles somatoformes douloureux, et de renverser la présomption que cette affection ou ses effets peuvent être surmontés par un effort de volonté raisonnablement exigible, n'étaient pas remplis dans le cas particulier. 3.2 La recourante reproche essentiellement aux premiers juges de n'avoir pas mis en oeuvre une nouvelle expertise, alors que celle du COMAI ne comporterait pas une analyse complète «de la question des troubles somatoformes douloureux chroniques (analyse précise des symptômes, respectivement des douleurs)». Contrairement à ce qu'allègue la recourante, les données fournies par les experts du COMAI permettent de trancher la question du caractère invalidant ou non de la fibromyalgie dont elle est atteinte. A cet égard, on rappellera que les différents critères consacrés par la jurisprudence en matière de troubles somatoformes douloureux ou de fibromyalgie sont un instrument, pour l'expert et l'administration (ou, cas échéant, le juge), servant à qualifier la souffrance vécue par un assuré, afin de déterminer si celui-ci dispose ou non des ressources psychiques permettant de surmonter cet état; ces critères ne constituent pas une liste de vérification mais doivent être considérés comme une aide à l'appréciation globale de la situation douloureuse dans un cas concret. Les médecins du COMAI n'ont certes pas répondu précisément sous le point 3 des questions de l'office AI à la demande «d'établir [en cas de troubles somatoformes] une analyse précise des symptômes et respectivement des douleurs», dans la mesure où ils ont renvoyé aux parties précédentes de leur expertise. Leurs constatations y figurant permettent toutefois de conclure que la recourante est, de leur avis, apte à surmonter son état douloureux. Ainsi, après avoir décrit les plaintes de l'assurée («données subjectives de la patiente») et fait état des résultats des examens effectués, les experts sont arrivés à la conclusion («discussion») que les douleurs ressenties relevaient uniquement du diagnostic de fibromyalgie et qu'il n'y avait pas d'autre atteinte à la santé. En particulier, la maladie était apparue à la suite des problèmes de «mobbing sexuel et professionnel» à son lieu de travail, l'assurée développant aussi un état dépressif avec crises de panique. Sur le plan psychique, la médication et les entretiens de soutien suivis par la recourante avaient cependant permis d'améliorer son état, même si elle restait fixée sur les symptômes de sa maladie avec tendance à l'exagération du handicap. Les médecins estimaient également que la recourante, qui se disait bien entourée par des amis et des membres de son église, ne connaissait pas de limitation sur le plan social. Enfin, ils arrivaient à la conclusion qu'elle avait de bonnes capacités et aptitudes relationnelles tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée, si bien qu'elle était capable de reprendre son activité (de couturière ou d'aide-soignante). Au vu de l'ensemble de ces éléments, on peut retenir, avec la juridiction cantonale, que la recourante dispose de suffisamment de ressources pour qu'on puisse raisonnablement attendre d'elle un effort de volonté pour surmonter la fibromyalgie et ses effets, et nier toute incapacité de travail, ainsi qu'en conséquence une incapacité de gain. L'avis du docteur I._ (du 10 janvier 2006), selon lequel la patiente ne serait pas capable de travailler, ne permet pas d'arriver à une autre conclusion. Cette appréciation est en effet insuffisamment motivée et n'apparaît au demeurant pas convaincante au regard de la constatation du médecin, selon laquelle il existe une grande discordance entre les plaintes de la patiente et les résultats objectifs de divers examens effectués. 3.3 Dans ces circonstances, un complément d'expertise médicale comme le requiert M._ ne s'avère par ailleurs pas nécessaire. Le recours, mal fondé, doit dès lors être rejeté. 3.3 Dans ces circonstances, un complément d'expertise médicale comme le requiert M._ ne s'avère par ailleurs pas nécessaire. Le recours, mal fondé, doit dès lors être rejeté. 4. Vu la nature du litige, la procédure est gratuite (art. 132 OJ). En outre, la recourante qui succombe n'a pas droit à des dépens (art. 159 en corrélation avec l'art. 135 OJ). Il convient cependant de lui accorder l'assistance judiciaire dont elle remplit les conditions (art. 152 OJ). M._ est toutefois rendue attentive qu'elle sera tenue de rembourser la caisse du tribunal si elle est ultérieurement en mesure de le faire (art. 152 al. 3 OJ).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté. 1. Le recours est rejeté. 2. Il n'est pas perçu de frais de justice. 2. Il n'est pas perçu de frais de justice. 3. L'assistance judiciaire est accordée à la recourante. Les honoraires (y compris la taxe sur la valeur ajoutée) de Me Florian Baier sont fixés à 1'000 fr. pour la procédure fédérale et seront supportés par la caisse du tribunal. 3. L'assistance judiciaire est accordée à la recourante. Les honoraires (y compris la taxe sur la valeur ajoutée) de Me Florian Baier sont fixés à 1'000 fr. pour la procédure fédérale et seront supportés par la caisse du tribunal. 4. Le présent arrêt sera communiqué aux parties, au Tribunal cantonal des assurances sociales de la République et canton de Genève et à l'Office fédéral des assurances sociales. Lucerne, le 30 mars 2007 Au nom de la IIe Cour de droit social du Tribunal fédéral suisse Le Président: La Greffière:
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2,007
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Sachverhalt: Sachverhalt: A. X._ wurde am 29. März 2007 von der Klinik K._ durch fürsorgerische Freiheitsentziehung mit der Diagnose einer "mittelgradigen depressiven Episode bei kombinierter Persönlichkeitsstörung mit 'Börsensucht' und emotionaler Instabilität mit autistischen Zügen" in das Psychiatriezentrum L._ eingewiesen. Der Beschwerdeführer liess am 6. Juni 2007 durch seinen Anwalt um Entlassung aus der Anstalt ersuchen, welchem Begehren die ärztliche Leitung des Psychiatriezentrums mit Schreiben vom gleichen Tag nicht stattgab. A. X._ wurde am 29. März 2007 von der Klinik K._ durch fürsorgerische Freiheitsentziehung mit der Diagnose einer "mittelgradigen depressiven Episode bei kombinierter Persönlichkeitsstörung mit 'Börsensucht' und emotionaler Instabilität mit autistischen Zügen" in das Psychiatriezentrum L._ eingewiesen. Der Beschwerdeführer liess am 6. Juni 2007 durch seinen Anwalt um Entlassung aus der Anstalt ersuchen, welchem Begehren die ärztliche Leitung des Psychiatriezentrums mit Schreiben vom gleichen Tag nicht stattgab. B. Der Einzelrichter für das Verfahren betreffend fürsorgerische Freiheitsentziehung des Bezirkes B._ wies das Entlassungsgesuch mit Urteil vom 12. Juni 2007 und das Obergericht des Kantons Zürich die gegen das erstinstanzliche Urteil erhobene Berufung des Beschwerdeführers mit Beschluss vom 29. Juni 2007 ab. B. Der Einzelrichter für das Verfahren betreffend fürsorgerische Freiheitsentziehung des Bezirkes B._ wies das Entlassungsgesuch mit Urteil vom 12. Juni 2007 und das Obergericht des Kantons Zürich die gegen das erstinstanzliche Urteil erhobene Berufung des Beschwerdeführers mit Beschluss vom 29. Juni 2007 ab. C. Der anwaltlich verbeiständete Beschwerdeführer gelangt mit einer als "Beschwerde in Zivilsachen/Subsidiäre Verfassungsbeschwerde" bezeichneten Eingabe an das Bundesgericht und beantragt, den obergerichtlichen Beschluss vom 29. Juni 2007 aufzuheben und ihn sofort aus der Anstalt zu entlassen. Für das bundesgerichtliche Verfahren ersucht er um unentgeltliche Rechtspflege. Das Obergericht hat auf Vernehmlassung verzichtet.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Angefochten ist ein letztinstanzlicher kantonaler Entscheid (<ref-law>) betreffend fürsorgerische Freiheitsentziehung, gegen den die Beschwerde in Zivilsachen gegeben ist (Art. 72 Abs. 2 lit. b Ziff. 6 BGG). Mit der Beschwerde in Zivilsachen kann eine Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (<ref-law>), zu dem laut der Begriffsbestimmung des BGG auch das Verfassungsrecht gehört. Gerügt werden kann ferner eine Verletzung des Völkerrechts (<ref-law>). Die subsidiäre Verfassungsbeschwerde erübrigt sich damit. 1. Angefochten ist ein letztinstanzlicher kantonaler Entscheid (<ref-law>) betreffend fürsorgerische Freiheitsentziehung, gegen den die Beschwerde in Zivilsachen gegeben ist (Art. 72 Abs. 2 lit. b Ziff. 6 BGG). Mit der Beschwerde in Zivilsachen kann eine Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (<ref-law>), zu dem laut der Begriffsbestimmung des BGG auch das Verfassungsrecht gehört. Gerügt werden kann ferner eine Verletzung des Völkerrechts (<ref-law>). Die subsidiäre Verfassungsbeschwerde erübrigt sich damit. 2. Eine mündige oder entmündigte Person darf wegen Geisteskrankheit, Geistesschwäche, Trunksucht, anderen Suchterkrankungen oder schwerer Verwahrlosung in einer geeigneten Anstalt untergebracht oder zurückbehalten werden, wenn ihr die nötige persönliche Fürsorge nicht anders erwiesen werden kann (<ref-law>). Die Zurückbehaltung in einer Anstalt kann nur unter den in <ref-law> aufgeführten Voraussetzungen erfolgen (vgl. Botschaft des Bundesrates über die Änderung des schweizerischen Zivilgesetzbuches [Fürsorgerische Freiheitsentziehung] und den Rückzug des Vorbehaltes zu Artikel 5 der Konvention zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten, BBl. 1977 III S. 27). Wie bei der Einweisung in eine Anstalt (vgl. Schnyder, Die fürsorgerische Freiheitsentziehung, in Zeitschrift für öffentliche Fürsorge, 1979, S. 119) ist somit auch bei der Zurückbehaltung des oder der Betroffenen als der anderen Form des Freiheitsentzuges (BBl. 1977 III S. 27) das Prinzip der Verhältnismässigkeit zu berücksichtigen; vorausgesetzt ist mit anderen Worten, dass der oder die Betroffene infolge der im Gesetz umschriebenen Schwächezustände persönlicher Fürsorge bedarf, die ihm bzw. ihr nur in einer Anstalt gewährt werden kann (<ref-ruling> E. 5). Zu berücksichtigen ist ferner die Belastung, welche die Person für ihre Umgebung bedeutet (<ref-law>). Nach der ausdrücklichen Vorschrift des <ref-law> muss denn auch die von der fürsorgerischen Freiheitsentziehung betroffene Person entlassen werden, sobald ihr Zustand es erlaubt. Die Zurückbehaltung in einer Anstalt im Rahmen der fürsorgerischen Freiheitsentziehung ist namentlich gerechtfertigt, wenn im Fall der Entlassung die professionelle Nachbetreuung der betroffenen Person nicht sichergestellt ist, wenn diese über keine Wohngelegenheit verfügt, ihr Verwahrlosung droht oder wenn sie sich selbst oder andere gefährdet. 2.1 Der Beschwerdeführer macht geltend, das Obergericht lege nicht dar, inwiefern eine die fürsorgerische Freiheitsentziehung rechtfertigende Geisteskrankheit bzw. Geistesschwäche vorliege. Es gehe vielmehr davon aus, Ziel der stationären Therapie sei es, die Spielsucht des Beschwerdeführers zu behandeln. Diese Sucht sei indes keine Suchterkrankung im Sinne von <ref-law> bzw. Art. 5 Ziff. 1 lit. e EMRK (act. 1 S. 3-5, B I. 1-5, S. 7 f. Ziffer 13-15). Er habe diese Einwendungen bereits im kantonalen Berufungsverfahren erhoben und das Obergericht habe sich in Verletzung der Begründungspflicht gemäss <ref-law> und Art. 6 Ziff. 1 EMRK damit nicht auseinandergesetzt (act. 1 S. 8 III. Ziff. 16). Das Obergericht führt im angefochtenen Urteil aus, der 45-jährige Beschwerdeführer beziehe wegen Depressionen seit 1993 eine 100%-ige IV-Rente. Die einweisende Ärztin habe am 2. März 2007 - soweit entzifferbar - festgehalten: "verzweifelter stuporöser Pat. Reaktion auf Börsenverluste, weint seit Tagen nur noch, schlägt sich selbst, nimmt unkontrolliert Medikamente, erbricht dann in der ganzen Wohnung, seit Wochen zunehmende Verschlechterung des immer labilen Zustandes mit [..] völlig depressiver Dekompensation". Im Übrigen erkläre der Beschwerdeführer sich seine Depression in der Klinik damit, dass "jeden Tag im Fernsehen kommt, dass die Börse einen neuen Rekord erreicht hat und ich nicht dabei bin". Das Obergericht führt alsdann weiter aus, bereits im November 2005 sei der Beschwerdeführer einmal in der Klinik K._ hospitalisiert gewesen, wobei die Austrittsdiagnose auf Bordeline-Persönlichkeitsstörung mit Suchtverhalten gelautet habe. Das Krankheitsbild habe sich seit November 2005 verschlechtert, nachdem seine Mutter im August 2006 verstorben sei. Vor diesem Hintergrund und dem schlechten Gesundheitszustand des Beschwerdeführers sei von einer relevanten psychischen Störung im Sinne von <ref-law> auszugehen (Urteil act. 1 S. 3). Das Obergericht verweist sodann auf die Ausführungen des erstinstanzlichen Urteils, welches die ärztliche Stellungnahme des Psychiatriezentrums vom 7. Juni 2007 erwähnt. Danach leidet der Beschwerdeführer an einer mittelgradigen depressiven Episode; ferner besteht Verdacht auf kombinierte Persönlichkeitsstörung mit "Börsensucht" sowie auf emotional instabile Persönlichkeitsstörung mit autistischen Zügen (kant. Akten act. 3/15 sowie act. 3/8; angefochtenes Urteil S. 3). Das Obergericht hat damit zumindest eine Geistesschwäche im Sinne von <ref-law> bejaht, womit sich der Vorwurf der Verletzung von <ref-law> als unbegründet erweist. Hat das Obergericht eine Geisteskrankheit bzw. Geistesschwäche als einen Grund für die fürsorgerische Freiheitsentziehung im Sinne von <ref-law> als gegeben erachtet, hatte es sich auch im Lichte der Begründungspflicht nach <ref-law> bzw. Art. 6 Ziff. 1 EMRK nicht darüber zu äussern, ob noch ein weiterer Grund gegeben sei. Damit erübrigten sich Ausführungen darüber, ob die Spielsucht eine Suchterkrankung im Sinne von <ref-law> bzw. Art. 5 Ziff. 1 lit. e EMRK darstelle. Die Begründungspflicht verlangt nicht, dass sich das Gericht mit sämtlichen Vorbringen des Betroffenen auseinandersetzt; es kann sich auf das Wesentliche beschränken (<ref-ruling> E. 3.2 S. 236; <ref-ruling> E. 4.3 S. 540), was das Obergericht im vorliegenden Fall getan hat. Eine Verletzung von <ref-law> und Art. 6 Ziff. 1 EMRK liegt nicht vor. 2.2 Der Beschwerdeführer macht ferner geltend, nach den obergerichtlichen Ausführungen sei Ziel der stationären Therapie, seine Spielsucht zu behandeln. Die Vorinstanz lege weder dar, inwiefern er akut selbstgefährdet sei, noch zeige sie eine akute Fremdgefährdung auf. Den vom Obergericht erwähnten "Drohungen" gegenüber seiner Ärztin hätten zuerst die entsprechenden straf- und polizeilichen Massnahmen folgen müssen, so dass die fürsorgerische Freiheitsentziehung nicht zur Anwendung gelangen könne, zumal sie bei Fremdgefährdung nur subsidiär in Betracht komme, abgesehen davon, dass die E-mail-Zuschrift an die Ärztin und die behaupteten nächtlichen Anrufe nicht bewiesen seien. Das Obergericht zeige auch nicht auf, welche Nachbetreuung bzw. soziale Wiedereingliederung oder Anschlussbehandlung notwendig sei, und inwiefern begründeter Anlass bestehe, dass er sich der Behandlung entziehen werde. Konkret werde ihm nur vorgeworfen, er sehe nicht ein, weshalb er in der psychiatrischen Anstalt gefangen gehalten werde und dort wegen seiner Spielsucht therapiert werden solle. Die mangelnde Therapieeinsicht bzw. Therapiebereitschaft müsse damit zwingend zum Abbruch der fürsorgerischen Freiheitsentziehung führen. Er könne zu seiner Ehefrau und zu seinem Kind zurückkehren, womit er weiterhin über eine wesentliche Lebensgrundlage verfüge. Die fürsorgerische Freiheitsentziehung sei unverhältnismässig, zumal den wirtschaftlichen Folgen seiner Spielsucht mit vormundschaftlichen Massnahmen effizient begegnet werden könne (Beschwerde S. 4 ff. Ziff. 5-10). Nach Auffassung des Obergerichts darf ein Patient trotz Besserung seines ursprünglichen Zustandes noch in der Klinik zurückbehalten werden, wenn die Nachbetreuung noch nicht gewährleistet ist und aufgrund aller Erfahrung begründeter Anlass besteht, dass sich der Patient der notwendigen Anschlussbehandlung entziehen und so den Besserungserfolg sofort wieder zunichte machen wird und damit wieder in den Zustand gerät, der zur Einweisung führte (Beschluss S. 4 2. Absatz). Das Ziel der stationären Behandlung besteht - so das Obergericht - in der Therapie der Spielsucht des Beschwerdeführers (act. 2 S. 4 letzter Absatz). Dieser befindet sich nunmehr bereits seit dem 29. März 2007 in einer Anstalt und ist nach wie vor nicht bereit, seine Sucht behandeln zu lassen. Lässt sich der Beschwerdeführer aber nicht zu einer Behandlung seiner Sucht motivieren, spricht dies grundsätzlich gegen eine weitere Zurückbehaltung in der Anstalt (Spirig, Zürcher Kommentar, N. 234 zu <ref-law>). Für die Beurteilung des vorliegenden Falles ist sodann wesentlich, dass das Obergericht keine akute Selbstgefährdung bejaht (S. 4). Was die Fremdgefährdung anbelangt, so verweist es unter anderem auf die vom Beschwerdeführer an dessen frühere Ärztin gerichteten nächtlichen Telefonanrufe (kant. Akten act. 3/9 S. 10) und ein E-Mail (kant. Akten act. 3/11). Soweit der Beschwerdeführer diese Ereignisse in Frage stellt, ist auf die Beschwerde nicht einzutreten, zumal er nicht darlegt inwiefern das Obergericht in diesem Zusammenhang den Sachverhalt willkürlich festgestellt hat (Art. 42 Abs. 2 i.V.m. <ref-law>). Das Obergericht spricht in diesem Zusammenhang von einem Aggressionspotential (Beschluss S. 4 1. Absatz am Ende). Inwiefern sich daraus eine konkrete Fremdgefährdung ergibt, wird nicht dargelegt. Zu deren Begründung verweist es sodann auf den Bericht der Klinik K._, der eine Fremdgefährdung nicht ausschliesst. Der besagte Bericht (kant. Akten act. 3/9 S. 7) ist aber sehr allgemein gehalten, datiert vom 7. Juni 2007 und ist damit nicht mehr aktuell. Gleich verhält es sich bezüglich des Grades der Traumatisierung des 10-jährigen Sohnes des Beschwerdeführers, welcher von der einweisenden Ärztin als Fremdgefährdung eingestuft worden ist (act. 2 S. 3 letzter Absatz), beruht doch diese Einschätzung auf den Verhältnissen zur Zeit der Einweisung und damit auf nicht mehr aktuellen Gegebenheiten. Abgesehen davon wäre einer solchen Gefährdung im Lichte des Verhältnismässigkeitsprinzips mit geeigneten Kindesschutzmassnahmen (<ref-law>) zu begegnen. 2.3 Ist der Beschwerdeführer zu einer Therapie nicht bereit und lässt er sich auch nicht dazu motivieren, fehlt es im Weiteren an einer akuten Eigen- und Fremdgefährdung, welche die Zurückbehaltung in der Anstalt zu rechtfertigen vermöchte, erweist sich die weitere Zurückbehaltung als unverhältnismässig. Gegebenenfalls wird zu prüfen sein, ob gegenüber dem Beschwerdeführer vormundschaftliche Massnahmen (<ref-law>) angebracht wären. Damit ist die Beschwerde gutzuheissen, soweit darauf einzutreten ist, und der angefochtene Beschluss aufzuheben. Die ärztliche Leitung der Anstalt ist anzuweisen, den Beschwerdeführer unverzüglich aus der Anstalt zu entlassen. 2.3 Ist der Beschwerdeführer zu einer Therapie nicht bereit und lässt er sich auch nicht dazu motivieren, fehlt es im Weiteren an einer akuten Eigen- und Fremdgefährdung, welche die Zurückbehaltung in der Anstalt zu rechtfertigen vermöchte, erweist sich die weitere Zurückbehaltung als unverhältnismässig. Gegebenenfalls wird zu prüfen sein, ob gegenüber dem Beschwerdeführer vormundschaftliche Massnahmen (<ref-law>) angebracht wären. Damit ist die Beschwerde gutzuheissen, soweit darauf einzutreten ist, und der angefochtene Beschluss aufzuheben. Die ärztliche Leitung der Anstalt ist anzuweisen, den Beschwerdeführer unverzüglich aus der Anstalt zu entlassen. 3. Bei diesem Verfahrensausgang rechtfertigt es sich, keine Kosten zu erheben (<ref-law>). Der Kanton Zürich hat den Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren zu entschädigen (<ref-law>). Damit wird das Gesuch des Beschwerdeführers um unentgeltliche Rechtspflege gegenstandslos.
