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L'aire des triangles à l'aide de la formule de Héron La formule de Héron est une formule qui permet de trouver l'aire d'un triangle quelconque à partir des mesures de ses trois côtés. Si on connait les mesures |a|, |b| et |c| des trois côtés d'un triangle quelconque ABC, on peut calculer l'aire de ce triangle à l'aide de la formule de Héron. Calculons l'aire du triangle ci-dessous. Calcul du demi-périmètre: ||\begin{align} p &=\frac{a+b+c}{2} \\\\ &=\frac{75+83+100}{2}\\\\ &=129\ \mathrm{cm}\\\\ \Rightarrow A&=\sqrt{p(p-a)(p-b)(p-c)}\\ &=\sqrt{129(129-75)(129-83)(129-100)}\\ &=3\ 048{,}38\ \mathrm{cm}^{2}\end{align}|| L'aire du triangle ABC est de |3\ 048{,}38\ \mathrm{cm}^2|. Déterminez l'aire du triangle ci-dessous: Il faut d'abord déterminer la mesure manquante pour le troisième côté du triangle. Pour ce faire, on peut utiliser la loi des sinus. ||\begin{align} \frac{a}{\sin A} &= \frac{b}{\sin B} &&= \frac{c}{\sin C}\\\\ \Rightarrow \frac{3}{\sin 25°} &= \frac{6{,}64}{\sin B} &&\\\\ \frac{6{,}64\times {\sin 25°}}{3} &= \sin B &&\\\\ 0{,}9354 &\approx \sin B &&\\ 69{,}29^\circ &\approx B && \end{align}|| Le troisième angle (angle C) est donc: ||180 - 25 - 69{,}29 = 85{,}71°|| On peut donc à nouveau utiliser la loi des sinus afin de déterminer la mesure du côté manquant. ||\begin{align} \frac{3}{\sin 25°} &= \frac{c}{\sin 85{,}71°}\\\\ \frac{\sin 85{,}71° \times {3}}{\sin 25°} &= c\\\\ 7{,}08 &\approx c\end{align}|| Maintenant que l'on connait la mesure du côté manquant, on peut déterminer le demi-périmètre et trouver l'aire du triangle à l'aide de la formule de Héron. ||\begin{align} p&=\frac{a+b+c}{2}\\\\ &=\frac{3 + 6{,}64 + 7{,}08}{2}\\\\ &=8{,}36\ \mathrm{cm} \\\\ \Rightarrow A&=\sqrt{p(p-a)(p-b)(p-c)}\\ &=\sqrt{8{,}36(8{,}36-3)(8{,}36-6{,}64)(8{,}36-7{,}08)}\\ &=10\ \mathrm{ cm}^{2}\end{align}|| L'aire du triangle est de |10\ \mathrm{ cm}^2.| Pour valider ta compréhension de la formule de Héron de façon interactive, consulte la MiniRécup qui porte sur la trigonométrie :
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La classification des angles Un angle est formé par deux demi-droites ou deux segments qui se coupent. Il existe plusieurs types d'angles, classés en fonction de la valeur de leur ouverture. Angle intérieur d'un polygone : formé par la rencontre de deux côtés du polygone Angle extérieur d'un polygone : formé par le prolongement d'un de ses côtés. Angle aigu (entre 0° et 90°) Angle droit (90°) Angle obtus (entre 90° et 180°) Angle plat (180°) Angle rentrant (entre 180° et 360°) Angle plein (360°) Angle nul (0°) On retrouve ces angles dans la forme de plusieurs objets qui nous entourent. Les aiguilles de l’horloge indiquent 3 h 15 et forment un angle nul (0o). Plusieurs figures géométriques se définissent par le fait qu'elles contiennent un angle droit. Les aiguilles d'une horloge peuvent former un angle obtus, tout comme les côtés de certaines formes. Les lignes verticales ou horizontales contiennent des angles plats.
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La fonction sujet Selon le modèle de la phrase de base (sujet + prédicat ou groupe verbal (GV) + complément de phrase), le sujet est l’élément obligatoire de la phrase qui occupe généralement la première position dans sa construction et qui est en relation d’interdépendance avec le groupe verbal. La fonction sujet fait donc varier le verbe. Il s’agit d’un sujet lorsqu’on peut effectuer l’une des manipulations suivantes : Le petit Louis joue dans la cour d’école. Elles veulent se rappeler de ce moment toute leur vie. Manger trois repas par jour est une habitude de vie saine. Qu’il pleuve change le programme de la journée. - Vérifions si le premier truc, qui est de poser la question Qu’est-ce qui? ou Qui est-ce qui?, fonctionne bien en utilisant les quatre phrases données en exemple. - Vérifions si le deuxième truc, qui est de remplacer le sujet par un pronom, fonctionne bien en utilisant les quatre phrases données en exemple. - Vérifions si le troisième truc, qui consiste à encadrer le sujet par c’est...qui ou ce sont...qui, fonctionne avec les exemples précédents. Devant le public se tenaient des artistes du cirque. Où se trouvent ses parents?
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Les meilleurs outils pour bien se préparer aux examens Répertoires de révision 1re année — Primaire 2e année — Primaire 3e année — Primaire 4e année — Primaire 5e année — Primaire 6e année — Primaire 1re secondaire 2e secondaire 3e secondaire 4e secondaire 5e secondaire Autres ressources Les MiniRécups Trucs pour se préparer à l'épreuve unique de français de 5e secondaire Conseils pour l’épreuve unique de français de 5e secondaire Trucs pour éviter les erreurs dans l'épreuve unique de français de 5e secondaire Les critères de correction de l'épreuve unique de français de 5e secondaire Trucs pour se préparer à l'épreuve obligatoire de français de 2e secondaire Répertoires de révision 1re et 2e année — Primaire 3e et 4e année — Primaire 5e et 6e année — Primaire 1re et 2e secondaire 3e secondaire 4e secondaire — CST 4e secondaire — TS 4e secondaire — SN 5e secondaire — CST 5e secondaire — TS 5e secondaire — SN Aide-mémoires 1re et 2e secondaire 3e secondaire 4e secondaire — CST 4e secondaire — TS 4e secondaire — SN 5e secondaire — CST 5e secondaire — TS 5e secondaire — SN Autres ressources Les Mini Récups Examen du ministère — 4e secondaire — CST / TS / SN Simulations d’épreuves ministérielles — 4e secondaire Les formules mathématiques (secondaire) CyberRévision pour l’épreuve de 4e secondaire - CST / TS / SN Répertoires de révision 1re secondaire 2e secondaire 3e secondaire — ST 3e secondaire — ATS 4e secondaire — ST 4e secondaire — STE 4e secondaire — ATS 4e secondaire — SE Aide-mémoires 1re secondaire 2e secondaire 3e secondaire — ST 3e secondaire — ATS 4e secondaire — ST 4e secondaire — ATS Autres ressources Les Mini Récups Préparation à l’examen ministériel — 4e secondaire Concepts sujets à évaluation — 4e secondaire — ST Concepts sujets à évaluation — 4e secondaire — ATS Répertoire de révision 5e secondaire Autre ressource Les principales formules utilisées en chimie Répertoire de révision 5e secondaire Autre ressource Les principales formules utilisées en physique Répertoires de révision 1re secondaire 2e secondaire 3e secondaire 4e secondaire Autre ressource Les Top Notions 1ere secondaire 2e secondaire 3e secondaire CyberRévision pour l’épreuve ministérielle d’histoire en 4e secondaire Les Mini Récups Autres ressources Épreuve unique 5 CORE Competency 3 : Writes and produces texts Épreuve unique 5 EESL Content of the feature article (Competency 2) Structure of the feature article (Competence 3) Tu bloques sur une notion? Pose ta question dans la Zone d’entraide, ouverte 7 jours sur 7. Tu peux aussi communiquer directement avec nos profs du lundi au jeudi de 17 h à 20 h et le dimanche de 13 h à 17 h par clavardage, téléphone ou texto.
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Dégager des similitudes et des différences Une similitude, c’est ce qui unit deux éléments (ou plus) qui se ressemblent. Nomme l’une des similitudes entre les éléments centraux de ces photos. Une différence, c’est ce qui distingue deux éléments ou plus. Nomme l’une des différences entre les éléments centraux de ces photos. Tu peux rencontrer cette opération intellectuelle sous deux formes principales. D’abord, il pourrait t’être demandé d’indiquer une similitude ou une différence en lien avec un ou des éléments de comparaison. Par la suite, il pourrait t’être demandé d’indiquer des similitudes ou des différences en lien avec les points de vue d’acteurs ou d’historiens. Voici de courts exemples pour te permettre de bien comprendre les différentes tâches que tu pourrais rencontrer. Dégager une similitude ou une différence avec un ou des objets de comparaison. Indiquer ce qui est différent par rapport à un ou plusieurs objets de comparaison Indiquer ce qui est semblable par rapport à un ou plusieurs objets de comparaison Dégager des différences et des similitudes en lien avec un ou des acteurs ou historiens. Indiquer le point précis sur lequel des acteurs sont en désaccord (divergence, différence) Indiquer le point précis sur lequel des acteurs sont d’accord (convergence, similitude) Montrer des différences et des similitudes par rapport à des points de vue d’acteurs Énoncé : À partir des documents 1 et 2, relève une différence entre les deux sports. Énoncé : À partir des documents 1 et 2, relève une similitude dans l’apparence physique de ces deux espèces animales. Énoncé : Les documents suivants présentent le point de vue de deux personnes sur le cinéma. Sur quel point précis sont-elles en désaccord? Document 1 « Encore aujourd’hui, en 2020, Le Parrain est sans contredit le meilleur film ayant été réalisé dans l’histoire du cinéma. » Document 2 « Les possibilités au cinéma sont de plus en plus grandes et les effets visuels de plus en plus exceptionnels. En ce sens, Avatar est certainement le meilleur film de tous les temps. » Énoncé : Les documents suivants présentent le point de vue de deux personnes sur les réseaux sociaux. Sur quel point précis sont-elles d’accord? Document 1 « Les plateformes d’information reconnues comme Radio-Canada, La Presse, Le Soleil, etc. sont présentes sur les réseaux sociaux pour rendre facile l’accès à l’information. Les utilisateurs des réseaux sociaux peuvent donc choisir ce qu’ils veulent voir apparaitre sur les réseaux sociaux qu’ils utilisent. Il y a alors moyen de les utiliser pour se divertir, mais aussi pour s’informer. Les utilisateurs doivent quand même être critiques face aux informations qu’ils trouvent. » Document 2 « Les réseaux sociaux sont parfois mal utilisés par différentes personnes et ces utilisations inadéquates peuvent avoir des effets négatifs sur certaines personnes et sur certains groupes de personnes. Il faut être prudent dans leur utilisation, mais il y a de bons côtés aux réseaux sociaux comme la présence de plateformes d’information reconnues, la présence d’entreprises locales, la facilité de garder contact avec différentes personnes, etc. » Énoncé : Les documents suivants présentent la position de trois acteurs face à la couleur de leur bureau de travail. Nomme l’acteur qui présente une position différente et compare sa position à celles des deux autres. Une tâche qui demande de dégager des similitudes et des différences se réalise en comparant des éléments entre eux. Tu dois comparer au moins deux éléments pour trouver ce qui est semblable et ce qui est différent entre eux. Les deux exemples ci-dessous se rapprochent de ce que tu pourrais rencontrer dans un examen. Tente de réaliser la tâche avant de regarder la solution détaillée. Ça te permettra de voir si tu es en mesure de bien réaliser cette opération intellectuelle. Énoncé : À partir des documents 1 et 2, compare les libertés et les droits civils des Noirs aux États-Unis et en Afrique du Sud dans la deuxième moitié du 20e siècle. Énoncé : Les documents 1, 2 et 3 présentent différentes positions par rapport à la perception des impôts. Identifie le document qui présente une position différente et compare-la à la position des deux autres documents.
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Tracer une fonction polynomiale de degré 2 Trace la fonction polynomiale de degré 2 suivante : |y=2x^2| On positionne le sommet à |(0,0).| On bâtit une table de valeurs. |x| |y| |-3| |18| |-2| |8| |-1| |2| |1| |2| |2| |8| |3| |18| On positionne les points dans un plan cartésien et on trace la fonction. Pour tracer une fonction polynomiale de degré 2 qui est sous forme générale, le travail est un peu plus long que lorsque la fonction est sous la forme canonique. La forme générale est moins parlante que la forme canonique. En effet, cette dernière donne directement les coordonnées du sommet de la fonction, un point crucial pour tracer une fonction polynomiale de degré 2. Trace le graphique de la fonction |y=-2x^2+4x+8.| Dans cette fonction, |a=-2,| |b=4| et |c=8.| On calcule les coordonnées du sommet |(h,k).| ||\begin{align}(h,k) &= \left( - \dfrac{b}{2a}, \dfrac{4ac-b^2}{4a}\right) \\ &= \left(- \dfrac{4}{2 (-2)}, \dfrac{4(-2)(8) - 4^2}{4(-2)} \right) \\ &= (1,10) \end{align}|| On calcule les zéros. ||\begin{align} x_{1,2} &=\dfrac{-b \pm \sqrt{b^2-4ac}}{2a} \\ &= \dfrac{-4 \pm \sqrt{4^2 - 4(-2)(8)}}{2(-2)} \\ &= \dfrac{-4 \pm \sqrt{80}}{-2} \end{align}||Rendu ici, il faut séparer la formule en deux parties : l'une utilisant le |+| et l'autre utilisant le moins. |x_1| sera un zéro et |x_2| sera l'autre zéro. ||\begin{align} x_1 &= \dfrac{-4 + \sqrt{80}}{-4} \approx -1{,}24 \\ x_2 &= \frac{-4 - \sqrt{80}}{-4} \approx 3{,}24 \end{align}||Ainsi, on a les deux points |(-1{,}24;0)| et |(3{,}24;0).| Comme |c=8,| on a le point |(0,8).| Pour trouver le point situé à la même hauteur que l'ordonnée à l'origine, il faut utiliser l'axe de symétrie dont l'équation est |x=h| donc |x=1.| Ainsi, l'autre point aura comme coordonnées |(2,8).| On peut maintenant mettre les points dans un plan cartésien et tracer la fonction. Trace le graphique la fonction polynomiale de degré 2 suivante : |y=3(x+1)^2-1.| Les coordonnées du sommet de la fonction sont |(-1,-1).| En effet, ici |a(x-h)^2+k=3\big(x-(-1)\big)^2-1.| On calcule les zéros en remplaçant |y| par |0| puis en isolant |x| (ou en utilisant la formule). ||\begin{align} 0 &= 3(x+1)^2 -1 \\ 1 &= 3(x+1)^2 \\ \dfrac{1}{3} &= (x+1)^2 \\ \pm \dfrac{1}{3} &= x+1\quad (\text{ne pas oublier le } \pm) \\ -1 \pm \dfrac{1}{3} &= x \end{align}||Rendu ici, il faut séparer la formule en deux parties : l'une utilisant le |+| et l'autre utilisant le |-.| |x_1| sera un zéro et |x_2| sera l'autre zéro. ||\begin{align} x_1 &= -1 + \sqrt \frac{1}{3} \approx -0{,}42 \\ x_2 &= -1 - \sqrt \frac{1}{3} \approx -1{,}58 \end{align}||Ainsi, on a les deux points |(-0{,}42;0)| et |(-1{,}58;0).| L'ordonnée à l'origine se calcule en remplaçant |x| par |0.| ||y=3(0+1)^2 - 1 = 2||On a donc le point |(0,2).| L'axe de symétrie étant |x=h,| dans notre cas |x=-1.| Le point situé à la même hauteur que l'ordonnée à l'origine aura comme coordonnées |(-2,2).| On peut mettre les points dans un plan cartésien et tracer la fonction. Trace le graphique de la fonction polynomiale de degré 2 suivante : |f(x)=-2(x+3)(x-5)| Les valeurs des zéros sont |x_1=-3| et |x_2=5.| En effet, |a(x-x_1)(x-x_2)=a(x-(-3))(x-5).| On a donc les points |(-3,0)| et |(5,0).| On calcule l'abscisse du sommet. ||\begin{align} h &= \dfrac{x_1+x_2}{2} \\ &= \dfrac{-3 + 5}{2} \\ &= 1 \end{align}||De plus, en remplaçant |x| par |1| dans l'équation, on obtient l'ordonnée du sommet, c'est-à-dire la valeur de |k.| ||\begin{align} k &= f(h) =f(1)\\ &=-2(1+3)(1-5) \\ &= 32 \end{align}||Ainsi, le sommet de la fonction se situe au point |(1,32).| L'ordonnée à l'origine se calcule en remplaçant |x| par |0.| ||f(0)=-2(0+3)(0-5) = 30||On a donc le point |(0,30).| L'axe de symétrie a pour équation |x=h,| dans notre cas |x=1.| Le point situé à la même hauteur que l'ordonnée à l'origine a pour coordonnées |(2,30).| On peut mettre les points dans un plan cartésien et tracer la fonction.
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L’adjectif qualifiant et l’adjectif classifiant L’adjectif peut avoir deux valeurs : il peut être qualifiant ou classifiant. Lorsque l’adjectif qualifie un nom ou un pronom, on dit qu’il est qualifiant. La qualité donnée peut être positive (ou méliorative), neutre ou négative (ou péjorative). Il prépare une soupe savoureuse. (Qualité positive) Il l’accompagnera d’herbes salées. (Qualité neutre) Il espère que personne ne la trouvera infecte. (Qualité négative) Dans le groupe nominal, le groupe adjectival dont le noyau est un adjectif qualifiant peut être placé avant ou après le nom. Les adjectifs courts et ceux exprimant un jugement sont souvent placés avant le nom alors que les autres sont placés après. Ce roman présente un long récit de guerre. (Adjectif court) Ma tante a fait un fabuleux voyage. (Adjectif exprimant un jugement) Elle porte une robe multicolore. Lorsque l’adjectif permet de catégoriser ou de classer un nom ou un pronom, on dit qu’il est classifiant. Il a rejoint l’armée canadienne cette année. Les gouvernements craignent des attaques aériennes. Dans le groupe nominal, le groupe adjectival dont le noyau est un adjectif classifiant est généralement placé après le nom. Il fallait considérer les facteurs économiques et sociaux avant de prendre une décision. Le contingent belge vient d’arriver à l’aéroport. Les adjectifs classifiants ordinaux, c’est-à-dire les adjectifs exprimant un rang ou un ordre, se placent cependant avant le nom. Le deuxième candidat à l’audition a vraiment impressionné le jury. Demain, ce sera la dernière journée du congrès. L’adjectif qualifiant peut être modifié par un adverbe. Ce n’est pas le cas de l’adjectif classifiant. L’adverbe modificateur peut être un adverbe d’intensité (faible, moyenne ou forte). La dame à la réception de cet hôtel était peu accueillante. (Intensité faible) La dame à la réception de cet hôtel était plutôt accueillante. (Intensité moyenne) La dame à la réception de cet hôtel était extrêmement accueillante. (Intensité forte) L’adverbe modificateur peut aussi être un adverbe permettant d’exprimer la comparaison. On distingue alors le comparatif et le superlatif. Le comparatif permet d’exprimer l’infériorité (moins… que), l’égalité (aussi… que) ou la supériorité (plus… que) d’une réalité par rapport à une autre. Sévérine est moins habile qu’Augustin en patin. (Infériorité) Sévérine est aussi habile qu’Augustin en patin. (Égalité) Sévérine est plus habile qu’Augustin en patin. (Supériorité) Le superlatif permet d’exprimer l’infériorité (déterminant défini ou possessif + moins) ou la supériorité (déterminant défini ou possessif + plus) absolue d’une réalité. Sévérine est la moins habile en patin. Sévérine est la plus habile en patin.
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Les changements physiques Les changements physiques ne modifient ni la nature ni les propriétés caractéristiques de la matière. Les propriétés de la matière sont les mêmes avant et après le changement. Lors d'un changement physique, la substance conserve les propriétés qu'elle avait au départ. Les molécules impliquées dans le changement demeurent intactes. Les changements physique se classent en trois catégories: les changements de forme, les changements d'état et la préparation et la séparation des mélanges. Lorsqu'on applique une force ou une contrainte sur une substance, cette dernière change de forme. Le changement de forme peut entraîner une déformation de l'objet (lorsque l'objet est plié, laminé ou placé dans un moule) ou une rupture de l'objet (lorsque l'objet est déchiré, scié ou déchiqueté). Toutefois, peu importe la contrainte appliquée, les propriétés de l'objet demeurent les mêmes. On plie une feuille de papier afin d'en faire un avion. La feuille conserve les mêmes propriétés qu'elle avait avant d'être pliée. Lorsqu'une substance subit une variation de température ou de pression, elle peut changer d'état (de phase). Elle peut donc passer d'un état physique initial (solide, liquide, gazeux) à un autre état. La substance, bien que son état ait changé, conserve les mêmes propriétés que celles qu'elle avait avant le changement. Au printemps, l'eau passe de l'état solide à l'état liquide en raison de la hausse de la température. Lorsqu'on mélange plusieurs substances ensemble, chacune des substances conserve ses propriétés de départ. La laitue, les tomates et la vinaigrette forment une salade qui correspond à un mélange hétérogène. Il est de même pour la dissolution ou la dilution. Lorsqu'on dissout un solide dans de l'eau, les molécules du solide vont venir se placer entre les molécules d'eau. Il n'y a donc aucun changement, ni des molécules du solide, ni de celles de l'eau. Lors de la dissolution du sucre dans l'eau, un mélange est produit. Lors d'une dilution, de l'eau est ajoutée pour diminuer la concentration d'une substance. Il n'y a pas de modification des molécules. En ajoutant de l'eau à la solution de départ, la solution finale est moins concentrée que celle préparée initialement.
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Répertoire de révision – Physique – Secondaire 5 À la fin de la cinquième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de physique :
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Le nomadisme aujourd'hui (notions avancées) Depuis des millions d'années, l’Homme a pratiqué le nomadisme, un mode de vie axé sur le déplacement des individus par groupe, clan ou tribu; la motivation principale de ces groupes étant la quête de nourriture. Ce genre d’organisation sociale a traversé le temps, de la préhistoire jusqu’à nos jours, et existe toujours même s’il est très peu pratiqué aujourd’hui. Les peuples nomades représentent environ 1,5% de la population mondiale actuelle. Vers la fin de la préhistoire, au néolithique, les groupes humains délaissent peu à peu le nomadisme et adoptent le « semi-nomadisme ». Ces groupes se déplacent toujours entre seulement deux ou trois territoires chaque année. Du semi-nomadisme, la plupart des groupes sont passés à l’état sédentaire, soit vers l’adoption d’un habitat fixe. Aujourd’hui, les humains qui se déplacent en tant que nomades ne sont plus regroupés en petits clans ou tribus, mais en grands mouvements collectifs (plusieurs milliers de personnes) que l’on appelle « confédération tribale ». Il existe deux grands types de nomadisme : Les peuples chasseurs-cueilleurs Les sociétés pastorales Les peuples chasseurs-cueilleurs qu’on appelle aussi les collecteurs suivent la migration des animaux sur différents territoires. Ils profitent des richesses de la faune sauvage et de la flore. Les sociétés pastorales sont des groupes nomades qui détiennent des troupeaux d’herbivores (vaches, moutons, chèvres, etc.). Leur mode de vie est directement lié au troupeau de bétail qui doit constamment se déplacer à la recherche d’herbe fraîche dans différents pâturages. Aujourd’hui, les nomades se déplacent de façon organisée et parviennent à exploiter des milieux difficiles, souvent délaissés par les sociétés sédentaires. Ils soutiennent les principes de solidarité, de coopération et de respect total de la nature. Voici quelques exemples de peuples pratiquant le nomadisme aujourd’hui : - certaines nations autochtones d’Amérique du Nord; - les Mongols (Asie); - les Bédouins (Moyen-Orient); - les Touaregs (Afrique du Nord); - les Gitans, Tsiganes et Roms (ou Rroms) (Iran et Europe); - les Yéniches (Europe).
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La subordonnée complément de phrase On appelle subordonnée complément de phrase (ou subordonnée circonstancielle) une phrase enchâssée dont la fonction est de compléter la phrase. La subordonnée complément de phrase exprimant le temps énonce un fait qui se situe dans le temps. En observant les exemples suivants, tu connaîtras mieux les caractéristiques de la subordonnée complément de phrase dont le subordonnant exprime le temps. 1. Je mange quand j'ai le temps de le faire. 2. Lorsque Hannibal se présenta face aux armées de Rome, tous eurent peur. 3. Au moment où ses invités sont arrivés, Sarah était enfin prête. 4. Pendant qu'elle parlait à son ami, Julien terminait la préparation du souper. 5. Avant que tu partes, je dois te dire quelque chose. 6. Sitôt que tu seras arrivé, nous pourrons commencer la réunion. Les principaux subordonnants qui expriment le temps Alors que Pendant que Au moment où Lorsque Tandis que - Ces subordonnants expriment la simultanéité des actions et commandent un verbe à l'indicatif. Avant que D'ici à ce que En attendant que Jusqu'à ce que - Ces subordonnants expriment l'antériorité des actions et commandent un verbe au subjonctif. Après que Dès que Lorsque Quand Sitôt que Une fois que - Ces subordonnants expriment la postériorité des actions et commandent un verbe à l'indicatif. La subordonnée complément de phrase exprimant une cause énonce un fait qui représente une cause directement en lien avec la phrase principale. En observant les exemples suivants, tu connaîtras mieux les caractéristiques de la subordonnée complément de phrase dont le subordonnant exprime une cause. 1. Je n'irai pas au cinéma parce que j'ai un terrible mal de tête. 2. Étant donné qu'il n'a reçu que des commentaires élogieux de la part de ses élèves, son évaluation sera excellente. Les principaux subordonnants qui expriment la cause Comme Parce que Sous prétexte que Étant donné que Puisque - Ces subordonnants qui expriment la cause commandent l'indicatif. La subordonnée complément de phrase exprimant un but énonce un fait qui représente un but, une finalité qui doit être directement en lien avec la phrase principale. En observant les exemples suivants, tu connaîtras mieux les caractéristiques de la subordonnée complément de phrase dont le subordonnant exprime un but. 1. Je travaille fort tous les jours pour que mes enfants vivent en paix. 2. Afin que vous compreniez bien, lisez les consignes attentivement. 3. Nous devions parler à voix basse de telle sorte que personne ne puisse nous entendre. 4. Tu dois rentrer tôt afin de ne pas être trop fatigué pour ton examen demain. Les principaux subordonnants qui expriment un but Afin que Afin de De sorte que De telle sorte que Pour que - Les subordonnants qui expriment le but commandent un verbe au subjonctif. Afin que... ne... pas Pour que... ne... pas De crainte que... ne De peur que... ne - Les subordonnants qui expriment un but à éviter commandent un verbe au subjonctif. La subordonnée complément de phrase exprimant une conséquence énonce un fait qui représente une conséquence directement en lien avec la phrase principale. En observant les exemples suivants, tu connaîtras mieux les caractéristiques de la subordonnée complément de phrase dont le subordonnant exprime une conséquence. 1. Bruno est parti très tôt ce matin, de sorte qu'il est arrivé à l'avance à son travail. 2. Il a bien étudié, de sorte qu'il a réussi le défi que représentait cette épreuve. Les principaux subordonnants qui expriment la conséquence Au point que De manière que De telle sorte que De sorte que - Les subordonnants qui expriment une conséquence commandent un verbe à l'indicatif. La subordonnée complément de phrase exprimant une opposition énonce un fait qui s'oppose à un autre fait présent dans la phrase principale. En observant les exemples suivants, tu connaîtras mieux les caractéristiques de la subordonnée complément de phrase dont le subordonnant exprime une opposition. 1. Je marche alors que tous courent comme des fous autour de moi. 2. Tandis que tous préféraient l'été, moi je n'étais bien qu'en hiver. Les principaux subordonnants qui expriment l'opposition Alors que Tandis que Quand Si Pendant que - Les subordonnants qui expriment une opposition commandent un verbe à l'indicatif. La subordonnée complément de phrase exprimant une restriction énonce une considération ou un jugement qui limite la portée d'un autre fait exprimé dans la phrase principale. En observant les exemples suivants, tu connaîtras mieux les caractéristiques de la subordonnée complément de phrase dont le subordonnant exprime une restriction. 1. Je crois qu'il préfère venir à pied plutôt que j'aille le chercher. 2. Ils se ressemblent beaucoup, excepté que l'un est un peu plus petit que l'autre. Les principaux subordonnants qui expriment la restriction Au lieu que Sans que Excepté que Plutôt que Sauf que Si ce n'est que - Ces subordonnants qui expriment une restriction commandent un verbe à l'indicatif, au conditionnel ou au subjonctif, selon le cas. La subordonnée complément de phrase exprimant une condition énonce une condition dont dépend la réalisation du fait exprimé dans la phrase principale. En observant les exemples suivants, tu connaîtras mieux les caractéristiques de la subordonnée complément de phrase dont le subordonnant exprime une condition. 1. Je vais enfiler ce costume ridicule si vous acceptez de m'accompagner. 2. Tu pourras venir à la fête à condition que tu fasses la paix avec ton frère. Les principaux subordonnants qui expriment la condition À condition que Pour autant que Pourvu que Si tant est que - Ces subordonnants qui expriment une condition commandent un verbe au subjonctif. Dans la mesure où Si - Ces subordonnants qui expriment une condition commandent un verbe à l'indicatif. La subordonnée complément de phrase exprimant une hypothèse énonce une condition qui serait ou aurait été idéale afin que le fait présent dans la phrase principale se réalise. En observant les exemples suivants, tu connaîtras mieux les caractéristiques de la subordonnée complément de phrase dont le subordonnant exprime une hypothèse. 1. Si elle m'avait appelé avant de quitter, je n'aurais pas oublié notre rendez-vous. 2. À supposer qu'il vienne au défilé, nous aurions à lui présenter des excuses. 3. Je crois avoir trouvé la solution, en admettant que ma thèse de départ soit exacte. Les principaux subordonnants qui expriment l'hypothèse Si - Ce subordonnant qui exprime une hypothèse commande un verbe à l'indicatif. À moins que À supposer que En admettant que - Ces subordonnants qui expriment une hypothèse commandent un verbe au subjonctif. La subordonnée complément de phrase exprimant une concession énonce un fait dont l'effet attendu et exprimé dans la phrase principale ne se réalise pas du tout ou pas complètement. En observant les exemples suivants, tu connaîtras mieux les caractéristiques de la subordonnée complément de phrase dont le subordonnant exprime une concession. 1. Même si Martin a beaucoup étudié, il ne réussira pas cet examen difficile. 2. Malgré qu'elle soit très connue dans le milieu artistique, elle n'obtiendra pas ce grand rôle. Les principaux subordonnants qui expriment la concession Même si Quand Quand bien même - Ces subordonnants qui expriment la concession commandent l'indicatif. Bien que Encore que Malgré que Moyennant que Quoique - Ces subordonnants qui expriment la concession commandent le subjonctif. La subordonnée complément de phrase exprimant une justification énonce un fait qui appuie ou justifie l'affirmation présente dans la phrase principale. En observant les exemples suivants, tu connaîtras mieux les caractéristiques de la subordonnée complément de phrase dont le subordonnant exprime une justification. 1. Comme j'étais partie en vacances, je n'ai pas pu être présente à la conférence. 2. Étant donné que le quorum est atteint, l'assemblée peut commencer. Les principaux subordonnants qui expriment la justification Attendu que Comme Étant donné que Puisque - Les subordonnants qui expriment une justification commandent un verbe à l'indicatif. La subordonnée complément de phrase exprimant la manière ou la comparaison énonce un fait que l'on cherche à comparer avec un autre fait présent dans la phrase principale. En observant les exemples suivants, tu connaîtras mieux les caractéristiques de la subordonnée complément de phrase dont le subordonnant exprime une comparaison ou une manière. 1. Je te trouve comme je t'ai quitté. 2. Elle a mangé comme tous les autres l'ont fait. Les principaux subordonnants qui expriment la comparaison ou la manière Tel que Comme Autant que De même que - Les subordonnants qui expriment une comparaison ou une manière commandent un verbe à l'indicatif. Il existe d'autres types de subordonnées :
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Peu, peux et peut Peu est un adverbe signifiant « une petite quantité » ou « un faible degré ». Peu fait aussi partie du déterminant indéfini complexe peu de. Il aime peu aller chez le dentiste. Il aime beaucoup aller chez le dentiste. Peu de gens sont venus. Beaucoup de gens sont venus. Peux est le verbe pouvoir conjugué au présent de l'indicatif à la 2e personne du singulier. Peut est également le verbe pouvoir conjugué au présent de l'indicatif, mais à la 3e personne du singulier. Je peux t'aider. Je pouvais t'aider. Jonathan peut quitter la table. Jonathan pouvait quitter la table. Accéder au jeu
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La dynamique La dynamique observe les relations entre les mouvements et les forces qui les causent. Dans la dynamique, les lois de Newton permettent de décrire l’effet des forces (frottement, gravitationnelle, centripète) qui s’exercent sur un corps. Dans le cas des corps en chute libre, on portera une attention particulière à la force gravitationnelle, laquelle conduit au concept d’accélération gravitationnelle. La dynamique est à l'opposé de la statique: la dynamique étudie les corps mis en mouvement en raison de forces, alors que la statique est définie comme la partie de la mécanique qui a pour objet l'équilibre des forces. La statique implique donc que les objets sont immobiles. De plus, on utilise des diagrammes, c’est-à-dire une représentation vectorielle des forces, pour expliquer les systèmes mécaniques, qu’ils soient en équilibre ou non. L'accélération gravitationnelle Les forces L'impulsion et la quantité de mouvement
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g dur ou g doux pigeon gélatine villageois agile girafe gyrophare une orangeade la rougeole un geôlier Afin que la prononciation soit correcte, il faut parfois ajouter un e dans la conjugaison du verbe manger. je mangeais (indicatif imparfait) nous mangeons (indicatif présent) Le g est toutefois déjà doux quand il est suivi d'un i : nous mangions (indicatif imparfait) gorille dégât singulier gare gomme aigu une figue une guitare une guerre
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Les lois encadrant la consommation Un contrat est une entente entre différentes parties impliquant la réalisation d’une tâche ou d’un service ou la vente d’un bien ou d’un service. Les parties peuvent être représentées par un individu, un groupe de personnes, une entreprise ou encore un organisme. Le contrat peut être écrit ou verbal. Lorsque tu signes un contrat, tu t’engages à en respecter le contenu. Il est donc important de bien connaitre toutes les clauses, soit tout ce que le contrat implique, avant de le signer. Il est important aussi de s’assurer que toutes les parties ont signé le contrat, sinon il risque de ne pas être valide. Assure-toi de conserver ta copie des contrats que tu signes pour pouvoir t’y référer en cas de besoin. Savais-tu qu’un contrat n’a pas besoin d’être écrit pour qu’il soit valide d’un point de vue légal? Sache qu’il est toutefois beaucoup plus facile de s’appuyer sur un contrat écrit et signé que sur une parole. Pour en savoir plus, le site d’Educaloi donne davantage de détails sur les contrats. Au Québec, tous les contrats entre un consommateur ou une consommatrice et un commerçant ou une commerçante pour un bien ou un service sont régis par la Loi sur la protection du consommateur. Les contrats de vente, de service ou de location doivent ainsi répondre à un ensemble de règles. Entre autres, tous ces contrats doivent clairement indiquer le montant total que tu devras payer pour bénéficier du bien ou du service. Il ne doit donc pas y avoir de frais cachés : le prix indiqué sur le contrat doit refléter le prix réel que tu auras à débourser. Le détail du contenu qu’on y trouve peut changer d’un contrat à l’autre. L’achat d’une automobile d’occasion, par exemple, ne demande pas les mêmes informations qu’un contrat avec un plombier pour refaire la tuyauterie dans une salle de bain. Ainsi, un contrat de location indique la durée de la location du bien et les modalités pour le remettre à son propriétaire après cette période. Un contrat de service, quant à lui, est fait notamment pour l’embauche d’un travailleur ou d’une travailleuse autonome. Il détaille entre autres la ou les tâches qui seront réalisées par la personne embauchée. Le contrat de vente, de son côté, donne des spécifications sur le bien ou l’ensemble de biens inclus dans le contrat. Les contrats pour les cartes ou les marges de crédit, les contrats de prêt personnel d’argent ou encore les contrats associés à un crédit comme la vente à tempérament (lorsque tu as un bien en main, mais que tu en deviens propriétaire seulement au moment où tu termines de payer les mensualités au commerçant ou à la commerçante) font l’objet de règles particulières. Le contenu de ces contrats est déterminé selon la Loi sur la protection du consommateur. La fiche Les contrats de crédit te donnera plus d’informations à ce sujet. Comment t’assurer que le bien que tu achètes est en bon état? Qu’il fonctionnera pour une durée raisonnable en tenant compte d’une utilisation normale? Qu’il n’a pas de vice caché? Les garanties sont là pour attester du bon fonctionnement d’un produit. Au Québec, elles sont régies par la Loi sur la protection du consommateur. Il y en a 3 types : la garantie légale la garantie du fabricant (ou du commerçant ou de la commerçante) la garantie supplémentaire (la garantie prolongée) La loi prévoit des conditions spécifiques dans l’application de ces garanties pour certains biens, dont les automobiles usagées. La garantie légale a pour but d’assurer au consommateur ou à la consommatrice que le bien acheté ou le service reçu est de qualité, qu’il est conforme et sécuritaire, qu’il n’a pas de vice caché et qu’il a une durée de vie raisonnable. Elle s’applique automatiquement et gratuitement lorsque tu achètes un bien ou un service. Sache qu’elle s’applique également lorsque tu loues un bien. Selon cette garantie, le bien devrait pouvoir servir à l’usage pour lequel il est normalement destiné. Une tondeuse devrait donc être capable de tondre une pelouse, par exemple. La durée de cette garantie est variable, puisqu’on prend en considération la durée raisonnable pour laquelle le bien devrait fonctionner, selon le prix payé et les conditions d’utilisation, notamment. On considère que, pour une utilisation semblable, un ordinateur qui a été payé 3 000 $ devrait fonctionner plus longtemps qu’un autre ordinateur qui a couté 700 $. Le site de l’Office de la protection du consommateur fournit quelques exemples de jugements qui ont été rendus pour l’application de la garantie légale. Le commerçant (ou la commerçante) ou le fabricant, selon le cas, est responsable d’appliquer la garantie légale. Il peut réparer lui-même le bien ou le faire réparer à ses frais. Il peut également échanger le bien ou te le rembourser. Il est par contre de ta responsabilité de présenter les preuves d’achat du bien (comme la facture). Dans le cas où le commerçant (ou la commerçante) ou le fabricant refuse d’appliquer la garantie légale, il te revient de faire respecter tes droits. La fiche sur les recours te présente les différentes étapes pour le faire. Un recours est une procédure entreprise dans le but d’obtenir la reconnaissance d’un droit qui n’a pas été respecté. Certains fabricants décident d’offrir eux-mêmes une garantie lorsque tu achètes l’un de leurs biens ou de leurs services. Celle-ci s’ajoute à la garantie légale. Généralement, les fabricants ou les commerçant(e)s t’informent de l'existence de cette garantie, mais n’hésite pas à poser des questions et à faire quelques recherches en cas de doute. Cette garantie vient automatiquement avec le bien ou le service. Tu n’as pas à payer un montant supplémentaire parce que son cout est déjà inclus dans le prix d’achat. Le fabricant choisit ce qui sera couvert par sa garantie et pour combien de temps. Le fabricant pourrait, par exemple, offrir une garantie de 2 ans couvrant pièces et main-d’oeuvre. Cela veut dire que durant 2 ans, si le bien fait défaut, le fabricant se chargera du cout entier de la réparation et paiera aussi les pièces nécessaires pour la faire. Le seul montant que tu pourrais avoir à payer, ce serait les frais de transport pour envoyer le bien (un ordinateur, par exemple) au bureau du fabricant pour qu’il le prenne en charge. Le fabricant doit respecter la durée et les conditions de la garantie qu’il offre. À nouveau, il te revient, en tant que consommateur ou consommatrice, de montrer les preuves d’achat du bien. La garantie supplémentaire, qu’on appelle souvent la garantie prolongée, n’est ni gratuite ni incluse dans le prix et a une durée déterminée. C’est une garantie que plusieurs commerçant(e)s t’offrent pour des biens qui te sont vendus. Elle s’ajoute à la garantie légale et à la garantie du fabricant (s’il y en a une). Elles peuvent sembler à première vue très intéressantes. Toutefois, le cout de ces garanties supplémentaires est à considérer et tu dois te poser plusieurs question. Est-ce que la garantie légale ou la garantie du fabricant couvre déjà le bien? Quel est le risque que le bien brise dans les 2 ou 3 ans suivant son achat? Quel serait le cout de réparation au cas où le bien briserait? Le cout de réparation est-il beaucoup plus élevé que le prix de la garantie supplémentaire? La décision finale te revient ensuite : l’achat d’une garantie supplémentaire apporte-t-elle réellement un avantage? Une chose est à souligner : le commerçant ou la commerçante est dans l’obligation de t’expliquer la garantie légale, qui protège automatiquement et gratuitement tout achat, et la garantie du fabricant, s’il y en a une, avant de te parler de la garantie supplémentaire. Les pratiques commerciales englobent tout élément (action, publicité ou autre) relevant de la promotion, de la vente ou de la réalisation d’un bien ou d’un service fait par le représentant ou le professionnel d’un commerce. Un ensemble de lois régit, au Québec, ce que les commerçant(e)s peuvent faire ou non. C’est un peu comme un ensemble de règles de conduite à suivre. Par exemple, les biens ou les services fournis doivent correspondre à la description qui en est faite (dans le contrat, par exemple). Ils doivent aussi correspondre aux publicités et à ce que le commerçant ou la commerçante, ou encore son représentant ou sa représentante t’a mentionné. Les pratiques de commerce s’étendent aussi à la manière d’indiquer les prix pour les biens et à l’application de la Politique d’exactitude des prix. Pour en savoir plus à ce sujet, consulte la fiche sur les droits et les responsabilités du consommateur. Pouvoir magasiner chez un grand nombre de commerçant(e)s en quelques clics, n’importe quand et n’importe où : voilà des avantages offerts par le commerce en ligne. La Loi sur la protection du consommateur s’applique sur ces achats comme sur les achats que tu ferais directement dans un magasin, à quelques détails près. En effet, il peut être plus difficile de faire reconnaitre tes droits en tant que consommateur(-trice) chez une compagnie qui est à l’extérieur du Canada, puisqu’elle n’est pas directement soumise aux lois canadiennes. Reste toujours vigilant(e) afin de repérer des signes qu’un site Internet pourrait être frauduleux. Si ce qui t’est proposé est exagérément beau pour un prix exagérément bas, il se peut que ce soit plutôt une fraude. En résumé, être vigilant(e) lorsque tu achètes des biens ou des services sur Internet pourrait t’éviter bien des mauvaises surprises. Pour en savoir plus à ce sujet, le site Internet de l’Office de la protection du consommateur te propose une section sur les achats en ligne.
