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Purpose. Methods. Results.
Purpose. Methods. Results.
Un mannequin calorimétrique ayant tes formes géométriques complexes d'un nouveau-né a été conçu pour mesurer les performances d'un incubateur radiant avec matelas chauffant pouvant être placé horizontalement ou en déclive. L'inclinaison du matelas augmente la distance entre te mannequin et la source radiante. Le mannequin reçoit plus de chaléur de la source radiante en position horizontale. En position inclinée, tes membres, intérieurs reçoivent moins de chaleur que tes autres segments. Le chauffage du matelas permet de réduire les pertes de chaleur du mannequin. La puissance de la source radiante diminue de 4,7 à 7,6 % lorsque te matelas est chauffé à une température supérieure à 33 °C. Cette diminution relativement faible correspond aux pertes de chaleur par conduction entre le mannequin et le mateias. En conclusion, if apparait que te placement d'un nouveau-né en position de déclive influence les températures cutanées locates. Les membres inférieurs ne bénéficient plus d'apport de chaleur. Un matelas chauffant non enveloppant semble avoir une efficacité limitée pour te réchauffement du nouveauné.
Objectif Results Discussion
Objectif de l'étude. — Les gliomes malins, malgré des protocoles thérapeutiques parfois lourds, sont toujours incurables. La durée de vie médiane des patients est respectivement inférieure à 12 mois pour les glioblastomes multiformes et à 24 mois pour les astrocytomes anaplasiques. Après une radiothérapie classique, la détérioration clinique de ces patients peut être la conséquence d'une rechute tumorale ou d'une radionécrose. Un radio-isotope, le 99mTc-sestamibi (MIBI), utilisé principalement pour l'exploration de la perfusion myocardique, s'est révélé être un agent se fixant spécifiquement dans certaines tumeurs cancéreuses humaines comme le cancer du sein, du poumon, les lymphomes, les mélanomes et les tumeurs cérébrales. Matériel et méthodes. — Afin d'évaluer l'intérêt de la tomoscintigraphie cérébrale au 99mTc-MIBI dans le diagnostic différentiel des récidives tumorales et des radionécroses, nous avons réalisé une étude chez 35 patients atteints de gliome malin (grade 3 et 4) lors de la réapparition des signes neurologiques. La tomoscintigraphie cérébrale a été réalisée 15 minutes après l'injection intraveineuse de 1 110 MBq (30 mCi) de 99mTc-MIBI. Les images ont été obtenues avec une gammacaméra double tête équipée de collimateurs dédiés au cerveau (Fan Beam-Elscint®), des coupes dans le plan axial, sagittal et coronal étant obtenues par rétroprojection filtrée. Résultats. — Une fixation indiscutable du 99mTc-MIBI a été constatée chez 31 patients, signant une récidive tumorale confirmée soit par l'évolution fatale rapide, soit par l'examen histologique. Pour quatre patients, aucune fixation du traceur n'a été retrouvée ; l'évolution clinique a permis d'estimer qu'il n'y avait pas de maladie résiduelle décelable. L'analyse préliminaire des résultats montre une bonne sensibilité et spécificité de la tomoscintigraphie cérébrale au 99mTc-MIBI. Cet examen semble donc performant pour différencier les récidives tumorales des radionécroses. Purpose. — Results. — Conclusions. —
Objectif de l'étude. — L'objectif de cette étude était d'apprécier la réponse à l'hormonothérapie néoadjuvante par blocage androgénique maximal avant radiothérapie externe radicale. Matériel et méthodes. — De juin 1986 à juin 1994, 105 patients atteints d'un adénocarcinome de la prostate non métastatique documenté (stades B1 à C2) ont bénéficié, dans le cadre d'une étude prospective, d'une déprivation androgénique brève (médiane : 3 mois), par l'association d'un agoniste de la LHRH et d'un anti-androgène, suivie d'une radiothérapie externe (66 Gy). Tous les patients ont eu un dosage initial du PSA (PSAi) et un bilan d'extension (scanographie abdominopelvienne et scintigraphie osseuse). Une évaluation clinique de la réponse, de la tolérance au traitement et un dosage du PSA ont été réalisés après l'hormonothérapie néoadjuvante (PSAPH), 3 mois après la radiothérapie externe, puis tous les 6 mois. La rechute a été définie par un PSA supérieur à 4 ng/mL ou compris entre 1 et 4 ng/mL, mais en élévation sur deux dosages successifs. Résultats. — Le suivi médian était de 52 mois. L'âge moyen était de 69,5 ans. Quatre-vingt-cinq patients étaient atteints d'un cancer stade C clinique et 64 % avaient un PSAi supérieur à 20 ng/mL (PSAi médian : 26 ng/mL). Tous les patients traités ont eu à la fois une évaluation clinique et un dosage du PSAPH. Dans la quasi-totalité des cas, les symptômes urinaires préexistants se sont amendés et 99 patients ont eu une réponse estimée par le toucher rectal supérieure ou égale à 50 %, dont 50 une réponse complète. Le PSAPH médian était de 0,6 ng/mL. Les données du toucher rectal étaient en parfaite concordance avec les résultats biologiques puisque 94 % des patients en situation de rémission clinique complète avaient un PSAPH inférieur à 4 ng/mL et 84 % un PSAPH inférieur ou égal à 1 ng/mL (p < 0,001). Il y avait une forte corrélation entre la valeur du PSAPH et la masse tumorale initiale appréciée par le stade, et surtout le PSAi ; en effet, sur les 11 malades avec un PSAPH supérieur ou égal à 4 ng/mL, dix avaient un cancer de stade C et neuf un PSAi supérieur à 20 ng/mL (p = 0,01). Un PSAPH supérieur ou égal à 4 ng/mL et une survie sans rechute médiocre étaient fortement corrélés (p < 0,0001). Cette étude fait apparaître que la réponse à l'hormonothérapie néoadjuvante par blocage androgénique maximal, évaluée par le PSAPH, est d'un intérêt pronostique majeur. Elle permet, outre l'amélioration rapide des troubles urinaires, une réduction tumorale notable avant le début de la radiothérapie. Se basant sur la valeur du PSAPH, il paraît possible d'identifier un groupe de malades de pronostic défavorable qui pourrait, de plus, bénéficier d'un traitement hormonal adjuvant. Purpose. — Results. —
Objective Study design Results
Objectif Study design Patients Methods Results
En France, la dernière date de mise sur le marché d'un sulfamide hypoglycémiant remonte à 1973. En dehors d'un élargissement de la gamme des posologies du glibenclamide-et d'une présentation galénique particulière du glipizide, il aura donc fallu attendre près d'un quart de siècle pour assister à la promotion d'une nouvelle sulfonylurée. Sous la dénomination d'Amarel® (1, 2, 3 et 4 mg), le glimépiride, puisque c'est de lui dont il s'agit, vient en effet d'être mis à la disposition des médecins, des diabétologues et des diabétiques.
Patients.- Results.-
Dans certains pays, en particulier au Sénégal, la raréfaction des ressources en eau alimentaire de bonne qualité a amené les populations à utiliser des eaux de forage riches en fluor, avec comme principale conséquence néfaste l'apparition de fluoroses dentaire et osseuse. Nous avons pu montrer que la dialyse ionique croisée pouvait constituer une technique de défluoration présentant les qualités requises. L'étude systématique de tous les paramètres variables nous a permis de montrer que l'agitation des compartiments, ainsi que les caractéristiques de la membrane ont une influence prépondérante sur le débit transmembranaire. L'estimation rapide de la taille d'une unité de défluoration montre que le procédé est viable.
Case report Discussion
Study design Methods Results
Sous la direction de Pierre Sudreau, ancien ministre et Président d'honneur de l'AFFI, et la participation de: Louis Gallois, Président de la SNCF, Hubert du Mesnil, Directeur de la Direction des Transports Terrestres au Ministère de l'Équipement, des Transports et du Logement, Jacques Douffiagues, Président de la Fédération des Industries Ferroviaires (fig. 1 et 2).
