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Répertoire de révision – Mathématiques – Secondaire 4 – TS À la fin de la quatrième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de mathématiques, séquence Technico-sciences : À ce niveau, la fonction racine carrée est introduite comme la réciproque de la fonction polynomiale de degré 2 s'exprimant par deux fonctions racine carrée.
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Direct Speech He asked, "Can I have 2 more please?" She said: "I could go there later." The janitor said, "I'll be done soon!" Direct speech is repeating exactly what someone has said or written. A comma is usually used before the quotation. A colon could also be used in more formal writing. He said, "I don't want to go." The quotation is always put between quotation marks. He said: "I want another ice cream!" The quotation starts with a capital letter. Charles shouted, "This isn't fair!" Periods, commas, exclamation marks and question marks in direct speech need to be placed within the quotation marks. Experts stated: "There were over 85 000 births in Quebec last year."
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Les comportements innés et acquis Dès la naissance, les animaux ont des comportements innés, c’est-à-dire qu’ils agissent de manière instinctive, sans réfléchir. Les animaux ont donc naturellement certaines habiletés. En fait, ces comportements innés dépendent du bagage génétique de l’espèce. Les instincts sont inscrits dans les gènes. Ainsi, tous les individus d’une même espèce devraient posséder les mêmes comportements innés. Il y a des comportements innés qui provoquent l’attirance ou la répulsion envers un objet ou un autre individu en fonction de certains stimuli externes, comme c'est le cas chez les végétaux avec les tropismes. Il y a aussi des comportements innés nommés réflexes, qui sont des réactions spontanées en réponse à des stimulations. Si l’on place une mouche morte tout près d’un crapaud, ce dernier ne réagira pas par instinct. Toutefois, si l’on place un petit objet, qui n’est pas une mouche par exemple, mais qui bouge, le crapaud se jettera dessus, et ce, par instinct. Il réagit à ce qui bouge devant lui. Son instinct lui envoie le signal que ce qui bouge est bon à manger. Il reste que ce crapaud peut avoir appris, avec le temps, à faire la différence entre ce qui se mange et ce qui ne se mange pas. On parlera alors de comportement acquis. Autres exemples de comportements innés : La construction de nids par les oiseaux (pour la forme du nid et le choix des matériaux utilisés); Les tournesols qui s’orientent vers le soleil (phototropisme); Les coquerelles qui se cachent en présence de lumière (un phénomène appelé phototaxie négative); La femelle criquet qui répond aux cris d’un mâle de la même espèce en période de reproduction; La recherche de courants d’eau rapides par les truites d’eaux vives (elles se déplacent par instinct pour s’y retrouver); La recherche d’eau salée par les anguilles adultes (elles se déplacent par instinct pour s’y retrouver). Un comportement qui a nécessité un apprentissage est un comportement acquis. Les comportements acquis se manifestent de 2 façons : par l’apparition de nouveaux réflexes (réflexes conditionnés puisqu’ils sont devenus des réflexes en répétant le geste); par des gestes réfléchis en fonction de l’expérience acquise; on parle alors d’actes intelligents. Plus le système nerveux central d’un animal sera développé, plus il sera en mesure de faire de nouveaux apprentissages, les emmagasinant dans sa mémoire. L’apprentissage est l’ensemble des comportements par lesquels un animal s’adapte à une situation nouvelle, c’est-à-dire à laquelle il n’est pas habitué. L’animal apprend de différentes façons : Habitude et accoutumance Il s’agit d’un apprentissage dû à la répétition d’un comportement. Essais et erreurs Par cette forme d’apprentissage, l’animal corrige son comportement d’une tentative à une autre. Imitation Les gestes sont appris en imitant un animal qui maîtrise ce comportement; il s’agit souvent d’imitation des parents. Imprégnation et empreinte L’animal est imprégné du premier objet animé qu’il perçoit et ne peut s’en défaire. Certaines mésanges de Grande-Bretagne ont intégré le lait à leur alimentation en perçant les sacs de lait livrés sur les perrons de villageois par les laitiers; Certaines espèces de singes ont appris à laver leur nourriture avant de la manger; À sa naissance, un caneton peut confondre le premier objet qui bouge devant lui avec sa mère; Un chat apprend à faire ses besoins dans une litière; Un chien apprend à demander la porte pour faire ses besoins; Les oiseaux arrivent à voler et à chanter en imitant leurs parents; Les oiseaux apprennent à visiter des mangeoires pendant l’hiver.
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La cinématique La cinématique étudie les mouvements en fonction du temps, sans tenir compte de leurs causes. Pour comprendre la cinématique d'un objet en mouvement, il faut d'abord définir un système de référence (également appelé référentiel), c'est-à-dire un repère de l’espace et une référence pour le temps. On doit aussi déterminer le type de mouvement en cause dans la situation. Le mouvement rectiligne uniforme (MRU) qualifie une situation où l'objet ne subit pas d'accélération alors que le mouvement rectiligne uniformément accéléré (MRUA) se déroule lorsqu'il y a une accélération constante, comme un corps en chute libre. Finalement, le mouvement d'un projectile combine un mouvement horizontal à vitesse constante et un mouvement en chute libre à la verticale. Dans la cinématique, les équations et les graphiques propres au mouvement d'un objet constituent des modes de représentations nécessaires pour en faire une analyse complète. Le déplacement d'un train (à gauche) ou la chute libre précédant l'ouverture d'un parachute (à droite) sont des mouvements pouvant être étudiés à l'aide de la cinématique.
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La fabrication d'un vaccin L'immunité est la capacité de résister à l'apparition d'une maladie en combattant l'agent infectieux qui en est la cause. Cette immunité peut être naturelle ou stimulée à l'aide de la vaccination. Notre corps possède un système de défense contre les agents infectieux qui causent une maladie : le système immunitaire. Cette défense est accomplie grâce aux globules blancs et aux anticorps que notre organisme produit. Lorsque nous sommes capables de résister à un agent infectieux, nous disons que nous sommes immunisés contre la maladie qu'il cause. Les globules blancs agissent principalement de deux façons : en détruisant les agents infectieux par phagocytose ou en sécrétant des anticorps capables de les neutraliser. Lorsque notre organisme entre en contact pour la première fois avec un agent infectieux, notre système immunitaire doit produire de nouveaux anticorps pour le combattre. Cette réaction peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour que les bons anticorps soient fabriqués en quantité suffisante. Si l'agent infectieux est dangeureux, ce délai lui fournit le temps nécessaire pour faire des dommages importants à notre organisme. Cependant, si une deuxième infection survient, notre système immunitaire réagit de manière plus efficace puisqu'il a gardé en mémoire la façon de fabriquer les anticorps adéquats. De plus, quelques exemplaires des anticorps restent présents dans notre organisme, même lorsque l'agent infectieux est absent. Ainsi, notre corps possède déjà des anticorps pour combattre un agent infectieux et la production de nouveaux anticorps est accélérée. Puisque la neutralisation se déroule plus rapidement, les conséquences de la maladie sont beaucoup moins graves. Il existe un moyen de rendre notre organisme apte à combattre les agents infectieux sans avoir à subir les dommages d'une première infection : la vaccination. Un vaccin est une substance qui stimule le système immunitaire afin qu'il fabrique des anticorps spécifiques pour immuniser l'organisme contre une maladie donnée. Les vaccins servent à protéger la santé des personnes en leur permettant d'éviter de développer certaines maladies dont les conséquences pourraient être dangereuses. Lors de la vaccination, des agents infectieux atténués sont introduits dans notre organisme. Un agent infectieux atténué est inoffensif pour notre santé puisqu'il ne peut pas causer de maladie. Toutefois, à son contact, le système immunitaire réagit en fabriquant des anticorps pour le combattre. Notre organisme développe de cette façon une mémoire immunitaire. Si un agent infectieux contre lequel notre organisme a été vacciné nous envahit, il sera combattu rapidement puisque notre système immunitaire dispose déjà des anticorps pour le combattre et qu'il pourra rapidement en produire de nouveaux. Les vaccins sont généralement administrés au moyen d'une injection même si quelques-uns sont administrés oralement. En plus d'immuniser chaque personne individuellement, on peut éviter des épidémies en effectuant des campagnes de vaccination auprès de populations entières. Une personne peut aussi recourir à la vaccination avant un voyage afin de se protéger contre des maladies répandues à l'étranger. Il existe des vaccins contre de multiples maladies : diphtérie, coqueluche, tétanos, varicelle, rougeole, rubéole, hépatite A et B, fièvre jaune, typhoïde, méningite, etc. La fabrication de vaccins permet d'obtenir des virus ou des bactéries qui ont perdu leur pouvoir pathogène, mais qui ont conservé leurs caractéristiques. À leur contact, le corps les identifie et stimule la production d'anticorps spécifiques sans développer la maladie. La fabrication d'un vaccin débute toujours par une culture cellulaire massive de l'agent infectieux. Par la suite, les cellules cultivées doivent être traitées afin de les rendre inoffensives. Deux principaux procédés existent pour inactiver les virus ou les bactéries. Pour produire des vaccins vivants, on utilise des souches de bactéries ou de virus vivants auxquelles on a fait perdre leur pouvoir de provoquer une maladie à l'aide d'un traitement chimique. Ces souches d'agents infectieux atténués sont ensuite mélangées avec divers produits afin d'assurer leur conservation. Dans ce type de vaccin, l'agent infectieux est toujours vivant, mais il a perdu son pouvoir de provoquer des infections. Les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons, la poliomyélite, la fièvre jaune et la tuberculose sont fabriqués de cette façon. Les vaccins inertes peuvent être produits de deux façons. D'abord, ils peuvent contenir des bactéries ou des virus qui ont été inactivés ou tués à l'aide de diverses méthodes (produits chimiques, rayonnement ultraviolet, etc.). Ces bactéries, bien qu'ayant conservé leur pouvoir de causer des maladies, ne sont plus dangereuses pour la santé. On peut également mettre au point ce type de vaccin en n'utilisant qu'une ou plusieurs parties de l'agent infectieux, soit celles qui sont reconnues par les anticorps de l'hôte. Il faut donc identifier ces parties, nommées antigènes, et les isoler pour ensuite les rendre inoffensives à l'aide d'un traitement chimique. Les antigènes sont ensuite mélangés avec divers produits afin d'assurer leur conservation. Les vaccins contre la coqueluche, la typhoïde, le choléra et la grippe sont de ce type.
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La périodicité des propriétés La périodicité des propriétés des éléments dans le tableau périodique correspond à la façon dont les propriétés physiques et chimiques des éléments se répètent régulièrement d'une période à l'autre. Les propriétés chimiques ne sont pas constantes à l’intérieur d'une même période. La masse atomique représente la masse de toutes les particules formant l'atome, soit les protons, les électrons et les neutrons. Dans une même période, la masse atomique augmente de gauche à droite dans le tableau périodique. Puisque le nombre de particules de l'atome augmente de gauche à droite avec le numéro atomique, la masse atomique augmente également dans la même direction, car un plus grand nombre de particules implique nécessairement une plus grande masse. Dans une même famille, la masse atomique augmente de haut en bas dans le tableau périodique. Comme le numéro atomique augmente de haut en bas, un plus grand nombre de protons se retrouvent dans les atomes situés dans le bas du tableau périodique, ce qui implique nécessairement une plus grande masse atomique. Le rayon atomique représente le rayon de l’atome ou, en d'autres mots, le rayon de la sphère que forme l’atome. Plus le rayon atomique est grand, plus le volume de l'atome est grand. Dans une même période, le rayon atomique augmente de droite à gauche dans le tableau périodique. Lorsqu'on se déplace vers la droite, le numéro atomique augmente, ce qui signifie qu'un plus grand nombre de protons est présent dans le noyau. Ces charges positives exercent une force d'attraction plus grande sur les électrons situés sur les couches électroniques, ce qui les rapproche du noyau. Le rayon atomique est donc plus petit pour ces éléments. Dans une même famille, le rayon atomique augmente de haut en bas dans le tableau périodique. En se déplaçant vers le bas du tableau périodique, le nombre de couches électroniques augmentent. Les électrons se retrouvent donc de plus en plus loin du noyau, ce qui contribue à l'augmentation du rayon atomique. L'électronégativité est la force avec laquelle le noyau d’un atome attire les électrons impliqués dans une liaison chimique. Plus l'électronégativité est grande, plus il est facile pour l’atome de s’approprier des électrons des atomes voisins. Dans une même période, l'électronégativité augmente de gauche à droite dans le tableau périodique. Au fur et à mesure que l'on se déplace vers la droite, les atomes ont tendance à gagner des électrons afin d'acquérir une configuration électronique stable. Ainsi, les non-métaux ont une plus forte tendance à acquérir des électrons, alors que cette tendance est plus faible pour les éléments à gauche. Dans une même famille, l'électronégativité augmente du bas vers le haut du tableau périodique. Puisque les atomes du bas du tableau périodique sont plus gros, la force d'attraction exercée par le noyau est plus faible étant donné la plus grande distance entre les charges positives du noyau et les électrons situés sur la dernière couche électronique. Par conséquent, plus l'atome est grand, plus l'électronégativité diminue. L'énergie d'ionisation représente l’énergie nécessaire pour arracher un électron à un atome. Plus elle est grande, plus il est difficile d’arracher un électron à cet atome. De manière générale, dans une même période, l'énergie d'ionisation augmente de gauche à droite dans le tableau périodique. Dans les atomes situés à droite, le noyau atomique exerce une plus grande force sur les électrons. Ces électrons nécessitent donc une plus grande quantité d'énergie pour qu'ils soient arrachés. À l'opposé, les atomes situés à gauche dans le tableau périodique exercent une force plus faible sur les électrons, car les électrons sont plus loin du noyau et qu'un plus petit nombre de protons est présent dans le noyau. De manière générale, dans une même famille, l'énergie d'ionisation augmente du bas vers le haut du tableau périodique. La quantité d'énergie nécessaire pour retirer un électron est plus petite pour les éléments du bas du tableau, car la force d'attraction entre les électrons de valence et le noyau est plus petite. Ces électrons étant moins attirés, il est plus facile de les arracher que dans un élément situé dans le haut du tableau. Pour valider ta compréhension à propos du tableau périodique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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La locution Une locution est un groupe de mots qui forme une unité lexicale. Autrement dit, c'est un adverbe, un verbe, une préposition, une conjonction ou une interjection composé(e) de deux ou de plusieurs mots. On retrouve 4 sortes de locutions: - la locution adverbiale (construite à partir d'un adverbe); - la locution verbale (construite à partir d'un verbe); - la locution prépositive (construite à partir d'une préposition); - la locution conjonctive (construite à partir d'une conjonction). Type de locution Construction Exemples Locution adverbiale adverbe + adverbe là-bas, bientôt préposition + adverbe à jamais, d’ailleurs Locution verbale verbe + (déterminant) + nom avoir l’air, rendre l’âme, avoir lieu Locution prépositive préposition + préposition (ou adverbe) autour de, par-dessus préposition + (déterminant) + nom + préposition à l’égard de, par rapport à nom + préposition face à, grâce à adverbe + préposition contrairement à Locution conjonctive préposition + que avant que, pour que adverbe + que aussitôt que, bien que préposition + nom + que à condition que, de crainte que L'interjection, mot qui traduit l'émotion de l'énonciateur, peut aussi être formée de plus d'un mot, c'est ce qu'on appelle précisément une locution interjective. La locution interjective constitue une phrase non verbale. Haut les mains! Nom de Zeus! Mon Dieu! Ma parole! Ma foi!
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Le texte explicatif Le texte explicatif sert à présenter les causes et les conséquences d'un phénomène, d'un évènement ou d'une affirmation dans le but d'en faciliter la compréhension. L'explication est très objective et s'appuie sur des faits et sur des recherches scientifiques. Ce type de texte répond à des questions comme Pourquoi? et Comment? Bien entendu, la séquence explicative y est dominante. On retrouve des textes explicatifs dans des articles d'encyclopédie, de magazine, de manuel scolaire, etc. On appelle ce genre de texte article de vulgarisation scientifique. Puisque le texte explicatif vise à informer, le ton est neutre, objectif et didactique. Le vocabulaire est précis et souvent lié à un univers scientifique et technique. Comment les iles naissent-elles? Les iles se forment de différentes façons. Tout d'abord, elles peuvent être d'anciennes parties d'un continent qui, à la suite de la remontée de la mer, ont été isolées du reste du continent. Ensuite, elles peuvent naitre de l'isolement d'un bloc géologique par fractionnement. Puis, certaines sont le résultat de l'accumulation de roches et de sédiments. Dans un texte explicatif, plusieurs éléments graphiques servent à séparer des parties du texte et à le structurer : Le titre présente généralement le sujet de l'explication. Il peut même parfois être formulé sous forme de question. Le surtitre, situé au-dessus du titre, en caractères plus petits, présente généralement le titre de la rubrique, le domaine général de l'article ou tout simplement un titre de moindre importance. Le sous-titre peut être placé entre le titre et le chapeau. Il est écrit avec les mêmes caractères que le surtitre. Il sert souvent à donner une information supplémentaire sur le titre. Le chapeau annonce le phénomène qui sera expliqué. Il peut aussi résumer le texte. Les intertitres font ressortir les éléments de l'explication. Les illustrations, les photos et les graphiques permettent de mieux comprendre les propos. Les éléments typographiques attirent l'attention sur des éléments importants du texte. Les encadrés permettent souvent de présenter des informations supplémentaires. Le corps humain (surtitre) POURQUOI ROUGIT-ON? (titre) Les facteurs physiques et émotionnels (sous-titre) Bien qu'il existe une explication physique, ce sont surtout des facteurs émotionnels qui déclenchent le rougissement. (chapeau) Puisque le but d'un texte explicatif est d'expliquer une réalité, il est important de vérifier les informations et de s'assurer de la véracité des faits. Il est possible de juger de la crédibilité de l'information en regardant le nom de l'auteur, sa profession, le média qui la diffuse, etc. De plus, il est généralement recommandé de mentionner les références qui ont permis de rédiger un texte explicatif.
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Identifier l’idée principale implicite d’un paragraphe Identifier l'idée principale d'un paragraphe consiste à repérer les informations importantes qui résument bien l'idée directrice de celui-ci. Lorsque cette idée n'est pas écrite telle quelle dans le paragraphe et qu'il faut la formuler, on dit alors que l'idée principale est implicite. Dégager les informations principales de chaque paragraphe permet une meilleure compréhension du texte et une vision globale de celui-ci. De plus, cette stratégie facilite la rédaction d'un résumé du texte et la sélection de ce qui est essentiel à retenir. Dans un premier temps, il faut dégager l'idée de chacune des phrases. Ensuite, il faut réfléchir sur les deux points suivants : — Quel est le sujet du paragraphe? Il s'agit de ce dont on parle. — Quelle est l'intention de l'auteur (autrice)? Il s'agit de ce qu'on dit concernant le sujet. Il faut faire des liens entre les idées du paragraphe et choisir celles qui sont les plus importantes selon le sujet et l'intention de l'auteur(-trice). Finalement, il faut formuler une phrase qui présente l'essentiel à retenir. Ce schéma permet de faire un portrait visuel des idées d'un paragraphe. Il faut donc placer l'idée principale du paragraphe sur la ligne horizontale et, ensuite, placer les différentes idées secondaires sur les lignes obliques. La difficulté réside dans le fait que l'idée principale doit être déduite. Il faut donc la formuler soi-même. Il peut aussi être possible de créer d'autres schémas selon les gouts personnels de chacun. Voici un exemple permettant de comprendre la logique de cette stratégie : Depuis les dernières années, la déforestation nuit à l'habitat des pandas. En effet, les forêts sont détruites, laissant ces animaux entourés de simples cultures. Il faut aussi considérer la mort naturelle des bambous. Ces plantes ne fleurissent qu'une fois aux 10 à 20 ans. Les pandas ont donc de la difficulté à se nourrir. Ensuite, malgré que le braconnage soit illégal, les pandas sont encore tués pour leur fourrure. Étape 1 : Dégager l'idée principale de chacune des phrases Phrases 1-2 : la déforestation détruit l'habitat du panda. Phrases 3-4-5 : la rareté du bambou rend l'alimentation du panda plus compliquée. Phrase 6 : le braconnage cause la mort de nombreux pandas. Étape 2 : Identifier le sujet et l'intention de l'auteur Sujet : le panda Intention de l'auteur : informer le lecteur sur ce qui menace la survie des pandas. Étape 3 : Faire des liens entre les phrases Chaque phrase a un lien commun : elle présente une raison qui explique pourquoi le panda est en danger. Étape 4 : Formuler une idée principale implicite Le panda est un animal en danger à cause de trois facteurs.
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Les pensionnats autochtones Depuis le début de la colonisation, les colonisateurs européens considèrent les Autochtones comme étant inférieurs à eux. Les premiers missionnaires et administrateurs européens décident d’éduquer, d’évangéliser et de civiliser ceux qu’ils appellent les « sauvages ». À travers les époques, l’objectif demeure souvent le même pour les colonisateurs : l’assimilation des Autochtones. Pour l’atteindre, le gouvernement fédéral met différentes mesures en place, dont le régime des pensionnats autochtones (indiens) du Canada qui durera de 1831 à 1996. L’assimilation désigne le fait pour un groupe dominant de chercher à intégrer un groupe ou une minorité dans sa population en lui enlevant son caractère distinctif (sa culture). En 1831, le premier pensionnat ouvre ses portes en Ontario. Quelques années après la formation de la fédération canadienne, en 1867, la construction et le fonctionnement des pensionnats sont financés par le gouvernement fédéral, mais l’éducation réalisée dans ceux-ci est sous la responsabilité de l’Église catholique, de l’Église anglicane, de l’Église Unie ou des Églises presbytériennes. Ces établissements se développent à travers tout le Canada, à l’exception du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve. Les pensionnats autochtones au Canada Source : Pensionnats indiens au Canada, 2012 Officiellement, l’objectif de ces établissements est d’éduquer les jeunes autochtones. En réalité, il s’agit surtout d’une grande campagne d’assimilation visant différentes populations autochtones du Canada. Les jeunes autochtones sont enlevés à leur famille, parfois de force, et emmenés dans les pensionnats. L’éducation qu’ils y reçoivent a pour but de les éloigner de leur culture d’origine en leur apprenant la culture canadienne chrétienne. Ces jeunes sont éloignés de leur culture puisqu’ils n’ont pas de contact avec leurs proches. Certains d’entre eux retournent dans leur réserve seulement quelques mois durant l’été. Dans d’autres cas, les enfants doivent rester des années dans les pensionnats. La discipline est très importante dans les établissements. Les jeunes autochtones sont souvent victimes de mauvais traitements tant psychologiques que physiques. Les punitions sont fréquentes et les abus sexuels ne sont que peu ou pas pénalisés. Les conditions de vie dans les pensionnats sont difficiles avec le froid, les maladies et la malnutrition. Dès 1940, les responsables du ministère des Affaires indiennes décident de mettre fin au régime des pensionnats et commencent à les fermer peu à peu. Le dernier pensionnat ferme ses portes en 1996. Environ 150 000 enfants les auront fréquentés durant les 165 ans que dure cette pratique. Il est difficile d’évaluer le nombre d’enfants décédés dans les pensionnats. Jusqu’à maintenant, il est possible de confirmer le décès de 4 134 d’entre eux (Radio-Canada, 2013), mais certains estiment qu’il y aurait eu plus de 6 000 décès en tout (Pensionnats indiens au Canada, 2012). Les cultures autochtones sont grandement touchées par toutes ces années de tentatives d’assimilation. Certaines langues et coutumes deviennent menacées de disparition, notamment en raison des pensionnats. Les cicatrices laissées par ces derniers sont toujours bien présentes chez les personnes et dans les communautés. Durant de nombreuses années, les communautés et plusieurs leaders autochtones font des démarches pour faire valoir leurs droits.
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La civilisation de l'Indus (notions avancées) Vers 3000 av. J-C., une grande civilisation prend vie dans la vallée de l'Indus. Cette civilisation est maintenant disparue, mais l'importance de ce fleuve est toujours d'actualité. En fait, l’Indus est un long fleuve qui se forme dans les montagnes de l’Himalaya, traverse le Pakistan actuel et se jette dans la mer d’Oman. La civilisation de l’Indus (une des premières civilisations existantes avec celles de Mésopotamie et de l’Égypte ancienne) a pu se développer sur un vaste territoire grâce aux nombreux embranchements du fleuve. Celui-ci a permis d’irriguer les terres et ainsi favoriser la production agricole. Les premiers agriculteurs cultivaient principalement le blé, mais aussi le coton, les dattes, les grains de sésame et les pois chiches. Les éleveurs de cette région ont domestiqué de nombreux animaux : la chèvre, le mouton, etc. Mais c’est le buffle qui était le plus utile au transport et à la production agricole. La civilisation de l’Indus s’étendait sur un si vaste territoire (les communautés pouvaient atteindre 30 000 habitants) qu’il a fallu créer des routes et organiser le transport. Les habitants ont aussi élaboré des plans de construction de quartiers. On attribue à la civilisation de l'Indus l'invention de la planification urbaine réfléchie (construire les villes en suivant une certaine logique). En effet, si on y remarque l’absence de temples et de palais, on note en revanche que toutes les maisons sont de même grandeur, qu’elles sont distancées également les unes des autres et que les rues sont de même largeur, bordées d’égouts recouverts. La civilisation de l’Indus n’a pas élaboré de système d’écriture réel. Les habitants ont plutôt inventé un système de gestion et d’identification des transactions (pour bien identifier les partenaires d’affaires qui étaient souvent très éloignés les uns des autres). Ce système est similaire aux signatures qui prouvent l’authenticité d’un document. Des « signatures » ont été retrouvées sous la forme de sceaux, c'est-à-dire d’empreintes qui sont collées sur l’ouverture d’un document personnel et garantissent ainsi qu’il n’a pas été ouvert, notamment à Mohenjo-Daro. On a aussi découvert des inscriptions (de 4 ou 5 caractères) sur des pots de céramique. Mais ces inscriptions ou symboles restent à ce jour indéchiffrés. Harappa est un village situé dans le nord du Pakistan actuel. Il date d'environ 2700 av. J.-C. Harappa et Mohenjo-Daro sont les deux plus importantes villes de la civilisation de l'Indus. Les fouilles archéologiques à Harappa commencèrent en 1921 et on y retrouva plusieurs artefacts. La ville était entourée d'une imposante enceinte qui la protégeait. Comme les autres villes construites en bordure de l'Indus, Harappa était une ville dont le développement urbain était réfléchi : ses rues étaient exactement de la même largeur et se croisaient à angle droit. Il y avait également un système d'égouts. Plusieurs estimations chiffrent à 40 000 le nombre de personnes qui habitaient à Harappa.
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La solubilité La solubilité est une propriété physique caractéristique. Il s’agit de la quantité maximale de soluté qui peut être dissoute dans un volume donné de solvant. La solubilité se mesure en grammes par cent millilitres |(\text{g/100 mL})| ou en grammes par litre |(\text{g/L})|. Puisqu’elle influence la solubilité, on mentionne également la température à laquelle la solubilité a été mesurée. Un volume de |125\ \text{mL}| d’eau permet de solubiliser un maximum de |12{,}0\ \text{g}| de bicarbonate de sodium |(\text{NaHCO}_3)| à |20\ °\text{C}|. Quelle est la solubilité de ce soluté en |\text{g/100 mL}|? La solubilité du chlorure de sodium |(\text{NaCl})| dans l’eau est de |36{,}0\ \text{g}/100\ \text{mL}| à |25\ °\text{C}.| Quelle est la quantité minimale d’eau nécessaire pour dissoudre |150\ \text{g}| de chlorure de sodium? Lors de la préparation d’une solution, il est important de connaitre la solubilité du soluté afin d’obtenir le mélange souhaité. En effet, si on cherche à dissoudre trop de soluté dans un solvant, seule une partie du soluté sera dissoute et le reste du soluté se déposera au fond du contenant. Ainsi, lorsque la limite de solubilité est atteinte, on dit que la solution est saturée. La solubilité du saccarose, un type de sucre, est d’environ |190\ \text{g/100 mL}| dans l’eau à |25\ °\text{C}|. Une solution non saturée de saccharose Une solution saturée de saccharose Ici, |100\ \text{g}| de saccarose sont dissouts dans |100\ \text{mL}| d’eau. La quantité de soluté ne dépasse pas sa solubilité. Le mélange est homogène. Ici, |250\ \text{g}| de saccarose sont mélangés à |100\ \text{mL}| d’eau. La quantité de soluté dépasse sa solubilité. Il reste du soluté non dissout au fond du verre. Le mélange est hétérogène. De multiples facteurs peuvent avoir une influence sur la solubilité d’un soluté : la nature du soluté, la nature du solvant, la température de la solution, la pression, etc. Tous les solutés n’ont pas la même solubilité. L’oxygène, qui est un gaz, est peu soluble dans l’eau. À l’inverse, le chlorure de sodium, un sel solide, est très soluble dans l’eau. Par contre, l’aluminium est un solide très peu soluble dans l’eau. Par ailleurs, les solvants n’ont pas tous la même capacité à dissoudre un soluté. Le chlorure de sodium (sel de table) est très soluble dans l’eau, mais peu soluble dans l’éthanol. Le tableau suivant met en évidence la différence de solubilité de divers solutés dans l’eau à |20\ °\text{C}.| Solubilité de différents solutés dans l’eau à |20\ °\text{C}| Soluté Solubilité dans l’eau (|\text{g/100 mL}| à |20\ °\text{C}|) Oxygène gazeux |(\text{O}_2)| |0{,}001| Chlorure de sodium |(\text{NaCl})| |35{,}7| Hydroxyde de sodium |(\text{NaOH})| |111{,}1| Glucose |(\text{C}_6\text{H}_{12}\text{O}_6)| |100{,}0| Éthanol |(\text{C}_2\text{H}_6\text{O})| Miscible en toute proportion La température a une grande influence sur la solubilité des solutés. Généralement, la solubilité des solutés liquides et solides augmente lorsque la température de la solution augmente. Une plus grande agitation des particules de solvant favorise le mélange des particules de soluté. Dans le cas des solutés gazeux, une augmentation de la température diminue leur solubilité dans un solvant liquide. Dans ce cas, les molécules de gaz sont trop agitées pour se mélanger adéquatement à un liquide. Une augmentation de la température augmente l’agitation déjà excessive des particules de gaz, ce qui amène les particules gazeuses à quitter la solution.
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Le test de la couleur de la flamme pour certains sels De façon générale, les sels qui ne sont pas dissous ressemblent à de petits cristaux. À l’œil nu, ces cristaux sont très semblables et même avec l’utilisation d’une loupe ou d’un binoculaire, il est extrêmement difficile de voir la différence entre certains sels. Une bonne façon de les identifier est de les mettre en présence d’une flamme et d’en observer la couleur. 1. Prendre la pointe d'une spatule de sel et déposer ce sel dans l'éprouvette. 2. Ajouter de l'eau jusqu'aux deux-tiers de l'éprouvette. 3. Bien brasser l'éprouvette. 4. Mettre la boucle de la tige métallique dans le liquide de l'éprouvette. 5. Allumer le brûleur afin d'obtenir une flamme vive. 6. Placer la boucle de la tige métallique vis-à-vis la flamme. Observer les couleurs produites. La couleur que prendra la flamme produite par la combustion du sel dépend habituellement du cation métallique qu’il contient. Ce tableau représente la couleur que prendra un sel en fonction du cation métallique. Cation Cuivre |\left( Cu^{2+} \right)| Baryum |\left( Ba^{2+} \right)| Strontium |\left( Sr^{2+} \right)| Couleur de la flamme Vert-bleu Vert pâle- jaune Rouge Potassium |\left( K^{+} \right)| Lithium |\left( Li^{+} \right)| Sodium |\left( Na^{+} \right)| Lilas Rose fuchsia Jaune orangé
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L'approche historique Le monde contemporain s’inscrit dans une suite d’évènements vécus principalement dans les deux derniers siècles. En effet, il est difficile d’étudier les différents phénomènes de notre monde actuel sans connaitre son passé. Les mouvements de populations, les conflits, les querelles de pouvoir, la distribution de la richesse et les problèmes environnementaux ne sont pas apparus du jour au lendemain. Les causes de ces différents évènements se trouvent dans un passé plus ou moins éloigné. Il est essentiel d’étudier les causes de ces évènements pour en comprendre les conséquences actuelles. Ainsi, l’étude des périodes comme l’industrialisation et l’urbanisation au 19ͤ siècle, des deux guerres mondiales et de la guerre froide permet de s’approprier les bases nécessaires à la compréhension des phénomènes mondiaux actuels.
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Les caractéristiques des images (nature, grandeur, taille, position) Une image est une copie d'un objet formé par la rencontre de rayons lumineux. Les caractéristiques d'une image permettent de décrire les propriétés d'une image obtenue lors d'un phénomène lumineux comme la réflexion ou la réfraction. Il existe quatre caractéristiques permettant de décrire une image obtenue. La nature d'une image indique si l'image obtenue est réelle ou virtuelle. La nature de l'image se décrit comme suit: Une image réelle est obtenue lorsque les rayons lumineux se concentrent, ou convergent, sur un écran ou sur un mur. Une image virtuelle est observée uniquement à travers un appareil optique (comme un miroir ou une lentille): elle ne peut pas être vue. Elle est obtenue graphiquement en dessinant les prolongements des rayons réfléchis ou réfractés qui convergeront en un seul point. En laboratoire, il est possible d'obtenir une image réelle, car celle-ci peut être récoltée sur un écran. Toutefois, l'image virtuelle est impossible à récolter sur un écran, car celle-ci semble être formée derrière l'appareil optique. Dans les miroirs, une image virtuelle est formée du côté opposé du miroir par rapport à l'objet, alors que dans les lentilles, l'image virtuelle est formée du même côté que l'objet par rapport à la lentille. L'image observée sur un écran de cinéma est une image réelle, puisque celle-ci provient d'une source lumineuse éclairant un film. L'image obtenue est récoltée sur un écran. L'image observée lorsqu'on se regarde dans le miroir est une image virtuelle, car il serait impossible de placer un écran devant ce type de miroir et d'obtenir une image de nous. La grandeur de l'image est utilisée pour comparer la taille d'une image par rapport à l'objet produisant cette image. La grandeur d'une image peut être qualifiée de trois manières différentes: L'image peut être plus grande que l'objet; L'image peut être de même grandeur que l'objet; L'image peut être plus petite que l'objet. Certains miroirs permettent de grossir l'image, ce qui peut être pratique lorsque vient le temps d'appliquer un maquillage. Les miroirs latéraux d'une voiture, ou rétroviseurs latéraux, sont formés d'un miroir convexe qui produit une image plus petite que l'objet. L'utilisation de ce type de miroir fausse non seulement la taille de l'objet, mais également sa position: c'est pourquoi la note « Les objets dans le rétroviseur sont plus proches qu'ils ne le paraissent » apparaît sur les rétroviseurs. Le sens de l'image permet de distinguer les images droites des images inversées. Il existe deux sens d'image possible: Une image droite est une image dans le même sens que l'objet. Une image inversée est une image à l'envers par rapport au sens de l'objet. Les miroirs plans permettent d'obtenir des images droites, puisque l'objet et l'image sont dans le même sens. Les lentilles agissent comme des miroirs courbes en inversant le sens de l'image par rapport à l'objet. Ce principe est similaire à celui observé dans les microscopes ou dans l'oeil. La position de l'image compare la distance entre l'objet et le miroir (ou la lentille) par rapport à la position entre l'image et le miroir (ou la lentille). La position d'une image peut être qualifiée de trois manières différentes: L'image est plus proche du miroir (ou de la lentille) que l'objet; L'image est à égale distance du miroir (ou de la lentille) que l'objet; L'image est plus loin du miroir (ou de la lentille) que l'objet. Dans ce globe, le photographe parait beaucoup plus éloigné du globe qu'il ne l'est en réalité. Les miroirs plans produisent des images qui sont à égales distances de l'objet.
