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Sur, sur(s), sure(s), sûr(s) et sûre(s) Voici des trucs et des stratégies qui t'aideront à différencier les homophones suivants : Sur(s) est un adjectif masculin. Sure(s) est également un adjectif, mais féminin. Ces adjectifs désignent un gout acide. Ces friandises sont tellement sures que mes joues pincent! Ces friandises sont tellement surettes que mes joues pincent! Eli n’aime pas le gout sur de la pomme : il les préfère sucrées. Eli n’aime pas le gout suret de la pomme : il les préfère sucrées. Sûr (surs) est un adjectif masculin. Sure(s) est également un adjectif, mais féminin. Ces adjectifs signifient qui est certain(e) ou qui est sécuritaire. Esther est sure qu’elle recevra son colis aujourd’hui. (ou sûre) Esther est certaine qu’elle recevra son colis aujourd’hui. Les routes ne sont pas sures à cause de la tempête qui sévit. (ou sûres) Les routes ne sont pas sécuritaires à cause de la tempête qui sévit. Alex était sûr de gagner son pari. Alex était certain de gagner son pari. Les élèves, surs de leur réponse, ont levé la main très rapidement. (ou sûrs) Les élèves, certains de leur réponse, ont levé la main très rapidement. Il existe des adverbes complexes formés à l’aide du mot sûr. Comme le remplacement par certain(e) ou sécuritaire ne fonctionne pas dans ces cas, on peut remplacer ces adverbes complexes par ceux de la deuxième colonne du tableau pour savoir si l’on doit utiliser sûr. Adverbes complexes Sens En lieu sûr À l’abri Bien sûr Assurément Pour sûr Certainement À coup sûr Sans aucun doute Sur est une préposition qui signifie au-dessus de, à la surface de, dans la direction de, au sujet de ou en se fiant à. Sur peut aussi présenter une proportion. J’ai laissé mes clés sur la table. J’ai laissé mes clés certaines la table. (Phrase incorrecte) La voiture fonçait tout droit sur nous. La voiture fonçait tout droit sécuritaire nous. (Phrase incorrecte) La chambre de Khalid a une vue sur la ville illuminée. La chambre de Khalid a une vue surette la ville illuminée. (Phrase incorrecte) Accéder au jeu
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Les droites et les demi-plans En géométrie, une droite est une ligne formée d'une infinité de points alignés. Une droite, représentée dans un plan cartésien, peut être horizontale, verticale ou oblique. Un demi-plan représente quant à lui une portion d’un plan délimitée par une droite sur ce plan. Le demi-plan représente donc une des deux sections qui est délimitée par une droite dans un plan cartésien. Il s'agit en fait de la représentation graphique de l'ensemble-solution d'une inéquation du premier degré à deux inconnues. La partie ombragée sur le graphique ci-dessous représente un demi-plan :
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L’accord du verbe d'une phrase à la forme passive Dans les formes actives, le sujet qui fait l'action du verbe principal de la phrase est placé avant celui-ci. Il s'agit donc d'un sujet actif. Formes actives Le gros chien mange le morceau de viande. - Qui est-ce qui mange? le gros chien Le moniteur entraine les enfants. - Qui est-ce qui entraine? le moniteur J'ai peint ce tableau. - Qui est-ce qui ai peint? j'(je) Des meubles d'époque formaient l'essentiel du mobilier. - Qu'est-ce qui formaient? des meubles d'époque Tous respectaient mère Teresa. - Qui est-ce qui respectaient? tous Dans les formes passives, le sujet qui s'accorde avec le verbe principal a la particularité de ne pas effectuer l'action exprimée par celui-ci. C'est la raison pour laquelle on le nomme sujet passif. Formes passives Le morceau de viande est mangé par le chien. - Qu'est-ce qui est mangé? le morceau de viande Les enfants sont entrainés par le moniteur. - Qui est-ce qui sont entrainé? les enfants Ce tableau a été peint par moi. - Qu'est-ce qui a été peint? ce tableau L'essentiel du mobilier était formé par des meubles d'époque. - Qu'est-ce qui était formé? l'essentiel du mobilier Mère Teresa était respectée de tous. - Qui est-ce qui était respectée? mère Teresa
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Les temps simples Les temps simples sont les formes verbales composées d'un seul mot. Les temps simples sont construits à l'aide d'un radical et d'une terminaison changeant selon le mode, le temps, la personne et le nombre. Dans le système de conjugaison, les temps simples sont les suivants : Modes Temps simples Temps composés Indicatif Présent Tu conjugues Passé simple Tu conjuguas Imparfait Tu conjuguais Futur simple Tu conjugueras Conditionnel présent Tu conjuguerais Passé composé Tu as conjugué Passé antérieur Tu eus conjugué Plus-que-parfait Tu avais conjugué Futur antérieur Tu auras conjugué Conditionnel passé Tu aurais conjugué Infinitif Présent Conjuguer Passé Avoir conjugué Participe Présent Conjuguant Passé Conjugué Présent composé Ayant conjugué Subjonctif Présent Que tu conjugues Passé Que tu aies conjugué Impératif Présent Conjugue Passé Aie conjugué Les temps composés Le verbe
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Le taux de variation (a) et l'ordonnée à l'origine (b) Dans une relation entre deux variables, le taux de variation (généralement représenté par la lettre |a|) est la comparaison entre deux variations correspondantes de ces variables. Lorsque deux valeurs sont en relation, une variation des valeurs de la variable indépendante entraine une variation des valeurs correspondantes de la variable dépendante. Il est alors possible de définir le taux de variation de la manière suivante : L'ordonnée à l'origine, aussi appelée valeur initiale et généralement représentée par la lettre |b,| correspond à la valeur de la variable dépendante |(y)| lorsque la valeur indépendante |(x)| vaut |0.| Dans un graphique, l'ordonnée à l'origine correspond au point d'intersection entre la droite et l'axe des ordonnées (l'axe |y|). Dans l'animation interactive suivante, tu peux modifier la valeur des paramètres |a| et |b| de la fonction affine à l'aide des curseurs. Tu peux aussi déplacer les deux points de la droite directement sur le graphique. Par la suite, tu pourras poursuivre la lecture de la fiche pour savoir comment déterminer le taux de variation |(a)| et la valeur initiale |(b)| à partir de la règle, de la table de valeurs, du graphique ou d'un contexte écrit. Le taux de variation est représenté par le coefficient de la variable indépendante |(x).| La valeur initiale est représentée par le terme constant. Dans l'équation ci-dessous, la lettre |\color{red}{a}| représente le taux de variation et la lettre |\color{blue}{b}| représente la valeur initiale. ||y=\color{red}{a}x+\color{blue}{b}|| Voici quelques exemples d'équations et leurs taux de variation correspondants : Équation Taux de variation Valeur initiale |y=3x-9| |+3| |-9| |y=-8x+2| |-8| |+2| |y=4+9x| |+9| |+4| |y=\frac{1}{2} - \frac{3}{4}x| |- \frac{3}{4}| |+\frac{1}{2}| |y=x+7| |+1| |+7| |y=-x+8| |-1| |+8| |y=78| |0| |+78| Dans la situation suivante, on considère que les habitudes de consommation de l'individu analysé sont constantes. Combien d’argent cet individu économise-t-il par mois? (taux de variation) Quel est le montant de ses économies au début de l’analyse? (valeur initiale) Quel est le taux de variation |(a),| la valeur initiale |(b)| et la règle de la droite illustrée dans le plan cartésien suivant? Pour calculer le taux de variation et la valeur initiale à partir d'une table de valeurs, il faut suivre la même procédure que si on le fait à partir d'un graphique. D'ailleurs, on peut tracer le graphique pour s'aider. Marc vient de s’ouvrir un magasin d’impression. Il a acheté une photocopieuse haute performance. Il a établi les couts ci-dessous pour l’utilisation de son photocopieur. Nombre de photocopies |5| |10| |15| |20| |40| |75| Montant à débourser |($)| |0{,}65\ $| |1{,}30\ $| |1{,}95\ $| |2{,}60\ $| |5{,}20\ $| |9{,}75\ $| Quel est le prix par photocopie? Quel est le prix initial? Ginette enlève le bouchon de sa baignoire, puis elle note le niveau d’eau dans le bain toutes les 2 minutes. Voici les données qu’elle recueille : Temps écoulé (min) 2 4 6 8 Niveau d’eau (cm) 30 22 14 6 À quelle vitesse le niveau d’eau dans la baignoire diminue-t-il? (taux de variation) Quel était le niveau d’eau dans le bain au moment où Ginette a retiré le bouchon? (valeur initiale) Dans une mise en situation, il arrive assez souvent que le taux de variation et la valeur initiale soient donnés directement. Dans ce cas, on peut les déduire sans avoir à effectuer le moindre calcul. Au début de son dernier voyage, la voiture de Jean-Pierre affichait |125\ 000| km au compteur. Sachant qu’il a conservé une vitesse moyenne de |100| km/h, quel sera le kilométrage total de sa voiture après |22| heures de conduite? Si le prix de l’essence était de |1{,}12\ $\text{/L}| au moment où je suis allé faire le plein, combien de litres ai-je mis dans le réservoir de ma voiture si j’ai dû payer |56\ $?| Dans d’autres mises en situation, il faut former des couples de coordonnées et calculer le taux de variation à partir de ceux-ci. On calcule ensuite la valeur initiale après avoir remplacé |a,| |x| et |y| dans la règle d’une fonction affine. Autrement dit, il faut suivre la même procédure que lorsqu'on a le graphique de la situation. Rodolphe est en camping. Il se réveille à 7 h et il note que la température à l’intérieur de sa tente est de 15 ºC. À 11 h, il note que la température à l’intérieur de sa tente est maintenant de 21 ºC. De combien de degrés la température intérieure de sa tente a-t-elle augmenté en moyenne par heure au courant de la matinée? Quelle est la valeur initiale et que représente-t-elle dans cette situation? Un réservoir d’eau de 100 litres se vide à un rythme régulier en 8 minutes. Représente la situation par un graphique, puis donne le taux de variation, la valeur initiale et la règle de cette situation.
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L'agriculture au Sahel Le Sahel est la région qui borde toute l’extrémité sud du désert du Sahara. C’est le territoire qui permet la transition entre le désert aride et la forêt tropicale au sud. Cette bande de terre part de la rive ouest du continent africain et s’étale jusqu’à la moitié du continent. D'une superficie de 5,4 millions de kilomètres carrés, le Sahel inclut les pays suivants : le Tchad, le Niger, le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau et le Cap-Vert. On surnomme également ces pays les pays subsahariens, puisqu'ils se situent au sud du Sahara. Le Sahara est le plus grand désert du monde. La végétation du Sahel se compose essentiellement de buissons, d'herbes et de petits arbustes. Ces plantes sont adaptées afin résister aux sécheresses. La densité de la végétation augmente continuellement du nord au sud. Malgré l'aridité de la région, le Sahel est toutefois traversé par deux fleuves : le Niger et le Sénégal. Plus à l'ouest, ce'st le bassin du lac Tchad qui assure l'irrigation de la région. Le climat alterne constamment entre des sécheresses intenses et des périodes de précipitations. Les précipitations surviennent majoritairement au cours de la saison des pluies et varient entre 100 et 800 millimètres (entre le nord et le sud du Sahel). La saison des pluies s'étend de juin à septembre. Les sols secs et pauvres ne retiennent que très peu d'eau. Avec une population de 50 millions d'habitants, le Sahel regroupe la moitié des habitants de l'ensemble des pays faisant partie du Sahel. La population est composée de près de 90% d'agriculteurs. Les Peuls constituent le peuple le plus nombreux du Sahel. Installés depuis la fin du 13e siècle près des rives du lac Tchad, les Peuls ont une origine qui na pas encore été identifiée clairement, bien que des hypothèses aient été émises. Lune d'elles effectuait un rapprochement plausible entre les Peuls du Sahel et les Massaïs des Grands Lacs africains. Ce peuple serait à l'origine de l'islamisation du continent africain. Cette conversion religieuse aurait été accomplie par les armes et se serait répandue dans tous les pays adjacents. Les Peuls ont ensuite créé un grand état islamiste, abandonnant ainsi la vie nomade. De ce peuple se dégagea une culture valorisant l'instruction et basée sur la religion et la politique. Les échanges et les débats d'idées étaient courants. La langue était le Poular, une langue complexe et suffisamment riche pour permettre les abstractions et les métaphores. Aujourd'hui, la culture des Peuls est un mélange de traditions et de commerce moderne rentable. La principale activité économique est l'élevage de volaille et de bétail. L'élevage se destine à l'alimentation et au commerce. La viande ne prend qu'une place de second ordre dans l'alimentation. Traditionnellement, les Peuls considéraient la chasse et la pêche comme des activités réservées aux esclaves. Les Touaregs constituent une autre partie de la population. Ce peuple d'origine nomade peuplait traditionnellement les montagnes du désert. Ce sont en effet les Touaregs qui assuraient le commerce dans le Sahara. Le contrôle des routes commerciales leur permettait d'exercer une autorité dans la région et de faire des profits considérables. Traditionnellement, les Touaregs se couvrent entièrement la tête et le visage, ne laissant que les yeux découverts. Cette pratique leur permettait de se protéger des rayons puissants du soleil, mais les hommes demeuraient couverts, même pour les repas et les rencontres. En plus de ce voile, les Touaregs portent aussi un sabre muni dune lame d'un mètre de long et un grand vêtement ample bleu indigo. Ce vêtement se décolorait sur la peau des hommes que l'on a longtemps surnommés les hommes bleus. Après la colonisation, les Touaregs se sont spécialisés dans l'agriculture et l'élevage. Encore aujourd'hui, l'élevage constitue la première activité des Touaregs. Les conditions difficiles dans lesquelles vivent les Touaregs (manque d'eau, voyages) font en sorte que l'hygiène n'est pas très développée et ceci cause de nombreuses maladies de la peau et des yeux. En raison du climat variable et de l'aridité des sols, l'agriculture au Sahel est relativement intense. Malgré tout, la croissance démographique exige une production agricole minimale. C'est pourquoi les producteurs profitent des cours d'eau pour irriguer leurs champs. La production agricole comprend également des élevages. Toutefois, les éleveurs doivent nécessairement se diriger, avec leur troupeau, vers le sud lors de la saison sèche. La production agricole du Sahel dépend donc énormément des précipitations. Les types de cultures pratiquées varient également en fonction de la moyenne annuelle de précipitations. Dans les régions plus arides, au nord, l'élevage et l'agriculture céréalière sont les plus pratiqués. Dans les régions les plus humides, où les précipitations sont les plus abondantes, on pratique alors la culture du coton et on profite dune saison de 120 jours. Dans les zones mitoyennes, représentant 60% des terres cultivables du Sahel, on peut profiter dune saison de 90 jours. De manière générale, les cultures sont destinées à l'alimentation de la population locale et proviennent de petites productions traditionnelles et familiales, sauf pour la culture du coton qui est issue de plus grandes cultures. Le premier défi de l'agriculture sahélienne est de pouvoir subvenir aux besoins alimentaires de la population. Ce défi est tout de même considérable : le climat est aride, les terres sont pauvres et la population augmente rapidement. On a d'ailleurs noté que le taux de la croissance démographique du Sahel était l'un des plus élevés au monde. Les activités humaines augmentent et l'agriculture doit occuper plus d'espace et être plus rentable. L'intensification de l'agriculture dans les régions les plus peuplées peut causer une désertification. Celle-ci entraîne une baisse de production des terres et peut causer des famines dans les familles de producteurs dont la survie dépend de l'agriculture de subsistance. La désertification se produit lorsqu'il n'y a pas de barrière entre le sable du désert et les terres agricoles. Le sable se répand alors sur les terres fertiles, le désert est plus grand. En plus de la désertification qui menace les terres les plus fertiles, l'appauvrissement des sols les menace tout autant. Pour répondre à la demande, les agriculteurs sahéliens augmentent leur production en diminuant les jachères. Comme les agriculteurs n'ont pas accès aux outils et aux engrais modernes, les sols perdent leurs éléments nutritifs. À ces problèmes vient s'ajouter celui causé par l'élevage. Les éleveurs peuls et touaregs ont fait tripler le nombre de bêtes en 40 ans. Malheureusement, ces bêtes piétinent des sols fertiles, les fragilisent et favorisent ainsi l'érosion et la désertification. La gestion de l'eau est aussi préoccupante. Tout d'abord, l'irrigation à partir du lac Tchad a causé l'assèchement dune bonne partie de cette étendue d'eau. Il en va de même pour les fleuves Sénégal et Niger qui ont été aménagés (avec des barrages) pour irriguer les terres. Toutefois, les terres voisines se dégradent, les terres agricoles se sont développées au point d'augmenter la désertification, tout comme les élevages qui ont augmenté tout autant. Plusieurs actions sont mises en oeuvre pour diminuer l'impact de l'agriculture sur l'environnement, tout en améliorant la sécurité alimentaire des agriculteurs du Sahel. Tout d'abord, tous les pays du Sahel participent au Comité permanent Inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) qui vise à augmenter la sécurité alimentaire en maîtrisant mieux l'eau disponible. De plus, ce comité vise également à stimuler la variété de la production et assurer un meilleur commerce pour mieux distribuer les surplus. D'autres actions visent plutôt à restaurer les sols dégradés et à mieux gérer les productions agricoles, pour quelles deviennent durables.
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La séquence explicative Une séquence explicative est un ensemble de phrases ayant pour but d’expliquer une réalité, un phénomène ou une affirmation par lien de causalité. Elle peut être la séquence principale ou l’une des séquences secondaires d’un texte. Une séquence explicative, qu’elle soit principale ou secondaire, est formée de trois éléments : une phase de questionnement (une question en pourquoi ou en comment); une phase explicative (une réponse en parce que ou l’explication du comment); une phase conclusive (un résumé de l’explication). La séquence explicative principale se retrouve dans un texte explicatif. Il s’agit d’un texte dont le but premier est d’expliquer quelque chose au lecteur ou à la lectrice. Des séquences textuelles secondaires peuvent être insérées dans la séquence principale, mais le texte conserve une prédominance explicative. La séquence explicative secondaire est l’insertion d’un passage explicatif dans un texte dont le type prédominant n’est pas explicatif. Ce peut être un texte argumentatif, descriptif ou narratif. Cette insertion peut se faire plus d’une fois : il peut y avoir plusieurs séquences explicatives secondaires dans un même texte. Dans un texte narratif, l’auteur peut prendre une pause de narration afin d’expliquer un phénomène. Le but peut être de faciliter la compréhension du lecteur sur ce qui arrive ou encore de lui apprendre quelque chose. Questionnement implicite Jules Vernes, un auteur important du 19e siècle, aimait partager son savoir scientifique avec ses lecteurs. De ce fait, il incluait souvent des séquences explicatives dans ses récits. Voici une séquence explicative tirée de son roman Vingt mille lieues sous les mers : « La portion du globe terrestre occupée par les eaux est évaluée à trois millions huit cent trente-deux mille cinq cent cinquante-huit myriamètres carrés, soit plus de trente-huit millions d’hectares. Cette masse liquide comprend deux milliards deux cent cinquante millions de milles cubes, et formerait une sphère d’un diamètre de soixante lieues dont le poids serait de trois quintillions de tonneaux. Et, pour comprendre ce nombre, il faut se dire que le quintillion est au milliard ce que le milliard est à l’unité, c’est-à-dire qu’il y a autant de milliards dans un quintillion que d’unités dans un milliard. Or, cette masse liquide, c’est à peu près la quantité d’eau que verseraient tous les fleuves de la Terre pendant quarante mille ans. Durant les époques géologiques, à la période du feu succéda la période de l’eau. L’océan fut d’abord universel. Puis, peu à peu, dans les temps siluriens, des sommets de montagnes apparurent, des îles émergèrent, disparurent sous des déluges partiels, se montrèrent à nouveau, se soudèrent, formèrent des continents, et enfin les terres se fixèrent géographiquement telles que nous les voyons. Le solide avait conquis sur le liquide trente-sept millions six cent cinquante-sept milles carrés, soit douze mille neuf cent seize millions d’hectares. » Dans cet extrait, Jules Verne prend une pause de sa narration pour expliquer au lecteur l’importance des océans et la formation progressive des portions de terres qui composent aujourd’hui les continents. Le questionnement est implicite, c’est-à-dire que la question à laquelle Verne répond n’est pas mentionnée mot pour mot dans le texte. Cependant, on peut déduire qu’il s’agit d’un questionnement comme Comment se sont formés les continents qu’on connait aujourd’hui? Il est aussi possible de remarquer le ton didactique de l’extrait, c’est-à-dire que l’auteur utilise un vocabulaire précis, neutre et clair dans le but d’instruire son lecteur. Questionnement explicite « Alicia avait commencé à m’appeler “son homard”. Au début, ça me dérangeait parce que je ne comprenais pas pourquoi elle m’appelait comme ça et en quoi c’était un surnom romantique. Au bout d’un moment, j’ai perdu patience et lui ai mentionné que je ne saisissais pas; elle a éclaté de rire. — Les homards n’ont qu’un seul partenaire pour toute leur vie. Du moins, c’est ce qu’affirme mon personnage préféré dans F.R.I.E.N.D.S. Tu es mon partenaire pour le reste de ma vie! J’ai fait mes recherches. Les homards ne sont pas monogames et peuvent changer régulièrement de partenaire. Est-ce que je l’ai dit à Alicia? Non. Je trouve son explication trop mignonne… » Dans cet extrait, le questionnement du narrateur est explicite : pourquoi est-ce qu’Alicia le surnomme « son homard »? Quant au ton, il est plus léger parce que l’auteur ne cherche pas nécessairement à instruire son lecteur, mais plutôt à donner une explication sur une affirmation du récit. Une séquence explicative peut être accompagnée d’illustrations afin de faciliter la compréhension de la réalité, du phénomène, ou de l’affirmation. Lorsqu’on explique quelque chose, il est essentiel d’utiliser un vocabulaire précis et lié de près au sujet de l’explication. De ce fait, le vocabulaire change d’un texte à l’autre selon la question de départ. Cependant, certains termes et marqueurs de relation peuvent être pertinents dans n’importe quelle séquence explicative. Termes en lien avec l’explication : conséquence, raison, motif, symptôme, engendrer, résulter, provoquer, générer, causer, émaner... Marqueurs de relation en lien avec l’explication : parce que, puisque, en raison de, de sorte que, étant donné que, donc, conséquemment, par conséquent... Pour plus d’exemples, consulte le tableau Vocabulaire exprimant la cause et la conséquence.
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Répertoire de révision — Français — Secondaire 2 Le présent répertoire de révision est basé sur le Programme de formation de l’école québécoise tel que suggéré par le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ). Si tu souhaites réviser l'ensemble des contenus de ton cours de français de deuxième secondaire, tu peux t'y fier, mais prends note qu'il peut y avoir des différences entre ce que tu as vu en classe et ce qui t'est proposé ici en raison de la diversité des manuels employés, des techniques d’enseignement et des programmes particuliers.
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Les québécismes Les québécismes sont des mots que l’on n’utilise qu’au Québec. Certains québécismes ont été inventés par les colons pour représenter des objets et des actions nouvelles, alors que d’autres viennent de mots français qui, avec le temps, ont été oubliés dans les autres pays francophones. Le verbe achaler désigne l’action de contrarier. Le nom blonde désigne la fille que l'on fréquente. L'adjectif magané signifie abimé, en mauvais état. Achigan (espèce de poisson), atoca (canneberge), ouananiche (espèce de poisson), etc. Canada signifie village. Québec signifie passage étroit. Saguenay signifie d'où sort l'eau. Après la Conquête, le français du Québec a été fortement influencé par l’anglais utilisé dans les industries par les dirigeants et les patrons. Les québécismes d’aujourd’hui comprennent un bon nombre de mots et d’expressions d’origine anglo-saxonne. Le français québécois inclut également plusieurs anglicismes. L’expression banc de neige est proche de l’anglais snowbank. Le nom bine, qui désigne les haricots et les fèves au lard, vient de bean. Le mot smatt, qui désigne quelqu’un de sympathique, vient de smart. Bleuet, cégep, coureur des bois, érablière, poutine, etc. Abreuvoir, qui désigne au Québec une fontaine où les gens peuvent boire, désigne ailleurs un lieu où les animaux peuvent boire. Épinette, qu'on associe à un arbre au Québec, est ailleurs employé pour désigner une cage ou un instrument de musique. Ça ne prend pas la tête à Papineau signifie qu’il ne faut pas être très brillant pour comprendre une situation ou résoudre un problème donné. Il mouille à siaux veut dire qu'il pleut beaucoup.
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L'historique du développement industriel au Québec L’industrialisation du Québec s’est faite principalement en deux phases. Dans chacune d’elle, le développement industriel fut un facteur de développement économique, démographique et social, causant par conséquent une forte augmentation de l’urbanisation. Ce développement industriel est fortement lié à l’industrialisation des États-Unis. Après ces deux phases où les industries se sont implantées et développées, l’essor s’est poursuivi jusque dans les années 1930, période de la crise économique. Au milieu du 19e siècle, la société québécoise est encore une société rurale dont la majeure partie des habitants habitent à la campagne. En effet, en 1851, seulement 15% de la population québécoise vit dans les villes. À l’époque, le Québec n’abrite que deux grandes villes, Québec et Montréal. Ces villes ne sont alors que très peu développées. 1850 marque alors un tournant pour la société québécoise. Non seulement c’est à cette période que l’agriculture est modernisée, grâce à la machinerie agricole, c’est aussi à ce moment que le développement industriel de Montréal s’amorce. Dans les régions, l’agriculture commerciale va graduellement s’imposer pour finalement remplacer l’agriculture de subsistance. Plusieurs raisons justifient le développement industriel rapide que Montréal a connu. Ce développement repose sur les innovations techniques (chaîne de montage, machines à vapeur, électricité), mais aussi sur le développement des voies de transport. À cette époque, les chemins de fer au Québec et au Canada sont en plein essor, rendant ainsi accessibles des régions et facilitant les communications et le commerce. De plus, le Canal Lachine est totalement réaménagé pendant cette période. La proximité du Saint-Laurent et le réaménagement du Canal Lachine vont favoriser le transport de marchandises par bateau. Plusieurs banques et compagnies d’assurance sont fondées et ouvrent leurs portes à Montréal. La présence d’institutions financières, dont la Banque de Montréal, fondée en 1817, va favoriser la mise sur pied de projets industriels grâce au recours au financement. Les industries présentes à Montréal profitent alors de voies de transport rapides et efficaces ainsi que d’une main-d’œuvre abondante et peu coûteuse. L’énergie hydraulique est en plein essor, permettant aux industries d’alimenter leurs usines à faible coût. L’efficacité de la production est alors décuplée par tous ces facteurs. L’industrialisation est commencée. Les premiers secteurs à se développer seront liés aux matières premières : bois, fer et meuneries. On voit aussi apparaître des manufactures de chaussures. L’industrialisation se poursuit alors de manière plus rapide : la demande de produits usinés augmente. Le marché canadien se développe, de nouvelles terres sont colonisées grâce aux chemins de fer, l’urbanisation amorcée continue de prendre de l’ampleur. L’industrie montréalaise se diversifie, en plus des secteurs créés dans la première phase, vont s’ajouter les secteurs du textile, des vêtements, de l’alimentation, de l’acier et du tabac. Certaines usines montréalaises se lancent également dans la production de matériel lourd relié au transport. Voyant sa population accroître rapidement, la ville se voit obligée d’implanter des services nouveaux : tramways électriques, cueillette de déchets, réseaux d’aqueducs, égouts, service de police, service de pompiers, etc. Ces services étaient devenus essentiels considérant la densité de population en croissance constante. À l’époque, la moitié de la production industrielle se fait à Montréal. La nouvelle grande ville regroupe alors près du quart de la population québécoise. La ville de Québec va aussi connaître un développement industriel. Ailleurs dans le Québec, de nouvelles petites villes commencent à naître près des rails des chemins de fer. Ces nouvelles villes doivent alors organiser leur développement et commencer à offrir des services à ses citoyens. L’urbanisation se fait alors sentir dans toute la province, tout comme l’industrialisation qui stimule le développement de certaines régions. Au début du 20e siècle, on compte alors 36% de la population québécoise qui vit dans les milieux urbains. Ce développement favorise l’émergence d’une nouvelle classe sociale : la bourgeoisie. Toutefois, comme les avoirs et les compagnies sont américains ou britanniques, on retrouve très peu de Québécois dans cette nouvelle classe aisée. Par ailleurs, la vie en ville n’est pas toujours aisée. Les conditions des ouvriers sont plus qu’ardues. À cette époque, la semaine de travail compte 60 heures obligatoires. Le salaire d’un ouvrier ne suffit même pas à subvenir aux besoins de sa famille. C’est pourquoi les femmes et les enfants se verront également contraints d’aller travailler à l’usine à des salaires dérisoires. Le travail est dangereux, les usines sont malsaines, les risques d’accident sont élevés et il n’y a pas d’assurance. Les seules ressources sur lesquelles les ouvriers peuvent compter sont les œuvres de charité. Les conditions de vie dans les quartiers ouvriers laissent alors à désirer : insalubrité, épidémies, mortalité infantile et risques d’incendie élevés. Il existe des syndicats de travailleurs, mais ils sont américains ou canadiens-anglais; peu d’ouvriers québécois sont syndiqués. À cette époque, les Québécois constituent déjà un groupe social différent par sa langue, sa religion et sa culture. Très peu de Québécois se retrouvent du côté du patronat, ils composent plutôt la masse ouvrière. Les industries sont déjà bien implantées dans les villes québécoises et la province profite de l’essor économique américain. L’économie du Canada et du Québec se développe simultanément grâce aux investissements et au marché américains. La population canadienne profite d’une vague d’immigration de l’Europe de l’Est, de la création de deux nouvelles provinces et des innovations techniques. Montréal se développe de plus en plus comme une métropole, rassemblant plus de 35% de la population urbaine. L’industrie montréalaise est florissante : les usines déjà implantées augmentent leur chiffre d’affaires et de nouvelles usines sont implantées. On assiste ainsi à la création des usines Angus, qui vont devenir l’un des ateliers de production de locomotive à vapeur les plus gros en Amérique du Nord. Pendant la Première Guerre mondiale, les femmes acquièrent le droit de vote au Canada et vont remplacer les hommes dans les usines. Le taux de population à vivre dans les villes grimpe jusqu’à 50%. Dans le reste du Québec, l’industrialisation se fait sentir dans de nouvelles régions : la Mauricie et le Saguenay-Lac-Saint-Jean où les industries forestières et minières se développent considérablement. En effet, de nouvelles industries sont fondées à proximité des ressources naturelles (bois, cuivre, amiante, aluminium). Le développement hydroélectrique participe également à l’industrialisation avec l’implantation de nouveaux barrages en Mauricie, au Lac-Saint-Jean et en Outaouais. Les gens qui profitent de cette économie florissante sont généralement tous des canadiens-anglais. Encore peu de Québécois accèdent à des postes bureaucratiques. Par contre, les conditions de vie dans le secteur agricole et dans les milieux ouvriers ont tendance à s’améliorer. Des mouvements de solidarité canadiens-français se forment. À l’époque, les syndicats ouvriers sont catholiques.
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Les niveaux de narration On parle de niveaux de narration lorsqu’au moins une histoire s’imbrique dans une autre. On dit que ces histoires sont intégrées dans des récits enchâssés. Les niveaux de narration sont souvent présents dans les contes québécois traditionnels. Le conte commence avec un narrateur qui raconte une histoire et qui cède la parole à un deuxième narrateur, à un personnage de la première histoire, qui présente une deuxième histoire. « Ceci nous reporte en 1848, ou à peu près. Nous étions, ce soir-là, un bon nombre d'enfants, et même de grandes personnes - des cavaliers avec leurs blondes pour la plupart - groupés en face d'un four à chaux dont la gueule projetait au loin ses lueurs fauves au pied d'une haute falaise, à quelques arpents de chez mon père, dans un vaste encadrement d'ormes chevelus et de noyers géants. Jos Violon, notre conteur ordinaire, après avoir allumé sa pipe à l'aide d'un tison, et toussé consciencieusement pour s'éclaircir le verbe, suivant son expression habituelle, se préparait à prendre la parole sur un sujet qui piquait tout particulièrement notre curiosité; car, à notre dernière « veillée de contes », le vétéran des « pays d'en haut » nous avait promis de nous parler de la Hère. - La Hère, mes enfants, dit-il, c'est peut-être rien de nouveau à vous apprendre, c'est une bête ben rare, vu qu'elle est toute fine seule de son espèce. Une bête ordinaire a des petits, c'pas; c'est la mode même parmi les sarpents. Mais la Hère, elle, ben loin d'avoir des petits, a tant sourment pas ni père ni mère... au moins d'après c'que les vieux en disent. Les autres bêtes, ça se jouque, ça se niche, ça s'enterre, ça rôde, ça pacage, ça se loge queuque part; la Hère, elle, on n'a jamais pu savoir là où c'que ça se quint. On dirait que ça existe pas. Vous allez me demander si c'est une bête dangereuse. Dame, c'est permis de le croire, si faut en juger par sa réputation qu'est ben loin d'être c'que y a de plus soigné parmi les bons chrétiens. Quand vous rencontrez un homme bourru, hargneux, mal commode, vous dites : « C'est une hère », c'pas; « est-il hère un peu c't'animal-là ! » En sorte que, les enfants, c'est pas une bête à caresser, son nom le dit. […] » Extrait de La hère (Louis Fréchette, Les contes de Jos Violon) Dans cet exemple, le narrateur du début (premier paragraphe) cède la parole à un deuxième narrateur, Jos Violon (deuxième paragraphe), qui assure la narration jusqu’à la fin de l'extrait. On peut donc parler de récits enchâssés. Le passage d'un narrateur à l'autre se remarque aisément dans cet exemple grâce au changement de ton et de vocabulaire. La langue de Jos Violon est plus simple et est ponctuée de plusieurs mots issus du jargon populaire du temps.
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Les matières premières, les matériaux et le matériel Une matière première est une substance d'origine naturelle qui doit être transformée afin d'être utilisée dans la fabrication d'un objet technique. La matière nécessaire à la fabrication d'un objet provient toujours, au départ, d'une substance que l'on retrouve dans la nature. Cette substance doit être transformée avant de pouvoir entrer dans la composition d'un objet. Les matières premières peuvent être d'origines végétale, animale, minérale ou ligneuse. Origines de la matière première Origine végétale Origine animale Origine minérale Origine ligneuse Exemples Le coton Muratart, Shutterstock.com La laine de mouton Vasilyev Alexandr, Shutterstock.com Le minerai de bauxite Alexey Rezvykh, Shutterstock.com Les arbres Vovan, Shutterstock.com En transformant les matières premières, on obtient des matériaux. Un matériau est une substance qui provient de la transformation d'une matière première et qui est prête à entrer dans la fabrication d'un objet technique. Un objet technique est constitué d’un ou de plusieurs matériaux. Les matériaux proviennent de matières premières qui ont été transformées afin de leur donner des formes ou des propriétés mécaniques adéquates à la fabrication d'un objet. On classe souvent les matériaux en différentes catégories : les métaux, les céramiques, les bois, les matières plastiques et les matériaux composites. Afin d'assembler les différents matériaux d'un objet, on utilise du matériel. Le matériel correspond aux outils et aux équipements nécessaires à la fabrication d'un objet technique. Les outils sont nécessaires lors de la fabrication d'un objet. Ils nous permettent de façonner les matériaux utilisés, d'en vérifier les mesures et de les assembler afin de produire l’objet final. Bien que nécessaire, le matériel n'entre pas dans la composition finale de l'objet; il ne fait qu'aider à sa fabrication.
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Quantifiers I have a little information on this topic. He bought a couple of magazines. She doesn't read any blogs. Quantifiers are used to express the quantity or amount of something. Quantity With countable nouns only With countable or uncountable nouns With uncountable nouns - - - a couple of a few not any a little +++ several many some a lot much a great deal of I do not have any books on toads. She knows a great deal of information on frogs. He gave her some bullfrogs.