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Le féminisme: des droits à gagner Bien que plusieurs pays implantent la démocratie dans leur système politique aux 18e et 19e siècles, ce ne sont que les hommes, au départ, qui ont le droit de voter et de se présenter aux élections. Les femmes, devant ces injustices, commencent à se regrouper et à affirmer leur mécontentement durant la même période. Plusieurs d'entres elles participent à des manifestations en faveur du droit de vote des femmes. On a donné le surnom de suffragettes aux femmes militant pour cette cause. Le terme suffragette provient du mot suffrage, qui est un terme associé aux élections démocratiques, auquel on a ajouté un suffixe féminin -ette. Ce nom est utilisé pour désigner une femme qui milite en faveur du droit de vote des femmes. Ces militantes s'impliquent socialement pour que toutes les femmes possèdent les mêmes droits, politiques et autres, que les hommes. Afin de faire entendre leurs demandes, les suffragettes utilisent différents moyens : manifestations, publication de livres, et même grève de la faim. Cette auteure française a publié, en 1949, le livre : Le Deuxième Sexe. Dans cet ouvrage, Simone de Beauvoir revendique le fait que les femmes sont égales aux hommes. Selon elle, les règles et les lois mises en place dans nos sociétés discriminent les femmes et doivent être changées. Son livre sera une grande source d'inspiration pour de nombreuses militantes féministes. Cette suffragette lutte pour les droits des femmes en formant une organisation nommée la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste. C'est elle qui a affirmé, entre autres, que le mariage entraîne la « mort légale » de la femme. En plus, elle va, elle aussi, lutter pour le droit de vote des femmes. Cette femme est reconnue pour avoir dirigé la lutte pour le droit de vote des femmes au Québec. Elle a vu son objectif être atteint seulement en 1940. Par la suite, elle fonde la FFQ (Fédération des femmes du Québec) qui protège les droits des femmes québécoises. Elle termine sa vie comme sénatrice au parlement canadien. La lutte des militantes pour les droits des femmes n'a pas été de tout repos. Les autorités en place utilisent la répression pour mettre fin aux gestes de désobéissance civile des suffragettes. En effet, certaines d'entre elles ont été arrêtées, emprisonnées et parfois même torturées pour s'être battues pour leurs convictions. En 1909, en Grande-Bretagne, lors d'un affrontement avec la police, 80 militantes sont mises en prison. Celles-ci, pour protester, débutent une grève de la faim. Les autorités britanniques obligent alors les suffragettes à s'alimenter en les nourrissant de force. Au cours du 20e siècle, grâce à la lutte des féministes, les femmes obtiennent plusieurs droits. Bien que la cause féministe soit toujours d'actualité étant donné les inégalités toujours existantes, la condition féminine s'est grandement améliorée. Voici un tableau illustrant les principaux gains des féministes au 20e siècle : 1918 Les femmes obtiennent le droit de vote au niveau fédéral au Canada. 1929 Les femmes sont reconnues comme des « personnes » sur le plan juridique au Québec. 1940 Les femmes obtiennent le droit de vote au Québec. 1964 Loi sur l'égalité juridique des époux : les femmes ne sont plus considérées comme des mineures au sens de la loi. 1969 Bill Omnibus : l'avortement et la contraception ne sont plus des actes criminels. 1986 On crée la Loi sur l'équité des sexes en matière d'emploi. 1993 Kim Campbell devient la première femme chef du gouvernement canadien.
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La ligne du temps Dans plusieurs champs d’études, et principalement en histoire, il est fort utile d’utiliser des lignes du temps. Ces dernières permettent de représenter, de manière synthétique et rapide à consulter, une période de l’histoire ou un élément complexe de l’histoire. De plus, comme la ligne du temps présente plusieurs évènements, il est possible de se faire rapidement une idée de la durée de l’évènement, de sa position chronologique par rapport à d’autres évènements (avant ou après) et offre une idée du temps qui sépare plusieurs éléments. Pour que la ligne du temps soit vraiment facile à lire, il faut qu’elle contienne certains éléments. Le titre de la ligne du temps doit être suffisamment précis pour désigner l’époque, les évènements et le sujet qui est traité; Le principal élément de la ligne est la droite, généralement horizontale, qui désigne le temps qui passe. C’est sur cette droite que les éléments seront identifiés; Sur la droite, on trouvera plusieurs éléments. Des points de repère serviront à désigner les intervalles de temps. Ces repères sont placés à intervalles réguliers sur la droite. Les repères servent à donner une idée générale du temps sur l’ensemble de la droite; Sur la droite, on trouve aussi les éléments historiques pertinents : faits, évènements, périodes. Ces derniers sont présentés avec un trait qui les situe sur la droite et une mention qui indique la nature de l’évènement. Pour les éléments qui durent plus longtemps, on peut aussi les indiquer par une zone colorée. Il est possible d’utiliser des symboles et des couleurs sur la ligne du temps. Par exemple, les évènements peuvent être indiqués par une couleur tandis que les inventions seraient indiquées par une couleur différente. Dans ce cas-là, il faut inclure une légende au bas de la ligne du temps. Cette légende permet d’expliquer les codes de couleurs et les symboles utilisés. De plus, ces symboles et ces couleurs permettent d’alléger la présentation de la droite et de simplifier sa lecture. Avant de commencer la construction de la ligne du temps, il est essentiel d’en choisir le sujet. Après quoi il faut établir la liste de tous les éléments que l’on souhaite y intégrer. Il faut alors veiller à ne rien oublier, tout en ne sélectionnant que les éléments pertinents pour le sujet de la ligne du temps. Une fois la liste terminée, classer les éléments en ordre chronologique. Pour trouver la taille de l’échelle à construire, il faut calculer l’écart entre les dates extrêmes (la plus lointaine et la plus récente). Ce calcul permettra de connaître l’étendue totale de la ligne du temps, autrement dit combien de temps au total faut-il représenter. Cette étendue permettra de choisir l’échelle de la ligne du temps et ainsi de déterminer la durée de chaque intervalle. Cette échelle est choisie en fonction de l’étendue, de la place dont on dispose pour tracer la droite et du nombre d’éléments à y inclure. Il ne faut pas oublier que l’avantage majeur de la ligne du temps est sa lisibilité et sa rapidité de consultation. Il faut donc qu’elle soit claire et surtout facile à comprendre. Tracer ensuite la ligne et la graduer en fonction des bonds sélectionnés. Indiquer les dates vis-à-vis. Situer les évènements en indiquant la date et une courte description. Ne pas hésiter à utiliser des couleurs et des symboles. Donner un titre à la ligne du temps. Il faut d’abord prendre connaissance du titre, on saura ainsi de quoi il est question. Ensuite, on peut jeter un coup d’œil à l’échelle qui sépare les intervalles ainsi qu’aux dates de la ligne du temps. De cette manière, on saura à quelle époque cela se rapporte, quelle est la distance entre chaque élément, etc. S’il y a une légende, prendre le temps de la consulter pour bien comprendre tous les éléments de la ligne du temps. Lire attentivement tous les évènements qui sont présentés sur la droite. Prendre conscience de l’ordre chronologique et de la distance qui sépare chacun d’eux.
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Le groupe verbal à l'infinitif (GVinf) Le groupe verbal à l'infinitif est un groupe syntaxique dont le noyau est un verbe à l’infinitif. Le groupe verbal à l'infinitif peut occuper les fonctions de sujet de la phrase (exemple 1), d’attribut du sujet (exemple 2), de complément direct du verbe (exemple 3), de complément du nom (exemple 4) et d’attribut du complément direct (exemple 5). Devenir meilleur est mon objectif. Kevin semble parvenir à ses fins. Ces hommes et ces femmes de science veulent investir dans l’avenir. Mon seul but : réussir. Elle a vu sa mère travailler toute la journée. On reconnait le groupe verbal à l'infinitif par le verbe à l'infinitif qui l’introduit (devenir, parvenir, investir, réussir, travailler). Le noyau du groupe verbal à l'infinitif (le verbe infinitif lui-même), comme le noyau des autres groupes, peut posséder des expansions : un groupe nominal (exemple 1), un groupe adjectival (exemple 2), un groupe prépositionnel (exemple 3), un pronom (exemple 4), une subordonnée complétive (exemples 5 et 6) ou un adverbe (exemples 7 et 8). L’expansion suit généralement le verbe à l’infinitif. Je veux voir la mer. Cet homme veut être beau. J’ai décidé de parler à ma sœur. Je préfère t’écrire. J’ai réussi à le convaincre que tu avais raison. Tu as pensé à lui dire que Maurice était malade? Cuire vivement les échalotes. Vous devriez vous remettre rapidement. Mettre deux pincées de sel. Ajouter quatre tasses de sucre. Visser maintenant les planches A et B.
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La relation d'Euler Puisque les polyèdres sont une sous-catégorie des solides, ils possèdent certaines de leurs caractéristiques. Plus précisément, il est possible de définir les polyèdres selon des arêtes, des sommets et des faces. Par ailleurs, il est possible de mettre en relation chacun de ces concepts. Plus précisément, cette relation mathématique permet de mettre en relation le nombre d'arêtes, de faces et de sommets d'un polyèdre. Pour la reconnaitre, elle est nommée selon le mathématicien qui en est le créateur : Leonhard Euler. Puisque cette relation est basée sur le caractère quantitatif des sommets, des arêtes et des faces, on peut la résumer par cette formule : Pour déterminer chacune des quantités, il s'agit de les dénombrer en analysant le polyèdre avec lequel on travaille. Utilise la relation d'Euler afin de calculer le nombre d'arêtes de cette pyramide droite à base pentagonale. Selon la relation d'Euler : ||\begin{align} \color{blue}{S} + \color{red}{F} - 2 &= A\\ \color{blue}{6} + \color{red}{6} - 2 &= A\\ 10 &= A\end{align}|| Cette pyramide possède 10 arêtes. Malgré son allure assez simpliste, cette relation peut s'écrire de plusieurs différentes façons. Pour les déterminer, on doit faire quelques manipulations algébriques. Même si cette relation n'est vraie que pour les polyèdres, il ne faut pas oublier qu'il existe plusieurs types de polyèdres. En d'autres mots, on peut utiliser cette relation autant pour les polyèdres convexes que pour les polyèdres non convexes. Polyèdres convexes Polyèdres non convexes Aussitôt que l'on possède deux des trois quantités présentes dans la relation d'Euler, il est possible de déterminer la quantité manquante avec quelques opérations arithmétiques. Détermine le nombre de sommets d'un prisme à 6 faces et 12 arêtes. 1) Déterminer si la relation d'Euler peut s'appliquer Puisqu'il est question d'un prisme et que tous les prismes sont des polyèdres, alors on peut utiliser la relation d'Euler. 2) Appliquer la formule En utilisant les informations données, on remplace les variables par leur quantité respective. ||\begin{align} S + F - 2 &= A\\ S + 6 - 2 &= 12\\ S + 4 &= 12\end{align}|| 3) Trouver la valeur manquante Selon la dernière équation, on cherche un nombre qui, additionné de quatre, va donner un total de 12. Si on pose que |\color{green}{S = 8}|, alors on obtient l'égalité suivante: ||\begin{align}\color{green}{S} + 4 &= 12\\ \color{green}{8} + 4 &= 12\\ 12 &= 12\end{align}|| 4) Interpréter la réponse Ce prisme contient |\color{green}{8}| sommets. Pour ce qui est de trouver le nombre de faces selon le nombre d'arêtes et le nombre de sommets, on peut procéder en suivant les mêmes étapes que celles présentées plus haut.
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Le système nerveux central (SNC) Le système nerveux central (SNC) est la partie du système nerveux qui comprend l'encéphale et la moelle épinière. Le système nerveux central comporte deux parties distinctes : l'encéphale, qui inclut le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral, et la moelle épinière. Son rôle consiste en fait à recevoir l’information perçue par les sens, à l’interpréter et à élaborer une réponse motrice qui sera envoyée au système nerveux périphérique. Cette réponse est habituellement fonction de l’expérience acquise par l’individu et son système nerveux. L’information peut y être traitée de différentes façons. L'encéphale est la partie la plus volumineuse du SNC. Il regroupe le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral. Tout l'encéphale est protégé par plusieurs couches de tissus différents dont le cuir chevelu, les os du crâne, les méninges (dure-mère, arachnoïde et pie-mère) ainsi que le liquide céphalorachidien, dans lequel baigne le cerveau. Toutes ces structures permettent de bien protéger l'encéphale, ce qui est essentiel puisque les neurones sont des cellules extrêmement délicates. Ceux-ci ont en effet besoin d'un milieu constant, tant en concentration de dioxygène qu'en glucose, pour bien fonctionner. La principale fonction de l'encéphale est de coordonner tous les différents systèmes du corps. Le cerveau se divise en deux hémisphères : l'hémisphère gauche et l'hémisphère droit. Chacun des hémisphères est constitué de matière grise, contenant les corps cellulaires des neurones et responsable du traitement de l'information, et de matière blanche, contenant surtout des axones des neurones et responsable de la transmission de l'information. Notons que le cerveau, représentant près de 2% de la masse corporelle d'un être humain, est la partie la plus volumineuse de l'encéphale. On appelle circonvolutions les replis irréguliers de la surface du cerveau et du cervelet. Les principales fonctions du cerveau sont les suivantes. Il est le siège des facultés intellectuelles comme la mémoire, la logique et le jugement. Il est le lieu où l'information provenant des organes de sens est reçue, analysée et interprétée. D'ailleurs, le cerveau est divisé en plusieurs aires différentes, chacune responsable d'un sens en particulier. Il produit de multiples influx nerveux comme ceux qui se rendent aux muscles afin de les exciter pour déclencher un mouvement. Parfois appelé "arbre de vie", le cervelet a une apparence bosselée, un peu à l'image du cerveau, et se situe sous le cerveau vers l'arrière du crâne. Il est lui aussi séparé en deux hémisphères et constitué de matières blanche et grise. La principale fonction du cervelet est d'assurer la coordination des mouvements ainsi que l'équilibre. En effet, le cervelet analyse l'information obtenue via les yeux ainsi que les récepteurs de l'équilibre situés dans l'oreille interne ainsi que celle en lien avec la position des muscles et de l'orientation du corps dans l'espace. Finalement, il détermine plusieurs paramètres des mouvements du corps, comme la force et la vitesse des mouvements. Le tronc cérébral se situe directement sous le cerveau. En fait, il fait le lien entre le cerveau et la moelle épinière. Chez un adulte, il mesure environ 7 cm de longueur et son diamètre varie de 1,5 cm à 2 cm. La principale fonction du tronc cérébral est d'assurer la transmission des informations entre le cerveau, le cervelet et la moelle épinière ainsi que de contrôler les centres vitaux. Par exemple, le tronc cérébral détermine le rythme respiratoire, la fréquence cardiaque et la pression sanguine. Il est également responsable de certains réflexes visant la protection de l'organisme comme la toux, le vomissement et l'éternuement. On pourrait comparer la moelle épinière à un long cordon nerveux s'étendant de la base du tronc cérébral jusqu'au bas du dos, soit au niveau des premières vertèbres lombaires, ce qui correspond au deux tiers supérieurs de la colonne vertébrale. Au centre des vertèbres se trouve le canal vertébral, aussi appelé canal rachidien, dans lequel se situe la moelle épinière qui est ainsi protégée. On retrouve 31 paires de nerfs rachidiens qui se rattachent à la moelle épinière. La principale fonction de la moelle épinière est de transmettre l'influx de l'encéphale aux nerfs moteurs et aussi des nerfs sensitifs à l'encéphale. Comme les neurones ne permettent le passage de l'influx que dans un seul sens, les influx voyageant vers l'encéphale circulent dans la partie dorsale de la moelle alors que ceux qui circulent vers les nerfs moteurs le feront dans la partie avant de la moelle. La moelle épinière a aussi pour fonction de gérer les réflexes rachidiens, aussi appelés réflexes de protection.
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La relation entre la position et le temps dans le MRUA La relation entre la position et le temps dans le MRUA est décrite par une relation quadratique durant laquelle la variation de position augmente de plus en plus au fur et à mesure que le temps s'écoule. Pour observer cette relation, il est pratique de représenter graphiquement des données quant à la position d'un objet en fonction du temps. Voici le déplacement d'une voiture qui, après s'être arrêtée à un feu rouge, se met en mouvement en fonction du temps. Déplacement d'une voiture en fonction du temps Temps |\small \text {(s)}| Déplacement |\small \text {(m)}| 0 0 10 25 20 100 30 225 40 400 50 625 On peut représenter le déplacement de la voiture en fonction du temps dans le graphique ci-dessous. La relation obtenue est une courbe, ce qui signifie que la variation de position est de plus en plus grande pour chaque intervalle de temps. Même si la relation graphique n'est pas une droite, le calcul d'une pente nous permettrait tout de même de calculer la vitesse de la voiture. En prenant deux points du graphique, il serait possible de déterminer la vitesse moyenne, alors qu'en dessinant la tangente de la courbe en un point donné, on obtiendrait la vitesse instantanée. Pour valider ta compréhension à propos du MRUA de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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La fonction en escalier (partie entière) Voici quelques généralités quant à la fonction en escalier : Pour des informations supplémentaires, vous pouvez consulter les fiches suivantes : On appelle fonction en escalier une fonction qui est constante sur des intervalles. Elle est formée de plateaux qui sont appelés marches et la distance entre les plateaux est appelée contremarche. Pour valider ta compréhension à propos de la résolution graphique de fonctions en escalier, périodiques et définies par parties de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante. Pour valider ta compréhension à propos de la résolution de problèmes impliquant la fonction partie entière de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante. Il serait à propos de définir ce à quoi correspond la partie entière d'un nombre. La partie entière d'un nombre, notée |[x],| correspond à l'unique nombre entier tel que |[x] \leq x < [x] +1.| On appelle aussi ce symbole le plus grand entier inférieur ou égal à |x.| Les deux appellations sont des synonymes. Remarque : Si |[x]=a| où |a| doit être un nombre entier, alors |a \leq x < a+1.| Donc, |x| appartient à l'intervalle |[a,a+1[.| |[2{,}3]=2,| on cherche le plus grand entier inférieur ou égal à |2{,}3.| De plus, |2 \leq 2{,}3 < 3.| |[-2{,}3]=-3,| on cherche le plus grand entier inférieur ou égal à |-2{,}3.| De plus, |-3 \leq -2{,}3 < -2.| |[45]=45|, on cherche le plus grand entier inférieur ou égal à |45.| De plus, |45 \leq 45 < 46.| La fonction partie entière est un forme particulière de la fonction en escalier. Voici le graphique de la fonction en escalier de base avec sa table de valeurs. Les points vides ne font pas partie de la fonction. En effet, |[-1] \neq -2,| mais plutôt |[-1]=-1.| Donc, il est normal que le point |(-1,-2)| soit vide et que le point |(-1,-1)| soit plein.
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Ordonner des fractions et des nombres fractionnaires La comparaison des nombres rationnels exprimés en notation fractionnaire permet de situer ces nombres les uns par rapport aux autres. On peut alors les placer en ordre croissant ou décroissant. Pour bien comprendre ce qui sera abordé dans cette section et pour être en mesure de placer en ordre les nombres en notation fractionnaire, il importe de se rappeler les types de fractions ainsi que la méthode à suivre pour exprimer une fraction en un nombre fractionnaire et l'inverse. De plus, il faut connaître les fractions équivalentes et les méthodes de réduction. L'ordre dans les nombres rationnels exprimés en notation fractionnaire peut être représentés de plusieurs façons. En voici une. On utilise souvent l'image d'un tout divisé en parties égales pour représenter une fraction. Cette représentation peut aussi être utilisée pour représenter l'ordre. Quelle fraction parmi les suivantes est la plus grande? ||\displaystyle \frac{3}{4}\qquad \qquad \frac{7}{8}|| On peut représenter cette situation à l'aide de deux figures séparées en parties égales. On remarque que |\frac{7}{8}| est plus grand que |\frac{3}{4}|. Pour s'en convaincre, on pourrait mettre les deux fractions sur le même dénominateur et comparer les numérateurs. On aurait : Dans le cas où nous avons des nombres fractionnaires, la représentation est semblable. Quel nombre fractionnaire est le plus grand? ||\displaystyle 1\frac{2}{3}\qquad \qquad 1\frac{3}{4}|| On peut représenter cette situation à l'aide des figures suivantes : On remarque que |\small 1\frac{3}{4}| est plus grand que |\small 1\frac{2}{3}|. Pour s'en convaincre on pourrait mettre la partie fractionnaire sur le même dénominateur. Il existe quelques méthodes permettant de placer en ordre des nombres rationnels exprimés en notation fractionnaire. Nous en présenterons deux. La recherche d'un dénominateur commun permet d'ordonner ces nombres de la façon suivante: Placer en ordre croissant les fractions suivantes: ||\displaystyle \frac{1}{8}\qquad \frac{3}{4}\qquad \frac{7}{10}\qquad \frac{1}{2}|| 1. Exprimer les nombres fractionnaires en fraction, s'il y a lieu. Comme il n'y a pas de nombres fractionnaires ici, on peut passer à l'étape suivante. 2. Déterminer le dénominateur commun à toutes les fractions. En déterminant le PPCM des dénominateurs, on obtient ||{\small PPCM}(8,4,10,2)=40|| Le dénominateur commun est |\small 40|. 3. Exprimer les fractions initiales en fractions équivalentes portant le dénominateur commun. ||\displaystyle \frac{1{\small\times 5}}{8{\small\times 5}}=\color{blue}{\frac{5}{40}}\qquad \frac{3{\small \times 10}}{4{\small \times 10}}=\color{green}{\frac{30}{40}}\qquad \frac{7{\small \times 4}}{10{\small \times 4}}=\color{purple}{\frac{28}{40}}\qquad \frac{1{\small \times 20}}{2{\small \times 20}}=\color{grey}{\frac{20}{40}}|| 4. Placer les fractions en ordre selon l'ordre désiré en se fiant aux numérateurs uniquement. L'ordre croissant des numérateurs nous donne ceci: ||\displaystyle \color{blue}{\frac{5}{40}}\ <\ \color{grey}{\frac{20}{40}}\ <\ \color{purple}{\frac{28}{40}}\ <\ \color{green}{\frac{30}{40}}|| 5. Remettre les fractions sous leur forme initiale. En ramenant les fractions sous leur forme initiale, on obtient l'ordre recherché. ||\displaystyle \frac{1}{8}\ <\ \frac{1}{2}\ <\ \frac{7}{10}\ <\ \frac{3}{4}|| Lorsqu'il y a des fractions négatives, on fonctionne de la même façon. Place en ordre décroissant les nombres rationnels suivants: ||\displaystyle 1\frac{1}{3}\qquad \text{-}\frac{1}{2}\qquad \text{-}\frac{5}{6}\qquad \frac{13}{12}|| 1. Exprimer les nombres fractionnaires en fraction, s'il y a lieu. En exprimant le |1\frac{1}{3}| en fraction, on obtient ||1\frac{1}{3}\Rightarrow \frac{4}{3}|| 2. Déterminer le dénominateur commun à toutes les fractions. En déterminant le |\small PPCM| des dénominateurs, on obtient ||{\small PPCM}(3,2,6,12)=12|| Le dénominateur commun est |\small 12|. 3. Exprimer les fractions initiales en fractions équivalentes portant le dénominateur commun. ||\displaystyle \frac{4{\small \times 4}}{3{\small \times 4}}=\color{blue}{\frac{16}{12}}\qquad \text{-}\frac{1{\small \times 6}}{2{\small \times 6}}=\color{green}{\text{-}\frac{6}{12}}\qquad \text{-}\frac{5{\small \times 2}}{6{\small \times 2}}=\color{purple}{\text{-}\frac{10}{12}}\qquad \frac{13}{12}=\color{grey}{\frac{13}{12}}|| 4. Placer les fractions en ordre selon l'ordre désiré en se fiant aux numérateurs uniquement. Placer en ordre ces fractions revient à placer en ordre les numérateurs de celles-ci. Pour ce faire, on procède comme pour les nombres entiers. On obtient donc l'ordre décroissant suivant: ||\color{blue}{\frac{16}{12}}\ >\ \color{grey}{\frac{13}{12}}\ >\ \color{green}{\text{-}\frac{6}{12}}\ >\ \color{purple}{\text{-}\frac{10}{12}}|| 5. Remettre les fractions sous leur forme initiale. ||\displaystyle 1\frac{1}{3}\ >\ \frac{13}{12}\ >\ \text{-}\frac{1}{2}\ >\ \text{-}\frac{5}{6}|| Lorsqu'on a des fractions négatives, il peut être avantageux d'utiliser la droite numérique pour les placer en ordre. Pour bien comprendre cette méthode, il faut être en mesure de placer des nombres exprimés en notation fractionnaire sur une droite numérique. Maintenant que l'on sait comment positionner un nombre exprimé en notation fractionnaire sur une droite numérique, on peut utiliser cette droite pour placer en ordre ces nombres. Place en ordre croissant les nombres rationnels suivants: ||\displaystyle \frac{9}{5}\qquad \frac{1}{2}\qquad 2\frac{1}{3}\qquad \frac{3}{4}|| 1. Positionner chacun des nombres exprimés en notation fractionaire sur une droite numérique. En subdivisant convenablement la droite numérique, on positionne les nombres de la façon suivante : 2. Place les nombres selon l'ordre désiré sachant que plus un nombre est positionné à droite plus il est grand. On obtient l'ordre croissant suivant: ||\displaystyle \frac{1}{2}\ <\ \frac{3}{4}\ <\ \frac{9}{5}\ <\ 2\frac{1}{3}|| On procède de la même façon avec les nombres rationnels négatifs exprimés en notation fractionnaire.
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L'impérialisme L'impérialisme est la domination culturelle, économique ou militaire d'un État sur un autre. Peu après la Confédération, en 1867, beaucoup d'anglophones ont toujours un sentiment d'appartenance à la Grande-Bretagne. Un impérialiste, au Canada,est une personne qui souhaite le maintien du lien avec l'Empire britannique. L'impérialisme s'illustre de plusieurs façons dans un territoire : Imposition d'institutions politiques; Imposition d'une culture; Imposition de valeurs. À l'intérieur du Dominion du Canada (créé en 1867), francophones et anglophones ont des visions différentes en ce qui a trait à la culture et à la politique. Chez plusieurs Canadiens anglais, il y a toujours un sentiment d'appartenance à l'Empire britannique. Lord Dufferin, gouverneur général du Canada entre 1872 et 1878, a fait construire un monument de la reine britannique Victoria. Cette statue est située au square Victoria, à Montréal. Lord Dufferin, gouverneur général du Canada entre 1872 et 1878, a fait construire un monument de la reine britannique Victoria. Cette statue est située au square Victoria, à Montréal. Il existe alors des organisations qui regroupent des impérialistes et qui font la promotion de la culture britannique. C'est le cas de l'Imperial Federation League, créée en 1884. Les impérialistes sont d'avis que l'anglais devrait être la langue officielle et que le protestantisme soit la religion officielle. Une société fraternelle protestante, l'Association loyale d'Orange du Canada, est fondée en 1830 en Ontario. Son nom vient du roi Guillaume III d'Angleterre, Prince d'Orange. Ses partisans, appelés les Orangistes, se positionnent contre les Acadiens, les Québécois et les Métis, majoritairement francophones et catholiques. L'idéologie orangiste soutient la suprématie de l'Empire britannique. Plusieurs hommes politiques canadiens étaient des membres de cette organisation, comme John A. Macdonald. Le sentiment d'appartenance à l'Empire britannique se manifeste lors de conflits impliquant le Royaume-Uni. C'est le cas de la guerre des Boers (1899), de la Première Guerre mondiale (1914-1918) ainsi que de la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945). Les impérialistes souhaitent l'envoi de troupes pour aider l'ancienne métropole alors que d'autres s'y opposent et ne veulent pas conserver de liens coloniaux. Aux mois de mai et de juin 1939, le roi britannique George VI et la reine Élisabeth font une visite au Canada. C'est la toute première visite au pays d'un souverain britannique durant son règne. Avec l'Europe qui se prépare à la guerre, le roi souhaite renforcer les liens entre la Grande-Bretagne et le Canada, qui se sont battus ensemble lors du premier conflit mondial. La crise de la conscription en 1917 est un exemple qui montre les différentes positions des Canadiens sur la participation du Canada au conflit. Cette crise est le résultat de l'obligation de s'enrôler dans l'armée pour les hommes en âge de combattre par le gouvernement du Canada. Au Canada anglais, une majorité appuie l'envoi de troupes et l'application de la conscription alors que les députés canadiens-français sont contre.
