text
stringlengths
42
48k
doc_id
stringlengths
36
36
Les quartiles Pour avoir une meilleure idée de la répartition des données d'une distribution, on peut la diviser en sous-groupes nommés quartiles. Ainsi, les concepts en lien avec les quartiles sont : Les quartiles sont trois valeurs qui séparent un ensemble de données placées en ordre croissant en quatre sous-ensembles comprenant exactement le même nombre de données. Le premier quartile, noté |Q_1|, sépare le premier quart des données du reste des données. Le deuxième quartile, noté |Q_2|, sépare la distribution en deux parties égales. En d'autres mots, il s'agit de la médiane. Le troisième quartile, noté |Q_3|, sépare les trois premiers quarts des données du reste des données. En d'autres mots, on peut associer un pourcentage à chacun des quartiles. Pour le premier, 25% des données lui sont inférieures. Pour le second, 50% des données lui sont inférieures. Finalement, 75% des données sont inférieures au troisième quartile. Maintenant que cette distinction est faite, voyons comment on peut déterminer la valeur des quartiles en fonction d'une situation donnée. Tout comme le calcul de la médiane, la démarche sera un peu différente si on travaille avec un nombre pair ou impair de données. Nombre pair de données Déterminer la valeur des trois quartiles de la distribution suivante : |60, 32, 87, 98, 56, 75, 35, 68, 86, 90, 75, 59, 61, 84, 64, 48| 1) Placer les données en ordre croissant. |32, 35, 48, 56, 59, 60, 61, 64, 68, 75, 75, 84, 86, 87, 90, 98| 2) Déterminer la médiane de l’ensemble de données. Cette distribution est constituée de 16 données. Par conséquent, la médiane sera la moyenne entre la 8e et la 9e donnée. |Q_{2}=\frac{64+68}{2}=66| 3) Déterminer la valeur du premier quartile. La valeur 66 sépare la distribution en deux moitiés égales contenant chacune huit données. Il faut maintenant déterminer la valeur de la médiane de chacune de ces parties. La première moitié est composée des données suivantes : |32, 35, 48, 56, 59, 60, 61, 64| La médiane de ce sous-ensemble de données est la moyenne entre la 4e et la 5e donnée. |Q_{1}=\frac{56+59}{2}=57,5| 4)Déterminer la valeur du troisième quartile. La deuxième moitié est composée des données suivantes : |68, 75, 75, 84, 86, 87, 90, 98| La médiane de ce sous-ensemble de données est la moyenne entre la 4e et la 5e donnée. |Q_{3}=\frac{84+86}{2}=85| Au final, on peut représenter chacun des quarts et chacun des quartiles de la distribution de départ de la manière suivante : De plus, on peut remarquer que chacun des quarts contient le même nombre de données, soit quatre. Si on travaille avec un nombre impair de données, il y a moins de calculs à faire. Nombre impair de données Déterminer la valeur du premier quartile, de la médiane et du troisième quartile de la distribution suivante : 1) Placer les données en ordre croissant. 2) Déterminer la médiane de l’ensemble de données. Comme cette distribution contient un nombre impair de données, la médiane correspond à la donnée du centre, soit la 7e donnée. Donc, |Q_2 = 5|. 3) Déterminer la valeur du premier quartile. La première moitié est composée des données suivantes : La médiane de ce sous-ensemble de données est la moyenne entre la 3e et la 4e donnée. |Q_1 = \frac{2+3}{2} = 2,5| 4) Déterminer la valeur du troisième quartile La deuxième moitié est composée des données suivantes : La médiane de ce sous-ensemble de données est la moyenne entre la 3e et la 4e donnée. |Q_3 = \frac{7+9}{2}=8| Finalement, on peut représenter la distribution de départ et les quartiles de la manière suivante : On remarque que les quartiles séparent les données en quatre quarts ayant le même nombre de données, soit trois, comme prévu. Fait à noter, il est essentiel de trouver la valeur de |Q_2| d'abord pour ensuite trouver celles de |Q_1| et |Q_3|. Par contre, l'ordre de calculs de ces deux derniers quartiles n'a pas d'importance. En d'autres mots, on peut déterminer la valeur de |Q_3| avant celle de |Q_1| ou vice versa. En établissant la valeur des quartiles, il est possible de discuter de la dispersion des données. Graphiquement, la boîte d'un diagramme de quartiles illustre l’étendue interquartile. Concrètement, elle représente la dispersion du quart précédant la médiane et celui la succédant. Donc, cette boîte représente généralement 50 % des données. Pour obtenir la valeur de cette étendue, on effectue la soustraction suivante : Pour illustrer le tout, l'exemple plus haut sera considéré. Calcul de l'étendue interquartile Selon la distribution suivante et les informations qui lui sont associées, détermine la valeur de l'étendue interquartile. Selon la formule, on obtient: |\text{Étendue interquartile} = Q_3 - Q_1 = 8 - 2,5 = 5,5|. En d'autres mots, 50% des données sont regroupées dans un intervalle d'une longueur de 5,5 unités. Suite à ces calculs, il est possible d'interpréter ce résultat de plusieurs façons selon le contexte auquel la distribution est associée. Dans le contexte des quarts, ce ne sont pas seulement les quartiles qui sont considérés, mais les valeurs maximale et minimale le sont également. Concrètement, il s'agit seulement d'une soustraction entre certaines données significatives. Calcul de l'étendue des quarts En considérant la distribution suivante, détermine l'étendue de chacun des quarts. Selon la formule ci-dessus, | \text{ÉQ}_1 = Q_1 - x_{\text{min}} = 2,5 - 1 = 1,5| | \text{ÉQ}_2 = Q_2 - Q_1 = 5 - 2,5 = 2,5| | \text{ÉQ}_3 = Q_3 - Q_2 = 8 - 5 = 3| | \text{ÉQ}_4 = x_{\text{max}} - Q_3 = 10 - 8 = 2| Finalement, on peut déterminer que le quart dont les données sont le plus dispersées est le 3e puisque c'est lui qui possède la plus grande étendue. Une fois de plus, l'étendue des quarts permet de juger de la dispersion des données, mais seulement sur un sous-ensemble de la distribution au lieu de la considérer dans son entité.
386c70f7-8f7d-4104-921f-e43678a0e0cf
Le cercle trigonométrique Le cercle trigonométrique (aussi appelé le cercle unité) est le cercle dont le centre correspond à l’origine du plan cartésien |(0,0)| et dont le rayon mesure |1| unité : L'équation de ce cercle en coordonnées cartésiennes est |x^2+y^2=1|. Plusieurs concepts sont reliés au cercle trigonométrique ou à son application dans des contextes donnés : Lorsqu’on mesure un angle dans le cercle trigonométrique, on part toujours du point |(1, 0).| Pour trouver les coordonnées d'autres points sur le cercle trigonométrique, il suffit de connaitre la mesure de l'angle au centre et d'appliquer la relation de Pythagore dans un triangle rectangle ayant une hypoténuse de 1 unité. Dans un triangle rectangle dont l'un des angles mesure 45°, l'autre angle mesure 45° aussi puisque la somme des angles intérieurs de tout triangle est 180°. Nous avons donc un triangle rectangle-isocèle : ||\begin{align} x^{2} + y^{2} &= r^{2} \\ x^{2} + y^{2} &= 1^2 \\ x^{2} + x^{2} &= 1 \\ 2x^{2} &= 1 \\ x^{2} &= \frac{1}{2} \\ x &= \sqrt{\frac{1}{2}} \\ x &= \frac{1}{\sqrt{2}} \\ x &= \frac{1}{\sqrt{2}}\times \frac{\sqrt{2}}{\sqrt{2}} \\ &(\text{rationnalisation}) \\ x &= \frac{\sqrt{2}}{2} \end{align}|| Dans un triangle isocèle, les deux côtés du triangle ont la même mesure. ||y=\frac{\sqrt{2}}{2}|| Dans un triangle rectangle comportant un angle de 30°, la mesure du côté opposé à l’angle de 30° est égale à la demi-mesure de l’hypoténuse. Ainsi, comme l'hypoténuse est le rayon et que le rayon mesure 1 : |y=\dfrac{1}{2}| ||\begin{align} x^{2} + y^{2} &= r^{2} \\ x^{2} + \left(\frac{1}{2}\right)^{2} &= 1^2 \\ x^{2} + \frac{1}{4} &= 1 \\ x^{2} &= 1 - \frac{1}{4} \\ x^{2} &=\frac{3}{4} \\ x &= \sqrt{\frac{3}{4}} \\\\ x &= \frac{\sqrt{3}}{2} \end{align}|| Les coordonnées du point sont donc : |\displaystyle P\left(\frac{\pi}{4}\right)=\left(\frac{\sqrt{2}}{2},\frac{\sqrt{2}}{2}\right)| Les coordonnées du point sont donc : |\displaystyle P\left(\frac{\pi}{6}\right)=\left(\frac{\sqrt{3}}{2},\frac{1}{2}\right)| À partir de ces informations, voici les coordonnées de quelques points du cercle trigonométrique associées à certains angles remarquables. Il est intéressant de remarquer l'agencement des points trigonométriques remarquables comme on peut le voir sur le cercle trigonométrique. En effet, lorsqu'on connait les points du premier quadrant du plan cartésien, on obtient les autres points en effectuant des réflexions par rapport aux axes. Il n'y a alors que les signes des coordonnées qui changent. Par exemple, un point |(x,y)| du premier quadrant deviendra |(-x,y)| dans le second quadrant. Il n'est donc pas nécessaire de mémoriser en entier le cercle trigonométrique. Il faut seulement apprendre le premier quadrant. Degrés |(°)| Radians |(\text{rad})| |x=\cos \theta| |y=\sin \theta| |\begin{align} P(\theta) &=(x,y) \\ &= (\cos \theta, \sin \theta) \end{align}| |0°| |0| |1| |0| |(1,0)| |30°| |\dfrac{\pi}{6}| |\dfrac{\sqrt{3}}{2}| |\dfrac{1}{2}| |\left(\dfrac{\sqrt{3}}{2},\dfrac{1}{2}\right)| |45°| |\dfrac{\pi}{4}| |\dfrac{\sqrt{2}}{2}| |\dfrac{\sqrt{2}}{2}| |\left(\dfrac{\sqrt{2}}{2},\dfrac{\sqrt{2}}{2}\right)| |60°| |\dfrac{\pi}{3}| |\dfrac{1}{2}| |\dfrac{\sqrt{3}}{2}| |\left(\dfrac{1}{2},\dfrac{\sqrt{3}}{2}\right)| |90°| |\dfrac{\pi}{2}| |0| |1| |(0,1)| |120°| |\dfrac{2\pi}{3}| |-\dfrac{1}{2}| |\dfrac{\sqrt{3}}{2}| |\left(-\dfrac{1}{2},\dfrac{\sqrt{3}}{2}\right)| |135°| |\dfrac{3\pi}{4}| |-\dfrac{\sqrt{2}}{2}| |\dfrac{\sqrt{2}}{2}| |\left(-\dfrac{\sqrt{2}}{2},\dfrac{\sqrt{2}}{2}\right)| |150°| |\dfrac{5\pi}{6}| |-\dfrac{\sqrt{3}}{2}| |\dfrac{1}{2}| |\left(-\dfrac{\sqrt{3}}{2},\dfrac{1}{2}\right)| |180°| |\pi| |-1| |0| |(-1,0)| |210°| |\dfrac{7\pi}{6}| |-\dfrac{\sqrt{3}}{2}| |-\dfrac{1}{2}| |\left(-\dfrac{\sqrt{3}}{2},-\dfrac{1}{2}\right)| |225°| |\dfrac{5\pi}{4}| |-\dfrac{\sqrt{2}}{2}| |-\dfrac{\sqrt{2}}{2}| |\left(-\dfrac{\sqrt{2}}{2},-\dfrac{\sqrt{2}}{2}\right)| |240°| |\dfrac{4\pi}{3}| |-\dfrac{1}{2}| |-\dfrac{\sqrt{3}}{2}| |\left(-\dfrac{1}{2},-\dfrac{\sqrt{3}}{2}\right)| |270°| |\dfrac{3\pi}{2}| |0| |-1| |(0,-1)| |300°| |\dfrac{5\pi}{3}| |\dfrac{1}{2}| |-\dfrac{\sqrt{3}}{2}| |\left(\dfrac{1}{2},-\dfrac{\sqrt{3}}{2}\right)| |315°| |\dfrac{7\pi}{4}| |\dfrac{\sqrt{2}}{2}| |-\dfrac{\sqrt{2}}{2}| |\left(\dfrac{\sqrt{2}}{2},-\dfrac{\sqrt{2}}{2}\right)| |330°| |\dfrac{11\pi}{6}| |\dfrac{\sqrt{3}}{2}| |-\dfrac{1}{2}| |\left(\dfrac{\sqrt{3}}{2},-\dfrac{1}{2}\right)| |360°| |2\pi| |1| |0| |(1,0)| Ce n'est pas tout de connaitre les points remarquables du cercle trigonométrique. Il faut également pouvoir déterminer si un point donné est sur le cercle trigonométrique. Le point |(0{,}6\ ;\ 0{,}8)| est-il sur le cercle trigonométrique? On remplace |x| et |y| dans |x^2+y^2=1| par les valeurs du point donné. ||0{,}6^2 + 0{,}8^2 = 0{,}36 + 0{,}64 = 1|| On peut donc affirmer que le point |(0{,}6\ ;\ 0{,}8)| est sur le cercle trigonométrique. Le point |\left(\dfrac{1}{4}, \dfrac{2}{3}\right)| est-il sur le cercle trigonométrique? On remplace |x| et |y| dans |x^2+y^2=1| par les valeurs du point donné. ||\left(\dfrac{1}{4}\right)^2 + \left(\dfrac{2}{3}\right)^2 = \dfrac{1}{16} + \dfrac{4}{9} = \dfrac{73}{144} \neq 1|| Ainsi, le point |\left(\dfrac{1}{4}, \dfrac{2}{3}\right)| n'est pas sur le cercle trigonométrique. On appelle fonction d'enroulement une fonction qui, à tout nombre réel |\theta| de la droite réelle, associe un point |P(\theta)| sur le cercle trigonométrique centré en |(0,0)|. C'est donc une fonction |f| telle que |\begin{eqnarray*}f: \mathbb{R} &\to& [-1,1] \times [-1,1] \\ \theta &\mapsto & (\cos \theta, \sin \theta) \end{eqnarray*}.| Voici quelques schémas : C'est donc dire que, peu importe la valeur de |\theta|, il est toujours possible de lui associer un point |(x,y)=(\cos \theta, \sin \theta)| situé sur le cercle trigonométrique. On dit alors que la droite réelle s'enroule autour du cercle trigonométrique. Dans l'image de gauche, on aperçoit la droite réelle et dans l'image de droite cette dernière s'enroule autour du cercle. Les points trigonométriques sont périodiques, c'est-à-dire que, peu importe le nombre de tours qu'on effectue autour du cercle, il est toujours possible de se ramener dans l'intervalle |[0,2\pi].| On appelle période le plus petit nombre réel positif |p| tel que |P(\theta + p) = P(\theta).| Dans le cas des points trigonométriques, la période est de |2\pi| radians. Soit le point trigonométrique |P(\theta) = \left(\dfrac{5}{13},\dfrac{12}{13}\right).| On veut savoir la valeur du point lorsque l'angle est plutôt |\theta + 8 \pi| radians. On remarque que |8\pi| est un multiple de |2\pi|. En effet, |4 \times 2\pi = 8\pi.| Donc, |n=4.| On peut donc appliquer les deux formules vues plus haut : |\cos(\theta + 8\pi) = \cos \theta = \dfrac{5}{13}| |\sin(\theta + 8\pi) = \sin \theta = \dfrac{12}{13}| On obtient le même point |P(\theta + 8\pi) = \left(\dfrac{5}{13},\dfrac{12}{13}\right).| Déterminer la position, sur le cercle trigonométrique, du point |P(\frac{31\pi}{6})| et indiquer ses coordonnées. 1. Calculer le nombre de rotations |\displaystyle N= \left[t\div2\pi\right]| |\displaystyle N=\left[\frac{31\pi}{6}\div2\pi \right]| |N=[2{,}583...]| |N=2| 2. Soustraire le nombre de rotations |t'=t-N\times2\pi| |t'=\frac{31\pi}{6}-2\times2\pi| |t'=\frac{31\pi}{6} -\frac{24\pi}{6}| |t'=\frac{7\pi}{6}| 3. Localiser le point Le point coïncide avec le point |P(\frac{7\pi}{6}) = (-\frac{\sqrt{3}}{2},-\frac{1}{2})| de sorte que ses coordonnées sont : ||P\left(\frac{31\pi}{6}\right)=\left(-\frac{\sqrt{3}}{2},-\frac{1}{2}\right)|| Déterminer la position, sur le cercle trigonométrique, du point |P(\frac{-26\pi}{3})| et indiquer ses coordonnées. 1. Calculer le nombre de rotations |N=[t\div2\pi]| |\displaystyle N= \left[\frac{-26\pi}{3}\div2\pi \right]| |N=[-4{,}33...]| |N=-5| 2. Soustraire le nombre de rotations |t'=t-N\times2\pi| |t'=\dfrac{-26\pi}{3}-(-5)\times2\pi| |t'=\dfrac{-26\pi}{3} -(-10\pi)| |t'=\dfrac{4\pi}{3}| 3. Localiser le point Le point coïncide avec le point |P(\frac{4\pi}{3})=(-\frac{1}{2},-\frac{\sqrt{3}}{2})| de sorte que ses coordonnées sont : ||P\left(\frac{-26\pi}{3}\right)=\left(-\frac{1}{2},-\frac{\sqrt{3}}{2}\right)|| On peut aussi vouloir trouver l’inverse, c’est-à-dire qu’on peut vouloir trouver la valeur d’un angle dans un intervalle donné |[a,b]| en connaissant ses coordonnées. Pour trouver la valeur d’un angle, on doit d’abord identifier la mesure de l’angle à partir de ses coordonnées dans l’intervalle |[0,2\pi],| puis lui ajouter le nombre de rotations nécessaires afin d’obtenir l’angle compris dans l’intervalle demandé. Déterminer la valeur de l'angle |t| en radians si |P(t) = \left(\frac{\sqrt{2}}{2},-\frac{\sqrt{2}}{2}\right)| et si |t \in [9\pi,11\pi].| 1. Localisation du point sur le cercle trigonométrique Entre |0| et |2\pi|, l’angle au centre correspondant au point de coordonnées |\left(\frac{\sqrt{2}}{2},-\frac{\sqrt{2}}{2}\right)| est de |\frac{7\pi}{4}.| On notera ce point |t’.| 2. Calcul du nombre de rotations |\displaystyle N=\left[\frac{b-t'}{2\pi}\right]| |\displaystyle N=\left[\frac{11\pi-\frac{7\pi}{4}}{2\pi}\right]| |\displaystyle N=\left[\frac{\frac{37\pi}{4}}{2\pi}\right]| |\displaystyle N=\left[\frac{37}{8}\right]| |N=[4{,}625]| |N=4| 3. Additionner le nombre de rotations |t=t'+N\times2\pi| |t=\dfrac{7\pi}{4}+4\times2\pi| |t=\dfrac{7\pi}{4}+8\pi| |t=\dfrac{39\pi}{4}| Dans l’intervalle |[9\pi,11\pi]|, c’est le point |P\left(\dfrac{39\pi}{4}\right)| qui possède les coordonnées |\left(\dfrac{\sqrt{2}}{2},-\dfrac{\sqrt{2}}{2}\right).| Déterminer la valeur de l'angle |t| en radians si |P(t)=\left(\dfrac{\sqrt{3}}{2},\dfrac{1}{2}\right)| et si |t \in [-6\pi,-4\pi].| 1. Localisation du point sur le cercle trigonométrique Entre |0| et |2\pi,| l’angle au centre correspondant au point de coordonnées |\left(\dfrac{\sqrt{3}}{2},\dfrac{1}{2}\right)| est de |\dfrac{\pi}{6}.| On notera ce point |t'.| 2. Calcul du nombre de rotations |N=\left[\dfrac{b-t'}{2\pi}\right]| |N=\left[\dfrac{-4\pi-\frac{\pi}{6}}{2\pi} \right]| |N=\left[\dfrac{\frac{-25\pi}{6}}{2\pi}\right]| |N=\left[\dfrac{-25}{12} \right]| |N=[-2{,}083...]| |N=-3| 3. Additionner le nombre de rotations |t=t'+N\times2\pi| |t=\dfrac{\pi}{6}+-3\times2\pi| |t=\dfrac{\pi}{6}-6\pi| |t=\dfrac{-35\pi}{6}| Dans l’intervalle |[-6\pi,-4\pi]| , c’est le point |P\left(\dfrac{-35\pi}{6}\right)| qui possède les coordonnées |\left(\dfrac{\sqrt{3}}{2},\dfrac{1}{2}\right).|
386f3572-ac53-4545-844f-2415a25a89bd
Les meilleurs outils de gestion du temps L’agenda est l’outil principal pour organiser son travail. Il est important, et ce, dès le début de l’année, d’utiliser ton agenda scolaire. Ton agenda te permet d’avoir une vision rapide de ce que tu as à faire dans les jours à venir et des moments de la semaine qui seront les plus occupés. Plus tu t’y appliqueras tôt dans l’année, plus cela deviendra une habitude et un réflexe. Voici quelques trucs pour utiliser efficacement ton agenda : Inscris-y les devoirs à remettre, les dates des examens, l’étude à faire, les évènements importants, etc., dès que tu les reçois. Les moments d’étude devraient aussi être indiqués dans l’agenda. C’est la façon la plus efficace de préparer une évaluation et de s’assurer de ne jamais être à la dernière minute. Il est préférable que l’étude soit répartie sur plusieurs jours plutôt que de tout faire la même journée et d’épuiser toute son énergie. Utilise-le tous les jours et n’hésite pas à y ajouter des informations comme tes rendez-vous chez le dentiste ou le moment des séances de récupération à l’école. Ouvre ton agenda chaque matin avant le début des cours. Ça t’aidera à avoir un bon aperçu de ta journée et de la semaine qui s’en vient. Regarde-le souvent pour savoir où tu en es. Il est fortement conseillé d’avoir un calendrier visible (que tu places dans ta chambre ou dans la cuisine, par exemple) afin de présenter clairement les échéanciers scolaires. Un tel calendrier t’aidera à te situer dans le temps à l’intérieur du mois et à avoir bien en tête les priorités à venir. C’est une excellente façon de t’organiser et de donner une orientation précise à chacune de tes journées. Tu sauras, en un seul coup d’œil, que ta priorité du jour sera la préparation d’un exposé oral, la remise d’un travail long, le début de l’étude d’un examen important, etc. N’hésite pas à utiliser un code de couleurs ou à mettre des notes autocollantes pour rendre ton calendrier attrayant. Savoir répartir les responsabilités qui peuvent attendre de celles qui ne le peuvent pas est une grande force à développer. En établissant des priorités, on évite que la lourdeur de la tâche nous cause du découragement et on s’assure de vivre moins de stress. Voici quelques éléments à retenir : Le sens des priorités n’est pas une habileté innée, ce qui veut dire que tout le monde peut la développer. Il suffit donc de se pratiquer régulièrement! Utiliser un code de couleurs peut t’aider à établir une échelle de priorités. Par exemple, tu peux utiliser un surligneur orange pour les tâches qui ne peuvent pas attendre, et un surligneur bleu pour les tâches qui ne sont pas urgentes. Chaque fois que tu termines une tâche sur ta liste, raye-la. À la fin de la journée, tu verras tout ce que tu as accompli et tu en ressentiras de la fierté! Devant un travail complexe (une recherche, un exposé oral, un travail d’écriture comportant différentes contraintes, etc.), il est normal que tu aies peur de ne pas réussir. Tu te diras probablement : « Je ne serai jamais capable de faire ça, c’est beaucoup trop gros! » Le mot d’ordre, c’est une étape à la fois! C’est ce à quoi servent les objectifs SMART : S : spécifique; M : mesurable; A : atteignable; R : réaliste; T : temporellement défini. Morcèle ta tâche en plusieurs petites tâches qui seront bien définies et beaucoup plus atteignables que la grande. Chacune de ces petites étapes t’amènera à réaliser ce que tu croyais impossible au départ. Tu verras, tu vivras moins de découragement et plus de fierté! Comment ça fonctionne, concrètement, les objectifs SMART : Sépare un gros projet en plusieurs petits projets ou, quand c’est possible, un gros devoir en plusieurs petits devoirs. Ainsi, au lieu d’avoir un gros travail de deux heures, tu auras plusieurs travaux de 30 minutes. Fais un plan de travail en plaçant toutes les étapes permettant la réalisation de la tâche dans un ordre logique. Les étapes peuvent être réparties sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Pense à la gestion du temps et délimite des journées fixes durant lesquelles seront réalisées les tâches prévues. Assure-toi que ces périodes ne sont pas trop longues. Prends conscience de tes bons coups. Tu as écrit un super paragraphe? Tu as terminé plus de la moitié de tes petites tâches? Il y a de quoi célébrer! N’hésite pas à te récompenser. Tu as fait beaucoup d’efforts! Tu peux prendre le temps de lire un livre que tu aimes, de jouer à ton jeu préféré, de faire une sortie avec tes amis, d’aller dehors, etc.
38b8f6f0-ef3e-4269-9de7-71dbb4e96f6a
Les villes en Nouvelle-France Jusqu'en 1760, les principales villes de la Nouvelle-France sont Québec, Montréal et Trois-Rivières. Une grande partie de la population de la Nouvelle-France (environ une personne sur quatre) habite dans l'une de ces trois villes au début du 18e siècle. Même si la majorité de la population habite dans les milieux ruraux, c'est tout de même dans les villes que se prennent les décisions concernant la colonie. L'occupation du sol se fait le long du Saint-Laurent, toujours selon le système seigneurial instauré par la France. La ville est la région décisionnelle de la colonie, c'est donc à cet endroit que l'on peut trouver les édifices administratifs ainsi que la résidence de l'intendant et du gouverneur général. C'est aussi dans les villes que la justice est rendue et que les châtiments sont appliqués. C'est en ville que les églises, les écoles et les hôpitaux sont construits. C'est là également que l'on trouve les cabarets, lieux populaires chez les citadins qui souhaitent s'amuser, entre autres, en y jouant au billard ou aux quilles. Les villes ne se limitent pas qu'à des fonctions administratives; elles sont aussi le centre des activités commerciales et artisanales de la colonie. La place publique en est le cœur. Les artisans et les commerçants y vendent leurs produits tous les vendredis (et tous les mardis dans la ville de Québec). Les crieurs publics y font les annonces officielles du gouverneur et de l'intendant à la population. De plus, c'est sur la place publique que les sentences de justice sont appliquées.
38ca0ab2-a329-4bfe-aa20-c7498d7e9187
La première règle de la main droite (autour d'un fil droit) La première règle de la main droite établit la relation entre le sens du champ magnétique et le sens dans lequel le courant électrique se déplace dans un fil conducteur. Un champ magnétique se produit lorsque des charges électriques sont en mouvement. Autrement dit, seule l'électricité dynamique peut engendrer un champ magnétique; l'électricité statique en est incapable. De plus, ce champ magnétique n'existe que lorsque le courant circule. Dès que le courant cesse, le champ magnétique disparaît. Il existe donc un lien entre l'électricité et le magnétisme, ce que l'on appelle électromagnétisme. Au début du 19e siècle, des expériences ont montré que l'aiguille d'une boussole était déviée lorsqu'elle se trouvait à proximité d'un fil électrique parcouru par un courant. Ainsi, on a découvert qu'un champ magnétique est créé lorsqu'un fil conducteur est parcouru par un courant électrique. On peut connaître la forme et la direction des lignes du champ magnétique engendrées par le courant à l'aide de la première règle de la main droite. La règle de la main droite permet de déterminer le sens du champ magnétique autour du fil droit. On peut aussi utiliser une boussole pour déterminer le sens du champ magnétique puisque celle-ci pointe dans la même direction que le champ magnétique; elle sera donc perpendiculaire au fil électrique. Comme le champ magnétique tourne sur lui-même, on ne peut pas dire que le champ magnétique sort par le nord et entre par le sud. Par conséquent, le champ magnétique d’un fil droit ne possédera jamais de pôle nord et de pôle sud. Il existe deux façons d’augmenter l’intensité du champ magnétique autour d'un fil conducteur. Cependant, peu importe l’intensité du champ magnétique, ce dernier gardera toujours la même forme. Plus l’intensité du courant électrique est grande dans le fil électrique, plus son champ magnétique sera puissant. Un fil conducteur possédant une intensité de courant cinq fois plus grande aura un champ magnétique environ cinq fois plus intense, par exemple. L'utilisation de métaux, comme le cuivre, facilite le passage du courant électrique et, par le fait même, crée un champ magnétique qui sera plus intense.
38cb78a4-5afa-4102-a2f2-c652c8821fbf
La transformation de l'énergie La transformation de l'énergie est le passage d'une forme d'énergie à une autre. L'analyse de la transformation de l'énergie en physique étudie principalement la transformation de l'énergie cinétique et de l'énergie potentielle ainsi que l'ensemble de ces énergies, soit l'énergie mécanique. La transformation d'énergie nous permet de définir d'autres concepts comme le travail, la puissance dissipée ou l'élasticité d’un objet.
392c0141-c6f4-454e-94c6-3b8e1896a9ec
Les rapports trigonométriques dans le triangle rectangle Les rapports trigonométriques dans le triangle rectangle expriment un rapport entre les longueurs de deux côtés. Les rapports trigonométriques sont le sinus, le cosinus, la tangente, la cosécante, la sécante et la cotangente. Les trois premiers sont traités dans les fiches suivantes alors que les trois autres seront traités dans les fiches portant sur le cercle trigonométrique. Par ailleurs, certains rapports trigonométriques sont équivalents. Ainsi, en choisissant l'angle et le rapport appropriés, on obtient des valeurs qui sont équivalentes. Pour bien identifier les rapports trigonométriques de base avec sinus, cosinus et tangente, il existe un truc mnémotechnique. Pour valider ta compréhension de la trigonométrie de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
3933fc3a-8f13-4bd0-a25e-b09b7f60e3d7
Les formules de périmètre, d'aire et de volume Le périmètre, généralement noté |P,| est la mesure du contour d’une figure. Pour le calculer, on additionne les mesures de tous les côtés. Dans le cas du cercle, la mesure du contour se nomme la circonférence et se note |C.| L’aire, généralement notée |A,| est la surface occupée par un objet (dans un plan à 2 dimensions). L’aire se calcule en unités carrées (u2). Figure plane Périmètre Aire Triangle |\begin{align}P&= \color{#3A9A38}a + \color{#3b87cd}b + \color{#FF55C3}c \end{align}| |\begin{align}A &=\dfrac{\color{#3b87cd}b\times \color{#EC0000}h}{2}\end{align}| Carré |\begin{align} P&=\color{#3A9A38}c+\color{#3A9A38}c+\color{#3A9A38}c+\color{#3A9A38}c\\ &=4\color{#3A9A38}c \end{align}| |\begin{align} A &= \color{#3A9A38}c \times \color{#3A9A38}c \\ &= \color{#3A9A38}c ^2 \end{align}| Rectangle |\begin{align} P&=\color{#3b87cd}b +\color{#3b87cd}b+\color{#EC0000}h+\color{#EC0000}h \\ &=2 \color{#3b87cd}b + 2 \color{#EC0000}h \\ &=2 (\color{#3b87cd}b + \color{#EC0000}h) \end{align}| |\begin{align} A &=\color{#3b87cd}{b} \times \color{#EC0000}h \end{align}| Parallélogramme |\begin{align} P&=\color{#FF55C3}a + \color{#FF55C3}a + \color{#3b87cd}b + \color{#3b87cd}b\\ &=2 \color{#FF55C3}a + 2 \color{#3b87cd}b\\ &=2(\color{#FF55C3}a + \color{#3b87cd}b) \end{align}| |\begin{align} A &= \color{#3b87cd}b \times \color{#EC0000}h \end{align}| Losange |\begin{align} P&=\color{#3A9A38}c + \color{#3A9A38}c + \color{#3A9A38}c + \color{#3A9A38}c\\ &= 4 \color{#3A9A38}c \end{align}| |\begin{align} A &= \dfrac{\color{#ff55c3}D \times \color{#3b87cd}d}{2}\end{align}| Trapèze |\begin{align} P&=\color{#3b87cd}b + \color{#3A9A38}a + \color{#fa7921}B + \color{#FF55C3}c \end{align}| |\begin{align} A &= \dfrac{(\color{#3b87cd}b + \color{#FA7921}B) \times \color{#EC0000}h}{2} \end{align}| Polygone régulier |P= n \times \color{#3A9A38}c| |\begin{align} A &= \dfrac{\color{#3A9A38}c \color{#FA7921}a n}{2} \end{align}| Cercle et disque |C = 2\pi \color{#3A9A38}r| |\begin{align} A &= \pi \color{#3A9A38}r^2 \end{align}| L'aire d’une base, généralement notée |A_b,| est la surface occupée par la ou les figures servant de base aux différents solides. L'aire latérale, généralement notée |A_L,| est la surface occupée par les figures qui ne servent pas de bases aux solides. L'aire totale, généralement notée |A_T,| est la surface recouverte par toutes les figures formant le solide concerné. Le volume, généralement noté |V,| est la portion de l’espace occupée par un solide (dans un espace à 3 dimensions). Le volume se calcule en unités cubes (u3). Solide Formules d'aire Formule de volume Cube L'aire du cube |\begin{align}A_b &= \ \color{#3a9a38}{c}^2\\\\ A_L &= 4 \color{#3a9a38}{c}^2\\\\ A_T &= 6 \color{#3a9a38}{c}^2 \end{align}| Le volume du cube |V = \color{#3a9a38}{c}^3| Prisme L'aire des prismes |\begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \text{formule associée à la figure} \\\\ A_L &= P_b \times \color{#ec0000}{h} \\\\ A_T &= A_L + 2 \color{#3b87cd}{A_b} \end{align}| Le volume des prismes |V = \color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}h| Pyramide L'aire des pyramides |\begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \text{formule associée à la figure} \\\\ A_L &= \dfrac{P_b \times \color{#fa7921}{a}}{2} \\\\ A_T &= A_L + \color{#3b87cd}{A_b} \end{align}| Le volume des pyramides |V = \dfrac{\color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}{h}}{3}| Sphère ou boule L'aire d'une sphère |A_T = 4 \pi \color{#3a9a38}{r}^2| Le volume d'une boule |V= \dfrac{4 \pi \color{#3a9a38}{r}^3}{3}| Cylindre L'aire des cylindres |\begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \pi \color{#3a9a38}{r}^2 \\\\ A_L &= 2 \pi \color{#3a9a38}{r} \color{#ec0000}h \\\\ A_T &= A_L + 2 \color{#3b87cd}{A_b} \end{align}| Le volume des cylindres |V = \color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}h| Cône L'aire des cônes |\begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \pi \color{#3a9a38}r^2 \\\\ A_L &= \pi \color{#3a9a38}r \color{#fa7921}a \\\\ A_T &= A_L + \color{#3b87cd}{A_b} \end{align}| Le volume des cônes |V = \dfrac{\color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}h}{3}|
394ac0f3-eebe-4d6f-a760-971d0cd7d141
Du référendum de 1980 au référendum de 1995 Du début des années 80 jusqu’à la fin du siècle, les questions entourant le statut politique du Québec sont de plus en plus présentes dans les débats publics. L’élection du Parti québécois en 1976 consolide le désir d’un changement politique pour la province francophone : son chef, René Lévesque, fait même la promotion de la souveraineté du Québec. Les échecs répétés des négociations constitutionnelles dans lesquelles le Québec considère que ses droits ne sont pas respectés amènent la province francophone à se questionner par rapport à son statut au sein de la fédération canadienne. Le nationalisme québécois se renforce alors, préparant un terrain très fertile à la progression des idées souverainistes au Québec. Ainsi, les deux dernières décennies du 20e siècle placent les Québécois devant d’importants choix politiques. En 1980, quatre ans après son élection, René Lévesque déclenche un référendum sur la souveraineté-association. L’objectif est l'obtention de l'indépendance du Québec sur le plan politique, mais d’être tout de même lié au Canada sur le plan économique. L’attachement économique implique de conserver le dollar canadien, de partager la Banque du Canada et de protéger les échanges commerciaux avec le Canada. Ce projet soumis aux Québécois mène à plusieurs débats publics où deux camps s’affrontent dans une campagne référendaire relevée : le OUI (en faveur de la souveraineté-association) et le NON (en défaveur de la souveraineté-association). Voulant que le Québec demeure une province canadienne, Pierre Elliot Trudeau, alors premier ministre du Canada, fait campagne pour le camp du NON en proposant notamment un fédéralisme renouvelé qui respecterait davantage les revendications du Québec au sein de la fédération canadienne. Résultat : le camp du NON l'emporte avec 59,56 % des voix. En 1982, le premier ministre canadien Pierre Elliott Trudeau, cherchant à acquérir davantage de pouvoirs vis-à-vis le Royaume-Uni, a comme ambition de rapatrier la Constitution canadienne. En d’autres mots, il souhaite que la Constitution canadienne appartienne au Canada plutôt qu'au Royaume-Uni. De cette manière, les Canadiens seraient libres d'y apporter des modifications. Toutefois, ce désir ne peut se consolider sans l’approbation des provinces canadiennes qui elles, tiennent à ce que leurs intérêts soient respectés dans le projet constitutionnel du premier ministre canadien. Dans le but de trouver un consensus, Pierre Elliott Trudeau organise plusieurs négociations constitutionnelles dans le cadre desquelles les provinces et le pouvoir fédéral débattent des paramètres de cette nouvelle constitution. Le résultat de ces négociations n’est pas un succès puisque les provinces souhaitent obtenir plus de pouvoirs alors que M. Trudeau espère plutôt en accorder davantage au gouvernement fédéral. En fin de compte, ce sont huit provinces, incluant le Québec, qui s’opposent au projet du premier ministre. Pour régler cette impasse, Pierre Elliott Trudeau organise des rencontres informelles avec chacune des provinces en désaccord, à l’exception du Québec puisque celle-ci semble être la plus difficile à convaincre. Les rencontres portent leurs fruits pour le premier ministre canadien puisqu’il rapatrie finalement la constitution en 1982, et ce, sans l’accord du Québec. Ainsi, le Parlement de la province francophone n'a jamais signé officiellement la nouvelle constitution. Ce nouveau pacte est très mal reçu par les Québécois et les relations entre la province et le Canada en subissent les contrecoups. Le Québec appelle désormais cet événement « la Nuit des Longs Couteaux » pour référer à la stratégie de Pierre Elliott Trudeau. Cela montre également l'amertume des Québécois. L’élection d’un nouveau gouvernement fédéral en 1984, celui du Parti progressiste-conservateur de Brian Mulroney, marque un nouveau chapitre dans les relations entre le Canada et le Québec. M. Mulroney relance de nouvelles négociations constitutionnelles afin que le Québec puisse finalement devenir signataire. Nouvellement élu comme premier ministre du Québec, Robert Bourassa accepte de reprendre les pourparlers. En 1987, au lac Meech, les dix premiers ministres provinciaux et M. Mulroney se rencontrent afin de s’entendre sur un nouvel accord qui satisferait les intérêts du Québec. Même si tous les acteurs présents au lac Meech se mettent d'accord sur un texte qui inclut la reconnaissance du Québec comme une société distincte, les parlements provinciaux de Terre-Neuve et du Manitoba n’acceptent pas le compromis. C’est par ces deux refus que l’accord obtenu au lac Meech ne verra jamais le jour. Ce nouvel échec concernant les relations entre le Canada et le Québec remet de l’avant la question identitaire du Québec au sein de la fédération. Afin de planifier l’avenir politique et constitutionnel du Québec, Robert Bourassa lance la commission Bélanger-Campeau en 1990. Cette commission, en organisant des consultations publiques, reconnait la nécessité de redéfinir le statut politique et constitutionnel du Québec. Pour régler cette question, la commission recommande, en 1991, la tenue d’un nouveau référendum sur la souveraineté du Québec tout en invitant Ottawa à soumettre de nouvelles offres constitutionnelles plus avantageuses pour la province. Il n’y a pas que la commission Bélanger-Campeau qui recommande un nouveau référendum, mais aussi le « rapport Allaire » qui divulgue, en 1991, sa proposition d’une relation renouvelée entre le Canada et le Québec. Ce rapport propose la signature d'un nouvel accord constitutionnel dans lequel les demandes du Québec seraient incluses. Dans le cas où aucune nouvelle entente n'est signée entre la province francophone et le reste du Canada, le rapport recommande la tenue d’un nouveau référendum sur la souveraineté. En 1992, le premier ministre Brian Mulroney tente une nouvelle fois de sortir le Canada de sa crise politique. C’est alors qu’il organise de nouvelles négociations constitutionnelles à Charlottetown. Les gouvernements provinciaux, les représentants autochtones et les dirigeants des territoires se retrouvent tous à la table de discussion. À nouveau, un accord reconnaissant le Québec comme étant une société distincte est signé. Cependant, pour qu’il soit approuvé, Brian Mulroney soumet le projet à la population plutôt qu’aux parlements provinciaux. C’est donc par un référendum que le sort de l’accord de Charlottetown s’est joué. C’est toutefois un nouvel échec pour Brian Mulroney qui voit l’accord être rejeté par 56,7 % des voix au Québec et 54,3 % des voix dans le reste du Canada. Au lendemain du scrutin, déçu du résultat, Jacques Parizeau remet sa démission. C’est Lucien Bouchard, membre fondateur du Bloc Québécois qui prend sa place. Il deviendra premier ministre du Québec trois mois plus tard. Aussi, pour s’assurer de la légitimité des référendums, Jean Chrétien adopte en 2000 la loi sur la clarté référendaire. Celle-ci précise que la question posée aux citoyens doit avant tout être approuvée par le fédéral pour s’assurer qu’elle soit bien claire. Plus tard, en 2006, Stephen Harper reconnait par le biais d’une motion que le Québec représente bel et bien une nation distincte. Aucune modification à la Constitution canadienne n'est toutefois apportée.
3972fc06-c814-4835-a731-a297a3e92209
L'influence de la concentration sur l'état d'équilibre Pour prédire l'effet d'une variation de concentration, des réactifs autant que des produits, sur l'état d'équilibre, il faut simplement suivre le principe de Le Chatelier. La variation de la concentration d'une seule substance peut en effet perturber un état d'équilibre. En fonction du principe de Le Chatelier, on peut résumer les conséquences d'une variation de concentration de la façon suivante: Pour comprendre l’effet d’une variation de la concentration sur l’état d’équilibre, prenons l’exemple suivant: |N_{2(g)} + 3\; H_{2(g)} \rightleftharpoons 2\; NH_{3(g)}| Selon le principe de Le Chatelier, un système à l'équilibre réagit de façon à s'opposer en partie aux changements qu'on lui impose. Ainsi, à la suite d'une augmentation de la concentration d'un réactif, le système réagira de manière opposée et favorisera le sens de la réaction utilisant ce surplus de réactifs, soit la réaction directe. Dans l'exemple qui nous intéresse, une augmentation de diazote crée un déséquilibre qui favorise la réaction directe. Pour retrouver un nouvel état d'équilibre, le système s'oppose en utilisant ce surplus de réactifs. Ainsi, il favorise la réaction directe et cela cause une diminution des réactifs et une augmentation des produits. On peut illustrer l'effet d'une telle variation des deux façons suivantes: Selon le principe de Le Chatelier, un système à l'équilibre réagit de façon à s'opposer en partie aux changements qu'on lui impose. Ainsi, à la suite d'une augmentation de la concentration d'un produit, le système réagira de manière opposée et favorisera le sens de la réaction utilisant ce surplus de produits, soit la réaction inverse. Dans l'exemple qui nous intéresse, une augmentation d'ammoniac crée un déséquilibre qui favorise la réaction inverse. Pour retrouver un nouvel état d'équilibre, le système s'oppose en utilisant ce surplus de produits. Ainsi, il favorise la réaction inverse et cela cause une augmentation des réactifs et une diminution des produits. On peut illustrer l'effet d'une telle variation des deux façons suivantes: Selon le principe de Le Chatelier, un système à l'équilibre réagit de façon à s'opposer en partie aux changements qu'on lui impose. Ainsi, à la suite d'une diminution de la concentration d'un réactif, le système réagira de manière opposée et favorisera le sens de la réaction palliant ce manque de réactifs, soit la réaction inverse. Dans l'exemple qui nous intéresse, une diminution de diazote crée un déséquilibre qui favorise la réaction inverse. Pour retrouver un nouvel état d'équilibre, le système s'oppose en palliant à ce manque de réactifs. Ainsi, il favorise la réaction inverse et cela cause une augmentation des réactifs et une diminution des produits. On peut illustrer l'effet d'une telle variation des deux façons suivantes: Selon le principe de Le Chatelier, un système à l'équilibre réagit de façon à s'opposer en partie aux changements qu'on lui impose. Ainsi, à la suite d'une diminution de la concentration d'un produit, le système réagira de manière opposée et favorisera le sens de la réaction palliant ce manque de produits, soit la réaction directe. Dans l'exemple qui nous intéresse, une diminution d'ammoniac crée un déséquilibre qui favorise la réaction directe. Pour retrouver un nouvel état d'équilibre, le système s'oppose en palliant à ce manque de produits. Ainsi, il favorise la réaction directe et cela cause une diminution des réactifs et une augmentation des produits. On peut illustrer l'effet d'une telle variation des deux façons suivantes: Changement imposé Schématisation Réaction favorisée Augmentation des réactifs Réaction directe |\large \rightarrow| Diminution des réactifs Réaction inverse |\large \leftarrow| Augmentation des produits Réaction inverse |\large \leftarrow| Diminution des produits Réaction directe |\large \rightarrow|
39883ec9-8262-4500-b51c-c80cad342b22
Déterminer des causes et des conséquences Une cause est un fait qui explique un évènement. Elle permet de comprendre pourquoi un évènement s’est produit. En histoire comme dans d’autres domaines, un évènement a toujours une ou des causes. Une cause peut être : une raison, un motif, une motivation, un objectif. Une manière de voir s’il s’agit d’une cause est d’utiliser la question Pourquoi? liée au marqueur de relation parce que. Dans l’exemple ci-dessous, pourquoi les lumières de rue s’allument-elles? C’est parce que le soleil s’est couché. Le coucher du soleil est donc la cause de l’activation des lumières de rue. Une conséquence est le résultat d’un évènement. Chaque évènement entraine une ou des conséquence(s). Une conséquence peut être : un impact, un effet, un résultat, une suite, une répercussion. Quelle serait une conséquence du fait de cuisiner? Une conséquence d’avoir cuisiné est d’obtenir un repas pour le souper. C’est une conséquence positive. Les tâches de l’opération intellectuelle Déterminer des causes et des conséquences prennent différentes formes. Il pourrait t’être demandé : d’identifier la cause ou la conséquence d’un évènement; de déterminer, entre deux documents, lequel présente la cause et lequel présente la conséquence d’un évènement; d’identifier les documents qui présentent des causes ou des conséquences d’un évènement. Dans ce type de tâche, tu as un document pour t’aider à identifier la cause ou la conséquence de l’évènement nommé dans l’énoncé. L’analyse de ce document te donne des indices pour identifier la bonne réponse. Énoncé : À l’aide du document 1, identifie une conséquence du climat hivernal au Canada. Pour chaque document, tu dois déterminer s’il représente une cause ou une conséquence de l’évènement. À l’aide des documents 1 et 2, identifie la cause et la conséquence d’une carotte qui pousse dans un jardin. Énoncé : Parmi les documents suivants, identifie celui qui représente la cause d’une crevaison. Les deux exemples ci-dessous se rapprochent de ce que tu pourrais rencontrer dans un examen. Tente de réaliser la tâche avant de regarder la solution détaillée. Ça te permettra de voir si tu es en mesure de bien réaliser cette opération intellectuelle. Énoncé : Deux documents parmi les quatre ci-dessous présentent des conséquences de la sédentarisation des populations. Identifie lesquels. Pour en savoir plus à ce sujet, consulte la fiche sur les activités économiques des premiers sédentaires. Énoncé : Parmi les documents suivants, identifie celui qui présente une cause et celui qui présente une conséquence des explorations de Jacques Cartier au Canada. Document 1 « Au 16e siècle, le roi de France, François 1er, s’intéresse au nouveau continent (aujourd’hui nommé Amérique) découvert par les explorateurs du 15e siècle. Il s’intéresse surtout au potentiel commercial de ce territoire, soit à ses ressources naturelles et à la possibilité d’y découvrir un nouveau passage menant vers l’Asie. » Source : Alloprof, (s.d.-b) Document 2 « Cette fois, c’est Jean-François de La Rocque de Roberval qui est nommé commandant de la flotte. » Source : Alloprof, (s.d.-a) Document 3 « Cartier décide d’installer la colonie, nommée Charlesbourg-Royal, sur une falaise à l’embouchure de la rivière du Cap Rouge, située non loin de Stadaconé. » Source : Alloprof, (s.d.-b) Réponse Cause Conséquence
398bf33c-9d63-4f60-9a84-2f5cc8835b8e
Le siècle des Lumières Siècle des Lumières est l'expression qu'on utilise pour définir le 18e siècle. Lors de cette période, les philosophes et les intellectuels échangent leurs idées et leurs connaissances afin de contribuer au progrès de la science. Ils veulent ainsi s'opposer à l'obscurantisme causé par les autorités religieuses et politiques de l'époque. L'obscurantisme est une attitude d'opposition à la diffusion et à l'instruction des connaissances. Durant le Moyen Âge, les religieux tenaient la population dans l'obscurantisme, car ils empêchaient la propagation des nouvelles découvertes scientifiques de l'époque. Les philosophes de l'époque sont les Lumières du 18e siècle. C'est principalement eux qui vont critiquer et remettre en question le pouvoir religieux et étatique. Les philosophes célèbres du 18e siècle sont nombreux : Rousseau, Voltaire, Locke, Montesquieu, Diderot, etc. Certains de ces philosophes ont élaboré des méthodes de pensée qui leur sont propres, donnant naissance à leur philosophie. La philosophie est une activité qui consiste à se questionner afin de définir et de comprendre des concepts. Les philosophes réfléchissent sur différents sujets tels le bien, le mal, le juste, le bonheur, le monde, l'existence humaine, etc. Selon Rousseau, l'être humain veut naturellement faire le bien, mais la vie en société le corrompt et peut le pousser à être méchant ou malheureux. Rousseau élabore l'idée du contrat social selon lequel c'est le peuple qui détient réellement le pouvoir. Il défend aussi le fait que les Hommes sont libres et égaux. Ses idées démocrates seront à l'origine des Révolutions américaine et française. Ce philosophe est très critique par rapport au pouvoir monarchique. Il croit que les droits des humains doivent être égaux et ne doivent pas être définis par la famille à laquelle ils appartiennent. Ce faisant, il dénonce l'inégalité qui existe entre les membres de la royauté et le peuple. Voltaire pense que l'État se doit d'être tolérant et qu'il doit accepter la liberté de pensée et la liberté de religion des individus. Locke est un célèbre philosophe anglais qui pratique aussi la politique. Pour lui, l'humain est naturel et ses droits le sont également. Il rejette l'idée qu'un humain puisse être soumis aux ordres d'un autre humain parce qu'il est placé plus haut dans la hiérarchie sociale. John Locke se consacre également à la science qu'il croit juste grâce à la méthode expérimentale. Même si leurs idées divergent légèrement, les philosophes des Lumières croient en certains principes universels. Parmi ces principes, on compte : la vie, la liberté et la propriété. Pour les Lumières, ces concepts sont naturels et ne peuvent être limités par les autorités de l'État. Ils s'opposent donc à l'idée qu'une personne peut avoir plus de droits si elle est dans une classe sociale plus élevée. Aussi, selon eux, les pouvoirs de l'État doivent être séparés, car si une personne détient tous les pouvoirs, elle peut les utiliser à son avantage. Les philosophes vont répandre et partager leurs idées de différentes façons. D'abord, plusieurs ouvrages présentant leurs pensées seront publiés. La plus célèbre de ces œuvres est l'Encyclopédie. Publiée de 1751 à 1772, cette série de livres a été écrite par Diderot et Alembert, deux philosophes, qui ont eu l'audace de répertorier toutes les connaissances de l'époque! Aussi, les idées des Lumières se partagent dans les salons. En effet, à l'époque, plusieurs femmes tiennent salon, c'est-à-dire qu'elles invitent plusieurs grands penseurs et artistes de l'époque pour des discussions souvent philosophiques. Les philosophes amènent l'idée que les pouvoirs de l'État ne devraient pas être détenus par la même personne. Selon eux, si une personne d'autorité exerce les trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) elle peut les utiliser à son avantage pour condamner un innocent ou pour créer les lois qui lui sont personnellement utiles. Les Lumières prônent donc la séparation des pouvoirs de l'État, ce qui remet en question l'autorité des rois de l'époque, eux qui possèdent l'ensemble des pouvoirs. Toutes les idées avancées par les philosophes des Lumières ainsi que la diffusion de celles-ci seront sans aucun doute des causes des Révolutions américaine et française.