Demnach erkennt das Bundesgericht: Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird gutgeheissen, soweit darauf einzutreten ist. Der Beschluss des Obergerichts des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, vom 29. Juni 2007 wird aufgehoben und die ärztliche Leitung des Psychiatriezentrums L._ angewiesen, den Beschwerdeführer unverzüglich aus der Anstalt zu entlassen. 1. Die Beschwerde wird gutgeheissen, soweit darauf einzutreten ist. Der Beschluss des Obergerichts des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, vom 29. Juni 2007 wird aufgehoben und die ärztliche Leitung des Psychiatriezentrums L._ angewiesen, den Beschwerdeführer unverzüglich aus der Anstalt zu entlassen. 2. Das Gesuch des Beschwerdeführers um unentgeltliche Rechtspflege wird als gegenstandslos abgeschrieben. 2. Das Gesuch des Beschwerdeführers um unentgeltliche Rechtspflege wird als gegenstandslos abgeschrieben. 3. Es werden keine Kosten erhoben. 3. Es werden keine Kosten erhoben. 4. Der Kanton Zürich hat den Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 1'000.-- zu entschädigen. 4. Der Kanton Zürich hat den Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 1'000.-- zu entschädigen. 5. Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer und dem Obergericht des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, im Dispositiv und in voller Ausfertigung sowie der ärztlichen Leitung des Psychiatriezentrums L._ im Dispositiv schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 2. August 2007 Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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Nach Einsicht in die Beschwerde der A._ vom 11. März 2015 (Poststempel) gegen den Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Graubünden, 3. Kammer als Versicherungsgericht, vom 21. Oktober 2014 und das sinngemässe Gesuch um unentgeltliche Prozessführung,
in Erwägung, dass eine Beschwerde an das Bundesgericht gemäss Art. 42 Abs. 1 und 2 BGG u.a. die Begehren und deren Begründung zu enthalten hat, wobei in der Begründung in gedrängter Form darzulegen ist, inwiefern der angefochtene Entscheid Recht verletzt; dies setzt voraus, dass konkret auf die für das Ergebnis des angefochtenen Entscheids massgeblichen Erwägungen der Vorinstanz eingegangen und im Einzelnen aufgezeigt wird, welche Vorschriften bzw. Rechte und weshalb sie von der Vorinstanz verletzt worden sind (<ref-ruling> E. 2 S. 88 und 134 II 244 E. 2.1 f. S. 245 f.), dass die Beschwerde vom 11. März 2015 diesen Mindestanforderungen, soweit die Vorinstanz auf die Rüge betreffend Kostenvergütung im Zusammenhang mit der spezialärztlichen Begutachtung und der Arbeitseingliederung nicht eingetreten ist, offensichtlich nicht genügt, da jedenfalls keine hinreichende Auseinandersetzung mit den entscheidenden - sich auf das Nichteintreten des kantonalen Gerichts beziehenden - Erwägungen der Vorinstanz und damit keine ausreichende sachbezogene Begründung vorliegt, dass die Beschwerde, soweit darin die Auferlegung der Kosten des kantonalen Gerichtsverfahrens im Betrag von Fr. 600.- an die Beschwerdeführerin beanstandet wird, ebenfalls offensichtlich unzulässig ist, weil sie insoweit nicht konkret auf die Erwägungen der Vorinstanz eingeht und namentlich nicht darlegt, welche Vorschriften bzw. Rechte und weshalb sie von der Vorinstanz verletzt worden sind (<ref-ruling> E. 2 S. 88 und 134 II 244 E. 2.1 f. S. 245 f.), dass demnach, bei allem Verständnis für die Lage der Beschwerdeführerin, kein gültiges Rechtsmittel eingereicht worden ist, weshalb auf die offensichtlich unzulässige Beschwerde in Anwendung von <ref-law> nicht eingetreten werden kann, dass indessen die "Einsprache" der Beschwerdeführerin vom 25. August 2014 an die IV-Stelle des Kantons Graubünden zu überweisen ist, damit sie über die Kostenvergütung im Zusammenhang mit der spezialärztlichen Begutachtung und der Arbeitseingliederung der Versicherten befinde, dass es sich vorliegend rechtfertigt, von der Erhebung von Gerichts-kosten für das bundesgerichtliche Verfahren umständehalber abzusehen (<ref-law>), womit sich das sinngemässe Gesuch um unentgeltliche Prozessführung als gegenstandslos erweist, dass in den Fällen des <ref-law> das vereinfachte Verfahren zum Zuge kommt und die Abteilungspräsidentin bzw. der von ihr gemäss <ref-law> damit betraute Einzelrichter zuständig ist,
erkennt der Einzelrichter: 1. Auf die Beschwerde wird nicht eingetreten. 2. Es werden keine Gerichtskosten erhoben. 3. Die Sache wird an die IV-Stelle des Kantons Graubünden überwiesen, damit sie über die Einsprache der Beschwerdeführerin vom 25. August 2014 im Sinne der Erwägungen befinde. 4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Graubünden, 3. Kammer als Versicherungsgericht, und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 20. März 2015 Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Einzelrichter: Ursprung Der Gerichtsschreiber: Batz
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2,010
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Sachverhalt: A. Der am 11. April 1985 geborene S._ musste unmittelbar nach seiner Geburt wegen ungenügender Spontanatmung während der Dauer von fünf Minuten intubiert werden, es traten eine Bradykardie und eine Hypoglykämie ein. Aufgrund dieser neonatalen Warnzeichen wurde er für sechs Tage auf die Neugeborenen-Intensivstation verlegt. Es erfolgte in diesem Zusammenhang am 30. April 1985 eine Anmeldung zum Bezug von Leistungen für Minderjährige (medizinische Massnahmen bei Geburtsgebrechen) bei der Invalidenversicherung. Nach Absolvierung der obligatorischen Schulzeit in einer Kleinklasse und dem Beginn einer Anlehre als Baupraktiker ab 29. Juli 2002 in der R._ AG meldete sich S._ am 16. März 2005 zum Bezug von Leistungen der Invalidenversicherung für Erwachsene (Berufsberatung, Arbeitsvermittlung) an. Mit Verfügung vom 9. Juni 2005 gewährte die IV-Stelle Bern Berufsberatung und Abklärung der beruflichen Eingliederungsmöglichkeiten. Da S._ die Anlehre am 28. Juli 2005 erfolgreich abschliessen konnte und in der Folge eine Anstellung als Maler bei der E._ AG fand, verneinte die IV-Stelle mit Verfügung vom 27. September 2005 eine Kostengutsprache für berufliche Massnahmen. Am 25. Oktober 2005 wurde das Gesuch der Arbeitgeberin um Fortsetzung der Unterschreitung des Mindestlohnes bezüglich S._ von der Paritätischen Berufskommission für das Maler- und Gipsergewerbe gutgeheissen. Die IV-Stelle teilte S._ am 20. Dezember 2006 mit, dass sie Beratung und Unterstützung bei der Stellensuche gewähre. Im Rahmen einer Arbeitsmarktlich-Medizinischen Abklärung beantragte die berufliche Eingliederungsstelle der IV-Stelle im Schlussbericht vom 18. April 2007 die Prüfung weiterer Leistungen. In der Folge sprach die IV-Stelle S._ mit Wirkung ab 1. Juli 2005 eine Viertelsrente, basierend auf einem Invaliditätsgrad von 45 %, zu (Verfügung vom 18. September 2007). In Gutheissung der dagegen erhobenen Beschwerde hob das Verwaltungsgericht des Kantons Bern die angefochtene Verfügung auf und wies die Sache zur Einholung einer neurologisch-neuropsychologischen Expertise an die Verwaltung zurück (Entscheid vom 25. Februar 2008). Nach Vorliegen des daraufhin bei der medizinischen Begutachtungsstelle X._ in Auftrag gegebenen Gutachtens vom 30. Juli 2008 und nach Durchführung des Vorbescheidverfahrens lehnte die IV-Stelle das Leistungsbegehren unter Hinweis auf das Fehlen einer Invalidität ab (Verfügung vom 11. Juni 2009). B. In Gutheissung der dagegen geführten Beschwerde hob das Verwaltungsgericht des Kantons Bern die Verfügung vom 11. Juni 2009 auf und wies die IV-Stelle an, S._ ab August 2004 eine halbe Invalidenrente auszurichten (Entscheid vom 15. Dezember 2009). C. Die IV-Stelle führt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten mit dem Antrag, der Entscheid des kantonalen Gerichts vom 15. Dezember 2009 sei aufzuheben. S._ lässt auf Abweisung der Beschwerde schliessen. Das Bundesamt für Sozialversicherungen verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Erwägungen: 1. 1.1 Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten (<ref-law>) kann unter anderem die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (<ref-law>). Gemäss <ref-law> legt das Bundesgericht seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. Es kann deren Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen nur berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von <ref-law> beruht (<ref-law>; vgl. auch <ref-law>; Ausnahme: Beschwerden gemäss <ref-law> [<ref-law>]). Es darf nicht über die Begehren der Parteien hinausgehen (<ref-law>). 1.2 Die Feststellung des Gesundheitsschadens, d.h. die Befunderhebung und die gestützt darauf gestellte Diagnose betreffen ebenso eine Tatfrage wie die aufgrund von medizinischen Untersuchungen gerichtlich festgestellte Arbeitsunfähigkeit (<ref-ruling> E. 3.2 S. 398). Tatfrage ist weiter, in welchem Umfang eine versicherte Person vom funktionellen Leistungsvermögen und vom Vorhandensein bzw. von der Verfügbarkeit psychischer Ressourcen her eine (Rest-) Arbeitsfähigkeit aufweist und ihr die Ausübung entsprechend profilierter Tätigkeiten zumutbar ist, es sei denn, andere als medizinische Gründe stünden der Bejahung der Zumutbarkeit im Einzelfall in invalidenversicherungsrechtlich erheblicher Weise entgegen. Soweit hingegen die Beurteilung der Zumutbarkeit von Arbeitsleistungen auf die allgemeine Lebenserfahrung gestützt wird, geht es um eine Rechtsfrage; dazu gehören auch Folgerungen, die sich auf die medizinische Empirie stützen, wie zum Beispiel die Vermutung, dass eine anhaltende somatoforme Schmerzstörung mit zumutbarer Willensanstrengung überwindbar ist (<ref-ruling> E. 3.2 S. 398). Die konkrete Beweiswürdigung stellt eine Tatfrage dar (<ref-ruling> E. 3.3 S. 399; Urteil 9C_270/2008 vom 12. August 2008 E. 2.2). 2. Das kantonale Gericht hat die massgeblichen Rechtsgrundlagen, unter Berücksichtigung der intertemporalrechtlichen Fragen, die sich aufgrund der am 1. Januar 2008 im Rahmen der 5. IV-Revision erfolgten Rechtsänderungen stellen (vgl. Urteil 8C_829/2008 vom 23. Dezember 2008 E. 2.1 mit Hinweisen), zutreffend dargelegt. Es betrifft dies insbesondere die gesetzlichen Bestimmungen und von der Rechtsprechung entwickelten Grundsätze zum Begriff der Invalidität (<ref-law> in Verbindung mit <ref-law>) und Erwerbsunfähigkeit (<ref-law>), zu den Voraussetzungen und zum Umfang des Rentenanspruchs (<ref-law> [in der bis 31. Dezember 2007 gültig gewesenen Fassung] und <ref-law> [in der seit 1. Januar 2008 in Kraft stehenden Fassung]), zur Aufgabe des Arztes oder der Ärztin im Rahmen der Invaliditätsbemessung (<ref-ruling> E. 4 S. 99 f.) sowie zum Beweiswert und zur Würdigung ärztlicher Berichte und Gutachten (<ref-ruling> E. 5.1 S. 232; <ref-ruling> E. 3a S. 352). Darauf wird verwiesen. Zu ergänzen ist, dass die Invalidität Folge von Geburtsgebrechen, Krankheit oder Unfall sein kann (<ref-law>). Krankheit ist jede Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit, die nicht Folge eines Unfalles ist und die eine medizinische Untersuchung oder Behandlung erfordert oder eine Arbeitsunfähigkeit zur Folge hat (<ref-law> in Verbindung mit <ref-law>). 3. 3.1 Nach Würdigung der medizinischen Akten gelangte die Vorinstanz zum nachvollziehbar begründeten Ergebnis, der Versicherte leide - mit Einfluss auf die Arbeitsfähigkeit - unter einer Grenzbegabung oberhalb der Grenze zur leichten Intelligenzminderung mit neurasthener Stressintoleranz nach/bei perinataler Asphyxie. Auf die schlüssigen Erörterungen zu diesem Befund im Gutachten der medizinischen Begutachtungsstelle X._ vom 30. Juli 2008, wonach aus neurologischer Sicht Folgen einer perinatalen Asphyxie bzw. einer perinatalen Hirnschädigung, welche sich insbesondere durch neuropsychologische Defizite und eine im psychopathologischen Befund erkennbare Stressintoleranz bemerkbar machen, und auf die von den Experten aus der Gesundheitsbeeinträchtigung abgeleitete Leistungseinschränkung von 50 % bei einem vollzeitlichen Einsatz in der bisherigen sowie in einer angepassten Verweistätigkeit (Voraussetzungen: geringe geistig-emotionale Belastung, keine Spitzenbelastungen, Vermeidung von Termindruck und ausgeprägter Monotonie, erhöhter Kontrollaufwand [für Vorgesetzte]) könne abgestellt werden. Unter Hinweis darauf, dass die hypothetischen Vergleichseinkommen nicht zuverlässig ermittelbar seien, führte das kantonale Gericht einen Prozentvergleich durch, welcher einen Invaliditätsgrad von 50 % ergab. Ob darüber hinaus noch ein leidensbedingter Abzug von höchstens 10 % zu berücksichtigen sei, könne offenbleiben, weil so oder anders ein Anspruch auf eine halbe Rente der Invalidenversicherung resultiere. Der Rentenanspruch bestehe seit August 2004, da der Versicherte die Anlehre ohne gesundheitliche Beeinträchtigung bereits Ende Juli 2004 abgeschlossen hätte. 3.2 Die IV-Stelle wendet ein, das Gutachten der medizinischen Begutachtungsstelle X._ vom 30. Juli 2008 weise zwar keine Merkmale auf, welche dessen Beweiswert ernsthaft in Frage stellen könnten; dennoch stimme die Einschätzung der Arbeitsfähigkeit mit dem für die Belange der Invalidenversicherung massgeblichen Beweisgegenstand nicht überein. Einerseits sei nämlich der im Jahr 2004 festgestellte Intelligenzquotient von 76 keine Krankheit in Form einer Intelligenzminderung, welche die Arbeitsfähigkeit in der freien Wirtschaft herabsetzen könne. Anderseits komme auch der diagnostizierten Neurasthenie, welche rechtlich gleich zu behandeln sei wie eine somatoforme Schmerzstörung, unter den vorliegenden Umständen keine invalidisierende Wirkung zu. Der Versicherte verfüge über hinreichende Ressourcen, um seine "Bewegungsstörungen" zu überwinden. Die Asphyxie sei zwar als Geburtsgebrechen anerkannt. Dies bedeute aber nicht, dass damit auch eine Invalidität gegeben sei. Ein Gesundheitsschaden, welcher für eine bestimmte Leistung - in casu für medizinische Massnahmen bei Geburtsgebrechen - invalidisierend sei, könne für andere Leistungen irrelevant sein. Vorliegend seien die Voraussetzungen für eine Invalidität im Rentenbereich nicht erfüllt. 3.3 Der Versicherte lässt in seiner letztinstanzlichen Vernehmlassung auf die Ausführungen in seiner Beschwerdeschrift vom 13. Juli 2009 im Verfahren vor dem kantonalen Gericht und die Erwägungen der Vorinstanz im angefochtenen Entscheid vom 15. Dezember 2009 verweisen. 4. 4.1 Es ist der IV-Stelle im Grundsatz beizupflichten, dass bei der Würdigung des invalidisierenden Charakters einer Neurasthenie die rechtsprechungsgemässen Grundsätze über die nur ausnahmsweise invalidisierende Wirkung somatoformer Schmerzstörungen (im Einzelnen: <ref-ruling> E. 4.2.2 S. 71; <ref-ruling> E. 1.2 S. 50 f.; <ref-ruling> ff. und 396 ff.; vgl. auch <ref-ruling> E. 7.1.2 und 7.1.3 S. 212 f.; ferner: SVR 2008 IV Nr. 1 S. 1, I 176/06 E. 5.2) analog anzuwenden sind (Urteil I 70/07 vom 14. April 2008 E. 5). Das Bundesgericht kann die Rechtsfrage, ob eine festgestellte psychische Komorbidität hinreichend erheblich ist und ob einzelne oder mehrere der festgestellten weiteren Kriterien in genügender Intensität und Konstanz vorliegen, um gesamthaft den Schluss auf eine im Hinblick auf eine erwerbliche Tätigkeit nicht mit zumutbarer Willensanstrengung überwindbare Neurasthenie und somit auf deren invalidisierenden Charakter zu gestatten, frei prüfen (SVR 2008 IV Nr. 23, I 683/06 E. 2.2; vgl. auch <ref-ruling> E. 3.2 in fine S. 399; Urteil 9C_45/2009 vom 3. April 2009 E. 3). Ob hingegen eine Neurasthenie vorliegt und bejahendenfalls, ob eine psychische Komorbidität oder weitere Umstände gegeben sind, welche die Schmerzbewältigung behindern, betrifft den rechtserheblichen Sachverhalt. Diesbezügliche Feststellungen der Vorinstanz sind demgemäss lediglich unter eingeschränktem Blickwinkel überprüfbar (E. 1 hiervor). 4.2 Die Beschwerdeführerin übersieht bei ihrer Argumentation, dass das kantonale Gericht - in Übereinstimmung mit der Verwaltung - die Grenzbegabung bei im unteren Normbereich liegendem IQ nicht als Gesundheitsschaden qualifiziert. Soweit die IV-Stelle vom Vorliegen einer Neurasthenie ausgeht (offenbar weil der Psychiater der medizinischen Begutachtungsstelle X._ eine neurasthene Stressintoleranz mit Klammerverweis auf ICD-10 F48.0 angibt), muss ihr Folgendes entgegengehalten werden. Der Expertise ist zu entnehmen, dass die Arbeitsfähigkeit durch die Folgen einer perinatalen Hirnschädigung beeinträchtigt ist, welche sich durch in wechselseitiger Beziehung zueinander stehende, sich gegenseitig verstärkende neuropsychologische und psychopathologische Auffälligkeiten manifestieren. Die Bewältigung von überfordernd erlebten Arbeiten unter Zeitdruck erhöhe das emotionale Anspannungsniveau des Versicherten, welcher darauf mit neurasthenen und psychovegetativen Symptomen reagiere. Es lässt sich allerdings im Gutachten der medizinischen Begutachtungsstelle X._ nirgends ein Hinweis darauf finden, dass die diagnostischen Leitlinien der Neurasthenie (DILLING/MOMBOUR/ SCHMIDT [Hrsg.], Internationale Klassifikation psychischer Störungen, ICD-10 Kapitel V [F], Klinisch-diagnostische Leitlinien, 7. Aufl. 2010, S. 209) erfüllt wären. Vielmehr drängt sich der Schluss auf, dass der psychiatrische Experte gewisse, auch bei einer Neurasthenie auftretende Symptome feststellen konnte, welche aber, wie in der Synthese deutlich wird, in casu auf eine körperliche Ursache zurückzuführen sind. Mit Blick auf die erwähnten fachärztlichen Angaben liegt in der Annahme des kantonalen Gerichts, es bestehe ein somatischer Gesundheitsschaden in Form einer perinatalen Hirnschädigung, welche die im Gutachten der medizinischen Begutachtungsstelle X._ attestierte 50%ige Reduktion der Leistungsfähigkeit nach sich ziehe, keine offensichtlich unrichtige Sachverhaltsfeststellung. Basiert somit die vorinstanzlich angenommene Einschränkung in der Leistungsfähigkeit nicht auf der Diagnose einer Neurasthenie, so kann die von der IV-Stelle erwähnte Rechtsprechung zur somatoformen Schmerzstörung und zu den dem gleichen Syndromenkomplex zugehörigen Zustandsbildern keine Anwendung finden. Die Beschwerdeführerin weist abschliessend zu Recht darauf hin, dass die als Geburtsgebrechen anerkannte Asphyxie (Ziff. 497 GgV) nicht notwendigerweise einen Rentenanspruch nach sich zieht. Vorliegend führte allerdings die schwere respiratorische Adaptationsstörung zu einer perinatalen Hirnschädigung mit Einfluss auf die Arbeitsfähigkeit. Die im Verfahren vor Bundesgericht nicht beanstandete Invaliditätsbemessung durch das kantonale Gericht ergibt einen Invaliditätsgrad von 50 %, weshalb gemäss vorinstanzlicher Feststellung ab August 2004 (vgl. E. 1.1 in fine) Anspruch auf eine halbe Invalidenrente besteht. 4.3 Zusammenfassend ergibt sich, dass die Ausführungen in der Beschwerdeschrift nicht geeignet sind, die Sachverhaltsfeststellungen des kantonalen Gerichts als offensichtlich unrichtig oder unvollständig erscheinen zu lassen. Die Beschwerde ist daher abzuweisen. 5. Mit Blick auf diesen Ausgang des Prozesses sind die Gerichtskosten der unterliegenden IV-Stelle aufzuerlegen (<ref-law>). Diese hat dem Beschwerdegegner überdies eine angemessene Parteientschädigung zu bezahlen (Art. 68 Abs. 1 und 2 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 500.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Die Beschwerdeführerin hat den Beschwerdegegner für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 500.- zu entschädigen. 4. Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, der Ausgleichskasse des Schweizerischen Gewerbes und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt. Luzern, 22. Juni 2010 Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Die Gerichtsschreiberin: Ursprung Berger Götz