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L'épuisement des sols L'épuisement des sols correspond à une perte de matériaux et d'éléments nutritifs des sols, ce qui diminue leur fertilité. Trois principaux facteurs d'épuisement des sols peuvent causer une perte de leur fertilité: l'érosion (hydrique et éolienne), les processus de dégradation physique et les processus de dégradation chimique. L'absence de végétation expose un sol aux facteurs environnementaux. Il est alors davantage exposé au ruissellement des eaux de pluie et à l'action des vents. Ces facteurs hydriques et éoliens accentuent l'érosion du sol. Il s'ensuit une perte de matériaux et d'humus riche en éléments nutritifs. En effet, les horizons supérieurs du sol (O et A) risquent de disparaître. Ces sols peuvent alors se dégrader rapidement et devenir infertiles. La présence d'une végétation dense sur un sol permet de le protéger face à l'érosion hydrique et éolienne. Un sol peut se compacter sous le poids d'une masse importante, ce qui diminue grandement sa porosité et son aération. Le sol absorbe alors moins d'eau en provenance des précipitations ou du ruissellement, ce qui en réduit la fertilité. Lorsque ces phénomènes se déroulent, on parle alors de dégradation physique des sols. La dégradation chimique des sols, quant à elle, a lieu lorsque le pH du sol s'acidifie, ou encore lorsque le sol accumule des sels. Ces deux phénomènes ralentissent la formation de l'humus par les organismes vivants du sol. Celui-ci devient alors moins riche en éléments nutritifs, ce qui réduit sa fertilité. La dégradation chimique est souvent causée par la contamination des sols due à diverses substances toxiques de sources anthropiques. Plusieurs activités humaines favorisent l'épuisement des sols: l'agriculture intensive; l'utilisation de machineries lourdes; la contamination chimique; l'urbanisation; la déforestation massive (coupe à blanc). Par l'agriculture intensive, l'activité humaine empêche le sol de se régénérer, car ce sont les mêmes minéraux qui doivent être utilisés continuellement. Ceci crée donc une rareté de ces minéraux et rend les cultures plus difficiles. Il y a donc une utilisation massive des engrais, ce qui peut entraîner une contamination du sol. L'utilisation de machineries lourdes dans l'agriculture amène également certaines conséquences, car le sol se compacte sous le poids des véhicules et entraîne une diminution de l'absorption de l'eau par le sol. L'urbanisation est également un facteur menant à l'épuisement du sol. En plus d'éliminer certaines terres agricoles par l'étalement urbain, la coupe des arbres sur ces terres enlève les racines qui servent à soutenir le sol et qui protègent le sol de l'érosion. La déforestation (coupe à blanc) est également une activité ayant des impacts sur le sol, puisque elle prive le sol des végétaux qui limitent le ruissellement et qui favorisent sa porosité. Il y a donc une érosion plus grande, ce qui entraîne une diminution de la quantité de minéraux et de matières organiques présents dans le sol. Selon la région géographique où l’on se trouve, la composition chimique des sols varie beaucoup. En fait, la composition des sols est étroitement liée au climat (quantité et types de précipitations, température, etc.). Plus une région est soumise à des précipitations, plus les constituants du sol subiront des transformations. Certains éléments chimiques sont plus résistants que d’autres aux effets du climat. Les roches des climats désertiques ou froids sont davantage transformées mécaniquement, alors que les roches des climats tempérés ou chauds subissent plus l’action chimique de l’environnement. L'altération chimique des roches nécessite la présence d'eau et une température donnée. Les éléments suivants sont plus rapidement altérés par des actions chimiques : potassium (K), sodium (Na), magnésium (Mg) et calcium (Ca). Les éléments suivants sont plus résistants aux actions de l’environnement : aluminium (Al), fer (Fe) et silicium (Si).
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Les conséquences du changement d'empire sur les Autochtones La fin de la guerre de la Conquête marque également la fin des relations bien établies entre les Français et les Autochtones. Ces derniers doivent désormais composer avec les Britanniques qui ont, à leur égard, un comportement bien différent de celui des Français. En effet, alors que les Français considéraient les Autochtones comme des alliés, les Britanniques, eux, les voient plutôt comme un peuple conquis qui doit se soumettre à la nouvelle métropole, la Grande-Bretagne. En 1755, au début de la guerre de la Conquête, les Britanniques mettent en place le Département des Affaires indiennes. Son rôle est de faciliter le lien entre la Grande-Bretagne et les Premières Nations. Notamment, le Département des Affaires indiennes peut négocier des alliances avec les Autochtones et assurer le bon déroulement du commerce entre les Britanniques et eux. La prise de contrôle de la Nouvelle-France par les Britanniques soulève plusieurs mécontentements chez les Premières Nations. Les Autochtones sont contraints de faire des affaires avec les Britanniques, qui contrôlent désormais le commerce des fourrures. Or, étant donné que la concurrence française n’existe plus, les marchands britanniques haussent le prix des objets qu’ils échangent avec les Autochtones. Désavantagés, ces derniers revendiquent une meilleure règlementation du commerce. Ils revendiquent également le retour de la politique des présents (dons) abolie par le général Amherst. Cette politique, autrefois respectée par les Français, consiste à offrir des cadeaux aux peuples autochtones alliés. L’arrêt de cette politique représente une perte économique importante pour les Autochtones, en plus d’aller à l’encontre de leurs coutumes diplomatiques. Les Autochtones revendiquent aussi la protection de leurs territoires, notamment au sud des Grands Lacs et dans la vallée de l’Ohio, des endroits depuis longtemps convoités par les Treize colonies qui souhaitent prendre de l’expansion vers l’ouest. Une coalition est le ralliement de plusieurs individus ou groupes d’individus dans la poursuite d’un but commun, notamment celui de combattre un même ennemi.
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Le volume des cylindres Le volume d'un cylindre correspond à l'espace qu'il occupe dans son environnement. Même si ce solide ne fait pas partie de la famille des prismes, la formule pour calculer son volume est la même que celle utilisée pour ces derniers. La seule différence est que l’aire d’une base sera toujours celle d’un disque. Pour protéger les êtres humains des différentes maladies, les organismes de santé mettent sur pied des programmes de vaccination. Pour donner les vaccins aux gens, ils utilisent ce genre d'équipement. Selon ce modèle, quel volume de médicament maximal, en |\text{mm}^3,| cette seringue peut-elle contenir? Identifier le solide Selon la forme du dessin, on peut en déduire qu'il s'agit d'un cylindre. Appliquer la formule ||\begin{align}V &= A_b \times h\\ \\ &= \pi r^2 \times h \\\\ &= \pi \left(\dfrac{6}{2} \right)^2 \times 90 \\\\ &= \pi(3)^2\times 90 \\\\ &\approx 2\ 544{,}69 \ \text{mm}^3\end{align}|| Interpréter la réponse Selon les données, la seringue peut contenir un maximum d'environ |2\ 544{,}69 \ \text{mm}^3| de médicament. Remarque : Il faut bien utiliser la mesure du rayon et non la mesure du diamètre. Dans certains problèmes, il arrive qu’on cherche la mesure de la base ou la hauteur du cylindre alors que le volume est donné. C’est ce qui s’appelle trouver une mesure manquante d'un cylindre à partir du volume. Dans ce cas, la démarche est un peu différente, mais il demeure essentiel de se rappeler la formule du volume associée au cylindre.
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L'Empire des Gupta (notions avancées) Au 3e siècle, un peuple s’établit sur les rives d’un long fleuve indien, le Gange. On appelle ce peuple les Gupta. Sousl’Empire Gupta, l’Inde connaîtra un essor économique, culturel et scientifique de plus d’une centaine d’années sans connaître d’importants conflits armés. Peu à peu, la communauté s’étendra sur tout le nord de l’Inde entre le fleuve de l’Indus et du Gange. Le nom Gupta est simplement la terminaison du nom de famille des empereurs qui se succédèrent en Inde à partir du 3e siècle. On appelle les empereurs indiens des mahârâjâ. Le premier mahârâjâ était un chef de guerre impitoyable qui s’appelait Chandragupta. Il accéda au pouvoir par la force et contrôla toute la vallée du Gange. Plus tard, son fils Samudragupta lui succéda et devint le plus puissant mahârâjâ que l’Inde ait connu. Samudragupta aimait son peuple, il était tout à fait à l’opposé de son père qui lui, semblait dur et sans pitié. Samudragupta se voulait un empereur bon et juste. Il s’intéressait au quotidien des gens, à leur vie, à leurs difficultés, etc. Le peuple lui rendait bien, et l’empereur des Gupta n’eut aucune difficulté à rassembler des hommes pour former une grande armée et à conquérir, région après région, tout le nord de l’Inde. Lorsque Samudragupta s’emparait d’un nouveau territoire, il ne détruisait pas systématiquement la région : il offrait au roi de se soumettre à son autorité et de joindre l’Empire Gupta. Les régions devenaient donc des provinces de L’Empire. Le mahârâjâ permettait aux habitants de chaque province de continuer à vivre selon leurs coutumes et leurs croyances respectives. Samudragupta usait de clémence avec son peuple et seuls ceux qui se trouvaient sur les terres royales payaient un impôt sur les récoltes. Quoique très nombreux, on ne recensait pas les individus, c'est-à-dire qu’il n’y avait pas de décompte officiel de la population. Le mahârâjâétait évidemment le chef suprême et régnait sur son peuple sans partage. Par contre, il comprit qu’une bonne organisation sociale était gage de prospérité. Il se faisait donc aider d’un premier ministre qu’il attitrait à l’organisation de l’administration. Le premier ministre avait sous ses ordres, une demi-douzaine d’officiers impériaux. Ces officiers ou princes de sang royal, gouvernaient chacun une province de l’Empire. Et chaque province se subdivisait à son tour en district, gérés par des commissionnaires. Le mahârâjâ déléguait une partie de ses pouvoirs d’administration, c'est-à-dire qu’il laissait beaucoup d’autonomie à ses provinces, un peu comme un gouvernement aujourd’hui qui laisse au maire de la ville une liberté de gérer le fonctionnement des quartiers de la ville. L’écriture utilisée sous l’Empire gupta fut créée au 4e siècle et s’inspire du Sanskrit, une écriture utilisée en Inde dans l’enseignement et dans la religion en tant que langue de culte. Le Sanskrit entre dans la famille des langues indo-européennes puisque son écriture s’apparente aux écritures perse et latine. Seuls les prêtres et les gens cultivés savaient l’écrire. Par contre, cette langue a été transmise d’une génération à l’autre de manière orale : elle était chantée et mémorisée dans les textes sacrés. L’écriture gupta est tracée comme notre écriture latine, c'est-à-dire de gauche à droite et de manière horizontale. Cette écriture a perduré jusqu’au 10e siècle. La dynastie gupta, en réalisant l’unification de l’Inde, favorisa les échanges culturels et commerciaux entre les régions. Ce peuple sera reconnu pour sa grande clémence, son pacifisme et sa maîtrise de l’art. Cette longue période de paix en Inde s’étalant sur plus de cent ans (entre le 4e et le 6e siècle de notre ère) favorisa entre autres les avancées scientifiques : les Gupta ont inventé les nombres décimaux, ils ont inventé un système mathématique à base du zéro, ils ont réussi à trouver une méthode pour extraire le sucre de la canne entre autres choses. Leur grande curiosité et leur ouverture sur les autres civilisations ont permi d’adopter les idées et découvertes de différents peuples et civilisations, tels les Grecs, les Égyptiens ou encore les Romains. Par contre, ces découvertes scientifiques et nouvelles façons de procéder se heurtaient au traditionalisme prôné par les prêtres indiens (les brahmanes). Ceux-ci jugeaient que la vérité provenait strictement des textes sacrés. L’art sous l’Empire gupta détonne de l’art pratiqué dans d’autres civilisations par la douceur et la sérénité des personnages. Les sculptures, statuettes et autres peintures sont habituellement très détaillées: les formes sont soulignées et mises en évidence. L’art gupta traduit toute la douceur et la tolérance de son peuple. Durant cette période, l’art gupta repoussa les frontières du raffinement et du détail, que ce soit dans la littérature, dans la sculpture ou au théâtre. Une des villes qui participera à l’essor de l’art et du développement culturel en Inde se nomme Ujjain. Cette ville est l’une des sept villes sacrées de l’hindouisme. L’époque des Gupta a vu se côtoyer trois religions majeures: l’hindouisme, le jaïnisme et le bouddhisme. L’hindouisme est une des plus vieilles religions du monde. Elle est originaire du nord de l’Inde et on fait remonter ses débuts à environ 2500 av. J.-C. L’hindouisme est davantage une façon de vivre et de penser qu’une religion dans laquelle il y a un rapport de l’homme au divin. Malgré une bonne préparation face aux peuples étrangers qui tentaient d’envahir le nord de l’Inde (comme les Huns), l’Empire gupta connut des difficultés à contenir et à défendre toutes ses provinces. Au 5e siècle, les révoltes de plus en plus nombreuses et importantes des provinces décimèrent l’Empire. Une à une, les provinces déclarèrent leur indépendance. En 475, les Huns (peuple venu du nord de l’Asie centrale) envahirent l’Inde et mirent fin définitivement à l’Empire gupta. Le développement des connaissances est important dans l'Empire gupta. L'université de Nālandā fut fondée au 5e siècle. Elle était fréquentée par plus de 10000 étudiants jusqu'au 12e siècle. On y enseignait le bouddhisme et l'hindouisme, mais également les sciences (chimie, physique, médecine, astronomie). Des gens de partout en Asie venaient y étudier. Ce poème imposant date de plus de 2000 ans et relate les origines du monde. On y trouve également l'ensemble des valeurs du monde hindou. Considéré comme le plus grand poème jamais écrit, il est l'un des poèmes fondateurs de l'hindouisme.
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Maurice Duplessis Maurice Duplessis est un avocat et un homme politique canadien. Il est le 16e premier ministre du Québec. On surnomme la période pendant laquelle il a été premier ministre la « grande noirceur ». Il est surtout connu pour sa lutte anticommuniste, pour son retour aux traditions et pour sa proximité avec l'église. La politique de Duplessis est teintée de plusieurs idéologies. Profondément conservateur, il s’oppose souvent aux changements (comme les revendications des syndicats), même s’il permet au Québec, par exemple, de se moderniser en introduisant l’électricité dans les milieux ruraux. Ultramontain, il accorde une grande place à la religion dans la gestion des écoles et des hôpitaux. Autonomiste, il contribue à mettre en valeur la langue française, les traditions et le caractère distinctif du Québec dans le Canada. Il critique aussi les interventions sociales de l’État fédéral au Québec. Vers la fin de sa carrière, les Québécois commencent à s’affirmer et réclament une plus grande autonomie économique et culturelle, et ce, malgré les réticences de Duplessis. À sa mort, le Québec émerge de la grande noirceur pour se plonger dans une ère de renouveau, c’est la Révolution tranquille qui commence. 1890 : Maurice Duplessis naît le 20 avril, à Trois-Rivières. 1927 : Durant les élections provinciales, il déloge le candidat Jacques Bureau, élu depuis vingt-sept ans, dans sa circonscription. 1933 : Il est élu chef du Parti conservateur au départ de Camillien Houde. 1935 : Il fonde le parti politique Union nationale en réunissant des membres de l’Action libérale nationale (ALN) et du Parti conservateur. 1936 : Les unionistes remportent les élections du mois d’août, mettant fin à un règne libéral de trente-neuf années. 1939 : Maurice Duplessis déclenche des élections surprises afin d’exploiter la question de la participation du Canada à la Seconde Guerre mondiale. Il perd ses élections au profit du libéral Adélard Godbout. 1944 : Duplessis remporte les élections. La même année, il crée le ministère de l’Agriculture. Il reste au pouvoir pendant les quinze prochaines années. 1945 : Le gouvernement crée le ministère des Ressources hydrauliques. Celui-ci aide le milieu rural à s’électrifier. 1948 : L’élite artistique du Québec publie le manifeste du Refus global afin de dénoncer les valeurs traditionnelles et religieuses au Québec. 1948 : Le Québec adopte le drapeau fleurdelisé, proposé par Duplessis, le 21 janvier. 1959 : Maurice Duplessis meurt en fonction le 7 septembre, à Schefferville.
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Adverbs Adverbs of degree Extremely, Really, Very, A bit Adverbs of duration All day, For a while, Not for long Adverbs of frequency Always, Weekly, Rarely, Never Adverbs of manner Poorly, Quietly, Carefully Adverbs of place Here, Away, Abroad, On Adverbs of probability Definitely, Maybe, Probably Adverbs of time Today, Not long, Sometimes
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Le guidage La fonction de guidage est la fonction mécanique élémentaire jouée par un ou plusieurs organes qui permettent à un autre élément de se déplacer d'une façon précise, soit en rotation, en translation ou les deux à la fois. Dans les objets techniques, il arrive que certaines pièces soient mobiles et se déplacent en fonction d'un des trois types de mouvement existant. Afin d'assurer un bon fonctionnement de l'objet, le mouvement des pièces mobiles doit être contrôlé. Pour ce faire, un organe de guidage permettra un type précis de mouvement et d'en limiter l'amplitude. Les guidages les plus simples permettent à une pièce de bouger en rotation ou en translation. Les plus complexes, quant à eux, permettent aux pièces de bouger dans différents axes et en réalisant divers mouvements. Les principaux types de guidage sont les suivants Peu importe le type de guidage, il doit y avoir un léger espace entre les pièces. Si l'adhérence entre les pièces en mouvement est trop importante, le frottement occasionné risque d'endommager les pièces. Pour faciliter le guidage et éviter le frottement, on peut ajouter un organe de lubrification ou des matériaux intermédiaires. Le choix d'un guidage vise donc à diminuer le frottement entre les pièces. On pourra se baser sur l'espace disponible pour le guidage et la présence de liaisons (pivot ou glissière) pour déterminer le type de guidage approprié en fonction de l'objet technique. Le guidage en rotation permet à des pièces de se déplacer en tournant sur elles-mêmes. On permet donc à une pièce d’effectuer seulement un mouvement de rotation. Symbole du guidage en rotation: Le guidage en rotation est utilisé dans de nombreux objets techniques, par exemple dans les boutons de réglage de volume, les poignées de porte, les volants de voiture ou les roues de bicyclettes. La rotation permise peut y être complète ou encore limitée à une certaine amplitude. Les pièces qui constituent un guidage en rotation sont habituellement de forme cylindrique ou sphérique. On empêche leur mouvement de translation en les fixant au moyen d'un écrou ou d'un rivet. Le mouvement de rotation de la roulette du distributeur de ruban adhésif est guidé par le moyeu qui la maintient en place. L'axe de maintien du volant d'une voiture guide son mouvement de rotation tout en empêchant la translation. Le guidage en translation permet à des pièces de se déplacer en ligne droite. On permet donc à une pièce d’effectuer seulement un mouvement de translation, un mouvement rectiligne. Symbole du guidage en translation: Le guidage en translation est utilisé dans de nombreux objets techniques, par exemple dans les fenêtres coulissantes ou dans les mécanismes d'ouverture d'un tiroir. Les pièces qui constituent le guidage en translation sont habituellement de forme prismatique. Les rails, les glissières ou les rainures conviennent particulièrement à ce type de guidage. Les rails situés sur les côtés d'un tiroir en contrôlent l'ouverture et la fermeture et ne permettent qu'un mouvement rectiligne de translation. L'ouverture et la fermeture d'une fenêtre à glissières subit un guidage en translation. Le guidage hélicoïdal permet à des pièces de se déplacer selon un mouvement de translation lorsqu'il y a rotation de ces pièces. La translation et la rotation ainsi obtenues s’effectuent autour du même axe. Symbole du guidage hélicoïdal: Le guidage hélicoïdal assure la combinaison d’un mouvement circulaire et d’un mouvement rectiligne. Les organes comportant des filets conviennent particulièrement bien à ce type de guidage. La liaison entre une vis et un écrou ou tout autre système de transformation du mouvement vis-écrou sont des exemples simples de guidage hélicoïdal. Lorsqu'on ajuste la position d'une serre en c, le mouvement de la vis est contrôlé par un guidage hélicoïdal. Le mouvement du robinet est contrôlé par des filets assurant un guidage hélicoïdal.
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Les chiffres romains Les chiffres romains sont formés à l’aide de 7 lettres majuscules qui correspondent à des valeurs numériques. Un nombre écrit en chiffres romains se lit de gauche à droite. Les chiffres romains sont: Il y a quelques règles à respecter quand on veut écrire des nombres en chiffres romains. Pour le nombre |\textbf{VIII}| : - le chiffre |1| |\left(\textbf{I}\right)| est plus petit que le chiffre |5| |\left(\textbf{V}\right)|; - le chiffre |1| |\left(\textbf{I}\right)|est égal aux deux autres chiffres |1| |\left(\textbf{I}\right)|; Ainsi, puisque les chiffres |1| sont plus petits et situés à droite du |5|, on additionne la valeur de chaque lettre : ||5 + 1 + 1 + 1=8|| Donc, |\textbf{VIII} = 8| Pour le nombre |\textbf{XL}| : le chiffre |10| |\left(\textbf{X}\right)| est à gauche du |50| |\left(\textbf{L}\right)|, on soustrait : ||50 - 10=40|| Ainsi, |\textbf{XL}=40| Ainsi, on peut en dégager une méthode générale de conversion des nombres romains vers les nombres arabes comme on les connaît. Le nombre |19| ne s'écrira pas |\textbf{XVIIII}| mais plutôt |\textbf{XIX}|. Tableau contenant quelques nombres écrits en chiffres romains : Valeur numérique Chiffre romain Valeur numérique Chiffre romain |1| |\textbf{I}| |8| |\textbf{VIII}| |2| |\textbf{II}| |9| |\textbf{IX}| |3| |\textbf{III}| |10| |\textbf{X}| |4| |\textbf{IV}| |40| |\textbf{XL}| |5| |\textbf{V}| |90| |\textbf{XC}| |6| |\textbf{VI}| |99| |\textbf{XCIX}| |7| |\textbf{VII}| |900| |\textbf{CM}| |48| = |\textbf{XLVIII}| |62| = |\textbf{LXII}| |105| = |\textbf{CV}| |256| = |\textbf{CCLVI}| |782| = |\textbf{DCCLXXXII}| |1 534| = |\textbf{MDXXXIV}| |1 987| = |\textbf{MCMLXXXVII}|
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Le rôle des paramètres dans une fonction affine Deux paramètres sont présents dans la fonction affine : le paramètre |a,| appelé taux de variation ou pente et le paramètre |b,| appelé ordonnée à l'origine ou valeur initiale. Dans l'animation interactive suivante, tu peux modifier la valeur des paramètres |a| et |b| de la fonction affine à l'aide des curseurs. Tu peux aussi déplacer les deux points de la droite directement sur le graphique. Par la suite, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour avoir toutes les précisions sur ces deux paramètres. Le paramètre |a| est responsable de l’inclinaison de la droite. Ainsi, la valeur et le signe du paramètre |a| a une influence directe sur la variation de la droite. Contrairement au paramètre |a,| le paramètre |b| ne change pas l'inclinaison de la droite, mais son positionnement dans le plan cartésien. Le paramètre |b| indique la valeur de l'ordonnée à l'origine aussi appelée valeur initiale.
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Géométrie analytique La géométrie analytique est un domaine d'étude des figures géométriques dans le plan cartésien ou encore dans le plan en trois dimensions, au moyen de calculs algébriques, d'un système de coordonnées et de représentations graphiques. La géométrie analytique est la branche de la géométrie qui fait le pont entre celle-ci et l'algèbre et qui permet de représenter des objets géométriques à l’aide d’équations et d’inéquations. Elle implique donc de travailler à l'aide de représentations dans un plan cartésien. La géométrie analytique fait l'étude des points et des droites situés dans un plan cartésien et des transformations géométriques qu'il est possible d'y produire. Elle permet aussi d'étudier des équations produites lorsqu'un plan coupe une surface conique.
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L'accord du déterminant une maison / des maisons cet été / cette chanson ses devoirs / son cahier / sa mère Quelle histoire! / Quelles histoires! / Quel mensonge! / Quels mensonges! certains garçons / certaines filles
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Trucs pour trouver un sujet d’exposé oral Ton enseignant t'a donné la liberté de choisir le sujet de ton exposé oral? Pourtant, tu n'arrives pas à en trouver un, car tu cherches une idée qui captivera la classe? Pas de panique! Voici quelques trucs pour t'aider: Voici une liste de sujets qui pourraient t'inspirer: une recette -Tu pourrais la faire devant les élèves si cela est possible. Il faudrait donc choisir une recette simple qui ne nécessiterait pas de cuisson. l'origine d'une fête -Exemple: expliquer l'origine de l'Halloween et présenter comment elle est célébrée à différents endroits. un mythe ou une légende -Exemple: présenter la légende de la Dame blanche et ses différentes influences sur le peuple. un sport insolite -Exemple: le Chessboxing (un mélange de boxe anglaise et de jeu d'échecs) la biographie d'une personnalité connue -Exemple: un athlète, un personnage historique, un auteur, un artiste, etc. un phénomène inexpliqué -Exemple: les Crops Circles (les formes géométriques qui apparaissent dans les champs) des endroits à visiter -Exemple: le Machu Picchu au Pérou un record mondial -Exemple: les records du monde aux Jeux olympiques de Rio 2016 des événements historiques -Exemple: la catastrophe nucléaire de Tchernobyl un phénomène naturel -Exemple: les aurores boréales des tours de magie -Tu pourrais les présenter à la classe. une expérience scientifique -Tu pourrais la faire devant les élèves si le matériel nécessaire à sa réalisation est autorisé. un animal rare -Exemple: le dauphin rose le top 10 d'un sujet -Exemple: les plus grandes montagnes russes dans le monde Toutefois, si tu dois faire un exposé à caractère argumentatif, voici des exemples de questions polémiques: Est-ce que le temps des Fêtes est devenu trop commercial? Crois-tu qu'il faudrait enlever les appareils de loterie vidéo dans les endroits publics? Doit-on autoriser l'écoute de musique dans les cours? Crois-tu que les parents devraient pousser leur jeune à quitter le nid familial à un certain âge ou s'ils font bien de l'accueillir plus longtemps? Devrait-on ramener les cours d'éducation sexuelle dans les écoles secondaires? Devrait-on instaurer un couvre-feu aux jeunes de moins de 18 ans? Un patron devrait-il pouvoir congédier un employé à cause de son apparence physique? Devrait-on autoriser le dépistage des drogues au travail? Devrait-on modifier le système scolaire afin qu'il soit plus adapté aux garçons? Serait-il bénéfique à la société de diminuer l'âge de la retraite? Est-ce que les écoles devraient toutes adopter le port de l'uniforme obligatoire? Pourquoi les jeunes ne sont-ils pas plus nombreux à exercer leur droit de vote?
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La transformation et le transfert d’énergie L’énergie est la capacité de provoquer un changement. Les changements provoqués par l’énergie peuvent être le changement d’état d’une substance, l’émission de lumière, l’émission de chaleur ou le mouvement d’un objet. L’énergie intervient sous différentes formes dans le fonctionnement des systèmes technologiques. Voici les principales formes d’énergie abordées au premier cycle du secondaire. Plusieurs appareils ou systèmes technologiques du quotidien sont alimentés par de l’énergie électrique. Ceux-ci peuvent simplement être branchés dans une prise de courant afin d’être mis en marche. Lorsqu’un système est en fonction, un ou plusieurs composants peuvent transformer l’énergie électrique consommée en une autre forme d’énergie. La transformation d’énergie est la conversion d’une forme d’énergie à une autre forme. Pour repérer les transformations d’énergie dans un système technologique, il faut observer le système en marche et être à la recherche d’un ou plusieurs changements parmi les suivants, puis les associer à la forme d’énergie correspondante. Une émission de lumière ou d’un rayonnement est associée à l’énergie rayonnante; Un dégagement de chaleur est associé à l’énergie thermique; Un mouvement est associé à l’énergie mécanique. Un même système technologique peut comprendre plusieurs transformations d’énergie. Dans un système technologique de grille-pain, on s’intéresse à l’élément chauffant. Pour mettre le grille-pain en marche, il faut le brancher à une prise de courant électrique. Le grille-pain consomme de l’énergie électrique puisqu’il doit être branché à une prise de courant pour fonctionner. L’élément chauffant du grille-pain dégage de la chaleur, ce qui permet de chauffer les tranches de pain. De plus, l’élément chauffant émet de la lumière rouge. Ce sont deux indices de transformation d’énergie en énergie thermique et en énergie rayonnante. On peut donc affirmer que l’élément chauffant du grille-pain transforme l’énergie électrique en énergie thermique et en énergie rayonnante. Le transfert d’énergie est le passage de l’énergie d’un milieu à un autre tout en conservant sa forme.
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La distance entre deux points La distance entre deux points d'un plan cartésien correspond à la longueur du plus petit segment reliant un point |A| à un point |B|. La distance entre deux points |A (x_1, y_1)| et |B (x_2, y_2)| dans un plan cartésien, notée |d(A,B),| correspond à la longueur du segment |\overline{AB}.| Il est possible de calculer la distance entre deux points du plan cartésien à l'aide de l'expression suivante : Soient les points |A (1,2)| et |B (4,6)|. On veut connaitre la distance entre les deux points. |d(A,B) = \sqrt{(4-1)^2 + (6-2)^2}| |d(A,B) = \sqrt{3^2 + 4^2}| |d(A,B) = \sqrt{9+16}| |d(A,B) = \sqrt{25}| |d(A,B) = 5| La distance entre les deux points est de 5 unités. Soit le plan cartésien suivant : On veut connaitre la distance entre les deux points |A| et |B|. |d(A,B) = \sqrt{(6-(-2))^2 + ((-3)-(-1))^2}| |d(A,B) = \sqrt{8^2 + (-2)^2}| |d(A,B) = \sqrt{64+4}| |d(A,B) = \sqrt{68}| |d(A,B) \approx 8{,}25| La distance entre les deux points est approximativement de 8,25 unités. Déterminer le périmètre du quadrilatère |ABCD,| où |A=(0,0),| |B=(3,1),| |C=(2,2)| et |D=(1,4).| Afin de répondre à cette question, il faut calculer la longueur de chaque segment de droite, puis les additionner. Les étapes suivantes seront donc effectuées : Déterminer la longueur du segment |\overline{AB}| Déterminer la longueur du segment |\overline{BC}| Déterminer la longueur du segment |\overline{CD}| Déterminer la longueur du segment |\overline{DA}| Additionner les résultats ainsi obtenus Étape 1 : Déterminer la longueur du segment AB: |m\overline{AB} = \sqrt{(3-0)^2 + (1-0)^2} = \sqrt{9 + 1} = \sqrt {10}| Étape 2 : Déterminer la longueur du segment BC: |m\overline{BC} = \sqrt{(2-3)^2 + (2-1)^2} = \sqrt{1 + 1} = \sqrt{2}| Étape 3 : Déterminer la longueur du segment CD: |m\overline{CD} = \sqrt{(1-2)^2 + (4-2)^2} = \sqrt{1 + 4} = \sqrt{5}| Étape 4 : Déterminer la longueur du segment DA: |m\overline{DA} = \sqrt{(0-1)^2 + (0-4)^2} = \sqrt{1 + 16} = \sqrt{17}| Étape 5 : Additionner les résultats ainsi obtenus. On effectue l'addition et on obtient un périmètre d'environ 10,94 unités. Voyons comment le théorème de Pythagore nous aide à comprendre la relation que l'on peut utiliser pour trouver la distance entre deux points.