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Coordinating Conjunctions For dinner last night, I ate some fish and rice. I really enjoyed the fish, but I didn't like the rice. My mother told me that next time, she will make fries or salad. Coordinating conjunctions link two independent phrases or clauses. and Used to join connected ideas, phrases, or clauses. Yesterday, I went to the museum and the park. but / yet Used to join contrasting ideas, phrases, or clauses. At the museum I saw paintings, but no statues. It started to rain a little at the park, yet we stayed there anyway. or Used to join alternative ideas, phrases, or clauses. Our teacher told us we could have lunch inside or outside. nor Used to join alternative negated ideas, phrases or clauses. By the end of the day I wasn't dry, nor was I warm. so Used to join the cause and effect of ideas, phrases, or clauses. It was a nice and warm day, so I ate outside. for Used to explain the reason of an idea, phrase, or clause. I will bring a warm coat next time, for I don't want to be cold again.
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L'énergie thermique (Q = m c deltaT) L'énergie thermique est la quantité d'énergie que possède une substance en fonction de la quantité de particules qu'elle contient (sa masse) et de sa température. La chaleur est un transfert d'énergie thermique entre deux milieux de température différente, du milieu le plus chaud vers le milieu le plus froid. Pour calculer la quantité d’énergie thermique emmagasinée dans une substance, on utilise la relation suivante : Dans cette formule, une variation de température positive indique que la substance a absorbé de la chaleur. Un thermomètre indique que la température de l'eau d'un chaudron sur une plaque chauffante a augmenté de |10\ ^{\circ} \text {C}|. L'eau a donc absorbé une partie de l'énergie émise par la plaque chauffante. Au contraire, une variation de température négative veut dire une perte de chaleur, ce qui se perçoit par un dégagement de chaleur. Lorsqu'on retire l'eau de la plaque chauffante, de la vapeur continue à se dégager du chaudron. Si on met notre main au-dessus du chaudron, on sent un dégagement de chaleur. Cela indique que l'eau perd lentement de sa chaleur et que sa température baisse. La capacité thermique massique d’une substance, désignée par la lettre |\text{c}|, est une propriété caractéristique. Elle donne la capacité précise de cette substance à absorber ou à dégager de la chaleur. L'unité de mesure de la capacité thermique massique est le |\text {(J/(g}\cdot\text{°C}))|. Un tableau des capacités thermiques massiques de différentes substances est présenté dans la fiche suivante : La capacité thermique massique de quelques substances Quelle est la variation de la quantité d'énergie d'un bécher contenant | \text {100 g}| d'eau qui passe de |20\ ^{\circ} \text {C}| à | 80\ ^{\circ} \text {C}|? Un bloc de | \text {500 g}| de cuivre est chauffé pendant |\text {5 min}| et passe de |25\ ^{\circ}\text {C}| à |150\ ^{\circ}\text {C}|, quelle est la variation de la quantité d'énergie de ce bloc? Un bloc de |\text {250 g}| de plomb ayant une température initiale de |168\ ^{\circ} \text {C}| est plongé dans |\text {200 mL}| d'eau. Sachant que la température finale de l'eau est | 27\ ^{\circ} \text {C}|, quelle était la température initiale de l'eau? Pour valider ta compréhension à propos de l'énergie thermique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Apporter ou emporter Apporter: verbe qui signifie prendre avec soi et porter au lieu où est quelqu'un, quelque chose. Emporter: verbe qui signifie prendre avec soi et porter ailleurs, enlever brutalement, entraîner dans la mort, se mettre en colère, vaincre, triompher. Le verbe apporter est associé à l'idée de point d'arrivée, d'aboutissement, alors que le verbe emporter contient l'idée de point de départ. J'ai apporté mes cahiers à l'école. J'ai apporté des tomates de mon jardin à ma voisine. Les deux hommes étaient fâchés: ils se sont emportés. La maladie l'a emporté.
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Le volume des prismes Plusieurs solides répondent à la définition d'un prisme. Avant toute chose, il faut être en mesure de reconnaitre les différentes parties d’un prisme (les bases, les faces latérales et la hauteur) pour bien l’identifier. Une fois cette étape accomplie, on peut entreprendre le calcul de son volume. Afin de déterminer l'espace en 3 dimensions qu'un prisme occupe, on calcule d'abord l'aire d’une base pour ensuite la multiplier par la mesure de sa hauteur. Afin de s'assurer de faire un bon achat, un campeur s'interroge sur l'espace habitable de cette tente. Pour être confortable, il veut s'assurer d'avoir un minimum de |3\ \text{m}^3| d'espace. En considérant cette contrainte, devrait-il se procurer cet abri? Identifier la nature du solide Pour cet exemple, il s'agit d'un prisme à base triangulaire. Appliquer la formule ||\begin{align} V &= A_b \times h_{prisme}\\ &= \dfrac{b \times \color{#EC0000}{h}}{2} \times h_{prisme}\\\\ &= \dfrac{1{,}732 \times \color{#EC0000}{1{,}5}}{2} \times 2{,}2\\\\ &\approx 2{,}86\ \text{m}^3\end{align}|| où |h| est la hauteur du triangle et |h_{prisme}| est la hauteur du prisme. Interpréter la réponse Puisque le campeur cherche une tente avec une capacité minimum de |3\ \text{m}^3,| mais que celle analysée occupe un espace plus petit |(2{,}86\ \text{m}^3),| il serait préférable qu'il opte pour un autre modèle. Dans certains problèmes, on peut chercher une mesure de la base ou la hauteur du prisme alors que le volume est donné. C’est ce qui s’appelle trouver une mesure manquante d'un prisme à partir du volume. Dans ce cas, la démarche est un peu différente. Il demeure essentiel de se rappeler la formule du volume associée aux prismes.
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Communautés autochtones Dans cette section, vous retrouverez les lexiques de différentes langues parlées par des peuples des premières nations.
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La dérivation La dérivation consiste à former un nouveau mot en y ajoutant un préfixe et/ou un suffixe. Il s'agit d'ajouter une ou des extensions à un mot pour en modifier le sens. Mot de base Mot dérivé possible impossible grand grandiose culture multiculturel Mot de base Ajout d’un préfixe et d’un suffixe Ajout d’un deuxième préfixe cadre encadrer désencadrer
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Le mouvement de projectile Le mouvement de projectile, ou mouvement de balistique, est le mouvement d'un objet lancé avec une vitesse possédant une composante horizontale. Les projectiles sont des objets lancés qui subissent l’effet de la gravité, ce qui signifie que l'objet se déplace simultanément à l'horizontale et à la verticale. Une balle de golf frappée par un joueur suit le mouvement de projectile: la balle se déplace à l'horizontale dans le but d'atteindre le trou tout en se déplaçant vers le haut, puis vers le bas en raison de l'action de la gravité. Le mouvement de projectile se décompose en deux parties. Les deux mouvements (horizontal et vertical) effectués par le projectile sont complètement indépendants l'un de l'autre. À l'horizontale, le projectile se déplace à vitesse constante, comme dans le mouvement rectiligne uniforme (MRU), alors qu'à la verticale, l'objet se déplace en fonction de l'accélération gravitationnelle: il agit donc comme un corps en chute libre. Ainsi, peu importe la vitesse horizontale de l'objet, le mouvement vertical ne variera qu'en fonction de l'accélération gravitationnelle (en supposant qu'on néglige la résistance de l'air). Une autre caractéristique importante concerne les vitesses. Au départ, la vitesse doit être décomposée en deux composantes, soit une composante horizontale et une composante verticale, en utilisant les relations trigonométriques. Cette conversion est semblable à celle effectuée lorsqu'il faut passer des coordonnées polaires à des coordonnées cartésiennes dans le calcul de la distance parcourue et du déplacement. Détermine les vitesses horizontale et verticale du vecteur vitesse initiale ci-dessous, sachant que sa vitesse initiale est de |\small 30,0 \: \text {m/s}| à |\small 30^{\circ}|. En utilisant les relations trigonométriques, on peut déterminer les composantes de la vitesse. ||\begin{align} v_{i,x} = v_{i} \times \cos \theta \quad \Rightarrow \quad v_{i,x} &= 30,0 \: \text{m/s} \times \cos 30^{\circ}\\ &= 26,0 \: \text{m/s} \end{align}|| ||\begin{align} v_{i,y} = v_{i} \times \sin \theta \quad \Rightarrow \quad v_{i,y} &= 30,0 \: \text{m/s} \times \sin 30^{\circ}\\ &= 15,0 \: \text{m/s} \end{align}|| Un projectile lancé du sol retombe toujours au sol, à la fin de son mouvement, avec des vitesses identiques à celles qu'il avait au départ (en assumant que le sol à la fin du mouvement ne soit ni plus haut, ni plus bas que le sol au départ), car le mouvement de projectile est symétrique à son point milieu. Il faut toutefois faire attention aux signes du mouvement vertical: au départ, la vitesse est positive, car le mouvement est orienté vers le haut, mais à la fin, la vitesse est négative, car le mouvement est orienté vers le sol. Dans le même ordre d'idées, le temps nécessaire pour que le projectile atteigne le point le plus haut est égal au temps nécessaire pour que ce même projectile revienne au sol à partir de la hauteur maximale. Lorsque le projectile atteint sa hauteur maximale, sa vitesse verticale est nulle. Il possède uniquement une vitesse horizontale qui est constante tout au long du mouvement de projectile, car le mouvement horizontal est un MRU. Il existe deux types de mouvements de projectiles. Le mouvement des projectiles lancés obliquement Le mouvement des projectiles lancés horizontalement Un projectile lancé obliquement possède une vitesse initiale horizontale et une vitesse initiale verticale. Lorsque le projectile est lancé obliquement, il faut tout d'abord décomposer la vitesse avec laquelle le projectile est lancé pour déterminer la vitesse initiale horizontale et la vitesse initiale verticale. Par la suite, la résolution du problème se fait selon les deux mouvements distincts, soit le mouvement horizontal (en MRU) et le mouvement vertical (en chute libre). Un golfeur frappe une balle à une vitesse de |\small 40,0 \: \text {m/s}| qui est propulsée avec un angle de |\small 15^{\circ}|. a) Combien de temps la balle prendra-t-elle avant de revenir au sol? b) Quelle est la hauteur maximale atteinte par la balle? c) Quelle est la distance horizontale (portée) parcourue par la balle? a) Pour déterminer le temps de vol, il faut tout d'abord déterminer la vitesse uniquement verticale de la balle. ||\begin{align} v_{i,y} = v_{i} \times \sin \theta \quad \Rightarrow \quad v_{i,y}&= 40,0 \: \text{m/s} \times \sin 15^{\circ}\\ &= 10,4 \: \text{m/s} \end{align}|| Dans un mouvement de projectiles, la vitesse au début du mouvement est identique à la vitesse à la fin du mouvement. Les informations connues sont donc les suivantes. ||\begin{align}v_{i,y} &= 10,4 \: \text{m/s} &v_{f,y} &= -10,4 \: \text{m/s}\\ a = g &= -9,8 \: \text{m/s}^2 &\triangle t &= ? \\ \end{align}|| Il est possible de déterminer, avec ces données, le temps nécessaire pour que la balle revienne au sol. ||\begin{align} v_{f,y} = v_{i,y} + a \cdot \triangle t \quad \Rightarrow \quad \triangle t &= \frac {v_{f,y} - v_{i,y}}{a}\\ &= \frac {(-10,4 \: \text{m/s} - 10,4 \: \text{m/s})}{-9,8 \: \text{m/s}^{2}} \\ &\approx 2,1 \: \text{s} \end{align}|| La balle prendra |2,1 \: \text{s}| avant de revenir toucher le sol. b) Pour déterminer la hauteur maximale de la balle, il est important de se rappeler qu'à son point le plus haut, la vitesse verticale sera nulle. Pour calculer la hauteur, il faut fixer le point final au point le plus haut. Dans ce contexte, les variables connues sont les suivantes. ||\begin{align}v_{i,y} &= 10,4 \: \text{m/s} &v_{f,y} &= 0 \: \text{m/s}\\ a = g &= -9,8 \: \text{m/s}^2 &\triangle y &= ? \\ \end{align}|| Dans la formule ci-dessous, |\triangle x| a été remplacé par |\triangle y| afin de refléter le mouvement vertical de la balle. ||\begin{align}{v_{f,y}}^2 = {v_{i,y}}^2 + 2 \cdot g \cdot \triangle y \quad \Rightarrow \quad \triangle y &= \frac {({v_{f,y}}^2 - {v_{i,y}}^2)}{2 \cdot g}\\ &= \frac {((0 \: \text{m/s})^2 - (10,4 \: \text{m/s})^2)}{2 \cdot -9,8 \: \text{m/s}^{2}} \\ &\approx 5,5 \: \text{m} \end{align}|| Le point le plus haut atteint par la balle sera de |5,5 \: \text{m}|. Il sera atteint à la moitié de la trajectoire parabolique de la balle. c) Pour calculer la distance parcourue horizontalement, ou portée, il faut déterminer la vitesse uniquement horizontale du projectile. ||\begin{align} v_{i,x} = v_{i} \times \cos \theta \quad \Rightarrow \quad v_{i,x}&= 40,0 \: \text{m/s} \times \cos 15^{\circ}\\ &= 38,6 \: \text{m/s} \end{align}|| Considérant que le temps nécessaire pour effectuer le mouvement horizontal est le même que celui pour effectuer le mouvement vertical, les informations utiles pour calculer la distance horizontale sont écrites ci-dessous. ||\begin{align}v_{i,x} = v_{f,x} = v_{x} &= 38,6 \: \text{m/s} &\triangle t &= 2,1 \: \text{s}\\ \triangle x &= ? \\ \end{align}|| Puisque le mouvement horizontal est un MRU, une seule formule peut être utilisée. ||\begin{align}v_{moy} = \frac {\triangle x}{\triangle t} \quad \Rightarrow \quad \triangle x &= v_{moy} \times \triangle t\\ &= 38,6 \: \text{m/s} \times 2,1 \: \text{s} \\ &\approx 81,1 \: \text{m} \end{align}|| La balle tombera donc à |81,1 \: \text{m}| du golfeur, puis continuera sa course en roulant sur le sol. Un projectile lancé horizontalement possède une vitesse initiale horizontale, mais ne possède aucune vitesse initiale verticale. Dans le cas d'un projectile lancé horizontalement, l'objet débute au point le plus haut de son mouvement, puis entreprend son mouvement parabolique. D'un point de vue graphique, ce mouvement est semblable à une demi-parabole. Un archer tire une flèche horizontalement à une vitesse de |\small 60,0 \: \text {m/s}|. Il vise une cible située à |\small 15 \: \text {m}| de lui. a) Combien de temps la flèche prendra-t-elle pour atteindre la cible? b) Si la flèche est tirée d’une hauteur de |\small 1,2 \: \text {m}| du sol, à quelle hauteur frappera-t-elle la cible ? c) Quelles seront les vitesses horizontale et verticale de la flèche après |\small 0,1 \: \text {s}|? a) Pour calculer le temps nécessaire pour atteindre la cible, il est possible d'utiliser les composantes horizontales. La vitesse initiale est une vitesse uniquement horizontale. De plus, la distance entre la cible et l'archer est connue. ||\begin{align}v_{i} = v_{f} = v_{x} &= 60,0 \: \text{m/s} &\triangle x &= 15 \: \text{m}\\ \triangle t &= ? \\ \end{align}|| ||\begin{align}v_{moy} = \frac {\triangle x}{\triangle t} \quad \Rightarrow \quad \triangle t &= \frac {\triangle x}{v_{moy}} \\ &= \frac {15 \: \text{m}}{60 \: \text{m/s}} \\ &= 0,25 \: \text{s} \end{align}|| b) Pour calculer la position finale de la flèche, il faut travailler avec les composantes verticales. Il faut se rappeler que dans le cas d'un projectile lancé horizontalement, la vitesse initiale est uniquement horizontale: la vitesse initiale verticale est donc nulle. ||\begin{align}v_{i,y} &= 0 \: \text{m/s} &y_{i} &= 1,2 \: \text{m}\\ a = g &= -9,8 \: \text{m/s}^{2} &\triangle t &= 0,25 \: \text{s} \\ \end{align}|| En utilisant les équations du MRUA, on trouve la hauteur à laquelle la flèche atteindra la cible. ||\begin{align}\triangle y = v_{i,y} \cdot \triangle t + \frac {1}{2} \cdot a \cdot \triangle t^{2} \quad \Rightarrow \quad \triangle y &= 0 \: \text{m/s} \cdot (0,25 \: \text{s}) + \frac {1}{2} \cdot (-9,8 \: \text{m/s}^2) \cdot (0,25 \: \text{s})^{2}\\ y_f-y_i &= -0,31 \: \text{m}\\ y_{f} - 1,2 \: \text{m} &= -0,31 \: \text{m} \\ y_{f} &= 0,89 \: \text{m} \end{align}|| La flèche touchera donc la cible à |0,89 \: \text{m}| du sol. c) Pour déterminer la vitesse verticale, les informations suivantes seront utiles: ||\begin{align}v_{i,y} &= 0 \: \text{m/s} &v_{f,y} &= \: ?\\ a = g &= -9,8 \: \text{m/s}^{2} &\triangle t &= 0,1 \: \text{s} \\ \end{align}|| En utilisant les équations de la chute libre, on trouve la vitesse finale verticale. ||\begin{align}v_{f,y} = v_{i,y} + a \times \triangle t \quad \Rightarrow \quad v_{f,y} &= 0 \: \text{m/s} + (-9,8 \: \text{m/s}^{2}) \times (0,1 \: \text{s}) \\ &= -0,98 \: \text{m/s} \end{align}|| Quant à la vitesse horizontale, puisque le projectile se déplace en MRU, la vitesse horizontale sera toujours la même. Les vitesses, après |0,1 \: \text{s}|, seront donc de |60 \: \text{m/s}| à l'horizontale et |-0,98 \: \text{m/s}| à la verticale.
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La première phase d'industrialisation au Canada-Uni (1850-1896) La première phase d’industrialisation se met en place au cours des années 1850 au Canada-Uni. La majorité des premières industries s’installent près des cours d’eau et dans les grandes villes comme Montréal et Québec (au Bas-Canada) et Toronto (au Haut-Canada). En effet, cette situation géographique est idéale pour le transport par bateau des différentes ressources et produits fabriqués dans les industries. De nouvelles machines sont développées, permettant d’augmenter la rapidité de production des ouvriers. En conséquence, plus de produits peuvent être fabriqués plus rapidement. De plus, les ouvriers n’ont plus vraiment besoin d’être qualifiés; ils doivent seulement comprendre le fonctionnement de la machine afin d’exécuter une tâche. C’est ce qu'on appelle la mécanisation de la production. Un nouveau système économique, soit le capitalisme industriel, se développe avec cette phase d’industrialisation. Les investisseurs ont besoin de capitaux puisqu’il faut construire des usines, payer les travailleurs et acheter des machines afin de pouvoir commencer à produire. Ces investisseurs sont des bourgeois qui se sont enrichis avec le commerce du bois. Leur origine est autant britannique que canadienne. Dans un système de capitalisme industriel, les investisseurs contrôlent la production et vendent les produits dans le but de générer des profits. Avec ces profits, ils peuvent réinvestir en construisant de nouvelles usines ou en achetant de nouvelles machines pour générer encore plus de profits. L’objectif principal des investisseurs est de faire toujours plus de revenus que l’argent qui avait été investi initialement. Il est important de noter que dans le capitalisme industriel, les propriétaires sont les seuls à profiter de la rentabilité de l’industrie, alors que les ouvriers obtiennent un très petit salaire en échange du travail accompli. Les conditions des travailleurs sont généralement misérables. Les journées sont très longues et les accidents au travail sont réguliers. Plusieurs banques sont créées au cours des années 1850 et 1860 afin de prêter de l’argent aux investisseurs. La Bourse de Montréal est aussi créée au cours de ces mêmes années, celle-ci permettant l’arrivée de nouveaux capitaux pour des industries. Le deuxième type d’industrie, l’industrie lourde, engage des travailleurs spécialisés qui gagnent un meilleur salaire. Le fer et l’acier sont les principales matières premières qui sont utilisées, puisqu’on s’en sert pour fabriquer des wagons, des rails et des locomotives, dont la demande est forte en raison du développement du réseau de chemins de fer. Dans le cas de l’industrie lourde, les produits ne sont pas conçus dans le but d’être utilisés par des individus, mais plutôt par des entreprises ou des gouvernements. Cependant, ce projet ne peut être réalisé par n’importe qui, puisqu’il s’annonce très couteux. Étant capable d’investir les capitaux nécessaires, la compagnie du Grand Tronc s’en charge. Ainsi, les Grands Lacs et Rivière-du-Loup sont reliés grâce à une ligne de chemin de fer qui passe par Montréal. Cette ligne de chemin de fer permet aux industries de Toronto et de Montréal de se développer encore plus rapidement. Vers la fin des années 1870, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick se joignent au grand réseau de transport du Grand Tronc pour former l’Intercolonial. La construction du réseau de chemin de fer permet de transporter rapidement les matières premières vers les industries. Ensuite, on fabrique les produits en usine et on les transporte vers les marchés où ils sont vendus. En plus de l’amélioration du réseau de navigation et de la construction des lignes de chemin de fer, de nombreuses routes et des ponts sont construits pour relier plusieurs régions aux grandes villes. Les régions forestières bénéficient grandement de ces projets.
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Les tremblements de terre Un tremblement de terre, ou séisme, est une secousse plus ou moins violente de la croûte terrestre résultant de la libération d'une grande quantité d'énergie dans la lithosphère. La croûte terrestre est divisée en plusieurs plaques tectoniques. Ces plaques bougent de quelques centimètres par année sous l’effet des mouvements de convection du magma à l’intérieur du manteau. Puisque la lithosphère est principalement solide, lorsqu'elle est soumise à des forces internes de la Terre, cette partie emmagasine de l'énergie et se déforme graduellement. Lorsque la tension est trop forte, il se produit une rupture. Bref, lorsqu'il y a un tremblement de terre, le sol va se déplacer brusquement de quelques centimètres à plusieurs mètres. On ressent alors les vibrations du sol. Plus précisément, un tremblement de terre est le résultat d'une libération brusque d'énergie accumulée par les forces exercées sur les roches. Les séismes peuvent être d'origine naturelle (tectonique ou volcanique) ou d'origine artificielle. Les séismes d'origine tectonique sont causés par le mouvement des plaques tectoniques. Ce sont les séismes les plus fréquents et les plus dévastateurs. Lors du frottement de deux plaques tectoniques, une pression est exercée sur les roches de la lithosphère. Lorsque la lithosphère a atteint la limite de son élasticité, toute l'énergie accumulée dans la lithosphère est libérée ce qui provoque un tremblement de terre. Des séismes peuvent également se produire lorsque deux plaques entrent en collision ou si elles s'éloignent l'une de l'autre. Les séismes d'origine volcanique sont causés par l'accumulation de magma dans un volcan. Ils sont généralement les signes avant-coureurs d'une éruption volcanique. Ces séismes causent moins de dégâts que ceux d'origine tectonique. Les séismes d'origine artificielle sont causés suite à certaines activités humaines qui perturbent l'intégrité de la lithosphère. La mise en eau d’un grand barrage, l’exploitation de gaz, les tirs d’exploration sismique, les tirs de mines et de carrières, les essais nucléaires souterrains et l’effondrement des anciennes mines sont des exemples de séismes provoqués par l’activité humaine. Exemple de conséquences d'un tremblement de terre. Le foyer d'un tremblement de terre représente le lieu d'où partent les vibrations du séisme. Il peut être situé tout près de la surface ou jusqu’à 700 km de profondeur. C’est là où le séisme a réellement lieu. L'épicentre d'un séisme correspond au point sur la surface terrestre qui se situe à la verticale du foyer. C’est là où les secousses sont les plus intenses et d’où partent les vibrations. Peu importe l'origine du tremblement de terre considérée, une très forte pression s'exerce dans la lithosphère. Les vibrations provoquées par cette pression se propagent dans toutes les directions. On nomme ces vibrations les ondes sismiques. L'endroit dans la croûte terrestre d'où originent les ondes sismiques constitue le foyer d'un tremblement de terre. On le nomme parfois hypocentre. C'est l'endroit, dans la zone de rupture, où l'énergie est fortement libérée. La secousse la plus intense sera ressentie en surface vis-à-vis le foyer. Cet endroit se nomme l'épicentre d'un séisme. La sismologie est la science qui étudie les tremblements de terre. Les tremblements de terre ont longtemps été considérés comme des messages divins. Ce n'est que vers les années 1600 que les populations ont commencé à les considérer comme des phénomènes naturels. Longtemps basée uniquement sur des observations, il a fallu attendre le début du 20e siècle pour que la science des tremblements de terre se précise. Cette science se nomme la sismologie. Les gens qui étudient les phénomènes de tremblement de terre sont nommés sismologues. L’instrument qui mesure les vibrations du sol et qui les enregistre se nomme sismographe. Le graphique produit par le sismographe s’appelle sismogramme. On pourrait penser que les tremblements se produisent un peu n’importe où sur la Terre, mais ce n’est pas du tout le cas. La répartition des séismes vient appuyer la théorie de la tectonique des plaques. Toutes les plaques se déplacent les unes par rapport aux autres. On retrouve la grande majorité des séismes aux frontières des plaques tectoniques. Carte des zones à forte activité sismique On enregistre environ 100 000 séismes à travers le monde durant une année. La grande majorité d’entre eux ne sont même pas ressentis par les humains. Il existe plusieurs échelles de mesure qui servent à déterminer l'importance d'un tremblement de terre. Parmi celles-ci, l'échelle de Richter et l'échelle de Mercalli sont les plus utilisées en Amérique du Nord. L'échelle de Richter est la façon la plus connue de mesurer les tremblements de terre. Elle porte le nom de son créateur, Charles Richter, qui l'a créée en 1935. Cette échelle est généralement graduée de 1 à 9, mais un tremblement de terre pourrait dépasser cette valeur. La magnitude y est calculée à partir de l’énergie dégagée à partir du foyer. Sur l'échelle de Richter, l'augmentation d'une unité dans la magnitude signifie une multiplication par 10 au niveau de la puissance. Ainsi, un séisme de magnitude 6 est 10 fois plus puissant qu’un séisme de magnitude 5. Donc, un séisme de magnitude 6 sera 100 fois plus puissant qu’un séisme de magnitude 4. Puisqu'elle se base sur l'énergie dégagée et non sur les dégâts causés, on peut qualifier l'échelle de Richter comme étant objective. Description Magnitude Effets Fréquence Micro Moins de 1,9 Micro tremblement de terre, non ressenti 8 000 par jour Très mineur 2,0 à 2,9 Généralement non ressenti mais détecté/enregistré 1 000 par jour Mineur 3,0 à 3,9 Souvent ressenti mais causant rarement des dommages 50 000 par an Léger 4,0 à 4,9 Secousses notables d'objets à l'intérieur des maisons, bruits d'entrechoquement. Dommages importants peu communs 6 000 par an Modéré 5,0 à 5,9 Peut causer des dommages majeurs à des édifices mal conçus dans des zones restreintes. Cause de légers dommages aux édifices bien construits 800 par an Fort 6,0 à 6,9 Peut être destructeur dans des zones allant jusqu'à 180 kilomètres à la ronde si elles sont peuplées 120 par an Majeur 7,0 à 7,9 Peut provoquer des dommages modérés à sévères dans des zones plus vastes 18 par an Important 8,0 à 8,9 Peut causer des dommages sérieux dans des zones à des centaines de kilomètres à la ronde 1 par an Dévastateur 9,0 et plus Dévaste des zones sur des milliers de kilomètres à la ronde 1 à 5 par siècle environ En Amérique du Nord, on utilise aussi l’échelle modifiée d’intensité de Mercalli (MM) pour quantifier le degré d’effet de surface. L’intensité d’un séisme, dans ce cas, est déterminée par l'ampleur des dégâts causés par le séisme et la perception qu'a eue la population de ce séisme. Il s'agit donc d'une échelle subjective. Degré Étendue des dégâts observés I Aucun mouvement n'est perçu. Le séisme n'est détecté que par des instruments sensibles et quelques personnes dans des conditions particulières. II Quelques personnes peuvent sentir un mouvement si elles sont au repos et/ou dans les étages élevés de grands immeubles. III À l'intérieur de bâtisses, beaucoup de gens sentent un léger mouvement. Les objets suspendus bougent. En revanche, à l'extérieur, rien n'est ressenti. IV À l'intérieur, la plupart des gens ressentent un mouvement. Les objets suspendus bougent, mais aussi les fenêtres, plats, assiettes, loquets de porte. V La plupart des gens ressentent le mouvement. Les personnes sommeillant sont réveillées. Les portes claquent, la vaisselle se casse, les tableaux bougent, les petits objets se déplacent, les arbres oscillent, les liquides peuvent déborder de récipients ouverts. VI Tout le monde sent le tremblement de terre. Les gens ont la marche troublée, les objets et tableaux tombent, le plâtre des murs peut se fendre, les arbres et les buissons sont secoués. Des dommages légers peuvent se produire dans des bâtiments mal construits, mais aucun dommage structural. VII Les gens ont du mal à tenir debout. Les conducteurs sentent leur voiture secouée. Quelques meubles peuvent se briser. Des briques peuvent tomber des immeubles. Les dommages sont modérés dans les bâtiments bien construits, mais peuvent être considérables dans les autres. VIII Les chauffeurs ont du mal à conduire. Les maisons avec de faibles fondations bougent. De grandes structures telles que des cheminées ou des immeubles, peuvent se tordre et se briser. Les bâtiments bien construits subissent de légers dommages, contrairement aux autres qui en subissent de sévères. Les branches des arbres se cassent. Les collines peuvent se fissurer si la terre est humide. Le niveau de l'eau dans les puits peut changer. IX Tous les immeubles subissent de gros dommages. Les maisons sans fondation se déplacent. Quelques conduits souterrains se brisent. La terre se fissure. X La plupart des bâtiments et leurs fondations sont détruits. Il en est de même pour quelques ponts. Des barrages sont sérieusement endommagés. Des éboulements se produisent. L'eau est détournée de son lit. De larges fissures apparaissent sur le sol. Les rails de chemin de fer se courbent. XI La plupart des constructions s'effondrent. Des ponts sont détruits. Les conduits souterrains sont détruits. XII Presque tout est détruit. Le sol bouge en ondulant. De grands pans de roches peuvent se déplacer.