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2,015
de
Das Bundesgericht zieht in Erwägung: 1. Das Bundesgericht trat mit Urteil 6B_247/2015 vom 31. März 2015 auf eine Beschwerde nicht ein. Der Gesuchsteller reicht ein Revisionsgesuch ein und beantragt, das Urteil sei aufzuheben. Der Gesuchsteller beruft sich auf die Revisionsgründe von Art. 121 lit. c und d BGG. Indessen sagt er nicht, an welcher Stelle der Gutachter 2011 die Ansicht vertreten haben soll, der Gesuchsteller sei nicht nur in Bezug auf die adäquate Wahrung von Rechten, die ihm seiner Ansicht nach zustehen, sondern darüber hinaus auch in Bezug auf die von ihm gegen verschiedene Amtspersonen eingereichten Strafanzeigen urteils- und handlungsfähig. Folglich ist von vornherein nicht ersichtlich, inwieweit das Bundesgericht eine in den Akten liegende Tatsache versehentlich nicht berücksichtigt haben könnte. Welcher Antrag unbeurteilt geblieben sein soll, begründet der Gesuchsteller nicht. Auf das Revisionsgesuch ist nicht einzutreten. 2. Die Gerichtskosten sind dem Gesuchsteller aufzuerlegen (<ref-law>). Der mutwilligen Art der Prozessführung ist bei der Höhe der Gerichtskosten Rechnung zu tragen (<ref-law>). 3. Das Bundesgericht behält sich vor, weitere offensichtlich unzulässige Revisionsgesuche ohne förmliche Behandlung abzulegen.
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Auf das Revisionsgesuch wird nicht eingetreten. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 1'500.-- werden dem Gesuchsteller auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Bern, Strafabteilung, Beschwerdekammer in Strafsachen, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 24. August 2015 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Das präsidierende Mitglied: Oberholzer Der Gerichtsschreiber: C. Monn
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2,001
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festgestellt und in Erwägung gezogen: 1.- S._, Jahrgang 1949, und T._, Jahrgang 1953, heirateten am 28. Oktober 1983 und wurden Eltern einer Tochter, geboren am ... Januar 1984. Anfangs April 1997 trennten sich die Parteien. Am 6. Oktober 1997 reichte T._ bei Gericht die Scheidungsklage ein. Im Verlaufe des Prozesses mussten zum Schutze des Kindes Massnahmen getroffen werden: Es wurde verbeiständet, den Eltern weggenommen und im Rahmen fürsorgerischer Freiheitsentziehung auf unbestimmte Zeit in der geschlossenen Abteilung der Stiftung X._ untergebracht. Das Amtsgericht Hochdorf schied die Ehe der Parteien (Ziffer 1). Es unterstellte die gemeinsame Tochter der elterlichen Sorge von S._, bestätigte die getroffenen Kindesschutzmassnahmen, sah von einer Besuchsrechtsregelung ab, wies S._ an, die ihm von der Ausgleichskasse und der Pensionskasse ausgerichteten Kinderrenten während der Dauer des Obhutsentzugs an das Sozialamt der Gemeinde Y._ zu bezahlen, und stellte fest, dass T._ gegenüber der Tochter unterhaltspflichtig ist, dass sie auf Grund ihrer derzeitigen Einkommenssituation aber nicht zur Leistung eines Unterhaltsbeitrags verpflichtet werden kann (Ziffern 2-6). Das Amtsgericht verpflichtete S._, T._ einen indexierten Unterhaltsbeitrag von Fr. 950.-- pro Monat zu bezahlen (Ziffer 7) und auf deren Freizügigkeitskonto während fünf Jahren den monatlichen Betrag von Fr. 300.-- zu überweisen (Ziffer 8). Die Ehegatten wurden güterrechtlich auseinander gesetzt (Ziffer 9) und alle anderslautenden und weitergehenden Begehren abgewiesen (Ziffer 10 des Urteils vom 29. März 2000). S._ focht unter anderem die Regelung des nachehelichen Unterhalts an. Das Obergericht (II. Kammer) des Kantons Luzern wies seine Appellation vollumfänglich ab (Urteil vom 27. Dezember 2000). Berufungsweise stellt S._ dem Bundesgericht Antrag, unter Aufhebung der entsprechenden Dispositiv-Ziffern den von ihm zu bezahlenden Unterhaltsbeitrag auf Fr. 500.-- herabzusetzen und bis zum 31. Dezember 2005 zu befristen. In seinen Gegenbemerkungen schliesst das Obergericht auf Abweisung der Berufung, soweit darauf einzutreten sei. Eine Berufungsantwort ist nicht eingeholt worden. 2.- In seiner Berufungsbegründung wendet sich der Beklagte gegen die obergerichtlichen Annahmen, in welchem Umfang der Klägerin eine Ausdehnung ihrer Erwerbstätigkeit tatsächlich möglich und zumutbar ist. In einem zweiten Punkt ficht der Beklagte die Zusprechung eines unbefristeten Unterhaltsbeitrags an. a) Während das Amtsgericht der Klägerin nur ihr tatsächlich erzieltes Einkommen von Fr. 1'562.-- als Hauswartin anrechnen wollte, hat das Obergericht eine herabgesetzte Erwerbsfähigkeit der Klägerin aus gesundheitlichen Gründen als unbewiesen angesehen und dafürgehalten, die Klägerin könnte als Haushalt- und Putzhilfe einen weiteren Verdienst erzielen (E. 3.1.1 S. 6 f.). Die Ausführungen des Beklagten zur grundsätzlichen Möglichkeit und Zumutbarkeit einer ausgedehnteren Erwerbstätigkeit der Klägerin betreffen somit Unbestrittenes und sind deshalb unerheblich. Dass unter den - von der Rechtsprechung entwickelten - Voraussetzungen von einem höheren als dem tatsächlich erzielten Einkommen ausgegangen werden darf, ist für den nachehelichen Unterhalt anerkannt (zur Veröffentlichung bestimmtes Urteil des Bundesgerichts i.S. G. c/ G. vom 25. Januar 2001, E. 2a Abs. 2 S. 6/7, 5C.222/2000). Was den Umfang der bejahten Eigenversorgungskapazität angeht (<ref-law>: "für den ihm gebührenden Unterhalt unter Einschluss einer angemessenen Altersvorsorge selbst aufkommt"), hat das Obergericht nicht auf eine vom Beklagten ins Recht gelegte Lohnstrukturerhebung abgestellt, die für die Klägerin ein Bruttoeinkommen von Fr. 3'913.-- pro Monat ausweist, sondern ist davon ausgegangen, dass der Klägerin auf Grund der fehlenden Ausbildung, der Dauer der Ehe, der überwiegend traditionellen Aufgabenteilung während der Ehe und ihres Alters ein monatliches Nettoeinkommen von Fr. 2'600.-- angerechnet werden könne; es sei gerichtsnotorisch, dass dies dem Mindestlohn einer Hilfsarbeiterin oder Verkäuferin in der Region Luzern entspreche (E. 3.1.2 S. 7). Es kann hier offen bleiben, ob eine eher regionale "Gerichtsnotorietät" mit - wie der Beklagte vorgibt - allgemeiner Lebenserfahrung gleichgesetzt werden kann, die das Bundesgericht im Verfahren der eidgenössischen Berufung frei überprüfen könnte (vgl. zur Veröffentlichung bestimmtes Urteil des Bundesgerichts i.S. G. c/ G. vom 25. Januar 2001, E. 2c Abs. 4 S. 9, 5C.222/2000; <ref-ruling> E. 2b S. 12). Zwar mag zutreffen, dass gewisse Sozialpartner heute Mindestlöhne von Fr. 3'000.-- vereinbaren, doch gilt ein derartiges Abkommen nicht für alle Arbeitnehmer. Vielmehr wurden bereits Anstrengungen unternommen, auf politischem Weg ein Mindesteinkommen für alle Arbeitnehmer in dieser Höhe gesetzlich zu gewährleisten (z.B. die nachmals zurückgezogene Motion Borel, AB 2000 N 480 und dazugehörige Beilagen 2000 II 110 f.) und die Mindestlöhne im Gastgewerbe beispielsweise liegen für einen Mitarbeiter ohne Berufslehre zwischen Fr. 2'410.-- und Fr. 2'710.-- (Art. 10 L-GAV 98, Landes-Gesamtarbeitsvertrag des Gastgewerbes). Einer ungelernten Arbeitskraft im Alter der Klägerin ein monatliches Nettoeinkommen von Fr. 2'600.-- anzurechnen, verletzt jedenfalls kein Bundesrecht. b) Die Dauer der Ehe ist ein Element für die Beantwortung der Frage, "ob ein Beitrag zu leisten sei und gegebenenfalls in welcher Höhe und wie lange" (<ref-law>, Ingress und Ziffer 2). Die Parteien haben im Oktober 1983 geheiratet und sich nach rund vierzehn Ehejahren anfangs April 1997 getrennt. Nach einer solchen Ehe von unbestreitbar langer Dauer (vgl. etwa Schwenzer, in: Praxiskommentar Scheidungsrecht, Basel 2000, N. 48 zu <ref-law>) besteht ein Anspruch auf Fortführung der während der Ehe gelebten Lebenshaltung bzw. bei ungenügender Leistungsfähigkeit auf gleichwertige Lebensführung wie der Unterhaltspflichtige (statt vieler: Schnyder, Die ZGB-Revision 1998/2000, Zürich 1999, S. 62/63). Bei einem (teilweise hypothetischen) Einkommen von Fr. 2'600.-- und Auslagen von Fr. 2'789.-- besteht bei der Klägerin eine Bedarfs-Unterdeckung (Fr. 189.--), während das (Ersatz-)Einkommen des Beklagten (Fr. 5'206.--) seine Auslagen (Fr. 2'670.--) um unangefochten Fr. 2'536.-- übersteigt. Hat die Klägerin auf Grund der Ehedauer einen Anspruch auf Fortführung der bisherigen bzw. einer gleichmässig herabgesetzten Lebenshaltung, ist der unbefristet zuerkannte Unterhaltsbeitrag von Fr. 950.-- der Höhe nach und in zeitlicher Hinsicht keineswegs unangemessen; es stehen ihr Fr. 761.-- und bleiben ihm Fr. 1'586.-- über dem Bedarf zur Verfügung. Was der Beklagte dagegenhält, ist nicht stichhaltig. Das Obergericht hat hinreichend klar zum Ausdruck gebracht, dass grundsätzlich vom Lebensstandard während der Ehe auszugehen ist (E. 3.1.2 S. 7: "lebensprägend") und dass die Klägerin diesen angesichts ihrer Eigenversorgungskapazität auf Dauer nicht wird erreichen können (vgl. E. 2a soeben). Die vom Beklagten erwähnte "Tendenz zur bloss befristeten Unterhaltsrente" schliesst eine zeitlich unbegrenzte Dauerrente nicht allgemein aus, namentlich dann nicht, wenn - wie hier - eine Verbesserung der Eigenversorgung in der Zukunft nicht mehr möglich und zumutbar ist (vgl. dazu Hausheer, Der Scheidungsunterhalt und die Familienwohnung, in: Vom alten zum neuen Scheidungsrecht, Bern 1999, N. 3.51 S. 147 f. und N. 3.61 S. 151 f.). c) Aus den dargelegten Gründen verletzt das obergerichtliche Urteil in den beiden angefochtenen Punkten - der Eigenversorgungskapazität der Klägerin und der zeitlich unbefristeten Unterhaltsverpflichtung des Beklagten - kein Bundesrecht. Die Berufung muss abgewiesen werden, soweit darauf eingetreten werden kann. 3.- Bei diesem Verfahrensausgang wird der Beklagte kostenpflichtig (Art. 156 Abs. 1 OG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1.- Die Berufung wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist, und das Urteil des Obergerichts (II. Kammer) des Kantons Luzern vom 27. Dezember 2000 wird bestätigt. 2.- Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'000.-- wird dem Beklagten auferlegt. 3.- Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht (II. Kammer) des Kantons Luzern schriftlich mitgeteilt. _ Lausanne, 9. April 2001 Im Namen der II. Zivilabteilung des SCHWEIZERISCHEN BUNDESGERICHTS Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
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2,006
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Faits: Faits: A. Le Syndicat intercommunal de l'anneau d'athlétisme du Littoral neuchâtelois est une collectivité de droit public cantonal qui a pour but la construction et l'exploitation d'un anneau d'athlétisme à Colombier. Par ses représentants, il a passé divers contrats qui avaient pour objet les travaux de construction de cette installation. L'un d'eux a été conclu par écrit le 14 juin 1990 avec X._ S.p.A., une société italienne active dans l'industrie des matières plastiques; en contrepartie d'un prix fixé à 613'270 fr., celle-ci s'engageait à fournir et mettre en place le revêtement synthétique de la piste d'athlétisme. Ce contrat était pourvu d'une clause de garantie ainsi rédigée: X._ S.p.A. accorde une garantie totale ... contre tous défauts de fabrication, pose, usure et qualité des matériaux, colle, etc. La pose sera exécutée exclusivement par le personnel de X._ S.p.A tandis que le marquage sera fait par une société spécialisée, de notre confiance. La pose sera exécutée exclusivement par le personnel de X._ S.p.A tandis que le marquage sera fait par une société spécialisée, de notre confiance. ... X._ S.p.A. s'engage à réparer ou à changer le revêtement présentant des défectuosités, aux conditions énumérées ci-dessus et lorsque ces défauts seront directement imputables aux responsabilités de X._ S.p.A et reconnus comme tels par un expert du secteur. ... X._ S.p.A. s'engage à réparer ou à changer le revêtement présentant des défectuosités, aux conditions énumérées ci-dessus et lorsque ces défauts seront directement imputables aux responsabilités de X._ S.p.A et reconnus comme tels par un expert du secteur. ... La garantie ne couvre pas toute malfaçon de la construction du caisson, affaissement, infiltration d'eau ou tous dégâts dus à des produits chimiques, ou bien un entretien impropre, ou un usage pour lequel le matériel n'est pas destiné, faible consistance de la sous-couche, ou construction erronée ou affaissements du caisson soit au-dessous que adjacent à la piste, défaillance de la part d'autres contractants à respecter les détails techniques et les normes requises. ... La garantie ne couvre pas toute malfaçon de la construction du caisson, affaissement, infiltration d'eau ou tous dégâts dus à des produits chimiques, ou bien un entretien impropre, ou un usage pour lequel le matériel n'est pas destiné, faible consistance de la sous-couche, ou construction erronée ou affaissements du caisson soit au-dessous que adjacent à la piste, défaillance de la part d'autres contractants à respecter les détails techniques et les normes requises. ... Les travaux ont pris fin en septembre 1990. Le 14 avril 2000, en raison de cloques et de fissures qui apparaissaient sporadiquement dans le revêtement de la piste, le Syndicat a saisi le juge compétent d'une requête de preuve à futur tendant à faire constater la nature et la cause de ces défauts. La requête était dirigée notamment contre X._ S.p.A. Elle a abouti à un rapport d'expertise déposé le 23 septembre 2000. Sans succès, X._ S.p.A. a exigé le retrait de ce rapport et la mise en oeuvre d'un autre expert; la Cour de cassation civile du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel a rejeté son recours le 16 juillet 2001. Le 4 juillet 2001, le Syndicat a publié un appel d'offres pour la réfection des installations d'athlétisme et de football, y compris la piste synthétique; les travaux étaient prévus en septembre et octobre 2001. Le 30 juillet 2001, après examen des lieux et étude des documents d'appel d'offre, X._ S.p.A. a communiqué au Syndicat que le matériel demandé ne correspondait pas à ce qui avait été fourni à l'origine et qu'elle ne pouvait donc pas présenter d'offre. Le Syndicat a adjugé le marché à d'autres entreprises réunies en consortium et il a signé un contrat le 20 septembre 2001, pour des travaux à achever au plus tard le 15 juin 2002 mais si possible avant fin 2001. Insatisfaite des conditions dans lesquelles la première expertise avait été réalisée, X._ S.p.A. en a obtenu une nouvelle, également dans le cadre d'une procédure de preuve à futur qu'elle a ouverte par requête du 30 août 2001. Le second expert a déposé son rapport principal le 20 décembre 2001; répondant à des questions du Syndicat, il a déposé un rapport complémentaire le 28 mars 2002. Insatisfaite des conditions dans lesquelles la première expertise avait été réalisée, X._ S.p.A. en a obtenu une nouvelle, également dans le cadre d'une procédure de preuve à futur qu'elle a ouverte par requête du 30 août 2001. Le second expert a déposé son rapport principal le 20 décembre 2001; répondant à des questions du Syndicat, il a déposé un rapport complémentaire le 28 mars 2002. B. Le 28 septembre 2001, le Syndicat a ouvert action contre X._ S.p.A devant le Tribunal cantonal. Sa demande tendait au paiement de 935'965 fr.70 avec intérêts au taux de 5% par an dès le 23 septembre 2000. Cette somme devait couvrir le coût partiel d'un nouveau revêtement, par 900'000 fr., et les frais de preuve à futur pour le solde. Contestant toute obligation, la défenderesse a conclu au rejet de la demande. La Ire Cour civile du Tribunal cantonal a statué le 24 janvier 2006; elle a donné gain de cause à la défenderesse. Selon son prononcé, la garantie promise par cette partie, en cas de défaut de l'ouvrage, ne conférait à l'autre partie que le droit de demander une réparation, à l'exclusion de toute autre prétention telle que la réduction du prix ou le versement de dommages-intérêts. Le syndicat demandeur n'avait pas requis la défenderesse de procéder à la réparation et, en faisant refaire l'ouvrage par des tiers, il avait renoncé à son droit. Le Tribunal cantonal n'a pas déterminé si les cloques et fissures du revêtement avaient leur origine dans un éventuel défaut du radier ou caisson sous-jacent. La Ire Cour civile du Tribunal cantonal a statué le 24 janvier 2006; elle a donné gain de cause à la défenderesse. Selon son prononcé, la garantie promise par cette partie, en cas de défaut de l'ouvrage, ne conférait à l'autre partie que le droit de demander une réparation, à l'exclusion de toute autre prétention telle que la réduction du prix ou le versement de dommages-intérêts. Le syndicat demandeur n'avait pas requis la défenderesse de procéder à la réparation et, en faisant refaire l'ouvrage par des tiers, il avait renoncé à son droit. Le Tribunal cantonal n'a pas déterminé si les cloques et fissures du revêtement avaient leur origine dans un éventuel défaut du radier ou caisson sous-jacent. C. Agissant par la voie du recours en réforme, le demandeur requiert le Tribunal fédéral d'annuler ce prononcé et de renvoyer la cause au Tribunal cantonal pour nouvelle décision. La défenderesse conclut au rejet du recours.
