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L’infinitif L'infinitif est un mode non personnel et non temporel, c'est-à-dire qu'il ne comporte aucune indication de temps et de personne. L'infinitif occupe une place à part dans le système verbal, entre autres en raison de sa forme fixe (invariable). On dit du verbe à l'infinitif qu'il est un verbe non transformé. C'est principalement le mode qui intervient dans la construction des phrases infinitives. 1. Comme il est un mode non personnel, l'infinitif peut se rapporter à une ou plusieurs personnes des deux genres, masculin ou féminin. Elle voulait bien partir en vacances, mais elle n'avait pas assez d'argent. Elles voulaient bien partir en vacances, mais elles n'avaient pas assez d'argent. Il voulait bien partir en vacances, mais il n'avait pas assez d'argent. Ils voulaient bien partir en vacances, mais ils n'avaient pas assez d'argent. 2. Comme il est un mode non temporel, l'infinitif peut se rapporter aussi bien au présent et à l'avenir qu'au passé. Il est donc possible de joindre l'infinitif à n'importe quel temps. Elle voulait (imparfait) partir en vacances, mais son emploi du temps ne lui permettait pas. Elle veut (présent) partir en vacances, mais son emploi du temps ne lui permet pas. Elle voulut (passé simple) partir en vacances, mais son emploi du temps ne lui permettait pas. Elle voudra (futur simple) partir en vacances si son emploi du temps lui permet. Avant de partir, fermer la porte. Ne pas nourrir les animaux Indiquer la date d'entrée en vigueur du contrat. Prière de ne pas fumer. Faire revenir les échalotes dans du beurre.
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Les propriétés des fonctions Il existe une multitude de propriétés relatives aux diverses fonctions que l'on rencontre. Le domaine d'une fonction |f| correspond à l'ensemble des valeurs que peut prendre sa variable indépendante, généralement |x|. Le domaine d'une fonction peut être donné de différentes façons: ensembles de nombres, intervalles, accolades. Quel est le domaine de la fonction |f(x)=12x-1|? Cette fonction a pour graphique : Le domaine de cette fonction est formé de tous les nombres réels, car les valeurs que la variable |x| peut prendre sont comprises entre l’infini négatif et l’infini positif. En langage mathématique, on peut écrire le domaine des trois façons suivantes :||\begin{align}\text{dom}(f)&=\mathbb{R}\\&\ \text{ou}\\\text{dom}(f)&=\; ]-\infty,+\infty[\\&\ \text{ou}\\\text{dom}(f)&=\{x\in\mathbb{R}\}\end{align}|| L'image d'une fonction |f| correspond à l'ensemble des valeurs que peut prendre la variable dépendante, généralement |y|. Par abus de langage, il est possible de confondre le concept d'image et de codomaine en prétendant que ce sont des synonymes. Or, ce n'est pas toujours le cas. L'image d'une fonction peut être exprimée de différentes façons : ensembles de nombres, intervalles, accolades. Quelle est l'image de la fonction |f(x) = 12x – 1|? Cette fonction a pour graphique : L'image de cette fonction est formée de tous les nombres réels, car les valeurs que la variable |y| peut prendre sont comprises entre moins l’infini et plus l’infini. En langage mathématique, on peut écrire l'image des trois façons suivantes :||\begin{align}\text{ima}(f)&=\mathbb{R}\\&\ \text{ou}\\\text{ima}(f)&=\; ]-\infty,+\infty[\\&\ \text{ou}\\\text{ima}(f)&=\{x\in\mathbb{R}\}\end{align}|| La variation d'une fonction est exprimée en termes de croissance, de décroissance et de constance. On parle de croissance lorsque, sur un intervalle donné du domaine d'une fonction, l'image de celle-ci ne diminue pas. La croissance correspond donc à un intervalle en |x| sur lequel les valeurs de |y| ne diminuent pas : les valeurs de |y| augmentent ou restent constantes. On parle de décroissance lorsque, sur un intervalle donné du domaine d'une fonction, l'image de celle-ci n'augmente pas. La décroissance correspond donc à un intervalle en |x| sur lequel les valeurs de |y| n'augmentent pas : elles diminuent ou restent constantes. On dit qu’une fonction est constante (de variation nulle) si, pour un intervalle donné du domaine, les valeurs de l'image demeurent inchangées. Une fonction est dite strictement croissante sur un intervalle de |x| si les valeurs de |y| ne font qu'augmenter. Une fonction est dite strictement décroissante sur un intervalle de |x| si les valeurs de |y| ne font que diminuer. Soit le graphique suivant : La fonction est croissante sur l'intervalle |[0,4]|. Elle est strictement croissante sur l'intervalle |[0,2]|. La fonction est décroissante sur l'intervalle |[2,8]|. Elle est strictement décroissante sur l'intervalle |[4,8]|. La fonction est constante sur l'intervalle |[2,4]|. Les extremums d'une fonction regroupent le maximum et le minimum d'une fonction. Le maximum d’une fonction correspond à la valeur maximale de son image, c'est-à-dire sa valeur maximale en |y|. Le minimum d’une fonction correspond à la valeur minimale de son image, c'est-à-dire sa valeur minimale en |y|. Afin de déterminer le signe d'une fonction, on regarde les valeurs des ordonnées de cette fonction. On dira qu’une fonction |f(x)| est positive sur un intervalle donné en |x| si, sur cet intervalle, les valeurs de |f(x)| sont supérieures ou égales à 0 (positives). On dira qu’une fonction |f(x)| est négative sur un intervalle donné en |x| si, sur cet intervalle, les valeurs de |f(x)| sont inférieures ou égales à 0 (négatives). Soit le graphique suivant : La fonction est positive sur l'intervalle |[-3, + \infty[|. La fonction est strictement positive sur l'intervalle |]0, +\infty[|. La fonction est négative sur l'intervalle |]-\infty,0]|. La fonction est strictement négative sur l'intervalle |]-\infty, -3[|. L’abscisse à l’origine d'une fonction est la valeur en |x| du point qui se trouve directement sur l’axe des abscisses. En d'autres mots, les coordonnées du point en lien avec l'abscisse à l'origine d'une fonction peuvent s'écrire sous la forme |(x,0).| On parle aussi du zéro de la fonction. L’ordonnée à l’origine d'une fonction est la valeur en |y| du point qui se trouve directement sur l’axe des ordonnées. Conséquemment, les coordonnées d'un tel point s'écrivent |(0,y)|. On parle aussi de la valeur initiale de la fonction. Soit le graphique suivant : L'abscisse à l'origine de la fonction est |-3|. L'ordonnée à l'origine de la fonction est |3|. Une asymptote , souvent représentée graphiquement par une ligne pointillée,est une droite vers laquelle s'approche de plus en plus une fonction, sans jamais y toucher. Il peut y avoir plusieurs asymptotes pour une même fonction. Voici un exemple où la fonction possède deux asymptotes : Cette fonction ne possède qu'un asymptote : Pour valider ta compréhension de l'analyse des fonctions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Répertoire de révision – Histoire du Québec et du Canada – Secondaire 4 Le présent répertoire de révision est basé sur le Programme de formation de l’école québécoise tel que suggéré par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec (MEES). Si tu souhaites réviser l'ensemble des contenus de ton cours d'histoire du Québec et du Canada de quatrième secondaire, tu peux t'y fier, mais prends note qu'il peut y avoir des différences entre ce que tu as vu en classe et ce qui t'est proposé ici en raison de la diversité des manuels employés, des techniques d’enseignement et des programmes particuliers.
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Québec intra-muros La ville de Québec est la capitale de la province du même nom, donc le Parlement et les bureaux des ministères s’y trouvent. La ville a été fondée sur les rives du fleuve, à l’endroit où celui-ci devient plus étroit en entrant plus loin dans le continent (vers Montréal). D’ailleurs, le nom de la ville est directement issu de l’appellation amérindienne Kébec, qui signifie « là où le fleuve rétrécit ». Le territoire est marqué par des falaises et un immense promontoire rocheux, le Cap Diamant qui surplombe le fleuve avec ses 103 mètres de haut. Un peu au nord de la ville se trouvent des montagnes faisant partie de la plus vieille chaîne de montagnes du globe : les Laurentides. Juste à l’est de la ville, une chute plus haute que les chutes Niagara domine le paysage : la chute Montmorency. La présence des falaises sur les rives du fleuve fait en sorte que les quartiers plus près des rives sont plus hauts que les quartiers plus éloignés. Le territoire de la ville de Québec se divise donc majoritairement entre la Haute-Ville et la Basse-Ville, expliquant également la présence de nombreuses pentes plutôt abruptes dans toute la ville. Le Vieux-Québec se situe tout près du fleuve, à proximité du port et de la marina. De manière générale, les maisons dans la Haute-Ville sont plus cossues et représentent une partie de la population plus aisée. Québec fut officiellement fondée en 1608 par Samuel de Champlain. Cette ville est parmi les plus vieilles villes de l’Amérique du Nord et la plus vieille ville francophone. Les fêtes pour en célébrer le 400e anniversaire ont d'ailleurs marqué le rythme de la ville tout au long de l’année 2008. C’est au pied du Cap Diamant que Champlain décide de bâtir les premières habitations, à l’emplacement actuel de la Place Royale. Pendant les années qui ont suivi, la colonie française (Nouvelle-France) s’est considérablement développée et Québec en était le point de départ. Les bateaux en provenance de l’Europe terminaient leur course dans le port de Québec. L’essor de Québec va se poursuivre jusqu’à la bataille des Plaines d’Abraham, en 1759. A la suite de cette bataille cruciale, le territoire de la Nouvelle-France passe aux mains des Anglais. Les Plaines d’Abraham sont situées au sommet des falaises surplombant le fleuve, un peu à l’est du Cap Diamant. La défaite a mis fin à un long siège au cours duquel les Anglais tentaient de prendre possession de la ville en empêchant les provisions et autres réserves d’y entrer. Les Américains, en 1775 et en 1776, ont vainement tenté de prendre possession à leur tour, sans succès. La ville de Québec est officiellement devenue la capitale du Bas-Canada et plus tard la capitale de la province de Québec. La facette militaire a toujours pris beaucoup de place dans l’histoire de Québec, ce qui transparaît encore aujourd’hui dans les bâtiments et les parcs de la ville. La conservation de ces traces historiques et culturelles est due en partie aux efforts de Lord Dufferin, alors gouverneur général du Canada. La ville de Québec représentait pour lui un joyau de l’histoire. À l’époque, certains auraient préféré que l’urbanisme de Québec soit totalement refait, en retirant les murs et les tours de garde. C’est Lord Dufferin qui a convaincu la reine Victoria de préserver l’architecture historique et militaire de la ville. Il l’a même convaincue de fournir les fonds afin de reconstruire l’une des portes. Québec est non seulement une vieille ville, mais c’est en plus une ville qui a su conserver et prendre soin de plusieurs traces du passé. C’est justement pour donner un statut particulier au patrimoine urbain de la ville de Québec que l’UNESCO a inclus le Vieux-Québec dans sa Liste du patrimoine mondial, en 1985. Cette liste ayant pour mandat de protéger et de mettre en valeur certains sites historiques et culturels inclut toutes les plus vieilles villes du monde. C’est donc très valorisant pour Québec d’en faire partie. Plusieurs constructions conservées justifient cette nomination et en voici quelques-unes. Les Français arrivés à Québec avaient construit une enceinte de pierre encerclant la ville, afin de mieux la protéger. Cette muraille parcourt 4,6 kilomètres et a été construite entre 1690 et 1745. Avant cela, Québec était une ville ouverte, sans remparts. Sentant une faille dans le système de défense, on décide alors de refermer la Haute-Ville en une enceinte protégée par des hautes murailles en redoutes (c’est-à-dire que tous les angles formés par les murs sont aigus). Québec est la seule ville de l’Amérique du Nord à avoir conservé ses fortifications datant du régime français. Aujourd’hui, en plus de faire partie du patrimoine mondial de l’UNESCO, les fortifications de Québec sont un lieu historique du Canada. Cette appellation assure une protection et un entretien à long terme des murailles et autres constructions reliées. Dans les murailles fortifiant la ville, il fallait tout de même permettre d’entrer et de sortir de la ville. La porte Saint-Louis, construite en 1745, était constamment gardée par des soldats à l’époque. Aujourd’hui, la porte est encore exactement à la même place, bien qu’elle ait été reconstruite en 1878. En effet, comme la circulation devenait plus dense, la porte Saint-Louis était trop étroite, elle a donc été élargie. La porte permet encore l’entrée dans la section fortifiée de la ville. De plus, elle permet de faire la distinction entre la Grande Allée et la rue Saint-Louis. De son côté, la porte Saint-Jean fut érigée pour la première fois en 1693, un peu plus à l’est de son emplacement actuel. Les fortifications étaient également disposées autrement. Lorsque les murs d’enceinte furent reconstruits à partir de 1720, la porte Saint-Jean n’échappa pas au déplacement en 1745. Son histoire ne s’arrête toutefois pas là. Elle fut démolie et reconstruite à nouveau, à son emplacement actuel en 1867. Elle fut de nouveau détruite (sauf l’un des murs de soutien) en 1897, année d’implantation du tramway sur la rue Saint-Jean. La présence de la porte gênait la circulation des tramways. La porte Saint-Jean actuelle n’a été construite qu’en 1938-1939. La porte Saint-Jean permet de faire le lien entre la rue Saint-Jean à l’intérieur des fortifications et la place d’Youville à l’extérieur. Véritable bastion de défense militaire, la Citadelle de Québec est la plus importante fortification élaborée par les colons britanniques. La construction du mur de l’enceinte extérieure a commencé en 1820, pour se terminer 30 ans plus tard. En plus des murs d’enceinte, des tranchées creusées près des murs entourent les cours intérieures où de nombreux bâtiments militaires ont été aménagés. Un régiment royal participe encore à la vie de Québec, non plus pour la protéger, mais pour informer les visiteurs sur la vie à la Citadelle, les modes de défense et pratiquer certaines traditions militaires. Un musée se trouve aussi à l’intérieur. Situé au sommet du cap Diamant, le Château Frontenac est l’un des symboles les plus forts de Québec. C’est le directeur des chemins de fer du Canadien Pacific qui a voulu bâtir un immense hôtel luxueux qui ferait de Québec un lieu touristique prisé des voyageurs du CP. L’architecte qui a réalisé le Château Frontenac est le même que celui qui a fait la Gare Windsor de Montréal. L’architecture devait être à la fois impressionnante et représentative des deux civilisations qui ont colonisé Québec : la France et l’Angleterre. La construction actuelle est beaucoup plus grande que celle de la fin du 19e siècle puisque de nombreux projets d’agrandissement ont été réalisés depuis la construction, et ce, jusqu’en 1993. Le nom du château a été donné en l’honneur du Comte de Frontenac qui avait été gouverneur de la Nouvelle-France entre 1672 et 1698, autre manifestation de la volonté de donner une saveur historique à la construction. Située à deux pas du Château Frontenac, la place d’Armes est l’un des sites les plus fréquentés du Vieux-Québec. Avec son imposante fontaine implantée au 19e siècle, elle a tout pour impressionner et attirer les visiteurs. Toutefois, la place d’Armes existe sous ce nom depuis le Régime français. Certains affirment même qu’elle est aussi vieille que le reste de la Haute-Ville. Elle aurait été bâtie entre 1640 et 1648, près de la résidence des gouverneurs de la Nouvelle-France, le château Saint-Louis. Les militaires français utilisaient cette place pour parader et y tenir rassemblements avant la garde. Depuis 1865, la place d’Armes est aménagée en parc public. Pour rendre hommage à Lord Dufferin, on donna son nom à l’immense terrasse de bois que l’on a aménagée en 1879, sur le site du fort Saint-Louis, jadis construit par Champlain. La terrasse Dufferin offre un panorama impressionnant sur le fleuve Saint-Laurent, la rive sud et la Basse-Ville. Les passants peuvent y marcher et se rendre jusqu’à la Promenade des Gouverneurs. La terrasse Dufferin permet alors de passer du Vieux-Québec jusqu’au parc des Plaines d’Abraham. De l’autre côté, la terrasse mène jusqu’au funiculaire qui permet de descendre en Basse-Ville tout en ayant une vue panoramique saisissante. C’est sur la terrasse Dufferin que se trouvent encore des canons ayant servi à la défense de la ville et des monuments commémoratifs dédiés à la mémoire de Montcalm et de Wolfe. L’été, la terrasse Dufferin est animée par de nombreux passants, des amuseurs publics et des musiciens alors que l’hiver une grande glissade de glace est aménagée pour y glisser en toboggan.
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L'empreinte écologique L'empreinte écologique est une estimation de la surface (terrestre ou aquatique) nécessaire pour permettre à un individu de soutenir son mode de vie, soit d'avoir toutes les ressources pour répondre à l'ensemble de ses besoins et assurer l'élimination de ses déchets. Depuis le 18e siècle, la technologie a grandement évolué, ce qui a amené une plus forte exploitation de certaines ressources, mais aussi une importante hausse de la quantité de déchets rejetés dans l'environnement. Les activités humaines sont donc une source de perturbations importantes dans l'environnement. Le concept d'empreinte écologique a été développé par les scientifiques afin de mieux saisir l'impact de la consommation humaine sur l'environnement. Il correspond à la surface totale nécessaire pour soutenir le mode de vie des humains, incluant les surfaces occupées par les humains, les terres agricoles, forestières et océaniques utilisées pour produire des ressources et aussi les surfaces où sont éliminées les déchets (entre autres celles nécessaires pour l'absorption du gaz carbonique provenant de la combustion des énergies fossiles). La capacité biologique de la Terre correspond à l'ensemble des surfaces productives de la planète exploitables par l'humain. On estime la surface totale de ces surfaces (champs cultivés, pâturages, forêts, pêcheries, terrains construits) à environ 12 milliards d'hectares. La surface exploitable est donc très vaste. En considérant que la population mondiale est approximativement de 7,4 milliards d'habitants, la capacité biologique correspond à 1,6 ha/personne. En d'autres mots, il y a 1,6 hectare de surface productive pour chaque être humain sur la planète. Dans les pays industrialisés, l'empreinte écologique dépasse grandement la capacité biologique. La mappemonde suivante montre l'empreinte écologique de chacun des pays. Plus la couleur est foncée, plus l'empreinte écologique est élevée. Or, lorsqu'on compare cette empreinte écologique à la capacité biologique, on voit que les pays industrialisés ont une empreinte écologique qui dépasse grandement la capacité biologique. En d'autres mots, les habitants de ces pays consomment plus que ce qu'ils peuvent obtenir en exploitant leur territoire. Si l'empreinte écologique est plus grande que la capacité biologique, cela signifie que le taux de consommation ne pourra pas être maintenu encore longtemps. Éventuellement, il pourrait se produire un épuisement des ressources de la biosphère.
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Jules César Jules César est un homme politique, un militaire et un avocat romain. Considéré comme un stratège et un tacticien habile, il agrandit considérablement le territoire romain en faisant notamment la conquête de la Gaule. Pendant ce temps, la population de certaines provinces romaines se révolte. César part alors en province pour mettre fin à la guerre civile qui sévit. De retour à Rome, César, victorieux, se proclame dictateur à vie. Peu de temps après, il se fait assassiner par des membres du Sénat, dont le fils de sa maîtresse, Brutus, qui lui porte le dernier coup. Dix-sept ans plus tard, la République romaine disparait pour laisser place à l'Empire romain. Octave, son fils adoptif, en devient le premier empereur et il divinise Jules César. Au Moyen Âge, il est considéré comme une des neuf grandes figures historiques du monde (Neuf Preux). Si les jeux spectaculaires qu'il a commandés, et même parfois organisés, ont grandement contribué à sa notoriété, Jules César est surtout reconnu pour ses nombreuses conquêtes territoriales et pour ses réformes. Les empereurs romains qui suivirent reprirent le nom de César à titre honorifique. 100 av. J.-C. : Jules César naît le 12 ou 13 juillet, à Rome. 67 av. J.-C. : Il est nommé sénateur. 63 av. J.-C. : César se fait élire pontifex maximus, c'est-à-dire grand pontife de la religion romaine. 59 av. J.-C. : César est élu consul, c'est-à-dire chef de guerre. Après quelque temps, son collègue Marcus Calpurnius Bibulus abdique son rôle, laissant le champ libre à César. 58 av. J.-C. : La guerre des Gaules est menée par Jules César. En quatre ans, les Romains remportent environ trente batailles, font un million de morts et un million d'esclaves. César revient à Rome en grand vainqueur. 49 av. J.-C. : La Guerre civile éclate dans la République romaine. César parvient à réunifier la république. Pendant son passage en Égypte, il rencontre la célèbre Cléopâtre VII avec qui il entreprend une liaison amoureuse. 49 av. J.-C. : Dû à ses nombreux déplacements dans le territoire romain, César ordonne qu'un atelier monétaire le suive dans ses déplacements. Ainsi, où qu'il soit, il peut subvenir à ses besoins financiers et entretenir ses légions. Aussi, pour la première fois, le portrait du dirigeant figure sur les pièces, contribuant ainsi à sa propagande. 45 av. J.-C. : Ayant pacifié la République romaine, César est nommé dictateur pour dix ans. Il réorganise le Sénat, les consuls et certains magistrats. Il réorganise aussi le calendrier et gracie plusieurs de ses amis. Les sénateurs, dont Cicéron, lui décernent les titres de Liberator et d'Imperator afin de l'honorer. Ils lui confèrent aussi le droit de porter la couronne de laurier et une robe pourpre, symboles de triomphe. 44 av. J.-C. : César devient dictateur à vie le 14 février. Son pouvoir ne connaît plus aucune limite. 44 av. J.-C. : Jules César est assassiné le 15 mars, à Rome.
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Les prix et distinctions en littérature En 1896, le chimiste suédois Alfred Nobel demande, dans son testament, à ce que sa fortune serve à créer les prix Nobel. Le prix est attribué à une œuvre qui «a rendu de grands services à l'humanité» et «a fait preuve d'un puissant idéal». Ainsi, en 1901, le premier lauréat du prix Nobel de littérature fut le poète français Sully Prudhomme. Winston Churchill, Ernest Hemingway, Albert Camus, John Steinbeck et Jean-Paul Sartre (qui a refusé le prix) figurent parmi les lauréats les plus connus. Au Canada, plusieurs concours littéraires ont cours chaque année. En voici quelques-uns: L'Ordre national du Québec (2014): Georges-Hébert Germain, Dany Laferrière, Denis Vaugeois. Prix littéraire du Gouverneur général du Canada (2013): Eleanor Catton, Katherena Vermette, Nicolas Billon, Sandra Djwa, Teresa Toten, Matt James, Donald Winkler, Stéphanie Pelletier, René Lapierre, Fanny Britt, Yvon Rivard, Geneviève Mativat, Isabelle Arsenault, Sophie Voillot.
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Les fonctions du groupe prépositionnel (GPrép) Le complément de phrase exercé par un groupe prépositionnel peut être déplacé dans la phrase. Dès demain, j'y serai. Pour l'endormir, je lui ai chanté une berceuse. Sur ce terrain vague, j'ai fait une découverte étrange. Le complément indirect exercé par un groupe prépositionnel doit suivre le verbe. Julie part à Cancún. Julien et Alexandre ont parlé à leur supérieur. Jérémy écrit à son frère. Le complément du nom exercé par un groupe prépositionnel doit suivre le nom. Le frère de mon oncle est une personne fort généreuse. Les fleurs de mon jardin manquent d'eau. L'attitude de cet enfant est fort désagréable. Le complément du pronom exercé par un groupe prépositionnel doit suivre le pronom. Cette robe est celle de ma mère. Le complément de l'adjectif exercé par un groupe prépositionnel doit suivre l'adjectif. L'étude est nécessaire à la réussite. La marche quotidienne est essentielle pour la santé. L'attribut du sujet exercé par un groupe prépositionnel doit suivre le verbe attributif et donner une caractéristique au sujet. La bourse de New York est en effervescence. Les plantes sont en pleine croissance. Lors de la conférence, cette femme est restée de glace. Il existe plusieurs verbes attributifs. L'attribut du complément direct exercé par un groupe prépositionnel doit suivre le complément direct du verbe. Tu me prends pour un imbécile! Le modificateur du verbe exercé par un groupe prépositionnel suit la plupart du temps le verbe qu'il modifie. Elle me regardait avec sérieux. Vous comprenez de plus en plus, c'est bien! J'aimerais que mes élèves m'écoutent avec plus d'attention.
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La résolution de systèmes d'équations linéaires Un système d'équations est un ensemble d'au moins deux équations que l'on peut résoudre à l'aide de diverses stratégies. La résolution d'un système d'équations linéaires consiste à déterminer les coordonnées du ou des points de rencontre entre les droites décrites par les équations. La résolution d'un système d'équations à deux variables consiste à trouver le point de rencontre entre les équations. Lorsqu'il existe, ce point de rencontre est un couple |(x,y)|. Cela est possible lorsque les deux droites sont sécantes. Si les droites sont parallèles entre elles, on aura plutôt une infinité de solution si elles sont confondues, ou l'absence de solution si elles sont disjointes. On peut résoudre un système d'équations linéaires de plusieurs façons. On peut utiliser le graphique pour déterminer le point de rencontre, ou encore la table de valeurs. Il est aussi possible de résoudre algébriquement le système d'équations à l'aide de différentes méthodes (comparaison, substitution, réduction). La résolution algébrique d'un système d'équations : Pour valider ta compréhension à propos de la résolution de systèmes d'équations de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante. Lors de la résolution de système d'équations linéaires, il faut trouver un couple |(x, y)| qui permet de vérifier toutes les équations du système. Ainsi, le couple trouvé correspond aux coordonnées du point de rencontre des deux droites. Trois situations sont possibles : Le système d'équations peut avoir une solution unique. Dans ce cas, les droites se rencontrent graphiquement en un seul point. Ainsi, les pentes des équations sont différentes ce qui caractérise des droites sécantes. Le système d'équations peut n'avoir aucune solution. Dans ce cas, les droites ne se rencontrent jamais. Ainsi, les pentes des équations sont les mêmes mais leurs ordonnées à l'origine sont différentes ce qui caractérise des droites parallèles disjointes. Le système d'équations peut avoir une infinité de solutions. Dans ce cas, les droites se rencontrent en tout point. Ainsi, les pentes et les ordonnées à l'origines des droites sont les mêmes ce qui caractérise des droites confondues. On peut donc déterminer le nombre de solutions possibles d'un système d'équations à l'aide des équations des droites autant qu'à l'aide du graphique. Soit le système d'équations suivant : ||\begin{cases}y=a_1x+b_1\\y=a_2x+b_2\end{cases}|| Les cas possibles sont résumés dans le tableau ci-dessous. Une solution unique Aucune solution Une infinité de solution Droites sécantes Droites parallèles disjointes Droites confondues |a_1\neq a_2| (pentes différentes) |a_1 = a_2| et |b_1\neq b_2| (même pente mais ordonnées à l'origine différentes) |a_1 = a_2| et |b_1 = b_2| (même pente et même ordonnée à l'origine)
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Le pronom démonstratif Le pronom démonstratif est une sorte de pronom employé lorsqu’on souhaite rappeler ou montrer plus particulièrement une réalité généralement énoncée dans un texte. En général, le pronom démonstratif est un pronom de reprise. Il peut reprendre un antécédent de manière totale ou partielle. Les enfants jouent à un jeu. Celui qui aura le plus grand nombre de points gagne la partie. Le pronom démonstratif celui reprend partiellement le groupe nominal les enfants puisqu’il ne désigne que l’un d’entre eux. Les animaux mangent dans le champ. Ceux-ci savourent l’herbe fraiche. Le pronom démonstratif ceux-ci reprend en totalité le groupe nominal les animaux. Le pronom démonstratif peut parfois être un pronom nominal puisqu’il ne représente aucune réalité exprimée dans la situation de communication. Celle qui a pris cet article doit le rapporter immédiatement. (Pronom nominal) Le pronom démonstratif celle est un pronom nominal puisqu’on ne connait pas l'identité de la personne qui a pris l’article. Ça doit faire cent fois que je lui dis. (Pronom nominal) Le pronom démonstratif ça est un pronom nominal puisqu’on ne sait pas ce qu’il désigne. Voici les différentes formes que peut prendre le pronom démonstratif. Ces formes sont toujours à la 3e personne. Singulier Pluriel Masculin Féminin Neutre Masculin Féminin celui celui-ci celui-là celle celle-ci celle-là ceci cela ça ce (c’) ceux ceux-ci ceux-là celles celles-ci celles-là
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La loi des pressions partielles (loi de Dalton) La loi des pressions partielles stipule que, à une température donnée, la pression totale d'un mélange gazeux est égale à la somme des pressions partielles exercées par chacun des gaz composant le mélange. L’homme de science anglais John Dalton (1766-1844) a observé que, dans un mélange constitué de plusieurs gaz, la somme totale de chacune des pressions exercées par les différents gaz correspond à la pression totale du mélange. Ainsi, chaque gaz agit dans un mélange comme s'il était seul à occuper tout l'espace disponible dans le contenant. Chaque gaz exerce donc une pression identique à s'il était seul, son comportement n'étant pas influencé par la présence des autres gaz. Représentation graphique de la loi des pressions partielles: On retrouve, à gauche, les pressions exercées par les gaz A et B s'ils étaient seuls dans le contenant. On retrouve, à droite, la pression exercée par le mélange des gaz A et B dans le même contenant. On peut remarquer que la pression du mélange est égale à la somme des pressions exercées par chaque gaz individuellement. La pression individuelle exercée par chacun des gaz d'un contenant est appelée pression partielle. Cette pression ne représente qu'un partie de la pression totale exercée par tous les gaz contenus dans le récipient. Mathématiquement, on peut exprimer la loi des pressions partielles, aussi nommée loi de Dalton, de la façon suivante: Cette loi s'applique à tout mélange de gaz, peu importe le nombre de gaz qui constituent le mélange. Elle s'applique d'ailleurs lorsqu'on recueille un gaz par déplacement d'eau. Lors de cette technique, une certaine quantité de vapeur d'eau se trouve mélangée au gaz obtenu. Pour calculer la pression réelle exercée par le gaz, il faut donc soustraire la pression de la vapeur d'eau à la pression totale du mélange recueilli. On peut aussi déterminer la pression partielle exercée par un gaz en multipliant la pression totale du mélange par la proportion molaire que le gaz représente dans le mélange. La formule à employer est alors la suivante: Un ballon contient un mélange de 36 g de dioxyde de carbone (|CO_{2}|) et de 6,0 moles de diazote (|N_{2}|). La pression totale du système est de 253 kPa. Quelle est alors la pression partielle de chacun de ces gaz ? Identification des données du problème: |n_{1} = \displaystyle \frac {m}{M} = \frac {36 g}{44g/mol} = 0,82 \text { mol de }CO_{2}| |n_{2} = 6,0 \text { mol de }N_{2}| |n_{total} = (0,82 + 6,0) \text { mol} = 6,82 \text {mol }| |P_{totale} = 253 kPa | Calcul de la pression partielle du |CO_{2}|: |P_{1} = \displaystyle P_{totale}\times \frac{n_{1}}{n_{total}}| |P_{1} = \displaystyle 253 kPa\times \frac{0,82mol}{6,82mol}| |P_{1} = 30,4 kPa| Calcul de la pression partielle du |N_{2}|: |P_{2} = \displaystyle P_{totale}\times \frac{n_{2}}{n_{total}}| |P_{2} = \displaystyle 253 kPa\times \frac{6,0mol}{6,82mol}| |P_{2} = 222,6 kPa| Vérification de la pression totale: |30,4 kPa + 222,6 kPa = 253 kPa|
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La résolution de problèmes impliquant la fonction cosinus Pour résoudre des problèmes impliquant la fonction cosinus, il faut savoir comment résoudre une équation ou une inéquation trigonométrique et savoir l'appliquer dans un problème avec un contexte réel. Voici un exemple inspiré de la Physique. On peut modéliser la hauteur d'une masse par rapport au sol grâce à une fonction cosinus. Cette masse est attachée à un ressort. Voici quelques informations: La hauteur initiale de la masse est de 20 centimètres par rapport au sol. La masse met 10 secondes avant de revenir à sa hauteur initiale. La masse atteint une hauteur minimale de 2 centimètres par rapport au sol. a) Déterminez l'équation de la fonction cosinus modélisant cette situation. On doit trouver l'équation sous la forme |y=a \cos(b(x-h))+k|. On peut tout d'abord calculer l'amplitude puisque l'on connaît la hauteur maximale de la masse (c'est sa hauteur) et la hauteur minimale de la masse. |\text{Amplitude} = \displaystyle \frac{\max - \min}{2} = \frac{20-2}{2} = 9| Ainsi, on connaît la valeur de |a| qui est de 9. Nous déterminerons son signe plus tard. On peut maintenant trouver la valeur de |b| en utilisant la période (celle-ci est de 10 secondes). |\text{Période}=\displaystyle \frac{2\pi}{\mid b \mid}| Par conséquent, |\mid b \mid = \displaystyle \frac{2\pi}{10} = \frac{\pi}{5}|. Le paramètre |h| vaut 0 et le paramètre |k| vaut |20-9=11|. De plus, comme la fonction est décroissante (la masse est à sa hauteur maximale au départ), alors le |a| doit être positif. On conclut donc que |a=9|. On peut donc écrire l'équation de la fonction: |\displaystyle y=9 \cos \left( \frac{\pi}{5}x \right) + 11|. On obtient également le graphique suivant: b) Durant 1 minute, pendant combien de temps la masse est-elle à une hauteur supérieure 12 centimètres par rapport au sol ? On doit résoudre au départ l'inéquation |12 < 9\cos(\frac{\pi}{5}x) +11|. On commence en changeant le signe d'inégalité pour le signe d'égalité. |12 = 9 \cos(\frac{\pi}{5}x)+11| |1 = 9 \cos(\frac{\pi}{5}x)| |\frac{1}{9} = \cos(\frac{\pi}{5}x)| On doit utiliser la fonction arc cosinus. On obtient alors la valeur de 1,459 radians. Par la suite, il faut aller chercher l'autre valeur en faisant |2\pi - 1,459 = 4,824| radians. On a donc que l'angle doit être égal à 1,459 radians ou à 4,824 radians. Nous voulons les valeurs de |x|, il faut donc résoudre: |\frac{\pi}{5}x = 1,459| et |\frac{\pi}{5}x = 4,824|. En résolvant ces deux équations on obtient |x=2,323| et |x=7,678|. On doit interpréter ces valeurs. En regardant le dessin plus haut, on remarque que la masse aura une hauteur supérieure à 12 centimètres de 0 seconde à 2,323 secondes et de 7,678 secondes à 10 secondes. Ainsi, la masse est à une hauteur supérieure à 12 centimètres par rapport au sol pendant 4,645 secondes environ. Ceci est pour le premier cycle. En 1 minute, il s'écoule 6 cycles (la période est de 10 secondes). On obtient la réponse finale en faisant |4,645 \times 6 = 27,87| secondes.
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L’accord d’un nom composé verbe + verbe un pousse-pousse → des pousse-pousse verbe + nom complément évoquant l’idée de singulier un réveille-matin → des réveille-matin un brise-glace → des brise-glace phrase un qu’en dira-t-on → des qu’en dira-t-on un je-ne-sais-quoi → des je-ne-sais-quoi nom + groupe prépositionnel contenant un nom un arc-en-ciel → des arcs-en-ciel un chef-d’œuvre → des chefs-d’œuvre une pomme de terre → des pommes de terre verbe + nom complément évoquant l’idée de pluriel un tire-bouchon → des tire-bouchons un essuie-main → des essuie-mains préposition ou adverbe + nom un en-tête → des en-têtes un haut-parleur → des haut-parleurs nom + nom complément un oiseau-mouche → des oiseaux-mouches une porte-fenêtre → des portes-fenêtres adjectif + nom un grand-parent → des grands-parents nom + adjectif un coffre-fort → des coffres-forts
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La ponctuation expressive comme marque de modalité Allons-nous agir quand il sera trop tard? Le point d'interrogation illustre le questionnement de l'énonciateur qui tente de faire réfléchir son destinataire. Quel don de soi! Le point d'exclamation démontre l'émotion de l'énonciateur. On le dit un homme intègre... Les points de suspension font ressortir le doute de l'énonciateur. Les Québécois ne devraient pas oublier ces paroles : « Speak white ». Les guillemets marquent l'emploi d'un anglicisme qui fait référence à un événement culturel et politique du Québec dans le but de faire réagir le destinataire. Il existe d'autres marques de modalité :
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Future Perfect Affirmative form They will have earned enough money before the end of the summer. They are going to have earned enough money before the end of the summer. Negative form They will not have earned enough money before the end of the summer. They are not going to have earned enough money before the end of the summer. Yes/no questions Will they have earned enough money before the end of the summer? Are they going to have earned enough money before the end of the summer? Wh- questions What will they have done before the end of the summer? What are they going to have done before the end of the summer?
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Répertoire de révision – Mathématiques – Secondaire 4 – CST À la fin de la quatrième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de mathématiques, séquence Culture, société et technique :
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Le Japon impérialiste (notions avancées) Au début du 19e siècle, le Japon, fonctionnant alors en shogunat, était fermé complètement au monde. Après quelques années de commerce avec les puissances européennes au 17e siècle, les dirigeants japonais avaient mis fin à tout commerce avec l’étranger. Pendant ces années, le Japon a développé sa culture traditionnelle. Le mode de vie n’a pas changé au cours de cette période : le pays était divisé en territoires féodaux et la classe sociale dominante était la caste militaire, les samouraïs. Il faut rappeler que le Japon est un pays formé d’îles dans l’océan Pacifique, à l’est de la Chine. Tout le pays en donc entièrement entouré d’eau. Le seul moyen d’y accéder, c’est par bateau. Il a donc été assez facile de contrôler les entrées et les sorties sur le territoire japonais. La mer qui sépare le Japon de la Corée est la mer du Japon, également appelée la mer de l’Est. Cette mer riche en poissons est entourée par les îles japonaises, la Corée et la Russie. C’est depuis longtemps une voie commerciale importante. Aujourd’hui, on y pratique la pêche et on y extrait du pétrole et du gaz naturel. La mer du Japon a facilité les entreprises d’expansion territoriales japonaises. Le Japon ne pouvait demeurer indéfiniment en retrait du monde. C’est au milieu du 19e siècle, alors que les pays les plus puissants entraient dans la course à la colonisation, que le Japon a dû établir de nouvelles relations commerciales. C’est un commodore américain qui a su faire plier le Japon. Ayant amarré ses navires dans la baie de Tokyo en 1853, le commodore Perry a usé de toutes les stratégies possibles pour convaincre le shogun de rouvrir le Japon au commerce. C’est en 1858 que le Japon a signé le premier traité commercial avec les États-Unis. Peu à peu, d’autres accords ont été signés avec les Britanniques, les Russes, les Néerlandais et la France. Le Japon participait de nouveau au commerce mondial et découvrait toutes les innovations techniques et scientifiques qu’ils ne connaissaient pas encore. Cette ouverture subite a eu quelques conséquences sur l’économie du Japon dont la fuite de l’or, la raréfaction de certains produits comme la soie et le coton, l’invasion des tissus étrangers dans les marchés, la hausse des prix, etc. Les autorités japonaises ont dû intervenir contre ces conséquences néfastes. L’ère Meiji s’est amorcée bien peu de temps après l’ouverture du commerce étranger. À cette époque, de nombreuses rivalités existaient entre la classe militaire et le gouvernement. Chacun d’eux désirait le pouvoir et le contrôle. C’est le 9 novembre 1867 que le shogun en place renonce au pouvoir. Le pouvoir revient officiellement à l’empereur Kômei. Pendant quelques années, l’empereur a régné, mais le shogun profitait encore de tous ses droits et jouait un rôle politique plus important. À la mort de l’empereur Kômei, le shogunat a été aboli définitivement, le 3 janvier 1868. Kômei est remplacé par un nouvel empereur, Mutsuhito, qui a donné un nom à la nouvelle ère : Meiji. Ce nom signifie «ère du gouvernement éclairé». Cette ère a duré de 1868 à 1912. Dans les faits, Mutsuhito a entrepris de transformer son pays à l’aide de réformes afin d’adapter le pays à la nouvelle réalité du monde, après toutes ces années de fermeture. La plupart des réformes visaient à doter le Japon d’institutions inspirées de celles qui existaient en Europe. Il faut rappeler que, pendant toutes les années de fermeture, l’Europe avait connu l’industrialisation et toutes les technologies et institutions qui accompagnaient le développement industriel. Concrètement, le but de toutes ces réformes était de transformer l’ensemble du système social, économique et politique pour assurer la survie du Japon dans le monde moderne. Parmi les transformations importantes, il y a : La ville d’Edo a pris officiellement le nom de Tokyo, qui signifie «la capitale de l’Est»; En 1868, la Charte des cinq articles fixe des promesses : création d’une assemblée délibérative, donner le libre accès à tous les emplois, abolir les privilèges de classe, transformer les taxes en impôts d’État; En 1869, l’armée est devenue un métier, ce n’est donc plus une caste sociale, mais un emploi choisi. D’ailleurs, en 1875, la conscription est mise en place pour favoriser le recrutement; En 1871, la féodalité est abolie. Les anciens domaines féodaux sont dorénavant divisés en départements. Le régime social et la division des classes sociales sont également abolis; En 1873, en plus de mettre en place la conscription, le Japon se dote d’une éducation nationale (enseignement primaire obligatoire) et adopte le calendrier grégorien. L’enseignement d’État assure la formation d’une élite dans les secteurs en demande; En 1889, le Japon se dote de sa toute première constitution, mettant en place un système législatif. Dans ce système, l’empereur contrôlait l’exécutif, le gouvernement est responsable devant l’empereur. De plus, le gouvernement est formé de 2 chambres, élues selon un régime représentatif. Au plan politique, le Japon s’est grandement inspiré du modèle britannique. Pendant la même période, le Japon s’est également doté de partis démocratiques et de la presse. S’inspirant des méthodes européennes, le Japon a également pu développer son agriculture et ses industries. En 1872, la première ligne de chemin de fer et de télégraphe était mise en place sur l’archipel. Après avoir mis sur pied le chemin de fer, l’agriculture moderne et les industries, le Japon avait stimulé son économie. L’économie et le commerce étaient alors en plein essor. Les réformes de l’ère Meiji ont stimulé la création d’une société moderne et forte dans laquelle la tradition militaire avait perdu sa place. Les meilleures structures sociales et économiques, combinées à la baisse d’influence du régime militaire ont favorisé l’essor d’une société entreprenante. 1881 marque d’ailleurs les débuts du capitalisme japonais. Le pays étant alors en déficit, de nombreux services ont été privatisés. Le shintoïsme était déjà présent dans la culture et la tradition japonaise avant l’ère Meiji. Toutefois, c’est pendant cette période que le shintoïsme a été défini comme religion d’État. Suite à cette décision, plusieurs temples bouddhistes ont été fermés. Les temples shintos étaient alors vus comme des lieux saints et primordiaux. Ils servaient à célébrer la vie en plus d’affirmer l’identité nationale. Ce qui était particulier à l’époque était l’union totale entre le gouvernement et le shintoïsme. L’empereur était issu de la divinité. L’ensemble de la population manifestait donc une dévotion culturelle très forte par rapport à l’empereur. L’affirmation de l’identité nationale par les célébrations religieuses et la dévotion faite à l’empereur ont été utilisés pour légitimer la politique expansionniste, l’impérialisme national et la volonté de conquérir l’Asie. Le 30 juillet 1912, l’empereur Mutsuhito est mort. Pendant son règne, le Japon a su rattraper les nations occidentales. Le pays, en 1912, fait donc partie des grandes puissances mondiales. Yoshihito, fils de Mutsuhito, a pris le pouvoir et a donné le nom de Taishô à son règne, ce qui signifie «grande justice». Dès décembre 1912, le nouvel empereur a été confronté à une crise politique importante. L’influence politique traditionnelle était en déclin alors que l’influence des partis politiques et du parlement ne faisaient qu’augmenter. Toutefois, les militaires, selon la tradition, avaient encore une main mise sur le pouvoir. Yoshihito a tenté de conférer plus de pouvoirs aux partis politiques, afin de donner un rôle plus important à la société civile. Toutefois, cette tentative n’a pas réellement fonctionné. En effet, l’empereur manquait d’expérience et les partis politiques étaient encore trop faibles pour gérer autant de fonctions. En 1921, l’empereur était gravement malade et ne pouvait plus diriger le pays. C’est alors son fils, nommé régent, qui a dû gérer la situation. Hirohito, fils de Yoshihito, a pris officiellement le pouvoir à la mort de son père en 1926. Il a amorcé l’ère Shôwa (l’ère de la Paix rayonnante). Hirohito devait faire face à la crise économique de 1929. En 1931, le chômage au Japon touchait 20% de la population active. C’est au cours de cette période que l’expansion militaire a pris de l’ampleur. Le Japon avait besoin d’acquérir de nouvelles terres et de nouvelles sources de matières premières, d’où sa politique impérialiste colonialiste. L’ère Shôwa, ayant duré de 1926 à 1989, a été marquée par une philosophie chauvine. En effet, pendant ces années, les Japonais étaient convaincus de leur supériorité par rapport au monde et au reste de l’Asie. Leur expansionnisme s’explique principalement par la volonté d’affranchir les pays asiatiques de la présence européenne et de les contrôler. Le Japon est un très petit pays entouré d’eau. Les terres agricoles ne peuvent alors prendre beaucoup d’expansion et les ressources naturelles sont limitées. Après l’industrialisation du pays, le Japon a dû dénicher des sources de matières premières. Ce besoin de terres et de ressources naturelles explique en partie pourquoi le Japon s’est lancé dans une politique expansionniste aux 19e et 20e siècles. De plus, grâce au développement du Japon, le pays a pu signer de nombreux traités d’égalité politique, dont le premier, avec le Royaume-Uni, signé en 1894. Aussitôt que le Japon a acquis l’égalité politique, ce fut le début de l’expansionnisme japonais. Dès 1894, la Japon et la Chine sont entrés en guerre. En 1894, un conflit divisait la Chine et le Japon par rapport à la Corée. Il faut rappeler que la Corée se situe exactement entre les deux pays. À ce moment, le Japon était entré dans l’ère industrielle et jouissait d’une armée très forte. Parallèlement, la Chine de l’époque était désavantagée par un fort retard économique. En août 1894, la guerre est déclenchée entre les deux pays. Ayant accumulé plusieurs défaites consécutives, la Chine a admis sa défaite en mars 1895 avant de signer le traité de Shimonoseki en avril 1895. Par ce traité, la Chine cédait plusieurs territoires au Japon dont les Îles Pescadores et le Liaodong. De plus, la Chine abandonnait la suzeraineté sur la Corée. Tous ces territoires sont devenus des colonies japonaises jusqu’en 1945. La Corée fut d’ailleurs annexée au territoire japonais en 1910. Les Boxers sont membres d’une secte fondée en 1770 en Chine. Ces derniers étaient fortement opposés à la dynastie Mandchous et à la domination de l’Occident. Le 10 juin 1900, l’impératrice chinoise a demandé que tous les étrangers soient chassés du territoire chinois. Les Boxeurs, favorables à la demande de l’impératrice, se sont lancés dans une chasse aux chrétiens chinois et aux prêtres européens, donnant lieu à de nombreux massacres. De plus, les Boxers exerçaient également des sièges sur les immeubles où logeaient les étrangers. La révolte des Boxers se limitait à la capitale chinoise. En dehors de Pékin, la révolte ne se propageait pas. Pour mettre fin à ce massacre et pour éviter que la révolte ne se propage, plusieurs pays se sont alors unis : Angleterre, France, États-Unis, Allemagne, Russie, Japon et Italie. Toutes les armées sont entrées dans la ville de Pékin en août 1900, ce qui a provoqué la fuite de la cour. L’impératrice a alors signé un traité dans lequel elle s’engageait à offrir des réparations financières pendant 40 ans et à punir les responsables des massacres. À la fin du conflit, le tsar Nicolas II a profité de la faiblesse de la Chine pour occuper la Mandchourie. Les Japonais, qui voulaient occuper la Mandchourie, souhaitaient empêcher que les Russes s’en emparent. Cet évènement est à l’origine de la guerre russo-japonaise. C’est pourquoi ils ont signé un accord avec l’Angleterre, dans lequel les Britanniques s’engageaient à ne pas intervenir s’il y avait une guerre entre le Japon et la Russie et à inciter les autres puissances européennes à les imiter. Issue d’une rivalité entre le tsar Nicolas II et l’empereur Mutsuhito, la guerre russo-japonaise marquait la volonté japonaise de construire un empire colonial, à l’image des puissances européennes. Par contre, la Russie avait le même objectif. De plus, les deux pays visaient le même territoire : la Chine. Après la guerre des Boxers, la Russie occupait la Mandchourie et avait des garnisons à quelques endroits. Avant même de déclarer la guerre à la Russie, le Japon a perpétré une attaque surprise. Dans la nuit du 7 au 8 février 1904, les navires japonais attaquent la garnison de Port Arthur : 7 navires russes sont coulés et 8 000 soldats japonais sont débarqués. Le 2 janvier 1905, les Russes de Port Arthur capitulent. Les combats se sont poursuivis jusqu'à ce que la flotte japonaise ait éliminé la flotte russe. La paix entre les deux pays a été signée après une longue médiation du président américain Théodore Roosevelt. La Japon a réussi à prendre la Manchourie, à assoir sa puissance militaire et à en démontrer la force au reste du monde. La Russie, fortement affaiblie par cette écrasante victoire, a ensuite connu des révoltes populaires visant à détrôner Nicolas II. En 1910, le Japon a annexé la Corée à son territoire pour y instaurer un régime colonial puissant. Les dirigeants japonais ont exproprié beaucoup de gens pour s’approprier les terres. Ils contrôlaient également les ressources naturelles coréennes. À la veille de la Première Guerre mondiale, le Japon est connu comme une nation moderne et puissante, dont personne ne doute de la force armée. Le pays a d’ailleurs profité de la Grande Guerre pour poursuivre son expansion. Au sortir de la guerre, le Japon a plusieurs possessions en Chine et dans le Pacifique. Le Japon profitait également de plusieurs concessions ferroviaires et minières en Mandchourie. Dès 1931, la politique militaire a pris le dessus dans les décisions de Hirohito. C’est pourquoi le Japon s’est lancé à la conquête de la Mandchourie. Par sa politique militaire, le Japon a mis sur pied un vaste complexe militaire industriel, grâce auquel le Japon ne manquerait pas d’armements ni de matériel lourd. Ayant réussi à s’approprier le territoire, le Japon y a créé l’État du Mandchoukouo. Par contre, suite à cette conquête, le président américain a proposé de limiter la puissance navale du Japon. Suite à cette proposition, le Japon a quitté la Société des Nations en 1933 pour manifester son mécontentement. Hergé, l'auteur derrière les bandes dessinées de Tintin, écrit en 1935 Tintin et le Lotus bleu. L'histoire se déroule en Chine au début des années 1930, au moment où l'armée japonaise envahit la Mandchourie. En 1937, le Japon, poursuivant sa volonté de colonisation et d’appropriation des terres, envahissait la Chine. Aucune puissance européenne n’approuvait cette attaque. À cette époque, le shintoïsme constituait la base du nationalisme japonais et les Japonais étaient convaincus de leur supériorité sur les autres cultures asiatiques. Profitant de son arsenal complet, le Japon n’a pas hésité à bombarder la Chine. Rapidement, les combats ont eu lieu partout en Chine et les Japonais prenaient possession, graduellement, des villes et points stratégiques : Pékin, Shanghai, Nankin, le fleuve Jaune, Canton, etc. Les combats sont violents et les deux pays n’hésitent pas à accomplir les actes les plus barbares, dont le massacre de Nankin. Après la prise de Nankin, les soldats japonais ont été laissés là sans ordre. Comme les soldats chinois avaient quitté la ville, il ne restait que des civils. Pendant 6 semaines, les soldats japonais ont pillé les lieux, n’hésitant pas à perpétrer des atrocités : massacres, meurtres, tortures et viols. Le massacre de Nankin est le pire exemple de ce que les Japonais ont pu accomplir sur le territoire chinois pendant cette guerre. De leur côté, les Chinois n’ont pas hésité à briser des digues et à noyer 11 villes et 4 000 villages pour ralentir la progression des Japonais. Les enjeux de la guerre sino-japonaise ont rapidement rejoint les enjeux de la Deuxième Guerre mondiale, qui avait lieu simultanément. En 1940, les Japonais prenaient possession de l’Indochine. C’est à cette époque que le gouvernement américain a placé le Japon en embargo. En 1941, le Japon s’emparait de plusieurs colonies en Asie du Sud-est. En 1944, le Japon perdait le contrôle du Pacifique et capitulait en 1945, ce qui marquait en même temps, la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
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Les auxiliaires de conjugaison Un auxiliaire de conjugaison sert à former un verbe à un temps composé. Ils accompagnent le participe passé d'un verbe pour former les temps composés. Il a laissé ses clés sur la table basse. Ils sont partis chez leurs amis. J'ai stationné ma voiture au coin de la rue. Je suis stationné au coin de la rue. Dominic a campé dans un parc national la semaine passée. Dominic est campé dans un parc national, nous allons l'y rejoindre. David a acheté une nouvelle voiture. Acheter est un verbe transitif direct : on achète quelque chose. L'oiseau a gazouillé toute la matinée. Gazouiller est un verbe intransitif qui ne commande pas de complément direct ou indirect. Il a neigé beaucoup cet hiver et il a fallu que je pellette souvent. Neiger et falloir sont des verbes impersonnels se conjuguant avec le pronom impersonnel il. Ce chien est pourchassé par un chat. La phrase est passive car c'est le complément du verbe (un chat) qui fait l'action du verbe pourchasser. Je me suis retrouvée par erreur au beau milieu du défilé! Se retrouver est un verbe pronominal. Mon colis est enfin arrivé! Dans ce contexte, le verbe aller est un verbe intransitif qui exprime le mouvement, il ne commande pas de complément direct ou de complément indirect.
