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s ou ss Deux s qui se suivent entre deux voyelles font le son [ s ]. - poisson, casser, coussin, etc. Un seul s entre deux voyelles fait le son [ z ]. - poison, caser, cousin, etc. ainsi mensonge ourson version valse impulsion 1. Le radical sillon contribue à former le mot microsillon. 2. Le radical semblable contribue à former le mot vraisemblable. maison chose musique visiter usine cousin hasard
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Les objectifs de la Proclamation royale La Proclamation royale de 1763 met fin au régime militaire, c'est-à-dire que l'armée ne sera plus responsable de l'administration politique du territoire. Un gouvernement civil est alors mis en place. Le roi de Grande-Bretagne, George III, désire que sa nouvelle colonie, la Province de Québec, soit gérée pratiquement de la même façon que ses autres colonies britanniques. L'assimilation est lorsqu'un peuple s'approprie la langue, les coutumes, la religion et les valeurs d'une autre culture au détriment de sa propre culture. Afin que la Province de Québec devienne une colonie britannique, il importe que sa population, majoritairement canadienne, adopte la langue, la religion et la culture des Britanniques. Pour ce faire, le gouverneur James Murray est responsable d'appliquer les instructions du roi, instructions dont l'objectif principal est l'assimilation des Canadiens. Malgré les instructions du roi, James Murray opte plutôt pour une attitude conciliante, c'est-à-dire ouverte aux compromis. En effet, les Canadiens étant fortement majoritaires dans la colonie, Murray veut éviter toute révolte de leur part. Aussi, ce dernier est d'avis que leur assimilation se fera plus rapidement s'ils développent un sentiment d'appartenance à la nouvelle métropole. Ainsi, Murray accorde plusieurs concessions aux Canadiens. Instructions de George III visant l'assimilation des Canadiens Concessions accordées aux Canadiens par James Murray Toutes les lois sont des lois anglaises (lois civiles et criminelles). La religion catholique est tolérée, mais l'immigration de nouveaux membres du clergé (par exemple un nouvel évêque) est interdite et la dime (impôt payé à l'Église) est abolie. Les catholiques n'auront pas accès à la Chambre d'assemblée lorsqu'elle sera créée. Le serment du Test est nécessaire à l'obtention d'un poste dans l'administration de la colonie. La langue anglaise est maintenant la langue officielle de la colonie. La construction d'écoles protestantes et d'églises anglicanes doit être favorisée. Les terres doivent être distribuées en cantons : le régime seigneurial est aboli. Les lois civiles françaises sont tolérées lorsque seuls des Canadiens sont concernés. La nomination d'un nouvel évêque est permise : l'évêque est nécessaire à la survie de l'Église catholique, car il est le seul à pouvoir procéder à l'ordination de nouveaux prêtres. La Chambre d'assemblée ne sera pas créée puisque les catholiques n'y auraient pas eu accès. Le serment du Test n'est pas obligatoire à l'obtention de certains postes administratifs tels que greffier ou huissier. Murray nomme des conseillers favorables aux Canadiens : à défaut de pouvoir nommer des Canadiens au Conseil, il nomme des Britanniques ayant une attitude similaire à la sienne. Le serment du test, tout comme le serment d'allégeance, consiste à jurer fidélité au roi de Grande-Bretagne. Cependant, comparativement au serment d'allégeance, il consiste aussi à renoncer à la religion catholique et à rejeter l'autorité du pape, ce qui est inconcevable pour la plupart des Canadiens. De ce fait, ce serment, qui est obligatoire afin d'accéder à des postes administratifs, tels que membre du Conseil ou juge, limite l'accès à ces emplois pour les Canadiens.
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L'Assemblée générale des Nations Unies L’Assemblée générale est l’une des six institutions créées lors de la fondation de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1945. Celle-ci réunit 193 représentants de chacun des États membres (ce nombre varie au fil des années). Son rôle est de discuter de questions liées, entre autres, à la paix et à la sécurité mondiales. Un État est un ensemble territorial et politique administré par un gouvernement et délimité par des frontières à l'intérieur desquelles vit une population. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. Chaque année, à New York, les 193 représentants se regroupent dans la salle de l’Assemblée générale. Ceux-ci débattent à propos de sujets comme le développement durable, la coopération internationale, l’économie mondiale, le droit international et la sécurité mondiale. Chacun de ces sujets constitue des lignes directrices qui se retrouvent dans un guide officiel intitulé la Charte des Nations Unies. À la suite de ces débats, les États membres adoptent des résolutions, qui sont des plans d’action. Ces plans d’action contiennent des recommandations portant sur l’un des sujets énumérés dans la Charte. Ce sont les États membres qui doivent ensuite s’assurer de mettre en place les recommandations proposées dans le plan. Par exemple, le 25 septembre 2015, l’Assemblée a adopté une résolution portant sur le développement durable. Cette résolution a permis d’élaborer un plan d’action qui vise à éliminer la pauvreté dans le monde, mais aussi à encourager l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et des filles et le respect des droits de l’homme. Voici quelques-unes des recommandations qui découlent de cette résolution : augmenter la production de produits agricoles et locaux pour éliminer la faim dans le monde, trouver des traitements médicaux afin de faire baisser le taux de mortalité (nombre de décès par 1 000 habitants pour une année) lié aux maladies non transmissibles, construire des établissements scolaires qui permettent aux plus vulnérables (enfants, personnes handicapées, etc.) de s’éduquer en fonction de leurs besoins. Pour en savoir plus sur cette résolution, consulte le document suivant : Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 25 septembre 2015 Une résolution est une décision que prend une assemblée à la suite d’un vote. Toutes les activités de l’ONU ont pour but de protéger les droits de l’homme. Ceux-ci se trouvent dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui a été adoptée en 1948 par l’Assemblée. La Déclaration universelle des droits de l’homme est un document juridique résumant les droits et libertés fondamentaux de tous les êtres humains. C’est un guide symbolique, un idéal à atteindre pour tous les peuples, que chaque nation du monde devrait respecter. Voici une liste des droits que l’ONU a pour mission de défendre : le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité, le droit à la liberté de pensée et d’expression, le droit à être jugé(e) de façon équitable devant la loi, le droit à l’éducation, le droit au travail, le droit à la vie privée. Pour lire le document complet, consulte le lien Web suivant : Déclaration universelle des droits de l'homme Dès que l’Assemblée générale s’aperçoit que des conflits nationaux ou internationaux peuvent brimer les droits d’une population ou menacer la sécurité mondiale, elle vote des résolutions afin de rétablir la situation. Ces résolutions sont d’abord basées sur la non-violence, puisque l’ONU souhaite avant tout que les nations coopèrent. Ce processus permet, dans un premier temps, d’identifier les États qui constituent un danger pour la population mondiale. Ceux-ci sont alors encouragés à poser des actions pour faire cesser les conflits. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Ces recommandations sont ensuite transmises au Conseil de sécurité des Nations Unies. C’est la seule institution de l’ONU qui peut poser des actions, comme les missions de paix, pour stopper les conflits qui menacent la sécurité mondiale.
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Les groupes environnementaux La prise de conscience des différents problèmes environnementaux planétaires a entrainé la mobilisation de différents acteurs. Cela veut dire que des citoyens et des citoyennes, alertés par la situation, ont décidé de poser des actions concrètes pour protéger l’environnement. Souvent, ces citoyen(ne)s s’organisent en groupes que l’on nomme des groupes environnementaux militants. Certains de ces groupes environnementaux sont appelés organisations non gouvernementales (ONG). Le but des ONG n’est pas de faire de l’argent, mais de défendre des causes qui leur tiennent à coeur. Les organisations internationales (OI) qui, contrairement aux ONG, sont liées à des gouvernements, ont toutefois une réelle portée internationale (comme leur nom le dit!). Une organisation internationale (OI) est une organisation qui réunit des représentants de différents États dans le but d’atteindre des objectifs communs concernant des enjeux mondiaux. Une organisation non gouvernementale (ONG) est une organisation à but non lucratif, composée de citoyens et citoyennes défendant une cause et qui agit indépendamment des gouvernements. Règle générale, le but des ONG environnementales est de sensibiliser les citoyen(ne)s. Ces groupes surveillent les entreprises et les gouvernements et alertent la population lorsque ceux-ci prennent des décisions pouvant avoir des impacts environnementaux dévastateurs. Plus encore, il arrive que l’Organisation des Nations Unies (ONU) reconnaisse un statut spécial à quelques-uns de ces groupes et leur demande de participer, à titre d’expert consultant, lors de grandes négociations entre pays à propos de l’environnement. Voici trois exemples de groupes environnementaux qui sont tous des ONG ayant une portée internationale : Greenpeace, les Amis de la Terre International (ATI) et World Wide Fund For Nature (WWF, nommé Fonds mondial pour la nature en français). Ces groupes militant à l’échelle mondiale, leurs actions n’ont pas de limites géographiques. Évidemment, il existe plusieurs autres organisations de ce genre dans le monde. Il est important de savoir que certaines des ONG dépendent d’un financement volontaire d’États alors que d’autres dépendent d’un financement privé. Cela veut dire que des ONG comme Greenpeace, par exemple, refusent l’argent qui provient des gouvernements. Ils dépendent donc des dons qui sont faits par leurs membres ou par d’autres fondations. Pourquoi? Parce que la majorité des ONG environnementales veulent conserver leur indépendance et leur intégrité. Elles ne voudraient pas que les gouvernements exigent d’elles certaines actions ou faveurs parce qu’elles les ont financées. Toujours selon cette vision des choses, certaines ONG vont jusqu’à refuser de l’argent provenant des entreprises. Cela leur permet de garder une liberté d’expression et d’action totale sans devoir quoi que ce soit aux gouvernements ou aux entreprises, puisque l’ONG ne dépend pas d’eux financièrement Pour mieux comprendre cette dynamique, inventons une ONG fictive. Cette ONG, qui se nomme En-Sans-T, regroupe différents scientifiques qui font des recherches sur l’impact de l’alimentation sur la santé. Cette ONG veut faire une étude sur l’impact que pourraient avoir les boissons gazeuses sur la santé. Elle l’annonce publiquement et demande si des gens seraient intéressés à faire des dons pour financer cette étude. Une entreprise de boisson gazeuse, Sé-vanhop, est intéressée et décide de financer presque en totalité l’étude. Penses-tu que l’entreprise se permettra de faire des pressions pour orienter la recherche? Penses-tu que les scientifiques se sentiront libres de présenter les résultats s’ils démontrent que les boissons gazeuses ne sont pas bonnes pour la santé? La liberté et l’intégrité (honnêteté et transparence) de la recherche seraient alors compromises. Il en va de même avec les ONG environnementales. Imagine une ONG qui est financée par une compagnie de pétrole. Cela amène des risques de corruption. Comment? En permettant à des entreprises ou à des États de profiter de la situation en échange de dons. Date de fondation En 1971, au Canada. Elle est ensuite devenue une organisation internationale. Nombre de militants 3 millions de personne à travers le monde adhèrent à ce groupe en soutenant ses campagnes de financement ou de sensibilisation. Valeurs Non-violence, environnement, paix, équité, développement durable. Mission globale Protéger l’environnement et la biodiversité et promouvoir la paix dans le but de construire un monde durable et équitable. Répondre à l’urgence climatique et à la dégradation de la biodiversité en agissant sur les causes du dérèglement du climat. Objectifs particuliers Lutter contre : la déforestation, la surpêche et la pollution dans les océans, l’énergie fossile, émettrice de |CO_2|, la menace nucléaire, les organismes génétiquement modifiés (OGM). Lutter pour : une agriculture écologique, respectueuse de l’environnement, la réduction de notre consommation de viande et de produits laitiers, l'utilisation d’énergie 100 % renouvelable; un modèle de commerce de développement durable (plus juste et équitable pour tous). Moyens mis en place et méthodes utilisées pour atteindre les objectifs faire des enquêtes scientifiques, écrire des rapports pour comprendre les causes et conséquences de certaines actions et situations, organiser des manifestations non-violentes pour sensibiliser les populations sur les différents objectifs particuliers mentionnés ci-haut, organiser des actions de confrontation pacifiques dites « coup de poing ». Ex : installer des banderoles de sensibilisation à des endroits inusités comme sur la tour Eiffel à Paris ou sur la Statue du Christ Rédempteur à Rio, médiatiser les manifestations et les actions coup de poing. La biodiversité désigne la totalité des espèces vivantes (animales et végétales) qui peuplent la planète. Le développement durable est le principe selon lequel une société doit se développer en assurant la même qualité de vie que la sienne aux générations futures. Les énergies fossiles sont des sources d’énergie qui proviennent surtout des hydrocarbures (pétrole, gaz naturel, charbon, etc.) et qui sont non renouvelables. Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme vivant dont les gènes ont été modifiés par l’humain. Un épis de maïs dont les gènes ont été modifiés pour le rendre plus gouteux ou plus résistant au froid est un exemple d’OGM. Date de fondation Organisation indépendante fondée en 1970. Nombre de militants Plus de 2 millions de membres et de supporteurs et supportrices partout dans le monde. Valeurs Paix, développement durable, environnement, solidarité, dignité, unité, égalité des sexes, participation des citoyens, justice. Mission globale Développer une société juste, égalitaire et équitable pour tous. Dénoncer les atteintes à l’environnement et aux droits des populations. Objectifs particuliers Lutter pour : une justice économique et sociale, la protection de la forêt, des eaux, des océans et de la biodiversité, l’implication des citoyen(ne)s locaux dans des projets de développement durable. Lutter contre : la désertification, les industries minières et l’extraction qui en découle, l’énergie nucléaire. Moyens mis en place et méthodes utilisées pour atteindre les objectifs sensibiliser la population et organiser des manifestations, faire des recherches et études sur les problèmes environnementaux et sociaux, diffuser de l’information accessible aux populations sur les questions environnementales et sociales, faire de la pression sur les acteurs économiques et politiques pour les inciter à mettre l’environnement dans leurs priorités, participer à des négociations nationales et internationales concernant l’environnement. Date de fondation Ce groupe, considéré comme la plus importante ONG indépendante visant la conservation de la nature à l’international, a été fondé en 1961. Nombre de militants Près de 5 millions de membres. Valeurs Développement durable, science, coopération, collaboration, environnement. Mission globale Protéger les espèces et les habitats naturels. Réduire les menaces à la biodiversité.Toujours être orienté vers des solutions est au coeur de leur approche. Objectifs particuliers Lutter pour : la protection des forêts et des océans, la biodiversité, une agriculture et un commerce de développement durable. Lutter contre : les changements climatiques. Moyens mis en place et méthodes utilisées pour atteindre les objectifs effectuer des campagnes de sensibilisation, utiliser des données scientifiques, créer des outils pour mesurer différents phénomènes et avoir des données scientifiques, coopérer avec des entreprises et les gouvernements pour favoriser la conservation de la nature, développer un programme d’éducation à l’environnement qui peut être diffusé dans les écoles. Certains groupes environnementaux ont une portée plus locale, plus petite, mais leur implication n’en est pas pour autant moins importante. En effet, ce sont souvent des organismes qui tentent d’apporter des solutions très concrètes qui permettent aux citoyen(ne)s d’apporter et de voir de réels changements dans leur mode de vie. Au Québec, par exemple, il est possible de voir la liste des groupes écologistes sur le site du Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE). Les actions de ces organisations locales, et leurs résultats, démontrent bien que l’environnement, ce n’est pas seulement l’affaire d’États ou encore de grandes ONG, mais également d’initiatives à plus petite échelle. Le groupe environnemental Prêt-à-reporter s’incarne dans une boutique installée dans la ville de Nicolet, proche de Trois-Rivière. Leur but est de revaloriser les vêtements usagés. La boutique offre des services de friperie et de couture pour inciter à prolonger la durée de vie des vêtements, ou leur en donner une deuxième. Cela aide donc à lutter contre les impacts environnementaux de l’industrie de la mode, qui n’est pas toujours dans un esprit de développement durable. Il semble que nous achetions 5 fois plus de vêtements qu’il y a 20 ans… et que des tonnes se retrouvent dans les poubelles.
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L'urbanisation et les conditions ouvrières (1850-1896) La première phase d’industrialisation provoque plusieurs changements sociaux dont la création d’une nouvelle classe sociale : la classe ouvrière. Au Bas-Canada, ce groupe est composé d’hommes, de femmes et d’enfants majoritairement francophones qui n’ont pas beaucoup d’argent. Les usines sont principalement dirigées par des bourgeois anglophones. Les conditions de travail dans les usines sont difficiles et les salaires sont très bas. Puisque les salaires sont peu élevés, tous les membres de la famille doivent travailler pour payer les dépenses familiales, même si les enfants et les femmes sont encore moins bien payés que les hommes. Il n’est pas rare de voir des enfants de 12 ans travailler en usine. Les semaines de travail comportent 6 jours de 10 heures et il y a souvent des heures supplémentaires à faire. La classe ouvrière travaille dans des usines malpropres, peu éclairées et rarement chauffées. De plus, les machines avec lesquelles les ouvriers travaillent ne sont pas sécuritaires : elles mènent souvent à des blessures et parfois même à la mort de certains travailleurs. Lorsqu’un employé tombe malade ou qu’il se blesse et qu’il ne peut pas travailler, il n'a pas de salaire. Dans certains cas, il est même renvoyé, et ce, sans compensation. Pour mettre un terme aux abus des propriétaires d'usine et pour améliorer leurs conditions de travail, les ouvriers s’organisent et forment des syndicats. Un syndicat est un regroupement de travailleurs qui décident de s’unir pour défendre leurs objectifs communs et leurs droits en plus de demander de meilleures conditions de travail. Parmi leurs revendications, ils désirent une réduction des heures de travail, un salaire s’ils sont malades ou s’ils se blessent, de meilleures conditions d’emploi ainsi que l’obtention du droit de grève. Une grève est une action posée par les employés d'une entreprise. Ces derniers cessent temporairement d'effectuer leurs tâches afin de signifier leur mécontentement. Cependant, lorsque les employés font leurs demandes, les employeurs n'améliorent pas leurs conditions de travail immédiatement. C’est en raison des grèves illégales des employés que les patrons finissent par accepter de modifier les conditions de travail. De plus, en 1872, le gouvernement fédéral vote une loi qui reconnait les associations de travailleurs et leur droit de faire la grève. Avant cette loi, la grève et les syndicats étaient considérés comme étant illégaux. Cependant, il faudra presque 20 ans avant que cette loi ne soit respectée. Le gouvernement fédéral intervient une fois encore au début des années 1880 et met en place des lois pour améliorer les conditions de travail. Entre autres, le gouvernement exige un âge minimum de travail pour les enfants et une limite d’heures de travail par semaine. Les conditions s’améliorent, mais elles ne sont toujours pas saines. À partir des années 1850, la population augmente énormément. À la campagne, la croissance de la population a pour effet de créer un manque de terres cultivables. Les habitants se dirigent alors vers les villes, où il y a beaucoup d’emplois suite au développement des industries. Ce processus se nomme l’exode rural, qui est un important mouvement de population de la campagne vers la ville. L’arrivée d’un grand nombre de personnes à la ville se nomme l’urbanisation. Les villes existent déjà avant les années 1850, mais c’est au cours de la deuxième partie du 19e siècle qu’elles vont prendre beaucoup d'expansion. Avec le développement des industries et l’arrivée en ville d’un nombre important d'individus, plusieurs quartiers ouvriers se développent tout près des usines. Puisque ces usines fonctionnent au charbon, elles polluent énormément l’air de ces quartiers. Les appartements construits dans les quartiers ouvriers sont près les uns des autres, ce qui augmente les risques de propagation du feu. De plus, ils sont insalubres, sans électricité et il n’y a aucun système d'égouts. Les déchets sont jetés dans la rue, ce qui a comme conséquence de contaminer l’eau. Les gens qui habitent ces quartiers sont alors à risque de développer des maladies et de propager des épidémies. Le taux de mortalité devient très élevé, surtout chez les enfants. Pour remédier à la situation, le gouvernement du Québec adopte, au cours des années 1880, des lois afin d’améliorer les conditions d’hygiène et pour améliorer la santé des habitants. De la sensibilisation est aussi faite auprès de la population pour inciter les gens à avoir une bonne hygiène de vie et à se faire vacciner. Les quartiers où vivent les bourgeois sont entièrement différents des quartiers ouvriers. Les propriétaires d'usine, qui font partie de la bourgeoisie, demeurent dans des secteurs situés à l’écart des usines, où l’air est sain. De plus, l’électricité y est présente et il y a, pour la majorité, des systèmes d'égouts.
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Le produit de fonctions On effectue des opérations sur les fonctions de la même manière que l’on effectue des opérations sur les nombres. Le domaine de la fonction produit correspond à l’intersection des domaines des fonctions sur lesquelles on opère. S'il y a un dénominateur, il faut exclure du domaine final les restrictions sur ce dernier. La fonction |s| est définie par |s(x)=\dfrac{1}{(x^{2}-1)}| et la fonction |t| est définie par |t(x)=x^{2}-x|. La multiplication de ces fonctions donnera le résultat suivant : ||\begin{align}(s\times t)(x) &= s(x)\times t(x) \\ &=\dfrac{1}{(x^{2}-1)}\times (x^{2}-x) \\ &=\dfrac{1}{(x+1)(x-1)}\times (x)(x-1) \\ &= \dfrac{(x)\cancel{(x-1)}}{(x+1)\cancel{(x-1)}} \\ &= \dfrac{x}{x+1} \\ &=\frac{-1}{x+1}+1 \end{align}|| Le domaine de la fonction |s| correspond à |\mathbb{R}\backslash \lbrace -1,1 \rbrace| et le domaine de la fonction |t| correspond à |\mathbb{R}|. Le domaine de la fonction |s\times t| correspondra à l’intersection des deux domaines initiaux auquel on doit ajouter la restriction au dénominateur avant la simplification |x \neq \lbrace -1, 1 \rbrace|. On obtient alors |\mathbb{R} \backslash \lbrace -1,1 \rbrace|. La fonction |u| est définie par |u(x)=\dfrac{2x^{2}-1}{x+3}| et la fonction |v| est définie par |v(x)=-1.| ||\begin{align} (u\times v)(x) &= u(x)\times v(x) \\ &=\dfrac{2x^{2}-1}{x+3}\times -1 \\ &=\frac{-2x^{2}+1}{x+3} \end{align}|| Le domaine de la fonction |u| correspond à |\mathbb{R} \backslash \lbrace -3 \rbrace| et le domaine de la fonction |v| correspond à |\mathbb{R}|. Le domaine de la fonction |u\times v| correspondra à l’intersection des deux domaines initiaux auquel on doit ajouter la restriction au dénominateur |x \neq -3.| Le domaine de la fonction sera donc |\mathbb{R} \backslash \lbrace -3 \rbrace.| Pour trouver le produit de fonctions dans un graphique, on multiplie l’image de la première fonction par l'image de la deuxième fonction. Pour être en mesure de produire le graphique, on peut faire une table des valeurs ou on peut utiliser les particularités de la fonction résultante. Dans le premier exemple, si on fait une table des valeurs des fonctions |s(x)=\dfrac{1}{(x^{2}-1)},| |t(x)=x^{2}-x| et |(s\times t)(x)=\dfrac{x}{x+1},| on obtient : |x| |s(x)| |t(x)| |(s\times t)(x)| |0| |-1| |0| |0| |1| non défini |0| non défini |2| |\dfrac{1}{3}| |2| |\dfrac{2}{3}| |3| |\dfrac{1}{8}| |6| |\dfrac{3}{4}| |4| |\dfrac{1}{15}| |12| |\dfrac{4}{5}| Puisque la résultante est une fonction rationnelle, on peut utiliser ses particularités pour tracer l'équation. ||(s\times t)(x)=\dfrac{-1}{(x+1)}+1|| On a deux asymptotes : |x=-1| et |y =1.| Puisque |ab<0,| la fonction se retrouve dans le 2e et le 4e quadrant. On obtient le graphique suivant : Il ne faut pas oublier la restriction en |x=1|. L'autre restriction correspond à l'asymptote d'équation |x=-1.| Pour valider ta compréhension des opérations sur les fonctions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Yes/No Questions - Past Perfect Had you seen that movie before it was released on dvd? Had they brought the equipment before the project was due? Had she spoken to the principal when they fought? The yes/no question form of the past perfect is used to ask about two unspecified (not specific) moments in the past that happened one after the other. The words when, before, and because are used to separate the two events. The question starts with the past tense form of the verb to have. Had + subject + past participle verb + rest of the sentence. Had I/you written down the homework when the teacher asked you? Had he/she/it come to visit us before the snowstorm? Had they/you/we understood the questions when the teacher read them? Had you gone to the concert when your car was at the garage? Had she read the book before it was time to play? Had they taken enough pencils when it was time to start? Had we listened to the principal before the play started?
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La polysémie On dit qu’un mot est polysémique lorsqu’il peut avoir plusieurs sens différents. La signification du mot café varie selon son contexte d'emploi. On récolte le café. Le mot café désigne les grains. Veux-tu un café? Le mot café désigne le breuvage chaud. Elle achète un sac de café. Le mot café désigne des grains moulus. Les deux amis se rejoignent au café. Le mot café désigne un lieu. La plantation de café. Le mot café désigne la plante. Plusieurs adjectifs sont utilisés pour décrire les différents sens des mots. concret et abstrait propre et figuré étroit et large faible et fort dénoté et connoté mélioratif et péjoratif Un mot polysémique trouve son sens dans le contexte donné par les autres mots qui l’entourent. On récolte le café. Le mot récolte précise que café fait référence aux grains. Veux-tu un café? La formulation veux-tu précise qu'on parle d'une tasse de café. Les deux amis se rejoignent au café. Le groupe verbal se rejoignent précise que café fait référence au lieu. La construction syntaxique participe aussi à déterminer le sens du mot. L’influence est particulièrement importante dans le cas des verbes. En effet, selon la nature et le sens des compléments directs et indirects, nombre de verbes prennent des significations différentes. Le verbe compter aura une signification particulière selon qu'il sera accompagné d'un complément direct ou indirect. Avant de quitter le commerce, Marco compte l’argent dans la caisse. Le verbe compte suivi d'un complément direct signifie additionner. Je compte sur toi. Le verbe compte suivi d'un complément indirect signifie faire confiance. Le déplacement de sens est l’emploi d’un mot dans un sens qui n’est pas son sens premier : sens abstrait, figuré, connoté. Le sens premier du mot pépin désigne une graine de certains fruits. Si on fait un déplacement de sens, le mot pépin (au sens figuré) a le sens d'un obstacle imprévu, d'un problème. La polysémie permet de créer la surprise chez le lecteur afin de le faire rire. Quel est le seul animal qui peut changer de tête? Le pou. À la lecture de la question, l’expression changer de tête a le sens de prendre une autre tête que la sienne, se métamorphoser, qui est le sens propre de l’expression. Toutefois, la réponse surprend avec un autre sens, le sens figuré, au mot changer qui peut aussi signifier se déplacer. Ainsi, il est possible de créer la signification suivante à l'expression changer de tête : déplacement d'une tête à l'autre.
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Steve Jobs Steve Jobs est un grand entrepreneur américain et le cofondateur d’Apple. Étant vu comme un visionnaire par le grand public, il a joué un grand rôle dans l’évolution de l’électronique. À sa mort, sa fortune est évaluée à 7 milliards de dollars américains. 1955 : Le 24 février, Steve Jobs naît. 1976 : Le 1er avril, il crée Apple. 1995 : Il quitte Apple pour fonder NeXT. 1997 : Apple, sur le bord de la faillite, achète NeXT, ce qui permet à Steve Jobs de revenir à la tête de la compagnie. 1998 : La compagnie lance iMac. 2001 : Il ouvre le premier Apple Store. 2003 : Steve Jobs apprend qu'il est atteint d'une forme rare du cancer du pancréas. À partir de ce jour, sa vie deviendra une lutte. 2007 : Il crée le premier iPhone. 2010 : Il met sur le marché le premier iPad. 2011 : Il trépasse le 5 octobre, en Californie.
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Conflits régionaux depuis 1950 Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, il ny a pas eu de conflit majeur impliquant toutes les nations puissantes du globe. Cela ne veut toutefois pas dire quil ny a pas eu de conflit. Ces derniers se limitent à une région du monde et opposent souvent quelques pays voisins. Ces conflits régionaux peuvent être liés à lindépendance des nations, à une volonté dexpansion ou à des mésententes entre les différentes cultures qui habitent un même territoire. Certains conflits sont également liés à la période de la guerre froide. Dans ce cas, ils opposent des alliés du Bloc de lEst avec des nations du Bloc de lOuest; des alliés du communisme sopposant aux nations capitalistes. Dans tous les cas, la liste des conflits régionaux qui sont survenus depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale est bien longue. Cest pourquoi nous nous attarderons quaux conflits majeurs ayant eu ou ayant encore un impact important sur la politique internationale. Voici les liens pour accéder aux fiches sur ces conflits :
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Ordonner des nombres irrationnels La comparaison de nombres irrationnels permet de situer ces nombres les uns par rapport aux autres. On peut alors les placer en ordre croissant ou en ordre décroissant. Placer les nombres en ordre croissant revient à placer les nombres selon leur valeur, soit de la plus petite à la plus grande. Placer les nombres en ordre décroissant revient à placer les nombres selon leur valeur, soit de la plus grande à la plus petite. Plusieurs méthodes permettent de placer des nombres irrationnels en ordre. Nous en présenterons une. Lorsqu'il est question de placer en ordre des nombres irrationnels, il est utile de les exprimer en notation décimale pour ensuite pouvoir les positionner sur une droite numérique. Voici les étapes de cette démarche. Placer en ordre croissant les nombres irrationnels suivants : ||\sqrt{2}\qquad \pi\qquad \sqrt{3}\qquad \text{-}\frac{\pi}{2}\qquad \text{-}\frac{\pi}{3}\qquad \text{-}\frac{\sqrt{10}}{2}|| 1. Déterminer si on doit placer les nombres en ordre croissant ou décroissant. Tel que mentionné dans l'éconcé, les nombres doivent être placés en ordre croissant, c'est-à-dire du plus petit au plus grand. 2. Exprimer les nombres irrationnels en notation décimale à l'aide de la calculatrice. ||\begin{align} \sqrt{2}&=1,414213... & &\qquad & \frac{\pi}{4}&=0,785398...\\ \\\sqrt{3}&=1,732050... & &\qquad & \text{-}\frac{\pi}{2}&=\text{-}1,570796...\\ \\ \text{-}\frac{\pi}{3}&=\text{-}1,047197... & &\qquad & \text{-}\frac{\sqrt{10}}{2}&=\text{-}1,581138...\end{align}|| 3. Garder autant de décimales que nécessaire à la comparaison des nombres en arrondissant. Dans cet exemple, on peut garder 3 décimales en arrondissant aux millièmes. ||\begin{align} \sqrt{2}&\approx1,414 & &\qquad & \frac{\pi}{4}&\approx0,785\\ \\ \sqrt{3}&\approx1,732 & &\qquad & \text{-}\frac{\pi}{2}&\approx\text{-}1,571\\ \\ \text{-}\frac{\pi}{3}&\approx\text{-}1,047 & &\qquad & \text{-}\frac{\sqrt{10}}{2}&\approx\text{-}1,581\end{align}|| 4. Positionner les nombres sur une droite numérique à l'aide des valeurs obtenues à l'étape 3. 5. Placer les nombres dans l'ordre désiré en les exprimant sous leur forme initiale. On obtient l'ordre croissant suivant: ||\text{-}\frac{\sqrt{10}}{2}\ <\ \text{-}\frac{\pi}{2}\ <\ \text{-}\frac{\pi}{3}\ <\ \frac{\pi}{4}\ <\ \sqrt{2}\ <\ \sqrt{3}||
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Les phases de la Lune Les phases de la Lune désignent les parties de la Lune éclairées par le Soleil, telles qu'elles sont vues de la Terre. Dans le ciel nocturne, la Lune apparaît parfois ronde, parfois comme un croissant et, parfois, elle n'est tout simplement pas visible. L'origine de ce phénomène vient de la position de la Lune entre le Soleil et la Terre. En effet, tout comme la Terre, une partie de la Lune est toujours éclairée par le Soleil alors que l'autre partie est dans l'obscurité. Étant donné que la Lune change légèrement de position chaque jour par rapport au Soleil et à la Terre, cela fait en sorte que la perception de la partie éclairée de la Lune n'est pas la même. Ainsi, on a l'impression que la Lune change de forme avec le temps, ce que l'on nomme phases de la Lune. Un cycle complet des phases de la Lune se nomme lunaison. De notre point de vue, la Lune ne nous apparaît pas toujours de la même façon. Ainsi, vue de la Terre, on nomme les différentes phases lunaires de la façon suivante: La première phase est la nouvelle Lune. Cette phase apparaît lorsque la Lune se situe entre le Soleil et la Terre. Ainsi, on ne peut pas la voir de la Terre puisque sa partie éclairée est tournée vers le Soleil. La Lune se déplace autour de la Terre et sa surface éclairée devient visible. Il est possible d'apercevoir un mince croissant: le premier croissant. Lors du premier quartier, un demi-disque est visible. Quelques jours plus tard, lorsque la Lune est presque pleine, on la définit comme Lune gibbeuse croissante. La pleine Lune apparaît lorsque la Lune se retrouve d'un côté de la Terre et le Soleil de l'autre. Sa face éclairée est entièrement visible. Après la pleine Lune, la face visible de la Lune décroît. On la nomme alors Lune gibbeuse décroissante. Le dernier quartier apparaît lorsqu'on ne voit que la moitié de la Lune. Finalement, la Lune se réduit au dernier croissant avant de disparaître complètement et de recommencer le cycle lunaire (au numéro 9).
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Albert Einstein Albert Einstein est un physicien américain d'origine allemande né en 1879. Connu mondialement pour sa théorie de la relativité (E=mc2), il est aussi reconnu comme un humaniste. En effet, durant toute sa vie, il s'implique dans plusieurs causes pacifistes. Au printemps de 1933, alors qu'il est en Allemagne, Einstein est témoin des mesures antisémites prises par le parti nazi. En tant que président d'honneur de la Ligue contre l'antisémitisme, il dénonce vivement ces actions et s'efforce d'éveiller la conscience des populations quant à ce qu'il présente comme des «actes de force brutale et d'oppression [...] contre les juifs [...]». Quelque temps plus tard, Einstein décide de quitter l'Allemagne pour aller aux États-Unis. Aux États-Unis, Albert Einstein observe le contexte de discrimination raciale qu'il juge très injuste. Il milite pour les droits civiques et lutte contre le racisme. Il refuse de s'associer avec des universités qui pratiquent la ségrégation et s'implique pour que les enfants noirs aient accès à la connaissance. Durant la guerre froide, il prend position contre la course aux armements, appelant les peuples à chercher un autre moyen pour en arriver à la paix. Il dénonce également, par la publication d'un texte, le maccarthysme aux États-Unis durant cette période, ce qui lui vaut le titre d'«ennemi de l'Amérique» par Joseph McCarthy.
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Le système respiratoire et son anatomie Les cellules du corps utilisent le dioxygène |(\text{O}_2)| et le glucose |(\text{C}_6\text{H}_{12}\text{O}_6),| puis rejettent du dioxyde de carbone |(\text{CO}_2)| et de l’eau |(\text{H}_2\text{O})| lors de la respiration cellulaire. Les cellules effectuent alors une lente réaction de combustion. Les principales structures du système respiratoire sont identifiées dans l’image suivante. Il existe d’autres structures qui sont étroitement liées au système respiratoire. La plèvre, le diaphragme, les muscles intercostaux, les côtes et le sternum interviennent dans les mouvements respiratoires, soit l’inspiration et l’expiration.
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Le volume molaire gazeux Le volume molaire est le volume occupé par une mole de gaz, quelque soit le type de gaz, à une température et une pression précises. Il s'exprime en |\text{L/mol}|. Selon la loi d'Avogadro, le volume d'un gaz est directement proportionnel à sa quantité en mole pour des conditions de température et de pression constantes et ce, peu importe le gaz considéré. L'espace qu'occupe un gaz ne dépend donc pas de sa nature. Il est plutôt déterminé par la quantité de particules qu'il contient. Des mesures expérimentales ont permis de déterminer le volume molaire d'un gaz aux conditions expérimentales normales (TPN et TAPN) : Conditions expérimentales Température Pression Volume molaire TPN (température et pression normales) |0\ \text{°C}| ou |273\ \text{K}| |101{,}3\ \text{kPa}| |22{,}4\ \text{L/mol}| TAPN (température ambiante et pression normale) |25\ \text{°C}| ou |298\ \text{K}| |101{,}3\ \text{kPa}| |24{,}5\ \text{L/mol}| Le volume molaire d'un gaz peut être utile pour convertir un nombre de moles ou une masse d'un certain gaz en unités de volume, ou vice versa. Pour ce faire, la condition à respecter doit être que le gaz soit à TPN ou à TAPN. À TPN, quel est le volume occupé par |8{,}0\ \text{g}| de dioxyde d'azote (|\text{NO}_{2}|)? Combien de bouteilles de |2\ \text{L}| pourrait-on remplir avec |2\ 225{,}6\ \text{g}| de |\text{CO}_{2}| à TAPN? Dans d’autres conditions, on peut déterminer le volume molaire d’un gaz en utilisant la loi des gaz parfaits et la relation mathématique suivante : Quel est le volume molaire d’un gaz inconnu qui est contenu dans une sphère de |1{,}3\ \text{L}| à |32{,}7\ \text{ºC}| et à une pression de |1{,}2\ \text{atm}|?