Le Tribunal fédéral considère en droit: Le Tribunal fédéral considère en droit: 1. Le recours est formé par une partie qui a succombé dans ses conclusions. Il est dirigé contre un jugement final rendu en dernière instance cantonale par un tribunal suprême (art. 48 al. 1 OJ), dans une contestation civile dont la valeur litigieuse dépasse le seuil de 8'000 fr. (art. 46 OJ). Déposé en temps utile (art. 54 al. 1 OJ) et dans les formes requises (art. 55 OJ), il est en principe recevable. Le recours en réforme peut être exercé pour violation du droit fédéral, à l'exclusion des droits constitutionnels et du droit cantonal (art. 43 al. 1 OJ; <ref-ruling> consid. 2c et les arrêts cités). Le Tribunal fédéral doit conduire son raisonnement juridique sur la base des faits constatés dans la décision attaquée, à moins que des dispositions fédérales en matière de preuve n'aient été violées, qu'il y ait lieu de rectifier des constatations reposant sur une inadvertance manifeste ou qu'il soit nécessaire de compléter les constatations de l'autorité cantonale parce que celle-ci n'a pas tenu compte de faits pertinents, régulièrement allégués et clairement établis (art. 63 al. 2, 64 OJ; <ref-ruling> consid. 2.2 p. 106, 136 consid. 1.4 p. 140). Dans la mesure où la partie recourante présente un état de fait qui s'écarte de celui contenu dans la décision attaquée, sans se prévaloir avec précision de l'une des exceptions qui viennent d'être rappelées, il n'est pas possible d'en tenir compte; pour le surplus, les critiques que cette partie dirige contre l'administration des preuves sont irrecevables (art. 55 al. 1 let. c; mêmes arrêts). En l'occurrence, sur de très nombreux points, le demandeur se réfère aux pièces du dossier plutôt qu'aux constatations du Tribunal cantonal. Sur l'un d'eux seulement, il argue d'une inadvertance manifeste mais en réalité, il met en doute l'appréciation des preuves concernées (cf. <ref-ruling> consid. 2b p. 106). Le Tribunal fédéral n'entre donc pas en matière sur ces moyens. En l'occurrence, sur de très nombreux points, le demandeur se réfère aux pièces du dossier plutôt qu'aux constatations du Tribunal cantonal. Sur l'un d'eux seulement, il argue d'une inadvertance manifeste mais en réalité, il met en doute l'appréciation des preuves concernées (cf. <ref-ruling> consid. 2b p. 106). Le Tribunal fédéral n'entre donc pas en matière sur ces moyens. 2. Compte tenu que l'une des parties - la défenderesse - n'a pas d'établissement en Suisse, le Tribunal fédéral doit déterminer d'office le droit qui est applicable à la cause selon le droit international privé suisse (<ref-ruling> consid. 2b p. 85; <ref-ruling> consid. 2 p. 421). Le Tribunal cantonal a appliqué le droit suisse sans s'être prononcé explicitement sur ce point; il a cependant constaté que sa compétence à raison du lieu était fondée sur une élection de for insérée dans le contrat. Cela n'a pas été contesté par les parties, toutes deux assistées de mandataires professionnels. Il ne leur a donc pas échappé que le litige comportait un élément d'extranéité. Dans leurs mémoires au Tribunal fédéral, tant le demandeur que la défenderesse se réfèrent exclusivement au droit suisse. On peut ainsi admettre que les parties ont eu conscience de la question du droit applicable et qu'elles ont eu la volonté de résoudre cette question par une élection de droit en faveur du droit suisse (art. 116 al. 2 LDIP; <ref-ruling> consid. 1b p. 175; <ref-ruling> consid. 2.2.1 p. 422). La cause est donc soumise au droit suisse. 2. Compte tenu que l'une des parties - la défenderesse - n'a pas d'établissement en Suisse, le Tribunal fédéral doit déterminer d'office le droit qui est applicable à la cause selon le droit international privé suisse (<ref-ruling> consid. 2b p. 85; <ref-ruling> consid. 2 p. 421). Le Tribunal cantonal a appliqué le droit suisse sans s'être prononcé explicitement sur ce point; il a cependant constaté que sa compétence à raison du lieu était fondée sur une élection de for insérée dans le contrat. Cela n'a pas été contesté par les parties, toutes deux assistées de mandataires professionnels. Il ne leur a donc pas échappé que le litige comportait un élément d'extranéité. Dans leurs mémoires au Tribunal fédéral, tant le demandeur que la défenderesse se réfèrent exclusivement au droit suisse. On peut ainsi admettre que les parties ont eu conscience de la question du droit applicable et qu'elles ont eu la volonté de résoudre cette question par une élection de droit en faveur du droit suisse (art. 116 al. 2 LDIP; <ref-ruling> consid. 1b p. 175; <ref-ruling> consid. 2.2.1 p. 422). La cause est donc soumise au droit suisse. 3. Il est constant que les parties se sont liées par un contrat d'entreprise, que la défenderesse a livré l'ouvrage convenu et que celui-ci s'est révélé défectueux. L'art. 368 al. 1 CO prévoit que si l'ouvrage livré est défectueux au point que le maître ne peut pas en faire usage, ou ne peut pas être équitablement contraint de l'accepter, il a le droit de le refuser. Le contrat est alors résolu et le maître a le droit d'exiger la restitution de ce qu'il a déjà payé, avec intérêts au taux légal selon l'art. 73 al. 1 CO, dès le paiement (François Chaix, Commentaire romand, ch. 23 à 25 ad art. 368 CO; Peter Gauch et Benoît Carron, Le contrat d'entreprise, Zurich 1999, p. 440 ch. 1535). En cas de défaut moins important, l'art. 368 al. 2 CO autorise le maître à exiger la réparation de l'ouvrage aux frais de l'entrepreneur, si la réparation est possible sans dépense excessive, ou à réduire le prix en proportion de la moins-value. Si le maître a choisi la réparation et que l'entrepreneur se trouve en demeure de la réaliser, le maître peut lui fixer ou lui faire fixer un délai convenable pour l'exécution; à l'expiration de ce délai, si la réparation n'est pas accomplie, il peut en charger un tiers et se faire rembourser les frais par l'entrepreneur. L'art. 366 al. 2 CO, visant en principe les défauts qui se révèlent pendant le cours des travaux déjà, est applicable ici par analogie (<ref-ruling> consid. 3 p. 55; voir aussi <ref-ruling> consid. 4a p. 324 in fine); le droit du maître au remboursement des frais a cependant aussi été déduit directement de l'art. 368 al. 2 CO (<ref-ruling> consid. 2b et 2c p. 353). Cette réglementation appartient au droit dispositif et les parties peuvent valablement convenir que le maître aura seulement le droit d'exiger la réparation de l'ouvrage, sans pouvoir le refuser ni en faire réduire le prix (<ref-ruling> consid. 4 p. 53; <ref-ruling> consid. 3a p. 311). Le maître ne peut plus élever aucune prétention s'il s'est lié par une telle convention et qu'il a confié la réparation à un tiers au lieu de la réclamer à l'entrepreneur (<ref-ruling> consid. 2b/bb p. 453/454). Le Tribunal cantonal a jugé que le contrat du 14 juin 1990 comportait précisément une clause excluant le refus de l'ouvrage ou la réduction du prix, en tant que la défenderesse s'était seulement engagée « à réparer ou à changer le revêtement présentant des défectuosités » selon les modalités de la réalisation initiale. Il a aussi jugé que le demandeur était déchu de toute prétention après qu'il avait fait réparer l'ouvrage par des tiers sans avoir préalablement invité la défenderesse à le réparer elle-même dans un délai convenable. Selon ses constatations, la défenderesse a gratuitement et périodiquement, durant plusieurs années, réparé les fissures et les cloques du revêtement. En août 1999, les parties ont prévu une procédure destinée à élucider la question des responsabilités, comportant le recours à un expert neutre. Sans attendre l'issue de cette procédure conventionnelle, le demandeur a introduit sa requête de preuve à futur du 14 avril 2000. Alors que la validité de l'expertise consécutive à cette requête était encore l'objet d'une contestation devant l'autorité de recours compétente, le demandeur a publié son appel d'offres du 4 juillet 2001. Dans ce comportement, le Tribunal cantonal voit une renonciation au moins implicite au droit de réclamer à la défenderesse une réparation définitive de l'ouvrage. Le Tribunal cantonal a jugé que le contrat du 14 juin 1990 comportait précisément une clause excluant le refus de l'ouvrage ou la réduction du prix, en tant que la défenderesse s'était seulement engagée « à réparer ou à changer le revêtement présentant des défectuosités » selon les modalités de la réalisation initiale. Il a aussi jugé que le demandeur était déchu de toute prétention après qu'il avait fait réparer l'ouvrage par des tiers sans avoir préalablement invité la défenderesse à le réparer elle-même dans un délai convenable. Selon ses constatations, la défenderesse a gratuitement et périodiquement, durant plusieurs années, réparé les fissures et les cloques du revêtement. En août 1999, les parties ont prévu une procédure destinée à élucider la question des responsabilités, comportant le recours à un expert neutre. Sans attendre l'issue de cette procédure conventionnelle, le demandeur a introduit sa requête de preuve à futur du 14 avril 2000. Alors que la validité de l'expertise consécutive à cette requête était encore l'objet d'une contestation devant l'autorité de recours compétente, le demandeur a publié son appel d'offres du 4 juillet 2001. Dans ce comportement, le Tribunal cantonal voit une renonciation au moins implicite au droit de réclamer à la défenderesse une réparation définitive de l'ouvrage. 4. Le demandeur ne conteste pas l'interprétation de la clause de garantie présente dans le contrat. Il admet n'avoir pas invité la défenderesse à installer un revêtement présentant la stabilité et la résistance voulues. Selon son argumentation, l'attitude de cette partie dénotait le refus de procéder aux travaux nécessaires et, de plus, ladite partie s'était révélée incapable d'aboutir à un résultat satisfaisant; dans cette situation, à son avis, il était en droit de confier directement les travaux à des tiers, sans s'adresser à la défenderesse, puis d'exiger d'elle, ensuite, le remboursement des frais. L'incompétence ou l'incapacité de la défenderesse ressort prétendument de ce que cette partie a effectué plusieurs réparations sans parvenir à un résultat durable. Selon le jugement dont est recours, ces réparations sont intervenues dans le cadre de travaux de d'entretien ou de suivi et elles n'avaient pas pour but de prévenir l'apparition de nouvelles fissures ou cloques; les travaux nécessaires à cette fin ne pouvaient être envisagés qu'après élucidation des causes du défaut et le recours à un expert neutre, convenu dès août 1999, était précisément destiné à renseigner les parties à ce sujet; par conséquent, le résultat des premières réparations n'autorisait pas le demandeur à dénier l'aptitude de la défenderesse. Cette appréciation est pertinente et elle mérite l'adhésion du Tribunal fédéral. Le demandeur soutient que le refus de répondre à l'appel d'offres du 4 juillet 2001 dénotait le refus de procéder à une réparation durable de l'ouvrage. Il est cependant constaté que d'après les documents de cette procédure, la nouvelle piste synthétique devait être réalisée dans une technique fondamentalement différente de celle utilisée à l'origine. Dans ces conditions, conformément à l'opinion du Tribunal cantonal, l'appel d'offres ne tendait pas à une réparation de l'ouvrage initial ni à son remplacement par un ouvrage semblable; il s'agissait au contraire d'un autre ouvrage et la défenderesse n'avait donc, pour ce motif déjà, aucune obligation contractuelle de présenter une offre. Enfin, le demandeur se réfère à une déclaration du directeur de la défenderesse qui a été interrogé en qualité de témoin: « ils m'ont demandé si on pouvait réparer; j'ai dit que c'était exclu ». Le Tribunal cantonal a apprécié l'ensemble du témoignage et il a jugé que sur cette base, on ne pouvait pas constater un refus de la défenderesse de satisfaire à ses obligations. Ici en particulier, le demandeur use d'un moyen irrecevable au regard de l'art. 63 al. 2 OJ. Il n'est pas nécessaire d'examiner si, au regard de l'art. 366 al. 2 CO, le maître peut se dispenser de fixer - ou de faire fixer - un délai de réparation à l'entrepreneur et recourir directement aux prestations d'un tiers, en vue d'en imputer les frais à son cocontractant, lorsque ce dernier apparaît d'emblée incapable d'effectuer la réparation ou qu'il s'y refuse catégoriquement (Chaix, op. cit., ch. 15 ad art. 366 CO; Gauch/Carron, op. cit., p. 508 ch. 1827; Alfred Koller, Das Nachbesserungsrecht im Werkvertrag, 2e éd., Zurich 1995, p. 53 ch. 147 et 148). De toute manière, aucune de ces deux hypothèses ni aucune de celles textuellement prévues par cette disposition n'était réalisée lorsque le demandeur a fait exécuter les travaux par d'autres entreprises, de sorte que ce plaideur n'est pas autorisé à réclamer le remboursement des frais. Par ailleurs, la garantie convenue ne lui conférait aucune autre prétention. C'est donc à bon droit que le Tribunal cantonal a rejeté sa demande en se dispensant d'élucider l'origine du défaut. Il n'est pas nécessaire d'examiner si, au regard de l'art. 366 al. 2 CO, le maître peut se dispenser de fixer - ou de faire fixer - un délai de réparation à l'entrepreneur et recourir directement aux prestations d'un tiers, en vue d'en imputer les frais à son cocontractant, lorsque ce dernier apparaît d'emblée incapable d'effectuer la réparation ou qu'il s'y refuse catégoriquement (Chaix, op. cit., ch. 15 ad art. 366 CO; Gauch/Carron, op. cit., p. 508 ch. 1827; Alfred Koller, Das Nachbesserungsrecht im Werkvertrag, 2e éd., Zurich 1995, p. 53 ch. 147 et 148). De toute manière, aucune de ces deux hypothèses ni aucune de celles textuellement prévues par cette disposition n'était réalisée lorsque le demandeur a fait exécuter les travaux par d'autres entreprises, de sorte que ce plaideur n'est pas autorisé à réclamer le remboursement des frais. Par ailleurs, la garantie convenue ne lui conférait aucune autre prétention. C'est donc à bon droit que le Tribunal cantonal a rejeté sa demande en se dispensant d'élucider l'origine du défaut. 5. Le recours en réforme se révèle privé de fondement, dans la mesure où les griefs présentés sont recevables. A titre de partie qui succombe, le demandeur doit acquitter l'émolument judiciaire et les dépens à allouer à la partie qui obtient gain de cause.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté, dans la mesure où il est recevable. 1. Le recours est rejeté, dans la mesure où il est recevable. 2. Le demandeur acquittera un émolument judiciaire de 11'000 fr. 2. Le demandeur acquittera un émolument judiciaire de 11'000 fr. 3. Le demandeur acquittera une indemnité de 13'000 fr. à verser à la défenderesse à titre de dépens. 3. Le demandeur acquittera une indemnité de 13'000 fr. à verser à la défenderesse à titre de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué en copie aux mandataires des parties et au Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel. Lausanne, le 25 juillet 2006 Au nom de la Ire Cour civile du Tribunal fédéral suisse Le président: Le greffier:
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2,011
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Vu: le recours en matière civile interjeté par A._ contre l'arrêt, rendu le 4 novembre 2010, par la Cour de justice du canton de Genève; l'ordonnance de la Présidente de la IIe Cour de droit civil du 14 décembre 2010 fixant au recourant un délai de 10 jours pour effectuer une avance de frais de 10'000 fr., conformément à l'<ref-law>; l'ordonnance présidentielle du 4 janvier 2011 lui accordant un délai supplémentaire (non susceptible de prolongation) de 10 jours pour payer cette avance, conformément à l'<ref-law>; l'avis de la Caisse du Tribunal fédéral du 7 mars 2011, constatant que l'avance de frais n'a été ni payée ni créditée sur son compte postal et qu'aucune attestation de débit d'un compte postal ou bancaire correspondant au montant exigé ne lui est parvenue jusqu'à ce jour;
considérant: que l'avance de frais n'ayant pas été versée dans le délai imparti (<ref-law>), le recours doit être déclaré irrecevable (<ref-law>), aux frais de son auteur (<ref-law>); que la présente décision est du ressort du président de la cour (<ref-law>);
par ces motifs, la Présidente prononce: 1. Le recours est irrecevable. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 500 fr., sont mis à la charge du recourant. 3. Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la 1ère Section de la Cour de justice du canton de Genève. Lausanne, le 9 mars 2011 Au nom de la IIe Cour de droit civil du Tribunal fédéral suisse La Présidente: La Greffière: Hohl de Poret Bortolaso
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2,007
fr
Faits: Faits: A. L'Hôtel B._ a demandé des autorisations de construire pour des agrandissements et des transformations d'immeubles existants, à Chardonne. A._ a formé opposition lors de l'enquête publique. La Municipalité de la commune de Chardonne a rejeté son opposition. A._ a recouru auprès du Tribunal administratif du canton de Vaud. Par une décision du 26 septembre 2007, le Juge instructeur de ce tribunal a déclaré le recours irrecevable, l'avance de frais n'ayant pas été versée à temps par la recourante (cf. art. 39 de la loi cantonale sur la juridiction et la procédure administratives [LJPA]). Cette décision indique que le recours est dirigé contre une "décision indéterminée concernant la transformation/agrandissement de l'Hôtel B._. A. L'Hôtel B._ a demandé des autorisations de construire pour des agrandissements et des transformations d'immeubles existants, à Chardonne. A._ a formé opposition lors de l'enquête publique. La Municipalité de la commune de Chardonne a rejeté son opposition. A._ a recouru auprès du Tribunal administratif du canton de Vaud. Par une décision du 26 septembre 2007, le Juge instructeur de ce tribunal a déclaré le recours irrecevable, l'avance de frais n'ayant pas été versée à temps par la recourante (cf. art. 39 de la loi cantonale sur la juridiction et la procédure administratives [LJPA]). Cette décision indique que le recours est dirigé contre une "décision indéterminée concernant la transformation/agrandissement de l'Hôtel B._. B. A._ a adressé au Tribunal fédéral, le 25 octobre 2007, un recours en matière de droit public contre la décision précitée du Juge instructeur. Il n'a pas été ordonné d'échange d'écritures.