3998ff49-40b1-4448-ab33-a812935283e5
La construction d'une hauteur Une hauteur est un segment qui relie un sommet à son côté opposé et qui est perpendiculaire à ce côté opposé. On peut tracer la hauteur d'un triangle de deux façons: On peut tracer la hauteur d'un triangle à l'aide d'un compas et d'une règle en suivant les étapes suivantes : 1. Ouvrir le compas selon une ouverture égale à la distance entre le sommet du triangle d'où sera issue la hauteur (sommet A) et un autre sommet du triangle (sommet B). Conserver cette ouverture pour toutes les étapes de la construction. 2. Placer la pointe sèche du compas sur le sommet du triangle d'où la hauteur sera issue (sommet A) et tracer un arc qui coupe la base du triangle. Un nouveau point est ainsi obtenu. 3. Placer la pointe sèche du compas sur l'extrémité de la base du triangle utilisé à l'étape 1 (sommet B) et tracer un cercle passant par le point trouvé à l'étape 2. 4. Placer la pointe sèche du compas sur le point trouvé à l'étape 2 et tracer un cercle passant par le sommet B. 5. À l'aide d'une règle, relier les intersections des deux cercles. La partie de cette droite qui se trouve à l'intérieur du triangle correspond à sa hauteur. On peut tracer la hauteur d'un triangle à l'aide d'une règle en suivant les étapes suivantes : 1. Déposer un côté de l'angle droit de l'équerre sur la base du triangle. 2. Aligner l'autre côté de l'angle droit de l'équerre avec le sommet du triangle. 3. Tracer le segment qui part du sommet et qui rejoint perpendiculairement la base du triangle. Ce segment est la hauteur du triangle.
39ad5cc3-6bb2-47ab-8bc0-44d6d288a013
Vadémécum - Masse volumique Masse volumique de certains gaz Masse volumique de certains liquides Masse volumique de certains solides Pour valider ta compréhension à propos de la masse volumique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : Substance Formule chimique Masse volumique |(\text {à } 0^{\circ} \text {C et } 101,3 \text { kPa})| |(\text {g/cm}^3)| Air |\text {1,29}\times \text {10}^{-3}| Ammoniac |NH_3| |\text {7,70}\times \text {10}^{-4}| Diazote |N_2| |\text {1,25}\times \text {10}^{-3}| Dihydrogène |H_{2}| |\text {8,40}\times \text {10}^{-5}| Dioxyde de carbone |CO_{2}| |\text { 1,80}\times \text {10}^{-3}| Dioxygène |O_{2}| |\text { 1,30}\times \text {10}^{-3}| Hélium |He| |\text {1,80}\times \text {10}^{-4}| Méthane |CH_{4}| |\text { 6,56}\times \text {10}^{-4}| Monoxyde de carbone |CO| |\text {1,25}\times \text {10}^{-3}| Ozone |O_{3}| |\text { 2,14}\times \text {10}^{-3}| Propane |C_3H_{8}| |\text {2,01}\times \text {10}^{-3}| Sulfure de dihydrogène |H_2S| |\text { 1,36}\times \text {10}^{-3}| Substance Formule chimique Masse volumique |(\text {à } 20^{\circ} \text {C} )| |(\text {g/cm}^3)| Acide acétique |CH_3COOH| |\text {1,049}| Eau douce |H_2O| |\text {1,00}| Eau de mer |H_2O| |\text {1,03}| Éthanol |C_2H_6O| |\text { 0,789}| Éthylène glycol |HOCH_2CH_2OH| |\text {1,11}| Glycérine (glycérol) |C_3H_8O_3| |\text {1,26}| Huile d'olive |\text {0,92}| Lait |\text {1,03}| Mercure |Hg| |\text {13,6}| Méthanol |CH_{3}OH| |\text {0,792}| Sirop de mais |\text {1,38}| Térébenthine |C_{10}H_{16}| |\text {0,87}| Substance Formule chimique Masse volumique |(\text {à } 20^{\circ} \text {C} )| |(\text {g/cm}^3)| Acier |\text{7,85}| Aluminium |Al| |\text{2,70}| Argent |Ag| |\text{10,5}| Bromure d'ammonium |NH_4Br| |\text{2,43}| Bromure de potassium |KBr| |\text{2,75}| Carbonate de calcium |CaCO_3| |\text{2,83}| Chlorure de lithium |LiCl| |\text{2,07}| Chlorure de potassium |KCl| |\text{1,99}| Chlorure de sodium |NaCl| |\text{2,17}| Cuivre |Cu| |\text{8,92}| Dibromure de cobalt |CoBr_2| |\text{4,91}| Dibromure de magnésium |MgBr_2| |\text{3,72}| Dichlorure de baryum |BaCl_{2}| |\text{3,90}| Dichlorure de calcium |CaCl_{2}| |\text{2,15}| Dichlorure de strontium |SrCl_2| |\text{3,05}| Dichlorure de nickel |NiCl_{2}| |\text{3,55}| Dihydroxyde de calcium |Ca(OH)_2| |\text{2,24}| Dinitrate de baryum |Ba(NO_{3})_{2}| |\text{3,24}| Dinitrate de strontium |Sr(NO_3)_2| |\text{2,99}| Fer |Fe| |\text{7,86}| Glace |H_2O| |\text{0,92}| Glucose |C_{6}H_{12}O_{6}| |\text{1,56}| Hydroxyde de potassium |KOH| |\text{2,12}| Hydroxyde de sodium |NaOH| |\text{2,13}| Liège |\text{0,24}| Lithium |Li| |\text{0,53}| Magnésium |Mg| |\text{1,74}| Nitrate de lithium |LiNO_{3}| |\text{2,38}| Nitrate de potassium |KNO_{3}| |\text{2,11}| Nitrate de sodium |NaNO_3| |\text{2,26}| Or |Au| |\text{19,3}| Paraffine |C_{25}H_{52}| |\text{0,90}| Plastique |\text{1,17}| Plomb |Pb| |\text{11,3}| Sulfate de dialuminium |Al_2SO_4| |\text{2,67}| Sulfate de cuivre |CuSO_{4}| |\text{3,60}| Titane |Ti| |\text{4,50}| Uranium |U| |\text{18,7}| Zinc |Zn| |\text{7,15}|
39b7e492-e4e4-42a5-a6db-38717439dd74
Le Québec sous le gouvernement Duplessis Maurice Duplessis accède au pouvoir pour la première fois en 1936. Il sera toutefois défait en 1939, après avoir déclenché lui-même les élections. Il est de nouveau élu en 1944 et reste au pouvoir jusqu'à sa mort, en 1959. À chacune des élections (1948, 1952, 1956), il réussit à convaincre les électeurs de voter pour son parti, l'Union nationale. Au pouvoir, Duplessis garde le contrôle sur ses ministres. Il n'hésite pas à promettre des projets (la construction d'une école, d'un hôpital, etc.) qui se réaliseront si le comté vote pour son parti aux élections. Tout au long de ses mandats, Maurice Duplessis travaille en étroite collaboration avec l'Église, mais ne laisse pas les membres du clergé lui dicter sa conduite. Il accorde du pouvoir à l'Église dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la culture. Il insiste sur le sentiment nationaliste des Canadiens français en défendant l'autonomie provinciale et en affirmant les différences culturelles entre le Québec et le reste du Canada. Profitant d'un contexte économique favorable, Duplessis applique le libéralisme économique au Québec en encourageant des entreprises étrangères, notamment américaines, à exploiter les ressources naturelles du Québec. Cela a pour but de favoriser la création d'emplois dans la province et de stimuler l'économie. Par ailleurs, Duplessis fait entrer le Québec dans la modernité en instaurant le programme d'électrification rurale, en créant un important réseau de distribution d'électricité et en développant les réseaux de transport dans la province.
39c0e3f0-7604-45dd-bdc6-40b75ad0d41b
La répartition des peuples autochtones sur le territoire La planète Terre subit, au cours des millénaires, d'importantes variations de température. Pendant les périodes où la température moyenne sur Terre est plus froide, les calottes glaciaires des pôles Nord et Sud gagnent considérablement en taille. Lorsqu'une aussi grande quantité d'eau gèle, les océans baissent de plusieurs mètres, ce qui permet à de vastes territoires auparavant submergés d'apparaitre à la surface. C'est ainsi que, lors de l'apogée de la dernière période glaciaire, vers 18 000 avant J.-C., une vaste voie terrestre fait surface entre la Sibérie et l'Alaska. On nomme cette voie la Béringie. La théorie la plus populaire quant à l'origine du peuplement du nord-est de l'Amérique est que les terres en Béringie étant particulièrement fertiles, de grands mammifères tels que les mammouths laineux et les bisons s'y seraient rendus en grand nombre. Des tribus de chasseurs asiatiques les auraient donc poursuivis sur ce territoire. Par la suite, en l'espace d'environ 8000 ans, ces tribus se seraient dispersées partout sur le continent. Une fois dispersées dans le nord-est de l'Amérique du Nord, les tribus se développent de manière bien différente pour s'adapter à leur nouveau milieu. Au fil des millénaires, différents modes de vie et différentes cultures apparaissent, créant une grande diversité au sein des peuples autochtones. On peut toutefois regrouper cette riche diversité en trois grandes familles grâce aux langues parlées et aux modes de vie adoptés par ces premiers occupants du territoire: la famille iroquoienne, la famille algonquienne et la famille inuite. Voici un portrait de la réalité de ces trois familles avant l'arrivée des Européens sur le territoire, vers 1500, soit au moment des premiers contacts des autochtones avec les Européens. Les nations iroquoiennes se sont établies dans la région de l'est des Grands Lacs et dans la vallée du Saint-Laurent. Ces immenses cours d'eau aux berges fertiles et propices à l'agriculture permettent à ces différentes nations de se déplacer rapidement, mais aussi d'installer leurs villages dans des endroits stratégiques afin de se défendre contre les ennemis potentiels. Leur mode de vie est sédentaire et ces nations cultivent le maïs, la courge, le haricot, le tournesol et le tabac. Environ quarante nations différentes constituent la famille algonquienne et partagent un mode de vie semblable. Toutes ces nations occupent la région des Appalaches et le Bouclier canadien, tant sur le territoire du Québec qu'en Ontario et dans le nord-est des États-Unis. Leur territoire est immense, mais s'arrête à la vallée du Saint-Laurent, là où habitent les Iroquoiens. Cependant, les multiples cours d'eau et les vastes forêts auxquels ils ont accès leur permettent de s'approvisionner suffisamment en petits et grands gibiers, en poissons et en matériaux. La famille inuite n'est composée que d'une seule nation, la nation inuite. Les Inuits habitent les régions nordiques du Canada, le nord de l'Alaska et le Groenland. Ils sont les derniers à avoir traversé le détroit de Béring, entre l'an 4000 avant J.-C. et l'an 1000 avant J.-C. (environ). Les Inuits vivent au nord du 60e parallèle, près du cercle polaire, dans un climat rigoureux qui impose une réalité nordique. Les hivers sont longs, froids et enneigés. Bien qu'amplement suffisantes pour survivre, la faune et la flore sont moins abondantes que dans les territoires habités par les autres familles linguistiques. Grâce aux différents cours d'eau présents dans le nord du Québec, leurs déplacements sont facilité. Quelques exemples de nations composant les familles linguistiques autochtones Famille iroquoienne Famille algonquienne Famille inuite Iroquois Hochelagois Hurons Neutres Pétuns Stadaconéens Algonquins Abénaquis Atikamekws Béothuks Cris Inus Malécites Micmacs Naskapis Inuits
39e0a626-5ed2-4113-aa58-7353b82d8423
Le pouvoir des États De la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en 1945, jusqu’à nos jours, le nombre d’États indépendants a grandement augmenté, passant de 60 à presque 200. Comment expliquer que le nombre d’États a triplé en un peu plus de 50 ans? En fait, le 20e siècle a connu plusieurs transformations, dont la décolonisation et l’effondrement du bloc de l’Est dominé par l’Union soviétique (URSS). Alors que du 16e au 18e siècle les empires coloniaux s'emparaient d’un maximum de possessions territoriales afin d'affirmer leur supériorité, on assiste, durant le 20e siècle, à une émancipation (libération) des peuples colonisés. Ceux-ci demandent, voire exigent l’indépendance, devenant ainsi des États à part entière. Cette multiplication des États est d’abord causée par la décolonisation de l’Afrique et de l’Asie et connait son apogée dans les années 1950 et 1960. Puis, elle s’intensifie lors de l’éclatement de l’Union soviétique et de la Yougoslavie durant les années 1990. Ces deux évènements entrainent la naissance d’une vingtaine d’États, soit plus de 10 % du nombre actuel d’États. La décolonisation désigne le processus politique durant lequel une colonie obtient son indépendance et sa souveraineté face à sa métropole. Un État est un ensemble territorial et politique administré par un gouvernement et délimité par des frontières à l'intérieur desquelles vit une population. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Autoproclamé indépendant en 2008, le Kosovo possède des frontières, une population et une autorité étatique. Bref, c’est un État par définition. Toutefois, le Kosovo n’est reconnu que par la moitié des pays de l’ONU. Il n’a pas encore obtenu la reconnaissance de certains membres de l’Union européenne (UE) et de sa voisine, la Serbie. Il faut savoir qu’il y a eu une guerre entre le Kosovo et la Serbie à la fin des années 1990. Elle s’est conclue par la séparation du Kosovo d’avec la Serbie, sans l’accord de cette dernière, qui considère encore le Kosovo comme une de ses provinces. La Serbie ne reconnait pas la légitimité de cette séparation, contrairement au Kosovo. Ainsi, pour s’assurer de se faire reconnaitre en tant qu’État indépendant, le gouvernement kosovar a imposé d’énormes taxes douanières sur les produits serbes. Il est clair que, dans ce cas-ci, une reconnaissance faciliterait les relations entre ces deux pays, du moins d’un point de vue économique. Malgré le fait que certains pays comme la Serbie s’opposent à son indépendance, le Kosovo demeure tout de même un État. De nos jours, chaque État démocratique possède trois branches de pouvoir. Il s’agit : du pouvoir législatif, du pouvoir exécutif, du pouvoir judiciaire. Ceux-ci sont partagés par différentes institutions. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. Les députés du Parti libéral (parti majoritaire) rédigent les projets de loi et les présentent devant les députés du Parti conservateur, du Bloc Québécois, du Nouveau Parti démocratique et du Parti vert (autres partis). Par la suite, le projet de loi est soumis à des comités législatifs pour qu’ils en débattent. Ces comités législatifs sont des comités créés par la Chambre des communes dans l’unique but d’étudier des projets de loi ou d’en élaborer. Ainsi, il se peut qu’un projet de loi subisse plusieurs modifications. Lorsqu’un projet de loi fait consensus (accord de la majorité) au Parlement, il est sanctionné (accepté) par le pouvoir exécutif, puis devient une loi. Au Canada, les institutions qui représentent le pouvoir législatif sont le Parlement, qui est composé de la Chambre des communes (élue) et du Sénat (nommé). Au Canada, le premier ministre est le chef de l’exécutif, secondé par son cabinet, qui est composé de ses ministres dirigeant un secteur précis (Transports, Finances, Santé, etc.). Ainsi, il y a le ministre des Transports, la ministre de la Santé, etc. C’est le premier ministre qui choisit ses ministres parmi les députés élus du parti au pouvoir. Le Canada est une monarchie constitutionnelle, c’est-à-dire que les pouvoirs sont partagés entre deux chefs. Le premier ministre est le chef du gouvernement tandis que le monarque du Royaume-Uni est le chef de l’État. Toutefois, les pouvoirs de ce dernier sont limités. La reine Élizabeth II, couronnée en 1953, est représentée au Canada par la gouverneure générale Mary May Simon, nommée en 2021. C’est à la gouverneure générale que revient la tâche de donner la sanction royale afin d’accepter une loi du Parlement (législatif). Chaque État démocratique possède ces trois types de pouvoir. Même si les institutions peuvent porter des noms différents d’un pays à l’autre, les pouvoirs remplissent sensiblement les mêmes rôles.
3a011c35-421e-42f5-b24a-0c7cb792cb03
Irregular Verbs - Past Participle Formation I have eaten all the oranges in the fridge. Have you seen the new movie? We haven't cut our hair in one month. The perfect tenses use the past participle form of the main verb in a sentence. The list below is of the most common irregular verbs. Verb (infinitive) Past tense Past participle be was/were been buy bought bought come came come eat ate eaten feel felt felt give gave given go went gone know knew known make made made read read* pronounced [red] read* pronounced [red] say said said stand stood stood take took taken understand understood understood write wrote written A more complete list of irregular verbs can found below. Verb (infinitive) Past tense Past participle become became become begin began begun bite bit bitten break broke broken bring brought brought build built built catch caught caught choose chose chosen cut cut cut draw drew drawn drive drove driven drink drank drunk fall fell fallen find found found fly flew flown forget forgot forgotten get got got grow grew grown hear heard heard hide hid hidden hit hit hit hold held held hurt hurt hurt keep kept kept leave left left let let let mean meant meant meet met met mistake mistook mistaken pay paid paid put put put run ran run see saw seen send sent sent set set set show showed shown sing sang sung sit sat sat sleep slept slept speak spoke spoken swim swam swum take took taken teach taught taught tell told told think thought thought throw threw thrown
3a98a7bb-f908-4c08-bc8f-69188a9b9929
La table des matières La table des matières comprend les titres et les intertitres du travail avec leur pagination. La table des matières sert surtout de référence au lecteur du travail. Elle lui permet de se repérer facilement à travers les différentes parties. Vu l'importance de cette page, on la place généralement après la page de présentation. Les titres des différentes parties du travail doivent être écrits en lettres majuscules et présentés à double interligne. Quant à eux, les intertitres doivent être écrits en lettres minuscules et présentés à simple interligne. Les numéros de partie sont identifiés en chiffres romains, tandis que les intertitres sont identifiés à l'aide de lettres ou de chiffres. Assure-toi d'insérer une ou plusieurs tabulations pour faciliter la visualisation des différentes parties.
3a99c88c-1a75-4a01-8d41-b3d27cf8605a
Ça, sa et çà Voici des trucs et des stratégies qui t'aideront à différencier les homophones suivants : Ça est un pronom démonstratif. Il fait souvent partie du registre de langue familier. Donne-moi ça! Donne-moi cela! Ça ne me regarde pas. Cela ne me regarde pas. Sa est un déterminant possessif. Il se trouve généralement avant un nom commun et exprime la possession. Sa fille est la plus belle du pays. Ma fille est la plus belle du pays. Il a pris sa voiture pour se rendre au bureau. Il a pris ta voiture pour se rendre au bureau. Çà peut être un adverbe dans la locution çà et là qui signifie « ici et là » ou « de part et d'autre ». Les feuilles mortes tombaient çà et là. Les feuilles mortes tombaient ici et là. Cet homophone peut également être employé dans l'interjection : Ah çà! qui sert à exprimer une réaction par rapport à quelque chose d'étonnant. La manipulation syntaxique du remplacement n'est pas possible, mais pour l'identifier, on peut se fier au point d'exclamation qui suit généralement cette interjection. Ah çà! Je n'en crois pas mes yeux. Jeu - GOMMOPHONE Accéder au jeu
3abad455-aaaa-4996-837c-852b4148229c
La construction d'une bissectrice La bissectrice est une droite ou une demi-droite qui partage un angle en deux angles égaux. Une bissectrice peut être considérée comme l'axe de symétrie d'un angle. Ainsi, chacun des points appartenant à une bissectrice se situe à la même distance des deux côtés composant l'angle. On peut tracer la bissectrice d'un angle de deux façons: On peut tracer la bissectrice d'un angle à l'aide d'un rapporteur d'angle en suivant les étapes suivantes:
3af29f92-d207-46ee-ae40-d8b474b11f46
Le développement et le dessin de cônes Le développement d'un cône est obtenu lorsque ses deux faces sont dessinées sur une feuille, donc sur le même plan. Le développement d'un cône est une représentation en deux dimensions dont la base est un disque et la face latérale est un secteur de disque. Par ailleurs, on parlera de cône droit lorsque le sommet du cône (apex) est aligné avec le centre de la base. Le cône est un corps rond classé parmi les solides qui possède une seule base (un disque) et une face latérale (un secteur de disque). Il est à noter que, dans l'exemple précédent, la face latérale (secteur de disque) est collée au cercle par son extrémité ce qui facilite la visualisation de son enroulement autour de la base. Par contre, le développement du cône peut se faire de manière à ce que la portion courbe de cette face latérale touche au cercle à n'importe quel endroit. Pour que la face latérale s'enroule correctement autour de la base circulaire, il faut que l'arc de cercle du secteur de disque soit de la même longueur que la circonférence du cercle qui sert de base. Par ailleurs, la mesure de l'angle au centre du secteur du disque est intimement liée à la circonférence de la base : plus la mesure de l'angle augmente, plus la mesure de la circonférence de la base augmente. La construction d'un cône peut être obtenue en dessinant d'abord la base circulaire et en reliant ensuite ses extrémités jusqu'à son apex. La construction d'un cône peut également s'effectuer en procédant à la rotation d'un triangle autour d'un axe. Étape 2 : La rotation de ce triangle de 90o forme un quart de cône. Étape 3 : La rotation de ce triangle de 180o forme un demi-cône. Étape 4 : La rotation de ce triangle de 360o forme un cône complet.
3af4dc76-8e15-4946-99b8-0977ebcaf115
Le féminisme Le féminisme est un mouvement qui fait la promotion des droits et des intérêts des femmes et vise à faire disparaître les injustices et les inégalités touchant les femmes. À l'approche du 20e siècle, en réponse aux inégalités sociales créées par le capitalisme et l'industrialisation, plusieurs associations sont créées dans le but de demander des changements sociaux. Plusieurs de ces groupes, comme le Montreal Local Council of Women, sont composés de femmes. Ils travaillent entre autres à l'amélioration des conditions des femmes. Avec le temps, ces associations vont avoir des revendications politiques. Les femmes revendiquent plusieurs droits, comme : le droit de vote; le droit de se présenter aux élections; l'accès aux études universitaires. Nellie McClung est parmi celles qui revendiquent le droit de vote pour les femmes. Elle est élue comme députée dans la région d'Edmonton en Alberta en 1921. Elle fait partie des « Célèbres cinq », avec Emily Murphy, Irene Marryat Parlby, Louise Crummy McKinney et Henrietta Muir Edwards, qui ont envoyé une pétition à la Cour suprême du Canada en 1927, demandant si le terme de « personne qualifiée » s'appliquait aux femmes. Dans le texte de la Constitution canadienne de 1867, il était écrit qu'une personne qualifiée pouvait devenir sénateur, alors qu'en 1927, aucune femme n'avait accédé à ce poste. Cette affaire fut appelée l'affaire « personne ». Les revendications féministes se multiplient au 20e siècle. Le droit de vote est accordé aux femmes en 1918 au fédéral et en 1940 au Québec. Parmi les revendications des femmes, on retrouve : l'égalité des sexes (aux niveaux social, juridique et politique); l'équité salariale; l'accès à l'avortement; l'accès aux garderies. Le temps de l'avant, film de 1975 réalisé par Anne Claire Poirier, aborde la question de l'avortement, très controversée à l'époque. Dans les années 1970, plusieurs organisations gouvernementales défendant les intérêts des femmes et l'égalité des sexes sont créées. C'est le cas du Conseil du statut de la femme en 1973 ainsi que de l'Institut canadien de recherche sur les femmes en 1976. Une revue, La vie en rose, parue entre 1980 et 1987, jette un regard féministe sur l'actualité politique, culturelle et sociale.
3b2bb997-d133-4af5-a5fa-5340e94776ae
La résolution de problèmes impliquant la fonction logarithmique Pour résoudre un problème où intervient une fonction logarithmique, il faut connaitre tous les rouages de cette fonction et les façons de résoudre une équation ou une inéquation hors contexte. Tu peux consulter la fiche suivante au besoin : Résoudre une équation ou une inéquation logarithmique. Lorsque les athlètes commencent à s’entrainer, ils font habituellement rapidement des progrès. Après un certain temps, on entend souvent dire d'eux qu’ils « plafonnent ». En réalité, ils continuent de s’améliorer, mais leurs progrès sont de moins en moins notables. Pour cette raison, on peut comparer la courbe d’amélioration d’un athlète à une fonction logarithmique. a) Quel devrait être approximativement son temps de demi-marathon après 1 année complète d’entrainement? b) S’il continue à suivre la même tendance, après combien de semaines d’entrainement peut-il espérer faire son demi-marathon en moins de 1 h 30? Pour valider ta compréhension à propos de la résolution de problèmes impliquant la fonction logarithmique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante.
3b808044-703d-4692-9665-44d17bfc8473
Qu'elle et qu'elles, quel, quels, quelle et quelles Qu’elle(s) est la conjonction ou le pronom relatif qu’ suivi du pronom personnel elle. Ce mot introduit généralement une subordonnée. Je pense qu'elles ne viendront pas. Je pense qu'ils ne viendront pas. Tu es plus grand qu'elle Tu es plus grand que lui. Quel(s) est un déterminant masculin interrogatif ou exclamatif. Quelle(s) est également un déterminant interrogatif ou exclamatif, mais féminin. Quels sont ses secrets? Qu'il sont ses secrets? (Phrase incorrecte) Quelles jolies fleurs! Que lui jolies fleurs! (Phrase incorrecte) Jeu - GOMMOPHONE Accéder au jeu
3b97a94d-2da8-41e8-ac9b-d03dbd16ab1b
La constante du produit de solubilité (Kps) La constante du produit de solubilité (|K_{ps}|) est la constante d'équilibre associée à l'ionisation d'un composé ionique peu soluble dans l'eau. Certains solides sont plus solubles que d'autres. Cette différence résulte de leur solubilité respective, une propriété caractéristique qui correspond à la quantité maximale de soluté qui se dissout dans un certain volume de solvant. Lorsqu'un solide dépasse le point de saturation, la solution devient saturée. Une solution saturée qui contient un dépôt de soluté non dissous au fond du contenant est un exemple de système à l'équilibre. On se retrouve en présence d'un équilibre de solubilité puisqu'il existe un équilibre entre le précipité et les ions en solution. L'équilibre de dissolution du dioxyde de carbone dans l'eau de mer est essentiel pour la survie des organismes marins (à gauche); la constante d'ionisation de l'eau est importante dans ce cas. La formation des stalactites et des stalagmites (à droite) est générée par la précipitation du carbonate de calcium; la constante du produit de solubilité joue alors un rôle. Le sulfate de baryum |(BaSO_{4})| est un sel peu soluble dans l'eau (à gauche). Lorsque mis en solution, il arrive fréquemment qu'une partie du solide ne se dissolve pas (à droite). Ainsi, un équilibre s'installe entre le sulfate de baryum non dissous et les ions résultant de sa dissociation électrolytique. En se basant sur la concentration des ions obtenus lors de la dissociation électrolytique, on peut établir la constante du produit de solubilité |(K_{ps})|. Il est à noter que cette constante ne peut s'exprimer que pour les composés ioniques peu solubles puisqu'il doit y avoir présence d'un dépôt de soluté. Comme aucun dépôt n'est présent dans le cas d'un composé ionique très soluble, il ne s'agit donc pas d'un système en équilibre. On peut décrire l'équilibre de solubilité obtenu à la suite d'une dissolution partielle d'un composé ionique par l'expression algébrique ci-dessous: La constante du produit de solubilité est une variante de la constante d'équilibre de concentration |(K_{c})|. Toutefois, comme la concentration du solide ne varie pas, elle n'apparaît pas dans le calcul de la constante du produit de solubilité. Aussi, comme toutes les constantes, la valeur du |K_{ps}| varie avec la température. La constante du produit de solubilité permet de classer les composés selon leur solubilité. Plus la valeur de la constante est petite et moins la substance est soluble dans l'eau. Toutefois, cette comparaison peut être effectuée seulement pour des substances dont les ions obtenus sont dans les mêmes proportions. Voici les équations de dissociation et l'expression du |K_{ps}| pour diverses substances: |CuCl_{2} \rightleftharpoons Cu^{+2}_{(aq)} + 2 Cl^-_{(aq)}| et |K_{ps}=[Cu^{+2}]\times[Cl^{-}]^2| |Ca(NO_{3})_{2} \rightleftharpoons Ca^{+2}_{(aq)} + 2 NO_{3(aq)}^-| et |K_{ps}=[Ca^{+2}]\times[NO_{3}^{-}]^2| |Ag_{2}SO_{4} \rightleftharpoons 2\ Ag_{(aq)}^{+1} + SO_{4(aq)}^{-2}| et |K_{ps}=[Ag^{+1}]^{2}\times[SO_{4}^{-2}]| |AgBr \rightleftharpoons Ag^{+1}_{(aq)} + Br^{-1}_{(aq)}| et |K_{ps}=[Ag^{+1}]\times[Br^{-1}]| Si la solubilité du carbonate de diargent |(Ag_{2}CO_{3})| dans l'eau est de |3,6\times10^{-3} g/100 ml| à 25°C, quelle est sa constante de produit de solubilité? 1. Équation de dissociation et expression du |K_{ps}| |Ag_{2}CO_{3(s)} \rightleftharpoons 2 Ag^+_{(aq)} + CO_{3(aq)}^{2-}| et |K_{ps}=[Ag^+]^2\times[CO_{3}^{2-}]| 2. Calcul de la solubilité en mol/L |n=\displaystyle \frac{m}{M}| |n=\displaystyle \frac{3,6\times10^{-3}g}{275,8g/mol}| |n=1,3\times10^{-5}mol \space pour \space 100mL| |\text {Solubilité}=\displaystyle \frac{1,3\times10^{-5}mol}{0,1L}=1,3\times10^{-4}mol/L| 3. Calcul de la concentration de chacun des ions à l'équilibre |[Ag^+]=2\times[Ag_{2}CO_{3}]| |[Ag^+]=2\times1,3\times10^{-4}mol/L| |[Ag^+]=2,6\times10^{-4}mol/L| |[CO_{3}^{2-}]=[Ag_{2}CO_{3}]| |[CO_{3}^{2-}]=1,3\times10^{-4}mol/L| 4. Calcul de |K_{ps}| |K_{ps}=[Ag^+]^2\times[CO_{3}^{2-}]| |K_{ps}=(2,6\times10^{-4}mol/L)^2\times(1,3\times10^{-4}mol/L)| |K_{ps}=8,8\times10^{-12}| La valeur de la constante du produit de solubilité du carbonate de diargent est de |8,8\times10^{-12}|. Quelle est la concentration en ions |Ag^{+}| d'une solution saturée de sulfate de diargent |(Ag_{2}SO_{4})| si sa constante du produit de solubilité est de |1,4\times10^{-5}|? 1. Équation de dissociation et expression du |K_{ps}| |Ag_{2}SO_{4} \rightleftharpoons 2\ Ag_{(aq)}^{+1} + SO_{4(aq)}^{-2}| et |K_{ps}=[Ag^{+1}]^{2}\times[SO_{4}^{-2}]| 2. Calcul de la concentration de chaque ion à l'équilibre À partir de l'équation de dissociation, on trouve qu'à l'équilibre, la concentration des ions |Ag^+| est deux fois plus grande que celles des ions |SO_{4}^{-2}|. Ainsi: |K_{ps}=[Ag^{+1}]^{2}\times[SO_{4}^{-2}]| |1,4\times10^{-5}|=|(2s)^{2}\times(s)| |1,4\times10^{-5}|= |4s^3| En isolant le s, on trouve que sa valeur est de 0,0152 mol/L. |[Ag^+] = 0,0304 mol/L| |[SO_{4}^{-2}] = 0,0152 mol/L|
3b9e51d1-788b-4350-b5c5-52c4f365c9d2
Répertoires de révision - Français - Primaire 6e année Utiliser correctement un dictionnaire Les abréviations Les entrées (mots) dans un dictionnaire Les deux parties d'une définition Des précisions quant au registre de langue Un même mot peut donner lieu à plusieurs entrées Les règles d'emploi de la majuscule La majuscule et le nom propre (les noms de peuples) Les règles d'emploi du trait d'union Des constantes orthographiques Les graphèmes -sion, -ssion et -tion L'emploi de l'accent grave sur le e L'emploi du tréma L'accent circonflexe pour distinguer des homophones Les homophones Les homophones a et à Les homophones ma, m'a et m'as Les homophones ça et sa Les homophones la, l'a et là Les homophones son et sont Les homophones ont, on et on n' Les homophones ou et où Les homophones ses, ces, c'est, s'est, sais et sait Les homophones se et ce Les néologismes (les nouveaux mots) Les préfixes Les suffixes Les mots composés Les mots-valises La troncation Le sens des mots Le sens propre et le sens figuré Des mots dont le sens diffère selon leur genre Le registre de langue standard ou correcte Le registre de langue familière Des adjectifs dont le sens varie selon leur position Les relations entre les mots Les synonymes Les antonymes L'intensité des mots Les classes de mots Le nom Les caractéristiques sémantiques du nom Le genre du nom (féminin ou masculin) Le nombre du nom (singulier ou pluriel) La formation du pluriel des noms La formation du féminin des noms Le nom est un donneur d'accord Le déterminant Comment reconnaitre un déterminant L'accord du déterminant L'adjectif L'adjectif qualifiant et l'adjectif classifiant La formation du pluriel des adjectifs La formation du féminin des adjectifs L'adjectif est un receveur d'accord L'accord de l'adjectif L'accord de l'adjectif qui suit un verbe attributif L'accord de l'adjectif avec plusieurs noms de même genre Le verbe Le verbe conjugué et le verbe à l'infinitif Savoir repérer un verbe conjugué dans une phrase La personne et le nombre du verbe L'accord du verbe L'accord du verbe séparé de son sujet ou l'accord du verbe avec un ou des mot(s) écran L'accord du verbe avec un sujet qui contient plusieurs groupes du nom L'accord du verbe avec un pronom indéfini L'accord du verbe avec le pronom relatif qui L'accord du verbe avec son sujet selon la priorité des personnes L'accord du participe passé employé comme adjectif L'accord du participe passé employé avec l'auxiliaire être ou un verbe attributif Le pronom Les pronoms de conjugaison Les mots invariables L'adverbe La formation des adverbes en -ment La préposition Les caractéristiques de la préposition Le choix de la préposition La conjonction Les groupes Le groupe du nom Identifier les mots receveurs dans un groupe du nom Les accords dans le groupe du nom La fonction complément du nom Les constructions du groupe du nom Le groupe du verbe Le complément direct dans un groupe de verbe Le complément indirect dans un groupe de verbe L'attribut du sujet dans un groupe de verbe Observer la structure d'une phrase Les formes de phrases La phrase positive et la phrase négative Les types de phrases La phrase de type déclaratif La phrase de type interrogatif La phrase de type impératif La ponctuation La virgule pour séparer les éléments d'une énumération La virgule pour délimiter le complément de phrase placé en début et en milieu de phrase La ponctuation pour marquer les paroles rapportées L'usage des tirets dans le discours direct L'usage des deux-points et des guillemets dans le discours direct La virgule dans le dialogue L'infinitif présent Le radical et la terminaison L'indicatif présent L'indicatif passé composé L'indicatif imparfait L'indicatif plus-que-parfait L'indicatif futur simple L'indicatif conditionnel présent L'indicatif conditionnel passé L'indicatif passé simple Le subjonctif présent L'impératif présent Le participe présent Le participe passé
3babfe8e-ac50-42ea-a08c-8bd9d4e02b42
Lexique et notions avancées - Athènes: une première expérience de démocratie MOTS DÉFINITIONS Budget (h1414) Ensemble des sommes d’argent (revenus et dépenses) pour une période de temps donnée. Démocratie représentative Système politique dans lequel le peuple vote pour des personnes qui le représentent et prennent les décisions politiques. Dictature Système politique d'un État dans lequel tous les pouvoirs sont entre les mains d'une seule personne. Essor (h1415) Amélioration importante, progrès, développement. Gymnase (h1416) Les gymnases en Grèce avaient le même rôle que ceux que nous avons aujourd’hui : permettre la pratique de différentes activités physiques. Immigrant (h1414) Personne née à l’étranger, mais qui s’est installée de façon permanente dans un nouvel endroit. Impôt (h1414) Somme d’argent prélevée par les autorités pour couvrir les dépenses publiques. Institution (h1415) Organisation qui a un statut officiel, dont le rôle est précis et reconnu. Juridique (h1414) Qui est en lien avec le droit, l’application des lois. Mandaté Être mandaté, c’est se faire donner une mission, un devoir. Monarchie Système politique d'un État dans lequel le pouvoir est entre les mains d'une personne. Assez souvent, le pouvoir est héréditaire (passé de père en fils). Organe (h1415) Dans ce contexte, est un synonyme d'organisation ou d'institution. Péninsule (h1413) Un territoire est qualifié de péninsule lorsqu’il n’est rattaché à un continent que par une bande de terre relativement étroite. Prestige, prestigieux (h1413) Qui impose le respect par son succès. Rempart (1416) Construction défensive construite autour d'une ville ou d'un bâtiment. Synonyme de muraille, d'enceinte. République Système politique d'un État dans lequel le peuple détient le pouvoir et l’exerce en votant des lois ou en votant pour des représentants élus. Tribunal, tribunaux (1416) Institution dans laquelle on rend justice en se fiant aux codes de lois. Vertueux, vertueuse (1417) Une personne vertueuse est une personne qui respecte à la lettre les valeurs morales établies par la société.
3bb01b8b-ab1f-44a2-a7d5-677a80ae5c18
L'énergie associée aux liaisons chimiques Voici deux tableaux présentant différentes énergies de liaison, selon les types d'atome impliqués et selon le type de liaison (simple, double ou triple). Noter que toutes les valeurs sont en kJ/mol. Tableau 1: Énergie associée à des liaisons simples, en kJ/mol I Br Cl S P Si F O N C H H 297 368 431 339 318 293 569 464 389 414 435 C 238 276 330 259 264 289 439 351 293 347 N - 243 201 - 209 355 272 201 159 O 201 201 205 - 351 368 184 138 F 273 197 255 327 490 540 159 Si 213 289 360 226 213 176 P 213 272 331 230 213 S - 213 251 213 Cl 209 218 243 Br 180 192 I 151 Tableau 2: Énergie associée à des liaisons multiples, en kJ/mol Liaison Énergie associée (kJ/mol) |N=N| 418 |C=N| 615 |C=C| 611 |C=O| 741 |O=O| 498 |N\equiv N| 946 |C\equiv N| 891 |C\equiv C| 835 |C\equiv O| 1 077
3bb8d29f-5974-4db0-a0f4-158f18f89c6c
La construction des polygones On peut dessiner chaque type de polygones à l'aide d'étapes bien précises. Afin de les tracer, il est essentiel de savoir utiliser les différents instruments de géométrie. La construction d'un polygone consiste à combiner différentes techniques en utilisant les instruments de géométrie afin de produire la figure. Les polygones sont des figures géométriques dont tous les points sont situés dans un même plan. Ce sont des figures qui possèdent deux dimensions. Les principaux instruments de géométrie servant à la construction de polygones sont les suivants: Règle : Outil servant à tracer des lignes droites et à mesurer des distances; Équerre : Outil en forme de triangle rectangle utile pour tracer des droites perpendiculaires; Compas : Instrument servant à tracer des cercles, à mesurer des angles et à reporter des longueurs; Rapporteur d'angle : Instrument de mesure des angles en degrés. Règle Équerre Compas Rapporteur d'angle
3bcf0e12-a31d-4243-84a6-71b694cc5de6
Territoire urbain: enjeux planétaires Depuis la Révolution industrielle, les grandes villes se sont développées, augmentant continuellement la superficie de leur territoire et leur densité de population. Un territoire urbain dense présente de nombreux avantages (bons services, beaucoup d’emplois dans les secteurs tertiaires, lieux d’enseignement, de culture, de pratique sportive, etc.). Par contre, l’ampleur des grandes villes engendre des défis importants en relation avec l’habitation, les déplacements dans le territoire, la gestion des déchets, l’approvisionnement en eau et la santé des citadins. Montréal fait partie des métropoles qui doivent trouver des solutions à ces problématiques. Pour vivre et survivre, l’humain doit boire de l'eau qui est potable, c’est-à-dire propre à la consommation humaine, sans bactéries dangereuses ni matières toxiques. Au Québec, il est difficile de s’imaginer que l’accès à l’eau potable peut être problématique : il suffit de tourner un robinet pour que l’eau coule. Cette situation est possible grâce à toute l’eau douce qui coule sur le territoire. Toutefois, toutes les grandes villes ne sont pas situées dans une région où l’eau abonde, et approvisionner toute la population en eau potable devient un défi quotidien. Il ne suffit pas pour une ville de puiser l’eau dans un fleuve, un lac ou une rivière; il faut en plus la traiter pour s’assurer qu’elle ne contient aucune matière dangereuse qui pourrait rendre les gens malades. Il faut également trouver un moyen de recueillir les eaux usées pour éviter qu’elles ne contaminent les sources d’eau propre. Le problème est donc triple : Avoir accès à une source d’eau potable. Traiter l’eau pour la rendre propre à la consommation. Recueillir les eaux usées avant de les traiter à nouveau. Tout cela implique l’installation de matériel et d’infrastructures complexes qui coûtent cher à bâtir et à entretenir. Certaines villes n’ont pas accès à une source d’eau en raison de leur position géographique. C’est le cas dans plusieurs villes du Tiers-Monde, notamment en Afrique. L’accès à un bassin d’eau implique parfois la construction d’infrastructures pour puiser dans les sources souterraines. Par manque d’argent et d’expertise, les pays du Tiers-Monde ont également du mal à bâtir les réseaux de traitement des eaux usées. Les difficultés d’accès à l’eau potable et l’absence de traitement des eaux usées sont la cause de nombreuses maladies mortelles dans ces régions : diarrhées, hépatites, etc. Une foule d’organisations, comme l’ONU et l’UNESCO, travaillent au développement dans les villes du Tiers-Monde d’infrastructures pour puiser et assainir l’eau. En plus des maladies causées par l’eau (manque d’eau, eau non salubre et présence des eaux usées), les grandes villes peuvent être à la source d’un bon nombre d’autres maladies dont le niveau de gravité varie beaucoup. Le stress est une tension physique et psychologique qu’une personne ressent en situation de pression, de nouveauté et d’adaptation. En ville, la densité de population, les performances exigées au travail, les déplacements dans les transports en commun ou les bouchons de circulation peuvent hausser considérablement le niveau de stress. Un stress trop grand ou mal géré peut causer, à long terme, des maladies cardiaques, du surmenage (burn out), de la fatigue physique et une moins grande résistance aux autres maladies. Dans les grandes villes, le stress est souvent la cause des arrêts de travail. L’importance de la population, les voitures et les industries polluantes font toutes grimper le taux de pollution de l’air des métropoles. L’air se remplit de particules néfastes pour la santé : poussières, azote, monoxyde de carbone, méthane. Toutes ces substances sont nocives pour l’être humain. La pollution se retrouve aussi dans l’eau et le sol. Par exemple, si vous voyez un terrain vacant dans Montréal, c’est qu’il est probablement contaminé et qu’on ne peut donc, pour le moment, y bâtir de commerce ou de maison. On associe à la pollution diverses maladies humaines graves : asthme, allergies, maladies pulmonaires, infarctus, cancers, etc. Le smog est un phénomène relié aux grandes villes. Lors des journées chaudes et humides, l’eau s’amalgame aux particules de poussières et d’azote présentes dans l’air. La ville se trouve alors sous un nuage de brouillard épais et jaunâtre, qu’on appelle smog. Son nom vient d’un mélange des mots anglais smoke (fumée) et fog (brouillard). Les jours de smog, on demande que les personnes plus fragiles comme les gens âgés et les jeunes enfants restent à la maison, pour éviter qu’elles ne respirent cette pollution qui pourrait les rendre malades. Les maladies infectieuses sont généralement causées par une bactérie, un virus ou un parasite et peuvent se transmettre d’un humain à un autre ou d’un animal à un humain. Le type et le degré de contagion varient d’une maladie à l’autre. Au Moyen Âge, la peste ravageait les villes européennes. Cette maladie était fortement contagieuse et se répandait rapidement, car les conditions de vie étaient moins salubres qu’aujourd’hui. Plus la densité de population est élevée et plus les risques de transmission des maladies infectieuses sont élevés. Il y a toutefois moyen de diminuer les risques avec des normes de salubrité plus élevées : gestion des déchets, de la pollution, de la qualité des habitations, de l’eau, etc. Actuellement, les grandes villes les plus touchées par les maladies infectieuses sont celles qui sont situées dans les pays en voie de développement ou du Tiers-Monde (notamment celles qui comportent des bidonvilles). Elles y sont la cause de pas moins de 43 % des décès. On parle d'endémie lorsqu'il y a contagion et propagation rapide et fulgurante d’une maladie infectieuse sur une surface géographique restreinte. On parle d'épidémie lorsqu'il y a contagion et propagation rapide et fulgurante d’une maladie infectieuse sur une grande surface géographique. La pandémie est le cas le plus grave de propagation d’une maladie infectieuse : une contagion et une propagation simultanées qui touchent tous les continents et qui atteint une bonne partie de leur population. Quelques pandémies : La peste noire, au Moyen Âge a touché en Europe et en Asie bon nombre de pays et fait énormément de victimes : de 30 à 50 % de la population en serait morte. Aujourd’hui, le SIDA est considéré comme une pandémie, avec plus de 40 millions de personnes porteuses du virus. De nos jours, les principales maladies infectieuses sont le paludisme, les maladies respiratoires (grippe, grippe aviaire), le SIDA, la tuberculose et la rougeole.
3bd36312-0d95-49bc-8791-7ff2215eb4a8
La résolution de problèmes impliquant la fonction sinus Afin de modéliser la fonction sinus, il faut connaitre le rôle des différents paramètres qui lui sont associés. Par la suite, on peut procéder par étape afin de résoudre le problème. Dans certaines villes, comme Niagara Falls ou Londres, une grande roue est installée afin d'offrir une vue panoramique aux touristes qui le désirent. Pour grimper à l'intérieur d'un tel manège, une plateforme a été installée à une hauteur équivalente à la moitié de celle de la grande roue. Afin d'éviter toutes collisions avec les passants, le point le plus bas de la grande roue se situe à 5 m du sol. Une fois le sommet atteint, les usagers se retrouvent à une hauteur impressionnante de 131 m. Dès l'embarquement fait, la nacelle dans laquelle les usagers prennent place se dirige vers le bas. Sachant que la vue devient particulièrement spectaculaire à partir de 120 m d'altitude et que la grande roue prend 32 minutes pour effectuer un tour complet, pendant combien de temps les touristes seront-ils impressionnés par le paysage? Pour être en mesure de bien suivre la démarche de résolution proposée, la fiche portant sur la résolution d'équation et d'inéquation trigonométrique peut être un outil fort intéressant.