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La factorisation d'un trinôme par la formule quadratique Une autre technique de factorisation d'un trinôme sous la forme |ax^2+bx+c| est celle utilisant la formule quadratique : |\dfrac{-b \pm \sqrt{b^2-4ac}}{2a}.| On appelle parfois cette technique la méthode des racines. Soit le trinôme |2x^2+3x-1.| Dans ce trinôme, |a=2,| |b=3| et |c=-1.| Pour déterminer les valeurs de |x_1| et |x_2,| il faut utiliser la formule quadratique. ||\begin{align} x_{1,2} &= \dfrac{-3 \pm \sqrt{(3)^2 - 4(2)(-1)}}{2 (2)} \\ x_{1,2} &= \dfrac{-3 \pm \sqrt{9 -{^{_{\Large{-}}}} 8}}{4} \\ x_{1,2} &= \frac{-3 \pm \sqrt{17}}{4} \end{align}||À cette étape, il faut séparer la formule en deux parties en raison du |\pm.| ||\begin{align} x_1 &= \dfrac{-3 + \sqrt{17}}{4} \approx 0{,}28 \\ x_2 &= \frac{-3 - \sqrt{17}}{4} \approx -1{,}78 \end{align}||On obtient donc la factorisation : ||2x^2+3x-1 = 2(x-0{,}28)(x+1{,}78)||Afin d'obtenir une meilleure précision, il est préférable d'utiliser directement les racines.||2x^2+3x-1 = 2 \left(x-\dfrac{-3 + \sqrt{17}}{4}\right)\left(x - \dfrac{-3 - \sqrt{17}}{4}\right)|| Soit le trinôme |x^2+5x+6.| Dans ce trinôme, |a=1,| |b=5| et |c=6.| Pour déterminer les valeurs de |x_1| et |x_2,| il faut utiliser la formule quadratique. ||\begin{align} x_{1,2} &= \dfrac{-5 \pm \sqrt{(5)^2 - 4 (1)(6)}}{2(1)} \\ x_{1,2} &= \dfrac{-5 \pm \sqrt{25 - 24}}{2} \\ x_{1,2} &= \dfrac{-5 \pm \sqrt{1}}{2} \\ x_{1,2} &= \dfrac{-5 \pm 1}{2} \end{align}||À cette étape, il faut séparer la formule en deux parties en raison du |\pm.| ||\begin{align} x_1 &= \dfrac{-5 + 1}{2} = -2 \\ x_2 &= \frac{-5 - 1}{2}= -3 \end{align}||On obtient donc la factorisation : ||\begin{align} x^2+5x+6 &= 1\big(x-(-2)\big)\big(x-(-3)\big) \\ &= 1(x+2)(x+3) \end{align}||Il n'est pas nécessaire d'écrire le 1 devant les parenthèse. On peut tout simplement écrire |(x+2)(x+3).|
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La conclusion d'un texte justificatif La conclusion d'un texte justificatif sert à rappeler au lecteur l'affirmation initiale mentionnée dans l'introduction. Si le texte a pour objectif de faire une critique, l'auteur rappelle au lecteur s'il a apprécié ou non l'œuvre critiquée. Pour conclure, les enfants, tout comme leurs parents, auront bien du plaisir à découvrir le récit d'Huguette la mouette et les frites abandonnées. Si le texte a pour objectif de prouver que son propos est bien fondé, l'auteur rappelle l'idée qu'il a présentée en introduction. Finalement, la connaissance de plusieurs langues est profitable à bien des égards. Bien qu'on reprenne l'affirmation présentée en introduction, il est important de reformuler celle-ci afin d'éviter les répétitions et d'aider à la progression du texte. Introduction : Le dernier film de ce réputé réalisateur est des plus ennuyants. Non seulement le jeu des acteurs manque de dynamisme, mais l'histoire est en plus très peu vraisemblable. Je n'étais pas étonné de voir les spectateurs bâiller durant la représentation. Conclusion : En conclusion, pour bien des raisons, ce film est malheureusement plus assommant que divertissant. Je ne le conseille donc qu'à ceux qui seraient en manque de sommeil! Le texte justificatif La structure d'un texte justificatif L'introduction d'un texte justificatif Le développement d'un texte justificatif Les critères d'un texte justificatif Les procédés justificatifs
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L'apartheid en Afrique du Sud (notions avancées) L’Afrique du Sud a d’abord été colonisée par les Hollandais. À leur arrivée au 17e siècle, plusieurs groupes différents occupaient le territoire. Les colons hollandais, surnommés les Boers, prenaient possession du territoire. C’est d’ailleurs de la langue des Hollandais que l’afrikaans est née. Cette langue est issue d’un dialecte néerlandais et aurait évolué en Afrique du Sud pour donner l’afrikaans. L’Afrique du Sud a ensuite été conquise par les colons britanniques qui ont créé un vaste territoire inclus dans l’Empire britannique. Les Afrikaners devaient alors se soumettre aux Britanniques après la guerre des Boers. La population était alors principalement formée de Noirs africains. Les Blancs se divisaient entre les Afrikaners, qui formaient le groupe majoritaire parmi les Blancs et les colons anglais. En 1910, les Noirs et les Métis constituaient plus des deux tiers de la population totale. Les dirigeants de l’Empire britannique les ont rapidement complètement écartés de la vie politique. D’ailleurs, ces dirigeants ont même créé des réserves, territoires spéciaux pour les Noirs. Bien que les Noirs formaient plus de la moitié de la population, les territoires attribués ne constituaient que 7% de tout le territoire. Pour faire entendre leurs requêtes, les Noirs de l’Afrique du Sud ont créé leur propre parti politique, qui devient le Congrès National Africain (African national Congress - ANC) en 1923. La ségrégation se définit comme des mesures prises pour séparer les personnes dans la société en fonction de leur classe sociale ou de leur couleur. La ségrégation raciale en Afrique du Sud a commencé bien avant le régime de l’apartheid, alors que l’Afrique du Sud appartenait encore à l’Empire britannique. La première loi, prise en 1911, stipulait que les emplois spécialisés étaient interdits aux non-blancs. En 1913 venait s’ajouter la Loi de la propriété foncière par laquelle les dirigeants consacraient 93% des territoires à la minorité blanche. Des mesures linguistiques vinrent un peu plus tard afin d’angliciser les Africains et les Afrikaners. Cette mesure a fait naître un sentiment très fort de nationalisme chez les Afrikaners. Après la Première Guerre mondiale, la langue afrikaans s’imposait de plus en plus dans le territoire : dans la presse, à l’école, à l’église, etc. Elle s’est imposée suffisamment pour qu’elle devienne la langue officielle de l’Afrique du Sud. L’anglais était alors la seconde langue officielle. Toutes les autres langues parlées par plus de 75% de la population étaient alors complètement oubliées par l’administration. Aucun effort administratif n’était fait pour sauver les langues africaines ou même pour les enseigner aux communautés. Tout le système était alors conçu pour faciliter la transition vers l’anglais ou l’afrikaans. Pendant ce temps, les Britanniques étaient encore au pouvoir. Ils ont poursuivi leurs démarches de ségrégation sociale en imposant un passeport qui limitait la circulation des Noirs dans le territoire. C’est à partir de cette époque que les Noirs ne pouvaient plus habiter dans les mêmes régions que les Blancs. Le mot apartheid est un mot afrikaans, qui signifie «vivre à part». L’apartheid en Afrique du Sud fut un système de ségrégation fonctionnant selon une politique raciste. Les décisions politiques établissaient les lois visant à séparer les Blancs et les Noirs. L’apartheid a débuté après les élections de 1948 où le Parti National des Afrikaners a pris le pouvoir avec Daniel F. Malan à la tête du parti. Pour la première fois depuis la domination britannique, les Afrikaners reprenaient le pouvoir de leur ancienne colonie. Malan et son parti ont alors mis sur pied un système visant à concentrer les pouvoirs, les ressources minières et les richesses pour les Blancs. Dans le régime de l’apartheid, tous ceux qui n’étaient pas blancs étaient des êtres de seconde catégorie. Le système était alors conçu pour assurer la supériorité des Blancs. Dès ce moment, la ségrégation raciale devient un système politique et social, déterminant toutes les décisions prises par le gouvernement. Le but affirmé par le gouvernement pour justifier sa ségrégation fut que ces mesures allaient assurer une identité propre aux différents groupes ethniques qui peuplaient l’Afrique du Sud. Le gouvernement allait y parvenir en créant des ensembles nationaux autonomes (appelés Homeland ou Bantoustans). Le but réel des mesures de l’apartheid était de préserver le contrôle des Blancs dans un pays où ils étaient minoritaires. Les mesures de l’apartheid ne sont pas sans rappeler la ségrégation raciale qui sévissait aux États-Unis. En 1950, le gouvernement a mis sur pied une classification raciale de la population qui servirait à distinguer les groupes et à mieux les diriger, en fonction de leurs droits distincts. Ces trois groupes étaient les Blancs, les Métis et les Noirs, auxquels vinrent s’ajouter les Indiens (Asiatiques). C’est également en 1950 que les mariages interraciaux furent interdits. Le Group Area Act servait à définir les lieux de résidence obligatoire des gens en fonction du groupe racial auquel ils appartenaient. Parmi les conséquences de cette loi, on estime que 2,6 millions de Noirs ont été chassés des banlieues réservées aux Blancs et envoyés dans les réserves. En 1953, le Separate Amenities Act vint préciser comment les lieux publics allaient être séparés. Plages, écoles, cliniques sanitaires, transports publics et toilettes étaient tous organisés et subdivisés pour que chaque groupe racial ait ses lieux publics, pour éviter les échanges. C’est à cette même époque que les Noirs ont commencé à devoir transporter leur laissez-passer (pass), qui devait indiquer leur identité et leur lieu de résidence. Tous les Noirs devaient constamment avoir ce laissez-passer. Après 1954, avec les successeurs de Malan, les mesures mises en place allaient encore plus loin dans la division des groupes. Les Bantoustans furent divisés en régions autonomes. Chaque région était occupée par un groupe social et linguistique différent. Ces régions, habitées par les Noirs, étaient en fait des territoires trop pauvres pour subvenir aux besoins des habitants. Les gens y avaient pourtant droit au territoire, droit de gérer leurs affaires, droits linguistiques et culturels. Tous ces territoires offerts aux communautés africaines ne représentaient pas plus de 13% du territoire total. Le but souhaité de cette mesure était surtout d’enfermer les Noirs dans les petits territoires et de susciter des rivalités entre eux. Cette mesure garantissait aux Blancs le véritable contrôle politique du pays. Toutes les mesures mises en place par les Afrikaans depuis leur élection en 1948 ont suscité une forte haine pour la langue afrikaans. Pour les Noirs, cette langue représentait désormais la langue de l’oppresseur. C’est pourquoi plusieurs d’entre eux se sont tournés vers l’anglais, qui était vu comme la langue de la libération. Pendant ce temps, les langues africaines n’étaient utilisées que dans la vie quotidienne informelle ou dans les activités communautaires. Ces langues étaient alors absentes des écoles, des journaux et de la vie sociale et politique. En 1961, l’Afrique du Sud devient la République de l’Afrique du Sud. C’est à partir de ce moment que l’Organisation des Nations Unies a commencé à sanctionner le pays et à condamner officiellement l’apartheid. En 1953, la Loi sur l’éducation bantoue a établi des normes d’enseignement. Les établissements d’enseignement étaient séparés en fonction des groupes raciaux. Les écoles réservées aux Noirs et aux Métis formaient les gens pour le marché du travail non qualifié. Les écoles bantoues servaient alors à former les garçons à l’agriculture et les filles y apprenaient la couture et le tricot. Ces mesures empêchaient ainsi les Africains de recevoir une éducation qui leur permettrait d’aspirer aux postes importants. Le contrôle resterait dans les mains des Blancs. Les parents furent d’autant plus insultés par cette loi lorsque, en 1956, tous les jeunes Noirs furent obligés de fréquenter les écoles bantoues. Dans les écoles pour les Blancs, les programmes développés visaient à assurer la domination de l’Afrikaans et de remplacer l’anglais. Les anglophones et les Afrikaners se battaient pour que leur langue domine en Afrique du Sud. Que ce soit les décisions par rapport en éducation ou la langue utilisée pour l’administration, les deux groupes ne s’entendaient pas. L’élite anglophone s’est d’ailleurs opposée aux mesures visant à imposer l’afrikaans aux Noirs. Selon eux, ce système visait seulement à diviser la population pour mieux régner. La véritable éducation, pour les anglophones, devait se faire en anglais. Pendant ces débats linguistiques, les langues africaines étaient négligées par les dirigeants. Certains comités linguistiques avaient pour but de les présenter aux diverses communautés, mais ces langues étaient définies comme des langues du passé. Plusieurs mouvements politiques ont tenté de lutter contre l’apartheid. Au fur et à mesure que les partis politiques se radicalisaient, la répression policière était de plus en plus forte. En mars 1960, plusieurs Noirs militaient contre le pass. La répression policière qui a suivi a fait 79 morts et 178 blessés. Plusieurs d’entre eux ont été blessés par balle, alors qu’ils faisaient dos aux policiers. Nelson Mandela a alors décidé de former un groupe armé, l’Umkhonto We Siswe. Malheureusement, il fut arrêté, jugé et condamné à la prison à vie. Suite à cette défaite, plusieurs dirigeants des mouvements anti-apartheid ont quitté l’Afrique du Sud. Les mouvements de contestation en Afrique du Sud sont nés en même temps que les condamnations provenant des communautés internationales. D’ailleurs, les Nations Unies ont boycotté l’Afrique du Sud dès 1980. En 1975, l’Angola et le Mozambique, avec l’aide de l’Union soviétique, ont organisé des camps d’entraînement sur leur territoire pour aider les Africains du Sud à mettre fin à ce régime. Pendant ce temps, les lois de l’apartheid ne s’adoucissaient pas. Effectivement, en 1975, le gouvernement a annoncé qu’il imposait l’afrikaans et l’anglais comme langues d’enseignement pour tous les élèves noirs. Plusieurs émeutes, dont plusieurs sanglantes, ont eu lieu dans tout le territoire. Peu à peu, toutes les organisations politiques noires souhaitaient atteindre le même but. Délaissant les efforts concernant les langues africaines, les mouvements de contestation désiraient toutes mettre un terme à l’oppression et aux trop nombreuses inégalités. Plusieurs étudiants ont fortement réagi à l’annonce des nouvelles lois sur l’enseignement. À Soweto, ghetto noir de Johannesburg, plusieurs étudiants manifestaient le 27 août 1976. Les consignes des dirigeants étaient alors de rétablir l’ordre à tout prix et peu importe les moyens. La répression policière a alors causé 23 morts et plus de 200 blessés. Suite à cette émeute, le mouvement de contestation s’est imposé dans tout le pays, suscitant chaque fois les réactions des policiers tentant de rétablir l’ordre. Le président Botha n’a pas eu d’autres choix que d’adoucir ses mesures. En 1977, il amorce une politique d’ouverture en adoucissant les lois par rapport aux Métis et aux Indiens. Par contre, cette annonce a causé des contestations et des émeutes dans les getthos des Noirs, pour qui ces changements n’annonçaient rien de bon. En 1984, plusieurs manifestations ont lieu contre le gouvernement de Botha. Ce dernier n’a plus le choix, il a supprimé des éléments de la ségrégation : élimination du laissez-passer et permission accordée aux mariages mixtes. Par contre, les partis s’opposant à Botha exigeaient ni plus ni moins qu’une société multiraciale et démocratique. La situation a considérablement évolué en 1990, alors que les organisations anti-apartheid étaient autorisées. Le Congrès National Africain a alors renoncé à la lutte armée. C’est également à ce moment que Nelson Mandela a été libéré. En 1991, la loi sur l’éducation de 1953 était officiellement abolie. Pour mettre fin au régime de l’apartheid, il aura fallu 4 ans de négociations pendant lesquelles Nelson Mandela et le président Klerk ont décidé des termes de la nouvelle société. En 1993, un accord entre les deux a permis d’instaurer officiellement un pays multiracial. En 1994, lors des premières élections multiraciales, Nelson Mandela l’a emporté avec 62,65% des voix. Il devint alors le premier président noir de l’Afrique du Sud. Pendant ses années à la présidence, il a pris plusieurs mesures pour protéger les races et les cultures spécifiques à l’Afrique du Sud. Depuis 1995, le pays met en valeur et protège onze langues officielles. L’Afrique du Sud est actuellement une fédération formée de 9 provinces ayant plusieurs pouvoirs spécifiques. Toutes les langues sont traitées équitablement et tous les documents administratifs sont rédigés en au moins deux des langues officielles. Aujourd’hui, plusieurs inégalités subsistent encore et les tensions raciales ne sont pas disparues du jour au lendemain. Plus grande ville de l’Afrique du Sud, Johannesburg est aujourd’hui une grande métropole qui doit gérer les problèmes actuels des grandes villes. Située près d’une bande minière, Johannesburg abritait près de 4 millions d’habitants en 2007. Ses activités économiques s’appuient sur les mines d’or, les industries et le grand centre financier. Johannesburg est le coeur économique du sud du continent africain. La croissance urbaine s’est faite après la Deuxième Guerre mondiale. Le régime de l’apartheid a organisé l’urbanisation d’une manière très ordonnée dans les années 60. Tous les quartiers mixtes furent d’ailleurs détruits dans les années 50 lorsque les populations noires ont été déplacées de force vers la périphérie. Aujourd’hui, en plus de devoir gérer la ville et les bidonvilles, les dirigeants doivent maintenant densifier la ville en assurant une meilleure mixité raciale. Nelson Mandela est né en 1918. Il fut renvoyé de ses études après avoir participé à une manifestation étudiante. En 1942, il a tout de même terminé ses études en obtenant un diplôme en droit. En 1944, il amorçait sa carrière politique en rejoignant l’ANC (Congrès national africain). Au sein de ce parti, il a résisté à la politique raciste du gouvernement. En 1956, il fut d’ailleurs arrêté pour trahison ; il fut par la suite acquitté en 1961. Par contre, après le massacre de Shaperville en 1960, l’ANC fut interdit par le gouvernement. Mandela a alors abandonné ses idées de non-violence. Il a ensuite fondé une association armée, l’Umkhonto We Sizwe. Par contre, il fut encore arrêté en 1962, après quoi il fut condamné à 5 ans de prison. Inculpé pour sabotage, trahison et complot en 1963, sa peine devint une condamnation à vie. Il ne fut libéré qu’en 1990, alors que le régime de l’apartheid était moins radical. En 1991, il fut élu président de l’ANC. C’est grâce à cette élection qu’il a pu négocier la fin de l’apartheid avec le président Klerk. Les deux hommes reçurent d’ailleurs le prix Nobel de la Paix en 1993 pour leurs efforts communs à mettre fin à l’apartheid. Élu aux premières élections multiraciales de 1994, Nelson Mandela fut le Président de l’Afrique du Sud jusqu’en 1999. Il est mort le 5 décembre 2013, à l'âge de 95 ans. Né en 1953, Johnny Clegg a grandi à Johannesburg, en plein coeur de l’apartheid. Chanteur et guitariste, il apprend la musique et les langues africaines, malgré les conditions politiques de l’époque. Dans la ville, il est surnommé le zoulou blanc. Un jour, il a rencontré Sipho Mchunu. Ce dernier était un zoulou qui avait quitté sa terre pour tenter de faire carrière à Johannesburg. Il avait entendu parler d’un blanc qui jouait de la musique zoulou. Les deux hommes de sont rencontrés et ont formé un duo qui a produit plusieurs disques. Le dernier album de Johnny Clegg est sorti en 2006. La musique qu’il crée est un judicieux mélange de pop, de rock, de funk, de reggae et de musique traditionnelle africaine. Ses spectacles et ses vidéos sont souvent ponctués de chorégraphies et de danses tribales. Johnny Clegg a réussi à mélanger les traditions, les langues et les cultures alors qu’il évoluait dans un régime politique qui interdisait ces rencontres.
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Spelling - Simple Past with Regular Verbs You walked really fast. He moved to San Francisco. She studied art. It stopped working yesterday.
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Génocide cambodgien Les Khmers rouges, des nationalistes et communistes, ont pris le pouvoir du Cambodge le 17 avril 1975. En prenant le contrôle de Phnom Penh, ils ont immédiatement évacué la ville. Dirigé par Pol Pot, le parti souhaitait mettre en place un régime communiste indépendant, qui ne dépendrait pas des autres partis communistes des pays voisins tels que la Chine, le Vietnam et l’URSS. Pour imposer leur pouvoir, les Khmers rouges ont employé la terreur. L’État souhaité par les Khmers rouges dépendait d’une société uniformisée. Pol Pot et son parti ont alors entrepris une purification ethnique et sociale en supprimant tous les groupes ethniques et religieux ainsi que tous les individus jugés irrécupérables. Rapidement, toutes les villes furent évacuées. Ces dernières étaient vues comme le symbole de la perdition de l’ancien régime et de l’alliance avec l’impérialisme américain. Tous les représentants de cet impérialisme furent aussi assassinés : cadres, fonctionnaires, soldats. En fait, la pureté cambodgienne n’était possible que dans la paysannerie. L’élite, les fonctionnaires, les instituteurs, les intellectuels et tous ceux qui savaient lire et écrire étaient systématiquement massacrés. Tous ceux qui tentaient de fuir le Cambodge étaient aussi assassinés. Les victimes étaient souvent torturées. En 1976, Pol Pot devenait officiellement premier ministre, ce qui lui octroyait encore plus de droits. Les massacres se sont poursuivis jusqu’au 7 janvier 1979, date à laquelle les soldats vietnamiens ont pris le contrôle. Le génocide n’a jamais été officiellement réglé puisque le procès est constamment remis à plus tard. Les responsables du génocide n’ont jamais eu à faire face à des accusations. L’ONU s’était engagée en 2000 à organiser un procès, qui n’a pas encore eu lieu. Entre-temps, Pol Pot est décédé en 1998, sans avoir été jugé. La société cambodgienne s’est retrouvée sans intellectuels. Les bourreaux et les victimes ont aussi dû apprendre à se côtoyer.
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Les comètes Une comète est un petit astre formé de roches et de glace dont l'orbite elliptique passe près du Soleil. Le nom «comète» vient du grec komêtês et signifie «astre chevelu». Vue de la Terre, une comète comprend deux parties principales: la tête, formée du noyau et de la chevelure, et la queue, où l'on peut distinguer la queue ionique et la queue de poussières. La tête est d'abord formée d'un noyau de glace et de roches. Lorsque la comète s'approche du Soleil, la couche superficielle de ce noyau se pulvérise et libère une grande quantité de gaz et de poussières. Le noyau s'entoure alors de ce que l'on nomme la chevelure. La queue de la comète apparaît lorsque celle-ci approche du Soleil et que les composants de la chevelure sont entraînés par le vent solaire. On peut distinguer deux queues. La queue ionique est constituée de plasma, c’est-à-dire de gaz ionisés. Elle se situe toujours dans la direction opposée au Soleil, étant donné qu’elle se voit poussée par le vent solaire. La queue de poussières, quant à elle, est faite de poussières et est dirigée selon le plan de l’orbite de la comète. Orbite d'une comète (C) qui contourne le Soleil (A) et croise l'orbite de Pluton (B) La comète ne produit pas de lumière par elle-même. Nous pouvons l'apercevoir dans le ciel puisque les gaz et les poussières qu'elle contient reflètent la lumière du Soleil. À ce jour, nous avons répertorié près de 2000 comètes en circulation dans notre système solaire. Cependant, il est très rare d'en observer au cours d'une vie. Tout d'abord, elles proviennent majoritairement d'une zone très éloignée située à la limite de notre système solaire: le nuage de Oort. Aussi, la plupart des comètes ne passent près du Soleil qu'à toutes les dizaines de milliers d'années. Chaque comète possède son propre cycle qui varie selon l'orbite sur lequel elle voyage.
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Technologies, 20e siècle Durant le 20e siècle, la technologie a beaucoup évolué, et ce, de façon très rapide. De nombreuses innovations techniques virent le jour et transformèrent le mode de vie des gens. Plusieurs domaines ont connu une véritable révolution, principalement dans les transports et les communications. L'automobile, les transports urbains, maritimes et aériens se sont améliorés grâce aux nouvelles technologies. Le transport aérien est apparu au 20e siècle et s'est développé très rapidement. Les communications sont quant à elles devenues beaucoup plus rapides, notamment avec l'apparition du téléphone, de la radio, de la télévision et de l'informatique. Grâce aux nombreuses innovations techniques que l'Homme a réalisées durant cette période, ce dernier a pu réaliser un grand rêve, c'est-à-dire conquérir l'espace. Au 20e siècle ont lieu les premiers voyages dans l'espace et les premiers pas de l'Homme sur la Lune. Voici les fiches portant sur les technologies au 20e siècle
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Le participe présent Le participe présent est un temps simple du mode participe. Il sert généralement à exprimer une action qui s'accomplit en même temps que celle exprimée par le verbe principal. Il est le noyau du groupe participial (GVPart). Pour la plupart des verbes, le participe présent est formé : du radical de la première personne du pluriel (nous) de l'indicatif présent; de la terminaison -ant. regarder : nous regardons - regardant agir : nous agissons - agissant faire : nous faisons - faisant 1. Le participe présent exprime généralement une action se déroulant en même temps que l'action décrite par le verbe principal de la phrase. Je l'ai vu faisant son travail de fin de session. En quittant la pièce, elle salua son supérieur. Voulant se reposer, elles ont décidé de s'allonger. 2. Le groupe participial contenant un participe présent peut avoir la même valeur qu'une subordonnée relative. Cette enseignante connaissant sa matière sur le bout de ses doigts est très aimée par ses élèves. Cette enseignante qui connait sa matière sur le bout de ses doigts est très aimée par ses élèves. Les citoyens possédant une voiture devront se conformer à la nouvelle loi. Les citoyens qui possèdent une voiture devront se conformer à la nouvelle loi. 3. Le groupe participial contenant un participe présent peut avoir la même valeur qu'une subordonnée complément de phrase. Ne sachant comment réagir, il a opté pour le silence. Comme il ne savait pas comment réagir, il a opté pour le silence. Ne trouvant pas de solution, elle a décidé d'appeler sa mère. Puisqu'elle ne trouvait pas de solution, elle a décidé d'appeler sa mère. Certains adjectifs se terminent aussi par -ant. Il ne faut donc pas les confondre avec le participe présent. De plus, alors que plusieurs adjectifs ont la même orthographe que le verbe au participe présent, certains adjectifs, au contraire, ont une graphie différente. C'est le cas d'adjectifs se terminant par -cant ou -gant alors que le participe présent se termine par -quant ou -guant. 1. Il a besoin d'un argument convaincant. Il a besoin d'une histoire convaincante. Ici, le remplacement fonctionne. Le mot est donc un adjectif et se termine par -cant. 2. En convainquant ses parents, il pourrait rentrer plus tard. En convaincante ses parents, il pourrait rentrer plus tard. Ici, le remplacement ne fonctionne pas. Le mot est donc un verbe au participe présent et se termine par -quant. 1. Il trouve ce roman intrigant. Il trouve ce roman n'intrigant pas. Ici, l'encadrement ne fonctionne pas. Le mot est donc un adjectif et se termine par -gant. 2. Ses propos intriguant la foule, il s'attendait à plusieurs questions. Ses propos n'intriguant pas la foule, il s'attendait à plusieurs questions. Ici, l'encadrement fonctionne. Le mot est donc un verbe au participe présent et se termine par -guant.
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Le récit d'aventures Le récit d'aventures présente un personnage vivant des évènements imprévus qui peuvent, entre autres, mettre sa vie en danger. Le récit d'aventures est un texte littéraire qui met particulièrement l'accent sur les nombreuses péripéties qui donnent un rythme soutenu à l'histoire. Pour créer un suspense et garder son lecteur en haleine, ses actions doivent être imprévues, sortir de l'ordinaire ou présenter un certain danger pour le héros, tout en restant vraisemblables. Dans un récit d'aventures, les lieux sont multiples et parfois mystérieux, voire exotiques. L'important, c'est que les lieux explorés sortent le héros de sa routine, de son quotidien. Une forêt vierge Une mer Une montagne Un désert Une grande ville Une grotte Une base de lancement d'une fusée Un quartier louche d'une grande ville Un égout Un tunnel de métro Une prairie Etc. Le but est très important dans un récit d'aventures. C'est ce qui poussera le héros à agir tout au long de l'histoire. Retrouver quelque chose ou une personne disparue Délivrer un prisonnier Empêcher une catastrophe naturelle Résoudre un mystère familial Explorer un nouveau territoire Survivre en milieu dangereux Survivre à un naufrage Vaincre un animal sauvage Trouver un trésor Etc. Les personnages sont nombreux dans ce type de récit. Ils sont réalistes, mais simplifiés. Par exemple, le personnage principal est souvent un jeune homme courageux, alors que son ennemi est plus vieux et méchant. Les récits d'aventures utilisent beaucoup le concept du bien et du mal pour caractériser leurs personnages. Ainsi, il y a les « bons » (le héros et ses alliés) et les « mauvais » (les opposants, les ennemis). Un récit d'aventures se déroule dans le passé ou le présent, mais pas dans le futur puisqu'il s'agirait alors d'un récit de science-fiction. Le récit d'aventures se présente souvent sous forme de roman. Le récit d'aventures respecte le schéma narratif et le schéma actantiel. L'élément déclencheur est très important. Il donnera un but au héros et servira de fil conducteur dans tout le récit. La description est une forme de discours écrit qui a pour but d'aider le lecteur à s'imaginer une scène en particulier, un personnage, un lieu, etc. Dans un récit d'aventures, la description est particulièrement importante puisque les lieux sont souvent exotiques, inventés ou difficiles d'accès pour le commun des mortels. Le suspense est créé par l'augmentation de la tension entre le héros et ses ennemis. Le lecteur devient alors incertain du dénouement de l'histoire. Le héros réussira-t-il? Atteindra-t-il ses objectifs? Découvrira-t-il le trésor avant son ennemi malintentionné?
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La vie sous l'Acte constitutionnel (1791-1840) La guerre anglo-américaine de 1812
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L'optimisation L'optimisation est la branche des mathématiques qui s'intéresse à l'analyse et à la modélisation des contraintes d'un problème donné dans le but de trouver la solution qui maximise ou qui minimise une fonction à optimiser. La fonction à optimiser correspond à l'objectif qu'on cherche à atteindre en considérant les variables du problème donné. Par exemple, on peut vouloir minimiser les dépenses, maximiser les profits, minimiser le temps de production, etc. Une contrainte est une limite qui est imposée à une quantité représentée par une variable. On traduit une contrainte par une inéquation qu'on peut représenter graphiquement dans un plan cartésien par une droite frontière délimitant un demi-plan. Lorsqu'on trace toutes les contraintes d'un problème, on obtient le polygone de contraintes de la situation. Les fiches de cette section se consacrent dans un premier temps aux inéquations. On y retrouvera la façon de les représenter sur une droite numérique en compréhension ou en extension. Puis, on s'intéressera à la façon de les représenter dans un plan cartésien et à la manière de les résoudre algébriquement. Finalement, les dernières fiches discuteront des systèmes d'inéquations et des méthodes de résolution des problèmes d'optimisation.
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Le groupe prépositionnel (GPrép) Le groupe prépositionnel est un groupe de mots qui est introduit par une préposition qui en est aussi le noyau. Le groupe prépositionnel peut être construit avec différents groupes syntaxiques qui sont ses expansions : groupe nominal (exemples 1 et 2), groupe infinitif (exemple 3), groupe adverbial (exemple 4), pronom (exemple 5), groupe prépositionnel (exemple 6). Ces expansions suivent la préposition, noyau du groupe. Elle est la première de la classe. Je suis le meilleur ami de ma soeur. J'ai un travail à finir. Les soldats sont passés par là. Je suis enfin chez moi. Je reviens de chez ta mère. Le groupe prépositionnel a pour noyau une préposition (de, à, par, chez) qui est suivie d'une expansion (la classe, ma soeur, finir, là, moi, chez ta mère). Il existe d'autres groupes de mots :
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Trucs pour préparer un exposé oral Assure-toi de bien préparer ta présentation en ayant un plan clair en tête. Avant d'élaborer ton plan, la meilleure chose à faire pour trouver de bonnes idées est un remue-méninge, c'est-à-dire une liste de toutes les idées qui te viennent en tête. À ce stade, il est important de ne pas te censurer, tu écris TOUT : les bonnes idées comme les mauvaises. Tu relis ensuite ce que tu as écrit et tu sélectionnes les meilleures idées. Certains et certaines aiment utiliser des phrases déjà construites lors de leur exposé oral (dans ce cas, il faut à tout prix éviter de lire ses feuilles en avant), d'autres préfèrent utiliser des fiches aide-mémoire contenant des mots-clés. À toi de choisir la façon qui te convient le mieux. Des supports visuels sont nécessaires pour rendre un exposé plus animé. En plus de clarifier le propos, ils captent l'attention de l'auditoire. Se pratiquer souvent avant un exposé, c'est le secret pour se sentir pleinement en confiance le jour venu. Différentes façons de faire t'aideront pour rendre tes moments de pratique profitables. Devant la classe, sois dynamique; ton sujet ne captivera pas les autres s'il semble t'ennuyer. Le dynamisme transparait principalement dans la façon de prendre la parole et d'occuper l'espace de présentation.
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Fiche pour tester la moderation oui allo
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La mesure d'une force (dynamomètre) Un dynamomètre est un instrument qui permet de mesurer la force. Le dynamomètre est constitué d'un ressort et d'une échelle calibrée en newtons |\text {(N)}|. 1. Installer la pince à crochet sur le support universel, et mettre le dynamomètre sur la pince. 2. Vérifier que le dynamomètre est bien calibré: lorsqu'aucun objet n'est accroché au ressort, le curseur devrait être placé vis-à-vis le zéro de l'échelle de mesure. 3. Accrocher l'objet dont on veut mesurer la force au crochet du dynamomètre. 4. Faire la lecture de la force sur le dynamomètre. 5. Ranger le matériel. La force mesurée par le dynamomètre représente la force gravitationnelle, soit la force d'attraction qui existe entre l'objet accroché et la Terre. En sachant cette force, il est possible de savoir la masse de l'objet si elle n'est pas connue avant l'expérience. Quelle est la masse d'un objet qui exerce une force de |\small 6,0 \: \text {N}| ? Il faut tout d'abord identifier les variables dans cette situation. ||\begin{align}F_{g} &= 6,0\: \text{N} \\ g &= 9,8 \: \text{N/kg} \\ m &= \: x \end{align}|| Puisqu'il n'y a qu'une seule variable inconnue, elle peut être déterminée mathématiquement. ||\begin{align} F_g = m \times g \quad \Rightarrow \quad m &=\displaystyle\frac{F_g}{g} \\ \\ &= \displaystyle\frac{6,0\: \text{N}}{9,8\: \text{N/kg}}\\ \\ &= 0,61 \:\text{kg}\end{align}|| La masse est donc |0,61 \:\text{kg}|.
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Les sources lumineuses et la formation d'un rayon lumineux Une source lumineuse est un objet duquel on reçoit un rayonnement lumineux. Cet objet peut soit produire sa propre lumière, soit réfléchir le rayonnement d’une autre source. Le Soleil est une source lumineuse, puisqu’il produit un rayonnement lumineux. La Lune est également une source lumineuse, puisqu'elle éclaire en réfléchissant la lumière du Soleil. Une source lumineuse ponctuelle émet de la lumière dans toutes les directions, mais donne l’impression que sa lumière ne vient que d’un seul point. Si on utilise une source lumineuse ponctuelle pour éclairer un objet, ce dernier créera une zone d'ombre, mais aucune pénombre ne pourra être observée. Les étoiles lointaines en sont un bon exemple. Une étoile émet de la lumière dans toutes les directions, mais elle apparaît à nos yeux comme un point dans le ciel de la nuit. En laboratoire, on utilise une boîte à faisceaux ou un pointeur laser pour représenter une source lumineuse ponctuelle. Une source lumineuse étendue émet de la lumière dans toutes les directions depuis une surface plus grande qu’un point. Une source lumineuse étendue produira des zones d'ombre et de pénombre lorsqu'elle éclairera un objet. Le Soleil apparaît plus gros qu’un point et émet sa lumière dans toutes les directions. Par conséquent, selon notre position sur Terre, le Soleil est une source lumineuse étendue. En laboratoire, on utilise une lampe de poche ou une ampoule pour représenter une source de lumière étendue. Cette illustration montre à gauche que la source ponctuelle provient d’une surface trop petite pour être mesurée. À droite, la source étendue provient d’une surface que l’on peut mesurer. L’une des propriétés de la lumière est qu’elle se déplace en ligne droite. De plus, les sources ponctuelles et les sources étendues émettent de la lumière dans toutes les directions. Or, il arrive parfois que la lumière se propage en suivant certains schémas. On classe ces schémas lumineux en fonction de l’ouverture qu’ils prennent. L’illustration suivante représente une source lumineuse étendue dont la lumière traverse successivement deux panneaux opaques troués. À chaque passage, la lumière change de grandeur: le nom de la lumière va également changer. Un faisceau lumineux représente l'ensemble des rayons lumineux produit par une source lumineuse dans une direction donnée. Le faisceau lumineux est le plus large des trois schémas de lumière. En laboratoire, une boîte à faisceaux est souvent utilisée, car elle permet de produire un faisceau lumineux qui peut être facilement dirigé vers un objet. La lumière émise par les phares d’une voiture ou celle par une lampe de poche sont des faisceaux lumineux, car la propagation de la lumière se fait par de grandes ouvertures. Un pinceau lumineux est un groupe de rayons lumineux qui se propagent avec un angle d’ouverture se rapprochant de zéro. Comme on le voit dans la première illustration, la lumière aura d’abord traversé une ouverture très petite pour former ensuite un pinceau. C'est le même principe en laboratoire: comme il a été mentionné plus tôt, la boîte à faisceaux est utilisée pour éclairer un objet. Toutefois, un faisceau est souvent trop large pour un usage pratique durant une expérience. C'est pourquoi on utilise un écran à fentes, ce qui permet de réduire la largeur du faisceau, créant ainsi un pinceau. Un laser permet de produire un pinceau lumineux qui peut être utilisé pour étudier différents phénomènes physiques. Il faut toutefois être prudent, car certains rayons peuvent entraîner des dommages aux yeux. Le rayon lumineux représente le trajet suivi par la lumière à partir d'un point d'une source lumineuse. Par conséquent, ce rayon lumineux se propage avec un angle d’ouverture égal à zéro. Dans la réalité, il est pratiquement impossible de créer un trou assez petit pour ne laisser passer qu’un seul rayon lumineux. Par contre, le concept de rayon lumineux est utile pour certains dessins en physique optique.