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Le pluriel des adjectifs L’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom qu’il accompagne. Lorsqu’un adjectif prend la marque du pluriel, il existe plusieurs règles qui dictent la façon de le former. énorme — énormes minuscule — minuscules attachant — attachants extravertie — extraverties intelligente — intelligentes chaud — chauds réel — réels
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Les miroirs plans Un miroir plan est une surface polie très lisse sur laquelle la lumière subit une réflexion spéculaire. Bien qu'un miroir plan ait la capacité de produire une image claire d'un objet, d'autres surfaces peuvent également produire des images du même type qu'un miroir plan. Un liquide très calme, comme un lac sans vague, peut également agir comme un miroir plan. Le champ de vision d’un miroir plan est l’espace que peut percevoir un observateur en regardant dans le miroir. Il est possible de déterminer le champ de vision en utilisant les lois de réflexion. Il suffit de suivre les étapes suivantes pour observer le champ de vision dans un miroir plan. 1. À partir de l'observateur, dessiner des rayons lumineux partant des extrémités du miroir plan et qui se rendent jusqu'à l'oeil. 2. Dessiner des normales à chacun des points d'incidence. 3. Dessiner les rayons incidents en respectant la loi de la réflexion. 4. Tout ce qui se trouve entre les rayons incidents fait partie du champ de vision de l'observateur. En se basant sur l’illustration précédente, il est possible de déduire que l’objet A serait inclus dans le champ de vision de l’observateur, alors que l’objet B serait à l’extérieur du champ de vision. Cette technique peut être utilisée peu importe la position de l'observateur, qu'il soit devant ou à côté du miroir. Pour augmenter le champ de vision dans un miroir plan, il est possible de modifier certains paramètres: Augmenter la grandeur du miroir. En choisissant un miroir plus grand, les angles d'incidence et de réflexion augmenteront, ce qui augmentera le champ de vision. Rapprocher l'observateur du miroir. Les angles d'incidence et de réflexion augmenteront également, ce qui augmentera le champ de vision. Utiliser un miroir convexe. Une personne de |\small \text {1,80 m}| se regarde dans le miroir. Ses yeux se trouvent |\small \text {10 cm}| au-dessous de son crâne. Quelle doit être la grandeur minimale du miroir pour qu'il puisse se voir en entier? Pour trouver la grandeur du miroir, il faut tout d'abord savoir que l'image de la personne sera à égale distance du côté opposé de l'observateur. Une droite perpendiculaire (une normale) doit ensuite être dessinée à la hauteur des yeux de l'observateur. La prochaine étape consiste à dessiner un rayon partant des pieds de l'observateur orienté vers les yeux de l'image. Ceci représente un rayon incident. Il faut ensuite procéder à la réflexion de ce rayon en suivant les lois de la réflexion. Le rayon réfléchi atteindra les yeux de l'observateur. En dessinant le rayon réfléchi, deux triangles ont été formés. Ces deux triangles sont isométriques. Ainsi, il est possible de déterminer que pour voir la partie inférieure du corps, le miroir doit mesurer la moitié de la partie inférieure de l'observateur. |\text {1,80 m - 0,10 m = 1,70 m}| |\displaystyle \frac {\text {1,70 m}}{2} = \text {0,85 m}| La hauteur du miroir pour voir la partie inférieure de l'observateur est donc |\text {0,85 m}|. La partie inférieure du miroir doit être placée à |\text {0,85 m}| du sol. Il faut répéter l'opération pour la partie supérieure (entre les yeux et le dessus de la tête). Il faut donc un miroir mesurant la moitié de la distance entre la tête et les yeux, soit |\text {0,05 m}|. En additionnant ce miroir à celui nécessaire pour voir la partie inférieure du corps, il faut donc un miroir de |\text {0,90 m}| pour voir le corps au complet. Donc, pour que l'observateur puisse se voir au complet dans un miroir, il doit installer un miroir de |\text {90 cm}| de grandeur situé à |\text {85 cm}| du sol. Source de l'image de l'observateur Il est logique de dire qu’un rayon réfléchi par un miroir aura une trajectoire différente si le miroir subit une rotation. Lorsque le miroir tourne, la normale, qui doit toujours être perpendiculaire au miroir, tourne nécessairement du même angle. Comme le rayon incident ne bouge pas, l’angle d'incidence augmentera du même angle que la rotation du miroir. Dans l'exemple ci-dessus, l'angle d'incidence est maintenant de |\small \text {40}^{\circ}|. Pour que la loi de la réflexion soit respectée, l'angle de réflexion devra donc être de |\small \text {40}^{\circ}|. Toutefois, puisque la normale a été déplacée, le rayon réfléchi devra également être déplacé pour qu'il puisse être mesuré par rapport à la nouvelle normale. Finalement, l’angle de rotation du miroir aura été ajouté deux fois (du côté incident et du côté réfléchi) et donc, la déviation du rayon réfléchi sera égale au double de la déviation du miroir. L'angle entre les deux miroirs fait donc varier le nombre d'images pouvant être obtenues. Ainsi, plus l'angle s'approche de |\small \text {0}^{\circ}|, plus le nombre d'images formées s'approche de l'infini. Il est à noter que le nombre d'images est infini lorsque les miroirs sont parallèles. Un angle de |\small \text {60}^{\circ}| entre les deux miroirs provoque la formation de cinq images. ||\begin{align} N=\displaystyle \left( \frac {360^{\circ}}{\theta}\right) - 1 \quad \Rightarrow \quad N &= \displaystyle \left(\frac {360^{\circ}}{60^{\circ}}\right) - 1 \\ \\ &= 6 - 1 \\ \\ &= 5 \end{align}|| Pour obtenir ces images, il faut utiliser les lois de la réflexion. La première image obtenue est l'image de l'objet dans le premier miroir (représenté en vert sur le schéma ci-dessous). La deuxième image est l'image de l'objet représenté dans le deuxième miroir (représenté en rouge sur le schéma ci-dessous). La troisième image est obtenue en dessinant la réflexion de la première image dans le deuxième miroir (représenté en bleu dans le schéma ci-dessous). Il est possible de prolonger, au besoin, les miroirs afin de représenter adéquatement l'objet. La quatrième image est obtenue en dessinant la réflexion de la deuxième image dans le premier miroir (représenté en orange dans le schéma ci-dessous). La dernière image est obtenue en représentant l'image obtenue par la réflexion de la troisième image et de la quatrième image. Le point de rencontre forme la cinquième image, représentée en violet dans le schéma ci-dessous.
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Étudier avec un TDAH Si tu es du genre à ne rien retenir de ce que tu lis, les conseils suivants sont encore plus importants à appliquer; ils te permettront de te sentir en confiance et en pleine possession de tes moyens. Place dans ton univers physique le plus de repères visuels possible, comme des notes autocollantes, ton calendrier, un tableau blanc sur lequel écrire tes travaux à faire, etc. Planifie bien ton étude en écrivant les périodes d’étude dans ton agenda. Si tu sais que le moindre bruit te distrait, utilise des bouchons pour les oreilles lorsque tu étudies. Trouve un endroit calme et bien rangé avant de te mettre à la tâche. Les personnes qui vivent avec un TDAH ont généralement besoin d’apprendre de façon active. Tu peux, par exemple, résumer la matière en écrivant dans un cahier, utiliser des codes de couleur pour compartimenter les notions ou te créer des petits cartons de mémorisation. Tu peux même étudier à voix haute en gesticulant! Au lieu de faire une longue période d’étude, fais-en plusieurs petites (d’environ 30 minutes). Pendant tes pauses, va courir, joue de la batterie, chante, danse; fais sortir toute cette belle énergie qui t’habite en permanence. Tu sentiras que ta concentration s’est rechargée par la suite. Pendant que tu étudies, mets en couleur les notions qui sont plus difficiles à mémoriser. Ajoute une étoile (*) devant les exercices que tu n’as pas compris, ainsi tu pourras poser des questions plus précises à ton prof. Commence à étudier plusieurs jours à l’avance s’il s’agit d’un gros examen (ou d’un examen qui vérifie la compréhension du contenu de toute l’année). Tu as besoin de motivation pour étudier. Avant de débuter ton étude (ou un travail), fixe-toi un objectif. Par exemple, après 10 exercices de grammaire, 30 minutes d’étude en science ou un gros devoir en mathématiques, fais une activité que tu aimes! Pendant les cours, fais de l’écoute active. Prends des notes, mets des informations en évidence et pose des questions. Ça t’aidera à moins tomber dans la lune. Finalement, alimente-toi et repose-toi bien, ce sont des conditions gagnantes pour avoir un cerveau disposé. Pour ne rien oublier, il est essentiel de tenir un horaire des activités à venir, des travaux à faire et de l’étude à réaliser. Voici nos meilleurs trucs : Donne priorité aux travaux scolaires et à l’étude (même si tu as parfois envie de faire autre chose, comme voir tes amis). Ne t’en fais pas, tu auras amplement le temps quand tu auras terminé tes devoirs. Chaque lundi, dresse une courte liste des choses urgentes et importantes à faire que tu prendras soin de laisser bien en évidence. Tiens un horaire hebdomadaire rigoureux et réajuste-le au besoin. Aussitôt qu’on te tient au courant d’un examen à venir ou d’un travail long à faire, assure-toi de l’ajouter sur ton calendrier. Ton agenda est ton meilleur ami! Bien que ça puisse sembler laborieux et ennuyant, faire du ménage, ranger, identifier et classer ton matériel sont des actions qui t’aideront à y voir plus clair et à diminuer ton stress. Tu peux, par exemple : Identifier tes cartables et les classer par couleur (si possible, une couleur par matière). Ranger au fur et à mesure tes notes de cours afin de ne pas les perdre. De plus, lorsque sera venu le temps de les étudier, elles seront déjà organisées! Commencer à préparer ton sac d’école sur l’heure du midi. Il y a moins de chances que tu oublies les devoirs de tes cours du matin de cette façon. Effectuer un bon ménage de casier au moins une fois aux deux semaines. Replace les feuilles solitaires dans leurs cartables respectifs et rapporte à la maison ce qui n’est plus nécessaire. Prendre le temps de t’arrêter avant de quitter l’école à la fin de la journée. Consulte ton agenda et assure-toi d’amener tout ce dont tu as besoin à la maison pour faire tes devoirs, tes projets et ton étude. Préparer ton sac et ton lunch le soir en prévision du lendemain. Être à la dernière minute ne s’accorde pas bien avec un TDAH. Tu auras ainsi plus de temps le matin afin de t’assurer de ne rien oublier.
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Wh- Questions - Simple Past with to Be Who was he? Where were you? When were you nominated?
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La mesure d'un angle avec le rapporteur d'angle La mesure d'un angle correspond à la valeur de son ouverture en degrés. Elle s'effectue à l'aide d'un rapporteur d'angle. Un rapporteur d'angle est un demi-cercle divisé en 180 parties égales. Chacune des parties correspond à un degré (1°). Le degré est l'unité de base servant à mesurer un angle. Voici un rapporteur d’angle : Afin de mesurer un angle à l'aide d'un rapporteur d'angle, il suffit de suivre les étapes suivantes : Supposons que nous voulons mesurer la valeur de l'angle aigu ci-dessous à l'aide d'un rapporteur d'angle : 1. Il faut placer l'origine du rapporteur sur le sommet de l'angle. 2. Il faut aligner la ligne de foi du rapporteur avec l'un des côtés de l'angle. On pourrait aussi placer le rapporteur de la façon suivante : 3. On lit la valeur de l'angle grâce aux graduations du rapporteur. Étant donné qu'on mesure un angle aigu, on lira la mesure qui est inférieure à 90°.
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La fonction rationnelle Les fonctions rationnelles regroupent toutes les fonctions où l’on retrouve une fraction dans laquelle la variable indépendante |(x)| est au dénominateur. Le graphique de la fonction rationnelle de base est composé de 2 courbes, appelées hyperboles, qui se rapprochent des 2 axes sans y toucher. La fonction rationnelle transformée peut s’écrire de 2 façons différentes. Le graphique de la fonction rationnelle transformée est composé de 2 courbes, appelées hyperboles, qui se rapprochent des 2 asymptotes sans y toucher. Pour valider ta compréhension à propos de la résolution de problèmes impliquant la fonction rationnelle de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante.
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Les unités de mesure utilisées en mathématiques Une unité de mesure est une grandeur de référence servant à mesurer d'autres grandeurs de même nature. Il existe, entre autres, des unités de mesure pour la longueur, le volume, la masse, l'aire, la capacité, la température, etc. Pour chaque grandeur mesurée, il existe des unités de base qui ont été regroupées sous le nom de système international d'unités (SI). Le système international d'unités (SI) est une convention internationale qui définit les différentes unités de mesure. Dans le tableau ci-dessous qui répertorie les principales unités de mesure utilisées en mathématique, les unités faisant partie du SI sont indiquées en bleu. Mesure Unité Symbole La température Le degré Celsius Le degré Fahrenheit Le Kelvin °C °F K Le temps La seconde La minute L'heure s min h La longueur Le millimètre Le centimètre Le décimètre Le mètre Le kilomètre mm cm dm m km L'aire Le centimètre carré Le mètre carré L'hectare cm2 m2 ha Le volume Le centimètre cube Le mètre cube Le millilitre Le litre cm3 m3 mL L La masse Le milligramme Le gramme Le kilogramme La tonne mg g kg t Les angles Le radian Le degré rad ° La conversion est l’action de transformer une unité de mesure en une autre. Par exemple, la conversion est utile lorsque l'on veut changer des mètres en centimètres. On peut en effet convertir certaines unités en ajoutant des préfixes à l'unité de base du système international d'unités. Facteur par lequel l'unité est multipliée Nombre Nom du préfixe Symbole |10^{12}| 1 000 000 000 000 téra T |10^9| 1 000 000 000 giga G |10^6| 1 000 000 méga M |10^3| 1 000 kilo k |10^2| 100 hecto h |10^1| 10 déca da |10^{-1}| 0,1 déci d |10^{-2}| 0,01 centi c |10^{-3}| 0,001 milli m |10^{-6}| 0,000 001 micro μ |10^{-9}| 0,000 000 001 nano n |10^{-12}| 0,000 000 000 001 pico p |10^{-15}| 0,000 000 000 000 001 femto f |10^{-18}| 0,000 000 000 000 000 001 atto a On peut aussi convertir d'autres unités de mesure par des formules de conversion particulières. C'est entre autre le cas pour la mesure de la température.
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La chaleur massique La chaleur massique (ou capacité thermique massique) d’une substance, désignée par la lettre c, est une propriété caractéristique. Elle donne la capacité précise de cette substance d’absorber ou de dégager de la chaleur. Elle est déterminée par la quantité d’énergie à apporter pour élever d’un degré la température de l’unité de masse d’une substance. En d’autres mots, la capacité thermique massique est la quantité de chaleur qu’un gramme d'une substance doit absorber pour que sa température s’élève d’un degré Celsius. Il peut s’agir aussi de la quantité de chaleur qu’un gramme de cette substance doit perdre pour que sa température baisse d’un degré Celsius. Étant donné qu'il s'agit d'une propriété caractéristique, la capacité thermique massique est propre à chaque substance. Ainsi, plus la capacité thermique massique d'une substance est élevée, plus il faut la chauffer pour augmenter sa température. La capacité thermique massique de l'eau est de 4,19 J/(g·°C) alors que celle de l'éthylène glycol est de 2,20 J/(g·°C). Cela signifie qu'à masses égales, il faut davantage chauffer l'eau pour observer la même augmentation de température. Pour valider ta compréhension à propos de l'énergie thermique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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La fonction de protection La fonction protection est assurée par des composantes électriques qui peuvent interrompre automatiquement la circulation d'un courant en cas de situation anormale. Il peut arriver qu'un circuit électrique fasse défaut. Par exemple, des fils peuvent chauffer, des circuits peuvent être endommagés lorsque les isolants sont dégradés, un incendie peut même survenir. On classe généralement les situations anormales en deux catégories: Une surcharge se produit lorsque l'intensité du courant dépasse celle maximale que peut supporter le circuit. En cas de surcharge, les composantes du circuit surchauffent ce qui risque d'entrainer un incendie. Un court-circuit se produit lorsque le courant électrique emprunte un chemin imprévu, à la suite d'un contact avec une autre matière conductrice que celle voulue. En cas de court-circuit, il y a risque d'électrocution. Pour éviter qu'une situation anormale ne se produise, on installe un dispositif de protection dans les circuits électriques. La composante électrique responsable de cette fonction assure la sécurité du circuit et des personnes en interrompant automatiquement la circulation du courant en cas de problème. On utilise principalement deux dispositifs de protection : le fusible et le disjoncteur. Fusible Fusible à verre Source Fusible à culot Source Lorsque l'intensité du courant électrique qui traverse le fusible est supérieure à un certain seuil, le filament conducteur du fusible fond et se rompt, ce qui empêche le courant de passer. Le circuit est alors ouvert et il n'y a plus de courant qui y circule. Il faut remplacer le fusible une fois qu'il a été brûlé. On ne peut pas le réutiliser. Disjoncteur Disjoncteur Source Panneau de distribution Source Un bilame est à la base du fonctionnement de certains disjoncteurs. Il s'agit de deux lames de métaux ou d'alliages différents, souples, collées l'une à l'autre dans le sens de la longueur et ayant des coefficients de dilatation différents. Ainsi, lorsque l'intensité du courant devient trop élevée, le bilame se courbe sous l'effet de la chaleur et coupe le contact. Un mécanisme se déclenche alors pour ouvrir et garder ouvert le circuit. Un mécanisme électromagnétique est à la base du fonctionnement d'autres disjoncteurs. On peut réarmer autant de fois que l'on veut un disjoncteur. Il est réutilisable.
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Compréhension de lecture : Louta et le pipon — Louta e piponik Kiwetinok itekera micta sipik Saint-Laurent ka icinikatek, otananik mictikok ka micta kicteritakositcik Nitaskinak, pakiciniw kon ka ici matanak. Matce sokispon akam sipik, aci kata piponiw ka ici taciketcik aneki Matana ka icirakaniwitcik. Kisinariw e kicepawonik, rakasimonik pe otci orowiapiteriw akwapiteriw, waskok icamakaniw, miro nokoniw e capo reacterik ka ici akwapiterik. Kakakewa ka airikasiritci taci akosiriwa micta ocpimik sesekatikok, itapiriwa nete warowik… kitoriwa. Kaaa! Tekaci nama petakonipan kekociciriw ekoni tekaci ospawemaritci ka niparispana. E taci wikwekitc omikoni wapowan, itapiw Nikikw-iskwe (ickwecic ka nikikowitc), tekaci waiariw kaie makatewariw ockicikw, kanawapatam e wasewarik. Micta mireritam, pasikopataw mina nitinam opakekineskisina ka micta kicowarik ka taci wepapikeparinik okitc octikwanik. E ickwa witcihikotc otcotcoma e piskak omaskisin, omitcikawina otapinew, peikwaw pakwemew pakwecikanicica ka miniciritci, orowipataw. Micta kisinariw mitowi maskomia ka otci takisiritci, wirini ko nte ka nikipitewotcinaniwok ekoni e otci kisinarik. Micta aric wesa mireritam kaie kicteritam e nta aikotatc nahwe Nikikw-iskwe, nama nisitamatcitaw e micta kisinarik, micta pakahaniw otehi e micta mireritak. Aci mi tipiskariw, notcimik icawok Matana ka icirakaniwitcik, tekaci nama petakoniw kekociciriw. Petakosiriwa kona e pimasamotetcik, mia e nakamoritci. Pecotcik nanosanehitowok, okomoma nikaniteriwa Nikikw-iskwe, nosanetawok e meskanakeritci, takociniwok ka ici acterik nictam nakwakaniriw, nama ki otci nakwatamawok! Nac iti ponikweriw Nikikw-iskwe, atoweritcikew, wapamiko okoma e kackeritak, itiko kitci pehotc. E piponik, tekaci wapisiwok wapocak aka kitci ki makonakaniwitcik kitci miro papirotowatcik ka wi makonikotcik. Patima ka nictoniwonik nakwakaniriw ekoni ka nakwatamatc wapoca Nikikw-iskwe. E wapamatc anihi wapoca erikam kirawe itapiw. Kowetowi iterimo mireritam kaie kockwapamo. Nama wi matciw e koctak kitci mowikotc anihi wapoca ka ki nakwatamatcik. Erowek aric e tacikeritci okoma. Pekatc witcihew osima e maninaritci wapoca. Kanawapamew osima nahwe kokominac, sokitcitcew nahwe kokominac, pekatc takinew otitamanirik osima e cowerimatc. Nisitotakosiw e cowimikweritc e arimwetc, itew osima kitci itaritci mikwetc wapoca e ki mireritci opimatisiwiniw wirawaw otci, mikwetc kitcotcono aski e ki pe mirikoikw kaskina kekociciriw. E koski kiwetcik omatakaniwak, kanawapatam Nikikw-iskwe e taci oterik wapoc napanewaporiw kaie kaskina wec ka aicinakonik e masinactetinik rakasimonekinik. Kaskina wec aiteritam erotc otci mamitonerimew okoma. Mikwetc e ki pe mirikoian kitci okomian ke pakitanamowitc kiskeritamowiniw notcimik e pimatisinaniwonik, nokomak kaie nimocomak ka ki miwotatcik.
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La migration En 2015, au Canada, 21,80 % de la population serait née à l’extérieur du pays, ce qui représente 7 835 502 de personnes. Comme les graphiques suivants le démontrent, le phénomène de la migration au Canada s’accentue depuis de nombreuses années. Mais cette réalité n’est pas le seul fait du Canada, le monde entier est en mouvement. En 2019, l’Organisation des Nations Unies (ONU) estimait le nombre de migrants internationaux à 272 millions. On parle ici du nombre de personnes vivant dans un pays autre que celui dans lequel elles sont nées. La carte suivante présente le solde migratoire par état et par territoire : Lorsque le solde migratoire est positif, cela signifie qu’il y a plus d’immigrants que d’émigrants. Lorsque le solde migratoire est négatif, cela signifie que le nombre d’émigrants est plus important que le nombre d’immigrants. Le solde migratoire est la différence entre le nombre d’immigrant(e)s et le nombre d’émigrant(e)s au sein d’un pays. Immigrants - Émigrants = Solde migratoire Un immigrant ou une immigrante est une personne qui s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive après avoir quitté son pays d’origine. Un émigrant ou une émigrante est une personne qui quitte son pays (pays de départ) afin d’aller s’installer dans un autre pays (pays d’accueil). La migration correspond au déplacement d’individus qui passent de leur lieu d’origine à un autre endroit, et ce, pour diverses raisons. Celles-ci peuvent être de nature personnelle, religieuse, culturelle, politique, écologique ou économique. Ce déplacement physique peut se faire à l’intérieur d’un pays comme à l’extérieur de celui-ci. Ali vient du Cameroun et espère trouver des conditions de vie plus favorables au Canada (meilleurs services de santé, meilleur emploi, etc.). Max est Américain, il ne souhaite plus rester dans son pays depuis qu’un nouveau président y a été élu. Il n’est pas d’accord avec sa manière de gérer le pays. Samantha est Française, elle vient rejoindre son mari qui travaille depuis 1 an à Montréal. Antonio est Italien, il a choisi de s’établir à Montréal dans la Petite Italie où plusieurs Italiens y vivent déjà. Jessica rêve depuis qu’elle est toute jeune de vivre en Angleterre. Cet automne, elle décide de s’y installer, car elle vient de se trouver un emploi à Londres. La durée d’établissement du migrant dans le pays d’accueil, le lieu de départ et de destination du migrant, les causes du départ du migrant et le statut du migrant sont des caractéristiques qui permettent de catégoriser les types de migration qui sont : définitive ou temporaire volontaire ou forcée interne ou externe légale ou clandestine La migration définitive Dans le cas d’une migration définitive, le lieu d’arrivée devient l’endroit où l’on s’établit de façon permanente. Antonin et sa copine Nadia ont décidé de quitter la France pour s’installer pour de bon au Québec. Ils ont pris un billet aller seulement et disposent d’un permis de travail. Ils sont arrivés depuis 6 mois et ont commencé une nouvelle vie. Ils sont arrivés avec leurs quatre valises et habitent désormais un charmant 5 ½ qu’ils ont meublé dans un quartier tranquille de la ville de Québec. Après quelques mois de recherches, ils ont tous deux déniché des emplois dans leur domaine de formation. Ils espèrent devenir résidents permanents et, éventuellement, devenir des citoyens canadiens. La migration temporaire Dans le cas d’une migration temporaire, le lieu d’arrivée n’est pas l’endroit où l’on s’établit de façon permanente. On se déplace pour une courte période. Les situations suivantes peuvent expliquer ce phénomène : un emploi saisonnier; des études; un court contrat de travail. Il arrive que certaines migrations qui sont temporaires deviennent définitives. Mamadou est à Montréal depuis un an et demi. Il a quitté son pays natal, le Mali, pour faire ses études universitaires en ingénierie au Québec. Après sa formation, il a l’intention de retourner vivre au Mali pour entamer sa carrière dans une entreprise que gère sa famille. Il vit dans une résidence universitaire et possède le strict minimum. La migration volontaire Certaines personnes décident par elles-mêmes de quitter leur lieu de résidence pour aller s’établir dans un autre endroit. Jacques quitte la Belgique, car l’entreprise pour laquelle il travaille lui a proposé un poste intéressant à Sherbrooke pour les trois prochaines années. Il a accepté l’aventure et ne sait trop s’il restera ou non après ce séjour. Il attend de voir comment il vivra cette expérience, et si le nouvel environnement dans lequel il s'apprête à évoluer lui plaira. La migration forcée Certaines personnes sont obligées de quitter leur lieu de résidence. Ces déplacements ne sont pas souhaités, ils sont souvent obligatoires pour des raisons de survie. Ils sont provoqués par des conflits, des situations économiques très difficiles, des catastrophes naturelles, des changements climatiques ou des discriminations de nature politique, ethnique, religieuse ou sociale. Inès, son mari et ses enfants ont dû quitter leur maison rapidement. Le village dans lequel ils vivaient en Syrie a été bombardé. Quelques heures après l’attaque, ils sont partis à pied avec chacun un sac à dos rempli de choses qu’ils considéraient comme essentielles. Ils ont marché jusqu’en Turquie pour rejoindre un camp de réfugiés. Rendus à cet endroit, ils font une demande pour obtenir le statut de réfugié selon la Convention de Genève. Ils souhaitent s’installer au Royaume-Uni. La migration interne Les migrations internes sont des déplacements qui se font à l’intérieur des frontières d’un pays. On quitte l'endroit où l'on se trouve pour un autre village, une autre ville, une autre région, une autre province, mais pas pour un autre pays. Maella est originaire d’un petit village sur la Côte-Nord. Elle a terminé son secondaire et entame une technique qui ne se donne pas dans sa région. Elle a dû déménager à Trois-Rivières pour poursuivre ses études. La migration externe Les migrations externes sont des déplacements qui se font à l’extérieur des frontières d’un pays. Brian est parti des États-Unis pour venir s’installer en Colombie-Britannique au Canada. La migration légale La migration légale se fait dans le respect des règles et lois d’un pays en matière d’immigration. Bénédicte est venue travailler au Québec pour un organisme qui l’a recrutée depuis la France. Elle est arrivée avec un permis de travail. Après avoir terminé son mandat de travail, elle a demandé et obtenu sa résidence permanente du Canada. Elle demande maintenant sa citoyenneté canadienne. La migration clandestine La migration clandestine ne respecte pas les règles et les lois d’un pays en matière d’immigration. Un migrant clandestin est une personne qui séjourne dans un pays sans avoir eu l’autorisation officielle de celui-ci. On désigne ces personnes de différentes manières : immigrants illégaux, immigrants clandestins et sans-papiers. Gildas est Congolais. Il a décidé de tenter sa chance en Europe et de s’installer en Angleterre. Il a d’abord fait une demande d’immigration auprès du gouvernement anglais, mais son dossier a été refusé. Il décide quand même d’immigrer. Il est arrivé en Angleterre en avion avec un visa de touriste de trois mois. Cependant, il est resté après ce délai. N’ayant pas de statut légal, il doit travailler au noir. Ses conditions de travail sont très difficiles. Toute personne peut devenir un migrant dans sa vie. La plupart du temps, on retrouve, parmi ces migrants : Des jeunes en âge de travailler; Des hommes autant que des femmes; Des individus provenant en majorité de pays en développement. Les principales régions d’immigration (lieux vers où les migrants se dirigent) sont : L’Amérique du Nord L’Europe occidentale Les États du golfe Persique L’Australie Les flux migratoires sont l’ensemble des mouvements (déplacements) des populations. Ces déplacements peuvent se faire à l’intérieur d’un même pays ou bien d’un pays de départ vers un pays d’accueil. Voici les principales raisons pour lesquelles le phénomène de la migration s'est beaucoup amplifié dans les dernières décennies : Le développement des moyens de transport et de communication Les écarts de richesse entre les pays La mondialisation La délocalisation des entreprises L’instabilité politique Les changements climatiques De nouvelles réalités expliquent l’amplification du phénomène de migration sur notre planète. Effectivement, le nombre de migrants internationaux était évalué à 80 millions en 1975 et à 272 millions en 2019, une augmentation de 340 % depuis l’année 1975. Ce phénomène s’explique également par l’augmentation de la population mondiale. Contrairement aux siècles précédents, les humains ont accès à des moyens de transport qui leur permettent de se déplacer rapidement sur de plus grandes distances, notamment l’avion. En seulement quelques heures, il est désormais possible d’être sur un autre continent. Devant un contexte économique difficile, plusieurs personnes résidant dans des pays en développement évaluent la possibilité de migrer vers un pays ayant de meilleures perspectives économiques dans le but d’améliorer leurs conditions de vie. La mondialisation ne se limite pas à l’augmentation des échanges de biens et de services entre les pays, elle implique également une plus grande mobilité de la main-d’oeuvre. Par exemple, une entreprise qui fait des affaires à l’international peut demander à son employé de travailler dans un de ses bureaux qui se trouvent dans un autre pays. Avec la mondialisation, plusieurs entreprises ont délocalisé leur lieu de production dans des pays en développement. Cette création d’emplois explique le déplacement de nombreuses personnes qui décident de travailler dans ce nouveau lieu de production. La délocalisation fait référence au déplacement des activités ou d'une partie des activités d’une entreprise vers un autre pays afin de réduire les couts de production. Ce déplacement se fait généralement des pays développés vers des pays en développement ou émergents. De nombreux pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient vivent des situations politiques difficiles où s’additionnent tensions sociales, conflits et crises économiques. Certaines personnes souhaitent de meilleures conditions de vie pour leurs proches et elles-mêmes. Elles décident de tenter leur chance dans un pays plus stable. Certains pays de l’Amérique latine et de l’Amérique centrale vivent ce genre de situation, mais à moindre échelle. Les changements climatiques et les catastrophes naturelles peuvent aussi inciter les personnes à quitter leur lieu d’origine. C’est ce qui s’est passé après le tremblement de terre en Haïti en 2010. De nombreux Haïtiens ont quitté leur pays natal après ce terrible évènement. Plusieurs se sont installés au Québec. Voici les principaux facteurs qui influencent le choix d’un pays d’accueil : La proximité géographique; La langue parlée; La présence de la famille ou de membres de la communauté (diaspora); Le lien historique avec le pays; Les possibilités d’emploi. Quand vient le temps de choisir le pays de destination, les migrants ont tendance à se déplacer vers des territoires qui sont proches de leur pays d’origine. Ainsi, de nombreuses personnes originaires de l’Afrique du Nord se sont implantées en Europe. Un autre facteur qui peut entrer en ligne de compte est la langue parlée. C’est logique, il est plus facile de s’intégrer dans un endroit où l’on parle la même langue. Ainsi, plusieurs Marocains, dont la langue seconde est le français, on choisit de migrer au Québec. La présence de membres de la famille ou de sa communauté peut aussi être considérée quand vient le temps de choisir le lieu d’établissement. Plusieurs migrants ont choisi de s’installer dans des pays qui possèdent des liens historiques avec leur lieu d’origine. Par exemple, plusieurs personnes provenant d’anciennes colonies françaises d’Afrique se sont installées en France, notamment les Algériens et les Maliens. Finalement, les possibilités d’emploi sont un facteur majeur dans le choix du pays d’accueil. C’est beaucoup plus intéressant de rester dans un endroit où l’on peut avoir un bon niveau de vie. Au Québec, la majorité des immigrants sont jeunes et en âge de travailler. 76 % ont entre 25 et 64 ans. Seulement 1,8 % d'entre eux ont 65 ans et plus. Répartition des immigrants québécois par groupes d’âge de 2008 à 2017 Groupes d’âge % 0-14 ans 22,1 15-24 ans 11,0 25-34 ans 37,1 35-44 ans 20,2 45-64 ans 7,7 65 ans et + 1,8 Le pourcentage entre immigrants et immigrantes est assez similaire (51,5 % de femmes et 48,5 % d’hommes). Voici un portrait des différents profils d’immigrants : 61,4 % proviennent de l’immigration économique; 24,3 % du regroupement familial; et 12,6 % sont des réfugiés ou des personnes vivant des situations similaires. Plus du ⅔ de ces personnes (64,7 %) avait une connaissance du français lors de leur admission. Les immigrants sont généralement très scolarisés. 29 % d’entre eux ont entre 14 et 16 années de scolarité et 29,9 %, plus de 17 années de scolarité. Les immigrants proviennent des continents suivants : Les immigrants québécois proviennent principalement de l’Afrique et de l’Asie. Les dix principaux pays de naissance des immigrants québécois sont : La France L’Algérie Haïti Le Maroc La Chine La Colombie Le Cameroun La Syrie Les Philippines L’Iran La répartition des immigrants sur le sol québécois est très variable. Plus de la moitié (55,8 %) s’installent dans la région montréalaise. Répartition des immigrants par région de résidence de 2008 à 2017 Régions Nombre d’immigrants % Bas-Saint-Laurent 859 0,2 Saguenay–Lac-Saint-Jean 957 0,3 Capitale-Nationale 21 042 5,6 Mauricie 2 879 0,8 Estrie 7 006 1,9 Montréal 209 577 55,8 Outaouais 12 858 3,4 Abitibi-Témiscamingue 1 020 0,3 Côte-Nord 438 0,1 Nord-du-Québec 219 0,1 Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine 331 0,1 Chaudière-Appalaches 3 075 0,8 Lanaudière 8 635 2,3 Laurentides 9 521 2,5 Longueuil 29 491 7,9 CRÉ-Montérégie Est 9 050 2,4 CRÉ-Vallée-du-Haut-Saint-Laurent 13 145 3,5 Centre-du-Québec 2 236 0,6 Total 375 518 100
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Le discours rapporté On appelle discours rapporté tous les propos d’un texte qui sont issus d’une situation de communication différente de celle dans laquelle ils ont été émis. Il est possible de reprendre le discours de manière intégrale ou en le reformulant.
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Les types de phrases La phrase déclarative sert à énoncer un fait, une information, ou une opinion.
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Le féminin des noms un ami / une amie le Québécois / la Québécoise ce candidat / cette candidate un élève / une élève le dentiste / la dentiste ce médecin / cette médecin un chien / une chienne le champion / la championne mon cadet / ma cadette un professionnel / une professionnelle un fugitif / une fugitive le laïc / la laïque ce loup / cette louve un époux / une épouse le boulanger / la boulangère cet amoureux / cette amoureuse un joueur / une joueuse l’acteur / l’actrice ce chanteur / cette chanteuse un jumeau / une jumelle un fou / une folle le favori / la favorite un serviteur / une servante le fils / la fille un canard / une cane un cheval / une jument le taureau / la vache ce bélier / cette brebis un père / une mère le frère / la sœur cet oncle / cette tante
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L'étanchéité, la lubrification et le support La fonction d'étanchéité est la fonction mécanique élémentaire jouée par un organe qui empêche un élément liquide, solide ou gazeux de s'échapper de son contenant. Dans un objet technique contenant un fluide, gazeux ou liquide, on désire empêcher les fuites du fluide afin de ne pas affecter le fonctionnement de l'objet. À l'inverse, on peut aussi vouloir contrer l'entrée d'éléments indésirables, comme des poussières, dans un objet nécessitant un état exempt d'impuretés. L'étanchéité entre deux pièces peut parfois être obtenue par leur simple contact. Cependant, dans la majorité des cas, on obtient l'étanchéité par interposition d'une matière compressible comme le caoutchouc, le liège ou le nylon entre les pièces de l'objet. Il existe plusieurs types d'organe pouvant remplir la fonction d'étanchéité. Des organes remplissant la fonction d'étanchéité sont présents dans plusieurs types d'objets. La fonction de lubrification est la fonction mécanique élémentaire jouée par un organe qui permet de réduire le frottement entre deux pièces. Lorsque deux pièces d'un objet sont en mouvement, leurs surfaces glissent l'une sur l'autre. Ce glissement peut s'effectuer aisément sans qu'il n'y ait adhérence entre les pièces. Toutefois, lorsque le glissement est entravé, il peut causer l'usure prématurée des pièces en contact ou provoquer un réchauffement des matériaux. Pour éviter ces inconvénients, on doit diminuer le frottement entre les pièces. Pour ce faire, un des principaux moyens utilisés est l'emploi d'un lubrifiant. Diverses substances peuvent remplir la fonction de lubrification dans un objet technique. Par exemple, les huiles (végétales, animales et minérales), les graisses (animales ou végétales), le graphite, la cire, le silicone, le téflon et même l'eau sont des lubrifiants que l’on utilise couramment. Les lubrifiants, peu importe leurs formes (liquides, semi-liquides ou solides), doivent être appliqués entre deux surfaces qui glissent l'une sur l'autre afin de diminuer le frottement. On les emploie, par exemple, sur les skis de fond afin d'en améliorer le glissement sur la neige ou encore sur les chaîne de vélo afin d'en éviter l'usure. La fonction de support est la fonction mécanique élémentaire jouée par un organe qui sert à supporter et maintenir une ou plusieurs autres pièces dans une position donnée. Dans un objet technique, la pièce jouant le rôle d'organe de support soutient une ou plusieurs autres pièces. Très souvent, les pièces qui ont une fonction de support sont liées aux autres par une liaison complète et rigide, ne permettant aucun mouvement. L’organe de support doit être suffisamment résistant pour assurer efficacement son rôle. Dans une brouette, le châssis (1) supporte le porte-charge (3). La liaison entre ces deux parties est généralement assurée à l'aide de vis. Il s'agit donc d'une liaison complète et rigide empêchant tout mouvement du porte-charge. On pourrait ajouter que le pied (5) supporte le châssis de la brouette. La tige ajustable d'une bicyclette sert de support à la selle. La liaison entre ces deux parties est généralement complète et rigide afin d'assurer la stabilité de la selle.