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Les politiques d'emploi Même si les immigrants et les immigrantes sont souvent choisis pour leurs qualifications dans certains secteurs, il arrive que leur diplôme ne soit pas reconnu par les ordres professionnels ou que leur formation soit jugée insuffisante pour les normes du pays d’accueil. Un immigrant ou une immigrante est une personne qui s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive après avoir quitté son pays d’origine. Au Québec, ce sont les ordres professionnels qui déterminent les normes de reconnaissance des diplômes. Ils jugent ainsi si l’expérience des nouveaux arrivants est pertinente et s’ils ont les compétences nécessaires pour exercer leur métier dans la province. En fait, des diplômes obtenus à l’étranger n’ont pas la même valeur que ceux obtenus au Québec, car la formation offerte au Québec correspond aux normes de la province. Le contraire est aussi vrai. Par exemple, un diplôme québécois ne correspond pas aux normes de l’Espagne. Si une personne immigrante se fait reconnaître la totalité ou une partie de sa formation, elle doit faire une formation d’appoint et des stages. Dans certains cas, les immigrant(e)s doivent aussi demander leur permis de pratique (médecins, infirmier(-ère)s, avocat(e)s, psychologues, etc.). Cela assure que ces personnes possèdent les compétences pour exercer leur métier selon les normes du pays d'accueil. En 2017, 63% des immigrant(e)s ont vu leur diplôme partiellement reconnu par les ordres professionnels au Québec. Ils ont donc dû faire une formation d’appoint, des stages ou, au minimum, une demande de permis pour exercer leur métier. Il arrive également que le diplôme et l’expérience d’un immigrant ou d’une immigrante soient jugés insuffisants selon les normes du pays d’accueil. Plusieurs d’entre eux doivent donc reprendre leurs études ou se résoudre à exercer un emploi où les qualifications sont moins exigeantes. Même si elle est surqualifiée, c’est-à-dire que son emploi demande des qualifications inférieures à sa formation, une médecin peut ainsi devenir infirmière ou préposée aux bénéficiaires. Des mesures sont mises en oeuvre pour aider les immigrants et les immigrantes à occuper un emploi à la hauteur de leur formation. D’abord, il y a l’adoption d’un système de reconnaissance des acquis. Cela consiste à faire passer un test aux demandeurs afin de voir si leur expérience leur a permis d'acquérir les compétences nécessaires pour occuper leur profession dans le pays d’accueil. Il est possible qu’une partie de l’expérience et des compétences ne soient pas reconnues. Les immigrant(e)s devront alors faire des formations et des stages afin d’obtenir les compétences jugées essentielles pour exercer leur métier. Le système de reconnaissance des acquis avantage les immigrant(e)s, car ils peuvent faire valoir leurs compétences malgré qu’ils aient un diplôme d’une institution jugée moins prestigieuse. Par exemple, un diplômé de l’Université Harvard n’aura pas de problème à se faire engager partout sur la planète, mais ce n’est pas nécessairement le cas pour les diplômés d’autres universités dans le monde. Ensuite, l’uniformisation des normes professionnelles à l’échelle internationale aide également les immigrant(e)s à faire reconnaître leur formation. Considérant que chaque pays a ses propres normes, il est beaucoup plus pratique que les pays s’entendent entre eux sur les principes essentiels entourant une profession ou un métier. Ainsi, les institutions scolaires peuvent orienter leur formation vers ces normes professionnelles, ce qui facilite la reconnaissance des diplômes qu’elles émettent à l'échelle internationale. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. Finalement, le gouvernement de certains pays conclut des ententes pour pallier les difficultés liées à la reconnaissance des acquis. Ces ententes intergouvernementales permettent de faciliter la mobilité de la main-d’oeuvre entre les pays signataires. Plusieurs États signent des ententes intergouvernementales pour favoriser la mobilité de la main-d’oeuvre, c’est-à-dire des travailleurs et travailleuses. Ces ententes ont pour but de faciliter la reconnaissance des acquis d’une personne qui a une formation à l’étranger afin qu’elle puisse travailler dans un autre pays. Ainsi, les travailleur(-euse)s peuvent se déplacer plus aisément entre les pays signataires. De cette façon, tous les partis sont avantagés : les États peuvent utiliser les compétences des immigrant(e)s, qui ont plus de chance de pouvoir pratiquer leur métier dans d’autres pays que le leur. Voici quelques exemples d’ententes intergouvernementales favorisant la mobilité de la main-d’oeuvre. Au Canada, chaque province (Ontario, Alberta, etc.) et territoire (Nunavut, Yukon, etc.) adopte ses propres normes professionnelles. Ainsi, un Ontarien ou un Marocain doit passer par la reconnaissance des acquis s’il veut travailler au Québec. Pour éviter cette lourdeur pour les Canadiens et les Canadiennes, les gouvernements des provinces et des territoires ont signé un accord en 1994. Cet accord a pour objectif d’éliminer les obstacles à la circulation des travailleur(-euse)s du Canada qui exercent des métiers et des professions réglementées, c'est-à-dire un métier demandant un permis ou une inscription à l'ordre professionnel comme les médecins, les psychologues, les ingénieur(e)s, etc. La main-d’oeuvre est donc plus mobile entre les provinces et les territoires. En 2008, le Québec et la France ont signé un accord pour permettre la mobilité de la main-d’oeuvre entre les 2 pays. Cet accord a pour but premier d'établir une procédure commune afin de reconnaitre les qualifications professionnelles des personnes exerçant une profession ou un métier réglementé. Cet accord ne concerne pas, par exemple, une ouvrière dans une usine ou un éboueur, puisque ce ne sont pas des métiers réglementés. Cette entente mutuelle entre le Québec et la France facilite bel et bien une mobilité de main-d’oeuvre entre les deux signataires. Certains experts mentionnent qu’il serait avantageux d’élargir cette entente entre le Québec et l’ensemble de l’Union européenne. L’Union européenne (UE) est composée de 27 États et a pour but de faciliter la libre circulation des biens, des services, des investissements et des travailleur(-euse)s entre ses membres. Ainsi, un Espagnol peut exercer son métier au Portugal et une Allemande peut travailler aux Pays-Bas ou en Autriche sans problème. En 2020, 17 millions de citoyens de l’UE vivent et travaillent dans un autre pays de l’UE que le leur. Il y a également 1,4 million de citoyens de l’Union qui se déplacent chaque jour vers un autre État membre pour travailler. L’Union européenne est assurément un très bon exemple de la mobilité de la main-d’oeuvre entre les pays. Certains États mettent en oeuvre des mesures pour favoriser l’intégration des immigrant(e)s dans leur nouveau pays. D’abord, en plus d’offrir différentes ressources comme des cours de langue, les États peuvent aussi offrir des subventions aux entreprises pour le recrutement de main-d’oeuvre immigrante. Plusieurs entreprises se tournent donc vers la main-d’oeuvre immigrante, ce qui est très bénéfique pour leur intégration. Effectivement, occuper un emploi est l’une des meilleures façons d’intégrer les personnes immigrantes. Au Québec, des entreprises peuvent recevoir un soutien financier pour le salaire de la nouvelle main-d’oeuvre étrangère (pour une durée de généralement 30 semaines), ainsi que des subventions pour le salaire d’un accompagnateur ou d’une accompagnatrice et pour de la formation. Ces aides financières peuvent être considérées comme une discrimination positive, c’est-à-dire qu’elles avantagent une partie de la population qui fait généralement face à de la discrimination. L'imposition de quotas (limite) d’employé(e)s immigré(e)s dans certains secteurs est une autre mesure de discrimination positive à l’égard de ces personnes. Cette mesure est utilisée entre autres par la France. La discrimination se produit lorsqu’un individu est traité de manière inégale et défavorable en raison de son origine, de son nom, de son sexe, de son apparence physique, de sa religion ou encore de son appartenance à un groupe. On dit alors qu’il est victime de discrimination. La discrimination positive fait référence à l’ensemble des politiques et mesures ayant pour objectif de favoriser certains groupes sociaux qui sont habituellement sujets à une discrimination fondée sur leur origine sociale, ethnique ou religieuse, leur sexe, leur âge, leur handicap, etc. Enfin, le gouvernement peut aussi décider d’accélérer le processus d'immigration pour mieux répondre à la situation et aux besoins des entreprises. Il peut ainsi assouplir les règles de reconnaissances des qualifications professionnelles. On parle d’immigration lorsqu’une personne s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive. L’Union européenne (UE) a assoupli ses règles de reconnaissance des qualifications professionnelles. En effet, elle offre la carte professionnelle européenne, une cette qui carte n’est plus seulement offerte aux professionnels qui ont toutes les qualifications professionnelles reconnues, mais aussi aux professionnels qui remplissent toutes les conditions pour fournir des services de façon temporaire et occasionnelle.
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Les conquêtes de la France en Amérique (notions avancées) La France a pris plus de temps avant de se lancer dans la colonisation des nouveaux territoires. Avant de manifester la volonté de peupler et de contrôler la région, les Français désiraient surtout découvrir un passage vers l'océan Pacifique et les Indes en contournant le continent américain par le Nord. La colonisation française s'est tout de même étalée sur environ 225 ans en Amérique du Nord. Pendant les 70 premières années de l'exploration française en Amérique, il n'y a pas réellement eu de réussite coloniale. En effet, entre 1534 et 1608, bien peu de colons avaient fait le voyage vers les territoires de la Nouvelle-France. En raison du petit nombre de colons français installés en Nouvelle-France, ces derniers n'avaient pas vraiment le choix de s'allier aux Autochtones s'ils voulaient survivre. Dès le début de la colonisation, les Français se sont alliés rapidement aux Algonquins. Cette alliance permettait aux colons de survivre et de s'adapter à un climat beaucoup plus rude que celui auquel ils étaient habitués. De plus, les Français pouvaient apprivoiser un nouveau mode de vie qui serait plus adapté au climat, aux ressources et à l'environnement. En plus des avantages liés à l'adaptation et au mode de vie, les Français tiraient des avantages économiques de leur alliance avec les Algonquins. Ils pouvaient en effet faire de bonnes affaires grâce au commerce des fourrures. Toutefois, cette alliance entre Français et Algonquins n'a pas eu que des avantages. En effet, puisque ces derniers étaient en guerre avec les Iroquois, les Iroquois sont devenus les ennemis des Français. Les colons français ont donc participé à une guerre qui ne les concernait pas. Les Iroquois considéraient eux aussi les Français comme leurs ennemis. C'est pourquoi l'alliance entre les Britanniques et les Iroquois s'est imposée plus tard. La situation a quelque peu changé lorsque Samuel de Champlain a fondé la ville de Québec en 1608. En créant cette ville, Champlain affirmait la motivation de faire de la Nouvelle-France une vraie colonie française de peuplement. Toutefois, les colons manquaient encore à l'appel. Par la suite, les Jésuites, un groupe religieux, s'installèrent sur le territoire de la colonie avec la ferme intention d'évangéliser les Hurons et les Iroquois. Quelques années plus tard, en 1642, la ville de Montréal est fondée. Cette ville deviendra le lieu de rassemblement des agriculteurs, des commerçants, des jésuites et des coureurs des bois. Jusqu'en 1663, le développement de la Nouvelle-France est assuré par les compagnies de traite des fourrures. Ces compagnies ont deux missions : développer le commerce de la fourrure et recruter des colons. L'ensemble des compagnies ne se concentrent que sur les activités rentables et délaissent le recrutement de colons. À cette époque, il n'y a environ que 2500 Français qui vivent sur les rives entre Montréal et Québec. Ces colons n'occupent qu'une petite partie du territoire : seulement 34 kilomètres carrés du territoire sont des terres occupées ou défrichées. En 1663, la colonie devient une réelle possession de la couronne française. Le roi de l'époque, Louis XIV, et son ministre Colbert mettent en place des mesures pour favoriser le peuplement de la Nouvelle-France. Ils nomment donc un gouverneur ainsi qu'un intendant. L'intendant envoyé en Nouvelle-France, Jean Talon, doit veiller à l'administration des affaires courantes de la colonie, assurer une diversification économique de la Nouvelle-France et gérer la justice. De plus, plusieurs mesures sont prises pour augmenter le nombre de colons qui immigrent en sol américain. Pendant ce temps, les missionnaires et les coureurs des bois poursuivent leur exploration du vaste territoire de l'Amérique du Nord. Tout au long du développement du nouveau territoire français, la colonisation a été ralentie par les divisions et les guerres de religion de la Renaissance. Les colons qui immigraient en Nouvelle-France arrivaient tous pour des raisons et des motivations différentes : les religieux désiraient évangéliser les Autochtones, les commerçants souhaitaient faire fortune grâce au commerce des fourrures, les militaires espéraient gravir plus rapidement les échelons en territoire colonial et plusieurs jeunes personnes voyaient là une occasion de voyager, de découvrir le monde et de travailler. À ce moment, la majorité de la population vit sur une terre agricole près des trois villes existantes : Québec, Montréal et Trois-Rivières. L'instauration du régime colonial a grandement favorisé le développement de l'agriculture. Au 18e siècle, la Nouvelle-France ne compte pas moins de 250 seigneuries. La production de blé s'avère déjà suffisante pour en exporter. Tandis que le travail se concentre autour des tâches agricoles, la vie sociale se tisse grâce aux paroisses. En effet, plusieurs églises ont été construites et les paroisses organisent la vie sociale des Canadiens. À cette époque, les groupes religieux bénéficient d'une grande influence sur la population. Ils peuvent même refuser l'accès à la Nouvelle-France aux protestants. Ces groupes religieux n'acceptent pas du tout la dissidence religieuse. Les congrégations religieuses comme les Récollets, les Sulpiciens, les Jésuites et les Ursulinesont une influence déterminante dans la vie sociale et politique de la colonie française. La population a évolué et se définit comme canadienne. Pourtant, cette population ne s'élève qu'à 60 000 personnes au 18e siècle. Considérant la vaste étendue de ce territoire, la population s'avérera bien insuffisante pour le défendre. Il faut rappeler que, à l'époque, la Nouvelle-France occupe une bonne partie de l'Amérique du Nord. Le territoire occupe en effet tout l'espace entre les Rocheuses et le golfe du Saint-Laurent, en plus de rejoindre l'embouchure du Mississippi au sud. La population française ne peut repousser la puissance et la densité de la population des Anglais. C'est l'une des raisons pour lesquelles, en 1760, la Nouvelle-France est prise par l'Empire britannique.
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Les propriétés de la matière On appelle propriété de la matière une qualité propre à une substance ou à un groupe de substances. On peut définir une propriété comme étant physique ou chimique. Une propriété physique est une propriété qui se manifeste ou que l'on observe sans que la nature d'une substance ne soit modifiée, alors qu’une propriété chimique décrit le comportement d'une substance lorsqu'elle prend part à une réaction chimique. De plus, une propriété peut être caractéristique ou non caractéristique. Les propriétés non caractéristiques sont communes à plusieurs substances alors que les propriétés caractéristiques sont uniques à une substance. Dans le corps humain, plusieurs substances se retrouvent sous forme de mélanges dont plusieurs sont des solutions et l'étude des propriétés de celles-ci est bien intéressante. Les propriétés non caractéristiques sont des propriétés qui ne sont pas propres à une substance. Ce type de propriété ne permet ni d'identifier une substance, ni de déterminer l'usage qui peut être fait de ladite substance, ni de prévoir l'effet de ladite substance sur l'environnement. Il existe plusieurs propriétés non caractéristiques : La masse et le poids Le volume La température et la chaleur Les états de la matière (solide, liquide et gaz) La forme La taille Le niveau de perméabilité La transparence La flottabilité Afin d'arriver à identifier une substance, il faut plutôt utiliser les propriétés caractéristiques. Une propriété caractéristique est une propriété qui doit permettre de différencier une substance ou un groupe de substances. Dans la vie courante, on peut décrire une substance en parlant de sa masse, de son volume ou encore de sa température. Par exemple, on achète souvent des contenants de 1 L afin de se désaltérer. Toutefois, si on ne spécifie pas s'il s'agit d'eau, de lait ou de boisson gazeuse, le volume du contenant ne permet pas de déterminer le type de breuvage dont il s'agit. Pour pouvoir identifier précisément une substance, on doit connaître les propriétés qui lui sont propres et qui ne varient pas. Par exemple, quelle que soit sa quantité, l'eau bout toujours à 100 °C. Ainsi, les propriétés caractéristiques sont des propriétés qui permettent: d'identifier une substance ou un objet; de déterminer l'usage qui peut être fait d'une substance ou d'un objet; de prévoir l'effet d'une substance ou d'un objet sur l'environnement. On regroupe les propriétés caractéristiques en deux catégories. Les propriétés physiques caractéristiques peuvent être qualitatives (observables grâce aux sens) ou quantitatives (mesurées avec précision à l'aide d'instruments). Les propriétés chimiques caractéristiques quant à elles se rapportent plutôt à la réaction qu’une substance aura au contact d’une autre substance. Les propriétés caractéristiques des diverses substances sont des données connues et inventoriées dans des ouvrages de référence ou sur des sites Internet spécialisés. C'est donc en comparant les valeurs mesurées d'une substance inconnue avec les valeurs théoriques qu'on peut identifier une substance. Ainsi, des substances peuvent être très semblables, mais il suffit parfois d'une seule caractéristique pour les distinguer. Substances Exemples de propriétés caractéristiques Eau (Source) Point de fusion: 0 °C Point d'ébullition: 100 °C Masse volumique: 1,0 g/cm3 Conductibilité thermique: moyenne à faible Conductibilité électrique: faible Acidité/basicité: neutre (pH = 7) Fer (Source) Point de fusion: 1 538 °C Point d'ébullition: 2 861 °C Masse volumique: 7,9 g/cm3 Conductibilité thermique: élevée Conductibilité électrique: élevée Soluble dans des solutions acides Une substance est un solide transparent. La transparence de cette substance est une propriété non caractéristique puisqu'elle ne permet pas d'indiquer s'il s'agit de glace ou de verre (vitre). Mais s'il est mentionné que cette substance a un point de fusion de 0 °C et un point d'ébullition de 100 °C, alors on peut déterminer avec certitude que cette substance est de la glace (eau). Le point de fusion et le point d'ébullition sont donc des propriétés caractéristiques. Si l’on devait identifier un criminel à l’aide d’un portrait robot et des empreintes digitales prélevées sur la scène de crime, il nous faudrait d’abord relever les indices qui se trouvent sur le portrait robot. On pourrait alors relever des propriétés physiques telles que la couleur des cheveux, la morphologie du visage, la présence ou non de cicatrices, de bijoux, d'un tatouage, etc. Toutefois, le fait de porter ou non un bijou n’est pas un moyen fiable d’identifier un criminel. Il faut plutôt se pencher sur des moyens fiables tels que l'analyse d’un échantillon d’ADN et la prise d’empreintes digitales sur les lieux d'un crime afin d’en comparer les résultats avec des banques de données. Ces moyens fiables font référence à des propriétés caractéristiques. Les empreintes digitales et l’ADN sont effectivement uniques à un seul individu. La forme est la manière dont la matière se présente, ou la façon dont une substance occupe l'espace (un cube, une pyramide, une sphère, ...). L'eau est à l'état liquide dans ce verre. Cette roche a une forme cubique. La taille représente le format, la grandeur (hauteur, largeur) d'un être vivant ou d'un objet. La tour Eiffel a une hauteur de 324 mètres et une largeur de 124,90 mètres. L'absorption désigne le fait d'absorber, c'est-à-dire la capacité d'une substance à retenir une autre substance. L'éponge absorbe l'eau. La perméabilité désigne la propriété d'une substance pouvant être traversée par une autre substance. Ce béton est perméable, car il laisse passer l'eau facilement. L'imperméabilité désigne la propriété d'une substance à ne pas laisser passer une autre substance. Un imperméable empêche l'eau de passer; il permet donc de rester au sec. La transparence est la capacité d'une substance à laisser passer la lumière, ce qui permet de voir nettement à travers cette substance. Le contraire de la transparence est l'opacité. La vitre de la fenêtre est transparente: il est possible de voir à l'extérieur. À l'opposé, le châssis de la fenêtre ne laisse pas passer de lumière: il est opaque. Cette vitre est translucide: il est impossible de voir clairement de l'autre côté. La flottabilité est la capacité de flotter, c'est-à-dire la possibilité de rester à la surface d'un liquide. La flottabilité dépend de la masse volumique des substances impliquées. Le bateau flotte sur l'eau. L'huile a une masse volumique moins grande que l'eau, donc elle flotte à sa surface.
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L'habitat L’habitat est la partie d’un écosystème dans laquelle un individu arrive à répondre à ses besoins essentiels (se nourrir, se reproduire, se protéger, etc.). Un habitat est caractérisé par des facteurs biotiques et abiotiques. Il doit offrir à ses habitants, entre autres, un climat propice (quantité de précipitations, température, humidité, vent, etc.), de la nourriture disponible (faune et/ou flore du milieu) et de l’eau en quantité suffisante. De plus, l’organisme qui y vit ne doit pas avoir à dépenser beaucoup d’énergie pour trouver de la nourriture ou pour parcourir le milieu. Enfin, l’habitat doit être un milieu sécuritaire. On peut donc caractériser un habitat par sa situation géographique, son climat, sa faune, sa flore, la proximité de constructions humaines, etc. Un marais peut abriter divers animaux comme des grenouilles et des grands hérons ainsi que des plantes telles que les nénuphars. Un marais peut être décrit comme étant une zone humide où le sol est recouvert d'une nappe d'eau peu profonde et stagnante (immobile). L'étendue d'eau est généralement recouverte de végétation. Dans l’habitat, on y retrouve le domaine vital, le territoire et le gîte.
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Le nombre chromatique Le nombre chromatique est le nombre minimal de couleurs qu'on doit utiliser pour colorer tous les sommets d'un graphe en s'assurant que deux sommets adjacents ne soient pas de la même couleur. On utilise les concepts de graphe coloré et de nombre chromatique pour résoudre les problèmes de planification pour lesquels on doit tenir compte de certaines incompatibilités. Les situations suivantes sont des exemples de cas où il peut être utile de trouver le nombre chromatique : la planification d'horaire, le regroupement d'espèces d'animaux ou de plantes, la coloration des États sur une carte du monde, etc. Les organisateurs d’un festival de musique doivent planifier l’horaire des représentations des différents groupes à l’affiche, mais il ont plusieurs contraintes à respecter. Le groupe Les Amateurs ne peut pas jouer en même temps que Les Bons à rien parce que les 2 groupes ont le même batteur. Le chanteur Calvin Harry ne peut pas faire sa prestation en même temps que Dany Lavoto puisque les deux utilisent le même équipement de scène. Calvin Harry et Janis Jackson ne veulent pas se produire sur scène en même temps puisqu’ils partagent sensiblement le même public. Les artistes suivants : Calvin Harry, Janis Jackson, Éléonore Rugby et Dany Lavoto refusent de faire leur spectacle en même temps que Les Valeureux Pingouins parce qu’ils jugent que ceux-ci sont trop populaires et qu’il n’y aurait donc plus assez de spectateurs pour leur propre spectacle. Finalement, Janis Jackson ne veut pas jouer en même temps que Les Bons à rien parce qu’elle veut absolument assister à leur spectacle. À la lumière de toutes ces contraintes, quel est le nombre minimal de scènes et de soirs qui seront nécessaires pour présenter tous ces spectacles lors de ce festival?
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L'économie dans la Bas-Canada et le Haut-Canada De 1791 à 1840, le Bas-Canada et le Haut-Canada vivent une période de transformations. En effet, les changements démographiques ainsi que la guerre anglo-américaine de 1812 ont un impact sur l'économie dans le Bas-Canada et le Haut-Canada. La construction d'infrastructures de transport plus efficaces et la création de banques deviennent nécessaires afin de soutenir le développement économique de la colonie et répondre aux besoins de la population grandissante. En agriculture, le Haut-Canada prospère davantage que le Bas-Canada, qui connait une importante crise agricole dans les années 1830. Alors que le commerce des fourrures est en déclin, le commerce du bois est en pleine expansion, si bien que le bois devient le principal produit exporté de la colonie. Pour en savoir plus sur l'économie du Bas-Canada et du Haut-Canada de 1791 à 1840, consulter les fiches suivantes:
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Simple Future I will bring some cake to the picnic tomorrow. You are going to love your new school! The simple future is used with actions that are going to happen in the future. She will register for summer camp next week. They will visit us next summer. We are going to meet the new teacher next month. I am going to call you tonight. You are going to buy new shoes. It will rain tomorrow.
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La fonction complément du présentatif Le présentatif est un mot ou une locution qui sert à introduire un élément nouveau sur lequel on souhaite mettre l'accent dans le discours. Le complément du présentatif est une expansion qui suit et complète le présentatif. Le complément du présentatif ne peut pas être effacé, car il est un constituant obligatoire de la phrase à présentatif. Il suit le présentatif qu'il complète. Voici le directeur de l'école. - X le directeur de l’école. Plusieurs groupes de mots peuvent occuper la fonction de complément du présentatif : groupe nominal (exemple 1), pronom (exemple 2), groupe prépositionnel (exemple 3), groupe adverbial (exemple 4), groupe adjectival (exemple 5). 1. Voici le directeur de l'école. - Le groupe nominal le directeur de l'école complète le présentatif voici. C'est elle. - Le pronom elle complète le présentatif c'est. C'est à lui. - Le groupe prépositionnel à lui complète le présentatif c'est. C'est demain. - L'adverbe demain complète le présentatif c'est. C'est magnifique. - L'adjectif magnifique complète le présentatif c'est.
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Les propriétés physiques caractéristiques Une propriété physique caractéristique est une propriété caractéristique qui peut être déterminée sans modifier la nature d'une substance. Lorsque l'on observe les propriétés physiques caractéristiques d'une substance, la nature de cette substance n'est pas modifiée. Ainsi, il se peut que la substance subisse un changement de phase pour en déterminer le point de fusion, mais sa composition moléculaire demeure identique. Les différentes propriétés physiques peuvent être déterminées à l'oeil nu ou à l'aide d'instruments de mesure tels que le thermomètre et la balance. Il est à noter que les propriétés caractéristiques doivent être déterminées à une température et à une pression précises. En effet, une température ou une pression plus élevée ou plus basse peuvent modifier les propriétés caractéristiques d'une substance. Par exemple, l'eau bout à 100 °C au niveau de la mer, alors qu'elle bout à 94 °C à une altitude de 1600 m où la pression atmosphérique est plus faible. Voici une liste non exhaustive de diverses propriétés physiques caractéristiques : Indication routière du point de fusion de l'eau (à gauche), papier indicateur du caractère acido-basique d'une substance (au centre) et aimant pour déterminer le caractère magnétique d'une substance (à droite).
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Les conditions minimales d'isométrie des triangles On appelle conditions minimales (ou cas de congruence) les caractéristiques minimales permettant d'affirmer que deux triangles sont congrus. Contrairement à l'arithmétique, les cas de congruence dans les triangles sont en lien avec la démonstration plutôt qu'avec les opérations mathématiques. Cette condition minimale met l'accent sur le fait que 2 triangles seront isométriques si la mesure de chacun des côtés homologues est équivalente. Affirmation Justification 1) |m\overline{AC} = m\overline{GE}| 1) Par hypothèse (informations données sur le dessin) 2) |m\overline{AB} = m\overline{GF}| 2) Par hypothèse (informations données sur le dessin) 3) |m\overline{BC} = m\overline{FE}| 3) Par hypothèse (informations données sur le dessin) 4) Les triangles |ABC| et |GFE| sont isométriques. 4) Ils respectent la condition minimale CCC. Avant d'entreprendre une telle démarche, il est important de bien identifier les paires de côtés homologues. Dans le cas précédent, c'est une rotation qui associe les deux triangles et c'est la raison pour laquelle |\overline{AC}| et |\overline{GE}| sont homologues. Finalement, on applique le même raisonnement pour les deux autres paires de côtés homologues. Pour respecter cette condition minimale, il faut que 2 triangles possèdent un angle homologue congru qui est situé entre deux paires de côtés homologues congrus. Affirmation Justification 1) |m\overline{AB} = m\overline{GF}| 1) Par hypothèse (informations données sur le dessin) 2) |m\angle{ABC} = m\angle{GFE}| 2) Par hypothèse (informations données sur le dessin) 3) |m\overline{BC} = m\overline{FE}| 3) Par hypothèse (informations données sur le dessin) 4) |\triangle ABC \cong \triangle GFE| 4) Ils respectent la condition minimale CAC. Comme il est mentionné plus haut, il est très important que l'angle choisi soit formé par les paires de côtés homologues analysées. Si l'angle n'est pas au bon endroit, les deux triangles ne seront pas isométriques. Dans un même ordre d'idées, lorsqu'il y a une paire de côtés homologues congrus qui sont situés entre 2 paires d'angles homologues congrus, les 2 triangles sont forcément isométriques. Affirmation Justification 1) |m\angle{BAC} = m\angle{FDE}| 1) Par hypothèse (informations données sur le dessin) 2) |m\overline{AC} = m\overline{DE}| 2) Par hypothèse (informations données sur le dessin) 3) |m\angle{ACB} = m\angle{DEF}| 3) Par hypothèse (informations données sur le dessin) 4) Les triangles |ABC| et |DEF| sont isométriques. 4) Ils respectent la condition minimale ACA. Une fois de plus, la position dans les triangles des paires de côtés homologues et d'angles homologues est capitale. Dans le cas présent, si la paire de côtés homologues ne se situe pas entre les 2 paires d'angles homologues, les 2 triangles ne seront pas isométriques. Bref, l'ordre dans lequel les conditions minimales sont données est très important puisqu'il fait état de la positition de chacun des éléments par rapport aux autres. Pour valider ta compréhension à propos des démonstrations de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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La composition de transformations Une fois que l'on maîtrise chacune des transformations géométriques, on peut les utiliser avec une même figure initiale. Dans ce cas, il est question de composition de transformations. Une composition de transformations est tout simplement un enchaînement de transformations. Au niveau de sa notation, par exemple, |t \circ s| est lu «|t| rond |s| » et signifie qu'il faut faire la symétrie en premier et la translation en deuxième. Bref, il faut réaliser les transformations géométriques de la droite vers la gauche. Il est important de bien suivre la chronologie de la composition présentée afin d'arriver à la figure image voulue. Selon le dessin suivant: Réalise la composition de transformations |s\circ t| 1) Identifier la chronologie des transformations On doit d’abord effectuer la translation |t| puis appliquer la symétrie par rapport à l'axe |s|. 2) Effectuer la première transformation Pour cette étape, il faut effectuer la translation |t| sur la figure initiale. 3) Effectuer la deuxième transformation Pour cette étape, il faut effectuer la réflexion sur l'image de la première transformation et non sur la figure initiale. Parmi toutes les combinaisons possibles, il y en a une qui possède un nom particulier. Pour distinguer les quatre transformations géométriques de base, on peut se fier à leurs propriétés.
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Les formules dans les circuits électriques Dans un circuit électrique, on dit que les charges se déplacent ce qui crée un courant électrique, c'est-à-dire un déplacement des charges négatives portées par les électrons. L'intensité du courant, ou ampérage, correspond à la quantité de charges qui circulent à un point précis du circuit électrique à chaque seconde. L'intensité du courant permet de mesurer la vitesse à laquelle les électrons circulent à un endroit précis du circuit électrique. L'intensité du courant est mesurée avec un ampèremètre. Quelle est l'intensité du courant dans un circuit si |\small \text {1 600 C}| se sont déplacés pendant |\small \text {40 s}|? ||\begin{align} q &= \text{1 600 C} &\triangle t &= \text {40 s} \end{align}|| ||\begin{align} I=\displaystyle \frac{q}{\triangle t} \quad \Rightarrow \quad I&=\displaystyle \frac{\text {1 600 C}}{\text {40 s}}\\ &= \text {40 A} \end{align}|| L'intensité du courant dans ce circuit est |\text {40 A}|. On mesure l'intensité en ampère |\small \text {(A)}|, unité qui représente la quantité de charges en fonction du temps. Un ampère représente donc le déplacement d'un coulomb à chaque seconde dans un circuit électrique. ||\displaystyle \text {1 A}=\frac{\text {1 C}}{\text {1 s}}|| La tension, ou différence de potentiel ou voltage, correspond à la quantité d'énergie transférée entre deux points d'un circuit électrique. Lorsque les charges électriques se déplacent dans un circuit électrique, elles transfèrent leur énergie aux différentes composantes du circuit (résistance, source lumineuse, etc.). En mesurant la tension, c'est cette quantité d'énergie transférée qui est déterminée. La tension est mesurée à l'aide d'un voltmètre. Quelle est la tension dans un circuit si l'énergie transmise par |\small \text {200 C}| est de |\small \text {200 000 J}| ? ||\begin{align} q &= \text{200 C} &E &= \text {200 000 J} \end{align}|| ||\begin{align} U=\displaystyle \frac{E}{q} \quad \Rightarrow \quad U&=\displaystyle \frac{\text {200 000 J}}{\text {200 C}}\\ &= \text {1 000 V} \end{align}|| La tension dans le circuit électrique est |\text {1 000 V}|. On mesure la tension en volts |\small \text {(V)}|, unité qui représente la quantité d'énergie en fonction de la quantité de charges. ||\text {1 V}=\displaystyle \frac{\text {1 J}}{\text {1 C}}|| La résistance électrique est la capacité d'un matériau à s'opposer au passage du courant électrique. Dans un circuit électrique, la résistance permet de convertir l'énergie électrique en une autre forme d'énergie. Par exemple, les résistances d'un grille-pain permettent de convertir l'énergie électrique en énergie thermique. Plus une résistance est grande, plus elle bloque le passage le courant électrique et plus la transformation d'énergie sera grande. La résistance électrique est mesurée à l'aide d'un multimètre. On mesure la résistance en ohms |\small (\Omega)|, unité qui correspond au rapport entre la tension et l'intensité. ||\displaystyle 1 \: \Omega=\frac{\text {1 V}}{\text {1 A}}|| Il existe quatre facteurs pouvant influencer la résistance d'une substance à permettre le passage du courant électrique. L’influence de la longueur Lorsqu'on utilise un boyau d'arrosage pour ajouter de l'eau dans un jardin, la pression de l'eau à la sortie du boyau sera beaucoup plus élevée si le boyau est court, car l'eau n'aura pas à circuler à travers un boyau et à entrer en collision avec les parois du boyau. De plus, un boyau court permet d'être plus près de la source (le robinet), ce qui peut limiter les fuites. Il en est de même pour un circuit électrique. Un fil électrique plus court diminue la résistance, car les collisions entre les électrons et les atomes du conducteurs sont limitées. En fait, la résistance d’un fil est directement proportionnelle à sa longueur. L’influence de la grosseur Lorsque vient le temps d'éteindre un feu, il est préférable d'avoir un boyau d'un camion de pompier plutôt qu'un boyau d'arrosage résidentiel, car une plus grande quantité d'eau sortira du boyau des pompiers. Le principe est le même pour les circuits électriques: un fil plus gros permettra le passage d'une plus grande quantité de charges électriques. En fait, la résistance d’un fil est inversement proportionnelle à l’aire de sa section, c’est-à-dire au carré de son diamètre (si le fil est cylindrique). L’influence de la nature du matériau Certains métaux (argent, cuivre, or, aluminium) sont de meilleurs conducteurs que d’autres (fer, plomb). Toutefois, les métaux sont, dans l'ensemble, de meilleurs conducteurs que les métalloïdes ou les non-métaux. L’influence de la température Dans une substance ayant une température élevée, les atomes formant la substance bougent rapidement. Les électrons qui cherchent à se déplacer dans le circuit électrique ont donc une plus grande chance d'entrer en collision avec les atomes. Dans une substance ayant une température basse, les atomes formant la substance bougent peu. Il est donc beaucoup plus simple pour les électrons qui cherchent à se déplacer de passer dans la substance, ce qui facilite le passage du courant électrique et, par le fait même, diminue la résistance électrique. Un résistor a une valeur de |\small 40 \: \Omega|. Quelle est la conductance? ||\begin{align}G=\displaystyle \frac{1}{R}\quad \Rightarrow \quad G &= \frac{1}{40 \: \Omega} \\ &= \text {0,025 S} \end{align}|| La conductance de ce résistor est |\text {0,025 S}|.
