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Telling Time Below are words important to know when you want to tell time in English. Word Definition Example o'clock Use when the big hand is on the 12. It is four o'clock. It is 4:00. a.m. Use a.m. when talking about early in the day. I start work at 9:00 a.m. p.m. Use p.m. when talking about later in the day and at night. I finish work at 5:00 p.m. noon Twelve hours into the day. I eat lunch at noon. I eat lunch at 12:00 p.m. midnight A new day begins at midnight. I go to bed at midnight. I go to bed at 12:00 a.m. past Use when saying how many minutes have passed after the hour. Meet me at 15 past 4. Meet me at 4:15, fifteen minutes after 4 o'clock. to Use when saying how many minutes are left until the hour. I will be there at 10 to 4. I will be there at 3:50, ten minutes before 4 o'clock. quarter Fifteen minutes. We start at a quarter to 8. We start 15 minutes before 8. half Thirty minutes. It is half past 12. it is 30 minutes after 12. In English, we use a.m. and p.m. So, 1 p.m. and 2 p.m. are used instead of 13:00 and 14:00. I start my workday at 9:00 a.m. and finish at 5:00 p.m. I eat lunch at 12:00 p.m., or I eat lunch at noon (noon signifies the middle of the day, hence afternoon). I go to bed at 12:00 a.m., or I go to bed at midnight. When you want to say just the hour, the word o'clock is used. 4:00 - four o'clock 7:00 - seven o'clock 10:00 - ten o'clock 2:05 - It's five past two. - Five minutes have gone since 2 o'clock. 2:15 – It’s fifteen past two or It’s quarter past two (quarter of an hour being 15 minutes). - Fifteen minutes have gone since two o'clock. 2:18 – It’s eighteen past two. - Eighteen minutes have gone since two o'clock. 2:30 – It's half past two. - Half an hour has gone since two o'clock. 2:35 – It’s twenty-five to three. - There are twenty-five minutes left before three o'clock. 2:45 – It’s fifteen to three or It’s quarter to three. - There are fifteen minutes/a quarter of an hour before three o'clock. 2:58 – It’s two to three. - There are two minutes left before three o'clock. The second way looks a lot more like French. You simply read the numbers, dividing the time in two. You say the hour, and then you say the minutes. The second way looks a lot more like French. You simply read the numbers, dividing the time in two. You say the hour, and then you say the minutes. 7:35 – It’s seven thirty-five 10:12 – It’s ten twelve 11:53 – It's eleven fifty-three
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L'électricité et le magnétisme L'électricité est la forme d'énergie associée aux charges électriques, qu'elles soient en mouvement ou non. Plusieurs phénomènes qui nous entourent sont de nature électrique. Par exemple, la foudre lors d'un orage ou encore la transmission de l'influx nerveux d'un neurone à un autre sont des formes d'électricité. Plusieurs applications technologiques permettent de produire artificiellement de l'électricité et de mettre à profit cette forme d'énergie. En effet, à l'aide de centrales hydrauliques, thermiques ou nucléaires, l'électricité est l'une des principales formes d'énergie que l'on produit pour alimenter les appareils que nous utilisons quotidiennement. On distingue généralement deux grands types d'électricité. D'un côté, l'électricité statique, ou électrostatique, désigne l'ensemble des phénomènes liés aux charges électriques au repos. Ces charges sont donc immobiles et ce n'est que leur transfert qui crée des phénomènes électriques. De l'autre côté, l'électricité dynamique regroupe l'ensemble des phénomènes liés aux charges électriques en mouvement. Les charges électriques doivent alors être placées dans un circuit formé de matériaux conducteurs, ce qui leur permettra de circuler librement. Manifestation naturelle de l'électricité, la foudre (à gauche); exemples d'électricité statique (au centre) et d'électricité dynamique (à droite) Pour valider ta compréhension à propos de l'électricité de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Les mesures manquantes dans les figures planes Les formules de périmètre et d’aire, comme leur nom l’indique, permettent de calculer le périmètre et l’aire des figures planes, mais on peut également utiliser ces mêmes formules pour trouver des mesures manquantes. Trouver une mesure manquante dans les figures planes consiste à déduire une mesure inconnue dans une figure pour laquelle on connait l'aire ou le périmètre. Il suffit d’appliquer une démarche structurée où on met à profit les méthodes algébriques de résolution d’équation. Autrement dit, trouver une mesure manquante, c’est l’association parfaite entre le monde de la géométrie et celui de l’algèbre! On peut avoir à isoler une mesure manquante à partir d’une formule d’aire ou à partir d’une formule de périmètre. C’est le contexte de la situation qui nous permet de le savoir. Pour ce qui est des solides, il peut y avoir des mesures manquantes reliées au volume. Tu peux consulter la fiche trouver une mesure manquante dans un solide si c'est le cas. Dans les fiches de cette section, tu retrouveras une panoplie d’exemples qui regroupent pratiquement tous les cas possibles concernant les figures planes : figures simples (rectangle, triangle, trapèze, cercle, etc.) ou figures décomposables; une seule valeur inconnue ou plusieurs qui sont reliées par une relation algébrique; utilisation d’une ou de deux variables; équation de degré 1 ou de degré 2. Savoir isoler une variable à partir d’une formule de géométrie ou à partir de toute autre équation est une des compétences centrales qu’un élève doit maitriser pour bien cheminer en mathématiques, en sciences ou dans n’importe quelle matière connexe. Alors, il vaut la peine de bien s’exercer pour devenir très efficace. Pour valider ta compréhension des mesures manquantes dans les figures planes de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Les propriétés de la fonction en escalier (partie entière) Dans l'animation suivante, tu peux modifier les paramètres |a,| |b,| |h| et |k| de la fonction partie entière et observer leurs effets sur les propriétés de la fonction. Après cette exploration, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour avoir toutes les précisions concernant les propriétés de la fonction. Propriétés Caractéristiques de la forme de base Règle |f(x)=[x]| Domaine |\text{dom}f=\mathbb{R}| ou selon le contexte Image (codomaine) |\text{ima}f=\mathbb{Z}| Seulement les entiers Ordonnée à l'origine Le graphique de la fonction partie entière de base coupe l'axe des |y| au point d'origine, alors la valeur de l'ordonnée à l'origine est |0|. Abscisse à l'origine (zéros de la fonction) Le graphique de la fonction de base possède des zéros sur l'intervalle suivant : |x \in [0,1[|. Croissance et décroissance La fonction est croissante pour tous les |x|. Elle est croissante sur |\mathbb{R}| Sommet Le graphique ne possède pas de sommet. Coordonnées d'une extrémité fermée d'une marche |(0,0)| Sens des points Dans la fonction de base, chaque segment a un point fermé à gauche et un point ouvert à droite. Extrémums Il n'y a aucun extrémum. Signes La fonction partie entière de base est positive pour tous les |x \geq 0|. Elle est négative pour tous les |x \leq 0|. Axe de symétrie La fonction en escalier ne possède pas d'axe de symétrie Asymptotes Il n'y a pas d'asymptote. Propriétés Caractéristiques de la forme canonique Règle |f(x)=a[b(x-h)]+k| Coordonnées d'une extrémité fermée d'une marche |(h,k)| Domaine |\text{dom} f =\mathbb{R}| ou selon le contexte Image (codomaine) |\text{ima} f= \lbrace an + k \text{ où } n \in \mathbb{Z}\rbrace| Croissance et décroissance Si les paramètres |a| et |b| sont de même signe |(a b>0),| la fonction est croissante. Si les paramètres |a| et |b| sont de signes contraires |(ab<0),| la fonction est décroissante. Zéros de la fonction S'ils existent, ce sont les valeurs de |x| pour lesquelles |f (x)=0|. Il faut que |k| soit un multiple de |a.| Ordonnée à l'origine C'est la valeur de |f (0).| Sens des points Si |b| est positif, chaque segment a un point fermé à gauche et un point ouvert à droite. Si |b| est négatif, chaque segment a un point ouvert à gauche et un point fermé à droite. Signe de la fonction Fonction positive : intervalle de |x| sur lequel |f(x)\geq 0.| Fonction négative : intervalle de |x| sur lequel |f(x)\leq 0.| Extrémums Aucun, à moins que le domaine soit limité par le contexte. Déterminez les propriétés de la fonction en escalier d'équation : ||f(x)=-2\left[ \displaystyle \frac{1}{2}(x+1)\right]+2|| Les coordonnées de l'extrémité fermée d'une marche sont |(-1,2)=(h,k).| Le domaine de la fonction est |\mathbb{R}.| L'image : puisque le paramètre |k| vaut |2| et le paramètre |a,| |-2,| alors l'image de la fonction est donnée par |\text{ima } f= -2n + 2 \text{ où } n \in \mathbb{Z}|. On peut également donner l'image de la fonction avec des accolades |\lbrace ...,-4,-2,0,2,4,... \rbrace.| La variation : la fonction est décroissante puisque le produit |a \times b| est négatif. En effet, |-2 \times \displaystyle \frac{1}{2} = -1.| La fonction possède des zéros puisque |2| est un multiple de |-2.| On peut déterminer les zéros graphiquement ou encore algébriquement. Pour y arriver, il faut remplacer |f(x)| par |0| puis ensuite isoler la partie entière : ||\begin{align}0 &= -2\left[ \displaystyle \frac{1}{2}(x+1) \right] + 2\\-2 &= -2\left[ \displaystyle \frac{1}{2}(x+1) \right]\\ 1 &= \left[ \displaystyle \frac{1}{2}(x+1) \right]\end{align}||Rendu ici, il faut se souvenir que si |[x]=a| avec |a \in \mathbb{Z},| alors |a \leq x < a+1.| Ici, |a=1.| Ainsi, |1 \leq \displaystyle \frac{1}{2}(x+1) < 2|. Il faut maintenant isoler |x|. ||\begin{align}1 &\leq \displaystyle \frac{1}{2}(x+1) < 2\\ 2 &\leq \phantom{\displaystyle \frac{1}{2}(}x+1\phantom{)}< 4\\1 &\leq \phantom{\displaystyle \frac{1}{2}(+} x \phantom{11)} < 3\end{align}||Par conséquent, les zéros de la fonctions sont les |x| dans l'intervalle |[1,3[.| L'ordonnée à l'origine de la fonction se calcule en remplaçant |x| par |0|. ||\begin{align}f(0) &= -2 \left[ \displaystyle \frac{1}{2}(0+1) \right] +2\\f(0) &= 2\end{align}|| L'ordonnée à l'origine est donc |2.| Le sens des points est plein-vide (on peut également dire fermé-ouvert). En effet, le paramètre |b| est positif. Les signes : La fonction est positive |(x \geq 0)| sur l'intervalle |]- \infty, 3[.| Elle est strictement positive |(x>0)| sur l'intervalle |]-\infty, 1[.| Elle est négative |(x \leq 0)| sur l'intervalle |[1, + \infty[.| Elle est strictement négative |(x<0)| sur l'intervalle |[3,+\infty[.| La fonction n'admet aucun extrémum. Pour valider ta compréhension des propriétés des fonctions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Les critères de divisibilité La divisibilité est une propriété qui indique qu'un nombre peut être entièrement divisé par un autre nombre, c'est-à-dire sans reste. |54\div 6=9 \text{ reste}\ 0|, donc |54| est divisible par |6|. |22\div 5=4 \text{ reste}\ 2|, donc |22| n'est pas divisible par |5|. Il existe des critères qui permettent de déterminer rapidement si un nombre est divisible par un nombre donné. On appelle ces critères les critères de divisibilité. La tableau qui suit donne une liste des principaux critères de divisibilité. Un nombre est divisible par... si ... |2| le chiffre des unités est pair. |3| la somme de tous les chiffres du nombre est divisible par |3.| |4| le nombre formé par les deux derniers chiffres est divisible par |4.| Les chiffres se terminant par |00| sont aussi divisibles par |4.| |5| le chiffre des unités est |0| ou |5.| |6| le nombre est divisible à la fois par |2| et par |3.| |8| le nombre formé de ses trois derniers chiffres est divisible par |8.| |9| la somme de ses chiffres est divisible par |9.| |10| le dernier chiffre est |0.| |12| le nombre est divisible à la fois par |3| et par |4.| |25| le nombre se termine par |00,| |25,| |50| ou |75.| Il est important de savoir qu'il existe d'autres critères de divisibilité. |10\ 256| est-il divisible par |2|? 1. Le chiffre à la position des unités est |6|. 2. |6| est un nombre pair. 3. Alors |10\ 256| est divisible par |2|. |261| est-il divisible par |3|? 1. |2+6+1=\color{red}{9}| 2. |\color{red}{9}| est divisible par |3|. |\left(9\div 3=3\right)| 3. Alors |261| est divisible par |3|. |12\ 524| est-il divisible par |4| ? 1. Le nombre formé par les deux derniers chiffres de |12\ 524| est |\color{red}{24}|. 2. |\color{red}{24}| se divise par |4|. |\left(24\div 4=6\right)| 3. Alors |12\ 524| est divisible par |4|. |325\ 465| est-il divisible par |5| ? 1. Le chiffre à la position des unités est |\color{red}{5}|. 2. Puisque le chiffre des unités est |\color{red}{5}|, alors |325\ 465| est divisible par |5|. |5\ 364| est-il divisible par |6| ? 1. Le dernier chiffre est pair |\left(\color{red}{4}\right)|, alors le nombre est divisible |2|. 2. En additionnant tous les chiffres du nombre on obtient |5+3+6+4=\color{red}{18}|. |\color{red}{18}| est divisible par |3|, alors le nombre est divisible par |3|. 3. Puisque |5\ 364| se divisie par |2| et par |3|, il est divisible par |6|. |10\ 168| est-il divisible par |8| ? 1. Le nombre formé par les trois derniers chiffres est |168|. 2. |168| se divise par |8|. |\left(168\div 8=21\right)| 3. Alors |10\ 168| est divisible par |8|. |3\ 159| est-il divisible par |9| ? 1. |3+1+5+9=\color{red}{18}| 2. |\color{red}{18}| est divisible par |9|. |\left(18\div 9=2\right)| 3. Alors |3\ 159| est divisible par |9|. |125\ 890| est-il divisible par |10| ? 1. Le dernier chiffre est |0|. 2. Puisque ce chiffre est |0|, alors |125\ 890| est divisible par |10|. |216| est-il divisible par |12| ? 1. En additionnant tous les chiffres du nombre on obtient |2+1+6=\color{red}{9}|. |\color{red}{9}| est divisible par |3|, alors |216| est aussi divisible par |3|. 2. Le nombre formé par les deux derniers chiffres est |16|. Comme ce nombre est divisible par |4|, |216| est aussi divisible par |4|. 3. Alors, |18\ 384| est divisible par |12|. |2\ 575| est-il divisible par |25| ? 1. Les deux derniers chiffres de |2\ 575| sont |75|. 2. Puisque les deux derniers chiffres sont |75|, alors |2\ 575| est divisible par |25|. Le nombre |294| est-il divisible par |7|? Nombre de dizaines : |29| Chiffre des unités : |4| |29 - (2\times 4) = 21| |21| est divisible par |7|. |\left(21\div7=3\right)| Donc |294| est divisible par |7|. Exemple 1 : Le nombre |495| est-il divisible par |11|? Somme des chiffres situés aux positions impaires : |4+5=9| Somme des chiffres situés aux positions paires : |9=9| Différence entre les deux sommes : |9-9=0| Comme |0| est divisible par tous nombres (particulièrement par |11|), |495| est aussi divisible par |11.| Exemple 2 : Le nombre |10\ 989| est-il divisible par |11|? Somme des chiffres situés aux positions impaires : |1+9+9=19| Somme des chiffres situés aux positions paires : |0+8=8| Différence entre les deux sommes : |19-8=11| Comme |11| est divisible par |11|, |10\ 989| est aussi divisible par |11|. Le nombre |117| est-il divisible par |13|? Nombre de dizaines : |11| Chiffre des unités : |7| |11 + (4\times 7) = 39| |39| est divisible par |13|. |\left(39\div13=3\right)| Donc |117| est divisible par |13|.
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La constante d'acidité (Ka) Lorsqu'une substance acide est mise en solution aqueuse, la constante d'équilibre prend une forme particulière. Les scientifiques ont donc élaboré une variante de la constante d'équilibre à appliquer dans cette situation : la constante d'acidité. Toutefois, une réaction à l'équilibre ne peut survenir qu'en cas de dissociation d'un acide faible. En effet, les acides forts se dissocient entièrement en solution ce qui constitue une réaction complète et donc irréversible. La force d'un acide La constante d'acidité La force d'un électrolyte, qu'il soit acide ou basique, correspond au pourcentage de dissociation de la substance en ions lorsque mise en solution. Un électrolyte fort est un soluté qui se dissocie complètement dans l'eau. Un électrolyte faible est un soluté qui ne se dissocie pas complètement dans l'eau. Comme le stipulent les théories d'Arrhenius et de BrØnsted-Lowry, les acides et les bases sont des substances qui libèrent des ions lorsqu'ils sont en solution aqueuse. Ce sont donc des électrolytes. Toutefois, ils ne subissent pas tous la dissociation électrolytique au même degré. C'est ce qui explique la présence d'électrolytes forts et d'électrolytes faibles. Avant d'étudier la constante d'acidité, il est important de distinguer ces substances en fonction de leur force, puisque seuls les électrolytes faibles pourront être à l'état d'équilibre chimique. L'acide chlorhydrique est un électrolyte fort. Lorsqu'il est mis en solution dans l'eau, il se dissocie complètement en ions. Ainsi, 100% de ses molécules se dissocient et forment des ions |H^{+}| et |Cl^{-}|. La solution contient alors le même pourcentage d'ions après la dissociation qu'il y avait de molécules d'acide avant la dissociation. Il s'agit donc d'une réaction complète qui ne peut être à l'équilibre. On écrit cette réaction chimique de la façon suivante:|HCl_{(aq)} + H_{2}O_{(l)} \rightarrow H_{3}O^{+}_{(aq)} + Cl^{-}_{(aq)}| L'acide fluorhydrique est un électrolyte faible. Lorsqu'il est mis en solution dans l'eau, seule une partie de ses molécules se dissocie en ions. Ainsi, la plupart de ses molécules restent entières après la dissolution tandis qu'un très faible pourcentage de ses molécules se dissocient et forment des ions |H^{+}| et |F^{-}|. La solution contient alors à la fois des réactifs (la molécule entière) et des produits (les ions en solution). Il s'agit donc d'une réaction incomplète et réversible qui est à l'équilibre. On écrit cette réaction chimique de la façon suivante:|HF_{(aq)} + H_{2}O_{(l)} \rightleftharpoons H_{3}O^{+}_{(aq)} + F^{-}_{(aq)}| On peut calculer le pourcentage de molécules qui se dissocient dans un solvant à l'aide de la formule du pourcentage d'ionisation : En plus de nous permettre de connaître le pourcentage d'ionisation de l'électrolyte, cette formule permet de déterminer la concentration des ions en situation d'équilibre. On peut alors calculer la constante d'acidité. La plupart des acides sont des acides faibles qui peuvent atteindre l'état d'équilibre en solution aqueuse. À l'équilibre, les molécules de l'acide se dissocient à la même vitesse que les ions formés se recombinent pour reformer les molécules de l'acide. On peut généraliser cette réaction de la façon suivante: |HA_{(aq)} + H_{2}O_{(l)} \rightleftharpoons H_{3}O^{+}_{(aq)} + A^{-}_{(aq)}| ou encore: |HA_{(aq)} \rightleftharpoons H^{+}_{(aq)} + A^{-}_{(aq)}| La constante d'équilibre qui est associée à l'ionisation d'un acide, nommée «constante d'acidité», est alors exprimée de la façon suivante: La constante d'acidité |K_{a}| est une variante de la constante d'équilibre. La concentration de l'eau n'y apparaît pas puisque l'eau est en phase liquide. La constante d'acidité permet un classement des acides en fonction de leur force. En effet, plus la constante est petite, plus un acide est faible. Le pH d'une solution d'acide barbiturique |(C_{4}H_{4}N_{2}O_{3})| à |\small \text {0,10 mol/L}| est de 2,5. Quelle est sa constante d'acidité? Quel est son pourcentage d'ionisation? 1. Expression de la constante d'acidité |[C_{4}H_{4}N_{2}O_{3}] \rightleftharpoons [H^{+}] + [C_{4}H_{3}N_{2}O_{3}^{-}]| |K_{a} = \displaystyle \frac{[H^{+}][C_{4}H_{3}N_{2}O_{3}^{-}]}{[C_{4}H_{4}N_{2}O_{3}]}| 2. Transformation du pH en concentration molaire |[H^{+}] = 10^{-pH}| |[H^{+}] = 10^{-2,5}| |[H^{+}] = 3,16\times 10^{-3} \text { mol/L}| 3. Tableau des concentrations à l'équilibre |C_4H_4N_2O_3| |\rightarrow| |H^+| |+| |C_4H_3N_2O_3^-| [Initiale] |\color{red}{0,10}| |\huge\Rightarrow| |\color{red}{0}| |\huge +| |\color{red}{0}| [Variation] |(-3,16\times10^{-3})| |(+3,16\times10^{-3})| |(+3,16\times10^{-3})| [Équilibre] |9,68\times10^{-2}| |\color{red}{3,16\times10^{-3}}| |3,16\times10^{-3}| 4. Calcul de la constante d'acidité |K_{a}=\displaystyle \frac{[3,16\times 10^{-3}][3,16\times 10^{-3}]}{[9,68\times 10^{-2}]}| |K_{a}=1,03\times 10^{-4}| 5. Calcul du pourcentage d'ionisation |\text {Pourcentage d'ionisation} = \displaystyle \frac{[3,16\times 10^{-3}]}{[0,10]}\times 100| |\text {Pourcentage d'ionisation} = 3,16| % Quel sera le pH d'une solution d'acide formique |HCOOH| dont la concentration est de |\small \text {0,10 mol/L}|, si la constante d'acidité de cet acide est de |1,77\times 10^{-4}|? 1. Expression de la constante d'acidité |[HCOOH] \rightleftharpoons [H^{+}] + [HCOO^{-}]| |K_{a} = \displaystyle \frac{[H^{+}][HCOO^{-}]}{[HCOOH]}| 2. Tableau des concentrations à l'équilibre |HCOOH| |\rightarrow| |H^+| |+| |HCOO^-| [Initiale] |\color{red}{0,10}| |\huge\Rightarrow| |\color{red}{0}| |\huge +| |\color{red}{0}| [Variation] |(-x)| |(+x)| |(+x)| [Équilibre] |0,10 - x| |x| |x| 3. Calcul de la concentration en ions |H^{+}| |1,77\times 10^{-4} = \displaystyle \frac{[x][x]}{[0,10 - x]}| Il s'agit d'une équation du second degré dans laquelle on devra isoler le x. La seule réponse possible sera: |[H^{+}]| = |4,1\times 10^{-3}\text { mol/L}| 4. Calcul du pH |pH = -\log[H^{+}]| |pH = -\log[4,1\times 10^{-3}]| |pH = 2,39|
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Les groupes sanguins et la compatibilité sanguine Les groupes sanguins sont déterminés par la présence d'agglutinogènes à la surface des globules rouges. On retrouve également dans le plasma sanguin des agglutinines qui sont des anticorps pouvant se lier aux agglutinogènes des globules rouges. Un antigène est une substance qui est considérée comme étrangère et qui déclenche une réaction immunitaire. Un agglutinogène est une petite protéine présente à la surface des globules rouges qui permet l'identification du groupe sanguin. Il est considéré comme un antigène. On retrouve plusieurs types d'agglutinogènes, mais il y en a trois principaux : l'agglutinogène A, l'agglutinogène B et le facteur Rhésus. Le système ABO, issu de la présence ou non des agglutinogènes A et B, est très utilisé. Il détermine quatre groupes sanguins différents: A, B, AB et O. Le groupe sanguin A possède des agglutinogènes A à sa surface, mais pas d'agglutinogènes B. Le groupe sanguin B possède des agglutinogènes B à sa surface, mais pas d'agglutinogènes A. Le groupe sanguin AB possède à la fois des agglutinogènes A et B à sa surface. Le groupe sanguin O ne possède pas d'agglutinogènes à sa surface. Le facteur Rhésus est un type particulier d'agglutinogène qui peut être présent à la surface des globules rouges. Le facteur Rhésus (Rh) est également un agglutinogène pouvant se retrouver à la surface des globules rouges. Si le facteur Rhésus est présent sur le globule rouge, on dira que le groupe sanguin est positif (+) et dans le cas contraire, il sera négatif (-). Une agglutinine est un type d'anticorps présent dans le sang qui peut s'agglutiner avec les agglutinogènes étrangers, dans le but de les neutraliser. Tel que mentionné plus haut, les agglutinines ne sont pas sur la surface des globules rouges. Ils sont plutôt dispersés dans le plasma sanguin. On en retrouve trois : l'agglutinine anti-A, l'agglutinine anti-B et l'agglutinine anti-Rh. Afin de bien visualiser l'interaction possible entre les agglutinines et les agglutinogènes, disons seulement que les agglutinines ont des formes complémentaires à certains agglutinogènes. Par exemple, l'agglutinine anti-A peut se lier avec l'agglutinogène A, ce qui occasionnerait ce que l'on appelle une agglutination des globules rouges, c'est-à-dire la formation de caillots sanguins. Il est donc très important de comprendre ce phénomène qui a une importance capitale lors des transfusions sanguines. Voici les différents groupes sanguins, en considérant le système ABO et le système Rhésus. Groupes sanguins négatifs Agglutino- gènes Agglutinines Groupes sanguins positifs Agglutino -gènes Agglutinines A Anti-B et Anti-Rh A et Rh Anti-B B Anti-A et Anti-Rh B et Rh Anti-A A et B Anti-Rh A, B et Rh Aucun Aucun Anti-A, Anti-B et Anti-Rh Rh Anti-A et Anti-B La compatibilité des groupes sanguins permet de vérifier la possibilité de transfusion de sang entre deux groupes sanguins différents. L’introduction d’un agglutinogène étranger provoque une réponse du système immunitaire et les agglutinines présentes dans le sang du receveur réagissent avec les agglutinogènes introduits. C’est précisément ce qu’il faut retenir lors de transfusions sanguines : on ne peut pas recevoir des agglutinogènes que l’on ne possède pas au départ. Dans le cas où des agglutinogènes étrangers sont introduits, les agglutinines présentes dans le sang du receveur provoqueront l’agglutination des globules rouges. Cela entraînera des caillots, ce qui pourrait entraîner la mort du patient. Le sang d’une personne appartient au groupe sanguin A+. Cette personne peut donc recevoir du sang sans antigène, du sang avec seulement l’antigène A, du sang avec seulement l’antigène Rh+ et du sang avec l’antigène A et l’antigène Rh+. Par contre, il ne peut pas recevoir du sang avec l’antigène B. Groupes sanguins Donneur O- O+ B- B+ A- A+ AB- AB+ R e c e v e u r AB+ AB- A+ A- B+ B- O+ O- (source de l'image de la goutte de sang) Le donneur universel est le groupe sanguin pouvant donner à n'importe quel groupe sanguin. Chez les humains, il s'agit du groupe O-, puisqu'il ne possède aucun agglutinogène. Il ne peut cependant recevoir du sang que du groupe O-. Le receveur universel est le groupe sanguin pouvant recevoir de n'importe quel groupe sanguin. Chez les humains, il s'agit du groupe AB+, puisqu'il possède les trois types d'agglutinogènes. Il ne peut cependant donner du sang qu'au groupe AB+.
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Jules Verne Jules Verne est un écrivain français du 19e siècle. Il tire sa popularité de plusieurs romans d'aventures et de science-fiction. Ses oeuvres les plus connues sont Le tour du monde en quatre-vingts jours et Vingt mille lieues sous les mers. À ce jour, il demeure l'écrivain français le plus traduit au monde. Il a écrit la série Voyages extraordinaires qui contient 62 romans et 18 nouvelles. La majorité de ces romans se déroulent pendant la seconde moitié du 19e siècle. Il y introduit des inventions récentes à cette époque, ainsi que d'autres inventions fantaisistes qui ne sont pas encore maîtrisées, voire même inexistantes. 1828: Jules Verne naît à Nantes, le 8 février. 1850: À 22 ans, l'auteur fait ses débuts littéraires en proposant à Alexandre Dumas le manuscrit d'une comédie intitulée Les pailles rompues qui sera jouée au Théâtre-Historique la même année. 1852: Verne devient le secrétaire du Théâtre-Historique, rebaptisé le Théâtre-Lyrique. Le jeune écrivain ne reçoit pas de salaire, mais peut y faire jouer ses pièces. Il occupe ce poste jusqu'en 1855. 1863: Publication de Cinq semaines en ballon, premier roman de ses Voyages extraordinaires qui en compteront 62 ainsi que 18 nouvelles. 1864: Il écrit Voyage au centre de la terre, un immense succès qui, encore au 21e siècle, connaît des adaptations cinématographiques. 1869: Le roman Vingt mille lieues sous les mers est publié, roman qui confirme le talent de Jules Verne. 1871: L'auteur publie Le tour du Monde en 80 jours. 1875: L'écrivain conçoit L'Île mystérieuse, une suite de Vingt mille lieues sous les mers. 1905: Le 24 mars, à l'âge de 77 ans, à Amiens (France), Jules Verne meurt. 2005: L'année est déclarée «année Jules Verne», à l'occasion du centenaire de sa mort. Gygax
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Le diagramme de Venn (intersection, union et ensemble complémentaire) Il existe plusieurs opérations pouvant être effectuées sur les ensembles. L’intersection d’ensembles représente l’ensemble des éléments communs à tous les ensembles étudiés. L'intersection |(\cap)| de deux ensembles |A| et |B| s'exprime ainsi : ||A \cap B = \lbrace x \in \Omega \mid x \in A \text{ et } x \in B \rbrace|| où |\Omega| représente l'ensemble dans lequel se trouvent tous les éléments, c'est-à-dire l'univers des possibles. Afin de déterminer l’intersection de deux ou plusieurs ensembles, on doit déterminer les éléments qui sont communs aux ensembles analysés. En d'autres mots, les éléments d'une intersection doivent faire partie de tous les ensembles analysés. Intersection de deux ensembles Soit les deux ensembles suivants : |A,| l'ensemble des nombres impairs inférieurs à 10 : |\displaystyle A = \{1, \color{green}{3}, 5, 7, \color{green}{9} \}|. |B,| l'ensemble des multiples de 3 inférieurs à 10 : |\displaystyle B = \{\color{green}{3}, 6, \color{green}{9} \}.| Les nombres |3| et |9| sont communs aux deux ensembles. L'intersection des ensembles |A| et |B| se note donc de la façon suivante: |A \cap B = \{3, 9\}.| Intersection de trois ensembles On s’intéresse à trois ensembles : |A = \{1, \color{blue}{2}, 3 \}| |B = \{ \color{blue}{2}, 4, 6 \}| |C = \{ \color{blue}{2}, 3, 4, 5, 6 \}| On peut les représenter de la façon suivante : On remarque que le chiffre 2 est le seul élément à être présent dans les trois ensembles. |A \cap B \cap C = \{2\}| Dans ce cas, l’intersection des ensembles |A|, |B| et |C| est le singleton |\{2\}.| On a les deux ensembles suivants : |G = \{1,2,3,4,5\}| |H = \{6,7,8\}| On remarque qu’aucun chiffre n’est commun aux ensembles |G| et |H|. |G \cap H = \{\ \}| ou Ø L’intersection des ensembles |G| et |H| est l’ensemble vide. L'union (parfois nommée réunion) d'ensembles représente l'ensemble qui contient tous les éléments appartenant à chaque ensemble ou aux deux à la fois. L'union |(\cup)| de deux ensembles |A| et |B| s'exprime ainsi : ||A \cup B = \lbrace x \in \Omega \mid x \in A \text{ ou } x \in B \rbrace|| où |\Omega| représente l'ensemble dans lequel se trouvent tous les éléments, c'est-à-dire l'univers des possibles. Si on souhaite parler de l'union des ensembles |A| et |B|, on écrit |A \cup B|. On peut représenter cette union à l'aide d'un diagramme de Venn. Pour trouver tous les éléments |A| et |B| de l'union de ceux-ci, on applique une formule: On s’intéresse aux deux ensembles : ||\begin{align}A &= \{1, 2, 3, 4, 6\} \\ B &= \{2, 4, 6, 7, 9\} \end{align}|| On remarque que l'intersection entre |A| et |B| |(A \cap B)| est la suivante : ||\begin{align}A &= \{1, \color{blue}{2}, 3, \color{blue}{4}, \color{blue}{6} \} \\ B &= \{ \color{blue}{2}, \color{blue}{4}, \color{blue}{6}, 7, 9 \} \\ A \cap B &= \{ \color{blue}{2}, \color{blue}{4}, \color{blue}{6}\} \end{align}|| Pour trouver l'union de ces deux ensembles |(A \cup B),| on peut appliquer la formule donnée plus haut : ||\begin{align}A \cup B &= \{1, \color{blue}{2}, 3, \color{blue}{4, 6} \} + \{\color{blue}{2, 4, 6}, 7, 9 \} - \{\color{blue}{2, 4, 6}\} \\ &= \{1, 2, 3, 4, 6, 7, 9\} \end{align}|| L'ensemble complémentaire correspond à tous les éléments qui ne font pas partie de l'ensemble de départ. On exprime le complémentaire d'un ensemble |A| ainsi : ||A' = \lbrace x \in \Omega \mid x \notin A \rbrace|| où |\Omega| représente l'ensemble dans lequel se trouvent tous les éléments, c'est-à-dire l'univers des possibles. Ainsi, le complémentaire d'un ensemble |A| respecte les deux égalités suivantes : ||\begin{align} A \cap A' &= \emptyset \\\\ A \cup A' &= \Omega \end{align}|| On note généralement le complémentaire d'un ensemble en ajoutant le symbole prime « ' » à la lettre désignant l'ensemble. Par exemple, si on veut parler du complémentaire de l'ensemble |A|, on notera |A'|. Il est toutefois possible de noter le complémentaire d'un ensemble |A| par |A^c|. On peut représenter un ensemble et son ensemble complémentaire à l’aide d’une droite numérique. L'ensemble |A| est donné par l'intervalle |[6, +\infty[|. L'ensemble complémentaire |A'|, sera donc |] -\infty, 6[|. On peut aussi représenter un ensemble et son complément à l'aide du diagramme de Venn. L'ensemble |A| ci-dessous contient les éléments suivants : |A = \{2, 4, 6, 8\}.| L'ensemble complémentaire |A'| est le suivant : |A' = \{1, 3, 5, 7\}.|
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La chaleur molaire et la chaleur massique de réaction La chaleur molaire de réaction est la quantité d'énergie absorbée ou dégagée lors de la transformation d'une mole d'un réactif ou de la formation d'une mole d'un produit. La chaleur massique de réaction est la quantité d'énergie absorbée ou dégagée lors de la transformation d'un gramme d'un réactif ou de la formation d'un gramme d'un produit. La variation d'enthalpie d'une réaction correspond à l'énergie qui est absorbée ou dégagée au cours de celle-ci. Elle est généralement mesurée en joules |(\text{J})| ou en kilojoule |(\text{kJ}).| Toutefois, pour des fins de comparaison, il est souvent utile d'exprimer cette quantité d'énergie en fonction de la quantité de substance ayant réagi. La quantité de substance peut être exprimée en grammes ou en moles, ce qui différencie la chaleur massique de la chaleur molaire de réaction. Lorsque la variation d'enthalpie |(\Delta H)| est exprimée en |\text{kJ/g},| on parle de chaleur massique de réaction. La variation d'enthalpie peut être exprimée en fonction de la quantité de produits ou de réactifs en grammes. Dans ce cas, on parle de chaleur massique de réaction. Cette chaleur massique exprime la quantité d'énergie qui est absorbée ou dégagée lors de la transformation d'un gramme de réactif ou de la formation d'un gramme de produits. On exprime la chaleur massique de réaction en |\text{kJ/g}.| Si la chaleur molaire de vaporisation de l'eau est de |40{,}8\ \text{kJ/mol},| quelle est sa chaleur massique de vaporisation? Lorsque la variation d'enthalpie |(\Delta H)| est exprimée en |\text{kJ/mol},| on parle alors de chaleur molaire de réaction. La variation d'enthalpie peut être exprimée en fonction de la quantité de produits ou de réactifs en moles. Dans ce cas, on parle de chaleur molaire de réaction. Cette chaleur molaire exprime la quantité d'énergie qui est absorbée ou dégagée lors de la transformation d'une mole de réactif ou de la formation d'une mole de produits. On exprime la chaleur molaire de réaction en |\text{kJ/mol}.| Cependant, même lorsqu'on exprime la chaleur molaire de réaction en fonction d'une substance en particulier, il est important de ne pas oublier qu'elle est en réalité intimement liée à la réaction étudiée. La combustion du méthane se déroule selon la réaction suivante : |\text{CH}_{4\text{(g)}}+2\text{O}_{2\text{(g)}} \rightarrow \text{CO}_{2\text{(g)}}+2\text{H}_2\text{O}_\text{(l)}| Si la combustion d'une mole de |\text{CH}_4| dégage |890\ \text{kJ},| on peut déduire que : la réaction de 2 moles de |\text{O}_2| dégage |890\ \text{kJ};| la production de 1 mole de |\text{CO}_2| dégage |890\ \text{kJ};| la production de 2 moles de |\text{H}_2\text{O}| dégage |890\ \text{kJ}.| Ainsi, la réaction de 1 mole de |\text{O}_2| dégagerait |445\ \text{kJ},| de même que la production de 1 mole de |\text{H}_2\text{O}.| Comme il existe plusieurs types de réactions, la chaleur molaire de réaction peut porter le nom particulier de la transformation qu'elle décrit. En utilisant un calorimètre, il est possible de déterminer la chaleur de transformation se déroulant en milieu aqueux. On distingue souvent la chaleur molaire de dissolution et la chaleur molaire de neutralisation. La chaleur molaire de dissolution |(\Delta H_d)| est la quantité d'énergie qui est absorbée ou libérée lors de la dissolution d'une mole de soluté dans un solvant. On peut calculer la chaleur molaire de dissolution d'une substance à partir d'expériences calorimétriques dans lesquelles on note des mesures de température qu'on utilise dans des calculs de chaleur. La chaleur molaire de dissolution peut servir, entre autres, à déterminer la température finale d'une solution après la dissolution du soluté. Dans un calorimètre contenant |150{,}0\ \text{mL}| d'eau, on effectue la dissolution de |6{,}70\ \text{g}| de |\text{LiOH}_{\text(s)}.| On constate que la température de l'eau passe de |25{,}0°\text{C}| à |37{,}0°\text{C}.| Quelle est la chaleur molaire de dissolution du |\text{LiOH}|? La chaleur molaire de neutralisation |(\Delta H_n)| est la quantité d'énergie qui est absorbée ou libérée au cours de la neutralisation d'une mole d'acide ou d'une mole de base. Une réaction de neutralisation s'accompagne d'un transfert de chaleur qui résulte de l'interaction entre les ions qui réagissent. On peut étudier les réactions de neutralisation au laboratoire à l'aide d'un calorimètre. Étant donné que les solutions acides et basiques sont diluées, on considère que leur masse volumique et leur capacité thermique massique sont équivalentes à celle de l'eau. Dans un calorimètre, on neutralise complètement |100\ \text{mL}| d'une solution aqueuse de |\text{NaOH}| à |0{,}5\ \text{mol/L}| en ajoutant |100\ \text{mL}| de |\text{HCl}| à |0{,}5\ \text{mol/L}.| La température initiale des solutions avant de faire la neutralisation est de |22{,}5°\text{C}.| La température la plus élevée obtenue au cours de la neutralisation (après avoir fait le mélange) est de |25{,}9°\text{C}.| Quelle est la chaleur molaire de neutralisation du |\text{NaOH}|?
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La réciproque de la fonction rationnelle La réciproque d’une fonction rationnelle est aussi une fonction rationnelle. Voici les étapes à suivre pour trouver la règle de la réciproque d’une fonction rationnelle dont on connait la règle. Dans l’exemple qui suit, la règle de départ est donnée sous la forme canonique. Quelle est la réciproque de la fonction rationnelle suivante? ||f(x)= \dfrac{-2}{5(x-1)}-2|| Interchanger |x| et |y| ||\begin{align}\color{#3b87cd}y&= \dfrac{-2}{5(\color{#ff55c3}x-1)}-2 \\ \color{#ff55c3}x &= \dfrac{-2}{5(\color{#3b87cd}y-1)}-2 \end{align}|| Isoler |y| On commence par isoler la fraction.||x+2= \dfrac{-2}{5(\color{#3B87CD}y-1)}||En utilisant les propriétés des proportions, on peut intervertir les extrêmes : |5(\color{#3B87CD}y-1)| et |x+2.| ||\color{#ec0000}{5(y-1)}= \dfrac{-2}{\color{#ec0000}{x+2}}||On finit d’isoler |\color{#3B87CD}y.| ||\begin{align} \color{#3B87CD}y-1 &= \dfrac{-2}{5(x+2)}\\ \color{#3B87CD}y &= \dfrac{-2}{5(x+2)}+1 \end{align}|| Réponse : La réciproque de |\color{#3a9a38}{f(x)= \dfrac{-2}{5(x-1)}-2}| est |\color{#3B87CD}{f^{-1}(x)=\dfrac{-2}{5(x+2)}+1}.| Remarque : La règle de la réciproque est identique à la règle de la fonction de base à l’exception des paramètres |h| et |k| qui changent de place. Voici le graphique qui montre |\color{#3a9a38}{f(x)}| et |\color{#3B87CD}{f^{-1}(x)}.| Dans le prochain exemple, la règle de départ est donnée sous la forme générale. Quelle est la règle de la réciproque de la fonction rationnelle suivante? ||f(x)= \dfrac{5x+7}{3x+1}|| Interchanger |x| et |y| ||\begin{align} \color{#3B87CD}y &= \dfrac{5\color{#FF55C3}x+7}{3\color{#FF55C3}x+1} \\ \color{#FF55C3}x &= \dfrac{5\color{#3B87CD}y+7}{3\color{#3B87CD}y+1} \end{align}|| Isoler |y| On commence par faire un produit croisé.||\begin{align} \color{#FF55C3}x\times(3\color{#3B87CD}y+1) &= 5\color{#3B87CD}y+7 \\ 3\color{#FF55C3}x\color{#3B87CD}y+\color{#FF55C3}x &= 5\color{#3B87CD}y+7 \end{align}||On place les termes qui contiennent la variable |\color{#3B87CD}y| d’un côté et les autres termes de l’autre côté.||3\color{#FF55C3}x\color{#3B87CD}y-5\color{#3B87CD}y =-\color{#FF55C3}x + 7||On effectue une mise en évidence simple de |\color{#3B87CD}y| dans le membre de gauche de l'égalité.||\color{#3B87CD}y(3\color{#FF55C3}x-5) =-\color{#FF55C3}x + 7||On divise par |3\color{#FF55C3}x-5| pour isoler |\color{#3B87CD}y.| ||\color{#3B87CD}y=\dfrac{-\color{#FF55C3}x + 7}{3\color{#FF55C3}x-5}|| Réponse : La réciproque de |\color{#3a9a38}{f(x)= \dfrac{5x+7}{3x+1}}| est |\color{#3B87CD}{f^{-1}(x)=\dfrac{-x + 7}{3x-5}}.| Voici le graphique qui montre |\color{#3a9a38}{f(x)}| et |\color{#3B87CD}{f^{-1}(x)}.|
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Les problèmes environnementaux Du milieu des années 1950 jusqu’à aujourd’hui, une augmentation de la fréquence des catastrophes environnementales et naturelles a eu lieu, amenant tranquillement certaines personnes à s’interroger sur le problème de la dégradation de l’environnement. Des groupes de scientifiques, comme le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), créé en 1988, tentent de mieux comprendre l’environnement et l’effet des activités humaines sur les écosystèmes (à l’aide, entre autres, du calcul de l’empreinte écologique). Il y a visiblement une volonté de trouver les causes des changements observés dans les écosystèmes. L’écosystème fait référence aux interactions entre un milieu naturel et l’ensemble des espèces vivantes (animales et végétales) qui y évoluent. Par exemple, l’écosystème d’un lac contient de l’eau, de la vase, des algues et des poissons. Il y a aussi d’autres éléments qui influencent le milieu, comme le climat dans lequel le lac se situe, la pollution créée par les déchets qui y sont jetés, etc. L’empreinte écologique est une estimation de la surface (terrestre ou aquatique) nécessaire pour permettre à un individu, une entreprise ou un pays de soutenir son mode de vie ou ses activités. Elle englobe toutes les ressources nécessaires pour répondre à l’ensemble des besoins de cet individu et pour assurer l’élimination des déchets qu’il produit. Un des changements observables est la dégradation de l’environnement, c’est-à-dire la pollution de l’eau, de l’air, des milieux naturels, etc. Elle est due à de multiples causes, les plus importantes étant l’augmentation de la population, l’augmentation des activités industrielles et la surconsommation. La surconsommation est le fait de consommer plus que ce qui est nécessaire pour répondre aux besoins normaux. L’augmentation de la population entraine une demande plus forte de biens de consommation et d’aliments. De plus, l’apparition du phénomène de consommation de masse, surtout dans les pays développés, a eu un impact considérable en augmentant la demande de biens depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale (1945). Bref, avec l’augmentation de la population et l’apparition de la consommation de masse, on parle aujourd’hui de surconsommation. Celle-ci a des impacts négatifs majeurs sur l’environnement. La consommation de masse fait référence à une consommation de biens et de services en grande quantité et à grande échelle. Elle est surtout présente dans les sociétés industrialisées. Les industries produisent donc plus pour répondre à la demande de biens. Ce faisant, elles augmentent : l’exploitation de ressources non renouvelables (gaz naturel, pétrole, minerai, etc.), leur rejet de déchets et de polluants dans l’environnement, leur utilisation d’énergie (pour faire fonctionner l’usine, les moyens de transport utilisés, etc.), énergie provenant bien souvent d’hydrocarbures qui sont des ressources non renouvelables. Cela entraine souvent une surexploitation des ressources naturelles. C’est-à-dire qu’on exploite plus rapidement les ressources de la terre que la vitesse à laquelle elles sont capables de se régénérer. L’activité des industries est donc un facteur important pour l’empreinte écologique. L’hydrocarbure est un composé organique constitué d’atomes de carbone (|C|) et d’hydrogène (|H|). Les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) sont des hydrocarbures. Toutefois, l’augmentation de la population et la production industrielle ne sont pas les seules causes de la dégradation de l’environnement. Il faut également mentionner les catastrophes écologiques, souvent causées par des activités économiques ou des guerres (déversements de pétrole, bombes et accidents nucléaires, destructions de milieux naturels, etc.) qui peuvent également avoir un impact sur la dégradation de l’environnement. Vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les 6 et 9 aout 1945, les États-Unis ont lancé deux bombes nucléaires sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki, au Japon. Cela a causé la mort instantanée de centaines de milliers de personnes et infligé des problèmes de santé à de nombreuses autres. Ces bombes, par leur production de nuages radioactifs, ont causé la destruction massive d'organismes vivants et une contamination sévère de l'eau, des sols et de la nourriture. Plus encore, les catastrophes naturelles (éruptions volcaniques, inondations, tsunamis, ouragans, séismes) détériorent aussi les milieux naturels et certaines peuvent parfois être aggravées par les changements climatiques. L’augmentation de la population et des activités industrielles s’accompagnent également d’une augmentation de la production de gaz à effet de serre (GES). Les scientifiques s’entendent pour dire qu’il s’agit de la principale cause des changements climatiques. Il est important de savoir que l’effet de serre est un phénomène d’origine naturelle qui permet de retenir une partie de la chaleur émise par le Soleil dans l’atmosphère de la Terre. Les GES sont les gaz qui emprisonnent de façon temporaire la chaleur qui permet de réchauffer l’air et le sol. Cependant, depuis le 19e siècle, la présence de ces gaz a augmenté en raison des activités humaines. Plus encore, entre 2005 et 2014, il y a eu une augmentation de près de 20 % des émissions de GES à l’échelle mondiale. Principaux gaz à effet de serre Activités humaines qui produisent ces gaz Dioxyde de carbone |CO_2| utilisation de combustible fossile (pétrole, gaz naturel, charbon) pour : le transport, la production d’électricité, le chauffage et la climatisation des bâtiments, la production et le transport de biens. Méthane |CH_4| décomposition des ordures, exploitation des gisements de pétrole et de gaz, agriculture : digestion des animaux d’élevage, entreposage et gestion du fumier, culture en rizière. Oxyde de diazote |No_2| * parfois nommé protoxyde d’azote agriculture : épandage d’engrais (qui contiennent de l’azote). À l’échelle mondiale, 78 % des émissions de GES provenant des activités humaines sont dues à la production et à la consommation d’énergie. La déforestation causée par une mauvaise exploitation forestière contribue aussi au problème. Les arbres, en faisant de la photosynthèse, sont les principaux acteurs capables de transformer le dioxyde de carbone (|CO_2|) en oxygène (|O_2|). Moins d’arbres veut dire moins de transformation de |CO_2| en |O_2|, donc plus de |CO_2| dans l’atmosphère. Selon le cinquième rapport du GIEC, publié en 2014, voici les différentes provenances des GES causés par les humains. Au Québec, en 2009, les chiffres étaient assez différents comparativement à la moyenne mondiale : Le fait que l’énergie québécoise provienne principalement de l'hydroélectricité, une ressource renouvelable, change complètement l’ordre des principaux secteurs émetteurs de |CO_2|. En effet, produire de l’énergie à partir de ressources renouvelables (énergies hydroélectrique - eau, éolienne - vent, solaire - soleil, etc.) est beaucoup moins polluant que de le faire à partir de ressources non renouvelables (pétrole, énergie nucléaire, charbon, etc.). Plus la concentration des GES augmente dans l’atmosphère, plus la chaleur reste emprisonnée longtemps à la surface de la planète, ce qui cause une hausse de la température moyenne sur Terre. C’est ce qu’on appelle le réchauffement climatique. Ce réchauffement climatique entraine ensuite une élévation du niveau des océans, une hausse des précipitations, une augmentation de vagues de chaleur, etc. C’est un véritable effet domino. L’augmentation de la population mondiale amène également une augmentation de la demande en eau potable, puisque les humains ont besoin d’eau douce et propre pour survivre. Bien que la population ait triplé depuis 1900 (passant de 1,6 milliard à 7,8 milliards en 2020), le plus flagrant est que la consommation d’eau, elle, a été multipliée par 6. Dans certaines régions du monde, cet accès à l’eau potable est un véritable problème. Dans certains cas, on parle de pénurie physique d’eau et dans d’autres, on parle de pénurie économique. Une pénurie physique d’eau potable est lorsque qu’il n’y a physiquement pas assez d’eau pour répondre aux besoins d’une population. Une pénurie économique d’eau potable est lorsque l’eau est physiquement présente, mais qu’elle est mal gérée en raison du manque d’argent ou de ressources. Le résultat est le même que pour la pénurie physique : la population n’a pas accès à l’eau potable. Les régions qui souffrent de pénurie économique sont des zones où la population est plutôt pauvre. Ainsi, l’eau est présente, mais il n’y a pas les installations nécessaires pour la rendre accessible. Les personnes qui vivent dans ces régions du monde et qui ont plus d’argent vont investir dans des installations, mais ce n’est pas toute la population qui peut en bénéficier. La distribution en eau est alors très inégale et favorise les groupes plus aisés. On identifie plusieurs causes à la pénurie physique d'eau : le détournement de cours d’eau (pour la construction d’un barrage hydroélectrique, pour l'agriculture, etc.), le gaspillage de l’eau par les humains, la contamination des nappes phréatiques (nappe d’eau se situant sous terre et agissant comme réservoir qui alimente les puits et les sources en eau potable) par les rejets d’une usine polluante, des pesticides ou encore par des fertilisants utilisés sur des terres agricoles, la désertification, puisqu’elle entraine une diminution des réserves d’eau souterraine. Elle se produit lorsque des terres fertiles se transforment graduellement en désert. Ce phénomène a lieu dans les régions qui ont un climat de plus en plus aride. Il peut également être la conséquence d’une déforestation ou d’une monoculture (culture intensive d’une seule espèce de plante). La répartition de l’utilisation d’eau potable mondiale ressemble à ceci : 70 % pour l’agriculture, 5 % pour l’eau que nous buvons, 25 % pour les industries. Selon ces statistiques, l’agriculture est donc au cœur de la problématique de l’eau potable. La biodiversité désigne la totalité des espèces vivantes (animales et végétales) qui peuplent la planète. Dans les dix années à venir, entre ½ million et 1 million d’espèces seront en voie d’extinction en raison des activités humaines. De nombreux scientifiques affirment que nous sommes au début de la sixième extinction de masse. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) publie d’ailleurs une Liste rouge des espèces en voie de disparition. Dans le graphique ci-dessous, on voit clairement l’augmentation du nombre d’espèces en danger critique d’extinction entre 1996 et 2019. Ce graphique n'inclut pas les espèces en danger (non-critique) et les espèces vulnérables. Voici les principaux facteurs causant la réduction de la biodiversité : Les principaux facteurs causant la réduction de la biodiversité Facteurs et exemples Explications Transformation des terres Exemples : agriculture intensive, exploitation des forêts, construction d’infrastructures (l’urbanisation). Il s’agit de la cause principale. Une augmentation de la population mondiale et des activités humaines accélère la vitesse à laquelle nous transformons les terres. La transformation des terres vient souvent de pair avec la destruction des habitats naturels. Surexploitation des ressources naturelles Exemples : surpêche, braconnage (chasse ou pêche illégale). Cela se produit lorsqu’une espèce est exploitée plus rapidement que sa capacité à se régénérer. Cette surexploitation vient entre autres du braconnage d’espèces en voie d’extinction (tigres, rhinocéros, éléphants, etc.), un phénomène qui prend de l’ampleur. Changements climatiques Exemples : fonte des glaciers et diminution de la banquise antarctique qui sont des milieux de vie, refroidissement/réchauffement de certaines eaux, ce qui a un impact, entre autres, sur les poissons et les coraux. Certaines espèces ont de la difficulté à s’adapter aux changements climatiques qui se produisent dans leur environnement. Cela conduit à leur déplacement géographique ou encore à leur disparition. Pollution Exemples : forte présence de plastique dans les océans, haut taux de |CO_2| dans l’air. La pollution contribue à rendre des habitats naturels impossibles à vivre pour certaines espèces. Elles doivent donc trouver de nouveaux habitats si cela est possible. Développement et multiplication d’espèces invasives Exemples : présence d’un insecte envahisseur qui ravage des récoltes de maïs, de coton, etc., introduction d’une plante d’eau dévastatrice qui recouvre d’immenses étendues d’eau dans lesquelles elle puise de l’oxygène, causant la perte d’espèces de poisson. Les échanges entre les pays sont de plus en plus fréquents. Cela favorise l’introduction de nouvelles espèces dans différents territoires. Il arrive que certaines de ces espèces se révèlent envahissantes dans leur nouvel environnement. Elles deviennent alors des prédateurs ou utilisent les ressources des espèces locales.