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Ta, t'a et tas Ta est un déterminant possessif. Il est généralement placé avant un nom. Ta grande sœur a sali ta robe. Ma grande sœur a sali sa robe. Ta demande a été évaluée et tu recevras ta réponse. Sa demande a été évaluée et tu recevras ma réponse. T’a est le pronom personnel te accompagné du verbe avoir conjugué au présent de l’indicatif à la 3e personne du singulier. Ce verbe peut également être un auxiliaire de conjugaison servant à la formation des temps composés. Il t'a dit qu'il pourrait t'aider. Il t'avait dit qu'il pourrait t'aider. Jonathan t’a comme enseignant en sciences. Jonathan t’avait comme enseignant en sciences. Tas est un nom masculin qui désigne « une accumulation de choses ». Madeleine a ramassé un tas de feuilles. Madeleine a ramassé un paquet de feuilles. Ce tas de débris encombre le boulevard. Ce paquet de débris encombre le boulevard. Accéder au jeu
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Les défauts de l'œ0il en lien avec les lentilles La perception visuelle dépend en très grande partie de la qualité de l’image qui sera formée sur la rétine. Plusieurs maladies et déformations de l’œil peuvent affecter la qualité de cette image. Afin de pourvoir la vue d’une perspective en trois dimensions, deux yeux sont nécessaires, ce que l’on nomme la vision stéréoscopique. Ainsi, deux images sont formées sur la rétine et le léger décalage entre elles permet au cerveau de construire une image en trois dimensions et d’évaluer la distance des objets. Lorsque l'œil focalise les rayons lumineux sur la rétine, l'image est nette et on dira alors que l'œil est emmétrope. Il s'agit de la situation optimale pour un œil qui, à ce moment, pourrait être considéré sans défauts. La myopie est un défaut de l'œil qui rend les objets éloignés flous en raison d'un globe oculaire trop long ou d'un cristallin bombé. Dans ces deux situations, les rayons lumineux convergent avant même d'être sur la rétine. On corrige généralement ce problème avec des lentilles concaves (ou divergentes) qui permettent de faire diverger les rayons lumineux jusqu'au cristallin pour ensuite converger vers la rétine pour avoir une image nette. L'hypermétropie est un défaut de l'œil qui rend les objets rapprochés flous en raison d'un globe oculaire trop court ou d'un cristallin insuffisamment bombé. La presbytie est un défaut de l'œil qui rend les objets rapprochés flous en raison d'un manque de souplesse du cristallin. Ces défauts de l'œil font en sorte que les rayons lumineux convergent derrière la rétine. Ces deux problèmes sont corrigés grâce aux lentilles convexes (ou convergentes) qui font converger la lumière davantage avant qu'elle soit déviée par le cristallin sur la rétine. L’astigmatisme entraîne une mauvaise vision des objets éloignés et rapprochés causée par des irrégularités dans la courbure de la cornée ou du cristallin. Dans ce cas, les rayons lumineux qui traversent les milieux transparents vont dans toutes les directions. Pour remédier au problème, des lentilles cylindriques peuvent être portées afin de concentrer les rayons lumineux, limitant ainsi leur déviation.
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La métaphore (figure de style) La métaphore est plus implicite que la comparaison puisqu’elle réunit deux éléments sans toutefois utiliser de mot de comparaison. Elle a une valeur d'illustration afin de bien faire comprendre le sens désiré par l'auteur ou l'autrice. Elle ajoute souvent une connotation ou une intensité à un propos. Pour bien interpréter une métaphore, le lecteur ou la lectrice doit comprendre que le comparé et le comparant qu'elle renferme ne sont pas unis par un mot de liaison (comme, pareil à, ressemble à, etc.). Le (la) lecteur(-trice) doit donc cibler ces deux éléments par déduction et chercher à comprendre pourquoi l'auteur(-trice) a décidé de confronter ces deux éléments afin de créer une image. 1.La vie est un voyage plein d'aventures. 2.Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage. — Charles Baudelaire 3. Un gros serpent de fumée noire. — Guy de Maupassant 4.Cet homme d'affaires est un requin. Dans l'exemple 1, la métaphore effectue une comparaison entre la vie et un voyage plein d'aventures pour souligner l'aspect imprévisible de la vie. Dans l'exemple 2, la métaphore compare la jeunesse à un orage en raison de sa nature imprévisible, violente, sombre, etc. Dans l'exemple 3, la métaphore fait un lien entre un serpent et une fumée noire pour illustrer son aspect négatif, sombre. Cela annonce un mauvais présage. Elle peut également illustrer la forme de la fumée. Dans l'exemple 4, la métaphore fait un rapprochement entre l'homme d'affaires et un requin pour démontrer que l'homme est peu scrupuleux, qu'il agit dans son propre intérêt. La métaphore filée est une figure de style constituée d'une suite de métaphores unies autour d'un même thème. Bien que distinctes, plusieurs rapprochements sont possibles entre la métaphore filée et l'allégorie. 1. L'empereur était là, debout, qui regardait. Il était comme un arbre en proie à la cognée. Sur ce géant, grandeur jusqu'alors épargnée, Le malheur, bûcheron sinistre, était monté; Et lui, chêne vivant, par la hache insulté, Tressaillant sous le spectre aux lugubres revanches, Il regardait tomber autour de lui ses branches. — Victor Hugo On remarque, dans cet exemple, que l'empereur est d'abord clairement comparé à un arbre (il était comme un arbre en proie à la cognée). Ensuite, c'est la métaphore filée qui renforce la comparaison, celle-ci se développe à l'aide d'une suite d'images qui insistent constamment sur cette ressemblance entre l'empereur et un arbre (ce géant, grandeur, bûcheron sinistre, chêne vivant, par la hache, ses branches).
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Les phénomènes lumineux Les phénomènes lumineux regroupent tout événement observable résultant de l'interaction entre la lumière et la matière. Les recherches sur la lumière ont débuté il y a plusieurs années. Pythagore (VIe siècle av. J.-C.) et Euclide (IIIe siècle av. J.-C.) pensaient que la lumière consistait en un flux de particules émises par l’œil. Toutefois, cette théorie fut rejetée, car si les yeux émettaient de la lumière, n’importe quel objet pourrait être observé dans l’obscurité. Démocrite (Ve siècle av. J.-C.) pensait que la lumière consistait en de minuscules particules envoyées par les objets vers l’œil. Cette théorie a également été rejetée, car si les objets émettaient de la lumière, il n’y aurait jamais d’obscurité. On sait maintenant que l’énergie de l’onde lumineuse se présente sous forme de paquets d’énergie appelés photons. Ces paquets d’énergie se comportent à la fois comme des particules et comme des ondes. La lumière se présente sous de multiples formes et agit sur la matière de différentes façons. Les différentes façons dont la lumière entre en interaction avec la matière sont autant de phénomènes lumineux. Les fiches suivantes traitent du comportement de la lumière à travers différents phénomènes Les arcs-en-ciel (à gauche), la phosphorescence (au centre) et la formation de halo (à droite) sont quelques exemples de phénomènes lumineux.
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Les pourcentages et les situations directement proportionnelles On retrouve couramment des pourcentages dans les situations de proportionnalité. Ils sont une façon d'exprimer le rapport de proportion d'une manière plus «imagée». Avant d'entrer dans le vif du sujet, rappelons ce qu'est un pourcentage. Un pourcentage, noté |\small \%|, est un rapport dont le dénominateur est 100. ||24\%=\displaystyle \frac{24}{100}|| Les exemples suivants te permettront de mieux comprendre les pourcentages dans les situations de proportionnalité. Un automobiliste se rend de la ville |A| à la ville |B|. La distance entre les deux villes est de |350\ \text{km}|. L'animation ci-dessous illustre la proportion entre le pourcentage du trajet effectué et la distance parcourue par l'automobiliste. Déplace le curseur bleu au-dessus de la voiture pour contrôler l'animation. En appréciant l'animation, on remarque, par exemple, les égalités suivantes: ||\begin{align} 7\:\%\text{ de } 350\:\text{km}&=24,5\:\text{km}\\ \\52\:\% \text{ de } 350\:\text{km}&=182\:\text{km}\\ \\100\:\%\text{ de } 350\:\text{km}&=350\:\text{km}\end{align}|| Il existe une façon mathématique de calculer un certain pourcentage d'un nombre. On appelle cette méthode le calcul du «tant pour cent». Une compagnie d'ingénierie compte 10 ingénieurs. Certains contrats, plus gros que d'autres, nécessitent un plus grand pourcentage de leurs employés. L'animation ci-dessous illustre la proportion entre le pourcentage et le nombre d'employés. Déplace le curseur bleu pour contrôler l'animation. Il est à noter que le nombre d'ingénieur a été arrondi à l'entier supérieur. En effet, pour un contrat nécessitant |25\:\%| des employés par exemple, on obtiendrait l'égalité suivante en effectuant le calcul de «tant pour cent»: ||25\:\%\text{ de }10 \text{ employés}=2.5\text{ employés}|| Comme il est impossible pour l'entreprise d'assigner un demi ingénieur à une tâche, elle devra donc prendre |3| de ses ingénieurs pour mener le contrat à terme. On remarque aussi que certains contrats pourraient demander plus de |100\:\%| des ingénieurs de la compagnie. Pour ces contrats, on devra engager d'autres ingénieurs. Ces ingénieurs sont représentés en gris.
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Quotation Marks He said, "I want to go to math class now." "I tried everything already," Rachel said. The baker said that, "It is possible to make cake without sugar." "I would like some cake," said Lucy. Quotation marks are used to report something that someone said or that you did not write yourself. Often, quotation marks are used after a comma that introduces a quotation. Dylan said, "I want chocolate cake." His mother asked, "Why do you want more pasta?" The punctuation mark that ends the quotation needs to be placed inside the quotation marks. He said, "Can we stay a little longer?" "We really must go," they told their friends. When quoting an entire sentence, start with a capital letter. She told us, "Don't go and play in the forest!" "Can we have another turn?" he asked.
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L’impératif L'impératif est un mode exprimant un ordre, une commande, une requête, une demande, une prière, une exigence, une invitation, un conseil, etc. L'impératif est le mode utilisé dans la formulation des phrases impératives. 1. Déplacez vos chaises sans faire de bruit. - La finale en -ez précise que l'ordre est fait à la deuxième personne du pluriel (vous). Ne cherche pas à comprendre, tu perdras ton temps. - La finale en -e précise que le conseil s'adresse à la deuxième personne du singulier (tu). Terminons le travail avant qu'il ne soit trop tard. - La finale en -ons précise que l'ordre est fait à la première personne du pluriel (nous).
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La formation de la fédération canadienne (1840-1896) L'Acte d'Union de 1840 apporte plusieurs changements qui touchent la politique, le territoire et l'économie. De plus, à la même époque, le Royaume-Uni adopte la philosophie du libre-échange, ce qui change sa relation économique avec le Canada-Uni. Ce dernier se tourne alors vers les États-Unis pour faire la majorité de ses échanges commerciaux. Plusieurs types d'industries sont en pleine croissance au cours de la première phase d'industrialisation. Les conditions de travail et de vie sont difficiles pour les ouvriers. es réseaux de transport, principalement le chemin de fer, se développent énormément entre 1850 et 1900. Malgré les différents partis politiques et les opinions diverses des politiciens, des ententes sont prises en vue de créer une fédération canadienne en 1867. Dès les premières années de la fédération, le Canada affronte plusieurs difficultés économiques, politiques et sociales.
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Going to - Negative Form of Future Perfect They are not going to have earned enough money before the end of the summer. We are not going to have bought the new jeans by the time they go on sale next month. She is not going to have taken the exam when you get here. The future perfect is used to talk about an event or action that is expected to be completed in the future when another event happens; or before, or by a specific moment in time also in the future. The word not is used, and can be contracted. Subject + verb to be + not + going to have + past participle verb + rest of sentence in present tense. I am not going to have driven this car before they put gas in it. You are not/aren't going to have taken the bus by 5pm. He/She/It is not/ isn't going to have written to your parents by the time you get back. They/You/We are not/ aren't going to have asked for help when you reach page 9. You are not going to have run to get the paper by the time we are ready to start working. They aren't going to have arrived at the swimming pool when the game starts. She is not going to have eaten the sandwich before the bell rings. We are not going to have gone to the corner store when we have more guests.
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La séquence justificative La séquence justificative permet de démontrer la validité d'une idée ou d'une opinion en présentant des raisons qui permettent de justifier cette idée. En ce sens, elle consiste en un ensemble de phrases qui permet d'appuyer son appréciation, de répondre à une question ou de présenter une solution à un problème. On peut utiliser la séquence justificative pour appuyer son appréciation, par exemple dans la partie appréciative d’une critique. On l’utilise aussi pour justifier la réponse à une question, comme lors de l’épreuve obligatoire d’écriture de deuxième secondaire. Pourquoi devrait-on voyager au Brésil? Affirmation Le Brésil est un pays fascinant à visiter. Raisons En effet, la nature et les paysages sont à couper le souffle et il est possible d'y faire plusieurs activités différentes. De plus, la culture du Brésil est très riche, notamment grâce à la danse, à la musique et à la gastronomie. Réaffirmation Bref, le Brésil est un pays très intéressant à visiter parce qu’on peut y pratiquer plusieurs activités en plein air en plus d’y faire de nombreuses découvertes culturelles. Pour justifier, il faut donc démontrer son raisonnement en présentant les raisons sur lesquelles on se base pour affirmer quelque chose. Ces raisons permettent d'appuyer l'affirmation, d'en faire la preuve. Pourquoi devrait-on être fier de la langue française? Parce que le français est la langue officielle de plus de pays que l'espagnol. (raison basée sur une comparaison) Car c'est une langue parlée sur tous les continents du globe. (raison basée sur un fait facilement vérifiable) Puisque, comme le disait Gilles Vigneault : « La francophonie, c’est un vaste pays, sans frontières. C’est celui de la langue française. C’est le pays de l’intérieur. C’est le pays invisible, spirituel, mental, moral qui est en chacun de vous ». (raison basée sur une citation) Parce que plusieurs auteurs reconnus écrivent en français, comme Dany Laferrière, Daniel Pennac et Eric-Emmanuel Schmitt. (raison basée sur des exemples)
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Répertoires de révision – Secondaire 3 Le présent répertoire de révision est basé sur le Programme de formation de l’école québécoise tel que suggéré par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec (MEES). Si tu souhaites réviser l'ensemble des contenus de tes cours de troisième secondaire, tu peux t'y fier, mais prends note qu'il peut y avoir des différences entre ce que tu as vu en classe et ce qui t'est proposé ici en raison de la diversité des manuels employés, des techniques d’enseignement et des programmes particuliers.
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Économie, 20e siècle L'économie désigne une activité humaine qui consiste à produire, distribuer, échanger et consommer des biens et des services. L'économie a connu plusieurs soubresauts au 20e siècle. Des périodes de croissance sont suivies de crises économiques importantes qui ont comme conséquence des pertes d'emplois et une hausse importante du chômage. Certaines de ces crises sont liées aux ressources naturelles tandis que d'autres, comme celle des années 1930, sont intimement liées à la bourse.
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L'addition de vecteurs par la méthode graphique L'addition de vecteurs par la méthode graphique permet de trouver le vecteur résultant de la combinaison de deux ou plusieurs vecteurs. Afin d'additionner correctement deux vecteurs, il est important de tenir compte de leur grandeur et de leur orientation. Si on déplace précisément un vecteur sans en modifier sa grandeur ou son orientation, il demeure inchangé. C'est donc cette propriété qui est utilisée dans l'addition de vecteur par la méthode graphique. L'addition de vecteurs se fait toujours en suivant une procédure simple. Addition de deux vecteurs Quelle est la somme des vecteurs représentés ci-dessous ? Il faut tout d'abord placer un système de référence. Ensuite, il faut déplacer les deux vecteurs un à la suite de l'autre. Puisque l'addition est commutative, on peut déplacer le vecteur rouge à l'extrémité du vecteur bleu, ou le vecteur bleu à l'extrémité du vecteur rouge, et le résultat sera le même. Il faut ensuite tracer le vecteur résultant en partant de l'origine du système de référence jusqu'à la fin du dernier vecteur. Pour déterminer la grandeur du vecteur résultant, il faut mesurer le vecteur avec une règle. Pour connaître son orientation, il faut prendre son rapporteur d'angles. Le vecteur résultant de l'addition des deux vecteurs a une grandeur de |\text {5 u}| et une orientation de |53^{\circ}|. Addition de trois ou plusieurs vecteurs Si plusieurs vecteurs doivent être additionnés ensemble la même technique est utilisée pour trouver le vecteur résultant. Quel est le vecteur résultant de la somme de |\overrightarrow {u}| et |\overrightarrow {v}|?
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Les mesures manquantes à partir du volume : les solides décomposables et tronqués Pour réussir à calculer une mesure manquante dans un solide décomposable ou dans un solide tronqué à partir du volume, il faut créer une équation et la résoudre. Pour ce faire, les formules permettant le calcul du volume des solides sont utiles. Voici une présentation globale de la démarche à utiliser. Une fois fermée, une boite à lunch a l'allure suivante : En moyenne, l'espace disponible à l'intérieur d'une boite à lunch est de |3{,}65 \ \text{dm}^3.| Ainsi, quelle devrait être la hauteur totale de la boite à lunch pour respecter ce standard? Pour trouver une mesure manquante à partir du volume dans des solides complexes avec des équations de degré 2, la démarche à suivre est relativement semblable à celle qui implique des équations de degré 1. Par contre, les méthodes de résolution peuvent inclure la factorisation par la méthode produit-somme ou l'utilisation de la formule quadratique. Afin de donner une forme satisfaisante aux différentes peluches à l'allure de robots, on doit les rembourrer de façon adéquate. Pour ce faire, on utilise un matériau synthétique qui se vend |2 \ $ / \text{dm}^3.| Pour que le prix de vente final de ce produit soit accessible au maximum de gens possible, on veut limiter les couts de rembourrage à |5{,}60 \ $| par peluche. Pour ce modèle, la tête est de forme cubique, le corps est un prisme à base trapézoïdale, les jambes sont des prismes à base rectangulaire et les bras sont des cylindres. Selon les informations fournies dans le plan de la peluche, quelle devrait être l'épaisseur des bras? Un solide tronqué est un solide auquel on a enlevé une partie. Ainsi, pour trouver une mesure manquante dans un solide tronqué, il faut tenir compte du solide initial et faire la soustraction appropriée. Afin d’améliorer son image, une compagnie qui produit du jus d'orange veut changer la forme de son contenant. Par contre, elle tient à ce que le nouveau modèle soit obtenu à partir de l'ancien. Ainsi, la section rouge a été obtenue en tronquant horizontalement la pyramide mauve de l'ancien modèle. Finalement, la hauteur totale de la bouteille demeure la même, soit |21 \ \text{cm}.| En se fiant aux informations fournies dans le dessin, quelle devrait être la mesure de la hauteur de la partie supérieure du nouveau contenant si on sait que ce modèle a un volume de |1 \ 872 \ \text{cm}^3?| Un solide décomposable est un solide qui peut être séparé en plusieurs solides plus simples. Pour trouver une mesure manquante dans un solide décomposable, on procède généralement en le décomposant. Pour ce faire, on identifie les différents solides qui le composent et on soustrait ceux qui sont retirés. Avec Noël qui approche, un nouveau produit sort sur le marché. En résumé, il s'agit d'une boule neigeuse en verre de forme cubique à l'intérieur de laquelle on a enlevé une partie de forme cylindrique afin d'y insérer la photo d'un être cher. Pour assurer le mouvement des flocons de neige artificiels qui sont dans la section fermée du cube, cette dernière est remplie à |90\ \%| d'un liquide, ce qui représente |1{,}010\ 7\ \text{L}| de liquide. À la lumière de ces informations, détermine le diamètre de la portion cylindrique de ce produit. Pour valider ta compréhension de la marche à suivre pour trouver des mesures manquantes dans les solides de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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La fonction sinus Une fonction sinus est une fonction périodique définie par l’ordonnée des points du cercle trigonométrique en fonction de la mesure des angles (en radians) du cercle. Pour travailler avec la fonction sinus, il faut définir certains termes. De plus, d’autres notions connexes peuvent être consultées. L’animation suivante permet de voir comment passer du cercle trigonométrique à la fonction sinus de base. À chaque valeur de |\color{#333FB1}\theta| (en radians) est associé un point sur le cercle. En s’intéressant à la coordonnée en |\color{#3A9A38}y| de ces points, il est possible de tracer le graphique. Sur l’animation, tu peux déplacer le curseur ou déplacer le point sur la courbe et observer le lien entre les deux. La fonction sinus de base passe toujours par l’origine. Puisque la rotation du cercle peut se faire à l’infini, le domaine de la fonction correspond à l’ensemble |\mathbb{R}.| La fonction sinus possède un zéro chaque fois que l'angle |\theta| a effectué un demi-tour. Puisque la rotation du cercle est infinie, la fonction possède une infinité de zéros.||\theta \in\{\dots,\pi,\, 2\pi,\, 3\pi, \dots\}|| La valeur maximale est |1| et la valeur minimale est |-1,| étant donné que le rayon du cercle trigonométrique est de |1| unité. Pour bien définir l’amplitude d’une fonction sinus, on a besoin de l’axe d’oscillation. Pour définir la période, on doit repérer un cycle. Dans la fonction sinus, on choisit généralement un cycle qui débute sur un point et se termine sur un autre point situés sur l’axe d’oscillation. Cela aide à tracer la fonction sinus et à trouver sa règle.
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Le schéma actantiel (ou actanciel) Le schéma actantiel, comme le schéma narratif, est un outil d’analyse créé pour décortiquer et analyser les textes narratifs ou dramatiques. Voici la construction du schéma actantiel et ses constituants : Constituants du schéma actantiel Le sujet C'est le personnage qui doit accomplir une mission. Il s'agit généralement du personnage principal. L'objet C'est ce que le sujet cherche à obtenir, l'enjeu ou l'objectif de sa quête. Il peut s'agir d'un objet réel (ex. un trésor) ou d'un élément abstrait (ex. l'amour). Le destinateur C'est ce qui pousse le sujet à agir. Il apparait donc au début de la mission. Le destinateur peut être un personnage, une chose, un sentiment, une idée, etc. Le destinataire Ce sont tous ceux qui obtiennent un bénéfice, un avantage, à la fin de la mission. Le sujet peut être le destinataire, mais il est enrichi par l'obtention de l'objet de la quête. Les opposants Ce sont tous les personnages ou les éléments qui nuisent à la réalisation de la mission. Les adjuvants Ce sont tous les personnages ou les éléments qui aident le sujet à accomplir sa quête. Voici un schéma actantiel d'une des versions du conte de Cendrillon de Charles Perrault : Le sujet : Cendrillon L'objet : Aller au bal Le destinateur : Le roi qui envoie des invitations pour le bal à toutes les jeunes filles du royaume Les destinataires : Cendrillon et le prince L'adjuvant : Sa fée marraine Les opposants : La belle-mère et les méchantes belles-sœurs Voici un schéma actantiel d'un récit écrit par Victor Hugo, Le Dernier Jour d'un condamné : Le sujet : Le narrateur qui est le condamné L'objet : Sauver sa vie Les destinateurs : L'instinct de survie, la peur de mourir, son devoir en tant que père Les destinataires : Le condamné, sa fille Marie, sa femme et sa mère Les adjuvants : Il n'y a aucun adjuvant, sauf peut-être un peu l'avocat. Les opposants : La société, le directeur de la prison, les magistrats, les gendarmes, l'huissier et l'aumônier Voici un schéma actantiel d'une nouvelle littéraire de Fredric Brown, Cauchemar en jaune : Le sujet : Le mari L'objet : Se sortir de sa mauvaise situation financière et tuer sa femme Le destinateur : Ses pertes d'argent Le destinataire : Il n'y en a aucun puisque le mari se fait prendre à tuer sa femme devant les invités. Les adjuvants : Il n'y en a pas vraiment. Les opposants : Sa femme qui organise la fête surprise et les invités qui sont témoins du meurtre
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Yes/No Questions - Present Perfect Continuous Has Valerie been working since this morning? Have your brothers been buying games from this store?
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La chanson La chanson est un texte littéraire souvent poétique dans sa forme. La chanson est une composition musicale, comprenant habituellement un refrain et des couplets, destinée à être chantée. Elle peut être de diverses formes et structures (couplets, refrain, canon, mélodie, etc.) et avoir un genre particulier (classique, rock, jazz, rap, etc.). L'interprétation de la chanson peut se faire sans accompagnement musical ou avec l'accompagnement de plusieurs instruments (piano, guitare, groupe, orchestre, etc.). Celle-ci peut être produite par une seule personne ou plusieurs (comme dans le cas d'une chorale). Bien qu'il puisse paraître simple, le texte d'une chanson est le résultat d'un long travail de création. Il y a tant de similitudes entre la chanson et la poésie que certaines chansons sont originairement des poèmes. Il n'y a pas d'amour heureux (1943) de Louis Aragon est un poème qui a été mis en musique par Georges Brassens en 1965. En voici un extrait: Il n'y a pas d'amour heureux Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce Il n'y a pas d'amour heureux Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes Qu'on avait habillés pour un autre destin À quoi peut leur servir de se lever le matin Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes Il n'y a pas d'amour heureux Mon bel amour mon cher amour ma déchirure Je te porte dans moi comme un oiseau blessé Et ceux-là sans savoir nous regardent passer Répétant après moi les mots que j'ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent - Louis Aragon Plusieurs poèmes de Gaston Miron, issus de son recueil L'Homme rapaillé (1970), ont été transposés en chansons afin de constituer deux albums de musique : Douze hommes rapaillés, volume 1 (2008) et Douze hommes rapaillés, volume 2 (2010). Désemparé Par la nuit de tempête où les phares s'engouffrent Comme des fouettés et des déterminés, Nous marchons, ignorants de la trappe des gouffres, Vers l'horreur des demains sans paix ni charité. Vents, étoiles, déserts, la Ville va nous prendre Chères amours, et bois et montagnes et prés, Et lacs de bleus reflets et couleurs de ciel tendre, Pour enchaîner et abrutir vos libertés. Où irons-nous, mon âme, à quelle heure servile ? Ô forces de la vie, ô lumières d’été, Quels pays fabuleux, quelles secrètes îles Vous hébergent encore en toute intégrité ? Dites-dites-le-nous, les oiseaux de passage Qui avez bu le vent des pays visités : Lors d'une escale autour d'un étrange village Auriez-vous eu cette vision d’un enchanté ? - Gaston Miron Le chanteur Richard Desjardins présente un spectacle au 11e Festival de guitares du monde en Abitibi-Témiscamingue à Rouyn-Noranda, sa ville natale. Dans un champ enneigé de la Montérégie, Raôul Duguay récite la chanson Le voyage, écrite en 1975. En 1994, Les Colocs interprètent la chanson La rue principale.
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Thérèse Casgrain Thérèse Forget Casgrain est une féministe et une femme politique. Elle est la fondatrice du Comité provincial pour l'émancipation des femmes. De plus, elle dirige pendant 14 ans la Ligue des droits de la femme qui réclame, entre autres, le droit de vote pour les femmes. Pendant 30 ans, elle anime l'émission Fémina à Radio-Canada. Elle devient membre de la Co-operative Commonwealth Federation. De 1951 à 1957, Thérèse Forget Casgrain est la première femme de l'histoire du Canada à être à la tête d'un parti politique, le CCF (qui devient le Parti social démocratique dès 1955). Au Québec, elle milite contre le premier ministre Maurice Duplessis dans les années 1950. De plus, elle crée la section québécoise de La Voix des femmes afin de dénoncer la menace nucléaire. À la fin de sa carrière, elle est promue sénatrice et siège comme indépendante. 1896: Thérèse Forget Casgrain naît le 10 juillet 1896. 1921: Elle devient membre fondateur du Comité provincial pour le suffrage des femmes. 1926: Elle crée la Ligue de la jeunesse féminine. 1928: Elle lutte contre le clergé et les politiciens pour les droits des femmes. 1930: Thérèse Forget commence à animer l'émission Fémina à Radio-Canada. 1942: Elle devient candidate libérale indépendante aux élections fédérales. 1946: Elle commence à s'investir auprès du C.C.F. (Le Parti social démocratique). 1951-1957: Elle dirige le C.C.F (Le Parti social démocratique). Dans les années 1950: Elle lutte contre le gouvernement de Maurice Duplessis. 1966: Elle fonde la Fédération des femmes du Québec. 1970: Elle devient membre du Sénat canadien. 1981: Elle décède à l'âge de 85 ans.
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Les grands voyages d'exploration C'est au début du 15e siècle que les Européens entament leur exploration du monde. L'expansion européenne commence donc lors de la fin du Moyen Âge et se poursuit lors des Temps modernes. Les Portugais sont les premiers à explorer la côte ouest de l'Afrique. Par la suite, d'autres pays, comme la France, l'Espagne, l'Angleterre et les Pays-Bas, emboitent le pas en partant à la découverte de nouveaux territoires par les voies navigables. À la suite de la découverte d'une soi-disant route vers l'Asie par l'Espagne, certains États, souvent les plus riches, décident d'investir dans l'exploration de nouveaux territoires. Ils mandatent donc des navigateurs qui partent à l'aventure en leur nom. Ces courageux aventuriers se déplacent en bateau avec leur équipage, parfois sans avoir de destination précise et sans savoir où ils accosteront. Les expéditions peuvent s'avérer des réussites, ce qui procure richesse et gloire au royaume en question. Elles peuvent aussi se terminer tragiquement par un manque de nourriture, une tempête au milieu de l'océan ou un naufrage. Un empire est l'ensemble des territoires qui sont sous l'autorité d'un seul État. Plus précisément, un empire colonial est un État qui, grâce à une force militaire et navale, a réussi à obtenir des colonies. Un empire colonial est donc composé d'une métropole et de ses colonies. Par exemple, la France (métropole) possède le territoire de la Nouvelle-France en Amérique (colonie). Les États qui se lancent dans de grandes explorations gagnent des possessions territoriales un peu partout sur la planète. Ils en viennent à devenir de véritables empires. Un important commerce s'installe donc entre la métropole et ses possessions à travers le monde. Elle peut aussi en faire avec les autres États, toujours dans l'optique d'enrichir la métropole. Grâce à tous ces grands voyages, les Européens en viendront à améliorer leur conception du monde. En effet, leurs connaissances sur les territoires qui les entourent étaient bien limitées, considérant qu'au départ ils n'avaient pas conscience de l'existence du continent américain.
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La subordination La subordination consiste à joindre deux phrases par l’enchâssement de l’une (la phrase subordonnée) dans l’autre (la phrase principale) pour former la phrase matrice. La phrase enchâssée (la subordonnée) dépend syntaxiquement de la phrase enchâssante (la principale). Contrairement aux phrases coordonnées et juxtaposées, les phrases subordonnées ne sont pas des phrases autonomes. La phrase matrice est l’ensemble composé de la phrase enchâssante (la phrase principale) et de la phrase enchâssée (la subordonnée). La phrase matrice suivante contient une phrase enchâssante et une phrase enchâssée : Après m’avoir ouvert la porte, elle m’a regardé avec sévérité. La phrase matrice est la totalité de la phrase donnée en exemple. La phrase enchâssante (phrase principale) est elle m’a regardé avec sévérité. Cette partie de la phrase est autonome sur le plan syntaxique et elle contient les constituants obligatoires de la phrase de base. La phrase enchâssée (la subordonnée) est après m’avoir ouvert la porte. Cette partie de la phrase n’est pas autonome sur le plan syntaxique. On appelle verbe principal le verbe de la phrase principale (phrase enchâssante). Pour repérer le verbe principal dans une phrase, il faut d’abord et avant tout repérer la phrase principale (phrase enchâssante), celle qui pourrait être autonome sur le plan syntaxique. Michel Tremblay est un auteur célèbre qui aime écrire autant des récits que des pièces de théâtre. La phrase Michel Tremblay est un auteur célèbre est autonome sur le plan syntaxique, il s’agit donc de la phrase enchâssante. Le verbe est de cette phrase peut donc être identifié comme le verbe principal. La subordonnée est une phrase qui ne pourrait pas être autonome sur le plan syntaxique, car elle dépend d’une autre. La subordonnée est introduite par un subordonnant. Ses parents lui expliquent avec douceur qu’il ne peut pas aller voir ce film. La phrase qu’il ne peut pas aller voir ce film est une subordonnée puisqu’elle n’est pas autonome sur le plan syntaxique, c’est-à-dire qu’elle ne pourrait pas être employée seule. La subordonnée est introduite par le subordonnant qu’ et contient le verbe conjugué peut. Le subordonnant est un mot ou une locution dont le rôle principal est de lier correctement une phrase subordonnée à une phrase principale. Le choix du bon subordonnant est fondamental, car mal le choisir pourrait rendre la phrase incorrecte. Le subordonnant a généralement une valeur sémantique qui indique le sens de la subordonnée. Marie préfère marcher quand la température est clémente. C’est le subordonnant quand qui permet de bien enchâsser la subordonnée quand la température est clémente. Il a une valeur de temps. Observe les exemples qui suivent. La phrase principale, la phrase subordonnée et le subordonnant y sont identifiés. Cet homme que j’ai vu hier m’a paru louche. Quand il est venu en février, il n’était pas malade. Les amis de Louis ont perdu la partie parce qu’ils n’ont pas fait assez d’efforts. Il faut que tu réussisses! Bob, qui était le meilleur de sa classe, est devenu un grand scientifique. Puisque tu as eu de mauvaises notes en français, tu dois réviser ta grammaire.