Considérant en droit: Considérant en droit: 1. En vertu de l'<ref-law>, les mémoires de recours doivent indiquer, notamment, des conclusions et des motifs. Selon l'<ref-law>, les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Lorsque, dans un recours en matière de droit public, la contestation porte sur l'application de la législation cantonale, seuls les griefs de violation du droit constitutionnel fédéral - par exemple d'application arbitraire du droit cantonal (art. 9 Cst.) - peuvent entrer en considération, dans le cadre de l'<ref-law>; le recours peut en effet, d'après cette disposition, être formé pour "violation du droit fédéral", notion qui inclut le droit constitutionnel mais qui évidemment ne vise pas la législation cantonale. A propos des griefs de violation du droit constitutionnel fédéral, l'<ref-law> prévoit pour la motivation du recours des exigences qualifiées, qui correspondent à celles prescrites par l'ancien art. 90 al. 1 let. b OJ (<ref-ruling> consid. 1.4.2 p. 254; cf. également arrêt 6B_178/2007 du 23 juillet 2007, destiné à la publication, consid. 1.4). Le Tribunal fédéral, qui n'est pas une juridiction d'appel, n'examine pas d'office si la décision attaquée retient les faits pertinents ni si elle est conforme aux règles de droit applicables; il incombe au recourant d'expliquer de manière claire et précise en quoi cette décision pourrait être contraire aux garanties de la Constitution. Le mémoire de la recourante contient une argumentation qui est dans une large mesure sans rapport avec la seule question litigieuse, à savoir l'application de l'art. 39 LJPA qui prévoit l'irrecevabilité du recours cantonal en cas de non-paiement de l'avance de frais. A ce propos, la recourante se borne à exposer qu'elle n'a malheureusement pas pu effectuer le versement requis en temps utile; elle ne cite cependant aucune norme juridique et ne critique pas l'argumentation du Tribunal administratif quant à la portée de l'art. 39 LJPA. Il est manifeste que son mémoire ne satisfait pas aux exigences légales de motivation (art. 42 al. 2 et 106 al. 2 LTF). Le recours doit donc être déclaré d'emblée irrecevable, selon la procédure simplifiée de l'<ref-law>. Le mémoire de la recourante contient une argumentation qui est dans une large mesure sans rapport avec la seule question litigieuse, à savoir l'application de l'art. 39 LJPA qui prévoit l'irrecevabilité du recours cantonal en cas de non-paiement de l'avance de frais. A ce propos, la recourante se borne à exposer qu'elle n'a malheureusement pas pu effectuer le versement requis en temps utile; elle ne cite cependant aucune norme juridique et ne critique pas l'argumentation du Tribunal administratif quant à la portée de l'art. 39 LJPA. Il est manifeste que son mémoire ne satisfait pas aux exigences légales de motivation (art. 42 al. 2 et 106 al. 2 LTF). Le recours doit donc être déclaré d'emblée irrecevable, selon la procédure simplifiée de l'<ref-law>. 2. La recourante, qui succombe, doit supporter les frais de justice (art. 65 al. 1 et 66 al. 1 LTF). Les intimées, qui n'ont pas été invitées à procéder, n'ont pas droit à des dépens (<ref-law>).
Par ces motifs, le Juge unique prononce: Par ces motifs, le Juge unique prononce: 1. Le recours est irrecevable. 1. Le recours est irrecevable. 2. Les frais judiciaires, par 500 fr., sont mis à la charge de la recourante. 2. Les frais judiciaires, par 500 fr., sont mis à la charge de la recourante. 3. Il n'est pas alloué de dépens. 3. Il n'est pas alloué de dépens. 4. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal administratif du canton de Vaud. Lausanne, le 19 novembre 2007 Au nom de la Ire Cour de droit public du Tribunal fédéral suisse Le Juge unique: Le Greffier: Féraud Jomini
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2,011
fr
Considérant en fait et en droit: 1. Par jugement du 8 [recte : 9] mars 2010, le Juge de police de l'arrondissement de La Broye a reconnu X._ coupable d'induction de la justice en erreur pour s'être faussement accusée d'avoir conduit la Ford Focus immatriculée FR n°_ au nom de A._ au moment où, le 7 août 2009 à 3h30, ce véhicule ignorait les consignes d'un agent de police et forçait un contrôle de circulation. La prénommée a été condamnée à un travail d'intérêt général de 80 heures, avec sursis pendant trois ans, et à une amende de 300 francs. Le 23 décembre 2010, la Cour d'appel pénal du Tribunal cantonal fribourgeois a rejeté le recours de l'intéressée. Cette dernière interjette un recours en matière pénale contre le jugement cantonal dont elle requiert l'annulation. 2. La recourante reproche d'abord aux juges cantonaux d'avoir rendu l'arrêt attaqué avant qu'il ne soit statué sur la plainte qu'elle a déposée pour faux témoignage à l'encontre de deux témoins à charge. En cas de faux témoignage avéré, la personne ainsi lésée par un jugement entré en force peut en demander la révision (art. 410 al. 1 du code de procédure pénale suisse [CPP, RS 312.0]), de sorte que, le cas échéant, l'intéressée n'encourra aucun préjudice du fait que la cour cantonale a statué avant l'issue de la procédure pénale pour faux témoignage. Faute d'intérêt actuel au recours (cf. <ref-law>), le grief est irrecevable. 3. 3.1 Dans un second moyen, la condamnée reproche à l'instance cantonale d'avoir procédé à une appréciation arbitraire des preuves en retenant que B._ avait vu la Ford Focus sortir du village des Frasses, alors que le témoin se serait borné à déclarer qu'il avait vu le véhicule entrer dans le village, pas en ressortir. A l'appui de leur prononcé de culpabilité, les juges cantonaux se sont fondés sur les témoignages de deux des trois agents de police ayant officié lors du contrôle de circulation. Ceux-ci ont formellement déclaré que personne n'occupait le siège passager du véhicule au moment où celui-ci forçait le contrôle et que le conducteur était un homme de petite taille et portant une moustache, description correspondant à la corpulence de A._. La version des gendarmes a été corroborée par B._ qui a indiqué avoir été dépassé, peu après le contrôle de police, par une voiture circulant à vive allure, laquelle correspondait au signalement que la police lui avait donné. Le témoin avait vu la voiture suivre la direction de l'autoroute A1 ou d'Estavayer-le-Lac (en ce sens également cf. procès-verbal d'audition de B._ du 30 août 2009 [pces 16-17 du dossier de 1ère instance]). Les juges cantonaux ont également souligné que la condamnée était revenue sur ses premières déclarations selon lesquelles elle aurait forcé le contrôle de circulation car elle n'avait pas vu les indications de la police, pour se raviser et alléguer qu'elle avait en réalité désobéi par jeu, par défi. Invitée à localiser le lieu où se tenaient les policiers lors du contrôle, elle s'était de surcroît trompée sur plus d'une cinquantaine de mètres. Enfin, A._ avait tout intérêt à soutenir que X._ avait forcé le contrôle de police, et non lui, afin d'éviter une lourde sanction administrative compte tenu de son casier judiciaire chargé en matière d'infractions à la loi sur la circulation routière. Il y a lieu d'inférer de l'ensemble de ces éléments que l'itinéraire pris par le véhicule de A._ n'a pas d'influence sur la condamnation de la recourante pour induction de la justice en erreur. Le grief soulevé se révèle sans incidence sur le sort de la cause, de sorte qu'il est irrecevable (cf. <ref-law>). 3.2 La recourante reproche ensuite à l'autorité cantonale de n'avoir pas procédé à l'audition de B._ et C._ - lequel aurait pu confirmer qu'elle n'était pas sortie du village des Frasses mais s'y était arrêtée chez le prénommé, un ami, pour y prendre un café - , ni organisé une confrontation entre ces derniers et la police. Les juges cantonaux ont jugé inutile d'interroger les témoins prénommés pour entendre le premier confirmer la version des faits de la police et le second corroborer celle de la condamnée. Ils ont ajouté que le dossier était suffisamment étayé pour leur permettre de statuer en connaissance de cause. Cela étant, ils ont clairement indiqué que les preuves administrées leur avaient permis de se forger leur conviction et que les mesures d'instruction supplémentaires requises ne les amèneraient pas à la modifier, raison pour laquelle ils ont renoncé à tout complément d'instruction. En procédant ainsi à une appréciation anticipée des preuves dont il n'a pas été établi qu'elle serait arbitraire (sur la notion d'appréciation anticipée des preuves voir <ref-ruling> consid. 2.1 p. 429), ils n'ont pas davantage commis de violation du droit fédéral. 4. Le recours se révèle mal fondé. La recourante, qui succombe, supportera les frais de justice (<ref-law>).
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce: 1. Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable. 2. Les frais judiciaires, arrêtés à 2000 fr., sont mis à la charge de la recourante. 3. Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal de l'Etat de Fribourg, Cour d'appel pénal. Lausanne, le 24 mars 2011 Au nom de la Cour de droit pénal du Tribunal fédéral suisse Le Président: La Greffière: Favre Gehring
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Sachverhalt: A. Z._ und X._ sind Mazedonier. Im Anschluss an ihre Heirat im Dezember 2001 lebten sie gemeinsam in der Schweiz. Am xxxx 2004 kam hier ihre Tochter Y._ zur Welt. Am 18. August 2008 stellte Z._ beim Bezirksgericht Winterthur ein Eheschutzbegehren. Weil X._ am gleichen Tag in A._ (Mazedonien) das Scheidungsverfahren anhängig gemacht hatte, trat das Bezirksgericht Winterthur mit Entscheid vom 12. Dezember 2008 auf das Eheschutzgesuch nicht ein, erliess aber vorsorgliche Massnahmen, mit welchen Y._ unter die Obhut der Mutter gestellt und den Vater zu Unterhaltsbeiträgen von total Fr. 1'450.--, wovon Fr. 800.-- (zzgl. Kinderzulagen) für die Tochter, verpflichtet wurde. Am 24. Dezember 2008 fand vor Amtsgericht Tetovo in Abwesenheit der Ehefrau die (erste) Hauptverhandlung statt, an welcher die Ehe geschieden wurde. Das Berufungsgericht Gostivar hob dieses Urteil am 14. April 2009 auf und wies die Sache an das Amtsgericht Tetovo zurück. Nach weiteren Verhandlungen am 14. Juli und 14. August 2009, an welchen die Ehefrau nunmehr teilnahm, schied das Amtsgericht am 24. September 2009 die Ehe, wiederum in Abwesenheit der Ehefrau. Dabei sprach es die elterliche Sorge dem Vater zu, unter Verpflichtung der Mutter zu Unterhaltsleistungen von 500 Denar pro Monat, und verpflichtete den Ehemann zu nachehelichen Unterhaltszahlungen an die Ehefrau von Fr. 150.-- pro Monat. Am 12. November 2009 bestätigte das Berufungsgericht Gostivar dieses Urteil. Dagegen soll nach Angaben der Ehefrau beim obersten Gericht der Republik Mazedonien ein Revisionsbegehren eingereicht worden sein. B. Am 9. März 2010 ersuchte der Ehemann beim Bezirksgerichtspräsidium Münchwilen um Anerkennung und Vollstreckbarerklärung des mazedonischen Scheidungsurteils. Mit Verfügung vom 28. Juli 2010 erklärte das Vizegerichtspräsidium Münchwilen das Scheidungsurteil des Amtsgerichts Tetovo, bestätigt durch das Berufungsgericht Gostivar, in der Schweiz als anerkannt und für vollstreckbar. Demgegenüber anerkannte das Obergericht des Kantons Thurgau an seiner Sitzung vom 25. Oktober 2010 in teilweiser Gutheissung des Rekurses der Ehefrau nur den Scheidungspunkt, während es den Nebenfolgen wegen Verletzung des Ordre public die Anerkennung versagte. C. Dagegen hat der Ehemann am 6. Januar 2011 eine Beschwerde in Zivilsachen eingereicht mit den Begehren um Aufhebung, soweit dem Scheidungsurteil die Anerkennung versagt werde, bzw. um Bestätigung der Verfügung des Vizepräsidiums Münchwilen und um Anerkennung und Vollstreckbarerklärung des Scheidungsurteils auch mit Bezug auf die Nebenfolgen, eventualiter um Rückweisung der Sache an das Obergericht. Mit Beschwerdeantwort vom 14. April 2011 verlangt die Ehefrau die Abweisung der Beschwerde. Ausserdem ersuchen beide Parteien um unentgeltliche Rechtspflege.