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Les zones économiques La mondialisation a contribué à l’ouverture des marchés à travers le monde. Elle favorise la rivalité entre les pays qui offrent un même produit. Ces pays se font concurrence, c’est-à-dire qu’ils vont souvent vendre le même produit aux mêmes acheteurs dans le même marché. En pouvant choisir avec qui commercer, les pays recherchent avant tout des prix intéressants. C’est pourquoi plusieurs États signent des accords de libre-échange. Ces accords leur assurent un marché pour vendre leurs produits sans trop de concurrence. Le libre-échange est une politique économique qui vise à éliminer toutes les barrières commerciales entre les États ayant signé un accord. Le marché est un lieu d’échanges physiques ou virtuels, c’est-à-dire un endroit où se déroulent les activités commerciales. C'est là que se rencontrent l'offre (les vendeurs), qui propose un bien ou un service, et la demande (les acheteurs), qui souhaite acquérir un produit en le payant afin de satisfaire un besoin. Pour des raisons économiques, plusieurs États dans la même région croient avantageux de se regrouper en concluant des accords de libre-échange. En signant ces accords, les États souhaitent augmenter les échanges commerciaux entre eux. C’est pourquoi ils s’entendent pour éliminer les obstacles au commerce. Il y a deux principaux obstacles qui doivent être supprimés pour que le libre-échange ait vraiment lieu. Le premier obstacle concerne les tarifs douaniers. Ces tarifs sont un impôt prélevé sur les marchandises qui passent les frontières d’un pays. L’ajout d’un tarif douanier peut hausser considérablement le prix d’un produit. Exportation d’un produit du Canada et du Brésil vers les États-Unis Pays Prix du produit* Tarif douanier* Prix Profit Prix payé par les clients aux États-Unis Canada 125 $ 0 % 125 $ + 10 % de profit lors de la vente 137,50 $ Brésil 110 $ 15 % 126,50 $ 139,15 $ *Données fictives Dans cet exemple, le Canada n’a pas de tarif douanier à payer puisqu’il a signé un accord de libre-échange avec les États-Unis. Même si, à la base, son produit est plus cher que celui du Brésil, il est, en fin de compte, moins couteux. L’élimination du tarif douanier donne assurément un avantage commercial au Canada, ce qui favorise les échanges. Le deuxième obstacle au commerce qui doit être supprimé concerne les subventions accordées aux entreprises par les gouvernements. Dans une vision de libre-échange, l’État doit intervenir le moins possible dans le commerce, c’est le « laissez-faire ». Si un gouvernement donne des subventions à certaines compagnies, cela devient injuste pour les autres compagnies du même secteur. Avec ces subventions gouvernementales, une compagnie pourrait peut-être baisser plus facilement ses prix. En ayant des prix plus bas, cette compagnie pourrait vendre davantage de biens et faire davantage de profits. Cette façon de faire est considérée comme injuste par les partenaires commerciaux d’un accord de libre-échange. Si un gouvernement subventionne tout de même une compagnie, il peut se voir imposer de graves sanctions économiques. En janvier 2020, il existait 303 accords commerciaux régionaux. Chacun de ces accords propose une intégration économique plus ou moins marquée basée sur quatre mesures. C’est donc l’adoption d’une ou de plusieurs mesures qui détermine le degré d'intégration économique entre les États signataires. Ci-dessous, ces mesures sont décrites selon leur degré d’intégration, de la moins marquée à la plus marquée. Une intégration économique réfère à des politiques économiques communes adoptées par tous les États membres, comme des tarifs douaniers, la libre circulation des travailleurs, des biens, des services et des capitaux et l’adoption d’une monnaie commune. Ce qui permet de qualifier le degré d’une intégration économique est le nombre de politiques communes adoptées, ainsi que leur portée. D’abord, il y a l’adoption du libre-échange qui permet d’échanger des biens, des services et des investissements (capitaux) sans tarif douanier entre les membres de l’accord. Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), remplacé par l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) le 1er juillet 2020 Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). Puis, en plus de n’avoir aucun tarif douanier entre eux, les États peuvent créer une union douanière. Cela signifie que tous les États signataires appliquent le même tarif douanier sur les importations en provenance d’un pays non membre de l’union. Union douanière d'Afrique australe (SACU) Union économique eurasiatique (UEE) Ensuite, il y a la mise en place d’un marché commun. Cette mise en place implique un accord de libre-échange, une union douanière et la libre circulation des personnes et des services. La circulation des personnes entre les pays membres est souvent liée au travail. Les travailleurs paraguayens peuvent ainsi travailler dans une entreprise brésilienne, uruguayenne ou argentine sans passer par les douanes. Ils peuvent aller d’un pays à l’autre en toute liberté. Marché commun du Sud (MERCOSUR) Marché commun du Golfe Marché commun pour l'Afrique orientale et australe (COMESA) Enfin, après avoir établi le libre-échange, une union douanière et un marché commun, la dernière mesure pour favoriser l’intégration économique est l’adoption d’une union économique. Tous les États signataires unifient leurs politiques économiques et forment ainsi une grande zone où les règles économiques sont les mêmes. Certaines unions économiques vont jusqu’à partager une monnaie commune, comme l’Union européenne qui a l’euro et le CEMAC qui a le franc CFA. Avoir une monnaie commune entre plusieurs États est le plus haut degré d’intégration économique. L’Union européenne (EU) Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) L’intégration économique apporte plusieurs avantages pour les États signataires, mais plus les accords ont un haut degré d’intégration, plus les États cèdent leur souveraineté. Effectivement, lorsqu’un État applique des lois communes avec d’autres États, il ne choisit plus ses propres lois, ce qui limite sa souveraineté à différents degrés. Par exemple, un accord de libre-échange n’implique pas la même perte de souveraineté qu’une union économique, qui oblige l’adoption de plusieurs règles communes par tous les États membres. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Les forums économiques ne font pas d’intégration économique. Ils ont également pour but d’augmenter les échanges entre les pays, mais la souveraineté est conservée à 100 %. Les membres échangent des stratégies pour atteindre leur but sans prendre de décisions communes. Aucune obligation ne retient les États qui y participent. Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) Forum économique international des Amériques (FEIA) Principaux accords économiques et pays membres Accord Pays membres Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), bientôt (ACEUM) Canada, États-Unis et Mexique (3 États) Union économique eurasiatique (UEE) Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie (5 États) Marché commun du Sud (MERCOSUR) Membres permanents : Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay et Vénézuela (suspendu) (5 États) Pays associés : Chili, Bolivie, Pérou, Colombie, Équateur, Guyana et Suriname (7 États) L’Union européenne (EU) Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque (Tchéquie), Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Suède (27 États) Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée-Équatoriale et Tchad (6 États) Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) Australie, Brunei, Canada, Chili, Chine, Corée du Sud, États-Unis, Hong Kong (Chine), Indonésie, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pérou, Philippines, Russie, Singapour, Taïwan, Thaïlande et Vietnam (21 États)
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Transition Words I have been to this mall only 3 times, and it is already boring. I must eat a good breakfast, or I will be tired in class! We got the record high score in basketball yesterday, but the other teams beat it today. Transition words are used to give a connection between different ideas, sentences or paragraphs. They can be used for adding information, giving conditions, or showing a difference. Adding information If there are two related ideas, then you can use the words and or also. Giving conditions If there is an idea/condition with its consequence, use the words or or if + then. Showing difference If there are two different, contrasting ideas, then they can be connected with but or however. Adding Information I bought these new shoes, and now the Prime Minister has the same pair. They didn't show up to school today; they also didn't come to soccer practice. Giving Conditions I must arrive on time, or I will get a detention. If I do all my homework, then I will understand the material a little more. Showing Difference I worked really hard all week, but I still didn't get a good grade. They will help. However, you will need to pay them for their help.
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Les diviseurs, les multiples et la factorisation Dans certaines situations, on peut être amené à s'intéresser aux multiples et aux diviseurs des nombres entiers. L'étude des multiples et des diviseurs permettra de comprendre la factorisation des nombres ainsi que les notions de PGCD (Plus Grand Commun Diviseur) et de PPCM (Plus Petit Commun Multiple). Un multiple d'un nombre correspond au produit de ce nombre avec un autre nombre entier. L'ensemble des multiples d'un nombre est le résultat de la multiplication de ce nombre par chacun des nombres entiers (|\mathbb{Z}|). |12| est un multiple de |3|, car |3\times 4=12|. L'ensemble des multiples de |3| est obtenu en multipliant |3| par chacun des éléments de |\mathbb{Z}|. ||\left\{ \dots,\text{-}12,\text{-}9,\text{-}6,\text{-}3,0,3,6,9,12,\dots \right\}|| Un diviseur d'un nombre est un nombre entier qui divise ce nombre sans qu'il n'y ait de reste. En d'autres mots, un nombre entier est un diviseur d'un autre nombre si le quotient est un nombre entier. L'ensemble des diviseurs d'un nombre correspond à tous les nombres entiers qui divisent ce nombre sans qu'il n'y ait de reste. |4| est un diviseur de |24|, car |24\div 4=6|. |5| n'est pas un diviseur de |24|, car |24\div 5=\color{red}{4,8}| (Le quotient n'est pas un nombre entier). L'ensemble des diviseurs de |24| est donné par : ||\left\{\text{-}24,\text{-}12,\text{-}8,\text{-}6,\text{-}4,\text{-}3,\text{-}2,\text{-}1,1,2,3,4,6,8,12,24\right\}|| Pour énumérer les diviseurs d'un nombre, il existe plusieurs façons de procéder. La plus simple est de se questionner sur les diviseurs possibles en ordre croissant. Donne l'ensemble des diviseurs de |32|. 1. Se questionner sur les diviseurs possibles en ordre croissant. ||\begin{align}\small \text{Est-ce que }1\text{ divise }32\text{ ?}&\Rightarrow\small \text{Oui}\\ \small\text{Est-ce que }2\text{ divise }32\text{ ?}&\Rightarrow\small\text{Oui}\\ \small\text{Est-ce que }3\text{ divise }32\text{ ?}&\Rightarrow\small\color{red}{\text{Non}}\\ \small\text{Est-ce que }4\text{ divise }32\text{ ?}&\Rightarrow\small\text{Oui}\\ \small\text{Est-ce que }5\text{ divise }32\text{ ?}&\Rightarrow\small\color{red}{\text{Non}}\\ \small\text{Est-ce que }6\text{ divise }32\text{ ?}&\Rightarrow\small\color{red}{\text{Non}}\\ \small\text{Est-ce que }7\text{ divise }32\text{ ?}&\Rightarrow\small\color{red}{\text{Non}}\\ \small\text{Est-ce que }8\text{ divise }32\text{ ?}&\Rightarrow\small\text{Oui}\\ \dots \end{align}|| On se rend compte que les deux derniers diviseurs consécutifs de cette liste, |4| et |8|, se multiplient ensemble pour donner |32|. À cette étape, nous avons les diviseurs suivants: |\left\{\color{orange}{1},\color{blue}{2},4,8\right\}| En se fiant au Truc donné ci-haut, on peut compléter les paires de diviseurs pour terminer l'énumération. On a, ||\begin{align}4\times 8 &= 32\\ \color{blue}{2}\times \color{blue}{16}&=32\\ \color{orange}{1}\times \color{orange}{32}&=32\end{align}|| 2. Écrire tous les diviseurs entre accolades. L'ensemble des diviseurs de |32| est donc |\left\{\color{orange}{1},\color{blue}{2},4,8,\color{blue}{16},\color{orange}{32}\right\}|. Pour accélérer la recherche de diviseurs pour un nombre donné, il peut être utile d'avoir recours aux critères de divisibilité.
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Les représentations d'un ensemble-solution Il existe différentes façons d'exprimer l'ensemble-solution d'une inéquation. La compréhension montre à la fois l'inéquation représentant la situation à l'étude ainsi que l'ensemble de nombres dans lequel cette inégalité se trouve. Les nombres entiers supérieurs à -3 et inférieurs à 7. |\to\ \{x \in \mathbb{Z} \mid -3 < x < 7 \}| Les nombres naturels supérieurs ou égaux à 2. |\to\ \{x \in \mathbb{N} \mid x \ge 2 \}| Les nombres réels supérieurs ou égaux à -5 et inférieurs à 6. |\to\ \{x \in \mathbb{R} \mid -5 \le x < 6 \}| Les inéquations à une variable peuvent être représentées sur une droite numérique. Exemple d'inéquation contenant une égalité Soit l'inéquation suivante : ||\begin{align} 2x+5 &\le9 \\ 2x+5\color{red}{-5}&\le9\color{red}{-5} \\ 2x&\le4\\ \dfrac{2x}{\color{red}{2}} &\le\frac{4}{\color{red}{2}} \\ x &\le2 \end{align}|| Dans cet exemple, un point plein doit être indiqué sur le nombre 2 puisqu'une égalité est présente dans l'inéquation. Il faut ensuite représenter l’inégalité de la solution de l'inéquation. Puisqu'il n'y a pas d'ensemble de nombres spécifié en début de problème, on considère que l'ensemble-solution fait partie des nombres réels. Il existe donc une infinité de solutions pour les inéquations. Dans l’exemple, les solutions sont tous les nombres plus petits ou égaux à |2.| |2,| |1,| |\dfrac{1}{2},| |\dfrac{1}{4},| |0,| |-1,| |-2, …| sont donc des solutions de notre inéquation. Pour représenter ceci, on fait une ligne pour indiquer toutes les valeurs solutions de l’inéquation. Exemple d'inéquation ne contenant pas d'égalité ||\begin{align} 35-3x &< 7+4x \\ 35-3x \color{red}{+3x} &< 7+4x \color{red}{+3x} \\35 &<7+7x \\35 \color{red}{-7} &<7+7x \color{red}{-7} \\28 &< 7x \\ \dfrac{28}{\color{red}{7}} &< \dfrac{7x}{\color{red}{7}} \\ 4&< x \end{align}|| Remarque : |4<x,| c'est la même chose que |x>4.| Comme il n'y a pas d'égalité dans cette inéquation, un point vide indiquera l'extrémité de l'inéquation. Exemples d'inéquations dans l'univers des nombres entiers |\{x \in \mathbb{Z} \mid -2 < x < 3 \}| |\{x \in \mathbb{Z} \mid -2 \le x \le 3 \}| Il est aussi possible d'exprimer l'ensemble-solution d'une inéquation en intervalles ou en accolades. Les accolades ne peuvent être utilisées que lorsque l'ensemble-solution fait partie des nombres entiers. Il suffit de faire la liste des réponses possibles. |\{x \in \mathbb{Z} \mid -2 < x < 3 \}| |\to| |\{-1, 0, 1, 2 \}| |\{x \in \mathbb{Z} \mid -2 \le x \le 3 \}| |\to| |\{-2, -1, 0, 1, 2, 3 \}| |\{x \in \mathbb{Z} \mid x \le 3 \}| |\to| |\{..., -2, -1, 0, 1, 2, 3 \}| L'intervalle doit être utilisé lorsque l'ensemble-solution fait partie des nombres réels et qu'il admet tous les nombres entre les deux bornes de l'intervalle. Il est alors important de faire attention au sens des crochets. L'infini |(\infty)| n'est jamais inclus dans l'intervalle. |\{x \in \mathbb{R} \mid -5 \le x < 6 \}| |\to| |[-5, 6[| |\{x \in \mathbb{R} \mid x < 4 \}| |\to| |]-\infty, 4[| |\{x \in \mathbb{R} \mid x \ge 6 \}| |\to| |[6, +\infty[|
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Résoudre une équation ou une inéquation de degré 1 Pour résoudre une équation ou une inéquation du premier degré, il est possible d'utiliser différentes méthodes générales (la balance, les opérations inverses, le terme caché et l'essai-erreur). Ces méthodes sont expliquées dans la fiche suivante : Une équation du premier degré à une variable est une équation qui peut se ramener à la forme |0= ax + b|. Lorsque l'on résout une telle équation, on tente de déterminer la valeur de la variable qui solutionne l'équation. Pour ce faire, il est primordial de se rappeler que, pour respecter l’égalité dans l’équation, il faut appliquer les mêmes manipulations à gauche et à droite de l’égalité. Quelle est la valeur de |x| dans l’équation ci-dessous? ||2x + 3 = 7|| 1. Pour faire disparaitre le terme |+3| de gauche, il faut soustraire |3| aux deux membres de l'équation. ||\begin{align}2x + 3 \color{red}{– 3}& = 7 \color{red}{– 3}\\ 2x &= 4\end{align}|| 2. On cherche à trouver la valeur d’un seul |x|. Pour ce faire, il faut diviser chaque côté de l'égalité par |2|. ||\begin{align}\displaystyle \frac{2x}{\color{red}{2}}&=\frac{4}{\color{red}{2}}\\ x &= 2\end{align}||Réponse : La valeur de |x| est de |2|. Quelle est la valeur de |x| dans l'équation ci-dessous? ||\displaystyle \frac{2x}{3} - 16 = -6|| 1. Pour faire disparaitre le terme |-16| de gauche, il faut additionner |16| aux deux membres de l'équation. ||\begin{align}\displaystyle \frac{2x}{3} - 16 \color{red}{+ 16} &= -6 \color{red}{+ 16}\\ \displaystyle \frac{2x}{3} &= 10\end{align}|| 2. On cherche à isoler le |2x|. Il faut donc multiplier les deux membres de l'équation par |3|. ||\begin{align}\displaystyle \frac{2x}{3}\times \color{red}{3}& = 10\times \color{red}{3}\\ 2x &= 30\end{align}|| 3. Afin d'isoler le |x|, il faut diviser les deux membres de l'équation par |2|. ||\begin{align}\displaystyle \frac{2x}{\color{red}{2}} &= \frac{30}{\color{red}{2}}\\ x &= 15\end{align}||Réponse : La valeur de |x| est de |15|. Quelle est la valeur de |x| dans l'équation ci-dessous? ||\displaystyle -2(x-9)=\frac{7}{3}|| 1. On distribue |-2| à tous les termes de la parenthèse. ||\displaystyle -2x+18=\frac{7}{3}|| 2. On met les termes constants du même côté de l'égalité. ||\begin{align}\displaystyle -2x+18\color{red}{-18}&=\frac{7}{3}\color{red}{-18}\\ -2x&=-\frac{47}{3}\end{align}|| 3. On divise par |-2| de chaque côté de l'égalité. ||\begin{align}\displaystyle -2x\color{red}{\div -2}&=-\frac{47}{3}\color{red}{\div -2}\\ x&=\frac{47}{6}\end{align}||Remarque: Comme la division ne donne pas un nombre dont l’écriture décimale est finie, il est préférable de laisser la réponse en fraction. Réponse : La valeur de |x| est de |\displaystyle \frac{47}{6}|. Quelle est la valeur de |x| dans l'équation ci-desssous? ||\displaystyle \frac{8}{3}x+1=\frac{5}{9}x-\frac{1}{4}|| 1. On met tous les termes sur un dénominateur commun. Prenons |36|. ||\begin{align} \displaystyle \frac{8\color{blue}{\times 12}}{3\color{blue}{\times 12}}x+\frac{1\color{blue}{\times 36}}{1\color{blue}{\times 36}}&=\frac{5\color{blue}{\times 4}}{9\color{blue}{\times 4}}x-\frac{1\color{blue}{\times 9}}{4\color{blue}{\times 9}}\\ \\ \frac{96}{36}x+\frac{36}{36}&=\frac{20}{36}x-\frac{9}{36}\end{align}|| 2. Comme tous les termes ont un dénominateur commun, on peut le simplifier (en multipliant chaque terme par 36) et ne conserver que les numérateurs. ||96x+36=20x-9|| 3. On regroupe les termes contenant la variable |x| du même côté de l'égalité. ||\begin{align}96x+36\color{red}{-20x}&=20x-9\color{red}{-20x}\\ 76x+36&=-9\end{align}|| 4. On regroupe les termes constants de l'autre côté de l'égalité. ||\begin{align}76x+36\color{red}{-36}&=-9\color{red}{-36}\\ 76x&=-45\end{align}|| 5. On divise par |76| les deux termes de l'équation. ||\begin{align} \displaystyle \frac{76x}{\color{red}{76}}&=\frac{-45}{\color{red}{76}}\\ x&=-\frac{45}{76}\end{align}|| Réponse: La valeur de |x| est de |\displaystyle -\frac{45}{76}|. Dans la MiniRécup suivante, tu auras accès à une vidéo interactive où on approfondit la résolution d'équations dans des problèmes en contexte. Comme les équations du premier degré, les inéquations du premier degré peuvent avoir une seule variable. Pour résoudre une inéquation, on procède sensiblement de la même façon que pour résoudre une équation: on isole la variable désirée. La différence entre les équations et les inéquations réside dans le signe d’inégalité. Pour résoudre une inéquation, il est primordial de se rappeler qu'il faut appliquer les mêmes manipulations à gauche et à droite de l’égalité. Soit l'inégalité suivante: ||2x + 5 \le 9|| 1. On regroupe les termes constants du même côté de l'égalité. ||\begin{align}2x + 5 \color{red}{- 5} &\le 9 \color{red}{- 5}\\ 2x &\le 4\end{align}|| 2. On divise par |2| les deux membres de l'inéquation. ||\begin{align}\displaystyle \frac{2x}{\color{red}{2}} &\le \frac{4}{\color{red}{2}}\\ x& \le 2\end{align}|| Réponse: Le |x| est plus petit ou égal à |2|. Soit l’inégalité suivante : ||10 - 2x > 3x + 15|| 1. On regroupe les termes contenant la variable |x| du même côté de l'égalité.||\begin{align}10 - 2x \color{red}{- 3x} &> 3x + 15 \color{red}{- 3x}\\ 10 - 5x &> 15\end{align}|| 2. On regroupe les termes constants de l'autre côté de l'inégalité. ||\begin{align}10 - 5x \color{red}{- 10} &> 15 \color{red}{- 10}\\ -5x &> 5\end{align}|| 3. On divise par |-5| les deux termes de l'inéquation. ||\begin{align}\displaystyle \frac{-5x}{\color{red}{-5}} &> \frac{5}{\color{red}{-5}}\\ x &\color{blue}{<} -1\end{align}|| Remarque: Comme il y a une division par un nombre négatif, le sens du signe d'inégalité a été changé. Réponse : Les valeurs de |x| doivent être plus petites que |-1|. Soit l'inéquation suivante: ||\displaystyle \frac{-11x + 15}{3} < 6 - 4x|| 1. On élimine le dénominateur du membre de gauche de l'inéquation. Pour ce faire, on multiplie par |3| de part et d'autre de l'inégalité. ||\begin{align}\displaystyle \frac{-11x + 15}{3}\times \color{red}{3} &< (6 - 4x)\times \color{red}{3}\\ -11x + 15 &< 18 - 12x\end{align}|| 2. On regroupe les termes contenant la variable |x| du même côté de l'inégalité. ||\begin{align}-11x + 15 \color{red}{+ 12x}& < 18 - 12x \color{red}{+ 12x}\\ x + 15 &< 18\end{align}|| 3. On regroupe les termes constants de l'autre côté de l'inégalité. ||\begin{align}x + 15 \color{red}{- 15} &< 18 \color{red}{- 15}\\ x& < 3\end{align}|| Réponse : Les valeurs de |x| doivent être plus petites que |3|. On peut représenter l'ensemble-solution d'une inéquation du premier degré à une variable de diverses façons :
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Le distributeur à moulée L'analyse technologique d'un objet technique est une section importante de l'épreuve unique en ST et en ATS de 4e secondaire. L'analyse du distributeur à moulée, de sa vidéo et de ses plans ainsi que son exercice te permettront de faire une courte révision en vue de cet examen du ministère.
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La lithosphère La lithosphère est la couche externe solide de la Terre. Elle comprend la croute terrestre et la partie supérieure du manteau. Le mot lithosphère vient du mot grec lithos qui signifie « enveloppe de pierre ». Comme la croute terrestre et la partie supérieure du manteau ont une composition semblable, les scientifiques les ont regroupées sous le terme de lithosphère (représenté au #4 dans le dessin ci-dessous). La lithosphère a une épaisseur variable, pouvant atteindre plus de 150 km. Elle repose sur un manteau fluide, l’une des couches superposées composant la structure interne de la Terre. Aussi, plutôt que de former une sphère parfaite, elle est divisée en plusieurs plaques tectoniques. C’est au niveau de la lithosphère que se déroulent la plupart des phénomènes géologiques connus. On a parfois tendance à s’imaginer que la lithosphère ne constitue que les continents. Toutefois, la lithosphère se trouve aussi sous les océans. Cette dernière serait plus facilement observable si l’on retirait toute l’eau de la surface de la Terre. On distingue donc une mince lithosphère océanique (sous les océans) et une lithosphère continentale plus épaisse. En surface, la terre est modelée en plusieurs reliefs différents comme les montagnes, les plaines et les plateaux. On trouve dans le sol des éléments solides, les roches, mais aussi des parties liquides, par exemple les nappes phréatiques et le pétrole. La lithosphère est essentielle au maintien de la vie. Ainsi, elle fournit une base d’enracinement aux végétaux tout en leur procurant les éléments nécessaires à leur croissance, tels que le carbone, l’azote et le phosphore. Les végétaux sont à la base des chaines alimentaires. Les êtres humains dépendent aussi de la lithosphère puisqu’elle fournit de nombreuses ressources minières et pétrolières. L’être humain est en relation constante avec la lithosphère. Cette dernière permet la croissance des végétaux qui y puisent l’eau et les minéraux dont ils ont besoin pour assurer leur survie. L’être humain cultive ces plantes pour se nourrir ou se vêtir. L’être humain habite la lithosphère. La construction des maisons nécessite l’utilisation de matériaux issus du sol comme le sable ou le pétrole. Dans le même ordre d’idées, l’être humain exploite la lithosphère en y construisant des mines dans lesquelles il puise les minéraux nécessaires pour créer les différents produits répondant à ses besoins. L’être humain agit aussi en transformant la lithosphère, notamment en y rejetant des matières résiduelles qui modifient la constitution de la lithosphère. Finalement, l’être humain transforme certaines ressources naturelles de la lithosphère en énergie (énergies fossiles, énergie géothermique, énergie nucléaire) afin de combler ses besoins quotidiens.
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Lexique - Monde contemporain L'accroissement démographique est l'augmentation de la population d'une région, d'un pays, d'un continent, etc. pour une période donnée. L’accroissement naturel représente l’augmentation de la population en lien avec les naissances. L’accroissement naturel est positif lorsque les naissances sont plus nombreuses que les décès et il est négatif lorsqu’il y a plus de décès que de naissances. Le terme « activité » fait référence à toutes les actions et les opérations humaines menées par une entreprise ou un État afin d’atteindre un but. L’allégeance est la promesse de fidélité et d’obéissance d’un individu ou d’un groupe envers une nation ou un souverain. L'altermondialisme est un mouvement qui propose des alternatives à la mondialisation. Les altermondialistes cherchent une réforme de la mondialisation dans laquelle les principes du droit humain, de la justice économique et de la protection de l’environnement seraient respectés. L’antisémitisme est une forme de racisme et une hostilité envers les Juifs (ou le peuple juif). Un apatride est une personne qui ne possède la nationalité d’aucun pays. Comme ces personnes sont privées de nationalité, elles sont aussi privées de plusieurs de leurs droits fondamentaux. L’austérité désigne l’ensemble des mesures prises par un État pour réduire ses dépenses et équilibrer son budget, notamment dans le but de réduire son endettement. L'autodétermination est l'action par laquelle un peuple décide librement de son propre statut politique, économique et international. Par exemple, c’est le cas d’une colonie qui décide de devenir souveraine. Elle devient à ce moment un État à part entière. Un belligérant désigne une personne ou un État en guerre. Un bidonville est une zone constituée d’habitations précaires et insalubres, souvent située en périphérie des grandes villes, où habitent les populations les plus pauvres. Les habitants et les habitantes ont rarement accès aux infrastructures sanitaires de base (égouts, aqueducs, électricité). La biodiversité désigne la totalité des espèces vivantes (animales et végétales) qui peuplent la planète. Un boycott (ou boycottage) est l'action de refuser d'acheter ou de consommer un produit ou un service provenant d'une entreprise ou d'un pays, dans le but d’exprimer son mécontentement par rapport à une situation quelconque. Un camp de réfugié(e)s est une installation temporaire servant à accueillir les réfugié(e)s et à leur fournir le matériel et les soins de base (hébergement, nourriture, soins de santé, éducation). Le capitalisme est un régime économique et social qui s'appuie sur la propriété privée des moyens de production. Une grande importance est accordée à la recherche de profit ainsi qu'à ceux et celles qui détiennent le capital (l'argent). Le capitalisme encourage aussi l'initiative des individus et la concurrence entre les entreprises. Les capitaux sont les biens ou les montants d’argent possédés par une personne, une entreprise ou un État. Les capitaux peuvent notamment servir à effectuer des investissements. La censure est le fait de restreindre partiellement ou complètement la liberté d’expression. Elle peut être imposée par soi-même (autocensure) ou bien être imposée de l’extérieur (par les autorités, en contrôlant les communications, les oeuvres artistiques, la presse, etc.) Un cessez-le-feu est un arrêt temporaire des combats et des hostilités entre des adversaires en temps de guerre. Pour être réellement efficace et respecté par les groupes impliqués dans un conflit, un cessez-le-feu peut passer à travers un processus de négociations, pour ensuite être officialisé sous forme d’accord. Le chômage désigne une période pendant laquelle une personne est sans emploi, où elle est apte à travailler et cherche activement un emploi. Une coalition paramilitaire est une force militaire qui ne fait pas partie des forces armées d’un État. Le colonialisme est une politique d’occupation et d’exploitation économique, politique ou sociale d'un territoire par un État étranger. Une colonie est un territoire gouverné et exploité par un État étranger. La colonisation est l'action de prendre possession d'un territoire étranger dans le but d’en exploiter les ressources. La communauté internationale désigne l’ensemble des acteurs qui participent aux discussions internationales, comme les États, les organisations internationales (OI) ou les organisations non gouvernementales (ONG). La communication de masse est l’ensemble des moyens techniques de communication (télévision, journaux, réseaux sociaux) permettant à une entreprise, un organisme ou un État de rejoindre un vaste public partout dans le monde en peu de temps. Une confédération est une association d’États qui délèguent certaines de leurs compétences à un pouvoir central, mais qui conservent tout de même leur souveraineté. La consommation est l’action de se procurer des biens et des services. La consommation de masse fait référence à une consommation de biens et de services en grande quantité et à grande échelle. Elle est surtout présente dans les sociétés industrialisées. La contrebande est l’action de transporter illégalement de la marchandise ou des personnes d’un pays à un autre. Les conventions de Genève sont adoptées en 1949 et contiennent les règles du droit international humanitaire. Ces traités protègent entre autres les droits des civils, les soldats blessés et les prisonniers en temps de guerre. Une convention internationale est un accord négocié entre plusieurs États ou organisations internationales. Une cotisation est une contribution financière (obligatoire ou facultative) qu’un(e) travailleur(-euse) fait pour financer un programme ou un service (régime de rentes, assurances collectives, etc.). L’ensemble des employé(e)s peut en bénéficier selon les règles établies pour chaque programme. Un coup d’État désigne le fait de renverser illégalement un gouvernement afin de s’emparer du pouvoir. Un crime contre l'humanité est une violation intentionnelle des droits fondamentaux d'un individu ou d'un groupe d'individus, basée sur des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux. Des actes comme le meurtre, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et la torture sont des exemples de crimes contre l’humanité. Un crime de guerre est une violation des lois de la guerre commise contre des civils ou des adversaires. Le pillage et les destructions, le viol, l’exécution de civils ou d’otages et les travaux forcés sont des exemples de crime de guerre et sont considérés comme des infractions graves aux Conventions de Genève. Un crime d’agression est une attaque armée d’un État contre un autre État. Cette attaque (terrestre, aérienne ou maritime) porte atteinte à la souveraineté, l'intégrité ou l'indépendance du pays attaqué, qu’il y ait une déclaration de guerre ou non. Le cyberterrorisme correspond à l’utilisation, par un individu ou un groupe organisé, des systèmes informatiques comme une arme pour faire pression sur un adversaire et l’intimider. La décolonisation désigne le processus politique durant lequel une colonie obtient son indépendance et sa souveraineté face à sa métropole. La délocalisation fait référence au déplacement des activités ou d'une partie des activités d’une entreprise vers un autre pays afin de réduire les couts de production. Ce déplacement se fait généralement des pays développés vers des pays en développement ou émergents. Un demandeur d’asile est une personne qui cherche une protection à l’extérieur des frontières de son pays, mais dont la demande pour être reconnue en tant que réfugié ou réfugiée est encore en cours d’évaluation. La densité de population permet de mesurer le nombre moyen d’habitants et d’habitantes qui occupent une surface donnée. Elle est calculée selon le nombre d’habitant(e)s par kilomètre carré (habitant/km2). La dette publique désigne l’ensemble des emprunts faits par un État. Le développement durable est le principe selon lequel une société doit se développer en assurant la même qualité de vie que la sienne aux générations futures. Une devise est une monnaie spécifique à un pays ou un groupe de pays. Par exemple, le dollar canadien au Canada, la couronne danoise au Danemark ou l’euro pour l’Union européenne. Une diaspora est la dispersion d’une partie d’un peuple ou d’une communauté ethnique à travers le monde. Par exemple, la diaspora haïtienne ou la diaspora juive. La diplomatie rassemble les pratiques utilisées pour faire valoir les intérêts de son pays lors de négociations internationales. Le but étant de concilier les intérêts des différents pays et de régler les conflits sans user de violence. La discrimination se produit lorsqu’un individu est traité de manière inégale et défavorable en raison de son origine, de son nom, de son sexe, de son apparence physique, de sa religion ou encore de son appartenance à un groupe. On dit alors qu’il est victime de discrimination. La discrimination positive fait référence à l’ensemble des politiques et mesures ayant pour objectif de favoriser certains groupes sociaux qui sont habituellement sujets à une discrimination fondée sur leur origine sociale, ethnique ou religieuse, leur sexe, leur âge, leur handicap, etc. La disparité représente l’inégalité entre deux choses. Le droit d’asile assure une protection dans un pays d’accueil à une personne dont la vie est menacée dans son propre pays. Cette personne doit obligatoirement en avoir fait la demande pour pouvoir bénéficier de cette protection. Un droit d’émission représente la permission d’émettre 1 tonne de CO2. Deux termes sont employés pour représenter un droit d’émission : une unité (d’émission) ou encore un crédit carbone. Le droit de veto représente le pouvoir de bloquer l’application d’une décision, d’une résolution ou d’une loi. Le droit international rassemble les règles et les normes qui dictent les relations entre les États, les personnes et les organisations sur la scène internationale. Celui-ci touche des sujets variés comme l’environnement, le commerce, le transport des biens et des services, les droits de l’Homme, etc. Le droit international humanitaire (DIH), aussi appelé droit des conflits armés ou droit de la guerre, détermine les règles de base à respecter lors d’une guerre (traitement des blessés et des prisonniers de guerre, interdiction sur les attaques contre la population civile et interdiction de certains types d’armes). Son but est de protéger les personnes qui ne participent pas ou ne participent plus à la guerre. De manière générale, le DIH veut empêcher que la population, les soldats blessés et les prisonniers de guerre souffrent. L’écologie est une science qui étudie les êtres vivants, leur milieu de vie ainsi que le rapport entre les deux. L’économie parallèle est une expression utilisée pour désigner toutes les activités économiques qui se déroulent en dehors de l’économie officielle d’un pays. Ce sont souvent des activités illégales, qui peuvent se dérouler sur le marché noir ou encore des activités légales réalisées illégalement, comme le travail au noir. L’écosystème fait référence aux interactions entre un milieu naturel et l’ensemble des espèces vivantes (animales et végétales) qui y évoluent. Par exemple, l’écosystème d’un lac contient de l’eau, de la vase, des algues et des poissons. Il y a aussi d’autres éléments qui influencent le milieu, comme le climat dans lequel le lac se situe, la pollution créée par les déchets qui y sont jetés, etc. Un embargo est une mesure politique et diplomatique visant à faire pression sur un autre pays en interdisant aux autres pays de faire des échanges commerciaux (importation et exportation) avec celui qui subit l’embargo. Un émigrant ou une émigrante est une personne qui quitte son pays (pays de départ) afin d’aller s’installer dans un autre pays (pays d’accueil). On parle d’émigration lorsqu’une personne quitte son pays (pays de départ) afin d’aller s’installer dans un autre pays (pays d’accueil) pour une période déterminée ou de manière permanente. L’empreinte carbone est la mesure des émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par les activités humaines. Elle est habituellement calculée en kilogrammes (kg). L’empreinte écologique est une estimation de la surface (terrestre ou aquatique) nécessaire pour permettre à un individu, une entreprise ou un pays de soutenir son mode de vie ou ses activités. Elle englobe toutes les ressources nécessaires pour répondre à l’ensemble des besoins de cet individu et pour assurer l’élimination des déchets qu’il produit. Les énergies fossiles sont des sources d’énergie qui proviennent surtout des hydrocarbures (pétrole, gaz naturel, charbon, etc.) et qui sont non renouvelables. L’équité fait référence au fait d’agir avec impartialité et justice pour assurer un traitement juste pour tous. Cela se traduit dans le fait de favoriser certaines personnes (dans le cadre d’un emploi, par exemple) afin de réduire les effets de la discrimination ou encore d'apporter de l’aide supplémentaire à une personne vivant de grandes difficultés. L’espérance de vie est un indicateur qui mesure le nombre moyen d’années vécues par les habitants et habitantes d’un pays. L’État de droit fait référence au fait que tous les individus, même ceux possédant un pouvoir politique ou militaire (les gouvernements, les dirigeants, etc.) doivent se soumettre à la justice et au droit. En d’autres mots : nul n’est au-dessus de la loi. Les lois et leur application doivent être indépendantes de toute autre instance pour ne pas être influencées ou corrompues. Les lois doivent également être compatibles avec les droits humains internationaux. Un État-providence désigne un État qui intervient activement dans les domaines économique et social afin de favoriser le développement de la société et de redistribuer équitablement la richesse collective. Une ethnie désigne un regroupement de personnes qui ont en commun une histoire, une langue, une culture et/ou un mode de vie. Un fonds est un montant d’argent dédié à réaliser les politiques et les projets d’un État, d’un groupe ou d’un organisme. Les flux migratoires sont l’ensemble des mouvements (déplacements) des populations. Ces déplacements peuvent se faire à l’intérieur d’un même pays ou bien d’un pays de départ vers un pays d’accueil. Un génocide est l’extermination intentionnelle et organisée d’un groupe ethnique, religieux ou social. C’est un crime contre l’humanité tel que défini par le droit international. La gouvernance est l’ensemble des mesures et des règlements qui permettent à un État, une organisation ou une entreprise de fonctionner. C’est l’action de gouverner. Un groupe armé, ou groupe armé non étatique, est un acteur indépendant d’un État. Il prend donc ses propres décisions. Ses membres sont recrutés parmi la population et comptent parfois des enfants soldats. Également appelée « petite guerre », la guérilla se base sur des stratégies de combat telles que les embuscades, le