3bd503eb-7af2-47c9-aa86-d2655972c056
Le financement des études secondaires en formation professionnelle et les études postsecondaires Tu viens de prendre une grande décision : celle de poursuivre tes études. Que tu préfères suivre une formation professionnelle, collégiale ou universitaire, tu dois choisir un moyen de financement afin de payer les couts (droits de scolarité et frais de scolarité, matériel scolaire, transport, logement) de tes études. Comment faire pour se retrouver dans la panoplie d’options qui s’offrent à toi? Connaitre les caractéristiques et les implications de chaque moyen de financement te permettra de prendre une meilleure décision en respectant tes besoins et tes ressources financières. Tu peux te tourner, dans un premier temps, vers l’Aide financière aux études (AFE). Ce programme de prêts et bourses est géré par le gouvernement du Québec. Son but : te donner un coup de pouce financier dans le cas où tu n’aurais pas assez d’argent pour commencer un programme d’études postsecondaires ou d’études secondaires en formation professionnelle. Si tu veux en savoir plus sur les critères d’admissibilité de ce programme, consulte le site Web de l’AFE Maintenant que tu as vérifié si tu es admissible au programme de prêts et bourses du gouvernement, tu peux faire une simulation d’aide financière avant de procéder à une demande officielle. Cela te donnera une idée des montants auxquels tu peux avoir droit. Nicolas est un étudiant célibataire qui ne reçoit pas d’aide parentale pour financer ses études, puisque le salaire de ses parents n’est pas assez élevé. Il habite chez son père durant sa formation collégiale qui se déroule de septembre à aout. Cette année, il a travaillé comme pompiste dans une station d’essence jusqu’au début des cours, où il a décidé de se consacrer entièrement à ses études en soins infirmiers. Quand il regarde sa déclaration de revenus, il réalise que ses revenus totalisent 7 000 $. Ses frais de session sont de 200 $. Après avoir entré ces informations dans le simulateur de calcul de l’AFE, il apprend qu’il pourrait bénéficier de 912 $ en prêts et de 430 $ en bourses. Sandra est une étudiante mariée à Jean-François depuis maintenant trois ans. Ils n’ont pas d’enfants. Durant l’année, Sandra a travaillé comme serveuse à temps partiel dans un restaurant de son quartier. Dernièrement, elle a pris la décision de s’inscrire dans un programme de gestion de commerce, puisqu’elle aimerait un jour posséder son propre bistrot. Elle a pu amasser 12 000 $ pour la session à venir, qui lui coutera 160 $. Son amoureux, lui, a gagné 30 000 $ au cours de la dernière année. Après avoir entré ces informations dans le simulateur de calcul de l’AFE, elle apprend qu’elle pourrait bénéficier de 912 $ en prêts et de 2 533 $ en bourses. Tu comprends, selon ces exemples, que plusieurs données sont prises en compte par l’AFE pour déterminer les montants qui te seront donnés ou prêtés. Par exemple, comme Sandra est mariée, le gouvernement estime que Jean-François peut contribuer à financer ses études. C’est ce qu’on appelle une contribution. Les contributions entrent dans le calcul du montant accordé par le gouvernement, de même que les dépenses admissibles, c’est-à-dire tous les couts liés aux études Les contributions sont les montants que l’étudiant(e) et sa famille sont en mesure de consacrer au financement des études. L’AFE se base sur le revenu brut des parents et de l’étudiant(e) pour établir ces montants. Par exemple, si le salaire annuel total des deux parents ne dépasse pas 45 000 $, l’AFE considère qu’ils ne peuvent pas contribuer aux études de leur enfant. Pour plus d’informations à ce sujet, consulter le lien suivant : Contribution des parents. Voici le calcul qui permet au gouvernement de déterminer les montants qu’il te versera : Dépenses admissibles - Contributions = Besoins financiers Les besoins financiers correspondent aux montants qui te seront donnés sous forme de prêts et de bourses. Les dépenses admissibles représentent le total des dépenses mensuelles (frais de subsistance comme le logement, la nourriture et le transport) et des dépenses ponctuelles (droits de scolarité, matériel scolaire, etc.). Tu viens d’apprendre que tu pourras avoir un prêt de 960 $ et une bourse de 645 $ pour l’année à venir. Par contre, tu as de la difficulté à comprendre la différence entre un prêt et une bourse. Est-ce que ces montants t’appartiennent? Est-ce que tu dois les rembourser au gouvernement en partie ou en entier? La bonne nouvelle concernant la bourse, c’est que tu n’as pas besoin de la redonner au gouvernement. Par contre, tu dois rembourser le prêt étudiant, mais tu peux attendre à la fin de tes études pour le faire. Cela te permettra de souffler un peu pendant que tu termines ta formation scolaire. Si tu veux en savoir plus sur les options de remboursement du prêt étudiant, consulte le site Web de l’AFE : Remboursement d'une dette d'études Tu hésites encore à faire une demande de prêt étudiant auprès de l’AFE, surtout que tu crois que tu pourrais avoir un prêt personnel plus grand que celui offert par le gouvernement. Que tu envisages de choisir l’une des deux options ou que tu décides de demander à la fois un prêt étudiant et un prêt personnel, voici quelques informations à considérer. D’abord, côté fonctionnement, les deux prêts sont assez semblables, puisqu’ils sont pris en charge par une institution financière, c’est-à-dire une banque ou une caisse populaire. Par contre, la grande différence entre un prêt étudiant et un prêt personnel est le remboursement des intérêts, qui est fait, dans le cas du prêt étudiant, par le gouvernement, et ce, durant toute la durée des études. Cela veut dire que tu n’auras pas à te préoccuper du remboursement des intérêts générés par ton prêt durant tes études, ce qui n’est pas le cas du prêt personnel, où tu dois les assumer tout au long de tes études. Les intérêts sont un montant supplémentaire à payer lors du remboursement d’un prêt calculé en fonction du taux d’intérêt. Le taux d’intérêt fait référence au montant qu’une personne ou une institution doit payer pour avoir accès à un prêt. Ce montant est calculé en pourcentage. L’autre élément à considérer est le taux d’intérêt. Celui-ci est moins élevé dans le cas d’un prêt étudiant. La dette totale, qui correspond au montant du prêt additionné à celui des intérêts accumulés, est donc moins grande pour le prêt étudiant que pour le prêt personnel. Une autre option intéressante pour t’aider à payer tes études est d’avoir un emploi. Par exemple, tu pourrais, comme Nicolas et Sandra, choisir de travailler seulement l’été et d’utiliser les sous accumulés pour réduire tes dépenses durant l’année scolaire. Tu pourrais aussi occuper un emploi étudiant à temps partiel, ce qui te permettrait de développer des compétences tout en augmentant ton estime de soi. Cependant, il est important de garder un certain équilibre entre les études et le travail afin de te donner toutes les chances de réussir ta formation. Pour en savoir plus sur la façon de mieux équilibrer les études et le travail, n’hésite pas à explorer la fiche suivante : La conciliation études-travail Fait intéressant : Certains programmes d’études offrent la possibilité de faire un stage rémunéré. C’est une bonne façon de mettre en pratique ce que tu apprends dans tes cours. Informe-toi auprès de ton établissement d’enseignement. Bien sûr, tes parents peuvent t’apporter une aide financière précieuse, mais ce n’est pas tous les parents qui ont assez de ressources financières pour contribuer à l’avenir professionnel de leurs enfants. C’est le cas de Nicolas, qui a fait une demande d’aide financière aux études pour réussir à payer sa formation en soins infirmiers. Il se peut aussi que tes parents aient adhéré, dès ta naissance, à un régime enregistré d’épargne-études (REEE). Ce plan d’épargne a pour objectif d’offrir à tes parents les moyens d’accumuler de l’argent en vue de tes études futures. Si tu désires en connaitre plus sur le fonctionnement du REEE, visite le site Web de l’Agence du revenu du Canada : Régime enregistré d'épargne-études (REEE) Une solution envisageable pour le financement de tes études est celle du prêt personnel ou de la marge de crédit. Que tu choisisses la première ou la deuxième option, il ne faut pas oublier que les intérêts sur le montant emprunté s’accumulent dès le premier jour d’emprunt, contrairement au prêt étudiant. Le prêt personnel est un montant fixe que la banque ou la caisse te remet en entier et que tu dois redonner selon des versements réguliers jusqu’à ce que tu aies tout remboursé. Sache que tu ne peux pas obtenir de montant supplémentaire une fois le prêt reçu dans ton compte. Imaginons que Nicolas ait décidé de demander, en plus de son prêt étudiant, un prêt personnel à sa banque dans le but de s’acheter une voiture (son collège se situe à plus de deux heures de route de chez lui). Sa banque lui accorde un prêt de 15 000 $ à un taux d’intérêt de 9 % que Nicolas devra rembourser à raison de 241,34 $ par mois dès le premier mois d’emprunt (septembre). Cela signifie qu’il aura fini de rembourser son prêt au bout de 7 ans sans avoir la possibilité d’emprunter davantage. La marge de crédit fonctionne comme une carte de crédit, c’est-à-dire que tu as un montant déterminé (une marge) par ta banque ou ta caisse que tu peux utiliser en entier ou en partie, tant que tu ne dépasses pas la limite établie par ton institution financière. Par exemple, si la banque t'accorde une marge de crédit de 5 000 $ et que tu en dépenses 4 500 $, tu ne pourras pas acheter un four valant 600 $. Tu devras rembourser une partie de ta marge de crédit avant de pouvoir effectuer des transactions de plus de 500 $, puisque c'est le montant qu'il te reste. Il faut quand même savoir que tu dois rembourser les intérêts (avec un taux avantageux) tout au long de tes études. À la fin de celles-ci, tu prendras une entente avec ton institution financière pour le remboursement de la marge. Selon le programme d’études que tu décides de suivre, il y a la possibilité d’obtenir une bourse. Tu as un très bon dossier académique? Sache que certains collèges ou universités remettent des bourses d’excellence aux étudiant(e)s qui se sont démarqués par leur cheminement exemplaire. Il suffit de t’informer auprès de ton établissement d’enseignement. Il y a aussi des bourses qui soulignent l’engagement dans un domaine d’études, des bourses pour les sportif(-ve)s de haut niveau ou encore des bourses pour ceux et celles n’ayant pas beaucoup de moyens financiers ou qui présentent un handicap. Pour ne rien manquer à ce sujet, il est conseillé de consulter le répertoire des bourses d’études de l’établissement d’enseignement dans lequel tu prévois étudier. Finalement, d’autres moyens, moins connus, sont susceptibles de t’aider à poursuivre des études. En voici quelques-uns : organismes à but non lucratif, fondations, sociofinancement, forces armées, régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP).
3bd7a8fd-4e1f-43fc-addf-0366977b8828
Both, Either, Neither both I can call both Lucie and Edmund either I can call either Lucie or Edmund neither I can call neither Lucie nor Edmund When to use these words? Used when we want to refer to two alternatives, people, or things. We can use both, either, and neither when we want to refer to two alternatives, people, or things. I like both cookies and cake. He can throw either a baseball or a football. She can take neither her brother nor her sister to the movies.
3c03074a-ca56-45b9-b669-2da532e292a4
Les Années folles et la Grande Dépression sous l’angle économique De son côté, l’économie américaine a de grands impacts sur le monde occidental. Le modèle économique américain est appliqué partout en Europe. Le système de production industrielle profite de l’organisation du travail de Taylor et les consommateurs profitent des achats et des investissements à crédit, c'est-à-dire qu’ils empruntent de l’argent pour pouvoir acheter ou investir. La prospérité des États-Unis augmente depuis la Première Guerre mondiale. Les grands empires européens sont durement touchés par les conséquences de cette grande guerre et leur économie a de la difficulté à se reconstruire. Dans ce contexte, l’économie américaine prend de plus en plus de place dans l’économie mondiale. La production du pays va bon train. Comme les produits américains sont vendus à travers le monde, cela enrichit beaucoup l’économie américaine. Elle devient l’une des premières économies mondiales. La prospérité est le fait d’avoir un bon développement économique (par exemple pour un État) ou d’être dans une situation financière favorable. Malgré cette croissance jamais vue, les dirigeants américains mettent en place des mesures protectionnistes qui créent des barrières lors des échanges commerciaux avec les autres pays. De plus, dès 1925, la mécanisation de l’agriculture cause une surproduction. Les petits producteurs agricoles connaissent des baisses de salaires importantes. Plusieurs quittent les campagnes pour aller habiter dans les villes. L’exode rural est si fort qu’on estime que 60 000 personnes quittent les campagnes chaque année. En 1926, la situation économique commence à montrer des signes de faiblesse. La croissance est trop rapide, le crédit se développe de manière désordonnée et les consommateurs ainsi que les dirigeants ont une confiance absolue dans le libéralisme. Le gouvernement n'intervient donc pas dans le système économique. La spéculation augmente sans cesse. Les investisseurs empruntent pour se procurer des actions à la bourse en comptant sur la hausse des prix. En revendant leur action, ils peuvent rembourser leur prêt tout en faisant des profits. Face à cela, en 1927, devant l’utilisation croissante du crédit (emprunt d’argent) et devant l’exportation des capitaux à l’étranger (des montants d’argent sont investis à l’extérieur des États-Unis), les banques n’ont pas eu d’autre choix que d’augmenter les taux d’intérêt. La spéculation désigne le fait de faire des opérations financières en essayant d’en prévoir les prix dans le but de profiter des variations du marché. Cela peut être d’acheter alors que les prix sont bas et de vendre lorsque les prix sont élevés afin de faire un grand profit. Les capitaux sont les biens ou les montants d’argent possédés par une personne, une entreprise ou un État. Les capitaux peuvent notamment servir à effectuer des investissements. Le taux d’intérêt fait référence au montant qu’une personne ou une institution doit payer pour avoir accès à un prêt. Ce montant est calculé en pourcentage. Les usines produisent plus que ce que la population peut acheter. Les stocks de produits disponibles grimpent, tandis que la production industrielle baisse fortement, entrainant une baisse des prix et des profits. Les dépenses en construction chutent, tout comme les ventes d’automobiles. Les autres domaines de production suivent rapidement. Pendant ce temps, le commerce extérieur est encore limité par les mesures protectionnistes, ce qui n’aide pas à vendre les stocks de produits en surplus. Peu à peu, les consommateurs et les institutions financières perdent confiance et hésitent à investir de nouveau. Malgré les actions du gouvernement pour tenter de corriger la situation (en imposant des décrets sur les prix et en instaurant des programmes de travaux publics pour maintenir le taux d’emploi), la situation empire. À la veille de la crise économique, tous les éléments sont en place pour provoquer le krach boursier. C’est le 24 octobre 1929 qu’il se déclenche. Les premières personnes à subir le contrecoup de l’effondrement de la Bourse sont les investisseurs. La plupart d’entre eux ont emprunté de l’argent pour investir à la Bourse. La vente au rabais de leurs actions ne leur laisse pas suffisamment de fonds (d’argent) pour rembourser les prêts obtenus des banques. Comme les prêts ne peuvent pas être remboursés, plusieurs banques font alors faillite puisqu’elles n’ont plus les fonds nécessaires pour fonctionner. Perdant confiance dans le système économique, les épargnants (ceux qui ont mis de l’argent de côté) veulent retirer tous leurs avoirs des banques. Ne pouvant pas répondre à toutes ces demandes de retrait, plusieurs autres banques déclarent aussi faillite. La consommation (la demande de biens et de services) chute radicalement en raison des problèmes économiques. Cela fait cesser la production des entreprises. Toute la production industrielle s’effondre donc rapidement. Les prix des produits faits en usine et des produits agricoles chutent ainsi à leur tour. Le chômage désigne une période pendant laquelle une personne est sans emploi, mais où elle est apte à travailler et cherche activement un emploi. Face à la fermeture des usines, des milliers d’employés se trouvent sans emploi. En quelques mois, on dénombre pas moins de 13 millions de chômeurs aux États-Unis. Cela représente 25 % de la population active (soit un travailleur sur quatre) de cette période. Comme la production industrielle américaine occupe une place importante dans les marchés internationaux, la crise américaine se propage rapidement dans le monde industrialisé. En Allemagne, par exemple, le chômage frappe la population aussi fortement qu’aux États-Unis. Cela favorise la montée de la popularité d’Adolf Hitler et de ses idées. Par ailleurs, la crise américaine fait fortement baisser les exportations. En conséquence, les pays dont l’économie dépend de la production américaine sont ruinés. Au même moment, les investisseurs américains rapatrient les capitaux (les montants d’argent) qu’ils ont investis à l’étranger. Les banques étrangères sont donc touchées à leur tour, ce qui provoque de nouvelles faillites. Au moment de la Grande Dépression, la monnaie de référence est l’étalon-or du Royaume-Uni. Par contre, face à toutes les faillites, la monnaie britannique perd rapidement de sa valeur. En conséquence, toutes les monnaies dont la valeur était fixée en fonction de l’étalon-or perdent de la valeur. La perte de valeur de la monnaie de référence, la baisse des exportations et la faillite des banques mettent pratiquement fin au commerce mondial. Comme la monnaie de référence est abandonnée, les différents pays se regroupent autour de plusieurs autres monnaies de référence. Les pays d’Amérique s'allient autour du dollar américain, tandis que le Royaume-Uni et son empire utilisent la livre sterling. D’autres pays se rabattent sur la valeur de l’or. Cette fragmentation détériore rapidement tout le réseau de relations économiques entre les pays. Le système monétaire international s'effondre, entrainant de graves conséquences. Face aux nombreuses conséquences des problèmes économiques, la situation de crise économique ne s'améliore pas, au contraire. La consommation, les investissements et la production en sont tous affectés à la baisse. La crise économique devient alors une dépression économique. Les problèmes économiques ont de nombreux impacts. Seulement aux États-Unis, au début de la crise économique, 85 000 entreprises font faillite, 25 % de la population active est encore au chômage et 2 millions d’Américains sont sans-abris. Le fonctionnement du crédit est resserré, ce qui fait en sorte de rendre difficile l’emprunt d’argent. Le président américain Herbert Hoover, en poste de 1929 à 1933, tente de mettre en place des mesures d’urgence. Cependant, le président est convaincu que les affaires reprendront d’elles-mêmes. Au cœur de la dépression, les élections de 1932 portent un nouveau président, Franklin D. Roosevelt, au pouvoir. Dès son arrivée à la Maison-Blanche, Roosevelt met en place une série de réformes et de programmes nationaux, surnommés le New Deal. Ceux-ci sont créés pour réduire les conséquences négatives de la crise, entre autres en ajoutant des règles au domaine bancaire afin d’éviter un nouvel effondrement comme celui vécu en 1929 et en instaurant des programmes d’aide pour les personnes âgées et les veuves. Les impacts du New Deal sur la fin de la crise aux États-Unis sont difficiles à séparer des effets de l'économie de guerre mise en place lors de la Deuxième Guerre mondiale. Il est donc complexe d'établir précisément ce qui a permis de mettre fin à la Grande Dépression. En effet, la Deuxième Guerre mondiale éclate alors que le New Deal n’est réellement actif que depuis deux ans. L’économie de guerre et l’industrie de l’armement jouent un rôle majeur dans la relance économique mondiale. Par exemple, l’Allemagne et l’Italie, en établissant de grands programmes d’armement et de construction nationale, se remettent de la crise économique avant même le début de la guerre. Dans le cas des États-Unis, la guerre aide à mettre fin à la crise puisqu’elle relance la production industrielle, ce qui crée des emplois et produit de la richesse dans le pays. L’économie de guerre aide aussi le Canada à relancer son économie. La Grande Dépression a été la plus grave crise économique de tout le 20e siècle. Son ampleur a remis en question le modèle capitaliste. Les pays communistes ont évité la crise, ce qui leur a servi d’argument en faveur de ce régime politique et économique. Après la crise, les gouvernements ont commencé à intervenir dans l’économie pour éviter des effondrements boursiers aussi catastrophiques. Un nouveau modèle économique se développe, mettant de côté le libéralisme économique pur. C’est aussi en réponse à cette crise que les États ont commencé à mettre sur pied des mesures sociales telles que l’assurance-chômage et la sécurité sociale. Depuis, le système capitaliste est plus encadré et mieux structuré par l’État, les institutions et les syndicats. Encore aujourd’hui, les causes profondes de la Grande Dépression sont sujettes à débats. Les économistes qui prônent les interventions gouvernementales dans l’économie affirment que la crise a été causée par l’absence d’intervention. D’un autre côté, les économistes qui sont plutôt partisans d’un libéralisme sans intervention gouvernementale défendent plutôt l’idée que ce sont les interventions faites à l’époque qui ont provoqué la crise.
3c28d188-5794-43d0-8894-9747fa33f685
L'histoire du modèle atomique Démocrite est un philosophe de l’Antiquité ayant vécu environ 400 ans avant notre ère. Il est à l’origine du premier modèle atomique. Démocrite affirme que la matière est constituée de particules très petites qu’il est impossible de briser ou de diviser. Il appelle ces particules atomes (atomos en grec, qui signifie indivisible). Il pense que ces particules sont séparées par du vide. C’est pourquoi sa représentation de la matière est appelée le modèle de la discontinuité. Selon lui, la façon dont les atomes sont répartis dans la matière expliquerait pourquoi une substance aurait des propriétés différentes d’une autre substance. Par exemple, le fait que le plomb soit plus lourd que le liège s’expliquerait par le fait que les atomes y sont plus entassés. Environ 100 ans plus tard, le philosophe Aristote s’oppose à l’idée de Démocrite. Selon lui, la matière doit remplir totalement l’espace qu’elle occupe. Il n’y a pas de vide. C’est pourquoi on appelle son idée le modèle de la continuité. Aristote affirme que la matière est divisible à l’infini, contrairement à ce que disait Démocrite, qui pense qu’il existe des particules indivisibles, les atomes. Aristote pense aussi que la matière est constituée de quatre éléments : la terre, le feu, l’air et l’eau. Selon lui, ces éléments sont mélangés en proportions différentes pour former les diverses substances qui nous entourent. À cette époque, les gens croient plus à la théorie d’Aristote qu’à celle de Démocrite, même si on sait aujourd’hui que le modèle de Démocrite est plus près de la réalité. Dalton observe que certains gaz se dissolvent mieux dans l’eau que d’autres gaz. Après analyses, il suggère que les gaz (constitués d’atomes) ne sont pas tous identiques. Il pense que si certains gaz se dissolvent plus que d’autres, c’est parce que les atomes qui les constituent ont des masses différentes. Dalton s’appuie également sur les travaux des chimistes Joseph Proust et Antoine Laurent de Lavoisier. Proust observe que chaque substance se divise toujours en mêmes produits et en mêmes proportions. Lavoisier démontre que lors d’une réaction chimique, la masse des réactifs avant l’expérience est toujours égale à la masse des produits après l’expérience, d’où sa célèbre phrase : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » À l’époque de Thomson, des scientifiques ont déjà commencé à faire des expériences sur l’électricité dans des tubes sous vide. Les tubes, appelés tubes cathodiques, comportent une électrode négative, la cathode, et une électrode positive, l’anode. En soumettant ces électrodes à un courant électrique, les scientifiques observent un faisceau lumineux, qui semble provenir de la cathode. On donne ainsi le nom de rayon cathodique au faisceau lumineux. À cette époque, les scientifiques ne connaissent pas la nature du rayon observé. Thomson se penche alors sur la question. Thomson fait une série d’expériences et conclut que le rayon cathodique est formé de particules plus petites qu’un atome et qu’elles sont chargées négativement. Il appelle cette nouvelle particule l’électron. À la lumière de ses expériences, Thomson suppose que l’atome n’est pas indivisible. En effet, il affirme que celui-ci est constitué en partie d’électrons. C’est alors qu’il propose un nouveau modèle atomique, en 1904. Rutherford s’intéresse à la radioactivité, plus spécifiquement aux observations des scientifiques de son époque qui ont remarqué que les éléments radioactifs émettent différents types de radiations. Parmi ces types de radiations, il y a le rayonnement alpha, qui est formé de particules chargées positivement. À partir de ces découvertes, Rutherford fait des expériences. Il bombarde une mince feuille d’or de ces particules chargées positivement et remarque que les particules passent en majorité à travers la feuille et que quelques-unes dévient de leur trajectoire. Il conclut que l’atome est constitué majoritairement de vide, puisque la majorité des particules passe à travers la feuille (1). Il conclut également que l’atome a un noyau petit et dense en son centre, sur lequel les particules rebondissent (2) ou dévient de leur trajectoire (3). Ce noyau est formé de particules positives, qu’il appelle protons. Toutefois, ce modèle a quelques limites. Entre autres, il n’explique pas pourquoi les électrons, de charge négative, ne s’écrasent pas sur le noyau, de charge positive. Bohr suppose que les électrons circulent sur des orbites, qu’il appelle couches électroniques. Chaque couche électronique correspond à un niveau d’énergie précis. Plus l’électron se situe sur une couche éloignée du noyau, plus il a d’énergie. Les électrons peuvent se déplacer d’une couche à une autre selon leur gain ou leur perte d’énergie. Si on fournit de l’énergie à un électron, il se déplace vers une couche supérieure. Toutefois, l’électron ne reste pas sur la couche supérieure. Il redescend sur sa couche de départ. En descendant, il perd de l’énergie, qu’il émet sous forme de lumière. Dépendamment des niveaux de départ et d’arrivée de l’électron, les couleurs de lumière émise sont différentes. En effet, chaque élément du tableau périodique a un spectre de raies de lumière qui lui est propre. Ce modèle n’est pourtant pas encore parfait. Il n’explique pas comment les protons, tous de charge positive, restent liés entre eux dans le noyau au lieu de se repousser.
3c3de48f-0706-4e68-96bc-6fbc725e24e2
Les organisations non gouvernementales (ONG) Lors de tensions et de conflits, les organisations internationales et les États ne sont pas les seuls à intervenir. Il y a également la participation des organisations non gouvernementales (ONG). Chaque ONG a des objectifs bien précis et utilise divers moyens pour y parvenir. Toutefois, elles ont quelque chose en commun : les principes qui les guident. Elles ont également un même but : apporter une aide humanitaire pour diminuer les souffrances des victimes d’un conflit. Lorsqu’elles interviennent en zone de tensions et de conflits, les ONG doivent faire preuve de neutralité et d’impartialité. Ce sont là deux principes qui sont très importants à respecter. S’ils ne le sont pas, le gouvernement en place sur un territoire peut refuser la présence des ONG. En effet, il ne faut pas oublier que les ONG interviennent sur le territoire d’États souverains, qui sont en droit de diriger comme ils le veulent. De plus, dans le Droit international humanitaire (DIH) il est clairement mentionné qu’en situation de conflits, seules les ONG impartiales et neutres peuvent fournir de l’aide humanitaire. Concrètement, une ONG neutre ne peut donc pas prendre position dans un conflit. De même, une ONG impartiale ne peut pas appuyer un parti plus qu’un autre : elle doit traiter toutes les victimes de guerre sur un même pied d’égalité, peu importe qu’ils soient des terroristes, des soldats de milices armées, des civils, etc. Les ONG doivent également être indépendantes. En effet, elles ne doivent pas être redevables envers un État ou un groupe qui pourrait les mettre en situation de possible corruption. C’est pour cette raison que la majorité des fonds de la plupart des ONG viennent de dons privés. Plusieurs ONG sont également très transparentes sur leurs principaux donateurs et permettent au public d’accéder à une liste de ceux-ci. Une organisation non gouvernementale (ONG) est une organisation à but non lucratif, composée de citoyens et citoyennes défendant une cause et qui agit indépendamment des gouvernements. Dans le but de diminuer les souffrances des victimes de conflits, les ONG disposent de différents moyens. Les principaux sont : Envoi de travailleurs et travailleuses humanitaires sur place. Acheminement de matériel sur place (médicaments, nourriture, matériaux de construction pour des puits, etc.). Campagnes de sensibilisation pour informer la population mondiale sur les conditions des personnes vivant en zone de tensions et/ou de conflits. Campagnes de sollicitation pour collecter de l’argent qui pourra servir à aider les populations vivant en zone de tensions et/ou de conflits. Objectifs défendre la liberté de la presse, défendre le droit des journalistes, défendre le droit à l’information. Moyens prêter du matériel de protection aux journalistes ayant une destination dangereuse, dénoncer les violences commises contre les journalistes (arrestations abusives, violence, meurtres, etc.), s’occuper de l’application des règles du Conseil de Sécurité de l’ONU concernant la sécurité des journalistes, surveiller l’indépendance des médias d’information face aux pouvoirs politiques, économiques, religieux, etc., soutenir financièrement des journalistes en situation d’urgence. En savoir plus Chaine YouTube : Reporters sans frontières Site officiel : Reporters sans frontières Fait intéressant Depuis 2002, chaque année, RSF réalise le classement mondial de la liberté de presse. Dans 180 pays, on analyse et on met un résultat sur le degré de liberté dont jouissent les journalistes (sont-ils indépendants, en sécurité, assez nombreux pour fournir une information juste et nuancée?) Un résultat entre 0 et 15 points signifie que la situation est bonne alors qu’un résultat entre 55,01 et 100 points témoigne d’une situation très grave. Objectifs chercher des solutions durables à la pauvreté et à l’injustice, assurer la protection des populations touchées par des conflits. Moyens mettre en place des installations sanitaires et des accès à l’eau potable, fournir de la nourriture et des produits de base indispensables pour la survie, préparer et former les populations à mieux faire face aux crises à venir et mettre en place des projets d’aide au développement pour favoriser l’autonomie des populations locales, etc. En savoir plus Chaine YouTube : OXFAM Site officiel : OXFAM Fait intéressant OXFAM est très présent, entre autres, en Syrie, au Yémen et au Soudan du sud, où les conflits menacent directement des millions de civils. Leur vie et leurs conditions de vie sont mises en péril : les conflits provoquent souvent de la pauvreté, de la violence, des inégalités, de la famine, etc. Objectifs Protéger et défendre les droits humains. Moyens faire des enquêtes de terrain sur des abus commis à travers le monde (chercheurs qui travaillent sur le terrain), dénoncer et exposer ces différents abus et leurs auteurs dans des rapports officiels, informer la population mondiale sur les situations où les droits humains ne sont pas respectés, influencer des gouvernements, des groupes armés, des entreprises pour qu’ils adoptent des politiques et des pratiques qui respectent les droits humains. En savoir plus Chaine YouTube : HRW Chaine YouTube en français : HRW Site officiel : HRW Fait intéressant Sur le site d’HRW, il est possible de faire des recherches par thèmes ou par pays. Cela permet d’être rapidement au courant des zones de tensions et de conflits planétaires, et également de se renseigner sur les droits humains qui ne sont pas respectés dans le monde. Des thèmes comme lutte antiterroriste, droits de l’enfant, droits des femmes, crises et conflits, environnement, liberté d’expression, torture, etc. font de ce site une véritable mine d’or d’information internationale. Objectifs Offrir une assistance médicale d’urgence lors de crises humanitaires (conflits, pandémies, épidémies, catastrophes naturelles, etc.). Moyens fournir plusieurs soins (consultations, hospitalisations, interventions chirurgicales, etc.), apporter du secours matériel et sanitaire pour améliorer les conditions de vie de personnes touchées par une crise, distribuer des secours sans discrimination, apporter une aide sur le terrain, ce qui permet par la suite de témoigner et d’informer sur la situation, dénoncer et critiquer publiquement les acteurs qui sont des obstacles à leur intervention. En savoir plus Chaine YouTube : MSF Site officiel : MSF - MSF France Fait intéressant En date du 27 mai 2020, MSF menait 99 opérations dans 74 pays différents, impliquant 38 000 membres de son organisation sur le terrain. Objectifs Offrir un soutien aux populations victimes de crises humanitaires. Moyens fournir des soins de santé de base, distribuer des articles de secours, offrir des solutions rapides d’hébergement de secours et d’approvisionnement en eau, mettre en place des programmes économiques locaux dans plusieurs pays pour favoriser leur développement à long terme. En savoir plus Site officiel Croix-Rouge Canada : Croix-Rouge Fait intéressant En date de mai 2020, la Croix-Rouge canadienne intervient dans la crise des réfugiés du Myanmar et dans la crise en Syrie. Elle apporte également un soutien matériel, financier et humain à la population canadienne en raison de la pandémie de Covid-19. Ces ONG ne sont pas les seules à agir par rapport aux tensions et conflits mondiaux. Il en existe d’autres comme Amnistie internationale, Agir ensemble pour les droits de l’homme, Médecins du monde, International Medical Corps, Première Urgence Internationale, Action contre la faim, etc. En cas de conflit armé interne, c’est le droit international humanitaire (DIH), parfois nommé droit humanitaire international (DHI), qui s’applique. Il s’agit d’un ensemble de règles dont le but principal est de protéger les personnes qui ne participent pas aux confrontations en temps de guerre. On veut donc protéger les populations civiles et les combattants qui ne participent plus directement aux confrontations (ex : les prisonniers de guerre). Les dispositions qui sont prévues dans le DIH sont différentes selon qu’il s’agisse d’un conflit armé international ou interne. Les crimes de guerre, génocides et crimes contre l’humanité sont des infractions graves au DIH. Ces crimes relèvent du droit international pénal et seront donc jugés à la Cour pénale internationale (CPI). Un crime contre l'humanité est une violation intentionnelle des droits fondamentaux d'un individu ou d'un groupe d'individus, basée sur des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux. Des actes comme le meurtre, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et la torture sont des exemples de crimes contre l’humanité. Un crime de guerre est une violation des lois de la guerre commise contre des civils ou des adversaires. Un génocide est l’extermination intentionnelle et organisée d’un groupe ethnique, religieux ou social. C’est un crime contre l’humanité tel que défini par le droit international. C’est le Comité international de la Croix-Rouge qui est à l’origine du DIH. C’est justement dans le DIH qu’il est question des principes de neutralité, d’impartialité et d’indépendance des ONG intervenant en zone de tensions et de conflits. En plus d’avoir pour mandat de protéger la vie et la dignité et de porter assistance aux victimes de conflits armés, le Comité international de la Croix-Rouge doit tenter de faire respecter les règles du DIH et continuer de contribuer à son développement. Le DIH et les droits humains ne sont pas toujours respectés en situation de conflits. En fait, ils le sont rarement. L’impact sur les populations civiles étant considérable, les conflits mènent souvent à une situation d’urgence humanitaire. Une urgence humanitaire est un ou plusieurs évènements survenant sur un large territoire et qui menacent la santé, la sécurité ou le bienêtre d’un groupe de personnes. Concrètement, qu’est-ce que cela implique pour les populations d’être dans une situation d’urgence humanitaire causée par un conflit armé? Les populations peuvent … Conséquences des conflits sur les populations Exemples Voir leur vie menacée villes civiles démolies par des bombes, population vivant constamment dans la peur d’être attaquée par surprise. Vivre des actes d’une grande violence enfants enrôlés comme soldats dans des groupes armés (majoritairement de force - kidnappés ou vendus), femmes victimes de viol (acte parfois utilisé comme arme de guerre), personnes emprisonnées ou torturées. Être forcées de fuir leur habitation, parfois même leur pays crainte constante d’être bombardé, violé, tué, torturé, ce qui est une motivation pour quitter le pays où se déroule le conflit, déplacement massif de population qui entraine parfois des crises de réfugiés, puisque les pays d’accueil n’ont pas toujours les moyens ou la volonté d’accueillir autant de personnes à la fois, mise en place de camps de réfugiés par des ONG. Vivre une situation de famine et de pauvreté catastrophe économique créée par un conflit, privant ainsi certaines personnes de leur emploi et donc de leur revenu, certains devant survivre avec les provisions apportées par les ONG. La mise en place de camps de réfugiés est alors nécessaire et la logistique de ceux-ci (s’assurer de la sécurité du camp, de l’approvisionnement en nourriture et en eau, etc.) est assurée par des ONG. C’est parce que ces situations se produisent réellement que des ONG doivent apporter de l’aide et alerter la population mondiale. Elles ont un rôle essentiel et leurs actions sauvent des milliers de vie.
3c43f2fe-ec6e-491d-9a74-e3f40d7841f2
Identifier l’idée principale explicite d’un paragraphe Identifier l'idée principale d'un paragraphe consiste à repérer la phrase qui semble la plus importante. Elle est donc le cœur du paragraphe. En effet, les autres phrases servent à élaborer et à appuyer cette idée principale. Lorsque l'idée importante est mentionnée clairement dans une phrase, on dit alors que l'idée principale est explicite. Dégager les informations principales de chaque paragraphe permet une meilleure compréhension du texte et une vision globale de celui-ci. De plus, cette stratégie facilite la rédaction d'un résumé du texte et la sélection de ce qui est essentiel à retenir. Tout d'abord, il faut faire attention de ne pas confondre le sujet du texte et l'idée principale. En effet, le sujet du texte est ce dont on parle. L'idée principale est ce qu'on dit par rapport au sujet. Elle est donc plus élaborée. Pour trouver l'idée principale, il faut trouver la phrase qui a un lien avec toutes les autres et qui les englobe. Il est possible de créer un schéma pour mieux la repérer. Souvent, l'idée principale est placée au début ou à la fin du paragraphe, mais ce n'est pas toujours le cas. Ce schéma permet de faire un portrait visuel des idées d'un paragraphe. Il faut donc placer l'idée principale du paragraphe sur la ligne horizontale et, ensuite, placer les différentes idées secondaires sur les lignes obliques. Il peut aussi être possible de créer d'autres schémas selon les gouts personnels de chacun. Voici un court exemple permettant de comprendre la logique de cette stratégie : Michael Phelps a remporté plusieurs médailles et honneurs dans sa carrière de nageur. En fait, il est l'un des plus grands nageurs de tous les temps. Cela s'explique, entre autres, par ses longs bras et ses grands pieds qui lui permettent de nager très rapidement. De plus, de nouvelles techniques lui donnent une longueur d'avance sur ses adversaires. Il est le sportif le plus titré des Jeux olympiques. Tout d'abord, il faut remplir un schéma. Dans celui-ci, on devrait retrouver, sur les flèches bleues obliques, un résumé de l'essentiel de chaque phrase : Phrase 1 : Michael Phelps a remporté des prix. Phrase 2 : Il est l'un des plus grands nageurs. Phrase 3 : Certaines parties de son corps lui permettent de nager rapidement. Phrase 4 : Ses techniques de nage l'avantagent. Phrase 5 : Il est l'athlète ayant reçu le plus de titres aux Jeux olympiques. Ensuite, il faut se questionner : est-ce qu'une phrase résume l'idée évoquée dans chacune des autres phrases? Si oui, il s'agit d'une idée principale explicite. Dans l'exemple, elle se retrouve à la phrase 2.
3c638d4d-e1eb-4f40-b041-0d6016ab1261
La vitesse, la distance et le temps La vitesse est la relation entre la distance parcourue en fonction du temps. Elle sert à décrire le mouvement d'un objet. Des mesures de vitesse sont prises quotidiennement, entre autres, lors de déplacements en voiture ou en autobus. Dans ces cas, la vitesse est mesurée en kilomètres par heure (|\text{km/h}|). Toutefois, l'unité de mesure privilégiée en science est le mètre par seconde (|\text{m/s}|). Quelle est la vitesse moyenne d'une voiture qui parcourt une distance de |\text {50 km}| en |\text {30 min}|?
3c69c20c-32b7-4fb3-bca2-c1e79908203e
Le Nunavut Le Nunavut est un vaste territoire autochtone situé au nord de la baie d'Hudson, au nord du 60e parallèle. Les glaces et les banquises recouvrent le territoire pendant presque huit mois au cours de l'année. Avec sa superficie de deux millions de kilomètres carrés, le Nunavut représente le cinquième de la superficie du territoire canadien, plus que les territoires de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard et du Québec réunis. Cette région nordique est couverte par les glaces et la toundra. Le sol y est gelé une bonne partie de l’année. Lorsque le sol est gelé en permanence, dans certaines régions du Nunavut, on l’appelle alors le pergélisol. Lorsque le sol n’est pas gelé, il est marécageux et couvert de mousse et d’herbes. Le paysage est également marqué par quelques collines de glace. Il y a en effet des blocs de glace emprisonnés dans le sol qui ont remonté à la surface, créant ainsi ces collines de glace. Une bonne partie du territoire se situe dans l’Arctique, c’est-à-dire au nord du cercle polaire. Le cercle polaire est défini selon une latitude précise : 66°33’. Au nord du cercle polaire, le soleil reste toujours à l’horizon pendant l’été alors qu’il ne le dépasse pratiquement pas pendant l’hiver. Plus on se situe au nord, près du pôle, plus ce phénomène est marqué. Près du pôle, ces périodes d’ensoleillement et de noirceur continues vont durer 6 mois chacune. La proximité du pôle par rapport au territoire du Nunavut permet d’observer fréquemment les aurores boréales dont les nuances, à ces latitudes, vont aller du vert au lilas. Les aurores boréales sont des phénomènes lumineux causés par des collisions entre les particules de la lumière du soleil et les particules de l’atmosphère. Le résultat donne des rideaux de lumière qui ondulent à l’horizon dans un chatoiement de couleurs. Le territoire est composé de plusieurs îles situées dans la baie d’Hudson et dans l’océan Arctique. La plus grande de ces îles est l’île de Baffin, qui fait plus de 500 000 kilomètres carrés et qui est située au nord-est du territoire. Elle est ainsi la plus grande île de tout le territoire canadien et la cinquième plus grande île au monde. L’île de Baffin est couverte de vastes surfaces de glace pendant toute l’année. Toutefois, de nombreux lacs et rivières d’eau douce parsèment le territoire. Ces cours d’eau ne dégèlent par contre que pendant une courte période de l’été. L’île de Baffin a longtemps servi de port pour les chasseurs de baleine. La faune y est d’ailleurs riche et particulière : bélugas, morses, baleines, phoques, oiseaux. Des milliers d’oiseaux migrateurs s’y installent pour l’été. Les communautés inuites sont installées dans ces territoires arides depuis des milliers d’années. Leur rythme de vie et leur culture étaient totalement adaptés aux conditions climatiques et aux ressources de la région. Le contact avec les explorateurs et les chasseurs de baleine a été passablement difficile. En effet, il y a eu de la mortalité causée par les maladies auxquelles les Inuits n’étaient pas immunisés et l'appropriation de leur territoire. Après la Deuxième Guerre mondiale, le changement de mode de vie a été radical pour les communautés inuites. En effet, le gouvernement, qui désirait mieux gérer ce territoire, a pratiquement forcé la communauté autochtone à quitter la vie nomade pour s’installer dans les villages nouvellement créés par le gouvernement. Celui-ci instaurait des villages, construisait des maisons et mettait en place des installations et des services gouvernementaux. Dans les années 1960, presque tous les Inuits du Canada habitaient maintenant dans ces nouvelles habitations. Comme ils ne vivaient plus au rythme de la nature et que les emplois étaient très rares, la majorité de la population dépendait désormais de l’aide sociale et de la société extérieure à leur territoire. Dès les années 1970, les représentants de la communauté inuite se sont mis à revendiquer leur territoire, leur gouvernement et leur autonomie. Ces revendications prenaient racine dans le constat sur les changements radicaux de leur mode de vie mettant leurs traditions en péril ainsi que par les craintes de voir leur territoire exploité et pillé de ses ressources naturelles. C’est ainsi qu’au bout de plusieurs négociations, ententes et initiatives gouvernementales, le territoire du Nunavut a été officiellement formé le 1er avril 1999. Cette modification au territoire canadien était la première grande modification depuis 1949, lors de l’arrivée de Terre-Neuve dans la constitution. Ce nouveau territoire est formé du centre et de l’est des Territoires du Nord-Ouest, maintenant divisés de moitié. Pour la communauté inuite, le nom Nunavut a toujours évoqué leur territoire puisque ce mot signifie « notre terre ». Les habitants du Nunavut peuvent alors mettre sur pied un gouvernement à l’image des Inuits, tant dans la culture, dans la tradition que dans les aspirations. Les membres sont élus par tous les résidents, peu importe leur origine. D’ailleurs, toute la population a le droit de voter et même de se présenter comme candidat. Les postes de gestion sont aussi ouverts à tous. Le gouvernement du Nunavut offre ses services en français, en anglais et en inuktitut. Le but de ce gouvernement est alors d’intégrer les meilleurs éléments des deux cultures : le mode de gouvernance traditionnel des Inuits et le mode de gouvernance contemporain du Canada. Maintenant que le Nunavut peut gérer son développement économique et social grâce à son nouveau gouvernement, les Inuits doivent toutefois relever de gros défis pour rendre ce développement rentable. Le principal défi du Nunavut sera d’assurer son autosuffisance économique. Pour y arriver, ce territoire pourra compter sur une volonté très forte de la part de la population quant au développement de l’économie et sur l’abondance des ressources naturelles. Les installations gouvernementales et les droits territoriaux ne peuvent que faciliter l’accès à cette autonomie. Plusieurs sociétés autochtones se sont organisées autour de l’industrie de la pêche, des transports et du tourisme. De plus, les sites miniers sont développés (diamant, or, métaux lourds), les investissements financiers visent la planification à long terme et de nouveaux programmes sociaux sont implantés dans chacune des régions. Des organismes assurent aussi la formation et le perfectionnement de la bureaucratie professionnelle. Le territoire est également protégé grâce à la présence de trois parcs nationaux. Malgré la forte motivation de la population et des actions sociales et gouvernementales, l’atteinte de l’autonomie économique se heurtera à de nombreux défis. Le premier défi consistera à assurer la création d’emplois pour inciter la jeunesse à demeurer dans leur région. En effet, comme plus de la moitié de la population est âgée de moins de 25 ans, le but du nouveau gouvernement du Nunavut est de s’assurer que cette population jeune prenne la relève. Pour y parvenir, il doit alors trouver des moyens de rehausser le niveau de scolarité, les moyens d’instruction et les revenus moyens. Dans une région du Canada où le coût de la vie est deux à trois fois plus élevé que dans le reste du pays, cela représente un défi. De plus, de nombreux postes de cadres et de gestionnaires doivent être occupés pour parvenir plus facilement au bon développement économique et social. Malheureusement, il manque actuellement de gens qualifiés possédant les compétences requises pour effectuer ces tâches. Certains membres de la communauté espèrent d’ailleurs créer un lieu d’enseignement postsecondaire au Nunavut pour former les jeunes étudiants près de chez eux et assurer ainsi un meilleur niveau de scolarité. Les Inuits du Nunavut doivent aussi assurer une cohésion dans la population alors que celle-ci est dispersée dans plusieurs villages dans tout le territoire. La capitale du territoire est d’ailleurs la seule ville. Iqaluit, sur l’île de Baffin, regroupe les institutions gouvernementales et les services publics, ce qui en fait le noyau des activités politiques. Environ 8 000 personnes y habitent en 2009. Le nom Iqaluit signifie « beaucoup de poissons ». C’est d’ailleurs à l’emplacement actuel d’Iqaluit que le tout premier comptoir de traite de fourrures de la Compagnie de la Baie d’Hudson avait été installé pour l’ensemble de cette région. Le développement économique commence à prendre de l’ampleur grâce à l’émergence du secteur privé. Outre Iqaluit, l’île de Baffin abrite une autre agglomération importante. D’une population de près de 1 300 habitants, le village de Pangnirtung se situe au milieu d’une vaste plaine de toundra. Son nom signifie « lieu du caribou mâle ». Traditionnellement, ce village a servi longtemps de poste de traite et de lieu privilégié pour la chasse à la baleine. Aujourd’hui, la communauté est réputée pour ses objets d’art et ses tapisseries. Les autres villages sont dispersés dans le vaste territoire. Il n’y a qu’une seule route qui relie deux des communautés. Toutefois, tous les villages sont accessibles par air et par mer puisque chacun d’eux a son port et son aéroport. Des quelque 31 000 personnes qui habitent au Nunavut, 83% sont des Inuits. Cette population est dispersée en 28 communautés et villages. Les facultés d’adaptation du peuple inuit sont assez élevées considérant qu’ils vivent depuis des milliers d’années sur ces terres au climat parmi les plus rudes au monde. C’est d’ailleurs cette capacité d’adaptation qui permet à la communauté d’allier les traditions aux technologies modernes. Les Inuits font partie des groupes autochtones les plus présents sur Internet. Les langues officielles sont l’inuktitut, la langue traditionnelle des Inuits, l’anglais et le français. Toutefois, 80% de la population parle l’inuktitut contre 10% seulement qui est francophone. Les coutumes des Inuits incluaient la chasse au phoque sur les banquises, le transport par traîneaux à chiens, les igloos comme lieu d’habitation et la fabrication artisanale de tous les vêtements et outils. Aujourd’hui, la majorité des Inuits habitent dans des maisons et utilisent des vêtements fabriqués en manufacture. Certes, il y a encore quelques individus qui suivent encore certaines coutumes. Parmi les coutumes qui sont encore les plus en usage, on retrouve certains manteaux fabriqués de manière artisanale et des couteaux conçus spécialement pour couper la viande des phoques. C’est pour préserver leurs coutumes que les écoles se donnent pour mission non pas seulement d’enseigner l’inuktitut, mais aussi de transmettre les coutumes d’autrefois et les habitudes de vie (chasse, dépeçage, cuisine) aux enfants. C’est d’ailleurs le principal défi des adultes envers leurs enfants : préserver leur culture tout en assurant un niveau de vie décent.
3cd136b7-99a3-425d-abf7-06236050ff36
Résoudre un problème d'optimisation Dans certaines situations faisant intervenir un système d'inéquations de premier degré à deux variables, l'objectif vise à déterminer la solution la plus avantageuse. Cette solution peut correspondre à la valeur la plus élevée, comme dans le cas d'un revenu, ou à la valeur la moins élevée, comme dans le cas d'un cout. Remarque : le même genre de démarche peut être utilisée pour les systèmes d'inéquations de second degré à deux variables. Résoudre un problème d'optimisation, c'est rechercher le couple |(x,y)| qui, selon le contexte, maximise ou minimise la fonction à optimiser. La fonction à optimiser, aussi appelée la fonction objectif, s'écrit généralement sous forme |z=ax+by+c.| Elle permet de comparer des couples |(x,y)| et de déterminer lequel constitue la solution la plus avantageuse en tenant compte de l'objectif visé. Les étapes suivantes permettent de résoudre un problème d'optimisation : Identifier les variables. Traduire les contraintes de la situation par un système d'inéquations. Établir la règle de la fonction à optimiser. Tracer le polygone de contraintes. Déterminer les coordonnées des sommets du polygone de contraintes. Évaluer la fonction à optimiser en chaque sommet du polygone de contraintes. Déduire le ou les sommets dont les coordonnées maximisent (ou minimisent) la fonction à optimiser et donner la réponse. Il existe deux cas de solutions possibles : Les coordonnées d'un seul point du polygone de contraintes engendrent la solution optimale. Ce point correspond généralement à un sommet du polygone. Les coordonnées de plusieurs points du polygone de contraintes engendrent la solution optimale. Ces points forment généralement un côté du polygone. Lorsqu'on veut déterminer les sommets qui engendrent la solution optimale, on peut procéder de deux façons : La technique de la droite baladeuse permet de repérer graphiquement les coordonnées du sommet qui engendrent la valeur optimale. La technique des sommets du polygone de contraintes permet de repérer algébriquement les coordonnées du sommet qui engendrent la valeur optimale. La droite baladeuse est une droite de pente |\displaystyle -\frac{a}{b}| qui se « balade » dans le plan cartésien. Lorsqu'on glisse la droite baladeuse dans le plan cartésien, les premier et dernier sommets du polygone de contraintes que cette droite touche sont les points qui vont soit minimiser, soit maximiser la situation. Mélanie gagne sa vie grâce à son troupeau de trente chèvres qui produisent chacune au plus 20 litres de lait par semaine. Elle transforme ce lait en deux produits qu’elle vend ensuite au marché : le yogourt et le fromage de chèvre. Il faut 1,5 litres de lait pour faire 1 litre de yogourt. Il faut aussi 6 litres de lait pour produire 1 litre de fromage. Compte tenu de la demande pour ses produits, Mélanie doit produire au moins trois fois plus de yogourt que de fromage et elle doit produire au moins 200 litres de yogourt par semaine. Au marché, elle vend son yogourt 36 $ le litre et son fromage 6 $ le litre. Combien de litres de yogourt et de litres de fromage Mélanie doit-elle produire par semaine si elle désire maximiser ses revenus? 1. Identifier les variables |x:| nombre de litres de yogourt produit par semaine |y:| nombre de litres de fromage produit par semaine 2. Traduire les contraintes par un système d'inéquations La somme du lait à utiliser pour le yogourt et le fromage ne doit pas dépasser 600 litres par semaine : ||1{,}5x + 6y \le 600|| La quantité de yogourt doit être au moins trois fois plus grande que la quantité de fromage : ||x\ge 3y|| Au moins 200 litres de yogourt doit être produit par semaine : ||x\ge 200|| Le nombre de litres de yogourt produit par semaine ne peut pas être négatif : ||x\ge 0|| Le nombre de litres de fromage produit par semaine ne peut pas être négatif : ||y\ge 0|| 3. Établir la règle de la fonction à optimiser Mélanie veut maximiser ses revenus. Elle vend son yogourt 36 $ le litre et son fromage 6 $ le litre. La fonction à optimiser est donc : ||R = 36x + 6y|| où |R:| Revenus 4. Tracer le polygone de contraintes 5. Déterminer les coordonnées des sommets du polygone de contraintes À l'aide des méthodes pour résoudre un système d'équations linéaires, on peut déterminer les coordonnées des différents sommets du polygone de contraintes. Coordonnées du sommet A : |(200, 0)| Coordonnées du sommet B : |(200, 50)| Coordonnées du sommet C : |(400, 0)| 6. Évaluer la fonction à optimiser en chaque sommet du polygone Sommets du polygone Règle d'optimisation |R=36x+6y| Revenus |A(200,0)| |\begin{align} R(x,y) &= 36x+6y \\ R(200,0) &= 36(200)+6(0) \\ &=7\ 200 + 0 \\ &= 7\ 200\ \$ \end{align}| |7\ 200\ \$| Revenu minimum |B(200,50)| |\begin{align} R(x,y) &= 36x+6y \\ R(200,50) &= 36(200)+6(50) \\ &=7\ 200 + 300 \\ &= 7\ 500\ \$ \end{align}| |7\ 500\ \$| |C(400,0)| |\begin{align} R(x,y) &= 36x+6y \\ R(400,0) &= 36(400)+6(0) \\ &=14\ 400 + 0 \\ &= 14\ 400\ \$ \end{align}| |14\ 400\ \$| Revenu maximum 7. Déduire le sommet qui optimise la fonction Mélanie veut maximiser ses revenus. Comme le sommet C est celui qui procure le revenu maximal, ce sont ses coordonnées qui optimisent notre situation. Mélanie devra donc produire 400 litres de yogourt, mais ne pas produire de fromage afin de s'assurer les revenus les plus élevés possibles. Afin de procéder un peu plus rapidement, on peut utiliser la technique de la droite baladeuse afin de cibler le sommet qui optimise la fonction avec laquelle on travaille. Remarque : Si la droite baladeuse est parallèle à un des côtés du polygone de contraintes, il y aura plus d'une solution optimale, voire même une infinité si |x| et |y| font partie des |\mathbb{R}.| L'ajout d'une contrainte dans un polygone consiste à ajouter une nouvelle inéquation qui va changer celui-ci. Victor est vendeur de planches à roulettes. Il vend ses planches amateurs 50 $ et ses planches professionnelles 300 $. À tout moment, il doit respecter certaines contraintes quant à la quantité de planches à roulettes offertes dans son magasin. Le polygone ci-dessous illustre ces contraintes. |x| : le nombre de planches professionnelles |y| : le nombre de planches amateurs Victor veut faire une grande vente au cours du week-end prochain. Jean-Luc, son conseiller aux ventes, lui suggère d'avoir au plus 80 planches professionnelles dans son magasin. Est-ce que Victor doit suivre les conseils de Jean-Luc? À partir de la fonction optimiser, on calcule d'abord le profit maximal dans le polygone sans la nouvelle contrainte. ||\begin{align} &\underline{\text{Sommet}} &&z=300x +50y &\underline{\text{Profit}} \\ &(20,40) &&z=300(20)+50(40) &8\ 000\ $\\ &(30,90) &&z=300(30)+50(90) &13\ 500\ $\\ &(110,50) &&z=300(110)+50(50) &35\ 500\ $\\ &(50,10) &&z=300(50)+50(10) &15\ 500\ $ \end{align}|| Le profit maximal est de |35\ 500\ $|. En ajoutant la nouvelle contrainte, on retrouve le polygone suivant : On refait le calcul du profit maximal en fonction des nouveaux sommets. ||\begin{align} &\underline{\text{Sommet}} &&z=300x +50y &\underline{\text{Profit}} \\ &(20,40) &&z=300(20)+50(40) &8\ 000\ $ \\ &(50,10) &&z=300(50)+50(10) &15\ 500\ $ \\ &(80,30) &&z=300(80)+50(30) &25\ 500\ $ \\ &(80,65) &&z=300(80)+50(65) &27\ 250\ $ \\ &(30,90) &&z=300(30)+50(90) &13\ 500\ $ \end{align}|| On remarque que le profit maximal est de |27\ 250\ $|. Victor ne doit donc pas suivre les conseils de Jean-Luc, car il aura une perte de profit de |8\ 250\ $|.