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La polysémie en poésie On dit qu’un texte est polysémique quand il est possible d’en dégager plusieurs significations, plusieurs sens. Un langage polysémique évoque d'autant plus qu'il ne désigne. Bien que tous les genres littéraires soient polysémiques, la poésie est le genre qui renferme le plus de significations possibles. Par sa nature brève et ses images nombreuses, le poème donne lieu à des significations variées qui seront comprises différemment selon le type de lecteur. Le lecteur est, en effet, influencé par ses expériences, ses émotions, son imaginaire et sa compréhension personnelle du poème dans sa construction du sens. Le sens du poème n’est pas toujours évident. Le message de l’auteur n’est pas nécessairement limpide et les nombreuses figures de style qui le ponctuent rendent sa compréhension souvent difficile. C’est pourquoi il est conseillé de relire le même poème plusieurs fois, non seulement pour mieux maîtriser son rythme, mais aussi pour bien en déduire le sens. Ainsi, dans l'imaginaire des poètes, les mots ne se limitent pas aux réalités propres qu'ils désignent, ils évoquent une série de correspondances à la fois subjectives et culturelles de sonorités et de sens. Florence est ville et fleur et femme, elle est ville-fleur et ville-femme et fille-fleur tout à la fois [...] Pour moi, Florence est aussi une certaine femme. - Jean-Paul Sartre Les mots sont pour la mémoire des puits de souvenirs. - Roger Caillois Ce halo subjectif, à la fois affectif et culturel entourant le mot, correspond à ce que les linguistes appellent les connotations (ces significations secondes au-delà du sens usuel, de la signification propre du mot). Ces connotations expriment toute la richesse de notre expérience intime du monde. Le poète se fait donc magicien du langage, il fait apparaître, donne corps et présence à quelques mots riches d’un vécu intime et intense. Toujours lié à cette expérience émotive, le sens des mots en poésie évoque des réalités intimes et insolites complètement inattendues. La peur – c’est un roulement de tombereau, la nuit, dans un bois où ne passe aucune route. La douceur - c'est un vol de chouette, sous le taillis au crépuscule. - André Hardellet Les deux phrases données en exemple font la preuve que tous les mots peuvent être redéfinis selon la charge émotive que réussit à faire naître une expérience individuelle unique.
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Les céramiques Une céramique est un matériau solide obtenu par le chauffage d'une substance minérale, comme le sable ou l'argile. Si le bois est le matériau le plus ancien utilisé par l'homme, la catégorie des céramiques est aussi utilisée depuis fort longtemps. Traditionnellement, les objets en céramique servaient surtout en cuisine, pour de la vaisselle et des pots, et en art. Ils étaient faciles à produire grâce aux techniques de poterie et la matière première utilisée était abondante. Toutefois, ces céramiques avaient une faible résistance mécanique; elles cassaient donc facilement. De nos jours, les industries emploient de meilleures matières premières et des procédés de fabrication plus complexes. Les céramiques modernes sont beaucoup moins fragiles et elles peuvent ainsi être utilisées dans de nombreux domaines. La famille des céramiques est très vaste et possède de nombreuses propriétés: Elles ont une faible conductibilité électrique, ce qui explique leur utilisation comme isolant dans les systèmes électriques et électroniques. Ce sont d'excellents isolants thermiques et elles résistent bien à la chaleur d'où leur utilisation en cuisine. Leur dureté généralement élevée explique que les céramiques sont recherchées comme matériaux de construction (briques, tuiles, etc.). Leur résistance à la corrosion fait en sorte qu'elles résistent à l'action de l'eau ou de la fumée. La plupart des céramiques sont par contre relativement fragiles. Toutefois, on peut en contrôler la composition et la cuisson, ce qui permet de fabriquer des céramiques résistantes offrant une bonne résilience mécanique. Les céramiques sont des matériaux très durables, ce qui explique qu'on en retrouve très souvent lors de fouilles archéologiques. Cependant, l'action de certaines acides ou bases fortes peuvent les dégrader. Peu de moyens de protection existent pour les céramiques, si ce n'est de ne pas les exposer à des acides et des bases fortes et de leur éviter les variations de températures importantes. De plus, le choix des matières premières et des procédés de fabrication adéquat permet d'améliorer certaines propriétés des céramiques.
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La droite de régression Pour nous permettre de faire des prédictions à l'aide du nuage de points, on peut généralement lui associer un modèle mathématique. Pour cette fiche, ce sera la relation linéaire qui sera étudiée. Dans ce contexte particulier, la droite qui indique l'orientation du nuage de points s'appelle droite de régression. La droite de régression est la droite qu’on peut tracer dans le nuage de points qui représente le mieux la distribution à deux caractères étudiée. Il existe plusieurs manières de trouver l’équation de cette droite de régression. Outre l'utilisation des calculatrices graphiques et de certains logiciels, on peut calculer manuellement l'équation de la droite de régression. Même si la méthode algébrique est un peu plus complexe, un exemple lui est tout de même associé. Pour ce qui est des deux autres méthodes, le même exemple sera abordé afin que l'on puisse constater que ces calculs ne servent qu'à estimer des valeurs, et non à la prédire avec certitude. Comme son nom le dit, la médiane de la distribution aura un rôle clé à jouer dans la démarche. Afin de rendre le tout plus concret, on peut travailler avec l'exemple suivant. Suite à une enquête réalisée avec 7 familles, on s'est intéressé au nombre d'inscriptions à différentes activités sportives en fonction du nombre d'enfants par famille. Nombre d'enfants 2 6 5 4 1 5 3 Nombre d'inscriptions 6 9 7 6 5 8 4 En sachant qu'une famille est composée de neuf enfants, à combien pourrait-on estimer le nombre d'inscriptions aux différentes activités sportives? 1) Ordonner les coordonnées selon la variable indépendante Il s'agit donc d'ordonner les couples de la distribution selon leurs abscisses, ici le nombre d'enfants. Ainsi, on obtient la table des valeurs suivantes : Nombre d'enfants 1 2 3 4 5 5 6 Nombre d'inscriptions 5 6 4 6 7 8 9 2) Séparer la distribution en trois groupes égaux, si possible Puisque le nombre de données n'est pas divisible par 3, on va diviser les groupes pour faire en sorte que le 1er et le 3e groupe aient le même nombre de données. Pour cette division, il faut s'assurer que la différence entre le nombre de données dans chacun des groupes soient aussi près que possible les uns des autres. En d'autres mots, il était préférable de diviser selon un modèle 2-3-2 (1 donnée de différence) que 3-1-3 (2 données de différence). 3) Calculer les points médians de chaque groupe En fait, il suffit de trouver la médiane en |x| et en |y| de chacun des groupes afin de former trois points médians : |M_1 = \left(\dfrac{1+2}{2}, \dfrac{5+6}{2}\right) = (1{,}5 ; 5{,}5) | |M_2 = \left(4, 6\right)| |M_3 = \left(\dfrac{5 + 6}{2}, \dfrac{8 +9}{2}\right) = (5{,}5 ; 8{,}5)| 4) Calculer le point moyen |P| En fait, il s'agit de faire la moyenne des coordonnées en |x| et en |y| des points médians. ||\begin{align} P &= \left(\dfrac{1{,}5 +4+5{,}5}{3},\ \dfrac{5{,}5 +6+8{,}5}{3}\right) \\ &\approx \left(3{,}67 ;\ 6{,}67\right) \end{align}|| 5) Trouver l'équation de la droite de régression En d'autres mots, il faut trouver l'équation sous la forme fonctionnelle de la droite qui passe par les points médians. Pour le taux de variation, on doit utiliser les points |M_1| et |M_3.| Ainsi, |a = \dfrac{\Delta y}{\Delta x} = \dfrac{8{,}5-5{,}5}{5{,}5-1{,}5}= 0{,}75| Pour trouver la valeur initiale, on substitue par le point moyen |P.| ||\begin{align} y &= 0{,}75 x + b \\ 6{,}67 &= 0{,}75 (3{,}67) + b \\ 3{,}92 &\approx b \end{align}|| Donc, l'équation de la droite de régression est |y = 0{,}75x + 3{,}92| 6) Utilisation de l'équation de la droite de régression Puisqu'on veut estimer le nombre d'inscriptions selon un nombre d'enfants connus |(9),| on substitue la variable |x| par |9| et on calcule la valeur de |y| correspondante. ||\begin{align} y &= 0{,}75 x + 3{,}92 \\ y &= 0{,}75 (9) + 3{,}92 \\ y &= 10{,}67 \end{align}|| 7) Interpréter la réponse Selon le contexte, on peut estimer à 11 le nombre d'inscriptions à des activités sportives. ** Erratum : À 7 min 30 sec, on devrait lire : les points |M1 (45,54)| et |M3 (92,84).| Le calcul est exact mais il y a une erreur dans la première phrase. ** Dès le départ, il est important de mentionner que les résultats obtenus en utilisant cette méthode sont tout aussi valables que ceux obtenus avec la méthode médiane-médiane. Par contre, la fiabilité de chacun d'entre eux peut différer. Pour démontrer l'équivalence du résultat obtenu peu importe la méthode utilisée, la même mise en situation que la précédente sera utilisée. Suite à une enquête réalisée sur 7 familles, on s'est intéressé au nombre d'inscriptions à différentes activités sportives en fonction du nombre d'enfants par famille. En sachant qu'une famille est composée de neuf enfants, à combien pourrait-on estimer le nombre d'inscriptions aux différentes activités sportives? 1) Ordonner les coordonnées selon la variable indépendante Pour cette étape, il est très important de ne pas "défaire" les couples initiaux. Ainsi, on obtient la table des valeurs suivantes: 2) Séparer la distribution en deux groupes égaux, si possible Puisqu'on a un nombre impair de données, un groupe en contiendra 3 et l'autre 4. Dans ce cas, on pourrait séparer la table des valeurs de la façon suivante : 3) Calculer les points moyens de chaque groupe En d'autres mots, il faut calculer la moyenne des coordonnées en x et en y pour le premier groupe. Par ailleurs, ce point sera noté |P_1 = \left(\overline{x}_1, \overline{y}_1\right)|. Par la suite, on fera de même avec le deuxième groupe pour obtenir |P_2 = \left(\overline{x}_2, \overline{y}_2\right)|. |\overline{x}_1 = \dfrac{1+2+3+4}{4} = 2,5| |\overline{y}_1 = \dfrac{5+6+4+6}{4} = 5,25| Donc, |P_1 = \left(2,5 ; 5,25 \right)| |\overline{x}_2 = \dfrac{5+5+6}{3} \approx 5,33| |\overline{y}_2 = \dfrac{7+8+9}{3} = 8| Ainsi, |P_2 = \left(5,33 ; 8\right)| 4) Trouver l'équation de la droite de régression Par construction, la droite de régression passe par les points |P_1| et |P_2|. Pour trouver son équation sous la forme fonctionnelle, on obtient: |a = \dfrac{\Delta y}{\Delta x} = \dfrac{8 - 5,25}{5,33 - 2,5} \approx 0,97| Ainsi, |y = ax + b \Rightarrow y = 0,97x + b|. Pour trouver la valeur initiale, on procède par substitution: |y = 0,97x + b | |\Rightarrow 8 = 0,97 (5,33) + b| |\Rightarrow 2,83 = b| Ainsi, l'équation de la droite de régression est |y = 0,97x + 2,83| 5) Utilisation de l'équation de la droite de régression Dans le cas présent, on connait le nombre d'enfants (9), mais on veut déterminer le nombre d'inscriptions. Pour ce faire, on procède par substitution. |y = 0,97x + 2,83| |\Rightarrow y = 0,97 \left(9\right) + 2,83| |\Rightarrow y = 11,56| Selon le contexte, on peut estimer à 12 le nombre d'inscriptions à des activités sportives. Finalement, il ne faut pas oublier que ces méthodes permettent d'estimer le résultat recherché. Par contre, ce résultat n'est pas fiable à 100%. Concernant cette méthode, il devient assez complexe de comprendre et d'appliquer la formule. Voici ce qu'on obtiendrait avec l'exemple utilisé précédemment. Suite à une enquête réalisée avec 7 familles, on s'est intéressé au nombre d'inscriptions à différentes activités sportives en fonction du nombre d'enfants par famille. Afin de faciliter le calcul des formules ci-dessus servant à déterminer l'équation de la droite de régression, il est utile de modifier le tableau ci-dessus. Famille Nb d'enfants |(x)| Nb d'inscriptions |(y)| |xy| |x^2| A |2| |6| |12| |4| B |6| |9| |54| |36| C |5| |7| |35| |25| D |4| |6| |24| |16| E |1| |5| |5| |1| F |5| |8| |40| |25| G |3| |4| |12| |9| Sommes |26| |45| |182| |116| Moyennes |\approx 3,71| |\approx 6,43| Il ne nous reste qu'à intégrer ces nombres dans les formules décrites ci-haut pour trouver le taux de variation et l'ordonnée à l'origine de la droite de régression. Pour le taux de variation : |\begin{align} a &=\displaystyle \frac{n\cdot(\sum xy) - (\sum x)\cdot(\sum y)}{n\cdot(\sum x^2) - (\sum x)^2}\\ &=\displaystyle \frac{7\cdot (182) - (26)\cdot(45)}{7\cdot (116) - (26)^2}\\ &\approx 0,76 \end{align}| Pour l'ordonnée à l'origine : |\begin{align} b &= \overline{y} - a\cdot\overline{x}\\ &=6,43 - 0,76\cdot3,71\\ &\approx 3,6104 \end{align}| L'équation de la droite de régression serait: |y = 0,76x + 3,61| Voici un autre exemple d'application des formules. Les points, dans le graphique cartésien ci-dessous, représentent les coordonnées de nouvelles maisons dans un nouveau développement immobilier. L’entrepreneur du développement veut faire passer un réseau de fibres optiques sous terre le plus près possible de toutes ces maisons. Trouve l’équation linéaire qui représentera la position de la fibre optique souterraine que devrait construire l’entrepreneur de ce nouveau développement. Pour nous aider à utiliser les formules décrites ci-haut, il serait plus facile de compléter le tableau ci-dessous auparavant. Il ne nous reste qu’à insérer ces nombres dans les formules décrites ci-haut pour trouver le taux de variation et l’ordonnée à l’origine de notre droite de régression. Pour le taux de variation Pour l'ordonnée à l'origine Il est donc raisonnable de dire que l'équation de notre droite de régression est : En respectant cette équation, le câble de fibre optique sera le plus près possible de chacune des maisons.
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Gandhi Mohandas Karamchand Gandhi est né en 1869 en Inde, dans une famille aisée. Élevé dans les valeurs hindouistes, il fut initié assez tôt aux autres religions, envers lesquelles il a été tolérant toute sa vie. Marié à 14 ans, il n’a pas hésité à quitter sa femme et ses enfants pour aller étudier le droit à Londres. En plus d’acquérir sa formation en droit, il y apprend également beaucoup sur toutes les religions. À son retour en Inde en 1891, il est divisé entre les coutumes indiennes et les valeurs occidentales. En 1894, il est envoyé en Afrique du Sud pour défendre les intérêts d’une compagnie indienne. Il y découvre la ségrégation raciale et la domination des Britanniques et des Boers sur la population locale. Il a passé une partie de son séjour en Afrique du Sud à lutter contre les injustices et les lois en faisant prendre conscience aux gens de l’importance de l’union sociale. En 1906, devant de nouvelles lois ségrégationnistes, Gandhi a amorcé un mouvement de résistance sans violence. Il est fait prisonnier et c’est pendant son séjour en prison qu’il rédige Hind Swaras, dans lequel il développe sa théorie de combat dans la non-violence. En 1914, Gandhi est retourné en Inde où il a effectué un périple d’un an pour découvrir plus amplement son pays. Pendant son voyage, il a participé à plusieurs luttes contre les injustices, en jeûnant pour faire pression et démontrer sa solidarité. Il a mis en pratique les principes de sa lutte non violente, la satyagraha. À la fin de la Première Guerre mondiale, les premières revendications pour l’autonomie de l’Inde ont commencé. Gandhi a causé une grande manifestation en avril 1919 pendant laquelle il invitait les gens à cesser toute activité. Inspirée par cette manifestation guidée par Gandhi, la population crée une seconde manifestation quelques jours plus tard. Cette fois, le tout se déroule moins bien puisque les policiers n’ont pas hésité à tirer sur la foule pacifique. Il y eut plus de 300 morts et 1 000 blessés. Suite à cet évènement, Gandhi a mis fin à ses actions politiques. Il a repris ses moyens d’action en 1920. À cette époque, ses actions sont soutenues tant par le Congrès que par la Ligue musulmane. Il incite à la non-coopération avec les Britanniques et au boycottage des textiles importés d’Europe. Les affrontements entre la foule et les policiers augmentaient sensiblement. Jusqu’au jour où 22 policiers furent attaqués par la foule, après quoi Gandhi a de nouveau mis fin à ses actions. Après un emprisonnement de 2 ans, le mouvement s’est essoufflé, mais la population s’est divisée. Gandhi invitait à la cohésion sociale. Pour y parvenir, il incitait les gens à reconnaître l’égalité sociale des Intouchables. Il a dû effectuer deux grèves de la faim avant que cette demande soit respectée. Dans les années 1930, Gandhi a de plus en plus d’influence. Il amorce une marche pour dénoncer le monopole britannique du sel. Gandhi a marché 24 jours, sur 350 kilomètres, pendant lesquels la foule qui l’accompagnait était toujours plus grande. La société indienne se divise en quatre castes, que l'on pourrait comparer à des classes sociales. L'appartenance à une caste est déterminée par le métier que l'on pratique. Cependant, certains métiers sont exclus de ces castes et sont victimes de discrimination (boucher, pêcheur, sage-femme, etc.). Ces personnes se voient donc appelées Intouchables et sont exclues de ce système de castes. À la fin de sa marche, il a annoncé le début de la désobéissance civile, avant d’être de nouveau arrêté. Il fut libéré suite à un échange où d’autres prisonniers politiques étaient libérés et les lois sur le sel étaient abolies. De son côté, Gandhi mettait fin à sa désobéissance civile et participait à une conférence à Londres. Malheureusement, c’est également à cette époque que les dissensions entre les communautés se faisaient plus fortes. En 1934, Gandhi s’est retiré de la vie politique, mais continuait de lutter pour favoriser la cohésion entre les communautés. Il désirait obtenir l’indépendance pour une Inde unie. En 1939, Gandhi a refusé de participer à la Deuxième Guerre mondiale au sein de l’armée britannique. Selon lui, seule une Inde indépendante pouvait être utile. Après avoir amorcé un nouveau mouvement de désobéissance civile, il est de nouveau arrêté jusqu’en 1944. Après les évènements violents de Calcutta, Gandhi a amorcé une grève de la faim pour convaincre les Indiens de laisser tomber les armes et Nehru a mis fin aux massacres juste à temps pour éviter que Gandhi ne meure de faim. Par contre, les frustrations des mouvements extrémistes ne faisaient qu’augmenter. Les hindous extrémistes trouvaient Gandhi trop conciliant avec les musulmans. Le 30 janvier 1948, Gandhi est assassiné par un extrémiste qui souhaitait la création d’un état hindou et non un État laïc multiconfessionnel. Cet assassinat survenait après quatre autres tentatives de meurtre. Gandhi est encore un personnage important aujourd’hui; il a laissé une théorie de combat pacifiste qui gagnerait à être employée. Pendant sa vie politique, Gandhi était surnommé Mahātmā, mot qui signifie grande âme.
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Les années 1970 : le syndicalisme Le contexte économique difficile du début des années 1970 est la principale cause de conflits entre les travailleurs et leurs patrons. Dans ce contexte, les employés et les syndicats souhaitent des transformations en profondeur dans la société afin de mettre fin aux inégalités liées au capitalisme. Plusieurs syndicats veulent que davantage de mesures socialistes soient mises en place par le gouvernement. Pour se faire entendre, ils se joignent à différents groupes qui font la promotion de la justice sociale, tels que des groupes féministes. Les différents groupes se rassemblent pour former un front commun en 1972. En plus de ces groupes, ce front commun est composé de trois centrales syndicales qui, ensemble, représentent la majorité des travailleurs du Québec : la CEQ (Corporation de l’enseignement du Québec), la FTQ (Fédération des travailleurs du Québec) et la CSN (Confédération des syndicats nationaux). Ensemble, ils militent pour que davantage de mesures soient mises en place, comme l’égalité salariale. Également, les syndicats encouragent les partis qui mettent de l’avant des politiques sociales-démocrates comme le Parti québécois. Puisqu’ils représentent une grande partie de la population, les syndicats ont un important pouvoir de pression sur le gouvernement. En 1972, devant le refus du gouvernement d’accepter leurs demandes, plus de 200 000 travailleurs du secteur public et parapublic optent pour une grève illimitée. Le secteur public concerne les différents ministères du gouvernement (finances, environnement, transports, immigration, etc.). Le secteur parapublic regroupe des organismes ou entreprises qui sont contrôlés par l’État tout en ayant une certaine autonomie (ex. : Hydro-Québec, les universités, etc.) Le conflit de travail commence avec le début de la grève le 11 avril 1972. Les membres du syndicat refusent de travailler afin de faire pression sur leurs supérieurs. Les quelque 200 000 employés concernés manifestent et les services touchés sont paralysés. Cette grève affecte tant les hôpitaux que les sociétés d’État comme Hydro-Québec. Le 20 avril 1972, après 9 jours de grève, le gouvernement impose une loi spéciale qui empêche les employés de manifester. La frustration augmente alors dans les rangs des syndiqués. Certains chefs de groupes syndicaux encouragent la désobéissance de leurs membres face aux consignes d’arrêt de grève de l’État afin qu’ils continuent leurs manifestations. Ce n’est qu’à la fin du mois de mai que les négociations reprennent entre les syndicats et le gouvernement. Les syndicats obtiennent certaines mesures demandées, dont la sécurité d’emploi et l’indexation des salaires (les salaires seront augmentés au même rythme que le coût de la vie chaque année). De son côté, le gouvernement met en place des mesures afin que les employés de l’État ne puissent plus paralyser les services publics, même lors de grèves.
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Les méthodes d'échantillonnage Lorsqu’on souhaite effectuer un sondage ou une enquête, il n’est pas toujours possible d’interroger chaque membre de la population de par des contraintes géographiques, monétaires ou temporelles. Par contre, il est tout de même possible d’en apprendre plus à propos de la population visée notamment en analysant un échantillon. Pour ce faire, il est primordial de choisir la bonne méthode de construction d'un tel échantillon. La population et l'inventaire sont respectivement le groupe formé par toutes les personnes ou les objets à propos duquel on souhaite obtenir de l’information. Un échantillon est un sous-groupe de personnes ou d'objets faisant partie de la population ou de l'inventaire. Un échantillon est dit représentatif quand il représente la population ou l'inventaire le plus fidèlement possible de par ses caractéristiques et sa quantité. Voici un schéma qui illustre bien la différence entre chacun de ces termes : Des scientifiques s’intéressent au mouvement migratoire du Fou de bassan du Québec. Par contre, ils ne peuvent pas observer chacun des oiseaux de cette espèce. Or, les scientifiques peuvent en attraper quelques-uns (échantillon représentatif), leur poser des puces électroniques et analyser leurs déplacements. Ainsi, ils peuvent généraliser les comportements de ces quelques oiseaux à tous ceux de leur espèce. Il est nécessaire d'identifier le plus précisément possible la population ciblée avant d’effectuer la recherche d’informations. Dans le cas contraire, on risque d’obtenir des résultats qui ne correspondent pas à ce qu’on recherche. Bien que le recensement soit la meilleure manière d'obtenir les informations les plus fidèles d'une population, on procèdera très souvent à un sondage. Voici quelques raisons d'effectuer un sondage au lieu d'un recensement : Lorsque la population est trop grande puisque cela engendre moins de dépenses monétaires (transport, temps, employés, etc.) Lorsqu'on ne bénéficie pas de beaucoup de temps Lorsque la population ciblée est difficilement accessible Par ailleurs, il existe plusieurs méthodes permettant de créer un échantillon dans une population. En fonction du contexte et des besoins de l'étude, chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. Chaque personne ou objet de la population a la même probabilité de faire partie de l’échantillon puisqu'ils sont tous pigés au hasard. On souhaite évaluer la satisfaction des étudiants d’une université qui en compte 30 000 (population) à propos de la propreté générale du campus. Pour ce faire, on décide de construire un échantillon de 2000 étudiants par la méthode d’échantillonnage aléatoire. Ainsi, un ordinateur choisit au hasard le nom de 2000 d'entre eux. De façon plus générale, cette méthode présente un avantage et un inconvénient majeurs. Avantage De par les différentes lois en probabilité, cet échantillon sera représentatif de la population. Inconvénient Il faut avoir la liste complète de la population pour ensuite faire le tirage au sort. Chaque élément qui compose l'échantillon est choisi de façon régulière, selon un intervalle régulier, à l'intérieur de la population ciblée. Pour vérifier la qualité du produit (inventaire ciblé) créé par une chaîne de montage dans une usine, on en analyse un à chaque 100 (échantillon) qui sortent de la ligne de production. Tout comme la méthode précédente, on peut dégager les principaux avantages et inconvénients d'une telle méthode de sélection. Avantages On peut facilement prédéterminer la taille et les éléments faisant partie de l'échantillon. L'échantillon est distribué dans des proportions égales dans la population. Inconvénient De par sa caractéristique d'intervalles réguliers pour choisir les éléments, cela ne garantit pas un échantillon représentatif. En se basant sur la position géographique de la population ciblée, on la divise d'abord en grappes (sous-groupes de la population) pour ensuite en sélectionner un certain nombre de façon aléatoire afin de former l'échantillon. Une étudiante au doctorat effectue une recherche sur la satisfaction des élèves québécois au secondaire (population) par rapport à la qualité de la nourriture offerte dans leur cafétéria. Puisqu'il est irréaliste d'envoyer un questionnaire à chaque adolescent fréquentant une école secondaire au Québec, elle choisit aléatoirement un certain nombre d’écoles (grappes) auxquelles elle envoie un questionnaire à chaque élève (échantillon). Malgré son application à l'air plutôt simpliste, il n'en demeure pas moins que cette méthode possède des bons et des mauvais côtés. Avantages Il n'est pas nécessaire d'avoir une liste officielle de tous les membres de la population ciblée. Idéal pour sonder une population qui est géographiquement étendue. Inconvénients Généralement, les éléments d'une même grappe possèdent des caractéristiques semblables sans nécessairement être celles de la population ciblée. Il est très difficile de prédire la taille de l'échantillon étant donné que les grappes n'ont pas toutes la même quantité d'individus. En se basant sur une caractéristique de la population ciblée, on la divise d'abord en strates (sous-groupes de la population) pour ensuite sélectionner de façon aléatoire des membres de chacune des strates en respectant leur proportionnalité dans la population. Pour conserver cette proportionnalité, on peut avoir recours à l'équalité suivante : Concrètement, voici comment on peut procéder pour construire un échantillon en utilisant la méthode d'échantillonnage par strates. Dans un quartier qui compte cinq rues, le conseiller municipal veut avoir des informations relatives à la localisation des arrêts d'autobus. Pour y arriver, il décide de prélever un échantillon aléatoire de 100 résidents (adultes) parmi la population suivante: Pour respecter les critères d'un échantillonnage stratifié, il calcule les proportions suivantes: Rue Des Tulipes : |\displaystyle \frac{75}{500} = \displaystyle \frac{?}{100}| |? = 15| résidents de la rue Des Tulipes. Rue Des Lilas : |\displaystyle \frac{75}{500} = \displaystyle \frac{?}{100}| |? = 15| résidents de la rue Des Lilas. Rue Des Rosiers : |\displaystyle \frac{200}{500} = \displaystyle \frac{?}{100}| |? = 40| résidents de la rue Des Rosiers. Rue Des Vivaces : |\displaystyle \frac{100}{500} = \displaystyle \frac{?}{100}| |? = 20| résidents de la rue Des Vivaces. Rue Des Marguerites : |\displaystyle \frac{50}{500} = \displaystyle \frac{?}{100}| |? = 10| résidents de la rue Des Marguerites. Au total, |15+15+40+20+10 = 100| résidents du quartier seront interrogés. À la lumière de cet exemple, on peut déduire quelques avantages et inconvénients en lien avec cette méthode d'échantillonnage. Avantage Cette méthode assure une assez bonne représentativité de la population dû à son critère de proportionnalité. Inconvénient Il faut avoir une bonne connaissance de la population afin d'établir les strates avec lesquelles il faudra travailler. Pour qu’on puisse considérer qu’un échantillon soit représentatif d’une population, il doit posséder les caractéristiques suivantes : Être d'une taille suffisante par rapport à la population Posséder les mêmes caractéristiques que la population Un chercheur souhaite évaluer le nombre d’heures que les élèves des écoles secondaire du Québec (population) passent devant leur ordinateur. Donc, il décide d’interroger une classe d'élèves de deuxième secondaire d’une école de Montréal (échantillon) à ce sujet. |\bullet| Taille de l'échantillon Cet échantillon n’est pas représentatif puisque la population ciblée est tous les élèves québécois de niveau secondaire, soit environ 320 000 adolescents. Par contre, l'échantillon contient seulement des élèves d'une classe, soit environ 30 adolescents. |\bullet| Caractéristiques de l'échantillon versus celles de la population Dans la population, ce sont tous les élèves des écoles secondaires de la province de Québec qui sont considérés. En d'autres mots, il faudrait que l'échantillon contienne des écoles de différentes régions et des élèves des différentes années du parcours secondaire. Outre ces deux caractéristiques, il existe plusieurs autres facteurs qui aident à déterminer si un échantillon est représentatif ou non. Par contre, ces critères sortent du cadre de l'enseignement secondaire. Pour les plus curieux, voici une piste d'informations à ce sujet.
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Les deux Canadas et la montée des nationalismes Depuis la Conquête de 1760, la Province of Quebec (Province de Québec) est sous le contrôle britannique. Les francophones forment une majorité dans cette colonie, mais ils doivent tout de même composer avec l’immigration britannique, dont celle des loyalistes. On trouve, autant chez les anglophones que chez les francophones, une volonté d’avoir un système politique plus démocratique. La couronne décide alors de séparer la Province of Quebec en deux nouveaux territoires : le Haut-Canada et le Bas-Canada. Elle octroie aussi à chacune des deux colonies une chambre d’assemblée. Ces nouveaux éléments sont inscrits dans une constitution instaurée le 6 décembre 1791 : l’Acte constitutionnel. L’une des clauses de l’Acte constitutionnel concerne le territoire. La Province of Quebec n’existe plus puisqu’elle a été divisée en deux territoires distincts : le Haut-Canada et le Bas-Canada. La frontière entre les deux est la rivière des Outaouais. Chaque province a son propre gouvernement et peut prendre des décisions qui n’affectent que son territoire, bien que le gouverneur puisse opposer un droit de véto à chaque décision prise par l’un ou l’autre de ces gouvernements. Le Bas-Canada couvre une grande partie du Québec actuel et est peuplé par 160 000 personnes, dont environ 16 000 anglophones. Au Bas-Canada, on reconnait officiellement les titres de propriété du régime seigneurial et on respecte la hiérarchie et la foi catholiques. Par contre, certaines terres doivent être strictement réservées au clergé protestant. Le système juridique intègre autant le Code civil français que le Code criminel anglais. Le Haut-Canada se situe au sud-est de l’Ontario actuel. Il abrite environ 15 000 personnes majoritairement anglophones dont plusieurs sont des loyalistes. Au Haut-Canada, la population est protestante (des terres sont d’ailleurs réservées au clergé protestant) et le Code civil ainsi que le Code criminel anglais sont utilisés. Les autorités britanniques ont décidé, avec l’Acte constitutionnel, de séparer les deux communautés linguistiques de la Province of Quebec, soit les anglophones et les francophones. Bien que ce choix de diviser le territoire en communautés linguistiques fonctionne pour la population du Haut-Canada, qui est presque exclusivement anglophone, l’application de cette division comporte plusieurs défis pour le Bas-Canada. En effet, à l’intérieur des frontières du Bas-Canada, les deux groupes linguistiques cohabitent et sont représentés par la même Chambre d’assemblée. La situation au Bas-Canada diffère de celle au Haut-Canada principalement en raison de cette dualité linguistique. Cette situation, à l’intérieur de laquelle deux groupes formant une même société parlent une langue différente, teinte de façon particulière toutes les sphères de la vie collective. Cela explique aussi pourquoi, au Bas-Canada, une même institution n’arrive jamais seule, c’est-à-dire qu’il y en a une pour chaque population : certains journaux sont francophones, d’autres sont anglophones; des églises sont catholiques francophones et d’autres, protestantes anglophones; il en va de même pour les écoles, les députés élus à la Chambre d’assemblée et encore bien d’autres éléments de la vie au Bas-Canada. Ces institutions et individus jouent des rôles identiques, mais suivent les intérêts bien différents du groupe qu’ils représentent. Cette situation accentue progressivement les tensions entre les francophones et les anglophones et provoque le développement d’une fierté et d’une appartenance à un groupe, à une nation particulière. C’est ce que l’on nomme le nationalisme. Une institution est une organisation encadrée par des règles et des lois qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. Le nationalisme est une idéologie qui met de l’avant l’appartenance et la fierté d’un groupe envers une nation. Cette idéologie amène souvent un peuple à revendiquer plus de pouvoir et d’autonomie au sein d’un État. C’est une idéologie politique qui vise, ultimement, la souveraineté d’une nation. Les anglophones du Haut et du Bas-Canada, quant à eux, se considèrent toujours Britanniques. Ils prônent l’attachement aux institutions et à la monarchie britanniques ainsi qu’à la langue anglaise. Grâce à la victoire de la Conquête, un fort sentiment de supériorité habite la population anglo-britannique vis-à-vis des Canadiens. De plus, ils occupent la plupart des positions importantes et ils possèdent plus de richesses. Ils imposent plusieurs institutions dans la colonie selon le modèle britannique. C’est ce que l’on nomme l’impérialisme L’impérialisme est la volonté de domination culturelle, politique, économique et militaire d’un État sur un autre.
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Trucs pour comprendre un roman (1re et 2e secondaire) Bien comprendre un roman implique de développer certains réflexes. Le fait d'adopter des stratégies de lecture efficaces permet de bien retenir ce qu'on lit et de réussir n'importe quel test ou examen lié au roman en question.Voici la liste des trucs qui facilitent la compréhension d'un roman : Construire un schéma des personnages Porter une attention particulière aux dialogues Porter une attention particulière aux indices de temps et de lieu Résumer les chapitres en une phrase simple Vérifier le sens des mots inconnus dans le dictionnaire Discuter du roman avec son entourage S'interroger sur son appréciation de sa lecture Durant la lecture, l'une des premières choses à faire est de se créer un schéma des personnages. Dans ce schéma, il est important de noter les réponses à des questions comme : Quel est le nom des personnages? Quel est leur âge? Où habitent-ils? Quels sont les liens entre les personnages? Supposons que l'on doive lire un roman intitulé Sacrifiée. Voici le résumé présenté sur la quatrième de couverture : Adèle, quinze ans, vient d'être acceptée à une école prestigieuse de ballet après des années d'entrainement acharné. Malgré une discipline de fer et des nuits blanches passées à peaufiner son art, elle n'arrive pas à attirer l'attention de Dimitri, son professeur, qui n'a manifestement d'yeux que pour Leïla. Quand Adèle découvre cette dernière en pleurs dans les coulisses, elle éprouve une joie malsaine. Puis, lorsqu'elle apprend la véritable cause de son chagrin, elle réalise que Leïla n'a jamais été sa rivale et que son seul véritable ennemi, lui, n'a jamais cessé de danser. Après avoir repéré les caractéristiques propres à chacun des personnages, il est conseillé de regrouper celles-ci en aspects (ou caractéristiques) dans le schéma des personnages : À mesure que progresse l'intrigue, une bonne façon de ne pas perdre le fil de l'histoire est d'inscrire les nouveaux éléments dans le schéma. Comme les relations entre les personnages évoluent, leurs liens peuvent aussi changer. Noter ces changements permet de bien comprendre cette évolution. Lorsqu'un personnage s'exprime, être attentif aux indices textuels tels que les verbes de parole, les phrases incises, les tirets, les guillemets et les deux-points permet de bien distinguer les différents interlocuteurs. Dimitri se dirigea vers les coulisses d'un pas résolu, puis se planta devant Leïla. - Qu'est-ce qui t'a pris? Adèle, qui se trouvait derrière le rideau, observait la scène. Leïla semblait effrayée. Celle-ci répondit d'une voix ténue : - Je... je ne sais pas. - Il va falloir que tu te reprennes. Je suis très, très déçu de toi, jeune fille, lança Dimitri. Puis il tourna les talons et s'en alla dans sa loge. Adèle, estomaquée, laissa échapper ces mots : « pauvre Leïla ». Tout au long de la lecture, il est utile d'inscrire, dans un cahier de notes ou un fichier prévu à cet effet, tout ce qui se rapporte au temps et aux lieux. Une fois le roman terminé, ces traces servent à donner une vue d'ensemble de l'histoire et à repérer les évènements importants qui forment l'intrigue du roman. Lieux : L'histoire se passe en 2019, dans la ville de Montréal. Les parents d'Adèle habitent à Québec. Adèle vit à Montréal avec sa tante Joséphine. Temps : 2003 : naissance d'Adèle (à Sherbrooke) 2010 : mort de Léo, le chien d'Adèle 2019 : admission d'Adèle à l'École de Ballet de Montréal Quelqu'un de plus visuel pourrait choisir de dessiner une ligne du temps sur laquelle il pointerait les évènements clés de l'histoire afin de mieux observer leur ordre chronologique. Une bonne façon de trouver des indices de lieux et de temps est de repérer les organisateurs textuels. Ce sont des mots ou des groupes de mots qui visent à organiser les parties d'un texte. Ce matin-là, Adèle se réveilla avec le sentiment qu'il lui fallait agir au plus vite. Elle s'habilla en vitesse, puis se dépêcha d'aller prendre l'autobus. Elle voulait arriver la première à l'école. Quelques heures plus tard, elle se trouvait dans le bureau de Madame Langlais, la directrice de l'école. Celle-ci attendait qu'Adèle parle. Chaque chapitre d'un roman devrait faire progresser l'histoire. Pour mieux comprendre ce qu'on est en train de lire, il est recommandé de résumer en une phrase simple la ou les péripéties importantes du chapitre. Chapitre 1 : Une nouvelle vieAdèle entre à l'École de Ballet de Montréal.Chapitre 2 : L'auditionAdèle réussit l'audition pour Casse-Noisette, tandis que Leïla offre une performance lamentable. Relire ces résumés permet de reprendre plus rapidement la lecture du roman après une pause de quelque temps. Semblables à des aide-mémoires, ces résumés donnent un aperçu des péripéties déjà vécues par les personnages et facilitent la compréhension des thématiques développées dans le roman. Pendant la lecture, il peut arriver qu'on tombe sur un mot inconnu. Dans ce cas, un truc simple est de se fier au contexte de la phrase ou du paragraphe pour arriver à saisir le sens de ce mot. Souvent, le reste de la phrase ou du paragraphe fournira assez d'indices pour deviner ce que signifie ce terme. Adèle était sur le point d'entrer sur scène. Elle attendait le signal qui lui donnerait l'impulsion nécessaire pour exécuter sa chorégraphie sans le moindre faux pas. Elle s'efforça d'oublier Leïla, dont l'agilité et la souplesse ne cessaient d'émerveiller l'auditoire. Dans cet exemple, on comprend, en lisant le reste du paragraphe, que le terme « impulsion » désigne une force ou une énergie qui permet à Adèle d'exécuter sa danse. La consultation du dictionnaire ou d'un moteur de recherche n'est pas nécessaire.Parfois, le contexte n'est pas suffisant. C'est là que le dictionnaire ou un moteur de recherche pertinent est utile pour éviter certaines erreurs d'interprétation. Lorsqu'elle avait eu une bursite, Adèle avait dû arrêter de danser. Pendant des semaines, elle avait été forcée de s'assoir dans un coin du studio de danse pour regarder ses amis pratiquer le sport qu'elle aimait tant. C'est à ce moment de sa vie qu'elle s'était mise à la course à pied. À défaut de pouvoir dépenser son énergie en exécutant des chorégraphies, elle enfilait ses espadrilles et les kilomètres. Dans l'exemple, le contexte ne permet pas de bien comprendre le sens du mot « bursite ». On comprend qu'il s'agit d'une blessure ou d'une maladie, mais si on ne connait pas la définition de ce mot, il peut sembler étrange que le personnage soit en mesure de courir, mais pas de danser. En consultant le dictionnaire, on découvre qu'une bursite est une inflammation des articulations. Comme Adèle peut courir, mais pas danser, on peut en déduire qu'elle s'est blessée au bras. Une autre stratégie consiste à comparer sa vision du roman avec celle de son entourage. Des amis, qui ont aussi à lire le même livre, ont peut-être compris certaines situations différemment. Le fait de s'exercer à se poser des questions sur l'histoire reste la meilleure façon de s'assurer que rien ne nous a échappé. Discuter du roman avec des gens qui ne l'ont pas lu peut également nous aider à mieux comprendre l'histoire, puisque cela nous oblige à en faire un résumé assez complet pour qu'ils saisissent bien les enjeux de l'histoire. Une fois le roman terminé, un truc pour bien préparer un test ou un examen est de s'interroger sur ce qu'on vient de lire : Qu'est-ce qui permet d'affirmer qu'on a apprécié ou non un roman? Est-ce que c'est une question de personnages, de style, de descriptions, d'histoire? L'important, c'est d'appuyer son appréciation sur des éléments précis du roman. Trucs pour se préparer à un examen de lecture Trucs pour répondre à des questions en lecture Les éléments explicites et implicites d'un texte Critères d'appréciation d'une œuvre littéraire
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Le mouvement rectiligne uniformément accéléré (MRUA) Le mouvement rectiligne uniformément accéléré (MRUA) est le mouvement d’un mobile en ligne droite dont l’accélération est constante. Dans un MRUA, puisque l'accélération est constante, la variation de la vitesse est la même chaque seconde. Par contre, la variation de position est donc de plus en plus grande, puisqu'une plus grande distance est parcourue à chaque intervalle de temps. L'utilisation du terme rectiligne dans la définition du MRUA renvoie au mouvement en ligne droite. Lorsqu'un mouvement se déroule dans plus d'un axe (par exemple dans un mouvement de projectile), la décomposition de ce mouvement selon les différents axes en facilite l'analyse. Des relations graphiques entre les différents paramètres du mouvement permettent de mieux le comprendre. Aussi, le MRUA décrit des cas particuliers. Les fiches suivantes traitent des particularités de ce type de mouvement: Une voiture qui accélère après avoir fait un arrêt obligatoire va parcourir, chaque seconde, une distance qui sera toujours de plus en plus grande. Pour valider ta compréhension à propos du MRUA de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Répertoire de révision – Sciences – Secondaire 4 – ATS À la fin de la quatrième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de sciences, séquence Applications technologiques et scientifiques :
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La censure au fil du temps La censure se définit comme étant un examen préalable fait par une autorité compétente sur les publications, les émissions et les spectacles destinés au public et qui aboutit à autoriser ou à interdire leur diffusion totale ou partielle. La censure peut prendre diverses formes. D'une part, elle touche les écrits et est donc étroitement liée à l'imprimerie. D'autre part, elle affecte d'autres formes de médias comme la radio, la télévision, la chanson, la peinture, le cinéma, Internet, etc. Cette censure crée un phénomène d'autocensure. Ce concept consiste en une censure que s'applique à elle-même une personne, une institution, une organisation, etc. L'autocensure devance donc ce qui est perçu comme une menace (réelle ou supposée) de censure par une autorité (politique, financière, religieuse, etc.) ou par l'opinion publique, dans l'objectif de respecter le principe du politiquement correct. À l'époque, et encore aujoud'hui, la censure peut représenter une barrière à la liberté d'expression puisqu'elle est considérée comme un moyen de contrôler les publications et de punir le peuple. Dans l'histoire, plusieurs lois ont été votées pour octroyer des droits de censure à l'État. Cependant, au fil du temps, les autorités ont laissé davantage de place à la liberté d'expression tout en gardant un droit de regard sur les oeuvres créées avant leur publication. Si aujourd'hui certains livres sont devenus des classiques de la littérature, on ignore bien souvent que ceux-ci ont été censurés dans quelques pays pour des raisons parfois nébuleuses. Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll, a été interdit en Chine en 1931 sous prétexte qu'il était indécent de faire parler des animaux comme des humains et qu'il était désastreux de mettre des animaux au même niveau que des humains. Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'École des sorciers, de J.K. Rowling, a été interdit dans plusieurs écoles canadiennes d'Ontario et de Terre-Neuve puisque, selon un groupe de pression formé de familles chrétiennes, le livre vantait les mérites de la sorcellerie. Les fleurs du mal, de Charles Baudelaire, a fait l'objet de censure en 1857 puisqu'il a été très mal reçu par la presse, notamment Le Figaro et une part du public, qui a jugé l'oeuvre immorale. Par la suite, la direction de la Sûreté publique a condamné Baudelaire et son éditeur pour outrage à la morale publique. Ils ont alors été tenus de retirer six poèmes du recueil, qui ont été réintégrés à l'oeuvre en 1949.