harcèlement, les effets de surprise et les attaques éclairs. Une guerre civile est un conflit armé qui se déroule à l’intérieur des frontières d’un État et qui oppose des civils ou des groupes militaires de ce même État. L’hégémonie est la domination politique ou militaire d’un groupe ou d’un État sur les autres. L’hydrocarbure est un composé organique constitué d’atomes de carbone (C) et d’hydrogène (H). Les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) sont des hydrocarbures. Une idéologie est un regroupement d’idées et de croyances qui vont influencer les agissements des personnes qui y adhèrent. Une idéologie politique est un ensemble d’idées sur le fonctionnement et la structure de la société. Un immigrant ou une immigrante est une personne qui s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive après avoir quitté son pays d’origine. On parle d’immigration lorsqu’une personne s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive. L’impartialité est le fait de ne pas prendre de parti et d’être juste et équitable dans une situation. Une indemnité est une somme versée à un(e) travailleur(-euse) pour compenser une situation particulière. Par exemple, lorsque l’employé(e) perd son emploi sans que ce soit sa faute, une indemnité de départ lui est versée. L’indice de développement humain est un indicateur socioéconomique qui permet de déterminer la qualité de vie moyenne de la population d’un pays en mesurant l’espérance de vie, le niveau d’instruction (accès à l’éducation) et la production économique (PIB par habitant). L’IDH est présenté sur une échelle de 0 à 1. Plus l’indice est près de 1, plus la qualité de vie est élevée. Par exemple, l'IDH du Canada en 2014 était de 0,91, tandis que celui du Ghana était de 0,58. L’indice de Gini (ou le coefficient de Gini) mesure l’inégalité des revenus dans la population d’un pays. Il est calculé sur une échelle de 0 à 100. À 0, tous les revenus à l’intérieur du pays sont égaux. Plus l’indice est près de 100, plus les inégalités entre les revenus sont grandes. L'industrialisation est la généralisation de la mécanisation et une forte augmentation du travail en manufacture et en usine. On explique aussi l'industrialisation par le passage d'un mode de production artisanal (des biens fabriqués entièrement à la main) vers un mode de production industriel (des biens fabriqués dans des usines). L’industrie de pointe fait référence aux industries qui investissent beaucoup dans la recherche et le développement et qui fabriquent des produits de haute technologie Les infrastructures regroupent l’ensemble des installations qui permettent le fonctionnement d’une entreprise, d’une région ou d’un État. Les routes, les ponts et les bâtiments sont des exemples d’infrastructures. L’ingérence désigne l’intervention d’un État ou d’une organisation internationale dans les affaires politiques, économiques, sociales, culturelles, religieuses ou humanitaires d’un autre État sans son autorisation. L’ingérence va à l’encontre de la souveraineté d’un État. Une intégration réfère à des politiques communes adoptées par tous les États membres, que ce soit d’ordre politique, économique, diplomatique ou social. Ce qui permet de déterminer le degré d’une intégration est le nombre de politiques communes adoptées, ainsi que leur portée. Une intégration économique réfère à des politiques économiques communes adoptées par tous les États membres, comme des tarifs douaniers, la libre circulation des travailleurs, des biens, des services et des capitaux et l’adoption d’une monnaie commune. Ce qui permet de qualifier le degré d’une intégration économique est le nombre de politiques communes adoptées, ainsi que leur portée. L’interdépendance désigne le lien de dépendance mutuelle entre des personnes, des entreprises ou des États. Le terme international fait référence à ce qui touche plus d’un État. Par exemple, un accord international implique plusieurs États. L’interventionnisme est une politique selon laquelle l’État doit intervenir dans les affaires économiques du pays. Une junte militaire est un groupe militaire qui prend le pouvoir par la force et dirige un pays de manière autoritaire. Le libre-échange est une politique économique qui vise à éliminer toutes les barrières commerciales entre les États ayant signé un accord. Le licenciement est lorsqu’un employeur renvoie un(e) employé(e). Il peut le faire pour différentes raisons. Un lobby est un groupe de pression dont les membres partagent des intérêts communs. Pour favoriser ses propres intérêts, les lobbies tentent d’influencer le gouvernement dans l’adoption de lois et de règlements. Le marché est un lieu d’échanges, c’est-à-dire un endroit où se déroulent les activités commerciales. C'est là que se rencontrent l'offre (les vendeurs), qui propose un bien ou un service, et la demande (les acheteurs), qui souhaite acquérir un produit en le payant afin de satisfaire un besoin. Exemples de biens : nourriture, téléphones intelligents, vêtements, voitures, etc. Exemples de services : coiffure, restauration, taxi, assurances, banque, etc. Il existe des marchés régionaux (Québec), nationaux (Canada), continentaux (Amérique du Nord) et internationaux (monde). Un marché financier désigne un endroit, physique ou virtuel, où se rencontrent les vendeurs et les acheteurs de produits financiers tels que des actions d’entreprises ou des obligations. Un médiateur est un acteur (une personne ou une organisation) qui sert d’intermédiaire pour aider à régler un conflit. Cet acteur doit être neutre et impartial et ne doit pas être impliqué directement dans le conflit. Une métropole est un État qui possède et administre des colonies, c’est-à-dire qu’il exploite des territoires à l’extérieur de son pays. La migration est le déplacement d’individus de leur lieu d’origine vers un autre endroit, dans le même pays ou à l’extérieur de celui-ci. Une milice est un groupe de combattants civils indépendants du gouvernement de leur pays. La mondialisation est un phénomène qui pousse les États à ouvrir leur économie nationale au marché mondial afin d’augmenter les échanges entre eux, ce qui les rend interdépendants. Ces échanges peuvent inclure les services, les biens, les capitaux ou encore le mouvement des travailleurs et travailleuses. Le terme multilatéral concerne ou engage trois États et plus. Par exemple, un accord multilatéral est un accord qui engage minimalement trois États. Une multinationale est une entreprise qui réalise des activités dans d’autres pays que son pays d'origine (exploitation de ressources, production de biens ou de services, recherche et développement, etc.). Une nationalisation survient lorsqu’un État se transfère la propriété ou le contrôle de certains biens, ressources ou entreprises privées. Par exemple, au Québec, Hydro-Québec est une compagnie qui a été créée à la suite de la nationalisation de l’électricité. Elle est donc devenue une propriété publique et est sous le contrôle du gouvernement du Québec. Le nationalisme est une idéologie qui met de l’avant l’appartenance et la fierté que des gens ont envers une nation. Cette idéologie amène souvent un peuple à revendiquer plus de pouvoir et d’autonomie au sein d’un État. C’est une idéologie politique qui demande, ultimement, la souveraineté d’une nation. Le néocolonialisme désigne une situation de dépendance d’un État envers un autre. Cette dépendance n’est pas officielle, comme c’est le cas entre une colonie et une métropole. Elle peut prendre plusieurs formes : économique, culturelle ou encore scientifique. L’octroi de concessions est lorsqu’un État transfère l’exploitation d’une ressource à une entreprise privée. En échange d’une concession, les entreprises peuvent parfois se faire imposer certaines conditions par l’État. Une organisation internationale (OI) est une organisation qui réunit des représentants de différents États dans le but d’atteindre des objectifs communs concernant des enjeux mondiaux. Une organisation non gouvernementale (ONG) est une organisation à but non lucratif, composée de citoyens et citoyennes défendant une cause et qui agit indépendamment des gouvernements. Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme vivant dont les gènes ont été modifiés par l’humain. Un épis de maïs dont les gènes ont été modifiés pour le rendre plus gouteux ou plus résistant au froid est un exemple d’OGM. La parité du pouvoir d’achat permet de convertir les différentes monnaies dans le monde en une devise commune afin de comparer le pouvoir d’achat de chacune de ces monnaies. Le terme partie fait référence à une personne, une organisation ou un État qui participe à une négociation ou qui prend part à un contrat ou une entente. Il s’emploie notamment lorsqu’on parle d’un État qui accepte d’être lié à un traité. Le traité est donc en vigueur dans cet État et l’État devient une des parties du traité. La pauvreté désigne l’état de personnes qui n’ont pas les ressources financières nécessaires pour vivre dans des conditions convenables dans la société où elles habitent. La pauvreté absolue désigne les personnes qui ne sont pas en mesure de combler leurs besoins de base (nourriture, habitation, etc.). Ce type de pauvreté est plus fréquent dans les pays en développement. On parle souvent de pauvreté extrême. La pauvreté relative est calculée en comparaison au revenu médian d’un pays. La proportion de la population sous ce revenu correspond au taux de pauvreté relative. On utilise entre autres ce type de pauvreté pour comptabiliser les inégalités sociales et économiques des pays développés. Un pays développé est un pays industrialisé dont l’économie compte notamment une forte présence d’industries de pointe et dans lequel la population bénéficie d’un niveau de vie généralement élevé. Un pays émergent est un pays qui a une croissance économique rapide et une augmentation inégale du niveau de vie dans la population. Son PIB par habitant est plus bas que celui des pays développés et son économie n’a pas non plus atteint le même niveau de développement. Un pays en développement est un pays peu industrialisé où le niveau de vie est souvent faible. Un pays signataire est un pays ayant signé un document officiel (accord, convention ou traité). Une pénurie physique d’eau potable est lorsque qu’il n’y a physiquement pas assez d’eau pour répondre aux besoins d’une population. Une pénurie économique d’eau potable est lorsque l’eau est physiquement présente, mais qu’elle est mal gérée en raison du manque d’argent ou de ressources. Le résultat est le même que pour la pénurie physique : la population n’a pas accès à l’eau potable. Le plein emploi fait référence à la situation du marché du travail d’un pays lorsque toutes les personnes de la population active occupent un emploi. La population active est l’ensemble des personnes en âge de travailler (15 à 64 ans) qui sont disponibles sur le marché du travail, qu’elles travaillent ou non. Le pouvoir d’influence est la capacité d’influencer ou de persuader, grâce à la négociation, une personne, une organisation ou un État. Une prestation est une allocation (montant d’argent) versée à une personne. Le produit intérieur brut sert à calculer la richesse d’un pays en comptabilisant la valeur totale de tous les biens et services produits à l’intérieur de ce pays pour une période donnée (généralement 1 an). Un programme est ce qu’un groupe, une organisation ou un parti politique prévoit faire en lien avec un sujet précis. C’est l’ensemble des projets de ce groupe. La propagande est un moyen de persuader la population à adopter une idée, une opinion ou une idéologie. On entend, par propriété intellectuelle, les droits sur des créations intellectuelles comme les brevets, les marques de commerce, les droits d’auteur, etc. Par exemple, la recette d’une boisson gazeuse, un logo et les paroles d’une chanson célèbre sont des propriétés intellectuelles. Le protectionnisme est une politique économique qui s’oppose au libre-échange, puisqu’il vise à protéger l’économie d’un État contre la concurrence des autres pays. Cette protection se fait par la mise en place de mesures qui font diminuer les importations, comme des taxes ou des droits de douane. Un protocole est un accord, un peu moins formel, qui complète et peut parfois modifier une convention internationale. Un quota est une quantité définie qui ne doit pas être dépassée. Par exemple, un quota de carbone indique la quantité maximale de carbone qu’une industrie peut émettre. La ratification est l’approbation et la confirmation de participation à un accord ou à une convention par les membres du gouvernement de l’État chargé de le faire. Les redevances sont un montant d’argent qu’une entreprise ou un État doit payer à un autre État en échange du droit d’exploitation d’une ressource. Un réfugié ou une réfugiée est une personne qui a dû quitter son pays d’origine afin d’échapper à une catastrophe naturelle, une guerre ou des persécutions qui menacent sa vie et sa sécurité. Un régime politique est la manière d’organiser le gouvernement à l’intérieur d’un État. La répression a pour but de faire cesser les mouvements de révolte ou de contestation en utilisant la force et la violence. Cette action ne respecte pas les droits de la personne. Un(e) résident(e) permanent(e) est une personne qui a immigré dans un pays étranger et qui, sans en détenir la citoyenneté, obtient le droit de résider indéfiniment et de travailler dans ce pays. Une résolution est une décision que prend une assemblée à la suite d’un vote Une revendication est le fait de réclamer ce qu’un groupe considère comme lui étant dû, ce qu’il est en droit d’avoir. Le Sahel est une région de l’Afrique qui s’étend de l’océan Atlantique (à l’ouest) à la mer Rouge (à l’est). Elle touche plusieurs pays. Il s’agit d’une zone semi-désertique qui a le climat du désert saharien au nord et un climat tropical humide au sud. Les sans-papiers sont des personnes qui vivent illégalement dans un pays étranger sans papiers d’identité ou permis de séjour. La société civile désigne l’ensemble des citoyens, des citoyennes et des organisations à but non lucratif (ONG, syndicats, etc.) qui ont pour but de défendre les principes et les valeurs de leurs membres dans la vie publique. Le solde migratoire est la différence entre le nombre d’immigrant(e)s et le nombre d’émigrant(e)s au sein d’un pays. Immigrants - Émigrants = Solde migratoire La solidarité sociale fait référence au lien d’entraide et de coopération qui devrait exister entre les membres d’une même société. La souveraineté est le pouvoir absolu d’un État à se gouverner lui-même en faisant ses propres lois et en les faisant respecter sur son territoire. Un État souverain est indépendant, c’est-à-dire qu’il ne peut être soumis à aucun autre État ou institution. Le terme supranational désigne une organisation qui est placée au-dessus des gouvernements de chaque État. Le Parlement européen est un exemple d’institution supranationale, puisqu’il a une autorité plus grande que les institutions politiques de chaque État membre de l’Union européenne. La surconsommation est le fait de consommer plus que ce qui est nécessaire pour répondre aux besoins normaux. La tarification est l’action d’appliquer un tarif, c’est-à-dire un montant d’argent à une chose. Par exemple, appliquer un montant d’argent à la pollution, plus précisément à l’émission de gaz à effet de serre (GES), est un cas de tarification. Le taux de chômage correspond au pourcentage de la population qui ne travaille pas et qui recherche activement du travail. Le taux de mortalité représente le nombre de décès par tranche de 1000 habitants et habitantes au cours d’une année dans une population donnée. Le taux de natalité représente le nombre de naissances par tranche de 1000 habitants et habitantes au cours d’une année dans une population donnée. Le terrorisme désigne l’ensemble des actes de violence et d’intimidation commis par une organisation politique ou religieuse. Le but est souvent de créer un climat d’insécurité ou de terreur afin de faire pression sur un État, de faire valoir des revendications ou d’attirer l’attention de l’opinion publique sur une situation quelconque. Le Le terme « Tiers-Monde » est une expression utilisée afin d’identifier les pays en développement Les Touaregs (Kel Tamasheq) sont un peuple nomade. Ils se retrouvent surtout dans le secteur du Sahara central (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Libye et Algérie). L’urbanisation est le phénomène de concentration de la population dans les villes. Une urgence humanitaire est un ou plusieurs évènements survenant sur un large territoire et qui menacent la santé, la sécurité ou le bienêtre d’un groupe de personnes. La vie active fait référence à la vie lorsqu’on est sur le marché du travail. Pendant cette période, on fait partie de la population active.
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La distance parcourue et le déplacement Pour déterminer ce qu'est le déplacement et la distance parcourue, il faut d'abord déterminer le mouvement qu'a fait un mobile, c'est-à-dire sa trajectoire La trajectoire d’un objet en mouvement correspond à l’ensemble des positions qu’a occupées cet objet tout au long de son mouvement. Concrètement, la trajectoire peut aussi être définie comme une ligne qui décrit le mouvement de l’objet. Sur le schéma ci-dessous, on observe la trajectoire d’un papillon grâce à une ligne pointillée. La distance parcourue est la mesure de l’ensemble des positions qu’a occupées cet objet tout au long de son mouvement. Dans une voiture, l’odomètre mesure la distance parcourue. Son action se poursuit, peu importe quel mouvement la voiture effectue, que ce soit de tourner à une intersection ou de se déplacer à reculons. Sur l’illustration de la trajectoire du papillon, la distance parcourue doit être déterminée en mesurant la longueur de la ligne pointillée. Pour ce faire, on peut s’imaginer que la ligne pointillée est une corde. Ainsi, pour obtenir la distance parcourue, il faudrait étirer la corde pour en faire une ligne droite et en mesurer la longueur. Dans un mouvement composé de plusieurs mouvements distincts, on détermine la distance parcourue en faisant la somme des longueurs de chacun de ces mouvements. Le déplacement représente la distance orientée qui sépare le point de départ du point d’arrivée. Il s’agit en fait d’un vecteur, puisque le déplacement possède à la fois une grandeur, une direction et un sens. On le représente par une flèche ayant pour origine le point de départ du déplacement et se terminant au point d'arrivée. C'est l'équivalent d'un vol d'oiseau entre deux points. Dans l'exemple du papillon illustré plus tôt, on peut déterminer le déplacement du papillon en dessinant une flèche entre le point de départ et le point d'arrivée. Le papillon a donc fait un déplacement de |\text {7 m à 30}^{\circ}| par rapport à l'horizontale. Rappelons que le déplacement doit toujours être orienté par rapport à l'axe polaire, soit l'axe des abscisses positif. Il est donc important de savoir précisément ce qu'on cherche dans un problème, puisque la mesure de la distance parcourue n'est pas toujours la même que celle du déplacement. Un élève quitte sa maison à pied pour se rendre à l'école. Il marche selon la trajectoire illustrée ci-dessous. Quelle est la distance parcourue et quel est le déplacement effectué par l'élève? Distance parcourue Pour déterminer la distance parcourue, il faut calculer la longueur entre la maison et l'école. Puisqu'il parcourt |\small \text {4 km}| vers l'est et |\small \text {2 km}| vers le nord, on peut donc calculer la distance parcourue en faisant la somme des deux mouvements. ||\begin{align} d= \mid \triangle x_{1}\mid+\mid\triangle x_{2}\mid \quad \Rightarrow \quad d&= \mid \text {4 km}\mid+\mid\text{2 km}\mid \\ &= \text {6 km} \end{align}|| Déplacement Pour déterminer le déplacement, il faut représenter le vecteur entre le point de départ et le point d'arrivée. Il faut utiliser la relation de Pythagore pour déterminer la distance entre le point de départ et le point d'arrivée. Par la suite, pour calculer l'orientation du vecteur, les relations trigonométriques permettront de déterminer l'angle entre l'axe polaire et le vecteur. Il faut suivre la même démarche que celle utilisée lorsqu'on cherche les coordonnées polaires dans une mise en situation donnée. ||\begin{align} r = \sqrt{x^2 + y^2} \quad \Rightarrow \quad r &= \sqrt{ {4^2} + {2^2}} \\ &= \sqrt{20}\\ & \approx 4,47 \: \text{km} \end{align}|| ||\begin{align} \theta=\tan^{-1} \left( \displaystyle \frac{ {y}}{ {x}} \right)\quad \Rightarrow \quad \theta &=\tan^{-1} = \displaystyle \left( \frac{ {2}}{{4}} \right)\\ &= \tan^{-1}\left(0,5\right)\\ & \approx 26,6^{\circ}\end{align}|| Le déplacement fait par l'élève de sa maison jusqu'à l'école est de |\text {4,47 km}| à |26,6^{\circ}|. Une autre élève quitte sa maison pour se rendre à l'école. Toutefois, rendue à l'école, elle s'aperçoit qu'il n'avait pas d'école, car c'est une journée de congé. Elle retourne donc chez elle. Quelle est la distance parcourue et quel est le déplacement de cette élève? Distance parcourue Pour déterminer la distance parcourue, il faut tenir compte qu'elle a tout d'abord fait le chemin entre la maison et l'école, puis elle a refait le même chemin pour retourner chez elle. On peut donc calculer la distance parcourue en faisant la somme des deux mouvements. ||\begin{align} d= \mid \triangle x_{1}\mid+\mid\triangle x_{2}\mid \quad \Rightarrow \quad d&= \mid \text {5 km}\mid+\mid\text{5 km}\mid \\ &= \text {10 km} \end{align}|| Déplacement Pour déterminer le déplacement, il faut représenter le vecteur entre le point de départ et le point d'arrivée. Toutefois, ces deux points sont identiques: son point de départ est sa maison, tout comme son point d'arrivée. Il n'y a donc aucun déplacement, car il n'y a aucune différence entre le point de départ et le point d'arrivée. Dans cette situation, |\triangle x = \text {0 km}|. Il est possible, dans certaines situations, que le déplacement soit nul. Toutefois, à moins que l'objet ne soit immobile, sa distance parcourue sera toujours supérieure à 0.
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Éruption ou irruption Éruption : nom féminin qui signifie jaillissement soudain et violent. Irruption : nom féminin qui signifie entrée soudaine, envahissement. Les troupes ennemies ont fait irruption dans la ville. La naissance d'un volcan correspond à sa première éruption volcanique qui le fait sortir de la lithosphère.
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La division La division est une opération qui consiste à trouver combien de fois une quantité est contenue dans une autre quantité ou à partager une quantité en parts égales. Le quotient désigne le résultat de cette opération. Le dividende correspond au nombre qui est divisé et le diviseur correspond à celui qui divise. dividende diviseur quotient |\Downarrow| |\Downarrow| |\Downarrow| |\color{blue}{8}| |\div| |\color{green}{2}| |=| |\color{red}{4}| La division exacte est une opération entre deux nombres réels appelés dividende et diviseur. Le quotient sera aussi un nombre réel. |24{,}54\div 2{,}53=9{,}69...| La division entière est une opération qui est composée de deux entiers naturels appelés dividende et diviseur et à laquelle on associe deux autres entiers appelés quotient et reste. Le reste est le nombre naturel ne pouvant être divisé par le diviseur. Soit la division suivante : ||37\div4=|| On détermine combien de fois 4 entre dans 37. Le nombre 4 entre un maximum de 9 fois dans 37. ||4\times9=36|| On écrit le résultat avec le reste. Comme |4\times9=36|, on détermine qu'il reste 1. ||37-36=1|| Le quotient de cette division entière est : 9 reste 1 Les diviseurs d’un nombre sont les nombres entiers par lesquels ce nombre peut être divisé et qui donnent lieu à une réponse sans reste. Les diviseurs de 24 sont : {1, 2, 3, 4, 6, 8, 12, 24} On peut effectivement diviser 24 par chacun de ces nombres et cela donnera une réponse entière. Pour déterminer le diviseur entre le dividende et le quotient, il suffit de faire la division entre ce même dividende et ce même quotient. |56 \div\ ?=8| |56 \div 8 =\ ?| |?=7| Les mots suivants sont utilisés pour représenter une division dans un problème écrit : Mots Exemple Calcul Diviser On divise 8 par 4 |8\div4| Quotient Le quotient de 32 et 8 |32\div8| Fractionner On fractionne 9 en 3 |9\div3| Moitié Quelle est la moitié de 12? |12\div2| Tiers Quel est le tiers de 30? |30\div3| Quart Quel est le quart de 48? |48\div4| Accéder au jeu Accéder au jeu
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La spermatogenèse La spermatogenèse est le processus pendant lequel il y a production de spermatozoïdes dans les testicules. Elle commence dans les tubules séminifères et se termine dans l'épididyme. La production de spermatozoïdes se fait dans les gonades mâles, c'est-à-dire les testicules, et ce, par une mitose suivie de méioses. Les spermatozoïdes sont donc haploïdes (n), c’est-à-dire qu’ils ne contiennent que 23 chromosomes (contrairement aux cellules diploïdes (2n) qui contiennent 23 paires de chromosomes, soit 46 chromosomes au total). Ce processus de division cellulaire débute à la puberté et se poursuit toute la vie. Il permet de produire jusqu’à 400 millions de spermatozoïdes par jour. Trois hormones jouent un rôle important lors de la spermatogenèse : la testostérone, qui est produite par les testicules, ainsi que l'hormone lutéinisante (LH) et l'hormone folliculostimulante (FSH), qui sont toutes deux produites dans l'hypophyse. La LH amène les testicules à produire davantage de testostérone, alors que la FSH rend les testicules réceptifs à l'influence de la testostérone. Ainsi, lorsqu'il y a augmentation de la quantité de testostérone, les testicules produisent des spermatozoïdes. Si la production de testostérone atteint un certain seuil, la testostérone envoie un message à l'hypophyse, qui arrêtera de produire la LH. La spermatogénèse débute à l'intérieur des tubules séminifères, dans les testicules. Ceux-ci contiennent des cellules immobiles nommées spermatogonies qui se divisent d'abord par mitose pour donner deux cellules. La cellule A (spermatogonie A) devient une cellule souche qui se divisera à nouveau par mitose. De son côté, la cellule B (spermatogonie B) se déplace dans la paroi du tubule séminifère puisqu'elle est destinée à produire des spermatozoïdes. La spermatogonie B donnera naissance à quatre cellules immobiles par méiose. Il y aura ensuite une période d'environ 24 jours après le début de la spermatogenèse durant laquelle les cellules immobiles se transformeront en spermatozoïdes. Ces derniers se dirigent ensuite vers l'épididyme où les spermatozoïdes vont terminer leur maturation. Ils y acquièrent également leur mobilité et leur capacité à féconder un ovule. Le processus de spermatogenèse prend entre 64 et 72 jours.
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Le passage de canonique à générale pour la fonction rationnelle Il arrive fréquemment que l'on passe d'une forme d'équation à l'autre avec une fonction rationnelle. On veut passer de la forme canonique |\displaystyle \frac{a}{b(x-h)}+k| vers la forme |\displaystyle \frac{ax+b}{cx+d}|. ||\begin{align} f(x) &= \dfrac{3}{2(x+1)}-2 \\ &= \dfrac{3}{2(x+1)}-\dfrac{2\times \color{#ec0000}{2(x+1)}}{\color{#ec0000}{2(x+1)}} \\ &= \dfrac{3}{2(x+1)} - \dfrac{4(x+1)}{2(x+1)} \\ &= \dfrac{3-4(x+1)}{2(x+1)} \\ &= \dfrac{3-4x-4}{2(x+1)} \\ &= \dfrac{-4x-1}{2x+2} \end{align}|| On veut passer de la forme |\displaystyle \frac{ax+b}{cx+d}| vers la forme canonique |\displaystyle \frac{a}{b(x-h)}+k|. On veut transformer la fonction rationnelle suivante : ||f(x) = \dfrac{-4x-1}{2x+2}|| Il faut effectuer la division. ||\begin{align} &-4x-1\quad \vert\hspace{-3px} \underline{\ \ \color{#ec0000}{2x+2}\ \ } \\ -&\underline{(-4x-4)}\quad \color{#333fb1}{-2} \\ \phantom{-}&\phantom{(-4x-\; }\color{#3a9a38}{3} \end{align}|| Le |\color{#3a9a38}{3}| correspond au reste, |\color{#ec0000}{2x+2}| est toujours le dénominateur et |\color{#333fb1}{-2}| est la partie entière de la division, soit le paramètre |k.| Nous obtenons alors : ||\begin{align} f(x) = \dfrac{\color{#3a9a38}{3}}{\color{#ec0000}{2x+2}} \color{#333fb1}{-2} \end{align}|| En faisant une petite mise en évidence au dénominateur on obtient : ||\begin{align} f(x) = \dfrac{\color{#3a9a38}{3}}{\color{#ec0000}{2(x+1)}} \color{#333fb1}{-2} \end{align}||
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L’anaphore (figure de style) L’anaphore fonctionne avec la répétition, sauf que cette répétition est judicieusement placée : le même mot ou la même expression revient systématiquement au début de chaque phrase ou de chaque paragraphe. Rome, l’unique objet de mon ressentiment! Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant! Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore! Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore! —Corneille Il y a des petits ponts épatants Il y a mon cœur qui bat pour toi Il y a une femme triste sur la route. —Apollinaire Refusez d’obéir Refusez de la faire N’allez pas à la guerre Refusez de partir —Boris Vian Il existe d’autres figures d’insistance :
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Mathématiques financières En finance, lorsque vient le temps de faire des emprunts, des placements ou des investissements, les frais d'emprunts et le rendement sont généralement déterminés à l'aide de pourcentages. Sur le plan mathématique, le tout peut être modélisé à l'aide de la fonction exponentielle. Pour bien comprendre les calculs derrière cette branche des mathématiques, il est important de maitriser le langage et la terminologie qui leur sont associés. Peu importe si la situation fait référence à un gain ou à une perte d'argent, la situation décrite est toujours en lien avec une période de temps précise et un taux d'intérêt précis. Par contre, la méthode de calcul de ces intérêts peut différer d'une situation à l'autre. Pour savoir quelle méthode utiliser, il faut s'en remettre aux informations et aux mots-clés présents dans l'énoncé. La période d'intérêt est le temps, généralement en années, qui s'écoule entre le début d'un placement ou d'un prêt et une capitalisation future. La période d'intérêt a une signification différente pour le prêteur ou l'emprunteur. Prêt Pour un prêteur, l'intérêt se transforme en une quantité d'argent qu'il reçoit en plus du montant initial prêté. ||\$ \ \text{final reçu} = \$ \ \text{initial prêté} + \$ \ \text{des intérêts}|| Ainsi, lorsque le prêt arrive à terme, le prêteur récupère le montant initial en plus de la prime pour son geste, soit l'intérêt. Afin d'aider un ami d'enfance à créer sa propre compagnie, un homme lui prête 5 000 $. 5 ans plus tard, son ami s'acquitte de ses dettes en lui remettant le 5 000 $ et 500 $ d'intérêt en guise de remerciement. Après 5 ans, voici le portrait de la situation du point de vue du prêteur: ||\begin{align} \$ \ \text{final reçu} & = && \$ \ \text{initial prêté} && + && \$ \ \text{des intérêts} \\ 5 \ 500 & = && 5 \ 000 && + && 500 \end{align}|| Au final, un prêteur finit avec plus d'argent qu'il en avait prêté au départ. De l'autre côté de la médaille, une personne qui emprunte doit non seulement rembourser la totalité du montant initial, mais doit aussi rembourser l'intérêt. Emprunt Pour un emprunteur, l'intérêt se transforme en une quantité d'argent qu'il remet au prêteur en plus du montant initial emprunté. ||\$ \ \text{final remis} = \$ \ \text{intial prêté} + \$ \ \text{des intérêts}|| Ainsi, lorsque l'emprunt arrive à terme, l'emprunteur rembourse le montant initial en plus de la prime pour son geste, soit l'intérêt. Revoyons le même exemple du point de vue de l'emprunteur. Afin d'aider un ami d'enfance à créer sa propre compagnie, un homme lui prête 5 000 $. 5 ans plus tard, son ami s'acquitte de ses dettes en lui remettant le 5 000 $ et 500 $ en guise de récompense. Après 5 ans, voici le portrait de la situation du point de vue de l'emprunteur: ||\begin{align} \$ \ \text{final remis} & = && \$ \ \text{initial prêté} && + && \$ \ \text{des intérêts} \\ 5 \ 500 & = && 5 \ 000 && + && 500 \end{align}|| Au final, un emprunteur rembourse plus d'argent qu'il en a emprunté au départ. Les exemples précédents permettent de bien comprendre le concept d'intérêt vu par le prêteur et l'emprunteur. Cependant, dans la plupart des situations à saveur financière, l'intérêt calculé en fonction du montant initial sera rarement un montant fixe; l'intérêt augmentera avec le temps. Cette augmentation de l'intérêt dans le temps est généralement dictée par ce que l'on appelle des taux d'intérêt. Une valeur future, généralement notée |C_n|, est le montant final que l'on obtient au terme d'un prêt ou d'un emprunt. En terme financier, on fait référence à cette valeur en utilisant le terme capitalisation. Ainsi, on peut vulgariser le tout en disant que la valeur future et la capitalisation sont des synonymes. Dans les deux cas, il s'agit du montant que l'on désire obtenir au terme de la période d'intérêt. Une personne désire faire des placements pour sa retraite. Elle place un montant de 10 000 $ sur 20 ans à un taux d'intérêt de 2,05 % composé annuellement. Ainsi, la capitalisation de son 10 000 $ initial est estimée à 15 005,84 $. Comme en fait état l'exemple précédent, il faut absolument connaitre la période et le taux d'intérêt afin de déterminer la capitalisation. Pour bien comprendre le raisonnement mathématique qui se cache derrière ces nombres, n'hésite pas à consulter les fiches sur le taux d'intérêt simple et le taux d'intérêt composé. Une valeur actuelle, généralement notée |C_O|, est le montant initial que l'on désire prêter ou emprunter. En terme financier, cette valeur actuelle est synonyme de capital. En fait, l'actualisation est l'inverse de la capitalisation. En effet, si la valeur future, la période et le taux d'intérêt sont connus, l'actualisation consiste à déterminer la valeur actuelle permettant d'atteindre un certain objectif. Suite à de durs labeurs, un père de famille désire utiliser une partie de ses économies pour la faire fructifier afin d'emmener sa famille en voyage dans exactement 3 ans. S'il sait que le voyage lui coutera un total de 7 500 $ et que les taux d'intérêt actuels sont de 2,55 %, alors l'actualisation de 7 500 $ se chiffrera à 6 954,31 $. En d'autres mots, le père devra placer 6 954,31 $ sur une période d'intérêt de 3 ans afin de pouvoir partir en voyage.
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L'urbanisation et le bébé-boum Les combats de la Deuxième Guerre mondiale se sont surtout déroulés en Europe. Pour cette raison, plusieurs pays situés sur ce continent doivent se reconstruire. Ils ont besoin de ressources humaines et matérielles afin de créer de nouvelles infrastructures et de réparer celles qui ont été endommagées. Le Canada contribuera à la reconstruction de l’Europe à sa manière. Celui-ci fournira des ressources aux pays touchés, ce qui créera de nombreux emplois à travers le pays. Ce contexte sera grandement avantageux pour l’économie canadienne. Le début du 20e siècle a été marqué par de nombreuses années de rationnement à cause des deux guerres mondiales. De plus, entre les deux conflits, la population canadienne a subi la dure réalité économique de la Grande Dépression. La fin de la Deuxième Guerre mondiale et l’augmentation des emplois marquent le début d’une période de prospérité presque généralisée au Canada. Les gens ont maintenant une capacité et un pouvoir d’achat plus importants. Cette période de prospérité sera marquée par la création de banlieues, par de nombreuses infrastructures (telles que des autoroutes) et par un important bébé-boum à travers le Québec et le Canada. Le contexte de l'après-guerre favorise la croissance urbaine et l'étalement urbain. La hausse de popularité de l'automobile et le développement du réseau routier mènent à l'apparition de banlieues autour des villes déjà existantes. Puisque les gens ont davantage d’argent, ils ont également plus facilement accès au crédit, ce qui leur permet d'acheter une maison, chose qui était impossible auparavant. La maison unifamiliale (bungalow) devient de plus en plus répandue dans les banlieues. Avec la création de banlieues et la hausse du nombre d’automobiles, il devient rapidement nécessaire de créer de nouvelles routes et autoroutes. L’objectif, dans la plupart des cas, est de relier les banlieues entre elles, mais surtout de lier chaque banlieue à la grande ville à proximité, là où les emplois et les services se trouvent. De plus, afin de favoriser le transport des biens et des ressources, de nouvelles autoroutes relient les grandes villes d’Amérique du Nord. Ne faisant pas exception à cette réalité, le réseau routier du Canada s’est grandement développé au cours de cette période. L’exemple le plus important se déroule entre 1949 et 1962, alors que le Canada investit dans la création d'une autoroute d’une longueur de plus de 8000 kilomètres. Puisque cette autoroute traverse le Canada d’est en ouest, on la nomme « la Route transcanadienne ». Après une période de baisse de natalité (liée aux deux guerres mondiales et à la Grande Dépression), la tendance sera directement inversée. Cette période, caractérisée par une augmentation considérable des naissances, commence en 1950 et se poursuivra jusqu’en 1965. Le taux de natalité, qui correspond au nombre de naissances pour 1000 habitants, grimpera à partir de 1945. Cette année-là, le taux est de 24,3 naissances pour 1000 habitants. En 1946, il est de 27,2 et il oscille entre 27 et 28,5 jusqu'en 1959 avant de commencer à descendre. Durant cette période, on a compté 1,5 million de naissances au Canada, pour une moyenne de 100 000 enfants par année. C’est ce qu’on appelle le bébé-boum. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette hausse de natalité : Les hommes sont de retour de la guerre en Europe; Les femmes ont plus d'enfants en moyenne, comparativement aux périodes précédentes (les deux guerres et la Crise économique de 1929); Les gens se marient plus tôt; Plusieurs unions retardées à cause des temps difficiles se sont concrétisées à partir de 1945; On observe une baisse de la mortalité infantile. La hausse de la natalité sera également perceptible chez les peuples autochtones. Entre 1960 et 1980, la population de ce groupe aura plus que doublé, passant de 21 000 à environ 50 000 personnes. En plus des facteurs mentionnés ci-haut, la sédentarisation de certains peuples contribue à l’augmentation des naissances. Le phénomène du bébé-boum n'est pas propre au Québec et au Canada. On assiste à cet accroissement marqué des naissances aux États-Unis ainsi qu'en Europe.
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René Descartes René Descartes, l'homme dont le nom est devenu synonyme de rigueur mathématique, est un mathématicien, un physicien et un philosophe français. Ses réflexions exposées dans le Discours de la méthode révolutionnent le mode de pensée en philosophie naturelle. Il propose une nouvelle méthode fondée sur ce qu’il appelle le doute méthodique. Cela le conduit à douter de sa propre existence et à émettre la célèbre phrase «Je pense, donc je suis». En mathématiques, plusieurs outils de réflexion portent son nom comme le système de coordonnées cartésien en géométrie analytique ou le produit cartésien dans la théorie des ensembles. De plus, il réforme le système de notation algébrique en introduisant l’usage des lettres a, b, c pour désigner des valeurs connues et des lettres x, y, z pour indiquer des valeurs inconnues. En optique, on lui doit les lois sur la réfraction de la lumière. 1596: Le 31 mars, René Descartes naît à La Haye, en Touraine. 1616: Descartes obtient un diplôme de droit à l'université de Poitiers. 1627 - 1628: Descartes rédige les Règles pour la direction de l'esprit. 1637: Le Discours de la méthode est publié en français, à Leyde, sans nom d'auteur. 1641: Descartes publie, à Paris, son oeuvre Méditations métaphysiques. 1642: L'université d'Utrecht condamne la philosophie nouvelle de Descartes sans toutefois citer ce dernier. 1649: Il part s’établir en Suède à la demande de la reine Christine. 1649: Les passions de l’âme sont publiées en français à Paris. 1650: Le 11 février, à Stockholm, Descartes meurt d'une pneumonie.