Methods: Results: Conclusions:
Onze ans après le début des irradiations intracrâniennes en conditions stéréotaxiques par le groupe Salt (Saint-Anne — Lariboisière — Tenon) sous l'égide de Betti, il nous a semblé utile de faire le point sur la méthodologie de planification du groupe Salt de 1997. À ce jour, nous avons traité 693 patients dont une majorité avait une malformation artérioveineuse (90 %) et a reçu un traitement non fractionné. La réalisation de l'irradiation elle-même a peu changé. La localisation du volume cible est réalisée en neurochirurgie à Sainte-Anne. L'ensemble de l'imagerie stéréotaxique est envoyé par le réseau numéris, dans le service de radiothérapie de l'hôpital Tenon. La planification est réalisée à l'aide d'un SPT Artemis 3D/Dosigray. La conformation ou le remplissage du volume lésionnel est réalisée par compartimentage selon la « méthodologie des foyers associés å en plusieurs subvolumes sphériques ou elliptiques ajustés, interactivement sur les représentations graphiques 3D de la lésion. L'optimisation directe de l'espace d'irradiation se fait en agissant sur le nombre d'arcs, leur position angulaire, les angles de début et de fin de chaque arc tels qu'ils sont fournis par la base de données dosimétriques. La distribution de dose calculée va être évaluée selon un certain nombre de paramètres quantitatifs. La deuxième méthode d'optimisation fait appel à la modulation de l'intensité du faisceau au cours des arcs. Elle est basée sur la théorie mathématique des problèmes inverses et l'analyse SVD (singular value decomposition) des procédures d'irradiation. Les accélérateurs linéaires actuels ne permettent pas encore la modulation d'intensité d'une arcthérapie. Pour réaliser cela, nous transformons les profils de forme irrégulière en profils rectangulaires de pondération modulée. Toute planification optimisée doit être évaluée avant la mise en œuvre. Les critères d'évaluation reposent sur l'analyse par histogrammes dose-volume différentiels et cumulatifs de la distribution de dose. Les histogrammes dose-volume permettent d'étudier dans la lésion et à l'extérieur, les volumes de « sous- å et de « surdosage å en fonction d'une isodose périphérique choisie. Nous avons mis au point des paramètres quantitatifs permettant d'évaluer les planifications: le facteur conformationnel et l'indice d'homogénéité. L'ensemble de cette méthodologie d'optimisation de la planification s'adresse aux irradiations non fractionnées, ou plurifractionnées, intra ou extracrâniennes.
Les appareils de téléradiothérapie produisant des rayons X et des rayons gamma ont des performances qui permettent la mise en œuvre des irradiations en conditions stéréotaxiques. Les caractéristiques propres aux champs généralement utilisés pour la radiothérapie classique ne s'appliquent pas aux faisceaux de petites dimensions de forme circulaire (de diamètre inférieur à 4 cm) du fait que l'équilibre électronique latéral n'est plus réalisé autour de l'axe de symétrie du faisceau. La dosimétrie des irradiations en conditions stéréotaxiques par arcs multiples isocentriques et non coplanaires avec les minifaisceaux de photons de haute énergie exige le développement de méthodes spécifiques pour le calcul de la dose en tout point du milieu irradié et la mesure des grandeurs dosimétriques de base nécessaires à leur mise en œuvre. Les programmes de calcul de la dose dits semi-empiriques sont les plus utilisés par les équipes françaises. Généralement, le calcul est réalisé dans le référentiel lié au cadre de stéréotaxie de manière à assurer les meilleures performances de reproductibilité entre les différentes étapes qui conduisent à la mise en œuvre du traitement depuis l'acquisition des différents types d'images (scanographie, IRM, angiographies) jusqu'à la définition des balistiques de traitement, le calcul des distributions de dose en superposition des données anatomiques et la réalisation du traitement. Nous donnons un certain nombre de recommandations concernant le choix des détecteurs pour la mesure des rendements en profondeur, des rapports tissu-maximun, des profils de dose ou du facteurs de dimension de faisceau permettant la quantification de la dose. Nous montrons en particulier que les chambres d'ionisation cylindriques de dernière génération de très faibles dimensions (volume détecteur inférieur à 0,020 cm3) sont l'instrument à privilégier; elles sont utilisables pratiquement sans correction jusqu'à des dimensions de faisceaux de l'ordre du centimètre. Toutefois, la mesure doit être accompagnée d'une vérification par un détecteur alternatif afin de minimiser le risque d'erreurs systématiques pouvant entraîner de fortes conséquences cliniques. Le détecteur radiothermoluminescent a l'avantage de permettre de mesurer la dose dans des conditions parfois irréalisables avec d'autres détecteurs (en particulier, situations in vivo ou sur fantôme anthropomorphe). Le choix du matériau radiothermoluminescent et son conditionnement ont une influence très importante sur la valeur mesurée de la dose en valeur absolue. Le tétraborate de lithium conditionné sous forme de poudre est le produit à privilégier. Le film radiographique par sa capacité à rendre compte des fortes variations de gradient de dose est très utile pour la mesure des distributions spatiales de la dose délivrée par arcs simples ou multiples, mais avec des conditions d'utilisation très précises. Nous donnons une compilation des résultats concernant la mesure des grandeurs dosimétriques réalisée par dix centres français. Nous analysons les caractéristiques dosimétriques des faisceaux en fonction des paramètres de l'irradiation : énergie, diamètre du faisceau circulaire, distance de traitement, etc.
La radiochirurgie s'est amorcée en 1954, avec l'emploi de petits faisceaux de protons et de deutérons. Plus tard, Leksell a essayé une nouvelle approche par l'utilisation d'un système spécialement conçu de sources de cobalt 60 concentriquement orientées. Quelques années plus tard, un autre système employant le cadre stéréotaxique de Talairach associé à un accélérateur linéaire a été proposé. Il représentait le premier jalon d'une série de développements qui n'ont fait que s'intensifier avec le temps. L'optimisation des résultats de ces technologies différentes, mais à but commun, est devenue l'un des domaines les plus créatifs de la neurochirurgie de nos jours.
Le Centre de recherche juridique de l'Ouest (CRJO) procède pour Médecine & Droit a une étude systématique de la jurisprudence française, sous la direction de B Le Mintier, professeur à la faculté de droit et de science politique de Rennes et V Barabé, Maître de conférences à la faculté de droit et de science politique de Rennes. C'est au droit des personnes, de la famille et des incapacités qu'est consacrée la présente chronique.
Le but de l'étude était d'identifier les motifs de consultation des patients ayant subi une transplantation cardiaque et se présentant dans un service d'urgence ainsi que les caractéristiques diagnostiques et thérapeutiques de ces patients. Méthode Une revue rétrospective des dossiers médicaux de tous les patients transplantés cardiaques qui se sont présentés au service d'urgence de l'hôpital Erasme de 1992 à 1995 a été taite Mesuras et rúsuttats Quarante-huit patients ont été répertoriés, générant 98 visites dont 70 ont donné lieu à une hospitalisation. Le délai médian entre la transplantation et la consultation aux urgences était de 44 mois, 14 % s'étant présentés au cours de Tannée qui a suivi leur intervention La mortalité était de 10 % par rapport au nombre de visites, attribuante à une infection dans la moitié des cas. Les plaintes ou les symptômes principaux justifiant la consultation étalent une pyrexie (19 %), une dyspnée (14 %), un traumatisme (13 %) ou des douleurs abdominales (11 %). Les diagnostics les plus fréquents étaient une bronchopneumonie(9 %), une décompensation cardiaque (9 %), une contusion ou plaie mineure (7 %), une pathologie ulcéreuse (5 %) ou un rejet dans 5 % des cas seulement. La répartition des plaintes et diagnostics était différente si les patients se présentaient au cours de la première année ou ultérieurement. Cenciusuion Les motits de consultation et les diagnostics des patients transplantés cardiaques sent très variés, mais er rapport direct avec ta transplantation ou te lraitement immunosuppresseur dans ta moitié des cas. Les infections sont à l'origine d'une importante mortalité, ce qui justifie une prise en charge dagnos-, tique et thérapeutique, rapide et agressive. Le rejet se voit rarement lors d'une consultation aux urgences
Patient. Discussion.
Le ≪rapport Nicolas≫ sur la démographie médiacale vient d'être remis au Secrétaire d'État à la santé et à Madame la ministre de l'Emploi et de la Solidarité. Ce document comporte une réflexion approfondie sur l'anesthésie-réanimation, ainsi que d'autres disciplines également en difficultés, avec des propositions pour y remédier. La Sfar, parmi d'autres, a participé à cette réflexion, dont il est espéré qu'elle sera suivie d'effets. La première partie de ce document actualise des données antérieurement publiées dans les Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation.
Purpose Method Results
Audelà de l'approche purement technique qui conditionne logiquement l'évolution des marchés, par l'adoption plus ou moins rapide des nouvelles techniques, depuis une dizaine d'années, les marchés de l'imagerie sont profondément influencés par des considérations socio-économiques et politiques.
La SRM cérébrale du proton détecte de manière non invasive des pools de metabolites cellulaires. Dans les abcès bactériens, elle permet de réaliser le diagnostic différentiel d'avec les tumeurs gliales malignes. Dans le sida, la SRM détecte, avant l'IRM, la présence d'une encéphalopathie liée au VIH et offre une évaluation quantifiée de la réponse thérapeutique. Dans les autres encéphalites virales, la SRM permet de faire le bilan de la gravité et de l'extension des lésions.
L'imagerie isotopique présente un fort potentiel, grâce à sa souplesse, sa sensibilité, sa bonne résolution temporelle et sa capacité à marquer la quasi-totalité des molécules. La mauvaise résolution des images obtenues par cette méthode peut être compensée par la fusion de l'image isotopique avec celle d'un scanner ou une IRM.
Les logiciels de traitement et d'analyse des images médicales peuvent apporter au médecin une aide considérable pour le diagnostic et la pratique thérapeutique. Cet article introduit les potentialités offertes par ces nouveaux outils, et présente un état de l'art des activités de recherche dans ce domaine.