Erwägungen: 1. Angefochten ist der kantonal letztinstanzliche Entscheid über die Anerkennung eines ausländischen Scheidungsurteils, wogegen die Beschwerde in Zivilsachen gegeben ist (Art. 72 Abs. 2 lit. b Ziff. 1, Art. 75 Abs. 1 und Art. 90 BGG), und zwar unabhängig von einem Streitwert, weil namentlich auch die Nebenfolge der Sorgerechtszuteilung vor Bundesgericht angefochten bleibt (Urteil 5A_131/2011 vom 31. März 2011 E. 1.1). Die Beschwerde in Zivilsachen steht damit grundsätzlich offen; inwiefern auf die einzelnen Vorbringen einzutreten ist, wird im jeweiligen Sachzusammenhang zu erörtern sein. 2. Vor Bundesgericht ist einzig noch die Anerkennung der Scheidungsnebenfolgen umstritten. Diesbezüglich hat das Obergericht erwogen, ein Unterhaltsbeitrag von Fr. 150.-- entspreche offensichtlich nicht dem Bedarf der Ehefrau und der Leistungsfähigkeit des Ehemannes; insgesamt würde die Unterhaltsregelung aber wohl dann nicht gegen den Ordre public verstossen, wenn auch die Sorgerechtsregelung anerkannt würde und der Vater demnach umfassend für die Tochter aufzukommen hätte. Was dies anbetreffe, so sei Mazedonien nicht Vertragsstaat des Haager Übereinkommens über die Zuständigkeit der Behörden und das anzuwendende Recht auf dem Gebiet des Schutzes von Minderjährigen (MSA, SR 0.211.231.01) und des Haager Übereinkommens über die Zuständigkeit, das anzuwendende Recht, die Anerkennung, Vollstreckung und Zusammenarbeit auf dem Gebiet der elterlichen Verantwortung und der Massnahmen zum Schutz von Kindern (HKsÜ, SR 0.211.231.011). Hingegen habe Mazedonien das Europäische Übereinkommen über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts (ESÜ, SR 0.211.230.01) unterzeichnet. Gemäss Art. 7 ESÜ seien Sorgerechtsentscheidungen in den anderen Vertragsstaaten anzuerkennen, wenn sie im Ursprungsstaat vollstreckbar seien. Nach Art. 10 lit. a ESÜ sei die Anerkennung aber zu verweigern, wenn die Sorgerechtszuteilung mit den Grundwerten des Familien- und Kindschaftsrechts offensichtlich unvereinbar sei. Dies treffe vorliegend zu: Im Rahmen der vorsorglichen Massnahmen sei die Tochter unter die Obhut der Mutter gestellt worden, bei welcher sie seither lebe. Der Vater sei damals mit dieser Obhutsregelung einverstanden gewesen und es sei deshalb nicht nachvollziehbar, dass das Scheidungsgericht in Tetovo die elterliche Sorge dem Vater zugeteilt habe, nur weil die Mutter an Multipler Sklerose leide. Der Vater sei zu 100% erwerbstätig, während die Mutter keiner Erwerbstätigkeit nachgehe. Es sei nicht bekannt, wer die Tochter betreuen soll, wenn sie beim Vater wäre; hingegen sei die Mutter offensichtlich in der Lage, die Tochter zu betreuen, zumal ihr ein Erziehungsbeistand zur Seite stehe. Bei einem Vollzug des mazedonischen Urteils müsste die Tochter aus der jetzigen Situation herausgerissen werden. Die Sorgerechtsumteilung sei krass stossend und könne daher nicht anerkannt werden. Lebe die Tochter aber weiterhin bei der Mutter, sei der nacheheliche Unterhalt von Fr. 150.-- viel zu niedrig und verstosse das mazedonische Urteil auch in dieser Hinsicht gegen den materiellen Ordre public. Weil das Scheidungsurteil das Güterrecht und die Teilung der beruflichen Vorsorge nicht regle, müsse es in der Schweiz ohnehin ergänzt werden; entsprechend dem Grundsatz der Einheit des Scheidungsurteils sei es deshalb sinnvoll, sämtliche Scheidungsnebenfolgen in einem Zug zu regeln. 3. Der Beschwerdeführer macht geltend, die mazedonischen Gerichte hätten nichts gemacht, was in der Schweiz nicht auch möglich wäre. Insbesondere hätten sie sich bei der Zuteilung der elterlichen Sorge vom Kindeswohl leiten lassen und Y._ infolge der Erkrankung der Mutter ihm zugeteilt. Er arbeite in der Regel Frühschicht und komme um 14 Uhr nach Hause, so dass er die Tochter problemlos betreuen könne, jedenfalls besser als die Mutter, welche aufgrund ihres Gesundheitszustandes bereits jetzt auf Fremdbetreuung angewiesen sei. Im Übrigen wohnten Mutter und Tochter erst seit Dezember 2008 in B._; den grösseren Teil ihres Lebens habe Y._ in der elterlichen Wohnung in C._ verbracht, wo sie auch in den Kindergarten gegangen sei. Die obergerichtliche Behauptung, mit einer Umteilung an den Vater werde sie aus ihrem Umfeld herausgerissen, treffe deshalb nicht zu; Y._ habe ihre Freunde in C._ und es sei deshalb sinnvoller, wenn sie dort zur Schule gehe. Inwiefern die Sorgerechtszuteilung gegen den Ordre public verstossen soll, sei vor diesem Hintergrund nicht ersichtlich. Soweit die Tochter bei ihm lebe, könne aber auch die Regelung des nachehelichen Unterhalts nicht gegen den Ordre public verstossen. Die Beschwerdegegnerin bestreitet vernehmlassungsweise, dass das mazedonische Scheidungsgericht für die Regelung der Scheidungsnebenfolgen zuständig war. Im Übrigen habe es nie persönliche Gespräche mit ihr oder der Tochter gegeben und das mazedonische Scheidungsgericht habe auch keine Beweise eingehend geprüft, wie dies der Beschwerdeführer zu Unrecht behaupte; unzutreffend sei sodann die Behauptung, das Berufungsgericht Gostivar habe sich eingehend mit den Vorbringen der Parteien auseinandergesetzt. Der Beschwerdeführer habe sich wieder verheiratet und die neue Ehefrau liebe Y._ nicht; es erstaune deshalb wenig, dass die Tochter nicht beim Vater wohnen wolle. Er könne sich angesichts seiner vollzeitigen Erwerbstätigkeit auch gar nicht um die Tochter kümmern, während sie (Mutter) dies bislang trotz ihrer Behinderung problemlos habe bewältigen können; sie müsse zweimal pro Woche für eine halbe Stunde zur Physiotherapie und erhalte einmal wöchentlich eine Spritze, so dass sie nie lange abwesend sei. Die Sorgerechtszuteilung entspreche in keiner Weise dem Kindeswohl bzw. den Grundwerten des Familien- und Kindschaftsrechts (Art. 10 Ziff. 1 lit. a ESÜ) und insbesondere auch nicht den aktuellen Verhältnissen (Art. 10 Ziff. 1 lit. b ESÜ). Sodann habe die Tochter ihren gewöhnlichen Aufenthalt ununterbrochen in der Schweiz und keine solche Beziehung zu Mazedonien gehabt (Art. 10 Ziff. 1 lit. c ESÜ); sie selbst (Mutter) lebe seit über zehn Jahren in der Schweiz und auch ihre Eltern und ihre beiden Brüder samt Familien würden in der Schweiz wohnen, die Tochter sei hier geboren worden und seither hier aufgewachsen, weshalb sie gar nie eine enge Beziehung zu Mazedonien habe aufbauen können. Was die Unterhaltsregelung anbelange, habe es dem mazedonischen Gericht angesichts des gewöhnlichen Aufenthaltes des Kindes in der Schweiz wiederum an Zuständigkeit gemangelt. Mit Bezug auf den nachehelichen Unterhalt liege zwar Einlassung vor, weshalb die indirekte Zuständigkeit nicht bestritten werde; in der Höhe verstosse der Unterhaltsbeitrag aber gegen den Ordre public, weil ihre Bedürfnisse mit Fr. 150.-- nicht ansatzweise gedeckt würden und deshalb in unerträglicher Weise gegen das schweizerische Rechtsempfinden verstossen würde. 4. In den Rechtsschriften wird weder behauptet noch ausgeführt, dass und inwiefern die kantonalen Sachverhaltsfeststellungen gegen verfassungsmässige Rechte verstossen würden (Art. 97 Abs. 1 und Art. 106 Abs. 2 BGG). Weil die betreffenden Feststellungen dem bundesgerichtlichen Urteil zugrunde zu legen sind (<ref-law>), soweit nicht eine Ergänzung von Amtes wegen erfolgt (<ref-law>), kann auf die Vorbringen und appellatorischen Sachverhaltsschilderungen der Parteien nicht eingetreten werden, soweit sie sich nicht aus dem obergerichtlichen Urteil ergeben (vgl. <ref-law>). Den Ausführungen in der Beschwerde kann insoweit gefolgt werden, als nicht ersichtlich ist, inwieweit das Amtsgericht Tetovo mit der Zuteilung der Tochter an den Vater gegen den materiellen Ordre public verstossen haben soll: Eine Zuteilung an einen erwerbstätigen Elternteil ist dem schweizerischen Recht nicht fremd und das Scheidungsgericht hat auf die Erkrankung der Mutter hingewiesen. Auch wenn das diesbezügliche Beweisverfahren oberflächlich geblieben sein mag (deutsche Urteilsübersetzung: "Das Gericht beim schätzen alle diese Beweise einzeln und im Sinne eines logischen Gesamtumfanges"), so geht aus dem Urteil doch in groben Zügen hervor, was die Überlegungen des Scheidungsgerichts waren (deutsche Übersetzung: "Im Verlauf der Ehe die Angeklagte, erkrankte sich, was wegen Sie weder die alltäglichen Haushaltstätigkeiten erledigen, auch nicht für Ihren Kind sorgen könnte, wofür Ihre Verwandte aus dem gleichen Stadt, um für Ihre Haushalt zu sorgen, zu ihr gekommen sind, zwar persönlich für Sie und für Ihren Minderjährigen Kind (Sie haben gesäubert, gekocht, bügelten, auf das Kind aufgepasst, haben das Kind ernährt und ähnliches erledigt). Dar die Krankheit des Angeklagten immer mehr fortgeschritten ist, die Ehe Verhältnisse zwischen den Ehepartnern sind verschlechtert, insbesondere wegen den Wunsch des Klägers noch nachwuchs zu haben, was die Angeklagte nicht in die Lage ist zu machen. Bei so einem festgestellten Tatbestand das Gericht hat eine Entscheidung wie am Urteilsdispositiv getroffen, auch wegen folgendes: Im Konkretfall, die Angeklagte leidet an Multiple Sklerose, wofür für Sie persönlich 24 Stunden pflege vom Drittperson erforderlich ist, das wegen sie kann nicht für Ihren 4 Jahre alten Kind sorgen"). Ausgehend von diesen Sachverhaltsfeststellungen - deren Richtigkeit im Anerkennungsverfahren nicht überprüft werden kann (vgl. <ref-law>) -, wonach die Beschwerdegegnerin rund um die Uhr auf Fremdhilfe angewiesen sei und deswegen nicht für ihr Kind sorgen könne, wäre unter Umständen auch ein schweizerisches Gericht zum Schluss gelangt, dass sich eine Zuteilung an den Vater aufdränge; jedenfalls ist nicht ersichtlich, inwiefern die entsprechende mazedonische Entscheidung vor dem Hintergrund der getroffenen Sachverhaltsfeststellungen gegen den schweizerischen Ordre public verstossen soll. Wie die Beschwerdegegnerin zutreffend festhält, fehlt es indes an der indirekten Zuständigkeit der mazedonischen Gerichte: Die am xxxx 2004 geborene Tochter hat ihr ganzes Leben ununterbrochen in der Schweiz verbracht (seit dem 1. März 2003 befand sich die eheliche Wohnung in C._, vgl. Verfügung des Bezirksgerichts Winterthur vom 12. Dezember 2008, S. 6), wo sie auch in den Kindergarten geht und demnächst eingeschult wird. Mithin befand und befindet sich ihr gewöhnlicher Aufenthalt in der Schweiz, wo auch beide Elternteilen seit ihrer Geburt ununterbrochen leben. Der Vater geht hier einer vollzeitigen Erwerbstätigkeit nach und die Mutter verfügt zufolge ihrer Erkrankung über eine IV-Rente. Mit Ausnahme der formalen Staatsangehörigkeit sind keine Bezugspunkte des Kindes zu Mazedonien aktenkundig. Gemäss Art. 7 ESÜ werden Sorgerechtsentscheidungen, die in einem Vertragsstaat ergangen sind, in jedem anderen Vertragsstaat anerkannt und, wenn sie im Ursprungsstaat vollstreckbar sind, für vollstreckbar erklärt. Gemäss dem in der Vernehmlassung thematisierten Art. 10 Ziff. 1 lit. c i) ESÜ ist die Anerkennung und Vollstreckung der Sorgerechtsentscheidung jedoch zu versagen, wenn das Kind Angehöriger des ersuchten Staates war oder dort seinen gewöhnlichen Aufenthalt hatte und keine solche Beziehung zum Ursprungsstaat bestand. Der explanatory Report zum ESÜ führt hierzu aus: "The purpose of paragraph 1, sub-paragraph c. i and ii, of this Article is to enable recognition and enforcement to be refused where the child's links with the State addressed are substantial and where he had no such links with the State of origin or if the only link is that he is a dual national." Eine indirekte Zuständigkeit besteht also dann nicht, wenn die Bezüge des Kindes zum Anerkennungsstaat sehr eng bzw. viel stärker sind als diejenigen zum Ursprungsstaat (vgl. GMÜNDER, Anerkennung und Vollstreckung von ausländischen Scheidungsurteilen unter besonderer Berücksichtigung von kindesrechtlichen Nebenfolgen, Diss. St. Gallen 2006, S. 138; SIEHR, in Münchener Kommentar, Band 10, 5. Aufl. 2010, Anhang III zu Art. 21 EGBGB N 42; BUCHER, L'enfant en droit international privé, Genf 2003, Rz. 423). Das ESÜ enthält damit den gleichen Gedanken, wie er sich auch aus Art. 1 MSA bzw. <ref-law> ergibt (auf welche Abkommen <ref-law> bis Juni 2009 verwies bzw. ab Juli 2009 verweist), wonach grundsätzlich das Gericht am gewöhnlichen Aufenthaltsort des Kindes für die Regelung u.a. der Sorgerechte zuständig ist. Dieses ist in der Regel viel besser in der Lage, die notwendigen Beweise zu erheben und sich von der Situation bzw. dem Umfeld des Kindes ein persönliches Bild zu machen. Die Regelung des Kindesunterhalts und des (im mazedonischen Urteil nicht behandelten) Besuchsrechts ist untrennbar mit der Kindeszuteilung verbunden, weshalb über diese Fragen unabhängig von den hierfür anwendbaren Anerkennungsnormen ebenfalls neu zu befinden ist, soweit die Zuteilung nicht anerkannt werden kann (<ref-ruling> E. 2a/bb S. 303), was nach dem Gesagten vorliegend der Fall ist. Davon zu unterscheiden ist die Anerkennung und Vollstreckbarerklärung des Ehegattenunterhalts, der sich vorliegend nach den einschlägigen Normen des IPRG richtet, weil Mazedonien weder das Haager Übereinkommen über die Anerkennung und Vollstreckung von Unterhaltsentscheidungen (SR 0.211.213.02) noch das Lugano-Übereinkommen (LugÜ, SR 0.275.11 bzw. 0.275.12) unterzeichnet hat. Das Obergericht hat befunden, für den Fall der Nichtanerkennung der Kindeszuteilung sei das Scheidungsurteil mit Bezug auf den weder den Bedürfnissen der Ehefrau noch der Leistungsfähigkeit des Ehemannes gerecht werdenden nachehelichen Unterhalt im Sinn von <ref-law> mit dem schweizerischen Ordre public offensichtlich unvereinbar, weshalb auch über diese Scheidungsnebenfolge in der Schweiz neu zu urteilen sei. Der Beschwerdeführer anerkennt diese Erwägungen letztlich, indem er in der Beschwerde auf S. 21 festhält: "Wie die Situation bei einer Sorgerechtszuteilung an die Mutter zu beurteilen wäre, muss offen gelassen werden, weil das Scheidungsgericht in Mazedonien diese Frage nicht abgeklärt hat und die entsprechenden Berechnungsgrundlagen fehlen." Jedenfalls sind diese Ausführungen nicht geeignet, eine falsche Rechtsanwendung durch das Obergericht zu begründen, und das Bundesgericht prüft angesichts der Begründungspflicht gemäss <ref-law> nur behauptete und wenigstens kurz begründete Rechtsverletzungen (<ref-ruling> E. 2.1 S. 245 f.). Das angefochtene Urteil ist deshalb auch in diesem Punkt zu schützen. 5. Zusammenfassend ergibt sich, dass die Beschwerde in Zivilsachen abzuweisen ist, soweit darauf eingetreten werden kann. Damit wird der Beschwerdeführer grundsätzlich kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 66 Abs. 1 und Art. 68 Abs. 2 BGG). Beide Parteien verlangen die unentgeltliche Rechtspflege. Wie die vorstehenden Erwägungen zeigen, muss die Beschwerde als von Anfang an aussichtslos bezeichnet werden, weshalb es auf Seiten des Beschwerdeführers an den materiellen Voraussetzungen für die unentgeltliche Rechtspflege fehlt (<ref-law>) und das entsprechende Gesuch abgewiesen werden muss. Auf Seiten der Beschwerdegegnerin sind sowohl die formellen als auch die materiellen Voraussetzungen erfüllt. Ihr Gesuch ist indessen gegenstandslos geworden, soweit es die Befreiung von den Gerichtskosten betrifft. Dagegen ist es bezüglich der Verbeiständung nur unter Vorbehalt der Einbringlichkeit der Parteientschädigung gegenstandslos. Soweit diese uneinbringlich ist, wäre ihre Rechtsvertreterin aus der Bundesgerichtskasse zu entschädigen (<ref-law>; <ref-ruling> E. 3d S. 326 f.).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde in Zivilsachen wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Das Gesuch des Beschwerdeführers um unentgeltliche Rechtspflege wird abgewiesen. 3. Das Gesuch der Beschwerdegegnerin um unentgeltliche Rechtspflege wird gutgeheissen, soweit es nicht gegenstandslos ist, und es wird ihr Rechtsanwältin Dominique Leemann als amtliche Vertreterin bestellt. 4. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 5. Der Beschwerdeführer hat die Beschwerdegegnerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'000.-- zu entschädigen. Bei Uneinbringlichkeit wird Rechtsanwältin Dominique Leemann aus der Bundesgerichtskasse mit Fr. 2'000.-- entschädigt. 6. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Thurgau schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 20. Juni 2011 Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Die Präsidentin: Hohl Der Gerichtsschreiber: Möckli
CH_BGer_005
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2,011
de
Sachverhalt: A. Die X._ GmbH betreibt auf der Parzelle Bern Gbbl. Nr. 740 die B._ Bar, ein Lokal mit Bar und Tanzbetrieb. Das Grundstück befindet sich im Perimeter der Zone mit Planungspflicht Obere Altstadt. Am 26. November 2008 stellte die X._ GmbH ein Gesuch um Erweiterung der bestehenden generellen Überzeitbewilligung für täglich bis 05.00 Uhr des darauf folgenden Tages anstelle der bisherigen Bewilligung für täglich bis 03.30 Uhr des darauf folgenden Tages. Am 4. Mai 2009 erteilte die Regierungsstatthalterin von Bern (heute: Regierungsstatthalteramt Bern-Mittelland) der X._ GmbH für eine Versuchsphase befristet eine provisorische Überzeitbewilligung für täglich bis 05.00 Uhr des darauf folgenden Tages. B. Mit Bauentscheid vom 30. September 2009 erteilte die Regierungsstatthalterin der X._ GmbH eine (definitive) generelle Überzeitbewilligung. Während sie für die Nächte von Freitag auf Samstag sowie von Samstag auf Sonntag durchgehende Öffnungszeiten bis 05.00 Uhr bewilligte, erteilte sie für Sonntag bis Donnerstag eine Bewilligung nur bis 03.30 Uhr des darauf folgenden Tages. Sie entschied zudem, der Innenschallpegel im Erdgeschoss sei nach 03.30 Uhr auf maximal 85 dB(A) zu beschränken. C. Dagegen beschwerte sich die X._ GmbH bei der Bau-, Verkehrs- und Energiedirektion des Kantons Bern (BVE) mit den Begehren, die generelle Überzeitbewilligung sei auch für die Nacht von Donnerstag auf Freitag bis 05.00 Uhr (statt nur bis 03.30 Uhr) zu erteilen und die Beschränkung des Innenschallpegels nach 03.30 Uhr sei aufzuheben. Gegen den abweisenden Entscheid der BVE vom 6. Mai 2010 gelangte die X._ GmbH ans Verwaltungsgericht des Kantons Bern, welches die Beschwerde am 15. Dezember 2010 abwies. D. Gegen den Entscheid des Verwaltungsgerichts erhebt die X._ GmbH Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ans Bundesgericht mit dem Antrag, das angefochtene Urteil sei aufzuheben, ihr die generelle Überzeitbewilligung auch für die Nacht von Donnerstag auf Freitag bis 05.00 Uhr zu erteilen und die Beschränkung des Innenschallpegels im Erdgeschoss nach 03.30 Uhr auf maximal 85 dB(A) aufzuheben. E. Die Vorinstanz schliesst unter Hinweis auf das angefochtene Urteil auf Abweisung der Beschwerde. Die BVE und die Einwohnergemeinde Bern verzichten auf eine Vernehmlassung. Das Bundesamt für Umwelt (BAFU) beantragt mit Vernehmlassung vom 30. März 2011 sinngemäss die Abweisung der Beschwerde. F. Mit Stellungnahme vom 13. Mai 2011 hält die Beschwerdeführerin an den gestellten Rechtsbegehren fest.