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Les points de suspension Les points de suspension forment un signe de ponctuation toujours représenté par trois points qui se suivent. Quand les points de suspension marquent la fin d'une phrase, l'idée exprimée par celle-ci demeure incomplète. Puisque cette idée ne trouvera pas de finalité propre, ces trois points doivent être suivis par une majuscule. Attends que je... Il va me rendre fou ! Les points de suspension ne terminent pas seulement une phrase, mais parfois un texte, un paragraphe. Dans ces cas, ils cherchent à faire réfléchir le lecteur qui doit interpréter l'opinion non dite et remplacée par cette ponctuation. C'est une façon pour l'auteur de rendre son texte plus interactif et personnalisé. Utilisés dans un texte argumentatif, ces points de suspension contribueront à la modalisation du discours. Le gouvernement voudrait investir de grosses sommes dans le secteur militaire... Encore une fois, les jeunes font preuve de leur grande capacité à communiquer... Quand les points de suspension marquent la continuité d'une énumération, ils indiquent que celle-ci est volontairement écourtée afin d'abréger le discours. Ces trois points doivent être suivis par une majuscule puisqu'ils marquent tout de même la fin de la phrase. Au Musée d'Orsay, vous pourrez admirer les oeuvres de nombreux peintres : Cézanne, Corot, Klimt, Delacroix, Pissaro, Toulouse-Lautrec... Vous serez touchés par la beauté de ces chefs-d'oeuvre. Quand les points de suspension marquent une hésitation qui sous-entend que l'auteur ne veut pas dire le fond de sa véritable pensée, tait volontairement un commentaire pour différentes raisons, ils sont suivis d'une minuscule puisque c'est la même phrase qui se poursuit. Cet été, j'ai vraiment tout perdu... même ma fierté. Par contre, les points de suspension peuvent être à la fin d’une phrase juxtaposée à une autre. Dans ce cas, on sépare les points de suspension de la nouvelle phrase avec une virgule. J'ai été stupide..., je n'ai pas étudié. On dit que je n'ai pas étudié est une phrase juxtaposée puisqu'elle contient un verbe conjugué (aiétudié) et un pronom sujet (je). Elle est donc autonome sur le plan syntaxique. On utilise les points de suspension entre crochets pour indiquer un passage coupé dans une citation. Nous avons appris que la liberté n'est jamais accordée de bon gré par l'oppresseur; elle doit être exigée par l'opprimé. […] Il vient un temps où l'on ne peut pas endurer davantage et où les hommes ne supportent plus de se trouver plongés dans des abîmes d'injustice où ils expérimentent la noirceur d'un désespoir corrosif. […] Les points de suspension placés entre crochets précisent que des passages présents dans le texte original (lettre écrite par Martin Luther King en prison, en 1963) ont été retirés de l'extrait. 1. Les points de suspension peuvent accompagner l'initiale d'un nom que l'auteur préfère ne pas divulguer. Il est même possible de ne pas mettre l'initiale du nom. J'ai parlé avec Carl P... au sujet de son crime. Il s'est chicané avec ... et est parti. 2. Les points de suspension accompagnent parfois l'initiale d'un nom fictif. M. X... est amoureux de sa cousine. 3. Dans un dialogue, les points de suspension peuvent illustrer le mutisme ou le silence d'un personnage. « Crois-tu que tu devrais t'en mêler? -...».
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San Francisco et les risques naturels San Francisco, avec sa population d'environ 805 000 habitants (en 2010), est la deuxième ville la plus dense des États-Unis, après New York. C’est également la plus grande ville de la Californie. Cette ville se caractérise par un climat doux et tempéré, avec des étés chauds et des hivers frais, mais sans jamais de températures extrêmes. Les colons espagnols fondèrent une ville à l’endroit actuel de San Francisco en 1776, dans le but de christianiser les Amérindiens. L’endroit a connu son plus grand boom lorsque des gisements d’or ont été découverts près de la ville. La population et le territoire de la ville se sont alors développés à un rythme fulgurant grâce à l’arrivée de nombreux chercheurs d’or. Depuis sa fondation jusqu’à aujourd’hui, plusieurs cultures différentes sont passées par San Francisco et cela transparaît encore dans la nourriture locale et dans la culture artistique. Elles sont toutes deux imprégnées des influences amérindiennes, espagnoles, européennes provenant des immigrants qui sont arrivés à divers moments et de celle des chercheurs d’or. San Francisco comprend également quelques quartiers culturels tels que le Chinatown, le Japantown, le quartier italien et le quartier hispanique. Près de San Francisco se trouve également la Silicon Valley, endroit où plusieurs entreprises de recherche et de développement de matériel électronique et informatique se sont installées. San Francisco est située au nord de la côte californienne, sur les rives de l’océan Pacifique, dans le sud des États-Unis. La ville est entourée d’eau, puisqu’elle se trouve au milieu de la baie de San Francisco. À l’ouest de la ville, c’est l’océan Pacifique alors qu’au nord et à l’est, c’est la baie. Cette position fait que San Francisco est située au milieu d’un vaste port naturel, abritée par les montagnes de la chaîne côtière. La proximité de cette chaîne de montagnes a d’ailleurs des répercussions sur la ville : il y a de nombreuses rues en pentes abruptes dans toute la ville. Face à la ville, dans la baie de San Francisco, se trouve l’île d’Alcatraz où se situe la fameuse prison du même nom, reconnue pour son taux d’évasion minime. Cette prison n’étant plus en fonction, il est maintenant possible d’aller la visiter. De nombreux parcs naturels entourent la région urbaine, dont une réserve de séquoias. Avec la baie, l’océan, les montagnes et les parcs naturels, la ville attire chaque année de nombreux adeptes de sports aquatiques et de randonnée pédestre. Plusieurs éléments de San Francisco contribuent à rendre la ville célèbre. Outre les rues en pente abrupte qui la rendent facilement reconnaissable et les nombreux films qui se déroulent à San Francisco, des éléments comme le Golden Gate et les Cable Cars valent la peine d’être vus. Les Cable Cars L’idée d’implanter des Cable Cars à San Francisco est apparue après un accident dans lequel un cheval a perdu pied dans une pente descendante. Ce cheval a entraîné les autres chevaux de l’attelage dans une chute qui leur fut fatale. Un système judicieux a été créé et mis en place pour permettre à la population de monter ou descendre les pentes de la ville rapidement et de manière sécuritaire. Le concept est simple : un câble métallique est installé juste au niveau de la route et une roue motorisée située à l’extrémité du câble le fait constamment tourner. Le Cable Car qui désire avancer fixe une pince métallique sur le câble et celui-ci tire le car. Il n’y a donc aucun moteur à l’intérieur du car, il n’y a qu’une pince sous le car et qu’un système de freinage pour ralentir le car dans les descentes. Les Cable Cars peuvent avancer ainsi jusqu’à une vitesse de 15 km/h. Ces cars fonctionnent depuis 1873 et sont considérés comme des monuments historiques depuis 1964. L’ensemble du réseau, les câbles et les cars, fut entièrement rénové dans les années 1980. Il y a 4 cars qui roulent sur 3 lignes. Ils sont utilisés par les touristes qui veulent expérimenter ce moyen de transport, mais ils le sont tout autant par les habitants de la ville qui les utilisent comme mode de transport collectif. Le Golden Gate Le Golden Gate traverse la baie de San Francisco de la ville vers le nord. C’est l’un des ponts les plus connus du monde. Beaucoup de temps s’est écoulé avant sa construction, le transport se faisait alors par voie maritime. Ce transport était insuffisant pour la demande, mais plusieurs personnes considéraient qu’un pont à cet endroit serait trop long et trop cher à construire. Plusieurs hommes se sont tout de même associés pour réunir des fonds suffisants à la construction d’un pont reliant San Francisco au nord de la baie. La construction fut donc lancée en 1933 et le pont fut inauguré en 1937. Il était alors le plus grand pont suspendu au monde. Comme la région subit fréquemment des tremblements de terre plutôt violents, le pont a été conçu pour que sa structure ne se brise pas ou ne se déforme pas en cas de séisme. Par contre, les connaissances sur les séismes étant plus nombreuses maintenant, les spécialistes ont décrété que le pont ne résisterait pas à un tremblement de terre de plus de 7 sur l’échelle de Richter. C’est pourquoi d’énormes travaux visant à solidifier toutes les parties du pont ont été amorcés en 2002. La couleur de la peinture du pont, orangée, est conçue pour rendre le pont plus visible en cas de brouillard. Cette couleur spéciale rend le Golden Gate unique, il resplendit dans la lueur du soleil couchant. Un droit de passage doit être acquitté lorsque l’on utilise le Golden Gate en direction de San Francisco, comme les deux autres ponts traversant la baie de San Francisco. La côte ouest américaine se trouve à l’endroit où deux plaques tectoniques se rencontrent : la plaque de l’Amérique et la plaque du Pacifique. Cette région fait partie de la Ceinture de feu du Pacifique. Il n’y a pas de volcan dans la région californienne, mais l’activité sismique y est très élevée. L’océan Atlantique à l’est pousse la plaque de l’Amérique vers l’ouest. La plaque de l’Amérique pousse à son tour sur la plaque du Pacifique qui s’est repliée peu à peu sous la plaque continentale. Sous l’effet de cette intense activité, une immense faille s’est formée à la jonction des deux plaques : la faille de San Andreas. Cette faille est la plus grande et la plus active faille du globe. Elle traverse toute la Californie du nord au sud. Bien qu’on l’appelle la faille de San Andreas, il s’agit plutôt d’un système de plusieurs failles plus petites regroupées en 3 ensembles indépendants. Ce réseau de failles s’étire tout de même sur 1 300 kilomètres de long (du nord au sud) et sur 140 kilomètres de large (d’est en ouest). Le glissement de la faille (les deux plaques qui glissent l’une contre l’autre) est entre 3,4 et 5,5 centimètres par année. L’activité géologique est tellement intense que les mouvements des plaques et le glissement de la plaque peuvent causer environ 200 séismes par année. San Francisco est donc une ville qui peut subir des secousses fréquentes et parfois très fortes. C’est pourquoi toutes les nouvelles constructions doivent répondre à des normes très strictes de manière à ce qu’elles résistent aux tremblements de terre. C’est également pour cette raison que le Golden Gate subit encore aujourd'hui de nombreuses rénovations. Plusieurs petits tremblements de terre frappent San Francisco chaque année. La force de ces tremblements de terre varie, mais certains d'entre eux ont marqué l’histoire et l’aspect de la ville. Lors de la construction du Golden Gate, une secousse s’est fait sentir alors que 5 hommes étaient sur l’un des piliers. Sous l’effet de la secousse, le pilier s’est mis à faire un mouvement de balancier. Les travailleurs ont dû s’accrocher fortement au pilier le temps que le séisme cesse et que le pilier reprenne sa position initiale. Heureusement, aucun de ces hommes n’est tombé. Le plus gros séisme de toute l’histoire de San Francisco date du 18 avril 1906. Cette secousse fut d’une violence inouïe : 8,5 sur l’échelle de Richter et dura 48 secondes. Le séisme soulève le sol et fait s’effondrer de nombreux édifices. Les conséquences du tremblement de terre furent encore plus catastrophiques puisque les canalisations de gaz ont cédé sous les effets des secousses, causant ainsi un violent incendie. Ce feu a brûlé 28 000 immeubles et a complètement anéanti les édifices datant de la ruée vers l’or. En tout et pour tout, le séisme de 1906 a fait 450 morts et quelque 25 000 sans-abri. Le tremblement de terre a également causé un élargissement considérable de la faille de San Andreas. Le dernier gros tremblement de terre depuis celui de 1906 est survenu en 1989. D’une force de 7,1 sur l’échelle de Richter, ce séisme fut beaucoup moins destructeur que le précédent, en partie grâce aux normes antisismiques appliquées à la construction des immeubles. Les nouveaux immeubles ont résisté aux secousses et ce ne sont que certains vieux bâtiments qui se sont écroulés. Le Bay Bridge, l’un des ponts de San Francisco, s’est effondré dans l’une de ses sections. On dénombre 67 victimes causées par ce séisme. Plusieurs personnes prédisent qu’un autre gros tremblement de terre touchera San Francisco d’ici 2030. Selon les prédictions et l’activité sismique de la région, ce tremblement de terre serait d’une violence extrême. Ce tremblement de terre possible est surnommé le Big One. Il serait tellement fort que la faille pourrait détacher la Californie du reste du continent. Certains scénarios plus pessimistes prédisent même que la péninsule de San Francisco pourrait être engloutie par la mer. Afin de prévenir les habitants en cas de tremblement de terre, des équipes de spécialistes observent attentivement le degré d’activité sismique autour de la faille de San Andreas. Leurs appareils très sensibles leur permettent de prévoir les secousses et leurs forces et d’ainsi aviser la population en cas de séismes violents.
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Les droits et les responsabilités des commerçants C’est le commerçant ou la commerçante qui décide du prix pour chacun des biens ou services vendus dans son commerce. Toutefois, il est de son devoir de se conformer à la loi, d'afficher les prix et d'appliquer la Politique d’exactitude des prix. Le prix de certains produits fait l’objet de lois. C’est le cas notamment du lait, pour lequel il existe un prix minimum (un prix plancher), c’est-à-dire que le commerçant ou la commerçante ne peut pas te vendre du lait en dessous du prix prévu par la loi. C’est le gouvernement qui décide de ce prix minimum. Tous les commerçant(e)s doivent respecter la garantie légale. Cette garantie est gratuite et s’applique automatiquement à l’achat de tout bien. Il arrive parfois qu’une garantie du fabricant s’applique aussi. Le choix revient ensuite au commerçant ou à la commerçante de te proposer ou non une garantie supplémentaire. Celle-ci n’est pas gratuite. Tu paies un certain montant d’argent pour une protection prolongée au cas où il y aurait un problème avec le bien que tu as acheté. Fait important : les commerçant(e)s doivent t’expliquer ce qui est couvert par la garantie légale avant de te parler de la garantie du fabricant et de te proposer une garantie supplémentaire (une garantie prolongée). Pour plus d’informations sur les types de garanties, consulte la fiche sur les lois. Les commerçant(e)s doivent protéger la confidentialité des données personnelles des consommateurs et des consommatrices ainsi que la confidentialité des transactions. Pour cela, ils ont l’obligation de prendre des mesures raisonnables dans la gestion et la conservation des factures, des contrats ou de tout autre document contenant des informations personnelles. À titre d’exemple, une commerçante détruit les documents dont elle n’a plus besoin et qui contiennent des informations personnelles. Elle s’assure aussi que la sécurité de son réseau informatique soit efficace et à jour pour protéger les informations conservées sur le serveur de l’entreprise. Les pratiques commerciales englobent tout élément (action, publicité ou autre) relevant de la promotion, de la vente ou de la réalisation d’un bien ou d’un service fait par le représentant ou le professionnel d’un commerce. La Loi sur la protection du consommateur encadre les pratiques commerciales. Selon cette loi, il est notamment interdit d’utiliser des indications fausses ou trompeuses pour vendre un bien ou un service. Aussi, le prix qui est indiqué doit être celui que tu paieras. Il doit donc inclure tous les frais (sauf les taxes à la consommation). Pour plus de détails sur les pratiques commerciales interdites, visite le site de Service Québec.
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Les mécanismes de transmission d'un message Un mécanisme est une façon de faire, des outils que nous utilisons pour arriver à une fin. Il existe trois étapes à une communication complète: la production, la réception et la compréhension du message. Le mécanisme le plus utilisé pour communiquer est la voix. Ainsi, des éléments comme l'intonation, les pauses, le débit, etc. font varier le message que l'on produit. Ils peuvent soit en faciliter la transmission, soit y nuire. Le vocabulaire, c'est le choix des mots que l'on effectue pour s'exprimer à haute voix. Il faut savoir choisir les bons mots selon le contexte dans lequel la prise de parole doit s'effectuer. La plupart du temps, nous regardons les gens à qui l'on s'adresse lorsqu'on communique avec eux. Toutefois, il peut être gênant de le faire dans un contexte plus formel, comme lors d'un exposé oral. L'expression passe aussi par les gestes, c'est ce qu'on appelle la communication non verbale. On en est peu conscient, mais notre corps dit beaucoup plus que notre bouche. En fait, si on arrive à mentir lorsqu'on s'exprime, notre corps, lui, y arrive difficilement, voire pas du tout. Il est important de comprendre ce que notre non verbal projette lorsque nous sommes face à une assemblée. Il ne serait pas souhaitable que notre corps contredise ce que nous disons ou que nos gestes exposent notre nervosité. Le style est l'attitude adoptée lors d'une intervention orale. Une prise de parole est intéressante quand on y ajoute une touche personnelle, quand on laisse sa personnalité s'exprimer à travers ce qui est dit. Le style donne un côté unique et intéressant au discours. Toutefois, il est important de rester intègre et naturel.
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La résolution d'un problème en mathématiques financières Comme il est mentionné dans la fiche mère de cette section, les intérêts sur de l'argent peuvent se manifester de deux différentes façons: un placement ou un prêt. Au niveau du placement, l'individu qui effectue le placement reçoit une somme supplémentaire d'argent pour le montant qu'il investit. En ce qui concerne le prêt, la personne qui reçoit l'argent du prêt doit payer un extra lors du remboursement de son prêt. Dans un cas comme dans l'autre, le tout est généralement calculé à partir d'un taux d'intérêt annuel. Le but ultime qui se cache derrière un placement ou un investissement est d'obtenir le plus d'argent possible lorsque ce placement ou cet investissement vient à terme. En terme mathématique, déterminer la durée d'un placement est synonyme de trouver la valeur de la variable qui joue le rôle de l'exposant. Afin de bien orienter sa démarche, on peut suivre les étapes suivantes. Dans certains cas, il s'agit seulement de déterminer la durée du placement afin d'obtenir le montant voulu. Afin de s'assurer d'une retraite sans soucis financier, un prolifique homme d'affaire veut obtenir une valeur future de 500 000 $ à partir d'une valeur actuelle de 350 000 $. Ces temps-ci, les taux d'intérêts composés se chiffrent à 7,89 % par année, ce qui attire son attention. Si la période d'intérêt est hebdomadaire, pendant combien de temps devrait-il placer son argent? 1. Déterminer l'équation en lien avec la situation ||\begin{align} \color{red}{C_n} &= \color{blue}{C_0} \left(1 +\frac{\color{green}{i}}{\color{fuchsia}{k}}\right)^n \\\\ \color{red}{500 \ 000} &= \color{blue}{350 \ 000} \left(1 +\frac{\color{green}{0,0789}}{\color{fuchsia}{52}}\right)^n \\\\ \color{red}{500 \ 000} &\approx \color{blue}{350 \ 000} (1,0015)^n \\\\ \small\text{avec} \ n &= \ \small\text{nb de périodes d'intérêt en semaines (hebdomadaire)}\end{align}|| 2. Isoler la notation exponentielle ||\begin{align} \frac{\color{red}{500 \ 000}}{350 \ 000} &\approx \frac{\color{blue}{350 \ 000}}{350 \ 000} (1,0015)^n && \small \text{opération inverse}\\\\ 1,4286 &\approx 1,0015^n \end{align}|| 3. Transformer l'équation à l'aide de la définition de la notation logarithmique ||\begin{align} 1,4286 &\approx 1,0015^n \\\\ log_{1,0015} \ 1,4286 &\approx n && \small\text{déf. du log} \end{align}|| 4. Isoler la variable ||\begin{align} log_{1,0015} \ 1,4286 &\approx n \\\\ \frac{log_{10} \ 1,4286}{log_{10} \ 1,0015} &\approx n && \small\text{loi du changement de base} \\\\ 237,97 &\approx n \end{align}|| 5. Écrire la réponse à l'aide d'une phrase Il devra placer son argent pendant 238 semaines afin d'obtenir la valeur future visée. Fait à noter, le variable |n| est en lien direct avec la période d'intérêt. Si cette dernière est quotidienne, alors |n| représente le nombre d'intérêt en jours; si elle est mensuelle, alors |n| représente le nombre de périodes d'intérêt en mois. Les calculs n'en seront pas affectés, mais l'écriture de la réponse finale doit mettre de l'avant cette relation. Lorsque vient le temps de faire un choix, on est toujours à la recherche du choix le plus avantageux. Dans un cadre financier, cette façon de penser vise un profit maximum ou un minimum de dépense. De plus, le temps peut avoir un impact direct sur ces objectifs. Lorsque vient le temps de faire des placements à long terme dans les institutions financières, la durée de ces derniers sont généralement établies à la signature. Parmi les deux options suivantes, Option 1) Placer un montant de 15 000 $ à un taux d’intérêt composé annuellement de 2,5 %; Option 2) Placer un montant de 12 000 $ à un taux d’intérêt composé annuellement de 3,9 %. Décris les circonstances qui favorisent chacun des choix. 1) Trouver l’équation pour chacun des placements ||\begin{align} \color{blue}{\small \text{option 1}} &= \color{blue}{15 \ 000 \ (1+0,025)^n} \\ \color{blue}{\small \text{option 1}} &= \color{blue}{15 \ 000 \ (1,025)^n} \\\\ \color{red}{\small \text{option 2}} &= \color{red}{12 \ 000 \ (1+0,039)^n} \\ \color{red}{\small \text{option 2}} &= \color{red}{12 \ 000 \ (1,039)^n} \\ \small\text{avec} \ n \ & : \ \small\text{nb d’années du placement} \end{align}|| 2) Comparer les deux équations ||\begin{align} \color{blue}{\small \text{option 1}} &= \color{red}{\small \text{option 2}} \\ \color{blue}{15 \ 000 \ (1,025)^n}&= \color{red}{12 \ 000 \ (1,039)^n} \end{align}|| 3) Résoudre ||\begin{align} \frac{\color{blue}{15 \ 000}}{12 \ 000} \ \color{blue}{(1,025)^n}&= \frac{\color{red}{12 \ 000}}{12 \ 000} \ \color{red}{ (1,039)^n} && \small\text{opération inverse} \\\\ 1,25 \frac{\color{blue}{1,025^n}}{1,025^n} &= \frac{\color{red}{1,039^n}}{1,025^n} && \small\text{opération inverse} \\\\ 1,25 &= \left(\frac{1,039}{1,025}\right)^n && \small\text{propriété des exposants} \\\\ 1,25 &\approx 1,014 ^n && \small\text{calcul du quotient} \\\\ log_{1,014} \ 1,25 &\approx n && \small\text{déf. du log} \\\\ \frac{log_{10} \ 1,25}{log_{10} \ 1,014} &\approx n && \small\text{changement de base} \\\\ 16,05 &\approx n \end{align}|| 4) Écrire la réponse à l’aide d’une phrase Les deux placements auront la même valeur après |16,05| années. Avant |16,05| ans, c’est l’option 1 qui est la plus intéressante puisque le montant actuel est plus élevé. Si le placement dure plus de |16,05| ans, c’est l’option 2 qui est à privilégier. Lorsque vient le temps de comparer d’une situation que l’on peut résumer en une équation, il est toujours idéal de modéliser le tout par le biais du plan cartésien. Il existe certains moments dans la vie où il est difficile d’avoir les ressources financières suffisantes pour faire l’achat de divers produits. Une voiture, une maison sont des exemples de ce type d’achat. Par contre, il existe des institutions financières qui consentent à prêter de l’argent au particulier moyennant un taux d’intérêt annuel qui est généralement composé quotidiennement. En d’autres mots, les intérêts sont calculés à chaque jour sur le montant qu’il reste à payer. Comme on peut le constater, un paiement de |700 \ \$| par mois ne signifie pas que le montant emprunter diminue de |700 \ \$|. En effet, ce paiement sert à couvrir les intérêts encourus durant la dernière période d’intérêt et le reste sert à rembourser une partie du montant emprunté.
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La projection isométrique La projection isométrique (ou axonométrique) est une représentation en perspective d’un objet, où les trois arêtes principales (qui correspondent aux trois dimensions de l’objet) forment des angles égaux de 120°. Pour faciliter le dessin d’un objet en projection isométrique, on utilise un papier isométrique. Il s’agit d’un papier quadrillé formé de droites verticales et obliques reproduisant ainsi des angles de 120° entre les trois axes principaux. On peut ainsi se fier à ces droites pour dessiner les arêtes de l’objet. Voici des exemples de projections isométriques Contrairement à la projection à vues multiples, la projection isométrique est une projection en perspective, c’est-à-dire qu’elle permet de visualiser la profondeur d’un objet. L’utilisation d’axes isométriques de 120° permet au dessin de conserver les proportions de l’objet. Ainsi, contrairement à la projection oblique, on peut se fier aux dimensions d’une projection isométrique pour connaitre les dimensions réelles d’un objet. Toutefois, puisque les trois axes représentant la longueur, la largeur et la profondeur sont inclinés à 120° les uns par rapport aux autres, les angles réels de l’objet ne sont pas conservés sur le dessin. Consulte la fiche sur les types de projections utilisés dans les dessins techniques pour mieux les comparer.
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Le pluriel des noms un ami / des amis le chat / les chats cette plante / ces plantes un tuyau / des tuyaux le chameau / les chameaux ce neveu / ces neveux un vœu / des vœux un cheval / des chevaux l’animal / les animaux ce canal / ces canaux une souris / des souris la noix / les noix ce nez / ces nez madame / mesdames ce monsieur / ces messieurs un bonhomme / des bonshommes Le nom œil change complètement de forme au pluriel pour devenir yeux.
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L'influence de la température sur l'état d'équilibre Pour prédire l'effet d'une variation de température sur l'état d'équilibre, il faut tenir compte de l'énergie impliquée au cours de la réaction. L'effet sera différent en fonction de la nature exothermique ou endothermique de cette réaction. Selon le principe de Le Chatelier, on peut résumer les conséquences d'une variation de température de la façon suivante: Pour comprendre l’effet d’une variation de la température sur l’état d’équilibre, prenons l’exemple suivant: |N_{2(g)} + 3\; H_{2(g)} \rightleftharpoons 2\; NH_{3(g)} + \acute{e}nergie| Selon le principe de Le Chatelier, un système à l'équilibre réagit de façon à s'opposer en partie aux changements qu'on lui impose. Ainsi, suite à un apport d'énergie causé par une augmentation de température, le système réagira de manière opposée et favorisera le sens de la réaction utilisant de l'énergie, soit la réaction endothermique. Dans l'exemple qui nous intéresse, une augmentation de température crée un déséquilibre qui favorise la réaction directe. Pour retrouver un nouvel état d'équilibre, le système s'oppose en utilisant ce surplus d'énergie. Ainsi, la réaction endothermique est avantagée ce qui cause une augmentation des réactifs dans notre exemple; la réaction inverse est alors favorisée puisque l'apport d'énergie force le produit à réagir. Selon le principe de Le Chatelier, un système à l'équilibre réagit de façon à s'opposer en partie aux changements qu'on lui impose. Ainsi, suite à un retrait d'énergie causé par une diminution de température, le système réagira de manière opposée et favorisera le sens de la réaction produisant de l'énergie, soit la réaction exothermique. Dans l'exemple qui nous intéresse, une diminution de température crée un déséquilibre qui favorise la réaction inverse. Pour retrouver un nouvel état d'équilibre, le système s'oppose en palliant à ce manque d'énergie. Ainsi, la réaction exothermique est favorisée ce qui cause une diminution des réactifs dans notre exemple; la réaction directe est alors favorisée puisque le manque d'énergie force les réactifs à réagir. Changement imposé Schématisation Réaction favorisée Augmentation de la température Réaction inverse |\large \leftarrow| Réaction directe |\large \rightarrow| Diminution de la température Réaction directe |\large \rightarrow| Réaction inverse |\large \leftarrow|
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Les solides décomposables et tronqués Pour répondre à différents besoins, il peut arriver qu'un seul solide ne soit pas suffisant. Dans ce cas, on peut être tenté de combiner plusieurs solides ou d'en altérer un. Un solide décomposable est un solide pouvant être séparé en plusieurs solides plus simples. Comme le mentionne la définition, il s'agit simplement de reconnaitre les divers solides utilisés pour le construire. En respectant ces caractéristiques, les combinaisons possibles pour former un solide décomposable sont illimitées. En reconnaissant les différents solides utilisés, il devient plus facile de calculer l'aire et le volume. On peut également créer de nouveaux solides non pas en ajoutant des solides, mais en y retirant des sections. Un empilement de blocs de bois (à gauche) correspond à un solide décomposable. Le solide de droite est formé par la combinaison d'une pyramide et d'un prisme. Un solide tronqué est un solide qui a été coupé par un plan et dont seulement une portion de la séparation est conservée. Dans le cas présent, l'expression « une image vaut mille mots » prend tout son sens. Au lieu d'énumérer les différentes caractéristiques de construction de ces solides, voici quelques exemples. Polyèdre tronqué par un seul plan Polyèdre tronqué par plusieurs plans Corps rond tronqué par un plan Corps rond tronqué par plusieurs plans Ainsi, on peut voir que certains solides tronqués possèdent des noms et des caractéristiques précises comme le prisme à base triangulaire (deuxième dessin). Pour les autres, on utilisera l'addition et la soustraction pour combiner différentes formules afin de calculer leur aire et leur volume. Par ailleurs, il faut faire attention pour ne pas confondre un solide tronqué avec un solide non convexe. En résumé, il y a une différence entre scinder un solide avec un plan ou enlever une portion d'un solide à l'intérieur de celui-ci.
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Le passage d'une forme d'écriture à une autre Les nombres peuvent être exprimés sous différentes formes. Les principales formes d'écriture des nombres sont les suivantes: La notation fractionnaire (fractions et nombres fractionnaires) La notation décimale Le pourcentage Dans l'optique d'effectuer des opérations, de comparer, d'ordonner ou tout simplement d'exprimer un nombre sous une forme plus appropriée, il peut être essentiel de savoir passer d'une forme d'écriture à une autre. Les fiches suivantes traitent sur les méthodes à utiliser pour effectuer ces passages avec succès. Chaque ligne du tableau ci-dessous représente un nombre sous différentes formes équivalentes. Fraction Nombre fractionnaire Notation décimale Pourcentage |\large\frac{1}{2}| |\large\frac{1}{2}| |0,5| |50\ \%| |\large\frac{5}{4}| |1 \frac{1}{4}| |1,25| |125\ \%| |\large \frac{7}{3}| |2 \frac{1}{3}| |2,\overline{3}| |233,\overline{3}\ \%| |\large \frac{4}{1}| |4| |4| |400\ \%|
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Répertoire de révision – Histoire du Québec et du Canada – Secondaire 3 Le présent répertoire de révision est basé sur le Programme de formation de l’école québécoise tel que suggéré par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec (MEES). Si tu souhaites réviser l'ensemble des contenus de ton cours d'histoire du Québec et du Canada de troisième secondaire, tu peux t'y fier, mais prends note qu'il peut y avoir des différences entre ce que tu as vu en classe et ce qui t'est proposé ici en raison de la diversité des manuels employés, des techniques d’enseignement et des programmes particuliers.
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Le complexe activé et l'énergie d'activation Le complexe activé est un état de transition instable et énergétique qui se forme lors de la transformation des réactifs en produits. L'énergie d'activation est la quantité d'énergie minimale requise pour amorcer une réaction chimique, qu'elle soit endothermique ou exothermique. Afin qu'une réaction chimique puisse se dérouler, les molécules de réactifs doivent entrer en collision. En effet, selon la théorie des collisions, certaines conditions sont nécessaires au déroulement d'une réaction. La collision des molécules de réactifs doit être efficace et non pas élastique, ce qui permet de former le complexe activé. Elle doit donc s'effectuer avec un minimum d'énergie, ce que l'on nomme l'énergie d'activation. Ces deux informations se retrouvent dans le tracé du diagramme énergétique d'une réaction. Avant que les molécules de réactifs ne se transforment en produits, il se forme une molécule intermédiaire complexe très énergétique nommée complexe activé (Ca). Ainsi, au cours d'un très bref instant, les liaisons des réactifs s'affaiblissent tandis que de nouvelles liaisons commencent à se former. Cet état transitoire n'est que temporaire puisqu'il est fort instable. En effet, ce regroupement d'atomes intermédiaire n'est pratiquement pas détectable puisque les atomes ont tendance à rapidement reformer des molécules afin de retrouver la stabilité. De par son instabilité, le complexe activé possède toujours le maximum d'enthalpie d'une réaction. Il se retrouve donc toujours au sommet de la courbe d'un diagramme énergétique. Le complexe activé se situe toujours entre les réactifs et les produits et au sommet de la courbe dans un diagramme énergétique. La formation du complexe activé résulte de la collision efficace de molécules de réactifs. Bien que certaines liaisons de réactifs soient encore présentes alors que certaines des produits se forment, on considère souvent cet état de transition comme étant le bref instant durant lequel toutes les liaisons chimiques ont disparues. On le symbolise donc par un amas d'atomes non liés qui se réorganiseront pour former de nouvelles molécules. Le complexe activé est souvent représenté comme un groupe d'atomes non liés chimiquement. Dans le graphique ci-dessous illustrant la combustion du méthane, on peut constater que les liaisons chimiques des réactifs sont entièrement brisées avant que de nouvelles se forment dans les produits. Pour que les réactifs puissent atteindre l'état de complexe activé, leurs collisions doivent se faire avec un minimum d'énergie qui correspond à l'énergie d'activation. La formation du complexe activé implique le réarrangement des forces d'attraction entre les atomes des réactifs pour qu'ils se transforment en produits. Ce réarrangement nécessite une très grande quantité d'énergie. Ainsi, pour qu'une réaction chimique se produise, il faut que les réactifs reçoivent suffisamment d'énergie pour parvenir à former le complexe activé. Ce niveau d'énergie minimal nécessaire pour atteindre l'état de transition se nomme énergie d'activation et est symbolisé par Ea. Sa valeur correspond à la différence d'énergie entre le complexe activé et les réactifs. Soit le graphique ci-dessous: On peut calculer l'énergie d'activation de la façon suivante: Ea=Hca−Hr Ea=50−0 Ea=50kJ/mol On peut aussi parler d’énergie d’activation inverse(Ea inv ). Il s’agit de la valeur qui correspond à la variation entre l’enthalpie des produits et celle du complexe activé. Cette énergie correspond à l’énergie d’activation dans la réaction inverse (les produits sont alors les réactifs et les réactifs deviennent les produits) Soit le graphique ci-dessous: On peut calculer l'énergie d'activation de la réaction inverse de la façon suivante: Eainv=Hca−Hp Eainv=50−(−75) Eainv=125kJ/mol On peut aussi représenter l’énergie d’activation grâce au graphique illustrant le nombre de molécules en fonction de l’énergie cinétique. Dans ce cas, la barrière d'énergie correspond à l'énergie d'activation. Toutes les molécules possédant ce minimum d'énergie ou une quantité supérieure auront des collisions efficaces et pourront réagir. Les molécules qui constituent les réactifs doivent donc posséder suffisamment d'énergie pour être capables de briser les forces ou les liens qui les unissent, et ce, dans le but de former de nouvelles liaisons et de former de nouvelles molécules. Cette énergie minimum correspond à l'énergie d'activation. La zone en mauve sur le graphique ci-dessous correspond à l'ensemble des molécules de réactifs qui ont une énergie suffisante pour pouvoir réagir. La valeur de l'énergie d'activation peut nous aider à estimer la vitesse relative d'une réaction. En effet, une valeur d'énergie d'activation élevée indique une réaction lente. Dans le cas d’une réaction lente, peu de réactifs (l’aire sous la courbe à droite de l’énergie d’activation) ont une énergie cinétique suffisante pour franchir la barrière et former de nouveaux produits. Dans le cas inverse, une valeur d’énergie d'activation qui est faible indique une réaction rapide. Le graphique de gauche illustre une réaction relativement lente puisque l'énergie d'activation y est élevée alors que celui de droite illustre une réaction rapide puisque l'énergie d'activation y est faible.
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Le chiasme (figure de style) Le chiasme (prononcé kiasme) est une figure dans laquelle les contraires s’opposent en symétrie dans une forme AB-BA. L’effet du chiasme s’appuie sur le rythme et la répétition. Le chiasme est une forme d’antithèse dédoublée qui peut également souligner les similitudes dans les mots opposés. Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger. En temps de paix, les enfants enterrent leurs parents. En temps de guerre, les parents enterrent leurs enfants. Jeune homme on te maudit, on t’adore vieillard. Un roi chantait en bas, en haut mourait un Dieu. Il existe d’autres figures d’opposition :
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Transports Lorsque l’on parle de transports, on désigne à la fois les transports de marchandises et de personnes, qui peuvent se déplacer à l’intérieur de la ville, d’une région, d’un pays, voire sur l’ensemble du globe. Les transports existent depuis les débuts de l’histoire humaine. Ils ont grandement évolué au cours de l’Histoire, en fonction des technologies et des infrastructures disponibles. Jusqu’au 19e siècle, les transports dépendaient principalement de la force musculaire (des hommes ou des animaux) ou de la force mécanique (bois, eau, vent). La situation a radicalement changé au milieu du 19e siècle, lorsque des découvertes majeures et l’amélioration des techniques ont favorisé un essor des transports. En plus d’être lié aux innovations techniques, l’essor des transports a aussi été causé par l’industrialisation. Les matières premières, principalement le charbon, étaient très recherchées. Il fallait établir des réseaux de transports fiables pour assurer les livraisons de matières premières, des marchandises et des produits usinés. L’arrivée des machines à vapeur dans les transports terrestres et maritimes a augmenté l’efficacité des déplacements. La machine à vapeur a permis le développement d’une économie globale : les régions se développaient en fonction des industries, des marchés de consommation et de l’approvisionnement en matières premières. Tous ces développements étaient faits autour des principaux axes de transports. Les principaux ports étaient reliés aux régions du pays par les voies de chemin de fer, les routes et le réseau de voies navigables. De plus, de nouvelles techniques de forage ont permis d’ouvrir de nouvelles voies, en outrepassant les barrières naturelles. C’est à cette époque que les canaux furent aménagés, facilitant le transport maritime, dont le canal de Suez et le canal de Panama. L’aménagement de tunnels a également permis aux routes et aux chemins de fer de franchir les montagnes, ouvrant ainsi de nouveaux territoires. L’aménagement du tunnel sous la Manche a facilité les déplacements entre la France et la Grande-Bretagne. Après avoir conquis les territoires terrestres, maritimes et aériens, les gens se sont mis à rêver à l'espace. Cette exploration a ouvert la voie aux satellites, aux expéditions vers la lune et aux recherches menées sur Mars. Les nouveaux moyens de transport et leurs axes en développement ont occasionné une modification importante du territoire et de son aménagement. Avec l’industrialisation, les populations migraient massivement vers les villes. Cette forte urbanisation a créé de nouveaux besoins en transports urbains. Ceux-ci ont été comblés par les premiers modes de transport en commun : omnibus, tramway, trolleybus. Au fur et à mesure que les moyens de transport se diversifiaient et se développaient, les villes prenaient plus d’expansion. Le moteur électrique des locomotives, à la fin du 19e siècle, a facilité les déplacements urbains et périphériques. Les agglomérations urbaines se développaient grâce aux moyens de transport. Ces derniers facilitaient l’urbanisation et le développement du territoire urbain. Ce fut encore plus important avec l’arrivée de la voiture et le développement des autoroutes. Le 20e siècle représente donc le moment où la mobilité des gens était en croissance. Les gens n’avaient plus nécessairement à habiter près de leur lieu de travail. Les transports et l’étalement urbain sont fortement liés et s’influencent mutuellement. Aujourd’hui, les transports jouent encore un rôle important dans le développement des régions et dans l’aménagement du territoire. Pour les dirigeants, les transports constituent encore un thème important puisque l’aménagement des infrastructures (routes, autoroutes, chemin de fer, métro, tramway) de transport va modifier le développement économique et social des territoires. Lorsqu’ils mettent en branle un nouveau projet, les dirigeants doivent tenir compte de la rentabilité, de l’utilité et du développement économique lié au transport, tant au niveau régional, national qu’international. Les différents moyens de transport concurrencent fortement les uns par rapport aux autres. Leur aménagement doit en tenir compte. Aujourd'hui, les enjeux environnementaux prennent une place importante dans les décisions relatives au transport, de manière à mettre en valeur des modes de transport plus efficaces et moins énergivores. Au début du 20e siècle, peu de voitures circulaient dans les rues. À l’époque, seuls les gens très riches possédaient une voiture, les autres circulaient à pied, à bicyclette, à cheval ou en tramway. Plusieurs innovations techniques ont favorisé l’essor de la voiture au 20e siècle. L’histoire de la voiture a commencé avec la machine à vapeur. Dès 1770, les premiers essais visaient à mettre sur pied un véhicule terrestre fonctionnant à la vapeur. En 1891, les pneus gonflables étaient inventés. En 1895, ces pneus étaient installés sur les voitures. Grâce à cette innovation, les déplacements en voiture étaient plus stables et plus sécuritaires. Au même moment, c’est le développement du moteur à explosion qui a permis aux voitures de rouler plus rapidement et plus efficacement. Les premiers modèles de voiture munie d’un moteur à explosion furent commercialisés en 1891. Ce qui a réellement augmenté l’accessibilité à la voiture ce sont les théories du travail de Taylor et de Ford. Les voitures ont occupé une plus grande place dans la société à l’entre-deux-guerres. C’est pendant cette période que les voitures étaient plus stables, plus accessibles. Le réseau routier commençait d’ailleurs à se mettre sur pied. Après la Deuxième Guerre mondiale, la production de voiture a radicalement augmenté. Les innovations étaient à la fois d’ordre technique et esthétique. La carrosserie fut améliorée pour augmenter la protection tandis que la cabine était redessinée pour améliorer le confort du conducteur et des passagers. La fin du 20e siècle fut marquée par des polémiques autour de la voiture et de son impact sur l’environnement. Plusieurs villes ont d’ailleurs entrepris de réduire l’espace accordé aux voitures afin de laisser plus de place aux transports urbains. En 1815, John Loudon Macadam expérimentait de nouvelles méthodes de revêtement pour les rues. Les pavés ne convenaient plus aux nouvelles réalités de la vie en ville : essor des voitures et transport urbain. Macadam souhaitait ainsi créer un revêtement qui conviendrait au trafic plus affluent et plus rapide. Ses nouvelles routes n’étaient plus faites à partir de grosses roches plates, mais plutôt par de la fine roche tassée et liée par du sable et de l’eau. Rapidement, ces chaussées se révélèrent plus résistantes et plus imperméables. Pendant la révolution industrielle, le transport commercial a connu une forte croissance. Les routes ont dû s’adapter à cette nouvelle réalité : le transport de marchandises exigeait des routes plus larges, moins sinueuses. Les techniques de l’époque ne pouvaient répondre à ces demandes. C’est pourquoi le chemin de fer s’occupait des déplacements sur les grands parcours. Le train roulait plus rapidement que les voitures. C’est pour cette raison que la route était complémentaire au réseau ferroviaire. Le réseau routier remplissait les mailles. Dès 1859, les conditions du réseau routier pouvaient s’améliorer grâce à l’invention du rouleau compresseur. La technique mise au point par Macadam s’en trouvait grandement améliorée. Le véritable essor du réseau routier est fortement lié à celui de la voiture et s’est effectué au début du 20e siècle. De nouvelles techniques de revêtement, le moteur à explosion, l’utilisation des pneumatiques et la production de voitures en série ont fait croître le réseau routier. Le besoin de voyager plus rapidement et de manière sécuritaire a fait naître les premières autoroutes. Le concept de voie rapide, conçue avec des chaussées séparées, sans carrefour et sans croisement est né en Allemagne en 1909. Les autoroutes ont connu une importante croissance après la Première Guerre mondiale. En 1924, la première autoroute moderne était ouverte en Italie. Tous les pays se lançaient dans la construction d’autoroutes. Lorsque Hitler a pris le pouvoir, il a lancé un vaste programme de construction d’autoroutes. En 1942, il avait déjà fait construire 2 108 kilomètres. Au sortir de la guerre, l’Allemagne pouvait profiter de 3 800 kilomètres d’autoroutes. C’est dans le dernier tiers du 20e siècle que la concurrence entre la route et le rail a considérablement augmenté. Les routes, de meilleure qualité, supportaient mieux le trafic et le tonnage. De plus, les nouvelles routes permettaient d’y circuler plus rapidement. Le réseau routier prenait de l’expansion et était plus souple que le train puisque les voitures ne dépendaient ni des rails ni des gares. Le transport de marchandises a connu un fort développement grâce à l’amélioration du réseau routier et aussi grâce aux camions et semi-remorques qui ont fait leur apparition. Le fonctionnement des systèmes de transport a également contribué à donner l’avantage à la route. En effet, alors que la société de chemin de fer est responsable de son réseau (investir pour la construction et l’entretien des voies ferrées, pour l’achat et l’entretien du matériel roulant), les compagnies de camionnage profitent des routes et des autoroutes financées et entretenues par l’État. L’utilisation massive du chemin de fer a été possible grâce à deux inventions majeures : le rail et la locomotive. Le rail était un concept déjà présent dans l’Antiquité alors que les chaussées étaient enclavées pour guider les roues des chars. Au Moyen Âge, les rails de bois étaient également utilisés dans les mines. Au 18e siècle, les rails n’étaient plus en bois, mais en métal. On les utilisait pour transporter du matériel lourd, tel que le charbon. La traction était assurée par des chevaux. Bien que l’on associe souvent les chemins de fer et la machine à vapeur, les premières machines à vapeur n’étaient pas destinées au rail. La première locomotive roulant sur rails a été conçue à la toute fin du 18e siècle. En 1804, une locomotive réussissait à parcourir 15 kilomètres, à une vitesse de 8 km/h. Cette vitesse peut sembler risible aujourd’hui, mais c’était une innovation à l’époque, d’autant plus que cette locomotive tirait 5 wagons pleins de charbons et 70 hommes. Les premières voies ferrées ont servi au transport de minerai. Les voies liaient alors les mines, les canaux, les ports et les usines. L’avantage du rail était principalement de pouvoir transporter de très lourdes charges. Peu à peu, les chemins de fer s’amélioraient et les gens réclamaient du transport de voyageurs. En 1821, la première ligne réservée aux voyageurs était mise en service. Les innovations techniques ont rapidement permis aux locomotives d’être plus performantes. En 1829, la Rocket était capable de remorquer 40 tonnes, en maintenant une vitesse de 20 km/h. Elle était même capable d’atteindre des pointes à 46 km/h. Le chemin de fer s’étendait graduellement à toute l’Europe, assurant surtout le transport de matières premières. À la moitié du 19e siècle, l’Europe comptait 15 000 kilomètres de voies ferrées. En 1915, les voies ferrées parcouraient 1 million de kilomètres. Aux États-Unis, le départ des activités ferroviaires fut assez lent, d’autant plus que les Américains importaient leurs premières locomotives. Dès 1830, les États-Unis commençaient à construire leurs propres locomotives. La même année, une première ligne régulière s’offrait, avec 141 places pour des passagers. Rapidement, les États-Unis ont rattrapé leur retard, en apportant plusieurs innovations sur leurs locomotives, dont les chasse-pierres, les habitacles pour les chauffeurs, les cloches et les sifflets. En 1873, l’idée de concevoir des locomotives électriques naît. Dès 1900, plusieurs voies sont électrifiées. Encore aujourd’hui, 70 % du trafic ferroviaire français est assumé par les voies électriques. Ce qui a réellement permis au chemin de fer d’occuper une part importante des transports fut l’invention de la locomotive au diesel. La première locomotive a été conçue en 1912 en Allemagne. Ce type de locomotive a favorisé des voyages plus rapides, faisant grimper la vitesse à 100 km/h. Graduellement, les locomotives au diesel ont remplacé les locomotives à vapeur. Elles étaient plus fiables, étaient dotées d’une meilleure transmission, exigeaient moins d’entretien. De plus, avec des locomotives au diesel, il est possible d’ajouter des unités (pour augmenter la puissance de la traction), sans avoir à ajouter d’employés. Aux États-Unis, les locomotives à Diesel ont occupé une part de plus en plus importante dans les chemins de fer. En 1945, le Diesel assurait 7 % des transports de marchandises, 10 % des transports de passagers et 25 % des manœuvres. En 1957, le Diesel assurait 92 % du transport de marchandises, 93 % du transport de passagers et 96 % des manœuvres. Le transport de passagers a également profité des améliorations techniques. Les trains rapides ont favorisé les transports ferroviaires, permettant aux compagnies ferroviaires de concurrencer avec les compagnies aériennes. Les premières expériences de TGV (train à grande vitesse) ont eu lieu en France entre 1970 et 1972, roulant au-dessus de 300 km/h. Dès 1978, les TGV fonctionnaient à l’électricité en France. Dernièrement, le record de vitesse a été établi en avril 2007 : les rames avaient atteint une vitesse de 574,8 km/h. Avec l’urbanisation du début du 20e siècle, le besoin de mettre en place des transports pour les citadins s’est rapidement fait sentir. Le premier transport urbain à être utilisé fut l’omnibus. Tiré par un cheval, il permettait de transporter plusieurs passagers à la fois. Dès 1828, 10 lignes d’omnibus étaient en fonction à Paris. À New York, les propriétaires d’omnibus ont installé leurs véhicules sur des rails. Ces derniers augmentaient la stabilité des omnibus, tout en facilitant le travail des chevaux. Ces omnibus furent surnommés les Streetcars. Le développement urbain a causé une augmentation de l’étendue des villes. Les distances à parcourir étaient alors plus longues. C’est pourquoi la plupart des villes ont mis sur pied des réseaux de tramways hippomobiles de plus en plus denses. En 1859, les premiers tramways à vapeur furent utilisés. Toutefois, la fumée qu’ils dégageaient ne convenait pas toujours à la densité urbaine. En 1862, le premier funiculaire du monde entrait en fonction à Lyon. Plusieurs essais furent faits pour résoudre le problème de la fumée causée par la machine à vapeur : air comprimé, câble (comme le Cable car de San Francisco), électricité. Au début du 20e siècle, les grandes villes possédaient leur réseau de tramway, New York possédait aussi un réseau de train surélevé (Elevated) et Londres avait son métro sous terrain. En 1900, Paris se dotait de son Métropolitain. Pendant la Première Guerre mondiale, les transports urbains furent délaissés. Au sortir de la guerre, les installations et les véhicules étaient en mauvais état. Au même moment, les villes subissaient l’arrivée massive des voitures. Le tramway était vu comme désuet, il ralentissait le trafic automobile. Plusieurs villes ont peu à peu abandonné le tramway au profit des autobus et des trolleybus. L’essor des voitures a connu son apogée dans les années 1950. Dès lors, l’innovation en transport urbain s’est concentrée sur le métro et les trains de banlieue. Les années 1980 ont marqué un retour aux transports urbains, en cherchant des alternatives à la voiture. L’idée du retour du tramway a germé dans plusieurs villes, car le fonctionnement des nouveaux tramways n’est plus du tout comme il l’était au début du siècle. La machine à vapeur joue un rôle important dans l’histoire des transports maritimes. Avant l’utilisation de la vapeur, les gros navires avançaient par le vent. Dans les canaux et les voies navigables, les bateaux étaient halés par des animaux. Dès 1736, les premiers essais tentaient de faire avancer des bateaux grâce à la machine à vapeur. Cette innovation a fait évoluer les navires : abandon de la construction en bois au profit de la construction métallique, navires automoteurs grâce aux moteurs et aux hélices. L’arrivée des gros navires à vapeur a nécessité la construction de nouveaux ports à marchandises. Les navires à vapeur ont attiré plusieurs passagers qui effectuaient des traversées océaniques. Comme pour la plupart des modes de transport, le transport maritime a connu de nombreuses améliorations pendant les deux guerres mondiales : augmentation de la taille des navires, porte-avions, etc. Après la Deuxième Guerre mondiale, plusieurs projets fluviaux furent envisagés. Les transporteurs souhaitaient rendre possibles les transports de marchandises à l’intérieur des continents, en creusant des canaux entre les fleuves. Par contre, le manque de financement, le développement des réseaux routiers, ferroviaires et aériens ont mis de côté ces projets d’envergure. Toutefois, pour les transports transocéaniques, les navires demeurent le moyen le plus efficace et peu polluant. Le rêve de se déplacer dans les airs a toujours suscité un vif intérêt chez l’humain. Dans l’Antiquité grecque, on y pensait déjà dans le mythe d’Icare et Léonard de Vinci tentait ce créer des appareils qui permettraient de voler. Avec les innovations liées aux moteurs, il était dorénavant permis de rêver aux transports aériens. L’invention des frères Montgolfier, l’aérostat, en 1783, lance l’exploration des appareils plus légers que l’air. Ces derniers réussissaient à voler grâce aux gaz plus légers : air chauffé ou différents types de gaz (dont l’hydrogène). Quelques années plus tard, en 1852, le premier vol en ballon dirigeable était réussi. Simultanément, les recherches sur des constructions plus solides et motorisées se poursuivaient, on parlait alors des appareils « plus lourds que l’air ». 1853 marque d’ailleurs l’année du premier vol en planeur. 1890 marque une étape importante puisque c’est à cette date que le premier vol en aéroplane fut accompli. Ce vol a eu lieu sur une distance de 50 mètres. L’appareil était motorisé, mais ne pouvait pas être dirigé. Ce sont les frères Wright qui ont mis au point des appareils motorisés et dirigeables. En 1904, ils annonçaient les débuts du pilotage en effectuant un premier virage dans les airs. En 1909, un premier pilote réussissait à traverser la Manche. Les premiers dirigeables solides étaient mis au point au début du 20e siècle. Les ballons étaient emplis d’hydrogène. La Première Guerre mondiale a été une période importante pour l’aviation et les ballons dirigeables. Ces derniers furent d’ailleurs utilisés lors des missions de reconnaissance ou de bombardement. L’aviation a également profité de la forte hausse de production et de la formation de plusieurs pilotes. Après la guerre, les ballons dirigeables et les avions ont servi pour la première fois au transport de passagers civils. Les ballons dirigeables étaient utilisés pour les voyages de longue distance, dont des traversées de l’Atlantique. Par contre, l’inflammabilité de l’hydrogène rendait le transport risqué. Plusieurs accidents sont survenus, dont l’incendie du Hindenburg en 1937. Cet incident a mis fin aux voyages en dirigeables. L’aviation se développait considérablement et les appareils étaient moins sensibles que les dirigeables. En 1924, le premier tour du monde en avion fut réalisé. En 1930, les lignes transocéaniques servaient au transport du courrier, remplaçant le dirigeable. Le 28 juin 1939 avait lieu le premier vol transatlantique avec des passagers. La technologie permet aux avions d’être de plus en plus rapides, rend les vols de nuit possibles. Après la Seconde Guerre, les avions à réaction furent mis au point. Tout au long du 20e siècle, l’aviation a graduellement remplacé le transport maritime dans les liaisons internationales. Les villes devaient s’adapter à cette réalité en mettant en place les infrastructures comme les aéroports ou les plateformes pour le commerce. En 1976, le Concorde entrait en service. Cet avion supersonique, capable de voler à 2 fois la vitesse du son, pouvait effectuer le trajet entre New York et Paris en moins de 3 heures.