Il reste que tout acte médical est, et sera toujours, un acte individuel qui a pour but de répondre à une souffrance, face à laquelle le raisonnement et la conscience du médecin doivent apporter une réponse ⋆⋆ ⋆⋆ Pierre Gallois, Mieux soigner, Le Seuil, Paris 1996.
Purpose Methods Results
Purpose Methods Results
En l'état de la législation française qui impose l'anonymat des donneurs de gamètes, il nous a semblé intéressant de présenter l'opinion de G Delaisi de Parseval, psychanaliste, qui en souligne tous les dangers.
À une époque d'euphorie pour la preuve scientifique qui a conduit le législateur à réglementer l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques, les statisticiens en contestent le caractère infaillible et même scientifiquement correct.
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est de plus en plus au centre des préoccupations des familles et des médecins. C'est une des pathologies pédiatriques du nourrisson les plus fréquentes. RGO physiologique ou pathologique? Comment le diagnostiquer? Quand faut-il traiter et comment? Existe-t-il une relation entre le RGO et certains malaises du nourrisson? Le RGO peut-il être un facteur de risque de mort subite du nourrisson (MSN) — dont il est bon de rappeler l'origine multifactorielle? Dès les années 1970, des publications ont attiré l'attention sur la responsabilité du RGO dans des affections respiratoires chroniques du nourrisson ainsi que dans la survenue des malaises. La diversité de l'expression clinique du RGO, et la difficulté de reconnaissance de certains malaises vécus et racontés dans un climat d'angoisse bien explicable, rendent parfois malaisée la prise en charge d'une telle situation.
Study design Persons Method Results
La seule infection transmise par les tiques contre laquelle on dispose d’un vaccin est l’encéphalite à tiques, due à un flavivirus du complexe TBE. Cette arbovirose est largement répandue en Europe, surtout dans sa partie centrale et orientale. Le vaccin n’est pas commercialisé actuellement en France, mais il peut être obtenu dans le cadre d’une Autorisation Temporaire d’Utilisation (ATU de cohorte), délivrée aux centres de vaccination contre la fièvre jaune. Outre les sujets exposés à un risque professionnel dans les zones endémiques (agriculteurs, forestiers…), la vaccination est recommandée aux personnes ayant des activités rurales de loisirs (camping, randonnées pédestres, cueillette) dans ces régions, au printemps et en été.
Deux moyens physico-chimiques de protection contre les tiques sont étudiés. Une revue bibliographique de l’utilisation des répulsifs montre que les produits les plus utiles contre les tiques semblent être le DMP, le DEET et le 3535. Le DEET a l’avantage d’être le produit le mieux connu sur le plan de sa tolérance. L’autre moyen utilisable est l’emploi de vêtements imprégnés d’insecticide, en l’occurrence la perméthrine qui est le produit le mieux toléré. L’imprégnation peut se faire industriellement sur les fibres ou a posteriori par spray. De nombreuses armées utilisent avec satisfaction ce moyen. Une étude de tolérance sur 30 sujets séjournant en Guyane réalisée dans l’armée française a donné de très bons résultats.
La création d’un observatoire à l’Hôpital, basé sur un réseau de médecins généralistes, de vétérinaires, de biologistes et de pharmaciens, a permis d’organiser la surveillance épidémiologique de la maladie de Lyme, maladie infectieuse émergente et problème régional de santé publique. Une description assez précise des aspects cliniques, épidémiologiques, et bactériologiques de cette borréliose dans son environnement naturel a ainsi été réalisée, après de multiples contacts avec des laboratoires spécialisés. Les intérêts de la mise à disposition d’une telle organisation sont multiples : quantification des cas par une déclaration systématique, étude de la séroprévalence des anticorps anti-Borrelia dans la population générale et dans des groupes à risque, évaluation du taux d’infestation des tiques, identification des espèces de Borrelia en cause. Relai local d’un organisme central, l’observatoire a vocation, en outre, à faciliter la diffusion de l’information en retour aux professionnels de santé et à la population générale, dans un but de prévention.
Avant de chercher à combattre un parasite, il est indispensable de bien le connaître. Plus de 800 espèces de tiques ont été recensées dans le monde entier. Elles parasitent des hôtes très variés et ont des modes de vie fort différents d’une espèce de tique à l’autre. Il est extrêmement difficile de contrôler ces ectoparasites et les maladies qu’elles transmettent. A l’heure actuelle le contrôle de l’infestation des animaux domestiques repose essentiellement sur les acaricides, sous forme de bains, de sprays, de shampooing, de colliers ou de boules de ouate imprégnés… Des croisements génétiques de différentes races de bovins permettent d’accroître la résistance naturelle de ces animaux contre les tiques. Des vaccins anti-tiques sont actuellement commercialisés en Australie et à Cuba pour le bétail contre Boophilus microplus et des recherches se poursuivent pour le développement d’autres vaccins anti-tiques. Dans le futur, des luttes spécifiques intégrées, prenant en compte les caractéristiques des espèces de tiques impliquées, devraient améliorer le contrôle de ces ectoparasites.
Les techniques de biologie moléculaire ont été appliquées à l’étude d’outils d’identification des bactéries. En particulier, le séquençage de produits d’amplification enzymatique est une technique ultime permettant un travail cumulatif entre les différents laboratoires utilisant cette technique. La mesure du contenu en guanosine et cytosine, et l’analyse des profils de macrorestriction sont limitées par la quantité et la pureté du matériel nucléique disponible. L’analyse de la séquence 16S rARN permet l’identification bactérienne universelle, elle est très contributive à la description des bactéries émergentes. L’analyse de la séquence du gène rpoB est un outil universel complémentaire d’identification. Enfin, l’identification au sein des phylums bactériens est précisée par le séquençage de gènes codant des fonctions enzymatiques ou des protéines antigéniques restreints à quelques genres ou espèces bactériens.
Les rickettsies sont des bactéries de type Gram négatif, intracellulaires strictes, véhiculées par des arthropodes. Le genre Rickettsia est actuellement subdivisé en deux groupes : le groupe typhus et le groupe boutonneux pourpré. La conjugaison des résultats obtenus par comparaison des séquences des gènes codant la citrate synthase et la protéine rOmpA a permis d’obtenir une étude phylogénétique fiable pour l’ensemble des bactéries du genre Rickettsia. De plus, par PCR/séquençage il est maintenant possible d’identifier ces bactéries à partir de prélèvements biologiques ou d’arthropodes vecteurs. L’identification moléculaire a ainsi permis d’objectiver la pathogénicité pour l’homme de certaines rickettsies, de décrire plusieurs nouvelles espèces et de compléter les données épidémiologiques dont on disposait.
Cette étude rétrospective concerne 97 cas de maladies professionnelles transmises par les tiques, déclarées entre 1988 et 1997 par les salariés et les non-salariés agricoles. Ce chiffre atteste d’une sous-déclaration liée d’une part à la législation et au système d’assurance des agriculteurs, d’autre part à un manque d’information de l’ensemble des acteurs concernés (salariés, employeurs, médecins…); 87 victimes sont des salariés atteints de spirochétose à tiques. Pour 81 cas analysés, on recense 35 érythèmes migrants. Près de la moitié des victimes présentent des atteintes neurologiques et près d’un quart des atteintes articulaires; trois individus sont touchés par des manifestations tertiaires graves. L’analyse des résultats conduit les auteurs à proposer une modification des tableaux de maladies professionnelles transmises par les tiques.
Plusieurs centaines de cas de babésioses humaines ont été décrits aux Etats-Unis, mais 29 cas seulement ont été rapportés en Europe où l’infection est observée essentiellement chez des sujets splénectomisés. B. divergens, parasite des bovins, est responsable de la plupart des cas. Dans les formes graves (mortalité : 42 % chez les sujets splénectomisés), il existe une importante hémolyse intravasculaire, et le traitement nécessite la mise en oeuvre d’une exsanguino-transfusion et d’une chimiothérapie par clindamycine. Aux Etats-Unis, B. microti, parasite des rongeurs, est généralement en cause. Le spectre clinique de l’infection à B. microti varie d’une infection totalement asymptomatique à une forme grave (mortalité : 5 %). Les sujets splénectomisés, âgés, immuno-compromis, sont prédisposés à une infection sévère. Le traitement des formes symptomatiques associe quinine et clindamycine. De rares cas de babésiose humaine ont été décrits dans d’autres pays (Chine, Egypte, Mexique, Afrique du Sud et Taïwan).
Les babésioses sont des affections fréquentes chez les animaux domestiques en France (Boeuf, Cheval, Chien). Elles sont transmises par des tiques. Leurs répartitions, saisonnière et géographique sont en rapport avec la biologie du vecteur. Des études séro-épidémiologiques ont été effectuées sur la babésiose bovine à Babesia divergens. Les principales conclusions sont : les tiques évoluent de façon bimodale dans une année. Le pourcentage des animaux positifs vis-à-vis de B. divergens est important et varie de 20 à 80 % selon les exploitations et les saisons. L’incidence des babésioses cliniques est faible, contrairement à celle des babésioses asymptomatiques. Les cas cliniques semblent reliés à la présence importante du vecteur.