Erwägungen: 1. Mit dem angefochtenen Entscheid bestätigte die Vorinstanz, dass das Lokal der Beschwerdeführerin in der Nacht von Donnerstag auf Freitag nur bis 03.30 Uhr geöffnet sein darf und der Innenschallpegel im Erdgeschoss nach 03.30 Uhr auf maximal 85 dB(A) zu beschränken ist. Angefochten ist somit ein letztinstanzlicher kantonaler Endentscheid in einer öffentlich-rechtlichen Angelegenheit (vgl. Art. 82 lit. a, Art. 86 Abs. 1 lit. d und Abs. 2 sowie Art. 90 BGG). Die Beschwerdeführerin hat am vorinstanzlichen Verfahren teilgenommen und ist als Gesuchstellerin sowie Betreiberin des betroffenen Lokals nach Art. 89 Abs. 1 BGG zur Beschwerde legitimiert. Da auch die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen erfüllt sind, ist auf die Beschwerde vorbehältlich rechtsgenügender Rügen (vgl. Art. 42 Abs. 2 i.V.m. Art. 106 Abs. 2 BGG) einzutreten. 2. Nach Art. 105 BGG legt das Bundesgericht seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Abs. 1). Es kann diese Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 BGG beruht (Abs. 2). Von der beschwerdeführenden Person kann die Feststellung des Sachverhalts wiederum nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig, d.h. willkürlich ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1 BGG). Eine entsprechende Rüge ist substanziiert vorzubringen (Art. 42 Abs. 2 i.V.m. Art. 106 Abs. 2 BGG). 3. Umstritten ist, ob die zuständige Baubewilligungsbehörde die Öffnungszeit des von der Beschwerdeführerin geführten Betriebs in der Nacht von Donnerstag auf Freitag auf 03.30 Uhr beschränken und für das Erdgeschoss nach 03.30 Uhr, also für die Nächte von Freitag auf Samstag sowie Samstag auf Sonntag, eine Begrenzung des Innenschallpegels auf maximal 85 dB(A) anordnen durfte. Die Vorinstanz, welche die angeordneten Massnahmen als rechtmässig beurteilte, stützte sich unter anderem auf Art. 11 ff. USG (SR 814.01) sowie auf die Lärmschutz-Verordnung vom 15. Dezember 1983 (LSV; SR 814.41). 3.1 Beim von der Beschwerdeführerin betriebenen Lokal handelt es sich um eine Baute, in der ein gewerbliches Unternehmen betrieben wird, das Lärmemissionen verursacht. Das Lokal ist eine (ortsfeste) Anlage im Sinne von Art. 7 Abs. 7 USG und Art. 2 Abs. 1 LSV, die den bundesrechtlichen Bestimmungen über den Lärmschutz unterliegt, soweit die mit dem Betrieb des Lokals verbundenen Emissionen nach aussen dringen (Aussenlärmemissionen; vgl. Art. 1 Abs. 2 lit. a LSV). Der Anlage zuzurechnen sind alle Geräusche, die durch die bestimmungsgemässe Benutzung der Anlage verursacht werden, und zwar unabhängig davon, ob sie innerhalb oder ausserhalb des Gebäudes bzw. des Betriebsareals erzeugt werden (vgl. <ref-ruling> E. 3.1 S. 295 f.; mit Hinweis). Dazu gehört insbesondere auch der Lärm, den Gäste beim Betreten und Verlassen des Lokals verursachen (vgl. <ref-ruling> E. 2.1 S. 35, <ref-ruling> E. 4a S. 327 f. sowie Urteile 1A.180/2006 vom 9. August 2007 E. 5.1, 1A.86/1996 vom 24. Juni 1997 E. 2b/aa). 3.2 Nach Art. 11 Abs. 2 USG sind Emissionen im Rahmen der Vorsorge so weit zu begrenzen, als dies technisch und betrieblich möglich und wirtschaftlich tragbar ist (vorsorgliche Emissionsbegrenzung). Gemäss Art. 11 Abs. 3 USG werden die Emissionsbegrenzungen verschärft, wenn feststeht oder zu erwarten ist, dass die Einwirkungen unter Berücksichtigung der bestehenden Umweltbelastung schädlich oder lästig werden (verschärfte Emissionsbegrenzung). Für die Beurteilung der schädlichen oder lästigen Einwirkungen legt der Bundesrat Immissionsgrenzwerte fest (Art. 13 USG). Diese sind so festzulegen, dass nach dem Stand der Wissenschaft oder der Erfahrung Immissionen unterhalb dieser Werte die Bevölkerung in ihrem Wohlbefinden nicht erheblich stören (Art. 15 USG). Neue ortsfeste Anlagen dürfen nur errichtet werden, wenn die durch diese Anlagen allein erzeugten Lärmimmissionen die Planungswerte in der Umgebung nicht überschreiten (Art. 25 Abs. 1 USG). Diese liegen unter dem Immissionsgrenzwert (Art. 23 USG). Nach Art. 7 Abs. 1 LSV müssen die Lärmemissionen einer neuen ortsfesten Anlage nach den Anforderungen der Vollzugsbehörde so weit begrenzt werden, als dies technisch und betrieblich möglich sowie wirtschaftlich tragbar ist (lit. a) und dass die von der Anlage allein erzeugten Lärmimmissionen die Planungswerte nicht überschreiten (lit. b). 3.3 Gemäss unbestrittener Feststellung der Vorinstanz ist davon auszugehen, dass das Lokal der Beschwerdeführerin nach dem Inkrafttreten des Umweltschutzgesetzes am 1. Januar 1985 in Betrieb genommen worden ist. Das Lokal gilt demnach als neue Anlage im Sinne des Umwelt- bzw. Lärmschutzrechts (vgl. <ref-ruling> E. 4c S. 328 ff.). Die Beschwerdeführerin hat somit einerseits die Lärmemissionen im Rahmen des Vorsorgeprinzips zu begrenzen und andererseits die Planungswerte einzuhalten (vgl. <ref-ruling> E. 4b S. 521 f. sowie die Urteile 1C_506/2008 vom 12. Mai 2009 E. 3.3, 1A.180/2006 vom 9. August 2007 E. 5.3). 4. Es stellt sich somit die Frage, ob die durch das Lokal der Beschwerdeführerin erzeugten Lärmimmissionen ohne die umstrittenen Anordnungen die Planungswerte in der Umgebung überschreiten würden. 4.1 Bei den vorliegend zu beurteilenden Emissionen handelt es sich um Lärm, der durch menschliches Verhalten verursacht wird, sowie um vom Innern des Lokals nach aussen dringende Musikgeräusche. Für die Beurteilung von solchem "untechnischen" Alltagslärm bestehen keine spezifischen Belastungsgrenzwerte (<ref-ruling> E. 3.2 S. 296; <ref-ruling> E. 4d S. 332 ff.; Vernehmlassung des BAFU vom 30. März 2011 Ziff. 2.2), weshalb die Beurteilung der Lärmimmissionen unter Berücksichtigung der Art. 19 und 23 USG unmittelbar gestützt auf Art. 15 USG zu erfolgen hat (Art. 40 Abs. 3 LSV). In seiner Rechtsprechung zum Problem der schädlichen Einwirkungen, die von öffentlichen Einrichtungen ausgehen, hat das Bundesgericht unter dem Blickwinkel von Art. 25 Abs. 1 USG festgehalten, dass der durch die Kundschaft eines Betriebs verursachte Lärm während der Nacht grundsätzlich höchstens geringfügige Störung verursachen dürfe. Im Rahmen einer Einzelfallbeurteilung sind der Charakter des Lärms, Zeitpunkt und Häufigkeit seines Auftretens sowie die Lärmempfindlichkeit bzw. Lärmvorbelastung zu berücksichtigen. Unter Umständen können fachlich genügend abgestützte private Richtlinien wie namentlich die von der Vereinigung kantonaler Lärmschutzfachleute herausgegebene Vollzugshilfe zur Ermittlung und Beurteilung der Lärmbelastung im Zusammenhang mit dem Betrieb öffentlicher Lokale (Cercle Bruit-Richtlinie) eine Entscheidungshilfe bieten (<ref-ruling> E. 3.4 S. 36; mit Hinweisen). 4.2 Bei der Beurteilung des vom Lokal der Beschwerdeführerin ausgehenden Lärms berücksichtigte die Vorinstanz, dass sich die Parzelle, auf der das Lokal betrieben wird, strassenseitig in der Empfindlichkeitsstufe III und hofseitig in der Empfindlichkeitsstufe II befindet, wo nur mässig störende bzw. keine störenden Betriebe zugelassen sind (Art. 43 Abs. 1 lit. c-d LSV). Sie setzte sich einerseits mit einem von der BVE angeforderten Aussenlärmnachweis auseinander, mit welchem die Beschwerdeführerin nachweisen sollte, dass die Gebäudehülle den Anforderungen an den Schallschutz genüge und die Werte gemäss der Cercle Bruit-Richtlinie eingehalten würden. Die Vorinstanz kam zum Schluss, es sei nicht auszuschliessen, dass der von 22.00 bis 07.00 Uhr für neue Anlagen geltende Grenzwert für Luftschall bei einer Beschallung mit 93 dB(A) und geöffneter Türe an verschiedenen Messpunkten überschritten werde. Die Beschwerdeführerin habe nicht nachgewiesen, dass die aus dem Innern des Gebäudes nach aussen dringenden Lärmemissionen aufgrund der akustischen Eigenschaften der Gebäudehülle vernachlässigbar seien. Das BAFU teilt die Ansicht, wonach nicht auszuschliessen sei, dass die Grenzwerte der Richtlinie bei offener Türe überschritten werden (Vernehmlassung vom 30. März 2011 Ziff. 3.1). Andererseits stützte sich die Vorinstanz auf eine Untersuchung der kantonalen Fachstelle Lärmakustik/Lasertechnik über die Auswirkungen der anlässlich einer Versuchsphase mehreren Betrieben in der Stadt Bern, darunter derjenige der Beschwerdeführerin, bewilligten verlängerten Öffnungszeiten täglich bis 05.00 Uhr auf die Nachbarschaft und die Bevölkerung. Gemäss diesem Bericht hat der mit dem nächtlichen Betrieb der untersuchten Lokale verbundene Lärm Störungen für die Anwohner zur Folge. Nach 02.00 Uhr traten während der Versuchsphase in der Aarbergergasse und im Gebiet zwischen dem Schmieden- und dem Casinoplatz, wo sich das Lokal der Beschwerdeführerin befindet, regelmässig von Kunden verursachte Lärmimmissionen auf. In den Nächten von Sonntag bis Donnerstag seien ab 02.00 Uhr zwar nur noch wenige Personen in den Gassen unterwegs und das von der Beschwerdeführerin geführte Lokal sei nach 02.00 Uhr nur noch gelegentlich von neuen Gästen betreten worden. Dennoch würden mit der durchgehenden Öffnungszeit von Gastgewerbebetrieben punktuelle Lärmstörungen die ganze Nacht hindurch stattfinden. Es brauche nicht grosse Ansammlungen von zirkulierenden Gästen, um Lärmstörungen zu verursachen. Bereits kleine Gruppen von zwei bis drei Personen führten zu erheblichen Lärmstörungen. Positiv würden sich verlängerte Öffnungszeiten immerhin insofern auswirken, als die Lärmspitze bei einer Lokalschliessung um 03.30 Uhr wegfalle. 4.3 Nach Ansicht der Beschwerdeführerin würde dem Anliegen des Lärmschutzes per Saldo besser Rechnung getragen, wenn die Überzeitbewilligung für die Nacht von Donnerstag auf Freitag bis 05.00 Uhr statt nur bis 03.30 Uhr gewährt würde, weil so das erzwungene gleichzeitige Verlassen des Lokals durch eine grössere Anzahl von Gästen um 03.30 Uhr wegfiele. Dies zumal sie ihr Lokal am Freitag morgen bis 06.00 Uhr offen halte, was nach dem Gastgewerbegesetz zulässig sei. Der Weggang der Gäste kurz vor 06.00 Uhr führe zu keinen störenden Lärmimmissionen mehr, weil zu diesem Zeitpunkt bereits die öffentlichen Verkehrsmittel fahren würden und die Stadt allgemein zu neuem Leben erwache. Soweit es sich bei diesen Vorbringen nicht ohnehin um unzulässige Noven handelt (vgl. Art. 99 Abs. 1 BGG), vermag die Beschwerdeführerin damit nicht durchzudringen. Soweit der Einwand der Beschwerdeführerin die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung betrifft, vermag sie nicht aufzuzeigen, inwiefern diese willkürlich im Sinne von Art. 9 BV sein sollte. Im Übrigen ist der Vorinstanz und dem BAFU darin zuzustimmen, dass die Lärmstörungen in der Nacht von Donnerstag auf Freitag in der Summe weniger gravierend sind, wenn das Lokal bereits um 03.30 Uhr schliessen muss (vgl. Vernehmlassung des BAFU vom 30. März 2011 Ziff. 3.2). Es ist nicht zu beanstanden, dass mit der Verweigerung der Überzeitbewilligung bis 05.00 Uhr für die Nacht von Donnerstag auf Freitag eine gewisse Konzentration des Lärms auf die Schliesszeit um 03.30 Uhr in Kauf genommen worden ist, zumal damit verhindert werden kann, dass die Anwohner in dieser Nacht durch den Betrieb der Beschwerdeführerin bis in die frühen Morgenstunden in der Nachtruhe empfindlich gestört werden (vgl. nachfolgend E. 4.4). 4.4 Zwar betreten bei durchgehender Öffnungszeit in der Nacht von Donnerstag auf Freitag nach 03.30 Uhr nur noch wenige Gäste das Lokal der Beschwerdeführerin. Dass jedoch einzelne Gäste aus Lokalen, die früher schliessen, angezogen werden, wird durch den Bericht der kantonalen Fachstelle Lärmakustik/Lasertechnik keineswegs widerlegt, wie die Beschwerdeführerin vorbringt. So wird im Bericht ausdrücklich festgehalten, dass mit der Bewilligung durchgehender Öffnungszeiten von Betrieben punktuelle Lärmstörungen die ganze Nacht hindurch stattfänden und dass nach 03.00 Uhr lärmintensive Gäste zirkulieren würden, die aus anderen Lokalen angezogen werden. Der damit verbundene Lärm bzw. derjenige, den die Gäste verursachen, die das Lokal verlassen, erweist sich angesichts seines Charakters und des Zeitpunkts seines Auftretens als für die Anwohner besonders störend, zumal der allgemeine Geräuschpegel an der tagsüber stark frequentierten Verkehrsachse Kornhausplatz nach Mitternacht merklich absinkt und unter diesen Umständen auch kleine Personengruppen Lärm verursachen, der die Anwohner stark beeinträchtigt. Richtig ist auch, dass die Vorinstanz dem Nachtruhebedürfnis der Anwohner unter der Arbeitswoche und damit auch in der Nacht von Donnerstag auf Freitag ein erhöhtes Gewicht beigemessen hat. Es zeigt sich, dass die Gewährung der Überzeitbewilligung für die Nacht von Donnerstag auf Freitag bis 05.00 Uhr für die Anwohner mehr als nur geringfügige Lärmstörungen zur Folge hätte. 4.5 Hinsichtlich des in den Nächten von Freitag bis Sonntag nach 03.30 Uhr insbesondere bei geöffneter Türe aus dem Innern ihres Lokals nach aussen dringenden Lärms bestreitet die Beschwerdeführerin, dass dieser die gemäss der Cercle Bruit-Richtlinie massgebenden Grenzwerte überschreite. Dabei verkennt sie, dass die Beurteilung der Lärmbelastung durch ein Lokal auch gesamthaft, d.h. unter Berücksichtigung der Gesamtheit aller Lärmquellen, zu erfolgen hat (vgl. auch Ziff. 3.1.2 der Cercle Bruit-Richtlinie). Vorliegend wird ohne die Beschränkung des Innenschallpegels der gemäss der Cercle Bruit-Richtlinie von 22.00 Uhr bis 07.00 Uhr in der Empfindlichkeitsstufe III geltende Grenzwert für Luftschall schon bei geschlossener Türe fast erreicht, ohne dass der die Anwohner zusätzlich beeinträchtigende Lärm, den die Gäste beim Betreten oder Verlassen des Lokals verursachen, mitberücksichtigt worden ist. Bei einem Innenschallpegel von mehr als 85 dB(A) hätte der in den Nächten von Freitag bis Sonntag nach 03.30 Uhr insbesondere bei geöffneter Türe vom Innern des Lokals nach aussen dringende Lärm demzufolge jedenfalls zusammen mit dem Lärm, den die Gäste beim Betreten oder Verlassen des Lokals verursachen, für die Anwohner mehr als nur eine geringfügige Störung zur Folge. 4.6 Es zeigt sich somit, dass die nach Art. 25 Abs. 1 i.V.m. Art. 23 und Art. 15 USG zulässige Belastung durch den Betrieb der Beschwerdeführerin ohne die Einschränkung der Öffnungszeit in der Nacht von Donnerstag auf Freitag auf 03.30 Uhr und ohne die Beschränkung des Innenschallpegels nach 03.30 Uhr in den Nächten von Freitag bis Sonntag auf 85 dB(A) überschritten würde, womit sich die angeordneten Massnahmen grundsätzlich als rechtmässig erweisen. Soweit das BAFU in seiner Vernehmlassung vom 30. März 2011 festhält, es könne trotz der angeordneten Massnahmen nicht generell ausgeschlossen werden, dass die massgebenden Grenzwerte zeitweise überschritten würden, ist zu bedenken, dass das Bundesgericht nach Art. 107 Abs. 1 BGG nicht über die Begehren der Parteien hinausgehen darf, sodass sich eine Prüfung der Frage, ob die massgebenden Grenzwerte mit den angeordneten Massnahmen jederzeit eingehalten werden, erübrigt. 5. Was die angeordnete Schliesszeit um 03.30 Uhr in der Nacht von Donnerstag auf Freitag angeht, wendet die Beschwerdeführerin weiter ein, die Vorinstanz habe die einander entgegenstehenden Interessen nicht richtig abgewogen. Insbesondere sei sie zu Unrecht davon ausgegangen, dass das Interesse an einem zeitlich ausgedehnten Nacht- und Kulturleben für die Nacht von Donnerstag auf Freitag kleiner sei als am Wochenende. Der Abendverkauf am Donnerstag führe dazu, dass der Donnerstagabend zu einem eigentlichen abendlichen Ausgehtag geworden sei, wobei in der Innenstadt im Anschluss an den Abendverkauf auch zahlreiche gesellschaftliche und kulturelle Veranstaltungen aller Art stattfänden. Dies habe zur Folge, dass für die Nachtlokale die Nachfrage in der Nacht von Donnerstag auf Freitag annähernd gleich hoch sei, wie in der Nacht von Freitag auf Samstag. 5.1 Im Rahmen von Art. 25 Abs. 1 USG bzw. Art. 7 Abs. 1 lit. b LSV ist eine Abwägung zwischen den Anliegen des Lärmschutzes und allfälliger entgegenstehender Interessen nicht möglich. Allerdings könnte im Einwand der Beschwerdeführerin sinngemäss die Rüge erblickt werden, die Bewilligungsbehörde hätte für die Nacht von Donnerstag auf Freitag in Anwendung von Art. 25 Abs. 2 USG und Art. 7 Abs. 2 LSV eine Überzeitbewilligung bis 05.00 Uhr erteilen müssen. Nach diesen Bestimmungen können für die Errichtung einer neuen ortsfesten Anlage Erleichterungen gewährt werden, wenn an der Anlage ein überwiegendes öffentliches Interesse besteht und die Einhaltung der Planungswerte zu einer unverhältnismässigen Belastung für das Projekt führen würde. Diesfalls dürften jedoch die Immissionsgrenzwerte nicht überschritten werden. 