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La gestion de l'environnement En 1983 était créée la Commission mondiale sur l’environnement et le développement par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Cette grande réflexion s’est conclue par un rapport publié en 1987 dans lequel se trouve différentes constatations et recommandations, le rapport Brundtland aussi nommé Notre avenir à tous. C’est la première fois que le concept de développement durable apparaît. On lui donne alors la définition suivante : Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs besoins. Une société doit donc se développer en assurant la même qualité de vie que la sienne aux générations futures. Cela veut dire qu’on prend conscience que le développement économique ne doit pas se faire au détriment des questions sociales et environnementales. Au contraire, le développement économique doit se faire en prenant ces deux critères en considération. L’environnement, l'économie et la société doivent être interdépendants c’est-à-dire qu’ils doivent dépendre l’un de l’autre. Ce schéma montre que pour qu’un développement soit considéré comme durable, il doit être viable, vivable et équitable. Respectivement, cela veut dire qu’il s’agit d’un développement qui assure un environnement sain et confortable, qui utilise de manière efficace les ressources naturelles et qui est basé sur le respect des autres. Il serait donc possible de dire que les valeurs qui sont à la base du développement durable sont l’efficacité économique, le respect de l’environnement et la solidarité sociale. Les problèmes environnementaux, qui sont sans cesse grandissants dans les dernières décennies, demandent aux humains d’y trouver des solutions. On parle bien de tous les humains, parce que la protection et l’amélioration de l’environnement n’est pas une responsabilité qui appartient à un seul groupe ou à une seule personne : c’est une responsabilité partagée entre tous les groupes et acteurs qui agissent sur la planète Terre. Les voici : organisations internationales, entreprises et multinationales, groupes environnementaux, états (gouvernements des différents pays), villes et municipalités, citoyens et citoyennes. Les organisations internationales (parfois nommées organisations intergouvernementales) sont des associations d’États. Cela veut dire qu’elles sont issues d’ententes entre différents États. Elles ont des ressources qui permettent une bonne coopération entre les États qui en sont membres et la poursuite d’un objectif commun. Elles peuvent avoir différents objectifs : défendre l’éducation, la culture, l’environnement, etc. Une organisation internationale (OI) est une organisation qui réunit des représentants de différents États dans le but d’atteindre des objectifs communs concernant des enjeux mondiaux. Le programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a pour but d’encourager la coopération entre les États pour la protection de l’environnement. Il transmet également beaucoup d’information sur le sujet. Il se concentre sur plusieurs domaines comme les changements climatiques et la gestion des substances toxiques. Les entreprises ont l’obligation de respecter les lois environnementales du pays dans lequel elles évoluent . Toutefois, elles peuvent d’elles-mêmes décider d’adopter des pratiques pour réduire leurs actions qui ont des effets dévastateurs sur l’environnement telle leur production de déchets polluants. Cela peut être motivé par plusieurs choses : volonté d’augmenter la productivité, de diminuer les coûts de production ou d’améliorer l’image de l’entreprise, pressions faites par le public, etc. Une multinationale est une entreprise qui réalise des activités dans d’autres pays que son pays d'origine (exploitation de ressources, production de biens ou de services, recherche et développement, etc.). L’entreprise IGA a décidé de bannir les sacs de plastique dans tous ses établissements depuis le 19 mars 2020. À partir de cette date, elle offrira seulement des sacs en papier ou réutilisables en tissus. Ces groupes organisent des projets qui mettent de l’avant l’environnement dans une perspective de développement durable. Leur but est de poser des actions et de créer des campagne de sensibilisation pour pousser les autres acteurs, comme les États ou les citoyen(ne)s, à mettre en oeuvre des actions concrètes. Certains groupes environnementaux sont également constitués de scientifiques et d’expert(e)s qui font des recherches et qui présentent leurs résultats aux autres acteurs (citoyens, États, entreprises, etc.). Le but est de leur permettre de prendre conscience des problèmes environnementaux et de mieux les comprendre. Certains groupes environnementaux peuvent avoir des projets à l'international alors que d’autres agissent à une échelle plus petite, plus locale (dans un quartier, un secteur, une ville, etc.). Il est important de savoir que ces groupes ne sont pas sous la responsabilité d’un État, ni d’une organisation internationale. Dans la majorité des cas, ils sont indépendants des États politiquement et financièrement, ce qui veut dire qu’ils ne leur doivent rien. Les États ne peuvent pas obliger les groupes environnementaux à faire ou dire quoi que ce soit. Une grande partie des groupes environnementaux entre dans la catégorie des organisations non gouvernementales (ONG). Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est un organisme intergouvernemental qui regroupe actuellement 195 États. Il s’agit de scientifiques qui se penchent sur les questions relatives aux changements climatiques. Depuis sa création, en 1988, il a été l’auteur de 5 rapports sur le sujet. Les gouvernements peuvent imposer des réglementations et de nouvelles lois concernant l’environnement. Ils peuvent également imposer ces lois aux entreprises polluantes qui se trouvent sur leur territoire. Plus encore, puisqu’ils disposent de moyens financiers (de l’argent), ils peuvent financer la recherche et le développement de nouveaux produits ou encore des technologies écoresponsables, qui sont bonnes pour l’environnement. Un État est un ensemble territorial et politique administré par un gouvernement et délimité par des frontières à l'intérieur desquelles vit une population. Le gouvernement du Danemark impose des taxes de 105 % à 150 % sur l’achat de petites ou de grandes automobiles à essence. Cela a pour effet de grandement diminuer l’achat de ce type de véhicule. Ce ne sont pas seulement l’administration des pays qui a un pouvoir sur la mise en place de réglementations : les villes et les municipalités ont également ce pouvoir. Les initiatives et les nouveaux projets mis en place par les villes et municipalités sont intéressants puisqu’il est possible d’en voir rapidement les effets et que ceux-ci s’observent au sein même de la communauté. Ils sont également plus faciles à appliquer vu le plus petit nombre de citoyens concernés. Ce sont de véritables projets locaux pour lesquels les citoyen(ne)s se sentent parfois plus concerné(e)s en comparaison avec les projets provinciaux (proposés par le gouvernement du Québec) ou fédéraux (proposés par le gouvernement du Canada). La mairesse de la ville de Montréal, Valérie Plante, a modifié un règlement municipal devant la crise du recyclage que vit la population. En effet, tous les sacs de plastique fournis dans les magasins (épicerie, magasin de vêtements, etc.) seront bannis du territoire de la Ville de Montréal d’ici la fin de l’année 2020. 3 des villes les plus écolos au monde Les citoyen(ne)s ont le pouvoir de changer leur mode de vie afin de revoir leur niveau de consommation pour éviter le gaspillage des ressources et diminuer la pollution. Ils peuvent également voter pour choisir ceux qui gouvernent et donc influencer les choix politiques. Les individus possèdent aussi un pouvoir économique puisqu’ils ont le pouvoir d’acheter ou de ne pas acheter un produit. Chacun peut décider de boycotter (cesser d’acheter) les produits d’une compagnie ou encore des produits qui contiennent des ingrédients notoirement nocifs pour l’environnement. Des applications sur les téléphones cellulaires permettent de scanner les produits qu’on achète pour retracer l’historique de la compagnie qui les fabrique et voir si celle-ci a une politique de développement durable. Certaines applications proposent également des alternatives plus environnementales pour éviter d’acheter un produit. Greta Thunberg est une militante écologiste suédoise qui a décidé de s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique. Sa présence partout dans le monde a été marquante dans les années 2018 et 2019. Ses gestes ont influencé bon nombre de jeunes étudiants partout dans le monde et encouragé la tenue de différentes grèves et manifestations pour l’environnement. 6 jeunes qui ont répondu à l'appel de Greta Thunberg Même si on peut penser que les actions des citoyens seuls valent moins que celles des autres acteurs comme l’État ou les OI, il ne faut pas sous-estimer l’influence que peut avoir un individu sur les autres qui l’entourent. Toutefois, il est clair que la coopération entre les différents acteurs est essentielle si on veut réellement arriver à un développement qui soit durable. Voici différents gestes individuels qui peuvent avoir, malgré qu’ils semblent petits, un impact à grande échelle : trier ses déchets et faire du compost avec les résidus alimentaires, réduire sa production de déchets en faisant des achats en vrac, favoriser les déplacements à pied, en vélo ou en transport en commun, acheter des produits durables et réutilisables (et non des produits jetables ou de qualité inférieure). Ex : payer un peu plus cher pour une paire de chaussures de qualité supérieure qui va durer plusieurs années au lieu de payer moins cher pour des souliers qui se brisent après 6 mois, fermer le robinet lorsqu’on n’utilise pas l’eau, attendre que le lave-vaisselle soit plein avant de le mettre en marche, acheter des produits locaux le plus possible, faire du recyclage (de manière responsable, en y mettant des matières adéquates et propres), etc. En effet, la coopération entre les différents acteurs est essentielle. Les problèmes environnementaux sont planétaires, ils n’ont pas de frontières. De plus, ils ont des conséquences sur l’ensemble de la planète : sur la biodiversité de la faune et de la flore, les océans, l’eau, l’atmosphère, et plus encore. Ce sont des éléments environnementaux qui sont partagés par tous les habitants de la Terre. Protéger la planète entière demande donc la coopération de tous les acteurs qui y évoluent. Une politique visant à protéger l’environnement adoptée par un seul État aura des effets limités, c’est pourquoi tous doivent mettre l’épaule à la roue. C’est également la raison pour laquelle il est primordial d’avoir une coopération entre les différents gouvernements des pays. C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle sont arrivés les différents pays présents à la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement en 1992.
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Le rôle de l'Église en Nouvelle-France Très influente en France, l'Église catholique l'est tout autant dans la colonie, qui est peuplée de colons catholiques. En effet, l'Église joue un rôle important en ce qui a trait à l'administration de la colonie et à l'encadrement des colons. En Nouvelle-France, le dirigeant de l'Église est l'évêque. Ce dernier est nommé par le roi de France avec l'accord du pape. Le clergé séculier (curés de paroisse) et le clergé régulier (communautés religieuses, ce qui exclut les Jésuites) sont sous son autorité. L'évêque est également très influent auprès des administrateurs de la colonie. Il fait d'ailleurs partie du Conseil souverain, tout comme le gouverneur et l'intendant. L'Église doit encadrer la vie spirituelle des colons. Pour ce faire, l'évêque divise le territoire en paroisses. Si la paroisse est suffisamment peuplée, une église y est construite. Chaque paroisse est sous la responsabilité d'un curé. Ce curé s'occupe des rites religieux qui ponctuent la vie spirituelle des croyants tels que les messes, les baptêmes, les mariages et les funérailles. L'Église joue également un rôle important dans la vie sociale des colons. En effet, le calendrier est ponctué de restrictions religieuses imposées aux croyants (interdiction de travailler le dimanche, interdiction de manger de la viande durant le Carême, etc.). Certains évènements sociaux sont également interdits par les dirigeants de l'Église, par exemple les soirées dansantes. Pour sa part, la messe du dimanche demeure un moment de socialisation important pour les colons. De son côté, le curé profite de cette occasion de grand rassemblement pour transmettre les messages et les directives des autorités de la colonie à ses habitants. Plusieurs communautés religieuses arrivent en Nouvelle-France dès le 17e siècle, dont les Récollets, les Jésuites, les Augustines, les Hospitalières et les Ursulines. Ces communautés ont, comme principales préoccupations, l'évangélisation des Autochtones, l'éducation et les soins de santé. Les communautés religieuses sont composées d'hommes ou de femmes qui consacrent leur vie à Dieu et qui ont un objectif en commun, par exemple le soin des malades. Les communautés religieuses sont à l'origine de l'existence des premiers hôpitaux et des premiers établissements d'enseignement dans la colonie. En 1635, les Jésuites fondent le collège des Jésuites, premier établissement d'enseignement pour garçons de la colonie. En 1639, les Augustines fondent le premier hôpital de Nouvelle-France, l'Hôtel-Dieu de Québec, et les Ursulines fondent un couvent qui contribuera à l'enseignement des jeunes filles autochtones et françaises.
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Les emprunts aux autres langues Certains mots ont été empruntés et complètement francisés, tant dans la prononciation que dans la forme écrite. Choucroute vient de l’allemand sauerkraut. Redingote vient de l'anglais riding-coat. D’autres mots ont plutôt conservé la graphie de la langue d’origine. Allegro (mot italien) Scooter (mot anglais) Le latin a continué d'influencer le lexique français même longtemps après la conquête romaine. Toutefois, l'intégration des mots latins dans la langue française ne s'est pas faite de la même façon que durant l'époque romaine. En effet, les mots ont été introduits par des membres de l’élite intellectuelle. Ces mots ont conservé une forme écrite et une prononciation semblables aux mots dont ils tirent leur origine. D’ailleurs, plusieurs mots français ont la même origine latine, mais se trouvent aujourd’hui dans la langue sous deux formes : la forme populaire (issue bien souvent de l'époque romaine) et la forme savante (issue de l'introduction par l'élite intellectuelle). Le mot d'origine latine auscultare est devenu sous la forme française populaire écouter et ausculter sous la forme française savante. Le mot d'origine latine integer est devenu sous la forme française populaire entier et intègre sous la forme française savante. Le mot d'origine latine fragilis est devenu sous la forme française populaire frêle et fragile sous la forme française savante. Le grec a été une autre source de nouveaux mots du lexique français. L’influence de cette langue de l’Antiquité apparait à la fois dans des mots et dans des éléments (préfixes et suffixes) entrant dans la composition des mots. Les mots d’origine grecque sont souvent liés aux domaines des arts et des sciences. La plupart d’entre eux comportent les lettres ch, th, ph, rh et y. Athée vient de atheos (qui signifie qui ne croit pas aux dieux). Chronomètre vient de chronos (temps) et metron (mesure). L’arabe a aussi influencé le lexique français, surtout pendant la période des croisades du Moyen Âge. Le français moderne compte environ 300 mots provenant de l’arabe. Certains ont directement fait le saut de l’arabe au français, alors que d’autres sont arrivés dans la langue française après avoir été intégrés à une autre langue, comme le latin, l’italien ou l’espagnol. Calife (qui signifie chef suprême de la communauté islamique) vient de l'arabe khalifa. Algèbre vient du latin algebra, emprunté à l'arabe al-djabr. Assassin vient de l'italien assassino, emprunté à l'arabe assasin. L’italien a influencé le français pendant la Renaissance. Notre langue compte aujourd’hui près d’un millier de mots empruntés à l’italien. Balcon, banque, canon, concert, moustache, etc. Environ 300 mots français proviennent de l’espagnol. Cette influence découle principalement de la colonisation de l’Amérique du Sud par les Espagnols. Les conquérants ont alors emprunté plusieurs mots aux Autochtones que les Français ont, par la suite, repris et adaptés. Boléro, camarade, guérilla, sieste, etc. sont des mots directement empruntés à l'espagnol. Chocolat, de l'espagnol chocolate, est emprunté à l'aztèque chocolatl. Maïs, de l'espagnol maíz, est emprunté à l'arawak haïtien mahiz. Ces mots, qui sont d'origine autochtone, ont fait leur entrée dans la langue espagnole, puis ont été intégrés dans la langue française. L’anglais a influencé le lexique français plus tard dans l’histoire. Quelques mots anglais ont été intégrés au français au 18e siècle, mais c’est surtout au cours du 19e et du 20e siècle que les emprunts à l’anglais sont devenus importants. Blazer, camping, comité, conteneur, rail, tourisme, tunnel, etc. Marques traditionnelles du pluriel des duplicata (règle latine) des matches (règle anglaise) des spaghetti (règle italienne) des barmen (règle anglaise) Marques plurielles proposées par les rectifications orthographiques des duplicatas des matchs des spaghettis des barmans
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La Charte des Nations Unies Fondée en 1945, l’Organisation des Nations Unies (ONU) est une organisation internationale qui regroupe, à l’heure actuelle, 193 États membres (ce nombre varie au fil des années). Son principal objectif est de conserver la paix et la sécurité mondiales, mais elle cherche aussi à : amener les pays à coopérer ensemble dans le but de régler des problèmes économiques, sociaux, culturels ou humanitaires, combattre la pauvreté, faire respecter les droits de l’homme, promouvoir le développement durable. Un État est un ensemble territorial et politique administré par un gouvernement et délimité par des frontières à l'intérieur desquelles vit une population. En d’autres mots, l’ONU adopte des stratégies pacifiques, c’est-à-dire sans violence, pour que la paix règne sur l’ensemble des pays du monde. Les droits et les responsabilités de l’ONU sont définis dans une charte. La Charte des Nations Unies est un document officiel que tous les États membres à la fin de la Deuxième Guerre mondiale ont créé et signé en juin 1945. Devant l’ampleur des ravages causés par la guerre, 50 pays, dont le Canada, se sont rencontrés pour élaborer la Charte et ainsi établir les bases d’une meilleure coopération mondiale afin d’éviter qu’une situation semblable ne se reproduise. Celle-ci s’appuie sur des principes qui permettent de guider les actions de l’ONU. Parmi ces principes, on retrouve : l’obligation de régler les conflits sans utiliser la menace, la force ou la violence, l’obligation de respecter la souveraineté des États. Chaque État membre doit suivre tous les principes énoncés dans la Charte afin de servir les intérêts de la population mondiale. EXTRAIT DE LA CHARTE L'Organisation des Nations Unies et ses Membres, dans la poursuite des buts énoncés à l'Article 1, doivent agir conformément aux principes suivants : L'Organisation est fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous ses Membres. Les Membres de l'Organisation, afin d'assurer à tous la jouissance des droits et avantages résultant de leur qualité de Membre, doivent remplir de bonne foi les obligations qu'ils ont assumées aux termes de la présente Charte. Les Membres de l'Organisation règlent leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger. Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. Les Membres de l'Organisation donnent à celle-ci pleine assistance dans toute action entreprise par elle conformément aux dispositions de la présente Charte et s'abstiennent de prêter assistance à un État contre lequel l'Organisation entreprend une action préventive ou coercitive. L'Organisation fait en sorte que les États qui ne sont pas Membres des Nations Unies agissent conformément à ces principes dans la mesure nécessaire au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Aucune disposition de la présente Charte n'autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un État ni n'oblige les Membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de règlement aux termes de la présente Charte; toutefois, ce principe ne porte en rien atteinte à l'application des mesures de coercition prévues au Chapitre VII. ONU. « Charte des Nations Unies », 1945. La Charte met de l’avant le principe d’égalité souveraine de ses membres. Ce principe veut que tous les États membres soient égaux et que chacun gère lui-même son territoire. Ainsi, selon ce principe, l’ONU doit laisser l’État administrer ses affaires internes, c’est-à-dire politiques, culturelles, économiques et sociales. Cela signifie qu’en cas de conflits, l’ONU ne peut pas intervenir sur le territoire occupé par l’État membre. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Toutefois, si ces conflits menacent la paix mondiale, l’ONU peut poser des actions concrètes pour rétablir cette paix. Parfois, elle peut décider de procéder à une intervention armée, mais seulement après avoir tenté de négocier avec le ou les pays en conflit. La guerre civile en Sierra Leone, qui opposait le Nigéria et le Libéria, a fait 120 000 morts et des milliers de civils mutilés durant plus de dix ans, soit de 1991 à 2002. Afin de régler le conflit de manière à respecter la Charte, l’ONU a négocié un premier accord de paix en 1996. Cet accord a permis de renverser la dictature militaire, mais pas de freiner la guerre civile. Puisque l’accord de paix n’a pas donné de résultat concret, l’ONU a donc dû lancer une mission de paix en octobre 1999 afin de procéder au désarmement des soldats du Front révolutionnaire uni (FRU), le groupe de rebelles responsable des attaques et des meurtres en Sierra Leone. Comme la sécurité de la population est en jeu, la Charte mentionne que des actions peuvent être menées sur le terrain afin de protéger les civils. Les États membres de l’ONU ont dû envoyer plus de 17 000 Casques bleus sur le terrain pour assurer la sécurité de la population. Après que l’ONU ait menacé le FRU de procéder à des interventions militaires sur son territoire, celui-ci a finalement mis fin à la guerre. À cet effet, deux institutions existent pour discuter et décider des actions à mener dans les dossiers liés aux conflits : L’Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l’ONU. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?.
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Grammaire de la phrase La grammaire de la phrase permet d'analyser les phrases et de vérifier si celles-ci sont écrites correctement. On dira d'une phrase bien formulée qu'elle est grammaticalement correcte ou syntaxique. Pour construire une phrase, il faut respecter certaines règles. Ces règles sont regroupées dans ce qu'on appelle la grammaire de la phrase. À consulter :
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Trucs pour préparer l’écriture d’un texte Avant de commencer à planifier la rédaction d’un texte, il ne faut pas oublier que l’écriture est une forme de communication. Il est donc important de réfléchir à toutes les composantes de la situation de communication afin de pouvoir les respecter dans le texte à produire. Avant de commencer à rédiger le texte, il faut savoir ce que l’on veut dire. Cela signifie que, avant de faire le plan du texte, il faut réfléchir sur le sujet. Il importe, pour orienter cette étape, de garder en tête les consignes et toutes les composantes de la situation de communication à respecter. Pendant l'étape du remue-méninge, on note tout ce qui nous traverse l’esprit, sans discrimination. Exemple d'un plan de rédaction en géographie Hypothèse : L’exode rural au Québec est causé par les changements économiques. INTRODUCTION A. Problématique B. Hypothèses DÉVELOPPEMENT L’exode rural depuis 1870 A. 1870-1930 : Exode vers les É.-U. a) Surpopulation dans les campagnes b) Rémunération intéressante dans les manufactures B. 1930-40 : Crise économique, frein à l’exode rural Changements dans l’agriculture A. La mécanisation des opérations B. L’évolution des méthodes C. L'augmentation de la superficie de chaque ferme D. L'abandon de certaines terres ou régions peu productives Perte d’importance des ressources naturelles A. Quotas des pêches à la baisse depuis 10 ans a) Baisse de la valeur de certaines matières i. Exemple d’Asbestos et de l’amiante ii. Exemple de l’Abitibi. b) Épuisement de certaines mines. i. Exemple de la mine de cuivre de Murdochville L’attrait de la ville A. Pour les travailleurs a) La variété d’emplois b) Plus d’emplois disponibles c) Plus de services (hôpitaux, etc.) B. Pour les entreprises a) Proximité des centres de décisions b) Bassin de travailleurs plus grand c) Infrastructures plus modernes CONCLUSION A. Bilan et confirmation ou infirmation des hypothèses B. Ouverture Cette étape est constituée de l'écriture du brouillon, de sa révision-correction et de sa mise au propre. Le brouillon doit être écrit à partir du plan. On doit reprendre les idées et leur ordre, inclure des exemples et développer le propos afin de le rendre le plus clair possible. Lors de l'écriture de la version définitive, il faut faire preuve de vigilance pour ne pas faire d'erreurs supplémentaires.
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Le champ électrique et la loi de Coulomb Le champ électrique est la région de l'espace dans laquelle la force électrique d'un corps chargé agit sur d'autres corps chargés environnants. Un corps (particule ou objet) chargé électriquement peut exercer à distance une force (d'attraction ou de répulsion) sur un autre corps chargé. L'espace dans lequel la force s'exerce se nomme le champ électrique. Pour représenter schématiquement le champ électrique, on trace des lignes de champ autour du corps chargé. Par convention, le champ électrique s'éloigne de la charge positive alors qu'il se dirige en direction de la charge négative. Ainsi, le champ électrique se déplace toujours de la charge positive vers la charge négative. Le champ électrique de deux charges de même signe s'oppose, c'est-à-dire qu'il s'oriente dans des directions opposées, alors que celui de deux charges opposées s'attire. L'intensité du champ électrique dépend de la charge de l'objet qui le produit et de la distance par rapport à l'objet chargé. L'équation suivante permet de calculer l'intensité du champ électrique exercé par un corps chargé. Quelle est l'intensité du champ électrique créé par une charge négative de |\small 5 \times 10^{-7} \text {C}| en un point situé à |\small \text {10 cm}| de celle-ci? ||\begin{align} k &= 9 \times 10^{9} \displaystyle \frac{\text{N}\cdot \text{m}^{2}}{\text{C}^{2}} &q_{1} &= 5 \times 10^{-7} \text{ C} \\ r &= \text {0,10 m} \end{align}|| ||\begin{align} E=\displaystyle \frac{k\cdot q_1}{r^{2}} \quad \Rightarrow \quad \text E &= \displaystyle \frac{9 \times 10^{9} \displaystyle \frac{\text{N}\cdot \text{m}^{2}}{\text{C}^{2}}\cdot5 \times 10^{-7} \text{ C}}{\text {(0,10 m)}^{2}} \\ &= 4,5 \times 10^{5} \text { N/C} \end{align}|| La loi de Coulomb exprime la force de l'interaction électrique entre deux particules chargées électriquement et immobiles. Elle stipule que cette force est inversement proportionnelle au carré de la distance entre les charges et directement proportionnelle au produit des charges. La loi de Coulomb permet de calculer la force électrique qui s'exerce entre deux objets immobiles et chargés. La loi permet de calculer autant une force d'attraction que de répulsion. En fait, seule la nature des charges électriques peut nous permettre d'identifier la nature de la force, alors que la loi nous permet d'en calculer l'intensité. Quelle est la force électrique de deux corps chargés positivement, l'un de |\small 5 \times 10^{-8} \text{ C}| et l'autre |\small 8 \times 10^{-7} \text{ C}|, placés à |\small \text {2 cm}| de distance? ||\begin{align} k &= 9 \times 10^{9} \displaystyle \frac{\text{N}\cdot \text{m}^{2}}{\text{C}^{2}} &q_{1} &= 5 \times 10^{-8} \text{ C} \\ q_{2} &= 8 \times 10^{-7} \text{ C} &r &= \text {0,02 m} \end{align}|| ||\begin{align} F_{\acute{e}}=\displaystyle \frac{k\cdot q_{1}\cdot q_{2}}{r^{2}} \quad \Rightarrow \quad \text F_{\acute{e}} &= \displaystyle \frac{9 \times 10^{9} \displaystyle \frac{\text{N}\cdot \text{m}^{2}}{\text{C}^{2}}\cdot5 \times 10^{-8} \text{ C} \cdot 8 \times 10^{-7} \text{ C}}{\text {(0,02 m)}^{2}} \\ &= \text {0,9 N} \end{align}|| La force électrique est de |\text {0,9 N}| et il s'agit d'une force de répulsion puisque les deux corps sont de charge positive. Quelle est la distance séparant deux particules, une chargée négativement et l'autre positivement, et ayant chacune une charge de |5 \times 10^{-8} \text{ C}| si la force électrique qui agit sur chaque particule est de |\text {0,1 N}|? ||\begin{align} k &= 9 \times 10^{9} \displaystyle \frac{\text{N}\cdot \text{m}^{2}}{\text{C}^{2}} &q_{1} &= 5 \times 10^{-8} \text{ C} \\ q_{2} &= 5 \times 10^{-8} \text{ C} &F_{\acute{e}} &= \text {0,1 N} \end{align}|| ||\begin{align} F_{\acute{e}}=\displaystyle \frac{k\cdot q_{1}\cdot q_{2}}{r^{2}} \quad \Rightarrow \quad r&=\sqrt{\displaystyle \frac{k\cdot q_{1}\cdot q_{2}}{F_{\acute{e}}}}\\ &= \sqrt{\displaystyle \frac{9 \times 10^{9} \displaystyle \frac{\text{N}\cdot \text{m}^{2}}{\text{C}^{2}}\cdot5 \times 10^{-8} \text{ C} \cdot 5 \times 10^{-8} \text{ C}}{\text {0,1 N}}} \\ &= \text {0,015 m} \end{align}|| Les deux particules sont distantes de |\text {0,015 m}|, ou |\text {1,5 cm}|. La force électrique en jeu est une force d'attraction étant donné que les deux particules sont de charges contraires.
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Le périmètre et l'aire des triangles Le triangle est une figure plane dont les calculs du périmètre et de l'aire nécessitent la connaissance de certaines mesures spécifiques. Afin de bien appliquer ces deux concepts, il est important de connaitre la différence entre le périmètre et l'aire des figures planes . Peu importe le triangle avec lequel on travaille, on peut toujours calculer son périmètre en additionnant la mesure de tous ses côtés. Ainsi, la nature précise du triangle avec lequel on travaille peut influencer le choix de la formule à utiliser. Lequel des deux triangles suivants a le plus grand périmètre? 1. Si nécessaire, déterminer la classe des triangles |\color{blue}{\text{Le triangle bleu est scalène.}}| |\color{red}{\text{Le triangle rouge est isoangle, donc isocèle.}}| 2. Calculer le périmètre de chacun selon la formule appropriée ||\begin{align*} \color{blue}{P_\text{triangle scalène}} &= \color{red}{a} + \color{blue}{b} + \color{green}{c} \\ &= \color{red}{7} + \color{blue}{3} + \color{green}{5} \\ &= 15 \ \text{cm} \\ \color{red}{P_\text{triangle isocèle}} & = 2\color{red}{a} + \color{green}{c} \\ &= 2 \color{red}{(5)}+ \color{green}{3} \\ &= 13 \ \text{cm} \end{align*}|| 3. Interpréter la réponse Ainsi, |\color{blue}{\text{le triangle scalène}}| est celui qui a le plus grand périmètre. On obtient l'aire d'un polygone en calculant la superficie, en unités carrés, qu'il occupe. Dans certains cas, on peut y arriver en utilisant une feuille quadrillée et en déplaçant certaines sections de la figure pour former des « carrés complets ». En rabattant les deux petits triangles des extrémités sur les triangles du milieu, on peut déterminer que l'aire du grand triangle initial est de |8| unités carrées. Par contre, cette méthode est souvent assez fastidieuse. Il est donc préférable d'utiliser la formule associée à l'aire d'un triangle. Dans ce cas-ci, la formule d'aire demeure la même, et ce, peu importe la nature du triangle. Par contre, il est bien important de se rappeler que la base et la hauteur doivent être perpendiculaires. Quel sera le prix de cet espace publicitaire si le réalisateur de l'évènement demande |5\ $ / \text{cm}^2|? 1. Identifier la base et la hauteur Puisque le côté de |\color{blue}{18 \ \text{cm}}| est perpendiculaire au segment de |\color{red}{22 \ \text{cm}}|, on détermine que : |\color{blue}{\text{base} = 18 \ \text{cm}}| |\color{red}{\text{hauteur} = 22 \ \text{cm}}| 2. Appliquer la formule ||\begin{align*} \text{Aire}_\text{triangle} &= \displaystyle \frac{\color{blue}{b} \color{red}{h}}{2} \\ &= \frac{\color{blue}{18} \times \color{red}{22}}{2} \\ &= 198 \ \text{cm}^2 \end{align*}|| 3. Interpréter la réponse Puisque le cout de |1 \ \text{cm}^2 = 5\ $|, celui de |198 \ \text{cm}^2 = 198 \times 5 = 990\ $| Par cet exemple, on se rend compte que la hauteur n'est pas obligatoirement représentée par un segment vertical. Pour bien illustrer le tout, on peut se référer à la définition de la hauteur dans un polygone.
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Les éclipses solaire et lunaire Une éclipse est la disparition, totale ou partielle, d'un astre qui cesse d'être visible lorsqu'un autre corps céleste se positionne entre lui et un observateur. Le mot «éclipse» vient du mot grec ekleipsis qui signifie «délaisser, abandonner». Sur Terre, il est fréquent de pouvoir observer de quatre à sept éclipses par année. À ces moments, le Soleil, la Terre et la Lune sont parfaitement alignés. En fonction des positions respectives de ces différents astres, on peut observer deux types d'éclipses: Une éclipse de Soleil, aussi appelée éclipse solaire, résulte du passage de la Lune entre la Terre et le Soleil. La Lune empêche alors la lumière du Soleil de parvenir sur une certaine portion de la Terre, projetant plutôt une ombre dans cette zone. La région de la Terre qui est dans l'ombre de la Lune est plongée dans une complète obscurité: c'est l'éclipse totale (le Soleil est entièrement caché par la Lune). La région de la Terre qui se trouve dans la pénombre reçoit tout de même un peu de lumière: on observe une éclipse partielle dans cette région (seule une partie du Soleil devient caché à l'observateur). La zone d'ombre à la surface de la Terre, dans laquelle un observateur peut voir une éclipse totale de Soleil, ne fait jamais plus de 270 km de diamètre. C'est pourquoi il est rare de pouvoir observer une éclipse totale. Les éclipses partielles sont plus courantes et plus faciles à observer puisque la région de pénombre à la surface de la Terre peut mesurer jusqu'à 6000 km de diamètre. La durée totale d'une éclipse solaire est d'environ deux heures, pendant lesquelles la lumière va disparaître peu à peu. L'obscurité totale dure environ 8 minutes. Les éclipses de Soleil ont toujours lieu pendant le jour, lors de la nouvelle Lune. Elles ont lieu, en moyenne, tous les 18 mois. Une éclipse de Lune, aussi appelée éclipse lunaire, résulte du passage de la Terre entre la Lune et le Soleil. La Terre cache alors la lumière du Soleil et la Lune n'est plus éclairée directement. Lorsque la Lune se trouve complètement dans l'ombre de la Terre, il s'agit d'une éclipse totale de Lune. Si la Lune se trouve plutôt dans la pénombre ou partiellement dans l'ombre de la Terre, il s'agit d'une éclipse partielle de Lune. Ce phénomène a toujours lieu la nuit, au moment de la pleine Lune. Il est observable à l'oeil nu, sans danger, partout sur la partie de la Terre qui n'est pas exposé au Soleil. Ce type d’éclipse n’est pas aussi spectaculaire que l’éclipse solaire, mais il survient plus souvent. Une éclipse de Lune se déroule sur deux ou trois heures environ. Lors de l’éclipse, la Lune prend une teinte rougeâtre. Ceci s’explique par le phénomène de diffusion. En effet, quand la Lune est derrière la Terre, les rayons du Soleil doivent traverser notre atmosphère pour atteindre la Lune. Or, la majorité des rayons seront déviés ailleurs que vers la Lune par diffusion. Les rayons infrarouges, par contre, dévient moins et seront donc ceux qui arriveront à traverser notre atmosphère pour finalement atteindre la Lune.
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La pente d'une droite La pente d’un segment ou d'une droite, généralement symbolisée par la variable |m,| correspond à la valeur de son inclinaison par rapport à l'axe des abscisses. La pente d'une droite correspond au rapport de la différence des ordonnées et de la différence des abscisses entre deux points de cette droite. Lorsqu'on connait deux points |A(x_1,y_1)| et |B(x_2,y_2),| il est possible de calculer la pente à l'aide de la formule suivante : Calculer la pente du segment suivant : |pente=\displaystyle \frac{y_{2}-y_{1}}{x_{2}-x_{1}}| |pente=\displaystyle \frac{4-2}{1-(-4)}| |pente=\displaystyle \frac{2}{5}| Le taux de variation est donc de 2/5. Cela signifie qu’à chaque fois que l’on se déplace de 5 unités sur l’axe des x positif, on monte de 2 unités sur l’axe des y. On peut retrouver 4 inclinaisons différentes selon le type de pente que l'on observe. Une droite ascendante a une pente positive. Une droite descendante a une pente négative. Une droite horizontale a une pente nulle. Une droite verticale a une pente indéterminée. Il est possible de déterminer la pente d'une droite à partir des paramètres de l'équation, lorsque celle-ci est donnée. Forme générale |Ax + By + C = 0| Forme fonctionnelle |y = mx + b| Forme symétrique |\dfrac{x}{a} + \dfrac{y}{b} = 1| Pente |\dfrac{-A}{B}| |m| |\dfrac{-b}{a}|
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La Révolution française (notions avancées) La situation politique, sociale et économique en France à l’aube de la Révolution française est influencée par deux facteurs : l’organisation politique des derniers siècles et la philosophie des Lumières. L’organisation politique des siècles précédents est la principale cause de la frustration vécue par plusieurs citoyens français. Pour sa part, la philosophie des Lumières représente l’arrivée de nouvelles valeurs et de nouvelles demandes dans les discours des politiciens et des gens qui s’intéressent à la politique. On appelle Ancien Régime toutes les années de monarchie ou de féodalité qui ont précédé la Révolution française. L’Ancien Régime est donc une longue période qui s’étend du Moyen Âge au 18e siècle. À la fin du 18e siècle, la monarchie vit une remise en question. En effet, après la monarchie absolue pratiquée par Louis XIV au 17e siècle, les successeurs ne parviennent pas à gérer la France de la même manière. Louis XV, au tout début du 18e siècle a essayé, mais sans succès. Quelques années plus tard, Louis XVI prend le pouvoir. Son règne est marqué assez tôt par des émeutes et des manifestations d’insatisfaction. Le peuple a l’impression de payer trop d’impôts et, en raison des hivers rigoureux qui sévissent, craint la famine. Toutefois, les coffres de l’État sont pratiquement vides et Louis XVI prend la décision de lever un nouvel impôt, ce qui soulève le mécontentement du peuple. La situation continue de s’envenimer alors que le roi refuse de partager le pouvoir avec le parlement. Les élus et la population demandaient au roi de s’inspirer de la monarchie parlementaire britannique, ce que le roi a refusé vertement. À la suite de ce refus, le roi doit maintenant réagir aux nombreuses émeutes qui font rage. Ses conseillers lui suggèrent fortement de convoquer les états généraux pour calmer la crise. Entre-temps, le parlement suspend les impôts. Avant de présenter l’ensemble des événements de la Révolution française, il est important de préciser certaines notions liées à la politique et au pouvoir. Monarchie absolue Dans une monarchie absolue, le roi gouverne seul au nom de la nation. Selon la théorie du droit divin, il est le représentant de Dieu sur terre et tous les sujets sont comme ses enfants. Le roi est toutefois tenu de respecter les lois et les privilèges des sujets. Monarchie constitutionnelle Dans une monarchie constitutionnelle, le pouvoir du roi est un peu plus limité puisqu’il se doit de respecter la Constitution. Constitution Une constitution est un document qui regroupe l’ensemble des lois d’un État concernant les différents pouvoirs et leurs juridictions : pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire. De plus, une constitution rassemble les principes qui organisent les différentes institutions ainsi que les droits et libertés des individus. Une constitution est donc plus restrictive qu’un ensemble de lois. Monarchie parlementaire Une monarchie parlementaire fonctionne sensiblement de la même manière que la monarchie constitutionnelle : le pouvoir du roi doit respecter les énoncés de la Constitution. De plus, dans la monarchie parlementaire, le gouvernement et le roi sont responsables devant un parlement qui regroupe des membres élus. République Une république est un système politique dans lequel l’État doit servir le bien commun. Cette organisation s’oppose à tous les types de monarchies dans lesquels l’État peut servir principalement des intérêts privés. Dans une république, c’est le peuple qui décide et qui est souverain. Le peuple a le pouvoir d’élire un gouvernement. Ce gouvernement a alors le pouvoir pour une période prédéterminée seulement. Une république n’est pas nécessairement démocratique puisque le gouvernement peut refuser le droit de vote ou le droit de se présenter aux élections à certains groupes sociaux. Assemblée nationale Une assemblée nationale regroupe l’ensemble des personnes élues par le peuple. Généralement, l’Assemblée nationale joue trois rôles principaux : voter les lois, contrôler l’action du gouvernement et modifier la Constitution. Assemblée nationale constitutive Les assemblées nationales constitutives fonctionnement exactement comme une assemblée nationale, à l’exception que leurs rôles et fonctions s’appuient sur la Constitution. Assemblée législative Une assemblée législative est celle qui est responsable d’élaborer et de voter des lois. Les trois ordres Les trois ordres représentent l’ensemble de la société. Cette division est issue du 11e siècle. À l’époque, les moines avaient séparé la population en trois grands groupes : le clergé, les nobles et le tiers état. Le clergé représente tous les hommes liés à l’Église catholique alors que la noblesse représente tous ceux qui exercent le pouvoir de Dieu sur terre. La noblesse inclut donc la royauté et sa famille, les gens d’armes et tous les riches puissants. Le tiers état Le tiers état est, quant à lui, composé de la très grande majorité des Français. C'est un groupe très hétérogène qui réunit plusieurs catégories de gens au pouvoir et au rang social différent. En effet, on retrouve dans le tiers état des bourgeois (certains plus riches que d’autres), des boutiquiers, des artisans, des ouvriers et des paysans. Les paysans représentent environ 20 millions de personnes, au moment où la population française s’élève à environ 24 millions. Dans l’organisation de l’Ancien Régime, le tiers état supportait pratiquement tous les impôts prélevés, en plus de la dîme à payer à l’Église, de la corvée à accomplir pour le seigneur, du cens à payer également au seigneur, etc. L’ensemble du tiers état se plaint alors de payer beaucoup trop comparativement aux autres groupes. Les bourgeois se plaignent également d’être tenus à l’écart des affaires d’État, de ne pas avoir accès aux mêmes tâches et aux mêmes responsabilités et de ne pas être représentés équitablement. Avant la tenue des états généraux de 1789, les membres du tiers état réclamaient donc l’égalité pour les impôts, l’abolition des droits féodaux, la suppression du cens et la création d’une constitution qui garantirait le respect des droits et des libertés. Les états généraux Les états généraux sont les réunions convoquées par le roi. Ces réunions rassemblent tous les représentants élus des trois ordres : le clergé, la noblesse et le tiers état. C’est en accord avec les états généraux que le roi peut prendre les décisions par rapport aux impôts et aux autres aspects de la politique. Au moment où Louis XVI convoque les États généraux en 1789, ceux-ci n’ont pas été convoqués depuis 1614. Plusieurs évènements marquants ont bouleversé la vie politique et sociale en France. La Révolution française a laissé de nombreuses traces encore présentes dans la société française actuelle. Après les nombreuses tensions entre le roi et le peuple, Louis XVI suit les conseils qui lui sont donnés et convoque les États généraux le 5 mai 1789. Les coffres de l’État sont vides, le roi désire créer de nouveaux impôts afin de les renflouer. Il réunit donc tous les représentants élus des trois ordres à Versailles. Rapidement, Louis XVI perd le contrôle des réunions tandis que les bourgeois dominent les autres groupes dans l’Assemblée. Tous les représentants du tiers état en profitent pour dénoncer leur minorité dans les États généraux. Malgré la présence du tiers état, celui-ci n’a pas d’impact dans le groupe face aux nobles et aux membres du clergé, et ce, même si ces deux derniers groupes ne représentent qu’une infime partie de la population. Le 17 juin, les élus du tiers état et certains membres du clergé se réunissent seuls. Puisque ces élus représentent 96% de la population, ils décident de former ensemble la première Assemblée nationale. Cette nouvelle assemblée se réunit à nouveau contre la volonté du roi quelques jours plus tard. Ce dernier a envoyé un messager qui avait pour mission d’avertir l’Assemblée qu’elle agissait contre ses ordres. Mirabeau, l’un des militants les plus actifs de la Révolution, a renvoyé vertement le messager et l’Assemblée a continué la réunion. C’est cette Assemblée nationale qui s’est proposée de rédiger une première constitution qui définirait de nouvelles règles. Cette constitution avait pour modèle la Déclaration d’indépendance américaine. Après la rédaction de la constitution, l’Assemblée devient de façon affirmée une Assemblée nationale constitutive. Pendant ces États généraux qui ne se passent pas comme Louis XVI l’avait prévu, la population de Paris entend des rumeurs sur l’état de la situation et sur la réaction du roi. Les Parisiens s’inquiètent. De plus en plus de gens se regroupent et ces attroupements font monter la hargne et la colère collective. Le 14 juillet 1789, la population se regroupe et prend subitement d’assaut la Bastille. La Bastille était une forteresse située au cœur de la capitale qui datait de la guerre de Cent Ans. C’est lors de cet assaut qu’il y a eu les premiers morts de la Révolution : quelques assiégeants, des invalides qui gardaient la forteresse et le gouverneur de la Bastille. En peu de temps, tout le bâtiment a été démoli. Cet évènement marque le début réel de la Révolution française, moment où le peuple participe massivement au mouvement de révolte et d’insatisfaction. La Révolution quitte les limites de la politique. Après la prise de la Bastille, quelques nobles commencent à fuir la France, dont certains membres de la famille du roi. Une nouvelle administration se met en place à Paris. La population nomme un maire ainsi qu’un commandant de la garde nationale. Rapidement, les autres villes de France imitent la capitale et se dotent à leur tour d’une mairie dont le pouvoir est indépendant de celui du roi. Bien que le mouvement révolutionnaire se propage partout dans les villes, la situation est bien différente dans les campagnes. Les paysans, toujours fidèles au roi, craignent la fureur des seigneurs. Plusieurs affrontements ont d’ailleurs lieu un peu partout dans les campagnes françaises. Les paysans brûlent les documents contenant les droits seigneuriaux. Certains petits seigneurs sont même battus ou tués. Devant ces actes de plus en plus violents, les députés votent en faveur de l’abolition des droits seigneuriaux le 4 août 1789. Peu de temps après pourtant, le roi s’oppose à cette abolition, ce qui ne fait qu’augmenter la colère de la population. Au même moment, les députés rédigent et votent en faveur de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen le 26 août 1789. Cette déclaration, inspirée de la Déclaration d’indépendance des États-Unis, proclame que tous les hommes naissent libres et égaux en droits. À la suite du refus du roi de bannir les droits seigneuriaux, la population est indignée. Le 5 octobre, une foule de Parisiens en colère part chercher le roi à Versailles. C’est le commandant La Fayette qui réussit à convaincre le roi de quitter le château de Versailles. Il lui conseille d’aller plutôt s’installer au palais des Tuileries, au centre de Paris. En habitant au cœur de la capitale, le roi pourrait peut-être mieux dissiper la méfiance du peuple à son égard. Le 6 octobre, le roi quitte donc Versailles et s’installe au palais des Tuileries. L’Assemblée constituante le suit. Le gouvernement de France se trouve ainsi à la merci du peuple parisien. Après des évènements aussi perturbants, l’ensemble de la population s’intéresse subitement et fortement aux affaires politiques. De nombreux journaux sont créés afin d’informer la population des plus récents évènements et aussi afin de propager les idées révolutionnaires ou contre-révolutionnaires. De plus, de nombreux clubs politiques se forment, dont le club des Jacobins qui occupera une place importante dans les évènements des années suivantes. C’est en 1790 que l’Assemblée constituante réalise plusieurs modifications dans le fonctionnement du pays : préparation d’une constitution, création des départements administratifs (encore en fonction aujourd’hui), création d’une nouvelle unité de mesure (le mètre), instauration d’un état civil (avec mariages et divorces civils). Toutefois, les caisses de l’État sont toujours vides. Les députés proposent donc de saisir pour le bien de l’État tous les biens et toutes les terres appartenant à l’Église catholique. Plusieurs personnes s’y opposent, mais l’Assemblée réalise ce projet. En contrepartie, l’Assemblée vote également en faveur de la Constitution civile du clergé, ce qui assure un revenu pour chaque prêtre. C’est en 1791 que le pape envoie sa réponse à propos de la Constitution du clergé, réponse qui s'avérera négative. Louis XVI, voulant éviter un conflit avec le pape et l’Église, se retire à ce moment de la Révolution et va jusqu'à utiliser son droit de veto pour arrêter l’Assemblée dans ses projets. Au cours de l’année, le roi tente de fuir et de rejoindre les gens qui lui sont fidèles, mais il est rattrapé. Le 1er octobre 1791 est marqué par l’inauguration de la monarchie constitutionnelle : la toute première Constitution française vient d’être approuvée. Le gouvernement se dote également d’une Assemblée législative, c’est dorénavant cette Assemblée qui aura le pouvoir de créer et de signer les nouvelles lois. Avec cette nouvelle Constitution, Louis XVI n’est plus le roi de France jouissant d’un pouvoir divin, il est le roi des Français. Il a dorénavant le pouvoir exécutif : celui de faire appliquer les lois votées par l’Assemblée législative. Il jouit toutefois encore de son droit de veto avec lequel il peut arrêter une loi même si elle a été acceptée par l’Assemblée. La nouvelle Constitution ne fait toutefois pas l’unanimité au sein de la population, beaucoup de tensions existent entre chaque groupe. La tension augmente entre le roi et l’Assemblée législative et entre l’Assemblée législative et le clergé. Ailleurs à Paris, les membres de l’Assemblée constituante ne font pas partie de l’Assemblée législative, car ils n’avaient pas eu la permission de s’inscrire aux élections. Frustrés par cette situation, les membres de l'Assemblée constituante entretiennent l’agitation populaire dans les clubs politiques. La colère du peuple gronde encore. Cette colère atteint un point culminant le 10 août 1792 alors que la foule envahit le palais des Tuileries. Le roi et sa famille sont faits prisonniers. C’est l’échec lamentable de la monarchie constitutionnelle et de l’Assemblée législative. Cet échec se termine par un massacre sanglant le 2 septembre. Rapidement, le gouvernement doit former une nouvelle assemblée législative : la Convention. Cette fois, les membres seront élus par un suffrage universel (seulement les hommes seront appelés à voter, les femmes n’ayant pas le droit de vote). Cette nouvelle Assemblée se réunit pour la première fois le 20 septembre et, le 21 septembre, elle proclame l’abolition de la monarchie. 