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Le Japon des Shogouns (notions avancées) Shogoun est un mot d'origine japonaise qui signifie général. Dans l’histoire politique du Japon, le shogoun est celui qui gouverne le Japon. Bien qu’il y ait un empereur, le shogoun jouit de plus de pouvoir politique et est officiellement le dirigeant militaire du Japon. Il est un seigneur puissant. Le premier shogoun, Minamoto Yoritomo, arrive en 1192 et fait en sorte que le titre de shogoun devienne un titre héréditaire. Les premiers shogouns font donc partie de la lignée de Minamoto. Minamoto s’établit à Kamakura, alors que le pouvoir traditionnel impérial demeure à Kyoto. Le shogounat est le régime politique japonais. Ce régime est le seul officiel au Japon entre 1192 et 1867. Comme en Occident au Moyen Âge, le Japon des shogouns est une société féodale dans laquelle il y a une hiérarchie sociale comportant plusieurs groupes sociaux : le shogoun (seigneur le plus puissant); les daïmios (seigneurs puissants qui détiennent des terres); les samouraïs (guerriers au service du shogoun ou d'un daïmio. Ils font serment de fidélité en échange d'une portion de terre. Les samouraïs sont les seuls à pouvoir porter le sabre); les ronin (samouraïs sans seigneur). C’est pendant la première période des shogouns (1192-1332) que les shogouns établissent leur pouvoir dans la ville de Kamakura. D’ailleurs, à la même époque, plusieurs invasions mongoles sont réprimées. Quelques années plus tard, en 1334, le régime impérial est restauré. Toutefois, l’empereur n’a en fait aucun pouvoir politique ou militaire. En 1378, le shogounat s’installe à Muromachi, un quartier de Kyoto. Le Japon est ensuite frappé par de nombreuses guerres civiles. C’est en 1543 que les premiers navires occidentaux accostent au Japon; les Portugais créent ainsi les premiers échanges commerciaux entre le Japon et l’Europe : on échange de la soie contre des armes à feu. Ces dernières deviennent d’ailleurs un enjeu important dans les guerres civiles japonaises. L’armée qui possède le plus d’armes est également la plus puissante. En 1571, le port de Nagasaki est ouvert aux étrangers. La période qui suit (1603-1867) est aussi appelée l’âge d’or du Japon. C’est cette période que l’on peut comparer à la Renaissance européenne : l’économie, l’architecture baroque, la culture et les traditions se forment et se développent pendant cette période. Beaucoup de lieux de distraction (les théâtres, par exemple) sont construits à cette époque. La philosophie est aussi touchée par ce développement culturel grâce à l’essor du néoconfucianisme. On appelle cette période l’époque d’Edo. En 1583, la ville d’Edo est fondée. Edo deviendra plus tard Tokyo, la capitale actuelle du Japon. Les shogouns qui suivent s'installent dans cette nouvelle ville. Cette période marque ainsi la transition entre le Moyen Âge japonais et une époque plus moderne. La dernière famille de shogouns à régner pendant cette période est la famille Tokugawa. Ce règne prend fin en 1867. C’est pendant que les Tokugawa assurent le contrôle du shogounat que les arts, les traditions et la philosophie se développent. Au début du 17e siècle, des comptoirs commerciaux, comme le comptoir britannique et le comptoir hollandais, s’établissent sur l’une des iles. Cette période est aussi marquée par une hausse du christianisme au Japon. En effet, plusieurs dirigeants et personnages puissants se convertissent. Les bouddhistes et les shintoïstes pressent les autorités d’agir contre cette montée. C’est donc en 1614 que commencent les persécutions des chrétiens. Peu à peu, le shogoun étend son pouvoir et la force économique de la ville d’Edo s’amplifie. Le shogoun interdit également la religion chrétienne. En 1636, un décret change la politique et la culture japonaise pendant plusieurs années. C’est l’année qui marque le repli du Japon sur lui-même : la plupart des marchands sont expulsés et on interdit aux Japonais de quitter leur archipel. Il est également interdit de construire des bateaux pouvant naviguer en haute mer. De plus, les Japonais qui quittent leur pays ne pourront jamais y remettre les pieds. Pendant plusieurs années, seuls les commerçants chinois et hollandais peuvent rester. Leur accès est toutefois limité à une seule ile et à un seul port. Cette situation fait en sorte que les Hollandais présents sont très discrets et ne nuisent pas à l’isolement. Pourtant, leur proximité permet aux autorités d’être au courant de certaines avancées techniques et politiques de l’Occident. Pendant que le Japon est encore isolé, plusieurs évènements viennent bouleverser la vie sociale : famines (1641, 1642, 1675, 1699-1702, 1722, 1723, 1782, 1787), révoltes des paysans (1637-1638, 1837), incendie dévastateur à Edo (1651), inondation (1673), séisme (1703), éruption du Mont Fuji (1707). Pendant toutes ces années, le Japon demeure dans son isolement. De 1852 à 1854, les Américains font plusieurs tentatives pour convaincre le Japon de s’ouvrir à nouveau sur l’Occident et le reste du monde. C’est à ce moment que le Japon réalise l’ampleur de son retard économique, politique et technologique. En 1854, ce constat mène à la signature d’un traité qui donne la permission aux Américains d’ancrer leurs bateaux à quelques endroits. Cette ouverture vise plus tard la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la Russie. Le shintoïsme, qui regroupe un ensemble de croyances, est la plus vieille religion du Japon. Le terme apparait d'abord pour différencier ces croyances de celles du bouddhisme, religion apparue au 6e siècle. Il y a toutefois plusieurs ressemblances entre le shintoïsme et le bouddhisme. Selon la religion shinto, il y a plusieurs harmonies qui régissent la nature et les rapports humains. Ces harmonies sont en fait des kamis, des esprits vénérés. Le shintoïsme est donc une religion animiste puisqu’elle est basée sur la croyance aux esprits. Ces kamis sont les supports de la croyance. La religion shinto compte près de 800 000 esprits. Les plus importants sont l’arbre, l’eau, le vent et les ancêtres. L’empereur est le gardien suprême du shintoïsme. C’est pourquoi, même s’il n’a pratiquement aucun pouvoir politique, il est celui qui détient le pouvoir spirituel. Le shintoïsme est la religion officielle de la cour impériale de 543 à 1946. Plusieurs sanctuaires sont construits pour que la population y prie. Un rituel codifie d’ailleurs l’entrée dans le sanctuaire et le début de la prière : taper des mains pour attirer l’attention des esprits, se purifier les mains et la bouche avant de prier, etc. De plus, les fêtes religieuses, dont les mariages, sont données dans les sanctuaires selon le rite shinto. Le monde terrestre, dans le shintoïsme, est aussi important que le monde céleste. C’est pourquoi il y a plus de 80 000 sanctuaires au Japon. Les temples les plus importants ont un porche à leur entrée qui indique la frontière d’un lieu sacré. Le livre sacré de la religion shinto est le Kojiki. Le néoconfucianisme apparait en Chine au 10e siècle, il continue pourtant à se développer pendant dix siècles. La structure globale du néoconfucianisme vient de Zhu Xi. En effet, ce penseur, philosophe et pédagogue chinois du 12e siècle, commente les idées de Confucius. Ses idées et ses commentaires se propagent grâce à ses textes. Les bases du néoconfucianisme sont connues non seulement en Chine, mais aussi au Japon et en Corée. En plus d’être basé sur les commentaires de Zhu Xi et sur les idées de Confucius, le néoconfucianisme repose sur l’étude renouvelée des classiques. Le but, sous l’influence du bouddhisme, est de donner une base métaphysique à la philosophie de Confucius : expliquer l’univers, comprendre les principes de l’univers, unir l’Homme à l’univers, etc. Il est possible de diviser le néoconfucianisme en trois écoles : l’école du Principe, l’école de l’Esprit et l’école des Connaissances pratiques. L’école du Principe est l’école de pensée issue des idées de Zhu Xi. Selon cette école, toutes les choses sont composées de deux éléments : le principe et le matériel. La dualité entre les deux se répercute dans l’esprit humain. Ce dernier est également représentatif de la structure du cosmos. L’étude de la nature et des choses combinée avec une personnalité cultivée permet de parvenir à l’intelligence. Cette vision privilégie le principe à la matière. L’école de l’Esprit se concrétise surtout au 15e siècle. Cette école considère que l’esprit humain est un principe pur, non encombré par le matériel. Ce principe est construit sur la bonté essentielle de la nature humaine. L’école de l’Esprit considère que la connaissance est innée et qu’il suffit de regarder en soi-même pour la trouver. Cette connaissance se développe dans l’action vertueuse. Ces deux composantes forment une unité indivisible. L’École de l’Esprit développe des méthodes méditatives détournées du monde extérieur. L’école des Connaissances pratiques apparait au 17e siècle, tout de suite après la dynastie des Ming. Cette école reproche la déformation de la philosophie de base par l’intégration de principes bouddhistes et taoïstes. Cette école privilégie donc le retour du concret ainsi qu’un retour aux textes classiques, davantage axés sur le développement de l’esprit critique et des méthodes scientifiques. L'école des Connaissances pratiques veut ramener l'idée que le principe ne peut être découvert que dans les choses. L’isolement du Japon n’a pas que des effets négatifs sur les avancées technologiques et politiques du pays. Plusieurs pratiques artistiques traditionnelles se mettent en place au cours de cette période. C’est ce foisonnement artistique qui contribue à nommer cette période l’âge d’or du Japon. Parmi ces traditions, on retrouve le théâtre Kabuki, le théâtre Nô, le haïku, le sumo et la cérémonie du thé. Le Kabuki est l’une des formes théâtrales traditionnelles du Japon qui est encore très appréciée aujourd’hui. Le Kabuki est né au début du 17e siècle, à l’époque d’Edo. À l’origine, les hommes et les femmes jouent les personnages. Peu à peu, seuls les hommes participent à la représentation. Aujourd’hui encore, par tradition, tous les rôles sont joués par des hommes. Certains acteurs se spécialisent pour ne jouer que les rôles féminins. Le spectateur du Kabuki peut donc remarquer deux styles de jeu bien différents : un style de jeu plus violent pour les personnages masculins et un style de jeu plus doux pour les personnages féminins. De plus, le jeu des acteurs se fait généralement sur un ton déclaratif monotone. Les voix des acteurs sont alors accompagnées d’instruments traditionnels japonais. De plus, les personnages sont facilement reconnaissables grâce au maquillage stylisé. Pour camper un personnage, l’acteur prend la position attribuée à ce personnage. Le sujet de la pièce porte souvent sur un évènement historique auquel s’ajoute un conflit moral lié aux relations affectives. La scène du Kabuki est occupée par des décors rotatifs, des trappes et une passerelle qui est disposée au milieu du public. Une autre caractéristique du Kabuki est qu'une musique accompagne continuellement les acteurs dans leur jeu. Comme le Kabuki est un sujet privilégié par les peintres et les graveurs, il est plus facile de retrouver des traces de la naissance de cet art. Le Kabuki est reconnu officiellement par l’UNESCO comme élément du patrimoine moral. Le théâtre Nô prend forme au 14e siècle, mais continue de se développer jusqu’au 16e siècle. Par la suite, il se fige dans une solide tradition. Cette forme de théâtre dédiée aux dieux est extrêmement codifiée et stylisée. Le point culminant des représentations du Nô est la beauté du mouvement et de la voix. Ceci s’explique par le fait que le théâtre Nô est un théâtre qui est chanté et dansé. Il se joue également avec un masque. Traditionnellement, le Nô implique une représentation de cinq pièces consécutives présentées dans la même journée. Entre chacune de ces pièces sont aussi jouées des pièces comiques. L’ensemble des pièces jouées dans la même journée porte le nom de Nôgaku. Les thèmes traités sont la piété filiale, l’amour, la jalousie, la vengeance, l’esprit des samouraïs, etc. Il faut toujours toutefois que le thème soit présenté sous la forme d’une simple émotion avec la grâce, le chant, la danse et la musique. Il n’y a pas d’intrigue. Les pièces sont souvent écrites, composées et chorégraphiées par les acteurs. La plus grande partie des pièces du répertoire date des 15e et 16e siècles. Le répertoire contient 240 pièces divisées en 5 groupes selon la nature des personnages principaux. Sur la scène principale, l’orchestre est situé à l’arrière et il y a un porche entre la scène et le rideau d’entrée. Le décor n’est qu’un mur peint au fond de la scène. De plus, aucun effet de lumière n’est créé et les lumières de la salle sont allumées au cours de la représentation. Le son est toutefois très important : le sol est construit de manière à créer des sons spéciaux lorsque les acteurs marchent ou dansent. Chaque pièce de Nô est principalement jouée avec deux acteurs : un acteur principal (shite) qui a toute l’attention du public, et un acteur secondaire (waki) qui est là pour faire danser l’acteur principal. Il se peut qu’il y ait d’autres personnes sur scène, là pour aider l’acteur principal. Les rôles joués par le waki sont toujours des personnages humains et mâles. Le waki joue avec un costume qui sert à identifier son rôle. Il ne porte toutefois ni masque ni maquillage. Le shite doit jouer plusieurs rôles dans une même pièce. Il utilise donc plusieurs costumes et masques pour jouer les différents personnages (hommes, vieillards, dieux, femmes, fantômes, animaux). Les masques servent non seulement à identifier les personnages, mais aussi leur attitude, leur caractère et leurs émotions. Le masque est l’une des composantes les plus importantes du théâtre Nô. L’acteur devient le masque. Tout comme pour le Kabuki, les acteurs sont spécifiquement formés pour l’un des rôles. Le haïku est un texte poétique. Cette forme très codifiée aurait été créée par Bashô Matsuo (1644-1695), premier grand poète de l’histoire des haïkus. La forme du haïku est très courte : 17 syllabes distribuées sur trois vers. Les haïkus doivent exprimer de la mélancolie tout en ayant un ton plaisant, voire théâtral. Les thèmes privilégiés sont la grandeur de la nature et l’aspect éphémère de l’homme. Beaucoup de Japonais connaissent quelques haïkus des plus grands poètes. Le haïku fait aussi partie de la culture et du patrimoine japonais. Le sumo est le sport national du Japon. Ce sport est d’abord un rituel issu du shintoïsme rendant hommage aux kamis. La légende stipule que la possession des iles japonaises a été déterminée par un combat de sumo. Les origines plus précises sont anciennes et difficiles à retracer. Le sumo est un sport violent où tous les coups sont permis à une certaine époque. Les combats mènent souvent à la mort de l’un des deux combattants. Selon un texte ancien, le premier combat daterait de 23 av. J.-C. Le combattant vainqueur, Sukune, serait considéré comme le père de ce sport. Le premier combat véritablement authentifié est fixé en 642 et aurait été organisé pour distraire la cour impériale. Après avoir été considéré comme un art militaire au 12e siècle, le sumo subit plusieurs modifications qui le font évoluer vers ce qu’il est devenu. Le grand essor du sumo date par contre de l’époque d’Edo, où il a pris sa forme actuelle. Aujourd’hui, le sumo est un combat dans une arène circulaire. Le but est alors de pousser son adversaire à l’extérieur du cercle. Pour y arriver, les combattants peuvent utiliser les quelques 48 prises autorisées. Comme il n’y a pas de catégories de poids, les sumotoris sont généralement très lourds. La cérémonie du thé, également appelée le Cha no yu, est issue de la tradition zen. Cette tradition combine discipline, minutie, esthétique et éthique. Le thé est introduit au Japon vers le 6e siècle. Cette plante est d’origine chinoise. Au début de son arrivée, le thé est réservé aux classes dirigeantes. Par contre, au 12e siècle, le thé se répand dans l’ensemble des monastères et le caractère cérémonial apparait peu à peu chez les shogouns. La cérémonie se démocratise finalement dans l’ère d’Edo, d’abord dans la classe riche et ensuite dans l’ensemble de la population. Peu à peu, des maisons de thé se créent près des temples. Au cours du 15e siècle, la cérémonie se simplifie et le Cha no yu devient un véritable exercice spirituel accessible à tous. La cérémonie a lieu en deux temps : le moment de préparation à la dégustation du thé et la dégustation en elle-même. Les invité(e)s parcourent d’abord un chemin vers la maison de thé dans un jardin avant de se purifier. Ils entrent ensuite, accroupis et déchaussés, dans la maison. Pendant qu’ils s’installent, l’hôte leur offre une légère collation et fait chauffer l’eau. L’hôte offre à nouveau des confiseries, après quoi les invité(e)s ressortent de la maison pour se purifier à nouveau. Lorsqu’ils reviennent dans la salle, ils assistent à la préparation du thé. Tous les invités dégustent alors le thé selon un protocole bien précis. Après, l’hôte présente les accessoires ayant servi à la préparation du thé : fouet, cuillère, pot à thé, pot à eau, réchaud au charbon, bouilloire, louche, bol à thé. Les invité(e)s reçoivent des confiseries et un thé léger pour conclure la cérémonie. Ils saluent leur hôte, qui les salue en retour, et quittent les lieux. Toute cette cérémonie doit se faire sans aucun geste brusque, mais ne doit pas être complètement silencieuse. On peut pratiquer cette cérémonie dans divers lieux. Le pavillon isolé au milieu du jardin sert à créer un état de méditation. Le pavillon doit alors contenir deux pièces : un salon pour recevoir les invité(e)s et un endroit où préparer le thé. Les maisons de thé sont des commerces établis le long des routes afin que les voyageurs se reposent et prennent un thé et des confiseries. Il peut également y avoir une pièce dans la maison dont la seule utilité est de servir le thé. James Clavell est un auteur australien qui a écrit de nombreux romans. L’un deux, Shogun, se déroule dans le Japon du 17e siècle à l’époque d’Edo. Le roman de Clavell a connu un succès planétaire. Dans ce roman, un navire s’échoue sur les côtes japonaises après une tempête. Le capitaine du navire y est alors fait prisonnier. À l’époque où le Japon refuse pratiquement tout contact avec les sociétés occidentales, le capitaine Blackburn découvre la société féodale japonaise : la vie culturelle et sociale, les traditions, la philosophie, etc. Le roman a connu un tel succès qu’il a été adapté pour la télévision dans les années 1980.
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Élisabeth II La reine Élisabeth II est le monarque du Royaume-Uni et du Commonwealth, dont fait partie le Canada. Elle est aussi la gouverneure suprême de l’Église d’Angleterre. Son règne, qui dure depuis 1952, est le plus long jusqu’à ce jour. Elle a gouverné avec de nombreux premiers ministres et quatre papes. Elle est la reine ayant le plus voyagé lors de son règne. Forte de caractère, mais dotée d’une grande sagesse, elle permet à plusieurs pays de devenir indépendants ou de modifier leur constitution. De plus, elle subventionne personnellement au moins 600 organisations. Si son rôle est davantage symbolique aujourd’hui, elle incarne néanmoins l’unité et la stabilité de son pays, et ce, à travers le monde. Elle agit surtout en tant que conseillère auprès du premier ministre britannique. Son règne, marqué par le progrès et la modernisation, est considéré comme une nouvelle ère élisabéthaine. 1926 : Élisabeth Alexandra Marie naît le 21 avril, à Londres. 1945 : Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, Élisabeth rejoint l’Auxiliary Territorial Service. Après son entrainement, elle est promue lieutenant-colonel. 1947 : Son Altesse Royale la princesse Élisabeth marie Philip Mountbatten, prince de Grèce et du Danemark, le 20 novembre. Ils ont quatre enfants : Charles, Anne, Andrew et Edward. 1952 : Le roi George VI meurt le 6 février. Élisabeth, qui est en voyage au Kenya, est alors nommée reine. 1953 : Élisabeth devient officiellement reine le 2 juin. Pour la première fois de l’histoire, le couronnement d’un monarque est retransmis à la télévision. 1981 : La reine est victime de tentative d’assassinat lors d’une cérémonie officielle. Même si le tireur a utilisé des balles en blanc, le calme et la maîtrise d’Élisabeth II sont remarquables. 1982 : Le Canada rapatrie sa constitution au pays. La reine supprime alors la nécessité pour le Canada de consulter le Parlement britannique lorsqu’il veut modifier sa constitution. Toutefois, la monarchie est maintenue. 1992 : Dû aux nombreuses tragédies qui surviennent cette année-là, la reine qualifie 1992 d’annus horribilis (« année horrible »). En effet, durant cette année, trois de ses enfants divorcent, des manifestants de Dresde lui jettent des œufs, le Château de Windsor est incendié, le premier ministre dépose une loi l’obligeant à payer des impôts et, finalement, elle intente un procès au journal The Sun pour avoir violer ses droits d’auteur. 1997 : La princesse Diana, ex-épouse du prince Charles, décède dans un accident de voiture. La reine, qui tarde à réagir à ce décès important, provoque le mécontentement, voire la colère, des Anglais. 2012 : Le territoire antarctique britannique est nommé Queen Elizabeth Land (« terre de la Reine-Élisabeth »). 2012 : La reine célèbre son soixantième anniversaire de règne, que l’on nomme jubilée de diamant.
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Le déterminant défini Le déterminant défini est une sorte de déterminant employé lorsque le nom qu’il accompagne désigne un élément connu, qu’il est possible d’identifier dans le contexte. Le serveur ramassa les couverts de la cliente, puis les apporta dans la cuisine. Un serveur ramassa les couverts d’une cliente, puis les apporta dans la cuisine. Dans la première phrase, on emploie des déterminants définis pour parler d’un serveur et d’une cliente en particulier. Dans la deuxième phrase, on emploie des déterminants indéfinis pour parler d’un serveur et d’une cliente quelconque, sans qu’ils puissent être identifiés. Le déterminant défini peut aussi désigner une catégorie en général. Qu’est-ce qui t’intéresse le plus : la musique ou les arts? Faire la cuisine m’a toujours semblé difficile. Voici les différentes formes que peut prendre le déterminant défini : Singulier Pluriel Masculin Féminin Masculin et féminin le/l’ la/l’ les
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The Period I went to see two movies last night. My sister can jump really high. Mary will not go camping this weekend. After I met my friends, we went to the movies. Bring a pencil and a pen, but leave your phone in your bag. I will open my books when class starts. There will be an exam at the end of the week. Please ask for help if you need it.
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La calorimétrie (Q = m c deltaT) La calorimétrie permet de déterminer expérimentalement les quantités de chaleur en cause lors d'une transformation. La loi de la conservation d'énergie stipule que l'énergie ne peut être ni créée ni détruite. Elle change plutôt de forme indéfiniment, car elle se transforme au gré des transferts d’énergie. En chimie, les transferts d'énergie s'effectuent généralement sous forme d'un dégagement ou d'une absorption de chaleur. Deux principes sont importants en calorimétrie : Lors d’un transfert, la chaleur se déplace toujours du plus chaud au plus froid. Pour mesurer l'énergie impliquée, il est nécessaire d'utiliser un système isolé. À gauche : Un système ouvert permet des échanges d'énergie et de matière avec le milieu environnant. Au centre : Un sytème fermé permet des échanges d'énergie avec le milieu environnant, mais aucun échange de matière n'est possible. À droite : Un sytème isolé ne permet aucun échange avec le milieu, ni de matière ni d'énergie. Pour une réaction donnée, on pourra alors mettre en relation l'énergie thermique, la capacité thermique massique, la masse et la variation de température d'une substance. Un calorimètre est un système isolé qui permet de prendre les mesures nécessaires pour effectuer des calculs de calorimétrie. Afin de déterminer expérimentalement les quantités d'énergie transférées au cours d'une transformation, on se sert d'un calorimètre. Selon le type de transformation étudié, plusieurs types de calorimètre existent. La transformation s'effectue dans le réservoir du calorimètre, directement dans l'eau, lorsqu'il s'agit d'une réaction se déroulant en milieu aqueux. Dans les autres cas, on utilisera plutôt une bombe calorimétrique qui permettra, par exemple, de déterminer l'énergie impliquée dans une réaction de combustion. À gauche : schéma d'un calorimètre qui permet d'étudier une réaction se déroulant en milieu aqueux (1-thermomètre; 2-agitateur; 3-couvercle; 4-paroi interne du calorimètre; 5-paroi externe du calorimètre; 6-pieds isolants). À droite: schéma d'un calorimètre à bombe calorimétrique qui permet d'étudier une réaction se déroulant à l'air ambiant. Après avoir ajouté les substances dans le calorimètre et avoir refermé hermétiquement ce dernier, l'agitation thermique des particules impliquées dans la réaction peut se transmettre à l'eau du calorimètre. Ainsi, pendant la réaction, on mesure la température de l'eau. Si la réaction chimique dégage de la chaleur, la température de l'eau monte. Par contre, s'il s'agit d'une réaction endothermique, l'eau se refroidit, car elle transmet une partie de son énergie thermique à la réaction. Cette mesure de variation de température dans un système isolé permettra de déterminer l'énergie impliquée dans le transfert par la formule Q=m·c·ΔT. En laboratoire, une façon simple de construire un calorimètre est d'utiliser deux verres de polystyrène superposés, un couvercle de plastique et un thermomètre. Le polystyrène offre l'avantage d'être un matériau qui participe très peu aux échanges thermiques. Ainsi, le matériau du calorimètre n'influence pas les transferts de chaleur et on peut considérer que les échanges thermiques sont entièrement effectués avec l'eau du calorimètre. La capacité thermique massique d’une substance, désignée par la lettre c, est une propriété caractéristique. Elle donne la capacité précise de cette substance d’absorber ou de dégager de la chaleur. En d’autres mots, la capacité thermique massique est la quantité de chaleur qu’un gramme d'une substance doit absorber pour que sa température s’élève d’un degré Celsius. Il peut s’agir aussi de la quantité de chaleur qu’un gramme de cette substance doit perdre pour que sa température baisse d’un degré Celsius. Étant donné qu'il s'agit d'une propriété caractéristique, la capacité thermique massique est propre à chaque substance. Ainsi, plus la capacité thermique massique d'une substance est élevée, plus il faut la chauffer pour augmenter sa température. Au contraire, une substance ayant une faible capacité thermique massique se réchauffe rapidement, mais elle se refroidit aussi rapidement. La capacité thermique massique de l'eau est de 4,19 J/(g·°C) alors que celle de l'éthylène glycol est de 2,20 J/(g·°C). Cela signifie qu'à masses égales, il faut davantage chauffer l'eau pour observer la même augmentation de température. Pour avoir accès au tableau des capacités thermiques massiques massiques de différentes substances, tu peux consulter cette fiche: La capacité thermique massique de quelques substances La chaleur d'une réaction est proportionnelle à la masse de la substance impliquée ainsi qu'à l'écart de température observé et à la nature de la substance. Ainsi, pour calculer la quantité d’énergie transférée ou dégagée sous forme de chaleur, on utilise la relation suivante : Il est à noter que cette formule s'emploie pour une seule substance à la fois. Toutefois, puisque l'énergie (Q) se conserve lors des transferts, on peut considérer la relation suivante : Lorsque la variation de température est positive, cela signifie que la substance a absorbé de la chaleur au cours du transfert. À l'inverse, lorsque la variation de température est négative, la substance a dégagé de la chaleur dans son environnement ou elle l'a transférée à une autre substance. Un bécher contenant 800 g d'eau est chauffé sur une plaque chauffante. Si la température de l'eau passe de 20 °C à 85 °C, quelle quantité d'énergie l'eau a-t-elle absorbée? Pour calculer l'énergie transférée entre deux systèmes, on suppose que la chaleur donnée par un premier système est égale à la chaleur reçue par le deuxième système. De ce fait, on peut considérer la relation suivante : Enfin, on utilise la relation ci-dessous lors d’un transfert d’énergie pour une même substance possédant des quantités de masses (ou volumes) et des températures différentes. On mélange 100 ml d’eau froide avec 150 ml d’eau chaude. On mesure la température du mélange obtenu et le thermomètre indique 25 °C. Sachant que la température initiale de l’eau froide était de 7,5 °C, quelle était celle de l’eau chaude au départ? Afin de refroidir 250 ml de chocolat chaud dont la température est de 80 °C,on y ajoute 75 ml de lait à 20 °C. La capacité thermique massique du lait est de 3,97 J/(g·°C) alors que celle du chocolat chaud est la même que celle de l'eau. Si l'on considère que les masses volumiques du chocolat chaud et du lait sont toutes deux égales à celle de l'eau (1 g/ml), quelle sera la température finale du mélange?
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Trucs pour se préparer à un examen de lecture La première chose à faire lors d’une évaluation est de lire les consignes. Avant de lire tout le texte, on en fait un survol et on en lit les grandes lignes. De cette façon, on sait déjà un peu plus ce dont il est question dans le texte. Avant de réellement s’attaquer au texte, il faut lire attentivement toutes les questions. Cette étape servira à savoir sur quoi porter son attention pendant la lecture. On lit le texte une ou deux fois. La première fois peut servir à intégrer les idées principales et la structure du texte. La deuxième fois, on s’intéresse davantage aux détails. À chaque paragraphe, on s’arrête et on se demande ce qu’on vient de lire. On se questionne sur la suite du texte et on essaie d’anticiper ce qui va suivre en formulant des hypothèses. On repère les passages qui répondent aux questions. Une fois qu’on a une bonne maitrise du texte, on sait où trouver certaines réponses et on est donc prêt(e) à répondre aux questions.
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Les éléments explicites et implicites dans un texte Une information est explicite lorsqu'elle est écrite de façon claire et précise dans un texte, mot pour mot. Son sens ne comporte pas d'ambigüité. Hier soir, mon frère a marqué le but gagnant quelques secondes avant la fin de sa partie de hockey. Dans l'exemple, le fait que le frère joue au hockey constitue une information explicite. Une information est implicite lorsqu'elle est sous-entendue, subtile ou suggérée. Le lecteur doit la déduire par lui-même. On peut déduire un élément implicite à l'aide de divers indices donnés explicitement dans le texte. Ces indices permettent de lire entre les lignes. Hier soir, mon frère a marqué le but gagnant en lançant la rondelle dans le filet adverse quelques secondes avant la fin de la partie. Information implicite : Il s'agit d'une partie de hockey. On ne nomme pas explicitement le nom hockey, mais on peut le déduire à l'aide du champ lexical lié au hockey (but, rondelle, filet, partie). Dans un texte narratif, certaines caractéristiques de lieux, de temps ou de personnages peuvent être implicites. Caractéristique de temps : Anna dormait profondément alors que la lune éclairait sa chambre par la fenêtre. On ne dit pas mot pour mot (explicitement) que l'histoire se déroule la nuit, mais on peut le déduire en s'appuyant sur plusieurs indices du texte (dormait, la lune). Caractéristique d'un personnage : Il tenait sa canne du mieux qu'il le pouvait malgré les tremblements de son bras. Les rides plissées de son visage traduisaient le grand effort que lui demandait cette balade à l'extérieur. On peut déduire que le personnage est âgé à l'aide du champ lexical de la vieillesse (canne, tremblements, rides). Caractéristique de lieu : Les enfants avaient les pieds dans l'eau et je me reposais en savourant l'air frais matinal. Les pieds enfouis dans le sable, je me couchai sur ma serviette en me laissant bercer par le bruit des vagues. Dans l'exemple, on peut déduire que l'action se déroule sur une plage grâce aux mots eau, air frais, sable, serviette et vagues. Dans un texte de type informatif ou explicatif, le sujet du questionnement est parfois implicite. Quatre saisons très différentes s'enchainent les unes après les autres : l'été, l'automne, le printemps et l'hiver. Ce phénomène a une explication scientifique. Dans cet exemple, bien que la question ne soit pas formulée explicitement, on peut déduire que celle-ci pourrait être : pourquoi y-a-t-il des saisons? Dans un texte de type argumentatif, la thèse est parfois implicite et c'est au lecteur de la déduire. Les arguments utilisés dans le texte donnent de bons indices pour inférer une thèse implicite. Devrait-on laisser les jeunes voter alors qu'ils n'ont même pas atteint l'âge de la maturité? Dans cet exemple, même si l'énonciateur ne dit pas clairement son opinion, on peut comprendre qu'il s'oppose au droit de vote à 16 ans, car il mentionne que ces jeunes n'ont même pas atteint l'âge de la maturité. Lire entre les lignes, c'est-à-dire chercher des indices dans le texte pour en déduire de nouvelles informations. Imaginer les personnages, les lieux, le contexte de l'histoire au fil des descriptions. Repérer les champs lexicaux qui peuvent renseigner le lectorat sur les thèmes abordés. Relire le texte ou certains passages plus difficiles pour pouvoir identifier ce qui a pu échapper à la première lecture : les sous-entendus, les caractéristiques implicites, les nuances. On peut aussi se poser des questions pour s'aider à mieux comprendre ces passages et chercher la définition des mots complexes dans un dictionnaire. Porter attention à la ponctuation, qui peut aussi permettre de déduire des informations implicites. Il ne reste plus de billets pour le spectacle?! Dans cet exemple, la ponctuation (?!) laisse deviner des émotions de surprise et de déception.
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Les débuts de la démocratie sous l'Acte constitutionnel En vertu de l’Acte constitutionnel de 1791, une chambre d’assemblée doit être mise en place dans le Haut-Canada et dans le Bas-Canada. La population de chaque province (colonie) est appelée à voter pour désigner les députés qui formeront leur Chambre d’assemblée (ou Assemblée législative). Les députés élus doivent débattre et voter des lois et des budgets pour administrer les affaires intérieures de la colonie, dont : la justice, l’éducation, la culture, l’agriculture. Par contre, le gouverneur a un droit de véto lui permettant de refuser tout projet de loi provenant de l’assemblée. Cela veut dire que même si les députés de la Chambre d’assemblée appuient un projet de loi, le gouverneur peut empêcher son application. Pour qu’une personne puisse voter pour le député de son choix, elle doit être âgée d’au moins 21 ans, être sujet britannique et être propriétaire d’une terre (en campagne) ou d’une résidence (en ville). Les femmes ont le droit de voter dans la mesure où elles respectent ces conditions. Elles ont le droit de voter jusqu’en 1849, année où ce droit leur est retiré. Dans les débuts du parlementarisme au Bas-Canada, la Chambre se divise en deux groupes qui mettent de l’avant des intérêts et des idées opposés. En se réunissant en partis, les députés peuvent s’organiser afin de consolider leurs positions lors des débats. Les deux principaux éléments qui amènent les députés à choisir un groupe ou l’autre sont la langue et les valeurs propres à chaque camp. Il y a le British Party, qui se compose majoritairement de Britanniques, et le Parti canadien, qui se compose principalement de Canadiens français. Ces groupes sont les premiers partis politiques de la colonie. Le parlementarisme est un régime politique où des élus ont le pouvoir de faire des lois au parlement. Opposé au British Party, le Parti canadien est principalement composé de Canadiens français provenant de la bourgeoisie professionnelle. La population francophone du Bas-Canada soutient fortement ce parti puisqu’il met de l’avant des valeurs importantes pour les francophones telles que la langue française et la religion catholique. Les membres de ce parti réalisent rapidement que la structure parlementaire prévue par l’Acte constitutionnel leur est défavorable. En effet, le droit de véto du gouverneur, qui supporte le British Party, limite considérablement les possibilités du Parti canadien de faire adopter des lois. De plus, le Conseil législatif, dont les membres ne sont pas élus par la population, a lui aussi le droit de refuser ou de modifier les projets de loi de la Chambre d’assemblée. Cette réalité pousse le Parti canadien à avoir une idéologie plus réformiste et à réclamer des changements politiques tels que la mise en place d’un gouvernement responsable. Les idées de ce parti sont mises de l’avant par des journaux d’opinion comme Le Canadien et La Minerve. Un gouvernement responsable est un gouvernement dont les ministres (le pouvoir exécutif) sont choisis parmi les membres élus de la Chambre d'assemblée. Le gouvernement doit avoir la confiance de la Chambre, sans quoi il doit être remplacé. Les expressions « gouvernement responsable » et « responsabilité ministérielle » ont la même signification.