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La multiplication d'expressions algébriques Il est possible de réduire une expression algébrique en multipliant les termes qu'elle contient. Multiplier deux polynômes ensemble revient à multiplier chacun des termes du premier polynôme par chacun des termes du second. Pour multiplier des expressions algébriques, il est essentiel de bien maitriser les propriétés et les lois des exposants. De plus, on doit appliquer le principe de la distributivité. Lors de la multiplication d'expressions algébriques, plusieurs situations peuvent se présenter : Lorsqu’on multiplie un terme constant par un monôme, on multiplie le coefficient du monôme par le terme constant. Soit le terme constant |-3| et le monôme |4xy^2|. Effectue la multiplication |-3\times 4xy^2|. On multiplie le terme constant avec le coefficient du monôme : ||-3 \times 4 = -12||On inscrit la réponse finale en ajoutant les variables mises de côté temporairement: ||-3\times 4xy^2 = -12xy^2|| Lorsqu’on multiplie deux monômes ensemble, on multiplie les coefficients des deux monômes et on additionne les exposants affectant les variables identiques. Soit les deux monômes suivants : |-3x^3y^4| et |4xy^2|. On effectue la multiplication |-3x^{3}y^4\times 4xy^2|. On multiplie ensemble les coefficients : ||-3\times 4 = -12|| On additionne les exposants des mêmes variables : ||x^{(3+1)}\quad \text{et}\quad y^{(4+2)}|| On inscrit la réponse finale : ||-3x^{3}y^4\times 4xy^{2} = -12x^{4}y^{6}|| Voici la démarche détaillée : ||\begin{align} -3x^{3}y^4 \times 4xy^2 &= (-3\times {4}) {(x^{3}\times {x})}{(y^{4}\times {y^{2}})}\\ &=(-12){(x^{3+1})}{(y^{4+2})}\\ &=(-12){(x^{4})}{(y^{6})}\\ &=-12x^{4}y^{6}\end{align}|| Soit le terme constant |1{,}5| et le polynôme |2xy-x+5y|. On effectue la multiplication en plaçant le polynôme entre parenthèses : ||1{,}5 (2xy-x+5y)|| On applique la distributivité de la multiplication sur l'addition et le terme constant multiplie alors chacun des termes du polynôme : ||\begin{align}\color{red}{1{,}5}(\color{blue} {2xy}\color{green} {-x}\color{fuchsia} {+5y}) &= (\color{red} {1{,}5}\times \color{blue} {2xy}) + (\color{red} {1{,}5}\times \color{green} {-x})+(\color{red} {1{,}5}\times \color{fuchsia} {+5y})\\ &= 3xy + -1{,}5x + 7{,}5y \\ &= 3xy - 1{,}5x + 7{,}5y \end{align}|| Soit le monôme |-3x^3y^4| et le binôme |4xy^2+2xy.| On effectue la multiplication en plaçant le binôme entre parenthèses : ||-3x^{3}y^{4}(4xy^{2} + 2xy)|| On applique la distributivité de la multiplication sur l’addition et le monôme multiplie alors chacun des termes du binôme. La démarche détaillée s'effectue de la façon suivante : ||\begin{align}\color{red} {-3x^3y^4} (\color{blue} {4xy^2}\color{green} {+2xy}) &= (\color{red} {-3x^3y^4}\times \color{blue} {4xy^2}) + (\color{red} {-3x^3y^4}\times \color{green} {2xy}) \\ &= -12x^{4}y^{6}+(-6x^4y^5)\\&=-12x^4y^6-6x^4y^5\end{align}|| Soit le polynôme |-3x^3y^4+y| et le binôme |4xy^2+2xy.| On effectue la multiplication en plaçant les deux polynômes entre parenthèses : ||(-3x^{3}y^{4} + y){(4xy^{2} + 2xy)}|| On applique la distributivité de la multiplication sur l’addition et chacun des termes du premier binôme multiplie chacun des termes du deuxième binôme. La démarche détaillée s'effectue de la façon suivante : ||(-3x^{3}y^{4} \times{4xy^{2}}) + (-3x^{3}y^{4}\times {2xy}) + (y\times {4xy^{2}}) + (y\times {2xy})|| ||=(-12x^{4}y^{6}) + (-6x^{4}y^{5}) + (4xy^{3}) + (2xy^{2})|| La réponse est donc : |-12x^{4}y^{6} - 6x^{4}y^{5} + 4xy^{3} + 2xy^{2}.| Aussitôt que l’on multiplie un polynôme par un autre polynôme, chacun des termes du premier polynôme doit multiplier chacun des termes du deuxième polynôme. ||\begin{align} &(-3x^{3}y^{4} + 1) {(4xy^{2} + 2xy - 9x + 2y)} \\\\ =\ &(-3x^{3}y^{4}\times 4xy^{2}) +(-3x^{3}y^{4}\times {2xy}) + (-3x^{3}y^{4}\times {-9x}) + (-3x^{3}y^{4}\times {2y})\\ &+ (1\times {4xy^{2}}) + (1\times {2xy}) + (1\times {-9x}) + (1\times {2y})\\ \\ =\ &(-12x^{4}y^{6}) + (-6x^{4}y^{5}) + (27x^{4}y^{4}) + (-6x^{3}y^{5}) \\ &+ (4xy^{2}) + (2xy) + (-9x) + (2y)\\ \\ =\ &-12x^{4}y^{6} - 6x^{4}y^{5} + 27x^{4}y^{4} - 6x^{3}y^{5} + 4xy^{2} + 2xy - 9x + 2y\end{align}||
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La fonction logarithmique La fonction logarithmique est la réciproque de la fonction exponentielle. C’est une fonction qui comporte une asymptote verticale et dont le domaine est restreint. Lorsqu’on travaille avec la fonction logarithmique, on utilise plusieurs lois et calculs propres aux logarithmes. D’autres notions connexes peuvent aussi être consultées. Les 2 bases les plus souvent utilisées sont les bases |10| et |e.| On s’intéresse à 2 types de règles lorsque la fonction logarithmique est transformée. Pour valider ta compréhension à propos de la résolution de problèmes impliquant la fonction logarithmique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante.
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L'abréviation L'abréviation est la réduction d'un mot par retranchement de lettres. Elle est généralement utilisée pour gagner de l'espace et du temps. Il n'existe pas de règles précises pour la formation des abréviations, mais il est possible de remarquer certaines régularités. Voici comment les abrévations se forment généralement: Procédé de formation Exemple conserver la première et la dernière lettre d'un mot Québec: Qc sélectionner des lettres permettant d'identifier le mot Monseigneur: Mgr. prendre une ou des syllabes initiales conjugaison: conjug. garder la ou les premières lettres d'un mot siècle : s. Lorsqu’on supprime les dernières lettres d’un mot, on indique cette suppression grâce au point abréviatif. 282 pages : 282 p. adverbe : adv. automobile : auto. siècle : s. singulier : sing. On ne met pas de point abréviatif lorsque les abréviations se terminent par la dernière lettre du mot (exemples 1 à 3) ou dans les symboles (exemples 4 à 6). numéro : no premier : 1er limitée : ltée kilogramme : kg décimètre : dm centimètre : cm adr. adresse N. Nord app. appartement N. B. nota bene av. J.-C. avant Jésus-Christ N.-B. Nouveau-Brunswick BD bande dessinée nbre nombre bibl. bibliothèque N.-É. Nouvelle-Écosse boul. boulevard No, no numéro c.-à-d. c'est-à-dire Nos, nos numéros c. c. copie conforme Nt Nunavut ch. chacun, chacune O. ouest ch. chemin Ont. Ontario chap. chapitre p. page(s) ch. de f. chemin de fer p. cent pour cent Cie compagnie p. c. q. parce que coll. collection p.-d. g., pdg président-directeur (directrice) général(e) CV curriculum vitae p. ex. par exemple Dr docteur pH potentiel hydrogène Dre docteure p. j. pièce jointe E. est Pr, Pr professeur éd. édition Pre, Pre professeure édit. éditeur/éditrice prov. province/provincial env. environ P.-S. post-scriptum etc. et cetera p.-v. procès-verbal É.-U. / USA États-Unis Qc Québec ex. exemple qq. quelque excl. exclusivement qqch. quelque chose féd. fédéral qqn quelqu'un fig. figure quest., Q. question gouv. gouvernement RC, r.-de-ch. rez-de-chaussée ibid. ibidem réf. référence id. idem rép., R. réponse incl. inclusivement RSVP répondez, s'il vous plaît Î.-P.-É. île-du-Prince-Édouard rte, rte route l., larg. largeur r.-v. rendez-vous l., long. longueur s. siècle ltée limitée S. sud M. monsieur Sask. Saskatchewan Man. Manitoba sc. science(s) max. maximum SVP, svp s'il vous plaît Me maître t. tome Mes maîtres tél. cell. téléphone cellulaire min. minimum T.-N.-L. Terre-Neuve-et-Labrador Mlle mademoiselle T. N.-O. Territoires du Nord-Ouest Mlles mesdemoiselles vol. volume(s) MM. messieurs v.-p. vice-président Mme madame v.-p. vice-présidente Mmes mesdames Yn Territoire du Yukon
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La migration et le monde du travail La mondialisation facilite la libre circulation autant des biens et des services que des travailleurs et travailleuses. Cette libre circulation est avantageuse. Elle permet d’utiliser cette main-d’oeuvre immigrante pour combler des emplois dans les pays d’accueil. Toutefois, les travailleur(-euse)s font face à des difficultés lors de leurs recherches d’emploi. Souvent, ils(elles) ne maitrisent pas assez la langue de travail. Les États peuvent alors leur offrir de suivre des cours de langue pour pallier ce problème, ce qui facilite leur intégration. La main-d'oeuvre immigrante D’autres problèmes peuvent survenir lorsque les travailleurs et les travailleuses immigrants cherchent du travail. Il est assez fréquent que leurs diplômes ne soient pas reconnus ou que leurs formations soient jugées insuffisantes par le pays d’accueil. Ils ont alors du mal à trouver un emploi. Conscients de ces problèmes liés à la reconnaissance des acquis, les gouvernements mettent en place des mesures pour aider la main-d’œuvre immigrante à occuper un emploi dans le pays d’accueil (mobilité de la main-d’œuvre) et favoriser leur intégration dans la société d’accueil. Les politiques d'emploi Puisque la reconnaissance des acquis constitue souvent un frein à l’immigration, certains choisissent de résider illégalement dans un pays. Ils(elles) sont alors en situation irrégulière. Certain(e)s entrepreneur(e)s engagent ces immigrant(e)s, car ils peuvent réduire leurs salaires. Les travailleurs et travailleuses en situation irrégulière ont ainsi souvent de mauvaises conditions de travail et salariales. Puisque ces emplois contribuent à l’économie parallèle, ceux-ci n’existent pas pour l’État. Le gouvernement ne peut donc pas intervenir. Cette économie parallèle apporte son lot de conséquences pour la société, pour les travailleurs(euses) légaux et pour les travailleurs(euses) immigrant(e)s en situation irrégulière. Les économies parallèles
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Le pléonasme (figure de style) Le pléonasme consiste à répéter des termes et des expressions ayant le même sens afin de créer un effet d'insistance. Cette figure ne s’effectue pas nécessairement avec des synonymes, contrairement à la redondance. L'idée exprimée par le pléonasme est soit renforcée soit précisée par l'ajout d'un ou de plusieurs mots choisis qui ne sont pas nécessaires au sens grammatical de la phrase et qui pourraient, dans un contexte non littéraire, être jugés comme étant des erreurs syntaxiques. Mais plus personne plus personne Ne se servira de mon cœur à moi Ni de ta voix à toi qui résonne Dans mon oreille et mon corps à moi. – Claude Roy Il existe d'autres figures d'insistance :
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La néocolonisation Le colonialisme est une politique d’occupation et d’exploitation économique, politique ou sociale d'un territoire par un État étranger. Le néocolonialisme désigne une situation de dépendance d’un État envers un autre. Cette dépendance n’est pas officielle, comme c’est le cas entre une colonie et une métropole. Elle peut prendre plusieurs formes : économique, culturelle ou encore scientifique. Lorsqu’une colonie obtient son indépendance, elle devient un État avec les mêmes droits que tous les autres États. Elle peut donc décider elle-même de son avenir, que ce soit en votant ses propres lois, en établissant ses propres accords commerciaux ou en exploitant ses propres ressources naturelles. Toutefois, dans la réalité, un rapport de domination, notamment économique, perdure souvent entre l’ancienne colonie et l’ancienne métropole. Les anciennes métropoles ne veulent pas renoncer aux sources de richesse qu’elles contrôlent sur le territoire des nouveaux États. Elles demeurent donc très présentes dans l’économie de ces nouveaux États. Le Gabon, ancienne colonie française, possède beaucoup de ressources pétrolières. Ce sont majoritairement des entreprises françaises qui exploitent ces ressources avant d’exporter leur production vers d’autres pays. Omar Bongo, qui a présidé le Gabon de 1967 à 2009, a résumé la situation en une phrase, devenue célèbre : « L’Afrique sans la France, c’est une voiture sans chauffeur, la France sans l’Afrique, c’est une voiture sans carburant ». Cet exemple montre bien les liens économiques profonds qui peuvent se créer entre une métropole et ses anciennes colonies dont les ressources naturelles sont convoitées. Les besoins en investissements (une injection de ressources financières) du nouvel État sont à l'origine de ce rapport de domination. Le nouvel État a besoin de moyens financiers pour développer ses infrastructures ou pour mettre en place certaines mesures sociales au bénéfice de la population. Le nouvel État, n’ayant pas toujours les moyens de faire ces investissements, doit se tourner vers d’autres sources de fonds. Souvent, c’est dans le pays développé auquel il était auparavant lié, c’est-à-dire son ancienne métropole, qu’il trouve ces fonds. Ainsi, pour se développer, le nouvel État s’endette beaucoup en empruntant d’importantes sommes d’argent à son ancienne métropole. Par exemple, l’exploitation des ressources naturelles continue de se faire au profit des pays développés, par le biais des entreprises étrangères. Ces entreprises paient des redevances aux États pour exploiter leurs ressources naturelles, qu’elles exportent ensuite vers les pays développés. Peu de richesses demeurent dans le nouvel État puisque la transformation des ressources naturelles se fait dans les pays développés. Les redevances sont un montant d’argent qu’une entreprise ou un État doit payer à un autre État en échange du droit d’exploitation d’une ressource. Le tantale est un métal aux propriétés très intéressantes pour les fabricants de technologies de pointe. Il est extrait du coltan, un minerai très présent dans certaines régions de la République démocratique du Congo (RDC). De 70 % à 80 % du coltan provient actuellement de ces régions. Son extraction est effectuée par des mineurs (hommes, femmes et enfants) dans des conditions très difficiles. Le coltan extrait en RDC est vendu sur les marchés internationaux pour ensuite être transformé et utilisé pour la fabrication de divers appareils, dont les cellulaires, les ordinateurs et les consoles de jeux vidéos. Cet article fournit des précisions additionnelles sur ce sujet et sur les enjeux liés à son exploitation : Du sang dans nos cellulaires. Certains aspects de ce système ressemblent au commerce mis en place durant la période des colonies.
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Le mercantilisme et le commerce triangulaire (notions avancées) Le mercantilisme est une doctrine (croyance ou théorie) économique des 16e et 17e siècles selon laquelle les richesses premières d’un État sont l’or et l’argent. La doctrine économique du mercantilisme a guidé les décisions économiques jusqu'au 18e siècle. Selon cette doctrine, la puissance d'un État est proportionnelle à ses réserves de métaux précieux. L'enrichissement d'un État doit donc se faire par le commerce extérieur. Les métropoles encouragent ainsi les exportations et les importations avec leurs possessions coloniales. Le but est de protéger et d'augmenter les réserves du pays. Pour y parvenir, les métropoles établissent des comptoirs commerciaux dans leurs colonies. Ces comptoirs vont faciliter l'acquisition des denrées. Au Québec, plusieurs comptoirs commerciaux avaient été établis pour faciliter la traite des fourrures. Les commerçants avaient ainsi l'occasion d'échanger facilement leurs marchandises contre les fourrures auprès des coureurs des bois ou des autochtones. Après la découverte de l'Amérique et la conquête des peuples autochtones, les Européens ont rapidement pris possession des nouveaux territoires. Avec ces nouveaux territoires, ils ont découvert des produits qui leur étaient encore inconnus : maïs, pomme de terre, tomate, cacao, etc. Assez rapidement, un commerce s'est organisé entre les colonies et les pays d'Europe. En plus des nouveaux produits, les colons exportent d'autres produits agricoles importants comme le tabac, le sucre et le café en plus de profiter des métaux précieux contenus dans les sols américains. Les Européens importent les produits agricoles de l'Amérique en très grandes quantités. Dans les premières années de la colonisation, les produits agricoles représentent 20 % des importations européennes en provenance de l'Amérique. Toutefois, cette proportion a largement augmenté au cours du 18e siècle. Peu à peu, les Européens intègrent ces produits dans leur alimentation : tomate, maïs, pomme de terre et cacao. Avec le temps, certaines personnes ont même réussi à adapter des plantes au climat de l'Europe. Dans les potagers européens poussaient maintenant des tomates et des pommes de terre. La consommation de sucre et de tabac augmente aussi en Europe. Les conquistadors espagnols constatent assez rapidement la richesse des villes des civilisations autochtones. C'est d'ailleurs ce qui les pousse à explorer le territoire : dénicher plus de métaux précieux. Les métaux précieux envoyés en Europe proviennent ainsi de deux sources : les mines et les butins de guerre. Les butins de guerre proviennent majoritairement des villes aztèques et incas. Lorsqu'elles sont prises par les conquistadors, ces villes sont dépouillées de leurs richesses. Les mines qui intéressent les Européens sont les mines d'or et les mines d'argent. Ils exploitent ainsi rapidement les mines d'or de Cuba et les mines d'argent du Pérou. Au 18e siècle, les mines mexicaines et les mines brésiliennes s'ajoutent. L'exploitation minière la plus rentable au cours du 18e siècle est sûrement celle du Mexique. Toutes les mines américaines représentent plus de richesses que celles apportées par les mines européennes et africaines réunies. Toutefois, cette production minière, bien qu'importante pour les pays d'Europe, ne domine pas l'économie. Le nouveau continent riche en produits agricoles et miniers amorce une série de modifications dans l'organisation du commerce. Dorénavant, le commerce s'effectue sur tous les continents. On parle alors d'économie-monde. Le concept d'économie-monde fait référence à l'ensemble des échanges commerciaux qui se font entre tous les continents du globe. Les États qui gèrent des territoires extérieurs ont encore plus de possibilités d'enrichissement à la condition d'être bien organisés. On distingue ainsi les métropoles des colonies. Les métropoles sont ces États qui gèrent des territoires qui leur sont extérieurs. Ces territoires extérieurs, les colonies, sont dépendants des métropoles. Le commerce triangulaire est la solution employée par les métropoles pour rentabiliser au maximum les voyages entre les différentes colonies et la métropole. Cette manière d'organiser le commerce mondial fait surtout profiter les métropoles qui exportent et importent facilement des produits entre leurs colonies sans jamais avoir à puiser dans leurs réserves. Toutefois, les métropoles ne sont pas les seules bénéficiaires de ce système : les commerçants qui gèrent les navires et les rois africains y trouvent tous leur compte. Les commerçants obtiennent des parts des richesses voyagées alors que les rois africains gagnent non seulement en objets de valeur, mais surtout en pouvoir grâce aux armes. L'une des facettes du commerce triangulaire implique la traite d'esclaves africains. Il est important ici de fournir plusieurs informations concernant cet aspect de la colonisation. Avant de recourir aux esclaves africains, les colons espagnols forcent les habitants autochtones à travailler dans les mines et sur les plantations agricoles. Les pratiques agricoles visent d'abord et avant tout la rentabilité économique. Par conséquent, les colons développent de plus en plus de grandes plantations de canne à sucre et ont rapidement besoin de main-d'œuvre en très grande quantité. Toutefois, les Autochtones recrutés meurent rapidement, soit parce qu'ils avaient contracté une maladie mortelle d'origine européenne pour laquelle ils n'avaient pas d'anticorps, soit parce qu'ils ont succombé aux lourdes tâches physiques qu'ils devaient accomplir. Comme le nombre d'employés nécessaires sur les plantations ne faisait qu'augmenter, les colons devaient rapidement trouver des alternatives lorsque les Autochtones vinrent à manquer. La première solution mise en place fut celle d'engager des Européens sans-le-sous. Ces derniers avaient accès aux nouveaux territoires à la condition de travailler 36 mois sur les plantations. Cette solution a fonctionné pendant un certain temps. Rapidement toutefois les volontaires se sont faits moins nombreux. Les conditions de travail étant exécrables, moins de la moitié des personnes engagées survivaient à la tâche. Cet état de fait a fini par être plus connu et les éventuels immigrants ne souhaitaient plus signer de contrat qui risquait de les mener vers la mort. En 1720, plus personne ne se portait volontaire. Dès 1502, les colons complètent la main-d'oeuvre avec des Africains qui proviennent des plantations espagnoles ou encore des marchés d'esclaves tenus pas les Arabes. À ce moment, tous les travailleurs ont les mêmes conditions de travail, qu'ils soient noirs ou blancs. La proportion des Africains est toutefois toujours en hausse. Les travailleurs sont de plus en plus recrutés sous la contrainte et par la force. Les premiers engagés africains en Amérique du Nord sont arrivés en 1619 en Virginie. À la fin du 17e siècle, les travailleurs esclaves africains sont plus nombreux que les colons blancs. C'est pourquoi les colons ont commencé à élaborer des lois sur les conditions des esclaves. Ils voulaient ainsi éviter des révoltes ou encore le mélange des races. À cette époque, les Anglais se fient sur leur interprétation de la Bible pour justifier le statut et le traitement réservé aux esclaves. Les navires marchands qui servaient au transport d'esclaves s'appellent négriers. Ces navires étaient conçus pour transporter facilement aussi bien les marchandises que les groupes d'esclaves. Les navires en provenance de l'Europe effectuaient un premier arrêt sur les côtes africaines. C'est là que les marchands échangeaient des biens contre des esclaves forts et en santé. Environ 600 esclaves étaient d'abord marqués au fer rouge pour ensuite se trouver enchaînés dans les cales des navires. Ils y étaient entassés, sans lit, sans eau, sans toilette et sans réelle possibilité de mouvement. La traversée de l'Atlantique pouvait durer ainsi entre 3 et 6 semaines pendant lesquelles tant les esclaves que les membres de l'équipage succombaient aux conditions de vie éprouvantes et non hygiéniques. Le taux de mortalité chez les esclaves était environ de 10 % à 20 %. Le transport d'esclaves africains vers l'Amérique a commencé dès le 16e siècle et a perduré jusqu'au 19e siècle. Au cours du 18e siècle seulement, des historiens ont estimé la quantité d'Africains transportés vers l'Amérique à environ 7,5 millions. Pour l'ensemble de cette période dans laquelle subsistait ce commerce d'esclaves, on parle de plus de 12 millions d'individus africains qui ont été vendus aux Européens par les rois africains et les marchands arabes. Les pays qui ont le plus acheté d'esclaves sont le Portugal, la Grande-Bretagne, l'Espagne et la France. Les Pays-Bas et les États-Unis se trouvent également dans ce triste palmarès. La traite des esclaves vers les Amériques n'a pas été le seul commerce de ce genre. En effet, du 8e au 19e siècle, on ne compte pas moins de 17 millions d'esclaves ayant été envoyés vers le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et l'océan Indien. Les maîtres des esclaves ne les ont jamais réellement traités avec pitié ou compassion. Ces sentiments étaient jugés inutiles puisque les esclaves n'étaient tout simplement pas considérés comme des humains. Pour les propriétaires des plantations, les esclaves n'étaient qu'une marchandise parmi d'autres dont on espère un bon fonctionnement et que l'on tient en inventaire. Dès leur sélection à bord du navire, les familles peuvent être séparées en tout temps. Les maîtres des plantations vont sélectionner les meilleurs éléments sans jamais prendre en considération les liens qui unissent les parents et les enfants. Les esclaves habitaient sur les terres de leurs maîtres et vivaient à l'intérieur de petites maisons sans meuble dans lesquelles le sol servait de lit. Les conditions hygiéniques sont déficientes et plusieurs maladies infectieuses touchent de nombreux esclaves. Les esclaves sont forcés de travailler de longues heures sur les plantations. Le travail est dur et éprouvant pour tous : hommes, femmes, femmes enceintes, enfants âgés d'à peine 10 ans. Pour subvenir à leurs besoins alimentaires, ils n'ont droit qu'à une alimentation pauvre : bananes, riz et ignames (légume racine ressemblant à la pomme de terre). Ils ne mangent pratiquement pas de viande. Cette alimentation est grandement insuffisante considérant les grosses tâches qu'ils doivent accomplir. Les esclaves n'ont droit qu'à une seule journée de congé par semaine. Pour se vêtir, ils reçoivent de nouveaux vêtements et deux chaussures qui doivent durer toute une année. Sur les plantations, un intendant est chargé de contrôler le travail des esclaves. Il représente l'autorité et est donc en mesure de punir ses esclaves comme bon lui semble. De leur côté, les maîtres des esclaves ont tous les droits. Ils décident de l'éducation, de la religion et du travail. Dans certains cas, il est interdit pour les esclaves de parler de leur pays d'origine. De manière générale, les maîtres préféraient ne pas instruire leurs esclaves puisque, selon eux, un esclave instruit était un esclave dangereux. Les maîtres leur enseignaient toutefois la religion afin qu'ils soient de bons chrétiens. Les esclaves n'apprenaient par contre rien par rapport au paradis ou à la grâce divine. Selon les maîtres, ces enseignements étaient inutiles puisque les esclaves n'y auraient pas accès. Les propriétaires jouissaient également de tous les droits en matière de punition et de sévices corporels. La seule limite résidait dans le fait qu'ils devaient conserver la « marchandise » en état de fonctionner. Comme les esclaves n'étaient vus que comme des outils de travail, les maîtres devaient les punir lorsque le travail était insatisfaisant tout en s'assurant de conserver le capital précieux qu'ils représentaient. Parfois, les maîtres se réservaient le droit de punir des esclaves jusqu'à la mort. C'était la punition donnée lorsqu'un esclave frappait son maître. À l'époque où la traite des esclaves a commencé, celle-ci s'imposait comme la manière facile de faire prospérer les richesses des métropoles. L'esclavage des Autochtones et des Noirs représente la manière de penser de l'époque. Pratiquement personne ne remettait la pratique esclavagiste en question, pas même les philosophes. Toutefois, certains rois, dont le roi Louis XIV, ont jugé utile de créer une législation sur l'esclavage, mais le but n'était pas de l'interdire. À cette époque, il aurait été impossible de le faire sans se mettre à dos tous les riches, les marchands et la royauté. La première loi sur l'esclavage était française et a été élaborée par Colbert, un ministre de Louis XIV. Cette loi stipulait que les esclaves étaient des biens meubles que l'on devait éduquer dans la foi chrétienne. Le Code Noir a été élaboré au 17e siècle afin d'établir clairement le statut juridique des esclaves. Ce code, loin de défendre l'identité propre de l'esclave, fixe son statut de marchandise qui doit obéissance à son maître. Le texte a d'ailleurs longtemps été utilisé pour défendre et justifier les sévices imputés aux esclaves et aussi rendre criminelle leur liberté. L'esclavage a enrichi les propriétaires de plantations jusqu'au 19e siècle, époque où la traite a été officiellement abolie. Pendant toutes ces années pourtant, les pratiques esclavagistes ont freiné le développement technique. En effet, comme les maîtres profitaient d'une main-d'œuvre pratiquement illimitée, ils ne cherchaient pas nécessairement les moyens de rentabiliser les récoltes en fournissant moins de travail. Malgré les leçons de l'histoire, l'esclavage a encore cours dans certains pays de nos jours.
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Adverbs of Frequency Yannick always goes to soccer practice. Emily occasionally visits her older sister in New York. My brother never washes his dishes. Adverbs of frequency express how often something is done. They are adverbs of time. Common Adverbs of Frequency (how often?) always daily weekly rarely occasionally sometimes yearly never We visit our grandparents yearly. I rarely take the bus; I prefer to walk. She always brings a book with her. They never run. You like to eat at this restaurant sometimes.
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La méthode pour tracer la normale La normale est une droite perpendiculaire à une surface. Un rayon lumineux envoyé perpendiculairement à la surface d'un miroir est réfléchi sur lui-même: c'est cette propriété qui sera utilisée pour trouver la normale dans un miroir. 1. Placer le miroir devant la boîte à rayons sur la feuille de papier. 2. Dessiner, avec un crayon, un trait droit longeant le miroir plan afin de tracer sa surface réfléchissante sur la feuille. 3. Allumer la boîte à rayons et envoyer un rayon lumineux sur le miroir de manière à ce que le rayon réfléchi et le rayon incident soient superposés. Ce rayon devrait être perpendiculaire à la surface du miroir. 4. Tracer en pointillé la position du rayon lumineux sur la feuille. 5. Retirer le miroir et la boîte à rayons de la feuille. 6. Relier les traits dessinés sur la feuille à l'aide de la règle. Cette droite représente la normale du miroir plan au point d'incidence. 7. Ranger le matériel. 1. Placer le miroir devant la boîte à rayons sur la feuille de papier. 2. Dessiner, avec un crayon, un trait longeant le miroir courbe afin de tracer sa surface réfléchissante sur la feuille. 3. Allumer la boîte à rayons et envoyer un rayon lumineux sur le miroir de manière à ce que le rayon réfléchi et le rayon incident soient superposés. 4. Tracer en pointillé la position du rayon lumineux sur la feuille. 5. Retirer le miroir et la boîte à rayons de la feuille. 6. Relier les traits dessinés sur la feuille. Cette droite représente la normale du miroir courbe. Pour le miroir concave Pour le miroir convexe 7. Ranger le matériel.
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La géométrie et la loi de la réflexion La loi de la réflexion stipule que l'angle d'incidence est toujours égal à l'angle de réflexion. De plus, le rayon incident, le rayon réfléchi et la normale sont situés dans un même plan. Avant d’analyser la loi de la réflexion, il est nécessaire de comprendre le vocabulaire utilisé dans les phénomènes lumineux impliquant la réflexion. Vocabulaire associé à la réflexion sur une surface polie Rayon incident Rayon lumineux qui se dirige vers une surface. Rayon réfléchi Rayon qui a été dévié par une surface. Point d'incidence Endroit où le rayon incident frappe une surface. Normale Droite perpendiculaire en tout point à une surface. Angle d'incidence - |\theta_{i}| Angle situé entre le rayon incident et la normale. Angle de réflexion - |\theta_{r}| Angle situé entre le rayon réfléchi et la normale. En considérant les termes définis ci-dessus, la loi de réflexion nous dit que si l'angle avec lequel un rayon lumineux frappe la surface d'un miroir (ou d'une surface polie) par rapport à la normale est déterminé, l'angle avec lequel ce rayon sera réfléchi de la surface de ce miroir sera le même. Si un rayon arrive sur un miroir avec un angle d’incidence |\theta_{i}| de |\small \text {40}^{\circ}| par rapport à la normale, il sera réfléchi avec un angle de réflexion |\theta_{r}| de |\small \text {40}^{\circ}|. Il faut aussi comprendre que si plusieurs rayons arrivent avec un même angle d’incidence, ils seront tous réfléchis de la même façon. Dans la définition de la loi de la réflexion, il est mentionné que le rayon incident, le rayon réfléchi et la normale doivent être situés dans un même plan, que l'on nomme plan d'incidence. Ceci signifie que ces trois éléments doivent être situés dans la même dimension: la réflexion n'est pas possible, en réalité, dans un système à trois dimensions.
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Répertoire de révision – Sciences – Secondaire 4 – ST À la fin de la quatrième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de sciences, séquence Science et technologie :
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Science et technologie La science est le domaine constitué de connaissances structurées obtenues grâce à l’observation et l’expérimentation objectives. La technologie est l'ensemble des techniques, des instruments, des systèmes et des matériaux inventés et utilisés par l’humain. La science et la technologie sont omniprésentes dans l'environnement qui nous entoure, dans les objets que nous utilisons au quotidien, mais aussi dans toutes les sphères de l'activité humaine. Le programme de science et technologie regroupe des notions de cinq sciences différentes (chimie, physique, biologie, astronomie, géologie) ainsi que de divers champs d'applications technologiques. La section Science et technologie se divise en cinq catégories: Situations problèmes de nature scientifique Déterminer comment se forme un arc-en-ciel. Connaître les caractéristiques d’une nouvelle espèce de bactérie dans l’Arctique. Contrôler la population de loups sur l’île d’Anticosti. Situations problèmes de nature technologique Construire un véhicule automobile résistant et plus léger afin de diminuer la détérioration des routes québécoises. Construire une cabane à oiseaux adaptée à la morphologie et aux comportements de l’épervier. Concevoir un système informatique qui enregistre les mouvements dans le sol. Concevoir une maquette qui reproduit les mouvements des os et des muscles lors d’une flexion.
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La redondance (figure de style) La redondance crée l’insistance en accumulant plusieurs synonymes dans le même énoncé. 1. Les gens étaient fatigués, éreintés, épuisés… 2. Le soir était noir, sombre, obscur... 3. Les filles paraissaient jolies, belles, splendides...
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L'organisation des informations dans un texte descriptif Dans une progression dans le temps, aussi appelée structure séquentielle quand il s'agit d'étapes à effectuer dans un ordre précis, la description est organisée en tenant compte du temps (ordre chronologique). Quand la progression dans le temps donne lieu à une strucure chronologique, au début des paragraphes, on retrouve généralement des indices de temps (différents moments de la journée, mois, années, différentes époques et autres marqueurs de relation et organisateurs textuels exprimant le temps). Quand la progression dans le temps épouse une structure séquentielle, il est aussi possible de retrouver des marqueurs de relation et des organisateurs textuels annonçant une séquence (premièrement, deuxièmement, d’abord, enfin, après, ensuite, finalement, etc.). Dans ce cas, l'information sera divisée selon les étapes à effectuer dans un ordre bien précis. Divers genres de textes peuvent adopter une structure séquentielle : une recette de gâteau, un protocole permettant de réaliser une expérience scientifique, un guide pour fabriquer un meuble, etc. Dans une progression dans l'espace, le sujet est décrit en tenant compte des lieux. L'exemple se trouvant dans la section La progression allant du général au particulier (sur le volcan Pinatubo) illustre bien l'union de ces deux formes de progression. Dans une progression allant du général au particulier, le sujet est d'abord décrit de façon globale. Puis, d'aspect en aspect, le champ de description se réduit. On pourrait comparer ce type de description à celui qu'effectuerait une caméra vidéo : le film commence par un plan d'ensemble puis, au fur et à mesure qu'elle se rapproche, la caméra saisit des éléments de plus en plus particuliers. Si on voulait décrire le volcan Pinatubo dans les Philippines en suivant cet ordre de progression, on pourrait, dans un premier temps, parler des catastrophes naturelles en général. Deuxièmement, on pourrait parler de la géographie de la ville de Manille et des causes de l’activité volcanique dans cette région. Après quoi, on pourrait traiter plus spécifiquement du volcan Pinatubo. Dans une progression allant du particulier au général, le premier aspect est décrit très précisément. Puis, chacun des aspects suivants est de plus en plus général. C'est le principe de la caméra vidéo qui s'éloigne lentement de son objectif particulier pour saisir des images de plus en plus larges. Si on cherche à décrire la migration saisonnière des monarques vers le Mexique, on pourrait d’abord parler de l’envolée proprement dite et de l’ampleur du voyage entrepris. On pourrait ensuite élaborer quant à l’adaptation au milieu du monarque et, finalement, parler de l’insertion de cette migration dans le cycle de vie du papillon.
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Object Pronouns You gave me a book. The girls told us the truth. We should invite them. Object pronouns replace nouns that are the object of the verb in sentences. Number and person Pronoun 1st person singular me 2nd person singular you 3rd person singular Male Female Animal or object him her it 1st person plural us 2nd person plural you 3rd person plural them Example Subject did the action Object received the action John showed me his new car. John did the action of showing. me (I) looked Irene gave you my phone number. Irene did the action of giving. you (you) received the phone number Sam called him yesterday. Sam did the action of calling. him (he) received the call Paula kissed her on the cheek. Paula did the action of kissing. her (she) received the kiss We suggested it to the teacher. We did the action of suggesting. it (it) was suggested My father baked us delicious muffins. My father did the action of baking. us (we) received muffins She gave you some time. She did the action of giving. you (you) received time I drove them home. I did the action of driving. them (they) received a lift
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Le déterminant interrogatif Le déterminant interrogatif est une sorte de déterminant employé lorsqu’on souhaite poser une question à propos du nom qu’il introduit. Quel animal préfères-tu? Elle se demande quelle tarte elle cuisinera pour la réception. Le déterminant interrogatif peut servir à formuler une interrogation directe, c’est-à-dire une question se trouvant dans une phrase interrogative. Quelles activités a-t-il choisies pour la journée sportive? Quel pain et quels fromages apporterons-nous pour le piquenique? Le déterminant interrogatif peut aussi servir à formuler une interrogation indirecte, c’est-à-dire une question qui n’est pas dans une phrase interrogative. Demande-lui quel pays il aimerait visiter. Je m’interroge à savoir quelle couleur serait la plus belle pour ma nouvelle chambre. Voici les différentes formes que peut prendre le déterminant interrogatif : Singulier Pluriel Masculin Féminin Masculin Féminin quel quelle quels quelles combien de
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La phrase à présentatif La phrase à présentatif est une phrase à construction particulière formée à partir de l'un des présentatifs suivants : voici, voilà, il y a et c'est. Le présentatif il y a s'emploie généralement avec un groupe nominal (exemple 1), un pronom (exemple 2) ou une subordonnée complétive (exemple 3). Il y avait un arc-en-ciel. Il y aura toi. Il y a qu'elle ne m'a pas encore appelé. Le verbe avoir qui suit le il y peut être conjugué à un autre temps qu'au présent de l'indicatif (avait, aura, etc.). Les présentatifs voici et voilà s'emploient généralement avec un groupe nominal (exemple 1), un pronom (exemple 2) ou une subordonnée complétive (exemple 3). Voici l'homme de la situation. Le voici. Voilà qu'elle recommence son bavardage inutile. Le présentatif c'est s'emploie généralement avec un groupe nominal (exemple 1), un pronom (exemple 2) ou une subordonnée complétive (exemple 3). Ce sera Katie. C'était lui, enfin. C'est que je meurs d'envie d'y aller. Le verbe être qui suit le ce ou le c' peut être conjugué à un autre temps qu'au présent de l'indicatif (sera, était, etc.).