1792 devient ainsi l’an 1 de la République. L’Assemblée met également le roi en accusation en tant que traître de la Révolution. Après cette mise en accusation, deux clans opposés se forment à l’Assemblée : les Girondins et les Montagnards. Les Girondins veulent maintenir les institutions décentralisées telles qu’elles le sont depuis 1789. De leur côté, les Montagnards souhaitent instaurer une dictature. Cette dictature aurait la capacité de sauver les acquis de la Révolution en plus de pouvoir chasser les armées étrangères. Il faut souligner que les rois étrangers gardent tous un œil sur la politique française depuis 1789. Dès 1792, tous les royaumes étrangers craignent maintenant que cette révolution ne se propage aussi dans leur territoire. Pendant les années qui vont suivre, la France va devoir composer avec les problèmes politiques internes et les menaces étrangères. C’est au cours de l’été 1792 que la France est envahie par une armée formée, entre autres, de troupes de Prusse et d'Autriche. L’armée française, ralliée autour d’un nouvel hymne, La Marseillaise, réussit à repousser les armées étrangères en dehors des frontières françaises. Aujourd’hui, La Marseillaise est encore l’hymne national de la France. Après avoir accusé le roi, les Montagnards obtiennent sa condamnation à mort. Le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné sur la place publique. Le pays doit toutefois faire encore face aux menaces de plus en plus fortes des pays étrangers. Ces derniers veulent freiner les mouvements révolutionnaires et ce désir est encore plus fort depuis que le roi a été mis à mort. Pour mieux défendre le pays, le gouvernement décide d'augmenter la puissance de l'armée de 300 000 hommes. Cette décision nuit par contre à la stabilité interne du pays et déclenche une forte révolte paysanne. Cette révolte se transformera en guerre civile : la guerre de Vendée. Celle-ci est la plus forte guerre civile de toute l’histoire de la France. Elle a causé près de 500 000 morts. Pour calmer toutes les confrontations, le gouvernement crée un tribunal révolutionnaire avant de confier le pouvoir à Maximilien de Robespierre. Ce dernier instaure une dictature. Le calme est encore loin de revenir dans le pays. Les mois qui suivront sont marqués par des guerres menées contre les pays étrangers, des guerres internes menées contre les groupes qui ne supportent pas la dictature ainsi que par l'arrestation des Girondins et l'assassinat de Marat. Le 17 septembre 1793, Robespierre instaure la Loi des suspects, loi qui permet d’arrêter, de juger et de guillotiner les gens sans qu’ils n’aient la possibilité de se défendre. Cette loi marque le début de la Terreur : Robespierre envoie des milliers de personnes à la guillotine. En fait, pour les 10 mois que dureront la Terreur, on estime à près de 20 000 le nombre de victimes, toutes accusées sans procès équitable. C’est pendant ce régime de terreur que Robespierre vante la déchristianisation en mettant à mort des prêtres et toutes les personnes réfractaires. Il met également à mort Marie-Antoinette (la veuve de Louis XVI). De plus, Robespierre instaure un nouveau calendrier. Lors des années suivantes, les dates sont exprimées de deux manières puisque l’on donne celles issues du calendrier de Robespierre. Pendant ce temps, à l’étranger, plusieurs pays forment une coalition contre la France : Angleterre, Autriche, Prusse, Espagne, etc. Les Français sont battus en mars par cette coalition, ce qui affaiblit le pays. L’année suivante s’amorce avec un bilan économique faible. Les échanges avec les pays étrangers sont en baisse constante, ce qui n’aide pas du tout l’économie à reprendre de la force. Au mois de juin, les députés se liguent contre Robespierre et ses acolytes. Le 9 thermidor (le 27 juillet), Robespierre et ses alliés sont arrêtés. Ils seront tous guillotinés le lendemain. Les survivants qui adhéraient à la vision de Robespierre sont surnommés les Thermidoriens et mettent fin à la Terreur. Au même moment, une lutte contre la coalition est organisée. À la fin du mois de juin 1794, les Français l’emportent sur les pays étrangers. Cette victoire justifie la Révolution tout en dévalorisant la Terreur et la dictature. La fin de la Terreur et la mort de Robespierre causent une hausse des revendications. Les royalistes rêvent à la restauration de la monarchie, tandis que les Jacobins qui restent espèrent encore reprendre le pouvoir. L’Assemblée nationale doit donc réprimer les émeutes qui émergent dans ces deux groupes. De plus, l’Assemblée prépare une nouvelle constitution. Cette dernière va instaurer un nouveau régime : le Directoire. Une nouvelle modification à l’organisation du gouvernement divise le pouvoir législatif en deux conseils. De plus, le pouvoir exécutif (qui appartenait au roi peu d’années auparavant) est assuré maintenant par un Directoire de cinq personnes. Le gouvernement entreprend la rédaction d’un code civil, lance une nouvelle monnaie (le Franc) et entreprend de rénover totalement l’enseignement. C’est à cette époque que les grandes écoles d’ingénieurs sont fondées. Les fins des guerres à l’étranger et la meilleure stabilité de la vie politique permettent une forte reprise de l’économie. De plus, les bourgeois affichent fièrement leurs nouvelles richesses. De manière générale, ces bourgeois ont acquis ces nouvelles richesses au cours de la révolution en profitant des trésors saisis à l’Église, à la noblesse et à la royauté. Malgré la reprise économique, les coffres de l’État sont plus difficiles à renflouer. Les impôts s’avèrent insuffisants. Une proposition ressort des débats : rançonner et faire du profit avec les pays conquis. C’est à cette époque qu’un jeune général se fait connaître. C'est Napoléon Bonaparte qui s’avère être celui qui a le mieux su tirer profit des pays conquis. Il conquiert l’Italie du Nord, l’Italie centrale et il impose la paix en Autriche. Le Directoire désire surtout s’assurer de conserver les conquêtes de la Révolution. C’est la raison pour laquelle il crée des républiques sœurs, dont le fonctionnement sera similaire à celui de la France. Ces républiques sœurs sont formées en Italie et en Suisse. Pourtant, la menace britannique plane toujours en Belgique. Cette menace se fait de plus en plus forte et la France se retrouve encore menacée de tous les côtés. À l’intérieur du pays, le Directoire doit calmer les menaces des royalistes qui veulent revenir à une monarchie. Devant toutes ces forces menaçantes, le Directoire rend la conscription obligatoire en septembre. La population manifeste plusieurs insatisfactions. Le Directoire est prêt à faire plusieurs compromis sauf celui de revenir à la monarchie. Au même moment, des groupes de conspirateurs planifient de renverser le pouvoir, mais pour y arriver, ils doivent faire appel à une personne qui en sera capable. Ils font ainsi appel au général Bonaparte. Grâce à un coup d’État effectué les 9 et 10 novembre (18 et 19 Brumaire selon le calendrier révolutionnaire), Napoléon Bonaparte réussit à renverser le pouvoir du Directoire. Il prend le pouvoir et instaure un nouveau régime : le Consulat. Napoléon va gérer ce Consulat avec un pouvoir dictatorial. Cet évènement est considéré comme celui qui marque la fin de la Révolution française. Pourtant, il ne marque pas la fin des années de bouleversements pour la France : 15 ans de guerre sous le pouvoir de Napoléon, retour à la monarchie et instauration de la République. Plusieurs individus sont intervenus dans la Révolution française: Louis XVI, Necker, le marquis de La Fayette, Mirabeau, Robespierre, Marat, Danton, Saint-Just et Napoléon Bonaparte. Louis XVI est né à Versailles en 1754. En 1770, il se marie avec Marie-Antoinette. Il devient roi de France en 1774. Pendant les premières années de son règne, il poursuit son éducation. Très tôt, son règne est perturbé par les insatisfactions de son peuple. En 1775, il doit réagir aux émeutes de Paris et, en 1783, le peuple se soulève parce qu’il craint une famine. Lorsque le roi veut faire augmenter les impôts en 1787, le peuple est encore moins satisfait. C’est dans ce contexte qu’il convoque les États généraux. Même s’il affirmait au départ qu’il n’acceptait pas de partager le pouvoir, il s’engage, en 1789, à respecter la Constitution. Après sa tentative de fuite, le peuple et les révolutionnaires le considèrent comme un traître. Lors de son procès, il est reconnu coupable de conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l’État, après quoi il est mis à mort. Necker est un financier qui s’est longtemps consacré à la politique. Très tôt en carrière, il pense qu’il est nécessaire de contrôler le commerce pour protéger les pauvres. Il reprend sa carrière en finances et devient, par la suite, directeur général du Trésor royal et, plus tard, directeur général des Finances. Engagé par Louis XVI, c’est lui qui convainc le roi de convoquer les États généraux et d’accorder un nombre de députés au tiers état égal aux autres. Juste avant la prise de la Bastille, il est renvoyé. On le rappelle plus tard et, cette fois, il s’oppose fermement à la confiscation des biens de l’Église. Après cela, il démissionne et va terminer sa vie en Suisse. Pendant ses dernières années de vie, il écrit plusieurs ouvrages dans lesquels il défend et justifie sa gestion et ses idées. Tôt dans sa jeunesse, La Fayette s’engage dans l’armée où il amorce une brillante carrière avant d’être nommé capitaine. Il part quelques années en Amérique où il assiste à la Déclaration d’indépendance américaine. Il devient même l’un des proches de Washington. En 1779, il revient en France. Il est élu député et participe aux États généraux. Le lendemain de la prise de la Bastille, il est nommé commandant en chef de la Garde nationale. Il invente également la cocarde tricolore, qui deviendra le symbole de la Révolution. Ses actes après les débuts de la Révolution n’ont pas été très marquants. Par contre, il faut noter que sa popularité a grandement chuté lorsqu’il a tiré sur le peuple lors d’une manifestation. Par la suite, il participe à la guerre contre l’Autriche pendant laquelle il est fait prisonnier. Pendant les années où Napoléon était au pouvoir, La Fayette a été peu actif. Pourtant, ses activités politiques reprennent lorsqu’il participe au renversement de l’Empire et lorsqu’il est actif dans les conspirations pendant la Restauration. Après un bref voyage aux États-Unis, on lui propose la présidence de la République. Il refuse et aide Louis Philippe 1er à prendre le poste. Il est à nouveau nommé commandant de la Garde nationale pendant la révolution bourgeoise de 1830. Il est ensuite poussé à démissionner par Louis Philippe 1er, après quoi il quitte la vie politique. Il se retire chez lui et meurt en 1834. Le comte de Mirabeau participe aux États généraux de 1789 en tant que représentant du tiers état. Dès le début de sa carrière politique, il est tout de suite reconnu comme un grand orateur. Au cours des États généraux, il aide à transformer le tiers état en Assemblée nationale et il défend ardemment les droits et les libertés de la presse. Il participe aussi à la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et il est à l’origine de la création des départements en France. Il se montre en faveur de la perquisition des biens de l’Église et il privilégie une monarchie constitutionnelle, principe qu’il tente de concilier avec les idées de la Révolution. Le 30 janvier 1791, il est élu président de l’Assemblée nationale, mais il meurt d’une mort naturelle le 2 avril de la même année. Maximilien de Robespierre est issu de la petite bourgeoisie et a reçu une formation d’avocat. Malgré ses origines bourgeoises, il est élu pour représenter le tiers état lors des États généraux de 1789. Rapidement pendant la Révolution, il fait connaître ses idées : il est pour le suffrage universel, la déchéance de Louis XVI, une religion civique, etc. Il devient le chef des Montagnards et, après avoir reçu le pouvoir, instaure la loi qui amorce la Terreur. Cette loi retire toute possibilité aux accusés de se défendre. Le suffrage universel accorde le droit de vote à tous les citoyens qui ont la capacité électorale, c'est-à-dire sous certaines conditions minimales d'âge, de nationalité, etc. Le pouvoir de Robespierre est fortement contesté : plusieurs complots sont organisés, plusieurs députés discréditent son rôle. L’Assemblée en vient même à demander et à voter en faveur de l’accusation de Robespierre. Il est arrêté, mais les gens de Paris attendent un signe de lui pour déclencher une émeute, signe qui tarde à venir, ce qui laisse suffisamment de temps aux députés pour prendre le contrôle, arrêter ceux qui soutiennent Robespierre et retrouver Robespierre lui-même en train de signer un appel à l’insurrection. Robespierre subit un procès sans interrogation et sans défense. Il est guillotiné le 28 juillet 1794. Dans les jours qui ont suivi, 80 autres partisans de Robespierre ont aussi été guillotinés. Jean-Paul Marat est né dans un milieu modeste. Dès 1774, il se fait connaître par un pamphlet virulent dénonçant l’esclavage et l’attitude des princes face aux peuples. Il tente par la suite d’obtenir la reconnaissance de l’Académie des sciences pour quelques écrits scientifiques. Le refus de l’Académie ne fait qu’amplifier ses idées extrémistes. Lors des États généraux de 1789, il est journaliste. Il véhicule ses idées politiques via son journal, L’Ami du peuple. Ses idées s’attaquent aux aristocrates et aux riches membres du tiers état qui savent tirer parti de toutes les situations. Après la prise de la Bastille, Marat affirme que, pour réellement couper avec le passé, il faut couper au moins 500 têtes. Marat espère une dictature suprême, c’est pourquoi il s’associe aux Montagnards. Il ne connaîtra pas la victoire des Montagnards puisqu’il est assassiné par une jeune royaliste le 13 juillet 1793. Sa cérémonie funéraire est grandiose et tous les révolutionnaires lui rendent hommage. Marat était tellement apprécié qu’un peintre lui a rendu hommage en représentant son assassinat. Georges-Jacques Danton est issu de la petite bourgeoisie et a étudié le droit. Il ne participe pas aux États généraux, mais il incite son comté à prendre les armes en 1789. Rapidement, il gagne en popularité dans les cercles politiques, car il est un excellent orateur. En 1791, il est élu procureur de la Commune de Paris et il favorise la Révolution des Parisiens. Il est par la suite nommé ministre de la Justice dans le Conseil exécutif provisoire. En 1792, il est élu député de Paris. Malgré quelques différends avec Robespierre, Danton partage les mêmes convictions : il vote la mort du roi et est en faveur de la Terreur. Toutefois, il se dissocie du groupe de Robespierre. C’est pourquoi il est arrêté le 30 mars 1794 et condamné à mort. Il est guillotiné le 5 avril 1794. Saint-Just est le fils d’un cultivateur qui a reçu une formation en droit. Ses idées sont fortement inspirées de celles de Machiavel, de Rousseau et de Montesquieu. Il condamne donc la monarchie et l’aristocratie. En 1791, il est élu à l’Assemblée législative, mais il est trop jeune pour y séjourner. Il se rallie à Robespierre, à Danton et à Marat. Malgré son jeune âge, Saint-Just est l’un des principaux orateurs de la Convention. Il a d’ailleurs joué un rôle important dans la rédaction de la Constitution. Il soutient Robespierre jusqu’au bout, ce qui lui vaut d’être guillotiné en même temps que lui, le 27 juillet 1794. Napoléon Bonaparte a été formé dans l’armée. Pendant la Révolution, il a soutenu les Montagnards et Robespierre, mais il a réussi à se faire oublier lorsque Robespierre et ses partisans ont été exécutés. Par la suite, Bonaparte se distingue dans les combats, il fait de très bonnes campagnes de guerre et revient toujours victorieux. C’est la raison pour laquelle les groupes complotant contre le gouvernement du Directoire le choisissent pour organiser le coup d’État. À la suite du coup d’État du 18 Brumaire, Napoléon devient le Premier consul et détient seul la réalité du pouvoir. L’ambition de Napoléon ne s’arrête pas là : il se fait sacrer empereur le 2 décembre 1802, et ce, sans opposition. Pendant son règne, il met en place des projets grandioses à Paris, tels que l’Arc de Triomphe. De plus, ses mesures permettent d’améliorer grandement les conditions de vie de la population. En 1812, Napoléon tente une campagne militaire en Russie, mais il échoue. En 1814, la ville de Paris doit capituler et Napoléon est envoyé en exil. Il tente un retour, mais subit un échec lamentable en 1815 à Waterloo. Il se retire et meurt en 1821. Plusieurs évènements se sont succédé à un rythme fou pendant la Révolution françaiseet plusieurs d'entre eux ont eu des répercussions importantes sur la vie des Français. Les Français ont acqu is la liberté de pensée et de religion. Les privilèges accordés aux nobles ont été abolis. La France s’est dotée de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Les départements ont été créés, facilitant l'administration du pays. Les Français ont instauré un nouveau régime démocratique. La bourgeoisie profite des élections et s’enrichit. La Révolution a causé des guerres qui ont duré entre 1792 et 1815 et qui ont engendré environ 1 million de morts. La Révolution a dégénéré dans des dictatures sanglantes (Robespierre et Napoléon). Plus de 20 000 personnes ont été guillotinées. Les guerres civiles, dont la guerre de Vendée, ont fait 150 000 victimes. Les révolutionnaires ont été de grands obstacles à l’Église catholique, allant même jusqu’à interdire le culte. La noblesse a été persécutée, plusieurs individus ont dû s’exiler. Le peuple n’a rien gagné dans cette révolution, seule la bourgeoisie a amélioré sa condition. Le peuple a même le sentiment d’avoir été trompé et berné. Plusieurs autres soulèvements populaires ont succédé à la Révolution française : 1830, 1848, 1870, 1936 et 1968.
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Reflexive Pronouns I made this boat myself. She baked this cake herself. The Prime Minister himself came to our school. Reflexive pronouns are used to show emphasis. When using these pronouns, the subject and the object of the verb are the same. Number and person Pronoun 1st person singular myself 2nd person singular yourself 3rd person singular Male Female Animal or Object himself herself itself 1st person plural ourselves 2nd person plural yourselves 3rd person plural themselves I am renovating the house myself. Did you do all the work yourself? He cleaned the basement by himself. The Queen herself read this book. Do we have to make breakfast ourselves? They did all the work themselves.
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La relation entre la pression et la température (loi de Gay-Lussac) La loi de Gay-Lussac décrit la relation entre la pression et la température d'un gaz. Elle stipule que, à volume constant, la pression d'une certaine quantité de gaz est directement proportionnelle à sa température absolue. Le chimiste et physicien français Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1850) a démontré qu'il existe une relation entre la pression et la température d'un gaz. Pour un volume constant et une quantité donnée de gaz, il a observé que la pression d'un gaz augmente lorsque sa température augmente, et vice versa. La relation qu'il a tirée de ses observations se nomme loi de Gay-Lussac. On peut expliquer cette variation à l'aide de la théorie cinétique des gaz. Selon cette théorie, une augmentation de température résulte en une augmentation de l'énergie cinétique des particules. Le risque de collisions est donc plus probable, ce qui provoque un changement de pression. Si le volume du gaz est maintenu constant, la pression du gaz prendra de l'importance. Tout comme pour la loi de Charles, la loi de Gay-Lussac mettant en relation la pression et la température est directement proportionnelle en autant que la température soit exprimée en kelvins. Ainsi, quelle que soit la nature du gaz, à mesure que la température absolue d'un gaz augmente, le pression de ce gaz augmente d'un facteur égal, et vice versa. On peut illustrer graphiquement cette relation de la façon suivante: Mathématiquement, on peut écrire cette relation comme suit : Comme la division de la pression par la température est égale à une constante, on peut comparer deux situations pour le même gaz, en autant que la quantité de gaz et le volume ne varient pas. Il en résulte la relation suivante : Dans un récipient de |30{,}0\ \text{L}| se trouve une pression de |346\ \text{mm Hg}| à une température de |23{,}7\ \text{ºC}|. Si la température grimpe à |107{,}5\ \text{ºC}|, quelle sera alors la pression en |\text{kPa}| dans le récipient?
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Going to - Yes/No Questions for Future Perfect Continuous Is he going to have been cooking by the time we arrive? Are the boys going to have been preparing the food by the time they need to leave?
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Le cycle de l'azote Le cycle de l’azote est un cycle biogéochimique qui correspond à l’ensemble des échanges d’azote sur la planète. Le diazote est le plus abondant des gaz atmosphériques (l'air contient 78% de ce gaz). L'azote est essentiel au fonctionnement des êtres vivants. Il sert notamment à fabriquer des protéines et à produire les bases azotées présentes dans l'ADN. Il ne peut toutefois pas être assimilé directement sous cette forme par la majorité des vivants. Ce sont des bactéries qui transforment l'azote de l'atmosphère en une forme assimilable par les autres organismes vivants. C'est grâce à son cycle biogéochimique que l'azote peut passer d'une forme à une autre. Les principaux processus qui se déroulent lors du cycle de l'azote sont les suivants: Certaines bactéries, vivant dans le sol ou dans l’eau, captent l’azote atmosphérique et le transforment en azote utilisable par les plantes et les animaux, soit en ammoniac |\small(NH_{3})|. Une portion de l'ammoniac est utilisée par les végétaux et les animaux, alors qu'une autre portion réagit avec de l'hydrogène pour former de l'ammonium |\small{(NH_{4}}^{+})|. Parmi les bactéries capables de réaliser la fixation de l’azote, on retrouve des cyanobactéries et certaines bactéries, comme celles du genre Rhizobium, vivant en symbiose avec des plantes (entre autres des légumineuses). Des bactéries oxydent l’ammonium |\small{(NH_{4}}^{+})| pour former des nitrites |\small{(NO_{2}}^{-})| et d’autres bactéries oxydent les nitrites |\small{(NO_{2}}^{-})| pour former des nitrates |\small{(NO_{3}}^{-})|. Ce sont deux réactions d’oxydation. Les végétaux sont capables, grâce à leurs racines, d’absorber le nitrate et l'ammonium présent dans le sol ou dans l’eau. Les végétaux représentent la seule source primaire d’azote disponible pour les animaux herbivores. C’est en mangeant les végétaux que les animaux herbivores ingèrent leur azote. L’azote suit ensuite la chaîne alimentaire. Les carnivores ingèrent leur azote en se nourrissant des animaux herbivores ou d’autres animaux. On retrouve de l’azote dans les déchets végétaux et animaux (urine, selles, organismes morts, etc.). Certains champignons et bactéries décomposent ces substances et produisent alors de l’ammoniac. Cet ammoniac va pouvoir se dissoudre pour former de l’ammonium. Les bactéries dites dénitrifiantes transforment les nitrates en diazote. Le diazote retourne alors dans l’atmosphère. Cette réaction chimique produit aussi du dioxyde de carbone |\small(CO_{2})| et de l’oxyde d’azote |\small(N_{2}O)|. Parmi les facteurs naturels qui peuvent modifier le cycle de l’azote, on retrouve, entre autres, la température, le taux d’humidité et le pH. Cependant, avec les explications données ci-dessus, on comprendra que l’activité humaine est malheureusement le facteur qui a le plus d’impact sur la modification du cycle de l’azote. Les engrais que l’on étend sont riches en ammoniac |\small(NH_{3})|, en ammonium |\small{(NH_{4}}^{+})| et en nitrates |\small{(NO_{3}}^{-})|. Par le lessivage, ce surplus de composés azotés se retrouve dans les cours d’eau. L’utilisation des combustibles fossiles dans les moteurs et les centrales thermiques transforment l’azote en oxyde d’azote. La dénitrification est alors augmentée. Or, la dénitrification émet aussi dans l’atmosphère une faible quantité d’oxyde d’azote |\small(N_{2}O)|. L’oxyde d’azote est un gaz à effet de serre qui contribue à détruire la couche d’ozone dans la stratosphère. Il faut savoir qu’une molécule de |\small N_{2}O| est 200 fois plus efficace qu’une molécule de |\small CO_{2}| pour créer un effet de serre.
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Guerre Iran-Iraq et Guerre du Golfe Pendant longtemps, l’Iran et l’Iraq ont connu plusieurs tensions et les rivalités entre les Arabes et les Perses se faisaient sentir. Les deux pays souhaitaient contrôler la région du Chatt al-Arab, qui permet de contrôler toute la région arabo-persique. En 1975, un traité fut signé entre l’Iran et l’Iraq, concernant la libre navigation sur le Chatt al-Arab et l’accès aux ports. En échange de cette libre navigation, l’Iran devait supporter l’Iraq dans sa lutte contre les Kurdes. En 1979, une république islamiste fut fondée en Iran, modifiant la nature des relations entre l’Iran et l’Iraq. La nouvelle République islamique d'Iran refusait de revoir le traité signé en 1975, détériorant un peu plus les relations politiques entre les deux pays. Manifestant son mécontentement et souhaitant mettre fin à la révolution islamique, l’Iraq a envahi l’Iran en 1980. Le 17 septembre 1980, Saddam Hussein déclarait la guerre à l’Iran. Jugeant l’Iran affaibli par la révolution, Hussein était convaincu d’une victoire rapide. Cependant, l’Iran a mieux résisté qu’il ne l’avait prévu et la guerre dura finalement 8 ans. Les forces s’équilibraient entre les Iraniens plus nombreux et les Iraquiens mieux armés. La guerre fut très violente, marquée par le fanatisme religieux et les armes chimiques. Les combats étaient particulièrement difficiles, se déroulant presque tous dans les zones marécageuses. Les armes étaient vraiment nombreuses. Leur achat étant financé par l’argent du pétrole. Les armées recevaient aussi plusieurs armes des pays européens. Les deux pays épuisaient toutes leurs ressources humaines, militaires et économiques. Les pays voisins, hostiles à la guerre, ont participé au blocus sur l’Iran, pour mettre fin plus rapidement à ce conflit. Les États-Unis et l’URSS souhaitaient également la fin des hostilités. Ces derniers voulaient surtout assurer leurs intérêts pétroliers. L’Iraq était alors appuyé par la France et l’URSS. L’Iran était appuyé par Israël. Les États-Unis de leur côté fournissaient les armes à l’Iran. L’ONU a ordonné un cessez-le-feu et le retrait des troupes le 20 juillet 1987. L’Iran a d’abord refusé avant d’accepter le 18 juillet 1988, alors que le pays avait épuisé ses ressources militaires. Le 15 août 1990, Saddam Hussein acceptait de libérer ses prisonniers et de quitter les territoires occupés. Le traité de paix fut signé le 20 août 1990. Un cessez-le-feu est un arrêt temporaire des combats et des hostilités entre des adversaires en temps de guerre. Pour être réellement efficace et respecté par les groupes impliqués dans un conflit, un cessez-le-feu peut passer à travers un processus de négociations, pour ensuite être officialisé sous forme d’accord. Avant même la signature du traité de paix avec l’Iran, l’Iraq envahissait le Koweït le 2 août 1990. Cette invasion faisait suite à un conflit entre l’Iraq et le Koweït par rapport à leurs frontières. L’Iraq souhaitait augmenter son territoire qui avait accès au Golfe persique. Pour que cela se fasse, il fallait que le Koweït cède un peu de son territoire. L’Iraq, fort endetté par la guerre avec l’Iran, ne voyait qu’une solution pour relancer son économie : profiter des ressources pétrolières. Par contre, au même moment, le prix du pétrole chutait de 30 %. Cette chute était causée par certains pays producteurs de pétrole qui n’avaient pas respecté les quotas et avaient produit plus de pétrole. En envahissant le Koweït, l’Iraq avait plusieurs objectifs en tête : résoudre le conflit frontalier avec le Koweït, augmenter son accès à la mer, augmenter sa production de pétrole et convaincre les pays voisins de cesser de produire trop de pétrole. Saddam Hussein, à la tête de l’Iraq, était convaincu que son invasion ne susciterait aucune réaction internationale. Des conseillers américains ont laissé entendre que les États-Unis n’interviendraient pas. Aussitôt que les troupes iraquiennes étaient entrées au Koweït, la réaction des pays étrangers a été immédiate. Les États-Unis ont d’ailleurs organisé la réponse occidentale, au nom des Nations Unies. Le 6 août, l’ONU imposait un embargo total sur l’Iraq. Le 7 août 1990, les troupes américaines se déployaient dans le désert de l’Arabie Saoudite, pour prévenir une possible invasion. Cette opération fut surnommée Bouclier du Désert. Bien que l’action posée regroupait plusieurs pays, les soldats américains représentaient 80 % des forces étrangères présentes. Ce fut donc les États-Unis qui ont donné le rythme à la guerre, aux opérations et aux négociations. Washington a d’ailleurs refusé toutes les propositions de négociations faites par Hussein. Les interventions armées étaient privilégiées. La libération du Koweït était une lutte au nom de la liberté et le président des États-Unis, Georges Bush (père), décrivait cette situation comme une guerre entre le Bien et le Mal. À la même époque, les États-Unis connaissaient une période de récession. La guerre était également vue comme un moyen de relancer l’économie américaine. En octobre 1990, les Américains ont rassemblé une vaste armée de plus de 500 000 soldats et de plus de 2 000 avions militaires. L’opération Tempête du désert s’enclenchait. Le but de cette opération était de s’assurer que le Golfe persique demeure une voie sûre pour l’approvisionnement en pétrole. De plus, les Américains souhaitaient garder le contrôle sur les prix du pétrole. Pour y parvenir, ils voulaient éviter que l’Iraq ne prenne trop de puissance et ne fasse grimper les prix. C’est pourquoi les soldats ont effectué des opérations militaires visant directement à affaiblir l’Iraq de manière durable. De cette manière, les États-Unis pourraient continuer à imposer ses propres règles, en profitant de l’affaiblissement de l’Union soviétique. D’ailleurs, comme la guerre froide tirait à sa fin et que l’opposition entre les blocs de l’est et de l'ouest s’essoufflait, les États-Unis visaient dorénavant une nouvelle cible, formée par les pays surnommés les États voyous. L’opération Tempête du désert fut officiellement mise en branle le 17 janvier 1991. À partir de cette date, l’Iraq fut la cible de bombardements massifs. Les cibles étaient les troupes iraquiennes au Koweït et les centres urbains et industriels de l’Iraq. Les bombardements attaquaient autant de cibles civiles que de cibles militaires. Pendant 46 jours, l’Iraq fut bombardé constamment, recevant au total autant de bombes que l’Allemagne en avait reçues pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale. Ce bombardement mettait en pratique la volonté de réellement détruire l’Iraq. Le 22 février 1991, Saddam Hussein proposait une offre dans laquelle il demandait la levée de l’embargo en échange de la soumission de Bagdad. La soumission de l’Iraq aurait entraîné la fin des bombardements. Cette offre fut refusée par les États-Unis. Le 24 février, les troupes américaines amorçaient l’offensive terrestre. L’armée iraquienne étant déjà affaiblie, il n’y eut que très peu de combats. Les combats prirent officiellement fin le 28 février 1991. Le bilan estimait entre 100 000 et 250 000 les morts chez les Iraquiens alors que chez les pays alliés et les États-Unis, on ne comptait que 466 décès. L’Iraq n’était pas au bout de ses peines puisque les Kurdes et les chiites se révoltaient (incités par les Américains) en mars. Cette révolte a été réprimée violemment dans le sang par les troupes de Saddam Hussein. À la fin de la guerre, les États-Unis ont reçu les contrats de reconstruction du Koweït. La Guerre du Golfe confirmait les volontés impérialistes des États-Unis et leurs intentions de contrôler les ressources pétrolières du Moyen-Orient. Leur victoire leur a ainsi parmi d’augmenter leur contrôle tant sur le pétrole que sur les régimes politiques de la région.
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La séquence narrative Une séquence narrative est un ensemble de phrases visant à raconter très souvent une histoire fictive dont le but principal est de divertir, bien que plusieurs histoires soient écrites pour susciter la réflexion. Elle peut constituer le texte entier ou seulement une partie de celui-ci. La séquence narrative est un élément au service de la cohérence textuelle à l'intérieur d'un récit. En effet, tout récit repose sur le développement d'une intrigue qui est l'enchaînement logique des événements menant au dénouement. La séquence narrative se distingue des autres séquences en raison des caractéristiques qui lui sont propres.
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La conjonction de subordination La conjonction de subordination est l’une des deux sortes de conjonctions. Elle sert à enchâsser une subordonnée dans une phrase. J’aimerais que le soleil se couche plus tard. La conjonction de subordination que introduit la phrase subordonnée que le soleil se couche plus tard dans la phrase. Bien que son cousin ne lui adresse plus la parole, Marco pense souvent à lui. La conjonction de subordination bien que introduit la phrase subordonnée bien que son cousin ne lui adresse plus la parole dans la phrase. Les conjonctions de subordination peuvent introduire plusieurs types de subordonnées. La conjonction de subordination la plus fréquemment utilisée pour enchâsser une subordonnée complétive dans une phrase est que. J’ai récemment appris que Michelle était enceinte. Félix est heureux que son idée ait été bien accueillie. Qu’il ait lu ce roman en une seule journée ne me surprend pas. Certaines conjonctions complexes (ou composées), qui sont formées de deux ou plusieurs mots, permettent aussi l’introduction d’une subordonnée complétive. Le comité s’attend à ce que tu changes d’avis. Je n’arrive pas à me souvenir de ce que tu m’as dit hier. De nombreuses conjonctions de subordination sont utilisées pour enchâsser une subordonnée complément de phrase dans une phrase. Elles expriment divers sens et établissent une relation entre la subordonnée et la phrase enchâssante (la phrase de base). Voici différentes valeurs exprimées par les conjonctions de subordination. Valeur Conjonctions Exemple Temps Simultanéité Le fait exprimé dans la phrase enchâssante se déroule en même temps que celui de la phrase subordonnée. alors que, pendant que, quand, lorsque… Pendant que tu te reposais, j’ai fait tout le ménage de la maison. Antériorité Le fait exprimé dans la phrase enchâssante se déroule avant celui de la phrase subordonnée. avant que, jusqu’à ce que… La nuit était paisible avant que le vent se lève. Postériorité Le fait exprimé dans la phrase enchâssante se déroule après celui de la phrase subordonnée. après que, dès que, lorsque, quand… Dès que la cloche retentira, je me dirigerai à toute vitesse vers la porte. But afin que, pour que, de sorte que… Il est important d’inclure des marqueurs de relation dans un texte pour qu’il soit cohérent. Cause parce que, sous prétexte que, comme… Je pense déménager parce que mon voisin est trop bruyant. Comparaison comme, ainsi que, autant que, de même que… Tu seras plus ambitieux, comme le voulait ton père. Justification étant donné que, puisque, comme… Puisqu’il fait très froid, notre promenade en forêt sera plus courte qu’à l’habitude. Condition si, à condition que, pourvu que… La caissière te donnera un sac si tu le lui demandes. Conséquence de manière que, au point que, si bien que… Elle a donné du lait à son bébé, si bien qu’il s’est calmé. Opposition alors que, quand, pendant que, tandis que… Quentin adore voyager, tandis que sa copine préfère rester à la maison. Concession même si, bien que, malgré que, quoique… Quoique tu sembles honnête, je n’arrive pas à croire un mot de ce que tu dis. C’est la conjonction de subordination que qui est utilisée dans la subordonnée corrélative. Elle est toujours accompagnée d’un adverbe corrélatif de degré. Le trajet a été plus rapide qu’on ne l’avait prévu. Il est tellement tard que je peine à garder les yeux ouverts. L’examen a été mieux réussi que l’enseignant le croyait.
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La méthode pour trouver l'angle critique L’angle critique est l’angle incident avec lequel le rayon est réfracté à 90º dans le milieu de réfraction. Pour qu'un angle critique existe, l’indice de réfraction du milieu incident doit être plus grand que celui du milieu réfracté |(n_{1} > n_{2})|, et l’angle d’incidence doit être supérieur à l’angle critique |(\theta_{i} > \theta_{c})|. 1. Tracer deux droites perpendiculaires se croisant au centre de la feuille. 2. Positionner le bassin semi-circulaire contenant la substance à identifier en s’assurant que le centre du bassin soit centré avec la normale. 3. Dessiner le contour du bassin sur ta feuille. 4. Projeter le rayon de la boîte à faisceaux sur la paroi semi-circulaire du bassin le long de la normale. S’assurer que le faisceau est bien dirigé vers le centre du bassin semi-circulaire. 5. Déplacer la boîte à rayon jusqu’à ce que le rayon réfracté soit parallèle à la face extérieure du bassin. 6. Tracer en pointillé le rayon incident se rendant jusqu'au côté semi-circulaire du bassin. 7. Retirer la boîte à rayons et le bassin semi-circulaire de la feuille. 8. Tracer le rayon incident qui va rejoindre le centre du bassin semi-circulaire. 9. Déterminer l’angle d’incidence critique à partir de la normale à l'aide d'un rapporteur d'angles. Dans cet exemple, l'angle critique est de |43 ^{\circ}| 10. Nettoyer et ranger le matériel.
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La fonction complément du nom ou du pronom Le complément du nom ou du pronom est une expansion qui complète le nom ou le pronom qu'il suit. C’est pourquoi il fait partie du groupe nominal (GN). Le groupe complément du nom suit un nom (exemple 1). Le groupe complément du pronom suit un pronom (exemple 2). Jean, un jeune curieux, souhaite devenir chimiste. Lequel de vous s'intéresse à l'histoire du cinéma ? Le complément du nom ou du pronom peut généralement être effacé. C’est donc un constituant facultatif (non obligatoire). Jean, un jeune curieux, souhaite devenir chimiste. - Jean X souhaite devenir chimiste. Lequel de vous s'intéresse à l'histoire du cinéma ? - Lequel X s'intéresse à l'histoire du cinéma ? Le complément du nom ou du pronom ne peut généralement pas être déplacé. Plus souvent qu'autrement, il est placé avant ou après le noyau du groupe nominal. Jean, un jeune curieux, souhaite devenir chimiste. - Jean souhaite devenir chimiste, un jeune curieux. Lequel de vous s'intéresse à l'histoire du cinéma ? - Lequel s'intéresse de vous à l'histoire du cinéma ? Plusieurs groupes de mots peuvent être des compléments du nom ou du pronom : le groupe nominal (exemple 1), le groupe adjectival (exemple 2), le groupe prépositionnel (exemple 3), le groupe participial (exemple 4), la subordonnée relative (exemple 5). Claude, mon enseignant, corrige les dictées. - Le groupe nominal mon enseignant complète le nom Claude. Elle porte une robe bleue. - Le groupe adjectival bleue complète le nom robe. Je vais participer à une course à obstacles. - Le groupe prépositionnel à obstacles complète le nom course. On avait fermé le corridor menant aux loges des musiciens. - Le groupe participial menant aux loges des musiciens complète le nom corridor. Le livre que tu m'as prêté m'a beaucoup plu. - La subordonnée relative que tu m'as prêté complète le nom livre.
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Outils, techniques et rapport de laboratoire La boîte à outils regroupe l'essentiel des outils utilisés en science et technologie. Avant de se lancer dans l'aventure de l'expérimentation, le scientifique doit connaître les règles de sécurité en laboratoire et en atelier. Lorsqu'il est prêt à se lancer dans son laboratoire ou dans la conception de son objet technologique, il doit savoir employer les bons instruments de mesure ou les bons outils dans les bonnes circonstances et de la bonne manière. Finalement, il consigne les résultats de ses expérimentations dans un rapport de laboratoire. Afin d'arriver préparé et d'éviter des accidents, il doit préparer sérieusement son expérience en s'assurant de bien comprendre ce qu'il doit faire et en vérifiant sa compréhension du fonctionnement des outils avant de les utiliser. Cette boîte à outils a pour objectif d'expliquer les éléments essentiels à savoir en laboratoire ou en atelier afin d'assurer un bon déroulement d'une expérience scientifique.
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Répertoire de révision en sciences - Deuxième cycle du primaire À la fin du deuxième cycle du primaire, voici les concepts suggérés dans le cadre du cours de science et technologie. Univers matériel Terre et espace Univers vivant Univers matériel Propriétés et caractéristiques de la matière Décrire la forme, la couleur et la texture d’un objet ou d’une substance Distinguer la masse (quantité de matière) d’un objet de son poids (force de gravité exercée sur une masse) Classer des solides selon leur masse volumique (volumes identiques et masses différentes ou masses identiques et volumes différents) Associer la flottabilité d’un volume de liquide sur un volume identique d’un autre liquide à leur masse volumique (densité) respective Les changements physiques Démontrer que des changements physiques (ex. : déformation, cassure, broyage, changement d’état) ne modifient pas les propriétés de la matière Les produits domestiques Expliquer le mode de fabrication de certains produits domestiques (ex. : savon, papier) Les formes d’énergie Décrire différentes formes d’énergie (mécanique, électrique, lumineuse, chimique, calorifique, sonore, nucléaire) Identifier des sources d’énergie dans son environnement (ex. : eau en mouvement, réaction chimique dans une pile, rayonnement solaire) Les ondes sonores Identifier des caractéristiques d’une onde sonore (ex. : volume, timbre, écho) Le mouvement de convection Expliquer le mouvement de convection dans les liquides et les gaz (ex. : eau en ébullition) Transformation de l’énergie Décrire des situations dans lesquelles les humains consomment de l’énergie (ex. : chauffage, transport, alimentation, loisirs) Nommer des moyens utilisés par l’homme pour limiter sa consommation d’énergie (ex. : ampoule fluorescente, appareils à minuterie) et pour la conserver (isolation) Décrire des transformations de l’énergie d’une force à une autre L’électrostatique Décrire l’effet de l’attraction électrostatique (ex. : papier attiré par un objet chargé) Caractéristiques d’un mouvement Décrire les caractéristiques d’un mouvement (ex. : direction, vitesse) Les effets d’une force Identifier des manifestations d’une force (ex. : tirer, pousser, lancer, comprimer, étirer) Décrire comment une force agit sur un corps (le mettre en mouvement, modifier son mouvement, l’arrêter) Décrire l’effet d’une force sur un matériau ou une structure Machines simples Reconnaître des machines simples (levier, plan incliné, vis, poulie, treuil, roue) utilisées dans un objet (ex. : levier dans une balançoire à bascule, plan incliné dans une rampe d’accès) Décrire l’utilité de certaines machines simples (variation de l’effort à fournir) Fonctionnement d’un objet mécanique Identifier des pièces mécaniques (engrenages, cames, ressorts, machines simples, bielles) Reconnaître deux types de mouvements (rotation et translation) Décrire une séquence simple de pièces mécaniques en mouvement Technologies du transport Reconnaître l’influence et l’impact des technologies du transport sur le mode de vie et l’environnement des individus Les appareils électriques Reconnaître l’influence et l’impact des appareils électriques sur le mode de vie et l’environnement des individus (ex. : téléphone, radio, télévision, ordinateur) Terre et Espace Propriétés des sols Comparer les propriétés de différents types de sols (ex. : composition, capacité à retenir l’eau et capacité à retenir la chaleur) Les impacts de la qualité de l’eau, du sol et de l’air Décrire divers impacts de la qualité de l’eau, du sol ou de l’air sur les vivants Les fossiles Distinguer un fossile (ou une trace de vivant) d’une roche Les cristaux Décrire les propriétés observables des cristaux (couleur, régularités géométriques) Le cycle de l’eau Expliquer le cycle de l’eau (évaporation, condensation, précipitation, ruissellement et infiltration) Les sources d’énergie Expliquer que le Soleil est la principale source d’énergie sur Terre Identifier des sources d’énergie naturelles (soleil, eau en mouvement, vent) L’énergie renouvelable Décrire ce qu’est une énergie renouvelable Expliquer que la lumière, l’eau en mouvement et le vent sont des sources d’énergie renouvelables Décrire des moyens fabriqués par l’humain pour transformer des sources d’énergie renouvelables en électricité (barrage hydroélectrique, éolienne, panneau solaire) Système Soleil-Terre-Lune Associer le cycle du jour et de la nuit à la rotation de la Terre Décrire les mouvements de rotation et de révolution de la Terre et de la Lune Illustrer les phases du cycle lunaire (pleine lune, nouvelle lune, premier et dernier quartiers) Illustrer la formation des éclipses (lunaire, solaire) Étoiles et galaxie Reconnaître des étoiles et des constellations sur une carte céleste Météorologie Faire un lien entre les conditions météorologiques et les types de nuages présents dans le ciel Technologies de la Terre Reconnaître l’influence et l’impact des technologies de la Terre, de l’atmosphère et de l’espace sur le mode de vie et l’environnement des individus (ex. : appareils de prospection, instruments météorologiques, sismographe, télescope, satellite, station spatiale) Univers vivant Caractéristiques du vivant Expliquer les besoins essentiels au métabolisme des êtres vivants (se nourrir, respirer) Distinguer les modes de développement (vivipare, ovipare et ovovivipare) Décrire le mode de reproduction sexuée des végétaux Classification des êtres vivants Décrire les caractéristiques des différents règnes Classer des êtres vivants selon leur règne Répertorier les animaux selon leur classe (mammifères, amphibiens, reptiles, oiseaux et poissons) Anatomie et croissance des plantes Décrire les parties de l’anatomie d’une plante (racines, tiges, feuilles, fleurs, fruits et graine) Associer les parties d’une plante à leur fonction générale Décrire les stades de croissance d’une plante à fleurs Anatomie et croissance des animaux Associer des parties et des systèmes de l’anatomie des animaux à leur fonction principale Expliquer la fonction sensorielle de certaines parties de l’anatomie (peau, yeux, bouche….) Décrire les stades de croissance de différents animaux Alimentation chez les animaux Expliquer les besoins alimentaires communs à tous les animaux (eau, lipides, glucides…) Associer des animaux familiers à leur régime alimentaire Illustrer une chaîne alimentaire simple (3 ou 4 maillons) Mouvement chez les animaux Décrire divers modes de locomotion chez les animaux (marche, reptation, vol, saut) Nommer d’autres types de mouvements et leur fonction (parade nuptiale, défense…) Interaction entre les organismes vivants et leur milieu Identifier des habitats et des populations animales et végétales Décrire comment les animaux satisfont leurs besoins fondamentaux dans leur habitat Décrire des relations entre les êtres vivants (parasitisme, prédation) Expliquer des adaptations permettant l’augmentation des chances de survie Interaction entre l’humain et son environnement Décrire des impacts des activités humaines sur son environnement (exploitation des ressources, pollution, gestion des déchets, aménagement du territoire, urbanisation…) Expliquer recyclage et compostage
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Les suites et la régularité Une suite est une liste d'éléments placés dans un ordre déterminé. Lorsqu'une série d'éléments est placée sous forme de liste ordonnée, on parle de suite. Pour qu'il y ait une suite, il doit y avoir un motif répétitif qui explique l'ordre des éléments dans la liste. Il existe plusieurs sortes de suites. Parmi elles, certaines sont numériques puisqu'elles font intervenir des nombres, alors que d'autres ne le sont pas. Une suite non numérique est une liste d'éléments, autres que des nombres, placés dans un ordre déterminé. Une suite non numérique peut être formée par une suite de couleurs, de sons, de formes géométriques, de gestes. On la reconnaît lorsqu'un certain motif se répète tout au long de la suite. La suite ci-dessous est une série de cercles de deux couleurs différentes. On voit qu'il y a une répétition de couleur puisque deux cercles oranges suivent deux cercles bleus et ainsi de suite. Il s'agit donc d'une suite de couleurs. Tous les motifs ci-dessous sont gris. Toutefois, les trois motifs de départ se répètent une seconde fois dans le même ordre. Il s'agit donc d'une suite de formes géométriques. À partir de cette succession de lettres, peut-on trouver la lettre qui suivra le deuxième m? j, f, m, a, m, … Pour trouver cette lettre, il faut d’abord comprendre la logique de la suite. Quand on y réfléchit, on s’aperçoit que ces lettres correspondent à la première lettre des mois de l’année : janvier, février, mars, avril, mai, … Le mois qui suit est évidemment juin. La lettre que l’on cherche est donc j, première lettre du mot. Une suite numérique est une liste ordonnée de nombres. Un certain vocabulaire doit être maîtrisé afin de bien comprendre les suites numériques. Les nombres composant la suite sont appelés termes. Dans une suite numérique, chaque terme occupe une position précise appelée rang. Le lien mathématique qui se répète entre chacun des termes de la suite se nomme régularité (ou raison). Dans une suite, chacun des nombres est appelé un terme. Chaque terme est associé à un rang qui indique sa position dans la suite. Les suites sont très importantes en mathématiques. Au lieu d’étudier les suites de mots ou de lettres, on y étudie plutôt les suites de nombres. En fonction de la régularité qui est présente dans une suite, on distingue les suites arithmétiques et les suites géométriques. La régularité est le lien qui existe entre les termes d'une suite numérique. Une suite est composée d'éléments dont la succession dépend d'une régularité. Cette régularité peut être l'addition ou la soustraction d'un nombre, ou la multiplication ou la division d'un terme par un nombre. Ainsi, on peut déterminer, à partir d'un terme donné, d'autres termes dans une suite en ajoutant la régularité au dernier terme de la suite. On distingue la suite arithmétique et la suite géométrique. Une suite arithmétique est une suite de nombres dans laquelle la régularité est une addition ou une soustraction d'un nombre. Lorsque, pour passer d'un terme à l'autre dans une suite, on doit additionner ou soustraire un nombre à chaque terme, on est en présence d'une suite arithmétique. Ainsi, la différence entre deux termes qui se suivent est constante. Exemples de suites arithmétiques La régularité de cette suite est -8. Il serait possible de déduire le prochain terme de la suite : 16 - 8 = 8. Le prochain terme serait 8. La régularité de cette suite est +12. Il serait possible de déduire le prochain terme de la suite : 52 + 12 = 64. Le prochain terme serait 64. Pour valider ta compréhension à propos des situations de proportionnalité, des situations inversement proportionnelles et des suites arithmétiques, consulte la MiniRécup suivante. Une suite géométrique est une suite dans laquelle la régularité est une multiplication ou une division. Lorsque, pour passer d'un terme à l'autre dans une suite, on doit multiplier ou diviser chaque terme par un même nombre, on est en présence d'une suite géométrique. Ainsi, le rapport entre deux termes consécutifs est une constante. Exemples de suites géométriques La régularité de cette suite est x2. Il serait possible de déduire le prochain terme de la suite : 32 x 2 = 64. Le prochain terme serait 64. La régularité de cette suite est ÷3. Il serait possible de déduire le prochain terme de la suite : 6 ÷ 3 = 2. Le prochain terme serait 2. Il exite plusieurs façons de représenter une suite numérique. Dans chacune, le lien entre le rang d'un terme et sa valeur est illustré. Ainsi, on peut décrire une suite de 5 façons distinctes: en mots, à l'aide d'une table de valeurs, par une illustration, par un graphique ou à l'aide d'une règle. Pour décrire une suite en mots, on donne l'un des termes et on indique sa raison. Suite: 1, 3, 5, 7, ... Le premier terme de la suite est 1 et la régularité est +2. Une table de valeurs met en relation deux valeurs. Dans le cas d'une suite, elle met en relation un rang et un terme. Suite: 1, 3, 5, 7, ... Une illustration peut être utilisée pour des suites associées à des constructions géométriques. Suite: 1, 3, 5, 7, ... Un graphique met en relation des couples de valeurs à l'aide de points placés dans un plan. Un couple de valeurs peut être formé par un terme (en y) et son rang (en x). Suite: 1, 3, 5, 7, ... Graphiquement, une suite arithmétique se caractérise par une suite de points alignés. On peut retrouver trois formes d'alignement. Suite arithmétique croissante Suite arithmétique décroissante Suite arithmétique nulle Une règle implique une égalité entre les termes et les rangs. |t=2n+5\;\;\;\;\;\;|ou|\;\;\;\;\;\;y=3x−1|
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Les besoins énergétiques croissants et l'environnement Les populations humaines doivent produire de l’énergie pour subvenir à leurs besoins. Que ce soit pour le chauffage, l’éclairage, le fonctionnement des appareils électriques ou les déplacements, on doit trouver un moyen de créer ce qui fera fonctionner tous ces appareils. On appelle énergie tout ce qui a l'aptitude de créer un mouvement ou une force sur quelque chose. Dans le cas de la production énergétique des sociétés humaines, on peut utiliser divers types d’énergie, selon le type de ressources utilisées et selon le principe physique qui est appliqué. Lorsqu’une population est capable de subvenir à ses besoins énergétiques, elle devient alors autonome : la société produit autant ou plus qu’elle ne consomme. Plus souvent par contre, les pays et les régions dépendent des ressources qui proviennent de régions exportatrices d’énergie. Au Québec, lénergie est principalement produite grâce à leau. Le territoire québécois contient beaucoup de barrages hydroélectriques qui produisent suffisamment délectricité pour approvisionner la province et vendre les surplus à certains états américains. En matière dénergie domestique, le Québec est donc autonome. Cependant, pour faire rouler la majorité des véhicules motorisés (voitures, camions, motocyclettes, locomotives), il faut utiliser des produits pétroliers. Il ny a pas de sources pétrolières au Québec. La province est alors dépendante des régions où il y a du pétrole, en particulier près du golfe Persique. Depuis la révolution industrielle, les besoins énergétiques ont connu une évolution constante. Les besoins énergétiques sont plus élevés qu’auparavant : il y a plus d’industries, plus d’appareils électriques, plus de véhicules, etc. Toutes les sociétés doivent développer de nouveaux moyens pour produire plus d’énergie pour produire de la chaleur, de l’électricité ou du mouvement. Il est possible de distinguer les types d’énergie en deux groupes distincts : les sources d’énergies non renouvelables et les sources d’énergies renouvelables. Les besoins énergétiques de la population humaine n’ont fait qu’augmenter depuis la révolution industrielle. Depuis le début de cette période, ce sont surtout les ressources non renouvelables qui ont alimenté la production énergétique. C’est pourquoi ces ressources commencent à s’épuiser graduellement. De plus, toute cette consommation d’énergie à base de pétrole, de charbon et de gaz naturel produit une énorme quantité de déchets polluant l’atmosphère. Ces déchets s’accumulent dans l’air et sont en partie responsables de l’effet de serre. Lorsque les rayons du soleil entrent dans l’atmosphère, une partie d’entre eux réussit à passer au travers. Ces rayons qui atteignent le sol le réchauffent tout au long de la journée. L’atmosphère emmagasine cette chaleur pour que la terre se maintienne à une température modérée pendant la nuit. Par contre, le sol qui reçoit les rayons du soleil les modifie en rayons infrarouges. Ces rayons sont retournés vers l’espace. L’atmosphère réfléchit une partie de ces infrarouges qui restent près du sol et qui augmentent la température. C’est cette accumulation de chaleur qu’on appelle l’effet de serre. L’atmosphère conserve la chaleur, de la même manière que les vitres d’une serre ou encore que le toit d’une voiture laissée longtemps au soleil. De manière naturelle, il y a un effet de serre qui se produit sur la terre, c’est ce qui fait en sorte que les nuits ne sont pas trop froides. Par contre, les déchets rejetés par la production d’énergie à partir des combustibles fossiles augmentent l’effet de serre. Ce sont ces déchets que l’on surnomme les gaz à effet de serre (GES). Plus précisément, ces gaz sont principalement le méthane et le dioxyde de carbone, deux gaz rejetés lors de la combustion des produits pétroliers, du charbon et du gaz naturel. L’important volume de gaz à effet de serre qui se retrouve dans l’atmosphère cause un réchauffement climatique. Les gaz à effet de serre s’accumulent depuis longtemps dans la couche atmosphérique; ils ne se dégradent pas et contribuent à augmenter l’effet de serre, occasionnant l’augmentation de la température terrestre. En 2001, un rapport officiel du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) apportait toutes les preuves scientifiques stipulant que le climat tendait effectivement à se réchauffer. Dans un autre rapport publié en 2007, le GIEC avançait, avec une certitude de plus de 90%, que le réchauffement climatique était probablement causé par les activités humaines, plus particulièrement par la hausse constante des émissions de gaz à effet de serre. Ces conclusions étaient surtout appuyées sur la rapidité à laquelle les températures atmosphérique et océanique ont augmenté. Ces hausses de température pourraient ainsi causer la fonte des glaciers et des pôles, faisant simultanément hausser le niveau des mers. Plusieurs îles, berges et côtes seraient alors la cible d’énormes raz-de-marée. En fait, à plus long terme, on ne parle plus de réchauffement de la planète, mais de changements climatiques. Tous les climats et tous les écosystèmes seraient modifiés : fonte des glaces (diminuant le territoire des ours blancs et des manchots), modification des courants marins, augmentation des cyclones dans le Pacifique, plus de tempêtes tropicales sur l’Amérique du Nord, désertification et sécheresse en Afrique. Plusieurs discours sont alarmistes, mais force est d’admettre que certains impacts commencent déjà à se faire sentir : fonte des glaciers, fonte de l’Antarctique et fonte des neiges éternelles sur les plus hauts sommets (dont le Kilimandjaro). En fait, toujours dans le rapport du GIEC, les experts prévoient que la Terre subira ces changements climatiques pendant 1 000 ans. Mis à part ces constats peu rassurants, le GIEC a mis en place des scénarios possibles. Ces scénarios imaginent l’évolution de la situation si rien ne change ou si certaines actions sont prises immédiatement. Ces actions impliquent beaucoup de changements dans la production et la consommation énergétiques. La production énergétique mondiale doit développer des modes de production plus durables causant moins de conséquences écologiques, se tourner davantage vers des sources d’énergies renouvelables et privilégier les formes d’énergies les moins polluantes. Outre le GIEC, des idées comme le protocole de Kyoto participent aussi à la conscientisation et la mise en action de certaines idées plus environnementales. Plusieurs pays se sont donc engagés à réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre en signant le protocole de Kyoto. Ces actions doivent non seulement être décidées par les gouvernements, mais doivent être concrétisées tant par les industries, que par les commerces et les individus. Le développement énergétique durable est en partie possible avec tous les modes de production utilisant des ressources naturelles et renouvelables : vent, eau, soleil. Évidemment, aucune de ces avenues n’est exempte de conséquences sur l’environnement. Les barrages hydroélectriques modifient considérablement le cours d’une rivière et la faune de la région, les champs d’éoliennes nécessitent l’utilisation d’un grand espace réservé exclusivement à cette fin. De plus, certaines régions géographiques n’ont pas un territoire avantageux pour ces modes : aucune rivière d’envergure, peu de vent et peu de temps d’ensoleillement. C’est pourquoi il est nécessaire de poursuivre le développement de nouvelles idées comme les centrales marémotrices, hydroliennes ou houlomotrices. Il serait même possible d’utiliser la chaleur de certaines mers pour en faire de l’énergie. Bref, le développement durable doit être pris en considération par tous les pays, pour diminuer le nombre de centrales au charbon ou au pétrole. Les pays doivent aussi investir des fonds pour poursuivre les recherches sur les nouveaux modes de production d’énergie afin de les rendre plus efficaces. Malheureusement, certains pays ont tellement de mines de charbon qu’il est désavantageux pour eux de diminuer la production énergétique par le charbon. C’est entre autres le cas des États-Unis et de la Chine. La Chine se développe d’ailleurs tellement rapidement que de nouvelles centrales sont implantées régulièrement. Des projets se développent actuellement pour tenter d’enfouir le dioxyde de carbone, dans le sol ou dans la mer, pour éviter qu’il ne se retrouve dans l’atmosphère. Si ces projets fonctionnent, des centrales au charbon pourraient s’inscrire dans un plan de développement plus durable. Plusieurs pays proposent de créer un marché du carbone. Ce marché permettrait aux pays de produire une certaine quantité de carbone. Ainsi, les pays qui en produisent moins pourraient vendre leurs parts de droits d’émission non utilisées aux pays qui en produisent plus. Il deviendrait alors beaucoup plus avantageux financièrement pour les pays d’opter pour des modes de production plus écologiques. Il ne s’agit pas seulement de réduire la production d’énergie issue des sources non renouvelables. L’ensemble de la population (industries, commerces, résidents) doit collaborer à la diminution des gaz à effet de serre. Faire une consommation responsable de l’énergie implique premièrement de n’utiliser les appareils électriques que lorsque nécessaire (les lumières, la télévision et l’ordinateur ouverts seulement lorsqu’il y a quelqu’un, diminuer le nombre de déplacements en voiture). Il s’agit en gros de réfléchir à son propre impact environnemental, au travers des gestes quotidiens. Plusieurs trucs sont possibles et valorisés par des organismes comme Green Peace et même Hydro-Québec qui encourage la consommation responsable. Les nouvelles sources d’énergie ne doivent pas servir à augmenter notre consommation d’énergie, mais bien à réduire tant la production que la consommation d’énergie. C’est pourquoi plusieurs appareils sont expressément conçus pour consommer moins d’énergie (électroménagers, ampoules électriques, moteurs de voiture hybrides, petits moteurs qui consomment moins d’essence, etc.). L’une des solutions apportées pour la consommation responsable et écologique de l’énergie concerne le chauffage de la maison. Au Québec, le chauffage est la principale source de consommation énergétique. Le foyer de masse fonctionne à peu de choses près comme un foyer normal : on y fait un feu avec du bois. Par contre, sa conception fait en sorte que le foyer de masse va diffuser la chaleur pendant plus de douze heures avec un seul feu. La chaleur peut se diffuser dans toute la maison à l’aide de tuyaux. Il est même possible de chauffer l’eau de la maison en la faisant circuler près du foyer de masse ou encore de cuisiner en installant un four près du feu. L’intensité de la chaleur de la combustion va éliminer tous les gaz nocifs, sauf le gaz carbonique, qui sera filtré par les arbres vivants. De plus, la quantité de gaz carbonique émis par cette combustion sera la même qu’un arbre qui se décompose.