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Répertoires de révision Voici tous les répertoires de révision disponibles sur le site d'Alloprof :
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La division de nombres décimaux La division de nombres décimaux s’effectue exactement comme celle des nombres naturels. Par contre, l'idée derrière la démarche proposée repose sur la transformation des nombres à notation décimale en fractions décimales. En résumé, il suffit de multiplier les deux nombres par la puissance de |10| nécessaire afin que le diviseur ne contienne aucune partie décimale. Par la suite, on procède de la même façon qu'avec les nombres naturels. Étape 1 Éliminer la partie décimale du diviseur ||\begin{align}& 25,28 && \div && 3,2 \\= & 25,28 \times 10 && \div && 3,2 \times 10 && \text{éliminer la portion décimale du diviseur} \\= & 252,8 && \div && 32 \end{align}|| Étape 2 Réaliser la division à l'aide du crochet ||\begin{align} &2 &&5&&2&&,8&& \ \ \ \ \vert\underline{32}\\ - &&&&&&& \ \ \downarrow && \ \ \ \ \ \ \ \ \color{blue}{7},\color{fuchsia}{9} \\&\color{blue}{2} && \color{blue}{2} && \color{blue}{4} && \ \ \downarrow && \\ \hline & 0 && 2 && 8 && \ \ 8 \\ - \\ &&& \color{fuchsia}{2} && \color{fuchsia}{8} && \ \ \color{fuchsia}{8}\\ \hline &&& 0 && 0 && \ \ 0 && \end{align}|| Ainsi, le quotient recherché est |7,9|. Fait à noter, il sera parfois nécessaire d'ajouter un |\color{red}{0}| à la portion décimale du dividende. Pour bien comprendre le tout, cette fiche sur la division de nombres entiers avec un nombre à notation décimale comme résultat est fortement recommandée.
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Les formes d'écriture de la fonction polynomiale de degré 2 La fonction polynomiale de degré 2 peut se présenter sous une panoplie de formes. Si l'on veut modifier la courbure de la parabole, l'ouverture de la parabole ou encore la position du sommet de celle-ci, on doit ajouter des paramètres qui vont développer une fonction polynomiale de degré 2 dite transformée. Lorsqu’on transforme la forme de base, on obtient une équation avec différents paramètres. La forme canonique informe sur les allongements, les rétrécissements, les réflexions et les translations que subit sa fonction de base. On dit que cette forme est porteuse de sens. Le paramètre |a| est toujours non nul. Les paramètres |h| et |k| représentent respectivement les coordonnées |x| et |y| du sommet. Le paramètre |a| permet de déterminer l'orientation (l'ouverture) de la parabole et la courbure de celle-ci. Si la valeur de |-k/a| est négative, la fonction n'a pas de zéro. La modification de ces paramètres entraine un changement dans la parabole. On peut écrire l’équation d’une fonction polynomiale de degré 2 sous sa forme factorisée: Le paramètre |a| est toujours non nul. Le paramètre |a| permet de déterminer l'orientation (l'ouverture) de la parabole et la courbure de celle-ci. Les paramètres |x_1| et |x_2| représentent les zéros de la fonction polynomiale de degré 2. La modification de ces paramètres entraine un changement dans la parabole. On peut écrire l’équation d’une fonction polynomiale de degré 2 sous sa forme générale : La forme générale est une forme développée de la forme canonique et de la forme factorisée. Le paramètre |a| permet de déterminer l'orientation (l'ouverture) de la parabole et la courbure de celle-ci. Le paramètre |c| représente l'ordonnée à l'origine de la fonction polynomiale de degré 2. Si la valeur de |b^2-4ac| est négative, la fonction n'a pas de zéro. La modification de ces paramètres entraine un changement dans la parabole. Soit l'équation d'une fonction polynomiale de degré 2 sous la forme canonique : |f(x)=3(x-4)^{2}+5|. On développe : |f(x)=3(x-4)(x-4)+5| |f(x)=3(x^{2}-4x-4x+16)+5| |f(x)=3(x^{2}-8x+16)+5| |f(x)=3x^{2}-24x+48+5| |f(x)=3x^{2}-24x+53| La forme générale de la fonction est |f(x)=3x^2-24x+53|. Soit l'équation d'une fonction polynomiale de degré 2 sous la forme factorisée: |f(x)=4(x-2)(x+7)|. On développe : |f(x)=4[x^{2}+7x-2x-14]| |f(x)=4[x^{2}+5x-14]| |f(x)=4x^{2}+20x-56| La forme générale de la fonction est |f(x)=4x^2+20x-56|. À partir de la formule du sommet |(h,k)| Soit l’équation suivante sous sa forme générale : |f(x)=3x^{2}-24x+53| Il faut bien identifier les paramètres de la forme générale : |a=3, b=-24, c=53| Connaissant ces valeurs, on peut trouver les valeurs de |h| et |k| : |h=\displaystyle -\frac{b}{2a}=-\frac{(-24)}{2(3)}=\frac{24}{6}=4| |k=\displaystyle \frac{4ac-b^{2}}{4a}=\frac{4(3)(53)-(-24)^{2}}{4(3)}=\frac{636-576}{12}=\frac{60}{12}=5| La forme canonique de la fonction est |f(x)=3(x-4)^{2}+5|. Par la méthode de complétion du carré Reprenons l’exemple ci-haut et transformons cette équation générale sous la forme canonique avec la méthode de la complétion du carré : |f(x)=3x^{2}-24x+53| 1. On effectue une mise en évidence simple pour que le coefficient devant |x^2| soit 1. |\displaystyle f(x)=3(x^{2}-8x+\frac{53}{3})| 2. On ajoute et on retranche le terme |\displaystyle \left(\frac{b}{2}\right)^{2}|. |\displaystyle f(x)=3(x^{2}-8x{\color{red}+16}+\frac{53}{3}{\color{red}-16})| 3. On effectue la complétion du carré. |\displaystyle f(x)=3\left((x-4)^{2}+\frac{53}{3}-16\right)| 4. On simplifie : |\displaystyle f(x)=3\left((x-4)^{2}+\frac{5}{3}\right)| |\displaystyle f(x)=3(x-4)^{2}+3\times\frac{5}{3}| |\displaystyle f(x) = 3 (x-4)^2 + 5| 5. La forme canonique de la fonction est |\displaystyle f(x)=3(x-4)^{2}+5|. Soit l'équation d'une fonction polynomiale de degré 2 sous la forme canonique : |f(x)=2(x-1)^2-8.| 1. On calcule les zéros en utilisant la formule. ||\displaystyle x_{1,2}= h \pm \sqrt{-\frac{k}{a}} = 1 \pm \sqrt{-\frac{-8}{2}}|| Rendu ici, il faut séparer la formule en deux parties: l'une utilisant le + et l'autre utilisant le -. |x_1| sera un zéro et |x_2| sera l'autre zéro. | \displaystyle x_1 = 1 + 2 = 3| |\displaystyle x_2 = 1-2 = -1| La forme factorisée de la fonction est |f(x)=2(x-3)(x+1)|. Soit l'équation d'une fonction polynomiale de degré 2 sous la forme générale : |f(x)=2x^2-4x-6|. On calcule les zéros en utilisant la formule. ||\displaystyle x_{1,2}= \frac{-b \pm \sqrt{b^2-4ac}}{2a} = \frac{4 \pm \sqrt{(-4)^2-4 (2) (-6)}}{2 (2)} = \frac{4 \pm \sqrt{64}}{4}|| Rendu ici, il faut séparer la formule en deux parties : l'une utilisant le + et l'autre utilisant le -. |x_1| sera un zéro et |x_2| sera l'autre zéro. |\displaystyle x_1 = \frac{4 + 8}{4} =3| |\displaystyle x_2 = \frac{4-8}{4}=-1| La forme factorisée de la fonction est |f(x)=2(x-3)(x+1)|. Soit l'équation d'une fonction polynomiale de degré 2 sous la forme factorisée : |f(x)=3(x+1)(x-2)|. 1. On calcule |h| avec la formule du point milieu. ||\displaystyle h = \frac{x_1+x_2}{2} = \frac{-1+2}{2} = \frac{1}{2}|| 2. On remplace |x| dans l'équation par la valeur de |h|. On obtient ainsi la valeur de |k|. |\displaystyle f(x)=3(\frac{1}{2}+1)(\frac{1}{2}-2)| |\displaystyle f(x) = -\frac{27}{4}| Ainsi, |k= \displaystyle -\frac{27}{4}|. La forme canonique de l'équation est |\displaystyle f(x)=3\left(x-\frac{1}{2}\right)^2 - \frac{27}{4}|.
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De la fraction au pourcentage et l'inverse Dans certaines situations, il peut être utile de passer d'un pourcentage à une fraction ou l'inverse. La fiche suivante traite des méthodes à utiliser pour effectuer ces passages avec succès. Il est possible d'exprimer une fraction sous la forme d'un pourcentage. Voici deux méthodes permettant d'y arriver. Cette méthode est plus efficace lorsque le dénominateur de la fraction de départ est un diviseur ou un multiple de |100|. Elle consiste à trouver une fraction équivalente dont le dénominateur est |100.| Exprime la fraction |\displaystyle \frac{6}{25}| en pourcentage. Déterminer le nombre par lequel il faut multiplier ou diviser le dénominateur pour obtenir |100.| On détermine qu'on peut multiplier le dénominateur de la fraction par |\color{green}{4}| pour obtenir |100|.||25\times \color{green}{4}=100|| Multiplier ou diviser le numérateur et le dénominateur de la fraction par ce nombre.||\displaystyle \frac{6\times \color{green}{4}}{25\times \color{green}{4}}=\frac{24}{100}|| Écrire le numérateur de la fraction obtenu à l'étape 2 et ajouter le symbole % à droite de celui-ci. La réponse est donc |24\ \%.| Voici un autre exemple où l'on doit cette fois-ci utiliser la division pour obtenir un dénominateur de |100.| Exprime la fraction |\dfrac{163}{200}| en pourcentage. Déterminer le nombre par lequel il faut multiplier ou diviser le dénominateur pour obtenir |100.| On détermine qu'on peut diviser le dénominateur de la fraction par |\color{green}{2}| pour obtenir |100|.||200\div \color{green}{2}=100|| Multiplier ou diviser le numérateur et le dénominateur de la fraction par ce nombre.||\displaystyle \frac{163\div \color{green}{2}}{200\div \color{green}{2}}=\frac{81{,}5}{100}|| Écrire le numérateur de la fraction obtenu à l'étape 2 et ajouter le symbole % à droite de celui-ci. La réponse est donc |81{,}5\ \%.| Quoiqu'un peu plus complexe que la première méthode, celle-ci est beaucoup plus polyvalente. Écris la fraction |\dfrac{5}{8}| en pourcentage. Diviser le numérateur par le dénominateur. Multiplier le quotient obtenu à |100|.||0{,}625\times 100=62{,}5|| Ajouter le symbole % à droite du résultat. |\dfrac{5}{8}| correspond donc à |62{,}5\ \%.| Comme le pourcentage peut être vu comme une fraction dont le dénominateur est |100|, il est possible d'exprimer un pourcentage en fraction de la façon suivante. Il y a deux situations possibles : soit le pourcentage est un nombre entier, soit le pourcentage n'est pas un nombre entier. Voici un exemple pour chaque situation. Exprime |28\ \%| sous la forme d'une fraction irréductible. Exprimer le pourcentage sous la forme d'une fraction dont le dénominateur est |100.|||\dfrac{28}{100}|| Si le numérateur n'est pas un nombre entier, transformer celui-ci en nombre entier en multipliant le numérateur et le dénominateur par la puissance de |10| adéquate. Comme le pourcentage est un nombre entier, on peut passer à l'étape 3. Au besoin, simplifier la fraction pour obtenir une fraction irréductible. ||\dfrac{28\color{green}{\div 4}}{100\color{green}{\div 4}}=\dfrac{7}{25}|| |28\ \%| correspond donc à la fraction irréductible |\dfrac{7}{25}.| Voici un exemple où le pourcentage n'est pas un nombre entier. Exprime |72{,}4\ \%| sous la forme d'une fraction irréductible. Exprimer le pourcentage sous la forme d'une fraction dont le dénominateur est |100|.||72{,}4\ \%=\displaystyle \frac{72{,}4}{100}|| Si le numérateur n'est pas un nombre entier, transformer celui-ci en nombre entier en multipliant le numérateur et le dénominateur par la puissance de |10| adéquate. Comme le numérateur possède un chiffre après la virgule, on devra multiplier le numérateur et le dénominateur par |10.| ||\dfrac{72{,}4\color{green}{\times 10}}{100\color{green}{\times 10}}=\dfrac{724}{1\ 000}|| Au besoin, simplifier la fraction pour obtenir une fraction irréductible. On simplifie la fraction.||\dfrac{724\color{green}{\div 4}}{1\ 000\color{green}{\div 4}}=\dfrac{181}{250}|| |72{,}4\ \%| correspond donc à la fraction irréductible |\dfrac{181}{250}.|
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La métonymie (figure de style) La métonymie est la figure de style dans laquelle on remplace un terme par un autre terme qui lui est lié par un rapport d’identité : la cause remplace l’effet, le contenant remplace le contenu, etc. On reconnait la métonymie dans l'anomalie du discours qu'elle crée. La métonymie exprime une réalité par le nom d'une autre réalité ayant un lien avec la première (par glissement de sens). Elle établit diverses relations : la partie et le tout (une bonne plume pour un bon écrivain) l'objet et sa matière (un fer pour un fer à repasser) le contenu et le contenant (manger une assiettepour manger le contenu d'une assiette) le lieu et l'activité (un théâtre pour un lieu où l'on fait du théâtre) l'écrivain et son œuvre (lire un Maupassant pour lire une œuvre de Maupassant) l'effet et la cause (avaler la mort pour avaler un poison) l'objet et le lieu d'origine (boire un Bordeaux pour boire un vin produit à Bordeaux) l'instrument pour l'agent (le premier violon pour le premier violoniste) 1. Je bois un verre. - Ce n’est pas le verre, mais son contenu qu’on boit : remplacement du contenu par le contenant. 2. La Maison-Blanche pense qu'il faut agir. - Ce n'est pas la Maison-Blanche, mais les dirigeants politiques qui se trouvent à l'intérieur qui pensent qu'il faut agir. 3. Je lis un Agatha Christie. - Ce n'est pas Agatha Christie qu'on lit, mais bien un roman dont elle est l'auteure. 4. Il a écouté Mozart toute la soirée. - Ce n'est pas Mozart qu'on écoute, mais bien un disque de ce compositeur. 5. Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé. (Félix Leclerc) - Les souliers ne peuvent pas voyager seuls, c'est la personne qui les porte qui peut effectuer cette action. Il existe d'autres figures de substitution :
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Definite Articles I like the car. She went to__university to become an architect. The water is cold. 'The' accompanies nouns that refer to one or more things that are precise or particular. It can be used for singular or plural countable nouns, and with uncountable nouns.
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L’euphémisme (figure de style) L’euphémisme consiste à atténuer le sens d’un énoncé en remplaçant un mot ou une expression par un autre mot moins fort. Le but est d’atténuer les effets d’une idée déplaisante, d'en cacher le caractère désagréable. Cette figure de style est fortement utilisée dans les discours politiques afin de ne pas déplaire ou choquer. Divers procédés linguistiques, comme la négation et la périphrase, permettent la création d'euphémismes. 1. Les non-voyants (les aveugles) 2. Il n'est pas riche (il est pauvre) 3. Un homme d’un certain âge (un vieillard) 4. Il nous a quittés (il est mort) Il existe d'autres figures d'atténuation ou d'omission :
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La phrase incidente et les groupes incidents La phrase incidente s'insère à l'intérieur d'une autre phrase pour introduire un commentaire ou le point de vue de l'auteur. Comme la phrase dans laquelle elle est incluse, la phrase incidente possède un sujet et un prédicat. La phrase incidente doit être détachée à l'aide de virgules ou de tirets. Ce guitariste – tous en conviennent – est excellent. Cet enfant sera malade, j'en ai bien peur, et il devra se rendre souvent à l'hôpital. Le groupe incident est un groupe de mots inséré dans une phrase qui introduit un commentaire de l'auteur. Cependant, contrairement à la phrase incidente, il s'agit d'un groupe de mots, comme le groupe prépositionnel et le groupe adverbial. Le groupe incident doit être détaché à l'aide de virgules. Il faut, à mon avis, que notre opinion soit prise en considération. En toute honnêteté, je ne pense pas que cette option soit possible. Vous n'aimez pas ce repas, évidemment.
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Les diagrammes de quartiles Le diagramme de quartiles permet d’obtenir d’un seul coup d’œil plusieurs informations à propos de la dispersion des données d’un ensemble. Entre autres, il montre les données éloignées, les données minimale et maximale, la médiane et les quartiles d’un ensemble de données. De plus, ce type de diagramme permet d’évaluer facilement la symétrie (ou l'asymétrie) d’une distribution. Pour construire un diagramme de quartiles, il faut déterminer la valeur de certains éléments de la distribution. Tracez le diagramme de quartiles correspondant à l’ensemble de données suivant : |12, 15, 16, 18, 19, 22, 26, 27, 29, 30, 31, 36, 38| 1) Placer les données en ordre croissant Dans le cas présent, les données sont déjà placées dans cet ordre. 2) Trouver la valeur de |Q_2| (la médiane) Puisqu'il y a un nombre impair de données (|13|), la médiane se trouve à la |(13 + 1) \div 2 =| 7e donnée. Dans cette distribution, la 7e donnée est |26|. 3) Trouver la valeur de |Q_1| Selon la première moitié de la distribution, la valeur du premier quartile correspond à la médiane du sous-ensemble suivant : |12, 15, 16, 18, 19, 22| Puisqu'il contient |6| données, la médiane est la |(6 + 1) \div 2 = | 3,5e donnée. En d'autres mots, il faut faire la moyenne entre la 3e (|16|) et la 4e donnée (|18|). Ainsi, on obtient |((16 + 18) \div 2) = 17|. Donc, |Q_1 = 17|. 4) Trouver la valeur de |Q_3| Selon la deuxième moitié de la distribution, la valeur du troisième quartile correspond à la médiane du sous-ensemble suivant : |27, 29, 30, 31, 36, 38| Puisqu'il contient |6| données, la médiane est la |(6 + 1) \div 2 = | 3,5e donnée. En d'autres mots, il faut faire la moyenne entre la 3e (|30|) et la 4e donnée (|31|). Ainsi, on obtient |((30 + 31) \div 2) = 30,5| Donc, |Q_3 = 30,5|. 5) Identifier s'il y a données éloignées Pour ce faire, on calcule d'abord l’étendue interquartile qui est |\begin{align}EI &= Q_3- Q_1 \\ &= 30,5 – 17 \\ &= 13,5\\ \end{align}| Ensuite, on vérifie si certaines données sont inférieures à |\begin{align}Q_1 - 1,5(EI) &= 17 - 1,5(13,5)\\ &= 17 - 20,25\\ &= -3,25 \\ \end{align}|. Dans cet exemple, aucune donnée de la distribution initiale n’est inférieure à | –3,25|. Par la suite, on vérifie si certaines données sont supérieures à |\begin{align}Q_3 + 1,5(EI) &= 30,5 + 1,5(13,5)\\ &= 30,5 + 20,25\\ &= 50,75 \\ \end{align}|. Une fois de plus, aucune donnée de la distribution initiale n’est supérieure à |50,75|. 6) Tracer le diagramme Tous les éléments nécessaires ayant été trouvés, on peut tracer le diagramme de quartiles : Remarques : il n'est pas essentiel d'indiquer les valeurs minimale, maximale ainsi que celles des quartiles sur le diagramme. Dans cet exemple, elles ont été identifiées dans le but de faciliter la compréhension du diagramme. De plus, un diagramme de quartiles doit toujours avoir cette allure avec les cinq lignes verticales pour identifier les différentes mesures de dispersion. Un diagramme de quartile peut aussi être placé à la verticale. Toutefois, on observe cette représentation beaucoup plus rarement. Par ailleurs, il peut arriver que la distribution contienne des données éloignées, voire aberrantes. Celles-ci ne sont pas représentatives du groupe et il est préférable de ne pas les considérer. Si c'est le cas, le diagramme de quartiles subira quelques modifications. Une donnée éloignée (aberrante) est une valeur de la distribution qui est inférieure à |1{,}5| fois l'étendue interquartile par rapport à |Q_1| ou qui est supérieure à |1{,}5| fois l'étendue interquartile par rapport à |Q_3|. Mathématiquement parlant, une donnée |x| est aberrante si |x < Q_1 - 1{,}5(Q_3-Q_1)| ou si |x > Q_3+1{,}5(Q_3-Q_1).| Pour mieux identifier ces données, il est préférable de construire le diagramme de quartiles associé à la distribution avec laquelle on travaille. Voici un exemple qui illustre la situation : Tracer un diagramme de quartiles avec une donnée éloignée Tracez le diagramme de quartiles correspondant à l’ensemble de données suivantes : |12, 15, 16, 18, 19, 22, 26, 27, 29, 30, 31, 36, 55| 1) Placer les données en ordre croissant Dans le cas présent, les données sont déjà placées dans cet ordre. 2) Trouver la valeur de |Q_2| (la médiane) Puisqu'il y a un nombre impair de données (|13|), la médiane se trouve à la |(13 + 1) \div 2 =7^{\text{e}}| donnée. Dans cette distribution, la 7e donnée est |26|. 3) Trouver la valeur de |Q_1| Selon la première moitié de la distribution, la valeur du premier quartile correspond à la médiane du sous-ensemble suivant : |12, 15, 16, 18, 19, 22| Puisqu'il contient |6| données, la médiane est la |(6 + 1) \div 2 = | 3,5e donnée. En d'autres mots, il faut faire la moyenne entre la 3e (|16|) et la 4e donnée(|18|). Ainsi, on obtient |((16 + 18) \div 2) = 17|. Donc, |Q_1 = 17|. 4) Trouver la valeur de |Q_3| Selon la deuxième moitié de la distribution, la valeur du troisième quartile correspond à la médiane du sous-ensemble suivant : |27, 29, 30, 31, 36, 55| Puisqu'il contient |6| données, la médiane est la |(6 + 1) \div 2 = | 3,5e donnée. En d'autres mots, il faut faire la moyenne entre la 3e (|30|) et la 4e donnée(|31|). Ainsi, on obtient |((30 + 31) \div 2) = 30,5|. Donc, |Q_3 = 30,5|. 5) Identifier s'il y a des données éloignées Pour ce faire, on calcule d'abord l’étendue interquartile qui est égale à |\begin{align}EI &= Q_3- Q_1 \\ &= 30,5 – 17 \\ &= 13,5\\ \end{align}|. Ensuite, on vérifie si certaines données sont inférieures à |\begin{align}Q_1 - 1,5(EI) &= 17 - 1,5(13,5)\\ &= 17 - 20,25\\ &= -3,25 \\ \end{align}|. Dans cet exemple, aucune donnée de la distribution initiale n’est inférieure à | –3,25|. Par la suite, on vérifie si certaines données sont supérieures à |\begin{align}Q_3 + 1,5(EI) &= 30,5 + 1,5(13,5)\\ &= 30,5 + 20,25\\ &= 50,75 \\ \end{align}|. Puisque |55 > 50,75|, alors |55| est une donnée éloignée. 6) Tracer le diagramme Dans ce cas, les données éloignées doivent être identifiées avec un astérisque. De plus, la valeur maximale ne sera plus 55, mais la dernière valeur qui n'est pas considérée comme éloignée, soit 36. Ainsi, l'allure du diagramme de quartiles est : Une règle bien importante à respecter est qu'il ne faut jamais délibérément éliminer une donnée d'une enquête. Même si on ne tiendra pas compte de cette donnée éloignée pour interpréter le diagramme, il est important de signifier sa présence afin de conserver une certaine crédibilité. Compte tenu du fait qu’il doit y avoir le même nombre de données dans chaque quart, une boite allongée ou une longue tige indique que les données sont dispersées. Si, au contraire, la boite ou la tige est courte, cela signifie qu’il y a petit écart entre les données. Dans le but d'ouvrir une nouvelle boutique de vêtements de sport, on a interrogé un échantillon d'une population sur la somme que chaque individu serait prêt à débourser pour un morceau de vêtement de qualité supérieure. Pour faciliter l'interprétation des données amassées, on a construit le diagramme de quartiles suivant : Selon ce diagramme, on peut établir que 75% des gens (ceux faisant partie des 2e, 3e et 4e quarts) s'attendent à débourser entre 30$ et 54$ pour un article. Ainsi, la future entreprise devra garder cette information en mémoire afin de ne pas vendre ses produits trop chers. Peu importe l'allure du diagramme de quartiles, il est important de se rappeler la proportion représentée par chaque quart. Par contre, il est important de considérer plus d'un type de mesure afin de tirer des conclusions qui reflètent la réalité. Puisque chaque mesure a ses avantages et ses inconvénients, en considérer un maximum permet de tirer des conclusions plus que satisfaisantes. Lorsqu’on compare des diagrammes de quartiles, on compare d’abord les médianes (|Q_2|). Ensuite, on peut comparer les longueurs des tiges et des boites pour donner un aperçu de la symétrie et de la dispersion des diagrammes. Comparons ces deux diagrammes de quartiles : Lorsqu'on compare les médianes, on remarque que les valeurs sont très similaires. Par ailleurs, on peut remarquer que la boite du diagramme B est plus longue que celle du diagramme A, ce qui démontre que les données de la situation B sont plus dispersées que celles de la situation A. Parfois, on peut résoudre une situation à l'aide d'un diagramme de quartiles. Voici les résultats, sur un total de 40, du dernier examen de français : |12, 15, 16, 18, 19, 22, 26, 27, 29, 30, 31, 36, 38 | En sachant que le résultat de Marie correspond au |78^\text{e}| rang centile et qu'elle a eu une note inférieure à 36, quel est son résultat? Grâce au diagramme de quartiles ci-dessus, on voit que |Q_3| (|75^\text{e}| centile) vaut |30,5|. Donc, le résultat de Marie est entre |30,5| et |36|. Selon ces déductions, il n’y a qu’une réponse possible, soit |31|. Ainsi, Marie a obtenu |\dfrac{31}{40}| à son examen.
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L'énergie cinétique L’énergie cinétique se définit comme étant l’énergie que possède un corps en raison de son mouvement. Pour qu’un objet se mette en mouvement, un travail doit être effectué sur un objet : on doit exercer une force sur cet objet ce qui lui permettra de se mettre en mouvement. La quantité d’énergie cinétique que possède un objet dépend de deux facteurs : la masse de l’objet en mouvement ainsi que sa vitesse. Ainsi, si on double la masse d’un objet, son énergie cinétique doublera également. Toutefois, si on double la vitesse, son énergie cinétique sera quatre fois plus grande. Le conducteur d'une voiture de |\text {2 000 kg}| accélère pour passer de |\text {20 m/s}| à |\text {30 m/s}.| De quelle quantité d’énergie cinétique la voiture a-t-elle besoin? Dans ce problème, il n'est pas possible de prendre uniquement la variation de vitesse de |\text {10 m/s}|, puisque l’énergie n’est pas proportionnelle à la vitesse, mais au carré de la vitesse. Il faut calculer l’énergie à chacune des deux vitesses pour ensuite en faire la différence. Premièrement, il faut déterminer l'énergie cinétique initiale. ||\begin{align} E_{k_{i}} = \dfrac {1}{2} \times m \times v^{2} \quad \Rightarrow \quad E_{k_{i}}&= \dfrac {1}{2} \times \text {2 000 kg} \times \text {(20 m/s)}^{2} \\ &= \text {400 000 J} \\ \end{align}|| Ensuite, il faut déterminer l'énergie cinétique finale. ||\begin{align} E_{k_{f}} = \dfrac {1}{2} \times m \times v^{2} \quad \Rightarrow \quad E_{k_{f}}&= \dfrac {1}{2} \times \text {2 000 kg} \times \text {(30 m/s)}^{2} \\ &= \text {900 000 J} \\ \end{align}|| En déterminant la différence entre l'énergie cinétique finale et l'énergie cinétique initiale, il est possible de déterminer l'énergie à fournir pour produire le changement de vitesse. ||\begin{align} \triangle E = E_{k_{f}} - E_{k_{i}} \quad \Rightarrow \quad \triangle E&= \text {900 000 J} - \text {400 000 J} \\ &= \text {500 000 J} \\ \end{align}|| Un travail de |\text {500 000 J}| doit donc être effectué pour que la voiture passe de |\text {20 m/s}| à |\text {30 m/s}.| Comme il a été mentionné dans l'exemple précédent, un travail doit être effectué pour observer un changement d'énergie cinétique. Dans un milieu sans frottement, toute l'énergie produite par un travail peut être convertie en énergie cinétique.
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À, a, as, ha, ah As est le verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif à la 2e personne du singulier. As peut également être un auxiliaire de conjugaison. A est le verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif à la 3e personne du singulier. A peut également être un auxiliaire de conjugaison. As-tu acheté ce roman? Avais-tu acheté ce roman? Il a faim. Il avait faim. À est une préposition. Son rôle est d'introduire un groupe prépositionnel. Je vais à l'école. Je vais avais l'école. (Phrase incorrecte) Sarah parle à ses amis. Sarah parle avait ses amis. (Phrase incorrecte) Ah! et Ha! sont des interjections qui expriment la surprise, la douleur, la joie ou le soulagement. En général, Ah! est utilisé dans une phrase pour marquer la surprise, tandis que Ha! est utilisé pour exprimer le rire. Ha! est souvent répété dans un même énoncé. Ah! Que fais-tu ici? Il s'agit d'une interjection exprimant la surprise. Ha! Ha! Ha! La situation est si drôle! Il s'agit d'une interjection exprimant le rire. Accéder au jeu
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Les propriétés de la fonction tangente Dans l'animation suivante, tu peux modifier les paramètres |a,| |b,| |h| et |k| et observer leurs effets sur les propriétés de la fonction tangente. Après cette exploration, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour avoir toutes les précisions concernant les propriétés de cette fonction. Déterminez les propriétés de la fonction |f(x)=-\tan\left(\frac{1}{2}(x-1)\right)+\sqrt{2}|. Il peut être utile de tracer un graphique de la fonction. Les coordonnées du point d'inflexion sont |(h,k)=(1,\sqrt{2})|. La période de la fonction est :||\displaystyle p = \frac{\pi}{\mid b \mid} = \frac{\pi}{\frac{1}{2}} = 2\pi.|| L'équation des asymptotes est :||\begin{align} x &= \left(h + \frac{p}{2}\right) + n p\\ &= \left(1+\frac{2\pi}{2}\right) +n (2\pi)\\ &= (1+\pi) + 2\pi n \end{align}||où |n \in \mathbb{Z}| et |p| est la période. Le domaine de la fonction est : |\mathbb{R} \backslash \lbrace (1+\pi) + 2 \pi n \rbrace| où |n \in \mathbb{Z}| et |p| est la période. L'image de la fonction est l'ensemble des nombres réels, c'est-à-dire |\mathbb{R}.| La variation : en considérant les valeurs de |a| et |b,| on peut conclure que la fonction est décroissante. En effet, le produit |a b| est négatif |\left(-1 \times \frac{1}{2} <0\right)|. Le graphique confirme le tout. Les zéros de la fonction se calculent en remplaçant |f(x)| par |0.| ||\begin{align}0 &= -\tan\left(\frac{1}{2}(x-1)\right)+\sqrt{2}\\-\sqrt{2} &= - \tan\left(\frac{1}{2}(x-1)\right)\\ \sqrt{2} &= \tan\left(\frac{1}{2}(x-1)\right)\end{align}||À cette étape, il faut vérifier à quel angle la tangente vaut |\sqrt{2}.| On doit regarder l'angle dans l'intervalle |[0,\pi].| On obtient comme valeur |0{,}955.| Ainsi, l'intérieur de la fonction tangente est égal à |0{,}955.| ||\begin{align}0{,}955 &= \frac{1}{2}(x-1)\\1{,}91 &= x-1\\2{,}91 &= x\end{align}||Le zéro de la fonction dans le cycle avec lequel on travaille est |2{,}91.| L'expression générale des zéros de la fonction est donc |x=2{,}91 + 2\pi n| où |n \in \mathbb{Z}.| Les signes : la fonction est positive sur les intervalles de la forme |]1-\pi + 2\pi n,\ 2{,}91 + 2 \pi n]| et négative sur les intervalles de la forme |[2{,}91 + 2 \pi n,\ 1+ \pi + 2 \pi n[| où |n \in \mathbb{Z}|. Il faut faire attention de ne pas inclure les asymptotes. La fonction ne possède aucun extrémum.
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Le nom Le nom est une classe de mots variables. Il sert à désigner une réalité (personne, animal, objet, lieu, évènement, époque, sentiment, concept abstrait, etc.). Il est toujours le noyau d’un groupe nominal (GN). Le nom a généralement un genre qui lui est propre (masculin ou féminin), c’est-à-dire qui ne varie pas. un parapluie (masculin) le bonheur (masculin) une girafe (féminin) la lumière (féminin) Certains noms peuvent toutefois varier en genre. Il s’agit de noms qui possèdent un trait animé. un ami/une amie un Québécois/une Québécoise un artiste/une artiste Le nom peut généralement varier en nombre (singulier ou pluriel). le journal/les journaux une recette/des recettes la souris/les souris Le nom est un donneur d’accord : cela signifie qu’il donne son genre, son nombre et parfois sa personne (3e personne) aux mots variables avec lesquels il est en relation. Le nom peut être simple ou complexe. Les noms simples sont formés d’un seul mot qui ne peut pas être décomposé. Noms simples : bouteille, Malorie, tracteur, astre Les noms complexes peuvent être composés (formés de plusieurs mots) ou bien dérivés (formés d’un nom auquel on a ajouté un préfixe ou un suffixe). Noms composés : chasse-neige, Jean-Christophe, sans-abri, pomme de terre, chauvesouris (chauve + souris) Noms dérivés : antivol (anti- + vol), préoccupation (pré- + occupation), pommette (pomme + -ette), violoniste (violon + -iste) Le nom commun commence toujours par une lettre minuscule et est souvent précédé d’un déterminant. C’est un mot qui désigne des personnes, des choses, des lieux, des sentiments, etc. Personnes : garçon, fille, gens, élève, scientifique, enseignant Choses : voiture, ballon, brosse à dents, école Lieux : maison, école, plage, pays, continent Sentiments : peur, amour, tristesse, espoir Le nom commun n’a pas nécessairement un seul sens, contrairement au nom propre. Par exemple, le nom carte peut désigner une pièce d’identité, un rectangle de carton sur lequel on écrit des souhaits ou encore l’objet utilisé pour représenter des routes ou des lieux. C'est le contexte qui permet de savoir quel sens est employé. Le nom propre commence toujours par une lettre majuscule. C’est un mot qui désigne des êtres, des choses ou des notions en lui donnant un sens unique. Dans le groupe nominal, le nom propre peut être accompagné ou non d’un déterminant. Êtres : George, Linda, Louis XIV, Hélène Lieux : la France, le Québec, le lac Taureau, les Rocheuses, la rue Racine Notions : l'Homme, l'Amour Périodes historiques : le Moyen Âge, la Renaissance Divinités : Zeus, Mercure Points cardinaux : l’Europe de l'Est, le Nord canadien, la Rive-Sud Fêtes : Noël, Hanoukka, Halloween, le Mardi gras Peuples : les Canadiens, les Chinois, les Madelinots, les Italiens Pour vérifier si un mot est bien un nom, on peut utiliser la manipulation syntaxique du remplacement. On peut en effet remplacer le mot qu’on croit être un nom par un autre nom. Coralie a appris une nouvelle danse dans son cours. Coralie a appris une nouvelle chanson dans son cours. Le remplacement fonctionne, danse est bien un nom dans cette phrase. Elliot danse dans une troupe de hip-hop. Elliot chanson dans une troupe de hip-hop. (Phrase incorrecte) Le remplacement ne fonctionne pas, alors danse n’est pas un nom dans cette phrase.
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Continuous Tenses I am playing tennis. You were playing tennis. He is going to be playing tennis. Continuous tenses are used for action that take place over a period of time. They are usually long, repeated, or interrupted actions. I am making some cookies. He was making some bread. They will be making some cupcakes.