3d144460-8366-49b0-9a39-9c1f9678524a
Le balancement d'une équation chimique Balancer une équation chimique permet d'équilibrer le nombre total d’atomes de chaque côté de l’équation en appliquant la loi de la conservation de la matière. Pour ce faire, on doit retrouver le même nombre d'atomes de chaque élément de chaque côté de l’équation, soit du côté des réactifs et du côté des produits. Afin d’y arriver, on doit placer des coefficients devant les formules chimiques des molécules de manière à ce que le nombre d'atomes soit égal tant du côté des réactifs que du côté des produits. Quelle est l'équation balancée de la combustion du méthane? |CH_{4} + O_{2} \rightarrow CO_{2} + H_{2}O| Dans cette équation, la molécule la plus complexe est la molécule de méthane |(CH_{4})|. Il faut donc commencer par cette molécule pour faire le bilan des atomes. |CH_{4}| |+| |O_{2}| |\rightarrow| |CO_{2}| |+| |H_{2}O| |\text {1 atome C}| |\text {4 atomes H}| |\text {1 atome C}| |\text {2 atomes H}| Le nombre d'atomes de carbone est le même du côté des réactifs et du côté des produits. Toutefois, le nombre d'atomes d'hydrogène est différent: il y a quatre atomes dans la molécule de méthane, mais seulement deux atomes dans la molécule d'eau. On doit donc multiplier la molécule |H_{2}O| par 2. |CH_{4}| |+| |O_{2}| |\rightarrow| |CO_{2}| |+| |\color {red}{2}\space H_{2}O| |\text {1 atome C}| |\text {4 atomes H}| |\text {1 atome C}| |\color {red}{4}\space \text {atomes H}| Les molécules les plus complexes sont, par la suite, |CO_{2}| et |H_{2}O|. Il faut donc équilibrer les atomes de ces molécules. |CH_{4}| |+| |O_{2}| |\rightarrow| |CO_{2}| |+| |\color {red}{2}\space H_{2}O| |\text {1 atome C}| |\text {4 atomes H}| | | | | | | |\text {2 atomes O}| |\text {1 atome C}| | | |\text {2 atomes O}| | | |\color {red}{4}\space \text {atomes H}| |\text {2 atomes O}| Les atomes de carbone sont correctement équilibrés. Toutefois, il n'y a que deux atomes d'oxygène du côté des réactifs, alors qu'il y en a quatre du côté des produits (deux dans la molécule |CO_{2}| et deux dans la molécule |H_{2}O|). Il faut donc ajouter un coefficient 2 devant la molécule |O_{2}|. |CH_{4}| |+| |\color {red} {2} \space O_{2}| |\rightarrow| |CO_{2}| |+| |\color {red}{2}\space H_{2}O| |\text {1 atome C}| |\text {4 atomes H}| | | | | | | |\color {red}{4} \space \text {atomes O}| |\text {1 atome C}| | | |\text {2 atomes O}| | | |\color {red}{4}\space \text {atomes H}| |\text {2 atomes O}| L'équation équilibrée est donc l'équation suivante: |CH_{4} + \color {red} {2} \space O_{2} \rightarrow CO_{2} + \color {red}{2}\space H_{2}O| Quelle est l'équation balancée de la synthèse de l'eau? |H_{2} + O_{2} \rightarrow H_{2}O| Dans cette équation, la molécule la plus complexe est la molécule d'eau. Il faut donc commencer par cette molécule pour faire le bilan des atomes. |H_{2}| |+| |O_{2}| |\rightarrow| |H_{2}O| |\text {2 atomes H}| | | |\text {2 atomes O}| |\text {2 atomes H}| |\text {1 atome O}| Le nombre d'atomes d'hydrogène est le même du côté des réactifs et du côté des produits. Toutefois, le nombre d'atomes d'oxygène est différent: il n'y a qu'un atome dans la molécule plus complexe. On doit donc multiplier la molécule |O_{2}| par |1/2| . |H_{2}| |+| |\color{blue} {1/2} \space O_{2}| |\rightarrow| |H_{2}O| |\text {2 atomes H}| | | |\text {1 atome O}| |\text {2 atomes H}| |\text {1 atome O}| Puisqu'il est impossible d'avoir des coefficients fractionnaires, il faut multiplier tous les coefficients par 2 pour obtenir des coefficients entiers. |2 \times(H_{2} + \color{blue} {1/2} \space O_{2} \rightarrow H_{2}O)| L'équation équilibrée est donc l'équation suivante: |\color {red}{2} \space H_{2} + \color {red}{1} \space O_{2} \rightarrow \color {red}{2} \space H_{2}O| Quelle est l'équation équilibrée de la synthèse de l'ammoniac ? |N_{2} + H_{2} \rightarrow NH_{3}| Les atomes d'azote |(N)| et d'hydrogène doivent être équilibrés. Puisque l'hydrogène est plus complexe à équilibrer, le premier atome à balancer sera l'azote. |N_{2}| |+| |H_{2}| |\rightarrow| |NH_{3}| |N| |2| |+| |0| |=| |1| |H| Les atomes d'azote ne sont pas équilibrés de chaque côté de l'équation. Deux atomes d'azote sont présents du côté gauche de l'équation, alors qu'un seul atome existe du côté droit. Il faut donc multiplier par 2 le côté droit de l'équation. |N_{2}| |+| |H_{2}| |\rightarrow| |\color {red}{2}\space NH_{3}| |N| |2| |+| |0| |=| |\color {red}{2 \times}1| |H| |0| |+| |2| |=| |\color {red}{2 \times}3| Il y a deux atomes d'hydrogène du côté gauche de la réaction, alors qu'il y en a six du côté droit. Il faut donc multiplier par 3 la molécule de |H_{2}| pour équilibrer les atomes d'hydrogène. |N_{2}| |+| |\color {blue}{3}\space H_{2}| |\rightarrow| |\color {red}{2}\space NH_{3}| |N| |2| |+| |0| |=| |\color {red}{2 \times}1| |H| |0| |+| |\color {blue}{3 \times}2| |=| |\color {red}{2 \times}3| L'équation équilibrée est donc l'équation suivante: |N_{2} + \color {blue}{3}\space H_{2} \rightarrow \color {red}{2}\space NH_{3}| Quelle est l'équation équilibrée de la combustion de l'octane? |C_{8}H_{18} + O_{2} \rightarrow CO_{2} + H_{2}O| Les atomes de carbone |(C)|, d'hydrogène |(H)| et d'oxygène |(O)| doivent être équilibrés, dans cet ordre. |C_{8}H_{18}| |+| |O_{2}| |\rightarrow| |CO_{2}| |+| |H_{2}O| |C| |8| |+| |0| |=| |1| |+| |0| |H| |O| Il y a 8 atomes de carbone dans les réactifs et 1 seul dans les produits. Il faut donc inscrire un coefficient de 8 devant la molécule de |CO_{2}| afin d'équilibrer les atomes de carbone. |C_{8}H_{18}| |+| |O_{2}| |\rightarrow| |\color {red}{8} \space CO_{2}| |+| |H_{2}O| |C| |8| |+| |0| |=| |\color {red} {8 \times }1| |+| |0| |H| |18| |+| |0| |=| |0| |+| |2| |O| Il y a 18 atomes d'hydrogène dans les réactifs et 2 atomes d'hydrogène dans les produits. On doit donc multiplier par 9 la molécule de |H_{2}O| pour avoir autant d'atomes d'hydrogène de chaque côté de l'équation. |C_{8}H_{18}| |+| |O_{2}| |\rightarrow| |\color {red}{8} \space CO_{2}| |+| |\color {blue}{9} \space H_{2}O| |C| |8| |+| |0| |=| |\color {red} {8 \times }1| |+| |0| |H| |18| |+| |0| |=| |0| |+| |\color {blue}{9 \times }2| |O| |0| |+| |2| |=| |\color {red} {8 \times }2| |+| |\color {blue}{9 \times }1| Pour équilibrer les atomes d'oxygène, il faut multiplier la molécule de |O_{2}| par un coefficient. Puisqu'il y a deux atomes d'oxygène dans les réactifs et 25 atomes d'oxygène dans les réactifs (16 provenant de la molécule de |CO_{2}| et 9 atomes dans la molécule de |H_{2}O|). Il faut donc multiplier la molécule de |O_{2}| par |25/2|. |C_{8}H_{18}| |+| |\color {green}{25/2}\space O_{2}| |\rightarrow| |\color {red}{8} \space CO_{2}| |+| |\color {blue}{9} \space H_{2}O| |C| |8| |+| |0| |=| |\color {red} {8 \times }1| |+| |0| |H| |18| |+| |0| |=| |0| |+| |\color {blue}{9 \times }2| |O| |0| |+| |\color {green}{25/2 \times} 2| |=| |\color {red} {8 \times }2| |+| |\color {blue}{9 \times }1| Puisqu'il est impossible d'avoir des coefficients fractionnaires, il faut multiplier tous les coefficients par 2 pour obtenir des coefficients entiers. |2 \times (C_{8}H_{18} + \color {green}{25/2}\space O_{2} \rightarrow \color {red}{8} \space CO_{2} + \color {blue}{9} \space H_{2}O)| Ainsi, l'équation équilibrée est: |2 \space C_{8}H_{18} + \color {green}{25}\space O_{2} \rightarrow \color {red}{16} \space CO_{2} + \color {blue}{18} \space H_{2}O| Équilibrez l'équation suivante. |Fe_{2}O_{3} + C \rightarrow Fe + CO| Au départ, il faut placer des variables algébriques à la place des coefficients pour chacune des molécules dans l'équation chimique. |\color {red}{a} \space Fe_{2}O_{3} +\color {red}{b} \space C \rightarrow \color {red}{c} \space Fe + \color {red}{d} \space CO| Dans l'équation à équilibrer, des atomes de fer, d'oxygène et de carbone sont présents. Il faut donc faire une équation pour chacun des atomes en tenant compte des coefficients et du nombre d'atomes dans chacune des molécules. Pour l'atome de fer: |2a = c| Pour l'atome d'oxygène: |3a = d| Pour l'atome de carbone: |b = d| Pour résoudre l'équation, il faut substituer une variable par une valeur arbitraire. Dans l'exemple ci-dessous, la valeur de |a| sera 1, car cette variable permet de déduire les valeurs de |c| et |d|. Puisque |a = 1|, l'équation de l'atome de fer devient |2 \times 1 = c|, ou |c = 2|. Puisque |a = 1|, l'équation de l'atome d'oxygène devient |3 \times 1 = d|, ou |d = 3|. Puisque |d = 3|, l'équation de l'atome de carbone devient |b = 3|. Ainsi, l'équation équilibrée est: |\color {red}{1} \space Fe_{2}O_{3} +\color {red}{3} \space C \rightarrow \color {red}{2} \space Fe + \color {red}{3} \space CO| Équilibrez l'équation suivante. |C_{6}H_{5}COOH + O_{2} \rightarrow CO_{2} + H_{2}O| Au départ, il faut placer des variables algébriques à la place des coefficients pour chacune des molécules dans l'équation chimique. |\color {red}{a} \space C_{6}H_{5}COOH +\color {red}{b} \space O_{2} \rightarrow \color {red}{c} \space CO_{2} + \color {red}{d} \space H_{2}O| Dans l'équation à équilibrer, des atomes de carbone, d'hydrogène et d'oxygène sont présents. Il faut donc faire une équation pour chacun des atomes en tenant compte des coefficients et du nombre d'atomes dans chacune des molécules. Pour l'atome de carbone: |7a = c| Pour l'atome d'hydrogène: |6a = 2d| Pour l'atome d'oxygène: |2a + 2b = 2c + d| Pour résoudre l'équation, il faut substituer une variable par une valeur arbitraire. Dans l'exemple ci-dessous, la valeur de |a| sera 1, car cette variable permet de déduire les valeurs de |c| et |d|. Puisque |a = 1|, l'équation de l'atome de carbone devient |7 \times 1 = c|, ou |c = 7|. Puisque |a = 1|, l'équation de l'atome d'hydrogène devient |6 \times 1 = 2d|, ou |d = 3|. Puisque |a = 1|, |c = 7| et |d = 3|, l'équation de l'atome d'oxygène devient: |2 + 2b = 2 \times 7 + 3| |2 + 2b = 14 + 3| |2b = 15| |b = 15/2| Puisqu'un coefficient est fractionnaire, il faut multiplier tous les coefficients afin d'avoir uniquement des coefficients entiers. |a = 1 \color {red}{\times 2} = 2| |b = 15/2 \color {red}{\times 2} = 15| |c = 7 \color {red}{\times 2} = 14| |d = 3 \color {red}{\times 2} = 6| Ainsi, l'équation équilibrée est: |\color {red}{2} \space C_{6}H_{5}COOH +\color {red}{15} \space O_{2} \rightarrow \color {red}{14} \space CO_{2} + \color {red}{6} \space H_{2}O|
3d3a6c5d-2813-4f2d-b716-ff04a657a798
Le tréma Joëlle (Jo - ëlle) Michaël (Micha - ël) Anaïs (Ana - ïs) haïr (ha - ïr) ambiguïté ou ambigüité (ambigu - ïté ou ambigü - ité) Suivant cette logique, on comprend mieux comment le tréma peut orienter la prononciation d'un mot. Maïs et mais se prononcent bien différemment bien qu'ils n'aient que le tréma de différence dans leur graphie. Le tréma apparaît dans l'orthographe de plusieurs autres mots de la langue française. Noël astéroïde coïncidence canoë naïf ambiguïté égoïste glaïeul héroïne Dans le cas d'un e muet qui suit la combinaison de lettres -gu, le tréma se met sur le e et non sur le u. Ce tréma présent sur le e indique que le u qui le précède doit être prononcé et que le e sur lequel il se trouve doit rester muet. aiguë ambiguë bisaiguë ciguë contiguë exiguë
3d5c6fc5-c0fb-4026-906e-036c457283d4
Les graphiques scientifiques Un graphique permet d'obtenir une représentation graphique des résultats obtenus expérimentalement. Lorsqu'on dessine un graphique, il est important de tenir compte des éléments suivants. Les graphiques doivent être présentés dans un ordre logique. Les données initiales doivent être présentées au départ dans un graphique, alors que les données calculées à partir des données initiales doivent être présentés après les premiers graphiques. Les graphiques doivent être construits avec une règle. L'utilisation d'outils électroniques (Excel, Word, Geogebra) facilite la création de tableaux. Si le graphique doit être construit à la main, il est préférable d'utiliser un papier millimétrique plutôt qu'un papier quadrillé ou un papier ligné. Chaque graphique doit être numéroté et identifié à l'aide d'un titre. Le titre doit être significatif et il doit indiquer ce que le lecteur verra dans le graphique. Il est préférable d'éviter d'utiliser des titres tels que "Graphique de l'expérience", car ces titres ne donnent aucune indication pertinente sur le contenu du graphique. En cas de doute, les deux axes peuvent être utilisés pour créer le titre de façon à décrire la variable dépendante en fonction de la variable indépendante. Chaque axe du graphique doit être correctement identifié par un titre accompagné de la variable, des unités de mesure entre parenthèses (s'il y a lieu), et de l'incertitude absolue (au besoin). L'axe horizontal (axe des abscisses, ou axe des x) est utilisé pour représenter la variable indépendante, alors que l'axe vertical (axe des ordonnées, ou axe des y) est utilisé pour représenter la variable dépendante. La graduation des axes doit être faite de manière à ce que le graphique occupe plus de 50 % de la page. Il faut donc s'assurer que les axes permettent de représenter toutes les données expérimentales, et que ces données sont réparties dans la plus grande partie de la page. Au besoin, il peut être important d'utiliser une coupure d'axe pour avoir une meilleure représentation des données. Des graphiques peuvent être produits de deux sources différentes. Pour créer un graphique adéquatement, il faut suivre quelques étapes essentielles. 1. En haut du graphique doit se trouver un titre faisant référence à la relation entre les deux variables identifiées sur les axes du graphique. Par exemple, dans ce graphique, la relation entre la tension et l'intensité du courant sera représentée. Le titre décrira la relation entre ces deux variables. 2. Il faut ensuite identifier les axes. Un axe est toujours tracé à l’aide d’une règle et se termine habituellement par une pointe de flèche. Les deux axes d’un graphique doivent être identifiés à l’aide de l'unité de mesure associée à la variable dont il est question. Les unités sont quant à elles placées entre parenthèses sous le symbole. 3. Il faut ensuite graduer les axes. Pour graduer les axes d'un graphique fait à la main, il est préférable de calculer le nombre de carrés et le diviser par la plus grande donnée afin de savoir quelle sera la valeur de la graduation. 4. Il faut ensuite placer les données expérimentales dans le graphique. Il faut s'assurer de mettre les valeurs aux bons endroits en fonction des valeurs présentes sur les axes. 5. Finalement, lorsque tous les points ont été dessinés, il ne reste plus qu’à tracer la courbe ou la droite. Dans le cas d’une relation linéaire, on observera des points alignés suivant une droite. Il faut tracer la droite qui passe le plus près de tous les points à l’aide d’une règle. Si possible, la droite doit passer par tous les points. Dans le cas d’une courbe, on effectue un tracé régulier qui passe le plus près possible de tous les points. Il arrive que des graphiques soient produits par des appareils spécialisés pour obtenir et enregistrer des données. Parmi ces appareils, on compte le sismographe, l’électrocardiogramme ou le chronomètre à étincelles. Lorsque les graphiques obtenus à partir de ces appareils doivent être présentés dans un rapport de laboratoire, il faut s’assurer de respecter certains standards. Attribuer un titre au graphique au centre sur la limite supérieure du papier. Au besoin, identifier chacun des tracés par une courte description. Si l’espace le permet, situer cette description tout à gauche du tracé. Si nécessaire, indiquer les unités entre parenthèses sous le tracé. Identifier sur le graphique certains paramètres tels que le voltage utilisé lors de l’expérience ou la vitesse de déroulement du papier. Attention, il ne faut pas nuire à la visibilité des tracés. À l’aide de traits, indiquer le début et la fin d’une expérience si cela est nécessaire.
3d881639-5b81-4052-b93f-b00252f53583
Le rapport Durham À la suite des rébellions de 1837 et de 1838, les autorités britanniques envoient un homme de confiance, Lord Durham, enquêter en Amérique du Nord. Celui-ci se voit nommé gouverneur. En faisant son enquête, il arrive aux conclusions que l'Acte constitutionnel de 1791 a mené aux rébellions et qu'il faut apporter des changements constitutionnels dans les colonies du Haut-Canada et du Bas-Canada. Lord Durham administre le territoire durant quatre mois. Au cours de cette période, il mène une enquête auprès de différentes personnes, notamment auprès des réformistes du Haut-Canada et d'anglophones et de membres de la bourgeoisie d'affaires du Bas-Canada. De retour à Londres, il dépose, en janvier 1839, son rapport, que l'on nommera le rapport Durham. Dans ce rapport, il critique l'inefficacité et la corruption de l'administration coloniale. Il mentionne le fait que, selon l'Acte constitutionnel, les chambres d'assemblée n'ont pas de réels pouvoirs. Le gouverneur et son entourage, n'étant pas élus, gouvernent sans avoir de comptes à rendre à la population. Si les problèmes de structure administrative sont observables dans toutes les colonies britanniques d'Amérique du Nord, Durham relève un problème supplémentaire dans le Bas-Canada, soit la coexistence de deux peuples. Il qualifie même cette situation de « crise raciale » entre les francophones et les anglophones qui se partagent le territoire de la colonie. Comme bien des Britanniques de l'époque, Lord Durham est convaincu que les valeurs et les politiques anglaises sont supérieures à celles des autres nations et qu'en les appliquant, une société est vouée à la prospérité. À l'opposé, il considère les Canadiens francophones comme étant un peuple sans histoire et sans littérature. Bien sûr, cette critique est très mal reçue par la population francophone du Bas-Canada lorsque le rapport Durham est publié. Puisqu'il considère les Canadiens inférieurs aux Britanniques, Durham juge qu'il faut accélérer le processus d'assimilation des francophones. Pour ce faire, il propose d'unir politiquement le Haut-Canada et le Bas-Canada. Si un seul gouvernement et une seule chambre d'assemblée représentent les deux territoires, les Canadiens auront forcément moins d'influence que les Britanniques, qui sont plus nombreux. De plus, Durham propose d'intensifier l'immigration britannique dans la colonie afin de marginaliser le plus possible les francophones. Après avoir souligné l'inefficacité du système démocratique mis en place avec l'Acte constitutionnel, Lord Durham encourage le roi et le parlement britannique à accorder à la population des deux Canadas ce qu'elle revendique depuis longtemps : la responsabilité ministérielle. Conclusions de Durham Solutions proposées par Durham Il y a une « crise raciale » au Bas-Canada. Accélérer l'assimilation des Canadiens français. L'union politique des deux colonies faciliterait le processus. L'administration coloniale est corrompue. Accorder la responsabilité ministérielle aux deux colonies. La responsabilité ministérielle signifie que les ministres sont élus par la population, qu'ils font partie de la Chambre d'assemblée et qu'ils ont la confiance de la majorité des membres élus. C'est en juillet 1840, soit un peu plus d'un an après la publication du rapport de Lord Durham, que les autorités britanniques adoptent l'Acte d'Union. Cette nouvelle constitution remplace l'Acte constitutionnel dans le Haut-Canada et dans le Bas-Canada. Comme son nom l'indique, l'Acte d'Union unit politiquement les deux colonies, qui partageront dorénavant le même gouvernement et la même chambre d'assemblée. Même si le roi et le parlement britannique ont décidé d'écouter les recommandations de Lord Durham sur le plan politique, ils ont tout de même décidé de ne pas accorder la responsabilité ministérielle aux colonies.
3d88afbf-8075-42d5-9a89-3d8015a76983
L'évaluation de l’oral La prosodie est la manière de parler. Bien respecter les éléments prosodiques permet de rendre vivante et intéressante toute intervention orale. La prononciation est la façon que nous avons de dire et d’articuler les mots. Elle est caractérisée par le contexte d’apprentissage de notre langue : l’époque, l’endroit où l’on est né, où l’on vit, notre classe sociale et notre éducation. Lors d’un exposé oral, il faut s’assurer de bien prononcer les mots afin que l’auditoire comprenne bien ce que l’on veut dire. L'accent est une mise en relief d’une syllabe ou d’un son (souvent d’une voyelle). On en distingue deux types : l’accent tonique (relatif à la durée, au rythme et à l’intensité de l’articulation) et l’accent expressif (ou accent d’insistance). Le rythme est l’alternance plus ou moins régulière des syllabes accentuées, des syllabes inaccentuées et des pauses. Il peut être caractérisé de calme, posé, rapide, dynamique, saccadé, nerveux, etc. Les pauses servent à laisser le temps à l’auditoire d’assimiler le message. On s’en sert également pour marquer les grandes parties de la présentation et pour mettre en évidence ce que l’on considère important. Le ton se manifeste généralement par une variation de la hauteur de la voix au cours de l’articulation des mots. En français, il ne sert pas à distinguer des mots différents, mais bien pour marquer l’expressivité et est étroitement lié à l’intention, à l’état d’esprit ou aux sentiments du locuteur. Il est possible de distinguer différents tons : neutre (pour informer), humoristique (pour divertir), didactique (pour instruire), favorable (pour convaincre), défavorable, élogieux, alarmiste, ironique, hautain, moqueur, sarcastique, distant, sec, familier, solennel, froid, etc. Le choix du vocabulaire et certaines tournures de phrases donnent le ton à la communication. Ainsi, lorsqu’un orateur veut convaincre ses destinataires, il emploiera des termes persuasifs. Le débit, c’est-à-dire la vitesse d’élocution, est la vitesse à laquelle le message est dit. On dira qu’un locuteur a un débit lent, moyen ou rapide lorsqu’on veut spécifier sa manière de parler. Ce débit pourrait être lent pour s’assurer de la compréhension du message ou pour réconforter; moyen pour informer, compléter, préciser ses propos; rapide pour stimuler le destinataire, pour se montrer dynamique, entrainant, etc. Ainsi, le débit peut très bien varier lors d’un exposé selon les intentions de l’émetteur. Le volume est caractérisé par la force de la voix et peut être fort, moyen ou faible. Il faut savoir ajuster le volume selon l’auditoire et les éléments sonores ambiants : plus doux lorsque le public est restreint et les sons ambiants limités, plus élevé lorsque l’auditoire est plus étendu ou que les sons ambiants sont plus dérangeants. L’important est de s’assurer que les destinataires du message entendent et comprennent bien ce qu’on cherche à leur communiquer. Le volume peut jouer un rôle important, comme celui d'insister sur certains points que l’on considère primordiaux et qu’on veut mettre en évidence. Le timbre est la sonorité particulière d’une voix. En général, un locuteur à la voix claire et agréable fera passer un message plus facilement qu’un autre dont la voix est moins harmonieuse. Il arrive aussi qu’un timbre de voix bien particulier attire davantage l’attention des auditeurs qu'un autre. Avoir un bon maintien, c'est adopter une bonne posture (se tenir droit), ce qui est extrêmement important lors d'un exposé. Cela permet d’avoir un meilleur impact sur son auditoire. Le maintien fait preuve du degré de confiance que le locuteur a en lui. Les mimiques et les gestes peuvent servir à exprimer un état d’esprit ou une émotion de sorte à faire passer le message désiré. Ils marquent parfois les grands points d’une présentation, mais d’autres fois, ils révèlent la nervosité de la personne qui parle. Vaut mieux éviter alors d’avoir un objet dans les mains lors de la présentation pour ne pas distraire l’attention des auditeurs. Imaginez un orateur qui froisse ses feuilles de notes, qui joue avec un crayon ou qui bat l’air avec ses bras tout le temps : cela rendrait très difficile la compréhension du contenu. Le bruit peut enterrer le discours et les yeux peuvent être orientés vers les gestes posés. Ainsi, on perd l’intérêt du public et l’impact du message diminue. La direction du regard doit être orientée vers l’auditoire dans la mesure du possible. Cela permet d’observer les réactions et s’assurer de la compréhension des auditeurs. Quelqu’un qui est toujours penché sur ses feuilles de notes ne verra pas les réactions, sa voix risque de moins porter et son attitude devient plutôt fermée : l’intérêt envers le discours en sera nettement diminué. Les tics de langage sont les interventions sonores vides de sens qui parsèment le discours oral. Dans les contextes formels de communication orale; (entrevue, exposé, etc.), il faut éviter les tics langagiers, c'est-à-dire les « eeee » et les « pis » qui interfèrent avec le message produit. Pour éviter ces « béquilles langagières » lors des présentations orales faites devant public, il faut pratiquer souvent son intervention sans toutefois apprendre le texte par coeur (ce qui enlève beaucoup de naturel).
3d99887c-9def-48d0-9a50-d1336abb52f9
La fonction complément de l’adverbe Le complément de l'adverbe est une expansion qui suit et complète un adverbe. Il fait partie du groupe adverbial. Le complément de l'adverbe peut généralement être effacé. Il suit l'adverbe qu'il complète. Malheureusement pour lui, Mathieu a perdu son sac. - Malheureusement X, Mathieu a perdu son sac. Le complément de l'adverbe ne peut pas être déplacé et est situé à droite de l'adverbe dans la phrase. Malheureusement pour lui, Mathieu a perdu son sac. - Pour lui malheureusement, Mathieu a perdu son sac. Le complément de l'adverbe est une fonction qui peut être occupée par deux groupes de mots : groupe prépositionnel (exemple 1), subordonnée complétive (exemple 2). Malheureusement pour lui, Mathieu a perdu son sac. - Le groupe prépositionnel pour lui complète l'adverbe malheureusement. Heureusement qu'il en a un autre. - La subordonnée complétive qu'il en a un autre complète l'adverbe heureusement.
3d9b83f3-0b80-4969-96e0-fd1fd035d8fb
La prise de décisions et la spiritualité chez les Autochtones Chez les Autochtones, gagner en âge est considéré comme un signe de sagesse. C'est pourquoi les membres les plus âgés des groupes autochtones se rassemblent pour former le conseil des anciens. Ce conseil est chargé de prendre les décisions importantes pour l'ensemble de la communauté. Il détermine, entre autres, les règles à suivre pour les membres du clan et décide si un affrontement contre des ennemis est nécessaire. Puisque chaque membre du conseil est expérimenté et sage, on accorde une grande valeur à leurs opinions. Dans une majorité de nations, le conseil des anciens a aussi la responsabilité de choisir le chef. Les qualités requises pour devenir chef et le rôle de ce dernier varient d'une famille linguistique à l'autre. Chez les Inuits et les Algonquiens, deux familles nomades qui ont une structure sociale patriarcale, le chef doit surtout être un habile chasseur qui sera capable d'assurer la sécurité de son clan. Celui-ci a l'importante responsabilité de déterminer s'il est temps de déplacer le campement et de choisir l'endroit où la nourriture se fera suffisante. Chez les Iroquoiens, le mode de vie sédentaire permet le développement d'un système qui est plutôt axé sur le dialogue et le compromis que sur la survie. Le chef civil est nommé pour son courage, son éloquence et sa capacité à convaincre les autres. Encore là, c'est le conseil des anciens qui prend les grandes décisions. Le rôle du chef est donc d'expliquer à l'ensemble des membres du conseil pourquoi son opinion est la bonne. C'est aussi lui, et non l'ensemble du conseil, qui est le représentant du village lorsque vient le temps d'entrer en contact avec d'autres nations. Dans cette famille linguistique, il y a souvent un autre chef, le chef de guerre. Celui-ci, s'étant démarqué en raison de ses différents exploits réalisés dans le passé, a le rôle de mener ses confrères si une guerre se déclare. Dans la conception autochtone, le monde est formé par trois dimensions : le ciel, la terre et le monde souterrain. Le ciel est lié aux esprits et au Grand Esprit. La terre est le lieu de la vie quotidienne. Le monde souterrain est réservé aux esprits des personnes décédées. Le chaman, personne sage et initiée, établit des liens entre les trois dimensions et aide la tribu à comprendre les messages des esprits. Pour être crédible au sein de son clan, le chaman doit faire des interprétations et des prédictions justes. Seulement les chamans ayant prouvé leur crédibilité peuvent faire partie du conseil des anciens. Amoureux de la nature et cherchant à expliquer leur place dans l'univers, les Autochtones ont développé une compréhension du monde basée sur l'animisme; une croyance qui considère que chaque élément de la nature, vivant ou non, possède un esprit. Plusieurs mythes et légendes se sont aussi développés pour tenter d'expliquer la création du monde et les phénomènes mystérieux. Puisque l'écriture ne fait pas partie de la culture traditionnelle, les connaissances, les mythes et les légendes se transmettent oralement. La tradition orale est très importante pour assurer le maintien des habitudes de vie et des savoirs. Les jeunes autochtones apprennent les chants, les danses et les mythes en les écoutant et en participant aux cérémonies. Il n'y a pas de système scolaire chez les Autochtones. Bien que les parents veillent au bien-être de leurs enfants, c'est tout le village qui s'assure que les jeunes soient éduqués. Pour ce faire, il n'est pas question de donner des ordres ou de punir physiquement un enfant lorsqu'il a mal agi. Les adultes s'assurent plutôt d'encourager les enfants et de les féliciter lorsqu'ils posent de bonnes actions. Or, bien que les enfants profitent d'une grande liberté, la recherche de reconnaissance les pousse à vouloir montrer leur bravoure, leurs habiletés et aussi à participer au bon fonctionnement du village. Chez les Autochtones, si un individu trouve une quantité de nourriture plus importante que celle dont il a besoin, il est de son devoir de partager les surplus avec les membres du groupe qui ont plus de difficulté à en trouver. Ainsi, les enfants, les ainés et les malades sont toujours pris en charge. Dans ce contexte de générosité, la pratique du don et du contredon est courante. Lorsqu'un individu donne quelque chose (objet artisanal, pièce de vêtement, nourriture, outil, etc.), celui qui reçoit cherchera à donner quelque chose de valeur similaire en retour. Ce devoir moral de faire un contredon est observé dans la majorité des nations autochtones. Il est important de comprendre que cette pratique n'est pas une obligation. S'il s'agissait réellement d'un échange, on parlerait plutôt de troc. Le Grand rassemblement des Premières Nations se déroule à chaque année à Mashteuiatsh au Lac-St-Jean. Clique ici pour voir la vidéo.
3dd845ac-1c24-4c28-ac28-bb9edb7ab422
Les regroupements politiques Plusieurs États du monde se regroupent afin de mieux coopérer et collaborer pour atteindre des objectifs communs. Ces buts peuvent être d’ordre économique, politique, diplomatique, social, etc. Certains regroupements comme l’Union européenne ont déjà atteint un très haut degré d’intégration quant à l’adoption de politiques communes. C’est assurément le plus important regroupement politique dont l’intégration est la plus marquée. Une intégration réfère à des politiques communes adoptées par tous les États membres, que ce soit d’ordre politique, économique, diplomatique ou social. Ce qui permet de déterminer le degré d’une intégration est le nombre de politiques communes adoptées, ainsi que leur portée. Il existe d’autres regroupements politiques établis sur différents continents, comme l’Union africaine (UA), l’Organisation des États américains (OEA) et l’Alliance bolivarienne pour les peuples d’Amérique (ALBA). L’Union européenne a vu le jour en 1993. Avant cette date, elle portait le nom de Communauté économique européenne (CEE), mais n’était pas aussi intégrée qu’elle l’est aujourd’hui. La CEE, fondée en 1957, a été mise sur pied pour créer un marché commun afin d’assurer la libre circulation des marchandises, des travailleurs, des services et des investissements des six pays fondateurs (Belgique, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et République fédérale d’Allemagne). Peu après, une union douanière et des politiques communes ont été adoptées. Entre 1973 et 1993, six pays se sont ajoutés, dont le Royaume-Uni et l’Espagne. En 1993, le marché commun visé par la CEE voit le jour sous le nom de marché unique, qui supprime différentes barrières non tarifaires facilitant les échanges entre les membres. C’est avec le Traité de Maastricht, signé en 1992, mais dont l’entrée en vigueur remonte à 1993, que la Communauté économique européenne devient l’Union européenne (UE). L’UE, qui était à la base un regroupement économique, est désormais le plus grand regroupement politique du monde, comptant aujourd’hui 27 États. De 1957 à 2007, le nombre d’États composant l’Union européenne est passé de 6 à 28. L’élargissement de l’UE de 2004 a permis à dix nouveaux États de s’y joindre. En 2020, le retrait du Royaume-Uni, avec le fameux « Brexit », porte le nombre d’États de l’UE à 27. Ce n’est donc pas l’Europe entière qui fait partie l’Union européenne. Pour pouvoir intégrer l’UE, les États doivent respecter des critères précis. Ils doivent avoir : des institutions stables garantissant la démocratie et un État de droit. Ainsi, aucune dictature ou aucun pays dans lequel on retrouve des groupes minoritaires persécutés ne sont acceptés, une économie en bonne santé capable de faire face à la concurrence à l'intérieur de l’UE. Une économie trop fragile ne pourrait pas survivre dans un marché commun, la capacité d'assumer et de mettre en œuvre efficacement les politiques et les lois de l’Union européenne, telles la libre circulation de la main-d’oeuvre, l’adoption de la monnaie commune (l’euro), etc. Lorsque les pays répondent à ces critères, ils peuvent soumettre leur candidature. Si leur candidature est accueillie favorablement par les membres de l’UE, des négociations s’enclenchent. Cette période de négociation est très longue, car les pays candidats doivent intégrer beaucoup de lois européennes à leurs propres lois nationales afin d’assurer l’uniformité de l’union. L’Albanie, la Serbie et la Turquie sont actuellement à l’étape des négociations. Pour faciliter cette transition, l’UE fournit de l’aide financière, administrative et technique. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. Avec tout ce qu’implique une adhésion, il est normal que ce ne soit pas tous les pays qui puissent ou veuillent faire partie de l’UE. L’adhésion à l’Union européenne amène un partage des compétences entre un gouvernement central (l’UE) et les gouvernements des États membres. Les États perdent ainsi une partie de leur souveraineté. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. En effet, contrairement à l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’UE a son propre gouvernement qui peut prendre des décisions pour l’ensemble de l’Union européenne. C’est ce qu’on appelle le supranationalisme, qui renvoie à un gouvernement central qui peut imposer ses décisions aux gouvernements de tous les États. Certaines compétences sont partagées entre le gouvernement central et le gouvernement des États, tandis que d’autres compétences sont assurées uniquement par l’UE. Cela limite la souveraineté des États, car leur gouvernement ne peut plus, dans certains cas, adopter ses propres lois. L’Union européenne a adopté une politique commune concernant la pêche (qui est une ressource commune) qui définit une série de règles entourant la gestion de la flotte de pêche européenne. Le partage des compétences au sein de l’Union européenne Compétences assurées par l’UE Compétences partagées douanes, politique monétaire, règles entourant la concurrence (règles pour assurer aux entreprises des conditions justes et équitables), conservation des plantes et des animaux marins. marché intérieur de chaque État, agriculture, environnement, transport, protection des consommateurs. L’UE s’est dotée de plusieurs institutions qui redéfinissent les pouvoirs des États. En effet, les décisions de plusieurs institutions ont priorité sur les décisions des États. En d’autres mots, les États perdent partiellement leur souveraineté. Tandis que certaines institutions permettent d’adopter des politiques et des lois, d’autres servent à répondre à des besoins économiques de l’UE, comme l’utilisation de la monnaie commune, soit l’euro. Institutions politiques Comme dans un État démocratique, le gouvernement européen est composé d’institutions qui se partagent les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Seul le Conseil européen n’est pas concerné par ces trois pouvoirs. Celui-ci assure plutôt la coopération politique entre les pays de l’UE. Le conseil européen Membres : Chefs d’État et de gouvernement des 27 États membres. Rôle : Définir les grandes orientations et priorités politiques de l’UE. Pouvoir exécutif La Commission européenne Membres : Un président et son équipe de 27 commissaires (un par État membre). Rôles : Proposer de nouvelles lois, veiller à leur application, établir le budget et représenter l’intérêt général de l’UE au sein d’organisations internationales comme l’OMC et ce, de façon indépendante par rapport aux États. C’est donc une institution supranationale, c’est-à-dire qui peut imposer ses décisions aux gouvernements des États. Pouvoir législatif Le Parlement européen Membres : Un président et 704 députés élus aux 5 ans, représentant les citoyens des États membres. Rôles : Adopter, avec le Conseil de l’UE, les lois européennes et le budget annuel de l’UE et donner son accord pour tout nouvel élargissement de l’Union européenne. Le Conseil de l’Union européenne Membres : Les ministres nationaux de chaque pays de l’UE, selon les sujets traités. Rôles : Adopter la plupart des lois de l’UE conjointement avec le Parlement européen, coordonner les politiques des pays de l’UE et développer les politiques étrangères et de sécurité de l’Union européenne. Pouvoir judiciaire La Cour de justice de l’Union européenne Membres : Un juge par État membre (27 en 2020). Rôles : S’assurer que la législation de l'UE soit interprétée et appliquée de la même manière partout dans l'Union européenne et imposer une sanction financière à une institution de l'UE qui aurait porté atteinte aux droits d’une personne, d’une entreprise, d’une organisation, etc. Institutions économiques L’Union européenne ne possède pas seulement des institutions politiques qui lui permettent de bien gérer ses décisions. L’UE possède également des institutions économiques qui l’aident à supporter ses politiques économiques liées au budget, à l’utilisation de la monnaie commune, etc. Cour des comptes européenne Membres : Un membre par État membre (27 en 2020). Rôles : Veiller à l’utilisation adéquate des fonds de l’UE et contribuer à améliorer la gestion financière de l’Union européenne. Banque centrale européenne (BCE) Membres : Gouverneurs des banques centrales de tous les États membres de l'UE. Rôles : Assurer la stabilité des prix, maintenir la politique économique et monétaire de l’UE et gérer la monnaie unique (euro). Banque européenne d'investissement (BEI) Membres : Un directeur par pays de l’UE et un directeur nommé par la Commission européenne. Rôles : Financer les projets de l’UE et promouvoir les politiques de l'Union en dehors de l'UE. Les institutions économiques contribuent également à la redéfinition des pouvoirs des États. Par exemple, la Banque centrale européenne regroupe et dirige les banques centrales de tous les États membres afin de prendre des décisions communes à l’échelle de l’Union européenne. L’Union européenne n’est pas le seul regroupement politique. Il en existe d’autres, établis sur divers continents comme l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud et l’Afrique. Tout comme l’UE, ces regroupements servent à maintenir la coopération et la collaboration entre plusieurs pays ayant des intérêts communs. Avec 55 États membres, cette union créée en 2002 représente l’entièreté des pays d’Afrique. L’UA vise la coopération et l’intégration des États africains afin de favoriser la croissance et le développement économique du continent. Pour plus de détails, consulte la fiche sur les autres organisations internationales. Fondée en 1948, l’OEA a comme objectif de faire régner la paix et la justice au sein des 35 États membres de l’Amérique du Nord et du Sud, de maintenir leur solidarité, de renforcer leur collaboration et de défendre leur souveraineté, leur intégrité territoriale et leur indépendance. Pour atteindre ses buts, l’OEA se base sur des principes liés à la démocratie, aux droits de l’homme, à la sécurité et au développement. L’ALBA est née en 2004 et rassemble 10 États de l’Amérique du Sud et des Caraïbes. L’objectif de cette alliance est de promouvoir la coopération entre les pays socialistes de l’Amérique latine dans les domaines politique, social et économique afin de renforcer son indépendance par rapport aux pays occidentaux. Malheureusement, les tensions qui règnent en Amérique latine limitent l’influence de l’ALBA.
3df6c76f-fde7-4ee3-904e-fbc0611aa662
Trucs pour apprendre les tables par coeur Le premier truc consiste à recopier les tables sur une feuille de papier en les lisant ensuite à voix haute. Il est recommandé de les recopier et de les relire plusieurs fois. L’utilisation simultanée de plusieurs sens comme la vue, puisqu'on voit ce qu'on écrit; l’ouïe, puisqu'on entend ce qu'on lit à voix haute; et le toucher, puisqu'on écrit les multiplications, favorise l’apprentissage des tables. On peut également choisir d’utiliser différentes couleurs lors de leur réécriture. Voici un deuxième truc pour apprendre les tables. Ce truc s’appelle « le truc du bol ». Voici les étapes à suivre pour l’utiliser : Recopier les unes en-dessous des autres les équations associées à une table sur une feuille. Découper chaque équation pour qu’il n’y en ait qu’une seule par petit bout de papier. Mettre tous ces petits bouts de papier dans un bol ou un chapeau. Demander à quelqu’un de piger un petit bout de papier et de nous demander l’équation qui se trouve dessus. Si la bonne réponse est trouvée, on ne remet pas le bout de papier dans le bol. Si une mauvaise réponse est donnée, on remet le bout de papier dans le bol. Quand le bol est vide, on est alors assuré d'avoir révisé correctement nos tables! Il est possible de mélanger dans le bol les équations des tables d’addition, de soustraction, de multiplication et de division. Cet exercice constitue l’une des meilleures révisions! Tout d'abord, il faut un jeu de cartes duquel on enlève les deux « jokers ». On brasse bien et on sépare les cartes également entre les deux joueurs. Ensuite, comme pour la bataille, les joueurs tournent une carte en même temps. L'objectif est de multiplier (ou d'effectuer une autre opération) ensemble les deux nombres qui viendront d'être mis sur la table. Le premier qui donne la bonne réponse remporte les deux cartes. Celui qui cumule le plus de cartes remporte la partie. Enfin, le hasard ne jouera plus contre nous! Les valeurs des cartes sont de 1 à 10; les valets, les dames et les rois valant tous 10. Pour rendre le jeu plus difficile, on peut changer la valeur des valets, des dames et des rois pour qu'ils valent respectivement 11, 12 et 13. Plusieurs jeux éducatifs permettent véritablement d'ancrer les nouvelles connaissances dans la mémoire à long terme. Quoi de plus agréable que d'apprendre tout en s'amusant? Alloprof suggère deux jeux qui permettent de développer la rapidité à calculer : MétéorMath2 et Fin Lapin.
3e12af84-1bef-431a-a348-94eda2a3df1d
La réglementation et les enjeux dans les parcs naturels Plusieurs pays dans le monde ont décidé de créer des parcs naturels. Les États-Unis ont été le premier pays à créer un parc naturel en 1872. Depuis ce temps, de nombreux parcs ont été mis en place et les réglementations en vigueur sur les parcs se sont précisées au cours des années. Plusieurs pays font même partie de l’Union mondiale pour la nature. Cette association, en faveur de la protection des environnements naturels, regroupe des États, des organisations gouvernementales et des organisations non gouvernementales (ONG). L’Union s’est donnée pour mission d’influencer, d’aider et d’encourager les sociétés à conserver l’intégrité et la diversité de la nature. Grâce à ce regroupement, plus de 2 000 régions sont protégées dans le monde, réparties dans 120 pays. C’est d’ailleurs l’Union mondiale de la nature qui a défini les normes qui doivent être respectées pour désigner un parc naturel comme un parc national. Les règles de préservation du territoire sont beaucoup plus sévères sur un parc national que sur un parc naturel régional. La colonisation et l’occupation des terres sont interdites tout comme l’exploitation industrielle des ressources naturelles. L’UNESCO est aussi un organisme responsable de la protection de certains sites dans le monde. Plusieurs de ces sites sont reliés à l’histoire de l’humanité, comme c’est le cas de tous les sites liés au patrimoine urbain. Toutefois, une bonne partie des sites protégés et désignés comme éléments du patrimoine mondial sont en fait des trésors naturels. La liste du patrimoine mondial, instaurée en 1972 par l’UNESCO, regroupe 183 biens naturels. Lorsqu’un site est inclus dans la liste de l’UNESCO, le pays doit s’engager à protéger et à conserver ce site, pour qu’il demeure accessible aux générations futures. Les critères de sélection des sites à caractère naturel sont les suivants : représenter une richesse naturelle; présenter d’une diversité biologique riche ou de phénomènes naturels uniques; représenter des stades de l’évolution de la planète; être un exemple de l’évolution de la vie sur terre (évolution des espèces, développement d’un écosystème); contenir des habitats naturels favorisant la biodiversité (protéger les espèces menacées); représenter un lieu de recherches scientifiques et de conservation de l’environnement. Certains parcs se situent dans des endroits où l’équilibre du milieu naturel est fragile. C’est pourquoi les parcs naturels sont assujettis à des règles précises sur la quantité de visiteurs que le site peut accueillir ou encore sur les activités que ces visiteurs peuvent pratiquer. Le choix des règles est toujours fait en fonction de la préservation maximale de l’environnement naturel. Dans certains parcs, les responsables doivent déterminer l’accès aux différents secteurs. Des secteurs seront alors choisis et aménagés en terrains de camping ou en sentiers de randonnée, pour ainsi limiter les activités humaines et éviter que les gens pratiquent leurs activités n’importe où. Ces aménagements limitent ainsi les conséquences sur la nature. La protection des territoires naturels est une bonne chose, mais n'est pas la solution parfaite pour la conservation de la nature. En effet, certains sites naturels sont trop populaires et le nombre grandissant de visiteurs commence à détériorer l'équilibre des lieux. À d'autres endroits, le territoire protégé atteint ses objectifs, mais certains animaux sont tout de même victimes de la perte de leur habitat. C'est le cas des animaux dont le territoire est plus grand que le parc naturel. Dans certains cas, l'exploitation des ressources naturelles est impossible sur le territoire protégé, mais se fait dans les terrains avoisinants. La faune et la flore voient alors leur environnement diminuer malgré les efforts mis en place.