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Les unités de mesure en physique Le Système international d'unités (SI) est un système reconnu internationalement. Il regroupe les unités de mesure les plus couramment utilisées afin de faciliter les échanges dans les domaines scientifiques, technologiques et pédagogiques. Le tableau ci-dessous indique les unités de mesure les plus couramment utilisées en physique. En bleu sont indiquées certaines des unités de base du système international. Nom de la grandeur mesurée Nom de l’unité de mesure Symbole de l’unité de mesure Accélération |(a)| mètres par seconde carré |\text {m/s}^{2}| Angle degré |^{\circ}| Constante de rappel |(k)| Newtons par mètre |\text {N/m}| Distance |(d)| Millimètre Centimètre Décimètre Mètre Kilomètre |\text {mm}| |\text {cm}| |\text {dm}| |\color{blue}{\text {m}}| |\text {km}| Énergie |(E)| Joule Kilojoule |\text {J}| |\text {kJ}| Puissance |(W)| Watt |\text {W}| Temps |(t)| Seconde Minute Heure |\color{blue}{\text {s}}| |\text {min}| |\text {h}| Travail |(W)| Joule |\text {J}| Vergence |(C)| Dioptrie |\delta| Vitesse |(v)| Mètre par seconde kilomètre par heure |\text {m/s}| |\text {km/h}| Le Système international d'unités (SI) propose certains préfixes pour les multiples et les sous-multiples des unités de mesure. Le symbole de la nouvelle unité de mesure formée est alors composé de deux symboles: celui du multiple et celui de l'unité de mesure. Préfixe Puissance Symbole Pico |10^{-12}= 0,000\ 000 000\ 001| |\text{p}| Nano |10^{-9}= 0,000\ 000 001| |\text{n}| Micro |10^{-6}= 0,000\ 001| |\mu| Milli |10^{-3}= 0,001| |\text{m}| Centi |10^{-2}= 0,01| |\text{c}| Déci |10^{-1}= 0,1| |\text{d}| Unité |10^{0}= 1| - Déca |10^{1}= 10| |\text{da}| Hecto |10^{2}= 100| |\text{h}| Kilo |10^{3}= 1000| |\text{k}| Méga |10^{6}= 1\ 000\ 000| |\text{M}| Giga |10^{9}= 1\ 000\ 000\ 000| |\text{G}| Un kilomètre |\small (1 \: \text {km})| correspond à 1000 mètres |\small (1000 \: \text {m})|. Une milliseconde |\small (1 \: \text {ms})| équivaut à 0,001 seconde |\small (0,001 \: \text {s})|. Un mètre par seconde |(\small 1 \: \text {m/s})| est équivalent à 3,6 kilomètres par heure |(\small 3,6 \: \text {km/h})|.
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Le territoire agricole du Japon Le Japon est un pays dont le territoire est un archipel constitué de près de 7 000 îles. Celui-ci se situe à l'extrémité du continent asiatique, dans l'océan Pacifique. Les îles s'étendent sur près de 3 000 kilomètres de long. Le climat du pays varie donc énormément du nord au sud. Ces îles sont le résultat de montagnes qui ont émergé de l'océan. En effet, un peu à lest du Japon se trouve une chaîne de montagnes. Par conséquent, le paysage de l'archipel est marqué par les montagnes et le relief accidenté. Le territoire japonais est couvert de forêts dans une proportion de 68%. En fait, les îles japonaises sont essentiellement constituées de quatre éléments : des montagnes, des plaines, des fosses et des forêts. Seulement 30% de la superficie totale du pays est habitable. Les villes et les villages ont été bâtis dans les plaines et les vallées. Traditionnellement, les Japonais ne s'installaient pas dans les montagnes. Selon leurs croyances, la forêt était le lieu d'habitation des dieux et des esprits. Le pays comprend essentiellement quatre îles principales qui réunissent la population, les ressources naturelles et les activités économiques. La population représente environ 128 millions d'individus, dont 80% vivent dans les villes. Les trois villes principales regroupent à elles seules 45% de la population : Tokyo (24%), Osaka (13,2%) et Nagoya (7%). Le Japon est le pays où la densité de population est la plus élevée: 337 habitants au kilomètre carré en moyenne. D'ailleurs 11 villes sont peuplées de plus de 1 million d'habitants. La scolarité est très élevée, 34 % des Japonais font des études supérieures et la qualité de la formation surpasse celle de la plupart des pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). Tout comme c'est le cas pour plusieurs homologues occidentaux, la population est vieillissante : 17% de la population a plus de 65 ans. L'espérance de vie au Japon est la plus élevée de la planète, les gens vivent en moyenne jusqu'à 81 ans. L'île Honshu est la plus grande île de l'archipel et elle représente un peu plus de la moitié du territoire. Située au centre du pays, cette île regroupe 75% de la population japonaise. Les métropoles de Kyoto, Tokyo et d'Osaka sont situées sur Honshu. Le relief de l'île est tout de même accidenté et couvert de forêt au centre. Les côtes sont parsemées de vastes plaines où les villes, parmi les plus grandes du monde, se sont développées. Beaucoup de multinationales se sont implantées dans les villes de Tokyo et d'Osaka. L'île d'Honshu est la plus visitée par les touristes. La plaine de Kanto est la plus vaste plaine du pays. Située sur l'île dHonshu, la plaine de Kanto est bordée par des forêts d'un côté et par l'océan de l'autre. C'est sur cette vaste étendue que la ville de Tokyo s'est développée. La région contient de nombreuses industries, des productions maraîchères et des rizières. Les collines accidentées servent à la sériciculture, l'élevage du ver à soie. Tout le territoire de la région du Kanto est exploité pour subvenir aux besoins de Tokyo : exploitation forestière dans les montagnes, centrales hydrauliques, terres agricoles, etc. De plus, un imposant système de transport a été développé pour desservir la région de Tokyo : des réseaux routiers et ferroviaires traversent la plaine de Kanto. Le Japon se caractérise par une culture riche et établie depuis longtemps. Tout en conservant les éléments de continuité, la civilisation a réussi à effectuer la transition vers un monde plus moderne depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Toutefois, le territoire est victime de plusieurs catastrophes naturelles qui peuvent ravager les récoltes, détruire les bâtiments et faire de nombreuses victimes. L'archipel est formé de plusieurs îles volcaniques. On dénombre plus de 150 volcans assez importants au Japon, dont plus de 60 sont encore actifs. Bien que les manifestations volcaniques soient prévisibles grâce aux appareils spécialisés, les volcans peuvent causer beaucoup de dommages dans les zones agricoles. Les endroits où les irruptions sont les plus violentes se trouvent dans les plaines de Tokyo et d'Osaka. Le Japon se situe près de la jonction de deux plaques tectoniques . En fait, le pays se situe au coeur de la Ceinture de Feu du Pacifique. C'est pourquoi, en plus des activités volcaniques nombreuses, les activités sismiques le sont tout autant. Plus de 1 500 tremblements de terre frappent l'archipel chaque année. Bien que les bâtiments soient maintenant construits pour résister aux secousses, ces séismes peuvent causer des incendies dans les villages et détruire une partie des récoltes. Les terres ne sont pas les cibles exclusives des séismes. En effet, il peut se produire des séismes sous-marins qui, potentiellement, se transformeront en raz-de-marée ou encore en tsunamis sur les côtes du Pacifique, comme ce fut le cas au Japon le 11 mars 2011 alors qu'un tsunami a frappé après un séisme d'une magnitude de 8,9 sur l'échelle de Richter. Ces raz-de-marée se traduisent par des vagues immenses qui déferlent violemment sur les terres, emportant tout sur leur passage. Certaines régions du Japon, en particulier les grandes villes, peuvent être victimes de glissement de terrain. Ces derniers sont surtout causés par un pompage excessif de l'eau qui sert à l'approvisionnement des villes. Ces glissements de terrain peuvent parfois être de l'ordre de deux à trois centimètres par année. Le mouvement infligé à la terre peut alors abîmer les bâtiments et les rizières. Outre les ravages déjà mentionnés, l'archipel peut souvent être victime de très mauvaises conditions climatiques : neige abondante, brouillard épais, sécheresse, gels qui ne surviennent pas au moment prévu (trop tôt ou trop tard). Ces conditions ne favorisent pas toujours la rentabilité des territoires agricoles. De plus, l'archipel risque aussi d'être frappé par des ouragans, des typhons et des cyclones, occasionnant ainsi d'autres dommages aux villes et aux récoltes. L'agriculture japonaise serait en mesure de subvenir aux besoins alimentaires de la population. Par contre, ce n'est actuellement pas le cas. En effet, l'autosuffisance alimentaire du Japon ne dépasse guère les 40%. Les habitants doivent alors se fier aux importations pour pouvoir s'alimenter. Les terres cultivées au Japon ne représentent que 15% à 16% de la superficie totale du pays, ce qui est relativement peu. Le riz représente la production agricole la plus abondante du Japon. En dépit de sa petite superficie, ce pays du Soleil Levant occupe le huitième rang de la production de riz au monde. Environ 50% des terres cultivées servent à la riziculture (et cette culture représente aussi la moitié des revenus agricoles). En plus d'être une culture adaptée au climat japonais, le riz représente une partie du patrimoine culturel. Les Japonais cultivent le riz depuis tellement longtemps que celui-ci n'est plus seulement associé à l'alimentation, mais aussi à la tradition. D'ailleurs, la plupart des rizicultures utilisent des pratiques traditionnelles. Le riz malgré les écarts de climat et de température est cultivé presque partout sur le territoire. En plus des cultures de riz, on trouve, en quantité beaucoup moins significative, des cultures de blé, de thé et de tabac. L'agriculture est en ce moment en mutation au Japon. En effet, les habitudes alimentaires des Japonais tendent à se modifier radicalement sous l'influence des cultures occidentales. C'est pourquoi la production de blé est en hausse et que de plus en plus de producteurs se tournent vers des productions maraîchères, dont celle de la pomme de terre. Le menu traditionnel du peuple japonais incluait du riz, du poisson, des patates douces et des légumes secs. Peu à peu, les Japonais remplacent ces aliments par du lait, de la viande, des fruits, des légumes et du pain. D'ailleurs, la production de viande a radicalement augmenté au Japon : la production représente annuellement 4,68 millions de boeufs, 11 millions de porcs et 355 millions de poulets. Alors que ces élevages étaient beaucoup moins importants il y a quelques années. La production du riz est une sphère hautement subventionnée par le gouvernement. Les productions s'effectuent sur des terres de très petites dimensions. La riziculture japonaise est alors moins compétitive et moins rentable qu'ailleurs. Les Japonais payent leur riz local plus cher que le riz importé des pays voisins. La culture traditionnelle du riz implique généralement la riziculture aquatique. Les rizières peuvent alors fournir jusqu'à trois récoltes par année. Dans certaines régions, la rentabilité est plus élevée qu'ailleurs, mais il arrive souvent que les cultures de riz alternent avec d'autres cultures comme le blé, l'orge ou les légumineuses. Pour la riziculture aquatique, les rizières sont irriguées à un certain moment de la croissance. Les agriculteurs doivent alors s'assurer que leurs terres sont constamment recouvertes dune couche d'eau de 10 centimètres. Après quelques jours, cette couche d'eau diminue de quelques centimètres. La durée de l'irrigation et la quantité d'eau drainée vont varier dune culture à l'autre et dune région à l'autre. Les rizières vont être aménagées de manière à maximiser le potentiel du territoire et ainsi optimiser la production. C'est pourquoi les terres ne sont pas toutes rectilignes. Les rizières peuvent aussi être installées en escalier, de manière à utiliser les flancs des collines et à mieux protéger les cultures des intempéries. Le changement radical des habitudes alimentaires a causé un déséquilibre dans l'agriculture japonaise. Les producteurs de riz ont maintenant des surplus : la consommation de riz a diminué. La consommation des aliments importés (céréales, légumes, aliments préparés) a par contre augmenté de façon importante. Certains agriculteurs tentent de se tourner vers la production des nouveaux produits en demande, mais la transition s'effectue de manière chaotique. En plus de ces problèmes de production, le Japon connaît également des problèmes de relève de producteurs agricoles. Les agriculteurs vieillissent rapidement, près de la moitié ont plus de 65 ans, et les successeurs se font de plus en plus rares. Ce vieillissement s'explique par l'exode des plus jeunes générations vers les métropoles. D'ailleurs, plusieurs terres cultivées sont abandonnées et laissées en friche, faute de relève. Certains problèmes sont apparus plus récemment : la sécurité alimentaire est parfois mise en péril par l'arrivée d'infections comme celle de la grippe aviaire. Ces infections mettent en péril la production et la santé des individus. Afin de maintenir la rentabilité des terres cultivées, les agriculteurs doivent utiliser des engrais naturels et chimiques. Ces engrais, comme le fumier ou les engrais minéraux, contiennent beaucoup d'azote et de phosphore. Ces deux éléments sont essentiels à la riziculture. Autrement, les terres ne seraient plus aussi productives. Toutefois, ces éléments peuvent se retrouver dans l'environnement. L'azote a été clairement identifié comme élément participant aux changements climatiques et à la pollution des cours d'eau. Le phosphore en quantité abondante peut contaminer les eaux et causer une contamination aux algues bleues (cyanobactéries). Le gouvernement a mis en place plusieurs structures pour faciliter la tâche des agriculteurs et favoriser une agriculture plus rentable. Ces structures impliquent des subventions nombreuses pour aider les régions défavorisées et stimuler la relève en agriculture. De plus, le gouvernement incite les Japonais à consommer des produits locaux, même si leur prix est plus élevé. Le but de ces programmes est d'arriver à hausser la part d'autosuffisance alimentaire du pays. En plus des initiatives gouvernementales, plusieurs organismes et coopératives ont vu le jour, poursuivant globalement les mêmes objectifs. Les coopératives visent aussi à promouvoir une agriculture locale plus respectueuse de l'environnement. Afin de diversifier la production agricole du pays, le ministère veut, en plus des subventions versées aux producteurs de riz, offrir une aide financière aux autres types d'exploitations. Les nouveaux programmes incluent également le développement des technologies pour accroître la rentabilité des terres cultivées, assurer une meilleure sécurité alimentaire et utiliser les ressources génétiques. Toutefois, ce dernier aspect se heurte aux contestations de nombreux groupes qui dénoncent l'utilisation des OGM (organismes génétiquement modifiés).
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L'exercice des droits et libertés L’origine des conflits et des tensions entre des États ou à l'intérieur d’un État, c’est complexe. Il faut toujours garder en tête qu’il y a rarement une seule cause. Le plus souvent, ce sont plusieurs causes qui sont en jeu. Une de ces causes est l’exercice des droits et libertés de la personne. Le lien entre les tensions et les conflits et le non-respect des droits de l’homme peut être vu de deux manières. D’une part, il arrive que les populations dont les droits ne sont pas respectés réclament le respect de ces droits. Comment? Par des manifestations, des pétitions, des grèves, etc. Il arrive que ces revendications tournent à la violence en se transformant en émeute ou encore en soulèvement armé. Le non-respect des droits de l’homme est alors la cause de tensions ou de conflits armés. D’autre part, ces manifestations peuvent elles-mêmes être réprimées par la force (interventions musclées de la police ou de l’armée, tirs sur les manifestants, etc.). Les violations des droits de l’homme sont alors la conséquence de conflits ou de fortes tensions. Les tensions et les conflits causés par le non-respect des droits et libertés n’ont pas toujours la même intensité selon les situations et les États. Certaines fois, la population se limite à exprimer son désaccord avec l’autorité qui est en place alors que, d’autres fois, des soulèvements populaires énormes et parfois même des guerres civiles sont observés. Cela dépend souvent de la façon dont l’État réagit au mécontentement exprimé par la population. En 1948, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945), les membres de l’ONU (à ce moment, 58 pays) signent la Déclaration universelle des droits de l’homme. Pour la première fois, les États reconnaissent unanimement que tous les humains ont des droits fondamentaux et qu’ils sont tous nés libres et égaux en dignité et en droit. La déclaration dresse une liste de droits et libertés qui devraient être respectés pour tous les humains, simplement parce qu’ils sont humains. Aucun autre critère n’est nécessaire pour en bénéficier. Ce texte a une grande valeur. En principe, c'est de lui que tous les gouvernements devraient s’inspirer pour diriger leur État. Toutefois, cette valeur est symbolique. En raison du principe de souveraineté, l’ONU ne peut pas obliger les États Membres à mettre ce texte en application et elle ne peut pas infliger de conséquences aux États qui ne respectent pas ces droits humains. Ce sont des institutions comme la Cour pénale internationale ou les Tribunaux pénaux internationaux qui peuvent réellement appliquer certaines sanctions lorsque des crimes graves brimant les droits et libertés et ayant une portée internationale sont commis. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. La Déclaration contient 30 articles. En voici les résumés. Nous sommes tous nés libres et égaux. Aucune discrimination n’est tolérée. Tous ont droit à la vie, à la liberté, à la sécurité. L’esclavage n’est pas toléré. La torture n’est pas tolérée. Nous avons des droits partout où nous allons. Nous sommes tous égaux devant la loi. Nos droits sont protégés par la loi. Pas de détention, d’exil ou d’arrestation arbitraire n’est toléré. Tout le monde a droit à la justice. Nous sommes tous innocents tant que notre culpabilité n’a pas été prouvée. Tout le monde a le droit à la vie privée. La libre circulation à l’intérieur d’un État est de mise. Tout le monde a le droit d’asile dans un autre pays s’il est persécuté dans le sien. Nous avons tous le droit à une nationalité. Nous avons tous le droit au mariage et à la famille. Tout le monde a le droit à la propriété. Nous avons tous la liberté de pensée, de conscience, de religion. Nous avons tous la liberté d’expression et d’opinion. Tout le monde a le droit de se réunir pacifiquement en public. Tout le monde a le droit à la démocratie. Tout le monde a le droit à la sécurité sociale. Les droits du travailleur (conditions justes, sécuritaires et équitables) doivent être respectés. Nous avons tous le droit de s'amuser, d’avoir des loisirs. Nous avons tous le droit à de la nourriture et à un abri, à un niveau de vie suffisant. Le droit à l’éducation est obligatoire. Tout le monde a accès aux droits d’auteur et peut prendre part à la vie culturelle de sa communauté. Nous avons tous le droit à un monde libre et équitable. Nous avons tous la responsabilité de respecter la liberté d’autrui. Nous ne pouvons pas ignorer ou miner ces droits et liberté. Voici un site pour en découvrir davantage sur la Déclaration universelle des droits de l’homme et sur chacun des articles : Tous unis pour les droits de l'homme. Malgré la Déclaration universelle des droits de l’homme et les efforts de la communauté internationale pour la faire respecter, des violations des droits de l’homme se produisent régulièrement dans plusieurs régions du monde. Dans les régimes politiques autoritaires comme les dictatures, par exemple, le non-respect des droits et libertés s’observe plus souvent. Pour se maintenir au pouvoir, les dirigeants de ces types de régime doivent souvent contrôler l’information qui circule sur eux (article 19), arrêter des opposants politiques (article 9), etc. Il est toutefois important de comprendre que dans les régimes démocratiques, il arrive également que des droits et libertés ne soient pas respectés. Décembre 2010. C’est le début de plusieurs manifestations dans certains pays arabes de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Le mouvement se propage et prend une ampleur telle qu’on le nomme Printemps arabe. Il se termine en 2012, bien que des manifestations aient tout de même continué à avoir lieu par la suite. La première manifestation a lieu en Tunisie, où le président Zine el-Abidine Ben Ali, en place depuis 1989, doit quitter le pouvoir et fuir le pays. Il était à la tête d’une dictature qui ne respectait pas les droits humains (utilisation de la torture, non-respect de la liberté de presse, répressions violentes de ses opposants, etc.). Cette révolte populaire se propage rapidement dans d’autres pays arabes : Égypte, Yémen, Libye, Bahreïn, Syrie, etc. Globalement, ces pays demandent l’instauration d’une démocratie, qui est l’un des droits de l’homme. Les Égyptien(ne)s obtiennent la démission de leur président Hosni Moubarak et le chef d’État du Yémen est aussi renversé. En Syrie, les manifestations majoritairement pacifiques en faveur de la démocratie tournent, quant à elles, en guerre civile entre les fidèles du gouvernement et ceux qui se révoltent contre lui. En 2020, le conflit armé de cette guerre civile syrienne n’est pas encore réglé. La population syrienne vit dans des conditions effroyables et c’est une crise humanitaire importante qui passe pourtant presque inaperçue aux yeux du monde. Octobre 2019. En une semaine, plus de 150 personnes sont tuées lors de manifestations populaires. La population réclame la chute du régime et donc du premier ministre Adel Abdel Mahdi. Le gouvernement est corrompu, ce qui fait en sorte que de gros montants d’argent de l’État ne sont pas réinvestis pour la population alors qu’ils devraient l’être. La population vit dans des conditions difficiles : un taux de chômage de 25 % touchant majoritairement les jeunes, une pénurie d’eau potable et d’électricité pour plusieurs, etc. Les manifestations ne sont pas pacifiques. Les protestataires ont, entre autres, incendié 2 sièges provinciaux et attaqué des dizaines de quartiers généraux de partis politiques et de groupes armés dont la coalition paramilitaire Hachd al-Chaabi, alliée importante du premier ministre Adel Abdel Mahdi. Les contestations se poursuivent. Au début du mois de décembre, le bilan est maintenant de 420 Irakiens et Irakiennes tués et des milliers sont blessé(e)s. Adel Abdel Mahdi démissionne, mais ce n’est pas suffisant. La population veut des changements de conditions de vie et veut s’assurer d’avoir un régime politique non corrompu. Le nouveau premier ministre, Mohammed Taoufiq Allaoui, est rejeté par les manifestants en février 2020. Une coalition paramilitaire est une force militaire qui ne fait pas partie des forces armées d’un État. Juin 2019. Il semblerait que plus d’un million de personnes aient marché dans les rues de Hong Kong pour manifester contre un projet de loi d’extradition. Une extradition, c’est lorsqu’une autorité juridique (ici, celle de Hong Kong) remet entre les mains d’une autre autorité politique (ici, celle de Chine) l’auteur d’une infraction pour qu’il y soit jugé. Hong Kong n’est pas une ville de Chine comme l’est Pékin, par exemple. Il s’agit d’une région administrative spéciale (RAS) de la Chine. Les RAS sont des régions avec une plus grande autonomie et un système politique et économique séparé de celui de la Chine. Le système juridique de Hong Kong se distingue de celui de la Chine : la liberté est plus présente dans les lois hongkongaises que dans les lois chinoises. Le projet de loi proposé par le gouvernement chinois, qui entretient de forts liens avec Hong Kong, propose que les Hongkongais et les Hongkongaises puissent être extradés vers la Chine continentale (donc en-dehors de la RAS) pour y subir leur procès, être jugés et y être emprisonnés. Ce qui ne semble pas juste et même terrifiant pour certain(e)s Hongkongais(-es), c’est que les lois en Chine ne sont pas les mêmes qu’à Hong Kong. Elles sont beaucoup moins tolérantes vis-à-vis des gens qui exposent publiquement leur mécontentement face au gouvernement chinois (gouvernement communiste). Il y a donc de forts risques que des activistes Hongkongais tenant des propos anti-Pékin ou anti-communistes soient extradés, jugés et emprisonnés à Pékin. La liberté d’expression des Hongkongais serait alors vivement brimée. Cette loi augmenterait le pouvoir de domination de Pékin sur Hong Kong. C’est une perte de leur système de justice qui, jusqu’à présent, protège certaines libertés. La manifestation du 9 juin 2020 a été pacifique, mais celle du 12 juin a entrainé l’utilisation de 150 balles et de gaz lacrymogène par les policiers. Éventuellement, l’objet des manifestations, d’abord centrées sur le projet de loi d’extradition, prend une tournure plus globale en transformant les manifestations en soulèvements pro-démocratie. Celles-ci ont lieu durant les mois de juillet et aout 2019. À la fin du mois d’aout 2019, Pékin promet la mort par le feu aux criminels, donc aux manifestants hongkongais qui défient le régime communiste en prônant la démocratie. Quelques manifestations ont lieu jusqu'en février 2020. Rodrigo Duterte est élu président des Philippines en 2016. Certains considèrent qu'il a mis en place un régime proche de la dictature. Plusieurs violations des droits de l’homme auraient lieu dans ce pays. Elles se feraient surtout dans le cadre de la guerre contre la drogue que mène ce président depuis son entrée au pouvoir. Selon lui, la stratégie à adopter pour contrer ce fléau est la violence, notamment en éliminant des personnalités de la drogue. Cependant, la définition de personnalité de la drogue est large. Pour être considéré comme une personnalité de la drogue, il suffit d’être accusé d’avoir consommé, acheté ou vendu de la drogue et ce, même si les autorités n’ont aucune preuve de ce qu’elles avancent. Dans plusieurs cas, aucun procès n’est fait à ces personnes. Les personnes tuées ne sont souvent que des personnes qu’on croit être consommatrices, vendeuses ou acheteuses de drogue. Des gens peuvent affirmer que telle ou telle personne consomme de la drogue pour la voir rapidement exécutée par la police. En 2019, au moins 6 600 homicides ont été faits par la police selon le gouvernement philippin. Mais selon des groupes de droits humains, le total des victimes pourrait se chiffrer jusqu’à 27 000. Officiellement, dans les rapports de police, on affirme que les suspects étaient armés, qu’ils ont résisté aux policiers et que ceux-ci ont dû répondre par la force. Mais les familles et témoins de ces exécutions rejettent ces rapports. Il ne faut pas non plus oublier les victimes identifiées comme « dommages collatéraux ». Il arrive que les victimes soient exécutées devant leur famille. En juin 2019, un raid policier dans le cadre de cette guerre a fait une victime de 3 ans, Myka. Cent enfants, comme Myka, auraient été des victimes collatérales de cette guerre contre la drogue. Il devient alors dangereux d’être pauvre aux Philippines. Il s’agit, en effet, de la classe sociale la plus touchée par cette guerre contre la drogue de Duterte. Un climat de peur règne dans la société. La Cour pénale internationale (CPI) ouvre, en 2018, un examen sur cette campagne antidrogue. En apprenant cela, Rodrigo Duterte prend les devant en affirmant que les Philippines se retirent du CPI en révoquant sa ratification du Statut de Rome. Cela est officialisé en mars 2019. À partir de cette date, l’État philippin ne reconnait plus la CPI et ne peut donc pas comparaitre devant elle. 25 mai 2020, à Minneapolis. George Floyd, un Afro-américain, décède étouffé par le genou d’un policier blanc au cours d’une intervention policière qui aurait dû être mineure. Ce n’est pas la première fois qu’un Afro-américain meurt lors d’une intervention policière mais, cette fois-ci, l’acte de violence policière est filmé et mis sur les réseaux sociaux. Cet événement rallume les tensions ethniques aux États-Unis et déclenche, dès le 27 mai, des manifestations et des émeutes à Minneapolis. D’autre manifestations ont ensuite lieu dans un peu plus de 30 États américains. Le racisme envers la communauté noire est alors mis en lumière et les multiples cas de personnes noires tuées en raison de fautes policières refont surface. Les manifestants se mobilisent contre la violence policière faite envers les Noirs, luttant ainsi pour l’égalité et la justice pour toutes et tous. En réaction à ces manifestations, certaines villes instaurent des couvre-feux, interdisant ainsi les manifestations après une certaine heure. Certains manifestants bravent toutefois cet interdit : les policiers répondent par des moyens parfois aussi intenses que des gaz lacrymogènes. Cette mobilisation s’est regroupée sous le signe du #BLM, qui signifie « Black Lives Matter ». Ce mouvement n’est pas nouveau. Il a été créé en 2013, à la suite de l'acquittement du meurtrier de Trayvon Martin (un Afro-américain de 17 ans, non armé, tué en Floride par un patrouilleur de surveillance de quartier). Des manifestations au nom de ce mouvement avaient déjà eu lieu en 2014 et également durant la campagne électorale américaine de 2016 qui a mené à l’élection de Donald Trump. Les réactions du Président américain, Donald Trump, à ces manifestations, n’aident pas à calmer les tensions. Il se montre dur et promet de restaurer l’ordre. Il énonce également clairement la menace d’un déploiement de l’armée (malgré le fait que le secrétaire américain à la Défense s’y oppose). Son nouveau slogan sur Twitter : « La loi et l’ordre! » Le mouvement américain Black Lives Matter a pris de l’ampleur et plusieurs manifestations dans d’autres pays ont rapidement vu le jour (Espagne, Canada, France, Royaume-Uni, etc.).