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La pêche européenne en Amérique Les premières ressources naturelles à attirer les Européens vers les côtes de l'Amérique sont la baleine et, surtout, la morue. En effet, la demande en poissons est très forte en Europe au cours des 15e et 16e siècles. La religion catholique interdit à ses fidèles, qui représentent la majorité de la population du continent, de manger de la viande pendant plusieurs jours dans l'année. Pour s'alimenter, plusieurs d'entre eux optent donc pour le poisson. C'est à la suite de l'annonce de Jean Cabot, en 1497, quant à la présence de grands bancs de poissons dans la région de Terre-Neuve, que les pêcheurs basques, normands, bretons, portugais et anglais décident de s'y rendre en grand nombre. Ils y pêchent tous les printemps et tous les étés, et ce, pendant plusieurs mois. Lorsqu'ils ne sont pas en train de pêcher sur leur navire, les pêcheurs profitent parfois de leurs campements saisonniers pour travailler sur la terre ferme. Là, ils font sécher la morue sur des vigneaux et fondre la graisse de baleine grâce à des fours de pierre. C'est durant leurs différents séjours en sol étranger que ces pêcheurs établissent les premiers contacts avec les Autochtones. Pour les Autochtones, les nouveaux venus possèdent des biens et des matériaux inconnus, comme des outils en métal (ustensiles, chaudrons, haches, etc.) ou encore du verre. Ils les invitent donc à échanger avec eux, c'est-à-dire à faire du troc. Le troc est le nom donné à la forme d'activité économique dans laquelle on échange des biens contre d'autres biens ou un service. Par exemple, les Autochtones font du troc avec les Européens en échangeant de la fourrure contre des ustensiles en métal. Les marins, intéressés à échanger, convoitent la viande provenant de la chasse des Autochtones et, surtout, la fourrure. En effet, cette ressource rapporte beaucoup lorsqu'elle est vendue en Europe. Le réseau d'échange des Autochtones permet aux pêcheurs d'obtenir des fourrures de nations encore inconnues pour eux et aux biens européens de parcourir de longues distances sur le nouveau territoire. Une véritable traite des fourrures se met en place grâce à ce grand réseau d'échange. La traite est le nom donné à la forme de commerce dans lequel sont échangés seulement des biens (aucun service). Alors que la plupart croit que le commerce influence plutôt positivement les relations entre les marins et les Autochtones, certains pensent le contraire. Par exemple, les Béothuks de Terre-Neuve délaissent rapidement ces échanges en raison des installations de longue durée construites par les nouveaux arrivants. En effet, pour plusieurs groupes autochtones, les campements des pêcheurs se trouvent sur des terres où traditionnellement ils aiment pêcher lors de la saison estivale. En demeurant plusieurs semaines sur les côtes, les Européens poussent les Autochtones à entrer en contact avec eux ou à rester à l'intérieur des terres et ainsi à changer leurs habitudes de vie reliées à la pêche. Dans le golfe du Saint-Laurent, les groupes autochtones sont plus ouverts aux échanges. Plusieurs d'entre eux modifient même leurs habitudes de chasse pour pouvoir faire encore plus de troc. Avant l'arrivée des Européens, les Autochtones chassent principalement pour subvenir à leurs besoins. Une fois les contacts établis avec les Européens, les Autochtones commencent à accumuler des fourrures pendant l'hiver dans le but de les échanger, de commercer avec eux.
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Ressources supplémentaires en anglais Voici quelques ressources qui peuvent t'aider à développer ta maîtrise de la langue anglaise: Le dictionnaire de traduction Word Reference Le site pour des synonymes en Anglais Le site pour les expressions couramment utilisées en anglais (expressions idiomatiques "idioms") Starfall (pour apprendre à lire l’anglais) Outils linguistiques de Google (site de traduction virtuelle) Banque d'histoires audio en anglais Banque d'histoire audio en anglais (2) Banque d'histoires en anglais illustrées Cours d'anglais gratuits en ligne Site Anglais facile (un multitude d'exercices avec corrigés) Site favorisant l'apprentissage de l'anglais langue seconde au primaire Apprendre l'anglais simplement et en s'amusant Textes avec questions en anglais Jeux gratuits pour apprendre l'anglais Jeux de vocabulaire pour apprendre l'anglais Dictionnaire anglais-français Larousse Jeux et exercices pour apprendre l'anglais Situations d'apprentissage enseignons.be Site «LearnEnglish Kids» du British council Site de CBC pour les enfants Site de TV Ontario pour les enfants Site dédié à l'enseignement de l'anglais au primaire Liste de vidéos portant sur le vocabulaire de base en anglais ESL Games - Jeux sur l'apprentissage de l'anglais Site sur la phonétique en anglais Cours d'anglais pour les élèves de primaire Site gratuit d'apprentissage progressif du vocabulaire anglais Bandes dessinées en anglais (libres de droit) The digital comic museum - Bandes dessinées libres de droit Open library - Livres libres de droit en anglais Projet Gutenberg - Livres libres de droit en anglais Duolingo - apprendre l'anglais gratuitement
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La division cellulaire (mitose et méiose) La division cellulaire est un processus qui permet à une cellule mère de produire deux nouvelles cellules. Chez l'humain, il existe deux types de division cellulaire dans le corps humain : la mitose et la méiose. Ces deux processus sont responsables de la croissance, du remplacement de cellules mortes (regénération) ou de la formation des cellules sexuelles. Avant d'entamer la division cellulaire, la cellule mère doit copier son ADN pour ainsi donner à chacune des cellules filles les 23 paires de chromosomes qu'elle contient. Il s'agit du processus de réplication de l'ADN. Pendant ce processus, la molécule d'ADN se déroule et se sépare en deux. De nouvelles bases azotées viennent se greffer à chacun des brins d'ADN (cytosine avec guanine et adénine avec thymine). On se retrouve ainsi avec deux copies identiques d'ADN. Ce processus a lieu autant avant une mitose qu'une méiose. La mitose est le type de division cellulaire le plus répandu chez les eucaryotes. Il permet à une cellule mère de se scinder en deux pour donner deux cellules filles génétiquement identiques à la cellule mère. La cellule mère et les cellules filles possèdent les mêmes 23 paires de chromosomes ; on peut donc dire qu'elles sont diploïdes. La mitose a deux principales fonctions chez l'humain : la croissance et la regénération. La croissance est la multiplication du nombre de cellules dans l'organisme. La régénération cellulaire est la réparation des tissus endommagés. La mitose possède quatre étapes : prophase, métaphase, anaphase, télophase. S'ajouter à cela une phase appelée interphase qui est correspond au moment qui sépare deux épisodes de mitose. Il est à noter que certains volumes donne une 5e phase de la mitose, la prométaphase, qui se situe entre la prophase et la métaphase. Pour voir en détail chacune de ces étapes, vous pouvez consulter la fiche Les étapes de la mitose. Voici un schéma simplifié représentant une mitose. La méiose est un processus plus complexe que la mitose par son nombre d’étapes et le passage des cellules diploïdes (2n) à des cellules haploïdes (n). Ce type de division cellulaire a pour principale fonction la reproduction sexuée. Les étapes de la méiose se subdivisent en deux grandes étapes que l’on nomme la méiose I et la méiose II. Chacune de ces étapes se subdivise en quatre étapes qui rappellent un peu les phases de la mitose (en plus d’une ou deux étapes d’interphase). Lors de la méiose, on a donc neuf ou dix étapes, selon le nombre d'étapes d'interphase. Pour voir en détail chacune de ces étapes, vous pouvez consulter la fiche Les étapes de la méiose. Voici un schéma simplifié représentant une méiose.
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Les relations internationales du Canada (2000 à aujourd'hui) Avec la mondialisation des économies, les pays deviennent des partenaires commerciaux dépendants les uns des autres. Ce faisant, les relations internationales se métamorphosent. Après avoir vécu deux guerres mondiales dans le même siècle, le monde entier tente d’assurer une paix durable entre les nations. Par ailleurs, plusieurs événements mondiaux tels que la chute du mur de Berlin en 1989 ou l’éclatement de l’URSS (Union des républiques socialistes soviétiques) en 1991 bousculent l’état des forces dans le monde. Le Canada est alors au cœur d'un nouveau système d'alliances dans lequel les États-Unis sont les leaders. Le Canada jouera un rôle important au sein de ces nouvelles relations, ce qui l’aidera à se définir et à s'affirmer sur la scène internationale. Créée en 1945, l’ONU (Organisation des Nations Unies) est une organisation internationale qui a pour but d’assurer une paix durable à travers le monde. Elle a été marquée par énormément de violence armée lors de la première moitié du même siècle. Cette initiative politique devient le principal organe diplomatique international avec lequel les pays dialoguent afin de trouver des solutions aux enjeux mondiaux. Le Canada se démarque grandement auprès de cette organisation, siégeant même de temps à autre au Conseil de sécurité, la plus haute instance de l'ONU. L'implication canadienne se fait surtout ressentir quant aux questions entourant les droits de la personne et celles entourant le maintien de la paix. Le Canada s’investit également dans l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord), une organisation créée en 1949 visant à assurer la collaboration diplomatique et militaire entre les 29 pays signataires. L’OTAN représente une alliance de plusieurs pays partageant les mêmes valeurs politiques et voulant créer un front face à certaines menaces extérieures. Outre le Canada, les États-Unis, la France, l’Allemagne, la Turquie et le Royaume-Uni sont des leaders au sein de l’organisation. Les missions économiques sont mises en œuvre pour assurer une présence canadienne à l’étranger. Ces missions, regroupant des entreprises canadiennes et des éléments du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux, servent à trouver de nouveaux partenaires commerciaux à l’extérieur des frontières canadiennes. L’importance du Canada dans les relations internationales n’est pas qu'économique. Effectivement, le Canada devient un acteur considérable dans le maintien de la paix mondiale. En ayant des responsabilités au sein de l’ONU et de l’OTAN, le Canada s’investit à travers le monde grâce à différentes opérations militaires. Ainsi, le Canada assure une présence dans plusieurs pays vivant des crises humanitaires, politiques, militaires ou économiques. En ce sens, des troupes canadiennes ont notamment été déployées au Rwanda en 1994, en Afghanistan en 2001 et au Mali en 2018.
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Généralités en chimie Certaines connaissances préalables sont nécessaires à la compréhension de la chimie. Il s'agit principalement de notions qui ont été abordées dans le cadre des cours de science et technologie, de la première à la quatrième secondaire. Selon les modules étudiés, les notions préalables, provenant toutes de l'univers matériel, peuvent différer. Les liens suivants font référence à ces différentes notions. La liste suivante ne contient que certains liens vers quelques notions préalables. Pour approfondir davantage un sujet, veuillez vous référer à la table des matières de la bibliothèque virtuelle d'Allô prof.
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Top notions : 1er cycle du primaire Les listes de notions-clés ont été réalisées par les chercheurs de la Chaire UNESCO de développement curriculaire. Pour en savoir plus : https://cudc.uqam.ca/covid-19/. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en français pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en français au 1er cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 1re année ou de la 2e année. S’entrainer à la lecture à l’aide de phrases simples et de textes courts Faites lire un texte à voix haute à votre enfant. De cette façon, vous arriverez à travailler la fluidité en lecture. La vitesse de lecture, l'intonation, le respect de la ponctuation et le décodage des mots sont importants afin de ne pas perdre le fil de l'histoire et de comprendre le texte. Voici quelques stratégies à utiliser : Relire le même texte tous les jours durant une semaine Servir de modèle de lecteur ou lectrice à votre enfant en lisant à l’unisson (en même temps) Soutenir votre enfant lors de sa lecture (lorsqu’un mot est difficile, attendre quelques secondes et proposer les sons des premières syllabes ou encore le mot au complet) Il est important de varier le genre d'œuvres lues. En effet, cela permet à l'enfant de découvrir et d'apprécier de nouveaux textes afin de développer le gout de la lecture. Écriture manuscrite Pratiquez le geste et la transposition des sons vers l’écrit. Écrire en lettres cursives (attachées) ou scriptes (détachées), selon ce que l'enfant apprend à l'école Transcrire (graphème) des sons (phonème) formant les mots (lettres et syllabes) Travailler le vocabulaire et l'orthographe à l’aide de banques de mots, des dictées et des jeux (bonhomme pendu, mots croisés, etc.) En mathématique, travaillez avec votre enfant autour d’activités mathématiques liées à la vie quotidienne à la maison. Priorisez l’utilisation de matériel tangible (des Legos, des pois, des bonbons, des boites de conserves ou de carton) ou de situations concrètes. Plusieurs activités mathématiques peuvent être réalisées en même temps qu’une activité en arts, en sciences ou en technologie. Voici une liste de notions et de stratégies à utiliser en mathématique pour préparer votre enfant à la prochaine année scolaire. Pour une liste complète des notions en mathématique au 1er cycle du primaire, consultez le répertoire de révision de la 1re et de la 2e année. Au quotidien, l’arithmétique et ses opérations sont fréquemment rencontrées et tous les contextes sont pertinents pour les notions suivantes. Nombres entiers positifs inférieurs à 1000 (unité, dizaine, centaine) : lecture, écriture, notion de chiffre et notion de nombre, dénombrement de quantités, approximation de quantités Addition et soustraction (addition ne dépassant pas 20) sans emprunt et sans retenue Sens de l’égalité Équivalence entre deux expressions numériques (« qu’est-ce qui est égal à ? », « est-ce que ? est égal à ? ») La géométrie peut être intégrée à des activités en arts (carton, papier, pailles, etc.) impliquant diverses figures et/ou solides. Figures planes (carré, rectangle, triangle, cercle, losange) Construction des figures Comparaison des caractéristiques des figures (nombre de côtés, nombre de sommets, sortes de lignes) Solides (prisme, pyramide, boule, cylindre, cône) Construction de solides Comparaison des caractéristiques des solides (nombre de faces, formes des faces) À travers des activités à caractère technique ou artistique, la règle ou le galon à mesurer peuvent être intégrés pour la mesure. Les unités de temps peuvent être abordées dans des histoires ou dans la routine quotidienne. Comparaison et mesure de longueur (cm, dm, m) Mesure du temps (heure, jour, minute, seconde) Au 1er cycle, on introduit des notions pouvant outiller l’enfant dans ses investigations de l’environnement. Ces activités peuvent être réalisées dans un contexte d’investigation scientifique. En voici une : Interpréter et représenter des données à l'aide d'un diagramme à bandes, à pictogrammes ou à ligne brisée. Il est important de mentionner que l’intention des programmes scolaires n’est pas exclusivement alignée sur la mémorisation de connaissances ou de techniques de calcul mathématique. Au-delà des notions présentées dans les tableaux ci-dessus, nous recommandons aussi aux parents de placer leurs enfants dans diverses situations de résolution de problème. La résolution de problème est une démarche fondamentale qui est au centre de bon nombre de programmes, comme en mathématique ou en science. De manière générale, en voici les étapes : Comprendre le problème Concevoir un plan Mettre le plan à exécution Analyser les résultats à la lumière du problème de départ Avec votre enfant, il pourrait donc être intéressant de réaliser différentes activités d’investigation. Bien qu’il soit souhaitable de limiter les temps d’écran quotidien, il est aussi à noter que certains jeux vidéos, dits sérieux ou éducatifs, développent, complètement ou en partie, certaines stratégies de résolution de problème.
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Le vocabulaire dénoté Le vocabulaire dénotatif fait référence à tous les mots qui n'évoquent pas plus sur le plan sémantique (relatif au sens) que la réalité proposée dans leur définition respective. L'emploi d'un vocabulaire dénotatif est associé à la neutralité, l'objectivité. Les définitions du dictionnaire, les articles encyclopédiques, les ouvrages scolaires, etc. font référence principalement à cette banque de mots dénotatifs qui ne sont pas porteurs de jugement personnel. Samuel de Champlain est né à Brouage, dans l'ancienne province de Saintonge en France (aujourd'hui Charente-Maritime), entre 1567 et 1580 et mort à Québec (Nouvelle-France, dite Canada) le 25 décembre 1635. Il est tout à la fois: un navigateur, un cartographe, un soldat, un explorateur, un géographe, un commandant et un chroniqueur français. faucille: n.f. Outil tranchant dont la lame est en demi-cercle, qui sert à couper les céréales, l'herbe. Les figures isométriques ont des mesures de côtés et d'angles homologues équivalentes. Chacun des mots présents dans ces exemples est employé dans son sens propre. Le lecteur n'a pas à interpréter les paroles de l'auteur ou à chercher un sens supplémentaire à propos de ce qui est dit.
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La délégation du Québec à l'étranger Le Québec souhaite s'affirmer en tant que nation et s'impliquer directement sur la scène internationale. C'est d'ailleurs dans ces années que le peuple de la province se met à utiliser le terme « Québécois » plutôt que « Canadiens français » pour se désigner. Les Québécois, fiers de leur identité francophone, développent des relations avec les autres États francophones dans le monde. En 1961, le gouvernement crée la Délégation générale du Québec et se rend en France pour l'inauguration de la Maison du Québec à Paris. Cet évènement est unique et déterminant dans l'histoire politique du Québec puisque le premier ministre québécois, Jean Lesage, y a été accueilli comme un véritable chef d'État alors qu'il était un chef provincial. Paul Gérin-Lajoie, alors ministre de l'Éducation, s'intéresse à l'implication du Québec à l'étranger. Dans son discours de 1965, il défend l'idée que, pour ce qui est des domaines d'ordre provincial, la province de Québec devrait pouvoir conclure elle-même ses ententes internationales. Dans les années 1970, Paul Gérin-Lajoie devient président de l'Agence canadienne de développement international (ACDI). Il est reconnu pour avoir posé les bases d'un principe politique important, soit celui d'assurer le prolongement des compétences provinciales à l'international. Ainsi, le Québec conserve une certaine indépendance par rapport à Ottawa en ce qui concerne ses champs de compétences reconnues comme la culture, l'éducation et la santé.
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Les conditions nécessaires à l'équilibre chimique Il est parfois difficile de déterminer si un système réactionnel est à l'état d'équilibre. En effet, contrairement à une réaction complète dans laquelle un des réactifs disparaît complètement, l'équilibre n'est pas visible à l'oeil nu. Les scientifiques ont donc déterminé trois conditions nécessaires à l'obtention d'un état d'équilibre. Ces trois conditions doivent être respectées afin de démontrer qu'un système réactionnel se trouve à l'état d'équilibre. Une réaction réversible est une réaction se déroulant simultanément dans le sens direct (des réactifs aux produits) et dans le sens indirect (des produits aux réactifs). Pour qu'une réaction soit réversible, elle doit s'effectuer dans les deux sens simultanément. Pour ce faire, il doit y avoir, au même moment et au même endroit, présence de tous les réactifs et les produits impliqués dans la réaction. Les réactifs se transforment alors en produits en même temps que ceux-ci se transforment en réactifs. S'il manque une des substances en jeu, la réaction est alors irréversible et ne respecte pas la première condition de l'état d'équilibre. L'état d'équilibre de solubilité du chlorure de sodium (NaCl) est atteint lorsque le point de saturation est dépassé. Lorsque le sel est complètement dissous, un des réactifs n'est plus apparent dans le système réactionnel et aucune transformation ne se déroule. Lorsque le sel forme un dépôt au fond de l'eau, tous les réactifs (l'eau et le sel) et le produit (l'eau salée) sont présents simultanément. Il s'agit alors d'une réaction réversible. Un système fermé est un système réactionnel qui ne permet pas d'échange de matière avec le milieu environnant. Dans un système réactionnel fermé, aucune matière ne peut y entrer ou en sortir; la quantité de matière impliquée y demeure donc constante. N’ayant subi aucune perte ni aucun gain de masse, la masse des réactifs du début est égale à la masse des réactifs et de produits à la fin. La réaction est alors incomplète. Les systèmes fermés permettent à une réaction réversible d'atteindre l'état d'équilibre. À l'inverse, un système ouvert ne permet pas aux réactions d'atteindre un état d'équilibre. Un système ouvert est un système réactionnel qui permet les échanges de matière avec le milieu environnant. En chimie, on dira que dans un système ouvert, la réaction chimique est complète (tous les réactifs ont été utilisés). Il n’y a donc pas d’équilibre, mais il y a possibilité de gain ou de perte de masse. Un erlenmeyer fermé (à gauche) constitue un système fermé peu importe les phases des substances impliquées. Toutefois, un erlenmeyer ouvert (à droite) peut être autant un système fermé qu'un système ouvert. Il sera considéré fermé dans le cas où aucune substance gazeuse n'est impliquée; dans le cas contraire, il sera considéré comme ouvert puisqu'il permettra un échange avec l'environnement. Une propriété macroscopique est observable à l'oeil nu ou mesurable à l'aide d'un instrument. Dans un système qui est à l'équilibre, il n'y a plus de changements visibles et tout semble stable. Cette immobilité apparente est causée par le fait que la quantité de réactifs et celle de produits demeurent constantes. Cette stabilité se traduit par des propriétés macroscopiques constantes. Parmi ces propriétés, on trouve la couleur, la pression, le volume, le pH et la température. Si on considère la réaction suivante: |H_{2(g)} + I_{2(g)} \rightleftharpoons 2 HI_{(g)}| incolore violet incolore Le système sera en équilibre lorsqu'il aura une couleur violet pâle. S'il était incolore, cela indiquerait que tous les réactifs se sont transformés en produits étant donné qu'il y aurait complète disparition des molécules colorées de diiode. Ainsi, le système ne serait plus à l'état d'équilibre.
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La factorisation d’un monôme La factorisation consiste à écrire une expression sous la forme d’un produit de facteurs premiers, qu’on appelle la factorisation première. Lorsqu’on factorise un monôme, on doit décomposer son coefficient et les variables qui le composent. Afin de factoriser un monôme, on peut suivre les étapes suivantes. Factorise le monôme |300x^3yz^2.| Décomposer le coefficient en facteurs premiers Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour la factorisation première. L’arbre des facteurs en est une. ||300=2\times 2\times 3\times 5\times 5|| Décomposer les variables ||\color{#333FB1}{x^3}\color{#EC0000}{y}\color{#3A9A38}{z^2}=\color{#333FB1}{x}\times \color{#333FB1}{x}\times \color{#333FB1}{x}\times \color{#EC0000}{y}\times \color{#3A9A38}{z}\times \color{#3A9A38}{z}|| Écrire le monôme sous la forme d’un produit de facteurs premiers ||300x^3yz^2=2\times 2\times 3\times 5\times 5 \times x\times x\times x\times y\times z\times z|| Simplifie la fraction |\dfrac{18a^4b^3c}{6a^3bc^2}.| Décomposer les coefficients en facteurs premiers ||\begin{align}\color{#333FB1}{18}&=\color{#333FB1}{2}\times \color{#333FB1}{3}\times \color{#333FB1}{3}\\ \color{#333FB1}{6}&=\color{#333FB1}{2}\times \color{#333FB1}{3}\end{align}|| Décomposer les variables ||\begin{align}\color{#3A9A38}{a^4}\color{#EC0000}{b^3}\color{#FA7921}{c}&=\color{#3A9A38}{a}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#EC0000}{b}\times \color{#EC0000}{b}\times \color{#EC0000}{b}\times \color{#FA7921}{c}\\ \color{#3A9A38}{a^3}\color{#EC0000}{b}\color{#FA7921}{c^2}&=\color{#3A9A38}{a}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#EC0000}{b}\times \color{#FA7921}{c}\times \color{#FA7921}{c}\end{align}|| Écrire les monômes sous la forme d’un produit de facteurs premiers ||\dfrac{\color{#333FB1}{18}\color{#3A9A38}{a^4}\color{#EC0000}{b^3}\color{#FA7921}{c}}{\color{#333FB1}{6}\color{#3A9A38}{a^3}\color{#EC0000}{b}\color{#FA7921}{c^2}}=\dfrac{\color{#333FB1}{2}\times \color{#333FB1}{3}\times \color{#333FB1}{3}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#EC0000}{b}\times \color{#EC0000}{b}\times \color{#EC0000}{b}\times \color{#FA7921}{c}}{\color{#333FB1}{2}\times \color{#333FB1}{3}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#3A9A38}{a}\times \color{#EC0000}{b}\times \color{#FA7921}{c}\times \color{#FA7921}{c}}|| Réduire la fraction en éliminant les facteurs communs ||\begin{align} &\dfrac{\cancel{\color{#333FB1}{2}}\times \cancel{\color{#333FB1}{3}}\times \color{#333FB1}{3}\times \cancel{\color{#3A9A38}{a}}\times \cancel{\color{#3A9A38}{a}}\times \cancel{\color{#3A9A38}{a}}\times \color{#3A9A38}{a}\times \cancel{\color{#EC0000}{b}}\times \color{#EC0000}{b}\times \color{#EC0000}{b}\times \cancel{\color{#FA7921}{c}}}{\cancel{\color{#333FB1}{2}}\times \cancel{\color{#333FB1}{3}}\times \cancel{\color{#3A9A38}{a}}\times \cancel{\color{#3A9A38}{a}}\times \cancel{\color{#3A9A38}{a}}\times \cancel{\color{#EC0000}{b}}\times \cancel{\color{#FA7921}{c}}\times \color{#FA7921}{c}}\\&=\dfrac{\color{#333FB1}{3}\times \color{#3A9A38}{a} \times \color{#EC0000}{b}\times \color{#EC0000}{b}}{\color{#FA7921}{c}} \\&= \dfrac{3ab^2}{c} \end{align}|| La fraction |\dfrac{18a^4b^3c}{6a^3b}|, une fois simplifiée, est |\dfrac{3\times a \times b\times b}{c}| ou |\dfrac{3ab^2}{c}.|
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Le territoire agricole du Québec Lors de la colonisation française, au 17e siècle, l’agriculture n’en est qu’à ses débuts. Il n’y a pas suffisamment de colons pour défricher des terres et personne ne prend l’initiative de cultiver le territoire. Les premières initiatives se font vers 1617, mais ce ne sont que de petites cultures et de petits élevages de bétail. La colonie ne subvient pas d’elle-même à ses besoins alimentaires. En échange de monopoles de traite de fourrures, plusieurs marchands s’engagent à installer des colons sur les terres. En dépit des conseils de Jean Talon, intendant du roi, en matière de nouvelles méthodes agricoles et malgré l’introduction de nouvelles cultures (chanvre, houblon), la commercialisation des produits agricoles demeure encore difficile. Ces nouvelles cultures parviennent à peine à subvenir aux besoins locaux, sauf pour ce qui est de la production de blé qui connaît une légère croissance. Au 18e siècle, après la conquête du territoire par les Anglais, plusieurs marchands anglais s’installent dans le but de commercialiser les produits agricoles. La culture est assurée par les francophones et par les immigrants écossais et irlandais. De nombreux immigrants arrivent de la Nouvelle-Angleterre et s’installent dans les Cantons-de-l’Est. Les dirigeants britanniques ont l’intention d’augmenter considérablement la production de blé des fermes québécoises. Ils publient même des recommandations et des nouvelles techniques agricoles dans les journaux et fondent également une société d’agriculture à Québec. Au 19e siècle, la production du blé reste faible, les sols sont épuisés et la population augmente plus rapidement que ne le fait la production agricole. Non seulement le commerce ne fonctionne pas, mais en plus, le Bas-Canada doit importer des produits agricoles du Haut-Canada pour subvenir aux besoins alimentaires de la population. Comme le taux de pauvreté augmente et qu’il y a trop d’enfants à nourrir sur les terres, plusieurs familles quittent le milieu rural pour s’installer en ville. C’est le début de l’industrialisation et de l’urbanisation. De nouveaux territoires à coloniser sont ouverts, mais on n’y pratique pas l’agriculture commerciale. À la fin du 19e siècle, les fermiers cessent la production de blé pour se tourner vers l’industrie laitière. Peu à peu, cette industrie devient la principale activité agricole du Québec. Tout près des chemins de fer, plusieurs laiteries, fromageries et beurreries ouvrent leurs portes. À l’époque, les effets de l’industrialisation se font ressentir autant en ville qu’en campagne avec la mécanisation des pratiques traditionnelles. L’industrie laitière bénéficiera des avancées techniques en utilisant de nouvelles machines dans les champs et dans les usines de transformation. C’est au 20e siècle que l’économie québécoise passe d’une économie agricole à une économie industrielle. Ce changement radical est causé par les nouvelles exploitations minières, l’industrie forestière et la popularité de l’hydroélectricité. De plus, en 1920, les terres du Québec sont épuisées et il manque de fonds pour assurer une meilleure agriculture. C’est pourquoi l’Union catholique des cultivateurs voit le jour en 1924. Pendant la crise économique, les fermiers effectuent majoritairement un retour à l’agriculture non commerciale. Les revenus des fermiers, pendant la crise, ont chuté davantage que les revenus des citadins. La Deuxième Guerre mondiale marque définitivement le retour à l’agriculture commerciale. Comme la productivité des fermes augmente, le nombre de fermes diminue, mais la taille moyenne de celles-ci augmente. Tout au long de cette évolution, les habitants avaient construit des bâtiments qui font désormais partie de l’histoire du Québec. Au Québec, plus de 500 bâtiments ont été reconnus comme faisant partie du patrimoine : maison, églises, moulins, etc. Ces constructions patrimoniales reflètent une partie de l’histoire du Québec et permettent de tracer un portrait de ce que fut la vie rurale à une autre époque. La colonisation au Québec a été marquée par deux régimes : le régime français et le régime anglais. Ces deux régimes avaient leur propre mode d’exploitation des terres agricoles. C’est pourquoi on retrouve au Québec des terres divisées selon ces deux modes d’exploitation qui visaient l’organisation de la colonisation et du partage des terres. Le régime français fonctionnait avec des seigneuries. Celles-ci étaient formées de longues bandes de terres étroites et perpendiculaires au cours d’eau. À l’intérieur de ces seigneuries, pour diviser les terres octroyées aux colons, on traçait des rangs. Ces rangs permettaient à tous les colons d’avoir accès au cours d’eau. Aujourd’hui, les rangs sont les principales voies de circulation des zones développées en seigneuries. Au cours de la colonisation française, quelque 220 seigneuries ont été octroyées, principalement sur les rives du Saint-Laurent, entre Québec et Montréal ainsi que sur les rives des principaux affluents du Saint-Laurent (Chaudière, Richelieu, Gaspésie). Le régime britannique fonctionnait en cantons (ou en townships). Dès la Conquête, les Anglais ont aboli le système des seigneuries pour implanter celui des cantons. Le canton est une portion de territoire de forme carrée, contrairement au long rectangle de la seigneurie. Ce canton était ensuite subdivisé pour être distribué aux cultivateurs. Aujourd’hui, les cantons sont particulièrement visibles en Estrie (aussi appelée les Cantons-de-l’Est). Les formes des terres cultivées et des terrains diffèrent de celles des autres régions puisque cette région s’est développée au cours du régime britannique. C’est d’ailleurs dans les Cantons-de-l’Est que les immigrants de la Nouvelle-Angleterre s’étaient installés. L'espace agricole national ne représente que 2% du territoire québécois, qui est de plus de 1 700 000 kilomètres carrés. Les terres les plus fertiles du Québec se situent majoritairement sur les rives du fleuve Saint-Laurent. En effet, les basses terres du Saint-Laurent constituent la principale zone agricole québécoise. Cette région est formée de vastes plaines couvertes de roches sédimentaires et d’anciens dépôts marins. Les sols, grâce à ces résidus, sont donc extrêmement fertiles et se prêtent bien à l’agriculture. De plus, le climat y est doux et les espèces animales et végétales qu’on y trouve sont très diversifiées. Outre les basses terres du Saint-Laurent, les territoires agricoles s’étendent au sud de la région de Montréal, jusqu’à la frontière américaine, englobant ainsi la Montérégie et les Cantons-de-l’Est. Les autres régions agricoles se situent près des grands cours d’eau : Saguenay, Lac-Saint-Jean, rivière Gatineau, etc. La région la plus fertile du Québec est également celle où l’urbanisation s’est le plus développée. Les plus grandes villes du Québec se situent effectivement à l’intérieur de ces zones fertiles : Montréal, Québec, Trois-Rivières et Sherbrooke. Le territoire occupé par les villes est inutilisable pour l’agriculture. L’étalement urbain, surtout dans la région de Montréal, menaçait certaines terres agricoles. En effet, l’augmentation de la population et l’étalement du territoire des banlieues grugeaient de plus en plus sur les terres fertiles. L’alimentation de la population québécoise ainsi que l’économie de la province dépendent de la production agricole. Il fallait donc s’assurer de conserver les terres fertiles pour la culture et l’élevage. Pour parvenir à conserver ces terres, le gouvernement québécois a mis sur pied, en 1978, la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) et a mis en application la Loi sur la protection du territoire agricole, qui est devenue en 1997, la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles. Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté est l’un des peintres les plus connus du Québec. Né à Arthabaska, dans les Cantons-de-l’Est en 1869, ce peintre s’est fait reconnaître pour ses nombreux paysages et ses scènes paysannes du Québec. De la même région que Wilfrid Laurier, alors premier ministre du Canada, Suzor-Côté a reçu plusieurs commandes de cet homme. Sa renommée a fait en sorte qu’il fut accueilli dans diverses sociétés artistiques de renom, avant sa mort en 1937. Ses œuvres, inspirées du mouvement impressionniste, se trouvent dans plusieurs musées canadiens. Lorsque l’on parle de production agricole, on inclut généralement tout ce qui est issu de la culture et de l’élevage. L’élevage inclut le bétail (bovins, porcs, volaille) et les cultures aquatiques (pisciculture, aquaculture). Lorsque l’on parle de l’industrie agroalimentaire, on désigne ainsi toute l’industrie liée à la transformation des aliments (céréales, produits laitiers, boissons, etc.). La principale industrie agricole du Québec est la production laitière incluant l’élevage et la transformation. Cette industrie est présente dans presque toutes les régions du Québec. Bien que le nombre de fermes laitières ait diminué, la totalité de la production a augmenté, c’est donc dire que, depuis les années 1960, les fermes sont plus grosses et plus productives. La région laitière au Québec est le Centre-du-Québec. Outre cette industrie, plusieurs éleveurs participent grandement à la production agricole du Québec. Les productions dominantes sont celles reliées aux bovins (un peu partout au Québec : Bas-Saint-Laurent, Capitale nationale, Mauricie, Gaspésie et Outaouais), à la volaille (Mauricie, Lanaudière, Montréal) et aux porcs (Estrie, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches). D’autres productions se développent dans plusieurs régions du Québec. C’est entre autres le cas du Bas-Saint-Laurent qui est la principale région productrice d’ovins (moutons et agneaux). La culture s’est principalement développée autour des céréales et des fourrages. Les régions situées dans les basses terres du Saint-Laurent sont les plus actives dans ce secteur : avoine, blé, maïs, orge, soya, etc. On compte aussi plusieurs autres types de production : miel (Estrie), pommes (Montérégie), pommes de terre (Abitibi-Témiscamingue, Gaspésie), arbres de Noël (Estrie), fruits et légumes (Laurentides, Centre-du-Québec). On retrouve sur le marché plusieurs produits du terroir. Ces produits désignent généralement les produits transformés de manière artisanale et traditionnelle. Les produits du terroir font partie des activités économiques et touristiques liées à l’agriculture. En effet, les adeptes de l’agrotourisme vont généralement aimer découvrir les produits traditionnels et en ramener comme souvenirs. Ces produits incluent entre autres confitures, produits de l’érable, fromage, charcuterie, vinaigres et huiles. Après toutes ces années d’agriculture commerciale et industrielle, il n’est pas étonnant de constater les impacts environnementaux découlant de ces pratiques. Plusieurs produits nocifs pour l’environnement se trouvent dans la terre et dans l’eau à cause des activités liées à l’agriculture. C’est le cas des engrais chimiques, des pesticides et des contaminants naturels du fumier utilisé comme engrais. Les terres sont tellement saturées de ces produits qu’elles n’arrivent plus à les absorber. Ces produits se retrouvent alors dans les rivières et les cours d’eau. De plus, l’agriculture intensive et industrielle participe grandement à l’appauvrissement et à l’érosion des sols. Cette érosion augmente la distribution des produits toxiques dans les nappes souterraines et dans les cours d’eau. Actuellement, l’agriculture est la principale source de pollution diffuse au Québec. Cette pollution se concentre dans les basses terres du Saint-Laurent et dans les affluents du fleuve (Yamaska, L’Assomption, Maskinongé et Chaudière). Les productions qui créent le plus de pollution sont celles reliées à l’élevage du bétail. En effet, les animaux en croissance ont besoin de beaucoup d’énergie avant d’être aptes à la consommation. De plus, les animaux produisent une quantité phénoménale de déchets organiques. Les élevages de bétail, en particulier les élevages porcins, causent le plus de désagréments. De manière générale, le fumier est utilisé comme engrais sur les terres. Toutefois, la production de fumier dépasse largement les besoins en engrais. Résultat : le phosphore et l’azote contenus dans le fumier se retrouvent dans les cours d’eau, menaçant les réserves d’eau potable. Plusieurs avenues sont empruntées par les producteurs afin de diminuer les atteintes au milieu. Certains producteurs se tournent vers l’agriculture biologique. D’autres vont plutôt opter pour l’amélioration de leurs installations. C’est le cas de certains producteurs de porcs qui vont filtrer et purifier une partie du fumier de porcs. De cette manière, l’eau reçoit moins de déchets toxiques. Deux projets sont en cours pour assécher le fumier et le revendre en tant qu’engrais naturel. Sous cette forme, l’engrais sera plus propre et surtout, plus facile à exporter.
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Gerunds and Infinitives as Objects My favourite thing in the world is singing. My dream is to become an architect. You love to paint. She enjoys playing music. Gerunds and infinitives can be used as the object of a sentence. An object generally follows the verb and is 'affected' by the verb. I had a lot of fun hiking. She loves to sing. My favourite pastimes are cooking and baking.