Une étude rétrospective de 277 cas de borréliose de Lyme, diagnostiqués sur des critères cliniques, épidémiologiques et sérologiques, a permis de colliger 147 observations de patients présentant des manifestations neurologiques. Ces complications survenaient dans 65,5 % des cas au cours de la phase secondaire de la maladie (131 cas). Les atteintes concernaient surtout le système nerveux périphérique : méningoradiculites (51 cas), neuropathies périphériques sans atteinte méningée (50 cas), paralysies de nerfs crâniens (40 cas). Les manifestations centrales sont plus rares (24 cas). La méningite a été notée chez 63 patients, souvent associée à un des tableaux précédents. Les complications neurologiques au cours de la phase tertiaire de la maladie ont été notées dans 47 % des cas (16 cas) parmi lesquels les manifestations centrales sont les plus fréquentes. L’évolution sous traitement antibiotique est en général favorable en phase secondaire. En phase tardive, le pronostic est moins satisfaisant, des séquelles étant possibles malgré une antibiothérapie potentiellement efficace.
Les ehrlichioses sont des zoonoses liées à une bactérie intracellulaire stricte parasite des éléments figurés du sang. L’analyse de la séquence de l’ADN codant pour la sous-unité 16 s de l’ARN ribosomal a permis le regroupement de ces Ehrlichia au sein du groupe alpha des protéobactéries aux côtés des rickettsies. Ces bactéries survivent et se multiplient dans le phagosome de la cellule parasitée par leur capacité à inhiber la fusion phagolysosomiale. En pathologie humaine on distingue trois ehrlichioses. L’ehrlichiose japonaise ou fièvre ganglionaire décrite en 1956 et qui a depuis disparu, l’ehrlichiose monocytique américaine décrite en 1986 aux USA, transmise par Amblyomma americanum, une tique qui n’est pas présente en Europe, et l’ehrlichiose granulocytique humaine décrite aux USA et en Europe et transmise par les tiques du genre Ixodes (Ixodes ricinus en Europe). Le diagnostic d’ehrlichiose monocytique doit être évoqué chez un patient fébrile aprés morsure de tique au retour des USA et celui d’ehrlichiose granulocytique humaine chaque fois que le diagnostic de maladie de Lyme est évoqué. Le diagnostic sera confirmé par la sérologie, par l’isolement sur culture cellulaire, et ou par biologie moléculaire. Les tétracyclines sont les antibiotiques de choix dans le traitement des ehrlichioses.
De par leur répartition géographique mondiale, la diversité des espèces, la variabilité de leur comportement, la spécificité de leurs relations avec leurs hôtes, les tiques sont capables de transmettre de nombreuses maladies bactériennes, virales et parasitaires à l’homme. Selon la pathologie, elles jouent un simple rôle de vecteur, ou sont également le réservoir d’agents pathogènes.
Les tiques sont divisées en deux groupes : les argasides, ou tiques molles, et les ixodides, ou tiques dures. A la différence de la très grande majorité des insectes hématophages, les tiques sont parasites à tous les stades de leur développement, d’où de multiples occasions de contracter, puis de transmettre des germes pathogènes. Leurs préférences trophiques varient souvent d’un stade de développement à l’autre, d’où une dispersion des germes (virus, rickettsies, bactéries, protozoaires, …) qui s’effectue à une très large échelle, aux dépens de tous les groupes de vertébrés terrestres. La compréhension du cycle de circulation d’un pathogène donné, comme la mise au point de moyens de lutte, reposent sur une bonne connaissance de la biologie et de l’habitat des espèces de tiques vectrices.
Du fait de leur comportement hématophage aux trois stades de leur développement les tiques transmettent de nombreux germes pathogènes. En France, les pathologies les plus importantes liées aux tiques sont dues à quatre espèces. Argas reflexus vit dans les endroits que fréquentent les pigeons. Ixodes ricinus se rencontre le plus souvent en milieu forestier humide. Dermacentor reticulatus colonise une très large gamme de biotopes, tels que les milieux dégradés en zone périurbaine et suburbaine et dans l’espace rural, les milieux ouverts tels que prairies, landes, clairières, bords des allées en forêt. Enfin Rhipicephalus sanguineus, totalement adaptée au chien, sur lequel évoluent les trois stades de développement, se rencontre préférentiellement dans le midi méditerranéen et le Sud-Ouest.
Purpose Methods Results
Objective Methods Results
Purpose Methods Results
Une équipe multidisclplinaire en service sur deux étages du service de médecine générale à l'Hôpital Royal Victoria a choisi la Gestion pertinente des soins de santé (GPSS) pour évaluer la pertinence de la durée du séjour de leurs patients. L'infirmière analyste qui a examiné 100 fiches de patients, admis consécutivement et dont la durée de séjour totalisait 1095 jours-patient, a conclu que 33 pour cent de ces journées n'auraient pas d$uC être de séjour à l'hôpital. On a obtenu des renseignements sur les motifs invoqués pour chacune de ces journées non pertinentes et mis en place des stratégies visant à résoudre ces problèmes. Le changement de mentalité chez les spécialistes de la santé a constitué le principal résultat de cette étude: Depuis, ils abordent de manière plus positive leur choix des soins à dispenser aux malades et les façons de les administrer efficacement.
Le principe de l’isolement à l’hôpital a été développé pour éviter la diffusion des micro-organismes en établissant des barrières entre les patients et les sources de l’infection. Il existe 2 types d’isolement : l’isolement septique qui vise à empêcher la diffusion d’un germe à partir d’un patient infecté ou colonisé et l’isolement protecteur destiné à protéger un patient à risque vis-à-vis de l’infection. L’isolement septique comprend des mesures barrières qui sont classées en isolement standard, précautions universelles, précautions pour la transmission manuportée, isolement respiratoire, précautions pour la transmission par les gouttelettes et précautions pour la transmission par contact. Les mesures d’isolement doivent faire l’objet d’une prescription médicale adaptée à la situation du patient. La mise en place de mesure d’isolement de contact permet de lutter efficacement contre la diffusion des bactéries multirésistantes à l’hôpital. L’application de ces règles s’impose à tous les personnels soignants qui doivent y être formés.
L’aspergillose pulmonaire invasive (API) nosocomiale reste une complication redoutable des patients immunodéprimés. Nous rapportons notre expérience (depuis 1988) dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique de 45 cas d’API (dont 25 cas histologiquement prouvés) survenues chez des patients atteints d’hémopathies malignes. Au moment du diagnostic d’API, 98% des patients étaient neutropéniques (PN < 0,5 G/1; durée médiane : 19 jours), 73% avaient des douleurs thoraciques et 53% des hémoptysies. L’antigénémie aspergillaire a été positive chez 15 des 42 patients où elle a été recherchée. La culture du lavage broncho-alvéolaire (LBA) fut positive dans 23/39 cas. La recherche de l’antigène aspergillaire dans le liquide du LBA a été positive dans 19/24 cas (incluant 10/12 recherches positives chez des patients avec une API certaine). Depuis octobre 1991, l’utilisation systématique du scanner thoracique chez les patients neutropéniques présentant un infiltrat radiographique au cours d’un épisode fébrile nous a permis de mettre en évidence un signe précoce du halo (hautement évocateur d’aspergillose) dans 94% des cas et ainsi nous avons pu réduire significativement le délai médian diagnostique de l’ API qui est passé de 7 jours (avant cette période) à moins de 2 jours (depuis cette date). Dix-huit patients ont bénéficié d’une résection chirurgicale pulmonaire de leur foyer aspergillaire. Dix patients ont eu des résections chirurgicales réglées (à titre curatif ou diagnostique) tandis que 8 patients ont été opérés en urgence (et ce en dépit de la persistance de la neutropénie dans 6 cas) afin de diminuer le risque d’hémoptysies massives lorsqu’il y avait un envahissement d’un gros vaisseaux pulmonaire par le processus aspergillaire. Il est intéressant de noter que pour ces patients opérés, dans 14 cas (78%) le diagnostic préopératoire de l’API ne reposait que sur des constatations scanographiques alors qu’il a toujours été histologiquement confirmé par la suite. Au total, 71% des patients ont été traités avec succès par les antifongiques (itraconazole et/ou amphotéricine B ou voriconazole) combinés ou non à la chirurgie. L’obtention de la réponse hématologique, l’atteinte pulmonaire unilatérale par l’aspergillose, la précocité du diagnostic (depuis l’utilisation systématique du scanner dans la stratégie diagnostique) et un taux maximum de fîbrinogène < 9 g/l dans les 10 jours qui suivaient le diagnostic ont été des facteurs significatifs de pronostic favorable pour la survie des patients. En conclusion, l’utilisation systématique du scanner thoracique chez des neutropéniques atteints d’API permet un diagnostic rapide de cette affection. Un traitement antifongique précoce, éventuellement’combiné à une chirurgie pulmonaire, permet d’améliorer sensiblement le pronostic de ces patients.