5.2 In Bezug auf ein Jugend- und Kulturzentrum, an dessen Betrieb ein wichtiges öffentliches Interesse bestand, hat das Bundesgericht ergänzend auf die Möglichkeit hingewiesen, unter den Voraussetzungen von Art. 25 Abs. 2 und Art. 7 Abs. 2 LSV Erleichterungen zu gewähren (vgl. <ref-ruling> E. 2.2 S. 36 f.). Es erscheint allerdings sehr fraglich, ob am Betrieb des Lokals der Beschwerdeführerin ein (vergleichbares) überwiegendes öffentliches Interesse im Sinne von Art. 25 Abs. 2 USG bzw. Art. 7 Abs. 2 LSV besteht (vgl. auch <ref-ruling> E. 3.7 S. 38). Jedenfalls führt die Beschränkung der Öffnungszeit bis 03.30 Uhr statt bis 05.00 Uhr in der Nacht von Donnerstag auf Freitag aber nicht zu einer unverhältnismässigen Belastung für den Betrieb der Beschwerdeführerin. Auch wenn das Bedürfnis der Bevölkerung an einem nächtlichen Unterhaltungsangebot in der Nacht von Donnerstag auf Freitag grösser sein dürfte als in den Nächten von Sonntag bis Donnerstag, ist davon auszugehen, dass die in dieser Nacht nach 03.30 Uhr von der Beschwerdeführerin erzielten Einnahmen nur einen kleinen Teil der auf die gesamte Woche fallenden Einnahmen ausmachen und die mit der früheren Schliessung in dieser Nacht verbundenen wirtschaftlichen Einbussen gering sind (vgl. auch Ziff. 3.2 der Vernehmlassung des BAFU vom 30. März 2011). Das Gegenteil vermag die Beschwerdeführerin auch mit den bereits im kantonalen Verfahren eingereichten Umsatzstatistiken nicht darzutun. Zunächst sind darin lediglich die täglichen Getränkeeinnahmen von zwei Wochen aufgeführt, was einen zuverlässigen Vergleich der durchschnittlichen Umsätze pro Nacht nicht zulässt. Sodann ist aus den Statistiken nicht ersichtlich, welcher Anteil der während der Versuchsphase in der Nacht von Donnerstag auf Freitag insgesamt erzielten Einnahmen auf die Zeit vor bzw. nach 03.30 Uhr fiel und schliesslich waren die Einnahmen der Beschwerdeführerin in der dokumentierten Nacht von Donnerstag auf Freitag während der Versuchsphase (Fr. 6'296.90) geringer als in den darauf folgenden Nächten von Freitag auf Samstag (Fr. 7'190.10) bzw. von Samstag auf Sonntag (Fr. 8'251.40). Die Bewilligungsbehörde hat der Beschwerdeführerin für die Nacht von Donnerstag auf Freitag eine Überzeitbewilligung bis 05.00 Uhr statt bis 03.30 Uhr somit auch im Hinblick auf Art. 25 Abs. 2 USG sowie Art. 7 Abs. 2 LSV zu Recht verweigert. 6. Weiter macht die Beschwerdeführerin geltend, die Verweigerung der Überzeitbewilligung für die Nacht von Donnerstag auf Freitag bis 05.00 Uhr statt bis 03.30 Uhr sowie die Beschränkung des Innenschallpegels nach 03.30 Uhr für die Nächte von Freitag bis Sonntag verletze ihre Wirtschaftsfreiheit (Art. 27 BV), den Grundsatz der Gleichbehandlung der Gewerbegenossen als besondere Ausprägung des Rechtsgleichheitsgebots (Art. 8 BV), den Grundsatz der Verhältnismässigkeit (Art. 5 Abs. 2 BV) sowie das Willkürverbot (Art. 9 BV). Nach Art. 190 BV sind Bundesgesetze und Völkerrecht für das Bundesgericht und die anderen rechtsanwendenden Behörden massgebend. Wie in E. 4 f. aufgezeigt, hat die Bewilligungsbehörde die umstrittenen Massnahmen im Hinblick auf Art. 11 ff. und insbesondere Art. 25 Abs. 1 und 2 USG zu Recht angeordnet. Diese Bestimmungen sind für das Bundesgericht verbindlich, weshalb die Verfassungsrügen der Beschwerdeführerin unbehelflich sind. 7. Nach dem Gesagten ist die Beschwerde abzuweisen. Bei diesem Ausgang des Verfahrens trägt die Beschwerdeführerin die Gerichtskosten (Art. 66 Abs. 1 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt. 3. Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin, der Bau-, Verkehrs- und Energiedirektion des Kantons Bern, der Einwohnergemeinde Bern, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Verwaltungsrechtliche Abteilung, und dem Bundesamt für Umwelt schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 13. Juli 2011 Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Der Gerichtsschreiber: Fonjallaz Mattle
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Sachverhalt: A. X._ erhob am 5. Oktober 2012 Einsprache gegen den Strafbefehl der Staatsanwaltschaft Zürich-Limmat vom 14. September 2012 wegen Fälschung von Ausweisen und grober Verletzung der Verkehrsregeln. B. Die Staatsanwaltschaft lud den inzwischen in Köln/Deutschland gemeldeten X._ per A-Post und E-Mail vom 10. Oktober 2012 zu einer Einvernahme auf den 1. November 2012, 10.30 Uhr, in Zürich vor. X._ ersuchte die zuständige Staatsanwältin per E-Mail vom 26. Oktober 2012 um Verschiebung des Einvernahmetermins. Er könne den Termin nicht wahrnehmen, da er berufsbedingt in Portugal sei. Gleichentags teilte ihm die Staatsanwältin per E-Mail mit, dass eine Terminverschiebung grundsätzlich möglich sei, sie hierfür aber einen Nachweis seines beruflichen Auslandsaufenthaltes benötige. Auf "elektronische" Nachfrage informierte sie X._ am 29. Oktober 2012 per E-Mail: "Sehr geehrter Herr X._ Ein Bankomatenauszug ist nicht nötig. Hingegen bitte ich Sie, da Sie selbstständig erwerbend sind, um Angabe zumindest eines Geschäftstermins in Portugal (Ort und Geschäftspartner), damit ihre Angaben verifiziert werden können. In der Annahme, dass die Verschiebung gewährt werden kann, bitte ich Sie zudem, mir bereits jetzt bekanntzugeben, welche der folgenden Termine Ihnen nach Ihrer Rückkehr am 19.11. passen würden: - Dienstag, 20.11.2012, 13.30 Uhr - Mittwoch, 21.11.2012, 9.30 Uhr oder 13.30 Uhr - Donnerstag, 22.11.2012, 13.30 Uhr (...) " C. X._ reagierte auf die E-Mail vom 29. Oktober 2012 nicht und blieb dem Einvernahmetermin vom 1. November 2012 fern. Entgegen seiner Ankündigung meldete er sich nach seiner Rückkehr aus Portugal nicht bei der Staatsanwaltschaft. D. Die Staatsanwaltschaft verfasste am 23. November 2012 folgende Aktennotiz: "Da sich der Beschuldigte trotz seiner angekündigten Rückkehr am 19.11.2012 nicht mehr gemeldet hat und keine genügenden Angaben zur Bestätigung seines beruflichen Aufenthalts in Portugal geliefert hat, ist das Verschiebungsgesuch als unzureichend begründet anzusehen und er ist daher zu der auf den 1. November 2012 angesetzten Einvernahme unentschuldigt nicht erschienen, weshalb die Einsprache nunmehr als zurückgezogen gilt und eine entsprechende Verfügung erlassen wird." Gleichentags verfügte sie eine "Erledigung nach Einsprache gegen Strafbefehl", in der sie feststellte, dass der Strafbefehl vom 14. September 2012 gegen X._ mit dem Rückzug der Einsprache in Rechtskraft erwachsen sei. E. Die gegen die Erledigungsverfügung erhobene Beschwerde wies das Obergericht des Kantons Zürich am 21. März 2013 ab. F. X._ führt Beschwerde in Strafsachen mit dem Antrag, es sei der obergerichtliche Beschluss aufzuheben, und es sei die Staatsanwaltschaft anzuweisen, das Strafverfahren 2011/xxxx fortzuführen. Der Beschwerde sei aufschiebende Wirkung zu erteilen. Das Obergericht und die Staatsanwaltschaft haben auf eine Vernehmlassung verzichtet.
Erwägungen: 1. 1.1. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat, sofern dieser nicht offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95 BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 105 und Art. 97 Abs. 1 BGG). 1.2. Auf die Willkürrüge ist nicht einzutreten. Der Beschwerdeführer stellt mit seinen Vorbringen die vorinstanzlichen Sachverhaltsfeststellungen nicht in Frage. Ob sein Verschiebungsgesuch vom 26. Oktober 2012 verspätet war oder nicht, betrifft eine Rechts- und keine Tatfrage. Zudem bestätigt er, die E-Mail der Beschwerdegegnerin vom 29. Oktober 2012 nicht beantwortet zu haben. Inwieweit darüber hinaus für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein soll, ob er die E-Mail erhalten bzw. aus welchen Gründen er diese nicht beantwortet hat, legt der Beschwerdeführer nicht dar und ist auch nicht ersichtlich. 2. 2.1. Der Beschwerdeführer rügt eine Verletzung von Art. 85 Abs. 2 StPO und Art. 201 Abs. 2 lit. h StPO. Die Vorladung sei ihm weder mittels eingeschriebener Post zugestellt noch von der Staatsanwaltschaft unterschrieben worden und somit in Verletzung zwingend zu beachtender Gültigkeitsvorschriften ergangen. Die Nichtigkeit der Verfahrenshandlung sei von Amtes wegen zu beachten. Mangels wirksamer Vorladung sei er der Einvernahme nicht unentschuldigt ferngeblieben. 2.2. 2.2.1. Neue Tatsachen und Beweismittel können nur soweit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (Art. 99 Abs. 1 BGG; <ref-ruling> E. 2.2). Es ist nicht Aufgabe des Bundesgerichts, Beweise abzunehmen und Tatsachen festzustellen, über die sich das kantonale Gericht nicht ausgesprochen hat (<ref-ruling> E. 6.1 S. 214 f. mit Hinweisen). 2.2.2. Die Vorladungen von Staatsanwaltschaft, Übertretungsbehörden und Gerichten ergehen schriftlich (Art. 201 Abs. 1 StPO). Sie enthalten die Unterschrift der vorladenden Person (Art. 201 Abs. 2 lit. f StPO). Die Zustellung schriftlicher Mitteilungen erfolgt durch eingeschriebene Postsendung oder auf andere Weise gegen Empfangsbestätigung, insbesondere durch die Polizei (Art. 85 Abs. 2 StPO). 2.2.3. Gemäss Art. 203 Abs. 1 StPO kann eine Vorladung in dringenden Fällen (lit. a) oder mit dem Einverständnis der vorzuladenden Person (lit. b) in anderer als der vorgeschriebenen Form und mit abgekürzten Fristen ergehen. 2.3. 2.3.1. Den Einwand, die (schriftliche) Vorladung der Beschwerdegegnerin sei nicht unterschrieben, erhebt der Beschwerdeführer erstmals im bundesgerichtlichen Verfahren. Weshalb erst der vorinstanzliche Entscheid hierfür Anlass gegeben haben soll, ist weder dargetan noch ersichtlich. Der Entscheid ist insoweit mangels Ausschöpfung des Instanzenzugs nicht letztinstanzlich im Sinne von Art. 80 Abs. 1 BGG (vgl. Urteil 6B_351/2013 vom 29. November 2013 E. 1.4.1). Auf die Rüge ist nicht einzutreten. 2.3.2. Zutreffend ist, dass die Beschwerdegegnerin die Vorladung entgegen Art. 85 Abs. 2 StPO nicht durch eingeschriebene Postsendung oder auf andere Weise gegen Empfangsbestätigung zugestellt hat, obwohl dies gemäss Art. 12 des Schweizerisch-deutschen Polizeivertrags vom 27. April 1999 (SR 0.360.136.1) zulässig gewesen wäre. Amtliche Prozesshandlungen, die gegen Verfahrensvorschriften verstossen, sind grundsätzlich nur anfechtbar und nicht unwirksam. Sie entfalten nur dann keine Rechtswirkung, wenn das Gesetz diese Rechtsfolge selbst anordnet (vgl. Art. 141 Abs. 1 i.V.m. Art. 140 Abs. 1 StPO; Art. 158 Abs. 2 StPO; Art. 177 Abs. 3 StPO und Art. 277 Abs. 2 StPO) oder sich aus dem Schutzzweck der Norm ergibt, dass die Verfahrensvorschrift für die Wahrung der zu schützenden Interessen der betroffenen Person eine derart erhebliche Bedeutung hat, dass sie ihr Ziel nur erreichen kann, wenn bei deren Nichtbeachtung die Verfahrenshandlung ungültig ist (vgl. Botschaft zur Vereinheitlichung des Strafprozessrechts vom 21. Dezember 2005, BBl 2006 1183 f. Ziff. 2.4.1.1; Donatsch/Schwarzeneger/Wohlers, Strafprozessrecht, 2010, § 6 Ziff. 2.33 S. 109). Erwachsen dem unmittelbar Betroffenen hingegen keine Rechtsnachteile aus der Verletzung der Verfahrensvorschrift, kann die Prozesshandlung trotz ihrer Fehlerhaftigkeit wirksam sein (vgl. Hauser/Schweri/Hartmann, Schweizerisches Strafprozessrecht, 6. Aufl. 2005, § 44 N. 50 und N. 52). Die StPO enthält keine Rechtsfolgen für den Fall, dass eine Mitteilung der betroffenen Person in Verletzung von Art. 85 Abs. 2 StPO eröffnet wird. Auch die Botschaft äussert sich insoweit nicht. Die gesetzlich vorgeschriebenen Zustellungsformen tragen dem Umstand Rechnung, dass Verfügungen oder Entscheide, die der betroffenen Person nicht eröffnet worden sind, grundsätzlich keine Rechtswirkungen entfalten (<ref-ruling> E. 3a/bb S. 99) und der Beweis der ordnungsgemässen Eröffnung sowie deren Datums der Behörde obliegt, die hieraus rechtliche Konsequenzen ableiten will (<ref-ruling> E. S. 309; <ref-ruling> E. 2.2 S. 10 f.; 1C_603/2012 vom 19. September 2013 E. 3.1). Sie haben ausschliesslich Beweisfunktion. Ist der Zugang der Mitteilung (auf andere Weise) erbracht, kommt der Form der Zustellung für die Wahrung der zu schützenden Interessen der betreffenden Person (Informationsrecht) keine weitergehende oder derart erhebliche Bedeutung zu, dass die Vorladung bei Nichtbeachtung von Art. 85 Abs. 2 StPO ungültig ist (vgl. <ref-ruling> E. 3). Zudem verstösst die nachträgliche Rüge des Formmangels gegen Treu und Glauben mit der Folge, dass eine mangelhaft eröffnete Mitteilung unanfechtbar wird (vgl. <ref-ruling> E. 4.2 S. 312 f.; Urteil 6B_14/2013 vom 3. Juni 2013 E. 1.3; je mit Hinweisen). Der Beschwerdeführer bestreitet vorliegend nicht, die Vorladungen per A-Post und E-Mail erhalten zu haben, und er war sich der Rechtsfolgen bei einem unentschuldigten Nichterscheinen zum Einvernahmetermin bewusst. Ihm ist kein Nachteil dadurch erwachsen, dass die Vorladung mit einfacher und nicht eingeschriebener Postsendung verschickt wurde. Die Nichtbeachtung der gesetzlich vorgeschriebenen Zustellungsart ist vorliegend unbeachtlich. Der vom Beschwerdeführer angeführten Doktrin kann nicht entnommen werden, die Nichtbeachtung der gesetzlichen Zustellungsform führe zwingend zur Unwirksamkeit der Mitteilung. Alle Autoren erachten namentlich die Zustellung von Mitteilungen ohne unmittelbare Rechtswirkung durch einfache Briefpost, Telefax oder E-Mail für zulässig ( Sararard Arquint, in: Basler Kommentar, Schweizerische Strafprozessordnung, 2011, N. 4 zu Art. 85 StPO; Niklaus Schmid, Schweizerische Strafprozessordnung, Praxiskommentar, 2. Aufl. 2013, N. 4 zu Art. 85 StPO; Ulrich Weder, in: Kommentar zur Schweizerischen Strafprozessordnung [StPO], 2010, N. 18 zu Art. 201 StPO). Ist der Nachweis der Zustellung erbracht, indem die betroffene Person der Vorladung Folge leistet oder sich auf andere Weise hierauf einlässt und sie die ihr zustehenden Verfahrensrechte angemessen wahrnehmen kann, besteht kein rechtlich geschütztes Interesse daran, dass die Vorladung keine Rechtsfolgen zeitigt. 2.3.3. Der Beschwerdeführer ist rechtswirksam mittels Vorladung durch einfache Briefsendung vorgeladen worden, weshalb offen bleiben kann, wie es sich mit der Zustellung per E-Mail verhält. Es sei jedoch darauf hingewiesen, dass es sich bei Art. 203 StPO um eine Ausnahmebestimmung handelt, die von den Strafbehörden nur mit Zurückhaltung anzuwenden ist. Machen sie hiervon in Form einer elektronischen Vorladung Gebrauch, sind die für den E-Mail-Verkehr geltenden Formvorschriften einzuhalten (vgl. Art. 9 ff. VeÜ-ZSSV; BBl 2006 1158 Ziff. 2.8.8.6). 3. 3.1. Der Beschwerdeführer rügt eine Verletzung von Art. 355 Abs. 2 StPO. Er habe die Beschwerdegegnerin unverzüglich informiert, aus welchen Gründen er den Einvernahmetermin nicht wahrnehmen könne. Diese habe ihm mitgeteilt, eine Terminverschiebung sei grundsätzlich möglich und ihm in der Annahme, die Verschiebung könne gewährt werden, drei Ausweichtermine vorgeschlagen. Dass er sich tatsächlich in Portugal aufgehalten habe, ergebe sich aus den eingereichten Belegen (Telefonrechnung der Swisscom, Quittung über Bancomatbezug, Wohnsitzbestätigung). Die Beschwerdegegnerin habe gewusst, dass er erst nach dem Einvernahmetermin wieder in der Schweiz sein werde, weshalb seinem Verhalten nach der Rückkehr aus Portugal keine Bedeutung im Hinblick auf die Verschiebung zukomme. Von einem unentschuldigten Fernbleiben könne mithin keine Rede sein. 3.2. Die Vorinstanz erwägt, der Beschwerdeführer habe nicht davon ausgehen können, sein Verschiebungsgesuch werde auf jeden Fall bewilligt. Die Beschwerdegegnerin habe im E-Mail-Verkehr dargelegt, der Einvernahmetermin könne erst verschoben werden, wenn die Auslandsabwesenheit belegt sei. Solange er keine positive Antwort auf sein Verschiebungsgesuch erhalten habe und der Einvernahmetermin nicht (formell) widerrufen sei, müsse er davon ausgehen, dass am Termin festgehalten werde. 3.3. 3.3.1. Bleibt eine Einsprache erhebende Person trotz Vorladung einer Einvernahme unentschuldigt fern, so gilt ihre Einsprache als zurückgezogen (Art. 355 Abs. 2 StPO). 3.3.2. Wer verhindert ist, einer Vorladung Folge zu leisten, hat dies der vorladenden Behörde unverzüglich mitzuteilen; er oder sie hat die Verhinderung zu begründen und soweit möglich zu belegen (Art. 205 Abs. 2 StPO). Nach Abs. 3 der Vorschrift kann eine Vorladung aus wichtigem Grund widerrufen werden. Der Widerruf wird erst dann wirksam, wenn er der vorgeladenen Person mitgeteilt worden ist. 3.4. Der Beschwerdeführer weist darauf hin, dass sein Verhalten nach der Rückkehr aus Portugal bei der Beurteilung, ob er der Einvernahme unentschuldigt fernblieb, nicht massgeblich ist. Der Beschwerdeführer kann sich nicht auf den von der Beschwerdegegnerin geschaffenen Anschein berufen, die Einvernahme vom 1. November 2012 würde verschoben. Aus den von ihm im kantonalen Verfahren eingereichten Telefonabrechnungen geht hervor, dass er sich zum Zeitpunkt der Einvernahme in der Schweiz befand. Sein Mobiltelefon war - obwohl er nach eigenen Angaben in Köln wohnhaft war - vom 8. Oktober 2012 bis zum 2. November 2012 täglich im Schweizer Mobilfunknetz eingeloggt, und zwar am Tag der Einvernahme erstmals um 9.38 Uhr und zuletzt um 15.43 Uhr (kantonale Akten act. 3/7). Am 2. November 2012 wurde es sowohl in der Schweiz als auch in Portugal geortet. Der Beschwerdeführer blieb demnach der Einvernahme unentschuldigt fern. Der angefochtene Entscheid verletzt kein Bundesrecht. 4. Das Gesuch um aufschiebende Wirkung wird mit dem Entscheid in der Sache gegenstandslos. Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Die Gerichtskosten sind dem Beschwerdeführer aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1 BGG).
Demnach erkennt das Bundesgericht: 1. Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist. 2. Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt. 3. Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zürich, III. Strafkammer, schriftlich mitgeteilt. Lausanne, 6. Februar 2014 Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung des Schweizerischen Bundesgerichts Der Präsident: Mathys Der Gerichtsschreiber: Held
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