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Algèbre - Expressions algébriques Une expression algébrique est un ensemble de variables (lettres) et de nombres reliés entre eux par des symboles d'opération mathématique. Une expression algébrique est formée d'une ou plusieurs lettres appelées variables ainsi que d'un ou plusieurs nombres appelés coefficients ou constantes. Lorsque ces expressions algébriques sont reliées par des opérations mathématiques, généralement par des symboles d'addition (+) et de soustraction (-), chaque expression est nommée terme. Une variable est une lettre à laquelle on peut attribuer différentes valeurs. En algèbre, on tente de généraliser les calculs en remplaçant très souvent les nombres par des lettres. Ces lettres se nomment des variables. Une variable peut être représentée par n'importe quelle lettre de l'alphabet. \[ a^2 \; \; \; \; \; \; \; 4b^4-3c \; \; \; \; \; \; \; y+z \] Dans ces expressions algébriques, les lettres |a,b,c,y| et |z| sont des variables. On donne la valeur voulue à une variable selon le contexte dans lequel on l’utilise. Dans l'équation |2x + 3|, les valeurs des variables sont inconnues. On peut donc leur donner la valeur que l’on désire. Le remplacement d'une variable par un nombre s'appelle une substitution. 1) Si |x = 2| dans l'expression algébrique |2x +3|. On remplace la variable par sa valeur respective: \[ \begin{matrix} 2x+3 & = & 2(2)+3 \\ & = & 4+3\;\;\;\; \\ & = & 7\;\;\;\;\;\;\;\;\;\; \end{matrix} \] Dans ce cas, la valeur de l'expression algébrique serait de |7|. 2) Si |x=5,5| dans l'expression algébrique |2x+3|. \[ \begin{matrix} 2x+3 & = & 2(5,5)+3 \\ \quad \quad \quad \quad & = & 11+3\;\;\;\; \\ \quad \quad \quad \quad & = & 14\;\;\;\;\;\;\;\;\;\; \end{matrix} \] Dans ce cas, la valeur de l'expression algébrique serait de |14|. Un coefficient est un nombre qui multiplie une ou plusieurs variables. Une constante est un nombre qui ne multiplie pas une variable. Dans une expression algébrique, les nombres peuvent être classés en deux groupes: les coefficients et les constantes. Lorsqu'un nombre est placé directement devant une ou plusieurs variables, il est alors qualifié de coefficient de la variable. Le coefficient est un facteur de multiplication de la variable. Il peut être un nombre positif ou négatif. Lorsqu'un terme est composé uniquement d'un nombre, on qualifie alors ce nombre de constante. Ce nombre n'est alors qu'une valeur ajoutée ou soustraite à l'expression algébrique et il peut être autant positif que négatif. Dans l'équation suivante, le |2| est un coefficient, car il multiplie la variable |x| alors que le |3| est une constante, car il est seul. L'expression algébrique ci-dessus signifie: |2| multiplié par |x| plus |3|. Les coefficients et les constantes peuvent être autant des nombres entiers que des nombres fractionnaires et décimaux. Soit les expressions algébriques suivantes : ||\begin{align}2{ b }^{ 4 } &+ 7 \\ 3{,}5{ y }^{ 2 } &+ 4{,}3 \\ \frac{ x }{ 2 } &+ 5 \\ \frac{2y}{3} &- \frac{5}{8} \end{align}|| Les nombres |2,\ 3{,}5,\ \frac{1}{2}| et |\frac{2}{3}| sont des coefficients alors que les nombres |7,\ 4{,}3,\ 5| et |-\frac{5}{8}| sont des constantes. Un terme est un élément d'une expression algébrique. Il est possible de distinguer les termes d'une expression mathématique à l'aide des symboles mathématiques qu'elle contient. En effet, tous les termes d'une expression algébrique sont séparés par des symboles d'addition (+) ou de soustraction (-). Soit l'expression algébrique suivante : ||2ab–3r+9u+xy–7rst||On y retrouve 5 termes différents séparés par des symboles d'addition et de soustraction : 1e terme : |2ab| 2e terme : |−3r| 3e terme : |9u| 4e terme : |xy| 5e terme : |−7rst| On distingue deux types de termes dans les expressions algébriques. Les termes qui contiennent des variables sont des termes algébriques alors que ceux qui ne contiennent que des nombres sont des termes constants. \[ { x }^{ 2 }+xy+{ y }^{ 2 }+4 \]Dans cette expression algébrique, il y a quatre termes. Les trois premiers termes sont des termes algébriques alors que le dernier terme est un terme constant |(+4)|. Les termes sont dits semblables lorsqu’ils sont composés des mêmes variables et que ces mêmes variables sont affectées des mêmes exposants. Termes semblables |4x| et |5x| car ils ont la même variable |(x)| affectée du même exposant, soit |1| (l'exposant |1| n'est jamais écrit afin de simplifier l'écriture des expressions algébriques) |{ 3x }^{ 2 }{ y }^{ 3 }| et |{ 6x }^{ 2 }{ y }^{ 3 }| car on retrouve les mêmes variables (|x| et |y|) affectées des mêmes exposants (|2| pour la variable |x| et |3| pour la variable |y|) Termes non semblables |3xy| et |3xz| car ils n'ont pas les mêmes variables |{ 12a }^{ 2 }{ b }^{ 3 }d| et |{ 2a }^{ 2 }{ b }^{ 3 }{ d }^{ 2 }| car la variable d n'est pas affectée du même exposant dans les deux termes. Soit les expressions algébriques suivantes : \[ 4,{ 5xy }^{ 2 } \; \; \; \; \; \; \; 3xy \; \; \; \; \; \; \; \frac { 3 }{ 4 } { xy }^{ 2 } \; \; \; \; \; \; \; { -8x }^{ 2 }y \] Les termes |4,{ 5xy }^{ 2 }| et |\frac { 3 }{ 4 } { xy }^{ 2 }| sont semblables puisqu'ils possèdent les mêmes variables affectées des mêmes exposants. Lorsqu'on écrit une expression algébrique, il importe de respecter certaines conventions d'écriture. Les termes |{ 5x }^{ 2 }| et |{ 32xy }| respectent la convention d'écriture. Le terme |{ b15c }^{ 2 }| ne respectent pas la convention puisqu'il ne débute pas par son coefficient. Il faudrait plutôt écrire |{ 15bc }^{ 2 }| Les termes |{ 3x }^{ 2 }yz| et |{ 12abc }^{ 3 }| respectent la convention d'écriture. Le terme |{ 3zx }^{ 2 }y| ne respecte pas la convention puisque les variables n'y sont pas inscrites en ordre alphabétique. Il faudrait plutôt écrire |{ 3x }^{ 2 }yz|. Le polynôme |{ 4y }^{ 3 }+{ 5x }^{ 2 }-{ 32x }+{ 6 }| respecte la convention d'écriture. Le polynôme |{ 5x }^{ 2 }+{ 4y }^{ 3 }+{ 6 }| ne respecte pas la convention puisqu'il n'est pas en ordre décroissant des degrés de ses termes. Il faudrait plutôt écrire |{ 4y }^{ 3 }+{ 5x }^{ 2 }+{ 6 }|. Le polynôme |{ 4b }-{ 5a }| ne respecte pas la convention puisque les variables du même degré ne sont pas en ordre alphabétique. Il faudrait plutôt écrire |{ -5a }+{ 4b }|.
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Le sens mélioratif et le sens péjoratif La connotation est une appréciation subjective (issue d'un point de vue particulier) que porte un mot. Si cette appréciation est positive, le sens du mot est mélioratif (comme dans améliorer). Si elle est négative, le sens du mot est péjoratif. Il peut s'agir de noms, de verbes, d'adjectifs ou d'adverbes. Napoléon est un grand homme. - Grand est un adjectif employé dans un sens mélioratif puisqu'on l'utilise pour vanter les mérites de Napoléon, ce qui n'a rien à voir avec sa taille. Cet article est paru dans une petite revue à potins. - Petite est un adjectif employé dans un sens péjoratif puisqu'on l'utilise pour dénigrer la valeur de la revue. Ce roman est un chef-d'oeuvre. - Chef-d'oeuvre est un nom employé dans un sens mélioratif puisqu'on l'utilise pour montrer à quel point le roman est excellent. Cet homme me dégoûte. - Dégoûte est un verbe employé dans un sens péjoratif puisqu'on l'utilise pour dévaloriser l'homme. Le gâteau est délicieusement sucré. - Délicieusement est un adverbe employé dans un sens mélioratif puisqu'on l'utilise pour montrer que le gâteau est sucré exactement comme il se doit.
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Les liaisons ionique et covalente Une liaison chimique est le transfert ou le partage d'un ou plusieurs électrons entre deux atomes. Peu importe leur nature, tous les atomes cherchent à atteindre la stabilité. Pour ce faire, leur dernière couche électronique doit être remplie par les électrons de valence. Alors que certains atomes ont tendance à gagner des électrons supplémentaires, d'autres vont plutôt en céder. Les électrons de valence des atomes que l'on veut lier subissent l'influence de chacun des noyaux impliqués. La règle de l'octet est la tendance que les atomes ont d'acquérir la configuration électronique du gaz rare qui est le plus proche d'eux dans le tableau périodique. Pour obtenir une configuration électronique stable, un atome cherchera à gagner ou à perdre un ou des électrons par ionisation. Il produira ainsi des ions qui pourront être utilisés dans la formation d'une molécule. L'aluminium possède trois électrons de valence. Pour respecter la règle de l'octet et avoir une configuration électronique semblable à celle du gaz rare le plus près, il devra perdre trois électrons. Il aura donc la configuration électronique du néon. Toutefois, il deviendra un cation, puisqu'il aura une charge résiduelle positive. Le tableau résume les ions formés par les éléments des principales familles du tableau périodique. Nom de la famille Nombre d'électrons de valence Tendance de l'atome Exemple d'ion formé I A Alcalins 1 Perdre 1 électron |Na^{+}| II A Alcalino-terreux 2 Perdre 2 électrons |Mg^{2+}| III A Bore 3 Perdre 3 électrons |Al^{3+}| IV A Carbone 4 Perdre 4 électrons |Si^{4+}| Gagner 4 électrons |Si^{4-}| V A Azote 5 Gagner 3 électrons |P^{3-}| VI A Oxygène 6 Gagner 2 électrons |S^{2-}| VII A Halogènes 7 Gagner 1 électron |Cl^{-}| VIII A Gaz rares 8 Aucun Aucun La liaison covalente implique un partage d'électrons entre deux atomes. Ce type de liaison apparaît principalement lorsqu’une molécule est formée de deux non-métaux, de deux atomes identiques ou lorsqu'un non-métal se lie avec l'hydrogène. La liaison covalente se produit lorsque la différence d'électronégativité entre les deux atomes est petite. Le nombre d'électrons partagés peut varier selon les atomes liés ensemble: il peut y avoir un seul doublet d'électrons partagés (comme dans le dichlore, |Cl_{2}|), deux doublets d'électrons partagés (comme dans le dioxyde de carbone, |CO_{2}|) et même trois doublets partagés (comme dans le diazote, |N_{2}|). Lorsqu'il y a un partage d'électrons, la paire d'électrons partagée est appelée doublet liant. Deux atomes de chlore vont partager un seul doublet d'électrons partagés pour former la molécule |Cl_{2}| Un atome d'oxygène partagera deux doublets d'électrons avec un atome de carbone. Ainsi, lorsque deux atomes d'oxygène vont partager des électrons avec le carbone, la molécule formée sera |CO_{2}|. Les molécules suivantes illustrent des partages d'électrons entre des atomes, ce qui permettra la formation de liaison covalente. Une autre façon d'illustrer les liaisons covalentes est d'utiliser la notation de Lewis. Dans le cas d’une liaison covalente, des cercles seront utilisés pour associer les électrons qui seront partagés dans la liaison, comme l'illustre le schéma ci-dessous. Pour former les liaisons entre le carbone et l'oxygène, il faut représenter les atomes de carbone et d'oxygène avec la notation de Lewis et ajouter des cercles pour illustrer le partage d'électrons. Il est à noter que, dans cette molécule, deux liaisons unissent l’atome de carbone à chacun des atomes d’oxygène. La liaison ionique implique un transfert d'électrons d'un atome à un autre. Ce type de liaison apparaît principalement lorsqu’un composé est formé d’un métal et d’un non-métal. Un composé ionique est obtenu à la suite d'une liaison ionique. Dans une liaison ionique, l'atome qui perd un ou des électrons a une valeur d'électronégativité plus faible que celui qui gagne le ou les électrons. Ce type de liaison amène la formation d'ions: étant donné que les atomes gagnent ou perdent des électrons, ils se retrouvent avec une charge soit positive (cation, un ion positif) ou négative (anion, un ion négatif). Une liaison simple entre deux atomes |NaCl| Le sodium |\left(Na\right)| a un seul électron de valence, alors que le chlore |\left(Cl\right)| en a sept. L’atome de sodium a une plus faible électronégativité que l’atome de chlore. L’atome de sodium cèdera donc son électron de valence à l’atome de chlore pour former une liaison ionique. Les composés suivants présentent des liaisons ioniques entre différents atomes. Une autre façon d'illustrer les liaisons ioniques est d'utiliser la notation de Lewis. Dans le cas d’une liaison ionique, le transfert de l’électron ou des électrons est représenté par une flèche. L’électron doit toujours partir du donneur (le métal) et se diriger vers le receveur (non-métal). Pour former les liaisons entre l'aluminium et le fluor, il faut représenter les atomes d'aluminium et de fluor avec la notation de Lewis et ajouter des flèches pour illustrer le transfert d'électrons. L’atome d’aluminium s’est débarrassé de ses trois électrons, alors que chacun des atomes de fluor a réussi à combler sa dernière couche électronique en recevant un huitième électron de valence. L'électronégativité est la force avec laquelle le noyau d'un atome attire les électrons impliqués dans une liaison chimique. Tous les atomes n’ont pas la même électronégativité. Plus l’atome est électronégatif, plus il a tendance à attirer, voire à arracher les électrons d’un autre atome. En plus de la nature des éléments liés (métal, non-métal), la différence d'électronégativité entre les éléments que l'on veut lier contribue à déterminer le type de liaison chimique.
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Les articulations cartilagineuse et synoviale Les articulations peuvent aussi être regroupées selon leur mobilité (immobile, semi-mobile ou mobile), mais aussi selon leur structure (fibreuse, cartilagineuse ou synoviale). Ce type d’articulation est généralement associé aux articulations immobiles. Le tissu conjonctif dense est l’élément qui permet d’unir les os. Il n’y a cependant pas de cavité, ni de cartilage. Quelques-unes de ces articulations sont semi-mobiles, où la mobilité est fonction de la longueur du tissu conjonctif. Les os du crâne sont un bel exemple d’une articulation fibreuse immobile. Comme son nom l’indique, ce type d’articulation possède du cartilage, mais est toutefois dépourvu de cavité. On ne peut cependant catégoriser ces articulations spécifiquement selon leur mobilité, puisque cette dernière est varie d’immobile à semi-mobile. Les synchondroses sont un type d’articulation cartilagineuse généralement temporaire, où le cartilage est de type hyalin. On dit qu’elles sont temporaires puisqu’elles sont présentes pendant la croissance osseuse et se referment une fois celle-ci terminée. Les symphyses possèdent plutôt un cartilage fibreux qui agit comme un amortisseur, puisque le cartilage est à la fois compressible et élastique. Les articulations entre le sternum et les côtes ainsi que les articulations de la colonne vertébrale sont des exemples d'articulations cartilagineuses. Ce type d’articulation possède une cavité remplie de liquide synovial. La majorité des articulations du corps sont dans ce groupe d’articulations très mobiles. En fait, les articulations des membres sont dans cette catégorie, puisque la cavité et le liquide synovial permettent une grande liberté de mouvement. Cette catégorie d’articulation possède 5 caractéristiques structurales : Chaque os de cette articulation possède un petit coussinet de cartilage articulaire qui permet d’éviter la compression de la tête osseuse. Toutes ces articulations possèdent une cavité articulaire contenant le liquide synovial. La capsule articulaire enveloppe la cavité articulaire. Il y a une première couche de tissu externe, composée de tissu conjonctif dense et irrégulier, qui se fixe aux os adjacents et que l’on nomme capsule fibreuse. Elle permet d’apporter de la résistance à l’articulation, entre autres en ce qui a trait aux forces de tension ou de traction. Ensuite, la membrane synoviale est faite de tissus conjonctifs lâches et tapisse la paroi interne de la capsule fibreuse. Son rôle est de circonscrire, avec le cartilage hyalin, le liquide synovial et elle définit donc le pourtour de la cavité. Elle possède de plus deux types cellulaires, un jouant un rôle défensif au niveau immunitaire et l’autre au niveau de la synthèse protéique. Le liquide synovial joue principalement un rôle de lubrifiant au même titre que la graisse entre les engrenages d’une machine. Il possède une consistance visqueuse semblable au blanc d’œuf, mais qui diminue en viscosité à mesure qu’il se réchauffe. Il est présent dans la cavité articulaire, mais aussi à l’intérieur du cartilage. Ce dernier est constitué un peu comme une éponge et s’il est comprimé, le liquide sort dans l’articulation et retourne dans le cartilage au moment de la décompression. Ce mécanisme se nomme lubrification par suintement et il a pour objectif de diminuer la friction. Enfin, les ligaments renforcent les articulations en liant les os entre eux. Il y a deux types de ligaments, soit les ligaments intrinsèques (ou capsulaires) qui sont constitués d’un épaississement de la capsule, soit les ligaments externes ou internes qui se situent à l’extérieur ou à l’intérieur de la capsule, mais qui sont indépendants de cette dernière. La capsule et les ligaments sont riches en terminaisons nerveuses sensitives qui renseignent le cerveau à tout moment sur la position des articulations. D’autres structures, quoiqu’en dehors de l’articulation, participent à la lubrification de celle-ci. Ces structures sont la bourse et la gaine de tendon. Les genoux, les hanches, les poignets et les coudes sont des exemples d'articulations synoviales.
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L'érection et l'éjaculation L'érection est l'accumulation de sang dans les corps caverneux et aussi dans le corps spongieux, ce qui produit le gonflement et la rigidité du pénis. La plupart des mammifères, ainsi que vraisemblablement tous les primates, possèdent un os pénien (baculum) qui permet l’érection, soit la rigidité du pénis nécessaire lors de la copulation. Cependant, l’être humain fait exception puisqu’il n’en possède pas. L'érection se produit en étapes distinctes. À la suite d'une excitation sexuelle déclenchée par des stimuli érotiques ou sexuellement agréables (images, sons, odeurs, contacts physiques), l’érection chez l’homme se produit. Elle est maintenue par une congestion importante du sang surtout dans les corps caverneux, mais aussi dans le corps spongieux. Cette congestion est obtenue par la dilatation des artérioles acheminant ainsi le sang au pénis en grande quantité. Cette dilatation entraîne une contraction des veinules du pénis, ce qui diminue la sortie de sang de l'organe. Par tout ce processus, le pénis grossit, s'allonge et devient raide. Le rôle de l'érection est de maintenir la rigidité du pénis nécessaire à la pénétration de la femme puisque celle-ci permet d'écarter les parois du vagin. L'éjaculation est le procédé par lequel le sperme est expulsé du pénis par des spasmes (jets successifs). Pendant l'excitation, les glandes de Cowper produisent le liquide prééjaculatoire qui lubrifie l'urètre et y neutralise l'acidité provenant des traces d'urine. Les mêmes influx nerveux qui ont permis le déclenchement de l’érection continuent d’augmenter en intensité jusqu’à un certain seuil critique qui mènera à l'éjaculation et à l'orgasme. L’éjaculation, qui se produit en trois phases, survient à ce moment. D’abord, il y a l'émission, pendant laquelle les voies génitales et les glandes annexes se contractent et où les liquides qu’elles contenaient se déversent dans l’urètre. Ensuite, il se produit une contraction du sphincter de l’urètre, afin d’éviter l’expulsion de l’urine et le reflux du sperme dans la vessie. Finalement surviennent des contractions rythmiques de l’urètre et des muscles du pénis permettant l’expulsion du sperme. Le volume moyen d'un éjaculat se situe entre 2 mL et 5 mL et contient environ 350 millions de spermatozoïdes. Le sperme est composé de spermatozoïdes et du liquide issu des diverses glandes annexes. Le liquide séminal compose environ 50% du sperme. Pour sa part, le liquide issu de la prostate compose environ 35% du sperme. Les spermatozoïdes et le liquide provenant de la glande bulbo-urétrale composent le reste du sperme. Celui-ci est blanchâtre, épais et légèrement collant. Vessie Pubis Pénis Corps caverneux Gland Prépuce Méat urinaire Colon sigmoïde Rectum Vésicule séminale Canal éjaculateur Prostate Glande de Cowper Anus Canal déférent Épididyme Testicule Scrotum Urètre
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Guerre de Corée Le conflit en Corée a provoqué la première intervention armée de l’ONU et fut également le premier grand conflit à survenir au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Survenant au début de la guerre froide, se conflit marquait l’opposition entre les intérêts des Nations Unies et la menace communiste, représentée par la Chine et l’URSS. La guerre de Corée a commencé le 25 juin 1950 lorsque les Coréens du Nord ont envahi le sud de la Corée, peu armé. Lors d’une réunion de l’ONU, le conseil ordonnait la cessation des hostilités, le retrait des troupes en Corée du Sud. L’ONU ordonnait également aux autres pays d’apporter de l’aide à la Corée du Sud. Le 28 juin, Séoul était capturée, provoquant le retrait des troupes de l’ONU. Ces dernières se sont alors dirigées vers le Nord, à la frontière entre la Corée du Nord et la Chine. L’intervention de l’armée chinoise a provoqué de violents combats. Le président américain Truman refusait d’utiliser la bombe atomique sur la Chine. En fait, les États-Unis voulaient éviter d’entrer ouvertement en guerre contre la Chine puisqu’ils y voyaient le risque d’une nouvelle guerre mondiale. Le 30 juin, Truman engageait les États-Unis dans le conflit en envoyant des renforts à la Corée du Sud. Le front communiste fut stoppé au sud de la Corée le 15 janvier 1951. La Corée était alors officiellement divisée en deux, suscitant des émeutes et des manifestations. La guerre avait aussi provoqué l’émergence de camps de prisonniers. Amorcées le 10 juillet 1951, les négociations visant la fin de la guerre ont duré pratiquement 2 ans par intermittence. Toutes les questions y étaient soulevées. Entre octobre 1952 et avril 1953, les négociations furent arrêtées. Les deux camps se sont entendus pour faire appel à une commission neutre pour gérer les prisonniers qui ne voulaient pas retourner à leur armée. L’entente impliquait également la tenue d’une conférence pour la paix trois mois après la signature de l’armistice. Le 27 juillet 1953, l’armistice était signé, mettant fin à la guerre qui fut l’un des points culminants de la guerre froide. Le conflit coréen a causé plus de 4 millions de pertes humaines, dont la majorité était des civils. Aujourd’hui, la Corée est toujours divisée.
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L'addition de vecteurs par la méthode des composantes (x, y) L'addition de vecteurs par la méthode des composantes permet de trouver le vecteur résultant de la combinaison mathématique de deux ou plusieurs vecteurs. Lorsqu'un plan cartésien est dessiné à l'échelle, on peut reporter les vecteurs sur les axes pour en déterminer les composantes. Il suffit ensuite de les additionner pour trouver la grandeur et l'orientation du vecteur résultant. Quelle est la somme des vecteurs représentés ci-dessous ? Il est possible de déterminer chacune des composantes des vecteurs suivants en les reportant sur les axes des abscisses et des ordonnées. Composante horizontale Composante verticale Vecteur rouge |\color{red} {3}| |\color{red} {1}| Vecteur bleu |\color{blue} {2}| |\color{blue} {-2}| Somme des composantes |\color{red} {3} + \color{blue} {2} = 5| |\color{red} {1} + \color{blue} {-2} = -1| Le vecteur résultant peut être représenté dans le plan cartésien (vecteur noir). On peut ensuite trouver la grandeur et l'orientation de ce vecteur. ||\begin{align} r = \sqrt{x^2 + y^2} \quad \Rightarrow \quad r &= \sqrt{ {5^2} + {(-1)^2}} \\ &= \sqrt{26}\\ & \approx 5,1 \: \text{u} \end{align}|| ||\begin{align} \theta=\tan^{-1} \left( \displaystyle \frac{ {y}}{ {x}} \right)\quad \Rightarrow \quad \theta &=\tan^{-1} \displaystyle \left( \frac{ {-1}}{{5}} \right)\\ &= \tan^{-1}\left(-0,2 \right)\\ & \approx -11,3^{\circ}\end{align}|| L'angle déterminé représente l'angle représenté en orange dans l'image ci-dessous. Toutefois, il faut toujours trouver l'angle par rapport à l'axe des abscisses positif, soit l'angle représenté en vert sur la même image. Ainsi, pour trouver l'angle résultant: |360^{\circ} - \color \orange {11,3^{\circ}} = \color \green {348,7 ^ {\circ}}| Le vecteur résultant a donc une grandeur de |\text {5,1 u}| et il est orienté à |348,7^{\circ}|. Si on connaît uniquement les vecteurs sans avoir de graphique, il est possible de déterminer mathématiquement la valeur du vecteur résultant. Quel est le résultat de l'addition des trois vecteurs suivants ? |\overrightarrow {V_1} = \text {30 m à 60}^{\circ}| |\overrightarrow {V_2} = \text {150 m à 210}^{\circ}| |\overrightarrow {V_3} = \text {90 m à 270}^{\circ}| En premier lieu, il faut décomposer les vecteurs en composantes. Composante horizontale Composante verticale |\overrightarrow { V_1}| |30 \cos 60^{\circ} = 15 \:\text {m}| |30 \sin 60^{\circ} = 26 \: \text {m}| |\overrightarrow {V_2}| |150 \cos 210^{\circ} = -130 \: \text {m}| |150 \sin 210^{\circ} = -75,0 \: \text {m}| |\overrightarrow {V_3}| |90 \cos 270^{\circ} = 0 \: \text {m}| |90 \sin 270^{\circ} = -90 \: \text {m}| Lorsque les trois vecteurs ont été décomposés, il faut additionner les composantes horizontales de chacun des vecteurs ensemble, et faire de même avec les composantes verticales. Composante horizontale Composante verticale |\overrightarrow {V_1}| |15 \: \text {m}| |26 \: \text {m}| |\overrightarrow {V_2}| |-130 \: \text {m}| |-75,0 \: \text {m}| |\overrightarrow {V_3}| |0 \: \text {m}| |-90 \: \text {m}| |\text {Somme}| |15 + -130 + 0 = - 115 \: \text {m}| |26 + -75,0 + -90 = -139 \: \text {m}| Lorsque les deux composantes ont été déterminées, il est possible de calculer la grandeur du vecteur résultant. ||\begin{align} r = \sqrt{x^2 + y^2} \quad \Rightarrow \quad r &= \sqrt{ {(-115)^2} + {(-139)^2}} \\ &= \sqrt{32\:546}\\ & \approx 180 \: \text{m} \end{align}|| Pour trouver l'angle, on utilise des rapports trigonométriques, comme la tangente. ||\begin{align} \theta=\tan^{-1} \left( \displaystyle \frac{ {y}}{ {x}} \right)\quad \Rightarrow \quad \theta &=\tan^{-1} = \displaystyle \left( \frac{ {-139}}{{-115}} \right)\\ &= \tan^{-1}\left(1.208....\right)\\ & \approx 50,4^{\circ}\end{align}|| Afin de savoir ce que cet angle représente, il est important de représenter le vecteur dans un système de référence. Puisque les deux composantes sont négatives, le vecteur résultant sera situé dans le troisième quadrant. L'angle calculé est donc l'angle situé à l'intérieur du triangle formé par la composante horizontale (en rouge), la composante verticale (en bleu) et le vecteur résultant (en vert). Puisqu'il faut calculer l'angle à partir de l'axe positif des abscisses, soit l'angle représenté en vert sur le schéma, il faut donc additionner l'angle calculé (représenté en orange) sur le schéma à |\small 180^{\circ}| pour trouver l'orientation du vecteur résultant. |180^{\circ} + 50,4^{\circ} = 230,4^{\circ}| Le vecteur résultant a donc une grandeur de |180 \: \text {m}| et une orientation de |230,4^{\circ}|.
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La fission et la fusion nucléaire La fission et la fusion sont deux types de transformations nucléaires, c’est-à-dire qu’elles impliquent le noyau des atomes. La fission nucléaire est la séparation du noyau d’un atome en plusieurs noyaux plus légers. Cette transformation peut aussi générer d’autres particules subatomiques. La fission nucléaire forme de nouveaux atomes plus légers à partir des protons et des neutrons d’un atome très lourd. Elle se produit naturellement chez les éléments dont le noyau est instable. Elle peut aussi être provoquée artificiellement afin d’utiliser l’énergie qui s’en dégage. Dans la nature, le radium |(\text{Ra})| présent dans le sol et les roches se désintègre en radon |(\text{Rn}),| un gaz radioactif naturel. On peut exprimer cette transformation de la manière suivante. ||^{226}_{88}\text{Ra}\rightarrow^{222}_{86}\text{Rn}+^{4}_{2}\text{He}|| Il s’agit ici d’une dégradation générant un rayonnement alpha |(\alpha).| On retrouve le radon en concentration variée dans les sols et celui-ci peut s’infiltrer et s’accumuler dans les maisons, principalement dans les sous-sols si la ventilation n’est pas adéquate. L’exposition prolongée au radon est la première cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs. La fission nucléaire de l’uranium 236 peut être entrainée par l’ajout d’un neutron à un atome d’uranium 235 pour former temporairement de l’uranium 236. Cette réaction d’initiation se fait selon l’équation suivante. ||^{235}_{92}\text{U}+^{1}_{0}\text{n}\rightarrow^{236}_{92}\text{U}|| Lorsque le noyau de l’uranium 236 se désintègre une première fois, 3 neutrons sont libérés. Ces 3 neutrons peuvent se joindre à d’autres noyaux d’uranium 235 pour former 3 nouveaux noyaux d’uranium 236. Cela provoque la fission nucléaire de ces 3 noyaux d’uranium 236, puis 9 noyaux, 27 noyaux, 81 noyaux, 243 noyaux et ainsi de suite. Il s’agit d’une réaction en chaine. La fusion nucléaire est la combinaison de noyaux d’atomes légers pour former un noyau plus lourd. Cette transformation peut aussi générer des particules subatomiques. La fusion nucléaire forme un nouvel atome à partir des protons et des neutrons de plusieurs atomes légers. Ce phénomène est possible seulement lorsque les neutrons atteignent une très grande vitesse. Pour cela, une température de plusieurs millions de degrés Celsius est nécessaire. Cette réaction émet de des particules bêta |(\beta)|, de l’énergie ainsi que des neutrinos.
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L’accord du verbe avec le pronom « on » Le pronom on a la même valeur qu'un il, il commande donc un accord à la 3e personne du singulier. On en parle, mais on n’en sait pas plus. On avait des données importantes à lui transmettre. Dans le cas du participe passé (exemple 1) ou de l’adjectif employé avec l’auxiliaire être (exemple 2), l’accord du verbe se fait avec l’antécédent (c'est-à-dire le mot remplacé) du pronom on. Au retour de notre voyage, ma soeur et moi, on est allées visiter notre grand-mère. Ma mère et moi, on est contentes du dénouement de cette aventure.
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Le demi-plan et l'ensemble-solution En géométrie analytique, un demi-plan représente l'ensemble-solution d'une inéquation du premier degré à deux variables. Un ensemble-solution est l'ensemble des valeurs vérifiant une équation ou une inéquation. Les concepts de demi-plan et d'inéquation du premier degré à deux variables sont étroitement liés lorsqu'il est question de géométrie analytique. En fait l'un est la représentation graphique de l'autre. Le demi-plan peut être vu comme l'une des deux portions d'un plan délimité par une droite nommée droite frontière. Une droite frontière est une droite qui délimite l'ensemble-solution d'une inéquation. Il existe deux types de droite frontière : Si l'inégalité n'est pas stricte (|\leq| ou |\geq|), la droite frontière fera partie de l'ensemble-solution et on la représentera par un trait plein. Si l'inégalité est stricte (|<| ou |>|), la droite frontière ne fera pas partie de l'ensemble-solution et on la représentera par un trait pointillé. Le demi-plan suivant représente l'ensemble-solution de l'inéquation |y>3x.| On remarque ici que la droite frontière |y=3x| est pointillée. Ceci est dû au fait que le signe d'inégalité de l'inéquation (|>|) est strict. On aura cependant un trait plein pour la droite frontière de l'ensemble-solution de l'inéquation |y\geq3x.| Un demi-plan peut aussi servir à représenter une inéquation du premier degré à une variable. Lorsque l'inéquation comprend seulement : la variable indépendante |(y),| on aura une droite frontière horizontale; la variable dépendante |(x),| on aura une droite frontière verticale. Le demi-plan suivant représente l'ensemble-solution de l'inéquation |y\leq4.| L'ensemble-solution comprend tous les points dont la coordonnée en |y| est plus petite ou égale à |4.| Le demi-plan suivant représente l'ensemble-solution de l'inéquation |x>-2.| L'ensemble-solution comprend tous les points dont la coordonnée en |x| est strictement plus grande que |-2.| Dans certaines situations, il peut être demandé de représenter graphiquement l'ensemble-solution d'une inéquation du premier degré à deux variables. Voici comment procéder. Tracer le demi-plan correspondant à l'ensemble-solution de l'inéquation |4x+2y\leq 6.| 1. Écrire l'inéquation sous sa forme fonctionnelle ||\begin{align} 4x \color{red}{-4x} + 2y &\leq 6 \color{red}{-4x} \\ 2y \color{red}{\div 2} &\leq (6 - 4x) \color{red}{\div 2} \\ y &\leq - 2x + 3 \end{align}|| 2. Tracer la droite frontière d'équation |y=-2x+3| Comme le signe d'inégalité est |\leq,| cette droite sera représentée par un trait plein. 3. Hachurer le demi-plan correspondant à l'ensemble-solution de l'inéquation Comme le signe d'inégalité de l'inéquation est |\leq ,| il faut hachurer au-dessous de la droite frontière. Validons maintenant notre tracé à l'aide d'un point-test. Prenons le point |(-1,2)| faisant partie de la région hachurée et remplaçons les variables de l'inéquation de départ par ses coordonnées. ||\begin{align} 4x + 2y &\leq 6 \\ 4(\color{blue}{-1})+2(\color{blue}{2}) &\leq6 \\ -4 + 4 &\leq 6 \\ 0 &\leq 6 \Longrightarrow \text{VRAI} \end{align}|| Les coordonnées du point-test vérifie l'inéquation. Nous pouvons donc affirmer que le demi-plan ci-haut représente bien l'ensemble-solution de l'inéquation |4x+2y\leq 6.| Pour être bien certain de ne pas faire d'erreur dans les manipulations, il peut être bon de revoir la notion d'inéquation. Parfois, il est possible qu'on demande de déterminer la représentation algébrique d'un demi-plan. Cette représentation algébrique aura la forme d'une inéquation à deux variables. Voici les étapes de la démarche permettant d'y arriver. Détermine l'inéquation dont l'ensemble-solution correspond au demi-plan ci-dessous. 1. Trouver l'équation de la droite frontière À l'aide du graphique, il est possible de déterminer que l'ordonnée à l'origine de la droite frontière est |1.| On peut ensuite calculer la pente à l'aide de deux points appartenant à la droite. Prenons les points |(2,2)| et |(4,3).| ||\begin{align}a=\displaystyle \frac{\triangle y}{\triangle x}&=\frac{y_2-y_1}{x_2-x_1}\\ &=\displaystyle \frac{3-2}{4-2}=0{,}5\end{align}||L'équation de la droite frontière est donc |y=0{,}5x+1| 2. Choisir le bon signe d'inégalité Comme la région hachurée se retrouve au-dessus de la droite, il faut utiliser le signe |>| ou |\geq.| De plus, puisque la droite frontière du graphique est pointillée, on doit choisir un signe d'inégalité stricte. Le bon signe d'inégalité est donc |>.| L'inéquation recherchée est |y>0{,}5x+1| Il est possible de valider l'inéquation à l'aide d'un point-test. Prenons le point |(1,3)| qui fait partie de la région hachurée du graphique et remplaçons les variables de l'inéquation par ses coordonnées. ||\begin{align}y&>0{,}5x+1\\ \color{blue}{3}&>0{,}5(\color{blue}{1})+1\\ 3&>1{,}5\end{align}||L'inéquation est vérifiée, nous avons choisi le bon sens pour le signe d'inégalité.