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Territoire forestier Un territoire forestier est une région organisée autour de l'exploitation de la forêt. Peu importe l'endroit sur la planète, les territoires forestiers présentent le même défi : s'assurer que la gestion des territoires forestiers soit responsable, c'est-à-dire qu'elle permette à la forêt de se développer à long terme pour que les générations à venir puissent en profiter elles aussi. Ajouté à cela, il faut tenir compte de toutes les activités qui se déroulent en forêt, par exemple la chasse et la pêche, la randonnée, l'observation de la faune, le canotage, etc.
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La rime Il y a une rime quand on retrouve le même son à la fin de plus d’un vers. Les rimes participent donc, comme les vers, à la création d’une musicalité et d'un rythme. Certes, il ne faut avoir qu’un amour en ce monde, Un amour, rien qu’un seul, tout fantastique soit-il; Et moi qui le recherche ainsi, noble et subtil, Voici qu’il m’est à l’âme une entaille profonde. - Émile Nelligan Une rime féminine se termine par un e muet alors qu'une rime masculine se termine par n'importe quel autre son. Ma mère, que j’aime en ce portrait ancien, Peint aux jours glorieux qu’elle était jeune fille, Le front couleur de lys et le regard qui brille, Comme un éblouissant miroir vénitien ! - Émile Nelligan
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Les antonymes Les mots antonymes sont des mots qui appartiennent à la même classe, mais dont la signification est opposée. aimer/haïr vérité/mensonge matin/soir beaucoup/peu Les antonymes complémentaires sont des couples de mots où le choix de l’un exclut automatiquement le choix de l’autre. monter/descendre - Il est impossible de choisir ces deux termes puisque lorsqu'on monte, on ne descend pas et vice-versa. Les antonymes réciproques sont les deux pôles opposés d’une même relation. Quand on change un mot pour son antonyme réciproque, les éléments de la phrase doivent être échangés de place : le sujet et le complément indirect du verbe s'inversent. Les antonymes réciproques s’emploient surtout dans le vocabulaire des échanges (exemple 1) et des liens parentaux (exemple 2). prêter/emprunter - La bibliothèque municipale prête des livres aux citoyens. - Les citoyens empruntent des livres à la bibliothèque municipale. tante/nièce - Johanne est la tante de Suzie. - Suzie est la nièce de Johanne. Les antonymes contraires sont des mots qu’on peut disposer sur une échelle de valeurs. Ces mots représentent donc plusieurs nuances possibles à un même concept. Autour du concept de qualité, on peut relier plusieurs nuances qui sont des antonymes contraires. excellent, bon, moyen, mauvais, médiocre, etc. Les antonymes contraires permettent l’emploi de marqueurs d’intensité et de comparaison, au contraire des antonymes complémentaires et réciproques. Hugues était très fâché. Ariane était extrêmement furieuse. Carina est plus sympathique que Bryan. L'antonyme au mot sage dans le groupe du nom un enfant sage (dans le sens de tranquille) pourrait être turbulent : un enfant turbulent. L'antonyme au mot sage dans le groupe du nom un homme sage (dans le sens de mature, réfléchi) pourrait être irresponsable : un homme irresponsable. Des antonymes employés dans la même phrase créent des effets stylistiques. Ils peuvent participer aux figures de style d’opposition. Je vis, je meurs : je me brûle et me noie, J’ai chaud extrême en endurant froidure; La vie m’est et trop molle et trop dure, J’ai grands ennuis entremêlés de joie. - Extrait du Sonnet VII de Louise Labé
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L’anagramme (figure de style) Une anagramme est une figure de style qui consiste à transposer les lettres d'un mot afin de créer un nouveau mot. Il s'agit en quelque sorte de jouer avec les lettres. aube - beau chien - Chine - niche chicane - caniche cuvé - vécu imaginer - migraine la crise économique - le scénario comique Albert Einstein - rien n'est établi ordinateur - dur notaire centrales nucléaires - les cancers et la ruine le commandant Cousteau - tout commença dans l'eau
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La nouvelle littéraire La nouvelle littéraire est un récit fictif très bref qui fait appel à la réalité et qui, la plupart du temps, ne comporte pas de situation finale. Généralement, elle se termine avec un dénouement inattendu qu’on appelle la chute. Comme il s'agit d'un court récit, la nouvelle littéraire comporte peu de personnages, peu d’actions et peu de lieux. L’action est souvent menée par un seul personnage. Que l'on ait affaire à une nouvelle fantastique, réaliste, policière ou de science-fiction, les états d'âme du personnage principal, ses hésitations, ses réflexions, occupent toujours une large part du récit. L'élément déclencheur est souvent une atteinte à l'une des caractéristiques bien ancrée dans la personnalité du protagoniste. L'intrigue repose principalement sur le cheminement psychologique du personnage principal à la suite de cet élément déclencheur. Monsieur Tanguay était inquiet. Pourquoi sa femme ne rentrait-elle pas à la maison? Ce n'était pas dans ses habitudes. Lui était-il arrivé quelque chose? Malheur! Il ne saurait vivre sans elle. Il se rongeait les sangs. Il devait se calmer. Elle ne devait tout simplement pas avoir vu l'heure passer. Il se frottait les mains moites en tentant de contrôler sa respiration. Tout allait s'arranger. Il fallait que tout s'arrange... Dans un texte narratif, pour que les lecteur(-trice)s puissent se faire une représentation appropriée de l’évolution du personnage principal, on le présente souvent sous deux angles complémentaires : 1. dans son extériorité : son apparence physique, son âge, ses comportements, ses relations avec les autres, son statut social, ses paroles, etc.; 2. dans son intériorité : ses sentiments, ses émotions, ses pensées, ses représentations, son attitude, ses motivations, etc. La chute d’une histoire, c’est sa fin inattendue. Une nouvelle littéraire bien conçue doit se terminer par un évènement inattendu ou mystérieux capable de déclencher une réflexion chez le (la) lecteur(-trice). La fin souvent appelée chute doit être un point fort dans la narration, un coup de fouet soudain, qui serait la raison d'être même de la nouvelle. Selon cette perspective, toute la narration doit converger vers ce dénouement surprise. Si l'on choisit de construire une nouvelle au dénouement inattendu, il faut s'assurer que la révélation finale ouvre la voie à une réinterprétation de la nouvelle, qu'elle force le (la) lecteur(-trice) à revenir sur le texte pour lui donner un autre sens. Il ne s'agit donc pas seulement de chercher à surprendre pour surprendre. Il n'est pas donné à tout le monde d'écrire de bonnes nouvelles. Chaque phrase doit être pesée et minutieusement attachée aux autres. La nouvelle est un texte tricoté serré qui ne laisse pas de place aux éléments inutiles. Elle exige un sens aigu de l'économie et de la pertinence, mais elle demande aussi de savoir raconter de manière à garder l'attention des lecteurs à chaque instant. Des auteur(trice)s sont reconnus pour leurs nouvelles littéraires. 1. Dino Buzzati, auteur de Le défunt par erreur et plusieurs autres nouvelles. 2. Guy de Maupassant, auteur de La folle, Boule de suif, La parure, Le horla et plusieurs autres nouvelles. 3. Kathrine Kressmann Taylor, autrice de Inconnu à cette adresse. Cauchemar en jaune est un bon exemple de concision, de portrait psychologique développé et de finale surprenante. Cauchemar en jaune Il fut tiré du sommeil par la sonnerie du réveil, mais resta couché un bon moment après l'avoir fait taire, à repasser une dernière fois les plans qu'il avait établis pour une escroquerie dans la journée et un assassinat le soir. Il n'avait négligé aucun détail, c'était une simple récapitulation finale. À vingt heures quarante-six, il serait libre, dans tous les sens du mot. Il avait fixé le moment parce que c'était son quarantième anniversaire et que c'était l'heure exacte où il était né. Sa mère, passionnée d'astrologie, lui avait souvent rappelé la minute précise de sa naissance. Lui-même n'était pas superstitieux, mais cela flattait son sens de l'humour de commencer sa vie nouvelle à quarante ans, à une minute près. De toute façon, le temps travaillait contre lui. Homme de loi spécialisé dans les affaires immobilières, il voyait de très grosses sommes passer entre ses mains; une partie de ces sommes y restait. Un an auparavant, il avait « emprunté » cinq-mille dollars, pour les placer dans une affaire sure, qui allait doubler ou tripler la mise, mais où il en perdit la totalité. Il « emprunta » un nouveau capital, pour diverses spéculations, et pour rattraper sa perte initiale. Il avait maintenant trente-mille dollars de retard, le trou ne pouvait guère être dissimulé désormais plus de quelques mois et il n'y avait pas le moindre espoir de le combler en si peu de temps. Il avait donc résolu de réaliser le maximum en argent liquide sans éveiller les soupçons, en vendant diverses propriétés. Dans l'après-midi, il disposerait de plus de cent-mille dollars, plus qu'il ne lui en fallait jusqu'à la fin de ses jours. Et jamais il ne serait pris. Son départ, sa destination, sa nouvelle identité, tout était prévu et fignolé, il n'avait négligé aucun détail. Il y travaillait depuis des mois. Sa décision de tuer sa femme, il l'avait prise un peu après coup. Le mobile était simple : il la détestait. Mais c'est seulement après avoir pris la résolution de ne jamais aller en prison, de se suicider s'il était pris, que l'idée lui était venue : puisque de toute façon il mourrait s'il était pris, il n'avait rien à perdre en laissant derrière lui une femme morte au lieu d'une femme en vie. Il avait eu beaucoup de mal à ne pas éclater de rire devant l'opportunité du cadeau d'anniversaire qu'elle lui avait fait (la veille, avec vingt-quatre heures d'avance) : une belle valise neuve. Elle l'avait aussi amené à accepter de fêter son anniversaire en allant diner en ville, à sept heures. Elle ne se doutait pas de ce qu'il avait préparé pour continuer la soirée de fête. Il la ramènerait à la maison avant vingt heures quarante-six et satisferait son gout pour les choses bien faites en se rendant veuf à la minute précise. Il y avait aussi un avantage pratique à la laisser morte : s'il l'abandonnait vivante et endormie, elle comprendrait ce qui s'était passé et alerterait la police en constatant, au matin, qu'il était parti. S'il la laissait morte, le cadavre ne serait pas trouvé avant deux ou peut-être trois jours, ce qui lui assurait une avance confortable. À son bureau, tout se passa à merveille; quand l'heure fut venue d'aller retrouver sa femme, tout était paré. Mais elle traina devant les cocktails et traina encore au restaurant; il en vint à se demander avec inquiétude s'il arriverait à la ramener à la maison avant vingt heures quarante-six. C'était ridicule, il le savait bien, mais il avait fini par attacher une grande importance au fait qu'il voulait être libre à ce moment-là et non une minute avant ou une minute après. Il gardait l'œil sur sa montre. Attendre d'être entrés dans la maison l'aurait mis en retard de trente secondes. Mais sur le porche, dans l'obscurité, il n'y avait aucun danger; il ne risquait rien, pas plus qu'à l'intérieur de la maison. Il abattit la matraque de toutes ses forces, pendant qu'elle attendait qu'il sorte sa clé pour ouvrir la porte. Il la rattrapa avant qu'elle ne tombe et parvint à la maintenir debout, tout en ouvrant la porte de l'autre main et en la refermant de l'intérieur. Il posa alors le doigt sur l'interrupteur et une lumière jaunâtre envahit la pièce. Avant qu'ils aient pu voir que sa femme était morte et qu'il maintenait le cadavre d'un bras, tous les invités à la soirée d'anniversaire hurlèrent d'une seule voix : — Surprise! Fredric Brown La nouvelle littéraire se divise en quatre ou cinq étapes : La situation initiale : Elle présente habituellement les personnages, le lieu, le temps et l'action de départ. Elle décrit l'état d'équilibre. L'élément déclencheur : Cette étape vient bouleverser l'ordre normal des choses. Le personnage principal se retrouve dans une situation fâcheuse. Les péripéties : Ce sont les actions qu'entreprend le personnage pour résoudre sa situation. Le dénouement : Il s'agit de la chute du récit qui doit provoquer un effet de surprise. La situation finale : Il n'y a souvent aucune situation finale. Toutefois, elle peut être brève et place le personnage dans une nouvelle situation.
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La correction d’anomalies Avec la nouvelle orthographe, le mot bonhomie s'écrit bonhommie afin que la graphie de ce mot rejoigne celle des mots bonhomme et homme. Avec la nouvelle orthographe, le mot chariot s'écrit charriot afin que la graphie de ce mot rejoigne celle des mots charrue, charrette, charrier, etc. Avec la nouvelle orthographe, les mots combativité et combatif s'écrivent combattivité et combattif afin que leur graphie rejoigne celle des mots battre, combattant, combattre, etc. Certains mots de l'ancienne orthographe ont une orthographe illogique. La nouvelle orthographe a rectifié ces anomalies. Les participes passés absous et dissous deviennent absout et dissout. Asseoire devient assoir. Douceâtre devient douçâtre. Eczéma devient exéma. Levraut devient levreau. Nénuphar devient nénufar. Oignon devient ognon. Relais devient relai.
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La valeur des rimes Entre autres, selon l'alphabet phonétique, les sons [y] (exemple 1), [i] (exemple 2) et [∅] (exemple 3) peuvent contribuer à former des rimes pauvres. battu / perdu [y] ami / parti [i] feu / peu [∅] Les rimes pauvres sont formées par des mots qui se trouvent en fin de vers et qui contiennent un son en commun. Se trouva fort dépourvue Quand la Bise fut venue. Jean de La Fontaine Dépourvue rime avec venue, ces mots n'ont que le son [y] (c'est ainsi que l'on note le son produit par la lettre u) en commun. La rime suffisante se construit à l'aide d'une consonne accompagnée d'un son vocalique (formé d'une ou de plusieurs voyelles). cheval / fatal grise / mise opportune / lune Le e muet présent dans grise, mise, opportune et lune ne peut être considéré comme étant un son. Les rimes suffisantes sont formées par des mots qui se trouvent en fin de vers et qui ont deux sons en commun. La Cigale, ayant chanté Tout l’Été, Jean de La Fontaine Dans cet exemple, chanté rime avec Été. Ces mots ont deux sons communs, le son [t] (chanté, été) et le son [e] (c'est ainsi que l'on note le son émis par la lettre é en alphabet phonétique : chanté, été). On lit Virgile et Dante; on va joyeusement En voiture publique à quelque endroit charmant Victor Hugo Le son [m] (joyeusement, charmant) et le son [ɑ̃] (c'est ainsi que l'on note le son formé par les lettres ent ou ant en alphabet phonétique : joyeusement, charmant) sont répétés. La rime riche se construit à l'aide d'une consonne ou plus accompagnée d'un son vocalique (formé d'une ou de plusieurs voyelles) ou plus. cheval / rival grise / brise mineur / bonheur Le e muet présent dans grise et brise ne peut être considéré comme étant un son. Les rimes riches sont formées par des mots qui se trouvent en fin de vers et qui contiennent, au minimum, trois sons en commun. La Fourmi n’est pas prêteuse : C’est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. Jean de La Fontaine Dans cet exemple, prêteuse rime avec emprunteuse. Cette rime est riche, car elle est formée à partir de mots qui ont trois sons en commun : le son [t] (prêteuse, emprunteuse), le son [∅] (c'est ainsi que l'on note le son formé par les lettres eu en alphabet phonétique : prêteuse, emprunteuse) et le son [z] (prêteuse, emprunteuse). Et le soleil dardait un rayon monotone Sur le bois jaunissant où la bise détonne. Paul Verlaine Dans cet exemple, monotone rime avec détonne. Cette rime est riche, car elle est formée à partir de mots qui ont trois sons en commun : le son [t] (monotone, détonne), le son [ɔ] (c'est ainsi que l'on note le son formé par la lettre o dans certains mots : monotone, détonne) et le son [n] (monotone, détonne).
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Répertoire de révision – Sciences – Secondaire 4 – SE À la fin de la quatrième secondaire, voici les concepts qui devraient être maitrisés dans le cadre du cours de sciences, séquence Science et environnement :
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L'économie parallèle Regroupant le travail au noir et les activités criminelles, l’économie parallèle évolue à l’ombre de l’économie officielle. De nombreuses transactions, surtout monétaires, ne sont pas comptabilisées. Le gouvernement ne peut ni taxer ni imposer l’argent produit par l’économie parallèle, puisqu’il ne peut pas la contrôler. L’économie parallèle est une expression utilisée pour désigner toutes les activités économiques qui se déroulent en dehors de l’économie officielle d’un pays. Ce sont souvent des activités illégales, qui peuvent se dérouler sur le marché noir ou encore des activités légales réalisées illégalement, comme le travail au noir. L’économie parallèle entraine plusieurs conséquences néfastes pour les sociétés. Normalement, l’État impose les salaires des travailleurs et travailleuses. Avec cet argent, il peut investir dans les routes, la santé et les services sociaux, l'assurance-emploi, la culture, l’éducation, etc. Considérant que le gouvernement ne peut ni contrôler ni surveiller l’économie parallèle, il ne peut en tirer aucun revenu lié aux taxes et aux impôts. Il ne peut donc pas investir cet argent dans les secteurs-clés de l’État. En 2016, au Canada, les revenus générés par le travail au noir, c’est-à-dire les emplois illégaux, mais qui pourraient être effectués en toute légalité, étaient estimés à 51,6 milliards de dollars. Cette somme n’a été ni taxée ni imposée par l’État. C’est donc beaucoup moins d'argent qui a pu être investi dans les services offerts aux Canadiens et aux Canadiennes. L’économie parallèle fait également en sorte qu’il y a moins d’emplois disponibles sur le marché. Aux États-Unis, en 2014, on estimait qu’environ 8 millions des 11 millions de travailleurs et travailleuses issus de l’immigration en situation irrégulière occupaient un emploi faisant rouler l’économie parallèle. Ces emplois pourraient aussi être occupés par de la main-d’oeuvre légale. On parle d’immigration lorsqu’une personne s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive. Normalement, les employés et employées ont un certain soutien financier, puisqu’ils cotisent pour des services sociaux (charges sociales) par le biais de l’employeur. Ainsi, en cas d’absence pour congé parental, de perte d’emploi ou d’accident, les employé(e)s peuvent recevoir un revenu. C’est le gouvernement qui met en place ces mesures pour qu’ils puissent bénéficier d’une certaine protection sociale. Cependant, dans l’économie parallèle, ces charges sociales n’existent pas, car le gouvernement n’a aucun pouvoir sur ce milieu. Les employeurs épargnent plusieurs milliers de dollars en n’offrant aucune protection aux travailleur(-se)s. Par exemple, si un employé se blesse et ne peut plus travailler, il ne reçoit aucune compensation financière qui lui assurerait un salaire, contrairement à une employée occupant un emploi légal. De plus, un employé en situation irrégulière n’a pas de sécurité d’emploi, car aucune loi ne le protège en cas de perte d’emploi. Les entreprises qui offrent des emplois illégaux ne sont pas obligées de respecter les conditions salariales (salaire minimum) et les conditions de travail liées aux emplois légaux (nombre maximum d’heures par jour, congés de maladie, congé de maternité et de paternité, assurance-emploi, etc.). Les entreprises peuvent même menacer de congédier les employé(e)s qui insistent trop pour obtenir de meilleures conditions. Puisque le gouvernement n’a aucun contrôle sur l’économie parallèle, certaines entreprises en tirent avantage, offrant alors de mauvaises conditions aux travailleur(-se)s. Certains secteurs d’activité sont plus touchés que d’autres par l’économie parallèle. Au Canada, le secteur de la construction résidentielle (26,6 %) est de loin l’industrie où le travail au noir est le plus présent, suivi du commerce de détail (13,5 %) et de l’industrie de l’hébergement et des services de restauration (12,1 %). Ces trois industries représentent plus de la moitié de l’économie parallèle au pays. Pour mieux comprendre l’ampleur du phénomène de l’économie parallèle, voici un tableau qui montre différentes activités de la vie courante qui sont considérées comme étant du travail au noir. Il est à noter que chaque exemple est un cas de travail au noir. C’est un travail qui est légal, mais dont le revenu associé n’est pas déclaré au gouvernement. Aux yeux de la loi, ce revenu n’existe pas. Principales industries touchées par l’économie parallèle et exemples d’activités contribuant à cette économie Industries Nature du travail Exemples d’activités pouvant être associées à l’économie parallèle Construction résidentielle Construction ou rénovation d’une résidence. Un charpentier-menuisier refait une toiture et un patio, installe de nouvelles fenêtres, etc. Une peintre peint un salon et une cuisine. Commerce de détail Vente de produits dans un dépanneur, une épicerie ou tout autre magasin à grande surface (Walmart, etc.). Le total réel des ventes est de 1000 $, mais l’employeur ne déclare que 700 $ au gouvernement. Hébergement et services de restauration Hébergement et services de restauration Services d’hébergement (comme Airbnb) et services de restauration. Ne pas déclarer les revenus obtenus pour des services d’hébergement ou ses pourboires pour des services de restauration. Travail domestique Tâches effectuées dans le domicile d’une autre personne. Gardiennage d’enfants, ménage, jardinage, aide offerte à des personnes âgées, etc. Cultures maraichères Préparation et vente de fruits et légumes, travail dans les champs, maintenance de la machinerie, etc. Des kiosques de ventes de fruits et légumes, employé(e)s saisonnier(-ère)s travaillant dans les champs ou à la préparation de la vente. Plusieurs entrepreneur(e)s ont recours aux services de travailleur(-se)s immigrant(e)s en situation irrégulière, c’est-à-dire des immigrant(e)s qui ne disposent d'aucun statut ni d’aucune autorisation leur permettant de demeurer dans le pays où ils habitent pour le moment. Ils peuvent aussi être appelés des sans-papiers. Certains employeurs embauchent cette main-d’oeuvre en raison de son faible cout. Même si cette situation est très difficile pour les travailleur(-se)s immigrant(e)s en situation irrégulière, ils optent souvent pour ce type d’emplois, car c’est pour eux l’une des seules façons d’avoir de l’argent. En effet, puisqu’ils ne sont pas supposés se trouver sur le territoire du pays, ils ne peuvent pas appliquer légalement pour un emploi : ils seraient repérés par les autorités gouvernementales et renvoyés dans leur pays d’origine. Un immigrant ou une immigrante est une personne qui s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive après avoir quitté son pays d’origine. Les sans-papiers sont des personnes qui vivent illégalement dans un pays étranger sans papiers d’identité ou permis de séjour. En plus du tableau présenté plus haut, les travailleur(-se)s immigrants(e)s en situation irrégulière occupent principalement un travail domestique ou un emploi lié à l’industrie des cultures maraichères (fruits et légumes).
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Répertoires de révision - Sixième année du primaire Un répertoire de révision permet un survol complet du contenu à l'étude correspondant à toute une année scolaire ou à tout un cycle. De ce fait, il devient une référence de choix lorsque vient le temps de préparer un examen de fin d'année et pour effectuer une révision approfondie d'une matière donnée. Pour la sixième année du primaire, voici les répertoires de révision disponibles:
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La représentation d'ensembles de nombres Dans certaines situations, on peut être amené à s'intéresser à un ensemble de nombre précis. Un ensemble est un regroupement d'éléments (formes, nombres, mots, etc.) ayant une caractéristique commune, quelle qu'elle soit. Les ensembles qui seront étudiés dans cette fiche seront des ensembles de nombres uniquement. Voici différents modes de représentations permettant de bien décrire ces ensembles. Ceux-ci sont notamment utilisés dans la représentation de l'ensemble-solution d'une inéquation à une variable. Un ensemble est exprimé en extension lorsqu'il est défini par la liste explicite de ses éléments. Ainsi, on doit énumérer, entre accolades, tous les éléments qui font partie de l'ensemble. L'ensemble des nombres naturels impairs compris entre |2| et |10.| En extension, cet ensemble est représenté comme ceci : ||\left\{3,5,7,9\right\}|| Il est parfois trop long ou impossible d'écrire tous les éléments d'un ensemble. Dans ces cas, on utilise les points de suspension. L'ensemble des nombres naturels plus grand ou égal à |5.| ||\left\{5,6,7,8,9,10,11,\color{blue}{\ldots}\right\}|| L'ensemble des nombres entiers négatifs. ||\left\{\color{blue}{\ldots}, \text{-}6,\text{-}5,\text{-}4,\text{-}3,\text{-}2,\text{-}1,0\right\}|| L'ensemble des multiples de |4| compris entre |3| et |101.| ||\left\{4,8,12,\color{blue}{\ldots},92,96,100\right\}|| Un ensemble est exprimé en intervalle lorsqu'il est défini par les nombres entre lesquels l'ensemble est compris. Ces nombres sont appelés les bornes de l'intervalle. L'ensemble des nombres réels allant de |\text{-}1| inclus à |24| exclu. En intervalle, cet ensemble est représenté comme ceci: ||\left[\:\text{-}1,24\:\right[|| Ici, les bornes de l'intervalle sont |\text{-}1| et |24|. On remarque que, comme |\text{-}1| est inclus dans l'ensemble, le crochet est tourné vers l'intérieur. Étant donné que |24| est exclu de l'ensemble, son crochet est, pour sa part, tourné vers l'extérieur. Voici maintenant des exemples d'ensembles de nombres réels représentés en intervalle dont l'une ou l'autre des bornes est infinie. L'ensemble des nombres réels positifs. ||\left[\:0,\infty\:\right[|| L'ensemble des nombres réels plus petit ou égal à |12.| ||\left]\:\text{-}\infty,12\:\right]|| Comme il s'agit des nombres plus petit ou égal à |12,| la borne |12| est incluse dans l'intervalle. L'ensemble des nombres réels supérieur à |3.| ||\left]\:3,\infty\:\right[|| Comme il s'agit des nombres supérieurs à |3,| la borne |3| est exclue de l'intervalle. Un ensemble est exprimé en compréhension lorsqu'il est défini par ses propriétés caractéristiques. On indique habituellement, entre accolades, l'ensemble de nombres dans lequel ses éléments sont compris suivi des caractéristiques des éléments. Le trait vertical « | » séparant les propriétés caractéristiques se lit « tel que ». L'ensemble des nombres naturels multiples de |7.| En compréhension, cet ensemble est représenté comme ceci : ||\left\{x\in\mathbb{N}\mid x \text{ est un multiple de }7\right\}|| Voici d'autres exemples. L'ensemble des nombres entiers plus grand que |33|. ||\left\{x\in\mathbb{Z}\mid x > 33 \right\}|| L'ensemble des nombres réels compris entre |6| et |42| inclusivement. ||\left\{x\in\mathbb{R}\mid 6 \leq x \leq 42 \right\}|| L'ensemble des nombres réels plus grand que |\text{-}20| et plus petit ou égal à |7|. ||\left\{x\in\mathbb{R}\mid \text{-}20 < x \leq 7 \right\}|| Lorsqu'on représente des ensembles de nombres naturels ou entiers sur la droite numérique, on représente les éléments par des points pleins. L'ensemble des nombres entiers plus petit ou égal à |1|. L'ensemble des nombres naturels diviseurs de |12|. Lorsqu'on représente des ensembles de nombres réels sur la droite numérique, on représente l'ensemble par une ligne délimitée par les bornes de l'ensemble. L'ensemble des nombres réels allant de |\text{-}4| inclus à |2| exclu. On remarque que, comme la borne |\text{-}4| est incluse dans l'ensemble, elle est représentée par un point plein. Étant donné que |2| est exclu de l'ensemble, la borne est représentée par un point vide. Lorsque l'une ou l'autre des bornes est infinie, on ne la représente pas sur la droite numérique. On prolonge simplement la ligne comme si elle continuait hors de la droite numérique. L'ensemble des nombres réels inférieurs à |3.| L'ensemble des nombres plus grand ou égal à |1|.
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Les calculs de la constante d'équilibre (tableau IVE) Lorsque l'on connaît les valeurs de concentration de toutes les substances à l'équilibre, il est alors possible de calculer la constante d'équilibre. Cependant, il est parfois impossible de connaître expérimentalement toutes les concentrations des substances présentes à l'équilibre. Si on connaît la concentration initiale des réactifs et qu'on a au moins un autre indice, il est alors possible de prédire algébriquement toutes les concentrations à l'équilibre. Pour ce faire, on utilise un tableau Initiale - Variation - Équilibre (IVE). Par exemple, si on considère la réaction suivante: |I_{2(g)} + H_{2(g)} \rightleftharpoons 2\; HI_{(g)}|. La concentration initiale des deux réactifs est de 1,0 mol/L alors qu'il y a 1,57 mol/L de produits lorsque l'équilibre est atteint. On place les données connues dans un tableau IVE: Réaction |I_{2(g)}| + |H_{2(g)}| |\rightleftharpoons| |2\ HI_{(g)}| Initiale |1,0\ mol/L| |1,0\ mol/L| |0\ mol/L| Variation ? ? ? Équilibre ? ? |1,57\ mol/L| Étant donné que les variations de concentrations respectent les rapports stoechiométriques, on pourra alors déterminer les concentrations à l'équilibre manquantes. Avec les données connues, on peut ici déterminer la variation des produits: Réaction |I_{2(g)}| + |H_{2(g)}| |\rightleftharpoons| |2\ HI_{(g)}| Initiale |1,0\ mol/L| |1,0\ mol/L| |0\ mol/L| Variation ? ? |\color{red}{+ 1,57\ mol/L}| Équilibre ? ? |1,57\ mol/L| La variation des concentrations est proportionnelle aux coefficients de l'équation balancée. Ainsi, dans l'exemple étudié, comme il y a deux fois moins de réactifs que de produits dans l'équation balancée, la variation des concentrations sera aussi deux fois moindre. On pourra déterminer la variation des réactifs à partir de celle du produit HI par simple produit croisé. Par exemple: |\frac{H_{2(g)}}{?}=\frac{2 HI_{(g)}}{1,57 mol/L}|. Il ne faut pas oublier que la variation de concentration des réactifs est négative puisqu'ils sont consommés au cours de la réaction alors que celle des produits est positive puisqu'ils se forment au cours de la réaction. On obtient donc: Réaction |I_{2(g)}| + |H_{2(g)}| |\rightleftharpoons| |2\ HI_{(g)}| Initiale |1,0\ mol/L| |1,0\ mol/L| |0\ mol/L| Variation |\color{red}{-0,785\ mol/L}| |\color{red}{- 0,785\ mol/L}| |\color{red}{+ 1,57\ mol/L}| Équilibre |\color{red}{0,215\ mol/L}| |\color{red}{0,215\ mol/L}| |1,57\ mol/L| On pourra alors utiliser ces données pour effectuer le calcul de la constante d'équilibre. |K_c = \displaystyle \frac{\left[HI\right]^2}{\left[I_2\right] \cdot\left[H_2\right]} = \displaystyle \frac{(1,57)^2}{(0,215)(0,215)} = 53,32| Dans un volume de 2L, on retrouve à l'équilibre 8 moles de |NH_{3}|, 48g de |N_{2}| et 10g de |H_{2}|. Détermine la valeur de |K_{c}| dans cette réaction. |N_{2(g)} + 3 H_{2(g)} \rightleftharpoons 2 NH_{3(g)}| 1. Expression de la constante d'équilibre |\displaystyle K_{c}=\frac{\left[NH_{3(g)}\right]^{2}}{\left[N_{2(g)}\right]\cdot\left[H_{2(g)}\right]^{3}}| 2. Concentrations molaires à l'équilibre |\displaystyle NH_{3}:\frac{8\; moles}{2L}=\frac{4\; moles}{1L}=4,0M| |\displaystyle N{}_{2}:\frac{48g}{2L}=\frac{24g}{1L}=\frac{24g}{28g/mol\; de\; N_{2}}=0,86M| |\displaystyle H{}_{2}:\frac{10g}{2L}=\frac{5g}{1L}=\frac{5g}{2g/mol\; de\; H_{2}}=2,5M| 3. Calcul de la constante d'équilibre |\displaystyle K_{c}=\frac{[4,0M]^{2}}{[0,86M]\cdot[2,5M]^{3}}=1,19| Soit le système suivant : |2 NH_{3(g)} \rightleftharpoons N_{2(g)} + 3 H_{2(g)}| À une certaine température, on introduit, dans un ballon de 1 L, 20 moles de |NH_{3}|. On retrouve à l’équilibre 12 moles de |H_{2}| . Déterminer la valeur de |K_{c}| pour ce système. 1. Expression de la constante d'équilibre |K_{c}=\displaystyle \frac{\left[N_{2(g)}\right]\cdot\left[H_{2(g)}\right]^{3}}{\left[NH_{3(g)}\right]^{2}}| 2. Déterminer les concentrations à l'équilibre par le tableau IVE |2 NH_{3(g)}| |\rightleftharpoons| |1N_{2(g)}| + |3 H_{2(g)}| Initiale |20\ mol/L| |0\ mol/L| |0\ mol/L| Variation |\color{red}{-8\ mol/L}| |\color{red}{+4\ mol/L}| |\color{red}{+12\ mol/L}| Équilibre |\color{red}{12\ mol/L}| |\color{red}{4\ mol/L}| |12\ mol/L| 3. Calcul de la constante d'équilibre |K_{c}=\displaystyle \frac{[N_{2}]\cdot[H_{2}]^{3}}{[NH_{3}]^{2}}=\frac{[4,0M]\cdot[12,0M]^{3}}{[12,0M]^{2}}=48| On remplit un récipient de 1,0L avec 0,5 mole de HI à 448ºC. La valeur de la constante d'équilibre |K_{c}| pour la réaction |I_{2(g)} + H_{2(g)} \rightleftharpoons 2\; HI_{(g)}| à cette température vaut 50,5. Quelles sont les concentrations de |I_{2}|, |H_{2}| et |HI| à l'équilibre? 1. Expression de la constante d'équilibre |K_{c}=\displaystyle \frac{\left[HI_{(g)}\right]^{2}}{\left[I_{2(g)}\right]\cdot\left[H_{2(g)}\right]}| 2. Déterminer les concentrations à l'équilibre par le tableau IVE |I_{2(g)}| + |H_{2(g)}| |\rightleftharpoons| |2 HI_{(g)}| Initiale |0\ mol/L| |0\ mol/L| |0,5\ mol/L| Variation |\color{red}{+ x\ mol/L}| |\color{red}{+ x\ mol/L}| |\color{red}{- 2x\ mol/L}| Équilibre |\color{red}{x\ mol/L}| |\color{red}{x\ mol/L}| |\color{red}{(0,5 - 2x)\ mol/L}| 3. Calcul des concentrations à l'équilibre |K_{c}=\displaystyle \frac{\left[HI_{(g)}\right]^{2}}{\left[I_{2(g)}\right]\cdot\left[H_{2(g)}\right]}=\frac{[0,5-2x]^{2}}{[x][x]}=50,5| Il faut alors résoudre l'équation afin d'isoler le x. |\displaystyle \frac{(0,5-2x)(0,5-2x)}{x^2}=50,5| |\displaystyle \frac{0,25-2x+4x^2}{x^2}=50,5| |0,25-2x+4x^2=50,5x^2| |-46,5x^2-2x+0,25=0| Cette équation est du second degré et elle nécessitera l'utilisation de la formule servant à trouver les zéros d'une équation quadratique pour être résolue. Cette formule nous donnera deux valeurs de x. On rejetterait une valeur négative ou un valeur supérieure aux concentrations initiales dans le cas des réactifs. 4. Concentrations à l'équilibre |[I_{2}]| = x = 0,055 mol/L |[H_{2}]| = x = 0,055 mol/L |[HI]| = 0,5 - 2(0,055) = 0,39 mol/L Pour valider ta compréhension à propos des concentrations à l'équilibre de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Les propriétés chimiques caractéristiques Les propriétés chimiques caractéristiques permettent d'identifier une substance pure à l'aide d'une réaction chimique qui changera la nature de la substance. Les propriétés chimiques caractéristiques sont souvent étudiées grâce à l'utilisation d'indicateurs chimiques comme les indicateurs utilisés pour déterminer le pH. Ce type de propriété est également observé dans les tests d'identification des gaz. La couleur du papier tournesol neutre indique l'acidité d'une substance. Si le papier tournesol devient rouge, la substance est acide (son pH est inférieur à 7). Si le papier tournesol devient bleu, la substance est basique (son pH est supérieur à 7). Si aucun des papiers ne change de couleur (le papier tournesol rouge reste rouge et le papier tournesol bleu reste bleu), la substance est neutre (son pH est égal à 7). Le papier de dichlorure de cobalt indique s'il y a de l'eau dans la solution. Si le papier de dichlorure de cobalt devient rose, la solution contient de l'eau. Cette réaction indique la présence de dioxyde de carbone (CO2). Si l'eau de chaux se trouble et forme un précipité au contact d'un gaz, cela veut dire qu'il y a présence de dioxyde de carbone. La réaction du tison permet de voir s'il y a présence d'une substance pouvant créer une combustion, généralement le dioxygène. Si le tison rallume la flamme, il y a présence d'une substance pouvant générer une combustion. Cette réaction indique la présence d'un gaz explosif, généralement l'hydrogène. S'il y a une explosion avec une éclisse de bois enflammée, la substance contient un gaz explosif. La couleur de la flamme indique la présence de différentes substances. Si la flamme devient jaune, la substance peut contenir du sodium. Si la flamme devient verte, la substance peut contenir du cuivre. Si la flamme devient rouge, la substance peut contenir du lithium. Si la flamme devient rose, la substance peut contenir du potassium. Si une substance devient brune lorsqu'elle est chauffée en présence de la liqueur de Fehling, il y a présence de glucides dans la solution. Lorsqu'une substance devient violacée en présence d'hydroxyde de sodium |(NaOH)| et de sulfate de cuivre |(CuSO_{4})|, il y a présence de protéines dans la solution.