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Adverbs of Probability Vincent will probably finish first. She is definitely a winner. Maybe they will succeed. Adverbs of probability express the chances that something happened, happens or will happen. He will lose. He will definitively lose. They understood. They probably understood.
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Le volume des solides décomposables Un solide décomposable est un solide pouvant être séparé en plusieurs solides plus simples. Lorsqu’on calcule le volume d’un solide décomposable convexe, il est préférable de le décomposer afin d'identifier chacun des solides qui le composent. Par la suite, il suffit de calculer le volume de chacun d'eux à l’aide de leur formule respective et de les additionner. Quel est le volume de ce solide? Identifier la nature des solides Dans cet exemple, il s'agit d'un cube et d'un cylindre. Appliquer les formules ||\begin{align} V &= \color{#51B6C2}{V_\text{cube}} \ +\ \color{#ec0000}{V_\text{cylindre}}\\ &= \color{#51B6C2}{c^3} \quad\ \ + \ \color{#ec0000}{A_b \times h}\\&=\color{#51B6C2}{c^3}\enspace \quad+\ \color{#ec0000}{\pi r^2\times h} \\ &= \color{#51B6C2}{20^3} \quad +\ \ \color{#ec0000}{\pi \left(\dfrac{15}{2}\right)^2 \times 25}\\ &= \color{#51B6C2}{8\ 000}\ + \ \color{#ec0000}{1\ 406{,}25\pi}\\ &\approx 12 \ 417{,}86 \ \text{mm}^3\end{align}|| Interpréter la réponse Le solide a un volume d’environ |12 \ 417{,}86 \ \text{mm}^3.| Généralement, on utilise l'addition pour calculer le volume des solides décomposables. Par contre, si on veut trouver le volume d'un solide tronqué, on utilise davantage la soustraction. Pour les solides décomposables non convexes, il faut aussi les décomposer afin d'identifier chacun des solides qui ont été utilisés dans leur construction. Par la suite, on calcule le volume de chacun d'eux à l’aide de leur formule respective. Finalement, on fait une soustraction. Afin d'innover dans le marché des stylos, un ingénieur décide d'en créer un nouveau de forme cylindrique. À l'intérieur du stylo, il veut intégrer un espace vide en forme de prisme à base carrée afin d’y insérer des cartouches de rechange. Pour parfaire sa nouvelle création, l'ingénieur veut savoir quel espace est libre à l'intérieur du corps du stylo pour intégrer le reste des composantes. Identifier la nature des solides Dans le cas présent, il s'agit d'un cylindre et d'un prisme à base carrée. Appliquer les formules ||\begin{align} V &= \color{#51B6C2}{V_\text{cylindre}} &&-&&\color{#ec0000}{V_\text{prisme}}\\ &=\color{#51B6C2}{A_b\times h}&&-&&\color{#ec0000}{A_b\times h}\\&= \color{#51B6C2}{\pi r^2 \times h} &&-&&\color{#ec0000}{c^2 \times h}\\ &= \color{#51B6C2}{\pi\left(\dfrac{12}{2}\right)^2 \times 130} &&-&&\color{#ec0000}{8^2 \times85}\\ &= \color{#51B6C2}{4\ 680\pi} &&-&&\color{#ec0000}{5\ 440}\\ &\approx 9 \ 262{,}65 \ \text{mm}^3 \end{align}|| Interpréter la réponse L'espace libre à l'intérieur du corps du stylo est d'environ |9 \ 262{,}65 \ \text{mm}^3.|
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Les facteurs biotiques et abiotiques Les facteurs écologiques sont les éléments d'un milieu qui ont des impacts sur les cycles biologiques des populations animales et végétales. Ils se divisent en deux catégories, soit les facteurs abiotiques et les facteurs biotiques. Lorsque ces facteurs nuisent aux cycles biologiques, on les appelle facteurs limitants. Les facteurs abiotiques sont des facteurs non-vivants, c’est-à-dire des caractéristiques du milieu de nature physique ou chimique qui influencent les êtres vivants. Voici des facteurs abiotiques : la température, l'ensoleillement, l’humidité, le vent, les précipitations, le pH du sol, la présence de minéraux dans le sol, l’aération du sol, le relief, la salinité de l’eau, le pH de l’eau, etc. Les facteurs abiotiques ont tendance à influencer le cycle biologique des individus d’une population. Un même facteur peut faciliter la reproduction et la survie des individus d’une espèce, alors qu’il peut nuire à la reproduction et à la survie d’une autre espèce. L’impact des facteurs abiotiques est lié aux besoins spécifiques des espèces. Les facteurs biotiques représentent l’influence des êtres vivants sur d’autres êtres vivants d’un même milieu. La présence d’un individu influence généralement le cycle biologique des autres individus vivant dans le même milieu. Voici des facteurs biotiques : la prédation, les maladies et le parasitisme, la compétition intraspécifique, la compétition interspécifique, la présence de nourriture, la présence de partenaires pour la reproduction, la proximité de l’être humain, la modification de l’environnement par un autre individu, etc. Les facteurs limitants sont des facteurs abiotiques ou biotiques qui freinent la croissance de la population. Les facteurs limitants ont pour conséquence de diminuer le nombre de naissances, d’augmenter le nombre de décès, de favoriser l’émigration et de diminuer l’immigration d’une population. La croissance de la population est ainsi freinée. La capacité limite du milieu stipule qu’un milieu peut supporter un nombre maximal d’individus selon les ressources et l’espace qui y sont disponibles. Quand il y a suffisamment de ressources pour la population, il n’y a pas ou peu de compétition et la taille de la population augmente. Si la taille de la population dépasse la capacité limite du milieu, il s’installe une plus grande compétition entre les individus et la taille de la population diminue. La capacité limite peut également changer subitement à la suite d’une catastrophe naturelle ou d’un changement par l’homme. Des feux de forêt ou une coupe forestière réduisent l’accès à la nourriture pour les animaux se nourrissant de fruits dans les arbres. Une telle diminution des ressources a pour effet de diminuer la taille des populations.
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La Révolution tranquille : renouveau de la culture québécoise Nouvellement élu en 1960, le gouvernement libéral de Jean Lesagesouhaite miser sur la culture afin d’affirmer l’identité québécoise. En ce sens, le Ministère des Affaires culturelles est créé en 1961 et plusieurs subventions sont distribuées afin d’appuyer financièrement les artistes québécois dans l’élaboration de leurs oeuvres. Ces mesures ont provoqué un réel électrochoc dans le milieu artistique québécois où l’art, sous toutes ses formes, a pu contribuer à rassembler culturellement les Québécois autour de la Révolution tranquille. La chanson d’expression française a remporté un large succès au Québec où de nombreux jeunes artistes émergents chantaient l’amour qu’ils portaient à leur province et à leur identité. Ces jeunes auteurs-compositeurs québécois sont appelés « chansonniers » et plusieurs grands noms de la chanson québécoise ont émergé de cette nouvelle vague artistique : Gilles Vigneault, Pauline Julien, Robert Charlebois, Claude Léveillé, etc. La relation privilégiée qu'entretient le Québec avec la France a largement contribué à l’émergence de la chanson d’expression française, et ce, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la province. Les oeuvres artistiques connaissent également un succès important dans les théâtres québécois. De jeunes auteurs connaissent une popularité considérable en créant des pièces exposant le quotidien particulier de milliers de Québécois. Parmi ces artistes émergents, Michel Tremblay s’est démarqué en créant, en 1968, l’une des pièces les plus marquantes de cette époque : Les Belles-soeurs. Cette dernière est une oeuvre théâtrale dans laquelle les personnages s’expriment en joual, un langage qui est spécifique à la culture québécoise. L’État, pour soutenir l’émergence de ces nouveaux mouvements artistiques, investit dans les lieux de diffusion pour faciliter l’accès du public à ces nouvelles oeuvres. En ce sens, plusieurs salles de spectacles verront le jour et plusieurs oeuvres modernes seront affichées dans les infrastructures publiques. Aussi, devenant de plus en plus populaires, des technologies telles que la radio et la télévision permettent de diffuser les nouvelles créations artistiques québécoises auprès d'un public de plus en plus large. C’est sur plusieurs niveaux que la culture québécoise a connu son effervescence entre 1960 et 1970. Le cinéma, le théâtre, la musique, la littérature et la peinture sont tous des exemples d'arts qui ont contribué à l’affirmation de l’identité québécoise par la richesse de sa culture.
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La mission, les objectifs et le fonctionnement de l’Organisation des Nations Unies (ONU) Comptant aujourd’hui 193 États Membres, l’Organisation des Nations Unies (ONU) est la plus grande organisation internationale au monde. Grâce à sa Charte fondatrice (document qui règlemente ses grands principes) et aux différentes institutions qui la composent, l’ONU peut poursuivre sa mission et ses objectifs. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. L’Organisation des Nations Unies voit le jour à la suite de la Deuxième Guerre mondiale. En 1945, les principaux États vainqueurs créent une organisation afin d’éviter qu’un affrontement de cette envergure ne se reproduise. C’est d’ailleurs le but premier de l’ONU : éviter un autre conflit mondial. Cette organisation poursuit quatre objectifs principaux qui touchent des enjeux collectifs et mondiaux : maintenir la paix et la sécurité internationales, favoriser la coopération internationale, lutter contre la pauvreté, assurer le respect des droits de l’homme. Au début du 21e siècle, l’ONU élargit sa mission afin de se pencher sur des enjeux auxquels l'humanité est confrontée, soit les changements climatiques, le développement durable, le désarmement, le terrorisme, les crises humanitaires et sanitaires, l'égalité entre les sexes, la gouvernance, la production alimentaire, etc. C’est pour répondre à ces enjeux que l’ONU a mis sur pied des organisations, des programmes et des fonds ayant leurs propres objectifs, leur propre direction et leurs propres États Membres. Les objectifs de l’ONU Maintenir la paix et la sécurité internationales Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR ou HCR) Protéger les réfugié(e)s à travers le monde en les aidant à retourner dans leur pays d’origine ou, lorsque cela n’est pas possible, en les aidant à refaire leur vie dans un autre pays. Casques bleus Veiller au maintien de la paix en organisant des missions non-violentes partout sur le globe dans les zones de tensions et de conflits. Favoriser la coopération internationale Cour internationale de Justice (CIJ) Régler les tensions et les conflits qui existent entre les États du monde. Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) Promouvoir le développement durable en encourageant la coopération entre les États Membres. Banque mondiale (BM)* Réduire la pauvreté et améliorer le niveau de vie des populations en aidant financièrement les pays en développement pour qu’ils investissent dans l’éducation, la santé, etc. Lutter contre la pauvreté Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Contribuer à mettre fin à la pauvreté, réduire les inégalités et l’exclusion. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)* Lutter contre la faim dans le monde et partager des connaissances et des techniques pour aider les pays à se développer. Organisation mondiale de la Santé (OMS)* Amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible. Programme alimentaire mondial (PAM) Lutter contre la faim et la malnutrition dans le monde. Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)* Améliorer l’éducation au niveau mondial et protéger le patrimoine. Assurer le respect des droits de l’homme Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) Promouvoir et protéger tous les droits de l’homme. Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) Défendre les droits des enfants et améliorer leurs conditions de vie. Organisation internationale du Travail (OIT)* Assurer des conditions de travail décentes pour tous les travailleurs et travailleuses en établissant des normes internationales. Fonds monétaire international (FMI)* Assurer la stabilité du système monétaire international et accorder des prêts aux pays éprouvant des difficultés financières. *Organisation indépendante travaillant avec l’ONU. Il faut donc voir l’ONU comme un tout divisé en plusieurs institutions spécialisées, programmes et fonds (Voir tableau). Les Nations Unies sont aussi constituées de plusieurs organes qui lui permettent de prendre des décisions concernant des enjeux mondiaux. Voici les principaux organes de l’ONU. L’Assemblée générale est le seul organe de l'ONU offrant une représentation universelle des 193 États Membres. Chacun d’eux détient un vote lorsque vient le temps d’élire les membres du Secrétariat général, du Conseil de sécurité, de la Cour internationale de Justice, du Conseil économique et social et du Conseil de tutelle. Prenant la forme d’un forum de discussion, l’Assemblée générale est le lieu où les États délibèrent et décident des recommandations pertinentes afin de répondre aux enjeux mondiaux. Le Conseil de sécurité est très préoccupé par les menaces et les attaques dirigées contre leur force militaire, les Casques bleus. Le 30 mars 2020, le Conseil de sécurité demande donc au Secrétaire général de revoir les normes de l’ONU relatives à la formation et à la performance des Casques bleus, afin de garantir leur sécurité. Ainsi, ils pourront mieux jouer leur rôle, qui consiste à maintenir et à rétablir la paix et la sécurité internationales. La responsabilité principale du Conseil de sécurité est de maintenir la paix et la sécurité internationales. Lorsqu’il constate l’existence d’une menace contre la paix, il propose aux parties concernées des moyens pacifiques afin qu’elles règlent leur différend. Si les États en conflit n’arrivent pas à un accord, le Conseil de sécurité peut imposer des sanctions, et même autoriser une intervention militaire en dépêchant des Casques bleus sur le territoire concerné. C’est le seul organe qui détient le pouvoir d’intervenir sur le territoire d’un État Membre. La Cour internationale de Justice (CIJ) a pour rôle de régler les tensions et les conflits qui existent entre les États du monde. La CIJ doit régler les désaccords entre les États seulement lorsque ceux-ci lui demandent de le faire. Souvent, ce sont des questions liées à la délimitation des frontières. Elle peut également donner des avis consultatifs sur les questions juridiques. Le Conseil économique et social (ECOSOC) est chargé de faire des recommandations sur les questions économiques, sociales et environnementales. C’est également le principal lieu de discussion, de réflexion, de débat et d'innovation concernant les enjeux liés au développement durable. Le Conseil de tutelle avait pour but de gérer des territoires qui étaient administrés par l’un ou l’autre des États Membres. Le conseil devait s’assurer que ces territoires soient prêts à assumer leur indépendance. Le dernier pays en tutelle était les Palaos. Lorsqu’il a obtenu son indépendance en s’affranchissant des États-Unis en 1994, le Conseil est devenu inactif. En bref, l’ONU est composé de plusieurs organes, de programmes, de fonds et d’institutions spécialisées. La Charte des Nations Unies stipule clairement que l’ONU n’est pas un gouvernement mondial et que chaque État Membre demeure souverain. Cela signifie que chaque État a le pouvoir de se gouverner lui-même en instaurant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire et à sa population. C’est cette souveraineté qui limite la capacité d’action de l’ONU dans les affaires internes d’un État Membre. L’ONU adopte des recommandations, mais ne peut pas obliger les États à les adopter. C’est une ligne de conduite à suivre plutôt qu’une obligation. Toutefois, si un État pose des actions qui nuisent à la paix et à la sécurité mondiales, l’ONU peut lui imposer des sanctions, comme un embargo sur les armes (suspension des exportations), des interdictions de voyager ou des restrictions financières qui touchent souvent le pétrole.
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Le christianisme et la chrétienté (notions avancées) Le christianisme est une religion monothéiste issue du judaïsme. Le monothéisme est la foi en un seul dieu, par opposition au culte polythéiste de la mythologie romaine qui suggérait l’existence de plusieurs dieux. La chrétienté est l'ensemble des chrétiens, des pays chrétiens. Aujourd’hui, la religion chrétienne s’est mandatée d’une mission à vocation universelle : répandre les enseignements et la foi en Jésus, le fils de Dieu, reconnu comme le Messie tant attendu dont les textes sacrés hébreux annonçaient la venue. La foi chrétienne s’appuie essentiellement sur la reconnaissance de Jésus comme fils de Dieu porteur d’un message universel. Dans cette religion, le Dieu unique est inscrit dans une trinité transcendante : le Père, le Fils et le Saint Esprit. La résurrection de Jésus constitue aussi un élément clé de la foi chrétienne. La venue de Jésus sur terre, sa mort, sa résurrection et sa montée au ciel tracent les grandes lignes d'un message annonciateur d’une vie nouvelle dans laquelle le salut de l’âme est possible grâce au sacrifice de Jésus. D’ailleurs, la crucifixion et la résurrection sont vues comme la preuve que Jésus a réconcilié l’humanité avec Dieu. Les valeurs enseignées par le christianisme s’appuient sur les témoignages de la vie de Jésus : amour du prochain et amour de Dieu, recherche de la vérité, résurrection, immortalité de l’âme, paix entre les hommes. Deux rites sont plus importants que les autres dans la tradition chrétienne : le baptême et l’eucharistie. Le baptême sert à souligner l’adhésion aux valeurs chrétiennes. L’eucharistie rappelle le dernier repas de Jésus et est une invitation symbolique à partager le pain et le vin. Le christianisme est né pendant l’Empire romain. À cette époque, les Juifs subissaient la domination romaine et attendaient la venue du Messie qui les libérerait et sauverait leur âme. Le culte religieux prôné pendant cette époque donnait à l’empereur romain une place centrale, lui conférant un rôle de représentant de Dieu sur la terre. Toutefois, Rome était un envahisseur conciliant à l'endroit des traditions respectives des peuples conquis. Le judaïsme était alors la seule religion monothéiste de l’Empire romain. Malgré cette liberté de culte, les Juifs étaient tout de même soumis aux lois, aux impôts et à la politique de l’administration romaine. Selon les informations historiques, Jésus est né autour de l’an 4 avant notre ère et a prêché ses messages entre 27 et 30. Les enseignements de Jésus s’inspirent de la tradition juive. D’ailleurs, dans ses discours, il n’annonçait pas la création d’une nouvelle religion, mais plutôt une réforme du judaïsme. La vie de prédicateur itinérant de Jésus a débuté avec son baptême, donné par Jean le Baptiste. Propagateur d'un discours insistant sur la colère de Dieu, il baptisait les Juifs dans le but d'implorer son pardon. Jésus, bien qu’inspiré des enseignements de Jean le Baptiste, annonçait le jugement de Dieu en insistant plutôt sur son amour. Il souhaitait réformer la tradition juive en rapprochant les hommes de leur Dieu et en désacralisant l’institution. En plus d’annoncer le Royaume de Dieu, il faisait la promesse d’une vie éternelle accessible par la foi. Les paroles de Jésus et le fait qu’il s’annonçait comme étant le fils de Dieu ont suscité la colère des autorités, ce qui a mené à sa crucifixion vers l'an 30. D’abord formée après la mort de Jésus par les apôtres et un petit groupe de disciples, la première communauté chrétienne présente sa nouvelle église comme un nouveau judaïsme offrant le salut universel. Les disciples, ayant foi en leur Messie et en sa résurrection, voulaient partager son message d’amour, mais aussi propager la Bonne Nouvelle disant qu'il avait été le Messie tant attendu. Les premiers convertis à cette foi furent des Juifs qui ont considéré que Jésus était réellement le Messie promis par les textes sacrés. Les nouveaux adeptes du christianisme se divisaient alors en deux groupes : les prédicateurs itinérants qui voyageaient pour partager le message de Jésus et les sympathisants sédentaires qui partageaient la foi tout en conservant leur mode de vie. Bien que leurs croyances ne se limitaient plus à l'Ancien Testament, ils continuaient malgré tout à respecter la loi juive. Alors que les nouveaux convertis se multiplient partout autour de la Méditerranée grâce aux nombreuses routes de l’Empire romain, la communauté chrétienne se détache peu à peu de ses origines juives. Par ailleurs, les missionnaires en voyage entreprennent de convertir des non-juifs. La volonté de conversion est d'ailleurs une caractéristique des cultes monothéistes. En plus de la séparation entre Juifs et chrétiens, la communauté chrétienne est elle-même divisée par des interprétations diverses concernant la foi, les pratiques, les cultes, le message de Jésus, etc. C’est pourquoi les chrétiens ont dû s’entendre sur certains dogmes au Concile de Jérusalem en l'an 48. Ces réunions menèrent notamment les chrétiens à la conclusion que la conversion était nécessaire au salut de l’âme. La popularité croissante de cette nouvelle religion inquiétait les dirigeants romains et dérangeait les Juifs qui souhaitaient rester fidèles à leurs croyances. La concurrence religieuse et l’inquiétude des dirigeants ont mené aux premiers conflits et aux premières persécutions de chrétiens. Au début de leur histoire, les chrétiens étaient dispensés au même titre que les Juifs du culte de l’empereur. Toutefois, les persécutions ont augmenté parallèlement aux divisions de culte. Ponctuelles d’abord (1er et 2e siècles), elles deviendront de plus en plus systématiques (3e et 4e siècles). Les empereurs romains qui se sont succédé désiraient supprimer cette secte nuisible à leur empire. Les nombreux martyrs n’ont fait qu’alimenter la foi chrétienne et augmenter la détermination des chrétiens. En 313, par l’Édit de Milan, l’empereur Constantin reconnaissait le christianisme comme seule religion d’État. Cette annonce et la conversion de l’empereur ont mis fin aux persécutions. En 356, c'est le culte païen qui fut interdit à son tour. Le christianisme prenait de l’expansion et quittait les bords de la Méditerranée pour s’étendre sur tout le continent européen. Plusieurs peuples se convertissaient ou accueillaient des missions d’évangélisation. Ce fut le cas des Lombards en Italie, des Scandinaves et des Slaves. Le terme catholique est apparu dès le 4e siècle et signifie universel. L’Église catholique fonctionne selon une hiérarchie centralisée dont le centre se situe à Rome. Dans la tradition catholique, c’est l’Église qui gère le salut des âmes par les enseignements et par les grâces qu’elle accorde. Le culte catholique implique la messe, sept sacrements nécessaires au Salut ainsi que le culte de Dieu, de Jésus, de Marie et des Saints. La chute de l’Empire romain a entraîné, entre autres, l'évolution de la religion chrétienne. En effet, c’est à partir de 473 que l’Église d’Occident et l’Église d’Orient ont évolué différemment. Le Moyen Âge a vu monter la popularité du christianisme grâce à la conversion de nombreux peuples et de nombreux rois. Les croisades, les cathédrales, les monastères et les universités sont des traces importantes témoignant de la place centrale que la religion occupait pendant cette période. La religion chrétienne était alors le ciment de la société, la source de la morale et la protectrice de l’ordre social. C’est à partir de cette ère que les rois se déclaraient comme représentants de Dieu sur terre et jouissaient de tous les pouvoirs. Un schisme se définit comme étant une division d'ordre idéologique qui se crée dans un groupe (comme l'Église par exemple). En 1054, les divergences entre l’Église d’Orient et l’Église d’Occident ont éclaté. L’Église de Constantinople, située au cœur de l’Empire byzantin, refusait de reconnaître le pape comme l’héritier de Saint-Pierre. Ce moment marque le détachement de l’Église orientale face à l’autorité de Rome. L’Église orthodoxe, qui est issue de cette division, s’est ensuite répandue dans les pays slaves et balkaniques. Les églises orthodoxes élisent alors leurs propres chefs. Leurs prêtres peuvent par ailleurs se marier et fonder une famille. Au cours des siècles, plusieurs interprétations du message biblique sont apparues au sein de la communauté chrétienne. Certaines idées divergentes portant sur la trinité, la résurrection, la nature divine de Jésus dérangeaient l’Église qui a qualifié ces croyances d’hérétiques. Au 13e siècle, l’Église a voulu confronter et réprimer les hérésies qui étaient en constante augmentation. Une hérésie est une doctrine contraire à l’enseignement d’une religion. C’est la raison pour laquelle l’Église a mis en place l’Inquisition. Cette institution ecclésiastique avait pour mission de rechercher et de réprimer les hérétiques. L’Inquisition était en fait formée d’un tribunal religieux épaulé par le pouvoir civil. Le tribunal de l’Inquisition gérait les accusations et les jugements des personnes suspectées d’hérésie. D’ailleurs, l’Église laissait tous les pouvoirs aux inquisiteurs : mise en accusation, poursuite, condamnation, incarcération, répression. L'arrivée de l’Inquisition dans une ville suscitait un vent d’inquiétude et de peur devant les menaces de délation, les interrogatoires et les peines sévères. Il faut noter que les peines incluaient les châtiments physiques, la torture, la condamnation à mort ou l’emprisonnement dans des conditions difficiles. À la fin du 13e siècle, l’Inquisition a graduellement perdu son pouvoir et son influence. La forte répression et la menace avaient permis de faire taire les voix qui n'allaient pas dans le sens de l'interprétation du clergé. L’Inquisition suscitait d’ailleurs un fort sentiment de rejet et de dégoût. Bien que l'Inquisition espagnole, dirigée par les rois et reines catholiques (comme Ferdinand et Isabelle de Castille), ait perduré plus longtemps, la plupart des tribunaux d'Inquisition se sont peu à peu éteints. En 2000, le pouvoir de l’Église catholique de Rome a reconnu ses torts dans cette partie de l’histoire. Rome et l'Italie tout entières furent grandement secouées par des violences et une grande agitation populaire. C’est dans ce contexte que le pape Clément V, en 1309, a décidé de s’installer temporairement à Avignon. Cette ville de la Provence était judicieusement située pour y exercer le pouvoir pontifical. Par contre, cette installation qui n’était que temporaire a duré plus longtemps que prévu. Les papes y ont d’ailleurs aménagé leur palais et une chapelle. Le Palais des Papes trône d’ailleurs encore dans la ville d’Avignon. En 1378, l’Église devait élire un nouveau pape. Les Italiens et les Romains craignaient que les Français n’élisent encore un pape français qui résiderait à Avignon. Leur attitude pendant les débats a fait en sorte que ce fut un Italien qui fut élu pape, Urbain VI. Il s’installa à Rome où il exerça un pouvoir despotique et autoritaire sur le clergé et la population. Les cardinaux, en réaction à cette situation, se sont réunis afin d’élire un nouveau pape, Clément VII. Ce dernier s’installa à Avignon. Toute la communauté chrétienne devait alors choisir entre deux papes qui exerçaient un pouvoir différent. Le Grand Schisme d’Occident a divisé la chrétienté en deux groupes. La France, l’Écosse, l’Espagne et le sud de l’Italie appuyaient le pape d’Avignon; alors que l’Angleterre, le Saint-Empire, le centre et le nord de l’Italie soutenaient le pouvoir du pape romain. Deux papes occupèrent alors simultanément la même fonction jusqu’en 1418. Après plusieurs tentatives de réconciliation au sein de la papauté et plusieurs réunions officielles, les accords conclus au Concile de Constance par le clergé mettront fin au schisme. Amorcé en 1414, le Concile de Constance est parvenu à élire un nouveau pape, Martin V, qui choisit d’installer la cour papale à Rome. Depuis ce temps, le pape siège définitivement à Rome. Le Grand Schisme d’Occident a tout de même affaibli le pouvoir du pape et de l’Église. C’est d’ailleurs après cette crise que les intellectuels ont commencé à remettre certains aspects de la religion en question, jetant ainsi les bases de la Réforme. Au 15e siècle, plusieurs intellectuels ont commencé à critiquer la décadence et les abus de l’Église. Les principaux écrits réactionnaires furent ceux de Martin Luther et de Jean Calvin. À la suite du refus de l’Église de modifier ces pratiques, les idées de Luther et de Calvin ont donné naissance à la Réforme. L’Église catholique a tenté une contre-réforme en 1547. Cette dernière visait à rétablir la suprématie de l’Église de Rome sur la chrétienté. Le schisme de la Réforme survient en 1547, donnant ainsi lieu à de nombreuses guerres de religion ainsi qu’à l’émergence du protestantisme. Le protestantisme est la religion qui s’inspire de Luther et de Calvin. On distingue d’ailleurs l’Église luthérienne et l’Église calviniste. La première s’est développée de façon prédominante dans les pays germaniques et scandinaves alors que la seconde s'est concentrée en Suisse, en Écosse, aux Pays-Bas et en France. Les églises protestantes se dressaient contre la soumission de Rome et proposaient des valeurs nouvelles telles que la liberté de conscience, le refus de la médiation dans la gestion de la grâce, l'adoption de règles communes et démocratiques. Chez les protestants, les femmes peuvent accéder aux ministères et les pasteurs peuvent se marier. Il n’y a ni hiérarchie stricte ni clergé. Les pasteurs protestants misent plutôt sur le pouvoir de la parole par la prédication et la priorisation de deux sacrements. Plus tard, au 16e siècle, le schisme s’est poursuivi lorsque l’Église d’Angleterre s’est également coupée de Rome pour former l’Église anglicane. Le fondateur de cette branche est Henri VIII qui a ainsi voulu signifier au pape qu'il n'acceptait pas que son divorce soit refusé. Pendant les 17e et 18e siècles, les courants philosophiques prenaient de plus en plus de place et les figures intellectuelles n’étaient plus liées à la religion, mais bien aux courants philosophiques. Par conséquent, le sentiment religieux s'en est trouvé diminué. C’est grâce à ces nouvelles pensées que la raison humaine ne se trouve plus définie par les cadres de la religion. Cette nouvelle philosophie a enclenché le renouvellement des institutions. Cette baisse fut encore plus marquée lors de la Révolution française où l’anticléricalisme a atteint des sommets. Il faut rappeler que les révolutionnaires s’en prenaient aux traditions liées à la monarchie et que les rois légitimaient leur pouvoir en s'affichant comme les représentants de Dieu sur terre. De plus, les puissants membres du clergé en France détenaient beaucoup de richesses et de pouvoir. C’est pour cette raison qu'une période révolutionnaire contre le clergé et l'institution religieuse s'est amorcée. D’ailleurs, les biens de l’Église furent saisis pendant la Révolution française et les années suivantes. Le siècle suivant la révolution fut celui des confrontations, non seulement des confrontations interreligieuses, mais également celles entre les croyants et les athées. Au 19e siècle, la science va occuper de plus en plus de place. La religion ne suffit plus à expliquer l'univers et devient même un objet d’étude scientifique. Le terme athée désigne une personne qui ne croit pas en l’existence de Dieu, en l’existence d’une divinité. Le 20e siècle a été marqué par une volonté d’unification des grandes confessions chrétiennes, et ce, dans le respect des différentes visions. Cette volonté de faciliter le dialogue entre les différentes églises chrétiennes se nomme l’œcuménisme. Plusieurs actes et traités sont issus de ce dialogue auquel participe activement l’Église catholique même si elle s'y est objectée pendant plusieurs décennies. De plus, le 20e siècle fut celui de la laïcisation des institutions et la sécularisation des biens : les biens de l’Église sont remis au domaine public, les pouvoirs appartiennent au public. Aujourd’hui, la religion chrétienne est majoritaire en Europe et en Amérique. Les catholiques représentent 60% des chrétiens. Le texte sacré de la religion chrétienne est la Bible. La Bible rassemble l’ensemble des textes et des livres reconnus comme étant la Parole de Dieu pour les chrétiens. Il existe toutefois des différences entre la Bible catholique et la Bible protestante. On distingue deux parties dans la Bible : l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. Actuellement, c’est le livre le plus diffusé dans le monde. La Bible complète a été traduite en 310 langues alors que l’Ancien Testament a été traduit en 695 langues. En 1972, la Bible a bénéficié d'une traduction œcuménique qui visait à offrir une traduction commune aux églises catholiques et protestantes. L’Ancien Testament est issu du judaïsme. Il est formé de 3 grandes sections : le Pentateuque, les Prophètes et les Psaumes et autres. Le Pentateuque regroupe les cinq premiers livres. Tous ces livres forment une unité de sens puisque tout ce qui y est raconté fait partie de l’histoire de la Terre promise et de Moïse. La rédaction de cette section aurait duré environ 800 ans. La section des Prophètes regroupe diverses prophéties. Les Psaumes sont en fait des poèmes sur la foi et le rapport à Dieu. Les autres textes développent des idées autour de l’art de mener sa vie vers le bonheur : Job, Cantique des Cantiques, Ecclésiaste, Proverbes. Tout le Nouveau Testament vise à transmettre les enseignements de Jésus en y faisant la description d’évènements sélectionnés pour les enseigner aux chrétiens. Concrètement, le Nouveau Testament rassemble 27 écrits dont les évangiles, les lettres des apôtres et l’Apocalypse. Chaque évangile (quatre au total) a été rédigé par un apôtre. Ces textes reposent essentiellement sur la croyance en Jésus ressuscité. Les apôtres qui rédigent les évangiles veulent que Jésus soit reconnu comme étant le Messie et le fils de Dieu. Les quatre évangélistes (Matthieu, Marc, Luc, Jean) racontent sensiblement les mêmes évènements : la vie de Jésus, son enseignement, sa mort et sa résurrection. D’ailleurs, les apôtres ont entrepris la rédaction des évangiles après la résurrection de Jésus. Ces évangiles s'inscrivaient dans leur mission d’enseignement de la Bonne Nouvelle. Les textes contribuaient ainsi à la diffusion du message chrétien. En plus des évangiles, on trouve également des lettres, dont celles de Paul qui représentent des traités théologiques sur la doctrine morale et chrétienne. Plusieurs figures intellectuelles importantes ont collaboré au développement de la pensée chrétienne. À défaut de pouvoir les énumérer tous, trois intellectuels seront succinctement présentés : Saint Augustin, Saint François d’Assise et Saint Thomas d’Aquin. Saint Augustin a développé la notion du péché originel selon laquelle le péché commis par Adam et Ève retombe sur toute l’humanité. Dans cette vision du péché originel, l’Homme naît en état de péché, d’où l’importance du baptême pour obtenir la grâce de Dieu. Selon Saint Augustin, il n’y a pas de libre arbitre. Dans tous les cas, c’est Dieu qui agit sur l’Homme. Sans Dieu, l’Homme ne peut décider de faire le Bien; il ne peut faire le Bien que s’il le demande de l'aide à Dieu et qu'il se laisse guider par lui. Pendant sa jeunesse, Saint François d’Assise a beaucoup voyagé avant d’être blessé au cours d’une bataille. Dès 1205, il a entrepris une vie de charité au cours de laquelle il aidait les lépreux et participait à la restauration des églises en ruines. Après s’être engagé à vivre dans la pauvreté au service de Dieu, il a formé l’ordre des Franciscains. Toujours en fonction aujourd’hui, cet ordre favorise la recherche intellectuelle, la contemplation éclairée, la pauvreté volontaire, l’amour de la nature et de la vie. Saint Thomas d’Aquin était un théologien dont la pensée fut fortement influencée par celles de Saint Augustin et d’Aristote. Selon lui, la foi consistait en l’adhésion à la parole de Dieu et en la conviction que la raison était la lumière naturelle émanant de Dieu et éclairant les Hommes. La doctrine de Saint Thomas d’Aquin comporte trois aspects importants : le Dieu créateur, l’immortalité de l’Homme et la liberté de l’Homme. Au 16e siècle, la pensée de Saint-Thomas d’Aquin devint la doctrine officielle de l’Église catholique.
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Le volume du cube Comme tous les autres prismes, pour déterminer le volume d'un cube, on doit utiliser les dimensions de sa base ainsi que sa hauteur. Dans un cube, ces mesures sont identiques. Ainsi, on peut en déduire la formule suivante. Remarque : La mesure du côté d’un cube correspond à la longueur de n’importe quelle arête. À l’aide de la formule précédente, on peut calculer l'espace occupé par un cube, et ce, peu importe la situation. Pour le transport des dés vers la compagnie de polissage, le casino veut empaqueter ses 200 dés dans 5 boites identiques. Quel sera le volume d'une de ces boites? Identifier la nature du solide Dans le cas présent, il s'agit d'un cube. Ainsi, on utilise la formule du volume : |V = c^3.| Appliquer la formule ||\begin{align} V &= c^3\\ &= 1{,}5^3\\ &= 3{,}375 \ \text{cm}^3\end{align}|| Interpréter la réponse Puisqu'il y a |200| dés à déplacer : ||\dfrac {3{,}375\ \text{cm}^3}{1\ \text{dé}} \times 200\ \text{dés} = 675\ \text{cm}^3|| Finalement, on veut empaqueter ces |675 \ \text{cm}^3| dans |5| boites identiques : ||675\ \text{cm}^3 \div 5\ \text{boites} = 135\ \text{cm}^3 / \text{boite}|| Ainsi, chaque boite devra avoir un volume de |135\ \text{cm}^3.| Dans d'autres circonstances, on pourrait s'intéresser à la mesure du côté alors que le volume est donné. C’est ce qui s’appelle trouver une mesure manquante d'un cube à partir du volume. Dans ce cas, la démarche est un peu différente, mais il demeure essentiel de se rappeler la formule du volume associée au cube.
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La force Une force est une action qui peut mettre un corps en mouvement, modifier son mouvement ou le déformer. L'unité de mesure de la force est le newton (|\text{N}|). Celle-ci représente la force nécessaire pour donner à un objet de |1\ \text{kg}| une accélération de |1\ \text{m/s}^2|. La force gravitationnelle est une force d'attraction entre deux corps. Elle dépend de la masse et de la distance entre ces deux corps. Plus la masse des deux objets est grande, plus la force gravitationnelle est grande. Cependant, plus la distance entre ces deux corps est grande et plus cette force diminue. Sur Terre, la force gravitationnelle exerce sur n'importe quel corps en chute libre une accélération de |9{,}8\ \text{m/s}^2|. Le poids est une façon de mesurer la force gravitationnelle. La chute d’une personne, lors d’un saut en bungee, est causée par la force gravitationnelle qui attire cette personne vers le centre de la Terre. La force gravitationnelle est également responsable des marées et de la trajectoire des astres qui passent près de notre planète. La force normale représente la force de réaction d’une surface empêchant un objet de s’y enfoncer. La force normale doit toujours être perpendiculaire à la surface. Dans le cas d'une surface plane (comme le livre et la table ci-dessus), la force normale est généralement égale à la force gravitationnelle. Toutefois, si une force supplémentaire était appliquée sur le livre ou si le livre était placé sur une surface en angle, la force normale serait modifiée. La force de frottement est un type de force de contact qui s'oppose au mouvement d'un objet avec une surface. Il s’agit d’une force créée par l’interaction de deux surfaces qui glissent l’une sur l’autre. Puisque la force de frottement s’oppose au mouvement entre des pièces, plus il y a de frottement entre deux surfaces, moins il y a de glissement possible. La force de frottement dépend de 2 facteurs : la nature des surfaces de contact (une surface rugueuse occasionne un plus grand frottement), la force normale. La force efficace est la composante d'une force responsable du déplacement d'un objet. Elle correspond à la force parallèle au mouvement de l'objet. On utilise les principes de la trigonométrie pour déterminer la valeur réelle de la force efficace. Une force résultante est la combinaison de toutes les forces appliquées au même moment sur un objet. Une force équilibrante est une force qui annule la force résultante. Cela signifie que l'objet ne se déplace pas. La souque à la corde est un exemple d'équilibre des forces. Si les deux équipes tirent avec une force de même grandeur, mais dans des directions opposées, le foulard placé au centre ne se déplacera pas. La force résultante est donc nulle, car les deux forces sont égales en intensité et appliquées dans des directions opposées. Après un certain temps, si une équipe tire plus fort qu'une autre (sa force est plus grande), l'équilibre est défait et le foulard se déplace. La force résultante est donc non nulle, car une des forces n'est pas complètement annulée par les autres. Ainsi, ce système n’est pas à l’état d’équilibre. La force électromagnétique est une force d'attraction ou de répulsion entre des objets possédant une charge électrique ou des pôles magnétiques. Cette force n'agit que sur les particules chargées, soit les protons et les électrons. La force électromagnétique explique d’ailleurs pourquoi les électrons sont attirés par les protons dans un atome. De plus, la force électromagnétique explique aussi pourquoi les atomes et les molécules peuvent se lier ensemble pour former de nouvelles substances ou même de très longues chaines de molécules, comme celles présentes dans les matières plastiques ou dans l'ADN. La force électromagnétique se fait également sentir lorsqu’on approche des aimants l’un de l’autre. Elle permet aux aimants de s’attirer ou de se repousser. Certains matériaux, comme le fer, peuvent aussi être attirés par les aimants. On dit alors que ces matériaux sont ferromagnétiques. Les forces nucléaires forte et faible agissent à l'intérieur du noyau d'un atome. Ces deux forces sont étudiées dans la fission et la fusion nucléaires. La force nucléaire forte est une force d'attraction qui retient les protons et les neutrons ensemble. C'est elle qui permet la stabilité des noyaux. La force nucléaire faible est liée à des phénomènes de radioactivité et contribue, par exemple, à faire briller le Soleil.
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Le développement et le dessin de prismes Le développement d'un prisme est obtenu lorsque chacune de ses faces est dessinée sur une feuille et donc, sur le même plan. Une fois découpé, il suffit de plier les arêtes du dessin afin de former le solide. Le développement d'un prisme droit est une représentation en deux dimensions dont les deux bases sont isométriques et les faces latérales sont des rectangles pas nécessairement isométriques. Pour cette section, seuls les développement du cube et des prismes droits seront présentés. Comme le cube est le seul prisme dont toutes les faces sont identiques, il convient d'illustrer son développement puisque celui-ci diffère des autres prismes. On remarque que chaque face est représentée sur le développement d'un solide. Ici, on observe la manière dont on développe le cube. Concrètement, on peut obtenir différents développements du cube en dessinant chacune de ses six faces carrées sur une feuille. Par contre, ces carrés doivent être adéquatement reliés les uns aux autres. Voici quelques développements différents possibles du cube. Il est plus facile de tracer le développement d'un prisme à partir de ses bases puisque ses faces latérales sont nécessairement des rectangles. Par définition, le prisme présente deux bases isométriques et parallèles. Afin de représenter un prisme en trois dimensions, on peut généralement procéder en suivant ces étapes. En suivant ce procédé, il suffit de prendre son temps pour dessiner la première base aussi précisément que possible. Par la suite, la translation se fait relativement bien et il est assez simple de relier les sommets homologues.
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La conductibilité électrique La conductibilité électrique est la capacité d’une substance à laisser passer un courant électrique. La conductibilité électrique se mesure qualitativement à l’aide d’un détecteur de conductibilité électrique (DCE) à témoin lumineux. Ce type de DCE ne fournit pas de valeur numérique quant au degré de conductibilité d’une substance. L’observation du témoin lumineux du DCE permet de déterminer si le courant circule ou non dans la substance. Les matériaux qui permettent le passage d’un courant électrique sont appelés des conducteurs. Les substances qui ne permettent pas le passage d’un courant électrique sont des isolants. À l’échelle atomique, c’est l’attraction des électrons par le noyau des atomes qui différencie les conducteurs des isolants. Les électrons d’un conducteur sont faiblement attirés par le noyau de ses atomes. Cela permet le mouvement libre des électrons, donc le passage du courant électrique. La plupart des métaux sont d’excellents conducteurs électriques. Les matériaux conducteurs d’électricité sont utilisés pour assurer la fonction de conduction dans les circuits électriques. L’argent, le cuivre et l’or sont des métaux d’une grande conductibilité électrique. Les électrons d’un isolant sont fortement attirés par le noyau de ses atomes. Il est donc difficile pour les électrons de se déplacer d’un atome à un autre. Comme le passage d’un courant électrique dépend du mouvement des électrons, le courant ne circule pas dans un matériau isolant. Les matières plastiques, les bois et les céramiques sont des isolants électriques. Les matériaux isolants sont utilisés pour assurer la fonction d’isolation dans les circuits électriques. Le caoutchouc et le verre sont des isolants électriques. La conductibilité électrique des matériaux conducteurs varie selon différents facteurs. La conductibilité électrique dépend de l’attraction des électrons par le noyau des atomes du matériau. Lorsque cette attraction est faible, la conductibilité électrique est élevée. Le tableau suivant décrit la conductibilité de quelques métaux conducteurs. Métal Conductibilité électrique (S/m) Argent (Ag) 6,30 × 107 Cuivre (Cu) 5,96 × 107 Or (Au) 4,10 × 107 Aluminium (Al) 3,50 × 107 Fer (Fe) 1,00 x 107 Acier doux (alliage de fer et carbone) 6,99 × 106 La conductibilité électrique se mesure en siemens par mètre (S/m). Dans le tableau précédent, on remarque que les meilleurs conducteurs sont l’argent, le cuivre et l’or. Un fil dont le diamètre est plus grand contient plus d’atomes. Le débit d’électrons en mouvement dans le fil est alors plus élevé. Un fil permettant un meilleur mouvement des électrons a donc une meilleure conductibilité électrique. Lorsque le diamètre d’un conducteur augmente, la conductibilité électrique augmente. Le mouvement des électrons dans un fil conducteur entraine des collisions entre les autres électrons et les parois isolantes du fil, ce qui nuit au passage du courant. Plus le fil est court, moins les électrons ont l’occasion de faire des collisions, ce qui facilite le passage du courant. Ainsi, lorsque la longueur d’un conducteur augmente, la conductibilité électrique diminue. L’augmentation de la température d’un conducteur entraine l’agitation de ses particules. Cette agitation s’ajoute au mouvement désordonné des électrons et augmente les collisions dans le fil. Davantage de collisions rendent le déplacement des électrons plus difficile, ce qui diminue la conductibilité. Ainsi, lorsque la température d’un conducteur augmente, la conductibilité électrique diminue. Il n’y a pas que les matériaux qui peuvent conduire un courant électrique. Les solutions d’électrolytes telles que les solutions d’acide, de base ou de sel conduisent le courant électrique, car elles contiennent des ions mobiles. Les ions, tout comme les électrons, possèdent une charge électrique. Leur déplacement permet le passage d’un courant électrique. La conductibilité électrique d’une solution dépend de sa concentration en ions. Le jus de citron (solution acide) contient suffisamment d’ions mobiles pour permettre le passage du courant de la pile à l’ampoule. L’ampoule s’allume.