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L'humanisme (notions avancées) L’humanisme est un courant culturel européen qui s'est développé à la Renaissance. Il modifie les conceptions de l'Homme et ses rapports au monde. Cette pensée nouvelle va apporter plusieurs autres idées qui vont modifier considérablement les aspects artistiques et sociaux. Les notions de liberté, de tolérance, d’indépendance, d’ouverture et de curiosité sont associées à ce courant culturel. Très tôt en Italie, dès la fin du 13e siècle, les textes de l’Antiquité servaient de modèles de sagesse et de formation des Hommes. Ce mouvement vers les textes et les savoirs anciens a toutefois été augmenté radicalement suite à l’arrivée de nombreux réfugiés grecs qui fuyaient les Turcs. Ils avaient en leur possession les manuscrits et les traditions issus des Grecs et des Romains de l’Antiquité. Tout ce mouvement est amplifié un peu plus tard par la prise de Constantinople. Cet intérêt naissant face aux écrits antiques combiné à la redécouverte de plusieurs textes et traditions oubliés ont fait évolué la manière de percevoir le monde, les connaissances et l’Homme en général : on veut renouer avec les connaissances et le mode de vie d’une époque prestigieuse. Dès le début de la Renaissance, les érudits développent une nouvelle perception du Moyen Âge : cette époque est maintenant associée à l’ignorance. Les humanistes sont poussés par la motivation de retrouver les vrais textes, tels qu’ils avaient été écrits et ainsi redécouvrir l’authenticité de la pensée de l’Antiquité. Ce désir s’exprime même chez le pape qui encourage fortement les recherches sur les traditions textuelles et religieuses. Il commande même une traduction de la kabbale, un texte juif sacré. Pour propager ces nouvelles connaissances, plusieurs nouvelles traductionsdes textes antiques sont faites, plusieurs copistes travaillent à en produire de nouveaux exemplaires. Ces textes sont aussi enseignés dans les écoles. Le nouvel idéal de la connaissance se répand grâce aux nouvelles technologies, dont l’imprimerie. Cette propagation est grandement favorisée par le nouveau développement des grandes villes, la création d’universités et le développement des institutions administratives et judiciaires. L’éducation change de visage, la manière de concevoir la formation des jeunes et les matières à enseigner changent pour favoriser le savoir parler, le savoir penser et le savoir vivre. Les nouvelles idées issues des savants et des artistes italiens se répandent d’abord en Allemagne et en Hollande. Dans ces régions, plusieurs grandes villes favorisent l’émergence et la diffusion des nouvelles idées, ce sont des régions riches en échanges culturels. C’est d’ailleurs la première zone d’expansion de l’imprimerie : les idées sont alors encore plus faciles à communiquer. Le premier collège trilingue au monde y voit d’ailleurs le jour. Érasme se fait alors le phare de la nouvelle culture. En effet cet intellectuel voyageur représente les nouvelles valeurs de l’humanisme. Il les transmet un peu partout en Europe grâce à sa correspondance avec les lettrés de tous les pays. L’humanisme arrive en France au 14e siècle. À cette époque, quelques humanistes italiens ont séjourné à Avignon. Ils y font découvrir leur philosophie et les textes de l’Antiquité. L’arrivée de plusieurs traducteurs va favoriser la découverte et l’enseignement de la philosophie antique. Plus tard, François 1er fait venir en France des professeurs et des artistes qui vont participer à la fondation d’un autre collège trilingue où l’on y enseigne le latin, le grec et l’hébreu. Plusieurs régions d’Europe vont également ressentir les effets de cette nouvelle vague: la Pologne, la Hongrie, l’Espagne et finalement l’Angleterre. De plus, c’est en Espagne que l’on publie la toute première bible écrite en plusieurs langues. Ce mouvement s’inspire largement des conceptions latines de l’Homme. Le mot même d’humanisme vient directement du mot latin humanitas. Ce mot servait à exprimer la pensée selon laquelle l’Homme se distingue et se caractérise par sa culture et sa douceur. Avec ce concept vient aussi celui d’humanores litteral, qui représente les lettres humaines, c’est-à-dire tous les discours écrits portant sur la philosophie, la poésie, les sciences et toutes les autres disciplines de recherche. Avec l’humanisme, l’humanité est donc associée à l’idée de la culture, celle-ci serait alors l’essence de l’Homme. Cette perception s’oppose fortement au modèle de virilité et de force guerrière qui était mis en valeur au Moyen Âge. En effet les modèles médiévaux misaient sur la sainteté ou l’héroïsme militaire. D’ailleurs, dans la vision humaniste, ce n’est pas la spécialisation dans un domaine précis qui est valorisée, mais la diversité des talents, la connaissance de tous les domaines. Les domaines d’études sont toutefois plus développés et les méthodes de recherches sont plus systématiques. Selon cette vision des talents et des intérêts diversifiés, Leonardo da Vinci représente l’humaniste par excellence puisqu’il s’est intéressé aux arts, aux sciences, au corps humain et aux technologies. Les humanistes considèrent maintenant que tout gravite autour de l’Homme. Contrairement à ce qui était mis en valeur à l’époque médiévale, ce n’est plus Dieu qui est au centre de tout, c’est l’Homme. Avec cette vision de l’humanité, l’Homme est capable de réfléchir par lui-même et n’est pas assujetti à la fatalité. Il dispose effectivement d’un libre arbitre qui lui permet d’effectuer des choix, sans toutefois contester la puissance de Dieu. L’Homme, toujours selon la philosophie humaniste, est doté d’une intelligence qui lui permet d’en apprendre toujours plus, mais il a en plus le pouvoir de se perfectionner. Les humanistes désirent alors mettre le savoir à la portée de l’humanité et c’est pourquoi ils écrivent, ils voyagent et ils correspondent beaucoup. La philosophie humaniste est marquée par la confiance. Cette confiance est surtout reliée au progrès humain et à la connaissance. En effet, selon les érudits, seuls la connaissance peut développer un être humain et le rendre apte à aller de l’avant. C’est pourquoi la Renaissanceest une époque où les sociétés mettent en valeur le progrès, les nouvelles découvertes scientifiques, les nouvelles inventions, la recherche, etc. Cette mise en valeur émane surtout d’une confiance, les gens avaient la conviction que l’humanité pouvait améliorer le monde. Pour continuer ce développement de la pensée et des connaissances, il fallait également avoir confiance dans la civilisation, en tant que médium à la connaissance, et de la curiosité, comme le moteur de ces recherches. Cette confiance touche tous les domaines : religion, philosophie, arts, lettres, sciences. Comme les individus valorisés dans la société sont dorénavant des érudits qui maîtrisent plusieurs langues, la connaissance devient alors le principal moteur de la société. Le bonheur repose alors sur les études, la connaissance. Cette connaissance doit être transmise par l’éducation, qui devient alors très valorisée. Cette valorisation transparaît beaucoup dans les ouvertures de nombreux collèges et universités au cours de la Renaissance. Le rapport avec l’éducation va se modifier : les étudiants doivent apprendre à réfléchir, à étudier des textes de l’Antiquitéet connaître plusieurs langues. C’est à cette époque que certains philosophes remettent en question la manière de pratiquer la religion. Ils ne remettent pas en cause l’existence de Dieu ni la religion comme telle. Ils s’interrogent surtout sur la manière de vivre la religion, telle que proposée par l’Église. Cette remise en question va mener éventuellement à la Réforme religieuse. Le système d’éducation a été complètement revu et rénové au cours de la Renaissance et les effets s’en font sentir jusqu’au 18e siècle. En effet, la grande érudition des étudiants va modifier la vision de la culture. Celle-ci sera dorénavant latinisée et truffée de citations diverses. Plusieurs éditions des ouvrages classiques vont continuer à paraître. De plus, l’intérêt par rapport aux textes de l’Antiquité ne diminuera pas de sitôt. Toutefois, le monde culturel connaîtra tout de même une certaine mutation par rapport à ce qui était mis en valeur pendant la période humaniste. Cette mutation paraît surtout dans la dénomination des textes. En effet, alors que les lettres humaines désignaient l’ensemble des textes, il va s’effectuer une scission où l’on va distinguer deux domaines spécifiques : les sciences et les belles lettres. La vision optimiste de l’Homme véhiculée par l’humanisme sera légèrement modifiée au cours du 17e siècle. C’est au cours de cette période, notamment par les écrits de Pascal, que la vision va se rapprocher un peu plus de la religion. En effet, Pascal considère la condition de l’Homme comme irrémédiablement pécheresse, ce qui diffère grandement avec le libre-arbitre du 16e siècle. Au 18e siècle, au cours du siècle des Lumières, la philosophie va effectuer un retour vers l’humanisme. Bien qu’il y ait plusieurs différences, la philosophie des Lumières renoue avec la confiance dans le progrès humain. On peut alors conclure que l’humanisme est un courant de pensée bien ancré dans son époque. Il a effectivement influencé quelques philosophes ultérieurs, mais les idées n’ont cessé d’évoluer. L’humanisme ne peut alors se dissocier du contexte historique duquel il a émergé.
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Manille et les risques naturels Manille est la capitale des Philippines, pays situé dans l’océan Pacifique, plus précisément entre la mer de Chine, la mer des Philippines, Taiwan et l’Indonésie. Ce pays est constitué de près de 7100 îles, la capitale est sur l’île Luzon. La région métropolitaine de Manille s'étend sur un peu plus de 630 kilomètres carrés et est habitée par plus de 11 millions d'habitants. La ville n'a pas vraiment d'urbanisme comme certaines villes occidentales. Il n'y a pas de réel centre-ville, c'est plutôt la cohue qui règne dans l'organisation urbaine. Bien que cette métropole soit située sur un archipel, la plage la plus près se situe à environ 130 kilomètres. Le coeur touristique de Manille se situe le long de la baie de Manille et comprend le centre des affaires et les centres commerciaux. Dans la même section de la ville, on peut retrouver les vieilles maisons issues de la colonisation, l'université et les musées. L'urbanisme est l'étude de l'organisation de la ville et de ses territoires. Malheureusement, l'écart entre les riches et les pauvres est énorme et se reflète dans la répartition des espaces urbains. En effet, près de 3 millions de personnes vivent dans des bidonvilles, dont la superficie fait à peine 5% du territoire total de la ville. Ces habitants vivent dans des conditions insalubres. Certains vont même travailler sur les montagnes de déchets nauséabonds afin d’y trier les matières recyclables. L'administration de la ville désire redorer l'image de Manille en éliminant les quartiers pauvres. Elle rase donc fréquemment certains bidonvilles afin d'y construire des habitations plus luxueuses. Malheureusement, elle n'offre aucun programme de soutien aux familles ainsi dérangées. Les habitants les mieux nantis ont la chance d'habiter dans ces constructions luxueuses en banlieue. Bien que la ville soit aux prises avec des problèmes de pollution considérables, peu d'infrastructures sont mises en place afin d'améliorer la situation. De plus, les embouteillages monstres qui constituent une des causes de la piètre qualité de l'air, sont difficiles à limiter en raison du manque d'espace pour construire de nouvelles routes. La création de Manille date de la fin du 16e siècle. Les Espagnols y avaient en effet créé des ports marchands dès 1571. Les colons avaient également construit une ville fortifiée qu'ils avaient baptisée Intramuros (qui signifie « à l'intérieur des murs »). La position de Manille est avantageuse puisqu’elle se situe sur les rives de la mer de Chine, à l’embouchure de la Pasig River, là où les terres sont extrêmement fertiles. Le port permettait donc d’établir des liens commerciaux avec toutes les îles de cette région du Pacifique. Aujourd’hui, la Pasig River est considérée comme inactive parce qu’elle est trop polluée. La ville fortifiée constitue les vieux quartiers de Manille, où il est encore possible d'y contempler des édifices datant de la colonisation espagnole ou de visiter des endroits comme le parc Rizal, qui servait jadis de lieu d'exécution pour les dirigeants espagnols. La ville a longtemps appartenu aux Espagnols, bien qu'il y ait eu plusieurs guerres et d'autres occupants à certains moments. La ville est tout de même passée officiellement aux mains des Américains en 1898, et ce, jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, période durant laquelle les Japonais ont pris possession de la ville. Un lieutenant américain est revenu défendre son territoire par la suite. Certains endroits de Manille portent encore des traces de ces batailles, dont l'île de Corregidor et les tunnels de Malinta. L'île de Corregidor avait été abandonnée après la guerre parce que l'on considérait qu'il n'y avait strictement plus rien de vivant sur l'île tellement les combats y avaient été meurtriers. Les tunnels de Malinta avaient été élaborés par le lieutenant en prévision de défendre la ville et de protéger ses habitants. Avec sa longue histoire de colonisation et d’emprise occidentale, les habitants de Manille arborent deux cultures : la culture asiatique et la culture occidentale. Le dépaysement n’est donc pas trop marqué pour les voyageurs. À près de 100 kilomètres de la ville de Manille, sur la même île, se situe l'un des dix volcans les plus surveillés de la planète. Le Pinatubo est un énorme volcan dont le diamètre de la base fait environ 40 kilomètres. Aujourd'hui, son sommet s'élève à 1600 mètres d'altitude. Le Pinatubo fait partie de la Ceinture de feu du Pacifique, il fait donc partie dune zone où le nombre de volcans est plus élevé qu'ailleurs. Le volcan na jamais représenté un risque très élevé pour Manille puisqu'il était considéré comme éteint, après près de 600 ans d'inactivité. Par contre, tout a changé lorsque des spécialistes ont reconnu certains signes d'activité volcanique et sismique un peu avant 1991. Dès qu'ils ont remarqué ces quelques signes d'activité, les volcanologues ont surveillé de très près l'évolution de la situation. Avec raison d'ailleurs, puisqu'en juin 1991, en l'espace de quelques jours, le Pinatubo entrait précipitamment en éruption. Dès le 7 juin, du magma apparaît en surface, créant ainsi un dôme de lave sur la montagne. Des nuages de cendres et des coulées de lave commencent d'ailleurs à entrer en action. Dès cet instant, plusieurs villes et villages sont évacués, dans un rayon de 20 kilomètres autour du volcan. Un peu plus tard, les explosions, les nuages de cendres et les coulées de lave se poursuivent. La colonne de cendres et de feu s'élève maintenant à 40 kilomètres de haut. Le 15 juin, l'éruption devient encore plus violente. Le somment de la montagne, qui s'élevait alors à 1745 mètres d'altitude, a littéralement été pulvérisé par une explosion créant ainsi un immense cratère, aujourd'hui rempli d'eau. L'ensemble du territoire urbain de Manille a été recouvert d'une épaisse couche de cendres qui pouvait atteindre 200 mètres de hauteur par endroits, et ce, à plus de 40 kilomètres à la ronde. Mais ce n'est pas tout. Le Pinatubo est situé dans une région du monde où les saisons sèches alternent avec une saison des pluies très intense (la Mousson). Les sédiments créés par les diverses éruptions du volcan sont très mous et, lorsqu'ils sont trop humides, ils peuvent s'écrouler, créant de grosses coulées de boues destructrices. C'est ce qui s'est passé après les éruptions de 1991. Un cyclone a apporté des précipitations intenses à peine quelques jours après les évènements. De grosses coulées de boue, mélange de sédiments et d'eau de pluie, ont alors glissé tout autour du volcan détruisant des villages sur son chemin. Certains secteurs sont ensevelis par ces sédiments, ce qui a fait qu'ils sont restés inhabitables pendant un bon moment. Aujourd'hui encore, les risques déboulement et de coulées de boue sont encore possibles. À chaque mousson ou lors d'un cyclone, certains endroits du volcan sont particulièrement observés pour tenter de prévenir les dégâts que ces coulées peuvent créer. Considérant l'ampleur de l'éruption, le nombre de victimes est assez limité. Ce fait s'explique par les réactions rapides des volcanologues et des autorités qui ont efficacement évacué les zones à risques. En fait, la majorité des décès reliés à cet évènement ont plutôt été causés par des épidémies et des maladies infectieuses contractées dans les camps d'évacuation. Outre les risques d'éruption volcanique, Manille et les îles environnantes risquent également les inondations dues à la mousson ou aux cyclones.
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La, là, l'as, l'a et las La peut être un déterminant défini. Il est généralement placé avant un nom. La peut également être un pronom personnel qui remplace un groupe nominal féminin et singulier. Il est généralement placé avant un verbe. Cependant, lorsque le verbe est à l'impératif, le pronom la est placé après ce verbe. La fleur a été cueillie dans la serre près de chez toi. Ma fleur a été cueillie dans ta serre près de chez toi. Il la reconnait facilement dans la foule. Il reconnait quelqu’un facilement dans la foule. Pour que la lettre soit prête à être envoyée aujourd'hui, écris-la maintenant. Pour que ta lettre soit prête à être envoyée aujourd'hui, écris quelque chose maintenant. Là est un adverbe. Il indique un lieu, un moment, un temps, un point précis. Là (précédé d’un trait d'union) est une particule adverbiale ajoutée à un nom. Elle permet d’attirer l’attention sur un élément précis. C'est là que nous allons. C’est ici que nous allons. C’est là que le spectacle commence. C’est maintenant que le spectacle commence. Ces gens-là ne seront plus là demain. Ces gens-ci ne seront plus ici demain. L'as est un pronom personnel (le ou la) accompagné du verbe avoir conjugué au présent de l’indicatif à la 2e personne du singulier. L’a est un pronom personnel (le ou la) accompagné du verbe avoir conjugué au présent de l’indicatif à la 3e personne du singulier. Le verbe avoir peut également être un auxiliaire de conjugaison servant à la formation des temps composés. Jonathan l’a comme enseignante de français. Jonathan l’avait comme enseignante de français. Tu l'as enfin terminé, ce projet! Tu l'avais enfin terminé, ce projet! Las est un adjectif masculin et singulier qui signifie « fatigué ». Cet employé semble las aujourd'hui. Cet employé semble fatigué aujourd'hui. Son visage las témoigne des années passées. Son visage fatigué témoigne des années passées. Accéder au jeu
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Le nationalisme québécois Le nationalisme québécois se caractérise par l'importance donnée au respect des champs de compétence provinciale, l'autonomie du Québec, la sauvegarde de la langue française ainsi que l'affirmation du caractère distinct de la société québécoise. Durant la Deuxième Guerre mondiale, les opposants à la conscription joignent leurs forces et fondent un parti nationaliste, le Bloc populaire. Ce parti prône l'indépendance du Canada à l'égard du Royaume-Uni et le respect des champs de compétences des provinces. Maurice Duplessis, premier ministre du Québec de 1936 à 1939 puis de 1944 à 1959 est un nationaliste québécois qui se bat pour une plus grande autonomie des provinces à l'intérieur du Canada. La modernisation du nationalisme québécois après les années 1950 s'illustre par la volonté de protéger le français et l'affirmation du caractère distinct de la société québécoise. Nombreux sont ceux qui souhaitent faire du Québec un pays souverain. Par ailleurs, des organismes et des partis politiques militant pour l'indépendance du Québec apparaissent dans les années 1960 et 1970. Daniel Johnson (père), premier ministre du Québec entre 1966 et 1968, veut améliorer le statut du Québec dans la fédération canadienne. Il publie un ouvrage, Égalité ou indépendance, dans lequel il explique les positions que son parti politique, l'Union nationale, veut défendre : « … nous voudrions bien, deux siècles après la Conquête, que l'on ne nous conteste plus le droit d'être ce que nous sommes : une nation française en Amérique. … Nous ne voulons plus être tolérés, nous voulons être maîtres chez nous. » Extrait de Égalité ou indépendance, 1965 René Lévesque, un journaliste, fonde en 1967 le Mouvement souveraineté-association. L'année suivante, ce mouvement s'allie au Rassemblement pour l'indépendance nationale, ou RIN, et les deux entités deviennent le Parti Québécois. René Lévesque présente le concept de souveraineté-association dans un manifeste du nom d'Option Québec. Les idées du Parti québécois sont diffusées dans le journal Le Jour à partir de 1974. Le nationalisme québécois transparaît également dans plusieurs œuvres d'artistes québécois, notamment le spectacle Poèmes et chants de la résistance ainsi que l'Osstidcho, un spectacle mettant en scène Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Louise Forestier et Mouffe. La question de l'indépendance du Québec prend beaucoup de place et fera l'objet de deux référendums, en 1980 puis en 1995.
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Les forces centripète et centrifuge La force centripète est la force qui maintient un objet dans un mouvement circulaire. L'accélération centripète est l'accélération qui provoque le changement d'orientation du vecteur vitesse dans une situation de mouvement circulaire uniforme. On peut prendre l'exemple d'un poids attaché à une corde. Si la personne se met à tourner sur elle-même en tenant la corde, la force centripète est dirigée vers le centre de rotation, soit la personne. Cette force maintiendra le poids dans un mouvement circulaire. Si la personne lâche la corde, la force centripète disparaîtra et le poids se déplacera dans une trajectoire rectiligne. Pour déterminer la force centripète, il faut utiliser la deuxième loi de Newton et substituer l'accélération par la formule décrite ci-dessus. La force centripète est toujours orientée dans le même sens que l'accélération centripète, soit vers le centre du cercle représentant la trajectoire de l'objet en mouvement. Dans un manège, la boucle verticale possède un rayon de |\small \text {10 m}|. Le train, ayant une masse de |\small \text {500 kg}|, maintient une vitesse de |\small \text {54 km/h}|. Quelle est la grandeur de la force centripète? Voici les informations connues dans cet exemple. ||\begin{align}r &= 10 \: \text {m} &m &= 500 \: \text {kg}\\ v &= 54 \: \text {km/h} = 15 \: \text {m/s} \end{align}|| On détermine la force centripète en utilisant la formule ci-dessus. ||\begin{align} F_{c} = m \times \displaystyle \frac {v^{2}}{r} \quad \Rightarrow \quad \text {F}_{c} &= 500 \: \text{kg} \times \frac {(15 \: \text {m/s})^{2}}{(10 \: \text{m})} \\ &= 11\:250 \: \text {N} \end{align}|| La force centrifuge est la force fictive qui amène un corps à s'éloigner du centre de rotation d'un mouvement circulaire. Lorsqu'une voiture entre dans une courbe prononcée, elle exerce une force vers l'intérieur du virage afin d'amener la voiture dans la direction appropriée, soit la force centripète. Or, quand la voiture tourne, les personnes assises à l'intérieur de la voiture ressentent une force qui tend à les amener vers l'extérieur, comme si elles devaient être déportées dans le sens contraire de la courbe. C'est cette force que l'on nomme force centrifuge. Le même principe existe dans certains manèges tournant à grande vitesse. Pour une personne située dans ce manège, elle ne sera pas attirée vers le centre, mais plutôt comprimée sur son siège, car elle ressent les effets de la force centrifuge. Cette force l'amène à rester assise sur son siège plutôt que de continuer son mouvement en ligne droite.
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La division de fractions Afin de résoudre une division de deux fractions, il est important de se souvenir que faire une division revient à faire une multiplication par l'inverse. ||\frac{2}{3}\div\frac{1}{9}=\frac{2}{3}\times\frac{9}{1}=\frac{2\times9}{3\times1}=\frac{18}{3}=6|| ||\frac{4}{5}\div\frac{2}{3}=\frac{4}{5}\times\frac{3}{2}=\frac{4\times3}{5\times2}=\frac{12}{10}=\frac{6}{5}|| Dans le cas d’une division avec des nombres fractionnaires, il faut d’abord transformer ces nombres fractionnaires en fractions, puis effectuer l’opération comme il a été expliqué plus haut. ||4\frac{1}{3}\div\frac{2}{5}=\frac{13}{3}\div\frac{2}{5}=\frac{13}{3}\times\frac{5}{2}=\frac{65}{6}=10\frac{5}{6}|| ||8\frac{1}{2}\div4\frac{1}{3} =\frac{17}{2}\div\frac{13}{3}=\frac{17}{2}\times\frac{3}{13} =\frac{51}{26}|| Pour valider ta compréhension des fractions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Les personnages du récit Dans les récits, les personnages sont ceux qui nous font vivre les évènements. C'est à travers leurs émotions, leurs actions, leurs caractéristiques, etc. que nous pouvons suivre le fil de l'histoire. Toutefois, les personnages n'ont pas la même importance. Il est donc possible de les classer selon leur typologie : le ou les personnages principaux, les personnages secondaires et les personnages figurants. De plus, il est pertinent d'analyser le rôle des personnages afin de comprendre les rapports qu'ils entretiennent entre eux. Il peut s'agir du héros, des adjuvants (ou alliés) ou des opposants (ou adversaires). Selon leur importance, les personnages peuvent être classés en trois types : Le ou les personnages principaux Un personnage principal est celui qui mène une quête, un projet, dans le but de résoudre un problème. Très souvent, c'est lui qui est le plus caractérisé. On peut décrire son apparence physique, son identité, sa personnalité, sa symbolique et son passé. C'est autour de lui que gravitent tous les autres personnages. Les personnages secondaires Les personnages secondaires viennent aider le personnage principal ou lui nuire dans la réalisation de sa quête. Ils sont dotés de caractéristiques qui les rendent crédibles, mais généralement, celles-ci sont décrites plus globalement. Les personnages figurants Les personnages figurants apparaissent rapidement dans l'histoire. Ils y jouent un rôle très secondaire. Ils font pratiquement partie du décor. Les figurants ne sont pas vraiment décrits. Ils font souvent partie d'un groupe. Les personnages ont un rôle dans l'histoire qui décrit les liens qui les unissent les uns aux autres : Le héros Il s'agit du personnage principal qui doit réaliser une mission, qui a un problème à résoudre. L'adjuvant ou l'allié C'est un personnage secondaire qui aide le héros à réaliser sa quête. L'opposant ou l'adversaire C'est un personnage secondaire qui s'oppose au héros en faisant obstacle à sa mission. Voici des exemples connus d'adjuvants et d'opposants : Adjuvants : Neytiri dans Avatar, Watson dans Sherlock Holmes, Timon et Pumbaa dans Le Roi lion, la nourrice dans Roméo et Juliette, etc. Opposants : Lotso (l'ours mauve) dans Histoire de Jouets 3, Voldemort dans Harry Potter, Scar dans Le Roi lion, Sauron dans Le Seigneur des anneaux, le diable dans La Chasse-galerie, le loup dans Les trois petits cochons, etc.
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Les réflexions dans un plan cartésien La réflexion (ou symétrie) est une transformation qui génère une image renversée par rapport à un axe de réflexion. L’axe de réflexion se trouve à mi-chemin entre la figure initiale et la figure image. Dans un plan cartésien, certains axes définis comme axes de réflexion permettent de décrire la réflexion sous la forme de règles simples. Ces axes sont : l'axe des abscisses; l'axe des ordonnées; les bissectrices (lignes qui séparent un angle en deux parties égales) des quadrants. Ainsi, on peut effectuer la réflexion d’une figure par rapport à l’axe des abscisses ou des ordonnées, ou par rapport aux bissectrices des quadrants. Exemple de réflexion par rapport à l'axe des |y| (ordonnées) Effectue la réflexion indiquée du triangle |ABC|. Étape 1 : On identifie les sommets du triangle |ABC|. |A (5, 2)| |B (2, 1)| |C (1, 4)| Étape 2 : On effectue la réflexion à l’aide de la règle suivante: |s_y:(x,y) \mapsto (-x,y)|. Les sommets du triangle deviennent donc: |A =(5 , 2) \mapsto (-5 , 2) = A’|; |B =(2 , 1) \mapsto (-2 , 1) = B’|; |C =(1 , 4) \mapsto (-1 , 4) = C’|. Étape 3 : On trace le triangle final bleu. Exemple de réflexion par rapport à la bissectrice des quadrants 2 et 4 Effectue la réflexion indiquée du triangle |ABC|. Étape 1 : On identifie les sommets du triangle |ABC|. |A (5, 2)| |B (2, 1)| |C (1, 4)| Étape 2 : On effectue la réflexion à l’aide de la règle suivante: |s_{\backslash}:(x,y) \mapsto (-y,-x)|. Les sommets du triangle deviennent donc: |A=(5 , 2) \mapsto (-2 , -5)=A'|; |B=(2 , 1) \mapsto (-1 , -2)=B'|; |C=(1 , 4) \mapsto (-4 , -1)=C'|. Étape 3 : On trace le triangle final bleu.
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La richesse Les questions économiques ont des impacts sur plusieurs autres sphères : politique, environnementale et démographique. Pour comprendre le monde d’aujourd’hui, il est important de comprendre comment toutes ces questions interagissent entre elles. Par exemple, les questions économiques et politiques sont très liées, notamment en ce qui a trait à la mondialisation. La création et la répartition de la richesse diffèrent d’un pays à l’autre. Qu’est-ce qui fait qu’un pays peut créer de la richesse? Le fait d’avoir des ressources naturelles sur son territoire ainsi que la capacité physique et financière de les exploiter est un point important. L’accès à des montants d’argent (des capitaux) que l’on peut investir en est un autre. Grâce à ces montants, il est possible de construire les infrastructures nécessaires au développement économique d’un pays (routes, ports, télécommunications, etc.). L’intervention d’un État dans son économie peut également contribuer au développement et à la force de celle-ci. L’investissement de capitaux dans les infrastructures en est un exemple. La formation de la main-d’oeuvre, de son côté, soutient l’activité économique, puisque les différents domaines d’activité ont besoin de personnes qualifiées qui peuvent occuper des emplois plus spécialisés (ingénieur, soudeuse, comptable, programmeuse informatique, etc.). Les entreprises, lorsqu’elles peuvent compter à la fois sur une main-d’oeuvre qualifiée ainsi que sur des moyens de production efficaces, sont alors plus productives et leur impact sur l’économie est plus grand. Les capitaux sont les biens ou les montants d’argent possédés par une personne, une entreprise ou un État. Les capitaux peuvent notamment servir à effectuer des investissements. La répartition de la richesse est inégale à travers le monde et dans les populations. Cela s’explique entre autres par l’inégalité de la répartition des richesses naturelles à travers le monde. Il est possible de mesurer les disparités dans la répartition de la richesse grâce à différents indicateurs comme le produit intérieur brut (PIB) et l’indice de Gini. L’indice de développement humain (IDH) sert à mesurer la qualité de vie moyenne de la population en évaluant notamment l’espérance de vie et le taux d’alphabétisation. Les États peuvent prendre des mesures pour réduire les disparités dans la répartition de la richesse. Ces mesures améliorent l’accès pour tous et toutes à l’éducation, à des soins de santé ou encore à un revenu minimum. La disparité représente l’inégalité entre deux choses. Le produit intérieur brut sert à calculer la richesse d’un pays en comptabilisant la valeur totale de tous les biens et services produits à l’intérieur de ce pays pour une période donnée (généralement 1 an). L’indice de Gini (ou le coefficient de Gini) mesure l’inégalité des revenus dans la population d’un pays. Il est calculé sur une échelle de 0 à 100. À 0, tous les revenus à l’intérieur du pays sont égaux. Plus l’indice est près de 100, plus les inégalités entre les revenus sont grandes. L’indice de développement humain est un indicateur socioéconomique qui permet de déterminer la qualité de vie moyenne de la population d’un pays en mesurant l’espérance de vie, le niveau d’instruction (accès à l’éducation) et la production économique (PIB par habitant). L’IDH est présenté sur une échelle de 0 à 1. Plus l’indice est près de 1, plus la qualité de vie est élevée. Par exemple, l'IDH du Canada en 2014 était de 0,91, tandis que celui du Ghana était de 0,58. Le niveau de développement des pays est un autre élément à prendre en compte pour comprendre l’économie mondiale. Tout comme la répartition de la richesse qui est inégale dans le monde, les pays n’ont pas tous atteint le même niveau de développement économique. Certains pays possèdent beaucoup de capitaux (montants d’argent), ont une grande concentration d’industries de pointe (en aéronautique, en informatique, etc.) et leur population bénéficient d’un niveau de vie élevé. Ce sont les pays dits développés. D’autres pays ont une économie en forte croissance, mais dans laquelle l’industrialisation n’est pas encore complète : ce sont les pays dits émergents. D’autres pays, encore, ont une économie essentiellement basée sur l’exploitation des ressources naturelles (mines, agriculture, etc.), sont peu industrialisés et leur population a un niveau de vie plus bas. Ce sont les pays dits en développement. L’industrie de pointe fait référence aux industries qui investissent beaucoup dans la recherche et le développement et qui fabriquent des produits de haute technologie. L'industrialisation est la généralisation de la mécanisation et une forte augmentation du travail en manufacture et en usine. On explique aussi l'industrialisation par le passage d'un mode de production artisanal (des biens fabriqués entièrement à la main) vers un mode de production industriel (des biens fabriqués dans des usines). La colonisation, la décolonisation et la néocolonisation ont eu et ont toujours de nombreux impacts sur l’économie mondiale. Certains pays sont très industrialisés et ont une économie dite développée. Ces pays sont généralement d’anciennes métropoles qui ont bénéficié des ressources de leurs colonies pour développer leur économie durant le 19e et le 20e siècle. De leur côté, les anciennes colonies, une fois indépendantes, ont eu à opérer de nombreux changements dans leur économie. Celle-ci était composée selon les besoins de l’ancienne métropole et non pour répondre aux besoins du pays lui-même. Par exemple, l’économie d’un pays pouvait être centrée sur la culture du coton pour fournir les industries de la métropole alors que le pays lui-même n’a pas besoin d’autant de coton. Aujourd’hui, il est plutôt question de néocolonisation. C’est-à-dire que même si un État est indépendant, il existe parfois un rapport de domination entre cet État et l’État qui était auparavant sa métropole. Cette domination se constate de plusieurs manières, entre autres par les liens économiques avantageux pour l’ancienne métropole. Ces liens se font souvent entre un pays en développement et un pays développé. Ils peuvent se créer notamment par l’octroi de nombreuses concessions à des entreprises qui proviennent de l’ancienne métropole. Ces entreprises exploitent les ressources naturelles de l’ancienne colonie et les exportent ailleurs, ce qui crée peu de richesse dans l’ancienne colonie. Une métropole est un État qui possède et administre des colonies, c’est-à-dire qu’il exploite des territoires à l’extérieur de son pays. L’octroi de concessions est lorsqu’un État transfère l’exploitation d’une ressource à une entreprise privée. En échange d’une concession, les entreprises peuvent parfois se faire imposer certaines conditions par l’État. Peu importe sa richesse ou son niveau de développement, un État doit parfois s’endetter pour faire face à ses dépenses (en infrastructures ou pour des programmes sociaux). Dans certains cas, cette dette a de petits impacts sur son économie et ne l’empêche pas de poursuivre son développement. Parfois, dans d’autres cas, son poids devient lourd à porter et l’État doit prendre des mesures pour rembourser sa dette. Pour ce faire, il peut augmenter ses revenus (les taxes et les impôts) et réduire ses dépenses (infrastructures, services sociaux, dépenses militaires et subventions aux entreprises). La mondialisation amène une forte augmentation des échanges entre les États. Ces échanges sont pour une grande part économiques. L’évolution des moyens de transport et de communication a beaucoup facilité la circulation des biens, des personnes et des informations. Pourquoi alors rester à l’intérieur des frontières de son pays pour le commerce? Pour les entreprises, il y a plusieurs avantages à faire des échanges à l’international et à répartir les activités entre plusieurs pays (réduction des couts de production, accès à de nouveaux marchés et croissance des profits). Cela présente aussi certains défis (concurrence plus grande, risques liés au transport et à l’utilisation de plusieurs monnaies, qualification de la main-d’oeuvre variable). La mondialisation profite surtout aux pays développés et aux entreprises qui y sont basées en entrainant l’augmentation de leurs revenus. Elle cause toutefois la délocalisation d’emplois de ces pays vers ceux en développement où la main-d’oeuvre coute moins cher. Dans les pays émergents et les pays en développement, la mondialisation entraine la migration des travailleur(-euse)s vers les grands centres urbains où sont situés les lieux de production des entreprises. Bien que l’économie de ces pays puisse bénéficier de la mondialisation, celle-ci apporte également plusieurs points négatifs dont : un risque pour l’environnement lorsque les règles environnementales sont plus faibles, la difficulté d’accès à des ressources nécessaires à la population lorsque des entreprises les utilisent pour leurs propres besoins. De nombreuses organisations internationales ont été mises sur pied au fil du temps pour soutenir l’économie mondiale et aider les États et les populations à faire face à de nombreux défis de nature économique. Certaines relèvent de l’Organisation des Nations Unies (ONU), comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM). L’organisation mondiale du commerce (OMC), de son côté, a été fondée pour réduire les obstacles au commerce international et établir des règles à suivre par tous les États membres. Il existe également de nombreux regroupements économiques qui soutiennent le commerce entre les États membres. L’Union européenne en est un exemple. Les organisations non gouvernementales (ONG), comme le Mouvement international Quart monde et OXFAM International, cherchent chacune à leur manière à réduire la pauvreté et à contribuer au développement des populations à travers le monde.
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La fonction modificateur Modificateur est une fonction syntaxique exercée par un mot ou une expression qui modifie le sens du mot qu’il accompagne. 1. Ce gâteau au chocolat est particulièrement réussi. - L'adverbe particulièrement modifie le sens de l'adjectif participe réussi. 2. Le patineur a exécuté son saut avec précision. - Le groupe prépositionnel avec précision modifie le sens du verbe a exécuté. Le modificateur a des caractéristiques syntaxiques qui lui sont propres. Il peut être effacé, car c’est un constituant facultatif (non obligatoire). 1. Il est presque minuit. - Il est X minuit. Le modificateur ne peut pas être déplacé à l’extérieur du groupe de mots qu’il modifie. 1. Il est presque minuit. - Il presque est minuit. Deux types de groupes de mots peuvent remplir la fonction de modificateur : groupe adverbial (exemple 1), groupe prépositionnel (exemple 2). 1. J'aime beaucoup la musique de Mozart. - Le groupe adverbial beaucoup modifie le sens du verbe aime. 2. Le patineur a exécuté son saut avec précision. - Le groupe prépositionnel avec précision modifie le sens du verbe a exécuté. Plusieurs classes de mots peuvent être modifiées : adjectif (exemple 1), adverbe (exemple 2), préposition (exemple 3), déterminant (exemple 4), pronom (exemple 5), verbe (exemple 6), verbe à l'infinitif (exemple 7), verbe au participe présent (exemple 8). Le modificateur se place très souvent à gauche du mot qu'il modifie. Ce très petit chien jappe sans cesse. Il aime vraiment beaucoup son nouvel équipement. Il habite tout près de chez toi. Il y a environ trois ans. Presque tous sont arrivés. Il court rapidement. Pour être en santé, il faut bien manger. En pratiquant souvent, Maude va s'améliorer.