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Le commerce du bois Voyant l’intérêt que suscite cette ressource, de riches marchands investissent des capitaux afin de développer l’industrie forestière au Bas-Canada. La plupart de ces investisseurs sont au Royaume-Uni, mais certains sont des marchands anglophones de la colonie. Les autorités coloniales leur concèdent des territoires près de Québec et de Montréal, en Outaouais, en Mauricie et au Saguenay, là où ils pourront installer des chantiers forestiers. Les capitaux sont les biens ou les sommes d’argent que possèdent une personne, une entreprise ou un État. Les capitaux peuvent notamment servir à effectuer des investissements. Par ailleurs, les scieries et les chantiers maritimes engagent des artisans, des équarrisseurs, des charpentiers, des tonneliers, des scieurs, des menuisiers et des débardeurs (qui chargent et déchargent les bateaux). Ces ouvriers sont souvent plus spécialisés et travaillent à l’année, comparativement à ceux qui travaillent dans les chantiers forestiers.
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Pontiac Pontiac (Pondiac, selon l'orthographe francophone du XVIIIe siècle ou Obwandiyag, selon la tradition outaouaise du XIXe siècle) est le chef de guerre des Outaouais de Détroit. Après la guerre de Sept Ans, Pontiac prend les armes pour résister à l'arrivée des Anglais, qui souhaitent prendre le contrôle du territoire. Au fil des conflits, il développe des relations avec différentes nations autochtones et plusieurs Canadiens. De chef de guerre des Outaouais, il devient le chef d'une coalition informelle formée de peuples autochtones. La lutte contre le régime anglais échoue, mais le combat de Pontiac permet aux Autochtones de garder le contrôle du territoire à l'ouest des Appalaches. 1710: Les historiens estiment l'année de naissance de Pontiac entre 1710 et 1725. 1755: Il participe à la prise du fort Duquesne grâce à une alliance avec les Outaouais, les Michillimakinac et les Français. 1757: Il participe à une attaque menée par Montcalm contre le fort William-Henry. 1760: Peu après la capitulation de Montréal, Pontiac fait partie d'un groupe d'accueil pacifique du major anglais Rogers, venu prendre possession de Détroit. 1762: Pontiac, avec d'autres chefs outaouais, différents membres de tribus (Sauteux, Hurons, Potéouatamis) et deux Canadiens se réunissent pour discuter de révolte. 1763: Pontiac organise un soulèvement armé contre l'occupation anglaise, ce qui marquera le point de départ de ce que l'on nomme «la rébellion de Pontiac». 1763: La coalition autochtone prend forme. Elle participe aux combats contre les troupes anglaises et à l'attaque de plusieurs forts: Détroit, Michilimackinac, Sandusky, St-Joseph, Miami, etc. 1764: Le prolongement des conflits avec les Anglais ainsi que quelques échecs provoquent la croissance d'un groupe autochtone souhaitant la paix, ce qui va nuir à la grande lutte de Pontiac. 1765: Le 18 avril, Pontiac renonce définitivement à unifier les Autochtones des Grands Lacs contre les Anglais. 1766: À partir de l'automne, sa loyauté appartient aux Anglais. Pontiac refuse de continuer la lutte contre les nouveaux occupants. Ce refus marque la fin de sa rébellion. 1769: Il est assassiné le 20 avril 1769 en sortant d'un poste de traite de Cahokia, situé en Illinois, aux États-Unis.
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La gamme de fabrication et la gamme d'assemblage Dans une démarche de conception technologique, on doit se fier à la gamme de fabrication et à la gamme d’assemblage (ou gamme de montage) pour construire le prototype. La gamme de fabrication est un document qui décrit, de façon détaillée, toute l’information technique nécessaire à la fabrication d’une pièce ou de l’ensemble des pièces d’un objet technique. Lorsqu'une personne fabrique une pièce unique, elle peut élaborer un plan plus ou moins précis qui lui permettra d'obtenir l'objet final désiré. Toutefois, si elle tente par la suite de reproduire cet objet, les différents exemplaires risquent de comporter de légères différences. Afin de produire un objet en série, c'est-à-dire produire un grand nombre d'objets identiques, il est important de suivre une recette décrivant chacune des étapes nécessaires à sa fabrication. Celle-ci s'appelle une gamme de fabrication. La gamme de fabrication se présente sous forme de tableau. On y trouve, en entête, les informations suivantes : le nom de l’objet; le nom de la pièce à fabriquer; le matériau à utiliser; le temps d’exécution; le dessin de l’objet complet avec des repères (numéros) pour chaque pièce; le dessin de la pièce à fabriquer; le repère (numéro) de la pièce à fabriquer en lien avec le dessin de l’objet complet; le nombre de pièces identiques à fabriquer. La fabrication d'un objet technique comporte 3 phases : le mesurage et le traçage; l'usinage; la finition. Les étapes de ces 3 phases sont numérotées d’une manière différente dans la gamme de fabrication. Les opérations du mesurage et du traçage sont numérotées selon les nombres 11 à 19, celles de l’usinage, selon les nombres 21 à 29 et les opérations de la finition, selon les nombres 31 à 39. Une fois toutes les pièces d'un objet fabriquées à l'aide des gammes de fabrication, on procède à leur assemblage en suivant une gamme d'assemblage, aussi nommée gamme de montage. La gamme d’assemblage est un document qui décrit l’ordre et les techniques d’assemblage ainsi que les organes de liaison à utiliser pour joindre toutes les pièces de l’objet. L’assemblage d’un objet peut se faire en plusieurs phases. Chaque phase représente l’assemblage de 2 ou de plusieurs pièces. Le nombre de phases varie en fonction de l’objet à fabriquer. Les opérations de ces phases suivent une numérotation similaire à celle de la gamme de fabrication. Les opérations de la 1re phase sont numérotées selon les nombres 11 à 19, celles de la 2e phase, selon les nombres 21 à 29 et ainsi de suite selon leur ordre de réalisation. Tout comme la gamme de fabrication, la gamme d’assemblage se présente sous forme de tableau.
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Marie Curie Marie Sklodowska-Curie est une chimiste et physicienne polonaise. Elle découvre, conjointement avec Henri Becquerel et son mari, Pierre Curie, la radioactivité naturelle pour laquelle ils recevront un prix Nobel. Elle découvre ensuite deux éléments: le radium et le polonium, ce qui lui vaut son deuxième. 1867: Marie Salomea Sklodowska naît le 7 novembre à Varsovie, en Pologne. 1891: Elle déménage à Paris pour y poursuivre ses études en sciences. 1894: Elle fait la rencontre de Pierre Curie, son futur mari. 1903: Son mari, Henri Becquerel et elle-même reçoivent le prix Nobel de physique pour leurs travaux sur la radioactivité. 1904: Elle est nommée chef des travaux de la chaire de physique à la faculté des sciences de l'université de Paris. 1911: Elle reçoit le prix Nobel de chimie pour sa découverte du radium et du polonium. 1918: Elle entre en poste à l’Institut du radium, qui deviendra plus tard l’Institut Curie. 1934: Elle meurt en France le 4 juillet des suites de son exposition prolongée aux radiations (depuis 1898).
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Les figures de style Une figure de style est un procédé d’expression qui s’écarte de l’usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos. Les figures d'insistance Les figures d'amplification Les figures d'atténuation ou d'omission Les figures d'analogie Les figures de substitution L'allitération et l'assonance L'anagramme
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L'aspect énergétique des transformations L'énergie est une grandeur physique qui caractérise l'état d'un système et qui, de manière globale, est conservée au cours des transformations. L'énergie est à l'origine de toutes les transformations, autant physiques que chimiques. Que ce soit la transformation de l'énergie lumineuse en énergie chimique lors de la photosynthèse chez les plantes, ou encore la libération d'énergie chimique sous forme de lumière et de chaleur lors de la combustion d'une bûche, l'énergie rend la vie possible. En fait, elle est impliquée dans la majorité des réactions chimiques qui nous entourent. L'étude de l'aspect énergétique des transformations offre l'occasion d'acquérir des connaissances scientifiques sur des phénomènes et des applications dans lesquels interviennent des réactions impliquant une variation d'énergie. En effet, une réaction peut dégager ou absorber de l'énergie. On qualifiera alors les réactions d'exothermiques ou d'endothermiques. Outre une description qualitative, l'aspect énergétique d'une transformation peut se représenter graphiquement. Pour ce faire, un diagramme énergétique peut être utilisé. Ce type de diagramme met en évidence, entre autres, le complexe d'activation ainsi que l'énergie d'activation. Finalement, on peut prévoir de manière quantitative les variations d'énergie d'une réaction sans avoir besoin de la réaliser en laboratoire. Le bilan énergétique d'une réaction peut être établi de diverses façons, par exemple via la calorimétrie ou la loi de Hess. La combustion d'éthanol dégage de l'énergie sous forme de lumière et de chaleur; il s'agit d'une réaction exothermique. Le steak, lors de sa cuisson, absorbe une grande quantité d'énergie; il s'agit d'une réaction endothermique.
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Les mouvements de revendications (1760-1791) À la suite de la Conquête, des mouvements de revendication s'organisent dans les différents groupes d'influence qui composent la société de la Province de Québec. Afin que leurs revendications soient transmises au roi, ceux-ci envoient plusieurs pétitions en Grande-Bretagne. Les concessions accordées aux Canadiens par le gouverneur Murray sont loin de faire l'unanimité chez les Britanniques de la Province de Québec. Deux groupes de pression se forment : le French Party et le British Party.. French Party British Party Composition Administrateurs Officiers militaires Nobles Marchands Colons originaires des Treize colonies Attitude à l'égard des Canadiens Conciliante à l'égard des Canadiens Ouverte aux compromis Non conciliante et pour l'assimilation des Canadiens Fermée aux compromis Arrivés dans la Province de Québec, les marchands britanniques et les colons en provenance des Treize colonies prennent conscience que la colonie n'est pas entièrement dirigée comme une colonie britannique étant donné l'attitude conciliante du gouverneur Murray à l'égard des Canadiens. Décidant de s'unir, ces marchands et ces colons forment le British Party. Ils exigent que les lois en vigueur dans la colonie soient strictement anglaises et que l'habeas corpus, une loi anglaise, soit appliquée. Ils revendiquent également la création d'une chambre d'assemblée, qui serait réservée uniquement aux protestants, ainsi que l'abolition de la religion catholique et du système seigneurial dans la colonie. Le French Party, majoritairement composé d'administrateurs de la colonie ainsi que de conseillers législatifs canadiens, s'oppose au British Party. En effet, ce regroupement est en faveur d'une attitude conciliante à l'égard des Canadiens et se range derrière les décisions du gouverneur Murray. L'attitude conciliante de Murray plait évidemment aux Canadiens. Cependant, le serment du Test, imposé depuis la Proclamation royale, les empêche d'accéder aux postes administratifs de la colonie. Ils souhaitent donc l'abolition de ce serment. Ils veulent également le rétablissement officiel des lois civiles françaises. Malgré l'interdiction de nommer un nouvel évêque décrétée dans la Proclamation royale, le gouverneur Murray accorde la nomination d'un nouvel évêque en 1766. Cette concession, qui assure la survie de l'Église catholique en Nouvelle-France, scelle la collaboration entre le clergé et les autorités britanniques. Le clergé s'assure d'ailleurs de rappeler aux Canadiens qu'ils doivent demeurer fidèles à la nouvelle métropole, la Grande-Bretagne. Néanmoins, le clergé réclame le retour de la dime (impôt payé à l'Église) afin d'assurer la survie de l'Église et de prodiguer ses services aux Canadiens. Les nombreuses pétitions envoyées en Grande-Bretagne concernent diverses revendications. Par exemple, les membres du British Party envoient au roi une pétition qui dénonce la permission accordée par Murray à certains catholiques de siéger en tant que juré. Un juré est un citoyen convoqué, après tirage au sort, afin de faire partie d'un jury. Dans un procès criminel, le jury doit se positionner quant à la culpabilité ou à l'innocence de l'accusé. Pour riposter, des Canadiens envoient également une pétition afin de démontrer que la présence de Canadiens francophones et catholiques est nécessaire dans les jurys. Ils réclament aussi de pouvoir participer au gouvernement et d'avoir accès aux ordres du roi dans la langue française. Les Canadiens envoient également des pétitions au roi afin que les concessions faites par le gouverneur Murray demeurent acquises. Les pétitions du British Party concernent aussi la création d'une chambre d'assemblée exclusive aux protestants, l'interdiction de la pratique de la religion catholique dans la colonie et l'abolition de nouvelles taxes sur le commerce imposées par la métropole. Les membres de ce regroupement envoient également des pétitions afin de réclamer la destitution du gouverneur Murray, qu'ils jugent trop conciliant. Ils parviennent d'ailleurs à leurs fins : Murray est rappelé en Grande-Bretagne en 1766. Cependant, son successeur, Guy Carleton, se montrera tout aussi ouvert aux demandes des Canadiens.
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Will - Negative Form of Future Perfect They will not have earned enough money before the end of the summer. We won't have bought the new jeans by the time they go on sale next month. She will not have taken the exam when you get here. The future perfect is used to talk about an event or action that is expected to be completed in the future when another event happens; or before, or by a specific moment in time also in the future. The word not is used, and can be contracted. Subject + will not/won't have + past participle verb + rest of sentence in simple present. I/You will not/won't have driven this car before they put gas in it. He/She/It will not/won't have written to your parents by the time you get back. They/You/We will not/won't have asked for help when you reach page 9. You won't have run to get the paper by the time we are ready to start working. They will not have arrived at the swimming pool when the game starts. She won't have eaten the sandwich before the bell rings. We will not have gone to the corner store when we have more guests.
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Le Québec sous le gouvernement d'Adélard Godbout Pendant la Deuxième Guerre mondiale, le Québec est dans une période de transition. Même si les traditions sont encore très présentes, un vent de modernité souffle sur la province. En effet, alors que le gouvernement de Maurice Duplessis était surtout marqué par le conservatisme et le traditionalisme, celui d'Adélard Godbout est plus moderne et progressiste. Élu en 1939 sous le Parti libéral, Adélard Godbout propose différentes mesures afin de diminuer le retard entre le Québec et les autres provinces canadiennes. Il sera ensuite renversé en 1944 à cause de son appui au plébiscite pour la conscription. Dès son arrivée au pouvoir, Adélard Godbout désire octroyer le droit de vote aux femmes québécoises. En effet, la province du Manitoba l'avait accordé en 1916 pour les élections provinciales et les femmes avaient eu le droit de vote au fédéral en 1918. Graduellement, toutes les provinces emboitent le pas, mais ce n'est pas encore le cas au Québec. Cela s'explique par diverses raisons. D'abord, le gouvernement de Maurice Duplessis et le clergé sont fortement opposés au suffrage féminin. De plus, les valeurs traditionnelles prennent beaucoup de place dans la société. En arrivant au pouvoir en 1939, Adélard Godbout décide de se distancier du conservatisme et accorde le droit de vote aux femmes aux élections provinciales. Le Québec est la dernière province canadienne à permettre le suffrage féminin. À cette époque, l'éducation est un secteur dominé par l'Église dans lequel l'État n'intervient que très rarement. D'un établissement à l'autre, la qualité des cours varie grandement puisqu'il n'y a pas de programme uniforme. Également, peu d'enfants vont à l'école, surtout dans les milieux ruraux. Parmi ceux ayant la chance de recevoir une éducation, rares sont ceux qui accèdent aux études supérieures. En effet, l'école coute cher et n'est pas une priorité pour une grande partie de la population. Cela est surtout perceptible dans les milieux francophones et catholiques. Devant cette situation, le gouvernement d'Adélard Godbout met en place différentes mesures afin de rendre l'éducation plus accessible à la population. Dès 1943, l'école devient obligatoire pour tous les enfants âgés entre 6 et 14 ans et les parents qui ne respectent pas cette mesure sont passibles d'une amende. De plus, le gouvernement Godbout met en place une mesure assurant la gratuité de l'éducation dans les établissements primaires publics. Le gouvernement libéral d'Adélard Godbout est également celui qui met en branle la nationalisation de l'électricité. La nationalisation est lorsque l'État devient propriétaire d'une entreprise. Les profits effectués par cette entreprise appartiennent alors au gouvernement qui peut les réinvestir dans la société. Alors qu'auparavant les grandes compagnies d'hydroélectricité appartenaient à des compagnies étrangères, le gouvernement d'Adélard Godbout en achète certaines et fonde Hydro-Québec en 1944. Les tarifs sont alors diminués, ce qui contribue à l'électrification de plusieurs quartiers et villes. Le gouvernement Godbout mettra également en place un programme d'assurance chômage et d'allocations familiales en partenariat avec le gouvernement fédéral. Même si la majorité de la population habite dans les villes, une grande partie demeure en campagne. Les fermes sont de moins en moins nombreuses et celles qui demeurent sont plus grandes. Avec l'arrivée de l'électrification, plusieurs outils sont mis à la portée des agriculteurs, mais plusieurs n'ont pas les moyens financiers de se les procurer. Pour les aider, le gouvernement fédéral met alors en place la Loi sur les prêts destinés aux améliorations agricoles en 1944. De nouvelles techniques agricoles facilitent et augmentent la production. On crée même des fermes expérimentales afin d'essayer de développer de nouvelles semences et des produits pour fertiliser les champs.
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Le verbe impersonnel Un verbe impersonnel se conjugue avec le pronom impersonnel il. Ce type de verbe est entre autres utilisé pour former une phrase impersonnelle. Un verbe essentiellement impersonnel n’existe qu’à la forme impersonnelle. Les verbes météorologiques sont des verbes essentiellement impersonnels. Il pleut. Il vente très fort depuis ce matin. Il a énormément neigé l’hiver dernier. Je crois qu’il grêlera demain. D’autres verbes, comme les verbes falloir, advenir de et s’agir de, sont aussi essentiellement impersonnels. Il faudra faire plus attention Il s’agit d’une erreur. Quoi qu’il advienne, nous serons toujours ensemble. Un verbe occasionnellement impersonnel est un verbe qui peut exister à la fois à la forme personnelle et à la forme impersonnelle. Le verbe faire Laurent faisait du ménage. (Verbe personnel) Il fait beau. (Verbe impersonnel) Le verbe arriver Elle est arrivée en retard. (Verbe personnel) Il arrive que de la poussière s’accumule sous les meubles. (Verbe impersonnel) Le verbe se produire D’étranges évènements se produisent toujours en sa présence. (Verbe personnel) Il se produit toujours des évènements étranges en sa présence. (Verbe impersonnel) Il était une fois, dans un grand château, une princesse qui en avait marre d’être une princesse. Elle était une fois, dans un grand château, une princesse qui en avait marre d’être une princesse. (Phrase incorrecte) Dans cette phrase, le verbe être est à la forme impersonnelle, puisque le remplacement par le pronom elle rend la phrase incorrecte. Il est allé faire une promenade. Elle est allée faire une promenade. (Phrase correcte) Dans cette phrase, le verbe aller est à la forme personnelle puisque le remplacement par le pronom elle est possible. Il existe d’autres types de verbes :
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La distinction entre la chaleur et la température Les termes chaleur et température sont souvent confondus. Bien qu’ils soient tous deux reliés à l’énergie thermique, il s’agit pourtant de deux concepts distincts. L’énergie thermique correspond à l’énergie associée à l’agitation des particules d’un échantillon. L’énergie thermique d’une substance dépend : de la quantité de particules (masse) dans la substance; du degré d’agitation (température) de ces particules. Le tableau qui suit montre la variation de l’énergie thermique en fonction de ces deux facteurs. Facteur Variation du facteur Résultat Quantité de particules (masse) La quantité de particules augmente. |\nearrow| L’énergie thermique augmente. |\nearrow| La quantité de particules diminue. |\searrow| L’énergie thermique diminue. |\searrow| Température La température augmente. |\nearrow| L’énergie thermique augmente. |\nearrow| La température diminue. |\searrow| L’énergie thermique diminue. |\searrow| L’énergie thermique se mesure en joules |(\text{J}).| Contrairement à la température et à la masse, il n’existe pas d’instruments permettant la mesure directe de l’énergie thermique. Il faut donc recourir à des méthodes indirectes impliquant des calculs. Pour valider ta compréhension à propos de l'énergie thermique de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : La chaleur est un transfert d’énergie thermique entre deux systèmes de températures différentes. Lorsque deux objets de températures différentes sont mis en contact, ils subissent un changement de température dû au transfert de chaleur. En bref, l’objet initialement chaud devient plus froid et l’objet initialement froid devient plus chaud. Pour démontrer le transfert de chaleur entre deux substances, on plonge un bloc d’aluminium à |100\ °\text{C}| dans un bécher d’eau à |5\ °\text{C}| et on observe le changement de température. En résumé, l’eau a subi une augmentation de température en passant de |5\ °\text{C}| à |10\ °\text{C},| ce qui démontre un gain d’énergie thermique. Le cube d’aluminium a subi une diminution de température en passant de |100\ °\text{C}| à |10\ °\text{C},| ce qui démontre une perte d’énergie thermique. Dans cet exemple, on considère qu’il n’y a pas de perte d’énergie vers l’air ambiant. Quand on touche une table dont la surface est en bois et les pattes, en métal, la surface en bois semble plus chaude que le pied en métal. Pourtant, ces deux parties de la table sont dans la même pièce. Elles ont la même température. En comprenant bien la différence entre les concepts de température et de chaleur, on peut alors expliquer cette observation. Le bois est un isolant thermique. C’est pourquoi l’énergie thermique de la main, qui est plus chaude que le dessus de la table, se propage très peu dans le bois. Cela amène l’impression que le bois est plus chaud que le métal. À l’inverse, lorsqu’on touche une patte en métal de la table, la main transfère une plus grande quantité d’énergie thermique. La patte en métal absorbe la chaleur, car le métal est un conducteur thermique. Cela procure une sensation de froid dans la main parce que le morceau de métal absorbe plus de chaleur. La température est la mesure du degré d’agitation des atomes et des molécules d’une substance. La température est une propriété non caractéristique de la matière. Elle permet de quantifier l’agitation des particules d’une substance. Plus les particules sont agitées, plus la température est élevée. La mesure de la température s’effectue à l’aide d’un thermomètre et ses unités sont le degré Celsius |(°\text{C}),| le degré Fahrenheit |(°\text{F})| et le kelvin |(\text{K}).|
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Structure du texte descriptif-justificatif Avant d'écrire, il importe donc de savoir dans quel cadre on écrit, pour qui et pourquoi on le fait. Sache que ce contexte de communication te sera déjà dévoilé dans le document préparatoire. L'exemple présent dans cette fiche découle du contexte de communication suivant: Mise en situation: Dans le cadre de la Super Expo-sciences, à l'aide d'un texte, décris le robot domestique et justifie en quoi il est utile. Le texte descriptif-justificatif comporte un titre évocateur, une introduction, un premier paragraphe de développement (séquence descriptive), un deuxième paragraphe de développement (séquence justificative) et une conclusion. Le titre du texte descriptif-justificatif doit être accrocheur et peut orienter le lecteur sur ta justification, qui sera développée dans la partie justificative. Des personnages animés attachants Une catastrophe qui fait réfléchir Des réalisations humaines qui dépassent l'entendement On remarque que le titre est souvent un GN; il commence par une lettre majuscule, mais ne renferme pas de point. Le nom noyau (personnages, catastrophe, réalisations) est suivi d'une ou de plusieurs expansions (adjectif, subordonnée relative, etc.) exerçant la fonction de complément du nom. L'introduction du texte descriptif-justificatif peut imiter la structure d'une introduction classique comportant un sujet amené, un sujet posé et un sujet divisé (partie facultative pour cette épreuve). Tant d'inventions ont été créées pour faciliter les tâches de la vie quotidienne. Parmi celles-ci, le robot domestique en est une importante. Dans ce texte, chers visiteurs de la Super Expo-sciences, il sera question de la description de ce robot et de la justification de son utilité. Le destinataire est interpellé dans cette introduction dans le sujet divisé avec l'aide du GN chers visiteurs de la Super Expo-sciences. L'intention de communication est clarifiée dans cette introduction (décrire le robot domestique et justifier en quoi il est une invention utile). Le développement du texte descriptif-justificatif se divise en deux parties. D'abord, on y trouve la description du sujet posé. Dans ce cas-ci, le robot domestique. Ensuite, on observe la justification en lien avec la consigne principale de l'épreuve, soit la justification de l'utilité du robot domestique. Premier paragraphe du développement: la description Le premier paragraphe de développement doit contenir une description du sujet posé, le robot domestique. Avec des aspects et des sous-aspects, le scripteur rend sa description claire et complète.Dans l'exemple qui suit, le sujet est réparti en deux aspects: son apparence physique et ses avantages. Ces aspects sont eux-mêmes divisés en sous-aspects: Aspect 1: son apparence Sous-aspects: ses mensurations, à quoi il ressemble, etc. Aspect 2: ses avantages Sous-aspects: sa constitution, l'énergie qu'il requiert et son autonomie de fonctionnement. D'abord, le robot domestique a diverses caractéristiques physiques qui lui donnent l'apparence d'un petit humanoïde mignon. En effet, du haut de ses soixante centimètres et avec ses deux jambes et ses deux bras, c'est comme s'il était un membre de la famille. De plus, en raison de ses mensurations, il ressemble à un toutou animé fort sympathique. Fait entièrement de matériaux recyclés en plus de n'avoir besoin que de très peu d'énergie pour fonctionner, il demeure un choix écologique judicieux. Il est également très silencieux et ne doit pas être constamment rechargé. Ne trouvez-vous pas tout cela incroyable? On remarque, dans l'exemple, que le scripteur en profite pour personnaliser son texte, entre autres, en formulant une phrase interrogative: Vous ne trouvez pas tout cela incroyable? On remarque aussi que, dans l'exemple, la description contient des comparaisons (qui lui donnent l'apparence d'un humanoïde très mignon, comme s'il était un membre de la famille, il ressemble à un toutou animé fort sympathique), ce qui a aussi pour effet de personnaliser le texte. Deuxième paragraphe du développement: la justification Le deuxième paragraphe se concentre sur la deuxième partie de la consigne: justifie en quoi le robot domestique est utile. Ensuite, cette invention peut être utile de multiples façons. En effet, plusieurs habiletés du robot domestique le distinguent des autres objets technologiques et peuvent véritablement contribuer à rendre la vie plus facile. Par exemple, il peut soulever des objets légers, faire des recherches dans Internet et comprendre les ordres qu'il reçoit. Ce qui est d'autant plus impressionnant, c'est que celui-ci est également capable d'assurer la sécurité des gens. Vous venez de faire une vilaine chute? Soyez immédiatement rassuré, car il donnera l'alerte sur-le-champ. Des voleurs entrent par effraction dans votre maison alors que vous n'y êtes pas? Capable de repérer tout bruit louche, cet espion prendra une photo de la situation anormale qu'il vous enverra sans plus attendre sur votre téléphone cellulaire. Bref, les différentes compétences de ce robot révolutionnaire le rendent indispensable pour l'humain. Dans ce deuxième paragraphe, on observe différents organisateurs textuels et marqueurs de relation qui participent à la construction de la justification (ensuite, en effet, par exemple, c'est que, car, alors que, bref). Le groupe nominal cet espion est une métaphore qui contribue également à personnaliser le texte, à le rendre agréable à lire. La conclusion du texte descriptif-justificatif peut imiter la structure d'une conclusion classique en ce sens qu'elle peut contenir deux parties, soit la synthèse (aussi appelée fermeture) et l'ouverture. Encore une fois, réinsister sur le contexte de communication, le destinataire et les objectifs du texte rendra ce dernier encore plus efficace, cohérent et complet. Finalement, chers visiteurs de la Super Expo-science, l'utilité de ce robot à l'apparence originale et aux avantages considérables n'est plus à défendre. Il ne reste qu'à espérer que son coût devienne abordable afin que l'on puisse tous en bénéficier. Le texte en entier est aussi logiquement structuré grâce à différents organisateurs textuels et marqueurs de relation qui permettent de créer les bons liens de sens entre les idées. Mais encore, un vocabulaire varié rend le texte riche et agréable à lire. Remarquons que le mot robot est repris de différentes façons tout au long du texte. Le meilleur ami de l'homme Tant d'inventions ont été créées pour faciliter les tâches de la vie quotidienne. Parmi celles-ci, le robot domestique en est une importante. Dans ce texte, chers visiteurs de la Super Expo-sciences, il sera question de la description de ce robot et de la justification de son utilité. D'abord, le robot domestique a diverses caractéristiques physiques qui lui donnent l'apparence d'un petit humanoïde mignon. En effet, du haut de ses soixante centimètres et avec ses deux jambes et ses deux bras, c'est comme s'il était un membre de la famille. De plus, en raison de ses mensurations, il ressemble à un toutou animé fort sympathique. Fait entièrement de matériaux recyclés en plus de n'avoir besoin que de très peu d'énergie pour fonctionner, il demeure un choix écologique judicieux. Il est également très silencieux et ne doit pas être constamment rechargé. Ne trouvez-vous pas tout cela incroyable? Ensuite, cette invention peut être utile de multiples façons. En effet, plusieurs habiletés du robot domestique le distinguent des autres objets technologiques et peuvent véritablement contribuer à rendre la vie plus facile. Par exemple, il peut soulever des objets légers, faire des recherches dans Internet et comprendre les ordres qu'il reçoit. Ce qui est d'autant plus impressionnant, c'est que celui-ci est également capable d'assurer la sécurité des gens. Vous venez de faire une vilaine chute? Soyez immédiatement rassuré, car il donnera l'alerte sur-le-champ. Des voleurs entrent par effraction dans votre maison alors que vous n'y êtes pas? Capable de repérer tout bruit louche, cet espion prendra une photo de la situation anormale qu'il vous enverra sans plus attendre sur votre téléphone cellulaire. Bref, les différentes compétences de ce robot révolutionnaire le rendent indispensable pour l'humain. Finalement, chers visiteurs de la Super Expo-science, l'utilité de ce robot à l'apparence originale et aux avantages considérables n'est plus à défendre. Il ne reste qu'à espérer que son coût devienne abordable afin que l'on puisse tous en bénéficier.
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Possessive Form of Nouns This is the cat of my brother. → This is my brother's cat. I love the hoodie of my friend. → I love my friend's hoodie. My friend's mom is driving us to the cinema. The children's toys are all over the house. The boy's guitar is red.
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La division d'une expression algébrique par un binôme Dans certains cas, on pourra arriver à un résultat satisfaisant en factorisant le numérateur et le dénominateur pour finalement simplifier au besoin. Quand la factorisation est trop difficile, on a souvent recours à la division avec le crochet. Pour y arriver, il peut être pratique de se fier à la structure de démarche suivante. Soit les polynômes suivants : |(2x^2 + 2x^3y+ 4x^2y^2 + 4xy)| et |(x + 2y).| Ordonner les polynômes En ordonnant les polynômes, on obtient la division suivante : Diviser les premiers termes du dividende et du diviseur Écrire le résultat sous le diviseur Multiplier le résultat par chacun des termes du diviseur Faire la différence entre le dividende et l'expression algébrique obtenue Abaisser les termes restants du dividende Répéter les étapes 2) à 6) La réponse finale est égale au quotient trouvé : |2x^2y+2x| Tout comme avec les entiers, il se peut que le résultat de la division donne un reste. Soit les polynômes suivants : |(3x^2 + 7x + 1)| et |(x + 2).| Voici la démarche pour effectuer cette division : Dans l’exemple ci-dessus, il reste |-1| et il n’est plus possible de diviser |-1| par |x|. C’est pourquoi, on arrête la division algébrique. On peut écrire la réponse obtenue de deux façons : |3x + 1| reste |1| ou |3x + 1 + \dfrac{-1}{x + 2} = 3x + 1 - \dfrac{1}{x + 2}|
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Wh- Questions - Present Continuous What is she taking with her on the field trip? When is he playing at the concert? How are we getting to the beach? Who are they putting in the second bus? What is she carrying on her back? Why are you talking to yourself? How is she wearing her hair today?
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Les instruments de mesure en électricité L’ampèremètre est l’appareil qui sert à mesurer l’intensité du courant qui circule dans une portion d’un circuit électrique. L’échelle de l’appareil tient évidemment compte de la déviation des électrons. L’appareil est calibré en conséquence. Il peut y avoir plusieurs échelles sur un ampèremètre. Le voltmètre est l’appareil qui sert à mesurer la tension dans un circuit électrique. Un multimètre est un appareil qui regroupe un voltmètre, un ampèremètre et un ohmmètre dans un seul et unique boîtier. Un multimètre a donc l'avantage de permettre la mesure de l'intensité du courant, de la tension et de la résistance électrique sans avoir à brancher plusieurs appareils. Pour valider ta compréhension à propos de l'électricité de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Les chances pour et les chances contre Dans le cas où tous les résultats possibles sont équiprobables : On définit les chances pour qu'un évènement se produise comme étant le rapport entre le nombre de résultats favorables possibles et le nombre de résultats défavorables possibles. ||\text{Chances pour}=\dfrac{\text{Nombre de résultats favorables possibles}}{\text{Nombre de résultats défavorables possibles}}|| On définit les chances contre qu'un évènement se produise comme étant le rapport entre le nombre de résultats défavorables possibles et le nombre de résultats favorables possibles. ||\text{Chances contre} = \dfrac{\text{Nombre de résultats défavorables possibles}}{\text{Nombre de résultats favorables possibles}}|| Un dé équilibré est lancé. a) Quelle est la probabilité d’obtenir un 2 ou un 5? b) Quelles sont les « chances pour » d’obtenir un 2 ou un 5? c) Quelles sont les « chances contre » d’obtenir un 2 ou un 5? a) Dans ce cas, les résultats favorables sont « obtenir un 2 » et « obtenir un 5 ». Il y a donc deux résultats favorables. Le nombre de résultats possibles est égal à six, soit « obtenir un 1 », « obtenir un 2 »,« obtenir un 3 », « obtenir un 4 », « obtenir un 5 » et « obtenir un 6 ». La probabilité d’obtenir un 2 ou un 5 est donc égale à |\mathbf{\dfrac{2}{6}\ (\dfrac{1}{3}}| si on réduit la fraction) puisque la probabilité est le rapport entre le nombre de résultats favorables et le nombre de résultats possibles. b) On a vu dans la sous-question a) que le nombre de résultats favorables est égal à deux. Le nombre de résultats défavorables est égal au nombre de possibilités d’obtenir un chiffre différent de 2 et de 5. Ces possibilités sont les suivantes : « obtenir un 1 », « obtenir un 3 », « obtenir un 4 » et « obtenir un 6 ». Il y a donc quatre résultats défavorables. Les « chances pour » sont donc égales à 2 : 4 (ou 1 : 2 en rapport réduit) puisque les « chances pour » sont égales au rapport entre le nombre de résultats favorables et le nombre de résultats défavorables. c) On a vu dans la sous-question b) que le nombre de résultats favorables est égal à deux et que le nombre de résultats défavorables est égal à quatre. Les « chances contre » sont donc égales à 4 : 2 (ou à 2 : 1 si on réduit le rapport) puisque les « chances contre » sont définies comme étant le rapport entre le nombre de résultats défavorables et le nombre de résultats favorables. Lorsque le dé est lancé, on a donc deux fois plus de chances de ne pas obtenir un 2 ou un 5 que d’obtenir un de ces résultats. Un analyste sportif réputé évalue les chances pour de l'équipe locale de remporter son prochain match à 1 : 4. Un journaliste reprend l'information en affirmant que la probabilité de victoire a été évaluée à 25 % par l'analyste sportif en question. Est-ce que le journaliste a bien rapporté l'information ? L'analyste sportif croit qu'il n'y a qu'un seul scénario où il voit l'équipe locale l'emporter contre quatre scénarios où il envisage leur défaite. Le nombre total de résultats possibles selon sa prédiction est donc de |1+4=5|. La probabilité de victoire, quant à elle, est le rapport du nombre de cas favorables par rapport au nombre total de cas possibles : |P(\text{Victoire})=\dfrac{1}{5}=20\ \%| Le journaliste n'a donc pas correctement rapporté les propos de l'analyste sportif. Comme on peut le voir dans le dernier exemple, une chance pour de 1 : 4 n'équivaut pas à une probabilité de |\dfrac{1}{4}.| Le tableau suivant présente une liste de cas qu'on peut rencontrer. Chances pour Chances contre Probabilité 1 : 1 1 : 1 |\dfrac{1}{2}=50\%| 1 : 2 2 : 1 |\dfrac{1}{3}=33,\overline{3}\%| 1 : 3 3 : 1 |\dfrac{1}{4}=25\%| 1 : 4 4 : 1 |\dfrac{1}{5}=20\%| 1 : 5 5 : 1 |\dfrac{1}{6}=16,\overline{6}\%| 1 : 9 9 : 1 |\dfrac{1}{10}=10\%|
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Tracer une fonction valeur absolue Voici les étapes à suivre pour tracer une fonction valeur absolue dans un graphique : Soit la fonction suivante : |f(x) = -3 {\mid}x + 4{\mid} +9| Les coordonnées du sommet. ||(h,k)=(-4, 9)|| La valeur du paramètre |a|. Le paramètre |a| est négatif |(-3).| Donc, la fonction sera tournée vers le bas. Recherche de l’ordonnée à l’origine. ||\begin{align} f(0) &=-3 {\mid}0 + 4{\mid} + 9 \\ &= -3 {\mid}4{\mid} + 9 \\ &= -3(4) + 9 \\ &= -12 + 9 \\ &= -3 \end{align}|| Donc, l'ordonnée à l'origine est |(0,-3).| Recherche des zéros de la fonction. ||\begin{align} 0 &= -3 {\mid}x + 4{\mid} + 9 \\ -9 &= -3 {\mid}x + 4{\mid} \\ 3 &= {\mid}x + 4{\mid} \end{align}|| Par définition de la valeur absolue, l'intérieur de |{\mid}x + 4{\mid}| peut être positif ou négatif. ||\begin{align} 3 &= x + 4 &\text{et}\quad -3&=x+4 \\ -1 &= x & -7 &= x \end{align}|| Donc, les deux zéros sont |-1| et |-7.| On place les points et on trace la fonction. Tracez la fonction d'équation |f(x)=2 {\mid}2x + 1{\mid} +1.| Il faut trouver les coordonnées du sommet. Toutefois, l'équation n'est pas sous la forme canonique. Il faut donc effectuer quelques manipulations. |f(x) = 2 {\mid}2x+1{\mid} +1 | devient |\begin{align} f(x) = 2 \left\vert 2 \left(x+ \dfrac{1}{2}\right) \right\vert + 1 \end{align}.| Ainsi, le paramètre |a| vaut 2, le paramètre |b| vaut 2 et les coordonnées du sommet |(h,k)| sont |\left( - \dfrac{1}{2}, 1 \right).| Le paramètre |a| étant positif (il vaut 2) alors la fonction est ouverte vers le haut. Nous allons trouver l'ordonnée à l'origine en remplaçant |x| par |0.| ||\begin{align} f(0) &= 2 \left\vert 2 \left(0 + \dfrac{1}{2}\right) \right\vert + 1 \\ f(0) &=3\end{align}||On a donc le point |(0,3).| On peut utiliser l'axe symétrie de la fonction. En effet, l'axe de symétrie est |x=h| donc |x=- \dfrac{1}{2}.| On a donc un autre point dont l'ordonnée est |3,| mais avec une abscisse de |-1.| Recherche des zéros de la fonction. On remplace donc |f(x)| par 0. ||\begin{align} 0 &= 2 \left\vert 2 \left(x + \dfrac{1}{2}\right) \right\vert + 1 \\ -1 &= 2 \left\vert 2 \left(x + \dfrac{1}{2}\right) \right\vert \\ -\dfrac{1}{2}&= \left\vert 2 \left(x + \dfrac{1}{2}\right) \right\vert + 1 \end{align}||Rendu ici, on arrive à la conclusion qu'il n'y a pas de zéro puisqu'une valeur absolue ne peut pas être égale à un nombre négatif. On a donc le sommet |\left(- \dfrac{1}{2}, 1 \right)| et les points |(0,3)| et |(-1,3).| On peut donc tracer notre valeur absolue.