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Henri VIII Henri VIII de la maison Tudor est le roi d’Angleterre et d’Irlande de 1509 à sa mort. Il est aussi le premier chef de l’Église anglaise. Lors de son règne, il sème la controverse en divorçant de sa première femme, Catherine d’Aragon. Cet événement cause le schisme de l’Église d’Angleterre avec la religion catholique. Par la suite, Henri VIII aura cinq autres épouses. Il divorce deux fois et fait exécuter deux autres de ses femmes. Les deux épouses restantes meurent de maladie. Personnage à la fois glorifié et critiqué, on se souvient surtout de lui pour ses relations compliquées avec les femmes, pour être le fondateur de la religion anglicane et pour avoir été un arbitre dans les conflits opposants le roi de France et le roi d’Espagne. 1491 : Henri VIII naît le 28 juin, à Greenwich, en Angleterre. 1502 : Le prince Arthur, marié à Catherine d’Aragon, meurt subitement. Son frère cadet, le futur Henri VIII, devient alors éligible au trône d’Angleterre. 1509 : Le roi Henri VII meurt de la tuberculose le 22 avril. Henri VIII lui succède alors sur le trône. Ayant fait annuler le mariage de Catherine et de son frère Arthur par le pape Jules II, Henri VIII marie Catherine d’Aragon le 11 juin. Ils sont tous deux couronnés quelques jours plus tard à l’abbaye de Westminster. Ensemble, ils auront six enfants, dont une seule survivra : la future Marie Ire d’Angleterre. 1521 : Alors catholique assidu, Henri VIII publie un traité théologique pour contrer les thèses de Martin Luther. Le pape Léon X lui décerne le titre de Défenseur de la Foi. 1527 : Puisque la reine Catherine ne lui a pas donné d’héritier mâle, Henri VIII décide qu’il serait mieux pour lui et la reine de divorcer. Cela lui permettrait aussi d’épouser la femme qu’il convoite et qui décline ses avances : Anne Boleyn. Toutefois le pape refuse d’annuler leur mariage. 1533 : Anne Boleyn et Henri VIII se marient en secret durant l’hiver 1532. Puisque Anne est enceinte, un deuxième mariage, officiel cette fois-ci, est organisé au début de l’an 1533. L’archevêque Thomas Cranmer annule le mariage de Catherine et d’Henri VIII le 23 mai et officialise le mariage d’Henri VIII et d’Anne Boleyn quelques jours plus tard. Par la suite, Anne est couronnée reine. Henri et Anne ont une petite fille nommée Élisabeth. 1534 : Le pape excommunie Henri VIII. Il ne fait donc plus partie de la religion catholique.* 1534 : Par l’Acte de suprématie paru en 1534, Henri VIII fonde l’Église anglicane et s’autoproclame chef suprême de l’Église d’Angleterre. 1536 : Le roi Henri VIII fait arrêter Anne Boleyn et cinq autres personnes, dont le frère d’Anne, George Boleyn, pour adultère. Ils sont tous exécutés. Dix jours plus tard, Henri VIII marie Jeanne Seymour, jusqu’alors sa maitresse. De cette troisième union naît un fils, le futur Édouard VI. Jeanne meurt quelques jours après son accouchement. 1540 : Malgré qu’il soit déçu de l’apparence de sa future épouse allemande, la princesse Anne de Clèves, Henri VIII décide de l’épouser tout de même le 6 janvier. Quelques mois plus tard, il informe son épouse qu’il entame des procédures de divorce. 1540 : Le 28 juillet, Henri VIII épouse Catherine Howard le jour même de l’exécution de Thomas Cromwell, principal conseiller du roi. Toutefois, celle-ci commet un adultère et est exécutée en 1542. 1541 : Henri VIII devient le roi d’Irlande. Il tente d’imposer la religion protestante aux Irlandais, mais devant la révolte de ceux-ci, il n’y parvient pas. 1543 : En juillet, Henri VIII marie sa sixième et dernière épouse; Catherine Parr. Cette dernière le convainc de se réconcilier avec ses filles illégitimes Marie et Élisabeth. Celles-ci pourront donc accéder au trône d’Angleterre si leur frère Édouard meurt avant d’avoir laissé un héritier. 1547 : Obèse et malade, Henri VIII meurt le 28 janvier, à Londres. *Les historiens ne s’entendent pas sur la date exacte de l’entrée en vigueur de l’excommunication du roi. Elle se situe entre 1533 et 1538.
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Le nationalisme canadien-français Le nationalisme est un courant de pensée dont l'objectif est de faire la promotion et/ou la défense d'une nation. Avec les tensions politiques des années 1830, l'idée du nationalisme devient très politisée. Le Parti canadien qui devient le Parti patriote défend la nation canadienne et l'idée d'un Bas-Canada indépendant fait son chemin. Après 1840, l'aspect culturel de la nation canadienne-française est très important (langue, religion). On parle alors de survivance de la nation. Après 1867, des tensions entre Canadiens anglais et Canadiens français (rébellions des Métis, crise de la conscription de 1917, etc.) ravivent le nationalisme canadien-français, qui se caractérise par une distanciation à l'égard de l'Empire britannique. Au Québec, parmi les défenseurs de la nation canadienne-française, se trouve Honoré Mercier, premier ministre du Québec entre 1887 et 1891. Il est l'un des défenseurs de l'autonomie du Québec au sein du Canada. En 1885, il prononce un discours nationaliste au Champ-de-Mars, en lien avec la pendaison de Louis Riel, chef des rébellions métisses. Au début des années 1900, un autre ardent nationaliste canadien-français est l'abbé Lionel Groulx. Historien et professeur, il prône un nationalisme plus conservateur, qui est tourné vers la famille et le travail de la terre. Ces idées sont véhiculées dans des journaux comme Le Nationaliste et la revue L'Action nationale. Lionel Groulx est beaucoup préoccupé par la préservation de la langue française et de la religion catholique. Il publie en 1922 un roman, L'appel de la race, dans lequel il prône un idéal catholique et rural. Un parti politique provincial et fédéral, le Bloc populaire canadien, milite également pour l'indépendance du Canada par rapport au Royaume-Uni et l'autonomie du Québec dans le Canada. Fondé par des opposants à la conscription en 1942, il est actif jusqu'en 1947, année où son chef de la section provinciale, André Laurendeau, démissionne.
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Les risques naturels en territoire urbain: enjeux planétaires Les différents risques naturels qui se manifestent en milieu urbain peuvent avoir des conséquences désastreuses, car la densité de population y est plus importante. Par ailleurs, plusieurs grandes villes du monde, qui le sont en raison de leurs nombreux avantages comme des ressources naturelles diversifiées, des terres fertiles, un emplacement stratégique, se trouvent dans des zones soumises à des risques naturels. Des statistiques récentes démontrent que le nombre de catastrophes naturelles et celui des personnes touchées par elles est en augmentation depuis plusieurs dizaines d'années. 90% des victimes de ces catastrophes habitent des pays en développement. Les différentes régions du globe ne présentent pas toutes le même niveau d'instabilité. Certaines sont plus instables et sujettes à des risques naturels (les zones situées à la rencontre de plaques tectoniques par exemple). Lorsqu'on parle d'instabilité, on fait référence au caractère imprévisible des phénomènes naturels (glissements de terrain, inondations, etc.). Comme mentionné plus tôt, la majorité des victimes des catastrophes naturelles habitent dans des pays en développement. En effet, le niveau de développement d'un pays peut avoir un effet sur l'ampleur des dégâts et le nombre de victimes lors de ces catastrophes. Les pays développés disposent davantage d'argent pour investir dans des moyens de prévention et des instruments de détection. Par conséquent, deux séismes ayant la même magnitude et qui ont lieu dans deux pays différents peuvent avoir des impacts très différents. En effet, les pays en développement ont plus de difficulté à se relever d'une catastrophe naturelle, car ils n'ont souvent pas les fonds nécessaires pour effectuer la reconstruction. Certaines catastrophes naturelles sont prévisibles, ce qui permet d'alerter les populations se trouvant dans la zone dangereuse avant que la catastrophe ne survienne, permettant ainsi de limiter les pertes humaines. Le fait de savoir repérer les causes des risques naturels permet de prévoir ceux-ci dans l'espace et le temps. Pour ce faire, on utilise des appareils sophistiqués de surveillance comme les sismographes pour capter les moindres mouvements du sol ou les radars météorologiques. Il existe également quelques moyens de prévention qui permettent de sauver des vies lorsque surviennent d'importantes catastrophes naturelles. Un premier moyen efficace afin de prévenir le pire lors de séisme est la construction parasismique. Elle consiste à construire des bâtiments qui résisteront à des secousses sismiques. Pour ce faire, des matériaux comme le bois et l'acier sont utilisés, car ils résistent mieux aux secousses que la brique et le béton. Aussi, on utilise des piliers dans le but de solidifier la structure des édifices. La construction parasismique causant des frais de construction additionnels, on l'observe surtout dans les pays développés, les pays en développement ne disposant pas de l'argent nécessaire. Un autre moyen de prévention est l'information donnée à la population. Les gouvernements des zones à risque informent la population sur les risques naturels, sur les règles de sécurité à suivre en cas de catastrophe naturelle et mettent sur pied des plans d'évacuation. Lorsqu'une catastrophe se produit, le fait d'avoir des moyens de communication efficaces permet d'informer la population le plus rapidement possible. Cela permet aux gens de se préparer en conséquence ou d'évacuer, selon le cas.
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Constantinople au Moyen Âge (notions avancées) L’histoire de la ville de Constantinople (anciennement Byzance) est longue. Cette grande ville est en effet passée aux mains de différents empires. Par le contrôle de cette importante cité, les conquérants pouvaient bénéficier de ses richesses et de son commerce florissant. Cette force commerciale, Constantinople la doit à sa position géographique très avantageuse. La ville était située sur une péninsule dans le détroit de Bosphore. Ce passage fait le lien entre la mer Noire et la mer de Marmara. Cette mer intérieure donne accès à la mer Égée, puis à la Méditerranée. Vers l’est, les routes partant de Constantinople pouvaient se rendre tant au Moyen-Orient qu’en Asie (Inde, Chine, etc.). Située à la frontière entre l’Orient et l’Occident, Constantinople pouvait profiter des richesses de l’Asie, de l’Afrique et de l’Europe. Elle jouait également un rôle commercial important puisque les marchandises destinées au marché européen devaient d’abord transiter par Constantinople. En plus de constituer une artère stratégique pour les relations commerciales, la position géographique de Constantinople lui conférait une grande force militaire. En effet, son emplacement sur une péninsule du détroit de Bosphore faisait en sorte qu’elle pouvait se défendre plus facilement sur tous les fronts. Pour les mêmes raisons, la position de Constantinople favorisait l’expansion du territoire. Les troupes pouvaient en effet se diriger facilement vers toutes les régions. La position géographique de Constantinople explique donc pourquoi cette ville fut si riche et si puissante. C'est d'ailleurs ce qui suscita la convoitise des pays périphériques. Les premiers habitants à avoir fondé une ville à cet endroit furent des colons grecs en 667 av. J.-C. Nommée en l’honneur d’un roi, la ville de Byzance s’est développée rapidement grâce aux avantages que lui assurait sa position; elle était à la fois en Europe et en Asie, naviguant tant en Méditerranée qu’en mer Noire. Très convoitée, elle fut maintes fois pillée et détruite par divers envahisseurs. La prospérité de Byzance reposait sur la présence des marchands, des commerçants et des nombreux comptoirs d’échange. Au 4e siècle, Byzance appartenait à l’Empire romain. Les invasions barbares avaient toutefois contribué à réduire la dimension que cet empire pouvait avoir aux siècles antérieurs. L’arrivée de Constantin 1er comme empereur a amené une nouvelle période de stabilité pour l’empire. Le nouvel empereur a d’ailleurs décidé de nommer Byzance comme étant la nouvelle capitale de l’empire. Déjà une grande ville et forte d’une histoire de 1000 ans, Byzance s’imposait par sa position géographique en facilitant les passages entre l’Europe et l’Asie. Le développement de Byzance qui suivit et la présence des fonctionnaires les plus riches de l’empire contribuèrent à déplacer le centre de l’Empire romain vers l’est. Rome perdait peu à peu son influence et son prestige. Les habitants de la ville jouissaient pratiquement des mêmes privilèges que les habitants de Rome : exemption d’impôts, distribution gratuite de froment, création d’un sénat. À la mort de Constantin, la ville fut rebaptisée Constantinople en son honneur. Au moment où Constantin choisissait Byzance comme capitale, le christianisme s’imposait de plus en plus en Europe. Constantin fut d’ailleurs le premier empereur romain à s’y convertir. La nouvelle Rome devint alors une ville presque exclusivement chrétienne et dans laquelle les temples païens étaient plutôt rares. La nouvelle capitale annonçait également la nouvelle identité religieuse de l’Empire romain. La ville se développait en intégrant la culture grecque et romaine à la nouvelle culture chrétienne. Constantinople devint rapidement le nouveau centre de l’Empire romain et le centre de la religion chrétienne. En 395, l’Empire romain fut divisé en deux : l'Empire romain d’Orient à l’est et l'Empire romain d’Occident à l’ouest. Constantinople poursuivit son développement en étant reconnue comme capitale de l’Empire romain d’Orient. Au 6e siècle, Constantinople ne comptait pas moins d'un million d’habitants. Cette période est considérée comme l’apogée de Constantinople. C’est d’ailleurs à cette époque que l’empereur Justinien y fit construire la basilique Sainte-Sophie, chef-d’oeuvre de l’art byzantin. Byzance s’est rapidement trouvée sur le chemin de l’expansion de l’Empire arabe. L’armée arabe a plusieurs fois tenté de prendre possession de la grande ville. L’armée byzantine devait alors défendre ardemment la ville. Byzance était d’ailleurs fortement protégée par ses murs et ses enceintes. Ceux-ci n’ont pas empêché, en 674, l’armée arabe d’assiéger la ville. Résistant pendant quatre ans au siège, la ville a réussi à faire fuir les Arabes en 678. L'arme byzantine, le feu grégeois, mélange très inflammable que les Byzantins lançaient sur les navires arabes, permit de repousser l'ennemi. En 717, l’armée arabe a de nouveau tenté de prendre possession de la ville. Cette fois, les Arabes n'ont tenu le siège qu’un an avant de rebrousser chemin, leur défaite étant encore une fois attribuable au feu grégeois, mais aussi à la peste et à la famine. Entre le 9e et le 12e siècles, Byzance a connu une forte période de croissance. Cette croissance est fortement liée à la hausse d’activités commerciales en Europe. Le Grand commerce ayant repris à la même époque, les Byzantins profitaient des échanges entre les Européens et le reste de l’Orient. Byzance était alors parcourue par les marchands italiens et arabes qui y circulaient avec des chargements d'épices et de soie. En 1082, les Byzantins conclurent un accord commercial avec les Vénitiens. En échange de la levée des tarifs douaniers, Venise garantissait son aide militaire en cas de menace ou de guerre. Sous la menace de l’armée turque dont le territoire prenait de plus en plus d’expansion, Byzance a entrepris de nouer des liens plus forts avec les pays occidentaux. C'est d'ailleurs son appel à l'aide dans le but de se défendre contre les Turcs qui a entraîné les premières croisades. Les marchands vénitiens et génois ont profité de la situation pour s’emparer du contrôle du commerce. Cette action, éveillant la frustration des Byzantins, a occasionné un grand massacre dans le quartier italien de Byzance en 1182. La première croisade populaire survint à Byzance en 1096. Les croisés furent fort impressionnés devant le spectacle qu’offrait la plus belle ville du monde de l’époque. Plusieurs croisades ont suivi, mais celle qui a eu le plus d’impact sur Byzance fut sans doute la quatrième. En effet, en 1203, plusieurs chevaliers se mirent en route vers la capitale byzantine et prirent le contrôle de la ville. Plusieurs croisés italiens participaient d’ailleurs à cette opération afin de se venger du massacre de 1182. Des chevaliers venant de partout en Europe ont aidé les Vénitiens en échange du transport qui leur avait été offert. Les croisés ayant pris possession de la ville n'hésitèrent pas à la piller et à l’incendier. La population fut également massacrée. Les Byzantins n’ont pu reprendre possession de leur ville qu’en 1261 grâce à l’appui de l’armée génoise, ennemie de l’armée vénitienne. Pendant ce temps, la menace ottomane se faisait plus forte, menace qui planait alors que la ville était déjà affaiblie par les nombreuses croisades. Toutefois, l’Empire byzantin persistait à refuser l’aide de l’Occident. D'autre part, les pays occidentaux montraient une certaine ambivalence à prêter main forte à Byzance. Préféraient-ils aider la capitale à combattre les musulmans ou préféraient-ils encore avoir le plaisir de voir la ville orthodoxe tomber et perdre de son influence ? Byzance a donc combattu seule devant le puissant Empire ottoman. La ville est rapidement prise et envahie. C’est en 1453 que Byzance s'est retrouvée contrainte à baisser les armes devant l’armée ottomane. La ville fut alors envahie et les musulmans amorcèrent l’islamisation de la ville en transformant d’abord la basilique Sainte-Sophie en mosquée. La nouvelle capitale ottomane, rebaptisée Istanbul, demeura le centre du commerce oriental. L’Empire ottoman, fort de cette victoire, avait même tenté de poursuivre son expansion en Europe en assiégeant Vienne. Pendant le 16e siècle, Istanbul est le coeur du développement de l’art ottoman. La mosquée de Soliman le Magnifique et la Mosquée bleue témoignent de ce renouvellement culturel. De plus, la culture ottomane développa fortement les ponts et les aqueducs. L’Empire ottoman maintint sa puissance jusqu’au 18e siècle, période durant laquelle plusieurs troubles et guerres civiles l’affaiblirent. D'autre part, les puissances de l’Occident se montraient prêtes à attaquer cet empire devenu vulnérable de par ses maux intérieurs. Les pays occidentaux prirent possession d’Istanbul et entreprirent de moderniser la ville entre 1861 et 1922 : électricité, gares, chemin de fer, etc. Plusieurs voyageurs pouvaient désormais visiter cette ville historique avec l’arrivée de l’Orient Express, un train luxueux. C’est en 1923 que la ville fut officiellement renommée Istanbul, nom qu’elle porte encore aujourd’hui, mais c'est Ankara qui devint la capitale de la Turquie. Au début de l’Empire byzantin au IVe siècle, les villes fonctionnaient exactement comme dans l’Empire romain. La situation changea quelque peu avec la montée de plus en plus forte du christianisme. La religion prit d’ailleurs une place de plus en plus importante dans l’Empire byzantin. Par exemple, la monnaie n’était plus frappée avec les symboles impériaux, mais plutôt avec des symboles chrétiens : visage du Christ, visage de la Vierge, croix, etc. L’empereur gouvernait selon les principes de la foi chrétienne. Il se considérait même comme un représentant de Dieu sur terre auquel on devait respect et obéissance. D’un autre côté, plusieurs empereurs ont perdu leur pouvoir sous prétexte qu’ils ne respectaient pas suffisamment les dogmes et les valeurs du christianisme. Économiquement, le jeune Empire byzantin était très stable, comme en témoignait sa monnaie dont la valeur n’a pas diminué avant le 11e siècle. Cette économie prospère s’appuyait sur les échanges, le commerce du blé, le commerce de la soie, etc. Au même moment, la société connaissait un essor démographique. La croissance était constante pendant tout le 4e et le 5e siècles. Par contre, cette augmentation a été freinée au 6e siècle en raison de nombreuses catastrophes naturelles et de l’invasion des Perses. La vie intellectuelle était importante : la culture grecque était conservée et valorisée. D’ailleurs, les Byzantins avaient entrepris de réunir autant d’oeuvres littéaires et philosophiques grecques possibles. Ils ont d’ailleurs fondé une immense bibliothèque à Byzance. Ce lieu de culture assurait la survie des valeurs, des connaissances et des textes grecs. L’empire comptait également plusieurs grandes écoles, dont quelques-unes étaient spécialisées dans certains domaines. D'importantes écoles, dont celles de Byzance, d'Alexandrie, d'Antioche, de Beyrouth, d'Edesse et d'Athènes existent toujours. L’éducation des enfants étaient constituée principalement des connaissances provenant des Grecs, de l'histoire des Pères de l’Église (qui remplaçait la philosophie antique) et de l'histoire des Saints. Entre le 6e et le 7e siècles, l’Empire byzantin fut envahi à plusieurs reprises par les Italiens, les Slaves et les Perses. Ces derniers avaient d’ailleurs réussi à prendre possession de plusieurs villes et régions : Antioche, Syrie, Palestine, Égypte, Asie Mineure. C’est d’ailleurs à la suite de ces attaques que l’Empire arabe s’en est pris aux deux empires déjà affaiblis par les guerres. L’empereur Héraclius a entrepris plusieurs réformes visant à modifier l’organisation et l’administration de l’empire. Parmi ces réformes, il édifia notamment de nouvelles mesures de défense, de contre-attaque et de recrutement. C’est également pendant le règne de Héraclius que l’unité religieuse fut atteinte dans l’empire. En effet, tous les Byzantins étaient dorénavant orthodoxes. Sans perdre l’influence grecque, les intellectuels byzantins ont eu le désir d’analyser la culture antique tout en demeurant bons chrétiens. Les attaques des Arabes sur Byzance ont toutes été repoussées par les armées. Au 9e siècle, l’empire a connu une nouvelle période de développement. Cette fois, les armes, la diplomatie et les missions de christianisation assurèrent une meilleure situation à l’Empire byzantin. L’empereur Basile II réussit d’ailleurs à reprendre possession de plusieurs territoires. Au 10e siècle, le territoire de l’Empire Byzantin retrouva l'étendue qu'il avait eue au 7e siècle. Les finances de la ville reposaient sur les nombreux impôts qui assuraient des rentrées d’argent suffisamment importantes. Les fonctionnaires étaient généralement bien formés dans le but d'accomplir correctement leurs tâches. L’agriculture était également très productive. Les communautés de paysans cultivaient le blé, la vigne et l’olivier. Certains faisaient aussi l’élevage de moutons et de chèvres. Malgré des techniques plus rudimentaires, leurs méthodes étaient tout à fait adaptées au climat. C’est pourquoi les paysans réussissaient à avoir suffisamment de récoltes pour en vendre les surplus. Byzance contrôlait encore le commerce de manière très active. Les marchands contrôlaient tant les voies vers la Russie que celles menant à l’Italie. La capitale était alors une ville aux nombreuses richesses qui attiraient les éléments les plus riches de la société, ce qui a incité plusieurs artisans à confectionner des produits de luxe : orfèvrerie, soierie, ivoire, textile, etc. Au 9e siècle, les intellectuels byzantins ont commencé à regrouper leurs connaissances dans les encyclopédies. Plusieurs livres de connaissances ont alors été rédigés. À la même époque, l’hagiographie, c'est à dire l'écriture de la vie des Saints, était également en plein essor. En 1056, de nouvelles réformes ont eu lieu dans l’empire, faisant en sorte que les soldats de l'armée devinrent moins nombreux. Plusieurs luttes internes liées à la succession ont également éclaté au sein de l’empire. Les invasions turques ont alors commencé au sein de l’empire. Les armées n’étant pas capables de les repousser, la population perdait espoir. Les défaites s’ajoutaient aux guerres civiles. Un nouveau dirigeant, Alexis, réussit à repousser les envahisseurs grâce à des réformes amorcées en 1081. Le 11e siècle est alors marqué par une reprise économique renforcée par le commerce avec les Italiens. Le schisme de 1054 met toutefois fin aux bonnes relations entre l’Empire byzantin et l’Occident, jusqu’à ce que l’empire demande de l’aide pour ralentir les invasions turques. L’Empire byzantin dut toutefois repousser de trop nombreuses invasions. Pendant que les Byzantins se défendaient, les marchands européens prenaient le contrôle du commerce. Toujours sous la menace des Turcs, les Byzantins demandèrent de nouveau de l’aide à l’Occident. Après l’échec de la croisade de 1396, l’Empire byzantin a vainement tenté de combattre les Ottomans jusqu’à la défaite de 1453. Lorsque les Ottomans prirent Byzance, les Occidentaux n’eurent plus accès aussi facilement aux marchandises de l’Orient. Cette situation fut l’une des causes des grandes explorations.
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L'addition et la soustraction de vecteurs Lorsqu’on effectue une addition ou une soustraction de vecteurs, on obtient un nouveau vecteur qu’on appelle vecteur résultant (aussi appelé résultante). Plusieurs méthodes sont utilisées pour additionner des vecteurs. Lorsque les vecteurs sont dans un plan, on peut utiliser la méthode du triangle ou la méthode du parallélogramme. On peut aussi additionner des vecteurs de façon algébrique à l’aide de la méthode algébrique. Finalement, dans certains cas, on peut utiliser la relation de Chasles. La somme des vecteurs |\overrightarrow{u}| et |\overrightarrow{v}| est définie par le vecteur résultant suivant.||\overrightarrow{u}+\overrightarrow{v}|| Comme son nom l’indique, la méthode du triangle consiste à obtenir un vecteur résultant en formant un triangle dans un plan cartésien. Détermine la résultante de la somme des vecteurs suivants. La résultante est le vecteur vert qui a été obtenu à la suite de l'addition de |\overrightarrow {u}| et |\overrightarrow {v}.| Lorsque les vecteurs ont la même origine, on peut utiliser la méthode du parallélogramme. La résultante est alors la diagonale du parallélogramme ainsi formé. Détermine la résultante de la somme des vecteurs suivants. La résultante est le vecteur vert qui a été obtenu à la suite de l'addition de |\overrightarrow {u}| et |\overrightarrow {v}.| Pour additionner des vecteurs de façon algébrique, on additionne les composantes des vecteurs afin d’obtenir les composantes du vecteur résultant. Soit |\overrightarrow{u}=(3, 2)| et |\overrightarrow{v}=(4, -1).| Quelle est la résultante de la somme de ces 2 vecteurs? Additionner les composantes en |x| et en |y| de chacun des vecteurs||\begin{align}\overrightarrow {u}+\overrightarrow{v}&= (\color{#EC0000}3,\color{#3B87CD}2)+(\color{#EC0000}4, \color{#3B87CD}{-1})\\&=(\color{#EC0000}3+\color{#EC0000}4,\color{#3B87CD}2+ \color{#3B87CD}{-1})\\&=(7,1)\end{align}|| Déduire les composantes du vecteur résultant Les composantes |(x,y)| de la résultante sont |(7, 1).| Pour additionner des vecteurs à l’aide de la relation de Chasles, les points de départ et d’arrivée des vecteurs doivent être identifiés par des lettres. La relation de Chasles est très utile lors des démonstrations vectorielles. L’exemple suivant présente un cas où il est possible d’appliquer la relation de Chasles. Quel est le vecteur résultant de l’addition des vecteurs |\overrightarrow{RS}| et |\overrightarrow{TR}|? On remarque que le premier vecteur a le point |R| comme origine, alors que le second a le point |R| comme extrémité. Comme l'addition des vecteurs est commutative, on peut changer l'ordre de l’addition des vecteurs, ce qui fait en sorte que l’extrémité du premier concorde avec l’origine du second.||\overrightarrow{RS}+\overrightarrow{TR}=\overrightarrow{TR}+\overrightarrow{RS}||On a maintenant la bonne forme pour pouvoir appliquer la relation de Chasles. On obtient :||\overrightarrow{T\color{#FF55C3}{R}}+\overrightarrow{\color{#FF55C3}RS}=\overrightarrow{TS}||La résultante de la somme des vecteurs |\overrightarrow{RS}| et |\overrightarrow{TR}| est le vecteur |\overrightarrow{TS}.| Soustraire un vecteur revient à additionner son vecteur opposé. Après avoir changé la soustraction pour une addition, on peut utiliser la méthode du triangle ou du parallélogramme pour obtenir le vecteur résultant dans un plan. Pour soustraire des vecteurs de façon algébrique, on additionne les composantes du premier vecteur avec l’opposé des composantes du deuxième vecteur. Soit le vecteur |\overrightarrow{u}=(3,2)| et le vecteur |\overrightarrow{v}=(4,-1).| Que vaut |\overrightarrow{u}-\overrightarrow{v}|? Additionner les composantes du premier vecteur avec l’opposé des composantes du deuxième vecteur||\begin{align}\overrightarrow {u}-\overrightarrow{v}&=(\color{#EC0000}a,\color{#3B87CD}b)+(-\color{#EC0000}c,-\color{#3B87CD}d)\\&=(\color{#EC0000}3,\color{#3B87CD}2)+(-\color{#EC0000}4,-\color{#3B87CD}{-1})\\&=(\color{#EC0000}3-\color{#EC0000}4,\color{#3B87CD}2+\color{#3B87CD}{1})\\&=(-1,3)\end{align}|| Déduire les composantes du vecteur résultant Les composantes |(x,y)| de la résultante sont |(-1,3).| En utilisant le point de départ et le point d’arrivée des vecteurs ainsi que la définition de la soustraction des vecteurs, on peut écrire la soustraction comme ceci.||\begin{align}\overrightarrow{AB}-\overrightarrow{CD}&=\overrightarrow{AB}+(-\overrightarrow{CD})\\&=\overrightarrow{AB}+\overrightarrow{DC}\end{align}||Cette dernière écriture permet, dans certains cas, d’utiliser la relation de Chasles. Quel est le vecteur résultant de la soustraction |\overrightarrow{AC}-\overrightarrow{BC}|? Comme soustraire revient à additionner le vecteur opposé, on a :||\overrightarrow{AC}-\overrightarrow{BC}=\overrightarrow{AC}+\overrightarrow{CB}||Comme l’extrémité du premier vecteur concorde avec l’origine du second, on peut appliquer la relation de Chasles.||\overrightarrow{A\color{#FF55C3}{C}}+\overrightarrow{\color{#FF55C3}CB}=\overrightarrow{AB}||La résultante de la soustraction des vecteurs |\overrightarrow{AC}| et |\overrightarrow{BC}| est le vecteur |\overrightarrow{AB}.| Pour valider ta compréhension à propos des vecteurs de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Les points d'intersection entre une parabole et une conique Pour trouver le ou les point(s) de rencontre entre une parabole et une conique, on résout un ou des système(s) d’équations de degré 2. Détermine les coordonnées du ou des point(s) d’intersection entre la parabole |y^2=-16x| et le cercle |x^2+y^2=36.| Détermine les coordonnées du ou des point(s) d’intersection entre la parabole |x^2=12(y+3)| et l’ellipse |\dfrac{x^2}{25}+\dfrac{y^2}{9}=1.| Détermine les coordonnées du ou des point(s) d’intersection entre la parabole |x^2=-4(y-2{,}75)| et l’hyperbole |\dfrac{x^2}{4}-\dfrac{y^2}{9}=1.| Détermine les coordonnées du ou des point(s) d’intersection entre les paraboles |(y+4)^2=8(x-2)| et |(y-1)^2=-16(x-10).|
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Prepositions of Movement He ran into the building. The dragonfly flew over the water. The ball went through the window. Prepositions of movement are usually used with actions and specify their outcome or manner. along The man is jogging along the beach. around She is twirling the hula hoop around her waist. down The child is sliding down the hill. into The player threw the ball into the basket. over The rabbit jumped over the fox. through The car went through the tunnel. towards The goalie is looking towards the ball. up She climbed up that mountain.
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Le pouvoir : l'empereur et les institutions L'Empire romain est né dans des circonstances assez dramatiques. La République existe depuis près de 500 ans au moment de sa transformation en empire, en 27 av. J.-C. Jules César est un général important du 1er siècle av. J.-C. Grâce à ses grandes qualités de tacticien, il fait la conquête de la Gaule, qui devient alors une province romaine. À son retour à Rome, pour régler des problèmes importants dans la gestion de la République, il se fait nommer dictateur. Des sénateurs, qui craignent de le voir conserver les nombreux pouvoirs qu'il a accumulés, l'assassinent en 44 av. J.-C. Le fils adoptif de César, Octave, réussit à unir les territoires romains et se fait nommer empereur en 27 av. J.-C. À partir de ce moment, il change de nom et il devient Auguste, le premier empereur romain. C'est donc à ce moment que va naître l'Empire romain. L'empereur est le personnage central de l'Empire, il détient tous les pouvoirs et il fait même l'objet d'un culte. L'empereur est représenté sur la monnaie, les statues et il y a même des fêtes nationales en son honneur. Il exerce un contrôle sur les domaines politique, religieux, militaire et judiciaire. Politique : Il peut annuler toute décision prise par les institutions Religieux : Il détermine les dieux que la population a le droit d'adorer Militaire : Il décide des guerres à faire et des paix à négocier Judiciaire : Il détermine les lois qui seront mises en application Social : Il a le pouvoir de donner la citoyenneté à qui il veut Dans le but de simplifier la gestion de l'Empire, plusieurs lois sont créées qui doivent être appliquées partout sur le territoire. Vers 450 av. J.-C., un premier code de lois a été créé, il se nomme la Loi des Douze Tables. 5 siècles plus tard, en 131, l'empereur Adrien publie l'Édit perpétuel. Ce document regroupe toutes les lois romaines de l'époque et permet de les faire connaître partout dans l'Empire. L'application de la justice durant l'Empire se base sur des principes de droit très précis. Ces principes du droit romain sont révolutionnaires pour l'époque et influenceront plusieurs civilisations au fil des années. Principes du droit romain : La présomption d'innocence : Une personne est considérée comme innocente jusqu'à la preuve de sa culpabilité. Le fardeau de la preuve incombant au plaignant : La personne accusatrice doit prouver qu'elle a raison. Le jugement doit être appuyé par des preuves : Uniquement les preuves concrètes (les faits) peuvent être utilisées pour prouver la culpabilité de quelqu'un. Les institutions romaines, qui étaient si importantes dans la République, perdent de leur importance pendant l'Empire puisque l'empereur s'est approprié tous les pouvoirs. Voici un schéma présentant les institutions romaines durant l'Empire ainsi que leurs rôles.
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L'alinéa et le paragraphe L’alinéa est un espacement qui équivaut à quatre espaces consécutifs et qui a pour fonction de signaler le début d'un nouveau paragraphe. Le premier mot de la première ligne du paragraphe est donc en retrait. Dans l'extrait suivant, les alinéas indiquent un changement de paragraphe. Alinéa La jeune fille marchait tranquillement en regardant l'horizon. Ses pieds semblaient lourds. Elle se mouvait comme si elle avait des cailloux dans ses souliers. Son regard vitreux ne pouvait tromper personne. Alinéa Un peu plus loin, un homme l'observait. Il savait ce qui lui était arrivé. Il se sentait impuissant. C'était lui qui aurait dû être dans cet état. Il serrait les poings. Il s'en voulait. Alinéa La jeune fille remarqua alors l'homme. Elle cessa brusquement d'avancer. Son rythme s'accéléra. La jeune fille marchait tranquillement en regardant l'horizon. Ses pieds semblaient lourds. Elle se mouvait péniblement comme si elle avait des cailloux dans ses souliers. Son regard vitreux ne pouvait tromper personne. espace Un peu plus loin, un homme l'observait. Il savait ce qui lui était arrivé. Il se sentait impuissant. C'était lui qui aurait dû être dans cet état. Il serrait les poings. Il s'en voulait. espace La jeune fille remarqua alors l'homme. Elle cessa brusquement d'avancer. Son rythme s'accéléra.