Le recours à l’enquête épidémiologique est indispensable, au moins pour sa partie descriptive, lors d’épidémies d’infections nosocomiales. L’organisation des données en terme de temps, lieu et personnes permet d’avancer des hypothèses pour le mécanisme de contamination et d’instituer rapidement les mesures de contrôle et de prévention du phénomène épidémique. La décision de réaliser une enquête de type analytique est liée à l’échec de ces mesures de contrôle ainsi qu’à l’importance de l’épidémie et de son risque d’extension. La réalisation de ce type d’enquête épidémiologique demande une méthodologie rigoureuse et fait appel à 3 types d’études : de cohorte rétrospective, de cohorte prospective ou cas-témoins. Les enquêtes de cohorte sont longues et difficiles à mettre en oeuvre et seront plutôt privilégiées en cas de mode de contamination complexe. Les enquêtes cas-témoins, moins lourdes à mettre en oeuvre, sous réserve d’une rigueur de réalisation sont une alternative intéressante et rapide en cas de phénomène épidémique non contrôlé par des mesures simples.
Le taux des infections de cathéters veineux centraux (CVC) est supérieur à celui des chambres à cathéter implantable (CCI). La flore dominante associée aux infections de CCI est représentée par le staphylocoque à coagulase négative et le staphylocoque doré. Ces bactéries sont habituellement résistantes à la méthicilline. Le retrait du cathéter associé à l’antibiothérapid systémique demeure le traitement de référence de ces infections. Afin d’améliorer la qualité de vie des patients et de préserver leur capital veineux, un traitement conservateur de ces infections a été essayé par plusieurs auteurs. La technique du verrou local d’antibiotique (VLA) a été initialement proposée par Messing et permet de traiter avec succès les infections de CVC à l’exception des infections du site d’insertion et des infections fungiques. La vancomycine et les aminoglycosides sont les antibiotiques le plus souvent utilisés. Les études concernant ce type de traitement lors des infections liées aux CCI sont récentes et peu nombreuses. Le VLA appliqué aux traitement des infections de CCI donne des résultats décevants (efficacité inférieure à 50%) par rapport à ceux rapportés lors du traitement des infections de CVC. La moindre efficacité de ce traitement est expliquée par la présence d’un caillot fibrino-cruorique à l’intérieur de la chambre, caillot qui constitue un réservoir de germes inaccessible à l’antibiotique. L’adjonction d’un fibrinolytique tel que l’urokinase au VLA peut dissoudre le caillot et augmenter l’efficacité du traitement antibiotique local. L’efficacité de cette association a été rapportée lors du traitement des infections de CVC, mais reste à démontrer lors du traitement des infections de CCI.
La pollution chronique et diffuse des eaux de la planète par des contaminants d'origines diverses a des effets insoupçonnés sur les écosystèmes. L'étude de ces effets, ou ≪ biomarqueurs ≫, se révèle être un moyen efficace de détection des polluants dans le milieu marin.
Le monde marin est une source prodigieuse d'enzymes en tous genres. Voici l'exemple d'une enzyme de crustacés, la cathepsine, qui mime les fonctions d'une hormone très utilisée en médecine, la calcitonine.
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Lors d'« Intermédica , l'AGBM avait organisé avec l'aide du SNITEM et de l'Association française de cœliochirurgie un déjeuner-débat portant sur la cœliochirurgie. Ce thème correspond à un domaine jeune, en pleine évolution, où cliniciens, chirurgiens et industriels doivent collaborer étroitement pour mettre au point des procédures efficaces et fiables de traitement des patients. Les enjeux économiques sont à bien analyser, car le surcoût initial en termes d'investissement et de matériel doit être contrebalancé par une convalescence plus rapide et un meilleur confort du patient. Nous avons réuni ici les textes correspondant à la présentation de trois des intervenants de ce déjeunerdébat afin de décrire le concept de la cœliochirurgie et de discuter de ses enjeux.
Le terme « uvéitedéfinit l'inflammation des tuniques vasculaires de l'œil et, par extension, tous les processus inflammatoires intra-oculaires. Selon la localisation anatomique de l'atteinte oculaire, on distingue ([1], figure 1, tableau 1): les uvéites antérieures (atteinte de l'iris et du corps ciliaire); les uvéites intermédiaires (atteinte de la partie postérieure du corps ciliaire); les uvéites postérieures (atteinte de la choroïde); les uvéites totales ou panuvéites. Chez l'enfant, les uvéites sont des maladies rares, mal connues, et dont la prise en charge n'est pas clairement codifiée. Les conséquences peuvent être graves avec la survenue rapide de complications et d'une altération définitive du pronostic visuel. La distinction entre uvéite à début aigu et uvéite d'installation insidieuse est importante, car la première est moins fréquente et de durée d'évolution limitée, alors que la seconde, de découverte souvent fortuite lors d'un examen systématique, est d'évolution récurrente ou chronique. La physiopathologie est mal connue et les processus infectieux et immunitaires peuvent s'intriquer. Classiquement, on distingue les uvéites exogènes liées directement à un agent infectieux et les uvéites endogènes survenant de novo, sans relation évidente avec un agent extérieur. Mais le rôle d'un agent infectieux est souvent suspecté dans la genèse d'uvéites considérées comme endogènes, ainsi que celui du système majeur d'histocomptabilité. En effet, l'association uvéite aiguë antérieure et antigène HLA B27 est fréquente. Elle pourrait être en rapport avec une infection bactérienne (Chlamydiae, Klebsiella, Yersinia…), qui entraînerait une réponse immunitaire croisée par possible similitude entre la molécule du complexe majeur d'histocomptabilité HLA B27 et les antigènes provenant du germe.
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L'allergie alimentaire à l'arachide a doublé au cours des 10 dernières années [21]. Dans la population générale, la prévalence de cette allergie est de 1,3 % en Angleterre [23] et de 0,4 % aux États-Unis [36]. Par comparaison, la prévalence de l'allergie alimentaire, enfants et adultes confondus, est estimée par Young entre 1,4 et 1,8 % [55]. Elle se situe entre 2,1 et 3,8 % en France, pour les données les plus récentes fournies par Moneret-Vautrin [35]. En France, la prévalence de l'allergie à l'arachide n'est pas connue, cependant son augmentation de fréquence est bien réelle [12]. L'allergie alimentaire à l'arachide correspond à la deuxième allergie alimentaire de l'enfant derrière l'œuf, et est relevée dans 34,3 % des allergies alimentaires prouvées par test de provocation [44]. La répartition des allergènes alimentaires en fonction de l'âge montre que l'allergie à l'arachide est en première position au-delà de l'âge de 3 ans [43, 44]. Des progrès considérables ont été réalisés ces dernières années dans l'identification des allergènes [1, 8, 9, 10, 20, 51, 52]. Les possibilités de modification génétique des aliments laissent entrevoir dans un avenir proche la conception d'une cacahuète « hypo-allergénique[20, 29]. En attendant, le régime d'éviction est aidé par les tests de détection des allergènes dans les produits finis à l'aide de technique commercialisée, puisque l'étiquetage reste insuffisant [21, 27, 38].
Les infections nosocomiales (IN) constituent aujourd'hui une préoccupation prioritaire de nos hôpitaux. En effet leur fréquence, leur gravité parfois, sont des marqueurs de qualité des soins communément admis. La lutte contre les infections nosocomiales devient un élément primordial de l'accréditation des établissements. Dans le contexte très contraignant de maîtrise des dépenses de santé, leur coût constitue également un élément important pour renforcer les politiques de prévention. Cependant, pour mettre en place des stratégies de prévention dans les services à haut risque (réanimation médicale ou chirurgicale), il faut certes identifier et mesurer le niveau d'endémie des infections par la mise en place d'une surveillance régulière et continue, mais aussi identifier et analyser les facteurs de risque d'acquisition et de transmission des infections que les mesures de prévention tenteront de maîtriser.
Neisseria meningitidis, agent de la méningite cérébrospinale, touche essentiellement le jeune enfant, puisque parmi les 500 à 600 cas répertoriés par an en France, les deux tiers concernent des enfants de moins de 5 ans. Dix pour cent de ces infections restent mortelles malgré l'antibiothérapie et ceci en raison d'une forme clinique rapidement mortelle qu'est le purpura fulminans. En Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord, les infections méningococciques sont endémo-épidémiques. La survenue par petites épidémies au sein d'une école et le caractère parfois foudroyant de ces infections sont responsables de la panique qui survient parmi les enseignants et parents autour d'un cas de méningite cérébrospinale. En Afrique sahélienne, l'infection méningococcique a une toute autre épidémiologie puisqu'elle survient par grandes épidémies avec une mortalité de 20 %.
Case report Discussion
Pour contracter une assurance vie, peut-on passer sous silence des informations tirées de son ≪profil génétique ≫ ? Un médecin du travail peut-il utiliser des résultats d'analyses génétiques ? Entre risques de discrimination et contraintes économiques des entreprises, le débat s'annonce difficile.