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Aide-mémoire – Mathématiques – Secondaire 1 et 2 Pour être en mesure de comparer des nombres, il est préférable d'utiliser un seul type d'écriture. Puisque l'ensemble des |\mathbb{Q}| est celui qui contient le plus d'éléments dont on peut facilement illustrer la valeur, l'écriture en notation fractionnaire |\left( \dfrac{a}{b} \right)| avec |b \neq 0| sera utilisée. Place les nombres suivants en ordre croissant : |4\dfrac{1}{3}\ ,| |\color{blue}{\dfrac{8}{3}}\ ,| |\color{red}{ -0{,}625}\ ,| |\color{green}{-80\ \%}\ ,| |\color{fuchsia}{\left( \dfrac{-1}{2} \right) ^2}\ ,| |\color{orange}{\sqrt9}| Dans un problème écrit, il est important de bien comprendre la mise en situation afin d'orienter sa démarche de la bonne façon. Ainsi, il est utile de suivre ces étapes : Créer la chaine d'opérations en ciblant les mots clés Résoudre en suivant la priorité des opérations Afin de s'assurer qu'il s'est bien préparé pour son évaluation de vendredi, Sylvain veut savoir pendant combien de minutes il a étudié. Lundi, il a étudié la moitié du temps par rapport à mardi. Mardi, il avait le nez dans ses livres de 18 h 30 à 19 h 20. Mercredi, il a passé 20 minutes de moins que la somme des deux jours précédents à lire ses notes. Pour sa dernière journée de préparation, il a passé le triple du temps de lundi à réviser ses travaux. Au total, combien de minutes Sylvain a-t-il passé à étudier pour son évaluation? Un nombre est divisible par... si... 2 le chiffre des unités est pair. 3 la somme de tous les chiffres du nombre est divisible par 3. 4 le nombre formé par les deux derniers chiffres est divisible par 4. 5 le chiffre des unités est 0 ou 5. 6 le nombre est divisible à la fois par 2 et par 3. 8 le nombre formé par ses 3 derniers chiffres est divisible par 8 ou lorsque le nombre est divisible par 4 et par 2. 9 la somme de ses chiffres est divisible par 9. 10 le chiffre des unités est 0. 12 le nombre est divisible à la fois par 3 et par 4. 25 le nombre se termine par 00, 25, 50 ou 75. À la suite de la tournée du quartier lors de la soirée d'Halloween, Judith et son fils Justin ont amassé une impressionnante quantité de bonbons. Après une semaine et quelques maux de ventre, ils en ont tellement mangé qu'ils souhaitent faire don de ce qu'il reste. Avec la fête de Justin qui s'en vient, Judith a la bonne idée de distribuer également le reste des |264| bonbons à chacun des amis de Justin qui seront présents pour l'occasion. Si Judith permet à Justin d'inviter |9| amis, est-ce qu'elle pourra mettre son plan à exécution? Sinon, suggère un nombre raisonnable d'invités qui lui permettrait de se débarrasser de ses bonbons de façon égale, et ce, à tout le monde. La notion de pourcentage est un exemple de situation qui est toujours proportionnelle. Par contre, il faut être en mesure de bien construire la proportion afin de trouver les quantités voulues : Identifier la quantité donnée et lui associer son pourcentage. Identifier la quantité que l'on cherche et lui associer son pourcentage. Construire adéquatement la proportion selon le modèle suivant : ||\displaystyle \frac{\color{red}{\text{Quantité donnée}}}{\color{blue}{\text{Quantité que l'on cherche}}} = \frac{\color{red}{\text{Son pourcentage}}}{\color{blue}{\text{Son pourcentage}}}|| Résoudre la situation de proportionnalité. Afin de profiter de la vente de fin de saison dans un magasin de sport, Mme Caron s'est procuré quelques accessoires de vélo. En appliquant un rabais de |\color{red}{45\ \%},| elle a pu obtenir ce qu'elle cherchait pour seulement |\color{red}{14{,}85\ $}| (taxes incluses)! Quel était le prix avant réduction (taxes incluses) de ses achats? On exprime un rapport à l'aide de deux points superposés ou à l'aide d'une fraction. |a : b| est le rapport partie par partie |\displaystyle \frac{a}{a+b}| est le rapport partie-tout où |a| et |b| sont des parties de même nature d'un tout et généralement premiers entre eux (rapport simplifié) Par définition, les parties |a| et |b| d'un rapport |a:b| sont de même nature. Ainsi, on évite d'inscrire les unités associées à chacune des parties. Lors d'une compétition sportive professionnelle, la bourse de |5\ 000\ $| a été séparée entre l'équipe championne et l'équipe finaliste. Lors de la remise des chèques, l'équipe victorieuse s'est méritée un montant de |\color{red}{3\ 500\ \$}| alors que le reste a été empoché par l'équipe terminant en deuxième position. Ainsi, quel est le rapport associé au partage de la bourse avec l'équipe championne par rapport à l'équipe finaliste? Généralement noté |a / b|, le taux met en relation deux quantités de nature différente. On fera référence au taux unitaire si |b=1.| Voici la description des distances parcourues par un camionneur au cours de sa dernière semaine de travail : |\color{red}{\text{Lundi} : 476\ \text{km en} \ 6{,}5 \ \text{h}}| |\color{blue}{\text{Mardi} : 576\ \text{km en} \ 7{,}25 \ \text{h}}| |\color{green}{\text{Mercredi} : 525\ \text{km en} \ 6{,}75 \ \text{h}}| |\color{fuchsia}{\text{Jeudi} : 712\ \text{km en} \ 9 \ \text{h}}| |\color{orange}{\text{Vendredi} : 632\ \text{km en} \ 7{,}75 \ \text{h}}| À la lumière de ces informations, durant quelle journée le camionneur a-t-il maintenu la vitesse moyenne la plus élevée? Pour qu'une situation soit proportionnelle, le graphique qui lui est associé doit : passer par l'origine |(0,0),| être représenté par une ligne droite. Une fois qu'on s'est assuré que la situation répond à ces critères, on peut utiliser le produit croisé ou le coefficient multiplicatif pour résoudre le problème. Afin de s'assurer de la justesse de sa soumission, une compagnie d'installation d'équipements de chauffage se base sur le graphique suivant afin d'estimer ses dépenses : Ainsi, à combien devrait se chiffrer une soumission pour laquelle le temps de travail estimé est de |\color{red}{125 \ \text{heures}}|? Pour qu'une situation soit inversement proportionnelle, il faut que le graphique qui lui est associé soit : une ligne courbe décroissante, une ligne qui ne touche pas l'axe des abscisses et des ordonnées. Une fois qu'on s'est assuré que la situation répond à ces critères, on peut la résoudre selon |x y = k| où |k| est une constante. Lors de la remise des lots des tirages hebdomadaires d'une loterie nationale, on sépare également le gros lot selon le nombre de gagnants. Voici une illustration de la dernière répartition : Selon ce contexte, détermine le montant gagné par chaque participant si on sait qu'il y a eu 5 gagnants? Afin de bien saisir le rôle de chacune des composantes en algèbre, on leur a attribué des noms précis : Inconnue : Valeur numérique recherchée. Variable : Lettre utilisée pour identifier l'inconnue. Coefficient : Facteur multiplicatif placé devant l'inconnue. Termes : Parties d'une expression ou d'une équation qui sont séparées par des additions ou des soustractions. Terme constant (constante) : Terme composé uniquement d'un nombre ou dans lequel ne figure aucune variable. Termes semblables : Termes composés des mêmes variables et dont ces variables sont affectées des mêmes exposants. Expression algébrique : Combinaison de plusieurs termes dont on ne connait pas le total (aucun signe =). Degré : Dans un monôme, il correspond à la somme des exposants des variables. Dans un polynôme, il correspond au degré le plus élevé parmi les monômes qui le composent. Équation algébrique : Combinaison de plusieurs termes dont on connait le résultat (avec un signe =). En te référant à l'expression algébrique suivante : ||\color{blue}{-4x^3y} \color{red}{+3x^2} \color{fuchsia}{-\frac{3}{4} xy^4 } \color{green}{+ 9} \color{orange}{- 4xy^4}||identifie : A) Un terme constant. B) S'il s'agit d'une expression ou d'une équation. C) Son degré. D) Des termes semblables, s'il y a lieu. E) Le coefficient du 2e terme. Pour simplifier une expression algébrique, il suffit d'appliquer la priorité des opérations en gardant ceci en mémoire : Multiplication et division : elles sont appliquées sur les coefficients, peu importe les termes. Addition et soustraction : elles sont appliquées sur les coefficients des termes semblables. Évaluer une expression algébrique : substituer les variables par les valeurs données. Afin de gagner en efficience, une compagnie a modélisé ses revenus mensuels à l'aide de l'expression algébrique suivante : ||\displaystyle 2(4x^2-6) - \frac{1}{2}x^2 + (12x - 1) \div 4|| où |x = | nombre d'heures travaillées par tous les employés Ainsi, quels seraient les revenus amassés pour un total de |325| heures travaillées en un mois? Généralement, on peut résoudre une situation à l'aide de l'algèbre en suivant ces étapes : Identifier les variables et les inconnues. Créer l'équation selon la mise en situation. Simplifier l'équation obtenue. Résoudre l'équation en isolant la variable. Valider sa réponse à l'aide de l'équation de départ. Pour l'activité d'échange de cadeaux de ta classe, tu dois acheter un peu de nourriture pour le festin de groupe, des assiettes en carton et un cadeau pour l'échange qui aura lieu après le repas. En analysant le tout, tu t'aperçois que la nourriture t'a couté |12\ $| de plus que le triple du montant pour les assiettes et tu as dû débourser la moitié de la somme des assiettes et de la nourriture pour ton cadeau. En sachant que tu as dépensé exactement |36\ $| au total, détermine le montant de chacun des trois achats. Unités de longueur Unités d'aire Quelle est la mesure, en |\text{m}^2,| d'un triangle dont la base mesure |\color{blue}{ 820 \ \text{cm}}| et la hauteur est de | \color{red}{1{,}2 \ \text{dam}}|? Dans le but de définir les différentes figures planes et de trouver des mesures manquantes, on fait souvent référence à des types de segments particuliers : |\color{blue}{\text{Diagonale}\ (\overline{BD})}| : segment qui relie deux sommets qui ne sont pas adjacents. |\color{red}{\text{Médiane} \ (\overline{DF})}| : segment qui relie un sommet avec le milieu de son côté opposé. |\color{green}{\text{Médiatrice}\ (\overline{FH})}| : segment qui est perpendiculaire à un autre segment et qui divise ce dernier en deux parties égales. |\color{fuchsia}{\text{Bissectrice}\ (\overline{DE})}| : segment qui divise un angle en deux parties égales. |\color{orange}{\text{Hauteur}\ (\overline{DG})}| : segment issue du sommet d'une figure ou d'un solide qui est perpendiculaire à sa base. En te basant sur le dessin plus bas, associe chaque type de segment à un élément de l'illustration. A) Identifie une médiane. B) Identifie une médiatrice. C) Identifie une hauteur. D) Identifie une bissectrice. Les polygones réguliers possèdent toutes les mêmes propriétés : Tous les côtés ont la même mesure. Tous les angles ont la même mesure. La somme des angles intérieurs peut se calculer à l'aide de la formule : |(n-2) \times 180°| où |n| est le nombre de côtés. Ils sont formés d'un ensemble de triangles isocèles, sauf l'hexagone, formé de triangles équilatéraux. Ils possèdent tous un nom différent en fonction de leur nombre de côtés. L'apothème correspond au segment reliant le centre du polygone avec le milieu d'un côté. L'apothème est perpendiculaire au côté qu'il touche. Vrai ou faux : un octogone régulier dont la mesure d'un côté est de |\color{red}{8 \ \text{cm}}| a un plus grand périmètre qu'un décagone régulier dont un côté mesure |\color{blue}{7 \ \text{cm}}.| Pour bien distinguer les propriétés des différents segments de droite dans un cercle, on utilise les termes suivants : |\color{orange}{\text{Corde} \ (\overline{CF})}| : segment qui relie deux points quelconques du cercle. |\color{red}{\text{Diamètre}\ (\overline{DE})}| : segment qui relie deux points quelconques du cercle en passant par le centre. |\color{green}{\text{Rayon} \ (\overline{AO})}| : généralement noté |r|, c'est un segment qui relie le centre du cercle à un point quelconque de celui-ci. Circonférence du cercle |=| contour du cercle |= 2 \pi r.| |\color{fuchsia}{\text{Arc de cercle} \ \overset{\huge\frown}{\small {AB}}}| : portion du cercle qui est interceptée par deux rayons. ||\displaystyle \frac{\color{fuchsia}{m \overset{\huge\frown}{\small {AB}}}}{\color{fuchsia}{m \ \angle AOB}} = \displaystyle \frac{\text{Circonférence}}{360^\circ}|| Aire du disque |=| surface recouverte par le disque |= \pi r^2.| Aire d'un secteur : portion du disque qui est délimitée par deux rayons. ||\displaystyle \frac{\text{aire du secteur} AOB}{\text{aire du disque}}= \displaystyle \frac{\color{fuchsia}{m \ \angle AOB}}{360^\circ}|| Pour capturer le bétail, les cowboys utilisent un lasso qui est composé de deux parties : la corde et la boucle. Lorsque la boucle est défaite, un cowboy de profession enroule le lasso autour de lui-même huit fois avant de le déposer sur un crochet. Par ailleurs, la longueur nécessaire pour faire une boucle correspond à un arc de cercle intercepté par un angle au centre de |\color{red}{325^\circ}.| Ainsi, quelle est la longueur de la corde, soit la partie du lasso sans la boucle? Puisqu'il est question d'une figure décomposable, il faudra travailler avec l'aire de chacune de ses faces. Ainsi, les formules d'aire des figures planes seront à privilégier. |A_\text{carré} = c^2| |A_\text{rectangle} = b\times h| |A_\text{losange} = \displaystyle \frac{D \times d}{2}| |A_\text{parallélogramme}=b \times h| |A_\text{trapèze} = \displaystyle \frac{(B+b)\times h}{2}| |A_\text{triangle} = \displaystyle \frac{b \times h}{2}| |A_\text{disque}=\pi r^2| |A_\text{polygone régulier}= \displaystyle \frac{c a n}{2}| Avec la saison hivernale qui s'en vient, un entrepreneur en machinerie lourde fait ses soumissions afin d'obtenir des contrats de déneigement. Afin d'être compétitif, il demande |3{,}50\ $ / \text{m}^2.| En tenant compte des dimensions fournies plus haut, quel sera le montant de la soumission de ce contrat de déneigement? Puisqu'il est question d'un solide décomposable, il sera préférable de travailler avec l'aire de chacune de ses faces plutôt que de travailler avec l'aire totale de chacun des solides qui le composent. En d'autres mots, les formules d'aire des figures planes seront à privilégier. |A_\text{carré} = c^2| |A_\text{rectangle} = b\times h| |A_\text{losange} = \displaystyle \frac{D \times d}{2}| |A_\text{parallélogramme}=b \times h| |A_\text{trapèze} = \displaystyle \frac{(B+b)\times h}{2}| |A_\text{triangle} = \displaystyle \frac{b \times h}{2}| |A_\text{disque}=\pi r^2| |A_\text{polygone régulier}= \displaystyle \frac{c a n}{2}| Avec le temps des Fêtes qui s'en vient, tu décides de jouer un tour à tes parents en emballant complètement leur cadeau avec du ruban adhésif gris. Concrètement, il s'agit d'un prisme à base carrée surmonté d'un cylindre. En considérant les mesures fournies dans le dessin plus haut, quelle quantité de ruban adhésif, en |\text{dm}^2,| devras-tu utiliser? Les étapes à suivre pour trouver une mesure manquante sont les suivantes : Identifier les mesures données. Déterminer la formule à utiliser. Remplacer les variables connues. Isoler la variable recherchée. Une fois arrivé dans un magasin d'antiquités, un collectionneur aperçoit ce coffre. S'il l'achète, il aura besoin de connaitre la hauteur totale de ce dernier puisqu'il doit être semblable à ceux qu'il possède déjà. Pour des fins de restauration, l'aire totale est connue. Quelle est la hauteur de ce coffre? Voici le nom des angles en fonction de leur mesure : Un angle nul : angle qui mesure |0^\circ.| Un angle aigu : angle dont la mesure est comprise entre |0^\circ| et |90^\circ.| Un angle droit : souvent représenté à l'aide d'un carré noir, il s'agit d'un angle dont la mesure est exactement de |90^\circ.| Un angle obtus : angle dont la mesure est comprise entre |90^\circ| et |180^\circ.| Un angle plat : angle dont la mesure est exactement de |180^\circ.| Un angle rentrant : angle dont la mesure est comprise entre |180^\circ| et |360^\circ.| Un angle plein : angle qui mesure |360^\circ.| Voici quelques définitions qui concernent des paires d'angles : Les angles adjacents : une paire d'angles qui ont un sommet et un côté commun et qui sont situés de chaque côté de l'angle commun. Les angles complémentaires : deux angles dont la somme de leurs mesures est de |90^\circ.| Les angles supplémentaires : deux angles dont la somme de leurs mesures est de |180^\circ.| Par ailleurs, lorsque deux droites sont coupées par une sécante, cela forme des paires d'angles remarquables. Si les droites sont parallèles, alors on retrouvera plusieurs angles congrus. Soit |d_1 // d_2| et |d_3,| une sécante : Les angles suivants sont congrus : Les angles alternes-internes |(\color{redorange}{m\angle BEG} = \color{fuchsia}{m\angle CBE})| : angles qui sont de part et d'autres de la sécante, qui ne partagent pas le même sommet et qui sont à l'intérieur des droites parallèles. Les angles alternes-externes |(\color{green}{m\angle ABF} = \color{orange}{m\angle DEH})| : angles qui sont de part et d'autres de la sécante, qui ne partagent pas le même sommet et qui sont à l'extérieur des droites parallèles. Les angles correspondants |(\color{red}{m\angle ABC} = m\angle BED)| : angles qui sont du même côté de la sécante et qui ne partagent pas le même sommet. Par ailleurs, il y en a un qui est à l'intérieur des droites parallèles et l'autre, à l'extérieur. Les angles opposés par le sommet |(\color{blue}{m\angle FBE} = \color{red}{m\angle ABC})| : angles qui partagent le même sommet et dont les côtés de l'un sont le prolongement des côtés de l'autre. Finalement, pour déduire des mesures d'angles, il est parfois utile d'utiliser le fait que la somme des angles intérieurs d'un triangle est de |180^\circ.| Pour les autres polygones, on peut appliquer la formule suivante : La somme des angle intérieurs d'un polygone |=(n-2)\times 180^\circ| où |n| est le nombre de côtés du polygone. Quelle est |\color{red}{m\angle CBL}| dans le dessin suivant? Notée |t_{(x,y)}|, la translation est une isométrie puisque les mesures des angles et des côtés homologues sont identiques. La translation est généralement définie par une flèche de translation. À l'aide de tes instruments de géométrie, effectue la translation suivante : Notée |r_{(O,\text{degré})}|, la rotation est une isométrie puisque les mesures des angles et des côtés homologues sont identiques. La rotation est définie par un angle de rotation. À l'aide de tes instruments de géométrie, effectue la rotation demandée. Notée |s_{\text{axe}}|, la réflexion (symétrie) est une isométrie puisque les mesures des angles et des côtés homologues sont identiques. La réflexion est définie par un axe de symétrie. À l'aide de tes instruments de géométrie, effectue la symétrie suivante : Notée |h_{(O,k)}|, l'homothétie établit une similitude entre deux figures puisque les angles homologues sont congrus et les côtés homologues sont proportionnels. À l'aide de tes instruments de géométrie, effectue l'homothétie |h_{(O; 1,5)}|. Peu importe le plan cartésien avec lequel on travaille, il possède toujours les mêmes caractéristiques : Les quadrants : ils représentent chacune des quatre divisions du plan cartésien. L'axe des abscisses : axe horizontal qui est associé à la variable indépendante |(x).| L'axe des ordonnées : axe vertical qui est associé à la variable dépendante |(y).| L'origine : point de rencontre des deux axes dont la coordonnée est |(0,0).| Les coordonnées |(x,y)| : tout point dans le plan cartésien possède une coordonnée donnée en fonction de sa valeur sur l'axe des |x| et des |y.| Les axes : chacun des axes est représenté par une droite graduée. Dans un plan cartésien, place chacun des points suivants : ||A(2,3),\ B(-3,2),\ C(-2,-3),\ D(4,-2)|| Pour bien comprendre les probabilités, il est important de bien différencier les différents événements : Impossible : dont la probabilité est égale à 0 (0%). Certain : dont la probabilité est 1 (100%). Probable : dont la probabilité est entre 0 et 1 (entre 0% et 100%). Élémentaire : qui contient un seul élément. Compatibles/incompatibles : dont l'intersection n'est pas vide / dont l'intersection est vide. Dépendants/indépendants : quand le résultat du 2e tirage est influencé par le 1er tirage / quand le résultat du 2e tirage n'est pas influencé par le 1er tirage. En fonction des différentes situations, détermine les qualificatifs qui sont les plus appropriés pour chacune d'elles. 1) A : Tirer un as d'un jeu de cartes de 52 cartes. B : Tirer un roi d'un autre jeu de 52 cartes. 2) Obtenir huit en lançant un dé à six faces. 3) Piger deux boules de façon consécutive et sans remise dans une urne qui en contient 30. Tout comme dans plusieurs domaines, la théorie et la pratique donnent souvent deux résultats différents : Probabilité fréquentielle : Probabilité qui est obtenue à la suite de la réalisation d'une expérience. Probabilité théorique : Probabilité qui est obtenue à la suite de l'analyse théorique des résultats possibles. En prenant connaissance des situations suivantes, identifie s'il s'agit d'une probabilité fréquentielle ou théorique. A) Pour déterminer la probabilité d'obtenir pile ou face lorsqu'on lance une pièce de monnaie, Julien en lance une à 50 reprises et note les résultats chaque fois. Au final, il obient |P(\text{pile}) = \displaystyle \frac{23}{50}| et |P(\text{face})=\displaystyle \frac{27}{50}|. B) Puisqu'un dé régulier possède six faces identiques, on peut déterminer que |P(1) = P(2) = P(3) = P(4) = P(5) = P(6) = \displaystyle \frac{1}{6}.| ||\mathbb{P} = \displaystyle \frac{\text{Nbre de résultats recherchés}}{\text{Nbre de résultats possibles}}|| Par ailleurs, le dénombrement des résultats possibles sera influencé si le tirage est fait avec ou sans remise. Pour gagner le grand prix à une fête de quartier, les concurrents doivent piger deux boules noires de façon consécutive. Pour ce faire, ils ont le choix entre deux modalités. A) Piger, sans remise, dans une urne qui contient 10 boules : cinq sont rouges, trois sont vertes et deux sont noires. B) Piger, avec remise, dans une urne qui contient 15 boules : sept sont rouges, cinq sont vertes et trois sont noires. Afin de maximiser ses chances, quelle modalité devraient choisir les concurrents? Voici deux méthodes d'échantillonnage qui sont fréquemment utilisées : Aléatoire : les éléments sont choisis au hasard, sans méthodologie précise. Systématique : les éléments sont choisis en respectant une fréquence précise. Pour chacune des situations, identifie laquelle des méthodes est la plus appropriée. 1) Dans une usine, on contrôle la qualité en vérifiant un produit à chaque tranche de 100 sortant de la chaine de production. 2) Pour essayer de prédire les résultats de la prochaine élection, on effectue un sondage en interrogeant les gens à la sortie d'un centre commercial. Pour s'assurer de la crédibilité d'un sondage, il y a certains pièges qu'il faut éviter durant la création, la passation et l'analyse des données de celui-ci. Entre autres, les sources de biais suivantes sont souvent évoquées : La taille de l'échantillon : s'assurer d'interroger assez de gens afin que les résultats soient représentatifs de la population. La formulation des questions : s'assurer que les questions ne suggèrent aucune prise de position. Parmi les situations suivantes, indique si la question est biaisée. Dans l'affirmative, identifie la source de biais. A) Pour savoir ce que les gens pensent de l'agrandissement de l'hôtel de ville, le maire envoie un sondage, par la poste, à 1 000 des 5 000 résidents. B) La question suivante est posée : « N'êtes-vous pas en accord avec le fait qu'une compagnie ne déménage pas son siège social pour éviter de perdre certains avantages fiscaux? » De façon générale, on peut définir le type de caractère étudié à l'aide des qualificatifs suivants : Qualitatif : lorsque la réponse est un mot ou une expression. Quantitatif discret : lorsque la réponse est une valeur numérique faisant partie de l'ensemble des entiers |(\mathbb{Z}).| Quantitatif continu : lorsque la réponse donnée est une valeur numérique faisant partie de l'ensemble des réels |(\mathbb{R}).| Parmi les situations suivantes, identifie le caractère étudié ainsi que le type qui leur est associé. A) On interroge les gens sur leur animal de compagnie préféré. B) On interroge les gens sur le nombre d'animaux de compagnie qu'ils ont à leur domicile. Une fois que les données ont été amassées, il faut les analyser afin d'en tirer des conclusions satisfaisantes. Pour ce faire, on utilise quelques valeurs numériques : Moyenne |= \displaystyle \frac{\text{Somme des données}}{\text{Nombre total de données}}| Étendue |= \text{Valeur maximale} - \text{Valeur minimale}| Minimum | = \text{Plus petite valeur de la distribution}| Maximum | = \text{Plus grande valeur de la distribution}| Afin d'avoir une idée de la grandeur des vêtements sportifs qu'une école veut fournir aux membres des différentes équipes, elle demande à |\color{blue}{20}| élèves de donner leurs mensurations. Voici les résultats obtenus concernant la taille (en cm) de chacun : |\color{green}{120,}| |\color{red}{124,}| |\color{red}{124,}| |\color{red}{ 125,}| |\color{red}{127,}| |\color{red}{128,}| |\color{red}{129,}| |\color{red}{130,}| |\color{red}{131,}| |\color{red}{134,}| |\color{red}{134,}| |\color{red}{134,}| |\color{red}{141,}| |\color{red}{142,}| |\color{red}{142,}| |\color{red}{143,}| |\color{red}{145,}| |\color{red}{147,}| |\color{red}{148,}| |\color{fuchsia}{149}| À l'aide de cette distribution, détermine la valeur de la moyenne et de l'étendue. Afin de n'oublier aucun élément dans la création d'un tel diagramme, on peut suivre les étapes suivantes : Construire un tableau de distribution. Identifier les axes et le titre du graphique. S'assurer d'une bonne graduation et d'un bon espace pour écrire les différentes modalités / valeurs du sondage. Associer la longueur des bandes aux effectifs de chacune des modalités / valeurs. À la sortie d'un centre d'achats, on s'informe sur le nombre de cadeaux que chaque personne pense offrir aux membres de leur famille immédiate. Voici les différentes réponses obtenues : |3,| |4,| |2,| |6,| |5,| |3,| |5,| |6,| |1,| |4,| |1,| |5,| |4,| |6,| |8,| |5,| |6,| |8,| |4,| |5,| |3,| |6,| |2,| |4,| |5,| |2,| |6,| |5,| |3,| |2| Afin d'avoir une idée plus juste des intentions des gens, regroupe ces données dans un diagramme à bandes. Afin de n'oublier aucun élément dans la création d'un tel diagramme, on peut suivre les étapes suivantes : 1) Construire un tableau de distribution avec les mesures d'angles au centre des secteurs. Modalités ou valeurs Effectifs Fréquence (%) Angle au centre du secteur (°) Selon les choix de réponses offerts Dénombrement de chacune des modalités / valeurs |\displaystyle \frac{\text{Effectif analysé}}{\text{Effectif total}} \times 100| |\displaystyle \frac{\text{Fréquence}}{100 \%} = \frac{\text{m d'angle}}{360^\circ}| 2) Dessiner chacun des secteurs en respectant leur angle au centre. 3) Ajouter une légende et un titre. 4) S'assurer que les pourcentages soient écrits sur chacun des secteurs. Pour avoir une représentation globale de l'investissement des revenus d'une compagnie, le directeur général demande de synthétiser les informations suivantes dans un diagramme circulaire : ||\begin{align} \color{blue}{\text{Salaire}} &= \color{blue}{1 \ 190 \ 000\ $} \\ \color{orangered}{\text{Électricité}} &= \color{orangered}{420 \ 000\ $} \\ \color{gray}{\text{Chauffage}} &= \color{gray}{315 \ 000\ $} \\ \color{orange}{\text{Publicité}} &= \color{orange}{700 \ 000\ $} \\ \color{darkblue}{\text{Placements}} &= \color{darkblue}{245 \ 000\ $} \\ \color{green}{\text{Rénovations}} &= \color{green}{630 \ 000\ $} \end{align}|| À toi de jouer!
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Le trait d'union Le trait d’union a plusieurs utilités. cerf-volant arc-en-ciel contre-performance rond-point rendez-vous elle-même, nous-mêmes, etc. celle-ci, ci-dessus, ci-contre, ci-après, ci-joint, ci-inclus, etc. cette femme-ci, ce livre-ci, etc. là-bas, là-dessus, là-dessous, etc. ce matin-là, cette maison-là, etc. Parle-t-il à sa mère? Sais-tu qui vient souper? Prend-il de longues vacances? Choisit-elle de bons romans? La prochaine fois, remarque-le. Ce crayon, prends-le. La prochaine fois, parles-en à ton ami.
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Les types de variables Une variable est une lettre à laquelle on peut attribuer différentes valeurs. En algèbre, on tente de généraliser les calculs en remplaçant très souvent les nombres par des lettres. Ces lettres se nomment des variables. Une variable peut être représentée par n'importe quelle lettre de l'alphabet. a2 4b4 - 3c y + z Dans ces expressions algébriques, les lettres a, b, c, y et z sont des variables. Une variable quantitative est une variable qui peut être exprimée par un nombre, une quantité. Ces variables quantitatives peuvent être divisées en deux sous-catégories : les variables continues et les variables discrètes. Une variable continue est une variable qui peut prendre toutes les valeurs possibles d'un intervalle de nombres réels. Le nombre de pattes d’une sauterelle L’âge d'une personne La masse corporelle Le nombre de femmes qui ont voté lors des dernières élections Le temps pris pour effectuer un trajet en voiture Une variable discrète est une variable qui peut prendre uniquement certaines valeurs d'un intervalle de nombres réels. Généralement, les valeurs admissibles ne sont que les nombres entiers. Dans la liste ci-dessus, on retrouve trois variables discrètes : Le nombre de pattes d'une sauterelle ne peut admettre que des nombres entiers comme valeur. L'âge d'une personne arrondi à l'année ne peut admettre que des nombres entiers comme valeur. Le nombre de femmes qui ont voté lors des dernières élections ne peut admettre que des nombres entiers comme valeur. Dans la liste ci-dessus, on retrouve deux variables continues : La masse corporelle peut admettre toutes les divisions des kilogrammes et des grammes. Le temps pris pour effectuer un trajet en voiture n'est pas compté qu'en heures. Il admet aussi toutes les minutes et les secondes. Une variable qualitative exprime une valeur qui ne représente pas une quantité. Au lieu de quantifier une grandeur comme dans le cas d'une variable quantitative, une variable qualitative la confère une qualité, un qualificatif. La couleur des yeux L’état civil Le sexe d'une personne Le numéro d'abonnement à une bibliothèque Une variable indépendante dans un problème est le paramètre qui varie sans être influencé par les autres paramètres du problème. En général, on représente la variable indépendante par la lettre «x». Une variable dépendante dans un problème est le paramètre du problème qui varie sous l'influence de la variable indépendante. En général, on représente la variable dépendante par la lettre «y». Le lien entre une variable dépendante et une variable indépendante est appelé relation. On peut illustrer cette relation de diverses manière. Par exemple, dans un plan cartésien, la variable indépendante est associée à l'axe des abscisses (l'axe des x) alors que la variable dépendante est associée à l'axe des ordonnées (l'axe des y). La relation entre les variables dépendantes et indépendantes peut aussi être représentée par l'établissement d'une fonction algébrique. Étant donné que plusieurs types de relations existent, il existe différents types de fonction. Pour valider, de façon interactive, ta compréhension de l'analyse des fonctions, incluant les variables dépendantes et indépendantes, consulte la MiniRécup suivante :
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La virgule La virgule est un signe de ponctuation utile à la juxtaposition, à la coordination et à la subordination ainsi qu’à l’encadrement et au détachement de groupes et de phrases. Lorsque le complément de phrase est en début de phrase, il faut le détacher à l'aide d'une virgule. Lorsque celui-ci est entre le sujet et le prédicat ou au milieu du prédicat, deux virgules sont nécessaires pour l'encadrer. Tous les matins, Julie et son copain dégustent leur jus d’orange fraichement pressé. Julie et son copain, tous les matins, dégustent leur jus d’orange fraichement pressé. Julie et son copain dégustent, tous les matins, leur jus d’orange fraichement pressé. Julie et son copain dégustent leur jus d’orange fraichement pressé tous les matins. On emploie la virgule pour détacher un complément du nom ou du pronomdans certaines situations. Pour être accompagné de virgules, le complément doit ajouter une précision non essentielle au groupe de mots auquel il est lié. Autrement dit, il pourrait être effacé. On encadre de virgules le complément placé immédiatement après le nom (exemple 1) ou le pronom (exemple 2). La vitamine C, qui est excellente pour la santé, se trouve dans plusieurs fruits. Celui-ci, parti depuis plusieurs mois, est enfin revenu. On ajoute une virgule après le complément qui se trouve immédiatement avant le nom (exemple 1) ou le pronom (exemple 2). Excellente pour la santé, la vitamine C se trouve dans plusieurs fruits. Parti depuis plusieurs mois, celui-ci est enfin revenu. On ajoute une virgule avant le complément du nom ou du pronom placé à la toute fin de la phrase. Le facteur est rentré se coucher, totalement épuisé. On emploie la virgule pour détacher un groupe sur lequel on veut mettre l’accent. Il s’agit alors d’une phrase emphatique. Marco, je l’aime! Des fruits, j’en mange beaucoup. Je voudrais tellement le rencontrer, cet artiste! On encadre de virgules les phrases incises (exemple 1) et les phrases incidentes (exemple 2). Marco, affirme Izabella, est le plus beau garçon du monde. L’étude, qu’on le veuille ou non, est nécessaire à la réussite. L’apostrophe est une façon d’interpeler directement quelqu’un dans une phrase. La virgule sert à détacher une apostrophe du reste de la phrase. « Franck, est-ce que je peux te parler? » « Les amis, prenez un stylo noir pour rédiger. » La virgule sert aussi à séparer des groupes juxtaposés qui occupent la même fonction syntaxique. Elle peut séparer des sujets de phrase (exemple 1), des verbes (exemple 2), des compléments directs du verbe (exemple 3), des attributs du sujet (exemple 4), des compléments du nom (exemple 5), des compléments de phrase (exemple 6), etc. Les pantalons, les chandails, les foulardset les tuques ont tous été vendus en quelques heures. Les couturières coupent, cousent, ajustent, réparent et récupèrent les vêtements. Éva a acheté des chaussures, une tente, un sac de couchage, un matelas et des ustensiles de cuisine. Les athlètes étaient entrainés, préparés et motivés en arrivant à la compétition. Ce chapelier fabrique des chapeaux de paille, de feutre, de tissu et de laine. Tous les matins, en déjeunant, avant d'aller au travail, Karen lit son journal. La virgule peut également servir à juxtaposer des phrases (exemple 1) et des subordonnées (exemple 2). Il parle, il rit, il chante. Bien qu’il ne mange plus au restaurant, n’achète plus de disques et ne va plus au cinéma, il est toujours aussi endetté. La coordination implique l’utilisation d’une conjonction ou d’un adverbe jouant le rôle de coordonnant. Il arrive que la virgule soit utilisée avec ces coordonnants. La virgule placée avant le coordonnant Le spectacle était vraiment impressionnant, mais il était beaucoup trop long. J’ai cessé de travailler, car j’étais épuisée. Le spectacle était vraiment impressionnant. Toutefois, il était beaucoup trop long. Elle sera à l’extérieur de la ville samedi et dimanche, soit pendant toute la fin de semaine. J’ai enfilé mes bottes, mon manteau et mon foulard, et je suis partie sous la tempête. Elle doit absolument retrouver sa clé, ou elle ne pourra pas entrer chez elle. Je voudrais bien partir mais, comme me l’a rappelé Justine, il y a beaucoup de travail à faire encore. Il peut arriver qu’on ne répète pas un mot ou un groupe de mots dans une phrase coordonnée. Dans ce cas, la virgule est utilisée pour remplacer le mot ou le groupe de mots omis. Pierrot a préparé le dessert et Mathilde, les entrées. La virgule remplace le verbe a préparé. Le nouveau lézard de mon voisin, mange de la laitue. Le nouveau lézard de mon voisin mange, de la laitue. La première phrase est incorrecte puisque le groupe nominal le nouveau lézard de mon voisin (qui exerce la fonction de sujet) est séparé par une virgule du groupe verbal mange de la laitue(quiexerce la fonction de prédicat). La deuxième phrase est incorrecte puisque le verbe mange est séparé par une virgule du groupe prépositionnel de la laitue exerçant la fonction de complément direct.
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La reprise par un pronom Ce pronom de reprise ne désigne qu’une partie d'un élément déjà mentionné. Entre autres, les pronoms certains, d’autres et plusieurs sont employés pour reprendre partiellement l’information. Reprise partielle par un pronom Pendant les vacances, Lisa a fait une foule d’activités, certaines en ville, plusieurs à la campagne et d’autres sur le bord de la mer. - Certaines, plusieurs et d'autres reprennent de façon partielle une foule d'activités. Reprise partielle par un pronom numéral Dans la ferme de sa grand-mère, il y a 34 lapins; 12 sont blancs, 10 sont noirs et 8 sont bruns. -12, 10 et 8 reprennent de façon partielle 34 lapins. La reprise totale consiste à reprendre par un pronom la totalité de l’idée précédemment nommée. Le pronom de reprise est donc du même genre, du même nombre et de la même personne que le noyau du groupe qu’il reprend. Béatrice se cherche un emploi parce qu’elle veut économiser pour voyager. Elle sait que plusieurs boutiques embauchent actuellement des employés. Elle commence donc ses démarches au centre commercial. - Elle reprend la totalité du nom Béatrice. Ce jeune homme est tellement attachant ! Je suis sûr qu'il le sera toute sa vie ! - Il reprend la totalité du groupe nominal ce jeune homme. Les pronoms cela, ça, ceci et ce peuvent servir à reprendre en totalité un élément, un mot, un groupe de mots, une phrase. D'autres pronoms démonstratifs complexes exercent également cette fonction : celle-ci, celui-ci, celles-ci, ceux-ci, celle-là, celui-là, ceux-là, celles-là. On peut participer à la préservation de la nature par des actions simples : recycler, composter, utiliser le transport en commun. Ce sont des gestes qui peuvent faire la différence. - Le ce reprend la totalité du référent : recycler, composter, utiliser le transport en commun. Ian parle couramment quatre langues. Cela étonne toujours un peu les personnes qu'il rencontre. - Le cela reprend le référent en totalité : le fait que Ian parle couramment quatre langues. Il est revenu du marché avec un immense panier de fraises. Celui-ci devait contenir une centaine de fraises. - Le celui-ci reprend le référent en totalité : un immense panier de fraises. Jean-Daniel n'a jamais pu supporter la personnalité excentrique de Bruno. Celui-ci a tendance à toujours tout exagérer. - Le lecteur peut se questionner quant au référent de celui-ci. Effectivement, il est possible que celui-ci reprenne tout autant Jean-Daniel que Bruno. Les autres pronoms de reprise possibles ne reprennent pas nécessairement une partie ou la totalité de l’idée mentionnée. J’ai bien aimé cette recette de gâteau au fromage, par contre, la tienne est bien meilleure. La robe que tu portes me fait un peu penser à celle de Mélissa.
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La représentation graphique d'une droite Selon la forme d'équation dont on dispose, on procède différemment pour tracer une droite dans un plan cartésien. Il arrive parfois qu'on ne connaisse pas l'équation de la droite. On peut tout de même représenter celle-ci si les coordonnées d'un point et la valeur de la pente (paramètre |m|) nous sont fournies. Dans ce cas, on peut tracer une droite en suivant ces étapes : Tracer une droite passant par le point (-3,-1) et dont la pente est |\frac{1}{2}|. 1. On place le point donné. 2. On place d'autres points à l'aide de la valeur de la pente. La pente est de |\frac{1}{2}|, ce qui indique qu'on se déplace de 2 unités vers la droite (|x|) et de 1 unité vers le haut (|y|). 3. On trace la droite qui passe par les nouveaux points placés. Tracer une droite passant par le point (-4,5) et dont la pente vaut -2. 1. On place le point (-4 , 5 ). 2. On place d'autres points à l'aide de la valeur de la pente. La pente indique que, chaque fois qu'on se déplace de 1 unité vers la droite (|x|), on se déplace de 2 unités vers le bas (|y|). 3. On trace la droite qui passe par les nouveaux points placés. La forme fonctionnelle de l'équation d'une droite s'écrit sous la forme |y = mx + b|. On peut tracer une droite dont l'équation est écrite sous cette forme en suivant ces étapes : Soit l'équation |y = -2x + 5|. 1. On place l'ordonnée à l'origine (|b = 5|) dans le plan cartésien. 2. À partir de ce point, on utilise la pente (|m = -2|) afin d'en placer un second dans le plan cartésien. 3. On trace la droite qui passe par ces deux points. Soit l'équation |y = \frac{3}{2}x - 2|. 1. On place l'ordonnée à l'origine (|b = -2|) dans le plan cartésien. 2. À partir de ce point, on utilise la pente (|m = \frac{3}{2}|) afin d'en placer un second dans le plan cartésien. 3. On trace la droite qui passe par ces deux points. La forme symétrique de l'équation d'une droite s'écrit sous la forme de |\displaystyle \frac{x}{a} + \frac{y}{b} = 1|. On peut tracer une droite dont l'équation est écrite sous cette forme en suivant ces étapes : Soit l'équation |\displaystyle \frac{x}{3} + \frac{y}{9} = 1|. 1. L'ordonnée à l'origine est égale à |\color{blue}{b = 9}| et l'abscisse à l'origine est égale à |\color{red}{a = 3}|. On place ces deux points dans le plan cartésien. 2. On trace la droite qui passe par ces deux points. Soit l'équation |\frac{x}{5} - \frac{y}{2} = 1|. 1. L'ordonnée à l'origine est égale à |\color{blue}{b = -2}| et l'abscisse à l'origine est égale à |\color{red}{a = 5}|. On place ces deux points dans le plan cartésien. 2. On trace la droite qui passe par ces deux points. La forme générale de l'équation d'une droite s'écrit sous la forme de |Ax + By + C = 0|. On peut tracer une droite dont l'équation est écrite sous cette forme en suivant ces étapes : Soit l'équation |4x - 8y + 16 = 0|. 1. On détermine la valeur de l'ordonnée à l'origine. ||\begin{align}4(0) - 8y + 16 &= 0\\-8y &= -16\\y &= 2\end{align}|| 2. On détermine la valeur de l'abscisse à l'origine. ||\begin{align}4x - 8(0) + 16 &= 0\\4x &= -16\\x &= -4\end{align}|| 3. On place ces deux coordonnées dans le plan cartésien. 4. On trace la droite qui passe par ces points.
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L'écart type Une autre mesure fréquemment utilisée pour comparer les données d'une même distribution entre elles est l'écart type. L’écart type, habituellement noté |s| lorsqu’on étudie un échantillon et |\sigma| lorsqu’on étudie une population, est défini comme étant une mesure de dispersion des données autour de la moyenne. En d'autres mots, plus l'écart type est grand, plus les données sont éloignées de chaque côté de la moyenne et vice versa pour un écart type qui est petit. Tout comme la variance, l’écart type peut se calculer peu importe si la distribution étudiée est une population ou un échantillon. Puisque sa définition et sa formule ressemblent beaucoup à celles de la variance, la démarche pour calculer l'écart type y est très similaire. Pour illustrer le tout, l'exemple suivant est en fait la suite de celui présenté dans la fiche de la variance. Pour analyser la température d'une journée, on note la température en degrés Celsius à chaque heure et on obtient la distribution suivante: -5, -4, -4, -3, -3, -2, -1, 0, 0, 1, 2, 3, 3, 4, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 10, 11, 11, 12. 1) Calcul de la variance Selon les calculs faits dans la fiche de la variance, on obtient que |s^2 = 30{,}04^\circ \text{C}^2.| 2) Calcul de l'écart type selon |\text{écart type} = \sqrt{\text{variance}}| ||s = \sqrt{30{,}04^\circ \text{C}^2} \approx 5{,}48^\circ \text{C}|| Ainsi, l’écart type de cette distribution est égal à environ |5{,}48^\circ \text{C}.| Pour en savoir plus sur l'interprétation d'une telle mesure, n'hésite pas à consulter la section suivante.
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La fonction complément direct du verbe (CD) Le complément direct est une expansion du verbe, il fait donc partie du groupe verbal (GV). Le complément direct n’est pas déplaçable à l’extérieur du GV et suit, lorsque cette fonction n'est pas exercée par un pronom, le verbe qu'il complète. 1. Julie range ses vêtements. - Julie ses vêtements range. Le complément direct peut être pronominalisé par le, la, l’, les, cela, ça, en. Forme régulière Forme pronominalisée 1. Julie range ses vêtements. Julie les range. 2. Marc-Antoine aime se promener dans le parc. Marc-Antoine aime cela. Le complément direct peut être encadré par l’expression « C’est [sujet singulier] que… » ou « Ce sont [sujet pluriel] que… ». Forme régulière Encadrement par c'est... que ou ce sont... que 1. Julie range ses vêtements. Ce sont ses vêtements que Julie range. Le complément direct peut être effacé avec certains verbes (exemple 1), mais ne peut pas l'être avec d’autres (exemple 2). 1. Je mange une pomme. - Je mange X. 2. J'ai aperçu le surveillant. - J'ai aperçu X. Plusieurs groupes de mots peuvent exercer la fonction de complément direct du verbe : un groupe nominal (exemple 1), un pronom (exemple 2), un groupe infinitif (exemple 3) et une subordonnée complétive (exemple 4). 1. Ma tante confectionne tous ses vêtements. - Le groupe nominal tous ses vêtements est le complément direct du verbe confectionne. 2. Elle les confectionne. - Le pronom les est le complément direct du verbe confectionne. 3. J'aimerais apprendre à coudre. - Le groupe infinitif apprendre à coudre est le complément direct du verbe aimerais. 4. Je crois qu'il faut être très minutieux. - La subordonnée complétive qu'il faut être très minutieux est le complément direct du verbe crois. À la suite du verbe, poser la question qui ? ou quoi ? aide à repérer le complément direct. En effet, la réponse à cette question est le complément direct du verbe. Énoncé Groupe sujet + verbe + « qui » ou « quoi » ? → la réponse est le CD Réponse 1. Julie range ses vêtements. Julie range quoi ? → ses vêtements ses vêtements est le complément direct du verbe range
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Les facteurs qui influencent la vitesse de réaction La vitesse d’une réaction chimique est influencée par cinq facteurs: la nature et la concentration des réactifs, leur surface de contact, la température du système, et finalement la présence d’un catalyseur. Il est parfois utile d'utiliser la théorie des collisions afin de mieux comprendre l'influence des différents facteurs sur la vitesse de réaction. La nature des réactifs influence la vitesse d'une réaction. La phase dans laquelle se trouvent les réactifs, ainsi que le nombre et la force des liaisons qu'ils contiennent seront les facteurs qui influenceront la vitesse. En général, les réactions homogènes, c'est-à-dire celle où tous les réactifs en jeu sont dans la même phase, sont plus rapides que les réactions hétérogènes. Toutefois, on doit principalement considérer deux aspects en lien avec la nature des réactifs en jeu: la phase des réactifs et la quantité et le type de liaisons à briser dans les réactifs. Selon le modèle particulaire, les forces d'attraction entre les particules diminuent au fur et à mesure que les particules de matière sont plus distantes. De plus, à température égale, les particules se déplacent beaucoup plus rapidement dans un gaz que dans un liquide ou un solide. Par conséquent, une réaction impliquant des réactifs gazeux sera plus rapide qu'entre des réactifs solides puisqu'il y a moins de forces d'attraction à vaincre et plus de collisions efficaces. Lorsque des réactifs en solution aqueuse sont présents, les réactions sont encore plus rapides, car il n'y a pratiquement aucune force d'attraction à briser. On peut donc classer les vitesses de réaction en fonction de la phase de la façon suivante: L'énergie d'activation (Ea) d'une réaction est l'énergie minimale nécessaire au déroulement de la réaction chimique. Elle correspond à la quantité d'énergie nécessaire pour briser les liens unissant les atomes des molécules de réactifs afin de former le complexe activé. Plus le niveau d'énergie de ces forces de liaison est élevé, plus il est difficile de briser les molécules. Par exemple, les liaisons covalentes sont beaucoup plus difficiles à briser que les liaisons ioniques. Du coup, la réaction sera plus lente. D'un autre côté, plus le nombre de liaisons chimiques dans une molécule est élevé, plus l'énergie requise pour les briser sera aussi élevée. Conséquemment, la réaction sera aussi plus lente. Une molécule de méthane (CH4) (à gauche) contient moins de liaisons chimiques qu'une molécule de méthanol (CH3OH) (à droite). Elle réagit plus rapidement puisqu'elle est plus facile à briser. La concentration des réactifs influence la vitesse d'une réaction. Généralement, une augmentation de la concentration augmentera la vitesse de réaction. Pour un volume donné, lorsqu'on augmente la concentration des réactifs, le nombre de particules par unité de volume augmente. La probabilité qu'il y ait des collisions entre les particules est donc accrue. Cette augmentation du nombre de collisions a pour conséquence une augmentation de la vitesse de la réaction. On peut illustrer l'influence de la concentration sur la vitesse de réaction à l'aide de la courbe de distribution de Maxwell-Boltzmann. Le graphique ci-dessous représente la distribution de vitesse dans des échantillons à deux concentrations différentes. On observe que l'énergie d'activation et la vitesse moyenne des particules ne sont pas influencés par une modification de concentration. La différence de concentration ne fait que changer la hauteur de la courbe. Ainsi, plus la concentration est élevée et plus de particules possèdent une énergie supérieure à l'énergie d'activation. La réaction se déroule alors plus rapidement. La surface de contact des réactifs influence la vitesse d'une réaction. Une plus grande surface de contact permet davantage de collisions entre les réactifs et, par conséquent, augmente la vitesse de la réaction. Lorsqu'une réaction implique un réactif solide, la forme de celui-ci influence la vitesse de réaction. Par exemple, il est plus facile d'allumer un feu de camp avec du bois fendu en petits morceaux qu'avec des bûches entières. Aussi, la mastication des aliments permet une digestion plus rapide des aliments. Les collisions intervenant entre un solide et un autre réactif, par exemple un gaz, ne se font que sur la surface externe du solide. Si cette surface est restreinte, la vitesse de la réaction sera relativement lente. Au contraire, si le solide est divisé en particules plus fines, la surface de contact est plus grande et le nombre de collisions augmente, ce qui augmente la vitesse de réaction. La température du système influence la vitesse d'une réaction. En général, une hausse de température se traduit par une augmentation de la vitesse de réaction. Lorsqu'on augmente la température d'un échantillon de matière, les particules qui le composent acquièrent une énergie cinétique plus grande. L'augmentation du déplacement engendre davantage de collisions efficaces et, conséquemment, une réaction plus rapide. L'inverse est aussi vrai: si on refroidit un système, on ralentit le déplacement des particules et la vitesse de réaction est diminuée. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on conserve des aliments au réfrigérateur: une température fraîche permet de ralentir la vitesse de dégradation de la nourriture. On peut illustrer l'influence de la température sur la vitesse de réaction à l'aide de la courbe de distribution de Maxwell-Boltzmann. Le graphique ci-dessous représente la distribution de vitesse dans un échantillon de gaz à deux températures différentes. On observe qu'une augmentation de température aplatit la courbe de distribution et la déplace vers la droite. La vitesse moyenne des particules est alors plus grande à des températures plus élevées. Aussi, davantage de particules possèdent une énergie supérieure à l'énergie d'activation lorsque la température est plus élevée. La réaction se déroule alors plus rapidement. Un catalyseur est une substance qui augmente la vitesse d'une réaction sans y prendre part directement. Il abaisse la quantité d'énergie nécessaire pour amorcer la réaction. Certaines substances permettent de modifier la vitesse de réaction sans toutefois faire partie des réactifs ou des produits: on les nomme catalyseurs. Le catalyseur ne participe pas à la réaction; on le retrouve intact à la fin de celle-ci. Son rôle est plutôt d'abaisser l'énergie d'activation nécessaire à la réaction, ce qui permet à davantage de particules d'entrer en collision efficace et ainsi de pouvoir réagir. La vitesse de la réaction augmente. On peut illustrer l'influence d'un catalyseur sur la vitesse de réaction à l'aide de la courbe de distribution de Maxwell-Boltzmann. Le graphique ci-dessous représente la distribution de vitesse dans un échantillon de gaz en présence ou en l'absence d'un catalyseur. On peut constater que l'énergie d'activation nécessaire à la réaction est diminuée en présence d'un catalyseur. Ainsi, davantage de particules possèdent une énergie supérieure à l'énergie d'activation. La réaction se déroule alors plus rapidement. Il existe des substances qui ont un effet contraire à celui des catalyseurs: plutôt que d'augmenter la vitesse d'une réaction, ils la diminuent. Ces substances agissent en augmentant l'énergie d'activation de la réaction. On peut ainsi ralentir certains processus. Ces substances, parfois nommées catalyseurs négatifs, sont des inhibiteurs. On distingue souvent deux types de catalyseurs: Un catalyseur homogène est une substance qui se trouve dans la même phase que les réactifs. Un catalyseur hétérogène est une substance qui se trouve dans une phase différente de celle des réactifs de la réaction qu'il catalyse. On utilise des catalyseurs à plusieurs fins. La levure qu'on ajoute au pain permet de produire des substances qui catalysent la levée du pain. Dans l'industrie agroalimentaire, des inhibiteurs sont souvent utilisés afin de ralentir les réactions chimiques qui causent la détérioration des aliments. Certaines plantes carnivores, afin de pouvoir digérer des insectes, produisent des substances qui accélèrent cette digestion. Les réactions chimiques se déroulant dans notre corps sont dépendantes de catalyseurs biologiques appelés enzymes.
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Le ton du texte Le ton indique la manière dont l'énonciateur transmet son message, ce qui est révélateur de son point de vue, de son opinion. Pour déterminer le ton de l'auteur dans un texte, il faut se questionner sur son intention de communication. L'auteur veut-il faire rire, rêver, pleurer, réfléchir? Quelle émotion (s'il y en a une) veut-il faire naitre chez son public lecteur? Le ton humoristique est employé par l'auteur d'un texte avec l'intention de faire sourire, de faire rire. Un texte au ton humoristique peut reposer sur : 1. un contenu comique (saugrenu, absurde, etc.); 2. la déformation volontaire de mots ou d'expressions; 3. le recours à des jeux de mots; 4. l'emploi de néologismes (des mots inventés par l'auteur); 5. l'hyperbole (une exagération loufoque); 6. l'antithèse (un contraste amusant); 7. etc. Tous ces procédés contribuent à créer un ton fantaisiste, léger. Le ton ironique est employé par l'auteur dans l'intention de créer une complicité particulière avec son destinataire (il faut un esprit éveillé pour que l'ironie soit décodée) afin d'en faire son allié. L'ironie est une forme de moquerie (envers quelqu'un ou quelque chose) qui présente, avec exagération, le contraire de la pensée véritable de l'auteur (le lecteur doit donc comprendre que l'auteur du texte insinue le contraire de ce qu'il a écrit). Différents mécanismes langagiers, souvent très peu subtils, deviennent des repères importants quand vient le temps de déceler l'ironie dans un texte. L'ironie est rendue évidente grâce à des procédés stylistiques comme : 1. l'hyperbole (exagération excessive des propos); 2. la litote (forme d'atténuation du propos qui vise en réalité à en démontrer la gravité ou l'absurdité); 3. l'ironie (énonciation du message contraire au message que l'on souhaite livrer afin de mettre en valeur ce dernier); 4. etc. Le ton dramatique est employé avec l'intention de susciter des émotions chez le lecteur comme la douleur, la terreur, la pitié, la colère. Pour ce faire, l'énonciateur fait usage d'un vocabulaire fortement connoté (chaque mot est en effet bien choisi pour déclencher l'émotion voulue). D'autres procédés stylistiques servent bien le ton dramatique : l'accumulation de mots liés à un thème (dans le but d'accentuer l'effet dramatique) et l'hyperbole (toujours dans le but de dramatiser) pourront, entre autres, aider à créer un effet tragique. Le ton polémique est employé avec l'intention de soulever l'indignation chez le public lecteur, de susciter le débat à propos d'un sujet controversé. L'auteur qui en fait usage souhaite dresser une critique sévère de son sujet. Pour ce faire, il décrit la situation avec une véhémence assurée, voire parfois avec une certaine agressivité (décelée dans le choix des mots). Quand on est confronté à un ton polémique, on sent que l'auteur est loin d'être indifférent par rapport à ce qu'il présente. Bien au contraire, l'auteur qui emprunte le ton polémique cherche à faire réagir vivement son destinataire afin qu'il soit aussi touché que lui par le sujet et agisse pour que la situation change. Le ton poétique est employé avec l'intention d'émouvoir le public lecteur en faisant appel à la beauté esthétique du langage. L'auteur qui emploie un ton poétique exprime des sentiments intimes dans une langue soignée, rythmée, imagée. En plus de jouer sur la sensibilité du lecteur, le ton poétique vise à frapper l'imaginaire par le biais de différents procédés stylistiques comme l'emploi fréquent de comparaisons, de métaphores, de périphrases, etc. Le ton didactique est employé avec l'intention d'instruire, d'informer et d'expliquer. L'auteur qui emploie ce ton souhaite rendre clair (afin de mieux le faire connaitre) un sujet qu'il maitrise lui-même très bien. Un texte qui renferme un ton didactique est souvent parsemé de passages descriptifs et explicatifs. Des procédés comme la reformulation, qui permet de préciser le sens d'un mot, et la comparaison, qui permet le rapprochement entre un élément abstrait et un élément concret, trouvent tout à fait leur place dans un texte au ton didactique.
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Le conditionnel passé de l'indicatif Le conditionnel passé est un temps de verbe composé qui fait partie du mode indicatif. Il sert souvent à exprimer un fait hypothétique. Le conditionnel passé est formé de l'auxiliaire avoir ou être au conditionnel présent de l'indicatif et du participe passé du verbe à conjuguer. Aimer Finir Aller Venir Je (j') aurais aimé aurais fini serais allé(e) serais venu(e) Tu aurais aimé aurais fini serais allé(e) serais venu(e) Il/Elle/On aurait aimé aurait fini serait allé(e) serait venu(e) Nous aurions aimé aurions fini serions allé(e)s serions venu(e)s Vous auriez aimé auriez fini seriez allé(e)s seriez venu(e)s Ils/Elles auraient aimé auraient fini seraient allé(e)s seraient venu(e)s 1. Le conditionnel passé peut servir à donner une information incertaine ou non confirmée du passé. Le jeune garçon aurait demandé à changer de classe. L'accident aurait fait trois morts. Dans certains cas, le fait incertain est exprimé à l'aide de la locution au cas où en plus du conditionnel passé. Au cas où vous auriez perdu mon numéro de téléphone, je vous le redonne. Au cas où vous seriez disposés à la recevoir avant le temps, je vous laisse ses disponibilités. 2. Le conditionnel passé peut servir à la formation d'une interrogation indirecte. Elle se demande s'il aurait aimé l'inviter. Je me demande si tu aurais dû agir autrement. 3. Lorsqu'il est précédé ou suivi d'une subordonnée complément de phrase qui exprime une condition, le conditionnel passé exprime une action qui n'a pas eu lieu, mais qui aurait pu se réaliser si la condition avait été respectée. Si elle avait étudié davantage, elle aurait pu réussir l'examen. Elles auraient pu devenir de très grandes amies si elles s'étaient connues avant. 4. Le conditionnel passé peut servir à formuler un regret, un fait du passé qui aurait pu être évité. Je n'aurais pas dû lui faire confiance. Elle aurait aimé qu'il soit plus prudent. 5. Le conditionnel passé peut servir à évoquer une action antérieure à une autre action formulée au conditionnel présent. Il m'a dit qu'il viendrait dès qu'il aurait terminé ses devoirs. Elle m'a dit qu'elle s'inscrirait à la compétition lorsque son genou serait guéri. Dans les récits au passé, le conditionnel passé sert à exprimer un fait incertain ou un souhait. Il joue donc le même rôle que le conditionnel présent dans un récit au présent. Elle aurait voulu qu'il soit plus patient. Il n'aurait pas dû s'emporter ainsi. S'il avait pris le temps de discuter avec elle, il aurait compris pourquoi elle avait pris la décision de vendre la ferme. Elle aurait aimé qu'il soit capable de se mettre à sa place. Arnaud était sous le choc : sa meilleure amie lui aurait donc menti? Jamais il n'aurait pu croire qu'elle aurait osé lui cacher la vérité de la sorte.