3e325ed0-4ccb-4603-85fb-c22a1c7ffdea
La relation entre l'accélération et le temps dans le MRUA La relation entre l'accélération et le temps dans le MRUA est décrite par une relation nulle durant laquelle l'accélération est constante pour la durée totale du mouvement. Pour observer cette relation, il est possible de représenter graphiquement des valeurs d'accélération d'un objet en fonction du temps. On considère le mouvement d'une voiture qui accélère après avoir fait un arrêt obligatoire. On détermine l'accélération de la voiture à différents moments de son mouvement. Accélération d'une voiture en fonction du temps Temps |\small \text {(s)}| Accélération |\small \text {(m/s}^2)| 0 2,5 10 2,5 20 2,5 30 2,5 40 2,5 On peut représenter l'accélération de la voiture en fonction du temps dans le graphique ci-dessous. La relation obtenue est une fonction nulle, ce qui signifie que l'accélération ne change pas durant un intervalle de temps donné. L'accélération est donc constante durant le trajet de la voiture. Si l'accélération était située en dessous de l'axe des abscisses (axe des x), l'accélération serait négative. Ceci signifie que la voiture changerait de vitesse dans le sens contraire au système de référence. Par exemple, si une voiture freine pour s'arrêter à un feu de circulation, l'accélération obtenue pourrait ressembler aux données ci-dessous. Accélération d'une voiture en fonction du temps Temps |\small \text {(s)}| Accélération |\small \text {(m/s}^2)| 0 -2,5 10 -2,5 20 -2,5 30 -2,5 40 -2,5 On peut représenter l'accélération de la voiture en fonction du temps dans le graphique ci-dessous. Même si la relation obtenue est une fonction nulle située sous l'axe des abscisses, l'accélération ne change pas durant un intervalle de temps donné. L'accélération est donc constante, bien qu'elle soit négative, durant le trajet de la voiture. Pour déterminer la variation de vitesse de la voiture durant un intervalle de temps, l'aire sous la courbe permet d'obtenir simplement le changement de vitesse durant un tel intervalle. Cette technique s'applique dans n'importe quel graphique d'accélération. Pour valider ta compréhension à propos du MRUA de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
3e5095fc-06ec-4320-ba0a-13e0db66096a
Les propriétés de la fonction sinus (cosinus) Dans l'animation suivante, tu peux d'abord sélectionner la fonction sinusoïdale de ton choix (sinus ou cosinus), puis tu peux modifier les paramètres |a,| |b,| |h| et |k| et observer leurs effets sur les propriétés de la fonction. Après cette exploration, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour avoir toutes les précisions concernant les propriétés de ces fonctions. Dans le tableau suivant, tu peux observer l'analyse de toutes les propriétés de la fonction sinus à l'aide d'un exemple. Propriétés Fonction sous la forme canonique Exemple Règle |f(x)=a\sin(b(x-h))+k| |f(x)=-4\sin(-2(x-\pi))+3| Équation de l'ordonnée moyenne (l'axe d'oscillation) |y=k| |y=3| Période |P=\dfrac{2 \pi}{\mid b \mid }| |P=\dfrac{2\pi}{\mid -2 \mid}=\pi| Domaine |(\text{dom }f)| |\text{dom }f=\mathbb{R}| |\text{dom } f=\mathbb{R}| Image |(\text{ima }f)| |\text{ima } f = [k\ -\mid a \mid ,\ k\ +\mid a \mid]| |[-1,\ 7]| Croissance et décroissance Si |a| et |b| sont du même signe |(ab>0),| la fonction est croissante lorsqu'elle passe par le point |(h,k).| La fonction est croissante sur l'intervalle |[h-\frac{1}{4}P+nP,\ h+\frac{1}{4}P+nP]|1 Elle est décroissante sur l'intervalle |[h+\frac{1}{4}P+nP,\ h+\frac{3}{4}P+nP]|1 Si |a| et |b| sont de signes contraires |(ab<0)|, la fonction est décroissante lorsqu'elle passe par le point |(h,k).| La fonction est croissante sur l'intervalle |[h+\frac{1}{4}P+nP,\ h+\frac{3}{4}P+nP]|1 Elle est décroissante sur l'intervalle |[h-\frac{1}{4}P+nP,\ h+\frac{1}{4}P+nP]|1 1 |P| est la période et |n \in \mathbb{Z}.| Puisque |a| et |b| sont du même signe, la fonction est croissante lorsqu'elle passe par le point |(\pi,3).| La fonction est croissante sur l'intervalle ||\left[\dfrac{3\pi}{4}+n\pi,\ \dfrac{5\pi}{4}+n\pi\right]|| où |n \in \mathbb{Z}| La fonction est décroissante sur l'intervalle ||\left[\dfrac{5\pi}{4}+n\pi,\ \dfrac{7\pi}{4}+n\pi\right]|| où |n \in \mathbb{Z}| Zéros de la fonction Ce sont les valeurs de |x| pour lesquelles |f(x)=0.| Si on trouve deux zéros dans la fonction, alors tous les autres zéros sont donnés par : ||x=x_{1}+nP\quad \text{et}\quad x=x_{2}+nP|| où |P| est la période et |n\in \mathbb{Z}| |x=5{,}13+n\pi| et |x=5{,}85+n\pi| où |n\in \mathbb{Z}| Ordonnée à l'origine C'est la valeur de |f(0)| |f(0)=3| Signe de la fonction Les intervalles où la fonction est positive et où la fonction est négative dépendent des zéros de la fonction, de la période et de l'allure du graphique. La fonction est négative sur les intervalles de la forme |[5{,}13+n\pi,\ 5{,}85+n\pi]| où |n\in\mathbb{Z}.| La fonction est positive sur les intervalles de la forme |[5{,}85+n\pi,\ 8{,}28+n\pi]| où |n\in\mathbb{Z}.| Extrémums Maximum : |k\ + \mid a\ \mid| Minimum : |k\ - \mid a\ \mid| Maximum : |7| Minimum : |-1| Détermine les propriétés de la fonction sinus suivante : ||f(x)=-1{,}5\sin\left(2\left(x-\frac{3\pi}{4}\right)\right)+1|| Il peut être utile de tracer le graphique de la fonction . L'équation de l'axe d'oscillation est |y=1.| Le paramètre |b| valant 2, la période de la fonction est |\displaystyle P = \frac{2\pi}{\mid b \mid} = \frac{2\pi}{\mid 2 \mid} = \pi.| Le domaine de la fonction est l'ensemble des nombres réels, c'est-à-dire |\mathbb{R}.| L'image de la fonction est un intervalle de la forme |[k\ -\mid a \mid,\ k\ + \mid a \mid ].| Ici, |a=-1{,}5| et |k=1,| donc l'image est l'intervalle |[-0{,}5;\ 2{,}5].| La variation : comme les paramètres |a| et |b| sont de signes contraires, on en déduit que la courbe est décroissante lorsqu'elle passe par le point d'inflexion |(h,k)= \left(\dfrac{3\pi}{4}, 1\right).| La fonction est décroissante sur les intervalles de la forme |\left[h-\frac{1}{4}P+nP,\ h+\frac{1}{4}P+nP\right]| En remplaçant |h| par |\dfrac{3\pi}{4}| et |P| par |\pi,| on trouve l'intervalle suivant : ||\left[\frac{\pi}{2} + n \pi,\ \pi +n \pi \right]|| où |n \in \mathbb{Z}| Elle est croissante sur les intervalles de la forme |\left[h+\frac{1}{4}P+nP,\ h+\frac{3}{4}P+nP \right]| En remplaçant |h| par |\dfrac{3\pi}{4}| et |P| par |\pi,| on trouve l'intervalle suivant : ||\left[\pi + n \pi,\ \frac{3 \pi}{2}+n\pi \right]|| où |n \in \mathbb{Z}| Les zéros de la fonction se calculent en remplaçant |f(x)| par |0.| ||\begin{align}0 &= -1{,}5\sin\left(2\left(x-\frac{3\pi}{4}\right)\right)+1\\-1 &= -1{,}5 \sin\left(2\left(x-\frac{3\pi}{4}\right)\right)\\ \frac{-1}{-1{,}5} &= \frac{2}{3} = \sin\left(2\left(x-\frac{3\pi}{4}\right)\right)\end{align}||Rendu ici, il faut aller voir dans le cercle trigonométrique à quels endroits le sinus vaut |\dfrac{2}{3}.| La première valeur correspond à environ |0{,}73| radian, car |\sin^{-1}\left(\dfrac{2}{3}\right)\approx 0{,}73.| Pour la seconde valeur, on peut dessiner un cercle trigonométrique pour s'aider. La seconde valeur correspond à l'angle entre l'axe des |x| positifs et le segment rouge en pointillés. Pour calculer cette valeur, on fait |\pi - 0{,}73 \approx 2{,}41| radians. Le travail n'est pas fini puisque ces deux valeurs correspondent à la valeur de l'angle dans le sinus, c'est-à-dire que : ||2\left(x-\frac{3\pi}{4}\right)=0{,}73\text{ radian }\\ \text{et}\\ 2\left(x-\frac{3\pi}{4}\right)=2{,}41\text{ radians}||Il faut donc isoler |x| dans les deux équations. Dans le premier cas : ||\begin{align}2\left(x-\frac{3\pi}{4}\right)&=0{,}73\\x-\frac{3\pi}{4} &= 0{,}365\\x &= 0{,}365 + \frac{3\pi}{4}\\x_1 &\approx 2{,}72\end{align}||Dans le second cas : ||\begin{align}2\left(x-\frac{3\pi}{4}\right) &= 2{,}41\\x - \frac{3\pi}{4} &= 1{,}205\\x &= 1{,}205 + \frac{3\pi}{4}\\ x_2 &\approx 3{,}56\end{align}||Ainsi, l'expression générale qui donne les zéros est : ||\lbrace 2{,}72 + n \pi \rbrace \cup \lbrace 3{,}56 + n \pi \rbrace \text{ où } n \in \mathbb{Z}|| Pour calculer l'ordonnée à l'origine, on remplace |x| par |0.| ||\begin{align}f(0) &= -1{,}5 \sin\left(2\left(0-\frac{3\pi}{4}\right)\right)+1\\ f(0) &= -1{,}5\sin\left(-\frac{6\pi}{4}\right)+1\\ f(0) &= -1{,}5\sin\left(-\frac{3\pi}{2}\right)+1\\ f(0) &=-1{,}5 (1) + 1\\f(0) &= -0{,}5\end{align}|| Les signes de la fonction se trouvent avec les zéros. Il faut trois zéros consécutifs : |x_1\approx 2{,}72,| |x_2\approx 3{,}56| et ||\begin{align}x_3 &= x_1+P \\ &= 2{,}72+\pi \\ &\approx 5{,}86\end{align}|| La fonction est positive sur les intervalles de la forme |[3{,}56+n \pi,\ 5{,}86+n \pi]| où |n \in \mathbb{Z}.| Elle est négative sur les intervalles de la forme |[2{,}72 + n \pi,\ 3{,}56 + n \pi]| où |n \in \mathbb{Z}.| Les extrémums de la fonction sont : Maximum : |k +{\mid}a{\mid} = 1 + 1{,}5=2{,}5| Minimum : |k - {\mid}a{\mid} = 1 - 1{,}5 = -0{,}5|
3ec06530-ae73-4734-83e7-c41dbbf23b48
Le verbe « prendre » INDICATIF Présent je prends tu prends il prend nous prenons vous prenez ils prennent Passé composé j'ai pris tu as pris il a pris nous avons pris vous avez pris ils ont pris Imparfait je prenais tu prenais il prenait nous prenions vous preniez ils prenaient Plus-que-parfait j'avais pris tu avais pris il avait pris nous avions pris vous aviez pris ils avaient pris Passé simple je pris tu pris il prit nous prîmes vous prîtes ils prirent Passé antérieur j'eus pris tu eus pris il eut pris nous eûmes pris vous eûtes pris ils eurent pris Futur simple je prendrai tu prendras il prendra nous prendrons vous prendrez ils prendront Futur antérieur j'aurai pris tu auras pris il aura pris nous aurons pris vous aurez pris ils auront pris SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que je prenne que tu prennes qu'il prenne que nous prenions que vous preniez qu'ils prennent Passé que j'aie pris que tu aies pris qu'il ait pris que nous ayons pris que vous ayez pris qu'ils aient pris Présent je prendrais tu prendrais il prendrait nous prendrions vous prendriez ils prendraient Passé j'aurais pris tu aurais pris il aurait pris nous aurions pris vous auriez pris ils auraient pris IMPÉRATIF PARTICIPE Présent prends prenons prenez Passé aie pris ayons pris ayez pris Présent prenant Passé pris (masc. sing.) prise (fém. sing.) pris (masc. plur.) prises (fém. plur.) ayant pris INFINITIF Présent prendre Passé avoir pris
3ece2dfe-87a8-47c6-a447-523dafd87732
La molécule Une molécule est un regroupement d’au moins deux atomes qui sont unis par des liens chimiques. On appelle liaison chimique un partage ou un échange d’électrons. Les deux types de liaisons chimiques qui peuvent unir les atomes sont les liaisons ioniques et les liaisons covalentes. Une molécule peut donc être formée d’un minimum de deux atomes, mais elle peut aussi contenir plusieurs milliers d’atomes. Utilisons quelques exemples pour mieux comprendre la molécule. Prenons tout d’abord un atome de fer |\left(Fe\right)|. Comme cet atome est seul et n’est pas lié à aucun autre atome, on ne peut pas dire qu’il s’agit d’une molécule; c'est un atome. Par contre, le dioxygène |\left(O_{2}\right)| est une molécule puisqu'il est constitué de deux atomes d’oxygène attachés ensemble. Cette molécule fait aussi partie du groupe des éléments puisque les atomes qui la composent sont tous identiques. Le dioxygène |\left(O_{2}\right)| fait donc partie de deux groupes à la fois, les molécules et les éléments. Prenons maintenant l’alcool que l’on retrouve dans la bière |\left(CH_{3}CH_{2}OH\right)|. Cette particule est aussi une molécule puisqu’elle est constituée d’au moins deux atomes (elle en possède 9 en tout). De plus, cette molécule fait partie du groupe des composés puisqu’elle est formée de plus d’un type d’atomes. Elle possède en fait trois types d’atomes, soit le carbone (C, en gris), l’hydrogène (H, en blanc) et l’oxygène (O, en rouge). Il existe plusieurs façons de représenter les molécules. On peut par exemple utiliser le nom chimique, la formule moléculaire, la représentation selon la notation de Lewis, la formule structurale ou le modèle moléculaire. Le tableau suivant illustre toutes les méthodes permettant de représenter une molécule. Nous utiliserons deux molécules différentes, l’une unie par des liens ioniques et l’autre unie par des liens covalents, tout cela pour mieux illustrer chacune des méthodes. Nom chimique Trichlorure d'aluminium Dioxyde de carbone Formule moléculaire |AlCl_{3}| |CO_{2}| Formule structurale Notation de Lewis Modèle moléculaire (selon Dalton) Le nom chimique utilise les mots pour nommer la molécule. Pour pouvoir l’utiliser, il faut connaître les règles de nomenclature. La formule moléculaire utilise les symboles chimiques pour représenter la molécule. En utilisant les nombres en indices, il est ainsi facile de connaître combien d’atomes de chaque sorte compose la molécule. La formule structurale utilise aussi les symboles chimiques, mais cette représentation a l’avantage de représenter le nombre de liaisons chimiques que l’on retrouve entre chaque atome. La notation de Lewis, quant à elle, nous informe sur la façon dont les électrons sont utilisés et donc, sur le type de liaison qui forme la molécule. Comme pour la formule structurale, elle nous renseigne également sur le nombre d’atomes et le nombre de liens entre chaque atome. Par contre, cette représentation est plus longue à dessiner. Le modèle moléculaire n’est ni plus ni moins qu’un dessin qui représente la façon dont on s’imagine l’atome (ou la molécule) si on le regardait au microscope. Par exemple, on pourrait demander un modèle moléculaire selon le modèle atomique de Dalton. Dans ce cas, il faudrait représenter la molécule selon l’image que Dalton avait lorsqu'il a conçu son modèle atomique. À partir de la formule |Ca\left(NO_{3}\right)_{2}|, il est possible de déterminer que cette molécule contient trois sortes d’atomes, soit le calcium |\left(Ca\right)|, l'azote |\left(N\right)| et l’oxygène |\left(O\right)|. Le nombre suivant la parenthèse nous indique toujours combien de fois le groupe d’atomes indiqué dans la parenthèse sera utilisé dans la molécule. On remarque donc que le groupe d’atomes |(NO_{3})| se retrouve deux fois dans la molécule puisque ces atomes se retrouvent entre parenthèses et que cette parenthèse est suivie du nombre 2. S'il fallait dénombrer le nombre d’atomes de chaque sorte dans cette molécule, il y aurait donc : 1 atome de calcium |(Ca)|, 2 atomes d’azote |(N)| et 6 atomes d’oxygène |(O)|. Cette formule ne nous informe cependant pas sur la façon dont les atomes sont distribués, c'est-à-dire liés entre eux. Si on représente la molécule |Al_{2}O_{3}| avec la formule structurale, on obtient le schéma suivait: Elle nous informe aussi qu’il y a deux atomes d’aluminium |\left(Al_{2}\right)| pour trois atomes d’oxygène |\left(O_{3}\right)| dans la molécule.
3ee38bf2-2459-4751-9254-cda1035be0d4
Les cycles biologiques et la croissance de la population Le cycle biologique d’un individu comprend les caractéristiques qui influencent sa reproduction et sa survie. Le cycle biologique varie d’une espèce à l’autre dépendant de l’âge auquel les individus peuvent se reproduire, de la fréquence de leur reproduction et de leur nombre de descendants. La souris commune (souris domestique) est mature sexuellement dès l’âge de 6 semaines et peut avoir de 5 à 10 portées d’environ 6 souriceaux par année (Centre d’expertise environnementale du Québec, 2006). La femelle du rorqual commun est mature sexuellement à l’âge de 7 ans et met au monde un seul petit aux 2 à 3 ans (Comité sur la situation des espèces en péril (COSEPAC), 2005). Le cycle biologique influence le nombre de naissances au sein d’une population et, par le fait même, la taille de celle-ci. Ce cycle est influencé par des facteurs biotiques et abiotiques. En modifiant le cycle biologique des individus, ces facteurs ont un impact sur la taille d’une population. Les bleuetiers poussent mieux dans les sols acides. Un sol acide est un facteur abiotique qui favorise la survie et, par la même occasion, la reproduction de ces plantes. La taille de la population des bleuetiers tend à augmenter dans de telles circonstances. À l’inverse, un sol basique ne répond pas aux besoins des bleuetiers et nuit à leur survie. La taille de la population de bleuetiers tend alors à diminuer. La taille de la population de proies et celle de la population de prédateurs sur un territoire sont interreliées. En effet, la prédation est un facteur biotique qui influence la taille de la population de proies et la présence de proies est un facteur biotique qui influence la taille de la population de prédateurs. Le graphique suivant montre la variation de la taille d’une population de lièvres et d’une population de loups sur un territoire donné. Le loup est le prédateur du lièvre. Ainsi, lorsque la population de lièvres augmente, les loups ont un plus grand accès à la nourriture. Leur survie est alors plus facile, ils se reproduisent plus et leur population augmente. En parallèle, l’augmentation de la population de loups fait que les lièvres survivent moins longtemps et se reproduisent moins. Leur population diminue. Lorsque la population de lièvres diminue, les loups entrent en compétition pour avoir accès à la nourriture. Les loups survivent plus difficilement. Ils se reproduisent moins, donc la population de loups diminue. La croissance d'une population correspond à la variation de la taille d’une population. La croissance d’une population est déterminée par le nombre d’individus qui entrent dans la population auquel on soustrait le nombre d’individus qui en sortent. On la calcule à l’aide de ces 4 facteurs : la natalité (le nombre de naissances); la mortalité (le nombre de décès); l'immigration (le nombre d'individus provenant d'autres populations); l'émigration (le nombre d'individus quittant la population pour une autre population). La croissance d’une population peut être positive si la taille de la population augmente ou négative si la taille diminue. Elle peut aussi être nulle si la taille de la population se maintient dans le temps. Pendant un an, dans une population de grands hérons, on a recensé 14 naissances, 12 décès, 5 immigrants et 9 émigrants. Quelle est la croissance de la population au cours de cette année?
3f050cc7-ba5a-4fb0-906d-633c6fe9913b
Les types et formes de phrases comme marques de modalité Ces types et formes de phrases ne laissent pas de doute quant à la présence de l'auteur à l'intérieur de son discours. Ces phrases sont souvent associées à une certaine charge émotive. Cette situation est inacceptable! Doit-on tolérer autant de violence gratuite? Agissez au lieu de vous plaindre. Un véritable échec. C'est ce problème qu'on doit régler. Voici la personne qu'il nous faut. Ne devrions-nous pas investir davantage dans le secteur public? Il faut absolument souligner cet événement.
3f0b6fe8-9feb-48ea-8f45-36dc43c54717
La phrase négative La phrase négative est une phrase transformée qui exprime une négation, c'est-à-dire qu'elle sert à nier, à refuser ou à interdire quelque chose. Elle s'oppose à la forme positive de la phrase de base. Principaux marqueurs négatifs ne...pas ne...rien ne...nullement rien ne ne...point ne...jamais ne...nul aucune ne ne...plus ne...aucun ne...aucunement ni ne...personne ne...guère non plus nul Il est possible de construire une phrase négative en joignant l'adverbe ne à l'adverbe pas. Phrases positives - Il veut jouer. - J'ai du chagrin. Phrases négatives - Il ne veut pas jouer. - Je n’ai pas de chagrin. Au temps composé (voir la deuxième phrase des phrases négatives), le ne se place avant l’auxiliaire (ai). Le n' se place devant une voyelle ou un h muet. Phrases positives - Je le dirai. - Je lui donnerai un cadeau pour son anniversaire. Phrases négatives - Je ne le dirai pas. - Je ne lui donnerai pas un cadeau pour son anniversaire. Le ne précède les pronoms compléments (le, lui). Personne, rien, aucun, etc. sont aussi des éléments de négation qui constituent le marqueur négatif et qui forment la phrase négative : Personne n’a reçu son enveloppe. Je ne vois aucun problème. Les déterminants partitifs (du, de la, des) et les déterminants indéfinis (un, des) se transforment en de à la forme négative : 1. Phrases positives - Je bois du lait. - J'ajoute de la farine. 2. Phrases négatives - Je ne bois pas de lait. - Je n'ajoute pas de farine. Dans une phrase négative, on coordonne le plus souvent les éléments par ni. Elle n'avait pas d'outils ni de procédures pour faire l'installation. L'expression ne...que n'exprime pas une négation, mais une restriction. Elle est l'équivalent de seulement. Josée n'a que deux chats à la maison. - Josée a seulement deux chats à la maison.
3f445709-3950-4cc6-99dc-2975d614df23
Répertoire de révision – Mathématiques – Secondaire 5 – CST À la fin de la cinquième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de mathématiques, séquence Culture, société et technique :
3f68aacb-7b24-471b-a6b1-bc6c386a764d
L'Île-de-France: région touristique La France est le pays qui attire le plus de touristes dans le monde. La région où la plupart de ces touristes se dirigent est la région de l’Île-de-France. Située au centre-nord du pays, la région regroupe 8 départements différents, dont celui de Paris. Évidemment, la ville-lumière (Paris) est le foyer touristique majeur de l’Île-de-France, mais la région comporte de nombreux autres attraits touristiques. D’une superficie de 14 140 kilomètres carrés, la région abrite plus de 11 millions d’habitants. L’Île-de-France est habitée par l’humain depuis la préhistoire. Plusieurs monuments historiques et autres traces du patrimoine se trouvent un peu partout dans la région. Depuis le Moyen Âge, l’Île-de-France a toujours joué un rôle important dans l’organisation de la France, et ce, grâce au prestige et au pouvoir politique et religieux de la ville de Paris. Plus tard, ce sont les embranchements ferroviaires aménagés en étoile qui stimuleront le développement de la région et la rendront accessible de partout. Malgré cette longue histoire et malgré le développement urbain et industriel constant que la région a connu, la nature occupe encore une grande place dans les attraits de l’Île-de-France. En effet, près de 80% du territoire est encore occupé par des forêts ou des zones agricoles. De plus, deux fleuves, dont la Seine, sillonnent la région et permettent de découvrir les nombreux paysages en voguant au fil de l’eau. L’Île-de-France est aussi marquée par la diversité de tous ses secteurs. Bref, un tour de l’île permet de découvrir une panoplie de paysages variés. La température moyenne oscille entre 2,5°C en janvier et 20,5°C en juillet. Les hivers y sont peu rigoureux et les étés y sont plutôt doux. La vie culturelle est tout aussi riche avec tous les musées, les spectacles, les salles de cinéma et les artistes vivant dans la région. L’offre est très variée et abondante. L’industrie touristique doit être suffisamment développée pour pouvoir accueillir annuellement 36 millions de touristes, dont 11,6 millions à Paris seulement. Considérant que l’ensemble de la France accueille annuellement plus de 75 millions de touristes, c’est plus de la moitié de ceux-ci qui voyagent en Île-de-France. C’est pourquoi le parc hôtelier l’Île-de-France contient quelque 2 400 établissements de tout genre (auberges, gîtes, hôtels, etc.), ce qui représente en tout plus de 145 000 chambres. Le budget annuel de l’État français inclut près de 80 millions d’euros pour son industrie touristique (promotion, accès aux vacances, programmes). Cette industrie a rapporté environ 8,9 millions d’euros de profits en 2005, pour l’ensemble de la France. Les touristes de la région de l’Île-de-France ou plus particulièrement à Paris se déplacent pour visiter l’ensemble du patrimoine urbain et les traces de la royauté française. Certaines attractions attirent plus de touristes que d’autres et ce sont ces attractions qui seront décrites ici. La ville de Paris, dont les rives de la Seine font partie du patrimoine mondial de l'UNESCO, pourrait être une ville-musée tellement elle contient de bâtiments historiques de valeur (palais, gares, musées, monuments). Parmi les attractions les plus visitées de Paris, il y a la Tour Eiffel, la Cathédrale Notre-Dame-de-Paris, l'Arc de triomphe, la Bastille, les Champs-Élysées, le Jardin du Luxembourg et le Louvre. L’industrie touristique parisienne dépend fortement de la préservation et de l’entretien des éléments de ce patrimoine urbain. C’est pourquoi de grandes sommes d’argent doivent être attribuées à l’entretien de ces édifices. L’histoire du château de Versailles est intimement liée à celle de Louis XIV. Fils de Louis XIII, il devint roi à l'âge de 5 ans. C'est alors sa mère et le cardinal de Mazarin qui assurèrent la régence du pays jusqu’à sa majorité. Pendant cette période, les grands nobles se soulevèrent contre la royauté en raison de l’impopularité de Mazarin et des exigences financières imposées par le conseil. La famille de Louis XIV dut s’exiler en dehors des murs de Paris. Ces événements marquèrent le jeune roi et eurent un impact important sur sa façon de gouverner. Ainsi, lorsque le cardinal de Mazarin meurt quelques années après le début de sa régence, le souverain décide de gérer le pays seul, selon les principes de la monarchie absolue. Quelques années plus tard, il émet le désir d’installer la famille royale et l’ensemble de sa cour au même endroit. C’est alors que la construction de l’immense château de Versailles s’amorce. Le nouveau château ne fut pas construit sur un terrain vague, puisque Louis XIII avait déjà amorcé la construction d’un petit château pour les jours de chasse. Louis XIV l’a rapidement jugé trop petit et c’est ainsi qu’en 1668, la construction des nouvelles sections plus vastes et plus impressionnantes est entreprise. En tout, le Château de Versailles contient aujourd’hui plus de 2 000 pièces, incluant les anciens appartements du Roi Soleil (Louis XIV), ceux de la mère du roi et toutes les galeries et les cours. En plus du château et de la résidence royale, le terrain de Versailles est occupé par de grandes écuries, des jardins et des habitations secondaires pour tous les membres de la cour. La section la plus visitée et la plus impressionnante du château est sans doute la Galerie des Glaces, entièrement ornée de fresques et de peintures d’une grande qualité. Les colonnes de marbre sont séparées par de grandes glaces reflétant la lumière qui entre par les imposantes fenêtres. Toutes les toiles de la galerie seront entièrement restaurées pour que l’endroit reprenne de son éclat original. Jusqu’au règne de celui qu’on surnomma le Roi Soleil, la famille royale résidait principalement au palais du Louvre, à Paris. Versailles se situant un peu à l’ouest de la ville de Paris, la cour et les dirigeants du pays allaient donc exercer leur pouvoir à l’extérieur de la capitale. Toute l’architecture et la conception de Versailles étaient conçues pour affirmer le pouvoir absolu d’une seule personne : Louis XIV. Aujourd’hui, le Château de Versailles est ouvert au public qui peut y découvrir les nombreuses pièces et œuvres d’art qui font partie du château en plus de se balader dans les allées du jardin ornées de nombreuses fontaines. En plus de la visite du château, un musée et des évènements spéciaux tels que des spectacles peuvent être appréciés des touristes. En fait, 9 millions de visiteurs foulent le sol du château de Versailles chaque année. Le site de Fontainebleau, occupé depuis le Moyen Âge par un palais royal a attiré tous les dirigeants de la France (rois et empereurs) du 12e siècle jusqu’à la chute du Second Empire en 1870. Le château de l’époque médiévale fut entièrement reconstruit dès 1528. Par la suite, plusieurs rois s’y sont succédé, apportant parfois des modifications au château ou aux jardins. Chaque souverain y séjournait régulièrement pour des séjours de chasse et des grandes fêtes. La tradition, amorcée par Louis XIV, voulait que tous les automnes, pendant la saison de la chasse, toute la cour s’installe pour une période de deux mois dans le Château de Fontainebleau. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent découvrir l’intérieur du château, mais aussi les jardins et la forêt. La Forêt de Fontainebleau est d’ailleurs le troisième site touristique le plus fréquenté de la France avec 13 millions de visiteurs par année. L’entreprise Disney a établi l’un de ses parcs d’attractions en périphérie de Paris en 1992. Le site est maintenant le deuxième lieu touristique le plus fréquenté en France, après Notre-Dame-de-Paris. Le Château de la Belle au bois dormant est le symbole du parc. Comme tous les autres parcs liés à Disney, les attractions et les manèges sont conçus autour d’une thématique tirée d’un film ou inspirée des personnages de Disney. De nombreux spectacles, parades et animations attirent autant les enfants que les adultes. Directement sur le site, les visiteurs trouvent des hôtels et des chambres pour demeurer constamment dans la magie et l’émerveillement de Disney. Le parc est le principal moteur économique du secteur puisqu’il crée jusqu’à 19 000 emplois, directs et indirects. Depuis l’inauguration de Disneyland, la population a grimpé de 5 000 à 21 000 habitants. La part de Disneyland dans l’industrie touristique française représente 1,5% des emplois liés au tourisme dans toute la France. Pour l’ensemble de la région, la présence du parc d’attractions a incité le développement du réseau de train de banlieue (RER), l’inauguration d’une nouvelle gare du train grande vitesse (TGV) et l’aménagement de nouvelles routes. En tout, les investissements générés par Disney dans la région sont évalués à environ 6 milliards d’euros en 15 ans.
3f8cb7d5-bbe4-49e3-93bb-d82c609b215d
Les mots disparus et les mots vieillis Un archaïsme est un mot, une expression ou une tournure de phrase qui ne fait plus partie du français standard (langue standard). La langue ne fait pas qu’emprunter ou créer des mots pour représenter de nouvelles réalités. Avec le temps, certains termes ou expressions disparaissent en même temps que l’objet ou l’idée qu’ils représentaient. Certains mots s’effacent aussi de la langue lorsque l’usage finit par leur préférer une autre forme. Ces mots, même s’ils ne sont plus utilisés dans le langage courant, peuvent être vus et entendus. On dit de ces mots qu'ils sont vieillis ou archaïques. Cantatrice est un archaïsme, il faut plutôt dire chanteuse d'opéra. Peignure est un archaïsme, il faut plutôt dire coiffure. Couverte est un archaïsme, il faut plutôt dire couverture. D'autres mots ont évolué sur le plan sémantique. Cela signifie qu'on leur a attribué un nouveau sens pour mieux les adapter à la réalité. Ces mots sont usuels et font partie du bon parler lorsqu'on ne les emploie pas en faisant référence à leur sens vieilli. Le mot linge signifie « pièce de tissu, chiffon, sous-vêtement ou linge de table ». Il a eu le sens de « chemise » seulement au début du XIIIe siècle. Aujourd'hui, pour couvrir notre corps, on porte plutôt des vêtements.
3fdd55c0-b396-4fe9-8c8c-3ce1a7e5ff09
Les ondes sonores Une onde sonore est une vibration qui appartient à la catégorie des ondes mécaniques longitudinales. Elle se propage grâce aux particules de matière de son milieu en créant des zones de compression et de raréfaction. Lorsque l’onde sonore est produite, elle interagit avec les particules de matière. Voici ce qui se produit lorsqu’une source émet une onde sonore qui se propage dans l’air. L’onde sonore peut être décrite à l’aide de plusieurs caractéristiques qui ont une influence sur la façon dont elle se propage et sur la façon dont elle est perçue par l’oreille humaine. Puisque l’onde sonore est une onde mécanique, un milieu constitué de particules de matière est nécessaire pour que celle-ci se propage. Ainsi, le milieu de propagation de l’onde sonore a une influence sur sa vitesse de propagation. Dans le vide, l’onde sonore ne se propage pas puisqu’il n’y a pas de matière pour propager le son. On considère donc que la vitesse du son est nulle. C’est la raison pour laquelle on ne perçoit pas de son dans le vide. Comme l’explique le modèle particulaire, les particules gazeuses sont très espacées les unes des autres, ce qui réduit la vitesse à laquelle une onde sonore se propage. Ainsi, le son se propage à environ |343\ \text{m/s}| dans l’air. À l’état liquide, les particules sont relativement proches les unes des autres. En conséquence, la transmission du mouvement des particules du milieu se fait plus rapidement que dans un échantillon gazeux. Par exemple, le son se propage à une vitesse moyenne de |1\ 480\ \text{m/s}| dans l’eau. Le tableau suivant présente la vitesse moyenne du son dans différents milieux. Vitesse du son en fonction du milieu de propagation à 20 °C Milieu de propagation du son Vitesse du son |(\text{m/s})| Air |343| Alcool à désinfecter |1\ 160| Eau |1\ 480| Marbre |3\ 810| Acier |5\ 960| Source des données : LumenCandela, 2017. La fréquence |(f)| de l’onde sonore est une propriété qui affecte la tonalité du son. En général, l’oreille humaine peut percevoir des sons dont la fréquence se situe entre |20\ \text{Hz}| et |20\ 000\ \text{Hz}.| Cependant, avec l’âge, l’appareil auditif se dégrade et cet intervalle diminue. En fonction des espèces, la gamme des fréquences perceptibles varie. Par exemple, la perception sonore des chiens varie de |15| à |50\ 000\ \text{Hz},| et celle des papillons de nuit de |3\ 000| à |150\ 000\ \text{Hz}.| L’amplitude |(A)| d’une onde sonore détermine l’intensité d’un son, soit sa puissance. Plus l’amplitude de l’onde sonore est élevée, plus le volume sonore est grand. Le volume sonore est mesuré à l’aide de l’échelle des décibels. L’échelle des décibels est une échelle de classification utilisée pour quantifier l’intensité relative d’un son. L’unité de cette échelle est le décibel |(\text{dB}).| L’échelle des décibels est une échelle logarithmique. Ainsi, pour chaque augmentation de |10\ \text{dB},| l’intensité du son est 10 fois plus intense. Par exemple, un son de |40\ \text{dB}| est 10 fois plus puissant qu’un son de |30\ \text{dB}.| De plus, les décibels ne s’additionnent pas. Ainsi, deux sons distincts de |50\ \text{dB}| provenant de deux conversations à voix normale ne s’additionnent pas pour créer un son de |100\ \text{dB}.| Le seuil d’audibilité, c’est-à-dire l’intensité relative que l’oreille humaine peut percevoir, se situe à |0\ \text{dB}.| Le seuil de dangerosité, c’est-à-dire l’intensité relative dangereuse pour l’oreille humaine, se situe à |120\ \text{dB}.| La fréquence et la durée de l’exposition à des sons dont le volume est trop élevé a des conséquences directes sur la santé de l’oreille. Un volume de |100\ \text{dB}| représente déjà un risque sérieux pour l’appareil auditif. Au-delà de |120\ \text{dB},| les dommages peuvent être irréversibles. En effet, les sons dangereux abiment les cellules ciliées de l’oreille interne, diminuant ainsi la capacité de l’oreille à capter certains sons. Le tableau suivant indique la durée d’exposition à ne pas dépasser afin d’éviter d’endommager l’appareil auditif en fonction du niveau sonore. Durée d’exposition maximale à un son en fonction de son volume Niveau sonore |(dB)| Durée d'exposition maximale |85| |8\ \text{h}| |88| |4\ \text{h}| |91| |2\ \text{h}| |94| |1\ \text{h}| |97| |30\ \text{min}| |100| |15\ \text{min}| Source des données : Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail, 2021.
3feb5261-dcf0-4f0e-8ea7-6c77e661cb8c
La dissociation électrolytique Lorsqu'un soluté électrolytique est placé en solution aqueuse, il se dissociera pour produire des cations (charges positives) et des anions (charges négatives). Ce sont les charges négatives qui circuleront dans la solution et qui vont permettre la présence d'un courant électrique. Le |NaCl| dissout se décompose en |Na^{+}| et |Cl^{-}|. Étant donné que ce sont des ions, la solution salée conduit l’électricité. Par contre, la dissociation électrolytique ne peut pas s’appliquer aux non-électrolytes, car ceux-ci ne possèdent pas de cations et d’anions.
3febf273-669b-4cc4-aa54-bf60351774fe
Le courant alternatif et le courant continu Un courant électrique est un déplacement de charges négatives portées par des électrons à l'intérieur des composantes conductrices d'un circuit électrique. Le courant électrique peut être continu ou alternatif. Le type de courant dépend de la façon dont circulent les électrons dans le circuit électrique. Un courant continu est un courant électrique dans lequel les électrons circulent continuellement dans une seule direction, soit de la borne positive vers la borne négative de la source d'alimentation. On utilise les abréviations CC ou DC (de l'anglais direct current) pour indiquer la présence d'un courant continu. Ce type de courant est fourni, entre autres, par les piles, les batteries et les génératrices à courant continu. Il est principalement utilisé dans les objets techniques portables, comme les lampes de poche ou les téléphones cellulaires, ainsi que dans les appareils ne pouvant pas être alimentés par un réseau de distribution, comme les satellites ou les automobiles. Un courant alternatif est un courant électrique dans lequel les électrons circulent alternativement dans une direction, puis dans l'autre, à intervalles réguliers appelés cycles. Les électrons effectuent un mouvement de va-et-vient régulier. On utilise les abréviations CA ou AC (de l'anglais alternating current) pour indiquer la présence d'un courant alternatif. C'est ce type de courant qui alimente nos maisons. Le courant alternatif est généralement produit par des génératrices et par des alternateurs. Ce type de courant est privilégié pour le transport et la distribution de l'électricité puisqu'il est facile d'en modifier la tension et qu'il réduit les pertes d'énergie.
3ff5f578-357f-4b17-b0ec-aca924fe3d0c
Le pronom Le pronom est une classe de mots variables qui remplace généralement un mot ou un groupe de mots. Le pronom peut remplacer un groupe de mots dans une phrase. Il s’agit alors d’un pronom de reprise. L’élément remplacé est l’antécédent. Par contre, le pronom n’a pas toujours d’antécédent. C’est le cas du pronom nominal, qui ne reprend pas d’élément dans un texte. Ces animaux ne savent pas qu'ils sont surveillés. (Pronom de reprise) Quelqu’un contactera la dame sous peu. (Pronom nominal) Je pense que le médecin a raison. (Pronom nominal) Le pronom peut être masculin ou féminin. il (masculin) les siens (masculin) elle (féminin) celles-ci (féminin) Le pronom peut être singulier ou pluriel. lui (singulier) chacun (singulier) lesquelles (pluriel) les tiennes (pluriel) Le pronom peut être à la 1re, à la 2e ou à la 3e personne. je (1re personne) tu (2e personne) il (3e personne) Les pronoms de la 1re et de la 2e personne désignent une ou des personnes qui prennent la parole. On les appelle pronoms de la communication. Leur genre et leur nombre est le même que celui de la personne qu’ils représentent dans la communication. Ces pronoms peuvent aussi être des pronoms nominaux. Le pronom est un donneur d’accord. Cela signifie qu’il donne son nombre et sa personne au verbe avec lequel il est en relation. S’il est lié à un adjectif ou à un participe passé employé avec l’auxiliaire être, le pronom lui donne son genre et son nombre. Le pronom peut être simple ou complexe. Lorsqu’il est simple, il est formé d’un seul mot. je, qui, vous, lui, dont, il... Lorsqu’il est complexe, il est formé de plus d’un mot. la tienne, les siens, laquelle, celui-là, la plupart... Il est possible que le pronom ait une expansion. Cette expansion aura la fonction de complément du pronom. Elle, cette femme intelligente, fera des découvertes surprenantes. (Groupe nominal) Surpris de sa visite inopinée, il ne savait pas comment réagir en ouvrant la porte. (Groupe adjectival) Étant déjà sur place, elle a pu appeler les services d’urgence rapidement. (Groupe participial) Chacun d’eux a pu constater l’ampleur des dégâts. (Groupe prépositionnel) Ce sont elles qui recevront tous les honneurs. (Phrase subordonnée relative) Le pronom remplit généralement la fonction du groupe de mots qu’il remplace. Léa parlera au directeur. (Complément indirect) Léa lui parlera. (Complément indirect) Les voitures sont construites de plus en plus rapidement. (Sujet) Elles sont construites de plus en plus rapidement. (Sujet) Pour vérifier si un mot est bien un pronom, on peut utiliser la manipulation syntaxique du remplacement. On peut remplacer le mot qu’on croit être un pronom par un autre pronom de la même sorte. Ces particules sont agitées. Celles-là sont plus calmes. Ces particules sont agitées. Les tiennes sont plus calmes. Léo pensait être en avance, mais il est arrivé en retard. Léo pensait être en avance, mais ce dernier est arrivé en retard. Certains pronoms peuvent être confondus avec les déterminants le, la, les, l’, leur, etc. Il est impossible de remplacer ces pronoms par le déterminant un ou une. Si le remplacement ne fonctionne pas, il s’agit bien d’un pronom. Cette souris, mon chat la regarde fixement. Cette souris, mon chat une regarde fixement. (Phrase incorrecte = Pronom) La maison a été repeinte. Une maison a été repeinte. (Phrase correcte = Déterminant)
40048975-e6ad-49b1-a29a-3257f3378cef
Les méthodes de recherche d'information Le recensement est une recherche d'information qui s'adresse à toute la population visée par l'étude. Pour ce qui est du sondage, il est une recherche d'information qui s'adresse à une partie de la population, appelée échantillon, dont la composition est choisie selon des méthodes d'échantillonnage. Pour amasser les différentes données, il faut construire une enquête, qui est généralement réalisée par un expert comme un médecin, un scientifique ou un chercheur. Finalement, si les données amassées concernent des objets et non des êtres vivants, il sera question d'un inventaire. Afin de bien différencier ces concepts de base en statistique, voici quelques exemples qui illustrent bien chacune des méthodes présentées plus haut. Exemples de recensement : Demander à tous les élèves de l'école ce qu'ils pensent de la nourriture de la cafétéria. Demander à tous les habitants d'une municipalité de se prononcer sur leur intention de vote pour la prochaine élection municipale. Exemples de sondage : Dans une école, on demande à une classe par niveau de se prononcer sur la qualité de la nourriture de la cafétéria. Dans une municipalité, on se rend au magasin général pour interroger seulement les clients sur leur intention de vote pour la prochaine élection municipale. Exemple d'inventaire : Afin de savoir quelle quantité de boites de clous il faut commander pour la prochaine livraison, les employés d'une quincaillerie comptent toutes celles qui sont disponibles en magasin. Pour construire les outils de collecte de données, différentes modalités de réponses sont proposées. Par ailleurs, la nature de ces modalités va différer selon le questionnaire utilisé. Par exemple, si on veut savoir la couleur préférée des gens, la réponse sera un mot tel rouge, vert, bleu, etc. Par contre, si on s'intéresse aux nombres d'enfants présents dans chaque famille, la réponse sera un nombre entier tel 0, 1, 2, etc. Bref, il est nécessaire d'identifier quelle caractéristique sera analysée et quel type de variable il faut utiliser pour amasser les données.
401d2cef-e00b-4f96-89b8-ae8b9577fd6e
Tracer une fonction affine Une fonction affine est représentée dans un plan cartésien par une droite. On la trace généralement de 2 façons : à l’aide d’une table de valeurs ou des paramètres |a| et |b.| Pour tracer une fonction affine à partir d’une table de valeurs, on suit les étapes suivantes. Trace la fonction affine dont la règle est |y=2x-4.| Créer la table de valeurs On choisit aléatoirement des valeurs que l'on veut donner à |x| et on détermine la valeur de |y| correspondante. On continue la construction de la table de valeurs de la même façon pour déterminer davantage de points. On obtient les points |(3,2)| et |(-1,-6).| Placer les points dans un plan cartésien On trace l’axe des |x| et l’axe des |y.| On effectue la graduation appropriée selon les points déterminés à l’étape précédente. Ici, une graduation de |1| unité fonctionne bien. Tracer la droite À l’aide d’une règle, on relie les points afin de tracer la droite représentant la fonction affine. Il est possible de tracer le graphique d’une fonction affine en utilisant ses paramètres. En effet, le paramètre |a| correspond au taux de variation (qu’on appelle aussi la pente) et le paramètre |b| correspond à l’ordonnée à l’origine (aussi appelée la valeur initiale). Ces 2 informations sont suffisantes pour tracer la fonction. On procède de la façon suivante. Trace la fonction affine dont la règle est |y=-\dfrac{3}{2}x+1.| Placer les prochains points grâce au taux de variation Le taux de variation correspond au coefficient de la variable |x| dans la règle.||\begin{align}y&=\color{#3B87CD}ax+b\\y&=\color{#3B87CD}{-\dfrac{3}{2}}x+1\\\\\color{#3B87CD}{a}&=\color{#3B87CD}{-\dfrac{3}{2}}\end{align}|| Trace la fonction affine dont la règle est |y=-3{,}75x+10.| Placer les prochains points grâce au taux de variation||\begin{align}y&=\color{#3B87CD}ax+b\\y&=\color{#3B87CD}{3{,}75}x+10\end{align}||On transforme la notation décimale en notation fractionnaire.||\color{#3B87CD}{a}=\color{#3B87CD}{-3{,}75}=\color{#3B87CD}{\dfrac{-15}{4}}||
402f99bb-a45f-444c-94a8-a3c54aae18e6
Les populations autochtones d'Amérique Lorsque les Européens arrivent sur le continent américain pour la première fois, ils croient être arrivés en Inde par une nouvelle route. C'est pourquoi, quand ils entrent en contact avec des habitants du nouveau continent, ils les appelleront Indiens. Plus tard, lorsque les Européens réalisent qu'ils ont débarqué en Amérique et non en Inde, ils changent le terme pour Amérindiens. Avant l'arrivée des Européens, il existait déjà des civilisations bien implantées sur le territoire de l'Amérique. On assiste donc à un véritable choc culturel entre les premiers Européens à mettre le pied en Amérique et les peuples y étant déjà installés. Alors qu'au nord de l'Amérique, près du Canada actuel, ce sont les Iroquoiens et les Algonquiens qui habitent le territoire. Plus au sud, dans l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud actuels, les Aztèques et les Incas se partagent la région. Territoire Mode de vie Structure sociale Habitation Activité(s) de subsistance Iroquoiens Basses- terres du Saint-Laurent Sédentaire Clans Maison longue Agriculture Algonquiens Bouclier canadien Nomade Tribus Wigwam Chasse et pêche Aztèques Mexique Sédentaire Empire Maison de bois et d'argile Agriculture Incas Pérou, Équateur, Colombie, Bolivie, Argentine et Chili Sédentaire Empire Maison de pierre Agriculture et élevage Les Iroquoiens Ce peuple sédentaire vit principalement d'agriculture et est installé, entre autres, dans la vallée du fleuve Saint-Laurent. Ils cultivent la courge, le maïs et le haricot. Comme ils sont sédentaires, leur habitation est plutôt permanente, on lui a donné le nom de maison longue. Le système social iroquoien est matriarcal, c'est-à-dire qu'il est dominé par une autorité féminine. Les autochtones, appellés Algonquiens, représentent un peuple nomade qui vit principalement de la chasse et de la pêche. Ils occupent le Bouclier canadien et vivent dans des wigwams. Ce type d'habitation est temporaire, car ils doivent régulièrement se déplacer pour suivre les troupeaux. Contrairement aux Iroquoiens, leur système social est patriarcal. Les Aztèques Depuis 1325, bien avant que les premiers explorateurs posent le pied en Amérique, les Aztèques habitent la région du Mexique et de l'Amérique centrale actuels. Ils vivent principalement de la culture dans les marécages, une agriculture ingénieuse qu'ils ont développée pour y produire, entre autres, du tabac et du cacao, deux substances très prisées des Européens. L'architecture et l'art sont très développés chez les Aztèques. Ces derniers calculent le temps grâce à un calendrier complexe où toutes les années n'ont pas le même nombre de jours. Aussi, les Aztèques sont polythéistes. Ils vénèrent principalement les dieux de la guerre et du soleil qui, selon leurs croyances, exigent régulièrement des sacrifices humains réalisés avec des prisonniers de guerre. En ce qui a trait au pouvoir, un petit groupe d'individus le détient, comme en Europe. Lors de l'arrivée des Européens en Amérique, les Incas vivent sur le territoire du Chili et de l'Équateur actuels. Ils vivent d'agriculture, comme les Aztèques, mais aussi de l'élevage des lamas et des alpagas qui fournissent de la nourriture, de la laine et du cuir. Les Incas fonctionnent selon un système sans monnaie. Ils doivent contribuer à la société en faisant des travaux publics et collectifs. Ils ont une bonne connaissance de l'astronomie et calculent le temps grâce à un calendrier de 12 mois. Les produits provenant de l'Amérique sont très recherchés par les Européens de l'époque. Les métaux précieux, comme l'or, ont une grande valeur aux yeux des gens du vieux continent. D'autres produits comme le tabac et la fourrure sont aussi importés. Dès leur arrivée sur le territoire américain, les Européens vont considérer les habitants comme un peuple inférieur. Ils vont imposer leur culture, leur mode de vie et leurs croyances aux autochtones. En fait, les autochtones, qui étaient autrefois nomades, sont obligés de se sédentariser. Les autochtones sont aussi, malheureusement, pris comme esclaves ou exterminés sauvagement dans de véritables massacres. D'autres fois, ce sont les maladies, contre lesquelles les Autochtones n'ont pas développé d'anticorps, qui font des ravages chez les populations autochtones. Les conséquences des grandes explorations européennes sur les peuples autochtones sont très négatives. Les Européens de l'époque utilisent le territoire américain et sa population comme s'ils les possédaient et ne tiennent pas compte des intérêts des populations déjà en place.