L'analyse de la prédisposition génétique aux maladies fait appel à la combinaison de plusieurs techniques ≪ disséquant≫ l'ADN.
L'étude de la résistance ou du gonflement osmotique des plaquettes a été souvent proposée comme test global d'approche de la viabilité de cette cellule. De nombreux auteurs ont analysé le comportement des plaquettes en milieu hypotonique selon différentes approches complémentaires (numération, observation morphologique, dosage de substances libérées, mesure de l'agrégation photométrique induite par des agents agrégants, etc). Actuellement la majorité des travaux s'appuie sur le test dit de « réponse au choc osmotique å qui mesure, au cours du temps, la lumière transmise à travers un plasma riche en plaquettes (PRP), après dilution avec de l'eau distillée. Dans ce travail, les auteurs décrivent un nouveau test automatique et reproductible d'approche par dialyse lente de la résistance osmotique des plaquettes. Le fragilimètre, appareil décrit initialement par les auteurs pour caractériser la fragilité des érythrocytes, a été adapté pour l'étude du comportement osmotique des plaquettes. La variation du flux lumineux transmis à travers la suspension plaquettaire en fonction de la concentration en NaCl est dépendante du changement de volume de la cellule et de la lyse et permet, à travers la sélection de seuils, de caractériser la viabilité de la cellule. La résistance osmotique est évaluée suivant deux paramètres : anticoagulant (citrate, EDTA) et concentration cellulaire. La bonne reproductibilité des résultats a permis l'application du test au contrôle de qualité de concentrés plaquettaires préparés par différents séparateurs de cellules.
De nombreuses études cliniques ont suggéré l'hypothèse que le poids corporel est régulé autour d'un ≪ point de consigne ≫, et lorsqu'un individu l'atteint, des mécanismes compensatoires s'opposent au changement de poids dans les deux directions. La perte de poids chez les sujets minces ou obèses, associée à une dépense énergétique moindre, est en faveur de cette hypothèse, de même que le taux élevé de récidive observé chez les sujets obèses qui suivent un régime. Une base moléculaire possible des différences de poids entre les individus a été suggérée par le clonage du gène ob et par l'identification de la leptine, hormone des adipocytes qui fonctionne en tant que signal afférent dans une boucle de régulation négative du poids corporel.
L'essor des techniques d'imagerie fonctionnelle depuis une quinzaine d'années a profondément modifié la manière d'aborder la cartographie fonctionnelle du cerveau humain. Il a conduit à l'émergence de vastes projets confrontés à la manipulation d'énormes quantités de données anatomo-fonctionnelles. Ces projets impliquent la possibilité de comparer des individus et de thésauriser les résultats obtenus en matière de localisation anatomique par rapport à un référentiel.
Remarquable quand il s'est agi de développer les procédés de fermentation classique, le Japon reste à la traîne en matière de génie génétique, préférant acquérir des licences de fabrication plutôt que d'innover. Analyse de la situation.
La myosite ossifiante circonscrite (MOC), bien qu'étant le plus souvent post-traumatique, peut être plus rarement idiopathique (MOCI). Nous émettons l'hypothèse d'un rôle éventuel d'un facteur ischémique dans sa formation. Exégèse. — Nous rapportons deux observations dans lesquelles une ossification hétérotopique localisée dans la loge antérieure ou antéroexterne de la jambe était apparue au cours des séquelles d'une ischémie musculaire survenue 22 et 35 ans plus tôt. Les caractéristiques radiocliniques et évolutives des MOCI sont rappelées : il s'agit d'une affection peu fréquente, touchant habituellement le sujet jeune, intéressant également les deux sexes, et plus volontiers les muscles proximaux. Après une phase de croissance d'environ 5 à 12 semaines, la masse devient insensible et mieux limitée pour ensuite, soit se stabiliser, soit régresser plus ou moins complètement en moins de 3 ans. L'intérêt et les limites des différents moyens d'explorations (radiographie, échographie, tomodensitométrie, IRM et biopsie) sont exposés. Histologiquement, le phénomène de zone est la règle. La physiopathologie des formes post-traumatiques et idiopathiques reste mal comprise, n'autorisant que des hypothèses. À notre connaissance, un seul cas de la littérature est comparable aux nôtres: la prolifération puis la transformation des cellules mésenchymateuses aboutissant à l'ossification pourraient être la conséquence d'une hypoxie tissulaire, directement ou indirectement du fait de microtraumatismes répétés par la mobilisation de muscles sièges de rétractions. Exegesis. —
Les formes familiales d'hépatites auto-immunes sont exceptionnelles. Nous en rapportons une observation associée à un déficit en fraction C4 du complément. Exégèse. — Il s'agissait d'une hépatite auto-immune de type I découverte chez une patiente âgée de 38 ans qui présentait un tableau de lupus érythémateux disséminé. Sa fille avait dû subir à l'âge de 9 ans une splénectomie pour purpura thrombopénique immunologique, puis avait présenté à l'âge de 13 ans une hépatite auto-immune de type I. Toutes deux ont eu durant le suivi (respectivement 4 et 8 ans) un abaissement modéré mais constant du C4. Conclusions. — Le déficit en C4 est plus fréquent dans les familles des patients atteints d'hépatite auto-immune. Il est également fréquent dans les observations de lupus familiaux et pourrait avoir eu un rôle pathogénique central chez les deux patientes. Familial auto-immune hepatitis and C4 deficit. Exegesis. —
Le lupus érythémateux systémique est une maladie auto-immune non spécifique d'organe d'expression clinique hétérogène. L'implication de facteurs génétiques dans la survenue du lupus érythémateux systémique est fortement suggérée chez l'homme par l'existence de formes familiales et les études de concordance entre paires de jumeaux. Actualités et points forts. — Comme pour d'autres maladies auto-immunes, il est probable que de nombreux gènes, liés ou non au complexe majeur d'histocompatibilité, soient impliqués à des degrés divers dans la survenue du lupus. Les progrès récents réalisés dans les méthodes d'analyse des maladies polygéniques (ou multifactorielles) ont d'ores et déjà permis l'identification de nouveaux gènes ou locus de susceptibilité dans diverses maladies auto-immunes. Parmi les nombreux gènes candidats à l'étude dans le lupus, certains polymorphismes pour les gènes de récepteurs du fragment Fc des immunoglobulines G ainsi que d'autres gènes localisés sur le bras long du chromosome 1 semblent particulièrement prometteurs. Perspectives et projets. — L'identification de nouveaux gènes de susceptibilité pour le lupus érythémateux systémique devrait permettre à terme des avancées significatives dans la compréhension des mécanismes physiopathologiques en jeu. Pour ce faire, le recueil et l'analyse des caractéristiques génétiques d'un grand nombre de familles multiplex chez lesquelles on trouve plusieurs individus souffrant de lupus érythémateux systémique est un préalable indispensable. L'étude française actuellement en cours a déjà permis de collecter plus de 125 familles multiplex.
Les indications thérapeutiques des hormones thyroïdiennes sont actuellement limitées aux seules maladies thyroïdiennes. Plusieurs travaux récents ont montré l'intérêt potentiel des hormones thyroïdiennes dans des maladies non thyroïdiennes. Il s'agit soit d'utiliser les propriétés pharmacologiques des hormones thyroïdiennes, soit de corriger les anomalies des paramètres thyroïdiens fréquemment associées à ces maladies, en particulier la diminution de la triiodothyronine (T3). Actualités et points forts. — L'administration intraveineuse de T3 améliore significativement l'état hémodynamique au cours de la chirurgie cardiovasculaire, diminue les besoins en produits vasopresseurs et s'accompagne d'une diminution paradoxale de la fréquence de la fibrillation auriculaire. La T3 administrée par voie orale améliore également les paramètres hémodynamiques à moyen terme chez le patient souffrant d'une insuffisance cardiaque. Aucun effet sur la survie n'a cependant été démontré dans ces indications utilisant les propriétés pharmacologiques des hormones thyroïdiennes. Des applications dans d'autres situations sont envisagées, tels que le conditionnement des greffes d'organes ou les arrêts cardiovasculaires. Dans les dyshormonémies des affections non thyroïdiennes, la correction des anomalies observées par l'administration de thyroxine (T4) est inefficace du fait des profondes perturbations du métabolisme des hormones thyroïdiennes dans ces situations. Perspectives et projets. — Le risque métabolique des traitements par hormones thyroïdiennes a probablement été surestimé et semble dépendre non seulement de la dose utilisée mais aussi du moment choisi pour leur administration au cours de la maladie. La place de ces traitements dans le domaine cardiovasculaire reste à préciser, elles pourraient constituer un traitement d'appoint intéressant. Dans les dyshormonémies, des études contrôlées sont nécessaires pour établir l'intérêt de la T3 à faibles doses.