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Le calligramme Un calligramme est un poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet du texte. Le calligramme stimule l'imaginaire autant par son aspect visuel que par ses mots. Guillaume Apollinaire, dans son recueil Calligrammes, a proposé plusieurs poèmes dont la disposition des vers rappelait le sujet du poème. En voici deux exemples :
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La recherche d'emploi : offres d'emploi, CV et lettre de motivation Une certification est une preuve qu’une personne a suivi un cours spécifique (cours de premiers soins, RCR, cours de gardien averti, etc.). Elle donne aussi des indications sur : le salaire offert (16,37 $ à 25,75 $), les avantages sociaux (assurances collectives), les possibilités d’avancement (cours et formation pouvant mener à un poste plus élevé), l’horaire (lundi au vendredi, 8 h 00 à 16 h 00), la date prévue de début d’emploi (dès maintenant). Une assurance collective est un regroupement de plusieurs employé(e)s dans le but d’obtenir une protection à meilleur prix de la part d’une compagnie d’assurances. Cette protection peut couvrir des soins dentaires, des soins de santé, des assurances médicaments, des soins pour la vue, etc. Les avantages sociaux sont une forme de rémunération offerte à certain(e)s employé(e)s en plus de leur salaire. Il peut s’agir d’assurances collectives, de congés payés, de vacances payées, d’un régime de retraite, etc. Tu sais aussi à qui tu dois t’adresser (Jeanne Mongeau) pour l’envoi de ton curriculum vitae (CV) et de ta lettre de motivation (aussi appelée lettre de présentation). Les coordonnées de la directrice du centre (875, rue Principale, Saint-Jean-de-l’Oie, Y4H 2D8) devront apparaitre sur ta lettre de motivation. Cependant, avant de composer celle-ci, il te faut d’abord rédiger ton CV. Une fois ton CV et ta lettre de motivation rédigés, tu pourrais décider d’aller les remettre en mains propres à l’employeur en question. En effet, celui-ci risque de remarquer que tu as fait des efforts pour venir le rencontrer en personne. Cela te permet aussi d’établir un premier contact et de lui rappeler ton intérêt pour le poste. Si tu choisis plutôt d’acheminer ton CV et ta lettre de motivation par courriel, assure-toi que celui-ci soit neutre. Les employeurs sont sensibles à la façon dont tu te présentes : privilégie une adresse courriel professionnelle (nom et nom de famille) et fais attention à ce que tu publies sur les réseaux sociaux. Les employeurs aussi peuvent aller fureter sur ta page Facebook, voilà pourquoi il est important de protéger ton intimité.
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Les verbes du deuxième groupe Le deuxième groupe inclut tous les verbes qui ne sont pas dans le premier groupe, notamment les verbes en -ir, en -oir, en -re et le verbe aller. connaître - connais remettre - remets vaincre - vaincs résoudre - résous conduire - conduis Certains verbes se terminant en -ir se terminent par -ant au participe présent. dormir - dormant sortir - sortant tenir - tenant venir - venant partir - partant cueillir - cueillant bouillir - bouillant mentir - mentant D'autres verbes se terminant en -ir se terminent par -issant au participe présent. Ces verbes suivent le modèle du verbe finir. finir - finissant grandir - grandissant accomplir - accomplissant adoucir - adoucissant approfondir - approfondissant embellir - embellissant amollir - amollissant arrondir - arrondissant indicatif présent : je vends, tu vends, il vend, nous vendons, vous vendez, ils vendent imparfait : je vendais, tu vendais, il vendait, nous vendions, vous vendiez, ils vendaient passé simple : je vendis, tu vendis, il vendit, nous vendîmes, vous vendîtes, ils vendirent futur simple : je vendrai, tu vendras, il vendra, nous vendrons, vous vendrez, ils vendront participe passé : vendu indicatif présent : je peins, tu peins, il peint, nous peignons, vous peignez, ils peignent imparfait : je peignais, tu peignais, il peignait, nous peignions, vous peigniez, ils peignaient passé simple : je peignis, tu peignis, il peignit, nous peignîmes, vous peignîtes, ils peignirent futur simple : je peindrai, tu peindras, il peindra, nous peindrons, vous peindrez, ils peindront participe passé : peint
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La soustraction de nombres entiers relatifs Il est important de comprendre que faire la soustraction de deux nombres équivaut à additionner le premier nombre et l'opposé du deuxième nombre. Deux nombres opposés sont deux nombres qui ont la même valeur absolue, mais qui sont de signe contraire. La somme de deux nombres opposés est toujours égale à zéro. |4+(-4)=0| et |-4+4=0| |9+(-9)=0| et |-9+9=0| L'opposé de |-5| est |5|. |30| est l'opposé de |-30|. Pour effectuer une soustraction de deux nombres, il faut donc procéder de la façon suivante : Faire la soustraction suivante : |-15-(-8)| revient à effectuer l'addition suivante : |-15+8|. Pour calculer la différence de |-3| et |6|, on doit calculer la somme de |-3| et de |-6|. |5-20=5+(-20)| Après avoir transformé notre soustraction en addition, on fait l'addition normalement à l'aide de la méthode de son choix. Voici un exemple complet fait à l'aide de la méthode de la droite numérique : Soustraire |-4 - (-8)| 1) On transforme la soustraction en une addition dont le |2^e| terme est l'opposé du |2^e| terme de la soustraction. |-4 - (-8)| devient |-4 + 8| 2) On dessine une droite numérique. 3) On trace un point sur le premier terme de l'opération à effectuer (-4). 4) Le deuxième terme de l'addition est positif |(8)|. Il nous indique qu'il faut faire 8 bonds vers la droite. Réponse : |-4-(-8)=-4+8=4| Accéder au jeu Accéder au jeu
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Le récit fantastique Le récit fantastique met en scène un personnage vivant dans un univers réel, dont la vie est chamboulée quand apparaissent tout à coup des phénomènes surnaturels ou merveilleux. On nomme parfois « transgression » le moment où l'auteur brise le réel pour y insérer des éléments fantastiques. Cette transgression survient habituellement lors de l'élément déclencheur. Le but de tout récit fantastique est de susciter le trouble, l'inquiétude, la peur et l'angoisse chez le personnage principal (et chez le lecteur), sans toutefois tomber dans l'effroi comme le font les auteurs au 20e siècle. Le phénomène étrange qui survient amène le personnage principal à douter de ce qui l'entoure puisque la frontière entre le réel et l'irréel devient floue. Le personnage cherche alors à comprendre ce qui lui arrive. Pour ce faire, il observe, analyse, réfute, rejette. Il ne croit pas facilement aux apparences. Les lieux dans un récit fantastique sont souvent lugubres. Il n'est donc pas rare que l'histoire se déroule dans un souterrain, un labyrinthe, un tombeau, un château hanté, une montagne perdue, un cimetière, une ruelle sombre, une chambre secrète, une maison hantée, etc. Ainsi, le lieu participe à l'ambiance et ajoute à l'ambigüité entre le réel et l'irréel. Tout comme le lieu, le temps et l'époque (c'est-à-dire le moment où se déroule l'histoire) participent à l'ambiance du récit. Ce dernier se déroule souvent la nuit, à l'aube ou au crépuscule. De cette façon, le temps peut perturber la perception et fournir une explication logique à l'état du personnage, sans toutefois se révéler véridique. L'époque fait référence à une période historique : l'Antiquité, le Moyen Âge, la Renaissance, etc. Les thèmes dans les récits fantastiques sont, à première vue, improbables : apparition fantomatique, délire, sortilège, pacte avec le diable, vengeance, apparition de monstres/démons, disparition, meurtre insolite, etc. La fin d'un récit fantastique est ouverte (on dit que c'est une non-fin). Le phénomène étrange survenu en début d'histoire n'est pas résolu. Le doute reste donc en suspens, ce qui laisse énormément de place à l'interprétation. Les auteurs utilisent souvent le narrateur personnage principal dans leurs récits fantastiques. Ainsi, le narrateur nous livre son interprétation des évènements. L'utilisation du je amène un point de vue subjectif de l'histoire racontée. Le narrateur peut être plus ou moins digne de confiance. Il peut, par exemple, être fatigué, malade, sous antibiotique, drogué, etc. Cela ajoute à l'ambigüité du récit fantastique. Afin de créer des sentiments de peur et d'angoisse chez le personnage principal (et chez le lecteur), l'auteur utilise plusieurs procédés littéraires. La description La modalisation Les figures de style (la comparaison, la métaphore, la personnalisation, l'ellipse, etc.) Le futur antérieur ou le conditionnel Les verbes de perception (voir, entendre, toucher, ressentir, écouter, regarder, etc.) Le vocabulaire connotatif Les adverbes (peut-être, sans doute, probablement, etc.) Les phrases interrogatives Les champs lexicaux Ces procédés visent à accentuer l'effet d'ambigüité, la perte de repères, l'inquiétude, le flou et la possibilité des évènements étranges du récit. Le doute et l'incertitude engendrent par la suite la peur et l'angoisse. Ces deux univers narratifs se ressemblent beaucoup. Il peut donc être difficile de les différencier. Pourtant, il existe une différence subtile entre les deux. Dans un récit fantastique, le personnage ne croit pas au phénomène étrange qui survient, tandis que dans le récit merveilleux, les phénomènes surnaturels sont acceptés d'emblée et considérés comme étant complètement normaux. Comme le lieu et l'époque sont flous et lointains dans les récits merveilleux, les personnages acceptent que des choses hors normes arrivent.
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La représentation des inéquations dans un plan cartésien Il possible de représenter une inéquation dans un plan cartésien. Voici les différents cas possibles : Une droite frontière est une droite qui délimite l'ensemble-solution d'une inéquation. Il est possible de représenter une inéquation dans un plan cartésien. Pour ce faire, certaines règles doivent être suivies : La droite frontière de gauche est incluse dans l'ensemble-solution alors que celle de droite en est exclue. On doit se souvenir qu’une droite peut être horizontale (|y =| constante) ou verticale (|x=|constante). Lorsque |y| est égal à une constante, la représentation de la frontière est sous forme d'une droite horizontale. Lorsque |x| est égal à une constante, la représentation de la frontière est sous forme d'une droite verticale. Il est possible, en suivant les étapes énumérées auparavant, de représenter une inéquation linéaire à deux variables dans un plan cartésien. Soit la fonction |y > 3x+6| 1. On représente tout d’abord la droite frontière dans le plan cartésien, comme si on avait une égalité (|y = 3x + 6|). 2.Comme le signe est |>|, on trace la droite frontière en trait pointillé. (Truc: On peut simplement effacer des bouts de la ligne à l'étape précédente.) 3. On détermine la région-solution. Pour ce faire, on peut prendre un point dans la plan cartésien et vérifier s'il valide l'inéquation. Prenons le point |\left(0,0\right)|. On remplace |x| et |y| dans l'équation par les coordonnées du point et on résout l'inéquation: ||\begin{align}0&> 3(0)+6\\ 0 &> 0+6\\ 0 &\color{red}{>} 6\end{align}|| |0| n'est pas plus grand que |6| donc le point |\left(0,0\right)| ne fait pas partie de la solution. On hachure donc de l'autre côté de la droite frontière (en haut à gauche). Soit le graphique suivant : La droite frontière passe par les points |\left(-1,3\right)| et |\left(0,-1\right)|. 1. Pour trouver l'équation de la droite frontière, on doit calculer le |a|. ||\begin{align}a &= \displaystyle \frac{\Delta y}{\Delta x}\\ \\ & = \frac{y_2-y_1}{x_2-x_1}\\ \\ &=\frac{-1-3}{0- -1}\\ \\ &=-4\end{align}|| On a donc |y=-4x+b|. Il faut maintenant calculer |b| en remplaçant |x| et |y| par les valeurs d'un point. ||\begin{align}3&= -4 (-1) + b\\ 3 &= 4 + b\\ -1&=b\end{align}|| L'équation de la droite frontière est : |y=-4x-1|. 2. Il ne reste qu'à déterminer le signe d'inégalité. Comme le trait est pointillé, on a deux choix: |>| ou |<|. On choisit |<| et on vérifie si c'est le bon signe en prenant un point d'essai appartenant à la zone hachurée. Prenons le point |(-1,0)|. ||\begin{align}0 &< -4 (-1) - 1\\ 0 &< 4 - 1\\ 0&<3\end{align}|| Ceci est vrai, donc le signe d'inégalité est adéquat. Par conséquent, le graphique plus haut correspond bien à l'inéquation |y<-4x-1|. Lorsque l'on représente deux inéquations dans un plan cartésien, on se retrouve avec une zone où les zones hachurées de chaque inéquation se rencontrent. Cette zone de rencontre représente la région-solution. Soit les deux inéquations suivantes: ||\begin{align}y&>2x-2 & y&<-2x+3\end{align}|| 1. On trace les deux inéquations comme si elles étaient des équations. 2. Puisque les signes sont |>| et |<|, les droites frontières seront pointillées. 3. On détermine les zones à hachurer. Prenons le point (0,0) pour les deux inéquations. ||\begin{align}0&>2 (0)-2 & &\phantom{00000} & 0&<-2 (0) +3\\ 0&>-2 & &\phantom{0} & 0&<3\\ &\text{Vrai} & &\phantom{0} & & \text{Vrai}\end{align}|| Dans les deux cas, la situation est vraie et donc on hachure vers le point |(0,0)| pour les deux inéquations. La région où les zones hachurées se rencontrent correspond à la région-solution. C'est ce que l'on appelle l'intersection des deux inéquations. Il est possible, en suivant les étapes énumérées auparavant, de représenter une inéquation du second degré à deux variables dans un plan cartésien. Soit l'inéquation |y \le 0,2x^2 - 0,4x - 7| Dans ce cas, l'inéquation contient une égalité. Il faut donc représenter la fonction à l'aide d'une ligne pleine. Ensuite, il suffit d'utiliser un point test pour valider quelle zone doit être sélectionnée comme région-solution. Par exemple, si on utilise le point |(0,0)|: ||\begin{align}0 &\le 0,2(0)^2 - 0,4(0) - 7\\ 0 &\le -7\end{align}|| Cette réponse est fausse puisque |0| est plus grand que |-7|, il faut donc sélectionner la zone où le point |(0,0)| ne se retrouve pas.
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Determiners Many people are dancing. This hat suits you. Your shoes are fancy. The music is good. Determiners come at the beginning of noun phrases or before nouns.
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Le verbe intransitif Un verbe intransitif se construit sans complément direct (CD) ou indirect (CI) du verbe. Contrairement au verbe transitif qui commande toujours un complément du verbe, le verbe intransitif se construit seul, sans complément. Savoir si un verbe est transitif ou intransitif permet de s’assurer que le groupe verbal (GV) est bien construit. Son enfant est né. Dans quelques heures, notre avion atterrira. Le chien de mon voisin aboie chaque fois qu’il me voit. Dans les phrases 1, 2 et 3, les verbes naitre, atterrir et aboyer sont intransitifs, puisqu’ils ne sont accompagnés d’aucun complément direct ou indirect du verbe. Au printemps, les fleurs poussent. Le verbe pousser est intransitif, puisqu’il ne commande aucun complément direct ou indirect du verbe. Lorsque j’ai fermé les lumières de la classe, les enfants ont poussé un énorme cri. Le verbe pousser est transitif direct, puisqu’il est construit avec un complément direct du verbe. Léandre parle beaucoup. Le verbe parler est intransitif, puisqu’il ne commande aucun complément direct ou indirect du verbe. Léandre parle à ses collègues de travail. Le verbe parler est transitif indirect, puisqu’il se construit avec un complément indirect du verbe. Il existe d’autres sortes de verbes :
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Louis-Joseph Papineau Louis-Joseph Papineau est un homme politique, un avocat et un seigneur canadien-français. Il est surtout connu pour être une figure emblématique du nationalisme canadien-français et un acteur principal dans la rébellion des Patriotes. Lors de sa carrière politique, il est député pendant 28 ans et président de la chambre d'assemblée pendant 22 ans. Il dirige le Parti canadien qui devient plus tard le Parti patriote. Il milite alors pour réformer la constitution canadienne, pour l'obtention de la responsabilité ministérielle, pour dénoncer la corruption des fonctionnaires, du gouverneur et du système parlementaire, pour le respect de la langue française et de la religion catholique, etc. Louis-Joseph Papineau est un personnage politique controversé. Lorsque le Bas-Canada reçoit les 10 résolutions de Russell, Louis-Joseph Papineau prône la négociation et la non-violence pour faire changer les choses. Comme il perd le contrôle des rébellions, qui sont de plus en plus houleuses, il préfère ne pas prendre part aux batailles et dirige le parti de loin. Toutefois, il autorise que son nom soit utilisé pour rallier les troupes. Plus tard, il refuse de signer la Déclaration d'indépendance du Bas-Canada. Néanmoins, lorsque sa tête est mise à prix en 1837, il s'exile aux États-Unis, puis en France, où il demande aux présidents de soutenir l'indépendance du Bas-Canada. Fervent défenseur de la religion catholique, il est pourtant déiste et anticlérical. Toujours en exil, il s'oppose fermement à l'Acte d'Union et milite pour l'indépendance du Bas-Canada. Cependant, dès son retour en 1845, il prône l'annexion du Bas-Canada aux États-Unis. Il quitte officiellement la politique en 1854 et se retire dans sa seigneurie. 1786: Louis-Joseph Papineau naît le 7 octobre, à Montréal. 1815: Il devient le chef du Parti canadien (ancêtre du Parti patriote). Il lutte alors contre le favoritisme et les abus des conseils législatif et exécutif dont les membres sont nommés par le gouverneur. Toutefois, il reste un monarchiste convaincu. 1822: Avec John Neilson, il part à Londres pour présenter une pétition de 80 000 noms contre l'union du Haut et du Bas-Canada. 1826: Le Parti canadien devient le Parti patriote et se radicalise. 1831: Il fait voter une loi pour l'égalité politique de tous les citoyens. Ainsi, les Juifs peuvent désormais accéder à des postes de la fonction publique. 1834: Soulignant un vide juridique dans l'Acte constitutionnel de 1791, il milite contre le droit de vote des femmes propriétaires. 1834: Il fait partie du comité qui rédige les 92 résolutions. Lors de sa présentation à la Chambre d'assemblée, le 17 février, il prononce un discours visant à convaincre les élus d'envoyer les résolutions à Londres. 1837: Les 10 résolutions de Russell réfutant les 92 résolutions des patriotes arrivent au Bas-Canada le 6 mars. Louis-Joseph Papineau prend la direction du mouvement de contestation. 1837: Le gouverneur Gosford ordonne la mise à prix des chefs patriotes, dont Louis-Joseph Papineau, le 16 novembre. Ce dernier s'exile jusqu'en 1845. 1839: Il publie l'Histoire de l'insurrection du Canada en réfutation du Rapport de Lord Durham. 1840: Le Royaume-Uni adopte l'Acte d'Union qui unit le Bas et le Haut-Canada. Dès lors, Louis-Joseph Papineau soutient le mouvement annexionniste qui prône l'annexion du Bas-Canada aux États-Unis. Cette solution serait, à son avis, préférable à l'union des deux provinces du Canada. 1871: Il meurt le 25 septembre, à Montebello.
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Répertoire de révision – Français – Primaire 4e année Utiliser correctement un dictionnaire La construction d'une entrée dans un dictionnaire Les abréviations Les règles de position des lettres c ou ç Le g dur et le g doux Les sons du s L'emploi du m devant p, b et m Les règles d'emploi de la majuscule La majuscule et le nom propre Les règles de l'élision L'apostrophe devant une voyelle ou un h muet Les homophones Les homophones a et à Les homophones son et sont Les homophones ont et on Les homophones ses et ces Les homophones mes et mais La formation des mots Les préfixes Les suffixes Les mots composés Le sens des mots Les mots qui ont plusieurs sens Les expressions figées Les relations entre les mots Les familles de mots Les champs lexicaux (ou famille de mots sémantique) Les synonymes Les antonymes Les classes de mots Le nom Les caractéristiques du nom Le genre du nom Le nombre du nom La formation du pluriel des noms L'ajout du x pour le pluriel de certains noms La formation du féminin des noms Le nom est un donneur d'accord Le déterminant Comment reconnaitre un déterminant L'accord du déterminant L'adjectif La formation du pluriel des adjectifs La formation du féminin des adjectifs L'adjectif est un receveur d'accord L'accord de l'adjectif L'accord de l'adjectif qui suit un verbe attributif Le verbe Le verbe conjugué et le verbe à l'infinitif Savoir repérer un verbe conjugué dans une phrase La personne et le nombre du verbe Le pronom Les pronoms personnels (ou les pronoms de conjugaison) Les mots invariables Le groupe du nom Identifier les mots receveurs dans un groupe du nom Les accords dans le groupe du nom Le complément du nom Les constructions du groupe du nom L'accord du verbe Observer la structure d'une phrase Le sujet Le prédicat Le complément de phrase Les manipulations syntaxiques L'ajout ou l'addition L'effacement Le remplacement Le déplacement La phrase positive et la phrase négative Les types de phrases La phrase de type déclaratif La phrase de type interrogatif La phrase de type impératif La ponctuation La virgule pour séparer les éléments d'une énumération L'usage des tirets dans le discours direct L'infinitif présent Les terminaisons des verbes à l'infinitif présent Le radical et la terminaison L'indicatif présent L'indicatif imparfait L'indicatif futur simple L'indicatif conditionnel présent Le participe présent Le futur proche Se familiariser avec la conjugaison des verbes suivants (aux temps ci-haut mentionnés) Le verbe avoir Le verbe être Le verbe aimer Le verbe aller Le verbe dire Le verbe faire Les verbes en -ir Les verbes en -er
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Les types d'ondes Une onde est une perturbation qui se propage. Une onde transporte de l'énergie sans transporter de matière. Une onde modifie localement et temporairement les propriétés d'un milieu. Par exemple, lorsqu'on lance un caillou dans l'eau, la surface de l'eau est modifiée et des ondulations apparaissent à sa surface. Lors d'un tremblement de terre, la croûte terrestre transmet les vibrations du séisme. Lorsqu'on pince une corde de guitare, on peut la voir vibrer. Toutes ces perturbations sont des exemples perceptibles d'onde. Une onde ne transporte que de l'énergie d'une zone vers une autre; elle ne transporte pas de matière. Par exemple, dans le schéma ci-dessous (à droite), on constate que la bille bleue demeure au même endroit après le passage de l'onde; elle ne fait que monter et descendre en fonction du rythme de l'onde. Les ondes peuvent être très différentes les unes des autres. Selon leurs caractéristiques, le milieu dans lequel elles se propagent ainsi que leur type, elles peuvent être diverses. On peut distinguer les ondes selon leur façon de se propager ou encore en fonction du milieu nécessaire à leur propagation. Deux types d'ondes dépendent du type de propagation. Selon le milieu de propagation nécessaire à la transmission de l'onde, on distingue deux types d'ondes: Une onde transversale est une onde qui se propage perpendiculairement au déplacement du milieu, c'est-à-dire qu'elle monte et descend. Le mouvement des vagues représente la trajectoire d'une onde transversale. En effet, certaines ondes mécaniques comme les vagues et les secousses sismiques sont des ondes transversales. Les ondes électromagnétiques, dont la lumière fait partie, sont aussi des ondes transversales. Une onde longitudinale est une onde qui se propage parallèlement au déplacement du milieu, c'est-à-dire qu'elle se comprime et s'étire. Les ondes sonores, qui sont des ondes mécaniques, correspondent à des ondes longitudinales. Une onde mécanique est une onde qui a besoin d'un milieu matériel pour se propager. Les vagues, le son et les ondes sismiques sont des types d'ondes mécaniques. Les ondes mécaniques ont besoin d'un milieu matériel (liquide, solide ou gazeux) pour se propager. Par exemple, l'eau sert à transporter les vagues, l'air transporte les sons et les ondes sismiques se déplacent dans le sol. Une onde électromagnétique est une onde qui se propage autant dans le vide que dans un milieu matériel. Les ondes radio, les ondes lumineuses, les rayons X sont des exemples d'onde électromagnétique. L'ensemble des ondes électromagnétiques fait partie du spectre électromagnétique. La lumière visible ne constitue qu'une partie de ce spectre. Ces ondes, puisqu'elles sont capables de se déplacer dans le vide, expliquent pourquoi les rayons du Soleil peuvent parvenir jusqu'à la surface de Terre en voyageant dans le vide interstellaire. Dans le vide, la vitesse des ondes électromagnétiques est de |\small \text {300 000 km/s}|.
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La société (notions avancées) Dans l’histoire de l’être humain, mais aussi dans la préhistoire, on remarque que les individus se sont regroupés pour survivre. L’être humain a choisi de vivre en société. Une société, c’est un ensemble d’individus vivant dans un groupe organisé. L’Homme a choisi différents modes de vie, comme celui d'être nomade ou encore d'être sédentaire, mais il a toujours vécu dans un groupe organisé appelé société. Dans les groupes nomades, chaque individu exerce un rôle : l’homme chasse les animaux, la femme cueille les différents fruits, etc. L’organisation sociale est égalitaire. Lorsqu’il y a de grands conflits à l’intérieur du groupe, celui-ci éclate et se reconstruit plus tard. Parfois, le groupe se reforme avec de nouvelles personnes. La plupart du temps, les groupes égalitaires, comme les chasseurs-cueilleurs, vont trouver une solution aux problèmes d'éclatement du groupe en attribuant un rôle défini à certains individus. Un individu sera chef de la communauté, c’est lui qui prendra les grandes décisions. Un autre sera chef des rituels religieux. Un autre s'occupera de la protection du groupe. Toutefois, la plupart des individus resteront de simples chasseurs ou cueilleurs. De nouveaux rapports sociaux sont donc créés entre eux. La société devient hiérarchisée, c’est-à-dire que certains individus ont un rôle social plus important que d’autres. Avec le passage de la société nomade à la société sédentaire, les groupes sociaux s'agrandissent, la société devient plus importante. Les groupes se hiérarchisent, mais on assiste aussi au phénomène de la division du travail : quelques individus ne font que construire les petites maisons ou abris, d’autres ne font que chasser ou élever les animaux, d’autres ne font que produire des outils ou des armes. Depuis le début de l’Histoire de l’Homme (10 000 av. J.-C.), la plupart des groupes sont devenus des sociétés dites sédentaires, c’est-à-dire formées de communautés qui possèdent un territoire et qui vivent sans devoir se déplacer constamment. Cependant, n’oublions pas qu’il existe encore aujourd’hui des sociétés nomades : les communautés nomades d’Asie centrale, les nomades d’Afrique du Nord ou encore les nomades du nord de l’Iran. Tous ces groupes sont organisés, donc forment des sociétés à part entière.
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La vitesse de réaction La vitesse de réaction correspond à la variation de la quantité de réactifs ou de produits en fonction du temps. Les vitesses de réactions sont l'objet d'étude de la cinétique chimique. Ces vitesses peuvent être expliquées à l'aide de la théorie des collisions puisqu'elles impliquent le contact entre les molécules de réactifs afin qu'elles réussissent à se transformer en produits. La vitesse d'une réaction correspond donc au rythme de la transformation des réactifs (disparition) ou de la formation des produits (apparition). Dans plusieurs domaines, il peut être utile de déterminer la vitesse à laquelle une réaction chimique se déroule. Par exemple, la vitesse de propagation d'une maladie, la vitesse de dégradation des matériaux ou la vitesse de combustion du carburant dans les moteurs permet de prévoir l'évolution d'une situation. En connaissant l'influence que certains facteurs ont sur le rythme auquel les réactifs se transforment en produits, il est possible de modifier les vitesses de réaction dans le but d'accélérer ou de ralentir une réaction chimique. Finalement, la loi des vitesses de réaction permet de mettre en relation la vitesse d'une réaction et la concentration des réactifs. La combustion du carburant ou la corrosion d'un métal sont deux situations où les vitesses de réaction sont importantes à connaître.
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André-Marie Ampère André-Marie Ampère est un physicien et un chimiste français. On peut le considérer comme étant le père fondateur de l'électromagnétisme. Il développe le vocabulaire utilisé en électricité et introduit de nouveaux termes tels que tension et courant. Physicien autodidacte, il invente plusieurs dispositifs expérimentaux et des appareils de mesure dont la boussole astatique, qui est à la base du galvanomètre, le solénoïde, le télégraphe électrique et l'électroaimant. À la fin de sa vie, il s'intéresse à la philosophie des sciences. Mort pratiquement dans l'oubli, Ampère laisse son nom à l'unité de courant électrique, l'ampère. 1775 : André-Marie Ampère nait à Lyon le 20 janvier. 1788 : À 13 ans, il soumet un mémoire de mathématiques à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. 1802 : Il publie Considérations sur la théorie mathématique du jeu, ce qui lui vaut d’être nommé professeur de mathématiques au lycée de Lyon. Six ans plus tard, il est nommé inspecteur général de l'Université française impériale, puis professeur à l'École polytechnique. 1814 : Ses travaux en chimie sont couronnés de succès : il fait la découverte de corps simples (le chlore et le fluor) et formule la loi d'Avogadro-Ampère. Il est ensuite élu à l'Académie des sciences de Paris. 1820 : À la suite de la découverte d'Oersted (sur l'électromagnétisme), il étudie les relations électricité-magnétisme. 1827 : Il devient célèbre à la suite de la publication du traité Théorie mathématique des phénomènes électro-dynamiques uniquement déduite de l'expérience. 1836 : Le 10 juin, à l’âge de 61 ans, il décède à l'infirmerie du lycée Thiers de Marseille lors d’une tournée d'inspection. Il y est inhumé. 1881 : Son nom est associé à l’unité d’intensité électrique, l’ampère.
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Les méthodes pour trouver le PPCM et le PGCD simultanément Pour sauver du temps, il est parfois utile de trouver le PPCM et le PGCD de deux ou plusieurs nombres simultanément. Voici deux méthodes permettant d'y arriver : Cette méthode consiste à diviser simultanément par des nombres premiers les nombres dont on cherche le PPCM et le PGCD. Cette méthode s'avère pratique lorsque l'on cherche le PPCM et le PGCD entre deux grands nombres. Calculer le PPCM et le PGCD de |40| et |48|. 1. Tracer un tableau dont le titre de la première colonne sera Diviseurs premiers. Les titres des autres colonnes seront les nombres étudiés. Diviseurs premiers |40| |48| ... ... ... 2. Tenter de diviser les nombres étudiés par des diviseurs premiers. Si un des nombres ne se divise pas par le diviseur premier utilisé, on inscrit un trait dans la case appropriée. On poursuit les divisions jusqu'à ce qu'on obtienne |1| dans chaque colonne. Diviseurs premiers |40| |48| |\color{blue}{2}| |20| |24| |\color{blue}{2}| |10| |12| |\color{blue}{2}| |5| |6| |\color{blue}{2}| |-| |3| |\color{blue}{3}| |-| |1| |\color{blue}{5}| |1| |-| 3. Calculer le PPCM en multipliant tous les diviseurs premiers de la première colonne.||\begin{align} PPCM(40,48)&=\color{blue}{2}\times\color{blue}{2}\times \color{blue}{2}\times\color{blue}{2}\times \color{blue}{3}\times \color{blue}{5}\\&=240\end{align}|| 4. Calculer le PGCD en multipliant seulement les diviseurs premiers des lignes pleines (les lignes sans trait). Diviseurs premiers |40| |48| |\color{purple}{2}| |20| |24| |\color{purple}{2}| |10| |12| |\color{purple}{2}| |5| |6| |\color{blue}{2}| |-| |3| |\color{blue}{3}| |-| |1| |\color{blue}{5}| |1| |-| ||\begin{align} PGCD(40,48)&=\color{purple}{2}\times \color{purple}{2}\times \color{purple}{2}\\ &=8\end{align}|| Calculer le PPCM et le PGCD de |12,| |54| et |210.| 1. Tracer un tableau dont le titre de la première colonne sera Diviseurs premiers. Les titres des autres colonnes seront les nombres étudiés. Diviseurs premiers |12| |54| |210| ... ... ... ... 2. Tenter de diviser les nombres étudiés par des diviseurs premiers. Si un des nombres ne se divise pas par le diviseur premier utilisé, on inscrit un trait dans la case appropriée. On poursuit les divisions jusqu'à ce qu'on obtienne |1| dans chaque colonne. Diviseurs premiers |12| |54| |210| |\color{blue}{2}| |6| |27| |105| |\color{blue}{2}| |3| |-| |-| |\color{blue}{3}| |1| |9| |35| |\color{blue}{3}| |-| |3| |-| |\color{blue}{3}| |-| |1| |-| |\color{blue}{5}| |-| |-| |7| |\color{blue}{7}| |-| |-| |1| 3. Calculer le PPCM en multipliant tous les diviseurs premiers de la première colonne. ||\begin{align} PPCM(12,54,210)&=\color{blue}{2}\times\color{blue}{2}\times \color{blue}{3}\times\color{blue}{3}\times \color{blue}{3}\times \color{blue}{5}\times \color{blue}{7}\\&=3780\end{align}|| 4. Calculer le PGCD en multipliant seulement les diviseurs premiers des lignes pleines (les lignes sans trait). Diviseurs premiers |12| |54| |210| |\color{purple}{2}| |6| |27| |105| |\color{blue}{2}| |3| |-| |-| |\color{purple}{3}| |1| |9| |35| |\color{blue}{3}| |-| |3| |-| |\color{blue}{3}| |-| |1| |-| |\color{blue}{5}| |-| |-| |7| |\color{blue}{7}| |-| |-| |1| ||\begin{align} PGCD(12,54,210)&=\color{purple}{2}\times \color{purple}{3}\\ &=6\end{align}|| Cette méthode consiste à construire l'arbre des facteurs pour chacun des nombres étudiés et à placer les facteurs premiers dans un diagramme de Venn afin de déterminer le PPCM et le PGCD. Cette méthode est très polyvalente. Détermine le PPCM et le PGCD de |156| et |182|. 1. Décomposer chaque nombre en produit de facteurs premiers à l'aide de l'arbre de facteurs. On obtient, |\begin{align}156&=2\times 2\times 3\times 13\\ 182&=2\times 7\times 13\end{align}| 2. Tracer un diagramme de Venn comprenant un ensemble pour chaque nombre étudié et placer les facteurs premiers trouvés à l'étape 1 selon s'ils sont communs à tous les nombres, communs à certains nombres seulement ou uniques. On a, |\begin{align}156&=\color{blue}{2}\times \color{green}{2}\times \color{green}{3}\times \color{blue}{13}\\ 182&=\color{blue}{2}\times \color{green}{7}\times \color{blue}{13}\end{align}| On obtient le diagramme de Venn suivant. 3. Calculer le PPCM en multipliant tous les facteurs premiers présents dans le diagramme de Venn. |\begin{align}PPCM(156,182)&=2\times 3\times 2\times 13\times 7\\ &=1092\end{align}| 4. Calculer le PGCD en multipliant seulement les facteurs premiers communs à tous les nombres. |\begin{align}PGCD(156,182)&=2\times 13\\ &=26\end{align}| Calcule le PPCM et le PGCD de |72|, |90| et |315|. 1. Décomposer chaque nombre en produit de facteurs premiers à l'aide de l'arbre de facteurs. On obtient, |\begin{align}72&=2\times 2\times 2\times 3\times 3\\ 90&=2\times 3\times 3\times 5\\ 315&=3\times 3\times 5\times 7\end{align}| 2. Tracer un diagramme de Venn comprenant un ensemble pour chaque nombre étudié et placer les facteurs premiers trouvés à l'étape 1 selon s'ils sont communs à tous les nombres, communs à certains nombres seulement ou uniques. On a, |\begin{align}72&=\color{purple}{2}\times \color{green}{2}\times \color{green}{2}\times \color{blue}{3}\times\color{blue}{3}\\ 90&=\color{purple}{2}\times\color{blue}{3}\times\color{blue}{3}\times \color{purple}{5}\\ 315&=\color{blue}{3}\times\color{blue}{3}\times \color{purple}{5}\times \color{green}{7}\end{align}| On obtient le diagramme de Venn suivant, 3. Calculer le PPCM en multipliant tous les facteurs premiers présents dans le diagramme de Venn. |\begin{align}PPCM(72,90,315)&=2\times 2\times 2\times 3\times 3\times 5\times 7\\ &=2520\end{align}| 4. Calculer le PGCD en multipliant seulement les facteurs premiers communs à tous les nombres. |\begin{align}PGCD(72,90,315)&=3\times 3\\ &=9\end{align}|
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Les flux migratoires au début du 20e siècle La politique d’immigration de Wilfrid Laurier suit la même logique que la Politique nationale mise en place par John A. Macdonald. Ainsi, le gouvernement fédéral de Laurier cherche à attirer les immigrants européens pour que ceux-ci choisissent l’Ouest canadien comme lieu d’établissement. En conséquence, plusieurs campagnes publicitaires sont mises en place dans des pays étrangers pour vendre l’option canadienne aux habitants souhaitant émigrer. La vague d'immigration qu’espérait le gouvernement de Wilfrid Laurier se produit dès le début du20e siècle. Effectivement, en 15 ans, 3 millions de personnes choisissent les terres de l’Ouest canadien pour y faire leur vie. Cette croissance démographique fulgurante dans ces régions, auparavant peu colonisées, implique la création de nouvelles provinces afin que les nouveaux arrivants puissent s’administrer et recevoir des services. Le gouvernement fédéral crée donc la Saskatchewan et l’Alberta en ;1905. À cause des campagnes publicitaires réalisées dans plusieurs pays européens et à travers le monde, les immigrants qui s’installent au Canada ont des origines ethniques assez diversifiées, certains parlant même une autre langue que l’anglais ou le français. Les deux tiers des immigrants proviennent néanmoins des États-Unis ou du Royaume-Uni, deux pays culturellement proches du Canada. Une autre portion des migrants sont originaires d’Europe de l’Est et d’Asie. Pour être attirant, le gouvernement fédéral de Wilfrid Laurier met en place plusieurs stratégies pour convaincre de potentiels immigrants de choisir le Canada. Notamment, le gouvernement leur promet des terres gratuites afin que ceux-ci puissent se construire une maison ou une ferme plus rapidement. Le gouvernement ouvre aussi plusieurs bureaux d’immigration afin d’aider les nouveaux arrivants dans les procédures qui sont parfois compliquées. Le gouvernement fédéral tient toutefois à sélectionner les nouveaux arrivants. Ainsi, ils mettent très peu de barrières aux Américains et aux Britanniques parce qu’ils parlent l'anglais et que de nombreux Canadiens ont des ancêtres issus de l’immigration de ces deux pays. Cependant, certains pays tels que l’Ukraine, la Russie et plus particulièrement les pays asiatiques sont soumis à plus de restrictions. D’ailleurs, les immigrants provenant des pays autres que le Royaume-Uni et des États-Unis reçoivent un mauvais accueil de la part des Canadiens, qui sont même méfiants à l’endroit de certains de ces arrivants. Les Canadiens ont peur parce que ces immigrants partagent une culture très différente de la leur : ils parlent d’autres langues, pratiquent d’autres religions, ne s’habillent pas de la même manière, etc. Cette méfiance mène à de nombreux cas de violence et de vandalisme sur des commerces appartenant à ces groupes ethniques dans l’Ouest canadien.