403100a9-8bd0-401b-a511-3d9e034db88d
La Révolution américaine (notions avancées) Après la création d’une première colonie de peuplement en 1608 en Virginie, 12 autres colonies britanniques ont vu le jour en Amérique du Nord. Toutes ces colonies ont été peuplées principalement par des immigrants qui quittaient l’Europe pour des motifs religieux. En effet, après la Réforme, les pratiquants des nouvelles religions étaient souvent persécutés. C’est pourquoi ils décidaient d'aller vivre sur le nouveau continent. Les Treize colonies se divisent en trois grandes régions dans lesquelles le mode de vie est assez similaire. Les colonies du nord, aussi appelées les colonies de la Nouvelle-Angleterre, regroupent le Massachusetts, le Connecticut, le Rhode Island et le New Hampshire. Ces colonies sont marquées par une forte tradition puritaine. Les principales activités économiques sont l’agriculture et la pêche. La ville de Boston a également une forte activité commerciale et regroupe environ 20 000 habitants. Les colonies du centre sont celles de New York, du New Jersey, du Delaware et de la Pennsylvanie. La population de ces colonies est composée de plusieurs groupes d’immigrants : Britanniques, Suédois, Allemands et Hollandais. Le port de New York vit un essor considérable avec ses 16 000 habitants. La ville la plus peuplée de cette région est pourtant Philadelphie avec ses 25 000 habitants, ce qui en fait également la ville la plus peuplée des Treize colonies. Les colonies du sud sont le Maryland, la Virginie, la Caroline du Nord et la Caroline du Sud. Ces colonies vivent principalement des plantations de tabac, de coton et de riz. La population est composée de riches propriétaires de plantations et d’esclaves. À cette époque, chaque colonie est administrée par un gouverneur nommé par le roi d’Angleterre, à l’exception de quelques colonies qui se considèrent autonomes. Ces colonies (Pennsylvanie, Connecticut, Rhode Island, Maryland) élisent des assemblées qui gèrent leur territoire. La vie sociale est marquée par de nombreuses sociétés philosophiques. Les intellectuels américains partagent les idées des Lumières. Cette forte vie intellectuelle explique la création rapide de nombreuses universités sur le territoire des Treize colonies : l’université de Harvard (fondée en 1616), l’université de Yale (en 1716) et l’université de Princeton (en 1746). La Grande-Bretagne a mené une longue guerre avec la France jusqu’en 1763. C’est à la fin de cette guerre que la Grande-Bretagne prend possession du territoire de la Nouvelle-France. Les colons américains voient une issue positive à cette grande victoire: ils vont enfin pouvoir étendre leur territoire plus à l’ouest. Du côté de la couronne d’Angleterre, le roi juge que cette guerre a coûté très cher. En effet, la couronne n’a plus beaucoup d’argent. Pour pallier la situation, le roi va adopter une attitude beaucoup plus rigide par rapport aux impôts: selon lui, c’est la population des colonies qui devra assumer les frais de la guerre grâce aux taxes imposées sur le thé, le vin, le sucre, la mélasse et les journaux. Les conséquences de la guerre de Sept Ans ne sont pas toutes à l’avantage des colonies britanniques. Seuls les généraux anglais reçoivent la gloire et seuls les négociants fortunés voient leurs richesses augmenter. Pour le peuple américain, c’est l’effondrement de l’économie et le chômage pour les plus pauvres. Les colons vivent leur première frustration lorsque l'Angleterre décide de conserver toutes les nouvelles terres acquises. L’expansion vers l’ouest ne pourra pas se faire, car le roi interdit aux colons de s’installer dans le territoire conquis. Après cette déception, les colons refusent de payer toute nouvelle taxe. Ils ne veulent payer que les taxes créées par leurs propres assemblées et leurs propres représentants. Ils refusent ainsi de payer toute taxe en faveur d’un parlement dans lequel il n’y a aucun de leurs représentants. Les colons s’appuient sur la phrase suivante : No taxation without representation. Le 1er septembre 1763, c’est la Loi sur la monnaie qui entre en application. Cette nouvelle loi empêche d'émettre du papier-monnaie. Cette décision prive les colonies d’assurer une économie plus stable. Le 24 mars 1765, le roi met en application la Loi sur le cantonnement. Cette loi ordonne au peuple américain d’assurer un logement aux soldats. Cependant, aux yeux des colons américains, 10 000 soldats à loger en temps de paix est considérable. Pendant la même période, plusieurs autres lois sont votées afin de hausser les impôts. La couronne britannique a toujours le même but en tête : augmenter les revenus afin de diminuer la dette. Les nouvelles taxes créées entre 1763 et 1767 ne font qu’augmenter la frustration des colons. Sentant la tension monter, le roi fait renforcer les troupes sur le territoire des colonies, ce qui contribue à faire grimper encore plus la tension. Cette tension continue de grimper jusqu’au 5 mars 1770. Cette journée est marquée par une manifestation se terminant avec un bilan de 5 morts. Cet évènement est également nommé le massacre de Boston. En 1773, la Grande-Bretagne désire sauver la Compagnie des Indes orientales qui connaît aussi des difficultés financières. Pour y parvenir, les taxes sont levées sur le thé en provenance de cette compagnie. Les colons voient là un geste de concurrence déloyale face aux autres thés. C’est pour montrer leur mécontentement que les colons décident de passer à l’acte. Dans la nuit du 16 décembre 1773, c’est le Boston Tea Party. Un groupe de 50 patriotes déguisés en Autochtones prend possession d’un navire de la Compagnie des Indes orientales. Les insurgés embarquent dans le navire et jettent toute la cargaison de thé à la mer. Face à cet évènement inattendu, Londres décide d’augmenter radicalement la présence de l'armée au Massachusetts. De leur côté, les colons du Massachusetts forment plusieurs milices et demandent aux autres colonies de se rallier à leur cause. Le roi décide également de fermer le port de Boston jusqu’à ce que la colonie rembourse totalement le thé jeté à la mer. Malgré le fait que toutes les colonies se rallient à la cause du Massachusetts, le roi refuse de leur accorder une plus grande autonomie. Loin de favoriser la cause du roi, cette décision fait en sorte que les colons les plus modérés se joignent à la cause des plus radicaux. Le parlement britannique prend des mesures pour contrer les tendances autonomistes qui se manifestent de plus en plus fortement dans les colonies. Le 20 mai 1774, la Grande-Bretagne signe l’Acte de Québec. Cette nouvelle proposition divise autrement le territoire américain en accordant un plus grand territoire à la Province of Quebec. Les colons américains n’acceptent pas du tout cette décision puisque New York va perdre la possibilité de contrôler le commerce des Grands Lacs au profit de Montréal. Les colons refusent catégoriquement l’intervention britannique qui les empêche de protéger leurs intérêts commerciaux. Selon eux, la métropole nuit à l’expansion de la Nouvelle-Angleterre. De plus, malgré les tensions qui augmentaient continuellement, la Nouvelle-Angleterre servait encore de base militaire à sa métropole. Le 5 septembre 1774, c’est l’ouverture du tout premier Congrès continental à Philadelphie. Ce congrès est constitué des 51 représentants des colonies. C’est lors de ce congrès que les membres entreprennent la rédaction d’une Déclaration de droits. Celle-ci se pose davantage contre le parlement britannique que contre le pouvoir du roi. Cette déclaration proclame principalement le droit des colonies de légiférer. C’est également au cours de ce congrès que les Treize colonies décident de s’unir. Cette déclaration n’adoucit toutefois pas les relations entre les colonies et leur métropole. Les patriotes sont de plus en plus nombreux et se font de plus en plus entendre. La guerre contre la métropole se prépare. Des groupes d’insurgés réussissent à rassembler des armes et de la poudre à canon à Concord. Les Anglais sur le territoire agissent et décident de mettre en état d'arrestation Adams et Hancock, deux insurgés membres du Congrès. Ces deux patriotes fuient et trouvent refuge à Lexington. Le 18 avril 1775, en soirée, un groupe de 700 hommes marchent vers Concord. Leur but est d’arrêter les deux insurgés recherchés et de détruire les réserves d’armes et de munitions. Les gens de Concord apprennent la nouvelle suffisamment tôt pour avoir le temps de déplacer leurs munitions. La bataille de Concord et de Lexington Au lever du jour, le 19 avril 1775, ont lieu les premiers échanges de tirs entre les insurgés et l’armée britannique. La milice américaine est obligée de battre en retraite. La bataille se déplace vers Lexington où la milice américaine trouvera de nouveaux renforts. Les Anglais devront se replier vers Boston. C’est la victoire américaine qui clôt la bataille de Concord, qui est considérée comme le début de la guerre d’Indépendance. La guerre d’Indépendance se poursuit Pendant quelque temps, les combats se poursuivent entre les patriotes et l’armée britannique. Les Britanniques évacuent Boston le 17 mars 1776 sous la pression des miliciens. Ces miliciens sont alors sous le commandement de George Washington. La Déclaration d’indépendance Le 4 juillet 1776 est marqué par un évènement important dans l’histoire américaine : le Congrès adopte la Déclaration d’indépendance. Cette déclaration est considérée comme l’acte constitutif des États-Unis et marque aussi la rupture définitive avec la Grande-Bretagne. Les effectifs de chaque camp La Grande-Bretagne réussit à envoyer jusqu’à 40 000 hommes en même temps pour combattre contre les patriotes. Les Britanniques peuvent également compter sur l’appui des soldats en provenance du Canada. De son côté, George Washington ne réussit qu’à rallier un maximum de 20 000 hommes qui ne sont pas formés comme les soldats. L’armée de Washington est toutefois aidée par la force patriotique et la volonté de triompher. De plus, les patriotes américains ont une meilleure connaissance du territoire, ce qui va les aider lors des combats. L’alliance avec la France Sollicitée par les patriotes, la France voit dans cette guerre une occasion de prendre sa revanche sur la Grande-Bretagne. Le traité du 6 février 1778 assure des relations commerciales et amicales entre la France et les États-Unis et assure également l’alliance militaire. La France va ainsi aider les États-Unis grâce à la marine et les navires français et grâce aux capitaux qu'elle va investir. Le marquis de La Fayette va d’ailleurs partir aux États-Unis, où il va obtenir le titre de major-général auprès de Washington. Pour la France, cette guerre est perçue comme le combat de la philosophie des Lumières. Grâce au renforcement de l'armée obtenu par cette alliance, les Britanniques doivent se retirer de Philadelphie. L’armée britannique abandonne les combats dans les colonies du nord et du centre. Tous les combats qui vont suivre vont se concentrer dans les colonies du sud où les Britanniques l’emporteront facilement. La guerre d’Indépendance se termine grâce à la bataille de Yorktown en octobre 1781. L’alliance franco-américaine remporte la guerre grâce à la puissance de la flotte. L’Indépendance américaine a été reconnue officiellement le 3 septembre 1783 avec le traité de Paris. John Adams et Benjamin Franklin signent le traité au nom des États-Unis. Le texte reconnaît l’indépendance américaine et le nouveau pays : les États-Unis d’Amérique. Outre l’indépendance, ce traité reconnaît l’expansion du territoire, établit les frontières avec le Canada et confère des droits de pêche au large de Terre-Neuve et de la Nouvelle-Écosse. Toutefois, par ce traité, les Américains reconnaissent aussi les dettes qu’ils doivent rembourser et offrent l’amnistie aux loyalistes (ceux qui demeuraient fidèles à la couronne britannique) en leur permettant de s’installer dans les autres colonies. La guerre d’Indépendance laisse la France dans une forte crise financière. C’est cette crise financière qui cause la convocation des états généraux et qui mène à la Révolution française. La France aurait pu s’attendre à devenir un partenaire financier et commercial important des États-Unis et à obtenir de l’aide pour reconquérir la Nouvelle-France. Dans les deux cas, la France a vu ses ambitions déçues puisque les États-Unis reprennent les relations commerciales avec la Grande-Bretagne et que George Washington désire évincer les puissances coloniales en Amérique. De plus, les Américains n’ont pas apporté l’aide financière qui aurait aidé les Français à rembourser la dette. Les relations entre la France et les États-Unis se sont dégradées un peu plus pendant les années de Terreur. La Constitution a été établie après la Déclaration d’indépendance. Après la guerre, les États-Unis vivent une situation difficile. Le gouvernement en place n’a qu’une très faible autorité sur les États. Certains d'entre eux refusent de payer l’armée et de rembourser les dettes tandis que certains autres souhaitent la formation d’un gouvernement central. Le Congrès convoque une convention constitutionnelle où chaque état devait envoyer un représentant. La Convention constitutionnelle commence en mai 1787 à Philadelphie et elle est présidée par George Washington. Le but de cette rencontre est de trouver des compromis entre ceux qui sont en faveur d’un gouvernement central et ceux qui désirent que chaque État ait plus d’autonomie. La Constitution entre en vigueur le 17 septembre 1787 et met en place un pouvoir fédéral. En fait, les pouvoirs gouvernementaux sont répartis entre le gouvernement fédéral et le gouvernement de chaque État. De plus, il y a une séparation des pouvoirs selon la proposition de Montesquieu (exécutif, législatif et judiciaire). Le fonctionnement du gouvernement fédéral assure une représentation égale au Sénat (2 sièges par État) et une représentation proportionnelle dans la Chambre des représentants. Le gouvernement doit aussi gérer le commerce extérieur, la défense, la politique extérieure et les relations entre les États. Chaque État conserve sa souveraineté grâce aux pouvoirs suivants : voix au congrès, droit de déclarer la guerre, droit de nommer un ambassadeur, droit de créer la monnaie, droit de régler les relations avec les Autochtones et droit de régler les relations avec les autres États. En 1787, la Constitution américaine parle au nom du peuple américain. Toutefois, il faut savoir quel sens cette constitution donne au mot peuple. Le peuple américain exclut toutes les femmes, les Noirs, les Autochtones et les serviteurs. Aux yeux des rédacteurs de la Constitution, celle-ci met en valeur les notions de démocratie et d’égalité. Il faut préciser que ces rédacteurs étaient les 55 hommes les plus riches de toute la Nouvelle-Angleterre. Selon eux, l’esclavage est un mal nécessaire. La Constitution représente un moyen pour eux de protéger leurs intérêts en légalisant les conditions sociales inférieures des Autochtones, des Noirs et des femmes. De plus, elle n’implique pas nécessairement un suffrage universel pour élire les représentants et le président. La gestion des affaires publiques peut seulement être assurée par ceux qui ont des richesses, une bonne éducation et une tradition familiale. Il en va de même pour le droit de vote : seuls ceux qui sont propriétaires peuvent exercer leur droit de vote. Pour ces riches américains, il faut se méfier du peuple. Tous les premiers textes liés à l’Indépendance américaine ont été écrits en français, en anglais et en allemand. Toutefois, la notion de la langue nationale n’avait jamais été abordée, ce qui a causé quelques tensions linguistiques. Pour les dirigeants, l’anglais allait s’imposer comme langue nationale sans avoir à proclamer de langue officielle. La Constitution a été rédigée uniquement en anglais, ce qui a mis fin aux tergiversations en matière de langue officielle des États-Unis. George III a débuté son règne dès 1760. Son long règne est marqué par des mutations économiques, sociales et religieuses, la guerre d’Indépendance, la Révolution française et l’Empire de Napoléon. Né en Grande-Bretagne, George III est fortement influencé par la formation de sa mère à la cour allemande. Cette influence en fait un roi très autoritaire. C’est ce caractère autoritaire qui va causer quelques frictions, de vives réactions, voire des crises majeures. La guerre d’Indépendance est d’ailleurs provoquée par l’intransigeance du roi et ses exigences face aux colons. Plus tard, George III perd lentement la raison et c’est son fils qui l’aide à prendre des décisions jusqu’à sa mort en 1820. George Washington est le fils d'une riche famille de propriétaires de Virginie. Adolescent, il était déjà à la tête du domaine familial. Engagé dans l’armée britannique, il combat l’armée française avant de devenir officier puis colonel. Il a pris part de manière assez active à la guerre de Sept Ans, toujours au sein de l’armée britannique. Après la guerre, il acquiert une plantation de tabac sur laquelle il possède de nombreux esclaves. Il est élu député de la Virginie et se rend au Congrès de Philadelphie, où il prend part à l’insurrection contre le gouvernement de Londres. Il reprend le service militaire au cours de la guerre d’Indépendance pour laquelle il est nommé commandant en chef des troupes insurgées. Il ne se révèle pas être un très bon stratège et doit composer avec des troupes indisciplinées et un manque d’équipement. Ses troupes résistent pourtant jusqu’à la victoire de Yorktown obtenue grâce à l’aide des Français. À la fin de la guerre, il préside la Convention qui doit créer la Constitution pour ensuite être élu président des États-Unis. Sa politique aride favorise l’économie et le pouvoir de l’État central. Le premier président des États-Unis fait deux mandats au pouvoir avant de se retirer volontairement de la vie politique. Il reprend les armes une dernière fois lorsque les Français menacent d’attaquer avant de mourir en pleine gloire en 1791. Dans l’année qui suit sa mort, on donne le nom de Washington à la nouvelle capitale des États-Unis. Fils d’un fermier, John Adams a étudié à Harvard avant de s’établir définitivement à Boston. Après le massacre de Boston, il est élu député du Massachusetts. Entre 1774 et 1778, il est membre du Congrès national. Il soutient la séparation des Treize colonies et de la Grande-Bretagne et se porte comme le défenseur de la marine américaine. Nommé au comité de rédaction de la Déclaration d’indépendance américaine, Adams est ensuite nommé pour négocier les droits de pêche avec la Grande-Bretagne. En 1785, il est l’ambassadeur des États-Unis en Grande-Bretagne. Il se fait toutefois peu apprécier pas certains pour ses idées radicales. Adams défend en effet l’idée selon laquelle les riches et les bien-nés doivent recevoir une place à l’assemblée nationale. C’est pour cette raison qu’il ne réussit pas à être élu comme président. En 1796, il est finalement élu comme président des États-Unis. Il se représente aux élections en 1800 où il est défait. Il se retire de la vie politique jusqu’à sa mort en 1826. C’est à John Adams que l'on doit la création d'une première marine de guerre américaine. Thomas Jefferson a eu une vie bien remplie. En effet, il a été politicien, avocat, philosophe, naturaliste, bibliothécaire et agriculteur. Son père était un riche propriétaire terrien. Très tôt, il reçoit une éducation raffinée. En 1776, Jefferson devient membre du Congrès et il est l’une des personnes choisies pour rédiger la Déclaration d’indépendance américaine. Pendant ces réunions, il s’oppose fortement au pouvoir de la Grande-Bretagne et du roi. Jefferson considère également que tous les hommes naissent libres et égaux. Le gouvernement d’un pays n’est pas le maître du peuple, mais bien son serviteur. Grâce à ses idées politiques, Jefferson est élu député de la Virginie. Il quitte les États-Unis pour aller en France en tant qu’ambassadeur. Là-bas, il négocie plusieurs traités commerciaux et il se tient au courant des progrès scientifiques. Il assiste aux débuts de la Révolution française, mais sans jamais intervenir. En 1790, il retourne aux États-Unis et devient le secrétaire d’État de George Washington. Après avoir fondé le parti républicain en 1793, il se présente aux élections présidentielles de 1796, mais c’est John Adams qui l’emporte. Pendant le mandat de ce dernier, Jefferson se consacre à la philosophie et à la science. Ce n’est qu’en 1800 qu’il se représente aux élections. Cette fois, c’est lui qui l’emporte. Il devient donc le troisième président des États-Unis. Il tiendra ce poste au cours de deux mandats pendant lesquels il rachète la Louisiane. Après ses mandats à la présidence, il se retire en Virginie où il organise des collectes de livres avant de fonder l’université de Virginie. Il meurt en 1826. Benjamin Franklin est le fils d’un artisan de Boston. Assez jeune, il reprend l’atelier d’imprimerie de son demi-frère où il mettra en valeur ses idées philosophiques sur la liberté de pensée, la liberté du peuple, la liberté d’opinion. Il quitte Boston pour s’installer à Philadelphie. C’est dans cette ville qu’il deviendra journaliste et imprimeur du quotidien le plus lu en Amérique. Pendant ce temps, il fonde la première bibliothèque publique du pays, la première compagnie de pompiers, il améliore la police locale, il construit un hôpital et participe à la fondation d’une université. Il apprend également plusieurs langues et effectue plusieurs travaux sur l’électricité. Sur le plan politique, il se range assez tôt dans le clan en faveur de l’indépendance. En 1776, c’est Benjamin Franklin qui dirige la Convention constitutionnelle de Philadelphie et il est l’un des rédacteurs de la Déclaration d’indépendance. En octobre 1776, il est envoyé en France pour entreprendre une carrière diplomatique. Franklin est vu là-bas comme l’incarnation des idées des Lumières, c’est pourquoi il se lie d’amitié avec Voltaire. C’est également Franklin qui est l’ambassadeur des États-Unis au moment où la France signe l’accord avec les États-Unis. De plus, le traité de paix, signé en 1783, a été rédigé par Benjamin Franklin. À son retour aux États-Unis, il est élu président de l’État de Pennsylvanie. Il défend ardemment l’abolition de l’esclavage et participe à la rédaction de la Constitution américaine. Il meurt en 1790.
40373815-1626-4288-9476-8fae103be153
La résolution de problèmes impliquant les vecteurs Les vecteurs permettent de modéliser le monde physique qui nous entoure. Les exemples d'application des vecteurs qui se trouvent dans cette fiche sont des situations qu'on rencontre parfois dans les manuels de mathématiques de 5e secondaire SN et TS, mais il s'agit en réalité d'applications de concepts de la Physique. Voici les cas qui seront traités dans cette fiche : Lorsque plusieurs forces agissent sur un même objet, il est possible de remplacer toutes ces forces par une seule; la force résultante (|F_R|). La force résultante se calcule grâce à l’addition vectorielle des forces en présence. L’objet réagira de la même façon si on lui applique l’ensemble des forces que si on lui applique la force résultante. Trois chevaux tirent sur un arbre tel que schématisé ci-dessous (chaque cheval est représenté par une force : |F_1,F_2| et |F_3|). Afin d'éviter les accidents, on veut savoir dans quelle direction devrait tomber l'arbre ? 1) Trouver les composantes de chacun des vecteurs En utilisant les rapports trigonométriques dans les triangles rectangles, on peut déduire les composantes suivantes : ||\begin{align} \color{blue}{F_1 (x,y)} & \\ \Rightarrow \color{blue}{x} &= 2 \ 300 \cos 110^\circ \\ &= - 787\ \text{N} \\ \Rightarrow \color{blue}{y} &= 2 \ 300 \sin 110^\circ \\ &= 2 \ 161\ \text{N}\\ \color{red}{F_2 (x,y)} &\\ \Rightarrow \color{red}{x} &= 2 \ 500 \cos 60^\circ \\ &= 1 \ 250\ \text{N}\\ \Rightarrow \color{red}{y} &= 2 \ 500\sin 60^\circ \\ &= 2 \ 165\ \text{N}\\ \color{green}{F_3 (x,y)} &\\ \Rightarrow \color{green}{x} &= 3 \ 000 \cos 10^\circ \\ &= 2 \ 954\ \text{N}\\ \Rightarrow \color{gree}{y} &= 3 \ 000\sin 10^\circ \\ &= 521\ \text{N}\end{align}|| 2) Additionner les composantes pour obtenir celles de |F_R| |x| |y| |\color{blue}{F_1}| |- 787\ \text{N}| |2 \ 161\ \text{N}| |\color{red}{F_2}| |1 \ 250\ \text{N}| |2 \ 165\ \text{N}| |\color{green}{F_3}| |2 \ 954\ \text{N}| |521\ \text{N}| |F_R| | 3 \ 417\ \text{N}| |4 \ 847\ \text{N}| 3) Calculer |\mid \mid F_R \mid \mid| ||\begin{align}\mid \mid F_R \mid \mid &= \sqrt{3 \ 417^2 + 4 \ 847^2} \\ &\approx 5 \ 930\ \text{N} \end{align}|| 4) Déterminer l'orientation de |F_R| En représentant |F_R| dans un plan cartésien, on peut former un triangle rectangle. Cela permet l'utilisation des rapports trigonométriques. ||\begin{align}\tan \theta &= \displaystyle \frac{4 \ 847}{3 \ 417}\\ &\approx 55^\circ \end{align}|| 5) Interpréter la réponse Ainsi, l'arbre devrait tomber en formant un angle de |55^\circ| avec l'axe des |x| positif. Dans cet exemple, il n'était pas essentiel de trouver la norme de |F_R|. Le cas échéant, cette partie de l'exemple pourra être utilisée comme référence. La force équilibrante, parfois notée (|F_É|), est la force qu’il faut ajouter à un système de forces pour que la somme des forces (incluant la force équilibrante) soit égale à zéro. On pourra donc dire que la force équilibrante est égale à la force résultante dont on a changé le sens. Pour changer le sens de la résultante, on peut utiliser deux méthodes différentes en fonction des informations disponibles. Afin d'alléger cette fiche, on va utiliser l'exemple précédent. Pour éviter que l'arbre ne tombe tout de suite, on veut appliquer une forme suffisante sur celui-ci. Quelles devraient être les composantes de cette force équilibrante? 1) Trouver les composantes de la force résultante Comme calculé dans l'exemple plus haut, ||F_R = (3 \ 417, 4 \ 847)|| 2) Déduire les composantes de la force équilibrante. ||\begin{align} F_R &= (3 \ 417 , 4 \ 847) \\ \Rightarrow F_É &= (-3 \ 417, -4 \ 847)\end{align}|| Avec un exemple qui ferait référence à la norme et à l'orientation de |F_R|, il suffit simplement d'ajouter ou de soustraire |180^\circ| tout en s'assurant que l'orientation de |F_É| est positive. Pour plus de détails et d'explications sur le concept des forces, tu peux consulter la fiche suivante en Physique : Les forces. Le vecteur déplacement correspond à la différence entre deux vecteurs position: |\overrightarrow{r_f}| est la position finale et |\overrightarrow{r_i}| est la position initiale. On note |\Delta \overrightarrow{r}| le vecteur déplacement. En d'autres mots, on peut associer cette notion à celle de vecteur résultant. Soit le schéma suivant: Le vecteur déplacement correspond à ||\Delta \overrightarrow{r} = \overrightarrow{r_f}-\overrightarrow{r_i}|| Pour déterminer les composantes de |\color{red}{\Delta \overrightarrow {r}}|, il suffit de se référer à la soustraction de vecteurs. Le vecteur vitesse correspond au rapport entre le vecteur déplacement et le temps écoulé. Un tel vecteur a une composante horizontale (vitesse horizontale) et une composante verticale (vitesse verticale). Dans le schéma suivant, les vecteurs |\color{blue}{\overrightarrow{v_1}}, \color{red}{\overrightarrow{v_2}}| et |\overrightarrow{v_3}| sont des vecteurs vitesse. Dans ce contexte, l'application des vecteurs est plutôt banale puisque le travail effectué par la personne est directement appliqué sur la charge. En ce sens, il devient plus intéressant d'effectuer l'analyse du travail à déployer lorsque la force effectuée sur la charge n'est pas parallèle au déplacement. Ainsi, il faut prendre le temps de bien analyser la situation et de se faire un dessin afin d'associer chacune des mesures aux différentes composantes du contexte. Avec la date fatidique du 1er juillet qui approche, Bill doit déménager tous ses meubles dans son nouvel appartement. Puisque sa laveuse est beaucoup trop lourde pour être soulevée, il décide d'y attacher une corde et de la tirer. Ainsi, quel travail devra effectuer Bill pour la déplacer sur une distance de 15 m s'il déploie une force de |130 \ N| et que la corde qu'il utilise forme un angle de |35^\circ| par rapport à l'horizontal en négligeant la force de frottement? 1) Analyser la situation Dans le cas présent, le travail effectué n'est pas parallèle au vecteur de déplacement. Ainsi, on utilisera la formule ||W = F \cos \theta \times \Delta x|| 2) Appliquer la formule appropriée Puisque la mesure de l'angle donnée est celle composée par le vecteur force et le vecteur déplacement,on utilise la formule suivante: ||\begin{align} W &= \color{red}{F} \cos \color{blue}{\theta} \times \color{green}{\Delta x}\\ &= \color{red}{130} \cos \color{blue}{35^\circ} \times \color{green}{15}\\ &\approx 1\ 597 \ \text{J} \end{align}|| 3) Interpréter la réponse Bill devra effectuer un travail de |1\ 597| joules pour déménager sa laveuse. Par contre, ce n'est pas toujours l'angle formé par le vecteur force et le vecteur déplacement qui est fourni. Remarque : il existe plusieurs démarches différentes pour résoudre ce genre de problème. Dans le cas présent, le but était simplement d'illustrer l'utilisation de la formule présentée au début de la section. Or, on peut arriver à la même réponse en utilisant des concepts qu'on retrouve dans la fiche Le travail et la puissance qui est situé dans la section Physique de la bibliothèque virtuelle. Pour valider ta compréhension à propos des vecteurs de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
403be587-40b9-419d-9fde-9bc581ced57d
La science à la Renaissance Les valeurs humanistes ont permis de voir naitre plusieurs nouvelles avancées techniques et technologiques dans différents domaines des sciences pendant la Renaissance. L’Église est particulièrement en désaccord avec tous ces changements scientifiques, car ils s’éloignent des enseignements de l’Église. Les humanistes placent l’humain au centre de leurs préoccupations. Ce dernier est également leur principal sujet d’études scientifiques. Les intellectuels de cette époque utilisent l’expérimentation et l’observation pour étudier et découvrir le monde dans lequel ils vivent. Théorie Géocentrisme Héliocentrisme Résumé de la théorie La Terre est au centre de l’Univers et tous les autres astres tournent autour d’elle. Le Soleil est au centre de l’Univers et tous les autres astres tournent autour de lui. Théorie défendue par… L’Église Nicolas Copernic La dissection est une pratique qui consiste à découper méthodiquement le cadavre d’un être vivant pour mieux étudier son anatomie et son fonctionnement. L’imprimerie est l’une des causes les plus importantes de la diffusion des idées humanistes. C’est dans les environs de 1450 que Johannes Gutenberg perfectionne la presse à imprimer qui permet de copier les textes plus rapidement et plus efficacement. Gutenberg a eu l’idée de forger des caractères mobiles en métal et de les imbiber d’encre avant de les presser contre du papier à l’aide d’une presse. Cette invention révolutionnaire, en plus de diminuer le temps de production, réduit considérablement les couts de production des livres. Cette fois-ci, contrairement à son attitude envers d’autres avancées technologiques, l’Église est en accord avec l’invention de Gutenberg. L’imprimerie permet la diffusion des œuvres humanistes, mais elle permet également à plus de gens d’être en contact avec les ouvrages religieux. Par exemple, le premier livre imprimé par Gutenberg est la Bible. L’Église est généralement réticente face aux différentes avancées scientifiques de la Renaissance. Elle croit que l’accent doit davantage être mis sur Dieu et non sur l’humain. Les autorités religieuses critiquent le fait que les humanistes remettent en question l’importance de Dieu dans la création de l’humain et de l’Univers. Par contre, l’invention de l’imprimerie est bénéfique pour la religion chrétienne qui voit ses ouvrages devenir plus accessibles pour la population.
4040e003-5e76-4749-89b7-c9d2287f9fc0
Les propriétés de la fonction logarithmique Dans l'animation suivante, tu peux modifier les paramètres |a,| |b,| |c,| |h| et |k| de la fonction logarithmique et observer leurs effets sur les propriétés de la fonction. Après cette exploration, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour connaitre toutes les précisions concernant les propriétés de la fonction. Propriétés Fonction logarithmique de base ||f(x)=\log_c x||où |c>0| et |c \neq 1| Fonction log en forme canonique ||f(x)=a\log_c \big(b(x-h)\big)+k||où |c>0|, |c \neq 1| et |a| et |b| sont non nuls Domaine Le domaine est |]0,\infty[.| Si |b>0|, le domaine est |]h,\infty[.| Si |b<0|, le domaine est |]-\infty,h[.| Image L'image est |\mathbb{R}.| L'image est |\mathbb{R}.| Zéro de la fonction C'est |x=1.| C'est la valeur de |x| pour laquelle |f(x)=0.| Ordonnée à l'origine de la fonction Aucune ordonnée à l'origine Si elle existe, c'est la valeur de |f(0).| Signe de la fonction Si |0<c<1|, la fonction est positive sur |]0,1]| et négative sur le reste de son domaine. Si |c>1|, la fonction est négative sur |]0,1]| et positive sur le reste de son domaine. Selon l'équation de la fonction. Croissance Si |c>1.| Si |c>1|, |a| et |b| de même signe. Si |0<c<1|, |a| et |b| sont de signes contraires. Décroissance Si |0<c<1.| Si |c>1|, |a| et |b| sont de signes contraires. Si |0<c<1|, |a| et |b| sont de même signe. Asymptote |x=0| |x=h| Extrémums Aucun ou selon le contexte. Aucun ou selon le contexte. Déterminez les propriétés de la fonction logarithmique : ||f(x)=-\log_{1/2}(2(x+1))+3|| L'équation de l'asymptote de cette fonction est |x=-1.| Le domaine de la fonction est |]-1, + \infty[.| L'image de la fonction est |\mathbb{R}.| Pour calculer le zéro de la fonction, il faut remplacer |f(x)| par |0| et isoler |x.| ||\begin{align} 0 &= - \log_{1/2} (2(x+1)) +3\\-3 &= - \log_{1/2} (2(x+1))\\3 &= \log_{1/2} (2(x+1))\end{align}|| On passe maintenant à la forme exponentielle. ||\begin{align} \displaystyle \left( \frac{1}{2} \right)^3 &= 2(x+1)\\ \displaystyle \frac{1}{8} &= 2(x+1)\\ \displaystyle \frac{1}{16} &= x+1\\ \displaystyle \frac{1}{16}-1&=x\\ \displaystyle -\frac{15}{16}&=x \end{align}|| Pour calculer l'ordonnée à l'origine, il faut remplacer |x| par |0.| ||\begin{align}f(0) &= - \log_{1/2} (2(0+1)) +3\\ f(0) &= - \log_{1/2} (2) + 3\\ f(0) &= -1(-1) + 3\\ f(0) &= 4\end{align}|| Les signes : la fonction est négative sur | ]-1, -\frac{15}{16}]| et elle est positive sur |[-\frac{15}{16},+\infty[.| La variation : la fonction est croissante sur tout son domaine. La fonction ne possède aucun extrémum.
405c9b05-e2ec-4d96-8bad-b08d6b392ebd
Le commerce des fourrures après 1663 En 1663, le commerce des fourrures est toujours l'activité économique la plus lucrative de la Nouvelle-France. Comme la Huronie a été détruite en 1650, les Français n'ont d'autre choix que d'aller chercher directement les fourrures dans la région des Grands Lacs. C'est à partir de ce moment que le coureur des bois fait son apparition. Celui-ci jouera un rôle important dans le commerce des fourrures en Nouvelle-France. Comme les habitants de la Nouvelle-France sont libres de pratiquer le métier de leur choix et que le commerce des fourrures est plus rentable que le travail de la terre, plusieurs abandonnent leur ferme pour se consacrer à la traite des fourrures. Cette situation inquiète le tout nouveau gouvernement royal. En effet, ce mouvement des habitants vers les bois va à l'encontre de son plus grand souhait : voir grandir le nombre d'habitants de la colonie. En 1676, pour empêcher ce déplacement massif de colons vers les bois, les autorités de la colonie décident de leur interdire la traite des fourrures. Toutefois, l'esprit d'indépendance des Canadiens qui provient, entre autres, des contacts avec les Autochtones, les amène à défier ces ordres et à continuer d'effectuer ce commerce payant. C'est pourquoi, en 1681, les autorités décident de distribuer des permis accordant le droit à la traite des fourrures. On nomme ces permis congés de traite. Encore une fois, les colons contournent ce système en vendant illégalement des fourrures aux Britanniques et à des contrebandiers. Agent de traite des fourrures: Un agent de traite des fourrures est une personne qui participe activement à ce commerce. En 1663, il existe quatre types d'agents : La compagnie Le marchand Le voyageur L'Autochtone L'implantation du système des congés de traite modifie un peu la manière dont se fait le commerce des fourrures. À partir de 1681, les autorités de la colonie attribuent vingt-cinq permis de traite à des marchands ou à des officiers militaires. Chaque permis donne la possibilité à trois voyageurs de partir en forêt. Ces voyageurs se dirigent vers la région des Grands Lacs pour échanger des objets contre des fourrures aux Autochtones de la région. Ces fourrures sont alors rapatriées en ville pour être ensuite exportées vers la métropole. Une fois arrivées en France, elles sont gérées par les compagnies. Rôles des agents de traite des fourrures Différents agents de traite Rôles des différents agents de traite Compagnie en France Elle procure aux marchands les objets qui seront échangés avec les Autochtones. Marchands en Nouvelle-France Ils obtiennent généralement les congés de traite. Ils engagent des voyageurs pour commercer avec les Autochtones. Ils fournissent aux voyageurs les objets à échanger avec les Autochtones. Voyageurs Ils quittent en forêt durant des mois afin de se procurer des fourrures auprès des Autochtones. Autochtones Ils trappent le castor. Ils échangent avec les voyageurs des fourrures contre des objets manufacturés provenant de France.
4065f2fa-5487-4b03-aaad-d2fa9a9df78a
La carte thématique La carte thématique est utilisée pour présenter des données sur un thème précis. Ces informations sont réparties sur un territoire présenté par un fond de carte. Les thèmes peuvent être de natures diverses : répartition de la population, activités économiques, production agricole, production industrielle, végétation, climat, ressources naturelles, etc. Le but de la carte thématique est alors de présenter rapidement les données sur un sujet précis, pour faciliter la compréhension, faire la synthèse et permettre l’analyse des données. C’est pour cette raison que la présentation doit être claire et efficace; l’information doit être complète et facile à saisir. Pour que les données soient suffisamment claires sur la carte thématique, certains éléments doivent s’y trouver : La carte doit avoir un titre qui présente efficacement et succinctement le thème de la carte. Le fond de carte délimitant le territoire étudié doit y apparaître clairement. Il est possible que ce fond de carte présente quelques points de repère tels que les villes et les cours d’eau principaux pour aider le lecteur à se situer. Toutefois, de manière générale, le fond de carte est assez rudimentaire afin de laisser toute la place aux données liées au thème. Comme toutes les cartes géographiques, la carte thématique présente son orientation (rose des vents pour situer le nord) et son échelle (proportion entre la taille de la carte et la taille réelle). Pour que le lecteur comprenne bien l’organisation des données sur la carte, celle-ci doit être complétée par une légende qui explique la signification des couleurs, des symboles et des différents tracés sur la carte. Voici plusieurs exemples de cartes thématiques qui vont servir à démontrer la variété des thèmes étudiés et les différentes manières de construire et de lire une carte de ce genre. 1. Carte thématique de la végétation du Canada Cette carte divise le territoire en plusieurs teintes de couleurs qui sont toutes expliquées dans la légende. Quelques villes importantes sont aussi situées. Le titre de la carte présente non seulement le thème traité, mais aussi l’année où ces données étaient valides. La date servira pour d’éventuelles comparaisons ou tout simplement pour s’assurer de la validité des informations. 2. Carte de la variation de la population des provinces du Canada Cette carte a un aspect très différent de la précédente. Le titre présente le sujet et la période utilisée pour fixer le taux de variation de la population. La carte utilise ensuite les couleurs et le relief pour présenter ses données. Des teintes d’orange pour les variations négatives et des teintes de bleu pour les variations positives. Plus la variation est élevée, plus la province s’élève. La légende explique la signification des couleurs employées et précise également la valeur de la moyenne nationale. 3. Carte thématique des peuples et des religions en Irak Cette carte peut servir à comprendre les enjeux de la politique interne en Irak. Les couleurs servent à situer la disposition des différents peuples en Irak. Grâce aux teintes pâles et foncées, on peut aussi voir les allégeances religieuses de ces peuples. De plus, certains points de repère sont fournis au lecteur : frontières des pays, nom des pays voisins, emplacement de quelques villes d’Irak. 4. Carte d’analphabétisme dans le monde Cette carte porte sur l’ensemble de la planète, les divisions se font ici par pays. Les diverses teintes du thème présenté dans le titre sont expliquées dans la légende. La carte précise aussi l’année pour laquelle ces données étaient valides. Dans toutes les cartes présentées en exemple, l’organisation des données varie selon le type de données, la grandeur de l’échelle utilisée et les choix des auteurs. Peu importe le résultat visuel, les cartes thématiques peuvent véritablement s’avérer utiles pour saisir un phénomène rapidement ou encore analyser un thème. Les cartes thématiques peuvent alors concerner le monde, un continent, un pays, une province ou encore une ville.
409aea41-3a6c-4599-abfa-3df3ea26555c
Louis Pasteur Louis Pasteur est un chimiste et biologiste français. Il est également un des pionniers de la microbiologie.Il est surtout connu pour avoir découvert un vaccin contre la rage et pour avoir développé le principe de la pasteurisation (procédé de conservation des aliments). 1822 : Louis Pasteur naît le 27 décembre en France. 1843 : Il est admis à l’École normale, où il étudie la chimie et la physique. 1854 : Il est nommé professeur de chimie et doyen de lafaculté des sciences de Lille . 1874 : Ses recherches sur la fermentation lui valent une reconnaissance de la communauté scientifique. 1881 : L’équipe de Pasteur met au point un vaccin contre le charbon des moutons. 1885 : Il découvre un vaccin contre la rage, ce qui le fait connaître partout dans le monde. 1888 : L’Institut Pasteur de Paris est inauguré le 14 novembre. 1895 : Il meurt le 28 septembre dans une annexe de son institut.
409e903c-921c-4f11-83e1-f5a6da29d966
Les figures d’opposition Les figures d’opposition regroupent, dans un même énoncé, des idées contraires. Le rapprochement de ces idées dans la même phrase va participer au sens créé en insistant sur l’opposition, en rapprochant les contraires ou en simulant la confusion des sentiments. Il existe différentes figures d'opposition :
40ac2da6-86fe-4067-9f8e-c65fec37754f
Les indicateurs acidobasiques et leur point de virage Les indicateurs acido-basiques sont des substances qui changent de couleur en fonction du pH d’une solution. Les indicateurs acido-basiques possèdent une teinte dite basique et une teinte dite acide, chacune ayant une couleur différente. Chaque indicateur prendra une couleur différente selon le milieu dans lequel on le mélange. Les images suivantes montrent les couleurs prises par les indicateurs violet de bromocrésol et rouge de phénol dans des solutions de pH 1 à 12. Le point de virage d’un indicateur représente la zone de changement de couleur entre la couleur initiale et la couleur finale d’un indicateur. Celle-ci ne se situe pas en un point précis de l’échelle de pH, mais correspond plutôt à un intervalle de pH. Le point de virage est aussi appelé zone de virage. Les images suivantes illustrent le point de virage des indicateurs phénolphtaléine, bleu de bromothymol et orange de méthyle. Certains indicateurs possèdent même deux points de virage. C’est le cas pour le bleu de thymol. Réaction de l'indicateur bleu de thymol en fonction du pH Premier point de virage: 1,2 - 2,8 Deuxième point de virage: 8,0 - 9,6 Chaque indicateur a son propre point de virage, comme le montre le tableau suivant: Nom de l’indicateur Point de virage Teinte acide Teinte basique Violet de méthyle 0,2 – 2,0 Jaune Violet Bleu de thymol (1er virage) 1,2 – 2,8 Rouge Jaune Jaune de méthyle 2,9 – 4,0 Rouge Jaune Bleu de bromophénol 3,0 – 4,6 Jaune Violet Orange de méthyle 3,0 – 4,4 Rouge Jaune Vert de bromocrésol 3,8 – 5,4 Jaune Bleu Rouge de méthyle 4,4 – 6,2 Rouge Jaune Rouge de Chlorophénol 4,8 – 6,4 Jaune Rouge p-nitrophénol 5,0 – 7,0 Incolore Jaune Violet de bromocrésol 5,2 – 6,8 Jaune Violet Bleu de bromothymol 6,0 – 7,6 Jaune Bleu Rouge de phénol 6,4 – 8,2 Jaune Rouge Tournesol - Rouge Bleu Violet de m-crésol 7,6 – 9,2 Jaune Violet Bleu de thymol (2e virage) 8,0 – 9,6 Jaune Bleu Phénolphtaléine 8,2 – 10,0 Incolore Fuchsia Thymolphtaléine 9,3 – 10,5 Incolore Bleu Jaune d’alizarine R 10,1 – 11,1 Jaune Rouge Carmin d’indigo 12,0 – 14,0 Bleu Jaune Si l’on souhaite déterminer le pH d’une solution inconnue, l’utilisation d’un seul indicateur n’est pas le meilleur moyen. Si on utilise l’indicateur violet de méthyle, qui a un point de virage correspondant au pH 0,2 à 2,0, cet indicateur colorera en violet toutes les solutions ayant un pH supérieur à 2,0. Ceci ne permet pas de déterminer avec précision la valeur du pH d'une solution. Pour créer un indicateur plus efficace, on peut faire un mélange d’indicateurs. Pour que ce mélange soit le plus précis possible, il est conseillé de choisir des indicateurs ayant des points de virage éloignés (plus de deux échelons sur l’échelle de pH) et des indicateurs qui n’ont pas les mêmes couleurs. On obtient ainsi un mélange avec plusieurs points de virage. On fait le mélange de l’indicateur thymolphtaléine et de l’indicateur orange de méthyle, on obtient deux nouveaux points de virage. Le premier point de virage sera de 3,0 à 4,4, qui correspond au point de virage de l'orange de méthyle, et le deuxième point de virage sera de 9,3 à 10,5, qui correspond au point de virage du thymolphtaléine. Il y aura maintenant cinq couleurs différentes indiquant le pH. Un indicateur universel est un mélange d'indicateurs acidobasiques qui donne un changement de couleur graduel. L’indicateur universel est obtenu par le mélange de différents indicateurs acido-basiques de points de virage différents. Plusieurs points de virage sont ainsi créés. Pour chaque degré de pH, l'indicateur universel prend une couleur différente, ce qui est extrêmement pratique pour déterminer précisément le pH d’une solution inconnue. Certains aliments peuvent servir d’indicateur acido-basique. En voici quelques-uns : pomme rouge, betterave, tomate, bleuet, jus de raisin, radis, chou rouge, oignon rouge, navet, etc. Si l’on souhaite vérifier, par exemple, que le radis est un bon indicateur acido-basique, on peut réaliser l’expérience suivante: Prélever la pelure de plusieurs radis pour recouvrir le fond d’un petit bécher et couvrir les pelures d’eau. Faire bouillir pendant environ 10 minutes. Filtrer à l’aide d’une passoire et conserver le filtrat (l’indicateur radis). Préparer un échantillon de solutions tampons de pH 2 à 12. Ajouter aux solutions tampons quelques gouttes du filtrat (l’indicateur radis). Le radis est, en réalité, un excellent indicateur acidobasique. Il possède d’ailleurs plusieurs points de virage. Lorsque les quelques gouttes de filtrat sont ajoutés aux solutions tampons, il sera possible de distinguer plusieurs couleurs différentes.
40b7a792-3a4c-4e02-9623-d347799b6335
La réciproque de la fonction sinus (arcsin) La réciproque de la fonction sinus de base est la fonction arc sinus qui s'intéresse à la mesure des angles (en radians) du cercle trigonométrique en fonction de l’ordonnée des points du cercle. Pour trouver la règle de la réciproque d’une fonction sinus, on suit les étapes suivantes. Détermine la règle de la réciproque de la fonction |f(x)=-2\sin\left(\dfrac{1}{3}(x-\pi)\right)-5.| Interchanger |x| et |y| dans la règle ||\begin{align}\color{#3B87CD}y&=-2\sin\left(\dfrac{1}{3}(\color{#FF55C3}x-\pi)\right)-5\\ \color{#FF55C3}x&=-2\sin\left(\dfrac{1}{3}(\color{#3B87CD}y-\pi)\right)-5\end{align}|| Isoler la variable |y| ||\begin{align}x&=-2\sin\left(\dfrac{1}{3}(\color{#3B87CD}y-\pi)\right)-5\\x+5&=-2\sin\left(\dfrac{1}{3}(\color{#3B87CD}y-\pi)\right)\\ \dfrac{x+5}{-2}&=\sin\left(\dfrac{1}{3}(\color{#3B87CD}y-\pi)\right)\end{align}|| Pour isoler |y,| il faut éliminer |\sin| en effectuant l’opération inverse, |\sin^{-1}.|||\begin{align}\color{#EC0000}{\sin^{-1}\!\left(\color{black}{\dfrac{x+5}{-2}}\right)}&=\dfrac{1}{3}(\color{#3B87CD}y-\pi)\\3\sin^{-1}\!\left(\dfrac{x+5}{-2}\right)&=\color{#3B87CD}y-\pi\\3\sin^{-1}\!\left(\dfrac{x+5}{-2}\right)+\pi&=\color{#3B87CD}y\end{align}||Il est possible de simplifier l’écriture en travaillant dans les parenthèses. En effet, la division par |-2| peut aussi s’écrire comme une multiplication par |-\dfrac{1}{2}.|||\begin{align}3\sin^{-1}\!\left(\color{#EC0000}{\dfrac{x+5}{-2}}\right)+\pi&=y\\ 3\sin^{-1}\!\left(\color{#EC0000}{-\dfrac{1}{2}(x+5)}\right)+\pi&=y\end{align}|| Donner la règle de la réciproque La règle de la réciproque de la fonction sinus est la suivante. ||f^{-1}(x)=3\sin^{-1}\!\left(-\dfrac{1}{2}(x+5)\right)+\pi|| Remarque : Pour que la réciproque devienne une fonction, on doit limiter son image. Voici la représentation graphique de la fonction sinus de l’exemple précédent, dont la règle est |f(x)=-2\sin\left(\dfrac{1}{3}(x-\pi)\right)-5.| Afin que la réciproque puisse devenir une fonction, on limite son image. Dans cet exemple, on doit limiter l’image à l’intervalle |\color{#333fb1}{\left[-\dfrac{7\pi}{2},-\dfrac{\pi}{2}\right]}.|
40d112db-d25d-42c0-b228-1a3e35eed5a9
L'industrialisation: capitalisme de monopole et échanges internationaux La période de prospérité qui commence en 1896 contribue grandement à la mise en place de la deuxième période d'industrialisation au Canada. Les industries se diversifient et de nouvelles techniques sont créées comme la production d'hydroélectricité. Au cours de cette nouvelle phase d'industrialisation, des entreprises prendront une envergure jamais vue auparavant. Le capitalisme est un régime économique et social qui s'appuie sur la propriété privée des moyens de production. Une grande importance est accordée à la recherche de profit ainsi qu'à ceux et celles qui détiennent le capital (l'argent). Le capitalisme encourage aussi l'initiative des individus et la concurrence entre les entreprises. Selon cette idéologie, ce ne sont pas les travailleurs qui font le plus d’argent, mais plutôt les propriétaires des entreprises. La concurrence entre les entreprises est très présente, chaque propriétaire désirant faire plus de profits que ses concurrents. Lors de la deuxième phase d'industrialisation, le système du capitalisme de monopole s'installe. Dans ce mode de pensée, l'objectif est de posséder le monopole dans un secteur afin de faire le plus de profits possible. Une compagnie contrôle ainsi une très grande part ou même la totalité du commerce d'un produit, d'une ressource ou d'une forme d'énergie. Elle peut ainsi contrôler la fabrication et la vente du produit ainsi que fixer son prix, puisqu'aucun concurrent n'est là pour offrir un meilleur prix. Ce type de capitalisme est observable dans les domaines de l’hydroélectricité et des pâtes et papiers. S'inspirant des valeurs du libéralisme économique, l'État permet à des entreprises privées d'avoir accès aux ressources naturelles de la province en échange d'un montant d'argent. Pour encourager les investisseurs à s'installer sur le territoire, le gouvernement met en place différentes mesures. Par exemple, il diminue les tarifs douaniers et offre des subventions aux entreprises. Le gouvernement contribue également à la création de différentes infrastructures telles que des routes et des chemins de fer. Pour le gouvernement québécois, le libéralisme économique est un moyen de stimuler l'économie de la province. En effet, le fait d’attirer des entreprises au Québec permet de créer de nouveaux emplois pour les travailleurs, mais également de générer des revenus pour l'État. En effet, puisque les entreprises utilisent les ressources sur le territoire, elles doivent verser de l'argent au gouvernement pour son exploitation. Par conséquent, le gouvernement du Québec fait d'importants revenus grâce aux nouvelles industries et aux compagnies qui s'installent dans la province. Le libéralisme économique croit que l'État devrait intervenir au minimum au sein de l'économie et des échanges commerciaux. Le libre-échange est une mesure qui abolit tout ce qui met un frein au commerce comme les tarifs douaniers. Le libéralisme économique s'oppose directement au protectionnisme. Les capitaux investis lors de la deuxième phase d’industrialisation proviennent majoritairement de compagnies américaines, même si plusieurs investisseurs proviennent toujours du Royaume-Uni. Comme les entreprises américaines ont un plus grand pouvoir d'achat, ce sont souvent elles qui s'installent sur le territoire pour en extraire les ressources. Elles sont surtout intéressées par les secteurs des mines, de l'hydroélectricité et des pâtes et papiers qui sont très recherchés aux États-Unis et qu'on retrouve en abondance sur le territoire québécois. Les nombreux investissements étrangers aident le gouvernement, qui a pour objectif la création d'usines, d'emplois et de nouvelles infrastructures dans la province. Le principal intérêt des entreprises dans la construction d'infrastructures est de faciliter l'accès aux ressources naturelles. De plus, cela leur permet de les transporter vers les usines et de les exporter. Les routes, les chemins de fer et les réseaux de transport de l'hydroélectricité ont ainsi été développés entre autres grâce aux capitaux étrangers. Cependant, l'arrivée d'entreprises étrangères se fait souvent au détriment d'entreprises canadiennes-françaises qui n'ont pas les moyens de rivaliser avec elles. Comme les États-Unis partagent une frontière avec le Canada et que plusieurs investisseurs sont américains, ce pays devient un important allié commercial. Le Royaume-Uni est également un partenaire économique important pour le Canada. C'est principalement vers ces deux pays que le Canada exporte ses matières premières et ses produits finis. Au Québec, les exportations provenant du secteur agricole demeurent importantes, mais elles sont graduellement remplacées par celles du secteur manufacturier. Le Canada varie également ses importations en faisant des ententes avec d'autres pays afin de répondre aux demandes de la population (comme le sucre antillais) et des industries (comme la bauxite pour les alumineries). Des produits finis sont aussi importés d’Europe et des États-Unis afin d’être vendus au Canada.