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Les cas particuliers d’accord du participe passé Fiche en construction 1. Ce film est beaucoup trop épeurant. Mes amis me l'avaient dit. - Le pronom l' remplace la phrase Ce film est beaucoup trop épeurant. Le PPA dit est donc invariable. Comme on l'avait prévu, cet examen était très difficile. - Le pronom l' remplace la phrase cet examen était très difficile. Le PPA dit est donc invariable. Des jujubes, j'en ai dévoré plusieurs! - Le pronom en renvoie à une partie des jujubes : J'ai dévoré une partie des jujubes. Le participe passé dévoré demeure donc invariable. Ce charpentier, il en a construit, des maisons. - Le pronom en renvoie à une partie des maisons : Ce charpentier a construit une partie des maisons. Le participe passé construit demeure donc invariable.
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L'esclavage en Nouvelle-France À partir de 1629, des esclaves font leur apparition dans la colonie. C'est toutefois seulement au 18e siècle que leur nombre augmentera considérablement. Contrairement aux esclaves présents dans les 13 colonies britanniques qui travaillent dans les champs, ceux de la Nouvelle-France font majoritairement le travail de domestique. Aussi, dans les 13 colonies, les esclaves proviennent de l'Afrique tandis qu'en Nouvelle-France, ils sont majoritairement autochtones. Mais ce ne sont pas tous les Autochtones qui sont susceptibles de devenir esclaves; en effet, certains d'entre eux sont alliés des Français et capturent même les membres de tribus ennemies pour les vendre par la suite aux habitants de la Nouvelle-France. Il y aura quand même des esclaves noirs en Nouvelle-France, particulièrement en Louisiane.
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Affirmative Form - Future Perfect Continuous Will - affirmative form They will have earned enough money before the end of the summer. Going to - affirmative form They are going to have earned enough money before the end of the summer.
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La diffusion et l'osmose La membrane cellulaire qui entoure la cellule joue un rôle très important dans les échanges cellulaires. Grâce à ses nombreux pores et ses transporteurs membranaires, elle est responsable de l'entrée et de la sortie de toutes sortes de molécules, peu importe leur taille et leur nature. En général, le milieu interne d'une cellule a une composition différente de celle du milieu externe. La diffusion et l'osmose sont deux des mécanismes passifs (pas besoin d'énergie pour qu'ils se produisent) grâce auxquels la cellule peut effectuer des échanges avec son environnement. Pour valider ta compréhension à propos des échanges cellulaires de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : La diffusion de la matière est un processus par lequel les particules d’un soluté ont tendance à se déplacer d’un milieu où leur concentration est élevée vers un milieu où la concentration est faible. Ce déplacement s’effectue afin que les concentrations dans les deux milieux soient à l’équilibre, c'est-à-dire à la même concentration. Pour bien comprendre le phénomène, il suffit de verser de l'encre (soluté) dans un verre d'eau (solvant). D'abord, les molécules de solvant se dispersent de façon désordonnée pour ensuite entrer en collision les unes avec les autres. La diffusion se poursuit jusqu'à ce que la concentration de soluté soit le même partout dans le récipient. Dans le cas de la cellule, la diffusion s'effectue à travers la membrane cellulaire. À titre d'exemple, l'oxygène qui pénètre dans le corps via les poumons se déplace du sang aux cellules par diffusion. Le phénomène d’osmose est un processus par lequel les particules d'eau (ou d'un autre solvant) ont tendance à se déplacer d’un milieu où la concentration en soluté est faible vers un milieu où la concentration en soluté est élevée. Ce déplacement s’effectue afin que les concentrations dans les deux milieux soient à équilibre, c'est-à-dire à la même concentration. Trois situations sont possibles mettant en jeu l'osmose et elles sont représentées dans l'image qui suit. Dans la situation A, la concentration en soluté est plus grande dans le milieu externe que dans les globules rouges. On peut dire qualifier ce milieu d'hypertonique. Pour ramener la situation à l'équilibre, l'eau à l'intérieur des globules rouges va sortir de ceux-ci. C'est ce que l'on appelle le phénomène de plasmolyse. La situation B est la situation idéale, celle où la concentration en soluté est identique dans le milieu externe et dans les globules rouges. On peut qualifier ce milieu d'isotonique. Dans la situation C, la concentration en soluté est plus grande à l'intérieur des globules rouges que dans le milieu externe. On qualifie ce milieu d'hypotonique. Pour ramener la situation à l'équilibre, l'eau du milieu externe va entrer dans les globules rouges. C'est ce que l'on appelle le phénomène de turgescence.
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Aide-mémoire - Quatrième secondaire - STE Voici un guide de préparation contenant toutes les notions abordées dans le cours de science et technologie de l'environnement de quatrième secondaire. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'oxydation Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les sels Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La liaison covalente Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La liaison ionique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La stoechiométrie et ses calculs Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les réactions endothermiques et exothermiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La stabilité nucléaire Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La radioactivité Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La fission et la fusion nucléaire Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre l'énergie thermique, la capacité thermique massique, la masse et la variation de température Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La force efficace Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre le travail, la force et le déplacement Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre la masse et le poids Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre l'énergie potentielle, la masse, l'accélération et le déplacement Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre l'énergie cinétique, la masse et la vitesse Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La relation entre le travail et l'énergie Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le neutron Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le modèle atomique simplifié Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les règles de nomenclature et d'écriture Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les ions polyatomiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La notion de mole Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le nombre d'Avogadro Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le numéro atomique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les isotopes Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La masse atomique relative Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La périodicité des propriétés Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les lois de Kirchhoff Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La loi de Coulomb et le champ électrique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le champ magnétique d'un solénoïde Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'épuisement des sols Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La capacité tampon du sol Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La contamination du sol Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le cycle du phosphore Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La contamination de l'eau Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'eutrophisation d'un plan d'eau Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les vents dominants Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La contamination de l'air Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La lecture de la projection axonométrique (vue éclatée) Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La projection orthogonale à vues multiples dans les dessins d'ensemble Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les tolérances dimensionnelles Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'adhérence et le frottement entre les pièces Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les degrés de liberté d'une pièce Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les roues excentriques dans les systèmes de came et tige-poussoir Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les codes de couleur d'un résistor Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les circuits imprimés Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les autres fonctions (diode et condensateur) Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les interrupteurs Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les traitements thermiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'usinage (traçage, perçage, taraudage et filetage) Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les mesures directes (pied à coulisse) Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le clonage Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Le traitement des eaux usées Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La biodégradation des polluants Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
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Les racines carrées et cubiques Tout comme les nombres carrés et cubiques, il existe des racines qui portent le même nom. Le symbole |\sqrt{\phantom{2}}| se nomme radical, ou racine. Par ailleurs, son appellation peut varier en fonction du nombre qui lui est associé. |\sqrt{x}| ou |\sqrt[2]{x}| est la racine carrée du nombre |x.| |\sqrt[3]{x}| est la racine cubique du nombre |x.| |\sqrt[4]{x}| est la racine quatrième du nombre |x.| |\sqrt[n]{x}| est la racine ne du nombre |x.| Le nombre ou l'expression algébrique qui se trouve sous le radical s’appelle le radicande. Soit |\{x,y\} \subseteq \mathbb{R}|, alors la racine carrée d'un nombre |y| correspond à un nombre réel positif |x| qui, élevé au carré, donne |y|. ||\text{Si} \ x \geq 0 \ \text{et} \ x^2=y, \ \text{alors} \ \sqrt{y} = x|| Par abus de confiance, on peut souvent sous-entendre que le résultat d'une racine carrée peut être négatif. Or, il est plutôt question de racine positive et de racine négative. Par conséquent, la notion de racine carrée et d'exposant deux sont intimement liées. En fait, la racine carrée est l'opération inverse de l'exposant deux. En gardant cette relation en mémoire, on peut trouver une valeur manquante en algèbre. Par contre, ce ne sont pas tous les nombres réels pour lesquels on peut calculer la racine carrée. Soit |\{x,y\} \subseteq \mathbb{R}|, alors la racine cubique d'un nombre |y| correspond à un nombre réel |x| qui, élevé au cube, donne |y|. ||\text{Si} \ (x)^3=y, \ \text{alors} \ \sqrt[3]{y} = x|| Contrairement à la racine carrée d'un nombre, il est possible de calculer la racine cubique d'un nombre qui fait partie de l'ensemble des réels. De plus, la réponse d'une racine cubique dans les réels est une réponse unique. ||\text{Si}\ (\text{-}3)^3 = \text{-}27, \ \text{alors} \ \sqrt[3]{\text{-}27} = \text{-}3|| En se basant sur la définition, on peut déduire que la racine cubique est l'opération inverse de l'exposant 3. Par ailleurs, on peut se servir de cette relation pour trouver des mesures manquantes en algèbre.
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Aujourd'hui, la mondialisation (notions avancées) La mondialisation apporte la mondialisation de l'économie. Aujourd'hui, le commerce se fait à l'échelle planétaire, c'est-à-dire entre tous les pays. L'ensemble des ressources peut circuler librement. Ce que l'on consomme aujourd'hui au Québec ne vient évidemment pas seulement du Canada ou même de l'Amérique. Cette nouvelle économie-monde permet donc aux différentes compagnies d'aller chercher leurs matières premières, de les transformer et aussi de les vendre n'importe où dans le monde. Les frontières des pays sont beaucoup plus perméables, moins restrictives qu'auparavant. La principale raison de cette délocalisation est que les compagnies veulent être plus compétitives et bénéficier de coûts de production moins élevés. Elles profitent alors de certains avantages que leur procurent certains pays, certaines régions du monde (absence de normes environnementales, salaires très bas, personnel qualifié, ressources naturelles à prix réduit, position géographique avantageuse, etc.). Une compagnie américaine peut s'approvisionner en Amérique du Sud, avoir des usines de transformation en Asie et vendre ses produits en Europe. Un des aspects négatifs de la mondialisation souvent soulevé est que ce sont les plus riches qui s'en trouvent enrichis, alors que les plus pauvres s'appauvrissent encore plus. Les entreprises des pays riches exploitent les pays plus pauvres et possèdent le contrôle des échanges. Une multinationale qui possède des usines à l'étranger enrichit le pays d'où elle est originaire et non les pays où se trouvent ses usines et ses travailleurs. La mondialisation a également des impacts sur le plan culturel. Avec la mondialisation de l'économie et le développement de technologies de communication, une culture mondiale semble émerger. Partout dans le monde, les gens portent les mêmes vêtements, mangent aux mêmes restaurants, écoutent les mêmes films et la même musique. Une culture s'impose et tend à dominer les autres : la culture américaine. Cette situation soulève de nombreuses inquiétudes à travers le monde. Selon l'UNESCO, plus de 3000 langues risquent de disparaître d'ici la fin du 21e siècle. Plusieurs pays adoptent des mesures pour protéger leur culture. Au Québec, la Charte de la langue française, ou Loi 101, fait du français la langue officielle. Par conséquent, elle doit être utilisée dans tous les domaines de façon prioritaire. Cette mesure a pour but de protéger le statut du français dans une Amérique du Nord anglophone. Les États-Unis forment un pays très puissant qui a beaucoup d'influence sur le reste de la planète. La langue anglaise, par exemple, constitue la langue la plus utilisée dans le commerce et les échanges internationaux. Sur Internet également, l'anglais domine largement sur les autres langues. La culture américaine, spécifiquement celle des États-Unis, est présente un peu partout dans le monde, véhiculée notamment par le cinéma, la musique et les grandes multinationales américaines (Wal-Mart, McDonald's, Gap, etc.). Voici quelques faits intéressants sur la domination culturelle des États-Unis : En 2005, plus de 70% du chiffre d'affaires des cinémas européens provenait des films d'Hollywood; En 2006, sur les 100 plus grandes multinationales, 21 sont américaines; En 2009, on retrouve plus de 32 158 restaurants McDonald's à travers le monde; Sur les 5 chanteurs qui ont vendu le plus de disques à l'échelle mondiale, 4 sont Américains.
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La deuxième loi de Newton Chaque force appliquée sur un objet entraîne cet objet à accélérer dans la direction de la force appliquée. Or, lorsque plusieurs forces sont appliquées sur un objet, il faut déterminer la force résultante, soit la force équivalente à la somme vectorielle de toutes les forces agissant sur cet objet. À partir de cette relation, il est possible d'établir que l'accélération est inversement proportionnelle à la masse. Pour deux objets de masses différentes sur lesquels on applique la même force, l'accélération sera plus grande sur l'objet le plus léger. Pour trouver la force résultante, il faut procéder à une addition de vecteurs, soit une addition de chacune des forces en tenant compte de l'orientation de chacune d'elles. Un adolescent applique une force de |\small 50 \: \text {N}| sur un traîneau de |\small 10 \: \text {kg}| qui lui oppose une force de frottement de |\small 15 \: \text {N}|. Quelle est l’accélération du traîneau? D’abord, il faut spécifier qu’une force de frottement s’oppose toujours au mouvement d’un objet. La valeur de la force de frottement sera donc négative, puisque celle-ci est dirigée dans le sens contraire du mouvement. ||\begin{align} F_{m} &= 50 \: \text {N} &F_{f} &= - 15 \: \text {N}\\ F_R &= \: ? \end{align}|| ||\begin{align} F_{R} = F_{m} + F_{f} \quad \Rightarrow \quad {F}_{R} &= 50 \: \text {N} - 15 \: \text {N} \\ &= 35 \: \text {N} \end{align}|| Il est maintenant possible de déterminer l'accélération du traîneau. ||\begin{align} F_{R} &= 35 \: \text {N} &m &= 10 \: \text {kg}\\ a &= \: ? \end{align}|| ||\begin{align} F_{R} = m \times a \quad \Rightarrow \quad a &= \frac {F_R}{m}\\ &= \frac {35 \: \text {N}}{10 \: \text {kg}} \\ &= 3,5 \: \text {m/s}^2 \end{align}|| L'accélération du traîneau est donc |3,5\: \text {m/s}^2|vers la droite. Un objet d'une masse de |\small 10 \: \text {kg}| est laissé sur un plan incliné à |\small 45^{\circ}|. On applique une force de |\small 150 \: \text {N}| pour le faire déplacer vers le haut du plan avec une force de friction de |\small 15 \: \text {N}|. Quelle est l'accélération de la masse s'il n'y a aucun frottement avec la poulie? Pour déterminer l'accélération de la masse, il faut faire la somme des forces parallèles au plan. La force de friction est connue, mais pour déterminer la valeur de la composante gravitationnelle parallèle au plan, on doit utiliser les formules de trigonométrie dans un triangle rectangle. Par définition, la force gravitationnelle est une force d'attraction (dans ce cas, par la Terre) qui est toujours dirigée vers le bas (vers le centre de la Terre). Dans un plan incliné, l'angle entre la normale et la force gravitationnelle est égal à celui du plan. On peut ainsi représenter un triangle rectangle où le côté opposé à l'angle de |\small 45^{\circ}| représente la composante de la force gravitationnelle parallèle au plan. ||\begin{align} \sin \Theta = \frac {F_m}{F_{R}} \quad \Rightarrow \quad {F}_{m} &= \sin \Theta \times F_R \\ &= 98\: \text {N} \cdot \sin 45^{\circ} \\ &= 69,3\: \text {N} \end{align}|| Il faut ensuite déterminer la force résultante appliquée sur l'objet. ||\begin{align} F_{R} = F_{m} - F_{x} - F_{f} \quad \Rightarrow \quad {F}_{R} &= 150 \: \text {N} - 69,3 \: \text {N} - 15 \: \text {N} \\ &= 65,7 \: \text {N} \end{align}|| En utilisant la deuxième loi de Newton, il est maintenant possible de déterminer l'accélération. ||\begin{align} F_{R} = m \times a \quad \Rightarrow \quad a &= \frac {F_R}{m}\\ &= \frac {65,7 \: \text {N}}{10 \: \text {kg}} \\ &= 6,57 \: \text {m/s}^2 \end{align}|| L'accélération est de |6,57 \: \text {m/s}^2| vers le haut du plan incliné. Pour valider ta compréhension à propos de la deuxième loi de Newton de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Trucs pour se préparer à l'épreuve obligatoire de français de 2e secondaire L'épreuve obligatoire d’écriture imposée par le ministère à la fin de la deuxième secondaire consiste en un genre hybride. Le texte comprend, en effet, une ou des séquences descriptives ainsi qu'une ou des séquences justificatives. Dans le contexte de cette épreuve, tu disposes de trois heures pour rédiger un texte d’environ 300 mots. Plus spécifiquement, il s'agit de décrire un sujet et de justifier les commentaires et les affirmations que tu déclares, tout en respectant la mise en situation de l'épreuve (destinataire et contexte) précisée dans une affirmation. Pour ce faire, tu peux choisir de séparer ton texte en deux parties (une pour la description, l'autre pour la justification), ou encore choisir d'intégrer tes justifications tout au long de la description. Quelques cours préparatoires à l’examen sont prévus avant la passation de l’épreuve. Durant ces cours, tu seras amené à réfléchir sur le sujet de l’épreuve, à en discuter avec les autres élèves et à t’informer sur celui-ci en lisant un recueil de textes fourni par le ministère (dossier préparatoire). Tu devras y sélectionner les informations jugées importantes et les consigner dans ton cahier de notes afin de pouvoir les réutiliser lors de l’écriture du texte. Voici quelques éléments à considérer le jour de l’épreuve: 1. Il faut penser à personnaliser ton texte et à bien tenir compte de ton destinataire afin de susciter son intérêt. - Donner un titre évocateur à ton texte; - Interpeller directement ton destinataire; - Incorporer des repères culturels; - Varier les types et les formes de phrases; - Utiliser un vocabulaire expressif, précis et varié. 2. Tu dois utiliser des moyens pour organiser ton texte efficacement. -Séparer ton texte en paragraphes; -Organiser les éléments de description et de justification en aspects et en sous-aspects; -Prendre le temps de bien développer tes idées en faisant des liens entre elles; -T'assurer d'utiliser une variété de substituts pour reprendre l'information (synonymes, termes génériques ou spécifiques, pronoms, etc.) -Utiliser des marqueurs de relation et des organisateurs textuels pertinents; -Harmoniser les temps de verbes. La grille de correction de l'épreuve obligatoire de deuxième secondaire comporte cinq critères: 1. Adaptation à la situation de communication (25%) 2. Cohérence du texte (20%) 3. Utilisation d'un vocabulaire approprié (10%) 4. Construction de phrases et ponctuation appropriées (25%) 5. Respect des normes relatives à l'orthographe d'usage et à l'orthographe grammaticale (20%) Chaque critère est évalué selon cinq échelons: A: Manifestation d'une compétence marquée B: Manifestation d'une compétence assurée C: Manifestation d'une compétence acceptable D: Manifestation d'une compétence peu développée E: Manifestation d'une compétence très peu développée 1. Adaptation à la situation de communication (25%) Dans ce critère, on évalue: -le respect de la tâche (le genre de texte, la prise en compte du destinataire, le nombre de mots demandé) -la présence d'éléments de description et de justification judicieux -la personnalisation des propos (repères culturels et procédés d'écriture) -l'utilisation de moyens pour adopter et maintenir son point de vue (vocabulaire expressif, titre évocateur, différents types de constructions de phrases, figures de style, etc.) 2. Cohérence du texte (20%) Dans ce critère, on évalue: -l'organisation du texte (titre, découpage des paragraphes, intertitres, etc.) -la continuité de l'information au moyen des substituts (synonymes, termes synthétiques, périphrases, etc.) -la progression des propos en établissant des liens (liens étroits entre les propos, ajouts d'informations adéquats, organisateurs textuels, marqueurs de relation, propos complets, aucune contradiction, etc.) 3. Utilisation d'un vocabulaire approprié (10%) Dans ce critère, on évalue: -la précision, la justesse et la richesse du vocabulaire -le registre de langue 4. Construction de phrases et ponctuation appropriées (25%) Dans ce critère, on évalue: -la syntaxe (phrases simples et complexes, ordre des mots, choix de prépositions, de conjonctions et de pronoms appropriés, respect des antécédents, choix correct du mode, de la voix et du temps des verbes, emploi correct de la négation, etc.) -la ponctuation (majuscule en début de phrase, ponctuation appropriée en fin de phrase, emploi de la virgule, ponctuation liée au discours rapporté, etc.) 5. Respect des normes relatives à l'orthographe d'usage et à l'orthographe grammaticale (20%) Dans ce critère, on évalue: -l'orthographe d'usage (noms communs, noms propres, accents, cédille, tréma, mots composés, apostrophe, majuscule, coupure de mots, etc.) -l'orthographe grammaticale (accords dans le groupe nominal et dans le groupe verbal, etc.)
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Le grand commerce Avec le commerce local bien implanté, la table est mise pour que des relations s’établissent entre les villes, les villages et les marchés d’Europe. C’est ainsi que se développent les foires et le Grand commerce. Avec les croisades, l’Europe a goûté aux marchandises de luxe de l’Orient (épices et soieries) et de l’Afrique (or et pierres précieuses). Progressivement, les commerçants et marchands ambulants répandent ces biens du sud vers le nord de l’Europe. Deux grandes routes s’établissent : La première autour de la Méditerranée par l’entremise de Venise et de Gêne en Italie. La deuxième autour de la mer du Nord et de la mer Baltique, contrôlées par la ville de Cologne en France et de Dantzig en Europe de l'Est. Pour pouvoir transporter ces marchandises exotiques, les commerçants empruntent les routes maritimes et terrestres. Ces deux types de transports connaissent des améliorations considérables qui leur permettent de s’adapter au commerce grandissant. Le gouvernail, la boussole et l’astrolabe facilitent le transport maritime. La bande de fer, le harnais, les fers cloués au sabot et l’utilisation du cheval améliorent le transport par les voies terrestres. Toutefois, les déplacements sur le continent européen demeurent relativement difficiles et longs à cause de la boue et des ponts trop rares qui ralentissent la vitesse des déplacements. Contrairement aux marchés locaux, les foires sont de grandes réunions de marchands qui se rencontrent à différents endroits à un temps fixe chaque année. Elles peuvent durer des jours ou des semaines entières, on y vient de partout pour échanger des biens qui proviennent d'Europe, d'Afrique ou de l'Orient. Chaque région, royaume, voire même chaque ville se spécialisent dans la production ou la fabrication de certains biens spécifiques à son territoire (draperie, métaux, épices, etc.). C’est pour cette raison qu’il y a une complémentarité entre les villes et les foires impliquées dans le Grand commerce. Avec ces nombreux déplacements sur terre et sur mer, la sécurité des cargaisons est un problème majeur pour la bourgeoisie marchande. Les routes maritimes et terrestres débordent de pirates ou de brigands qui profitent de la richesse des cargaisons. Afin de s’assurer une meilleure sécurité lors du transport des marchandises, les marchands s’associent en guildes. En fixant les prix, celles-ci accumulent des richesses qui permettent de sécuriser leurs routes commerciales en y installant des caravanes armées. Une guilde est un regroupement ou une association de marchands ou de commerçants pratiquant la même activité (le commerce dans ce cas). Chaque guilde établit des règles de fonctionnement et fixe les prix. En retour, elle demande la protection des villes ou des villages où il s'installe pour sa foire. Une hanse est un regroupement de guildes et de grands marchands qui établit des règles, des privilèges et des monopoles sur certains produits dans les foires d'Europe en plus d'assurer une sécurité pour les marchandises transportées sur mer ou sur terre. Une hanse peut aussi se nommer une ligue hanséatique. Ensuite, les différentes guildes se regroupent en hanses qui peuvent plus facilement imposer leur volonté sur les seigneurs des villes et s’assurer le monopole sur les produits provenant d’Asie, d’Afrique ou même d’autres villes européennes. Les hanses s'imposent dans le commerce européen et permettent à certains bourgeois d'occuper des postes de plus en plus influents dans la société occidentale d'Europe. Avec le commerce en pleine croissance, les échanges deviennent de plus en plus complexes et difficiles à gérer. Certains métiers, tels le changeur et le banquier, deviennent nécessaires pour faciliter le Grand commerce. Parce que la monnaie est différente d'une ville à l'autre ou d'une région à l'autre, cela complexifie les échanges. On voit apparaître un nouveau type de métier, celui de changeur. Le changeur devient un acteur important puisqu'il permet aux marchands et commerçants de changer la monnaie et les lettres de change provenant d'une ville ou d'un village extérieur. Au Moyen Âge, un banquier est un homme ayant des montants d'argent importants qu'il prête en échange d'intérêts. Les marchands, qui sont des clients réguliers, empruntent des montants qui leur permettent d'acheter des marchandises ou de payer le transport de ces marchandises. Ces marchands doivent rembourser à une date fixée d'avance le montant emprunté en plus des intérêts, sinon des pénalités plus importantes peuvent s'en suivre. Une lettre de change est un document écrit par une personne (le tireur ou le fournisseur) à une autre personne (le tiré ou le client) lui demandant de payer un montant d'argent déterminé à une troisième personne (le bénéficiaire). Il faut respecter une échéance (date fixée à ne pas dépasser). À noter, la lettre de change est l'ancêtre du chèque. Un marchand qui habite Venise souhaite se rendre à la foire de Champagne avec 1 000 pièces d'or de Venise. Il a peur de se faire voler en route par des bandits, il va donc utiliser les services d'un changeur. Le marchand visite un premier changeur à Venise et lui remet ses 1 000 pièces d'or en échange d'une lettre de change de la même valeur. Le marchand fait le voyage jusqu'à Champagne avec sa lettre de change qu'il est le seul à pouvoir utiliser. À la foire de Champagne, il visite un deuxième changeur et lui remet sa lettre de change. Celui-ci lui remet l'équivalent de 1 000 pièces d'or en différentes devises qu'il pourra utiliser à Champagne. Le marchand a donc fait le voyage entre Venise et Champagne sécuritairement et peut maintenant utiliser son argent pour commercer à la foire.
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Les Autochtones et le projet de colonie (des origines à 1608) Arrivés en Amérique du Nord bien avant les Français, les Autochtones ont développé plusieurs techniques de survie adaptées aux particularités de ce continent. Vers l'an 1500, la vie des Premières Nations est bouleversée par l'arrivée des Européens. En effet, ces derniers, pendant un siècle, vont mener diverses explorations pour tenter de découvrir les richesses de ce nouveau monde. Intrigués par ce continent considéré sauvage, différents rois de France cherchent même à le coloniser. Cette réalité pousse les Français et les Autochtones à interagir toujours davantage entre eux, transformant les modes de vie de chacun de ces groupes.
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Adverbs of Place He went outside to get the paper. They are waiting downstairs. The meeting is supposed to happen here. Adverbs of place tell where something happens. They answer to the question "where?" and modify verbs. Common Adverbs of Place here there away nearby inside outside abroad underground in on next to upstairs/downstairs Most adverbs of place are also used as prepositions. He danced there. You can sit here.
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L'accord de l'adjectif participe (participe passé employé seul) Le participe passé employé seul est un verbe employé au mode participe qui n'est pas accompagné d'un auxiliaire. Le participe passé employé seul prend le genre (masculin/féminin) et le nombre (singulier/pluriel) du nom qu'il caractérise. Cette crème brûlée est extraordinaire. La première arrivée sera servie. Ces enfants perdus ne doivent pas être abandonnés. Une fois calmés et rassurés, ces otages libérés repartiront à la maison. les feuilles ci-annexées L'adjectif annexées suit le nom feuilles, donc il s'accorde. Ci-joint, une lettre qui explique le tout. L'adjectif joint précède le nom lettre, donc il ne s'accorde pas. Accéder au jeu
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Les interventions extérieures en zone de tensions et de conflits Les lieux où les tensions et conflits font rage dans le monde sont multiples et ces derniers se manifestent également de plusieurs façons. Il existe toutefois des distinctions à faire entre une zone de tensions et une zone de conflits. Zone de tensions Zone de conflits Peu ou pas d’affrontements armés. S’il y en a (émeutes, manifestations violentes, actes isolés de terrorisme, etc.), ce n’est pas fréquent. Affrontements armés d’une grande ampleur. Ce ne sont plus des cas isolés. Les groupes armés impliqués sont organisés et l’intensité des confrontations est très forte. Peu ou pas de victimes. De nombreuses victimes. *Une zone de tensions peut se transformer en zone de conflits* Cause : différents acteurs ayant des intérêts qui ne conviennent pas à d’autres acteurs. Exemple : un territoire revendiqué par des groupes religieux ou ethniques, ou encore qui est convoité pour ses richesses naturelles. Des tensions ou des conflits peuvent advenir au sein d’un seul État (à l’intérieur de celui-ci) ou encore impliquer deux ou plusieurs États : on nomme un conflit armé qui se déroule au sein d’un seul État conflit armé non international OU conflit armé interne, on nomme un conflit armé qui se déroule au sein de deux ou plusieurs États conflit armé international. Lorsqu’un conflit armé fait beaucoup de victimes dans un ou plusieurs États, cela attire l’attention de la communauté internationale. L’une de ses principales préoccupations est : puis-je intervenir? D’un point de vue extérieur, on pourrait se dire : pourquoi se poser la question? Des droits de la personne sont bafoués, des milliers d’individus sont tués… Allons-y! Mais ce n’est pas aussi simple. La principale caractéristique d’un État, c’est qu’il est souverain. « Souverain » veut dire que l’État n’a pas à obéir à aucune autre autorité que la sienne. C’est lui qui gère ce qui se passe sur son territoire et personne d’autre. La souveraineté des États implique le principe de non-ingérence. Un État est un ensemble territorial et politique administré par un gouvernement et délimité par des frontières à l'intérieur desquelles vit une population. L’ingérence désigne l’intervention d’un État ou d’une organisation internationale dans les affaires politiques, économiques, sociales, culturelles, religieuses ou humanitaires d’un autre État sans son autorisation. L’ingérence va à l’encontre de la souveraineté d’un État. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Le principe de non-ingérence (ou de non-intervention) est universel. Il est d’ailleurs inscrit dans la Charte des Nations Unies, qui est le document établissant les principes fondamentaux des relations internationales. À l’article 2.4, on peut lire : « Les Membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force [...] ». À l’article 2.7, on peut lire : « Aucune disposition de la présente Charte n’autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État [...] ». Les interventions en zones de tensions ou de conflits ne sont donc pas toujours évidentes en raison de la souveraineté des États et du principe de non-intervention. L’organisation ou l’État qui intervient doit invoquer de bonnes raisons pour être en mesure de justifier une intervention. L’intervention militaire ou humanitaire est donc l'ultime recours possible en cas de conflits selon l’ONU. Il y a toutefois des situations d’exception qui justifient de ne pas se plier au principe de non-ingérence. Une intervention peut donc être acceptable si elle est faite pour les raisons qui suivent. Tout d’abord, si un État demande à un autre État d’intervenir dans ses affaires, l’intervention devient acceptable. Ensuite, l’intervention est acceptable si : la situation observée dans un pays représente une menace à la paix mondiale ou à la sécurité internationale, une crise humanitaire fait rage à la suite d'une catastrophe naturelle ou d'un conflit armé et on assiste à une violation massive des droits de la personne, on observe une absence de protection de la population lors de crimes contre l’humanité ou de génocides. Un crime contre l'humanité est une violation intentionnelle des droits fondamentaux d'un individu ou d'un groupe d'individus, basée sur des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux. Des actes comme le meurtre, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et la torture sont des exemples de crimes contre l’humanité. Un génocide est l’extermination intentionnelle et organisée d’un groupe ethnique, religieux ou social. C’est un crime contre l’humanité tel que défini par le droit international. Lorsqu’on observe l’une de ces situations, il devient acceptable que des acteurs (États, l’ONU, l’OTAN, ONG) demandent à intervenir. On invoque alors souvent le droit international humanitaire (DIH) et la protection des droits de la personne. Toutefois, lorsque la raison évoquée est la menace à la paix mondiale, le Conseil de sécurité de l’ONU est la seule autorité pouvant décréter qu’une intervention est acceptable. Plus encore, en toute circonstance, il est préférable d’avoir l’appui de cette autorité pour intervenir dans les affaires d’un autre État (sauf si c’est l’État qui en a fait la demande). C’est en 1994, au Rwanda, qu’a eu lieu le génocide rwandais. Selon l’ONU, au moins 800 000 personnes (hommes, femmes et enfants) ont été tuées, la majorité étant des Tutsis. Des Casques bleus, envoyés par l’ONU, étaient sur place depuis 1993. Ils devaient aider les Tutsis et les Hutus à se réconcilier puisqu’une tension existait déjà entre les deux groupes. Les Casques bleus n’ont pas l’autorisation d’utiliser leurs armes pour attaquer. Ils ne peuvent s’en servir que si leur vie est menacée. Le général canadien Roméo Dallaire est celui qui commandait la mission de l’ONU. Lorsque les affrontements ont éclaté, il a demandé plusieurs fois à ce que les Casques bleus puissent mieux intervenir, surtout pour défendre les civils. Mais l’ONU a refusé. 2000 Casques bleus ont été rapatriés. Il faut dire que, le premier jour du massacre, 10 Casques bleus belges ont été tués. Les soldats restants, au nombre de 270, avaient pour mission non pas d’aider la population, mais surtout de faire évacuer les étrangers qui étaient présents. Ils ont assisté, impuissants, à un des plus grands génocides de l’histoire. Le commandant de la mission des Casques bleus a demandé la permission d’utiliser leurs armes à feu dans un autre but que la légitime défense, mais l’ONU ne leur a pas accordé cette permission. Pratiquement le même scénario a eu lieu lors du génocide en Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1995, une guerre qui a fait 100 000 morts. Ce moment a été très dur pour les soldats sur place. L’ONU a été grandement critiquée pour son incapacité à empêcher ces deux génocides. Ces massacres étaient connus de la communauté internationale et les Casques bleus y assistaient, impuissants et mains liées, mais aucune mesure supplémentaire n’a été prise. La première guerre du Golfe (1990-1991) est un exemple d’attaque légale contre l’Irak. En effet, l’ONU a autorisé une intervention lorsque le gouvernement irakien a envahi le Koweït, son État voisin. L’ONU avait donné un avertissement clair à l’Irak : si elle ne retirait pas ses troupes du Koweït, elle autoriserait les États membres de l’ONU à user des moyens nécessaires pour faire respecter cette demande. Le gouvernement irakien a refusé d’obéir à cet ordre, donc le Conseil de sécurité de l’ONU a confié la direction de l’attaque à 28 de ses États membres, dirigés par les États-Unis. Des bombardements aériens et navals ainsi que des assauts terrestres ont été faits contre l’Irak lors d’une mission nommée Opération Tempête du désert. La mission ayant été un succès, l’Irak a dû se retirer du Koweït. Certains affirment que lorsque la population civile est en danger, non seulement nous avons le droit d’intervenir, mais nous en avons le devoir. On parle alors d’une assistance humanitaire qui permet une certaine ingérence de type humanitaire. Cela concerne l’envoi de secours pour venir en aide aux populations qui sont dans une situation de crise humanitaire (en raison d’une catastrophe naturelle ou d’un conflit armé, d’un génocide ou de crimes de guerre, etc.). En 2001, le rapport de la Commission internationale de l’intervention et de la souveraineté des États introduit un nouveau concept : la responsabilité de protéger. Ce concept a été ensuite repris lors du Sommet mondial de l’ONU de 2005. À cette occasion, tous les chefs d’État ont affirmé qu’il leur fallait assumer la responsabilité de protéger les populations lors de conflits armés. Cela signifie que : chaque État a la responsabilité de protéger sa population, la communauté internationale est responsable d’aider les États à le faire, la communauté internationale est responsable de protéger la population lorsqu’un État ne le fait pas. La souveraineté des États représente non seulement des droits, mais également des responsabilités, qui doivent être assumées par la communauté internationale si un État ne le fait pas. Toutefois, en réalité, peu de gouvernements vont prendre des risques politiques, financiers ou encore humains pour intervenir dans un autre pays afin d’aider la population. Lors d’une intervention humanitaire dans un autre pays, l’État qui envoie de l’aide est souvent motivé par d’autres intérêts (affirmation de son pouvoir, prétexte pour s’ingérer dans les affaires du pays, visibilité internationale, etc.).