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L'art roman (notions avancées) L’art au Moyen Âge s’est principalement exprimé par l’architecture. C’est pendant cette période que les architectes ont fait progresser les normes de construction, permettant ainsi d'édifier des constructions plus grandes, plus lourdes et plus solides. La progression de ces constructions est attribuable au contexte de paix et à la grande abondance agricole apportée par le régime féodal. Concrètement, deux courants se sont succédés pendant cette période. Dès le 10e siècle, l’art roman s’est développé. Les principes architecturaux ont dominé les nouvelles constructions jusqu’au 12e siècle. C’est à ce moment que l’art gothique a graduellement pris la place du roman. Toutefois, l’art gothique n’a pas remplacé l’art roman du jour au lendemain, ces deux genres se sont côtoyés pendant plusieurs décennies. L’art roman est à la fois un style architectural, pictural et décoratif. Les décorations (peintures, sculptures) de l’art roman sont directement liées à l’architecture puisqu’elles s’y intègrent. Les influences de l’art roman sont nombreuses : ce courant puise son style et ses idées dans la Renaissance carolingienne, dans l'Antiquité, dans l'Empire byzantin, chez les Orientaux et les Celtes. Originaire de l’Italie du Nord, l’art roman est né en 1000. C’est à cette époque qu’ont été construites les premières églises romanes. Ces dernières étaient caractérisées par leur forme de navire renversé. Cette forme a d'ailleurs inspiré l'appellation de nef , désignant la partie principale de l’église. Celle-ci constitue la section de l’église qui se trouve entre la façade et le chœur. Peu à peu, le style roman s’est répandu dans toute l’Europe. À cette époque, plusieurs églises avaient été détruites au cours des invasions barbares ou par des incendies. C’est pour cette raison qu’une vaste entreprise de reconstruction a eu lieu et les architectes en ont profité pour améliorer les méthodes de construction ainsi que les matériaux. Les constructions en pierre ont graduellement remplacé celles en bois, plus sensibles aux incendies. Les grands édifices religieux tels que les abbayes, les monastères et les églises sont pratiquement les seules constructions à arborer l'architecture romane. L’art était alors au service de la religion et de la foi de sorte que la plupart des édifices romans se caractérisent par la rigueur et l’austérité architecturale. La forme extérieure est massive, élaborée à l’aide de grandes voutes de pierre. La hauteur des constructions demeure somme toute limitée. Toutes les ouvertures sur les murs ont une forme arrondie, les clochers sont généralement carrés (ou en forme de polygone) et peu pointus. Les murs sont agrémentés de nombreuses sculptures et peintures. Les murs sont complétés par des contreforts. Ces derniers sont en fait des blocs posés en saillie sur les murs extérieurs. Ils servent au soutien de la structure. La porte de l’église est placée sous trois arcs et ces arcs sont surmontés d’une ouverture circulaire. Entre la porte et les arcs se situe le linteau, généralement orné ou gravé, et le tympan qui est l’espace en demi-cercle entre l’arc et le linteau. Le plein cintre est l’arc utilisé dans l’art roman. Cet arc forme en fait un demi-cercle parfait. La voûte est également conçue dans le même esprit que le plein cintre, puisqu’elle forme généralement un demi-cylindre. Le chapiteau fait le lien entre les arcs de la voûte et les colonnes de soutien. Parfois, l’église est formée par deux nefs, une principale et une transversale. C’est cette nef transversale (également appelée transept) qui donne la forme d’une croix à plusieurs églises romanes. Les églises romanes possédaient également des cryptes accessibles à tous. Les cryptes étaient des petites cavités encastrées qui contenaient des reliques de saint. Toutes ces caractéristiques nouvelles ont pu se développer grâce aux innovations techniques en matière de construction. Bien que les travailleurs n’aient pas utilisé beaucoup d’engins de levage, ils ont tout de même réussi à ériger ces églises aux dimensions et au raffinement technique impressionnants. De plus, la pierre était dorénavant directement extraite des carrières, ce qui en augmentait la qualité. Les sols des édifices étaient généralement en terre battue. Toutefois, dans certains lieux, les sols étaient couverts d’une immense mosaïque colorée ou d’un dallage de pierres. Les sculpteurs de l’époque romane laissaient libre cours à leur imagination afin de concevoir leurs créations. Ils réalisaient en effet plusieurs sculptures issues d’un monde imaginaire ou onirique, souvent inspiré des mythes et du folklore. C’est pourquoi plusieurs de ces sculptures représentent des bêtes imaginaires (dragons, griffons). Les sculptures sont intégrées à la structure des bâtiments, ornent les murs et les colonnes, décorent les cryptes, les cloîtres et les églises. En fait, chaque espace libre était souvent occupé par une sculpture. En plus de décorer les lieux, les sculptures jouaient également un rôle de transmission des savoirs. Les sculpteurs illustraient souvent des sujets bibliques, faisant notamment des liens entre l’Ancien et le Nouveau testament. Les épisodes chrétiens représentés par ces sculptures ont ainsi permis d'accroître la ferveur religieuse. De plus en plus de sculptures représentaient des scènes à plusieurs personnages, que ce soit des scènes de la vie quotidienne ou des scènes bibliques. D’autres sculptures mettaient en scène des bêtes fantastiques, des végétaux imaginaires ou des motifs géométriques. Toutes les sculptures étaient peintes de couleurs vives. La peinture servait également d’ornement dans les édifices religieux. Plusieurs églises étaient décorées de grandes fresques. Ces dernières étaient généralement réalisées alors que le mortier du mur était encore humide. Cette pratique a d’ailleurs favorisé la conservation de ces fresques. Les artistes agrémentaient leurs peintures de nombreux détails et conféraient un style réaliste à leurs œuvres. Les sujets des peintures étaient issus des manuscrits populaires, des références quotidiennes ou folkloriques ou encore des grands thèmes sacrés. Pratiquement toutes les surfaces disponibles étaient peintes ou couvertes de mosaïques. Par contre, le recours à la mosaïque à des fins de décorations a diminué pendant l’époque romane puisque cette technique était plutôt coûteuse. Les peintres utilisaient des couleurs vives telles que l’ocre jaune, le rouge, le vert, le blanc et le noir. Parmi les autres arts pratiqués pendant la période romane, on trouve l’émaillerie (pratique d’ornementation) et l’enluminure (imager les manuscrits) et les lettrines (orner les premières lettres d’un manuscrit), les vitraux (plusieurs ouvertures étaient ornées de vitraux colorés, même si ces derniers n’étaient pas aussi grands ni aussi nombreux que les vitraux de la période gothique).
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Algèbre - Relations et fonctions En mathématiques, une relation est un énoncé qui relie deux ou plusieurs éléments. Une règle de correspondance établit une relation entre certains éléments d'un ensemble de départ et d'autres éléments d'un ensemble d'arrivée. En mathématiques, une fonction est un type de relation |f| entre deux variables. On appelle cette relation une fonction lorsque chaque valeur de la variable indépendante est associée à une et une seule valeur de la variable dépendante. Dans une fonction, la variable qui entraine l'autre est appelée variable indépendante, alors que celle qui réagit à la variation de la première est appelée variable dépendante. On écrit souvent la règle d'une fonction sous la forme |y=.| Toutefois, on utilise aussi la notation |f(x)=| qui veut dire « la valeur de |f| en fonction de |x|. » On peut donc conclure que |y=f(x)| puisque tous deux donnent l'image de la fonction selon la valeur de |x.| Soit la fonction |y=2x+3| que l'on peut également écrire |f(x)=2x+3.| Si on demande de calculer la valeur de la fonction lorsque |x=2,| on peut la calculer ainsi : |y=2 \times 2 + 3\ \rightarrow\ y=7| ou |f(2)=2 \times 2 + 3\ \rightarrow\ f(2)=7| La définition d'une fonction stipule que, pour chaque valeur de la variable indépendante, la variable dépendante ne prend qu'une et une seule valeur. La notation fonctionnelle est une notation qui sert à définir une fonction en indiquant son ensemble de départ, son ensemble d'arrivée et sa règle de correspondance. |\begin{eqnarray*} f: \mathbb{R} &\rightarrow& \mathbb{R} \\ x &\mapsto& f(x)=3x+4 \end{eqnarray*}| À la deuxième ligne, on aurait aussi pu écrire |x \mapsto 3x+4.| Dans cet exemple, l'ensemble de départ est |\mathbb{R}|, l'ensemble d'arrivée est |\mathbb{R}| et la règle de correspondance est |3x+4.| La variable indépendante est |x| et la variable dépendante est |f(x)| qui représente l'élément de l'ensemble d'arrivée qui est l'image de |x| par la fonction |f.| On lirait cette notation fonctionnelle comme suit : « La fonction |f| va de |\mathbb{R}| vers |\mathbb{R}| et associe à un élément |x| de l'ensemble de départ un élément |f(x)| de l'ensemble d'arrivée. » Les ensembles de départ et d'arrivée peuvent être très variés. Ils peuvent être des intervalles, des ensembles de nombres, etc. Dépendamment du lien qui existe entre deux variables, on peut représenter graphiquement une multitude de situations de la vie courante à l'aide de modèles mathématiques, c'est-à-dire des fonctions dont on connait le comportement et avec lesquelles on peut faire des prédictions. On peut regrouper ces fonctions en catégories que l'on appellent des familles de fonctions. Les fonctions d'une même famille ont des graphiques et des règles ayant des caractéristiques communes. Voici plusieurs familles de fonctions utilisées comme modèles mathématiques. Clique sur les images pour en apprendre plus. Pour valider ta compréhension à propos des fonctions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Tracer une fonction logarithmique Voici deux méthodes pour tracer une fonction logarithmique : La règle de la fonction logarithmique à tracer se présentera habituellement sous sa forme canonique (transformée): ||f(x)=a \log_c (b(x-h)) +k.|| Afin de tracer la fonction logarithmique à l'aide de sa règle et d'une table de valeurs, on peut suivre les étapes suivantes: Tracez la fonction logarithmique suivante: ||y=-\log_2 (x+3)-4.|| Dans ce cas, on devra effectuer un changement de base, qui donne une fonction équivalente à la fonction à tracer: |y=\displaystyle -\frac{\log(x+3)}{\log2}-4| 1. On remplace |x| par quelques points pour obtenir les valeurs de |y| correspondantes. Pour |x = -10|: |y=\displaystyle -\frac{\log(-10+3)}{\log2}-4| |y=\displaystyle -\frac{\log(-7)}{\log2}-4| Aucun résultat, puisque le logarithme d'un argument négatif n'existe pas. Pour |x = -1|: |y=\displaystyle -\frac{\log(-1+3)}{\log2}-4| |y=\displaystyle -\frac{\log(2)}{\log2}-4| |y = -5| Pour |x = 1|: |y=\displaystyle -\frac{\log(1+3)}{\log2}-4| |y=\displaystyle -\frac{\log(4)}{\log2}-4| |y = -6| Avec cette technique, on peut ainsi trouver plusieurs couples : |(x,y): (-1,-5); (-2,4); (0,-5,5850); (1,-6); (5,-7); (10,-7,7004)| 2. Placer les points obtenus dans un plan cartésien et leur ajoutant un point très près de l'asymptote |(x = -3)| et tracer la courbe. Afin de tracer la fonction logarithmique à l'aide de sa fonction de base et de ses paramètres, on peut suivre les étapes suivantes: Tracez la fonction logarithmique suivante: ||y=3 \log_4 (3(x-3))-4.|| 1. On trace la fonction logarithmique de base, dans ce cas, |y= \log_4 x|. Pour y arriver, on doit faire un changement de base : |y=\displaystyle \frac{\log x}{\log4}| 2. On effectue le changement d'échelle verticale imposé par le paramètre |a|. Comme le paramètre |a| est égal à 3, il faut "étirer" verticalement la courbe d'un facteur 3. Concrètement, cela signifie qu'il faut multiplier par 3 les valeurs de |y|. 3. On effectue le changement d'échelle horizontale imposé par le paramètre |b|. Comme le paramètre |b| est égal à 3, il faut "comprimer" horizontalement la courbe d'un facteur |\frac{1}{3}|, en divisant les valeurs de |x| par 3. 4. On effectue la translation verticale imposée par le paramètre |k|. Comme le paramètre |k| est égal à -4, on doit effectuer une translation verticale de quatre unités vers le bas. 5. On effectue la translation horizontale imposée par le paramètre |h|. Comme le paramètre |h| est égal à 3, on doit effectuer une translation horizontale de trois unités vers la droite. On obtient ainsi la courbe recherchée.
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Les conditions minimales de similitude des triangles On peut remarquer que certains triangles se ressemblent sans être identiques. Dans ce cas, on qualifiera ces triangles de semblables. Si des triangles sont semblables, noté par le symbole |\sim ,| alors ces triangles possèdent des angles homologues isométriques et des côtés homologues proportionnels. Pour affirmer que des triangles sont semblables, on ne peut pas seulement se fier à leur allure. Concrètement, il y a des conditions minimales (ou cas de similitude) qui présentent les caractéristiques minimales permettant d'affirmer que deux triangles sont semblables. Puisqu'il est question de similitude, cela implique que les côtés homologues soient proportionnels. De plus, il est impératif que le rapport des mesures de côtés soit le même pour chacune des paires de côtés homologues. Affirmation Justification 1) |\dfrac{m\overline{AB}}{m\overline{EF}}=2| 1) Ces 2 côtés sont homologues et |\dfrac{2{,}72}{1{,}36}=2.| 2) |\dfrac{m\overline{AC}}{m\overline{EG}}=2| 2) Ces 2 côtés sont homologues et |\dfrac{4{,}8}{2{,}4}=2.| 3) |\dfrac{m\overline{BC}}{m\overline{FG}}=2| 3) Ces 2 côtés sont homologues et |\dfrac{3{,}96}{1{,}98}=2.| 4) Les triangles |ABC| et |EFG| sont semblables. 4) Ils respectent la condition minimale CCC. À titre informatif, chacune des lettres de la condition minimale représente une ligne du tableau. De plus, chacune des lettres de la condition minimale représente une paire de côtés homologues qui exige une démonstration. Une fois de plus, l'ordre d'apparition des lettres dans l'énoncé de la condition minimale est important. Dans le cas présent, il s'agit d'une paire d'angles isométriques qui doit être entre deux paires de côtés homologues qui partagent la même proportion. Affirmation Justification 1) |\dfrac{m\overline{EF}}{m\overline{AB}}=0{,}5| 1) Ces 2 côtés sont homologues et |\dfrac{1{,}45}{2{,}9}=0{,}5.| 2) |m\angle{ABC}=m\angle{EFG}| 2) Par hypothèse (information donnée sur le dessin) 3) |\dfrac{m\overline{FG}}{m\overline{BC}}=0{,}5| 3) Ces 2 côtés sont homologues et |\dfrac{2{,}1}{4{,}2}=0{,}5.| 4) Les triangles |ABC| et |EFG| sont semblables. 4) Ils respectent la condition minimale CAC. Une fois de plus, il est important que la paire d'angle homologue soit inclus entre les deux paires de côtés homologues. Si ce n'est pas le cas, il est fort probable que les deux triangles ne soient pas semblables. Puisque la somme des angles intérieurs d’un triangle est 180°, des triangles qui ont 2 paires d'angles homologues congrus ont nécessairement une troisième paire d'angles congrus. Dans ce cas, la démonstration sera un peu plus courte pour cette condition minimale. Affirmation Justification 1) |m\angle BAC = m\angle FGE| 1) Par hypothèse (informations données sur le dessins) 2) |m\angle BCA = m\angle FEG| 2) Par hypothèse (informations données sur le dessins) 3) Les triangles |ABC| et |GFE| sont semblables. 3) Ils respectent la condition minimale AA. Pour valider ta compréhension à propos des démonstrations de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante :
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Le syndicalisme (notions avancées) Les syndicats ont été reconnus officiellement en France en 1884. Au départ, l’Église se positionnait surtout du côté de la haute bourgeoisie. Toutefois, plusieurs penseurs catholiques constataient eux aussi les conditions de travail des ouvriers. C’est pourquoi de nombreux syndicats étaient liés à la religion. En France, de nombreux syndicats chrétiens ont vu le jour. À partir de ce moment, les ouvriers ont réussi à améliorer leur sort et leurs conditions de travail : loi sur l’hygiène et la sécurité, repos hebdomadaire, retraite, etc. Tout comme pour l’émergence des idéologies sociales et équitables, les conditions misérables des ouvriers ont stimulé la création de mouvements syndicalistes. Après la Révolution française, le libéralisme économique mis en place empêche les ouvriers de se regrouper et de défendre leurs intérêts. Au début du 19e siècle, les ouvriers n’ont pas le droit de s’associer en syndicats. Pour obtenir ce droit, les ouvriers ont dû manifester et se révolter comme lors de la Commune de Paris. Les mouvements ouvriers sont nés lors de la révolution industrielle, alors que les conditions de travail étaient éprouvantes et qu’aucune loi ne légiférait le travail exigé par les employeurs. Les ouvriers furent fortement influencés par les théories de Marx et d’Engels et la critique socialiste. Les ouvriers amorçaient alors une véritable lutte contre les employeurs bourgeois et contre l’État, qui tentait de réprimer les révoltes ouvrières. Cette vision du syndicalisme comme une lutte sociale entre deux groupes distincts a marqué toute l’histoire et la philosophie du syndicalisme. Les liens entre les revendications ouvrières et la politique étaient alors très forts et associés à la lutte des classes décrite par Marx. Les premières associations de travailleurs visaient une transformation sociale et ouvrière importante, menant à la dictature du prolétariat. Par exemple, en France, les révoltes des ouvriers sont directement liées aux bouleversements sociaux et politiques qui sont survenus après la Révolution française. Il faut préciser que les droits des travailleurs étaient inexistants à l’époque, les associations de travailleurs étaient même interdites par la loi. Les seuls moyens dont les ouvriers disposaient étaient alors les révoltes, les émeutes et les manifestations violentes. Les ouvriers ont dû imposer leurs exigences par la force. De plus, en raison de l’absence de programmes sociaux gouvernementaux, les syndicats ont dû lutter pour l’obtention de protection sociale : soins aux familles, maladies, retraites, éducation, accident de travail, etc. La critique socialiste de Marx et Engels a amorcé un combat syndical marqué par la lutte des classes. Les syndicats, dans cette vision socialiste, étaient directement liés et dépendaient des partis politiques. Plusieurs syndicats en France, en Allemagne et en Angleterre ont vu le jour avec ces objectifs. Plus tard, les syndicats ont fait les distinctions entre les objectifs socialistes et les visées communistes. D’un autre côté, plusieurs syndicats sont nés avec des visées plus anarchiques. L’anarcho-syndicalisme souhaitait ainsi non seulement mettre fin au capitalisme, mais refusait également la dictature du prolétariat. En fait, les anarchistes souhaitaient lutter en faveur de la liberté totale des individus. Ces deux axes théoriques ont fourni les connaissances et les moyens d’action pour les syndicats, ce qui a favorisé leur essor dès 1880. Dès 1791, une loi entrait en vigueur et interdisait toute forme d’association dans le monde du travail. Au début de la révolution industrielle, les ouvriers devaient se soumettre aux conditions de travail existantes, sans aucun moyen de les améliorer. Quelques corporations de secours mutuel sont peu à peu apparues et les ouvriers ont entrepris des moyens de pression tels que les grèves, les bris de machine et les manifestations. Toutefois, la répression policière freinait toujours les mouvements en place. Au fil des ans, les mouvements vont se diviser en deux tendances : les groupes revendicateurs et les groupes désirant gérer les besoins sociaux. Au même moment, le droit de grève fut accordé et les chambres syndicales étaient tolérées. Ce n’est qu’en 1884 que les syndicats furent officiellement légalisés. Des tensions divisaient pourtant encore les différents groupes d’ouvriers. Certains désiraient des syndicats directement liés aux partis politiques (influence du marxisme), alors que d'autres souhaitaient la création de syndicats dissociés des partis politiques. Les négociations entre ces deux branches ont mené à un accord, créant ainsi la Confédération générale du travail (GCT). Cette confédération, inspirée des théories anarchistes et révolutionnaires, a véritablement fait naître les grandes luttes syndicales du 20e siècle en France, influencées par la révolution russe. Après la Première Guerre mondiale, les syndicats développent un nouvel état d’esprit : la négociation avec l’État. Plusieurs grandes grèves ont marqué le territoire français dont la grève générale des cheminots en 1920. Le monde syndical, toujours divisé entre les socialistes et les communistes, voit émerger de nouveaux mouvements, tels que les syndicats chrétiens. Le vent a radicalement tourné pour les syndicats en 1936 avec l’élection du parti de gauche du Front populaire. La classe ouvrière a réalisé la force qu’elle pouvait mettre en oeuvre : plusieurs mouvements de grève générale touchèrent l’ensemble de la France. L’accord de 1936 a mené à l’amélioration des conditions de travail des ouvriers par la reconnaissance de plusieurs droits et lois du travail : début de la semaine de 40 heures, instauration de congés payés, conventions collectives, etc. L’État, lors des négociations, n’a pas organisé la répression, mais jouait le rôle de médiateur entre les ouvriers et les employeurs. Ces grandes innovations ont marqué le début du syndicalisme de masse en France. Voici la liste que quelques acquis syndicaux en France, depuis 1884 : 1884 : Loi autorisant la création des syndicats; 1892 : Interdiction du travail de nuit pour les femmes; 1906 : Loi pour le repos obligatoire de 24 heures par semaine; 1910 : Loi pour la retraite paysanne et ouvrière; 1919 : Loi limitant la journée de travail à 8 heures et la semaine de travail à 48 heures; 1930 : Début de l’assurance sociale; 1932 : Début de l’allocation familiale; 1936 : Hausse générale des salaires, semaine de 40 heures, congés payés pour 2 semaines par année, convention collective reconnue; 1945-1947 : Création de comités d’entreprise, sécurité sociale, grille salariale, droit de grève dans la constitution; 1950 : Loi pour un salaire minimum garanti; 1956 : 3 semaines de congés payés par année, fonds de solidarité pour les vieux travailleurs; 1968 : 4 semaines de congés payés par année; 1971 : Paiement mensuel des salaires; 1974 : Accès à un chômage de 90 % en cas de licenciement économique; 1982 : Semaine de 39 heures, 5 semaines de congés payés par année, retraite à 60 ans; 2000 : Semaine des 35 heures; 2008 : Projet : abolition de la loi des 35 heures pour permettre les heures supplémentaires. Un syndicat est une association dont le but est de défendre les droits et les intérêts des travailleurs auprès de l'employeur. Rappelons que les syndicats sont des associations de personnes unies par des objectifs communs, tant professionnels qu’économiques. Le syndicat a donc pour tâche de défendre ses membres auprès des dirigeants d’entreprises et des patrons. Les revendications peuvent toucher les salaires, les conditions de travail, les assurances, les congés payés, les heures de travail, etc. Les syndicats se distinguent entre eux par leur nature (association de métier, groupe lié à un seul employeur, centrale syndicale) et par leur mode d’action. Alors que certains syndicats misent sur la collaboration entre leurs membres et les employeurs, d’autres groupes syndicaux sont plutôt influencés par des ambitions révolutionnaires ou anarchiques. Les employeurs et les employés sont liés par un contrat : la convention collective. Cette dernière décrit les relations de travail et les engagements de l’employeur par rapport aux congés payés, aux salaires, aux règles d’ancienneté, à la permanence et aux prestations sociales. La convention collective définit également le cadre de travail pour les employés : horaires, tâches à effectuer. La convention collective a une durée limitée, afin de permettre des modifications régulièrement (entre 2 et 4 ans en moyenne). Dans tous les cas et pour toutes les revendications, les moyens d’action des syndicats sont les mêmes : négociation, grève, manifestations. Les négociations sont la première étape que les syndicats doivent effectuer auprès des employeurs. Les deux partis tentent alors de trouver des ententes et des compromis entre les exigences des travailleurs et celles des employeurs. Lorsque les négociations échouent, les employés peuvent déclencher une grève. Ils cessent alors toute activité pour faire pression sur leurs patrons. Pendant une grève, les travailleurs organisent souvent des manifestations qui servent à faire connaître leurs revendications au public. Les manifestations publiques sont souvent utilisées pour dénoncer les abus d’un employeur et ainsi faire pencher l’opinion publique du côté des employés. Toutefois, l’opinion publique peut également être négative si la grève et la manifestation nuisent au fonctionnement de la société comme ce sera le cas lors d'une grève de médecins ou des transports. Les employeurs ont souvent eu recours à de nouveaux employés, appelés briseurs de grève, pour effectuer les tâches abandonnées par les grévistes. Par contre, dans plusieurs pays, comme au Canada, il est interdit aux employeurs de recourir aux briseurs de grève. Cette interdiction a été imposée pour éviter que la grève des employés n’ait aucun impact. Lorsque les négociations piétinent, les employeurs peuvent eux-mêmes décider de fermer l’entreprise. Le lock-out permet alors aux patrons de faire pression sur leurs employés. Il existe également des confédérations syndicales internationales, comme la Confédération syndicale internationale (CSI), qui visent l’amélioration générale des conditions de travail et de vie des travailleurs et de leur famille. De plus, ces associations font également la lutte pour le respect des droits humains et syndicaux. Les luttes syndicales actuelles sont nettement différentes entre les pays riches et les pays en voie de développement. C’est pour cette raison que les syndicats internationaux servent à faire le lien entre les acquis des travailleurs des pays plus développés et les requêtes des travailleurs des pays en voie de développement.
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Negative Form - Simple Future with Will We will not fail the math test tomorrow. You won't like this movie. Michelle will not go on the school trip.
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Both I can call both Lucie and Edmund. She is both the captain of the soccer and football teams. He doesn't know which to pick. Both pairs of shoes are great. Both is used when two alternatives, things, or people are considered together. When the two alternatives are listed, use 'and' between the items. I can bring both Katie and Julio. (I can bring Katie and Julio.) She likes both the red pants and the blue dress. (She likes the pants and the dress.) Both of your sisters will be there. (Your two sisters will be there.) Both glasses broke in the dishwasher. (The two glasses broke.) They can speak both French and Arabic. (They speak French and Arabic.)
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La phrase passive Une phrase de forme passive est une phrase dans laquelle le sujet subit l'action du verbe principal. Cette forme de phrase s'oppose à la forme active de la phrase de base. En effet, dans une phrase active, le pronom ou le groupe de mots qui occupe la fonction sujet fait l'action exprimée par le verbe. On comprend mieux la phrase passive quand on la compare à la phrase active : Phrases actives - L'homme conduit un autobus. - Jean lit un livre. Phrases passives - Un autobus est conduit par l'homme. - Un livre est lu par Jean. La phrase de forme passive possède un groupe verbal dont le noyau est un verbe passif. Celui-ci est formé du verbe être (est) et de l'adjectif participe dérivé du verbe actif (conduit et lu). Le verbe être doit être au même temps que le verbe de la phrase de base. Le verbe passif (est conduit et est lu) est souvent suivi d’un groupe prépositionnel formé de la préposition par et du groupe nominal qui fait l'action dans la phrase active (l'homme et Jean). Ce groupe prépositionnel est le complément de l'adjectif participe (conduit et lu). Les deux dernières phrases sont passives puisque ce n'est pas l'autobus qui peut faire l'action de conduire et ce n'est pas non plus le livre qui peut faire l'action de lire. Vérifions si ce truc fonctionne à l'aide d'un exemple. Julien a brisé ce microscope. (forme active) Le complément direct ce microscope doit devenir le sujet de la phrase passive. Le verbe brisé doit être précédé de l'auxiliaire être : a été brisé. L'auxiliaire avoir (a), déjà présent dans la phrase de forme active, doit demeurer présent. Le sujet Julien devient le complément de l'adjectif participe dans la phrase passive et sera précédé de la préposition par. Ce microscope a été brisé par Julien. (forme passive) Il existe d'autres formes de phrases :
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Les outils de recherche Internet Un outil de recherche Internet est un site Internet qui aide à chercher certaines informations dont tu auras besoin pour ton travail. Les outils de recherche Internet se présentent souvent sous la forme de banque de données. Plus tes sources proviendront de médias différents, plus ton travail sera pris au sérieux. N'hésite donc pas à rechercher le point de vue de journalistes, d'autorités politiques, d'analystes, d'éditorialistes, des chroniqueurs, etc. Les Archives de Radio-Canada, c'est une foule de vidéos et d'émissions radiophoniques qui ont été présentées à la télévision ou à la radio au fil du temps. Tu y trouveras des informations sur l'art, la culture, l'économie, le monde des affaires, l'environnement, les guerres et les conflits, la politique, la santé, les sciences et les technologies, la société et les sports. La BANQ regroupe plusieurs documents d'archives, livres, films, revues, articles de journaux, cartes, plans, images, bibliographies, informations généalogiques, etc. en lien avec le Québec. La BAC est le pendant fédéral de la BANQ. Le site CAIRN regroupe des publications de revues, d'ouvrages, de magazines, d'encyclopédies, etc. en lien avec les sciences humaines et sociales. Le site Érudit te propose une multitude de revues, de livres, d'articles, de thèses universitaires, de documents et de données sur le sujet de ton choix. Gallica est la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France (BNF). Il te propose une foule de livres, manuscrits, cartes, images, plans, journaux, revues, enregistrements sonores, partitions de musique, etc. Tu cherches un renseignement sur des lieux, des thèmes, des personnages historiques, des événements historiques? Tu cherches des informations sur un thème en particulier (l'histoire, la littérature, les sciences, la philosophie, l’histoire de l’art, le droit, l'économie et la science politique)? C'est le meilleur endroit pour trouver! Plusieurs millions de documents t'attendent! Google est un moteur de recherche qui permet d'effectuer des recherches sur n'importe quel sujet à travers toute la toile. Il met aussi une foule d'outils à ta disposition (Google Maps, Google Image, Google Traduction, Google Vidéo, etc.). En plus de t'offrir un accès gratuit à un dictionnaire, des dictionnaires bilingues, des dictionnaires thématiques, Larousse en ligne t'offre un accès illimité à une encyclopédie. C'est une mine d'or d'informations. Le site de National Geographic te propose des reportages et des vidéos sur des sujets tels que l'environnement, les sciences, les animaux, les civilisations, etc. L'ONF te propose de visionner en ligne des documentaires, des biographies, des films d'animation, des entrevues, etc. L'outil de recherche de La Presse te donne accès à des articles publiés dans les dernières années et provenant de plusieurs journaux. Repères te propose des informations sur les professions, sur les programmes de formation, sur les établissements scolaires et aussi sur les prêts et bourses. Il faut malheureusement être abonné pour avoir accès aux données. Toutefois, plusieurs écoles, commissions scolaires, centres jeunesse, etc. ont un accès dont tu peux te servir. À toi de te renseigner! Le site Statistique Canada met à ta disposition une panoplie de recherches, de données et de statistiques collectées et analysées par des spécialistes du gouvernement canadien. Wikipédia est une encyclopédie écrite par des volontaires. Tu peux y retrouver des articles sur une kyrielle de sujets et dans plusieurs langues. Le contenu des pages de ce site se veut le plus objectif possible. Pour ce faire, le site te propose des références en bas de chaque page.
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La construction de polygones réguliers La construction de polygones réguliers nécessitent l’utilisation d’une règle, d’un rapporteur d’angles ou d’un compas. De plus, ces méthodes requièrent une bonne compréhension des notions d'angle intérieur et d'angle au centre. Il existe différentes façons de dessiner un polygone régulier selon la propriété à laquelle on fait référence : Cette méthode permet de construire un polygone régulier lorsque la mesure des côtés n’est pas précisée. Pour ce faire, il s’agit de suivre les étapes suivantes : Étant donné les propriétés des polygones réguliers, on peut appliquer cette procédure pour construire presque tous les polygones réguliers. En utilisant ta règle et ton compas, construis un pentagone régulier. 1. Dessiner un point qui sera le centre du cercle. Ouvrir le compas à 4 cm, par exemple, et placer la pointe sèche du compas sur le point. Tracer un cercle en s’assurant de maintenir la même ouverture (Il est possible de construire un polygone régulier plus grand en augmentant l’ouverture du compas). 2. À l’aide de la règle, tracer un rayon en reliant un point du cercle et son centre. 3. À l’aide de la formule de l’angle au centre, calculer la mesure de chaque angle au centre du polygone régulier. Comme le pentagone compte 5 côtés, chaque angle au centre vaut 72o.||\begin{align*} \text{Angle au centre} &= \frac{360^o}{\text{n}} \\ \\ &= \frac {360^o}{5} \\ \\ &= 72^o \end{align*}|| 4. À l’aide du rapporteur d’angles et du rayon du cercle, construire un angle au centre de 72o. Prolonger le trait de façon à obtenir un autre rayon. 5. Répéter l'étape 4 en s’assurant de procéder d’un angle adjacent à l’autre dans le sens horaire ou antihoraire. 6. À l’aide de la règle, relier chaque jonction des rayons avec le cercle de manière à former le polygone régulier. Effacer les angles au centre et le cercle si les traces de la démarche ne sont pas demandées. Sinon, les conserver comme traces de la démarche. Cette méthode permet de construire un polygone régulier lorsque la mesure des côtés est précisée. Pour ce faire, il s’agit de suivre les étapes suivantes : Pour cette construction, seuls la règle et le rapporteur d'angles sont nécessaires. Supposons que l’on veuille construire un hexagone régulier de |3\:\text{cm}| de côté. Il s’agit de suivre les étapes suivantes: 1. À l’aide de la règle, tracer un segment dont la longueur correspondant à la mesure de côté du polygone régulier. (3 cm). 2. À l’aide de la formule de l'angle intérieur d’un polygone régulier, calculer la mesure des angles intérieurs du polygone désiré. Comme l'hexagone compte 6 côtés (|n=6|), chaque angle intérieur vaudra 120o. ||\begin{align*} \text{angle intérieur} &= \frac{(n -2) \times 180^o}{\text{n}}\\ \\ &= \frac{(6-2) \times 180^o}{6} \\ \\ &= 120^o \end{align*}|| 3. À l'une des extrémité du segment initial, construire un angle de 120o en utilisant le rapporteur d'angles. 4. En utilisant la règle et en respectant l'angle construit à l'étape 3, tracer un autre segment dont la longueur correspond à la mesure de côté du polygone régulier. (3 cm). 5. À l’extrémité de ce segment, construire un angle équivalent au premier (120o) en utilisant le rapporteur d'angles. Tracer d'un segment un autre côté de l'hexagone régulier (3 cm). 6. Répéter l’étape 5 jusqu’à ce que l'hexagone régulier soit fermé et, ainsi, complété. Un axe de symétrie est une droite qui coupe une figure en deux parties égales. L’une des deux parties se superposera parfaitement sur l'autre par pliage le long d'un axe de symétrie. Dans les polygones réguliers, il y a autant d’axes de symétrie que de côtés. Ainsi, un triangle possède 3 axes de symétrie tandis qu'un octogone en possède 8. Voici, par exemple, les axes de symétrie des principaux polygones réguliers. Afin de pouvoir construire les axes de symétrie d'un polygone régulier, il est important de prendre en considération le nombre de côtés et donc, le nombre d'axes de symétrie qu'il contient. En effet, la méthode différera si le polygone régulier possède un nombre pair ou impair de côtés. D'un polygone régulier avec un nombre pair de côtés Par ailleurs, il est nécessaire d'utiliser la règle tout au long du traçage des axes de symétrie. Trace les axes de symétrie d'un hexagone régulier de |4\:\text{cm}| de côté. 1. Mesurer le côté de l'hexagone régulier (4 cm). 2. À l'aide de la règle, mesurer la moitié de chaque segment de l'hexagone régulier (2cm) et marquer le point milieu de chaque segment. 3. À l'aide de la règle, relier les marques de chaque paire de côtés opposés afin de construire les axes de symétrie. Les traits doivent dépasser les côtés de l'hexagone. 4. À l'aide de la règle, relier les sommets opposés de l'hexagone en prenant soin de passer par son centre. Comme pour tout traçage d'axes de symétrie, il est nécessaire d'utiliser la règle. Trace les axes de symétrie d'un pentagone régulier de |4\:\text{cm}| de côté. 1. Mesurer le côté du pentagone régulier (4 cm). 2. À l'aide de la règle, mesurer la moitié de chaque côté (2 cm) du pentagone régulier et marquer le point milieu. 3. À l'aide de la règle, relier chaque sommet et la marque sur le point milieu de son côté opposé afin de construire les axes de symétrie. Ces traits devraient dépasser de par et d'autre du pentagone et être perpendiculaires au côté.