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Éducation financière Tu entends souvent dire que la dernière année du secondaire est une période importante. Tu as plusieurs décisions à prendre, et chacune d’entre elles t’apportera de nouveaux défis et de nouvelles responsabilités. Que tu choisisses de poursuivre tes études ou d’intégrer le marché du travail, tes responsabilités, surtout financières, seront grandement transformées dans les prochaines années. Tu as probablement déjà certaines dépenses à gérer comme tes frais de cellulaire, tes frais liés à l’achat de vêtements, tes sorties entre ami(e)s, etc. Tu as peut-être même déjà un emploi à temps partiel qui te permet d’avoir un peu plus d’autonomie financière. Cependant, peu importe le cheminement que tu choisiras après le secondaire, tes dépenses changeront considérablement. Afin de bien gérer tes revenus et tes dépenses, il te faut certaines connaissances de base. Cette nouvelle étape de vie peut te sembler palpitante : les études, l’emploi, l’appartement, la voiture. Enfin la liberté! Toutefois, cette nouvelle liberté demande un minimum de planification, car : les études impliquent des frais de scolarité, l’emploi t’amène à réorganiser ton horaire et à apprendre à concilier les études et le travail, l’appartement implique le paiement d’un loyer, la voiture implique le paiement de l’essence, des assurances, des plaques d’immatriculation et du permis de conduire, l’adoption d'un raton laveur implique des couts pour sa nourriture et le vétérinaire. La première section traite de la consommation des biens et des services. Elle te fournit des informations concernant la fixation des prix, les taxes, les facteurs qui influencent ta consommation et tes droits et responsabilités en tant que consommateur ou consommatrice. La deuxième section concerne l’intégration au monde du travail. Avoir un emploi s’accompagne de nouvelles responsabilités. Il y a plusieurs choses pertinentes à savoir avant de se lancer sur le marché du travail comme les règles relatives au travail, le fonctionnement de la paie, des impôts et de l’assurance-emploi. La troisième section traite de la poursuite des études. Il y a énormément de cheminements scolaires qui s’offrent à toi. Cependant, tu dois prévoir les couts des études que tu choisiras, ainsi que les moyens qui te permettront de les financer. Finalement, la quatrième section concerne le budget, l’épargne et le crédit. Ce sont trois concepts qu’il est essentiel de connaitre afin de bien gérer tes finances personnelles.
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La multiplication de fractions La méthode de multiplication de fractions est plutôt simple. On doit multiplier les numérateurs ensemble et les dénominateurs ensemble. On obtient ainsi une nouvelle fraction qui correspond au produit final. La multiplication de deux fractions ||\frac{5}{8}\times\frac{7}{11}=\frac{5\times7}{8\times11}=\frac{35}{88}|| ||\frac{1}{2}\times\frac{4}{5}=\frac{1\times4}{2\times5}=\frac{4}{10}=\frac{2}{5}|| La multiplication d'une fraction et d'un nombre ||\frac{2}{3}\times 4 = ?|| Pour multiplier un nombre avec une fraction, on met le nombre sur 1. Par la suite, on applique la règle de la multiplication de fractions. ||\frac{2}{3}\times \frac{4}{1}=\frac{8}{3}|| Si les fractions sont de signes différents, la méthode est la même que pour la multiplication de deux nombres entiers relatifs. Dans le cas d’une multiplication avec des nombres fractionnaires, il faut d’abord transformer les nombres fractionnaires en fractions, puis effectuer l’opération. ||4\dfrac{1}{2} \times 5\dfrac{1}{4}|| On transforme les nombres fractionnaires en fractions et on obtient : Pour |4\dfrac{1}{2},| on utilise le truc |4\times 2 + 1 = 9.| On obtient |\dfrac{9}{2}.| Pour |5\dfrac{1}{4},| on utilise le truc |5\times 4 + 1 = 21.| On obtient |\dfrac{21}{4}.| Ainsi, on peut facilement multiplier. ||\frac{9}{2}\times\frac{21}{4}=\frac{9\times21}{2\times4}=\frac{189}{8}|| La réponse est |\dfrac{189}{8},| qui est irréductible. On peut cependant transformer cette fraction en nombre fractionnaire, ce qui donnerait |23\dfrac{5}{8}.| Pour valider ta compréhension des fractions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Le contexte de communication Le contexte de communication regroupe les différentes circonstances dans lesquelles s'inscrit l'acte communicationnel. Sans le contexte, il est difficile, voire impossible, de comprendre le message qui est transmis. Le contexte socioéconomique se rapporte à la situation économique des interlocuteurs, à leur niveau d'instruction, à leur éducation, à leurs valeurs, etc. Chaque individu possède une façon unique de communiquer. La technologie utilisée influence aussi la communication. Ainsi, on ne communique pas de la même façon par courriel que par téléphone. Chaque moyen de télécommunication possède ses propres règles et outils. Chaque société possède ses règles en matière de communication. Dans certains pays, il est impoli de regarder quelqu'un dans les yeux lorsqu'on s'adresse à lui. Un individu joue plusieurs rôles dans sa vie. Il peut être tour à tour père de famille, chef d'entreprise, client dans une épicerie, etc. Ainsi, le rôle qu'il joue à un moment donné influera sur sa façon de communiquer. Le contexte situationnel se rapporte aux différentes circonstances entourant un acte communicationnel. Le lieu (public ou privé), l'espace, l'environnement, la proximité des individus, etc. où se déroule une conversation amèneront un individu à adapter sa communication. Le contexte temporel fait référence au temps dont on dispose pour communiquer, mais aussi au temps qui entoure la communication (avant, pendant, après). Ainsi, on ne communiquera pas de la même façon avec une personne que l'on voit souvent, par rapport à une personne que l'on voit rarement.
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Les figures d’analogie Les figures d’analogie sont toutes celles qui créent des liens entre des idées pour faire valoir leurs similitudes et leurs ressemblances. Les figures d’analogie créent toujours des relations entre deux éléments.
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La corrélation d'une distribution Une fois le nuage de points tracé, il peut être intéressant de quantifier la relation qui existe entre les deux variables analysées. Dans le jargon mathématique, on parle de corrélation. La corrélation est un lien entre deux caractères quantitatifs d'une distribution qui décrit le type, le sens et la force de ce lien. En ce qui concerne le type de corrélation, il fait référence au modèle mathématique auquel on peut associer le nuage de points. De façon générale, on va parler de corrélation linéaire ou non-linéaire. Pour une corrélation linéaire, on va y rattacher le concept de droite de régression. Du côté du sens, on définit une corrélation positive lorsque les deux ensembles varient dans le même sens. Dans la cas où les variables varient dans le sens opposé, on parlera de corrélation négative. Finalement, pour qualifier la force de la corrélation, on fera référence au coefficient de corrélation.
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La structure du texte argumentatif La structure d'un texte argumentatif ne suit pas un cadre rigide. Certaines de ses composantes peuvent être absentes ou déplacées selon les textes. De plus, dans le développement du texte, il est possible d'utiliser un seul procédé argumentatif (explication argumentative ou réfutation) ou les deux. Plan d'un texte argumentatif Introduction 1. Sujet amené 2. Sujet posé 3. Thèse 4. Sujet divisé Développement (comprend souvent deux ou trois paragraphes) Explication argumentative 1. Utilisation d'un organisateur textuel 2. Présentation de la thèse et de l'argument 3. Développement de l'argument et utilisation de procédés de l'explication argumentative 4. Formulation d'une conclusion partielle ET/OU Réfutation 1. Utilisation d'un organisateur textuel 2. Présentation de la contre-thèse et du contre-argument 3. Utilisation d'un argument supportant la thèse défendue 4. Développement de l'argument et utilisation de procédés de réfutation 5. Formulation d'une conclusion partielle Conclusion 1. Rappel de la thèse et des arguments (synthèse) 2. Ouverture
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La multiplication de fractions rationnelles Pour multiplier deux fractions rationnelles, on doit suivre la démarche suivante : Soit la multiplication des fractions rationnelles suivantes : |\displaystyle \frac{x^2+3x+2}{2x^2+13x+20} \times \frac{x^2+7x+12}{2x^2+7x+6}| 1. Il faut factoriser les polynômes au numérateur et au dénominateur. Les quatre polynômes se factoriseront par des cas de trinômes. |x^2+3x+2 = (x+1)\cdot (x+2)| |2x^2+13x+20 = (2x+5)\cdot (x+4)| |x^2+7x+12 = (x+3)\cdot (x+4)| |2x^2+7x+6 = (2x+3)\cdot (x+2)| Ce qui donne maintenant les deux fractions suivantes : |\displaystyle \frac{(x+1)\cdot (x+2)}{(2x+5)\cdot (x+4)} \times \frac{(x+3)\cdot (x+4)}{(2x+3)\cdot (x+2)}| 2. On doit poser les restrictions. Trouvons les valeurs de |x| pour lesquelles les dénominateurs auraient une valeur de |0|. |2x+5 \neq 0 \to x\neq -5/2| |x+4 \neq\ 0 \to x \neq -4| |2x+3 \neq 0 \to x \neq -3/2| |x+2 \neq 0 \to x \neq -2| 3. Il y a des facteurs communs que l’on peut simplifier. Puisque tous ces facteurs se multiplient entre eux, nous pouvons simplifier les facteurs dans l’une ou l’autre des fractions. |\displaystyle \frac{(x+1)\cdot \color{red}{(x+2)}}{(2x+5)\cdot \color{blue}{(x+4)}} \times \frac{(x+3)\cdot \color{blue}{(x+4)}}{(2x+3)\cdot \color{red}{(x+2)}}| |=\displaystyle \frac{(x+1)}{(2x+5)} \times \frac{(x+3)}{(2x+3)}| 4. Multiplions les deux fractions. |\displaystyle \frac{(x+1)\cdot (x+3)}{(2x+5)\cdot (2x+3)}| |=\displaystyle \frac{x^2+3x+x+3}{4x^2+6x+10x+15}| |=\displaystyle \frac{x^2+4x+3}{4x^2+16x+15}| Réponse: Il faut écrire l'expression simplifiée en n’oubliant pas de donner les restrictions trouvées initialement. |\displaystyle \frac{x^2+3x+2}{2x^2+13x+20} \times \frac{x^2+7x+12}{2x^2+7x+6} = \frac{x^2+4x+3}{4x^2+16x+15}| où |x\neq -4|, |x\neq -5/2|, |x\neq -3/2| et |x\neq -2| Soit la multiplication des fractions rationnelles suivantes: |\displaystyle \frac{4-x^2}{x-2}\times \frac{-x}{2x+4}| 1. Il faut factoriser les polynômes au numérateur et au dénominateur. |4-x^2 = (2-x)\cdot (2+x) = (-x+2)\cdot (x+2) = -(x-2)\cdot (x+2)| |2x+4 = 2(x+2)| Ce qui donne maintenant les deux fractions suivantes: |\displaystyle \frac{-(x-2)\cdot (x+2)}{(x-2)}\times \frac{-x}{2\cdot (x+2)}| 2. On doit poser les restrictions. Trouvons les valeurs de |x| pour lesquelles les dénominateurs auraient une valeur de |0|. |x-2 \neq 0 \to x\neq 2| |x+2 \neq 0 \to x\neq -2| 3. Il y a des facteurs communs que l’on peut simplifier. Puisque tous ces facteurs se multiplient entre eux, nous pouvons simplifier les facteurs dans l’une ou l’autre des fractions. |\displaystyle \frac{-\color{blue}{(x-2)}\cdot \color{red}{(x+2)}}{\color{blue}{(x-2)}} \times \frac{-x}{2\cdot \color{red}{(x+2)}}| |=\displaystyle \frac{-1}{1} \times \frac{-x}{2}| 4. Multiplions les deux fractions. |\displaystyle \frac{-1}{1}\times \frac{-x}{2} = \frac{x}{2}| Réponse: Il faut écrire l'expression simplifiée en n’oubliant pas de donner les restrictions trouvées initialement. |\displaystyle \frac{4-x^2}{x-2} \times \frac{-x}{2x+4} = \frac{x}{2}| où |x\neq -2| et |x\neq 2|
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La transformation génétique et les OGM Une transformation génétique est la modification de l'ADN d'une espèce par le retrait, la modification ou l'introduction de certains gènes. De nos jours, il est possible de modifier certaines caractéristiques d'une espèce en apportant un changement à son information génétique. Pour ce faire, on peut ajouter un ou plusieurs gènes provenant de l'ADN d'une autre espèce, ou encore en retirer ou en modifier certains déjà présents. On nomme ces modifications des transformations génétiques. Ces transformations produisent des êtres vivants qui possèdent des caractéristiques non présentes naturellement. Une nouvelle espèce de poisson d'aquarium a été créée par l'introduction d'un gène de méduse chez un simple poisson afin de lui fournir une couleur fluorescente. Afin d'introduire dans un organisme un gène qui lui est étranger, les scientifiques utilisent le procédé de transgénèse. Les techniques diffèrent selon les organismes, mais les étapes à suivre sont similiaires : identification d'un besoin ou d'un désir d'amélioration chez un être vivant; identification d'une caractéristique pouvant répondre au besoin ou au désir exprimé dans un organisme donneur; localisation du gène responsable de cette caractéristique dans l'ADN du donneur qu'on nomme gène d'intérêt; extraction du gène d'intérêt de l'organisme donneur; introduction du gène d'intérêt dans les cellules de l'organisme à modifier; sélection des organismes pour lesquels la modification génétique a fonctionné. La complexité de la transgénèse dépend principalement du type d'organisme à modifier. Ce procédé s'effectue plus aisément chez les bactéries que chez les organismes supérieurs, qu'ils soient animaux ou végétaux. Un OGM (organisme génétiquement modifié) est un être vivant dont l'ADN a été modifié par l'introduction d'un ou de plusieurs gènes afin de lui attribuer des caractéristiques qu'il ne posséderait pas naturellement. Les êtres vivants issus d'une transformation génétique sont qualifiés d'organismes génétiquement modifiés (OGM) ou encore d'organismes transgéniques. Théoriquement, tous les êtres vivants peuvent être modifiés génétiquement. Toutefois, il est plus simple de modifier les organismes unicellulaires que les êtres pluricellulaires. Lorsque les caractéristiques sont bien introduites dans l'ADN d'un individu par transformation génétique, celles-ci seront transmises aux descendants qui seront aussi qualifiés d'OGM. On modifie généralement un organisme afin de lui procurer des caractéristiques nouvelles pouvant être profitables à l'être humain. Par exemple, il peut être avantageux d'augmenter la tolérance aux basses températures de certaines espèces végétales pour limiter les pertes agricoles. Les OGM ont diverses applications dans plusieurs domaines : Agronomie Plantes résistantes aux stress (sécheresse, gel, chaleur) Plantes résistantes aux insectes, aux parasites et aux virus Plantes tolérantes aux herbicides Source Alimentation Retardement du mûrissement d'un aliment Augmentation des qualités nutritionnelles d'un aliment (meilleure qualité ou plus grande quantité de nutriments) Réduction du pouvoir allergène de certains aliments Production d'animaux à croissance accélérée Production de lait sans lactose Source Médecine Utilisation des animaux à des fins de recherche Production de médicaments Source Industrie Production à grande échelle de matériaux issus du règne animal Production de matières plastiques biodégradables Production de biocarburants Source De nombreux OGM ont été développés en laboratoire à diverses fins. Cependant, peu de ces organismes sont approuvés pour la commercialisation; ils servent davantage à des fins de recherche. Chez les végétaux, une grande partie du maïs, du soja et du canola cultivés au Canada sont des OGM. Ces plantes sont principalement destinées à l'alimentation animale. La production d'animaux transgéniques à des fins de consommation, quant à elle, est pour le moment interdite au Canada. On ne connaît pas encore toutes les répercussions à long terme des OGM sur l'environnement et sur la santé puisqu'il s'agit d'une technologie récente. Il faudra attendre encore plusieurs années pour être en mesure d'évaluer avec justesse les bienfaits et les méfaits des OGM. D'ici là, de plus en plus d'organisations réclament un étiquetage obligatoire des aliments contenant des OGM afin que les gens puissent faire un choix éclairé.
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L'urbanisation de Paris (notions avancées) Au 19e siècle, la ville de Paris a subi de nombreuses transformations, la faisant passer de vieille cité médiévale à une ville moderne inspirante. Ces modifications sont, comme pour toutes les autres villes occidentales, principalement causées par la révolution industrielle. Paris attirait alors plusieurs nouveaux arrivants des campagnes et de l’étranger. Le territoire urbain s’est étalé peu à peu à l’extérieur des murailles de la ville. Les banlieues se sont ainsi développées, dont l’étalement est stimulé par le manque de logements dans la ville et par l’arrivée des nouveaux transports comme le train. En 1801, la population française s’élevait à 29 millions, ce qui représentait alors 17% de la population européenne. La population urbaine française s’élevait alors à 5,1 millions. L’urbanisation a fait de Paris la ville la plus peuplée. En 1836, il y avait 1 million d’habitants à Paris. Ce chiffre a doublé en 1866 pour éventuellement atteindre 3 millions de personnes en 1886. Cette augmentation rapide de la population parisienne s’est accompagnée de son lot de problèmes : pauvreté des nouveaux arrivants, création de zones pauvres dans la ville et dans les banlieues, entassement, manque de salubrité, etc. Rapidement, les autorités avaient compris qu’elles devaient reformer la ville, la modifier selon la nouvelle réalité. Les différents régimes politiques français du 19e siècle ont tenté de réaménager Paris. Ce fut d’ailleurs le cas avec Napoléon. Le but du premier empereur fut alors de faire de Paris la véritable capitale européenne. Pour y parvenir, il prévoyait détruire toute la ville ancienne et améliorer la circulation. Toutefois, Napoléon n’y est pas arrivé. Il a tout de même entrepris plusieurs travaux. L’urbanisme pratiqué par Napoléon était formé à la fois de prestige et de régulation : donner de l’éclat à la ville tout en régulant la densité et la circulation. Les travaux incluent : La construction de nouvelles rues, passerelles et ponts L'aménagement de canaux et de bassins Le dégagement de la façade du Louvre ainsi que l'édification de nouveaux monuments, dont l'Arc de triomphe La première action d’urbanisme réalisée pendant la Restauration fut la commission chargée de poser les diagnostics sur la ville et d’examiner le centre-ville. Les conclusions concernaient principalement le caractère désuet du vieux centre médiéval, qui suscitait le dégoût général des autorités. De plus, un déséquilibre s’était créé entre les deux rives de la Seine : la rive droite était riche en nouveaux quartiers et en nouveaux développements tandis que la rive gauche n’était développée par aucun projet. Finalement, le rapport concluait que la ville avait besoin de se doter d’un réseau de voies urbaines cohérent. Il y avait en effet plusieurs gares dans la ville, mais ces dernières n’étaient pas reliées entre elles, ni reliées au centre-ville. C’est pourquoi de nombreux travaux furent amorcés entre 1815 et 1848 : 175 nouvelles rues furent créées. Plusieurs de ces nouvelles rues exigeaient d’exproprier des gens et de démolir plusieurs maisons afin d’avoir suffisamment d’espace pour le tracé. Toutefois, les travaux entrepris furent rapidement limités par le manque de ressources financières et les lois en place. Les autorités ont refusé d’endetter la ville et ont donc mis fin aux travaux. La situation est restée la même jusqu’à la fin de la Restauration et au cours de la IIe République. Napoléon III a entrepris de nombreux travaux dont la visée globale était d’améliorer la société dans son ensemble. Ceci incluait surtout de faire de Paris une ville adaptée à la société moderne. Parmi les projets de Napoléon III, il y avait celui de relier les gares entre elles, celui de trouer les vieux quartiers, celui de créer des jardins au cœur de la ville et celui de créer une croisée de voies nord-sud et est-ouest. Napoléon III a engagé Haussmann comme préfet en 1853. Officiellement, Haussmann n’a pas inventé de nouvelles idées d’urbanisme. Il n’a fait que reprendre celles déjà existantes, mais il les a toutefois organisées. Il est ainsi parvenu à élaborer un imposant programme de reconstruction urbaine. Haussmann a, entre autres, créé un réseau de grands boulevards, permettant d’aérer la ville et de faciliter les déplacements urbains. En pratique, ce programme a donné un schéma cohérent à la ville, schéma dont toutes les grandes villes françaises et étrangères vont s’inspirer. Haussmann a su profiter des nouvelles institutions financières pour emprunter les sommes nécessaires à la réalisation de ses projets. Tout d’abord Haussmann désirait éventrer le vieux Paris pour en diminuer la densité. Il visait ainsi à mieux répartir la population sur le territoire urbain. Il a également mis en place un réseau de circulation autour du centre, en incluant des grandes places en carrefour, tel que la place de l’Étoile ou la place de la Bastille. Haussmann est également responsable de la mise en place des réseaux d’égouts (560 kilomètres d’égouts furent placés) et d’aqueducs, de grands parcs et de jardins. Il est également celui qui a créé de nouvelles normes pour assurer l’unité de style des nouvelles constructions. Parmi les nouveaux monuments de l’ère haussmannienne, on compte de nombreuses églises, le Palais de Justice, l’Opéra, la Bibliothèque nationale, les préfectures et les mairies d’arrondissement. Par tous ses travaux, Haussmann a réellement mis sur pied un urbanisme de régulation, il a réussi à régler plusieurs problèmes : circulation, densité, pauvreté de certains quartiers, meilleures conditions sanitaires, élimination des zones désuètes, uniformisation du style de la ville, etc. Malgré la popularité des travaux de Haussmann, plusieurs critiques ont été faites dont le fait qu'il ait divisé des quartiers ouvriers avec de grands boulevards. Selon plusieurs, cette action ne visait qu’à empêcher la construction de barricades et les révoltes ouvrières. De plus, on a également reproché à Haussmann d’emprunter beaucoup d’argent pour financer ses travaux. Bien qu’il y ait eu des critiques, le travail de Haussmann a inspiré l’urbanisme de toutes les villes occidentales jusqu’au début du 20e siècle. D’ailleurs, Paris a pu démontrer son caractère moderne lors des expositions universelles, en 1844, 1855, 1867, 1878, 1889 et 1900. La tour Eiffel fut d’ailleurs l’un des symboles les plus importants de l’exposition de 1889. Année Population 1836 1 million d’habitants 1866 2 millions d’habitants 1886 3 millions d’habitants 1904 4 millions d’habitants Pays Taux d’urbanisation France 44% Allemagne 62% Grande-Bretagne 90%
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Conjecture ou conjoncture Conjecture : nom qui signifie opinion fondée sur des probabilités, des suppositions. Conjoncture : nom qui signifie situation qui résulte d’un ensemble de circonstances. Certains analystes se perdent en conjectures. Ce spécialiste fera l’analyse de la conjoncture économique.
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Paris: ville patrimoniale Paris est la capitale de la France et le chef-lieu de la région de l'Île-de-France, située au centre-nord du pays. Depuis 1982, la ville de Paris est divisée en 20 arrondissements qui comptent un peu plus de 2 millions d'habitants au total. La population parisienne n'est pas en croissance, au contraire. Les habitants ont plutôt tendance à quitter Paris pour s'installer dans les périphéries où les quartiers, les maisons, les infrastructures et les services sont beaucoup plus modernes. Paris attire toutefois quelque 20 millions de visiteurs chaque année. L’histoire de la ville est longue et plusieurs édifices témoignent de son passage au travers diverses périodes historiques. La vie culturelle et artistique parisienne a toujours été fort active. Plusieurs artistes, peintres et poètes se sont fait connaître à Paris au cours de l’histoire. À certaines époques, ce sont même des artistes américains qui allaient s’installer à Paris pour créer. Un fleuve coule au milieu de Paris : la Seine. La ville a été fondée dans une plaine, à lendroit où la Seine fait une boucle. Deux îles se trouvent également au milieu de la Seine à la hauteur de Paris : lîle de la Cité et lîle Saint-Louis. Le climat parisien est plutôt doux : les étés peuvent être frais (environ 18° en moyenne) et les hivers sont plus doux (moyenne de 6°). L’histoire de Paris a commencé au 3e siècle av. J.-C. alors que les Parisii, tribu vivant principalement de la pêche, se sont établis sur l’île de la Cité, au milieu de la Seine, pour y construire leur village. La plaine était fertile et la position géographique permettait au village d’avoir une bonne défense. Les Parisii nomment leur nouveau village Lutèce et le fortifient. Lutèce conservera son nom et son statut durant une bonne partie de l’Antiquité. En 52 av. J.-C., Lutèce est passée aux mains des Romains qui en ont changé le nom pour celui de Civitas Parisiorum (qui signifie « la ville des Parisii). La ville continue de s’étendre, en particulier sur la rive gauche de la Seine et le christianisme y est introduit par Saint-Denis, le premier évêque de Paris. Après avoir été délaissée au début du Moyen Âge par les rois de la dynastie de Charlemagne, la ville a été pillée et abandonnée. Sa renaissance ne se fait qu'entre le 11e et le 12e siècle,période durant laquelle Paris reprend son expansion, en particulier sur la rive droite du fleuve. Tout au long de son histoire, Paris a été fortifiée à plusieurs reprises. Quand la ville prenait trop d’expansion, on construisait un nouveau mur autour des nouveaux développements. Ces nombreuses fortifications, bien qu’elles aient été détruites en 1919, ont laissé des traces dans l’urbanisme parisien. Les rues sont effectivement organisées en cercles concentriques et plusieurs grands boulevards circulaires représentent les endroits anciennement occupés par les murs fortifiants. Depuis le Moyen Âge, l’organisation urbaine et les activités parisiennes n’ont pas beaucoup changé. Sur l’île de la Cité, la plus vieille partie de la ville, on retrouve les instances reliées au pouvoir politique et religieux. Sur la rive gauche de la Seine, ce sont les quartiers intellectuels avec ses universités et ses collèges alors que la rive droite abrite plutôt les forces commerciales et administratives de Paris. Depuis la Renaissance, Paris jouit d’un rayonnement intellectuel et artistique notable : plusieurs savants, chercheurs, philosophes et artistes ont vécu à Paris et ont influencé fortement l’évolution de l’histoire scientifique ou artistique. Ce rayonnement s’est également accru lors des quelques Expositions universelles organisées à Paris. Avec une histoire aussi longue et mouvementée, Paris témoigne de nombreuses époques, surtout dans les styles architecturaux des nombreux édifices. Plusieurs d’entre eux attirent à eux seuls des milliers de visiteurs chaque année. Voilà pourquoi Paris est considérée comme une ville-musée : les rues et les bâtiments ont une grande valeur historique. C’est la raison pour laquelle les administrateurs de Paris ont le devoir de protéger et entretenir ce patrimoine culturel et urbain. Énumérer tous les items historiques de Paris serait une tâche trop complexe, il y a trop d’églises, de palais, d’anciennes gares qui témoignent d’époques révolues par le biais des différents styles architecturaux. Certains de ces lieux seront décrits ici, dont les rives de la Seine, qui font partie de la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Depuis 1991, les rives de la Seine sont officiellement protégées par l’UNESCO. Le site a été sélectionné puisqu’une promenade le long de la Seine permet aux visiteurs de découvrir les phases importantes de l’histoire de Paris et de jeter un coup d’œil à plusieurs constructions importantes dans tous les domaines : religion, politique, santé. Plus particulièrement, le site protégé ne concerne pas l’ensemble de la Seine, mais du Louvre jusqu’à la Tour Eiffel. L’avantage de la visite de Paris en s’attardant aux rives du fleuve est qu’elle inclut automatiquement les ponts qui le traversent et qui représentent eux aussi l’histoire parisienne. La protection de l’UNESCO ne vise donc pas uniquement les rives comme telles, mais tous les bâtiments patrimoniaux qui doivent être conservés dans un bon état et restaurés si nécessaire. Ceci vise particulièrement la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, la Sainte-Chapelle, l’avenue des Champs-Élysées, le Louvre et la Tour Eiffel. Probablement l’une des cathédrales les plus connues du monde, Notre-Dame-de-Paris impressionne par son architecture, sa conception et sa taille immense. Cette église attire plus de 12 millions de visiteurs par année. Elle a été construite sur l’une des pointes de l’île de la Cité. Son histoire a commencé bien avant sa construction puisqu’exactement au même emplacement, les ruines d’un lieu de culte dédié aux divinités celtiques ou gauloises ont été retrouvées. Elles sont exposées présentement au Musée du Moyen Âge. Avant la construction de Notre-Dame, deux églises ont été construites, mais se sont effondrées. C’est en 1163 que l’évêque Sully prit la décision qu’une cathédrale digne des rois devait prendre la place. Officiellement, les travaux ont duré jusqu’au milieu du 14e siècle. La construction était terminée, mais les travaux n’ont jamais vraiment cessé puisque des retouches, des travaux, des saccages et des restaurations continuent de modifier le visage de la cathédrale. L’extérieur de la cathédrale se caractérise par ses deux immenses tours de 69 mètres chacune et ses grandes portes en arche. Elle mesure 130 mètres de long sur 48 mètres de large. Elle offre une vue impressionnante sur la Seine. L’immense parvis devant la cathédrale, bien que n’étant pas une innovation, dégage Notre-Dame et permet de la contempler dans toute sa grandeur. Notre-Dame de Paris a été consacrée monument historique en 1862 et fait partie de la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1991. Elle doit être constamment observée afin de dénicher les endroits affaiblis qui méritent une restauration. La construction de la cathédrale a duré plusieurs dizaines d’années puisque les technologies modernes n’existaient pas et que la taille de l’édifice était immense et le nombre de détails raffinés très nombreux. Plusieurs styles architecturaux participent au style global de la cathédrale. La cathédrale est ouverte aux visiteurs, bien que les services religieux tels les messes et les adorations soient encore pratiquées dans ces lieux. En plus de son architecture impressionnante, Notre-Dame possède un clocher renommé et un orgue puissant. La cathédrale a été souvent représentée dans de nombreux films, tableaux et livres. On retient surtout le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Le Louvre a été conçu au moment où la ville prenait de l’expansion. Bien que Paris soit déjà fortifiée, le développement rapide faisait en sorte que plusieurs bâtiments ne se trouvaient pas à l’intérieur des murs. À partir de 1190, le roi voulut renforcer la protection de Paris et il amorça la construction d’une nouvelle fortification. Afin de renforcer ces nouveaux murs contre des attaques anglo-normandes, un château fut construit : le château du Louvre doté d’une immense tour de 30 mètres de haut. Au début, la construction ne servait qu’à la défense. Au cours des années, de nombreux travaux, incluant entre autres la destruction de la grosse tour, furent exécutés afin de rendre le lieu plus agréable et plus esthétique. Le château des Tuileries fut également construit à quelques mètres du Louvre. Les rois en place avaient conçu des passages pour aller directement d’un palais à un autre. Ces passages font maintenant partie du Louvre. Le château défensif servit de lieu d’habitation pour les rois, et ce, jusqu’à l’époque de Louis XIV, au 17e siècle, qui décida d’installer sa cour à Versailles, à quelques kilomètres en banlieue de Paris. La vie au Louvre fut alors considérablement ralentie, mais des travaux majeurs réalisés avant l’installation de la cour à Versailles donnèrent la forme actuelle du Louvre. Certaines parties du château du Louvre devinrent finalement un musée en 1793. Peu à peu, les salles d’expositions s’étalèrent dans le château et le musée devint de plus en plus grand et renommé. Depuis 1882, le château des Tuileries a été démoli et le Musée du Louvre a pris la forme qu’il a encore actuellement. Le Musée du Louvre contient aujourd’hui une collection vaste et complexe de la culture occidentale. Par exemple, c’est au Louvre que la Mona Lisa de Leonardo da Vinci, est exposée de façon permanente. Une exposition très complète sur la civilisation égyptienne antique s’y trouve également. Parallèlement aux oeuvres fragiles que le Musée contient et desquelles il doit prendre soin, l’édifice qui les abrite doit également recevoir des soins minutieux afin de conserver sa valeur historique et architecturale. C’est pourquoi les travaux de restauration sont importants au Louvre. Pour continuer les travaux d’agrandissement du musée et pour lui conférer un aspect plus moderne, on y a installé la Pyramide du Louvre, tout en verre, créée par le même architecte que celui qui a réalisé le Stade olympique de Montréal. L’avenue des Champs-Élysées est la voie la plus connue de la France et parmi les plus connues du monde. Cette avenue boisée part de l’Arc de triomphe (la place de l’Étoile) pour se rendre à la place de la Concorde. On doit la naissance de cette avenue à Marie de Médicis qui a décidé d’aménager une longue avenue bordée d’arbres en 1616. Dès 1667, elle est déjà une promenade populaire auprès des Parisiens. Son nom, l’Avenue des Champs-Élysées, n’est apparu qu’en 1709. Un peu plus tard, l’avenue est bordée de larges trottoirs, agrémentée de fontaines d’eau et éclairée au gaz. Depuis, sa popularité ne fait qu’augmenter et on y trouve maintenant plusieurs boutiques, cafés, cinémas et théâtres à la mode. La ville doit maintenant entretenir cette avenue qui attire de nombreux visiteurs chaque année. Une promenade sur les Champs-Élysées fait voir de nombreuses attractions parisiennes incluant, entre autres, la Tour Eiffel et l’Arc de triomphe. Joe Dassin a popularisé une chanson sur les Champs-Élysées. La Tour Eiffel a été conçue par Gustave Eiffel, en vue de l’Exposition universelle de 1889. Le défi était de réussir à bâtir une structure en fer, visible de loin, qui serait soutenue par quatre poutres qui se rejoindraient au sommet. Gustave Eiffel était également l’ingénieur qui avait conçu la structure interne de la Statue de la Liberté. L’utilisation du métal n’était pas un hasard car, à l’aube de la révolution industrielle, le métal semblait être le matériau de l’avenir. Au moment de la construction, plusieurs groupes exigèrent que les travaux cessent : ils ne voulaient pas d’une immense tour métallique qui viendrait gâcher le paysage de Paris. La construction de la base de la tour a nécessité cinq mois alors que le reste a exigé 21 mois. À la fin des travaux, la tour pesait en tout 10 000 tonnes. Aujourd’hui, une antenne métallique trône au sommet de la tour. Cette dernière, incluant l’antenne, s’élève donc à 324 mètres. Un système d’ascenseurs permet aux visiteurs d’y monter pour y découvrir Paris sous un autre angle. Il est également possible de faire l’ascension à pied, avec quelque 1665 marches. Malgré les protestations émises par les Parisiens lors de la construction, la Tour Eiffel est aujourd’hui l’un des symboles les plus forts de cette ville. L’image de la tour est connue et reconnue partout dans le monde et s’intègre maintenant bien dans le décor urbain. À l’une des extrémités de l’Avenue des Champs-Élysées, au centre de la place de l’Étoile, l’Arc de triomphe règne et s’impose. À la suite d’une bataille remportée par la Grande Armée de Napoléon en 1806, l’empereur souhaitait faire ériger un immense arc en l’honneur des soldats. Les travaux furent longs, notamment en raison de leur suspension pendant la Restauration pour finalement se terminer en 1836. L’Arc est soutenu par deux piédestaux entièrement décorés et gravés, dont le design est inspiré de l’architecture de l’Antiquité. Il fait aujourd’hui la transition entre les quartiers plus vieux et plus modernes. Il est situé entre le Louvre et la Défense. Il est possible de monter sur le toit de l’Arc, à plus de 50 mètres au-dessus du sol, pour y avoir une vue sur la ville dans son ensemble, mais plus spécifiquement sur la place de l’Étoile, où convergent 12 avenues, dessinant véritablement une immense étoile. En plus d’être un fort symbole historique pour Paris, l’Arc de triomphe est également un symbole patriotique. C’est à ses pieds que le corps du soldat inconnu, décédé pendant la Première Guerre mondiale, repose. L’Arc de triomphe est également un lieu de rassemblement important lors de la fête nationale, le 14 juillet. Considéré comme un monument national important, son accès est limité à certaines heures du jour. Il faut également payer pour y entrer. Les montants prélevés servent à assurer l’entretien et la conservation de ce symbole historique, patriotique et touristique. C’est en grande partie grâce au travail du baron Haussmann que Paris a l’apparence qu’on lui connaît encore aujourd’hui. En fait, Haussmann avait été engagé par Napoléon III pour réaménager la ville, la rendre plus aérée et augmenter ses espaces verts. Pendant 17 ans de 1853 à 1870, Haussmann dirigea d’importants chantiers visant à remodeler et à moderniser le visage de Paris. C’est pendant cette période de réaménagement que les très vieux quartiers furent démolis. Ces quartiers se caractérisaient par des maisons en très piteux état, des petites rues étroites et des ruelles sombres. Ces attributs ne convenaient pas pour faire de Paris une capitale axée vers la modernité. C’est également Haussmann qui est à l’origine des grands boulevards parisiens. Il voulait améliorer ainsi les déplacements tout en créant des espaces plus vastes, un peu à l’image des Champs-Élysées. D’ailleurs, ces grands boulevards ont été dessinés dans le but de relier les principales attractions et les pôles majeurs de Paris. Ces axes routiers étaient bordés par de grands immeubles cossus. Autour des vieux quartiers, il a mis en place la Petite Ceinture, petit chemin de fer pour faciliter le transport urbain. Haussmann a aussi collaboré à l’instauration du réseau d’égouts et du réseau d’eau potable de la ville. Il a également créé des nouvelles installations de toutes sortes pour Paris : opéra, théâtre, mairies ainsi que la délimitation des 20 arrondissements. De nombreux espaces verts furent aménagés sous la direction de Haussmann, les bois de Boulogne et de Vincennes en sont des exemples, tout comme les parcs des Butes Chaumont et Montsouris. Le travail de Haussmann ne fit pas l’unanimité. En effet, plusieurs personnes du peuple n’aimaient pas voir ainsi détruire plusieurs vieux quartiers au profit des maisons plus bourgeoises. Haussmann n’avait proposé aucun projet de construction de quartiers populaires et abordables. Les ouvriers chassés du cœur de la ville se sont alors retrouvés dans les quartiers en périphérie qui se sont développés rapidement. Robert Doisneau est le photographe français le plus connu au monde. Ses photos de Paris et de sa banlieue ont fortement participé à sa renommée. Né en 1912 et décédé en 1994, il a rencontré de nombreuses personnalités connues et a participé à de nombreux reportages en France ou à l’étranger. La plupart de ses photos représentent des scènes prises sur le vif dans la ville. Il observait attentivement la vie autour de lui avant de prendre ses clichés. De manière générale, ses images sont empreintes de tendresse et de nostalgie.