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Le périmètre et l'aire des figures décomposables Il est souvent possible de diviser un polygone décomposable en polygones plus simples. Cette étape permet de faciliter les calculs de son périmètre et de son aire. Lorsqu'on travaille avec les figures décomposables, il est important de bien analyser la figure initiale afin d'en tirer un maximum d'information. Que ce soit pour reconnaitre les diverses figures utilisées ou pour déduire des mesures manquantes, la décomposition de la figure est une étape essentielle pour résoudre ce genre de problème. En se déplaçant à une vitesse moyenne de |18 \ \text{km/h},| combien de temps, en minutes, serait nécessaire à ce cycliste pour parcourir le circuit suivant? Remarque : Les distances sont en km. Découper la figure décomposable en figures connues à l'aide de droites Dans le circuit qui est présenté, il s'agit de calculer les mesures des deux arcs de cercle, additionnées à celles des deux segments. Déduire les mesures des côtés de chacune des figures connues ||\begin{align} \dfrac{\color{blue}{135{,}9^\circ}}{360^\circ} &=\; \dfrac{?}{\text{Circonférence}} \\ \dfrac{\color{blue}{135{,}9^\circ}}{360^\circ} &=\; \dfrac{?}{2\pi \times \color{blue}{3}} \\ \dfrac{\color{blue}{135{,}9^\circ}}{360^\circ} &\approx\; \dfrac{?}{18{,}85} \\\\ \Rightarrow\ ? &= 18{,}85 \times \color{blue}{135{,}9} \div 360 \\ ? &\approx \color{blue}{7{,}12 \ \text{km}} \end{align}|| ||\begin{align} \dfrac{\color{red}{221^\circ}}{360^\circ} &=\; \dfrac{?}{\text{Circonférence}} \\ \dfrac{\color{red}{221^\circ}}{360^\circ} &=\; \dfrac{?}{2 \pi \times \color{red}{2{,}4}} \\ \dfrac{\color{red}{221^\circ}}{360^\circ} &\approx\; \dfrac{?}{15{,}08} \\\\ \Rightarrow\ ? &= 15{,}08 \times \color{red}{221} \div 360 \\ ? &\approx \color{red}{9{,}26 \ \text{km}}\end{align}|| Calculer le périmètre voulu ||\begin{align} P &= 2{,}5 + 3{,}9 + \color{blue}{7{,}12} + \color{red}{9{,}26} \\ &= 22{,}78 \ \text{km}\end{align}|| Interpréter le périmètre obtenu afin de donner une réponse adéquate En utilisant le produit croisé, on obtient : ||\begin{align} \frac{18 \ \text{km}}{22{,}78\ \text{km}} &= \frac{60 \ \text{min}}{?}\\ \\ \Rightarrow\ ? &= 60 \times 22{,}78 \div 18 \\ &\approx 75{,}93 \ \text{min} \end{align}||Ainsi, il faudra |75{,}93 \ \text{min}| au cycliste pour faire le tour du circuit, soit |1\ \text{h}\ 15\ \text{min}\ 56\ \text{s}.| Comme dans tout type de figure, il suffit d'additionner les mesures de chacun des côtés pour obtenir son périmètre. En le divisant de façon adéquate, on peut également déduire des mesures manquantes. En prenant pour acquis que les mesures sont en centimètre, calcule le périmètre du polygone suivant : 1. Découper la figure décomposable en figures connues à l'aide de droites 2. Déduire les mesures des côtés de chacune des figures connues 3. Calculer le périmètre voulu ||\begin{align} P &= 43 + 58 + 17 + 26 + 12 + 26 + 9 + 26 + 5 +32 \\ &= 254 \ \text{cm}\end{align}|| 4. Interpréter le périmètre obtenu afin de donner une réponse adéquate. Le périmètre de ce polygone est de |254 \ \text{cm}.| Lorsqu'il est question de calculer l'aire d'une figure décomposable, il est nécessaire de la séparer en polygones connus. Par la suite, il suffira d'additionner ou de soustraire l'aire de tous les polygones ainsi formés. Pour déterminer l'aire de chacune des figures, il est nécessaire de se rappeler les formules d'aire des figures planes. Une fois les formules maitrisées, on peut suivre les étapes suivantes afin de déterminer l'aire totale d'une figure décomposable. Voici un exemple qui illustre bien chacune des étapes suggérées plus haut. Afin de rénover la devanture de sa maison, un propriétaire veut peinturer sa porte d'entrée. Par contre, cette dernière possède trois fenêtres sur lesquelles il ne veut pas appliquer de peinture. Ainsi, quelle surface de la porte, en |\text{m}^2,| sera peinturée? Au niveau du polygone décomposable, la logique de la démarche demeure la même que pour l'aire d'une figure décomposable. Calcule l'aire de ce polygone décomposable. Il est à noter qu'il est possible de découper la figure initiale de plus d'une façon. Peu importe la façon dont les coupures sont faites, il faut s'assurer de pouvoir déduire les mesures des côtés des figures connues ainsi créées. Pour valider ta compréhension de l'aire et du périmètre des figures planes de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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La salinité de l'eau La salinité est la mesure de la quantité de sels dissouts dans un volume donné d'eau. En fonction de la teneur en sels dissouts, on distingue 3 différents types d'eau : Type d'eau Description 1. Eau douce L'eau est dite douce lorsque sa salinité est inférieure à 1 g/L. On retrouve majoritairement les eaux douces sur les continents. On estime qu'uniquement 2,5 % de l'eau retrouvée sur Terre est douce et donc susceptible de servir à la consommation. 2. Eau saumâtre L'eau saumâtre forme la transition entre les zones d'eau douce et celles d'eau salée. La salinité est comprise entre 1 et 10 g/L. On retrouve les eaux saumâtres principalement à l'embouchure des fleuves, dans les estuaires et dans les deltas. 3. Eau salée L'eau des mers et des océans possède une salinité supérieure à celle de l'eau douce. Toutes les eaux dont la salinité dépasse 10 g/L sont qualifiées de salées. Parmi les nombreux types de sel retrouvés dans l'eau salée, le chlorure de sodium |(NaCl)| est le plus abondant. La variation de salinité un peu partout sur le globe est en partie responsable de la circulation océanique. En effet, la quantité de sels dissouts dans l’eau a un impact sur la masse volumique de l’eau. Par exemple, de l’eau ayant une salinité élevée aura une plus grande masse volumique que de l’eau ayant une salinité faible. L’eau plus salée aura donc tendance à se déplacer vers le fond, créant ainsi un courant. Le sel dissout modifie les propriétés habituelles de l'eau. L'eau salée a une moins grande capacité de dissolution du dioxygène |(O_2)| que l'eau douce. L'eau salée est plus dense que l'eau douce, c'est-à-dire que sa masse volumique est plus grande que celle de l'eau douce. Le point de fusion de l'eau salée est plus bas que celui de l'eau douce, (|-1,9\ ^{\circ}\text{C}| au lieu de |0\ ^{\circ}\text{C}|), tandis que son point d'ébullition est plus élevé, (|101,5\ ^{\circ}\text{C}| au lieu de |100\ ^{\circ}\text{C}|). L'eau salée conduit l’électricité.
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Les manipulations syntaxiques Les manipulations syntaxiques sont des outils qui permettent d’analyser la phrase. Elles transforment la phrase afin de mettre en évidence certaines caractéristiques des différents éléments qui la constituent.
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Countable and Uncountable Nouns Countable Uncountable I would like an apple. I would like some milk. I sent 10 photos. I need a lot of time.
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La lutte des Noirs: de l'esclavage à la présidence En 1865, une loi est votée aux États-Unis mettant un terme à l'esclavage. Cependant, les Noirs, anciennement esclaves, ne sont toujours pas reconnus comme des personnes égales aux Blancs. Ils vivent de la ségrégation et de la discrimination. Ils tentent de faire reconnaître leurs droits par des moyens non-violents: en formant des associations, en participant à des manifestations et utilisant le boycott. Par exemple, suite à une situation d'injustice, les Noirs ont décidé de boycotter le transport en commun de la ville de Montgomery, en Alabama, en 1955. Un boycott (ou boycottage) est l'action de refuser d'acheter ou de consommer un produit ou un service provenant d'une entreprise ou d'un pays. Par exemple, une personne peut boycotter un produit provenant d'une entreprise faisant travailler des enfants, car cette méthode est contre ses valeurs personnelles. En Afrique du Sud, durant la même époque, après des tentatives pacifiques pour faire reconnaître leurs droits, les militants pour les droits des Noirs sont passés à des moyens plus radicaux, utilisant parfois la violence pour défendre leur cause. En 1976, des policiers ouvrent le feu sur des manifestants dans la ville de Soweto. Une émeute éclate et des dizaines de personnes perdent la vie. Rosa Parks, par ses agissements, est une pionnière de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis. Le 1er décembre 1955, elle entre dans l'autobus et, contrairement aux lois raciales établies à l'époque, s'asseoit dans les premiers bancs de l'autobus, réservés aux Blancs. Elle va même jusqu'à refuser de céder son siège à un homme blanc. Après une violente altercation, la police place Rosa Parks en état d'arrestation et la condamne à payer une amende. Suite à cet évènement, un certain Martin Luther King encourage la population à boycotter le transport en commun de la ville de Montgomery, là où Rosa Parks a été arrêtée. Rosa Parks, par son acte courageux, a donné un second souffle à la lutte contre le racisme aux États-Unis. Martin Luther King est un pasteur baptiste afro-américain. Il est surtout connu comme un militant non violent consacrant sa vie aux droits civiques des Noirs aux États-Unis. Il a organisé et dirigé plusieurs actions afin de défendre le droit de vote, la déségrégation et l'emploi des minorités ethniques. Son discours s'intitulant I have a dream, qu'il a prononcé le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington, est devenu célèbre. Martin Luther King se voit remettre le prix Nobel de la paix en 1964, ce qui fait de lui le plus jeune lauréat à mériter cette récompense. Nelson Mandela est un militant pour la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud. Il devient homme politique à la fin de sa carrrière en devenant le premier Noir à atteindre la présidence de la République d'Afrique du Sud. Tout au long de sa vie, Mandela défend les droits des Noirs en prônant la non-violence. Malgré cela, il sera arrêté. Les autorités sud-africaines l'ont emprisonné pendant plus de vingt ans, où il a subit de la violence physique et psychologique. Même en prison, Nelson Mandela devient le symbole planétaire de la lutte contre le racisme. Il y a deux formes d'oppositions à la lutte contre le racisme. D'une part, les autorités des pays en place ont parfois usé de répression afin de mettre fin aux manifestations pour les droits civiques des Noirs. Des émeutes violentes ont éclaté en Afrique du Sud durant les regroupements organisés par Nelson Mandela. Aux États-Unis, Rosa Parks, suite à l'évènement de l'autobus, a été intimidée par la voie judiciaire afin qu'elle cesse sa lutte contre le racisme. D'autre part, des groupes racistes, comme le Ku Klux Klan, qui prônent la ségrégation et la supériorité des Blancs, menacent les militants afin que ces derniers renoncent à leurs convictions. D'ailleurs, Martin Luther King a été assassiné en 1968 par un Américain raciste. La lutte contre le racisme aux États-Unis et en Afrique du Sud n'a pas été en vain. Les militants ont réussi à faire changer les valeurs et les lois dans leur pays respectif. En 1964, les États-Unis adoptent le Civil Rights Act. Cette loi interdit la ségrégation dans les lieux publics. Un an plus tard, en 1965, le Voting Rights Act donne le droit de vote aux Noirs américains. Malgré le fait que le racisme existe encore aujourd'hui et que des gens militent contre cette injustice, les valeurs de la société ont grandement changé et la situation des Noirs aux États-Unis s'est beaucoup améliorée. Une belle preuve de ce changement, Barack Obama, un Afro-Américain, devient le premier président noir des États-Unis en 2008. En Afrique du Sud, à la suite des pressions internationales, l'apartheid est abolie en 1991. Quelques années plus tard, en 1994, les premières élections multiraciales (où les Blancs et les Noirs peuvent voter) ont lieu et Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud.
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Les prix : le principe de l’offre et de la demande Le réfrigérateur est presque vide et l’heure du souper approche. Le temps est venu d’aller à l’épicerie. En faisant tes courses, tu remarques que le prix de certains aliments a changé depuis ta dernière visite. Pourquoi? Comment détermine-t-on le prix de vente? Tout un processus entre en jeu avant qu’un prix ne soit imprimé sur une étiquette à l’épicerie. Ce processus, c’est la loi de l’offre et de la demande. Chaque consommateur ou consommatrice prend en compte ses ressources financières pour évaluer le prix d’un bien ou d’un service. Si le prix d’un produit est très élevé, il est possible que les revenus d’une personne ne lui permettent pas de l’acheter, et si elle juge qu’un produit est vendu trop cher, elle risque de ne pas l’acheter. Par exemple, si les ognons sont vendus à 8,00 $ l’unité, il est possible que leur prix soit trop élevé pour ton budget. Tu pourrais alors choisir d’attendre un peu avant de les acheter ou préférer les remplacer par un autre légume vendu à un prix plus bas, comme du cèleri. La fixation des prix se fait donc par l’équilibre entre l’offre et la demande pour un produit ou un service. De cette manière, le prix des ognons que tu viens de mettre dans ton panier a connu plusieurs variations avant de trouver son juste milieu. Le prix fixé est en équilibre entre ce que les consommateur(-trice)s sont prêts à payer pour un ognon et le prix auquel les commerçant(e)s sont prêts à le vendre. Le prix d’équilibre correspond au prix auquel le commerçant ou la commerçante (l’offre) est prêt à vendre ses biens et que le consommateur ou la consommatrice (la demande) est prêt à les payer selon une quantité donnée de biens. Le cout de production fait référence au montant total d’argent nécessaire pour produire un bien ou un service (matériaux, main-d’oeuvre, équipement, locaux, etc.). Lorsqu’ils évaluent l’offre, les commerçant(e)s tiennent compte des couts nécessaires : pour la production des biens et services, pour leur distribution vers les consommateurs et consommatrices. Ainsi, si un ognon coute 2,00 $ à produire (en graines, en engrais, en temps, en machinerie, etc.), le producteur ou la productrice cherchera à le vendre à un prix plus élevé que 2,00 $ pour rembourser son cout de production et faire du même coup un profit à la vente. Les commerçant(e)s doivent aussi s’ajuster selon le prix de vente déterminé par d’autres commerçant(e)s. Par exemple, l’Épicerie du coin vend ses ognons à 1,50 $ l’unité. L’Épicerie du boulevard, elle, vend ses ognons à 3,00 $ l’unité. Il y a de bonnes chances que tu préfères acheter tes ognons à l’Épicerie du coin puisqu’ils sont vendus la moitié du prix de ceux de la concurrence. Le prix d’équilibre varie au fil du temps et des situations. C’est la raison pour laquelle, lorsque tu achètes des ognons ou n’importe quel autre produit ou service, leur prix n’est pas toujours le même de mois en mois. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent influencer la demande et donc le prix d'équilibre : Le revenu disponible désigne le montant d’argent qui reste après avoir payé toutes ses dépenses obligatoires (loyer, factures, alimentation, etc.) pour une période donnée. Les facteurs faisant varier l’offre des producteur(-trice)s et des commerçant(e)s sont différents :
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Les composantes du texte théâtral Les didascalies sont toutes les informations fournies par l'auteur sur le jeu des acteurs et sur la mise en scène : —noms des personnages; —déplacement des personnages; —descriptions des décors et des lieux; —indices de temps; —ton et rythme des répliques; —costumes; —gestuelle des comédiens; —etc. Lorsqu'une pièce est jouée, les didascalies ne sont pas prononcées. Dans le texte, elles sont habituellement en italiques et/ou entre parenthèses. Les didascalies externes sont toutes les indications textuelles qui concernent la mise en scène. Elles existent d'abord et avant tout pour orienter les acteurs dans leur jeu et le metteur en scène dans son processus artistique. Souvent, elles renseignent sur l’attitude des personnages, l'intonation appropriée, la position physique, les jeux de lumière, les décors, etc. Comme ces didascalies sont inscrites à l’extérieur des répliques, on les qualifie d’externes, par opposition aux didascalies internes. Toutes les formes de didascalies externes sont mises en évidence dans l'exemple qui suit : 1. En jaune, il est possible d'observer les didascalies servant au découpage du texte, ce qui inclut le titre, l’acte, la scène. 2. La didascalie mise en évidence en vert donne le nom du lieu fictif où se déroule l’action. 3. En rouge, la didascalie apporte plus d’informations sur le lieu de l’action, mais sert surtout à donner des indications sur le décor. 4. En bleu, ce sont les didascalies qui indiquent les gestes et les déplacements des personnages. 5. Les didascalies en rose indiquent le nom du personnage qui parle. Les didascalies internes sont toutes les indications de mouvement et d'intensité de jeu qui sont intégrées dans les répliques. Des didascalies internes sont mises en évidence dans l'exemple qui suit : - Ce que l’on peut considérer comme didascalie interne a été surligné en jaune. La première indique qu’Œnone doit tenir les genoux de Phèdre (elle les enlace avec ses bras). La seconde indique qu’Œnone se lève, à la demande de Phèdre. Phèdre, Racine (acte I, scène 3) Les répliques représentent tout ce qui est dit par les personnages, ce sont les composantes les plus importantes du texte de théâtre. Celles-ci peuvent être de longueur variable, être dites par un personnage ou un groupe de personnages, s’adresser à un personnage, à personne en particulier, au public, etc. Les répliques peuvent avoir diverses formes ou divers buts : Le dialogue Série de plusieurs répliques que s’échangent les personnages. Le monologue Longue réplique dite par un seul personnage. Le personnage s’adresse directement au public ou bien ne s’adresse qu’à lui-même. L’aparté Discours énoncé par un personnage, mais qui ne s’adresse qu’au public. Les autres personnages, suivant la convention théâtrale, n’entendent pas ce qu’il dit. L’aparté est souvent employé pour faire connaitre au public les pensées d’un personnage. La tirade Très longue réplique dite par un seul personnage. Toutefois, contrairement au monologue, la tirade s’adresse réellement à un autre personnage. Le théâtre classique contient beaucoup de tirades. Outre les didascalies et les répliques, le texte fournit d’autres types d’informations, dont la liste des noms des personnages de la pièce (parfois accompagnée de précisions sur leur caractère, leur métier, les liens qui les unissent, leur passé, etc.). Exemple de liste de personnages tiré de la pièce Hamlet, de Shakespeare :
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Peut-être et peut être Peut-être est un adverbe qui indique la possibilité. Il va peut-être venir. Il va probablement venir. Julie gagnera peut-être la course. Julie gagnera probablement la course. Peut être est le verbe pouvoir conjugué au présent de l'indicatif à la 3e personne du singulier, accompagné du verbe être à l'‍‍‍ infinitif présent. Cette situation ne peut être tolérée. Cette situation ne pouvait être tolérée. Cette jeune fille peut être très gentille. Cette jeune fille pouvait être très gentille. Accéder au jeux
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Les courants de pensée religieux au Canada-Uni Au cours des années 1840, l'Église obtient officiellement, de la part du gouvernement britannique, la responsabilité de l'éducation, des hôpitaux, des asiles et des organismes de charité. Cette situation lui donne énormément de pouvoir puisqu'elle est présente au sein de plusieurs sphères de la vie de la population. Monseigneur Ignace Bourget, l'évêque de Montréal, utilise différents moyens pour faire augmenter le nombre de religieux et de religieuses au Canada-Uni. À Montréal, quatre communautés religieuses vont être créées et plusieurs autres provenant de France vont venir s'installer dans la colonie. Sous le mandat de Monseigneur Ignace Bourget, on construit plusieurs écoles, hôpitaux et orphelinats, en plus d'augmenter considérablement le nombre de religieux et de religieuses dans la Province du Canada. Deux systèmes sont mis en place et se développent parallèlement durant cette période. Les différentes institutions sociales sont séparées en deux. Les protestants anglophones ont leurs propres écoles et hôpitaux tandis que les catholiques francophones dirigent leur propre système scolaire et de santé. Grâce à la collaboration de l'Église catholique avec les autorités britanniques, le clergé gagne en importance. Ils ont donc plus d'effectifs (prêtres, communautés religieuses, etc.), de responsabilités et de pouvoir. Leur influence sur la population canadienne-française est très présente à partir de 1840. En réaction à l'influence grandissante de l'Église catholique, deux courants de pensée en opposition émergent durant ces années : l'ultramontanisme et l'anticléricalisme. Dès 1840, au Canada-Uni, l'Église catholique se développe grandement. Elle tente d'augmenter son influence au sein de la population. L'ultramontanisme est un courant de pensée qui met l'Église au sommet de la pyramide des décisions. On croit que l'Église est la plus importante et même que l'État doit se soumettre à ses décisions. Les ultramontains croient que seule l'Église catholique sait ce qui est bien et ce qui est mal, que ce soit du point de vue culturel, moral, religieux ou politique. Ce faisant, la Loi de l'instruction publique de 1841 est bien reçue par les ultramontains, ce qui permet à l'Église de partager ses valeurs et d'influencer les jeunes Canadiens francophones par le biais de l'éducation. Ainsi, les écoles catholiques et les écoles protestantes commencent à coexister au Bas-Canada, et ce, du primaire à l'université. Les ultramontains ont des valeurs très conservatrices. Par exemple, ils s'opposent au droit de vote des femmes et ils valorisent la vie à la terre et l'agriculture. Les valeurs de l'Église s'opposent aux idées libérales. Si des écrivains et des penseurs publient des textes qui remettent l'Église en question, cette dernière interdit à ses fidèles de les lire. Les philosophes des Lumières, comme Rousseau, sont bannis puisqu'ils propagent des idées telles que la liberté de pensée et de religion ainsi que la raison. Les libéraux, qui s'opposent aux ultramontains, dénoncent la grande influence de l'Église dans les sphères de la vie des Canadiens, surtout en ce qui concerne l'éducation. Ils souhaitent que l'État et la religion soient séparés. Cela se nomme la laïcisation et permet aux institutions d'être neutres. L'anticléricalisme est un courant de pensée qui souhaite que l'Église s'occupe uniquement de la religion et non de la politique ou de l'éducation. L'Institut canadien de Montréal est fondé en 1844. Cet institut rassemble des gens, protestants ou catholiques, qui souhaitent assister à des conférences sur la science, la politique ou la philosophie. On y a également la possibilité de consulter des livres ou des journaux à propos de plusieurs sujets tels que le droit, la science ou la littérature. Quelques-uns de ces livres font même partie de l'Index, une liste de livres dont l'Église catholique interdit la lecture. Plusieurs autres instituts se forment à Québec et à Trois-Rivières. L'Institut canadien de Montréal est en désaccord avec l'influence grandissante de l'Église sur la société. Il défend des idées de liberté qui sont contre les valeurs de l'Église et c'est pour cette raison que l'Institut fonde le journal L'Avenir pour y partager ses idées. Cette situation ne plait pas au clergé ni à Monseigneur Bourget, l'évêque de Montréal. Ce dernier ordonne même aux catholiques de ne plus fréquenter l'Institut. Il menace également d'excommunier les catholiques qui font partie de l'Institut. Une personne excommuniée est une personne qui est rejetée de la communauté catholique. C'est la plus grave des sanctions qu'un catholique peut recevoir. En réaction aux menaces de Monseigneur Bourget et à l'excommunication de plusieurs membres, l'Institut canadien ferme ses portes à la fin des années 1870. L'Église aura ainsi réussi à faire disparaître sa seule véritable opposition, ce qui lui permet de maintenir son influence dans plusieurs domaines tels que l'éducation, la santé et la politique. Au début des années 1840, les Canadiens français, voyant leur identité menacée par les différentes dispositions de l'Acte d'Union, vont développer un nouveau courant de pensée appelé le nationalisme de survivance. Le nationalisme est un courant de pensée dont l'objectif est de faire la promotion et la défense d'une nation. Dans le cas présent, le nationalisme canadien-français est à risque de s'éteindre. C'est la raison pour laquelle on l'appelle le nationalisme de survivance. La religion catholique, la langue et la culture française sont les éléments qui sont en péril. Dans ce contexte, l'Église catholique assume le rôle de représentant de la nation canadienne-française et devient le centre de l'identité des Canadiens français. L'Église va inciter les gens à mettre de l'avant le mode de vie traditionnel, soit le travail agricole. Elle incite aussi les partisans à avoir des familles nombreuses dans lesquelles le père est le chef.
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Les modes d’organisation du développement d'un texte explicatif Un mode d’organisation, c’est une manière d’organiser les choses de façon logique et cohérente. Dans la structure du texte explicatif, il faut bien organiser le développement afin que l’explication soit claire. Dans cet exemple, deux causes sont énumérées pour répondre à la question initiale Pourquoi les chats se frottent-ils contre tout? Ces causes, en gras, pourraient être énumérées dans un autre ordre sans que l’explication perde son sens logique. On pourrait aussi éliminer une des causes sans problème. Classe de mot Cause Conséquence Conjonction parce que, comme, car, puisque, vu que, du fait que, étant donné que... de sorte que, donc, au point que, de façon que, de sorte que, si bien que, à tel point que, c'est pourquoi, de manière que... Verbe provenir, résulter, découler, être à l'origine, et tous les verbes qui introduisent la conséquence lorsqu'ils sont utilisés à la forme passive. causer, entrainer, provoquer, engendrer, influencer, générer, déclencher, amener, occasionner, arriver, résulter, suivre, s'ensuivre, découler, venir, dériver, expliquer, produire... Nom cause, motif, origine, mobile, raison, source, facteur, explication, principe... résultat, effet, conséquence, répercussion, réaction, séquelle, retombée, impact, contrecoup... Adverbe effectivement, certes, en effet... conséquemment, par conséquent, ainsi, alors... Préposition à cause de, grâce à, étant donné, en raison de, compte tenu de, à la suite de... au point de, jusqu'à, en conséquence de... Pour valider ta compréhension à propos des modes d'organisation du développement d'un texte explicatif de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Le rendement énergétique Le rendement énergétique d'une machine ou d'un système technologique est le pourcentage de l’énergie consommée par un système qui sera transformée en énergie utile. Il est à peu près impossible d’avoir un système qui possède un rendement énergétique de |100\ \%|. Cela signifierait qu’un appareil utilise toute l’énergie qu’il consomme pour la transformer en la forme d’énergie souhaitée. Par exemple, il faudrait qu’une ampoule utilise toute l’énergie électrique qu’elle consomme pour la transformer en énergie lumineuse. Or, il y a toujours une certaine quantité d'énergie qui ne sera pas transformée en énergie utile, ce qui varie beaucoup selon l’appareil utilisé. On peut déterminer l'efficacité d'un appareil en déterminant son rendement énergétique, c'est-à-dire sa capacité à transformer une quantité d'énergie consommée en énergie utile afin de réduire les pertes d'énergie. Pour ce faire, on utilise l'équation suivante. L'énergie utilisée pour faire tourner les roues d'une voiture sur une distance de |100\ \text{m}| est de |9\ 800\ \text{J}|. Or, l'énergie consommée par le moteur lors de ce déplacement est de |70\ 000\ \text{J}|. Quel est le rendement énergétique de la voiture? Lors d'une transformation de l'énergie par un système, il y a souvent de l'énergie qui est dissipée dans l'environnement. On appelle énergie dissipée l’énergie qui n’est pas utilisée par le système. La quantité d'énergie utile pour effectuer un travail ne représente donc qu'une portion de la quantité totale d'énergie consommée. Le reste est dissipé dans l'environnement ou encore transformé en une forme d'énergie non désirée. Dans le cas d'une machine simple, le frottement est à l'origine d'une forme d'énergie qui n'est pas utile. En effet, une partie de l'énergie sera transformée en une forme non désirée, l’énergie thermique produite par le frottement, plutôt qu’en énergie utile, l’énergie mécanique obtenue sous forme de déplacement. Dans l’exemple précédent, la voiture a consommé |\text {70 000 J}| d’énergie fossile. Une partie de cette énergie, |\text {9 800 J}|, a été transformée en énergie mécanique pour permettre aux roues de tourner. Le reste de l’énergie a été dissipé dans l’environnement sous différentes formes. Voici un schéma qui illustre cette situation. Un lecteur DVD consomme |54\ 000\ \text{J}| d’énergie électrique pour fonctionner pendant une heure. S’il dissipe |16\ 800\ \text{J}| en énergie thermique, quel est son rendement énergétique? Pour augmenter le rendement énergétique d'un appareil, il faut soit diminuer la quantité d’énergie consommée par celui-ci, soit optimiser la transformation d'énergie de façon à augmenter la proportion d'énergie utile. Lorsqu'une compagnie fabrique un chauffe-eau, elle doit s'assurer de minimiser les pertes de chaleur en isolant le chauffe-eau de la manière la plus efficace possible.
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Le verbe « faire » INDICATIF Présent je fais tu fais il fait nous faisons vous faites ils font Passé composé j'ai fait tu as fait il a fait nous avons fait vous avez fait ils ont fait Imparfait je faisais tu faisais il faisait nous faisions vous faisiez ils faisaient Plus-que-parfait j'avais fait tu avais fait il avait fait nous avions fait vous aviez fait ils avaient fait Passé simple je fis tu fis il fit nous fîmes vous fîtes ils firent Passé antérieur j'eus fait tu eus fait il eut fait nous eûmes fait vous eûtes fait ils eurent fait Futur simple je ferai tu feras il fera nous ferons vous ferez ils feront Futur antérieur j'aurai fait tu auras fait il aura fait nous aurons fait vous aurez fait ils auront fait SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que je fasse que tu fasses qu'il fasse que nous fassions que vous fassiez qu'ils fassent Passé que j'aie fait que tu aies fait qu'il ait fait que nous ayons fait que vous ayez fait qu'ils aient fait Présent je ferais tu ferais il ferait nous ferions vous feriez ils feraient Passé j'aurais fait tu aurais fait il aurait fait nous aurions fait vous auriez fait ils auraient fait IMPÉRATIF PARTICIPE Présent fais faisons faites Passé aie fait ayons fait ayez fait Présent faisant Passé fait (masc. sing.) faite (fém. sing.) faits (masc. plur.) faites (fém. plur.) ayant fait INFINITIF Présent faire Passé avoir fait
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La littérature La littérature est l'ensemble des oeuvres écrites auxquelles on reconnaît une finalité esthétique. Le mot littérature peut aussi désigner l’ensemble des œuvres qu'une nation a produit, toutes époques et tous genres confondus. La littérature québécoise regroupe toutes les œuvres qui ont été produites au Québec. À consulter:
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L'influence de l'Église: les arts et l'éducation (notions avancées) À la fin des années 1000, l'influence de l'Église augmente. En plus d'être influente sur les plans spirituel et religieux, elle commence maintenant à s'immiscer dans la politique de l'Occident. L'Église entretient des liens étroits avec certains rois, dont Charlemagne. Les arts et l'éducation sont aussi fortement sous l'influence de l'Église. L'Église utilise beaucoup l'art pour transmettre son message. Les différents lieux de culte en ville (cathédrales, églises) contiennent beaucoup d'oeuvres qui présentent l'histoire religieuse ainsi que les valeurs prônées par l'Église. De nombreuses fresques, sculptures et vitraux montrent des personnages reliés à l'Église. L'utilisation d'images est importante puisque la majorité des gens de l'époque ne savent pas lire. À la suite de l’initiative de Charlemagne, plusieurs écoles ont été créées autour des églises et des monastères. Le roi des Francs souhaitait ainsi que le peuple soit plus éduqué. L’éducation offerte aux enfants variait en fonction de leur rang social. Par contre, l’école était strictement réservée aux garçons. Les fils des seigneurs étaient instruits à l’intérieur même du château. Par contre, leur famille, issue de la noblesse, méprisait l’instruction au profit de la guerre et de la chevalerie. C’est pourquoi les garçons apprenaient surtout à monter à cheval, chasser, se battre, manier les armes, etc. Ils apprenaient tout cela dans le but de devenir chevaliers. Les fils des familles aisées étudiaient à l’abbaye et ils y apprenaient la musique, le latin et la géométrie. Les garçons des familles plus pauvres ne fréquentaient pas l’école. Ils devaient travailler pour aider leur famille, ils apprenaient donc à cultiver la terre. Les filles nobles apprenaient à gérer la maison et à créer des tapisseries. Les filles des familles pauvres, de leur côté, apprenaient à s’occuper des tâches ménagères. Les écoles, telles que celles mises sur pied par Charlemagne, étaient gratuites et gérées par les moines. Elles étaient toutefois réservées à ceux qui désiraient devenir prêtres. Les élèves y apprenaient le latin et les textes sacrés. Avant le Moyen Âge, plusieurs villes avaient des centres d’études. Ces centres n’étaient pas réellement des universités, elles étaient plutôt de grandes écoles consacrées à un domaine en particulier : le droit, la médecine, etc. C’est au 12e siècle que les premières vraies universités ont vu le jour. Ces grandes écoles s’administraient par elles-mêmes et avaient le monopole de l’enseignement supérieur. Ces universités étaient les seules à offrir des grades officiels à leurs étudiants. Les premières universités ont été créées à Bologne et à Paris (Université de Bologne, Université de Paris). Les étudiants entraient à l’université à 14 ans. Ils subissaient des examens d’admission devant public dans lesquels ils devaient montrer leurs connaissances et faire preuve de bons raisonnements. À la fin du 13e siècle, l’Université de la Sorbonne accueillait 10 000 étudiants. Avant d’être admis à l’université, les étudiants devaient avoir réalisé des études primaires au cours desquelles ils avaient appris la grammaire latine. Ces études étaient dispensées par un précepteur privé ou dans une école. L’autre principal facteur d’admission à l’université était le coût. Celui-ci étant très élevé, peu nombreux étaient ceux qui avaient accès à l’université. Les étudiants étaient principalement issus de la petite noblesse ou de familles d’artisans plus riches. Le choix de l’université s’effectuait principalement en fonction de la proximité. Dès leur arrivée dans la nouvelle ville afin de s'instruire, les étudiants devaient se mettre à la recherche d’un logement. Comme les logements disponibles étaient dispendieux, plusieurs étudiants partageaient le même. Si un étudiant ne pouvait se permettre de louer un logement, il pouvait également partager une chambre chez un gradué ou se loger dans un collège appartenant aux religieux, où il recevait le gîte et le couvert. L’étudiant était également responsable de trouver un maître avec qui il étudierait tout au long de son passage à l’université.
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Le spectre électromagnétique Le spectre électromagnétique est une classification qui présente l’ensemble des ondes électromagnétiques selon leur longueur d’onde et leur fréquence. Le spectre électromagnétique répertorie les ondes électromagnétiques en fonction de leur longueur d’onde et de leur fréquence. La longueur d’onde la plus longue est supérieure à |100\ \text{m},| tandis que la plus petite peut être inférieure à |0{,}000\,1\ \text{nm}.| Cela correspond à une fréquence allant d’environ |10^6\ \text{Hz}| à |10^{21}\ \text{Hz}.| Les types d’ondes électromagnétiques sont les suivants. Ces types d’ondes électromagnétiques sont subdivisés en fonction de leur champ d’application et correspondent à une plage de longueur d’onde spécifique. Les ondes radioélectriques, ou ondes radio, présentent les propriétés suivantes : elles ont une basse fréquence se situant approximativement entre |10^6\ \text{Hz}| et |10^{11}\ \text{Hz};| elles ont une grande longueur d’onde, pouvant aller de plusieurs mètres à |1\ \text{mm};| elles transportent peu d’énergie. Les exemples suivants présentent différentes applications des ondes radio. Les microondes sont des ondes radio. Elles présentent les propriétés suivantes : elles ont une basse fréquence se situant approximativement entre |10^{9}\ \text{Hz}| et |10^{11}\ \text{Hz};| elles ont une grande longueur d’onde se situant approximativement entre |30\ \text{cm}| et |1\ \text{mm};| elles transportent peu d’énergie. Les exemples suivants présentent différentes applications des ondes radio appartenant à la catégorie des microondes. Les ondes infrarouges, ou ondes IR, sont nommées ainsi, car elles ont une longueur d’onde se trouvant tout juste en dessous (infra) de la lumière de couleur rouge. Les infrarouges présentent les propriétés suivantes : elles ont une basse fréquence se situant approximativement entre |10^{11}\ \text{Hz}| et |10^{14}\ \text{Hz};| elles ont une grande longueur d’onde se situant approximativement entre |5\ \text{mm}| et |1\ \text{μm}| (Cette marge change en fonction des normes de classement.); elles transportent plus d’énergie que les ondes radio. Les êtres vivants et les objets inanimés émettent spontanément des ondes infrarouges sous forme de chaleur. Les exemples suivants présentent différentes applications des ondes infrarouges. La lumière visible correspond au rayonnement visible par l’œil humain. Les longueurs d’onde du rayonnement visible correspondent aux couleurs rouge, orange, jaune, verte, bleue et violette. Les rayons visibles présentent les propriétés suivantes : ils ont une basse fréquence se situant approximativement entre |10^{14}\ \text{Hz}| et |10^{15}\ \text{Hz};| ils ont une grande longueur d’onde se situant approximativement entre |700| et |400\ \text{nm};| ils transportent plus d’énergie que les rayons infrarouges. La vision est un sens qui diffère beaucoup d’une espèce animale à une autre. Certains animaux sont capables de percevoir davantage de types d’ondes que l’être humain tandis que d’autres en perçoivent moins. Voici quelques applications de la lumière visible. Les rayons ultraviolets, ou rayons UV, sont nommés ainsi, car ils ont une longueur d’onde se trouvant tout juste au-dessus (ultra) de la couleur violette. Les rayons UV présentent les propriétés suivantes : ils ont une haute fréquence se situant approximativement à |10^{15}\ \text{Hz};| ils ont une courte longueur d’onde se situant approximativement entre |400\ \text{nm} et |100\ \text{nm};| ils transportent beaucoup d’énergie. Les ondes ultraviolettes sont essentielles à la vie et permettent aux plantes d’effectuer la photosynthèse. De plus, les rayons UV permettent au corps humain de synthétiser la vitamine D, un nutriment essentiel au bon fonctionnement des systèmes nerveux, musculosquelettique et immunitaire. Ceci étant dit, une exposition excessive aux rayons UV peut être dangereuse pour la santé. En effet, à long terme, ces rayonnements peuvent provoquer des mutations génétiques, des brulures cutanées, voire des cancers. Il faut donc s’en protéger en limitant notre exposition (porter des vêtements longs, porter des lunettes de soleil, mettre de la crème solaire, etc.). Les exemples suivants présentent différentes applications des rayons UV. Les rayons X présentent les propriétés suivantes : ils ont une haute fréquence se situant approximativement entre |10^{16}| et |10^{19}\ \text{Hz};| ils ont une courte longueur d’onde se situant approximativement entre |10^{-18}\ \text{m}| et |10^{-11}\ \text{m};| ils transportent beaucoup d’énergie. Les rayons X ont la capacité de pénétrer la matière peu dense, ce qui fait qu’ils sont communément employés dans le domaine de l’imagerie médicale. En effet, les rayons X traversent facilement les tissus mous du corps alors que les tissus osseux en absorbent une majeure partie. En s’interposant entre le rayonnement et le film photographique, les os définissent des zones où le film est faiblement marqué, ce qui permet de visualiser les structures osseuses. Puisque les rayons X transportent beaucoup d’énergie, ils peuvent être dangereux pour la santé. En effet, à long terme, ils peuvent provoquer des brulures cutanées, voire des cancers. C’est la raison pour laquelle les professionnels qui manipulent des appareils émetteurs de rayons X se protègent à l’aide d’un gilet de plomb. Les rayons gamma |(\gamma)| présentent les propriétés suivantes : ils ont une haute fréquence généralement supérieure à |10^{17}\ \text{Hz};| ils ont une courte longueur d’onde souvent inférieure à |10^{-9}\ \text{m};| ils transportent beaucoup d’énergie. Comme les rayons X, les rayons gamma ont la capacité de pénétrer la matière peu dense et sont, de ce fait, employés dans le domaine de l’imagerie médicale. Ces ondes proviennent généralement de la dégradation de substances radioactives. Le soleil et de multiples autres astres massifs émettent naturellement des rayons gamma, mais ces rayons sont en grande partie filtrés par l’atmosphère terrestre.
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Yes/No Questions - Past Continuous Were the dogs sleeping when you went downstairs? Was the baker making her famous pies when you went to the store?
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Les propriétés de la fonction affine Dans l'animation suivante, tu peux modifier les paramètres |a| et |b| de la fonction polynomiale de degré 1 (fonction affine) et observer l'effet sur les propriétés de la fonction. Propriétés Fonction affine sous la forme |y=ax+b| Domaine |\mathbb{R}| ou selon le contexte Image (codomaine) |\mathbb{R}| ou selon le contexte Zéro de la fonction |\displaystyle x = \frac{-b}{a}| ou on remplace |y| par |0| puis on isole |x| Signe de la fonction Si |a>0|, la fonction est négative sur |]-∞,\frac{-b}{a}]| et positive sur |[\frac{-b}{a},+∞[.| Si |a<0|, la fonction est positive sur |]-∞,\frac{-b}{a}]| et négative sur |[\frac{-b}{a},+∞[.| Ordonnée à l'origine C'est la valeur de |b|. Extrémums Aucun ou selon le contexte. Croissance Si le taux de variation est positif |(a>0),| la fonction est croissante sur tout son domaine. Décroissance Si le taux de variation est négatif |(a<0),| la fonction est décroissante sur tout son domaine. Déterminer les différentes propriétés de la fonction |y = 2x + 1|. Il est très utile de tracer un graphique afin de s'aider à déterminer les propriétés. Le domaine de la fonction est l'ensemble des nombres réels que l'on note |\mathbb{R}| puisque la fonction n'est pas restreinte. L'image de la fonction est l'ensemble des nombres réels que l'on note |\mathbb{R}| puisque la fonction n'est pas restreinte. Le zéro de la fonction se calcule de la manière suivante: |\displaystyle x = \frac{-b}{a} = \frac{-1}{2}|. On peut aussi remplacer |y| par |0| puis isoler |x|. ||\begin{align} 0 &= 2x + 1 \\ -1 &= 2x \\ \displaystyle \frac{-1}{2} &= x \end{align}|| Le signe de la fonction est négatif de |]-∞,\frac{-1}{2}]| et positif de |[\frac{-1}{2},+∞[.| L'ordonnée à l'origine est |b = 1.| La fonction n'a aucun extrémum. La fonction est croissante, car |a>0.| Pour valider ta compréhension des propriétés des fonctions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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La combinaison linéaire de vecteurs Même s'il existe une infinité de vecteurs, il est possible d'exprimer chacun d'eux à partir d'une combinaison de vecteurs. Ainsi, les vecteurs utilisés pour créer la combinaison constituent une base vectorielle. Une base vectorielle est un ensemble de vecteurs qui permet d'exprimer n'importe quel autre vecteur à l'aide d'une combinaison linéaire. Pour composer une base vectorielle, on peut choisir n'importe quels vecteurs |\overrightarrow {u}| et |\overrightarrow{v}| en autant qu'ils ne soient pas parallèles (|\overrightarrow{u} \not\parallel \overrightarrow{v}|). On peut décomposer n'importe quel vecteur en deux dimensions en une somme de deux autres vecteurs lesquels sont multipliés par des scalaires. Pour créer ce vecteur |\overrightarrow {v}|, on a recours à une combinaison des vecteurs |\overrightarrow{u_1}| et |\overrightarrow{u_2}|. En d'autre mots, il s'agit d'une combinaison vectorielle. Si on souhaite déterminer une combinaison linéaire à l'aide des composantes du vecteur à décomposer et des vecteurs de la base, on peut suivre les étapes suivantes. Concrètement, on obtient une démarche qui ressemble à celle qui suit. Quelle est la combinaison vectorielle qui permet d'obtenir le vecteur |\overrightarrow{v}= (3,4)| en fonction des vecteurs |\overrightarrow{s} = (3,1)| et |\overrightarrow{r}=(2,4)|? 1) Écrire la combinaison linéaire D'abord, on écrit une équation représentant la combinaison linéaire en utilisant des constantes |a| et |b| qui sont les scalaires qui multiplieront les vecteurs |\overrightarrow{r}| et |\overrightarrow{s}|. ||\begin{align} \overrightarrow {v} &= a \overrightarrow{s} + b \overrightarrow {r} \\ \Rightarrow (3, 4) &= a(3, 1) + b(2, 4) \\ &= (3a, a) + (2b, 4b) \end{align}|| On met les composantes en |x| ensemble et les composantes en |y| ensemble. ||\Rightarrow (3, 4) = (3a + 2b , a + 4b) || 2) Créer le système d'équations Selon la composante en |x| de |\overrightarrow {v}|, on obtient ||3 = 3a + 2b|| Selon la composante en |y| de |\overrightarrow {v}|, on obtient ||4 = a + 4b|| Finalement, on obtient le système d'équations suivant: ||\left\{\begin{matrix} 3=3a+2b\\ 4=a+4b \end{matrix}\right.|| 3) Résoudre le système d'équations Nous pouvons résoudre ce système en utilisant la méthode de réduction. En multipliant par |3| la deuxième équation, on obtient ||3(4)=3(a+4b) \rightarrow 12 = 3a + 12b|| Par la suite, on peut éliminer les termes ayant la variable a. ||\begin{align}3&=3a+2b\\-\ (12&=3a+12b)\\ \hline -9 &= -10b \end{align}|| En isolant |b|, on obtient ||0{,}9 = b|| On remplace la constante |b| dans l'une des deux équations de départ pour déterminer la constante |a|. ||\begin{align} 3 &= 3a +2 \times 0{,}9 \\ 3 &= 3a + 1{,}8 \\ 1{,}2 &= 3a\\ 0{,}4 &= a \end{align}|| 4) Écrire la combinaison linéaire recherchée ||\begin{align} \overrightarrow {v} &= a \overrightarrow{s} + b \overrightarrow {r} \\ &=0{,}4\overrightarrow{s}+0{,}9\overrightarrow{r}\end{align}|| Pour valider la réponse, on peut utiliser un plan cartésien et y intégrer les informations sur chacun des vecteurs |\overrightarrow {v}, \overrightarrow {s}| et |\overrightarrow{r}.| Pour valider ta compréhension à propos des vecteurs de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Le message publicitaire Le message publicitaire est une forme de communication dont le but est de retenir l'attention d'un public cible (consommateurs, utilisateurs, usagers, électeurs, etc.) afin de l'inciter à adopter un comportement souhaité : achat d'un produit, élection d'une personnalité politique, incitation à la prudence sur les routes, etc. Tout message publicitaire vise un destinataire précis à agir de quelque façon que ce soit : pour annoncer une manifestation, promouvoir un produit, persuader une personne d'adopter une certaine attitude, etc. Plusieurs éléments linguistiques font qu'un message publicitaire réalise sa grande mission qui est de convaincre le public cible afin qu'il adopte un produit ou un comportement précis. Un titre accrocheur qui attire l'attention. Des mots à connotation positive. Une représentation, bien que fictive, juste de la réalité. Une argumentation convaincante (tel produit vous rend attirant, belle, libre, confiant, etc.), cela se traduit principalement dans la présentation des bénéfices personnels obtenus grâce à l'achat du produit. Un discours bref qui dit l'essentiel (usage fréquent de phrases à construction particulière). Un discours qui s'adresse directement au destinataire (emploi du tu et du vous) Des caractéristiques précises associées au produit. Ajout d'éléments qui donnent une valeur crédible au produit (étude, expert, statistique, témoignage de clients satisfaits, célébrité, etc.). Un slogan efficace. Plusieurs éléments non linguistiques facilitent la transmission du message publicitaire et le mettent en valeur. Des procédés iconographiques (images, symboles, etc.). Des procédés graphiques (couleur, contraste, disposition du texte, etc.). Des procédés typographiques (taille et police des caractères, majuscules, gras, italique, etc.). Court, frappant, rythmé et destiné à faire agir, le slogan prend différentes formes qui favorisent sa mémorisation. Les publicitaires ont recours à des ressources variées pour que leurs slogans restent en tête. L'allitération Au volant, la vue c'est la vie (prévention routière) Vivital ravive la vitalité en vous (vitamines) L'assonance Dior, j'adore (parfum) La vie change avec Orange (service de télécommunication) L'opposition de mots (antonymie, antithèse) Divin en diable! (produit alimentaire) Sous la douceur la force (produit alimentaire) Dur avec la saleté, tendre avec les couleurs (détergent) Faire du ciel le plus bel endroit de la terre (compagnie aérienne) L'expression figée déformée Je pense, donc je lis (quotidien) - Je pense, donc je suis Les jeux de mots Les durs à cuir (meubles de cuir) Le lait, c'est vachement bon (lait) Une bonne publicité repose sur une profonde connaissance du produit et de ses attributs. La publicité doit permettre au public cible d'associer rapidement la marque à ses bénéfices. Pour ce faire, il faut principalement insister sur les points forts du produit à l'intérieur du message publicitaire. Une bonne publicité repose également sur une profonde connaissance du public cible (les habitudes des jeunes adolescents, les intérêts des adultes dans la trentaine, les besoins des jeunes garçons dans la vingtaine, etc.). Connaître son public cible signifie s'intéresser à ses habitudes de consommation, à la façon dont il prend une décision, etc. Il s'agit de faire une analyse complète du client potentiel. Cette étape ne doit pas être prise à la légère. Une bonne publicité a du style et du rythme. Les créateurs de la publicité doivent définir son ton (dramatique, humoristique, etc.), son ambiance et chercher par différents mécanismes à la rendre originale, à faire en sorte qu'elle se démarque du lot. Le slogan doit être un élément fort de la pub; celui-ci doit ressortir suffisamment du message publicitaire pour s'imprégner dans la mémoire du consommateur. Le slogan est créé à partir de deux éléments clés : les attributs du produit et les caractéristiques du public cible.
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L'intimidation, c'est quoi? un comportement qui peut être intentionnel ou non et qui a pour effet de blesser, nuire, isoler, menacer, contrôler ou punir l’autre; un comportement où il y a un abus de pouvoir de la part d’un ou de plusieurs jeunes envers une personne; un comportement qui peut se produire une seule fois ou qui peut se répéter au fil du temps; un comportement qui cause de la détresse chez le jeune qui en est victime. L'intimidation directe a lieu en présence de la personne qui en est victime par des gestes, des paroles et/ou des actions qui sont clairement dirigés contre elle. L'intimidation indirecte a lieu en l’absence de la personne qui en est victime ou dans son dos. Les comportements violents sont cachés, déguisés et plus difficiles à identifier. La cyberintimidation, c’est l’utilisation de la technologie, comme le cellulaire ou Internet, pour harceler consciemment une autre personne, que ce soit directement ou indirectement.