Propos. — Les carcinomes de site primitif inconnu constituent une entité clinique dont la fréquence est élevée et dont la prise en charge quotidienne, tant diagnostique que thérapeutique, demeure difficile. Méthodes. — Cent patients pris en charge au centre régional de lutte contre le cancer de Montpellier pour un carcinome de site primitif inconnu ont fait l'objet d'une étude rétrospective portant sur les caractéristiques cliniques et biologiques au moment du diagnostic, les examens réalisés lors du bilan initial, les traitements entrepris et l'évolution. Résultats. — Trois principaux types histologiques ont été observés: adénocarcinome (66 patients), carcinome indifférencié (19 patients), et carcinome épidermoïde (11 patients). Les sites métastatiques les plus fréquemment envahis étaient les os, les poumons, les ganglions et le foie. Parmi les explorations complémentaires réalisées lors du bilan initial afin d'identifier la tumeur primitive (dont aucune, par définition, ne s'est avérée contributive), 68 combinaisons différentes d'examens ont été observées. Une anémie inférieure à 100 g/L a été notée chez dix patients, alors qu'une élévation des phosphatase alcalines a été observée chez 42 patients. Sept patients, décédés pendant ou au décours immédiat du bilan initial, n'ont reçu aucun traitement. Une chimiothérapie et une radiothérapie ont été délivrées chez respectivement 70 et 59 patients, ces deux traitements ayant été associés dans 36 cas. Un sel de platine a été délivré chez 53 des 70 patients ayant reçu une chimiothérapie. Le nombre médian de cycles administré par patient a été de quatre. Neuf réponses partielles ont été observées, dont six chez des patients ayant reçu une chimiothérapie comportant un sel de platine. Quatre-vingt-seize patients sont décédés, dont 95 à la suite de la progression de la maladie et un d'affection intercurrente. La survie médiane a été de 9 mois. Deux variables pronostiques ont été identifiées lors de l'analyse unifactorielle : le nombre de sites métastatiques et le taux sérique des phosphatases alcalines. Conclusions. — Cette étude rétrospective confirme les difficultés de prise en charge diagnostique et thérapeutique des carcinomes de site primitif inconnu. L'analyse de la littérature permet de recommander, pour la pratique quotidienne, un bilan diagnostique limité ayant pour objectif principal d'identifier les tumeurs primitives susceptibles d'avoir un impact pronostique (sein et ovaire) ou thérapeutique (prostate). En dehors des cas anatomocliniques particuliers, les indications et modalités de la chimiothérapie ne sont pas définies. Purpose. — Methods. — Results. — Conclusions. —
Propos. — L'objectif de notre étude était de déterminer la prévalence des anticorps anti-β2-glycoprotéine I (anticorps anti-β2-GPI) dans le livedo et/ou l'accident ischémique cérébral du sujet jeune. Méthodes. — Quarante patients ont été vus entre février 1996 et février 1997, tous ont bénéficié d'une recherche d'anticorps anticardiolipine, d'anticoagulant circulant, d'anticorps anti-β2-GPI. Résultats. — Vingt et un patients sur 40 avaient un accident ischémique cérébral (un seul avait des anticorps anticardiolipines), 13 avaient un livedo (six avaient des anticorps anticardiolipine et deux un anticoagulant circulant), six un syndrome de Sneddon (deux avaient des anticorps anticardiolipine et deux un anticoagulant circulant). Pour un seul patient, avec un tableau de syndrome des antiphospholipides sévère (groupe syndrome de Sneddon), les anticorps anti-β2-GPI étaient positifs. La β2-glycoprotéine I est un cofacteur permettant la détection de certains anticorps anticardiolipines. Nos résultats suggèrent la rareté des anticorps anti-β2-GPI dans le livedo ou dans l'accident ischémique cérébral du sujet jeune. Cependant, on ne peut conclure définitivement étant donné le nombre restreint des malades ayant été inclus dans cette étude. Quoi qu'il en soit, la rareté des anticorps anti-β2-GPI dans ces deux maladies ne semble pas justifier leur recherche systématique dans le bilan d'un livedo ou d'un accident ischémique cérébral. Purpose. — Methods. — Results. —
Propos. — Une dissection aortique peut être méconnue, surtout si la douleur thoracique initiale habituellement évocatrice est modérée ou absente. Après 15 jours d'évolution spontanée, on parle de dissection au stade chronique. Celle-ci peut alors être révélée par une fièvre et un syndrome inflammatoire. Méthodes. — Travail rétrospectif de 1975 à 1992 dans un service de médecine interne et un service de neurologie. Résultats. — Nous rapportons les cas de six patients dont le syndrome inflammatoire a été rattaché à une dissection aortique parvenue au stade chronique. L'interrogatoire a retrouvé une fois sur deux une douleur thoracique négligée. Le scanner thoracique (cinq fois) et l'échographie cardiaque par voie transœsophagienne (une fois) ont permis de poser le diagnostic. Peu de cas de dissection aortique chronique révélée par un syndrome inflammatoire ont été rapportés dans la littérature. L'attitude thérapeutique n'est pas codifiée et varie de la surveillance simple avec traitement antihypertenseur à l'intervention chirurgicale pour remplacement prothétique de l'aorte ascendante. Purpose. — Methods. — Results. —
Les transferts thermiques jouent un rôle majeur dans de nombreux domaines scientifiques et technologiques, et l'on identifie tout d'abord rapidement les laboratoires universitaires français et réseaux associés à ce champ disciplinaire. Une analyse des secteurs industriels concernés permet de préciser quelques enjeux technologiques importants sollicitant fortement les compétences en transfert thermique. Un constat immédiat et évident concerne le caractère interdisciplinaire des recherches à mettre en œuvre, constat de nature à renforcer les liens entre transferts thermiques et mécanique des fluides, combustion, science des matériaux, optique, biologie par exemple. Une classification des thématiques majeures (rayonnement, instabilités thermoconvectives, transferts thermiques dans les milieux poreux…), émergentes (transfert avec changement de phase, techniques inverses…) et naissantes tente alors de dégager quelques enjeux scientifiques porteurs. Le point est effectué en matière de modélisation et de métrologie thermiques. Parmi les thèmes nouveaux, mentionnons par exemple la microthermique, et la biothermique.
Results. Conclusions.
Purpose Methods Results
Purpose Methods Results
Le présent texte précise les caractéristiques de construction particulières auxquelles doivent répondre les enceintes ventilées partiellement ouvertes, utilisées en préparation des médicaments cytotoxiques. Elles se résument de la façon suivante: schéma de la ventilation correspondant à celui des postes de sécurité microbiologique (PSM) du type II; présence de trois filtres HEPA; absence de filtre pour polluants gazeux; extraction de l'enceinte vers l'atmosphère extérieure par un dispositif de raccordement indirect; plan de travail de préférence non perforé.
Décrite en 1941, l'hypoglycémie alcoolique a été peu étudiée. La mesure de sa prévalence n'est qu'une préoccupation récente, qui a fait remettre en question l'existence d'hypoglycémies liées à une alcoolisation. Objectifs: Nous avons voulu mesurer la prévalence des hypoglycémies lors d'alcoolisations diagnostiquées à l'hôpital et la comparer à celle d'une population hospitalière non alcoolisée. Méthodes: Une étude rétrospective sur 4 ans a concerné 6 145 patients, chez qui les mesures d'alcoolémie et de glycémie ont été simultanées. Les sujets avec une alcoolémie non mesurable ont constitué le ⪡ groupe témoin ⪢. Les hypoglycémies modérées ou sévères sont définies selon des valeurs respectivement inférieures à 3,72 mmol/L (67 mg/dL) et 2,78 mmol/L (50 mg/dL). Les hypoglycémies survenant chez des diabétiques traités ont été exclues. Résultats: Cinquante-six pour cent des patients ont une alcoolémie mesurable. La prévalence hospitalière des hypoglycémies alcooliques modérées est de 0,76%, et de 0,15% pour les hypoglycémies sévères. Après prise en compte des facteurs de confusion potentiels, cette prévalence ne diffère pas significativement selon qu'il existe ou non une alcoolisation. Conclusions: Ces résultats font discuter la réalité clinique d'hypoglycémies simplement liées à une alcoolisation. La rareté de tels épisodes fait douter du lien potentiel entre une intoxication éthylique et la survenue d'une hypoglycémie symptomatique. Nous insistons sur la nécessité d'éliminer d'autres causes d'hypoglycémie avant de les relier à une alcoolisation. Nous rappelons l'absence de conduite à tenir standardisée devant une intoxication éthylique face à un éventuel et théorique risque hypoglycémique.
Nous rapportons ici une expérience pilote de 2 ans sur l'évaluation des stages des étudiants du service de réanimation médicale par épreuve de type Examen clinique objectif et structuré (ECOS). La méthode classique, connue pour être fort coûteuse au plan logistique, a été adaptée à nos possibilités locales. Nous avons retenu le principe de six ateliers successifs de 10 minutes destinés à vérifier l'acquisition d'objectifs pédagogiques rencontrés au cours du stage et assujettis à une évaluation objective. Les résultats de l'enquête d'opinion réalisée auprès des étudiants et des enseignants font apparaître l'expérience comme très positive. À la condition d'être utilisé dans le cadre d'un contrat pédagogique dans lequel les objectifs d'apprentissage sont parfaitement définis, l'ECOS semble être un bon outil d'évaluation des stages hospitaliers. Cette méthode peut répondre à l'évaluation formelle et équitable des stages cliniques que les facultés de médecine sont tenues de mettre en place depuis la rentrée universitaire 1997.