40dec2b4-1e83-440c-9823-125e30c0506d
Les réactions exothermiques en détail Une réaction exothermique est une réaction qui dégage de l’énergie ce qui, par conséquent, augmente le degré énergétique du milieu environnant. Lorsqu’une réaction chimique dégage de la chaleur dans un milieu, la température de ce milieu augmente. La température finale de la réaction est donc plus élevée que la température initiale. On peut reconnaître une réaction exothermique de diverses façons: On reconnaît une réaction exothermique lorsque, dans une équation chimique, la valeur énergétique associée (ou effet thermique) est intégrée du côté des produits de la réaction. La combustion du méthane est une réaction exothermique: |CH_{4(g)} + 2 O_{2(g)} \rightarrow CO_{2(g)} + 2 H_{2}O_{(l)} + 810 kJ| La synthèse de l'ammoniac est une réaction exothermique: |N_{2(g)} + 3 H_{2(g)} \rightarrow 2 NH_{3(g)} + 95,4 kJ| L’enthalpie (H) d’une molécule se mesure en joules par mole (J/mol) ou en kilojoules par mole (kJ/mol). Dans une réaction exothermique, l’enthalpie des réactifs est supérieure à celle des produits. Ainsi, la variation d'enthalpie (ΔH) est négative. Voici deux exemples de réaction exothermique: |CaO_{(s)} + CO_{2(g)} → CaCO_{3(s)} \hspace {2 cm} \triangle H = \text {- 178 kJ/mol}| |N_{2(g)} + 3 H_{2(g)} → 2 NH_{3(g)} \hspace {2 cm} \triangle H = \text {-95,4 kJ/mol}| Voici un diagramme représentant une réaction exothermique et l’évolution de l’énergie lors de cette réaction : Lors de la formation de liaisons dans une molécule, il y a toujours un dégagement d’énergie sous la forme de chaleur. Cette étape est toujours exothermique. Il est possible d’affirmer qu’une réaction est exothermique lorsque l’énergie d’activation directe (|E_{ad}|) est plus faible que l’énergie d’activation inverse (|E_{ainv}|). On peut illustrer ces énergies par un diagramme énergétique. Il existe plusieurs exemples de réactions exothermiques en chimie. Retenons principalement la majorité des combustions lentes ou rapides et les réactions de neutralisation. Exemple de diagramme énergétique pour une réaction exothermique
40e1a5b9-5369-4aa7-8ed4-6b4ab4035660
La région du Saguenay-Lac-Saint-Jean Aujourd'hui, le visage industriel du Québec a bien changé par rapport aux balbutiements de l'industrialisation. Une constante demeure: l’industrie du Québec s’est toujours appuyée sur les ressources du territoire québécois plus que sur la main-d’œuvre à bon marché. Dans certains secteurs, l’expertise des spécialistes québécois est même réputée mondialement. C’est le cas par exemple de la Société Hydro-Québec qui a développé rapidement des compétences uniques en matière d’hydroélectricité ou encore de Bombardier qui fournit plusieurs compagnies en avions, tramways et métros. Ces secteurs industriels (hydroélectricité, aéronautique, aluminerie) ont exigé le développement de technologies modernes et l’utilisation de personnel formé et qualifié. Certaines régions du Québec se sont développées grâce à ces industries, qui sont encore le moteur économique de ces coins de pays. Les régions du Saguenay et du Lac-Saint-Jean se sont d’abord développées pour leur potentiel hydroélectrique et forestier. Le potentiel énergétique élevé des rivières de la région a incité l’aluminerie Alcan à s’installer dans la région. Pour réduire ses coûts de production énergétique, Alcan a même construit ses propres centrales hydroélectriques, dont elle vend les surplus à Hydro-Québec. Bien que le Saguenay et le lac Saint-Jean peuvent paraître loin des grandes villes, des marchés et des axes de transport, la région est tout de même bien accessible grâce aux routes, aux trains et surtout, grâce à la rivière Saguenay qui permet de faire circuler des navires. En plus des alumineries, il existe aussi plusieurs usines de pâtes et papiers. La présence de la forêt boréale à proximité, combinée aux axes de transport efficaces, a permis l’émergence de ces usines. Ces deux types d’industries permettent à la région de participer à l’économie mondiale. Et comme toute autre multinationale, le désir de profits les a amenées à délocaliser certaines usines vers des pays ateliers. La région doit maintenant diversifier son économie pour diminuer le taux de chômage et la migration des habitants vers d'autres régions. Sur la rive sud de Montréal, la Montérégie jouit de la proximité des axes de transport montréalais. C’est pourquoi plusieurs types d’industries s’y trouvent : la région est près des marchés montréalais, américains et ontariens. Les axes de transport assurent un commerce rapide, les terrains sont moins chers qu’à Montréal et la région est bien desservie en eau et en énergie. Plusieurs secteurs spécialisés se sont développés au cours de l’histoire. Aujourd’hui, dans la région entre Longueuil et Sorel-Tracy, on retrouve des leaders mondiaux en matière d’aéronautique, des industries chimiques et pétrochimiques, des entreprises de transformation du métal et des centres de recherche. Dans la région entre Saint-Hyacinthe et Bromont, les principales activités industrielles sont liées à l’informatique et à l’électronique, aux textiles, à la transformation des produits alimentaires, à la transformation du caoutchouc et aux centres de recherche. Les industries montérégiennes s’appuient donc sur plusieurs secteurs et ne dépendent donc pas d’une seule source de revenus. Toutefois, la vie économique de la Montérégie ne dépend pas uniquement du développement industriel. La région compte tout autant sur le tourisme et l'agriculture, entre autres, pour stimuler la croissance de la région. Plusieurs autres régions se sont essentiellement développées à partir des ressources naturelles qu'on y trouvait. C'est le cas par exemple de l'Abitibiqui s’est développée autour des mines et des forêts et de la région de Thetford Mines qui s’est construite autour de l’amiante. Bref, plusieurs régions dépendaient des mines et des forêts qui les entouraient. Malheureusement, certains secteurs industriels ont peine à survivre dans l’économie mondiale ou voient, comme le Saguenay et le lac Saint-Jean, leurs usines délocalisées dans d'autres pays. C'est pourquoi ces régions doivent maintenant varier les sources de développement économique pour diminuer leur dépendance aux ressources naturelles, ce qui n'est pas facile. Tout comme pour tous les pays du monde, la révolution industrielle et la production énergétique croissante ont eu des répercussions environnementales. Au cours des premières phases de l'industrialisation, les gens n'avaient pratiquement aucun souci par rapport à ces impacts. Toutefois, après plusieurs années pendant lesquelles les industries ont fonctionné de façon massive, plusieurs problématiques ont commencé à apparaître : pollution atmosphérique, smog, pollution des cours d’eau, etc. La pollution des usines est essentiellement causée par les produits chimiques rejetés par les eaux usées et par les cheminées des usines. De plus, plusieurs déchets, aujourd’hui considérés dangereux, étaient directement déversés dans les eaux ou simplement jetés. Pour pallier à la situation, deux actions s’imposaient : freiner les sources de pollution et dépolluer dans la mesure du possible. Plusieurs groupes environnementaux ont alors participé à la sensibilisation de la population, du gouvernement et des entreprises. C’est pourquoi des règles et des lois concernant les eaux usées ont été mises en place ainsi que des projets d’assainissement des cours d’eau. Grâce aux initiatives gouvernementales, ainsi qu’à celles des industries, plusieurs entreprises s’engagent à diminuer leurs déchets, leurs émissions de gaz à effet de serre et leur consommation d'eau. C'est le cas par exemple des usines de pâtes et de papiers qui ont mis en place des techniques qui leur ont permis de réduire de 52% l'eau nécessaire dans leur production. Aujourd'hui, certaines grandes entreprises, comme Alcan, s'adaptent à la nouvelle réalité et créent des plans pour que leurs usines participent au développement durable.
40f6454a-2d0e-464b-90f4-4465b979d5c6
La structure sociale athénienne Les habitants d'Athènes n'ont pas tous les mêmes droits. Au 5e siècle av. J.-C., la cité-État a une population d'environ 250 000 personnes. Certains peuvent participer à la vie politique et d'autres n'ont absolument aucun droit. La structure sociale d'une société permet de connaître et de comprendre les différents groupes qui la composent. La société athénienne se divise en 3 groupes majeurs : Les Athéniens ont inventé la démocratie, un système qui promet de donner le pouvoir au peuple. Dans les faits, c'est loin d'être la majorité des habitants qui peuvent participer à la vie politique. Les citoyens sont les membres de la société athénienne ayant le plus de pouvoirs. Ils sont les seuls à participer aux débats et à voter les lois applicables dans la cité-État. Pour être citoyen, il faut répondre à certains critères: être un homme adulte (18 ans et +) être libre (ne pas être esclave) avoir un père citoyen et une mère fille de citoyen avoir terminé son service militaire Les citoyens représentaient environ 10% de la population d'Athènes, c'est loin d'être la majorité. Le fait d'être citoyen procurait des droits particuliers, comme le fait de pouvoir posséder une terre. Mais le citoyen avait aussi des responsabilités, c'est ce qu'on appelle ses devoirs. Voici un tableau présentant les droits et les devoirs du citoyen athénien. Les droits du citoyen Les devoirs du citoyen Prendre part à la vie politique Il peut occuper des fonctions politiques Il peut posséder des terres Suivre une formation militaire de 2 ans Jusqu'à 60 ans, il doit participer à la défense d'Athènes et prendre part aux guerres En 450 av. J.-C., Les métèques représentent environ 13% de la population d'Athènes, mais sont exclus de la vie politique. Voici les principaux groupes composant les métèques: les immigrants les personnes dont les parents n'ont pas le statut de citoyen les esclaves affranchis Les métèques sont principalement composés d'immigrants, c'est pourquoi ils sont souvent appelés "étrangers". Les métèques sont libres, peuvent travailler et gagner de l'argent. Ils sont par contre considérés comme des étrangers, ce qui explique qu'ils ne peuvent pas posséder de terre. Plusieurs deviendront donc des commerçants ou des artisans. Ils doivent faire leur service militaire et payer un impôt spécial. Les esclaves sont des gens à qui la liberté a été retirée. Ils sont considérés comme des objets et ils appartiennent à un maître à qui ils doivent obéir. La civilisation grecque de l'Antiquité dépendait énormément des esclaves, qui faisaient la majorité du travail manuel de l'époque. Les esclaves sont souvent des prisonniers de guerre ou des gens capturés par les pirates et vendus à l'étranger. Les enfants d'esclaves en deviennent automatiquement des esclaves. Il est possible pour un esclave d'obtenir sa liberté, il devient alors un affranchi et sera membre du groupe social des métèques. Au 5e siècle av. J.-C. dans la cité-État d'Athènes, les femmes appartiennent à la classe sociale de leur mari. La femme d'un citoyen est considérée comme une citoyenne, mais elle n'a pas de droit politique ni juridique. Toute sa vie, la femme est considérée comme une mineure, elle est donc sous la responsabilité d'un homme : son père puis éventuellement son mari. Les femmes passent la majorité de leur temps dans le gynécée, section de la maison (espace privé) réservée aux femmes et aux enfants. En plus de l'éducation des enfants, la femme est responsable du budget, des tâches ménagères et de la gestion des esclaves. Elle peut sortir de la maison pour participer aux fêtes religieuses et aller au marché.
40f661d4-bd46-4008-abb0-f02aa9d46c81
Les causes de l'industrialisation en Grande-Bretagne Six causes ou facteurs principaux expliquent pourquoi l'industrialisation est possible en Grande-Bretagne. La présence de capital L'importance des colonies Les nouvelles technologies La présence de charbon L'agriculture performante L'abondance de la main-d'œuvre Dès leur création, et cela jusqu'à l'arrivée des premières usines anglaises, les colonies ont une double utilité : elles fournissent les ressources naturelles aux usines britanniques; elles deviennent des marchés où l'on vend les marchandises produites en Grande-Bretagne. Le 18e siècle est marqué par des innovations techniques de toutes sortes. Certaines sont efficaces, d'autres moins. La plus importante est la machine à vapeur que James Watt, aidé par un homme d'affaires anglais, perfectionne après 1765. La machine de Watt sert de moteur autonome en même temps qu'elle fait fonctionner des machines complexes et performantes utilisables dans les usines et pour les transports. L’arrivée du charbon comme nouvelle source d’énergie va chambouler plusieurs domaines puisque l’énergie produite est plus puissante que les sources d’énergies utilisées auparavant. C’est en 1709 que la méthode de purification du charbon est inventée. Il est alors possible d’obtenir du carbone pur. Cette nouvelle technique permet de créer de hauts fourneaux qui atteignent des températures très élevées. La Grande-Bretagne compte aussi sur d'importantes quantités de mines de charbon sur son propre territoire. Avoir cette ressource à proximité donne une grande autonomie au pays lors de l'implantation des usines. D'ailleurs, les zones qui s'industrialisent en Grande-Bretagne correspondent avec les régions où se situent les mines de charbon. Cela permet d'avoir facilement accès à la ressource tout en diminuant les couts liés à son transport. Ce phénomène est illustré sur la carte de la Grande-Bretagne présente au début de cette fiche. Pour plusieurs historiens, l'agriculture subit une véritable révolution vers la fin du 17e siècle, de 1680 à 1720 particulièrement. Les innovations techniques permettent ainsi de défricher plus facilement les terres et d’assécher les marais. Ces innovations favorisent également une meilleure capacité à nourrir les habitants et le bétail. Les nouveaux engrais permettent d’augmenter la production agricole. On remplace la pratique de la jachère (laisser reposer une partie de la terre) par la rotation des cultures. Au même moment, la machinerie agricole se développe. Toutes les tâches du paysan sont dorénavant mécanisées. C’est pourquoi on dit que le paysan devient désormais un ouvrier agricole. Toutefois, ces modifications aux pratiques agricoles apportent leurs lots de conséquences sur la vie rurale. Les ouvriers agricoles doivent maintenant acheter leurs terres, et comme celles-ci sont maintenant plus productives tout en nécessitant moins de travail, certaines personnes y voient un investissement intéressant. C’est pourquoi on voit apparaitre de grands propriétaires terriens qui profitent de ces phénomènes pour s'enrichir. Les grands propriétaires achètent les terres que les paysans ne peuvent pas payer. En plus de ces achats de terres, la loi sur les enclosures force les paysans à quitter la campagne. Cet exode rural a comme conséquence le développement des villes (l'urbanisation), puisque les gens se dirigent vers celles-ci pour se trouver une nouvelle source de revenus. Avec la croissance démographique (augmentation de la population) et l'exode rural (mouvement des paysans des campagnes vers les villes), les usines près des villes industrielles reçoivent la main-d'œuvre dont elles ont besoin et même plus. Le fait que les ouvriers soient abondants et disponibles donne une position de force aux industriels qui offrent de très mauvaises conditions de travail. Les clearances (expulsions de ses terres) des Écossais sont un exemple puisqu'ils sont forcés de se rendre un peu partout dans les villes anglaises à la recherche de travail.
40fb087a-3b31-4ada-8afc-3fe8a2c695cb
Les droits, les responsabilités et les recours du consommateur et du commerçant Tout n’est pas permis lors de la vente ou de l’achat d’un bien ou d’un service. En tant que consommateur ou consommatrice, tu as des droits ainsi que des responsabilités. C’est la même chose pour les commerçants et les commerçantes. Plus spécifiquement, quels sont tes droits en tant que consommateur(-trice) par rapport aux contrats et aux garanties? Que se passe-t-il s’il y a une erreur entre le prix affiché et le prix à la caisse? De plus, quelles sont tes responsabilités, notamment pour la protection de tes renseignements personnels et la conservation des preuves d’achat? Consulte la fiche suivante pour en savoir plus : Les droits et responsabilités du consommateur Que ce soit en lien avec les contrats, les garanties, la confidentialité des transactions ou le choix du prix de vente d’un bien ou d’un service, les commerçant(e)s ont également des droits et des responsabilités. La fiche suivante donne plus de détails à ce sujet : Les droits et responsabilités du commerçant La consommation se présentant sous plusieurs formes, il existe de nombreuses lois encadrant les activités qui y sont liées. Ces lois évoluent avec le temps et sont mises à jour pour répondre aux nouvelles réalités qui apparaissent, comme le commerce en ligne. Elles prévoient aussi certains recours pour les consommateurs et les consommatrices ainsi que les commerçants et les commerçantes afin que tous puissent faire valoir leurs droits en cas de désaccord. Ces fiches présentent les principales lois et les principaux recours au Québec : Les lois encadrant la consommation Les recours du consommateur et du commerçant
40fe0be9-202b-4997-a720-0f5ea3939aa6
Trucs pour étudier Les périodes d’examens peuvent être très ardues. Il y a tellement de matière et de contenu à maitriser! Mais il ne faut pas se décourager, car plusieurs moyens existent pour concrétiser ton objectif de réussite. Les trucs qui suivent sont très utiles pour se préparer à affronter une importante session d’évaluation, mais également pour préparer les examens qui se présentent en cours d’année. Cible tes priorités. Avec ton horaire d’examens, tu pourras mieux visualiser ce qui est urgent et ce qui l’est moins. Aussi, par souci d’efficacité, tu accorderas plus de temps aux matières pour lesquelles tu as beaucoup de difficulté et moins aux matières qui sont faciles pour toi. Prends-toi à l’avance et sépare un contenu imposant en plusieurs petites parties (c’est moins décourageant). D’ailleurs, fais-toi un horaire d’étude, ça te permettra de mieux organiser ton temps. Étudie tous les soirs (environ 30 minutes à la fois) et accorde-toi des pauses entre chaque période pour oxygéner ton cerveau. Entre deux périodes d’étude, va faire une courte promenade, prends une collation santé, écoute de la musique, etc. Fixe d’avance la durée de ta pause et n’entreprends rien qui grugerait trop de ton temps ou qui te démotiverait à revenir en mode étude. Diversifie tes méthodes pour retenir ce qui est à l’étude : lis, fais des fiches de résumé (notes qui pourraient te servir pour une dernière révision la veille de l’examen) ou résume la matière dans tes mots, de vive voix, comme si tu l’enseignais à quelqu’un d’autre, etc. Étudier avec un TDA (avec ou sans hyperactivité) demeure un défi de taille. Heureusement, quelques trucs simples peuvent t’aider à renforcer tes méthodes de travail ainsi qu’à contrer tes difficultés de gestion du temps et d’organisation. Bien sûr, ces conseils sont utiles pour tout le monde! Ne t’en fais pas, avec un bon encadrement que tu devras te discipliner à conserver, tu vivras bien avec cette particularité qui te rend unique. Assure-toi d’avoir un calendrier dans ta chambre que tu utiliseras pour indiquer les travaux importants à remettre, les tests et les examens. Place-le pour qu’il soit visible; tu devras le consulter souvent. Rends ton organisation du temps visuelle. Garde à la vue une courte liste des choses urgentes et importantes à faire chaque semaine. Ajuste cette liste à chaque début de semaine. Pour ce faire, ton calendrier sera très utile. Établis tes priorités et accepte les activités en conséquence (même si tu as parfois envie de faire autre chose – comme voir tes amis – assure-toi de prioriser ton temps d’étude pour ne pas passer à côté). Se donner le temps de réfléchir avant d’accepter un engagement ou une invitation est une sage décision. Identifie ce qui gruge ton temps (télévision, ordinateur, etc.). Ce que tu aimes le plus faire durant tes temps libres, ne le fais pas avant d’étudier. Utilise plutôt ces activités comme récompense à l’effort. Ainsi, tu t’assureras de ne pas passer à côté de l’essentiel. Permets-toi de courtes pauses (fixe-toi à l’avance une limite de temps pour chacune de ces pauses) entre chaque période d’étude. Ces périodes d’étude ne devraient pas durer plus de 30 minutes. Organise adéquatement tes cartables. Range au fur et à mesure tes notes de cours dans des cartables bien identifiés et fais souvent le ménage de ceux-ci. Tu auras plus de facilité à organiser ton étude si toutes les notions y sont bien classées. Afin de ne rien oublier, fais ton sac d’école la veille en consultant ton agenda. Celui-ci t’indiquera le programme du lendemain. Commence un long travail ou l’étude d’un examen bien à l’avance. Sépare une grosse tâche en plusieurs petites parties. Planifie ton temps au début du projet ou de l’étude à faire. Pour mieux retenir les notions, fais des résumés de matière et prends des notes lors de tes lectures. Garde ton cerveau actif. Varie ta façon d’étudier (lis, écris, parle, fais comme si c’était toi l’enseignant) : ça sera moins monotone et facilitera la mémorisation du contenu. Installe-toi dans un endroit calme, loin des sources de distraction. Laisse ton téléphone dans une autre pièce et ferme la porte pour avoir un peu de tranquillité. Fais ton étude dans un lieu où tu te sens bien. Déplace-toi dans une bibliothèque si c’est là où tu trouves le calme nécessaire. Il est prouvé que les bruits ambiants et le fait d’écouter de la musique avec des paroles nuisent à la concentration puisque le cerveau tente de décoder à la fois les paroles entendues et le texte écrit. Toutefois, tu peux écouter de la musique classique sans te distraire. Il est plus facile d’étudier dans un lieu où tout est bien rangé et qui offre un accès facile aux différents ouvrages de référence (dictionnaire, manuels scolaires, grammaire, etc.) ou outils de travail (crayons, calculatrice, feuilles ou cahiers permettant de faire des résumés, etc.). Il importe d’être dans de très bonnes dispositions pour étudier, autant au plan mental qu’au plan physique. Bien s’alimenter aide à la concentration. Mange le moins de malbouffe possible (surtout durant la semaine). Bouge tous les jours! 30 minutes d’exercice par jour, c’est excellent pour garder son cerveau apte à se concentrer. Repose-toi bien (un minimum de 8 heures par nuit). Couche-toi à des heures raisonnables. Manquer de sommeil affecte la concentration. Gère ton stress. Fais de la projection positive (anticipe le meilleur). Le stress est une réaction normale du corps, mais il ne doit pas devenir trop grand. Si jamais tu sens l’angoisse monter, prends de grandes respirations et bouge. Dis-toi que le temps d’étude investi n’est jamais perdu. La répétition est le mécanisme de base de la mémoire. Elle facilite la connexion (par les neurotransmetteurs) et la communication entre les neurones. Toutefois, il faut savoir que pour retenir des concepts, il faudra peut-être des dizaines, voire des centaines de répétitions. Pour sauver du temps, on peut varier les contextes d’apprentissage (lire ses notes de cours, consulter nos fiches pédagogiques, écouter une de nos vidéos, faire une MiniRécup, un exercice en ligne, etc.) ou se donner des trucs mnémotechniques. Il faut aussi penser à donner un peu de repos à ton cerveau, car ça lui permet d’emmagasiner l’information dans la mémoire à long terme. Il faut donc étudier plusieurs fois la même matière, et non étudier pendant une longue période au cours d’une seule journée (comme la veille de l’examen) et prendre une ou des pauses dans une même période d’étude. Plusieurs périodes d’étude de 30 minutes assurent une meilleure concentration qu’une très longue période.
4108f697-7f22-436b-921d-155e391a94a5
La société romaine (notions avancées) La société romaine se divisait en plusieurs grands groupes : les patriciens: Les riches propriétaires terriens, les descendants de familles nobles, les chevaliers et les conseillers politiques haut placés; les plébéiens: Les citoyens plus pauvres tels que les artisans, les paysans et les commerçants; les étrangers ou pérégrins: Les personnes libres provenant de territoires conquis par Rome. Ils peuvent obtenir la citoyenneté romaine; les affranchis: Ce sont d'anciens esclaves qui ont gagné leur liberté; les esclaves: Très nombreux dans la société romaine, on les retrouve surtout dans les travaux agricoles ou encore dans les maisons de citoyens libres en tant que domestiques. Les esclaves n’avaient aucun droit. Les femmes romaines avaient des droits et influençaient la société (dans la vie politique ou dans le commerce), mais elles n’avaient pas le statut de citoyen. Elles restaient dépendantes de leur père, puis de leur mari. Tous les citoyens romains devaient respecter la Loi des douze Tables (texte de loi gravé dans le bronze ou sur du marbre et placé en plusieurs exemplaires dans les endroits publics). Les hommes libres des pays conquis par l’armée romaine s’appelaient les pérégrins. Ils étaient libres, mais ne pouvaient pas voter. Pour devenir des citoyens romains, ils devaient acheter leur citoyenneté ou accomplir un service militaire de 25 ans dans l’armée romaine.
4132b89c-a031-478d-a2c7-74bb2f255b55
L'industrialisation et ses conséquences La révolution industrielle est l’un des évènements les plus importants de la civilisation moderne. En effet, ce moment charnière de l’Histoire a considérablement fait changer la société : transformation des techniques, transformations sociales et économiques. Depuis la révolution industrielle, plusieurs aspects se sont radicalement modifiés : les modes de production, la définition du travail, les moyens de transport et l'organisation de la société et de l’économie. Amorcée en 1770 en Angleterre, la révolution industrielle s’est graduellement imposée aux autres pays d’Europe et également en Amérique. Avant de décrire les évènements et les innovations liés à la révolution industrielle, il est important de définir quelques notions essentielles. La plupart de ces innovations techniques ont lieu au cours du 18e siècle, avant de se propager ailleurs : en France, aux États-Unis, en Allemagne et au Canada. D'autres inventions importantes ont également marqué le 19e et le 20e siècle. Pour ces dernières, on les regroupe dans la deuxième phase de la révolution industrielle. L’un des aspects les plus importants de la révolution industrielle est sans doute l’industrialisation. L'industrialisation représente la généralisation de la mécanisation et une forte augmentation du travail en manufacture et en usine. Avant la révolution industrielle, il y avait déjà quelques tâches qui étaient mécanisées, toutefois, cette mécanisation ne se retrouvait pas dans toutes les villes ni dans toutes les productions. Il est alors important de retenir que l’on parle réellement d’industrialisation lorsque cette mécanisation est généralisée. Avant l’arrivée des machines et du travail mécanisé, plusieurs marchands ont mis sur pied le factory system. Cette organisation de la production implique de regrouper tous les artisans dans un seul et même bâtiment. Ces artisans accomplissent leur travail sous la supervision du même patron. Il est important de retenir que les gens qui travaillent dans ces manufactures sont des artisans, c’est-à-dire qu’ils créent encore des objets de leurs mains, grâce à leurs outils. Les usines font leur apparition en même temps que les machines. Les propriétaires de manufactures ont peu à peu intégré des machines mécanisées. Ces machines effectuent une partie du travail que les artisans faisaient par eux-mêmes. Les employés des usines ne fabriquent plus, ils deviennent responsables de surveiller et d’alimenter les machines. Les ouvriers ne travaillent plus nécessairement sur toutes les étapes de la production. Ils doivent dorénavant accomplir une tâche simple et répétitive, sur une machine. L’industrialisation de l’Angleterre, et éventuellement des autres pays, va engendrer plusieurs conséquences sur les plans économique et social. Les marchands-fabricants et les propriétaires d’usines vont s’enrichir grâce aux méthodes de production plus rapides. L’argent des profits sera alors réinvesti pour développer d’autres usines, d’autres technologies. L’industrialisation va également causer l’apparition de grands magasins à l’intérieur desquels les clients vont retrouver beaucoup de marchandises. Ce sont d’ailleurs ces nouveaux magasins qui vont stimuler l’apparition du papier-monnaie. Cette époque a favorisé le développement d’une nouvelle économie basé sur les profits. Le capitalisme implique en effet que les entrepreneurs investissent une somme d’argent, le capital, grâce à laquelle ils vont développer une industrie rentable. L’industrialisation va susciter de nombreuses modifications dans le rapport au travail et dans la composition de la société. Les ouvriers en usine travaillent dans des locaux sales, encombrés, bruyants, mal aérés, à l'intérieur desquels ils doivent accomplir des tâches simples et répétitives durant toute la journée. Leurs heures de travail (jusqu’à 14 heures par jour) se font toujours sous la supervision de contremaîtres sévères et stricts. Ils accomplissent des tâches épuisantes en échange d’un salaire largement insuffisant. De plus, les semaines de travail durent 6 jours et le nombre de jours de travail grimpe jusqu’à 300 jours par année. Les travailleurs incluent également des femmes et des enfants (entre 20 et 40% des travailleurs sont des femmes et des enfants). En majorité, dans le secteur textile, ces nouveaux employés représentent des avantages majeurs pour les patrons : ils sont dociles et économiques. En effet, les femmes et les enfants reçoivent un salaire nettement inférieur à celui des hommes, en travaillant pourtant dans les mêmes conditions et en effectuant les mêmes tâches. Ces conditions de travail vont susciter des débats idéologiques et éthiques quelques années plus tard. L’industrialisation a également changé le fonctionnement social en modifiant les classes sociales : on voit apparaître deux nouvelles classes sociales : les industriels bourgeois et les ouvriers. Les bourgeois sont les propriétaires d'usines et les patrons des ouvriers. Ils investissent du capital dans l’entreprise et veulent faire le maximum de profits. Les usines servent alors à améliorer la production en réduisant les coûts. Plus ces usines sont mécanisées, plus la productivité est grande, moins le besoin d’ouvriers est grand et plus grands sont les profits. Les machines constituent un avantage majeur pour les industries puisqu'elles ne se fatiguent pas comme les humains. Le but des bourgeois est alors de produire plus vite, pour moins cher et de vendre plus. Le capital constitue la source de la richesse et l’urbanisation, la source de la main-d’œuvre. Les ouvriers sont les employés des usines. Ils n’ont pas de poids dans la balance à part leur force de travail. Comme ils ne sont généralement pas spécialisés, ils n’ont pas de valeur et sont facilement remplaçables. Ils ne peuvent plus vivre de l’artisanat ou de l’agriculture, ils n’ont donc pas le choix de travailler en usine pour vivre, et ce, malgré les conditions difficiles et les salaires minuscules. Ils acceptent ainsi de vivre dans les villes polluées et insalubres. Dans leurs appartements malpropres, les ouvriers reviennent fatigués après leur journée de travail, ils n’ont pas de quoi s’alimenter correctement et n’ont pas accès à un médecin. L’espérance de vie, chez les ouvriers, ne dépasse pas les 30 ans. L'urbanisation est l'augmentation de la proportion de la population vivant dans les villes. Les usines se situent près des sources d’énergie (eau et charbon) et près des chemins de fer. Généralement, les usines se situent dans les villes qui se développent de plus en plus rapidement : c’est l’urbanisation. En plus d’attirer les entrepreneurs, les villes attirent la main-d’œuvre disponible, les capitaux et le marché. De plus en plus de paysans quittent les campagnes pour aller chercher du travail en usine : c’est l’exode rural. L'exode rural est le déplacement de population des zones rurales vers les zones urbaines. Les ouvriers dénichent des logements à proximité des usines. Comme il n’y a pas de système de transport et que les journées sont très longues, il faut que les ouvriers habitent près de leur lieu de travail. Par contre, ces logements sont très chers, surtout si l’on tient compte du salaire des ouvriers. Ces logements sont humides, mal chauffés, mal éclairés, sales, surpeuplés, pleins de vermines et sans eau courante.
413bcf4c-8bdc-43e0-adfc-e1194fea2dae
Le gérondif Le gérondif est le mode qui est formé d'un participe présent précédé de la préposition en. Pour former un gérondif, il suffit de joindre un participe présent (dont la finale est -ant) à la préposition en. en marchant en parlant en mangeant en commençant 1. La forme gérondive ne varie pas en fonction du genre et du nombre du pronom ou du nom qui fait l'action. Il parle en dormant. Elle parle en dormant. Ils parlent en dormant. Elles parlent en dormant. 2. Dans une phrase, pour éviter les ambiguïtés dans la compréhension, le sujet du verbe au mode gérondif, un des éléments constituant le complément de phrase, doit suivre la virgule quand ce même complément est placé en début de phrase. 1. En marchant dans la rue, le jeune garçon se sentait un tout autre homme. - Le jeune garçon est bien celui qui fait l'action de marcher. 2. En se dirigeant vers sa soeur, Marianne semblait tourmentée. - Marianne est bien celle qui fait l'action de se diriger vers sa soeur. Dans les deux premiers exemples, il n'y a pas de confusion quant à la personne qui exécute l'action de marcher ou de se diriger puisque, dans les deux cas, l'élément syntaxique dont la fonction est sujet suit la virgule. 3. Étant affamé, sa mère lui a concocté une collation. - Cette phrase contient une ambiguité quant à la personne qui serait affamée. Puisque c'est lui qui est affamé et non sa mère, on devrait plutôt écrire ceci: Étant affamé, il s'est fait concocter une collation par sa mère. Dans les phrases données en exemple, il n'y a pas de confusion quant à la personne qui exécute l'action de marcher ou de se diriger puisque, dans les deux cas, l'élément syntaxique dont la fonction est sujet suit la virgule. 1. Le gérondif est employé pour exprimer une manière. Jonathan est entré dans la pièce en courant. Il est venu me rejoindre en marchant calmement. 2. Le gérondif est employé pour exprimer deux actions qui ont lieu en même temps. Je chante en dansant. Il étudie tout en écoutant son émission préférée. 3. Le gérondif peut servir à formuler une cause. Il s'est brûlé en prenant son café. Elle s'est blessée en coupant les légumes. 4. Le gérondif peut intervenir dans la formulation d'une condition. En prenant le taxi, tu arriveras à l'heure. - Si tu prends le taxi, tu arriveras à l'heure. En étudiant tous les soirs, il est certain que tu réussiras l'examen. - Si tu étudies tous les soirs, il est certain que tu réussiras l'examen.
41b2ccc6-bc65-4fa0-949a-e8be9b434212
L'aire des cônes Les formules qui permettent de calculer l'aire et le volume du cône sont différentes de celles qu'on utilise pour les pyramides étant donné que le cône fait partie des corps ronds. Quand on jette un coup d'œil à son développement, on remarque que la base est formée d’un disque et que la face latérale est formée d’un secteur de disque. La base d'un cône est formée d'un disque. La formule permettant de calculer l'aire de ce disque est la suivante. Lorsqu’on a la mesure du rayon, on applique cette formule pour déterminer la superficie de la base. Afin de s'assurer qu'un espace de stationnement soit bien éclairé, détermine la superficie couverte au sol par la lumière du lampadaire. Identifier la face concernée Dans ce cas, comme pour tous les cônes circulaires droits, la base est un disque. Appliquer la formule ||\begin{align} A_b &= \pi r^2\\ &= \pi \left(\dfrac{15}{2}\right)^2\\ &= 56{,}25\pi \\ &\approx 176{,}71 \ \text{m}^2\end{align}|| Interpréter la réponse La surface éclairée par le lampadaire a une superficie d'environ |176{,}71 \ \text{m}^2.| Même si la formule peut paraitre simple à appliquer, il faut s'assurer d'avoir les bonnes mesures pour l'utiliser. Ici, le |15\ \text{m}| fait référence au diamètre et non au rayon. Pour obtenir la mesure voulue, il faut diviser cette mesure par |2.| En raison de son développement assez particulier, il peut paraitre difficile de résumer le calcul de l'aire latérale du cône en une seule formule. Or, les différentes propriétés de ce dernier permettent tout de même d’en déduire la formule suivante. Pour estimer la quantité de tissu à utiliser pour confectionner une robe, on peut avoir recours à la représentation du cône. En sachant que cette robe est confectionnée avec de la soie et que ce matériau coute |12\ $ /\text{m}^2,| combien devrait-on débourser pour acheter suffisamment de tissu? Identifier le solide Cette robe de forme conique n'est pas fermée dans le bas. Il ne faut calculer que l’aire latérale de celle-ci. Appliquer la formule ||\begin{align} A_L &= \pi r a\\ &= \pi (0{,}7) (1{,}35)\\ &= 0{,}945\pi \\ &\approx 2{,}97 \ \text{m}^2\end{align}|| Interpréter la réponse Puisqu'il se vend |12$ / \text{m}^2,| on utilise la multiplication : ||2{,}97\ \text{m}^2 \times 12\ $/\text{m}^2 = 35{,}64\ $|| Ainsi, on pourrait obtenir le tissu à un prix de |35{,}64\ $.| Dans plusieurs cas où des surfaces courbes sont mises en contexte, il ne faut pas oublier que cet exemple présente une estimation et non une quantité exacte. Chaque fois qu'il est question d'aire totale, il faut prendre en considération toutes les faces du solide et faire la somme de leur superficie respective. L'aire de la base n'est considérée qu'une seule fois puisqu'il n'y a qu'une seule figure qui sert de base dans un cône. Au début de l’année 1973, le groupe de musique désormais légendaire du nom de Kiss a fait son entrée dans l’industrie du spectacle. Pour se distinguer, les membres du groupe ont pris la décision de s'habiller d'une façon assez particulière. Entre autres, un des membres a décidé d'intégrer des pointes de forme conique à son costume. Pour les faire fabriquer, il a besoin de déterminer l'aire totale de chacune de ces pointes. Selon les mesures qui sont fournies, détermine cette aire totale. Identifier les faces concernées Il est mentionné que ce sont toutes les faces du cône qui sont à considérer. Calculer l'aire de la base ||\begin{align} A_b &= \pi r^2\\ &= \pi \left(\dfrac{6}{2}\right)^2\\ &= 9\pi \\ &\approx 28{,}27 \ \text{cm}^2\end{align}|| Calculer l'aire latérale ||\begin{align} A_L &= \pi r a\\ &= \pi \left(\dfrac{6}{2}\right)(12{,}4)\\ &= 37{,}2\pi \\ &\approx 116{,}87 \ \text{cm}^2\end{align}|| Calculer l'aire totale ||\begin{align} A_T &= A_L + A_b\\ &= 37{,}2\pi + 9\pi\\ &= 46{,}2\pi \\ &\approx 145{,}14 \ \text{cm}^2\end{align}|| Interpréter la réponse L'aire totale d'une pointe de son costume est d'environ |145{,}14 \ \text{cm}^2.| Dans d'autres circonstances, on pourrait s'intéresser à la mesure d’une dimension de la base ou encore de l’apothème du cône alors que l’aire totale est donnée, c’est ce qu’on appelle trouver une mesure manquante d'un cône à partir de l'aire. Dans ce cas, la démarche est un peu différente, mais il demeure essentiel de se rappeler la formule de l’aire totale associée aux cônes. Malgré toutes les formules, il peut arriver que certaines données soient manquantes. Dans ce cas, il faut utiliser d'autres concepts mathématiques afin d'obtenir le résultat recherché. Par exemple, la mesure de l’apothème n’est pas toujours directement donnée. Le théorème de Pythagore est alors souvent utilisé. Dans le cas d'un cône droit, on peut obtenir un triangle rectangle en traçant l’apothème du cône, la hauteur du cône et un rayon de la base. Puisque c’est un cône droit, la hauteur intercepte perpendiculairement le centre de la base. Ainsi, la mesure de la cathète correspond au rayon de la base. En associant la mesure d'une cathète à celle du rayon de la base, l'autre cathète à celle de la hauteur du cône et l'apothème, à celle de l'hypoténuse, on a assez d'informations pour utiliser le théorème de Pythagore : ||\begin{align} \color{#3A9A38}{a}^2 + \color{#EC0000}{b}^2&= \color{#51B6C2}{c}^2\\\\ \color{#3A9A38}{4}^2 + \color{#EC0000}{12}^2 &= \color{#51B6C2}{a}^2\\ 160 &= \color{#51B6C2}{a}^2 \\12{,}65 \ \text{cm} &\approx \color{#51B6C2}{a} \end{align}|| L’apothème du cône mesure environ |12{,}65\ \text{cm}.| Si tu cherches la mesure de la hauteur à partir de l'apothème, c’est encore le théorème de Pythagore qu’il faut utiliser.