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Les taux Un taux est une comparaison entre deux quantités ou deux grandeurs de nature différente et exprimées à l'aide d'unités différentes. Un taux fait intervenir la division et sera souvent noté sous la forme d'une fraction |\displaystyle \frac{a}{b}|. Pour bien comprendre la notion de taux, il convient de survoler les concepts suivants. Voici quelques exemples de taux. À l'épicerie, Caroline a payé |4{,}32\ $| pour |6| avocats. Le taux qui traduit cette situation est : ||\dfrac{4{,}32\ $}{6\ \text{avocats}}|| Source Source Pour se rendre à Montréal, Gaston a parcouru |240\ \text{km}| en |3\ \text{heures}.| Le taux qui traduit cette situation est : ||\dfrac{240\ \text{km}}{3\ \text{heures}}|| Pour savoir comment traduire une situation à l'aide d'un taux, visite la fiche suivante. Un taux unitaire est un taux dont le dénominateur est |1|. Voici comment procéder pour transformer un taux en taux unitaire. Donne le taux unitaire équivalent à |\dfrac{45\ \text{g}}{6\ \text{L}}.| Déterminer la division ou la multiplication permettant d'obtenir |1| comme dénominateur. On doit diviser le dénominateur par |6| pour obtenir un dénominateur de |1.| Effectuer l'opération déterminée à l'étape 1 au numérateur et au dénominateur du taux. ||\dfrac{45\ \text{g}\color{green}{\div 6}}{6\ \text{L}\color{green}{\div 6}} = \dfrac{7{,}5\ \text{g}}{1\ \text{L}}|| Exprimer le taux unitaire en écrivant le numérateur obtenu en notation décimale et en inscrivant les unités de mesure à droite sous la forme d'une fraction. |7{,}5\ \text{g}/\text{L}| est le taux unitaire équivalent à |\dfrac{45\ \text{g}}{6\ \text{L}}.| Donne le taux unitaire équivalent à |\dfrac{3{,}32\ $}{4\ \text{bananes}}.| En utilisant le truc, on obtient : ||3{,}32\ $ \div 4\ \text{bananes}= 0{,}83\ $/\text{banane}|| |0{,}83\ $/\text{banane}| est le taux unitaire équivalent à |\dfrac{3{,}32\ $}{4\ \text{bananes}}.| Le terme taux horaire est souvent utilisé lorsqu’il est question d'argent. Un taux horaire est un taux unitaire qui exprime une quantité d’argent par rapport à une base horaire. Par exemple, ce peut être la somme nécessaire pour obtenir un service par heure ou encore le salaire gagné pour chaque heure travaillée. Paul a gagné |600\ $| en |40| heures de travail. Quel est son taux horaire?||\begin{align}\frac{600\ $}{40\ \text{h}}&=\frac{600\ $\color{green}{\div40}}{40\ \text{h}\color{green}{\div40}}\\ \\ &=\frac{15\ $}{1\ \text{h}}\end{align}||Son salaire est de |15\ $/\text{h}|. Les taux équivalents se réfèrent aux fractions équivalentes. Des taux équivalents sont des taux ayant : les mêmes unités de mesure; le même taux unitaire. On dira alors que les taux forment une proportion. Voici comment procéder pour déterminer si deux taux sont équivalents ou non. Les taux |\dfrac{80\ $}{5\ \text{h}}| et |\dfrac{112\ $}{420\ \text{min}}| sont-ils équivalents? S'assurer que les taux ont les mêmes unités de mesure et effectuer les conversions au besoin. On remarque que les unités de mesure des dénominateurs ne sont pas les mêmes. Il faudra donc faire une conversion. En changeant les minutes en heures, on a : ||420\ \text{min}\div 60=7\ \text{h}|| Exprimer les taux sous la forme de taux unitaires.||\begin{align}80\ $\div 5\ \text{h}&=16\ $/\text{h} \\ 112\ $\div 7\ \text{h}&=16\ $/\text{h}\end{align}|| Comparer les taux unitaires. S'ils sont égaux, les taux sont équivalents. Les taux unitaires sont égaux, les taux initiaux étaient donc équivalents.||\dfrac{80\ $}{5\ \text{h}}=\dfrac{112\ $}{420\ \text{min}}|| Les taux |\dfrac{11\ \text{L}}{100\ \text{km}}| et |\dfrac{18\ \text{L}}{150\ \text{km}}| sont-ils équivalents? S'assurer que les taux ont les mêmes unités de mesure et effectuer les conversions au besoin. Pour cet exemple, les taux comparés ont les mêmes unités de mesure. Exprimer les taux sous la forme de taux unitaires.||\begin{align}11\ \text{L}\div 100\ \text{km}&=0,11\ \text{L/km} \\ 18\ \text{L}\div 150\ \text{km}&=0,12\ \text{L/km}\end{align}|| Comparer les taux unitaires. S'ils sont égaux, les taux sont équivalents. Les taux unitaires ne sont pas égaux. Les taux initiaux n'étaient donc pas équivalents.||\dfrac{11\ \text{L}}{100\ \text{km}}\color{red}{\neq}\dfrac{18\ \text{L}}{150\ \text{km}}|| Dans certaines situations, il peut être demandé de comparer deux ou plusieurs taux. Généralement, on veut déterminer lequel des taux est le plus avantageux. Stéphanie regarde les circulaires des épiceries du coin pour savoir où il serait plus avantageux d'acheter son bœuf haché. L'épicerie Dufour vend son bœuf haché 8,50 $ pour 2 kilogrammes, alors que l'épicerie Vrac-à-Vrac l'offre à 12,24 $ pour 3 kilogrammes. Quelle épicerie permettra à Stéphanie d'en avoir plus pour son argent? S'assurer que les taux ont les mêmes unités de mesure et effectuer les conversions au besoin. Les taux traduisant cette situation sont les suivants : |\dfrac{8{,}50\ $}{2\ \text{kg}}| et |\dfrac{12{,}24\ $}{3\ \text{kg}}| Pour cet exemple, les taux comparés ont les mêmes unités de mesure. Exprimer les taux sous la forme de taux unitaires. Épicerie Dufour : |8{,}50\ $\div 2\ \text{kg}=4{,}25\ $/\text{kg}| Épicerie Vrac-à-Vrac : |12{,}24\ $\div 3\ \text{kg}=4{,}08\ $/\text{kg}| Comparer la valeur des taux unitaires et choisir le bon taux selon la situation. On cherche l'épicerie qui vend son bœuf haché le moins cher. Comme |4{,}25>4{,}08,| Stéphanie devrait faire son achat à l'épicerie Vrac-à-Vrac. Tout comme pour une fraction, si on effectue la même multiplication ou la même division aux deux termes (numérateur et dénominateur), on obtient un taux équivalent. Par contre, si on ne modifie que le numérateur OU le dénominateur, on affecte directement la valeur du taux, et ce, de l'une des façons suivantes. Pierre gagne présentement 525 $ pour 35 heures de travail. Le taux représentant cette situation est |\dfrac{525\ $}{35\ \text{heures}}.| a) Donne deux façons pour l'employeur de Pierre d'augmenter la valeur de son salaire horaire (taux horaire). 1re façon : Augmenter le montant d'argent. S'il donne à Pierre |\color{green}{70\ $}| de plus, par exemple, on obtient :||\dfrac{525\color{green}{+70}}{35}=\dfrac{595\ $}{35\ \text{h}}\Rightarrow \dfrac{595\ $}{35\ \text{h}}\color{red}{>}\dfrac{525}{35\ \text{h}}|| 2e façon : Diminuer le nombre d'heures travaillées. S'il demande à Pierre de travailler |\color{green}{5\ \text{h}}| de moins, par exemple, on obtient :||\dfrac{525}{35\color{green}{-5}}=\dfrac{525\ $}{30\ \text{h}}\Rightarrow \dfrac{525\ $}{30\ \text{h}}\color{red}{>}\dfrac{525}{35\ \text{h}}|| *Pour s'en convaincre, on pourrait calculer les taux horaires. b) Donne deux façons pour l'employeur de Pierre de diminuer la valeur de son salaire horaire (taux horaire) 1re façon : Diminuer le montant d'argent. S'il donne à Pierre |\color{green}{35\ $}| de moins, par exemple, on obtient : ||\dfrac{525\color{green}{-35}}{35}=\dfrac{490\ $}{35\ \text{h}}\Rightarrow \dfrac{490\ $}{35\ \text{h}}\color{red}{<}\dfrac{525\ $}{35\ \text{h}}|| 2e façon : Augmenter le nombre d'heures travaillés. S'il demande à Pierre de travailler |\color{green}{3\ \text{h}}| de plus, par exemple, on obtient : ||\dfrac{525}{35\color{green}{+3}} = \dfrac{525\ $}{38\ \text{h}}\Rightarrow \dfrac{525\ $}{38\ \text{h}}\color{red}{<}\dfrac{525}{35\ \text{h}}|| *Pour s'en convaincre, on pourrait calculer les taux horaires.
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Le calcul de la taxe et d'un rabais Les problèmes impliquant le calcul de la taxe et d'un rabais sont courant en mathématiques. Avant de présenter les différents types de problèmes et les méthodes permettant de les résoudre, il importe de comprendre que nous manipulons de l'argent et qu'un certain arrondissement s'impose. Au Québec, deux taxes sont appliquées sur la plupart des achats que nous effectuons. Ces deux taxes sont ajoutées au montant de l’achat. La taxe sur les produits et services (aussi appelée TPS) est une taxe perçue par le pays qui s'applique lors de l'achat de la majorité des biens et services. La taxe de vente du Québec (aussi appelée TVQ) est une taxe perçue par la province québécoise qui est également appliquée sur la majorité des achats de biens et de services. À titre indicatif, le taux de taxation de la TPS au Canada depuis 2015 est de |\small 5\:\%| alors qu'au niveau provincial, la TVQ s'élève à |\small 9,975\:\%|. Bien entendu, ces taux sont sujets à changement en fonction de la situation économique du pays et de la province. Lorsqu’on souhaite calculer le montant final de notre facture, c'est-à-dire le montant incluant les taxes, il y a plusieurs façon de procéder. En voici deux. Les deux méthodes présentés se réfèrent au calcul du «tant pour cent». Pour cette méthode, on calculera les deux taxes séparément pour ensuite les additionner au montant initial. Ce crayon de bois coûte 2,00 $ avant les taxes. Quel est le prix de ce crayon incluant les taxes? 1. Calculer la TPS à partir du montant de base. On doit calculer |5\:\%| de |2,00\:$|. ||\begin{align}5\:\%\times 2,00\:$&=0,05\times 2,00\:$\\ &=0,10\:$\end{align}||Le montant de la TPS s'élève donc à |0,10\:$| (c'est-à-dire |10\:¢|) 2. Calculer la TVQ à partir du montant de base. On doit calculer |9,975\:\%| de |2,00\:$|. ||\begin{align}9,975\:\%\times 2,00\:$ &=0,09975\times 2,00\:$\\ &=0,1995\:$\\ &\approx0,20\:$\end{align}||Le montant de la TVQ s'élève donc à |0,20\:$| (c'est-à-dire |20\:¢|). 3. Calculer le montant total en additionnant les taxes au montant de base. Le montant total est donné par ||2,00\:$+0,10\:$+0,20\:$=2,30\:$||On payera donc |2,30\:$| pour ce crayon. Pour cette méthode, on calculera premièrement le pourcentage représentant le montant total (avec taxes). Reprenons l'exemple avec le crayon de bois à 2,00$. 1. Calculer le pourcentage représentant le montant incluant les taxes. Le montant de base du crayon correspond à |100\:\%|. La TPS correspond à |5\:\%| et la TVQ, à |9,975\:\%|. Le pourcentage représentant le montant incluant les taxes est donc donné par: ||100\:\%+5\:\%+9,975\:\%=114,975\:\%|| 2. Calculer le montant final à l'aide de ce pourcentage. On doit calculer |114,975\:\%| de |2,00\:$|. ||\begin{align}114,975\:\%\times 2,00\:$&=1,14975\times 2,00\:$\\&=2,2995\:$\\ &\approx 2,30\:$\end{align}||On remarque que l'on obtient le même résultat qu'avec la méthode 1. Le prix d'un chandail dans une boutique est de 19,95$. Estimons le coût total avec les taxes en utilisant les 3 étapes. Pour nous faciliter la tâche, arrondissons le prix du chandail à 20$. 1. Trouver |\small 10\:\%| du montant en déplaçant la virgule d’une position vers la gauche. ||20,00\:$ \Rightarrow 2\color{red}{,}000\:$=2\:$|| 2. Diviser ce nombre en deux pour trouver |\small 5\:\%| du montant (|\small 5\:\%| c’est la moitié de |\small 10\:\%|). ||2\:$\div2=1\:$|| 3. Additionner les deux nombres trouvés afin d’obtenir approximativement le montant des taxes. ||20\:$+2\:$+1\:$=23\:$|| L'estimation du montant total (avec taxes) est de |23\:$|. En effectuant le calcul des taxes de façon précise, on aurait obtenu |22,94\:$|. On voit donc que cet estimation est très acceptable. Le calcul d’un rabais se fait selon le même principe que celui utilisé pour calculer la taxe; il revient à un calcul du «tant pour cent». Toutefois, plutôt que d’additionner un certain montant au prix de base, comme dans le cas des taxes, on doit réduire d’un certain montant la valeur de l’achat. Nous présenterons deux méthodes similaires à celles proposées pour le calcul de la taxe. Pour cette méthode, on calculera le montant correspondant au rabais pour ensuite le soustraire au montant de base. Cette lampe vaut 15,00 $, mais le magasin offre un rabais de 20 % applicable aujourd’hui. Quel sera le prix de la lampe après le rabais? 1. Calculer la valeur monétaire du rabais à partir du pourcentage de rabais. On doit calculer |20\:\%| de |15,00\:$|. ||\begin{align}20\:\%\times 15,00\:$&=0,20\times 15,00\:$\\ &=3,00\:$\end{align}|| Le rabais de la lampe est donc de |3,00\:$|. 2. Soustraire la valeur monétaire du rabais au montant de base ||15,00\:$-3,00\:$=12,00\:$|| Grâce au rabais, la valeur de la lampe est |12,00\:$| au lieu de |15,00\:$|. Pour cette méthode, on calculera premièrement le pourcentage représentant le montant après rabais. Reprenons l'exemple de la lampe à 15,00 $ avec un rabais de 20%. 1. Calculer le pourcentage représentant le montant après rabais. Le montant de base de la lampe correspond à |100\:\%|. Le rabais correspond à |20\:\%|. Le pourcentage représentant le montant après rabais est donc donné par: ||100\:\%-20\:\%=80\:\%||2. Calculer le montant après rabais à l'aide de ce pourcentage. On doit calculer |80\:\%| de |15,00\:$|. ||\begin{align}80\:\%\times 15,00\:$&=0,80\times 15,00\:$\\ &=12,00\:$\end{align}|| On remarque que l'on obtient le même résultat qu'avec la méthode 1. Dans certains problèmes, on demandera de calculer le montant après rabais et après taxes à partir d'un montant de base. Plusieurs méthodes permettent d'y arriver. Nous en présenterons une. Dans l'exemple suivant, nous considérerons que la somme de la TPS et de la TVQ est de |15\:\%|. Hugo se rend dans une boutique de sport pour se procurer une nouvelle planche à neige. Comme c'est la fin de la saison, il y a un rabais de 30 % sur tout en magasin. Hugo remarque une planche à neige qu'il aimerait bien. Sachant que Hugo a un budget de 450 $, pourra-t-il se procurer cette planche à neige? 1. Calculer le montant après le rabais à partir du montant initial et du pourcentage de rabais. On doit premièrement calculer le montant du rabais de |30\:\%| avant de le soustraire au montant initial. ||\begin{align}30\:\%\times 525\:$&=0,30\times 525\:$\\ &=157,50\:$\end{align}|| Le montant après le rabais est donc de ||525\:$-157,50\:$=367,50\:$|| 2. Calculer le montant total de la facture à partir du montant trouvé à l'étape 1 et du pourcentage de taxes. On doit premièrement calculer le montant des taxes de |15\:\%| avant de l'additionner au montant trouvé à l'étape 1. ||\begin{align}15\:\%\times 367,50\:$&=0,15\times 367,50\:$\\ &=55,125\:$\\ &\approx 55,13\:$\end{align}|| Le montant total de la facture est donc de ||367,50\:$+55,13\:$=422,63\:$|| Hugo pourra donc se procurer cette planche à neige tout en respectant son budget. Dans certains problèmes, on demandera de retrouver le montant initial à partir du montant total de la facture, c'est-à-dire à partir du montant après rabais et/ou après taxes. Pour les sections précédente de cette fiche, les calculs se rapportaient au calcul du «tant pour cent». Pour cette section, cependant, les calculs se rapporteront au calcul du «cent pour cent». Encore une fois, plusieurs méthodes permettent de retrouver le montant initial. Nous en présenterons une. Annick vient de se procurer une télévision qu'elle a payé 460,45 $. Le magasin d'électronique où elle a fait son achat lui a offert un rabais de 25 %. Retrouve le prix initial de la télévision sachant que le prix qu'Annick a payé inclut les taxes de 15 %. 1. Calculer le montant avant taxes. Comme les taxes sont de |15\:\%|, le pourcentage représentant le montant après taxes, |\color{blue}{460,45}\:$|, correspond à |\color{blue}{115}\:\%|. Le montant avant taxes, lui, correspond à |100\:\%|. On obtient donc la proportion suivante: ||\displaystyle \frac{\color{blue}{115}}{100}=\frac{\color{blue}{460,45}\:$}{?\ $}||En effectuant un produit croisé, on obtient ||\begin{align} ?&=\frac{100\times 460,45\:$}{115}\\ \\?&\approx 400,39\:$\end{align}|| 2. Calculer le montant avant le rabais à partir du montant trouvé à l'étape 1. On procède sensiblement comme à l'étape 1. Comme le rabais est de |25\:\%|, le pourcentage représentant le montant après le rabais, |\color{blue}{400,39}\:$|, correspond à |\color{blue}{75}\:\%|. Le montant avant le rabais, lui, correspond à |100\:\%|. On obtient donc la proportion suivante: ||\displaystyle \frac{\color{blue}{75}}{100}=\frac{\color{blue}{400,39}\:$}{?\:$}|| En effectuant un produit croisé, on obtient le montant avant taxes. ||\begin{align} ?&=\frac{100\times 400,39\:$}{75}\\ \\ ?&\approx533,85\:$\end{align}|| Le montant initial (avant le rabais et avant les taxes) était donc de |533,85\:$|.
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Intégralité ou intégrité Intégralité : nom féminin qui réfère à un tout, à la totalité. Intégrité : nom féminin qui signifie chose intacte, personne honnête, incorruptible. Samuel a écouté l’œuvre de Bach dans son intégralité. Patricia va dire la vérité, je ne doute pas de son intégrité.
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Neither I can call neither Lucie nor Edmund. She is neither the captain of the soccer nor football team. He doesn't know which to pick. Neither pair of shoes is comfortable. Neither is used when none of the two alternatives, things, or people are considered. When the two alternatives are listed, use 'nor' between the items. Use singular verbs after neither. I can bring neither Katie nor Julio. (I can't bring Katie, and I can't bring Julio.) She likes neither the red pants nor the blue dress. (She doesn't like the red pants, and she doesn't like the blue dress.) Neither of your sisters are there. (Your sisters are not there.) Neither glasses broke in the dishwasher. (The two glasses are fine.) They can speak neither French nor Arabic. (They can't speak French, and they can't speak Arabic.)
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Les muscles On retrouve plus de 640 muscles répartis un peu partout dans le corps humain. Lorsqu'ils sont attachés aux os grâce aux tendons, ils permettent le mouvement des différentes parties du corps en s'allongeant ou en se contractant. Aussi, les muscles peuvent stabiliser les articulations, permettre de garder une posture et maintenir une température corporelle adéquate grâce à la chaleur qu'ils dégagent lors de leur contraction. Toutes les fibres musculaires du corps humain possèdent 3 propriétés : Elles sont excitables, c'est-à-dire qu'il est possible de les stimuler grâce à un courant électrique. Elles sont contractiles, c'est-à-dire qu'elles peuvent se raccourcir lors d'une stimulation. Elles sont élastiques, c'est-à-dire qu'elles reprennent toujours leur forme après une contraction ou un étirement. Il existe 3 catégories de muscles : les muscles striés, les muscles lisses et le muscle cardiaque. Les muscles striés, aussi appelés muscles squelettiques, sont attachés aux os du squelette et sont régis par la volonté de l'individu. Comme on peut le voir sur l'image, ce type de muscle, remarquable par l'alternance de bandes sombres et claires, lui donne l'apparence d'être strié. Ils peuvent déployer une grande force, mais sur une période de temps plutôt brève. En effet, ils ont besoin d'une période de repos entre les activités intenses. On peut donc dire qu'ils ont peu d'endurance. Les muscles lisses, quant à eux, sont involontaires. Leur activité n'est pas contrôlée par la volonté de l'individu. On les retrouve dans les parois des organes internes tels que l'estomac, les vaisseaux sanguins et la vessie. Ce type de muscle est moins fort que les muscles striés, mais ils sont beaucoup plus endurants, travaillant lentement sur de longues périodes de temps. Le muscle cardiaque est seulement retrouvé au niveau de coeur. Il est involontaire et il a une apparence légèrement striée, ce qui est en fait un mélange des caractéristiques des deux autres types de muscles. Toutes les muscles striés ont la même structure. Chaque muscle est constitué de faisceaux, qui sont eux-mêmes constitués de nombreuses fibres musculaires, aussi appelée cellules musculaires. Le regroupement des faisceaux est retenu ensemble par une membrane appelée l'épimysium. La partie rouge du muscle est appelée ventre et on peut retrouver aux deux extrémités des bandes de tissu conjonctif blanchâtre qui forment les tendons. Ceux-ci sont les points d'attache aux os du squelette. On appelle muscles antagonistes les muscles qui ont des effets opposés tels que le biceps et le triceps au niveau du bras. Lorsque le biceps se contracte, le triceps se relâche ce qui permet la flexion du bras. À l'inverse, si le biceps se relâche, le triceps se contracte ce qui permet l'extension du bras.
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Les types de machines simples Une machine simple est un dispositif comportant peu de pièces qui permet de faciliter l'accomplissement d'un travail en réduisant la force nécessaire pour l'effectuer. Il est parfois difficile, voire impossible, de déplacer ou de soulever certaines charges très lourdes. Des dispositifs mécaniques existent donc afin de faciliter ces actions. Par exemple, les déménageurs utilisent une rampe de chargement pour monter les meubles dans la boîte du camion plutôt que de tenter de les soulever par leur seule force musculaire. Aussi, un réfrigérateur est muni de roulettes afin de faciliter son déplacement dans une pièce. Ces dispositifs, que l'on nomme machines simples, nous permettent d'utiliser l'énergie mécanique de façon plus efficace, rendant ainsi plus facile l'accomplissement d'un mouvement. Ainsi, le travail sera accompli avec moins d'effort, mais cet effort devra être fourni sur une plus grande distance. Évidemment, une machine simple ne fonctionne pas d'elle-même; elle doit être actionnée par un moteur ou à l'aide de notre force musculaire. Il existe plusieurs types de machines simples: Un plan incliné est une surface plane qui est disposée de façon oblique par rapport à l'horizontale. Un plan incliné permet d'éviter de soulever un objet pour pouvoir le déplacer d'un niveau inférieur à un niveau supérieur. Au lieu d'appliquer une force verticale afin de soulever l'objet, on pourra le pousser ou le tirer sur le plan incliné ce qui nécessite une force moins importante. Ainsi, le plan incliné sert à diminuer la force requise pour descendre ou monter une charge. Pour qu'un plan incliné soit efficace, il doit y avoir le moins de frottement possible entre la charge à déplacer et la surface du plan. Aussi, plus la pente du plan incliné est faible, moins la force à exercer est grande. Toutefois, la distance à parcourir sera longue. Utilisation d'un plan incliné pour soulever une charge en hauteur Rampe d'accès pour les chaises roulantes Tapis roulant servant à transporter les meules de foin dans une grange Un coin est constitué des deux plans inclinés de petite taille qui sont placés l'un contre l'autre. Le coin est un dispositif qui permet de diminuer la force nécessaire pour faire plusieurs actions différentes: séparer un objet en deux (ex.: hache, couteau, etc.), séparer deux objets accolés (ex.: pointe d'un tournevis à tête plate), maintenir un objet en place (ex.: butoir de porte), soulever légèrement un objet (ex.: cale utilisée pour mettre un objet à niveau). Hache utilisée pour couper du bois La proue d'un navire coupe les flots en deux La vis est un plan incliné enroulé autour d'un axe. Le plan incliné enroulé forme alors une arête en forme d'hélice le long de l'axe. Cette arête se nomme le filet de la vis, et la distance séparant les filets porte le nom de pas de vis. La force produite par la vis dépend du pas de vis : plus le pas est rapproché, plus la vis produira une grande force par rapport à la force de rotation. Ainsi, lorsqu'on désire percer un trou dans un matériau dur, la vis utilisée doit posséder un filet serré. La vis sert à exercer une pression sur des objets ou à les fixer (ex. : boulon, vis à bois, clé à molette, etc.) ou encore à déplacer des matières liquides ou solides (ex. : souffleuse à neige, tarière). Une clé à molette possède une vis qui règle l'ouverture et la fermeture de la pince. Une tarrière utilise le principe de la vis sans fin pour faire remonter la terre d'un trou à mesure que la vis s'enfonce dans le sol. Un levier est une machine simple composée d'une pièce rigide pivotant sur un point fixe nommé pivot ou point d'appui. L'utilisation d'un levier donne un avantage mécanique, c'est-à-dire qu'il permet d'augmenter l'effet de la force motrice appliquée sur la charge à soulever. Ainsi, pour effectuer une tâche, la force requise est moins grande. Utilisation du principe de levier pour retirer des lattes d'un plancher Trois éléments entrent en jeu dans le fonctionnement d'un levier: la force motrice (F), qui est l'effort à fournir pour obtenir un mouvement; le pivot (P), qui est le point d'appui; la charge (C), parfois nommée force résistante. On peut contrôler la force motrice à fournir en modifiant la distance entre l'endroit où on applique la force motrice et le point d'appui (L1), ainsi que la distance entre le point d'appui et la charge (L2). Évidemment, la force motrice est aussi dépendante de la charge à déplacer. En fonction de l'endroit où se situent la force motrice, la charge et le point d'appui, on distingue trois types de levier. Le levier inter-appui (point d'appui au centre) Le point d'appui est situé entre la force motrice et la charge. Un tel type de levier permet d'accomplir des travaux demandant de la force ou de la précision. Lorsque la charge se situe à proximité du point d'appui, l'effet de la force motrice est multiplié. À l'inverse, l'effet de la force motrice est diminué lorsqu'on éloigne la charge du point d'appui, mais on augmente la précision du mouvement. Une balance à plateaux, une paire de ciseaux, une balançoire à bascule et un pied-de-biche sont des exemples de levier inter-appui. Le levier inter-résistant (charge au centre) La charge est située entre la force motrice et le point d'appui. Un tel type de levier permet de multiplier la force motrice exercée. Étant donné que la charge est toujours plus près du point d'appui que la force motrice, un levier inter-résistant exerce sur la charge une force supérieure à la force motrice réellement appliquée. Un décapsuleur, une brouette, un casse-noisette et un tremplin de plongeon sont des exemples de levier inter-résistant. Le levier inter-moteur (ou inter-force) (force motrice au centre) La force motrice est située entre la charge et le point d'appui. Un tel type de levier permet de multiplier la vitesse et la distance et aussi d'augmenter la précision du mouvement. La force motrice étant située entre le point d'appui et la charge, son effet permet de déplacer la charge avec une amplitude et une vitesse plus grandes. Un bâton de hockey, une canne à pêche, une agrafeuse, une pince à épiler et une pelle sont des exemples de levier inter-moteur. Une roue est un dispositif qui utilise la différence de grosseur entre l'essieu (l'axe central de la roue) et la roue elle-même pour diminuer la force à appliquer ou augmenter la distance parcourue. On considère la roue comme étant un levier circulaire dont le point d'appui est représenté par l'essieu. Ainsi, en exercant une force sur le contour de la roue, on exerce indirectement une grande force sur l'essieu. C'est, entre autres, le principe du cabestan qui sert à enrouler des cordes sur les voiliers. À l'inverse, si on exerce une grande force sur l'essieu, un grand déplacement sera créé sur la roue. On utilise ce principe dans de nombreux moyens de transport terrestre tels que l'automobile ou la bicyclette. Principe du cabestan sur lequel on applique une force sur le pourtour de la roue afin d'enrouler une corde Roue à aubes d'un moulin à eau Une poulie est un dispositif composé d'une roue comportant une rainure (gorge) dans laquelle se déplace une corde. La poulie est un type de levier circulaire composé d'une roue tournant librement autour d'un axe et comportant sur sa circonférence une partie creuse nommée gorge. Dans cette gorge, on insère une corde, une chaîne ou une courroie. Il existe des poulies fixes et des poulies mobiles. Une poulie fixe est attachée à un support. Elle permet ainsi de modifier la direction dans laquelle une force doit être appliquée pour soulever une charge. Toutefois, la force à appliquer pour soulever la charge n'est pas diminuée par l'utilisation de la poulie. On utilise une poulie fixe dans les mécanismes de stores horizontaux ou pour tirer l'eau d'un puit par exemple. Dans le cas d'une poulie mobile, c'est plutôt la charge qui est reliée à la poulie. Une poulie mobile permet de diminuer de moitié la force nécessaire pour soulever une charge. Il faut toutefois tirer sur une plus grande longueur de corde afin de soulever la charge à la même hauteur. On peut combiner plusieurs poulies pour diminuer davantage la force requise pour effectuer le travail. C'est, entre autres, le cas dans les systèmes de palans et dans les grues. Représentation d'une poulie fixe (une extrémité de la corde est reliée à la charge alors qu'on tire sur l'autre extrémité; la poulie est fixée à un support) Représentation d'une poulie mobile (une extrémité de la corde est reliée à un support alors qu'on tire sur l'autre extrémité; la poulie est fixée à la charge à soulever)
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Les causes de la formation de la fédération canadienne Depuis l’obtention du gouvernement responsable en 1848, quelques politiciens proposent de séparer à nouveau les deux provinces. Dès 1850, cette proposition crée un débat politique qui mène à la Confédération en 1867. Après l’Acte d’Union, une seule chambre d'assemblée est élue au Canada-Uni. Au départ, la population du Bas-Canada est plus élevée que celle du Haut-Canada mais, dès 1840, la situation est inversée. La population du Haut-Canada étant maintenant majoritaire, les députés anglophones demandent d'avoir la représentation proportionnelle ou la representation by population (Rep by pop). Celle-ci leur permettrait d'avoir davantage de pouvoir à la chambre d'assemblée. Entre 1854 et 1864, dix gouvernements différents se succèdent. Cela fait en sorte que le système politique est grandement fragilisé. C’est cette instabilité qui mène les différents chefs de partis politiques à former la Grande Coalition pour trouver une solution à la situation. La guerre civile qui sévit aux États-Unis fournit un argument supplémentaire à ceux qui réclament un changement constitutionnel. En effet, les États-Unis représentent une menace pour le territoire du Canada. Après la victoire du nord, la Grande-Bretagne craint que les Américains tentent d’envahir le Canada. En effet, le territoire à l'ouest du Haut-Canada est peu peuplé, ce qui fait en sorte qu'il pourrait être conquis facilement par les Américains. L’idée de la fédération permettrait d’augmenter la puissance militaire des colonies afin d'organiser une défense en cas d'attaque. Au cours des années 1850, la Grande-Bretagne se désintéresse de ses colonies en Amérique du Nord. Ces dernières représentent un fardeau économique, militaire et politique selon la métropole. Pour diminuer ce poids, la métropole souhaite augmenter l’autonomie de ses colonies. Le Royaume-Uni met donc fin à sa politique protectionniste avec ses colonies. Cela a un impact important sur l'économie coloniale qui envoyait une grande partie de ses exportations vers la métropole. En 1854, le gouvernement canadien avait signé un traité commercial avec les États-Unis. D’une durée approximative de 10 ans, ce traité avantageait les échanges commerciaux entre les deux nations. Ainsi, les usines du Canada avaient un marché où exporter leurs marchandises. Par contre, en 1866, au terme du traité, les États-Unis ne renouvèlent pas l’entente. Le Canada doit trouver de nouveaux marchés et de nouveaux moyens d’encourager l’achat des marchandises fabriquées dans la colonie. L’idée de développer un marché entre l’est et l’ouest du continent est présente, mais les colonies ont besoin d’un gouvernement fort pour mettre le projet en branle. Pour stimuler les échanges commerciaux entre les régions du territoire, l’idée de créer un chemin de fer reliant les deux océans émerge en 1850. Par contre, les coûts de construction des chemins de fer sont très élevés, ce qui implique la recherche de capitaux. Au même moment, on amorce la mise en place du chemin de fer Intercolonial. Pour que chaque colonie développe son économie, elle a besoin d’un réseau ferroviaire important. Par contre, aucune province n’a les fonds suffisants pour financer la construction du chemin de fer. L’union des provinces permettrait de réunir les revenus et de financer la construction d’un réseau ferroviaire. L’arrivée massive d'immigrants provoque une hausse de la population à travers le Canada. Puisque les bonnes terres cultivables sont toutes vendues, plusieurs immigrants se tournent vers les terres de l'Ouest. Cependant, le territoire de la Terre de Rupert appartient à la Compagnie de la Baie d’Hudson. Plusieurs personnes demandent donc au gouvernement d’annexer ce territoire au Canada. Comme aucune des colonies n'a assez d'argent pour acheter ce territoire, elles doivent alors s'unir. De plus, le territoire est déjà habité par les Métis qui n'apprécient pas la venue de colons.
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Les obstacles à la réussite, comment les contrer? Plusieurs raisons peuvent expliquer que tu éprouves des difficultés à l'école, que ce soit temporaire ou non. Deux de ces raisons sont les difficultés d’apprentissage et les difficultés de comportement. Heureusement, les solutions sont multiples. Il suffit de les connaître et de savoir utiliser les ressources qui sont mises à ta disposition.
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How to Form Adverbs truly practically nicely
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La syntaxe La syntaxe traite de toutes les règles reliées à la construction d'une phrase et ses constituants.
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Les marges et la tabulation On nomme marge l'espace qui se trouve entre le bord de la feuille et le texte. Les marges servent à annoter le travail. Elles sont donc très utiles pour ton enseignant. Elles mesurent habituellement 2,5 cm de chaque côté (en haut, en bas, à droite et à gauche). Pour ajuster les marges de ton travail, tu dois sélectionner l'onglet mise en page dans le logiciel Word de Microsoft et ajuster les marges de chaque côté. Une tabulation est un renfoncement qui permet de décaler l'alignement des lignes de texte. Sur ton clavier, tu peux utiliser la touche suivante, à gauche de ton clavier, pour effectuer un renfoncement:
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La résolution de problèmes impliquant la fonction valeur absolue Pour résoudre un problème où intervient une fonction valeur absolue, il faut connaitre tous les rouages de cette fonction et il faut connaitre les façons de résoudre une équation hors contexte. Tu peux consulter la fiche suivante au besoin : Résoudre une équation ou une inéquation de valeur absolue. La température dans une journée varie souvent comme une fonction valeur absolue. C’est le cas pour cette splendide journée ensoleillée de novembre! Le matin, à 6 h, la température était de -6°C. Quand le soleil s’est mis à briller, la température s’est mise à monter à un rythme régulier jusqu’à atteindre un maximum de 9°C à 16 h. À partir de ce moment-là, la température s’est mise à redescendre jusqu’à minuit en suivant le même rythme que sa montée. a) Quelle était la température à midi et à minuit? b) À quel(s) moment(s) la température était-elle au point de congélation? Dans l'exemple précédent, nous n'avions affaire qu'à des équations et non à des inéquations. Une dernière sous-question qui aurait fait appel aux inéquations aurait pu être : « Pendant quel intervalle de temps la température était-elle supérieure à 5 °C ? » Pour savoir comment répondre à ce genre de question, vous pouvez consulter la fiche suivante : Résoudre une inéquation contenant une valeur absolue. Voici maintenant 3 vidéos qui donnent d'autres exemples de problèmes impliquant une valeur absolue. Pour valider ta compréhension à propos de la résolution de problèmes impliquant la fonction valeur absolue de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante.
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Le sténopé et la chambre noire La chambre noire, ou camera obscura en latin, est un instrument optique servant à recueillir une image sur une surface plane. Un sténopé est un petit trou étroit par lequel la lumière peut entrer pour aller dans une chambre noire. La chambre noire est constituée d'un contenant fermé et opaque sur lequel on perce un petit trou (le sténopé) à travers lequel la lumière pourra entrer pour former une image. Le sténopé utilise le principe optique selon lequel la lumière voyage en ligne droite. Le schéma suivant démontre le fonctionnement du sténopé. Dans l'image ci-dessus, les rayons provenant de la cime de l’arbre (haut de l’arbre) se retrouvent en bas et vice-versa. L'image produite à l'intérieur d'un sténopé sera donc toujours inversée. De plus, tous les rayons provenant de l’objet se croiseront dans le sténopé. L'utilisation d'une chambre noire peut également permettre de calculer la hauteur d’un immeuble ou encore une distance nous séparant d’un objet à l’aide de simples calculs mathématiques. Comme les triangles ABC et CDE sont tous les deux de triangles rectangles et qu’ils sont opposés par les sommets, ce sont nécessairement des triangles semblables par AA. Ceci signifie que les deux triangles ont la même forme. On peut alors comparer les côtés semblables. Les unités de mesure pour les hauteurs doivent être les mêmes, alors que les unités de mesure pour les distances doivent être les mêmes. Toutefois, le choix de l'unité de mesure, que ce soit des centimètres, des mètres, ou toute unité de mesure de longueur, revient à celui ou celle qui résout le problème. Une personne est placée à une distance de |\small \text {20 m}| d’un arbre. Elle note que l’image de cet arbre a une hauteur de |\small \text {5 cm}| dans une chambre noire qui a une profondeur de |\small \text {10 cm}|. Quelle est la hauteur de cet arbre ? En remplaçant les variables de l'équation précédente par les données de ce problème converties en mètres, on obtient: ||\begin{align}h_{i} &= 0,05\:\text{m} &d_{i} &= 0,10 \: \text{m}\\ h_{o} &= x&d_{o} &= 20 \: \text{m}\\ \end{align}|| On isole ensuite la variable. ||\begin{align} \frac {h_{i}}{h_{o}} =\frac {d_{i}}{d_{o}} \quad \Rightarrow \quad h_{o} &= \frac {h_{i} \times d_{o}}{d_{i}} \\ \\ &= \displaystyle \frac{0,05\: \text{m}\times 20 \: \text {m}}{0,10 \: \text {m}}\\ \\ &= 10 \: \text{m} \end{align}|| La hauteur de l’arbre sera donc de |\text {10 m}|. Un immeuble de |\small \text {20 m}| de hauteur est placé à |\small \text {40 m}| de l’image du sténopé. Si l’image de l’immeuble possède une hauteur de |\small \text {15 cm}|, quelle est la profondeur du sténopé ? Dans ce problème, ni la distance séparant l’objet du sténopé ni la profondeur du sténopé ne sont mentionnées. Par contre, la distance séparant l’objet et l’image est connue, soit |\small \text {40 m}|. Ainsi, il est possible d'établir une équation en utilisant une inconnue. Si la distance image-sténopé (soit la profondeur du sténopé) est égale à la variable |x|, alors la distance objet-sténopé peut être déterminée: |d_{o} + d_{i} = 40 \space \text {m}| |d_{o} + x = 40 \space \text {m}| |d_{o} = 40 - x| En utilisant l'équation du sténopé, il sera donc possible d'isoler la variable représentant la profondeur du sténopé: ||\begin{align} \frac {h_{i}}{h_{o}} =\frac {d_{i}}{d_{o}} \quad\quad \Rightarrow \quad\quad \displaystyle \frac {0,15}{20} &= \frac {x}{40 - x} \\\\ 0,15(40 - x) &= 20\cdot x\\\\ 6 - 0,15 \cdot x &= 20 \cdot x\\\\ 20,15 \cdot x &= 6\\\\ x &= 0,298 \text { m} \end{align}|| La profondeur du sténopé sera donc de |\text {0,298 m}| ou |29,8 \text { cm}|.
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Les réactions endothermiques et exothermiques L’énergie ne se perd pas, elle se transforme: c'est la loi de la conservation de l'énergie. Elle peut changer de forme indéfiniment, car elle se transforme au gré des transferts d’énergie. Lors de ces nombreux échanges d’énergie, il y a des réactions qui dégagent de l’énergie et d’autres qui en absorbent. Les réactions exothermiques sont des réactions qui dégagent de l’énergie, augmentant ainsi le degré énergétique de leur milieu. Cela peut être perceptible par une augmentation de température ou dégagement de lumière. Lorsqu’une réaction chimique dégage de la chaleur dans un milieu, la température de ce milieu augmente. La température finale est donc plus élevée que la température initiale. Voici un diagramme représentant la réaction exothermique de la synthèse de l’ammoniac |(NH_{3})| et l’évolution de l’énergie lors de cette réaction. Le graphique précédent illustre une réaction exothermique, car l'enthalpie des produits est à un niveau plus bas que l'enthalpie des réactifs. Il existe plusieurs exemples de réactions exothermiques en chimie. La majorité des combustions, lentes ou rapides, et les réactions de neutralisation sont des réactions exothermiques. Les réactions endothermiques sont des réactions qui, en absorbant de l’énergie, abaissent le degré énergétique du milieu. Cela peut être perceptible par une baisse de température dans le milieu. Lorsqu’une réaction chimique absorbe de la chaleur dans un milieu, la température de ce milieu diminue. La température finale est donc moins élevée que la température initiale. C’est donc le milieu environnant qui est responsable de ce transfert d’énergie. Voici un diagramme représentant la réaction endothermique de la décomposition de l’ammoniac et l’évolution de l’énergie lors de cette réaction. Le graphique précédent illustre une réaction endothermique, car l'enthalpie des réactifs est à un niveau plus bas que l'enthalpie des produits. Il existe plusieurs exemples de réactions endothermiques, notamment la majorité des décompositions chimiques, que ce soit par l’apport de la chaleur, de la lumière ou de l’électricité (électrolyse).
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Pourquoi l'école est-elle importante? Le français est la langue officielle du Québec, celle dans laquelle sont écrites nos lois et qui est à la base de notre culture. Elle est la matière première de plusieurs de nos actions quotidiennes, qu’elles soient individuelles ou collectives. Dans la vie quotidienne, le français est utile puisqu’il… rend possible la bonne communication entre les individus (ce qui favorise des rapports harmonieux); aide à argumenter, à approfondir ses opinions, à faire valoir adéquatement son point de vue (ce qui facilite la défense de ses droits, la formulation de toute demande particulière, etc.); permet une précision dans le discours (ce qui facilite les recherches sur Internet, les démarches visant à se faire comprendre rapidement, tous les types de production orale ou écrite, etc.); permet de développer l’intelligence, la conceptualisation, l’abstraction, l’articulation de la pensée, etc. (ce qui facilite la compréhension des autres, de ce que l’on est, mais également de la vie en général); aide à verbaliser ses émotions et à les comprendre (ce qui facilite l’équilibre intérieur). Bref, l’un des buts de l’école est d’apprendre aux élèves comme toi à lire, à écrire et à s’exprimer adéquatement pour qu’ils puissent communiquer avec les autres membres de la société, puisque la communication est essentielle pour vivre en harmonie avec les autres! Découvre ici toutes nos ressources pour t’aider en français selon tes gouts et préférences! Les mathématiques ont une place très importante dans l’enseignement. Mais à quoi servent-elles dans la vie de tous les jours et dans le monde professionnel? Au quotidien, les mathématiques sont utiles pour : développer sa pensée logique; faire un budget; rénover et construire; résoudre n’importe quel type de problème qui demande la prise en compte de différentes variables; calculer des pourcentages; évaluer des distances et des durées (très pratique en voyage, par exemple!); évaluer des risques; déterminer le rapport quantité/prix; calculer des salaires; comprendre les taxes et les impôts; faire de la cuisine; etc. Beaucoup de métiers dépendent des mathématiques de façon importante! En voici quelques exemples : Les métiers de l’assurance : Ils utilisent les statistiques et gèrent les finances et les économies en fonction de ces produits. Ils créent également des banques de données concernant l’assurance. Les métiers bancaires : Ils créent des banques de données, évaluent les risques financiers et contrôlent le marché des opérations sur les places boursières. Les métiers du marketing : Dans ce domaine, on a recours aux statistiques. Par exemple, on mesure les audiences pour les annonceurs publicitaires ou on conseille les entreprises en créant des outils informatiques (comme des logiciels). Les métiers de l’ingénierie : Les nombreuses innovations techniques et technologiques basées sur les mathématiques permettent de rendre les moyens de transport, les structures et les bâtiments plus fiables, plus respectueux de l’environnement et plus efficaces. Les métiers de l’énergie : Ce sont des métiers basés sur la recherche et sur le développement. Les personnes qui y travaillent mettent tout en œuvre pour nous permettre de faire des économies d’énergie et développer les énergies renouvelables comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne. Les métiers de l’informatique : L’informatique est fortement reliée aux mathématiques en raison de la façon dont la programmation fonctionne. En effet, celle-ci repose sur la création d’algorithmes qui servent souvent à effectuer des calculs trop complexes pour le cerveau humain. On peut aussi penser aux gérants de commerces, aux comptables, aux médecins, aux pharmaciens, aux astronautes, aux restaurateurs, aux coachs sportifs, aux ébénistes, aux biologistes… bref, presque tous les métiers utilisent les mathématiques à petite ou à grande échelle! Découvre ici toutes nos ressources pour t’aider en mathématiques selon tes gouts et préférences! De nos jours, l’idée que les sciences ne servent qu’aux scientifiques et qu’aux ingénieurs est dépassée. Un citoyen éclairé doit posséder les connaissances et les compétences nécessaires afin de prendre des décisions éclairées concernant sa vie et celle de ses proches, notamment en ce qui concerne la santé et l’environnement. En t’apprenant à observer les phénomènes qui t’entourent, à recueillir des preuves et à tirer des conclusions, les sciences contribuent à développer ta capacité de raisonnement et ta curiosité. Par exemple : Les sciences permettent de comprendre notre univers. Lorsque tu explores et apprends les concepts régissant l’univers, tu acquiers une meilleure compréhension et appréciation de la nature et de la relation que les êtres vivants entretiennent avec leur environnement et entre eux. Les sciences font appel au scepticisme. Lorsque tu penses comme un scientifique, c’est-à-dire lorsque tu remets en question certaines situations et lorsque tu réfléchis à de nouvelles approches, tu acquiers des habiletés de raisonnement te permettant de devenir une personne avertie qui peut prendre des décisions éclairées. Les sciences favorisent l’acquisition de solides compétences en recherche. Grâce à l’étude des sciences, tu apprends à émettre des hypothèses, à recueillir des données, à évaluer des énoncés, à consulter les résultats obtenus à partir de recherches antérieures, à chercher des similitudes, etc. Découvre ici toutes nos ressources pour t’aider en sciences selon tes gouts et préférences! Fondamentalement, l’histoire et la géographie t’aident à connaitre le monde dans lequel tu vis et à faire de toi un meilleur membre de la société. Grâce au cours d’histoire, tu apprends à documenter, à remettre en question l’information que tu reçois et à mieux exercer ta pensée critique. Chercher à mieux comprendre le passé t’aide à expliquer avec plus d’assurance et de crédibilité tes idées, à défendre tes droits et libertés et à te tailler une place dans la société dans laquelle tu vis. Ce n’est pas rien! L’histoire te permet aussi de comprendre que l’engagement des générations précédentes est ce qui a transformé notre monde en ce qu’il est aujourd’hui. Par le passé, des gens ont ouvert la voie avant toi et ont, par le fait même, contribué à façonner les traits bien uniques de notre société. En prenant conscience de ça, tu comprendras aussi ton propre pouvoir en tant qu’individu et de l’héritage que tu peux léguer aux générations qui te succèderont. En résumé, l’histoire permet : de façonner la mémoire collective; de mieux comprendre le passé et le présent; de mieux comprendre l’appartenance à un peuple, à une communauté; de connaitre la diversité des civilisations et des époques; de développer la tolérance; d’apprendre à analyser une situation, un document; de développer la réflexion et l’esprit critique; de mieux comprendre la politique et l’économie; de développer la conscience sociale; de former, ultimement, des citoyens réfléchis; etc. Découvre ici toutes nos ressources pour t’aider en histoire selon tes gouts et préférences! Comme la géographie porte sur les lieux habités et sur le mode de vie des populations, elle fournit beaucoup de renseignements se rapportant à la compréhension internationale, aux préoccupations multiculturelles, aux préoccupations économiques liées à l’environnement et à l’éducation relative à l’environnement. La géographie sert donc à avoir une vision de l’espace et des territoires et à comprendre comment l’espace physique a une incidence importante sur le comportement des humains. Bref, la géographie permet : de prendre conscience de l’impact des humains sur la Terre; de connaitre l’espace à la disposition des humains; de mieux comprendre l’économie internationale; de comprendre la diversité des activités humaines et les problèmes que ces activités font naitre; d’ouvrir la réflexion sur les grands enjeux mondiaux; de lire adéquatement des cartes; de comprendre comment la répartition des richesses est reliée au territoire et à la colonisation de ceux-ci; d’interpréter l’information à l’échelle géographique locale aussi bien que mondiale; d’examiner avec un esprit critique les questions d’actualité qui ont une importance locale, nationale et internationale; etc. Découvre ici toutes nos ressources pour t’aider en géographie selon tes gouts et préférences! Maitriser la langue anglaise, c’est ajouter une corde à son arc, c’est ouvrir une porte sur une multitude de possibilités dans l’avenir. De plus en plus de métiers nécessitent une maitrise partielle ou totale de la langue anglaise. En effet, en plus d’être la langue maternelle de plusieurs centaines de millions de personnes dans le monde, la langue anglaise est la plus employée dans de nombreux domaines tels que les sciences, le tourisme, le commerce, les finances, l’aéronautique, les jeux vidéos, la restauration, l’information, etc. Dans un contexte économique de plus en plus mondialiste, l’anglais est plus que jamais un passeport pour ton avenir professionnel. La maitrise de l’anglais rend aussi accessible une quantité incroyable d’informations. Les étudiants universitaires sont souvent amenés à lire des textes dans cette langue, c’est pourquoi certains doivent passer un test de langue avant d’accéder à un niveau d’études supérieur (ex. : la maitrise). En bref, l’anglais te permettra : de solidifier ton autonomie et ta débrouillardise en voyage; d’élargir ta culture personnelle; de découvrir des réalisations télévisuelles et cinématographiques en langue originale anglaise; d’avoir accès à des documents ou à de la littérature non traduits en français; de multiplier tes chances d’obtenir un emploi; d’améliorer ta compétence dans ta propre langue (il est prouvé qu’apprendre un autre système de langue aide à mieux comprendre celui qui est propre à la sienne); de découvrir d’autres cultures; etc. Découvre ici toutes nos ressources pour t’aider en anglais selon tes gouts et préférences! Quand tu assistes à tes cours d’éducation physique, tu développes beaucoup plus que tes habiletés physiques. Tu travailles également des compétences sociales (les jeux d’équipe t’obligent à considérer constamment les autres dans leurs actions). L’éducation physique, c’est donc plus que du sport! De plus, le respect des règles propres à un sport ou à un jeu t’amène à t’ouvrir et à t’adapter. Ce sont deux grandes qualités humaines qui t’aideront à te démarquer dans bien d’autres contextes (travaux d’équipe, futur milieu de travail, etc.). L’activité physique contribue à diminuer les problèmes de santé comme le diabète, l’obésité et les maladies cardiovasculaires. De plus, selon certaines études, cette matière améliorerait les résultats scolaires. Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit partie prenante du système d’éducation. De plus, le volet « éducation à la santé » intégré au cours d’éducation physique traite spécifiquement des saines habitudes de vie. On y aborde des sujets aussi incontournables dans notre société contemporaine que la consommation de drogues et la malbouffe ainsi que les risques qui y sont associés. Ces connaissances feront de toi un individu mieux informé et plus averti. En somme, l’éducation physique te permettra : de mieux gérer ton stress; de libérer ton esprit de tes tracas; d’augmenter ta flexibilité; d’éviter certaines blessures; de mieux interagir avec les autres; de t’éclairer dans tes choix alimentaires; de t’éclairer dans tes choix de vie; de découvrir de nouveaux sports; de mieux connaitre ta force physique; de développer ta confiance personnelle; etc. Pour être complète, ta formation scolaire doit t’initier à différentes disciplines artistiques. L’imagination et la créativité sont des étapes essentielles du processus éducatif. Comme la mémoire, elles se pratiquent, se développent et s’enrichissent. Les arts plastiques t’offrent la possibilité de t’exprimer (et d’exprimer ta vision unique des choses) dans un cadre ouvert, sans restrictions et dans ton propre langage. C’est en combinant ta rationalité, ta sensibilité et ta capacité à utiliser tes expériences personnelles afin de concevoir et d’inventer que tu bâtiras ta connaissance de toi-même et de ta vision du monde. En vérité, les arts plastiques sont utiles pour plusieurs raisons. Entre autres, ils te permettront : d’améliorer ta capacité d’analyse; de découvrir des repères culturels universels; de trouver un espace pour rêver; de développer ta sensibilité; de décoder des symboles; de stimuler ton imagination; d’être en contact avec des créateurs au génie artistique inspirant; de te définir en tant qu’être humain unique; de faire ta place dans la communauté culturelle; de développer un rapport solide avec l’art et la culture. La musique fait également partie des options offertes par les écoles québécoises. Apprendre à jouer d’un instrument de musique est un défi de taille. C’est une séance de gymnastique pour le cerveau, car jouer d’un instrument de musique sollicite une multitude de compétences touchant divers sens (principalement la vue, l’ouïe et le toucher). En somme, elle te permet : d’augmenter ta concentration; de mettre ta mémoire au défi; d’exprimer tes émotions; de communiquer avec les autres; d’augmenter ton niveau écoute des autres; d’être un meilleur joueur d’équipe; d’augmenter ton niveau de confiance en soi; de développer ta sensibilité; d’améliorer ta patience; de raffiner ton sens critique et ton jugement; d’élargir ta culture; de réduire ton stress; de créer des liens solides avec d’autres personnes. Ça sert à… connaitre tes forces et tes faiblesses; plus tard, trouver une profession dans laquelle tu te réaliseras pleinement; apprendre sur le monde dans lequel tu vis, mieux le comprendre pour mieux y faire ton chemin; maitriser les compétences essentielles (lire, écrire et compter) qui te permettront de développer ta débrouillardise; construire, fabriquer, vivre des expériences; relever des défis et dépasser tes limites; développer ton autonomie; rencontrer des gens avec lesquels tu développeras des amitiés durables; apprendre à vivre avec les différences, développer ton ouverture d’esprit; apprendre à discuter, à articuler tes idées, à verbaliser tes émotions; te forger une identité solide avec l’aide de modèles inspirants; et plusieurs autres choses que tu découvriras pendant ton parcours scolaire!