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Les registres (ou niveaux) de langue La langue populaire s’éloigne des règles de la langue et accepte à peu près tout : anglicismes, termes impropres, termes péjoratifs, termes vulgaires, verbes mal conjugués, mauvais emplois du genre et du nombre, contractions de prépositions et de déterminants, sons remplacés par d'autres, etc. Ce registre n'est pas conseillé à l'intérieur d'une situation formelle de communication. On reconnait la langue populaire : dans plusieurs anglicismes intégrés dans le parler québécois : « chatter » au lieu de « clavarder »; « checker » au lieu de « vérifier »; « chum » au lieu de « petit ami ». dans plusieurs expressions issues de la communauté linguistique adolescente : « lol » au lieu de « mourir de rire »; « c'est full cool » au lieu de « C'est vraiment agréable »; « il s'est fait abuser » au lieu de « il s'est fait avoir, arnaquer, piéger ». La langue familière est généralement employée à l’oral. Elle respecte, la plupart du temps, les règles de base de la grammaire, mais permet des écarts qui simplifient la façon de s’exprimer. Malgré cela, elle demeure admise sous certaines conditions. Elle correspond au langage courant; celui qu'on utilise tous les jours. Comme son nom l’indique, ce registre est surtout employé entre proches, entre personnes appartenant à une même communauté sociale (membres de la famille, amis, camarades de classe, collègues de travail, etc.), ce qui présuppose une absence de hiérarchie entre les interlocuteurs qui se connaissent bien mutuellement. On reconnait la langue familière : dans une syntaxe simplifiée et souvent approximative : « Au bureau, un de mes collègues, sa femme, elle a eu un bébé. » au lieu de « La femme d’un collègue du bureau a eu un bébé. » dans de nombreuses abréviations pas encore lexicalisées : « T’es là? » au lieu de « Tu es là? »; « phone » au lieu de « téléphone »; « p’tit dèje » au lieu de « petit déjeuner ». dans certaines formes interrogatives directes : « Tu m'appelles d'où? » au lieu de « D'où est-ce que tu m'appelles? » dans le vocabulaire familier : « pantoute » au lieu de « pas du tout »; « packsack » au lieu de « sac à dos »; « placoter » au lieu de « bavarder ». dans la suppression du ne dans la négation : « J'ai pas bien dormi cette nuit. » au lieu de « Je n'ai pas bien dormi cette nuit. » La langue standard est celle qu’on devrait normalement employer à l’écrit pour les documents formels auxquels on attache une certaine importance, comme les lettres et les travaux scolaires. Elle est, entre autres, couramment utilisée à la radio et à la télévision pour les reportages, les documentaires, les nouvelles et, en classe, pour les exposés oraux. Elle porte aussi le nom de français international en raison de son potentiel d’être comprise par tous les francophones. Tous les textes formels s'adressant à un public large sont écrits dans une langue standard, car ceux-ci sont exempts d'emplois propres à la langue populaire ou familière sans non plus contenir des mots trop savants. La langue soutenue ou littéraire est un raffinement de la langue standard. Elle implique l'utilisation d'un vocabulaire plus riche, de structures de phrases plus complexes, de figures de style plus élaborées et l’utilisation de modes et de temps de verbes qui sont normalement peu employés. Le langage soutenu est peu utilisé à l’oral, mais fortement employé dans les romans. On reconnait la langue soutenue : dans plusieurs mots plus rares : « rarissime »; « mythique »; « insolite »; « isthme ». dans l'utilisation de formes verbales plutôt rares comme le passé simple : « passâmes »; « fîmes ». dans les phrases dont la syntaxe atteint un bon niveau de complexité : « En ce jour de l’an de grâce 1651, nous passâmes pour la première fois au large de l’isthme de St-Allegro, la terre mythique que nous cherchions depuis le moment où, par un heureux et rarissime hasard, nous fîmes la rencontre de cet insolite, mais aimable humain qu’était Diego de la Marta. »
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La similitude, l'isométrie et l'équivalence Il arrive fréquemment que l'on tente de comparer autant des figures planes que des solides. Lorsqu'on compare leur mesure de côtés et celle de leurs angles, il sera question de similitude ou d'isométrie. La similitude est la propriété, pour un groupe de figures ou de solides, d'être semblables. En d'autres mots, les mesures des angles homologues sont les mêmes, mais les mesures de côtés homologues sont proportionnels. Dans le cas où les figures ou les solides étudiées sont identiques en tout point, on utilisera le terme isométrique. L'isométrie est la propriété, pour un groupe de figures ou de solides, d'être associées par une isométrie ou une composition d'isométries. Concrètement, les mesures d'angles et de côtés homologues sont identiques. Finalement, on peut également établir une relation entre les aires des figures et les volumes des solides. Des figures sont équivalentes si et seulement si elles ont la même aire. Des solides sont équivalents si et seulement si ils ont le même volume. Remarque : Des figures équivalentes ou des solides équivalents peuvent être de nature complètement différente. Par exemple, un prisme à base pentagonale peut être équivalent à une pyramide à base rectangulaire.
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Les méthodes de décomposition des figures Dans certains cas, la figure géométrique utilisée pour représenter une situation ne possède pas de caractéristique particulière. Généralement, on peut découper cette figure afin de faire apparaitre des figures géométriques qui ont des propriétés particulières. Par la suite, il est plus facile d'en calculer son périmètre ou son aire. Un polygone décomposable est un polygone que l'on peut séparer en plusieurs polygones plus simples. Afin de faciliter les calculs de périmètre et d'aire des figures décomposables, il est préférable d'utiliser des droites pour diviser la figure initiale. En fonction du contexte, il ne reste qu'à additionner les parties nécessaires pour obtenir la réponse. Le polygone initial suivant : peut être découpé de plusieurs façons : En fait, il est important de considérer les mesures de côté qui sont données afin de découper adéquatement le polygone initial. Par ailleurs, il est plus facile de découper un polygone en utilisant seulement des lignes droites qui ont comme point de départ un sommet du polygone initial. Pour d'autres situations, on utilisera des figures géométriques reconnaissables (carré, triangle, trapèze, etc.) à l'intérieur desquelles on aura enlevé une partie. Une fois que l'on garde en mémoire ces deux méthodes, il est plus facile de calculer l'aire et le périmètre de telles figures. Par ailleurs, la reconnaissance des figures utilisées dans chacun des dessins facilite la déduction de mesures manquantes.
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Les rébellions de 1837-1838 et le rapport Durham Les idées libérales et républicaines associées aux révolutions française et américaine deviennent de plus en plus populaires au sein de la population du Haut-Canada et du Bas-Canada au début du 19e siècle. Or, la structure démocratique mise en place avec l'Acte constitutionnel se situe bien loin de ces nouvelles idées, et ce, malgré la création d'une chambre d'assemblée. Le gouverneur et son entourage, qui ne sont pas élus par la population, possèdent énormément de pouvoirs. De plus, la rivalité existant entre deux partis politiques, le British Party et le Parti patriote, divise les francophones et les anglophones du Bas-Canada. Une crise agricole dans les années 1830 et un refus de la part de la métropole d'apporter des changements constitutionnels contribuent également à alimenter la grogne qui règne dans le Bas-Canada. C'est donc un ensemble de facteurs qui donnent lieu aux rébellions de 1837 et de 1838. Au Bas-Canada, les Patriotes confrontent l'armée britannique. Plusieurs combats sont menés dans la grande région de Montréal dans cette période où les autorités britanniques suspendent la Constitution. L'armée britannique réussit à mettre fin à la rébellion. Pendant cette période, des villages seront incendiés, des familles se verront mises à la rue et certains Patriotes capturés seront pendus. À la suite de ces évènements, la Constitution n'est pas réinstaurée. Le roi envoie plutôt lord Durham gouverner la colonie et enquêter sur la cause des rébellions. Dans son rapport, Durham propose, entre autres, différentes stratégies pour assimiler les francophones. Plusieurs de ses propositions sont retenues et, pour les mettre en application, le roi et le parlement britannique adoptent une nouvelle constitution en 1840, l'Acte d'Union. Pour en savoir plus sur la Rébellion des Patriotes et la réponse des Britanniques, consulter les fiches suivantes :
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Les manifestations naturelles de l'énergie L'énergie est la capacité de provoquer un changement d'état ou d'entraîner un mouvement. Dans la nature, l'énergie se manifeste sous plusieurs formes. L'Homme a développé des moyens servant à transformer les manifestations naturelles de l'énergie en énergie utile, comme l'électricité, afin de combler ses besoins quotidiens. Ainsi, en plus de l'énergie solaire, on peut retrouver diverses formes d'énergie dans les différentes sphères de la Terre. Le Soleil libère une énorme quantité d'énergie. L'énergie solaire est donc reliée à la partie du rayonnement solaire qui traverse l'atmosphère et qui parvient jusqu'à la Terre. L'être humain peut directement utiliser le rayonnement solaire pour combler ses besoins. Par exemple, le Soleil nous permet de s'éclairer ou encore de chauffer un bâtiment en l'orientant en fonction du rayonnement. Il est aussi possible de transformer l'énergie solaire en une forme d'énergie utile, notamment en énergie électrique à l'aide de panneaux solaires photovoltaïques. L'énergie solaire est aussi à la base de toutes les autres manifestations naturelles de l'énergie. Par exemple, le cycle de l'eau est engendré par la formation de vapeur d'eau sous la chaleur du rayonnement solaire, les courants atmosphériques résultent des différences de températures entre deux masses d'air, et la photosynthèse, qui permet d'emmagasiner de l'énergie chimique dans les êtres vivants, serait impossible en l'absence du Soleil. Le cycle de l'eau est dû à l'énergie solaire. Sous l'effet de la chaleur du rayonnement solaire, l'eau s'évapore dans l'atmosphère. La vapeur d'eau s'y condense et libère alors toute l'énergie qu'elle a emmagasinée, ce qui contribue à réchauffer l'air. Lors des précipitations, l'eau retournera dans les lacs, les rivières et les océans et le cycle pourra alors recommencer. Les différents mouvements de l'eau produisent de l'énergie. On distingue trois manifestations de l'énergie dans l'hydrosphère. L'énergie hydraulique est l'énergie reliée au mouvement de l'eau, principalement sous l'action de la gravité. On peut transformer cette forme d'énergie en électricité à l'aide de centrales hydroélectriques. C'est d'ailleurs la principale source d'électricité au Québec. L'énergie marémotrice est l'énergie reliée aux mouvements périodiques des océans, les marées. On exploite cette source d'énergie dans les endroits où les marées sont de fortes amplitudes, principalement sur les côtes européennes. En Amérique du Nord, on ne retrouve qu'une centrale marémotrice en Nouvelle-Écosse, à l'embouchure de la baie de Fundy. L'énergie des vagues et des courants est l'énergie reliée au mouvement de l'eau lors de la production de vagues par le vent et lors des courants marins à grandes échelles. Bien que les vagues possèdent une quantité importante d'énergie, cette source est peu utilisée puisqu'elle varie beaucoup en fonction de l'intensité des vagues. Aussi, certains courants marins, tels que le Gulf Stream ou le courant du Labrador, se déplacent à très grande vitesse. Leur énergie est donc importante due à cette vitesse, mais elle est difficile à exploiter puisqu'elle se situe en pleine zone océanique. Il s'agit donc d'une source d'énergie peu exploitée. Voici des exemples de manifestations naturelles de l'énergie dans l'hydrosphère. Voici des exemples d'utilisation de l'hydrosphère pour produire de l'énergie. Les courants atmosphériques sont causés par la combinaison de deux facteurs: la rotation de la Terre et le réchauffement inégal des différentes régions de la planète. Ainsi, le rayonnement solaire est à la base des manifestations énergétiques observées dans l'atmosphère. La principale manifestation observée est le vent. L'énergie éolienne est l'énergie générée par le vent, c'est-à-dire par le déplacement des masses d'air. Le vent est généré lors d'une différence de température, conséquemment de pression, entre deux masses d'air. L'air a alors tendance à se déplacer d'une région où l'air est froid vers une région plus chaude. Le vent ainsi produit peut être directement utilisé par l'homme pour aérer les maisons, pour se rafraîchir ou encore pour sécher le linge à l'extérieur. Il utilise aussi certains dispositifs, particulièrement les éoliennes, pour transformer le vent en énergie électrique. Voici des exemples de manifestations naturelles de l'énergie dans l'atmosphère. Voici un dispositif permettant d'utiliser l'énergie de l'atmosphère. L'énergie du Soleil est à la base de la vie sur Terre. En plus de créer un climat habitable, elle rend possible la photosynthèse des végétaux. L'énergie solaire est alors transformée en énergie chimique qui sera ensuite utilisable par tous les êtres vivants. Les végétaux forment d'ailleurs la base de toute chaîne alimentaire. La forme d'énergie contenue dans le vivant se nomme énergie de la biomasse. L'énergie de la biomasse est l'énergie emmagasinée dans les organismes vivants. Le terme biomasse est un synonyme de matière organique. Cette forme d'énergie est utilisable de diverses façons. Par exemple, c'est en consommant de la biomasse (en mangeant) que l'être humain retrouve l'énergie nécessaire au fonctionnement de son corps. Il est aussi possible de brûler de la matière organique, comme du bois, afin de se réchauffer. Finalement, la combustion de matière organique peut nous permettre de convertir l'énergie de la biomasse en énergie électrique. On appelle parfois cette transformation la bioénergie. Voici des exemples de manifestations de l'énergie de la biomasse. La lithosphère contient trois grandes sources d'énergie utilisées par l'homme. Deux d'entre elles, l'énergie géothermique et l'énergie nucléaire, n'originent pas de l'énergie solaire. Toutefois, l'énergie contenue dans les combustibles fossiles a un lien avec le Soleil puisque ces combustibles sont issus de la décomposition d'êtres vivants. Les énergies fossiles proviennent de la transformation de végétaux en substance minérale. Pendant des millions d'années, des débris organiques de même que des êtres vivants morts se sont lentement décomposés et, en absence d'oxygène et sous de fortes pressions, se sont transformés en combustibles fossiles. Ces combustibles sont le charbon (forme solide), le pétrole (forme liquide) et le gaz naturel (forme gazeuse). On les utilise principalement pour le transport et pour la production d'électricité. L'énergie géothermique est l'énergie reliée à la chaleur interne de la Terre. Le magma situé sous la lithosphère transmet sa chaleur à l'eau souterraine et au sous-sol de la croûte terrestre. L'eau, alors réchauffée par la chaleur intense, peut remonter à la surface sous forme de vapeur d'eau. Les geysers et les sources thermales sont des manifestations naturelles de ce phénomène. On peut aussi utiliser cette chaleur dans des systèmes de chauffage à eau chaude ou encore la transformer en énergie électrique à l'aide de centrales géothermiques. L'énergie nucléaire est contenue dans le noyau des atomes de certains éléments chimiques. Ces éléments, dits radioactifs, dégagent naturellement un rayonnement très énergétique. Bien qu'elle soit difficile à contrôler, on utilise souvent ce type d'énergie pour la transformer et produire de l'électricité. Voici des exemples d'énergies fossiles. Voici des exemples d'énergie géothermique. Voici des exemples d'énergie nucléaire.
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Le Canada et la guerre froide Après la Deuxième Guerre mondiale, on assiste à une importante vague de décolonisation, surtout en Afrique et en Asie. Ce phénomène s’explique par trois causes principales : la baisse de pouvoir des puissances européennes, la montée du nationalisme et les politiques mises en place par l’Organisation des Nations unies (ONU). Cette période marque également le développement de tensions entre deux grandes puissances : le bloc de l’Ouest mené par les États-Unis et le bloc de l’Est dirigé par l’URSS. Afin de se faire le plus d’alliés possible, chaque bloc offrira des moyens financiers ou militaires pour que les colonies puissent se libérer de leur métropole. C’est alors le début d’un long conflit qu’on appelle la guerre froide. Ce conflit débute en 1945 et ne se terminera qu’en 1991 après la dissolution de l’URSS. La guerre froide est marquée par le choc entre les idées capitalistes (bloc de l'Ouest) et communistes (bloc de l'Est). Le Canada, étant principalement un pays capitaliste prônant la démocratie et ayant de forts liens avec les États-Unis, se joint à ces derniers dans le conflit. On appelle cet épisode la « guerre froide » puisqu’il n’y a pas d’attaques directes entre les blocs, mais plutôt des batailles dans d’autres pays tels que le Vietnam et la Corée. Le Canada participe de différentes manières à ces conflits. Par exemple, en 1950, environ 26 000 Canadiens contribuent à la défense de la Corée du Sud sous la direction de l’Organisation des Nations unies (ONU). Pendant les années de la guerre froide, la menace d’une attaque-surprise entre les deux groupes est omniprésente. Chaque bloc, ne voulant pas déclencher le conflit, attend que l’autre le fasse. Pour les deux rivaux, c’est une période de surveillance mutuelle. Le conflit semble prêt à éclater à tout moment. Même si le Canada et l’URSS se trouvent sur deux continents différents, ils partagent une frontière commune : l’Arctique. Les deux pays désirent posséder ce territoire stratégique, dont le fameux Passage du Nord-Ouest, pour le transport et pour le commerce. Puisque le territoire arctique n’est pas habité de façon permanente, il est facile pour les deux nations d’en prendre possession. Une véritable course pour le contrôle du territoire s’enclenche alors. Afin de remédier à la situation et d’assurer une présence constante dans la région, le gouvernement canadien crée un corps d’armée composé d’Inuits. Ces derniers doivent patrouiller dans le nord du Canada et l’Arctique afin d'assurer la présence canadienne et de conserver les territoires déjà acquis. Certaines populations inuites, qui étaient nomades, sont sédentarisées et déplacées afin de créer des villages et de conserver le territoire canadien. Les États-Unis profitent également de l’emplacement nordique du Canada. Ce pays crée un réseau de radars qui se nomme la DEW Line (Distant Early Warning Line ou Ligne avancée d’alerte précoce) visant à détecter une approche ou un passage militaire de la part de l’URSS en sol canadien. Aujourd’hui, ces stations sont toujours en fonction : elles détectent les avions venant d’autres pays qui passeraient au-dessus du territoire canadien. Elles portent le nom de « Système d’alerte du Nord ».
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L'endocytose et l'exocytose (notions avancées) L’endocytose et l’exocytose sont toutes deux des processus permettant des échanges entre une cellule et son milieu extracellulaire. Ces mécanismes interviennent lorsque certaines substances (nutriments, toxines, etc.) ne peuvent traverser librement la membrane cellulaire. Lors de ces deux processus, le transport des substances à l’intérieur de la cellule fait intervenir des vésicules. L’endocytose est un transport vésiculaire vers l’intérieur d’une cellule. Lors de l’endocytose, la membrane cellulaire se déforme de manière à envelopper les substances à faire pénétrer dans la cellule. Ainsi, une vésicule est formée à partir des composants de la membrane cellulaire. La phagocytose et la pinocytose sont deux types d’endocytose. Lors de la phagocytose, des pseudopodes membranaires s’étirent et entourent le contenu à faire entrer dans la cellule. Ils se referment ensuite sur eux-mêmes, entrainant la formation d’une vésicule. Celle-ci effectue le transport dans le cytoplasme vers les lysosomes où a lieu la digestion de son contenu. La phagocytose est souvent utilisée pour l’absorption de très grosses molécules et même d’autres cellules en entier. Les globules blancs sont des cellules du sang qui détruisent les corps étrangers. Certains types de globules blancs agissent par phagocytose. Lors de la pinocytose, une invagination se creuse dans la membrane cellulaire et englobe le contenu à faire entrer dans la cellule, entrainant la formation d’une vésicule. Celle-ci effectue le transport dans le cytoplasme vers les lysosomes où a lieu la digestion du contenu. La pinocytose est utilisée pour certains solutés et liquides qui ne peuvent être absorbés par diffusion. L’exocytose est un transport vésiculaire vers l’extérieur d’une cellule. Lors de l’exocytose, une vésicule se trouvant à l’intérieur de la cellule fusionne avec la membrane cellulaire. La vésicule s’ouvre et laisse son contenu s’échapper à l’extérieur de la cellule. L’exocytose se produit en abondance entre les neurones. En effet, les neurotransmetteurs sont transportés dans des vésicules, puis ils sont libérés dans la fente synaptique par exocytose. Pour valider ta compréhension à propos de la cellule de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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La vitesse La vitesse est le rapport entre la variation de la position d'un mobile et le temps nécessaire pour faire ce changement de position. Des mesures de vitesse sont prises quotidiennement, entre autres, lors de déplacements en voiture ou en autobus. Dans ces cas, la vitesse est mesurée en kilomètres par heure |\small \text {(km/h)}|. Toutefois, dans les formules utilisées en physique, l'unité de mesure privilégiée est le mètre par seconde |\small \text {(m/s)}|. La formule présentée dans l'encadré ci-dessus est similaire au calcul de la pente d'une droite dans un graphique. En effet, en traçant le graphique de la position d'un mobile en fonction du temps, le calcul de la pente de ce graphique permet de déterminer la vitesse du mobile. D'un point de vue graphique, trois types de relation peuvent être obtenus: Si le graphique de la vitesse en fonction du temps donne une relation nulle, l'objet se déplace à vitesse constante. L'objet se déplace donc dans un mouvement rectiligne uniforme (MRU). Si le graphique de la vitesse en fonction du temps donne une relation linéaire, l'objet accélère (ou décélère). L'objet se déplace donc en faisant un mouvement rectiligne uniformément accéléré (MRUA). Si le graphique de la vitesse en fonction du temps donne une relation nulle superposée à l'axe des abscisses, l'objet est immobile. Il existe deux types de vitesse qui peuvent être déterminés à partir d'un graphique: La vitesse moyenne d'un mobile est le rapport entre son déplacement et le temps écoulé. La vitesse moyenne n'est pas nécessairement uniforme entre le début et la fin du déplacement : elle représente ce que devrait être la vitesse entre le point de départ et le point d'arrivée si la vitesse était la même tout le long du parcours. Une voiture arrêtée à un panneau de signalisation accélère après avoir fait son arrêt obligatoire. On représente dans un graphique sa position en fonction du temps. Quelle est la vitesse moyenne de la voiture durant les cinq premières secondes de son déplacement? Pour déterminer la vitesse, il faut déterminer la variation de position et la variation de temps. La variation de temps est connue, puisque la voiture s'est déplacée durant cinq secondes. En observant le graphique, le dernier point indique qu'après cinq secondes, la voiture a parcouru |\text {50 m}|. En utilisant la formule de la vitesse, on obtient donc : ||\begin{align}v = \displaystyle \frac {\triangle x}{\triangle t} \quad \Rightarrow \quad v &= \displaystyle \frac {50 \: \text{m} - 0 \: \text{m}}{5 \: \text{s} - 0 \: \text{s}} \\ &= 10 \: \text{m/s} \end{align}|| La voiture a donc roulé avec une vitesse moyenne de |10 \: \text {m/s}| durant les cinq premières secondes de son déplacement. Dans l'exemple ci-dessus, la vitesse moyenne de la voiture était de |\small 10 \: \text {m/s}|. Toutefois, il est important de noter que la voiture n'a pas toujours roulé à |\small 10 \: \text {m/s}|: au départ, puisque la voiture était arrêtée, sa vitesse était nulle. Ceci signifie que la vitesse de la voiture après cinq secondes était plus grande que |\small 10 \: \text {m/s}| afin que la moyenne de la vitesse puisse donner la valeur calculée. Si on veut déterminer la vitesse à un moment précis, il faut utiliser un autre calcul de vitesse, soit celui de la vitesse instantanée. La vitesse instantanée est la vitesse à un instant précis du déplacement d'un mobile. En regardant l'indicateur de vitesse d'une voiture, il est possible de déterminer la vitesse instantanée de cette voiture. Cette mesure sert donc uniquement à déterminer à quelle vitesse la voiture roule au moment où la vitesse est observée. Il est impossible de savoir quelle sera la vitesse de la voiture pour un grand déplacement. Le calcul d'une vitesse instantanée se fait en traçant la pente d'un graphique de la position en fonction du temps. Si le graphique de la position en fonction du temps est une relation linéaire, le calcul de la vitesse instantanée se fait en déterminant la pente de ce graphique. Détermine la vitesse instantanée à la troisième seconde du mouvement de la voiture Dans un graphique représentant la position en fonction du temps, une ligne courbe représente une accélération ou un changement de vitesse. Il est possible de calculer une vitesse instantanée à l’aide de la tangente de la courbe à un point donné. Une tangente est une droite passant par un seul point de la courbe. Détermine la vitesse instantanée à la troisième seconde du mouvement de cette voiture. La vitesse moyenne, déterminée auparavant, pour cette voiture lors de ce déplacement était de |\small \text {10 m/s}|. À la suite du calcul de la vitesse instantanée, il est possible de noter que dès la troisième seconde, la vitesse instantanée est en réalité supérieure à cette vitesse moyenne. Le graphique de la vitesse en fonction du temps nous informe de la vitesse d’un mobile à tout moment. On ne peut pas savoir où se trouve l’objet par un simple regard sur le graphique: toutefois, on peut déterminer sa vitesse et l'orientation du mouvement. Dans un graphique de vitesse en fonction du temps, l’aire sous la courbe indique la distance que l'objet a parcourue à l’intérieur d'un intervalle de temps. Calcule la variation de position entre la 11e et la 13e seconde.
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La stabilité nucléaire Les atomes sont composés de particules subatomiques : les électrons et les nucléons (soit les protons et les neutrons). Puisque les isotopes d’un élément donné n’ont pas le même nombre de neutrons dans leur noyau, ils n’ont pas non plus la même stabilité nucléaire. Par exemple, le noyau du carbone 12 est stable, tandis que le noyau du carbone 14 est instable. La stabilité nucléaire correspond à la stabilité du noyau d’un atome. Elle dépend de la force de répulsion des protons et de la force nucléaire. Un atome dont le noyau est trop instable a tendance à se désintégrer de sorte qu’il génère un ou plusieurs noyaux plus stables. Cette transformation est accompagnée d’une émission d’énergie nucléaire. L’atome qui subit cette transformation est dit radioactif. Par contre, un atome dont le noyau est stable ne se désintègre pas. Afin de déterminer si le noyau d’un atome est stable ou non, il faut tenir compte du ratio du nombre de neutrons et de protons qui constituent le noyau. Ce ratio est directement lié aux forces présentes au sein du noyau. Les protons présents dans le noyau de l’atome sont chargés positivement. Cela implique qu’ils se repoussent mutuellement en raison d’une force de répulsion électrique. Plus il y a de protons dans le noyau, plus la force de répulsion est grande. On peut alors se demander comment les protons peuvent rester si proches les uns des autres dans le noyau. C'est justement la présence des neutrons au sein du noyau qui contribue à sa cohésion. En se répartissant parmi les protons, les neutrons font en sorte que la force de répulsion soit minimisée. De plus, leur présence engendre une force nucléaire qui favorise l’attraction des nucléons. Voici ce qui favorise la stabilité nucléaire des éléments du tableau périodique. Dans le cas des atomes légers dont le numéro atomique est inférieur à 21, un ratio neutrons/protons proche de 1:1 favorise généralement la stabilité d’un isotope. Autrement dit, un nombre égal de neutrons et de protons est généralement favorable à la stabilité nucléaire. Pour les atomes plus lourds dont le numéro atomique se situe entre 21 et 83, un ratio de 1,5:1 est souvent souhaitable. Les atomes dont le numéro atomique se situe au-delà de 83 sont trop lourds et sont donc tous radioactifs. Leur noyau comprend beaucoup de protons, ce qui fait que la force de répulsion au sein du noyau est très grande. Quel que soit son nombre de neutrons, le noyau est instable et se désintègre. Comparaison de deux isotopes de l'hydrogène |(\text{H})| Isotope Ratio neutrons/protons Ratio idéal neutrons/protons Stabilité de l'isotope |_1^2\text{H}| 1:1 1:1 stable |_1^3\text{H}| 2:1 1:1 instable L’hydrogène |(\text{H})| est un atome léger dont le numéro atomique est 1. L’isotope |_1^2\text{H}| comprend 1 neutron et 1 proton. Le ratio neutrons/protons est donc de 1:1. Cet isotope est stable. L’isotope |_1^3\text{H}| comprend 2 neutrons et 1 proton. Le ratio neutrons/protons est donc de 2:1, ce qui fait que cet isotope a trop de neutrons pour stabiliser son noyau. Cet isotope est instable et radioactif. Comparaison de deux isotopes du baryum |(\text{Ba})| Isotope Ratio neutrons/protons Ratio idéal neutrons/protons Stabilité de l'isotope |_{56}^{138}\text{Ba}| 1,46:1 1,5:1 stable |_{56}^{114}\text{Ba}| 1,04:1 1,5:1 instable Le baryum |(\text{Ba})| est un atome dont le numéro atomique est 56. Son ratio neutrons/protons idéal est environ de 1,5:1. L’isotope |_{56}^{138}\text{Ba}| comprend 82 neutrons et 56 protons. Le ratio neutrons/protons est donc de 1,46:1, ce qui explique pourquoi cet isotope est stable. L’isotope |_{56}^{114}\text{Ba}| comprend 58 neutrons et 56 protons. Le ratio neutrons/protons est donc de 1,04:1, loin du ratio idéal de 1,5:1. Cet isotope du baryum n’a pas assez de neutrons et est donc instable. Le radium |(\text{Ra})| est un atome lourd dont le numéro atomique est 88. Puisque son numéro atomique est supérieur à 83, tous ses isotopes ont un noyau instable et sont radioactifs. Un isotope de lithium comprend 3 protons et 4 neutrons. Quel est le défaut de masse de cet isotope, sachant que la masse de son noyau est |7{,}014\ 35\ \text{u}|? Pour calculer la quantité d’énergie libérée par cette différence de masse, il faut utiliser l’équation d’Albert Einstein, soit |E = mc^2.| Ainsi, plus le défaut de masse sera grand, plus la quantité d’énergie libérée par la formation du noyau stable sera grande. De plus, plus le défaut de masse est grand, plus l’atome formé est stable, car une plus grande quantité d’énergie serait nécessaire pour déstabiliser son noyau.
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Past Perfect Affirmative form: He had taken the chairs in when the guests arrived. Negative form: He hadn't taken the chairs in when the guests arrived. Yes/No questions: Had he taken the chairs in when the guests arrived? Wh- questions: What had he taken in when the guests arrived?
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Le développement et le dessin des solides Les solides sont des formes géométriques en trois dimensions. Par contre, il est possible de les développer afin de les représenter en deux dimensions et, par conséquent, dessiner chacune des faces qui composent le solide. Par ailleurs, chaque solide possède un développement et un dessin qui lui est propre. Le développement d'un solide est la représentation de chacune de ses faces en deux dimensions sur un même plan. En d'autres mots, c'est comme si on faisait « exploser » le solide pour voir de quoi on l'air chacune de ses faces et également pour voir comment elles sont liées entre elles. Voici quelques exemples de développements de solides. Remarque : le développement d'un solide n'est pas unique. Par exemple, on peut dessiner le développement du cube de plusieurs façon différentes. L'essentiel, c'est qu'une fois assemblé, un développement forme le solide voulu.
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Les chaleurs molaires de dissolution Le tableau ci-dessous donne une liste exhaustive de la chaleur molaire de dissolution (ΔHd) de diverses substances. Les valeurs sont mesurées en kJ/mol. Substance ΔHd (kJ/mol) Substance ΔHd (kJ/mol) |AgNO_{3(s)}| +23.0 |KOH_{(s)}| -55.0 |CO_{2(g)}| -20.0 |LiCl_{(s)}| -35.0 |CuSO_{4(s)}| -68.0 |Li_{2}CO_{3(s)}| -13.0 |CuSO_{4}\cdot 5H_{2}O{(s)}| +12.0 |MgSO_{4}\cdot 7H_{2}O{(s)}| +16.0 |HCl_{(g)}| -74.0 |NaCl_{(s)}| +4.3 |HI_{(g)}| -30.0 |NaNO_{3(s)}| +21.0 |H_{2}SO_{4(l)}| -74.0 |NaOH_{(s)}| -42.0 |HClO_{3(s)}| -42.0 |Na_{2}SO_{4}\cdot 10H_{2}O{(s)}| +79.0 |KClO_{3(s)}| +42.0 |NH_{3(g)}| -35.0 |KI_{(s)}| +21.0 |NH_{4}Cl_{(s)}| +16.0 |KNO_{3(s)}| +36.0 |NH_{4}NO_{3(s)}| +26.0
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How to Use Adverbs The music was extremely loud. These dancers move incredibly well. He is walking slowly. An adverb is usually placed after a verb, an adjective or another adverb. It modifies their meaning. The adverb modifies the verb. This period went smoothly. The adverb modifies the adjective This puppy is really cute. The adverb modifies another adverb. Karine cooks really well.