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L’introduction du texte argumentatif Tous les textes doivent débuter avec une introduction claire et concise. Le texte argumentatif ne fait pas exception à cette règle. L’introduction est essentielle pour accrocher le lecteur et lui présenter de manière rigoureuse le sujet, la thèse défendue et la structure générale du texte. Introduction d'un texte qui aurait pour sujet la campagne publicitaire visant à sensibiliser les jeunes conducteurs québécois : 1. Sujet amené Il s’agit d’introduire le sujet sans le nommer. Le sujet amené est une portion de texte dans lequel il n’y a ni argument ni thèse. L’objectif est d’intéresser le lecteur, par exemple en posant une question, en présentant un fait susceptible de le toucher. Le nombre d'accidents sur les routes du Québec augmente chaque année, les principales victimes étant des jeunes de 16 à 25 ans. 2. Sujet posé et thèse Il s'agit de présenter clairement le sujet à partir duquel une prise de position s'impose pour ensuite formuler la thèse (opinion centrale du discours argumentatif) qui sera défendue tout au long du texte. Sujet posé : Pour changer cette triste réalité, la Société d'assurance automobile du Québec a mis sur pied une énorme campagne publicitaire. Présentement, vous, madame Pauline Marois, cherchez à connaître l'opinion des jeunes quant à l'efficacité de cette campagne. Les nouvelles publicités sont-elles susceptibles d'influencer positivement la conduite des jeunes automobilistes? Thèse : Selon moi, cette initiative est une complète réussite, 3. Sujet divisé Il s'agit de présenter la structure du développement, c'est-à-dire les arguments qui seront avancés pour défendre la thèse et ainsi convaincre le lecteur. Chaque argument fera l'objet d'un paragraphe de développement. principalement en raison du fait que ces publicités sont chocs et adaptées au public cible. Le nombre d'accidents sur les routes du Québec augmente chaque année, les principales victimes étant des jeunes de 16 à 25 ans. Pour changer cette triste réalité, la Société d'assurance automobile du Québec a mis sur pied une énorme campagne publicitaire. Présentement, vous, madame Pauline Marois, cherchez à connaître l'opinion des jeunes quant à l'efficacité de cette campagne. Les nouvelles publicités sont-elles susceptibles d'influencer positivement la conduite des jeunes automobilistes? Selon moi, cette initiative est une complète réussite, principalement en raison du fait que ces publicités sont chocs et adaptées au public cible. À consulter :
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Les calculs de concentration en g/L et en % La concentration d’une solution est le rapport entre la quantité de soluté et la quantité totale d’une solution. On trouve ce rapport en faisant la division entre la masse du soluté et le volume ou la masse de la solution. Elle peut s'exprimer sous différentes formes. La concentration d'une solution peut être donnée de différentes façons. Si l’on dissout |\small \text {25 g}| de café dans |\small \text {250 mL}| d'eau, quelle sera la concentration en grammes par litre |\small \text {(g/L)}|? Les valeurs connues sont les suivantes. ||\begin{align} C &= ? &m&= \text {25 g} \\ V&=\text {250 ml = 0,25 L} \end{align}|| ||\begin{align} C =\frac{m}{V} \quad \Rightarrow \quad C&=\frac {\text {25 g}}{\text{0,25 L}} \\ &= \text {100 g/L} \end{align}|| La concentration du café sera |\text {100 g/L}|. On peut aussi exprimer une concentration en pourcentage, ce qui signifie que l’on indique la quantité de soluté pour une quantité de solution équivalente à |\small 100|, soit |\small \text {100 ml}| ou |\small \text {100 g}|. Il y a le pourcentage masse / volume |\small (\% \text{ m/V})| lorsqu'il s'agit d'un soluté solide |\small \text {(g/100 ml)}|. Il y a le pourcentage volume / volume |\small (\% \text{ V/V})| lorsqu'il s'agit d'un soluté liquide |\small \text {(ml/100 ml)}|. Il y a le pourcentage masse / masse |\small (\% \text{ m/m})| lorsque le mélange est solide |\small \text {(g/100 g)}|. On retrouve |\small \text {60 mg}| de |NaCl| dans un volume de |\small \text {250 ml}|. Quelle est cette concentration en |\small \text {g/L}| et en |\small \text {% m/V}|? Pour calculer la concentration en |\small \text {g/L}|, on doit convertir les unités afin d'avoir une masse en grammes et un volume en litres. ||\begin{align} V &= \text {250 ml = 0,250 L} &m &= \text {60 mg = 0,06 g} \end{align}|| Par la suite, on utilise la formule de la concentration. ||\begin{align} C =\frac{m}{V} \quad \Rightarrow \quad C&=\frac {\text {0,06 g}}{\text{0,25 L}} \\ &= \text {0,24 g/L} \end{align}|| La concentration en grammes par litre est donc |\text {0,24 g/L}|. Pour calculer la concentration en |\small \text {% m/V}|, il faut que le dénominateur soit |\small \text {100 ml}|. Puisqu'un litre est équivalent à |\small \text {1000 ml}|, il est possible de convertir la concentration en grammes par litre calculée à l'étape précédente en pourcentage. ||\begin{align} \frac{\text {0,24 g}}{\text {1000 ml}}=\frac{x}{\text {100 ml}} \quad \Rightarrow \quad x &= \frac {\text {0,24 g}\times \text {100 ml}}{\text {1 000 ml}} \\ &= 0,024 \: \% \end{align}|| La concentration en pourcentage est donc |0,024 \: \% \text { m/V}|, ou |\text {0,024 g/100 ml}|.
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Le récit merveilleux Un récit merveilleux met de l'avant un monde où l'émerveillement, la magie, le surnaturel et les miracles sont à l'honneur. L'imagination de l'auteur est la seule limite. Le récit merveilleux a d'abord une fonction d'apprentissage pour les enfants. Il permet entre autres à ces derniers de vivre leurs peurs et d'apprendre à se trouver des alliés dans une situation délicate. Il a ensuite une fonction de contrôle social puisqu'on retrouve souvent une morale à la fin de ces récits. Cela permet de dicter les conduites à adopter et celles à bannir. Toutefois, le but premier des récits merveilleux est le plaisir et l'amusement des lecteurs. Parmi les plus anciens récits merveilleux, on trouve les romans de chevalerie et, plus particulièrement, les récits appartenant à la littérature arthurienne. Ces romans se déroulent à la cour du roi Arthur et portent sur les chevaliers de la Table ronde. Les personnages, les lieux et les objets légendaires présentés dans les récits arthuriens se trouvent encore de nos jours dans la littérature merveilleuse. Personnages : Merlin, Lancelot, Perceval, Guenièvre, Morgane Lieu : Forêt de Brocéliande, Camelot, Tintagel Objets : le Saint Graal, l'épée Excalibur, la Table ronde Quatre genres conviennent bien au récit merveilleux : le conte, la légende, le mythe et le roman. Dans un récit merveilleux, les objets, les personnages et les lieux sont chargés de symboles. C'est ce qui amène une dimension plus profonde à l'histoire. Dans les récits merveilleux, les auteurs se servent des stéréotypes afin de prendre un raccourci littéraire (afin d'éviter de tout expliquer aux lecteurs). Un stéréotype est une opinion toute faite, la plupart du temps fausse, concernant une personne et qui limite son caractère unique. Les auteurs se servent parfois de stéréotypes afin de caractériser leurs personnages. Une sorcière vieille et laide Une reine maléfique Un prince charmant Un preux chevalier Un destrier loyal Les lieux, dans un récit merveilleux, sont souvent lointains. Par exemple, l'action peut se dérouler dans un royaume ou un monde inventé (ex. : le royaume d'Arendelle dans la Reine des neiges.) L'époque n'est pas spécifiée, elle est floue. Toutefois, l'histoire se déroule, généralement, dans un passé lointain. Par exemple, la formule Il était une fois... est récurrente dans les contes de fées. Ces deux univers narratifs se ressemblent beaucoup. Il peut donc être difficile de les différencier. Pourtant, il existe une différence subtile entre les deux. Dans un récit fantastique, le personnage ne croit pas au phénomène étrange qui survient, tandis que dans le récit merveilleux, les phénomènes surnaturels sont acceptés d'emblée et considérés comme étant complètement normaux. Comme le lieu et l'époque sont flous et lointains dans les récits merveilleux, les lecteurs acceptent que des choses hors normes arrivent. Le récit merveilleux est né d'un mélange de traditions diverses. Cet univers narratif marie en effet des éléments de l'Antiquité, du Moyen Âge, des peuples celtes, des religions, des récits épiques, de l'ésotérisme, de la philosophie des Lumières, etc. Les récits merveilleux sont aussi issus de la tradition orale (bouche-à-oreille). À cause de cette méthode de transmission de la culture, il arrive parfois que plusieurs versions d'une même histoire existent. On dénombre aujourd'hui plus de 500 versions différentes du conte Cendrillon. Ce récit s'est propagé à travers les continents et les siècles, ce qui explique sa multiplicité. Au 17e siècle, des auteurs ont rassemblé ces histoires et les ont publiées sous forme de recueil, scellant ainsi les histoires dans certains cas. Toutefois, l'adaptation de récits merveilleux est une pratique courante, et ce, même aujourd'hui. Un ange est un être céleste (entre Dieu et l'humain) qui a pour mission de livrer des messages aux humains de la part de Dieu. Les animaux enchantés (souris, âne, cheval, homard, etc.) sont des animaux qui ont la capacité de parler et ont parfois des pouvoirs magiques. Un archange est un être supérieur à un ange. Un chevalier est un noble qui s'est mis au service de la défense de son roi. Un druide est un homme qui maitrise le savoir relié à la nature. Il peut exercer la fonction de médecin, de philosophe, d'astronome, de devin, de juge, de prêtre, etc. Une fée est une femme dotée de pouvoirs surnaturels. Il existe de bonnes et de mauvaises fées. Les muses sont neuf déesses grecques. Chacune s'occupe d'un art en particulier. Ex. : Uranie est la muse de l'astronomie et de l'astrologie. Un nain est un être de très petite taille. Dans la littérature, il est souvent méchant et laid. Toutefois, dans les contes de fées, ce n'est pas toujours le cas. Une nymphe est une déesse qui habite dans la nature et la personnifie. Les objets magiques ou enchantés (baguette, miroir, tapis, lampe, horloge, épée, etc.) sont des objets qui ont la capacité de parler, de bouger et qui ont parfois des pouvoirs magiques. Les potions magiques sont des breuvages qui ont des propriétés magiques. Ex. : Un philtre sert à inspirer l'amour à celui ou à celle qui le boit. Un prince (ou une princesse) est l'enfant du roi et de la reine. C'est lui qui devra succéder au roi sur le trône. Un roi (ou une reine) est le chef du royaume, c'est lui qui détient tous les pouvoirs. Une sirène est un être fabuleux, mi-femme mi-poisson, qui charme les marins par ses chants. Un sorcier (ou une sorcière) est un homme qui pratique la magie. Il est parfois nommé enchanteur, magicien ou mage. Un triton est une divinité marine, mi-homme mi-poisson, souvent représentée avec une conque et un trident. Charles Perrault (1628-1703) : Peau d'Âne, La belle au bois dormant, Le Petit Chaperon Rouge, Le chat botté, Cendrillon, Le Petit Poucet, Barbe bleue, etc. Hans Christian Andersen (1805-1875) : La petite sirène, La petite fille aux allumettes, Le vilain petit canard, La reine des neiges, La princesse au petit pois, etc. Les frères Jacob (1785-1863) et Wilhelm (1786-1859) Grimm : Blanche-Neige, Cendrillon, La belle au bois dormant, Le Petit Chaperon Rouge, Hansel et Gretel, Raiponce, Tom pouce, etc. Lewis Carroll (1832-1898) : Alice au pays des merveilles Jules Verne (1828-1905) : Vingt mille lieux sous les mers, De la Terre à la lune, Robur le Conquérant, etc. Ernst Theodor Amadeus Hoffman (1776-1822) : L'homme au sable, Les Mines de Falun, Casse-noisette et le Roi des souris, etc. Source : http://lirenligne.net/accueil
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Évoquer ou invoquer Évoquer : verbe qui signifie rappeler à la mémoire, éveiller des idées, faire allusion à. Invoquer : verbe qui signifie prier, faire appel à, avoir recours à quelque chose ou à quelqu’un, donner comme raison. Le symbolisme de la scène évoque une victoire du Sud contre le Nord. L’avocat a invoqué la clémence du juge pour adoucir la peine de son client.
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Génocide ukrainien En 1920, Staline souhaitait stimuler l’économie de la Russie. C’est pourquoi il avait mis sur pied la Nouvelle Politique Économique, misant sur la libéralisation de l’agriculture et de l’industrie. Face au succès et à l’efficacité de cette réforme, Staline craignait que cette politique crée une nouvelle bourgeoisie qui pourrait triompher du communisme. Mettant fin à la politique économique, il visait alors à mettre sur pied un nouveau plan industriel. Pour développer efficacement les industries soviétiques, Staline avait besoin d’acheter du nouveau matériel et des machines. Pour avoir les ressources financières nécessaires à ces achats, Staline souhaitait augmenter les exportations. C’est pour cette raison qu’il a augmenté les réquisitions forcées chez les paysans. Les paysans ne voulaient pas voir leurs ressources diminuer par ces nouvelles mesures. C’est pourquoi plusieurs d’entre eux résistaient en réduisant leur production et leurs livraisons au gouvernement. Ces paysans de la résistance furent surnommés par Staline les « Koulaks », paysans ayant un certain niveau d'aisance par rapport à la majorité de population. Ils furent accusés de nuire à la politique au nom de leur individualisme et de leurs intérêts personnels. Staline a alors entrepris d’éliminer la classe sociale des Koulaks. Tous les paysans furent ainsi intégrés dans les grandes fermes collectives ou les fermes appartenant à l’État. À la fin de 1931, 70 % des terres étaient collectivisées. Ces nouvelles mesures ont causé les premières victimes de la faim : entre 1 et 1,5 million de personnes en sont mortes au Kazakhstan. La résistance à la collectivisation fut encore plus forte en Ukraine, où les paysans étaient réellement organisés. Dès 1932, l’État resserrait son contrôle sur l’Ukraine, afin d’éviter un nationalisme ukrainien. Les paysans ukrainiens furent également suspectés de valoriser leurs propres intérêts. Pour affirmer ce contrôle, Staline a augmenté considérablement les réquisitions forcées, même pour les fermes collectivisées. Le 7 août 1932, une nouvelle loi entrait en vigueur. Surnommée la Loi sur les épis, elle autorisait les déportations de 10 ans ou les condamnations à mort pour quiconque volerait la propriété de l’État. Cette loi valait même pour le vol de quelques épis, d’où son surnom. La loi sur les épis permettait également aux dirigeants de s’approprier de presque toutes les récoltes. Ces décisions ont provoqué une famine chez les paysans ukrainiens. Dès le début de l’hiver, plusieurs paysans erraient sur les routes, marchant d’un village à l’autre à la recherche de travail ou d’aide. C’est à cette époque, à la fin du mois de décembre 1932, que la Loi sur le passeport unique a été créée. Cette loi interdisait aux gens de quitter leur village de résidence sans en avoir obtenu l’autorisation de l’État. La population fut fortement touchée par cette loi. Affaiblis, les gens mourraient de faim ou de froid. Plusieurs Ukrainiens furent déportés, certains se sont suicidés et d’autres se laissaient aller au cannibalisme. À la fin du mois de mai 1933, la famine prit fin grâce au retour du printemps, avec les nouveaux fruits et légumes. Entre 1928 et 1932, l’URSS a déporté presque 2 millions d’Ukrainiens et massacré 500 000 individus. La culture ukrainienne fut interdite et les intellectuels furent emprisonnés. Pendant la famine, causée volontairement par l’État, 5 millions de paysans ukrainiens ont succombé, sur un total de 20 à 25 millions de paysans ukrainiens. Pendant la famine, la propagande soviétique a été suffisamment efficace pour éviter de trop vives réactions des pays occidentaux. Le 28 novembre 2006, l’Ukraine reconnaissait, par le biais d’une loi, que la famine provoquée par l’État soviétique était un génocide.
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La masse atomique et les isotopes La masse atomique correspond à la masse d’un atome. Cette masse peut se mesurer en grammes |\text{(g)}| ou en unités de masse atomique |\text{(u)}.| La masse atomique représente la masse de tous les neutrons et des protons constituant son noyau. La masse des électrons n’est pas prise en compte, car les électrons sont environ 2 000 fois plus légers que les protons et les neutrons. Leur masse a donc très peu d’influence sur la masse totale de l’atome. Masse des particules subatomiques Masse d'un neutron |\text{(g)}| Masse d'un proton |\text{(g)}| Masse d'un électron |\text{(g)}| |1{,}675 \times 10^{-24}| |1{,}673 \times 10^{-24}| |9{,}109 \times 10^{-28}| La masse atomique peut se mesurer en grammes |\text{(g)},| mais les valeurs de masse obtenues sont très petites. On privilégie donc l’unité de masse atomique |\text{(u)}| afin de faciliter les calculs. |1\ \text{u}=1{,}66\times10^{-24}\ \text{g}| Par convention, cette valeur correspond au douzième de la masse atomique du carbone |(1\ \text{u}= \dfrac{1}{12} \times m_c)|. Puisque l’unité de masse atomique est déterminée relativement à la masse d’un atome de carbone, on appelle ce type de masse atomique la masse atomique relative. Un atome de potassium 39 |(^{39} \text{K})| a une masse atomique relative de |39{,}0\ \text{u}|. Quelle est sa masse atomique en grammes? Un atome d’azote a une masse atomique de |2{,}32 \times 10^{-23}\ \text{g}.| Quelle est sa masse atomique relative en unités de masse atomique |\text{u}|? Les éléments peuvent être caractérisés par leur numéro atomique |\text{(Z)},| mais aussi par leur nombre de masse. Le nombre de masse (|\text{A}|) correspond à la somme du nombre de neutrons et de protons qui constituent le noyau d’un atome. Un atome d’azote 14 |(^{14}\text{N})| est composé de 7 protons, 7 neutrons et 7 électrons. Son numéro atomique |\text{(Z)}| est 7 puisqu’il possède 7 protons. Son nombre de masse |\text{(A)}| est 14 puisqu’il possède 7 protons et 7 neutrons |(\text{A}=7+7=14).| C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il se nomme « azote 14 » |(^{14}\text{N}).| Dans la nature, les éléments existent sous différentes formes. En effet, plusieurs atomes peuvent avoir le même numéro atomique, mais un nombre de neutrons différent. Ces atomes sont des isotopes. Les isotopes sont des atomes qui ont le même numéro atomique, mais pas le même nombre de masse. Ainsi, les isotopes ont le même nombre de protons, mais pas le même nombre de neutrons. Cela implique également que les isotopes n’ont pas la même masse atomique relative. On peut facilement distinguer les isotopes grâce à la notation A/Z. Le potassium 39 et le potassium 40 sont des isotopes. Leur nombre de masse est différent. La notation A/Z de ces isotopes est la suivante. |_{19}^{39}\text{K}| et |_{19}^{40}\text{K}| Le carbone a plusieurs isotopes. Les plus communs sont le carbone 12, le carbone 13 et le carbone 14. Voici quelques caractéristiques de ces 3 isotopes. Isotope Carbone 12 Carbone 13 Carbone 14 Nombre de masse |\text{(A)}| |12| |13| |14| Numéro atomique (|\text{Z}|, nombre de protons) |6| |6| |6| Nombre de neutrons |6| |7| |8| On note les points suivants : Puisqu’il s’agit d’isotopes du même élément (le carbone), ces 3 isotopes ont le même numéro atomique |\text{(Z)}|, et donc le même nombre de protons, soit 6 protons. Par contre, ils n’ont pas le même nombre de neutrons |\text{(N)}|. C’est la raison pour laquelle leur nombre de masse |\text{(A)}| varie. Un isotope radioactif est un isotope dont le noyau est instable. Cette instabilité fait en sorte que le noyau de l’isotope se dégrade et émet de l’énergie. Les isotopes d’un même élément n’ont pas tous la même stabilité. Souvent, l’instabilité du noyau des isotopes radioactifs est due à un excès de protons et/ou de neutrons. Les isotopes radioactifs sont naturellement présents dans l’environnement, mais ils peuvent aussi être générés artificiellement. On peut exploiter leur radioactivité afin de créer des traitements contre certains types de cancer, de fabriquer des détecteurs de fumée, de générer de l’énergie électrique, etc. Dans la nature, il existe plusieurs isotopes du carbone. Le carbone 12 et le carbone 13 sont les plus stables de ces isotopes. D’autres isotopes du carbone, comme le carbone 14, sont instables. Avec le temps, ce dernier se dégrade et sa concentration diminue. Cette caractéristique permet aux archéologues de dater certains restes (ossements, coquillages, etc.) ou objets anciens (objets en bois, etc.). Dans la nature, il existe plusieurs isotopes d’un même élément. Chacun d’entre eux a une masse atomique différente. Certains isotopes sont présents en grande quantité, comme le carbone 12, tandis que d’autres, plus instables, sont présents en petite quantité, comme le carbone 14. On peut donc faire une moyenne des masses atomiques de tous les isotopes d’un élément en fonction de leur abondance dans la nature. La masse atomique moyenne correspond à une moyenne pondérée de la masse atomique relative des isotopes d’un même élément. Cette moyenne pondérée se calcule en fonction de l’abondance naturelle des isotopes. On peut trouver la masse atomique moyenne d’un élément dans le tableau périodique. Celle-ci se mesure en unités de masse atomique |\text{(u)}.| La masse atomique moyenne est donc aussi une masse atomique relative. Dans le tableau périodique, la masse atomique moyenne du béryllium est de |9{,}01\ \text{u}.| Il est à noter que tous les tableaux périodiques n’ont pas nécessairement le même format. La valeur de la masse atomique moyenne peut se trouver dans différentes zones de la case de l’élément. Il faut donc se référer à la légende du tableau utilisé. On peut également utiliser la formule suivante pour calculer la masse atomique moyenne. En considérant les valeurs qui se trouvent dans le tableau suivant, quelle est la masse atomique moyenne du rubidium |\text(Rb)|? Isotope Rubidium 85 Rubidium 87 Abondance naturelle de l'isotope |72{,}2\ \%| |27{,}8\ \%| Masse atomique relative de l'isotope |84{,}9\ \text{u}| |86{,}9\ \text{u}| Les 2 isotopes stables du bore se présentent dans les proportions suivantes : |19{,}78\ \%| de bore |10| (|^{10}\text{B}|) et |80{,}22\ \%| de bore |11| |(^{11}\text{B)}|. Quelle est la masse atomique moyenne du bore?
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La phrase déclarative La phrase déclarative est un type de phrase qui correspond syntaxiquement au modèle de la phrase de base. Sur le plan du contenu, elle est employée pour énoncer un fait, donner une information ou une opinion. Elle se termine généralement par un point. Cet hiver, je jouerai au hockey. Chaque fois que je vais en voyage, je mange de nouveaux mets. L’eau gèle à 0°C.
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Les gamètes La fécondation est l'union d'un gamète mâle et d'un gamète femelle. Pour qu'une reproduction soit sexuée, il doit y avoir une fécondation. Les gamètes sont les cellules sexuelles, aussi appelées cellules reproductrices. Ils sont formés dans les gonades chez les animaux et dans les étamines chez les végétaux. Leur rôle est d'assurer la reproduction sexuée des individus. Le rôle des individus mâles et femelles est de fournir les gamètes nécessaires à la formation d'un zygote. Chez les animaux, les mâles vont produire des spermatozoïdes. Chez les végétaux, les gamètes mâles sont les grains de pollen produits dans les étamines. Dans les deux cas, les cellules sexuelles mâles sont de petite taille, mais en très grande quantité. Pour ce qui est des gamètes femelles chez les animaux, ils sont appelés ovules. Les gamètes femelles des végétaux sont aussi des ovules, mais peuvent également être appelés oosphères. Dans les deux cas, les cellules sexuelles femelles sont de taille beaucoup plus importante que les cellules sexuelles mâles et elles sont en nombre plus restreint. Chez les humains, les gamètes mâles sont les spermatozoïdes et sont produits par les testicules. Les ovules, gamètes femelles, sont quant à eux produits par les ovaires. Entre le moment où il devient mature sexuellement et la fin de sa vie, un homme produit, en moyenne, près de 350 millions de spermatozoïdes par jour. Ils sont formés de trois parties : La tête, qui contient le noyau ainsi que les substances nécessaires pour traverser les couches protectrices de l'ovule. La pièce intermédiaire, qui comporte, entre autres, les mitochondries qui produisent l'énergie nécessaire au déplacement du gamète. Le flagelle, qui sert à propulser le spermatozoïde. À partie de la puberté, un ovule sera explusé à chaque mois. Contrairement à l'homme, la femme ne peut pas se reproduire jusqu'à la fin de sa vie. En effet, environ 400 ovules seront produits par une femme, suite à quoi elle entamera sa ménopause, période d'incapacité à se reproduire jusqu'à la fin de sa vie. L'ovule est une très grosse cellule (environ 24 fois plus grosse que la tête d'un spermatozoïde) qui contient, comme la plupart des cellules du corps humain, un cytoplasme contenant, entre autres, un noyau. Cette cellule est également entourée de couches protectrices qui attirent les spermatozoïdes.
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Wh- Questions - Present Perfect What have they eaten today? Where has she gone? Who have they talked to so far? The wh- question form of the present perfect is used to ask questions about an unspecified (not specific) moment in the past. The question starts with a wh- question word. Wh- question word + verb to have + subject + past participle verb + rest of the sentence? Who have they brought to the party? What has he eaten all day? Where have we been so far? When has she used this tool? Why have you told them my secret? How has he prepared for the show? What have we understood from class today? Who has been to the concert already? When has she read the book? Why have you taken so many pencils for the project?
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La mesure de la température La température mesure le degré d'agitation des particules dans une substance. Pour la mesurer, il faut utiliser un thermomètre. En laboratoire, on mesure généralement la température à l'aide d'un thermomètre à alcool. Celui-ci contient un liquide qui se dilate sous l'effet de la chaleur. Ainsi, au contact d'un corps qui est chaud, le liquide à l'intérieur du thermomètre prend de l'expansion. Plus la température est élevée, plus le liquide se dilate. Par conséquent, il s'élève dans le tube du thermomètre. Afin de faire une lecture adéquate d'un thermomètre, il y a quelques règles importantes à respecter. Il faut que le réservoir du thermomètre soit complètement immergé dans la solution dans laquelle on veut mesurer la température. Il faut baisser les yeux au même niveau que le liquide à l'intérieur du thermomètre. Si l'oeil est placé plus haut ou plus bas que le ménisque, la lecture du thermomètre sera incorrecte. Pour déterminer adéquatement la température, il faut trouver l'échelle du thermomètre. Pour ce faire, il faut tout d'abord compter le nombre de graduations (nombre d'espaces) entre deux divisions du thermomètre. Il faut ensuite trouver la différence de température entre ces deux divisions. Finalement, il faut diviser ce volume par le nombre de graduations. Pour un thermomètre, il y a 10 graduations entre les divisions de |20 \: ^{\circ} \text{C}| et |30 \: ^{\circ} \text{C}|. La différence entre les 2 divisions est |10 \: ^{\circ} \text{C}| |(30 \: ^{\circ} \text{C}-20 \: ^{\circ} \text{C} = 10 \: ^{\circ} \text{C})|. L'échelle de ce cylindre gradué est donc |\displaystyle \frac {10 \: ^{\circ} \text{C}}{10 \: \text{graduations}}=1 \: ^{\circ} \text{C} |. Finalement, il suffit de faire la lecture du thermomètre La température est donc de |19 \: ^{\circ} \text{C}|. La méthode utilisée pour mesurer la température est semblable peu importe l'état de la matière de l'objet à mesurer. 1. Placer le réservoir du thermomètre en contact avec la substance à mesurer. 2. Attendre que le niveau du liquide à l'intérieur du thermomètre se stabilise. 3. Lire la température sur le thermomètre.
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Le plus petit commun multiple (PPCM) Le Plus Petit Commun Multiple (PPCM) de deux ou plusieurs nombres est le plus petit entier naturel différent de zéro qui est à la fois multiple de tous ces nombres. Il existe plusieurs façons de déterminer le PPCM entre deux nombres ou plus. Cette fiche proposera des méthodes permettant d'y arriver en plus de présenter les principaux types de mises en situation impliquant la recherche d'un PPCM. Les méthodes présentées ci-dessous ne concernent que le PPCM. Pour savoir comment calculer le PPCM et le PGCD de deux ou plusieurs nombres simultanément, visite la fiche suivante. Comme nous cherchons le plus petit commun multiple, on peut simplement dresser la liste des multiples des nombres étudiés et repérer le multiple commun à ces nombres qui est le plus petit. Cette méthode simple convient surtout lorsqu'on a de petits nombres. Détermine le PPCM de |6| et |8|. 1. Dresser une liste des premiers multiples de chacun des nombres. On obtient: |\begin{align}6&:\left\{6,12,18,24,30,36,...\right\}\\ 8&:\left\{8,16,24,32,...\right\}\end{align}| 2. Repérer les multiples communs. |\begin{align}6&:\left\{6,12,18,\color{green}{24},30,36,...\right\}\\ 8&:\left\{8,16,\color{green}{24},32,...\right\}\end{align}| 3. Choisir le plus plus petit parmi les multiples communs. On remarque que |\color{green}{24}| est le plus petit commun multiple. |PPCM(6,8)=24| Détermine le PPCM de |2|, |3| et |4|. 1. Dresser une liste des premiers multiples de chacun des nombres. On obtient |\begin{align}2&:\left\{2,4,6,8,10,12,14,16,18,20,22,24,...\right\}\\ 3&:\left\{3,6,9,12,15,18,21,24,27,30,...\right\}\\ 4&:\left\{4,8,12,16,20,24,28,32,...\right\}\end{align}| 2. Repérer les multiples communs. |\begin{align}2&:\left\{2,4,6,8,10,\color{green}{12},14,16,18,20,22,\color{green}{24},...\right\}\\ 3&:\left\{3,6,9,\color{green}{12},15,18,21,\color{green}{24},27,30,...\right\}\\ 4&:\left\{4,8,\color{green}{12},16,20,\color{green}{24},28,32,...\right\}\end{align}| 3. Choisir le plus plus petit parmi les multiples communs. On remarque que |\color{green}{12}| est le plus petit commun multiple. |PPCM(2,3,4)=12| Cette méthode consiste à diviser simultanément les nombres dont on cherche le PPCM par des diviseurs premiers. Le PPCM sera alors le produit de ces diviseurs premiers. Attention, la méthode est légèrement différente de celle présentée pour le PGCD. Cette méthode s'avère pratique lorsque l'on cherche le PPCM entre deux grands nombres. Calcule le PPCM de |45| et |50|. 1. Tracer un tableau dont le titre de la première colonne sera Diviseurs premiers. Les titres des autres colonnes seront les nombres étudiés. Diviseurs premiers |45| |50| ... ... ... 2. Tenter de diviser les nombres étudiés par des diviseurs premiers. On peut commencer par 2, puis par 3, 5, 7 et ainsi de suite. Si un des nombres ne se divise pas par le diviseur premier utilisé, on inscrit un trait dans la case appropriée. On poursuit la division jusqu'à ce qu'on obtienne |1| dans chaque colonne. Diviseurs premiers |45| |50| |\color{blue}{2}| |-| |25| |\color{blue}{3}| |15| |-| |\color{blue}{3}| |5| |-| |\color{blue}{5}| |1| |5| |\color{blue}{5}| |-| |1| 3. Calculer le PPCM en multipliant les diviseurs premiers de la première colonne. |\begin{align} PPCM(45,50)&=\color{blue}{2}\times\color{blue}{3}\times \color{blue}{3}\times\color{blue}{5}\times \color{blue}{5}\\&=450\end{align}| Cette méthode consiste à faire la factorisation première de tous les nombres dont on cherche le PPCM. Le PPCM sera constitué des facteurs communs et des facteurs qui ne sont pas communs. Cette méthode est très polyvalente. Détermine le PPCM de |27| et |63|. 1. Décomposer chaque nombre en produit de facteurs premiers. On obtient |27=3\times 3\times 3| |63=3\times 3\times 7| 2. Repérer les facteurs premiers communs à tous les nombres, les facteurs premiers qui sont communs à certains nombres seulement et les facteurs premiers qui sont uniques. Comme nous cherchons le PPCM entre deux nombres, on aura seulement des facteurs premiers communs à tous les nombres et des facteurs premiers uniques. |27=\color{blue}{3}\times \color{blue}{3}\times \color{green}{3}| |63=\color{blue}{3}\times \color{blue}{3}\times \color{green}{7}| 3. Écrire le PPCM comme un produit de ces trois types de facteurs premiers. |\begin{align}PPCM(27,63)&=\color{blue}{3}\times \color{blue}{3}\times \color{green}{3}\times\color{green}{7}\\ &=189\end{align}| Détermine le PPCM entre |15|, |55| et |330|. 1. Décomposer chaque nombre en produit de facteurs premiers. On obtient |\begin{align}15&=3\times 5\\ 55&=5\times11\\ 330&=2\times 3\times 5\times 11\end{align}| 2. Repérer les facteurs premiers communs à tous les nombres, les facteurs premiers qui sont communs à certains nombres seulement et les facteurs premiers qui sont uniques. |\begin{align}15&=\color{purple}{3}\times \color{blue}{5}\\ 55&=\color{blue}{5}\times\color{purple}{11}\\ 330&=\color{green}{2}\times \color{purple}{3}\times \color{blue}{5}\times \color{purple}{11}\end{align}| 3. Écrire le PPCM comme un produit de ces trois types de facteurs premiers. |\begin{align}PPCM(15,55,330)&=\color{green}{2}\times \color{purple}{3}\times \color{blue}{5}\times \color{purple}{11}\\ &=330\end{align}| Dans certaines situations, on devra utiliser le PPCM sans que ce soit demandé explicitement. Voici quelques types de situations où l'on doit chercher le PPCM pour trouver la réponse. Trouver dans combien de temps deux individus vont se rencontrer de nouveau sachant à quelle fréquence ils visitent un certain endroit. Trouver dans combien de temps deux évènements se produiront simultanément de nouveau sachant la fréquence à laquelle les évènements se produisent. Trouver le plus petit carré pouvant être créé avec des rectangles de dimensions données. Pour résoudre ces situations avec succès, voici comment procéder. Deux coureurs font plusieurs fois le tour d'une piste. Le premier prend 30 minutes pour réaliser un tour, alors que le second prend 45 minutes. S'ils sont partis en même temps, après combien de minutes vont-ils se retrouver de nouveau au point de départ simultanément? 1. Lire attentivement le problème et déceler si on doit utiliser la recherche d'un PPCM. Comme nous pouvons le voir, on demande de trouver après combien de temps les coureurs vont se retrouver au point de départ simultanément sachant la fréquence à laquelle il repasse par ce point. On devra utiliser la recherche d'un PPCM. 2. Repérer les différents nombres dont on cherche le PPCM. On devra trouver le plus petit commun multiple entre |\small 30| et |\small 45|. 3. Calculer le PPCM de ces nombres. Pour cette étape, on peut utiliser la méthode de son choix. Utilisons la méthode des multiples. Le premier coureur revient au point de départ après : |30,60,\color{green}{90},120,...| minutes. Le deuxième coureur revient au point de départ après : |45,\color{green}{90},135,...| minutes. On remarque que |PPCM(30,45)=\color{green}{90}|. 4. Interpréter le résultat. Les deux coureurs se retrouveront de nouveau au point de départ simultanément après |\small 90| minutes.