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La personne et le nombre Les verbes français se conjuguent avec 6 personnes. 3 personnes au singulier - je, tu, il (elle, on) 3 personnes au pluriel - nous, vous, ils (elles) Les personnes définies peuvent être au singulier (une seule personne) ou au pluriel (deux personnes et plus). La terminaison du verbe change en fonction du nombre (singulier ou pluriel) en plus de changer selon les personnes. Personne Singulier Pluriel 1re je veux nous voulons 2e tu veux vous voulez 3e il, elle, on veut ils, elles veulent
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La décomposition des nombres La décomposition des nombres permet d'étudier leur composition à l'aide des valeurs de position des chiffres qu'ils contiennent. Mieux comprendre la composition des nombres permet, entre autres, de les placer en ordre. Cette fiche traitera des principales façons permettant de décomposer un nombre. Chaque type de décomposition comprendra un exemple avec un nombre naturel et un exemple avec un nombre décimal. Cette méthode permet de se familiariser avec la décomposition des nombres. Elle consiste à écrire en lettre la position de chacun des chiffres composant le nombre. Nombre naturel Décompose |91\:245| en utilisant le nom des positions. Pour bien repérer la position des chiffres qui composent ce nombre, on peut utiliser un tableau comme celui-ci. Chiffre |9| |1| |2| |4| |5| Position Dizaine de mille Unité de mille Centaine Dizaine Unité Ainsi, la décomposition du nombre |\small 91\:245| contient |\small 9| dizaines de mille, |\small 1| unité de mille, |\small 2| centaines, |\small 4| dizaines et |\small 5| unités. Nombre décimal Décompose |3,208| en utilisant le nom des positions. Toujours pour bien repérer la position des chiffres qui composent ce nombre, il est possible d'utiliser un tableau comme celui-ci. Chiffre |3| |\large ,| |2| |0| |8| Position Unité Dixième Centième Millième Ainsi, la décomposition du nombre |\small 3,208| contient |\small 3| unités, |\small 2| dixièmes et |8| millièmes. Comme le présente bien l'exemple précédent, certaine position contienne le chiffre |0|. Puisque cette valeur est nulle, cela rend l'écriture plus légère. Cette façon de décomposer un nombre consiste à additionner les valeurs de position de tous les chiffres qui le composent. En utilisant le truc donné ci-haut, on peut rapidement décomposer tous les nombres. Nombre naturel Décompose le nombre |91\:245| en utilisant la décomposition additive. ||\begin{align}\color{blue}{91\:245}\ &\mapsto\ \color{blue}{90\:000}\\ 9\color{red}{1\:245}\ &\mapsto\ \color{red}{1\:000}\\ 91\:\color{green}{245}\ &\mapsto\ \color{green}{200}\\ 91\:2\color{fuchsia}{45}\ &\mapsto\ \color{fuchsia}{40}\\ 91\:24\color{orange}{5}\ &\mapsto\ \color{orange}{5}\end{align}|| La décomposition additive de ce nombre est donc:||91\:245=\color{blue}{90\:000}+\color{red}{1\:000}+\color{green}{200}+\color{fuchsia}{40}+\color{orange}{5}|| Nombre décimal Décompose |3,208| en utilisant la décomposition additive. Toujours en utilisant le truc donné plus haut: ||\begin{align}\color{blue}{3,}208\ &\mapsto\ \color{blue}{3}\\ 3\color{red}{,2}08\ &\mapsto\ 0,\color{red}{2}\\ 3\color{green}{,20}8\ &\mapsto\ 0,\color{green}{00}\\ 3\color{fuchsia}{,208}\ &\mapsto\ 0,\color{fuchsia}{008}\end{align}|| La décomposition additive de ce nombre est donc: ||3,208=\color{blue}{3}+\color{red}{0,2}+\color{fuchsia}{0,008}|| On remarque que lorsqu'on a le chiffre 0 dans un nombre, la valeur de position de ce chiffre est égal à 0. Il n'est alors pas utile de le rajouter dans la décomposition additive. Dans l'exemple précédent, il s'agit de la portion |\color{green}{\text{verte}}|. Cette méthode de décomposition ressemble beaucoup à la méthode additive. La différence est que chaque valeur de position est présentée par la multiplication du chiffre et de la valeur associée à sa position. Pour bien réaliser cette décomposition, il importe de connaitre les valeurs associées aux positions. Nombre naturel Décompose |91 \: 245| sous sa forme développée. En utilisant les valeurs associées aux positions des chiffres composant ce nombre, on obtient la forme développée suivante: ||91\:245=(9\times 10\:000)+(1\times 1\:000)+(2\times 100)+(4\times 10)+(5\times 1)|| Nombre décimal Décompose |3,208| sous sa forme développée. En utilisant les valeurs associées aux positions des chiffres composant ce nombre, on obtient la forme développée suivante: ||\begin{align} 3,208&=(3\times 1)+(2\times 0,1)+(8\times 0,001)\\ &=(3\times 1)+\left(2\times \frac{1}{10}\right)+\left(8\times \frac{1}{1000}\right)\end{align}|| En utilisant la notation exponentielle de façon appropriée, on peut alléger l'écriture de cette forme développée.
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Le rapport de laboratoire Un rapport de laboratoire permet à une personne qui n'a pas réalisé l'expérience de comprendre le but du laboratoire, la procédure à suivre pour atteindre cet objectif ainsi que les résultats obtenus. Un rapport de laboratoire complet comporte différentes parties. Dans chacune de ces sections, des éléments essentiels doivent être présents. Une page de présentation représente la première page d'un travail. Elle permet de connaître l'auteur du document, son contenu ainsi que la date de remise du document. Le but est la première section d'un rapport de laboratoire. Il permet d'expliquer ce qui doit être accompli durant l'expérience. L'explication doit présenter le quoi et le comment: elle permet de comprendre à quoi s'attendre durant le laboratoire. On écrit toujours le but en commençant par un verbe à l'infinitif. Dans un laboratoire dans lequel il faut trouver si un objet ayant un grand volume possède la plus grande masse, le but pourrait s'écrire comme suit. Déterminer si un objet ayant un grand volume aura toujours la plus grande masse à l'aide de la balance à fléaux. Avant de faire un laboratoire, il faut déterminer quels concepts seront utiles pour faire le laboratoire. Il faut se demander ce qu'un élève devrait savoir ou ce qu'il devrait être en mesure de faire afin de réussir le laboratoire exigé. À certains niveaux scolaires, il peut être demandé d'identifier la variable indépendante et la variable dépendante. Dans le laboratoire sur la masse, le cadre théorique serait le suivant. Les éléments théoriques à connaître sont la masse, le volume et comment utiliser une balance à fléaux. L'hypothèse permet de préciser ce que l'on cherche et de donner une réponse provisoire au but. Elle s'appuie généralement sur des connaissances ou des observations: il est donc important de justifier l'hypothèse et d'expliquer pourquoi elle a été émise. De manière générale, l'hypothèse prend l'une des formes suivantes. "Je suppose que... parce que... " "Je crois que... parce que ..." "Selon moi, ... car ..." Dans le laboratoire sur la masse, voici un exemple d'hypothèse. Je crois que l'objet sphérique, qui a le plus grand volume, est celui qui a la plus grande masse, car il semble être composé d'un plus grand nombre d'atomes. Cette section doit présenter tout le matériel de laboratoire utilisé pour réaliser une expérience. Le matériel est généralement écrit sous forme de liste qui peut contenir une ou plusieurs colonnes. Il est important d'indiquer les quantités et les noms des instruments utilisés avec leurs capacités. De plus, il faut également préciser le nom et la quantité des différentes substances utilisées pour réaliser le laboratoire. Il n'est pas nécessaire d'écrire le matériel utilisé lors de l'écriture du rapport de laboratoire, comme un crayon ou une efface, car ces éléments n'ont pas été utilisés durant le laboratoire. Une personne qui voudrait reproduire l'expérience n'aurait pas besoin d'un crayon pour refaire les manipulations. Dans le laboratoire sur la masse, le matériel utilisé serait le suivant. Cette section présente, dans l'ordre, les étapes à suivre pour réaliser l'expérience. Une personne qui lit un protocole ne devrait pas se poser des questions sur ce qu'elle doit faire pour reproduire l'expérience et valider les résultats obtenus. Il existe quelques règles et conventions à respecter dans l'écriture d'un protocole. Chaque phrase contient une seule étape. Toutefois, si des précautions quant à la sécurité doivent être effectuées durant une manipulation, elles peuvent être écrites à la suite de la phrase décrivant la manipulation. Chaque étape débute par un verbe d'action à l'infinitif. Les étapes sont numérotées et sont placées de manière chronologique. Dans le laboratoire sur la masse, voici un exemple de protocole qui pourrait décrire l'expérience. S’assurer que le plateau est propre. Placer l’index des curseurs vis-à-vis de la ligne qui indique le zéro. À l’aide du bouton d’ajustement, ajuster délicatement la balance à zéro, au besoin. Déposer l'objet cubique à peser sur le plateau; l’aiguille des fléaux se déplacera vers le haut. Déplacer lentement le curseur sur le fléau qui indique les grandes divisions. Quand l’aiguille des fléaux redescend, reculer le curseur d’une division. Avancer le curseur sur le fléau qui indique les plus petites divisions. Quand l’aiguille des fléaux redescend, reculer le curseur d’une division. Répéter avec le troisième curseur, jusqu’à ce que l’aiguille soit à zéro. Additionner les indications données par les index. Répéter les étapes 1 à 10 avec l'objet sphérique et l'objet en poudre. Ranger et nettoyer le matériel. Dans certains laboratoires, il peut être pratique de représenter l'étape à compléter dans un schéma. Par exemple, si un montage doit être effectué, il peut être plus simple de représenter le montage par un dessin afin de faciliter la compréhension du lecteur. Dans un schéma, il est important d'inclure le nom des parties (légende) et d'ajouter un titre au schéma. Les résultats sont les mesures et les observations recueillies durant l'expérience. Le contenu de cette section peut varier selon l'expérimentation à faire. Toutefois, les éléments suivants peuvent être exigés dans la section sur les résultats. Les tableaux présentent des résultats mesurés ou des observations effectuées lors d'une expérience. Ils doivent toujours être présentés selon un ordre logique. Par exemple, les tableaux des masses et des volumes de substances inconnues viennent avant la présentation des exemples de calcul de la masse volumique. Les tableaux sont toujours construits avec une règle. Ils sont numérotés et identifiés avec un titre. De plus, chaque rangée ou colonne est identifiée par un titre accompagné des unités de mesure entre parenthèses (s'il y a lieu). Dans le laboratoire sur la masse, le tableau suivant est un exemple de tableau présentant les résultats. Tableau 1. Masse de divers objets Objet à peser Masse (g) Objet cubique 14,48 g Objet sphérique 21,47 g Objet en poudre 22,05 g Les schémas présentent de façon imagée des résultats ou des observations si le laboratoire le permet. Tout comme les tableaux, les schémas ou les dessins doivent être numérotés et identifiés par un titre. De plus, s'il s'agit d'une observation au microscope, le grossissement doit être indiqué au bas du schéma. Les graphiques permettent d'illustrer une relation entre deux variables. Ils doivent être construits avec une règle. Chaque graphique doit être numéroté et identifié par un titre. De plus, les axes sont identifiés et les unités de mesure sont indiquées entre parenthèses. Dans le laboratoire sur la masse, le graphique suivant présente les résultats obtenus lors de l'expérience. Pour chaque calcul effectué lors d'un laboratoire, il faut laisser un exemple de calcul. Celui-ci permet au lecteur de comprendre quelle démarche il doit suivre afin d'obtenir les mêmes résultats. L'exemple de calcul doit être suffisamment détaillé pour que le lecteur sache quelles données il doit utiliser. Il est présenté avec un titre résumant le calcul que l'on s'apprête à faire. Dans le laboratoire sur la masse, il est possible de calculer la différence entre l'objet le plus massif et les autres. Il faudrait donc utiliser les résultats du tableau afin de déterminer l'écart entre la masse des objets. Il est alors nécessaire de faire un exemple de calcul de cet écart. Calcul de l'écart entre la masse de deux objets |m_{cube} = 14,48 \space \text {g}| |m_{poudre} = 22,05 \space \text {g}| |\text {Ecart = ?}| |\text {Ecart = } m_{poudre} - m_{cube}| |\text {Ecart = } 22,05 \space \text {g} - 14,48 \space \text {g}| |\text {Ecart = } 7,57 \space \text {g}| L'analyse porte sur la comparaison des résultats et permet d'expliquer les ressemblances ou les différences qui existent entre les données obtenues lors de l'expérimentation. De plus, elle inclut une réflexion sur la démarche expérimentale qui a été utilisée. Les deux grands sujets qu’il faut retrouver dans une discussion sont l’analyse des résultats et l'analyse de l’efficacité de la démarche employée. C’est dans cette section que l’on compare les données obtenues entre elles ou avec des données théoriques. Si aucune comparaison n’est pertinente et qu’un graphique a été produit, il peut s’avérer intéressant de discuter de l’allure de sa courbe, soit du type de relation obtenue. Si on doit comparer des données entre elles, on discutera aussi de l’écart entre elles, en déterminant s’il est significatif ou non. Il est important de rappeler, dans l'analyse des résultats, quel était le but de l'expérience. Par la suite, la comparaison des résultats doit se faire, ce qui permettra d'expliquer la signification de ces derniers. Il est important d'utiliser les connaissances acquises en classe (ou présentées dans un volume) afin de justifier les relations entre les résultats. Si des questions ont été posées, il est important d'y répondre en s'appuyant sur les résultats expérimentaux. Dans le laboratoire sur la masse, voici un exemple d'analyse des résultats permettant de faire la relation entre les résultats. Le but de l'expérience était de déterminer si un objet ayant un grand volume a nécessairement la plus grande masse. Dans cette expérience, la masse de chacun des objets a été mesurée. La masse de l'objet ayant le plus grand volume, soit l'objet sphérique, était de 21,47 g, alors que l'objet ayant le deuxième volume le plus élevé, l'objet cubique, a une masse de 14,48 g. Finalement, l'objet en poudre, qui possède le plus petit volume, a une masse de 22,05 g. C'est donc l'objet qui possède le plus petit volume qui présente la plus grande masse, avec un écart de 7,57 g par rapport à l'objet cubique et de 0,58 g par rapport à l'objet sphérique. Ceci signifie que le volume le plus élevé n'a pas nécessairement la plus grande masse, car l'objet ayant le plus petit volume avait la plus grande masse dans l'expérience. Les résultats s'expliquent par le fait que la masse volumique, soit le rapport entre la masse et le volume, varie entre différentes substances. Puisque l'objet sphérique était en plastique et que l'objet cubique était en bois, la nature des substances a varié, ce qui influence directement la masse pesée sur la balance. En plus de faire des liens entre les résultats, il faut également chercher les causes d’erreurs et les incertitudes. Il faut également proposer des améliorations visant à diminuer l’importance de ces erreurs ou de ces incertitudes. De plus, des ajustements à la démarche ont pu se produire durant l'expérience. Il faut donc les expliquer dans cette section. Dans le laboratoire sur la masse, voici un exemple d'analyse de la démarche. Lors de cette expérience, la balance à fléaux utilisée était précise au centième près. Toutefois, il était difficile de juger avec exactitude si l'équilibre était atteint, soit le moment où l'aiguille était vis-à-vis le point zéro. Pour améliorer l'expérience, une balance électronique pourrait être utilisée, ou la masse aurait pu être déterminée avec une deuxième balance afin de confirmer les masses calculées lors de la première tentative. De plus, durant l'expérience, l'enseignant a ouvert la porte, ce qui a créé un courant d'air. La balance est donc devenue instable. Pour corriger ce problème, nous avons changé de poste afin de nous éloigner de la porte de la classe. Dans chacun des laboratoires effectués en classe, des causes d'erreur peuvent survenir. Le lecteur du rapport de laboratoire ne peut pas déterminer quels facteurs ont influencé les résultats puisqu'il n'était pas présent à toutes les étapes du laboratoire. Il en revient donc au manipulateur d'identifier les erreurs possibles qui auraient pu influencer les résultats. Ces erreurs peuvent survenir pour différentes raisons. Les erreurs fortuites (dues au hasard): Ces erreurs surviennent lors de chacune des expériences qui se produisent en classe. Elles proviennent des incertitudes sur le matériel ou des erreurs sur les manipulations. Les erreurs systématiques (dues à la méthode expérimentale): Ces erreurs peuvent survenir si, par exemple, une balance a été mal calibrée ou si le robinet d'une burette est défectueux. Ces erreurs peuvent également survenir lorsque, par exemple, il faut peser un précipité recueilli lors d'une réaction chimique, mais qu'il est impossible de tout le récupérer. Afin de diminuer les risques que ces erreurs affectent les résultats, il est préférable d'effectuer la même manipulation (ou la même mesure) plus d'une fois. Toutefois, dans les cas des erreurs systématiques, il arrive parfois que de reprendre les mêmes mesures plus d'une fois ne change rien au résultat final. Il est important, lors de l'écriture des causes d'erreur, d'être le plus précis possible. Un élève qui écrirait "erreur de manipulation" comme cause d'erreur ne précise en rien en quoi son erreur de manipulation a affecté ses résultats. De plus, il est prévisible, voire certain que des erreurs de manipulations surviennent dans un laboratoire. De plus, il faut que les causes d'erreur mentionnées soient logiques en fonction de résultat. Un écart de 10 ml entre le volume expérimental et le volume théorique ne s'explique pas uniquement que par la précision de l'appareil de mesure utilisé. Il en va de même lors d'une réaction de précipitation: si la masse obtenue est plus grande que la masse théorique, une cause d'erreur dans laquelle on explique que le précipité a été échappé n'est pas logique dans ce contexte. La conclusion est la synthèse de l'expérience qui a été complétée. Elle s'écrit généralement en quelques lignes. Dans ce court paragraphe, on rappelle l'hypothèse en indiquant si elle est confirmée (si elle est vraie) ou infirmée (si elle est fausse). Il faut également justifier pourquoi l'hypothèse est confirmée ou rejetée en rappelant les principaux résultats expérimentaux. Finalement, il faut conclure en précisant si le but de l'expérience a été atteint. Dans le laboratoire sur la masse, voici un exemple de conclusion. L'hypothèse de départ était que l'objet sphérique, qui a le plus grand volume, aura la plus grande masse car il est composé d'un plus grand nombre d'atomes. Cette hypothèse est rejetée, car l'objet en poudre avait une plus grande masse (22,05 g), alors que son volume est plus petit que l'objet sphérique (21,47 g) et l'objet cubique (deuxième plus grand volume, 14,48 g). Le but de l'expérience, qui était de déterminer si un objet ayant un grand volume aura toujours la plus grande masse, a été atteint.
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Démonstrations des formules du MRUA La définition de l'accélération, soit le changement de vitesse qui se produit dans un intervalle de temps, est la formule de base à utiliser. ||a = \displaystyle \frac {\triangle v}{\triangle t}|| Par produit croisé, il est possible de simplifier l'équation. ||{\triangle v}=a \cdot {\triangle t}|| On sait qu'un changement de vitesse est calculé en déterminant la différence entre la vitesse finale et la vitesse initiale. ||{\triangle v} = v_f - v_i|| En substituant cette formule dans celle trouvée à l'étape précédente, on obtient une nouvelle formule. ||v_f - v_i=a \cdot {\triangle t}|| En isolant la vitesse finale, on obtient la formule qu'il fallait démontrer. ||v_f = v_i + a \cdot {\triangle t}|| Dans le graphique ci-dessus de la vitesse en fonction du temps, on peut calculer le déplacement effectué en calculant l'aire sous la courbe. On voit dans ce graphique que l'aire sous la courbe est représentée par un rectangle vert et un triangle bleu.||\triangle x=\text {aire}_{\text { rectangle vert}} + \text {aire}_{\text { triangle bleu}}|| Pour trouver l'aire du rectangle vert, il faut multiplier la base par la hauteur. Or, la base est représentée par l'intervalle de temps, alors que la hauteur représente la vitesse initiale.||\text {aire}_{\text { rectangle vert}} = v_i \cdot \triangle t|| Pour trouver l'aire du triangle bleu, il faut multiplier la base par la hauteur et diviser le résultat par deux. Pour le triangle, la base représente l'intervalle de temps et la hauteur représente le changement de vitesse. ||\text {aire}_{\text { triangle bleu}} = \displaystyle \frac {\triangle v \cdot \triangle t}{2}|| En remplaçant les deux formules d'aires dans la formule de départ, on obtient la formule suivante. ||\triangle x=v_i \cdot \triangle t + \displaystyle \frac {\triangle v \cdot \triangle t}{2}|| Afin de simplifier la formule, il faut remplacer le changement de vitesse. Pour ce faire, nous utiliserons la formule de l'accélération. ||a = \displaystyle \frac {\triangle v}{\triangle t}|| Par produit croisé, on simplifie l'expression afin d'obtenir la formule suivante. ||{\triangle v}=a \cdot {\triangle t}|| Ainsi, en substituant cette formule dans celle trouvée plus tôt, on obtient le résultat suivant. ||\triangle x=v_i \cdot \triangle t + \displaystyle \frac {a \cdot {\triangle t} \cdot \triangle t}{2}|| Finalement, en regroupant les termes semblables ensemble, on obtient la formule à démontrer.||\triangle x= v_{i} \cdot \triangle t +\displaystyle \frac{1}{2} \cdot a \cdot {\triangle t}^{2}|| Dans le graphique ci-dessus de la vitesse en fonction du temps, on peut calculer le déplacement effectué en calculant l'aire sous la courbe. On voit dans ce graphique que l'aire sous la courbe est représentée par un trapèze.||\triangle x=\text {aire}_{\text { trapèze}}|| La formule à utiliser pour calculer l'aire d'un trapèze est la suivante. ||\triangle x=\displaystyle \frac {(B + b) \cdot h}{2}|| En analysant le graphique, on note que la grande base représente la somme de la vitesse initiale et du changement de vitesse, la petite base représente la vitesse initiale et que la hauteur représente la hauteur du trapèze. ||\triangle x=\displaystyle \frac {((v_i + \triangle v) + v_i) \cdot \triangle t}{2}|| Or, un changement de vitesse est défini par la différence entre la vitesse finale et la vitesse initiale. ||\triangle v=v_f-v_i|| En substituant cette formule dans celle de l'aire du trapèze, on obtient le résultat suivant. ||\triangle x=\displaystyle \frac {((v_i + v_f-v_i) + v_i) \cdot \triangle t}{2}|| Finalement, en simplifiant, on obtient la formule à démontrer.||\triangle x=\displaystyle \frac {(v_f + v_i) \cdot \triangle t}{2}|| Dans le graphique ci-dessus de la vitesse en fonction du temps, on peut calculer le déplacement effectué en calculant l'aire sous la courbe. On voit dans ce graphique que l'aire sous la courbe est représentée par un rectangle vert et un triangle bleu.||\triangle x=\text {aire}_{\text { rectangle vert}} + \text {aire}_{\text { triangle bleu}}|| Pour trouver l'aire du rectangle vert , il faut multiplier la base par la hauteur. Or, la base est représentée par l'intervalle de temps, alors que la hauteur représente la vitesse initiale.||\text {aire}_{\text { rectangle vert}} = v_i \cdot \triangle t|| Pour trouver l'aire du triangle bleu, il faut multiplier la base par la hauteur et diviser le résultat par deux. Pour le triangle, la base représente l'intervalle de temps et la hauteur représente le changement de vitesse. ||\text {aire}_{\text { triangle bleu}} = \displaystyle \frac {\triangle v \cdot \triangle t}{2}|| En remplaçant les deux formules d'aires dans la formule de départ, on obtient la formule suivante. ||\triangle x=v_i \cdot \triangle t + \displaystyle \frac {\triangle v \cdot \triangle t}{2}|| Afin de simplifier la formule, il faut remplacer le changement de vitesse. Un changement de vitesse est défini par la différence entre la vitesse finale et la vitesse initiale. ||\triangle v=v_f-v_i|| En substituant cette formule dans celle de l'étape précédente, on obtient l'expression suivante. ||\triangle x=v_i \cdot \triangle t + \displaystyle \left( \frac {v_f-v_i} {2} \right)\cdot \triangle t|| Pour simplifier le calcul, on effectue la distributivité du temps. ||\triangle x=v_i \cdot \triangle t + \displaystyle \frac {v_f\cdot \triangle t}{2}-\frac{v_i \cdot \triangle t} {2}|| Étant donné qu'il existe deux termes semblables, on les regroupe ensemble pour simplifier l'expression. ||\triangle x=\displaystyle \frac{v_i \cdot \triangle t} {2} + \displaystyle \frac {v_f\cdot \triangle t}{2}|| En multipliant par deux chacun des termes, on élimine les fractions. ||2\cdot \triangle x= v_i \cdot \triangle t + v_f \cdot \triangle t|| Ensuite, la première formule démontrée dans cette fiche sera utilisée. ||v_i = v_f - a \cdot {\triangle t}|| Par substitution, on obtient la formule suivante. ||2\cdot \triangle x= (v_f - a \cdot \triangle t) \cdot \triangle t + v_f \cdot \triangle t||Pour simplifier le calcul, on effectue la distributivité du temps. ||2\cdot \triangle x= v_f\cdot \triangle t - a \cdot \triangle t^2 + v_f \cdot \triangle t|| Étant donné qu'il existe deux termes semblables, on les regroupe ensemble pour simplifier l'expression. ||2\cdot \triangle x= 2 \cdot v_f\cdot \triangle t - a \cdot \triangle t^2|| En divisant par deux chacun des termes, on obtient la formule à démontrer. ||\triangle x= v_{f} \cdot \triangle t -\displaystyle \frac{1}{2} \cdot a \cdot {\triangle t}^{2}|| La définition de l'accélération, soit le changement de vitesse qui se produit dans un intervalle de temps, est la formule de base à utiliser. ||a=\displaystyle \frac {\triangle v}{\triangle t} = \displaystyle \frac {v_f-v_i}{\triangle t}|| Par produit croisé, il est possible de réorganiser l'équation. ||\triangle t = \displaystyle \frac {v_f-v_i}{a}|| Il faut ensuite utiliser la troisième formule démontrée dans cette fiche. ||\triangle x= \displaystyle \frac{(v_{i} + v_{f}) \cdot {\triangle t}}{2}|| En substituant cette formule dans celle trouvée à l'étape précédente, on obtient une nouvelle formule. ||\triangle x= \displaystyle \frac{(v_{i} + v_{f})}{2} \cdot \frac {(v_f-v_i)}{a}|| En multipliant les deux fractions ensemble, on obtient l'expression suivante. ||\triangle x= \displaystyle \frac{(v_{i} + v_{f})\cdot (v_f-v_i)}{2 \cdot a}|| En distribuant les termes au numérateur, on obtient l'expression suivante. ||\triangle x= \displaystyle \frac{{(v_{f}}^2 - {v_{i}}^2)}{2\cdot a}|| Par produit croisé, on obtient le résultat suivant. ||2 \cdot a \cdot \triangle x={v_{f}}^2 - {v_{i}}^2|| En isolant la vitesse finale, on obtient l'expression à démontrer. ||{v_{f}}^2 = {v_{i}}^2 + 2 \cdot a \cdot \triangle x||
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Wh- Questions - Past Perfect Continuous Where had I been eating when you arrived? Who had Sue been talking to?
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L'Empire romain (notions avancées) La société romaine de l'Antiquité a duré plus de 2 000 ans. Au départ, elle n'était qu'un petit village dans la péninsule italienne. En 1 000 ans, ce village devient une métropole dominante qui impose sa vision à des millions de personnes autour de la mer Méditerranée. En 476, l'Empire romain d'Occident disparaît, submergé par les armées « barbares ». L'Empire romain d'Orient durera encore 1000 ans, jusqu'à la prise de Constantinople par les Turcs en 1453. La civilisation romaine n’a pas toujours été un empire. Elle a été une monarchie, une république pour finalement devenir un empire. Vers 800 av. J.-C., la région centrale de l’Italie se composait de plusieurs villages qui bordaient les rives d’un fleuve que l’on appelle le Tibre. Le Tibre est un fleuve dont la source se trouve près du mont Fumaiolo et qui se jette dans la mer Tyrrhénienne (partie de la mer Méditerranée). Cette région, très active au niveau commercial, s’est développée plus rapidement que les autres régions sur le territoire italien. Afin de favoriser et faciliter les échanges commerciaux, les villages se sont peu à peu regroupés et ont ainsi formé la cité de Rome. Seulement une demi-douzaine de rois ont gouverné la cité-État de Rome de 753 av. J.-C. jusqu’au dernier roi (Tarquin le superbe) en 509 av. J.-C. Les premiers rois de Rome n’étaient pas choisis en fonction de leurs lignées ou de leurs origines, mais plutôt de leurs vertus. Chaque roi a ajouté au moins un élément important à la cité (murailles, égouts, temples tels que le Temple de Jupiter, assèchement des marécages, etc.). Malgré ces accomplissements, les Romains ont finalement opté pour une république (participation des citoyens dans la gestion du pouvoir) plutôt que la monarchie et ses tyrans. Au début du 5e siècle av. J.-C., les citoyens romains rejettent la monarchie, chassent le roi et instaurent la République romaine qui s’étendra de l’an 509 av. J.-C. jusqu’à 27 av. J.-C. On remplacera le roi par deux magistrats (souvent de riches citoyens), élus par le peuple. Ils doivent défendre les intérêts du peuple. On crée également un Sénat formé d’anciens magistrats. Le Sénat conseille les deux magistrats en chef et fait appliquer les lois. Les assemblées du peuple (les comices) élisent les magistrats et votent les lois. En temps de crise grave, un magistrat peut être nommé dictateur, c'est-à-dire qu’il détient tous les pouvoirs le temps de la crise. Les Romains, par crainte d’un retour à la monarchie, créeront dans leur système de gouvernance une séparation des pouvoirs entre le judiciaire (les comices qui votent les lois) et le législatif (les magistrats qui proposent les lois). Aussi, le mandat des magistrats se limitait à une seule année et ne se renouvelait pas. Au début de l’ère républicaine romaine, Rome ne formait qu’une cité assez bien délimitée. Mais la puissance de son armée et le pouvoir politique et économique qu’elle détenait dans la région accélèrent son expansion. Bientôt, elle annexera les autres régions de l’Italie pour enfin conquérir des territoires extérieurs. La puissante armée romaine veut s’étendre à l’extérieur de la péninsule italienne, elle jette son dévolu sur la Sicile, une grande île juste au sud du territoire romain. Vers 300 av. J.-C., Rome décide d’envahir la Sicile, mais une autre civilisation aussi puissante qu’elle a déjà pris pied en Sicile : Carthage. Ce peuple provient de l’Afrique, plus précisément d’une ville nommée Carthage. Il domine à cette époque presque toute la côte méditerranéenne du côté africain et une partie de l’Espagne. Pour tout peuple qui désire contrôler la mer Méditerranée, conquérir la Sicile est indispensable à la domination commerciale de la région. L’affrontement entre ces deux grands peuples semble inévitable : 264 av. J.-C. marque le début de plusieurs confrontations entre ces deux grandes armées que l’on appelle les guerres puniques. Trois grandes guerres puniques ont opposé les deux civilisations sur près de 100 ans. Hannibal, le chef de Carthage, a même réussi à faire passer 50 000 soldats, des chevaux et des éléphants dans les Alpes (chaîne de montagnes enneigées séparant la France de l’Italie) pour pouvoir attaquer les Romains par le nord. Hannibal remportera la Deuxième Guerre punique. Plusieurs années plus tard, en 148 av. J.-C., Rome décide à son tour d’attaquer Carthage et réussit à la détruire. Peu à peu, la civilisation romaine s’étendra sur toute la côte africaine, en Espagne et jusqu’en Gaule (France) et en Grande-Bretagne. Un des grands généraux qui fit tomber la Gaule se nomme Jules César. Ambitieux, grand général d’une intelligence tactique hors du commun et ayant une énorme soif de pouvoir, Jules César se fit nommer dictateur à vie. Il fut assassiné par son propre entourage politique qui croyait que César voulait se faire roi, en 44 av. J.-C. La société romaine s’étendait maintenant sur un territoire trop vaste pour pouvoir l’administrer convenablement sous un régime républicain. La ville de Rome est devenue une immense métropole. Les différences entre pauvres et riches se font plus évidentes, le peuple ne peut plus voter des lois aussi facilement tant il est dispersé. Les règles ne peuvent plus être appliquées partout de façon identique sans affecter les coutumes et traditions de chaque région. À la mort de Jules César, son petit-neveu et fils adoptif, Octave, prit le pouvoir absolu. Il était à la fois commandant de l’armée et consul, sans toutefois avoir été élu par les magistrats. Il se donna le nom d’Empereur Octave Auguste. Il détenait tous les pouvoirs : civil, militaire et judiciaire. Ce n’était plus les plébéiens qui votaient les lois, mais bien lui-même. L’empereur nommait les conseillers, les sénateurs et les magistrats. Octave Auguste a même créé le titre de gouverneurs de provinces qu’il contrôlait à partir de Rome. La République romaine n’existait plus, elle fit place aux débuts de l’Empire romain en 27 av. J.-C. Il y a eu plus de cent empereurs romains depuis les débuts de l’empire (27 av. J.-C.) jusqu’à sa chute (en 476 de notre ère). Voici quelques empereurs romains importants : Auguste, Caligula, Néron, Hadrien, Marc Aurèle, Commode, Théodose 1er, Romulus Augustule. Rome imposa sa culture sur tout le bassin méditerranéen; le latin comme langue officielle, y construisant des monuments, bâtissant des édifices similaires à ceux de la métropole, des routes pavées, des aqueducs et la culture de la vigne, entre autres. Rome a favorisé les échanges commerciaux, comme l’importation de matériaux et de marchandises, avec ses provinces. Grâce à son système commercial, la métropole romaine s’est grandement enrichie. Les routes pavées aboutissaient habituellement à la capitale, au détriment des autres provinces. Ces routes étaient aussi un avantage pour l’armée qui devait se déplacer rapidement d’une région à l’autre. Plusieurs points de contrôle sur ces routes furent ajoutés, évitant ainsi les vols de marchandises. Rome devient non seulement le centre économique, mais aussi intellectuel de l’Empire romain. Sous Auguste, on construira la première bibliothèque publique de Rome. Virgile, poète romain, écrira d’ailleurs une épopée sur les idées, croyances et traditions romaines dans une œuvre appelée l’Enéide. Rome multiplia dans ses régions comme dans les grandes villes des bibliothèques et des musées. Le citoyen cultivé (son esprit aguerri) semblait être une valeur fondamentale de l’Empire. Sous Jules César et la République, Rome restait influencé principalement par l’art grec avec ses temples, ses colonnes doriques, ioniques, les amphithéâtres similaires à ceux d’Athènes, ainsi que des statues identiques. Par contre, dès les débuts de l’Empire romain (sous Auguste), le peuple s’intéressa moins aux bibliothèques et aux musées, mais découvrait le goût du spectacle (défilés, combat de gladiateurs, courses de chars, etc.). Auguste mit à la mode le spectaculaire, le Grand Cirque et ses jeux. Vers la fin de l’Antiquité, l’Empire romain s’étend de la Grande-Bretagne, en passant par l’Espagne et toute la côte africaine bordant la mer Méditerranée, jusqu’aux plateaux du Moyen-Orient (Syrie actuelle). L’Empire est vaste et sa gestion est particulièrement difficile : les soldats romains ne sont plus assez nombreux pour garder une frontière si étendue. Les dépenses militaires de Rome sont maintenant trop élevées comparativement aux revenus qu’elle engendre et ses citoyens sont surtaxés. Le gouvernement ne peut plus assurer la sécurité de ses routes (comme autrefois à Rome) et plusieurs commerçants se font piller leurs marchandises. Les agriculteurs qui eux aussi, se font piller dans les champs se tournent vers les riches propriétaires terriens pour assurer leur sécurité en échange de leurs services (mains d’œuvres, outils, travaux chez le propriétaire, etc.). Le territoire est si vaste que les citoyens dans l’ouest de l’Empire n’ont pas les mêmes besoins et ne vivent pas la même réalité que les citoyens vivant dans l’Est de l’Empire. Ce qui engendre une administration de plus en plus médiocre et enfin, le début de plusieurs guerres civiles. Pour toutes ces raisons, il était de plus en plus évident qu’une séparation de l’Empire en deux ou en régions devait s’effectuer. Une guerre civile est une lutte armée opposant des citoyens d'un même État. C'est ainsi qu'à la mort de l’Empereur Théodose 1er en 395 de notre ère, l’Empire sera partagé entre ses deux fils, Honorius (Empire d’Occident) et Arcadius (Empire d’Orient). Des peuples nomades venus du nord réussirent à pénétrer peu à peu l’Empire romain d’Occident. Pour s’en protéger, Rome décida de collaborer avec quelques peuples étrangers déjà sur son territoire et ainsi protéger l’Empire d’autres invasions barbares. Mais il était déjà trop tard : Rome ne contrôle plus réellement qu’une fraction de son immense empire. Plusieurs peuples qui vivaient à l’extérieur de l’empire (que les Romains appelaient barbares) profitent de la relative fragilité de Rome pour envahir le territoire. Les peuples nomades venus du nord et qui refusent toute progression de l’Empire romain décidèrent d’attaquer les frontières de l’empire. On appelle ce grand mouvement offensif les grandes invasions germaniques ou invasions barbares. Les peuples qui occupaient le nord de l’empire partageaient des similitudes de langues et de coutumes. On regroupe ces peuples sous le nom de Germains, d’où le nom germanique. Ce peuple germain occupait la région autour de la mer Noire au 2e siècle av. J.-C. Les Goths sont originaires de Suède : leur langue, le gothique s’apparente beaucoup au gutznik, dialecte suédois. En 332, les Goths s’installent près de la frontière de l’Empire romain et doivent combattre un autre peuple, les Huns, qui les repoussent à l’intérieur du territoire de l’Empire romain. Les Goths s’allient aux Romains et pour un temps, réussissent à freiner les Huns. Les Goths saisissent toute l’importance stratégique de leur présence à la frontière pour les Romains : sans eux, les autres peuples barbares pourraient facilement pénétrer sur le territoire de l’empire. Ils décident de pénétrer plus profondément dans le territoire romain. En 379, l’Empereur Théodose 1er déclare la guerre aux Goths, mais ceux-ci écrasent l’armée romaine. Ce peuple est la branche occidentale des Goths. Tout comme eux, ils pénètrent l’empire et s’installent dans les Balkans. En 410, les Wisigoths vont jusqu’à piller la ville de Rome. Les Wisigoths s’étendront sur l’Italie, la France et l’Espagne. Ils perdront une grande bataille contre les Francs qui les obligeront à quitter la Gaule (France) pour s’installer plus au sud, en Espagne. Vers 450, plusieurs tribus s’installent à l’ouest du Rhin, un fleuve en Gaule romaine. Ces barbares seront les premiers à s’installer en permanence sur le territoire de l’Empire. Ces différentes tribus qui s’installeront en Gaule, en Belgique et aux Pays-Bas formeront une confédération, c'est-à-dire une union de groupes organisés, et se nommeront les Francs (qui signifie libres en langue germanique). Le premier roi des Francs s’appelle Clovis 1er. Les Romains tentent une série d’assauts contre les Francs, sans véritable succès. C’est alors qu’ils optent pour un accord militaire : les Francs devront aider les Romains contre l’agression des Vandales (qui tentent de pénétrer l’Empire romain) en échange d’un droit de s’établir sur une partie de la Gaule. Les Francs survivront à l’Empire romain qui peu à peu, perdra ses batailles contre les peuples barbares. Ces peuples germains, venus du nord de l’Allemagne, s’établirent sur l’île de Grande-Bretagne vers le 5e siècle. Les Angles donneront leur nom à la future Angleterre et aux Anglais et chasseront de l’île la tribu des Bretons, qui s’installera à son tour sur la péninsule ouest de la Gaule (Bretagne). Mais, bien d’autres tribus ont résisté aux Anglo-Saxons sur l’île (les Francs, les Frises, les Jutes, etc.). Les Huns ne faisaient pas partie de la famille des peuples germains, ils auraient plutôt de multiples origines. Ils auraient été liés, entre autres avec le peuple turc. Les Huns étaient nomades (c'est-à-dire qu’ils se déplaçaient pour trouver leur nourriture) et parcouraient les steppes de l’Asie centrale à cheval. Ainsi, ils détenaient un avantage de vitesse et de hauteur lors de combats contre d’autres tribus. Plusieurs ont essayé de se défendre sans succès contre les rapides et déroutantes agressions des Huns (les Alains, les Goths, les Wisigoths, etc.) qui n’attaquaient jamais de front, mais plutôt encerclaient l’ennemi, utilisaient des flèches de feu et de longs sabres. Les Huns parcourraient donc les vastes plaines, subsistant de chasse et de cueillette, mais surtout s’accaparaient des trésors pillés aux peuples voisins. Rien ne semble arrêter les Huns qui contrôlent presque toute l’Asie centrale (la Russie, la Turquie et l’Europe de l’Est). En 441, le chef Attila, fils du roi des Huns, demandera à chaque région soumise un tribut (impôt forcé par le vainqueur et payé par les vaincus) qui lui permettra de s’enrichir et de fonder un empire : l’Empire Hun. Attila, que l’on surnomme le fléau de Dieu, assassinera son propre frère (qui voulait partager l’empire avec lui) et s’attaquera enfin à l’Empire romain d’Orient, sans véritable succès. Vers 450, l’Empire d’Orient contre-attaque, le peuple Hun et Attila doivent reculer. Les Huns perdent une à une leurs régions au profit de l’Empire romain d’Orient. Attila meurt en 453, empoisonné. Tandis que l’Empire romain a été divisé en deux et que la partie ouest se fait dévaster par les peuples germaniques (les barbares saccageaient les villes et ruinaient ainsi l’économie), la partie orientale (l’Empire romain d’Orient) prospère. Rome a chuté (476) et la grande ville de la Méditerranée est maintenant Constantinople. L’Empire d’Orient survivra mille ans de plus que l’Empire d’Occident, jusqu'en 1453. Voici les principales raisons : Contrairement à l’empire voisin qui reste saccagé, ruiné par les invasions barbares,l’Empire romain d’Orient s’enrichit constamment grâce aux Grecs, grands navigateurs, qui contrôlent le commerce de la mer. L’empire profite de ce commerce pour établir des liens économiques avec la côte africaine, l’Égypte et l’Inde. Les empereurs, dont Arcadius, Constantin 1er (qui donne son nom à la ville de Constantinople) et Comnène s’efforcent de combattre les injustices entre citoyens de différentes régions de l’Empire et ainsi éviter les révoltes. La population estime à son tour le gouvernement et respectera les institutions en place. Les barbares se font moins provocateurs; ils ont cessé le nomadisme et s’établissent peu à peu sur les rives du Danube (long fleuve qui traverse l’Europe). Ces peuples, nouvellement installés servent de remparts entre d’autres barbares envahisseurs et l’Empire d’Orient.