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Les outils du géographe Pour bien mener une recherche en géographie, il est essentiel d’observer. Encore faut-il savoir comment utiliser les bons outils, qui permettent d’observer efficacement. En géographie, on distingue deux types d’outils d’observation : les outils d’observation directe et les outils d’observation indirecte. Ces outils permettent de voir directement le phénomène, sur le terrain. Il n’y a pas d’intermédiaire. Parmi les outils d’observation directe, il y a les yeux (qui permettaient au chercheur d’observer les marées par exemple) et les instruments qui permettent de noter des phénomènes. - La boussole permet l’orientation et est un indicateur du magnétisme terrestre. - Le thermomètre indique la température.La girouette et l’anémomètre indiquent respectivement le sens et la vitesse du vent. - Les télescopes et observatoires permettent d’observer directement l’espace. - Le sismographe prend en note la force des séismes. - Les entrevues avec la population, les relevés de substances sur le terrain font aussi partie des observations directes. Les outils d’observation directe exigent toutefois d’être directement sur les lieux du phénomène que l’on veut observer. Il se peut qu’il ne soit pas possible d’étudier un phénomène sur place. C’est dans ces situations que l’on va utiliser des outils d’observation indirecte. Dans ce cas, il y aura un intermédiaire entre le chercheur et le phénomène ou l’endroit. Les planisphères, les cartes politiques, les cartes routières, les plans de ville, les cartes thématiques, les cartes schématiques, les cartes topographiques, les cartes du relief, le globe terrestre, les graphiques, les tableaux, les vidéos, les photographies et les articles font tous partie des outils d'observation indirecte. L’outil d’observation indirecte le plus utilisé est sans doute les cartes. Celles-ci, par leurs multiples formes, peuvent être fort utiles dans plusieurs cas. Les cartes permettent facilement d’établir des liens, de comprendre une situation. C’est de loin l’outil le plus polyvalent. C’est pourquoi il y en a beaucoup dans les manuels. C’est également pour cette raison qu’il est essentiel de prendre connaissance des différents types de carte et de la manière de les lire. C’est aussi pourquoi l’atlas est une référence essentielle en géographie.
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Trucs pour la résolution de problèmes Pour résoudre un problème écrit, il y a quatre étapes à suivre : lire le problème, construire des phrases mathématiques, résoudre les opérations et donner la solution du problème. Un problème est en quelque sorte une énigme qui nous est posée. Évidemment, la première chose à faire est de bien lire le problème à résoudre. Pendant la lecture, il faut être attentif et repérer : les données essentielles pour résoudre le problème; les données inutiles; la question à laquelle il faut répondre. Après la lecture, on ne retient donc que les données essentielles. Sophie a 14 ans. Elle veut s’acheter une bicyclette coûtant 100 dollars. Elle économise 10 dollars par semaine. Dans combien de semaines pourra-t-elle acheter la bicyclette? Après la première étape, on conserve les données essentielles au problème. Avec ces données, il faut construire une phrase mathématique, c’est-à-dire une suite d’opérations que l’on devra résoudre pour trouver la réponse au problème. Pour arriver à construire ses phrases mathématiques, il faut être en mesure d'identifier les mots-clés qui sont associés à l'addition, à la soustraction, à la multiplication et à la division. Après avoir construit la phrase mathématique, il faut effectuer les opérations qu’elle contient. Après avoir fait les calculs nécessaires, il faut donner la réponse au problème sous forme d’une phrase. Il ne faut pas oublier de préciser l’unité de mesure de la réponse. Dans cet exemple, on peut écrire la réponse comme ceci : Sophie pourra acheter sa bicyclette dans 10 semaines. Si on répond seulement «10», la réponse est incomplète.
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La fonction valeur absolue Pour des informations supplémentaires sur la fonction valeur absolue, vous pouvez consulter les fiches suivantes. Pour valider ta compréhension à propos de la résolution de problèmes impliquant la fonction valeur absolue de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante.
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Un portrait de la société québécoise dans les années 1970 Après la période mouvementée de la Révolution tranquille des années 1960, la modernisation du Québec se poursuit dans les années 1970. D'importants changements de mentalité se produisent. Tous les aspects de la société vivent de profonds changements. Les mouvements nationalistes, autochtones et syndicalistes seront les principaux acteurs de cette période. Sous le gouvernement de Robert Bourassa, les frictions politiques sont importantes. Différents mouvements nationalistes ont recours à une multitude de moyens de pression. Des groupes indépendantistes radicaux, comme le FLQ, font la une des journaux après avoir fait des actions violentes. Avec le gouvernement de René Lévesque, c'est la première grande victoire du Parti québécois. C'est un vent de changement qui balaie l'administration et les institutions gouvernementales. Plusieurs mesures sociales sont également mises en place. De leur côté, les Autochtones se sentent menacés par le développement énergétique dans le Nord-du-Québec. Cette période marque un tournant dans leur histoire en leur permettant de signer une première entente avec le gouvernement provincial. Finalement, les groupes syndicaux profitent de la situation pour faire valoir leurs idées et militent pour améliorer leurs conditions de travail.
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L'optique géométrique L'optique géométrique étudie les phénomènes qui concernent la trajectoire de la lumière et plus particulièrement les déviations de celle-ci. Les diverses lois énoncées par Snell et Descartes ont permis de prédire les comportements de la lumière lors d'une réfraction et d'une réflexion. Ces phénomènes sont observables lors de l'utilisation de lentilles ou de miroirs qui permettent d'observer des objets microscopiques ou très lointains. Les lois de la réflexion et de la réfraction permettent de comprendre et de distinguer des termes comme l'image réelle ou l'image virtuelle et d'étudier la position et la grandeur d'une image en fonction de la position de l'objet. Les lentilles servant à corriger des défauts de la vue (à gauche) ou encore la réflexion d'un objet dans un miroir (à droite) sont deux phénomènes explicables à l'aide de l'optique géométrique.
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La conductibilité électrique des solutions Les électrolytes sont des composés chimiques qui, lorsque dissous dans l'eau, libèrent des ions. La libération de ces ions fait en sorte que cette solution devient conductrice d’électricité. Une substance électrolytique est une substance qui, lorsqu’elle est en solution, laisse passer le courant électrique. Si un soluté ionique est dissous dans l’eau, on assiste à une dissolution ionique. Les acides, les bases et les sels sont les groupes de substances qui permettent le passage du courant électrique. Ce sont donc des substances électrolytiques. Une substance non électrolytique est une substance qui, lorsqu’elle est en solution, ne laisse pas passer le courant électrique. C’est généralement un soluté covalent qui est dissous dans l’eau. On assiste à une dissolution moléculaire. Le sucre et l’alcool sont tous deux des substances non électrolytiques, car ni le sucre, ni l'alcool ne permettent le passage du courant électrique. La conductibilité électrique peut se mesurer grâce à un détecteur de conductibilité électrique (DCE). Il suffit de plonger les électrodes du DCE dans la solution et de vérifier si les lumières du DCE s'allument. Plus une solution contient de charges électriques, plus elle sera conductrice d’électricité. Or, certains composés ioniques se dissolvent dans l’eau, mais les molécules ne se séparent pas toutes en ions. On assiste donc à un mélange de dissolution ionique et moléculaire. Selon le pourcentage de dissociation des molécules en ions, le soluté pourrait alors être considéré comme un électrolyte fort ou un électrolyte faible. Électrolyte fort Électrolyte faible Non-électrolyte Dissociation Les molécules d’un électrolyte fort se sépareront dans un grand pourcentage en ions. Les molécules d’un électrolyte faible se sépareront dans un faible pourcentage en ions. Les molécules d'un non-électrolyte ne se sépareront pas en ions. Présence de molécules et d'ions en solution Beaucoup d’ions et peu de molécules seront présents dans la solution. Peu d’ions et beaucoup de molécules seront présents dans la solution. Il n'y aura que des molécules en solution. Conductibilité électrique Un électrolyte fort conduit très bien l’électricité. Un électrolyte faible laissera plus difficilement circuler l’électricité. Un non-électrolyte ne permet pas le passage du courant électrique. Exemples Sel de table |(NaCl)| Acide chlorhydrique |(HCl)| Vinaigre |(CH_{3}COOH)| Ammoniaque |(NH_{4}OH)| Sucre |(C_{6}H_{12}O_{6})| Méthanol |(CH_{3}OH)|
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Le participe passé Le participe passé est un temps simple qui fait partie du mode participe. Employé avec un auxiliaire, il forme les temps composés des verbes. Le participe passé peut également être employé sans auxiliaire : il s'agit alors d'un adjectif participe (autrefois appelé participe passé employé seul). Pour conjuguer un verbe au participe passé, on emploie les terminaisons suivantes : masculin singulier féminin singulier masculin pluriel féminin pluriel 1er groupe -é -ée -és -ées 2e groupe -t -s -u -i -te -se -ue -ie -ts -s -us -is -tes -ses -ues -ies Pour former les temps composés d'un verbe, on emploie l'auxiliaire avoir ou être conjugué à un temps simple (présent de l'indicatif, imparfait de l'indicatif, conditionnel présent de l'indicatif, futur simple de l'indicatif, etc.) et on l'accompagne du participe passé du verbe. Julie a étudié pour réussir l'examen. Pierre avait enfin trouvé ce qu'il voulait faire plus tard. Selon ma mère, Julie serait allée faire quelques courses. Pierre sera certainement arrivé. Un adjectif est appelé adjectif participe (auparavant appelé participe passé employé seul) lorsqu'il est formé à partir du participe passé d'un verbe. Il ne s'agit donc pas d'un verbe, mais bien d'un adjectif qui possède toutes les caractéristiques de cette classe de mots. Il s'accorde aussi comme tous les autres adjectifs. Je lui ai remis un bouquet de fleurs séchées. J'observais avec tendresse ma petite fille endormie. Les enfants semblaient surexcités.
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Territoire agricole Un territoire agricole est une zone où les principales activités sont issues de la culture de la terre, c’est-à-dire que la terre est utilisée pour la production d’aliments : végétaux ou animaux (culture et élevage). L’agriculture existe depuis des millions d’années, depuis que l’Homme est devenu sédentaire. À partir du moment où les humains furent en mesure de produire les végétaux qu’ils désiraient et élever les animaux qui allaient les nourrir, ils n’eurent plus à dépendre du déplacement des animaux pour la chasse et de la présence de fruits pour la cueillette. Ils devaient, pour subvenir aux besoins du groupe, s’assurer que les récoltes soient suffisantes et abondantes. Pour augmenter l’efficacité des cultures, plusieurs outils et produits ont été développés au cours de l’histoire. Les machineries motorisées, les engrais et les produits chimiques ont d’ailleurs permis de hausser considérablement la production agricole. On avait donc besoin d’une étendue de terre moins grande pour produire la même quantité voire plus. Certaines régions se prêtent plus facilement aux pratiques agricoles que d’autres : meilleures conditions climatiques, terres plus fertiles, terrain moins accidenté, etc. C’est pourquoi certains territoires sont réservés pour l’agriculture. Pour en savoir plus sur le territoire agricole, consulter les fiches suivantes :
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Le gouvernement responsable (responsabilité ministérielle) À la suite du rapport Durham, la Couronne britannique prend la décision d'unir le Haut-Canada et le Bas-Canada. Plusieurs groupes du Bas-Canada sont en désaccord avec ce projet d'unification, mais il est tout de même adopté en 1840 avec l'Acte d'Union. Bien que Lord Durham propose de mettre en place un gouvernement responsable, la Couronne britannique ne suit pas cette recommandation afin de garder un contrôle sur ses colonies. Toutefois, les habitants du Haut-Canada et du Bas-Canada vont militer pour obtenir un gouvernement responsable. Pour atteindre ce but, une union se crée entre les réformistes du Bas-Canada, dirigés par Louis-Hippolyte La Fontaine et les réformistes du Haut-Canada, dirigés par Robert Baldwin. Cette alliance, portée au pouvoir en 1841, permet d'obtenir le gouvernement responsable en 1848. Au sein d'un gouvernement responsable, le Conseil exécutif (qui applique les lois en plus de s'occuper du budget et du territoire) est élu par la Chambre d'assemblée dont les membres ont eux-mêmes été élus par le peuple. Cette élection du Conseil exécutif donne alors un réel pouvoir politique à la Chambre d'assemblée. Ce n'était pas le cas avant 1848 puisque le Conseil exécutif était nommé uniquement par le gouverneur. Il est donc de la responsabilité des ministres (membres du Conseil exécutif) de représenter le peuple en soutenant leurs idées. L'obtention d'un gouvernement responsable donne une grande autonomie à la colonie au sujet de l'organisation (taxes, impôts, éducation). Cependant, le roi garde beaucoup de pouvoir sur les politiques extérieures (armée, relations internationales, commerce international).
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L'atome Un atome est la plus petite partie d'un corps simple pouvant se combiner chimiquement avec un autre. Pour visualiser l’atome, il faut s'imaginer avec un morceau de pâte à modeler dans sa main. Il est possible de séparer ce morceau en deux, puis encore en deux et ce, presque indéfiniment. À la dernière division, la pâte à modeler se séparera en deux parties extrêmement petites nommées atomes. Autrefois, on définissait l’atome comme étant la plus petite particule qu’il était possible d’obtenir en divisant la matière. Toutefois, on sait maintenant qu’il existe des particules encore plus petites, les particules subatomiques. En général, la taille d'un atome est de l'ordre de 10-10 m, soit un dixième de millionième de millimètre. Le noyau de l'atome a une taille de l'ordre de 10-15 m: il est cent mille fois plus petit que l'atome. La masse d'un atome dépend du nombre de protons, de neutrons, car 99,97 % de la masse d'un atome se trouve dans son noyau. En effet, la masse des électrons étant presque nulle, celle-ci n'est pas considérée pour déterminer la masse atomique. Le volume d'un atome, représenté ci-haut par une sphère, est essentiellement composé de vide; les particules les plus « imposantes » se trouvent concentrées dans le noyau. Le tableau périodique regroupe l'ensemble des atomes existant sur Terre. Ces éléments sont formés d'un nombre différent de particules subatomiques, ce qui leur confère des propriétés distinctes. Une particule subatomique est une composante de la matière ayant une taille inférieure à celle d'un atome. On retrouve dans le noyau de l’atome deux types de particules : le proton et le neutron. Autour du noyau tournent les électrons. Le proton est une particule subatomique portant une charge positive (1+) située dans le noyau. Cette particule est donc un nucléon. Le proton a été découvert par Ernest Rutherford en 1919. Les protons sont présents dans le noyau atomique et sont liés avec les neutrons. Il s’agit donc de nucléons. En effet, nucléon est le nom qu’on donne à une particule qui se trouve dans le noyau de l’atome. Le nombre de protons d'un noyau se nomme aussi numéro atomique. C'est le nombre de protons présents dans un noyau qui permet de différencier les atomes. Le numéro atomique est le numéro que l’on attribue à chaque atome. Ainsi, l’atome qui a 14 protons portera le numéro atomique 14. La masse réelle du proton est d’environ 1,673 x 10-27 kg. Contrairement aux électrons, les protons ne peuvent pas être éjectés de l'atome. L'électron est une particule subatomique portant une charge négative (1-). Cette particule est située sur des couches électroniques. L’électron a été découvert par le physicien britannique J.J. Thomson à l'aide de tubes cathodiques. Les électrons gravitent dans l'espace vide autour du noyau, le nuage électronique. La masse réelle de l’électron est d’environ 9,11 x 10-31 kg. L’électron a en réalité une très petite masse relative. D'ailleurs, cette masse est trop petite pour être incluse dans les calculs de nombre de masse. Dans un atome neutre, on dénombre autant d’électrons que de protons. Le numéro atomique représente donc autant le nombre de protons que le nombre d'électrons. Si l'atome possède un surplus ou un manque d’électrons, l’atome n'est plus neutre et porte le nom d’ion. Le neutron est une particule neutre (charge = 0) qui se trouve dans le noyau d'un atome. Il s’agit donc d’un nucléon. Le neutron a été découvert par le physicien britannique James Chadwick en 1932. Sa masse est d’environ 1,675 x 10-27 kg. Les neutrons se lient aux protons dans le noyau. Par le fait même, ils diminuent l’effet de leur répulsion. Ils permettent ainsi au noyau d’être stable.
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Alexandre le Grand Alexandre le Grand est l'un des personnages les plus célèbres de l'Antiquité. Roi de Macédoine reconnu pour son courage, il a surtout marqué l'histoire pour avoir conquis en onze ans l'Empire perse, ennemie jurée des Grecs, longtemps convoitée par son père, Philippe II. Voulant unir le monde grec et le monde perse, il fera naitre la civilisation hellénistique, nouvelle culture qui définira l'architecture et la vie intellectuelle des grandes villes de l'Orient méditerranéen et de l'Asie centrale. Sous son règne, une trentaine de villes, dont plusieurs porteront son nom, sont fondées. 356 : Le 21 juillet, à Pella, Alexandre le Grand nait. 336 : À l'âge de 20 ans, il succède à son père, Philippe II, en tant que roi de Macédoine. 336 - 323 : Le règne d'Alexandre le Grand perdure et l'empire grec gagnera de plus en plus en territoire. 335 : Il devient le commandant en chef de la coalition gréco-macédonienne et entreprend l'attaque de l'immense Empire perse, ce qui guidera ses actions militaires pendant plus d'une décennie. 323 : Le 13 juin, à Babylone, alors qu'il n'est âgé que de 32 ans, Alexandre le Grand meurt des suites d'une terrible fièvre.
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Calendar The days of the week have two things in common: they all end with day and start with a capital letter (unlike in French). The months of the year in English resemble French ones. However, in English, they all take a capital letter at the beginning. 2000 – two thousand 2001 – two thousand and one 2012 – two thousand and twelve Every year before 2000 has to be read in two parts. The two first numbers have to be considered as a number, and the two following numbers as another number. Here are helpful ways to know how to say years: Every year after 1999 is expressed as a cardinal number. 1995: 1884: - 19: nineteen - 18: eighteen - 95: ninety-five - 84: eighty-four (function () {window.level_id = 140;window.entries = "January 9 , 1988:1-4\r\nJanuary 18 , 2015:1-4\r\nFebruary 18 , 1993:1-4\r\nFebruary 2 , 2018:1-4\r\nMarch 22 , 2012:1-4\r\nMarch 1 , 2017:1-4\r\nApril 21 , 2019:1-4\r\nApril 17 , 2016:1-4\r\nMay 7 , 2010:1-4\r\nMay 22 , 2005:1-4\r\nJune 8 , 2000:1-4\r\nJuly 27 , 2009:1-4\r\nMonday , August 2 , 1990:1-6\r\nWednesday , September 24 , 2029:1-6\r\nThursday , October 1 , 2009:1-6\r\nFriday , November 30 , 1999:1-6\r\nSunday , December 10 , 1980:1-6\r\nSaturday , December 31 , 2033:1-6";})();
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La phrase de base et ses constituants Phrase de base contenant les deux constituants obligatoires : le sujet et le prédicat. 1. Chloé parle de sa meilleure amie. Phrase de base contenant les deux constituants obligatoires et un constituant facultatif : le sujet, le prédicat et le complément de phrase. 1. Chloé parle de sa meilleure amie dès que l'occasion se présente. La phrase donnée en exemple, avec ou sans le complément de phrase, correspond au modèle de la phrase de base puisque : 1. La ponctuation finale n'est ni interrogative ni exclamative, la phrase n'est pas impérative, il n'y a pas de négation, de forme passive, il n'y a pas de formulation impersonnelle et aucun mot n'est mis en emphase. 2. Les deux constituants obligatoires (sujet et prédicat) sont présents et sont placés dans le bon ordre. Le nom (sujet) Chloé est bien le donneur d'accord du verbe parle (noyau du GV dont la fonction est prédicat). La phrase débute par une majuscule et se termine par un point. Le complément de phrase (présent seulement dans le deuxième exemple) est un élément non obligatoire que l'on pourrait enlever.
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Les accents et le tréma maitriser, disparaitre, entrainer, flute, traitre, etc. il eût nous vîmes qu’il partît 1. mûr, dû, sûr, etc. pour ne pas confondre avec mur, du, sur, etc. 2. jeûne pour ne pas confondre avec jeune 3. verbe croitre, par exemple à la troisième personne du singulier de l’indicatif présent: il croît pour ne pas confondre avec le verbe croire, au même temps et à la même personne: il croit Dans l'ancienne orthographe, le tréma suit la lettre prononcée. Aiguë devient aigüe. Le tréma est déplacé sur la lettre qu'on entend: le u. Ambiguïté devient ambigüité. Le tréma est déplacé sur la lettre qu'on entend: le u. Dans l'ancienne orthographe, le tréma suit la lettre prononcée. Revolver devient révolver. Vade-mecum devient vadémécum.
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La perception des couleurs La couleur est la perception que l'humain a de la lumière atteignant son œil directement ou après qu'elle ait réfléchie sur un objet. La couleur lumière est la manifestation des rayons lumineux qui se superposent. L'œil humain ne peut percevoir que trois couleurs de base : le rouge, le vert et le bleu. Cependant, la superposition de certains ou de tous ces rayons peut faire en sorte que nous percevions des couleurs différentes. L’illustration suivante illustre bien le phénomène. Sur le schéma ci-dessus, il est démontré que pour percevoir du jaune, l'œil doit recevoir un rayon rouge et un rayon vert en même temps. Ainsi, une affiche lumineuse jaune n’émet pas réellement des rayons jaunes, mais plutôt des rayons verts et des rayons rouges simultanément. Toutefois, une ampoule émettant de la lumière blanche émet en fait des rayons bleus, rouges et verts à la fois. Enfin, lorsqu'un objet ou une source lumineuse apparaît noir, c’est que l'œil ne reçoit aucun rayon lumineux. Une couleur lumière primaire est une couleur formée d’un seul rayon. Ces couleurs sont le rouge, le vert et le bleu. Une couleur lumière secondaire une couleur formée de deux rayons en proportions égales. Ces couleurs sont le jaune, le cyan et le magenta. Une couleur monochromatique est une couleur formée d’un seul type de rayon. Une couleur polychromatique est une couleur formée de plus d’un rayon. La synthèse additive consiste à combiner des couleurs (généralement primaires) dans le but d'obtenir une nouvelle couleur. Plus on additionne des rayons lumineux, plus la lumière nous apparaît pâle. En additionnant les trois couleurs primaires en proportions égales, la lumière obtenue serait blanche. Toutefois, si aucune des couleurs de base n'était présente, la couleur perçue par l'œil serait noire. Pour percevoir une couleur, l'œil doit recevoir des rayons lumineux. Différentes sources lumineuses telles que le Soleil ou les ampoules peuvent émettre des rayons lumineux. Par contre, comment est-il possible de percevoir une pomme rouge si cette dernière n’émet pas de rayons lumineux ? Un pigment est une particule qui a la propriété d’absorber les rayons de certaines couleurs et d’en laisser passer d’autres. En envoyant sur la pomme une lumière blanche (formée de rayons rouges, verts et bleus), la pomme absorbera le vert et le bleu, mais fera réfléchir le rouge vers l'œil. L'œil percevra donc une lumière rouge provenant de la pomme, ce qui donnera l’impression que la pomme est rouge. Pourtant, la pomme n’est pas réellement rouge, elle ne fait que réfléchir cette couleur. Ce phénomène est appelé absorption sélective, puisque la surface de la pomme n’absorbera que certaines couleurs. L'illustration suivante démontre l’absorption sélective des pigments primaires et secondaires lors de la réflexion sur un objet opaque. L'illustration suivante démontre l’absorption sélective des pigments primaires et secondaires lorsque les rayons lumineux passent à travers un filtre. Une couleur matière primaire représente les pigments qui n’absorbent qu’un seul rayon. Ces couleurs sont le jaune, le cyan et le magenta. Une couleur matière secondaire représente les pigments qui absorbent deux rayons. Ces pigments sont le rouge, le vert et le bleu. La synthèse soustractive est le mélange de pigments de différentes couleurs. Le mélange de pigments provoque une soustraction de rayons lumineux. Dans un mélange de deux pigments, chaque pigment continue d’absorber ses propres rayons lumineux. Plus de pigments sont mélangés, plus la lumière est absorbée, car une plus petite proportion des rayons lumineux seront réfléchis vers l'œil. Ainsi, en mélangeant une peinture jaune (qui absorbe la couleur bleue de la lumière blanche) et une peinture cyan (qui absorbe la couleur rouge de la lumière blanche), le mélange de ces deux pigments absorberait le bleu et le rouge, ce qui aurait pour effet de ne faire réfléchir que le vert. Par conséquent, la perception de la couleur de la peinture serait verte. Il y a donc eu soustraction de rayons lumineux, car une plus faible proportion des rayons lumineux a été réfléchie.
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L'Organisation des Nations Unies (ONU) L’Organisation des Nations Unies (ONU) est une organisation internationale qui regroupe 193 États membres. L’ONU a plusieurs missions, dont conserver la paix et la sécurité mondiales, amener les pays à coopérer et faire respecter les droits de l’homme. Pour en savoir davantage sur les autres organes de l’Organisation des Nations Unies ou sur l’ONU elle-même, consulte cette fiche : La mission, les objectifs et le fonctionnement de l’Organisation des Nations Unies (ONU) Les objectifs poursuivis par l’ONU sont définis dans la Charte des Nations Unies. Celle-ci constitue un guide officiel servant à orienter les actions à mener dans les différents dossiers dont s’occupent les Nations Unies. Voici une fiche qui permet d’approfondir le sujet : La Charte des Nations Unies Afin de remplir ses missions, l’ONU a mis sur pied six institutions, aussi appelées organes. Chacune d’elles joue un rôle précis au sein de l’organisation. Voici un schéma qui résume le tout : Par exemple, l’Assemblée générale est le lieu où les 193 États membres délibèrent et décident des recommandations nécessaires afin de répondre aux enjeux mondiaux. Pour en apprendre plus sur le fonctionnement de l’Assemblée générale, consulte la fiche suivante : L’Assemblée générale des Nations Unies D’autre part, le Conseil de sécurité, s’occupe de maintenir la paix et la sécurité internationales. Lorsqu’il constate l’existence d’une menace contre la paix, il propose aux parties concernées des moyens pacifiques afin qu’elles règlent leur différend. Pour plus d’information relative au Conseil de sécurité, c’est par ici : Le Conseil de sécurité de l’ONU L’un des buts premiers de l’ONU est d’empêcher les conflits, mais il arrive malheureusement que certains conflits évoluent jusqu’à se transformer en guerres. Afin de condamner les coupables, l’Organisation des Nations Unies a mis sur pied des tribunaux pénaux internationaux (TPI). Voici une fiche portant sur les TPI : Les tribunaux pénaux internationaux (TPI) Les guerres obligent la population à fuir les violences qui affligent leur pays. Celle-ci trouve alors refuge dans des camps de réfugié(e)s. Dans le but d’aider ces gens à obtenir des soins, de la nourriture et d’autres services essentiels, l’ONU a créé le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR ou HCR). Pour en apprendre davantage sur le rôle de l’UNHCR, consulte la fiche suivante : Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
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Les étapes détaillées de la mitose À cette étape, la cellule est entre deux épisodes de reproduction. Cette période se subdivise en trois étapes : G1, S et G2. La phase G1 est une phase de croissance de la cellule. La phase S se caractérise pour sa part par la réplication de l’ADN, toujours en poursuivant sa croissance. Enfin, la phase G2 est l’étape précédant la mitose, où il se produit encore un peu de croissance et celle des derniers préparatifs menant à la division. Le noyau est au préalable bien défini; on y distingue un ou plusieurs nucléoles. Baignant dans le cytoplasme à l’extérieur du noyau, fraîchement formés au début de l’interphase, on retrouve les centrosomes, soit les centres organisateurs des microtubules ou fuseaux. Ces fuseaux de division seront impliqués dans la migration subséquente des chromosomes à l’intérieur de la cellule. Les chromosomes ne sont pas présents sous forme de X, mais plutôt entremêlés et repliés sur eux-mêmes dans le noyau grâce à une protéine que l’on nomme chromatine. À la prophase, les nucléoles ont disparu. Aussi, les fibres de chromatine changent de forme pour acquérir celle d’un X visible au microscope. On aura donc, pour chaque chromosome, deux chromatides sœurs identiques reliées au centromère, et ce toujours à l’intérieur du noyau. Chaque chromatide sœur est la forme répliquée d’un chromosome. Aussi, il se produit la formation des faisceaux de microtubules entre les deux centrosomes, et ce simultanément à la migration de ces derniers vers les pôles de la cellule. Enfin, comme le matériel génétique d’une cellule 2n (diploïde) est présent en double, on dit que la cellule est 2 x 2n. Dans certains volumes, cette phase n’est pas isolée et sa description est incluse dans la prophase. C’est à ce moment de la division que l’enveloppe nucléaire se désagrège pour évacuer les chromosomes dans le cytoplasme. Ils entrent alors en contact avec les faisceaux de microtubules pour interagir avec eux. Certaines structures spécialisées des microtubules (les kinétochores) se fixent aux centromères des chromosomes afin de les rapatrier éventuellement vers les pôles. La migration des centrosomes est maintenant terminée et les chromosomes se sont tous alignés à l’équateur, centrés par leur centromère. Chacun des chromosomes est attaché à deux structures spécialisées qui les relient à chacun des pôles. C’est à cette étape que les faisceaux de microtubules prennent une forme qui rappelle les fuseaux horaires de la Terre. Cette phase permet de répartir chacune des copies d’ADN à chacun des pôles. Le tout débute par la séparation de chacun des centromères dédoublés. Ceci permet à chacune des chromatides sœurs d’être tirée vers son pôle respectif. Par analogie, on pourrait voir le transport du chromosome vers le pôle un peu comme la pêche à la ligne. La canne à pêche (le centrosome) rembobine le fil (les microtubules) tirant le poisson (le chromosome) par l’hameçon (le kinétochore), accroché dans la mâchoire (le centromère) du poisson, et ce jusque dans l’embarcation (le pôle). Chacune des chromatides sœurs qui se détachent devient un chromosome (pour la future cellule fille) qui, en se répliquant, retrouvera deux chromatides. À la fin de l’anaphase, chacun des pôles aura une part égale et génétiquement identique des chromosomes. À la télophase, les microtubules continuent de s’allonger pour maintenir et accentuer l’étirement de la cellule. Pour leur part, les chromosomes commencent à reprendre leur forme de fibre de chromatine, alors que l’enveloppe nucléaire se reforme autour d’eux. Cette nouvelle membrane nucléaire se reconstruit à partir des fragments provenant de la cellule mère et de nouveaux morceaux de membrane. Alors que les nucléoles réapparaissent, la mitose proprement dite est terminée puisqu’il y a eu formation de deux noyaux identiques à partir du noyau de la cellule mère. La cytocinèse réfère à la scission du cytoplasme, l’étape terminale de la division cellulaire. Alors qu’à la fin de la télophase la cytocinèse était déjà bien amorcée, le sillon d’étranglement qui sépare le cytoplasme termine son œuvre. Le tout se termine avec deux cellules filles diploïdes avec le même bagage génétique, le même que celui de la cellule mère.
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Les forces Une force désigne une poussée ou une traction qui modifie l'état de mouvement d'un objet ou qui en modifie la forme. Dépendamment de la force exercée et du mouvement préalable de l'objet, les conséquences sur le mouvement sont variables. Effet d'une force en fonction de l'état de mouvement de l'objet État de mouvement initial de l'objet Orientation de la force Conséquence sur le mouvement Immobile Peu importe L'objet se met en mouvement dans le sens exercé par la force. En mouvement rectiligne uniforme (MRU) Parallèle et dans le même sens que le mouvement L'objet accélère. Parallèle et dans le sens contraire du mouvement L'objet ralentit, s'arrête ou inverse le mouvement. Perpendiculaire au mouvement L'objet change de direction. De plus, comme l'indique la définition, une force peut également entraîner une déformation d'un objet. Selon les propriétés mécaniques de l'objet, ce dernier peut avoir différents effets vis-à-vis les forces: il peut résister à la force, se déformer (que ce soit une déformation élastique ou une déformation permanente) ou se rompre (rupture). Il existe différents types de forces. Elles sont expliquées en détail dans les fiches suivantes: Pour que les soldats puissent monter et descendre d'un hélicoptère en vol, des cordes sont attachées afin de soutenir le poids (ou force gravitationnelle) des soldats. Les freins exercent une force de frottement sur les roues, ce qui permet à une moto de s'arrêter.
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Le niveau de développement des pays Différents outils, comme le produit intérieur brut (PIB), permettent de mesurer certains aspects de l’économie des pays du monde, qui sont ensuite classés en trois catégories : les pays développés, les pays émergents, les pays en développement. Souvent, les pays appartenant à une même catégorie sont situés assez près l’un de l’autre, dans l’hémisphère nord ou dans l’hémisphère sud. Cette proximité s’explique entre autres par le fait qu’ils possèdent une histoire et un héritage colonial communs. Les pays qui se sont enrichis pendant cette période possèdent encore beaucoup de richesses aujourd’hui : ces pays sont dits développés. Les pays qui n’ont pas pu développer leur économie aux 19e et 20e siècles éprouvent toujours des difficultés aujourd’hui : ces pays sont dits en développement. Les pays développés se trouvent en grande majorité dans l’hémisphère nord. Ils sont concentrés en Europe et en Amérique du Nord bien que l’Australie et le Japon en fassent également partie. Ces pays se sont industrialisés durant les 19e et 20e siècles et sont maintenant de grands producteurs de biens et de services. Ils possèdent beaucoup de capitaux (ressources matérielles et financières), ce qui leur permet de créer davantage de richesses. Un autre facteur favorisant leur économie est la présence, sur leur territoire, d’une grande concentration d’industries de pointe, notamment dans les secteurs informatique, aéronautique ou autre. En innovant et en produisant des biens et des services de grande valeur, ces industries contribuent elles aussi à la création de richesses pour l’État. L’industrie de pointe fait référence aux industries qui investissent beaucoup dans la recherche et le développement et qui fabriquent des produits de haute technologie. La majorité de la population des pays industrialisés a un niveau de vie élevé. Les biens et les services, comme les écoles et les hôpitaux, y sont facilement accessibles. Dans les pays industrialisés, la population a généralement plus facilement accès à des mesures sociales qui sont financées par l’État, notamment en santé et en éducation. Cela n'empêche toutefois pas le fait qu’il peut encore y avoir des inégalités sociales. L’économie allemande bénéficie d’une main-d’œuvre hautement qualifiée. Ses industries de production d’acier, de production de véhicules et de produits chimiques sont parmi les plus grandes au monde et elles possèdent des technologies avancées. La population allemande a accès à de nombreuses mesures sociales mises en place par l’État. Ces mesures touchent entre autres les salaires, le soutien aux personnes en situation de chômage et l’accès aux soins de santé et d’optométrie. La parité du pouvoir d’achat permet de convertir les différentes monnaies dans le monde en une devise commune afin de comparer le pouvoir d’achat de chacune de ces monnaies. Au cours des dernières décennies, une nouvelle catégorie de pays a fait son apparition : les pays émergents. Ceux-ci sont en voie d’industrialisation. Ils se distinguent par leur grande croissance économique et par le fait qu’ils exportent des produits industriels. L’exploitation et l’exportation des ressources naturelles sont un autre élément important de leur économie. L’industrialisation rapide des pays émergents leur permet de réduire l’écart économique entre eux et les pays développés. Leur économie concurrence même celle de certains pays développés. De ce fait, les pays émergents modifient l’ordre économique mondial. Toutefois, le développement de ces pays entraine de grandes inégalités sociales. Certaines régions demeurent très peu développées et la répartition de la richesse dans la population est très variable. Comme l’économie de chaque pays change avec le temps, il est difficile d’établir une liste définitive des pays émergents. Il est souvent question des BRICS, un acronyme rassemblant cinq pays dits émergents : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. À eux cinq, ils représentent près de la moitié de la population mondiale et près du quart de l’économie mondiale. D’autres pays ont également un fort potentiel économique, c’est pourquoi on les classe aussi dans la catégorie des pays émergents. Il s’agit de la Colombie, du Pérou, des Philippines, de l’Indonésie et du Sri Lanka. Le territoire indien est plus développé en zones urbaines qu’en zones rurales. Le réseau hospitalier, par exemple, est bien présent dans les zones urbaines grâce à différentes initiatives du gouvernement. Toutefois, l’accès aux soins peut être difficile pour les populations rurales qui doivent, dans certains cas, parcourir de grandes distances pour obtenir les soins dont elles ont besoin. L’Inde est considérée comme un pays émergent en raison de sa forte croissance économique qui dure depuis plusieurs années. Toutefois, de grandes inégalités sont présentes dans la population. Une partie de cette dernière profite des avantages liés à la croissance économique alors que l’autre, plus nombreuse, reste dans la pauvreté. Pour plus de détails à ce sujet, consulte le tableau récapitulatif. Les pays en développement se trouvent en majorité dans l’hémisphère sud. Étant peu industrialisés, ces pays possèdent une économie essentiellement basée sur l'exploitation des ressources naturelles et sur leur exportation. Ce sont surtout des entreprises étrangères basées dans les pays développés ou émergents qui exploitent leurs matières premières. Celles-ci sont directement envoyées à l’étranger pour être transformées. Cela fait en sorte qu’il y a peu de création de richesses dans les pays en développement. Ceux-ci dépendent en grande partie de l’économie des pays développés et des pays émergents. Un faible produit intérieur brut (PIB) par habitant correspond à un faible niveau de richesse, ce qui limite grandement le développement du pays. Résultat : l’accès aux biens et aux services, comme les écoles et les hôpitaux, devient restreint pour la majorité de la population. Celle-ci travaille essentiellement à l’exploitation des ressources naturelles. Le secteur agricole est également très actif, mais profite peu à la population locale puisque la production issue de ce secteur est principalement destinée à l’exportation. Un autre facteur à considérer est le haut niveau d’endettement de ces pays. En raison de leurs dettes, ces pays peuvent difficilement obtenir des prêts pour financer leur développement économique. Le produit intérieur brut sert à calculer la richesse d’un pays en comptabilisant la valeur totale de tous les biens et services produits à l’intérieur de ce pays pour une période donnée (généralement 1 an). Le taux de natalité des pays en développement est généralement plus élevé que dans les autres pays et l’âge moyen de leur population est plus bas que celui de la population des pays développés. Pour plus de détails à ce sujet, consulte la fiche sur les changements démographiques. Dans plusieurs cas, les institutions démocratiques ne sont pas bien implantées ou alors l’État est dirigé par un gouvernement totalitaire. Les droits civils de la population ne sont pas toujours respectés. Une institution est une organisation, encadrée par des règles et des lois, qui joue un rôle précis dans la société. Ce rôle peut être de nature politique, sociale, économique, religieuse, etc. Pour mieux comprendre ce qu’est une institution, tu peux regarder la vidéo C’est quoi… une institution?. Ces dernières années, de violents conflits armés ont engendré beaucoup d’instabilité politique et des conditions de vie très difficiles. Depuis, le pays connait de nombreux problèmes financiers, de nombreuses infrastructures de transport ou de communication ont été détruites et le pays peine à répondre aux besoins alimentaires de la population. Par conséquent, le développement social et économique du Yémen a fait un bond en arrière de plusieurs années. L’indice de développement humain est un indicateur socioéconomique qui permet de déterminer la qualité de vie moyenne de la population d’un pays en mesurant l’espérance de vie, le niveau d’instruction (accès à l’éducation) et la production économique (PIB par habitant). L’IDH est présenté sur une échelle de 0 à 1. Plus l’indice est près de 1, plus la qualité de vie est élevée. Par exemple, l'IDH du Canada en 2014 était de 0,91, tandis que celui du Ghana était de 0,58. L’indice de Gini (ou le coefficient de Gini) mesure l’inégalité des revenus dans la population d’un pays. Il est calculé sur une échelle de 0 à 100. À 0, tous les revenus à l’intérieur du pays sont égaux. Plus l’indice est près de 100, plus les inégalités entre les revenus sont grandes. Portrait socioéconomique d’un pays développé, d’un pays émergent et d’un pays en développement Allemagne Inde Yémen Indice de développement humain (IDH) 0,936 0,640 0,452 Indicateurs économiques d’un pays développé, d’un pays émergent et d’un pays en développement Allemagne Inde Yémen PIB/H (estimation de 2017) 50 800 $ 7 200 $ 2 500 $ Indice de Gini 31,7 35,1 36,7 Pourcentage de la population en situation de pauvreté 16,7 % (estimation de 2015) 21.9 % (estimation de 2011) 54 % (estimation de 2014) Pourcentage de la population ayant accès à l’électricité 100 % Rurale : 77,6 % Urbaine : 98,4 % (2016) Rurale : 32 % Urbaine : 72 % (2016) Pourcentage de la population ayant accès à Internet 89,6 % (2016) 29,5 % (2016) 24,6 % (2016) Répartition de la main-d’œuvre par secteur d’activité Agriculture : 1,4 % Industrie : 24,2 % Services : 74,3 % (estimation de 2016) Agriculture : 47 % Industrie : 22 % Services : 31 % (estimation de 2014) Pas de données précises. La majorité de la population œuvre dans les secteurs de l’agriculture ou de l’élevage. Les services et l’industrie détiennent moins d’un quart de la main-d’œuvre. Indicateurs liés à la santé dans un pays développé, un pays émergent et un pays en développement Allemagne Inde Yémen Espérance de vie à la naissance 81,1 années 69,7 années 66,9 années Taux de mortalité à la naissance 3,3 /1000 naissances (2020) 35,4/1000 naissances (2020) 41,9/1000 naissances (2020) Dépenses de l’État pour le système de santé (% du PIB) 11,1 % (2016) 3,7 % (2016) 5,6 % (2015) Nombre de médecins par 1 000 habitants 4,21 (2016) 0,78 (2017) 0,31 (2014) Pourcentage de la population ayant accès à des installations sanitaires 99,2 % (2015) 39,6 % (2015) 53,3 % (2012) Niveau de risques liés à des maladies infectieuses graves - Très élevé Élevé Pourcentage de la population ayant accès à de l’eau potable de qualité 100 % Zone urbaine : 97,1 % Zone rurale : 92,6 % Zone urbaine : 72 % Zone rurale : 46,5 % Indicateurs liés à l’éducation dans un pays développé, un pays émergent et un pays en développement Allemagne Inde Yémen Taux d’alphabétisation (pourcentage de la population de plus de 15 ans sachant lire et écrire) 99 % (2003) 82,4 % pour les hommes 65,8 % pour les femmes (2018) 85,1 % pour les hommes 55 % pour les femmes (2015) Nombre moyen d’années de scolarisation 17 12 9 Dépenses de l’État pour le système d’éducation (% du PIB) 4,8 % (2016) 3,8 % (2013) - Les pays en développement et les pays émergents dépendent en grande partie de l’économie des pays développés, notamment en ce qui a trait à leurs exportations. Plusieurs initiatives sont lancées afin de changer cette situation. En effet, les pays en développement et les pays émergents mettent en place des traités économiques pour augmenter les échanges entre eux et ainsi augmenter leur richesse. Et cela, sans faire appel aux pays développés. Le groupe des 77 (G77) est un regroupement de pays qui cherchent à établir une meilleure coopération entre les pays dits du sud, soit principalement les pays en développement. Le regroupement compte maintenant 134 pays, dont la Chine. Le Marché commun du Sud (MERCOSUR) compte 5 membres permanents : l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela (suspendu à la suite du non-respect des règles de l’entente). Le Chili, la Bolivie, le Pérou, la Colombie, l’Équateur, le Guyana et le Suriname y sont également associés. Le but de cet accord est de développer un marché commun entre les pays d’Amérique du Sud. Pourquoi le commerce équitable existe-t-il? Pour répartir de façon plus équitable les profits réalisés grâce au commerce international. Les pays développés profitent davantage des échanges commerciaux que les pays en développement. En effet, les grandes entreprises, qui proviennent majoritairement des pays développés, cherchent le plus possible à réduire leurs couts de production pour augmenter leurs profits. Pour ce faire, elles se procurent la matière première dont elles ont besoin au prix le plus bas possible, sans prendre en compte le cout réel de sa production. La recherche du plus bas prix crée plusieurs injustices, surtout dans les pays en développement : travailleurs et travailleuses très peu payés, mauvaises conditions de travail, très peu de profit pour le producteur ou la productrice, donc peu de possibilités de se développer. Les origines du commerce équitable remontent à plus de 60 ans. Celui-ci poursuit plusieurs buts : créer des partenariats commerciaux entre les producteur(-trice)s situés dans les pays en développement et les distributeur(-trice)s dans les pays développés pour ouvrir de nouveaux marchés, payer le juste prix pour les produits, veiller au respect des droits économiques et sociaux des travailleur(-euse)s, contribuer au développement durable. Le commerce équitable veut ainsi offrir de meilleures conditions économiques et sociales aux producteur(-trice)s ainsi qu’aux consommateurs et aux consommatrices. Les consommateur(-trice)s, en se procurant des biens certifiés équitables, ont l’assurance que les droits des producteur(-trice)s ont été respectés. La Coopérative Manduriva a été fondée en 1975 dans le but de faciliter l’accès au crédit pour les petit(e)s producteur(-trice)s de la région d’Arroyos y Esteros, au Paraguay. Elle regroupe maintenant plus de 1 000 membres et exporte du sucre biologique certifié commerce équitable dans plus de 30 pays. La Coopérative offre plusieurs services à ses membres comme l’accès à des prêts à des taux raisonnables et un soutien pour augmenter la productivité de leurs fermes biologiques. Pour en savoir plus sur cette coopérative : Cooperative Manduvira Ltda .
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Les crochets Les crochets forment un seul et même signe de ponctuation servant à mettre en évidence un élément ajouté ou à signaler un passage qui a été volontairement retiré d'un extrait. Les crochets sont utilisés pour encadrer des mots qu’on a ajoutés à une citation (afin d'en augmenter sa clarté). Après l’incendie, il [le capitaine des pompiers] a déclaré que le feu avait été causé par un problème électrique. Les crochets sont utilisés pour indiquer qu’on a retranché des mots d’une citation (afin de n'en conserver que l’essentiel). Les mots retranchés sont alors symbolisés par des points de suspension. « Le petit prince chercha des yeux où s’asseoir […] Il resta donc debout, et, comme il était fatigué, il bâilla. » -Antoine de Saint-Exupéry
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Marco Polo (notions avancées) Marco Polo est né à Venise en 1254. Son père, qui était un riche commerçant, était parti en voyage en Orient lorsque Marco Polo vit le jour. Lorsque son père est revenu à Venise, Marco Polo était déjà âgé d'une quinzaine d'années. Père et fils vont retourner en Orient afin de découvrir des contrées inconnues. À cette époque, Venise est une cité commerciale prospère. Ayant établi des liens avec les territoires voisins, les commerçants de Venise profitent des richesses venues de l'Orient (épices, pierres précieuses, soie). Les marchands ont développé des relations commerciales importantes avec les Byzantins, qui contrôlent la ville de Constantinople, et les musulmans, qui contrôlent la route de la soie. Les Européens ont accès aux richesses asiatiques grâce aux échanges commerciaux. Toutefois, la connaissance du monde oriental est très limitée. Les commerçants ne naviguent pas beaucoup au-delà de Constantinople. Les Européens ignorent alors tout de la géographie, de la culture et des habitudes de vie des contrées plus à l'est. Deux voyages ont permis d'établir des liens avec des contrées éloignées en plus de favoriser une meilleure connaissance du monde. Le premier voyage n'a pas été accompli par Marco Polo, mais bien par son père et son oncle. Ces derniers sont partis de Venise quelques mois avant la naissance de Marco Polo. Le but premier de ce voyage est strictement économique : établir des liens commerciaux et échanger des marchandises. Toutefois, ce voyage va être rempli de péripéties qui vont en étirer la durée et faire varier la route parcourue. Les deux frères vont faire la rencontre de l'empereur Kubilai Khan. Se montrant très curieux face à ces visiteurs, l'empereur souhaite en apprendre beaucoup sur leur pays, leurs coutumes et leur religion. Les frères Polo découvrent eux aussi une nouvelle culture : la civilisation chinoise. Ils séjournent là-bas avant d'entreprendre la route du retour vers Venise. Avant leur départ, l'empereur leur a toutefois demandé de revenir avec une centaine de savants. Ces derniers auraient pour mission d'enseigner la religion et les sciences européennes aux sujets de l'empereur. Les frères Polo reviennent à Venise en 1269, soit 15 ans après leur départ. Le projet exigé par Khan ne peut se concrétiser avant quelques années puisque des problèmes liés à la succession du pape surviennent au même moment. En 1271, le père et l'oncle de Marco Polo repartent vers la Chine. Cette fois, Marco Polo part avec eux. Ce voyage, qui durera en tout 24 ans, marquera la vie de Marco Polo. Sur le navire, il y a les trois hommes de la famille Polo ainsi que deux missionnaires. L'équipage utilise à la fois la voie maritime et la voie terrestre pour arriver à destination. Une fois parvenu en Chine, les hommes vont y séjourner environ 16 ans. Tout au long de ce séjour, tous les membres de l'expédition en profitent pour explorer la région. Pour sa part, Marco Polo va souvent partir en mission au nom de l'empereur. En 1291, l'équipage prend la route et met le cap sur Venise. Le retour s'avère une fois de plus un périple maritime et terrestre. Les explorateurs s'arrêtent, entre autres, à Bagdad et passent par la mer Noire. Ils rentrent à Venise en 1295 après 24 ans d'absence. Après ce voyage, Marco Polo va tenter de repartir, mais il sera capturé et fait prisonnier. Après ces péripéties, il vivra une vie de marchand à Venise jusqu'à sa mort en 1324, à l'âge de 70 ans. Alors qu'il est fait prisonnier par un navire de Gênes, Marco Polo entreprend de rédiger ses récits de voyage. Toutefois, il ne les écrit pas lui-même. Il profite de la présence d'un auteur de romans de chevalerie dans sa cellule pour lui dicter ses souvenirs. Ces récits sont donc tout autant la représentation des souvenirs de Marco Polo que de l'imagination de cet auteur. On doit à Marco Polo les récits de voyage Devisement du monde, plus fréquemment nommé Le Livre des merveilles du monde en français. D'ailleurs, bien que Marco Polo soit Italien, il dicte ses récits en français. Le processus de rédaction est entrepris dès 1298. Marco Polo décrit ses souvenirs, ses rencontres, les villes et les paysages qu'il a vus. Il fournit des détails sur la faune, la flore, les gens, les coutumes et les villes. Dans ses récits, il raconte les deux voyages : celui de son père et le sien. Il explique, avec le plus de précision possible, les itinéraires de voyage. Il raconte tout grâce à un excellent sens de l'observation mêlé à la naïveté de quelqu'un faisant face à un monde inconnu. Le texte original des récits de Marco Polo est perdu, mais il subsiste encore quelques 150 manuscrits traduits dans toutes les langues. La précision avec laquelle Marco Polo a décrit les itinéraires et les paysages a permis l'élaboration de cartes du monde plus exactes. D'ailleurs, certaines cartes de l'époque empruntaient des noms et des itinéraires puisés directement dans les récits de Marco Polo. Nombreux sont les atlas qui intègrent des citations de Marco Polo. Les voyages de Polo ont enfin ouvert la voie aux grands voyages de la Renaissance. Les explorations de Marco Polo ont inspiré plusieurs navigateurs et explorateurs des siècles ultérieurs, dont le fameux Christophe Colomb. Certaines personnes remettent aujourd'hui en doute la véracité des évènements rapportés dans les récits de Marco Polo. Certains en viennent même à douter qu'il ait réellement mis les pieds en Chine. Ces gens soulèvent le fait qu'il n'y a aucune preuve qu'il y soit réellement allé. De plus, plusieurs lacunes émanent de ses récits. En effet, Marco Polo ne mentionne jamais la présence de la Grande Muraille de Chine ni le fait que les Chinois mangent avec des baguettes et que les femmes ont les pieds bandés. Il n'y a pas non plus de mention quant aux vêtements et aux traits physionomiques particuliers aux Chinois. Ces lacunes viennent peut-être du fait que Marco Polo a dicté ses voyages à quelqu'un qui n'avait rien vu de tout cela. Il en était aussi de même pour les copistes qui devaient transcrire des descriptions de choses et de personnes qu'ils n'avaient pas vues. Les illustrations du texte montrent bien cette réalité : les vêtements et les traits des visages des personnages n'ont rien à voir avec les Chinois. Confrontés à une réalité inconnue, les copistes et les illustrateurs ont probablement modifié les descriptions pour en arriver à un résultat fidèle à ce qu'ils connaissaient. En réalité, il n'y a absolument aucune preuve qui affirme que Marco Polo ait bel et bien voyagé jusqu'en Chine, tout comme il n'y a absolument aucune preuve qu'il n'y soit jamais allé. Qu'il y soit allé ou non, on ne peut nier que Marco Polo a ouvert l'Europe à des sections du monde qu'elle ignorait, a donné le goût à d'autres de partir à l'aventure et a ainsi ouvert la voie aux grandes explorations.