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Les météores et les météorites Un impact météoritique est la collision d'une météorite de grande taille avec la surface de la Terre. À chaque instant au cours de sa révolution, la Terre croise des poussières et des débris rocheux ou métalliques qui sont en suspension dans l'espace. Ces débris et poussières originent principalement de la désintégration des comètes et des collisions d'astéroïdes. Attirés par la gravité terrestre, ils pénètrent alors dans l'atmosphère terrestre à très grande vitesse. Il est important de distinguer certains termes afin de bien comprendre ce phénomène. Un météore est un objet qui se consume entièrement en entrant en contact avec l'atmosphère de la Terre. En langage courant, on appelle un météore une étoile filante. La plupart des débris qui entrent dans l'atmosphère terrestre n'atteignent pas la surface du sol. Ils se désintègrent plutôt lors du frottement avec les molécules de gaz présentes dans l'atmosphère. Cette désintégration engendre une forte quantité d'énergie qui se dégage en lumière. La matière que constituent ces débris s'illumine donc, en même temps que l'air autour d'elle. De plus, comme la vitesse des débris est très rapide, ils laissent derrière eux une traînée lumineuse. C'est ce qu'on appelle une étoile filante. Il est possible de voir des étoiles filantes tous les soirs, mais certaines périodes de l'année sont plus propices à leur observation. On nomme ces moments des pluies d'étoiles filantes. Elles se déroulent généralement au moment où la Terre croise l'orbite d'une comète. Les débris laissés par celle-ci lors de son dernier passage entrent alors dans l'atmosphère terrestre et se consument tous en même temps. Il en résulte de nombreuses traînées lumineuses visibles sur une courte période de temps. On nomme les pluies d'étoiles filantes en fonction du nom d'une constellation. Au Québec, on peut observer, entre autres, les Perséides (constellation de Persée) à la mi-août et les Léonides (constellation du Lion) en novembre. Généralement, on estime que lorsque le météore entrant dans l'atmosphère est petit, par exemple de la taille d'un pois, il est entièrement détruit dans l'atmosphère. Cependant, lorsque les fragments rocheux sont de taille plus importante, l'objet ne sera pas entièrement détruit et une certaine partie pourra atteindre le sol. On parlera dans ce cas de météorite. Une météorite est un corps solide (rocheux ou ferreux) du milieu interplanétaire qui atteint la surface de la Terre ou d'un autre astre (planète, satellite naturel, astéroïde). Lorsque les objets célestes ne se désintègrent pas entièrement dans l'atmosphère terrestre avant d'atteindre la surface du sol, on parle alors de météorite. Ainsi, même si le frottement de l'air les ralentit et les dégrade partiellement, l'objet est de taille suffisamment grande pour atteindre la surface terrestre et il se déplace à une vitesse assez importante pour causer certains dommages lors de son impact avec le sol. On estime qu'il tombe environ entre 10 000 et 1 000 000 de tonnes d'objets célestes sur notre planète à chaque année. La grande majorité de ces objets tombent dans la mer. Toutefois, les météorites qui tombent sur le sol peuvent causer des dommages plus ou moins importants selon l'endroit de leur impact. Plus de 25 000 météorites ont été récupérées dans le monde. Plus de 75 % des météorites ont été retrouvées en Antarctique. La météorite la plus grosse découverte à ce jour a été trouvée en Namibie sur la ferme Hoba d’où elle tire son nom. C’est un énorme bloc de fer et de nickel qui pèse près de 60 tonnes. Près de 50 météorites ont été découvertes au Canada. Au Québec, une pluie spectaculaire de météorites rocheuses accompagnée d'un bang supersonique a eu lieu à Saint-Robert-de-Sorel, le 14 juin 1994. On a retrouvé jusqu’à maintenant 24 fragments dont le plus gros pesait 6 kg. On estime à 40 mètres le diamètre de la météorite avant son entrée dans l’atmosphère. Un impact météoritique est une collision entre la Terre et une météorite de taille importante. Lorsqu'une météorite est de taille importante (plusieurs centaines à quelques milliers de mètres) et qu'elle entre en collision avec la surface terrestre à grande vitesse (de 36 000 à 54 000 km/h), il arrive qu'un trou se forme au moment de l'impact avec le sol. Ce trou, le cratère météoritique, est nommé astroblème. Heureusement, les impacts avec des météorites de grande taille sont assez rares sur la Terre; on estime qu'ils ont lieu environ tous les 1000 ans. Taille de la météorite Fréquence des impacts 1 mm Environ toutes les 30 secondes. 1 m Environ tous les ans. 10 m Environ tous les 100 ans. 100 m Environ tous les 1000 ans. 10 km Environ tous les 100 millions d'années. Les impacts météoritiques contribuent, entre autres, à sculpter le relief. En effet, lors de l’impact, une onde de choc se propage dans le sol. Cette onde est toujours circulaire même si les météorites sont de formes irrégulières. La propagation de cette onde déforme la croûte terrestre, pouvant alors créer des tremblements de terre et des raz de marée. La taille d'un astroblème est généralement vingt fois plus grande que la taille de la météorite qui l'a produit. Le cratère de Vredefort, situé en Afrique du Sud, est le plus grand et le plus ancien du monde. Il mesure plus de 300 km de diamètre et il a été formé il y a plus de 2 milliards d’années. Plusieurs de ces cratères sont assez difficiles à détecter, car, avec le temps, l'érosion et la sédimentation les ont en partie effacés. Outre la surface terrestre, les autres astres solides de notre système solaire sont aussi couverts de cratères météoritiques.
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Les homothéties dans un plan cartésien L’homothétie est une transformation qui permet d’agrandir ou de réduire une figure. On réalise l'homothétie à partir d’un centre d’homothétie (O) et d’un rapport d'homothétie (k). On note l'homothétie |h_{(O,k)}|. Le centre d'homothétie peut se trouver soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la figure, mais c’est toujours la même règle qui s’applique. Les rapports d’homothétie peuvent être positifs ou négatifs, entiers ou fractionnaires. Voici l'impact du rapport d'homothétie sur une figure selon sa valeur : |k > 1| Agrandissement (dilation) de la figure initiale |0 < k < 1| Réduction (contraction) de la figure initiale |k = 1| |k = -1| Aucun changement Changement d'orientation |k < -1| Agrandissement (dilation) de la figure initiale et la figure image change d’orientation. |-1 < k < 0| Réduction (contraction) de la figure initiale et la figure image change d'orientation. Exemple pour |k > 1| Effectue l'homothétie suivante dont le |k = 2| et dont le centre se trouve à l'origine. Étape 1 : Identifier les sommets du triangle rose (figure initiale). |A (-2 , 0)| |B (0 , 2)| |C (1 , 0)| Étape 2 : Avec la règle, on trouve les coordonnées des points de la figure image à l'aide de la règle suviante: |h_{(O,2)}:(x,y) \mapsto (2x,2y)|. Les sommets deviennent donc: |A (-2 , 0) \mapsto(-4 , 0) = A’|; |B (0 , 2) \mapsto (0 , 4) = B’|; |C (1 , 0) \mapsto (2 , 0) = C’|. Étape 3 : On peut maintenant tracer le triangle bleu (figure image) résultant de l'homothétie. On remarque que les côtés du triangle ont subi une dilatation. Exemple pour |0<k<1| Effectue l'homothétie suivante dont le |k =1/2| et dont le centre se trouve à l'origine. Étape 1 : Identifier les sommets du triangle rose (figure initiale). |A (-2 , 5)| |B (4 , 0)| |C (-3 , -2)| Étape 2 : Avec la règle, on trouve les coordonnées des points de la figure image à l'aide de la règle suivante: |h_{(O,1/2)}:(x,y) \mapsto (\frac{1}{2} x, \frac{1}{2} y)|. Les sommets deviennent donc: |A (-2 , 5) \mapsto ( -1 , 2,5) = A’|; |B (4 , 0) \mapsto (2 , 0) = B’|; |C (-3 , -2) \mapsto (-1,5 , -1) = C’|. Étape 3 : On peut maintenant tracer le triangle bleu (figure image) résultant de l'homothétie. On remarque que les côtés du triangle ont subi une contraction. Exemple pour |k = -1| Effectue l'homothétie suivante dont le |k = -1| et dont le centre se trouve à l'origine. Étape 1 : Identifier les sommets du triangle rose (figure initiale). |A (-2 , 3)| |B (-1 , 2)| |C (-3 , 1)| Étape 2 : Avec la règle, on trouve les coordonnées des points de la figure image à l'aide de la règle suivante: |h_{(O,-1)}:(x,y) \mapsto (-1x, -1y)|. Les sommets deviennent donc: |A (-2 , 3) \mapsto ( 2 , -3) = A’|; |B (-1 , 2) \mapsto (1 , -2) = B’|; |C (-3 , 1) \mapsto (3 , -1) = C’|. Étape 3 : On peut maintenant tracer le triangle bleu (figure image) résultat de l'homothétie. On remarque que le triangle a subi un changement d'orientation.
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L'organisation des territoires urbains Depuis un siècle, l’urbanisation s’accélère, c’est-à-dire que de plus en plus de gens quittent les campagnes pour s’installer dans les villes. En 1800, les gens qui vivaient dans les villes ne représentaient que 7,3 % de la population mondiale. Ce taux monte à 16,4 % en 1900, puis à 46,6 % en 2000 et atteint le cap des 50 % en 2007. En 2018, 55 % de la population mondiale vivait dans les villes et l’Organisation des Nations Unies (ONU) estime qu’en 2050, ce taux montera à 68 %. Malgré que de nos jours, on dise que 55 % de la population mondiale vit dans les villes, il s’agit d’une moyenne. En effet, chaque continent, excepté l’Asie, qui se trouve directement dans la moyenne, a un taux plus haut ou plus bas que la moyenne mondiale. L’urbanisation est le phénomène de concentration de la population dans les villes. Une caractéristique bien connue des pays développés est leur faible taux de natalité et de fécondité, ce qui entraine une baisse de leur population. La croissance démographique de plusieurs États repose alors en bonne partie sur l'immigration. En 2015, l’Allemagne et le Japon ont enregistré plus de décès que de naissances. L'immigration est donc leur seule solution pour connaitre une croissance démographique. Quant au Canada, de 2011 à 2016, plus de 65 % de sa croissance démographique était due à l’immigration. L’immigration contribue non seulement à la croissance démographique des pays développés, mais également à la croissance urbaine, c’est-à-dire à l’augmentation de la population dans les villes. Plusieurs raisons poussent les immigrants et les immigrantes à s’établir majoritairement dans les villes. D’abord, les grandes villes offrent de nombreuses possibilités d’emploi et ce, dans des secteurs plus divers. Si une ingénieure immigre au Canada, elle aura un plus grand éventail de choix d’emploi dans les grands centres, comme Montréal et Toronto. Ensuite, la concentration de services de santé et d’éducation des grandes villes est très intéressante pour les personnes qui s’établissent nouvellement dans les pays développés. Les hôpitaux sont plus spécialisés pour certains types de traitements et les écoles offrent une plus grande variété de programmes selon les intérêts des étudiant(e)s. Les structures d’accueil sont également très attirantes. Par exemple, l’organisation Québec international fournit aux nouveaux arrivants et à leurs enfants un programme d’intégration dans la communauté. Ainsi, cette organisation peut recommander des cours de langue aux immigrant(e)s, les aider à chercher du travail, un logement et une école pour leurs enfants. Enfin, la présence d’une diaspora incite les immigrant(e)s à choisir les grands centres urbains. Cela permet aux personnes migrantes de s’installer dans un nouveau pays, mais de demeurer dans un quartier où il y a une forte concentration de leur communauté ethnique d’origine. Par exemple, à Montréal, les immigrant(e)s peuvent s’installer dans le quartier chinois, la Petite-Italie, le Petit Maghreb, le quartier portugais, etc., afin de se familiariser plus facilement avec leur nouveau milieu. Une diaspora est la dispersion d’une partie d’un peuple ou d’une communauté ethnique à travers le monde. Par exemple, la diaspora haïtienne ou la diaspora juive. Lorsque les personnes immigrantes arrivent dans les pays développés, elles n’ont généralement pas beaucoup de moyens financiers. Elles s’établissent ainsi dans des quartiers où les logements sont moins dispendieux. Ces quartiers sont souvent défavorisés, c’est-à-dire qu’ils sont désavantagés sur les plans économique et social. Ces quartiers regroupent habituellement une population plus touchée par le chômage, la monoparentalité, la pauvreté et la criminalité. Les quartiers défavorisés des pays développés regroupent une population immigrante importante, donc les minorités culturelles y sont concentrées. C’est de cette façon que des quartiers ethniques se forment. Le quartier chinois, la Petite-Italie et le Petit Maghreb à Montréal en sont de bons exemples. Les pays en développement ont aussi des quartiers occupés majoritairement par des immigrant(e)s. Ces quartiers regroupent souvent une population qui a fait une migration interne, c’est-à-dire qu’elle s’est déplacée à l’intérieur des frontières du pays. Généralement, cette population cherche du travail ou fuit des conditions extrêmes engendrées par des conflits ou des catastrophes naturelles. Ces migrations internes, de plus en plus massives, entrainent depuis plusieurs décennies la formation de bidonvilles. Les bidonvilles se sont formés au fil des décennies en raison d’une migration interne massive dans les pays en développement. Plusieurs personnes ont quitté la campagne afin de trouver de meilleurs emplois dans les villes de leur pays. Les pays en développement ont été incapables de gérer l’arrivée massive de ces populations dans les villes, alors les logements y sont rares et dispendieux. Les nouveaux arrivants s’installent donc dans des espaces libres en périphérie des villes. Ces espaces sont souvent dépourvues d’infrastructures et de services de base, comme des égouts, de l’électricité et de l’eau courante. Le manque d’infrastructures sanitaires nécessaires à l’hygiène est alors un problème sérieux dans les bidonvilles. Généralement, les bidonvilles sont construits illégalement sur ces espaces. De plus, ce sont des zones sur lesquelles les autorités locales n’auraient jamais construit d’habitations en raison de leur insalubrité (les bidonvilles sont parfois installés sur un dépotoir) ou de leur vulnérabilité aux catastrophes naturelles (zone inondable). Un bidonville est une zone constituée d’habitations précaires et insalubres, souvent située en périphérie des grandes villes, où habitent les populations les plus pauvres. Les habitants et les habitantes ont rarement accès aux infrastructures sanitaires de base (égouts, aqueducs, électricité). Les bidonvilles de Manille aux Philippines sont situés tout près de la baie de Manille. La population dans ces bidonvilles est très vulnérable aux cyclones et aux inondations, raison pour laquelle ces espaces étaient vacants. De plus, puisque ces habitants ne paient pas de taxes et d’autres frais comme les autres résidents, leur présence est illégale. Il est vrai que les premiers bidonvilles ont été construits en périphérie des villes. Cependant, de plus en plus de migrant(e)s arrivent dans les grandes villes des pays en développement, ce qui augmente leur population. Ainsi, les villes se développent et les bidonvilles s’élargissent. Il n’est donc pas rare de voir un bidonville relié à une ville.
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La réciproque de la fonction cosinus (arccos) On appelle fonction arc cosinus, notée |\arccos|, la fonction |f| dont le domaine est l'intervalle |[-1,1]| et le codomaine est l'intervalle |[0, \pi]| telle que |f(x)| est l'unique nombre réel dont le cosinus est |x.| Remarque : On note aussi cette fonction par |\cos^{-1}| qu'il ne faut pas confondre avec |\dfrac{1}{\cos}.| Pour trouver la règle de la réciproque d’une fonction cosinus, on suit les étapes suivantes. Détermine la règle de la réciproque de la fonction |f(x)=3\cos\left(-\dfrac{2}{5}(x+\pi)\right)+1.| Interchanger |x| et |y| dans la règle ||\begin{align}\color{#3B87CD}y&=3\cos\left(-\dfrac{2}{5}(\color{#FF55C3}x+\pi)\right)+1\\ \color{#FF55C3}x&=3\cos\left(-\dfrac{2}{5}(\color{#3B87CD}y+\pi)\right)+1\end{align}|| Isoler la variable |y| ||\begin{align}x&=3\cos\left(-\dfrac{2}{5}(\color{#3B87CD}y+\pi)\right)+1\\x-1&=3\cos\left(-\dfrac{2}{5}(\color{#3B87CD}y+\pi)\right)\\ \dfrac{x-1}{3}&=\cos\left(-\dfrac{2}{5}(\color{#3B87CD}y+\pi)\right)\end{align}||Pour isoler |y,| il faut éliminer |\cos| en effectuant l’opération inverse, |\cos^{-1}.| ||\begin{align}\color{#EC0000}{\cos^{-1}\!\left(\color{black}{\dfrac{x-1}{3}}\right)}&=-\dfrac{2}{5}(\color{#3B87CD}y+\pi)\\-\dfrac{5}{2}\cos^{-1}\!\left(\dfrac{x-1}{3}\right)&=\color{#3B87CD}y+\pi\\-\dfrac{5}{2}\cos^{-1}\!\left(\dfrac{x-1}{3}\right)-\pi&=\color{#3B87CD}y\end{align}|| Il est possible de simplifier l’écriture en travaillant dans les parenthèses. En effet, la division par |3| peut aussi s’écrire comme une multiplication par |\dfrac{1}{3}.|||\begin{align}-\dfrac{5}{2}\cos^{-1}\!\left(\color{#EC0000}{\dfrac{x-1}{3}}\right)-\pi&=y\\ -\dfrac{5}{2}\cos^{-1}\!\left(\color{#EC0000}{\dfrac{1}{3}(x-1)}\right)-\pi&=y\end{align}|| Donner la règle de la réciproque La règle de la réciproque de la fonction cosinus est la suivante. ||f^{-1}(x)=-\dfrac{5}{2}\cos^{-1}\!\left(\dfrac{1}{3}(x-1)\right)-\pi|| Remarque : Pour que la réciproque devienne une fonction, on doit limiter son image. Voici la représentation graphique de la fonction cosinus de l’exemple précédent, dont la règle est |f(x)=3\cos\left(-\dfrac{2}{5}(x+\pi)\right)+1.| Afin que la réciproque puisse devenir une fonction, on limite son image. Dans cet exemple, on doit limiter l’image à l’intervalle |\color{#333fb1}{\left[-\dfrac{7\pi}{2},-\pi\right]}.|
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Le sujet Le sujet est une fonction grammaticale qui régit l'accord du verbe, c'est-à-dire que le groupe qui occupe cette fonction donne au verbe son nombre et sa personne. Sur le plan sémantique, il indique de qui ou de quoi on parle dans la phrase. Les mots et les groupes de mots qui peuvent exercer la fonction de sujet Trucs pour trouver le sujet dans une phrase La fonction sujet est très souvent occupée par un groupe du nom. Les exemples suivants peuvent également nous démontrer que, sur le plan sémantique, le sujet précise de qui ou de quoi on parle. Ce matin, le petit Louis joue dans la cour d’école. De quoi parle-t-on? On parle du petit Louis. Ces hommes sont très généreux. De quoi parle-t-on? On parle de ces hommes. Dans cette ville, les voitures circulent très vite. De quoi parle-t-on? On parle des voitures. Dans ces phrases, la fonction sujet est occupée par un pronom : Elles veulent se rappeler de ce moment toute leur vie. Nous désirons vous rencontrer dans les plus brefs délais. Je suis confortable dans ce lit. Dans ces phrases, la fonction sujet est occupée par un groupe infinitif (GInf) : Manger trois repas par jour est une habitude de vie saine. Se marier est le rêve de bien des gens. Étudier est la clé de la réussite. On remarque, dans les trois cas, la présence d'un verbe à l'infinitif : manger, se marier, étudier. Dans ces phrases, la fonction sujet est occupée par une subordonnée complétive : Qu'il pleuve change le programme de la journée. Que tu m'appelles me comble de joie. Que tu sois récompensé est bien normal. La subordonnée complétive comprend un subordonnant (qu', que) et un verbe conjugué (pleuve, appelles, sois récompensé). Ce matin, le petit Louis joue dans la cour d’école. Elles veulent se rappeler de ce moment toute leur vie. Manger trois repas par jour est une habitude de vie saine. Qu'il pleuve change le programme de la journée. Vérifions si le premier truc, qui est de poser la question Qu'est-ce qui ? ou Qui est-ce qui ?, fonctionne bien en utilisant les quatre phrases données en exemple. Vérifions si le deuxième truc, qui est d'encadrer le sujet par C'est...qui ou Ce sont...qui, fonctionne bien en utilisant les quatre phrases données en exemple. Vérifions si le troisième truc, qui est de remplacer le sujet par un pronom, fonctionne bien en utilisant les quatre phrases données en exemple. Ces phrases sont incorrectes puisqu'elles sont dépourvues d'un groupe exerçant la fonction sujet : Ce matin, joue dans la cour d’école. Veulent se rappeler de ce moment toute leur vie. Est une habitude de vie saine. À consulter :
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La constante du produit de solubilité (Kps) pour divers composés peu solubles Voici une liste exhaustive des constantes du produit de solubilité |K_{ps}| de quelques substances peu solubles dans l'eau à 25°C. Substance |K_{ps}| Substance |K_{ps}| |AgBr| |5,35\times 10^{-13}| |CaSO_{4}\times2 H_{2}O| |3,14\times 10^{-5}| |AgCH_{3}COO| |1,94\times 10^{-3}| |CaSO_{3}\times0,5 H_{2}O| |3,1\times 10^{-7}| |Ag_{2}CO_{3}| |8,46\times 10^{-12}| |Co(OH)_{2}| |5,92\times 10^{-15}| |AgCl| |1,77\times 10^{-10}| |Co_{3}(PO_{4})_{2}| |2,05\times 10^{-35}| |AgI| |8,52\times 10^{-17}| |CuBr| |6,27\times 10^{-9}| |Ag_{3}PO_{4}| |8,89\times 10^{-17}| |CuCl| |1,72\times 10^{-7}| |Ag_{2}SO_{4}| |1,2\times 10^{-5}| |CuI| |1,27\times 10^{-12}| |Ag_{2}SO_{3}| |1,5\times 10^{-14}| |Cu_{3}(PO_{4})_{2}| |1,40\times 10^{-37}| |AlPO_{4}| |9,84\times 10^{-21}| |FeCO_{3}| |3,13\times 10^{-11}| |BaCO_{3}| |2,58\times 10^{-9}| |Fe(OH)_{2}| |4,87\times 10^{-17}| |BaF_{2}| |1,84\times 10^{-7}| |Fe(OH)_{3}| |2,79\times 10^{-39}| |Ba(OH)_{2}\times8 H_{2}O| |2,55\times 10^{-4}| |FePO_{4}\times2 H_{2}O| |9,91\times 10^{-16}| |Ba(NO_{3})_{2}| |4,64\times 10^{-3}| |Hg_{2}Br_{2}| |6,40\times 10^{-23}| |BaSO_{4}| |1,08\times 10^{-10}| |Hg_{2}CO_{3}| |3,6\times 10^{-17}| |BaSO_{3}| |5,0\times 10^{-10}| |Hg_{2}Cl_{2}| |1,43\times 10^{-18}| |Be(OH)_{2}| |6,92\times 10^{-22}| |Hg_{2}I_{2}| |5,2\times 10^{-29}| |CaCO_{3}| |3,36\times 10^{-9}| |Hg_{2}SO_{4}| |6,5\times 10^{-7}| |CaF_{2}| |3,45\times 10^{-11}| |HgBr_{2}| |6,2\times 10^{-20}| |Ca(OH)_{2}| |5,02\times 10^{-6}| |HgI_{2}| |2,9\times 10^{-29}| |Ca_{3}(PO_{4})_{2}| |2,07\times 10^{-33}| |Li_{2}CO_{3}| |8,15\times 10^{-4}| |CaSO_{4}| |4,93\times 10^{-5}| |LiF| |1,84\times 10^{-3}| Substance |K_{ps}| |Li_{3}PO_{4}| |2,37\times 10^{-11}| |MgCO_{3}| |6,82\times 10^{-6}| |MgCO_{3}\times3 H_{2}O| |2,38\times 10^{-6}| |MgCO_{3}\times5 H_{2}O| |3,79\times 10^{-6}| |MgF_{2}| |5,16\times 10^{-11}| |Mg(OH)_{2}| |5,61\times 10^{-12}| |Mg_{3}(PO_{4})_{2}| |1,04\times 10^{-24}| |NiCO_{3}| |1,42\times 10^{-7}| |Ni(OH)_{2}| |5,48\times 10^{-16}| |Ni_{3}(PO_{4})_{2}| |4,74\times 10^{-32}| |PbBr_{2}| |6,60\times 10^{-6}| |PbCO_{3}| |7,40\times 10^{-14}| |PbCl_{2}| |1,70\times 10^{-5}| |Pb(OH)_{2}| |1,43\times 10^{-20}| |PbI_{2}| |9,8\times 10^{-9}| |PbSO_{4}| |2,53\times 10^{-8}| |SrCO_{3}| |5,6\times 10^{-10}| |SrF_{2}| |4,33\times 10^{-9}| |SrSO_{4}| |3,44\times 10^{-7}| |Sn(OH)_{2}| |5,45\times 10^{-27}| |ZnCO_{3}| |1,46\times 10^{-10}| |ZnCO_{3}\times H_{2}O| |5,42\times 10^{-11}| |Zn(OH)_{2}| |3\times 10^{-17}|
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Trouver la règle d'une fonction racine carrée Voici la démarche à suivre pour trouver la règle d’une fonction racine carrée lorsque son sommet est à l’origine du plan cartésien et que l’on connait les coordonnées d’un autre point de la fonction. Détermine la règle de la fonction racine carrée ci-dessous. Déduire si |b| vaut |1| ou |-1| Le point |(\color{#3A9A38}{-9},\color{#3A9A38}{15})| est à gauche du sommet, ce qui implique que |\color{#EC0000}{b}| est négatif.||\begin{align}f(x)&=a\sqrt{\color{#EC0000}{b}x}\\f(x)&=a\sqrt{\color{#EC0000}{-1}x}\\f(x)&=a\sqrt{-x}\\\end{align}|| Remplacer |x| et |f(x)| par les coordonnées d’un point ||\begin{align}\color{#3A9A38}{f(x)}&=a\sqrt{-\color{#3A9A38}{x}}\\\color{#3A9A38}{15}&=a\sqrt{-\color{#3A9A38}{-9}}\end{align}|| Calculer la valeur du paramètre |a| ||\begin{align}15&=\color{#3b87CD}{a}\sqrt{--9}\\15&=\color{#3b87CD}{a}\sqrt{9}\\15&=3\color{#3b87CD}{a}\\\color{#3b87CD}{5}&=\color{#3b87CD}{a}\end{align}|| Donner la règle La règle de cette fonction racine carrée est |f(x)=5\sqrt{-x}.| Voici la démarche à suivre pour trouver la règle d’une fonction racine carrée lorsque son sommet n’est pas à l’origine du plan cartésien et qu’on connait les coordonnées d’un autre point de la fonction. Détermine la règle de la fonction racine carrée ci-dessous. Remplacer |h| et |k| par les coordonnées du sommet ||\begin{align}f(x)&=a\sqrt{b(x-\color{#51B6C2}{h})}+\color{#FA7921}{k}\\f(x)&=a\sqrt{b(x-\color{#51B6C2}{-1})}+\color{#FA7921}{-3}\\f(x)&=a\sqrt{b(x+1)}-3\end{align}|| Déduire si |b| vaut |1| ou |-1| Le point |(\color{#3A9A38}{-5},\color{#3A9A38}{1})| est à gauche du sommet, ce qui implique que |\color{#EC0000}{b}| est négatif.||\begin{align}f(x)&=a\sqrt{\color{#EC0000}{b}(x+1)}-3\\f(x)&=a\sqrt{\color{#EC0000}{-1}(x+1)}-3\\f(x)&=a\sqrt{-(x+1)}-3\end{align}|| Remplacer |x| et |f(x)| par les coordonnées d’un point ||\begin{align}\color{#3A9A38}{f(x)}&=a\sqrt{-(\color{#3A9A38}{x}+1)}-3\\\color{#3A9A38}{1}&=a\sqrt{-(\color{#3A9A38}{-5}+1)}-3\end{align}|| Calculer la valeur du paramètre |a| ||\begin{align}1&=\color{#3b87CD}{a}\sqrt{-(-5+1)}-3\\1&=\color{#3b87CD}{a}\sqrt{4}-3\\1&=2\color{#3b87CD}{a}-3\\4&=2\color{#3b87CD}{a}\\\color{#3b87CD}{2}&=\color{#3b87CD}{a}\end{align}|| Donner la règle La règle de la fonction racine carrée est |f(x)=2\sqrt{-(x+1)}-3.| Il arrive parfois qu’une des coordonnées du sommet ne soit pas connue. Dans cette situation, on a besoin des coordonnées d’un deuxième point sur la courbe afin de former un système de 2 équations à 2 inconnues. L’exemple suivant montre comment résoudre ce genre de problème. Détermine la règle de la fonction racine carrée ci-dessous. Remplacer |h| ||\begin{align}f(x)&=a\sqrt{b(x-\color{#51B6C2}{h})}+\color{#FA7921}{k}\\f(x)&=a\sqrt{b(x-\color{#51B6C2}{5})}+\color{#FA7921}{k}\end{align}|| Déduire si |b| vaut |1| ou |-1| Les deux points fournis sont à droite du sommet, ce qui implique que |\color{#EC0000}{b}| est positif.||\begin{align}f(x)&=a\sqrt{\color{#EC0000}{b}(x-5)}+k\\f(x)&=a\sqrt{\color{#EC0000}{1}(x-5)}+k\\f(x)&=a\sqrt{x-5}+k\end{align}|| Remplacer |x| et |f(x)| par les coordonnées de 2 points Puisque les paramètres |\color{#3B87CD}{a}| et |\color{#FA7921}{k}| sont inconnus, on doit former un système de 2 équations. Résoudre le système d’équations pour trouver la valeur de |a| et |k| On peut maintenant résoudre le système d’équations. On isole |\color{#FA7921}{k}| dans la première équation pour ensuite utiliser la méthode de substitution.||\begin{align}-8&=\color{#3B87CD}{a}\sqrt{9-5}+\color{#FA7921}{k}\\-8&=\color{#3B87CD}{a}\sqrt{4}+\color{#FA7921}{k}\\-8&=2\color{#3B87CD}{a}+\color{#FA7921}{k}\\\color{#FA7921}{-8-2a}&=\color{#FA7921}{k}\\\end{align}||En substituant |\color{#FA7921}{k}| dans la deuxième équation, on a :||\begin{align}-15&=\color{#3B87CD}{a}\sqrt{14-5}+\color{#FA7921}{k}\\-15&=\color{#3B87CD}{a}\sqrt{9}\color{#FA7921}{-8-2a}\\-7&=3\color{#3B87CD}{a}-2\color{#3B87CD}{a}\\\color{#3B87CD}{-7}&=\color{#3B87CD}{a}\\\end{align}||Finalement, en remplaçant |\color{#3B87CD}{a}| dans la première équation, on obtient la valeur de |\color{#FA7921}{k}| :||\begin{align}-8-2\color{#3B87CD}{a}&=\color{#FA7921}{k}\\-8-2(\color{#3B87CD}{-7})&=\color{#FA7921}{k}\\\color{#FA7921}{6}&=\color{#FA7921}{k}\end{align}|| Donner la règle La règle de cette fonction racine carrée est |f(x)=-7\sqrt{x-5}+6.|
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