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Aide-mémoire - Troisième secondaire - ATS Voici un guide de préparation contenant toutes les notions abordées dans le cours d'applications technologiques et scientifiques de troisième secondaire. Univers vivant Les systèmes biologiques L'anatomie du tube digestif et des glandes digestives La physiologie du tube digestif et des glandes digestives Les types d'aliments La valeur énergétique des aliments L'anatomie du système respiratoire La fonction des constituants du sang Les groupes sanguins et leur compatibilité L'anatomie du système circulatoire Les échanges gazeux Les circulations systémique et pulmonaire L'anatomie et la physiologie du système lymphatique Le système immunitaire L'anatomie et la physiologie du système urinaire Les composants de l'urine Le maintien de l'équilibre sanguin Le système nerveux Le système nerveux central Le système nerveux périphérique Le neurone et l'influx nerveux L'acte volontaire et l'arc réflexe La vue et l'oeil L'ouïe et l'oreille Le toucher et la peau Le goût et la langue L'odorat et le nez Le système musculosquelettique Les articulations Les muscles La mitose La méiose et le cycle de développement sexué La diversité génétique La puberté masculine La régulation hormonale chez l'homme La spermatogenèse L'érection et l'éjaculation La puberté féminine La régulation hormonale chez la femme L'ovogenèse Le cycle ovarien et le cycle menstruel Un système biologique est un ensemble de cellules, de tissus ou d’organes qui effectuent une ou des fonctions communes. Les principales fonctions assurées par le corps humain sont: La fonction de nutrition, soit le besoin de se nourrir et de respirer; La fonction de relation, soit le besoin de maintenir son équilibre et d'interagir avec son environnement; La fonction de reproduction, soit le besoin de se reproduire pour assurer la survie de l'espèce. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le corps humain. Les rôles du tube digestif sont de décomposer les aliments, d'absorber les nutriments et l’eau ainsi que d'évacuer les déchets. Le rôle des glandes digestives est de sécréter des substances chimiques, les enzymes, pour faciliter certaines réactions chimiques de dégradation des aliments dans le système digestif. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le système digestif et son anatomie. Le rôle des différentes structures du système digestif est décrit dans le tableau ci-dessous. Structure Rôle mécanique Rôle chimique Bouche Permettre la mastication des aliments pour augmenter la surface de contact de la nourriture et faciliter son passage dans le système digestif. Permettre l'insalivation afin de rendre la nourriture humide. Par l'action des glandes salivaires, permettre la digestion de l'amidon par l'amylase salivaire. Pharynx Permettre l'action d'avaler de la nourriture et/ou la salive (déglutition). Oesophage Permettre, par le péristaltisme, d'amener la nourriture du pharynx jusqu'à l'estomac. Estomac Permettre, par le brassage, de mélanger la nourriture aux sucs gastriques. Permettre, par le péristaltisme, d'envoyer la nourriture transformée vers l'intestin grêle. Produire de l'acide chlorhydrique (HCl) par l'action des glandes gastriques. Permettre la digestion des protéines par la présence d'une enzyme, la pepsine, pour produire des acides aminés. Intestin grêle Briser les lipides en gouttelettes par émulsion. Permettre, par le brassage et le péristaltisme, à la nourriture de se déplacer vers le gros intestin. Permettre l'absorption du glucose, des acides aminés, des acides gras et du glycérol. Par l'action des sucs pancréatiques et des sucs intestinaux, permettre la digestion des lipides par une enzyme, la lipase, pour produire des acides gras et du glycérol. Gros intestin Permettre l'absorption de l'eau, des vitamines et des minéraux. Favoriser l'absorption des nutriments par le brassage. Amener la nourriture non absorbée à l'extérieur du corps par péristaltisme. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur la physiologie du système digestif. Les aliments sont des éléments nutritifs essentiels pour le bon fonctionnement du corps. Il existe six types d'aliments. Aliments Fonction Sources Eau Permet la régulation du métabolisme. Favorise plusieurs réactions chimiques. Permet le transport de différents éléments partout dans l'organisme (par le sang). Pratiquement tout ce que l'on mange ou ce que l'on boit. Protéines Permettent à l'organisme de construire et de réparer les tissus comme les os, les muscles et la peau. Au besoin, peuvent fournir de l'énergie aux cellules. Viandes, poissons, oeufs, noix, tofu Glucides Permettent de fournir à l'organisme de l'énergie à court terme. Fruits, légumes, miel, céréales, légumineuses Lipides Permettent de fournir à l'organisme de l'énergie à long terme (permettent de créer des réserves d'énergie). Huiles ou graisses dans le beurre, la crème, les noix, les viandes et les fromages Vitamines Permettent d'assurer le bon fonctionnement et le développement de l'organisme. Fruits, légumes (particulièrement ceux de couleur vert foncé ou orange), oeufs, viandes, lait, céréales, noix Sels minéraux Entrent dans la composition de certains tissus. Contribuent à la régulation du métabolisme. Permettent la contraction des muscles. Assurent le bon fonctionnement du système nerveux. Fruits, légumes, légumineuses, viandes, lait, poissons Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les aliments et les besoins énergétiques. La valeur énergétique d'un aliment représente la quantité d'énergie qui peut être extraite et fournie à l'organisme. La liste suivante permet d'évaluer la valeur énergétique des aliments : Glucides : 17 kJ/g Lipides : 37 kJ/g Protéines : 17 kJ/g Les autres catégories d'aliments (les vitamines, les minéraux et l'eau) ne fournissent pas d'énergie aux cellules. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les aliments et les besoins énergétiques. Le système respiratoire regroupe l'ensemble des organes qui interviennent dans la respiration. Ce système comprend les voies respiratoires et les poumons. La principale fonction du système respiratoire est de fournir à l'organisme le dioxygène dont il a besoin ainsi que de le débarrasser du dioxyde de carbone qui, en trop grande quantité, peut être toxique. Le système respiratoire est composé des organes suivants : Organes Rôles Cavités nasales Filtrer, réchauffer et humidifier l'air. Détecter les odeurs. Pharynx Assurer le passage de l'air vers les voies respiratoires. Larynx Par la présence de l'épiglotte, permettre de fermer les voies respiratoires lors de la déglutition et de les ouvrir lors du passage de l'air. Par la présence des cordes vocales, permettre la production de sons. Trachée Filtrer l'air afin d'emprisonner les corps étrangers. Poumons Permettre l'absorption de l'oxygène et le rejet du dioxyde de carbone. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le système respiratoire et son anatomie. Le sang est un tissu liquide qui circule dans les vaisseaux sanguins et dans le coeur. Le sang est constitué d'un élément liquide et de trois éléments figurés. Éléments du sang Constitution Rôle Plasma (55 % du sang) Élément liquide du sang ayant une couleur plutôt jaunâtre et constitué à 90 % d'eau. Transporter les éléments figurés, les anticorps, les hormones et les déchets du sang. Globules rouges (44 % du sang) Cellules sanguines sans noyau en forme de beigne. Transporter de l'oxygène et du gaz carbonique par l'hémoglobine. Globules blancs (moins de 1 % du sang) Cellules sanguines ayant un noyau et dont la forme est arrondie. Défendre l'organisme contre les antigènes (bactéries, virus, etc.). Plaquettes (moins de 1 % du sang) Fragments de cellules sanguines n'ayant pas de noyau et possédant une forme très irrégulière. Aider à la coagulation du sang, c'est-à-dire à la formation de caillots sanguins. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les constituants du sang. Un agglutinogène est une petite protéine présente à la surface des globules rouges qui permet l'identification du groupe sanguin. Il existe 4 groupes possibles d'agglutinogènes. Groupe sanguin Agglutinogènes présents Agglutinogènes absents Groupe A Agglutinogène A Agglutinogène B Groupe B Agglutinogène B Agglutinogène A Groupe AB Agglutinogène A Agglutinogène B Groupe O Agglutinogène A Agglutinogène B Le facteur Rhésus (Rh) est également un agglutinogène pouvant se retrouver à la surface des globules rouges. Si le facteur Rhésus est présent sur le globule rouge, on dira que le groupe sanguin est positif (+). Si le facteur Rhésus est absent sur le globule rouge, on dira que le groupe sanguin est négatif (-). Il existe donc huit groupes sanguins : A+, A-, B+, B-, AB+, AB-, O+ et O-. Une agglutinine est un type d'anticorps présent dans le plasma sanguin qui peut s'agglutiner avec les agglutinogènes étrangers, dans le but de les neutraliser. Il existe 3 types d'agglutinines : l'agglutinine anti-A, qui se lie à l'agglutinogène A; l'agglutinine anti-B, qui se lie à l'agglutinogène B; l'agglutinine anti-Rh, qui se lie au facteur Rh. Le tableau suivant présente la compatibilité entre deux groupes sanguins différents. Le principe de base est le suivant : on ne peut pas recevoir des agglutinogènes que l’on ne possède pas au départ. Donneur R e c e v e u r O- O+ B- B+ A- A+ AB- AB+ AB+ Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui AB- Oui Oui Oui Oui A+ Oui Oui Oui Oui A- Oui Oui B+ Oui Oui Oui Oui B- Oui Oui O+ Oui Oui O- Oui Le donneur universel est le groupe sanguin pouvant donner à n'importe quel groupe sanguin. Chez les humains, il s'agit du groupe O-. Le receveur universel est le groupe sanguin pouvant recevoir de n'importe quel groupe sanguin. Chez les humains, il s'agit du groupe AB+. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les groupes sanguins et la compatibilité sanguine. Le système circulatoire permet de transporter et d'échanger des gaz, des nutriments et des déchets dans l'organisme. Le principal organe du système circulatoire est le coeur, qui est un muscle qui a à peu près la taille du poing d'un adulte. Nom du vaisseau sanguin Rôles Artères Vaisseaux sanguins qui conduisent le sang du coeur vers les organes. Artérioles Vaisseaux sanguins situés entre les artères et les capillaires. Capillaires Petits vaisseaux sanguins à paroi mince permettant les échanges gazeux entre les cellules et le sang. Veinules Vaisseaux sanguins situés entre les capillaires et les veines. Veines Vaisseaux sanguins qui conduisent le sang des organes (capillaires) vers le coeur. Les vaisseaux sanguins qui permettent d'assurer la circulation du sang ont différents noms selon leur rôle. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le système circulatoire et son anatomie. La circulation systémique correspond à la circulation du sang oxygéné qui part du coeur et qui se rend à tous les organes du corps pour se terminer par le retour du sang désoxygéné provenant des organes au coeur. La circulation pulmonaire correspond à la circulation du sang désoxygéné qui part du coeur et qui se rend aux poumons afin d'y être oxygéné à nouveau pour se terminer par le retour du sang oxygéné des poumons au coeur. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les circulations systémiques et pulmonaire (grande et petite). Le système lymphatique est l'ensemble des organes qui interviennent dans la circulation de la lymphe. Le rôle du système lymphatique est de permettre la circulation des anticorps hors des vaisseaux sanguins. Ce système comprend un réseau de vaisseaux, d'organes et de ganglions lymphatiques. Les principales composantes du liquide qui circule dans le système lymphatique sont la lymphe, un liquide formé par le liquide interstitiel (le liquide dans lequel baignent les cellules) et par les anticorps. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le système lymphatique et son anatomie. Le système immunitaire comprend tous les éléments du système lymphatique (vaisseaux, ganglions et organes lymphatiques) ainsi que tous les autres éléments qui contribuent à la défense de l'organisme, comme les globules blancs. Il existe 2 façons principales d'obtenir l'immunité spécifique à un antigène : À la suite d'une infection de l'organisme, les globules blancs peuvent produire des anticorps pour combattre cette infection. L'injection d'un vaccin permet de développer une immunité active, puisque le vaccin contient des antigènes, affaiblis ou morts, qui permettent aux globules blancs de garder en mémoire le type d'anticorps lié au type d'antigène injecté. Les globules blancs pourront donc produire des anticorps pour combattre cette infection si elle devait se manifester. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le système immunitaire. Le système excréteur est l'ensemble des organes qui interviennent dans l'excrétion. Ce système comprend principalement le système urinaire, mais inclut aussi le système respiratoire et les glandes sudoripares. Le système urinaire a 2 fonctions : Filtrer le sang afin de recueillir l'urée, les autres déchets azotés et le surplus de substances présentes dans le sang (eau et sels minéraux). Permettre l'évacuation des déchets via l'excrétion. Les organes suivants sont les composantes principales du système excréteur : Organes Rôles Reins Filtrer le sang pour en retirer les déchets azotés (urée et autres) et les substances en surplus comme l'eau et les sels minéraux afin de former l'urine. Uretères Acheminer l'urine des reins à la vessie. Vessie Recueillir l'urine avant qu'elle soit évacuée. Urètre Relier la vessie à l'extérieur du corps. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le système excréteur (l'anatomie du système urinaire). L'urine est principalement composée d'eau (environ à 95 %), mais elle contient aussi différents solutés comme l'urée (un déchet azoté), des sels minéraux (potassium et sodium) et quelques autres substances (vitamines et urochrome, qui colore l'urine en jaune et qui provient de la dégradation de l'hémoglobine). Le pH de l’urine tourne autour de 6 (entre 4,5 et 8) selon le métabolisme et le régime alimentaire de la personne. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur l'urine. Trois organes ont pour rôle de maintenir un équilibre dans le sang. Les reins participent à l'équilibre sanguin en étant responsables de la filtration du sang, permettant ainsi de retirer de la circulation sanguine certaines substances potentiellement nuisibles à l'organisme. Les poumons aident à maintenir un équilibre sanguin adéquat en éliminant le CO2 qui, en trop grande quantité, fait baisser le pH du sang. Les glandes sudoripares peuvent rétablir l'équilibre sanguin en faisant varier la constitution de la sueur. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le maintien de l'équilibre sanguin (l'homéostasie). Le système nerveux regroupe l'ensemble des organes qui interviennent dans la réception d'un stimulus ainsi que dans la production, la transmission et le traitement de l'influx nerveux. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le système nerveux. Le système nerveux central (SNC) est la partie du système nerveux qui comprend l'encéphale (qui regroupe le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral) et la moelle épinière. Son rôle est de recevoir l’information perçue par les sens, de l’interpréter et d'élaborer une réponse motrice qui sera envoyée au système nerveux périphérique. Les rôles des différentes composantes du SNC sont décrits dans le tableau suivant : Organes Rôles Cerveau Siège des facultés intellectuelles comme la mémoire, la logique et le jugement. Lieu où l'information provenant des organes de sens est reçue, analysée et interprétée. Lieu de production de multiples influx nerveux. Cervelet Assurer la coordination des mouvements ainsi que l'équilibre. Tronc cérébral Assurer la transmission des informations entre le cerveau, le cervelet et la moelle épinière. Contrôler les centres vitaux (fonctions involontaires du corps). Moelle épinière Transmettre l'influx de l'encéphale aux nerfs moteurs et aussi des nerfs sensitifs à l'encéphale. Gérer les réflexes rachidiens. Dans l'image suivante, le SNC est représenté en rose. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le système nerveux central (SNC). Le système nerveux périphérique (SNP) comprend deux voies principales, la voie sensitive et la voie motrice. Le système nerveux périphérique comprend tous les nerfs qui partent de la moelle épinière ou de l'encéphale et qui se rendent dans toutes les parties du corps, et vice-versa. Le rôle du SNP est de transporter l’influx nerveux des sens vers l’encéphale et de l’encéphale vers les muscles. Il existe trois grandes catégories de nerfs : les nerfs sensitifs, qui envoient l'information des récepteurs sensoriels vers le SNC; les nerfs moteurs, qui envoient l'information du SNC vers les muscles; les nerfs mixtes, qui sont composés de nerfs sensitifs et de nerfs moteurs. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le système nerveux périphérique (SNP). Le neurone est la plus petite partie vivante du système nerveux responsable de la transmission de l'influx nerveux. Le neurone est composé de 3 parties. Composante du neurone Rôles Dendrites Conduire l'influx nerveux dans le corps cellulaire. Corps cellulaire Partie centrale du neurone contenant le cytoplasme et le noyau. Axone Permettre la propagation de l'influx nerveux hors du corps cellulaire vers les terminaisons nerveuses. Elle est entourée par une gaine de myéline qui augmente la vitesse de transmission de l'influx. L'influx nerveux est une activité électrique qui se propage dans le système nerveux grâce à la stimulation de neurones successifs. La synapse est la zone de contact entre deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule qui permet le transfert de l'information. Dans le neurone, l'influx nerveux circule toujours dans le même sens. Il est d'abord reçu par les dendrites qui l'acheminent ensuite au corps cellulaire. De là, l'influx circule du corps cellulaire vers l'axone pour aboutir aux terminaisons nerveuses de l'axone. À cet endroit se trouvent des petits sacs de neurotransmetteurs, soit des substances chimiques permettant la stimulation d'un neurone voisin, d'un muscle ou d'une glande. Ils sont libérés dans la synapse et stimulent la cellule voisine (neurone, muscle, glande, etc.). Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le neurone et l'influx nerveux. Voici le trajet de l'influx nerveux dans différents contextes. Situation Description Trajet Acte involontaire Acte déclenché automatiquement, sans qu'il y ait une prise de conscience. Nerfs sensitifs → Tronc cérébral → Nerfs moteurs. Arc réflexe Réaction rapide et involontaire effectuée en réponse à un stimulus. Organes sensitifs → Nerfs sensitifs → Moelle épinière → Nerfs moteurs → Muscles Acte volontaire Acte conscient contrôlé par le cerveau. Si les muscles qui sont volontairement activés sont situés au niveau de la tête Cerveau → Nerfs moteurs → Muscles Si les muscles qui sont volontairement activés sont situés plus bas que la tête Cerveau → Tronc cérébral → Moelle épinière → Nerfs moteurs → Muscles Sensations Perception d'une stimulation qui se traduit par la stimulation d'un organe récepteur. Si la sensation est détectée par une zone située au niveau de la tête Organe sensitif → Nerfs sensitifs → Cerveau Si la sensation est détectée par une zone située plus bas que la tête Organe sensitif → Nerfs sensitifs → Moelle épinière → Tronc cérébral → Cerveau Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur l'arc réflexe et l'acte volontaire. Les principales parties de l'oeil sont illustrées dans le schéma ci-dessous : Le tableau ci-dessous explique le rôle de chacune des parties impliquées dans la vision. Organes Rôles Cornée Aider à la transmission et à la convergence des rayons lumineux. Humeur aqueuse Alimenter la cornée et le cristallin en glucose et en dioxygène, et en éliminer les déchets. Iris Contrôler l'ouverture et la fermeture de la pupille, permettant ainsi de contrôler la quantité de lumière qui se rend à la rétine. C'est la partie colorée de l'oeil. Cristallin Permettre à l'oeil de faire une accommodation afin d'obtenir une image nette. Humeur vitrée Permettre le passage des rayons lumineux. Maintenir le cristallin et la rétine en place. Permettre l'évacuation des déchets du cristallin et de la rétine, en plus de les alimenter en glucose et dioxygène. Rétine Transformer la lumière en influx nerveux. Cette membrane intérieure de l'oeil contient les cônes (vision diurne et couleurs) et les bâtonnets (vision nocturne et contrastes). Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur la vue et l'oeil. Les principales parties de l'oreille sont identifiées dans le schéma ci-dessous. Le tableau ci-dessous précise le rôle des principales parties responsables de l'ouïe. Organes Rôles Conduit auditif Acheminer les sons jusqu'au tympan. Tympan Vibrer sous l'effet des ondes sonores et transmettre la vibration aux osselets. Osselets Marteau: Transmettre les sons du tympan. Enclume: Transmettre la vibration à l'étrier. Étrier: Transmettre les vibrations dans le liquide contenu dans l'oreille moyenne. Cochlée Recevoir les vibrations de l'oreille moyenne et transformer ces ondes sonores en influx nerveux. Canaux semi-circulaires Assurer le maintien de l'équilibre. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur l'ouïe et l'oreille. Les stimuli sont perçus par la peau (pression, température, douleur) par les récepteurs sensoriels. Ces derniers transforment en influx nerveux les sensations perçues par la peau. Les terminaisons nerveuses, comme les corpuscules de Pacini, de Ruffini et de Meissner, réagissent à la pression. Les terminaisons nerveuses libres, quant à elles, réagissent à la température et la douleur. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le toucher et la peau. Les papilles gustatives de la langue permettent de transformer en influx nerveux des saveurs (sucré, salé, acide, amer et umami). Les molécules sapides (qui ont une saveur) entrent d'abord en contact avec la langue et stimulent les bourgeons gustatifs. Les saveurs sont transformées en influx nerveux pour être analysées dans l'aire gustative du cerveau. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le gout et la langue. Les principales parties responsables de l'odorat sont illustrées dans le schéma ci-dessous. Le tableau ci-dessous précise le rôle des principales parties responsables de l'odorat. Organes Rôles Fosses nasales Permettre de réchauffer l'air, de le filtrer et de l'humidifier. Tache olfactive Permettre de détecter les odeurs et de les transformer en influx nerveux par la présence des cils olfactifs. Bulbe olfactif Recevoir l'information de la tache olfactive et la transmettre vers le cerveau pour qu'elle soit analysée. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur l'odorat et le nez. Le système musculosquelettique remplit plusieurs fonctions. Il est responsable du soutien. Il permet à l'humain de se déplacer. Il protège certains organes. Les principales parties du squelette sont illustrées dans le schéma ci-dessous. Le tableau ci-dessous précise le rôle des principales parties du squelette. Organes Rôles Tête Entourer et protéger l'encéphale. Former le visage. Délimiter les cavités dans lesquelles se retrouvent les organes des sens. Thorax Protéger le coeur, les poumons et les plus gros vaisseaux sanguins. Supporter les articulations qui relient les membres supérieurs au tronc. Colonne vertébrale Agir comme support central pour le corps. Protéger la moelle épinière. Permettre les mouvements du tronc. Membres supérieurs Permettre la préhension des objets. Membres inférieurs Supporter le poids du corps humain. Assurer le déplacement de l'être humain. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le système musculosquelettique. Les articulations sont des liens qui unissent deux ou plusieurs os. De plus, elles permettent de donner une certaine mobilité au squelette. Finalement, elles offrent parfois un rôle de protection. Par la présence des articulations, plusieurs types de mouvements sont possibles. Mouvement Description Flexion Rapprocher deux os d'une articulation. Extension Éloigner deux os d'une articulation en l'étirant. Abduction Écarter latéralement un membre de l'axe du corps. Adduction Ramener un membre du corps dans l'axe du corps. Rotation Déplacer un membre autour d'un axe. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les articulations. Les muscles permettent le mouvement des différentes parties du corps. Ils peuvent également stabiliser les articulations, permettre de garder une posture et maintenir une température corporelle adéquate. Des muscles antagonistes sont des muscles qui ont des effets opposés. Lorsqu'un muscle se contracte, un autre muscle se relâche, ce qui permet la flexion du membre et vice-versa. Il existe 3 types de muscles : Type de muscle Rôle Situation dans le corps Strié (squelettique) Contractions volontaires du corps qui tirent sur les os. Dans les muscles squelettiques (muscles qui sont attachés aux os). Lisse Contractions involontaires du corps pour permettre des mouvements lents. Parois de l'estomac, de l'intestin, des vaisseaux sanguins ou de la vessie, par exemple. Cardiaque Contractions involontaires permettant de propulser le sang dans le corps. Parois du coeur. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les muscles. La mitose est un mode de division cellulaire qui permet de produire des cellules lors de la croissance d'une personne ou pour remplacer des cellules mortes (régénération cellulaire). Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur la division cellulaire (mitose et méiose). La méiose est un mode de division cellulaire qui permet de produire des cellules sexuelles, les gamètes. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur la division cellulaire (mitose et méiose). La diversité génétique représente l'ensemble des variations de tous les gènes d'une même espèce. La principale source de diversité génétique dans une espèce est la reproduction sexuée. La diversité génétique permet aux espèces de s'adapter aux changements, ce qui assure la survie de l'espèce. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur la diversité génétique. Les changements observés lors de la puberté masculine sont: développement des organes génitaux; production de spermatozoïdes; apparition des poils; développement des os et des muscles; allongement du pénis; augmentation du volume des testicules et du scrotum; accélération de la croissance; mue de la voie; augmentation de la libido; recherche de l'autonomie; changements d'humeur. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les glandes hormonales et la puberté masculine. Les changements qui surviennent lors de la puberté chez l'homme sont provoqués par une augmentation de la sécrétion de FSH et de LH, qui agissent sur les testicules, qui répondent en produisant davantage de testostérone. C'est cette hormone qui est responsable des changements à la puberté chez l'homme. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les glandes hormonales et la puberté masculine. La spermatogenèse est le processus pendant lequel il y a production de spermatozoïdes dans les testicules. Elle commence dans les tubules séminifères (situés à l'intérieur des testicules) et se termine dans les épididymes (situés sur les testicules). À la puberté, l'hypophyse libère deux hormones dans le sang, l'hormone folliculostimulante (FSH) et l'hormone lutéinisante (LH). Ces hormones agissent sur les testicules : la LH amène les testicules à sécréter de la testostérone, alors que la FSH rend les testicules réceptifs aux effets de la testostérone. Les testicules se mettent donc à produire des spermatozoïdes, environ 400 millions par jour. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur la spermatogenèse. L'érection est le phénomène qui se produit lorsque le pénis grossit et se raidit. L'érection est déclenchée par une stimulation sexuelle, qui agit sur le système nerveux. Ce dernier amène une augmentation du diamètre des vaisseaux sanguins (dilatation) du pénis. Le pénis se remplit de sang, créant ainsi l'érection. L'éjaculation est l'expulsion du sperme à l'extérieur du corps de l'homme. Elle permet aux spermatozoïdes d'entrer dans le corps de la femme pour amener la fécondation d'un ovule. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur l'érection et l'éjaculation. Les changements observés lors de la puberté féminine sont : développement des organes génitaux; régulation du cycle menstruel; développement des os et des muscles; développement des seins et des hanches; augmentation de la taille de l'utérus; accélération de la croissance; mue de la voie; augmentation de la libido; recherche de l'autonomie; changements d'humeur. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les glandes hormonales et la puberté féminine. Les changements qui surviennent lors de la puberté chez la femme sont provoqués par une augmentation de la sécrétion de FSH et de LH, qui agissent sur les ovaires. Ces derniers répondent en produisant davantage d'oestrogène. Cette hormone stimule la production d'ovules et est responsable des caractères sexuels secondaires. La progestérone, une hormone produite par le corps jaune, agit également en régulant le cycle menstruel en plus d'avoir des effets sur le corps de la femme durant la grossesse. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les glandes hormonales et la puberté féminine. L'ovogenèse est le processus pendant lequel il y a production d'ovules dans les ovaires. Les hormones responsables de la production d'ovule sont l'hormone folliculostimulante (FSH) et l'hormone lutéinisante (LH). Ces hormones agissent sur les ovaires, amenant la production d'ovules. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur l'ovogenèse. Le cycle ovarien est une série de phénomènes biologiques qui se déroulent à chaque mois dans l'un des deux ovaires et qui a pour résultat la production d'un ovocyte. Le cycle menstruel est une série de phénomènes biologiques qui se déroulent à chaque mois dans l'utérus. Ces deux cycles ont une durée de 28 jours. Le tableau suivant résume les principaux phénomènes se produisant durant le cycle ovarien. Phase Durée Phénomènes du cycle ovarien Préovulatoire Jours 1 à 13 La FSH et la LH stimulent la maturation d'un follicule qui sécrète à son tour des oestrogènes. Alors que l'oestrogène augmente, la sécrétion de la FSH et de la LH cesse. La sécrétion d'oestrogènes se poursuit jusqu'à l'atteinte d'un niveau assez élevé qui déclenche une libération brusque d'hormones, surtout de la LH, mais aussi de la FSH. Ovulatoire Jour 14 Le follicule libère l'ovocyte vers la trompe de Fallope. Postovulatoire Jours 15 à 28 Sous l'effet de la LH, le follicule qui a libéré l'ovocyte se transforme en corps jaune. Celui-ci sécrète de la progestérone et un peu d'oestrogène, ce qui fait baisser brusquement les taux de la FSH et de la LH. Le développement d'autres follicules est ainsi empêché. Si l'ovocyte libéré est fécondé, le corps jaune reçoit un signal provenant de l'embryon. Le corps jaune libère des hormones jusqu'à ce que le placenta soit développé et puisse lui-même sécréter ses hormones. Si l'ovocyte libéré n'est pas fécondé, la dégénérescence du corps jaune commence environ 10 jours après sa formation. La sécrétion d'hormones est alors arrêtée. Les taux de progestérone et d'oestrogène chutent, ce qui occasionne la reprise de la sécrétion de FSH et de LH par l'hypophyse. Le tableau suivant résume les principaux phénomènes se produisant durant le cycle menstruel. Phase Durée Phénomènes du cycle menstruel Menstruelle Jours 1 à 5 Lorsque les taux de progestérone et d'oestrogène sont au plus bas, le follicule se met alors à sécréter plus d'oestrogène. La muqueuse utérine (endomètre) se détache de la paroi utérine, ce qui provoque un écoulement de sang par le vagin, les menstruations. Préovulatoire Jours 6 à 14 L'endomètre se reforme et s'épaissit sous l'effet des oestrogènes. Postovulatoire Jours 15 à 28 L’endomètre se prépare à accueillir l’embryon. Sous l'effet combiné de la progestérone et de l’œstrogène, l’endomètre devient une muqueuse encore plus épaisse et elle sécrète alors des nutriments qui soutiendront l’embryon jusqu’à son implantation. Si la fécondation a lieu, l'endomètre reste intact et il n'y a donc pas de menstruations. Si la fécondation n’a pas lieu, la dégénérescence du corps jaune débute. La diminution du taux de progestérone amène la rupture des vaisseaux sanguins de l’endomètre. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le cycle ovarien et le cycle menstruel. Le point de fusion est la température à laquelle une substance passe de l’état solide à l’état liquide. Il s'agit d'une propriété physique caractéristique de la matière : chaque substance a son propre point de fusion. Par exemple, le point de fusion de l'eau est de 0 ºC, alors que celui de l'aluminium est 660 ºC. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le point de fusion. Le point d'ébullition est la température à laquelle un corps passe de l’état liquide à l’état gazeux. Il s'agit d'une propriété physique caractéristique de la matière : chaque substance a son propre point d'ébullition. Par exemple, le point d'ébullition de l'eau est de 100 ºC, alors que celui de l'aluminium est 2 467 ºC. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le point d'ébullition. La masse volumique (ρ) est une propriété caractéristique qui représente la quantité de matière (masse) qui se trouve dans un espace (une unité de volume) donné. Pour calculer la masse volumique, on utilise la formule suivante : |\rho=\displaystyle \frac {m}{V}| |\rho| représente la masse volumique (g/ml ou g/cm3) |m| représente la masse (g) |V| représente le volume (ml ou cm3) Lorsque la masse volumique est connue, il est possible d'identifier la substance, puisque chaque substance possède sa propre masse volumique. Quelle est la masse volumique d'une substance ayant une masse 44,85 g et un volume de 65 ml? Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur la masse volumique. Les propriétés chimiques caractéristiques permettent d'identifier une substance pure à l'aide d'une réaction chimique qui changera la nature de la substance. Les tests suivants permettent d'identifier certaines substances. Tests État de la substance à identifier Résultats possibles Papier tournesol Liquide Papier qui devient rouge: Solution acide Papier qui devient bleu : Solution basique Papier qui ne change pas de couleur: Solution neutre Papier de dichlorure de cobalt Liquide Papier qui devient rose : Présence d'eau Eau de chaux Gaz Eau de chaux blanchâtre : Présence de dioxyde de carbone (CO2) Tison Gaz Tison qui se rallume: Présence de dioxygène (O2) Éclisse de bois enflammée Gaz Explosion : Présence de dihydrogène (H2) Réaction à la flamme Solide (sels) Variable selon le sel testé Liquide de Fehling Liquide Solution brune : présence de glucides Réaction des protéines (Biuret) Liquide Solution mauve : présence de protéines Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les propriétés chimiques caractéristiques. Une solution est un mélange homogène composé d'un solvant et d'un ou plusieurs solutés. Le soluté est la substance qui est dissoute dans le solvant. Le soluté est la substance présente en plus petite quantité dans une solution. Le solvant est la substance présente en plus grande quantité dans une solution. C’est dans le solvant que l’on peut dissoudre le soluté. Une solution aqueuse est une solution dans laquelle le solvant est l'eau. L'air est une solution gazeuse contenant un solvant (diazote) et plusieurs solutés (dioxygène, dioxyde de carbone, etc.) L'eau salée est une solution aqueuse contenant un solvant (eau) et un soluté (sel). L'acier est une solution solide contenant un solvant (fer) et un soluté (carbone). Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les solutions. La concentration représente le rapport entre la quantité de soluté et la quantité de solution. Elle se calcule de différentes façons : la concentration en grammes par litre (g/L); La formule pour calculer la concentration en grammes par litre est |C = \displaystyle \frac {m}{V}| |C| représente la concentration (g/L) |m| représente la masse (g) |V| représente le volume (L) la concentration en pourcentage (%), dans laquelle la quantité de solution est 100 ml ou 100g. En laboratoire, tu dissous 1,2 g de soluté dans 250 ml de solution. Quelle est la concentration en g/L? |C = \displaystyle \frac {m}{V}| |C = \displaystyle \frac {1,2 g}{0,25 L}| |C = 4,8 g/L| En laboratoire, tu dissous 1,2 g de soluté dans 250 ml de solution. Quelle est la concentration en %? |\displaystyle \frac {1,2 g}{250 ml} = \frac {x}{100 ml}| |x = \displaystyle \frac {1,2 g \times 100 ml}{250 ml}| |x = 0,48 \%| On peut faire varier la concentration de différentes façons. Changement Conséquence sur la concentration Dilution (ajout de solvant) Diminution de la concentration Dissolution (ajout de soluté) Augmentation de la concentration Évaporation (diminution du solvant) Augmentation de la concentration Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les calculs de concentration en g/L et en %. Le modèle particulaire est un modèle scientifique basé sur l'idée que la matière est composée de particules. Il permet d'expliquer certains comportements et certaines propriétés de la matière. Ce modèle est décrit par les cinq éléments suivants : La matière est composée de particules minuscules espacées entre elles qui sont représentées par des billes de différentes couleurs. Une substance pure est constituée de particules identiques. Des forces d'attraction peuvent retenir les particules entre elles : plus les particules sont rapprochées les unes des autres, plus les forces d'attraction sont importantes, ce qui explique pourquoi les particules solides sont très ordonnées contrairement aux particules gazeuses. Les particules sont toujours en mouvement, car elles possèdent une certaine quantité d'énergie lui permettant de se déplacer. Si la température augmente, la vitesse du mouvement des particules augmente aussi. Plus la température d'une substance est élevée, plus les particules de celles-ci vont avoir de l'énergie. Cependant, le modèle a des limites, puisqu'il ne peut pas expliquer la conductibilité électrique d'une substance ni les transformations chimiques. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur le modèle particulaire. Un changement physique ne modifie ni la nature ni les propriétés caractéristiques de la matière. Les propriétés de la matière sont les mêmes avant et après le changement. Les changements physiques se classent en différentes catégories. Les changements d'état amènent une substance d'un état initial vers un état final différent. Dans l'exemple ci-dessous, une substance à l'état solide (à gauche) passe à l'état liquide (à droite). La dissolution est l'opération dans laquelle un soluté est dissous dans un solvant. La dilution survient lorsqu'on ajoute un solvant à une solution afin d'en diminuer la concentration. Pour avoir accès à d'autres exemples et à plus d'explications sur cette notion, n'hésite pas à consulter la fiche sur les changements physiques. Les changements chimiques modifient la nature et les propriétés caractéristiques de la matière. De nouvelles substances sont donc formées à la suite de la réaction. La respiration cellulaire et la digestion sont des exemples de transformations chimiques. Une forme d'énergie est une manifestation de la présence d'énergie à un endroit donné. L'énergie se mesure en Joules (J). Il existe 4 principales formes d'énergie : L'énergie thermique, ou chaleur, soit l'énergie associée au mouvement des particules contenues dans une substance. L'énergie chimique, soit l'énergie emmagasinée dans les liaisons chimiques présentes dans les molécules. L'énergie rayonnante, soit la forme d'énergie contenue et transportée par les ondes comme la lumière. L'énergie mécanique, soit la forme d'énergie liée au mouvement d'un corps. Ainsi, différents appareils peuvent transformer de l'énergie pour la rendre sous forme utile. Un grille-pain transforme l'énergie électrique en énergie thermique, alors qu'une lampe infrarouge transforme l'énergie électrique en énergie rayonnante. Une substance pure est une substance formée d’une seule sorte d’atomes ou de molécules. Il existe 2 types de substances pures : Un élément est une substance formée d’une seule sorte d’atomes. Il est impossible de séparer ce type de substance par des moyens physiques ou chimiques. Un composé est une molécule constituée d'atomes différents liés chimiquement ensemble. Le fer |(Fe)|, le sodium |(Na)| ou le diazote |(N_2)| sont tous des éléments puisqu'ils sont formés d'une seule sorte d'atome. L'eau |(H_2O)|, le gaz carbonique |(CO_2)| et le glucose |(C_6H_{12}O_6)| sont tous des composés, car ils sont formés d'au moins deux atomes différents. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les mélanges homogènes Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les mélanges hétérogènes Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les fluides compressibles et incompressibles Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La pression Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre pression et volume Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La fréquence d'une onde Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La longueur d'une onde Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'amplitude d'une onde Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'échelle des Décibels Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le spectre électromagnétique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La déviation des ondes lumineuses Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les lentilles Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les standards de représentation Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le croquis Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les tracés géométriques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les lignes de base Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. 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L'écotoxicologie L'écotoxicologie étudie les impacts écologiques de la pollution de l'environnement par les substances et les radiations d'origine humaine. Les activités humaines, comme celles dans le secteur industriel et le secteur agroalimentaire, perturbent les écosystèmes qui nous entourent. Les substances que les humains rejettent dans l'environnement peuvent se dégrader naturellement ou bien s'accumuler et ainsi contaminer l'écosystème. L'écotoxicologie s'intéresse donc à la circulation de ces contaminants dans les écosystèmes. L'écotoxicologie cherche également à obtenir une meilleure connaissance des contaminations et à en faire la prévention. Le risque écotoxicologique d'un contaminant se documente par le danger d'une substance, évalué par des études de toxicité, et par la probabilité d’exposition à cette substance. Contamination du sol par des rejets de goudron Contamination de l'eau par des rejets de coliformes source source
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Affirmative Use - Present Perfect Continuous Ewan has been studying music for 15 years. The Galloways have been attending all his shows.
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L'industrialisation aux États-Unis (notions avancées) L’industrialisation des États-Unis s’est faite après la Guerre de Sécession, entre 1865 et 1918. Cette période est marquée par une forte hausse démographique, un fort développement économique et la conquête du territoire américain. Aucun de ces éléments n’est le seul responsable de l’industrialisation américaine. C’est plutôt le fait que ces éléments soient survenus simultanément qui expliquent le développement des industries aux États-Unis. Au début de la révolution industrielle, l’agriculture est l’activité économique principale aux États-Unis. Cette époque est surtout marquée par un passage à l’exploitation mécanique des terres agricoles. Entre 1860 et 1910, le nombre d’exploitations agricoles a triplé, passant de 2 millions à 6 millions. De plus, ces terres agricoles occupent une plus grande surface. Cette évolution n’aurait pu se faire sans les innovations technologiques comme la machine à moissonner. Inventée en 1840, cette machine permettait dorénavant de moissonner efficacement et rapidement une grande superficie. Le développement des technologies agricoles s’est poursuivi grâce à l’invention d’autres machines et à l’ouverture, en 1861, de plusieurs collèges techniques dédiés à la recherche agronomique. La culture agricole la plus importante aux États-Unis est celle du coton, et ce, depuis 1793. En effet, c’est cette même année que la machine qui sépare la graine du coton de la fibre a été inventée. Cette nouvelle invention accélérait considérablement la tâche, faisant chuter le prix du coton, le rendant plus accessible. C’est pourquoi les États-Unis ont commencé à exporter des quantités importantes de coton vers l’Europe. La culture du coton, même mécanisée exige une grande quantité d’ouvriers. Aux États-Unis, ces besoins ne constituaient pas un problème puisqu’il y avait des esclaves en quantité suffisante. L’industrie de la filature s’est développée en même temps, regroupant toutes les étapes de la transformation du coton, à partir de la cueillette jusqu’au fil. De plus, les machines à tisser et à tricoter se sont développées. C’est donc à cette époque que la culture du coton a pris son essor aux États-Unis. En 1789, un Britannique nommé Samuel Slater arriva aux États-Unis et mit sur pied une filature de coton dans la ville de Pawtucket, dans l'État du Rhode Island, au nord. Les États du sud des États-Unis fournissaient la matière première et les États du nord avaient les manufactures pour la transformer. Encore aujourd’hui, les États-Unis produisent 35% du coton dans le monde. Le développement industriel des États-Unis a été favorisé par l’arrivée de plusieurs immigrants britanniques. Ces derniers arrivaient au pays avec l’expérience industrielle de la Grande-Bretagne : connaissances des machines, des technologies, des industries, etc. Au même moment, les besoins militaires en hausse stimulent la création de nombreuses industries et le développement des sciences et des inventions. Le pionnier de l’industrialisation américaine n’était plus le colon ou l’explorateur : c’était les inventeurs, les commerçants, les capitalistes et les philanthropes qui étaient valorisés. C’est pourquoi l’ère industrielle est marquée par de nombreuses inventions : télégraphe électrique (1844), presse rotative (1846), machine à écrire (1868), frein à air comprimé (1868), appareil téléphonique (1876), additionneuse à touches (1887), caisse enregistreuse (1888). L’inventeur ayant accumulé le plus de brevets est sans doute Thomas Edison, dont l’on se souvient surtout grâce à l’invention du phonographe et de l’ampoule électrique à incandescence. Autrement, l’implantation des industries se fait sensiblement de la même manière qu’en Europe : usines fondées près des villes et des matières premières, villes en pleine expansion et nouveaux liens ferroviaires facilitant le transport des matières premières. Les villages deviennent des villes et les villes deviennent de grandes cités qui attirent les capitaux et les établissements financiers et industriels. Au début de l’industrialisation, les ouvriers travaillent avec des conditions pénibles, similaires à celles des ouvriers britanniques. Les femmes et les enfants travaillent tout autant. Toutefois, les ouvriers ne remettent pas le système de la rentabilité économique en question. Ils demandent une plus grande part des profits réalisés sans être outrés par les profits engendrés par l’entreprise. De nombreux enfants travaillent dans les usines, les mines et les manufactures. Aucune loi n'existe alors pour protéger les jeunes. Le 22 avril 1889, par le Homestead Act, c’est le début de la course à la terre. En vertu de cet acte, les dirigeants accordent gratuitement des terres à toutes les familles qui s’engagent à occuper et à mettre en valeur ces terres pendant au moins 5 ans. De nombreuses familles profitent de l’occasion et obtiennent leur terre. Situées plus à l’ouest, ces nouvelles terres augmentent le territoire couvert par la population américaine. Elles se situent, pour la plupart, sur d’anciennes terres indiennes, ouvertes à la colonisation en 1889. En peu d’années, tout le territoire américain était couvert, la civilisation d’origine européenne couvrait le pays : activités économiques, exploitation du sol et transformation des matières premières. Contrairement aux autres pays d’Europe, le territoire américain était encore à développer lorsque le train a été inventé. Les réseaux de chemin de fer ont contribué grandement à l’expansion du territoire puisque le train peut lier les villes entre elles, atteindre les ressources naturelles et développer les territoires éloignés. De plus, les trains pouvaient aussi relier les ports entre eux, facilitant ainsi le transport des marchandises à exporter. En 1869, la première ligne transcontinentale est créée entre New York et San Francisco. Cette ligne permettait de faire le voyage en une semaine, comparativement à 6 mois avant l’arrivée du chemin de fer. Toutes les régions, de l’Atlantique au Pacifique, sont reliées par le chemin de fer. L’expansion vers les territoires de l’ouest est stimulée par la découverte de nombreux gisements d’or, d’argent et de cuivre. Le réseau devait donc relier les agglomérations fondées par les compagnies d’exploitation minière, les nouveaux territoires colonisés et les terres agricoles. Avec la construction du chemin de fer, l’élevage de bétail s'est développé grâce à l’ouverture de nombreux abattoirs et d’industries de préparation de la viande. L’arrivée des chemins de fer n’a pas seulement permis de développer le pays et d’ouvrir le territoire. Ce sont tous les propriétaires des compagnies de chemin de fer qui ont profité de cette expansion rapide et fulgurante. Les compagnies ferroviaires étaient de plus en plus grandes et exerçaient un fort contrôle sur l’ensemble des activités économiques. Comme les industries dépendaient du transport par train pour fonctionner, les compagnies ferroviaires n’hésitaient pas à ambitionner : prix excessifs, ristournes importantes, partage des bénéfices entre compagnies rivales, etc. En très peu de temps, les compagnies de chemin de fer étaient parmi les plus puissantes des États-Unis. À l’aube du 19e siècle, les premières lignes maritimes ont commencé à offrir des services réguliers : traversées transatlantiques pour passagers et pour marchandises. Ces nouveaux transports se faisaient par navires à vapeur. Les bateaux ont continué à évoluer grâce à l’invention des bateaux à aubes et des bateaux à armature de fer. Toutes les nouvelles lignes maritimes créaient des liaisons efficaces entre les ports. Les navires à vapeur, plus rapides et plus efficaces, ont stimulé le développement de nouveaux ports : plus grands et reliés aux complexes industriels. Ces nouvelles infrastructures faisaient un usage important des matières premières. Le moteur au mazout a fait augmenter les capacités de chargement des navires tout en diminuant leur consommation : les navires voyageaient plus rapidement à moindres coûts. En ce qui concerne le transport urbain, l’apport de l’énergie électrique est très important. En effet, l’invention du tramway électrique, en 1870, a changé les habitudes de vie des ouvriers et des habitants des villes. Plus tard, c’est l’invention du moteur à combustion interne qui va métamorphoser le transport urbain et le visage des villes avec l’arrivée des voitures, des autobus et des camions. L’essor de l’automobile crée de nouveaux besoins en produits pétroliers. Le transport maritime s’adapte avec la création de nouvelles routes maritimes. La diffusion massive de l’automobile a considérablement modifié la structure des villes en contribuant fortement à l’expansion des banlieues et à l’étalement urbain. Ce phénomène est l’un de ceux à l’origine de la formation de métropoles et d’immenses mégalopoles. En plus de collaborer à l’augmentation de l’occupation du territoire, le Homestead Act a réussi à attirer de nombreux immigrants. Par exemple, entre 1860 et 1920, la population américaine a augmenté radicalement. Cette augmentation est principalement due à l'immigration massive et non à la natalité. Voici un tableau montrant l’évolution de la population aux États-Unis : Date Population 1860 31 millions d’habitants 1890 62 millions d’habitants 1900 75 millions d’habitants 1920 105 millions d’habitants Pour mieux accueillir tous ces nouveaux arrivants, les États-Unis ont créé un nouveau centre d’accueil des immigrants sur Ellis Island, au nord de Manhattan, à New York. Accueillant en moyenne 1 millions de nouveaux habitants par année, cette station a été en service jusqu’en 1943. Les nouvelles vagues d’immigrants proviennent de pays plus variés que lors des années précédentes. Avant les grandes vagues d'immigrations, la majorité des immigrants américains étaient d’origine britannique. À partir du 19e siècle, il y a des immigrants de plusieurs origines : latines, slaves, britanniques, scandinaves et germaniques. Plusieurs Américains ont d’ailleurs redouté que ces immigrants d’origines variées altèrent la composition de la société américaine. Certains proposent même de restreindre l’immigration. Plusieurs traités ont d’ailleurs été conclus pour contrôler l’origine des immigrants. Le premier de ces traités est le Chinese Exclusion Act, entré en vigueur en 1882. Ce traité interdit toute immigration d’origine chinoise. Seuls les Chinois déjà présents sur le territoire avaient droit de travailler et de voyager aux États-Unis. Le traité le plus strict lié à l’immigration est l’Immigration Act, entré en vigueur en 1924. Ce traité fixait des quotas limitant le pourcentage de nouveaux arrivants d’un pays à 2% de la population de ce pays déjà présente aux États-Unis en 1890. De plus, cet acte interdisait l’immigration pour tous les pays asiatiques. Il permettait toutefois l’immigration libre pour tous les pays d’Amérique. Malgré les craintes des Américains, le flot d’immigrants a tout de même eu plusieurs avantages dans le développement démographique et économique du pays. En effet, ces vagues d’immigrants ont facilité l’augmentation de l’occupation du territoire tout en fournissant la main d’œuvre nécessaire aux nouvelles industries. De plus, ces nouveaux arrivants ont augmenté la clientèle visée par l’ensemble de la production nationale. Les Chevaliers du travail est l'un des premiers syndicats. Fondé en 1869, il regroupe des travailleurs et travailleuses de plusieurs métiers différents. En 1886, l'Ordre des Chevaliers du travail compte plus de 700 000 membres. Immédiatement après l’essor du capitalisme américain vient le développement des méthodes de travail en usine. Le but de ces méthodes était d'organiser le travail de manière rationnelle et logique afin de sauver du temps dans la production. Par exemple, il était intéressant d'avoir des ouvriers capables de travailler plus longtemps et de produire plus dans une même journée. À cette époque, la rationalisation était nécessaire pour conserver le rythme de production et maintenir la croissance des rendements. Dans cette nouvelle manière de penser le travail en usine, l’homme doit s’adapter au rythme de la machine et non l’inverse. L’ouvrier jugé qualifié est celui qui est capable de se synchroniser avec sa machine. En 1878, F.W. Taylor était ouvrier dans une usine de métallurgie. Quelque temps plus tard, Taylor a été promu contremaître. C’est alors qu’il occupait cette fonction qu’il a commencé à élaborer son organisation scientifique du travail. Selon lui, les problèmes de flânerie dans les usines n’étaient pas causés par les ouvriers, mais plutôt par les méthodes de travail et son organisation, qu’il jugeait mauvaises. C’est pourquoi Taylor, en 1880, a développé ses principes liés à l’organisation scientifique du travail. Il désirait ainsi que les tâches soient accomplies de manière optimale : bonne répartition du travail, bonne coordination et contrôle des activités de chacun. Seule une réorganisation pouvait permettre aux industries de répondre à la demande et de produire de grandes quantités à moindre coût. Pour y parvenir, voici les principes dictés par Taylor : Chaque salarié effectue toujours le même travail; La production est décomposée en une multitude de tâches : les employés n’ont qu’à faire des gestes simples et il faut éliminer les gestes inutiles; Diminuer les relations entre les employés pour augmenter la rentabilité; Instauration de primes individuelles et de récompenses pour les employés les plus rentables, qui respectent la norme; Le temps alloué pour chacune des tâches est préétabli; L’exécution des tâches et le contrôle sont deux actions réalisées par des individus différents. S’inspirant des principes de Taylor, Ford pousse plus loin le concept de la rationalisation. En effet, c’est à ce patron de l’industrie automobile que l’on doit la création de la chaîne de montage. Afin de diminuer encore plus les gestes de l’ouvrier, la chaîne de montage apporte le travail à l’ouvrier. En plus d’organiser le travail de chaque ouvrier de manière efficace, la chaîne de montage a augmenté la standardisation des produits, c’est-à-dire que tous les produits usinés sont identiques. La chaîne de montage de Ford a permis de lancer un nouveau modèle de voiture : la Ford T. Première voiture produite en série, le modèle T se fabriquait 12 fois plus rapidement que toutes les autres voitures. Toutes ces nouvelles manières d’organiser le travail ont réellement augmenté la capacité de production des entreprises : la production en très grande série était dorénavant possible. Cette production énorme a également stimulé de nouveaux besoins chez les consommateurs : c’est le début de la consommation de masse. Par contre, pour les ouvriers, cette organisation du travail n’a pas eu d’effets bénéfiques : nombre réduit de gestes simples constamment répétés, plus grande monotonie du travail effectué, augmentation du taux d’absentéisme, démotivation au travail, hausse des accidents de travail, etc. Il faut rappeler que Taylor et Ford n’ont jamais pris en considération les problèmes humains et sociaux liés à l’industrialisation et à leur organisation du travail. Par contre, le travail simple et répétitif à accomplir par les ouvriers a été la cause de plusieurs conflits sociaux et de la lutte des classes. Il est possible de voir une représentation cinématographique de cette ère industrielle, avec le film Les Temps modernes, de Charlie Chaplin. Au cours de la révolution industrielle aux États-Unis, toutes les industries connaissent une montée fulgurante. Les patrons investissent des capitaux et récoltent les profits. À cette époque, il n’y a pas de législation claire sur les monopoles et les trusts. C’est pourquoi plusieurs compagnies contrôlaient l’ensemble de la production. Elles pouvaient donc gérer les prix et les tarifs à leur convenance puisqu’il n’y avait pas de réelle concurrence. Ce fut le cas pour les compagnies minières, les compagnies ferroviaires et les compagnies de l’industrie du pétrole. Profitant de la situation et de la possibilité de construire des empires commerciaux et industriels très riches, les entrepreneurs américains amassaient des fortunes énormes. Le plus connu parmi ces riches capitalistes est sans doute John D. Rockefeller (1839-1937). Parmi les premiers grands capitalistes américains, Rockefeller a su fonder une puissance économique aux États-Unis. Toute sa vie, il a mis en application l’un des enseignements de sa mère : dans la vie, il faut travailler, économiser et redonner aux pauvres. Toutefois, Rockefeller a compris, assez tôt dans sa vie, qu’investir judicieusement son argent était beaucoup plus payant que de travailler. Selon lui, il était absurde de travailler pour de l’argent alors que l’argent pouvait travailler pour lui. C’est pourquoi Rockefeller s’est lancé dans le commerce, dont il a intégré rapidement les principes, avant de partir à son compte et de commencer à récolter d’importants bénéfices. Rockefeller a surtout amassé sa richesse grâce à sa compagnie de raffinage du pétrole. Rapidement, sa compagnie a dominé le marché. Certaines compagnies rivales avaient été achetées et l’entreprise profitait des tarifs avantageux des compagnies ferroviaires. Les profits augmentaient sans cesse tandis que la concurrence diminuait. La Standard Oil Company contrôlait l’ensemble de l’industrie pétrolière : raffinage, distribution, manufactures de produits dérivés et avait acheté l’ensemble de ses concurrents. En 1879, la Standard Oil Company raffinait 90% du pétrole américain et était le seul producteur de kérosène au monde. Malgré les tentatives du gouvernement d’appliquer des lois antitrust, le monopole dirigé par Rockefeller faisait des profits considérables. Rockefeller a tout de même quitté la compagnie avant son démantèlement, alors qu’il était milliardaire. Il débute alors une nouvelle carrière en se dévouant à des activités philanthropiques et à des œuvres caritatives. Il a entre autres fondé : L’Université de Chicago, en 1890; Un institut médical à New York, qui devait étudier les causes et les préventions des maladies, en 1901; Une institution sur l’éducation à laquelle il a donné beaucoup d’argent, pendant plusieurs années, en 1902; Une commission sanitaire, en 1909; La Fondation Rockefeller, pour promouvoir le bien-être de l’humanité partout dans le monde, en 1913.
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Les procédures de vote Une procédure de vote consiste à déterminer à partir d'une méthode le vainqueur ou le gagnant du vote. Les procédures de vote sont des outils qui permettent de prendre des décisions dans un contexte de choix social. Elles sont utilisées pour élire un vainqueur parmi des candidats au moment d'une élection. Il y a différentes procédures de vote. Celles-ci seront illustrées à partir de situations similaires. On nomme aussi cette méthode le scrutin à la majorité. Cette méthode a l'avantage d'être simple et rapide à mettre en oeuvre. Toutefois, elle peut engendrer l'élection d'un candidat qui déplait à une partie de l'électorat, mais celle-ci sera toujours inférieure à 50%. Les élèves de secondaire 5 d'une école ont voté pour leur activité préférée parmi quatre activités hivernales. Le tableau suivant présente les résultats du vote. Activité Votes recueillis Planche à neige 109 Ski alpin 147 Luge 23 Patin 66 Selon la règle de la majorité, aucune activité ne remporte le vote. Pour remporter le vote, une activité aurait dû recueillir 173 votes ou plus (sur 345). On nomme aussi cette méthode le scrutin à la pluralité. Cette méthode a l'avantage d'être simple et rapide à mettre en oeuvre. Toutefois, elle peut engendrer l'élection d'un candidat qui déplait à une grande partie de l'électorat. Les élèves de secondaire 5 d'une école ont voté pour leur activité préférée parmi quatre activités hivernales. Le tableau suivant présente les résultats du vote. Activité Votes recueillis Planche à neige 109 Ski alpin 147 Luge 23 Patin 66 Selon la règle de la pluralité, le ski alpin remporte le vote, car cette activité a recueilli le plus grand nombre de votes. Cette méthode offre l'avantage de nuancer l'interprétation des résultats d'un vote. De plus, elle permet de choisir un candidat bénéficiant généralement d'un haut degré de satisfaction de l'électorat. Toutefois, elle est complexe à mettre en oeuvre. Le tableau suivant présente les préférences des élèves de secondaire 5 d'une école pour l'attribution du titre de l'enseignant le plus gentil de l'école. Choix 121 élèves 73 élèves 42 élèves 1er choix M. Poulin Mme Drolet M. Gauthier 2e choix M. Gauthier M. Gauthier Mme Drolet 3e choix Mme Drolet M. Poulin M. Poulin Si on utilise la méthode de Borda, étant donné que la lutte se fait entre trois candidats, on attribue à chacun 3 points pour un vote de premier choix, 2 points pour un vote de deuxième choix et 1 point pour un vote de troisième choix. La tableau suivant présente le nombre de points recueillis par les candidats. Candidat Points recuillis M. Poulin |478\ \text{points} = (121\times 3 + 73 \times 1 + 42 \times 1)| Mme Drolet |424\ \text{points} = (121 \times 1 + 73 \times 3 + 42 \times 2)| M. Gauthier |514\ \text{points} = (121 \times 2 + 73 \times 2 + 42 \times 3)| Donc, selon la méthode de Borda, c'est M. Gauthier qui est l'enseignant le plus gentil de l'école puisque c'est lui qui obtient le plus de points. Cette méthode offre l'avantage de nuancer l'interprétation des résultats d'un vote. De plus, elle permet de choisir un candidat bénéficiant généralement d'un haut degré de satisfaction de l'électorat. Toutefois, elle est complexe à mettre en oeuvre. Le tableau suivant présente les préférences des élèves de secondaire 5 d'une école pour l'attribution du titre de l'enseignant le plus gentil de l'école. Choix 121 élèves 73 élèves 42 élèves 1er choix M. Poulin Mme Drolet M. Gauthier 2e choix M. Gauthier M. Gauthier Mme Drolet 3e choix Mme Drolet M. Poulin M. Poulin 115 élèves (73+42) préfèrent Mme Drolet à M. Poulin alors que 121 élèves préfèrent M. Poulin à Mme Drolet. M. Poulin est donc vainqueur de ce duel. 115 élèves (73+42) préfèrent M. Gauthier à M. Poulin alors que 121 élèves préfèrent M. Poulin à M. Gauthier. M. Poulin est donc vainqueur de ce duel. 163 (121+42) préfèrent M. Gauthier à Mme Drolet alors que 73 élèves préfèrent Mme Drolet à M. Gauthier. M. Gauthier est donc vainqueur de ce duel. Ainsi, selon le principe de Condorcet, c'est M. Poulin qui est l'enseignant le plus gentil de l'école. Le vote par élimination est aussi appelé vote préférentiel. Le tableau suivant présente les préférences des élèves de secondaire 5 d'une école pour l'attribution du titre de l'enseignant le plus gentil de l'école. Choix 112 élèves 73 élèves 42 élèves 1er choix M. Poulin Mme Drolet M. Gauthier 2e choix M. Gauthier M. Gauthier Mme Drolet 3e choix Mme Drolet M. Poulin M. Poulin Si on utilise le vote par élimination, on observe d'abord que personne ne recueille plus de la moitié des votes de premier choix. Ensuite, il faut donc éliminer M. Gauthier, car il a reçu le moins de votes de premier choix, soit 42 votes. Choix 112 élèves 73 élèves 42 élèves 1er choix M. Poulin Mme Drolet M. Gauthier 2e choix M. Gauthier M. Gauthier Mme Drolet 3e choix Mme Drolet M. Poulin M. Poulin Les votes de premier choix de M. Gauthier sont donc attribués à Mme Drolet, car c'est elle qui arrive en deuxième place dans cette liste de préférences. Après la redistribution, M. Poulin détient toujours 112 votes de premier choix tandis que Mme Drolet en compte maintenant 115 (73+42). Ainsi, selon le vote par élimination, c'est Mme Drolet qui est l'enseignante la plus gentille de l'école. Lors d'une élection, quatre candidats se présentent : Julien, Simon, Émilie et Claudine. Chaque électeur peut voter pour plus d'un candidat s'il le désire. Voici les résultats du vote. Nombre d'électeurs qui ont voté pour ce ou ces candidat(s) 45 32 28 23 Julien Simon Julien Julien Émilie Claudine Simon Émilie Claudine Ainsi, Julien a obtenu 96 votes (45+28+23), Simon a obtenu 60 votes (32+28), Claudine a obtenu 60 votes (32+28) et Émilie a obtenu 77 votes (45+32). Selon le vote par assentiment, Julien remporte les élections. Le scrutin proportionnel prend en compte chaque vote dans l'attribution des sièges. De plus, il répartit les élus en traduisant assez fidèlement la volonté de l'électorat. Par contre, cette méthode a le désavantage de créer plus souvent des situations de gouvernement minoritaire. La nécessité de former des coalitions peut alors ralentir les prises de décision. Dans une ville, on décide d'attribuer 10 sièges sur le conseil municipal. Trois partis se présentent aux élections. Voici les résultats du vote. Parti Votes recueillis A 15 235 B 23 429 C 2 893 Total 41 557 Le nombre de sièges attribués à chaque parti peut se calculer de la façon suivante. Parti A : |\dfrac{15\ 235}{41\ 557}\times10\approx 3{,}67| Donc, le parti A aura au moins 3 sièges. Parti B : |\dfrac{23\ 429}{41\ 557}\times10\approx 5{,}64| Donc, le parti B aura au moins 5 sièges. Parti C : |\dfrac{2\ 893}{41\ 557}\times10\approx 0{,}7| Donc, le parti C n'aura pas de sièges dès le départ. Ainsi, on attribue déjà 8 sièges (3 au parti A et 5 au parti B). Les 2 autres sièges sont attribués en plaçant les restes (les décimales) en ordre croissant. Le parti C (0,7) aura un siège et le parti A (0,67) aura le dernier siège. Donc, selon le scrutin proportionnel, le parti A a 4 sièges, le parti B en aura 5 et le parti C n'en aura qu'un seul.