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Les tableaux, figures et illustrations placés dans le texte Les tableaux, figures et illustrations servent à appuyer les idées présentées dans ton texte. Chaque tableau, figure ou illustration doit être coiffé d'un titre. De plus, tu dois les numéroter et indiquer leur référence directement en dessous de ceux-ci. Finalement, tu dois les dénombrer dans une liste au début de ton travail.
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Les grands explorateurs (notions avancées) Les Portugais et les Espagnols sont les premiers à se lancer dans les grandes expéditions. Rapidement toutefois, les royaumes français et britanniques vont suivre. Ces expéditions vont mener à la découverte de nouvelles régions du continent africain, du continent américain, de l’océan Pacifique et de plusieurs voies de passage. Toutes ces expéditions ont éventuellement mené à la colonisation et à l’exploitation des nouveaux territoires. Parmi les grands explorateurs, on trouve Bartolomeu Dias, Christophe Colomb, Vasco de Gama, Jean Cabot, Fernand de Magellan et Jacques Cartier. Cet explorateur est surtout connu pour avoir franchi la pointe sud de l'Afrique en 1487 (ce qu'on appelle aujourd'hui le Cap de Bonne-Espérance). Bartolomeu Dias est un précurseur aux expéditions de Vasco de Gama. En 1487, il part en expédition vers le Congo. Pris avec des vents défavorables, il met le cap vers le sud. Après une grosse tempête, il réussit à franchir la pointe sud de l’Afrique. Le cap qu’il vient de franchir porte maintenant le nom de Cap de Bonne-Espérance. Il ne s’aventure pas beaucoup plus à l’est de ce point. Son équipage le pousse à rebrousser chemin. Il revient donc au Portugal en décembre 1488. Il n’a pas atteint les Indes, mais il annonce avoir trouvé le chemin. Christophe Colomb aurait même assisté à ce retour et il aurait compris que son projet de trouver la route par l’ouest serait dorénavant plus difficile à faire accepter à des commanditaires. Il est célèbre pour avoir atteint l'Amérique en 1492, ce qui marque le début de l'exploration de ce continent. Il réussit cet exploit grâce au financement espagnol qui lui a permis de faire plusieurs voyages. En se fiant aux cartes de l’époque, Christophe Colomb (1451-1506) est convaincu qu’il est tout à fait possible d’atteindre les Indes par l’ouest en traversant un seul océan. Il croit aussi, selon ses connaissances et ses observations en astronomie et en cartographie, que la terre est réellement ronde. Il met donc en place son projet de traverser l’océan. Selon lui, cet océan à traverser n’est pas si large. Il réussit finalement à trouver des commanditaires pour financer son voyage. Le projet est d'abord refusé par les Portugais qui se concentrent désormais sur la route du Cap de Bonne-Espérance. Les Espagnols l’acceptent toutefois s’il ajoute un aspect religieux à son voyage. Colomb accepte pour satisfaire la royauté catholique. Le 3 aout 1492, 3 navires, des caravelles, mettent le cap vers l’ouest. Au cours de la traversée, l’équipage perd patience : l’océan est beaucoup plus long que prévu. Colomb et son équipage accostent finalement sur un rivage des Bahamas. Convaincu qu’il a atteint les Indes, Colomb entre en contact avec les indigènes. Ne trouvant pas de richesses, il poursuit sa route et atteint successivement Cuba et Haïti, endroit où il établit une garnison. Après y être resté quelque temps, il retourne vers l’Espagne où il reçoit un accueil triomphal malgré l’absence de richesses. Colomb entreprend un second voyage en 1493. Il part cette fois avec 17 navires. Ce nouveau voyage se déroule toutefois moins bien que prévu : sa garnison est ravagée par la maladie et les relations avec les indigènes se détériorent. Colomb découvre aussi le cannibalisme des indigènes. Pour cette raison, il les force à l'esclavage et entreprend leur évangélisation. Il retourne encore une fois à Séville sans richesse en 1496. Christophe Colomb repart en 1498. À son arrivée, il ne conçoit toujours pas qu’il y ait un autre continent entre l’Europe et l’Asie, il pense alors avoir découvert une nouvelle région des Indes. Encore une fois, son voyage ne se déroule pas à merveille : ses garnisons se battent et Colomb instaure un système de répartition des indigènes. Il organise même un trafic d’esclaves vers l’Espagne. Le taux de mortalité des autochtones va grimper en raison des maladies, du travail forcé, du manque de nourriture, des suicides, de cette nouvelle vie loin de la tribu et de la famille. Un enquêteur renvoie d’ailleurs Colomb en Espagne pour qu’il justifie l’absence de richesses et le traitement qu’il inflige aux autochtones. Christophe Colomb entreprend un dernier voyage au cours duquel il explore les côtes du Honduras. Il n’y a toujours pas d’or et il est toujours convaincu qu'il ne s'agit pas d'un nouveau continent. Ce courageux aventurier est connu pour avoir trouvé une route vers l'Inde en contournant l'Afrique. Il réussit cet exploit en 1497 malgré les nombreuses embuches qu'il rencontre lors de ses voyages. Vasco de Gama (1469-1524) est le navigateur qui doit reprendre la mission de Bartolomeu Dias. Les expéditions sont difficiles : longues périodes en mer, géographie inconnue, scorbut, mutineries. C’est pourquoi on confie la mission à un militaire qui saura unir les troupes et éviter les retours trop prompts. La mission qu’il reçoit consiste à créer des alliances avec les souverains des Indes dans le but de commercer à moindres couts. Les préparatifs sont organisés par Dias. C’est ainsi que 4 vaisseaux quittent le 8 juillet 1497. Environ 170 hommes composent l’équipage, dont des condamnés à mort (qui pourraient être utiles en cas de missions périlleuses) et des traducteurs. Vasco de Gama suit les indications de Dias et s’éloigne des côtes. Par contre, plusieurs membres de l'équipage souffrent du manque de vitamines et du surplus d’eau salée. Les navires se rapprochent donc des côtes pour se ravitailler. La flotte dépasse finalement le Cap de Bonne-Espérance. Toutefois, plusieurs péripéties ponctuent le voyage : scorbut, tempête, manque d’eau, perte d’un navire, conflits. Ils atteignent quand même les côtes indiennes en mai 1498. Comme Vasco de Gama est un homme de l’armée, il n’a pas emporté suffisamment de richesses pour créer les liens commerciaux désirés, il ne peut donc pas repartir les cales pleines d’épices et autres richesses. À son retour au Portugal avec 44 hommes, le roi est tout de même satisfait puisqu’un premier contact a été établi. Ce dernier met en place une nouvelle expédition qui sera fructueuse : l'équipage revient avec une importante quantité d’épices. Vasco de Gama retourne aux Indes pour faire la guerre aux musulmans et démontrer la véritable force du Portugal. Malheureusement, il meurt en Inde. Ses voyages permettent toutefois à son pays de bâtir un empire en Inde. En 1498, ce navigateur expérimenté explore la région de Terre-Neuve où il remarque des bancs de morues sur les côtes. Cette ressource deviendra importante pour les empires coloniaux. Giovanni Caboto (1450-1498) est plus connu sous le nom de Jean Cabot ou de John Cabot. Ce navigateur italien avait accumulé plusieurs expériences liées au commerce des épices. Il avait donc effectué plusieurs voyages au Moyen-Orient. C’est un marin expérimenté qui maitrise la cartographie. Cabot veut atteindre par lui-même les richesses de l’Inde en passant par l’ouest. Il prend donc plusieurs renseignements auprès de Christophe Colomb et propose ses services à l’Angleterre. Son premier voyage s’avère plutôt un échec, puisqu’il ne va pas au-delà de l’Islande. Son retour est dû à des disputes, un manque de vivres et au mauvais temps. Son deuxième voyage st beaucoup plus efficace. En suivant une route plus nordique, il atteint un rivage. C’est peut-être le Labrador, Terre-Neuve, les iles de Cap-Breton ou l’Île-du-Prince-Édouard. Cabot remarque immédiatement la présence de bancs de morues. Selon lui, il y avait tellement de poissons que ces derniers ralentissaient le bateau. Avant de repartir, il longe la côte. On suppose qu’il se rend jusqu’au Massachusetts. À son retour en Angleterre, il n’a peut-être pas d’or ou d’épices, mais il a déniché une réserve incroyable de poissons. Il annonce au roi qu’il a atteint la Chine ou le Japon. Cabot repart pour un troisième voyage en 1498 pour poursuivre les explorations. Malheureusement, aucun récit n’est fait de ce voyage. On présume que Cabot et son navire auraient échoué au cours de ce voyage. L’exploration amorcée par Cabot se poursuit toutefois et des départs réguliers de pêcheurs sont organisés. Plusieurs petites bases sont établies. L’exploration de Cabot permet aussi à l’Angleterre de prendre pied en Amérique du Nord par la confirmation de la présence d’un nouveau continent et de la possibilité de repartir à la recherche d’une route vers l’Asie en explorant encore le nord-ouest. Cet explorateur portugais est le premier à réussir un exploit hors du commun : le tour du monde en bateau. Il réussit ce tour de force en 1522. C'est l'Espagne qui accepte de financer ses voyages. Ferdinand de Magellan (1480-1521) est un marin portugais qui a longtemps travaillé en Inde. À son retour au Portugal, il entend parler des diverses expéditions qui ont eu lieu vers l’ouest. Il désire entreprendre un voyage semblable. Après avoir essuyé un refus de la part du roi du Portugal, il convainc le roi d’Espagne de le laisser entreprendre un immense voyage. Le 15 aout 1519, Magellan et son équipage partent de l’Espagne. Après la traversée de l’Atlantique, la flotte reste 13 jours au Brésil. Magellan décide ensuite de passer l’hiver en Patagonie. Son but est de passer par le sud pour trouver un passage. Il réussit à trouver un passage en franchissant le détroit qui porte aujourd’hui son nom. Il y perd toutefois deux de ses navires : l’un qui s’échoue et l’autre qui retourne en Espagne. Magellan poursuit sa route en mettant d’abord le cap vers le nord et ensuite vers l’ouest. C’est en naviguant sur l’océan calme et plat que Magellan lui donne son nom : océan Pacifique. En poursuivant sa route, il arrive aux Philippines, endroit où il meurt en tentant de protéger ses soldats. Deux navires poursuivent leur route vers les épices. L’un d’eux met cependant le cap vers l’est. Les deux navires connaissent plusieurs troubles avec les Portugais. L’un des navires revient pourtant à Séville en septembre 1522 : le premier tour du monde vient d’être accompli. De tous les hommes faisant partie de l'équipage de départ, seulement le huitième d’entre eux est de retour à Séville. Les autres ont souffert de la faim, des maladies, ont été faits prisonniers ou sont morts au combat. La vente des épices que le navire a rapportées est suffisante pour couvrir tous les frais de l’expédition. L’expédition permet de découvrir le détroit de Magellan, les iles Mariannes et les Philippines et permet à l’Espagne de bâtir un empire contrôlant l’océan Pacifique. Ce navigateur est engagé par le roi de France en 1534 pour découvrir une route vers les Indes. Par contre, il accoste, entre autres, à Gaspé et il a de nombreux contacts avec les Autochtones. Issu d’une famille de marins, Jacques Cartier (1491-1557) est engagé par le roi de France pour découvrir le passage de la route des Indes en suivant le nord-ouest. Son premier voyage s’amorce en 1534 alors que la pêche à la morue est déjà pratiquée dans le secteur du Labrador. Il traverse l’océan en à peine 20 jours. Il longe les côtes de Terre-Neuve, du Labrador, des Îles-de-la-Madeleine et de l’Île-du-Prince-Édouard. Comme il cherche un passage vers l’ouest, il explore plusieurs baies : Baie des Chaleurs, Baie de Gaspé, etc. Il y fait un court séjour et établit des premiers contacts avec les Autochtones. Il retourne en France en septembre 1534. Il repart pour un deuxième voyage dès mai 1535. Il reprend alors ses explorations sur la Côte-Nord, il donne d’ailleurs le nom de Saint-Laurent à une baie, nom qui restera pour le golfe et le fleuve. Des Autochtones lui donnent des informations sur ce fleuve : un immense cours d’eau qui se resserre, où l’eau devient douce et dont personne n’a jamais vu la source. Cartier est alors convaincu qu’il détient le fameux passage qu’il recherche. Il amorce alors sa remontée du fleuve, dépasse le Saguenay et aboutit finalement à Hochelaga (Montréal), avant de retourner en France. Le deuxième voyage donne lieu à un bilan positif : on a trouvé la voie menant au continent, un bon contact est créé avec les Autochtones et on sait peut-être où trouver de l’or. Une nouvelle expédition s'amorce dans laquelle Jacques Cartier devient le subalterne de Jean-François de La Rocque de Roberval. Cartier quitte pourtant la France bien avant son supérieur. Dès son arrivée dans les nouvelles contrées, la situation s’annonce plus difficile : les relations se compliquent avec les Autochtones et plusieurs maladies font des victimes chez les colons. Cartier quitte avant l’arrivée de Roberval. Il retourne en France, convaincu que ses cales sont pleines de diamants et d’or. Arrivé en France, il constate que ce sont des matériaux qui leur ressemblent, mais qui ne valent rien. On retient aussi de Cartier ses récits de voyage qui permettent de connaitre ses premières impressions sur les paysages et les Autochtones.
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Les relations trophiques et le flux de matière Les relations trophiques font référence aux relations alimentaires entre les vivants d'un même écosystème. Dans tout écosystème, on distingue 3 niveaux trophiques, aussi appelés niveaux alimentaires : les producteurs, les consommateurs et les décomposeurs. Ce niveau est représenté par les végétaux, les algues et le phytoplancton. Ils sont le premier maillon de la majorité des chaînes alimentaires qui existent sur la planète. Ils captent la lumière du Soleil et, grâce à la photosynthèse, utilisent cette énergie rayonnante afin de transformer la matière inorganique (eau, sels minéraux et dioxyde de carbone) en matière organique. Tous les producteurs sont capable de fabriquer eux-mêmes la nourriture dont ils ont besoin pour vivre. Pour cette raison, on les qualifie d’autotrophes (du grec auto qui signifie seul et trophos, nutrition). Les autres niveaux trophiques sont plutôt qualifiés d'hétérotrophes puisqu'ils ne peuvent pas fabriquer eux-mêmes leur nourriture; ils se nourrissent de matière organique déjà existante. Ce niveau est représenté par tous les organismes vivants qui se nourrissent d'autres organismes vivants pour survivre. On distingue plusieurs niveaux de consommateurs, qui peuvent aller jusqu'à trois ou quatre dans certains écosystèmes. Les herbivores, organismes qui se nourrissent de végétaux, donc des producteurs, sont des consommateurs de premier ordre ou des consommateurs primaires. Le lièvre est un exemple de consommateur primaire. Les animaux qui se nourrissent d’animaux herbivores sont des consommateurs de deuxième ordre ou des consommateurs secondaires. On les appelle aussi carnivores de premier ordre. Le lynx, dont l'une des proies est le lièvre, est un exemple de consommateur secondaire. Les animaux qui se nourrissent d’animaux carnivores sont des consommateurs de troisième ordre ou des consommateurs tertiaires. On les appelle aussi carnivores de deuxième ordre. Le loup, dont l'une des proies est le lynx, est un exemple de consommateur tertiaire. Certains consommateurs se nourrissent à la fois de végétaux et d'animaux. Ce sont des animaux omnivores. Ceux-ci interagissent avec plusieurs niveaux trophiques à la fois. Un ours peut, selon les circonstances, se nourrir de baies, de racines, d'insectes, de poissons et de petits mammifères. Il interagit donc avec des producteurs, des consommateurs primaires et des consommateurs secondaires. Ce niveau est représenté par les organismes vivants qui puisent leur énergie de la décomposition de la matière organique morte (feuilles mortes, bois mort, cadavres d'animaux, etc.) ou des déchets organiques provenant des organismes vivants (excréments, restes d'aliments, etc.). Ils transforment la matière organique en matière inorganique qui est alors disponible pour les producteurs. On distingue deux types de décomposeurs. D'abord, il y a les détritivores, comme la blatte et le ver de terre, qui se nourrissent uniquement de détritus. Ensuite, il y a les transformateurs, comme les champignons et les bactéries, qui transforment complètement la matière organique en matière inorganique. Les vers de terre sont un exemple de décomposeurs. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ; telle est la loi de la conservation de la masse énoncée par Lavoisier. La matière dans un écosystème suit aussi cette importante loi. À titre d'exemple, le lièvre d’Amérique, herbivore, mange le feuillage du sapin baumier. La matière contenue dans ce feuillage est alors transférée au lièvre. Le lynx du Canada, carnivore primaire, absorbera aussi la matière lorsqu’il mangera le lièvre d’Amérique. Le loup, carnivore secondaire, absorbera lui aussi la matière lorsqu’il dévorera le lynx du Canada. Le loup produira des excréments à partir de cette matière. Ajoutons que les aiguilles du sapin baumier deviendront des débris en tombant au sol. Les vers de terre transformeront alors ces excréments et ces débris en éléments minéraux qui pourront être absorbés de nouveau par le sapin baumier. La matière passe donc sans cesse d’un état à un autre. La matière est toujours en circulation dans un écosystème. L’énergie circule aussi dans un écosystème. La lumière du Soleil est la toute première source d’énergie. Ce sont les organismes autotrophes qui transforment l’énergie lumineuse du Soleil en énergie chimique par le biais de la photosynthèse. Les consommateurs peuvent alors profiter de cette énergie. Le lièvre d’Amérique emmagasine l’énergie produite par le sapin baumier lorsqu’il le consomme. Le lièvre perd une partie de cette énergie sous forme de déchets et sous forme de chaleur. Le lynx profite de l’énergie contenue dans le lièvre lorsqu’il le mange. À son tour, le lynx perd une partie de cette énergie sous forme de déchets et de chaleur. Le transfert d’énergie se poursuit ainsi de suite. Le recyclage chimique est le processus naturel de transformation de la matière organique en matière inorganique par les décomposeurs. À chaque maillon de la chaîne alimentaire, il y a des déchets de matière inorganique qui s'accumulent dans le milieu. Les décomposeurs vont donc rendre disponibles les nutriments essentiels présents dans la matière organique afin que les producteurs puissent les utiliser. Le recyclage chimique est étroitement lié à plusieurs cycles biogéochimiques comme celui du carbone, de l'azote et du phosphore.
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René Lévesque René Lévesque est un journaliste, un animateur de radio et de télévision ainsi qu’un homme d’État québécois. Il occupe les postes de ministre des Ressources hydrauliques, ministre des Travaux publics, ministre des Richesses naturelles, ministre de la Famille et du Bien-être social, et premier ministre. En 1968, il fonde le Parti québécois. Dans les années 60, il fait partie de l’« équipe du tonnerre » du gouvernement libéral de Jean Lesage. L'équipe met en place une multitude de réformes, donnant ainsi naissance à la Révolution tranquille. Par exemple, René Lévesque nationalise l’hydro-électricité et met en place un service d’adoption d’enfants, une aide aux familles monoparentales ainsi qu’un service d’assistance médicale gratuite. Il est surtout connu pour ses convictions sociales et nationalistes, pour son rôle dans l’avènement du mouvement souverainiste au Québec, pour avoir fondé le Parti québécois et pour avoir fait le premier référendum sur la question nationale. Par conséquent, il est l’une des figures marquantes de l’histoire politique du Québec. 1922 : René Lévesque naît le 24 août, au Nouveau-Brunswick. 1945 : Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’armée canadienne lui refuse un poste d’officier en tant que correspondant. Il se porte donc volontaire comme journaliste pour l’American Psychological Warfare Department de l’armée américaine. Il accompagne la première patrouille de la 45e division d’infanterie américaine, commandée par le général Patton, lors de la libération du camp de concentration à Dachau. Il en sera grandement bouleversé. À la fin de la guerre, il devient journaliste pour Radio-Canada International. 1960 : Ayant quitté Radio-Canada, René Lévesque se lance en politique sous la bannière du Parti libéral. Lors des élections de juin, il est élu député. Jean Lesage, chef du Parti libéral, le nomme ministre des Ressources hydrauliques et ministre des Travaux publics. 1963 : Le 1er mai, les démarches de René Lévesque en tant que ministre des Ressources hydrauliques aboutissent; la société d’État Hydro-Québec acquiert officiellement tous les distributeurs privés d’électricité du Québec pour la somme de 604 millions. 1967 : René Lévesque propose une position constitutionnelle à la convention du Parti libéral qu’il publiera plus tard dans son essai intitulé Option Québec. Puisque les libéraux refusent de débattre du sujet, il décide de quitter le parti. Il fonde, quelques mois plus tard, le Mouvement souveraineté-association (MSA) qui vise à obtenir l’indépendance du Québec, tout en conservant un lien privilégié avec le Canada, notamment au niveau économique. 1968 : Réunissant le MSA, le RN et le RIN (trois partis indépendantistes), René Lévesque fonde le Parti québécois. 1976 : Les Québécois et Québécoises se rendent aux urnes pour les élections provinciales. Le Parti québécois remporte les élections. René Lévesque devient alors premier ministre du Québec. Au cours de son premier mandat, plusieurs propositions de loi sont adoptées. 1977 : Camille Laurin, ministre d'État au Développement culturel, dépose le projet de loi 101, qui deviendra plus tard la Charte de la langue française, à l’Assemblée nationale. 1980 : L’avenir du Québec est remis entre les mains des citoyens. En effet, lors d’un référendum, René Lévesque demande la permission aux Québécois de négocier l’indépendance du Québec avec le gouvernement du Canada. Le camp du « non » l’emporte à 59,4 %. 1981 : Le premier ministre canadien, Pierre Elliott Trudeau, négocie une entente avec tous les premiers ministres des provinces canadiennes, à l’exception de René Lévesque, afin de rapatrier la Constitution canadienne de l’Angleterre. Cette entente est nommée la « nuit des Longs Couteaux » (ou Kitchen meeting dans le reste du Canada). Par la suite, René Lévesque refuse de signer l’entente. Aujourd’hui encore, le Québec refuse toujours de signer la Constitution canadienne. 1985 : Le Parti québécois est en crise. En effet, à la suite de la décision de René Lévesque de mettre en veilleuse le projet d’indépendance du Québec afin d’entamer des négociations avec le gouvernement fédéral au sujet de la constitution, plusieurs ministres péquistes importants démissionnent et quittent le parti. Épuisé, René Lévesque annonce sa démission quelques mois plus tard. 1987 : René Lévesque meurt le 1er novembre à l’Île des Sœurs, à Montréal.
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La compressibilité et l'expansion des gaz La compressibilité est la propriété d'un gaz de pouvoir diminuer de volume sous l'effet d'une force. L'expansion est la propriété d'un gaz de pouvoir se dilater pour occuper tout l'espace qui lui est disponible. L'état gazeux est l'un des trois états dans lequel peut se trouver la matière, les autres étant les phases solide et liquide. À l'échelle macroscopique, un gaz est un ensemble d'atomes ou de molécules très faiblement liés et quasi-indépendants. Ainsi, dans l'état gazeux, la matière ne possède ni forme propre, ni volume propre. Un gaz tend plutôt à occuper tout le volume disponible. La distance moyenne entre les particules d'un gaz est plus grande par comparaison avec la taille de ses particules. Cette distance peut être diminuée sous l'effet d'une force extérieure. On peut donc rapprocher les particules de gaz et ainsi en contenir une quantité équivalente dans un plus petit volume. Malgré ce rapprochement, les particules demeurent tout de même assez éloignées pour qu'elles continuent à conserver leur état gazeux. Cette propriété des gaz se nomme la compressibilité. On définit alors un gaz comme étant un fluide compressible. Les solides et les liquides ne possèdent pas cette propriété puisqu'ils ont un volume défini. La compressibilité des gaz permet d'en entreposer de grandes quantités dans des espaces restreints. Par exemple, un plongeur peut respirer sous l'eau grâce à de l'air comprimé dans une bouteille. Un bouteille de plongée permet donc d'emporter sous l'eau environ 18L d'air comprimé, ce qui est l'équivalent d'environ 3600L d'air à pression atmosphérique normale. Lors du fonctionnement d'une pompe à vélo, l'air est comprimé avant d'être éjecté dans le pneu (à gauche). La compression de dioxyde de carbone dans la bouteille de champagne permet d'en faire sauter le bouchon lors de son ouverture (au centre). Un plongeur peut emporter une grande quantité d'air sous l'eau grâce à la compression de l'air dans sa bonbonne. Étant donné que les particules de gaz sont très distancées, elles ont de l'espace pour se déplacer. Ainsi, elles se déplacent continuellement en ligne droite dans toutes les directions. Si le contenant où elles se trouvent n'a pas de volume fixe, l'impact des particules de gaz sur les parois du contenant crée une pression importante. Cela a pour conséquence d'augmenter le volume du contenant puisque les particules de gaz prendront tout l'espace qui leur est disponible. On dit alors qu'il se dilate. Plus un gaz se dilate, plus l'espace entre ses particules augmente. Ce phénomène d'expansion varie en fonction de la pression atmosphérique. Un ballon-sonde est peu gonflé en basse altitude et il se gonfle en haute altitude en raison de la faible pression atmosphérique.
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Nouns Nouns: cat, courage, Canada Plural nouns: rabbits, children, seasons Possessive form of nouns: my sister's friend, the dog's legs Countable nouns: books, students, leaves Uncountable nouns: flour, water, advice
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Le matériel de laboratoire Balance à fléau Balance à plateau Balance électronique Burette à gaz Burette à titrage Chronomètre Cylindre gradué Détecteur de conductibilité électrique (DCE) Dynamomètre Papier pH Papier tournesol pH-mètre Thermomètre Aiguilles à dissection Ciseau Pic à dissection Pince à dissection Plateau à dissection Scalpel Ampèremètre Ampoule Condensateur Diode Fils électriques Interrupteur Multimètre Piles Pinces crocodiles Résistor Source de courant (bloc d'alimentation) Transistor Voltmètre Binoculaire Lamelles Lames Loupe Microscope Ballon Bécher Éprouvette Erlenmeyer < Fiole jaugée Pipette graduée Seringue Support à éprouvettes Vase de Pétri Agitateur magnétique Ampoule à décanter Anneau Bac de récupération de gaz Bouchons de caoutchouc Brosse à nettoyer Brûleur Bunsen Centrifugeuse Condenseur Creuset Entonnoir Flacon laveur Jeu de masses Mortier et pilon Nacelle de pesée Noix Papier filtre Pince à bécher Pince à burette Pince à creuset Pince à éprouvette Pince à thermomètre Pince brucelle Pince universelle Pipette (ou compte-gouttes) Plaque à godets Plaque chauffante Poire Spatule Support universel (statif) Tamis Tige de verre Triangle Tube réfrigérant Vase à trop plein Verre de montre Gants de protection Hotte Lunettes de sécurité Mitaines isolantes Sarrau Tablier
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La biodégradation des polluants La biodégradation des polluants est le processus naturel de décomposition des contaminants par l'action des micro-organismes et des végétaux. Les activités humaines rejettent parfois des contaminants dans l'environnement. Puisqu'il est souvent impossible de simplement retirer l'eau ou les sols contaminés pour dépolluer un milieu, des solutions biotechnologiques ont été développées afin de permettre la décontamination. Certains polluants peuvent être dégradés, transformés ou accumulés par des micro-organismes ainsi que par certains végétaux. Cette capacité naturelle qu'ont certaines espèces de se nourrir des contaminants en les dégradant permet de remédier à de nombreux problèmes environnementaux. Deux technologies de décontamination environnementales ont été élaborées : la biorestauration et la phytoremédiation. La biorestauration consiste à utiliser des micro-organismes (bactéries et champignons) pour dépolluer les sols et les eaux contaminés. De nombreuses espèces de bactéries et de champignons sont capables de décomposer divers contaminants organiques comme des hydrocarbures, des pesticides, des solvants ou des matières plastiques. D'autres peuvent extraire du milieu des polluants inorganiques comme les métaux lourds (mercure, plomb, etc.). Ces contaminants sont alors accumulés dans l'organisme ou encore transformés en matière inoffensive pour l'environnement, comme le dioxyde de carbone et l'eau. Les populations de ces micro-organismes sont généralement trop petites pour assurer une dégradation rapide et efficace des contaminants et ainsi éviter leur propagation dans l'environnement. On a donc recours à deux procédés afin d'accroître l'efficacité de la décontamination. La biostimulation consiste à favoriser la croissance et l'activité des bactéries déjà présentes dans le milieu. Pour ce faire, on peut ajouter des substances nutritives ou du dioxygène nécessaires à leur développement. On peut aussi remuer le sol pour y faire circuler l'air, l'humidifier et y ajouter des engrais afin de stimuler la prolifération bactérienne. La bioaugmentation consiste à introduire dans le milieu des micro-organismes capables de dégrader un type précis de polluant. Ces bactéries peuvent avoir été modifiées génétiquement dans le but d'augmenter leur efficacité de dépollution en conditions naturelles. Sinon, on peut transporter la matière contaminée dans un site procurant les conditions optimales de croissance pour les bactéries. Ajout d'engrais pour accroître l'activité bactérienne (biostimulation) afin de dégrader le pétrole déversé accidentellement lors du naufrage de l'Exxon Valdez La phytoremédiation utilise des plantes ou des algues pour éliminer les contaminants d'un milieu. De nombreuses plantes sont capables d'absorber des contaminants présents dans leur milieu. Certaines dégradent ces contaminants, mais la majorité les accumulent dans leurs feuilles, leur tige et leurs racines. Les racines des plantes limitent ainsi le déplacement des métaux lourds vers les eaux souterraines. Parmi les plantes qui possèdent cette capacité, on trouve le chou, la citrouille, le tournesol, certaines fougères et des arbres comme les peupliers et les saules. La phytoremédiation est une technique avantageuse puisqu'elle est naturelle et peu coûteuse. Aussi, elle favorise le reboisement et contribue à maintenir la stabilité des sols. L'efficacité de cette technique dépend du type de sol à décontaminer, des contaminants et de leur concentration ainsi que de la profondeur atteinte par les racines des plantes. On l'utilise souvent pour dépolluer des sites industriels, agricoles ou militaires. À la suite de l'application de cette technique, il est important de disposer des plantes de façon sécuritaire afin qu'elles ne soient pas consommées puisqu'elles contiennent des concentrations élevées de contaminants toxiques.
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Gabrielle Roy Gabrielle Roy est surtout connue pour être une écrivaine francophone dont l'oeuvre a reçu plusieurs distinctions. Toutefois, elle a aussi été institutrice, comédienne, chroniqueuse, journaliste, nouvelliste et reporter. Bien qu'elle soit née au Manitoba, elle a passé la majeure partie de sa vie au Québec. De nombreuses écoles et bibliothèques sont nommées en son honneur. Tout comme une île située dans la rivière de la Poule d'Eau où Gabrielle Roy a vécu. Aussi, une citation tirée du roman La Montagne secrète figure sur les billets de 20$ canadiens imprimés entre 2004 et 2012. « Nous connaîtrions-nous seulement un peu nous-mêmes, sans les arts ? » 1909: Gabrielle Roy naît le 22 mars à Saint-Boniface, au Manitoba. 1937: Elle part étudier l'art dramatique à Londres, puis à Paris. 1939: Elle s'installe à Montréal, loin de sa famille, et gagne sa vie comme journaliste à la pige tout en rédigeant son premier roman. 1945: Son premier roman Bonheur d'occasion paraît, oeuvre marquante du monde littéraire qui recevra des prix prestigieux, dont le Prix du Gouverneur général et le prix Fémina (elle est la première canadienne à remporter ce prix). En peu de temps, ce roman devriendra l'un des plus grands succès de la littérature québécoise. 1947: Elle épouse le médecin Marcel Carbotte; le couple s'installera en France. 1950: Le couple déménage au Canada et, deux ans plus tard, au Québec, là où Gabrielle Roy passera le restant de sa vie. 1950 à 1977: Elle publie plusieurs ouvrages. Entre autres, les romans La Petite Poule d'Eau (1950), Alexandre Chenevert (1954), Rue Deschambault (1955), dont la traduction Street of Riches obtiendra le Prix du Gouverneur général (1957), La Montagne secrète (1961) et les recueils de nouvelles Un jardin au bout du monde (1975) et Ces enfants de ma vie (1977), qui a été également couronné du Prix du Gouverneur général. 1983: Gabrielle Roy décède le 13 juillet, à Québec. 1984: Son éditeur publie, de façon posthume, l'autobiographie romancée La Détresse et l'Enchantement et, plus tard, la deuxième partie de cet ouvrage Le Temps qui m'a manqué (1997).
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Le territoire des Naskapis Le territoire autochtone des Naskapis se trouve au nord du Québec, à environ 15 kilomètres au nord-est de Schefferville. Ces terres se situent à proximité de la frontière du Labrador. Le territoire est couvert de lacs et la végétation passe tranquillement de la forêt boréale à la toundra. Ces terres ne sont pas fertiles pour y pratiquer l’agriculture, mais on peut y pratiquer la chasse et la pêche puisque la faune y est très abondante. D’ailleurs, le plus gros troupeau de caribous au monde évolue dans cette région. Les Naskapis ont toujours été un peuple nomade dont les activités gravitaient autour de la chasse et de la pêche. Au 17e siècle, ils vivaient sur des terres un peu plus au nord, près de la baie d’Ungava. La communauté était alors composée de 1 500 individus. Comme l’agriculture était impossible sur ces terres froides et arides, leur alimentation était composée de poissons, d'oiseaux migrateurs, de viande de caribou et de celle de phoque. La culture et les traditions des Naskapis se sont relativement bien conservées jusqu’à la moitié du 19e siècle. En effet, les contacts avec les Européens étaient très rares et le contact avec les Québécois a été relativement tardif. Toutefois, en 1838, un poste de traite de fourrures est mis en place à proximité de Schefferville. Ce nouveau comptoir a changé les habitudes des Naskapis. Voyant la possibilité de vendre les fourrures à bon prix, plusieurs chasseurs ont préféré piéger les animaux à fourrures. Les Naskapis deviennent peu à peu dépendants des postes de traite. Les relations entre les familles et les groupes sont moins fréquentes, donc les échanges d’informations sur la position des troupeaux de caribous se font de plus en plus rares. Leurs habitudes se sont tellement modifiées qu’ils n’arrivent plus à trouver suffisamment de nourriture pour subvenir à leurs besoins. Pour éviter l’extinction et la famine, les Naskapis n’ont d’autres choix que de faire appel à l’aide alimentaire gouvernementale. Survient alors une période où les Naskapis sont déplacés d’un territoire à l’autre. Premièrement en 1956, alors que le gouvernement les envoie près de Schefferville, où ils doivent partager le territoire avec les Montagnais. Lors de l’aménagement des complexes hydroélectriques sur la Grande Rivière, les Naskapis reçoivent une compensation financière de 9 millions de dollars pour leurs droits ancestraux. En effet, les barrages allaient occasionner des dommages et des inondations sur leurs terres. Pour créer les réservoirs dont Hydro-Québec avait besoin, la rivière Caniapiscau a dû être utilisée. C’est d’ailleurs à même la rivière Caniapiscau que le réservoir du même nom sert maintenant à alimenter l’une des centrales du complexe de La Grande. Les Naskapis ont utilisé cet argent pour développer leur autonomie et leur économie, tout en protégeant leurs traditions. Cet accord entre la nation naskapie et le gouvernement incluait aussi l’accès exclusif à des territoires pour la chasse et la pêche. Le territoire naskapi tel qu’il est aujourd’hui ne date que de 1984, où les membres de la communauté se sont installés définitivement à Kawawachikamach. C’est aujourd’hui le seul territoire naskapi du Québec. Environ 560 personnes y vivent en permanence. La population totale de Naskapis est environ 850. Toute la population parle naskapi et la deuxième langue est l’anglais. Le territoire est également occupé par les Montagnais et des non autochtones. La gestion du territoire est assurée par le conseil de bande, formé par un chef et cinq conseillers. Le Conseil de la bande naskapie du Québec représente alors la communauté devant les instances gouvernementales. La communauté est responsable de l’aéroport de Schefferville et du chemin de fer qui relie Schefferville à Sept-Îles. D’ailleurs, lorsque les Naskapis et les Montagnais ont pris possession de cette voie ferroviaire, celle-ci est devenue la première compagnie de trains à appartenir à des autochtones, et ce, dans tout le Canada. L’avion et le chemin de fer sont d’ailleurs des moyens de transport essentiels pour la communauté de Kawawachikamach puisqu’on ne peut y accéder par la route. Par contre, le village de Kawawachikamach est doté d’édifices bien équipés conçus pour répondre aux besoins des résidents : école primaire et secondaire, CLSC, caserne, poste de police, centre commercial, centre communautaire, centre récréatif, radio naskapie, club de chasse et de pêche. Plusieurs actions ont été prises pour assurer le développement de la région. La Société de développement des Naskapis vise d’ailleurs le développement socio-économique de la communauté. Pour y arriver, cette société a mis en place divers moyens de créer des emplois et de générer des revenus : pourvoiries, centre commercial, boutiques d’artisanat, entreprises de construction, service d’entretien des routes. Les principales sources de revenus de Kawawachikamach sont le tourisme d’aventure, la construction, le piégeage, la fourrure et l’artisanat. Les activités touristiques comprennent les visites archéologiques, les balades en traîneau à chiens, les rites amérindiens, les immersions en famille amérindienne, la motoneige, les descentes de rivière et l’attrait de la nature du nord. La chasse est une activité florissante, grâce à la population étonnante d’un million de têtes composant les troupeaux de caribous. Des expériences de chasse commerciale ont été menées, mais ces pratiques doivent être encore vérifiées et encadrées pour éviter l’épuisement de la ressource. La communauté fait tout de même face à certains défis, surtout en ce qui concerne les emplois. Plus de la moitié des emplois à Kawawachikamach ne sont que des emplois saisonniers. De plus, les emplois offerts sont insuffisants pour répondre à la demande de la population, composée en grande partie de jeunes. Le défi sera donc de varier l’économie et le développement afin de garder sur place la population jeune et dynamique tout en conservant la culture et le territoire.
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La main-d'oeuvre immigrante En 2019, le Canada compte plus de 19 millions d’employés et d’employées salarié(e)s. De ce nombre, environ 5 millions sont des immigrants et des immigrantes. Ainsi, au Canada, plus du quart des emplois est occupé par de la main-d'oeuvre immigrante. On observe ce phénomène un peu partout sur la planète, notamment en raison de la baisse des naissances dans les pays industrialisés. Un immigrant ou une immigrante est une personne qui s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive après avoir quitté son pays d’origine. Les gouvernements des pays développés décident d’ouvrir leurs frontières afin d’encourager la venue de travailleur(-euse)s immigrant(e)s. Cela s’avère avantageux, tant pour les pays que pour les nouveaux arrivants. Premièrement, la baisse des naissances dans les pays développés entraine le vieillissement des populations, car le nombre de personnes de 65 ans et plus devient de plus en plus important comparativement au nombre de personnes de 64 ans et moins. Par exemple, en 2018, 17,2% des Canadiens et Canadiennes étaient âgés de 65 ans et plus. Ce vieillissement des populations freine l’accroissement démographique, qui n’est plus constant. L’immigration permet de combler l’écart d’âge entre certains groupes (jeunes et personnes âgées) et d’assurer la croissance démographique des pays où les naissances sont en baisse, comme le Canada, la France et la Russie. L'accroissement démographique est l'augmentation de la population d'une région, d'un pays, d'un continent, etc. pour une période donnée. Deuxièmement, à cause du vieillissement de la population, il y a davantage de gens qui quittent le marché du travail et prennent leur retraite que de jeunes qui entrent sur le marché du travail. Ainsi, il y a un manque de main-d’oeuvre de plus en plus important dans certains secteurs. En 2020, selon un sondage réalisé par la Banque de développement du Canada (BDC), près de 40 % des PME (petites et moyennes entreprises de moins de 500 employés) canadiennes ont de la difficulté à recruter de la main-d’oeuvre. Au Québec, 75 % des PME ont ce problème. Au Canada, les secteurs les plus durement touchés sont ceux de la construction et de la restauration, mais aussi les services personnels (coiffure, mécanique, etc.), les services d'hébergement ainsi que les services professionnels (psychologues, optométristes, etc.) et de la santé. En moyenne, 4,1 % des postes liés à ces secteurs sont vacants, ce qui représente plusieurs dizaines de milliers d’emplois. Ainsi, l’immigration est l’une des solutions mises de l’avant pour pallier les problèmes liés au vieillissement de la population. L’industrie maraichère, qui est le secteur de la production de fruits et légumes, fait face à plusieurs problèmes. D’abord, entre 2014 et 2016, le taux d’emplois vacants en agriculture atteint 7 %, ceci étant le plus élevé par rapport à l’ensemble des industries au Canada. Durant cette période, le manque de main-d’oeuvre est alarmant. Ensuite, ce secteur est fortement dépendant d’une main-d’oeuvre saisonnière, c’est-à-dire qu’elle travaille uniquement durant une période déterminée de l’année. En 2015, au Québec, 87 % des emplois dans le domaine étaient saisonniers. C’est surtout dans les périodes de cueillette que les cultivateur(-trice)s ont besoin de cette main-d’oeuvre, qui est essentielle pour l’industrie. Le contexte lié à la pandémie de la Covid-19 de 2020 pousse les États à fermer leurs frontières, privant du même coup l’industrie maraichère de sa main-d’oeuvre qui est majoritairement immigrante. Cela risque d’ avoir un impact sur la production et sur la quantité et la variété de fruits et légumes disponibles en épicerie. Finalement, une baisse des naissances entraine une baisse de la population. Lorsque la population d’un pays diminue, sa production a généralement tendance à diminuer, ce qui provoque un ralentissement économique. En effet, les PME qui souffrent d’un manque de main-d’oeuvre refusent souvent de nouveaux contrats, ce qui nuit à leur développement. Pour qu’il y ait une croissance économique, soit un enrichissement, il doit y avoir une croissance démographique. C’est pourquoi la majorité des pays développés a choisi d’ouvrir ses frontières à l’immigration . Bref, le Canada ouvre ses frontières à la main-d’oeuvre immigrante afin d'accroitre la population du pays et de combler des dizaines de milliers d’emplois, favorisant du même coup son économie. Selon une étude menée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en 2016, 21,9 % de la population canadienne était issue de l’immigration. Les immigrants et les immigrantes font face à plusieurs obstacles lors de la recherche d’emplois, dont : la maitrise de la langue de travail, la reconnaissance des compétences acquises à l’étranger, le peu ou l’absence d’expérience de travail reconnue par le pays d’accueil. Bien que les immigrant(e)s doivent réussir un test pour prouver qu’ils détiennent un niveau suffisant de compétences linguistiques lorsqu’ils font une demande d’immigration, il arrive que le gouvernement de l’État d’accueil décide d’accélérer le processus d'immigration pour mieux répondre à la situation et aux besoins des entreprises. De ce fait, beaucoup d’immigrants et d'immigrantes ne maitrisent pas la ou les langues officielles de leur pays d’accueil autant qu’il le faudrait. Cela ne favorise pas leur intégration dans le monde du travail. Plusieurs immigrant(e)s ne parviennent pas à occuper un emploi, car leur maitrise de la langue employée dans leur milieu de travail n’est pas totale. Beaucoup d’immigrants et d’immigrantes ont du mal à faire reconnaitre les compétences et les formations qu’ils ont acquises dans leur pays d’origine. Par exemple, les compétences d’un médecin slovaque pourraient ne pas être reconnues dans son pays d’accueil. Il ne pourrait alors pas travailler comme médecin, mais il pourrait réussir à travailler dans le domaine de la santé, notamment comme infirmier. Il arrive fréquemment que les immigrant(e)s occupent des emplois qui demandent des qualifications inférieures à celles qu’ils ont obtenues durant leur formation. Ils sont donc surqualifiés par rapport aux tâches exigées par leur travail. Pour que les compétences des immigrant(e)s soient reconnues, il faut qu’ils aient une expérience de travail pertinente aux yeux du gouvernement du pays d’accueil. Souvent, les normes sont différentes d’un pays à l’autre, ce qui peut désavantager les nouveaux arrivants. Par exemple, à la suite d’une demande de reconnaissance des acquis, une personne détenant 15 ans d’expérience à titre d’ingénieur dans un pays étranger peut se voir accorder uniquement 2 ans d’expérience pertinente par son pays d’accueil. L’un des défis pour les immigrant(e)s est donc d’obtenir une reconnaissance totale de leurs acquis. Le taux de chômage de la population native et de la population immigrante des pays ci-dessous, à l’exception des États-Unis, prouve assurément que la main-d’oeuvre étrangère fait face à plusieurs obstacles. Taux de chômage de la population native et de la population immigrante de quelques pays en 2018 Pays Population native Population immigrante Allemagne 2,9 % 6 % Canada 5,7 % 6,4 % Danemark 4,3 % 9,8 % États-Unis 4,1 % 3,5 % Islande 2,5 % 5 % Norvège 2,9 % 7,9 % Les immigrants et les immigrantes peuvent tirer plusieurs avantages du fait d’occuper un emploi dans leur pays d’accueil. Les échanges sur les lieux de travail permettent d’apprendre et de perfectionner la ou les langues officielles du pays d’accueil. De plus, les échanges entre collègues peuvent permettre à l’immigrant(e) de mieux s’intégrer dans sa société d’accueil en élargissant son cercle de contacts
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Les perturbations écologiques Une perturbation est un évènement qui cause des dommages temporaires ou durables à un milieu. Une perturbation peut, entre autres, entrainer l'élimination d'organismes et modifier la disponibilité des ressources. Cet évènement peut être d'origine naturelle ou d'origine humaine. Les perturbations naturelles sont très nombreuses : tempêtes, éruptions volcaniques, feux de forêt, sécheresses, inondations ou toutes autres catastrophes naturelles. Peu importe la forme de l'évènement naturel, les humains n'ont absolument rien à voir avec celui-ci. Pour ce qui est des perturbations d'origine humaine, aussi appelées perturbations anthropiques, elles ont aussi des formes différentes. Une forêt complètement rasée par l'industrie forestière détruit l'habitat de plusieurs espèces animales. Un déversement de pétrole dans un cours d'eau perturbe grandement l'écosystème et affecte plusieurs espèces animales et végétales. L'homme peut aussi prendre la décision d'introduire une nouvelle espèce dans un milieu, ce qui aura un impact sur la communauté. La fréquence et l'intensité des perturbations sont variables et les différentes conséquences qu'elles entraînent vont faire en sorte que le milieu et sa communauté vont évoluer dans le temps. Dans un cas extrême, par exemple un feu de forêt (d'origine naturelle ou non) où toute la végétation serait détruite, une nouvelle communauté s'établiera dans le milieu. On assistera alors à un processus d'évolution graduelle appelé succession écologique.
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