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La priorité des opérations La priorité des opérations est une convention qui établit un ordre à respecter pour effectuer les calculs dans une chaine d'opérations. Lorsque plusieurs opérations sont présentes dans un calcul, on parle alors de chaine d'opérations. Cette chaine correspond à une suite d'opérations mathématiques qui doivent être effectuées dans un ordre précis qui suit la priorité des opérations. Voici deux exemples pour comprendre les étapes à suivre pour la priorité des opérations : Exemple sans exposant On commence par les parenthèses. Dans chaque parenthèse, on doit débuter par l'opération la plus importante. Dans la parenthèse de gauche, on commence par la multiplication. |(8+\color{red}{2\times 2})\div(12\div4+3)| Dans la parenthèse de droite, on fait la division. |(8+4)\div(\color{red}{12\div4}+3)| Dans chaque parenthèse, on termine par l'addition. |(\color{red}{8+4})\div(\color{red}{3+3})| Il ne reste plus qu'à faire la division. |\color{red}{12\div6}| |2| Exemple avec exposant Les parenthèses |(10+\color{red}{2\times(-1)})\times2^{3}-4\times(2\times2)\div8| |(10+-2)\times2^{3}-4\times(\color{red}{2\times2})\div8| |(\color{red}{10+-2})\times2^{3}-4\times(4)\div8| |8\times2^{3}-4\times4\div8| Les exposants |8\times\color{red}{2^{3}}-4\times4\div8| |8\times(2\times2\times2)-4\times4\div8| |8\times8-4\times4\div8| Les multiplications et les divisions (de la gauche vers la droite) |\color{red}{8\times8}-\color{red}{4\times4}\div8| |64-\color{red}{16\div8}| |64-2| Les additions et les soustractions (de la gauche vers la droite) |\color{red}{64-2}| |62| Il peut parfois y avoir plusieurs niveaux de parenthèses. Il faut alors effectuer les opérations entre parenthèses qui sont à l'intérieur d'autres parenthèses. |9^2 \div (21-18) + 7 \times \big(16 - (9 + 5)\big)^2| Les parenthèses |9^2 \div (21-18) + 7 \times \big(16 - (\color{red}{9 + 5})\big)^2| |9^2 \div (\color{red}{21-18}) + 7 \times (\color{red}{16 - 14})^2| |9^2 \div 3 + 7 \times 2^2| Les exposants |\color{red}{9^2} \div 3 + 7 \times \color{red}{2^2}| |81 \div 3 + 7 \times 4| Les multiplications et les divisions (de gauche à droite) |\color{red}{81 \div 3} + 7 \times 4| |27 + \color{red}{7 \times 4}| |27 + 28| Les additions et les soustractions (de gauche à droite) |\color{red}{27 + 28}| |55| La priorité des opérations sur les fractions est la même que pour les nombres entiers. Cependant, il faut connaître la démarche spécifique à suivre pour chaque opération (la multiplication, la division, l'addition et la soustraction). ||\left(\dfrac{1}{2}+\dfrac{1}{3}\div\dfrac{1}{4}\right)+ \left(\dfrac{3}{4}\times\dfrac{1}{2}\right)|| On commence par les opérations dans les parenthèses. Ici, on doit commencer par la division dans la parenthèse de gauche. |\left(\dfrac{1}{2}+\color{red}{\dfrac{1}{3}\div\dfrac{1}{4}}\right)+\left(\dfrac{3}{4}\times\dfrac{1}{2}\right)| |\left(\dfrac{1}{2}+\color{red}{\dfrac{1}{3}\times\dfrac{4}{1}}\right)+\left(\dfrac{3}{4}\times\dfrac{1}{2}\right)| |\left(\dfrac{1}{2}+\dfrac{4}{3}\right)+\left(\dfrac{3}{4}\times\dfrac{1}{2}\right)| On fait la multiplication dans la parenthèse de droite. |\left(\dfrac{1}{2}+\dfrac{4}{3}\right)+\left(\color{red}{\dfrac{3}{4}\times\dfrac{1}{2}}\right)| |\left(\dfrac{1}{2}+\dfrac{4}{3}\right)+\dfrac{3}{8}| On fait l'addition dans la parenthèse de gauche. |\left(\color{red}{\dfrac{1}{2}+\dfrac{4}{3}}\right)+\dfrac{3}{8}| |\left(\color{red}{\dfrac{3}{6}+\dfrac{8}{6}}\right)+\dfrac{3}{8}| |\dfrac{11}{6}+\dfrac{3}{8}| On termine par l'addition. |\color{red}{\dfrac{11}{6}+\dfrac{3}{8}}| |\color{red}{\dfrac{44}{24}+\dfrac{9}{24}}| |\dfrac{53}{24}|
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L’effacement (manipulation syntaxique) L'effacement est une manipulation qui sert à supprimer un mot ou un groupe dans une phrase dans le but de mieux l'analyser. L'effacement est utile pour savoir si un constituant (sujet, prédicat, complément de phrase) dans une phrase est obligatoire ou facultatif. Si le constituant effacé fait en sorte que la syntaxe n'est plus correcte, cela signifie que l'élément effacé est obligatoire. À l'inverse, si le constituant enlevé n'affecte pas la syntaxe de la phrase, on dira de celui-ci qu'il est facultatif. Observe l'impact de l'effacement du sujet et du prédicat dans les phrases suivantes : 1. Elle joue avec son frère. - Joue avec son frère. - Elle. 2. Le petit garçon veut se rappeler de ce moment. - Veut se rappeler de ce moment. - Le petit garçon. Observe l'impact de l'effacement du complément de phrase dans les phrases suivantes : 1. Ce matin,ellejoue avec son frère. - Elle joue avec son frère. 2. Le petit garçon veut se rappeler de ce moment toute sa vie. - Le petit garçon veut se rappeler de ce moment. L'effacement est utile pour savoir si un constituant (un noyau, une expansion) est obligatoire ou facultatif dans un groupe. Si le constituant effacé fait en sorte que la syntaxe n'est plus correcte, cela signifie que l'élément effacé est obligatoire. À l'inverse, si le constituant enlevé n'affecte pas la syntaxe de la phrase, on dira de celui-ci qu'il est facultatif. Observe l'impact de l'effacement du noyau et de l'expansion dans les phrases suivantes : 1. Cette famille de quatre enfants voyage tous les ans. - De quatre enfants voyage tous les ans. - Cette famille voyage tous les ans. 2. La petite fille qui est venue me voir était bien triste. - Petite qui est venue me voir était bien triste. - La fille était bien triste. Savoir repérer le noyau (famille, fille) du groupe nominal facilite l'accord du verbe qui suit (voyage, était). Il est utile de savoir repérer le noyau d'un groupe nominal pour accorder le verbe auquel il se rapporte, surtout lorsqu'il y a plusieurs expansions ou que celles-ci sont longues. 1. Sébastien Lareau, un des meilleurs joueurs de tennis québécois, s’illustrant à la fois en simple et en double, s’entraine régulièrement. Même s'il est loin, le groupe nominal sujet Sébastien Lareau est bien le donneur d'accord du verbe s'entraine. Dans une phrase, il y a des fonctions qui ne s’effacent généralement pas : Dans une phrase, certaines fonctions peuvent s'effacer : Il existe d'autres manipulations syntaxiques :
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L'eutrophisation d'un plan d'eau L'eutrophisation est le processus par lequel un milieu aquatique s'enrichit graduellement en éléments nutritifs, principalement en phosphore (P) et en azote (N). L'eutrophisation est un processus naturel. C'est entre autres ce processus qui explique comment un lac se transforme progressivement en marais, puis en tourbière ou en prairie. Ce processus se déroule sur une très longue période de temps, généralement sur des dizaines de milliers d'années. Cependant, les activités humaines sont parfois susceptibles d'accélérer le processus d'eutrophisation, entre autres lorsqu'elles déversent d'importantes quantités de phosphore et d'azote dans l'environnement. Un lac peut alors se transformer en marais en quelques dizaines d'années seulement. Dans ce cas, l'eutrophisation est considérée comme une forme de contamination qui affecte la qualité de l'eau et de l'écosystème aquatique. L'eutrophisation d'un lac, de façon naturelle, se déroule en plusieurs étapes. Elle débute par une prolifération de plantes aquatiques, d'algues, de phytoplancton et de bactéries photosynthétiques (des cyanobactéries). Ces végétaux sont alors si nombreux que les herbivores aquatiques n'arrivent pas à tous les consommer. Il se forme donc une pellicule verdâtre à la surface de l'eau, ce qui bloque la lumière et l'empêche d'atteindre d'autres espèces végétales qui vivent dans les couches profondes du lac. Comme les végétaux de profondeur ne peuvent plus effectuer la photosynthèse, ils meurent. Ils sédimentent alors au fond du lac, où ils seront décomposés par des bactéries et des microorganismes. À la suite de l'apport constant de matière organique sur les fonds lacustres, les bactéries se multiplient. Elles utilisent alors davantage d'oxygène afin de réussir à décomposer le surplus de matière organique. L'oxygène dissous devient plus rare et les animaux aquatiques en souffrent. Par manque d'oxygène, ils cessent de se reproduire et meurent. Même les bactéries vont aussi venir qu'à mourir puisqu'elles finiront par aussi manquer d'oxygène. Tous ces organismes morts s'accumulent au fond du lac où ils forment une épaisse couche de vase. Finalement, l'accumulation de sédiments au fond du lac provoquera sa dégradation progressive. Le lac commence à se transformer en marais, puis en tourbière ou en prairie. On détecte le processus d'eutrophisation à l'aide de quelques signes : prolifération de plantes, d'algues, de bactéries et accumulation de matière organique morte. Ce processus affecte principalement les lacs, mais on l'a aussi observé dans certaines rivières, dans des fleuves, des baies et des golfes. Le développement des algues et du phytoplancton est un signe d'eutrophisation. Les eaux deviennent alors verdâtres ou brunâtres. Lorsque l'équilibre d'un écosystème aquatique est brisé par un apport excessif de nutriments, surtout en phosphates et en nitrates, le processus d'eutrophisation s'accélère. La proximité d'une source d'eaux usées riches en ces nutriments peut donc grandement affecter un écosystème. L'agriculture, par l'épandage d'engrais et de fumiers, constitue une source de nutriments importante. Aussi, certaines activités résidentielles et industrielles, comme l'utilisation de détergents phosphatés, augmentent l'apport de nutriments dans un milieu. La déforestation augmente le ruissellement des eaux de surface dans un bassin versant. Du même coup, les eaux se chargent davantage en nutriments au contact du sol. Le ruissellement qui vient des terres agricoles et des zones habitées enrichit un lac en phosphore et en azote, ce qui déclenche la prolifération des algues et du phytoplancton. Une perturbation dans l'oxygénation de l'eau entraîne aussi une accélération de l'eutrophisation. Par exemple, un ralentissement local des courants renouvelle moins rapidement l'oxygène dans un milieu; une température trop élevée de l'eau (entre 15 et 25°C) diminue la solubilité de l'oxygène; une luminosité importante fait augmenter la température de l'eau.
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Adapter sa façon d'étudier à sa capacité de concentration Ce n’est pas tout le monde qui a la même capacité de concentration! Voici donc un petit test permettant de mieux connaitre la tienne. Installe-toi à ton bureau de travail et lis un texte scolaire portant sur un sujet que tu aimes. Tu dois le lire pour la première fois. Lis le texte en faisant l’effort d’en retenir l’information aussi longtemps que cette tâche t’est possible. Note le temps que ça prend avant que tu commences à être dans la lune. Ce temps est ton temps de concentration maximal. Lorsque tu sens que tu as eu assez de repos, installe-toi encore une fois à ton bureau de travail et lis un texte scolaire portant sur le sujet ou la matière qui t’intéresse le moins. Retiens l’information aussi longtemps que tu le peux. Note le temps que ça prend avant que tu commences à être dans la lune. Ce temps est ton temps de concentration minimal. En général, le temps de concentration oscille entre 10 et 20 minutes. Il peut varier en fonction de comment tu te sens, de tes habitudes de vie et de ton niveau de fatigue. Si ton temps de concentration est inférieur à la moyenne, ne t’inquiète pas! Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse au petit test. C’est simplement un indice qui va t’aider à structurer adéquatement tes périodes d’étude. Lorsque tu dépasses ton temps maximal de concentration, ton cerveau a beaucoup plus de difficulté à retenir l’information. C’est pourquoi étudier lorsqu’on est fatigué mentalement est moins efficace. Sachant ça, tu ne devrais idéalement jamais dépasser ton temps maximal de concentration et ainsi organiser ton étude en fonction de celui-ci. Voici comment tu peux t’y prendre : Chaque fois que tu dépasses ton temps de concentration, prends une pause de 5 minutes pour te changer les idées : écoute de la musique, mange une collation saine, prends une bouffée d’air frais, fais de l’exercice physique, etc. Tu peux essayer la Minuterie motivante pour organiser ces périodes d’étude et de pause. Une fois la pause de 5 minutes terminée, relis rapidement l’information que tu viens de mémoriser et essaie de la résumer à voix haute ou sur une feuille. Tu peux répéter ces étapes jusqu’à ce que tu te sentes très à l’aise avec la matière. Une semaine plus tard, relis ces mêmes notes. Tu remarqueras que tu maitrises beaucoup mieux les notions. L’espace dans lequel tu étudies peut aussi avoir un impact important sur ta concentration. C’est parfois difficile de trouver un endroit calme à la maison pour travailler, mais voici deux éléments à considérer quand tu t’installes pour faire tes devoirs. Évite les sources de distraction comme ton cellulaire, ta console de jeux vidéos ou la télévision. Tu peux même porter des coquilles antibruits ou des écouteurs pour ne pas te laisser déconcentrer par les sons ambiants. Choisis une chaise sur laquelle tu es confortable et un plan de travail pas trop encombré et bien éclairé. L’un des plus grands défis de l’enseignement en ligne, c’est surement la difficulté de se concentrer longtemps devant un écran. Comme à l’heure des devoirs, il est essentiel que tu trouves un endroit calme et sans distraction pour suivre tes cours. Si tu as tendance à bouger beaucoup, te procurer un ballon d’exercice sur lequel t’assoir ou un pédalier à installer sous ton bureau pourrait t’aider à vider ton trop-plein d’énergie et ainsi à mieux te concentrer. Finalement, entre tes cours, il est très important de manger et de boire de l’eau régulièrement et aussi, si c’est possible, d’aller prendre l’air. La lumière du soleil te redonnera de la motivation et diminuera ton stress.
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Le budget personnel La fin du secondaire approche, plusieurs options s’offrent à toi (études, marché du travail, etc.). Peu importe les choix que tu feras, tu seras de plus en plus autonome. Avoir plus d’autonomie demande une certaine gestion de ton temps et de ton argent. Se faire un budget personnel est un bon moyen de garder le contrôle sur sa vie financière. Un budget personnel permet d’évaluer tes revenus et tes dépenses. On peut faire un budget pour diverses raisons : économiser pour des imprévus, réduire ses dépenses, épargner pour un projet, rembourser ses dettes, financer ses études, etc. Avant de te faire un budget, il est important que tu connaisses les différents types de dépenses. Ce sont des dépenses qui reviennent sur une base régulière (semaine, mois, année) et dont le montant est stable. Le paiement du loyer, du cellulaire, d’internet, etc. Ce sont des dépenses qui peuvent varier dans le temps et dont le montant ne sera pas nécessairement le même. L’épicerie, les activités sportives et culturelles, l’achat de chaussures et de vêtements, etc. Certaines dépenses variables, comme l'achat d'un réfrigérateur ou l'achat d'un ordinateur, demandent un montant d'argent plus important. Tu peux évaluer le montant que cet achat te coutera et le répartir sur plusieurs mois dans ton budget. Ce sont des dépenses qu’on ne peut pas réduire à court terme. Le paiement du loyer. Ce sont des dépenses qu’on peut modifier à court terme. Les sorties au cinéma ou au restaurant. Pour te faire un budget, tu dois prendre en compte tes revenus et tes dépenses. Voici un tableau avec différentes dépenses possibles. Ces dépenses varient d’une personne à l’autre selon son statut. Ainsi, un étudiant ou une étudiante et un travailleur ou une travailleuse à temps plein n’ont pas forcément les mêmes dépenses. Tes dépenses à la sortie du secondaire et tes dépenses dans une dizaine d’années ne seront pas les mêmes. Dépenses Exemples Logement Loyer, électricité, chauffage, assurance habitation, buanderie, etc. Alimentation Épicerie, restaurants, café, collations, etc. Communications Internet, cellulaire, télévision, etc. Loisirs Sports, cinéma, etc. Santé et soins personnels Coiffure, produits de beauté, dentiste, optométriste, physiothérapeute, psychologue, médicaments, etc. Transport Transports en commun, stationnement, essence, paiement automobile, assurance automobile, entretien de la voiture, taxi, permis de conduire, immatriculation, etc. Dépenses personnelles Vacances, cadeaux, vêtements, etc. Éducation Frais de scolarité, manuels, ordinateur, etc. Épargne Il ne s’agit pas d’une dépense au même titre que les autres, mais prendre l’épargne en considération dans son budget permet de plus facilement mettre de l’argent de côté. Dettes Carte de crédit, marge de crédit, prêts, etc. Voici différents revenus qu’il est possible d’inclure dans ton budget. Encore une fois, les sources de revenus varient d’une personne à l’autre. Salaire d’emploi Pourboire Régime enregistré d’épargne-études (REEE) Bourses Épargnes personnelles Contribution de la famille Prêts étudiants Cadeaux Pour établir ton budget, tu dois décider à quelle fréquence (semaine ou mois) tu le fais. Selon la fréquence choisie, tu dois diviser ou multiplier certaines de tes dépenses et certains de tes revenus afin qu’ils s’insèrent dans le temps choisi. Par exemple, si tu reçois ta paie aux deux semaines et que tu décides de faire ton budget de manière mensuelle (une fois par mois), tu devras prendre le salaire net de ta paie, le diviser en 14 jours et multiplier le salaire quotidien par le nombre de jours qu’il y a dans le mois. Salaire net : 1 250 $ 1 250 ÷ 14 = 89,29 $ (salaire quotidien) 89,29 × 30 = 2 679 $ (salaire pour un mois de 30 jours) Voici une grille de planification budgétaire proposée par le gouvernement du Canada qui pourra t’aider à planifier ton budget. Après avoir fait le point sur tes dépenses et tes revenus, 3 types de budgets sont possibles. Le budget déficitaire, dans lequel les dépenses sont plus élevées que les revenus (Dépenses > revenus) Le budget équilibré, dans lequel les dépenses et les revenus sont égaux (Dépenses = revenus) Le budget excédentaire, dans lequel les dépenses sont moins élevées que les revenus (Dépenses < revenus) Selon la situation dans laquelle tu te trouves après avoir fait le point sur tes dépenses et tes revenus, il est important de te poser des questions. Dans le cas d’un budget déficitaire, tu dois te demander comment tu pourrais réduire tes dépenses ou augmenter tes revenus. Dans le cas d’un budget équilibré, tu devrais également te poser ces questions, puisqu’avoir de l’argent de côté permet d’être mieux préparé pour les imprévus, comme les bris de voiture, une perte d’emploi, etc. Finalement, dans le cas d’un budget excédentaire, il est important que tu évalues ce que tu feras de l’argent gagné en surplus. C’est peut être le temps de penser à épargner. Généralement, il est conseillé d’avoir un montant d’argent de côté pour répondre à tes besoins pendant 3 mois, c’est ce qu’on appelle un « coussin d’urgence ». Ce coussin te permet de pouvoir réagir en cas d’imprévus. Ce n’est pas nécessairement facile de faire un budget, car certaines dépenses sont plus difficiles à évaluer que d’autres. En effet, les dépenses variables sont moins évidentes à évaluer que les dépenses fixes. Il est important que tu tiennes ton budget à jour et que tu y ajoutes de nouvelles dépenses ou de nouveaux revenus au besoin. Il peut être pertinent de faire un suivi de ton budget tous les 3 mois environ pour vérifier que tout est encore conforme à ta réalité.
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La relation entre la pression et la quantité de gaz La relation entre la pression et la quantité de gaz stipule que, à température et volume constants, la pression d'un gaz est directement proportionnelle à sa quantité exprimée en nombre de moles. ||\displaystyle \frac{P_{1}}{n_{1}}=\frac{P_{2}}{n_{2}}|| En combinant la loi de Boyle-Mariotte (volume et pression) et la loi d'Avogadro (volume et quantité de gaz), on peut décrire la relation entre la pression d'un gaz et sa quantité. Pour une température et un volume constants, la pression d'un gaz augmente lorsque sa quantité augmente, et vice versa. Cette relation est directement proportionnelle. En d'autres mots, si on double le nombre de moles de gaz, la pression du gaz double aussi, en autant que la température et le volume soient maintenus constants. On peut expliquer cette variation à l'aide de la théorie cinétique des gaz. Selon cette théorie, une augmentation du nombre de particules de gaz résulte en une augmentation du nombre de collisions par unité de surface. En effet, les particules étant plus nombreuses dans un même espace, elle se heurtent entre elles et heurtent les parois du contenant plus fréquemment. Par conséquent, puisque le volume demeure constant, la pression augmente. Cette relation est directement proportionnelle. En d'autres mots, si on double le nombre de moles de gaz, la pression du gaz double aussi, en autant que la température et le volume soient maintenus constants. Mathématiquement, on peut écrire cette relation comme suit: Comme le quotient de la pression par le nombre de moles est égale à une constante, on peut comparer deux situations pour le même gaz, en autant que le volume et la température ne varient pas. Il en résulte la relation suivante: On enferme 0,6 mol de |CO_{2}| dans un récipient qui se trouve sous une pression de 98,6 kPa. Si on ajoute 1,3 mol de |CO_{2}|, quelle sera la nouvelle pression dans le récipient à température et volume constants ? Identification des données du problème: |P_{1}=98,6 kPa| |n_{1}=0,6mol| |P_{2}=x| |n_{2}=0,6 + 1,3=1,9mol| Calcul de la pression finale |\displaystyle \frac{P_{1}}{n_{1}}=\frac{P_{2}}{n_{2}}| |\displaystyle \frac{98,6 kPa}{0,6 mol}=\frac{P_{2}}{1,9 mol}| |P_{2}=312,2 kPa|
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Tops notions au secondaire Pour voir la liste des notions incontournables en mathématiques, en français, en sciences et en histoire, clique sur le niveau de ton choix. Pour voir la liste des notions et stratégies incontournables en français et en mathématiques au primaire, cliquez ici. Pour la création de ces listes, Alloprof a fait équipe avec l’Association des Orthopédagogues du Québec et la Chaire UNESCO de développement curriculaire de l’Université du Québec à Montréal.
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Apprendre à gérer son stress Ton niveau de stress est normal s’il te permet d’exécuter avec efficacité une tâche. En effet, une certaine dose de stress peut nous propulser, nous pousser à donner notre maximum. Par contre, trop de stress provoque l’effet inverse. Il nous fige sur place et peut être à l’origine de nombreux désagréments : Maladies de peau (exéma, psoriasis, etc.); Fatigue chronique; Migraine; Nausée; Anxiété; Bégaiement; Agressivité; Dépression; Sautes d’humeur; Maux de ventre ou difficulté à digérer; Irritabilité; Problèmes de sommeil; Perfectionnisme excessif; Difficulté d’entreprendre; Petites maladies à répétition; etc. La réaction au stress est propre à chaque individu. Certaines personnes vivent naturellement mieux avec le stress, alors que pour d’autres, celui-ci provoque des symptômes physiques très dérangeants. Il ne faut donc pas se comparer avec tes collègues de classe et bien écouter ce que te dit ton corps. Bonne nouvelle, une fois le stress identifié, il est possible d’amoindrir ses effets. En effet, on peut réussir à contrôler ses angoisses et ses peurs quotidiennes en développant de saines habitudes de vie et en apprenant à bien les communiquer. Voici quelques trucs concrets : Parle à une personne en qui tu as confiance lorsque le stress te semble insupportable. Il est important de ne pas garder ce poids à l’intérieur de toi. Les personnes qui t’entourent (comme tes parents ou tes profs) peuvent te transmettre d’excellents conseils et t’offrir une présence apaisante. Fais de l’exercice (en plus de tes cours d’éducation physique). Il est prouvé que faire de l’exercice aide à mieux gérer les émotions et à mieux accueillir les situations stressantes. Ça peut être aussi simple que d’aller marcher au soleil ou de faire un tour de vélo. Ça t’aidera à te sentir plus calme et en contrôle de tes pensées. Prends un bon déjeuner le matin et mange tes trois repas quotidiens. Aussi, assure-toi aussi d’avoir toujours une collation énergisante à portée de la main (barre tendre, noix, fruit, légume, etc.) ainsi qu’une bouteille d’eau. Organise-toi pour bien te reposer. De bonnes nuits de sommeil favorisent la stabilité des émotions. De plus, tiens-toi loin des écrans (ordinateur, iPad, téléphone cellulaire, etc.) pendant l’heure qui précède ton coucher, car ce type de lumière peut t’empêcher de trouver le sommeil rapidement. Le stress est essentiellement relié à la façon dont nous percevons une situation présente ou future. En général, le stress est au maximum si on a l’impression : que nos capacités sont insuffisantes, que notre bienêtre est mis en danger, ou qu’on ne pourra pas faire face à cette situation. On ressent un sentiment de malaise, d’impuissance, d’angoisse. On doute de soi et de sa réussite. Quelques astuces : Ne sois pas à la dernière minute pour étudier un examen important, car la mémoire à court terme est moins fiable que la mémoire à long terme. Les informations emmagasinées dans la mémoire à long terme ont besoin d’une longue période ou d’un très grand choc pour tomber dans l’oubli. Planifie tes périodes d’étude, et ce, dès qu’on te met au courant d’un examen à venir. Organiser ta révision aidera à diminuer l’effet du stress sur les connaissances à mémoriser, car tu auras davantage l’impression d’avoir du contrôle sur la situation. Avant un examen, visualise un souvenir heureux : le souvenir d’un moment où tu te sens heureux ou détendu contribuera à apaiser ton stress. Tu peux aussi faire de la projection positive et t’imaginer en train de réussir l’examen haut la main. Si tu te sens démuni et que tu as besoin de repère pour te sentir en sécurité et en confiance, apporte un objet discret significatif pour toi (que personne d’autre n’a besoin de voir). Savoir que tu l’auras avec toi te donnera les forces nécessaires. Le matin de l’examen, mange un déjeuner que tu aimes et prépare ton sac et ta boite à lunch à l’avance. Ainsi, tu ne vivras pas de stress supplémentaire qui pourrait démarrer ta journée du mauvais pied. Respire. Avant de t’attaquer au contenu de l’examen, prends trois grandes respirations lentes; elles te calmeront et te disposeront à fournir le meilleur de toi-même.
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Justesse ou justice Justesse : nom féminin qui signifie précision, exactitude. Justice : nom féminin qui signifie équité, impartialité, ensemble des autorités chargées de l'administration de la justice. Il a décrit avec justesse les paysages gaspésiens. Chacun est responsable de faire régner la justice. Je me rends au Palais de justice de Montréal.
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Tel et tel que Tel(s) et telle(s) peuvent être des déterminants quantitatifs. Tel(s) et telle(s) peuvent également être des adjectifs. Tel(s) et telle(s) peuvent aussi être des pronoms indéfinis. Je ne sais pas si telle substance ou telle autre est nocive. (Déterminant) De tels personnages n’existent que dans ton imagination. (Adjectif) Telles ont été ses paroles prononcées lors du discours. (Pronom) Tel(s) que et telle(s) que sont composés de l’adjectif tel(s) ou telle(s) suivis de la conjonction que. Tel(s) que et telle(s) que signifient comme ou par exemple. Certains petits poissons, tels que le piranha, sont extrêmement voraces. Une œuvre littéraire telle que ce recueil de poésie doit être partagée. Nous vous présentons ce rapport tel qu’il nous a été remis la première fois. Accéder au jeu
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Les réseaux internationaux d'immigration clandestine Mamadou a 14 ans et rêve de l’Europe depuis des années. Il a vu tant d’images sur Internet de ces pays lointains où tout semble mieux. Il rêve de devenir champion dans une ligue de soccer. Dans son pays natal d’Afrique, il n’y a pas de conflits armés, mais la vie y est difficile, car il est extrêmement pauvre. On a à peine de quoi manger. Il espère mieux de la vie. Il vit avec sa mère et ses jeunes frères. Sa mère ne gagne pas beaucoup d’argent et est d’accord avec le projet de Mamadou. Avec quelques-uns de ses amis d’école, il souhaite traverser plusieurs pays de son continent. À partir d’un pays de l’Afrique du Nord, la Libye, il espère pouvoir traverser la mer Méditerranée pour se rendre en Italie. Pour ce faire, il devra payer des milliers de dollars à un passeur. D’Italie, il souhaite se déplacer pour atteindre la France où vivent des cousins éloignés. Il pourra ainsi compter sur ces personnes pour commencer sa nouvelle vie. Ce que souhaite faire Mamadou s’appelle de l’immigration clandestine. On estime qu’il y a entre 1 et 3% de personnes ayant clandestinement immigré dans les pays développés. Au Canada, cela pourrait représenter entre 200 000 et 500 000 personnes. Il est cependant difficile d’avoir des données exactes sur le sujet. Contrairement aux réfugié(e)s et aux immigrant(e)s qui suivent un processus d’immigration respectant les lois des pays d’accueil, la situation des immigrant(e)s clandestins est beaucoup plus difficile. Il y a deux manières de devenir un migrant ou une migrante clandestin(e) : traverser une frontière illégalement, rester dans un pays après y être entré légalement, mais après l’expiration d’un visa de tourisme, d’études ou de travail par exemple. Au Canada, la majorité des migrants clandestins entrent légalement dans le pays, mais prolongent leur séjour illégalement. Devant le phénomène de la migration clandestine, certains pays décident d’ériger des murs à leurs frontières. C’est le cas des États-Unis. Un immigrant ou une immigrante est une personne qui s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive après avoir quitté son pays d’origine. On parle d’immigration lorsqu’une personne s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive. Un réfugié ou une réfugiée est une personne qui a dû quitter son pays d’origine afin d’échapper à une catastrophe naturelle, une guerre ou des persécutions qui menacent sa vie et sa sécurité. Les causes de l’immigration clandestine sont : les longues et coûteuses procédures des pays d’accueil pour obtenir un statut de résident permanent, le resserrement du contrôle des frontières avec des contrôles stricts aux aéroports, aux ports et aux frontières terrestres, le contexte socioéconomique difficile des pays d’origine, la proximité d’un pays développé. Un pays développé est un pays industrialisé dont l’économie compte notamment une forte présence d’industries de pointe et dans lequel la population bénéficie d’un niveau de vie généralement élevé. Si on suit les règles de l’immigration, cela peut prendre plusieurs mois pour obtenir sa résidence permanente, voire quelques années pour avoir sa citoyenneté dans un pays d’accueil. Il arrive que certaines personnes fassent une demande en ce sens, mais que leur dossier ne soit pas retenu. Certaines de ces personnes décident de rester quand même dans l’illégalité. Les États adoptent des politiques d’immigration de plus en plus strictes. Ainsi, peu d’immigrants peuvent résider légalement dans un pays. C’est l’une des raisons qui pousse certaines personnes immigrantes à traverser illégalement les frontières d’un pays. Les frontières étant très surveillées, les immigrant(e)s doivent choisir divers moyens afin d’arriver à leur fin. Voici des exemples : des personnes arrivent dans des conteneurs sur des bateaux, des personnes arrivent par le biais de camions de transport, des personnes traversent à pied des zones de la frontière où il n’y a pas de postes douaniers, etc. Un État est un ensemble territorial et politique administré par un gouvernement et délimité par des frontières à l'intérieur desquelles vit une population. Plusieurs personnes souhaitent un avenir meilleur et décident de quitter leur pays pour cette raison. Dans leur pays, il y a beaucoup de pauvreté et certains services, comme ceux de la santé et de l’éducation, laissent à désirer. C’est pour ces raisons qu’ils souhaitent partir vivre dans un pays plus développé que le leur. Quand vient le temps de choisir un pays, la proximité géographique peut être un facteur important. Ainsi, plusieurs individus choisissent un pays ou un continent voisin. Par exemple, plusieurs personnes du continent africain s’installent en Europe. Pour faciliter leur traversée des frontières, beaucoup de migrants illégaux ont recours à des réseaux internationaux de passeurs. Les personnes doivent acheter leur passage auprès d’un représentant du réseau. Ce passage coute généralement des milliers de dollars et est souvent très dangereux. Plusieurs risquent leur vie pendant ces déplacements. Les organisations ou les personnes qui offrent leurs services pour faire passer les frontières à des migrants illégaux sont coupables de traite d’êtres humains. Cela est considéré comme un crime contre l’humanité par l’Organisation des Nations Unies. Des organisations comme l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) oeuvrent à travers le monde pour trouver et arrêter ces réseaux de trafic humain.
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La symbolique dans les textes littéraires La symbolique est l'ensemble des relations et des interprétations liées à un symbole. Un symbole peut être un objet, une image, un mot écrit ou un son qui représente quelque chose d'autre que ce qu'il est dans sa nature propre. Cette nouvelle signification est conférée par association, ressemblance ou convention sociale. Plus simplement, il est possible d'affirmer que le symbole est une comparaison suggérée par l'auteur (c'est-à-dire que le lecteur ou la lectrice doit savoir le décoder). Plusieurs symboles sont utilisés en poésie, au cinéma, dans la littérature, etc. pour des raisons bien précises. Ces symboles soutiennent le message de l'œuvre cinématographique ou littéraire et lui confèrent un niveau d'interprétation supplémentaire. L'œuvre truffée de symboles stimule l'intellect de celui ou celle qui la reçoit et qui doit faire un effort pour en comprendre toutes les subtilités de sens. Plusieurs symboles courants sont devenus des repères de sens importants dans les diverses œuvres culturelles. Le feu symbolise l'enthousiasme, les passions, les amours, l'esprit, la connaissance intuitive. Le chêne symbolise la longévité, la santé, la robustesse, le caractère fier. La sphère symbolise la perfection. L'eau symbolise la purification, le baptême, la souplesse. Le lion symbolise le courage, la force, la beauté, la noblesse. L'œil symbolise la clairvoyance, la vigilance, l'omniscience, Dieu. Puisque l'objet concret étudié se définit par un ensemble de qualités, il donne lieu à une multitude de pistes de compréhension. En effet, une image symbolique peut avoir plusieurs sens. Il faut toutefois s'assurer que le lien effectué et permettant de délimiter le sens d'un symbole tienne la route et soit appuyé sur un raisonnement logique. Signe d'espoir, le vert peut symboliser la jeunesse, l'inexpérience et la crédulité, probablement par comparaison aux fruits non murs. L'origine de cette symbolique réside dans le fait que le vert est la couleur des feuilles naissantes, des bourgeons, de la verdure du printemps. Le vert peut évoquer la maladie et la mort, car c'est la teinte de la peau d'une personne malade, d'un cadavre, du pus. Un teint de peau vert est souvent associé à des nausées et à un état maladif. Bien connaitre les caractéristiques de l'objet symbolique est primordial afin d'en comprendre toute la signification. La présence récurrente d'un chat dans une oeuvre de création a une portée symbolique qu'il est possible de décoder en considérant les qualités de cet animal. Sens réel : un chat est un félin qui dispose d'un esprit totalement libre et indépendant, il est le compagnon de l'humain, mais ne lui appartient jamais. Malgré sa petite taille, il est un fauve doté d'une vivacité et d'une capacité d'attaque et de défense impressionnante et ainsi de suite. À partir de cette description concrète, il est possible de faire la liste des sens possibles de ce symbole. Le chat peut symboliser l'esprit libre et indépendant de l'humain et sa capacité à s'adapter aux situations ou aux évènements de la vie courante (un chat retombe toujours sur ses pattes). Le chat peut symboliser une personne silencieuse, qui sait se faire discrète. Le chat peut aussi être un symbole de réincarnation (le chat a neuf vies). Si le chat est noir, il peut symboliser un mauvais présage. Le symbole a aussi une valeur culturelle et peut être interprété différemment en raison des traditions, des croyances, etc. En Égypte antique, le chat est le représentant de la déesse Bastet qui gouverne les chemins vers les autres mondes et qui est la protectrice des biens et des maisons. Chez les tenants du bouddhisme, le chat, en raison de son esprit libre et indépendant qui lui permet de quitter une situation avec facilité, est le symbole du non-attachement aux valeurs de nature humaine et terrestre. Les corbeaux Seigneur, quand froide est la prairie, Quand dans les hameaux abattus, Les longs angelus se sont tus... Sur la nature défleurie Faites s'abattre des grands cieux Les chers corbeaux délicieux. Armée étrange aux cris sévères, Les vents froids attaquent vos nids ! Vous, le long des fleuves jaunis, Sur les routes aux vieux calvaires, Sur les fossés et sur les trous Dispersez-vous, ralliez-vous ! Par milliers, sur les champs de France, Où dorment des morts d'avant-hier, Tournoyez, n'est-ce pas, l'hiver, Pour que chaque passant repense ! Sois donc le crieur du devoir, Ô notre funèbre oiseau noir ! Mais, saints du ciel, en haut du chêne, Mât perdu dans le soir charmé, Laissez les fauvettes de mai Pour ceux qu'au fond du bois enchaîne, Dans l'herbe d'où l'on ne peut fuir, La défaite sans avenir. — Arthur Rimbaud (1854-1891) Il est possible de dégager différents symboles à l'intérieur de ce texte d'Arthur Rimbaud. 1. Plusieurs éléments du texte symbolisent la mort et le traumatisme créé par la guerre. - La couleur noire - Le froid, la saison morte - L'armée, la guerre 2. Un élément intégré dans le texte symbolise l'espoir. - Les fauvettes de mai (une fauvette est un petit oiseau au chant agréable) L'analyse de ces symboles permet au lecteur de mieux comprendre le message véhiculé par le poème. 1. Les corbeaux et leur couleur noire, le froid et l'hiver, saison morte, celle de la mort, du deuil, ne peuvent que rappeler un monde où sont niées les valeurs que l'on sait fondamentales pour Rimbaud : le mouvement et l'avenir. 2. On sait l'importance des saisons chez Rimbaud. Dans son poème, le printemps (symbole de renouveau) est annoncé par la fauvette de mai. La fauvette de mai au chant agréable peut aussi symboliser Rimbaud, le poète qui crée le changement à travers sa poésie et qui rêve de jours nouveaux. Ce printemps rêvé et offert par Rimbaud cherche à consoler ceux et celles qui ne connaissent que l’absolue défaite (voir la finale du poème). 3. Il est possible de mettre en relation le message que renferme le poème et la vie de Rimbaud ainsi que le contexte sociohistorique dans lequel il créait : — défaite littéraire de Rimbaud qui renonce définitivement à l'écriture en atteignant l'âge adulte; — défaite militaire de la guerre franco-allemande (1870) — le texte est paru en 1871. Ces éléments sont des exemples, d'autres liens pourraient être effectués à partir du poème de Rimbaud.
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Territoire énergétique Un territoire énergétique est un territoire où l'exploitation d'une source d'énergie, ou une ressource énergétique, constitue la base de l'économie. Les ressources énergétiques (eau, pétrole, gaz naturel, etc.) n'étant pas distribuées uniformément sur la planète, plusieurs régions ou pays n'en ont pas ou peu, ce qui les obligent à importer de l'énergie qui est produite. Ces régions sont alors en situation de dépendance énergétique. Les ressources pétrolières sont très importantes pour l'économie de plusieurs pays. Par ailleurs, ces pays dépendent de régions comme le Moyen-Orient pour leur pétrole, car c'est à cet endroit du globe que se trouve la plus grande partie de cette ressource, tout comme les plus grands pays producteurs de pétrole au monde. Les besoins énergétiques sont de plus en plus grands et il existe plusieurs sources d'énergie. La production d'énergie peut avoir des effets très néfastes sur l'environnement et c'est pourquoi plusieurs insistent sur la nécessité de faire une gestion des territoires énergétiques qui ne menace pas l'environnement. Cela s'inscrit dans l'idée de faire du développement durable. Pour en savoir plus sur le territoire énergétique, consulter les fiches suivantes :
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Quoique et quoi que Quoique est une conjonction de subordination qui marque l’opposition ou la concession. Quoique très pauvre, il arrive à se nourrir correctement. Bien que très pauvre, il arrive à se nourrir correctement. C'est lui qui fera la vaisselle, quoiqu'il soit déjà en retard pour son rendez-vous. C'est lui qui fera la vaisselle, bien qu'il soit déjà en retard pour son rendez-vous. Quoi que est le pronom quoi suivi de la conjonction de subordination que. Quoi que signifie « quelle que soit la personne ou la chose qui (ou que) ». Mon chien a l’habitude de me suivre, quoi que je fasse. Mon chien a l’habitude de me suivre, quelle que soit la chose que je fasse. Nous allons poursuivre notre projet, quoi qu’Henriette décide de faire. Nous allons poursuivre notre projet, quelle que soit la chose qu’Henriette décide de faire. Accéder au jeu
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