La fréquence des maladies allergiques et surtout de l'asthme a augmenté rapidement ces dernières années dans de nombreux pays, touchant en premier lieu les enfants. C'est ce dont témoignent les études épidémiologiques, réalisées malgré les difficultés inhérentes à toute étude de ce type et spécialement liées aux problèmes de la définition, fluctuante au fil des progrès réalisés dans la recherche en immunologie. La prévalence des manifestations respiratoires allergiques en Europe est illustrée dans les figures 1 et 2 (d'après [6]). Cette augmentation ne peut pas s'expliquer par la meilleure connaissance des maladies allergiques et un diagnostic plus averti et fiable; de ce fait, les facteurs de risques possiblement impliqués et l'effet éventuel des mesures préventives ont été tout particulièrement étudiés.
Plus fragiles que leurs sceurs microbiennes, les cellules animales constituent de précieuses sources de protéines, telles que les anticorps monoclonaux. Leur culture en masse demande du doigté et des procédés mêlant technologies de pointe et connaissances fondamentales sur le fonctionnement cellulaire.
Objective. Methods. Results.
La présente invention se situe dans le domaine de la chimie médicale et concerne une classe de composés utilisés comme inhibiteurs de SHP2 et leur utilisation. Spécifiquement, la présente invention concerne un composé représenté par la formule (I), ou un isomère, un sel pharmaceutiquement acceptable, un solvate, un cristal ou un promédicament de celui-ci, un procédé de préparation associé, une composition pharmaceutique comprenant les composés, et l'utilisation des composés ou de la composition pour traiter une maladie médiée par SHP2.
L'invention porte sur un amplificateur d'une action d'un système de signalisation insuline/IGF-1, qui comprend une substance capable d'inhiber l'expression ou l'activité de WDR6, de préférence, une substance choisie parmi les éléments (a) à (c) : (a) un acide nucléique anti-sens à un acide nucléique codant pour WDR6 ; (b) un anticorps neutralisant dirigé contre WDR6 ; et (c) un composé de masse moléculaire inférieure ayant une activité antagoniste sur WDR6. L'invention porte également sur un procédé pour le criblage d'une substance capable de moduler une activité d'un système de signalisation insuline/IGF-1, qui comprend les étapes consistant à mettre en contact WDR6, un peptide partiel de celle-ci ou une cellule capable d'exprimer WDR6, avec l'un quelconque de composés d'intérêt ; et sélectionner un composé qui peut changer l'expression ou l'activité de WDR6 ou du peptide partiel de celui-ci.
La présente invention concerne un protecteur de ballonnet qui est apte à empêcher la manifestation d'une tendance à la courbure d'un ballonnet de façon à faciliter le placement du ballonnet au centre d'une lumière dans un corps vivant, et qui est apte à empêcher une diminution de la pénétrabilité et de l'aptitude à l'insertion du ballonnet dans la lumière du corps vivant. L'invention concerne un protecteur de ballonnet (10) qui est destiné à protéger un ballonnet (70) d'un cathéter à ballonnet (40) et qui comporte : une partie enveloppe (14) qui est formée par enroulement d'un fil (11) de manière à lui donner une forme tubulaire ayant une première ouverture (12) et une seconde ouverture (13) ; et une partie linéaire (15) qui est formée à partir du même fil (11) que le fil (11) et qui part de la première ouverture (12) de la partie enveloppe (14) et fait saillie vers la seconde ouverture (13).
L'objectif de la présente invention est de fournir un agoniste du récepteur de l'humanine endogène qui présente une activité plus forte d'inhibition du dysfonctionnement ou de la mort cellulaire d'une cellule nerveuse que l'humanine. La présente invention concerne une composition médicinale qui comprend, en tant que principe actif, un peptide ayant une séquence d'acides aminés représentée par la formule (I) [la formule (I) étant représentée selon un code d'acides aminés à une lettre de type standard] : TGKNLSEAGLRKLI(S ou G)EVDSDGD (I) et ayant une activité d'inhibition d'un dysfonctionnement ou de la mort cellulaire d'une cellule nerveuse, un polypeptide contenant la séquence d'acides aminés représentée par la formule (I) et ayant une activité d'inhibition du dysfonctionnement ou de la mort cellulaire d'une cellule nerveuse, ou similaire.
L'invention concerne une composition destinée à prévenir ou à améliorer les rides de la peau contenant un extrait de résidus de Siraitia grosvenorii à titre de principe actif. L'extrait de résidus de Siraitia grosvenorii à titre de principe actif selon la présente invention manifeste une excellente activité inhibitrice de collagénase comparativement un extrait de Siraitia grosvenorii qui est une fraction soluble, et a pour effet de réduire remarquablement la quantité d'expression de la protéine MMP-1, accrue par une exposition à des rayons ultraviolets et par conséquent, l'extrait de résidus de Siraitia grosvenorii peut être efficacement utilisé dans l'industrie des produits cosmétiques ou des aliments fonctionnels de santé pour prévenir ou améliorer les rides de la peau.
L'invention concerne un remède destiné au traitement d'une maladie neurologique ; un promoteur de la neurogenèse ou de la régénération nerveuse ; un aliment ou une boisson destinés à la prévention d'une baisse d'une fonction nerveuse ou à la promotion de la fonction nerveuse et un additif alimentaire destiné à la prévention d'une baisse d'une fonction nerveuse ou à la promotion de la fonction nerveuse ; un promoteur de croissance de cellules souches nerveuses ; une méthode de production de cellules souches nerveuses, de neurones ou de cellules gliales ; des neurones ou des cellules gliales produites selon cette méthode ; ou une méthode de criblage d'un promoteur de croissance de cellules souches nerveuses. L'invention concerne plus particulièrement un remède destiné au traitement d'une maladie neurologique, contenant, comme ingrédient actif, une substance augmentant l'activité de mTOR ; un promoteur de la neurogenèse ou de la régénération nerveuse ; un aliment ou une boisson destinés à la prévention d'une baisse d'une fonction nerveuse ou à la promotion de la fonction nerveuse et un additif alimentaire destiné à la prévention d'une baisse d'une fonction nerveuse ou à la promotion de la fonction nerveuse ; un promoteur de croissance de cellules souches nerveuses ; une méthode de production de cellules souches nerveuses, de neurones ou de cellules gliales ; des neurones ou des cellules gliales produites selon cette méthode ; ou une méthode de criblage d'un promoteur de croissance de cellules souches nerveuses.
L'invention concerne un activateur de la glucokinase comprenant un composé représenté par la formule (I) ou un sel de celui-ci ou un promédicament du composé ou du sel : formule (I) dans laquelle chaque symbole est tel que défini dans la description. Cet activateur de glucokinase est utile comme produit pharmaceutique tel qu'un agent prophylactique/thérapeutique pour le diabète, l'obésité et similaire.
Un mode de réalisation de la présente invention concerne un appareil pour générer une réfrigération, l'appareil comprenant : une unité de collecte de refroidissement pour collecter de l'énergie de refroidissement à une température de collecte de refroidissement prédéterminée ; une unité de refroidissement couplée thermiquement à l'unité de collecte de refroidissement de façon à refroidir l'unité de collecte de refroidissement ; et une unité de porte de réfrigération pour bloquer et libérer l'énergie de refroidissement collectée, l'unité de porte de réfrigération réfrigérant une région cible en libérant l'énergie de refroidissement collectée.
On a identifié des antigènes vis-à-vis du cancer du testicule par criblage de bases de données publiques, à la recherche de transcrits exprimés dans des tissus tumoraux et dans une série limitée de tissus normaux, ou par criblage de gènes exprimés dans des tissus cancéreux et des tissus du testicule (mais pas dans d'autres tissus normaux). L'invention concerne des acides nucléiques et des polypeptides codés qui sont des antigènes vis-à-vis du cancer du testicule exprimés chez des patients cancéreux. L'invention concerne, entre autres, des molécules d'acides nucléiques isolées, des vecteurs d'expression renfermant lesdites molécules, et des cellules hôtes transfectées avec les molécules en question. L'invention concerne en outre des protéines et des peptides isolés, des anticorps vis-à-vis de ces protéines et peptides, et des lymphocytes T cytotoxiques qui reconnaissent les protéines et les peptides considérés. L'invention concerne par ailleurs des fragments de ces produits, y compris des fragments et des variants focntionnels, ainsi que des kits renfermant les molécules décrites. On peut utiliser les molécules en question dans les applications suivantes: diagnostic, surveillance, recherche ou traitement, pour les affections caractérisées par l'expression d'un ou plusieurs antigènes vis-à-vis du cancer du testicule.