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Le développement d'un texte explicatif Voici la structure qui est souvent enseignée dans les cours. Il est toutefois à noter que celle-ci peut être différente selon les exigences de l'enseignant. Dans le texte explicatif, l’introduction doit servir de phase de questionnement. Cette phase présente non seulement le sujet du texte, mais surtout la grande question qui engendre l’explication que l’on va donner dans le développement et qui sera divisée en aspects. L'introduction qui suit permet de mieux comprendre le lien logique qui doit l'attacher au développement. Le texte vise à répondre à cette grande question: Pourquoi le blanc est-il symbole de pureté et de paix? On dira d'une personne que l'on croyait coupable et qui a fait la démonstration de son innocence qu'elle est blanchie. La colombe, un oiseau blanc, est un emblème important de la paix. Le drapeau blanc est celui qu'on utilise pour marquer la fin d'une guerre. Il va sans dire, les références associant le blanc et la pureté, la paix, sont multiples. Mais pourquoi en est-il ainsi? En fait, il est possible de mieux comprendre cette association en faisant référence à des éléments historiques et en réfléchissant sur l'aspect symbolique de cette couleur. Extrait d'un paragraphe de développement du même texte répondant à la question suivante: Pourquoi le blanc est-il symbole de pureté et de paix? Considération historique D'abord, il est possible de faire référence à plusieurs événements de l'Histoire qui témoignent du fait que le blanc et la pureté vont de pair. En effet, les Égyptiens enveloppaient les défunts dans un linceul blanc dans un but bien précis: seul le blanc pouvait délivrer l'âme pure de son enveloppe charnelle périssable. De leur côté, les Hébreux, autre peuple qui a marqué l'histoire de l'humanité, portaient de longues tuniques de lin blanc, car ils croyaient que le blanc représentait la pureté de la justice divine. Plus proche de notre époque, en 1949, Picasso, probablement lui-même inspiré des associations relatives à la pureté et au blanc provenant des premières civilisations, contribuera à ancrer dans la conscience collective que la paix est blanche en faisant de la colombe la vedette de son affiche destinée à représenter un important mouvement militant pour la paix. Bref, cette idée voulant que la paix, la pureté et le blanc ne fassent qu'un ne date pas d'hier. On observe, dans ce paragraphe de développement, que le contenu principal est organisé autour de l'aspect historique. Tous les éléments présentés dans le paragraphe sont des faits historiques permettant de répondre à la grande question présentée en introduction. L'aspect historique est lui-même développé en sous-aspects : les Égyptiens, les Hébreux et Picasso. Les sous-aspects permettent de répondre de façon complète à la grande question et d'assurer une cohérence par rapport à l'aspect choisi. Des organisateurs textuels (comme d'abord) permettent une progression claire et logique des informations, et des marqueurs de relation (comme car) permettent d'établir les bons liens entre les idées. À consulter:
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Le montage de circuits électriques en série et en parallèle Le circuit en série est un circuit dans lequel les électrons ne peuvent circuler que dans un seul chemin. Dans ce type de circuit, si un bris survient, le circuit cesse de fonctionner. 1. Brancher un premier fil dans la borne positive de la source de courant à l'interrupteur à bouton poussoir. 2. Brancher un fil à l'autre extrémité de l'interrupteur à bouton poussoir et le relier à la première ampoule. Au besoin, utiliser une pince crocodile. 3. Brancher un fil qui relie la première ampoule à la deuxième ampoule. 4. Brancher un fil qui relie la deuxième ampoule à la borne négative de la source de courant. 5. Brancher et allumer la source de courant puis régler la source de courant à |\small \text {5 V}|. 6. Appuyer sur l'interrupteur. Le circuit en parallèle est un circuit dans lequel les électrons peuvent circuler dans deux ou plusieurs chemins. Dans ce type de circuit, si un bris survient, le circuit peut toujours alimenter les branches du circuit qui ne sont pas brisées: une partie du circuit continue donc de fonctionner. 1. Brancher un premier fil dans la borne positive de la source de courant à l'interrupteur à bouton poussoir. 2. Brancher un fil à l'autre extrémité de l'interrupteur à bouton poussoir. 3. À partir de l'extrémité libre de ce fil, brancher deux fils afin de créer deux chemins distincts. 4. Brancher sur chacun de ces fils une ampoule électrique. 5. Brancher un fil électrique à chacune des extrémités libres de ces ampoules. 6. Relier les deux extrémités libres des fils ensemble et à partir de ce noeud, brancher un nouveau fil. 7. Brancher le dernier fil dans la borne négative de la source de courant. 8. Brancher et allumer la source de courant puis régler la source de courant à 5 V. 9. Appuyer sur l'interrupteur.
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Possessive Pronouns The book is mine. These are theirs. My phone is not working. Can I borrow yours? Possessive pronouns show ownership. They replace nouns in sentences. Number and person Pronoun 1st person singular mine 2nd person singular yours 3rd person singular Male Female Animal or object his hers its 1st person plural ours 2nd person plural yours 3rd person plural theirs Example Possessor The person who has something Possessed The thing that belongs to someone This book is mine. I (mine) The book This cell phone is yours. you (yours) The cell phone The idea was hers. she (hers) The idea The dog is his. he (his) The dog The muffins are ours. we (ours) The muffins These shoes are theirs. they (theirs) The shoes
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L’utilisation de repères de temps L’histoire couvre une vaste période de temps, elle débute à la naissance de l’écriture et s’étend jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi il est utile de lier les évènements à des repères de temps. Plusieurs types de repères temporels sont utilisés en histoire : millénaire, siècle, décennie, année, mois, jour. Les millénaires, qui sont des périodes de 1000 ans, sont fréquemment utilisés pour désigner les évènements plus anciens. On peut parler de l’apparition de l’écriture, qui date d’environ 3300 ans avant Jésus-Christ (av. J.-C.), en utilisant les millénaires puisque cet évènement est suffisamment loin dans le temps. L’écriture est apparue au 4e millénaire av. J.-C. Il est également possible d’utiliser les millénaires lorsque l’on veut désigner la durée de grandes périodes historiques. L’Antiquité a duré près de quatre millénaires. Il est aussi possible de diviser l’histoire en siècles. Un siècle correspond à une période de 100 ans. C’est un repère de temps fréquemment utilisé en histoire Le 19e siècle est marqué par l’industrialisation. On utilise également la notion de siècle lorsqu’il n’est pas possible d’affirmer l’année d’un évènement ou d’un phénomène avec exactitude. C’est souvent le cas pour les époques plus éloignées comme l’Antiquité ou le Moyen Âge. L’architecture gothique est née au 12e siècle. Il est également possible d’utiliser les siècles pour parler d’évènements ou de phénomènes qui n’ont pas de dates précises de début ou de fin. Le Mouvement de libération des femmes se met en place dans la seconde moitié du 20e siècle. Finalement, les siècles peuvent désigner la durée d’une période. Le Moyen Âge a duré dix siècles. La décennie, qui dure 10 ans, est une unité plus petite que le siècle. Elle offre ainsi un niveau de précision plus élevé. Les années 1960 sont marquées par la lutte des femmes concernant leurs droits de reproduction (pilule contraceptive et avortement). Le terme décennie est surtout utilisé pour désigner les mouvements de pensée, les courants idéologiques, les modes, les évènements ayant eu des répercussions sur des périodes plus courtes. Les années 1920 sont caractérisées par une forte croissance économique. Le disco est un genre musical qui est apparu durant les années 1970. Mentionner un évènement avec une année convient bien lorsqu’il faut être suffisamment précis : le début et la fin d’une guerre, une révolution, un règne, une découverte importante, etc. C’est en 1492 que Christophe Colomb arrive en Amérique. La Révolution française commence en 1789. La Première Guerre mondiale dure de 1914 à 1918. La Première Guerre mondiale dure 4 ans. Cette indication est assez précise. On peut utiliser les mois pour décrire la durée de certains évènements qui se déroulent sur une plus petite période. Elle concerne principalement les évènements de l’époque moderne ou de l’époque contemporaine puisqu’avant ces deux époques, les sources qui précisent les mois durant lesquels se sont produits les évènements sont moins fréquentes. Fidel Castro prend le pouvoir à Cuba en janvier 1959. Le premier voyage de Jacques Cartier dure presque 5 mois. Lorsque la journée d’un évènement est connue, il peut être utile de la préciser. Le 20 juillet 1969, Neil Armstrong devient le premier homme à marcher sur la lune. Le deuxième référendum sur la souveraineté du Québec s’est déroulé le 30 octobre 1995. Cette précision est utile lorsque plusieurs évènements se succèdent pendant une courte période. Le 1er septembre 1939, les troupes allemandes envahissent la Pologne. Le 3 septembre 1939, le Royaume-Uni déclare la guerre à l’Allemagne.
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Le plan cartésien Le plan cartésien est une surface plane définie par l'intersection de deux droites numériques perpendiculaires. Ce système permet entre autres de repérer des points dans le plan et de représenter une relation entre deux variables. Un plan cartésien se compose de plusieurs caractéristiques : Le plan cartésien est d'abord défini par 2 axes perpendiculaires: l'axe des abscisses (les |x|) qui est horizontal et l'axe des ordonnées (les |y|) qui est vertical. Les deux axes se croisent à l'origine, c'est-à-dire au point |(0,0)|. Le plan cartésien est alors divisé en 4 sections que l'on nomme les quadrants. L'axe horizontal d'un plan cartésien se nomme l'axe des abscisses, ou l'axe des |x|. Cet axe gradué est orienté de la gauche vers la droite dans le plan cartésien. On y indique la valeur de la variable indépendante dans une relation entre deux variables. Sur l'axe horizontal : À la droite de l'origine (du zéro), les nombres sont positifs. À la gauche de l'origine (du zéro), les nombres sont négatifs. L'axe vertical d'un plan cartésien se nomme l'axe des ordonnées, ou l'axe des |y|. Cet axe gradué est orienté du bas vers le haut du plan cartésien. On y indique la valeur de la variable dépendante dans une relation entre deux variables. Sur l'axe vertical : En haut de l'origine (du zéro), les nombres sont positifs. En bas de l'origine (du zéro), les nombres sont négatifs. L'originedu plan cartésien est l'endroit où les droites numériques perpendiculaires se croisent. Elle se note par le couple |(0,0)|. Les quadrants correspondent aux 4 régions délimitées par les axes. Les quatre quadrants sont numérotés dans le sens antihoraire comme dans le plan cartésien suivant. L’abscisse à l’origine est la valeur de l'abscisse |(x)| lorsque l'ordonnée |(y)| vaut zéro. Autrement dit, c'est l'endroit sur le graphique où la droite croise l'axe des abscisses. L’ordonnée à l’origine est la valeur de l'ordonnée |(y)| lorsque l'abscisse |(x)| vaut zéro. Autrement dit, c'est l'endroit sur le graphique où la droite croise l'axe des ordonnées. La graduation des axes du plan cartésien permet de situer des points dans l'un ou l'autre des 4 quadrants. La position d'un point est donnée par un couple de nombres, les coordonnées |(x, y)|. Le premier nombre du couple correspond à la position horizontale du point (sa valeur sur l'axe des |x|) alors que le deuxième nombre correspond à sa position verticale (sa valeur sur l'axe des |y|). Ainsi, lorsqu'on veut situer un point dans un plan cartésien on commence toujours par identifier la valeur de l'axe horizontal, la coordonnée |x|, suivie par la valeur de l'axe vertical, la coordonnée |y|. On écrit le couple entre parenthèses en le séparant par une virgule : Si on veut connaitre les coordonnées d'un point dans le plan cartésien, on peut procéder de la façon suivante. Quelle sont les coordonnées de ce point? On commence par lire la valeur de l'axe horizontal, l'axe des |x.| Ici on se déplace de 2 unités vers la droite. Par la suite, on lit la valeur de l'axe vertical, l'axe des |y.| On se déplace de 3 unités vers le haut pour se rendre jusqu'au point. Les coordonnées de ce point sont |(2,3).| Pour se situer dans le plan cartésien avec les 4 quadrants, on utilise la même technique que celle utiliser pour se repérer dans le quadrant 1. Cependant, on doit tenir compte du signe positif et négatif des coordonnées.
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Le fascisme Le fascisme est une idéologie politique radicale de droite s'opposant notamment à la démocratie, à l'individualisme, à la liberté économique, au parlementarisme, au communisme et au socialisme. Le fascisme est souvent accompagné de racisme. Cette idéologie est née en 1922 en Italie avec Benito Mussolini. Le nazisme est quant à lui une forme de fascisme, propre au parti nazi allemand entre 1933 et 1945. Cette idéologie prône l’instauration d’un État tout-puissant dirigé par un parti politique unique. Le fascisme met de l'avant un culte du chef. Une autre caractéristique du fascisme est le nationalisme ethnique : il existe une hiérarchie dans les différents peuples (certains sont inférieurs et d’autres supérieurs). Au Québec, cette idéologie rejoint certaines personnes. C’est le cas d’Adrien Arcand, chef du Parti national social chrétien (PNSC). Les partisans fascistes sont appelés les Chemises bleues et participent notamment à des défilés où ils diffusent des idées antisémites. Toutefois, le parti fasciste d'Adrien Arcand obtient peu d'appui populaire et n'a jamais fait élire de députés. L'antisémitisme signifie une discrimination et une hostilité à l'endroit des Juifs.
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L’épargne personnelle Tu t’es possiblement déjà fait dire par des proches que tu devrais épargner, c’est-à-dire mettre de l’argent de côté. Tu te demandes peut-être pourquoi épargner. Pourquoi cela semble-t-il si important? D’abord, l’épargne, c’est de l’argent que tu mets de côté dans le but de le dépenser plus tard. Cet argent te permettra de réaliser des projets comme faire des voyages, te procurer une voiture, acquérir des appareils électroniques plus performants, acheter une maison, etc. Cet argent te donnera aussi la possibilité de passer au travers d’imprévus (un bris sur ta voiture, une perte d’emploi inattendue, etc.). Il existe plusieurs façons d’épargner et il n’y a pas d’âge pour commencer à le faire. Plus tu commences tôt à mettre de l’argent de côté, plus tu en auras pour tes projets. De plus, plusieurs outils d’épargne sont mis à ta disposition par les institutions financières. Afin de choisir l’outil le mieux adapté à tes besoins, tu dois comprendre le rôle des intérêts en lien avec ton épargne. En effet, ce sont ces intérêts qui te permettront de gagner de l’argent avec… ton argent! Les intérêts sont un montant supplémentaire à payer lors du remboursement d’un prêt calculé en fonction du taux d’intérêt. Pour trouver l’outil d’épargne qui te convient le mieux, identifie tes objectifs (économiser pour faire un voyage, acheter une voiture, acheter une maison, etc.) et ta tolérance au risque. Ainsi, en sachant si ces objectifs sont à court, moyen ou long terme et si tu es prêt(e) ou pas à risquer ton argent, tes choix seront différents La tolérance au risque désigne la capacité financière d’un individu à gérer la perte d’un placement (argent mis de côté dans le but de l’utiliser plus tard). Voici quelques exemples d’outils d’épargne. Compte d’épargne C’est un compte facile d’accès qui est offert par toutes les institutions financières. Le taux d’intérêt varie d’une institution à l’autre, mais il demeure peu élevé. C’est une manière sécuritaire de placer son argent. Certificat de placement garanti (CPG) C’est un prêt d’une durée déterminée que l’on fait à une institution financière. Il y a des CPG rachetables et non rachetables. Les CPG rachetables ont des taux d’intérêt plus bas que les non rachetables. En général, les taux des CPG sont plutôt bas. Il s’agit d’une manière sécuritaire de placer son argent. Le terme rachetable désigne quelque chose qui peut être racheté. Obligations Les obligations sont émises par des compagnies ou des gouvernements lorsqu’ils ont besoin d’argent pour financer certains projets. En achetant une obligation, on fait un prêt à l’une ou l’autre de ces institutions. Ainsi, l’obligation permet de placer des sommes et de gagner de l’argent supplémentaire grâce au versement d’intérêts par la compagnie ou le gouvernement. Toutefois, il y a un certain risque avec les obligations. En effet, si la compagnie à laquelle tu as prêté de l’argent connait des problèmes financiers, il est possible qu’elle ne puisse pas tenir sa promesse de rembourser l’obligation. Les obligations gouvernementales sont plus sures. Actions Une action est un titre de propriété. Cela signifie que lorsqu’on achète des actions d’une compagnie, on devient propriétaire d’une partie de cette même compagnie. En achetant des actions, on espère les revendre à un prix plus élevé que le prix d’achat. Il s’agit d’un placement qui n’est pas très prévisible, puisque c’est le rendement de la compagnie qui influence le prix de l’action. Certaines compagnies sont plus stables que d’autres, donc certaines actions sont plus sures que d’autres. Pour investir dans une compagnie en achetant des actions, il est important de bien suivre l’actualité économique pour éviter de mauvaises surprises financières. Fonds commun de placement C’est une manière de placer son argent en investissant dans un fonds partagé entre plusieurs personnes dans lequel des gestionnaires s’occupent d’investir les sommes dans des actions, des obligations ou autres placements. Puisque l’argent est divisé entre plusieurs compagnies ou gouvernements, le placement est moins à risque que lorsqu’on achète des actions seules. Toutefois, ce type d’épargne présente tout de même des risques : si certaines compagnies connaissent de grandes difficultés économiques, elles ne seront peut-être pas en mesure de rembourser l’argent des investisseurs et des investisseuses. Le terme imposable désigne quelque chose qui est soumis à l’impôt. Un fonds est un compte spécial contenant une somme d’argent destinée à réaliser les projets d’une personne ou d’un groupe. Il ne s’agit pas d’outils d’épargne en soi, mais plutôt d’une façon différente d’utiliser ses placements. On pourrait, par exemple, prendre un certificat de placement garanti (CPG) dans un CELI. CELI « compte d’épargne libre d’impôt » Dans ce type de compte, les revenus générés ne sont pas soumis à l’impôt. Les fonds sont accessibles en tout temps. REER « régime enregistré d’épargne-retraite » Les montants qui sont placés dans le REER peuvent être déduits du revenu annuel. Cela permet de diminuer le revenu imposable et d’ainsi payer moins d’impôts. Généralement, ce sont des montants qui sont mis de côté pour la retraite. REEE « régime enregistré d’épargne-études » Le régime enregistré d’épargne-études permet aux parents de mettre de l’argent de côté pour les études de leurs enfants. Les revenus de ce régime ne sont pas imposables. Le gouvernement ajoute à son tour une contribution aux montants qui sont déposés par les parents.
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Les premières oeuvres littéraires L’Épopée de Gilgamesh est un récit d’origine sumérienne écrit sur des tablettes d’argile et dont la première version remonte à l’an 2000 avant Jésus-Christ. Ce texte compte parmi les premiers textes littéraires de l'humanité. Avant cette époque, la transmission des récits relevait davantage de la tradition orale, et l'écriture servait, par exemple, à transmettre des informations sommaires sur l'agriculture et sur le troc fait entre paysans. Les premiers grands textes de littérature francophone datent du milieu du XIe siècle. Toutefois, l'un des Serments de Strasbourg, écrit en 842, est considéré comme le premier texte écrit en langue romane (ancêtre du français). Ces traités expliquent l'alliance militaire qui a été conclue entre Charles le Chauve et Louis le Germanique, contre leur frère ainé, Lothaire.
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Birthday Party Birthday parties are used to celebrate when someone becomes one year older. Friends and family members are usually invited to the party and balloons are often used to decorate. The birthday boy or girl also receives gifts or cards. Another important part of a birthday party is the cake. The age of the birthday girl or boy tells us how many candles should be placed on the cake. Many people make a wish when they blow out their candles: they ask for something they really want. It is believed that by keeping this wish secret, it will become true.
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Le territoire des Cris du Québec Le territoire traditionnellement occupé par les communautés autochtones cries se situe autour de la baie James et de la baie d'Hudson. Ces terres sont riches en gibiers, en poissons et en animaux à fourrure. Cette abondance de nourriture a permis aux groupes amérindiens de vivre dans ces terres depuis des milliers d'années. Ce territoire cri couvre une superficie équivalente aux deux tiers de la France et on y trouve des milieux naturels variés : forêt boréale, marais salés, îles côtières, hautes terres intérieures, végétation subarctique. En langue crie, le nom du territoire est Iiyiyuuschii, ce qui signifie « le territoire des Iiyiyuu ». Aujourd’hui, le sud du territoire est desservi par des voies ferrées et des routes, dont le développement s’est fait simultanément à l’expansion industrielle de la région (forêt, mines). Plusieurs villes, dont Chapais, Chibougamau et Val d’Or, ont été construites par la population d’origine européenne. Le territoire des Cris est marqué par le passage de plusieurs rivières puissantes qui se jettent dans la baie James ou dans la baie d’Hudson. Parmi les plus importantes, il y a la Broadback, la Nottaway, la Rupert et la Eastmain. Ces quatre rivières se déversent dans la pointe sud de la baie James. Pour mieux desservir les centrales électriques de la Jamésie, une route a été construite. Celle-ci traverse une partie du nord du Québec, de l’ouest à l’est. La route Transtaïga (également appelée la route trans-nord) s’étire sur 664 kilomètres, dont 582 sont asphaltés. La route part de Radisson, tout près du nord de la baie James. Elle se poursuit jusqu'au réservoir Caniapiscau, au nord du réservoir Manicouagan, dans le nord du Québec. Plusieurs pourvoiries se situent d'ailleurs près de la Transtaïga. Plusieurs responsables souhaitent continuer la route jusqu'au Nunavut, pour assurer ainsi un meilleur transport vers cette région. Le village de Waskaganish, dont le nom signifie « petite maison » est reconnu comme lun des plus anciens villages cris. Dès le 18e siècle, la Compagnie de la Baie d’Hudson y érige un poste pour la traite des fourrures. Son emplacement est judicieux puisque Waskaganish se situe au confluent des rivières Nottaway, Rupert et Broadback. Le village est donc facile d’accès pour tous ceux qui se déplacent en canot. Waskaganish a d’ailleurs toujours représenté un lieu de rencontre idéal pour toutes les communautés des terres intérieures. Aujourd’hui, la communauté de Waskaganish compte un peu plus de 1 800 résidents. Cette communauté se situe un peu à l’ouest de la Grande Rivière. C’est d’ailleurs ce que le nom Chisasibi signifie : « grande rivière ». D’une population de plus de 4 400 personnes, le village de Chisasibi est en fait la dernière communauté accessible par la route. À l'époque de la traite des fourrures, le village se trouvait sur une île. Toutefois, lors de vote par référendum en 1981, la communauté a déplacé le village sur les côtes. La proximité des cours d’eau et la richesse du territoire faisaient en sorte que les lieux servaient beaucoup aux échanges commerciaux. Avec Waskaganish, Chisasibi était l’un des postes de traite les plus importants. La société crie était traditionnellement une société nomade qui vivait de la chasse, de la pêche et du piégeage. Les valeurs de base de la communauté étaient le respect, le courage, la patience et les responsabilités individuelles et à lendroit de la terre et de ses ressources. La vie et les techniques de survie en forêt étaient au cur de la culture et de lidentité des Cris. Ils avaient dailleurs un sentiment de sacré très fort vis-à-vis leur territoire, la terre, les ressources et leau. Au contact des compagnies de traite de fourrures et des nombreux postes implantés dans leur région, les Cris se sont peu à peu tournés vers la vie sédentaire. Les Cris accordent une place particulière à leurs aînés qui représentent la mémoire, la connaissance et la compréhension. Aujourdhui, la communauté crie de la baie James représente environ 10% des Cris du Canada. Ils sont environ 15 000 répartis dans neuf communautés. Certains villages sont situés sur les rives de la baie James alors que dautres sont plutôt ancrés dans les terres intérieures. Plusieurs familles possèdent encore leur camp en forêt dont certains ne sont encore accessibles quen canot. La plupart des camps sont pourtant près des routes et on y accède par VTT et motoneiges. Les Cris utilisent encore malgré tout des éléments plus traditionnels pour le transport: raquettes, traineau, canot, etc. Chaque village est géré par l’Autorité régionale des Cris, elle-même présidée par le Grand Conseil des Cris. Le quartier principal du Conseil est à Montréal alors que son ambassade est à Ottawa. Les Cris ont aussi leur droit de parole à l’ONU puisque le Grand Conseil participe au conseil des Nations Unies. D’ailleurs, une communauté crie de la Baie James a été officiellement reconnue par l’ONU comme un village qui a su allier les traditions autour de la vie moderne et l’écologie aux technologies. Pour faciliter le travail des Cris, l’Association des trappeurs cris les aide à gagner leur vie avec des activités traditionnelles telles que la chasse, la pêche et le piégeage. L’art chez les Cris fait ressortir ce même équilibre entre tradition et modernité. Les traditions sont elles-mêmes influencées par celles des colons, des trappeurs et des missionnaires. Toutes ces traditions s’entremêlent avec des styles artistiques plus contemporains. La présence de centres culturels et de centres artistiques favorise aussi l’émergence d’une création artistique crie. Malgré la forte volonté de conserver les traditions en s'ouvrant à la modernité, les communautés cries sont confrontées à des défis tels que l'adaptation obligatoire, la modification de leurs terres et la perte de territoires de chasse. Le développement hydroélectrique à la baie James a été non seulement rapide, mais les projets mis en branle étaient immenses. La création des barrages et des réservoirs a entre autres causé l'inondation de nombreuses terres qui ont longtemps été des territoires de chasse pour les communautés cries. Ces inondations pourraient entraîner une forte diminution du gibier dans ces régions. Le détournement des rivières entraîne également un ralentissement important du débit de celles-ci. Il en découle un approvisionnement en eau potable et en poissons plus difficile. C'est pourquoi les communautés cries s'opposaient aux nouveaux développements hydroélectriques dans leur région. Ils sont toutefois prêts à adapter leur mode de vie, sans pour autant perdre la nature et ses ressources abondantes. Malgré tout, Hydro-Québec désire augmenter sa production d'électricité. Parmi les projets potentiels se trouvait la possibilité de détourner la rivière Rupert pour augmenter le débit de la rivière Eastmain. Les communautés cries de la baie James n'étaient pas en faveur de ce projet. L'exploitation forestière des forêts de la baie James causait également un grave problème de déforestation. Non seulement les Cris voyaient leurs forêts disparaître, mais en plus ils n'avaient pas de contrôle sur les coupes et n'avaient pratiquement pas accès aux emplois dans le secteur forestier. En 2002, il y a tout de même eu un accord entre le chef des Cris et le gouvernement. Le gouvernement, par l'accord de la Paix des braves, s'est engagé à verser des fonds monétaires à la communauté crie, à faire participer abondamment les Cris dans le projet d'Hydro-Québec et à développer ses nouveaux projets de manière plus écologique et durable. Cet accord garantissait également aux Cris un plus grand droit de regard sur les coupes, une plus grande autonomie dans leur développement économique, incluant le secteur forestier. En plus du développement économique, plusieurs villages cris assurent aussi le développement des infrastructures sociales : éducation, arts, culture, sports. Toujours pour assurer la survie de leur culture et de leurs traditions, mais aussi pour stimuler l'autonomie du peuple cri. La Paix des braves reconnaît ainsi les droits ancestraux des Cris sur leur territoire.
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Du monôme au polynôme Il existe plusieurs types d'expressions algébriques lorsque l'on travaille en algèbre. On les distinguent par le nombre de termes qui les forment. Les monômes sont des expressions algébriques contenant un seul et unique terme. Les termes peuvent être constants ou algébriques. |4,6xy^2z^3| et |34d| sont tous des monômes. Les polynômes sont des expressions algébriques contenant un ou plusieurs termes. Un polynôme est en fait la somme ou la différence algébrique de plusieurs monômes. On utilise couramment le mot « polynôme » pour désigner les expressions contenant plusieurs termes. Ces termes peuvent être constants ou algébriques. |2ab-3r+9u+xy-7| est un polynôme. |x^3+6s^2t-4x+5t+2| est un polynôme. Les polynômes peuvent contenir une ou plusieurs variables. Un polynôme à une variable est une combinaison de plusieurs termes qui ne contiennent qu’une seule et unique lettre. À l'opposé, un polynôme à plusieurs variables est un ensemble de termes dans lesquels on retrouve plusieurs lettres. Soit l'expression suivante : ||\color{green}{x}^3+\color{green}{x}^2-3\color{green}{x}+6|| Il s'agit d'un polynôme à une variable puisqu'il ne contient que la variable |\color{green}{x}|. Soit l'expression suivante : ||\color{green}{x}\color{red}{y}^3+\color{green}{x}\color{blue}{z}^2-3\color{green}{x}+6d||Il s'agit d'un polynôme à plusieurs variables puisqu'il contient quatres variables différentes, soit |\color{green}{x},\color{red}{y},\color{blue}{z}| et |d.| Deux cas particuliers de polynômes existent. Lorsqu'un polynôme est formé de deux termes, il est qualifié de binôme, alors qu'il est nommé trinôme lorsqu'il est composé de trois termes. Pour tous les cas où il y a quatre termes et plus, on qualifiera l'expression de polynôme. Les binômes sont des expressions algébriques contenant deux termes. Un binôme est en fait la somme ou la différence algébrique de deux monômes. |\color{green}{6xy^2z^3}+\color{red}{4}| et |\color{green}{34d}-\color{red}{8z}| sont des binômes puisqu'ils contiennent deux termes reliés par les symboles |+| et |-|. Les trinômes sont des expressions algébriques contenant trois termes. Un trinôme est en fait la somme ou la différence algébrique de trois monômes. |\color{green}{6xy^2z^3}-\color{red}{34d}+\color{blue}{5}| est un trinôme puisqu'il contient trois termes reliés par les symboles |+| et |-|. Le degré d'une expression algébrique correspond à la valeur des exposants des variables. Sa détermination varie selon qu'il s'agit d'un monôme ou d'un polynôme. Degré d'une expression algébrique Exemple Le degré d'un monôme à une seule variable correspond à l'exposant de cette variable. |15| est de degré |0| car |15 = 15x^0.| |-3m| est de degré |1| car |-3m = -3m^1.| |x^2| est de degré |2.| |7y^3| est de degré |3.| Le degré d'un monôme à plusieurs variables correspond à la somme des exposants des variables. |2ab| est de degré |2| car |1+1 = 2.| |5xy^2| est de degré |3| car |1+2 = 3.| |6d^2e^3| est de degré |5| car |2+3 = 5.| Le degré d'un polynôme correspond au degré du monôme qui a le degré le plus élevé. |2x+3| est de degré |1| car |2x| est le monôme de plus grand degré dans ce polynôme. |7x^2 + y + 15| est de degré |2| car |7x^2| est le monôme de plus grand degré dans ce polynôme. |6a^2c^4 + 3b^3 + 12| est de degré |6| car |6a^2c^4| est le monôme de plus grand degré dans ce polynôme. |3x^{1/2}+2x-4| n'est pas un polynôme puisque l'exposant de la variable |x| n'est pas un nombre naturel. |-3x^{-1}| n'est pas un monôme puisque l'exposant de la variable |x| n'est pas un nombre naturel.
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Dates des examens pour l’année scolaire en cours Dernière mise à jour : 28 janvier 2022 - Source : Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec L’horaire de certains examens est établi par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. L’horaire des autres examens est propre aux écoles ou aux commissions scolaires. Ces dates s’adressent aux élèves qui entament un programme d’anglais intensif pour la seconde partie de l’année scolaire. Date Heure Examen Niveau 24 janvier Français – Lecture fin du 3e cycle du primaire 25 janvier Français – Écriture – Planification et rédaction fin du 3e cycle du primaire 26 janvier Français – Écriture – Révision, correction et mise au propre fin du 3e cycle du primaire 31 janvier Mathématiques – Deux situations d’application fin du 3e cycle du primaire 1er février Mathématiques – Situation problème fin du 3e cycle du primaire 2 février Mathématiques – Une situation d’application et questionnaire fin du 3e cycle du primaire Ces dates s’adressent aux élèves qui doivent reprendre des examens de l’année scolaire 2020-2021. Date Heure Examen Niveau 25 novembre Français – Écriture – Remise du dossier 5e sec. 2 décembre 8 h 45 – 12 h Français – Écriture 5e sec. 24 au 31 janvier Anglais – Tâche préparatoire et interaction orale – Programme de base 5e sec. 24 au 26 janvier Anglais – Remise du cahier – Programme enrichi 5e sec. 27 au 31 janvier Anglais – Écoute du document audio et discussion – Programme enrichi 5e sec. 26 janvier 9 h – 12 h Sciences et technologies – ST et ATS 4e sec. 28 janvier 9 h – 12 h Mathématiques – CST, TS et SN 4e sec. Date Heure Examen Niveau 31 mai Français – Lecture fin du 3e cycle du primaire 1er juin Français – Écriture – Planification et rédaction fin du 3e cycle du primaire 2 juin Français – Écriture – Révision, correction et mise au propre fin du 3e cycle du primaire 2 juin Français – Lecture fin du 2e cycle du primaire 7 juin Français – Écriture – Présentation et planification fin du 2e cycle du primaire 7 juin Mathématiques – Deux situations d’application fin du 3e cycle du primaire 8 juin Français – Écriture – Rédaction fin du 2e cycle du primaire 8 juin Mathématiques – Situation problème fin du 3e cycle du primaire 9 juin Français – Écriture – Révision, correction et mise au propre fin du 2e cycle du primaire 9 juin Mathématiques – Une situation d’application et questionnaire fin du 3e cycle du primaire Date Heure Examen Niveau 28 avril Français – Écriture – Remise du dossier 5e sec. 4 au 17 mai Français – Écriture – Activités préparatoires 2e sec. 5 mai 9 h – 12 h 15 Français – Écriture 5e sec. 16 mai au 8 juin Anglais – Tâche préparatoire et interaction orale – Programme de base 5e sec. 19 au 26 mai Anglais – Remise du cahier de préparation – Programme enrichi 5e sec. 27 mai au 1er juin Anglais – Écoute du document audio et discussion – Programme enrichi 5e sec. 18 mai 9 h – 12 h Français – Écriture 2e sec. 2 juin 9 h – 12 h Anglais – Production écrite – Programme enrichi 5e sec. 9 juin 9 h 30 – 11 h 30 Anglais – Production écrite – Programme de base 5e sec. 13 juin 9 h – 12 h Histoire du Québec et du Canada (facultatif) 4e sec. 15 juin 9 h – 12 h Mathématiques – TS et SN 4e sec. 17 juin 9 h – 12 h Sciences et technologies – ST et ATS 4e sec. 20 juin 9 h – 12 h Mathématiques – CST 4e sec. Date Heure Examen Niveau 20 juillet Français – Écriture – Remise du dossier 5e sec. 20 au 26 juillet Anglais – Remise du cahier de préparation – Programme enrichi 5e sec. 25 au 29 juillet Anglais – Tâche préparatoire et interaction orale – Programme de base 5e sec. 27 juillet 8 h 30 – 11 h 45 Français – Écriture 5e sec. 28 juillet 9 h – 12 h Mathématiques – CST, TS et SN 4e sec. 29 juillet 9 h – 12 h Sciences et technologies – TS et ST 5e sec. 29 juillet Anglais – Écoute du document audio et discussion – Programme enrichi 5e sec. 1er aout 9 h – 11 h Anglais – production écrite – Programme de base 5e sec. 1er aout 9 h – 12 h Anglais – Production écrite – Programme enrichi 5e sec. N'hésite pas à communiquer avec nos profs. Ils sont disponibles du lundi au jeudi de 17 h à 20 h et le dimanche de 13 h à 17 h pour répondre à toutes tes questions par téléphone ou par texto. Tu peux aussi poser ta question dans la Zone d'entraide!
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