41b453af-a5b8-42cb-aabc-b976796086f1
De la fraction au nombre périodique et l'inverse Dans certaines situations, il peut être utile de passer d'un nombre périodique à une fraction ou l'inverse. La fiche suivante traite des méthodes à utiliser pour effectuer ces passages avec succès. Avant de présenter ces méthodes, il convient de rappeler la définition de période. Pour les nombres écrits en notation décimale, une période correspond à un groupe de chiffres qui se répètent sans fin. Lorsqu'on écrit ces nombres, on identifie la première période après la virgule en traçant un trait horizontal au-dessus de celle-ci. Voici quelques exemples de périodes.||\begin{align} 0{,}666666666...&=0{,}\overline{6}\\ 0{,}345252525...&=0{,}34\overline{52}\\ 3{,}636363636...&=3{,}\overline{63}\\ 0{,}714285714...&=0{,}\overline{714285}\end{align}|| Lorsqu'on tente d'exprimer une fraction en notation décimale en effectuant la division du numérateur par le dénominateur, il se peut que la division ne se termine jamais, créant ainsi une période. Exprime la fraction |\dfrac{5}{6}| en notation décimale. Effectuer la division du numérateur par le dénominateur. On remarque que le |3| se répète indéfiniment. Déterminer la période.||0,8\underbrace{\color{blue}{3}}_{\color{blue}{\text{période}}}33...|| Écrire le nombre en notation décimale en utilisant le trait horizontal au-dessus de la période. On a donc |\dfrac{5}{6}=0{,}8\overline{3}.| Exprime la fraction |\dfrac{19}{11}| en notation décimale. Effectuer la division du numérateur par le dénominateur. On remarque que le |72| se répète indéfiniment. Déterminer la période.||1,\underbrace{\color{blue}{72}}_{\color{blue}{\text{période}}}72...|| Écrire le nombre en notation décimale en utilisant le trait horizontal au-dessus de la période. On a donc |\dfrac{19}{11}=1{,}\overline{72}.| La méthode pour passer d'un nombre périodique en notation décimale à sa représentation en notation fractionnaire est un peu plus complexe que les autres. Cette méthode fait intervenir l'algèbre. On différenciera deux cas particuliers pour les exemples. Dans un premier cas, la période sera « collée » sur la virgule. Dans un deuxième cas, la période sera séparé de la virgule par au moins un chiffre. La démarche de l'étape 1 sera légèrement différente pour les deux cas. Exprime |0{,}\overline{36}| en notation fractionnaire Définir le nombre périodique comme une variable. Si la période n'est pas collée à droite de la virgule, multiplier par une puissance de |10| pour qu'elle le soit. ||n=0{,}\overline{36}||Comme la période est collée à droite de la virgule, on passe à l'étape 2. Multiplier le nombre périodique par une puissance de |10| pour que la période devienne entière. ||\begin{align}n\times 100&=0{,}\overline{36}\times 100\\ 100n&=36{,}\overline{36}\end{align}|| Soustraire le nombre de l'étape 1 du nombre de l'étape 2 pour obtenir un entier. ||\begin{align}100n-\color{red}{n}&=36{,}\overline{36}-\color{red}{0{,}\overline{36}} & &(\text{La partie décimale s'annule.})\\ 99n&=36\end{align}|| On isole la variable et on simplifie la fraction. ||\begin{align}99n=36\Rightarrow n&=\frac{36}{99}\\ n&=\frac{4}{11}\end{align}|| On a donc |0{,}\overline{36}=\dfrac{4}{11}.| Exprime |1{,}5\overline{24}| en notation fractionnaire. Définir le nombre périodique comme une variable. Si la période n'est pas collée à droite de la virgule, multiplier par une puissance de |10| pour qu'elle le soit. ||n=1{,}5\overline{24}||On remarque que la période n'est pas collée sur la virgule. On devra donc multiplier par |10| pour qu'elle le soit. ||\begin{align}n\times 10&=1{,}5\overline{24}\times 10\\ 10n&=15{,}\overline{24}\end{align}|| Multiplier le nombre périodique par une puissance de |10| pour que la période devienne entière. ||\begin{align}n\times 1\ 000&=1,5\overline{24}\times 1\ 000\\ 1\ 000n&=1\ 524{,}\overline{24}\end{align}|| Soustraire le nombre de l'étape 1 du nombre de l'étape 2 pour obtenir un entier. ||\begin{align}1\ 000n-\color{red}{10n}&=1\ 524{,}\overline{24}-\color{red}{15{,}\overline{24}} & &(\text{La partie décimale s'annule.})\\ 990n&=1\ 509\end{align}|| On isole la variable et on simplifie la fraction. ||\begin{align}990n=1\ 509\Rightarrow n&=\dfrac{1\ 509}{990}\\ n&=\dfrac{503}{330}\end{align}|| On a donc |1{,}5\overline{24}=\dfrac{503}{330}.|
41bf8589-e53f-40c6-bd22-7793effee64f
Le monde arabe au Moyen Âge (notions avancées) Vers 750, l'Empire arabe comprend l'Afrique du Nord, l'Espagne, une partie de l'Asie centrale et se rend jusqu'au fleuve Indus. De nombreuses traces, dont des palais, des mausolées et des mosquées témoignent de la grandeur que cet empire avait. Entre le 8e et le 12e siècles, la civilisation arabe a connu une grande prospérité économique, c’est l’époque de l’Empire arabe. À cette époque, les Arabes contrôlaient l’ensemble des routes maritimes utilisées pour le commerce. Effectivement, ils ont la mainmise sur les voies couvertes par la Méditerranée, la mer Rouge, la mer Caspienne, la mer du Golfe, le golfe Persique et l'océan Indien. Le commerce est une activité essentielle pour l’Empire arabe dont le territoire profite d'un emplacement privilégié pour développer un commerce fort tant avec l’Europe et l’Asie que l’Afrique. Les marchands parcourent tout l’Empire et certains vont s'approvisionner de nombreux produits à l’étranger : épices, soie, porcelaine, papier, parfum (en Chine et en Inde), or, ivoire et bois (en Afrique), fer, sel, ambre, miel, fourrures. Plusieurs participent également à la traite des esclaves (en Europe). Sa position géographique avantageuse et la diversité des produits offerts expliquent le grand essor de ses activités commerciales. On peut dire que le monde arabe constituait la plaque tournante des échanges commerciaux. Il faut également ajouter que ce sont les Arabes qui ont apporté beaucoup de produits nouveaux en Europe : sucre, coton, épices, alcool, etc. Les marchands se déplaçaient en caravane de chameaux. Leurs aires de repos et d’entreposage portaient le nom de caravansérail. La civilisation et la culture arabes se sont fortement développées autour des villes. Celles-ci étaient alors de véritables centres politiques et administratifs, des carrefours pour le commerce et l’artisanat et des capitales religieuses et culturelles (grâce aux grandes mosquées, aux bibliothèques et aux écoles). La ville s’étant la plus développée au cours de l’Empire arabe est certainement Bagdad. Ville élue par le calife et abritant une immense bibliothèque, Bagdad fut à cette époque la plus grande ville du monde. Elle aurait même hébergé quelques 2 millions d’habitants. Pendant tout le Moyen Âge, les chefs politiques dans le monde arabe étaient nommées les califes. Ces derniers étaient à la fois des chefs politiques et les chefs religieux des musulmans. Les califes se voulaient les successeurs du prophète Mahomet. C’est en 750 que la dynastie des Abbassides a placé sa capitale à Bagdad. Les Abbassides se considéraient comme les protecteurs des sciences et de la religion. Ce sont eux qui ont instauré la tradition d’étudier à la fois les sciences naturelles inspirées des sciences grecques et la religion. Pendant le règne des Abbassides, Bagdad fut le centre d’une vie intellectuelle très active. La famille royale hébergeait et encourageait les scientifiques et les philosophes. On faisait alors à Bagdad beaucoup de poésie, de littérature et de traduction des œuvres grecques et persanes. À l'apogée de l'Empire arabe, Bagdad et tout le territoire de l’Empire étaient des puissances économiques, intellectuelles, commerciales et artisanales. Deux autres califats puissants exerçaient presque autant d’influence que celui de Bagdad : le califat de Cordoue, en Espagne, et le califat du Caire qui contrôlait tout le nord de l’Afrique. Au milieu du 10e siècle, le pouvoir des califes a considérablement diminué au profit du pouvoir des chefs militaires. À la même époque, le pouvoir administratif diminuait alors que les tensions sociales se faisaient de plus en plus sentir. Les injustices sociales et plusieurs révoltes d’esclaves éclatèrent. De plus, les divergences d'idées entre les groupes chiites et les groupes sunnites faisaient régner un climat conflictuel. Toutes ces circonstances fragilisèrent l’équilibre politique et social de l’Empire. En 1019, un nouveau chef politique interdit toute nouvelle interprétation du Coran. Cette interdiction a conduit à la fin du développement de l’esprit critique et réflexif des philosophes, ce qui a progressivement mis fin aux innovations intellectuelles et scientifiques qui avaient fait la gloire de l’Empire arabe. Le califat des Abbassides a encouragé la construction de plusieurs écoles. Au départ, la fonction de ces écoles étaient de faciliter l’étude de la religion et la compréhension du Coran. Ces écoles étaient dispersées dans toute l’Arabie et dans tous les territoires conquis. Certaines de ces écoles étaient obligatoires pour les enfants, et ce, dès l’âge de 6 ans. Ces écoles admettaient les garçons comme les filles, et même les esclaves. L’enseignement se limitait toutefois à l’étude du Coran et à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Les hommes qui poursuivaient leurs études entreprenaient alors d’étudier la philosophie et les sciences grecques tout en poursuivant leur étude du Coran. Les sciences grecques, qui avaient été redécouvertes au 8e siècle, étaient jugées nécessaires au développement de l'ouverture d'esprit et à la progression de la pensée rationnelle. L’apprentissage des sciences sacrées et l’étude du Coran continuaient d'occuper une place prédominante dans le curriculum arabe. Les étudiants devaient alors maîtriser la philosophie grecque (Aristote et Platon), la médecine, les mathématiques, l’astronomie, la logique, la littérature, etc. Les institutions d’enseignement destinées à former l’élite religieuse étaient appelées des madrasas. Les étudiants y apprenaient, entre autres, le droit musulman, la philosophie et l’interprétation du Coran. Les étudiants recevaient des bourses pour financer leurs études et y étaient logés gratuitement. En intégrant des éléments de la culture grecque et en les amalgamant avec les éléments des cultures persanes, indiennes et arabes, les savants et les auteurs ont créé une nouvelle culture. Cette culture qui intégrait les influences du passé et la réalité arabe était appelée culture adab. Les savants ont ensuite entrepris de rassembler leurs connaissances dans divers ouvrages. Certains ont même élaboré des encyclopédies qui réunissaient l’ensemble du savoir indispensable à l’homme cultivé. Les hadît (traditions) devaient être parfaitement maîtrisées par les élèves. Non seulement elles devaient être apprises, mais elles devaient l’être en respectant des règles d'apprentissage spécifiques. L’élève devait suivre une liste d’étapes pendant lesquelles il devait écouter les traditions lues ou récitées à haute voix par son maître, lire ces traditions à haute voix devant son maître, recevoir une autorisation, recevoir un texte original qu’il devait recopier. À la suite de ce processus, le maître déclarait avoir entendu l’élève réciter les traditions et lui léguait alors son recueil. À partir de cet instant, l’élève devenait le possesseur des traditions. Il avait la responsabilité de les utiliser et de les transmettre à un futur élève. Dès le 7e siècle, les livres ont pris une importance majeure dans l’Empire arabe. Ce rôle important a été accentué au 8e siècle grâce à la maîtrise d’un nouveau procédé qui permettait de fabriquer du papier à partir de fibres de lin ou de chanvre. À partir du 8e siècle, les livres ont donc connu un vaste essor dans le monde arabe. Sous l’initiative de certains califes, plusieurs bibliothèques ont été aménagées. Souvent construites à l'aide du financement du calife qui y faisait également don de ses propres collections personnelles, ces bibliothèques furent des lieux importants de diffusion des connaissances. Les souverains qui mettaient sur pied des bibliothèques étaient soucieux de répandre le savoir dans les territoires conquis et dans les points importants de l’Empire. On y pratiquait, entre autres, la collecte d’ouvrages, la diffusion, la copie et la traduction de ces ouvrages. Cette diffusion de la connaissance scientifique et religieuse a favorisé le développement d’une culture et d’une identité musulmane uniforme. Cette culture musulmane gravitait autour des valeurs de la culture adab. À cette époque, la culture musulmane était l’héritière de la science antique au moment où cette science était oubliée au profit du christianisme tant en Europe que dans l’Empire byzantin. La présence de ces nombreux livres et de ces lieux voués à l'apprentissage a favorisé l’émergence d’une élite intellectuelle et instruite qui réfléchissait et innovait dans plusieurs domaines. Trois bibliothèques califales ont eu une influence majeure à l’époque : la bibliothèque de Bagdad, la bibliothèque de Cordoue et la bibliothèque du Caire. La Maison de la Sagesse : bibliothèque califale de Bagdad Fondée au 9e siècle, la bibliothèque de Bagdad n’était pas uniquement un lieu de conservation des livres. En effet, la Maison de la Sagesse était surtout un lieu de rapprochement entre les sciences religieuses et la philosophie. Le but de cet endroit était principalement de défendre et de propager l’islam tout en y faisant la synthèse des cultures persane et grecque. Outre la bibliothèque, on y trouvait également un vaste centre de traduction ainsi qu’une salle de réunion dans laquelle les savants (surtout les astronomes) se retrouvaient pour échanger des idées. Les califes tentaient également d’y rassembler une multitude de textes grecs trouvés par des recherches ou encore acquis lors des batailles avec les Byzantins. Une fois la mainmise sur ces livres, ceux-ci étaient traduits en arabe. La bibliothèque de Cordoue Au 10e siècle, Cordoue était un grand centre culturel qui gagnait de plus en plus tant en importance qu’en autonomie. Par sa situation géographique éloignée (Cordoue se trouve en Espagne), le califat se trouvait isolé des autres. Le calife de Cordoue avait rassemblé un très grand nombre de livres dans sa bibliothèque, dont la plupart avaient été acquis à l’étranger. On dit que la bibliothèque de Cordoue comptait environ 400 000 ouvrages. En plus de l'acquisition de livres, le calife avait aussi embauché des libraires-copistes et des relieurs dont la tâche dépassait la copie et la traduction. En effet, la bibliothèque de Cordoue fut le lieu de rédaction de nombreux livres sur des sujets variés : philosophie, astronomie, médecine, mathématiques, etc. Toutefois, à la mort du calife Al Hakam II, son successeur a fait brûler tous les livres de philosophie et d’astronomie pour des causes religieuses. Il n’a conservé que les ouvrages de médecine et de mathématiques. La bibliothèque du Caire : Maison du Savoir Fondée au 11e siècle, la Maison du Savoir comprenait de nombreux livres, dont la majorité était issue de la collection personnelle du calife. Le calife y avait embauché des bibliothécaires qui assuraient une plus grande accessibilité aux livres. Des gardiens assuraient la protection des livres qui s’y trouvaient. La Maison du Savoir était également un lieu de réunion où les savants se réunissaient pour débattre de questions touchant plusieurs thèmes : littérature, philosophie, droit musulman, etc. Suivant l'exemple des grandes bibliothèques fondées grâce à l’initiative des califes, plusieurs mosquées et madrasas ont développé leur propre lieu de culture. Dans les bibliothèques des mosquées, on trouvait principalement des exemplaires du Coran qui servaient à la fois à l’enseignement et à la lecture à voix haute. Le public avait plus aisément accès aux bibliothèques des mosquées qu’aux bibliothèques califales qui étaient surtout réservées aux savants et à l’élite intellectuelle. Les bibliothèques des madrasas étaient majoritairement remplies de livres scientifiques. À Fès, au 14e siècle, deux bibliothèques ont été fondées, une à la mosquée et une autre à la madrasa. Celle de la madrasa existe encore aujourd’hui. La philosophie arabe a connu une grande période de vitalité entre le 9e et le 14e siècles. Les philosophes étaient alors des penseurs indépendants de la religion. Tous étaient également influencés par les traditions et les penseurs grecs. Les philosophes recherchaient la connaissance en passant tant par la raison que par l’expérience naturelle. À l’époque, la raison était définie ainsi par les philosophes : une ouverture à des vérités intelligentes et conceptuelles. Cette définition n’était pas différente de celle proposée par les prophètes ou les imams(chefs religieux musulmans). Les premiers penseurs à définir un système de logique se consacrèrent aux domaines juridique et théologique. Ils réfléchissaient aux questions soulevées par les écritures, se préoccupant à la fois de théorie et de pratique. Ils ont ainsi élaboré une terminologie complète et un vocabulaire précis qui allaient être récupérés par les philosophes. Ces premiers philosophes ont contribué au développement de techniques de raisonnement. Les sciences et la philosophie de l’Antiquité grecque sont au cœur de leurs réflexions. L'accès à ces connaissances fut possible grâce aux savants qui habitaient à Constantinople. C’est également à cette époque que fut fondée la Maison de la Sagesse de Bagdad où les penseurs débattaient de questions métaphysiques, de cosmologie et des théories de Platon et d’Aristote. Les philosophes arabes ont fondé leur système de pensée à partir des idées de Platon et d’Aristote. Leur conception de ces idées était en fait une synthèse qui tendait à effacer les différences entre ces deux pensées. Ils ont ajouté à ces idées issues des Grecs les idées liées à la philosophie prophétique véhiculée par la religion. Le système de pensée ainsi développé servait à mener l’âme vers une meilleure connaissance du monde et de ses phénomènes, et ce, en incluant les grandes questions scientifiques. L’étude de la philosophie avait pour principal objectif de mener au bonheur, tant pour l’individu que pour l’ensemble de la société, ce qui n’était possible que si l’on comprenait le fonctionnement de l’univers et la place de l’Homme dans le monde. Seule cette connaissance pouvait permettre à l’individu ou à la société de choisir le meilleur mode de vie possible. Les philosophes ne se consacraient pas seulement à l’étude d’une science ou d’un seul domaine. De manière générale, la presque totalité des philosophes ont touché à tous les domaines, tant à la pensée rationnelle que métaphysique, tant aux sciences qu'aux arts. Dans la conception philosophique des grands penseurs, il y avait une certaine distinction hiérarchique entre le monde sensible, le monde de l’âme et le monde des intelligences. Le monde sensible est en fait le monde des corps naturels. Ces corps naturels se divisent en deux catégories : les corps éternels (sphères célestes) et les corps périssables. Le monde de l’âme se divise également en deux ensembles : les âmes cosmiques (qui donnent le mouvement aux sphères célestes) et les âmes qui animent les animaux et les hommes. Chaque âme possède des qualités diverses qui sont de plus en plus riches au fur et à mesure que l’âme gagne en pureté et en instruction. Le monde des intelligences est en fait le monde qui regroupe les essences de ce qui existe. Ce monde est nécessaire aux êtres divins. L’illumination philosophique fait partie de ce qui transforme le savoir en salut personnel et qui permet l’élévation de l’âme. Al Fârâbî était un philosophe d’origine turque. Traditionnellement, il est surnommé le deuxième maître; le premier étant Aristote. Al Fârâbî a étudié à Bagdad et il y a développé ses connaissances dans plusieurs domaines : technologies, sciences, langues, logique d’Aristote, grammaire, mathématiques, musique, philosophie, etc. Selon lui, les vérités philosophiques étaient universelles alors que les croyances religieuses ne l’étaient pas. C’est pourquoi il a concentré ses études dans le domaine de la philosophie tout au long de sa vie. Il fut l’un des premiers penseurs arabes à transmettre les doctrines de Platon et d’Aristote. Ne se contentant pas d’en faire la synthèse, il les a grandement commentées. Il a par la suite développé sa théorie sur la conception du monde et sur les facultés des âmes. L’âme la plus instruite est pour lui celle du philosophe ou du prophète qui peut guider les autres vers le bonheur. Al Fârâbî a écrit une centaine d’œuvres qui ont presque toutes été perdues. Certaines ont été conservées grâce aux versions en latin médiéval qui ont perduré. Il a également écrit un catalogue de sciences qui constituait une première tentative pour réunir l’ensemble des connaissances humaines. Al Fârâbî a eu une influence majeure sur les autres philosophes arabes et a ouvert la voie à l'étude des textes antiques. Averroès a été initié dans sa jeunesse par son père à la jurisprudence et à la théologie. Il a par la suite étudié la physique, la médecine, l’astronomie, la philosophie et les mathématiques. La question sur laquelle il s’attardait le plus fut l’origine des êtres. Ayant d’abord rédigé Traité de médecine, Averroès s’est ensuite penché sur les idées d’Aristote dont il tente de trouver le sens originel en mettant de côté toutes les autres interprétations et les liens avec la culture arabe et islamique (Commentaires sur Aristote). Tant dans ses études que dans ses écrits, il séparait distinctement la raison et la foi et s’opposait radicalement à ceux qui souhaitaient les concilier. Ses idées ont eu beaucoup d’échos dans le monde chrétien et ont suscité plusieurs débats. L’Église de Rome a d’ailleurs condamné ses principes et ses œuvres en 1240 et en 1513. Il fut également condamné par la religion musulmane qui trouvait qu’il déformait trop les principes de la foi. Les sciences arabes ont également connu un vaste essor entre 762 et le 14e siècle, et ce, dans pratiquement tous les domaines : astronomie, mathématiques, médecine, philosophie. Le pouvoir politique, pendant cette période, encourageait fortement le développement scientifique puisque les penseurs étaient financés par de riches mécènes. L’essor de la science et des recherches fut grandement favorisé par le développement de l’esprit critique chez les intellectuels. Tout comme pour la philosophie, la science arabe s’est développée à partir de l’héritage grec. Les Grecs et leurs ouvrages représentaient l’autorité incontestable des savants arabes du Moyen Âge. Les principales innovations scientifiques arabes furent transmises à l’Europe dès le 12e siècle. Bien que plusieurs innovations aient eu lieu pendant cette période, les changements suscités par ces découvertes ne sont pas comparables aux changements survenus en Europe à la Renaissance. En mathématiques, le 9e siècle est principalement marqué par le renouveau de l’algèbre et l'extraction de racines carrées et cubiques. L’algèbre est également devenue une pratique autonome. De plus, les savants ont énormément étudié les figures géométriques : planes, sphériques, coniques, etc. En astronomie, les intellectuels demeuraient fidèles au modèle de Ptolémée, bien qu'ils y aient apporté quelques corrections. En effet, les astronomes arabes étaient d’excellents calculateurs et ont construit des instruments extrêmement précis comme l’astrolabe. Les sciences physiques furent également un sujet de recherche et d’étude tant pour la mécanique que pour l’optique. En mécanique, plusieurs études ont été réalisées sur les centres de gravité, l’équilibre, la balance, l’élévation des poids et la transformation des mouvements. En optique, les savants ont développé une loi sur la réfraction ainsi qu'une théorie sur l’arc-en-ciel et sur la réflexion dans une sphère cristalline. Les chercheurs arabes étaient les seuls à s’intéresser à la géologie et ils ont formulé les premières hypothèses sur la formation des montagnes. Ils ont également mené des études scientifiques sur les minéraux. Plusieurs plantes ont été étudiées pour des fins pratiques alors que des savants se penchaient sur l’agronomie afin d’étudier la valeur agricole de certaines régions. Ils sont même parvenus à effectuer des travaux d’irrigation. En médecine, les savants ont couramment utilisé une méthode à caractère plus expérimentale basée sur l’observation. De plus, les connaissances en pharmacie se sont amplement développées à la même période. Durant sa jeunesse, Avicenne s’est rapidement intéressé aux sciences naturelles et à la médecine. Les commentaires d’Al Fârâbî l'ont aidé à bien comprendre la pensée d'Aristote. Il s’est par la suite lancé dans l’étude des sciences tout en rédigeant son premier livre de philosophie et en occupant diverses tâches politiques. En dépit de ces différentes implications, il s'employa également à la rédaction de poèmes. Principalement, Avicenne désirait ajouter un caractère concret aux idées d’Aristote. Selon lui, la logique devait être la science instrumentale utilisée par les philosophes. Avicenne croyait fortement au Dieu créateur qui s’était révélé aux prophètes et la métaphysique devait alors servir à faire la preuve de l’existence de ce dieu créateur. Sa pensée a fortement influencé celle de Saint Thomas d’Aquin. De plus, son ouvrage dédié à la médecine a influencé la pratique médicinale jusqu’au 17e siècle, tant dans les pays arabes qu’en Occident. Al Biruni est un savant qui, tout comme ses prédécesseurs, a reçu une formation complète comprenant des mathématiques, de l'astronomie, de la physique, des sciences naturelles, etc. Durant sa vie, il fut tour à tour scientifique, géographe, historien et linguiste. Il passait également beaucoup de temps à observer les mœurs de son temps. Son premier ouvrage portait sur les calendriers, les mathématiques, l’astronomie et la météorologie. Il fut également fait prisonnier en Inde où il servait d’astronome. Il a ainsi appris les langues et les coutumes indiennes. Il a par la suite publié un ouvrage dans lequel il décrit les régions qu’il a visitées. Il a effectué plusieurs recherches scientifiques. Il a réussi à calculer la densité et le poids de certaines matières en s’appuyant sur le principe d’Archimède. Il a également rédigé un traité sur la règle de trois dans lequel il déterminait que le lien entre la circonférence et le diamètre d’un cercle devait être un nombre irrationnel. Il a effectué plusieurs travaux en trigonométrie sur les calculs d’une demi-corde et des tangentes. Ses idées liées à la trigonométrie étaient d’ailleurs réutilisées en astronomie et en triangulation. Il a aussi étudié les polygones réguliers. Ayant écrit pratiquement toute sa vie, Al Biruni avait rédigé pas moins de 113 ouvrages qui sont, pour la plupart, perdus aujourd’hui. L’un de ces ouvrages portait sur l’astrolabe. Al Biruni en faisait une description très détaillée et précise. Ces deux domaines sont interreliés et sont visibles dans les nombreux palais et mosquées. L'art arabe est plutôt non figuratif puisque l'islam interdit généralement les représentations d'humains et d'animaux, on y observe toutefois une très grande variété de formes, de motifs, de lignes, etc. L’œuvre qui a le plus contribué à faire connaître la culture arabe est sans doute les contes des Mille et Une Nuit. Cette œuvre littéraire s'est inscrite dans l’imaginaire de toutes les cultures. Formé de plusieurs contes, ce recueil offre également un récit qui encadre toutes les petites histoires : l’histoire de Shéhérazade. Shéhérazade sait que son mari a l'intention de la tuer après leur nuit de noces. Pour échapper à cette mort, elle raconte une histoire durant toute la nuit à son époux. Ne l’ayant pas terminée à l’aube et ayant attisé fortement la curiosité de son mari, celui-ci ne la tue pas et la prie de poursuivre son histoire. Elle use de cette stratégie au cours de 1 001 nuits au bout desquelles le mari accepte de la laisser vivre. Ce recueil est anonyme, c'est-à-dire que la trace de l'auteur ne fut jamais retrouvée. La première mention de ces contes date du 10e siècle. Le recueil a été écrit en arabe et peut se diviser en trois parties. La première est constituée de contes d’origine perse et indienne qui contiennent beaucoup de merveilleux. La seconde s'intitule cycle de Bagdad et est composée de contes et de récits contenant beaucoup de références au calife, à la cour et aux Abbassides. Enfin, la dernière partie présente des récits égyptiens qui accordent une grande importance aux objets magiques. Selon la principale hypothèse, la majorité de ces contes serait d'origine indienne (les noms des lieux et des personnages ainsi que les thèmes confirment cette hypothèse). Ces histoires auraient été transmises par la tradition orale en Inde et en Perse jusqu’en Arabie. Les marchands, itinérants et amateurs de contes, auraient favorisé la dispersion de ces contes à travers l’Empire arabe. Au 8e siècle, des conteurs arabes ajoutaient leur touche personnelle à ces récits en les modifiant peu à peu. Ils ont également ajouté des contes pour en arriver au nombre de 1 001. Ces ajouts se seraient faits en suivant l’influence religieuse, historique et géographique (on y parle en effet de l’islam, du christianisme, du judaïsme, de la guerre avec l’Empire byzantin, des croisades avec les Francs, de Bagdad, du Caire, etc.). Plusieurs versions ont par la suite été consignées par écrit. La forme la plus stable des récits date du 13e ou du 14e siècle. La première traduction européenne a été faite en français par Antoine Galland au 17e siècle. Les récits des Mille et Une Nuits ont immédiatement été populaires et ont suscité un engouement très fort pour toute la culture orientale. Les contes ont connu de nombreuses traductions et rééditions. Ainsi, de nos jours, nous racontons encore les histoires d’Aladin, d’Ali baba et de Sinbad.
41ecc5de-e4d2-41fa-af5d-7f3493f98957
La variation des mots dans la francophonie Les mots que l’on n’entend qu’en France sont nommés francismes. Aoûtien désigne une personne qui prend ses vacances en août. Papillon désigne un avis de contravention. Les belgicismes sont les mots français qui sont utilisés seulement en Belgique. L’expression être bleu de quelqu’un signifie aimer passionnément quelqu'un. Nonante signifie quatre-vingt-dix. Les mots qualifiés d’helvétismes ne sont utilisés qu’en Suisse. Le verbe barjaquer signifie bavarder pour ne rien dire. Une cramine signifie un froid intense. Les acadianismes sont des mots qui ne sont utilisés que dans les régions de l’Acadie. L’expression Ça me fait zire! signifie Ça me dégoûte! Le nom berlicoco désigne le cône du pin. Plusieurs pays africains sont des pays francophones. Dans ces pays, le vocabulaire comporte aussi sa part de mots inusités. Ce sont les africanismes. Un griot est un poète, un conteur. Un vélo poum-poum est un vélomoteur.
420c5c14-e57e-4d49-9c66-6b44c1293f9c
L'aire des solides décomposables Un solide décomposable est un solide pouvant être séparé en plusieurs solides plus simples. Même s'il est question d'un solide, la démarche privilégiée est de le décomposer selon les différents types de figures qui le composent. Ainsi, il suffit de calculer l'aire de chacune des faces selon leur formule d'aire respective et de les additionner. Puisque ces solides sont plus complexes, il ne sera plus question d'aire des bases et d'aire latérale, mais simplement d'aire totale du solide. Quelle est l'aire totale d'un cube de 2 cm de côté surmonté d'une pyramide dont l'apothème mesure 2,24 cm? Identifier les faces concernées Dans le cas présent, il faut considérer les 4 triangles qui forment les faces latérales de la pyramide, les 4 carrés qui forment les faces latérales du cube et le carré qui forme la base du cube. Appliquer les formules appropriées ||\begin{align} A_\text{totale} &= 4 \times \color{#333FB1}{A_\text{triangle}} + 4 \times \color{#EC0000}{A_\text{carré}}+ \color{#3A9A38}{A_\text{carré}} \\ &= 4 \times \color{#333FB1}{\dfrac{b\times h}{2}} + 4 \times \color{#EC0000}{c^2} + \color{#3A9A38}{c^2} \\ &= 4 \times \color{#333FB1}{\dfrac{2 \times 2{,}24}{2}} + 4 \times \color{#EC0000}{2^2} + \color{#3A9A38}{2^2}\\ &= \color{#333FB1}{8{,}96} + \color{#EC0000}{16} + \color{#3A9A38}{4}\\ &= 28{,}96\ \text{cm}^2 \end{align}|| Interpréter la réponse L'aire totale de ce solide est de |28{,}96\ \text{cm}^2.| En plus des faces qui disparaissent dans la construction du solide, il faut également porter une attention particulière à la priorité des opérations. En effet, il y a beaucoup d'opérations qui sont impliquées dans la démarche. Il faut s'assurer de procéder de façon méthodique afin de ne rien oublier. Quelle est l'aire de ce solide? Identifier les faces concernées Pour ce solide, on peut identifier les 5 carrés complets et le rectangle qui forme la face latérale du cylindre. De plus, quand on associe la base visible du cylindre avec le carré incomplet auquel le cylindre est collé, on obtient un carré de même dimension que les 5 autres. Appliquer les formules appropriées Il suffit de calculer l'aire de 6 carrés et d'un rectangle.||\begin{align} A &= 6 \times \color{#51b6c2}{A_\text{carré}} + \color{#3a9a38}{A_\text{latérale cylindre}} \\ &= 6 \times \color{#51b6c2}{c^2} +\color{#3a9a38}{2\pi r h}\\ &= 6 \times \color{#51b6c2}{20^2} + \color{#3a9a38}{2 \pi (15 \div 2) \times 25}\\ &\approx \color{#51b6c2}{2\ 400} + \color{#3a9a38}{1\ 178{,}1}\\ &\approx 3\ 578{,}1\ \text{mm}^2 \end{align}|| Interpréter la réponse L'aire de ce solide décomposable est d'environ |3\ 578{,}1\ \text{mm}^2.| En procédant de cette façon, on peut mieux identifier les inconnues lorsqu'on doit trouver une mesure manquante d'un solide décomposable à partir de l'aire. Il peut arriver que certaines portions soient littéralement enlevées du solide afin de créer un espace vide à l'intérieur de ce dernier. Dans ce cas, il est question de solides non convexes. En apparence, ce genre de solide semble posséder une plus petite surface puisque certaines sections sont retirées. Par contre, l'exemple suivant montre que la démarche est semblable à celle utilisée pour les solides décomposables convexes. Quelle est l'aire totale de ce solide? Identifier les faces concernées Dans le cas présent, il faut considérer les 6 carrés utilisés pour les faces du cube. Or, pour 2 d'entre eux, on doit enlever la surface équivalente à celle d'un disque. Finalement, la surface courbe qui est à l'intérieur du cube correspond à la face latérale d'un cylindre. Appliquer les formules appropriées ||\begin{align} A &=& &4 \times \color{#3a9a38}{A_\text{carré}}&&+&& 2 \left(\color{#3a9a38}{A_\text{carré}} - A_\text{disque}\right) &&+&& \color{#ec0000}{A_{L\ \text{cylindre}}}\\ &=&& 4 \times \color{#3a9a38}{c^2} &&+&& 2 \left(\color{#3a9a38}{c^2} - \pi r^2\right) &&+&& \color{#ec0000}{2 \pi r h}\\ &=&& 4 \times \color{#3a9a38}{2^2} &&+&& 2 \left(\color{#3a9a38}{2^2} - \pi \left(1 \div 2\right)^2\right) &&+&& \color{#ec0000}{2 \pi (1 \div 2) \times 2}\\ &\approx&& 16 &&+&& 2 \left( 4 - 0{,}79\right) &&+&& 6{,}28 \\ &\approx &&28{,}7 \ \text{m}^2 \end{align}|| Interpréter la réponse L'aire totale de ce solide est d'environ |28{,}7 \ \text{m}^2.| Remarque : Parmi toutes les mesures données, il ne faut pas confondre la mesure du diamètre et celle du rayon. Dans cet exemple, |1 \ \text{m}| est la mesure du diamètre. Pour trouver le rayon, il suffit d'utiliser l'égalité |r = \dfrac{d}{2}.| Puisque le solide est complexe, il est normal que la démarche soit un peu plus longue que pour un solide non complexe. Par contre, en procédant de cette façon, soit en structurant bien sa démarche en une seule et même étape, on peut mieux identifier les inconnues lorsqu'on veut trouver une mesure manquante d'un solide décomposable selon son aire.
421a522c-4b13-4835-ab85-da383da7dd80
Contacter ou contracter Contacter : verbe qui signifie entrer en rapport, en relation avec quelqu’un, un organisme. Contracter : verbe qui signifie diminuer de volume, raidir, rendre plus ferme, s'engager par contrat, acquérir, attraper. Je dois contacter mon médecin pour prendre rendez-vous. Ma petite sœur a contracté la varicelle à la garderie. Cet athlète contracte ses muscles. Il a contracté une dette.
4247b7f2-d9ad-4f3f-8df2-fad818cb4d62
Répertoire de révision — Sciences — Secondaire 1 À la fin de la première secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de sciences :
4259e583-95c9-430e-b6ee-92d4793991ea
La gouvernance des États dans les organisations internationales La souveraineté est centrale dans les pouvoirs des États. Elle permet aux gouvernements de choisir eux-mêmes les lois qui leur conviennent. Par exemple, le gouvernement canadien ne peut choisir des lois pour le gouvernement portugais. Toutefois, il n’est pas rare que certains groupes d'influence, comme les lobbies et les organisations non gouvernementales (ONG), fassent pression pour influencer l’opinion publique et les décisions d’un État concernant certaines lois et réglementations. Il arrive aussi que ce soient des organisations internationales qui fassent pression sur les États. Un État souverain est un État indépendant. Il est libre de prendre les décisions qu’il juge bonnes pour le bien-être de son pays et de sa population. Il ne peut se faire gouverner par un autre État. Il prend lui-même les décisions pour sa population sur son territoire. Toutefois, la mondialisation amène un nouveau contexte mondial. La mondialisation est un phénomène qui pousse les États à ouvrir leur économie nationale au marché mondial afin d’augmenter les échanges entre eux, ce qui les rend interdépendants. Ces échanges peuvent inclure les services, les biens, les capitaux ou encore le mouvement des travailleurs et travailleuses. Aujourd’hui, les mouvements de biens, de services ou de monnaie n’ont plus aucune frontière en raison de la mondialisation. Les marchés canadiens ne sont donc plus réservés qu’aux Canadiens, mais à tous les investissements et à tous les acheteurs étrangers. Ces échanges entres les États fait en sorte que certains enjeux, qui autrefois ne touchaient que quelques pays s’étendent maintenant sur le globe. Une crise économique est un bon exemple. Dans cette optique, faire partie d’une organisation internationale s’avère très intéressant, car les États peuvent organiser ensemble des actions sur les enjeux mondiaux. Les organisations internationales apportent un cadre à certaines activités qui concernent l’ensemble du monde ou une vaste zone, comme l’environnement, la sécurité mondiale, etc. Toutefois, la souveraineté d’un État est réduite peu à peu lorsqu’il intègre une organisation internationale, car sa prise de décision devient limitée. Même si les différentes organisations regroupent des États ayant les mêmes intérêts à cœur, il se peut qu’un pays ne soit pas d’accord avec la décision prise par la majorité des États membres. Il se doit quand même d’aller dans le même sens que ses partenaires, réduisant ainsi son pouvoir de prise de décision pour son propre État et sa population. Ainsi, en s'associant à d'autres États membres des mêmes organisations internationales, les pouvoirs de l'État sont redéfinis puisque les décisions communes peuvent avoir une incidence sur sa gouvernance (façon de gouverner). La souveraineté de l'État est donc en quelque sorte diminuée. La gouvernance est l’ensemble des mesures et des règlements qui permettent à un État, une organisation ou une entreprise de fonctionner. C’est l’action de gouverner. Il y a plusieurs organisations internationales, dont les tribunaux internationaux, les alliances militaires et les regroupements économiques et politiques. Chaque organisation a sa propre gouvernance, c’est-à-dire que chacune s’est dotée d’un ensemble de règles et de processus par lesquels les États participent aux décisions et à la mise en place d’actions. Ce processus comprend des négociations entre États, qui énoncent tour à tour leurs positions et leurs intérêts. Il est possible que ces négociations mènent à un accord entre les membres d’une organisation. La signature d’un accord ne fait qu’exprimer la volonté d’un État à faire partie de cet accord. C’est plutôt la ratification qui est importante. En effet, lorsqu’un État signataire ratifie un accord, il en découle une obligation juridique. Les États doivent mettre en place les mesures nécessaires afin de respecter les conditions de l’accord. C’est à ce moment que la souveraineté de l’État devient limitée. La ratification est l’approbation et la confirmation de participation à un accord ou à une convention par les membres du gouvernement de l’État chargé de le faire. La Cour internationale de Justice (CIJ) est l’une des nombreuses institutions de l’Organisation des Nations unies. Son rôle est de régler les tensions et les conflits qui existent entre les États du monde. La CIJ doit régler les désaccords entre les États seulement lorsque ceux-ci le lui demandent. Souvent, ce sont des questions liées à la délimitation des frontières qui lui sont soumises. Par exemple, en 2008, le Guatemala et le Bélize ont soumis une demande visant à régler leurs différends territoriaux, insulaires et maritimes. En avril 2020, l’affaire n’était toujours pas réglée. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. La Cour pénale internationale (CPI) a pour but de juger les individus qui ont commis des crimes contre l’humanité, des génocides et des crimes de guerre. Elle ne peut juger que les cas qui concernent un crime commis par un citoyen d’un pays membre de la CPI ou qui est commis sur le territoire d’un membre. Le premier jugement de la CPI concernait un chef militaire congolais reconnu coupable d’avoir enrôlé des enfants-soldats, ce qui constitue un crime de guerre. L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, ou l’OTAN, est l’alliance militaire la plus importante au monde, qui a pour objectif d’assurer la défense et la stabilité de l’ordre mondial. Le cas du 11 septembre 2001 est un bon exemple de redéfinition des pouvoirs des États et de l’effritement de la souveraineté des États. À la suite de ces attaques, tous les États de l’OTAN étaient prêts à assister les États-Unis, mais ils ont dû attendre l’autorisation du Conseil de sécurité. C’est à la suite du vote des 15 membres du Conseil que la décision fut prise. Les 189 membres de l’ONU de l’époque ont été tenus d’appliquer la décision du Conseil visant à désarmer l’Irak, même s’ils étaient en désaccord avec cette décision. Il existe plusieurs regroupements politiques et économiques. Les plus connus sont l’Organisation des Nations unies (ONU) et l’Union européenne (UE). Ceux-ci contribuent à une certaine perte de souveraineté des États membres. Ayant comme principaux objectifs le maintien de la paix et la sécurité internationale, l'Organisation des Nations unies (ONU) regroupe aujourd’hui 193 des 197 États reconnus. Elle est l’organisation qui concentre le plus grand nombre de pays. La Charte des Nations unies, document qui énonce tous les grands principes, stipule que l’ONU n’est pas un gouvernement mondial et garantit l’égalité souveraine de tous ses membres. Toutefois, certaines de ses nombreuses institutions, comme l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité, peuvent voter des décisions qui ne conviennent pas nécessairement à tous les membres. L’Assemblée générale est un forum de discussion où de nombreux chefs d’État prennent la parole. Les décisions sur des questions importantes, comme la paix, la sécurité, l’adhésion de nouveaux membres et le budget, sont votées à la majorité des États membres. Ces recommandations doivent être respectées, mais ce ne sont pas des lois. Les États les adoptent plutôt comme des codes de conduite. Le Conseil de sécurité peut mettre en place des sanctions contre des États qui ne respectent pas les décisions prises par la majorité des membres de l’ONU. Ces sanctions peuvent être d'ordre économique et commercial, comme un embargo (arrêt des exportations vers un État) sur des produits ou des restrictions financières. Ainsi, l’adhésion à cette organisation peut limiter la souveraineté de certains États, car un État souverain ne devrait pas se faire imposer des sanctions par un autre gouvernement ou organisation. Contrairement à l’ONU, l’Union européenne (UE) s’est dotée d’un gouvernement supranational, c’est-à-dire d’un gouvernement qui regroupe 27 États membres et qui a autorité sur les gouvernements des États. Comme dans un État, l’UE a des institutions qui partagent les pouvoirs exécutif, législatif et juridique. Certaines résolutions touchant des questions plus sérieuses comme l’immigration et la politique étrangère requièrent un vote unanime pour être adoptées, mais toutes les autres décisions n’exigent qu’une majorité. Ainsi, le gouvernement européen peut adopter des lois pour tous les membres de l’UE. Par exemple, il y a une politique commune de la pêche, qui définit une série de règles destinées à gérer la flotte de pêche européenne puisque c’est une ressource qui est commune à tous les membres. C’est en partie en raison de cette limite dans la souveraineté de l’État que le Royaume-Uni a voté en juin 2016 son retrait de l’UE. En effet, environ 70 % de toutes les lois applicables au Royaume-Uni viendraient des décisions de l’Union européenne. Le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni quittait définitivement l’UE. Il existe d’autres regroupements politiques et économiques comme l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui compte 164 États, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui rassemble 37 pays, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui réunit 14 États, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) qui totalise 88 États, l’Union africaine (UA) qui compte 55 membres et l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) qui ne réunit que 3 États. Quoique différentes dans leur approche, toutes ces organisations contribuent peu à peu à l’effritement de la souveraineté des pays membres. Ceux-ci doivent suivre la volonté de la majorité dans les différents accords, traités et conventions. Regroupant le Canada, les États-Unis et le Mexique, l’Accord de libre-échange nord-américain avait pour but de favoriser le libre-échange entre ces trois pays. Une zone franche est créée où les mesures restrictives de commerce sont éliminées. Cette zone est donc un territoire défini qui offre des avantages fiscaux (impôt et taxes). Par exemple, le droit de douane, qui est un impôt prélevé sur une marchandise importée lors de son passage à la frontière, est diminué, voire éliminé pour plusieurs types de marchandises. Entré en vigueur en 1994, l’ALÉNA offre de nombreuses innovations. L’accord établit pour la première fois que les gouvernements ne peuvent pas intervenir contre les investissements étrangers. Dans le cas contraire, ce serait contradictoire au mandat de l’ALÉNA qui offre une zone franche. Bien qu’innovant, cet accord peut réduire la souveraineté d’un État. Ce fut le cas en 1997 lorsque la compagnie américaine Ethyl Corporation a intenté une poursuite contre le gouvernement canadien. La raison? Le Canada interdit l’importation d’un produit chimique créé par Ethyl facilitant le raffinage du pétrole. Se voyant perdre la cause et risquer de payer une grosse somme, le Canada accepte de retirer sa propre loi et règle à l’amiable le conflit avec la compagnie. Ethyl Corporation se verra verser 13 millions de dollars par le gouvernement canadien. En 2018, l’ALÉNA s’est fait remplacer par l’ACEUM qui vise à créer un accord de libre-échange centré sur les besoins modernes des trois États. L’ACEUM devrait prendre effet en 2020. Souvent, les États intègrent des organisations internationale, telles que l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies, etc., pour s’unir afin de débattre d’enjeux qui, par la mondialisation, affectent plusieurs États, et de prendre part aux décisions. Cependant, certains d’entre eux se voient parfois contraints d’adopter des décisions qui ne les avantagent pas nécessairement, puisqu’ils doivent adopter des mesures adoptées pour l’ensemble des membres.
426d40d6-09c1-4e8a-bffe-12fb0410fb65
Les projections et les perspectives Un objet réel possède trois dimensions. Toutefois, lorsqu'on tente de le dessiner sur papier, seules deux dimensions demeurent. Afin de donner une illusion de tridimensionnalité, on doit recourir aux techniques de projection. À la base, une projection est un nom donné à la méthode utilisée pour dessiner un solide ou un objet. Une projection est une transformation consistant à faire correspondre les points d'une figure avec une surface de référence. Par contre, une perspective est une représentation en deux dimensions d'un objet en trois dimensions avec l'utilisation de lignes de fuites (fuyantes) parallèles ou convergentes. Il existe plusieurs types de projections et chacune d'entre elles sont construites de façon différente. Afin de voir la différence entre les trois projections, voici un exemple de chacune d'entre elles à partir du prisme à base rectangulaire suivant: Comme il est observé dans le solide initial, les faces cachées peuvent être délimitées par des lignes pointillées. Par contre, il peut arriver que le dessin devienne trop chargé, alors ces lignes sont parfois absentes.
428c50fe-e00b-423e-bcae-33fd3fc7e18a
Les principales formules utilisées en physique Les équations des miroirs courbes et des lentilles |G=\displaystyle \frac {h_{i}}{h_{o}} = \frac {-d_{i}}{d_{o}} = \frac {-l_{f}}{l_{o}} = \frac {-l_{i}}{l_{f}}| |\displaystyle \frac {1}{d_{o}} + \frac {1}{d_{i}} = \frac {1}{l_{f}}| |{d_{i}} = {l_{i}} + {l_{f}}| |{d_{o}} = {l_{o}} + {l_{f}}| |{l_{i}} \times {l_{o}} = {l_{f}}^2| |l_{f}|: longueur focale (ou distance focale) |d_{o}|: distance objet-miroir |d_{i}|: distance image-miroir |l_{o}|: distance objet-foyer |l_{i}|: distance image-foyer |h_{o}|: hauteur de l'objet |h_{i}|: hauteur de l'image |R|: rayon de courbure |R = 2 \times {l_{f}}| (uniquement dans les miroirs courbes) Convention de signes pour les miroirs Mesure Signe positif Signe négatif Distance image-miroir (|d_{i}|) L'image est réelle. L'image est virtuelle. Longueur focale (|l_{f}|) Le miroir est concave (convergent). Le miroir est convexe (divergent). Grandissement (|G|) Hauteur de l'image (|h_{i}|) L'image est droite. L'image est inversée. Convention de signes pour les lentilles Mesure Signe positif Signe négatif Distance image-lentille (|d_{i}|) L'image est réelle (du côté opposé de la lentille par rapport à l'objet). L'image est virtuelle (du même côté que l'objet par rapport à la lentille). Longueur focale (|l_{f}|) La lentille est convexe (convergente). La lentille est concave (divergente). Grandissement (|G|) Hauteur de l'image (|h_{i}|) L'image est droite. L'image est inversée. La réfraction La loi de Snell-Descartes sur la réfraction |n_{1}\times \sin \theta_{i} = n_{2}\times \sin\theta_{r}| |n_{1}|: indice de réfraction du rayon incident |\theta_{i}|: angle d'incidence |(^{\circ})| |n_{2}|: indice de réfraction du rayon réfléchi |\theta_{r}|: angle de réfraction |(^{\circ})| La vergence d'une lentille |(C)| |C = \displaystyle \frac {1}{l_{f}}| |C|: vergence de la lentille |( \delta )| |l_{f}|: longueur focale (ou distance focale) en mètres |\text {(m)}| L'équation de l'opticien |C = (n - 1) \times \displaystyle (\frac {1}{R_{1}} + \frac {1}{R_{2}})| |C| : vergence de la lentille |( \delta )| |n| : indice de réfraction de la lentille |R_{1}| : rayon de courbure de la première surface courbe rencontrée par la lumière en mètres |\text {(m)}| |R_{2}| : rayon de courbure de la deuxième surface courbe rencontrée par la lumière en mètres |\text {(m)}| La vergence d'un système de lentilles |C_T=C_1+C_2+...+C_n| |C_T| : vergence totale |(\delta)| |C_1|,|C_2|,|C_n| : vergences individuelles de chacune des lentilles |(\delta)| Les équations du mouvement rectiligne uniformément accéléré (MRUA) |v_{moy}=\displaystyle \frac{\triangle x}{\triangle t}| |a=\displaystyle \frac{\triangle v}{\triangle t}| |v_{f}=v_{i} + a \cdot {\triangle t}| |\triangle x= \displaystyle \frac{(v_{i} + v_{f}) \cdot {\triangle t}}{2}| |\triangle x= v_{i} \cdot \triangle t +\displaystyle \frac{1}{2} \cdot a \cdot {\triangle t}^{2}| |{v_{f}}^2={v_{i}}^2+2 \cdot a \cdot \triangle x| |\triangle x = x_{f} - x_{i}|: variation de position |\text {(m)}| |v_{moy}|: vitesse moyenne |\text {(m/s)}| |v_{i}|: vitesse initiale |\text {(m/s)}| |v_{f}|: vitesse finale |\text {(m/s)}| |a|: accélération|\text {(m/s}^2)| |\triangle t = t_{f} - t_{i}|: variation de temps |\text {(s)}| La cinématique La portée |\text{Portée} = \displaystyle \frac{v_i^2 \, sin\, 2 \theta _i}{g}| |\text{Portée}| : portée |\text{(m)}| |v_i| : vitesse initiale |\text{(m/s)}| |\theta _i| : angle de départ par rapport à l'horizontale |(^{\circ})| |g| : accélération gravitationnelle |\text{(m/s}^2)| La dynamique Le mouvement sur un plan incliné |a = g \times \sin \theta| |a|: accélération |\text {(m/s}^2)| |g|: accélération |\text {(m/s}^2)| gravitationnelle |\theta|: angle d'inclinaison |(^{\circ})| L'accélération gravitationnelle |(g)| |\displaystyle g = \frac{G \cdot m}{r^{2}}| |g|: accélération gravitationnelle |\text {(m/s}^2)| |G|: constante de la gravitation universelle |\left(6,67 \times 10^{-11} \displaystyle \frac {\text {N} \cdot \text{m}^{2}}{\text{kg}^{2}}\right)| |m|: masse de l'astre |\text {(kg)}| |r|: rayon de l'astre |\text {(m)}| La force de frottement |(F_f)| |F_{f} = F_{m} - F_{R}| |F_{f}|: force de frottement |\text {(N)}| |F_{m}|: force motrice |\text {(N)}| |F_{R}|: force résultante |\text {(N)}| |F_{f} = \mu \cdot F_{N}| |F_{f}|: force de frottement |\text {(N)}| |\mu|: coefficient de frottement |F_{N}|: force normale |\text {(N)}| La deuxième loi de Newton |F_ {R} = m \times a| |F_{R}|: force résultante |\text {(N)}| |m|: masse |\text {(kg)}| |a|: accélération |\text {(m/s}^2)| La force gravitationnelle |(F_g)| |F_{g} = m \times g| |F_{g}|: force gravitationnelle |\text {(N)}| |m|: masse |\text {(kg)}| |g|: accélération gravitationnelle |\text {(m/s}^2)| |\displaystyle F_{g} = \frac{G \cdot m_{1} \cdot m_{2}}{r^{2}}| |F_{g}|: force d'attraction entre les corps |\text {(N)}| |G|: constante de la gravitation universelle |\left(6,67 \times 10^{-11} \displaystyle \frac {\text {N} \cdot \text{m}^{2}}{\text{kg}^{2}}\right)| |m_{1}|: masse du premier objet |\text {(kg)}| |m_{2}|: masse du deuxième objet |\text {(kg)}| |r|: distance séparant les deux objets |\text {(m)}| L'accélération centripète |(a_c)| et la force centripète |(F_c)| |a_{c} = \displaystyle \frac {v^{2}}{r}| |a_{c}|: accélération centripète |\text {(m/s}^2)| |v|: vitesse de rotation de l'objet |\text {(m/s})| |r|: rayon du cercle |\text {(m)}| |F_{c} = m \times \displaystyle \frac {v^{2}}{r}| |F_{c}|: force centripète |\text {(N)}| |m|: masse |\text {(kg)}| |v|: vitesse de rotation de l'objet |\text {(m/s)}| |r|: rayon du cercle |\text {(m)}| La transformation de l'énergie Le travail |(W)| |W = F \times \triangle x| |W|: travail |\text {(J)}| |F|: force |\text {(N)}| |\triangle x|: déplacement de l'objet |\text {(m)}| La puissance |(P)| |P = \displaystyle \frac {W}{\triangle t}| |P|: puissance mécanique |\text {(W)}| |W|: travail |\text {(J)}| |\triangle t|: variation de temps |\text {(s)}| L'énergie |(E)| |E_{p_{g}} = m \times g \times \triangle y| |E_{p}|: énergie potentielle gravitationnelle |\text {(J)}| |m|: masse |\text {(kg)}| |g|: intensité du champ gravitationnel |\text {(m/s}^2)| |\triangle y|: déplacement vertical (hauteur) de l'objet |\text {(m)}| |E_{p_{e}} = \displaystyle \frac {1}{2} \times k \times \triangle x^{2}| |E_{p_{e}}|: énergie potentielle élastique |\text {(J)}| |k|: constante de rappel du ressort |\text {(N/m)}| |\triangle x|: déplacement du ressort |\text {(m)}| |E_{k} = \displaystyle \frac {1}{2} \times m \times v^{2}| |E_{k}|: énergie cinétique |\text {(J)}| |m|: masse de l'objet |\text {(kg)}| |v|: vitesse de l'objet |\text {(m/s)}| |E_m = E_k + E_p| |E_{m}|: énergie mécanique |\text {(J)}| |E_{p}|: énergie potentielle |\text {(J)}| |E_{k}|: énergie cinétique |\text {(J)}| La loi de Hooke |F_{rappel} = - k \times \triangle x| |F_{rappel}|: force de rappel |\text {(N)}| |k|: constante de rappel |\text {(N/m)}| |\triangle x|: déformation ou compression du ressort |\text {(m)}| La constante de rappel d'une association de ressorts En parallèle: |k_{eq} = k_1 + k_2| En série: |\displaystyle \frac {1}{k_{eq}} = \displaystyle \frac {1}{k_1} + \displaystyle \frac {1}{k_2}| |k_{eq}| : constante de rappel équivalente |\text {(N/m)}| |k_1|,|k_2| : constante de rappel de chaque ressort |\text {(N/m)}|
428ffe1f-56e2-4792-bfd6-638da36ef5af
Le subjonctif Le subjonctif est un mode exprimant un fait pensé ou imaginé (opinions, faits irréels, incertains ou simplement envisagés), ce qui fait contraste au mode indicatif servant à rapporter les faits réels. 1. Dans une subordonnée complétive, le subjonctif s'emploie après des verbes de forme impersonnelle ou de forme personnelle (qui se conjuguent à toutes les personnes) marquant la nécessité, la volonté, le doute, le désir, etc. Le subjonctif suit le que. Il faut que tu agisses correctement avec ta mère. Il importe que tu l'aides à étudier. Je doute fort qu'elle s'excuse de s'être si mal comportée. Je souhaite qu'elle retrouve sa bonne humeur. 2. Le subjonctif peut être utilisé dans une subordonnée complément de phrase introduite par pour que, afin que, avant que, bien que, quoique, sans que, etc. Bien qu'elle soit d'une gentillesse incroyable, je te conseille tout de même de t'en méfier. Quoique tu dises, je ne changerai pas d'idée. 3. Le subjonctif peut aussi contribuer à formuler une phrase principale, sans qu'il serve à introduire de subordonnée. Dans ce cas, il peut, entre autres, exprimer un ordre (exemples 1 et 2) ou un souhait (exemple 3). Qu'il sorte. Qu'il s'excuse sur-le-champ. Puisse-t-il prendre la bonne décision. aimer que apprécier que attendre que consentir à ce que défendre que désirer que douter que être content que être désolé que être étonné que être fâché que être furieux que être heureux que être ravi que être surpris que être triste que exiger que il convient que il est bon que il est dommage que il est douteux que il est essentiel que il est important que il est impossible que il est improbable que il est juste que il est nécessaire que il est obligatoire que il est peu probable que il est rare que il est possible que il est préférable que il est utile que il est regrettable que il est temps que il semble que il faut que il ne faut pas que interdire que il suffit que il vaut mieux que recommander que ordonner que proposer que s’opposer à ce que refuser que s’attendre à ce que vouloir que souhaiter que tenir à ce que etc. Il ne faut pas que tu partes. Ce n'est pas la peine que vous lui téléphoniez. Il suffit que tu répondes aux questions. Je veux que vous écoutiez.
42aa6be7-0b33-4890-9bb1-2035407d7c28
L’ironie (figure de style) L’antiphrase consiste à dire le contraire de ce que l’on pense. Toutefois, pour qu’il y ait réellement ironie, il faut faire remarquer que l’on ne pense pas ce que l’on dit. Les principaux procédés employés pour faire de l'ironie sont la métaphore, l'hyperbole et la litote. Félicitations! Tu as un coeur d'or. (métaphore pour reprocher à quelqu'un son manque de gentillesse) Quelle générosité incommensurable ! (hyperbole pour souligner la mesquinerie de quelqu'un) Tu trouves que ce n'est pas très bon? (litote pour dire que c'est mauvais) Il existe d'autres figures d'opposition :
42d71376-526d-4a52-9294-9b73b386bb2a