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La Révolution américaine et la Province de Québec En 1763, la Grande-Bretagne signe le Traité de Paris, ce qui met fin à la guerre contre la France. Parmi les gains britanniques, on compte l'obtention de plusieurs colonies, dont la Nouvelle-France, qui devient la Province de Québec. Toutefois, malgré les gains coloniaux, cette guerre s'est avérée couteuse. Le roi George III et le parlement britannique vont voter, au cours des années suivantes, plusieurs lois cherchant à taxer davantage les habitants des colonies britanniques afin de renflouer les coffres de l'État. Ces nouvelles taxes imposées par la Grande-Bretagne sur des produits tels que les timbres, le sucre et le thé sont très mal reçues par les Treize colonies. Celles-ci jugent que ces taxes ne sont pas justifiées puisque ce sont des élus britanniques, et non originaires des colonies, qui les ont votées. Leur slogan est « No Taxation Without Representation » (« Pas de taxes sans représentation »). Malgré plusieurs pétitions et manifestations, Londres persiste. En 1773, le Boston Tea Party, évènement pendant lequel des manifestants jettent des caisses de thé britannique à la mer, fait finalement réagir les autorités de la métropole. À la suite du Boston Tea Party, le gouvernement britannique décide de restreindre les pouvoirs des élus coloniaux par le biais de lois qu'il nomme les « Coercive Acts » (« lois coercitives »). Les élus des Treize colonies vont plutôt leur attribuer un autre nom : les « Intolerable Acts » (« lois intolérables »). Parmi ces lois intolérables, il y a l'Acte de Québec de 1774 qui accorde le territoire de la vallée de l'Ohio aux Canadiens alors que celui-ci était fortement convoité par les Treize colonies. Pour plusieurs colons, ces lois représentent la goutte qui fait déborder le vase. Des conflits armés opposant l'armée continentale des Treize colonies à l'armée impériale éclatent en 1775. Jusqu'en 1783, Les Treize colonies affrontent l'armée britannique pour obtenir leur indépendance. Il s'agit de la révolution américaine. Opposés à l'armée britannique, considérée comme la plus puissante au monde, les représentants des Treize colonies cherchent de l'aide. En 1774, des copies d'une lettre rédigée par le Congrès général des Colonies-Unies sont acheminées de Montréal jusqu'à Québec pour inciter les Canadiens à se joindre au mouvement révolutionnaire. Inspirée par des idées libérales mises de l'avant par des philosophes européens de l'époque, cette lettre encourage les Canadiens à réclamer, eux aussi, le respect des droits individuels et la démocratie. Les Treize colonies proposent même à la Province de Québec de devenir le quatorzième membre de leur Congrès général. Parmi les marchands britanniques, certains sont tentés par cette proposition. Certaines conditions de l'Acte de Québec, telles que le retour des lois civiles françaises, sont mal reçues. Cependant, la crainte de perdre les rapports commerciaux avec la Grande-Bretagne en fait reculer plusieurs. Chez les Canadiens, c'est l'inverse. Les concessions de l'Acte de Québec font en sorte que les francophones ne souhaitent pas se joindre à la révolte. De plus, le clergé catholique, très influent chez les Canadiens, s'est allié aux autorités britanniques. L'Église menace donc ceux qui se joindraient à la révolte de leur refuser des sacrements et de les excommunier. Mis à part certains individus partis défendre l'un ou l'autre des camps sur une base volontaire, la majorité des habitants de la Province de Québec ne se joint pas à la cause des Treize colonies. Pour diverses raisons stratégiques, George Washington, chef de l'armée révolutionnaire, envoie deux troupes militaires : une pour attaquer Montréal et une autre pour attaquer Québec. L'armée de Richard Montgomery passe par le lac Champlain et par la rivière Richelieu pour se rendre jusqu'à Montréal. Bien que plusieurs forts protègent cette voie maritime, Montgomery gagne toutes ses batailles et prend possession de Montréal en novembre 1775. Carleton, le gouverneur de la Province de Québec, fuit pour Québec pendant la nuit. Bien que la majorité de la population ne s'oppose pas à l'occupation, les relations entre les Canadiens et les Américains sont tendues et les deux camps se méfient de plus en plus l'un de l'autre. Presque un mois plus tard, le 6 décembre, le général Benedict Arnold et son armée tentent de prendre Québec. La ville étant bien fortifiée, la tentative échoue et l'envahisseur doit se contenter de l'assiéger pour ensuite attendre les renforts de l'armée de Montgomery. Toutefois, ce dernier meurt le 31 décembre 1775 lors d'une attaque neutralisée par les miliciens canadiens menée par Carleton. Les défenses tiennent bon jusqu'au printemps 1776. En juin, 36 navires britanniques transportant 9 000 hommes arrivent en renfort. Dans les jours qui suivent, d'autres navires sont envoyés. Ne pouvant rivaliser et constatant que la prise de la Province de Québec est un objectif irréaliste, les troupes américaines se replient afin de poursuivre la lutte contre la Grande-Bretagne sur leur propre territoire.
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Le sens propre et le sens figuré Le sens propre est le sens le plus courant d'un mot. Il renvoie à la signification concrète d'un mot, généralement donnée en premier dans un dictionnaire. Le sens figuré s'oppose au sens propre. Il donne un sens imagé au mot, parfois de façon poétique. Dans les dictionnaires, le sens figuré est souvent identifié par l'abréviation fig. On comprend mieux le sens propre et le sens figuré en les confrontant puisque ces deux formes de langage s'opposent. En effet, le langage propre est neutre alors que le langage figuré est coloré et crée un effet de style. Voici des exemples illustrant le sens propre et le sens figuré : Le tigre dévore sa proie. — Le mot dévore est employé au sens propre et signifie « manger en déchirant avec les dents ». Naomie dévore un livre. — Le mot dévore est employé au sens figuré et signifie « lire avec passion ». Les étoiles brillent. — Le mot brillent est employé au sens propre et signifie « luire, répandre une lumière ». Martin brille à ce concours. — Le mot brille est employé au sens figuré et signifie « se distinguer ». J'ai éclaboussé mon frère en jouant dans l'eau. — Le mot éclaboussé est employé au sens propre et signifie « faire jaillir de l'eau sur quelqu'un ». Ce politicien a été éclaboussé par cette nouvelle. — Le mot éclaboussé est employé au sens figuré et signifie « salir une réputation ». Le cerveau humain est rempli de neurones. — Le mot cerveau est employé au sens propre et signifie « l'organe contenu dans la boite crânienne ». Michel est le cerveau de cette entreprise. — Le mot cerveau est employé au sens figuré et signifie « la personne qui est en position de contrôle ». Je ne trouve pas la réponse et je me creuse le cerveau. — L'expression se creuser le cerveau est employée au sens figuré et signifie « chercher avec énergie ». J'ai craché le pépin de cette pomme. — Le mot pépin est employé au sens propre et signifie « une graine de fruit ». Mon père a des pépins. — L'expression avoir des pépins est employée au sens figuré et signifie « avoir des ennuis ». Le sens figuré fait appel à une ressemblance par rapport au sens propre du mot. Une pomme qui tombe d'un arbre le fait sans prévenir; une nouvelle qui tombe arrive sans préavis également. Comparer la neige à un manteau est une façon figurative d'évoquer le fait que la neige recouvre et isole (la neige est un isolant) le sol. Quelqu'un qui dévore un repas le fait avec un appétit vorace; une personne qui dévore un roman le lit avec grand intérêt, avec passion.
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La surexploitation des ressources Aujourd'hui, alors que la population mondiale approche des 8 milliards d'individus, l'exploitation des ressources naturelles de la planète est telle que ces ressources ne peuvent se renouveler. En effet, l’empreinte écologique des humains est trop élevée. Il y a un risque d'épuisement des ressources si la situation ne change pas. L’empreinte écologique est une estimation de la surface (terrestre ou aquatique) nécessaire pour permettre à un individu, une entreprise ou un pays de soutenir son mode de vie ou ses activités. Elle englobe toutes les ressources nécessaires pour répondre à l’ensemble des besoins de cet individu et pour assurer l’élimination des déchets qu’il produit. Le poisson est, encore de nos jours, la base de l'alimentation de près d'un milliard de personnes. Toutefois, depuis des décennies, l'industrie de la pêche est en train de dépeupler les océans. La surpêche et la pollution de l’eau sont des conséquences de la demande grandissante des pays développés en poissons. Plusieurs espèces de poissons ont été surexploitées (saumon, thon, hareng, morue) et des moratoires (interdiction de pêche) ont été décrétés afin de protéger ces espèces. Certaines autres sont en voie d'extinction, comme la sardine de Californie et le thon rouge. Un rapport de la FAO (Food and Agriculture Organization) de 2005 soutient que près de 80 % des espèces de poissons sont touchées par la surpêche. Les prises sont en baisse depuis plusieurs années, indiquant une baisse de la ressource. En 2012, le Gouvernement du Québec a mis en place un moratoire, c’est-à-dire un arrêt complet de la pêche, autant commerciale que sportive (de loisir), sur la perchaude au lac Saint-Pierre. Cet arrêt devait durer 5 ans et avait pour but de protéger cette espèce de poisson qui était en déclin depuis plus de 10 ans. Cela a fonctionné et la population de perchaudes a considérablement augmenté dans le lac. Toutefois, cette augmentation n’est pas suffisante pour que l’espèce soit protégée. Elle est encore fragile et la reprise de la pêche pourrait avoir des conséquences toujours désastreuses sur elle. Ainsi, en 2017, lors de la fin de ce moratoire, le gouvernement a décidé de le remettre en place pour une autre période de 5 ans (jusqu’en 2022). Les pays développés possèdent d'immenses bateaux de pêche qui sont capables d'aller chercher le poisson très loin; des navires-usines qui peuvent traiter, puis congeler sur place, plus de 250 000 kilos de poisson par jour. La consommation d'eau douce, comme celle des autres ressources de la planète, est en constante augmentation. La demande grandissante fait craindre un épuisement de la ressource. En 50 ans, le volume d'eau douce disponible pour chaque personne a diminué de moitié et la tendance devrait se maintenir si bien que, selon plusieurs experts, plus de 3 milliards d'êtres humains seraient exposés à un stress hydrique vers 2025. L'ONU définit le seuil minimal d'eau douce disponible par personne à 1700 mètres cubes. Sous cette quantité, on parle de stress hydrique, c'est-à-dire que la demande d'eau dépasse la quantité qui est disponible. Il y a donc une pénurie d’eau potable. Une pénurie d’eau potable pose problème, entre autres, pour le mode de vie des populations et également pour l’agriculture. Les besoins en eau des populations : avec la population mondiale qui augmente, les besoins en eau potable grandissent eux aussi. Déjà, en 2008, on estimait à plus de 880 millions le nombre de personnes n'ayant pas accès à de l'eau potable. En 2017, l’UNICEF affirmait que 2,1 milliards de personnes n’avaient pas accès à de l’eau potable à leur domicile. L'irrigation : l'eau est utilisée massivement pour l'agriculture, plus précisément pour irriguer les terres. Et pour nourrir l'ensemble de la population, les terres devront être plus productives, ce qui fera davantage pression sur la ressource. Actuellement, les terres cultivables couvrent environ 30 millions de kilomètres carrés sur la planète, ce qui correspond à 5,8 % de la superficie totale de la Terre. On remarque que la qualité et la superficie des terres cultivables diminuent. Un problème important est l'érosion des sols, mais aussi la mauvaise gestion qu’on peut en faire. Dans certaines régions, même si les gens savent qu'il ne faut pas surexploiter la terre, leur situation précaire les oblige à continuer d’exploiter leur terre au maximum, car ils dépendent des revenus qui y sont rattachés. Outre l'érosion et la mauvaise gestion, la désertification, l'urbanisation et la salinisation des sols (souvent due à l'irrigation) sont d'autres responsables de la réduction des terres agricoles. L’urbanisation est le phénomène de concentration de la population dans les villes. Selon certains experts, la déforestation aurait commencé lors de la préhistoire. Depuis, elle ne s'est jamais arrêtée et continue encore aujourd'hui, surtout dans les pays en voie de développement. La superficie de forêt qui disparait chaque année est l'équivalent du territoire du Royaume-Uni. Le continent le plus touché par cette problématique est l'Amérique du Sud. La déforestation a plusieurs causes : l'exploitation forestière, l'agriculture de subsistance, l'élevage, l'agriculture permanente. La principale cause de la déforestation est l'agriculture de subsistance. Dans les pays en voie de développement où l'augmentation de la population est la plus importante, le bois sert de combustible, mais également de matériau de construction. De plus, déboiser permet d'augmenter la superficie de terre cultivable. La diminution des forêts a bien évidemment de graves conséquences pour l'environnement. Elle menace directement la survie de plusieurs centaines d'espèces végétales et animales, ces dernières voyant leur habitat détruit ou modifié. L’huile de palme est l’huile végétale la plus consommée sur la planète et est présente, par exemple, dans une très grande partie de la nourriture qu’on peut acheter à l’épicerie, ainsi que dans certains cosmétiques. Elle est également une des principales cause de déforestation, puisque des forêts entières sont rasées pour être remplacées par des champs de palmiers à huile. En Indonésie, entre 2000 et 2012, 60 000 km² de forêt ont été rasés pour en planter. Cela correspond à environ 11 204 terrains de football, ou encore à un peu plus que la taille de la Croatie. Cela est désastreux pour la biodiversité, puisque en plantant une espèce unique de plante, la diversité végétale est diminuée et plusieurs espèces animales (comme les orangs-outans) sont mises en péril, leur habitat étant détruit. Pour en savoir plus, consulte cette vidéo : La culture de l'huile de palme menace la planète Avec l’augmentation de la population, de la consommation et de l’industrialisation vient également l’augmentation de l’utilisation des énergies fossiles. Les énergies fossiles sont des sources d’énergie qui proviennent surtout des hydrocarbures (pétrole, gaz naturel, charbon, etc.) et qui sont non renouvelables. Les trois énergies fossiles principales sont le pétrole, le charbon et le gaz naturel. À elles trois, elles représentent 80 % des énergies consommées. Ce sont les trois sources d’énergie les plus utilisées dans le monde. Toutefois, ces sources d’énergie ne sont pas renouvelables et sont très dommageables pour l’environnement. En effet, elles font partie des principales causes de production de gaz à effet de serre (GES), qui contribuent aux changements climatiques. Le fait est que le pétrole est présent dans le quotidien d’une majorité d’êtres humains. Il ne sert pas qu’à faire fonctionner les voitures. On s’en sert également pour fabriquer le plastique, matière que plusieurs utilisent tous les jours. 70 % des fibres synthétiques utilisées pour fabriquer les vêtements sont également produites à partir de pétrole.
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La décolonisation Alors que dans les Temps modernes les empires coloniaux s'emparaient du maximum de possessions territoriales possible afin d'affirmer leur supériorité, on assiste, durant l'époque contemporaine, à une émancipation des peuples colonisés. En effet, plusieurs colonies demanderont plus d'autonomie suite à leur participation à la Première Guerre mondiale au côté de leur métropole. Par contre, ces peuples n'ont pas tous acquis leur indépendance au même moment. L'Inde et le Pakistan sont les premiers à affirmer leur autodétermination en 1947. Ce long processus vers l'indépendance des pays colonisés se termine en 1990 avec l'indépendance de la Namibie, dernière colonie africaine à obtenir sa souveraineté. Après la Deuxième Guerre mondiale, alors que de nombreux territoires coloniaux sont toujours des propriétés de leur métropole, plusieurs colonies réclament leur indépendance. Ces dernières réclament le droit à l'autodétermination et à la souveraineté. Bref, elles veulent devenir des pays autonomes. C'est en se basant sur les principes de liberté et d'égalité, présents dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme, que les peuples des colonies en arrivent à cette demande qui leur est légitime. L'autodétermination est l'action par laquelle un peuple décide de son propre statut politique. Une colonie peut alors devenir souveraine. Elle devient à ce moment un pays à part entière. En fait, dans la Charte des Nations Unies, un texte de l'ONU (Organisation des Nations Unies), écrit en 1945, on mentionne textuellement le droit à l'autodétermination: « Un des buts des Nations Unies est de développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à se diriger.» C'est en se basant sur cette affirmation, entre autres, que des colonies prendront le chemin vers leur indépendance et que débutera la décolonisation. Malgré leur participation à la Première Guerre mondiale aux côtés de leur métropole, les peuples colonisés n'ont toujours pas accès à leur souveraineté. Ils sont reconnus comme étant des personnes de second ordre, des gens inférieurs, par rapport aux habitants de leur métropole. En plus des préjugés, les colonisés voient les ressources naturelles de leur territoire être exploitées par les gens de leur métropole. Cette situation fait en sorte qu'il devient difficile pour les colonies d'améliorer leur économie. Aussi, les habitants des colonies subissent les effets de la ségrégation. En effet, seuls les gens de la métropole ont accès aux postes administratifs les plus importants de la colonie. Les peuples colonisés sont aussi victimes d'acculturation, car les métropoles se font un devoir d'enseigner leur culture, leur histoire et leur langue aux peuples qu'ils ont conquis. L'acculturation est un processus par lequel une culture disparaît et est remplacée par une autre.
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La Jamésie: territoire énergétique La Jamésie est la grande région située autour de la baie James, au nord-ouest de la province. La plus grande ville de la région est Chibougamau, qui compte près de 7 500 habitants. La population de la Jamésie, environ 15 000 personnes, est formée majoritairement du peuple cri, qui occupe le territoire depuis des milliers d’années. La majeure partie de la population habite dans les villes les plus au sud de la région. Le territoire de la Jamésie s’étend entre le 49e et le 55e parallèle, il est donc situé considérablement au nord de la province. À titre d’exemple, la municipalité de Radisson se trouve à une distance de 1 000 kilomètres à vol d’oiseau de la ville de Montréal. Le territoire de la région, 350 000 kilomètres carrés, représente 20% de la superficie totale du Québec. La Jamésie est l’une des seules régions du globe à être encore dominée par la nature sauvage : taïga, lacs, faune (caribous, renards, orignaux, oiseaux migrateurs). Le sol de la région renferme également des sources minières importantes : plusieurs mines sont actuellement exploitées autour de la Baie James. Mis à part la vaste étendue d’eau que représente la baie James, le territoire englobe plusieurs rivières, dont six sont parmi les plus puissantes du Québec : la Harricana, la Nottaway, la Brodeback, la Rupert, la Estmain et la Grande Rivière. L’ensemble du réseau contient essentiellement de grandes rivières ayant peu d’affluents. L’eau des lacs du plateau jamésien se jette alors directement dans ces rivières. Toutes ces rivières sont alimentées par des pluies et des chutes de neige nombreuses et fréquentes. Au printemps et au début de l’automne, le niveau d’eau des rivières a tendance à monter. Le débit est alors assez fort et diminue peu au cours de l’année. Par exemple, la Grande Rivière coule sur plus de 800 kilomètres avant de se jeter dans la baie. Tout au long de son parcours, elle longe pratiquement le 53e parallèle. Jusqu’en 1868, tout le territoire du nord du Canada, y compris la région de la baie James, appartenait à la Compagnie de la Baie d’Hudson. L’Acte de la terre de Rupert en fera dorénavant un territoire canadien. La baie James ne fait pourtant pas encore partie du territoire du Québec. Ce n’est qu’en 1912 que le territoire actuel de la Jamésie sera intégré à celui de la province du Québec. Le développement moderne de la Jamésie s’est fait exactement au même moment que le développement de l’hydroélectricité. En fait, les principales routes ont été construites afin de faciliter l’accès aux chantiers et aux centrales. Certaines villes ont même été créées pour héberger les travailleurs qui participaient à la construction des barrages et des centrales. C’est en effet à la fin des années 1960 que le gouvernement entame des recherches sur le territoire de la baie James afin d’en définir les ressources naturelles. Ces études sont menées par Hydro-Québec, alors en plein essor. La société d’État gérait déjà l’électricité québécoise depuis quelques années et mettait sur pied divers projets de centrales hydroélectriques. Grâce à l’essor des complexes installés sur la Manicouagan et la rivière aux Outardes, l’énergie produite par ces nouvelles centrales devenait suffisante pour alimenter toute la province en électricité. Hydro-Québec prévoit toutefois des hausses considérables de la demande énergétique. La province entière vise à être le plus autonome possible dans sa production d’énergie, afin de réduire au maximum sa dépendance au pétrole. Le développement hydroélectrique du bassin de la baie James est officiellement lancé en 1971 par Robert Bourassa. Alors qu’il est premier ministre de la province, il instaure la Société de Développement de la Baie James (SDBJ), dont le mandat est de développer le potentiel hydroélectrique de la région en collaboration avec la Société d’énergie de la baie James. C’est d’ailleurs la SDBJ qui a assuré la gestion de la municipalité de la baie James, jusqu’en 2001. L’immense projet annoncé par Robert Bourassa impliquait de détourner le cours de plusieurs rivières et de modifier considérablement un paysage encore vierge. À l’origine, le projet devait se concrétiser en trois phases et avait pour but de stimuler le développement économique et industriel de la région. De plus, on visait la création de nombreux emplois. La première phase du projet a débuté en mai 1972. Le but était de construire une série de digues, de barrages, de réservoir et de centrales. Pour y parvenir trois rivières ont été détournées vers la Grande Rivière. Ces nouveaux affluents ont ainsi permis de doubler le débit de la Grande Rivière. Au cours de cette phase de développement, plus de 12 000 employés ont participé à la construction de quatre centrales, 215 digues et barrages et 4 800 kilomètres de lignes à haute tension pour se rendre jusqu'à Québec ou à Montréal. Ces immenses infrastructures ont exigé 133 000 tonnes d’acier et 550 000 tonnes de ciment. Cette première phase a été achevée en 1985. Toutefois, dès le début, les communautés cries et inuites se sont radicalement opposées à l’aboutissement de ce projet d’envergure. En effet, les travaux de détournement et de construction allaient détruire une partie des terres appartenant à ces communautés. Le gouvernement et les groupes d’opposants sont toutefois parvenus à une entente en 1975. Les autochtones abandonnaient ainsi leurs terres en échange d’un dédommagement de 225 millions de dollars. Le coût total relié au développement de la première phase a été de 14 milliards de dollars. Le complexe avait alors une capacité totale de production de 10 300 mégawatts. La deuxième phase impliquait aussi le détournement de trois rivières, toujours détournées vers la Grande Rivière. Les travaux, amorcés en 1989, étaient pratiquement terminés en 1994. Ils ont été arrêtés parce que la population manifestait grandement son inquiétude par rapport aux conséquences écologiques résultant de tels travaux. Encore une fois, le gouvernement est parvenu à une entente en 2002 et la phase 2 a pu être achevée, faisant ainsi grimper la capacité de production à 15 000 mégawatts. Cette capacité énergétique représente le triple de la capacité potentielle des chutes du Niagara. Le début des travaux reliés à la troisième phase du projet était prévu pour 1989. Le projet hydroélectrique Grande-Baleine n’a pourtant jamais vu le jour dans la réalité. À l’époque, Hydro-Québec produisait déjà un excédent considérable d’électricité, or on justifiait mal comment le Québec avait besoin d’un nouveau complexe. D’autant plus que les préoccupations écologiques et environnementales reliées à la réalisation du projet Grande-Baleine étaient substantielles. Telle qu’elle était proposée, la construction du complexe Grande-Baleine aurait exigé l’inondation de terres sauvages sur une superficie à peu près équivalente à celle du lac Érié. Comme le territoire avait déjà subi un certain nombre d’atteintes à son équilibre écologique avec les deux premières phases, le projet Grande-Baleine a été mis indéfiniment sur la glace en 1994. En l’honneur de Robert Bourassa, la centrale la plus importante du complexe aménagé sur la Grande Rivière porte maintenant son nom. En tout, le complexe compte huit centrales et un immense réservoir. Le projet Eastmain-1-A-Sarcelle-Rupert a quant à lui été lancé en 2002 dans l'optique de répondre aux besoins croissants en électricité du Québec. Ce projet prévoyait la construction des centrales Eastmain-1, Eastmain-1-A et de la Sarcelle ainsi que la construction du réservoir de l'Eastmain 1. Le projet comprend aussi la dérivation d'une certaine partie de l'eau de la rivière Rupert. Cette eau est ensuite dirigée vers le nord pour alimenter la Grande Rivière et augmenter la production d'électricité des centrales La Grande-1, La Grande-2-A et Robert-Bourassa. Le projet de l'Eastmain a été complété en 2012, alors que la centrale Eastmain-1-A a été inauguré en juin 2012 par le premier ministre Jean Charest et des leaders cris. Bien que l’énergie hydraulique utilise une ressource naturelle et renouvelable, l’implantation de complexes aussi grands que celui de la baie James a tout de même des conséquences environnementales sur tout le secteur : inondations, perte du territoire pour les animaux et les communautés autochtones et augmentation du mercure dans l’eau (rendant ainsi les poissons et les gens qui les mangent malades). C’est précisément pour cette raison que le projet de la Grande-Baleine a été abandonné, et ce, même si les besoins énergétiques actuels de l’Amérique du Nord pourraient justifier la réalisation de ce complexe. N’empêche que la baie James est encore la région québécoise qui recèle le plus de potentiel énergétique, c’est pourquoi on développe encore les installations électriques du secteur. De plus, la force de l’eau n’est pas la seule puissance utilisable en Jamésie. En effet, les forces du vent y sont parmi les plus puissantes du Québec. C’est pourquoi l’idée d’installer des éoliennes au milieu des réservoirs d’Hydro-Québec a été émise. Pour le moment ce n’est qu’une idée, mais comme les centrales et les lignes à haute tension sont déjà dans le secteur, la réalisation de ce projet serait tout de même assez simple.
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Les indicateurs économiques (PIB, taux de chômage et balance commerciale) Les indicateurs économiques nous permettent d’évaluer et de comparer la richesse des États. Parmi ces indicateurs, on trouve notamment : Le produit intérieur brut (PIB) sert à calculer la richesse d’un pays en comptabilisant la valeur totale de tous les biens et services produits à l’intérieur de ce pays pour une période donnée (généralement 1 an). Pour obtenir des données plus précises avec le produit intérieur brut (PIB), il est important de prendre en compte l’inflation et les variations de la valeur des monnaies dans le monde. Pour diminuer les effets de l’inflation, le PIB est calculé en dollars constants (c’est-à-dire en prenant la valeur d’une monnaie à une année précise et en utilisant celle-ci comme valeur de référence pour le calcul du PIB). Pour diminuer les effets des variations entre la valeur des monnaies dans le monde, le PIB doit être converti en une unité de mesure commune pour refléter la parité du pouvoir d’achat (la PPA). De cette manière, tous les PIB sont calculés sur les mêmes bases et peuvent être comparés. L'inflation est une hausse généralisée et continue des prix. La parité du pouvoir d’achat (PPA) permet de convertir les différentes monnaies dans le monde en une devise commune afin de comparer le pouvoir d’achat de chacune de ces monnaies. De son côté, le PIB par habitant (PIB/H) prend en considération la taille de la population d’un État dans le calcul de sa richesse. Il s’agit de diviser le montant du PIB par le nombre de personnes habitant dans le pays. En théorie, plus le montant par habitant est élevé, plus l’État peut dépenser pour chaque personne résidant sur son territoire. Ces États seraient donc, selon certains aspects, plus riches. En 2018, le Canada avait un PIB de près de 1 807,9 milliards de dollars (en dollars constants et en tenant compte de la PPA). La même année, les États-Unis avaient un PIB de près de 20 055,8 milliards de dollars (Perspective Monde, s.d.-c). En comparant ces deux PIB, on constate que celui des États-Unis était près de 11,1 fois plus élevé que celui du Canada. Toutefois, si on fait une analyse du PIB par habitant (PIB/H) (toujours en dollars constants et en tenant compte de la PPA), l’écart entre l’économie des deux pays est très différent. Le PIB/H des États-Unis est plus élevé que celui du Canada de seulement 1,26 fois (61 391 $ pour les États-Unis et 48 787 $ pour le Canada) (Perspective Monde, s.d.-b). Cela s’explique par le fait que la population des États-Unis est plus nombreuse que celle du Canada. Ainsi, le PIB des États-Unis, bien que beaucoup plus élevé que celui du Canada, doit aussi être divisé par un plus grand nombre de personnes. Son PIB/H demeure plus élevé que celui du Canada, mais l’écart entre les deux pays se réduit considérablement. Le chômage désigne une période pendant laquelle une personne est sans emploi, mais où elle est apte à travailler et cherche activement un emploi. On compte le chômage d'une population par le taux de chômage. On calcule celui-ci en effectuant l’opération suivante. La population active est l’ensemble des personnes en âge de travailler (de 15 ans ou plus) et qui ont un emploi ou qui sont à la recherche d’un emploi. Un faible taux de chômage est généralement associé à une économie en santé, puisque toutes les personnes qui sont en âge de travailler et qui veulent travailler sont en mesure de trouver un emploi et, de ce fait, d’avoir un revenu. Entre 1976 et 2006, le taux de chômage au Canada a connu plusieurs variations. Il a été à son plus bas en 2007 avec un taux de 5,2 % et à son plus haut en 1983 avec un taux de 11,6 % (Statistique Canada, 2017). La balance commerciale, aussi appelée solde commercial, est la différence entre les exportations et les importations d'un pays. Une balance commerciale positive ou négative peut donner des indications sur la santé des entreprises et des industries dans un pays. Il est jugé préférable d’avoir une balance commerciale positive puisque cela veut dire que le pays a vendu plus qu’il n’a acheté de l’extérieur. De cette manière, il a pu faire un profit qui contribue à l’économie du pays. Depuis plus de 20 ans, la balance commerciale de la Chine est positive. En 2018, la valeur de sa balance commerciale était d’environ 106,6 milliards de dollars (en dollars US constants) (Perspective Monde, s.d.-a). Dans les 20 dernières années, la balance commerciale du Canada est passée de positive à négative. En 2018, la valeur de la balance commerciale du Canada était d’environ -33,6 millions de dollars (en dollars US constants). (Perspective Monde, s.d.-a)
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Le groupe verbal (GV) Le groupe verbal est un groupe dont le noyau est un verbe conjugué. Le groupe verbal est essentiel pour qu’une phrase soit grammaticalement correcte. Le groupe verbal peut parfois n’être construit que du noyau. 1. L’enfant marche. Le groupe verbal de cette phrase n’est constitué que du verbe marche. Le groupe verbal avec un complément direct peut être construit avec plusieurs expansions : un groupe nominal (exemples 1 et 2), un pronom (exemple 3), un groupe verbal infinitif (exemple 4) ou une subordonnée complétive (exemple 5). Ces expansions sont collées sur le verbe noyau du groupe. 1. Les filles contemplent la vitrine. 2. J’ai vu un magnifique chandail. 3. Je l’ai acheté. 4. Xavier espère finir ce travail bientôt. 5. William pense que la pêche sera bonne. On reconnait le complément direct d’un verbe en posant la question qui? ou quoi? après le verbe et son sujet. 1. Les filles contemplent quoi? la vitrine 2. J’ai vu quoi? un magnifique chandail 3. J’ai acheté quoi? l’ (qui remplace un magnifique chandail) 4. Xavier espère quoi? finir ce travail bientôt 5. William pense quoi? que la pêche sera bonne Il est aussi possible de reconnaitre un CD en le remplaçant par un pronom (le, la, cela, etc.) Le groupe verbal construit avec un complément indirect sera complété par deux types d’expansions : un groupe prépositionnel (exemples 1 et 2) ou un pronom complément (exemple 3). Ces expansions sont collées sur le verbe, noyau du groupe. 1. Je parle de ma dernière mésaventure. 2. Suzanna parle à son amie. 3. Elle lui raconte ses vacances. On reconnait le complément indirect d’un verbe en posant la question qui? ou quoi? précédée d’une préposition (à, de, avec, etc.). 1. Je parle de quoi? de ma dernière mésaventure 2. Suzanna parle à qui? à son amie 3. Elle raconte à qui? à elle (qui remplace son amie) Cette construction du groupe verbal n’est possible qu’avec des verbes attributifs. Le verbe attributif donne lieu à un attribut du sujet. Le groupe verbal construit avec un attribut du sujet peut contenir plusieurs expansions : un groupe adjectival (exemple 1), un groupe nominal (exemple 2), un groupe prépositionnel (exemple 3), un groupe adverbial (exemple 4) ou un pronom (exemple 5). Dans les exemples qui suivent, les expansions du verbe sont des attributs du sujet, ces expansions sont collées sur le verbe attributif. 1. Cette dame semble mystérieuse. 2. Ma voisine est avocate. 3. La température actuelle semble sous la normale. 4. Ce travail parait bien. 5. Cette activité est-elle dangereuse? Oui, elle l’est. Chacune de ces phrases données en exemple contient un verbe attributif (semble, est, parait). Le groupe verbal construit avec un modificateur peut contenir deux sortes d’expansions : un groupe adverbial (exemples 1 et 2) ou un groupe prépositionnel (exemple 3). 1. Mon père travaille beaucoup. 2. Cette femme parle très peu. 3. Son plus jeune garçon chante de très belle façon. Chacune de ces phrases données en exemple contient un élément (un groupe adverbial ou un groupe prépositionnel) qui vient modifier le sens du verbe, ce pourquoi chacun d’eux joue la fonction de modificateur.
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La Renaissance: mise en contexte La Renaissance est un moment de l’histoire représentant la transition entre deux périodes historiques: le Moyen Âge et les Temps modernes. On situe la Renaissance entre 1400 et 1600. C’est durant cette période que l’Homme a renouvelé sa vision de l’humanité et qu’il a commencé à remettre en question l’importance de Dieu. La Renaissance n’est pas une période historique, mais la majorité des historiens la considère comme une période faisant la liaison entre le Moyen Âge et les Temps modernes. On a nommé cette transition ainsi, car on assiste à une renaissance des domaines scientifiques et artistiques à la suite de la noirceur laissée par le Moyen Âge. C'est durant cette période qu'apparaissent plusieurs oeuvres artistiques majeures ainsi que plusieurs découvertes scientifiques qui marqueront l'histoire. On associe la Renaissance à l’Europe. En fait, ce mouvement débute en Italie. Avec les années et les moyens de l’époque, il va se répandre au reste du continent européen. À l’époque, chaque royaume a pour objectif d’agrandir ses possessions territoriales. Les frontières sont donc constamment en mouvement et l’Europe est pratiquement toujours en guerre. On peut constater sur la carte ci-dessous que les frontières qui séparent les royaumes en 1540 étaient bien différentes de celles d'aujourd’hui. Cependant, en observant attentivement, on peut malgré tout y voir certains éléments de continuité: le positionnement des royaumes ressemble beaucoup à l'emplacement des pays actuels. Avant de faire sentir sa présence sur tout le continent européen, les premières idées en lien avec la Renaissance voient le jour en Italie. Par la suite, grâce à différents moyens de diffusion, les réflexions de la Renaissance italienne se propagent partout en Europe. Cette diffusion des idées nouvelles a lieu grâce aux différents voyages que font les intellectuels de l'époque et à l'invention de l'imprimerie (vers 1440) qui permettra la circulation plus facile des ouvrages humanistes. L'éducation est également un facteur important dans le partage des idées de la Renaissance. En effet, les universités, qui basaient leur enseignement sur l'interprétation des textes religieux, se concentrent maintenant à développer le jugement critique des étudiants et deviennent alors des foyers de diffusion de la pensée humaniste.
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Le déterminant relatif Le déterminant relatif est une sorte de déterminant employé le plus souvent dans les domaines de l’administration et du droit. Il sert à introduire un nom déjà mentionné ou suggéré dans la phrase. Pour conclure la vente, le courtier vous enverra un document, lequel document devra être signé dans les 24 heures suivant sa réception. L’employeur a accepté d’accorder des congés spéciaux pour les employées, lesquelles employées devront aviser l’employeur au moins sept jours ouvrables avant la date du congé. Voici différentes formes que peut prendre le déterminant relatif : Singulier Pluriel Masculin Féminin Masculin Féminin lequel auquel duquel laquelle lesquels auxquels desquels lesquelles auxquelles desquelles
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