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La carte géographique Une carte illustre ce qu'on peut retrouver à un endroit. Une carte peut représenter un petit territoire comme une ville ou une grande étendue comme un continent. Plus le territoire représenté est petit, plus il est possible d'avoir des détails de cet endroit. Il existe différentes sortes de cartes que l'on choisit en fonction de ce que l'on cherche. Si on cherche des informations concernant le relief, les cours d’eau, le climat, la végétation ou la population, on consulte une carte géographique. Si on cherche des frontières, des pays, des provinces ou des villes, on consulte une carte politique. Si on cherche des autoroutes, des routes, des chemins ou des rues, on consulte une carte routière. Plusieurs éléments d'une carte peuvent te donner des informations à propos du lieu illustré. D'abord, il y a le titre qui indique le sujet de la carte. La carte routière du Québec donne principalement les routes et rues reliant les différents endroits au Québec. La carte du Canada hydrographique donne des informations sur les cours d'eau au Canada. Il y a aussi les informations écrites. Le nom des villes, des quartiers ou le numéro des routes sont des exemples d'informations se trouvant sur les cartes. D'autres informations prendraient trop de place si on les écrivait au long. On utilise alors des symboles ou des couleurs pour donner l'information. L'information correspondant à ces symboles ou ces couleurs sera plutôt écrite dans une légende à côté de la carte. Sur la carte ci-dessous, les parties du Québec colorées en gris pâle et gris foncé représentent la zone arctique. Un symbole similaire à celui-ci indique l'endroit où se situe une école. La signification des symboles et des couleurs est expliquée dans la légende qui se situe dans un encadré juste à côté de la carte. Elle regroupe la signification de chacun des symboles utilisés. Si la carte fait partie d'un atlas, la légende se trouve au début ou à la fin du livre. Autre élément important d'une carte géographique, l'échelle permet de savoir la distance réelle entre deux endroits en fonction de la mesure sur la carte. L'échelle est située sur la carte ou dans l'encadré de la légende. Elle peut être représentée de différentes façons. 1 : 25 000 1 cm = 250 m Pour utiliser l'échelle représentée à l'aide de la bande noire et blanche, il faut utiliser une règle. On mesure le premier rectangle. Si ce rectangle mesure 2 cm, cela signifie que chaque fois qu'on mesure 2 cm sur la carte cela équivaut à 500 mètres en distance réelle, puisqu'à la fin du rectangle il est indiqué 500. Donc, si on mesure 4 cm sur la carte, cela équivaut à 2 rectangles sur la bande noire et blanche. Il est indiqué 1 km à la fin du 2e rectangle, donc 4 cm = 1 km (ou 1000 mètres). Finalement, pour s'aider à s'orienter, une carte comprend une rose des vents.
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La phrase impérative La phrase de type impératif sert à donner un conseil, un ordre ou à formuler une demande. La phrase impérative se termine par un point ou par un point d’exclamation. 1. Regardez-moi dans les yeux quand je m'adresse à vous. 2. Travaillons bien. 3. Donne-lui du temps. 4. Parles-en à ton ami. La phrase impérative contient un verbe au mode impératif (regardez, travaillons, donne, parles). Lorsqu'un verbe à l'impératif est suivi de pronoms compléments, il n'est pas toujours évident de déterminer l'ordre dans lequel on doit les placer. Lorsque les pronoms personnels se situent après un verbe à l'impératif, ils se joignent à lui et entre eux par un trait d'union. 1. Allons-nous-en d'ici. 2. Jérôme a mis son manteau au vestiaire. Prête-le-moi. 3. Il a des bonbons. Demande-lui-en. Une exception existe avec les pronoms en et y avec toi puisque celui-ci se change en t'. 1. Va-t'en d'ici. 2. On se rejoint au sommet. Rends-t'y le plus rapidement possible. Si les pronoms personnels se rapportent à un infinitif placé après l'impératif, les traits d'union disparaissent. Pour déterminer si un pronom personnel se rapporte ou non au verbe, il faut mettre la phrase à l'indicatif. Les pronoms situés avant le verbe conjugué se rapportent à celui-ci et seront donc liés par un trait d'union à l'impératif. 1. Viens me le dire. (phrase impérative) - Tu viens me le dire (indicatif) Les pronoms me et le ne sont pas situés avant le verbe conjugué viens, donc ils ne sont pas liés à viens par un trait d'union. 2. Laissons-la lui raconter son histoire. (phrase impérative) - Nous la laissons lui raconter son histoire. (indicatif) Le pronom la est situé devant le verbe conjugué laissons. Il doit donc être lié à laissons par un trait d'union. Les pronoms me et te s'élident devant les pronoms en et y. Cependant, à l'oral, l'usage populaire a tendance à utiliser, à tort, les pronoms toi et moi et à faire une liaison injustifiée avec le son [z] entre ces pronoms et les pronoms en et y. 1. Vous avez de beaux fruits. Donnez-m'en un kilo. (et non: donnez-moi-z-en; donnez-moi-z'en) 2. Je n'ai pas le temps de faire l'épicerie. Occupe-t'en. (et non: occupe-toi-z-en; occupe-toi-z'en) Enfin, il faut éviter certains usages injustifiés de l'oral lorsque vient le temps de déterminer l'ordre des pronoms dans la phrase impérative. Entre autres, dans une phrase impérative négative, le ou les pronoms compléments doivent être placés après l'adverbe ne et devant le verbe (exemples 1 et 2). 1. Ces sièges nous déplaisent. Ne nous les réserve pas. (et non: réserve-nous-les pas) 2. Je ne veux pas en savoir davantage. Ne me le dis pas. (et non: dis-moi-le pas) 3. Ce livre est à moi. Donne-le-moi. (et non: donne-moi-le)
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Les circuits électriques et leurs symboles Les circuits électriques sont des montages qui permettent la circulation du courant électrique. Certains circuits électriques sont très simples, alors que d'autres sont très complexes. Toutefois, peu importe leur niveau de complexité, ils comportent toujours trois composantes essentielles: une source d'énergie électrique, pour créer une différence de potentiel mesurée en volts, et pour fournir un courant soit continu soit alternatif; un ou plusieurs éléments qui utilisent l'énergie électrique (ampoule, élément chauffant, résistor, etc.), dont la résistance se mesure en ohms; des fils conducteurs, pour relier la source de courant aux différents éléments et y permettre la circulation des charges électriques, dont l'intensité du courant se mesure en ampères. Les différentes composantes d'un circuit, lorsqu'elles sont au nombre de deux ou plus, peuvent être reliées de diverses façons: en série, en parallèle ou mixte. On représente généralement les circuits électriques à l'aide d'un schéma électrique comprenant des symboles normalisés. Un schéma électrique est un dessin simplifié qui représente l'agencement des composantes d'un circuit électrique à l'aide de symboles normalisés. Dans ces schémas, on retrouve un symbole représentant chaque composante du circuit électrique ainsi que toutes autres informations permettant de comprendre comment le circuit électrique doit être construit. De plus, on peut également y présenter la valeur de certaines tensions électriques, de l'intensité du courant, de la résistance ou de la puissance électrique. Pour que les schémas puissent donner des informations le plus simplement possible, des symboles standardisés sont utilisés. En voici quelques exemples: Ampèremètre Source Voltmètre Source Ohmmètre Source Ampoule Source Source Lampe à incandescence Source Moteur Source Résistance Source Transformateur Source Diode Source Diode électro-luminescente (DEL) Source Interrupteur (ouvert) Source Interrupteur bipolaire Source Interrupteur à bouton poussoir Source Conducteur sans contact Source Conducteur avec contact Source Mise à la terre Source Génératrice à courant alternatif Source Batterie Source Fusible Source En agenceant les différents symboles, on représente les circuits électriques de façon simplifiée. Pour valider ta compréhension à propos de l'électricité de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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La pression atmosphérique et l'humidité relative La pression atmosphérique correspond à la pression de l'air en un point quelconque sur la Terre. On mesure la pression atmosphérique à l'aide d’un baromètre. La pression atmosphérique varie d’un endroit à l’autre sur la Terre. En effet, plus on monte en altitude, plus la pression diminue. Comme l'air est plus rare à haute altitude qu’à basse altitude, on y trouve moins de molécules de gaz par unité de volume. L’air froid a une masse volumique plus grande que l'air chaud. Ceci signifie que pour un même nombre de particules, l'air froid occupera un plus petit volume que l'air chaud. Pour cette raison, l’air froid aura tendance à être plus lourd et à être dirigé vers le sol, alors que l’air chaud aura tendance à être plus léger et à s’élever dans les airs. Pour effectuer leurs prévisions, les météorologues doivent toujours tenir compte de la pression atmosphérique. Voici quelques prévisions météorologiques associées à la pression atmosphérique. Comportement observé sur le baromètre Prévision météorologique La pression subit des fluctuations rapides. C’est l’annonce de forts vents. La pression atmosphérique se maintient au-dessus de la normale (haute pression). On est en présence d’un anticyclone (haute pression). De manière générale, un anticyclone est associé à du temps froid et sec. La pression atmosphérique se maintient au-dessous de la normale (basse pression). On est en présence d’un cyclone (dépression). Généralement, une dépression amène du temps nuageux et pluvieux. L’humidité relative est le pourcentage de vapeur d’eau dans l’air. On mesure l'humidité relative à l'aide d'un psychromètre ou d'un hygromètre. Si l’air ne contient aucune particule d’eau, on dit alors que l’humidité relative est de 0%. Toutefois, si l’air est saturé d’eau, c’est-à-dire qu’il ne peut pas contenir davantage de vapeur d’eau, on dit que le pourcentage d’humidité relative est de 100 %. L’évaporation est influencée par l’humidité relative. En effet, lorsque l’air est chargé d’humidité, l’évaporation est faible puisqu’il n’y a pas beaucoup d’espace disponible pour les nouvelles particules d’eau. À l’inverse, lorsque l’air est sec, l’évaporation est grande et rapide. Quand l'air chaud et humide se refroidit, il atteint une température à laquelle il ne peut plus retenir la quantité d'eau qu'il contient. La vapeur d'eau se condense pour former du brouillard. On peut également observer de la rosée au sol. Le point de rosée est la température à laquelle la vapeur d'eau présente dans l'air se condense et forme des gouttelettes d'eau. L'image de gauche présente ce phénomène. Le graphique de droite, quant à lui, montre le rapport qui existe entre la température de l'air, le pourcentage d'humidité relative et le point de rosée. Il est à noter que lorsque la température de l'air est basse, la quantité de vapeur d'eau dans l'air est très limitée et le point de rosée est plus facilement atteint. Alors que si la température de l'air est plus élevée, il faut une plus grande quantité de vapeur d'eau pour atteindre le point de rosée. Chez soi, on recommande de maintenir l’humidité relative entre 30 et 50 % pour un confort maximal. Trop d’humidité dans une maison peut entrainer des problèmes comme l’apparition de moisissure ou de certains problèmes respiratoires.
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Mother's Day & Father's Day Mother's Day is celebrated in many countries around the world. In Canada, it is celebrated on the second Sunday of May. On that occasion, children give presents to show their love, gratitude, and appreciation for their mother. It is also often the occasion to organise a family dinner. Father's Day is celebrated in many countries around the world. In Canada, it is celebrated on the third Sunday of June. On this occasion, children show their love and gratitude for their dad by giving him gifts and organising family dinners.
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La conclusion d'un texte descriptif Observe l'extrait d'un texte (introduction suivie d'un paragraphe de développement) portant sur le panda géant pour ensuite mieux comprendre les deux étapes essentielles à la conclusion d'un texte descriptif. Sujet : le panda géant Introduction En Chine, il existe un animal rare dont la popularité mondiale repose principalement sur le fait qu'il ressemble à un gros ourson en peluche. Il s'agit du panda géant, un mammifère classé dans la famille des ours. Pour plusieurs raisons, le panda géant est un animal fascinant à observer. Entre autres, la façon dont il réussit à se nourrir et à se reproduire ainsi que les constantes menaces qui mettent en péril sa survie sont des éléments fort intéressants à découvrir. Développement (il s'agit d'un extrait, soit le premier paragraphe du texte véritable qui devrait en contenir trois puisqu'il y a trois aspects) Malgré sa corpulence, le panda n'est pas un chasseur. Bien qu'il se nourrisse parfois de viande issue de carcasses mortes trouvées sur son passage, il est d'abord et avant tout un cueilleur puisque le bambou est l'aliment principal lui permettant d'assouvir sa faim quotidienne. On dit même qu'il peut passer 14 heures par jour à en mastiquer. Fait intéressant, c'est une caractéristique physionomique hors du commun qui lui permet de déguster son aliment préféré. Le panda dispose d'un sixième doigt, un faux pouce, qui est en fait un os du poignet modifié. Sans ce faux pouce, l'animal ne réussirait pas à cueillir les tiges de bambou. En effet, 95 % de son alimentation provient de plantes et de végétaux et seulement 5 % de la viande. On peut donc dire que cette particularité physique lui est fort utile et qu'elle lui permet de satisfaire pleinement sa préférence pour le végétarisme. Conclusion Le panda est un animal rare qui trouve sa différence, entre autres, dans sa façon de s'alimenter et de se reproduire. Il fait également partie de ces animaux dont la protection doit être défendue. Heureusement, il y a de l'espoir pour cette espèce puisqu'il existe, en Chine, plus précisément à Chengdu, un organisme à but non lucratif qui travaille tous les jours à sa préservation. L'existence d'un tel organisme ne peut qu'assurer un avenir meilleur au panda géant. La synthèse rappelle les aspects du texte. Ces mêmes aspects font également partie du sujet divisé de l'introduction. Le panda est un animal rare qui trouve sa différence, entre autres, dans sa façon de s'alimenter et de se reproduire. Il fait également partie de ces animaux dont la protection doit être défendue. L'ouverture, la partie finale de la conclusion, doit laisser le lecteur sur une réflexion, une projection dans le futur, une information nouvelle (nouvel aspect ou nouveau sous-aspect), une citation célèbre, etc. Plusieurs possibilités s'offrent au scripteur à ce stade de l'écriture. L'important est de relever le défi de clore le texte de façon cohérente tout en réussissant à marquer le lecteur. Heureusement, il y a de l'espoir pour cette espèce puisqu'il existe, en Chine, plus précisément à Chengdu, un organisme à but non lucratif qui travaille tous les jours à sa préservation. L'existence d'un tel organisme ne peut qu'assurer un avenir meilleur au panda géant. Dans cette ouverture, le scripteur a fait le choix de présenter un nouveau sous-aspect en lien avec l'aspect les menaces à la survie du panda, soit l'existence d'un organisme visant à le protéger. La conclusion comporte, dans un premier temps, une synthèse et, dans un deuxième temps, une ouverture. Le panda est un animal rare qui trouve sa différence, entre autres, dans sa façon de s'alimenter et de se reproduire. Il fait également partie de ces animaux dont la protection doit être défendue. Heureusement, il y a de l'espoir pour cette espèce puisqu'il existe, en Chine, plus précisément à Chengdu, un organisme à but non lucratif qui travaille tous les jours à sa préservation. L'existence d'un tel organisme ne peut qu'assurer un avenir meilleur au panda géant. À consulter :
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La contamination du sol La contamination des sols représente l'apport de substances nocives, provenant principalement de l'activité humaine, qui modifient l'équilibre des sols. La composition des sols peut être modifiée par l'influence des activités humaines et de leurs conséquences. Des substances nocives peuvent être rejetées directement lors de déversements de produits toxiques ou indirectement par la pollution atmosphérique (smog, poussières industrielles, volcanisme, pluies acides ou pluies radioactives). Ces substances, nommées contaminants, sont susceptibles de s'infiltrer en profondeur dans le sol, d'être entraînées par les eaux de pluie vers les cours d'eau et les nappes souterraines ainsi que d'être transportées dans l'air par le vent. La contamination des sols a un impact simultané sur l'hydrosphère et l'atmosphère. Selon leur nature, une partie des contaminants des sols peut être dégradée par les microorganismes. Une autre partie sera absorbée par les végétaux, se répandant alors dans les chaînes alimentaires et contaminant l'ensemble des organismes vivants, y compris les êtres humains. Les effets des contaminants sur les sols dépendent de leur composition chimique, mais aussi de la nature des sols. On peut séparer les contaminants en trois grandes catégories. Contaminants organiques: Il s'agit de microorganismes (bactéries, virus, parasites), de matières organiques mortes (fumier), d'hydrocarbures (pétrole et dérivés) et les produits organiques persistants (POP) comme les solvants, les pesticides, les insecticides et les engrais. En faible quantité, ces éléments s'incorporent facilement dans l'environnement. Toutefois, l'utilisation en grande quantité de ces contaminants, comme dans l'agriculture de masse, amène une saturation du sol et le reste des contaminants est lessivé par l'eau de pluie et entraîné vers les cours d'eau. Les résidus de ces contaminants sont généralement toxiques pour la faune et la flore du sol. De plus, l'eutrophisation des plans d'eau s'accélère par la présence de ces contaminants organiques. Contaminants inorganiques: Ce sont principalement des métaux lourds (plomb, mercure, zinc, cadmium, nickel, arsenic). Ils proviennent des sites d'enfouissement, des déchets domestiques et industriels, des sites d'extraction de minerais et de pétrole ainsi que de la pollution atmosphérique. Lorsqu'ils se retrouvent en grande quantité dans l'environnement, ils deviennent nocifs et peuvent modifier la fertilité des sols. Ils peuvent également contaminer les cours d'eau et des réserves souterraines. Contaminants radioactifs: Ce sont les déchets nucléaires qui proviennent des centrales nucléaires ou des accidents nucléaires (Tchernobyl, Fukushima). Une grande partie de ces éléments est rapidement absorbée par les végétaux. Si des êtres vivants ingèrent ces plantes, les contaminants se répandront dans la chaîne alimentaire, entraînant malformations, mutations génétiques et cancers. Le reste des contaminants se répand dans les horizons du sol et peut y demeurer pour une très longue période de temps.
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La cour pénale internationale (CPI) Créée en 2002, la Cour pénale internationale (CPI) est le premier tribunal de ce genre. C’est une juridiction permanente internationale. Ainsi, pour la première fois, une cour a la mission de juger des personnes pour les crimes les plus graves ayant une portée internationale. La CPI peut se prononcer sur des affaires concernant quatre crimes précis : Le génocide Les crimes contre l’humanité Les crimes de guerre Les crimes d’agression Un génocide est l’extermination intentionnelle et organisée d’un groupe ethnique, religieux ou social. C’est un crime contre l’humanité tel que défini par le droit international. Un crime contre l'humanité est une violation intentionnelle des droits fondamentaux d'un individu ou d'un groupe d'individus, basée sur des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux. Des actes comme le meurtre, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et la torture sont des exemples de crimes contre l’humanité. Un crime de guerre est une violation des lois de la guerre commise contre des civils ou des adversaires. Un crime d’agression est une attaque armée d’un État contre un autre État. Cette attaque (terrestre, aérienne ou maritime) porte atteinte à la souveraineté, l'intégrité ou l'indépendance du pays attaqué, qu’il y ait une déclaration de guerre ou non. À partir de 1933, l’État allemand met sur pied des lois discriminatoires à l’encontre des Juifs. Ils ne peuvent plus occuper un poste dans la fonction publique. Ils sont également forcés de vendre leurs biens à rabais aux Allemands et de vivre dans des quartiers pauvres sans eau courante. Cela les condamne à vivre une vie de misère. En 1939, les Juifs sont obligés de quitter l’Allemagne. Ils sont déportés vers des camps de concentration, où ils doivent faire des tâches pénibles dans les camps ou dans des usines, tout en étant sous-alimentés et maltraités. Vers 1942, il y avait trop de Juifs dans les camps de travail. C’est pourquoi les Allemands ont mis sur pied des camps d’extermination, qui consistent à tuer les Juifs à l’aide d’un gaz mortel dans les tristement célèbres chambres à gaz. Cette tragédie est assurément un génocide, car les actions d’un groupe (Allemands) visent, d’une part, la destruction d’un groupe religieux précis (les Juifs), et d’autre part, la soumission de ce même groupe à des conditions d’existence mettant sa vie en péril. Pour en savoir plus, consulte la fiche sur la Deuxième Guerre mondiale. La CPI ne peut pas juger tous les crimes commis. Elle doit respecter trois critères. Puisqu’elle a été inaugurée le 1er juillet 2002, la CPI ne peut pas juger un crime qui a été commis avant cette date. Ainsi, le génocide du Rwanda de 1994 a plutôt été jugé par les Tribunaux pénaux internationaux (TPI) . La CPI ne peut s’occuper d’une affaire que lorsque l’État où les crimes ont été commis n’a pas la volonté ou la capacité de le faire. La CPI peut exercer sa compétence juridique seulement sur les États qui ont signé le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Ainsi, ce sont seulement ces États qui peuvent faire juger les criminels qui résident sur leur territoire ou qui ont commis un crime sur leur territoire. Il y a toutefois une exception. Même si la CPI est indépendante de l’ONU, le Conseil de sécurité des Nations unies peut lui permettre exceptionnellement de juger un État qui commet des violations graves même s'il n'a pas ratifié la convention. L’objectif du Conseil de sécurité de l’ONU est de maintenir la paix et la sécurité internationales. Ainsi, lorsque le Conseil a constaté que la situation au Soudan demeurait une menace pour la paix et la sécurité internationales, il a soumis l’affaire à la Cour pénale internationale. Même si le Soudan ne fait pas partie des États qui ont signé le Statut de Rome, la CPI a pu exercer son pouvoir à l’égard des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et du génocide commis sur le territoire soudanais à partir du 1er juillet 2002. La CPI a émis deux mandats d’arrêt contre l’ancien président du Soudan, Omar Al Bashir. Toutefois, les autorités soudanaises n’ont pas été très coopératives, ce qui a prolongé les procédures judiciaires. Il faudra attendre plus de 10 ans pour que l’ancien président comparaisse devant la CPI. Aujourd’hui, 123 États font partie du Statut de Rome de la CPI, dont le Canada. Les États-Unis et la Russie ont seulement signé le statut, ils ne l’ont pas ratifié. Lorsqu’un État signataire ratifie un traité, une convention, un statut, etc., il en découle une obligation juridique. Les États doivent alors mettre en place les mesures nécessaires afin de respecter les conditions du traité. Ce n’est donc pas le cas pour les États-Unis et la Russie. Plusieurs États ne figurent même pas sur la liste des signataires de la convention, comme la Chine et Cuba. Plusieurs États refusent d'intégrer ce genre de convention, car ils stipulent que la CPI ne respecte pas leur souveraineté. Ces États veulent juger eux-mêmes les crimes commis sur leur territoire. D’autres États ont tout simplement peur que leurs dirigeants soient la cible d’un procès. Ainsi, la non-ratification du Statut de Rome limite la CPI dans ses interventions. Elle ne peut pas juger tous les crimes commis, car elle n’a pas la reconnaissance de tous les États. Même si le Conseil de sécurité peut lui donner des pouvoirs dans certains cas, il n’en demeure pas moins que ces cas sont très rares. Pour voir les situations sous enquête à la Cour pénale internationale, tu peux cliquer ici.
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La constante d'acidité (Ka) de quelques substances acides Vous trouverez ici une liste exhaustive des constantes d'acidité de quelques substances acides à 25°C, ainsi que la formule de leur base conjuguée. Nom de l'acide Formule Base conjuguée |K_{a}| Acide acétique |CH_{3}COOH| |CH_{3}COO^{-}| |1,8\times 10^{-5}| Acide acrylique |CH_{2}CHCOOH| |CH_{2}CHCOO^{-}| |5,5\times 10^{-5}| Acide arsénieux |H_{3}AsO_{3}| |H_{2}AsO_{3}^{-}| |6,6\times 10^{-10}| Acide arsénique |H_{3}AsO_{4}| |H_{2}AsO_{4}^{-}| |6,0\times 10^{-3}| Acide benzoïque |C_{6}H_{5}COOH| |C_{6}H_{5}COO^{-}| |6,3\times 10^{-5}| Acide bromoacétique |CH_{2}BrCOOH| |CH_{2}BrCOO^{-}| |1,3\times 10^{-3}| Acide butanoïque |CH_{3}CH_{2}CH_{2}COOH| |CH_{3}CH_{2}CH_{2}COO^{-}| |1,5\times 10^{-5}| Acide carbonique |H_{2}CO_{3}| |HCO_{3}^{-}| |4,4\times 10^{-7}| Acide chloreux |HClO_{2}| |ClO_{2}^{-}| |1,1\times 10^{-2}| Acide chloroacétique |CH_{2}ClCOOH| |CH_{2}ClCOO^{-}| |1,4\times 10^{-3}| Acide cyanhydrique |HCN| |CN^{-}| |6,2\times 10^{-10}| Acide cyanique |HOCN| |OCN^{-}| |3,5\times 10^{-4}| Acide dichloroacétique |CHCl_{2}COOH| |CHCl_{2}COO^{-}| |5,5\times 10^{-2}| Acide fluorhydrique |HF| |F^{-}| |6,6\times 10^{-4}| Acide fluoroacétique |CH_{2}FCOOH| |CH_{2}FCOO^{-}| |2,6\times 10^{-3}| Acide formique |HCOOH| |HCOO^{-}| |1,8\times 10^{-4}| Acide hydrazoïque |HN_{3}| |N_{3}^{-}| |1,9\times 10^{-5}| Acide hypobromeux |HBrO| |BrO^{-}| |2,5\times 10^{-9}| Acide hypochloreux |HClO| |ClO^{-}| |2,9\times 10^{-8}| Acide hypoiodeux |HIO| |IO^{-}| |2,3\times 10^{-11}| Acide hyponitreux |HON=NOH| |HON=NO^{-}| |8,9\times 10^{-8}| Acide iodique |HIO_{3}| |IO_{3}^{-}| |1,6\times 10^{-1}| Acide iodoacétique |CH_{2}ICOOH| |CH_{2}ICOO^{-}| |6,7\times 10^{-4}| Acide malonique |HO_{2}CCH_{2}COOH| |HO_{2}CCH_{2}COO^{-}| |1,5\times 10^{-3}| Acide nitreux |HNO_{2}| |NO_{2}^{-}| |7,2\times 10^{-4}| Acide oxalique |HO_{2}CCOOH| |HO_{2}CCOO^{-}| |5,4\times 10^{-2}| Acide phénylacétique |C_{6}H_{5}CH_{2}COOH| |C_{6}H_{5}CH_{2}COO^{-}| |4,9\times 10^{-5}| Acide phosphoreux |H_{3}PO_{3}| |H_{2}PO_{3}^{-}| |3,7\times 10^{-2}| Acide phosphorique |H_{3}PO_{4}| |H_{2}PO_{4}^{-}| |7,1\times 10^{-3}| Acide propanoïque |CH_{3}CH_{2}COOH| |CH_{3}CH_{2}COO^{-}| |1,3\times 10^{-5}| Acide pyrophosphorique |H_{4}P_{2}O_{7}| |H_{3}P_{2}O_{7}^{-}| |3,0\times 10^{-2}| Acide sélénhydrique |H_{2}Se| |HSe^{-}| |1,3\times 10^{-4}| Acide sélénieux |H_{2}SeO_{3}| |HSeO_{3}^{-}| |2,3\times 10^{-3}| Acide sélénique |H_{2}SeO_{4}^{-}| |HSeO_{4}^{-2}| |2,2\times 10^{-2}| Acide succinique |HO_{2}CCH_{2}CH_{2}COOH| |HO_{2}CCH_{2}CH_{2}COO^{-}| |6,2\times 10^{-5}| Acide sulfhydrique |H_{2}S| |HS^{-}| |1,0\times 10^{-7}| Acide sulfureux |H_{2}SO_{3}| |HSO_{3}^{-}| |1,3\times 10^{-2}| Acide sulfurique |HSO_{4}^{-}| |SO_{4}^{-2}| |1,1\times 10^{-2}| Acide trichloroacétique |CCl_{3}COOH| |CCl_{3}COO^{-}| |3,0\times 10^{-1}| Peroxyde d'hydrogène |H_{2}O_{2}| |HO_{2}^{-}| |2,2\times 10^{-12}| Phénol |C_{6}H_{5}OH| |C_{6}H_{5}O^{-}| |1,0\times 10^{-10}| Thiophénol |C_{6}H_{5}SH| |C_{6}H_{5}S^{-}| |3,2\times 10^{-7}|
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L'urine La composition de l'urine est très variable d'une personne à l'autre. Chez une même personne, elle peut également varier en fonction du régime alimentaire ou du moment de la journée. L'urochrome est le pigment qui colore l'urine en jaune. Il provient de la dégradation de l'hémoglobine au niveau du foie. Dans le cas de certaines maladies ou infections, l'urine peut également contenir des substances qui ne devraient pas y être. Par exemple, la présence de glucose (sucre) dans l'urine, appelée glycosurie, peut être un signe de diabète. Ainsi, l'analyse d'urine fait très souvent partie des examens médicaux puisqu'elle permet de déceler certaines maladies. La quantité et la composition de l'urine varient selon plusieurs facteurs : la quantité de liquides absorbés, l'alimentation, la transpiration, le stress et la consommation de certaines substances comme des médicaments. En effet, plusieurs médicaments favorisent la rétention d'eau alors que d'autres vont plutôt augmenter l'élimination d'eau par les reins. Ces derniers, appelés des diurétiques, augmentent la production d'urine. Dans le règne animal, il existe 3 types de déchets azotés. Ceux-ci sont des sous-produits du métabolisme des protéines et des acides aminés. Étant très toxiques, leur élimination est souvent problématique pour les organismes vivants. Lors de la conversion de ces protéines en lipides ou en glucides, ou encore lors de leur dégradation à des fins énergétiques (catabolisme), il se produit des résidus azotés sous forme d’ammoniac. L’ammoniac Chez les animaux aquatiques et marins, l’excrétion de l’azote se fait directement sous forme d’ammoniac (NH3). Cet ammoniac est généralement excrété sous forme d’ions ammonium (NH4+) directement dans l’eau par les branchies dans le cas des poissons et par la peau dans le cas des invertébrés à corps mou. Chez les mammifères, l’excrétion se fait sous forme d’urée, le principal constituant de l’urine. L’urée est composée d’environ 5 % d’ammoniac, ce qui lui donne d’ailleurs sa forte odeur caractéristique. L’acide urique Les oiseaux, les insectes, les escargots et certains reptiles utilisent plutôt l’acide urique (C5H4N4O3) afin d’excréter leurs déchets azotés. À titre indicatif, l'acide urique est la substance blanchâtre que l’on retrouve dans les déjections d’oiseaux, la substance brune étant les excréments. L’avantage de cette substance est qu’elle est des milliers de fois moins soluble dans l’eau que l’ammoniac, ce qui permet à l’organisme de réabsorber toute l’eau de l’urine avant l’excrétion sous forme de précipité. Celui-ci sera excrété dans le cloaque et sera expulsé hors de l’organisme en même temps que les matières fécales. L’avantage pour les animaux terrestres est évidemment d’éviter les pertes d’eau. Pour les animaux ovipares, l’acide urique présente un avantage important puisque les coquilles rigides des œufs ne permettent pas l’élimination de ces déchets. L’acide urique précipitant et étant en quantité moindre permet d’éviter l’intoxication de l’embryon. L'urée Les mammifères, la plupart des amphibiens adultes, certains poissons et tortues prioriseront plutôt l’urée (CON2H4) afin d’éliminer leurs déchets azotés. L’élimination de ces déchets par la voie de l’ammoniac serait pratiquement impossible puisque ce dernier est très toxique. En effet, l’ammoniac est environ 100 000 fois plus toxique que l’urée. Les quantités d’eau nécessaires à sa dilution seraient donc beaucoup trop importantes pour un organisme terrestre. Ainsi, grâce à la toxicité moindre de l’urée, la concentration de l’urine en déchets azotés peut être bien supérieure et les pertes d’eau de beaucoup inférieures. C’est dans le foie que l’urée est élaborée, et ce, à partir de l’ammoniac et du dioxyde de carbone. C’est par la circulation sanguine que l’ammoniac est transporté vers le foie et c’est par ce même vecteur que l’urée est acheminée vers les reins. Chez l’humain, une certaine proportion de l’urée peut être évacuée par la sueur. D’autre part, une partie de l’urée sera excrétée immédiatement vers la vessie et de là, vers l’uretère, l’urètre et le milieu externe, alors qu’une autre partie sera retenue dans les reins. Cette rétention est nécessaire à des fins d’osmorégulation. En effet, elle permet de maintenir un certain gradient d’osmolarité impliqué dans la réabsorption de l’eau. Pour certains animaux marins (comme les requins), cette rétention de l’urée peut se produire dans le sang, afin de maintenir l’équilibre osmotique avec l’eau marine.
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La Réforme et la Contre-Réforme À l'époque de la Renaissance, à la suite de quelques écarts des autorités religieuses, le pouvoir de l'Église est remis en question. C'est aussi durant cette période de transition que le christianisme va considérablement se transformer en plus de se diviser. Alors qu'au Moyen Âge personne n'osait remettre en question les agissements de certains membres du clergé chrétien, plusieurs humanistes, et même quelques religieux, le font durant la Renaissance. On reproche à l'Église de mettre plus d'efforts à afficher sa supériorité qu'à aider véritablement les fidèles. En fait, plusieurs comportements des autorités religieuses sont remis en question. Entre autres, la vente d'indulgences est l'élément le plus critiqué. Selon cette pratique, un fidèle peut acheter son pardon et effacer ses péchés face à Dieu en échange d'argent donné à un membre du clergé. La vente d'indulgences est contraire aux fondements mêmes de la religion catholique qui est une religion où le pardon est une valeur importante et est censé être gratuit. D'autres comportements sont lourdement critiqués par les intellectuels dont le non-respect des vœux et la simonie (vente ou achat de biens spirituels ou de postes au sein de l'Église). Les comportements de l'Église chrétienne étant jugés inadéquats, certains humanistes vont se révolter socialement. C'est le cas de Martin Luther (1483-1546), père du mouvement protestant. Le fait que l'Église vende des indulgences est la goutte qui fait déborder le vase pour Luther. En 1517, il rédige alors un document intitulé les 95 thèses dans lequel il critique la vente d'indulgences et il affirme son souhait de réformer l'Église. Malgré le fait que le pape l'excommunie en 1520, Luther continue sa rébellion en traduisant des textes religieux dans la langue du peuple afin que tous puissent les lire et les comprendre. Il crée sa propre Église, l'Église luthérienne. Le protestantisme est ainsi né. À la suite de la réforme amorcée par Martin Luther, plusieurs Églises protestantes voient le jour. C'est le cas de l'Église anglicane et de l'Église calviniste. Malgré le fait que toutes ces Églises soient différentes, elles partagent tout de même des valeurs communes : l'égalité des membres, la foi et l'accessibilité. Catholiques Protestants Qui doit-on prier? Dieu, Marie, les saints et Jésus Dieu et Jésus Comment accède-t-on au paradis? Par la prière et les œuvres (dons à l'Église) Par la prière Qui dirige? Le pouvoir est hiérarchique (pape, évêque, prêtres). Le pouvoir est égal entre les croyants et les pasteurs peuvent se marier. Qui a accès à la Bible? La Bible est en latin et seuls certains membres peuvent interpréter la Bible. La Bible est traduite dans la langue de la population et tous les croyants peuvent la lire. Quels sont les sacrements? Le baptême, l'eucharistie, la confirmation, le mariage, l'extrême-onction, l'ordination et la pénitence Le baptême et la communion La création de toutes ces nouvelles Églises protestantes vient modifier la carte religieuse de l'Europe, qui devient plus diversifiée. On peut y remarquer la présence des trois premières Églises protestantes. Après les vives critiques de Martin Luther et des autres acteurs du mouvement protestant, l'Église catholique sent le besoin de réagir. Elle le fait principalement de deux façons. D'une part, elle tente de freiner l'expansion du protestantisme en Europe en utilisant des moyens radicaux. D'autre part, elle a aussi une réelle volonté de s'améliorer et de modifier ses agissements. Les autorités religieuses utilisent différents moyens pour arrêter la diffusion du protestantisme en Europe. Le tribunal de l'Inquisition et l'Index en font partie. L'Inquisition est un tribunal religieux condamnant les hérésies, c'est-à-dire les croyances qui sont contraires à celles de la religion catholique. Les gens qui sont déclarés coupables d'hérésie, les hérétiques, peuvent être arrêtés, torturés et même exécutés. Ce tribunal existait déjà durant le Moyen Âge, mais il est renforcé à la suite de l'avènement du protestantisme. Cette liste indiquant les livres qui sont interdits par l'Église catholique est mise en place en 1559. La lecture d'un livre de L'Index mène directement en enfer selon la croyance catholique. Évidemment, on y retrouve plusieurs œuvres des humanistes de l'époque. Les autorités catholiques créent des ordres religieux ayant comme objectif la diffusion de leur foi. Les membres des ordres parcourent l'Europe et le monde afin de convertir les non-catholiques et pour rallier les protestants à leurs croyances. Un des ordres les plus populaires se nomme la Compagnie de Jésus. Les membres du clergé catholique n'y vont pas que de mesures radicales pour protéger leur religion. Ils tentent également de s'améliorer. Ils se réunissent, lors du concile de Trente, afin de discuter des changements à apporter. C'est le pape de l'époque qui convoque un concile à Trente, une ville près de Venise. Le but d'une telle rencontre est de discuter des changements possiblement applicables dans la religion catholique afin de s'améliorer et de ne pas disparaître au profit du protestantisme. On y décide, entre autres, de resserrer la discipline des membres du clergé et d'uniformiser la formation des prêtres. Tous ces changements amorcés par l'Église catholique sont des conséquences directes de la Réforme mise en place par Martin Luther au 16e siècle.
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La naissance de l'écriture Les Mésopotamiens exploitent le territoire du Croissant fertile notamment par le biais de l'agriculture. Les terres fertilisées par le Tigre et l'Euphrate leur permettent même de produire des surplus de nourriture. Ces excédents alimentaires sont échangés contre d'autres produits. Les échanges entre les paysans, commerçants, artisans et administrateurs sont de plus en plus nombreux. Les commerçants se mettent donc à utiliser des dessins afin de garder des traces et de mieux organiser ces transactions. C'est ainsi qu'on assiste à la naissance de l'écriture. Celle-ci va se développer durant la civilisation mésopotamienne jusqu'à devenir un moyen de communication encore essentiel aujourd'hui. L'écriture, d'abord utilisée dans un but commercial, est devenue essentielle pour répondre à différents besoins dans les domaines religieux, administratifs, scientifiques, etc. Les supports sur lesquels l'écriture est produite vont considérablement changer avec les années. Le papyrus et le parchemin viendront remplacer la tablette d'argile. Ces nouveaux supports permettent de tracer plus facilement les symboles et d'améliorer la compréhension du message que l'on veut transmettre. Le cunéiforme est la première forme d'écriture inventée par les Mésopotamiens. Les premières traces de cette méthode de communication datent d'environ 3 300 ans av. J.-C. Au départ, les débuts de l'écriture ont consisté à dessiner des objets, des animaux et des personnages sur des tablettes d'argile humides pour ensuite les laisser sécher et ainsi conserver leur message. Ces dessins gravés dans l'argile portent le nom de pictogrammes. Afin de marquer l'argile, les Mésopotamiens utilisent un roseau à bout triangulaire appelé calame. Les traces sculptées seront au départ des dessins, mais elles seront progressivement remplacées par des symboles en forme de coins ou de clous. Lire et écrire l'écriture cunéiforme n'est pas une tâche facile. On doit être en mesure de connaître et de savoir utiliser des centaines de symboles différents. L'écriture cunéiforme des Mésopotamiens évoluera considérablement à travers les années. Elle sera d'abord pictographique, pour ensuite devenir idéographique et finalement phonétique. L'écriture pictographique L'écriture pictographique est un système d’écriture constitué de petites images représentant une chose concrète. Ce sont des dessins très simples qui symbolisent des objets, des animaux ou des humains. Au départ, l'écriture cunéiforme des Mésopotamiens est pictographique, c'est-à-dire que chacun des symboles est associé à une image représentant ce que l'on veut dire. Bref, si l'on veut représenter un animal, le destinateur du message va directement sculpter un dessin de cet animal. Peu à peu les symboles vont se complexifier et se multiplier. Les Mésopotamiens pouvaient dessiner une tête humaine accompagnée d'un bol afin de représenter l'action de manger. L'écriture idéographique L'écriture idéographique est un système d’écriture qui représente un mot, une idée. Elle est constituée d’idéogrammes, chacun représentant un mot ou une idée bien précise. De l'écriture pictographique représentant une image, les Mésopotamiens passent à une écriture idéographique qui illustre des mots. À ce stade de l'évolution de l'écriture, les symboles utilisés sont associés à des mots, à des idées. Les signes sculptés dans l'argile sont plus gros et plus imagés que dans l'écriture cunéiforme de type phonétique. L'écriture phonétique L'écriture phonétique est un système d'écriture constitué d'images représentant des sons, généralement des syllabes. Peu à peu, l'écriture cunéiforme passera d'idéographique à phonétique. Les symboles représentant des objets, des animaux ou des personnages seront maintenant associés à des sons. Cette transformation permettra d'exprimer des idées plus complexes et de réduire le nombre de symboles de l'écriture cunéiforme. Le premier alphabet voit le jour en 1 400 av. J.-C.. Au lieu de représenter des images, des mots ou des sons, les symboles utilisés sont maintenant des lettres avec lesquelles on peut écrire des mots. Le premier alphabet est composé de 30 signes et on y retrouve que des consonnes. Plus tard, le nombre de signes diminuera et on y ajoutera quelques voyelles. L'alphabet que nous utilisons aujourd'hui a été considérablement modifié par les Grecs, mais il nous provient tout de même de celui élaboré par les habitants du Croissant fertile au 2e millénaire avant notre ère.
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Du nombre fractionnaire au nombre décimal et l'inverse Dans certaines situations, il peut être utile de passer d'un nombre fractionnaire à un nombre en notation décimale ou l'inverse. La fiche suivante traite des méthodes à utiliser pour effectuer ces passages avec succès. Il est possible d'exprimer un nombre fractionnaire directement en nombre décimal. Exprime |\displaystyle 3\;\frac{2}{5}| en notation décimale. 1. Déterminer la partie entière du nombre fractionnaire. La partie entière est de |3|. La partie entière du nombre exprimé en notation décimale sera aussi de |3|. 2. Effectuer la division du numérateur par le dénominateur de la partie fractionnaire. La partie fractionnaire correspond donc à |0,4|. 3. Additionner la partie entière et le résultat de la division pour obtenir le nombre en notation décimale. ||3+0,4=3,4|| On a donc ||\displaystyle 3\frac{2}{5}=3,4|| Il est possible d'exprimer un nombre écrit en notation décimale en nombre fractionnaire de la façon suivante. Exprime |14,65| en nombre fractionnaire. 1. Déterminer la partie entière du nombre écrit en notation décimale. La partie entière est de |14|. La partie entière du nombre exprimé en nombre fractionnaire sera aussi de |14|. 2. Déterminer la partie décimale du nombre écrit en notation décimale et l'exprimer en fraction. La partie décimale de ce nombre est |0,65| et se lit «soixante-cinq centième». On peut donc l'exprimer en fraction comme ceci: ||\displaystyle \frac{65}{100}|| En simplifiant cette fraction, on obtient ||\displaystyle\frac{65\color{green}{\div 5}}{100\color{green}{\div 5}}=\frac{13}{20}|| 3. Écrire le nombre fractionnaire composer de la partie entière suivie de la fraction. On a donc ||14,65=14\displaystyle\;\frac{13}{20}||
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La distance d'un point à une droite dans un plan cartésien La distance d’un point à une droite correspond à la longueur du plus court segment séparant le point de la droite. Quelle est la distance entre la droite |d| d’équation |y = -2x+7| et le point P dont les coordonnées sont |(6,4)|? Ces nombreuses étapes peuvent être simplifiées par l'utilisation d'une formule permettant de calculer la distance entre un point et une droite :
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Le participe Comme l'infinitif, le participe est un mode impersonnel et non temporel.
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Répertoire de révision – Histoire et éducation à la citoyenneté – Secondaire 1 Le présent répertoire de révision est basé sur le Programme de formation de l’école québécoise tel que suggéré par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec (MEES). Si tu souhaites réviser l'ensemble des contenus de ton cours d'histoire et d'éducation à la citoyenneté de première secondaire, tu peux t'y fier, mais prends note qu'il peut y avoir des différences entre ce que tu as vu en classe et ce qui t'est proposé ici en raison de la diversité des manuels employés, des techniques d’enseignement et des programmes particuliers.
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Les cellules animales et végétales La cellule est l’unité de base de tout organisme vivant. Dans cette fiche, on distingue deux sortes de cellules : les cellules animales et les cellules végétales. Ces sortes de cellules ont plusieurs ressemblances. Toutefois, de par leurs fonctions différentes, elles ont aussi quelques différences dans leur constitution. Bien que les cellules animales et végétales aient des constituants et des organites en commun, certains sont propres à un seul type de cellule. Les organites sont les constituants de la cellule qui baignent dans le cytoplasme. Il existe plusieurs sortes de cellules animales. On attribue à ces cellules des noms différents selon la fonction qu’elles assurent dans l’organisme. Voici quelques exemples de cellules animales. Les gamètes Les globules blancs Les globules rouges Les neurones Les cellules musculaires Les cellules épithéliales Chacune de ces cellules a ses particularités tant au niveau de sa structure que de ses fonctions. Certaines cellules sont mobiles et possèdent un flagelle. C’est le cas du spermatozoïde qui doit se rendre à l’ovule pour le féconder. D’autres cellules peuvent se contracter énormément. C’est le cas des cellules musculaires. Constituant Description et rôle du constituant Noyau Le noyau communique avec le reste de la cellule par l’enveloppe nucléaire qui permet des échanges avec le cytoplasme. Il dirige et contrôle toutes les activités qui se produisent dans la cellule. Il dirige la division cellulaire. Il contient les chromosomes, qui sont porteurs des gènes. Les chromosomes sont faits d’ADN. Enveloppe nucléaire L’enveloppe nucléaire entoure le noyau. Elle est poreuse et semi-perméable, c’est-à-dire qu’elle sélectionne les substances qui peuvent entrer ou sortir de la cellule. Elle permet ainsi les échanges entre le noyau et le cytoplasme. Cytoplasme Le cytoplasme est une substance gélatineuse dans laquelle baignent le noyau et les autres organites (vacuoles et mitochondries). Il est impliqué dans les échanges dans la cellule. Les substances peuvent voyager entre le cytoplasme et le noyau et entre le cytoplasme et l’extérieur de la cellule. Vacuole La vacuole est un sac situé dans le cytoplasme servant à entreposer des substances comme de l’eau, des nutriments ou des déchets toxiques. Il y a plusieurs petites vacuoles dans la cellule animale. Mitochondrie C’est dans les mitochondries que se produit la respiration cellulaire. Elles convertissent l’énergie qui provient des sucres contenus dans la nourriture (glucose) pour la rendre utilisable par la cellule. Membrane cellulaire La membrane cellulaire entoure le cytoplasme. Elle est poreuse et semi-perméable, c’est-à-dire qu’elle sélectionne les substances qui peuvent entrer ou sortir de la cellule. Elle permet ainsi les échanges entre la cellule et le milieu dans lequel elle se trouve. La cellule végétale est à la base de tous les organismes végétaux. Elle se distingue de la cellule animale par 3 caractéristiques : Elle possède une paroi cellulosique, une membrane extérieure rigide faite de cellulose. Elle possède une seule grande vacuole servant à entreposer des substances et permettant la croissance de la cellule en y emmagasinant l’eau par un phénomène d’osmose. Elle possède des chloroplastes qui contiennent la chlorophylle, un pigment à l’origine de la couleur verte des végétaux et qui participe au processus de photosynthèse. Constituants Description et rôle du constituant Noyau Le noyau communique avec le reste de la cellule par l’enveloppe nucléaire qui permet des échanges avec le cytoplasme. Il dirige et contrôle toutes les activités qui se produisent dans la cellule. Il dirige la division cellulaire. Il contient les chromosomes, qui sont porteurs des gènes. Les chromosomes sont faits d’ADN. Enveloppe nucléaire L’enveloppe nucléaire entoure le noyau. Elle est poreuse et semi-perméable, c’est-à-dire qu’elle sélectionne les substances qui peuvent entrer ou sortir de la cellule. Elle permet ainsi les échanges entre le noyau et le cytoplasme. Cytoplasme Le cytoplasme est une substance gélatineuse dans laquelle baignent le noyau et les autres organites (vacuole, chloroplastes et mitochondries). Il est impliqué dans les échanges dans la cellule. Les substances peuvent voyager entre le cytoplasme et le noyau et entre le cytoplasme et l’extérieur de la cellule. Vacuole La vacuole est un sac situé dans le cytoplasme servant à entreposer des substances. Elle permet la croissance de la cellule végétale en y emmagasinant l’eau par un phénomène d’osmose. La cellule végétale ne contient qu’une seule et grande vacuole. Mitochondrie C’est dans les mitochondries que se produit la respiration cellulaire. Elles convertissent l’énergie qui provient du glucose pour la rendre utilisable par la cellule. Chloroplaste Les chloroplastes sont de petites bulles vertes situées dans le cytoplasme. Leur couleur verte est attribuable aux pigments qu’ils contiennent : la chlorophylle. Ils absorbent la lumière du Soleil pour faire la photosynthèse. Membrane cellulaire La membrane cellulaire entoure le cytoplasme. Elle est poreuse et semi-perméable, c’est-à-dire qu’elle sélectionne les substances qui peuvent entrer ou sortir de la cellule. Elle permet ainsi les échanges entre la cellule et le milieu dans lequel elle se trouve. Paroi cellulosique La paroi cellulosique est composée de cellulose, ce qui la rend rigide. Elle sert de squelette à la cellule végétale. Elle l’empêche de se déformer et lui donne une forme plus définie. Elle est élastique, ce qui permet la croissance de la cellule et la division cellulaire. Constituant Cellule animale Cellule végétale Noyau X X Enveloppe nucléaire X X Cytoplasme X X Vacuole X (plusieurs petites) X (une grande) Mitochondrie X X Chloroplaste X Membrane cellulaire X X Paroi cellulosique X Pour valider ta compréhension à propos de la cellule de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Répertoire de révision – Mathématiques – Secondaire 5 – SN À la fin de la cinquième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de mathématiques, séquence Sciences naturelles :
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